18, rue du Fort


Rue du Fort n° 18, maison Rothé (1812), détruite en 1870 – III 240 (Blondel) N 532 (cadastre)

Fort 14 (mai 2015)
Dernière maison de la rue actuelle (n° 14). A gauche, mur arrière de l’école Schœpflin
construite sur le terrain de l’ancien n° 18 (mai 2015)

L’arrière de la maison donne sur un fossé communal. Elle appartient à des artisans (tailleurs, tisserands) puis au maître maçon Jean Blessig (1719-1733) qui doit y avoir fait des travaux si on en croit la valeur vénale qui augmente de moitié entre ces deux dates. Le tonnelier à qui elle appartient ensuite ne l’habite pas. Ses héritiers la vendent soixante ans plus tard au début de la Révolution. La description de 1742 mentionne un rez-de-chaussée et deux étages. Le cordonnier Charles Rothé l’achète en 1811 et reconstruit la façade en 1812.

55 Elévations g-p
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 55

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et trois étages neufs en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (j) et (k) : au rez-de-chaussée trois fenêtres suivies de la porte d’entrée vers l’ouest, quatre fenêtres à chacun des trois étages et deux niveaux de combles. Les murs sont par exception peints en rouge. La cour (H) à l’arrière de la maison représente l’arrière (3-4) de la façade sur rue, le fond de la cour est occupé par le mur arrière de la maison qui s’ouvre sur le rue du Fil. Les côtés oriental (4-1) et occidental (2-3) de la cour représentent le bâtiment voisin et un passage qui correspond au fossé communal. La maison qui comprenait deux parties indivises est réunie par le même propriétaire en 1845. Elle est détruite lors du siège de 1871. La Ville achète quelques années plus tard le terrain ainsi que celui des maisons voisines et y construira l’école Schœpflin.

55 Cour H
Cour H

août 2015

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1639 à 1876. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Schuhmacher, tailleur de pierres
don Orphelinat
1644 v Jacques Wagner, tailleur, et (1620) Madeleine Ebelt puis (1627) Cléophée Erhard – luthériens
1650 v Jean Chrétien Mercklin, teinturier, et (1625) Madeleine Müller puis Marthe Nagel et (1651) Cléophée Steudel – luthériens
1659 v Jean Saladin, tisserand, et (1657) Anne Marie Sebold puis (1692) Anne Marguerite Heckler – luthériens
1697 v Jean Bernard Endling, tailleur, et (1697) Susanne Elisabeth Berion – luthériens
1702 v Jean Wolffgang Farr, tisserand, et (1691) Salomé Biltz veuve du tisserand Jean Heck puis (1693) Susanne Salomé Wanger – luthériens
1707 v Antoine Ignace Schreiber, tailleur puis prévôt de Lampertheim, et (1703) Marie Marguerite Trœg puis (1715) Marguerite Claude – catholiques
1712 v Jean Hartmann, revendeur, et (1691) Ursule Brey – luthériens
1719 v Jean Blessig, maître maçon, et (v. 1706) Marie Madeleine Heusser – catholiques
1733 v Jean Georges Hammerer, tonnelier et marchand de vins, et (1722) Marie Chrétienne Hund puis (1746) Anne Gertrude Kuhn, veuve de l’aubergiste Jean Michel Stoll – catholiques
1795 v Louis Balazuc, chirurgien militaire, et (1769) Marie Elisabeth Barbazan – catholiques
1800 v Chrétien Guillaume Schübler, juriste et (1780) Catherine Marguerite Hirschel puis (1810) Marie Elisabeth Kieffer veuve de l’orfèvre Jean Chrétien Kræmer – luthériens
1811 v Charles Rothé, cordonnier, et Anne Marie Mochel
1815 v Daniel Vogt, charpentier, et (1805) Marie Madeleine Hatterer pour moitié
Jean Jacques Stotz, maître maçon, et (1790) Marguerite Salomé Hüttner – luthériens pour moitié puis Charles Geofroi Zabern, relieur, et (1830) Sophie Dorothée Stotz
1841 h 1841 Marie Madeleine Hatterer veuve de Daniel Vogt seule propriétaire
1845/ Jean Jacques Vogt, entrepreneur
1870* Jean Frédéric Hey, la veuve née Vogt
1876* Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1727, 350 livres en 1742 et en 1758

(1765, Liste Blondel) III 240, au Sr Hammerer
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 532, Vogt, Daniel, charpentier – maison, sol – 0,87 are (puis) Vogt Jean Daniel, charpentier, 0,83 are
N 532, Zabern, Charles Geoffroi – relieur – maison, sol – 0,44 are

Locations

1781, Jean Michel Wieneberger, plâtrier, et (1738) Marie Françoise Büchel

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, une cuisine, un vestibule, une petite cave sous solives, au premier et au deuxième étage un cabinet, une cuisine, un vestibule, la chambre à soldats, les greniers ne sont pas dallés, le comble est vieux, le tout estimé à la somme de 700 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort

nouveau N° / ancien N° : 18 / 21
Vogt
Rez de chaussée et 3 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 151 case 2

Vogt, Jean Daniel, maître charpentier à Strasbourg
Vogt, Jean Jacques, Entrepreneur, faubourg de Pierre n° 76 (1845)

½ de N 532, maison, sol, Rue du Fort 21
Contenance : 0,43
Revenu total : 67,72 (67,50 et 0,22)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3

½ de N 532, maison, sol, Rue du Fort 21
Contenance : 0,44
Revenu total : 67,50 (sol 0,23), total 135,45
Folio de provenance : 151
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 151 case 3

Zabern, Charles Geoffroi, relieur à Strasbourg

½ de N 532, maison, sol, Rue du Fort 21
Contenance : 0,44
Revenu total : 67,73 (67,50 et 0,23)
Folio de provenance :
Folio de destination : 151
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 609 case 2

Vogt Jean Jacques propriétaire, faubourg de Pierre 32
1870 Hey, Jean Frédéric, Veuve née Vogt
(ancien f° 357)

N 532, maison, sol, Rue du Fort 18
Contenance : 0,43
Revenu total : 67,50 et 0,22, 67,50 et 0,23, total 134,45 0,87
Folio de provenance : (151)
Folio de destination : zerstört – sol 358-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871 – sol 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½

Le folio 358 est inscrit au nom de la Ville de Strasbourg

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 73 Burggaß
(maison n°) 21

Loc: Dervell, Antoine lebt aus Zinßen ist burger, eigenthümer Fr. Hammererin Rathh. Wb.
Loc: Götz, Niclaus, holtzhauer – Schirmer
Loc: Wolff, Johannes Martin, Maurergesell – Schirmer

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse
(maison n°) 21

Lo: Dervell, Antoine, vit de ses rentes
Lo: Götz, Nicolas, fendeur de bois – Manant
Lo: Wolff, Jean Martin, garçon maçon – Manant

Dossier de la Police du Bâtiment

La maison a été détruite avant que les dossiers ne soient ouverts


Relevé d’actes

L’Orphelinat vend au tailleur Jacques Wagner les deux tiers de la maison qui lui ont été légués par le tailleur de pierres Jean Schuhmacher

1644 (24. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 528
Erschienen H Johann Valentin Storckh alß Schaffner deß Waÿsenhaußes
hatt in gegensein Jacob Wagners deß Schneiders
den Zweÿten theil ahne hauß hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen, alhie an der Burggaß. einseit neb. Jacob Köpffelß deß Maurers wittib, anderseit neb. Veit Kohlern dem webern, hinten vff die Schul der Kirch. Zum iung. St. Peter stoßend gelegen, Von welch. Gantzen Behaußung gehnd iahrs vff Adolphi 5 fl. geldt lößig mit 10. fl. Straßburg wehr. besagtem Waÿßenhauß, sonst. dißer Zweÿte theil der Behaußung, so von Hannß Schuhmachern dem Steinmetzen dem Waÿsenhauß legirt worden seÿe – umb 15. Pfund

Originaire de Weisenau près de Mayence, Jacques Wagner devient bourgeois en 1619, assisté de son frère Jean Wagner
1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 800
Jacob Wagner d. schneid. Von Weißenach beÿ Maintz khaufft d. Burg.recht mit beÿstandt Hanß wagners deß schreiners seines brud. vnd will zu den schneid. dienen. Actum den 21. 10.bris 1619.

Jacques Wagner épouse en 1620 Madeleine Ebelt, fille d’un vigneron, sans doute de Dorlisheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 13 f° 122-v)
1620. den 30. Maÿ. seind ehelich eingesegnet worden Jacob Wagner Von Weißennaw in Bistumb Maintz der Schneider vnd burger alhie, Vnnd Jungfraw Magdalena, hanß Ebeltt des Rebmanns und burgers Zu derßlenheim dochter (i 133)

Jacques Wagner se remarie en 1627 avec Cléophée Erhard, fille de revendeur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 10, f° 148)
1627. Dominica Cantate 1. Vice, Jacob Wagner der Schneider und Burger alhie und Jgfr. Cleophe Erhartin, Weiland Ulrich Erhards des Krämers und Burger alhie hinderlaßene eheliche tochter. Mont. 31. Aprilis Zu St. Claus (i 161)

Jacques Wagner hypothèque deux maisons au profit de Jean Chrétien Mercklin. Alors qu’à l’acte précédent l’aboutissant à l’arrière de la maison était l’école de Saint-Pierre-le-Jeune, l’acte cite comme dans les suivants un fossé communal

1649 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 372-v
Erschienen Jacob Wagner der Schneid. und Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Hannß Christmann Mercklins alten groß. Rhats Verwanthens – schuldig seÿe 50 lb
dafür in specie Vnderpfand sein sollen hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie in der Kurben gaß. neben hannß Henrichß Sendelbachß deß Schuhmachers seel. Erben ein: und and.seit neb. Christoph Lorentz hinden vff die herberg zum hirtz. stoßend gelegen, so zuvor verhafftet vf ohngefährdt 300 fl. Jn Philipß Ulman Böckhlin von Böcklinsaw ehevögtlich weise, Mehr vmb 280 fl. wehr. dem Stifft St. Marx, Mehr umb 150. lb. Abraham Büchel dem Weinhändlern, Item vmb 145. fl. H. Johann Philipß Cuntzmann dem Pfund zollern Vnd Schirm Gerichts schreibern alhier
Item hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaß. neben Martin Banen dem Leinen Webern ein: vnd and.seit neben Margareth weÿl. Jacob N. deß geweßenen Büttels vf de Maurer Stuben seel. nachgelaßenen Wittib Vnd hinden Vff einen graben stoßend gelegen, so zuvor verhafftet vmb 100. fl. wehr. dem Waÿsenhauß alhie

Jacques Wagner vend 260 livres la maison rue du Fort à Jean Chrétien Mercklin

1650 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1032-v
Erschienen Jacob Wagner der Schneid.
hatt in gegensein H Johann Christmann Merckhlins EE groß. Rhats alt. Beÿsitzers
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaß. einseit neben Martin Bahnen dem Leinenweber anderseit neb. Margreth weÿl. Jacob – Büttelß vff der Maurer Stuben nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, hind. vff einen gemeinen Graben stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet umb 52. lib 10. ß Capital und 5 lib 5 ß vff Adolphi a° 1649. & 1650. verfallenen zinnß und 13 ß bißherig. Marzahl dem Waÿsenhauß alhier, und dann umb 50. lib Capital sampt 4 lb 3 ß d davon de ostern a° 1649. hind.ständigen Zinnß – umb 150. lib

Jean Chrétien Mercklin vend la maison 250 livres au tisserand Jean Saladin. La mention du fossé communal à l’arrière de la maison est corrigée fautivement en canal intérieur des Faux-rempart. En marge, quittance donnée lors de la vente de 1733

1659 (8. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 194-v
(Protocoll. fol. 25.) Erschienen H Johann Christmann Merckhlin E: E: großen Rhats Beÿsitzer
in gegensein Johann Salatins deß Leinenwebers alhie mit beÿstand Martin Otten auch Leinenwebers seines Schwäher Vatters
Hauß, hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaßen, einseit neben Vorgedachtem Martin Otten, anderseit neben Margreth Weÿl. Jacob Keßelins geweßenen Büttels vff de Maurer Zunfft Stub.seel. Wittibin hind. uff ([biffé] einen gemeinen) ([corrigé en] den innern Statt) Graben stoßend geleg., so umb 100. fl. wehrung dem Waÿsenhauß v.hafftet (übernohmen) Zugang. Umb 150. lb.
[in margine :] hierin bemeldter Kauffschilling ist völlig bezahlt, und wurde für deßen erst den 1. Aprilis 1733 quittirt, wie in der C. Contract Stuben reg: de Anno 1728. fol. 32.b. marg. Zu sehen ist

Originaire de « Lehstatt » au canton de Bâle, Jean Saladin épouse en 1657 Anne Marie Sebold. Le pasteur note à la suite de l’acte que l’épouse avait forniqué avec Jean Bützenmüller, compagnon catholique originaire de Munich en Bavière. Après leur emprisonnement, il lui avait promis le mariage, fait son chef d’œuvre et participé à la Sainte Cène mais il est parti quinze jours plus tard chez les Jésuites de Molsheim où il est revenu à sa religion première. Quand Jean Saladin a proposé le mariage à Anne Marie Sebold, le tribunal matrimonial a cité Jean Bützenmüller à comparaître sans quoi la fiancée serait relevée de sa promesse de mariage.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 84, n° 4) 1657. Eâdem dominicâ [II. post Epiphanias]. Johann Saladin der Leinenweber von Lehstatt auß der Schweitz Baselischer Herrschafft Christian Saladin, gewesenen Burgers und Schreiners daselbsten hinderlaßener ehelicher Sohn, und Anna Maria Conrad Sebold gewesenen burgers und Leinenwebers alhie hinderlaßene eheliche Tochter
NB. diese Anna Maria hat Weiland mit Hanß Bützenmüllern dem Knappen Von Mönch auß Beÿern unzucht getrieben, weßwegen sie beide gethürnt undt hanß Butzen Müller sie Zu ehelich. angehalten Word. uneracht aber er Hanß Butz. Müller Annæ Mariæ die ehe versprochen d. meisterstück Verfertiget, Zu Unserer Confession sich gethan, auch in unserer Kirch. d. H. Abendmahl empfang. hat er doch nicht stand gehalten, sondern ist 14. hernach tage nacher Moltzheim gelauffen, hat beÿ den Jesuiten gebeicht, communicirt, einen beicht Zedul von Ihnen genommen und ist darmit darvon gelauffen. dieweil aber obgedachter Johann Saladin nach Butzenmüllers Leichtfertigem aussetzen Annam Mariam Zur ehe begehret, als ist Butzenmüller Von einem Löblich. ehegericht offentlich citirt und wegen außen bleibens die ehe zwisch. ihro und Johann Saladin approbirt, daruff in offentlich Kirch außgeruff. und Mont. d. 26. Januarÿ Zum Jungen St: Peter eingesegnet Worden. (i 95)

Jean Saladin devient bourgeois par sa femme
1656, 4° Livre de bourgeoisie, p. 309
Johann Salatin von Lehnstatt Baßler gebiets, der Leinenweber, empfangt das Burgerrecht seines Haußfr. Anna Maria Weÿlandt Conrad Seibolts des Leinenwebers burgers alhie tochter, vmb 8. Golt fl. welche er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Ledigenstandts gewesen würd Zu den Tuchern dienen. Jurav. den 9° febr. 1657.

Devenu veuf, il se remarie avec Anne Marguerite Heckler, fille d’un mousquetaire de l’ancienne garnison
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 35)
1692. Domin. Sexages. et Quinquag. proclamati sunt Johannes Saladin der leinenweber v. burger alhier Undt Jfr Anna Margaretha, Weÿl. Michael Häckler gewesenen hießig. Mußquetierers nachgelaß: ehel. tochter. Copuati sunt Dienst. 20. Febr. [unterzeichnet] X signum Johann Saladin sponsi, + signum Jfr Annæ Marg: Häcklerin sponsæ, Hans Peter Avenarius allß dochter man (i 37)

Inventaire des apports
1692 (19.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 18
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung undt Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehren Und Vorgeachte Meister Johannes Saladin der Leinenweber v. die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Margaretha Saladinin gebohrne Hecklerin beede Eheleüthe Undt burgere allhier Zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht, vnd vermög auffgerichteter Eheberedung von unverändert vorbehalten haben – Actum in der Königlichen freÿen St. Straßb. Mittwoch den 19.t Martÿ A° 1692

Inventaire des apports dressé dans la maison propre au mari, non décrite

In einer allhier Zu Straßburg ane der burggaß gelegenen vndt dem Ehemann vor unverändert gehörigen deß Wegen hernach beschriebenen behaußung, Volgender masen beschrieben worden
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Manns Zugebrachte Nahrung betreffend. Sa. haußraths 71, Sa. schiff und geschirr Zum weber handwerck gehörig 31, Sa. der baarschafft 14, ([biffé] Sa. Eÿgenthumb ahne einer behausung nihil), Summa summarum, außer der behaußung welche beliebter maßen allhier nicht æstimirt worden, 117 lb – Schulden 3, Nach deren Abzug 113 lb
der frauen un dieße Ehe gebrachtes Vermögen betreffendt, Sa. haußraths 98, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Gulderner ring 9, Sa. Baarschafft 61, Sa. Schuld 1, Summa summarum 175 lb
Haussteuren 7 lb

Jean Saladin meurt en 1697. Le pasteur fait une courte biographie du défunt en citant ses parents, ses deux mariages. Les témoins sont ses deux gendres Jean Pierre Avenarius et Emanuel Frédéric Farr
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1687-1700, f° 119)
1697. Mont. d. 24. Febr. starb Johannes Saladin d. Leinenweber v. burger alhier, ætat: 67 iahr weniger 2 Monat Sein Vatter war weÿl. Christian Saladin, schreiner Zu lehstatt, Baßler gebiets, die Mutter war weÿl. Elisabetha Neubeÿtin. Anno 1657. hatt er sich Verheurathet an Annam Mariam Sebaldin nach dem solche aô 1690. gestorben Hatt er sich Verehelichet mitt Jgf. Annam Margaretham Hecklerin aô 1692. d. 20. febr. mitt solcher in d. Eh gelebet biß an sein Endt, Wurde begraben Freit. d. 27. Febr. nach S Helenen V. ihm alda parentiret. [unterzeichnet] Hanß Petter Avenarius alß dochter Man, Emanuel fridrich fare alß dochter man (i 127.)

Les deux filles Saladin et leur frère mineur vendent 300 livres la maison au tailleur Jean Bernard Endling et à Susanne Elisabeth Berion

1697 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 304
Anna Ursula geb. Saladinin, Johann Peter Avenarius, des Leinenwebers Haußfrau, ferner Emanuel Friderich Farr auch Leinenweber alß Ehevogt Mariæ Elisabethæ Saladinin, So dann Hans Jacob Hammerer der Sattler alß Theilvogt weÿl. Johann Saladins gewesenen Leinenwebers seel. Nachgelaßenen noch ledig. Kinds Nahmens Christian
in gegensein Hans Bernhard Endling auch Leinenwebers Und Jgf. Susannæ Elisabethæ geb. Berionin weÿland Samuel Berions gewesenen Hohltrehers seel. hinterlassener Tochter, sein Endlings Verlobter, mit beÿstand Johann Farren, des Leinenwebers Ihres noch ohnentledigten Vogts – Er Farr der jünger mit gutem belieben und bewilligung seiner haußfrauen welche geschwulst und anderer blödigkeit halben nicht außgehen Kan
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren gebaüen, Begriffen, Rechten, zugehördten Und Gerechtigkeiten, allhier in der burggaßen, einseit neben weÿland Jacob Schneiders gewesenen Trähers Wittib anderseit neben Hn Johann Bechthold Saltzverwalthern hind. auff die Schulbehaußung zum Jung. St. Peter gehörig stoßend gelegen, welches Hauß umb 100 fl. (so dann umb 75 lb Verhafftet), umb 122 pfund

Fils de tisserand, Jean Bernard Endling épouse en 1697 Susanne Elisabeth Berion, fille de tourneur
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 62 n° 336)
Heut den 3 Julÿ 1697 seind nach ordentlichen außruffung Copulirt word. Johann Bernhard Endling der ledige Lein.weber, Weÿl. Johann Melchior Endlings gewesenen burgers und lein.webers nachgelaßener ehelicher Sohn, undt Jfr. Susanna Elisabetha, weÿl. Samuel Berions, gewesenen burgers undt hohlldrehers nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Joh: Bernhard Endlings handzeichen IHBE, Susanna Elisabeth Berionen alß hochzeidterin (i 64)

Jean Bernard Endling et Susanne Elisabeth Berion hypothèquent la maison au profit d’un précepteur du Gymnase, Israël Dieterlin, pour en payer le prix d’achat

1697 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 305
Hans Bernhard Endling der Leinenweber Und Jgf. Susanna Elisabetha geb. Berionin deßen Verlobte, Und Zwar dieselbe mit beÿstand Johannes Farren, des Leinen webers Ihres Schwagers und noch ohnentledigten Vogts Und Emanuel Friderich Farren auch Leinenwebers Ihres Vettern
in gegensein Hn Israël Dieterlins Præcept. Infer. Gymnasÿ allhier, schuldig seÿen 25 pfund Ihnen Zu Erkauff und Völliger bezahlung hernach beschriebener Behaußung
unterpfand, Hauß, Höfflein, Hoffstatt sambt allen deren gebaüen, Begriffen, Rechten Und Zugehördten allhier in der Burggaßen, einseit neben weÿl. Jacob Schneiders des Trehers seel. Wittib anderseit neben Hn Johann Bechtholden, Saltzverwalther, hind. auff die Schulbehaußung Zum Jung. St. Peter gehörig stoßend

Susanne Elisabeth Berion meurt en 1726 sans enfant après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans leur maison ruelle du Glaive quai des Bateliers. La succession s’élève à 196 livres
1727 (19.5.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 141
Inventarium und beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendsame fr. Susanna Elisabetha gebohrne Berionin, Mstr. Johann Bernhardt Endlings deß leinenwebers undt burgers allhier Zu Straßb. geweste Ehefr. nach ihrem den 9. 7.bris in aô 1726. genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Auf Ansuchen ihres obermeldten hinterbliebenen Wittibers alß per Testamentum nuncupativum in Crafft deß darinnen inserirten indulti testanti instituirten und hinderlaßenen Einig. Erbens, inventirt – Actum Straßburg den 19.t maÿ A° 1727.

In Einer allhier in der Statt Straßb. am Schiffleuth Staden im Schwerdt gäßell gelegene und hernach beschriebener behausung befundten alß Volgt
Eigenthumb ane Einer Behaußung. I. behaußung mit allen Zugehörd, rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Schiffleuth stad. im schwerdt gäßell geleg. i.s. H Jacob Brisch dem schiff Kn. 2.s. H Johann Michael Wolff dem Banquier hint. auff bemelten H Wolff stoßendt, so durch die geschwornene Hh Werck Mstr. für ledig Eig angeschlagen worder umb 325. fl. od. 162. lb 10 ß. Welche Crafft leibgedings auß allhiesiger Cancelleÿ Contr. Stub vom 14. 9.br 1712 nach deß Wittibers todt dem Stifft St : Marx Eigenth. Zufällig (…)
Sa. hausraths 21, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen ring 2, Summa summarum 196 lb

Jean Bernard Endling et Susanne Elisabeth Berion vendent la maison 300 livres au tisserand Jean Loup (Wolfgang) Farr et à Susanne Salomé Wanger

1702 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 88
(250) Hanß Bernhard Endling leinenweber u. Susanna Elisabetha geb. Berionin deßen eheliche haußfr.
in gegensein Joh: Wolffgang Farren leinenwebers u. Susannæ Salome gbr. Wangerin deßen ehelicher haußfrau
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, rechten, Zugehörden u. gerechtigkeiten allhier in der Burggaßen einseith neben Caspar Schwenden Kleinschreinern anderseith neben Hn. Joh: Bechtold alten Dreÿern deß umgelds u. Saltzverw. hinten auf die Schuel behaußung Zum jungen St. Peter gehörig stoßend gelegen, welches hauß um 100 fl. Straßburger wehrung dem waÿßenhauß allhier, so dann um 75 lb Kaufß. rest Caspar Büchel, specerirern ehevögtlicher wieß verhaftet (übernohmen) – um 125 pfund

Fils de tisserand, Jean Wolffgang Farr épouse en secondes noces en 1693 Susanne Salomé Wanger, fille d’un greffier de l’ancienne garnison : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Johann Wolffgang Farren Leinen weber und Burgern allhier Zu Straßburg mit beÿstand Johann Farren Leinenwebers und burgers allhier deßen Vatters alß dem Präutigamb ane einem, Anderseits Jungfraw Susannæ Salomeæ Weÿland Herrn hanß Georg Wangers, gewesenen Musterschreibers beÿ Vormahligen Statt Garnison allhier seeligen mit Maria Salomea gebohrner Oberhauserin deßen hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehler dochter mit assistentz H Johann Heÿgers dießer Zeit dolmetschens am steinstraßer thor und burgers alhier – Geschehen und Verhandelt seind dieße ding in Straßburg d. 22. Februarÿ Anno 1693, N. Not. Schübler

Il avait épousé en premières noces en 1691 Salomé Biltz, veuve du tisserand Jean Heck avec lequel elle s’était mariée en 1682
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 28, n° 55, 173)
1691. Dom: 23. post Trin. seing i. mahl außgeruffen Word. Joh: Wolffgang Farr der Leinenweber, Johann Farren Leinenwebers und Burgers ehel: S. Fr. Salome, Weiland Johannes Häcken d. Leinenweber u. burgers W. Seind den 28.t 9.br Ehelich copulirt [unterzeichnet] Johan Wolffgang Farr Als hoch Zeiter,, Johannes Farr alls vatter (i 29)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35.v, n° 11)
1693. Festi Paschalis seÿe zum i. mahl außgeruffen worden Johann Wolffgang Farr, Leinenweber und burger, Jgf. Susanna Salome Weÿland Hanß Georg Wangers gewesenen Musten schreibers beÿ vorigen Quarnison allhier nachgel. ehl. Tochter. Seÿnd copulirt worden, Mittw. den 1. April [unterzeichnet] Johan Wolffgang Farr Als hoch Zeter, fs ist der hochzeiterin Zeichen (i 38)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99-v n° 8)
1682. Zum Z. mal Johann Häck der Leinenweber hanß Melchior Häcken auch Leinenwebers u. Burgers alhie ehel: S. Jfr. Salome Weiland Andres Biltzen gewesenen Schiff Knechts u. Burgers alhie nachgelaßenee ehel: T. Donnerst. den 9.t. April: Zur Predigern (i 101)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1715, f° 66, n° 29)
Auff Sontag abends hor. 10. f. 5. Octobr. st. n. A° 1692 ist an der dorrsucht gestorben und d. 8. ejusd. Zu St. Helen. begrab. word. Salome gebohrne Biltzin, Hanß Wolffgang Farren deß leinenweber und hießig. burgers haußfr. ihres alters 33 jahr und 4 Monath [unterzeichnet] Johan wolffgang Farr alß eman Hanß döbolt Bruckert als Stieffvatter (i 68)

Susanne Salomé Wanger meurt en 1736 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Le veuf déclare que ni lui ni sa femme n’ont apporté quelque bien que ce soit en mariage, sauf un lit. L’inventaire est dressé dans la maison dont ils sont propriétaires rue du Fort. La masse propre au veuf s’élève à 5 livres. L’actif de la communauté et des héritiers s’élève à 101 livres, le passif à 32 livres
1736 (21.6.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 8) n° 413
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen Frauen Susannä Salome Farrin gebohrner Wangerin des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Wolffgang Farren Leinenwebers und burgers allhier gewester ehelicher Haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in anno 1736. – nach ihrem den 16. febr. lauffenden Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßenn welche Nahrungs Verlassenschafft dato zu End stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. H. Johann Farren ludi Moderatoris beÿ der gemeindt St Thomæ und burgers allhier, ferners Jungfrau Susanna Salome Farrin so majorennen und dannenhero ohnbevögtigt, jedoch mit beÿstand Mstr Jacob Adam Deichlins auch leinenwebers und burgers alhier, und dann Mstr Balthasar Frölichs des blättermachers und ebenfalls burgers allhier alß verordnet und geschwornen Vogts weÿl. Frauen Annæ Barbaræ Lohmüllerin gebohrner Farrin mit Mstr Hannß Jacob Lohmüller dem Leinenweber und burger allhier ehelich erzeugter nach tod verlaßener annoch lebenden Zweÿen Töchterlein Nahmentl. Anna Barbara und Catharina Magdalena, alle 3 der verstorbenen seel. nach tod verlaßen, und dero hinterbliebenen Wittwer ehl. erzeugt respect. H Sohn, Tochter und Enckelein und ab intestato Zu 3. gleichen Antheilen velaßene Erben ersucht und inventirt – Actum Straßburg den 21. Junÿ Anno 1736.
Bericht wegen dießer Verlassenschafft. Demnach man Zu Untersuchung beederseits einander in den Ehestand Zugebrachter auch darinn ererbt und sonsten von Jeder seith und Linien heer ererbt und überkommen Haab und Nahrung gehen und Schreith. wollen und aber der hinterbliebene wittiber berichtet, daß Er und seine ehel. fr. einander in die ehe nichts Zugebracht habe, außgenommen ein bett worauff Er Wittiber täglich liegt, welches einer fraw seel. Zur Zeit ihrer Verheürath. gehabt und ihme Zugebracht hat, wehrender ehe aber hätte seine fr. seel: nichts mehr Er aber hiengegen etwa weniges ererbtes, welches Er aber nicht ergäntzt zu haben noch etwas darfür Zum voraus Zu beziehen begehre

In einer allhier Zu Straßburg in der Burck Gaß gelegenen hieheri gehörigen Behaußung sich befunden hat
Eigenthum ane einer behaußung in diese Verlassenschafft gehörig. Eine Behaußung und hoffstatt mit allen dero begriffen in der burggaßen (…)
Series rubricarum. Der Erben ohnveränderte natural Posten, Sa. Bett 4, Sa. Gold. Ring 1, Summa summarum 5 lb
Dießem nach wird auch die übrige Verlassenschafft alß ein gemein und theilbahres Guth beschrieben, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. gold. ring 3, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 22, Sa. Schulden 4, Summa summarum 101 lb – Schulden 32 lb , Nach deren Abzug 68
Conclusio finalis Inventarÿ 73 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg d. 22. Februarÿ Anno 1693, N. Not. Schübler

Jean Wolffgang Farr vend 322 livres la maison au tailleur Antoine Ignace Schreiber

1707 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 219
(275) Joh: Wolffgang forr leinenweber
in gegensein anthoni Ignatii Schreibers schneiders
Hauß Höfflein hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten alhier in der burggass, einseit neben der Lauffenbergerin wittib anderseit neben H. Joh: Bechtold hinten auf die Schuelbehaußung zuem jungen St Peter stoßend – um 100 fl. 75 und 75 lb (verhafftet, geschehen) um 72 pfund

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Pancrace Ignace Romhardt, curé de Rumersheim

1707 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 379
Anthonius Ignatius Schreiber schneider
in gegensein H. Pancratius Ignatius Romhardt Pfarrers zu Rumersheim – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine behaußung in der burggass

Fils du prévôt d’Ensisheim en Haute Alsace, Antoine Ignace Schreiber devient bourgeois en avril 1703
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1239
Antonius Ignatius Schreiber, schneider von Nieder Ensißheim, weÿl. Thomæ Schreibers gew. Schultheisen daselbst hint. sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16 ß so auff dem Pfenningth. erlegt Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 30. Aprilis 1703.

Antoine Ignace Schreiber s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en juillet 1703
1703, Protocole des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
d. 2. Maÿ 1703 (f° 83-v) Antonius Ignatius Schreiber, Thomä Schreibers von Nider Entzißheim ehelicher Sohn producirt Tauffschein vom 26. Januarÿ 1703. und offerirt sich nächstens den Lehrbrieff auch Zur hand zu schaffen, bittet Ihme zum meisterstück einzuschreiben
Erkandt, willfhart, und soll ehend nicht zum meisterstück admittirt worden er habe dann dem Lehrbrieff auch Zur hand geschafft, promisit
[in margine :] dt. 4. lb 5 ß d. d. 16. Julÿ 1703 producirt

Antoine Ignace Schreiber épouse en mai 1703 Marie Marguerite Trœg, fille d’un domestique de l’évêque
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 203)
Hodie 13. Maii 1703 (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Juncti sunt Antonius Ignatius Schreiber sartor, oriundus ex alsatia superiore ex niderensisheim, et Maria Margaretha triegin filia legitima sebastiani trieg defuncti Eminentis Card: famuli (signé) Ingnatzi schreiber, signum sponsæ x (i 103)

Marie Marguerite Trœg meurt en 1715. L’inventaire après décès dressé par le notaire Jean Pierre Kolb n’est pas conservé mais la succession figure au registre de la Taille parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres). Les Quinze décident de dispenser la succession de l’amende
1715, VII 1175 – Livres de la Taille f° 123-v
(Schneider, F. N° 1472) Weÿl. Frauen Margarethæ gebohrner Trögin, H. Antonÿ Ignatÿ Schreibers Schultheißen Zu Lampertheim und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 27, 101. lb. 17 ß
Darzu gelegt das beÿ der Kinder Göttelgeltt befindliche Capital der 75 lb, Summa 176. lb 17 ß.
Die machen 300. fl. verstallte 100. fl., Zu wenig 200. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 12. ß, 3 ln 12 ß
Und auff vier Jahr in simplo macht à 6 ß, 1 lb 4 ß
Extat kein Stallgeld
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung, 5 ß 6 d, Summa 5. lb.
Straff. Weilen nun zwo Tertzen der Nahrung nicht Verstallet worden, alß & [ist das Geschäfft der Straff wegen an G. Herren die XV.en verwiesen worden]
Vermög Erkantnus der Obere Stallherren Vom 13° Aprilis 1715. der Straffe gäntzlich erlaßen
dt. 27° Aprilis 1715.

Devenu prévot catholique du village luthérien de Lampertheim, Antoine Ignace Schreiber se remarie en 1715 avec Marguerite Claude de Mayence : contrat de mariage dressé par le greffier de Lampertheim. L’épouse devient bourgeoise de Strasbourg en avril 1715
Copia heüraths verschreibung – zwischen dem Ehrengeachten H Ignatio Schreiber wohlverordneteen Schultheißen Zu Lamperth. alß hochzeiter ane Einem, So dann der viel Ehren und tugendsammen Fr. Margaretha Claudin alß hochzeiterin am andern – Actum Straßburg Pro Lampertheim d. 26. monaths tag Janu: im Jahr Christi Jesu 1715. – Joh: Niclaus Kurtz, actuarius und Ambtschreiber des Ambts Börsch und Lampertheim

1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 812
Fr: Margaretha Claudin Von Maÿtz, Weÿl. Jacob Claud gew: gartners daselbst Tochter, emp. das burgerrecht Von Ihrem Mann Ignatius Schreiber p. 2. goldR. 16. ß wird beÿ den schneideren dienen. P. d. 3. Aprilis 1715.

Marguerite Claude meurt un an plus tard. L’inventaire est dressé rue du Fort dans une maison qui appartient à l’Œuvre Notre Dame. L’actif de la succession est de 309 livres, le passif de 45 livres
1717 (7.1.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 13) n° 436
Inventarium und beschreib. aller Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Schreiberin gebohrne Claudin Hn Ignatii Schreibers wohlverordneten Schultheißen zu Lamperth. und burgers zu Straßburg eheliche haußfr. nach ihrem Sontags auf 3. fältigkeit tag des abgelegten 1715. Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen ehren gedacht. ihres Hn Wittibers als dero Einig. Erbens inventirt und ersucht – Actum in der Königl. freÿ. Statt Straßburg in fernerem beÿsein Herrn Johann Nicolai Lamberts Schneiders und burgers alhier des Hn Wittibers Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, auf Donnerstag den 7. Januarÿ Anno 1717.

In einer alhier vf der burg gaßen gelegenen in das Stifft frauen haußes gehörigen behausung ist befunden worden wie volgt
Ane holtzwerck. Vor der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Cammer B, Vor diesem gemach, In der Wohnstuben
Norma hujus inventarÿ. Sa. haußraths 79, Sa. Früchten 10, Sa. weins und leeren Vaßen 200, Sa. silber 15, Sa. goldenen ringen 7, Sa. Geldgütter 50, Sa. Pfenningzinß haupt guths 50, Sa. activ Schulden 87, Summa summarum 309 lb – Schulden 45, Nach deren Abzug 264
Conclusio finalis Inventarÿ 309 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 7
Vermög über Weÿl. Fr. Margaretha schreiberin gebohrner trögin deß wittibers erster haußfr. seel. auffgerichteten Verlassenschaffts Inventarÿ durch mich vor und nach gemelden Notarÿ in A° 1715 gefertigt und darin fol. 30.b et seqq. annectirten Kinder Vertrag hat derselbe seiner 3. KK. erster Ehe Mütterlich gut wie vorher fr. passivé eingetragen
Copia heüraths verschreibung (…) d. 26. monaths tag Janu: im Jahr Christi Jesu 1715. – Joh: Niclaus Kurtz, actuarius und Ambtschreiber des Ambts Börsch und Lampertheim

Antoine Ignace Schreiber vend la maison 350 livres au revendeur Jean Hartmann et à Ursule Brey

1712 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 369-v
(350) anthonius Ignatius Schreiber schneider
in gegensein Joh: Hartmanns gremp und Ursula geb. Breichin
hauß Höfflein hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der burggass, einseit neben der Lauffenburgischen wittib anderseit neben H. Joh: Bechtoldt hinten auf die Schuelbehausung zuem jungen St Peter – um 75, 75 und 50 (verhafftet, geschehen um) 150 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit d’Ursule Rasp veuve Wunderer

1712 (21.5., ut ante), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 369-v
immediate supra stehende kaüffere [Joh: Hartmanns gremp und Ursula geb. Breichin]
in gegensein Ursulæ Wunderlein wittib geb. Raspin beÿständlich H Joh: Martin Ruegers schuemachers ihres Curatoris – schuldig seÿen 50 pfund zu erkauffung immediate infra stehenden versetzten behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eigen

Le marchand de fruits et légumes Jean Hartmann épouse en 1691 Ursule Brey originaire de Weissenburg am Sand : contrat de mariage, célébration à la Robertsau. La fiancée est devenue bourgeoise quelques jours avant de se marier
1691 (25.5.), Me Gross (Benoît, 14 not 1)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johann Hartmann ledigen Fastenspeishändler als dem Hochzeiter an einem
So dann der tugendsame, Jungfrauen Ursula Preÿin weÿlandt Hn Hannß Conrad Preÿen gewesenen Musicanten Zu Weißenburg am Sandt mit weÿl. Frn. Ursula gebohrner Bürckelin seelig ehelich erziehlter dochter als der hochzeiterin andern theils – Verhandet in Straßb. Freÿtags den 25.ten maÿ A° 1691. [unterzeichnet] Johannes Harttmann als hochzeiter

Mariage, Robertsau (luth. f° 33)
Den 12. Junÿ A° 1691, auf vorgewiesenen Schein Von dem Regierend. H. Ammeister nach ordentlicher proclamation copulirt und eingesegnet Johann Hartmann den ledig. burger und Krempen zu straßb. weÿl. H David Hartmanns, burgers und würths Zum Speiß saal und Salome Sandrockin uxoris hinterl. ehel. Sohn, Und Jfr Ursulam weÿl. H Johann Conrad Preÿen Musicanten Zu Weÿsenburg am Sand Und Ursula B. uxoris seel. hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Harttman der hochzeiter, der hochzeiterin handzeichen + (i 34)

1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1069
Ursula Breÿin, Von Weisenburg am Saum geleg. gebürtig weÿl. Hannß Conrad Breÿin, geweßenen Musicanten daselbst hinterlaß: tochter, empfangt das burgerrecht gratis, Vnd wird Zu E.E. Zunfft der Möhrin dienen. Promis : d 9. May 1691

Nouvelle hypothèque entre Jean Hartmann et Ursule Brey et la veuve Wunderer

1714 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 589-v
Joh: hartmann gremp und Ursula geb. Breuin seine haußfrau beÿständlich H. Joh: Bruder paßm: und Ludwig Bruders paßm:
in gegensein Ursulæ Wunderlein wittib geb. Raspin beÿständlich H Joh: Martin Riegers ihres Curatoris – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier auf der Burggass, einseit neben H Bechtoldt neben Martin Pfister hinten auf die Schuel stoßendt

L’inventaire des apports de Jean Hartmann est dressé en 1719. Sa minute n’est pas conservée

1719, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Johann Hartmanns geweßten Grempen alh: Verl.

La veuve vend la maison 425 livres au maître maçon Jean Blessig et à sa femme Marie Madeleine Heusser

1719 (12. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 604
(425) Ursula hartmännin wittib geb. Breÿin beÿständlich Joh: Cladi schuemachers ihres vogts
in gegensein Joh: Blessi maurer und Steinhauers und Mariæ Mag: geb. heußerin
hauß höfflein hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der burggass, einseit neben der Lauffenbergerschen wittib neben Joh: Bechtoldt hinten auff die Schuelbehaußung zum jungen St Peter – um 75, 75 und 150 pfund (verhafftet, geschehen) um 125 pfund

Les experts estiment la maison 425 livres à l’état de fortune dressé en 1727 à la requête de la femme Blessig

Jean Blessig hypothèque la maison au profit du farinier Martin Albrecht

1728 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 32
Johannes Bleßig der Maurer Steinhauer
in gegensein Martin Allbrecht des Meelmanns -schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Burggaß, einseit neben martin Pfister dem Leinenweber anderseit neben weÿl. H. Johannes Bechtold gewesten Schaffners der Stiffter Carthauß und Nicolaj in Vndis allhier wittib und erben hinten auff das Schulhauß der Evangelischen Kirch zum Jungen St Peter – ihme als ein währender ehe erkaufftes theilbares guth zu zween und seiner Ehefraun Maria Magdalena heußerin aber zu einem dritten theil

Les héritiers collatéraux de Jean Blessig vendent leur part de maison à la veuve Marie Madeleine Heusser

1730 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 97-v
weÿl. Johannes Bleßig Maurer hinterlassenen dreÿ geschwisterden und Erben per testamentum ernennet nahmens Nicolauß Bleßig steinhauers und Maurers zu Barr, Fr. Anna Maria geb. Bleßig Stephan Muntsch des Nagelschmidts zu Boofzheim ehefraun und Johann Caspar Bleßig des Becken und jetzigen Korbmachers zu Plobßheim wohnhaft allhießigen Schirmers mandatarius Johann Philipp Becker der Schneider
in gegensein des verstorbenen Bleßig hinterlassenen wittib Mariæ Magdalenæ geb. häußerin beÿständlich ihres geschwornen vogts Martin Sarcelle des Peruquenmachers
zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Martin Pfister dem Leinenweber anderseit neben den Bechtoldischen Erben hinten auff das Schuelhauß zum Jungen St Peter – die übrige terzt aber der käufferin als ein währender ehe erkaufft mithin theilbares guth – um 250 pfund (verhafftet, geschehen um) 33 pfund

Marie Madeleine Heusser vend 600 livres la maison au tonnelier et marchand de vins Jean Georges Hammerer et à Marie Chrétienne Hund

1733 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 175-v
Fr. Maria Magdalena geb. Häußerin weÿl. Johannes Bleßig Maurers wittib mit beÿstand ihres Curatoris Martin Sarselle des Peruquenmachers
in gegensein Johann Georg Hammerer des Kieffers und weinhändlers und Mariæ Christinæ geb. Hundin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Martin Pfister dem leinenweber anderseit neben den Bechtoldischen Erben hinten auff das Schuelhauß zum Jungen St Peter – lauth am 27. feb. 1730 erkaufft eigenthümlich zuständig – um 600 pfund

Tonnelier adjoint à l’hôpital, Jean Georges Hammerer s’inscrit en janvier 1718 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en mai 1721. Les examinateurs relèvent des défauts mineurs et reçoivent le candidat maître. Jean Georges Hammerer devient tributaire en juillet 1722.
1721, Protocole des Tonneliers (XI 393)
(f° 364) A° 1718 – Mittwochs den 4. Jan. A° 1718. Johann Georg Hammerer der Unter Kieffer im Spithahl stehet vor, bittet Ihne Zu Verarbeithung der Zeit einzuschreiben umb alß dann das kieffer Meisterstück allhier Verfertigen Zu können.
Erkannt, Willfahrt, jedoch mit dem Anhang daß Er inner hab den nächsten Vierzehen tagen seinen Lehrbrieff produciren solle, welches er auch zu præsentiren Versprochen, Zahlte Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d
(f° 476) Mittwochs den 7.ten Maÿ Anno 1721. hat Johann Georg Hammerer der leedige Kieffer Von alt Briesach sein Verfertigtes Kieffer Meisterstück faß Zum drittenmahl schwawen laßen da dann die dreÿ herren Meisterstück Schawer referirten in der ersten Schau War es Zimblich flach gestrifft hatte ein Bücklein undt ein täschlein auch war es über die Köpff etwas ohnfleißig außgericht, so Er aber Wie andere Schaw ausweißte, Verbeßert in der Zweÿten Schaw habe Er die Böden ohnfleißig herrumgehauen undt am hintern Boden habe es an einem gehren stuck ein kleines Schifferlein in der letzten Schaw fande sich am hintern End an einer taug am Schiefferlein, sonsten aber sauber gebunden und glatt abgesäubert, weilen nun die fehler nicht Von Wichtigkeit alß haben Sie das faß für ein giltiges Meisterstück erkandt, auf welche Weiß es auch durch den herren XV. alß Obmann Confirmirt und Ihme Meisterstück machen Zu fernerem guthen Vorhaben gratuliet worden.
(f° 518) Dienstags den 21. julÿ Anno 1722. Mstr Joh: Georg Hammerer der Kieffer Vom alt breÿsach gebürtig, Weÿl. Joh: Georg Hammers deß geweßenen Kieffers allda ehelicher Sohn prod. burgerschein Von hießiger Cantzleÿ und Stall sub dato 20.ten Julÿ 1722 und bate Ihne als einen leib zünfftigen Zu recipiren.
Erkant, willfahrt, Zahlt gebühr 2. lb 1 ß 8 d für die Zu denen Feur Eÿmern geordnete 10. ß und pro Zunftschrbr. und büttel 2 ß 6 d

Originaire de Vieux Brisach, Jean Georges Hammerer devient bourgeois en juillet 1722 à titre gratuit
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1324
Johann Geörg Hamerer der Kiefer von alt breÿach weÿl. Johann geörg Hammerers geweßenen Kiefers alda ehelicher sohn, erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E. E. Zunfft der Kiefer dienen. Jur. eodem Quo supra [21. July 1722]

Jean Georges Hammerer épouse quelques jours plus tard Marie Chrétienne Hund, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1722, Me Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 109
(Eheberedung) Entzwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Johann Geörg Hammerer dem ledigen Kieffer weÿl. Mstr: Joh: Georg Hammerers deß geweßenen Kieffers Zu alt breÿsach Ehelich erzeugtem undt hinderlaßenem Sohn, hochzeiter, ane Einem,
So dann der Ehr und tugendsamen Jfr Mariæ Christinæ Hundtin, Hn Andreæ Hundten deß Schwartzbecken undt burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeigter dochter der Jgf. Hochzeiterin andern theils – Actum Straßb. auff Donnerstag den 9. aprilis ann: 1722. [unterzeichnet] Johann geörg hammerer als hochzeitter, Maria christi huntin als hoh zeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 82)
Hodie 29. Junÿ 1722 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Adolescens Joannes Georgius Hammerer oriundus ex parochia Brisacensi Diœcesis constantiensis in parochia Sancti Ludovici intra Agentinam commorans, et pudica virgo Maria Christina Hundin honesti Andreæ Hund civis et pistoris nostri capituli filia (signé) Johann geörg hammerer, Maria christima hintin (i 44)

Marie Chrétienne Hund meurt en 1742 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé grande rue de l’Eglise dans une maison qui appartient à la collégiale de Saint-Pierre-le-Jeune. La succession comprend trois maisons, rue du Fort, rue de l’Ecarlate et au Marais Vert. Les experts estiment la maison rue du Fort 350 livres. La masse propre à la défunte s’élève à 103 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 1810 livres, le passif de 923 livres.

1742 (21.5.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 1) n° 16
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütheren, Liegend und fahrend, so weÿl. die Ehr: undt tugendsame fraw Anna Christina Hammererin gebohrne Hundin, des Ehrenvest : undt wohlachtbaren Herrn, H. Johann Georg Hammerers Kieffers, weinhändlers undt burgers, wie auch E. E. Kleinen raths allhier Zu Straßburg wohlmeritirten würcklichen beÿsitzers geweßene Ehl. Haußfraw nach jhrem d. 20.t jüngst verwichenen Monaths Januarÿ auß dießem jammer vollen Leben genommenen seeligen abscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafft undt wohlachtbaren Herrn H. Johannis Hebenstreits auch allhießigen burgers undt EE Zunfft der Schmidten nunmahligen Haubt Kandten als der seelig verstorbenen ane nachstehendem folio benambster ab intestato verlaßener Sechs Kindern und Erben Geschwornen Vogts (…) So beschehen Zu Straßburg d. 21.t tag des Monatgs Maÿ 1742.
Denominatio haeredum. Die verstorbene Seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volget 1. Mariam Helenam, 2. Johann Georg, 3. Mariam Franciscam, 4. Franciscum Antonium, 5. Mariam Elisabetham und 6. Mariam Christinam die Hammerer, Alle Sechs mit Eingangs gedachtem Herrn Wittiber Ehelich erzielte Kinder
Eheberedungs Copia
Bericht gegenwärtige Verlaßenschafft Inventur betreffend. Obwohlen Eingangs gedachte beede nunmehro Zertrennte Eheleute hienächst vorstehenden Ehe pactis §. 4.to ihre Zugebrachte nahrungen für unverändert reservirt und vorbehalten, so haben sie doch solche nachgehendts nicht inventiren laßen, dannenhero auch die ibidem stipulirte Ergäntzung nothwendig in gegenwärthigem Inventario muß übergangen werden (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Kirchgaß gelegenen, hoch Löbl. Collegiat Stifft zum Jungen St Peter eigenthumbl. zu Ständigen behaußung ist befunen worden wie volget
Höltzen und Schreinwerck. Im obern Stock in der Hauß Kammer, In der stub, Im mittlern stock in der hauß Kammer, In der stuben
Eigenthum an Häußern. Erstl. eine behaußung höfflein und Hoffstatt mit allen derselben gebäudten, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch allem dem so darinn eingemaurt und nagel fest allhier auff der burggaß einseit neben H. Dr. Schurer anderseit neben hanß roth dem Gartner hinten auf ein allmend gräbel stoßend, (durch die Werckmeistere vermög) Abschatzungs schein vom 4. maÿ 1742 angeschlagen worden vor 350 lb. Hierüber besagt Kauffbrieff vom 1. Aprilis 1733 mit der Cantzleÿ Contract Stuben anhagengend Innsiegel Clärlich anzeigendt wie beede Eheleuth gedachte behausung käufflichen an sich gebracht, darüber besagen noch 4 andere Kauffbrieff in der C. C. Stuben gefertiget
Item eine behaußung und hoffstatt dsambt angelegenem Kleinen gärtlein mit allen derselben gebäudten, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im grünen bruch einseit neben H. Francken dem Scharffrichter anderseit wie auch fornen und Hinden auff der statt Allmendt stoßendt. Von welcher alljährlichen von den den H. 3.er der Statt Pfenningthurn auff d 6. julÿ 3 lb, 10 ß bodenzinß dahin zu bezahlen, (durch die Werckmeistere vermög) Abschatzungs Scheins angeschlagen worden umb 500 lb. Wann aber vorstehender boden zinnß so in doppeltem Capital à 5 pro cento gerechnet 410 lb außmachend abgezogen wirdt, so bleibt von dem anschlag annoch übrig 360 lb. Worüber nichts schrifftliches vorhanden, in deme berichteter maßen beede Eheleuthe solche behaußung von dem grundt auffgebauen
Item eine behaußung benebst einem nebens Häußlein hoffstatt undt höfflein sambt allen derselben gebäudten, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten gelegen an dem Scharlachgäßl. i.seith neben S.T. H. Stmstr. von Hürtigheim anderseit neben Joh. teutschen seel. wittib und Erben hinten auff H. Ambtmann Kempffer stoßendt, so außer hienach folio (-) fac. (-) befindlichen passiv Capital freÿ Ledig undt eigen, welche behaußung durch mehrgedachte der Statt Straßburg geschwohrne Hh. Werckmeister, besag mehrmahlen angezogenen Abschatzung Scheins, so dem Concept beÿ gelegt Zufindten angeschlagen wordten umb 600 lb. Hierüber besagt ein neuer Pergamentener Ganthbrieff vom 26. 9.bris 1739. mit der Statt Straßburg anhangendem größern Insigel verwahrt mit N° 3 notirt, besagendt auff waß weiß, beede nunmehr Zertrennte Eheleuth solche behaußung durch offentlich Versteigerung an sich gebracht. Darüber sagt ferner ein alter Pergamentener Ganthbrieff vom 24. 9.bris 1718. so ebenfalls mit N° 3 bemercket
Eigenthumb ane Ligendten Güthern. Ein Bandplatz sambt eunem angelegenen Gärtlein (…) vor dem metzger thor allhier ane der metzger aw (…)
Series rubricarum. Der Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 33, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener ringen 2, Sa. activorum 65, Sa. summarum 103 lb
Das theilbare Vermögen, Sa. Hausraths 93, Sa. werckzeugs 46, Sa. wein und L. Faß 412, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 501, Sa. Eigenth. ane häußern 1310, Sa. activorum 357, Sa. Summarum 2731 lb – Summa Passivorum 1810 lb, Nach deren Abzug 923 lb – Stall summa 961 lb, Zweiffelhaffte activa
Eheberedungs Copia – (…) den 9.- 1722, Kolb, Notarius juratus publicus
Abschatzung dem 4: Maÿ 1742. Auff begehren deß Wohll Achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Hammerer, dem weinhändtler ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff der burg Gaßen gelegen ein seitß Neben H. tocter schurer anderseitß Neben an hannß roht dem Gartner hinden auff ein Allment gräbell Stoßendt, welche behausung ein gangß ein Stuben Cammer Küchen Hauß Ehren ein Klein getrembter Keller, oben dar über ihm Ersten und zweÿten stock ein stuben Cammer Küchen Hauß Ehren, die Soldaten Cammer ein alter tach stull un besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt (…) vor und umb 700 Gulten
der 2.t: begrieff ist auch allhier in der statt straßburg ihm grünen bruch gelegen ein seitß an H. francken dem scharfrichter anderseitß auch vornen und hinden auff Herrn Allmëndt Stoßendt, welche behausung ein gangß die wiertzstuben Küchen und hauß Ehren einen getrembten Keller, oben dar zweÿ Stuben die von einen ofen gewërmbt werde, ein Kleine Nebenß Cammer und daß hauß Ehren mit einen Vor Cammer, oben unden der Mannsardt: 4 Cammeren, worüber daß tach so mit ein fach Ziglen belegt ein un besetzte bienen holtzre gebell sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 1000 Gulten
der 3.t: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbeter Gaß ihm scharlach gëslein gelegen, ein seitß Neben dem Gnäd: herrn Stätt Meister Von Hürtigheim anderseitß an Johanes teutschen seel. wittib, hinden auff Herrn ambt Mann Kempfer Stoßendt, welche behausung undten ein Gangß dem hoff bronnen, rëchter handt ein Stuben Cammer hauß Ehren darinen der herdt, Zweÿ Nebenß Cammern, oben dar über wiederum ein Stuben Cammer Nebenß Stübell und Camin Cammer daß hauß Ehren darinnen der herdt, ein alter tach Stull mit einer besëetzten bienen und Zweÿ höltzre gebell, ein Klein Nebenß häusell so ihm hoff Lincker handt stëhet alleß Von holtz, Von einen Stockhel, mit einen halben tach, darinnen ein Stubell Cammer Küchell und hauß Ehren daß holtzhaus Gewölbten Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solche turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg gschwornen wërck Meistere [unterzeichnet] Johann Peter Pflug statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmerhofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres)

1742, VII 1179 – Livres de la Taille f° 158-v
Kieffer. F. N° 8591 – Weÿl. Fr. Christinæ gebohrner Hundin, H. Johann Georg Hammerer Weinhändler und E. E. Kleinen Raths beÿsitzers Ehel. haußfrauen Verlassenschafft inventiret H. Not. Claus.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 90., 959. 12. 1, die machen 1900 fl. Verstallt 1800. fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auf Sechs Jahr in duplo à 6 ß d macht 1 lb 16 ß
und auff Vier ahr in simplo à 3 ß, 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1742, 4 lb 1 ß
Gebott 2 ß 10 d
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 s, Summa 7 lb 19 ß 4 d
dt. 5° Septembris 1742.

Jean Georges Hammerer se remarie en 1746 avec Anne Gertrude Kuhn, veuve de l’aubergiste Jean Michel Stoll : contrat de mariage, célébration
1746 (16.3.), Me Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 452
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest undt wohlvorgeachten Herrn, Hern Johann Georg Hammerer dem wittiber Kieffer, weinhändler auch burger undt E. E. Großen Raths allhier zu Straßburg jetzmahligem beÿsitzern alß hochzeitern Ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsamen frauen frauen Anne Gertrudis Kuhnin weÿl. H. Johann Michael Stollen auch gewesenen burgers und Gastgebers Zur Silbern rooß allhier hinterbliebener wittib, unter beÿstand des Ehr undt vorachtbar, Herrn Johann Conrad Bergers deß Schwerdtfegers und ebenfalls hießigen burger als hochzeiterin aane dem andern theil
So beschehen Zu Straßburg Mittwoch den 16.tag des monaths martÿ an. 1746. [unterzeichnet]Johann geörg hammerer alß hochzeiter, ana gertrudus stollischn gebohrne Kuhnin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 322)
Hodie 26. Aprilis Anno 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dns Joannes Georgius hammerer senator hujus Civitatis, viduus defunctæ Dnæ Christinæ Hundin Er Dna anna Gertruda Kuhnin, vidua defuncti Dni Joannis Michaelis Stoll Civis argentinensis, ambo parochiani nostri (signé) Johann geörg hammerer, Margaretha Kuhnin (i 171)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports qui reprend de l’inventaire précédent la description des immeubles

1746 (1.8.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 46
Inventarium über des Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Hammerers des Kieffers, weinhändlers undt burgers, wie auch E. E. großen Raths alhier in der Königl. Statt Straßburg dermalen würcklichen bestmeritirten beÿsitzers, So dann der Viel Ehren undt tugendreichen frauen Annæ Gertrudis Hammererin gebohrner Kuhnin, beeder Eheleuthen für unverändert in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet im Jahr 1746. – damit man sich Künfftiger Zeit der in Ihren Ehepacten stipulirten Ergäntzung wegen darnach zu reguliren haben möchte – So beschehen in fernerem Beÿseÿn Herrn Johann Hebenstreits E E Zunfft der Schmidten Haubtkandten als des Eheherrn in erster Ehe erziehlten Curatoris, So dann H Francisci Schenckbechers des Kieffers und Weinhändlers als der Ehefrauen in erster Ehe erzeugten Söhnleins geschwornen Vogts und jhres der Ehefrauen Herrn beÿstandts beeder hießiger burgern in der Königl. freien Statt Straßburg den Ersten tag des Monaths augusti in dem 1746. jahr

In einer allhier Zu Straßburg an der großen Kirchgaß gelegenen Löbl. Colleg. Stifft Zum Jungen St Peter eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wir folget
Eigenthumb ane Häußern so des Ehemanns unverändert. (M.) Erstl. I. behaußung, höfflein undt Hoffstatt, mit allen deroselben gebäudten, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, auch allem dem, so nagelfest allhier auff der burggaß einseit neben H. Dr Schuhrer, anderseith neben hanß Roth dem gartner, hinten auff ein allmend gräbel stoßend, so freÿ Ledig u. eigen, undt ohn præjudicirlich verglichener maßen angeschlagen worden umb 1200 fl. od. 600. lb. Hieüber besagt i. Pergamentener Kauffbrieff vom 1. Apr. 1733 in allhießiger Cantzleÿ Contract stuben anhangedem Insiegel verwahret und mit altem N° 1 signirt und darbeÿ gelaßen. Ferner besagen darüber noch vier anderer Pergamentene Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Innsieglen verwahrt, alle mit altem N° 2 Notirt und auch darbeÿ gelaßen.
Item I. Behaußung undt hoffstatt im grünen bruch (…)
Eigenthumb ane liegende güthern so dem Ehemann unverändert. Nembl. I. bandplatz s. i. angelegenen Zusammen ohngefähr 2. acker grunds in sich haltend worauff ein zweÿ stöckig neu gebauen gartenhäußel vor dem Metzgerthir alhier an der Metzgeraw (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des manns unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 511, Sa. Werckzeugs 248, Sa. der weinen 2582, Sa. Silbers 166, Sa. der baarschafft 667, Sa. Eigenthumbs ane Häußern 1300, Sa. Eigenthums ane einem bandplatzes 500 Sa. activorum 2558, Summa summarum 8551 – Schulden 1130, Nach solchem abzug 7390 lb
Hierauff Folget nun auch die beschreibung der frauen für unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögens, Sa. hausraths 167, Sa. Silbers 95, Sa. guldenen ringen 43, Sa. baarschafft 942, Sa. activa 23, Summa summarum 1272 lb – Schulden 205 lb Nach deren Abzug 1067 lb
Wÿdumb So die Frau in die Ehe gebracht – Conclusio finalis 8953 und 13, 8957 lb

Jean Georges Hammerer meurt en 1758 en délaissant quatre enfants issus de son premier mariage. La succession comprend la maison rue du Fort, une autre au Marais Vert et un jardin à la Plaine des Bouchers. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 182 livres, celle des héritiers à 5 043 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 637 livres, le passif à 6 343 livres.

1758 (28.12.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 123
Inventarium über Weÿland des Wohl Edel und Ehrenvesten Herrn Johann Georg Hammerers, gewesenen Weinhändlers und burgers, wie auch E. E. großen Raths wohlmeritirten beÿsitzers nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – nach seinem den 1. hujus mensis et Anni aus dießem Jammer vollen Leben genommenen tödl. Hintritt, hie zeitl. verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen frauen Annæ Gertrudis gebohrner Kuhnin der hinterbliebenen frau Wittib und der samtlichen hier nachbenamßten Erben Interessenten, fleißig ersucht und inventirt, durch sie die vorgedachte frau Wittib unter beÿstand S. T. Hn Johann Carl Fické, notarii publici und vornehmen practici allhier – So beschehen zu ermeltem Straßburg den 28. Decembris 1758.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene Herr Rathherr seel. hat tam ab intestato quam per Testamentum Zu Erben verlaßen. 1.mo Frau Mariam Helenam, Herrn Frantz Wilhelm Rethhabers des Rathsbotten und burgers alhier Eheliebstin, in dero Nahmen gedachter ihr Ehemann in diesem Geschäfft abwartete, 2.do Mariam Franciscam so annoch leedigen Standts und majorenne, 3.° Herrn Lt. Frantz Antoni so ebenfalls großjährig und selbsten der Inventur beÿwohnet und 4. Jungfer Mariam Elisabetham, Alle vier Hammerer und mit Weÿland Frauen Maria Christina gebohrner Hundin in Erster Ehe erzeugte Kinder
Nebst vorgedachter Jungfer Maria Francisca und Jungfer Maria Elisabetha hat Herr Johannes Hebenstreit der burger und E. E. Zunfft der Schneider haubtkandt als derenselben annoch ohnentledigten Vogt der Inventur beÿgewohnt
Copia der Eheberedung
Bericht Gegenwärtige Inventur betreffend. Demnach beÿ Anfang gegenwärtiger Inventur der frau Wittib und Erben befragt worden, ob beÿ Antrettung dieser Ehe der Verstorbene seel. mit der hinterbliebenen frau Wb. einige ehepacten seÿnd errichtet worden, so producirte dieselbe vorstehende copialiter eingetragene Eheberedung (…) Nebst dieser kam ein testamentarische letzten Willens beschreibung zum vorschein, welche beÿ Herrn Laquiante hinterlegt ware

Eigenthumb ane Häußern, So der Erben unverändert. Erstl. eine behaußung, höfflein undt Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäudten, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, auch allem dem, so nagelfest allhier auff der burggaß einseit neben H. Dr Schuhrer, 2.s. neben hanß Rothen dem Garthner, hinten auff ein allmend gräbel stoßend gelegen, so freÿ Ledig und eigen, und von der statt geschwornen Werckmeistern, vermög dem Concept beÿliegenden Abschatzungs scheins unter dem 22. hujus von denselben unterschriebenen angeschlagen worden vor 700. fl. macht 350. lb. Hieüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff vom 1. Aprilis 1733 in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigt, und mit deroselben anhangedem Insiegel verwahret mit altem N° 1 signirt und darbeÿ gelaßen. Ferner besagen darüber noch vier anderer Pergamentene Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Innsieglen verwahrt, alle mit altem N° 2 Notirt und auch darbeÿ gelaßen.
It. I. Behaußung undt hoffstatt im grünen bruch (…)
Eigenthumb ane einem Garten, So der Erben unverändert. Nembl. I. bandplatz s. einem angelegenen Garten ungefähr ein acker grund in sich haltend mit einem garten häußel vor dem Metzgerthor alhier an der Metzgeraw (…)
– Abschatzung, Vom 22.ten Xbris 1758. Auff begehren Weÿlandt Herrn Johann Georg Hammerer E. E. Großen Rath Alter beÿsitzer so ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg auff der Burckgaß gelegen Ein seÿts Neben Herrn Dockter Schurer, Ander seÿts Neben Jacob Münherich dem Junor und hinder auff eine behaußung so einem Hoch Löblichen Capitel Jungen St. Peter Gehörig stoßend, solche behaußung bestehet in dreÿ Stuben, dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dach stuhl mit breitzieglen belegt hat auch ein Getrembten Käller und Kleines Höfflein. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor V: Umb Sieben Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…)
[unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner, Huber

Ergäntzung der Erben Abgegangenen unveränderten Guths, Zufolg des über des Seelig verstorbenen H Rathherrn Zugebrachtes Vermögen d. 1. Aug. ert Seq. 1746. durch mich Notarium errichteten Inventarÿ illatorum
Series rubricarum. Der fr. wittib unveränderter Nahrung, Sa. haußraths 45, Sa. Silber und Gesch. 45, Sa. gold o. und gesch. 17, Sa. der baarsch. 250, Sa. Eigenth. an einel Gülth Guth 36, Sa. activi 300, Sa. Ergäntzungs rests 1489, Summa summarum 2182 lb
Solchem nach folgt auch die beschreibung der Erben unveränderten Vermögens und auch Erstlich, Sa. hausraths 147, Sa. Werckzeugs 28, Sa. Silbers 68, Sa. Eigenthumbs ane häußern 660, Sa. Eigenthums an einem garten o, Sa. Ergäntzungs rests 3759*, Summa summarum 5343 lb – Schulden 300, Nach solchem abzug 5043 lb
Endlichen wird auch das theilbare beschrieben, Sa. hausraths 42, Sa. Werckzeugs 59, Sa.wein und Lähre faß 1224, Sa. silbers 2, Sa. baarschafft 633, Sa. activorum 1696, Summa summarum 3637 – Schulden 6343, theilbares passiv onus 2585 lb
Beschluß Summa 4860 lb
Copia Letzten willens – Fünfftens den garten damt dem Sommerhäußlein betreffend, so vor dem metzger thor nächst dem Lazareth ligt, dißer soll meinem sohn um dem anschlag der 150. fl. gelaßen und eigen Zu allen zeiten verbleiben – So geschehen Straßburg den 30. Herbstmonath Anno 1758 unterschriebenen Johann Georg Hammerer

Inventaire après décès d’un locataire, le plâtrier Jean Michel Wieneberger

1781 (4.12.), Me Übersaal (6 E 41, 653) n° 37
Inventarium über Weiland Meister Johann Michael Wieneberger, des gewesenen Gipßers und burgers alh. zu Straßburg seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1780. – nach seinem den 22. Februarii dieses zu Ende gehenden 1781.sten Jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen hat. Solches wurde auf Ansuchen sowol deßen hinterbliebener Wittwe Fraun Mariæ Franciscæ gebohrner Büchelin, unter Assistentz H Joh. Michael Founck, des Capitaine Aide Major retiré, Ritters des hohen Königl. St Ludwig-Ordens und burgers dahier, als auch des Verstorbenen Beneficial Erbin geschworenen Vogts – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Burggaß gelegenen weil. H. Exsenatoris Hammerer, des Kieffers seel. Wittib zuständigen und disorts zum theil lehnungsweise bewohnenden behausung, auf Dienstag den 4. Decembris Anno 1781
Der verstorbene hat ab intestato zu seiner Universal Erbin hinterlassen, Catharinam Elisabetham Wienebergerin, geboren den 22 Maji 1771, welche derselbe mit eingangs gedachter seiner hinterbliebeneen Wittib ehelich erzeuget, derselben geordnet und geschworener Vogt ist Hr Johann Laugel, der Leinenweber und burger hieselbst

Sa. hausraths 24 lb – Schulden aus der verlassenschafft 15 lb, Nach deren Abzug 8 lb
Copia der Eheberedung, zwischen Herrn Johann Michael Wieneberger, dem ledigen Gipßer Herrn Michael Wieneberger des Gipßers und Schirmers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem, So dann Jungfraun Mariä Franciscä Büchelin, weiland Herrn Jacob Claudi Büchel gewesenen Musicanten und burgers alhier selig nachgelaßeneen ehelich erzeugten tochter, als der Jungfer Hochzeiterin, so majorennis und ohnbevögtigt am andern theil – So Geschehen in Straßburg (…) auf Donnerstag den 17. Novembris Anno 1768, Johann Daniel Langheinrich Notarius publicus juratus

Marie Françoise et Marie Elisabeth Hammerer, célibataires, vendent la maison au chirurgien militaire Louis Balazuc

1795 (4 germinal 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3), Me Dinckel n° 225 – Enregistrement de Strasbourg, acp 32 F° 43 du 7 germ. 3
les Cit. Marie Françoise et Marie Elisabeth les sœurs Hammerer filles majeures d’ans sous l’assistance du C. Ignace Fessler negociant
au Cit. Louis Balazuc Chirurgien de première classe
une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances située en cette commune rue du fort N° 21 d’un côté – moyennant 4000 livres

Originaire de la Chapelle près Aubenas en Vivarais, Louis Balazuc épouse en 1769 Marie Elisabeth Charlotte Barbazan : contrat de mariage, célébration
1769 (8.3.), Me Humbourg (6 E 41, 133)
Contrat de mariage – Sr Louis Balazuc, chirurgien ayde major en survivance de l’hopital Royal et militaire de cette ville y demeurant fils majeur de feu Sr Jean Louis Balazuc, Bourgeois à la chapelle près aubenas diocese de Viviers en vivarrais, et de Damle Marguerite Ollier
Le Sr Guillaume Barbasan, ancien chirurgien major au corps des carabiniers Chirurgien ayde major actuel aud. hopital, et Damle Marie Françoise Verdiguet pour et au nom de Damle Marie Elisabeth Charlotte Barbasan leur fille mineure (promettent de se prendre devant l’église catholique) (signé Barbazan)

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 251)
Hodie 4 aprilis Anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Ludovicus Balazuq Ex Parochia Sacelli B. M. V. sous aubenas Diœcesis Vivariensis oriundus Chirurgus major Nosocomii Regii hujus urbis filius legitimus et Majorennis Dni Ludovici Balazuq et Dnæ Margarithæ Ollier conjugum a quinquennis in parochiâ Sancti Petri Junioris hujus urbis commorans Et Dlla Elisabetha Carola Barbazan argentinensis filia leigima et minorennis Dni Guillelmi Barbazan Chirurgi Majoris Nosocomii Regii hujus urbis et Dnæ Mariæ Franciscæ Verdiquer Conjugum parochiana nostra (signé) Balazuc, Barbazan (i 128)

Louis Balazuc meurt en 1807
1807 (17.9.), Strasbourg 13 (27), Me Bremsinger n° 3999 – Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 155 du 26.9.
Inventaire de la succession de Louis Balazuc chirurgien Major En chef retiré de l’hopital militaire, décédé le 15 avril 1807 – à la requête de Marie Elisabeth Charlotte née Barbazan la veuve
Dénomination des héritiers procréés avec la veuve, 1. Jean Louis Guillaume Balazuc ci devant directeur des vivres de la marine à Bayonne, majeur, 2. François Hermine Balazucà caissier du Trésor de la 5° Division Militaireà majeur, 3. Marie Louise Dominique fille majeure, 4. Marie Françoise Charlotte
communauté établie par contrat de mariage reçu Me Humbourg le 8 mars 1769

dans la maison scise rue des Hallebardes n° 28
dans la chambre a coucher de Mde la veuve dont les croisées donnent sur la cour, dans une chambre sur le derrière donnant sur la cour, dans le salle donnant sur la rue, dans une petite chambre a coucher sur le derrière a côté de la cuisine, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave, chambre de domestiques, 1692 fr, dettes actives 87 263 fr
Immeuble. Par acte reçu Me Laquiante le 16 brumaire 14, le défunt a acquis de Nicolas Mouton directeur de l’enregistrement a Colmar une maison a deux étages petite cour et puits, sise en cette ville rue des Charpentiers n° 14, d’un côté le Sr Hermann d’autre la veuve Teutsch par devant ladite rue par derrière le jardin du Sr Rivage pour 14 000 fr. Laquelle maison est louée en ce moment en partie à Alexandre Louis de Sahune Inspecteur des Isles et forets du Rhin moyennant 360 fr, Partie au Sr (-) 300 fr, 14 000 francs de revenu
pas de passif

Louis Balazuc et Marie Elisabeth Barbazan vendent la maison à Chrétien Guillaume Schübler et Catherine Marguerite Hirschel

1802 (4 brumaire 11), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 3927, 2002 – Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 6 du 13 brum. 11
burger Louis Balazuc Chirurgien en première Classe zu Straßburg und Marie Elisabeth née Barbessan
in gegensein b. Christian Wilhelm Schübler hiesigen Inwohners und Catharina Margaretha geb. hirschel
Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden zu Straßburg an der burggaß N° 21, 1.s. neben Jacob Rosch* dem Schreiner, 2.s neben Jeha dem Linten* bedienten hinten auff das Schulhaus zum Jungen St Peter – an sich gekauft, vermög vor Notario Dinckel den 4. germinal 3 passirte Kauffverschreibung – um 3300 francken

Fils d’orfèvre, le juriste Chrétien Guillaume Schübler épouse Catherine Marguerite Hirschel en 1780 : contrat de mariage, célébration

1780 (24.7.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 90
(Eheberedung) zwischen Herrn Christian Willhelm Schübler, Juris Practico und burgern allhier, Weÿland Hrn: Johann Jacob Schübler, gewesenen Silberarbeiters und burgers dahier, mit Frauen Christin Rosina gebohrner Griese seiner nachgelaßenen wittib, so dermalen ane Herrn Magister Johann Christoph Geÿler verheÿrathet, ehelich erzeugtem ledigem Sohn, so majorennis, als dem Hrn: bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Catharina Margaretha Hirschelin, Herrn Johann Frantz Hirschel, Gastgebers und burgers hieselbst, mit Frauen Susanna Barbara gebohrner Illingerin ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrau braut an dem andern Theil – Actum Straßburg auf Montag den 24. Julii nachmittag im Jahr des Herrn 1780. [unterzeichnet] Christian Willhelm Schübler als Hochzeiter, Catharina Margaretha Hirschelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 23-v, n° 28)
Im Jahr Christi 1780 Montag dem 7. Augustus Nachmittag um drey Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Herrn Christian Wilhelm Schübler Juris Practicus und burger allhier Weÿland H Johann Jacob Schüblers geweßten Silberarbeiters und burgers allhier mit Frau Christinæ Rosinæ gebohrner Grisein ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfer Catharina Margaretha Hirschelin Herrn Johann Frantz Hirschels Gastgebers und burgers allhier mit Frau Susannæ Barbaræ gebohrner Illingerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Christian Willhelm Schübler als Hochzeiter, Catharina Margaretha Hirschelin als hochzeiterin (i 25)

Inventaire des apports dressé dans une maison près du Chapelet (rue du Parchemin)
1780 (14.9.), Me Schatz (6 E 41, 1300) n° 132
Inventarium über H. Christian Wilhelm Schübler Juris Practici und Fr. Catharina Magdalena Schüblerin geb. Hirschelin einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen ; in ihre d. 7. aug. jüngst angetrettene Ehe, vor mir Notario d. 24. julÿ 1780 aufgerichteten Ehe Contract
in einer ohnfern dem Roosen Krantz gelegen diesorts lehnungsweiße bewohnenden behausung
Antheil ane einem Garten. M. Nemlichen die helffte ane einem Garten ohngefehr 4 Ar. und 2 Vzl. gros vor dem Spital thor ohnfern dem Wickhäußel im Lazareth feld: Wie auch die helffte ane ohnverändert 5/6 theil eines Ackers grunds in erstgedachten Lazareth: feld gelegen das Mühlgräbel genannt : von welcher helffte des Mühlgräbels man jährlich auf Martini der D. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane allmend zinß, angeschlagen vor 400 lt, Dießen Antheil Garten hat der dißorts ehemann von seinem großvatter weÿl. S.T. H. Lt. Johann Jb. Schübler in A° 1763 ererbt
Gültguth von liegenden güthern zu Schnersheim
des ehemanns eingebrachte vermögen, silbers 27 lt, goldene Sackuhr 25 lt, baarschafft 15 lt, garten 400 gült 275 lt, summa summarum 743 lt, haussteur 76 lt, des ehemanns vermögen 819 lt
der ehefrau zugebrachte Mittel, hausrath 212 lt, silbers 28 lt, goldene ringe 65 lt, baarschafft 11 lt, Capitalia 500 lt, summa summarum 818 lt, haussteur 76 lt, der ehefrau mittel 894 lt

Inventaire des apports du mari qui donne lieu à une protestation de l’épouse
1780 (11. 7.bris), Me Lederlin (6 E 41, 902) n° 116
Designatio alles deßen, was Herr Christian Willhelm Schübler ,der Jurium Practicus zu seiner Ehegattin Fraun Catharina Margaretha gebohrner Hirschelin in die Ehe zugebracht und sich in der vor H. Notario Schatz errichteten Heuraths Verschreibung für unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier Zu Straßburg d. 11. 7.bris 1780.
Haussteuren (…)
Zu end dießer Articuls beschreibung declarirte die Ehefrau beiständlichen ihres Vatters Herrn Johann Frantz Hirschels, des Gastgebers in des silbern Rooß und burgers dahiern daß sie in solang nicht in dieße Inventur consentiren und darwieder protestiert haben wolle, biß und dann Requirent wird den Haußsteuren Zedul Zur Inventur einliefferen, annebst es schicklich und in ordnung geweßen wäre, sie Zu bestimmten Zeit, wann dieße Inventur vorgenommen werden solle, zu avertiren.
der Ehemann declarirt hierauf daß weilen dießer Zedul würcklich in seines Vatters Händen und nicht gleich beÿ gebracht weden kan, so wolle Er die Inventation solcher Haussteuren Posten annoch in sowiel in suspenso gelaßen haben, in deßen will Er aber seine Ehefrau und dero Eltern nochmahlen, wie schon mündlich geschehen, in mein Notarii gegenwart nochmalen interpelliren

Chrétien Guillaume Schübler devient tributaire chez les boulangers
1780, Protocole des Boulangers (XI 13)
Quartal-Gericht Dienstags den 19. Decembris
Neuzünfftiger Zudiener – Herr Christian Willhelm Schübler Notariatus Candidatus, weil. Joh: Jakob Schüblers gewesenen Silber Arbeiters und burgers allhier nachgelaßener Ehel. Sohn, producirt Stall Schein vom 13.ten d: m: et a: Zufolg deßen er bittet Ihne gegen Erlag gewohnlicher Gebühr als Leibzünfftigen Zudiener auf: und anzunehmen. Erkandt, Willfahrt
[in margine :] dt 1 lb 15 ß

Catherine Marguerite Hirschel meurt en 1810 en délaissant un fils

1810 (16.7.), Strasbourg 4 (38), Me Stoeber n° 1081 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 51-v du 26.7.
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Hirschel femme de Chrétien Schübler homme de lettres – à la requête de 1. Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres demeurant rue de l’Eveque le veuf, 2. Me Meyer notaire pour représenter Guillaume Schübler majeur fourrier dans les équipages militaires au quartier général Impérial a Madrid en Espagne

dans la maison rue de l’Eveque n° 2 qu’habitait la défunte où elle est décédée le 1 mai dernier
au second étage dans la chambre donnant sur la rue, dans la chambre a côté, dans la cuisine, dans une autre chambre a côté de la cuisine, dans la chambre ci dessus mentionnée, dans une chambre au grenier, dans une autre chambre, dans une troisième chambre, dans la cave
Papiers, Contrat de mariage Me Schatz le 14 septembre 1780, Inventaire des apports 14 septembre 1780, apports du veuf 577 francs
échu dans la succession de son grand père Jean Jacques Schübler, la moitié d’un jardin contenant environ 95 ares hors la porte de l’hôpital im Lazaret feld (plus la moitié de 20 ares, corps de biens à Schnersheim)
apports du défunt, meubles 817 et 33 fr, argenterie 115 fr, bijoux 261 fr, numéraire 46 fr, capitaux 2000 fr, moitié des présents de noce 305 fr, ensemble 2579 fr
Partage entre le veuf et Jean Christophe Geiler son beau père le 19 prairial 2 – 5) extrait de partage de Jean Christophe Geyler, Me Schweighausser le 7 vendémiaire 4 (terres à Neugartheim et Ittlenheim), 9) Partage de Paul Frédéric Schübler Me Stoeber le 15 prairial 12 suivant lequel il a eu en partage une maison en cette ville vieux marché aux vins n° 85 d’un côté veuve et héritiers du Sr Münch boulanger d’autre abou. aux faux remparts
plus la moitié d’un jardin de la contenance d’environ 95 ares hors la porte de l’hôpital bei dem Wickhaeusslein et Lazaretfeld d’un côté une haie d’autre un treillis
12) Partage de la succession de Susanne Barbe Illinger veuve de Jean Frédéric Hirschel aubergiste, reçu Me Zimmer le 25 vendémiaire 6
la moitié d’une maison en cette ville a côté de la brasserie à la couonne des roses et Sr Imber boulanger
plus le quart d’une maison sise en cette ville rue de la Soupe à l’eau n° 38 d’un côté Sr Pfaehler d’autre maison suivante abou. sur les Cazernes
et 3/16 d’une maison avec appartenances et dépendances rue de la Soupe à l’Eau n°39 d’un côté maison précédente d’autre Sr Bruder parcheminier aboutissant sur les Cazernes, chargé envers la la ville d’une rente foncière de 4,20 francs
13) Contrat de vente, Me Zimmer 28 brumaire 7 suivant lequel le défunt a acquis trois autres quarts de la maison rue de la Soupe à l’Eau n° 38 et 13/16 de l’autre maison n° 39
15) Contrat de vente Chambre des Contrats le 26 octobre 1790 d’une maison sise rue de l’Eveque n° 5 d’un côté veuve Jean Jacques Koch farinier d’autre Sr Hamann négociant abou. le même, plus différent autres titres
16) Me Stoeber 14 brumaire 11 d’une maison sise en cette ville rue du fort n° 21 d’un côté Jean Jacques Roth meunier d’autre Jean Adam Leivi domestique aboutissant sur la maison du maître d’école de la paroisse de St Pierre le Jeune
meubles de la communauté dans la maison vieux marché aux vis n° 85, dans la maison rue de l’Eveque n° 5, dans la maison rue du fort n° 21 (sans addition)

Chrétien Guillaume Schübler se remarie avec Marie Elisabeth Kieffer veuve de l’orfèvre Jean Chrétien Kræmer
1810 (31.8.), Strasbourg 4 (38), Me Stoeber n° 1127 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 101 du 3.9.
Contrat de mariage – Chrétien Guillaume Schübler, homme de lettres, veuf de feue Catherine Marguerite née Hirschel
Marie Elisabeth Kieffer veuve de Jean Chrétien Kraemer, orfèvre, assité de Jean Frédéric Kraemer bacquetier son père

Inventaire des apports
1810 (19.11.), Strasbourg 4 (38), Me Stoeber n° 1176 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 2-v du 29.11.
Inventaire des apports de Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres et de Marie Elisabeth Kieffer, suivant contrat de mariage devant nous le 31 août 1810
la mari : inventaire de Catherine Marguerite Hirschel sa femme en premières noces
la femme : meubles 693 fr, bijoux 42 fr, total général 735 fr

Chrétien Guillaume Schübler meurt en 1812
1812 (8.2.), Strasbourg 8 (2), Me Roessel n° 510 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 2-v du 10.2.
Inventaire de la succession de Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres décédé le 2 du présent mois – à la requête de Marie Elisabeth Kieffer la veuve assitée de Jean Frédéric Grimmer notaire et Jean Guillaume Schübler commis marchand fils unique de son premier lit avec Catherine Marguerite Hirschel – Contrat de mariage reçu Me Stoeber le 31 août 1806

dans une maison rue de l’Eveque n° 2 faisant partie de la succession
meubles consignés à l’inventaire de Catherine Marguerite Hirschel reçu Me Stoeber le 16 juillet 1810
Propriété de maisons, Premièrement une maison sise à Strasbourg rue de l’Eveque n° 2, d’un côté celle des veuve et héritiers Klein d’autre celle du Sr Diller menuisier aboutissant sur le Sr Humann négociant, laquelle maison rapporte, Le Sr Fichter tailleur du rez de chaussée 96 fr, Weber menuisier du premier étage 120 fr, Le second étage occupé par le défunt 120 fr, total 336, 6720 fr, Sur cet immeuble il ne s’est trouvé aucun titre
Plus une maison même rue n° 5, d’un côté la veuve de Jean Jacques Koch farinier d’autre la propriété du Sr Humann négociant aboutissant sur le même. Metzger tonnelier paie du rez de chaussée 96 fr, Brunet tailleur du premier étage 144 fr, la veuve Weis du second étage 96 fr, la veuve Feldmüller d’un logement dans la maison de derrière 72 fr, ensemble 408 fr de revenu en capital 8160 francs – acquis conjointement avec sa première femme de Catherine Barbe Greiner femme d’André Stahl, maçon, par acte dressé à la Chambre des contrats le 26 octobre 1790, feue De Schübler ayant par son testament reçu Me Stoeber le 26 mars 1810 disposé en faveur du défunt de la moitié de tous ses biens, réduite à un quart en propriété et un autre quart en usufruit, le défunt participait dans cette maison pour 5/8 et le Sr Schübler fils pour 3/8, procès verbal d’adjudication souss. 14 septembre 1811 enreg. 17
Plus une maison rue de la Soupe à l’eau n° 39, entre Louis Barbacanne chapelier et le Sr Bruder parcheminier derrière les casernes, grevée d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 4,20 fr. Louée au Sr Raff ouvrier en tabac 48 fr, Bühler fendeur de bois 36 fr, ensemble 84 fr de revenu en capital 1680 fr – Cet immeuble faisait partie de la succession de Catherine Marguerite Hirschel première femme du défunt, échu à ce dernier en exécution du testament susallégué et ¾ du Sr Schübler par adjudication souss. le 12. sept. 1811, 3/16 de cette maison avenues à la De Schübler de la succession de sa mère Susanne Barbe Illinger épouse de Jean François Hirschel aubergiste, suivant liquidation Me Zimmer le 25 vendemiaire 6, les autres parts cédées à la défunte par Susanne Barbe Kremer née Hirschel et Georges Frédéric Bruder parcheminier et Samuel Regnard Weber receveur général des hospices civils de Strasbourg par acte Me Zimmer le 29 brumaire 7
Plus une maison sise en cette ville vieux marché aux vins n° 85, d’un côté les veuve et héritiers Münch d’autre Philippe Jacques Fuchs huilier aboutissant sur le faux rempart. Louée, Schneider cordonnier doit d’un logement au rez de chaussée 72 fr, Bendel tailleur d’un autre logement au rez de chaussée 72 fr, Gerold ramoneur du premier étage 168 fr, Schoch imprimeur du second étage 150 fr, Weber, Goll, Eckert de la maison de derrière 168 fr, total 630 fr de revenu en capital 12 600 fr – cédé au défunt par les héritiers Paul Frédéric Schübler ministre du culte de la paroisse de Ste Aurélie par acte reçu Me Stoeber le 15 prairial 12
bien rentier à Schnersheim 1500 fr
un jardin de la contenance d’environ 95 ares hors la porte de l’Hôpital près la maison appelée Wickhaeusel canton dit Lazaretfeld, d’un côté une haie d’autre un treillis – et la moitié de 15 ares de terres (…) la moitié de la succession de Jean Jacques Schübler l’autre de Paul Frédéric Schübler, Me Stoeber 15 vendemiaire 12
remploi, déduire 4908 fr, déduction faite à remplacer 36 522 fr, total des propres 39 646 fr, passif 34 265 fr
communauté : vin 580 fr, numéraire 3000 fr, créances, total 4040 fr, passif 6494 fr, déficit 2453 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage avec la première femme, Me Schatz le 24 juillet 1780, inventaire des apports 14 septembre 1780

Chrétien Guillaume Schübler vend par adjudication la maison au cordonnier Charles Rothé qui habitait jusqu’alors rue des Chandelles

1811 (14.9.), Strasbourg 8 (2), Me Roessel n° 344 du 14.9. Procès verbal d’enchère – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 12 du 17.9.
Cahier des charges du 17 août n° 307 – Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres et Jean Guillaume Schübler ex sous chef de parc des équipages de l’armée d’Espagne son fils, lesquels ont déclaré qu’ils possèdent en commun 1. deux maisons contigues sises en cette ville rue de la Soupe à l’Eau n° 38 & 39, 2. une maison située rue de l’Eveque n° 5, 3. une maison sise rue du fort n° 21
à Charles Rothé cordonnier moyennant 4075 francs
n° 333 du 7 septembre adjudication préparatoire d’une maison avec cour, appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Fort n° 21, d’un côté celle de Jean Jacques Roth menuisier d’autre celle de Jean Adam Lincki dometique aboutissant sur la maison du maître d’école de St Pierre le jeune – acquis par Chrétien Guillaume Schübler et Catherine Marguerite Hirschel de Louis Balazuc chirurgien et Marie Elisabeth Barbassas par acte reçu Me Stoeber le 4 brumaire 11 transcrit au bureau des hypothèques volume 9 n° 243, Louis Balazuc la acquis par acte reçu Me Dinckel le 4 germinal 3 durant la communautés établie par contrat de mariage Me Schatz le 14 septembre 1780, par testament reçu Me Stoeber le 26 mars 1810 l’épouse ayant disposé en faveur de son mari de la moitié en propriété de tous ses biens – mise à prix 3000 fr, mise par Aloyse Klein 3100 francs

Charles Rothé reconstruit la façade en 1812

1812, cote 283 MW 342
N° 147 Le soussigné (…) qu’il est intentionné de faire démollir la Façade de sa maison sise rue du Fort N° 21 pour la reconstruire dans l’alignement, le 19 décembre 1811 Rother
La Maison du Sr Rother n’est pas alignée et se trouve en arrière de l’alignement, en conséquence la permission en reconstruire la façade peut être accordée en la portant à l’avant de 0,78 d’un côté et de 0,81 de l’autre côté sur une longueur de 7,90 ce qui forme une superficie de 34,80 a raison de 3,95 francs, le 22 février 1812
Ratifié par le maire 7 mars 1812, par le préfet 12 mars

Les créanciers de Charles Rothé et d’Anne Marie Mochel vendent par adjudication judiciaire la maison au charpentier Daniel Vogt et au maçon Jean Jacques Stotz

1815 (11.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 81, n° 77
Me Jordy avoué de Jean Georges Bresslé brasseur demeurant autrefois à Strasbourg actuellement domicilié à Luneville et Marie Barbe Bresslé fille majeure sans profession à Strasbourg déclare que lesdits Bresslé sont créanciers de Charles Rothé cordonnier et Anne Marie Mochel suivant obligation Me Lacombe en date du 12 novembre 1812 d’une somme principale de 6000 francs
à Me Laemmermann – Déclaration de command pour Daniel Vogt charpentier et Jean Jacques Stotz maçon
ont fait saisir immobiliairement la maison ci après désignée savoir une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 21, d’un côté Jacques Roth, d’autre d’autre Isaac Leiby, devant lad. rue, derrière le Sr Leib, justice de paix canton du Nord sect. CC art. 96 autre art. 151. Cette maison consiste en un rez de chaussée, sur le devant est l’entrée d’une chambre à trois croisées et d’une cuisine occupée par le Sr Carrey par bail verbal ainsi qu’une partie de la cave au dessous dans le vestibule est le puits commun sur le derrière est la petite cour, le premier étage est composé de trois chambres dont deux sur le devant et une avec la cuisine sur le derrière occupée par bail verbal par le Sr Teutsch, la seconde composée de même occupée par la partie saisie, le troisième composé de même loué au Sr Teutsch, chaque étage sur le devant a quatre croisées et une sur le derrière au dessus du troisième étage sont les greniers occupés en commun. Le tout bati en pierres et en briques couvert en tuiles sur un fond d’environ 2 ares 50 ca, mise à prix 15 – fait le 28 octobre 1814
adjudication préparatoire du 19 janvier – Adjudication définitive du 30 mars moyennant 11 000 francs

Daniel Vogt épouse en 1805 Marie Madeleine Hatterer
1805 (18 germinal 13), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 471, 2787 – Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 65-v du 19 germ. 13
Contrat de mariage – Sr Jean Daniel Vogt, Charon fils de feu le Sr Jean Daniel Vogt, Charon, avec De Marie Salomée Magnus
Dlle Marie Madeleine Hadterer, fille du Sr Jean Jacques Hadterer, tanneur, avec De Marie Marguerite Kaelber

Jean Jacques Stotz céde la maison rue du Fort à sa fille Dorothée, femme du relieur Charles Geoffroi Zabern

1834 (19.11.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 1875 – Enregistrement de Strasbourg, acp 228 f° 135 du 20.11.
Partage anticipé – Jean Jacques Stotz, architecte
à 1. Jean Jacques Stotz son fils 14 000 francs
2. Dorothée Stotz femme de Charles Geoffroi Zabern, relieur
a) une maison avec toutes ses appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite derrière St Nicolas n° 9, d’un côté la maison de la veuve Heim, d’autre le Sr Frühinsholtz taillandier, derrière le Sr Schmitt charron et la veuve Engelhardt – Origine de la propriété, acquise à la barre du tribunal civil par expropriation forcée poursuivie contre Jean Dick et Marie Salomé Michel et Déclaration de command le 20 mars 1817, capital de 7500 fr revenu de 300 f, pour 6000 francs
b) la moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort n° 21, d’un côté le Sr Sutter, d’autre le Sr Roth menuisier, derrière la maison d’école de St Pierre le Jeune – Origine de la propriété, acquise à la barre du Tribunal Civil par expropriation forcée poursuivie contre Charles Rothé, cordonnier, et Anne Marie Mochel le 30 mars1815 et déclaration de command le 1 avril, évaluée 6500 fr ; revenu de 250 fr, pour 5000 francs

Charles Geofroi Zabern épouse Sophie Dorothée Stotz en 1830
1830 (31.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3100 – Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 7-v du 7.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Geofroi Zabern, relieur, fils de Jean Sébastien Zabern, vitrier, et de feu Catherine Madeleine Hüttner
Sophie Dorothée Stotz, fille majeure de Jean Jacques Stotz, architecte, et de Marguerite Salomé Hüttner
le futur époux se constitue une maison & dépendances rue des Fribourgeois n° 1

Marie Madeleine Hadterer meurt en 1838 en délaissant quatre enfants

1838 (15.9.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 10 894 – Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 61 du 24.9.
Inventaire à la requête de Marie Madeleine Hadterer veuve de Jean Daniel Vogt, architecte charpentier à Strasbourg décédé le 7 avril dernier, usufruitière par contrat de mariage reçu Me Ubersaal le 18 germinal 13, 2. Sophie Vogt épouse de Frédéric Hey, marchand de fers, 3. Jean Michel Kammer, brasseur, tuteur naturel de ses 2 enfants Emile 9 ans et Emilie 8 ans ses enfants issus de son mariage avec Emilie Vogt, 4. Jean Jacques Vogt, brasseur, 5. Caroline, majeurs ces quatre derniers enfants héritiers pour un quart de la défunte

(continuation enreg. f° 77 du 3 octobre Me Hatt) 25 septembre.
Immeubles. 1. une maison avec appartenances, dépendances située au Faubourg de Pierre n° 4 entre la propriété des Sr Hilly et Zwicker, derrière le Sr Bischoff, acquis par deux contrats reçus Me Hatt le 9 septembre 1831 en communauté avec le Sr Stotz lequel a vendu sa part audit Vogt par acte sous seing privé le 20 mars 1836 enreg. 16 mai f° 175, déposé Me Hatt le 7 mai1836
immeubles à Kuttolsheim, Niederhausbergen, Furdenheim
38. une maison avec appartenances et dépendances, cour, chantier, hangard, échoppe, maison latérale et jardin située Faubourg de Pierre n° 76 & 77, d’un côté le Sr Lutter menuisier, d’autre la maison Ruhlmann appartenant au Sr Arnold – trois quarts acquis de sa mère la veuve Vogt née Magnus et de sa sœur femme de Schafflützel par acte reçu Me Stoeber le 12 prairial 13 et le quatrième quart acquis du chef son père Jean Daniel Vogt, la famille est convenue de laisser la maison entière en commun
39. une maison avec petite cour, appartenances, dépendances située rue du Fort n° 21, entre le Sr Roth menuisier et un inconnu, derrière l’école St Pierre le Jeune
40. immeubles propres à la veuve, hérité de ses père et mère Jean Jacques Hadterer, tanneur, et Marguerite née Kölberer
1. un jardin avec gloriette situé banlieue de Strasbourg hors la porte Nationale ci devant Porte Blanche près de la Montagne verte,
3. une maison avec appartenances et dépendances rue des Cheveux Quartier du Bain aux Plantes n° 16,
4. une maison boulangerie avec appartenances, dépendances rue Ste Hélène n° 9,
5. une autre maison dépendances rue des Drapiers n° 17, cette maison a été batie à neuf pendant la communauté

Charles Geofroi de Zabern et Sophie Dorothée Stotz cédent leur moitié de la maison à Marie Madeleine Hatterer veuve de Jean Daniel Vogt qui devient ainsi seule propriétaire

1841 (18.10.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1372
sont comparus M. Charles Geofroi de Zabern relieur et Dame Sophie Dorothée Stotz, sa felle qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
à Madame Marie Madeleine Hatterer veuve de M. Jean Daniel Vogt, en son vivant architecte charpentier à Strasbourg, elle y domiciliée
La moitié indivise avec l’acquéreuse d’une Maison avec cour et autres dépendances sise à Strasbourg rue du fort N° 21 tenant d’un côté au Sr Callenberger de l’autre au Sr Sutter par derrière à la maison d’école de l’églose de St Pierre le jeune. La présente vente comprend en outre la moitié indivise de tous les objets mobiliers appartenant aux vendeurs et à l’acquéreuse et se trouvant dans ladite maison
Mme de Zabern est devenue propriétaire de la moitié dud. Immeuble au moyen de la donation qui lui en a été faite par M. Jean Jacques Stotz son père en son vivant architecte à Strasbourg, aux termes d’un acte passé devant M. Zimmer notaire en cette ville le 19 novembre 1834 contenant partage anticipé par M Stotz père d’une partie de ses biens entre Mde de Zabern et M. Jean Jacques Stotz architecte à Strasbourg des deux seuls enfants et héritiers présomptifs. M et Mde de Zabern déclarent que M Stotz père est décédé à Strasbourg le 16 novembre 1835 sans que cette donation ait été révoquée pour une cause quelconque durant sa vie mais qu’elle a été au contraire confirmée lors du partage de la succession de M. Stotz, de sorte que la donation en question a reçu sa pleine et entière exécution et que Mde de Zabern est restée propriétaire de l’immeuble présentement vendu.
Quant à l’autre moitié dud. immeuble elle est devenue la propriété de Mde Vogt acquéreuse au moyen de l’abandonnement qui lui en a été fait par les héritiers de son mari suivant Partage de la communauté d’autre les époux Vogt, dressé par Me Hatt notaire à Strasbourg le 21. novembre 1840.
Lesd. Sr Vogt et Stotz ont acquis led. immeuble pendant lad. communauté du Sr Charles Rothé, cordonnier, et d’Anne Marie Machel conjoints à Strasbourg sur lesquels il fut rendu par expropriation forcée suivant jugement du tribunal civil de Strasbourg rendu le 30 mars 1815 duement enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 11 avril même année volume 81 n° 77. (…) Enfin les conjoints Rothé ont acquis ladite maison des Sr Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres et Jean Guillaume Schübler sous chef des équipages de l’armée d’Espagne demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Roessel le 14 septembre 1811.



3, petite rue d’Austerlitz


Petite rue d’Austerlitz n° 3 – IX 90 (Blondel), O 758 puis section 17 parcelle 83 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jacques Klein, fabricant de cadres (1860)

Austerlitz (Petite rue d’) 3 (février 2015)
Le numéro 3 est la maison à crépi blanc (février 2015)

Proche de l’auberge à l’Ours Noir qui forme le coin de la rue devant la porte des Bouchers, la maison qui comprend un jardin a son entrée face au rempart de la Ville. Sauf entre 1676 et 1686, elle appartient à des bouchers (1654-1745) puis à un farinier qui devient par la suite cocher. D’après sa description en 1767, la maison comprend un bâtiment arrière où se trouve une écurie et une remise. Jean Frédéric Birckicht l’achète en 1770 et y établit sa teinturerie (six chaudrons et une calandre en 1806). Les héritiers cèdent en 1816 un terrain au propriétaire du 15, rue d’Austerlitz puis revendent la maison en 1839 à un tanneur, Charles Guillaume Kœnig.

210 Elevations (a-f)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 210

L’Atlas des alignements signale en 1829 un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie surmonté d’un deuxième étage médiocre en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (b) et se termine au repère (c). La porte cochère signalée par le cadastre s’ouvre sous le bâtiment de gauche, le bâtiment de droite comprend deux portes ordinaires. La cour (U’) montre entre (1) et (16) l’arrière du bâtiment à porte cochère, entre (13) et (14) l’arrière du bâtiment de droite. Les bâtiments de la propriété voisine occupent le côté gauche de la cour (1-3), un mur en forme l’arrière (3-4). Le côté droit est bordé de plusieurs bâtiments qui forment saillie, l’édicule (5-8), la maison (9-12) prolongée par le bâtiment (12-13). La remise (14-16) est adossé contre la maison de droite. Le cadastre signale dès son ouverture (1840) quatre fenêtres au troisième étage.

210 Cour U'
Cour (U’)
Plan des cours (U’) et (T’) – Plan joint à la cession du terrain teinté de rose (1860, dossier de la Police du Bâtiment

210 Plan (cours TU) 1836Plan 1860 (644 W 3)

Jacques Klein qui vient d’acquérir la maison la fait démolir en juin 1860 et en reconstruit une nouvelle après avoir acquis de la Ville une bande de terrain en arrière de l’alignement légal. La parcelle est ensuite modifiée après le percement de la rue Klein qui passe sur une partie du terrain originel.

mars 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1643 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1654 v Melchior Kamm, boucher, et (1649) Barbe von der Bruck – luthériens
1676 v Jean Jacques Frantz, aubergiste au Cerf, et (1673) Anne Madeleine Kœrner – luthériens
1685 v Michel Fruth, boucher, et (1677) Barbe Hellberger femme (1669) puis veuve de Jean Henri Pfeffinger – luthériens
1710* h Jean Frédéric Pfeffinger, boucher, et (1694) Susanne Fruth – luthériens
1745 v Jean Nonnenmann, farinier puis cocher, et (1743) Anne Marie Prœsamlé, d’abord mari (1730) d’Anne Marguerite Reichard – luthériens
1770 v Jean Frédéric Birckicht et (1767) Marie Salomé Presamlé puis (1806) Madeleine Dillinger – luthériens
1824 h Louis Liernur, coiffeur, et (1796) Marie Marguerite Birckicht
1839 v Charles Guillaume Koenig, mégissier, et (1814) Joséphine Simon
1861* v Jacques Klein, fabricant de cadres
1894* v Société Immobilière de Strasbourg, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres strasbourgeoises en 1731 et en 1767

(1765, Liste Blondel) IX, 90, Jean Nonnemann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bürkig, 11 toises, 3 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 758, Lierner, Louis, veuve place des Orphelins 14, maison, sol – 6,75 ares (puis Koenig Charles Guillaume)

Locations

1683, Jean Georges Bühl, boucher
1736, Jean Frédéric Pfeffinger, boucher, et Susanne Dorothée Beck
1768, Chrétien Gintzroth, sellier
1773, Abraham Mœrdel, chandelier
1781, Jean Christophe Meyer, messager
1785, Jean Frédéric Acker, pasteur luthérien de Bischwiller
1790, (remise) Simon Zollickoffer le jeune, marchand
1806, Jean Charles Birckicht, teinturier
1809, Jean Geoffroi Birckicht, teinturier
Voir aussi l’état des locataires aux inventaire après décès de 1814 et 1820

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1691 Directeurs fonciers (VII 1374)
Michel Fruth demande l’autorisation de faire passer sous la rue un égout qui raccorderait sa maison au fossé des Orphelins. Comme les préposés exigent qu’il verse un loyer en compensation, il renonce à son projet.

(f° 36) Mittwoch den 13. Junÿ. Michel Fruth – Ferner auff anhaltten Michel Fruthen des Metzgers augenschein eingenommen hinder den Mauren, Zwischen dem Metzgerthor und dem Uthenthörlein, allwo er auß seinem stall einen tholen under der gassen hinauß wölben laßen, und inn den Alten stattgraben richten woltte, ist 36. schu lang. Erk. bedacht.
(f° 37) Dienstags den 19. ejusdem [Junÿ] Michel Fruth – Inngleichem ist Michel Fruthen mit dem begehrten dohlen Willfahrt worden, soll Jährlich 1 lb d. darvon geben.
(f° 39-v) Dienstags den 3. Julÿ. Michel Fruth -Michel Fruthen dem Metzger, ist die den 19. Junÿ jüngsthin ergangene Erkanntnus angezeigt worden, daß ihme erlaubt seÿe seinen dohlen durch die Stattmaur Zumachen, dauor er Jährlich 1. lb. bodenzinß geben sille. Er aber wollte sich Zu nichts verstehen, und erclärte sich den dohlen lieber nicht Zumachen.

Description de la maison

  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre une cave solivée, un puits et un bâtiment arrière qui comprend une écurie, une remise, un fenil et un comble aussi couvert de tuiles plates. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du fossé des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 1 / 14
Birckigt
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 244 case 3

Koenig Charles Guillaume, place des orphelins N° 14

O 758, maison, sol, place des orphelins 14
Contenance : 6,75
Revenu total : 201,51 (198 et 3,51)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 58 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 982 case 1

Koenig Charles Guillaume
1861 Klein Jacques, Fabricant de Cadres, rue militaire de l’hopital 6
94/95 Strassburger Immobilien Gesellschaft

O 758, maison, sol, Petite rue d’Austerlitz 3
Contenance : 6,75
Revenu total : 201,51 (198 et 3,51)
Folio de provenance : (244)
Folio de destination : Démolition en juin 1860
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

O 758, sol
Contenance : 6,75
Revenu total : 201,51 (198 et 3,51)
Folio de provenance : (244)
Folio de destination : 982-I & z. d. Wegen
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882

O 758, maison, Petite rue d’Austerlitz 3
Revenu total : 1074 (841,77)
Folio de provenance : 982 aug. de Con
Folio de destination : 982-I, 983-II
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 100
fenêtres du 3° et au-dessus : 57

Diminutions, 1861 – Koenig Charles f° 982, O 758, Maison, revenu 198, Démolition en Juin 1860, supp.en 1861
Augmentations, 1861 – Klein Jacques f° 982, O 758, Maison, revenu 860, C.on N.lle, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863

O 758.p, maison, Kleine Metzgergasse
Revenu total : 838 (842,39)
Folio de provenance : Rest
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 81 / 65
fenêtres du 3° et au-dessus : 46 / 37

(après détachement du terrain au-delà de la rue Klein)
O 758, sol
Contenance : 6,39
Revenu total : 3,32
Folio de provenance : 982
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p. 203 case 3

Parcelle, section 17, n° 83 – autrefois O 737.p, O 758.p
Canton : Kleingasse u. Kleine Metzgergasse Hs. N° 8 bz. 3 – Rue Klein 8 et Petite rue d’Austerlitz 3
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
zu Kleingasse N° 6, Skizze 24, Whs e.n.a. T., zu Parz. 82, 81 (498)
Contenance : 7,01
Revenu : 7000 – 8500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1936), compte 95
Strassburger Immob. Gesellschaft
1927 Société Immobilière société anonyme
1936 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1936), compte 3613
Vincent Adelheid
1920 Ulrich Kurt Rentner Ehefrau geb. Vincent
1922 Société Immobilière de Strasbourg société anonyme
Strassburger Immobiliengesellschaft / Société Immobilière de Strasbourg
(481)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue Derrière le Murs, près la place Dauphine (p. 474)
(maison n°) 14

Pr. Bürckicht, Jean Frédéric, Teinturier – Drapiers
loc. Metz, Michel – Manant
loc. Vouillarmet, Claude André, Bourlier – Tanneurs
loc. Mulse, Odile
loc. Duval, Antoine – Manant
loc. Baltz, veuve 4 enfant – bouchers
loc. Rummel, André, menuisier – Charpentiers
loc. Danner, Jean Michel, bouchers
loc. Judenhutt, Louis – Tailleurs
loc. Klein, Daniel – bouchers
loc. Prosé, Daniel, Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kl. Metzgerstraße (S. 114)

(Haus Nr) 3
Bernhard, Tuchhändler. 0
Kiefer, Metzger. 0
Wilde, Wwe. 0
Bordisser, Kaufmann. 1
Walther, Werkführer. 1
Schnitzler, Rentnerin. 2
Surber, Wwe. 2
Woynke, Lehrerin. 2
Baum, Schutzmann. 3
Grossmann, Laz.-Insp. 3
Anstett, Rentner. 3
Grötz, Steueramts-Assist. 3
Paul, Wwe. 3
Senge, Buchhalter. 3
Dussler, Metzger. H 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 644 W 3)

Petite rue d’Austerlitz 3 et 8 rue Klein
Le propriétaire renconstruit en 1860 la maison en acquérant de la Ville une bande de terrain en arrière de l’alignement légal. Le dossier ne signale qu’une activité professionnelle, celle du maître tailleur Meier en 1886. Le dossier est par ailleurs constitué des pièces habituelles (demandes de ravalement, rapports de la Commission contre les logements insalubres). Les vingt-et-une familles de locataires, inquiètes des projets d’achat de l’immeuble par un cabinet immobilier en 1986, adressent un courrier au Maire. Le cabinet revend la maison quelques années plus tard.

Sommaire
  • 1860 – Le maître maçon Oberholtz demande au nom du propriétaire, le sieur Klein, l’autorisation de reconstruire le bâtiment dans l’alignement selon le dessin joint [manque], d’établir une clôture provisoire sur la voie publique et de raccorder les canalisations à celles de la Ville.
    Rapport de l’agent-voyer. La demande du Sr Oberholtz est régult. établie. La façade de la maison actuelle est en retrait de l’alignement, celui à suivre pour la reconstruction est indiqué par une ligne rouge AB, approuvé par arrêté préfectoral en date du 26 mai 1860, en suite de la demande de modification d’alignement demandé pour le pétitionnaire.
    Par suite de ce tracé le Sr Klein aurait à acquérir de la Ville le terrain teinté en rose, renfermé entre les lettres BCDE, d’une superficie de 13,10 mètres carrés que j’estime à 12,00 fr. le mètre carré (prix admis jusqu’à ce jour pour terrains acquis ou cédés dans les rues de cette importance), ce qui fait la somme de 157,20 fr. que le Sr Klein aurait à payer à la Ville.
    La largeur de la voie publique vis à vis de cette maison est fixée à 8 m 60.
    Le projet présenté offre les garanties voulues de sûreté et de salubrité et la hauteur totale de la nouvelle façade n’atteint pas celle réglementaire. Il y a un égout communal dans cette rue mais point de trottoirs devant les maisons. En raison de la largeur de la voie publique, il y a lieu de permettre au pétitionnaire d’établir une clôture provisoire, fesant saillie de 1 mètre à partir du nû du mur de la façade. Strasbourg le 9 Juin 1860 (signé) Komler
    Il y a lieu d’arrêter les dispositions suivantes.
    Considérant que par arrêté préfectoral en date du 26 Mai 1860 l’alignement de cette rue a été modifié.
    Qu’en suite de cette modification le Sr Klein aura à acquérir de la Ville une surface de terrain de 13,10 mètres carrés dont l’aliénation a été autorisée par arrêté préfectoral en date du 9 Juin courant au prix de 157,20 fr.
    Arrêté. La demande du Sr Klein est accueillie sous les conditions de l’arrêté N° 1587, avec les modifications suivantes
    § 2. La nouvelle façade sera placée dans l’alignement partant des extrémités des maisons N° 1 et 3. Cet alignement sera tracé sur place par l’Agent voyer de la Ville.
    § 3. La hauteur sera de 15,25 m.
    § 5. Les saillies seront celles fixées pour les rues de plus de 8,00 m de largeur.
    Clôture provisoire. Arrêté N° 504 en fixant la largeur à 1,00 m de la façade & la durée à 3 semaines.
    L’ingénieur municipal ((signé) Lornier
    (Pièce jointe) Plan annexé au rapport de l’Agent-voyer de la Ville sur la pétition du Sieur Oberholtz au nom du Sieur Klein demandant la modification de l’Alignement de la petite rue d’Austerlitz. Strasbourg le 8 Mars 1860.
  • 1886 – La Police du Bâtiment constate que le maître tailleur Meier a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. Demande (libellé, Civiel u. Meliter Schneider) – Autorisation
  • 1894 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Jacques Klein (domicilié 9, rue Fritz), de faire ravaler la façade. La Ville constate que le propriétaire est la société immobilière Société générale, présidée par Jacques Klein.
    1895 – Autre lettre, adressée à la société immobilière – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1909 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré dans une pièce au rez-de-chaussée
  • 1912 – La Police du Bâtiment demande à la Société immobilière de Strasbourg (Strassburger Immobilien-Gesellschaft, 9, rue du Dôme) de faire ravaler la façade. La Société répond que les murs sont en bon état mais qu’elle est disposée à faire repeindre les volets. La Police du Bâtiment demande que le soubassement soit remis en état. – Travaux terminés, octobre 1913
    1913 – Autorisation de réparer le soubassement, accordée à titre de régularisation une fois les travaux terminés
  • Commission contre les logements insalubres – 1905. Les cabinets d’aisance sont en bon état
    Commission des logements militaires, remarques en trois points
    1920. Les orphelins signalés dans une liste ne sont plus en pension chez les personnes indiquées. Une locataire de 30 ans meurt de tuberculose.
  • 1916 – Un locataire (J. Scholving) se plaint de l’obscurité de sa cuisine. Après s’être rendue sur place, la Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée.
  • 1936 – La Police du Bâtiment constate que O. Weiss a posé sans autorisation une antenne radio entre les 2 et 3 petite rue d’Austerlitz. Novembre, l’antenne ne traverse plus la rue mais court le long de la corniche. Dossier classé.
  • 1964 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin, agissant au nom du locataire Emile Muller, signale une cheminée fissurée. Le propriétaire est Robert Hærtel, domicilié chez Taglang à Sélestat. La Police du Bâtiment ne constate aucune anomalie apparente mais recommande au propriétaire de faire vérifier la cheminée par une entreprise spécialisée
    1965 – L’entreprise Alchemine certifie avoir chemisé la cheminée
  • 1966 – Robert Hærtel, domicilié à Sélestat, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique (travaux de crépissage)
  • 1972 – Un locataire se plaint qu’un plafond menace de s’effondrer (propriétaire, Hærtel, 120, rue des Moines à Paris XVII°). La Police du Bâtiment se rend sur place, le locataire se chargera de la réfection
  • 1986 – Le notaire Paul Philippe Heinrich (place Broglie à Strasbourg) demande des renseignements d’urbanisme concernant la parcelle 83 de la section 17 (3, petite rue d’Austerlitz et 8, rue Klein) – Extrait du plan cadastral
    1986 – Les 21 familles de locataires, rassemblées dans l’association U.LO.K.AU, qui constituent une sorte de village s’inquiètent des travaux que projette le futur propriétaire, le Cabinet France Immobilier. La Division II fait remarquer que la Ville ne peut plus intervenir puisqu’elle a renoncé à son droit de préemption, elle signale une affaire comparable au 13, rue Sainte-Hélène.
    1987 – Le notaire Paul Philippe Heinrich fait une nouvelle demande, le propriétaire étant le Cabinet France Immobilier
    1990 (février puis avril) – Le notaire Paul Philippe Heinrich fait une nouvelle demande, le propriétaire étant la S.N.C. du Centre
  • 1990 – Le propriétaire d’un appartement demande une visite de sécurité. La visite des lieux constate que les échelles des sapeurs-pompiers ne peuvent pas atteindre certains logements aménagés dans les combles suite à la réhabilitation. Le rapport recommande de faire certains travaux.

Relevé d’actes

Les enfants de Christophe Friess, habitant à Emmerich en Rhénanie, et la femme de Jacques Müller de Kehl vendent 550 livres la maison au boucher Melchior Kamm et à sa femme Barbe von der Bruck

1654 (29. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 457
(Prot. fol. 68.) Erschienen H Hannß Wörner, alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel, ahne statt weÿl. Christoph Frießen deß leutenants in Niderland, nunmehr seel. nachgelaßener Zu Emmerich vffhaltende döchter, insonderheit Deputirt, mit beÿstand Georg Seÿlers deß Meelmanns, alß Gewalthabers Sebastian Stigenbockhß Burgers Zu besagtem Emmerich seines Schwagers, alß der auff ihr dero Frießisch. Schwestern Antheil nachgemelter Behaußung angewieß. word. seÿe (…), Ferners Catharina, Jacob Müllers Zu Keel Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, und hannß Christoph Müllers ihres eheleiblich. Sohns
in gegensein Melchior Kammen deß Metzgers und Barbaræ seiner ehelich. haußfr., mit beÿstand hannß Friderichs von der Bruckh deß Thuchscherers ihres eheleiblich. Vatters
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, Gärtlin, Bronnen, mit allen deren Gebäwen & alhie am Metzigthor, hinder der Mauren einseit theilß neben David Kammen theilß neben hannß Kammen beede Metzger, anderseit neben H Caspar Rüsters alten Kleinen Rhats Verwanthen, hind. vff hannß Müllern alten groß. Rhats verwanthenn und theilß vff hannß Pantheln stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 125. lib H Joh: Rudolph Saltzmann sem ältern, Med. Doctori & Professori, statt Physico, senioris, und der Stifft St. Thoman Decano (übernohmen) – umb 425. lb
[in margine :] Erschienen H. Johann Wohl, Medicinæ Doctor Zu König. d. Edlen Thumb von Newburg gehörig, alß in Krafft eines sub dato König. am Neckar den 22.tius nechstien mit Ihr der Edlen Thumben, vffgetruckhten adelich. Insigel gefertigten, hiebeÿ producirren, bonâ fide recognoscirten und nachgemeldten beÿd. Eheleuth überlüfferten Gewaltscheins, hierzu gevoallmächtigter Befelchhaber Fr. Ursulæ Rieckherin, wittibin, seiner Fr. Schwig. Vnd Catharina, Jacob Müllers von Keel Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogt, haben in gegensein hierinngemelt. kauffend. Eheleuth bekannt (…) act. 28. maÿ a° 1660.

Melchior Kamm, fils de boucher, épouse en 1649 Barbe von der Bruck, fille de tondeur de drap
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 9)
1649. Dominica XV. post Trinit. Melchior Kamm der Mezger und burger allhie Herrn Peter Kamm des Mezgers ehelicher Son, und Jungfr. Barbara, Johann Friderich von der Bruckh des thuchscherers und burgers allhier eheliche Tochter. Mont. Clauß (i 255)

Melchior Kamm et son cousin et voisin Jean Kamm passent un accord d’après lequel la gouttière de Jean Kamm aura son écoulement sur le terrain de Melchior Kamm tant que celui-ci sera propriétaire de la maison

1656 (17. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 191-v
Erschienen Melchior Kamm der Metzger,
in gegensein H Hannß Kammen deß Metzgers seines Vettern und Nachbahren
bekannt, daß Er Melchior Kamm, ihme H Hannß Kammen vff sein Ansuch. und Begehren, die Gerechtigkeit bewilligt und übergeben habe, den tachtrauff von sein hannß Kammen dach deßelben in der großen Viehegaßen beÿm Metzgerhor gelegener und Zum schwartzen Bären genannter Behaußung, in den hoff sein Melchior Kammen darneben und hinder der Mauren gelegener Behaußung so lang alß Er Melchior Kamm leben und erstermelte Behaußung behalten wird, fallen Zu laßen, Mit dißem satten Anhang und Erläuterung, daß solcher Tachtrauff, Zwar so lang besagter Melchior Kamm leben und erwehnte Behaußung behalten wirt, eine Gerechtigkeit der hannß Kammisch: und eine Dienstbarkeit der Melchior Kammischen Behaußung sein, vnd derowegen gedachter Melchior Kamm dießelbe in mittelst zu leid. schuldig, und vff Zu Künden nicht befugt. So bald Er aber entwed. diße Welt gesegnet, od. noch beÿ lebendigem leib, die offterwehnte Behaußung quittirt haben wirt, alß dann dißer Tachtrauff auß einer Gerechtigkeit in eine bloße nachbarliche Gönnung verwandelt sein, Vnd demnach in des demzumahligen Besitzers und deßelben Nachkommen freÿem belieben wann und Zu welcher Zeit Er solche Gönnung auff: und abkünden wolle, stehen, Auch, strackhß nach beschehener Abkündung, der demzumahlige Innhaber der, ietzo, hannß Kammisch. Behaußung den obgemelten Tachtrauff abschaffen solle

Melchior Kamm hypothèque la maison au profit de son beau père Jean Frédéric von der Bruck

1657 (9. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 180
Erschienen Melchior Kamm der Metzger
in gegensein Hannß Friderich Von der Bruckhen deß Thuchscherers seines Schwäher Vatters – schuldig seÿen 300 Pfund
Unterpfand sein soll eine Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie am Metzgerthor hinder der Mauren, einseit theils neben David Kammen Vnd theils neben Hannß Kammen beeden Metzgern, anderseit neben H Caspar Rießern E.E Großen Rhats Beÿsitzern Undt hinden vff weÿl. H. Hannß Müllers geweßenen großen Rhats Verwanthens Vnd auch Weÿl. Hannß Pantels beeder nunmehr seel: hinderlaßene Erben stoßend gelegen, Welche behaußung Zuvor noch umb 125. lb Weÿl. H Johann Rudolph Saltzmanns M. D. et profess. seel. hinderbliebenen Erben, Und dann Vmb 225. lb Kauffschillings Rest Sebastian Stiegenbockhen Von Elmerich und Consort. Verhafftet
dabeÿ gewesen Barbara deß Schuldners haußfr.

Les enfants et héritiers de Melchior Kamm vendent la maison 550 livres à Jean Jacques Frantz, aubergiste au Cerf

1676 (17. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 740
Anna Margaretha Kammin, Wolffgang Güttermanns deß Carthunenmachers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und herrn Philipp Kröner der Metzger, alß vogt hannß Friderich Kammen so selbsten zugegen war, wie auch hannß Jacob Kammen und hannß Peter Kammen, weÿl. Melchior Kammen deß Metzgers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein Joh: Jacob Frantzen deß Gastgeben Zum Hirschen
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, gärtlin, bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier am Metzgerthor hinder der Mauren, einseit neben Lorentz Bilger dem Bähren würth, anderseit neben herrn Caspar Riesers geweßenen Großen Rhats Verwanthens, nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern und Erben hinden Zum theil uff Hannß Adam Gollen den Rabben würth und theils uff Christmann Mercklins deß ferbers nunmehr seel. nachgelaßene Erben, stoßend gelegen, dann obwohlen erwehnte behaußung annoch umb 125. lb Straßburger herrn Johann Rudolph Saltzmann Med. Doct et Phÿsices Profess. Verhafftet, so haben Jedoch die Verkäuffere respe. für sich selbsten und Vögtlicher weiße den Verkäufferen derentwegen ohnansprüchig zumachen und schadloß zuhalten – umb 1100 fl.

Fils du précédent aubergiste au Cerf, Jean Jacques Frantz épouse en 1673 Anne Madeleine Kœrner, fille de l’aubergiste à la Couronne de Kehl
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 25)

1673. Dom. 20. Tr: Hanß Jacob Fr: der Ledige Burg. weÿl. hrn Johann Jacobs Frantzen deß gewesenen wirts zum Hirsch. hinterlaß. ehelich. Sohn und Jfr. Anna Mag: weÿl: hrn David Körners deß gewesenen gast halter in Keÿl Zue Chrohn hind.laßene Eheliche Tochter. Cop. ad St. N., 23. Oct: (i 311)

Anne Madeleine Kœrner devient bourgeoise deux mois après son mariage
1673, 4° Livre de bourgeoisie p. 409
Anna Magdalena Körnerin Von Kaÿl empfangt das burgerrecht Von ihrem Ehemann hannß Jacob Frantzen dem würth, pro 8. goltR welche Er bereits beÿ der Cancelleÿ erlebt hatt, ist Zuvor ledigen standts geweßen. Signat. ut supra [den 11. 10.bris 1673]

Jean Jacques Frantz loue la maison au boucher Jean Georges Bühl

1683 (11. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 404-v
Hannß Jacob Frantz der Würth Zum hirsch
in gegensein hannß Georg Bühlen deß Metzgers
entlehnt, Eine behaußung, Garten, Ställ mit allen deren Gebäwen, begriffen, und zugehördten alhier hinder der Statt maur beÿ dem Metzgerthor einseit neben Johann Lobstein dem Metzger, anderseit neben Michael Bilger dem bährenwürth hinden uff daß Merckhlinische Ferbhauß stoßend gelegen uff Nun Jahr lang Von nechstkommend Weÿhenachten angerechnet, umb einen jährlichen Zinß benandtlichen 50 fl.

Jean Jacques Frantz meurt en 1712 en délaissant sept enfants. Certains d’entre eux sont réduits à la part légitime par son testament. Il est propriétaire de l’auberge au Cerf rue des Cordiers. La somme taillable s’élève à 6 419 livres
1712 (9.4.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 92) n° 843
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren Vest und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Frantz der ältere geweßener Gastgeber Zum Kleinen Hirtzen und burg. allhier nunmehr seel., welcher den 5.ten dießes Monats Aprilis tödlich Verblichen, nach solch seinem tödliches hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibt. Herrn seel. eheleiblicher Herren Söhne, Frauen und Jungfrauen Töchtere, auch per Testamentum Verlaßene und gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benambster Erben Inventirt, durch die Erben selbsten wie auch Annam Ursulam Heÿin von Hatten gebürtig des verstorbenen seel. geweßener Dienstmagd (geäugt und gezeigt) – So beschehen den 9.ten Aprilis Anno 1712.
Der Abgeleibte Hr. Frantz seel. hat Zu seinen per Testamentum Salv. ubiq. Tit. verlaß. wie volgt. 1.mo H Johann David Frantzen, noch ledig. standts, welch. in d. frembde begriff,n, deß. geschworner Hr. Vogt H. Johann Friderich Bahl, Gastgeber Zum Thiergarth. auch E. E. Kleinen Rath allhier alt. beÿsitzer, welch. dem Geschäfft im nahmen dieses seines Curand. in Person abgewartet, und Zwar deißen allein in die Legitimam seines Vätterlich. Erbguths,
In alles übrige aber 2.do Frau Catharinam Lurtzingin geb. Frantzin, Hn Christoph Andres Lurtzings Gastgebers Zum Kleinen Hirtzen u. burg. alhie Fru Eheliebstin, mit beÿstand deßelb. Zugegen war, in d. ersten sechsten Stammtheil, 3.tio Hn Johann Jacob Frantzen, Gastgebern auf dem Schießen Rhein und burg.n allhier so für ich selbsten in Person erschienen in dem 2. sechsten Stammtheil, 4.to Frau Annam Magdalenam Lentzin gebohrner Frantzin, Hn Daniel Lentzen Gastgebers Zum Grünen Reiff u. burg. alhier Ehegattin, welche beneb. dem selben sich beÿ dem Geschäfft einfande, in d. dritten sechsten Stammtheil, 5.to Frau Annam Mariam Fautelin geb. Frantzin Hn Johann Jacob Fautels des Sattlers und burg. alhier eheliche haußfrau, so nunmehro in d. Kindbett begriffen, dah. in ihrem Nahmen Er H Fautel mit dero belieben dem Geschäfft abwartete, in dem Viert. sechsten Stammtheil, 6. Wegen des fünfften sechsten Stammtheil, aber so H Johann Carl Frantzen dem bierbrauern und burg. in des Heÿlig. Reichs Statt Wormbß zu kommen solte, ist Er H Johann Carl Frantz, in deß. Nahmen H David Stamm, E. E. Kl. Raths beÿsitzer (hier beÿwohnte), allein in Legitimam, das übrige solch. fünfften sechsten Stammtheil, ab. Vorerwehnte fr. Anna Maria Fautelin geb. Frantzin Zu Erbin gesetzt, und dann 7.mo Jungfrau Mariam Salome Frantzin noch ledig. standts den geordneter Vogt obehrenhedachter hr. Johann Friedrich Bahl E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer so deßen Geschäfft mit und beneben seier Jgfr. Vogts Tochter abwartete in d. letzten 6.ten Stammtheil. Alßo alle sieb. des v.storbenen H. seel. mit weÿl. fr. Anna Magdalena Frantzin geb. Körnerin seiner gewesenen Frawen Eheliebst. seel. ehel. erziehlte Hhen Söhne auch Fr. und Jgfr. Töchter u. Vorherwehnter maß. zu ohngleich. antheilern per Testamentum eingesetzte Erb.

In einer in der Statt Straßburg ane der Gastherberg Zum kleinen Hirschen im Saÿlergäßlein Ligenden und in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung befund. word. wie volgt
Ane Höltzen und Scheinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, In des Officiers Stub, In d. Cammer C, In d. Cammer D, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, In d. Cammer E, In dem mittleren Haußöhren, Im Laden, Im undn. haußöhren, Im hirtzen Würthshauß, In d. Sauer bronnen Cammer
Eigenthumn ane Häußern. Erstl. die Gastherberg Zum hirsch. geleg. allhier zwisch. dem Seÿlergäßlein und St. Urbans gaß (…)
It. j.r behausung, gath. und hoffstatt im Seÿler Gäßlein (…)
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig, Sa. haußraths 671, Sa. Weins und lährer Vaß 352, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 333, Sa. Guldener Ring 82, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 763, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 197, Sa. Eigenthumbs ane häußern 3150, Sa. Schulden 1771, Summa summarum 7323 lb – Schulden 903, Nach deren Abzug 6419 lb
Copia Testamenti solennis in scriptis – Straßburg den 28. Januarÿ Anno 1712. Johann Philipp Braun Nots. jur. (…)
Wÿdemb, Welch. d. Verstorbene herr Seeliger wegen Jn Johann David Frantz eines noch ledig. Sohns und Jungfrawen Mariæ Salome Frantzin seiner noch ledig. Tochter biß an sein seeliges Ende genoß. Vermög des den 9. 7.bris A° 1694. von Weÿland herrn Johann Philipp Schüblern Notario jurato und burgern allhier seelig über des abgeleibt. herrn auch seel. mit weÿland Frauen Annæ Magdalenæ Frantzin gebohrner Körnerin seines geweßenen Frawen Eheliebsten ehelich erziehlter herren Söhne und Jgf. töchter ererbet Mütterliche Nahrung
Puncten Welche wegen d. beeden häußer Ehe mann Zu deren Vertheilung oder überlaßin geschritten Verglich. worden den 25. jn° Anno 1713 (…)

Jean Jacques Frantz vend la maison 675 livres au boucher Michel Fruth et à sa femme Barbe

1685 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 284
Herr Johann Jacob Frantz der Würth Zum Hirsch
in gegensein Michael Fruothen deß Metzgers und Barbaræ, beÿder Eheleuthe
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, Gärtlein, Bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhie am Metzgerthor, hinder der Mauren, einseit neben Michel Bilger dem Würth zum Bähren, anderseit neben Johann Lobstein dem Metzger, hinden zum theil uff Johann Adam Gollen den Würth im Sauerbronnen und theils uff die Merckhelische farb behaußung stoßend gelegen – darinnen auch die im Keller ligende faß zusammen 230. Ohmen haltend mitgbegriffen:/ – umb 1350. fl.

Michel Fruth se marie en 1677 avec Barbe Hellberger veuve de Jean Henri Pfeffinger qu’elle a épousé en 1669
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 177)

1676. Donnerst. den 7.10.bris Michael Fruth der Metzger, Friderich Fruthen des metzgers Sohn v. Barbara, hans Henrich Pfeffinger des Metzgers nachgel. wittib (i 91)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 49, f° 299) 1676. Eodem Domin: [27. Tr.] Michael Fruht der ledige Metzger weÿl. Friderich Fruht daß gewesen. Metzger Und burger alhie hind.laßener ehelicher soh, und. Frau Barbara weÿl. Johann Heinrich Pfeffinger, deß geweßenen Metzgers und burgers alhie hind. laßene Wittib. cop: ad S. Auerli 7 Decembr. (i 319)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 160)
1669. Donnerst. den 22.t April: St: Aurel: Hannß Henrich Pfeffinger der Metzger. H. hanns Friderich Pfeffingers des Schaffners im mehrern Spitthal Ehel. Sohn, Jfr. Barbara, herrn hanns Helbergers des Schwartzbecken Eheliche Tochter (i 83)

Michel Fruth et Barbe Hellberger hypothèquent la maison au profit de la veuve de Jean Georges de Zedlitz

1687 (8. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 695-v
Michael Fruth, der Metzger, und Barbara, gebohrne Hellbergerin, deßen Eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Hellbergers, deß haußfeurers und E.E. großen Raths beÿsitzers ihres leiblich. Vatters, wie auch Georg Eckard, deß Weißbecken Ihres Schwagers
in gegensein /:salv. tit:/ Hn Philipp Henrich von Wickersheim, alten Stättmeisters und XIII.ers alß Vormunds /:salv. tit:/ Fr. Mariä Ester gebohrner von Müllenheim, weÿl. /:salv. tit:/ Herrn Johann Georg von Zettlitz, auch gewesenen alt. Stättmeisters und XIII.ers sel. hinderlaßener Fr. Wittib, mit beÿstand H. Henrich Amlung stud. Theol. Ihres domestici – schuldig seÿen 400 gute Reichsguldner wie solche nach jüngster devaluation Zu 37 sols gesetzt word.
unterpfand, Eine behaußung, sambt dem hoff, hoffstatt, Stallung, Gärttlein, bronnen, und allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier am Metzger thor hind. der Mauren, einseit neben Michael Bilg. dem würth Zum Bähren, anderseit neben Johann Lobstein dem Metzger, hinden auff d. würthshauß zum Raben Zum theil, und theilß auff die Mercklinische Farb behaußung stoßend gelegen

Jean Frédéric Pfeffinger hérite de la maison de son demi-frère Jean Michel Fruth. Il épouse en 1694 Susanne Fruth

Les experts estiment la maison derrière les Murs à 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1731 après la mort de Jean Frédéric Pfeffinger

Jean Frédéric Pfeffinger fils donne pouvoir d’assister à l’inventaire de son père
1731 (13.7.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 35) Varia n° 120
Eu wißen seÿe hiemit daß auf Ansuchen und begehren weÿl. H. Johann Friderich Pfeffingers, E E. großen Raths gewes. beÿsitzers und Metzgers alhier seel. hinterl. frau wittib und Erben (…) mich Zu deßen ältern Sohns H. Johann Friderich Pfeffinger, den jüngern, auch Metzgern und burgern alhier in deßen behaußung hinter den Mauren, Zwischen der Vieh: und Uttergaß gelegen, Verfüget und demeselben angezeigt, daß sein Vatters seel. Verl. Inventation auf nächst Künftigen Montag d. 16.ten Huj. bereits angestellet seÿe, derenthalben Er sich declariren solle, ob er solches beÿwohnen und dabeÿ auch erschienen wollen, Wann nun derselbe mit hierauf Zur Antwortt ertheilt, daß er nicht wißen Kan, ob er derzeit habe, oder nicht, er hette schon 7. wochen lang auf Sie gewearttet könten sie also nun anhero auch auf ihne wartten, so habe ihme auch diese seine declaration ferners eröffnet, daß man mit E. Inventation geschäfft Jedannoch fortfahren, und vor seine person einen deputirten auf seinen Costen ausbitten

Le fils Jean Frédéric Pfeffinger meurt en 1736 dans la maison qu’il loue de sa mère. Il délaisse quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 87 livres, celle des héritiers à 105 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 654 livres, le passif à 1 001 livres

1736 (13. Xbr), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 60) n° 531
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Friderich Pfeffingers, geweßenen Metzgers und burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1736. – nach seinem den 10.ten Julÿ dießes Zu End gehenden 1736.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Gecklers Metzgers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderichs, Mariæ Elisabethæ, Mariæ Salome und Mariæ Magdalenæ der Pfeffinger, aller Vier des abgeleibten seel. mit der Viel Ehr und tugendreichen frauen Susannæ Dorotheæ Pfeffingerin gebohrner Beckin, deßelben gewesener frauen Eheliebstin und nunmahliger Wittib, ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch Sie die erstgedachte Frau Wittib mit zuziehung des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Schneeganßen, Metzgers und burgers allhier, deroselben geschwornen Curatoris, wie auch Israel Breuning den Banck knecht, Johann Heinrich Geÿer und Jacob Bernhard Sattler, die beede anderer Dienst Knecht, nicht weniger Agnes Adamin der Dienstmagd im hauß (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Löblicher Statt Straßburg auff Donnerstag den 13.t Xbris et Seqq. Anno 1736.

In einer allhier Zu Straßburg hinter denen Mauren Zwischen dem Metzgerthor v. Uttengaß gelegenen Von dem Verstorbenen seel. Lehnungsweiße bewohnten behaußung befunden worden wie folgt.
Ahn Bett und Federwerck. In der Knechts Cammer, In des Sohns Cammer, In einer Cammer des mittleren Stocks, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Cabinette (…)
Schulden aus dem Erb zu bezahlend. It. Frau Susanna, weÿl. H. Joh: Friderich Pfeffingers, des ältern geweßenen Metzgers und alten Großen Raths Verwanthen seel. hinderbl. wittib des abgeleibten seel. eheleibliche frau Mutter fordert, Vermög eines Zu dießer Inventation überschickten Von Ihro und H. Cladi Hanßmetzgern, deroselben Vogten unterschriebenen Zeduls de dato 14. Dec: 1736. so mit Lit. G. bezeichnet worden, Hauß und Banck Zinnß für 2. Jahr, nemblich Von Joh. Bapt: 1729. biß wiederumb dahin 1731. 200. fl.
Volgt nun hierauff die beschreibung der gesambten Verlaßenschafft vor und ane sich selbst. Anfänglichen aber der Frau Wittib ohnveränderte Von Ihro angegebenen Naturalposten, Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 19, Sa. goldenen Ring 24, Sa. baarschafft 6, Summa summarum 87 lb
Dießem nach werden auch der Erben ohnveränderte Natural posten und unter diesen auch die Kleÿdung und weißer gezeug, Sa. hausraths 100, Sa. Silber 3, Sa. Goldenen Rings 1, Summa summarum 105 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert und theilbar Guth gesetzt, Sa. hausraths 364, Sa. Schiff und geschirrs Zum Metzger handwerck 10, Sa. Pferdt und Rindviehs 465, Sa. Haws Strohe und beßerung 37, Sa. dürren Häut 63, Sa. Weins und Vaß 30, Sa. Silbers 16, Sa. goldener Ring 21, Sa. baarschafft 801, Sa. Schulden 843, Summa summarum 2654 lb – Schulden 1001 lb, Detrahendo verbleibt 2553 lb
Copia Codicilly reciproci, so der abgeleibte seel. mit und beneben deßen hinderbliebener Frau Wittib den 28.ten Junÿ Anno 1736. vor mir Notario und anweßend. geweßten Gezeugen aufgerichtet. (…) der Ehemann zwar krancken und schwachen leibes auff einem bette liegend, dannoch aber vermittelst Göttlicher Gnaden, guter richtiger Sinnen, Vernunfft und Verstandts, Sie die Ehefrau aber auffrechten gesunden gehend und stehenden leibs (…)

Les héritiers de Jean Frédéric Pfeffinger père vendent la maison 950 livres au farinier Jean Nonnenmann et à sa femme Anne Marie Prœsamlé

1745 (3.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 874-v
weÿl. H. Johann Friedrich Pfeffinger des metzgers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers erben Fr. Susanna geb. Pfeffingerin H. Johann Georg Feigler handelsmann eheliebstin, Johann Daniel Pfeffinger der metzger, mehr Johann Friedrich Pfeffinger auch metzger als vogt Jfr. Maria Dorothea Pfeffingerin, so dann Johann Gäckler der metzger als vogt weÿl. H. Johann Friedrich Pfeffinger des metzgers mit Fr. Susanna Dorothea geb. Beckin seiner hinterlassenen wittib erzeugter vier kinder Johann Friedrich, Maria Elisabetha, Maria Salome und Anna Maria der Pfeffingerin
in gegensein Johannes Nonnenmann des meelmanns und Annæ Mariæ geb. Brösamle – Versteigerung
eine behausung, hoff, stallung, gärtlein und hoffstatt samt übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten hinder denen Mauren zwischen der Vieh und Uttengaß, einseit neben der gastherberg zum Bären, anderseit neben Valentin Schneeganß dem metzger, hinten auff die gastherberg zum Raaben – als ein respe. groß und vätterliches erbguth – 1905 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Salomé Wagenmann veuve du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer

1745 (3.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 878
Johannes Nonnenmann der meelmann und Anna Maria geb. Brösamle mit beÿstand ihres vatters Johannes Brösamle des küblers und ihres bruders Johannes Brösamle des ledigen küblers
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Wagenmännin weÿl. H. Rathh. Philipp Jacob Brackenhoffer des Apotheckers – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, gärtlein, stallung und hoffstatt cum appertinentis hinder der Mauer zwischen der Vieh und Uttengaß, einseit neben der gastherberg zum Bären, anderseit neben Valentin Schneeganß dem metzger, hinten auff die gastherberg zum Raaben

Jean Nonnenmann termine son apprentissage auprès de son père huilier en 1719
1719, Protocole des Boulangers (XI 9)

(f° 301-v) Montags den 10. Julÿ. Siegelgeltt – Hannß Georg Nonnenmann der Ohlmann ist auch erschienen mit seinem Sohn Johannes Nonnenmann welcher Er im Handwerck underwiesen, und deßen Lehrzeit Zu Endt, bittet gleichfalls Leedig sprechung, hierüber ward Erkanth, seÿe wie vorigem gegen Erstattung 8 ß d Zur Gebühr auch willfahrt (Siegelgeltt 5 ß, dt.)

Jean Nonnenmann termine son apprentissage de boulanger auprès de Thiébaut Hummel en 1721
1721, Protocole des Boulangers (XI 9)

(f° 364) Mittwochs den 29. Octobris 1721. Siegelgeltt – Diebold Hummel der Weißbeckh undt burger allhier erscheint mit Johannes Nonnenmann, hannß Georg Nonnenmann des ohlmanns undt burgers alhier Ehelichem Sohn, so auch præsens war, bittet weillen seine Lehrjahr von der Zeit als Er eingestandt. verfloß. Undt sie samtlich mit einand. zu frieden denselben gerichtlich ledig Zu sprechen so ihren auch geg. der gebühr willfahrt worden. (Siegelgeltt 5 ß, dt.)

Jean Nonnenmann épouse en juillet 1730 Anne Marguerite Reichard, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim où habite la mère de la mariée
1730 (14.7.), Me Mader (6 E 41, 694)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Nonnenmann dem ledigen Weißbecken und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem braütigam ane Einem
So dann der Tugendsamen Jungfer Annä Margarethä Reichartin, Weÿland des Ehrengeachten Johann Heinrich Reichardt gewesenen Schneiders und geschwornen Käufflers auch burgers zu Straßburg seel. nachgelaßener Tochter alß der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 14. Julÿ Anno 1730 [unterzeichnet] Johannes nonnemann alß Hochzeiter, Anna Margaretha Reichardtin als hochzeiterin

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 492)
A° 1730. den 1. Aug. seind auff ertheilte Erlaubnuß des Herren Amtmanns sub dato 21. Jul. und Zweÿmaliger ordentlicher Außruffung ehl. copulirt und eingesegnet worden Johannes Nonnenmann, der ledige bürger und Weißbeck in Straßburg, Joh: Georg Nonnenmanns, bürgers und Weißbecken in Straßburg ehl. Sohn & Jgfrau Anna Margaretha Reichardtin, weil. Herrn Joh: Heinrich Reichardts, gewesenen bürgers und geschwornen Inventir: Käufflers in Strßbrg nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Nonnenmann als hochzeiter, Anna Margaretha Reichardtin; Johann Jacob Nonnenmann des hochzeiters bruder, Johann Philip Kirschläger der hochzeiterin stieff Vatter (i 251)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg Blanc qui appartient pour partie au mari
1730 (30.8.), Me Mader (6 E 41, 686) n° 681
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Mstr. Johannes Nonnenmann, Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen frauen Annæ Margarethä gebohrner Reichardin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1730. – in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestandt zugegracht, und Vermög auffgerichteter Eheberedung vor ohnverändert vorbehlten haben – So beschehen in der Königl. St. Str. In fernerem gegensein H Johann Georg Nonnenmanns Weißbecken des Ehemanns Leiblichen Vatters, So dann H Johann Philipp Kirschlägers Gastgebers zu Schiltigheim und frauen Annä Margarethä gebohrner Sontagin der Ehefrauen Stieffvatter b. Leiblichen mutter auff Mittwoch d. 30.t. Aug. Anno 1730.

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Weißenthurnstraßen gelegen in diese Nahrung Zum theil gehörigen behausung ist befunden worden wie folget
Eÿgenthumb ane Einer behausung (M.) Die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der Weißenthurnstraßen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Eÿgenthümblich Guth, Sa. haußraths 173, Sa. Weins und lährer faßen 39, Sa. Werckzeugs Zum becken handwerck gehörig 41, Sa. Frucht und meels 78, Sa. der Schwein 24, Sa. Silbers 7, Sa. der baarschafft 64, Sa. der Schulden in die nahr. zu bezahlend 75, Summa summarum 504 lb – Sa. der Schulden 487 lb, Nach deren Abzug 15, Hierzu aber ist wiederzulegen die helffte ane denen Haussteuren 37 lb. Des Ehemanns sampt. Eÿgenthümblich Vermögen 52 lb
Des Frauen Eÿgenthümbliches Vermögen, Sa. haußraths 119, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Goldener Ringen 14, Sa. der baarschafft 160, Summa summarum 306 lb – Darzu ist annoch zu gelen die helffte ane denen hernach beschriebenen Haussteuren thut 37 lb, Der Ehefrauen samptlich Eÿgenthümblich Vermögen 344 lb

Jean Nonnenmann obtient le droit de farinier
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(f° 43x) Decembris. pt° Wannenrecht – Mos. nôe Joh. Nonnenmann burgers und Weißbecken prod. Schein von beed. Z. Zünfften Zur Lucern undt der Beckh. pt° erbettenen Wannenrechts, bitt umb gn. Confirmation. Erkandt, confirmirt.

Anne Marguerite Reichard meurt en 1742 dans une maison de location rue du Fort en délaissant cinq enfants. La masse propre au veuf s’élève à 1 034 livres, celle des héritiers à 280 livres. L’actif de la communauté s’élève à 126 livres, le passif à 1 268 livres
1743 (1.4.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1789
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Margarethæ Nonmännin gebohrner Reichardin des Ehrengeachten Hn Johannis Nonnenmanns des Meelmanns und burgers alhie zu Straßburg geweß. Ehel. Haußfrau nunmehro seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1743. – nach ihrem Freÿtags den 30.ten Novembris des nächst abgelegten 1742.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche verlassenschafft auf freundfleißiges ansuchen Erfordern und begehren Hn Johannis Brsammle, des Küblers und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Curatoris Johann Georg, Annæ Margarethæ, Mariæ Barbaræ, Mariæ Dorotheæ u. Mariæ Salome aller fünff gebohrne Nonnenmännin so die abgeleibte seel. mit vorgemelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich Erzielt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern Zu Erben Verlaßen – So beschehen Straßburg den 1.ten Aprilis Anno 1743.

In einer alhier Zu Straßburg ane der burggaß am Thor gelegenen nicht hieher gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Ergäntzung, Inhalt Inventarÿ durch weÿland Hn Philipp Jacob Mader geweßenen Notarium publicum juratum und burgern allhier seel. in Anno 1730. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 22, Sa. Schiff und geschirrs Zum Meelhandel gehörig 19 ß Sa. Silbers 1, Ergäntzungs rest 1046, Summa summarum 1072 lb – Schuld 37, Nach deren Abzug 1034 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 36, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ringe 2, Sa. Schulden 27, Ergäntzungs rest 200 – Summa summarum 280 lb
Endlichen wird nun auch das Gemein verändert und Theÿlbar Guth beschrieben, Sa. haußrath 40, Sa. Vaß und Wein 20, Sa. Schiff und geschirrs Zum Meelhandel gehörig 28 lb, Sa. Silbers 1, Sa. Baarschafft 36 lb – Summa summarum 126 lb – Schulden 1268 lb, In Vergleichung, theilbares passiv onus 1142 lb – Stall Summ 175 lb
Copia der Heÿraths Verschreibung (…) den 14. Julÿ Anno 1730, Philipp Jacob Mader
Copia Codicilli

Le farinier Jean Nonnenmann se remarie en 1743 avec Marie Prœsamlé : contrat de mariage, célébration à Schiltigheim
1743 (31.5.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 83
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Nonnenmann Meelmann und burgern alhier als Hochzeiter ane einem
so dann der Ehren und tugendsahmen Mariæ Bresamlein des Ehren und Vorgeachte, H. Johann Nonnenmann Küblers und burgers alhie Zu Straßburg eheleiblicher Tochter amß Hochzeiterin anm andern theil – beschehen und verhandelt in dießer Königlichen Statt Straßburg den 31. Maÿ Anno 1743

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 67)
A° 1743. den 5. Junÿ seind auff ertheilte Erlaubnuß Ihro Gnd. des Regirend. Herren Ammeisters sub dato (-) Maji und Zu Straßburg geschehene Außruffung, alhier ehelich copulirt und eingesegnet word. Johannes Nonnenmann, burger und Meelmann in Straßburg Und Anna Maria Brosamle, Mstr. Johannes Brosamle burgers und Küblers in Straßburg eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Nonnenmann als hochzeiter, Anna Maria Brösamle als hochzeiterin (i 327)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1743 (19. 8.bris), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1812-b
Inventarium über des Ehrengeachten Hn. Johann Nonnenmann des Meelmanns und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Nonnenmännin gebohrner Bresamlein, beeder Eheleuthe und bürgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1743. – in ihren vor geraumer Zeit in Gott angetrettenen Ehestand einander für ohnverändert (…) welche Nahrung der Ursachen halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in beeder Eheleuthe vor mir hernach unterschriebenem Notario auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung wegen darnach zu reguliren haben mochte – So beschehen in fernerem beÿseÿn auff seithen des Ehem: frauen Annä Margarethä Kirschlägerin geb. Sontagin H Johann Philipp Kirschlägers des Wirths und burgers Zu Schiltigheim Ehefrauen als ein ihres Ehemanns Ersterer haußfrau seel. leibl. Mutter, Ane der Ehefrauen seithen aber meister Johannes Bresamle deß Küblers und burgers allhier und deßen Ehefrau als ihrer leibl. Eltern Strassburg Sambstags den 19. Octobris Anno 1743.

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Burggas am Thor gelegenen, nicht hieher gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnverändert Guth, Sa. haußraths 308, Sa. Schiff und geschirr auch frucht Meel und Gekorns Zum Meelhandel gehörig 281, Sa. Vaß und Wein 194, Sa. Silbers 29, Sa. baarschafft 282, Sa. Schein und Schaaff 7, Sa. Schulden 528, Summa summarum 1597. lb – Schulden 502, Nach deren Abzug 1095 lb
Demnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Haab und Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 271, Sa. Silbers 34, Sa. Goldener Ring 11, Sa. der baarschafft 202, Summa summarum 520. lb
Der Fünff Kinder Erster Ehe Pfetter, Göttel und Geschenckt geld, Joh: Georg gehörig, Anna Marg: gebührig, Mar: Barb. Zuständig, Maria Doroth. Zuständig, Mar: Salome gebührig
Wÿdemb Welchen der Ehemann ais erster Ehe lebtägig Zu genießen berechtiget ist. Nembl. in das von nun weÿland Frauen Annnæ Margarethæ Nommenmännin Gebohrner Reichardin, des Ehemanns geweßener erseren Ehefrauen seel. Vor mir Notario errichtete Codicill §°. 2.do lehret, hat Sie Ihme Ihre Völlige Verlassenschafft Salva Legitima zu einem lebtägigen Wÿdem Verschrieben

Registre de vente de meubles appartenant à Anne Marguerite Reichard épouse défunte du cocher Jean Nonnenmann
1757 (2.11.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 390) n° 744
Verkauff und Erlöß Register Über Weÿland Frauen Annä Margarethä Nonnenmännin gebohrner Reichardin seeligen hinterlaßener mit herrn Johann Nonnenmann, dem Kutscher und burgern allhier zu Straßburg ehelich erziehlter Vier Kinder Großmütterlich ererbte offentlich versteigerte und verkauffte Mobilia
(…) Nahmentlich Jungfrauen Annä Margarethä, Jungfrauen Mariä Barbarä, Jungfrauen Mariä Dorotheä und Johann Georg denen Nonnenmannen, davon die dreÿ Jungfrauen töchtere mit herrn Johann Philipp Späth dem Gastgeber zu denen dreÿen Caminen und burgern allhier, der Sohn aber mit herrn Sebastian Moderleÿer dem Weißbecken und burger, allhier bevögtiget seind, beÿ Abtheilung Weÿland Frauen Annä Margarethä Kirschlägherin gebohrner Sontagin, auch Weÿland herrn Johann Philipp Kirschlägers geweßenen ehemahligen ochßen Würths und burgers zu Schiltigheim seeligen hinterbliebener Wittib als Ihrer eheleiblichen Groß Mutter

Le cocher Jean Nonnenmann et Anne Marie Prœsamlé hypothèquent la maison au profit des enfants issus du premier mariage du mari

1758 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 54-v
Johann Nonnenmann der lehnkuscher und Anna Maria geb. Brösamle mit beÿstand ihrer brüder Johann und Jacob der Brösamle
in gegensein Johann Philipp Späth des gastgebers als vogt sein Nonnenmann kinder erster ehe Margarethæ, Barbaræ und Dorotheæ der Nonnenmann – schuldig seÿen 445 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am Metzgerthor hinter den mauren, einseit neben H. Rathh. Schneeganß, anderseit neben H. Rathh. Roggenbach dem gastgeber, hinten auff Fr. Lurtzingin

Le cocher Jean Nonnenmann meurt en 1767. Il délaisse cinq enfants de son premier mariage et trois du deuxième. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 557 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 403 livres, le passif de 3 841 livres

1767 (9.11.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 409) n° 1143
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Nonnenmann, des geweßenen Kutschers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1767. – nach deme derselbe Freÿtags den 9. Octobris dießes lauffenden 1767. Jahrs dießes Zeilich mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Annä Mariä Nonnenmännin gebohrner Prösamlein der hinterbliebeneer Wittib mit assistentz des Wohl Edlen und hochgelehrten Herrn Johann Friderich Seilers beÿ Ihro Gnaden des regirednem herrn Ammeisters Audientz wohlbestellten Procuratoris Ordinarÿ Ihres erbettenen herrn beÿstandts – So beschehen in Straßburg auf Montag den 9. Novembris Anno 1767.
Der Abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1. Johann Georg Nonnenmann, welcher abwesend und seit Anno 1752. keine Nachricht von Ihme ob Er annoch lebend oder todt seÿe, oder wo Er sich auffhalten möchte, eingelauffen, deßen geschworener Vogt ist herr Johann Friderich Modelmeÿer der Frantzösische beck burger allhier, welcher im Nahmen seines Curandi diesem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, 2. Frau Annam Margaretham Wincklerin gebohrner Nonnenmännin, herrn Johann Conrad Winckler, des hohldrehers und burgers allhie Ehegattin, welche mit beÿhilff deßelben in Persohn zugegen ware, 3° Frau Mariam Barbara Fischerin gebohrne Nonnenmännin, herrn Conrad Fischer Stadt Musici Zu Germersheim Chur Pfältzischer Jurisdiction Ehefrau, welche ebenmäßig mit und beneben demselben beÿ diesem Geschäfft sich eingefunden, dieweilen sie aber allhier ohnverburgert als ist in Ihrem Nahmen aus E. E. Kleinen Raths Mittel krafft Extractus Memorialis vom 5.ten hujus Mensis et Anni in specie hierzu deputiret worden S. T. herr Christian Ludwig Boeckler J. V. Ltis und E. E. großen Rath alter auch vor Ehrengedachten kleinen Raths jetzig. wohlverordneter beÿsitzer, welcher ebenmäßig præsens ware, 4. Frau Mariam Dorotheam Weberin gebohrne Nonnenmännin herrn Johann Jacob Weber des frippiers und burgers allhier Ehefrau welche gleicherweiße mit Zuziehung deßelbe hierzu erschienen.
Vorherbenambßt dreÿ Frauen töchtere haben ferner zu einem Assistenten erbetten S. T. Herrn Johann Daniel Schweigheusser Notarium juratum publicum und berühmbten Practicum welche mit und neben Ihnen zugegen ware. Dieße Vier des seelig. Verstorbenen, in Erster Ehe mit auch Weÿl. Fraun Anna Margaretha gebohrner Reichardin seeligen ehelich erziehlte Sohn und Töchtere.
5° Jungfer Annam Mariam Nonnenmännin welche Majorennis und ohnbevögtiget, dahero miy Beÿhilff herrn Johann Leonhard Hirschel des Knöpffmachers Seidenhändlers und burgers allhier dießelbe sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, 6° herrn Johannem Nonnenmann Medicinæ Studiosum welcher ebenmäßig Majorennis und ohnbevögtigt mithin in selbst eigener Persohn dem Geschäfft abwartete, So dann 7° Johann Daniel Nonnenmann ledigen Keller, deßen geschworner Vogt ist vorgedachter Herr Johann Leonhard Hitschel des Knöpffmachers Seidenhändlers und burgers allhier, welcher seines Curandi Interesse hiebeÿ persönlich beobachtet, Dieße letztere dreÿ des Abgeleibten seeligen in Zweÿter Ehe mit Eingangs gedachter Frauen Anna Maria gebohrner Prösamlerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Söhnen und tochter. Alle Sieben des Verstorbenen seeligen ab intestato Zu Sieben gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg hinter der Stadt Maur Zwischen der Viehegaß und Magdalenengaß gelegenen, in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt.
Eigenthumb ane einer behausung (E.) Neml. i. behaußung samt hoff, hoffstatt, Stallung und bronnen mit allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, Weithen Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßb. hinter der inneren Stadtmaur Zwischen der Magdalenen oder Utten und Viehefaß 1.s. neben der Gast behaußung Zum Bären Weÿl. H. Georg Friderich Roggenbach E. E. grißen Raths amten beÿsitzers Erben gehörig 2.s. neben Hn Joh: Valentin Schneeganß dem ältesten Metzgers und E. E. großen Rath altem assessore hinden auf die Gastherberg Zum Raaben stoßend, so er freÿ ledig und eigen dh. die (Werckmeistere) vermög überschickter schrifftlicher Abschatzung vom 23.ten 9.bris Anno 1767. angeschlagen vor 900 lb. Darüber ist vorhanden i. teutscher perg. Kffb. in allhies. C. C. Stub aufgerichtet und mit dero anhang. Isnig. corroborort dedato 3.ten Xbris A. 1745. Dabeÿ 4 alte auch alda gefertigte Kffb. de datis 23. 9.bris 1618., 29. Aug. 1654, 17. Aug. 1676. & 15. Maji 1685.
– Abschatzung Vom 23.t 9.ber 1767. Auff begehren Weil. Johannes Nunenman ist eine behausung alhie in der Statt Strasburg hiender der mauren am Metzer thorr gelegen Einseits Neben Frau Rogebach an der seits Neben H. Rath her Schnegans und hienden auff den raben stosent Gelegen solche behausung besteht in Ettliche Stuben Kamern Und Kichen dar jber ist der dach Stuhl mit breidt ziglein belegt hat auch ein getrembter Keller hoff und brunen Ferner befiendet sich ein hiender Gebeÿ warinnen Stallung remmies und haübinen War jber der dach stuhl Ebenfals mit breit ziglein belegt. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtig Keit Dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent Acht hundert gulden. [unterzeichnet] Werner, Hueber
Ergäntzung der Wittib abgeganenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ (…) durch Weÿland herrn Notarium Christoph Michael hoffmann nun seeligen in Anno 1743 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. silbers 10, Sa. Schuld 37, Erg. Rest 588, Summa summarum 657 lb – Schulden 100 lb Nach deren Abzug 557 lb
Dießem nach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbar Nahrung und Zwar Weilen Keine Errungenschafft ausfält, unter einer Masse beschrieben. Sa. haußraths 220, Sa. Kutschen 93, Sa. heus und Strohs 6, Sa. Lährer Faß 25, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 900, Sa. Erb Lehenguth 15, Sa. Schulden 134, Summa summarum 1403 lb – Schulden 3841, In Vergleichung 2438 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 809 lb
Wÿdemb Welchen der Abgeleibte seelige Von Weÿland Frauen Anna Margaretha Nonnenmännin gebohrner Reichardin seiner geweßenen Erstern Ehegattin seeligen Lebtägin genoßen hat. Inhalyt Summarischen Calculi durch mich Notarium unterm 30. Decembris 1752. gefertiget
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in das Erbe Zugeltend 543 lb
Copia Codicilli (…)
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 31. Maÿ Anno 1743

Anne Marie Prœsamlé hypothèque la maison au profit de Samuel Silberrad, secrétaire des Treize

1767 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 n° 673
Fr. Anna Maria geb. Breßamle weÿl. Johann Nonnemann gewesten kutschers witib beÿständlich H. Johann Friedrich Seiler des Cantzleÿverwandten
in gegensein H. Lt. Samuel Silberrad XIII. Sercretarÿ – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis hinter der inneren stadtmaur zwischen der Magdalenä oder Uttengaß und Viehgaß, einseit neben der gastherherg zum Schwartzen bäaren, anderseit neben H. Rathh. Joh. Valentin Schneeganß, hinten auff die gastherberg zu Raaben

Marie Prœsamlé veuve de Jean Nonnenmann loue une partie de la maison au sellier Chrétien Gintzroth

1768 (14.5.), Me Humbourg (6 E 41, 130)
Bail de 6 années entières et consecutives qui commencent a la S. Jean Baptiste prochaine – Marie Bresamlé veuve de Jean Nonnenmann cocher assistée de Jean Conrad Winckler tourneur
à Chrétien Gintz Rodt Bourgeois Mr Sellier de cette ville
Sçavoir La Remise et les deux Ecuries l’une grande et l’autre petite dans la cour de la maison de la Bailleuse derrière les murs entre les rue Ste Madeleine et des Bestiaux le magazin et le grenier au dessus de ladite remise et un Emplacement Couvert a l’entrée de la Porte cochere pour y placer un carosse et un autre emplacement dans la cour a côté et a gauche en entrant dans la remise aussi pour pouvoir y placer une voiture, lequel emplacement dans la cour le preneur fera couvrir a ses frais et pourra à l’expiration du Bail emporter cette couverture – moyennant un loyer annuel de 120 lit

Anne Marie Prœsamlé vend la maison au teinturier Jean Frédéric Birckicht et à sa femme Marie Salomé Prœsamlé

1770 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 27-v
Anna Maria geb. Bresamle weÿl. Johann Nonnenmann gewesten lehnkutschers wittib beÿständlich H. Johann Daniel Kuf des courtier
Johann Friedrich Birckicht des färbers und Mariæ Salome geb. Bresamle mit beÿstand H. Ludwig Jacob Stromeÿer exsenatoris und Johann Daniel Würtz des goldarbeiters
eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten hiinter denen mauren zwischen der Vieh- und der Uttengaß, einseit neben weÿl. H. Rathh. Roggenbach wittib und erben, anderseit neben H. Rathh. Schneeganß dem metzger, hinten auff Friedrich Teutsch den Postmeister – als ein in ihren gedachten Ehemanns mass entschlagen worden befindlichens guth – um 600 und 600 pfund verhafftet, geschehen um 1900 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Kuhn, boulanger à la fondation Saint-Marc

1770 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 218-v
Johann Friedrich Birckicht der färber und Maria Salome geb. Brösamle mit beÿstand Johann Brösamle des küblers und Johann Nonnenmann med. studiosi beede ihren nächsten
in gegensein Johann Jacob Kuhn des pfisters löbl. Stiffts St. Marx – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis zwischen der Dauphine und Uttengaß, einseit neben N. Rogenbach dem gastgeber, anderseit neben H. Rathh. Schneegans dem metzger, hinten auff H. Teusch den postmeister

Jean Frédéric Birckicht loue la maison au chandelier Abraham Mœrdel

1773 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 452
H. Johann Friedrich Birckicht der färber
in gegensein Abraham Mördel des lichtermachers
entlehnt, eine behausung zu Straßburg à la place dauphine einseit neben H. Rathh. Schneegannß, anderseit neben H. Roggenbach dem gastgeber zum schwartzen bären, den unteren stock oder rez de chaussée bestehend in einer stub, stubcammer und kuchen samt keller unter sothaner küche wie auch bauchküche wovon der entlehner jedannoch in waschzeit sich den freÿen gebrauch bestens vorbehaltet, ferner im ersten stock zwo kammern so dann im 3t stock annock eine kammer ; auff 6 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden weÿhnachten anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Jean Frédéric Birckicht et Marie Salomé Prœsamlé hypothèquent la maison au profit du maître de poste Jean Frédéric Teutsch

1775 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 264-v
H. Johann Friedrich Birckicht der färber und Maria Salome geb. Bresamle unter assistentz Johann Bresamle des küblers ihres leiblichen bruders und Johann Conrad Winckler des hohldrehers
in gegensein H. Johann Friedrich Teutsch des postmeisters – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Vieh nunmehro Dauphine gaß, einseit neben H. Rathh. Schneegans, anderseit neben H. Roggenbach dem gastgeber, hinten auff H. Creditor

Jean Frédéric Birckicht loue une partie de sa maison au messager Jean Christophe Meyer

1781 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 242-v
H. Johann Friedrich Birckicht der schwartz und schönfärber
in gegensein H. Johann Christoph Meÿer des Rathsbotten
lehnungsweiß, in des verlehners ane dem Dauphine platz gegen der zur Statt Wien geschildete wirths behausung gelegenen hauß eine vollständige wohnung bestehend in einer großen und einer kleinen stub nebst einer stub kammer und küche im zweÿten stock, ferners einer anderen kammer etwas höher darüber so dann einen unterschlagenen keller nebst platz zum holtz zu legen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Johannis Baptistæ tag – um einen jährlichen Zinß nemlich 38 gulden

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Frédéric Acker pasteur luthérien de Bischwiller (beau-frère de Jean Frédéric Birckicht par sa première femme)

1785 (26.4.), Me Lederlin (6 E 41, 907) f° 294
Inventarium über weÿl. des wohl Ehrwürdigen und hochgelehrten H. Johann Friedrich Ackers des treueifrigen Oberpfarrers und Seelsorgers der evangelischen gemeinde in Bischweiler hochfürstl. Zweÿbruckischer Jurisdiction und burger dahier in Straßburg verlassenschafft – nach seinem d. 4. Februarÿ in Bischweiler genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen Jfr. Margaretha Ackerin des defuncti seel. per testamentum inscriptus solemne clausum eingesetzten einigen erbin beÿständlich H. Johann Friedrich Birckig des schwartz: und schönfärbers ihres schwagers
in einer hinter den mauren beÿ der Dauphine gaß gelegen H. Johann Friedrich Birkigt des schwartz und schönfärber zuständigen behausung
hausrath 55 lt, silbers 3 lt, gold 16 lt, baarschafft 250 lt, activ schulden 250 lt, bibliotheca 115 lt, Summa 690 lt – Zweiffelhaffte schulden 1050 lt
Testament, meiner schwester Margaretha Ackerin, meinem neveu Friedrich Birckig d. 1. Februarÿ 1785, Actus depositionis 1. Februarÿ 1785, Elias Stöber greffier adjoint

Jean Frédéric Birckicht loue une remise au marchand Simon Zollickoffer le jeune

1790 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 25
H. Johann Friedrich Birckicht der schwartz und schönfärber
in gegensein H. Simon Zollickoffer des jungen handelsmanns
lehnungsweiße, die dem verlehner eigenthümlich zuständig hinter denen mauren gelegenen behausung die futer remise – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen weÿhnachten anzufangen 96 lib

Jean Frédéric Birckicht et Marie Salomé Prœsamlé hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Frédéric Rosa

1791 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 7
Johann Friedrich Birckicht der schwartz und schönfärber und Maria Salome geb. Bresamle beÿständlich Johann Bresamle des kübler meisters und Johann Christian Storck des schneider meisters
in gegensein H. Georg Friedrich Roßa des handelsmanns – schuldig seÿen 200 R
unterpfand, eine behausung samt zugehörden mit N° 14 bezeichnet ane dem Dauphine platz gelegen

Marie Salomé Prœsamlé meurt en 1796 en délaissant quatre enfants. La masse propre au veuf s’élève à 739 livres, celle des héritiers à 1140 livres tournois. L’actif de la communauté s’élève à 9 305 livres, le passif à 16 914 livres tournois

1797 (11 thermidor 5), Strasbourg 5 (8), Me Grimmer n° 385 – Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 140-v du 20 ther. 5
Inventarium über Weil der bürgerin Maria Salome Birckicht geb. Prösamle des bürgers Johann Friedrich Birckicht des färbers Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 24. fruct. des 4 Jahrs erfolgten Absterben
Benennung der Erben. die Verstorbene hat zu ihren wahren und rechtsmäßigen Erben hinterlassen mit dem Wittiber erzeugte Kinder namentlich 1. Johann Carl lediger färber so großjährig und seine Rechten genießend, 2. Maria Margaretha des bürgers Ludwig August Liernor hiesigen Peruckenmachers Ehefrau, 3. Anna Maria so ebenfals großjährig, beiständlich des burgers Johann Joseph Bitschnau homme de loy, 4. Johann Gottfried so ohngefehr 13 Jahr alt in deßen Namen bürger Bitschnau deßen beeidigten Streitvogt

in der hernach gemelten hiehero gehörigen behaußung
Eigenthum ane einer behaußung. (T.) Neml. eine behaußung hof hoffstatt und Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten hinter der Mauren zwischen der Vieh: und Uttengaß, einseit neben Johann Friedrich Roggenbach anderseit neben Joh: Daniel Weiler mezger und hinten auf Anton Wehrli den Postmeister stoßend, ohnpræjudicirlich angeschlagen worden pro 8000 livres, darüber ist vorhanden eine in der C. C. Stuben aufgerichtete Kauffverschreibung d. d. 1. mart. 1770
liegende güther (2 stück Straßburger banns)
Ergäntzung, Not. Rud. Dinckel in Anno 1767 gefertigten Invii.
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ der Erben ohnverändert, hausrath 293 lb, Silbergeschmeid 5 lb, gold. Rings 9 lb, Ergäntzung 632 lb, schulden 200 lb, summa summarum 1140 lb
des Wittibers ohnverändert Guths, hausrath 79 lb, Schiff und geschirr 127 lb, ergäntzung 733 lb, summa summarum 939 lb, schulden 200 lb, Nach deren Abzug 739 lb
beschreibung des teilbaren Guths, hausrath 577 lb, Schiff und geschirr zur färber profession gehörig 114 lb, verfertigten Waar 111 lb, Ackerbaugeschirr 42 lb, Kuh 60 lb, silbers 48 lb, behaußung 8000 lb, liegende güther 350 lb, summa summarum 9305 lb – Schulden 16 914 lb, In Vergleichung passiv onus 7609 lb
Eheberedung (…), den 13. feb. 1767, Not. Joh. Rud. Dinckel, coll. Grimmer

Jean Frédéric Birckicht loue une partie de la maison à son fils teinturier Jean Charles

1806 (30.8.), Strasbourg 5 (24), Me F. Grimmer n° 4091 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 150 du 9.9.
Bail de 9 années qui ont commencé à la St Jean dernier – Sr Jean Frédéric Birckicht teinturier
à son fils Jean Charles Birckicht aussi teinturier
le poel la chambre y attenant Boutique et cuisine se trouvant le tout au Rez de chaussée de la maison sise a Strasbourg place des Canoniers derrière les murs, d’un côté le Sr Roggenbach d’autre Jean Daniel Weiler derrière la propriété du Sr Antoine Werly,
Plus la boutique de teinturier avec six chaudrons de cuivre rouge et tous les ustensiles du metier sans aucune exception,
Plus la Calandre et l’emplacement a ce niveau, deux greniers sur le bâtiment par le devant et un grenier sur icelui dans la cour deux écuries et la fosse du fumier et Jardin se trouvant dans la cour ainsi que ladite boutique le logement – moyennant un loyer annuel de 264 francs

Jean Frédéric Birckicht loue une partie se la maison à son fils teinturier Jean Geoffroi

1809 (22.11.), Strasbourg 7 (48), Me Stoeber n° 817, 9346 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 136-v du 24.11.
Bail de 6 années qui commencent a courir le 25 décembre prochain – Jean Frédéric Birckicht teinturier
à Jean Geofroi Birckicht garçon teinturier
Le logement au rez de chaussée de sa maison de devant sise audit lieu derrière les murs n° 14 consistant en un poël, une chambre joignant le poële, chambre servant a la boutique, cuisine, place dans la cave, chambre pour les domestiques dans la cour, conjointement avec le bailleur, la jouissance de la cour et du puits, les emplacements pour sécher le fil, la jouissance des greniers de la maison de derrière de plus les chaudrons et la calande servant a la teinture – moyennant un loyer annuel de 400 francs

Jean Frédéric Birckicht cède sa moitié de maison à ses deux filles, Anne Marie femme de l’aubergiste Pierre Jund et Marguerite veuve du coiffeur Louis Liernur

1813 (3.9.), Strasbourg 7 (50), Me Stoeber jeune n° 194 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 77 du 4.9.
Jean Frédéric Birckicht père ancien teinturier
à Pierre Jund aubergiste et Anne Marie Birkicht, Marguerite Birckicht veuve de Louis Lirnur coeffeur, les conjoints Jund pour moitié, la veuve Linur pour moitié
la moitié par indivis d’une maison située en cette ville derrière les murs n° 14 consistante en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe, écurie, jardin, appartenances et dépendances, d’un côté la succession Weyler d’autre le Sr Rockebach propriétaire brasseur, derrière le Sr Maechling sur l’auberge de l’ours et sur celle au corbeau – acquis conjointement avec sa femme Marie Salomé née Broesamlé d’Anne Marie Broesamle veuve de Jean Nonnenmann loueur de carosses par acte passé à la Chambre des Contrats le 1 mars 1770, l’autre moitié appartient aux De Jund et Linur conjointement avec leurs frères Jean Charles et Jean Geofroi les Birckicht, tous deux teinturiers, échu dans la succession de leur mère, suivant liquidation devant Me Grimmer le 12 thermidor 5 – moyennant 11 839 francs dont pour les objets mobiliers 2639 francs

Originaire d’Annweiler en Palatinat, le perruquier Louis (Louis Frédéric Charles André) Liernur épouse Marie Marguerite Birckicht en 1796
1796 (22 fructidor 4), Strasbourg 5 (7), Me Grimmer n° 331 – Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 127 du 1 compl. 4
der bürger Ludwig Friedrich Carl Andreas Liernor, der Peruckenmacher, weiland des bürgers Carl Tillemann Liernor des Vogts und Amtmanns von Anweiler mit der bürgerin Louisa geb. Hopfenblatt großjähriger Sohn [unterzeichnet] Louis Liernur
Jungfrau Maria Margaretha Birckicht des bürgers Johann Friedrich Birckicht des Schwartz und schönfärbers mit der burgerin Maria Salome geb. Prosamle ehelich erzeugte tochter
(enregistrement, revenu industriel 300 livres)

Le boulanger Jean Pierre Jund épouse Anne Marie Birckicht en 1798
1798 (6 vend. 7), Strasbourg 9 (26 n.c.), Me Bossenius n° 62 – Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 93-v du 12 vend. 7
(Eheberedung) sind erschienen bürger Johann Peter Jundt, hiesiger bäcker, weiland bürgers Johann Heinrich Jundt, geweßten bäckers allhier mit bürgerin Anna Maria gebohrnee Bickeron deßen nunmaliger Wittib ehelich erzeugter großjähriger Sohn alß hochzeiter an einem,
Und Jungfer Anna Maria Birckigt, bürgers Johann Friderich Brickigt, färbers allhier, mit weiland bürgerin Maria Salome gebohrner Prösamle ehelich erziehlte tochter als Braut, beiständlich sieses ihres Vaters, am andern theil- Straßburg am 12. Vendemiaire siebenden Jahrs der fränckischen ohntheilbaren Republique [unterzeichnet] Johann Peter Jundt, Anna Maria Birckicht

Anne Marie Birckicht meurt en 1814 dans la maison Derrière les murs dont elle est propriétaire partiaire en délaissant sept enfants
1814 (24.2.), Strasbourg 7 (51), Me Stoeber jeune n° 376, vacation du 10.3. (acp 124 F° 85 du 21.3.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 78-v du 7.3.
Inventaire de la succession d’Anne Marie née Birckicht femme de Jean Pierre Jundt cabaretier décédée le 24 janvier dernier, ce dernier usufruitier par contrat de mariage passé devant Me Bossenius le 12 vendemiaire 7, ensemble 1) Amélie 14 ans, 2) Sophie 12 ans, 3) Geofroi Théodore 10 ans, 4) Henri Gustave 6 ans, 5) Julie 5 ans, 6) Théophile Edouard 2 ans et 7) Caroline 6 mois, en présence de Jean Charles Birckicht teinturier tuteur subrogé

dans la demeure du veuf derrière les murs n° 14
propres, garde robe 157 fr, meubles 265 fr, remploi 348 fr, remploi du au veuf 1209 fr
Partie de maison propre aux héritiers. Le quart par indivis de la moitié indivise d’une maison sise en cette ville derrière les murs n° 14 consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe, écurie, jardin, appartenances et dépendances, d’un côté la
succession Weiler, d’autre le Sr Rockenbach propriétaire brasseur, derrière le Sr Maechling sur l’auberge a l’ours et sur celle au corbeau, la totalité acquise par Jean Frédéric Birckicht, teinturier, père de la défunte et Marie Salomé née Proesamlé d’Anne Marie Proesamlé veuve de Jean Nonnenmann, loueur de carosses, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 1 mars 1770. Le susdit quart par indivis de la moitié indivise de maison échu au défunt de la succession de sa mère, suivant liquidation reçue Me Grimmer le 12 thermidor 5, en vertu du même titre un autre un 8° appartient à Jean Charles Birckicht tuteur subrogé, un 8° à Geofroi Birckicht soldat, un 8° à Marguerite Birckicht veuve de Louis Liernur coeffeur, la moitié restante acquise conjointement avec la veuve Liernur pour moitié et pour moitié par les conjoints Jundt suivant acte Me Stoeber le 3 septembre 1813
produit locatif, le rez de chaussée de la maison de devant à Charles Birckicht ce rez de chaussée est en même temps occupé par le veuf estimé 200 fr, le premier étage de la maison de devant occupé par le Sr Birckicht père susdit Sr Schultz ouvrier en tabac 154 fr, le second de la maison de devant occupé par le Sr Follherbst cordonnier, la veuve Liernur ci dessus qualifiée et le Sr Jung cordonnier pour 180 francs, le troisième de la maison de devant occupée par la femme Roser laveuse moyennant 50 fr, la maison de derrière occupée savoir le rez de chaussée par le Sr Hammer cordonnier pour 50 fr, le Sr Laederich tisserand pour 72 fr, le premier occupé par le Sr Sturm cordier, Erb cocher, Schuell menuisier pour 184 francs, total 900 fr, de revenu en capital 18 000 fr, la part 2275 fr
ensemble 3045 fr, passif du défunt 2300 fr, reste 745 fr
communauté, mobilier 325 fr, dettes actives 1390 fr, numéraire 48 fr
la moitié par indivis de la moitié indivise de la maison ci dessus désignée Me Stoeber 3.9. dernier 4500 fr, ensemble 6263 fr, passif 6366 fr et remploi 348 et 1309 fr, total des dettes 7923 fr, déficit 1660 francs

Marguerite Birckicht et les héritiers d’Anne Marie Birckicht cèdent en 1816 une partie de leur terrain à leurs voisins Jean Daniel Pfæhler et Charles Auguste Pfæhler, voir 15, rue d’Austerlitz

Jean Pierre Jundt, pour lors journalier, meurt en 1820 dans la maison Derrière les murs

1820 (20.6.), Strasbourg 7 (62), Me Stoeber jeune n° 5409 – enreg. 148 manquant F° 9 du 21.6.
Inventaire de la succession de Jean Pierre Jundt journalier décédé le 11 mars dernier, à la requête de 1. Jean Jacques Fritz, cordonnier hors la porte Dauphine canton dit Musau près la tuilerie du Rhin, comme poursuivant les droits de sa femme Amélie Jundt, 2. Jean Daniel Jundt, boulanger tuteur à (1) Sophie 18 ans, (2) Geofroi Théodore 16 ans, (3) Henri Gustave 12, (4) Julie 11 ans, (5) Théophile Edouard 8 ans, (6) Caroline 6 ans et demi conjointement avec la De Fritz héritiers de Jean Pierre Jundt procréés avec feu Anne Marie Birckicht, en présence de Jean Charles Birckicht tuteur subrogé teinturier

dans la maison mortuaire derrière les murs n° 14
meubles 240 fr
part de maison. Le 8° par indivis d’une maison, cour, petit jardin, teinturerie, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg derrière les murs près la place Dauphine marquée du n° 14, d’un côté la succession Weiler, d’autre le Sr Rockenbach propriétaire, derrière la brasserie du Sr Maechling – acquis de son beau père Jean Frédéric Birckicht, teinturier, par acte devant le soussigné le 3 septembre 1813. C’est en vertu du même acte que feu son épouse a acquis pareille quotité de ladite maison de Marguerite Birckicht veuve de Louis Liernur coëffeur, 2/8 du même immeuble. Ces parts de maison forment ensemble la moitié vendue par ledit Jean Frédéric Birckicht. L’autre moitié dépendant de la femme de ce dernier Marie Salomé Broesamlé est encore indivise entre les héritiers Jundt du chef de leur mère, ladite veuve Liernur, le susdit Charles Birckicht et Jean Geofroi Birckicht teinturier, les héritier Jund 3/8 veuve Liernur 3/8 Charles Birckicht 1/8 Geofroi 1/8. Les conjoints Birckicht ont acquis ledit immeuble d’Anne Marie Broesamlé veuve de Jean Nonnenmann loueur de carosses par acte à la Chambre des Contrats le 1 mars 1770, liquidation de la succession de M. Birckicht devant Me Grimmer le 12 thermidor 5. L’autre moitié appartenant au père Birckicht a été vendue aux conjoints Jundt et à la veuve Liernur ainsi qu’il est dit ci dessus. La maison est occupée : savoir la maison de devant, au rez de chaussée par le Sr Brandner menuisier pour 100 fr, Charles Birckicht susdit pour 200 fr, au premier étage Schatz journalier pour 72 fr, Jung employé pour 72 fr, Kalbsfuss cordier pour 48 fr, le défunt pour 48 fr, au second étage Goepfer jardinier pour 100 fr, veuve Liernur pour 36 fr, au troisième étage Stahl crocheteur pour 40 fr, veuve Karcher pour 30 francs
la maison de derrière occupée par Ledrich tisserand pour 60 fr, Hammerer cordonnier pour 40 fr, Barthel palfrénier pour 40 fr, total 886 fr capitalisé au denier vingt, 17 720, francs, le huitième 2215 fr
dettes actives 700 fr, passif 2812 fr
Dépouillement garde robe 240 fr, mobilier 2215 fr, créances 700 fr, ensemble 3155 fr, passif 2812 fr, reste 343 francs

Jean Geoffroi Birckicht cède à sa sœur Marguerite la part de maison qui lui provient de sa mère

1823 (31.7.), Strasbourg 14 (76), Me Lex n° 1068 – Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 49 du 6.8.
Jean Geoffroi Birckicht, débitant de tabacs, et Susanne Madeleine Heimlich
à Marie Marguerite Birckicht veuve de Louis Lierner, coeffeur
un huitième de la maison, cour, écurie, appartenances & dépendances sise en cette ville de Strasbourg derrière les murs n° 14, d’un côté le Sr Rockenbach rentier, de l’autre la veuve Weiler, devant la rue, derrière en partie le Sr Pfaehler en partie l’auberge au Corbeau & en partie auberge à l’Ours noir – échu dans la succession de sa mère Marie Salomé Braesamlé femme de Jean Frédéric Birckicht peintre – moyennant 1375 francs

Marguerite Birckicht veuve de François Lierner acquiert par licitation de ses cohéritiers les parts de la maison

1824 (26.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 168, n° 67
Par devant Louis Joseph Marchal, Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis, Juge du Tribunal Civil de de Première Instance du Bas Rhin, commissaire en cette partie – Adjudication par voie de licitation d’une maison à Strasbourg derrière les murs de la ville près la Place Dauphine marquée n° 14 sur le Cahier des Charges
Cahier des Charges, Me Theis, avoué près le Tribunal Civil occupant pour Amélie Jundt épouse de Jean Jacques Fritz, militaire pensionné à Strasbourg, déclare que sa cliente étant propriétaire par indivis d’une maison et dépendances, elle a formé une demande en partage ou en licitation de l’immeuble dont s’agit contre Dlle Joséphine Jundt, fille majeure, 2. Jean Daniel Jundt, boulanger en qualité de tuteur nommé par la justice à Geoffroi Théodore Jundt, Pierre Gustave Jundt, Julie Jundt, Théophile Jundt, & Catherine Jundt tous lesdits Jundt en qualité d’héritiers de Pierre Jundt, journalier, et Anne Marie Birckicht sa femme leurs père et mère, 3. Marguerite Birckicht veuve de Louis Lerner, cafetier, 4. Jean Geoffroid Birckicht, teinturier, 5. Charles Birckicht, teinturier, tous copropriétaires, pour lesquels occupe M. Valentin avoué près le même Tribunal Civil – Jugement du 5 novembre dernier, expertise du 8 décembre et jugement du 31 décembre 1823
le 23 avril 1824, vendu primitivement le 9 avril à M Dietrich, avoué qui a fait déclaration de command pour Philippe Jacques Herrenberg, architecte à Strasbourg pour 12 410 francs – surenchéri de 1/10 par Marguerite Birckicht veuve de François Lierner, cafetier, assistée de Me Valentin, le 17 avril courant pour 14 500 francs
Désignation de l’immeuble, une maison située à Strasbourg derrière les murs de la ville près la Place Dauphine marquée marquée du n° 14, consistant en un bâtiment principal sur la rue, cour avec pompe, bâtiment en aile, bâtiment de fond, arrière cour avec petit bâtiment en aile d’un côté Weiler, d’autre les Sr Rockenbach et Weber, derrière Jachler et Schuster – Titre de propriété, appartenant aux licitants savoir 1. Amélie Jundt, Sophie Jundt, Geoffroi Théodore, Pierre Gustave, Julie, Théophile & Catherine les Jundt pour avoir hérité les 3/8 leur appartenant de Pierre Jundt et Anne Marie Birckicht leurs père et mère qui avait acquis 2/8 de Jean Frédéric Birckicht, teinturier, par acte Me Stoeber le 3 septembre 1813, l’autre 8è échu à Anne Marie Birckicht dans la succession de Marie Salomé Praesamlé décédée femme Birckicht sa mère, 2. Marguerite Birckicht veuve Lirner 3/8 lui appartenant pour avoir acquis 2/8 de Jean Frédéric Birckicht devant Me Stoeber par acte dont il vient d’être fait mention et héritière pour 1/8 de Marie Salomé Prasamlé sa mère, la veuve Lierner a acquis 1/8 de Jean Geoffroid Birckicht par acte Me Lex le 31 juillet 1823, d’où il résulte que la veuve Lierner est propriétaire pour moitié, 3. Jean Geoffroi Birckicht et Charles Birckicht chacun pour 1/8 héritier dans la succession de la même Marie Salomé Prasamlé décédée femme de Jean Frédéric Birckicht teinturier – mise à prix 9500 fr, fait le 22 janvier 1824

Marguerite Birckicht accorde en 1835 une servitude à son voisin Jean Daniel Pfæhler

Marie Marguerite Birckicht meurt en 1843 dans la maison qu’elle a acquise rue du Renard Prêchant
1843 (6.5.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4765
Inventaire de la succession de Mme Marie Marguerite Birckigt décédée à Strasbourg le 10 avril 1843 veuve de M. Louis Liernur en son vivant coeffeur – à la requête de Mr Aimé Pierre Lefèvre, conducteur d’omnibus demeurant à Strasbourg, agissant comme père et tuteur légal de sa fille mineure Dlle Madeleine Amélie Lefèvre, née à Strasbourg le 6 avril 1832, 2. comme usufruitier légal des biens de son enfant jusqu’à sa 18° année ou son émncipation. En présence de M. Jean Geoffroi Birckigt propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure Lefèvre, (…) habile à se porter seule et unique héritière de Mme Marguerite Birckigt décédée veuve de M Louis Liernut en son vivant coeffeur par représentation de sa mère Mme Amélie Liernur décédée épouse dudi St Lefèvre, et fille unique de ladite De veuve Liernur
en la maison mortuaire sise en cette ville rue du renard prechant N° 2
Immeuble. Une maison avec petite cour, maison de derrière sise à Strasbourg rue du renard prechant N° 2 (…)
Total de la masse 6299 francs – Passif 3896 francs, reste un reliquat actif de 2413 francs

Marie Marguerite Birkicht veuve de Louis Liernur vend la maison au mégissier Charles Guillaume Kœnig et à sa femme Joséphine Simon

1839 (9.2.), Strasbourg 2 (82), Me Tinchant n° 980 – Enregistrement de Strasbourg, acp 266 F° 5 du 12.2.
Marie Marguerite Birkicht veuve de Louis Lierner, coiffeur
à Charles Guillaume Koenig, mégissier, et Joséphine Simon
une maison avec cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite derrière les murs près la Place des Orphelins marquée du n° 14, d’un côté le Sr Rockenbach rentier, de l’autre la veuve Weiler, devant la rue derrière en partie Sr Pfaehler en partie hôtel au Corbeau en partie hôtel à l’Ours Noir – sont compris 14 fourneaux dont onze en fonte et trois en fayence ainsi qu’autres outils et ustensiles dépendant du métier de teinturier et qui se trouvent dans la maison sus désignée
Origine de la propriété, Jean Frédéric Birkicht, teinturier, et Marie Salomé Bresamlé ont acquis ledit immeuble sur Jean Nonnenmann, loueur de carosse, par acte à la ci devant Chambre des Contrats le 1 mars 1770, par Liquidation et partage après le décès de la De Birkicht devant Me Grimmer le 12 thermidor 5, la moitié de l’immeuble avenu De Lierner à la De Anne Marie Bierkicht épouse de Pierre Jundt, aubergiste et Sr Jean Charles et Jean Geoffroi Birkicht tous pour 1/8, par acte reçu Me Stoeber le 3 septembre 1813 Jean Frédéric Birkicht a vendu la moitié à lui appartenante 1 aux susdits conjoints Jundt, 2 De Lierner, par acte devant Me Lex Jean Geoffroi et De Susanne Madeleine Heimlich ont vendu à la De Lierner le huitième

Charles Guillaume Kœnig épouse Marie Joseph Simon en 1814
1814 (31.12.), Strasbourg 6 (41), Me Meyer n° 948 – enreg. manquant F° 184 du 5.1.
Contrat de mariage – Charles Guillaume Koenig, tanneur fils majeur de Charles Jean Koenig, sellier, et de défunte Madeleine Christ
Marie Joseph Simon, fille majeure de François Xavier Simon, employé dans les domaines, et de Marie Anne née Lottringer
apports de la future épouse 657 francs



16, rue du Faubourg de Saverne


Rue du Faubourg de Saverne n° 16 – II 203 (Blondel), N 35 puis (1872) N 31, section 54 parcelle 40 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Louis Kieffer, vers 1873)

Faubourg de Saverne 18, 16 (mars 2011)Faubourg de Saverne 16 (mars 2011)
Le n° 18 formant l’angle de la rue de Pâques, suivi du n° 16 (avril 2011)
Linteaux du n° 16, caractéristiques de la manière fin XIX° siècle

La maison sert au milieu du XVII° siècle de teinturerie à Joachim Buchmann. Il acquiert en 1645 une maison adjacente rue de Pâques puis en 1649 celle derrière la sienne, ce qui lui assure une sortie vers le Marais Vert. Les bâtiments appartiennent ensuite (1679) au boulanger déjà propriétaire de la maison à l’angle de la rue de Pâques puis à un sellier (Jean Philippe Heusch, 1692) qui y établit son atelier. On y trouve en 1706 un bâtiment latéral de chaque côté et un bâtiment arrière, deux cours et deux puits. Le locataire Joachim Schwartz y exploite à nouveau une teinturerie (1714-1721), sa calandre se trouve sur un terrain au Marais Vert. Les billets d’estimation de 1730 et de 1738 signalent des travaux à faire. Jean Frédéric Schilling y rétablit une teinturerie qui passe en 1757 à Jean Frédéric Walch. Les inspecteurs de la Ville demandent en 1790 au propriétaire d’entourer d’un mur le foyer de sa teinturerie. Les héritiers Walch vendent en 1795 la maison arrière. La maison principale passe en 1822 à un sellier.

19 Elévations a-b
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 19,
entre la rue de Pâques (a) et le quai (b)

L’Atlas des alignements signale une maison en médiocre état, à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Contrairement à celle du plan établi par les Ponts et Chaussées en 1828, cette description correspond aux élévations préparatoires au plan-relief de 1830. La maison est la deuxième à partir du repère (a). Elle a deux portes et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages et trois niveaux de greniers. La cour (A) représente l’arrière du bâtiment sur rue (4-1), les bâtiments accessoires à droite de la cour (4-3), le mur au fond de la cour (3-2) puis (2-1) l’arrière des bâtiments qui s’ouvrent dans la rue de Pâques. L’aspect en 1830 correspond à celui de 1725

19 Cour A
Cour A

La maison est détruite pendant le siège de 1870. On y construit ensuite un bâtiment plus élevé (le cadastre mentionne des fenêtres à partir du troisième étage) dont le revenu passe de 99 à 424 francs, le bâtiment actuel dont les linteaux portent un motif caractéristique de l’époque.
Le boucher Vincent Linden établit en 1892 un atelier mécanique de charcuterie dans la maison arrière. La boucherie est ensuite exploitée à partir de 1913 par Jean Zeller puis Alfred Zeller (1938). Un magasin d’alimentation occupe ensuite le rez-de-chaussée (1963) remplacé en 1987 par le débit de boissons Picadilly.

février 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1645à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Joachim Buchmann, teinturier, et (1617) Madeleine Rœderer veuve de Philippe Martin Schæffer, (1634) Jacqueline Schopp, (1640) Anne Stein, (1650) Marie, veuve de Michel Zimmerberger – luthériens
puis les héritiers Susanne Buchmann femme du teinturier Jean Schwartz et Marguerite Buchmann femme du fabricant de poudre Abraham Mauss
1679 v Frédéric Hanns, boulanger, (1671) Eve Schneider – luthériens
1692 v Jean Philippe Heisch, sellier, (1688) Anne Marie Schwartz, remariée (1706) au tanneur Jean Sébastien Ott – luthériens
1738 v Jean Frédéric Schilling, teinturier, et (1738) Marie Marthe Krafft – luthériens
1757 v Jean Frédéric Walch, teinturier, et (1757) Catherine Barbe Reiber puis (1778) Marie Madeleine Weber – luthériens
1822 v Jean Jacques Kuntz, sellier, et (1815) Marguerite Madeleine Michel femme (1802) en premières noces du boulanger Jean Jacques Ernwein
la veuve seule propriétaire (1834) puis ses héritiers (1852) le brasseur Martin Ehrhardt et sa femme Catherine Weber
1853 v Jean Michel Stahl, boulanger, et (1818) Marie Elisabeth Ehrhard, époux en premières noces (1815) de Marie Caroline Michel veuve de Martin Erhard
1868* Jean Frédéric Stahl, négociant
1870* Louis Kieffer, la veuve née Delson
1878* Thiébaut Daubenberger
1880* Marie Madeleine Eugénie Daubenberger, Marie Salomé Eugénie Daubenberger et Louis Frick
1883* Michel Jehl, fabricant – Jean Baptiste Aberer, rentier
1893* Vincent Linden, boucher
1922* Jean Zeller, boucher, et Sophie Emma Jung
1950* h Alfred Zeller, boucher

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1706, 850 livres en 1730, 1 000 livres en 1738, 750 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) II 203, Jean Fréderic Waltz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Frid: Walch, 5 toises, 3 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 35, Kuntz, Jean Jacques, veuve – maison, sol – 0,19 are

Locations

1706, Jean Philippe Linck, sellier, et Marie Madeleine Riebel
1714-1721, Joachim Schwartz, teinturier, et (1714) Anne Marguerite Krafft
1791, Jean Frédéric Birckicht, teinturier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1791, Directeurs fonciers (VII 1424)
Lors d’une inspection de la maison voisine, les experts constatent que le foyer dans la cour du teinturier Walch n’est pas muré. Le procureur de la commune ordonne au teinturier de construire un mur

(f° 104-v) Dienstags den 20. Decembris 1791. Hr. Friderich Walck, Ferber – Ich, der Secretarius, referirte, daß den 2.ten dieses bei Gelegenheit des: in Gegenwart Herrn Brackenhoffer, des Munizipal Beamten und Verwalter der Offentlichen Arbeiten durch beede Inspectores in Herrn Steinbach, des Sattlers behausung in der Kronenburger Straß N° 50 gelegen, der alda eingerichteten Seifen Siederei wegen eingenommenen Augenschein wahrgenommen worden, daß in der daneben gelegenen, Herrn Walch, dem Ferber gehörigen behausung sich eine Ferber Werckstatt samt der darzu gehörigen Feuerstätte gantz offen im hoff befinde, Weshalben vorbesagter Herr Brackenhoffer sogleich beeden Bau Inspectoren aufgetragen, die Sach zu untersuchen und ihre Relation darüber anzustatten.
Lectum Augenscheins Relation Vom 2.ten dieses besag deren in Herrn Friderich Walck, des Ferbers in der Kronenburger Straß gelegenen behaußung N° 49. sich eine Ferber Werckstatt samt der dazu gehörigen Feurstätte gantz offen im Hoff befinde, ohne daß auch nur die Feuerstatt mit einer Thür behörig beschloßen, worüber sich ein sehr altes höltzenes Gebäu befindet. Ob nun gleich diese Ferber Werckstatt allem Ansehen nach schon viele Jahr im nemlichen Stand, so wurde demnach vor nötig erachtet, um vor das künftige sich vor Feuers Gefahr zu sichern, die Anzeige zu thun das es nötig wäre, Herrn Walck an zu halten besagte Ferberei behörig mit einer Feur Maur umgeben zu laßen.
Lectione factâ wurde nach Anhörung des Prokurator der Gemeinde Erkannt, Seÿe Herr Friderich Walck an Zu halten die in vorgemelter seiner behausung im Hoff befindliche Ferberei behörig mit einer Maur umgeben zu laßen, Über deren bewerckstelligung den beeden Bau Inspectoren Kaltner und Arnold zu wachen hiemit aufgetragen Wird.

Description de la maison

  • 1706 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral de chaque côté et un bâtiment arrière, deux cours et deux puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière et un bâtiment latéral dont les poêles et les chambres sont en très mauvais état, une chambre à soldat, petite cuisine, atelier de sellier, écurie pour le logement militaire, petite cave, un vieux puits commun en mauvais état, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 700 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) (Nous) avons établi la liste des petites réparations qu’il faut y faire
    Premièrement à l’entrée au rez-de-chaussée, derrière la boutique ou l’atelier de sellier, il y a un poêle à deux croisées qui sont en très mauvais état et doivent être réparées par le menuisier, le serrurier et le vitrier, le sertissage et les tiges en plomb pourront encore servir. Au premier étage il faut refaire comme ci-dessus les deux croisées qui donnent sur la rue et une croisée dans la chambre à soldats. Dans le bâtiment arrière il faut faire une petite réparation au comble parce que la cheminée laisse passer la pluie, le tout prendra une demi journée. Dans le bâtiment latéral vers la rue de Pâques il faut refaire le plancher du poêle, réparer les deux fenêtres et le toit, le tout prendra une journée. Dans le bâtiment avant il faut curer le puits et le consolider sous le niveau de l’eau (?), sur le côté gauche qui donne vers le voisin il faut remettre en place les lattes qui se détachent, la galandure est recouverte de planches tellement abîmées par les intempéries que les clous n’y tiennent plus. Les frais de réparation s’élèvent à 30 florins.
  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines et chambres, il y a aussi une teinturerie à quatre chaudrons, les combles sont couverts de tuiles doubles, il y a aussi deux cave solivées, une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne

nouveau N° / ancien N° : 24 / 49
veuve Walch
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)

Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (cote 785 W 6)

(1828) N° 49 Rez de chaussée en pierre encore bon, un étage en bois, bon aussi

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 7 case 4

Kuntz Jean Jacques veuve à Strasbourg
Stahl Jean Michel, faubourg de Saverne N° 49 (sub. 1854)

N 35, maison, sol cour, Faubourg de Saverne 49
Contenance : 1,90
Revenu total : 99,99 (99 et 0,99)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 217 case 2

Stahl Jean Michel, Faubourg national 6
1868 Stahl Jean Frédéric, négociant
1870 Kieffer, Louis, veuve née Delson

N 35, maison, sol, Faubourg de Saverne 16
Contenance : 1,90
Revenu total : 99,99 (99 et 0,99)
Folio de provenance : (7)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Zerstörung des Hauses in Folge der Blokade
Kieffer Louis f° 217, N 35, revenu 99

Cadastre napoléonien, 24 f° 244 case 2

Kieffer Ludwig, Wittwe geb. Delson
1878 Daubenberger Theobald Vater
1880 Daubenberger Maria Magdalena Eugenie & Maria Salomea Eugenie & Frick Ludwig, Kaufmann
1883 Jehl, Michael, Fabrikbesitzer u. Aberer Johann Baptist, Rentner
1893/94 Linden Vincenz, Metzger

N 31, Haus, Hofraum, Kronenburgerstrasse 16
Contenance : 1,78
Revenu total : 424,93 (424 et 0,93)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 30 / 24

N 35, maison
Contenance : 1,90
Revenu total : 424,99 (424 et 0,99)
Folio de provenance : Nb
Année d’entrée : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 30 / 24

Cadastre allemand, registre 31 p. 247 case 1

Parcelle, section 54, n° 40 – autrefois N 31
Canton : Kronenburgerstraße Hs. N° 16 – Rue du Faubourg de Saverne
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,59
Revenu : 2800 – 3400
Remarques :

(Propriétaire), compte 2820
Linden Vincenz und Ehefr.
1922 Zeller Jean et son épouse Sophie Emma née Jung
1950 Zeller Alfred Jean maître boucher
(4448)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue Faubourg de Saverne (p. 43)
(maison n°) 49

Pr. Walch, Jean Frederic, tinturier – Drapiers
Lo. Legat, Veuve, Couturiere – charpentiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kronenburgerstrasse (S. 88)

(Haus Nr.) 16
Zeller, Metzgermstr. E 01
Kiefer, Wwe. Pensionärin. 2
Didot, Tagner. 3
Schmitt, Buchbinder. 3
Pfeiffer, Eisenb.-Arbeiter. 4
Roecker. Tagner. 4
Hoche, Schloßer. H 1
Gillig, Schutzmann. H 2
Labbe, Magazinarbeit. H 2
Walch, Tagner. H 3
Muleur, Hausknecht. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 222)

Rue du Fbg. de Saverne 16 (I), 1889-1989

Le boucher Vincent Linden qui vient d’acheter la maison fait aménager en 1892 dans la maison arrière un atelier mécanique de charcuterie. Deux fenêtres s’ouvrent vers la propriété voisine (n° 14, hôtel à la Fleur d’or) d’après un droit ancien, les deux cours sont couvertes d’un toit vitré. La boucherie passe ensuite en 1913 à Jean Zeller qui obtient une nouvelle autorisation pour ses machines. Le réduit à sciure et à copeaux fait à plusieurs reprises l’objet de tractations entre 1914 et 1916. Le charcutier Alfred Zeller pose une enseigne en 1938 puis transforme la devanture en 1951. Un magasin d’alimentation occupe ensuite le rez-de-chaussée (1963, Sadal, Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine, puis Corso en 1983) remplacé en 1987 par le débit de boissons Picadilly.

Sommaire
  • 1889 – Note de la Police du Bâtiment. La presse a fait état d’un incendie de cheminée dans la maison du boucher Lindle – Rapport de visite illustré d’un dessin – La Police du Bâtiment notifie le boucher Linden de procéder aux travaux réglementaires en modifiant la cheminée et en protégeant les éléments inflammables situés à proximité. Le boucher Linden déclare que le propriétaire de la maison est Aberer, domicilié à Marmoutier – Travaux terminés, juin 1889
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie J. B. Aberer, propriétaire du 16 Faubourg de Cronenbourg, de faire ravaler la façade. La Police du Bâtiment refuse d’accorder un délai – Travaux terminés, novembre 1890. Le gérant de la maison est le bijoutier Seyfert (1, rue de la Lanterne)
  • 1892 – Dossier à la préfecture – G. M. Riecker demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’enseigne est posée à la limite des n° 16 et 18 (croquis).
  • 1892 (août) – L’entrepreneur E. Matter demande l’autorisation de faire des travaux dans la maison arrière mais ne peut pas encore en fournir les plans. La Police du Bâtiment établit qu’il s’agit d’aménager une charcuterie (plan schématique) – (Octobre) Le boucher Vincent Linden transmet les plans. La Police du Bâtiment objecte qu’ils ne correspondent pas au règlement – (Décembre) Il transmet de nouveaux plans
    Baubeschreibung der auf dem Grundstück an der Kronenburgerstrasse N° 16 eingerichteten Wurstlerei & Metzgerei des Herrn Linden
    Von drei Seiten ist das Grundstück von Nachbargebäuden umschlossen. Nach der übrigen Seite liegt ein Nachbarhof (Hotel zur goldenen Blume), nach welchen 2 Fenster je 1,20 / 1,20 gros der Betriebsstätte gehen, welche nach einem alten Rechte nie zugebaut werden dürfen.
    Zu dem auf dem hinteren Ende des Grundstückes gelegenen Arbeitsraum gelangt man
    I) durch den Hausflur & durch die beiden Höfe
    II) durch den Laden bezw. das Ladenzimmer
    Derselbe hat eine Grösse von 10 m Länge, 4 bezw. 3 m Breite & eine lichte Höhe von 3 m.
    An denselben stösst ein 1,90 / 1,80 m grosser Hof, in welchem sich der Warmwasserkessel befindet & nach dem ein 1,10 / 1,60 m grosses Fenster stösst.
    Die Zahl der beschäftigter Arbeiter beträgt durchschnittlich 4 Mann.
    Zum Betriebe des Geschäfts sind ein Gasmotor von 3 Pferdekräften sowie eine Fleischwiegenmaschine aufgestellt.
    Die Trink- & Brauchwasserversorgung gescheiht durch die städt. Wasserleitung.
    Der Bedürfnisanstalt befindet sich an den Mittleren Hof grenzend unter der Treppe.
    Zum Schutze gegen Feuergefahr ist Wasserleitung vorhanden.
    Der hintere & der mittlere Hof sind mit einem seit langer Zeit bestehenden Glasdache abgedeckt, in welchem sich mehrere beständig geöffnete Oberlichter befinden.
    Alles Nähere ist aus den in Zweifacher Ausfertigung begefügten Zeichnungen ersichtlich.
    Strassburg, den 27. December 1892.
    Der Eigentümer, V. Linden, Metzgermeister, Kronrnburgerstrasse 16

    1893 (janvier) – Permis de construire : le boucher Linden est autorisé à aménager une charcuterie selon les conditions imposées par l’inspection du travail, les travaux ayant été exécutés sans autorisation
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de Vincent Linden l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation
  • 1897 – La Police du Bâtiment notifie Vincent Linden, propriétaire du 16 Faubourg de Cronenbourg, de faire ravaler la façade et le pignon gauche. – Le bâtiment a été peint à l’huile, octobre 1897
  • 1898 – Vincent Linden informe la Police du Bâtiment qu’il a remplacé le moteur à gaz par un moteur électrique – Accord de l’inspection du Travail, autorisation
  • 1903 (septembre) – L’entrepreneur en bâtiment E. Matter (3, rue de La Broque) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Accord de la préfecture. Autorisation – Travaux terminés, octobre
    1909 (octobre) – Le peintre Jules Widmer (20, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique sur la longueur de la maison, soit 5 mètres. Accord de la préfecture. Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1906 – Rapport d’incendie de cheminée
    1908 – Idem. Dossier ouvert suite au courrier de le Division II. L’affaire est classée
  • 1913 – Le maître boucher Jean Zeller informe la Police du Bâtiment qu’il a repris l’affaire de Vincent Linden. Comme l’atelier a été modifié et que les prescriptions ne sont plus les mêmes, la Police du Bâtiment juge qu’une nouvelle demande doit remplacer celle de 1893. L’expert Frédéric Guillaume Kirchner (52, Marché aux Poissons) transmet les nouveaux plans – Autorisation – Description des machines – Plan
    La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an pour ravaler l’atelier de charcuterie – Travaux terminés, avril 1914
  • 1914 – Dossier ouvert suite au courrier de la préfecture (inspection du Travail) : conditions que doit remplir le réduit à sciure et à copeaux. Croquis. Il devra être entouré d’un mur à l’épreuve du feu – 1915. Le réduit est plus petit mais ses murs sont en bois revêtu de tôle. Croquis – 1916. Nouvelles modifications. La Police du Bâtiment demande que le couvercle en métal comporte une fermeture automatique – Travaux terminés, avril 1916
  • 1904 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Zeller domicilié sur place. Travaux à faire (en 2 articles) – Liste de travaux à faire, 1906
    1916 – Commission des logements militaires. Le boucher Zeller adresse un état de la peinture dans son atelier. La commission demande qu’il fasse laver la peinture et nettoyer le toit vitré. Il demande un délai
    Liste de travaux à faire dans chaque logement et dans l’atelier
    Différend entre le propriétaire et la locataire Ducros
  • 1938 – Le charcutier Alfred Zeller demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1951 – Les entrepreneurs Zavagno et Riegel (rue Saglio) demandent l’autorisation d’occuper la voie publique
    1951 – A. Zeller est autorisé à occuper la voie publique et à faire transformer la devanture par l’entrepreneur Frédéric Schnarr de Brumath – Dessin (section 73 parcelle 38) – Travaux en cours en septembre 1952, terminés en novembre
  • 1953 – Alfred Zeller est autorisé à apposer une nouvelle inscription sur sa devanture (Boucherie charcuterie Alfred Zeller)
  • 1958 – Mme Fausser, propriétaire du 4, rue de Pâques, se plaint des fuites de la gouttière du 16 Faubourg de Saverne – Procès verbal de visite, croquis. La Police du Bâtiment conclut que l’affaire n’est pas de sa compétence
  • 1963 – La Sadal (Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine, 102, route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à poser une enseigne lumineuse
  • 1964 – Une locataire du troisième étage (bâtiment arrière) se plaint que les murs en pans de bois remplis de briques sont fissurés – Après constat, la Police du Bâtiment demande au propriétaire domicilié sur place, Emile Kratz, de faire réparer le mur et les souches de cheminée – Travaux terminés, décembre 1964
  • 1971 – Alfred Zeller qui a l’intention de faire installer le chauffage central demande à la Ville si elle prévoit de démolir sa maison dans le cadre des travaux prévus à l’Ancienne gare. – Extrait du plan cadastral (section 54, parcelle 40) – La Police du Bâtiment répond que les travaux de la Place des Halles ne concernent pas la maison qui fait cependant partie d’un « périmètre de rénovation ».
  • 1972 – L’entreprise A. Grisinelli (14, rue de Bâle au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1983 – La Police du Bâtiment transmet l’avis de paiement de la société Sadal à la société Gro qui renvoie à la société Corso (15, rue de la Mothe à Nancy)
    1984 – La société Corso informe la Police du Bâtiment qu’elle a vendu le fonds à Madame Schatz le 30 mai 1984
    1986 – La Police du Bâtiment rectifie le droit d’enseigne en remplaçant le droit d’enseigne lumineuse par un droit d’enseigne plate
    1987 – Mme Schatz informe la Police du Bâtiment qu’elle va fermer son commerce
  • 1987 – Le notaire Gilles Colet (la petite Pierre) demande des renseignements d’urbanisme sur le 16, rue du Faubourg de Saverne, section 54 n° 40 qui appartient à Francis Garner domicilié à Souffelweyersheim
  • 1987 – Patrick Krauth (domicilié à Griesheim sur Souffel) demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – Dossier de la commission de sécurité : débit prévu pour 45 à 50 personnes et 2 à 3 employés – Plan (architecte, Denis Wendling, 39 rue du Faubourg National)
    Le préfet autorise Patrick Krauth à transférer la licence du débit de boissons Le Stromboli (1, rue de l’Epine) dans l’établissement Picadilly (16, rue du Faubourg de Saverne)
    Daniel Steyer demande au nom de Patrick Krauth l’autorisation de poser une enseigne au néon (Bar Picadilly) et deux lanternes (bières Monninger et Adelshoffen)
  • (fin non relevée : rapports de commission de sécurité)

Relevé d’actes

Le teinturier Joachim Buchmann est propriétaire de la maison au milieu du XVII° siècle. Originaire de Rickenbach en Suisse, il se marie en 1617 avec Madeleine Rœderer veuve du teinturier Philippe Martin Schæffer, et devient bourgeois quelques semaines plus tard. Il épouse en 1634 Jacqueline Schopp, fille de serrurier et en 1640 Anne Stein, sans doute originaire d’Offterdingen.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 142-v)
1617. 25. Julÿ 39. Joachim Buchman der Schwartzferber von Rückenbach aus dem Schweitzerland,
Madlen, Philips Martin Schäffer deß ferbers Wit. (i 148)

1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1015
Joachim Buchmann d. schwartzferber Von Weÿll In d. Schweitz empfangt d. Burgerrecht von Magthalena Rederin Weÿl. Philips Martin schaffers Auch schwartzferbers seelig wittib Vnd will Zu den Tuchern dienen. Actum den 21. Augusti Ao 1617.

Madeleine Rœderer, fille de tanneur, épouse en 1605 le teinturier Philippe Martin Schæffer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 217, n° 580)

1605. Dominica Verum Jocund. 5. Maÿ. Philips Martin schäfer d. ferber alhie und Magdalena Christmann Rederer des rotgerbers Nachgelaß. tocht. Eingesegner Zinstag 14. Maÿ (i 221)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 22)
1634. Joachim Buchman d. Ferber, J. Jacobe Georg Schoppen deß Schloßers Vnndt burg.s alhie nachgelaßene tochter. 10. Martÿ (i 23)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50-v)
1640. Dncâ 7. Trinit. 19. Julÿ. Joachim Buchman d. Schartzferber Burger alhie, J. Anna Hans Hertz stein Burger Zu off*[in]gen hinderlaßene tochter. Mont. 27. Julÿ (i 52)

Nouveau mariage en 1650 avec Marie, veuve de Michel Zimmerberger qui épouse en secondes noces le tisserand Jean Sattig en 1662
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 92)
1650. Dncâ Eoden [8 Trinit: 4: Aug:] Joachim Buchman Burger Vndt Schwartzferber alhie, vndt Maria Michael Zimmerberger Burg. v. Kieffers alhie, hinderlaßene W. Mont. 12. Aug. (i 93)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 127, n° 4)
1662. dom. 2. post Epiphan. et Dom. 70., den 27. Januarÿ Johannes Sattig der leinenweber vnd Maria Joachim Buchmann des ferbers nachgelaßene Wittib (i 128)

Joachim Buchmann acquiert en 1645 de Chrétien Mercklin une maison adjacente rue de Pâques puis en 1649 celle derrière la sienne, ce qui lui assure une sortie vers le Marais Vert.
Joachim Buchmann et Anne Stein passent en 1646 un testament d’après lequel le survivant d’eux aura la jouissance viagère de la maison qu’ils ont achetée de Chrétien Mercklin

1646 (26. Jan:) Chambre des Contrats, vol. 497 f° 47
Erschienen Joachim Buchmann der Schwartzferber und Burg. Zu Straßburg, und Anna Steinerin beÿde Eheleuthe gesund., stehend. und gehend. leibß auch guter richtig. Sinn, Vernunfft, und Reden, die verordneten, daß wann der Allgewaltige Gott, über Kurtz od. lang, Sie beÿde Eheleuth, durch den Zeitlich. tod trennen würde, alß dann d. letztlebende Ehegemächt all deß erstverstorbenen Antheil ahne der von H Christmann Merckhlin den Schwartzferbern und Sibner Gerichts Beÿsitzer, erkauffter Behaußung, sein leben lang Widembß Weiß Zu genieß. haben solle
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte beÿe Eheleuthe, noch gesunden leibß und völlig. Verstandts richtig. Sinn, und vernüfftiger Rede, die Zeigten an, weil. Sie heüt dato eine Behaußung von hannß Gartnern dem Kornwerffern erkaufft habe, und die hierinn gemeldte Behaußung Zu verkauffen gewillt seind, alß solle solch. falls, daß letzt lebenden deß erst versterbenden Antheil der erst erkauft. Behaußung sein leben lang Widems Weiß Zu genieß. haben Act. 30. Jan ; a° 1649.

Le teinturier Jean Schwartz et Susanne Buchmann hypothèquent leur moitié de la maison au profit de l’avocat Georges Rudolphi pour pouvoir payer la calandre qu’ils ont fait construire sur un terrain au Marais Vert à l’arrière de la maison. En marge, quittance donnée au fournier Frédéric Hanns, propriétaire en 1680

1671 (27. mart.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 289
Erschienen Hannß Schwartz, der Schwartz und Schönferber, und Susanna sein Eheweib, Und Zwar Sie Susanna insonderheit mit assistentz H Johann Carl Ringlers und H. Martin Schellen beede als aus E.E. Kleinen Rhats Mittel ahne statt nechster Verwanthe hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein deß Ehrenvest hochgelehrten H Georgÿ Rudolphi V.I.D. et Advocati – schuldig seÿen 50. lb, daß Sie damit eine Scheür über die Mang /:welche im Grünen Bruch Vff H Frantz Rudolph Mollingers Grund stehet, und demselben iährlich 1 lb 10 ß d bodenzinß erträgt:/ erbawen mögen
Unterpfand die helffte ahne hauß, hoffstatt und höfflin und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in Vorstatt underwagner in der newen Zeilen einseit neben Martin Schellen Gartnern daselbsten, anderseit neben Friderich Hannßen dem haußfewrern hinden auch uff ihne Schellen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Friderich hannßen deß haußfeurers alß ietzigen Possessoris hierin gedachten Special Unterpfands (quittung) Act. d. 23. Jan. 1680.

Abraham Mauss et Marguerite Buchmann hypothèquent leurs immeubles parmi lesquels la maison au faubourg de Cronenbourg au profit du procureur Jean Jacques Schaumann

1674 (7. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 83-v
Abraham Mauß der Pulffermacher und Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herren Jacob Luthers und herren Johann Jacob Schütterlins beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter
in gegensein herrn Johann Jacob Schaumanns E.E. Statt Gerichts Procuratoris – schuldig seÿen 75 pfund pfenning
Unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am Kleinen Roßmarckh, einseit neben hannß Jacob Schweinle dem Kübler, anderseit neben hannß Jacob Bürchlinger, hinden uff der Statt Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Martini 4. ß 2 d und einen halben Cappen dem mehrern Hospital, Mehr 10. ß bodenzinß der hohen Schulen alhier, so seÿe solche behaußung auch noch umb 80. fl. straßb. wehrung Johann Bournier ehevögtlicher weiße verhafftet
Item eine Pulffer Mühl sambt Zugehöriger behaußung und walckhmühl mit allen ihren Gebäwen, Zugehördten und Gerechtigkeiten außerhalb dießer statt Vor dem Weißenthurn im Schuhmacher Brüchlein, davon gehend iährlichen 6. lb d bodenzinß der Statt Straßburg, so seÿe solche Pulffermühl auch noch umb 150. lb herren Johann Paul Graßeckh Fünffzehn Secretario Verbinden,
Item die helffte ahne einer behaußung obgemelter Margaretha für ohnvertheilt gebührend allhier in der Vorstatt Vnderwagnern an der newen Zeilen einseit neben Andres Schneiders deß Schwartzbeckhen nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff Oswalt Mollen Von Mittelhaußbergen und Consorten gelegen, welche ganze behaußung annoch umb 100. fl. Straßburger wehrung dem Blatter hauß Verhafftet

Marguerite Buchmann veuve du fabricant de poudre Abraham Mauss hypothèque sa moitié de la maison au profit d’Anne Marguerite Prion. En marge, quittance donnée au sellier Jean Philippe Heusch, propriétaire en 1688

1676 (27. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 524
Margaretha Buchmännin weÿl. Abraham Maußen deß Pulffermachers nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Johann Ludwig Gerlachß ihres Vogts
in gegensein hannß Michael Rothen deß Weißbeckhens alß Vogts Annæ Margarethæ Prionin – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, die helffte der Schuldnerin für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt höfflein und hinderhauß auch allen übrigen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der vorstatt Vnderwagner in der newen Zeilen, einseit neben andres Schneiders deß Schwartzbeckhen nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Martin Schellen dem Gartner, hinden uff eine behaußung, zum theil Oswalt Mollen Von Mittelhaußberg. et cons. gehörig stoßend gelegen, welche gantze behaußung annoch umb 100. fl. straßburger wehrung dem blatterhauß Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein hannß Philipß Heuschen deß Sattlers alß ietzmahlig. possessoris deß hierinn hypothecirt. haußen (quittung) Act. d. 23. Aug. 1688.

Marguerite Buchmann veuve du fabricant de poudre Abraham Mauss hypothèque sa moitié de la maison au profit du luthier Jean Gaspard Wolff

1678 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 391
Margaretha Abraham Maußen deß Pulffermachers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand hannß Ludwig Gerlachß ihres Vogts
in gegensein H. hannß Caspar Wolffen deß Lautenmachers – schuldig seÿe 50. fl.
unterpfand, die helffte Ihr der debitrici für ohnvertheilt gebührend, ahne Einem Vordern undt hindern hauß, hoffstatt höfflein und allen deren gebäwen alhier in der Vorstatt im Grünenbruch in der newen Zeilen Vornen her einseit neben einem Schwartzbeckhen hauß, anderseit neben Martin Schellen, hinden uff daß Grüne bruoch stoßend gelegen

Susanne Buchmann femme du teinturier Jean Schwartz et Marguerite Buchmann veuve du fabricant de poudre Abraham Mauss vendent la maison de teinturier 400 livres au fournier Frédéric Hanns qui est déjà propriétaire de la maison voisine (à l’angle de la rue de Pâques)

1679 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 635-v
ut supra [Susanna gebohrne Buchmännin Johann Schwartzen deß Schwartz: und Schönferbers Eheweib, mit beÿstand erstgemeldt ihres Ehevogts, So dann Margaretha Buchmännin, weÿl. Abraham Maußen deß Pulffermachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstandt Niclaus Geÿer deß Zeugmachers ihres Curatoris und beÿde theil mit assistentz der Ehrenvest- und weÿsen herren Daniel Harnischters alten dreÿers der Statt Stalls und herren Rudolph Würtzen beeder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter, wie auch deß Edel- hochgelehrten Herrn Johann Philipps Kasten U.I.D. und wohlgedachten Rhats Actuarÿ & Referentis]
in gegensein Friderich Hannßen deß haußfeurers, mit beÿstand diebolts Hannßen auch haußfeurers, seines eheleiblichen Vatters
Ein ferb hauß mit allen deren Gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Vnderwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Martin Schellen Gartnern Vnderwagner, anderseit neben dem Käuffern selbsten hinden uff Elisabetham Von Awenheim stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100. fl. straßburger wehrung dem Blatterhauß, Item umb 25. lb (Item umb 50. lb verhafftet), so fordere auch noch obgedachte Mausische Wittib uff obgemelter behaußung 61. lb, welche Ihro aber, herr Christoph Schübler Notarÿ und E.E. Großen Rhats Alter beÿsitzer disputire, selbige Ansprache und mit Ihro litigire, sich deßweg. uff E.E. Großen Rhats Protocollum beziehend – umb 210 lb

Le boulanger Frédéric Hanns a épousé en 1671 Eve Schneider, fille du boulanger André Schneider (propriétaire de la maison voisine)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 148-v, n° 8)

1671. Friderich Hannß der ledige schwartzbeck diebold Hannßen des Burgers Vndt schwartzbecken alhie Ehel. Son. Vndt J. Eva Schneiderin, Andres Schneiders des schwartzbecken seel. hinterl. Ehel: Tochter. Donnerst. 23. feb. (i 150)

Frédéric Hanns et Eve Schneider hypothèquent la maison de teinturier au profit de Philippe Jacques Erhard, receveur de l’Eglise Rouge. En marge, quittance donnée au sellier Jean Philippe Heusch, propriétaire en 1691

1680 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 35-v
Friderich Hanß der Haußfeurer und Eva Schneiderin ein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen herren Johann Georg Heckhers und herren Johann Ludwig Schneiders beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein herrn Philipp Jacob Ehrardts Schaffners zur rothen Kirch im nahmen der Samblung Zum Thurn – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, Ein ferbhauß mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Vorstatt Vnderwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Martin Schellen Gartnern underwagner, anderseit neben den Schuldbekennenden Eheleuthen selbsten, hinden uff Elisabetham Von Awenheim stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegenwarth Johann Philipp Heuschen deß Sattlers alß ietzmahlig. possessoris deß hierinn hypothecirt. haußes (quittung) Act. d. 21. April. 1691.

Le sellier Jean Philippe Heusch (voir l’acte d’achat ci-dessous) hypothèque la maison au profit des enfants d’André Dürrbach

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 515
Hannß Philipp Heüsch der Sattler, mit beÿstand Herren Dionysÿ Schöpffen deß Specerierers seines Vatters
in gegensein hannß Bernhard Müllers deß Seÿlers, alß Vogt Peter Böhlings geweßenen Schuhmachers seel. Kinder letzter Ehe, mit beÿstand Andres Dürbachs deß huetmachers – schuldig seÿe 350 Gulden à 15. batzen
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt in der Cronenburger straß, einseit neben Martin Schellen Gartnern underwagner anderseit neben dem Käufferen selbsten hinden uff – stoßend gelegen, welche behaußung annoch Zuvor umb 200 fl. der Rothen Kirch, so dann umb 150 fl. dem blatterhauß Verhafftet
Hierbeÿ ist auch persönlich erschienen H. Philipp Heusch deß Debitoris eheleiblicher Vatter, der hatt sich für obige schuld und biß dieselbe Völlig bezahlt sein wird, verbürgt

Frédéric Hanns vend la maison de teinturier 335 livres au sellier Jean Philippe Heusch. En marge, accord ultérieur qui assure à l’acquéreur une issue dans la rue de Pâques, citée sous son ancien nom de Metzengæssel

1685 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 48-v
Friderich Hannß der Haußfeurer, mit beÿstand diebold Hannßen auch Haußfeurers seines eheleiblichen Vatters
hatt in gegensein Hannß Philipp Heüschen deß Sattlers mit assistentz Philipp Heüschen deß Sattlers seines eheleiblichen Vatters
Ein ferbhauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Underwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Martin Schellen gartnern Underwagner, anderseit neben dem Verkäuffern selbsten, hinden uff Johann Höltzel den Schneider stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 fl. straßb. wehrung dem blatterhauß, Item umb 25 lb Annæ Margarethæ Prionin, so dann umb 100. lb der Samlung Zum Thurn Verhafftet – umb 350. fl.
[in margine :] Vff den 12. febr: 1685. ist der Verkäuffer und Käuffer erschienen, und haben angezeigt daß durch die ietz ver: und erkauffte behaußung ein: und außfahrt in daß Metzen gäßlein gehe, und damit weder über kurtz oder lang einiger streit nicht entstehe, alß solle es beÿ der alten gerechtigkeit für und für verbleiben, und der Verkäuffer deßen Erben und Nachkommen sich der ein und außfahrt mäniglich ohnverhindert bedienen.

Fils de sellier, le sellier Jean Philippe Heisch épouse en 1688 Anne Marie Schwartz, fille de chaudronnier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Meister Johann Philipp Heÿschen Sattler und burgern allhier zu Straßburg herrn Philipp Heÿschen auch Sattlers und burgers allhier Ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem, so dann der Ehren und Tugendreichen Jungfrawen Annæ Mariæ Schwartzin herrn Michael Schwartzen des ältern Kupfferschmidts und ebenmäßigen burgers zu Straßburg Eheleiblichen dochter als der hochzeiterin am andern theil – Straßburg Sonntags den 9. Maÿ anno 1688, Winckler Not., aber expedirt den 3. Septembris Anno 1706.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9)
1688. Festo S. Trinit. et Domin: i. Post Trinit: seindt proclamirt Undt außgeruffen word. Johann Philippus Heisch der Sattler alhie, Philipp Heischen, deß Sattlers Undt burgers alhie ehl. Sohn Undt Jfr. Anna Maria Michael schwartzen deß Kupfferschmidts Undt burgers alhier ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 23. Junÿ [unterzeichnet] Johann Philippus Heüß d hoch Zeiter, Anna Maria schwartzen hochzeiderin (i 10)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison de teinturier
1688 (6. 9.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 10) n° 36
Inventarium über das jenige Vermögen, so Meister Johann Philipp Heusch der Sattler und fraw Anna Maria Schwartzin, beede Ehegemächt und burgere Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht in Anno 1688. – in ihrem Mitwochs den 23. Monatstag Junÿ Jüngst angetrettenen Ehestand, krafft aufgerichteter Eheberedung für unverändert zugebracht, deren beschreibung Zwar wegen ein und anderer vorbenener* verhinderung hinderblieben nur zumahlen aber, zu vorkomm: und abschneidung, befahrenden streit und mißverstände, die sich ein: oder deß andern begebenden fall, d. zugebrachten Nahrung, oder vielmehr der abgangenen stück Ergäntzung halben erheben möchten – Actum Straßburg in beÿsein H Michael Schwartz deß ältern Kupferschmidt d. Ehemann lieben vatters Sambstags den 6. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1688.

In einer dem Ehemann für unverändert gehörig: und in der Statt Straßburg vorstatt ane d. Newen Zeÿlen gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung, so d. Ehemann für unverändert in die Ehe gebracht. Item ein ferbhauß, mit allen deren gebäuen, begriffen, rechten, Zugehörden, und gerechtigkeit. alhie in d. vorstatt underwagner in der Newen Zeÿlen, einseit neben Martin Schellen Gartner underwagnern, anderseit neben Friderich hanßen, hinden auf Johann Höltzel den Schneider stoßend, darvon gehnd Jahrs auf Sebastiani 2 lb d ß b.zinß dem blaterhauß alhie, in haubtgut widerlößig mit 100 guld. Straßburger wehrung, Item 5 d Zinß Jahrs auf Sebastiani d. Sammlung Zum thurn, in haubtgutt widerlößig mit 100. lb, It. 7 lb Zinß jahrs auf weÿhenachten hn Bernhard Müllern dem Seÿler Vögtlicher weiß in haubtgut widerlößig mit 175. lb, sonsten freÿ ledig eig. welche behaußung gleich wie solch erkaufft word. über solche beschwerd. angeschlag. für 25. lb. Hierüber sagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insigel verwahrt, datirt d. 3. Februarÿ Anno 1685. mit N° 1 notirt
dem Mann, 1) hausraths und kleÿdung 70, 2) Frucht 24, 3) Wein und Faß 10, 4) Werckzeug 86, 5) Silbergeschmeids 6, 6) baarschafft 22, 7) Activ Schulden 92, 8) Eÿgenthumbs an einer behaußung 28, 8) baarschafft, Summa summarum 340 lb – Schulden 50 lb Nach deren Abzug 290 lb
der Frau 1) hausraths und kleÿdung 100, 2) Silbergeschmeids 4, 4) baarschafft 6, 5) Activ Schulden 50, Summa summarum 169. lb

Philippe Heusch hypothèque la maison, y compris son bâtiment arrière, au profit de son beau frère le sellier Jean Philippe Steinbach

1694 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 527-v
Philipß Heusch der Sattler
in gegensein Johann Philipp Steinbachs, auch Sattlers, seines Schwagers, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht und zugehördt, allhier in d. Vorstatt Underwagnern, in der Neuen Zeilen, einseit neben Martin Schellen, Garttnern Und.wagnerns and.s eit neben Friderich Hanßen d. haußfeurer hinten auffs bruch stoßend geleg.

Philippe Heusch hypothèque la maison, y compris son bâtiment arrière, au profit du chaudronnier Michel Schwartz (son beau père)

1701 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 437-v
Johann Philipp Heusch der Sattler
in gegensein Michael Schwartzen deß Kupfferschmidts – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine Vord. hind. und Nebens behaußung, sambt dero höffen, und hoffstätten, auch allen gebäuen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Cronenburger straß an d. sogenandt. neuen Zeilen, einseit neben Friderich Hanßen dem Haußfeurer zum theil neb. dem Ostertags gäßel and.s eit neb. diebold Brühling. d. Garttner hind. einen außgang ins grünen bruch habend, einseit neb. ged. Brühling, ad. seit neben weÿl. H. Johann Büchels sel. Erben

Jean Philippe Heisch meurt sans enfant en 1706. Ses deux sœurs sont ses héritières. L’inventaire fait état des titres de propriété de la maison acquise en plusieurs fois. Les experts estiment la maison 650 livres. La masse propre à la veuve est de 402 livres, celle des héritiers de 279 livres. L’actif de la communauté s’élève à 848 livres, le passif à 624 livres.

1706 (4. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 16) n° 624
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und vahrender keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren und Vorachtbare Herr Johann Philipp Heÿsch geweßener Sattler und burger allhier zu Straßburg nach seinem den 30. Aprilis instehenden 1706.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß abgeleibten Seel. beeder Schwestern und ab intestato nachgelaßener Erben, alle nach dießem Titulo Inventarÿ ordentlich benambst fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme fraw Annam Mariam gebohrne Schwartzin die hinderbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehren und vorgeachten herrn Tobiæ Stephans Sattler und burgers allhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts – So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 4. Septembris Anno 1706.
Der nun in Gott seelig ruhende hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Die Viel Ehren und tugendsahme Annam Mariam Steinbächin gebohrne Heÿschin, des Ehren und vorachtbahren herrn Johann Philipp Steinbach sattler Und burgers allhier Ehewürthin, Welche auch beneben gedachtem Ihrem Eheliebsten, dem Geschäfft in persohn abgewartet.
2. Die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Rosinam Kleinin gebohrne Heÿschin, des Ehrengeachten Johann Klein Schreiner Und burgers allhier Ehegattin, Welche ebenfalls mit assistentz ermelten Ihres Ehemanns beÿ der Inventation persönlich erschienen, Beede des Verstorbenen seel. eheleibliche Schwestern und Zu Zweÿ gleichen theilen Erben, beneben welchen ferner der Wohl ehrenvest, Rechtsgelehrt: Und Großachtbahre Herr Johann Ludwig Scherer berühmte Nors. Publ. und vornehme Practicus als dero erbettene beÿstand, hier anwesend war

In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger straß gelegener und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Cammer C, In der Cammer D, In deß Gesellen Cammer, In der Werckstatt, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behausung. It. eine vorder. Mittler v. hinder hauß, hoffstätt. mit all übrigen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg vorstatt Unterwagner in der newen Zeilen, einseit neben Friderich Hanßen des Schwartzbecken Wittib und Erben, anderseit neben diebold Brülinger dem Gartner underwagner, hinden auff das grüne bruch stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ leedig und eigen, und ist solche behaußung durch die allhießig. geschwornen Werckmeisteren vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung, sub dato 20. Julÿ anno 1706. æstimirt word. p. 650. Darüber bes. i. perg. Kffbr. mit der St. Straßb. anh. Contract Insigel verwahrt datirt d. 13. Februarÿ a° 1685. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener vorweißung dißmahl wider dabeÿ gelaßen. Darbeÿ ferner ein perg. Ganth Kauffbrieff m. der St. Str. anhangendem contract Insigel verwahrt datirt den 3. Junÿ a° 1677. auch mit altem N° 1 signirt. Weiter ein perg. Kauffbrieff mit mehrgedachtem Cantzleÿ contractstub anh. Insigel verwahrt sub dato 30. Xbr. a° 1609. ebenfalls mit altem N° 1 v. Lit. A. bemerckt.
It. i. perg. Kauffbrieff in allhießiger Concelleÿ contractstub gefertiget mit dero anhang. Ins. verwahrt datirt d. 24. Xbris A° 1694. mit neuem N° 1 bezeichnet über das hinderhauß besagend.
Weiter ein perg. Kauffbrieff mit offerwehnter Canc. Constractstub anhangendem Insigel verwahrt sub dato 3. Martÿ 1692. mit neuem N° 1 notirt
Dabeÿ noch weiter vier vnderschiedene pergamentene Kauff: und Ganthbrieff deren der eine datirt den 27. Maÿ 1563. der andere den 18. Maÿ 1667. der dritte den 21. Augusti a° 1679. und der vierte auch d. 21. Augusti a° 1679. alle theils mit altem N° 1 et 2 notirt.
– Abschatzung den 20. Julÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrhafften und bescheidenen herrn Johann Philippus heisch gewesenen satlers seel. hinderlaßene fr. Wittib ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Cronenburger straß gelegen ein seits neben herren Friedrich hannßen Wittib anderseits neben diebold brielinger Gartner, hinden auff das grüne bruch stosendt, Welche behausung beÿderseits neben gebäw, hinder gebaw zweÿ höff sambt Zweÿ brünen durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sambt aller gerechtigkeit angeschlagen wird Vor und umb Ein tausend und dreÿ hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ, Anno 1688. durch Weÿl. herrn Eliam Wincklern Notm. Publ. seel. auffgerichtet – So dann prætendirt die Wittib hiehero in Ergäntzung Zusetzen 50. fl. welche ihro von mehrerwehntem herrn Michael Schwartzen deroselben herrn Vatter seel. in Anno 1693. freÿwillig baar geschenckt worden seÿen
(f° 18) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung betr. Sa. Haußraths 23, Sa. Leerer vaß 10 ß, Sa. silbers 2, Sa. Guldener ring 4, Sa. baarschafft 6, Sa. Ergäntzung 365. Summa summarum 402 lb
Der Erben Vermögen belangend. Sa. Haußraths 15, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silbers 3, Sa. Ergäntzung 258, Summa summarum 279 lb
Theilbahr Guth betr. Sa. hausraths 61, Sa. Wahren v. Werckzeugs 98, Sa. frucht 8, Sa. leerer vaß 2 ß, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Rings 12 ß, Sa. Eÿgenthumbs ane j. behaußung 650, Sa. Activorum 28, Summa summarum 848 lb – Schulden 624 lb, Nach deren Abzug 223 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 906. lb – ungewiß und Verlohrene Schulden den Erben vor unverändert gehörig 45 ln, Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbagre Nahrung zugeltend 8
Copia der Eheberedung – (…) Straßburg Sonntags den 9. Maÿ anno 1688, Winckler Not., aber expedirt den 3. Septembris Anno 1706.
Copia Codicilli reciproci
N° 631 [encart sans titre] Summarische Ersuch: und Berechnung Vber Weÿland Herrn Johann Philipp Heÿschen (Verlassenschafft)

Anne Marie Schwartz se remarie en 1706 avec le tanneur Jean Sébastien Ott qui loue la maison au sellier Jean Philippe Linck

1706 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 816
Joh. Sebastian Ott gerber u. lederbereither
in gegensein Joh. Philipp Linck sattlers
entlehnt, seine behaußung allhier in der Cronenburger straß einseit neben Hanßischer wittib anderseit neben Diebold Brülinger Gartner gelegen, nichts alß zweÿ Cammern außegnommen, auff 9 jahr lang anfangend auf Martini 1706 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Le locataire Jean Philippe Linck et sa femme Marie Madeleine Riebel font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison

1707 (8. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 688
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung so der Ehrenachtbare Meister Johann Philipp Linck Sattler und die Ehren und tugendsahme frau Maria Magdalena gebohrne Reibelin beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht Und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerem gegenseÿn Herrn Samuel Schwartzen Kupfferschmidt und burgers allhier, der Ehefrawen annoch ohnentledigten Vogts Donnerstags d. 8. 7.br: Anno 1707

In einer allhier Zue Straßburg ane der Cronen burger straß gelegenen, H. Sebastian Otten des Rothgerber v. Lederbereiters eigenthümlichen von beeden Eheleuthen aber lehnungsweiße bewohnenden behaußung sich volgender maßen befunden
Wÿdumbs Verfangenschaft in der Ehefrawen Nahrung gehörig. Vermög des durch H Notarium Johann friederich Marbach seel. Über der Ehefrauen ererbt Vätterlich Guth gefertigten theil Registers fol. 38.a et 42.b geneußt weÿl. Jacob Reÿbel geweßenen Kieffer und burgers allhier seel. hinterbliebene Wittib die dießorths Stieffmutter von ermeltem Ihres haußwürths seel. Verlassenschafft sammenthafft 71 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung betr. Haußrath 20, Silber 2, baarschafft 127, Summa summarum 151 lb – Schuld 53 lb
Der Frawen nahrung betr., Sa. Haußraths 112, Sa. Frücht 2, Sa. Wein und leere Vaß 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. baarschafft 184, Summa summarum 340 lb

La maison est louée au teinturier Joachim Schwartz

Seul bien qui subsiste de la succession Jean Philippe Heisch, la maison est donnée en jouissance viagère selon l’acte dressé en 1727

1727 (29.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 12) n° 443 (410)
Warhaffte Und Gründliche Ersuchung wie auch Aufrichtung des Wÿdumbs Über Weÿl. Herrn Johann Philipp Heÿschen gewesenen Sattlers und burgers allhier zue Straßburg seel. Verlassenschafft und zwahr dero darüber von Weÿl. hrn. Not. Daniel Rohren in A° 1706 aufgerichtetem Inventario durch mich ends unterschriebenen Notarium gefertigt
Und gegeben wardurch dann sothane theilbahre Verlassenschafft biß auf der hernach folgende theilbahrer behausung absorbirt Und aufgehaben worden weithien dadurch Ihre Völlige Richtigkeit erlangt
die fol. 75. et seqq. Inventarÿ weitlauffig beschriebene theilbahrer behaußung in einem vordern, Mittlern Und hintern hauß bestehend & ane der Cronenburger straß in der Neuen Zeilen gelegen, Ist biß dato Unter der Wittib Und Ottischen Ehefrauen und Erben annoch gemeinschaftlich alßo daß die wittib dieselbe in natura geneußt, wie dann Verglichen Und abgeredt worden, daß Sie dieselbe also biß auff Ihrem tod usufruiren Und genießen solle, Jedoch daß Sie dieselbe nach wÿdumbs recht In gutem bau standt und Ehren erhalten, Es ist aber diesele Indeßen mit allerseitigem belieben ohnpræjudicirlich hier angeschlagen worden pro 1500. lb
Act. Straßburg den 29. Jan. 1727. [unterzeichnet] Anna Maria ottin, Johann Sebastian Ott Ehevogt, Anna Maria Steinbachin, Johann Philipp Heisch als vogt, Johann Martin Danaberger als vogt der Kleiniges Kinder, Johans Klein als Vatter

La maison figure à l’inventaire après décès de Jean Sébastien Ott en 1730. Lex experts l’estiment à 850 livres

Les héritiers collatéraux de Jean Philippe Heisch hypothèquent la nue-propriété d’un capital assis sur la maison et dont jouit la veuve Anne Marie Schwartz veuve de Jean Sébastien Ott

1733 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 18
Johann Martin Dannenberger der wagner und Anna Maria geb. Steinbachin, Ferner Johann Daniel von Hipßen der huetmacher und Maria Dorothea geb. Steinbachin beede schwestern mit beÿstand ihres vatters bruders Johann Daniel Steinbach des Metzgers und ihrer geschwistrig kindts Johann Adam Steinbach des gürttlers
in gegensein Johannes Wachendörffer des Kutschers – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, die proprietatem nudam ahne 255 pfund so Fr. Anna Maria Ottin geb. Schwartzin weÿl. Johann Sebastian Ott des Rothgerbers wittib von ihrem erstern ehemann weÿl. Johann Philipp Heusch Sattlers zu lebtägigen genuß verordnet worden und auff einer allhier in der Vorstatt Cronenburger straß in der neuen Zeil einseit neben Friedrich Hannß dem haußfeurer anderseit neben weÿl. Diebold Brülinger garttner erben hinten auff das grüne Bruch gelegene Behausung zweÿen hindergebäuden, Stallung, hoff und hoffstatt hafften und ihro Dannenbergerin zu 127 pfund ihr von Hipsheim zu gleicher summ (…)

Anne Marie Schwartz meurt en 1738 sans descendant en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs ou leurs enfants. La maison figure à l’inventaire pour un tiers en toute propriété et pour deux tiers en jouissance viagère. Outre le billet d’estimation ordinaire où ils estiment la maison 1 000 livres, les experts de la ville fournissent un état des réparations à y faire. L’actif de la succession s’élève à 384 livres, le passif à 38 livres.

1738 (31.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1128) n° 17
Inventarium über Weÿland Frauen Annä Mariä Ottin gebohrner Schwartzin auch weÿland Hn Sebastian Ott geweßenen rothgerbers lederbereiters und burgers allhier zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1738. – nach ihrem Mittwochß den 7.ten Maÿ instehendem 1738.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg Sambstags den 31.ten Maÿ Anno 1738.
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1.mo Mstr Johann Michael Böhm den Kupfferschmid und burgers Zu Buchßweiler, Weÿl. Frauen Mariä Salome Böhmi, gebohrner Schwartzin der abgeleibten ihrer Schwester seel. mit auch weÿland Mstr Andrea Böhm dem geweßenen Kupfferschmid und burgern allhier seel. ehelich erziehlter Sohn. Weilen nun derselbe allhier ohnverburgert alß its Von seithen E. E. Kleinen raths Zu dießem geschäfft abgeordnet worden, wie der hiebeÿ producirte extractus memorialis vom heutigen tag außweiset, S. T. H. Johann Friderich von Gottesheim Edel erwehnten Kleinen Raths dermahliger hochansehnlicher beÿsitzer, 2.do Frau Annam Margaretham Pfählerin gebohrne Schwartzin weÿland H Johann Pfählers geweßenen Ohlmanns und burgers allhier hinterbliebene Wittib, welche in Persohn dem geschäfft abgewartet, 3.tio Frau Saram Edelin gebohrne Schwartzin, weÿland H. Melchior Edel geweßenen Zinngießers und burgers allhier hinterbliebene Wittib die auch hiebeÿ erschienen, 4.to Joh: Michael Schwartz den Von hier sich absentirten Kupfferschmid und burgern allhier, deßen Interesse noch Zur Zeith durch Vor Edelberührten Hn Johann Friderich Von Gottesheim den Hn Deputatum observirt worden, 5.to Mstr Johann Schwartz der Kupfferschmid und burgern alhie. Nechstgedachte Vier Schwartzische Geschwüsterde weÿland Hn Johann Michael Schwartz geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier der Verstorbenen eheleiblichen bruders seel. hinterlaßene Kindter
6.to Frau Mariam Magdalenal Dochtermännin gebohrne Schwartzin, Mstr Isaac Dochtermann des meelmanns und burgers allhier Ehefrau weÿland Mstr. Samuel Schwartzen geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier der Verstorbenen eheleiblichen bruders seel. hinterbliebene dochter, Und ist wegen ihres unpäßlichkeith dermahen ihr Vorgedachter Ehemann hiebeÿ erschienen.
7.mo Frau Susannam Bridain gebohrne Reibelin Mstr: Johann Carl Brida des Kieffers und burgers allhie Ehefrau weÿland Frauen Mariä Magdalenä Reibelin gebohrner Schwartzin der in gott ruhenden frauen eheleiblicher Schwester seel. mit auch weÿland Meister Jacob Reibel dem geweßenen Kieffer und burgers allhier ehelich erziehlte dochter welche hiebeÿ gegenwärtig war.
8.vo Frau Mariam Magdalenam Haffnerin gebohrne Schwartzin: Mstr: Johann Gottfried Haffners Spenglers und burgers alllhier Ehefrau, in dero Nahmen dero Maritus beÿgewohnt, So dann 9.mo Frau Annam Mariam Haaßin gebohrne Schwartzin, Mstr Johann Daniel Haaß des Seÿlers und burgers allhier Ehefrau Vor welche ihr gedachter Ehemann dießer inventur assistirt, beede letztere weÿl. Mstr Philipp Jacob Schwartz geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier der Verblichenen seel. eheleiblichen bruders seel. ehelich erziehlte Kinder.
Alßo Alle neun der abgeleibten seel. Verlaßener resepctive brüder und Schwester Kindter als ab intestato Zu gleichen portionen und Haupttheilern verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenen: und Zum theil in dieße Verlassenschafft eÿgenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemblichen der dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Vorder: mittler: und hinter behaußung sambt deren hoffstätten auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß 1. seith neben Daniel Maul dem Weißbecken und burgern allhiern 2.s. neben Hannß Wunderer und hannß Kugel beeden G. U. W., hinden auff das sogenannte grüne bruch stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, leedig eigen durch (die allhiesig geschworne Werckmeistere) Zufolg abschatzung Zed. v. 10.ten Junÿ 1738 taxirt worden pro 1000 lb. Mithien Zu dießortiger tertz ertragend 333 lb 6 ß 8 d. Die übrige zwwen dritte theil obiger behaußung seind in der Verstorbenenn seel. auß Erster Ehe genoßennen wÿdemb gehörig dahero infra eingetragen ersichtlich. Darüber besagt i. pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßb. Contr: Ins. verwahrt datirt d. 3.ten febr: Anno 1685. mit N° 1 notirt. Dabeÿ ferner i. pergam: ganth Kauffbrieff m. der St. Str. anhang: Contr. Ins. verwahrt de dato 3. Junÿ Anno 1677. auch mit altem N° 1 signirt. Weiter i. perg. Kffbr: m. mehrgedachtem Contr. Insigel verwahrt Sub dato 30. Xbris. Anno 1609. ebenfalls m. N° 1 sub Lit. A. bemerckt. Item i. perg: Kffbr m. allh. S. S. Stub gefertiget und mit dero anhang. Ins: verwahrt datirt d. 24. Xbris 1694. m. N° A bezeichnet. Weiter i. perg. Kffr. mit offterwehnter C. C. stub anhang. Ins: verwahrt sub dato 3.ten Martÿ 1692. m. A° 1 notirt. Dabeÿ noch ferner 4 unterschiednene perg: Kauff und ganth Kauffbr: deren der eine datirt d. 27.ten Maÿ 1563, der 3.te d. 18. Maÿ 1667, der 3.te d. 21 Augusti 1679 und der 4.te auch d. 21. Augusti 1679: Nis 1 et 2 notirt. Alles dermahlen wieder dabeÿ gelaßen.
Wÿdemb Welchen die abgeleibte seelige auß Erster Ehe von auch weÿland H Johann Philipp Heuschen dem geweßenen Sattler und burgern allhier zu Straßburg seel. biß ane ihrem todt genoßen und ermahlen auff unten behahmste Persohnen Kommet und gelanget.
Nemblichen zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane der oben fol. (-) et Sequentibus beschrieben Vorder: mittler: und hinter behaußung denen hoffstätten auch allen übrigen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß 1. seith neben Daniel Maul dem Weißbecken und burgern allhiern 2.s. neben Hannß Wunderer und hannß Kugel beeden G. U. W., hinden auff das sogenannte grüne bruch stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, leedig eigen, erttragen der obigen taxation nach ane hier außwurfflich 666 lb 13 ß 4 d. Die übrige tertz solcher behaußung ist der Verstorbenen seel. ihre Verlassenschafft gehörig dahero oben eingetragen ersichtlich. Die über die gantz behaußung sagende sambtliche brieffschafften seind oben umbständluchen allegiret.
Item in Crafft einer den 29.ten Januarÿ 1727 durch H Notarium Joh: Jacob Ölinger über obigen H Johann Philipp Heuschen seel: Verlassenschafft Verfertigten so titulirten wahrhafften und gründlichen Esuchung wie auch auffrichtung des wÿdembs fol. 3.a ist die Verstorbene seel. ihres Manns seel: Erben schuldig worden 12. lb
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. hausraths 40, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 333, Sa. Schulden 4, Summa summarum 384 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 345 lb
Stall Summ 1016 lb
– heutt dato dem 18. Augt 1738: Haben wier die Estimation, der behausung in der Cronenburger Straß wëlche Von Anna Maria ohtin gebohrne schwartzin seel. bewohnt und Zu genieße gehabt, besigtiget waß sich alta in kleinen reparationen befunden durch die Erben selbsten angewießen wie folgt.
Erstlichen ihm ein gang auff dem botten hinden an der Satlerß wërckstatt oder lahden befindtet sich ein stuben darinen Zweÿ Chreutz stöck, welche sehr blött Vom schreiner schloßer und glaßer sollen Verbesert werden, dar daß bleÿ glaß beschläg und stänglein wieder Köne gebraucht wërden ihm obern Stock gegen der Straße wiedrum Zweÿ Chreützstöck so außen wie oben gemelt gemacht werden einen Chreutzstock in der soldaten Cammer Zu machen, ihm hinder gebaw ist Etwaß wenigß am tach Zu machen weilen es am Camin herundter rëget so alleß in einen halben tag gescheen, ihm seiten gebau gegen dem oster tag geslein ist ein Kleiner Stubenbotten zu verbëßern und die 2: fënster auß Zu beßern obeen dar über daß tächlein Zu über gehen welches in einen tag kann gemacht werden, ihm Vortern hauß dem bronen Laßen schopfen auch unden ihm waßer ein barrlëcher* Laßen Zu machen, Lincker handt gegen dem nachbaren Seindt Etliche tiellen Loß und an Zu machen an der rigell wandt wëlche fölig mit tiellen Zu geschlagen es ist aber daß holtz vom wetter an gestückt daß Kein nagell heben kann.
Eß belauffen sich die un Kösten solches zu machen â 30 fl. [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner und baumeistern Johann Jacob Biermeÿer werck Meister deß Zimmerhoffs

Ane obigen 30. fl. seind schneider der Wÿdumbsnießerin seel. Erben Heuschischen Erben beneben fünff schilling so Hn Statt Lohner durch Letztere für ersterer Zalt worden, Zwantzig Gulden Verguttet worden. Straßburg d. 1. Septembris 1738. T. J F Heupel, Waÿßh. Schr.

Les héritiers de Jean Philippe Heusch vendent 1 460 livres la maison à Marie Marthe Krafft

1738 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 489
weÿl. Johann Philipp Heusch des Sattlers hinterlassenen hæredes ab intestato und respective deren mandatarius Johann Philipp Wurtz der weißbeck zufolg einer am 30. aug. jüngst vor H. Not. Johann Rudolph Dinckel ausgestellt, ferner Johann Daniel von Hipsheim huetmacher als vogt weÿl. Annæ Mariæ geb. Steinbachin mit auch weÿl. Johann Martin Dannenberger dem wagner ehelich erzeugte Kinder Maria Barbara und Martin der Dannenberger und im nahmen der in hiesigen weÿßenhauß sich auffhaltenden Salome Dannenberger ; deßen Schaffner H. Johann Friedrich Heupel, weither Johann Philipp Steinbach sattler als vogt weÿl. Mariæ Magdalenæ geb. Steinbachin mit auch weÿl. Johann Jacob Scheuring dem schloßer erzeuge zweÿer Kinder Johann Philipp und Maria Magdalena der Scheuring und ged. Steinbach für sich selbst und als vogt weÿl. Mariæ Dorotheæ geb. Steinbachin mit obgedachtem von Hipsheim erzeugte noch lebender zweÿer kinder Johann Daniel und Philipp Jacob der Hipsheim und er Hipsheim als erb seines dritten nach der Mutter verstorbenen Kinds Mariæ Salome von Hipsheim, so dann H. Notarius Johann Daniel Stöber als mandarius weÿl. Fr. Annæ Mariæ geb. Schwartzin anfangs benahmten Heuschen und nachgehends weÿl. Sebastian Ott Rothgerbers hinterlassener wittib
in gegensein Jfr. Mariæ Marthæ Krafftin der mehrjährig und ohnbevögtigten burgerin beÿständlich ihres bruders Jeremias Krafft schuhmachers – am 23 august letzthin ergangen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hindergebäuden, hoff, stallung, zween Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Daniel Maul dem weißbecken, anderseit neben Hannß Wunderer und Hannß Kugel beede g.u.w., hinten auff das grüne bruch und auff das Ostertag: gäßel – sein Heuschen Erben zu zween dritten theile und zur übrigen tertz deßen wittib erben eigenthümlich zuständig – umb 1460 pfund

Marie Marthe Krafft, assistée de son fiancé Jean Frédéric Schilling, teinturier originaire de Rostock, hypothèque la maison au profit d’Anne Marguerite Miville, de Jean Braun et des enfants du marchand Jean Daniel Franck

1738 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 491
Jfr. Maria Martha Krafftin so großjährig ohnbevögtigt und hier verburgert zu seÿn versichert mit beÿstand ihres bruders Jeremias Krafft schuhmachers
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Miville weÿl. S.T. H. Johann Heinrich Böckler J.V.D. et Prof. Publ. Ord. auch Capituli Thomani mit beÿstand in tochtermanns H. Johannes Braun handelsmann, in fernerer gegenwart ged. H. Braun für sich selbst und als vogts weÿl. H. Johann Daniel Franck handelsmanns hinterlassenen Kinder, so dann in gegensein ihr Krafftin verlobten Johann Friedrich Schilling des ledigen von Rostock gebürtig Schwartz und schönfärbers – Fr. Böcklerin 900 pf., H. Braun proprio nomine 100 pf., denen Franckischen kindern 250, Schilling 150 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags umb 1460 lb erkaufft und aus jetzigem vorschuß grösten theils bezalte behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hindergebäuden, hoff, Bronnen und stallung auch hoffstatt mit übrigen deren zugehörden, begriffen, weithen und rechten in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Daniel Maul dem weißbecken, anderseit neben Hannß Wunderer und Hannß Kugel beede g.u.w. hinten auff das grüne bruch und auff das Ostertag: gäßel

Jean Frédéric Schilling épouse Marie Marthe Krafft. Il fait établir un état de sa fortune en octobre 1738 pour pouvoir devenir bourgeois, fait dresser un contrat de mariage début novembre et se marie à la fin du mois.

1738 (27. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 242
Vermögenschein – Johann Fridrich Schillingß deß annoch leedigen Färbers Von Rostock gebürtig.
Daßelbe bestehet Vorderist in dem Jenigen geld welches Er auff die, Von Maria Marta gebohrner Krafftin seiner hochzeiterin ane sich erkauffte behaußung, deroßelben auß dem seinigen Vorgeliehen und beÿgeschoßen hat, thut vermög Verschreibung auß allhießiger Cayzleÿ Contract Stuben dedato 1. 7.br Anno 1738., 300 fl.
So dann hat mir derßelbe dato zu endstehend in barem Geld Vorgelegt, 202 fl.
Daß also deßelben gantzes Vermögen sich belauffe auf 502 fl.
[unterzeichnet] Johann Friederich Schilling
Straßburg den 27.ten Octobris Anno 1738.

Contrat de mariage
1738 (13. 9.br),Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 523
(Eheberedung) zwischen dem ehrsamen undt bescheidenen Mstr. Johann Friderich Schilling dem ledigen färber, mstr Christoph Schillingß färbers undt burgers Zu Rostockh ehelich erzeugtem Sohn, alß hochzeithern ane einem,
so dann Jfr. Maria Marthanna Krafftin, weÿl. Joh: Martin Krafften geweßenen Schumachers vndt burgers alhier ehelich erzeugten hinterlaßenen tochter alß hochzeitherin andern theilß – Actum Straßburg d. 13. Novembris 1738. [unterzeichnet] Johann Friederich Schilling, Maria Martha Krafftin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 162-v)
1738. Dominica XXIV. et XXV. Trinit. proclamati sunt Johann Friederich Schilling der ledige Schwartz: v. Schönfärber Von Rostock Christoph Schilling, des Schwartz und Schönfärbers auch burgers daßelbsten ehel. sohn, und Jgfr. Maria Martha, Weÿl. Johann Martin Krafft geweßenen Schuhmachers V. burgers alhier hinterlaßener ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 26. Novembr. [unterzeichnet] Johan frederich Schilling als hochzeitter, Maria Martha krafftin als Hochzeiderin (i 157)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Une convention stipule que la maison sera considérée comme un bien commun bien que la femme l’ait achetée avant de se marier. Le fiancé qui n’était pas encore bourgeois ne pouvait pas l’acquérir sans autorisation spéciale et a contribué à la régler
1741 (25.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) n° 590
Inventarium über des Ehrenhafften Mstr. Johann Fried. Schillings des färbers, und frauen Annä Marthä gebohrner Krafftin beeder Eheleuthe und burgere Zu Straßburg habende: und in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1741. – in ihrer auffgerichteten Eheberedung sowohl das zugebrachte, alß auch das wehrender Ehe ererbende Guth vor unverändert reservirt und vorbehalten – Actum Straßb. Montags den 25.tne July 1741.

In einer alhier Zu Straßburg in der Cronenburger Straßen gelegenen hieher gehörig. behaußung hat sich befund. alß volgt
Eigenthumb ane Häußern. (F.) Die helffte ane I. Behaußung und Hoffstatt, sampt allen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. alh. Zu straßb. in dem Leimengäßel (…)
Item die helffte an einem höltzeren Lädlein an dem Barfüßer Platz ane dem Eck des Gasthaußes Zum Rubenloch stehend (…)
Nota. Es solten auch hier der Ehefr. alß unverändert Zugeschrieben werden, die vorhandene Färber behßung mit allen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg in der Cronenburger Straß gelegen, indeme Sie solche, vermög Kauffbrieffs aus alhiesiger C. C. Stub de dato 1. Septembris 1738. leediger weiß ane sich gebracht hat, es berichtet aber dieselbe daß Johann Friderich Schilling ihr dermahlige Ehemann und damahls mit Ihro geweßter hochzeiter mit Käuffer derselben gewesen und solche gleich Ihro kauffen, auch was darauff bezahlt worden, bezahlen helffen, in ansehung er aber damahlen annoch ohnverburgert war seiner in dem Kauffbrieff ô gedacht, sondern Ihro allein Zugeschrieben worden ist, sie Aber Ihne alß einen Mitkäuffer agnosciret wie er auch refera Mit käuffer war, und weg. dieser behßung ein mehrers nicht alß die aus dem Ihrigen darauf bezahlte 100. fl. und hiengegen ihr Ehemann die aus dem seinigen darauff abbezahlte 300. fl. auß unverändert Zum vorauß prætendiren, wie dann auch ein solches vorher unter der Rubric baarschafft ihren zugeschrieben worden ist, alß wird besagte behßung auf künfftigen Fall alß theilbahr anzusehen, auch due darauff hafftende Capitalia gemeinschaftlich abzutragen seÿn. [unterzeichnet] Johann Friederich schilling, Maria Martha schillingin
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebr. Vermögens, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 152 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe gebr. Vermög. beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. Farb Kößel und werckzeug 18,, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 104, Sa. Eigenthumbs ane hd’autreßern o, Summa summarum 223 lb

Jean Frédéric Schilling et Marie Marthe Krafft hypothèquent la maison au profit de Julienne Ammann

1742 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 159-v
Johann Fridrich Schilling der schwartz und schönfärber und Maria Martha geb. Krafftin mit beÿstand ihres bruders Jeremias Krafft des schuhmachers und ihres geschwistrig kinds Friedrich Samuel Weiß des zinngießers
in gegensein Jfr. Julianæ Ammännin mit beÿstand H. Joseph Kamm des Stadt fouriers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: Mittel: und hindergebäude, hoff, stallung, zween bronnen und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Daniel Aÿle dem weißbecken, anderseit neben Hanß Wunderer und Hanß Kuel beede G.U.W. hinten auff das grüne bruch und Ostertag gäßlein – als ein im ledigen stand am 1. 7.br. 1738 erkaufftes guth

Jean Frédéric Schilling et Marie Marthe Krafft vendent 1 325 livres la maison au teinturier Jean Frédéric Walch et à sa femme Catherine Barbe Reiber

1757 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 190-v
Johann Friedrich Schilling der schön färber und Maria Martha geb. Krafftin
in gegensein Johann Friedrich Wallig des schön färbers und Catharinæ Barbaræ geb. Reeberin
eine behausung bestehend in vorder, mittel und hinder gebäuden, hoff, stallung, zween bronnen und hoffstatt mit allen übrigen rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Cronnenburger straß, einseit neben Johann Daniel Eule dem weißbecken, anderseit neben Hanß Wunderer dem g.u.w, hinten auff den grünenbruch und Ostertaggäßlein – um 1050 pfund verhafftet, geschehen um 275 pfund

Fils de cordier, le teinturier Jean Frédéric Walch épouse en 1757 Catherine Barbe Reuber fille de tricoteur de chausses : contrat de mariage, célébration
1757 (3.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 351
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenachtbaren herrn Johann Friederich Wallich dem ledigen Schwartz und Schönfärbern Weÿl. Meister Johann Georg Wallichs des gewesenen Seilers und auch Weÿl. frauen Annæ Barbaræ gebohrner Diemerin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seeliger hinderlaßenem ehelichem Sohn als dem hochzeiter, ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Catharinæ Barbaræ Räuberin, weÿl. Meister Johann Jacob Räubers geweßenen Hoßenstrickers und auch weÿl. frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Heimin, beeder Eheleuthe und burgers allhier seeligen am anderntheil – So geschehen allhier Zu Straßburg auff freÿtag den 3. Junÿ anno 1756. [unterzeichnet] Johann friederich Walich als hochzeiter, Catharina Barbara Räuberin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 353, n° 1308)
1757. Mittwoch d. 29. Juni seind nach ordentliche proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh. friederich Walch der ledige ferber weyl. Joh georg Walch Seÿlers und b. allh ehl. Sohn und Jfr. Catharina Barbara weyl Joh: Jacob Reubers Strumpfstricker u. b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Walch als Hochzeiter, Catharina Barbara Reuberin als hochzeitrin (i 358)

Les conjoints Walch font dresser en 1765 l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont acquise quelques années auparavant

1765 (22.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 269) n° 985
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare herr Johann Friederich Wallig, der Schwartz und Schönfärber und die Viel Ehren und tugendsame frau Catharina Barbara geb. Räuberin, beede Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, auch sich solche in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §°. 4.to Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Samstag den 22. Junÿ Anno 1765.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenen währender dießer Ehe erkaufften Farb behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Nahrung, Sa. Haußraths 3, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. d. baarschafft 67, Summa summarum 78 lb – Dazugelegt die ane denen Haussteuren demselben gehörig 16, Welchemnach alßo des Ehemanns gesamte in die Ehe gebrachte unveränderte Nahrung dem vero pretio nach sich belauffet auff 95. lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. Haußraths 98, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. goldenen Rings 4, Sa. d. baarschafft 202, Summa summarum 319 lb. Denen beÿzusetzen die andre Helffte ane denen hernach beschriebenen Haußsteuren 16 lb, (Summa) 335 lb

Catherine Barbe Reuber meurt sans enfant en 1778. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 84 livres, celle des héritiers à 295 livres. L’actif de la communauté s’élève à 857 livres, le passif à 1 353 livres

1778 (16.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1437
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsame Frau Catharina Barbara gebohrne Reuberin, des Ehrenachtbaren und Kunsterfahrenen Meister Johann Friderich Walchen des Schwartz: und Schönfärbers auch burgers zu Straßburg geweßene Ehefrau nun mehr seelige, nach ihrem den 25.ten Januarÿ dießes lauffenden 1778.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren derer von der Verstorbenen seel. als welche ohne eheliche Kinder verstorben, ab intestato hinderlaßener respê leiblichen bruders und Schwester – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 16.ten Martÿ anno 1778.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha gebohrne Reuberin, des Ehrenachtbaren Meisters Georg Friderich Klinglers des Schneiders und burgers allhier zu Straßburg Ehegattin so nebst ihrem Ehemann dießer Inventur beÿgewohnt, So dann 2. den Ehrengeachten meistern Johann Samuel Reubern, den Seilern und burgers alhier, so auch beÿ dießer Inventur gegenwärtig war. Beeder der Abgeleibten seel. ab intestato Zu gleichlingen portionen hinderlaßenen Erben, dero selben leibliche geschwüsterde.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung und Mang. Nemlichen j. Farb: behaußung bestehend in forder: mittel und hinder gebäuden, Hoff, Stallung, Zween bronnen und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Str. und deren Vorstatt Cronenburger Straß, 1.s. neben Mr Johann Daniel Eule, dem Weißbecken, 2. neben hannß Wunderer dem G. U. W. beede, b. allh. modo Mr Johann Philipp Steinbach, dem Sattlern v. b. allh. hinden auff d. grüne bruch und Ostertags gäßlein stoßendt, so außer hernach eingetragenem passiv Cap. ledig eigen und durch der St. Straßburg geschwornen herren Werckmeistere zufolg derselben mir Not. Zum Concept eingeschickter schrifftliche Abschatzung vom 9.ten Martÿ 1778. æstimirt und angeschlagen pro 750. Darüber bes. j. teut. perg. Kauffbr. in allhies. C. C. stuben gef. m. deren anh. Ins. verw. und datirt den 21. Julii A° 1757. dabeÿ noch ein älterer perg. Kffbr. allda gef. ddatirt den 1. 7.bris A° 1738.
It. ein Platz, darauff ein Schopff gebauet, darinnen sich eine Walck, oder so genande Mang Zur Färbereÿ gehörig befindet, gelegen allhier in dem so genanden grünen bruch 1.s neben denen burgerischen Erben, 2.s. und hinden auff das Allmend stoßend, davon gibt man alljährlichen denen herren Consulent Lautzischen Erben 1. lb 10 ß Zu bodenzinß, sonsten auch vor gemeldten passiv cap. freÿ, ledig und vermög derer herren Werckmeistere eingeschickten vorher schon allegirten Abschatzung gewürdiget pro 20. lb. Wann aber das darauff hafftende real onus zu doppeltem capital gerechnet und also mit 60. lb. d dagegengehalten wird, so mag davor nichts außgeworffen worden. Über dießen bodenzinßlichen Platz ist vorhanden j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. st. gef. und m. deren Anhangend. Ins. corroborirt, de dato 14.ten apr. A° 1704. und ist dabeÿ j. pap. abschrifft von gemeldetem Kffbr. befindlich.
– Abschatzung Vom 9.ten Mertz 1778. Auf begeren Herr johann friderich Walch dem schwartz und schöhnfärber ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der Cronenburger stras gelegen, Ein seÿts neben johann David Eÿlen dem weißbeck anderer seÿts neben johann philipp steinbach dem sattler und hinten auf das grinebruch stoßend gelegen solche behausung bestehet in forder nebens und Hinter gebäu worinen Etlicher stuben Kuchen und Kammern ferner befindet sich Ein farbhauß mit Vier farb Kößel darüber seÿn die daschstühl mit breidzigel belegt hat auch Zweÿ getremte Keller Hoff und brunen Vor und um Ein tausend fünff Hundert gulden.
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt straßburg im grinenbruch gelegen Ein seÿts neben den burgerischen Erben anderer seÿts und Hinten auf das allmend stosend gelegen solcher begriff bestehet in Einem schopff worinnen sich Ein Walck befindet darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Vierzig gulden. [unterzeichnet] Hueber, Götz WMstr. Kaltner WMstr.

Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des über beeder nun zertrennter Ehepersonen einander& in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in A° 1765. gefertigten Invii.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. (Des Wittibers Vermögen) Sa. Haußraths 1, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Erg. 79, Summa summarum des Wittibers gesambten unveränderten Vermögens 84 lb
Derer Erben unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 40, Sa. Slbergeschmeids 1, Sa. goldenen rings 1, Ergäntzung rest 251, Summa summarum 295. lb
Das Theilbare Guth, Sa. Haußraths 32, Sa. Werckzeug Zur Kunstfärbereÿ gehörig 32, Sa. brennholtzes 4, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Goldenen Geschmeids 2, Sa. baarschafft 43, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung und Mang 750, Summa summarum 857 lb – Schulden 1353, Theilbarer Passiv Rest 486 lb
Schluß Sa. dießes Invii. 106. lb
Copia der Eheberedung (…) auf Freÿtag den 3.ten Junÿ Anni 1757, Frantz Heinrich Dautel
Copia der Verstorbenen, Ehefrauen Codicilli – die Ehren und tugends. Fr. Catharina Barbar geb. Reuberin H. Joh. Fried. Walchen des schw. u. schönf. auch b. allh. Ehegattin, wie wir in einer allh. ane der Cronenburger Straß gelegenen ihnen beeden Ehel. Zugehör. behaus. derenuntersten fordern Stuben am eingang m. denen fenstern auf die Straß aussehend krancken u. schwach. Leibes, daheri Zu bette Liegend. T. Dautel

Jean Frédéric Walch se remarie en 1778 avec Marie Madeleine Weber, fille de coutelier : contrat de mariage, célébration

1778 (4.8), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 192
(Eheberedung) persönlich erschienen Mr. Johann Friedrich Walch der Schwartz und Schönfärber, Wittiber und burger dahier, als Hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Maria Magdalena Weberin, weiland Hn Johann Jacob Weber, des gewesenen Meßerschmidts und burgers dahier mit auch Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Schlegelin ehelich erzeugte tochtern beiständlich H. Johann Jacob Weber des Kurtzmeßerschmieds und burgers dahier ihres bruders als hochzeiterin ane dem andern theil – Dienstag den 4. Augusti Anno 1778. [unterzeichnet] Johann Friderich Walch als hochzeiter, Maria Magdalena Weberin als hochzeitern

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 200, n° 26)
Im Jahr Christi 1778 Montags den 24. Augst (…) sind copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Friderich Walch, Schwartz: und Schön: Färber auch burger alhier, wittwer, der vorher verheurathet geweßen mit weÿland Catharina Barbara geborner Reuberin und Jungfer Maria Magdalena Weberin, weÿland Johann Jacob Webers geweßenen Messerschmidts und burgers allhier und Fraun Elisabethä geborner Schlägerin nachgelaßene eheliche Tochter. [unterzeichnet] Johann Friedrich Walch Als Hoch Zeiter, Magdalen Weberin als hoch Zirin (i 12)

Les héritiers de Catherine Barbe Reuber abandonnent au veuf la propriété de la maison

1778 (20. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) Joint au n° 1437 du 16 mars 1778
Vergleich Zwischen dem Wittiber und Erben dießer Verlassenschafft wegen
Ane dato Zu end gemelt seind vor mir offenbarem geschwornem Notario und zu weÿl. Frau Catharinæ Barbaræ Walchin gebohrner Reuberin Vorher gehend Verlassenschafft geschäfft adhibirten Inventir schreibern persönlich kommen und erschienen Frau Margaretha gebohrne Reuberin, Meister Georg Friderich Klinglers des Schneiders und burgers allhier Ehefrau mit beÿstand deßelben und Meister Johann Samuel Reuber, der Seiler und auch burger allhier und Zwar dießer mit assistentz S. T. Herrn Philipp Jacob Greiß, Notarii Publ. jur. et Pract. und beÿ SS. TT. des jeweilig. regirenden herrn Ammeisters hauß audienz wolverordneten Secretarii, beeder Vorbemeldeter ihrer leiblichen Schwester seel zu gleichlingen portionen nach tod ab intestato Erben an Einem
So dann Meister Johann Friderich Walchen der Schwartz: und Schönfärber auch burger zu alhier, alß wÿdumbs nieser auch vorgenander seiner Erstern Ehefrauen seeliger Verlassenschafft am andern theil (…) verglichen hätten, daß Sie beede Erben ihr gesambt schwesterlich Erb guth durch alle rubricen, so gesucht, so ungesucht, so bewög: so ungewöglich tam active quam passive nichts außgenommen, noch vorbehalten, wobeÿ auch alle uncosten, wie die genand sind, und besonders die in dießem vergleich angehen, begriffen seÿn sollen, Ihme meister Walchen, dem Schwagern gegen dem Abstand seines Wÿdumbs genußes vor ein und alle mal eigenthümlichen entschlagen (…)
ihren unvertheilten dritten theil von und ane der Farb behaußung, bestehend in forder: mittler: und hinderhauß, Hoff, Stallung, Zweÿen bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Str. und deren Vorstatt Cronenburger, einseit neben Mr. Johann Daniel Eule, dem Weißbecken, anderseit Mr Johann Philipp Steinbach, dem Sattlern, hinden auff das bruch stoßend, wie solche in dem Verlassenschafft Inventario umständlich beschriben, so außer 1000 lb so mann denen Imlinischen Kinder in Verzinßlichen Capital schuldig, so der Cessionarius pro rato übernimbt, und die Cedenten derentwegen schadloß zu halten versprocht sonst ledig und eigen,
Als auch ihren unvertheilten dritten theil von und ane einem Platz, darauff ein Schopff gebauen, gelegen allhier im Grünen bruch, einseit denen burgerischen Erben, anderseit und hinden auff das Allmend stoßend, davon gibt man Consulent Lautzischen Erben alljährlichen 1. lb 10 ß Zu bodenzinß, sonst (…)
So dann ihren unvertheilten dritten theil von und ane dem Schiff und geschirr Zur färbereÿ gehörig so bißhero ins gemein außgesetzt und Zu der behausung gelaßen worden – vor und umb die Summ vom 700 Gulden – So geschehen allhier Zu Straßburg auff dienstag den 20. Octobris 1778. [unterzeichnet] Maria Margretha Klinglerin, Georg fridirch Klingler, Johann Samuel Räuber, Johann Friederich Walch

Jean Frédéric Walch et Marie Madeleine Weber hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean David Aylé et du gainier Jean Frédéric Riff

1786 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 299-v
Johann Friedrich Walch der schwartz und schönfärber und Maria Magdalena geb. Weberin unter assistentz Johann David Aÿle des frantzösischen becken und Johann Friedrich Riff des säcklers
in gegensein H. Johann Adam Zwicker des weißbecken – 1200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Cronenburger straß, einseit neben vorgedachten Aÿle anderseit neben Philipp Jacob Steinbach hinten auff den Grünen bruch

Jean Frédéric Walch loue la teinturerie et une partie de la maison au teinturier célibataire Jean Frédéric Birckicht

1791 (26.9.), Not. Roessel (6 E 41, 938) n° 228 – enregistré le 20.9. f° 13
Lehnung – Mr Johann Friedrich Walch der Schwartz und schönfärber ane einem
So dann herr Johann Friedrich Birckicht der ledige aber Majorennen ebenmäßigen Schwartz und schönfärber beÿständlich seines leiblichen Vaters herrn Johann Friedrich Birckischt auch schwartz und schönfärbers
in sein H. Walch ane der Cronenburgergstras gelegenen eigenthümlichen behaußung eine complete Wohnung au Rez de chaussée bestehend in einer Stub, Stub Kamer Küchen Farbhauß im hoff, dreÿen dabeÿ befindlichen Holtz Kammern und dem vordern Kellern weiter im Vorderhauß dreÿen bühn und einer Kammer zum drücknen, ferner zweÿ Kammeren so dann das Kleine häußlein im grünen bruch worin die Mang stehet das ist den dazu gehörigen Platz, auf fünff nacheinander folgenden jahren anfangend den instehendem Michaelis tag – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Jean Frédéric Walch meurt en 1793 en délaissant un fils

1795 (14 ther. 3), Strasbourg 7 (7), M° Stoeber n° 1155 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 102-v du 20 ther. 3
Inventarium über weÿl. br Joh: Friedrich Walch des gewenenen Schwartz und Schönfärbers so an Weÿhnachten 1793 mit tod abgegangen, aufgerichtet den 14. thermidor 3
der Verstorbene hat zu deßen einzigen und rechtsmäßigen Erben hinterlassen Johann Friedrich so den 14. August 1782 zur welt gekommen und der Abgeleibte mit Fr. Maria Magdalena geb. Weberin seiner Wittib gezeugt hat, deßen beeidigter Vogt ist br. Johann Friedrich Galster Seiler, der wittib beistand b. Jacob Schaff

in der an der Cronenburger stras N° 49 gelegen und in der Erben unverändert Nahrung gehörigen behaußung
(Joint) Extractus aus dem über weÿl. Fraun Catharina Barbara geb. Reuberin Meister Johann Friedrich Walchen des Schwartz und Schönfärbers Ehegattin dahier Verlassenschafft durch Not. Dautel errichteten Verlassenschafft Erlös: Widums aufricht: und Erlös Register, den 10. 9.br 1778
Eigenthum ane einer behaußung so der Erben unverändert, Nämlich Eine Farb behaußung bestehend in Vorder Mittler und hintergebäud hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten an der Cronenburger Stras N° 49 es. neben david Aÿl dem beck 2.s Christoph dambach des Mezgers Kinder hinten auff das grüne bruch ziehend, geschätzt pro 6000, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub vom 21. Julÿ 1757 dabeÿ Kaufbrieff vom 1. sept. 1738
Summarische berechnung gegenwärtiger Verlassenschafft, da die Wittib und Mutter auf die Suchung der theilbaren Nahrung renunciret, hausrath 679 li, silbers 38 li, baarschafft 6000 li, behausung 6000 li, summa summarum 12 717 li, schulden 9244 li, Nach deren abzug 3472 livres
Eheberedung vor Not. Zimmer den 8. aug. 1778 aufgerichtet

Marie Madeleine Weber et son fils Jean Frédéric Walch vendent la maison 5 000 francs au sellier Jean Jacques Kuntz et à Marguerite Madeleine Michel

1822 (17.1.), Strasbourg 4 (51), M° Hatt n° 145 – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 171 du 22.1.
Marie Madeleine Weber veuve de Jean Frédéric Walch, teinturier, Jean Frédéric Walch et Anne Marie née Kalb
à Jean Jacques Kuntz, sellier, et Marguerite Madeleine Michel
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Fauxbourg de Saverne n° 49, d’un côté la veuve Aylé, de l’autre le Sr Goetz, derrière les Sr Gintz et Frantz, devant la rue – de la succession de Jean François Walch, teinturier, son père, inventaire dressé par M° Stoeber le 14 thermidor 3 – moyennant 5000 francs

Fille de farinier, Marguerite Madeleine Michel épouse en 1802 Jean Jacques Ernwein, boulanger originaire de Scharrachbergheim
1802 (28 messidor 10), Strasbourg 9 (26 n.c.), M° Bossenius n° 140 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 13.bis du 3 therm. 10
(Eheberedung) persönlich erschienen der bürger Joh: Jacob Ernwein lediger bäcker alhier bürgers Michael Ernwein Ackersmanns Zu Scharrachbergheim mit Frn Dorothea Salome Diebold ehelich erzeugter großjähriger Sohn als Hochzeiter an Einem
und Jungfrau Margaretha Magdalena Michel, bürgers Johannes Michel, Mehlhändlers alhier, mit Fraun Margaretha Arbogast ehelich erzielte großjährige tochter, beiständlich benannten ihres Vaters als braut am andern theil
Straßburg am 28. Messidor Zehenden Jahrs der fränckischen ohntheilbahren Republick [unterzeichnet] Johann Jakob Ernwein, Margaretha Magdalena Michelin

Jean Jacques Ernwein meurt sans enfant en 1815 après avoir servi dans les armées
1815 (21.2.), Strasbourg 5 (41), M° F. Grimmer n° 9098 – enreg. manquant F° 98 du 1.3.
Inventaire de la succession de Jean Jacques Ernwein boulanger – à la requête de Marguerite Madeleine Michel la veuve (laquelle) déclare que son défunt mari après avoir été attaché plusieurs années au service de l’armée était à son retour décédé le 1 janvier dernier à Scharrachbergheim où il s’étoit arrêté momentanément
sont aussi comparus 1. Michel Ernwein père laboureur, 2. Michel Ernwein fils laboureur, 3. Jean Pierre Zimmermann laboureur mari de Marie Salomé Ernwein, 4. Michel Bauer aussi laboureur se portant fort de sa femme Anne Barbe Ernwein tous domiciliés à Scharrachbergheim, 5. Dorothée Ernwein femme de Daniel Schwartz jardinier hors la porte d’Austerlitz, 6. Anne Marie Ernwein femme de Thomas Herrmann ouvrier au magasin à sel, le premier père et héritier pour un quart les autres pour les trois autres quarts
dans la demeure de la comparante grand rue n° 93
propres de la veuve 1607 fr
propres des héritiers, mobilier 39 fr, inventaire des apports 1439 fr, total 1478 fr, passif 300 fr, reste 1178 fr
communauté, créances sur l’état solde d’arriéré du défunt comme brigadier des boulangers à l’armée
Contrat de mariage, M° Bossenius le 20 germinal 12

Marguerite Madeleine Michel se remarie en 1815 avec le sellier Jean Jacques Kuntz originaire d’Oberhausbergen
1815 (9.10.), Strasbourg 5 (42), M° F. Grimmer n° 9279 – enreg. manquant F° 184 du 10.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Kuntz, maître sellier, fils de feu Daniel Kuntz, laboureur, et de Barbe Lorentz à Oberhausbergen
Marguerite Madeleine Michel veuve de Jean Jacques Ernwein boulanger assitée de son père Jean Michel, farinier

Jean Jacques Kuntz meurt sans enfant en 1834

1834 (6.5.), Strasbourg 4 (79), M° Hatt n° 8024 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 12-v du 13.5.
Inventaire de la succession de Jean Jacques Kuntz, maître sellier, décédé le 22 février dernier – à la requête de 1. Madeleine Michel la veuve, dans la maison mortuaire Faubourg de Saverne n° 49, commune en bien d’après le contrat de mariage reçu M° Grimmer le 9 octobre 1815
2. Jean Meyer, cultivateur à Oberhausbergen assisté de M° Roudolphi notaire à la résidence de Schiltigheim, mandataire de Catherine Lobstein veuve de Michel Lobstein cultivateur à Oberhausbergen, seule et unique héritière de son frère utérin

immeuble une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Faubourg de Saverne n° 49, d’un côté la veuve Aylé, d’autre le Sr Goetz, derrière les Sr Gintz et Frantz, devant la rue, acquis par acte reçu M° Hatt le 17 janvier 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 150 n° 54, estimée 5000 francs
meubles 1025 fr, garde robe 322 fr, argent comptant 200 fr, dettes actives 4446 fr, passif 295 fr, remplois 500 fr, par la succession remplois dus à la veuve 9059 fr, dus au défunt 680 fr, dettes actives du défunt 1200 fr

Les héritiers de Jean Jacques Kuntz abandonnent la propriété de la maison à la veuve

1834 (13.6.), Strasbourg 4 (79), M° Hatt n° 8064 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 140 du 23.6.
Transaction – Marguerite Madeleine Michel veuve de Jean Jacques Kuntz, sellier, et Jean Meyer, cultivateur à Oberhausbergen assisté de M° Roudolphi, notaire à Schiltigheim, mandataire de Catherine Lobstein veuve de Michel Lobstein, cultivateur à Oberhausbergen, sœur utérine dudit Kuntz et sa seule héritière. Ledit Kuntz est décédé à Strasbourg le 22 février dernier ab intestat sans délaisser d’enfants
Par contrat de mariage reçu M° Grimmer le 9 octobre 1815 la veuve a l’usufruit viager de toute la fortune mais que sa mère Barbe Lorentz veuve en première noces de Daniel Kuntz en et secondes de Jean Lobstein existait encore le jour de son décès, cette fortune ledit usufruit se réduit à trois quarts, inventaire soussigné le 6 mai 1834
la maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Faubourg de Saverne n° 49 entre veuve Aylé et Sr Goetz qui a fait partie de la communauté devient au moyen de la présente transaction la propriété exclusive de la veuve Kuntz

1852 (29.7.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de Marguerite Madeleine Michel veuve Jacques Kuntz
acp 412 (3 Q 30 127) f° 31-v du 7.8.

Marguerite Madeleine Michel meurt en 1852 après avoir institué pour légataire universels le brasseur Martin Ehrhardt et sa femme Catherine Weber

1852 (10.8.), M° Zimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marguerite Madeleine Michel veuve en 2° noces de Jean Jacques Kuntz, bourrelier à Strasbourg, décédée le 21 juillet 1852.
dressé à la requête de Martin Ehrhardt, ancien brasseur à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universel de la défunte suivant testament olographe du 26 septembre 1839 enregistré, 2°) du mandataire de Catherine Weber femme de de corps et de biens du dit Sr Erhardt
Il dépend de ladite succession un maison estimé à 1874 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 41-v du 12.8. Grimmer subst. Zimmer – [in margine :] Décès f. 106 n° 62, succession déclarée le 6 janvier 1853 n° 1290
(suite du 23.8.) Il dépend de ladite succession des meubless et créances montant à 4883 francs
Une maison Faubourg de Saverne N° 49
Passif 9635 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f°63-v du 24.8.

Martin Ehrhardt et Catherine Weber vendent la maison à Jean Michel Stahl et à Marie Elisabeth Ehrhard

1853 (23.2.), M° Zimmer
Martin Ehrhard, ancien brasseur à Strasbourg époux séparé de corps et de biens de Catherine Weber sa femme à Strasbourg
à Jean Michel Stahl, propriétaire, et Marie Elisabeth Ehrhard son épouse à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg faubourg de Saverne n° 49, moyennant 12 000 francs
payables savoir I) à Michel Lobstein, sellier à Strasbourg, Anne Lobstein femme de Jacques Debs cultivateur à Kolbsheim, Catherine Lobstein femme de Jean Meyer, cultivateur à Oberhaisbergen, la somme de 3375 francs due suivant acte reçu Hatt le 13. juin 1834
II) à Marguerite Elisabeth Goechel, couturière à Strasbourg, la somme de 2000 francs a elle léguée par Marie Madeleine Michel veuve de Jean Jacques Kuntz Sellier à Strasbourg suivant testament olographe en date du 26 septembre 1837 éposé en l’étude Zimmer le 9 juillet 1852, légataire universel en vertu dudit testament
acp 416 (3 Q 30 131) f° 195 du 24.2.

Originaire de Schiltigheim, le boulanger Jean Michel Stahl épouse en 1815 Marie Caroline Michel veuve de Martin Erhard
1816 (13.5.), Strasbourg 10 (33), M° Zimmer n° 561, 7269 – enreg. manquant f° 84 du 15.5.
Contrat de mariage – Jean Michel Stahl garçon boulanger à Strasbourg né à Schiltigheim le 15 janvier 1790 fils de Jean Georges Stahl, alors huilier à Schiltigheim présentement aubergiste, demeurant auf der neuen Kaltenbach près de Pirmasens, et de de Salomé Schoettel
Marie Caroline Michel veuve avec enfants de Martin Erhard, boulanger des hospices civils de Strasbourg, décédé le 13 juin 1815

Marie Caroline Michel meurt en 1818
1818 (8.9.), Strasbourg 10 (24), M° Zimmer n° 641, 8258 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 f° 57 du 9.9.
Inventaire de la succession de Marie Caroline Michel veuve en premières noces de Martin Erhard en secondes noces de Jean Michel Stahl, les deux boulangers des hospices civils, décédée le 23 avril 1818 – à la requête du veuf, en présence de Jacques Michel, farinier, tuteur établi au mineur Stahl, Jean Michel propriétaire, Georges Ehrhard brasseur aux quatre ventes tuteur ordinaire et subrogé tuteur des mineurs Ehrhard
Ladite défunte a laissé pour ses enfants et uniques héritiers 1. Martin Ehrhard né le 22 mars 1813, 2. Charles Auguste Erhard né le 9 janvier 1815 en premières noces, 3. Sophie Caroline Stahl née le 24 septembre 1816, 4. Jean Frédéric né le 30 mars 1818 – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 13 mai 1816
propres du veuf 1349 fr, propres de la défunte mobilier garde robe 600 fr, mobilier 1452 fr, argenterie 423 fr, remploi 5434 fr, total 7910 fr, sur laquelle on déduit bien paternel des enfants 2357 fr, reste 5552 fr
communauté mobilier 935 fr, bois de chauffage 194 fr, argenterie 133 fr, numéraire 6262 fr, créances 19 189 fr, total 26 930 fr, passif 6884 fr, reste 20 046 fr

Jean Michel Stahl se remarie en 1818 avec Marie Elisabeth Ehrhard
1818 (7.11.), Strasbourg 10 (34), M° Zimmer, n° 602, 8314 – Enregistrement de Strasbourg, acp 140 f° 172 du 9.11.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Michel Stahl, boulanger des hospices civils, veuf avec enfants de Marie Caroline Michel
Marie Elisabeth Ehrhard, fille majeure demeurant à Strasbourg née à Eckbolsheim le 19 thermidor 5 (1 juillet 1797) de feu Michel Ehrhard, cultivateur, et de feu Marie Burger



15, rue d’Austerlitz


Rue d’Austerlitz n° 15 – IX 91 (Blondel), O 753 puis section 17 parcelle 99 (cadastre)

Maison Zum Büffel (au Buffle)
Maître d’ouvrage, Jacques Saum, façade vers 1760

Austerlitz 15-13 (juillet 2014)Austerlitz 15 (1° cour oct. 2007)
Façade à éléments XVIII° siècle (notamment chaînages et fenêtres du premier étage)
Galeries de la première cour

Anciennement appelée au Buffle (Zum Büffel), la maison appartient au milieu du XVII° siècle à l’aubergiste Jean Jacques Vetter qui la vend à l’entrepreneur de voirie Jean Pantel. Le teinturier Jean Chrétien Merckel y établit (1658) au fond de la cour une teinturerie qui sera exploitée par les Merckel puis les Reichard jusqu’en 1758. Il est très probable que le tonnelier Jacques Saum qui achète la maison reconstruise la façade vers 1760 comme le donne à penser le bail passé en 1761. La façade actuelle comprend plusieurs éléments caractéristiques du goût de l’époque : des chaînes d’angles à refends, une porte cochère à voussure (sur passage transversal) et des chambranles de fenêtres moulurés comportant au premier étage des appuis galbés et des linteaux à angles arrondis ornés d’une fausse clé, au second étage des linteaux en arc segmentaire, le troisième étage étant une adjonction ultérieure. Le passage à porte cochère sous le bâtiment conserve une structure à pans de bois.
La maison appartient ensuite à la veuve d’un aubergiste puis à partir de 1799 à un boulanger qui y établit l’auberge du Chêne Vert. L’huilier Jean Daniel Pfæhler l’acquiert avec son frère en 1815 et agrandit la propriété vers le sud en achetant successivement deux terrains à l’extrémité droite de sa cour, le terrain A en 1818 et le terrain B en 1825, puis en passant des conventions de servitude avec ses voisins au sud en 1835 et au nord en 1837.

210 Elévations f'''-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 210

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie. Les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 représentent la maison avant ses transformations dans les années 1830. La façade sur rue caractéristique du XVIII° siècle, au milieu de l’image (sous la mention l’îlot), comprend deux arcades boutiquières plus ou moins tronquées de part et d’autre de la porte cochère centrale. Il y a à chacun des deux étages cinq fenêtres qui, comme il arrive assez souvent, ne doivent pas correspondre à la réalité puisqu’on y voit actuellement sept fenêtres de style XVIII°. La maison comprend deux cours successives. On entre dans la première (cour A’’) par le passage sous le bâtiment avant (1-2). Le bâtiment (2-3) est à gauche de la cour, le passage (3-4) mène à la deuxième cour, le bâtiment (4-1) se trouve sur la droite. La deuxième cour (B’’) suit la même disposition : passage (1-2) depuis la première cour, bâtiment (2-3) à gauche en forme de hangar surmonté d’un étage, petit bâtiment du fond (3-4) et bâtiment (4-1) sur la droite.

210 Cours AB''
Cours A’’ et B’’

Le propriétaire a passé en 1835 une constitution de servitude suite à des travaux qui n’ont pas dû se limiter à l’arrière cour. Comme le dossier de la Police du Bâtiment ne mentionne pas de construction importante et que le cadastre (1840-1895) ne porte aucune augmentation mais qu’il signale dès 1840 des fenêtres au troisième étage, on conclut que les bâtiments ont été transformés dans les années 1830 (entre le levé des dessins et l’ouverture du cadastre). On a surélevé d’un étage le bâtiment sur rue, d’où la mention des fenêtres au troisième, et d’un étage les bâtiments latéraux de la première cour en y aménageant des galeries et des combles habitables. Certains de ces aménagements sont sans doute plus tardifs puisque le nombre d’ouvertures imposable augmente par la suite. Le bâtiment sur la droite de la deuxième cour, construit sur les terrains B et A, semble avoir conservé son aspect de 1830. Le bâtiment de gauche a par contre été modifié en conservant son volume. La parcelle s’agrandit ensuite au nord en adjoignant une parcelle au fond de l’impasse du Corbeau (terrain C, parcelle N 752) et la partie sud de la parcelle N 746 (terrain D).

Austerlitz 15 (2° cour, nord, oct. 2007)Austerlitz 15 (2° cour, sud, oct. 2007)Metzgerstrasse (Section 17-99)
Deuxième cour, bâtiment de gauche (nord) et bâtiment de droite (sud)
Schéma des agrandissements : parcelle initiale en rose clair, acquisitions en rose foncé, terrains (A) en 1818 puis (B) en 1825, ensuite C et D. Fond de carte, cadastre de 1897 sur lequel figure la ligne de tranway (Strassenbahn) et la nouvelle rue Klein à droite

Le propriétaire établit en 1888 un magasin au fond de la cour et des cabinets d’aisance. Les locaux commerciaux de part et d’autre de la porte sont successivement réaménagés en 1913. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement le bâtiment. Un projet de 1963 qui prévoit de démolir et de reconstruire certains bâtiments de la première cour est ajourné jusqu’à ce que la Ville ait statué sur la rénovation du quartier. Un autre projet de vendre l’immeuble protégé au titre des Monuments historiques à un promoteur immobilier en 1972 n’a pas de suite. La Ville acquiert les bâtiments puis les revend à une société qui s’engage à les restaurer selon les indications du Service d’architecture.

décembre 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1646 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Jacques Vetter, aubergiste, remarié (1643) à Salomé Hammerer veuve du marchand François Clauss – luthériens
1648 v Jean Panthel, boulanger puis entrepreneur de voirie, et (1629) Catherine Pflug, puis (1641) Agnès Reps veuve du boucher Léonard Messerer – luthériens
1658 v Jean Chrétien Mercklin, teinturier, et (1625) Madeleine Müller puis Marthe Nagel et (1651) Cléophée Steudel – luthériens
1663 h Chrétien Mercklin, teinturier, et (1651) Ursule Kolb, remariée (1670) au teinturier Georges Mœllner – luthériens
1685 v Jean Georges Mercklin, teinturier, et (1676) Anne Reffold – luthériens
1700 v Jean Guillaume Reichard, teinturier, et (1700) Anne Barbe Verius – luthériens
1730 h Philippe Jacques Reichart, teinturier, et (v. 1730) Marie Ester Marbach puis (1747) Aurélie Lix, veuve du maréchal ferrant Jean Klein – luthériens
1758 v Jacques Saum, marchand de vins, célibataire – luthérien
1772 h Marie Marguerite Saum femme (1751) puis veuve du brasseur Philippe Nagel – luthériens
1797 h Frédéric Guillaume Lotzbeck, marchand, et (1786) Anne Barbe Nagel – luthériens
1799 v Jean Michel Mæchling, boulanger, et (1780) Anne Marie Steinbach
1815 v Jean Daniel Pfæhler, huilier, et (1818) Sophie Charlotte Osterrieth
et Charles Auguste Pfæhler, huilier, puis le précédent seul (1831)
1865* Henri Daniel Pfæhler
1889* Philippe Arbogast, propriétaire
1901* Nephtalie Levy, maître d’école
1909* Joseph Meyer, commerçant
1939* Charles Wagner

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 450 livres (1675), 1 700 livres (1696), 1 500 livres (1767)

(1765, Liste Blondel) IX 91, Jacques Saum
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Nagler Wittib, 7 toises, 4 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 753, Pfaehler, Jean Daniel, rue d’Austerlitz 8 – maison, sol – 6,2 ares

Locations

1659, Chrétien Mercklin, teinturier (futur propriétaire)
1702, Léonard Wolffender, revendeur
1713, Jean Daniel Jost, cordonnier (boutique)
1713, Jean Boll, docteur en médecine
1717, Frédéric Kuntz, marchand
1722, Antoine Marvides, charpentier, puis Pierre Cordier, revendeur
1723, Jean Winter, notaire et receveur de familles nobles
1761, Catherine Marguerite Preusser née Mager
1783, Jérôme Guillaume Christophe Westphal, médecin
1786, Joseph Fabry et Paul Augustin Jacobi, marchands
1800, Jean Jacques Jundt, boulanger
1800, Michel Ostermann, de Wolfisheim

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1685 (billet d’estimation traduit) La maison, le bâtiment arrière appelé la teinturerie, la cour et le puits sont estimés avec leurs appartenances et dépendances à la somme de 4900 florins
  • 1696 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, deux caves, la sécherie, un passage latéral, l’écurie, la teinturerie dans laquelle se trouvent six chaudrons murés, un bâtiment arrière ou calandre et deux puits dans la cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
  • Voir aussi la description des lieux loués dans les baux de 1702, 1723, 1761, 1786, fructidor an VIII et thermidor an VIII

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Dauphine (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
Maechling
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 236 case 1

Pfaehler Henri Daniel rue d’austerlitz N° 8

O 753, maison, sol, R. d’austerlitz 8
Contenance : 6,20
Revenu total : 633,22 (630 et 3,22)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 55
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 885 case 2

Pfaehler Jean Daniel
1865 Pfaehler Henri Daniel
1889/90 Arbogast Philipp Eigenthümer
1901 Levy Nephtalie, Hauptlehrer u. d. Ehefrau geb. Nerson

O 753, maison, sol, Rue d’Austerlitz 15
Contenance : 6,20
Revenu total : 633,22 (630 et 3,22)
Folio de provenance : (236)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 69 / 70 / 88
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 10 / 12

Cadastre allemand, registre 32 p. 204 case 9

Parcelle, section 17, n° 99 – autrefois O 746 p, 753, 752 p
Canton : Metzgerstraße Hs. Nr 15 – Rue d’Austerlitz – Metzgerstraße – Rue d’Austerlitz
Désignation : Hf, 3 Whs u NG – Hf, Whs u. Magazin – Hf, Whs u. St. NG
Contenance : 8,92
Revenu : 5200 – 7500 – 12 000 – 10 500 – 10 500
Remarques : 1906 Umbau – 1915 Umbau – 1916 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 764
Levy Naphtali Ehefrau
1907 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 1516
Meyer Josef u. Ehefr.
1929 Meyer Joseph commerçant
1939 Wagner Charles et son épouse
(4176)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 313 Rue Dauphine (p. 475)

(maison n°) 8
Pr. Fabry, Joseph – Miroir
loc. Jacobi, Paul Augustin – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Metzgerstraße (S. 114)

(Haus Nr.// 15
Bihn, Wein- und Branntweinhandlung. 0
Meyer, Weisswarenhdlg. 0
Kurz, Branntw.- Brennerei u. Weinhandlung 01 H 1
Schiebel, Schuhwarenh. 0
Rauch, Kantinenwirt. 3
Kovarik, Schriftsetzer. H 2
Starganick, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment Rue d’Austerlitz 15 (1883-1978), cote 644 W 40

L’aménagement d’un entrepôt de spiritueux donne lieu à une description des locaux en 1883. Le propriétaire fait construire en 1888 au fond de la cour un magasin et aménage des cabinets d’aisance aux étages. Les locaux commerciaux de part et d’autre de la porte sont successivement réaménagés en 1913, il n’y a plus que deux magasins à partir de cette date. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement le bâtiment. L’architecte Paul Koslowski présente en 1963 un projet qui prévoit de démolir et de reconstruire la partie arrière de la première cour puis le bâtiment d’habitation adjacent. Le projet est ajourné jusqu’à ce que la Ville ait statué sur la rénovation du quartier. Un projet de vendre l’immeuble protégé au titre des Monuments historiques à un promoteur immobilier en 1972 n’a pas de suite. La Ville acquiert les bâtiments et envisage de les revendre à une société qui s’engage à les restaurer selon les indications du Service d’architecture.
Le rez-de-chaussée abrite quatre commerces en 1912 (voir le rapport à cette date) : une distillerie, un chausseur, un mercier et un magasin de spiritueux, remplacé par un marchand d’œufs. Il n’y a plus que deux magasins sur la rue à partir de 1913. Le dépôt d’eau de vie et de liqueurs (1883, Lœb) devient (1894) la distillerie Kurz-Graul. On trouve aussi la société Louis Lévi et Compagnie (1921) et le marchand de vins en gros Aloïse Deiss (1944), les chausseurs Paul Schiebel (1893-1913), Georges Busch (1923) puis H. Scheinmann (1924, Chaussures Monopole). Le dossier mentionne aussi le marchand Bihn (1904), l’épicerie et débit de boissons de Gustave Preuss, (1910) remplacé par le commerce d’œufs de Marie Baier (1912), le marchand de confection Charles Kling (1914-1916), le magasin de tissus de Blanche Kahn (1921).
Le local de droite est occupé par Albert Knopf (1894), Joseph Meyer (1904), Metzger et Picard (1913, lingerie), Lucien Revel (1920-1966, lingerie), Albert Benaroch (1966, confection Le Petit Milord), puis la Galerie d’Austerlitz (1978). Le local de gauche est occupé par le magasin de confection d’Israël Sontag (1947) qui le transforme en 1959.

Sommaire

Note. Metzgerstrasse désigne la rue d’Austerlitz, Metzgergiessen la rue des Bouchers

  • 1883 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire une prise pour le sieur Rudershausen au 15, rue des Bouchers – Autorisation – Travaux terminés septembre 1883
  • 1883 – Dossier de la préfecture. Le sieur Loeb demande l’autorisation de transférer son dépôt d’eau de vie et de liqueurs au 15, rue des Bouchers – D’après le propriétaire Pfæhler, le dépôt se trouvera au sous-sol et au rez-de-chaussée du bâtiment latéral gauche qui donne sur la ruelle du Corbeau et sur le n° 1 de ladite ruelle et dont le premier et le deuxième étage sont construits en pans de bois
    Nach der an Ort und Stelle gegebenen Auskunft des Eigenthümers Herrn Pfaehler sollen in dem linken (nordwestlichen) Seitengebäude auf dem Grundstück an der Metzger-Straße N° 15 zwei Räume zur Lagerung von Branntwein und Liqueur eingerichtet werden, von welchen der größere ein Kellerraum und der andere ein durch massiv Wände abgegrenzter Raum des Erdgeschoßes ist, der betreffende Seitengebäude grenzt im Nordwesten theils an das Rabengäßchen, theils an das Wohnhaus am Rabengäßchen N° 1, dessen erstes und zweites Stockwerk in ausgemauertem Holzfachwerk hergestellt ist. Im Nordosten grenzt das Seitengebäude an einen freien Raum eines Nachbargrundstückes, im Südosten an den Hofraum und im Südwest an den Seitenflügel des Wohnhauses, welches an jener Seite mit ausgemaurtem Holzfachwerk abgeschlossen ist.
    Der zur Benutzung in Aussicht genommenen Kellerraum ist vom Hofe aus mittest steinerner Treppe zugänglich, seine Sohle liegt ungefähr 1,60 Meter unter der Hofoberfläche und etwa 1,20 Meter unter dem Niveau des Rabengäßchens, die Sohle ist mit Steinplatten befe(stigt) und enthält eine Sammelgrube von 1,20 . 0,50 = 0,27 Kubikmeter Rauminhalt. Der Kellerraum ist ungefähr 13,0 Meter tief, 7,0 Meter breit und 4,40 Meter bis Unterkante Fußboden der freien Holzf(-). Die Umfassungswände sind massiv, in deren befinden sich außer der Eingangsthür in der dieser gegenüberliegenden Umfassungswand eine Fensteröffnung nach dem Rabengäßchen, letstere liegt etwa 1,70 Meter über der Kellersohle.
    Der im Erdgeschoß befindliche Raum, welcher zur Lagerung von Spirituosen dienen soll, (liegt) am nordöstlichen Giebel des Seitengebäudes und ist vom Hausflur aus zugänglich, welcher einen zweiten, anderweitig benützten Niederlagsraum des Erdgeschosses mit dem Hofe verbindet. Der Niederlagsraum im Erdgeschoß hat eine Tiefe von ungefähr 11,0 Metern eine Breite von 4,50 Metern und eine lichte Höhe von etwa 3,50 Metern, seine Umfassungswände sind massiv, die Holzdecke ist mit Gipsmörtelputz bekleidet und der Fußboden mit Steinenplatten bedeckt. In den breiten Längswänden befinden sich und zwar in der äußeren 2 Fensteröffnungen nach dem Hofe, sowie in de gegenüber liegenden Wand 1 Fensteröffnung nach dem daneben befindlichen Niederlagsraum. Über den Niederlagsräumen befinden sich Bodenräumen, welche zur Zeit als Kornspeicher benutzt werden.
    Dem Antrage des Herrn L. E. Loeb von 1.ten ds. Mts., in den vorbeschriebenen Räumen ein Branntwein- und Liqueur-Lager einzurichten, kann diesseits angesichts der damit verbundenen Feuersgefahr nur zugestimmt werden, wenn folgende Vorsichtsmaßengabe getroffen werden (…)

    1884 – La construction du dépôt (structure métallique) ne correspond pas au règlement mais des cas comparables ont été autorisés.
  • 1887 – L’entrepreneur E. Matter demande au nom du propriétaire Pfæhler l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations (eaux de pluie et eaux usées) – Autorisation – Dessin sur calque
  • 1888 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Meyer (39, rue des Bouchers) demandent au nom du propriétaire Arbogast l’autorisation de construire au fond de la cour un magasin comportant une cave, une fosse d’aisances à l’angle gauche de la première partie de la cour et d’aménager des cabinets d’aisance aux étages – Dessin – Autorisation
    La fosse et les cabinets d’aisance sont terminés, mars 1888. Le gros œuvre du magasin est terminé, avril 1888
  • 1891 – Dossier de la préfecture. La dame Hertzog demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, septembre 1891, il y a en outre une enseigne plate portant l’inscription L. Hertzog, autrefois Pfrimer
  • 1893 – La Police du Bâtiment demande au sieur Arbogast (domicilié 15 rue des Bouchers) de ravaler la façade de son bâtiment ruelle du Corbeau – Le propriétaire demande un délai que refuse la Police du Bâtiment parce que le bâtiment est très sale – Travaux terminés octobre 1893
  • 1893 – Paul Schiebel demande l’autorisation de poser un auvent à son magasin – Accord – L’auvent est posé décembre 1893
  • 1894 – Dossier de la préfecture. Les sieurs Kurz-Graul demandent l’autorisation d’établir une distillerie. La Police du Bâtiment ne peut pas émettre d’avis avant de savoir dans quels locaux se trouveront les matériaux inflammables (alcool). L’alcool (4000 à 5000 kg) pourra être conservé dans le sous-sol du bâtiment latéral gauche en respectant certaines conditions – Calcul statique
  • 1894 – L’entrepreneur G. Mayer demande au nom d’Albert Knopf, locataire d’un local commercial 15, rue des Bouchers, l’autorisation de faire une nouvelle devanture – Autorisation accordée à Albert Knopf domicilié 14, rue des Bouchers – Dessin -Travaux terminés, août 1894 – L’entrepreneur occupe sans autorisation la voie publique, schéma.
    L’entrepreneur G. Mayer (domicilié Derrière les murs) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1894 – Dossier de la préfecture. Les sieurs Kurz-Graul demandent l’autorisation de poser une enseigne – Accord
    1894 – Dossier de la préfecture. Le sieur Schiebel demande l’autorisation de poser une enseigne – Accord
  • 1899 – M. Knopf demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Le store n’est pas posé
  • 1901 – L’architecte Aloÿse Walter (73, route du Polygone au Neudorf) demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture pour le compte du chausseur Paul Schiebel – Autorisation – Travaux terminés décembre 1901 – Dessin
    L’entrepreneur E. Matter (angle du boulevard de Schirmeck et de la rue de Labroque, anciennement 15, rue Kageneck) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour exécuter la devanture – Schéma d’occupation de la voie publique – Autorisation
  • 1903 – E. Hagenstein (domicilié 8, rue des Echasses) successeur de Knopf, demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Travaux terminés avril 1903
    1903 – Le chausseur Paul Schiebel demande l’autorisation de poser une lampe électrique – Autorisation
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le marchand Meyer a posé une vitrine sans autorisation – Demande – La vitrine est retirée
    1904 – La Police du Bâtiment constate que le marchand Bihn a posé un store sans autorisation – E. Hagenstein fait une demande pour le store en question qui est posé depuis juin 1903. La Police du Bâtiment répond qu’il ne correspond pas au règlement parce que sa saillie est trop importante – E. Hagenstein est autorisé à poser un store
  • 1907 – La préfecture demande un rapport sur les locaux de la société de spiritueux Loeb. La Police du Bâtiment répond qu’ils sont dans le même état qu’en 1894 – Rapport – La Préfecture demande ensuite si l’entrepôt se trouve au 49, rue du Faubourg Blanc puisque le commissariat déclare que Loeb n’a plus de dépôt 15, rue des Bouchers depuis 1894. Le rapport concerne le dépôt de F.A. Kurz. La préfecture demande si elle peut accorder un délai pour exécuter les travaux de sécurité incendie
  • 1907 – Le chausseur Paul Schiebel informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré la lampe électrique
    1909 – Le chausseur Paul Schiebel demande l’autorisation de poser une enseigne plate pour une liquidation – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 15 rue des Bouchers, propriétaire, Levi, 132, Grand rue. Remarques sur les chambres de domestiques et sur les cabinets d’aisance au premier étage (1901). Courrier de Joseph Meyer, successeur de Knopf, au sujet des chambres de domestiques qui servent désormais de débarras
    1904, 1906, liste de travaux à faire. L’avocat Bernard Meyer informe la Police du Bâtiment qu’il a chargé une entreprise de faire les travaux
    1911 – Tous les travaux sont exécutés sauf le raccordement des cabinets d’aisances aux canalisations
    1915 – Commission des logements militaires – Il faut nettoyer le sol des greniers
  • 1910 – Gustave Preuss demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons dans l’épicerie. Le rapport constate que les locaux ne correspondent pas au règlement (dimensions, portes qui s’ouvrent vers l’intérieur, lieux d’aisances). L’exploitation sera provisoirement autorisée jusqu’en 1913, les locaux devront alors être réglementaires
  • 1911 – L’entrepreneur de construction Jacques Brückmann (Kœnigshoffen et 3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour le compte du propriétaire Joseph Meyer – Autorisation de poser un échafaudage pour ravaler la façade
    Le même demande quelques jours plus tard l’autorisation de peindre la façade dans une couleur dont il joint un échantillon (dessin aquarellé) – Autorisation – Travaux terminés novembre 1911
  • 1912 – La marchande Marie Baier demande l’autorisation de poser une enseigne (inscription œufs et dessin d’une poule) – Schéma – Autorisation
  • 1912 – Le Service des constructions fait un rapport sur la maison dont le rez-de-chaussée abrite quatre commerces (une distillerie de plusieurs employés, un chausseur, un mercier et un magasin de spiritueux qui est aussi un débit de boissons) mais qui n’a qu’un cabinet d’aisance. Le débit de boissons a été entre temps remplacé par un commerce d’œufs, ce qui résout le problème.
  • 1913 – Le chausseur Paul Schiebel informe la Police du Bâtiment qu’il cesse son activité. Echange de courrier sur les droits de l’année courante
    1916 – Paul Schiebel a retiré l’enseigne perpendiculaire
  • 1913 – L’entrepreneur de construction Charles Nadler (succession de G. Mayer, Schoop et Mayer) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur le trottoir – Accord, règlement des droits – Travaux terminés août 1913
    1913 (avril) – Le marchand de linge Meyer demande l’autorisation de réunir les locaux commerciaux en un seul – Autorisation de faire des transformations au 15, rue des Bouchers, conditions à respecter pour les nouveaux piliers en fer – Dessins – Charles Nadler transmet un calcul statique du 14 avril 1913 qu’il remplace par un nouveau du 10 juillet
  • 1913 – J. Meyer informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
    Il demande l’autorisation de poser provisoirement une enseigne plate – Autorisation que la Police du Bâtiment prolonge jusqu’en septembre – L’enseigne a été retirée, septembre 1913
    Le peintre Ruthard (24, rue d’Or) demande l’autorisation de faire une enseigne provisoire sur tissu pour le compte du sieur Mayer
    J. Metzger demande l’autorisation de poser un placard Réouverture fin août, linge et lainages J. Meyer, succ. Metzger et Picard – Autorisation
    (Août) Metzger et Picard demandent l’autorisation de poser une enseigne sur verre
    S. Metzger
  • 1913 (novembre) – L’entrepreneur Charles Nadler demande l’autorisation de poser un échafaudage sur le trottoir – Accord – Quittance – Dossier classé, janvier 1914
  • 1914 (février) – Le marchand de confection Charles Kling demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire sur toile (Confection aux quatre prix, ouverture mi février) – Accord
    1914 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de confection Charles Kling a posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1913 (octobre) – Charles Nadler (domicilié Derrière les murs) demande l’autorisation de transformer le local de gauche de la même manière que celui de droite en mai 1913 – Le commerçant J. Meyer dépose la demande correspondante en novembre – Calcul statique – Autorisation de faire des transformations dans la propriété de J. Meyer 15, rue des Bouchers – Les piliers posés ne sont pas ceux prévus – Dessin – Nouveau calcul statique – Travaux terminés, janvier 1914, sauf la peinture. Tous les travaux sont terminés, mars
  • 1916 – Jacques Kling (domicilié à Mommenheim) informe la Police du Bâtiment que Charles Kling qui est au front a cessé son commerce et demande que la Ville raie les droits du rôle
    1916 – Les marchands de lingerie Metzger et Picard cessent leur activité et demandent à être rayés du rôle
  • 1920 – Lucien Revel, successeur de J. Meyer (Mercerie, bonneterie et lingerie, Au drapeau français) demande l’autorisation de poser une enseigne au 15, rue d’Austerlitz – Autorisation
  • 1921 – Blanche Kahn (domiciliée 5, rue Saltzmann) informe la Police du Bâtiment qu’elle a ouvert un magasin de tissus Au Gaspillage et qu’elle a posé deux enseignes en toile – Autorisation
    1921 – La société Louis Lévi et Cie (Louis Lévi et Léon Rehs, Vins et spiritueux en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1923 – Le chausseur Georges Busch demande à la préfecture l’autorisation de poser une enseigne – Accord de la Police du Bâtiment
    1924 – Dossier de la Préfecture – H. Scheinmann (Chaussures Monopole) demande l’autorisation de poser une enseigne et des inscriptions sur les fenêtres
  • 1929 – Le locataire Meyer se plaint des fumées qui proviennent de la cheminée des voisins, les verriers Ott – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée
    1930 (janvier, mai) – Suite à une plainte de Charles Mathis, propriétaire du 3, rue Klein, la Police du Bâtiment demande à Joseph Meyer, propriétaire du 15, rue des Bouchers (rue d’Austerlitz) de rehausser la cheminée de son bâtiment arrière – Travaux terminés, septembre 1930
  • 1931 – Le peintre en bâtiment Jules Widmer (15, rue d’Austerlitz) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1933 – La compagnie d’assurances Alsatia, propriétaire du 5, rue Klein, écrit à la Police du Bâtiment que ses locataires sont incommodés par les fumées et la suie qui s’échappent d’une cheminée du 15, rue d’Austerlitz – La Police du Bâtiment répond que la cheminée est conforme au règlement et qu’elle n’a donc pas de raison d’intervenir – La compagnie d’assurances réitère sa plainte. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux et constate que la situation n’est pas la même que pour le 3, rue Klein, la cheminée du 15, rue d’Austerlitz se trouvant à seulement deux mètres de la maison voisine. – La Police du Bâtiment écrit à Joseph Meyer. La cheminée a été rehaussée, juillet 1933
  • 1933 – La Police du Bâtiment notifie Joseph Meyer de faire ravaler sa façade. Le propriétaire demande un délai qui lui est refusé – Travaux terminés, octobre 1934
  • 1935 – Lucien Revel (commerce de lingerie) demande l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation
    L’entrepreneur Kuhn (manufacture strasbourgeoise de glaces et d’enseignes) demande que la saillie des vitrines sur le trottoir soit portée de 12 à 15 centimètres. La Police du Bâtiment refuse de modifier la saillie réglementaire à cause de la circulation. Lucien Revel ne fait pas poser les vitrines. Il écrit ensuite au Maire après avoir constaté que d’autres commerçants de la rue ont été autorisés à dépasser la saille réglementaire, ce que nie la Police du Bâtiment. Janvier 1936, les vitrines ont été posées
  • 1942 – Le peintre en bâtiment Michel Litt demande l’autorisation de poser une enseigne (propriétaire, Wagner) – Dessin
    Le propriétaire Charles Wagner informe la Police du Bâtiment que les droits pour les saillies des deux locaux commerciaux sont à la charge du Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen)
  • 1944 – L’entrepreneur Kuhn (manufacture strasbourgeoise de glaces et d’enseignes) demande au nom du marchand de vins en gros Aloïse Deiss l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord – Dessin sur claque – Travaux terminés, mai 1944
  • 1946 – Le peintre en bâtiment Guillaume Fischer (11, rue Finkwiller) demande l’autorisation de repeindre la devanture du locataire Revel (lingerie, chemiserie) – Accord
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944. Charles Braun (logement inhabitable de cinq pièces au II° étage, trois autres logements sont en partie endommagés et réparables) – Charles Knoll, Lucien Brunner (II° étage) – Arnold Strub (bombardement aérien du 25 septembre 1944)
  • 1947 – I. Sontag (commerce de vêtements) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – L’enseigne a été posée, juillet 1947 – Dessin (personnage et texte confection de la Bourse)
  • 1948 – Lucien Revel (lingerie, chemiserie) demande l’autorisation de poser deux vitrines pour remplacer celles détruites lors du bombardement – Accord – Les vitrines sont posées, janvier 1949
  • 1948 – I. Sontag (confection A la Bourse) demande l’autorisation de poser un drapeau permanent – La Police du Bâtiment répond que les drapeaux ne sont autorisés que pour une période limitée. J. Sontag sollicite l’autorisation pour la deuxième quinzaine de décembre – Autorisation
    1950 – I. Sontag (Israël Sontag, confection A la Bourse) demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
    Mai – La Police du Bâtiment constate que J. Sontag a posé sans autorisation une inscription sur le lambrequin du store – Demande – Autorisation
    Juin, octobre, novembre, décembre – J. Sontag (confection A la Bourse) demande l’autorisation de poser un drapeau pendant un mois – Autorisations
    1951 (décembre), 1952 (juillet), 1953 (avril, octobre, novembre), 1957 (décembre) idem
  • 1950 – Lucien Revel (lingerie) demande l’autorisation de poser un store et un lambrequin – Autorisation
  • 1953 – Le propriétaire Charles Wagner (domicilié 4, rue Stœber) demande l’autorisation de faire ravaler la façade (crépi) sous la direction technique d’Albert Kirsch (33, rue Erckmann-Chatrian) par l’entreprise Weber et fils (rue du Palais). Le crépi vert foncé sera remplacé par un nouveau crème clair comme le bâtiment d’en face, les volets seront brun foncé – Dessin – Autorisation après avis favorable de l’architecte des Monuments historiques – Travaux terminés, mai 1953
  • 1959 – Israël Sontag (domicilié rue Spielmann) demande l’autorisation de transformer son local commercial. Propriétaire, Charles Wagner (4, rue Stœber), direction technique Willy Girbig (42, rue Carré de Malberg au Neuhof) – Plan – La Police du Bâtiment transmet le dossier au service des Ponts et Chaussées qui donne son accord – Permis de construire – Travaux terminés, décembre 1959
    1961 – I. Sontag (Confection A la Bourse) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire temporaire pendant la deuxième quinzaine de décembre – Autorisation (autres autorisations 1962-1968)
  • 1963 – L’architecte Paul Koslowski (67, allée de la Robertsau) soumet à la Police du Bâtiment un projet de reconstruction. La partie arrière (de la première cour) sans affectation serait démolie et reconstruite puis la maison d’habitation démolie et reconstruite à son tour, section 17 parcelle 99 – (Avril) La Division VI fait remarquer que le projet doit se conformer aux règles du secteur résidentiel de type A.1 – (Juin) La Division VI écrit que la demande ne pourra pas être instruite tant qu’on n’aura pas décidé de la rénovation du quartier.
  • 1966 – Albert Benaroch (layette, bonneterie), successeur de Lucien Revel, informe la Police du Bâtiment qu’il n’a ni store ni lambrequin
    La même demande l’autorisation de poser une enseigne (Le Petit Milord) – autorisation
    1969 – La Police du Bâtiment constate qu’un store a été posé sans autorisation au magasin de confection Le Petit Milord – Albert Benaroch répond qu’il n’a fait que remettre en état le store de son prédécesseur – Autorisation
    1978 – Albert Benaroch (Le Petit Milord) informe la Police du Bâtiment qu’il cesse son activité au 28 février
  • 1968 – Charles Wagner, propriétaire, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – Le magasin Confection de la Bourse et le mandataire Albert Weiss (33, rue Erckmann-Chatrian) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri donne un avis défavorable. Comme l’enseigne est déjà posée, la Police du Bâtiment demande de la retirer – Après entretien avec M. Sontag, la Police du Bâtiment revient sur la décision étant donné que l’enseigne autorisée en 1947 a été endommagée par un camion
    1973 – Demande de poser un panneau temporaire – Autorisation
  • 1972 – La Société Soprex (société anonyme, 1, place de Lattre) demande un certificat d’urbanisme. L’immeuble est protégé au titre des Monuments historiques
    (Pièce jointe). Convention du 27 novembre 1972 passée entre M. et Mme Charles Wagner et Maximilien Mayerl, directeur de société, qui envisage de construire un nouveau bâtiment sur la propriété mise en vente par les conjoints Wagner. L’acquéreur éventuel se charge des démarches qui lui permettront de décider s’il achète la propriété, le prix serait suivant la situation de 600 000 ou 720 000 francs. La convention est valable six mois (enregistrée à Strasbourg le 28 novembre) – Extrait du plan cadastral
  • 1978 – Jean de Jong, gérant de la société Galerie d’Austerlitz, demande l’autorisation de poser une enseigne – Photographie de la devanture Le Petit Milord (côté droit du bâtiment) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri donne un avis favorable. – Autorisation
    (Juillet) La division II demande si la devanture a fait l’objet d’un accord avant de remettre son bail au locataire de l’immeuble municipal
  • (Sans date, ordre du jour du Conseil municipal) Hors ordre du jour. M. le Maire indique que parmi les affaires immobilières, il est également proposé la vente de l’immeuble 15, rue d’Austerlitz, situé dans le secteur sauvegardé, à la Société Europe Immobilière, moyennant le prix de 620 000 F hors taxes. L’acquéreur s’engage à restaurer l’immeuble conformément aux indications du Service d’architecture de la Ville, à faire ériger en partie arrière un petit bâtiment comprenant 4 boutiques et 7 logements, conformément au permis de construire, et à autoriser le Groupement des commerçants de la rue d’Austerlitz à utiliser la cour de l’immeuble pour ses manifestations.
    Conclusion La conférence donne son accord pour la présentation de cette affaire au Conseil municipal.

Relevé d’actes

L’aubergiste Jean Jacques Vetter vend la maison en 1648. Originaire de Bischoffsheim à la Haute-Montée en Bade (Rhein-Bischofsheim), il achète pour lui et ses enfants le droit de bourgeoisie en 1636. Il se remarie en 1643 avec Salomé Hammerer veuve du marchand François Clauss

1636, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p.868
Hannß Jacob Vetter der würth Von Bischheim Zum hohen steg Erkaufft d. burgerrecht für sich vnd seine Kinder Vmb 20 golR. will Zu dem Freÿburgern dienen Jur. den 7. Januarÿ 1637

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 5)
1643. Dom. 3. Post Epiph. 22. Jan. I.a vice, Dom.70. 29. Januarÿ 2.a Vice, H. Hans Jacob Vetter, burger alhie Und Fr. Salome Hammererin H. Frantz Clausen gewesenen handelßmanns alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 30. Januarÿ in der Ruprechtsaw (i 240)

Ancien aubergiste au Bœuf, Jean Jacques Vetter hypothèque la maison au Buffle sise rue des Bestiaux pour garantir une somme due aux enfants de sa femme issus de son premier mariage

1644 (26 Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 405-v
Erschienen Herr hannß Jacob Vetter, alter Ochßen Würt Und Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Johann Commorels deß handelßmanns, auch Burgers alhie alß geordneten Vogts weÿl. Frantz Clausen geweßenen handelßmanns, mit Fr. Salome hammererin beede nunmehr see: ehelich erziehlter Und hind.laßener Kind. angezeigt undt bekannt, demnach erst gemeldte Fr. Salome Hammererin sein herrn Vetters haußfr. see. ihme in der den 9. Januarÿ Ano 1643. Vffgerichteten Eheberedung im Vierten puncten Zu einem gegen Wÿdemb 500. fl. à 15. bz. bestimpt Vnd aber Von deroselben, seiner abgeleibten haußfrawen, ahne parem gelt 800. fl. zu seinen handen empfangen, Alß wolte Er Zu Vorderist auff Abschlag besagter 800 fl. ihme H. Comorellen hiebeÿ lüffern Und erstatten 300 fl. (…) die übrigen 500 fl. für seinen Wÿdemb innbehalten Vnd Zur Versicherung derselben
hiemit zum Und.pfandt Verleg. (…) in specie aber seine Behaußung, sambt allen deren Zugehördten, & alhie in der Vÿhegaß. gelegen Zum Büffel gent. einseit Neb. Jacob Schnitzler dem Karcher, and. s. neben Georg Amlung deß Pulvermachers Erb. hind. vff H Johann Müller den Rappen Würth und Großen Rhatsv.wanth. wie auch vff hanß Kammmen deß Metzgers Stall stoßend, so Zuvor verhafftet vmb 400. golg.gld. dem Mehrern Hospithal alhier

Jean Jacques Vetter vend la maison 1 700 livres à Jean Panthel

1648 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 685-v
(Prot. fol. 184.) Erschienen hannß Jacob Vetter Burg. Zue Straßburg
hatt in gegensein hannß Panthelß auch Burgers alhie
hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung, mit allen deren Gebäwen, alhie in der groß. Viehegaß. beÿm Metzger thor, neben weÿl. Georg Ammelß deß Pulvermachers seel. Erben, ein: und anderseit neben Jacob Schnitzlern dem Kachlern, hind. vff die herberg zum Rappen zum theil, theilß vff hannß Kammen den Metzgern stoßend geleg. und um Büffel genannt, und hatt einen Außgang ins Trommengäßlin, davon gehend iahrs vff Mariæ Verkündigung 16. goltR. lößig mit 400. GoltR. dem mehrern hospital so ist solche Behaußung auch noch verhafftet um 250. lib. weÿl. H Frantz Clauß. deß handelßmanns seel. Kindern in Eigenthumbß ihme dem Verkäuffern aber sein leben lang in widems weiß, vnd dann umb 250. lb Zielß weiß zu bezahlen weÿl. Mariæ Trennßin weÿl. H Jacob Möllingß Kleinen Rhats Verwanthens und Metzgers seel. wittibin (übernohmen) – umb 800. lib

Originaire d’Oberndorff dans le margraviat d’Anspach, le boulanger Jean Panthel épouse Catherine Pflug en 1629 puis devient bourgeois et devient tribuaire à la Mauresse
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 155)

1629. Dominica septuagesima. Hanß Bantel von Oberndorff in der Margraffschafft Anspach der Beck (Pfister im Spital) Hannß Bantel des Bawrsman daselbst ehelich. Son, vnd Jungf. Catharina, Weiland Johann Pflugen des goldschmidts vnd Burgers alhie s. hinderl. eheliche tochter (i 168)

1629, 4° Livre de bourgeoisie p. 107
Hannß Bandel d. Beckh Von oberndorff Empfangt d. Burgerrecht Von Catharina Pflug weÿl. Josie Pflugen deß Goldtschmidts seelig nachgelaßene dochter.Wüll Zu Mörin dienen, den 17. Martÿ a° 1629.

Jean Pantel se remarie en 1641 avec Agnès Reps veuve de Léonard Messerer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 223-v, n° 24)

1641. Dom. I. Adventus 28. 9.bris I.a vice, Dom. 2. Advent: 5. 10.bris 2.a vice, Hans Pandel der Gremp Und Burg. alhie, Und Agnes Rapsin Leonhard Meßerer des Kuttlers hind.laßene Wittib. Zinst. 7. Decembris zu S. Claus (i 236)

Fille de jardinier, Agnès Reps avait épousé en premières noces le boucher François Klein Sontag (François Petitdemange, originaire de Saint-Dié, marié en 1606 à Madeleine Blau)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 125-v, n° 16)

1621. den 18. Junÿ seind ehelich eingesegnet worden Frantz Klein Sontag, der Metzger und burger alhie, Vnd Jungfrau Agnes Rebsin, weiland Peter Rebsen des Gartners und burgers seligen alhie nachgelaßene dochter (i 136)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 68 n° 7)
1606. den 27. Maÿ seind ehelich eingesegnet worden Frantz Klein Sontag Von St. Dietel der Metzger Vnndt Burger alhie, Vnndt Jungfr. Magdalena Bloin Vonn Kammerdingen im Würtenberger Landt, Weÿland Bastian Bloen der Fuhrmanns vnndt Burgers seligen daselbsten nachgelaßene dochter (i 75)

Agnès Reps avait épousé en deuxièmes noces le boucher Léonard Messerer originaire d’Esslingen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 159-v, n° 20)

1630. 15. Trinitatis. Leonhard Meßerer der metziger von Eßlingen, weiland Iohan: Meßerers des metzigers daselbsten, hinderl. ehel. Sohn, und agnes weiland Frantz Klein Sontag des metzigers hinderl. witw. (i 173)

Jean Panthel hypothèque la maison au profit de l’ancien propriétaire, Jean Jacques Vetter

1656 (13. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 286
Erschienen H hannß Panthel
in gegensein H Hannß Jacob Vetters – schuldig seÿe 200. lb
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung mit allen deren Gebäwen alhie in der Großen Viehegaßen beÿm Metzgerthor einseit neben hannß Lehlin dem Schneidern anderseit neben Jacob Schnitzler dem Karchern, hind. vff die herberg Zum Rappen zum theil und theilß vff hannß Kammen den Metzgern stoßend gelegen, und Zum Büffel genannt, so Zuvor umb 400. goldR. geg. dem mehren Hospital, Item umb 250. lib. weÿl. H Frantz Clauß. deß handelßmanns seel. Kindern, Vnd dann umb 100. lib. kauffschillingß Rest ihme Vettern selbst. verhafftet

Jean Panthel, entrepreneur de voirie, et sa femme Agnès Reps meurent en 1656. Le mari laisse des héritiers collatéraux, la femme deux fils de son premier mariage avec Paul Kleinsontag et une fille de son deuxième mariage avec Léonard Messerer. La masse des héritiers comprend quatre maisons, celle de la communauté la maison rue des Bestiaux. La masse propre au mari est de 825 livres, celle propre à la femme de 2 000 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 265 livres, le passif à 937 livres. La somme finale de l’inventaire est de 4 337 livres, considérable pour l’époque

1656 (10. 9.br), Me Schübler (Christophe, 55 Not 6) n° 37 (405)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab Nahrung undt gütter, So weÿlandt der Ehrenhafft H. Johann Pantel, gewesenen d. Statt Straßb. Horb Lohner welcher d. 29. 7.br So dann die viel Ehren vndt thugendreich fr: Agnetha Repßin welche d. 4. Novembr. Instehend. Jahrs todlich. v.blichen v.laßen, So auf erfordern und begehren deß v.storbenen H. vnd fr. seel. testamenta Inominnirter: v. ane nach gemelten folio benembst. Erben – Actum v. angefangen In fernerer gegen wertigk. deß Ehrenuest. H. Joh: Jacob Rueffen Kandten gießers E E statt gerichts beÿständlich d. fr. sel. geschw. Curatoris Montags den 10 Novembr. 1656.
Der v.storbene H. sel. hat p. Testamentum Zu Erben v.maßen wie volgt 1. Catharinam Pantelin Christoph Eÿßen Lederbereitters v. burgers Zu Rotenburg an der Tauber haußfr. Zu einem halbentheil, In dero Nahmen der Ehrenvest. fürs. v. weis. H: Joh: Goll EE Kl. Raths beÿitzers und von wohl ermeltem rath In nahmen deroselben Zu solchem geschäfft deputirt: v. erpettener H: dem geschäfft beÿ gewohnt. 2. den Ehrenthafften H. Michell Cammerern von Bintzbach an der alt Mühl Marggr. gepiets des v.storbenen seel. gewesenden vettern mit beÿstand des Ehrenvesten Fürs. v. weisen H. Johann Israel Fusten E.E. Kl. Raths assessoris und von gedachtem rath ebenmäßig von Ihme Zum halben theil eingesetzten Erben erbettenen und deputirten herrens.
die v.storbene fr. sel. aber hat p. Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt. Erstlichen den Ehrenhafften v. bescheidenen H: Paul Klein Sontag Metzgern v. burger alhie der abgeleibten fr. sel. In erster Ehe mit weÿl. dem Ehrenhafften Frantz Klein Sontag Metzgern v. burger alhie ehelich erzeugten Sohn, vor sich selbsten, welcher dem geschäfft beÿ gewohnt. 2. Martin Klein Sontag, Schuhmacher v. b. alhie ebenmäßig d. fr. sel. in erst. ehe erzeugten Sohn, so dem geschäfft in p.sohn beÿgewohnt. 3. die eine Ehren v. tugendreiche fr. Agnethen meßererin, des Ehrenthafften H. Philippi Küblers, Kandengießers v. b. alhie haußfr. der in Gott v.storbenen frawen sel. in anderer Ehe mit weÿl. H Leonhard Messerern gewesenen Kuttler v. b. alhie Ehelich erzeugte dochter, Mit beÿstand ob Ehrenged. Ihres haußwürths. Alle dreÿ mehr ehengedacht. fr. sel. p. testament. nominirt v. nachgelaßene Erben

Inn Einer Inn der Statt Straßburg Inn der vÿhgaßen gelegenen und (-).
Vff der obern Bühnen, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, Cammer E, , Cammer F, vor diesen Cammern, Cammer G, Im hinderst Stublin, In d. Stubkammer, Auff dem hind. Bühnlin, Im und. haußöhren, Inn der bauchküch., Im Stüblein im Hoff, Auffm Stall, Vff d. obern hew Bühnen, Im Hoff, In dem Keller – In d. behaußung Im metzgergieß. geleg.
(f° 31) Eÿgenthumb ane Häußern. (E) Item Hauß und Hoffstat Jenseit der Schindbruckhen (…)
(f° 31-v) (W.) Item j. vordere: und i. hind. hauß Im metzgergießen (…)
(W.) Item 2. underschiedliche Behaußungen Inn der Elißabethen gaßen (…)
(f° 32) (T.) Item j. beh. v. hoffstatt geg. der gartt. Zunfft stub hinüber geleg (…)
(f° 34) Eÿgenthumb Ane Ligenden Güetern (E.) Item ein Garten vff Süben Ackher grundts gerechnet hinder der Kurbaw gelegen (…)
(f° 36) Eÿgenthumb an Häußern. (T.) Item Hauß hoffstatt, Scheur, stallung mit allen deren gebäwen begriffen, weiten Rechten Zugehörten und gerechtigkeiten geleg. in der statt straßb. in der großen viehegaßen, dem Metzg.thor einseit neben hannß lölin dem Schneid. anderseit neben Jacob Schnitzlern dem Karger hinden vff die herberg Zum Rappen Zum theil, Vnnd Zum theil vff hanß Cammen dem Mzger. stoßend, Zum Büffel enent, daruon thaun* iahrs auff Mariä V.Kündtung 16. goldtguld. in specie, à 2. fl. 1. ß gerechnet dem mehrern Hospital, stund in Hauptgut abzulößen mit 400. g.gulden. Item 12. lb 10 ß. welche H hannß Jacob vetter alt. ochßen wihrt, weg. weÿl. fraun Salomeen Claußin gebohrner hommerin wÿdemsweiß zugenießen und in hauptguet obesagt. fraw Salomeen hammerin hind.laßenen Erb. abzu lößen mit 250. lb. Pfenning. Item 5. lb Pf: geldts obbesagtem H. hannß Ja: vettern iährlich vff Mariä V.Kundigung Stund in hauptg. widerlößig mit 100. lb, So dann 10 lb Pf.geldts mehrbegelten H Ja. Vetter: iährlich vff Michaelis stunden hauptg. abzulößen mit 200. lb Pfg. So außern übergemete beschwerten ledig und aig. und hiehero über solche beschwerdte, æstimirt per 549 lb
Darüb. sagten bergimentin Kauffb: mit der St. Straßburg Contr. Innsiegel v.wahrt, deßen Erst den 22.t 9.bris 1648. darbeÿ ferner i. Alt: P. Kbrieff mit ermeltem Insigel besagt, wie der v.storbene seel. solche behaußung in nahme H. Hannß Ja: Vetters (:wie der bericht bescheh:) erkaufft dat: den 22.t Xbris 1632. mehr 3. Perg. abgelöste Zinß: v. Spruch brieff alle mit N° 44 Jezt neuen no: 7. Notirt
(f° 44) Ergäntzung der fr. seliger Erben unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ über weÿland Lienhardt Meßerers gewesenen Kuttlers der verstorbenen, frawn seeligen ersten hauß würths seeligen verlassenschafft durch weÿland Casparum Medlern den Notarium in ao. 1641. vfrerichtet hat man der frawen seeligen Erben zuergäntzen wie volgt.
(f° 53) Ergäntzung des Hrn seel. Erben unveränderten Guths. Laut Inventarÿ über frauen Catharinä Pflugin deß abgeleibten herrn ersten hfrau seel. v.lassenschafft in ao: 1641 durch herrn Casp. Medlern Not. vffgerichtet hat man den Erben zu ergäntz. wie volgt.
(f° 65) Abzug Inn dießes Inventarium. Des Herrn Erben unverändertes Guet. Sa. haußraht 228, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 94, Sa. Guldener ring 10, Sa. Eÿgenthumbs Ane einem garten 129, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 474, Sa. Ergäntzung (1098, abth. 885, v.bleibt noch) 212, Summa summarum 1150 lb – Schulden 324, Nach deren Abzug 825 lb
Der Fr. Erben unverändert Huet. Sa. haußraht 370, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 89, Sa. Guldenen ring 24, Sa. eÿgenthumb Ane Lehen güttern 15, Sa. Pfenningzinß haupt güetter 365, Sa. Eÿgenthumb Ane heüßern 250, Sa. Schuld 88, Ergäntzung (2391, gehet ab 1050, Pleibt) 1341, Summa summarum 2543 lb – Schulden 543 lb, Pleibt demnach 2000 lb
Theilbar Guet, Sa. haußraht 475, Sa. Wein undt Leeren vaß 654, Sa. Früchten 223, Sa. Vyhe Schiff und geschirrs 541, Sa. Schiff und geschirr 191, Sa. beßerung 59, Sa. hanffs 169, Sa. heuw undt ohmat 151, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 269, Sa. Guldener Ring 43, Sa. baarschafft 265, Sa. Eigenthum ane lehen güteren 275, Sa. Eÿgenthumb Ane Liegende guetern 94, Sa. Eÿgenthumbs Ane häußern 724, Sa. Schulden 129, Summa summarum 4265 lb – Schulden 3328 lb, rest 937 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4337 lb
– Vertrag Zwüschen Herrn Hanß Pantel dem Grempen, alß Eheuogten Weÿland Leonhard Meßerers deß Küblers seeligem Wittwen vndt Ihres mit ermeltem Ihren Haußwürth Ehelich erzeugten döchterlins Agneßen Vogt Herrn Georg Hepting dem Metzger vffgericht
Inventarium über die Jenige Kleÿder, Silbergeschmeidt undt gulden Ring so frawen Agneß Repßin eigenthümlichen gehörig vffgerichtet Anno 1643 (Caspar Medler Nots.)

Les héritiers vendent la maison au Buffle au teinturier Jean Chrétien Mercklin, assesseur au Grand Sénat. Les marges portent quittance aux héritiers Clauss

1658 (20. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 151-v
(Protocoll. fol. -) Erschienen H. Johann Goll, alter Kleinen Rhats Verwanther, alß seiner Anzeig nach, gevollmächtigter Befelchhaber Catharinæ Pantlerin Zu Rottenburg an der Tauber, welche Ihme H. Gollen in A° 1656 Völligen Gewalt Versprochen haben Vnd Michael Cammerer der fuhrmann Burger Zu Straßburg beede alß weÿl. Hannß Pantels seel. Erben, Item Agneß, Philipß Küblers deß Kanntengießers Eheweib, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, Und dann Er Kübler alß Cessionarius Paul Kleinsontags deß Metzgers alhie, Wie auch im nahmen Martin Kleinsontags deß Würths in der Ruprechtsaw seines Schwagers, alle treÿ alß Weÿl. Agneß Repßin sein Pantels geweßener haußfrauen nun auch seel. Erben, mit beÿstand H. Johann Israel Fausten Und H Christoph Scheüblers beeder alter Kleinen rhats verwanther
in gegensein H Johann Christmann Merckhlins E: E: großen Rhats alten Beÿsitzers
hauß, hoff, hoffstatt, Schewr, Stallung, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie in der Großen Viehe gaßen beÿm Metzger thor, einseit neben hannß Löhle dem Schneider, anderseit neben Jacob Schnizlern dem Karchern hinden uff die Herberg Zum Rappen zum theil undt theils vff Hannß Kammen den Metzger stoßend gelegen, und Zum Büffel genannt, davon gehend Jahrs uff Mariæ verkündung 16. Goltgulden, lößig mit 400. goltgulden dem mehren Hospithal, so seÿe dieße Behaußung noch umb 250. lb. Kauffschillings rests weÿl. fr. Salomeen Hammererin sel. Erben in Eigenthumbs und H. Hannß Jacob Vettern geweßenen Würth Zum Ochßen in Wÿdembs weiß, wie auch umb 200. lb Capital und 50. lb Hauptguth beede Posten erstbesagtem H Vettern selbsten Verhafftet
[in margine :] Erschienen H. Hannß Conrad Huth der Handelßmann, alß Ehevogt fr. Salomeen Claußin, H Marzolff Schreiber der Wollhändler, alß Vogt Frantz Claußen deß wollenwebers Kinder, Undt H. Thomas Caspar der Handelßmann alß noch ohnentledigter Vogt Isaac Clauß. alle treÿ alß weÿl. fr. Salomeen Hammererin seel. Erben denen die in Vorstehender Kauffverschreibung dem H. Käuffern angegebene und übernohmene 250. lb Capital eigenthümlich gehörig seÿen, so dann H. hannß Jacob Vetter, alß solch. Capituls lebtägiger Wÿdembsnießer, haben in gegensein H. Johann Christmann Merckhlins E: E: großen Rhats Beÿsitzers deß H Käuffers bekannt, daß Sie die Claußische Ehe: und Vögte die vorbesagte 250. lb capital und Er H Vetter die davon Verfallene Zinnße sampt dem Marzahl von Ihme dem H Käuffern Zugenüeg. empfangen haben (…) Zumahlen demselben aller ihre hierinn gehabte Gerechtigkeit cedirten darbeneben mehrgedachter H Vetter die Vorbeschriebene Behaußung aller ferneren wÿdembs ansprach gäntzlichen entschlug. Und sich umb seinen lebtagig wÿdemb anderwerts und wie in der Cancelleÿ Contract stub. Registr: de anno 1644. fol. 405. fac. 2. zubefinden ist, versichert ließ – Act. d. 15. Octobr. A° 1659.

Fils du pasteur d’Offwiller, Jean Chrétien Mercklin épouse en 1625 Madeleine Müller et devient bourgeois quelques semaines plus tard.
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 190)

1625 Hans Crisman märcklin der ferber, h. Crisman Märcklin des pfarrers Zu offweyler sohn, vnd J. Magdalena hans jacob Müller des rothgiesers n. tochter (eingesegnet Zinstag 22 febr). – (i 100)

1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 75
Hannß Christmann Merckhlin d schwartzferber Von Bunckenfeld fleckenstein herrschafft, empfangt d. Burgerrecht Von Magdalena hanß Jacob Mullers deß pechgueßers sellig hund.laßene tochter Wull beÿ den tuchern Zunfftig sein Actum den 17 Martÿ Ao. 1625.

Devenu veuf, Jean Chrétien Mercklin se remarie d’abord avec Marthe Nagel puis en 1651 avec Cléophée Steudel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 19) 1651. Dominica XVII Trinit. Herr Johann Christmann Mercklin E.E. großen Rhats beÿsitzer allhie und J.fr. Cleophe Herr Adam Steudell gewesenen handelßmanns und alt. groß. Rhats Verwanten allhie hinderlaßene Eheliche tochter – Mont. Clauß (i 259)

Jean Chrétien Mercklin loue les écuries de la maison à son fils teinturier Chrétien Mercklin pour qu’il y place ses voitures

1659 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 470
Erschienen H Johann Christmann Merckhlin EE. groß. Rhats Beÿsitzer
in gegensein Christmann Merckhlins deß Ferbers seines eheleiblich. Sohns und hannß Jacob Hubenstrickhers deß Ochßenwürths
verlüh. habe, seinen hindern Ställ mit allen Zugehördten nichts davon, alß den Jenig. Ställ so ahne Jacob Schnitzlern den Karchern und Johann Langhelden den huffschmid stoßet, außgenohmen, wie auch den Eingang von deß H. Verleÿhers hoff in die verlühenen Ställ; so dann die Einfahrt durch seinen hoff in solch. Ställ, Vnd in sep. gedachten hauben strickher den Platz im hoff Zwo Kutsch. od. treÿ Kärch ins truckhene zu stellen, Vff neun Jahr lang vom 20. april. a° 1658. angerechnet, um einen jährlich. Zinß benantlich 55 Guld.
Dabeÿ insonderheit bedingt ist, daß dem H Verleÿhern wed. Pferd noch Rindvieh durch seinen hoff getrieben Auch nichts von dung in seinen hoff geschüttet werd. solle fürs Eine (…)

Jean Chrétien Mercklin meurt en 1677 en délaissant huit enfants ou leurs représentants issus de ses trois mariages. La succession comprend deux maisons et des jardins. La masse propre à la veuve est de 1 505 livres, celle des héritiers de 6590 livres. L’actif de la succession s’élève à 12 045 livres, le passif à 6 127 livres.
1677 (15.5.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 15) n° 12 (752)
Inventarium Vber Weÿland Herrn Johann Christmann Merckhlins E.E. Großen Rathsverwanthen Verlassenschafft auffgerichtet 1677. Inventarium undt Beschreibung aller vndt ieder haab nahrung undt güttere, so weÿlandt der Ehrenuest fürsichtig vnndt weiß Herr Johann Christmann Merckhlin E E Großen Rahts alter beÿsitzer, vndt geweßener *herr, nach seinem den 25. Aprilis iüngsthin genommenen tödlichen hindtritt, hinderlaßen (…) durch die Viel ehren: vndt tugendreiche fr. Cleophe Merckhlinin gebohrne Steüdtlerin die hinderplibene fraw wittib, mit beÿstand des wohl Edeln Vesten fürsichtig vndt hochweißen herrn Johann Philipp Zeißolffen 13.ern des geheimen Regiments ihres erpettenen vndt geschwornen herrn Vogts (…) geeÿgt v[nd gezeÿgt]) – Actum den 15. Maÿ Anno 1677.
Der Verstorbene Herr Raht herr seelig hatt zu seinen Erben per Testamentum, undt darauff ervolgten nach verordtnungen, verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenuesten Herrn Johann Jacob Merckhlin Handelßmann vndt burgern alhie Zu Straßburg, weÿland herrn Johann Jacob Merckhlin geweßenen handelßmanns undt burgers alhie mit frawen Susanna Großhenrichin ehelich erzeugten einigen Sohn, deß herrn Rahttherrn seelig. Enckhel, welcher der Inventation beÿgewont,
2. Weÿland herrn Christmann Merckhlin geweßenen Schwartz und Schönfärbers mit der Viel Ehren und tugendsamen frawen Ursula gebohrner Kolbin ehelich erzeugte undt verlaßene 5 Kinder mit Nahmen, der Ehrsam und bescheiden Johann Merckhlin Schwartz und Schönfärber, burger alhie vor sich selbsten, Jungfraw Catharinam, Herrn Christmann, Ledigen Gadendiener, Dauid vndt Jungfraw Magdalenam, deren vier geordnet und geschworner Vogt der Ehrenvest vndt vorgeacht Herr Joh: Paulus Kolb handelßmann vndt burger alhir, so der Inventation inn persohn beygewohnt.
3. weÿlandt des Ehrenuesten vndt achtbahrn herrn Samuel Merckhlin geweßenen handelßmann vndt burgers alhier zu Straßburg mit der viel ehren undt tugendreichen frauwen Anna Maria geborner dambachin ehelich erzeugte dreÿ Kinder mit Nahmen Jungfraw Anna Maria, Samuel vndt Jungf. Martha derselben geordnet und geschworner Vogt den Ehrenuest undt vorgeachte herr Johannes Schwerdt Handelßmann undt burger alhie, ane deßelben Statt aber der Ehrenthafft Herr anderseit neben Dürrbach Huetmacher vndt burger alhier Zu einem Theil Vogt erpetten, welcher auch beneben obehrengedachter der Kinder fraun Mutter mit Zu Ziehung des Ehrenuesten vndt vorgeachten Herrn Andreæ Kündinger Handelßmann vndt burgern alhie der Inventation beÿgewont.
4. weÿlandt frauwen Salomeen Merckhlinin mit auch weÿlandt dem Ehrenuesten herrn Daniel Dürninger dem Jüngern handelßmann ehelich erzeügte undt verlaßener dreÿ Kinder mit Nahmen die viel ehren und tugendreiche frauw Margaretham Dürningerin des ehrenthafften herrn hannß Philipp Kammen Metzger undt burgers alhie haußfr. mit beÿstandt deßelben, Ferner Jungfrauw Salome vnnt Jfr. Annam Barbaram deren geordnet und geschworner Vogt der Ehrenvest H Jacob Dürninger wullenweber undt Thuchhändler burger alhie welcher dem geschäft beÿgewont.
5. die viel ehren und tugendreiche frauw Elisabetham Schwertin gebohrne Merckhlinin des Ehrenvesten vndt vorgeachten H. Schwerten handelßmann burgers alhie z*ßer haußfr. mit beÿstandt deßelben. Alle fünff der Inn Gott ruhenden Rathherrn seeligen inn erster Ehe mit weÿlandt der viel Ehren und tugendreichen frauwen Magdalena Müllerin ehelich erzeugte Söhn undt döchter auch der verstorbenenn Söhn und döchter verlaßene Enckhel.
6. der Viel ehren und tugendreiche fraw Ursulam Klugin gebohrne Merckhlinin des Ehrenthafften herrn Christoph Klugen Kürschner vndt vehe handlers haußfr. welche Inhalt des herrn seelig. Testamenti Inn dißen Stammtheiler allein in legitimamn dero selben bereits erzeugte und Göttlichen willen noch ferner bekennendte Kinder, Inn die vberige zween dritten theÿl dißes Stamm theilers instituirt, vonn welcher dochter der verstorbene herr seelige dreÿ Enckhel erlebt, Nahmens Anna Maria, Elisabetha undt Christoph, vnder welchen dreÿen Enckeln aber bemelter Christoph (-) Tag nach des Groß Vatters ableiben auch tödlichen verplichen vndt von dero Eltern, Jedoch nach dem Tenor undt Inhalt mehr angereten Großvätterlich. Testamenti ererbt worden, Welche dochter der verstorbene herr seeliger In anderer Ehe mit weÿland der Ehren und tugendsahmen frauwen Marthæ Nägelin ehelich erzeugt, welcher Enckel geschworner Vogt vor ehrengedachter H Johannes Schwerdt ane deßelben statt aber der Ehrenhafft Herrn Joh: Meßner Kürschner und vehe händler burger alhier zu einem Theil Vogt welcher beneben den Vatter dißer Inventation beÿgewont.
7 & 8. die viel ehren und tugendreiche Jungfr. Catharinam und Jungfr. Barbaram Merckhlinin des abgelebten herrn Raht herrn seeligen mit ein gangs gedachter der viel ehren vndt tugendreichen frauwen Cleopheen Steüdtlerin, Inn dritter Ehe ehelich erzeigter zwo döchter, deren geordnet und geschworener Vogt der Wohl Edel vest fürsichtig undt weiß herr Johann Peter Schmidt XXI.er deß bestendigen Regimendts welcher der Inventation inn persohn beÿgewohnt.

Inn einer Inn der Statt Str. underthalb der S Clauß bruckhen gelegenen vndt inn diße verlassenschafft gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
Auff der obern bühnen, Auff d. ohneins öberst. bühnen, In der Cammer A,
Eÿgenthumb ane liegende Güttern. (T.) It. j Garten mit allen deßen begrigg. zugehördt. v. gerechtigkeit. Vor dem newen thor (…)
(T.) It. j. Stuckh gartengrundts so Jetzmalen vff der alhießig. Metzgerawen ohnfern dem so genantes Schirmb gelegen (…)
(T.) It. j. garten d. hemmelsgart. genandt über St. Joh: Gießen so 2 ½ Agger groß (…)
(T.) It. j. gart. neb. dem hügelsgart. (…)
(T.) It. j. Garten un der hennen gaß (…)
(T) It. j. garth. ohngefähr eines Agger groß vor dem Judenthor un der Rohrschluet oder hirschlach zwisch. dem Allmendt (…)
Eÿgenthumb ane häußern. (T.) It. hauß, hoff, hoffstatt in der Vorstatt Krautenaw in der Kleinen Viehegaß (…)
It. hauß, hoffstatt, höfflein auch Gemeinschafft des bronnens Jenseits des Stadens underhalb St. Niclauß Kirchen (…)
It. j. alte behauß. underhalb de hievor geschriebener behaußung so den bronnen mit dem vorigen undt dem Eckhauß in gemein hat, auch einem halben theÿl am höfflein undt holtzhauß ist angeschlagen per 50 lb.
Eÿgenthumb ahne Liegenden Güettern so der Frawen Unverändert. In dem Willstätter Banne gelegen
Wÿdembs Verfangenschaft so der H. Rathh. seel. H. hannß Friderich Voltzen undt Elisabethæ Götzin hanß Adolph Heußen Gartners burg. Zu Wimpffheim haußfraw in Anno 1676. ane sich erkaufft, welchen wÿdemb aber Agatha Eberin Michel Schultheißen geweßen Gartners in Crautenaw hinderlaßene Wittib ad dies vitæ Zugeniß. – Vermög Inventarÿ über weÿl. Michel Schultheiß. geweß. Gartners in Crautenaw seel Verlassensch. durch H Nicolaum Reben Not. in Anno 1670. vffgerichtet (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ über der fraw Wittib undy des Verstorbenen H Seel. in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1652. auffgerichtet
Der Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 82, Sa. Silbergeschirr V. geschmeids 50, Sa. Guldener Ring 25, Sa. der baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. der Ergäntzung (1116, Sa. Abgangs 26, Pleibt noch übrig) 1089, Summa summarum 1505 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 114, Sa. Silbergeschirr V. geschmeids 64, Sa. Guldenen Rings 8, Sa. der baarschafft 75, Sa. der Pfenningzinß güter 1500, Sa. der Ergäntzung (6066, Sa. Abgangs 1238, Pleibt noch) 4827, Summa summarum 6590 lb
Theilbar Guth, Sa. haußraths 151, Sa. der Früchten 108, Sa. der Wein V. Vaß 89, Sa. der Wahren 378, Sa. Silbergeschirr V. geschmeids 79, Sa. Guldener Ring 4, Sa. der baarschafft 3081, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6414, Sa. Eÿgenthumbs ane liegende Güettern 466, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 973, Sa. der Schulden 299, Summa summarum 12 045 lb – Sa. der Schulden 5919 lb, Nach deren Abzug 6127 lb
(…) Ist Jungfrawen Barbaræ der jungsten dochter zu prælegaten Verordnet (…) 600. fl. Ane derostatt der herr seel. Ihro einen garten (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 13 874 lb

Jean Jacques Vetter passe une convention au sujet des sommes garanties sur son ancienne maison au Buffle
1662 (6. febr:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 91-v
Erschienen hannß Jacob Vetter
in gegensein Philipß Küblers deß Zinngießers alß Vogts Philipß Ulmanns besagts Vetters eheleiblich. Sohns,
bekannt dEmnach Er der Vatter, von deß Sohns vff der Behaußung Zum Büffel gehabten 500 Guld., 150 guld. und deßelben vff Margaretha widerrechtin außgestandene 280 gulden Zu seiner ohnumbgänglich. alimentation erhebt und eingenohmen habe (…)
general hÿpothec in spe. vff seine alhie in der groß. Viehegaß. ohnfern der herberg Zum ochßen neben Michael Schießau dem Schneidern gelegene Behaußung bester form assecurirt habe

Jean Chrétien Mercklin vend la maison 1 425 livres à son fils teinturier Chrétien Mercklin. Les marges de l’acte portent quittance aux héritiers Vetter

1663 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 527-v
(Prot. fol. 44. fac. 2) Erschienen der Ehrenvest- fürsichtig und Weÿs herr Johann Christmann Mercklin E.E. Großen Rhats Beÿsitzer
in gegensein Christmann Merckhlins des ferbers seines eheleiblich. Sohns
hauß, hoff, hoffstatt Stallung und Schewr mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Großen Viehe Gaßen beÿm Metzger thor, einseit neben hannß Löhle dem Schneidern anderseit neben der Schnitzlerischen Wittibin und Erben hinden uff die Herberg Zum Rappen Zum theil und Theils uff geweßen Kammen dem Metzger, stoßend gelegen und Zum Büffel genannt, davon gehend iahrs uff Mariæ Verkündigung 16 Gold Gulden lößig mit 400 Golt Gulden dem Mehrern Hospital, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 150. lb Philipß Vlman Vettern Verhafftet (übernohmen) – umb 2300 Gulden
Erschienen Fr. Agnes weÿl. hannß Jacob Vetters seel. nachgelaßene Wittib mit assistentz H Johann Joel Leoparts EE Kleinen Rhats alten Beÿsitzers ihres Curatoris wie auch Marx Schedlers deß Metzgers und Annæ Reginæ Vetterin beÿd. Eheleuth, hannß Adam Vetters, und Andreæ Weickh Gräffl. hanau Stabhalters Zu Bischoffsheim zum hohen steg seines Vogts, hatt in gegensein Christmann Merckhlins (…), ahne denen hierinn für Philipß Vlmann Vettern angegebenen 150. lib. in Rest stehende 1200 lb /:weilen besagter Philipß Vlman Vetter in India verzog. und Zwar vor seinem Vatter verstorben, und aber Sie Fr Agnes ahne die vätterliche Verlassenschafft die Ergäntzung ihres ohnveränderten Guts zu erfordern berechtigt seÿe:/ mit consens obernannter annæ Reginæ Vetterin alß sein Philippß Vlmanns eheleiblich. Schwester und ihres Ehevogts, wie auch obgedachts Hannß Adam Vetters seines Bruders sohns und deßelben Vogts (quittung) Act. 18. 8.br a° 1664

Chrétien Mercklin épouse en 1651 Ursule Kolb. Sa veuve se remarie en 1670. Ses héritiers sont mentionnés à l’inventaire ci-dessus de son père Jean Chrétien Mercklin
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 2)

1651. Dominica Sexagesima, haben sich Zum I. mahl proclamiren laßen Christmann Mercklein der Schwartzferber und burger allhie, herr Johann Christmann Mercklin deß schwartzferbers und beisitzers eines Ehrsamen großen Rhats alhier ehelicher Sohn. Und Jungfrau Ursula Herr Johann Bleickart Kolben des handelßmanns und burgers alhie eheliche tochter – Clauß. Mont. (i 258)

Originaire de Silésie (Pilsch, c’est-à-dire Piltsch, aujourd’hui Pilcz en Pologne), Georges Mœllner épouse Ursule (Kolb), veuve de Chrétien Mercklin et devient bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 285, n° 24)

1670. Eâd: Domin: et die [domin: 21 et 222 Trin: seu 23. et 30 Octobr.] Görg Möllner der Ledige Schwartz und Schönfärber: Görg Möllner deß gartner und Burger Zu Bilsch in der Schleßing ehelich. Sohn, und Fr: Ursula weÿl. Hrn Christmann Mercklins gewesenen Schwartz und Schönf. hinterlaßene Wittib. Cop. Mont. Nic: (i 304)

1670, 4° Livre de bourgeoisie, p. 381
Georg Meilner, der Ferbern Georg Meilners, des Garttners Von Pilch auß Schösien, Sohn, empfang daß burgerrecht Von seiner haußfrawen Ursula, Weÿl. Christmann Mercklins, geweßenen Ferbers und burgers alhie hinderlaßener Wittib, umb 8. goldR. Welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts geweßen, und Würdt Zu E. Ehrs. Zunfft der Thucher dienen. Jurav. den 17. 9.bris A°. 1670.

Ursule Kolb femme de Georges Mœllner hypothèque sa part de la maison dont Marie Cléophée Steudel a la jouissance au profit du Treize Jean Paul Grasseck

1680 (11. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 705-v
Ursula Kolbin Georg Möllners deß Schwartz und Schönfärbers Eheweib, mit beÿstand der Ehrenvest- und Weÿsen herren Johann Conrad Huethen und herrn Mathis Schmidts beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechtser Verwanther hierzu insonderheit deputirter, wie auch herren Christoph Schüblers Notarÿ und E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers
in gegensein deß Edel, fürsichtig und hochweÿsen herren Johann Paul Graseckhß deß geheimen Regiments der Herren dreÿzehen – demnach Johann Merckhel der Schwartz und schönfärber, ihr Ursulæ eheleiblicher Sohn hiebeÿ zugegen eherenbesagten herrn dreÿzehner Graseckh aus seiner am 16. Novembr: A° 1676 außgestellter privat obligation 200 fl. (…) schuldig seÿe
unterpfand, Ihr Ursulæ antheiler ahn Einem Ferbhauß und allen übrigen deßen Gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Viehe Gaß Zwischen Philipp Waldmann dem Peruquenmacher und Hannß Georg Haubenstricker gelegen – Hingegen und solchem nach hatt der Sohn, Ihro der Mutter, insonderheit cavirt mit allem dem Jenigen, so Er der Sohn, Von weÿl. Herren Johann Christmann Merckhlin E. E. Großen Raths alten beÿsitzern seinem Großvatter nunmehr seel. geerbt und deßen hinderlaßen wittib fraw Maria Cleophe Mercklin gebohrne Steudlin, ihr Lebtag wÿdumbs weiß Zugenießen habe

Jean David Merckel (Mercklin), tonnelier à Landau, céde ses droits dont ceux sur la maison rue des Bestiaux au marchand de futaine Georges Goll

1684 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 398
Johann David Merckhel der Kieffer und burger zu Landaw, mit beÿstand Georg Möllners deß Schwartz und Schönfärbers alhie seines Stieffvatters
in gegensein Georg Gollen deß Barchet händlers
demnach Er Mercklel Von weÿl. seinem Verstorbenen Vatter Christmann Merckhlin geweßenen Schwartz und Schönfärbers Erstlichen 127 lb, Ferners ahne der theilbaren in der Vieh Gaß gelegener Merckhlinische ferb behaußung /:welche mit 400. GoldR. und 650 lb Capitalien beschwährt:/ an einem Zweiten, einen fünfften theil macht einen fünff Zehenden theil ererbt, daran Ihme die helffte pro legitima gebühren die übrige helffte aber, daß seÿe ein 30. theil, so deßen eheleibliche Mutter Ursula Möllnerin gebohrne Kolbin ihr lebtag widems weiß Zugenußen befugt seÿe, Weiters Von weÿland Herrn Johann Christmann Merckhlin E.E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzern seinem Groß Vatter nunmehr seel. von und ahne 1500 lb so fraw Cleophe Merckelin gebohrner Steudlerin seine stieff Großmutter s. ahn einem Achten Stamm einen 5.theil, daß seÿe ein Viertzigster theil macht zu Gelt 34 lb 10 ß. d. Und dann, an der, am Staden gelegener, und im Inventario pro 800 lb angeschlagene behaußung /:so Sie die Merckhlinische Wittib, so lang dieselbe im Wittibstand Verharren wird, Zugenießen, Vom Zweiten theil am achten Stamm, Einen fünfften oder Einen Vierzigsten, das ist Von der gantzen behaußung ein 60.ter theil eÿgenthümblich Zustehe, Alß habe derselbe sein Eÿgenthumb so seine eheleibliche Mutter und Stieff Großmutter ahne obigem zugenießen Ihme gollen gegen bahr erlegter 300 fl. (cedirt und übergeben)

Ursule Kolb femme de Georges Mœllner meurt en 1685 en délaissant cinq enfants de son premier mariage avec Chrétien Mercklin. Les experts estiment la maison 2 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 702 livres, le passif à 1 180 livres. L’acte porte cession de la maison et de divers outils à Jean Georges Mercklin

1685 (6.6.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 10) n° 5 (472)
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung undt Gütter, so weÿl. die viel Ehren und tugendreiche fraw Ursula gebohrne Kolbin, Mr Johann Georg Möllners Schwartzfärbers und burgers alhie geschiedene Haußfraw, welche den 2.ten Maÿ Jünngsthin tödlichen verblichen, hinderlaßen, so auff erfordern undt begehren, der in Gott ruhenden frawen seel. in deroselben auffgerichteten Testamento nuncupativo instituirte und ane nachstehendtem folio benambßter Erben Inventirt – Angefangen in fernerer gegenwärtigkeit deß Ehrenvesten undt wohlvorgeachten herrn Johann Reinhard Malers der frawen seel. geweßenen Vogts und der Statt Straßburg wohlbestellten Vergichtschreibers den 6. Junÿ Anno 1685.
Die Verstorbene fraw seel. hat in Ihrem auffgerichteten Testamento nuncupativo Zu Ihren Erben instituirt und verlaßen wie volgt. 1. Johannnem Mercklin, Schwartz und Schönfärbern, geweßenen burger Zu Straßb., so sich jetziger Zeit Zu Offenburg enthaltet, In deßen Nahmen der Ehrenveste fürsichtig und Weiße H Joh: Heinrich Bischoff E.E. großen Raths alter beÿsitzer, undt dießer Zeit E.E. leinen Raths als ein Constoffler dießem geschäfft gewohnet, 2. ferner der Ehrenvesten H Joh: Christmann Mercklin, handelßmann und burger alhie, 3. Die Viel Ehren: und tugendreiche fraw Catharinam Müllingin gebohrne Mercklinin, deß Ehrenthafften H Friderich Mülling, Metzgers und burgers alhie haußfraw, mit beÿstand deßelben, 4. Weiter Mr Johann David Mercklin, Küeffer und dießer Zeit burgern Zu Landaw, In deßen Nahmen der Ehrenvesten Fürsichtig und Weiße Herr Johann Friderich Spoor, buchhändler und burger alhie, auch E.E. Kleinen Raths beÿsitzers beede von E.E. Kleinen Rath im Nahmen des frembden Erben deputirter Herrn, Welche auch dem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 5. So dann die Viel Ehren: und tugendreiche Jungfr. Mariam Magdalenam Mercklinin mit beÿstandt deß Ehrenvesten undt vorgeachten herrn Georg Gollen barchethändlers undt burgers alhie Ihres geschwornen Vogts, Alle Fünff der in Gott ruhenden frawen seel. mit Weÿl. dem Ehrenvesten herrn Christmann Mercklin, geweßenen Schwartz und Schönfärbern, burgern alhie Zue Straßburg Ehelich erzeugter Söhn undt döchtern auch per Testamentum instituirter Erben

In einer in der Statt Straßburg in der Viehe Gaßen gelegenen in diße Verlassenschafft gehörigen behausung Ist befunden worden wie volgt.
Hültzen und Schreinwerckh. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Nebens Cammer, Vor dießen Gemachen, Auff dem Gang, In der Wohnstub, Im undern haußöhren,Im hoff, Im hoff Stüblein, In der Kuchen
Im hindern Stock, In der Gesellen Cammer, Im Keller
(f° 14) Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item Hauß, hoffstatt, hoff, Stallung undt farb hauß mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Stadt Straßb. in der großen Viehe Gaßen, beim Metzger Thor, Einseit neben herren hannß Löhle deß Schneiders nachgelaßenen Erb. 2.seit hans Georg haubenstricker dem Küeffer, hinden auff die Herberg Zum Raben Zum theil und Zum theil auff hannß Kammen dem Metzger, 2.seit neben Friderich Bilger dem Gastgeber Zum bähren, davon gehen Jahrs auff Mariæ Verkündigung 16. goldR. lößig mit 400 GoldR. dem mehrern Hospital, Ferner 40. fl. dißer Zeit der Schenckbecherischen Stifftung Jahrs auff Michaelis stehen in hauptgut abzulößen 1000. lb. Summarum hievorbeschriebener beschwerdten Ist 920. lb. Darüber sagt ein perg. Kauffbr. mit der Statt Straßb. Contract Ins. verwahret deßen datum den 25. 7.bris 1663. Dabeÿ ferner j. alt. perg. Kaufffbr. mit der St. Straßb. Contract Ins. verwahrt deßen datum d. 20. Aprilis 1658. Mehr j. perg. brieff m. E.E. Kleinen Raths Ins,. deßen datum d 23. Xbris 1668. weißet, wie mit H. Joh: Adam Gollen dem Gastgeber Zum Raben wegen etlicher Tag fenster in das farbhauß und Mang gerichtet contrahirt word. mit altem N° 1 notirt, undt darbeÿ gelaß. Welche Documenta dießer Zeit die H Pflegere der Schenckbecherischen Stifftung wegen Vorgelühener 1000. fl. Capital /:wie bericht beschehen:/ underpfandts weiße in Verwahrung
– Abschatzung dinstags d. 12. Junÿ 1685. Weillandt der fill Ehr Und Tugendsamen fraw Ursulla Mellnerin Gebohrne Kolben See: hinderlaßene Erben Behaußung alhie in der Statt Straßburg in der Vieh gaßen, Ein seitzs Neben Maister hanß Jerg haubenstrickher dem Kieffer anderseits Neben Friderich Morren dem schneider hinden auff Friderich bilger Wirdt Und gastgeber Zum Schwartzen beren Stoßent, Welche behaußung Sampt hinder gebeÿ die ferbereÿ genand Wie auch hoff und bronnen Und aller dero begriffen und gerechtigkeit so durch die geordnete Werckhleite dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Und Vmb, Vier Taußent Nein hinder Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckh Leite, Joseph Lauttenschlager alter Werckhmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs
Wÿdembs Verfangenschaft, So die abgeleibte seel. frau Weÿl. H Christmann Märcklin geweßenen Schwartz und Schönfärbers, unds alhie Zue Straßburg Ihres haußwürths seel. Verheurathet mit ad dies vitæ genoßen, Vermög Inventarÿ über obbemeldy. H. Christmann Mercklins seel. Verlassenschafft durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1669. auffgerichtet, und demselben einverleibten beÿ E. E. Großen Rath confirmirten Vertrag (…)
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 305, Sa. werckzeug, Schiff und geschirr Zum färber handwerck gehörig auch geferbten wahren vnd thücher 108, Sa. Schiff und geschirr Zum färber handwerck gehörig 22, Sa. Wein und lärer vaß 137, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 102, Sa. guldener ring 53, Sa. der baarschafft 10, Sa. Eÿgenthumb ane einer behauß. 1330, Sa. der Schulden in das Erb Zugeltend 631, Summa summarum 2702 lb – Schulden 1522 lb, Nach solchem abzug 1180 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2240 lb
Abredt, die Verkaufung deß Sterbhaußes betreffendt. 1. H. Joh: Christmann Mercklin, der einte Sohn, betreffendt, hat sich rodund erklärt auff den Kauff der Mütterlichen Sterb behaußung glatt Zu renucÿren, daß Er Keinem so dieselbe Zue Kauffen begehrt einige obstacula oder hundernuß viel weniger einigen Vorkauff zu prætendiren (…)
Summarischer Extractus über Weÿland Fr. Ursulæ Kolbin Verlassenschafft so dem rechtsmäßig. werth nach Inventirt worden, Sa. haußraths 300, Sa. Wein und lärer vaß 137, Sa. werckzeug, Schiff und geschirr Zum färber handwerck gehörig 131, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 102, Sa. guldener ring 53, Sa. Eÿgenthumb ane einer behauß. 1330, Sa. der Schulden 631, Summa summarum 2697 lb – Schulden 1522 lb
– Cessio und übergaab der behaußung. Der frawen seel. hinderlaßene Sterb behaußung sampt underschiedlichem hernach specificirtem Schiff und geschirr haben die hinderlaßene Erben sambt deroßelben herren Ehe und Vögten ane Mstr. Georg Mercklein Schwartz und Schönfärber, wie auch frawen (-) beeden Ehegemächten Eigenthümlichen cedirt und überlaßen per 3000. Reichsth., 1 K. Reibkeßel 4 lb, 2. gleichl. stein farb bütten 20 lb, 1 alt. stein. farb bütt 5 lb,, Allerhand Züber, bütten, Schupffen und hand Kübelein 1, 1 bier waßer Vaß 2 ß, 1 stein. schleifftrog 1, 1 Mang m. j. doppelten Ketten auch thaffel und haspel 40, 2. gute mang Wellen 15 ß, 1. zusammenleg thirffel 10 ß, 3. alte Rahmen 10 lb, 1 bräter so Zum hauß gehörig

Les héritiers de Chrétien Mercklin vendent 3 600 la maison au teinturier Jean Georges Mercklin et à sa femme Anne Reffold.

1685 (29.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 376-v
Johann Christmann Merckhlin der handelsmann und Catharina Merckhlin, Friderich Müllings deß Metzgers Eheweib mit beÿstand erstgemeldts ihres Ehevogts Georg Goll der barchetkrämer alß vogt Jgfr. Mariæ Magdalenæ Merckhlin und Herr Johann Henrich Bischoff und herr Friderich Spor, bede alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel /:wegen Johann David Merckhlins deß Kieffers Zu Landaw so selbst zugegen war, und wegen Johann Merckhlins so dieser Statt und Land relegirt worden:/ hierzu insonderheit deputirter
in gegensein H. Georg Merckhlins deß Schwartz und Schönfärbers Undt Annæ beÿder Eheleuth mit beÿstand Hannß Adam Alberts deß Rothgerbers
Ein Ferb hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Großen viehgaß, beÿ dem Metzgerthor einseit neben Hannß Löhlin deß Schneiders nachgelaßenen Erben anderseit neben hannß Georg Haubenstrickher dem Kieffer hinden Zum theil uff die Herberg zum Raben und theils uff daß Würths hauß zum Schwartzen bähren stoßend gelegen, und zum Büffel genannt, welche behaußung annoch umb 400 Golt fl. dem Mehrern Hosp. so dann umb 500. lb. der Schenckbecherischen Stifftung verhafftet – umb 2700 Gulden
zum beschluß angezeigt dedß in diese Verkauff und Kauff auch aller Zum Schwartz und schönfärber handtwerckh gehörige werckzeug sambt einem Kupfferen reib Kessel /:iedoch die übrige Kupfferen Keßel außgenommen:/ begriffen
[in margine, f° 378 :] (…) in gegensein hierin gemeldter Mit Käufferin Annæ gebohrner Reffoltin ietzmahlig. wittib mit beÿstand Friderich Verius deß Schwartz und schönfärbers ihres curatoris (quittung) den 14. maÿ 1696

Jean Georges Mercklin hypothèque le même jour la maison et la teinturerie au profit de Marie Madeleine Mercklin, fille des propriétaires précédents

1685 (29.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 378-v
H. Johann Georg Merckhelin der Schwartz und Schönfärber
in gegensein Georg Gollen des barchet händlers alß Vogts Mariæ Magdalenæ Merckhelin – schuldig seÿe 325 fl.
unterpfand, Ein Ferbhauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Großen Viehgasen, beÿ dem Metzgerthor, einseit neben Hannß Löhlins deß Schneiders nachgelaßenen Erben anderseit neben hannß Georg Haubenstrickher dem Kieffer hinden Zum theil uff die Herberg zum Raben, und theils uff daß Würths hauß zum Schwartzen bähren stoßend gelegen, und zum Büffel genannt, welche behaußung annoch umb 400 Golt fl. dem Mehrern Hosp. item umb 500. lb. der Schenckbecherischen Stifftung, so dann umb 2100 fl. Kauffschillings rest den Merckhlinischen Erben verhafftet

Jean Georges Mercklin hypothèque deux maisons dont celle rue des Bestiaux au profit de Jean Henri Bischoff

1685 (8. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 463-v
Johann Georg Merckhlin der Schwartz: und Schönfärber
in gegensein deß Ehrenvest und weÿsen herrn Johann Henrich Bischoffs E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers – schuldig seÿe 1000 Gulden
unterpfand, Zweÿ häußer ein vorders: und ein hinders mit deren hoffstatten, hoff mit allen Gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier ahne der Obern straßen, einseit neben dem bierhauß Zur Glockhen, anderseit neben der Siglerischen behaußung, hinden uff der Gerber zunnft stub stoßend gelegen
Ferner solle in specie unterpfand sein, Ein ferbhauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Großen Viehe gaß beÿ dem Metzger thor einseit neben weÿl. hannß Löhlings deß Schneiders nachgelaßenen Erben anderseit neben hannß Georg Haubenbstrickher dem Kieffer, hinden Zum theil uff die herberg Zum Raben und theils uff daß würths hauß zum Schwartzen bähren stoßend gelegen, und zum büffel genanndt

Fils du teinturier Georges Mercklin, Jean Georges Mercklin épouse en 1676 Anne Reffold fille de tanneur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration, inventaire des apports
Eheberedungs Copia – entzwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Georg Merckeln Schwartz und Schönfärber deß Ehren: und wohlvorgeachten Hrrn Georg Merckels auch Schwartz und Schönfärber, burgers alhier Ehelich erzeugtem Sohn als hochzeitern ane einem, So dann der tugendsahmen Jungfrawen Anna deß auch Ehren: und vorgeachten herrn Heinrich Reÿffolden, Rothgerbers und burgers allhie Zu Straßburg ehelich gezeugten dochter als hochzeiterin andern theils

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 65, n° 398)
1676. Dom. 18 et 19. Trin. d. 24. Sept. 1. octobr. Johann Geörg Mercklin der ledige schön und Schwartzferber H Geörg Mercklins deß burgers schön und Schwartzferbers Ehelich. Sohn, Jfr. Anna H Johann Henrich Refolds burgers v. Rothgerbers allhier eheliche tochter. Cop. St. thomæ d. 5. octobr. (i 34)

Inventaire des apports
1676 (24. 8.bris), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 9) n° 386
Inventarium Vndt Beschreibung aller der Jenig. Haab, Nahrung Vndt Güther Keinerleÿ außgenommen, so der Ehren: vndt vorgeachte H. Hannß Georg Mercklin, schwartz und schönfärb. burgern allhie Undt die tugendsame fr. Anna Reiffoldin deß auch Ehren und Wohlvorgeacht. H. hannß Heinrich Reiffoldts Rothgerbers v. burgers allhie ehelich erzeugte dochter, beede Eheleuth einander in dieße Ehe Zusammen gebracht, welche der Ursach. halben /:allweilen in ihren vffgerichteten Ehepactis expressé verabschiedet word., daß einem jeed. sein in die ehe zupringendes Vermögen für unverändert verpleib. solle, auch damit mann sich künfftig. Zeit d. Ergentz. halb. vmb desto beß. zu reguliren wißen möchte:/ inventirt – Actum in beÿsein beederseiths Eheleuth. geliebter Eltern vff dinstags den 24.ten 8.bris anno 1676.
Summarisch. Calculus. deß Manns guth. Sa. hausraths 66, Sa. Schiff u. geschirrs 21, Sa. Pferdt hew v. stroh 23, Sa. Silbers 19 ß, Sa. d. baarschafft 18, Sa. d. schuld. 58, Summa summarum 188 lb
d. fr. Guth. Sa. haußraths 82, Sa. silbers 23, Sa. gild. ring 13, Sa. d. baarschafft 54, Summa summarum 173 lb

Le veuf Georges Mœllner se remarie avec Chrétienne Ulrich et habite une maison au Faubourg blanc
1686 (8.4.), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 5) N° 12
Inventarium über des Ehrsam und bescheÿdenen Georg Möllners Schwartz und schönfärbers burgers Zu Straßburg zu der Ehren und tugendsamen frawen Christinæ Möllnerin gebohrner Ulrichin seiner lieben haußfrawen inn den Ehestandt zugebrachte Nahrungen
In einer alhie inn der Statt Straßburg vorstatt inn der weÿßenthurnstraß gelegener H Johann Philipp Heüschen Sattlern und burgern alhie eigenthümlich gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt

Jean Georges Mercklin meurt en 1696 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 2 450 livres. La masse propre au veuf s’élève à 145 livres, celle de l’héritière à 282 livres. L’actif de la communauté s’élève à 880 livres, le passif à 1 283 livres

1696 (5.6.), Me Schübler (Jean Philippe, 56 Not 10) n° 9
Inventarium undt beschreibung aller Haab, Nahrung und Gütter, so weÿl. der Ehren: und wohl vorgeachte Herr Hannß Georg Mercklein geweßener Schwartz und Schönfärber auch burger allhier zu Straßburg Seel. nach seinem den 10. Martÿ instehend. 1696.st Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt verlaßen, so auf erfordern und begehren deß Ehren Vesten herr Abraham Bichels Specierers und burgers allhier als verordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salomeæ deß abgeleibren Herrn Seel. mit der Viel Eren: und tugendreichen frawen Anna gebohrner Reffoldin deßen hinderlaßener Wittibin Ehelich erzeugten döchterleins und ab intestato hinderbliebene einiger Erbin Inventirt, durch erstbesagte wittib unt. assitenz deß Ehren: vnd wohlvorgeachten hern Friderich Veriußen Schwartz und Schönfärbers auch burgers alhier dero Constituirt: und geschwornen Vogts – Actum Straßburg auff dienstags den 5. Junÿ Anno 1696.

In einer in der statt Straßburg in der Viehgaß gelegener undt in diße Verlassenschafft Eÿgenthumbl. Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Holtz: und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer E, In der obern Stuben, Im hindern Stüblein, Im obern haußöhren, In der Obern Küchen, In der Officiers Stuben, Auff der trückeneÿ, In der Undern Wohnstuben In der Küchen, Im Hoff Stübel, In der gesellen Cammer, Im Laden, In der Mang, Im Hoff, Im hindern keller, Im vordern keller
(f° 14) Eÿgenthumb ahne einer behaußung. (T.) It. ein farbhauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg an der großen Viehgaß beÿ dem Metzgerthor einseit neben herren hannß Friderich ferber dem Specerirer anderseit Adam Braunen dem Kübler, hinden Zum theil auff die Gastherberg Zum Raben, Vndt theils auff das wierths hauß Zum schwartzen bähren stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Mariæ verkündung 16. lb 10 ß dem Mehrern hospital allhier in hauptgut widerlößig mit 400 Gold gulden thut dem vorbesagten Zinnß nach in Capital 416. Ferner 20. lb d der Schenckbecherißen Stifftung jahrs auff Michaelis in hauptgut widerlößig mit 500. lb. So dann 7 lb frawen Annæ Catharinæ Flachin der wittib, so zuvor Mariæ Magdalenæ Mercklin der Pfrühnerin im Spittal gehörig war, aber von Ihro vorgemeltem Spittal dedirt worden, Jahrs auff H.is Baptistæ in hauptgut widerlößig mit 175 lb, sonst feÿ Ledig und eÿgen. Vnd ist solche behaußung beÿ dießer Verlassenschafft Inventation von der statt Straßburg geschwornen Werckmeistern sampt einem Gädl. undt dem farbhauß vndt darinn eingemaurten sechß Keßlen und darin befindlicher Mang kraft deren vberliefferten Schatzungs Zedels æstimirt word. per 1700 lb. Davon nun abgezogen sie Summa vorstehender beschwerd. so zusammen thun 1091. lb. Also verbleibt ahne dem anschlag per rest vbrig 609.
Darüber ist Vor handen ein Perg. Kauffbrieff mit der St. Str. Cantzleÿ Contract Stub an hangendem Insigel verwahret de dato den 29. Junÿ Anno 1685. auß welchen Zu ers. welcher gestalt. vorberührte behaußung in wehrender Ehe von Weÿl. herrn Johann Christmann Mercklin dem geweßenen handelsmann allhier Sel. vndt deßen Geschwisterdten gekaufft worden. Lit. A notirt. Vndt ist à tergo deßelben befindlich, waß maßen den 16. Januarÿ 1687. ahne dem Kauffschillings Rest 700 lb d und d. 15. Decembris 1691. widerumb 175. lb abgelößt worden.
– Abschatzung Montags d. 30.ten Aprill 1696. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen Herrn Johann Georg Merckell burger Und Schwartz ferbers See: hinderlaßener fraw Wittib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Vihgaßen, Ein seitzs Neben hrn Johann friderich ferber dem Spetzerierer, ander Seitzs Neben Maister Adam Braun dem Kibler hinden auff daß Wirtshauß Zum Raben stoßent Welche behaußung Sampt Einem gaden Zweÿ Keller trickheneÿ Neben Gang Stallung ferbhaußs dar in Sechß Eingemaurdten Keßell hinder gebeÿ oder Mang im hoff Zweÿ bronnen, auch überigen begriff recht und gerechtigkeit, Wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Dreÿ Taußent Vier hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werck Leithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenhauß, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.
Ergäntzung, Vermög deß über deß abgeleibten herrn Seel. und der fraw wittib einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weÿl. herrn Johann Jacob Bollern geweßenen Notarium publicum Seel. in Anno 1676 auffgerichteten Inventarÿ
(f° 22) Abzug dießes Inventarÿ. Der Frawen wittib Unverändert Guth. Sa. haußrahts 57, Sa. lähren Vaß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. guldener Ring 11, Sa. der baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30, Sa. Schulden 52, Sa. der Ergäntzung (908, Abgang 18, Rest) 889 lb, Summa summarum 1086 lb
Der Erbin Unverändert Gutt, Sa. haußrahts 46, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14 ß, Sa. der Ergäntzung (296, Abzug 1, Rest) 294 lb, Summa summarum 341 lb – Schulden 52, Nach deren Abzug 289 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußrahts 138, Sa. früchten 4, Sa. Lähren Vaß 7, Sa. Schiff und geschirr zum Schwartz und Schönfärber handwerck gehörig 29, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 85, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 609, Sa. Activ Schuld 9, Summa summarum 880 lb – Schulden 1283 lb, Passiv rest 402 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 973 lb
– Eheberedungs Copia (…)
Copia Codicilli – Benedictus Groß, Not. (…) mir Johann Peter Kolben offenbarem geschwornen Notario gebürtig Von Newstatt ahne der hardt und burger Zu Straßburg gnädigst anvertrawet worden

L’inventaire d’Anne Reffold n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres). Comme les sommes soumises à une rectification atteignent le tiers de la succession, les préposés devraient renvoyer l’affaire aux Quinze. Ils ne le font pas parce qu’ils ont tacitement autorisé la sous-évaluation quand la veuve qui n’avait plus toute sa tête a demandé une exemption en menaçant de se noyer.
1718, VII 1175 – Livres de la Taille f° 270
Möhrin T. N° 2991 – Weÿl. Fr. Annæ gebohrner Reffoltin auch weÿl. hannß Geörg Mercklins geweßener Schwartz: und Schönfärbers auch burgers alhier hinderbliebene Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 19.b, 765 lb 7 ß 4 d, die machen 1500. fl. Verstallte 1000 fl, Zu wenig 500. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff sechs Jahr in duplo thut à 1. lb 10 ß, 9 lb
Und auff vier Jahr in simplo à 15. ß, 3 lb
Extat das Stallgeltt pro 1717 et 1718, 3 lb
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 1 lb 2 ß 6 d, summa 16 lb 4 ß 6 s
Nota. Es hette Zwahr vermög der Ordnung dießes Geschäfft weilen eine tertz der Nahrung nicht verstallet worden, der Straffe halben an Unßere Gnädige Herren der XV.rn verwießen werden sollen, dem nach aber die verstorbene welche nicht all Zeit mentis compos war, vor ohngefähr Sechs Jahren mit ohngestürn die abschreibung verlanget, mit betrohen, wofern man Ihro nicht willfahren würde, Sie sich in das Waßer stürtzen und erträncken wolte, alß haben die Wohlverordnete Obere Stall Herren, nach deme Ihnen solches referirt, Zu Vermeidung besorgenden ohnheils und unglücks Erkant, daß man Ihro Zwahr willfahren und auf den fuß wie Sie es selbsten verlangen wird tractiren und setzen, hiengegen auf Ihren todfall von deren Erben das Zu wenig verstallte abfordern und ein Ziehen solle, welche dann auch vorstehender maßen beschehen, und der Nachtrag von der Zeit geschehenen abschreibens an, gerechnet worden.
Auff bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen Zweÿ jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo, th. 4 lb 10 ß, rest 11 lb 14 ß 6 d
dt. 21 Jan. 1719. 10. lb 1 ß 4 d, der rest nachgelaßen auf ferneres suppliciren.

La veuve Anne Reffold et sa fille vendent 2 400 livres la maison au teinturier Jean Guillaume Reichard

1700 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 296-v
Fr. Anna geb. Reffoldin, weÿl. Johann Georg Mercklins, gewesten Schwartz und Schönfärbers sel. hind.laßene Wittib mit beÿstand Johannis Lentzen, deß Schuhmachers Ihres vogts und H. Abraham Büchel, der handelßmann alß vogt ged. Mercklins sel. hind.laßenen töchterleins Mariæ Salome
in gegensein Hn Johann Wilhelm Reichards deß ledig. Schwartz: weÿd. und Schön Färbers, mit beÿstand H. Johann Christoph Reichards, deß handelsmanns, seines leiblich. bruders
Eine Farb behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten Und Gerechtigkeit. allhier in der großen Viehgaß, beÿ dem Metzger thor, einseit neben Johann Friderich Färber, dem Specereÿ händler, anderseit neben Martin Hermann dem weißbecken, hind. zum theil auff die herberg zum Raben, und zum theÿl auff das würthshauß zum schwartzen bähren stoßend geleg. und zum büffel genandt – umb 100 gold fl., 170 pfund Capitalien verhafftet, geschehen umb 2125 pfund

Jean Guillaume Reichard épouse deux mois plus tard Anne Barbe Verius, fille de teinturier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und Achtbahren herrn Johann Wilhelm Reichardt leedigen Schön und Schwartzfärber auch burger alhier Zue Straßburg alß Hochzeitern, an einem, undt dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annæ Barbaræ Veriußin des Ehrenvest und wohlvorgeacht, Herrn Gießbrecht Verÿ, Schön und Schwartzfärbers auch burgers alhier ehelicher Jungfrauw Tochter, alß Hochzeitererin am andern Theil – Undt Ist all solches Zuegegangen undt beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 8. Monats Tag Julÿ anno 1700. [unterzeichnet] Johann Wilhelm Reichardt alß hochzeiter, Anna Barbara Veriüßin alß Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 98-v)
1700. Dominica VI. et VII. proclamati sunt H Joh: Wilhelm Reichardt, der Schwartz Weit Und Schönferber Weÿl. H Johann Christoph Reichardt geweßenen handelsmann Und dreÿers auf der Statt Stall allhier nachgelaßener Ehelicher sohn, Vnd Jungfr. Anna Barbara, H. Gißbrecht Verius, deß Schwartz und Schönfärbers Und Barbara allhier Eheliche Tochter. Copulati Sunt Mittw. d. 28. Julii [unterzeichnet] Johann Wilhem Reichardt alß hoch Zeiter, Anna Barbara Veriusin als hoch Zeiterin (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison

1701 (3.2.), Me Scherer (Jean Daniel, 53 Not 1)
Inventarium über Herrn Johann Wilhelm Reichards, Weÿd: und Schönfärbers und der Ehren und tugendsamen frawen Annæ Barbaræ Veriußin beeder Eheleuthe und burgere Zue Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in A° 1701. – (…) welches Zu Verhütung und Abwendung über Nacht etwan besorgenden Streits und Uneinigkeit, wie jedes das seine, jn des andern: – Actum in d. König. freÿ. Statt Straßburg inn persöhnlicher præsentz und beÿweeßen des wohl Ehrenvest und wohm Vorgeachten H Joh: Christoph Reichardts Vornehmen Handelßmanns und 3.ers der Statt stalls auff ein, und dann des Ehrenvest und wohlvorgeachten H Gießbrecht Verÿ Schwartz und Schönfärbers der frawen Leibl. Vatters auff Ihrer Seiten, alß Von beeden Eheleuthen erbettenen Hh. Assistenten, Donnerst. d. 3.t februarÿ a° 1701.

Eigenthumb ane einer behaußung (H.) Eine farb behaußung, hoff, hoffstatt mit allen d.en begriff, Gebäwen, Weithen, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigkeiten. alhier in d. groß. Viehgaß geleg. beÿm Metzg. thor, zum büffel v. alters genant, i.s. H. Joh: Frid: Färber dem Specerirer, 2.s. Martin Hermann dem Weißbecken, hinden Zum theil auff die herrberg zum Raab. u. Zum theÿl auffs Würthshauß Zum Bääeren stoßend, davon gehen jahrs dem mehrern Hospital 8 lb 8 ß so in Cap: ablößig mit 400 GoldR. thut a 1 lb 8 ß, 500 lb, Ferner 7. lb weÿl. Hn Paul Flach Zu Schiltigh. seel. E.E. so ablößig mit 175. lb. Weiters weÿl. Joh: Georg Mercklins gewes. Schwartz und Schönfärbers seel: hind.bliebener fraw W. nahmens annæ Reffoldin jahrs auff Joh. Bapt: mit 80 lb. Zinnß bahr trifft in Capital wied. Zu löß. 2000. lb. Sonsten gegen männiglich freÿ ledig und eig. undt mit vorher specificirten Geschirr æstimirt über Abzug Vorstehender onerum pro 375. Darüber sagt i. perg. Kauffbr. mit d. St. St. C.C. stb Ins: de dato 15.t Maÿ 1700. dabeÿ noch mehrerer alte pergam: brieff. und – umb 100 gold fl., 170 pfund Capitalien verhafftet, geschehen umb 2125 pfund
d. H. alß ohnverändert in die Ehe zugebracht, haußrath 157, Silber geschirrs und Geschmeids 32, baarschafft 75, Guldener Ring 41, Schiff und geschirr welches d. h. mit dem hauß kaufft hatt, Gülth von liegenden güthern 11, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 375, Summa summarum 692 lb
d. frawen für ohnverändert in die Ehe zugebracht, haußrath 115, Silber geschirrs und Geschmeids 17, baarschafft 92, Guldener Ring 38, Summa summarum 623
Conclusio finalis Inventarÿ 955 lb – Sa. der haussteuren 85 lb

Jean Guillaume Reichard loue une partie de la maison au revendeur Léonard Wolffender : un poêle qui donne dans la cour, une cuisine, une chambre, une boutique qui donne sur la rue, une chambre au deuxième étage sur la cour et la moitié séparée de la cave

1702 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 29
Johann Wilhelm Reichard der Schwartz und Schönfärber
in gegensein Lienhard Wolff Enters des Krempen und burgers allhier [unterzeichnet] Leonhardt Wolffenter
entlehnt, in sein Reichards allhier in der großen Viehgaß neben der Gastherberg zum schwartzen Bähren gelegenen Wohn behaußung nachfolgende Gemach Und Gelegenheiten, Nemlichen eine Stub Unter dem Gang in d. Hoff sehend, ein Küchel darbeÿ, ferner eine Cammer Und Gädlein welches an einand. ist, das Gädel aber gehet auff die gaß, Mehr noch eine Cammer zwo steeg hoch droben auch im Hoff sehend, So dann die Helffte Vom großen Vordern Keller, so unterschlagen, alles auff Vier Jahr lang Von Annunc. Mariæ dieses 1702.sten Jahrs angehend – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund

Jean Guillaume Reichard hypothèque la maison au profit de son frère le marchand Jean Christophe Reichard

1702 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 154
Erschienen Joh: Willhelm Reichard schwartz u. schönferber
hatt in gegensein Hn Joh: Christoph Reichards handelsmanns u. dreÿers der Statt Stalls seines bruders – schuldig seÿen 750 pfund
dafür in specie unterpfand seÿn solle deß debitoris Hauß cum appertinentiis allhier in der viehgaß einseit neben Martin Herrmann weißbecken anderseit neben Joh: frid: Ferber Speceriren hinten auf d. würths hauß Zuem Bären, Raaben u. ein gäßlein stoßend gelegen

Jean Guillaume Reichard loue une boutique au cordonnier Jean Daniel Jost

1713 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 15-v
Joh: Willhelm Reichardt ferber
in gegensein Joh: Daniel Jost schuemachers
einen laden in der Viehgass in sein verlehners hauß daselbst, auf 4 jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1712 – um einen jährlichen Zinß nemlich 5 lb

Jean Guillaume Reichard loue une partie de la maison au docteur en médecine Jean Boll

1713 (5.9. ut ante), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 508
Joh: Willhelm Reichardt schwartz und schönfärber
in gegensein H. Joh: Boll Med: Dris und Practici
entlehnt, in seinem hauß in der Viehgass im Vorderen stock zwo stuben zwo Cammeren eine Kuchen einen Keller und einen Fruchtkasten d. holtzhauß im hoff und eine Cammer im hinteren stock, auf 4 jahr lang anfangend auf Mich. 1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 lb

Jean Guillaume Reichard loue une partie de la maison au marchand Frédéric Kuntz qui occupe déjà les lieux

1717 ‘2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 645-v
Joh: Willhelm Reichardt Schwartz und schönfärber
in gegensein Friedrich Cuntz handelsmanns
in seinem hauß allhier in der viehgass die bewohnung und alle gelegenheiten die Er biß dato ine gehabt auf 2 jahr lang anfangend auf weÿhn. 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 26 lb

Jean Guillaume Reichard loue une partie de la maison au charpentier Antoine Marvides qui cède ses droits quelques mois plus tard au revendeur Pierre Cordier

1722 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 140-v
Johann Wilhelm Reichard Schwartz und schönfärber
in gegensein Antoine Marvides des zimmermanns
In seiner ahn der Viehgaß gelegenen behausung nächst H. Färber Specierer Einen Laden, auff 6 jahr lang anfagend auff Annunciationis Mariæ 1722 – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden
[in margine :] auffgehoben, dahingegen ist erschienen Pierre Cordier der gremp in deßen gegenwart hat er Reichard der verlehner angezeigt und bekannt daß er demselben vorbeschriebenen laden auff gleiche weiß und umb gleicher zinnß für 5 und ½ Jahr von morgen einfallend Michaelis ahn zu rechnen verlühen, den 28. sept. 1722

Jean Guillaume Reichard loue une partie de la maison à Jean Winter, notaire et receveur de familles nobles

1723 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 223
Johann Willhelm Reichard der Schön und Schwartzfärber
in gegensein H. Johann Winther Not: publ. und adelischen Schaffners
In seiner allhier ahne der Viehgaß einseit neben H. Färber dem Specirer anderseit neben Christian Stenger dem weißbecken gelegenen wohnbehausung, eine stiege hoch vornen auff die gaß eine stub stuekammer Küchen und haußöhren, so dann ein ahne der Stubkammer befindliche in den hoff sehende kleine Stub, deren gebrauch jedoch der verlehner für sich und seine ehefrau falls sie derselben in krancken tagen zu ihrem bequemerer verpflegung und Kranckenlager höchst benöthiget wären vorbehält, Ferner auf dem zweÿten stock der mittelste Kammer vornen auß sehend und gegen derselben über eine Kammer nebst daran gelegenen Fruchtkast, Mehr einen unterschagenen Keller ein holtzhauß im hoff den gebrauch der Stallung so offt selbige von der einquartirung befreÿet und ledig sein wird, so dann platz zu hau und stroh, alles auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund

Jean Guillaume Reichard hypothèque sa teinturerie au profit du banquier Abraham Miville

1723 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 401-v
Johann Willhelm Reichard der Schwartz und schönfärber
in gegensein H. Johann Daniel Braunen des handelsmanns als mandatarÿ H. Abraham Miville des Banquier seines H. Schwiegervatters – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Eine Farbbehausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der großen Viehgaß, einseit neben H. Johann Friedrich Färber dem Specierer anderseit neben Christian (-) dem weißbecken hinten theils auff die gastherberg zum Raaben zum theil die gastherberg zum Schwartzen bähren gelegen und zum Büffel genannt

Jean Guillaume Reichard hypothèque sa teinturerie au Buffle au profit d’Anne Marguerite Miville femme de Jean Henri Bœckler

1728 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 312
H. Johann Willelm Reichard der Schwartz und schönfärber
in gegensein Fr. Anna Margaretha geb. Miville S.T. H. Johann Heinrich Böckler J.V.D. et P.P. ord. auch Capituli Thomani Dianoni Ehefrau – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Färbereÿ Behausung hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahn der großen Viehgaß, einseit neben H. Johann Friedrich Färber Specirer und E.E. großen Raths alten beÿsitzers anderseit neben Christian Senger dem weißbecken hi,ten theils auff die gastherberg zum Raaben zum theil die gastbehausung zum schwartzen Bären, und zum Büffel genannt

Jean Guillaume Reichard meurt en 1743 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé rue du Bétail. Comme le passif est élevé, la succession est décrite en une seule masse
1743 (14.3.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) n° 631
Inventarium über Weÿl. des wohl Ehren Vesten, vorachtbahren und Kunsterfahrnen H. Joh: Willhelm Reichard geweß: Schwartz und Schönfärbers auch b. alhier seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1743. – nach seinem den 27.t feb. Jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen welche Nahrungs Verlassenschafft dato Zu End stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren undt tugendbegabten fr. Anna Barbara gebohrner Veriusin d. hinterbl. Wb. mit assistentz und beÿstandt H Joh: Georg Riedle Cand. Notariatus u. burgers alhier, so dann H. Phill. Jacob Reichardts Schwartz und Schönfärbern und gleichfallß burgers alhier, wie auch frauen Anna Barbara Steinbachin geb. Reichardin m. beÿstandt H Joh: Phill. Steinbachß Metzgers und burgers alhier dero Ehemanns des abgeleibten seel. mit oben besagter hinterbl. frau wittib ehelich erzeugter resp. Sohns u. dochters u. ab intestato nach todt Verlaßener Erben ersucht und inventirt – Actum Straßburg den 14. Martÿ 1743.

Bericht wegen gegenwärtiger Verlassenschafft. Alldieweilen die dermahlen noch vorhandene, vorgewießene und inventirte verlassenschafft vndt activ: Nahr. beÿ weithem nicht sufficient Und Zulänglich ist, nur das Jenige zu bestreiten undt darauß ersetz. v. abtrag. Zu können, als der hinterbl. fr. Wb. nach außweiß. ihres Invent: illatorum ane Zeitl. Nahr. in die Ehe gebracht, auch nach Inhalt d. Eheb: Vor die Morgengab Zu erfordern hat, Zuegeschweig. deßen, was dießelbe in wehrend. Ehe von ihren Eltern ererbet v. überkommen hat, waß hier Ihro das Jenige so dermahl. noch vorhand. so dieselbe das Benef. cessionis such. solte, nicht werd entzog. werden können, alß ist beÿ solch so bewandtnuß vor ohnnöthig erachtet worden, Einige ersuchung ob die stuck ohnverändert od. theilbar seind, od. weniger ane weitlauffige Ergäntz. dero abgegangenen Posten, zu formiren, sondern wird Zu erspahr. derer Uncost. alles Unter einer mass inventiret v. beschrieben.
In Einer alhier Zu Straßb: in der Viehe gaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behauß. befunden worden, wie Volgt
Weÿl. H Joh: Willhelm Reichards des geweßenen Schwartz und Schönfärbers und deßen Schwester erhaltene Ehesteuren. H: Phillipp Jacob Reichard der Sohn hat vermög Invent. Illator. Sub dato 17. Aprilis 1731. durch mich untersch. Notarium verfertigtet ane Ehesteur mit in die Ehe empfangen, (…) 41 lb
Hiengegen hat fr. Anna Barbara Steinbachin Johann Phill. Steinbachs des Metzgers Ehefe. diß orthß leibliche dochter nach außweiß ihres Inv: Zugebrachter Nahr. Sub dato 13.ten Maÿ 1732. durch mich unterz. Notarium auffgerichtet ane Ehesteur erhalten
Copia der Eheberedung (…) beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 8. Monats Tag Julÿ anno 1700

Fils du teinturier Jean Guillaume Reichard, Philippe Jacques Reichard termine son apprentissage puis part faire son tour de compagnon. Il se rend à Hambourg puis à Augsbourg où il apprend que son père est malade et que ses affaires périclitent. Il rentre à Strasbourg. Comme son père a l’intention de lui faire donation de sa teinturerie, il demande à faire son chef d’œuvre. Les maîtres de la tribu refusent en arguant qu’il contrevient au règlement puisqu’il n’a pas terminé son tour et qu’il prévoit de se marier quelques semaines plus tard. La commission nommée par les Quinze estime que, même s’il n’y a pas urgence, on pourrait admettre le pétitionnaire à faire son chef d’œuvre étant donné qu’il est fils de maître. Il devra cependant passer son examen célibataire comme le demande le règlement et régler un droit à verser pour moitié à la caisse de la Ville et pour moitié à celle des teinturiers. Les Quinze adoptent la proposition des députés.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(p. 377) Sambstag d. 25. 8.bris 1727. Moss. nôe Philipp Jacob Reichards ledig. burgers undt Schönfärbers C. E. E. Meisterschafft der Schönfärber mit beylag Lit. A. bitt dieße Appl. zu recipiren, und will Verkünd. laß. Erk. Soll Verkünd. werd.
(p. 384) Sambstag d. 8. Nov. 1727. Moss. nôe Philipp Jacob Reichard contra E. E. Meisterschafft der Schönfärber Ober Meisters Vicarium, erhohlt Undtge. Appellations Klag voù 25.ten Octobris jüngst bitt umb Deput. Gug bitt Cop. und 8. tag.. Moss laßt Copeÿ Zu bitt aber Deûtationem. Erk. wird Copeÿ und Deput. willfahrt.
(p. 399) Sambstag d. 15. 9.bris 1727. Ober Handwerck herren laßen durch H. Secret. Kleinclauß referiren daß Philipp Jacob Reichard der ledige burger undt Schönfärber allhier contra E. E. Meisterschafft der Schönfärber den 25. Octob. jüngst eine Undtg. Appellations Klag mit beylag Lit. A. eingelegt, darinnen er Vorträgt, nach deme Er Vor 4. Jahren seine Lehrzeit geendiget habe er sich auff die Wanderschafft begeben, habe aber in Hamburg hernach auch Zu Augspurg die Nach Richt erhalten daß sein Vatter kranck worden, auch die Werckstatt in abgang gerathe, folglich er sich Wieder anhero begeben müßte, wodurch er aber verhindert worden seine Wanderzeit anszuhalten, und Weil sein Vatter Ihme nun die Werckstatt übergeben wolle, alß habe er beÿ E. E. Meisterschafft umb admission Zu dem Meisterstück sich angemeldet Welches Ihme aber weg. nicht Vollbrachter Wanderschafft, besag beylag Lit. A.(:so ein Extract auß E. E. Meisterschafft der Schwartz und Schönfärber Memorial vom 15. Octobr. 1727:) Ihme abgeschlagen worden, mit Ihme dispensando Zu Verfertigung des Meisterstücks, ohne sich nochmahlen uff die Wanderschafft Zu begeben, Zu admittiren.
Auff geschehener Remission seÿe neben dem Appellanten erschienen deßen Vatter Johann Wilhelm Reichard auch burger und Schönfärber, welche denen Contentis Ihrer Appellations Klag beÿgesetzt, daß Ihme, dem Appellanten an seiner wanderschafft beÿ 5. Vrl. Jahr fehleten.
Nahmens der Appellaten hätten Samuel Hohlwein, Johann Dietrich Röderer, Johann Jacob Hoh und Johann Carl Rothhaan geantwortet daß ein Gesell nach ordnung 2. Jahr wandern und das Meisterstück in dem ledigen stand machen solle, Gegner habe nicht Völlig gewandert, und wolle auch schon in dreÿ wochen, also Vor Verfertigung deß Mstrstücks sich heurathen, Welches alles Wieder ordnung lauffe.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man Zwahr daß Kein pressantes Motivum dispensandi Vorhand. Weilen aber der Appellanten eines hießigen undt alten Meister Sohn seÿe, alß wolten sie davor gehalten haben daß derselbe ex gratia dispensando Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren, jedoch mit dem anhang das er das stück in ledigem stand Zu machen und pro disp. 12. lb. halb der Statt undt halb der Meisterschafft Zu erlegen schuldig sein solle. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stallend. Erk. Bedacht gefolgt.
(p. 421) Sambstag d. 29. Novembr. Moss. nôe Philipp Jacob Reichards bitt umb g. Comm des erhaltenen bescheidts pt° Meisterstückhs und der Muthjahr. Erkannt Willfahrt
(p. 432) Sambstag d. 29. 9.bris 1727. Ober Handwerck herren laßen durch H. Secret. Kleinclauß referiren das derjenige Bescheid so in sachen Johann Philipp Reichard C. die allhießige Schön Färber jüngsthien ergangen, und Wavon jener Communication begehrt, bereiths auffgesetzt und wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag d 15. Xbris 1727. In sachen Philipp Jacob Reichards des ledigen burgers undt Schönfärbers alhier Appellanten an einem, entgegen und Wieder E. E. Meisterschafft der allhießigen Schönfärber Appellaten am andern theil, auff producirt Underthänig Appellations Klag mit beylag Lit. A. und angehenckhtem bitten ihne dispensando Zu Verfertigung des Meisterstücks, ohne sich nochmahlen auff die Wanderschafft begeben Zu dörffen, gnädig Zu admittiren.
Der Appellaten beÿ gebetten: und gehaltener Conferenz darüber gethane beantwortung, auch all übriges Vor: und anbringen ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach mit Urthel Zu recht Erkandt, daß der Appellant ex gratia dispensando Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren seÿe, Wie wir dann denselben hiemit dispensando admittiren, jedoch mit dem anhang daß er das stückh in ledigem stand Zu machen, und pro dispensatione Zwölf pfund halb der Statt und halb der Meisterschafft Zu erlegen schuldig sein solle.
Zu Mgh. stellend ob Sie dießen Auffsatz also genehmhalten, und daß derselbe auff dieße Weis ausgefertigt und dem petenten Zugestellet werden wollen erkennen wollen. Erk. quod sic.

Son fils Philippe Jacques Reichart épouse Marie Ester Marbach. Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que les parents ont cédée à leur fils au contrat de mariage

1731 (17.4.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 5) n° 210 (1582)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Undt Güthere, schulden undt gegenschuld., überall nichts davon außgenommen, so der Ehrs: und bescheidene H. Philipp Jacob Reichert der Schwartz Vndt Schönfärber, wie auch die ehr Vndt tugendsahme fr. Maria Ester gebohrne Marbachin, beede Eheleuthe und burgere alhier einander in den Ehestand Zugebracht haben, so aus der Ursachen auff daß mann Künfftiger Zeit möge wißen, worinn eines Jeden Zugebrachte Nahr: bestehend – Actum in ferneren beÿseÿn H. Joh: Ernst Becken Schaffners Zur hohen Schuhl alhier der fr. Vogts Straßb. d. 17. Aprilis 1731.

In einer alhier au Straßb. in der Viehegaß gelegenen dem Ehemann in seiner Ehebered. Verschrieb. Beh. hat sich befunden.
Series rubricarum Ehem. zugebr. nahr. Sa. haußrat u. fahr. haab 41, Viehe 6, Silber 21, Summa Summarum 68
Ehefr. Zugebr. Nahr. Sa. haußrath u. fahr. haab 10, Silber 23, goldene Ring 26, Pfenningzinß hauptgüter 654, Summa summarum 778

La minute de l’inventaire après décès de Marie Ester Marbach, dressé en 1745, n’est pas conservée.

1745, Me Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 765
Inventarium über Fr. Maria Ester Reichardin geb. Marbächin H. Philipp Jacob Reichard Schwartzfärbers Ehefr. seel. Verl.

Philippe Jacques Reichart se remarie avec Aurélie Lix, veuve du maréchal ferrant Jean Klein : contrat de mariage, célébration
1747 (20.1.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 796
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenhafften Vorachtahren und Kunsterfahrnen H. Philipp Jacob Reichert dem Kunst, Schön vnd Weÿdfärber burgern und wittwern alhier, alß hochzeitern ane einem,
so dann der viel Ehren und tugendbegabten frawen Aurelia gebohrne Lixin weÿl. H Johann Kleinen deß geweßenen hueffschmidts und burg: alhier hinterlaßenen wittib alß hochzeiterin andern theilß – Beschehen und verhandelt in der Königl. Statt Straßb. den 30.ten Januarÿ im Jahr deß herrn alß man nach der geburth Jesu Christi unßers erlößers u. heÿlandes Zahlte 1747 [unterzeichnet] Phillip Jacob Reichard alß hochzeiter, Aurelia Kleinin gebohrne Lixin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 84-v, n° 4)
1747. Mittw. den 15. Febr. seÿnd nach Zweÿlahl vorhergeschehener Proclamation in den Stand der Heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Philipp Jacob Reichard der Schwartz und Schönfärber, burger allhie, wittwer und Frau Aurelia geb. Lixin weÿl. Joh: Klein geweßten Hufschmids u. burgers allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Philipp Jacob Reichardt als hochzeiter, Aurelia Geb. Lixin Als Hochzeiterin (i 87)

L’inventaire des apports des nouveaux mariés n’est pas non plus conservé

1747, Me Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 777
Inventarium über H. Philipp Jacob Reichard des färbers und fr. Aureliæ geb. Lixin uxoris zugebr. Nahrung

Philippe Jacques Reichart hypothèque la maison au profit de Marie Cléophée Miville veuve de Jean Christophe Reichard

1750 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 571-v
H. Philipp Jacob Reichard der schwartz und schönfärber
in gegensein H. Georg Friedrich Bemberg des handelsmanns als gewalthaber seiner Fr. Mariæ Cleophe geb. Miville weÿl. S.T. H. Johann Christoph Reichard Fr wittib – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine farb behausung samt allen deroselben zugehör und rechten ane der Viehgaß, einseit neben Nicolaus Thoman dem weißbecken uxorio noe., anderseit neben Johann Daniel Pfäler dem ohlmann, hinten auff das Trommelgäßlein

Philippe Jacques Reichart meurt en 1757 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et six du deuxième. Les experts estiment 1500 livres la teinturerie que le défunt a léguée à un de ses fils. La masse propre à la veuve est de 2 637 livres. L’actif des propres du défunt et de la communauté est de 2 450 livres, le passif de 4 047 livres.

1757 (1. Xbris), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1173) n° 1065
Inventarium über Weiland des Ehren und vorachtbaren Herrn Philipp Jacob Reichard geweßten Kunst: Schön: und Schwartzfärbers auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1757. – nach seinem Sontags den 23.ten 8.bris dießes zu end eilenden 1757.sten jahrs aus dießer welt genommenen tödtl. hintritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehrender Viel Ehren und tugendsamen Frauen Aureliä Reichardin geb. Lixin, der hinterbliebenen Frauen Wittib unter assistenz des Ehrenachtbaren H. Daniel Lix GVW. und brs allhier Ihres geliebten bruders, den Sie ane Vogtsstatt Zu Ihrem beÿstand angesprochen, wie auch des entseelten seel. in zwoen Ehen erziehlter Kinder (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 1.ten Xbris et Seqq. Anno 1757.
Der Abgeleibte Herr Reichard seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. weil. Frauen Mariä Cleophä Wimmerlingin geb. Reichardin, der Verstorbenenn Tochter seelig mit Meister Johann Friderich Wimmerling dem Sattler und br. allhier Ihrem hinterbliebenen Wr. ehelich erzeugte zweÿ töchterlein als dießortige Enckelin, benand. Mariam Salome und Mariam Elisabetham, deren geordnet und geschworner Vogt ist S.T. Herr Johann Daniel Saltzmann Notarius publicus juratus, welcher dießem Geschäfft beÿwohnete, in den erstern zehenden Stammtheil,
2.do H Johann Christoph Reichard den Schwartz Kunst und Schönfärber auch burger, alhier, welcher in ehe lebet mit Frauen Catharina gebohrner Hohein, so dießem Geschäft abwartete, in den zweÿten zehenden haupttheil,
3.tio Jgfr. Mariam Ester Reichardin in den dritten zehenden haupttheil,
4.to Jgfr. Mariam Magdalenam Reichard, in dem vierten zehenden haupttheil, die mit wohlgedachtem H Notarium Saltzmann bevögtiget, der zugleich auch nechstgemelte Jungfer Mariam Ester assistirte
Und hat der Entseelte seelig solche dreÿ Kinder und vorige Wimmerlinische Ehefrau seel. in erster Ehe mit weiland Frauen Maria Ester Reichardin geb. Marbachin seiner den 8. 8.bris des 1746.ten Jahrs Verstorbenen Fr. Ehegattin seel. erzeuget.
5.to. Jfr. Annam Salome Reichardin, in den 5.ten 10.t haupttheil, 6.to Philipp Jacob Reichard, in den 6. zehenden haupttheil, 7.mo Johann Daniel Reichard, in den siebenden haupttheil, 8.vo Johann Friderich Reichard, in den achten haupttheil, 9. Dorotheam Reichard in den neunten haupttheil, So dann 10.mo Abraham Reichard, in den Zehenden und letzten haupttheil, Welche sechß letztere der Abgeleibte seelig in letzter Ehe mit eingangs gemelter Frauen Aurelia Reichardin geb. Lixin der hinterbliebener Frauen Wittib ehelich erziehlet hat, deren geordnet und geschworner Vogt ist H. Johann Voltz GaStr. und br. alhier welcher auch sich beÿ dießem Geschäfft eingefunden, Alle Zehen zugleichen portionen Haupt und Stammtheilen verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Schwartz getüch Kammer, In der Meelkammen In dem officier Zimmer, In der Magd Kammer, Auf dem Gang (…)
(f° 15) Eigenthum ane einer behaußung so zwischen der Fr: Wittib und ihren Mit Erben ane elterl. Verlassenschafft gemeinschaftlich. Nemb. der dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, Sommerhauß daß Würthshauß Zum Schnackenloch genannt (…)
(f° 23) Eigenthum ane Häußern und Gärthen, so der Frauen Wb beeden Kindern erster Ele alß Vätterl. Guth zuständig. Erstl. eine behaußung allhier zu Straßburg dero Vorstatt Steinstraß (…)
It. eine kleine behaußung allhier zu Straßburg dero Vorstatt Steinstraß ane dem sogenannten grünenbruch (…)
Item 1/3.ter theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung allhier zu Straßburg dero Vorstatt Steinstraß (…)
(f° 27-v) Eigenthum ane einer behausung. (E.) Neml. Eine Farb behaußung Hoff Hoffstatt und bronnen, mit allen deren Gebäuden, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der großen Viehe gaß beÿ dem Metzger thor, 1.s neben weiland H Daniel Pfähler des geweßenen ohlmanns und brs. allhier seerl. Verlassenschafft, 2.s. neben H Johann Niclaus Thoman dem Weißbecken ehevögtlicher weiße, hinten theils auf die Gastherberg Zum Raben und Zum theil auf das Gasthauß zum schwartzen bären genannt, stoßend gelegen, somit und beneben der in dem Farbhauß befindl. alten Mang und den eingemaurten Farn Keßeln durch allh. bau Inspectorem und die Herren Werckmeistern vor freÿ ledig und eigen angeschlagen pro 1500. Darüber bes. ein teutsch. perg. Kgbr. aus allh. C. C. stb. befertiget, mit dero anhg. C.C.stb. Ins. verw. datit den 19.ten Maÿ A°1700. Es hat zwar der Abgeleibte seelig solche behaußung und dero Zugehörde sampt dem Schiff und geschirr zur Färbereÿ gehörig und 1.m Pferd sampt deßen Geschirr in deßen gestifftetem und vorher copeÿlich einverleibten Codicillo §° 3.tio dem ältern Sohn letzter Ehe Philipp Jacob Reichard dergestalten prælegirt daß Er nach der Mutter als der Widems Nießerin tod in gemeine Vätterl. Verlassenschafft 6000 fl. einzuschießen schuldig aber auch wieder seinen gebührenden Antheil daran zu empfangen haben solle, oder wann solcher Sohn die Färbereÿ nicht treiben und davon abstehen wolte, daß selbige behaußung samt Schiff und geschirr und Pferd seinem folgenden bruder Johann Daniel so Er die Färbereÿ erlernet um besagten preiß nach der Mutter todt zukommen solle. Es hat aber Ihr der Söhnen Vogt sich noch Zur Zeit nicht erclären können ob nach der Wb. der nießerin Absterben der eine noch der andere Sohn solche prælegirte Behaußung Schiff und geschirr und Pferd um gemelten preiß wieder annehmen Können noch wollen.
Antheil ane dem Marbachischen Hoff, so beeden Jungfer töchtern erster Ehe Zuständig. Neml. 2/32.gste theil vor ohnvertheilt von und ane dem Marbachischen hoff ane dem Thoman loch (…)
(f° 34) Ergäntzung der Frauen Wittib ermaanglendenn ohnveränderten Guths. Nach anleitung des über beeder Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen den 17. Aprilis A° 1747. durch nunmehro weil. Herrn Not. Johann Brackenhoffer seel. aufgericheteten Inventarÿ
(f° 41) Abzug Gegenwärtigen Inventarÿ. Der Fraw Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 85, Sa. Schiff und geschirr Zum Feld und Ackerbau gehörig 1, Sa. Pferd samt deßen geschirr 25, Sa. Leerer Faß 48, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 17, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüther 533, Sa. Eigenthums ane I.r behaußung 14, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 685 ; Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activ schuld 75, Erg. 1542, Summa summarum 3038 lb – Schulden 400 lb, Nach deren Abzug 2637 lb
Dießemnach wird auch des verstorbenen seelig. ohnverändert und zugleich das theilbahre guth, in deme die hinterbliebene Frau Wb. auf das letztere renuncirt, unter einem titul als in des Verstorbenen seelig Verlassenschafft gehörig beschrieben, Sa. haußraths 291, Sa. Schiff und geschirrs wie auch Farbzeug und holtz Zur Färbereÿ 72, Sa. Schiff und geschirrs Zum fuhrweßen und Ackerbau 9, Sa. Pferd samt deren Geschirrs wie auch Rind Viehe und Schwein 47, Sa. Früchten auf der Kast 25, Sa. Weins und Faß 27, Sa. Tabacks 49, Sa. Heu, Ohmat und Strohs 8, Sa. beßerung im hoff und auf dem feld 10, Sa. blumen auf dem feld 14, Sa. Silbers 30, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 4, Sa. baarschafft 7, Sa. Eigenthums ane I.r behaußung 1500, Sa. Activorum 381, Summa summarum 2450 lb – Schulden 4047 lb, des Verstorbenen seelig verlaßenes passiv onus 1596 lb
Stall Summ 5054 lb
Widem Welchen der Verstorbene seelig aus erster Ehe von weiland Fr. Maria Ester Reichardin geb. Marbachin seiner ersten Ehefrauen seel. biß ane seinem tod genoßen hat (…)
Copia der Eheberedung, Perge anliegender Expedition
Copia Codicilli – der Ehren und Vorachtbare Herr Philipp Jacob Reichard der Färber und burger allhier zu Straßburg (…) zu sich in seine ane der Viehe gaß gelegene behaußung beruffen und kommen laßen, welcher wie auf unßer erschienen in dem vormaligen Officier Zimmer mit den fenstern in den Hoff gehend, zwar krancken, dannenhero zu bette liegenden leibs (…) Hierauf und vor das andere legirt der Herr Disponent seiner lieben und getreuen Ehefraun Frauen Aureliæ geb. Lixin seine ane der Viehegaß gelegene behaußung Hoff und Hoffstatt mit allen deren gebäuden begriffen weiten zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten samt Schiff und geschirr, wie auch den vorhandenen Pferdten und deren geschirr, dergestalten daß Sie solche behausung Schiff und geschirr und pferdt samt deren geschirr, die Zeit Ihres übrigen Lebens zu besitzen, zu bewohnen, zu nutzen und zu genießen berechtiget seÿn solle (…)
Drittens prælegirt der Disponent seinem ältesten Sohn jetziger Ehe Philipp Jacob Reichard, vorerwehnte der Ehefr. in Widem verordnete behaußung mit allen der Gebäuden begriffen, weiten zugehörden rechten und Gerechtigkeiten sampt dem Schiff und geschirr zur färbrerÿ gehörig und ein Pferd sampt deßen geschirr vor und um 6000 gulden solche nach der Mutter und widems Nießerin todt un gemeine Vätterliche Verlaßenschafft einzuschießen aber auch wieder seinen gebührender Erbantheil daran zu empfangen, würde aber solcher Sohn die Färbereÿ nicht treiben und davon abstehen wolle, so solle seinen folgendem bruder Johann Daniel, so Er die Ferbereÿ erlernet solches Haus samt Schiff und geschirr und das Pferd mit deßen geschirr um besagten 6000 gulden nach der Mutter und widems Nießerin todt in gemeine Vätterlich Verlassenschafft zu conferiren aber auch wieder seinen Erbantheil daran zu beziehen, hiermit prælegirt seÿn. – Actum Samstags den 22.ten 8.bris Anno 1757

Ni Philippe Jacques Reichard ni son frère Jean Daniel Reichard auxquels leur père a légué la maison ne souhaite s’en rendre acquéreur. Les héritiers vendent la maison 3 520 livres au marchand de vins Jacques Saum

1758 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 632 n° 146
H. Johann Christoph Reichart der schwartz- kunst- und schönfärber, ferner deßen schwester Fr. Maria Ester geb. Reichartin H. Elias Heinrich des schreiners Ehefrau, H. Not. Johann Daniel Saltzmann als vogt weÿl. H. Philipp Jacob Reichart des farbers kinder erster Ehe mit Maria Magdalena Reichartin und ged. zweÿer enckel Maria Elisabetha und Maria Salome, Johannes Voltz der g.a.st. als vogt der kinder zweÿter Ehe Salome, Philipp Jacob, Daniel und Dorothea der Reichart, Fr. Aurelia geb. Lixin beÿständlich Daniel Lix g.u.w.
in gegensein H. Jacob Saum des weinhändlers
eine behausung bestehend in vorder: und hinter gebäuden, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten ane der Viehgaß, einseit neben weÿl. Daniel Pfähler des ohlmanns wittib und kinder, anderseit neben Nicolaus Thoman dem weißbecken – als ein respective vätterlich und großvätterlichen, der wittib aber als ein von zweÿen kinder ererbtes guth – um 3520 pfund

Jacques Saum, fils du cordier Christophe Saum, a fait son apprentissage de 1738 à 1741 chez Jean Saum
1738, Tonneliers (XI 394)
Dienstags den 22. Julÿ 1738 (f° 388-v) Mstr Johann Saumen wurdte vorgehalten, daß er einen jungen schon 4. monath in d. prob habe und nicht eingeschrieben laßen, deßhalben wider articul gehandelt auff deßen verantworthung wurde Erkandt soll den articul mit 10. ß beßern
(f° 389) Mstr Johann Saum der Kieffer nimbt zum Lehrjungen an Jacob Saumen, mstr. Christoph Saumen des burgers und Seÿlers allhier ehel. Sohn umb solchen das Kieffer handwerck 3. jahr und zwar gratis Zu lehren. die Lehrzeit gehet am auff den 3.ten martÿ 1738. undt endiget sich auff solche Zeit 1741. des jungen bürge seÿnd deßen vatter obgedacht und Hr Joh: Daniel Chris. dt. 15. ß et pro prot. 2 ß 6 d.
(sup IX 91 Saum)
1741

Le maître remet son certificat d’apprentissage à l’apprenti
Tonneliers (XI 394)
Dienstags d. 7. Martÿ 1741 (f° 421) Mstr Johannes Saum der Kieffer stellt vor Jacob Saumen, mstr. Christoph Saumen des Seÿlers und burgers allhier Ehl. Sohn, meldet deß deßen Lehrzeit verfloßen auch beede mit einand. wohl Zufrieden, bittet delisionem. dt. 7. ß 6. d pro protoc. 2 ß 6 d. pro Lehrbrieff 30 ß pro scribæ

Jacques Saum en 1743 s’inscrit pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en 1747. Les examinateurs se déclarent satisfaits et le reçoivent maître
1743, Tonneliers (XI 394)
Dienstags d. 18. Junÿ 1743 (f° 446) Joh. Jacob Saum der Ledige Kieffer wurdte auff ansuchen H. Christoph Saumen seines vatters Zum meisterstück eingeschrieben, Zahlte werckstatten Zinnß 30. ß et pro protoc. 2 ß 6 d.
(f° 502) Mittwochs d. 11.t 8.bris 1747 ist Joh: Jacob Saumen des Ledigen Kieffers meisterstück Zum Letztenmahl besichtiget und von den Hh. Schauern referirt worden, daß in der 1.ten Schau das Stuck etwas unfleißig außgerichtet ware, wider die 2.te et 3.te schau aber nicht ein zu wenden seÿe. weßhalben sie ihne vor einen meister Erkandt, welches auch also Von H. obmann Confirmirt worden.

Jacques Saum devient tributaire chez les Tonneliers
1755, Tonneliers (XI 396)
(f° 62-v) Dienstags d. 22.ten Maji 1755 – N. Leibzünfftiger – Mstr Jacob Saum der Kieffer und burger alhier producirt Schein von der Statt Stall vom 30.ten aprilis jüngst bittend ihne als leibzünfftig anzunehmen.
Erkandt Wie gebetten Zahlt als eines Hießigen burgers sohn 2 lb 5 ß, pro Feuer E. 10 ß, p. protocoll 5 ß, p. findl. 6 ß

Jacques Saum loue pour douze ans une partie de la maison à Catherine Marguerite Preusser née Mager (il est probable que ce soit juste avant cette location que la nouvelle façade a été reconstruite dans le style caractéristique du XVIII° siècle, d’autant que les héritiers revendent 7 500 livres en 1772 la maison que Jacques Saum a achetée 3 250 livres en 1758).

1761 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 215
H. Jacob Saum der weinhändler
in gegensein Fr. Catharinæ Margarethæ Preußerin geb. Magerin beÿständlich H. Isaac Ottmann Med. Doc. und practici auch E.E. Großen raths beÿsitzers
entlehnt, in seiner ane der Viehgaß gelegenen behausung,, auf dem boden neben Fr. Pfählerin einen laden, welchen der verlehner gipßen, mit einer brusthohe einer thür fensten und einem rund gegoßenen offen will zu einer barbierstub auf seinen uncösten verspricht machen zu laßen, nebst einer stub und contor, einer kuche, einer magdkammer, darunter einen unterschlagenen keller, auf dem ersten stock eine stub auf den gang stoßend und eine mit dielen unterschlagene schwartzgetüch kammer, auff dem 2.ten stock eine kammer im hinteren hauß, über dem hintern brunnen ein bühnel für holtz zu legen, nebst dem gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküchen und der bühnen zu waschzeiten – auff 12 nacheinander folgenden jahren anfangend auff instehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Jacques Saum meurt célibataire en 1765. Son inventaire après décès n’est pas conservé. Il est inhumé par le pasteur de Sainte-Aurélie, sa paroisse d’origine

1765, Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 154
Inventarium über weÿl. H. Jacob Saum ledigen Weinhändlers Verlassenschafft

Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. reg. du pasteur f° 202-v, n° 26)
Anno 1765, Montags den 30. Septembris Morgens um Ein Uhr verstarb alhie H. Johann Jacob Saum der Kieffer, Weinhändler und burger allhier, seines Alters Vierzig Jahr, Zehen Monate und Sechzehn Tage, dienstags den Ersten Octobris wurde derselbe auf dem Coemeterio divi Galli beerdiget und eine Leichenpredigt dabeÿ gehalten. Dieses bezeugen und Christoph Saum alß Vatter, hannß von Fridolßheim als Pfetter (i 206)

Christophe Saum et Anne Marie von Fridolsheim, héritiers de leur fils, cédent la maison 7 500 livres à leur fille Marie Marguerite Saum veuve du brasseur Philippe Nagel

1772 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 323-v, Not. Stöber, 9.6.1772
auf ansuchen Mariæ Margarethæ Nagelin geb. Saumin, nachstehende cession
H. Christoph Saum der seilermeister und Anna Maria Saumin geb. von Fridolßheim, ihren lieben H. söhnen und werthe Fr. töchter ihre ane der Weißenthurn straß gelegene behausung haben kommen lassen, entschloßen
in gegensein Mariæ Margarethæ Nagelin geb. Saumin weÿl. H. Philipp Nagel des bierbrauers hinterbliebenen Fr. wittib die ältere Fr. tochter um 16 500 gulden – unter wißentlichen verzug und begebung (…) H. Johann Saum des handelsmanns, H. Johann Friedrich Saum des lederhändlers und Johann Daniel Saum des handelsmanns den dreÿen H. söhn und respectiven brüder, Maria Barbara geb. Saumin H. Johann Bruder des lederhändlers der jüngeren frau tochter und schwester
deren von ihrem verstorbenen sohn seel. ererbte ane der nunmahligen Dauphine gaß gelegenen behausung, hoff, hoffstatt und keller mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten mitbegriffen dem gegoßenen eißernen öffen
ihnen den kindern zu überlassen um 15 000 gulden in versteigerung anbieten

Inventaire des biens d’un locataire, le médecin Jérôme Guillaume Christophe Westphal qui souhaite devenir pensionnaire à l’Hôpital bourgeois

1783 (22.4.), Me Übersaal (6 E 41, 654) n° 60
Inventarium über Herrn Hieronimus Wilhelm Christoph Westphal, des geschwornen Wundarzts und burgers alhier Zu Straßburg dermalen besitzendes eigenthümliches Vermögen, aufgerichtet im Jahr 1783. – Solches wurde auf ansuchen sein Hn. Westphals, alldieweilen Er Kranckheit wegen gesonnen seine Praxin aufzugeben und die obere Pfrund in dem alhiesigen mehrern Hospital von deßelben Hochverordneten Herren Pflegen gnädig erhalten hat – durch ihne den H. Requirenten, wie auch Hn Friderich Heinrich Ludwig Westphal, den Schneidermeister und burger in Bern wohnhaft, seinen leiblichen Bruder, so dermalen hier anwesend und Jungfrau Margaretha Salome Bärin, die Haußhälterin Von hier gebürtig, angezeigt

So geschehen alhier zu Straßburg in einer an der Dauphine Gaß gelegenen, der Verwittweten Frau Nagelin Bierbrauerin hieselbst zuständigen und diesorts zum theil Lehnungsweiße bewohnenden behausung auf dienstag den 22. Aprilis et seqq. A° 1783.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Hausrath 770 R, Sa. Weins und leerer Fässer 379 R, Sa. chirurgischer Instrumenten 124 R, Sa. Silbers 144 R, Sa. pfenning zinns Hauptguts 200 R, Sa. der barbier Gerechtigkeit 750 R, Sa. vor gut geachteter Activ schulden 904 R, Summa summarum 3272 fl. – Schulden 567 fl, Nach deren Abzug 2705 fl. – Catalogus librorum

Le tonnelier Philippe Jacques Nagel fait dresser l’inventaire de ses biens dans la maison avant de les céder à ses créanciers

1784 (29. 7.br), Me Lederlin (6 E 41, 906) n° 264
Inventarium über Meister Philipp Jacob Nagel, des kieffers und burgers dahier in Straßburg der zeit besitzende Activ und Passiv Nahrungen, errichtet d. 29.ten 7.bris Anno 1784. – auff deßen Requisition um willen derselben wegen obhandenen dringenden passiv Schulden seinen Glaubigern sein Vermögen zu abandoniren und coram competente um das Beneficium flebile in unterthänigkeit einzukommen gesinnet ist, und ferner auf Ansuchen Herrn Johann Joseph Bitschnau, J. U. Lto Advocati et Proc: Vic. als Zufolg Erkandnus Sis. Tis. des Regierenden Herrn Ammeisters Erkandnus vom 24. 7.bris jüngst Hoch Richterlich ernannten und beeÿdigten Curatoris Massæ, inventirt und ersucht durch denselben und Catharina Meÿerin die dienstmagd

So geschehen allhier in Straßburg und in einer daselbst ane der Dauphine Gaß gelegenen Fraun Nagelin des biersieders Wittib eigenthümlich zugehörigen behaußung auf Mittwoch d. 29.ten Septembris A° 1784.
Ane Höltzen und Schreinwerck, beÿ H Chauneau dem Schifferdecker
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 112 lt, Sa. Werkzeugs 49 lt, Sa. Silbers 1 lt, Summa activorum 194 lt, Summa summarum 358 lt – Schulden 1721 lt, Mehr schulden als vermögen 1362 lt

Marie Marguerite Saum loue sa maison rue Dauphine aux marchands Fabry et Jacobi en s’y réservant une habitation

1786 (18.7.), Me Lacombe (6 E 41, 203) n° 49
Lehnung auff 12 nacheinander folgende Jahre die ihr anfang auf Weÿnachten des 1786. Jahr haben – Fr. Maria Margaretha geb. Saumin weÿl. H. Philipp Jacob Nagel des bierbrauers wittib durch H. Christoph Nagel des bierbrauer ihr sohn verbeÿstandet
in gegensein H. Fabry und Jacobi beede handelsleuth
die der Fr. Verlehnerin in der dauphinegaß zuständige gantze behausung n° 8 ohnweit dem Schwartzen bärhren neben H. Pfähler, wovon die H. Entlehnere genugsame Wißenschafft zu haben declarirten
1. die Fr. verlehnerin behält sich vor, als nicht in gegenwärtigen lehnung begriffen, 1. den grosen Keller unter der Speicher Steeg, 2. den unter dem vorder hauß befindlichen gewölbten Keller, 3. den obersten hindern Speicher
3. Seÿnd den Herren Entlehnern authorisirt von Michaelis frist angerechnet auf ihre Kösten aber folgende Änderungen und Reparationen zu unternehmen und zu machen Nemlich
im unteren Magasin einen Riegel wand längst dem Gang,
den kleinern theil aus gegraben und den größern gleich gemacht,
die Fenster ordentlich beschlüßig und den boden gehörig gelegt wie auch der hintere gang,
in diesem magasin eine beschlüßige thüre mit zweÿ flüglen,
Es versteht sich daß die nun stehende wand weg muß,
die bauch küche nebst einem Fenster und eine thüre und von oben beschlüßig,
in dem obern magasin neben der Essigkammer eine wand nach En(sesch)rne finden nebst einer breiten Thüre,
der untere boden dopelt oder Einfach* belegt der obere gegipset oder gewickelt,
zweÿ große fenster zum licht, die gantze Stub über worfen und ordentlich gestelt von diesem obern und dem untern magasin eine geschloßene Öfnung,
die Öfungen der obern bühnen von Regen und Schnee durch beschließige läden beschirmt,
die Riegel wand in der Sattlers laden weggebrochen,
übrigens das Hauß in gehörigen zustand übergeben – um einen jährlichen Zinß nemlich 1800 livres

Les deux enfants de Marie Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel font vendre le mobilier de leur mère après sa mort en 1795

Anne Barbe Nagel femme du marchand Frédéric Guillaume Lotzbeck a racheté de son frère le 26 brumaire 5 les parts de la maison qu’elle revend au boulanger Jean Michel Mæchling et à sa femme Anne Marie Steinbach

1799 (6 compl. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Me Dinckel n° 356 – Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 189 du 4 vend. 8
b. Anna Barbara Nagel des b. Friedrich Wilhelm Lotzbeck handelsmanns Ehegattin
in gegensein b. Johann Michael Mächling becken und Annæ Mariæ Steinbach
eine behausung bestehend in Vorder und hindergebäuden hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten und Gerechtigkeiten ane der Viehgaß, einseit neben b. Pfähler Ohlmann anderseit neben Thomanischen Erben hinten auff das Raabengäßlein stoßend und einen Ausgang dahin habend gelegen mit N° 8 bezeichnet – der Verkäuferin als ein zur helffte ererbtes und zur helffte von ihrem bruder vermög theilung sub signo privato vom 26. brumaire 5 cedirt erhaltenes Guth – um 36 000 francken

Fils de boulanger, Jean Michel Mæchling devient tributaire chez les Boulangers en 1780
1780, Boulangers (XI 13)

Quartal-Gericht Dienstags den 19. Decembris
Neuzünfftiger Meisters: Sohn – Johann Michael Mächling, der ledige Becker, Mr Johann Theobald Mächling des frantz. becken und hiesigen burgers ehelich erzeugter sohn, producirt Stall: schein, datirt 18.ten d: m: et a: besag deßen derselbe bittet, Ihme diesorts gegen Erlag gewohnlicher Gebühr als leibzünffigen Weisbecken: Meister zu recipiren. Erkannt Willfahrt. dt. 1 lb. 15 ß.

Jean Michel Mæchling épouse en 1780 Anne Marie Steinbach, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1780 (21. Christm.), Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 64
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Johann Michael Mächling der leedige beck, Herrn Johann Diebold Mächling, des frantzösischen becken, und burgers allhier zu Straßburg, mit weiland Frauen Maria Elisabetha, gebohrner Theurkaufin seel. ehelich: erzielter Sohn, wegen seinem noch minderjährigen Alter unter authoritæt und beistand Vorgedachten seines Vaters stipulirend, als Hochzeiter ane einem,
und Jungfrau Anna Maria Steinbachin, Hn Georg Heinrich Steinbachs, des Metzgers und burgers dahier, mit Frauen Anna Maria domainee Fleischmännin ehelich: erzeugte Tochter, auch wegen ihrer Minderjährgkeit unter authoritæt und beistand erstermeldten ihres Vaters stipulirend, las Hochzeiterin am andern theil
So Beschluß summa und abgeleßen allhier Zu Straßburg in der Jungfrauen Hochzeiterin Eltern behausung ane der Steinstraß gelegen (…) Donnerstag den 21. Christmonat, Nachmittag Im Jahr der Gnaden 1780. [unterzeichnet] Johann Michäl Mächling als Hochzeitter, Anna Maria Steinbachin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 118, n° 1)
1781. In dießem 1781. Jahr sind dienstag den 6. Februarÿ mittag um dreÿ uhren nach zweÿmal nach einander geschehenen proclamation zue ehe eingesegnet worden Johann Michael Mechlin lediger burger und weißbeck alhier Johann Diebold Mechlin burgers und weißbeck alhier ehelicher Sohn mit Jgfr. Anna Maria Steinbachin Johann Heinrich Steinbach burgers und ackermanns alhier ehelicher dochter [unterzeichnet] Johann Michael Mächling als Hochzeiter, Anna Maria Steinbachin als hochzeiterin (i 121)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1781 (2.3.), Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) n° 112
Inventarium über Herrn Johann Michael Mächling des Becken und Frauen Annæ Mariæ geb. Steinbachin beder Eheleute und burgere allhier, einander in ihre Ehe zugebrachte eigenthümliche Nahrungen, aufgerichtet d. 2.ten Martÿ 1781. – einander in ihren am 6.ten Februarÿ jüngst angetrettenen Ehestand vor ohnverändert und eigenthümlich Zugebracht – So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg, in persönlicher Gegenwart der beden Eheleuth sowohl als auch herrn Johann Diebold Mächlings, des becken, und burgers alhier, als des Ehemanns Leibl. Vaters und beistands, so dann H. Georg Heinrich Steinbachs, des Mezgers und auch burgers hiesebst, als der Ehefraun Vaters und beistands, auf Freitags Nachmittag den zweÿten Martÿ im Jahr der Gnaden 1781.

Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögens, Sa. hausraths 1, Sa. Weitzens 22, Sa. des Silbers 13, Sa. der baarschafft 143, Summa summarum 181 lb
Hierauf so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 170, Sa. Weizens 22, Sa. Silbers 19, Sa. goldenen Ring 11, Sa. der baarschafft 205, Sa. der Schuld 100, Summa summarum 529 lb
Haussteuren 161 lb, hieran komt einem jeden 80 lb
Wÿdum Wie vorher unter der Rubrick baarschafft so der Ehemann in die Ehe gebracht angemerckt worden so hätt der bürger Johann Diebold Mächling des Ehemanns Vater seines Verstorbenen Sohns Philipp Jacob hinterlaßenes Vermögen lebenslänglich Zugenießen gehabt, da er aber auf seinen teil deßelben Verzug getan und seinen Kindern ausgeliefert hat, so ist demselben nur annoch in handen verblieben 64 lb (…)

Jean Michel Mæchling loue un logement et la boulangerie au boulanger Jean Jacques Jundt

1800 (16 fruct. 8), Strasbourg 5 (9), Me F. Grimmer n° 455 – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 81 du 25 fruct. 8
dreÿ jährige lehnung – bürger Johann Michael Mächling bierbrauer ane einem
Und der bürger Johann Jacob Jundt becker als Entlehner andern theils
hernach beschriebene in der verlehners hauß an der Viehgaß dahier N° 8 gelegenen behausung befindliche Wohnung und beckereÿ, bestehend auf dem Rez de chaussée in den Laden welcher an des bürgers Pfälers hauß stost, nebst den hinten daran gelegenen Laden stub und Kuchen, den im hinder hauß neben dem brauhauß befindlichen beckereÿ sammt dem vorhandenen Schiff und geschirr zur beckereÿ gehörig, wovon beÿ antritt dieser lehnung eine Verzeichnus gemacht werden soll, ferner in gedachtem hinterhauß die auf den zweÿten Stockwerck befindliche Meelkammer, ferner im hof rechter hand das beÿm Stall befindliche Kämmerlein, ferner das holtz hauß so im hinderhauß auf dem Ersten Stockwerck befindlich ist, So dann auf dem Ersten Stockwerck auf die Strase heraus über der bierstub eine Stube Eine zweÿte im ditten hinten daran auf den hof aussehend wie auch einen Unterschlagenen Keller neben dem Maltzkeller
benebst der freÿen Einfahrt in den hof, auch gemeinschaftlichen Gebrauch des bronnens und bauchküche mit den andern bewohnern, und zwar dieses allen auf dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend den 7. vendemiaire 9 Jahrs ihren anfang nehmen – das erste Lehnungs Jahr um 624 fr und für jedes der folgenden Jahr 720 francken

Jean Michel Mæchling loue une partie de la maison à Michel Ostermann de Wolfisheim

1800 (28 therm. 8), Strasbourg 5 (9), Me F. Grimmer n° 434, – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 32 du 8 fruct. 8
Lehnung auf 3 nacheinander folgenden jahren welche den 7. vend. des 9. jahrs ihren anfang nehmen – bürger Johann Michael Mechling der bierbrauer als verlehner an Einem
und der bürger Michel Ostermann von Wolfisheim als Entlehner /:die bürger Lorentz Ostermann ackersmann von Wolfisheim und diebold Heim ackersmann von Winzenheim als bürgen
von der dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Viehgaß dahier gelegenen mit N° 8 bezeichneten behausung, die lincker hand des Eingangs befindliche Gast: und kleine Stube samt Küchen dem vordern unter der Gaststube gelegenen Keller, den rechter hand des Eingangs an der Kellerstiege lincker hand gelegenen Malzkeller, den auch rechter hand im hof stehende Stall für ohngefär dreÿ Pferd mit ausnahm des neben diesem Stall liegenden Kämmerleins, worein man durch den Stall gehen muß, das über dem Stall befindlcihen heubühnlein,
ferner lincker hand im hof das zwischen der Stiege und dem Weinkeller befindliche holtzhauß,
ferner das brauhauß hinter diesem keller und dem backhauß samt dem vorhandenen Schiff und geschirr,
ferner auf dem Ersten Stockwerk die über vorgemeltem Weinkeller befindliche Maltzbühn, die darneben und über dem brauhauß stehende dörr und dörrboden auf dem zweÿten stock die bühn über der dörr und eine im Eck lincker hand befindliche Knechts Kammer, so dann oben darüber die gantze im dritten und vierten Stockwerk vorhandene bühnen,
ferner die im vorderhauß auf dem ersten Stockwerk über der Einfart befindliche wohnung bestehend in dreÿ stuben wovon eine grad über der Einfart die andere daneben gegen dem ohlhauß zu, die dritte hinten dran so die außsicht auf dem gang hat, so dann der in den hof gehenden auf diesem boden hinten an besagter Wohnung befindliche Kuchen und zweÿen noch weiter hin in den hof gehenden daran gelegenen zweÿ Kammern samt der freien Einfart in den hof doch daß keine passage niemalen versperret werde – um 2160 francs vor das erste Jahr, 2400 die dreÿ übrige jahr

Anne Marie Steinbach meurt en 1818 en délaissant huit enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre
1818 (28.10.), Strasbourg 8 (24), Me Roessel n° 5906 – Enregistrement de Strasbourg. acp 140 F° 160 du 2.11.
Inventaire de la succession d’Anne Marie Steinbach femme de Jean Michel Maechling, brasseur, décédée le 5 juin dernier, à la requête de 1. le veuf, 2. André Vix tuteur établi à Caroline Maechling mineure de Jean Michel Maechling fils, brasseur, issue de son mariage avec Madeleine Hoh, 3 Jacques Madlinger, marchand de vin à Barr père de Anne Marie, Salomé, Caroline, Jacques et Georges ses enfants issus de son mariage avec Anne Marie Maechling, 4. Christine Maechling femme de Daniel Hirtz, tourneur, lequel dernier subrogé tuteur des enfants Madlinger, 5. Philippe Jacques Oberdörffer brasseur mandataire de Jean Frédéric brasseur en cette ville, 6. Marie Salomé Maechling épouse de Jean Frédéric Werner, taillandier, 7. Marie Madeleine Maechling épouse dudit Oberdoerfer, 8. Jean Daniel Maechling, 9. Philippe Jacques Maechling ces deux brasseurs, héritiers pour 1/8

dans une maison Faubourg de Pierre n° 27
meubles 2144 fr, tonneaux et ustensiles de brasseur 4149 fr, argenterie et or 184 fr, bijoux 145 fr, garde robe 339 fr, autres meubles 342 fr, numéraire 265, ensemble 5424 fr
Liquidation, Me Grimmer le 18 novembre 1818 de la succession d’Anne Marie Fleischmann veuve de Georges Henri Steinbach, jardinier, 1. la moitié de la maison en cette ville Faubourg de Pierre n° 27 entre Sr Roser sellier et les héritiers Brida d’autre part les héritiers Daniel Hoh et Sr Keller d’autre derrière jardin Clementz – laquelle maison a été léguée par la veuve Steinbach à la défunte De Maechling et Georges Henri Steinbach son frère par testament en date du 5 mars 1806 déposé Me Grimmer pour 24 000 fr, la moitié 12 000 fr. Le testament qu’on a relaté porte que la fille de la testatice aura la maison de devant jusqu’à la maison de devant à gauche les deux premières remises, l’écurie se trouvant sous le bâtiment à côté du puits, l’usage commun du même puits, de la buanderie qui se trouve dans la partie du fils, de la fosse d’aisances, plus l’usufruit d’une partie du jardin de derrière
Vacation du 21 novembre (acp 140 F° 198-v du 23.11.) communauté, meubles 6293 fr, argenterie et or 184 fr, autres meubles 342 fr, numéraire 265 fr, mobilier 478 fr, créances 62 232 fr, total 69 795 fr, passif 21 927 fr
Propriété d’une maison, par acte passé devant le souss. le 16 juin 1813 acquise du Sr Oberdoerfer son gendre une maison avec cour, écurie, bucher, puits et brasserie , en cette ville quartier St Nicolas n° 59 d’un côté le vendeur, le reste au communal, estimée 20 000 francs
Contrat de mariage passé le 21 décembre 1780 devant Me Albert, Inventaire des apports du 2 mars 1781 de la succession maternelle de la défunte

Jean Michel Mæchling meurt en 1818 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison à la Krutenau au quartier Saint-Nicolas
1823 (5.6.), Strasbourg 8 (36), Me Roessel n° 9161 – Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 73 du 7.6.
Inventaire de la succession de Jean Michel Maechling l’ainé brasseur décédé le 30 mars dernier – à la requête de 1. André Vix, jardinier tuteur de Caroline Maechling fille mineure de Jean Michel Maechling le jeune procréé avec défunte Madeleine Hoh comme petite fille, héritière pour 1/7, 2. Jacques Madlinger, marchand de vin à Barr au nom de ses cinq enfant mineurs Anne Marie, Salomé, Caroline, Jacques, Georges Maechling procréés avec Anne Marie Maechling, 3. Christine Maechling femme de Daniel Hirtz, tourneur, 4. Marie Salomé Maechling femme de Jean Frédéric Werner, taillandier, 5. Marie Madeleine Maechling femme de Philippe Jacques Oberdoerffer, brasseur, 6. Jean Daniel Maechling et 7. Philippe Jacques, ces deux brasseurs

en une maison quartier St Nicolas n° 59, en présence de Caroline Bickelhaub femme divorcée de Sibecker qui était la ménagère du défunt
propriété d’une maison, par contrat passé par le notaire instrumentaire du 16 juin 1813 et un autre reçu Me Weigel le 5 février dernier le défunt a acquis des conjoints Oberdoerffer la maison avec dépendances sise en cette ville une maison quartier St Nicolas n° 59, d’un côté le Sr Wilhelm perruquier, d’autre le Sr Ritty rentier, devant le communal – la première acquisition a été faite durant la communauté avec Anne Marie Steinbach mais après la dissolution de la communauté le défunt est devenu propriétaire de l’immeuble entier jugement du tribunal en date du –, Sr Oberdoerffer déclare que cette propriété lui a été louée Me Weigel pour trois années à partir du 1 mars dernier pour 1180 francs, estimée 23 600 francs
mobilier 489 fr, garde robe 317 fr, numéraire 132 fr, tonneaux 279 fr, argent 12 fr, ensemble 1229 fr, propriété de 15 ares de terres 3300 fr, créances 2948 fr, ensemble masse active 28 077 francs – passif 28 099 francs

Jean Michel Mæchling et Anne Marie Steinbach vendent la maison à Jean Daniel Pfæhler et Charles Auguste Pfæhler

1815 (4.11.), Strasbourg 10 (60), Me Zimmer n° 4269 – enreg. manquant f° 10 du 6.11.
Jean Michel Maechling père propriétaire et Anne Marie Steinbach – dans la demeure des conjoints Maechling fauxbourg de Pierre n° 27
à Jean Daniel Pfaehler et Charles Auguste Pfaehler frères propriétaires demeurant à Strasbourg
une maison brasserie consistant en bâtiments sur le devant et sur le derrière, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du bétail n° 8 à l’enseigne du Chene verd, entre la maison paternelle des Sr Pfaehler acquéreurs et celle du Sr Waag boulanger, devant la rue du Bétail, derrière la ruelle du Corbeau dans laquelle cette maison a une issue – acquis d’Anne Barbe Nagel épouse de Frédéric Guillaume Lotzbeck par acte Me Dinckel le 6 complémentaire 7 – moyennant 48 000 francs

Jean Daniel Pfæhler et Charles Auguste Pfæhler acquièrent de leur voisin (parcelle Blondel IX 90) un terrain qui agrandit leur propriété vers le sud

1816 (1.6.), Strasbourg 10 (61), Me Zimmer n° 4445, 7296 – enreg. manquant f° 109 du 4.6.
Pierre Jundt propriétaire veuf d’Anne Marie née Birckicht tant pour lui qu’au nom et se portant fort de ses sept enfants mineurs délaissés par ladite leur mère, nommés 1) Amélie Sophie, 2) [vacat], 3) Géofroi Théodore, 4) Henri Gustave, 5) Julie, 6). Théophile Edouard, 7) Caroline les Jund, inventaire reçu Me Stoeber jeune le 21 mars de ladite année, 2. Marguerite Birckicht veuve de Louis Lirnur coeffeur, 3. Jean Charles Birckicht teinturier et Marie Marguerite née Baltz, 4. Susanne Madeleine née Heimlich épouse de Jean Géofroi Birckicht teinturier absent,
copropriétaires par indivis d’une maison composée de divers bâtiments cour écurie jardin appartenances et dépendances située en cette ville près la place des Canonniers lieu dit derrière les Murs sur le fossé des Orphelins n° 14, d’un côté la maison de le De Weiler née Schneegans, d’autre le Sr Weber aubergiste à l’Ours noir, derrière la maison des Sr Pfaehler frères ci devant brasserie Maechling et sur le derrière à l’auberge au Corbeau – appartenant au Sieur Jund pour 1/8 par acte Me Stoeber le 3 septembre 1813, aux mineurs Jund pour un quart ou 2/8 du chef de leur mère suivant liquidation reçue Me Grimmer le 12 thermidor 5, à la veuve Lirnur 3/8 dont 1/8 du chef de sa mère par liquidation et 2/8 par contrat ci dessus relaté du 3 septembre 1813, à Jean Charles 1/8 échu de sa mère, à Jean Geofroi 1/8 au même titre
à Jean Daniel Pfaehler et Charles Auguste Pfaehler frères co propriétaires
un terrain ci devant jardin long de 10 mètres 232 mll /:32 ½ pieds:/ de large de 6 mètres 822 mll /:21 pieds:/ faisant partie intégrante de l’immeuble Birckicht désigné ci dessus situé à l’extrémité de son fonds, d’un côté le fonds de l’auberge à l’Ours noir d’autre celui de l’auberge au Corbeau devant la cour B derrière maison des Srs Pfaehler acquéreur ci devant brasserie Maechling – Lequel terrein est déjà séparé de la propriété Birckicht par un mur de séparation construit à neuf aux frais des acquéreurs, moyennant 1000 fr
(condition) art. 5, le mur de séparation nouvellement construit entre les propriétés Birckicht et Pfaehler est déclaré mitoyen
– (Joint) Ich bescheine hiemit den Herrn Gebrüder Daniel und August Pfaehler den hintern theil meines gartens in 31 ½ fuß lang und 21 fuß breit bestehend an ihr hinterhaus Viehgaß n° 8 gränzend 1000 francken verkauft, Straßburg den 13. mart. 1816, Margaretha Liernur Jean Pierre Jundt

Jean Daniel Pfæhler épouse en 1818 Sophie Charlotte Osterrieth
1818 (4.6.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 598, 8195 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 57-v du 6.6.
Contrat de mariage, communauté d’acquets et usufruit au survivant – Jean Daniel Pfaehler propriétaire né le le 6 janvier 1792 fils de feu Jean Daniel Pfaehler, marchand d’huiles, et de Marie Catherine Metz
Sophie Charlotte Osterrieth née le 1 juin 1797 fille majeure de Louis Osterrieth, architecte, et de Philippine Frédérique Pfeffinger

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison rue du Bétail et la portion de maison héritée des parents Pfæhler

1818 (5.12.), Strasbourg 10 (24), Me Zimmer n° 645, 8347 – Enregistrement de Strasbourg, acp 141 f° 34 du 7.12.
Inventaire des apports de Jean Daniel Pfaeler marchand d’huiles et de Sophie Charlotte Osterrieth assitée de Louis Osterrieth son père, suivant contrat de mariage passé Me Zimmer le 4 juin 1818
apports du mari, or bijoux 547 fr
Portion d’immeuble, Premièrement la moitié par indivis dans une maison consistant en bâtiment sur le devant et sur le derrière, cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Bétail n° 8 entre la maison appartenant à la veuve Pfaeler mère et celle du Sr Waag boulanger, donnant derrière sur la ruelle du Corbeau dans laquelle ladite maison a une issue et en partie les héritiers Birckicht, acquis par le Sr Pfaeler en communauté avec Charles Auguste Pfaeler son frère de Jean Michel Maechling père, propriétaire, et d’Anne Marie Steinbach par acte Me Zimmer le 4 novembre 1815. Lequel immeuble a été augmenté d’un petit terrain sur le derrière acquis des héritiers Birckicht par acte Me Zimmer le 1 juin 1816
Plus un huitième par indivis dans une maison et dépendances sise à Strasbourg Fauxbourg de la Krutenau près de la rue de la Poule et celle de l’Esplanade de la Citadelle n° 41, d’un côté le Sr Fritz charpentier d’autre Jacques Bader voiturier derrière le jardin Zocher – échu à Jean Daniel Pfaeler son père, marchand d’huiles, suivant inventaire Me Zimmer le 9 juillet 1810
passif 12 000 et 9000 fr
apports de la future épouse mobilier 2819 fr, argenterie 1044 fr, numéraire 20 000 fr ensemble 23 863 fr

Jean Daniel Pfæhler et Charles Auguste Pfæhler, tous deux frères et huiliers acquièrent de leur voisin (parcelle Blondel IX 88, auberge à l’Ours Noir) une écurie et un terrain

1826 (9.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2038 – Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 111-v du 11.1.
Jean Daniel Rieder, aubergiste, et Eve Zeyssolff demeurant rue Dauphine n° 10
à Jean Daniel Pfaehler & Auguste Pfaehler frères huiliers demeurant rue Dauphine n° 8
1. une écurie surmontée d’un logement avec grenier au dessus faisant partie de l’auberge à l’Ours Noir située à Strasbourg rue Dauphine n° 10, ladite écurie enclavée de trois côtés dans la propriété des Sr Pfaehler acquéreurs & tenant du quatrième côté à la cour qui va être désignée
2. une partie de la cour se trouvant entre ladite écurie & un autre bâtiment dépendant de ladite auberge. de ladite parte à prendre du NE et au SO dans toute la longueur de l’écurie vendue & du NO au SE depuis cette écurie jusqu’au point où finit des deux bouts la propriété des acquéreurs. En sorte que la limite séparative de cette partie & du reste de ladite cour qui demeure réservée aux vendeurs sera tirée en ligne droite d’un coin de la propriété des acquéreurs à l’autre. Pour plus de clarté de la désignation des immeubles vendus on en donne ci dessous le tracé. La sieur Rieder a acquis l’objet vendu avec les autres bâtiments dépendant de l’auberge à l’Ours Noir de Joseph Ignace Weber fils aubergiste par adjudication définitive devant Me Bremsinger le 24 décembre 1823. Ledit Weber l’a acquis par donation de Joseph François Weber, aubergiste, et de Françoise Véronique Auer ses père et mère par contrat de mariage reçu Me Wengler le 23 octobre 1817.
Charges, clauses et conditions, 1. les les acquéreurs seront tenus de construire à leurs frais sur la ligne de séparation de la partie de la cour vendue d’avec la partie réservée aux mariés Rieder & dans quatre mois d’ici au plus tard un mur de séparation qui servira de pignon au bâtiment qu’ils se proposent d’élever sur le terrain à eux vendu & restera mitoyen entre les parties. Ce mur devra avoir au moins 9 m de hauteur sur une brique & demie (environ 50 cm) d’épaisseur & s’étendra d’un bout des bâtiments dépendant de la propriété des acquéreurs à l’autre. Toute l’épaisseur devra être prise sur la portion de la cour vendue en sorte qu’il fasse une ligne droite avec les autres bâtiments des acquéreurs qui donnent dans la cour. Les frais de construction dudit mur sont évalués à cause de la perception des droits d’enregistrement à 200 francs. 2. Les bâtiments que les parties voudront adosser de part et d’autre au mur à construire pourront servir d’écurie, d’étable ou à tel autre usage que les parties voudront en faire. 3. Les acquéreurs devront démolir à leurs frais la petite étable se trouvant dans la cour & qui est adossée contre la propriété des acquéreurs & de la De Liernur, les matériaux qui en proviennent appartiendront aux Sr & De Rieder – moyennant 2000 francs

Charles Auguste Pfæhler meurt célibataire en 1831 en instituant son frère pour héritier testamentaire (voir plus bas les obligations)

Décès, Strasbourg (n° 2239) Déclaration du décès de Charles Auguste Pfaehler, âgé de 38 ans, né à Strasbourg, négociant, non marié, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 8 du mois courant dans la maison située n° 8 rue d’Austerlitz, fils de feu Jean Daniel Pfaehler, fabricant d’huile, et de feu Marie Catherine Metz. Premier déclarant Jean Daniel Pfaehler, agé de 39 ans, frère du défunt, deuxième déclarant Jean Frédéric Neulinger, âgé de 23 ans, tous deux fabricants d’huile, neveu du défunt ( i 66)

Jean Daniel Pfæhler passe une convention de servitude avec sa voisine de laquelle il a acquis un terrain en 1816 (parcelle Blondel IX 90)

1835 (10.7.), Strasbourg 8 (63), Me G. Grimmer n° 5315 – Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 90-v du 13.7.
Servitude – Jean Daniel Pfaehler, fabricant d’huile à Strasbourg
Marguerite Birckicht veuve de Louis Liernur, perruquier
qu’ils ont propriétaires savoir M. Pfaehler d’une maison & dépendances située à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 8 & la veuve Liernur d’une maison & dépendances sise en cette ville derrière les murs n° 14. Que la propriété susdite de M Pfaehler se compose entre autres d’un bâtiment au fond de la cour à droite d’une longueur de 6 mètres et demi environ servant d’écurie & un grenier à foin au dessus dont le pignon extérieur fait face à la propriété de la veuve Liernur sur laquelle ligne il y a donc contiguïté entre les deux héritages. Qu’en 1833 M. Pfaehler après avoir élevé de ce côté d’un mur led. pignon a fait placer sur le bâtiment dont s’agit une nouvelle toiture à deux pentes desquelles les eaux pluviales découlent savoir de la pente intérieure sur la propriété de M Pfaehler & de celle extérieure sur le fonds de la veuve Liernur.
Objet de la convention, 1. la veuve Liernur dans la vue d’arrêter d’une manière fixe et invariable la convention au sujet de l’établissement de la servitude dont sa propriété (celle de la veuve Liernur) devra être grevée à l’avenir à l’effet de recevoir les eaux pluviales provenant du toit du bâtiment de M. Pfaehler dont il est question ci dessus déclare qu’elle accepte & qu’elle établit pour toujours la servitude continue sur son fond de recevoir & de laisser passer les eaux pluviales qui découlent de la toiture du bâtiment situé sur la propriété de M Pfaehler – moyennant 95 francs

Le boulanger Jacques Hasenauer passe une convention avec son voisin au sud le négociant Daniel Pfaehler

1837 (24.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 70 F° 29-v acte sous seing privé du 6.11.1836
Convention mutuelle – Jacques Hasenauer, boulanger et propriétaire de la maison situé rue d’Austerlitz n° 7
Daniel Pfaehler, négociant, propriétaire de la maison sise même rue n° 8
le Sr Hasenauer permet au Sr Pfaehler 1. de diriger une partie des eaux pluviales de la toiture de sa maison dans le tuyau de descente existant du Sieur Hasenauer, à charge de contribuer pour moitié dans les frais d’entretien, le maître ferblantier Wittmann estime la valeur actuelle des tuyaux de descente y compris les colliers de fer ceux aux premier et deuxième étage de fer blanc à 20 francs et ceux au rez de chaussée en plomb encastrés dans le mur à 28 francs ensemble 48 francs
2. de poser un volet en jalousie à la petite croisée au pignon au dessous de la toiture de la maison du Sr Hasenauer néanmoins celui ci se réserve le droit (…) de demander l’enlèvement dudit volet avec ses gonds et à ce que l’on remette des barreaux en fer à la croisée sus mentionnée suivant l’art. 676 du Code Civil aux frais de M Pfaehler

Jean Daniel Pfæhler et Sophie Charlotte Osterrieth hypothèquent la maison au profit de Louise Guillaumine Stuber femme du docteur en médecine Henri Wydler

1842 (19.7.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4440
Obligation – M. Jean Daniel Pfaehler fabricant d’huiles et De Sophie Charlotte Osterrieth
devoir à Dame Louise Guillaumine Stuber épouse de M. Henri Wÿdler, docteur en médecine, pour laquelle est ici présent et accepte M. Frédéric Auguste Stuber, architecte, une somme principale de 5000 francs
Gage hypothécaire, une maison d’habitation de devant, bâtimens latéraux à droit et à gauche, bâtiment de derrière servant à la fabrication de l’huile avec ses presses, machines et tous autres accessoires qui sont immeubles par destination, cour, remise, magasin, buanderie, appartenances et dépendances, le tout d’un seul tenant situé à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 8, d’un côté en partie une autre maison appartenant aux débiteurs de l’autre en partie le Sr Hasenauer, boulanger et en partie la ruelle du corbeau sur laquelle cet immeuble à une issue, donnant par derrière sur l’auberge du corbeau. Cet immeuble a été acquis par le Sr Pfaehler, codébiteur, conjointement avec feu Charles Auguste Pfaehler son frère savoir
a) une partie du Sr Jean Michel Maechling et Anne Marie Steinbach suivant contrat passé devant Me Georges Frédéric Zimmer père le 4 novembre 1815 pour le prix de 8000 francs (…),
b) une partie du Sr Pierre Jundt, propriétaire et des héritiers de De Anne Marie Birckicht sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant ledit Me Zimmer père le 1 Juin 1816,
c) et une partie de Jean Daniel Rieder aubergiste à l’ours noir et d’Eve Zeyssolff suivant contrat passé devant M Hickel le 11 janvier 1826
Ledit immeuble appartient présentement seul au codébiteur Mr Pfaehler en sa qualité de copropriétaire et de légataire universel de feu Charles Auguste Pfaehler son frère, suivant son testament par lui fait olographe le 8 avril 1831 déposé pour minute en l’étude de Mr Guillaume Grimmer par acte en date du 10 janvier 1832

Jean Daniel Pfæhler et Sophie Charlotte Osterrieth ouvent auprès de la maison de commerce Halder et Compagnie un crédit qu’il garantissent en hypothéquant leur maison

1844 (10.6.), Strasbourg 10 (102), Me Zimmer n° 5236
Crédit – 1) Auguste Jundt, Négociant demeurant à Strasbourg agissant pour la maison de commerce établie en cette ville sous la raison Halder & Compagnie, de laquelle il a la signature en sa qualité de coassocié
2) M. Jean Daniel Pfaehler, fabricant d’huiles & De Sophie Charlotte Osterrieth, son épouse
Lequels ont arrêté ce qui suit. M. Jundt, au nom qu’il agit, s’oblige à tenir à la disposition des époux Pfaehler, ce acceptant, la somme de 30 000 francs (…)
hypothèque spéciale au profit de la dite maison de commerce. Une maison d’habitation de devant, bâtimens latéraux à droite & à gauche, bâtiment de derrière servant à la fabricant de l’huile avec ses presses, machines & tous autres accessoires qui sont immeubles par destination, cour, remise, magasin, buanderie, appartenances & dépendances, le tout d’un seul tenant, situé à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 8, d’un côté en partie une autre maison appartenant aux époux Pfaehler et en partie l’auberge à l’ours noir, de l’autre en partie le Sr Hassenauer, boulanger & en partie la ruelle du corbeau sur laquelle cet immeuble a une issue, donnant par derrière sur l’auberge du corbeau. Tel que et immeuble avec l’huilerie & ses accessoires se trouve poursuit et comporte sans en rien réserver ni excepter. Cet immeuble a été acquis par le Sr Pfaehler conjointement avec Charles Auguste Pfaehler son frère savoir
a) une partie du Sr Jean Michel Maechling & Anne Marie Steinbach sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Georges Frédéric Zimmer père le 4 novembre 1815 pour le prix de 48 000 francs (…)
b) une partie du Sr Pierre Jundt, propriétaire & des héritiers de De Anne Marie Birckicht sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant ledit Me Zimmer père le 1 juin 1816 pour le prix de 1000 francs quittancé (…)
c) Et une partie de Jean Daniel Rieder, aubergiste à l’ours noir & d’Eve Zeyssolff sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 11 janvier 1826 portant quittance du prix.
Ledit immeuble appartient seul au codébiteur M Pfaehler en sa qualité de copropriétaire & de légataire universel de feu M Charles Auguste Pfaehler, son frère, suivant son testament par lui fait olographe le 8 avril 1831 déposé pour minute en l’étude de M Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg par acte du 10 janvier 1832.

Jean Daniel Pfæhler et Sophie Charlotte Osterrieth hypothèquent la maison au profit de Georges Adolphe Bœrner

1850 (17.4.), Strasbourg 10 (116), Me Zimmer n° 8300
Obligation – M. Jean Daniel Pfaehler, fabricant d’huiles et Dame Sophie Charlotte Osterrieth, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg
devoir à M Georges Adolphe Boerner, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 25 000 francs
hypothèquent spécialement au profit de M. Boerner ce acceptant. Une maison d’habitation de devant, bâtimens latéraux à droite et à gauche, bâtiment de derrière servant à la fabricant de l’huile, cour, remise, magasin, buanderie, appartenances et dépendances, le tout d’un seul tenan, situé à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 8, tenant d’un côté en partie une autre maison appartenant aux époux Pfaehler et en partie l’auberge à l’ours noir, de l’autre en partie à la propriété du Sieur Hasenauer, boulanger et en partie la ruelle du corbeau sur laquelle cet immeuble a une issue, par derrière sur l’auberge du corbeau. Cet immeuble a été acquis par le Sr Pfaehler conjointement avec Charles Auguste Pfaehler son frère savoir
a) une partie du Sr Jean Michel Maechling et Anne Marie Steinbach sa femme de Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me George Frédéric Zimmer père le 4 novembre 1815 pour le prix de 48 000 francs (…)
b) une partie du Sr Pierre Jundt, propriétaire et des héritiers de De Anne Marie Birckigt sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant ledit Me Zimmer père le 1 juin 1816 pour le prix de 1000 francs quittancé (…)
c) Et une partie de Jean Daniel Rieder, aubergiste et De Eve Zeyssolff sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 11 janvier 1826 portant quittance du prix.
Ledit immeuble appartient seul au Sr Pfaehler codébiteur en sa qualité de copropriétaire et de légataire universel de feu M Charles Auguste Pfaehler, son frère, suivant son testament olographe en date du 8 avril 1831 déposé pour minute en l’étude de M Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg par acte du 10 janvier 1832.
Les débiteurs déclarent sous les peines de la loi qu’ils ont dit bien connaître que le dit immeuble leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception
1) d’une somme de 25 000 francs due à Mad. Marie Louise Uffelmann demeurant à Berne en Suisse comme seule héritière en vertu des lois en Suisse du Sr Jean Daniel Osterrieth, en son vivant architecte audit Berne son mari défunt aux termes d’une obligation souscrite au profit de ce dernier par les époux Pfaehler devant ledit Me Zimmer le 5 juillet 1821 (…)
2) d’une somme de 25 000 francs due à Mad. Louise Guillaumine Stuber épouse de M Henri Weydler, docteur en médecine, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant obligation passée devant M Zimmer l’un des notaires soussignés le 19 juillet 1842 (…)
3) d’une inscription prise audit bureau des hypothèques le 12 juin 1844 Vol. 406 N° 151 pour sûreté d’un crédit de 30 000 francs ouvert au profit desdits époux Pfaehler par la maison de commerce établie à Strasbourg sous la raison Holder et compagnie
4) d’une somme de 1580 francs due à M Daniel Auguste Neulinger fabricant d’huile aux termes d’un acte de liquidation dressé par ledit M Zimmer le 23. juin 1845 et d’un acte contenant modification d’exigibilité et constitution d’hypothèque reçue par le même notaire le 2 août de la même année (…)
5) d’une somme de 1590 francs due à M Jean Frédéric Neulinger fabricant d’huile à Strasbourg aux termes des deux derniers actes ci-dessus relatés (…)
6) d’une somme de 4760 francs dus à De Marguerite Frédérique Pfaehler épouse du Sr Jean Nicolas Günther, fabricant d’huile demeurant à Strasbourg aux termes desdits actes de liquidation et constitution d’hypothèque sus allégués
7) et d’une somme de 869 francs dus à Mlle Fanny Lamp, majeure à Strasbourg, aux termes d’un compte de tutelle en date du 27 juillet 1846 déposé en l’étude de M Zeyssolff



7, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 7 – II 150 (Blondel), N 205 puis (1872) N 77, section 71 parcelle 20 (cadastre)

Faubourg de Pierre 1-9 (juillet 2014)
Le numéro 7 est la maison blanche (juillet 2014)

Jacques Neumeyer qui acquiert la maison en 1642 la transforme en une teinturerie qui y sera exploitée jusqu’en 1728. La valeur de la maison fait l’objet d’un litige entre les héritiers à la mort de Marie Madeleine Mauss en 1692. Les propriétaires suivants sont des cordiers puis divers artisans, à plusieurs reprises des charcutiers. L’arrière de la maison donne sur le cimetière de l’oratoire de la Toussaint. Le voisin au sud cède en 1703 son bâtiment arrière, ce qui donne à la parcelle une forme en L qu’on peut voir sur le plan Blondel et sur le cadastre de 1838. La maison comprend plusieurs bâtiments, celui sur la rue, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière.

37 Elévations d-k
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 37, entre la rue de la Toussaint (d) et la rue des Mineurs (k)

L’Atlas des alignements daté de 1829 signale un rez-de-chaussée et un étage mauvais en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères f et g, légèrement en arrière des maisons voisines, les murs e-f et g-h correspondant au retrait. Elle a un rez-de-chaussée à porte cochère, porte ordinaire et deux fenêtres, surmonté d’un étage et d’un comble à deux niveaux de greniers. La cour allongée (S) représente l’arrière du bâtiment sur rue (3-4), le bâtiment latéral à deux étages (4-5-6), suivi de trois petits bâtiments, respectivement (6-7-8), (8-9-10) et (10-11-12), et d’un quatrième (12-1) dans l’angle sud de la cour. Le bâtiment (1-2) forme l’arrière de la cour, la partie nord (2-3) représente la propriété voisine. Le rapport d’experts contemporain (1828) décrit les différents bâtiments.

37 Cour SFauourg de Pierre 6-11 (5 K 123)
Cour S – Extrait du Plan d’alignements de la traverse de la route nationale N° 63 de Strasbourg à Wissembourg et à Landau dans la ville de Strasbourg, dressé en 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Le plan de la route nationale (1851) montre que la maison qui porte alors le n° 9 a été reconstruite, sans doute dans les années 1830 avant l’ouverture du cadastre  : elle a deux étages et ne se trouve plus en arrière des maisons voisines mais en avant. Le propriétaire transforme sa maison en l’agrandissant en 1867. Le siège de 1870 endommage les bâtiments qui sont remis en état les années suivantes sur une plus petite surface d’après le cadastre (le retour en L suite à l’achat de 1703 disparaît).
La maison est occupée par des artisans et par une crémerie depuis 1922. La parcelle est partagée en 1987 en partie A (maison avant, parcelle 64) et en partie B (maison arrière, parcelle 65) qui est réaménagée en 1992.

Cadastre 1990 (789 W 138)Elévation 1990 (789 W 138)
Plan cadastral après le partage, élévation des bâtiments arrière, 1990 (dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1642 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Huber, jardinier et huilier – luthérien
1642 v Jacques Neumeyer, teinturier, et (1638) Chrétienne Illinger veuve du satineur Pierre Vœlck – luthériens
1645 v Georges Merckel, teinturier, et (1643) Madeleine Mauss – luthériens
1691 h Elie Nachbaur, teinturier, et (1690) Salomé Merckel puis (1711) Marie Catherine Holdermann – catholiques, luthérienne convertie
1721 h François Mathias Zæpffel, marchand de vins, et (1722) Marie Catherine Holdermann veuve d’Elie Nachbaur – catholiques
1725 v Jean Jacques Acker, teinturier, et (v. 1720) Anne Marie Emmerich puis (1723) Marie Salomé Papelier – luthériens
rétrocession aux précédents pour défaut de paiement
1728 v Chrétien Seltzer, cordier, et (1723) Susanne Müller puis (1725) Salomé Hohlwein – luthériens
1756 h Chrétien Seltzer, cordier, et (1756) Catherine Salomé Bleyfuss – luthériens
1780 v Jean Jacques Vix, remueur de grains, et (1764) Marie Barbe Bleyfuss – luthériens
1787 v Chrétien Meiler, saucissier puis marchand de bestiaux et marchand de houblon, et (1775) Elisabeth Spreng puis (1805) Catherine Frédérique Hartschmitt veuve du boucher Thiébaut Zimmer – luthériens
1828 h Frédéric Meiler, boucher, et (1813) Sophie Caroline Müller
1837 v Jean Charles Jæger, vitrier, et (1830) Marguerite Schwartz 1830
1862* Kopp Louis Charles, charcutier
1881* Laurent Cordan, la veuve née Oberle
1884* Michel Lorentz, commerçant
1901* Théophile Maisenbacher, charcutier, et Salomé Reitenbach
la veuve et Frédéric Guillaume Maisenbacher, juge à Sarrebourg
1921* v Eugène Weil, négociant, et Léonie Mathis
1953 h Marguerite Weil femme d’Eugène Galli

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1692, 1 250 livres en 1708, 1 350 livres en 1721, 1 300 livres en 1748, 600 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) II 150, Christian Seltzer
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 205, Mauler, Frédéric – maison, sol – 3,9 are, puis Jaeger Jean Charles veuve

Locations

1743, Jean Georges Feltz, tamisier
1757, Jean Daniel Reith
1828, Auguste Molitor, passementier
1831, 1833, Georges Daniel Schœttel, tonnelier
1834, Catherine Elisabeth Hechler

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1781, Directeurs fonciers (VII 1419)
Chrétien Mailer et Jean Schwebel, tous deux charcutiers, portent devant les Directeurs fonciers leur différend à propos de leur commerce. Ils rejettent la demande de Chrétien Mailer qui prétend un peu plus tard que Jean Schwebel n’a pas le droit de faire de saucisses mais seulement celui de vendre des aliments maigres. On consulte les représentants des bouchers et des aubergistes qui n’apportent pas des réponses concordantes. Si Chrétien Mailer persiste à faire des saucisses, il faudra lui assigner un endroit où il les vende, dans le cas contraire les deux parties n’entrent pas en concurrence

(f° 176) Dienstags den 16. Januarii 1781. Christian Mailer, bratwürstmacher. Johannes Schwebel, frantz. bratwürstmacher – Christian Mailer, der bratwürstmacher bittet ihme zu erlauben in der Steinstras vor dem beckenhaus, so neben der von ihme in Lehnung gehabten behausung gelegen Würst feil zu haben. Johannes Schwebel, der frantzösische Würstmacher durch deßen Ehefrau erscheinend bittet weilen er Christian Meÿers Wohnung bezogen, und er grosen Schaden an seiner Nahrung leiden müßte, wann ihme erlaubt würde neben ihme feil zu haben, implorirenden Meÿer mit seinem begehren abzuweisen. Nach Herrn Inspector Striedbeck gethanen Vortrag, daß vor dem Beckenhaus nicht wol feil zu haben ohne die Passage zu hemmen, wurde Erkannt, Seÿe Christian Meÿer mit seinem begeren abzuweisen, demselben dennoch Zu erlauben auf Herrn Inspector Striedbeck Anweisung in der nemlichen Straas an einem andern Platz feil zu haben.
(f° 183-v) Dienstags den 30. Januarii 1781. Christian Mailer, Bratwürstmacher – Christian Mailer, der Bratwürst Macher erscheint mit Hn Ignatius Mathis, dem Metzger, als nunmaligem Zunft Meister Eines Ehrsamen Zunfft Zur Blum vorstellend, daß Johannes Schwebel das recht nicht habe brat: und Knack: Würst zu machen, sondern das Fastenspeishandel Recht habe, wie ihme dann erst in weniger Woch auf das nachdrücklichste verbotten worden brat: oder Knack Würst zum Verkauf zu machen, da es ihme gar keine Schaden an seiner Nahrung ursachen könne, Zu erlauben fernerhin an dem beckenhaus in der Steinstras seine Würst feil zu haben. Erkannt, Seÿe dem Supplicanten in seinem Begehren zu willfahren.
(f° 186) Dienstags den 6. Februarii 1781. Johannes Schwebel Ca. Christian Mailer, beede Wurstmacher – Johannes Schwebel, der Französische Wurtsmacher, klagt wider Christian Maÿler, den Wurstmacher, daß er nicht nur vor seiner inhabenden behausung sondern auch neben sein des Imploranten Laden, beede ane der Steinstras gelegen nicht nur teutsche sondern auch französische Würst feil habe, wodurch ihme seine Nahrung völlig entzogen werde, Mit bitten beklagtem Zu untersagen neben Klägers Laden Künftighin feil zu haben. Erkannt, Seÿe Beklagter sowol als beede Herrn zunft Meister E.E. Zunft Zur blum und E.E. Zunft der Freÿburger ad proximam ad causam Zu citiren.
(f° 189) Dienstags den 13. Februarii 1781. Johannes Schwebel Ca. Christian Mailer – Johannes Schwebel, der Französische Wurstmacher wiederholet seine den 6.ten hujus wider Christian Mailer, den Wurstmacher eingeführte Klag, daß beklagter neben ihme in der Steinstras aus Bosheit feil habe und ihme seine Nahrung auf alle Ort Zu entziehen suche, mit bitten beklagten anzuhalten seinen Wurststand neben ihm weg zu räumen. Beklagter auf gegebene Assignation benebst Hrn Ignatius Mathias, dem Zunft Meister Einer Ehrsamen Zunft Zur Blum erscheinend bittet ihne in dem Besitz zu laßen, und Klägern mit seiner unbefugten Klag abzuweisen, in deme er Klägern, wann er beÿ seinen Grempen Waaren verbleibt, keinen Schaden zu fügen könne. Hr Ignatius Mathias berichtet es habe beklagter Von Einer Ehrsamen Zunft Zur Blum das Recht Brat: und Knack würst Zu machen, welches aber Klägern auf das nachdrücklichste verbotten, da nun Kläger solche Würst nicht Zum Verkauf machen dörfe, als sehe er nicht, wie beklagter dem Kläger Schaden an seiner Nahrung verursachen könne. Ego referire, Ich habe dieser Streit Sache wegen die Ehre gehabt mit SS. TT. Herrn Ammeister Lamp, als Hochverordnetem Oberherrn Einer Ehrsamen Zunft der Freiburger Zu reden, welcher mir aus seinem Zunft büchel gewiesen, daß sowol Johannes Schwebel als auch Christian Mailer das recht habe sogenannte Französische Würst Zu machen, dahero Hochdieselbe mir benachtigen, um hochdenenselben Zu weisen, daß würcklichen einer dem andern an seiner Nahrung Schaden thun könne, da nun Herr Zunft Meister Einer Ehrsamen Zunft der Freiburger nichts weiters hätte berichten können, als wurde derselbe auch nicht an causam citiret. Nach angehörter Klag und Verantwortung wie auch übriges Vor und Anbringen, wurde Erkannt, Wird beklagter Christian Mailer beÿ Einer Ehrsamen Zunft der Freiburger auf das Recht sogenannte französische Würst Zu machen, also daß er nur das Wurstmacher recht, so Eine Ehrsame Zunft Zur Blum zu vergeben beibehaltet, Verzug thue, so seÿe ihme erlaubt den Stand neben Klägern Zu haben. Solte er aber auf das Französische Wurstmacher Recht nicht Verzug thun, so solle ihme Verbotten seÿn neben Klägern feil zu haben, in welchem Fall jedoch dem beklagten durch Herrn Inspector Striedbeck ein anderer Platz Zu einem Ständel in einer gewißen Entfernung von Klägern, damit keiner dem andern Schaden an seiner Nahrung thun könne, angewiesen werden solle, wovon als dann der Zins zu reguliren vorbehalten wird.

Description de la maison

  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier et un petit poêle, une petite boutique, un poêle, une cuisine et petite chambre, au premier étage deux poêles, deux chambres, une cuisine et un vestibule, le comble couvert de tuiles plates renferme un grenier dallé séparé en plusieurs chambres par des cloisons en lattes, il y a un puits commun dans la cour et deux caves dont l’une est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2600 florins.
  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique de cordier, trois poêles, trois chambres et plusieurs dépenses. Le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave en partie voûtée et un puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins.
  • 1828, rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Moenler
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 62 case 3

Jaeger Jean Charles veuve, à Strasbourg

N 205, maison, sol, faubourg de pierre 9
Contenance : 3,90
Revenu total : 218,03 (216 et 2,03)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 276 case 1

Jaeger Jean Charles veuve
1862 Kopp Louis Charles, charcutier

N 205, maison, sol, Faubourg de Pierre 7
Contenance : 3,90
Revenu total : 218,03 (216 et 2,03)
Folio de provenance : (62)
Folio de destination : 276.2 agrand.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 205, maison
Revenu total : 236,03 (234 et 2,03)
Folio de provenance : 276 agrand.
Folio de destination : theilw. zerst.
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Kopp Louis Charles f° 276, N 205, maison, revenu 234, addition de construction, achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Kopp Louis Charles f° 276, N 205, maison, revenu 216, addition de construction en 1867, supp. en 1870

N 205, Haus
Contenance : 2,76
Revenu total : 201,03
Folio de provenance :
Folio de destination : Berichtigung, theilw. zerst.
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Maisons détruites pendant le blocus – Zerstörung des Hauses in Folge der Blokade
Kopp Louis f° 276, N 205, revenu 234

N 205, Haus
Contenance : 2,76
Revenu total : 211,44
Folio de provenance : 276
Folio de destination :
Année d’entrée : 1873
Année de sortie : 1873

1875 – Kopp Carl Ludwig f° 276, N 205, maison, revenu 24, Berichtigung

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 331 case 2

Kopp Ludwig Carl
1881 Cordan, Lorenz, We. geb. Oberle
1884 Lorentz Michael, Kaufmann
1901 Maisenbacher Gottlieb, Wurstler und Ehefrau Salome geb. Reitenbach in Gütergemeinschaft / Wittwe und Maisenbacher Friedrich Wilhelm, Kaiserl. Amtsrichter in Saarburg

N 77, Hofraum, Haus, Steinstrasse 7
Contenance : 2,76
Revenu total : 235,44 (234 et 1,44)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 612 case 4

Parcelle, section 71, n° 20 – autrefois N 77
Canton : Steinstraße, Hs. Nr. 7
Désignation : Hf, Whs. u. N.G.
Contenance : 1,93
Revenu : 2300 – 3600
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 2874
Maisenbacher Gottlieb Wwe. u. Maisenbacher Friedr. Wilh.
rayé 1924

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 4340
Weil Eugène négociant et son épouse Léonie née Mathis en communauté de b.
(4254)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 49)
(maison n°) 9

Pr. Meuler, Chrétien, Chaircuitier – Bouchers
lo. Schleifer, Thiebault, farinier – Lanterne
lo. Dehm, Jean frederic, Serrurier – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (S. 172)

7
Lobstein, Wurstgesch. 0
Schläffer, Schuhwarenh. 0
Ernst, Schneidermstr. 1
Hamm, Verkäuferin. 2
Zbiene, Wwe. 2
Braun, Wwe. 3
Houchard, Stickerin. H 1
Dietrich, Wwe. H 2
Vetter, Tagner. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 138)

La maison est le lieu d’exercice du tailleur Fridolin Ernst (1894), du bottier Georges Schleicher (1910), du cordonnier Henri Bauer (1923) puis Eugène Bauer (1940). Une crèmerie est signalée depuis 1922 (Henri Feldbau, Charles Roedel, Joseph Zinck en 1927, Beunat en 1947, Reymund en 1966, Levi en 1988 puis Gaston Fender en 1993).
Un rapport technique dressé en 1966 indique que la date approximative de construction est 1770. La maison a un rez-de-chaussée et trois étages, des fondations en moellons, une élévation en brique et bois, des refends en briques, des revêtements extérieurs en crépi bâtard, une charpente à double couverture en tuiles plates.
La parcelle est partagée en 1987 en partie A (maison avant, parcelle 64) et partie B (maison arrière, parcelle 65). Le propriétaire de la maison arrière modifie en 1992 la façade et réaménage l’intérieur qui comprend six logements.

Sommaire
  • 1886 – Dossier à la préfecture. Le sieur Mertz demande l’autorisation de ravaler la façade des n° 7 et 17 – Travaux terminés, mai 1886
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie Michel Lorentz (domicilié 3, Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1894 – Dossier de la préfecture. Fridolin Ernest Schneider demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Accord
  • 1907 – La Police du Bâtiment notifie la charcutière Salomé Meisenbacher (domiciliée 2 marché aux Cochons de lait) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre
  • 1910 (février) – Le bottier Georges Schleicher demande l’autorisation de transférer son enseigne du 4, rue des Echasses au 7, Faubourg de Pierre – Autorisation – L’enseigne est posée, mars
    (mai) – Le même demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation – La vitrine est posée, juillet – Transmis au directeur de l’octroi
  • 1911 – L’entrepreneur Rossi et Leja (40 rue Geiler) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade de la maison qui appartient à la veuve Maisenbacher – Transmission à la préfecture – Autorisation
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que le charcutier Théophile Maisenbacher a installé sans autorisation un store roulant – Demande – Autorisation – Inscrit à la cartothèque
    1912 – La Police du Bâtiment constate que le cordonnier Georges Schleicher a posé sans autorisation une vitrine. L’intéressé répond qu’il a déjà été autorisé – Nouvelle autorisation – Transmission au directeur de l’octroi
  • 1922 – Henri Feldbau (œufs et beurre en gros, 16, rue Sainte-Barbe) informe la Police du Bâtiment que l’enseigne de M. Bursztyn doit être inscrite à son nom – Autorisation
    1929 – H. Fedbau retourne un avis de paiement pour sa succursale qui n’existe plus depuis plusieurs années. En remarque, le droit sera imputé à Charles Roedel
  • 1923 – Le cordonnier Henri Bauer demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation de poser l’enseigne à 2,70 m au lieu des 3,00 m réglementaires
  • 1924 – L’entrepreneur en peinture Albert Kornwachs (13, place du Marché neuf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Autorisation de la préfecture
  • 1903 – Commission contre les logements insalubres. Etage, Metzger, rien à signaler. Idem 1905
    1904 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Maisenbacher, rentier, 2, marché aux Cochons de lait – Travaux à faire (en 5 points), pas d’observation particulière les années suivantes
    1915 – Commission des logements militaires. Propriétaire, Maisenbacher, juge cantonal. Remarque sur un plafond et la cage d’escalier à plâtrer – Visite de 1917, remarques en 9 points. Les travaux peuvent attendre la fin de la guerre
  • 1927 (août) – La Police du Bâtiment constate que le marchand d’œufs et de beurre en gros Joseph Zinck a posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
    (octobre) – Idem, au sujet d’une enseigne – Demande – Autorisation
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que Rodolphe Ernst a posé une enseigne à l’étage
  • 1933 – La Police du Bâtiment envoie un avis au charcutier Alfred Meissenbacher (2, marché aux Cochons de lait), Réponse de son successeur, A. Lobstein – Alfred Meissenbacher est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
  • 1937 – La Police du Bâtiment notifie Eugène Weil de faire ravaler la façade – Travaux terminés, décembre 1938
    1938 (juin) – L’entrepreneur Emile Moser (27, rue de l’Arc-en-Ciel) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1940 – Maison du cordonnier Eugène Bauer. La Police du Bâtiment juge que l’enseigne est inesthétique et qu’elle représente un mauvais exemple. Le cordonnier fait poser une nouvelle enseigne – Travaux terminés, décembre
    1943 – Eugène Bauer retire l’enseigne
  • 1947 – La Ville envoie un avis de paiement au crémier Beunat. Il répond qu’il n’a jamais eu d’enseigne
  • 1955 – M. Reymund est autorisé à occuper la voie publique pour faire peindre la devanture
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que la Crèmerie du Faubourg de Pierre a posé une enseigne sans autorisation – M. Reymund fait une demande – Autorisation
  • 1965 – La Police du Bâtiment notifie Marguerite Galli, propriétaire du 7, Faubourg de Pierre, de faire ravaler la façade
    1966 – Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1966 – Le propriétaire fournit des pièces pour bénéficier d’une aide financière concernant le ravalement
    (1953) Certificat d’hérédité. Marguerite Weil divorcée d’Eugène Galli est seule et unique héritière de Léonie Mathis veuve de François Joseph Weil
    (1966) Mode d’occupation et revenu du 7, rue du faubourg de Pierre
    Habitation au 3° étage, occupé par le propriétaire depuis 1927
    Local commercial au rez-de-chaussée, charcuterie Claire Jacob depuis 1932
    Local commercial au rez-de-chaussée, laiterie Paul Walter depuis 1940
    Habitation au 3° étage, Eugène Schwœrer depuis 1933
    Habitation au 2° étage, Anne Marie Thaler depuis 1963
    Bâtiment II
    Habitation au 1° étage, Marcelle Bohnert depuis 1963
    Habitation au 2° étage, Mario Bellucci depuis 1960
    Bâtiment III
    Habitation au 2° étage, Di Marssimo depuis 1960
    Habitation au 2° étage, Marguerite Anthony depuis 1964
    Habitation au 3° étage, M. Scheidel depuis 1962
    Revenu total 6491 francs

    (1966) Rapport technique dressé par l’architecte Hugues Meyer
    Date approximative de construction, 1770, rez-de-chaussée et trois étages. Fondations en moellons, élévation en brique et bois, refends en briques, revêtements extérieurs en crépi bâtard. Planchers en bois. Charpente à double couverture en tuiles plates
    Ravalement des façades imposé par le service de la Police du Bâtiment en application de la circulaire ministérielle du 28 III 1959.

    (1966) Devis des entreprises Mario Brentel (crépi, 20, rue de La Wantzenau à Schiltigheim) et Georges Bartholomé (peinture, rue du Regard à Bischheim)
    (1966, août) – Le ravalement est terminé
  • 1969 – Claire Jacob retire son enseigne
    1987 – La Ville notifie Claire Jacob de régler la taxe de son store. Philippe Marchand, propriétaire, déclare ne pas connaître le domicile de l’intéressée
  • 1986 – Le notaire Michel Reeb (Seltz) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble qui appartient à M. Scheyder, section 71, parcelle n° 20
    1987 – Jean Jacques Renaux demande des renseignements d’urbanisme concernant un terrain provenant d’une propriété bâtie, partie A (maison avant), partie B (maison arrière). Le maire émet un avis favorable à la division. La partie B n’a pas d’accès carrossable
    1987 – Le notaire Mischler (Soultz-sous-Forêts) demande des renseignements d’urbanisme
  • 1988 – L’entreprise Stores Tecsol (rue Leiterpserger) demande l’autorisation de poser un store pour le compte de la crémerie Levi – Idem, entreprise Lucien Walter (à Brumath). Schéma, images – La crémerie Levy est autorisée à poser un store – Travaux terminés, octobre 1988
    1988 (octobre) – La brasserie Heineken et Pelforth (à Schiltigheim) retire l’enseigne qu’elle possède au magasin d’alimentation
    1988 (juin) – La brasserie Adelshoffen demande l’autorisation de poser une enseigne à la crèmerie gérée par Mme Schlenter – Photographie – Autorisation
  • 1988 (mai) L’entreprise Kratzeisen (9-a rue des Roses à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1990 – L’entreprise Obernai Construction (route d’Ernolsheim à Dachstein) est autorisée à poser une benne à gravats sur la voie publique
    1990 – Jacques Grenier (demeurant à Oberhausbergen) demande l’autorisation de poser un vasistas, de modifier la façade, de réaménager l’intérieur au 7, Faubourg de Pierre, section 71 n° 65/20 (bâtiment arrière) – Description des travaux, le bâtiment comprend 6 logements, surface habitable totale 180,65 m² – Plans
    Déclaration de travaux exempts de permis de construire, avril 1990
    Suivi des travaux. Le gros œuvre est achevé, janvier 1992, l’aménagement intérieur est achevé, décembre 1992
  • 1993 – La crémerie Levy a été vendue à Gaston Fender en octobre

Relevé d’actes

Les héritiers du jardinier et huilier Jean Huber vendent 466 livres la maison au teinturier Jacques Neumeyer

1642 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 679-v
(Prot. fol. 224. & seq.) Erschienen hannß Kuontz Gartner ahne Steinstraß für sich selbst. und alß Vogt weÿl. Mariæ Kuntzin mit Augustin Trennßen Gartnern ahne Steinstraße, ehelich erziehlter Zweÿer Kinder hannßen und Mariæ, Item Barthol Matzing. Gartner ahne Steinstraß alß Vogt weÿl. Hannß Kuontzen deß ältern Gartners ahne Steinstraß sel. hinderlaßenen Sohns, Georgen, diße Zum Zweÿten theil, So dann Sebastian Kugler der Kupfferschmid für sich selbst. Zum tritten theil, alle Weÿl. hannß Huebers deß ohlmanns und Gartners ahne Steinstraß nachgelaßene Erben, mit beÿstand H Pauli Ansorgß alß dreÿers ahne der Statt Müntzen, wie auch mit beÿstand der Ehrenvest H Hannß Goll. und H Adam Burckhardts beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu verordneter
Jacob Neumeÿer dem Schwartzferber
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, sampt allen derselben gebäwen & Wie auch die gerechtigkeit eines gemeinen bronnens, alhie ahne Steinstraß, neben hannß Götzen dem Weißbeckh. ein: und anderseit neben Weÿl. Michaelß hannß. Georg. deß Schultheiß. Zu Bischoffsheim nachgelaßenen Erben, hind. vff der Stifft Allerheilig. Garten stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Weÿhenacht. 8. lb. 6. ß 6 s lößig mit 166. lib. 13. ß 4. d hannß Adam Nageln dem buchkrämer vögtlich. weise, So dann ist diße Behaußung annoch verhafftet obgedachter Müntz, umb 300. lib. (vff sich genohmen), und damit der Kauffschilling, so vff 466. lib 13 ß 4 d alß solviel diße beede Beschwärdt sich belauffen, gesetzt ist

Originaire de Kenzingen en Bade, Jacques Neumeyer épouse en 1638 Chrétienne Illinger veuve du satineur Pierre Vœlck
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 2-v)
1638. Eadem [Domin. XI. Trinit:] Jacob Niemeyer der Ferber Hannß Niemeyer von Kentzingen ehelicher Sohn, Vnndt Christina Peter Fölcken deß Mangmeisters e. Wittib. Eingesegnet Mont. 13. Aug. JSP. (i 4)

Jacques Neumeyer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 180
Jacob Neüwmeÿer der Schwartzfärber Empfangt d. burgerrecht von Christina weÿl. Peter Völcken Schwartzferbers Vnd burgers alhie seel: wittib seiner haußfrawen vmb 8 goltR. ist noch ledigen Standes gewesen wird Zu dem Tuchern dienenn Jur. den 8 9.bris 1638.

Acte de vente qui indique que Jacques Neumeyer a quitté la ville en abandonnant sa femme, paralysée au moment du contrat
1648 (18 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 665
(Prot. fol. 171) Erschienen Hannß Völckh der Schwartzferber Burger Zu Straßburg im nahmen Christinæ Illingerin weÿl. Peter Völckhen deß Schwartzferbers Vnd Burgers alhie seel. nachgelaßene Wittib anietzo aber Jacob Newmeÿers deß Von hier verzogenen Schwartzferbers hinderlaßene haußfraw, alß welche der Lämme halben nicht auß Zugeh. Vermag, mit beÿstand herrn Hannß Christmann Merckhlins Vnd herrn Georg Müllers beÿder alß vß E. E. großen Rhats hierzu insonderheit Deputirter
hatt in gegensein Bernhard Walden deß Schneiders vnd Burgers alhie mit beÿstand Jacob Räubels Gartners Vnd. wagner
hauß vnd hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der obern Straßen neben Vorgemelten Räubeln ein: Vnd anderseit neb. weÿl. hannß Schmiden Von Waßlenheim Erben, hinden zum theil vff gedacht. Räubeln vnd theils vff gemelter Schmidischer Erben Schür stoßend geleg. so zuvor verhafftet vmb 75. lb
Jacob Newmeÿers deß Von hier verzogenen Schwartzferbers

Jacques Neumeyer vend 466 livres la maison dans laquelle il a construit une calandre au teinturier Georges Merckel et à sa femme Madeleine Mauss

1645 (10. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 405-v
(Prot. fol. 194.) Erschienen Jacob Neumeÿer der Schwartzferber und Burger Zu Straßburg, mit beÿstand H Johann Jacob Kuglers alß dreÿers ahne der Müntzen
hatt in gegensein Georg Merckhelß deß Schwartzferbers und Burgers alhie, und Magdalenæ Maußin, beÿd. Eheleuth, mit beÿstand Gall Dilgen Salpetersieders ihres resp. Stieff Schwähers und Stieff Vatters, H Hannß Christmann Merckhelß deß Schwartzferbers und Sibner Gerichts Beÿsitzers ihres resp. Bruders und Schwagers und Christoph Otten deß thuchscherers ihres Schwagers, aller Burg alhie
hauß, hoffstatt, hoff, Stallung, und die gerechtigkeit deß gemeinen Bronnens, Zusampt der darein erbawenen Mang und waß darzu gehört, mit allen deren Gebäwen & alhie ahne Steinstraß, neben hannß Götzen dem Weißbeckh. ein: und anderseit neben Weÿl. Michaelß hannß. Georg deß Schultheiß. Zu Bischoffsheim nachgelaßenen Erben, hind. vff deß Stiffts Alleilig. Garten stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Weÿhenachten 8. lb. 6. ß 6 s lößig mit 166. lib. 13. ß 4. d hannß Adam Nageln dem Buchkrämern, vögtlich. weise, So dann ist diße Behaußung annoch verhafftet obgedachter Müntzen umb 300. lib. daran alle Jahr vff Michaelis und a° 1646. Zum erst. mahl 25. lib. bißher Zue völlig. Bezahlung iederzeit mit sampt dem Zinnß abgerichtet werd. sollen (übernohmen), Zugang. umb 75. lib

Georges Merckel, fils du pasteur d’Offwiller, épouse en 1643 Madeleine Mauss, fille de salpêtrier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 62)

1643. Dnca. Sexag. 5. Febr. Görg Mercklin Schwartzferber M. Christmann Mercklin pfarrers zu Offweiler Ehelicher Sohn, J. Magdalena Görg Mausen des Salpeter sieders hinterlassene tochter. Dienst. 14. febr. (i 63)

Georges Merckel meurt en 1677 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 541 livres. La masse propre à la veuve est de 550 livres, celle des héritiers à 145 livres. L’actif de la succession s’élève à 929 livres, le passif à 747 livres.

1677 (27.8.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 16) n° 16 (756)
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen haab Nahrung vndt Güether, so weÿl. der Ehrenhafft vndt Achtbar H. Georg Merckhlin, gewesener Schwartz v. Schönferber, burger Zu Straßb., welcher den 25. Maÿ dießes instehenden Jahrs tödlichen Verblichen, hinderlaßen, so vff erfordern v. begehren des verstorbenen H. seel. mit nachgemelter seiner hinderlaßenen fr. Wittib, ehelich erzeugter vndt ane nachgemeldtem folio benambßter döchter vndt Sohn auch ab intestato nachgelaßener Erben Inventirt, durch die viel Ehren vndt tugendreiche fr. Magdalenam gebohrne Maußin, die hinterbliebene Wittib vff zuvorbeschehene Errinnerung Vndt Vorhaltung des Articuls auch Würcklich abgelegter handtgelübt, mit beÿstand des Ehrenhaffte, H. Gißbrecht Verÿ Schwartz undt Schönferbers burgers allhier, Ihres geschwornen Undt geordneten Vogts geeigt vndt gezeigt – Actum Straßburg Montags den 27. Augusti Anno 1677.
Der Verstorbene H. seel. hatt zu Erben ab intestato Verlaßen Wie volgt. 1. die Viel Ehren undt tugendreiche fr. Annam Mariam Merckhlinin, Axel Ludwig Mentzingers, Schwartz v. Schönferbers, geweßenen burgers Zu Straßb. verlaßene haußfraw, dero geordneter und geschworener Vogt der Ehrenhafft v. bescheidene H Johannes Lentz, Schumacher v. burger allhier, mit beÿstand deßelben. 2. den Ehrenhafften v. bescheidenen Hannß Georg Merckhlin, Schwartz v. Schönferbern, burgern allhier vor sich selbsten. 3. den Ehrenvesten v. Wohlgelehrten H. Christmann Merckhlin Theologiæ studiosum, 4. die Viel Ehren undt tugendreiche Jgfr. Barbaram, 5. die Viel Ehren undt tugendreiche Jgfr. Magdalenam, 6. die Viel Ehren undt tugendreiche Jgfr. Salomeam Merckhlinin, welche Vier ledigen Standts, deroselben geordneter und geschworener Vogt, der Ehrenveste H. Johannes Schwert, handelsmann v. burger Zu Straßb. so dem geschäfft beneben den Vogts Persohen beÿgewohnt, 7. die Viel Ehren undt tugendreiche Fr. Elisabetham Merckhlinin, des Ehrenhafften v. bescheidenen H. Johann Lentzen Schuhmachers v. burgers allhier haußfr. mit helff deßelben, Alle Sieben des Verstorbenen H. seel. mit vorgedachter seiner hinderlaßenen Fr. Wittib ehelich erzeugter Sohn v. döchter, auch ab intestato nachgelaßener Erben.

Inn einer in d. St. Straßb. In der Stein Straaßen in die Erbschafft gehörigen behausung Ist befunden worden wie volgt
Vff der obersten bühnen, In der Cammer A, In der Stub Cammer, Im haußehrin, In des H Sohns Studirstub., Vff dem Gang, In der Undern Wohnstuben, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) It. i. hauß hoffstatt hoff Stallung v. die Gerechtigkeit des gemeinen bronnens m. ihren gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehördten v. Gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraaßen gelegen einseit neben weÿl. hannß Götzen des gewesenen weißbeckhen hinderlaßenen Erben, anderseit neben Michael hanßen des Schultheißen Zu Bischoffsheim Erben hinden vff das Stifft Allheÿligen Garten stoßendt, so allerdings freÿ ledig undt eÿgen, hiehero æstimirt per 541 lib 13 ß 4 d. Darüber sagt j. perg. Kbrieff mit der St. Str. Contract Insieg. Verwahrt, deßen datum d. 10. Junÿ Anno 1645. Dabeÿ ferner j. alt pergam. Kbrieff mit d. St. Str. Contract Insieg. Verwahrt deßen datum den 17. 7.bris Anno 1642. beedes N° A notirt.
Ergäntzung der fr: wittib unveränderten guths. Vermög theilbuchs über weÿl. fr. Catharinæ Müllerin der wittib Mutter seel. Verlassenschafft abtheilung durch Christoph Schüblern Not: In Anno 1662. gefertigten special theilbuch ist Ihro Zuergäntzen wie volgt
Ergäntzung der Erben Unverändert guths. Vermög theilregisters Vber Weÿland H Christmann Merckhlein geweßenen Pfarrers Zu offweyler des Verstorbenen H Vatters seel. Verlassenschafft In Anno 1658. Zu offweÿler aufgerichtet, hat man den Erben Zuergäntzen wie volgt. (…) It. von weÿl. Elisabetha Merckhlinin, des Verstorbenenn Mutter seel. Verlassenschafft In Anno 1675. durch herrn Valentin Marstellen Rattschbrn. Zu Ingweiler aufgerichtet. Inventarÿ
Abzug Zu dießes Inventarium. Der Wittib unverändert Guth. Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldener Ring 7, Sa. Guths Ergäntzung ist (543, abzuziehen 6, Pleibt noch übrig) 536, Summa summarum 550 lb
Volgt nun der Erben unverändert guth, so allein In hernach geschriebener Ergäntzung begriffen, 145 lb
Theilbar Guth, Sa. haußraths 159, Sa. der früchten 34, Sa. der Wein und lähren Vaß 16, Sa. Werckzeugs Schiff und geschirr, fahrbzeug und gefärbte wahren ist 94, Sa. Silbergeschirrs 38, Sa. der baarschafft 45, Sa. der behaußung 541, Summa summarum 929 lb – Sa. der Schulden 747 lb, Nach deren Abzug 182 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 862 lb
NB. dieweilen die Erben allerseits ihrer lieben Mutter vermög vffgerichteten Codicilli ihrs Vatters seeligen Verlassenschafft ad dies vitæ wÿdembßweiß genießen Zulaßen resoluirt, dahingegen die fr. wittib sich expresse vernehmen laßen, nicht allein der noch ledige vndt vnverheurathete Sohn und döchter dem Letsten willen gemäß Zu alimentiren, sondern auch (…)

Les enfants cèdent les outils et la maison à leur mère

1689 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 560 n° 273
Johannes Lentz der Schuhmacher, alß Ehevogt Elisabethæ Mercklinin, und alß Vogt Annæ Mariæ Mercklinin, Axel Ludwig Mentzingers, deß außgetrettenen Schwartz und Schönfärbers verlassener haußfrau, hans Georg Mercklin, der Schwartz und Schönfärber, für sich selbsten, Samuel Christoph Flechner, der Schneider, alß Vogt weÿl. Barbaræ gebohrner Mercklinin, mit weÿl. H. Peter Flechner gewesenen Amtschreiber zu Lichtenau erziehl. und nachgelaßenen töchlerleins Annæ Barbaræ, H. Joh: Hermann Schwerd der Handelßmann, alß vogt Salome Mercklinin, noch ledigen Stands, Und Sie alle auch im nahmen H. M. Christmann Mercklin, Pfarrherrs zu Wittenweÿer, von dem Sie hierzu mündlich befehlt seÿn, wie hernachgenandten Herrn Deputirte hierbeÿ anzeigten, alle alß Weÿl. Georg Mercklins, gewesenen Schwartz und Schönfärbers nachgelaßene Kinder und Erben an einem,
So dann Magdalena, gebohrne Maußin, erstged. Mercklins sel. hinterlaßene wittib, mit beÿstand Johann Michael Freunds, E.E. großen Raths beÿsitzers Ihres Vogts am andern und beede theÿle mit assistentz Hn Sebastian Röderer und H. Johann Georg Ehrlen, beede alß auß E.E. Großen Raths Mittel ad contractus min. ins gemein, hierzu aber insonderheit Deputierter,
haben angezeigt und bekandt, demnach nach absterben vorged. Georg Merckels beÿ d. bereits A° 1677 beschehenen Inventaôn, nicht allein der in den von weÿl. H. Christoph Schüblern gewesenen Notario fol. 38.b biß 39.b incl. beschriebene werckzeug, wahren, schiff und geschirr, sondern auch des fol. 42.b & seq. beschriebene hauß, hoffstatt, hoff, Stallung und Gerechtigkeit deß gemeinen bronnens mit allen den Gebäuen Recht und Zugehördt allhier in der Vorstatt Steinstraß geleg. einseit neben weÿl. hans Götzen geweßen Weißbecken hind.laßenen Erben, and. seit neben Meinrad Moser dem Seÿler & cons. hind. auff deß Stiffts allheÿligen Gartten stoßend, so gantz freÿ ledig und eÿg. alß unvertheÿlt außgesetzt, auch Ihro der Mutter den daran alß einen theÿlbaren Guth ein dritter theÿl, wie auch an übrig. Zweÿ dritten theÿlen ein siebend. theÿl alß von ihren verstorbenen tochter Magdalena ererbt, zuvorhin eÿgenthümblich, zumahlen alles unden dem Usufructu omnium bonorum Zu genüßen gehörig. Alß hätten Sie Mutter und Kind. durch Vermittlung obherneged. Heerrn Deputiert. sich folgender maß. deßweg. mit einander verglichen, Nemblich d. Sie die Mutter obbemeldte Zwo rubricquen deß werckzeugs und haußes & umb 2000 guld. baaren gelds welche in die mit einander vorhabende völlige Abtheÿl: und Abrechnung gesetzt und darauff bezahlt werd. sollen, maßen dann auch Sie die Kind. sambt und sonders und Zwar auff E.E. Großen Raths confirmation und ratification deroselb. übergaben und überliß.

Madeleine Mauss vend la teinturerie Merckel à son gendre Elie Nachbaur et à sa fille Salomé Merckel en s’y réservant l’habitation

1691 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 563, f° 79
Magdalena gebohrne Mausin, weÿl. hans Georg Mercklins, gewesenen Schwartz und Schönfärbers nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Michael Freunds, E.E. großen Raths alten beÿsitzers, ihres Hn Vogts
Elias Neubaurs, deß Schwartz und Schönfärbers, Ihres tochtermanns und Salome gebohrner Mercklinin deßen haußfrau, und Ihr Magdalenæ leiblich. tochter – zufolgt deß in deroselben mit einander durch H. Notar. Johann Friderich Redwitzen gemacht. Eheberedung § vor das Sechsten beschehenen Verspruchs eÿgenthümlich cedirt habe und hiermit cedire
die Mercklinische Farb behaußung mit allen deren Gebaüen Recht. und Zugehördt. allhier in der Vorstatt ane Steinstraß einseit neben hans Jacob Heckmann, dem Weißbecken and. seit neben Meinrad Moser dem seÿler, hind. auff Allheÿligen Leichthöffel stoßend gelegen, zu sambt der darin befindlich. Mang, Keßeln, Schiff und geschirr, und in summa allen dem was Zur Färbereÿ und Mangen gehörig und daselbst befindlich, alßo und dergestalt daß Er der tochtermann daran Zwen, die tochter aber einen dritten theil haben, besitzen, nutzen und genießen
Jedoch mit dem außtrucklich. anhang und condition, daß Erstlich Sie beede Eheleuthe Sie Ihre respect. Schwieger und leibliche Mutter, so lang sie das leben haben wird, in dem hindern Stübeln auff den gang sambt der Zunächst daran befindlich. Cammer ohne Entgeld und ohne hindernuß wohnen laßen,, (…) endlich aber und wann sie die Mutter dießes Zeitliche Gesegnen wird, 600 pfund in derer Verlassenschafft baar einschießen und erleg. sollen und wollen

Salomé Merckel se convertit en juillet 1690 et épouse le même jour le teinturier Elie Nachbaur originaire de Moravie (Zlawins à l’acte de mariage, Glaubnitz eu registre de bourgeoisie) qui devient bourgeois quelques jours plus tard
Jésuites (1 AST 305, p. 213) Salome Mercklin, 1690 Juillet 20

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. 55)
1690. 20. Julÿ a R.D. Simone de Viller parochi S. Laurentii in Cathedrali Ecclesiæ Argentinæ, matrimonio juncti sunt, omissis Bannis ex Dispensatione Reu. Dni Vicarÿ Generalis honestus Adolescens Elias Neubaur, Tinctor Schön undt Schwartzferber, annorum circiter 34. ex Zlawins in Moravia, filius Georgÿ Neubaur etiam Tinctoris et Ursulæ Läberin Coniugum defunctorum legitimus, et Pudica puella Salome Mercklin, Georgii Mercklin Ciuis Argentinensis etiam Tinctoris defuncti et Magdalenæ Mausin coniugum, annorum circiter 26. conuersa (i 31)

1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 574
Elias Neubawr der schwartz Vnd schönfärber Von glaubnitz aus Möhren, weÿl. Georg Newbaurs geweßenen schwartz Vnd schönfärbers auch burgers daselbst nachgel. sohn, empfangt das burgerrecht Von Salome Mercklerin seiner jetzigen haußfr: pro 2. goldR. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts gewest, V. wird beÿ E: E: Zunfft der Tucher dienen. Jur: d 2. Aug. 1690

Marie Madeleine Mauss qui meurt en 1692 est enterrée par le pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune. Elle laisse cinq enfants et une petite-fille issue d’un sixième enfant. Trois d’entre eux sont réduits à la part légitime par disposition testamentaire. L’actif de la succession se monte à 1 135 livres, le passif à 108 livres. La défunte a particulièrement avantagé sa fille cadette, Salomé Merckel femme d’Elie Neubaur, chez laquelle elle a passé ses dernières années. Elle lui a d’abord légué sa maison avant de la lui vendre moyennant 600 livres et le logement le restant de sa vie. Les héritiers désavantagés attaquent le testament. Le Grand Sénat rend le 21 mars 1693 un jugement qui statue sur la part légitime et oblige la fille cadette avantagée à restituer à la succession la valeur des biens cédés à dire d’experts. La maison est estimée 1 500 livres d’après le billet joint.

1692 (26.8.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 16) n° 20
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenig. Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und tugendsahme fraw Maria Magdalena Merckelin, gebohrne Maußin, auch weÿl. H. hannß Georg Merckels, geweßenen Schwartz und Schönfärber, burgers alhier Zu Straßburg, nunmehr beede seel. nachgelaßene Wittib, nach Ihrem den 12.ten Julÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft, auf erfordern und begehren ihr der Abgeleibten frawen seelig. Kinder Und Enckel, Auch sowohlen ab intestato, als per Testamentum instituirter Erben, wie nicht weniger dero Ehr: und Geschwornen Vögte (…) ersucht und inventirt, durch die Ehren und tugendsahme Fraw Salome Newbaurin Gebohrne Merckelin und dero haußwürth H Eliam Newbauren, Schwartz und Schönfärbern, burgern alhie, als welche die Verlassenschafft biß anhero underhand. v. in Verwahrung gehabt – Actum in fernerem beÿsein deß Ehrenvest, fürsichtig Und wohlweiß. herrn Johann Michel Freünden E. E. Großen Raths Alten beÿsitzers, als der Verstorbenenn Frawen seeligen noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts, Dienstags den 26. Augusti Anno 1692.
Die Abgeleibte Fraw seel. hat so wohlen ab intestato, als auch per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1. Fraw Annam Mariam Merckelin, Axel Ludwig Mentzingers deß von hier entwichenen Ferbers Geschiedene fraw, deren Geschworner Vogt Johann Lentz der Schuhmacher Und burger alhier, dieweilen aber derselbe beÿ dießem Geschefft uxorio nomine interessirt, so hat in deßen nahmen beÿgewohnt der Ehrenvest und rechtsgelehrt H Johann Reinhard Lang Nots. als Ihr der geschiedenen Mentzingerischen frawen Geschworner Theil Vogt, Vor ein sechßten Stammtheil, 2. Hannß Georg Merckeln, Auch Schwartz und Schönfärbern, burgern alhier, aber allein in Legitimam, das ist ein Völligen Zwölfften theil, 3. Hn Christmann Merckel, Pfarrherrn Zu Wittenweÿer, auch burger, alhier, ebenmäßig allein in Legitimam oder einen Zwölfften theil, 4. Fraw Elisabetham Lentzin, Gebohrne Merckelin, deß Ehrengeachten Johann Lentzen, Schuemachers und burgers Alhier Ehewürthin auch allein in Legitimam od. ein Zwölfften theil, dieße dreÿ mit assistentz deß Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Martin Dautels J. U. Ddi. Und Vornehmen Practici alhier, 5. Weÿland Frawen Barbaræ Merckelin, mit auch Weÿl. Herrn Peter Flechnern geweßenem Stattschreiber Zu Liechtenau, beeden seelig, nach todt Verlaßenes döchterlein Annam Barbaram Flechnerin, vor ein Völligen Sechsten Theil, In dero Nahmen dem Geschäfft abgewart der Ehrenvest, fürsichtig und Wohlweiße Hr Johann Wilhelm Reichart, E. E. Großen Raths Alter, anjetzo aber E. E. Kleinen Raths ane eines Constofflers statt beÿsitzer, als auß wohlgedachten raths mittel hierzu insond.heit deputirter herr, So dann H Samuel Christoph Flechner, der St. Straß. Käuffler derselben Geschworner Vogt, 6. Fraw Salomeam Newbaurin Gebohrne Merckelin, deß Ehrenhafften Eliæ Newbauren, Schwartz und Schönfärbers burgers Alhier Ehewürthin, beÿständlich erstgedachts ihres haußwürths, Mehr deß Edel, Ehrenvest, fromb, fürsichtig und hochweißen herrn Johann Georg Heckers deß Geheimen Regiments der herren Dreÿ Zehen wohlansehnlichen beÿsitzers, und dann deß Ehrenvest und Rechtsgelehrten herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ publ. und Practici alhier, in die übrige fünff Zwölffte theil, Alle Sechß Ihr der Verstorbenen frawen seeligen Söhn, döchter und Enckel.

Copia Testamentum nuncupativi, pge. in Prot. C. fol. 328 et seqq.
Copia Nach Disposition, perge in protoc. C. fol. 334. et seqq.
Resolutio über Vorbeschriebenes Testamentum und Nach: Disposition. Zuwißen demnach Ich der Inventir Nots. vorherbegriffenes Testamentum nuncupativum, beneben der Nach Disposition in præsentia gesampter Vorbenambßter Interessenten deütlich abgeleßen, Und darauff dieselbe befragt, ob Sie mit dem jenigen was die Verstorbene fr. seel. darin disponirt, Zu friden und sich damit Vergnügen wolten, oder nicht, haben Sich dieselbe, und Zwarn ein Jeder Insonderheit ercläret und vernehmen laßen, wie Volgt.
1. Frawen Annæ Mariæ Merckelin Theil Vogt H Nots. Johann Reinhard Lang meldet daß Gleich wie er vor ohngefehr 14 tagen alß das Testamentum Und nach disposition per H. Notm. Redwitzen publicirt worden, sich ehe v. Zuvor die Nahrung inventirt und mann einen gewißen Statum derselben Zur hand geben hat, auff nichts Gewißes resolviren könten, Also wolte er seine erclärung annoch dahien eingerichtet haben. 2. 3. 4. In nahmen Mr Hannß Georg, H. Mri. Christmanni und frawen Elisabethæ Mercklin, welche allein in Legitimam instituirt, meldet H Ddus Dautel dero respeê. Mandatarius und Assistent, daß seine principales weder dießen in fraudem Legitimæ auffgerichtete Testamentum inofficiosum v. Nach Disposition alle Mittel Rechtens bester maßen reservirt haben, Vor das eine, Zum Andern, weilen seine Principalen in angeregtem Testamento hefftig injurirt, und als ungerathene Kinder titulirt worden, wolten Sie deßelben probationem sehen, Und drittens Verlangen dieselbe, daß fraw Salome Newbaurin die dochter, diejenige Schanckungen so sie von der Mutter seel. Zeit lebens empfangen, Crafft gegebener handtreu, ordentlich angeben solle, damit die Völlige Legitima ersucht werden, mithien die Inventation ohngehindert fortgehen möge.
5. H. Rathh. Reichart v. H. Flechner nê. Annæ Barbaræ Flechnerin erclären sich, Mann solte Vorderist der Inventation ihren lauff laß. wann dann selbige in standt, so wolten Sie Ihre Völlige resolution Zuthun sich nicht erschwehren.
6. H. Elias Newbaur und deßen haußfrau erclären sich, daß Sie mit dem auffgerichteten Testamento nuncupativo und der Nach Disposition Allerdings und wohl Zufrieden, vnd das Jenige, so ihnen darinn Zu Gutem Geordnet, danckbarlich annehmen wolten, hoffen darbeneben auch, daß ihnen ein solches gedewen und nicht entzogen werden, darbeneben seÿen sie nicht obligirt, das jenige so ihnen die verstorbenen Mutter und Schwiger seel. geschenckt anzugeben, wie sie dann wider dieselbe und all andere weitläuffigkeit protestirt haben wolten.
In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß gelegener Und in dieße Verlassenschafft nicht gehöriger behausung befund. word. wie Volgt.
Hültzenwerckh. In der obern Hinderstub, In der Gang Cammer, Im Haußöhren
Rubrices hujus Inventarÿ, haußrath 216, Silber 10, Guldener ring 7, baarschafft 145, Activ Schulden 756, Summa summarum 1135 – Schulden 108 lb, Rest der inventirter Verlassenschafft 1027 lb
Auß dem Testamento (…) Item Für das Vierte legirte Sie Hn Eliæ Neübauren et uxori die farb behaußung ane der Steinstraß in gewißem pretio, alldieweilen Sie aber solche behaußung nachgehends denen Legatarÿ verkaufft Und der Kauffschilling supra fol: (-) und. denen Activ Schulden eingetrag. so wird deßwegen auch nichts in Abzug Zubring. (…) Summa Legaten 74 lb. Nach Abzug deren, wird noch ane der inventirten Verlassenschafft dem werth anschlag nach im Rest verpleiben umb 953 lb
(…) Alldieweilen Aber, als mann das Jenige was die abgeleibte ihrer dochter Salomeæ Neubaurin so wohlen Zur Ehesteur als auch sonsten gegeben wie nicht weniger die ane der Vorstatt Steinstraß gelegene Und ane dieselbe und Ihrem haußwürth verkauffte farb behaußung cum appertinentÿs, nach anleüthung eines beÿ E. E. Großen Rath am 21. Martÿ 1693. dießer Erbschafft Vnd in speê. der Legitimæ halben ergangener Definitiv Urthel ersucht, Und sich ducto calculo in maßen hernach befindlich, eräugnet, daß die dreÿ Allein in Legitimam instituirte Kinder Vor dero Pflichttheil ein mehreres Zugewarten haben, so hat Ihro Annæ Barbaræ Flechnerin H. Deputatus, wie auch dero Curator, sich ercläret, daß Sie dann ebenmäßig die Legitimam ergreiffen und sich auff den fueß demselben außweißen laßen wolten, weßweg. dieselbe volgender Gestalt Zuersuch.
Die Restirende inventirte Verlassenschafft belaufft sich aber fol. (-) nach abzug der passivorum dem werth anschlag nach auff 1027.
Hierzu kombt das Jenige so Fr. Salome Neübaurin Gebohrne Merckelin, die Jüngere dochter Innhalt vorangeregten Großen Raths bescheides vom 21. Martÿ 1693. ratione Legitimæ als ein geschenckt und sonsten empfangenes Gutt, widerumb in die Verlassenschafft einzuschießen pflichtig, als ane haußrath vermög dero Inventarÿ Zugebrachter Nahrung, à fol. 10.a biß 15. inclusive 114, (…)
Item die Mercklinische in d. Vorstatt Steinstraß gelegene Farb behaußung sampt der Mang, welche Sie Fraw Salome und deo haußwürth Elia Newbaur von der abgeleibten frawen seel. certis cum conditionibus erkaufft, ist obangeregtem bescheid Gemäs durch der statt Straßburg geschworne Werckhleuth Vermög einer apud conceptum befindlicher Abschatzung taxirt worden umb 1500 lb.
Item die farbkößel und der Gleichen mit verkaufften werckzeug (…)
Summa aller so wohl inventirten als auch von frawen Salome Neübaurin der Jüngern dochter raté legitimæ Zu conferiren v. einzuschieß. schuldiger nahrung, ist dem rechten werth nach 2380 lb
Davon ist, Lauth viel allegirten Raths bescheidts ab zu ziehen, Ihr frawen Salome Neübaurin Vätterlich Gutt, welches oberwehnter v. apud conceptum befindlicher der herren Commissariorum Calculation nach erträgt 117. lb, Nach abzug deßen Verbleibt noch ane der Gantzen Massa raté Legitimæ 2263 lb, (…)
Conclusio 951. lb
– Abschatzung Dinstags d. 2.ten Junÿ 1693. Weillandt fraw Maria Magdallene Merckhlerin der ferbbehaußung alhier in der statt Straßburg in der Stein Straß, Ein Seitzs Neben Meister hannß Georg Heckmann dem Weißbeckhern ander seitzs Neben Meiradt Moßer dem Seiller, hinden auff daß Stifft allenheilligen Leicht höfflein, stoßent Welche behaußung Sampt Neben Und hinder gebeÿe hiltzene Mang Werckh oder ferb hauß Vnd das Maurwerckh Zu Siben Keßell, Steinerer trog, Zweÿ Keller hoff Vnd ein gemeiner bronnen auch übrigen begriff recht Vnd gerechtigkeit, Wie Solches in der besichtigung durch die geordnete Werckh leithe befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Dreÿ Taußent Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe. [unterzeichnet] Bezeichnis der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.
– Species facti, In Sachen Hannß Georgen, H. Christmannni und Elisabethæ der Merckelin Ca. Salome Merckelin und dero haußwürth Eliam Neübaur. Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin verlassenschafft betr.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1687-1700, f° 64)
1692. Freÿt. d. 12. Julÿ Starb Magdalena weÿl. Georg Mercklin deß schönferbers nachgel. Wittwe ætat. 71. iahr Ihr Vatter war weÿl. Joh: Georg Mauß, geweßener pulvermacher alhier ihr mutter Weÿl. Catharina Müllerin Anno 1642. hatt sie sich verheürathet ahn Obgemelt. Georg Mercklin. Nach deßen absterben ist sie im wittwenstandt geblieben, wurde Mont. d. 14. Julÿ begraben Nach S. Helenen Undt ihr alda parentirtet von mir Johann Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Johann Georg Mercklin Als Sohn, Johannes Lentz Als dochter Mann (i 70)

Jean Henri Merckel et Marguerite Schell, propriétaires de la maison voisine du sud, vendent un bâtiment accessoire à l’arrière de leur propriété à Elie Neubaur, assesseur au Grand Sénat. Cette vente explique que la parcelle 150 (plan Blondel) s’étend à l’arrière de la parcelle 149, ce que représente aussi le cadastre de 1838

1703 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 9-v
(162) andres Vix gartner in Steinstraß v. diebold Hoh auch Gartner daßelbst noe. Joh: Heinrich Merckels kiefers u. Marg: geb. Schellin seiner haußfrn.
in gegensein Hn Eliæ Neubauers E.E. Großen Raths alten beÿsitzers
den ahn der verkäufer allhier in der Steinstraß einseit neben dem kaüfer anderseit neben Hn David Kleinen huefschmid hinten auf deß Stifts allerheÿligen leichthöffel stoßend gelegenen behaußung sich befindlichen nebens stock welchen gebau anjetzo durch eine maur Von der verkäufer behaußung separirt u. von ihm Käufer zu einem stall gemacht worden auch auf besagtes leichthöffel stoßet, geschehen bereits den 9. Octobris 1700 – um 162 pfund

Salomé Merckel meurt subitement en 1708. Le notaire Redwitz dresse l’inventaire après décès dont la minute n’est pas conservée. Le veuf a déclaré un revenu supplémentaire quelques jours avant la mort subite de sa femme

1708, VII 1174 – Livres de la Taille f° 59
(Tucher, F., N. 100) Weÿl. Frauen Salome, Hn Eliæ Neubauren Schwartz: und Schönfärbers E.E. Großen Rahts alten und anjetzo E. Löbl. Vogteÿ Gerichts beÿsitzers, auch burgers alhier gewesener Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Redwitz.
Concl. fin. Inv. ist fol. 75., 5105. lb 8 ß 10 d. Darzu gelegt die für Zweiffelhafft eingetragene Capitalien, welche für guht und giebig gehalyten werden, Zu mahlen da keine Zinße davon außstehen 527 lb 3 ß, Summa 5632 lb 11 ß 10. d, die machen 11 200 R, Verstallte nur 11 100 R. alßo Zuwenig 100 R
Von welchen zu wenig berstallte 100 Gulden der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs jahr in duplo macht à 6 ß d, 1 lb 16 ß
Und aucg auff Vier jahr in simplo thut à 3. ß d, 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 5 lb 15 ß 6 s, Summa 8. lb. 4 ß 10. s
Es Hat Zwahr der Wittwer Zehen tag vor seiner frauen ableiben sich Zweÿ taußend Gulden zuschreiben, auch darvor Zugleich die Gebühr erlegen laßen, welches man dermahlen nicht attendiren sondern den Nachtrag davon ebenmäßig abfordern wollen, all dieweilen aber derselbe genungsame Versicherung gegeben, daß die verstorbene Zu selbiger Zeit weder kranck noch gefährlich gelegen, sondern nachgehendts ohnvermuthet durch einen fluß plötzlichen dahien gerißen worden, alß hat man es beÿ obigem bewenden und sich mit seiner entschuldigung begnügen laßen.
dt. 15. Decembr. 1708.

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 83)
1708. Salome, uxor Dni Eliæ Neubaur assessoris, quadragintaa octo annis mense minus nata e vivis secessit in febri pedechiali die 15 Septembris post meridica 1708 omnibus sacramentis præmunita. die 17 hujus solemnissimé inhumulata est ad S. Helenam prope cathedram (i 45)

Elie Nachbaur épouse en secondes noces Marie Catherine Holdermann en 1711. L’inventaire de leurs apports décrit la maison de la même manière qui figurait à l’inventaire de Salomé Merckel pour une valeur de 1 250 livres. Le veuf en possède les deux tiers, le derniers tiers appartenant à son fils en premières noces.

1711 (10.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 26)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so dem Ehrenvest, vorachtbahren und weißen herrn Eliä Newbauren, Schwartz: und Schönfärbern, auch E. E. großen Raths alten Wohlmeritirten beÿsitzern, und der wohl Ehren: und tugendsamen frauen Mariæ Catharinæ Newbaurin gebohrnen Holdermännin, beeden Eheleuthen eigenthümlichen zuständig, Vnd dieselbe einander Crafft dero Ehepacten alß ein Unverändert Guth in den Ehestand zugebracht – Actum in der Königlichen Statt Straßburg, in præsentia herrn Johann Georg Holdermanns federhändlers und EE. Kleinen Raths alten beÿsitzers der Ehefrauen geliebten Vatters Und hierzu in specie erbettenen beÿtandts, Mittwochs den 10.ten Junÿ Anno 1711.

In einer alhie Zu Straßburg In d. Steinstraßen gelegener dem Eheh. Zuständiger farb behaußung hat Sich befunden wie volget
(f° 11-v) Eigenthumb ane Einer behaußung. It. Ein farb behaußung sambt i. Mang, auch Nebens und Hind. gebaw, Hoff Und gerechtigkeit Eines bronnens, mit allen deren Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Steinstraßen, Einseith neben Hannß Peter Hetzhenn, dem Weißbecken, anderseit neben fr. Margaretha Mercklerin gebohrner Schellin, hinden auff allerheÿligen leichthöffel Stoßend, so freÿ ledig Und Eigen, durch die geschwornen werck Mstre. in Anno 1708. beÿ fr. Salome Mercklerin des H. Rathh. Erster haußfr. Verlassenschaffts Inventation æstimirt, darbeÿ auch dißorts, doch ohne pæjuditz und salvo jure quovis gelaßen worden per 1250. lb. daran gebühren dem H. Rathh. Zwo tertzen Eigenthümlich thun, die Übrige tertz ist deßen Sohn Joh: Daniel in dem Vertrag ausgesetzt worden. Über Vorstehendes farbhauß cum appertinentiis ist Vorhanden i. Pergamentener Kaufbr. m.der Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract stuben Insigel und datirt d. 30.ten Jan. 1701.
(f° 12) Eigenthumb ane Liegende güther (im bann Rappoltsweÿler)
(f° 21) Series Rubric. Des Ehemanns Unverändert Guth, Sa. haußraths 218, Pferd 45, Sa. der außgemachten Wahr, farbzeug, wie auch Schiff und geschirr Zur färbereÿ und Mengen gehörig 162, Sa. der Frucht und Meels 65, Sa. der Wein und Vaß 2987, Sa. des Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. der baarschafft 382, Sa. d. Pfenningzinß hauptgüter 2079, Sa. Eigenthums Ane Einer behauß. 833, Sa. Eigenthums ane Ligend. Güth. o, Sa. der Schuld. 81, Summa summarum 6961 lb – Schuld per se, Nach deren Abzug 4611 lb
Der Frawen Unverändert Nahrung, Sa. haußraths 92, Sa. der Vaß 2, Sa. des Silbers 34, Sa. d. Gulden Ring 63, Sa. der baarschafft 130, Summa summarum 323 lb

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 220)
Die 28 mensis aprilis ao. 1711 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt scilicet præclarus dnus Elias neübaur viduus nec non maioris senatus argentinensis assessor et pudica virgo maria Catharina Holdermännin argentinensis et filia Legitima Joannis Georgii Holdermann assessoris in minimi senatu argentinensi et Catharinæ opster steckin (signé) Elias Neu baur, maria chadarina holldtermenin (i 133)

Elie Nachbaur meurt en 1721 sans délaisser d’enfant après avoir institué sa femme légataire universelle. Les experts estiment la maison 1 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 427 livres, le passif à 61 livres.

1721 (5.8.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 45)
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung so weÿland der Ehrenvest, Vorachtbahr und Weiße Herr Elias Neubaur, geweßener Schwartz: und Schönfärber auch E.E. großen Raths alte wohlmeritirte beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 9. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendreich. frauen Mariæ Catharinæ Neubaurin gebohrner Holdermännin alß des Abgeleibten Herrn Rathh. seel. hinterlaßener frau Wittib und Crafft deßen auff gerichteten u. von E.E. großen Rath vermittelst des den 4. Maÿ 1720. ertheilten Indulti Testandi Confirmirten Testaments Instituirter einiger Erbin, Inventirt, durch Sie die frau Wittib und Erbin mit beÿstand des Ehren vorgeacht: und wohlachtbahren Herrn Mathiæ Breßels Kieffers und burgers Zu Straßburg ihres geschwornen, Curatoris (…) geeigt und gezeigt – So beschehen in Straßburg, Dienstags den 5. Augusti Anno 1721.
Bericht wegen der Eheberedung. Derenthalben ist zu Wißen, daß weilen die Zwischen eingangs gemelten beeden Eheleuthen Zur Zeit ihres mit einander getroffenen heüraths auffgerichtete Ehe pacta durch des Verstorbenen, herrn Rathh. seel. Stante Matrimonio außgesprochene Testament darinnen er die Wittib krafft erhaltenen Indulti Testandi Zur Universal Erbin alle seiner Verlaßenen Nahrung instituirt, auffgehaben Mithin Ihre seel. Wittib allen eigenthümlich. gehörig, alß ist selbige hiehero Zu inseriren, vmb weitlaufftigkeit abzuschneiden von ohn nöthig erachtet word.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhie Zu Straßburg in der Steinstraßen gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung ist befund. word. wie folgt.
Auff dem Garn boden, In der Magd Cammer, In der Cammer A, in dem Officiers Stübl., In der Gesellen Cammer, Im Hauß Öhren, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, Im untern Stübl., Im Unt. hauß öhren, Im Hintern Stübl., In der Küchen
Eigenthum ane einer behaußung Zu Straßb. Item eine farb behaußung sampt einer Mang auch Nebens u. hind. Gebäu, Hoff, Hoffstatt u. gemeinschafft eines bronnens, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weit. Recht. Zubehörd. u. gerechtigkeit. geleg. alhier Zu Straßb. in d. Steinstraßen einseit neb. Hannß Peter Hetzhennen des Weißbecken Erben, Anderseit neb. fr. Margarethæ Mercklerin gebohrner Schellin, hinten auff Allerheilig. Leichhöfflin stoßend. So freÿ Ledig und Eig. durch s. St. Straßb. geschwohren Werckmeistere alhie vermög überschickt. und beÿ mein des Notarÿ Concept befind Schatz Zeduls de dato 7. August. 1721. æstimirt und angeschlag. vor 1350. lb. Und besagt über vorstehende behaußung i. teutsch. Perg. Kbrieff m. d. St. Straßb. Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, datirt den 30. Januarÿ 1701.
Eigenthumb ane einer behaußung wie auch Zugehörigen liegende güthern Zu Rappoltzweiler vnd in selbigem bann gelegen
Series Rubricar. Sa. haußraths 447, Sa. der Früchten 12, Sa. der Wein und Vaß 710, Sa. Schiff und geschirrs wie auch außgemachter Arbeit Zur Färbereÿ und Mang gehörig ist 86, Sa. des Pferds 5, Sa. des Silbers 49, Sa. der Guldenen Ring und dergleichen Geschmeid 48, Sa. der baarschafft 99, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 112, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung Zu Straßb. 1350, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung wie auch Zugehörigen liegende güthern Zu Rappoltzweiler 1485, Sa. der Schulden 10, Summa summarum 4427 lb – Schulden 61, Nach solchem abzug Conclusio finalis Inventarÿ 4366 lb

Marie Catherine Holdermann se remarie avec François Mathias Zæpffel, marchand à Neuf-Brisach, originaire de Dambach-la-Ville. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports

1722 (14.4.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47)
Inventarium über der Viel Ehren und tugendbegabten frauen Mariæ Catharinæ Zäpffelin gebohrner Holdermännin zu dem wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Frantz Matthiæ Zäpffels vornehmen handelßmanns zu Neu Breisach ihrem geliebten Eheherrn in d. Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1722. – auf ansuchen, Erfordern und begehren besagt. Ehefrau in persönlicher Geg. warth ersternannts ihres Eheherrn und H.Matthiæ Breßle, Kieffers und burgers allhier dero noch ohnentledigten Curatorio – Actum Straßburg Dienstags d. 14. Aprilis Anno 1722.

In einer alhie Zu Straßburg in der Steinstraßen gelegener und in dieße Nahrung gehöriger behaußung ist befund. word. wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung Zu Straßburg. Item Hauß und Hoffstatt m. allen deren gebäuen, begriff. weit. recht. Zugehörd. und Gerechtigkeit. geleg. alhier Zu Straßb. in der Steinstraß, einseit neb. Hanß Pet. Hetz.hennen des weißbeck. Erb. anderseit neb. fr. Margarethæ Mercklerin gebohrner Schellin, hint. auff Allerheilig. Leich höfflin stoßend. So freÿ Ledig und Eig. und zu vermeidung künfftiger Præjuditz ohn angeschlagen gelaßen word. Darüber besagt ein Teutsch. perg. Kbrieff m. d. St. Stb. Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, datirt d. 30. Januarÿ 1701.
Eigenthumb ane einer behaußung und Zugehöriger liegender Güther Zu Rappoltßweiler
Series Rubricar. Sa. haußraths 1042, Sa. der Wein und Vaß 1674, Sa. Schiff und geschirrs Zur Färbereÿ gehörig ist 173, Sa. Silbers 141, Sa. der Guldenen Ring und Geschmeids 123, Sa. der baarschafft 408, Eigenthumb ane einer behaußung Zu Straßb. o, Eigenthumb ane einer behaußung wie auch Zugehörigen liegende güthern Zu Rappoltzweiler o, Sa. der Schulden 366, Summa summarum 3929 lb

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 45)
Hodie 15. Februarii anni 1722 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt ingenuus Franciscus Zäpfel Mariæ Piller viduus Mercator civisque Neobrisacensis et virtuosa Maria Catharina Holderman vidua Dni Eliæ Neuburg quondam Consiliarii Magistratus argentinensis in hac parochia commorans, testes adfuerunt (…) honestus Joannes Georgius Holderman Consiliarius senatus argentinensis pater sponsæ (signé) fr. Zäpffel, Maria chadtarina holdtermennin (i 26)

François Mathias Zæpffel fait vendre des objets mobiliers apportés de Neu-Brisach devant la maison de son frère Jean Nicolas Zæpffel rue du Faisan
1722 (14.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 806
Verkauff und Erlöß Registerlein in sich begreiffend, Was abe S. T. Herrn Frantz Matthiæ Zäpffels deß handelsmanns und burgers zu Neü Breüsach hiehero geschickten haußräthlichen in Weiber Kleÿdern und Weisen Gezeüg bestandenen Mobilien, welche durch herrn Johann Niclauß Zäpffeln Kieffern Ober Cran Meisters und burgern allhier zu Straßburg seinen brudern in seiner allhier ahne der bruderhoffs und Faßanen gaßen gelegenen und bewohnenden Eckbehaußung zu offenem Marck feÿl gethan – Straßburg dienstags den 14. Julÿ A° 1722

Le marchand de vins François Mathias Zæpffel devient bourgeois par sa femme et s’inscrit à la tribu des maçons
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 912
H. Frantz Math. Zepfell d. weinhändler Von Dambach geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Cath/ Holdermännin umb die tertz d. alt. b.will beÿ E.E. Zunfft d. Maurer dienen Jur. d. 7.t xb. 1724.

François Mathias Zæpffel s’inscrit à l tribu des Maçons
1724, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 133) Dienstag den 12.ten Decembris 1724.
Neu Zünfftiger – Hr. Frantz Mathias Zäpffel der Weinhändler Von Dambach gebürtig, so dießes gericht gekaufft, vnd die gebühr deßelben mit 15. ß Zahlt, producirt Cancelleÿ: vnd Pfenningthurn schein Vom 7.t et Stallschein vom 9.t decembris mit bitte Ihne vor einen Zünfftigen auff Vnd anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfft recht 1 lb 5 ß, einschreibgeldt 4 ß

Marie Catherine Holdermann vend la maison et les outils de teinturerie au teinturier Jean Jacques Acker et à sa femme Marie Salomé Papelier

1725 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 259
Fr: Maria Catharina geb. holdermännin H. Frantz Mathias Zäpffel EE. kleinen Raths alten beÿsitzers Ehefrau
in gegensein Johann Jacob Acker des Schwartz und schönfärbers und Fr. Mariæ Salome geb. Papelierin
Eine Farbbehausung bestehend in Vorder: Mittel: und hinderhauß hoff hoffstatt samt daselbst befindlicher Mang auch schiff und geschirr zum Färber handtwerck gehörig auch übrigen zugehörden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Steinstraß, einseit neben weÿl. hannß Peter hetzhenn weinhändlers weißbecken Kinder und erben anderseit neben weÿl. Johann Heinrich Merckel gewesten kieffers wittib und erben hinten auff des Stiffts zu Allen heÿligen Leichthöffel – um 1750 pfund

Jean Jacques Acker et Marie Salomé Papelier hypothèquent la maison au profit du menuisier Paul Würtz

1725 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 474-v
Johann Jacob Acker Schwartz und schönfärber und Maria Salome Ackerin geb. Papelierin mit beÿstand Johann Carl haderer des Rothgerbers ihres stieffvatters und Christian Andreas Papelier weinhändlers in geschwistrig Kindts maßen ihr bruder Johann david Papelier der handelsmann und ihres vatters bruders H. Zacharias Papelier auch handelsmann von hier verreÿßt seÿen
in gegensein Paulus Würtz des Schreiners – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Farbbehausung bestehend in Vorder: Mittel und hinderhauß hoff und hoffstatt sambt daselbst befindlichen mang und übrigen zugehörden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Steinstraß, einseit neben die hetzhennischen Erben, anderseit neben der Merckelischen Wittib und Erben hinten auff des Stiffts zu allen heÿligen Leichthöffel

Jean Jacques Acker et Marie Salomé Papelier hypothèquent la maison au profit du coutelier Christophe Bœgner

1725 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 473
Johann Jacob Acker Schwartz und schönfärber und Maria Salome geb. Papelierin mit beÿstand ihres vatters bruders H. Zacharias Papelier handelsmanns und ihres geschwistrig Kindts Christian Andreas Papelier des weinhändlers
in gegensein Christoph Bogner des Meßerschmidts – schuldig seÿen 125 pfund
hypothecirt, Eine Farb: Behausung bestehend in Vorder: Mittel und hinderhauß hoff und hoffstatt sambt daselbst befindlichen mang auch Schiff und geschirr zum Färber handwerck gehörig und mit allen übrigen zugehörden, begriffen, gebäuden und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Steinstraß, einseit neben weÿl. hannß Peter hetzhenn gewesten Wittiben Erben anderseit neben weÿl. Johann Heinrich Merckel Kieffers hinterlassenen Wittib und Erben hinten auff des Stiffts zu allen heÿligen Leichthöffel

Lors de la vente judiciaire du 12 juillet 1728 (non conservée, référence aux inventaires ultérieurs), la maison de Jean Jacques Acker est attribuée aux anciens propriétaires, François Mathias Zæpffel et Marie Catherine Holdermann qui la revendent quelques jours plus tard au cordier Chrétien Seltzer et à sa femme Salomé Hohlwein

1728 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 342-v
H. Frantz Mathias Zäpffel E.E. großen Raths beÿsitzer und Fr. Maria Catharina geb. holdermännin
in gegensein Christian Seltzer des Seÿlers und Mariæ Salome geb. holweinin
Eine Farbbehausung bestehend in Vorder: Mittel und hinderhauß hoff und hoffstatt sambt Schiff und geschirr zum färber handwerck mit allen übrigen dero gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten außer den Farbkeßeln als welche Johann Jacob Acker dem schwartzfärber zugehören, welche behausung in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben weÿl. hannß Peter hetzhenn gewesten wittiben nachgelaßenen erben anderseit neben weÿl. Johann Heinrich Merckels Kieffers hinterbliebenen wittib und Erben hinten auff des Stiffts und Oratorÿ zu Aller heÿligen Leichthöffel stoßend, Fener sind in diesem kauff begriffen die Liegerling im mittleren Keller und ein 20. öhmig Faß – um 1500 pfund

Originaire de Bischwiller, Chrétien Seltzer épouse en 1723 Susanne Müller, fille de cordier, et devient bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 102, n° 21)
1723. Domin: XIX et XX. Trinit. seind außgeruffen und Mittwochs darauff als den 13. octob. Ehelich eingesegnet worden Christian Seltzer der ledige Seÿler von Bischweiler Johannes Seltzers geweßenen burgers Undt Seÿlers zu gedachtem Bischweiler Nachgel. ehl. Sohn Undt Jungfr. Susanna Maria Müllerin, Johann Daniel Müllers des burgers undt seÿlers alhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Christian Seltzer als hochzeiter, Maria sanna Müllerin als hochzeiterin (i 104)

1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 903
Cristian Seltzer d: Saÿler Von bischweiler geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr: Susanna Maria Johann Daniel Müllers b: undt saÿlers eheliche dochter umb die tertz d. alt. burgerschillings will beÿ E. E. Zunfft d: Möhrin dienen, Jur. d. 9.ten xb. 1723.

Chrétien Seltzer est en procès contre la maîtrise des selliers. Il a été reçu maître à Bischwiller mais ne répond pas aux conditions d’admission que stipule le règlement des selliers de Strasbourg. La commission estime qu’il faut rejeter la demande du pétitionnaire, les Quinze se rangent à cette proposition
1724, Protocole des XV (2 R 129)
(p. 27) Sambstag d. 5. Februarÿ 1724. Christian Seltzer Ca. E.E. Handwerck der Seÿler – Obere Handwerck herren laßen durch H Secret. Kleinclaus referiren daß Christian Seltzer der burger und Seÿler, contra E. E. Handwerck der Seÿler /:pt° Zumuthung daß es das Meisterstück, ohnerachtet er bereits Zu bischweiler præstitis præstandis, nach erlerntem Seÿler Handwerck in die Seÿler Zunfft, besag attestati von denen hochfrstl. Pfaltz bürckenfeldischen hoff: und Regirungs rathen de dato bischweiler d. 27. Julÿ 1723. auffgenommen worden, noch einmahl machen solle:/ d. 27. 9.br jungst ein Undtges. Memoriale und bitten mit beÿlagen sub N. 1 et 2. und die beklagte Meisterschafft den 11. des darauff gefolgten Monaths Decembris dero Verantwortung mit beÿlag Lit. A /:so ein Extract E.E. Zunfft Zur Mörin Articul buch fol. 231.b dahien gehend daß im fall ein Frembder, nach Verscheinung der Sechß Jahr, so Er Lehrjungen und Knechtsweis beÿ dem handwerck gewesen, anderso in einer Statt Zweÿ oder dreÿ Jahr bürgerlich und haußhäblich Meistersweis geseßen, derselbig, woferner er seinen redtlichen abschied bringen, und beÿ E. E. Rath allhier Zum burger angenommen wird, auch auff dem handwerck Zum Meister auffgenommen werden solle:/ und dann Kläger d. 18.0 ged Monaths Decembris seine replicas eingelegt, Ille ließt solche producta ab, undt berichtet darauff ferner daß auff geschehene Remission der Implorant sein petitum wiederhohlt, nahmens der Imploranten seÿen erschienen H Ulrich Kammerer, Noe Weber, alß Ober Meister, Johann Jacob Kammerer, undt Christoph Saum, Welche noch mündlich beÿgeführt, daß sie Undtg. gebetten haben wolten es beÿ ob allegirtem articul zu laßen, laßen der Implorant so gar nicht 8 oder 4 Jahr, wie ged. Articul es erfordere alß Meister gearbeithet, daß er Vielmehr erst den letzt Verwichenen Sommer sein Meisterstück Zur bischweiler gemacht, undt seÿe nicht einmahl ein halb Jahr allda alß Meister geweßenen, neben deme wolle auch der in der Mörin articulbuch fol. 233. jnserirte Articul de A° 1629. haben, daß der so hier Meister werden wolle das Meisterstück machen solle, auch die 2. muth jahr Verarbeithen, und habe Gegner nicht eine stundt daran Verarbeithet, auch wann er angenommen werden solte, würden alle Seÿlerknecht Von hier weg gehen, Keiner mehr anhero Kommen, und darneben die hießige Kinder im Teutschland nicht mehr passiren. Auff seithen der H. Deputirte finde man daß des Imploranten behegren dem von denen Imploranten allegirten Articul schnur stracks Zu wider lauffe, dahero davon gehalten daß es beÿ Ordnung Zu laßen, und der Implorant mit seinem begehren abzuweißen seÿe. Erkandt, abgewießen.

Chrétien Seltzer obtient le droit de vendre de l’eau de vie et du vinaigre
1724, Protocole des Tonneliers (XI 394)
Dienstags den 25.ten Julÿ Anno 1724
(f° 59) Christian Seltzer, der Seÿler und burger allhier, prod. Schein Von E.E. Zunfft der Mörin Sub dato 22.ten Junÿ 1724. bittet Ihme das Zunfftrecht, wegen brandenwein undt Eßigschanckhs Zu gönnen. Erkandt, willfahrt v. gebühr 2 lb 10 ß 6 d. et pro inscriptione 2. ß 6 d.

Susanne Müller meurt en 1724 en délaissant une fille qui meurt peu de temps après de sorte que le veuf est héritier universel. L’actif de la succession s’élève à 193 livres, le passif à 162 livres.
1724 (18.7.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 56) n° 1850
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung, so Weÿland die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Seltzerin gebohrne Müllerin, des Ehrengeachten Herrn Christian Seltzer Seÿler und burgers allhier geweßte liebe Haußfrau nunmehro seel. nach Ihrem den 9.ten Julÿ diß lauffenden 1724.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hienscheiden Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Sein des Wittibers selbsten angesehen derselbige weilen Catharina Barbara das in dießer Ehe erzeugte Töchterlein bald auff der Mutter seel. tödl. hintritt, auch dießes Zeitliche gesegnet, dermahlen allein Zu Erbe gehet, fleißig inventirt – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff dienstag den 18.ten Julÿ Anno 1724.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen Herrn Johann Daniel Müller dem Seiler der abgeleibten Frauen seel. gel. Vater eÿgenthümblich zuständigen behaußung sich volgender maßen befundten
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Haußraths 126, Sa. Wahren und werckzeug Zum Seÿler handwerck gehörig 60, Sa. Silber 5, Sa. Goldene Ring 2, Summa summarum 193 lb – Schulden 162 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 30. lb
Wÿdumbs Verfangenschafft Herr Johann Daniel Müller der in Gott ruehenden Frauen geliebter Vatter geneußt annoch von deroselben Zuerfordern Gehabtem Mütterl. Guth nach abzug bereits darauff gelüfferte 162. lib in wÿdumb, welches nach deßen todt und alßo finito usufructu dißorts wittibern als Erben eÿgenthümbl. anheim falle per rest 106. lb

Chrétien Seltzer se remarie avec Marie Salomé Hohlwein, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1725 (29.1.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 122
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Meister Christian Seltzer, dem Seÿler und burgern allhier Zu Straßburg, Wittibern, als hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Salome Hohlweinin, des Ehren: und Vorgeachten herrn David Hohlweins des Seÿlers und burgers allhier ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg in beÿsein Hrn Daniel Müllern des Gastgebers Zum guldenen vaß als des Hochzeiters Schwährs auf des bräutigambs, So dann auf Ihr der Jungfer hochzeiterin seithen Hrn Davidt hohlweins des Seÿlers obgedacht. deroselbe, eheleiblichen Vatters vnd herrn Michael Bonert des Sattlers deroselben eheleiblichen Schwagers alle burgere allhier Zu Straßburg auf Montag den 29. Januarÿ Anno 1725. [unterzeichnet] Christian Seltzer als hoch Zeitter, Maria Salome hohlwein Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 72, n° II)
1725. Dominica Sexagesima et quinquagesima proclamati sunt Christian Seltzer der Seÿler und burger alhie v. Jfr. Maria Salome, David Hohlwein deß Seÿlers v. burgers alhie Ehel. tochter. Copulati Mittw. d. 14. februar. [unterzeichnet] Christian Seltzer als hochzeiter, Maria Salome hohlweinin als hochzeiterin (i 76)

Inventaire des apports dressé dans une maison au Faubourg de Pierre
1725 (24.3.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 296
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so der Ehren und Vorgeachte Meister Christian Seltzer der Seÿler und die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Seltzerin gebohrne Hohlwenin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander aufgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 24.ten Martÿ Anno 1725.

In einer allhier zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden, Wie Volgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Johann Daniel Müller der Gastgeber Zum Rothen Väßel und burger allhier Von seiner Verstorbenen haußfrauen seel. ad dies vitæ Zu genießen und finito usufructu auf den Ehemann, wegen seines mit seiner geweßenen Erstern Haußfrauen ehelich erziehlten, aber nach deroselben Wider verstorbenen und Von Ihm dem Ehemann ererbten töchterleins eigenthümlich anheim fällt. Nach besag einer beÿ Herrn Notario Daniel Rohren befindlichen abrechnung (…)
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe Gebracht Vermögen. Sa. haußraths 246, Sa. Wahren und Werckzeug Zum Seÿler handwerck gehörig 194, Sa. des Meels 4, Sa. brandenweins und Lährer Vaß 2, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 35, Sa. Schuld 15, Summa summarum 508. lb – Schulden 162 lb, Nach solchem Abgang 345 lb, Hierzu kombt ferner die helffte ane denen haussteuren 12, belaufft sich demnach des Manns völlig in die Ehe gebracht Guth 358 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Gut, Sa. haußraths 159, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 84, Summa summarum 58 lb – Dazugelegt ane denen Haussteuren der halbe theil 12 lb, Ist alßo der Frauen Völligen in die Ehe gebracht Guth in allem 371 lb

Chrétien Seltzer loue une partie de la maison au tamisier Jean Georges Feltz

1743 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 43-v
Christian Seltzer der seÿler
in gegensein Johann Georg Feltz des sippmachers
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig in der Vorstatt Steinstraß, einseit neben Johann Georg Zwicker dem weißbeckecken, anderseit neben Philipp Bleÿfuß dem kübler gelegenen behausung, den laden rechter hand des eingangs, ferner auf dem ersten stock vornen heraus eine stub, stubkammer, kuchen und kammer, so dann platz im keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 32 gulden

Marie Salomé Hohlwein meurt en 1748 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 300 livres. La masse propre au veuf s’élève à 760 livres, celle des héritiers à 494 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 732 livres, le passif à 2 689 livres

1748 (30.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 65) n° 1477
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Seltzerin geb. Hohlweinin des Ehren: und wohl vorgeachten herrn Christian Seltzers, des Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige, als dieselbe Sambstags den 2.ten Ma[ÿ] dießes lauffenden 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Johann Daniel Pfählers, des ohlmanns und burgers allhier, ams geordnet und geschworenen Vogts Jfr. Catharinä Salome, Christians und Gottfrieds der Seltzer, der abgeleibten fr. seeligen mit vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen H. Wittiber ehelich erziehlrer Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg auf donnerstag den 30.ten Maÿ 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung, befunden worden, wie Volgt.
(f° 9) Eigenthumb ane einer behaußung. (T.) Eine behaußung besteh in Vorder Mittel und hinterhauß m. allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten V. gerechtigkeiten, geleg. allhier Zu straßb. in der Vorstatt ane Steinstraß 1.s neben Mr Joh: Georg Zwicker, dem Weißbecken, 2.s neben Mr Joh: Philipp Bleÿfuß dem Kübler hinten auf d. Stifft und oratorÿ Zu Allerheÿligen allhier leichthöffel, stoßend, so freÿ, leedig, eigen und dh. H. Joh: Jacob Biermeÿer, Stattlohner, Hn Johann Michael Erlacher Werckmeister des Münsters und Hn Samuel Werner, Werckmeister des Maurhoffs, laut Abschatzungs zeduls vom 28.ten Maÿ 1748. angeschlagen pro 1300. lb. Darüber sagen 2. teutsch papÿren Kff Verschreibungen in allh. C. Contractstub auffgerichtet und mit dero Kleinen Insigel verwahrt de datis 8.ten Januarÿ 1703. et 22.ten Julÿ A° 1728. Dabeÿ ferner j. ganth Kauffbrieff E.E. Kleinern Raths anh. Insigel corroborirt, de dato 12.ten Julÿ 1728.
– Abschatzung Vom 28.ten Maÿ 1748. Auff begehren deß Ehrengeachten herrn Christian Seltzer deß Seÿlers und burgers allhier, ist eine behaußung allher in der Statt Straßburg in der Stein straßen, einseit neben Johann Georg Zwicker dem Weißbecken, anderseiths neben Philipp bleÿfuß dem Kübler, hinten auff allheÿligen stoßend gelegen, Es befindet sich vornen in dem Eingang eine Werkstatt und Stüblin, Ferner ein Kleines lädlein, Stübel, Küchel und Kämmerlein, auff dem Ersten stock Zwo Stuben, Zwo Kammern, ein Küchen und ein hauß öhren und eingang, darüber ein alter tachstuhl mit breit Ziegeln bedeckt, Worunter ein besetzte bühn, sambt etlichen Verschlagenen Kammern, im höffel hat es einen gemeinschaftlichen bronnen und Zweÿ Keller darunter einer gewölbt, Von uns den unterschriebenen Werckmeistern nach vorher beschehener besichtigung, mit allen Ihren gerechtigkeiten, dem Jetzigen Preiß nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zweÿ Tausend und Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
(f° 11) Ergäntzung ds Wittibers angegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ (…) in den Ehestand zugebrachte Nahrungen on Anno 1725. durch mich Notarium aufgerichtet
(f° 14) Abzug gegenwärtig Verlassenschafft gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Silbers 1, Erg. Rest 796, Summa summarum 798 lb – Schulden 37, Nach solchem abzug 760 lb
Der Erben ohnverändert guth. Sa. haußraths 27, Sa. Tabackß 2, Sa. Silbers 4 ß, Goldenen Rings 1, Sa. Activ Schulden 37, Er. Rest 425, Summa summarum 494 lb
Theilbahres Vermögen, Sa. haußraths 82, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit Zum Seÿler handwerck gehörig 235, Sa. Lährer Vaß 2, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 86, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1300, Sa. Schulden 22, Summa summarum 1732. lb – Schulden 2689 lb Theilbahres Passiv onus der Stalltax nach 957 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 494 lb – Stall Summ 297 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in des Erben Zugeltend 146 lb

Chrétien Seltzer meurt en 1752. Comme il n’y a eu aucune réparation, la maison est estimée à la même valeur qu’en 1748. L’actif de la communauté s’élève à 1746 livres, le passif à 1917 livres

1752 (15.3.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 72) n° 1573
Inventarium und beschreibung derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehrengeachte Meister Christian Seltzer der gewesene Seÿler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sonntags den 6.ten Februarÿ dießes 1752.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Pfählers des jüngern ohlmanns und burgern allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jfr Catharinæ Salome, Christian und Gottfried der Seltzer des abgeleibten seel. mit auch weÿland der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Salome gebohrnen hohlweinin seiner gewesenen Ehefrauen nun seel. ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilern Verlaßenen Erben – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 15.ten Martÿ 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie Volgt.
Eigenthumb ane einer behausung. Eine behaußung, bestehend in Vorder: Mittel: und hinterhauß, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß 1.s neben Mr Johann Georg Zwicker, dem Weißbecken, 2.s neben Mr Joh: Philipp Bleÿfuß dem Kübler, hinten auf des Stiffts und Oratorÿ Zu Allerheÿligen allhier leichthöffel, stoßend, so über hernach beschriebene beschwärden freÿ, leedig, eigen und in frauen Mariä Salome Seltzerin geb. hohlweinin des Verstorbenenn frauen seel: Verlassenschafft Inventario de Anno 1748. fol. 102.b durch H. Joh: Jacob Biermeÿer, Stattlohner, Hn Johann Michael Erlacher Werckmeistern des Münsters und Hn Samuel Werner, Werckmeistern des Maurhoffs, laut Abschatzungs zeduls vom 28.ten Maÿ 1748. angeschlagen worden, dabeÿ man es auch wider gelaßen, maßen wehrender solcher Zeit nicht das geringste ane solcher behaußung reparirt worden pro 1300. lb. Darüber sagen 2. teutsche papÿrene Kauff Verschreibungen in allhießiger C. C. tstub aufgericht und mit dero Kleinerm Insiegel Verwahrt d. d. 8.ten Januarÿ 1703. et 22.ten Julÿ A° 1728. Dabeÿ ferner j. ganth Kffbrieff mit E: E: Kleinen Raths anhangendem Insiegel corroborirt, d. d. 12.ten Julÿ A° 1728.
Abzug In Gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 153, Sa. Werckzeugs auch gemachter Wahr Zum Seÿler handwerck gehörig 129, Sa. Lährer vaß 1, Sa. Silbers 7, Goldenen rings Perse 1, Sa. baarschafft 92, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1300, Sa. Schulden 61, Summa summarum 1746 lb – Schulden 1917 lb, Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 170. lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall tax nach 510 lb – Stall Summ 340 l
Wÿdemb, Welchen der Verstorbene seeliger Von auch weÿl. Frauen Maria Salome Seltzerin gebohrner Hohlweinin seiner frauen seel. wegen seiner hinterlaßenen dreÿen Kinder, biß an seinen tödlichen hintritt genoßen hat

Compte de tutelle rendu après la mort de Jean Daniel Pfæhler. La fille est mariée à Kehl
1758 (Joh: Bapt.) Me Hüttel (6 E 41, 859)
Rechnung Weÿl. Hn. Johann Daniel Pfähler des geweßenen ohlmanns und burgers allhier zu Straßburg seel. als geordnet und geschworenen Vogts Gottfried Seltzer des leedigen Seilersgesellen, weÿl. Mr Christian Seltzer, des geweßenen Seilers mit auch weÿl. Frauen Maria Salome, gebohrner Hohlweinin seiner geweßenen Ehefrauen längst seel. ehelich erziehlen und nach tod verlaßenen Sohns, inhaltend alles dasjenige, was so wohl der Verstorbene Vogt als deßen hinterlaßene Frau Wittib und Erben vom 22. Maji 1748. bis Joh. Bapt: 1758. für denselben eingenommen und ausgegeben auch sonsten vögtl. weiße verhandelt worden – Erste und letzte Rechnung dieser Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Es ist außenbenahmbster nun weÿl. Herr Johann Daniel Pfähler der geweßene ohlmann und burger alh. zu Straßburg auf absterben weÿl. Fraun Mariæ Salome Seltzerin gebohrner hohlweinin auch weÿl. Meister Johann Christian Seltzer, des geweßenen Seilers und burgers allhier Ehefrauen seel. deroselben ehelich erziehlten und nach tod Verlaßenen gesamten dreÿ Kindern nahmentlich der damaligen Jungfrauen Catharinæ Salome, so anfänglichen an nun weÿl. Mr Georg Friderich Dörner den becken, Würth und burgern in dem hornwerck Kaÿl verheurathet ware, nunmehr aber mit Mr Georg Baldner, dem ebenmäßigen becken Würt und burger allda in Zweÿter Ehe lebet, Mr Christian Seltzer dem dermaligen Satler und burgern allhier, so dann außenbemercktem Gottfried Seltzer dem ledigen Seilergesellen von E. Löbl. Vogteÿ Gericht d 27. Maji 1748. Zu einem Vogt nominirt (…)

Compte de tutelle que rend Chrétien Seltzer de la gestion des biens qui appartiennent à son frère Geoffroi
1761 (30. 8.br), Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 2
Rechnung mein Christian Seltzer, des Seilermeisters und burgers allhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Gottfried Seltzer, des leedigen Seilers Gesellen, weÿl. Mr Christian Seltzer, des geweßenen Seilers und burgers allhier mit auch weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Hohlweinin, seiner geweßenen Ehefrauen beeder längst seel. ehelich erziehlten und nach tod verlaßenen Sohns, meines eheleiblichen bruders, inhaltend alles dasjenige, was Ich vom 2. 7.bris 1758. bis den 30.ten 8.bris 1761. eingenommen und ausgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Les héritiers Seltzer cèdent leurs parts de maison à leur frère Chrétien Seltzer

1756 (11. 8.br), Me Lobstein (Jean, 31 Not 72), Joint au n° 1573 du 15 mars 1752
Zuwißen seÿe hiemit daß auff heut zu Ende stehendem dato vor mir unterschriebenem als zu Weÿl. Meister Christian Seltzer des geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlassenschafft Inventation und Separations Concepts persönlich kommen und erschienen seÿnd, Frau Catharina Salome gebohrne Seltzerin, Hern Georg Friderich Dörners des Becken, Gastgebers und burgers im Hornwerck Kaÿl eheliche Haußfrau, Von dießem Ihrem Ehemann genugsam authorisiret und verbeÿstandet, und Herr Johann Daniel Pfähler der Ohlmanns und burger allhier, als geordnet: und geschworener Vogt Gottfrid Seltzers, Eingangs gedachten weÿl. Meister Christian Seltzers nachgelaßenen jüngern minorennen nachgelaßenen jüngern minorennen Sohns
die haben in Gegenseÿn Mr Christian Seltzers des leedigen Seÿlers Ihr der beeden Seltzerischen Kinder ältern bruders
die zwischen Ihme und seinen beeden geschwüsterden gemeinschaftlich ohnvertheilt ausgesetzt geweßene Elterliche behaußung, bestehend in Vorder: Mittel: und Hinter Hauß, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß einseit neben Meister Johann Georg Zwicker, dem Weißbecken, anderseith neben Meister Johann Philipp Bleÿfuß, dem Kübler, hinten auf das Stifft und Oratorii Allerheÿligen allhier Leichthöfflein, stoßend, Wovon man jährlichen auf Johannis Baptistæ 50 Pfund Pfenning Herrn Johann Heinrich Pettmeßer J. V. Lto und Oberschreiber auf der Statt Straßburg Pfenningthurn ane Zinnß richet, ablößig in Haubtguth mit 1250 Pfund, sonsten (…) freÿ leedig und eigen (…) Zugegangen Vor und umb 250 Pfund – Actum Straßburg den 11.ten Octobris 1756. Johann Friderich Lobstein

La cession de part est transcrite à la Chambre des Contrats en 1766
1766 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 n° 119-v, J. Friedrich Lobstein 11 octobre . 1756

Le compagnon Chrétien Seltzer obtient le droit d’exercer son métier mais sans avoir d’aide
1752, Protocole de la Mauresse (XI 260)
Mittwochs den 23.ten Februarÿ Anno 1752
(f° 61-v) Neuer Leibzünfftiger Seÿler, E. R. – Christian Seltzer, der Seÿler Gesell Weÿland Meister Christian Seltzers des gewesenen Seÿlers und dißorts Leibzünfftigen burgers hinterlaßener Ehelicher Sohn producirt Stall Schein vom 15.ten Februarÿ 1752., bittet um ertheilung des Zunfft und Seÿler Rechts.
Erkanndt, auf Hn Johann Philipp Höllbeck des Seÿlers und dißortigen Ehrsamen Zunfft Gerichts dermahliger beÿsitzers gethane Versicherung, daß solches von handwerck wegen wohl angienge, mithien von dem selben nichts darwieder eingewendet werden wird, und Zwar, so weilen er das Meisterstück noch nicht verfertiget, ohne Gesind, einfolglichen allein mit seinem hand die profession treiben könne, auf solch art gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Zahlte vor des Vatters Recht der Zunfft 6 ß, vor die Feür Eÿmerere 3 ß 4 d, und Einschreib Geld 2 ß, Zusammen 11 ß 4 d – dt. Vor das Findinghauß 3 ß 8 d

Chrétien Seltzer obtient le droit de vendre des aliments maigres, en particulier du fromage
1752, Protocole de la Mauresse (XI 260)
Sambstags den 19.ten Augusti Anno 1752
(f° 80-v) (Fastenspeis Recht) Christian Seltzer, der dißorts Leibzünfftige Seÿler, Weÿland Christian Seÿlers, geweßenen Seÿlers und Grempen allhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, bittet um ertheilung des fastenspeishandelrechts.
Erkandt, Seÿe dem Imploranten in seinem begehren nach Inhalt der Von Gnädigen herren den Fünffzehen den 17.ten Junÿ 1752. ertheilter Erkandnus mit dem Grempen Recht dergestalten Zu willfahren, daß er sich mit dem Käßhandel en detail wie auch übrigen Kleinigkeiten so nicht unter der gesaltzenen und Fetten Waar begriffen, allein begnügen, Ihme aber verbotten seÿn solle mit gesaltzener und Fetter Waar zu handlen.
Zahlte vor das Grempen Recht 10 ß, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 12 ß

Chrétien Seltzer épouse Catherine Salomé Bleyfuss, fille d’apprêteur de tabac : contrat de mariage, célébration
1756 (30. 8.bris), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 71
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der Ehren und wohlvorachtbahre Mr Meister Christian Seltzer, der ledige Seÿler, weÿland Mr Christian Seltzers des auch gewesenen seÿlers und burgers allhier seeliger nachgelaßener Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, als hochzeiter ane einem, und die Viel Ehren und tugendsahme Jungfer Catharina Salome Bleÿfußin, Mr Johann bleÿfuß, des tabackbereiters und burgers allhier ehelich erziehle tochter, beÿständlich deßelben, als hochzeiterin – So beschehen allhier Zu Straßburg (…) auf Sambstag den 30.ten Octobris 1756. [unterzeichnet] Christian Seltzer als hochzeiter, Catharina Salome Bleÿfußin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 213, n° 23)
1756. Sonnt. XXI. XXII. post Trinit. p.clam. Mittw d. 17. Novembr. copulati Christian Seltzer d. ledige seiler u. b. h. l. weÿl. Christian Seltzer gew. seilers u. b. allh. ehl. soh, u. Jgfd. Catharina Salome Johannes bleÿfuß tabacber. u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Christian Seltzer als hochzeiter, Catharina Salome bleÿfußin Hochzeiterin (i 217)

Chrétien Seltzer loue une partie de sa maison à Jean Daniel Reith
1757 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 88-v
Christian Seltzer der seÿler
in gegensein Johann Daniel Reith
verlühen, in seiner ane der Steinstraß gelegenen behausung unten auf dem boden die samtliche wohnung darunter einen unterschlagenen keller, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküchen, auf dem zweÿten stock eine kammer – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff verfloßenen Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 28 pfund

Chrétien Seltzer hypothèque la maison au profit de son voisin, le boulanger Jean Adam Zwicker

1766 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 44-v
Christian Seltzer der seiler
in gegensein Johann Adam Zwicker des weißbecken – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Steinstraß, einseit neben gedachten Zwicker, anderseit neben Philipp Bleÿfuß hinten auff das Stifft Allerheyligen

Chrétien Seltzer hypothèque la maison au profit d’Anne Marie Pfæhler née Bohnert

1774 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 410-v
Mr Christian Seltzer der seiler
in gegensein Fr. Annæ Mariæ Pfählerin geb. Bohnertin schuldig seÿe 200 gulden
unterpfand eine behausung samt zugehörden zu Straßburg dero Vorstadt Steinstraß, einseit neben H. Adam Zwicker, anderseit neben der verwittibte, Fr. Weißhaarin, hinten auff eine dem Stifft Allerheiligen zuständige behausung

Chrétien Seltzer meurt en 1776 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 63 livres. Comme elle renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 634 livres et le passif à 1 876 livres.

1776 (22.5.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 924) n° 8
Inventarium über Weiland Meister Christian Seltzer, des geweßenen Seilers und burg. alh. Zu Strasb. nunmehr sel. Verlassenschaft aufgerichtet Anno 1776. – nach seinem d. 20. apr. 1776. genommenen tödl. hientritt hie zeitl. verlaßen hat. Welche Nachlaßenschaft auf Ansuchen disortiger Wb. Frauen Catharina Salome geb. Bleifusin und der KK. Vogts hernach gemelt, inventirt – So geschehen alh. Zu Straßburg und einer daselbst an der Vorstadt Steinstras gelegenen hernach beschriebener behausung, in fernerer Gegenawart H Joh: Jacob Fix des Kornwerffers der Wittib Schwagers und hierzu erbettenen beistandts, auf Mittwoch den 22. May 1776.
Der verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen, hernach benamste seine 4 mit Eingangs gemelter seiner hinterbl. Wb. ehelich erzeugte KK. Zu 4. gleichen Antheiler, 1°) Catharina Salome, so bis lengst künftig Joh. Bapt: 13 ½ Jahr alt wird, 2.do) Maria Barbara so bald 11 Jahr alt, 3.tio) Marg. Magdalena so 8 ¾ Jahr alt und 4°) Christian so bald 7 ½ Jahr alt, dieser 4 KK geordnet und geschworener Vogt ist Mr Joh: hohlwein der b. u. Seiler alhie

Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behaußung, bestehend in Vorder und hinterhaus, hoff und hoffstatt samt allen übrigen dero gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht u. d gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Strasburg ane der Vorstatt Steinstras, einseit neben weil. H. Georg Frid. Weishaar des gewesenen Kiefers u. Weinhändlers hinterl. Fr. Wb. ander Seit neben Adam Zwicker dem becken, hinten auf des Stifts und Oratorÿ allerheÿligen alhier leichthöffel, so außer der darauf haftenden hernach eingetragenen passiv Capitalien frei, ledig, eigen und durch die Herrn Werckmeistere Huber, Götz und Kaltner, vermög deroselben schriftlich eingelieferter bei dem Concepto hujus Inv. sich befindl. Abschatzung æstimirt u. angeschl. worden pro 1200. R. od. 600 lb. Wie nun der disorts verstorbene Mr Seltzer beÿ seines Vaters weiland Mr Christian Seltzer des gewesenen Seilers u. b. alh. Verl. Erörterung sothane behausung Völlig von seinen Geschwisterig. und deren resp. Vogt, Cessionsweis ane sich gebracht hat, Zeiget die s. 11. oct. 1756. Vor H. Not° Joh: Frid. Lobstein paßirte Cessions-Verschreibung. Übrigens besagt über solche bhßg. ein teutsch. perg. Kfbr. in alh. C.C. Stb. gefertiget, d. d. 22. Julÿ 1728
– Abschatzung Vom 22.ten Maÿ 1776. Auff begeren Weÿland Christian seltzer des geweßenen seÿler sällig hinderlssene frau Wittib und Erben ist eine behausung alhie in der statt straßburg in der steinstraß gelegen Ein seÿts neben frau Weißharin Wittib anderer seÿts neben adam Zwicker dem weißbeck und hinden auff das stifft allerhailligen stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einem seÿlers laden, ferner in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etliche hauß Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breid Zigel belegt hat auch theils gewölbter und theils getremter Keller hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns unterschriebenen de statt straßburg geschworenen Werck Meister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr. des Münsters, Kaltner W:Mstr.
Series Rubric. hujus Inv. Copia der Eheberedung
der Wb. ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 17, Sa. silbers 1, Sa. Erg. 17, Sa. der Activ- schuld 25, Summa summarum 63 lb
Dießemnach wird auch die übrige Verl. sub una maßa et Titulo als der Benefic. Erben ohnverändert u. theilbar beschrieben, Sa. hßraths 24, Sa. Waar und Werckzeug 8, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthums ane eine bhß. 600, Summa summarum 634 lb – Schulden 1876, compensando erhellet, daß der Benef. Erben ohnverändert u. theilbar actv-Maß von denen passiv schlden übertreffen werde um 1242 lb
Endl. passiv onus loco der Stall summ 1179. lb
Copia der Eheberedung (…) den 30. Octobris Anno 1756, Johann Friderich Lobstein

Catherine Salomé Bleyfuss meurt en l’an VIII en délaissant une fille
1800 (5 vend. 8), Strasbourg 13 (12), Me Bremsinger n° 38
Vente de meubles délaissés par feu la Cit. Catherine Salomé Bleyfus veuve de feu Chrétien Selzer, Cordier, devant la maison N° 89 Faubourg de Pierres
in weÿl. Catharina Salome geb. Bleÿfus auch weÿl. burgers Christian Seltzer gewesten Seilers wittib auf ansuchen burgers Johannes hohlwein des seilers als geordneter und geschworener vogts der bürgerin Maria Magdalena Seltzer der verstorbenen einiger tochter und erbin
loosung 658 fr, nach abzug der Kösten 622 fr

Catherine Salomé Bleyfuss expose la maison aux enchères sur la mise de 2 100 livres

1780 (23.6.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 924), Joint au n° 8 du 22 mai 1776
Anno 1780, Freÿtags den 23. Junÿ nachmittag um vier Uhr wurde auf Ansuchen Catharinæ Salome gebohrner Bleÿfußin, Weiland Meister Christian Seltzer, des gewesenen Seilers und burgers alhier hinterlaßener Wittib, beiständlich ihres Schwagers Meister Johann Jacob, des Kornwerfers und hiesigen burgers,
ihre ane der Vorstatt Steinstras stehende behaußung in Vorder: mittel und hinter gebäud bestehend und einem daran liegenden Gärtel, samt hoff und hoffstatt auch allen übrigen dero begriffen, weithen, Zugehörden, Recht u. gerechtigkeiten, gelegen einseit neben Weiland Meister Georg Friedrich Weishaar des gewesenen Kiefers und burgers allhier hinterlaßene Wittib anderseit neben Adam Zwicker dem Weisbecken, hinten auf des Stiffts und Oratorÿ Allerheÿligen alhier leichthöffel stosend, auf Vorher beschehene Kundmachung durch das hiesige Wochen blättel und mittelst des Ausruffens Publication in dem Gasthaus Zu denen dreÿ lilien durch mich unterschriebenen Notarium (…) zu einer freÿwilligen Versteigerung ausgesetzt (…)
Straßburg den 23. Junÿ 1780
Dießemnach wurde zur Versteigerung selbsten geschritten und diese behaußung samt zugehörden aus gerufen pro 4200 R
darauff gebotten H Heiligenstein 4210 R. Da Fr. Seltzein die von H Heiligenstein gethane Mise von 4210. R nicht hienlänglich alß will sie sich des falls auf den Inhalt des sechsten articuls dieses Proces verbal berufen und allenfalls eine fernere weite Versteigerung sich Vorbehalten haben
Montags den 3. Julÿ 1780 (…) aus gerufen pro 4200 R. da nun anheute niemand erschienen der ein mehrers auf diese behausung gebotten, als wurde außgesetzt deß sothane behaußung bis Mittwoch d 12.t Julÿ zum dritten und letztenmal solle versteigert werden

Catherine Salomé Bleyfuss vend la maison 1 750 livres à son beau frère le remueur de grains Jean Jacques Vix et à sa femme Marie Barbe Bleyfuss : vente provisoire devant notaire et acte définitif à la Chambre des Contrats

1780 (12.10.), Me Roessel (6 E 41, 938), 53, Interims: Verschreibung
Fr Catharina Salome geb. bleÿfußin weÿl. Mr Christian Seltzer des Seilers Wittib beiständlich ihrer Kinder geschwornen Vogts Mr Johannes Hohlwein auch Seilers
in gegensein Mr Johann Jacob Vix der Kornwerfer
die ihro theils eigenthümlich zuständige theils von obgemelten dero Kinder Vogt zufolg des am 24. maÿ 1780 errichtet und gehöriger richterlicher Orten confirmirt und enregistrirten Summarischen Calculi Ihro überlaßene an der Vorstatt Steinstras stehende behaußung in Vorder: Mittel und hintergebäud bestehend, ein daran liegende Gärtel samt hof und hoffstatt /:gemeinschaftlichen brunnen:/ auch all übrigen dero begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben Weÿl. Georg Friedrich Weißhaar gewesenen Kiefers und Weinhändlers hinterlassenen Wittib anderseit neben Adam Zwicker dem Weißbecke, hinten auff des Stifts und Oratorium allerheiligen leichthöffel stoßend – um 2500 R und 200 R verhafftet – geschehen um 3500 gulden

1780 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 404-v
Fr. Catharina Salome geb. Bleÿfußin weÿl. Mr Christian Seltzer des seilers wittib beÿständlich H. Not. Johann Georg Rößel – freÿwillige versteigerung
in gegensein Mr Johann Jacob Vix des kornwerffers ihres schwagers und Mariæ Barbaræ Bleÿfußin ihrer schwester unter assistentz Johann Daniel Strohl des kieffer meisters und Philipp Jacob Lederle des glaßschneiders beede burger alhier
in ihres ehemanns seel. massam gehörig gewesten und ihro laut erbsvergleich so den 31. martÿ jüngsthin beÿ EE. Großen Rath confirmirt worden eigenthümlich zugefallene behausung aus vorder mitel und hinter gebäu bestehend, nebst dem gärtlein, hoff und hoffstatt gemeinschafft des bronnens mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt steinstraß, einseit neben weÿl. Georg Friedrich Weißhaar des kieffers und weinhändlers wittib, anderseit neben Adam Zwicker dem weißbecken, hinten auff das oratorium oder stifft Allerheiligen leicht höfflein – um 2500 R und 200 verhafftet, geschehen um 3500 gulden worunter die capital summen begriffen

Jean Jacques Vix épouse Marie Barbe Bleyfuss en 1764
1764, Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21, n° 7)
Anno 1764 Sonntags den 29. Aprilis wurden beÿ uns Zum ersten mal (…) ausgeruffen, auch am Mittwoch darauff ams den 9. Maji beÿ uns copulirt Joh. Jacob Vix lediger Kornwerffer und burger allhier des H. Joh: Daniel Vix Kornwerffers und burgers allhier ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Barbara Bleÿfußin des Johannes Bleÿfuß tubackbereiters und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Vüx Als hochzeiter, Maria Barbara Bleÿfußin Als hoch Zeiterin (i 23)

Jean Jacques Vix et Marie Barbe Bleyfuss vendent la maison 3 000 livres au saucissier Chrétien Meiler et à sa femme Elisabeth Spreng

1787 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 54
Johann Jacob Vix der kornwerffer und Maria Barbara geb. Bleÿfußin
in gegensein Christian Meiler des bratwurstmachers und Elisabethæ geb. Sprengin unter assistentz Johann Jacob Spreng des schumachers ihres leiblichen bruders und Johann Heinrich Köehler ebenmäßigen schumachers
eine behausung aus vorder mittlern und hinter gebäude bestehend, hoff, hoffstatt, gärtlein, gemeinschafft des bronnens mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß einseit neben weÿl. Georg Friedrich Weißhaar des weinhändlers und kieffers wittib, anderseit neben Adam Zwicker dem weißbecken, hinten auff des oratorium Allerheiligen leuchthöffelin – als ein von Seltzerischer wittib den 17. Octobris 1780 erkaufftes haus
das sie als verkäuffer in der verkaufften behausung inhabenden wohnung, bestehend aus dem gantzen ersten stock im vordern haus, einer kammer auf dem gang zwischen dem mittlern und hintern hauß, dem gemeinschafftlichen gebrauch der bauchküchen in waschzeiten, ferner zweÿ bühen cammern im vordern hauß, platz vor holtz und einem unterschlagenen keller im vordern hauß, auff 9 jahr hindurch von besagten Frauen tag um 36 gulden jährlichen zinß (zu bewohnen) – um 5000 guden verhafftet, ferner 1000 gulden

Originaire de Hirschbach et juridiction de Nuremberg, Chrétien Meiler épouse en 1775 Elisabeth Spreng, fille de fabricant de tabac : contrat de mariage, célébration. Les registres de bourgeoisie manquent entre 1762 et 1777
1775 (25.2.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 172
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Christian Meÿler, der leedige Metzger, Weÿl. Georg Meÿler, des gewesenen Ackersmann und burgers Zu hirschbach Nürnbergischer Jurisdiction ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H Adam Fettingers des Metzgers und Kuttlers allhier, als bodenzinß ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jgfr. Elisabethä Sprengin, Weÿl. David Spreng, des geweßenen taback Müllers und burgers allhier hinterlassene ehelich erzeugte tochter, beÿständlich H. Johann Daniel Kreß des Metzgers und burgers allhier und H. Johann Christoph Regelin des Schneiders und burgers allhier, als Hochzeiterin ane dem andern theil – Actum Straßburg den 25. Februarÿ Anno 1775 [unterzeichnet] Christian Meiler, Elisabeth Sprengin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 191-v, n° 9)
Im Jahr 1775 seind auf Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters Dominica Misericordias Zum ersten und andern mal zugleich proclamirt und folgenden zweÿten Meÿ copulirt worden Christian Gustav Philipp Meiler lediger Metzger weil. Georg Meilers gewesenen Ackersmanns in Hirschbach Nürnberger Herrschafft und Barbarä gebohrner Winterin ehelicher Sohn und Elisabetha weil. David Spreng gewesenen tabacmüllers und burgers allhie und auch weil. Barbarä gebohrner Morÿin hinterlassene tochter [unterzeichnet] Christian Meiler, Elisabeth sprengin als hochzeiter (i 195)

Les contrôleurs constatent que Chrétien Meiler vend du houblon sans autorisation. Il répond qu’il s’agit de la récolte de sa mère et de la sienne sur un terrain à Hausbergen. Le conseil du Miroir l’exempte d’amende en l’invitant à cesser ce commerce et le rappelle à l’ordre en octobre. Comme il a cédé son commerce à Jean Daniel Zittel, les Quinze lèvent l’amende que lui a infligée le conseil en décembre
1783, Protocoles du Miroir (XI 279)
(f° 297-v) Dienstags, den 4. Februarii 1783. bei gehaltenem Kaufgericht
Hopfenhandel verboten – Christian Meiler, der hies: b. u. bratwürstmacher, ex officio Vorgestelt und angeklagt, daß er mit fremden Hopf handle. Zum beweis deßen in seinem Haus laut durch den XVV. Bott Zitzenzer den 31. Januarii jüngsthin niedergeschriebenen processus verbalis zwölf Säck voll Hopfen saisirt worden.
Concludirt, dieselben Zum Nutzen dieser ehrs. Zunft zu confisciren ref: exp:
Beklagter ist der Anklage geständig. Sagt, er seÿe aus Hirschbruck, als dem eigenth. Hopfenland gebürtig. Er selbst laße allda einen eigenen halben Acker, und seine 75. jährige Mutter mehrere Felder damit pflantzen. Man schicke ihn ihm als dann hieher. Schon seit sieben Jahren gehe solche Waar auf seinen einegen Namen hier ein. Er beziehe ihn aus dem hiesigem Kauffhaus ohne Widerrede und ohne Scheu. Er halte den Hopfenhandel vor frei. Er habe von H. Schlenacker, dem hies. bierbrauer ein Viertzel Felds in Hausberger bann abgeliehen, darauf pflantze er selbst Hopfen.
Übrigens wisse er deßfalls von keinem Verbott. Er bitte derohalben, um Aufhebung der angelegten saisie, um Entladung von der Anklage und Unkosten.
Nach eingesehenem producto und daraufhin gehaltener Umfrage erkannt, Seÿe beklagter der dieses mal aus Nachsicht Zwar von der Confiscation zu erschonen, gleichwol in alle angeloffene Unkosten nebst fünffzehen Schilling vor fen Rüger fällig zu erachten, demselben anbei von heute an Zween Monate Frist Zu geben, innerhalb welcher er sich von seinem Hopfen habenden zu entledigen schuldig, sonsten und bei wiederholtem Uebertrettungsfall derselbe mit wirklicher Confiscation und annoch einer Geldstrafe ohnnachläßig belegt werd. wird.
(f° 308) Dienstags, den 14. Octobris 1783. Straf Wegen Hopfenhandel – Christian Meiler, der hies: b. u. bratwürstmacher, welcher mit Hopfel zu handlen fortführt, abermalen ex officio vorgestalt und ihm auferlegt, bei seinem Handwerck zu bleiben, das Hopfenhandel dergestalt müssig Zu gehen, daß er nicht nur keinen Hopfen auf seinem Namen hieher kommen laßen, sondern auch keinen aus dem Kaufhaus beziehen, noch viel weniger in der Stadt zu verkaufen sich interstehen soll, bei Confiscation der Waar und sieben Pfund zehn schilling Geldstrafe.
(f° 311) Samstags, den 20. Decembris 1783. Hopfenhändler gestraft – H Christian Meiler, der bratwürstmacher, zum dritten mal ex officio vorgestallt und angeklagt, daß er wider das ihm erst den 14. 8.bris jüngsthin eingeschärfte Verbott dennoch nicht aufhöre mit Hopfen Zu handlen. Derselbe auch wircklich vor drei Wochen H. Brandhoffer dem Strauß biersieder Hopfen im Kaufhaus von den seinigen angetragen und verkauft habe.
Concludirt, der selben gebühren abzustrafen, ref. exp. Frantz Delai, der hiesige Kaufhausgard, versichert das nemliche.
Beklagter Zugegen ist geständig, Hopfen Zwar angetragen Zu haben, sagt aber zu seiner Verantwortung, er hätte es im Namen H. Joh: Daniel Zittelin, des hiesigen Handelßmann, als welchem er seinen ehemalige Hopfenhandel gäntzlich übergeben, getan. Bittet also um Entladung von der Anklage und Unkosten.
Nach eingesehener Zween diesortigen bescheiden vom 4. febr: und 14. 8.bris dieses laufenden Jahrs und gehaltenen Anfragen erkannt, daß beklagter dermalen nur in Fünff Pfund Pfenning Straf und in die Unkosten fällig zu erachten, bei widerholtem Übertretungs fall aber in doppelte Stafe zu condemniren.
[in fine :] Von Ghh. den XV. absolvirt.

Inventaire des biens de Chrétien Meiler et d’Elisabeth Spreng, dressé suite à la demande en séparation. Les biens du mari s’élèvent à 50 livres, ceux de la femme à 52 livres. L’actif de la communauté est de 3 176 livres, le passif de 300 livres. On estime la maison 3 000 livres

1789 (14.7.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 923) n° 64
Inventarium über Christian Meiler, des bratwurstmachers u. Fraun Elisabethæ gebohrner Sprengin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg dermalen besizende Activ et passiv-Nahrungen, aufgerichtet Anno 1789. – Welch alles auf Ansuchen ihr der Ehefrauen, aldieweilen triftige Ursachen vorhanden wären, daß sie sich genöthiget sähe, um die Separationem quoad Bona à marito, richterlich ein Zukommen – So geschehen alh. Zu Straßburg und einer daselbst ane der Steinstras gelegener mit N° 9 bezeichneter und hernach beschriebener behaußung, in fernerer Gegenwarth Mr Joh: Jacob Spreng des burg. u. Schuhmach. hieselbst, der Ehefr. bruders und beÿstandts, auf dienstag den 14. Julii Anno 1789.

Eigenthum ane I. behaußung (T.) Neml. eine bhßg. aus Vorder- Mittel- u. hintergebäu bestehend samt hof, hofstatt, Gärtl. u. gemeinschaft des Bronnens, mit all derselben übrig. begriffen, weiten, Zugehörd. Recht. u. gerechtigkeit alh. Zu Straßburg a. d. Vorst. Steinstr. i.s neben weil. Georg Frid. Weißhaar gewesten Kiefers hinterl. Wb. anders. neb. Adam Zwicker dem Weisbecken, hint. auf. d. Oratorium löbl. Stift Allerheÿl. leichthöfl. stosend, so außer dem Vingt° u. Einq. mit Keinem real onera beladen wohl ab. mit den hernach eigetragenen pass. Capital. beschwehret und hier ohnnachtheilig ausgeworffen wird pro 3000 lb. Hierüb. bes. Kfbr. in alh. C.C. Stb. geferitget dedato 12.feb. 1787.
Series rubricarum huj. Invent. Kleidung dem Ehemann gehörig 50
dießemnach wird auch der Ehefr. ohnv. Gith beschrieben so allein bestehet in Hausrath, Kleidung und silber Posten, 52
Endlich wird auch die theilb. maß beschrieben, Sa. haußrath 95, Sa. Eigenth. a. I. bßg 3000, Sa. activa 81, Summa summarum 3176 lb – Passiva 300 lb Nach deren Abzug 2876 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum Straßburg den 25. febr. a° 1775, Georg Friderich Nenter, Not. publ.

Elisabeth Spreng, femme du marchand de bestiaux Chrétien Meiler, meurt en l’an VIII en délaissant cinq enfants. La maison est estimée 3 000 francs, soit environ 1500 anciennes livres strasbourgeoises

1800 (18 germ. 8), Strasbourg 4 (31), Me Roessel n° 286 – Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 79 du 19 germ. 8
Inventarium über und und beschreibung allderjenigen so liegend als fahrender beweg und ohnbeweglicher haab und Nahrung und Güther so weÿl. Elisabetha Meiler geb. Spreng bürgers Christian Meiler des Viehhändlers und Innwohners zu Straßburg nach ihren den 10. laufenden monats Germinal 8.t Jahr genommenen tödlichen hintritt auf ansuchen der wittib
die nun verstorbene hat ab intestato zu erben verlaßen ihre mit ihrem Wittiber erzeugte noch lebende KK. zu 6 gleiche antheilen 1. Christian Meiler garde im frantzösisch. zoll ledig aber majorennen standts so abwesend, In deßen Namen b. Michel Bandli Seÿler als curator, 2. Jacob Meiler lediger metzger und volontaire, major., 3. b. Elsiab. Meiler ledigen Standts alters, 19 Jahr, 4. Friedrich Meiler 17 Jahr alt in der Lehr der mezger profession, 5. David 14 jahr alt und 6. Michel 12 jahr alt diesen 5 minorennen Kinder zum streitvogt b. Christoph bader mezger

im Sterbhaus ane der Steinstras N° 9
Eheberedung den 25. feb. 1775 aufgerichtet
der erben ohnveränderten schuld 100 fr, effecten 180 fr,
die gemein verändert und theil. verlassenschafft, effecten 329 fr, activ schulden 1152 fr
Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eb aus Vorder: Mttel u hintergebäu bestehend samt hoff hoffstatt Gärtel und gemeinschafft des bronnens mit all derselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Verstorbene Steinstraß N° 9, einseit neben weÿl. Georg frid. Weishaar kiefers hinterbliebenen wittib anderseit neben Adam Zwicker becker hinten ehemals auf das oratorium stifft allerheilig. Lichthöffel modo b. Bronnes den Schaffner, ohnpræjudicirlich æstimirt pro 12 000 fr, hierüber besagt Kaufbrieff in vormaliger Contract stub passirt d. d. 12. feb. 1787
Summa 13 481 fr

Chrétien Meiler se remarie en l’an XIV avec Catherine Frédérique Hartschmitt veuve du boucher Thiébaut Zimmer
1805 (24 brum. 14), Strasbourg 9 (26 n.c.), Me Bossenius n° 220 – Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 4-v du 28 brum.
(Contrat de mariage) sont comparus le Sieur Chrétien Maeuler, Marchand de houblon en cette ville veuf de Dame Marie Elisabethe Spreng d’une part
Et Dame Catherine Frédérique née Hartschmitt veuve de feu le Sieur Thibaut Zimmer Boucher à Strasbourg, y demeurante assistée du Sieur Jean Geofroy Hartschmidt, marchand confiseur en ladite ville son frère – Fait, lû, passé et interprété en allemand audit Strasbourg (…) ce 24 Brumaire an quatorze (signé) Miler, Friedericke Zimmer

Elisabeth Meiler, femme du boucher Jean Adam Helmreich, cède sa part de la maison à son père

1806 (27.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 31), Me Bossenius n° 2156, 3037 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 81-v du 1.12.
Elisabeth Maeuler femme de Jean Adam Helmreich le jeune boucher
à Chrétien Maeuler marchand de houblons son père
un sixième dans le tiers ou 1/18 par indivis appartenant à la venderesse dans une maison appartenances et dépendances et communauté de puits sise à Strasbourg fauxbourg de Pierre n° 9, d’un côté la veuve de Georges Frédéric Weishaar tonnelier d’autre Adam Zwicker boulanger derrière succession du Sr Bronner ci devant receveur – avenu à la venderesse comme héritière pour autant dans la succession d’Elisabeth Maeuler née Spreng sa mère, l’acquéreur est cô-propriétaire pour 12/18 dont les 10/18 restant appartiennent à Chrétien, Jacques, Frédéric, David et Michel les Maeuler cinq enfants du premier lit, acquis à la Chambre des Contrats le 12 février 1787 – moyennant 666 francs

Inventaire des apports de Chrétien Meiler et de Catherine Frédérique Hartschmidt

1806 (4.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 15), Me Bossenius n° 330, 3044 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 92 du 8.12.
Inventaire des apports de Chrétien Maeuler, marchand de houblons, et de Catherine Frédérique Hartschmidt, assitée de Jean Geofroi Hartschmidt Raffineur son frère – Contrat de mariage passé devant le souss. le 24 brumaire 14
en la maison faubourg de Pierres appartenant audit Sr Maeuler
la femme meubles 1989 fr, argenterie 225 fr, total 2214 fr, passif 144 fr

Lors de son mariage avec Marguerite Madeleine Schiff en 1808, Jacques Meiler habite la maison

1808 (14.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Me Bossenius n° 378, 3608 – Enregistrement de Strasbourg, acp 105 F° 89 du 22.4.
Inventaire des apports de Jacques Maeuler boucher et Marguerite Madeleine Schiff, mariés le 19 mars courant, Contrat de mariage passé devant le souss. notaire le 19 janvier 1808
dans la maison fauxbourg de Pierre n° 9 occupée en partie par lesdits conjoints
le mari : meubles 94 fr, argenterie 41 fr, numéraire 779 fr, total 914 fr, présents de noces 162 fr, total 1077 fr
la femme : meubles 804 fr, argenterie 98 fr, numéraire 1212 fr, total 2114 fr, présents de noces 162 fr, total 2277 fr

Le marchand de houblon Chrétien Meiler meurt en 1827 en délaissant trois enfants ou leurs représentants

1827 (24.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 53), Me Hickel n° 2593 (référence de la liquidation n° 2652 du22.11.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 186 F° 170-v du 27.11.
Inventaire de la succession de Chrétien Meiler, marchand de houblon décédé le 6 août dernier, à la requête de 1. Catherine Frédérique Hartschmidt la veuve en secondes noces assistée de Philippe Jacques Bloechel, professeur à la faculté de droit, commune par contrat de mariage dressé par Me Bossenius le 24 brumaire 14, et les enfants du premier lit, 2. Frédéric Meiler, journalier, 3. Michel Meiler, serrurier à Heilsberg en Prusse, 4. Marguerite Madeleine Schiff veuve de Jean Jacques Meiler, saucissier, femme en secondes Georges Lotz, tuteur légal de Jacques Meiler, Charles Auguste Meiler, Martin Philippe Meiler, Marie Madeleine Meiler, Dorothée Sophie Meiler, Julienne Meiler, 5. Jean Adam Helmreich, charcutier, subrogé tuteur

dans une maison rue du Faubourg de Pierre n° 9
Par acte passé à la Chambre des contrats le 12 février 1787 les conjoints Meiler et Spereng ont acquis de Jean Jacques Vüx, blatier, et Marie Barbe Bleyfuss, une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 9 pour 6000 florins, par acte Me Bossenius le 27 novembre 1806, Meiler père a acquis d’Elisabeth Meiler sa fille épouse du Sr Helmreich le 18 de la maison ci dessus dont elle avait hérité de la De née Spreng, estimée 9031 francs
Par contrat Me Stoeber le 22 avril 1817 acquis de Marie Salomé Reibel veuve de Thiébaut Lix, ministre du culte protestant un jardin avec appartenances et dépendances situé hors la porte des Juifs de la contenance d’environ 9 ares, estimé 1200 fr – créances
la veuve reprend 151 fr ; meubles 976 fr, avec argent partagé 2176 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage en premières noces avec Elisabeth Spreng, Me Nenter le 25 février 1775, Inventaire Spreng Me Roessel le 18 germinal 8, dépendait de la communauté une maison rue du Faubourg de Pierre n° 9

Catherine Frédérique Hartschmidt meurt sans enfant en 1835 dans une maison rue des Orfèvres
1835 (28.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5171 – Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 44-v du 3.12.
Inventaire de la succession de Catherine Frédérique Hartschmidt veuve de Chrétien Meiler, marchand de houblons – à la requête de Charles Ehrhardt Hartschmidt, confiseur, légataire universel sous bénéfice d’Inventaire suivant testament olographe du 5 avril 1834 déposé Me Hickel, enreg. le 19 novembre 1835 F° 33
dans le logement que le défunt occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 27 où elle est décédée le 18 novembre courant

Les héritiers Meiler cèdent leurs part de maison à leur frère Frédéric Meiler pour 10 400 francs. Un rapport d’experts est joint à l’acte de vente

1828 (28.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 54), Me Hickel – Enregistrement de Strasbourg, acp 189 F° 55 du 29.4.
Cahier des charges, n° 2728 Enchère – 1. Frédéric Meiler, journalier, 2. Catherine Frédérique Hartschmidt veuve de Chrétien Meiler, ancien marchand de houblon, mandataire de de Michel Meiler, serrurier à Heilsberg en Prusse, 3. Marguerite Madeleine Schiff veuve de Jean Jacques Meiler, saucissier femme en secondes noces de Georges Lotz, mère et tutrice légale de Jacques Meiler, Charles Auguste Meiler, Martin Philippe Meiler, Marie Madeleine Meiler, Dorothée Sophie Meiler, Julien Meiler, en présence de Jean Adam Helmreich, charcutier, subrogé tuteur – suivant jugement du 13 décembre dernier, rapport d’experts et jugement du 7 février dernier
la maison à Frédéric Meiler pour 10 400 francs
le jardin à Jean Henri Mercklé, maître maçon des fortifications demeurant à la Robertsau – Déclaration de command du 29 avril n° 2769 pour Anne Mathias Boyé, trésorier du train d’artillerie en garnison à Strasbourg, pour 417 francs
Désignation des immeubles à vendre. 1. une maison à rez de chaussée & un étage, cour avec puits mitoyen, écurie & étables, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue du Faubourg de Pierres n° 9, d’un côté le Sr Schoettel marchand de vin, d’autre le Sr Zwicker boulanger, par derrière les Sr Siegfried & Schützenberger
2. un jardin de la contenance d’environ 9 ares avec gloriette situé hors la porte des Juifs près la promenade appelée Contades. Ce jardin est entouré de haies vives, d’un côté la De Lotzbeck, d’autre le Sr Dannenberger, devant le chemin conduisant sur les glacis, derrière le Sr Elles
Etablissement de la propriété, 2/3 à Frédéric et Michel, un tiers aux enfants mineurs de Jean Jacques, échus à Frédéric et Michel 2/18 de la succession d’Elisabeth Spreng épouse en premières noces de Chrétien Meiler leur mère, elle même propriétaire d’un tiers comme ayant participé à la communauté, 6/288 de la succession de Chrétien Meiler leur frère décédé le 13 février 1812, 19/571 de la succession de leur frère Jean David décédé le 10 juillet 1812, 289/576 de la succession de leur père savoir 2/3 de la communauté, 1/18 acquis d’Elisabeth Meiler sa fille décédée épouse du Sr Helmreich comparant par acte Me Bossenius le 27 novembre 1806, 16/1152 de la succession de Chrétien Meiler son fils, 19/1152 de la succession de David, total 768/1152 ou 2/3 – aux enfants mineurs de Jean Jacques 95/1150 de la succession de leur père, 1/18 de la succession d’Elisabeth Spreng leur mère, 3/288 de leur frère Chrétien, 19/1152 de David Meiler leur frère et Chrétien Meiler leur grand père 289/1152 – acquis par Chrétien Meiler et Elisabeth Spreng, la maison de Jean Jacques Vix, blatier, et Marie Barbe Bleyfuss, par acte passé à la Chambre des Contrats le 12 février 1787
le jardin acquis de Marie Salomé Reibel veuve de Thiébaut Lix, ministre du culte protestant par acte Me Stoeber le 2 avril 1817, inventaire de la De Meiler par Me Roessel le 18 germinal 8, inventaire de Chrétien Meiler le 24 septembre 1827 – Rapport d’experts du 28 janvier 1828 la maison estimée 8000 francs et le jardin 800 francs – Bail devant Me F. Grimmer le 8 juillet 1723 aux conjoints Lotz, résilié
Adjudication préparatoire n° 2327 du 14 avril – Adjudication définitive n° 2768
Rapport d’experts du 28 janvier – Daniel Reybel fils Abraham, André Lix fils de l’ainé, jardiniers cultivateurs, Philippe Jacques Henneberg, architecte (…) Le rez de chaussée en murs sur cave en [sic] voutée contient deux boutiques, derrière une chambre un vestibule et la cage d’escalier, le seul étage construit en galandure et en saillie contient vers la rue deux chambres dont la petite avec alcove et vers la cour une cuisine, la cage d’escalier et chambre pour soldats surmonté d’un comble à trois greniers dont l’inférieur contient deux chambres au linge sale, la couverture est en tuiles doubles. L’aile gauche en entrant dans la cour est construite en partie sur une cave voutée avec deux chambres et une cuisine, au rez de chaussée à l’étage en saillie avec galerie ouverte au corridor aussi deux chambres dont une avec alcove sous l’escalier du grenier et une cuisine surmontée d’une toiture en appentis ayant deux greniers dont le plus grand contient trois chambres. Contre ce bâtiment sont adossés deux petits dont l’un contient une cuisine au rez de chaussée avec une étable surmontée d’un comble à la mansarde et un petit grenier au dessus le deuxième une écurie et étable à porcs avec doubles lieux d’aisances adjacents sur une fosse aux fumiers. Au fond un bucher et étables à moutons surmonté d’un grenier. Ces constructions sont en galendures et leurs couverture en tuiles simples. Dans la cour plantée avec quatre arbres se trouve un puits mitoyen avec le Sr Zwicker, boulanger, et garni d’une pompe et auge de chaque côté.
Ensuite nous nous sommes rendus dans le jardin. Ce terrain de la contenance d’environ 9 ares planté d’arbres fuitiers et de vignes entouré de haies vives au fond se trouve un puits avec pompe et auge à côté une gloriette ouverte mais couverte en planches, estimés 8000 et 800 francs

Le boucher Frédéric Meiler a épousé Sophie Caroline Müller en 1813
1813 (23.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Me Bossenius n° 402, 5913 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 66-v du 26.8.
Contrat de mariage – Frédéric Meiler, boucher, fils majeur de Chrétien Meiler, marchand de houblon, et de feu Elisabeth Spreng
Sophie Caroline Müller fille majeure de Jean Vite Müller, boucher, et de feue Susanne Salomée Hoeffler

Frédéric Meiler et Caroline Müller louent une partie de la maison au passementier Auguste Molitor

1828 (24.7.), Strasbourg 7 (77), Me Stoeber n° 10 923 – Enregistrement de Strasbourg, acp 190 F° 117 du 29.7.
Bail de 12 années à commencer à la St Michel prochaine – Frédéric Meiler, journalier, Caroline Müller
à Auguste Molitor, passementier
les localités suivantes dans la maison Faubourg de Pierre n° 9 appartenant aux bailleurs par Adjudication définitive passée devant Me Hickel le 28 avril courant, savoir, la boutique au rez de chaussée à gauche en entrant par le Faubourg, la chambre derrière, tout le premier étage de la maison de devant consistant en deux pièces, une cuisine et une chambre de domestique à côté une chambre à linge sale au dessus du logement loué, la cave au dessous de la boutique enfin la jouissance commune de la pompe et de la buanderie – moyennant un loyer annuel de 400 francs

Autre bail entre les mêmes parties

1831 (18.2.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3696 – Enregistrement de Strasbourg, acp 203 f° 2-v du 22.2.
Bail de 39 trimestres à commencer le 29 décembre dernier – Frédéric Meiler, journalier, et Caroline Müller
à Auguste Molitor, passementier
une chambre au rez de chaussée du bâtiment latéral à gauche en entrant dans la cour faisant partie de la propriété du Sr Mailer situé à Strasbourg Faubourg de Pierre n° 9, ladite chambre se trouvant entre la cuisine et l’escalier conduisant au premier étage – moyennant un loyer annuel de 34 francs

Frédéric Meiler loue une partie de la maison au tonnelier Georges Daniel Schœttel

1831 (11.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 108-v, acte sous seing privé du 1er courant
Bail – Frédéric Meiler, propriétaire
Georges Daniel Schoettel, tonnelier, pour trois années à commencer le 29 septembre dernier
les localités ci après désignées se trouvant dans la maison appartenant au Sr Meiler situé à Strasbourg au Fauxbourg de Pierre n° 9, d’un côté la propriété du Sr Schoettel preneur, d’autre celle du Sr Zwicker boulanger, savoir la moitié qui se trouve sur la gauche en entrant dans un magasin situé au fond de la cour donnant par derrière sur la propriété du Sr Schützenberger, ladite moitié louée est séparée du reste du magasin par un lattis, Plus une petite écurie qui donne immédiatement sur le bâtiment de derrière du Sr Schoettel – moyennant un loyer annuel de 40 francs

Auguste Molitor cède ses droits au bail à Catherine Elisabeth Hechler

1834 (4.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 67), Me Hickel n° 4807 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 194 du 9.7.
Cession de bail à loyer de 6 ans 6 mois – Auguste Molitor, passementier
à Catherine Elisabeth Hechler, majeure
les droits compérant au Sr Molitor pour le temps qui lui reste à courir à compter d’aujourd’hui aux baux qui lui ont été faits jusqu’au 29 septembre 1840 par Frédéric Meiler, journalier, et Caroline Müller de différentes parties d’une maison sise à Strasbourg Faubourg de Pierre n° 9 par baux Me Stoeber le 4 juillet 1828, le notaire soussigné le 18 février 1831 – moyennant un loyer annuel de 434 francs

Nouveau bail entre Frédéric Meiler et Georges Daniel Schœttel

1833 (9.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 63 F° 97, acte sous seing privé du 9.10.
Bail de 4 années – Frédéric Meiler, propriétaire
au Sr Jean Georges Schoettel, tonnelier
à commencer le 29 septembre dernier, les localités ci après désignées se trouvant dans la maison appartenant au Sr Meiler située à Strasbourg au Faubourg de Pierre n° 9 entre la propriété du Sr Schoettel preneur et celle du Sr Zwicker boulanger savoir : La moitié qui se trouve sur la gauche en entrant dans un magasin situé au fond de la cour donnant par derrière sur la propriété du Sr Schützenberger, laquelle moitié est séparée du reste du magasin par un lattis. Plus une petite écurie qui donne immédiatement sur le bâtiment de derrière du Sr Schoettel. Enfin une cave voutée qui est située sur le même côté du [sic] maison du Sr Schoettel et qui se trouve sous la maison qui donne dans la cour
(Charges, clauses et conditions), 3. le preneur est de plus autorisé à faire percer à ses frais le pignon qui sépare sa propriété de la petite écurie louée comme aussi du [sic] cave et du sienne en sorte qu’il pourra être établi une porte de communication pendant la durée de ce bail entre les deux propriété avoisinantes – moyennant un loyer annuel de 80 francs

Caroline Müller femme de Frédéric Meiler meurt en 1835

1835 (13.4.)
Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 53 du 7.4
Inventaire de la succession de Caroline Müller épouse de Frédéric Meiler, propriétaire – à la requête de de Frédéric Meiler, père et tuteur légal de 1. Frédéric, 2. Auguste, 3. Gill, 4. Charles, 5. Guillaume, 6. Edouard ses enfants spocréés avec la défunte

Frédéric Meiler vend la maison 10 000 francs au maître vitrier Charles Jæger

1837 (12.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 322, n° 31 – Me F. Grimmer du 30.6. ; Enregistrement de Strasbourg, acp 251 f° 35 du 5.7.
Frédéric Meiler, ancien boucher
à Charles Jaeger, maître vitrier
une maison sise en cette ville rue du Faubourg de Pierres n° 9 consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée et un étage et en bâtiment de derrière également à rez de chaussée et deux étages avec caves, cour, puits mitoyen, écurie, étables, jardinet, droits, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Zwicker boulanger, d’autre le Sr Schoettel, derrière la propriété des Sr Siegfried et Schützenberger – suivant adjudication par licitation ordonnée par Jugement du Tribunal Civil en date du 7 février 1828, adjudication par devant Me Hickel le 28 avril 1828 ladite maison a été acquise par le co licitant, inventaire Roessel le 18 germinal 8 dressé après le décès d’Elisabeth Spreng femme en premières noces de Chrétien Meiler père du comparant ancien marchand de houblons, inventaire ce dernier devant Me Hickel le 24 septembre 1827 – la maison a été acquise par Chrétien Meiler avec Elisabeth Spreng, ses père et mère, de Jean Jacques Vix, blâtier, et de Marie Barbe Bleyfuss par acte passé à la Chambre des contrats le 12 février 1787. Catherine Frédérique Hartschmidt, veuve en secondes noces de Chrétien Meiler par acte Me Hickel le 22 novembre 1837 a renoncé à tous droits succession de son mari sur la communauté de biens de manière que la succession du défunt est devenue seule propriétaire de la maison dont s’agit – locations notamment celui consenti au profit du Sr Bouhey et qui finit à la St Michel 1840 – moyennant 10 000 francs

Jean Charles Jæger épouse Marguerite Schwartz en 1830
1830 (11.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 198 F° 73 du 17.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Charles Jaeger, vitrier, fils de Pierre Jaeger, vitrier, et de Marie Kaeschner
Marguerite Schwartz, majeure fille de défunt Jacques Schwartz, marchand de grains, et d’Anne Fritsch de Strasbourg
la future épouse se constitue le tiers d’une maison rue du Fort n° 8 en cette ville

1830 (12.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 198 F° 59-v du 12.2.
Consentement – Pierre Jaeger, vitrier, au mariage de Jean Charles Jaeger vitrier son fils procréé avec Marie Kaeschner avec Marguerite Schwartz majeure fille de défunt Jacques, marchand de grains, et Anne Fritsch de Strasbourg



13, rue Sainte-Barbe


Rue Sainte-Barbe n° 13
IV 394 (a) (Blondel) – N 849 puis section 10 parcelle 36 (cadastre)

Sainte-Barbe (1 Fi 23 n° 15)Sainte-Barbe 13 (1 Fi 100, n° 7)Sainte-Barbe 13 (octobre 2013)
La maison vers 1912, entrée du cinéma Eldorado (AMS, cote 1 Fi 23 n° 15)
Le 13, rue Sainte-Barbe après les bombardements (AMS, 1 Fi 100, n° 8), façade dessinée en 1904 par l’architecte Armand Richshoffer
Bâtiment actuel construit en 1958 sur les plans de l’architecte Georges Haudenschild (vue du nord)

Jusqu’au partage de 1773, la propriété comprend les parcelles qui correspondent aux numéros 7 et 13 de la rue Sainte-Barbe (parcelles N 849 et 846 du cadastre, voir le plan), soit la parcelle IV 394 du plan Blondel à l’exception des deux maisons enclavées (9 et 11 rue Sainte-Barbe auxquelles le plan Blondel n’attribue pas de numéro). Le boucher Samuel Goldbach acquiert cette vaste propriété en 1675. Il la vend vingt ans plus tard à un marchand, Jean Philippe Zeyssolff, qui ne l’habite pas. On y trouve ensuite un moulin à tabac (1727) et des presses à tabac. Le billet d’estimation de 1738 décrit avec précision les différents bâtiments (maison principale, deux bâtiments latéraux, bâtiment arrière et bâtiment accessoire) qui sont estimés à la somme importante de 3 600 florins. Pour satisfaire au plan d’urbanisme de Blondel, le propriétaire cède en 1766 un terrain triangulaire qui dépendait du futur 13, rue Sainte-Barbe, ce qui doit l’avoir obligé à reconstruire les bâtiments sur rue.
La propriété reste une maison de rapport jusqu’à ce que Jean Mohr, un cocher catholique originaire d’Achenheim, l’acquière en 1772. Il revend quelques mois plus tard la moitié nord (partie [d] de la parcelle IV 394, futur 7, rue Saint-Barbe) en conservant la moitié sud (partie [a] de la parcelle IV 394, futur 13, rue Saint-Barbe).

188 Elévations s-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 188

Partie IV 394 (a) – Après avoir demandé l’autorisation de percer deux portes face aux Petits Capucins en 1773, Jean Mohr est autorisé à faire une porte en 1774. Il fait repeindre la façade en 1778.
L’Atlas des alignements (daté de 1829) signale un rez-de-chaussée et un étage médiocres en maçonnerie que représentent les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 entre les repères (t) au nord et (u) au sud – le repère (a) marque l’angle de la rue Sainte-Barbe et de la rue de la Demi-Lune. La cour (C) se trouve derrière la porte cochère proche du repère (t) ; le bâtiment (1-2) est à gauche de l’entrée, le bâtiment (4-5) à droite, les ouvertures (2-3) donnent accès à la grande cour (H). La petite cour (A) se trouve à l’arrière de la porte proche du repère (u) ; le mur (3-4) dépend de la maison voisine à l’angle des rues. La cour (B) se trouve légèrement en arrière de la cour (A). On entre dans la grande cour (H) par la porte du bâtiment (6-1) sur la face sud. Le mur (1-2) forme l’arrière des maisons 9 et 11 rue Sainte-Barbe. Le bâtiment arrière (3-5, prolongé en 5-9) est presque parallèle à la rue. C’est ce bâtiment que représente la photographie prise vers 1908, quoique les ouvertures ne correspondent pas exactement au dessin. L’enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée signale que le rez-de-chaussée du bâtiment est en pierre à surfaces crépies, le premier étage en pans de bois, qu’il y a une porte de style gothique tardif millésimée 1508 au rez-de-chaussée, deux encadrements de fenêtre Renaissance sans le meneau central d’origine et que l’escalier extérieur comporte des balustrades sculptées.

188 Cours A, B, C188 Cour H
Cours A, B, C et H
Sainte-Barbe 13 (118 MW 67)
La grande cour vers 1908 (AMS, 118 MW 67)

Le cadastre signale une démolition partielle en 1868 suivie d’un agrandissement en 1869. Charles Hahn a l’intention de transformer le bâtiment et modifie entièrement son projet en 1904 après avoir acquis la maison voisine 1, rue de la Demi-Lune. Il est autorisé à construire un rez-de-chaussée à six arcades dans la rue Sainte-Barbe et à quatre arcades dans la rue de la Demi-Lune. Les anciens bâtiments sont démolis en mars 1904. La Ville décide ensuite de porter l’alignement en arrière de l’ancien. Le propriétaire fait alors construire sur son terrain à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune un bâtiment à trois étages dont le gros œuvre est terminé en octobre 1904. L’architecte Armand Richshoffer présente en juin 1904 un autre projet destiné à refaire la façade du 13, rue Sainte-Barbe. Les travaux commencent en juillet 1904, le gros œuvre est terminé en octobre 1904.
L’architecte Lucien Rapp est chargé d’aménager un théâtre cinématographique. La salle de projection se trouve dans le bâtiment sur rue (13, rue Sainte-Barbe), la salle des spectateurs dans la cour à la place du bâtiment arrière. Le permis de construire est accordé en septembre 1909 mais les travaux ne sont pas exécutés. Les rapports de 1913 permettent cependant de constater qu’une salle provisoire a été construite sur un terrain dont jouit la Ville jusqu’à ce que la nouvelle rue soit établie (octobre 1914, voir le plan de 1913).
Les locaux commerciaux sont occupés par un commerce de cigares (1909, 1911-1912). Charles Hahn vend en 1913 à la Ville la partie arrière du 13, rue Sainte-Barbe, ce qui oblige la Ville à aménager une sortie provisoire au locataire des bâtiments acquis jusqu à la fin de son bail. La réfection du toit de la remise commune entre Charles Hahn et la Ville prend du retard (1916) parce que Charles Hahn, proscrit, a quitté la Ville et que ses biens sont mis sous séquestre.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit la maison. Le terrain est remembré, le nouvel alignement reculé une troisième fois. Il sert de place de stationnement jusqu’à ce que le nouveau bâtiment soit reconstruit d’après les plans de l’architecte Georges Haudenschild. Le permis de construire est accordé en septembre 1955. Un avenant de juillet 1957 reconduit le permis après des retards dus au financement. On démolit les vestiges de l’ancien bâtiment en octobre 1957. Le gros œuvre est terminé en septembre 1958. Armand Anger qui a acquis le bâtiment est autorisé en janvier 1961 à aménager les combles. Le magasin de fournitures radio électriques Aschenbrenner occupe les locaux en 1963.
Remarque – Le 13, rue Sainte-Barbe désigne à l’origine la parcelle N 849 du cadastre. Comme la maison appartient au même propriétaire que la voisine 1, rue de la Demi-Lune (parcelle N 860) de 1904 à 1960, le 13, rue Sainte-Barbe désigne indifféremment l’un ou l’autre bâtiment, même après 1960.

Ilot 188
Plan cadastral de 1838

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Daniel Widt, médecin du prince évêque de Spire – luthérien
1672 v Samuel Goldbach, boucher, et (1664) Marie Bær puis (1695) Salomé Merckel – luthériens
1693 v Jean Philippe Zeyssolff, marchand, et (1675) Salomé Kau – luthériens
1715 h Jean Thomas Zeissolff, marchand, célibataire – luthérien
1728 adj Jean Saltzmann, docteur en médecine, et (1707) Marguerite Salomé Zeyssolff auparavant (1698) femme de Philippe Jacques Gambs – luthériens
puis les héritiers a) Jean Henri Saltzmann, marchand célibataire – luthérien
b) Jean Geoffroi Saltzmann, docteur en médecine, et (1740) Marie Salomé Brackenhoffer – luthériens
c) Jean Charles Spielmann, juriste, et (1740) Marguerite Salomé Saltzmann – luthériens
1772 v Jean Mohr, cocher, et (v. 1770) Barbe Wolbert -catholiques
1801 h Michel Mohr, cocher, et (1801) Marie Anne Mathis
1833 h Jean Pierre Mohr, cocher, célibataire
1836 v Frédéric Théodore Porst, huissier, et (1830) Marie Caroline Schæffer puis (1845) Louise Weber
h Frédéric Théodore Porst
1902* h Henri Emile Heitz, sous-préfet, et Salomé Caroline Berthe Porst à Wissembourg
1903* Charles Emile Hahn, marchand, et Marie Louise Rosalie Hemmerlé
1943* h Charles Hahn et cohéritiers
1950* h Laurent Agram et Marie-Louise Hahn
1960* h Armand Anger

(1765, Liste Blondel) IV 394, au Sr Saltzmann
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 849, Porst, Frédéric Théodore, huissier – maison, sol – 5,35 ares

Locations

1718, Jean Dolcher, cocher
1718, Philippe Chrétien Bœckel de Bœcklinsau
1718, 1721, (caves) Jean Nicolas Dietrich,
1721, Claude Barnier, ancien lieutenant de cavalerie
1773, Etienne Bataille, perruquier
1773, (caves) Jean Nicolas Lamas, brasseur
1790, Jean Louis Kopp, boutonnier en soie, et Marie Dorothée Fügner
1801, François Mourgeon, chandelier, et Catherine Nessin
1834, François Joseph Klein, cocher

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1766, Directeurs fonciers (VII 1412
La veuve de Charles Spielmann cède à la Ville un terrain triangulaire de deux toises, deux pieds 8 pouces carrés. D’après sa forme, il faisait partie de la maison qui portera ultérieurement le n° 13

(f° 53-v) Donnerstags den 18. X.bris 1766. H. Lt. Johann Carl Spielmanns Wb: – H. Werner d. baw Inspr. referiret, Es habe weÿl. H. Lt. Johann Carl Spielmanns hinterl: fr: Wittib an jhrem hauß in St. Barbaræ Gaß welches sie nach dem Neuen allignement hat bawen müßen 2 Claffter 4 sch. 8 Z. quadrat verlohren, wofür jhr ad 12 R. vom Claffter 33 R. 3 ß. 4 d. Zu verguthen. Erkannt Zahlung anbefohlen.
[feuille] daß von denen Wohlverordneten Herren Dreÿeren Löblicher Stadt Straßburg Pfenningthurn Empfangen habe, dreÿßig dreÿ Gulden dreÿ schilling Vier Pfenning Wegen dem platz so wir Verlohren haben in dem hauß in das Barbara Gaß gelegen Welches annoch gemeinschaftlich Zwischen mir und meines verstorbenenn Bruders Erben, welches hiemit quittirend bescheine. Straßburg. d. 24 Decemb. 1766 [unterzeichnet] Spielmännin Wittib. Johann Andreas Bruder der älter als Vogt des Enckelins und Erbin.

1773, Directeurs fonciers (VII 1415)
Le cocher Mohr demande l’autorisation de faire deux portes face aux Petits Capucins. Les Directeurs fonciers lui proposent contre rétribution de placer sur son terrain le puits communal qui se trouve devant les Petits Capucins (de l’autre côté de la rue)

(f° 165-v) Dienstags den 9. Martii 1773. N. Mohr der Kutscher – Mr. Wolf, der Maurer nôe. N. Mohr, des Kutschers, bittet zu erlauben an deßen behausung beÿ dem Kleinen Capuciner Kloster gelegen Zweÿ Thor Zu machen. Erkannt, Seÿe Hr. Bau Inspector abzuordnen das begehren zu untersuchen und einen Rapport dißorts abzustatten.
(f° 177-v) Dienstags den 30. Martii 1773. Johannes Mohr – Johannes Mohr, dem Kutscher wird eraubt an seiner behausung beÿ den kleinen Capucinen Zweÿ Thor durch zu brechen. Eben demselben werden Fünffzig Thaler angebothen, wann er zugeben werde den sich an dem Capuciner Kloster befindliche Allmend brunnen an sein haus und zwar in seinen hoff gerichtet, zu setzen.

1774, Directeurs fonciers (VII 1416)
Jean Mohr est autorisé de faire une porte à la maison face aux Petits Capucins

(f° 49-v) Dienstags den 26. Aprilis 1774. Johannes Mohr – Johannes Mohr, der Kutscher bittet ihme zu erlauben deßen behausung gegen dem Kleinen Capuciner Kloster ein thor zu machen. Erkannt, Willfahrt.

1778, Directeurs fonciers (VII 1418)
Le maître maçon Osterrieth est autorisé à peindre la maison du cocher Jean Mohr

(f° 113) Dienstags den 14. Julii 1778. Johann Mohr Lehn: Kutscher – Mr. Osterrieth, der Maurer nôe. Johann Mohr des Lehn: Kutschers, bittet zu erlauben deßen behausung ane der St Barbaræ Gaß gelegen anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux, un bâtiment arrière, un passage latéral, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule, un moulin à tabac, remise à carrosses, écurie, fenil, cellier, porcherie, deux caves voûtées et une solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 300 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une grande cour, un puits, une cave voûtée, le rez-de-chaussée comprend un poêle, des chambres, cuisine et vestibule, le premier aussi un poêle, des chambres, cuisine et vestibule, les greniers sont dallés. Le bâtiment latéral de droite comprend un poêle, petite cuisine, à l’étage une chambre, le comble est à demi-toit. Sur la gauche il y a une galerie sous laquelle se trouve le bûcher. Le bâtiment latéral de gauche renferme l’écurie surmontée d’un petit grenier. Le bâtiment arrière est ancien, le rez-de-chaussée comprend un magasin, le premier des chambres, au-dessus des greniers dallés et le toit. Le bâtiment accessoire comprend un vestibule, un poêle et une chambre, au premier se trouve le logement de l’officier et de son sergent, pôele, chambre, cuisine, vestibule, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 600 florins.
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs bâtiments qui renferment poêles, chambres, cuisines et vestibules. Le comble est couvert en partie de tuiles creuses et en partie de tuiles plates. Il y a aussi une cave voûtée, une cour, l’écurie et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 32 000 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs bâtiments qui renferment des poêles, des chambres et des cuisines. Le comble est couvert de tuiles creuses et de tuiles plates. Il y a aussi deux caves voûtées, une cour et un puits, en outre plusieurs remises et des écuries, les combles sont couverts de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins.

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des sept hommes et rue Ste Barbe vers la place d’armes (f° 23-v)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 13
Mohr
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 196 case

N 849, maison, sol,
Contenance :
Revenu total :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 987 case 1

Porst Frédéric Théodore
1902 Heitz Heinrich Emil, Kreisdirektor, Ehefrau Salome Karoline Bertha geb. Porst in Weissenburg
1903 Hahn Karl Emil Kaufmann Ehefr. Marie Luise Rosalie geb. Hemmerlé
(ancien f° 735)

N 849, maison, sol, Rue Ste Barbe 13
Contenance : 5,55
Revenu total : 200,89 (198 et 2,89)
Folio de provenance : (243)
Folio de destination : 735, démolition partielle – (sol) 987 Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870 – (sol) 1905
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus :

Maison
Revenu total : 157,89 (155 et 2,89)
Folio de provenance : 735 d. part.
Folio de destination : 987
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1870. Augmentations – Porst Frédéric f° 735, N 849, maison, revenu 155, démolition partielle en 1868
Diminutions – Porst Frédéric f° 735, N 249, maison, revenu 198, démolition partielle en 1868, supp. en 1870

maison
Revenu total : 247,89 (245 et 2,89)
Folio de provenance : 735 Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus :
Jahrgang 1876. Zugang – Porst Friedrich Theodor f° 987, N 849, Haus, Reinertrag 245, Haus, Reinertrag 373, Vergrößerung, vollendet 1879, steuerbar 1872, besteuert 1877
Abgang – Porst Friedrich Theodor f° 987, N 849, Haus, Reinertrag 155, Vergrößerung 1869, Zeit 1877

Hof
Contenance : 5,38
Folio de provenance : 987
Folio de destination : 1815, 987
Année d’entrée : 1905
Année de sortie : 1907

Hf
Contenance : 3,89
Folio de provenance : 987
Année d’entrée : 1908

Cadastre allemand, registre 32 p. 389 case 5

Parcelle, section 60, n° 36 – autrefois N 860.p (849.p)
Canton : St. Barbargasse Hs N° 13 – Rue Ste. Barbe
Halbmondgasse N° 1 – Rue de la Demi-Lune
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – (1267, 2327)
Contenance : 5,97 – 3,89
Revenu : 3700 – 4100 – 7700
Remarques : B. V. 1907.155

(Propriétaire 1932), compte 2352
Hahn Karl Emil Ehefrau
1943 Hahn Karl, Sohn von Karl Emil 2/8 u. Miteig.
1950 Agram Marie Joseph Laurent son épouse pour 10/18 et cohéritiers
(552)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 105 Rue de Ste Barbe (p. 185)
(maison n°) 13

Pr. Mohr, Jean, Cocher – Manant
loc. Pfister Thiebault, ouv. en tabac – Manant
loc. Kopp, J. Louis, boutonnier – Miroir
loc. Acker, J. Georges., cordonnier – Cordonniers
loc. Riehl J. Jacq relieur – Echasse
loc. Mourgeons, François, Chandelier – Moresse
loc. Grünwald, Ve de fondeur – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Barbaragasse S. 10

(Haus Nr.) 13
Hahn-Hemmerle, Weingrosshandlung. 0
Hahn, Kaufmann. E 1
Weltz, Wwe., Tagnerin. 2
Lavigne, Tager. 3
Sinn, Kaufmann. H 1

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999), n° 80

Le rez-de-chaussée du bâtiment est en pierre à surfaces crépies, le premier étage en pans de bois. On trouve une porte de style gothique tardif millésimée 1508 au rez-de-chaussée, deux encadrements de fenêtre Renaissance sans le meneau central d’origine. Un escalier extérieur comporte des balustrades sculptées.

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Barbaragasse N° 13 [Maison :] 13, rue Sainte-Barbe

a) Geschichtliches : Andres Voltz, Steinmetz 1587. Auf dem Thorbogen Skulptur Ochsenkopf und Datum 1673. Dr Salzmann 1737, 1743. Spielmännisches Haus 1753. Kutschenhof 1753. Kutscherhof 1754. Mohr loueur de voitures 1786, 1818. Ed. Weissandt cours de dessin 1859 [Historique] Repris d’Adolphe Seyboth

b) Zeitbestimmung : Spätgot. Theils Renaiss. [Epoque] Gothique tardif, Renaissance

c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Erdgeschoß massiv. Steingewände, Putzflächen. I Geschoß Fackwerk
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Rez-de-chaussée en pierre massive, surfaces crépies, premier étage en pans de bois
  • 11. Türeinfassungen – 1 spät. got. [Zeichnung] Erdgesch. mit verdoppelt. Thür u. Thürknopf.
    [Encadrement de porte] Porte [schéma] gothique tardif au rez-de-chaussée à double porte et boutons de porte
  • 12. Fenstereinfassungen -2 Renaiss. urspr. mit Mittelpfosten
    [Encadrement de fenêtre] 2 encadrements Renaissance qui comportaient à l’origine un meneau central
  • 19. Inschriften – siehe 11. Jahreszahl 1508
    [Inscriptions] Voir 11. Millésime 1508

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 7. Treppenhaus – Offene Treppe
    [Cage d’escalier] Escalier extérieur
  • 8. Treppengeländer – Balluster aus dun* Brett geschnitten
    [Balustrades d’escalier] Balustrades en planches sculptées

Dossier de la Police du Bâtiment (1891-1981), cote 739 W 203

Remarque – Le 13, rue Sainte-Barbe et le 1, rue de la Demi-Lune appartiennent de 1904 à 1960 au même propriétaire. Le dossier contient les pièces propres au 13, rue Sainte-Barbe mais aussi celles du 1, rue de la Demi-Lune, même après 1960. Les documents eux-mêmes permettent rarement d’établir s’ils se rapportent à l’une ou à l’autre maison, même s’il est raisonnable d’attribuer les pièces concernant le débit de boisson au bâtiment d’angle et celles concernant les autres commerces au 13, rue Sainte-Barbe. C’est pourquoi le résumé et l’analyse reprennent le dossier dans l’ordre chronologique sans distinguer les deux bâtiments.

Charles Hahn demande en 1902 l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 13, rue Sainte-Barbe. Il projette de transformer le bâtiment et modifie entièrement son projet en 1904 après avoir acquis la maison voisine 1, rue de la Demi-Lune. Charles Hahn est autorisé à construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée, à six arcades dans la rue Sainte-Barbe et quatre arcades dans la rue de la Demi-Lune. Les anciens bâtiments sont démolis en mars 1904. La Ville décide ensuite de porter l’alignement en arrière de l’ancien, ce qui oblige l’architecte, Armand Richshoffer, à revoir ses plans. Charles Hahn est autorisé en juin 1904 à construire un bâtiment à trois étages sur son terrain à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Le pignon et la tour pourront par exception dépasser la hauteur réglementaire. Le gros œuvre est terminé en octobre 1904. Le propriétaire est autorisé en décembre 1904 à remplacer l’escalier en pierre par un escalier en chêne. L’architecte Lucien Rapp dirige les travaux à partir du début 1905. Le certificat d’occupation est délivré en juin 1905
Le propriétaire charge l’architecte Lucien Rapp d’aménager un théâtre cinématographique. La salle de projection se trouve dans le bâtiment sur rue (13, rue Sainte-Barbe), la salle des spectateurs se trouve dans la cour à la place du bâtiment arrière. Les travaux commencent en juillet 1904, le gros œuvre est terminé en octobre 1904.
Les locaux sont occupés par un commerce de cigares (1909, Camille Pfister) puis Moïse Levy (1911-1912). Charles Emile Hahn est autorisé à exploiter un débit de boissons en octobre 1905 puis en mars 1906 après que des salles ont été aménagées au premier étage.
Des pierres se descellent au balcon à l’angle en 1908. Les réparations ne sont terminées qu’en août 1910.
Le propriétaire charge l’architecte Lucien Rapp de transformer le rez-de-chaussée en théâtre cinématographique. Le permis de construire est accordé en septembre 1909 mais les travaux ne sont pas exécutés. Les rapports de 1913 permettent cependant de constater qu’une salle provisoire a été construite sur un terrain dont jouit la Ville jusqu’à ce que la nouvelle rue soit établie (octobre 1914).
Plusieurs rapports, dont un de 1911, constatent que le mur commun avec le 3, rue de la Demi-Lune se fissure depuis qu’il a été mis à nu par les démolitions de la Grande Percée quatre ans auparavant. La situation ne semble cependant pas inquiétante.
G. A. Billet est autorisé en 1912 à exploiter un débit de boissons (Café Le Jardin d’hiver, Zum Wintergarten). Une autre autorisation est accordée la même année à Frédéric Fleig et en 1915 à Frédéric Schwenger, Charles Hahn rouvre son débit de boissons en 1919. Paul Herschel est autorisé à en continuer l’exploitation en 1922.
Le bureau du logement demande en 1916 de démolir ou de réparer une remise commune entre Charles Hahn et la Ville. L’affaire traîne parce que Charles Hahn, proscrit, a quitté la Ville et que ses biens sont sous séquestre.
Charles Hahn est autorisé fin 1913 à agrandir le débit de boissons. Les travaux ne sont pas réalisés mais l’architecte Czarnowsky reprend le projet en 1928 et le réalise. Le permis d’occupation est délivré en mars 1929.
Le restaurant aux Trois Roses est tenu en 1927 par Charles Ulsemer et en 1932 par Eugène Daub.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit la maison. Le terrain est remembré de sorte qu’une partie du terrain se trouve sur le domaine public, ce qui donne lieu à des différends entre la propriétaire et la Ville qui demande de protéger les passants de l’excavation. Le terrain sert provisoirement de place de stationnement.
L’architecte Georges Haudenschild présente en 1955 un projet pour reconstruire le bâtiment de Marie-Louise Hahn épouse de Laurent Agram. Après différents pourparlers avec le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et la Police du Bâtiment, c’est son projet initial qui sera retenu. Le permis de construire est accordé en septembre 1955. Un avenant de juillet 1957 reconduit le permis après des retards dus au financement. On démolit les vestiges de l’ancien bâtiment en octobre 1957. Le gros œuvre est terminé en septembre 1958. Les travaux intérieurs se poursuivent en 1959.
Armand Anger qui a acquis le bâtiment est autorisé en janvier 1961 à aménager les combles et obtient une dérogation au règlement sanitaire parce que les pièces n’atteignent pas la hauteur réglementaire.
Le magasin de fournitures radio électriques Aschenbrenner pose une enseigne en 1963.
Joseph Schott, propriétaire du restaurant aux Trois Roses, cède en 1964 son fonds à Pétronelle Colonna à laquelle succéde en 1965 Paul Martin qui modifie l’enseigne (Le Paris).

Sainte-Barbe 13 (739 W 203)
Le 13, rue Sainte-Barbe et le 1, rue de la Demi-Lune se trouvent dans le coin supérieur droit de l’îlot. Le tracé de la future rue (Hoch Strasse, actuelle rue des Francs-Bourgeois) est figuré en lignes rouges discontinues.
Le cinématographe est le grand bâtiment rectangulaire à gauche de l’îlot. L’ancienne entrée aux bâtiments loués au marchand Frontera (hachures rouges) est figurée par la flèche noire, la nouvelle dans la cour du cinéma par la flèche rouge

Entrée du cinéma Kosmos (1909)
Entrée du théâtre cinématographique Kosmos (1909, projet non réalisé)

Sommaire
  • 1891 – L’entrepreneur Kirchmann (place Saint-Etienne) demande l’autorisation de ravaler (crépir) la façade – Autorisation – Les travaux en façade sont terminés mais se poursuivent dans la cour (juillet). Les travaux sont entièrement terminés (août)
  • 1895 – Conformément au nouveau règlement, la Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Porst, de supprimer les volets qui s’ouvrent sur la rue et une trappe. – Les volets ont été transformés, la trappe existe toujours, décembre 1896 – Juillet 1898, courrier de rappel pour la trappe. Travaux terminés, janvier 1899
  • 1904 – Le sieur Hahn transforme la maison. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de retirer immédiatement les décombres de l’ancien bâtiment qui occupent la voie publique. Il n’y a plus de décombres sur la voie publique, mai 1904
  • 1904 – Joseph Bachert, marchand de fruits et légumes, demande l’autorisation de poser un étal fixé par ces charnières à la façade
  • 1902 – Dossier. Charles Hahn demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 13, rue Sainte-Barbe. La Police du Bâtiment constate que les plans ne prévoient pas de cuisine
    1904 – Nouveau rapport. Le propriétaire a entièrement modifié son projet après avoir acquis la maison voisine 1, rue de la Demi-Lune. Les locaux ne sont pas terminés mais correspondront aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
  • 1904 (janvier) – L’entrepreneur Guillaume Koch (52, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le bâtiment du commerçant Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Accord du préfet. Autorisation de la Police du Bâtiment
    1904 (mai) – L’entrepreneur de construction E. Matter demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le bâtiment Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. – Autorisation de poser une clôture – Prolongation, septembre. Travaux terminés, octobre
    1904 (décembre) – Courrier à Georges Sinn à propos de la fosse d’aisances qui n’est pas bien couverte. Travaux terminés, avril 1905
    1904 (mars) La Police du Bâtiment adresse un courrier à l’architecte Armand Richshoffer (21 rue de la Finckmatt) à propos de la nouvelle construction Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune en lui demandant de fournir un plan cadastral
    Suivi des travaux. On démolit les anciens bâtiments, mars 1904. La démolition est terminée, les décombres occupent la voie publique, avril 1904
    Charles Hahn est autorisé à construire un rez-de-chaussée et des cabinets d’aisances. Elévation du rez-de-chaussée rue Sainte-Barbe (six arcades) et rue de la Demi-Lune (quatre arcades) du futur débit de boissons, plan du sous-sol, coupe (nouveau bâtiment et ancien bâtiment à l’arrière. Plan du rez-de-chaussée, Elévation des bâtiments – Calcul statique. Commentaires de la Police du Bâtiment
    L’architecte demande qu’on lui indique l’alignement à suivre puis écrit au propriétaire (juin 1904). La Ville demande au propriétaire de lui céder une bande de terrain de deux mètres de large, il est donc nécessaire de démolir l’ancien bâtiment
    1904 (juin) – Charles Hahn est autorisé à construire un bâtiment à trois étages (commerce et habitation) sur son terrain à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Une saillie de 25 centimètre est autorisée rue Sainte-Barbe et de 15 centimètres rue de la Demi-Lune. Le pignon et la tour pourront par exception dépasser la hauteur réglementaire – Plan de situation, plan du sous-sol, du rez-de-chaussée et des étages – Calcul statique
    Suivi des travaux. On élève les murs du rez-de-chaussée (juillet 1904), du deuxième étage (août 1904), le gros œuvre est terminé, les locaux pour les ouvriers manquent (octobre 1904) – Réception du gros œuvre, octobre 1904 (elle ne comprend pas les escaliers qui ne sont pas encore commencés)
    1904 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur E. Matter (3, rue de La Broque) n’a pas installé de local pour les ouvriers et le prie de se conformer immédiatement aux règlements. Affaire réglée, novembre. La Police du Bâtiment demande aussi à l’entrepreneur de couvrir les paliers du bâtiment en construction
    1904 (décembre) – Le propriétaire souhaite remplacer l’escalier en pierre par un escalier en chêne. La Police du Bâtiment donne son accord. Les travaux de menuiserie sont en cours (décembre 1904, janvier 1905)
    1905 (février) – L’architecte Lucien Rapp demande un certificat d’occupation qui est ajourné parce que le bâtiment n’est pas terminé. Les travaux de peinture sont en cours, mars 1905. Lors de la visite de réception finale (avril 1905), la Police du Bâtiment constate qu’il y a dans la cour une trappe à laquelle il manque un garde-corps. Le propriétaire fait remarquer que la porte une fois ouverte sert de garde-corps. Le certificat d’occupation est délivré
  • 1905 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que Charles Hahn a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation (octobre 1905)
  • 1905 (octobre) – Dossier. Charles Emile Hahn demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons dans la maison 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
  • 1904 (juin) – L’architecte Richshoffer transmet les plans des transformations rue Sainte-Hélène – Charles Hahn est autorisé à refaire la façade sur la rue Sainte-Barbe [concerne le 13, rue Sainte-Barbe d’après les plans] – Plan de situation, plans (rez-de-chaussée, premier et deuxième étages), élévations (vue de l’avant, du côté, coupe) – Calculs statiques
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé (juillet 1904). On peut accorder la réception du gros œuvre (octobre 1904). Les travaux de menuiserie (décembre 1904) puis de peinture (mars 1905) sont en cours. Pas d’objection pour la réception finale (juillet 1906)
  • 1906 (mars) – Dossier. Charles Emile Hahn demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons dans la maison 13, rue Sainte-Barbe – Le rapport signé par l’inspecteur des bâtiments Nebelung constate que les locaux situés à gauche du passage (surface d’environ 15 mètres carrés) ainsi que six pièces à l’étage correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 du moment que les locaux de l’étage sont des annexes de ceux du rez-de-chaussée
  • 1908 – Dossier. Charles Emile Hahn demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons dans la maison 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les bâtiments édifiés en 1904 n’ont pas été transformés
  • 1909 – Camille Pfister (1, rue de Vendenheim) demande l’autorisation de poser une enseigne (Cigares et tabac) – Autorisation – L’enseigne a été posée
  • 1908 – Dossier suite à une demande de la préfecture. La maison Hahn (13, rue Sainte-Barbe) comporte un balcon dont les pierres menacent de tomber. La Police du Bâtiment constate que la balustrade du balcon arrondi comprend des pierres non scellées et écrit au propriétaire. Après plusieurs rappels, les travaux sont terminés en août 1910
  • 1909 (août) – L’architecte Lucien Rapp demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en théâtre cinématographique. La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection mais le propriétaire devra s’entendre avec son voisin (11, rue Sainte-Barbe) qui sera privé d’une fenêtre – Autorisation de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée et d’aménager un théâtre cinématographique dans la propriété Charles Hahn à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune – Plans de la maison arrière à transformer – Calculs statiques – Le permis de construire est périmé sans que les travaux soient commencés (septembre 1910)
  • 1910 – Dossier. Enquête sur le pignon commun. La Police du Bâtiment constate que le mur de 18 mètres de long sur 12,20 de haut était autrefois commun avec le 3, rue de la Demi-Lune, ce qu’on a pu établir quelques années auparavant lorsque Hahn a reconstruit la maison. Depuis que le n° 3 a été démoli, des fissures se sont formées dans ce mur. Il ne semble cependant pas qu’il y ait danger immédiat. Rapport de visite
    1911 (mars) – L’entrepreneur Peter (17, rue de Molsheim) a exécuté les travaux d’après les souhaits de la Police du Bâtiment. Rapport de visite
  • 1911 – Moïse Levy (23, rue Sainte-Hélène) informe la Police du Bâtiment qu’il vient d’ouvrir un commerce de cigares et demande l’autorisation de poser une petite enseigne et deux vitrines – Autorisation – Il ferme son magasin le 1 juillet 1912
  • 1912 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 29 janvier 1912. G. A. Billet demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe et de servir de l’eau-de-vie – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
    1912 (novembre) – G. A. Billet (Café Le Jardin d’hiver, Zum Wintergarten) demande l’autorisation de remplacer la lampe électrique par une lanterne portant l’inscription American Bar. La Police du Bâtiment demande un dessin qui ne lui parvient pas. L’affaire est classée
  • 1912 – Dossier suite à un courrier de la préfecture en date du 4 septembre 1912. Frédéric Fleig demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890, la hauteur de la salle n’a cependant que 3,10 au lieu des 3,50 mètres réglementaires, la porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur
  • 1913 (30 septembre) – Charles Hahn a vendu à la Ville la partie arrière du 13, rue Sainte-Barbe et a dénoncé le droit de passage par son terrain. La Ville devra donc assurer un passage pour le locataire des bâtiments jusqu’ la fin de son bail (voir le rapport du Bureau du logement). La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection qu’une porte provisoire soit aménagée pour le marchand de fruits méridionaux dont l’entrepôt se trouve dans le bâtiment que la Ville a acquis. La porte donnera sur le terrain occupé par le théâtre cinématographique provisoire édifié à l’angle de la rue de le Demi-Lune et de la rue des Chandelles.
  • 1913 (septembre) – Charles Hahn demande l’autorisation d’agrandir le débit de boissons. Autorisation (architecte, Lucien Rapp, rue du Petit-Marais à la Montagne-Verte) – Calcul statique – L’autorisation est périmée avant que les travaux aient commencé (novembre 1914)
    (Octobre) – Le conservateur des monuments historiques Knauth tente de s’opposer au projet de surbâtir la cour en faisant disparaître un témoin de l’ancienne architecture et demande si la Police du Bâtiment aurait un règlement à faire appliquer pour l’empêcher. – Le permis de construire est périmé, la question ne se pose donc pas
  • 1915 – Dossier. Frédéric Schwenger demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
  • 1916 – Le sieur Ritz signale que l’eau pénètre dans la cave du 7, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate qu’il semble que l’eau provienne de la fosse d’aisances du n° 13. Elle écrit au propriétaire. Travaux terminés, juin 1916
  • 1916 – L’inspecteur du bureau du logement fait observer que Charles Hahn et la Ville doivent démolir la remise en pan de bois qui leur appartient en partie ou au moins la remettre en état – Le Bureau du logement répond en faisant observer qu’il ne s’agit pas d’une remise à pan de bois et que le toit en tuiles sera remplacé par une couverture en carton bitumé – Plan qui représente la limite entre la propriété Hahn et la propriété de la Ville, dessins de la remise – Charles Hahn qui doit quitter Strasbourg demande un délai pour vider la remise. Le délai est passé, Charles Hahn habite à Munich. Les tuiles endommagées sont retirées
  • 1919 (juillet) – Dossier. Mme Destaville demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890
    1919 (octobre) – Dossier. Charles Hahn demande l’autorisation de rouvrir le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 et demande d’exécuter des travaux
  • 1919 – On informe la Police du Bâtiment qu’il y a des transformations dans la maison. Elle constate qu’il s’agit de travaux intérieurs et que l’autorisation n’est pas nécessaire
  • 1922 – Dossier. Paul Herschel demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons 13, rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 et demande d’exécuter des travaux
  • 1923 – Un locataire, le gendarme Robert Grimm, se plaint qu’il pleut dans son logement et que le propriétaire rechigne à ordonner les travaux – Travaux terminés, novembre
  • 1928 – L’architecte Czarnowsky demande au nom de Mme Hahn l’autorisation d’exécuter les travaux que la Police du Bâtiment avait autorisés en 1913 – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et la cave dans le bâtiment à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune (salle de restaurant qui communique avec la salle existante et cabinets d’aisances au sous-sol) – Calcul statique – Plan de situation, dessins
    Les travaux intérieurs de gros œuvre sont presque terminés, décembre 1928 . Le permis d’occupation est délivré en mars 1929
  • 1927 – Charles Ulsemer, tenancier du restaurant aux Trois Roses, se plaint que la pluie pénètre dans des chambres d’hôtel dont le toit est couvert de carton bitumé.
    Charles Hahn répond que la partie du bâtiment en question était couvert d’ardoises avant la guerre et qu’il a subi le sort des proscrits. Quand la maison était sous séquestre, la couverture a été remplacée. Les tribunaux ont conclu à des dommages et intérêts qui n’ont pas encore été versés – La Police du Bâtiment accorde un délai
  • 1929 – Rapport des pompiers suite à un incendie dû à une cheminée défectueuse – Travaux terminés, janvier 1930
  • 1932 – Le préfet répond à Eugène Daub qui souhaite séparer le débit de boissons en deux parties par un rideau qu’il n’a pas besoin d’autorisation
  • Certificat de sinistré après le bombardement aérien du 11 août 1944 qui endommage fortement la maison : Madeleine Hahn pour sa maison, Joseph Schott pour son logement (l’immeuble en question a été complètement détruit)
  • 1955 – L’architecte Georges Jacques Haudenschild répond en mars à un courrier de la Ville qui invite les héritiers Hahn à protéger les passants d’une excavation sur la parcelle remembrée de ses clients. Or l’excavation commence sur le domaine public. La Ville a d’ailleurs posé une protection. Il répond en août à un autre courrier concernant le soupirail qui se trouve sur la voie publique depuis le remembrement.
    (Octobre) – La Police du Bâtiment autorise M. Agram (domicilié 2, rue Sédillot) à poser un échafaudage devant l’immeuble 1, rue de la Demi-Lune
    1956 – M. Lohr est autorisé à poser un échafaudage devant l’immeuble à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune
  • 1957 – L’entreprise de construction Heiss et Resch (44, chemin du Heyritz) est autorisée à occuper la voie publique pendant la durée des travaux de gros œuvre du bâtiment à reconstruire
    Note du 28 février 1957. Objet, terrain sinistré rue Ste Barbe en face du n° 8.
    L’excavation plusieurs fois signalée et couverte récemment pendant quelques jours est à nouveau ouverte. A notre avis, il y aurait lieu de rechercher une solution plus efficace, soit en interdisant purement et simplement le stationnement des véhicules automobiles (dont des camions) sur le terrain sinistré, soit en comblant totalement les caves, après démolition de la voûte. Une autre solution éventuelle consisterait également dans la clôture du terrain par une palissade susceptible de recevoir de la publicité

    (Juin) – Le concessionnaire de l’affichage municipal serait disposé à clôturer le terrain. La concession est accordée en août 1957 à la maison Schuler file et compagnie
  • Reconstruction du bâtiment
    1955 – Le Groupement des Associations syndicales de reconstruction transmet le dossier de reconstruction de la propriété Agram-Hahn, établi par l’architecte Georges Haudenschild
    Marie-Louise Hahn épouse de Laurent Agram dépose un permis de construire sur le terrain à remembrer de l’îlot 45 (section 60, parcelle 36), dossier NV 8 743 DS – Plan de l’alignement proposé – Comme la surface disponible ne permet pas de construire un bâtiment accolé d’après les règlements en vigueur, le mur pignon devra être aménagé en mur de façade. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme déclare en mai que la solution que propose la Ville ne peut être retenue et qu’il faudra suivre la solution approuvée par l’architecte conseil. Un nouvel examen reporte en juin l’implantation définitive. C’est finalement le projet initial de l’architecte qui sera réalisé
    (Septembre) Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire (maison d’habitation et magasin) sous réserve de servitudes à convenir avec le voisin, le Nouvel Hôtel
    1957 (juillet) – Avenant au permis de construire parce que des difficultés financières n’ont pas permis d’ouvrir le chantier dans le délai légal d’un an
    (Septembre) – L’hôtel proteste contre l’ouverture du chantier en saison touristique à cause des bruits qui réveilleraient les clients. La Police du Bâtiment renvoie au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, seul compétent en reconstruction de bâtiments sinistrés
    Suivi des travaux. On démolit les vestiges de l’ancien bâtiment (octobre 1957). Après un arrêt des travaux pour raisons financières, on construit les fondations et les murs de cave (juin 1958). Le gros œuvre est terminé (septembre 1958). Les installations électriques et sanitaires sont terminées, le carrelage n’est pas posé, l’escalier non plus (août 1959)
    Certificat du maître ramoneur Albert Dorn (mars 1960)
  • 1960 (novembre) Armand Anger (rue du Chanoine Speich à Koenigshoffen) dépose une demande de permis de construire pour aménager les combles – Plan de situation, élévations, plan de chaque niveau. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis (janvier 1961). La Police du Bâtiment délivre son autorisation – Le gros œuvre est terminé (juin 1961). Le propriétaire demande une dérogation au règlement sanitaire départemental pour les pièces auxquelles il manque une hauteur de 8 centimètres. Il argumente que la solution retenue est la seule réaliste à moins de démonter entièrement la toiture. La dérogation est accordée en janvier 1962. La Ville délivre un certificat de conformité pour le logement dans les combles
  • 1963 – Aschenbrenner (fournitures radio électriques) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1964 – Joseph Schott, propriétaire du restaurant aux Trois Roses, informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son fonds à la société François Pieri à compter du 1 janvier 1964
    (Février) Pétronelle Colonna (domiciliée 18, rue Sainte-Hélène) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Aux Trois Roses – La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes au règlement – Le préfet autorise Pétronelle Colonna née Pieri, gérante de la société Aux Trois Roses, à exploiter le fonds
    1965 – Paul Martin (domicilié 26 rue de la Charmille à Kœnigshoffen) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Des réfections sont en cours. La Police du Bâtiment n’a rien à objecter. Le préfet autorise Paul Martin à exploiter le débit de boissons Le Paris, anciennement Aux Trois Roses
  • 1966 – Mma Agram qui a aliéné en 1960 la maison 13, rue Sainte-Barbe est restée propriétaire de la maison voisine 1 rue de la Demi-Lune dont une fenêtre s’ouvre vers le n° 13. Le voisin a fait fermer cette fenêtre qui existe au moins depuis 1928 par une épaisse vitre et voudrait la faire murer. Elle demande à la Police du Bâtiment de procéder à une inspection après l’incendie qui s’est déclaré au n° 13 – La Police du Bâtiment relève que le jour de souffrance s’ouvre dans une remise et qu’il s’agit par ailleurs d’une affaire de droit privé. Il n’y a pas non plus de travaux en cours au n° 13.
    Le magasin endommagé est en cours de réfection.
  • 1966 – La Brasserie de l’Espérance demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire sur le bâtiment à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune

Relevé d’actes

Jean Daniel Widt, médecin du prince évêque de Spire, vend 650 livres la maison au boucher Samuel Goldbach et à sa femme Marie

1672 (15. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 431
(Prot. fol. 37) Herr Johann Daniel Wÿd Med. Doct. auch fürstl. Bischofflicher Speÿerischer Leib Medicus mit assistentz herren Johann Rheinhardt Wÿden deß Fechtmaÿsters seines eheleiblichen Bruders
in gegensein Samuel Goltbachs deß Metzgers und Mariæ beÿder Eheleuth
Hauß, Hoff, Hoffstatt Zwen bronnen darinn, mit allen übrig. deren Gebäwen begriffen weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Barblen gaßen einseit neben H. Georg Sigmund Fettichen alten Kleinen Rhats Verwanthen anderseit neben Michael Raitzmann dem Schreiner hinden uff die Aggerische wittib undt Erben wie auch andere mehr stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 300. lb herren Johann Philipp Ursino der Statt Renthmaÿstern /:hierbeÿ zugegen:/ Verhafftet – umb 650 Pfund pfenning, nach abzug aber erwehnter beschwärdt 300. lb

Samuel Goldbach, fils de préposé aux enchères, épouse en 1664 Marie Bær
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 270, n° 6)

1664. Domin: Jubil. et Cantate d 1. u. 8. Maÿ seind Vor beede mahl auß geruffen word. Samuel Goldbach der Metzger, weÿl. Christophori Goldbachs deß gewesenen Burger Und Käuffler alhie hinterlassener Ehelicher Sohn, Und Jungfr: Maria weÿl. Johann Matthißen Bären gewesenen Burger U. und.händler alhie hinterlaßene Eheliche tochter. Copul. 9. Maÿ im frühgebett Zu St: Cl: (i 288)

Inventaire de leurs apports, dressé dans la maison qu’ils habitent près de la Porte Neuve à la Krutenau
1665 (6.2.), Me Oesinger (David, 37 Not 18) n° 1
Inventarium und beschreibung aller Vndt Jeder Haab, Nahrung Vndt Güeter so der Ehrengeachte H. Samuel Goldtbach burger v. Metzger alhie Zu Straßburg, So dann die Ehren und Tugendtsame Fr. Maria Behrin beede Eheleuth, ein ander in die Ehe zugebracht (…) Crafft der Zwischen Ihnen auff gerichteten Eheberedung Zu Verhüetung Künfftiger Mißverständt, Vndt vmb beßerer Richtigkeit Willen Inventirt – So bescheh. In beÿsein der Ehrenhafften vndt vornehmen H Christoph Goldtbach deß Würtz händtlers vndt Mathis behren deß Küeffers beder burgere alhier obgedachter beeder Ehegemächt respectivé bruders vndt vnerledigten vogts Montags den 6. Februarÿ Anno 1665.

In Einer In der statt Straßburg In der Grauttenaw nahe beÿ dem Newen thor gelegenen behaußung Isrt befunden worden wie volgt.
In der Cammer A, Auff der Hindern bien, In der Vnschlitt Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der stuben Cammer, Im Hauß Öhren
Eigenthumb ahen Häußern (M.) j. beh: mit allen d.en gebawen, begriffen, weithen Zugehörden alhie beÿ d. brud. hoff in biergeßlin (…)
(M.) It. j. Halber theil ane Einer behaußung Hoffstatt höfflin vndt gärtlin im thomanloch
Eigenthumb an Einem Metzger banckh (M.) Itel ein Metzg.banck Vnd d. Kleinen Metzig (…)
Abzug In dießes Inventarium. Sa. des Mannß Haußraths 137, Sa. Kößel, Waag V. Gewicht auch andern Schiff und geschirrs 23, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. der baarschafft 275, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 104, Sa. Eigenthumbs ahne häußern 250, Sa. deß Metzger banckhs 100, Sa. der Güldten 10, Sa. Schulden 59, Summa summarum 961 lb – Sa. der Schulden 75, Nach solchem abzug 886 lb
Sa. der Fraw Vnveränderten Haußraths 122, Sa. Silbern geschmeids 19, Sa. Guldenen ringen 11, Sa. baarschafft 147, Summa summarum 423

Veuf, Samuel Goldbach se remarie en 1695 avec Salomé Merckel, fille du maître d’école et chantre de l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 34, n° 4)

Montags den 14. Mertz st. n. 1695. seindt nach erlangter erlaubnuß von herrn Räth und XXI. alhier, nur einmahl in der Pfarrkirchen zu St Niclauß in Straßb. außgeruff. und daheim im hauß copulirt und eingesegnet worden, H. Samuel Goldbach, der Metzger und burger alhie, und Jungfraw Salomen weÿl. H. Mag. Sebastian Mercklinß, geweßenen Cantors und Schulmeisters Zum jungen St Peter alhie, nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Samuel goldtbach alß hochzeiter, Salome Mercklerin als hoch zeichterin (i 37)

Salomé Merckel, veuve de Samuel Goldbach, meurt sans enfant en 1717 dans une des maisons de la fondation Prechter
1717 (7.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 20 (20)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab: und Nahrung so weÿland die Ehren und tugendreiche frau Salome Goldbachin gebohrne Mercklerin weÿl. H. Samuel goldtbach geweßenen Metzger: V. burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib so nunmehr auch seel. hinterlaßene Wittib so nunmehr auch seel. nach Ihrem d. 5.to Jan. dieses instehend. 1717.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableib. Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der Viel Ehr V. tugendbegabten Fr. Cunigundæ Wöllnerin gebohrner Mercklerin deß Ehrengeacht. v. bescheidenen Mr Bertram Otto Wöllner, Schreiner v. burger allh. Zu Straßb. Eheliche haußfr. beÿständl. ged. Ihres Ehemanns als der Verstorbenen seel. rechte Schwester und ab intestato hinterlaßene eintziger Erbin – Act. Straßburg Donnerstags d. 7.ten Jan: 1717
In einer allhier zu Straßburg in der Neugaß gelegenen und zu den brechter häußlen Genant. behaußung sich folgender maßen befunden
Summa summarum 34. lb

Samuel Goldbach et le tuteur de ses trois enfants issus de Marguerite Bær vendent la maison 1 600 livres au marchand Jean Philippe Zeyssolf. En marge sont portées des quittances de 1726 (Jean Thomas Zeissolff) et 1728 (Jean Saltzmann)

1693 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 108-v
H. Samuel Goldbach, der Metzger für sich selbsten und Michael Maul de Kunst treher, alß Vogt Sein Goldbachs mit weil. Margaretha gebohrner Bährin, ehelich erzielter dreÿ Kinder, mit beÿstand Daniel Bähren, des Courtiers
H. Johann Ulrich Reinthalers des Specirirers alß vermög eines (…) Gewalds constituirten mandatarÿ Hn Johann Philipp Zeisolffs, deß handelßmanns
hauß, hoffstatt, hoff, zween bronnen darin, mit allen deren übrig. gebaüen, Begriffen, Zugehördt, Recht und Gerechtigkeitn allhier an St. Barben Gaß, einseit neben weil. Hn Georg Sigmund Fettichs E.E. Kl. Raths großen beÿsitzers sel. Wittib Erben, and. seit neben Michael Dennichen, den Schreiner, hinden auff Hn Johann Christoph Kellermann XV. Tobiam Burckard d. Küffer, auch Andres Härlen d. Paßmentirer stoßend gelegen – umb 1600 Pfund
[in margine :] Samuel und Abraham Hannßmetzger, beede gebrüdere und Metzgere denen ahn hiegegen bemeldten Kauffschillings rest 166 lb als Enckeln hie gegen benahmsten Samuel Goldbach des Verkäufers hier verkauffter behaußung gebühren dieselbe haben in gegensein S.T. H. Johann Saltzmann, Med. D. et prof. auch Cap. Thoman. Sen. als mandatarÿ des jetzigen Eigenthums besitzers erwehnten haußes Hn Johann Thomas Zeÿßolff ledigen handelmanns
alldieweilen aber H. Johann Schäffer, als Vogt Annæ Salome gebohrne Ihringerin ahne sothaner Zahlung die haupt: summ von 166 Pfund (vorgestreckt), den 6. sept. 1726
[in margine, f°109-v:] bemelter H. Johannes Schäffer, Knöpffmacher, als Vogt Annæ Salome gebohrne Ihringerin (hat in gegensein) S.T. Hn Johannes Saltzmann, Med. D. et anatomies prof. publ. alß dermahligen proprietarÿ hier verpfändteter Von ihme ahne der Ganth erkauffter behaußung (Quittung), den 26. junÿ 1728

Jean Philippe Zeyssolff, fils de l’un des Treize, épouse en 1675 Salomé Kau, fille d’un autre des Treize : contrat tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Philipp Zeÿsolffen Juniori dem ledigen Handelsmann, des wohl Edlen Vesten fürsichtigen und hochweisen Herrn Johann Philipp Zeÿsolffen des ältern wohlmeritirten dreÿzehners des beständigen geheimen Regiments beÿ dießer des heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg eheleiblichem Sohn, So dann der Edlen und viel tugendreicheen Jungfrauen Salome Kauin des auch wohl Edlen Vesten, Fürsichtigen und hochweisen Herrn Johann Thomann Kawen senioris des geheimen beständigen Regiments der Herren dreÿzehen beÿ wohlermelter Statt Straßburg hochverdienten Assessoris, Vielgeliebten Tochter – Straßburg Montags den 8. Monats tag Novembris im Jahr 1675 [unterzeichnet] Hannß Philipps Zeÿßolff der Jünger, Johann Philipp Zeÿßolff der Älter alß Vatter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 295)
1675 n° 42. Dom: 1. Adventus i. vin. Herr Johan: Philippis Zeißolph, der handelsman und Burger alhie: deß Edel Vesten, fürsichtig und hochweisen Hrn: Joh: Philippi Zeißolphen deß geheim. Regiment der herrn XIII hochmeritirt. beÿsitzers, ehelicher sohn, v. Jungft. Salomen deß Edel Vest, fürsichtig v. Wolweise Herrn Joh: Thomæ Kauwen, deß geheimen Regiment d. Hr: XIII. beÿsitzers, ehelich Tochter Copulirt as s. Nicol: 9 Decembr. (i 315)

Salomé Kau femme de Jean Philippe Zeissolff meurt en 1715 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison Grand rue. Les experts estiment la maison rue Sainte-Barbe 1 150 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 11 561 livres, celle du veuf et des héritiers 17 886. L’actif de la communauté s’élève à 17 886 livres

1715 (21.5.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die wohl Edle viel Ehren und tugendsame Fraw Salome Zeÿsolffin gebohrne Kawin, des Wohl Ehren Vesten und Vorachtbaren Herrn Johann Philipp Zeÿsolffen, vornehmen handelsmanns und burgers alhier gewesene eheliche haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Mitwochs den 10.en Aprilis Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben, genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der in Gott ruhenden frauen seel. hinderlaßenen Herrn Söhn und Frauen döchter inventirt, durch Ihne den hinterlaßenen Wittwer, wie auch H. Johann Jacob Beßner den handelßdiener von Colmar gebürtig, welcher umb die handlung gute Wißenschafft hat (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßburg den 21.ten Maÿ 1715.
Die in Gott ruhende Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. S.T. Fraw Margaretham Salome Saltzmännin gebohrne Zeÿsolffin S.T. Herrn Johann Saltzmanns hochberümbten Med Doctoris et Anatomiæ Professoris Publici ordinarÿ et Capituli Thomani hochverdient. Canonoci fraw Eheliebste, 2. S.T. Fraw Mariam Magdalenam Schusterin gebohrne Zeÿsolphin, S.T. Herrn Wolffgang Sebastian Schusters handelßmanns und burgers alhier Eheliebstin, 3. S.T. Georg Friderich Zeÿsolff, Vornehmen handelßmann und burgern alhier, 4. et 5. H. Johann Jacob und H. Johann Thomas Zeÿsolphen, beede noch ledige handelß verständige /:darund. der erste abwesend, der andere aber gegenwärtig war:/ beede mit beÿstand herrn Martin Jacob Eüthen handelßmanns und burgers alhier, dero geschwornenen Theilvogts, und also alle der in Gott ruhend. frawen seel. mit obernanten ihrem hinderlaßenen H. wittwer ehelich erzeugter hind.laßener Hn Söhn

In einer alhie zu Straßburg In der obern Straßen gelegener und in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung ist befund. word. wie volgt.
Hültzenwerck. In dem Stübel oberhalb dem Saal, In der Cammer darneben, In der dieners Cammer, In d. Mägd Cammer, In d. Schwartz tuch Cammer, In dem haußöhren Neb. diesem Gem., Im Saal, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In d. Küchen, Im undern Haußöhren, Im Laden, Im Kl. Neben Contor, Im Contor, Im Keller, In Hn Schusters hauß
(f° 28-v) Eÿgenthumb ane Haüßern. Item Hauß, Hoffstatt hoff, Zwen bronnen, mit allen ihren rechten, Zugehörden rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. in St. Barbaræ Gaßen, einseit neben denen Fettischen Erben, zum theil v. zum theil neben Mr Fricken dem Schneider, anderseit neben Michael Dennichen dem Schreinern, hinden auff herr Andream Greümen, Apoteckern stoßend, davon gehen Jährlich. 25. lib s Zinß à 5. pro Cento Weÿl. Samuel Goldbachs geweßenen Metzgers vnd burgers alhie seel. Erben, in hauptgut ablößig so in Kauffschillings rest, mit 500. lb. Item 10. lb d gelts à 4. pro Cento herrn Johann Saltzmann Med. Doctori et Professori Publico in Capital lößig mit 250. lb. Sonsten ledig vnd eig. durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, vermög überschickten Schatz Zeduls vom 19.t Junÿ A° 1715. æstimirt p. 1150. lb. Und besagt über hievorgeschriebene behaußung ein t. Perg: Kbr. mit der Statt Straßb. anhang: Cancellleÿ Contract Insigel de dato. 12° Februarÿ. 1693. Darbeÿ ferners i. alt. t. Perg: Kauffbr: datirt den 15.ten Aug: 1672.
Item ein vorder: und hinder hauß mit allen deßen gebaüwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Obern Straßen, einseit neben E.E. Zunfft der Schmid Zunfft stuben anderseit neben H. Frantz Heinrich Städeln, E.E. Großen raths beÿsitzern, hinden auff herrn Eliam Brackenhoffern Cancelleÿ Verwanthen stoßend. Davon gehen Jährlichen 20 lb Zinß herrn Johann Saltzmann Med. Doctori et Professori Uxorio Nomine ablößig in Capital mit 400 lb, Item 1 lb d allmend Zinß von eines wehrend Ehe gemachten newen Wetterdachs. Sonsten freÿ, ledig und eigen durch vorerwehnte Herrn Werckmeistere angeschlagen, wie dero auß gestellter Schein beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich mit mehrern außweißet, 2810 lb. Und besagt über vorstehende behaußung i. t. Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang: Insigel datirt den 2.en Junÿ 1640. Inhaltend welcher Gestalten selbige Von Weÿl. denen hochadel. Prechterisch. Erben, durch auch Weÿl. herrn Friderich Wohlfahrten XXI.ern des beständig. Regiments alhier des herrn Wittwers Großvattern erhandelt wor.
Item eine behaußung Geleg. vor dem Flecken Barr auff der Steeg (…)
Series Rubricar. Der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 421 lb, Sa. Guldenen Ring 346, Sa. baarschafft 174, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 489, Sa. Schuld Per Se, Ergäntzung (13 026, davon abzuziehen 3047, Detrahendo) 9979, Summa summarum 11 561 lb
des Herrn wittwers und die theilbar Guth, weilen die Erben vff dieses letztere tam active quam passive de Meliori et in optima forma renuncirt sub una Massa et titulo beschrieben, Sa. hausraths 461, Sa. Leere Vaß 171, Sa. Pferds 35, Sa. Gewerbs Wahren 9938, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 129, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 199, Sa. Guldene ring 77, Sa. baarschafft 69, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1370, Sa. Eigenthum ane häußern 4305, Sa. Schulden 1129, Summa summarum 17 886 lb, Schulden
Copia der Eheberedung – (…) Straßburg Montags den 8. Monats tag Novembris im Jahr 1675
Pro Nota. Es hat zwar beÿ solcher Außweißung einige Schwierigkeiten setzen wollen, Angesehen fraw Schusterin Ihre Ehesteur waß des Geld von 500. R. betrifft weeg. nach ihrer Verehelichung und Zwar allererst in A° 1708. empfang. und dahero billich den Zinß vom dem hochzeit tag biß Zur Zeit der Liefferung rechtsmäßigen Zuerfordern hätte, Sie hat aber nicht allein auß höfflichkeit, sondern auch in Consideration deßen daß der Herr Vatter ihro et Marito freÿe Wohnung In dem hauß in St. Barbaræ Gaßen versprochen, nichts fordern wollen, sondern haeratione darauff renuncirt. der Herr wittwer und Vatter aber herentgegen solches anfangs negiret undt die Zinß freÿe wohnung disputiret. Endlichen aber alß mann beederseits prætensiones pro forma et fine præjudicio calculirt und gefund. daß H Schuster Zwar noch wegen geforderten hauß Zinßes über abzug deßen waß er wegen retardirten Ehesteür pro Interesse gefordert 118. lb heraußer bliebe, selbiger aber herentgegen Und Vor angewendete baw Cost. noch weit ein mehrers fordern Könte, als hat der Herr Vatter vff besagten hauß Zinß gäntzlich renunciret (…)
(Joint, mémoire imprimé) Mémoire Concernant le Procés qui est par-devant Messieurs du Grand Senat de la Ville de Strasbourg Entre Dlle Jeanne Baptiste Roumette veuve du Sr. Jean Claude Bressand Marchand a Besançon, Contre les Enfans & Heritiers du Sr. Jean Philippe Zeisolf Marchand à Strasbourg (…)

Jean Philippe Zeissolff cède à son fils Jean Thomas Zeissolff la maison où se trouve une vinaigrerie et deux presses à tabac

1715 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 627
Joh: Philipp Zeÿßolff handelsmann
in gegensein Johann Thomæ Zeÿßolff seines sohns
d. in St Barbara gass sehende hauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten wie Er es bis dato beseßen sambt deren in dem Essighauß befindlichen 4 Vassen und zweÿen tabacmühlen
Worbeÿ verglichen, daß der vatter die zween gantze stöck im hinterhauß auf dem brenden wein Keller, der kleinen mühl in der tamissier stueben neben der Essig Cammer hoff sambt dem darunter stehendem kleinen kellern dem kleinen stall neben der heubühn zeith lebens von Mich: 1715 hin gegen bezahle 100 lb jährlichen zinß – um 500, 250 Capitalien verhafftet, geschehen und 3000 pfund

Jean Thomas Zeissolff hypothèque la maison au profit de l’ancien ammestre Jacques Wencker

1715 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 634
Joh: Thomas Zeÿsolff handelsmann so majorennis und unbevögtigt
in gegensein S.T. H. Jacob Wencker alten Ammeisters XIII.ers und Scholarchæ – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in St Barbara gass, einseit neben Denninger dem schreiner anderseit neben dem Fettischen hauß hinten auff H. Greum und auf die Beckerknecht herberg

Jean Thomas Zeissolff loue une partie de la maison au cocher Jean Dolcher

1718 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 21
Johann Thomas Zeÿsolff handelsmann
in gegensein Johann Dolcher gutschers
in seinem hauß in St. Barbara gass gelegen, eine stueb und Cammer, eine Kuch, eine Stallung vor zweÿ Pferdt, die heubühn, ein bühn, ein plaz im Keller und ein platz im hoff vor seine gutsch, vor 4 jahr deß jahrs um 22 lb

Jean Thomas Zeissolff loue une partie de la maison au noble Philippe Chrétien Bœckel de Bœcklinsau

1718 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 290-v
H. Johann Saltzmann Med. Doct. et Professor wie auch Canonicus Capituli Thomani im Nahmen Johann Thomas Zeisolffen des handelsmanns seines schwagers, welcher blödigkeit halber hierbeÿ nicht erscheinen können
in gegensein /:tit:/ Jr. Philipp Christian Böckel von Böckllnsau
In sein Zeÿsolffs allhier ane St. Barbara gaß liegenden hauß, nachfolgendt. gemach und gelegenheiten, Erstlich eine Stueb, Kuchen, haußehren, Camin Cammer und dreÿ Cammeren und noch ein Cämmerlin, alles auf einem bod., alles im Vordern stock, Ferner zweÿ Fruchtkästen über ged. Stuben, Item einen a parten keller unter ged. Stueben, alles auf 4 Jahr Lang anfangend auff Joh. Bapt. 1718 – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Il loue le même jour une autre partie de la maison (un magasin, la cave à vinaigre) au marchand Jean Nicolas Dietrich

1718 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 291
ut immediate supra usq. ad bonorum [H. Johann Saltzmann Med. Doct. et Professor wie auch Canonicus Capituli Thomani im Nahmen Johann Thomas Zeisolffen des handelsmanns seines schwagers, welcher blödigkeit halber hierbeÿ nicht erscheinen können]
in gegensein H Johann Niclaus Dieterichs handelsmanns
In sein Zeÿßolffs allhier ane St. Barbara gaß liegendem hauß, ein Magazin, einen großen geträmbten keller sambt dem darin liegend. großen Faß, Item die so genandte Essig Stueb samb dreÿ große Faßen darinn, So dann einen kupfernen Sut Keßel – alles auf 4 Jahr lang auff Annunciationis Mariæ 1718 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 27 pfund

Jean Thomas Zeissolff hypothèque la maison au profit de son beau frère Jean Saltzmann, docteur en médecine et chanoine à Saint-Thomas

1720 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 523
Johann Thomas Zeÿßolfff der ledige handelsmann, so majorennis und unbevögtigt
in gegensein /tit:/ herrn Johann Saltzmanns Med. Doct. ejudem Profess. et Canonici Cap. Thomani seines hrn Schwagers – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, sein des debitoris behausung ahn St Barbarä Gaß, einseit neben dem alt Fettischen hauß theils neben hrn M Fricken S.S. Theolog. Studioso anderseit neben – denniger dem Schreiner hinten auff das greümisch: und rheinthalerische hauß

Jean Thomas Zeissolff loue une partie de la maison au manant Claude Barnier, ancien lieutenant de cavalerie

1721 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 276-v
h. Georg Friedrich Zeÿßolff handelßmann, im Nahmen Johann Thomas Zeÿßolff auch handelsmann seines leiblichen bruders
in gegensein Hn Claude Barnier Schirmsverwanthen und vormahligen Lieutenant de Cavallerie
entlehnt, in obiger Johann Thomas Zeÿßolffs allhier in St. Barbara gaß liegende behausung folgende gemach Vnd gerechtigkeiten, Nemlich in dem ersten stoßend auff der rechten seiten, wann mann zu der haußthür eingehet od. fahret, den gantzen Untern keller, ferner eine steeg hoch droben den gantzen bod. Und alle gemach welche sich allda befind., Ferner eine Camin Cammer auff d. lincker hand allda, oberhalb d. Kutscherin Kuchen, Mehr platz im hoff ohngefähr beÿ dreÿ fuder holz zu legen, So dann die Erlaubnus in ged. Kutscherin Kuchen die wasch zu bauchen und Endlich soll ihme Entlehner erlaubt sein, im fall keine würckliche Logierung im hauß ist, seine pferdt im Logirung stall zu haben – auff 9 jahr lang anfangen anfangend auff Joh. Bapt. 1721 – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Jean Thomas Zeissolff loue à Jean Nicolas Dietrich les même localités qu’en 1718

1721 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 596-v
H. Georg Friedrich Zeÿßolff handelsmann als mandatarius Hn Johann Thomas Zeÿßolff seines bruders
in gegensein Hn Johann Niclauß Dietrich Exsenatoris und handelsmanns
In ged. Hn Johann Thomas Zeÿßolffs in St Barbara gaß gelegener behausung Einen Eßig Stub sambt darinn liegenden dreÿ großen Faßen und einem kupffernen Sutt: Keßel, Ein Taback: Magazin und endlich einen geträmten Keller beneben einem darin liegenden großen Faß, alles auff 9 jahr lang anfangend von Annunciationis Mariæ 1722 – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Jean Thomas Zeissolff meurt célibataire à Vendenheim chez le barbier Michel Hasslauer en 1726. Les experts estiment la maison 1 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 698 livres, le passif à 2 331 livres

1727 (1.7.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 60
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Activ: und Passiv: Nahrung so Weÿland der Wohl Ehren und Vorachtbahre herr Johann Thomas Zeÿßolff geweßener Leediger Handelßmann und burger allhier nunmehr seel. nach seinem den – Decembris des zurückgelegten 1726. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – in fernerem beÿsein Hn Johann Heinrich Heitzen, buchtrucker und burgers Allhier des verstorbenen seel. geweßten geschwornen Curatoris fleißig inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in hernach Edel ernanndten Hn D Johann Saltzmanns bewohnenden behaußung auff dienstag den 1.ten Julÿ nachmittags Anno 1727.
Der Abgeleibte seeliger hat /:S.is ubiq.T.is/ ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volget. 1. Frau Margaretham Salome Saltzmännin gebohrne Zeißolffin, herrn Johann Saltzmann, Med: D. Anat. et Chir. P. P. O. Capituliq. Thomani Canonici Vornehmen burgers allhier Fr. Eheliebstin, so Zwahr mit assistentz deselben der Inventation beÿgewohnt, 2. H. Johann Jacob Zeißolff, handelßmann undt burger allhier, 3. Frau Mariam Magdalenam Schusterin gebohrne Zeißolffin, Hn Wolffgang Sebastian Schuster, auch handelßmann und burgers allhier Ehegattin, So dann 4. H Georg Friderich Zeißolff, ebenfalls Handelsmann und burgern alhier

Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Benantlich eine behaußung, Hoff, Hoffstatt sambt zweÿen nebens und hinter Gebäwen, mit allen übrigen dero begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Barbaræ Gaßen, einseit ein ein Eckh neben Johann Michael Dänninger dem ältern Schreiner, 2.s neben Ihro Herrlkt. herrn Ammeister Johann Reinbold Friderici, hinten auff weÿl. H. – Kammen geweßenen Metzgers und E.E. Großen Raths beÿsitzers seel. Erben stossend, und ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere Vermög der beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 15.ten Maji Anno 1727. æstimirt worden pro 1650. lb. Darüber besagt j. teutscher pergam. Kauffbr. m. d. St. Straßburg anh: C. C. Insigel verwahrt datirt den 30.ten Augusti 1715. m. N° 1 notirt, Mehr i. a. teutscher pergam. Kauffbrieff in allh. Contract Stub verfertiget und mit dero anhangendem größerm Insiegel corroborirt sub dato 12. Februarÿ Anno 1693. sub N° 2.
Activa. Auff denen Einwohnern Vorher inventirter behaußung stehet ane Hauß Zinnß biß Johannis Baptæ 1727. Verfallen, auß, als von Mr Bernier 18 lb, von H. Fechot 7 lb, N.N. dem Gutscher 6 lb, in Summa 32. lb
– Abschatzung d. 15. May ao. 1727. Auff begehren Weÿland hern Johann Thoma Zeysolph hinterlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, ein Eck hauß in der höllen gaßen gelegen, einseits Neben Johann Michael denning dem Ältern Schreiner, anderseits Neben herrn Ammeistyer Fridericy hinten auf H. Rathh. Kammen stosend, welche behausung Zweÿ Nebens hindergebäw und Nebens gang Stuben Cammern, Kuche hauß Ehren Taback Mühl, Kutschen schopff, stallung, hewboden, fruchtboden, /s. h./ schwein stall, zweÿ gewölbt. und ein gebälckter Keller seindt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Stadt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Dreÿ Tausend und dreÿ Hundert gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Pro Nota ! es hat zwahr der verstorbene seel. sein übrige haußräthliche Effecten leistentheils nacher Vendenheim in Michael Haßlauers des barbierers allda, beÿ deme Er sich auffgehalten, behausung transportirt, weilen aber derselbe davon nicht allein nichts zurückgegen sondern annoch Zimmlich starcke prætensiones, wiewohl unbefugterweiße formiret, als hat man dißorts nichts einbring. sondern solches nur bechts weiß anmercken wollen.
Summa summarum gantze Verlassenschafft 1698 lb, Schulden 2331 lb, In Compensatione 633 lb – Mann Lehen, 107 lb

Sépulture, Vendenheim (luth., p. 208)
Sambstag den 14. decembris 1726 abendt zwischen 3 und 4 Uhr, ist in Gott seelig Verschieden (s.t.) Herr Johann Thomas Zeisolff der ledige Handelsmann und burger Zu Straßburg, (s. t.) weiland Herrn Johann Philipp Zeisolffen geweßten Vornehmen handelsmanns und burgers zu Straßburg Ehelich erzeügter Sohn, Seines Alters 31 jahr, 9 monat und 4 tag. an einer schwachen und langwierige Kranckheit, und ist den 17. Ejusdem mit christgewohnlichen Ceremonien begraben worden, der leichentext War 2. Tim. IV 7, 8 Ich hab mein guthen Kampff gekämpffet, Ich hab den lauff Vollendet &c. [unterzeichnet] Georg Friderich Zeÿßolff als brutter, Johann Saltzmann D & PP., Wolffgang Sebastian Schustern alß Schwager, Johann Heinrich Heitz s Vogt (i 108)

Comme l’indiquent les actes ultérieurs, Jean Saltzmann, beau frère du défunt, acquiert la maison par adjudication judiciaire le 26 mai 1728 et la loue quelques mois plus tard au marchand Daniel Bœhler

1728 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 434
S.T. H. Johannes Saltzmann Med: D. et prof: Publ: auch Capituli Thomani Canonicus
in gegensein H. Daniel Böhler handelsmanns
In seiner allhier ahne Sr Barbara gaß einseit neben einer den Sporrischen Kindern gehörigen behausung einseit neben Heinrich Greiff dem Schreiner gemeinschafftliche Behausung, Einen neben dem gutschenschopff unter dem großen sogenannten Neuen hültzernen gebäu rechter handts befindlichen Keller und ein über selbige liegendes Magazin wie solches der H. entlehner seith geraumer zeith in lehnung gehabt – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährend – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

A l’inventaire après décès de Jean Saltzmann en 1738, les experts estiment la maison 1 300 livres. L’estimation est de 1500 livres à l’inventaire après décès de la veuve, Marguerite Salomé Zeyssolff

Le marchand Jean Henri Saltzmann meurt célibataire en 1765 dans la maison du marchand Kuhn rue des Serruriers en délaissant pour héritiers son frère et sa sœur. Il est propriétaire du tiers indivis de la maison rue Sainte-Barbe. La maison est estimée d’après la valeur portée à l’inventaire de sa mère avec l’autorisation des Trois de la Taille. L’actif de la succession s’élève à 5 911 livres, le passif à 1 657 livres

1765 (7.6.), Me Zimmer (6 E 41, 1406) n° 103
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Heinrich Saltzmann, gewesenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach seinem d. 10.ten Januarii dieses 1765.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen der gleich nach diesem Eingang gemelten ab intestato hinterbliebenen Herren und Frauen Erben inventirt durch Frau Margaretham Salome Spielmännin, gebohrne Saltzmännin, die persönlich zugegen geweßte Frau Erbin hernach benannt und Jgf. Catharinam Salome Dambachin die dienstmagd von hier gebürtig (…) geäugt und gezeigt – So geschehen alhie Zu Straßburg auf Freÿtag den 7. Junii Anno 1765.
Der seelig Verstorbene hat ab intestato Zu rechtsmäßigen Erben hinterlassen, wie folgt. 1.mo S.T. H. Johann Gottfried Saltzmann, Med: Doct: et Pract: auch vornehme burgern alhier, In deßen Namen Hr Joh: Daniel Saltzmann, Not. publ. et pract. alhier deßelben zufolg (…) Procuration consituirter Hr Mandatarium persönlich zugegen gewesen und deßelben Interesse bestend besorget hat. So dann 2.do Fr. Margaretham Salome gebohrne Saltzmännin S.T. H. Johann Carl Spielmann, J.U. Lti und E.E. großen Raths alhier dermaligen wohlmeritirten Assessoris Fr. Eheliebstin, welche unter assistentz gedachten Ihres Eheherrns diesem Geschäfft in Person abgewartet hat. Beede des seelig Verstorbenen nach tod Verlaßene Vollbändige Geschwisterde und Zweÿen gleichen Antheilen hinterbliebene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegen H. Kuhn dem Handelßmann und burgern alhier eigenthümlich zuständigen und von dem Verstorbenen Zum theil Lehnungsweiß bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt.
(f° 8.) Antheil ane einer behaußung. Neml. ein dritter Theil Vor unvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen ihren Nebens: und Hinter: Gebäuden, auch übrigen Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane St. Barbaræ Gaß einseit ist ein Eck neben Heinrich Greiff des Schreiners Wittib, anderseit neben weÿl. Fr. Drin Barthin seel. Erben, hinten zum theil auf das Schaffneÿhauß der Stifftung Carthauß und Zum theil auf weÿl. Johannes Bühler des Einspännigers seel. Erben stoßend, so freÿ ledig und eigen. Und ist diese behaußung in Anno 1751. beÿ weÿl. Fr. Margarethæ Salome Saltzmännin, gebohrner Zeÿßolffin Verlassenschafft Inventur durch die damalige Hh. Werckmeistere æstimirt worden ad 1500 lb. beÿ welchem Anschlag diese behausung, nach vorher beÿ denen wohlverordneten Hh. Dreÿ löblicher statt Stalls gesucht und erhaltener Erlaubnuß Zulaßen beliebet wurde, macht also der hieher gehörige eine dritte theil 500. Die übrige zwee dritte theil sind H. Doct: Saltzmann und Fr. Rathh. Spielmännin denen dißortigen Erbs Interessenten gebührig. Hierüber soll besagen ein teutscher pergamentener Ganthkauffbrieff de dato 26. Maji A° 1728. mit. E.E. kleinen Raths anhangenden Insiegel verwahrt. So dann 2. zween teutsche pergamentene Kaufbrieff in allhiesiger C.C. Stub gefertiget, deren der eine datirt d. 30. Aug. 1715. und der andere d. 12. febr: A° 1693. Welche vorherige Documenta aber sich nicht vorgefunden.
(f° 9-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 86, Sa. Waaren 170, Sa. silber Geschmeid 77, Sa. goldener Ring 86, Sa. baarschafft 245, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2882, Sa. Antheils ane einer behaußung 500, Sa. Schulden 861, Summa summarum 5911 lb – Schulden 1657 lb, Nach deren Abzug 4253. lb – Schluß und Stall Summa 3721. lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 3716 lb – Constitution de rentes 87 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 800 florins (400 livres)

1765, VII 1180 – Livres de la Taille f° 8-v
den 31.t. augusti. – Spiegel N° 1493. Weÿl. H. Johann Heinrich Saltzmanns geweßenen hinterlassens und burgers allhier Verlassenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
concl. final. jnvant. Ist fol. 51. 4253 lb 3 ß 8 davon gehet Aber wieder ab wegen den a 4 pro Cento angelegter Capitalien, so der Verstallung nicht unterworffen 531. lb 15 ß 9 d. Verbleibt 3721. lb 7 ß die machen 7500. R. Verstallte 6700. Zu wenig 800. R.
Wovon Nachtrag 6 jahrr in duplo à 2 lb 8 ß, 14 lb 8 ß
und 4 Jahr in simplo a 1 lb 4 ß, 4 lb 16 ß
Ext. Stallgeldt 1765, 11 lb 8 ß
geb. 2 ß
abhandlung 7 lb 12 ß 6 d (Summa) 38 lb 6 ß 6 d
das simplex ane dem Nachtrag nachgelaßen
dt 12.t aug. 1765.

Le juriste Jean Charles Spielmann épouse Marguerite Salomé Saltzmann en 1740. il meurt en 1765 en délaissant pour héritiers les enfants du demi-frère de sa mère. L’inventaire est dressé dans sa maison derrière Saint-Nicolas. La maison rue Sainte-Barbe y est décrite puisque la veuve en est propriétaire pour moitié. La masse propre à la veuve s’élève à 10 103 livres. L’actif de la communauté et du défunt s’élève à 6 611 livres, le passif à 4 678 livres

1766 (10.3.), Me Schumacher (6 E 41, 1390) n° 27
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Johann Carl Spielmann J.U. Lti und E.E. Grosen Raths allhier Wohverdienten würcklichen beÿsitzer Verlassenschafft – nach seinem Freÿtags den 29. 9.br des 1765 Jahrs erfolgten Ableben durch die Fr. Wittib S.T. Frau Margaretham Salome Spielmännin geb. Saltzmännin mit beÿstand S.T. herrn Johann Daniel Saltzmann Notarÿ publici und berühmten Practici
der Verstorbene herr Rathher seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. S.T. Frau Agnes Faustin geb. Weßnerin S.T. herrn Johann Friedrich Faust J.Cti und hies. löbl Stadt Straßburg hochvedienten dermalen wohl Regirenden Ammeister auch dreÿzehners && Fr. Ehe Gemahlin in die eine hälfte In deren Namen aber ihr herr Sohn erster Ehe S.T. herr Jacob Wencker J.Ctus und Wohlgedachter Stadt Straßburg hochmeritirten Rath und Advocatÿ, So dann 2. S.T. herrn Daniel Andreas Gambs den handelsmann mit zuziehung S.T. herrn Johann Euth Notarii publici und berümten practici Also beede des herrn Rathherrn Spielmann seel. längst verstorbene Frau Mutter weÿl. Frauen Salome geb. Weßnerin halbbändigen bruders Frau Tochter und gedachter seiner Fr. Mutter auch halbbändigen Schwester H. Sohn alß deßen im 4.ten Grad in linea collaterali (…) ab intestato verlaßene erben

In einer hinter der St Niclaus Kirche gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auf der bühn, In der Stuben auf dem zweÿten Stock, Im Zimmer darneben, In der neuen Stuben, Im Zimmer darneben, Im hauß Öhren, In der Wohnstuben
(f° 31) Eigenthümlicher Antheil ane einer behaußung der Fr. Wittib unverändert. Neml. die helfte für unvertheilt von und ane einer behaußung hoff u. hoffstatt mit allen ihren Nebens u. hintergebäuden auch übrigen Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der St Barbara Gaß einseit ist ein Eck neben Heinrich Greiff des Schreiners Wittib, anderseit neben weil. Fr. Dr bartin erben hinten zum theil auf das Schaffneÿhaus der Stiftung Carthaus u. zum theil auf weil. Joh: Bühler des gewesenen Einspennigers Erben, welche völlige behausung (durch die Werckmeistere laut) Abschatzungs Zeduls vom 16. mart. 1766 angeschlagen worden pro 2000 R, macht zu der dißortigen helfte 1000 R oder 500 lb. Gedachte völlige behaußung rühret aus weÿl. S.T. Fr. Margaretha Salome Saltzmännin geb. Zeÿßolfin auch weÿl. S.T. herrn Doctoris et Professoris Johann Saltzmann hinterlassenen seel. Fr. Wittib Erb: und Verl. her, davon die dißortige Fr. Wb. als Tochter vermög theil: Registrer de ao. 1751 durch weÿl. Notarium Joh: Philipp Lichtenberger ausgefertigtet, wie fol. 46 a et b in demselben zu sehen, einen dritten theil, H. Dr Joh: Gottfried Saltzmann u. nun auch weÿl. H. Joh: Heinrich Saltzmann der geweste handelsmann deroselben bede leibl. H.H. brüder aber die 2. übrige terzen als mütterl. Guth geerbet, Und nach sein H. Joh: Heinrich Saltzmann im ledigen Stand ao: 1765 erfolgtem Absterben ist Ihro der disortigen Wittib an dessen zuständig gewesener terz wieder die helfte oder an der völligen behaußung ein 6.t theil i. Edeleged. H. Dr Joh: Gottfried Saltzmann auch so viel erbl. zugefallen wie die über sothane des S.T. H. Joh: Heinrich Saltzmanns Erb: und Verl. in ged. 1765 Jahr durch H. Notarium Zimmer für die dißortige Fr. Wittib expedirte designation fol. 29 et 30 zu erkennen gibt, daß also an erwehnten völligen behaußung der dißortigen fr. Wittib nunmehro einte u. mehr Edelged. H. Doct. Saltzmann die andere helffte eig. als unverändert gehörig, Und solle über solche völlige behaußung besagen Ganthkfbr. dd. 26. maÿ 1728 So dann zweÿ Kaufbrieff C.C. Stub deren einer datirt den 30. aug. 1715 u. der andere den 12. feb. 1693, Welche samtl. documenten aber sich nicht vorgefunden
Eigenthum ane einer behaußung so der Erben unverändert u. theilbar, Neml: eine behaußung hoff u. hoffstatt auch bronnen maü deren mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten hinter der Pfarrkirche zu St Niclaus einseit neben H. Gochnat dem handelsmann anderseit neben Fr. Streicherin Wittib geb. – gelegen vornen u. hinten auf das Allmend stoßend, davon gibt man jährl. auf Martini gemeiner Stadt Pfenningthurn wegen des Überhangs 12 ß Allmend zinß sonsten ist diese behausung (durch die Werckmeistere laut) – Abschatzungs Zeduls vom 16. mart. 1766 abgeschätzt worden um 3000 R und nach abzug des ges. allmend zinß so zu doppeltem Capital à 5 p.c° gerechnet thut ohnpræjudicirlich 48, 2952, die helffte 1476 lb. Gedache behausung welche der verstorbene H. Rathh. seel. beÿ vätterl. Verl. Abtheilung + angenommen hatte der selbige nach Ausweiß Inventarÿ Illatorum de ao: 1741 durch weÿl. H. Not. Joh: Philipp Lichtenberger aufgerichtet für unverändert in die Ehe gebracht in welchem Document sur ihme fol. 92-a et seqq. behörig zugeschrieben zu ersehen (+ d. 11. julÿ 1739), Und Besagt darüber Kaufbrieff mit der Stadt Straßburg anhangenden C.C. Insiegel verwahret datirt den 28. feb. 1711, ferner 3 andere in besagter C.C. Stube Kaufbrieff de datis 26. junÿ 1705, 3. julÿ 1623 und 17. mart. 1588, Weiter befindet sich beÿ diesen Kaufbrieffen eine Erkantnuß von Ober feuerherren unterm 5. maÿ 1714 ergangen u. von H. Kniebs unterschrieben, desgl. ein Augenscheins Procès verbal unterm 26. julÿ 1730 aus veranlaßung der zwischen Defuncti H. Vater und H. Christoph Sommer dem Banquier als dermaligen Eigenthums zuhaben der ietzigen Gochnatischen Nebens: behaußung vorgewaltener Streitigkeiten vorgenommen u. von H. Michael Erlacher Werckmeister des Münsters H. Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister des Zimmerhofs so dann von H. Joh: Peter Pflug Werckmeister des Maurhofs unterschriben
Ergäntzung H. Johann Philipp Lichtenberger ao: 1741 aufgerichtet
(f° 45 v) Wÿdum Welchen Fr. Agnes Spielmännin geb. Breßlerin weÿl. H. Johann Ernst Spielmann handelsmanns hinterbliebenen Fr. Wittib von gedacht ihrem verstorbenen Eheherrn lebtägig zu geniesen, (f° 49) Eigenthum ane einer beh. It. eine behaußung hoff hoffstatt u. hinterhauß samt der Gemeinschafft eines bronnens u. allen übrigen deren mit Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten ane der Obern oder langen Straße gegen der Kirch zum alten St Peter hinüber einseit neben der Gastherberg zum rothen Löwen anderseit neben weÿl. H. Nicolai Ottmanns gew. Spitzmüllers seel. Erben hinten auff H. Schape den Amlungmacher, davon gibt man jahr auf Joh. Bapt. et Martini dem Stift Waisenhaus alhier 1 lb und 3 Cappen zu zinns so dann der Stadt Straßburg Pfenningthurn wegen zweÿer Kellerfenster Jahrs auf Martini 4 ß allmend zinß, ohnpræjudicirlich ausgeworfen pro 2250, darüber besagt Kaufbrieff C.C. Insgel datirt den 18. aug. 1628, ferner meldte über die helfte solcher behaußung Kaufbrieff d.d. 21. apr. 1733 dabeÿ weiter 10 alte pergam. Ganth: Kauf: Spruch: Hüttel: u. abgelößte zinsbriefe
– Abschatzung Vom 16.ten Martz 1766, Auff begehren Weil H Joh: Carrell Spillman eines EE Grosen Raths alter beÿsietzer seilig hiender Laserer Fr : Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg hienter Sant Claus gelegen Einseits Neben herrn Cochnarth ander seits und hienden auff das allment stosent gelegen, solche behausung besteht in Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber seint Die dach stühll mit breitziglein belegt hat auch ein getrembtem Keller hoff und brunnen, vor und umb 3000 gulden
der zweite Begrieff ist Auch alhier in der Statt Strasburg in derer berbra Gas gelegen Einseits Neben N: N: Schmitt ander seits Neben Fr: Graffen Witib Und hienden H. Johannes dartien dem gutscher stosent gelegen, solche behausung besteht in Unter schiedliche gebeÿen Warinnen Ettlichen Stuben Kamern und Kichen Dar jber seint Die dach stühll mit holl und breitziglein belegt hat auch zweÿ Gewolbte Keller hoff und bronnen, Ferner befindet sich Ettliche Remisen und Stallungen war jber die dach stuhl mit hohl und breitziglein belegt, vor und umb 2000 gulden, [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

(f° 53) Copia der Eheberedung – Copia der vor Not. Joh. Philipp Lichtenberger am 27. junÿ 1754 aufgerichteten Codicilli
der Dr Wittib ohnveränderten Vermögens, silbers 151 lb, goldene ringe 201 lb, behaußung 500 lb, Pfenningzinß hauptgüter 3688 lb, schulden 1025 lb, ergäntzung 4537 lb, summa summarum 10 103 lb
die übrige Nahrung und Verlassenschafft und zwar weilen die Fr. Wittib auf das theilbare tam active quam passive verzug gethan unter eine Mass beschrieben, dieser, weilen er die Verstallung nicht unterwürffig, ist hier nur überhaupt einzubringen beliebet worden 502 lb, Bibliothec 20 lb, Wein und Faß 153 lb, silbers 98 lb, Gold. Ring 109 lb, baarschafft 640 lb, behaußung 1476 lb, Pfenningzinß hauptgüter 2076 lb, gülten von liegenden güthern 82 lb, schulden 1453 lb, Summa summarum 6611 lb – Schulden 4678 lb, Nach deren Abzug 1924 lb – beschluß summ 12 027 lb – Stall summ 10 404 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter der Fr. Wittib ohnverändert 1000 lb, zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Erben unverändert 140 lb, zweiffelhaffte und verlorne schulden in der Fr. Wittib unverändert Nahrung zugeltend 650 lb, zweiffelhaffte und verlohrne schulden in der Erben ohnverändert und theilbaren Nahrung 85 lb
(Documenta) Catalogus librorum
Eheberedung, zwischen Johann Carl Spielmann Juris Utriusque Licentiato weÿl. H. Johann Ernst Spielmann J.U. Doctorandi beÿ Löbl. Cantzleÿ Oeconomi mit auch weÿl. Fr. Salome geb. Weßnerin So dann der Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Margaretha Salome ehelichem Sohn Saltzmännin weÿl. H. Johann Saltzmann auf hiesiger Universitæt hochberühmten Medicinæ Doctoris et Professoris publici ordinarÿ und senoris ejusdem Facultatis wie auch des Collegiat Stiffts zu St Thomä hochansenlichen Decani mit Fr. Margaretha Salome geb. Zeÿßolffin eheliche Tochter – den 22. sept. 1740 (sans not.)
Codicill (pap. dom. Simon Lupus Haeichele Augsb.) herr Johann Carl Spielmann Juris Utriusque Licentiatus, den 4. dec. 1765 Not. Joh. Daniel Saltzmann

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 50 n° 15)
1740. Mittwoch d. 12. Octobr. seind nach zweÿ mahl geschehener proclamation (…) eingesegnet word. H Johann Carl Spielmann J. U. Lt. weil. Hn Johann Ernst Spielmanns geweßt. Oecomoni beÿ löbl. policeÿ allhier hinterlaßener ehl. Sohn, u. Jungfr. Margaretha Salome, weil. Hn Johann Saltzmanns geweßt. Med. D. u. P.P.O. allhier u. Decani beÿ E. löbl. Stifft Zt St. Thomä hinterlaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Carol Spielmann als Hochzeiter, Margaretha Salome Saltzmännin alß Hochzeiterin (i 52)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres)

1766, VII 1180 – Livres de la Taille f° 26-v
Becker N° 1668 – Weÿl. H. Johann Carl Spielmann J.V. Lt und b. Verlassenschafft jnventirt H. Not. Schuhmacher.
Concl. final. jnv. Ist fol. 250. 12 027 lb 18 ß ¾ d davon gehet aber wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht unterworffen 1623. lb 14 ß 8 d. Verbleibt 10 404 lb 3 ß 4 9/20 d, Ferner Vermög beÿgelegter Notta Ist ab Zu Ziehen 1906. lb, Verbleibt allßo ane der bisherigen Verstallungs summ übrig 8498 lb 3 ß 4 2/20. d, die machen 17 000 R. Verstallte 15 700 R. zu wenig 1300. R.
Wovon Nachtrag 8. Jahr in duplo, 23 lb 4 ß
und 6. Jahr in simplo, 11 lb 14
ferner Vor ein Jahr, 1 lb 16
Ext. Stallgedt 1765, 19 ß 7
Marz. 1 lb 7
geb. und abhandlung, 18 lb 9 ß 6 (zusammen) 76 lb 7 ß 6 d
ane dem nachtrag 13 lb 19 ß nachgelaßen, restirt 62 lb 8 ß 6 d
dt. 4.ten junÿ 1766

Jean Geoffroi Saltzmann, docteur en médecine, meurt en 1766 en délaissant une petite fille. L’inventaire est dressé dans la maison mortuaire Grand rue. Le défunt possédait la moitié indivise de la maison rue Sainte-Barbe. La masse propre à la veuve s’élève à 25 877 livres. L’actif du défunt et de la communauté est de 11 893 livres, le passif de 17 386 ivres.

1767 (28.4.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 592) n° 92
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Johann Gottfried Saltzmann geweßenen Med: Doct: und berühmten Practici, auch burgers alhie Zu Straßburg, nunmehr seeligen Verlassenschafft -nach seinem den 24.ten Novembris des letzt verfloßenen 1766.sten Jahrs aus dießer welt genommenen seel. Abschied hinterlassen hat. Welche Verlassenschafft auf Ansuchen sowol der hoch Edlen und tugendreichen Frau Mariä Salome gebohrner Brackenhofferin, der hinterbliebenen Frau Wittib beiständlich H. Johann Rudolph Dinckel des geschwornen Notarii und burgers dahier, als auch des wohl Ehren vest großachtbar und Wohlweisen herrn Johann Andreas Bruders des älten vornehmen burgers und Es. En. großen Raths alhie alten wohlverdienten beisitzers, als beeidigten Vogts seuiner Enckelin Jungfraun Margarethä Salome Bruderin, des herrn Johann Andreas Bruder des jüngern ebenmäßigen vornehmen handelßmanns und burgers alhie in erster Ehe mit weiland Frau Margaretha Salome gebohrner Saltzmännin erzeugten einigen töchterlins, alß dißortige Enckelin und einiger Erbin, fleisig inventirt und ersucht – Si geschehen in Straßburg in hernach inventirter in der langen Straß gelegener Sterb behaußung auf dienstag den 28.ten Aprilis Anno 1767.

(f° 27) Ergäntzung der Frau Wittib manglenden unveränderten Vermögensn Nach Anleitung des durch nun weiland Herrn Notarium Johannes Brackenhoffer A° 1740
aufgerichteten und durch H. Notarium Johann Richard Häring allhie ausgefertigten Inventarii illatorum
(f° 39) Copia der Eheberedung – Erkannt Willfahrt dem Wohl Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Johann Gottfried Saltzmann, berühmten Medicinæ Doctori und Practico, Weÿland des hoch Edel Vest hoch erfahrenen und hochgelehrten herrn Johann Saltzmann, auch hiesiger Universitæt geweßenen hochberühmten Medicinæ Doctoris et Professoris publici ordinarii und senioris ejusdem Facultatis wie auch des Collegiat Stifts Zu St: Thomæ hochansehnlichen Decani, mit der Ehren hoch Edlen und tugendbegabten Frauen Margaretha Salomea gebohrnen Zeÿsolffin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigam an einem, so dann die Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Mariä Salomeä Brackenhoffein des Wohl Ehrenvest, Fürsichtig und Wohlweisen Herrn Philipp Jacob Brackenhoffer, vornehmen Apotheckers und E.E. hroßen Rhats alhier alten wohl ansehnlichen beÿsitzers, mit weÿland der wohl Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Margaretha gebohrnen Hahnin nun längst seel. ehelich erzeugten Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin ane dem anden theil – Welche Ehepacta abgehandelt in der königlichen freÿen Statt Straßburg auf Dienstag den 12. Julii in dem Jahr als man nach Christi Geburth zahlte 1740. – Johann Philipp Lichtenberger Notarius
(f° 42) Apotecker: Corpus so der Frau wittib unverändert (W.) Nemlich die unvertheilte Hälfte an allen Zur Spies: Apotheck gehörigen Gefäsen, Instrumenten, Materialien, Medicamenten sowol Simplicibus als auch Compositis (…)
Nemlich die Hälfte ae einer Apotecker behausung, zum Stauf genannt an der Spießgaß (…)
(E & T.) Nemlich eine behausung, Hof, Neben Gebäuden, Gärtlein, Hofstatt und Gemeinschafft des bronnens, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörten und Gerechtigkeiten gelegen in alhiesiger Statt an de mittlern langen Stras (…)
(E & T.) It. die Hälfte vor unvertheilt ane einer behaußung, Hof und Hofstatt mit allen ihren Neben: und Hinter: Gebäuden, auch übrigen Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in alhiesiger statt an St. Barbarä Gaß ein Seit ist neben Heinrich Greif des Schreiners, Wittib, ander Seit zum theil neben H. Georg Michael Kraus den buchbinder, und zum theil neben Abraham Schmid dem Schuhmacher, hinten sowol auf das ehemalige Schaffneihauß der Stifftung Cartaus, welches Johann Chartel der Kutscher erkauft hat, als auch auf weiland Johannes Bühler, des gewesenen Einspännigers, Erben stosend, so frei, ledig, eigen und durch die (Werckmeistere) bei weil. H. D. u. Rathh. Joh: Carl Spielmanns Verl. Inventur den 16. Martii 1766. angeschlagen worden um 500. lb. An solcher behausung hat der selige Hr Dr eine Terz bei mütterl. Verl. Abteilung und einen sechsten Theil von weil.. H. Joh: Heinrich Saltzmann, seinem H. bruder, ererbt. Die übrige Hälfte ist deßen Frau Schwester der Verwittibten Frau Rathherrin Margarethä Salome Spielmännin geb. Saltzmännon eigenthümlich zuständig, die darüber bes. briefschafften in gemeinschaftlicher Verwahrung hat benantlich. i. teutsch. perg. Ganthkauffbrieff de dato 26. Maji 1728. Ferner zween teutsche perg. Kbr. in allh. C.C. St. gef. de datis 30. Aug. 1715. und 12. febr: 1693.
(W.) It. ein hauß, Stallung, Scheur, Schopf u. die halbe hoffstatt in der Ruprechtsau in der obern Au ohnfern der Kirch gelegen (…)
(W.) It. Stallung und Schöpf ebenfalls in der obern Au gelegen (…)
(f° 53) Series rubricarum. Der Frau Wittib unverändertes Vermögen. Sa. Saatfrüchten 64, Sa. Silbergeschirrs 190, Sa. goldener Ring, Sa. baarschafft 31, Sa. Eigentums ane Häusern 2084, Sa. lig. & 901, Sa. beßerung o, Sa. Apothecker Corporis 750, Sa. Pfenningzins 4369, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 17 114, Summa summarum 25 877 lb
Demnach wird lles übrige Gut, nach Maasgab des oben fol – einverleibten Verzugs auf die Errungenschaft unter einem einigen Titel, so der Erbin unverändert und theilbar beschrieben, Sa. Haußrahts 474, Sa. bibliotheck 50, Sa. Weins und lärer & 50, Sa. Silbergeschirrs 203, Sa. goldener Ring 123, Sa. baarschafft 431, Sa. Eigentums an Häusern 1750, Sa. Pftz. 5470, Sa. Schulden 8176, Sa. der Kutsch 37, Summa summarum 11 893 lb – Sa. Schulden 17 386, In Vergleichung 3692 lb – Stall summ 17 409 lb
Zweiffelhaffte Capital, so der Frau Wittib unverändert 50, Zweiffelhaffte Capital, so der Erbin unverändert und theilbar 1545 lb, Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden 591 lb

Jean Geoffroi Saltzmann a épousé Marie Salomé Brackenhoffer en 1740
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 13) 1740. Mittwoch d. 10. Aug. seind nach Zweÿmahl geschehene proclamation in der Evangelischen Pfarr Kirch Zue St. Nic. in den Ehestand eingesegnet word. H. Joh: Gottfried Saltzmann Med: D. u. Pr. alhier weil; Hn Joh: Saltzmanns Med. D. ejusd. P.P. u. E.E. Ehrw. Cap. Thom. Decani hinterl. ehel.Sohn u. Jgfr. Maria Salome Hn Phil. Jacob Brackenhofers deß Apotheckers u. E.E. groß. Raths alten Beÿsitzers ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Saltzmann, Maria Salome Brackenhofferin (i 52)

Marguerite Salomé Spielmann meurt en l’an IV en délaissant pour héritière sa petite nièce. L’inventaire est dressé dans une maison derrière Saint-Nicolas
1795 (8 nivose 4), Strasbourg 3 (18), Me Übersaal n° 474 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 134-v du 9 niv. 4
Inventarium über der weiland bürgerin Margarethæ Salome Spielmann geb. Saltzmännin des auch weÿl. bürgers Johann Carl Spielmann, gewesenen Rechtslehrten, hinterbliebenen Wittib Vermögens Nachlassenschafft – angefangen den 30. fructidor 4, nach ihrem den 23. vendemiaire jüngst erfolgten Absterben
auf Ansuchen des burgers Joh: Daniel Ensfelder öffentl. Notarii alhier als Curator Jungfrau Margaretha Salome Bruder des weÿl. burgers Andreä Bruder jüngern gewesenen handelsmanns und weÿl. der bürgerin Margaretha Salome geb. Spielmann großjähriger tochter, der Verstorbenen Petite Niece und als nächster Collateral: Anverwannten Universal Erbin ab intestato

in einer hinter der Niclaus: Kirche gelegen behaußung N° 25 dem 30. Frimaire (21. dec. 1795)
Mobilien 2717 li, silbers 345 li, baarschafft 86 li, Capitalien 25 786 li, Activ schulden 2100 li, Summa summarum 31 036 li
Mobilien und effecten In der Wohnstuben, In dem Schaf Zimmer darneben, In der Kammer darneben, In der Küche, In denen beÿden Zimmern auf dem ersten Stock rechter hand, In der Soldaten: Kammer darneben, Im haußehren, Auf dem zweÿten Stock, Auf der Bühne
Copia des von der Verstorbenen den 23. Jänner 1793 aufgerichteten Testament, Copia actus præsentationis et Depositionis den 29. Januarii – Copie du Jugement arbitral concernant cette succession 4 frimaire IV
(Documenta) Arbre généalogique
Rechnung – Untersuch: berechn: und Auslieferung des von weÿl. bürgerin Margaretha Salome Spielmann geb. Saltzmännin Wittib von ihrem Ehemann weil. bürgers Johann Carl Spielmann gewesenen Rechtslehrten genossenen lebtägigen Widums, zufolg Abtheil: Erörterung und Widums: Aufrichtung des bürgers Spielmanns Verlassenschafft durch Not. Tobiam Schumacher im Jahr 1766 aufgerichtet

La petite-fille de Geoffroi Saltzmann et Marguerite Salomé Saltzmann veuve de Charles Spielmann vendent la maison 7 020 livres au cocher Jean Mohr qui revendra en janvier 1773 la moitié nord de la maison en conservant celle du sud

1772 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 191-v
H. Exsenator Johann Andreas Bruder als geordneter und geschworener vogt weÿl. Fr. Margarethæ Salome Bruderin geb. Saltzmännin hinterlassenen minorenner tochter dißortige Enckelin, mehr Fr. Margaretha Salome geb. Saltzmännin weÿl. H. Lt. Carl Spielmann gewesten Exsenatoris hinterbliebenen wittib beÿständlich H. Johann Daniel Saltzmann notarii publici ac jurati
in gegensein H. Johann Mohr des schirmers und kutschers – als letzt und meistbeitenden
eine behausung, hoff, bronnen, hoffstatt und stallung mit deren seiten: und hinter: gebäuden auch mit allen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St. Barbarä gaß, einseit neben Johann Christoph Schmidt dem schuhmacher zum theil theils N. Grauß dem buchbinder, anders. neben N. Greiff des schreiners wittib, hinten auf Johann Jardel den lehnkutscher theils Allmend gäßlein darin diese behausung einen außgang hat – als eine zu gleichen theilen ererbte behausung – um 7020 pfund

Le cocher catholique Jean Mohr apparaît à Strasbourg quand il loue une maison rue du Faisan en 1769. Il fait baptiser son fils Jean Pierre en 1771
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 160-v)
Hodie octavâ julii anni 1771 a me infra scripto baptisatus est joannes petrus filius joannis Mor tutelaris et Rhedarii et barbaræ volbert Conjugum in hâc parochina Commoranium pridie natus (i 164)

Comme l’indique son acte de décès en 1803, Jean Mohr est originaire d’Achenheim
Décès, Strasbourg (n° 839)

Du 18° jour du mois de Pluviose l’an an XI de la République française. Acte de décès de Jean Mohr, décédé hier 17 Pluviose vers neuf heures du matin, agé de 73 ans, cocher, demeurant rue Barbe vers la Place N° 13, natif d’Achenheim, département du Bas Rhin, fils légitime de feu Jean Mohr, laboureur, et de feue Barbe Suhr, veuf de Barbe Wolbert, Sur la déclaration à moi faite par Michel Mohr agé de 30 ans, cocher (…) fils du défunt [in margine:] Pulmonie ((i 14)

Jean Mohr loue une partie de la maison au perruquier Etienne Bataille

1773 (5.7.), Me Lacombe (6 E 41, 151)
Bail à commencer à la St Michel prochaine – Jean Mohr cocher
au Sr Etienne Bataille Perruquier privilégié
savoir un appartement dans la maison appartenant au bailleur en cette ville rue Ste Barbe, d’un côté la veuve d’un menusier d’autre N. consistant led. appartement 1. en une boutique au Red de Chaussée qui est celle a côté de l’Entrée, 2. en une partie de cave séparée par des lattes et qui est en face de l’escalier, 3. en deux pièces au premier étage donnant sur la rue de Ste Barbe et une cuisine attenante auxd. deux appartemens, 4. en une chambre au grenier donnant pareillement sur la rue Et en une place au dessus de lad. Chambre pour y placer le bois, 5. Et enfin l’usage commun de la buanderie et des greneirs de lad. maison – moyennant un loyer annuel de 120 livres

Jean Mohr loue des caves au brasseur Jean Nicolas Lamas

1773 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 268-v
H. Johann Mohr der lehnkutscher und schirmer
in gegensein H. Johann Nicolaus Lamas gewesten bierbrauer
lehnungsweis, sein Mohr eigenthümlich zuständig beÿ denen kleinen Capuciner oder deßen kleinen Closters in der Barbarägaß gelegenen behausung befindlichen keller deßen lager in dem hoff welcher keller würcklich bloß und lehr und in varia 700 ohmen faß in sich begreiffen kann auff sieben nacheinander folgenden jahren von verwichenen Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 126 gulden

Inventaire après décès d’un locataire, le boutonnier en soie Jean Louis Kopp

1790 (4.12.), Me Übersaal (6 E 41, 660) f° 293
Inventarium über des Wol: Ehren: und Vorachtbaren H. Johann Ludwig Kopp, Seiden: Knopfmachers und der Viel Ehren: und tugengbegabten Frau Mariæ Dorotheæ gebohrner Fügnerin, beeder Ehepersohnen und bürger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen – einander in ihrer den 4 Octobris jüngst angetretenen Ehestand zugebracht haben. Solches wurde auf deroselben Ansuchen und zwar die Ehegattin mit beÿstand Hn. Johann Michael Fügner des ältern, Glaßermeisters und burgers dahier, ihres leiblichen Vaters, (…) aus der Ursache, weil dieselbe in ihrem vor mit den 4.ten Augusti dieses Jahr aufgerichteten Ehe: Contract und deßelben 3.tem Punkt ihr bederseits zusammengebrachtes Gut als unverändert und eine Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt haben – So geschehen alhier zu Straßburg in einer an St. Barbarä: Gaß gelegenen, N. Mohr dem Kutscher zuständigen behausung auf Samstag den 4. Decembris im Jahr 1790.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. hausraths 106 R, Sa. Waar und Werkzeugs zur knopffmacher kunst und zum Seidenhändel gehörig 849 R, Sa. silbers 22 R, Sa. goldenen Rings 43 R, Sa. activ schulden 21 R, Summa summarum 1043 R – haussteur 67 R, Des Ehemanns Vermoegen 1110 R
Diesemnach wird auch der Ehrenachtbar zugebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 297 R, Sa. silbers 39 R, Sa. goldenen ringe 69 R, Sa. der baarschafft 636 R, Summa summarum 1042 R – Haussteur 67 R, der Ehegattin Mittel 1110 R

Inventaire après décès d’un locataire, le chandelier François Mourgeon

1801 (24 prairial 9), Strasbourg 1 (21), Me Lacombe n° 1972 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 149 du 27 prai. 9
Inventaire de la succession de François Mourgeon chandelier décédé en cette ville dans le courant de germinal dernier – à la requête de Catherine Nessin la veuve
meubles que le défunt a délaissés dans la maison du cit. Mohr cocher rue Ste Barbe n° 13 : 330 fr

Michel Mohr épouse en 1801 Marie Anne Mathis originaire de Weyersheim. Le père du marié fait donation de sa partie de maison à son fils

1801 (2 germ. 9), Strasbourg 1 (21), Me Lacombe n° 1760 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 f° 145 du 6 germ. 9
Contrat de mariage – Michel Moor demeurant à Strasbourg fils de Jean Moor et de Barbe Wolbert
Marie Anne Mathis fille majeure de Joseph Mathias, cultivateur, et de Catherine Stupfel
art. 6, en considération du présent mariage Jean Moor pere du futur donne et cede en avancement d’horie et en toute propriété à Michel Moor son fils La moitié de la maison qui lui appartient en cette ville rue Ste Barbe N° 13 d’un côté cit. greiff meunier d’autre Cit Oberlé, Il est convenu et arreté entre le futur époux et son pere que les futurs conjoints occuperont dans ladite maison scavoir Le Rez de chaussée de la maison de derrière consistante en un poele une chambre une cuisine La cave sous la maison de devant l’usage commun du grenier de la maison le tout sans aucune retribution (estimée à 5160 francs)

Mariage, Strasbourg (f° 206, n° 408)
Du 19° jour du mois de thermidor l’an IX de la République française. Acte de mariage de Jean Michel Mohr, agé de 27 ans, cocher né en cette ville le 9 septembre 1773, y domicilié, fils légitime de Jean Mohr, cocher, etd e feüe Barbe Wolbert, Et d’Anne Marie Mathias, agée de 30 ans, née à Weyersheim à la Haute tour, fille légitimee de Joseph Mathias, cultivateur audit lieu et de Catherine Stupfel (signé) michel mohr, Marianna Mathias (i 207)

Le cocher Jean Pierre Mohr vend sa moitié de maison à son frère Jean Michel Mohr qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1803 (18 germ. 11), Strasbourg 3 (48), Me Übersaal n° 1089, 1834 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 115 du 19 germ. 11
der bürger Johann Peter Mohr ledige großjährige Kutscher
in gegensein bürger Johann Michael Mohr verheuratheten Kutschers
die dem br. Johann Peter Mohr eigenthümlich zuständig von seinen Eltern dem weÿl. bgr. Johann Mohr Kuscher und auch weÿl. Barbara geb. Wolff ererbte hälfte für ohnvertheilt von und ahne einer behausung samt hof Stallung bronnen der hoffstatt auch allen mit allen übrigen gebäuden, zugehörden und Rechten an der Barbara gaß N° 13, einseit neben br. Greiff schreiner anderseit neben br. Oberlin Professor hinten auff br. bieth Kutscher, wovon die übrige ohnvertheilte helfte dem Cessionario als ein ererbt elterliches Gut bereits eigenthümlich zuständig – um 6418 francs oder 6500 livres tournois

Marie Anne Mathias meurt sans enfant. La maison propre au mari figure à l’inventaire

1828 (2.6.), Strasbourg 12 (108), Me Noetinger n° 718 – Enregistrement de Strasbourg, acp 189 f° 158-v du 5.6.
Inventaire de la succession de Marie Anne Mathias femme de Michel Mohr, loueur de carrosses décédée le 20 mai 1828, à la requête de 1. Régine Mathias épouse de Jacques Schmitt, tanneur, 2. Catherine Mathias épouse de Martin Acker, laboureur à Weyersheim, 3. Thérèse Mathias épouse d’Engelhard Klein, laboureur à Weyersheim, 4. Gertrude Mathias épouse de Jean Osswald, laboureur à Reichstett, 5. Beatrix Mathias épouse de Georges Ulrich, brasseur à Weyersheim, 6. Michel Mathias, laboureur à Weyersheim, 7. Marie Anne Mathias majeure à Strasbourg, 8. Martin Mathias, brasseur en la même ville, 9. Georges Mathias, boulanger à Weyersheim, 10. Amand Mathias, garçon laboureur à Weyersheim, les cinq derniers seuls et uniques héritiers de Joseph Mathias leur père décédé laboureur à Weyersheim, tous susdits représentés par Martin Acker, laboureur à Weyersheim et Georges Ulrich, brasseur leur mandataire, 11. Amand Mathias, laboureur à Weyersheim, 12. Béatrix Matter femme de François Joseph Georger, cultivateur à Roppenheim, 13. Thérèse Matter épouse de Xavier Weinhard, laboureur à Cessenheim, seuls et uniques représentants de Madeleine Mathias épouse de Pierre Matter, laboureur à Cessenheim leur mère représentés par Amand Mathias leur oncle, héritiers dans la succession de leur sœur et tante décédée ab instestat, 14. le veuf

dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 13
créances 834 fr, récompenses dues à la communauté 5000 fr, total de l’actif 9798 fr ; passif 3335 fr, prélevement du défunt 1614 fr, total du passif 7131 fr, terres à Weyersheim, Bietlenheim
fortune du veuf, une maison dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schoop serrurier, d’autre la veuve Vehrung devant la rue et derrière le M Wengler – la moitié héritée de Jean Murr et Barbe Wolbert ses père et mère, acquis la moitié de son frère Jean Pierre Murr par acte Me Ubersaal en date du 18 germinal 11
reprises de la défunte 12 957 francs – Contrat de mariage passé devant Me Lacombe

Michel Mohr meurt à son tour en 1833 en laissant pour héritier son frère Jean Pierre Mohr

1833 (31.10.), Strasbourg 12 (131), Me Noetinger n° 5840 – Enregistrement de Strasbourg, acp 221 f° 20-v du 6.11.
Inventaire de la succession de Michel Mohr, loueur de carrosses décédé le 22 août dernier – à la requête de Jean Pierre Mohr à Strasbourg son frère assisté d’Eugène Lederlin, avoué près le Tribunal Civil son conseil judiciaire, seul et unique héritier

dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 13
une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schopp, d’autre la veuve Vering et M. Wengler devant la rue et derrière la veuve Colin – hérité la moitié dans la succession de Jacques Mohr et de Barbe Wolff ses père et mère, et acquis l’autre moitié de Jean Mohr [sic] le requérant par acte Me Ubersaal en date du 18 germinal 11, estimée 8000 francs
meubles 2079 fr, argent comptant 10 fr, dettes actives 37 fr – passif 6821 francs

Jean Pierre Mohr loue une partie de la maison au cocher François Joseph Klein

1834 (4.3.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6188 – Enregistrement de Strasbourg, acp 223 f° 141 du 10.3.
Bail de 6 ou 9 ans à partir du 25 du présent – Jean Pierre Mohr sans état assisté d’Eugène Lederlin, avoué son conseil judiciaire nommé par Jugement du Tribunal Civil du 25. 8.bre dernier
à François Joseph Klein, cocher de louage à Strasbourg
les localités ci après désignées de la maison lui appartenant consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schoop d’autre la veuve Verong & M. Wengler devant la rue derrière la veuve Cloin, savoir : la maison située dans l’intérieur de la cour consistant en un rez de chaussée qui ne se compose que d’une grande salle à décharge & passage pour aller à l’écurie, un premier étage où se trouve une cuisine, un poele & deux chambres & un grenier où il y a également une chambre, une écurie à six chevaux, un grenier à foin, deux remises dont l’une sous toit & l’autre à droite en entrant dans la maison, un grenier à paille au dessus de la grande remise, une fosse à fumier & la cave près de la petite remise & enfin la cour entière – moyennant un loyer annuel de 500 francs

Jean Pierre Mohr meurt sans descendant en 1835 en délaissant ses héritiers collatéraux

1835 (1.10.), Strasbourg 12 (137), Me Noetinger n° 7599
Inventaire de la succession de Jean Pierre Mohr, sans état décédé sans postérité le 22 septembre 1835 – à la requête des héritiers collatéraux I. les représentants de Barbe Mohr veuve de Georges Kuntz qui sont 1. Barbe épouse de Nicolas Hetzel, cultivateur à Osthoffen, 2. Antoine Kuntz, laboureur à Achenheim
II. le représentant d’Antoine Mohr, Antoine Mohr, laboureur à Achenheim
III. les représentants de Marie Wolbert femme de Jacques Lienhart qui sont 1. Jean Georges Lienhart, cultivateur à Wolfisheim, 2. Salomé Lienhart veuve de Jacques Metz, laboureur à Oberschaeffolsheim
IV. les représentants de Georges Wolbert Jacques Wolbert, tonnelier à Oberschaeffolsheim
V. les représentants de Jean Wolbert, Marie Wolbert veuve de Laurent Mehn, cultivateur à Oberschaeffolsheim héritiers comme cousins issus de germain pour 1/7

dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 13
Immeuble. Une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, entre le Sr Schopp, la veuve Verung & M. Wengler devant la rue, derrière la veuve Colin – hérité dans la succession de son frère Michel Mohr, loueur de carrosses, selon l’inventaire dressé par Me Noetinger le 31 octobre 1833 – Michel Mohr est devenu propriétaire de ladite maison comme héritier pour moitié dans la succession de Jacques Mohr et de Barbe Wolff ses père et mère, et a acquis l’autre moitié de Jean Michel Mohr par acte Me Ubersaal le 18 germinal 11 – louée à François Joseph Klein de Strasbourg par bail passé devant Me Noetinger le 4 mars 1834 pour 500 fr – estimée 10 000 francs

Les héritiers de Jean Pierre Mohr vendent la maison à l’huissier Frédéric Théodore Porst

1836 (16.2.), Strasbourg 12 (138), Me Noetinger n° 7842 – Enregistrement de Strasbourg, acp 238 f° 53-v du 22.2.
Cahier des Charges du 29 décembre 1835 – à la requête de 1. Sébastien Metz, laboureur à Oberschaeffolsheim, mandataire de 1. Jean Georges Lienhard, laboureur à Wolfisheim, 2. Salomé Lienhard veuve de Jacques Metz, laboureur à Oberschaeffolsheim, 3. Jacques Wolbert, laboureur à Oberschaeffolsheim et Marie Wolbert veuve de Laurent Mehn, laboureur aussi à Oberschaeffolsheim, 2. Antoine Kuntz, laboureur à Achenheim, en son nom et mandataire de 1. Barbe Kuntz épouse de Nicolas Hetzel, laboureur Osthoffen, et 2. Antoine Mohr, cultivateur à Achenheim, tous en qualité d’héritiers chacun pour 1/7 de Jean Pierre Mohr sans état, suivant l’inventaire dressé par Me Noetinger le 1 octobre dernier
à Frédéric Théodore Porst, huissier, moyennant 13 000 francs
Description de la maison à vendre, une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Barbe n° 13, d’un côté le Sr Schopp, d’autre la veuve Verung et M. Wengler, devant ladite rue, derrière la veuve Colin – Etablissement de la propriété, de la succession de Jean Pierre Mohr, hérité dans la succession de son frère Michel Mohr, loueur de carrosses, selon l’nventaire dressé par Me Noetinger le 31 octobre 1833, Michel Mohr a hérité la moitié dans la succession de Jacques Mohr et Barbe Wolf ses père et mère et acquis l’autre moitié de Jean Pierre Mohr par acte Me Ubersaal en date du 18 germinal 11
n° 7917, le 21 janvier mise à prix 12 000 fr – pour 13 650 fr à Georges Michel Callenberger
n° 7918 surmise par Marx Meyer, propriétaire à Oberschaeffolsheim de 1850 fr – le 16 février retrait

Frédéric Théodore Porst épouse en 1830 Marie Caroline Schæffer
1830 (21.9.), Strasbourg 12 (117), Me Noetinger n° 2285 – Enregistrement de Strasbourg, acp 201 f° 7-v du 27.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Frédéric Théodore Porst, huissier à la résidence de Strasbourg, fils de Marie Madeleine Porst patissière
Marie Caroline Schaeffer fille mineure de Nicolas Schaeffer, propriétaire, et de Salomé Muckenfus

Mariage, Strasbourg (n° 343 f° 172)
Du 29 septembre l’an 1830. Acte de mariage de Jacques Frédéric Théodore Porst Majeur d’ans, né hors le mariage le 22 floréal an Douze à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, huissier, fils de Marie Madeleine Porst, non mariée, domiciliée à Strasbourg, et de Marie Caroline Schaefer mineure d’ans née en légitime mariage le 14 Mai 1810 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Nicolas Schaefer, Cordonnier, et de Marie Salomé Muckenfuss, conjointss domiciliés en cette ville (signé) Jacques Frédéric Porst, Marie Caroline Schaefer (i 19)

1830 (28.9.), Strasbourg, Me Noetinger, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 8-v du 28.9.
Consentement – Marie Madeleine Porst, pâtissiere, au mariage de son fils Frédéric Théodore, huissier, avec Marie Caroline Schaeffer

Marie Caroline Schæffer meurt en 1835 en délaissant trois enfants

1835 (27.6.), Strasbourg 12 (136), Me Noetinger n° 7428 – Enregistrement de Strasbourg, acp 232 f° 54 du 1.7.
Inventaire de la succession de Marie Caroline Schaeffer épouse de Frédéric Théodore Porst, huissier, décédée le 14 janvier 1835 – à la requête de 1. Frédéric Théodore Porst père et tuteur légal de 1) Madeleine Caroline 3 ans, 2) Emilie Louise 2 ans 6 mois, 3) Frédéric Théodore Porst 7 mois, 2. Nicolas Schaeffer, propriétaire, grand père maternel subrogé tuteur

dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 5
immeubles, le 10° par indivis d’environ 15 ares de jardin avec maison et dépendances sise à la Robertsau à la vieille Schiffmatt n° 11, d’un côté Beck & Schuler, à l’est audit Schuler & à l’ouest le Sr Capaun, la portion indivise estimée à 15 francs – acquis de Frédéric Charles Porst, greffier de la Justice de Paix du canton de Truchtersheim, par acte sous seing privé en date du 1 décembre 1833 enreg. à Schiltigheim le 5 février 1834 F° 52 transcrit au bureau des hypothèques le 3 mars 1834
Contrat de mariage, Me Noetinger le 21 septembre 1830

Frédéric Théodore Porst se remarie avec Louise Weber. Le contrat de mariage contient un état de sa fortune
1845 (26.3.), Strasbourg 12 (166), Me Noetinger n° 17 587
Contrat de mariage – M. Frédéric Théodore Porst, huissier à la résidence de Strasbourg y domicilié, Veuf en premières noces avec un enfant de feue De Marie Caroline Schaeffer
Et Med.lle Louise Weber, majeure, sans état, demeurant à Strasbourg, fille de feus M. Jacques Weber, propriétaire et de De Madeleine Eisenbeis conjoints décédés à Strasbourg
Etat des biens meubles & immeubles apportés par M Frédéric Théodore Porst, huissier à Strasbourg
Immeubles. 1. Une maison & dépendances, sise à Strasbourg rue Ste Barbe N° 13. Acquise suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger, Not. à Strasbourg le 16 février 1836. Sur le prix d’acquisition le Sr Porst est encore débiteur envers M. Noetinger d’une somme principale de 6000 francs.
2. Une maison et dépendances, sise à Strasbourg rue Ste Barbe N° 10. Acquise suivant contrat de vente passé devant M Boersch, Not. à Strasbourg, le 12 avril 1844. La totallité du prix avec 24 000 francs est encore dû audit M. Noetinger & à ses enfants mineurs.
3. Les 1183/1920 d’un jardin de la de la contenance d’environ 15 ares, une maison & dépendances, situé à la Robertsau, canton Schiffmatt. Acquis en partie du vivant de la Dame Porst née Schaeffer suivant acte sous seing privé en date du 1 décembre 1833 enregistré à Schiltigheim le 5 février 1834 fol. 52. R° C. 4 à 6 (…) & en partie après le décès de ladte Dame Porst suivant contrat passé devant medit Not. Noetiger le 23. avril 1836.. Les autres 77/1920 du jardin susdésigné appartiennent à Frédéric Théodore Porst fils mineur du futur époux
Meubles. L’office d’huissier audiencier près le tribunal civil de Strasbourg, estimé à 15 000

Frédéric Théodore Porst vend une portion de terrain à son voisin Claude Séguin

1845 (13. 8.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 94 (31 593)
37, ssp du 16. 9.br 1840
Vente – Entre les Sr. Frédéric Théodore Porst huissier propriétaire de la maison, terrain et bâtiment en dépendances sis rue Ste Barbe N° 13,
Et Claude Séguin, confiseur, les deux domiciliés à Strasbourg
Le Sr Porst Vend et abandonne en toute propriété au Sr Seguin qui accepte 1° Un espace de terrain d’environ trois mètres 13 centimètres carrés de superficie, formant un réduit oblong situé entre les propriétés des Srs Séguin et Schleisinger des deux côtés, et du Sr Porst (qui en est propriétaire) * par devant et par derrière. Cet espace non compris le sol des trois murs qui le concernent a intérieurement une longueur de 2 mètres 90 centimètres et une largeur sur le devant un mètre 13 centimètres et au fond d’un mètre 3 centimètres.
2° les trois pignons en briques qui l’entourent en tant qu’ils appartiennent au Sr Porst mais aussi seulement en tant qu’ils entourent ce réduit (le Sr Séguin déclare être intentionné d’abattre, après l’avoir ainsi acquis le pignon qui sépare actuellet. cet espace de sa propriété). Pour que le Sr Séguin puisse à partir de ce jour en jouir user et disposer des espace et murs ainsi à lui vendus comme bon lui semblera la présente vente est faite et acceptée pour le pris de 440 francs (…)
Et attendu que le Sr Séguin est intentionné d’élever un nouveau pignon ou mur mitoyen entre sa propriété et celle du Sr Porst, les deux parties ont arrêté les conventions et conditions suivantes qu’ils promettent d’exécuter fidèlement. 1° Mr Séguin s’engage à faire construire et élever à ses frais sur son sol, entre et sur toute la largeur de sa propriété, et celle du Sr Porst, un mur mitoyen, Pignon, depuis le sol jusqu’à une hauteur qui devra depasser au moins d’un mètre le fait du toit de la maison du Sr Porst.
2° Ce mur devra avoir au sol et jusqu’à une hauteur d’environ huit mètres une épaisseur d’environ 30 à 40 centimètres, cette épaisseur demeurera en proportion jusqu’en haut, sans pouvoir être au haut, de moins de 16 centimètres,
3° Ce mur devra être construit solidement en bonnes grosses briques bien faites et avec de bon mortier ainsi qu’on les emploi en cette ville pour ces sortes de travaux.
4° Avant de commencer à élever ce mur, au lieu où le réduit ou espace ainsi vendu et ouvert actuellet. dans la propriété du Sr Porst, les parties placeront un piquet pour bien déterminer la limite future de leurs propriétés, et les fondements du mur à élever ne pourront être posés qu’en leur presence.
5° Cette limite sera prise en sorte qu’elle formera une ligne droite avec l’ancienne propriété du Sr Séguin, en prenant pour base la ligne de son pignon tel qu’il existe encore et qu’on le voit à travers un trou du pignon du Sr Porst derrière la cheminée ou grenier de ce dernier.
6° Ce mur devra être grépi en tant que cela pourra ce faire.
7° Mr Séguin fera faire a ses frais les travaux nécessaires pour joindre le fait du toit du Sr Porst à ce nouveau pour qu’il n’y ait pas d’espace où les eaux pluviales pourraient entrer ou filtrer. Au dessous d’un mètre du toit du Sr Porst, il sera permis au Sr Séguin de percer des fenêtres dans le mur mitoyen dont il est question à telle hauteur ou dimension qu’il voudra, mais seulement a titre de simple tolérance et sans que jamais cette tolérance puisse dégénérer en servitude ou encore moins se prevoir* ou devenir un droit acquis.
9° Ces fenêtres ou ouvertures devront être grillées et garnies de barres de fer.
10° Le Sr Seguin s’abstiendra et défendra à ses locataires de jeter des ordures ou autres matières quel qu’elles soient sur le toit, cour ou propriété du Sr Porst sous peine de tous dommages intérets et d’être obliger de murer ses ouvertures sur ce côté.
11° Si dans l’avenir Mr Porstt voulait, par des réparations ou de nouvelles constructions, changer l’état actuel des lieux ou même élever la partie de maison attenant à la propriété du Sr Séguin, il pourra le faire sans être obliger de respecter les ouvertures que le Sr Séguin aurait pu pratiquer dans le mur dont il est question et sans avoir besoin de l’indemniser. Même droit est réservé aux ayants droits du Sr Porst.
12° Les bois et tuiles provenant de la partie du toit qui couvre le réduit ou espace ci-dessus vendus seront restitués au Sr Porst.
13° Tous les cas fortuits qui pourraient arriver par le fait de la démolition de l’ancienne cloison, d’autres changements extérieurs ou intérieurs dans la propriété du Sr Séguin, soit par le construction du nouveau pignon, enfin tout ce qui peut arriver par le fait du Sr Séguin ou des ouvriers qu’il emploiera resteront à sa charge et il en est responsable envers le Sr Porst sauf au Sr Séguin à s’en prendre à ses ouvriers


Dossier de la Police du Bâtiment (extraits)

Rapport de visite qui constate l’état du mur mitoyen après la démolition du 3, rue de la Demi-Lune

Die etwa 18,00 m lange und 12,20 m hohe Giebelmauer bildete früher die gemeinschaftliche Brandmauer zwischen den Häusern an der St. Barbaragasse Nr 13, Ecke Halbmondgasse Nr 1 Eigentum Hahn und Halbmondgasse Nr. 3 früheren Israelitische Gewerbeschule, jetzt abgebrochen. Im Jahre 1904 wurde bei der Errichtung des Neubaues Hahn an der Halbmondgasse Nr 1 auf die bestehende Brandmauer ein etwa 5,00 m langer u. etwa 10,00 m hohe Teil aufgemauert. Der bauliche Zustand der Giebelmauer konnte damahl nicht festgestellt werden, da die Israelitische Gewerbeschule noch nicht abgebrochen war. Der jetzige bauliche Zustand ist, soweit sich durch Augenscheinnahme beurteilen läßt, nicht derart, daß ein sofortiger Abbruch der Giebelmauer als erfordelich erachtet wird. Die vorhandene Risse sowie die in der beiliegenden Skizze angegebenen, von dem Lot abweichenden Stellung der Maurhöhe scheinen älteren Datums zu sein. Es würde sich empfehlen die Mauernischen und sonstige Löcher auszumauren, die Risse mit Cementmörtel auszugießen und den noch etwa 50 cm in die Straß schwingenden Teil zu beseitigen. Außer den Gipsbändern, welche an der Außenseite der Mauer über die Risse gelegt wurden, sind im Innern ein Ausschluß der Decken an die Giebelmauer Papierstreifen aufzukleben und ist das Ganze weiter zu beobachten.
Die weiter im Innern des Grundstücks stehende Giebelmauer des hinterhauses St. Barbaragasse Nr 13, welche baufällig ist, ist möglichst bald abzubrechen – Kl. 15/3. 13

Mesures prises pour remédier aux fissures dans le mur après la démolition du 3, rue de la Demi-Lune

[1911] Abschrift. Strassendurchbruch freier Platz Heiligenlichtergasse
Gelegentlich der Ausführung von durchaus nötige Ausbesserungensarbeiten am Giebel des Hauses Barbaragasse 13. Eigentum Hahn, macht der Unternehmer Peter auf den baufälligen Zustand des ganzen Giebels aufmerksam. Der neue Giebel wurde auf den alten Giebel des früheren Hauses Halbmondgasse 3, israelitische Gewerbeschule, aufgesetzt, resp. dieser benutzt. Die Hälfte des alten Giebels gehört noch der Stadt. Dadurch dass der Platz nun schon seit 4 Jahren freigelegt ist, konnte der Regen pp. in die vorhandene Fugen und Risse eindringen, sodass der Giebel z. T. feucht und beschädigt wurde, es müsste m. E. sofort eine genaue Aufnahme des Giebels vorgenommen werden, und derselbe nach Feststellung des Befundes gründlich reparirt werden, die Kosten wären evt. zwischen der Stadt und Herrn Hahn zu halbieren. (23/2, gez. G.)
Strassendurchbruch freier Platz Heiligenlichtergasse. III.b. 106
Die vorgenommene Ablotung des Giebels hatte das aus der beigefügten Skizze ersichtliche Resultat, danach ist der Giebel auf die Tiefe des Neubaues Hahn noch ziemlich Lotrecht und ohne starke Ausbauchung, dagegen zeigt sich an dem dahinter gelegenen Mauerwerk ausser einem Überstehen von 15-17 qm. auf eine Höhe von ca. 12 m. auch in Höhe von ca. 3 m über dem Boden eine starcke Ausbauchung im Maurwerk. Letzteres ist an einzelnen Stellen stark beschädigt und, wie aus der Skizze ersichtlich, mit klaffenden Risse durchzogen. Die Löcher der ehmaligen Balkenauflager sind nirgends ausgemaurt. Auf der Seite des Anwesens Hahn, wurden Risse nicht festgestellt. Die Ablotung im Treppenhaus ergab die gleiche Neigung. Es wurden nun Gipsbänder über die bestehenden Risse gelegt, um feststellen zu können, ob das Maurwerk noch weiter schafft, falls sich das ergiebt, müsste m. E. unbedingt zum Abbruch geschritten werden. Sollten jedoch die Bänder halten, so könnte von dem Abbruch abgesehen werden, es dürfte sich jedoch empfehlen, alsdann sofort die Risse schliessen die Balkenlöcher vermauern und das Mauerwerk gründlich ausbessert zu lassen. Durch Anbau des prov. Kesselhauses für die Fernheizung der neuen Strasse wurde dem Giebel eine weitere Stutze gegeben. Unabhängig von dieser Angelegenheit, wäre das vor dem Fachwerk des der Stadt gehörenden Hinterhauses noch hängende Mauerwerk, das einzustürtzen droht sofort bis auf Erdgeschosshöhe abzubrechen, ebenso wäre des noch über den Neubau Hahn in die Halbmondgasse vorstehende arg beschädigte Mauerwerk, von dem einzelne Teil schon losgebrochen und auf die Strasse gefallen wind, sofort wenn irgend möglich ganz zu beseitigen, sonst gründlich auszubessern. Es wird hierzu die Aufstellung eines Stangengerüstes nötig werden. Kosten ca 200-300 M. (2/3.11, gez. G.)

Rapport de 1913 sur le droit de passage à assurer au locataire

Wohnungs-Amt. Strassburg i. Els.n den 23. September 1913.
Ich nehme Bezug auf die gestrige Ortsbesichtigung des Oberstadtbauführers Klein mit dem Wohnungs-Inspektor Greiner und übersende anliegend eine Skizze über den geplanten Durchgang für das von der Stadt erworbene Hinterhaus Barbaragasse 13 über das Grundstück an der Ecke Halbmondgasse-Heiligenlichtergasse. Ich merke hierbei, daß der Eigentümer Hahn der Stadt das Durchgangsrecht durch die Einfahrt des Hauses Barbaragasse rechtsgültig gekündigt hat. Da der Mieter des Hinterhauses noch einen festen Mietvertrag bis zum 1. Oktober 1914 hat, so bleibt keine andere Lösung übrig, als demselben einen Ausgang über das ebenfalls städt. Nachbargrundstück zu geben. Um die Öffnung im alten Giebel nicht zu groß machen zu müssen, sollen die Wagen der Firma Frontera auf dem Platz des Kinematographen unter einer zu errichtenden Verdachung untergebraht werden. Die Lage derselben ist aus der beigefügten Skizze ebenfalls ersichtilich. Zum Schlusse sei noch bemerkt, daß es sich bei allen diesen Änderungen nur um ein Provisorium für ein Jahr handelt, da die Stadt bertraglich verpflichtet ist, die Hochstrasse zwischen Kleberplatz und Langstrasse bis zum 1. Oktober 1914 durchgebrochen zu haben. Der Betrieb des Kinos wird in keiner Weise gestört, für die Notausgänge desselben bleibt überall genügend Raum. Ich bitte um Einverständinserklärung zur Ausführung der Arbeiten – Der Bürgermeister I.A.



36, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 36 – VI 42 (Blondel), O 358 puis section 25 parcelle 18 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Joseph Massol, architecte de l’évêché (1751)

Juifs 36-34 (juillet 2014)Juifs 36 (sept. 2013)
La maison actuelle dont les fenêtres du rez-de-chaussée ont été transformées en devanture et en fenêtre (1896)
Etages – Porte

Le Grand Chœur du Grand Chapitre vend en 1677 au remueur de grains Jean Georges Merckel la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Le préteur royal Ulric Obrecht l’achète en 1700 en même temps que plusieurs maisons dans le voisinage qui reviennent à la veuve de Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre. La maison appartient ensuite au maître maçon Jean Nicolas Gœbel puis à la femme de l’entrepreneur du Roi Guillaume Bernard qui commence à y faire faire des travaux. Elle s’endette auprès de l’architecte de l’évêché Joseph Massol qui achète la maison en 1748, avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un puisqu’il n’est pas bourgeois de Strasbourg. Il est autorisé à y établir un balcon quand il la fait reconstruire à neuf en 1751 dans le goût de l’époque par un entrepreneur qui reste inconnu. Les travaux intérieurs se poursuivent en 1752 ; un litige apprend en effet que les plâtriers ne sont pas sous l’autorité d’un maître, Georges Michel Müller qu’ils citent démentant les avoir engagés. La maison estimée 800 livres strasbourgeoises en 1740 passe à 2 250 livres à la mort de Joseph Massol. Elle appartient ensuite au médecin Augustin Meinrad Lachausse (1773-1793), à l’aubergiste (1793-1823) Jacques Donat Kimmich puis aux manufacturiers Gau des Voves avant de revenir à des veuves d’officiers (le chef d’escadron Antoine Martin Hirn, le maréchal de camp Georges Adolphe Bœrner).
La façade parementée comporte des chaînes à refends, trois travées de baies et un avant-corps central. Le linteau légèrement arqué des fenêtres du deuxième étage ressortit au style en vogue. Les linteaux arrondis au troisième étage, les linteaux droits au premier étage et l’ondulation qui surmonte la fenêtre du balcon seront ensuite repris sur d’autres édifices. La porte est la seule ouverture d’origine à subsister au rez-de-chaussée. La fenêtre du balcon est surmontée d’un mascaron représentant Minerve (voir le répertoire de Brigitte Parent).


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison est la deuxième à partir du repère (a). Le rez-de-chaussée comprend deux fenêtres et la porte, les deux premiers étages ont chacun trois hautes fenêtres, le troisième étage étant moins haut. La cour B sépare le bâtiment avant (entre 2 et 3) du bâtiment arrière (4-1). Le bâtiment latéral qui relie les deux autres se trouve à l’ouest de la cour (1-2). Le mur aveugle (3-4) forme la séparation avec la maison voisine à l’est (actuel n° 38). Une description contemporaine (1826) permet de connaître la distribution intérieure des bâtiments.
Les deux fenêtres du rez-de-chaussée doivent disparaître en 1896 quand le propriétaire transforme les ouvertures du rez-de-chaussée et pose une devanture en bois, remplacée en 1930 par une devanture en fer.

77 Cour B
Cour B

juillet 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Grand Chœur du Grand Chapitre
1677 v Jean Georges Merckel, remueur de grains, et (1671) Anne Dorothée Acker – luthériens
1700 v Ulric Obrecht, docteur en droit, préteur royal, et (1671) Anne Marie Bœckler – luthérien converti, luthérienne
1705 v Anne Eléonore de Venningen femme (1672) de Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre – luthérienne convertie
1739 h Louise de Rathsamhausen à la Pierre, femme de Joseph Bibereck baron de Reding, puis (1719) Anne François Davy de la Pailleterie, capitaine de cavalerie – catholiques
1740 v Jean Nicolas Gœbel, maître maçon, et (1730) Catherine Thérèse Villinger puis (1738) Marie Hélène Schiller – catholiques
1741 h Jean Michel Guth, maître maçon, et (1741) Marie Hélène Schiller, veuve de Jean Nicolas Gœbel – catholiques
1745 v Marie Elisabeth Brunelot dit Duchemin et (1745) Guillaume Bernard, entrepreneur des hôpitaux royaux en Flandres, veuf de Barbe Lombard – catholiques
1748 v Joseph Massol, architecte, et (1725) Marie Louise Rely, manants – catholiques
1773 adj Marguerite Madeleine Kugler – luthérienne
1773 v Augustin Meinrad Lachausse, médecin, et (1766) Marie Thérèse Françoise Josephe Walburge Carové – catholiques
1793 v Jacques Donat Kimmich, aubergiste, et (1761) Marguerite Elisabeth Hebenstreith – catholiques
1823 v Charles Henri Gau des Voves, manufacturier, et Marie Jeanne Adélaïde Deferré – catholiques
1825 v Joseph François Gau, manufacturier, et (1788) Marie Antoinette Daudet – catholiques
1828 v Marguerite Wendling, femme (1802) de Antoine Martin Hirn, chef d’escadron
1838 v Marie Madeleine Kutter veuve de Jean David Bœrner, maréchal de camp, et Georges Adolphe Bœrner
1882* Aloïse Eckert, coiffeur
1896* Emile Joseph Eckert
1931* Othon Ruhl, tailleur, et son épouse née Barthelmé
1952* h Auguste Naegelé et son épouse née Ruhl

(1765, Liste Blondel) VI 42, M. Massol
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lachausse, 3 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 358, Hirn, Claude Antoine, veuve rue des Juifs 28 – maison, sol – 1,75 are (puis) Boerner Georges Adolphe

Locations

1698, Jean Martin Wiessner, huissier auprès du Directoire de la noblesse de Basse-Alsace
1727, Anne Catherine Ehrwald, veuve du marchand de tabac Jean Philippe Heckenauer
1733, Joseph Reinhard, charpentier, et à Marie Anne Kutscher (manants)
1815, Joseph Ohlmann, homme de lettres, et Jeanne Thérèse Kimmich
1823, Charles Henri Gau des Voves (ensuite propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
L’architecte du chapitre de la cathédrale Massol qui reconstruit à neuf sa maison est autorisé à y établir un balcon

(f° 111-v) Sambstags den 14. Ejusdem [Augusti 1751] H. Massol – An H. Massol des dom Capitulischen Architecte Hauß an der Judengaß, so er Neü Zubauen willens, und um erlaubnus gebetten, einen 9 ½ schuhe Lang, und 3 ½ schuhe breiten Balcon daran Zumachen, und an statt deren 4 ½ schuhe Von der Haußthür Herauß Gehenden steineren Stafflen Neue Zulegen, wogegen er die Liegende Kellerthür Zu mehrerm Wohlstandt, auffrecht in die Maur machen will. Erkannt Willfahrt, solle jedoch trachten die staffelen etwas schmähler Zumachen, und wegen des Balcon ein für alle mahl 6. lb bezahlen.

(traduction) Samedi le 14 août 1751. (Visité) rue des Juifs la maison de l’architecte du chapitre de la cathédrale Massol. Il a l’intention de la construire à neuf en demandant l’autorisation d’y faire un balcon de 9 pied et demi de long sur 3 pied et demi de large et de remplacer les marches en pierre qui dépassent de 4 pied et demi de la maison, il se propose par contre de remplacer la porte de cave horizontale par une porte verticale dans le mur pour une meilleure commodité. Décision, accord, il devra cependant veiller à ce que les marches soient moins larges et payer en une seule fois 6 livres pour le balcon.

Protocole de tribus

1752, Protocole des Maçons (XI 238)
Les contrôleurs des maçons constatent que les compagnons plâtriers Joseph Sébastien Kuntzelmann et Joseph Pschutt travaillent dans la maison de l’architecte Massol sans être sous l’autorité d’un maître. Ils répondent que leur associé Joseph Zieger leur a demandé de faire ce travail et qu’ils croient que Massol a passé commande au maître maçon Georges Michel. Celui-ci dément avoir engagé les défendeurs ou leur associé. Le conseil des maçons condamne chacun des ouvriers à une amende.

(f° 157-v) Donnerstags den 27.ten Aprilis 1752. Extrahirt vor beklagte den 28.ten april 1752. Extrahirt vor die Klägere den 24.ten Maÿ 1752
Hr Stahl, Mr Reinbold alß Handwerck Untermeister, Mr Klotz, Und Mr Weinhardt alle vier theils Steinmetzen theils Steinhauer und maurermeister nomine des samtlichen Steinmetzen Steinhauer, Vnd Maurer handwerck allhier Klagen Contra Joseph Sebastian Kunzelmann, und Joseph Pschutt beede Gibsergesellen allhie, daß nachdeme sie in erfahrung gebracht, daß beklagte in H Massols des architecte hauß an der Judengaß gibseten ohne vnter einem meister Zu stehen, Sie sich alldahin Verfüget, vnd die beklagte in der arbeit angetroffen, auch dieselbe befragt, unter welchen meister sie diese arbeit verrichteten, Sie regerirt hätten, Sie arbeiteten unter H. Massol, indem nun die beklagte wider den articul gehandelt, bitten die Klägere selbig. in die beßerung des articuls vnd zwar Jeder mit 3. lib Zu Condemniren.
Die beklagte Zugegen sagen Zu Ihrer Verantwortung, daß Joseph Zieger der Gibser gesell und dero associé Sie zue Verfertigung diser arbeit bestellet vndt Ihnen beditten hätte, daß H. Georg Michael Müller die gibsarbeit mit H. Massol Verdungen vnd solche Zu verfertigen Ihme auffgetragen hätte, wären in der meinung gestanden, Sie arbeiteten unter H. Georg Michael müller, vndt bitte dahero Sie von angestellter Klag zu absolviren.
H. Georg Michael müller Liese sich darauff vernehmen, daß er weder mit Hn Massol dieser gibsarbeit halben einen Verding gemacht, noch Von Joseph Zieger weniger denen beklagten solche Zu Verfertigen wäre angesprochen worden.
Erkandt, daß weilen die beklagte über der arbeit ohne Vnter einem Meister Zu stehen, seÿnd angestraffen wordten, dieselbe den articul vnd zwar jeder mit 3. lb d beseren sollen, jedoch seÿe Ihnen dero regress wieder Joseph Zieger oder wieder wen Sie vermeinen einen Zu haben, Vorbehalten. (Straff 6. lib d.)

Description de la maison

  • 1697 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment arrière, une cour et un puits estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1740 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un étroit vestibule, une petite cour, puits et cave voûtée, au premier chambre à coucher et vestibule, une galerie en bois, un très vieux comble couvert de tuiles creuses, un grenier dallé, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins
  • 1771 (billet d’estimation traduit) la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambre à cheminée à la française, dépenses et une cuisine, le comble couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée et un puits, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins
  • 1826 Description jointe à la vente

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 36 / 28
Kimmich
Rez de chaussée et 3 étages bons en pierre de taille et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 123 case 2

Boerner Georges Adolphe à Strasbourg

O 358, maison, sol, R. des Juifs 28
Contenance : 1,75
Revenu total : 216,91 (216 et 0,91)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 144 case 2

Boerner Georges Adolphe
1882 Eckert Alois, Coiffeur
1896/97 Eckert Emil Joseph, Handelrepräsentant

O 358, maison, sol, Rue des juifs 36
Contenance : 1,75
Revenu total : 216,91 (216 et 0,91)
Folio de provenance : (123)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 14

Cadastre allemand, registre 30 p. 226 case 8

Parcelle, section 25, n° 18 – autrefois O 358.p
Canton : Judengasse Hs. N° 36 – Rue des Juifs – Maurerzunftgasse – Rue des Juifs
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,57
Revenu : 1900 – 2100 – 2500
Remarques : 1906, Umbau

(Propriétaires), compte 336
Eckert Emil Joseph
1931 Ruhl Othon, tailleur, et son épouse née Barthelmé
1952 Naegelé Auguste et son épouse née Ruhl
(3104)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (147) Rue des Juifs
(maison n°) 28

Pro: Lachausse, Medecin – Moresse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue des Juifs N° 147 (f° 275)
(maison n°) 28

Pro: Lachausse, Médecin – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (S. 68)

(Haus Nr) 36
Honig, Friseur. 01
Dr. Westphal, Oberstabsarzt. 2
Eckert, Kaufmann. E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (1893-1981), cote 737 W 193

Le propriétaire modifie en 1896 les ouvertures du rez-de-chaussée et pose une devanture en bois, remplacée en 1930 par une devanture en fer. L’atelier est agrandi sur la cour en 1935. Le premier étage sert d’atelier à une modiste (1893, 1905, 1914). Le rez-de-chaussée est occupé par un marchand de meubles (1925) puis par un tailleur (Othon Ruhl à partir de 1930, Auguste Nægelé et Bernard Gœpp en 1961 ce dernier seul à partir de 1968).

Sommaire
  • 1893 – La modiste Hensch Meckes demande l’autorisation de poser une enseigne au balcon de son domicile, au premier étage du 36, rue des Juifs – Autorisation – L’enseigne a été posée, novembre 1893
  • 1893 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Eckert, de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets de deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – Travaux terminés, novembre 1896
  • 1896 – Le sieur Eckert demande l’autorisation de modifier les ouvertures au rez-de-chaussée et de poser une nouvelle devanture – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1896 – Dessin dû à l’architecte Ch. Stieffel, coupe – Calcul statique
  • 1895 – Le maître menuisier Lehrmann (24, rue de Rosheim) demande l’autorisation d’occuper le trottoir devant la maison pendant dix jours pour étayer le rez-de-chaussée
  • 1897 – Auguste Michel, propriétaire du n° 34, se plaint que le crépi au pignon n° 36 tombe dans sa cour. La Police du Bâtiment se rend sur les lieux. Elle écrit au propriétaire (juillet puis septembre). Travaux terminés, octobre. Papier à lettres, en français, du représentant de commerce E. Eckert, Rue des Juifs 36, Strasbourg
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Eckert l’autorisation de faire faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation – Travaux terminés, avril 1898
  • 1904 – Le coiffeur Honig (27, rue Brûlée) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire amovible au 36, rue des Juifs – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1904
  • 1905 – La modiste Berthe Sommer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne a été posée au premier étage sur le balcon
  • 1906 – L’entrepreneur Jean Ehstand (4, rue de l’Arc-en-Ciel) demande l’autorisation de poser des déblais lors des travaux de canalisation sur la voie publique devant le 36, rue des Juifs – Accord
  • Le maître peintre Ch. Mondoré (18, rue des Sœurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, septembre
  • 1906 – La Police du Bâtiment notifie le négociant Emile Eckert, propriétaire domicilié sur place, de faire ravaler la façade – Le propriétaire (papier à lettre en français, fabrique de filets-front) demande un délai en arguant qu’il a eu des frais importants à cause des travaux de canalisation – Le délai est accordé jusqu’en juillet 1907 – Travaux terminés, septembre 1907
  • 1914 – La modiste Marie Louise Cichocki demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation de poser une enseigne sur le balcon au premier étage – Dessin (Modes)
  • 1915 – Le propriétaire expose que quelques années auparavant son voisin vers la rue des Pucelles a fait construire une cuisine à toit en verre qui a été brisé. Le voisin demande que le toit lui soit remboursé en prétendant que des objets tombés de la propriété 36, rue des Juifs l’ont brisé. La Police du Bâtiment répond qu’il ne s’agit pas d’un toit vitré mais d’une fenêtre en verre armé et qu’elle n’est pas compétente en la matière.
  • 1918 – Commission des logements militaires. Propriétaire, Eckert, domicilié sur place. Rien à signaler
  • 1925 – Le marchand de meubles Klinger demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et de déplacer l’enseigne plate qu’il avait jusqu’à présent au 4, rue des Charpentiers – Autorisation – L’enseigne a été posée, décembre
  • 1922 – Des locataires se plaignent des vapeurs dues aux lessives du locataire du rez-de-chaussée
  • 1930 – Le propriétaire de la maison, tailleur Othon Ruhl (domicilié 6 rue du Parchemin) demande l’autorisation de transformer la devanture et d’y peindre sa raison sociale. Plans dus à l’architecte Charles Funcke (6, rue des Pucelles). L’ancienne devanture en bois est remplacée par une nouvelle en fer – Autorisation – On remplace une cheminée défectueuse – Travaux terminés, juillet 1930
    1930 (mai) – Othon Ruhl transfère son magasin et ses enseignes du 6, rue du Parchemin au 36, rue des Juifs – Autorisation de poser une enseigne plate
    1930 (août) – Othon Ruehl demande l’autorisation de construire une cage vitrée dans la cour (plans dus à Ch. Krebs et fils, 24, rue Brûlée) pour agrandir le logement du rez-de-chaussée – Calcul statique – Plans – L’autorisation est périmée sans que les travaux aient été commencés.
  • 1935 – Othon Ruhl demande l’autorisation d’agrandir l’atelier au rez-de-chaussée (maçonnerie en briques, toiture en verre). Entrepreneur et architecte, C. Goetz (10, rue des Charpentiers) – Les travaux commencent avant que l’autorisation ne soit accordée. – Autorisation – Calcul Statique – Plans – Réception finale, novembre
    1935 – Othon Ruhl retire ses enseignes
  • 1941 – Le peintre Guckert (1, rue du Parchemin) demande au nom d’A. Klein (domicilié à Kœnisghoffen) l’autorisation de réaliser une enseigne de la même couleur que la façade. Dessin : Gasthaus zum Postillon, Grünenwald Bräu – Travaux terminés, novembre 1941
  • 1937 – Un locataire se plaint que la toiture est défectueuse et son logement humide. Il est absent le jour de la visite. Le propriétaire déclare qu’il fera les réparations nécessaires – Une fois le logement vide, on ne constate aucune humidité
  • 1961 – La Police du Bâtiment constate que les tailleurs Nægelé et Gœpp ont posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation accordée à Auguste Nægelé
    1968 – Auguste Nægelé (14.a rue de Zurich) invite la Police du Bâtiment à adresser les notifications au tailleur Bernard Gœpp – Bernard Gœpp envoie un courrier suite à l’augmentation des droits de voirie en 1970
    1974 – Bernard Gœpp demande l’autorisation de poser une enseigne dans l’encadrement de la devanture – Dessin – Autorisation suite à l’avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1974 – L’Immobilière Cronenbourg (21, rue de Berstett à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage devant le 36, rue des Juifs pour peindre la façade
  • 1981 – Bernard Gœpp change la hauteur de son enseigne

Relevé d’actes

Le Grand Chœur du Grand Chapitre vend 225 livres la maison au remueur de grains Jean Georges Merckel

1677 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 538
Herr Theobald Graw alß des Chors hoher Stifft Straßburg Præbenden Schaffner und seiner Anzeig nach Von herren Senjor. und Deputaten wohlbesagten Chors hierzu insonderheit befehlt
in gegensein hannß Georg Merckhels deß Kornwerffers burgers Zu Straßburg – uff Vorher gehabte Reiffe deliberatio darauff erfolgtes Conclusum und E. Hochwürdigen dom Capitul hoher Stifft Straßburg am 28. h.us ertheiltes und in forma probante, hierbeÿ producirtes decretum alienendi
hauß, höfflein, hoffstatt, den undern theil deß holtzhaußes mit allen deren gebäwen, begriffen weithen, Zugehördten, rechten Gerechtigkeiten alhier in der Judengaß, einseit neben herrn Wolff Georgen Von Rhatsamhaußen Zue Ehenweÿher ältistem Sohn, anderseit neben Georg Nußbaum dem Kachler, hinden uff die Keßelringische behaußung stoßend gelegen – geschehen umb 225. lb

Jean Georges Merckel épouse en 1671 Anne Dorothée Acker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration. Le père de chacun d’eux est aussi remueur de grains
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Hannß Georg Merckeln dem Jüng.n noch ledig. Kornwerffer alhie Zu Straßb. des Ehrenhafft u. Vorgeachten Herrn Johann Georg Merckels des ält. Kornwerff.s burg.s und E. E. 7.ner Gerichts alhie Zu erwehntem straßb. ehelichem Sohn, alß dem Bräuttigamb ane einem, So dann d. Ehren: u. tug.sahmen Jgfr. Anna Dorotheæ, deß Ehren u. Vorgeacht. Hn Hannß Ackers ebenmäßig. Kornwerff.s u. burg.s allhier zu mehrgedachtem Straßb. eheleibl. tocht. alß d. hochzeitt. am and.n theil – dienstags den 30. Maÿ Anno 1671., Nicolaus Reeb, Notarius, (copia) Actum Straßb. den 19. Julÿ Anno 1697, Johann Adam Ösinger

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220, n° 30)
1671. Eâd. Dominicâ [III. Trinitatis] Hannß Geörg Merckel, den Kornwerffer Hrn Hannß Geörg Merckel deß Kornwerffern Vnd Burgern allhier, ehelichen Sohn, Undt Jfr. Anna Dorothea Hannß Acker deß Frawenhauß Kornwerffers, Undt Burgern allhie eheleibl. Tochter, Copulavi Donnerst. 20. Julÿ (i 233)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que leur louent les religieux de Molsheim rue des Juifs
1671 (6. 9.bris), Me Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 256
Inventarium über die Jenige beederseits Nahrungen So der Ehrsam: undt bescheidene Meister Johann Georg Merckel der Jünger Kornwerffer undt die Tugendsame Frauw Anna Dorothea Ackerin beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe gebracht – Einander Vor ungefähr einen virtel Jahr, Crafft Auffgerichteter Eheberedung für unverändert zugebracht und mihr Zumahlen vmb Verhütung Künfftiger streitte, miß verständt und Irrungen willen, So sich vff begebend fäll der Ergäntzung halben zuerheben pflegen vff ihr beeder Eheleuth freündtliches erfordern und begehren ersucht, durch Sie beede Eheleuth Vnnd Zwar er der Mann mit hülff und Zuthun herrn Johann Georg Merckels des Ältern auch Kornwerffers Burgers Und E.E. statt gerichts Alhie Alten beÿsitzers Vnd der Ehren und tugendsammen frauwen Annæ Mariæ daulin seiner lieben Ältern die fraw aber mit beÿstand herrn hannß Ackers Ebenmäßigen Burgers Alhier und Wohl Verordneten Stiffts Kornwerffers vff de frawen hauß, Wie auch der Ehren und tugendsammen frauwen Annæ Straubin ihrer lieben Altern – Beschehen in des Heÿligen Reichs freÿen statt Straßburg Montags den 6. Novembris Anno 1671.

Inn Einer in der Statt Straßburg Vnden Ahne der Judengaßen gelegenen Von beeden Eheleuthen Lehnungsweiß Inhabenden und mein Geÿstlichen Herren Von Moltzheim gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Inn der Cammer A, Inn der Wohnstuben
Vonn dem Mann in die Ehe gebracht, haußrath 62, Früchten 61, Silber 2, baarschafft 31, Summa summarum 157 lb
Hierauff würdt nun auch der Frawen für unverändert in die Ehe gebracht, Sa. der Kleÿdung 92, Sa. Frucht 8, Sa. Slbers 16, Sa. guldenen Ring 9, Sa. der Baarschafft 61, Summa summarum 188 lb

Jean Georges Merckel meurt en 1697 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison place Saint-Etienne. Les experts estiment la maison rue des Juifs 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 831 livres, celle des héritiers à 835 livres. La masse de la communauté est de 1048 livres

Les héritiers Merckel louent la maison à Jean Martin Wiessner, huissier auprès du Directoire de la noblesse de Basse-Alsace

1698 (17.6.) Chambre des Contrats, vol. 570 n° 374
Friderich Wolff, der jüngere Kornwerffer, alß Ehevogt Annæ Margarethæ geb. Mercklinin, So dann Abraham Hetzel der gerber alß Vogt Weÿl. hans Georg Merckels, gewesenen Kornwerffers seel. Nachgelaßenernoch lediger 3. Kinder
in gegensein H. Johann Martin Weißners, Huissier beÿ löbl. Ritterschafft des Undern Elsaß
entlehnt, Eine Behaußung mit allen gebaüen Und Zugehördten allhier Vnden an der Juden Gaß, einseit neben Jr. Frantz Ludwig Zorn Von bulach, Ehevögtlicher weiß, anderseit neben – Nagel dem Kachler hind. auff /:tit:/ Hn Ulrich Obercht, Königl. Rath und Prætor p. allhier stoßend gelegen, auff Neün Jahr lang Von nechst Verschienenen Annunc. Mariæ dieses Jahrs angehend, umb einen Jährlichen Zinnß, Nemblich 20 pfund

Comptes que rend le tuteur de la gestion des biens Merckel
1706, Me Rohr (Daniel, 46 Not 15) n° 570
Rechnung Mein Abraham Hetzel Rothgerber und Lederbereiter auch burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Dorotheæ annæ Mariæ und Johannis der Merckle dreÿer Geschwisterd, Weÿland herrn hannß Georg Merckel geweßenen Kornwerffer undt burgers allhier mit auch weÿland frawen Anna Dorothea gebohrner Ackerin nunmehr beeder seeligen ehelich erzeugter und hinderlaßener dreÿer Jüngerer Kinder, Inhaltend undt außweißend alles dasjenige so ich vom 10.t Augusti Anno 1702. als dem beschluß meiner vorhergehenden Ersten Rechnung biß den – ernanter meiner dreÿen Curanden wegen, ferner Eingenommen, außgegeben undt sonsten vögtilcher weiß verrichtet und verhandelt habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

1711 (2.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 26) n° 942
Rechnung Mein Abraham Hetzels Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers und allhier zu Straßburg als annoch geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Annä Mariæ und Johannis der Merckel, zweÿer Geschwüsterd, Weÿl. herrn hannß Georg Merckel gewesenen Kornwerffers und burgers allhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Dorothea gebohrner A(ck)erin nunmehr beeder Seel. ehelich erzeugter und hinterlaßener Zweÿer Jüngerer Kinder, Inhaltend und Außweißendt alles das Jenige so ich wegen ersternanter meiner Zweÿer Curanden sowohl ins Gemein als auch wegen eines Jedem insonderheit Eingenommen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe, von Annunciationis Mariæ Ao 1706 alß v. dem beschluß meiner vorhergehenden Zweÿten Rechnung bis Liechtmeß oder den 2. ten februarÿ ao: 1711 – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

Les héritiers Merckel vendent la maison au préteur royal Ulric Obrecht

1700 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 602-v
Johann Jacob Schneider der Schuhmacher, alß seiner anzeig nach schrifftlicher bevollmächtiger Fr. Annæ Margarethæ geb. Merckelin und deren Ehevogts Friderich Wolffen, des jüngern anietzo Schirms Verwanthen zu heÿlbronn, So dann Abraham Hetzel der Gerber und Lederbereiter alß Vogt Weÿl. Johann Georg Merckels, gewesenen Kornwerffers sel. nachgelaßener noch lediger dreÿ Kinder
in gegensein H. Johann Philipp Becklers, Rentmeisters im Nahmen /:tit:/ Herrn Ulrici Obrechts Königlichen Raths und Prætoris, auch ietzmahlig. Abgesandt.
hauß, höfflein, hoffstatt, holtzhauß und darüber gebautes hinderhauß, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Rechten Und Zugehörden, allhier in der Judengaß, einseit neben Jr. Frantz Ludwig Zorn von bulach anderseit neben Johann Conrad Nagel dem haffner, hind. auff den Hn. Käuffer selbsten stoßend gelegen, in maßen solches von obged. hans Georg Merckel sel. in zweÿen malen, nach inhalt pergamentiner mit der C. Contractstub anhang. Insigel verwahrten brieffen von 17. Jul. 1677 und 17. Aug. 1686 zusammen gekaufft word., geschehen umb 535 pfund

Ulric Obrecht est déjà propriétaire de plusieurs maisons voisines, dont la cour Saint Valentin (Sanct Veltins hoff), actuels numéros 30 et 32. On se reportera à cette notice pour les actes communs entre 1705 et 1740

Eléonore de Venningen loue la maison à Anne Catherine Ehrwald, veuve du marchand de tabac Jean Philippe Heckenauer

1727 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 473
H. Rathh. Johannes Breu Not. Publ. und adelischer Schaffner als mandatarius der wohlgebohrnen Fr: Eleonoræ verwittibte Rathsamhaußen zum Stein geb. von Venningen
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ geb. Ehrwaldtin weÿl. Johann Philipp Heckenauer tabackhändler wittib beÿständlich ihres vogts H. Johann Thomas Römer Proc: Vicarÿ
entlehnt, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Juden: gaß, einseit neben H. Frantz Ludwig Zorn von Bulach anderseit neben der Fr. verlehnerin selbst hinten auff eben dieselbe – auff 4 nacheinander folgenden jahr anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Eléonore de Venningen loue deux maisons voisines (les actuels 34 et 36 rue des Juifs) au manant Joseph Reinhard, charpentier, et à Marie Anne Kutscher

1733 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 354-v
H. Johann David Breu Adelischer Schaffner im nahmen der hochwohlgebornen Fraun Eleonoræ geb. von Venningen weÿl. des auch hochwohlgebornen Georg Gottfried von Rathsamhaußen zum Stein hinterlassenen Fr. Wittib
Joseph Reinhardt des zimmermanns und Schirmers und Maria Anna geb. Kutscherin
entlehnt, zweÿ nebeneinander liegende häußer so beÿde allhier ahne de Juden: gaß und zwar eines neben der Fr. verlehnerin selbst das andere aber neben dem Adelischen Bulachischen hauß sambt habenen hoff hinden auf Fr. Verlehnerin in der hauß nichts davon ausgenommen ; auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 pfund

Anne François Davy de la Pailleterie et Louise de Rathsamhausen à la Pierre vendent les deux maisons contiguës au maître maçon Jean Nicolas Gœbel et à Hélène Schiller

1740 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 460-v
H. Johann Willhelm Chasseur J.v.Ltus und Ritterschafftlicher Under Elsaßischer Ambtmann als mandatarius des hochwohlgebornen Frantz Davÿ de la Baillterie Capitaine de Cavalerie und der hochwohlgebornen Fr. Mariæ Louisæ geb. von Rathsamhaußen zum Stein
in gegensein H Johann Nicolaus Göbel des Maurer und Steinmetzmeisters und Helenæ geb. Schillerin
zweÿ neben einander Liegende häußer mit ihren höffen und hoffstätten auch mit allen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Juden gaß, einseit neben denen verkäufern selbst, anderseit neben H. de Mormont, hinten auff die verkäufer – als ein von ihrer Fr Mutter weÿl. der hochwohlgebornen Fr. Eleonoræ geb. von Venningen weÿl. des hochwohlgebornen H. Georg Gottfried von Rathsamhaußen zum Stein wittib ererbtes guth – um 2250 pfund

Lors de l’inventaire dressé aprè la mort de Jean Nicolas Gœbel, les experts de la Ville estiment la maison 800 livres strasbourgeoises. La veuve se remarie en 1741 avec le maître maçon Jean Michel Guth

Hélène Schiller, veuve de Jean Nicolas Gœbel, hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Petitjean, veuve du garde magasin d’artillerie Jacques Hutot dit du Verger

1741 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 211
Fr. Maria Helena geb. Schillerin weÿl. Johann Nicolaus Göbels des maurer meisters wittib mit beÿstand ihres schwagers und vogts Adolph Daneckers des Lebküchlers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Petitjean weÿl. H. Jacques Hutot dit du Verger, gewesten garde magazin d’artillerie wittib, und Jfr. Catharina Petitjean ihrer schwester – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, zweÿ neben einander liegende häußer mit ihren höffen und hoffstätten et appertinentis ane der Judengaß, ein und anderseit neben H. de la Pailleterie, hinten auff ebenfals H. de H. de Mormont – als ein mit ihrem verstorbenen Ehemann am 13. sept. 1740 erkaufft und nach deßen tod vermög oballegirten bescheids übernommenen guth

Hélène Schiller femme du maître maçon Jean Michel Guth vend la maison à Marie Elisabeth Brunelot dit Duchemin

1745 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 278
Fr. Helena geb. Schillerin Johann Michael Guth des maurermeisters ehefrau
in gegensein Jgfer Mariæ Elisabethæ Brunelot mit beÿstand ihres vatters Jean Brunelot dit Duchemin des Perruckenmachers
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Judengaß, einseit neben der käufferin selbst, anderseit neben H. de Mormont, hinten auff Wohlgeb. Fr. de la Pailleterie – als ein aus ihrem ersten ehemanns weÿl. Johann Nicolaus Göbel des maurer meisters mass die sie tam active quam passive übernommen erhaltenes guth – 1125 pfund

Marie Elisabeth Brunelot épouse en 1745 Guillaume Bernard, entrepreneur des hôpitaux royaux en Flandres, veuf de Barbe Lombard
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 29)

Hodie quarta mensis octobris anno domini 1745 in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus Guillelmus Bernard Argentinensis xenodochiorum mobilium Regii exercitus in Belgio director viduus Barbaræ Lombars in Parochia Sancti Petri junioris commorans et Elisabetha Bruneleau filia Legitima joannus brunelau comarum fictitiarum opificis et ciuis hujatis et Barbaræ Heckin parochiana nostra (signé) Bernard, Elislet p* (i 31)

Marie Elisabeth Brunelot femme de Guillaume Bernard fait dresser l’inventaire de ses apports. Elle a acquis entre temps la maison voisine

1746 (2.4.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 326
Inventarium über Frauen Mariä Elisabethä Bernard geb. Brunlo, Hn Guillaume Bernard, des Entrepreneur der königlichen Hospitäle in flandern Ehefraun in die Ehe gebrachte Nahrung – vor ohngef. 6. Monathen in den Ehest. Zugebracht, Welche Nahrung, wie sie den deroselben, beÿständl. Hn Jean Brunlo des Perruckenmachers v. b. allh. Zu Straßb. ihres Vatters v. geschwornen Vogts (…) vorgewiesen v. angegeben – so geschehen in d. Königl. St. Straßb. auff Samstag d. 2.ten des Monaths aprilis A° 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung v. befund. word. als folgt.
Eigenthum ane Häußern. Erstl. I. behaus. besteh.. in Vord. v. hinterhauß, 2. höff, bonnen v. hoffst. m. allen übrigen dero begriffen, rechten v. gerechtigkeiten, gel. alh. zu Straßburg ane d. Judeng. 1.s neben d. freÿ hoch Wohlgeb. Fr. N De la palletrie geb. v. Rathsamhaußen Zum Stein, 2.s. neben hernach beschr. behaus. hinten a. ged. fr. Delapalleterie stos. welche außer 500. lb. d. si von S.T. H. Joseph Heinrich Pettmeßer J.U. Lto. v. d. St. Pfenningthurn. Ober Secret. ane Cap. schuldig, freÿ lediig und eigen. Dar. bes. i. teutsch. perg. Kbr. in allh. C.C.st. gef. m. d. ang. Ins. Verw. d.d. den 1. Jun. A° 1744.
It. I. behaus. hoff, hoffst. v. bronnen m. allen d° rechten v. gerechtigkeiten gel. allh. Zu Straßb. ane ged. Judeng. 1.s. neben nächstvorh. beschriebener behaus. 2.s. neben dem freÿ hoch Wohlgeb. Hn N. de Mormont hinten hoch Edelged. fr. Delapalletrue stoßend, so freÿ, leedig v. eigen. Der. bes. i. teut. oerg. Kbr. in allh. CCst. gef. m. d. anh. ins. verw. d.d. den 29.ten Aprilis A° 1745.. Welche beede Kbr. beÿ E.En Gr. R. prot. sich dermahlen befind.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 145, Sa. Silbers 37, Sa. goldener o. 32, Eigenthum ane häußern -, Summa summarum 485. lb
Nota. Hingeg. ist die Ehefr. wie vorh. fol° Zu sehen auch 500. ln Cap. auff einer v. d. behausung. schuldig, übrigens aber, declarirte sie, daß sie keine andere Schulden in die Ehe gebracht habe.

Transaction entre Marie Elisabeth Brunelot dite du Chemin et Joseph Massol, architecte de l’Evêché et du Grand Chapitre de Strasbourg. Elle cède à son créancier la maison qu’elle a fait reconstruire ainsi que des matériaux de construction

1746 (4. 7.br.), Me Humbourg (6 E 41, 76)
Transaction – damle Marie Elisabeth Brunelot dite du Chemain femme du Sr Guillaume Bernard Employé pour le Roy absent contre lequel elle s’est pourvue en séparation de biens dès le 20. avril dernier, autorisée par le Sr Jean Brunelot dit du Chemain son pere bourgeois de perruquier
Et le Sr Joseph Massol Architecte de l’Eveché et du Grand Chapitre de Strasbourg
au sujet de la validité d’une obligation de 9000 livres passée devant Laquiante l’année dernière 1745 – la Damle Du Chemain (confesse avoir touché) tant pour l’acquisition de la première Maison qu’elle occupe actuellement que pour les frais de Bâtiment et Construction d’jcelle la somme de 4000 livres et pour l’achat et l’acquisition de la Seconde une somme de 5000 livres tant pour payer ladite maison et les frais que pour payer les matériaux moilons et vieilles briques qui y étoient et y sont encore, les maisons situées rue des Juifs a côté de celle du Sr de Mormont et presque vis à vis le grand Doyenné
3. elle lui cede et abandonne en payement l’une desdites deux Maisons Scavoir celle qui joint celle dud. Sr de Mormont rue susidte des juifs avec ses appartenances et dépendances et aussy les vieux moïlons et Briques qui y sont actuellement dans sa Cour

Obligations passées par la débitrice, transcrites à la Chambre des Contrats

1748 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 141 – Not. royal Laquiante, 21.6.1745 et 4 9. 1746
auff ansuchen H. Joseph Massol bischöffl. Domb. Capitulischen baumeisters – nachstehende obligation
Dlle Marie Elisabeth Brunelot majeure de Sr Jean Brunelot dit du Chemin, perruquier (décalre devoir) au sieur Joseph Massol, architecte de l’Eveché et du Grand Chapitre de Strasbourg, 9000 livres tournois pour employer tant au prix des deux maisons qu’elle a achetés de M Guth mre maçon que par contrat Chambre des Contrats le 1 juin 1744 qu’aux frais des batimens et construction de la première desd. deux maisons qu’elle occupe actuellement (passé) en la maison de la débitrice rue des Juifs, le 21 juin 1745, Me Laquiante
Dlle Marie Elisabeth Brunelot Du Chemin femme du Sr Guillaume Bernard, employé pour le roy absennt contre lequel elle s’est pourvue en séparaton assitée de Sr Jean Brunelot dit du Chemin son père perruquier son curateur
devoir à Joseph Massol, 2000 livres
elle abandonne en payement l’une desdites deux maisons savoir celle qui joint celle du Sr de Mormont rue dusdite des Juifs avec ses appartenances et dépendances et aussy avec les vieux moelons et briques qui sont actuellement dans la cour – le 4 septembre 1746

Marie Elisabeth Brunelot dite du Chemin vend par adjudication la maison à Joseph Massol, avec l’autorisation du Conseil et des Vingt-et-un puisqu’il n’est pas bourgeois

1748 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 155
in nahmen Fr. Maria Elisabetha Brunelot H. Guillaume Bernard, employé pour le Roy ehefrau, mit assistentz dero vater und vogt Johann Brunelot dit Duchemin des perruckenmachers
in gegensein H. Joseph Massol bischofflichen und domb capitulischen baumeister, versteigerung /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Judengaß einseit neben der verkäuferin, anderseit neben H de Mormont, hinten auff wohlgeb. Fr. de la Pailleterie – um 6040 livres tournois die per compensationem bezalt, um eine gleiche summ ane mentionitern vor Not. Regio Laquiante am 21. junÿ 1745 verschrieben und am 10. hujus entegistrirt (…) so samt der nebens behausung 9200 unterpfandet – als ein am 29. Aprilis 1745 erkaufftes guth

Joseph Massol passe un accord avec son voisin M. de Mormont (propriétaire de l’actuel n° 38) au sujet d’un mur mitoyen

1751 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 237-v
auff ansuchen H. Joseph Massol architecte, nachstehende revers
Je soussigné architecte de l’eveché et du Grand chapitre de Strasbourg reconnais avoir donné la présente assurance et reversale à M. de Mormont savoir, comme il y a un mur mitoyen fait en briques d’un pied de France d’épaisseur servant de cloture entre nos deux maisons sizes rue des Juifs, que pour l’utilité de ma maison j’en ay compris 23 pieds pour un bâtiment posé dessus je me suis obligé que sur la partie de ce mur mitoyen ainsi comprise dut souffrir par la pesanteur dudit bâtiment je la reparerai reconstruirai et la mettrai à mes frais et dépens. Bien entendu que si tot ou tard M de Mormont ou quelque possesseur de la maison voulut adosser de son côté un bâtiment contre le mien susdit dans ce cas la présente reversale sera nulle et regardée comme non avenue et l’entretien de ce mur mitoyen retombera alors aux frais et dépens égaux – , le 17 avril 1751

Joseph Massol hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Chrétien Ehrmann

1765 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 517
H. Joseph Massol des architecte du Palais épiscopal
in gegensein H. Johann Christian Ehrmann Med. doctoris und stadt physici – schuldig seÿe, 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis unten ane der Judengaß, einseit neben M. de Montmont, anderseit neben H. Vernier dem controlleur de la poste, hinten auff Mde de la Pailleterie

Joseph Massol meurt en 1771 en délaissant deux fils. L’inventaire, dressé par le greffier du Petit Sénat puisque le défunt est manant, contient copie du contrat de mariage passé à Paris en 1725 avec Marie Louise Rely. Le défunt est mort dans la maison où il habitait rue de la Croix (n° 9 au XX° siècle), propriété de Marguerite Madeleine Kugler à laquelle il a fait une donation dont les héritiers entendent contester la validité. Les experts estiment la maison rue des Juifs 2 250 livres. L’actif de la succession surpasse très légèrement le passif, soit environ 3 125 livres strasbourgeoises.
Voir aussi les délibérations des Treize lors de la nomination d’un nouveau chef des Travaux en 1738

1771 (16.4.), Me Beguin (6 E 41, 1456) n° 22
Inventaire Des Biens delaissés par feu le Sr Claude Joseph Massol vivant Architecte de l’Eveché et du grand Chapitre de la Ville de Strasbourg – a delaissé après son deceds arrivé le 11. Mars de la presente année, Lesquels biens ont eté inventoriés à la requête de Dlle Marie Louise née Rely veuve dud. Sr Massol assistée du Sr – Laudier Concierge à l’Eveché de ladite ville et du Sr François Antoine Schenckbecher, Licencié és Loix et Procureur Vicaire au Magistrat de lad. ville en sa qualité de Curateur établi au fils absent et à celle du fils présent, montrés et enseignés par Dlle Marguerite Madeleine Kugler et Catherine Zimmer la servante de lad. Dlle Kugler – Fait et passé audt. Strasbourg en Presence du Sr Jean Guillaume Berga, présentement assesseur aud. petit Senat député à cet effet le 16° Avril 1771
Feu le Sr Massol a delaissé pour ses héritiers ab intestat sçavoir 1° Sr Claude Joseph Massol, absent depuis longues années, auquel a été établii pour Curateur par justice le Sr François Antoine Schenckbecher, Licencié és Loix et Procureur Vicaire au Magistrat de lad. ville et 2.do Sr Pierre Denis Massol, Avocat en Parlement residant a Chateau villain en Champagne, à ce présent. Lesdits deux fils procréés avec lad. Dlle Rely Veuve, et delaissés pour ses heritiers ab intestat par égales portions

Trouvés dans une Maison Sçise en cette ville Ruë de la Croix
A côté de l’Eveché, différents pièces de marbre (…)
(f° 3-v) Dans la Maison appartenante à la succession sçituée en cette ville Ruë des Juifs, Dans la sale a manger au rez de chaussé, Sur le devant, Dans un Cabinet à coté, Au second Etage sur le devant, Au deuxième Etage Sur le devant, 496 livres
(f° 5) Etat Des Meubles et Effets que la Dlle Kugler à déclaré lui appartenir en toute propriété, inventoriés en vertu d’une sentence rendue au petit Senat de cette ville le 8. du present mois d’Avril 1771 confirmée par une autre du 13. dud. mois, cependant sans préjudice aux droits de lad. Delle Kugler reservés par les susdites sentences, trouvés dans une Maison scise en cette Ville ruë de la Croix. Dans la Chambre ou le Sr Massault est mort, Dans la chambre au premier Etage du devant, Au vestibule au I° Etage, Dans la chambre a côté dud. appartement ne pouvant faire aucune estimation desdits effets ayant refusé l’ouverture, Dans la chambre de Mlle Kugler, Dans un Cabinet a côté, Au Manzard, Dans la chambre de la Servante, Dans la Cuisine, Sur l’Escalier, Dans la cour dans un Buffet, 4153 livres, le 19 Avril 1771.
Meubles et Effets à l’Eveché et à l’hotel de Baaden, Conformément à l’Inventaire reçu par Me Humbourg Greffier de la Jurisdiction Baillagère du Palais Episcopal de cette ville le 11° Mars 1771 clos le 11° Avril suivant, 510 livres
Propriété d’une Maison. Sçavoir une Maison, Cour et puit avec tous ses appartenances droits et dépendances, Sçise en cette Ville de Strasbourg, rüe des Juifs, d’un côté Sr Philippe Jacques Zipp Maître Perruquier et Bourgeois de lad. Ville, de l’autre côté les héritiers de feu M de Mormont, et par derriere Mr de Dettlingen, laquelle dite Maison, franche et quitte de toutes Chambres, a eté estimée par les Srs Werner et Huber suivant leur billet d’estimation du 23 Avril 1771 à la somme de 9000 livres. La propriété de lad. Maison est constattée par Contrat passé à la Chambre des Contrats de cette Ville le 13. fevrier 1748.
Dettes passives (f° 11) Plus la Dlle Kugler repete en vertu d’un acte de Donation passé devant Me Humbourg, Notaire Royal de cette ville la somme de 3300 livres, Plus en vertu d’un billet pour argent avancé au defunt 2500 livres, Plus les deux quartiers de loyer que feu le S. Massol auroit touché de Mr l’abbé logé dans la maison rue de la Croix 125 livres (…) Lesd. Veuve et héritiers au contraire ont declaré qu’ils protestoient formellement contre toutes les pretentions ci-dessus formées par lad. Dlle Kugler à la succession, se reservant tous leurs droits et actions et même contre la susd. Donation qu’ils entendent faire declarer nulle
Etat sommaire Du Présent Inventaire, Remploy des Biens de la Veuve, 1000 livres
S’ensuit la Description des Biens délaissés par led. S. Massol, total des meubles 892, Meubles et effets a l’Eveché 510, Total de l’argenterie 10, Total de la Propriété d’une maison 9000, Total des Dettes actives 2263, Total général 12 677 livres – Dettes passives 12 483 livres, Restant à la succession 193 livres
Copie du Contrat de mariage passé par devant Le Bouron et son confrere Notaire au Chatelet de Paris le 23. juillet 1724 – Furent presens Sieur Joseph Massol Appareilleur des Batimens a Paris y demeurant ruë des Carmes paroisse St Benoit, fils de deffunt Sr Guillaume Massol Maître masson a Avignon, et de Marie Blanchette à present sa veuve ses pere et mere, ayant le Consentement de sad. mere, ainsy qu’jl l’a dit, pour luy et en son nom et d’une part, et Nicolas Rely Suisse de nation et suisse de Madame Mansard et Nicole Chevrier sa femme qu’il autorize à l’Effet des presentes, Elle marchande Grainiere a Paris, demeurans, Sçavoir ledit Rely ruë des Tournelles paroisse St Paule, Et sad. femme au Marché neuf paroisse St Germain le vieil stipulant en cette Partie pour Marie Louise Rely leur fille à ce présente et de son consentement pour Elle et en son nom et d’autre part, (…) de la part de lad. Marie Louise Rely de Marguerite Rely sa sœur Epouse d’Antoine L’Eveque maître grainier fleuriste, Marie Nicolle Rely fille sœur, Charles Henry Chevrier Me Patissier à Paris oncle, (…) Dame Anne Bodin veuve de Messire Jule Hardouin Mansard sur Intendant des Batimens du Roy
– Abschatzung Vom 23. aprilis 1771, Auff begehren Weil. H. Mazold gewesener argedect des grosen Cappitels ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in Der Juden gaß gelegen Einseits Neben Filibs Jacob Zibb anderseits und hienden auff Frau Murman stosent gelegen solche behausung besteht in Feder [sic] und hiender gebeÿ darinnen Ettliche Stuben Frantzesce Camin Camern Hauß Kamern und eine Kichen Dar jber seindt Die Dach stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Keller hoff und brunnen, vor und umb 4500 gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
(Documenta) Mémoire des Vacations Demarches et depenses que le soussigné a fait en qualité de Curateur de feu Joseph Massol en son vivant Ingenieur et mort dans les isles de hollande fils de feu Joseph Massol architecte du Grand Chapitre

Joseph Massol est né le 15 octobre 1700 à Avignon
Baptême, Saint-Pierre d’Avignon (f° 146) 1700. Anno quo supra et die 16 octobris josephus massot natus heri hora nona matutina filius guilhelmi massot et maria blanchete coniugum baptisatus fuit patrinus josephus massot matrina vero martha perrin (i 16)

Joseph Massol est inhumé dans l’église Saint-Antoine
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 8-v)
Anno Domini 1771 die vero 12 martii obiit sacramentis ecclesiæ munitus dominus Josephus Massol domus episcopalis et edificorum summi cori argentinensis architectus martitus dominæ mariæ ludovicæ Rellÿ sexagintâ quinque annos natus cujus corpus die sequenti prius ad ecclesiam parochialum præsentatum deinde ad ecclesiam sancti antoni intra argentinam translatum ibique a me infra scripto sepultus fuit (i 11)

Pierre Denis Massol épouse en 1753 Marguerite Julie de Gaye dans l’église Sainte-Croix de Paris
Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 291) Anno Domini 1753 die 25. Aprilis una duntaxat proclamatione (…) ac nullo impedimento Petrum Dionysium de Massol, civem Parisinum filium legitimum Josephi de Massol Parochiani nostri Architecte Eminentissimi Domini Dni Cardinalis de Soubise et Mariæ Ludovicæ Relly actu in parochia ad S. Crucem Parisiis commorantus ratione domicili olim habiti parochianum nostrum dimissimus ad Plurimum Reverendissimum Dominum D. N. Parochum ad Sanctam Crucem Parisii (…) quatenus (…) Jungi valeat cum Margarita Julia de Gaye filia legitima Petri Pauli de Gaye defuncti officialis et Margaretha Nicolæ Martin superstitis ejus uxoris ratione domicilii in parochia Dominæ nostræ boni nuntii Parisiis nuncupata commorante (i 148)

La maison de Joseph Massol est exposée aux enchères. C’est Marguerite Madeleine Kugler qui s’en rend acquéreuse moyennant 2 752 livres

1773 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 183
Ganthkauff – ist die weÿl. Sr. Joseph Claude Massols erben zuständige behausung cum appertinentis ane der Judengaß, einseit neben Mr. Zipp dem perruquier anderseit neben Mde de Pascalis hinten auff das Dettlingische haus
Dlle Margaretha Magdalena Kuglerin alß letzt und meistbietende um 5510 gulden

Marguerite Madeleine Kugler revend quelques mois plus tard 3 200 livres au médecin Augustin Meinrad Lachausse

1773 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 494 – Not. Lacombe, 16 nov. 1773
auf ansuchen Augustinus Meinradus Lachausse medicinæ doctoris, nachstehenden kauff
Dlle Marguerite Kougler fille majeure assistée de M Jean Ernest Beck licencié ez loix procureur vicaire au Magistrat
à M. Augustin Meinrad Lachausse, médecin du Roy
la maison appartenances et dépendances qui lui appartient rue des Juifs, d’un côté Me Zipp perruquier, d’autre Mde de Pascalis, derrière la maison de M. Dettling – à la venderesse par Adjudication définitive à la Chambre des subhastations le 28 avril dernier sur les héritiers de feu Sr Masol architecte de l’Eveché de Strasbourg – moyennant 12 800 livres tournois

Augustin Meinrad Lachausse épouse en 1766 Marie Thérèse Françoise Josèphe Walburge Carové, fille d’un marchand de Francfort-sur-le-Main
1767 (1.6.), Me Humbourg (6 E 41, 126)
Eheberedung – zwischen dem hochedlen hohgeehrten und hocherfahrnen herren Augustin Meinrad Lachausse, vormahligen Medico derer Königlichen Armeen in teütschland und des durchlauchtigsten Fürsten und herren Xaverÿ Printzen von Polen und Sachßen, ingleichem auserordentlichem Mitglied der Königlichen Academie in Gottingen aus der facultaet in Straßburg, längst Weÿl. S.is T.is herren hr. Lachausse mit auch weÿl. S.is T.is frauen Margarethæ geb. Baillif erzeugtem Sohn,
So dann der Viel ehren und tugend gezierten Jungfrauen Maria Theressia Margaretha Josepha Walpurgis Carové weÿl. S.is T.is Herren Johannes Carové, vornehmen Handelsmann in Franckfurth, mit längst weÿl. S.is T.is frauen Frantzisca geb. Brentano tochter, dermahlen in Metz im Ursuliner closter sich befindend
(…) vor Christlich catholischer Kirche öfentlich verkunden, zu Franckfurth am Maÿn de 21. zu Straßburg den 25. und zu Metz d. 30. Weinmonat 1766
Dépôt – Spécification des meubles que le Sr Lachose ancien médecin des armées du Roy a apporté en Mariage, 2459 livres

Marie Thérèse Françoise Josephe Walburge Carové, que Pierre Augustin Meinrad Lachausse a épousé contre les règlements de la Ville, devient bourgeoise en décembre 1766
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 106-v
Maria Theresia Josepha Margaretha Walpurgis Lachausse geb. Parove von Franckfurt, verheurathet ane H. Pierre Augustin Meinrad Lachausse Med. D. und burgers allhier, welchem der fehler des verheurathens condemnirt worden, erhalt das burgerrecht gratis, will dienen beÿ E.E Zunfft. Jur. per mand. den 20. Xbris 1766.

Meinrad Augustin Lachausse meurt en 1805 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans le logement qu’il occupait dans l’hôtel de Neuwiller au Vieux-Marché-aux-Vins
1805 (27 vend. 14), Strasbourg 6 (33), Me Laquiante n° 3835 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 180 du 5 brum. 14
Inventaire de la succession de Meinrad Augustin Lachausse, vivant docteur en médecine, décédé dans l’appartement qu’il occupoit hôtel de Neuviller vieux marché aux vins n° 87 le 21 thermidor dernier – à la requête de Marie Thérèse Carové demeurant ordinairement à Toul département de le Meurthe la veuve, De Pauline Lachausse épouse de M Nicolas Pierre Philippe Costard ancien officier en service de France demeurant a Rouen fille unique – sur l’indication de De Ursule Lachausse épouse divorcée du Sr Jean Baptiste Rubin niece du défunt et qui a demeuré avec lui

Dans le sallon au second étage, dans une chambre a côté, dans une autre chambre a côté, dans une petite chambre, aux mansartes, dans la cuisine, dans le bucher, dans la cave, numéraire 867 fr
dettes actives (sans additions)
– Testament n° 3746, Meinrade Augustin Lachausse né le 8. 7.br 1729, N’ayant élevé qu’un enfant sa fille Thérèse Pauline Lachausse née le 9. 7.br 1767 mariée au Cit. Nicolas Pierre Philippe Costard Capitaine au cidevant rgt. d’infanterie Royal actuellement habitant de la ville de Rouen rue Saint Hilaire au pategau N° 81, légataire universelle, (legs à) mon neveu Joseph Lachausse, ma niece Ursule Lachausse ci devant femme Rubin ayant dirigé mon ménage, Marie Thérèse Joseph Marguerite Valburge Caroué née à francfort le 8 mars 1746 mon épouse mère de la fille – acte d’ouverture

Meinrad Augustin Lachausse vend 2 000 livres la maison à l’aubergiste Jacques Donat Kimmich

1793 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 45 enreg. 24.1.
bu. Meinrad Augustin Lachausse medicinæ doctor
in gegensein bu. Jacob Donatus Kimmich des gastgebers
eine behausung, höff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengas gelegen mit N° 78 bezeichnet, einseit neben burgerin Faber geb. Mormont, anderseit neben bu. Breu dem peruckenmacher, hinten auff burgerin Dettling geb. Voltz – umb 2000 livres

Jacques Donat Kimmich, fils d’un aubergiste de Wingersheim, épouse en 1761 Marguerite Elisabeth Hebenstreith : contrat de mariage, célébration
1761 (25.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 147
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren: und wohlvorachtbare Herr Jacob Kimmich, der ledige Gastgeber unter authorisation Herrn Philipp Kimmich des Würths und becken Zu Wingersheim seines geliebten Vatters als hochzeiter an einem,
Und dann die Viel Ehren und tugendsahme Jungfer Margaretha Elisabetha Hebenstreithin Hn Johann Hebenstreith des Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg ehelich erziehlte Jungfer tochter unter autorisation deßelben als hochzeiterin am andern theil – auf Sambstag den 25. Aprilis Anno 1761. [unterzeichnet] Jacob Kimich alß hochzeiter, Margaretha Elisabetha hebenstreitt alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 116)
Hodie primâ Junii anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Donatus Kimig filius legitimus Philippi Kimig civis et hospitis ad signum Coronæ in wingersheim et Annæ Margarethæ Debessin, ex unâ, et Margaritam Elizabetham hebenstreit argentinensis filiam legitimam Joannis hebenstreit, hospitis in tribus faborum ferrariorum et Catharinæ Elizabethß tisso ex alterâ partibus adfuerunt testes (…) Franciscus Antonius Kimig civis et hosec parochianus ad stum Petrum seniorem hujus urbus – (signé) Johann Jacob Kimich, Margaretha Elisabetha hebenstreit (i 60)

Jacques Donat Kimmich s’inscrit à la tribu des Fribourgeois, d’abord comme simple cotisant puisqu’il n’exerce pas encore le métier d’aubergiste. Il remplace ensuite son beau père à l’auberge du poêle des Maréchaux et complère son inscription
1761, Fribourgeois (XI 168)
(f° 128) 6.te Gericht de 1761. Sambstags den 4.ten deß Monaths Julij 1761. Jacob Donat Kümmich der Gastgeber Von Wingersheim gebürtig, Erscheinet undt produciret dato burger Urkundt welche datiret den 13.ten Junii jüngst, Und bittet Ihne, weilen Er noch zur Zeit Keine würtschafft treibet nur allein alß einen Zudiener Zünfftig zu recipiren.
Hierauff Erkandt worden, daß demeselben in Seinem Gesuch zu willfahren, dahero Er alß ein Zudiener und Zwar gegen Erlag 2. lb 4 ß d sambt 6 ß d Stubengeldt pro hoc Anno Zünfftig Zu recipiren, und anbeÿ demeselben zu injungiren, daß Selbiger, wann Er Künfftighin eine Würtschafft anfangen will, daß Er sich allvorderistens beÿ dießer Gericht: stelle wiederumb Melden, Sein vorhaben Entdecken, Undt alß dann wie behörige præstanda præstiren Mithin dem Rest der Zunfftgebür Entrichten solte. Dedit interim 2 lb 10 ß d. et juravit dato auff die Ihme abgelesene die Neuzünfftige betreffendte Ordnung.
(f° 141-v) Mittwoch den 9.ten deß Monaths Decembris in Anno 1761. Jacob Donat Kimmig der hießige burger und würth so den 4. Julÿ jüngst alß Zudiener Zünfftig worden, Erscheinet undt remonstriret, wie daß Er auff Einer Ehrs. Zunfft der Schmidt würtschafft zu treiben dermahlen willens, bittet dahero Ihme das Zunfft und würths: Recht Zu Conferiren Zu dem Endte den behörigen Zunfft Schein Zu Ertheilen, damit derselbe den Weinschanck in besagter Schmidt: Stube Zutreiben, die Erlaubnus können producirt derowegen thauffschein vom 8.ten Nov. jüngst Und bescheinet dardurch ddaß Er in das 31.te Jahr Seines alters gehet, Mithin majorennis seÿe.
Hierauff Ist Erkandt worden daß demselben, weilen derßelbe nunmehro alle Nöthige præstanda præstiret hat, daß deme sowohlen das Zunfft: und würths: recht alß auch der begehrte Zunfft: Schein wegen Erlangung des wein: Schanckhs, Jedoch wegen Erlag der ordinari gebühr der 6 lb 14 ß Mithin nach abzug der: am 4. Julÿ jüngst auff Abschlag derer allschon Entrichteter 2 lb Restirendter 4 lb 14 ß d Zu Willfahren seÿe.

Jean Hebenstreith qui a tenu le poêle des Maréchaux pendant 36 ans demande à être remplacé par son gendre Jacques Kimmich
1762, Maréchaux XI 139 (1754-1770)
Mittwochs den 30.ten Junÿ 1762
Mr Johannes Hebenstreith, dießer E. Zunfft Hauptkannd stehet vor und bitt, man wolle in betracht seines Alters und dießer E. Zunfft schon 36. Jahr lang geleisteter dienst seinen tochtermann Jacob Kimich dem Gastgeber die Survivance auf die büttel Stelle hochgeneigt conferiren, damit sogleich nach Imploranten tod dieße Stelle durch Ihne Kimmich ersetet werde.
Erkandt, seÿe Imploranten in betracht seiner jeeder Zeit treugeleisteten diensten in seinem begehren ex speciali gratia zu willfhren, mithien ist deßen tochtermann Jacob Kimich die survivance auf E.E. Zunfft der Schmid hauptkannten Stelle alßo ertheilet worden, daß Er gleich nach sein Mr hebenstreit tod als würcklicher büttel auf und anzunehmen seÿe.

Marguerite Salomé Hebenstreit meurt en 1786 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé au poêle des Maréchaux. La succession ne comprend pas de maison. La masse propre au veuf s’élève à 78 livres, celle des héritiers à 806 livres. L’actif de la succession est de 1 577 livres, le passif de 942 livres
1786 (7.6.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1048
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Tugendsamen fraun Margarethä Elisabethä geb. Hebenstreitin, Herrn Jacob Kimmich, des Gastgebers und E.E. großen Raths alhier zu Straßburg alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers hieselbsten gewesener fraun Ehegattin nun seeliger Verlassenschafft – nach ihrem Montags den 30. Januarii dieses lauffenden 1786.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen und angefangen alhier Zu Straßburg Mittwochs den 7. Junÿ 1786.
Die verstorbene Frau seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als volgt. 1.mo Fr. Catharinam Sophiam Schauffenbühl geb. Kimich, Hn Frantz Joseph Schauffenbühl, hocherfahrenen Med.æ Doctoris und berühmten Practici in Zurzach auch burgers alhie zu Straßburg frau Eheliebstin, weilen aber dieselbe dermalen beÿ dießer Inventur nicht erschienen, als habe Sie Zu Ihrem Hn Mandatario (…) ernannt S.T. H. Johann Mathiam Hebenstreitt E.E. Großen Raths jetzigen wohlverdienten beÿsitzer auch Advocatum beÿ E.E. hochlöbl. Ritter directorio des Untern Elsaß und Vornehmer burger zu Straßburg, 2.do Jgf. Margaretham Dorotheam so beÿ 19 Jahr alt, 3.tio Jfr. Johanna Theresia so beÿ 17 Jahr alt und dann 4.to Jacob Kimich so in der retoric sich befindet und 16 Jahr zurückgelegt hat. Dieße 3 letztere Zu dreÿ Vierten Stammtheilen verlaßene Erben, der geordnet und geschworener Vogt ist wohl vorgedachter hr. Rathherr und Advocat Johann Mathias Hebenstreitt

In einer allhier zu Straßburg ane der langen Straß gelehen Zur Schmidt Zunfftstube genannten und in diese Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Copia der den 25.ten Aprilis 1761. heuraths Verschreibung
Bericht und respectivé Vergleich in dieser Verlassenschafft Inventarium gehörig. Es haben beede Zertente Ehepersohnen in erstvor eingetragene Vor mir Notarum d. 25.ten Aprilis 1761. mit einander errichteter Eheberedung §.pho 5.tio stipulirt daß alles das jenige und beede hochzeitliche Personen ane Zeitliche Nahrung einander nicht allein in dieße Ihre Ehe zubringen sondern auch wehrend derselben auf Ihr jeedes Seithen und Linien hero ererben und überkommen werden einem jeeden theil und seinen Erben in freÿ, eigen (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 3, Sa. der Ergäntzung 150, Summa summarum 153 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 78 lb
Diesemnach wird nun auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 48, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 5, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 673, Summa summarum 806 lb
Endlichen kommet auch die beschreibung der gemein, Verändert und Theilbahren Guths, Sa. haußraths 224, Sa. wein und lähren Faß 556, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 120, Sa. goldenen rings und geschmeids 8, Sa. baarschafft 66, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 600, Summa summarum 1577 lb – Sa. der Schulden 942 lb, In Vergleichung 634 lb
Stall summ 1333 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 500 florins (750 livres)

VII 1181 – Livres de la Taille
(f° 30) Mittw. den 28.ten d° [Junii 1786] – Freÿburger N° 790. Weÿland Fr. Margarethä Elisabethä gebohrner Hebenstreitin, H Johann Donatius Kimich, des Gastgebers Exsenatoris und burgers alhier gewesener Ehefr. Verlassenschaft inventirt Hr. Not. Lobstein.
Concl: fin: Invent: ist fol. 96. 1333 lb. 10. ß 10. ½ d. diese machen 2600. R. Verstallte 1100. R. also Zu wenig 1500.R.
Wovon Nachtrag Sechs Jahr in duplo als von errungenem Gut à 4. lb 10. ß, 27. lb
und Vier Jahr in simplo à 2 lb 5. ß, 9 lb
Ext: Stallgeld pro 1786, 3 lb
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 2. lb 10. ß 6 d – Summa 41. lb 13 ß
Auf fürgebrachte motiven ist an dem samtlichen Nachtrag die helfte nachgelaßen worden mit 18. lb. Restiret 23. lb 13. ß
dt. 28. Junii 1786.

Inventaire après décès du gendre du propriétaire, Joseph Ohlmann, mari de Jeanne Thérèse Kimmich

1815 (15.3.), Strasbourg 2 (40), Me Knobloch n° 7019 – enreg. manquant F° 120 du 13.3.
Inventaire de la succession de Joseph Ohlmann homme de lettres décédé le 16 septembre 1814 – à la requête de Jeanne Thérèse Kimmich la veuve et de François Joseph Ohlmann, homme de lettres, comme tuteur naturel de 1. Thérèse Constance Joséphine Ohlmann 18 ans, 2. Elisabeth Amélie Fortuné 18 ans, 3. Félicilé Jacobé Julie 13 ans, en présence de Joseph Ohlmann majeure employé chez le payeur de la cinquième division militaire héritiers pour 1/5 – mariée avant la Révolution sous l’empire de la coutume de Strasbourg sans contrat de mariage
dans la demeure rue des Juifs n° 28
communauté meubles 550 fr, dettes actives 4000 fr, immeubles 2 pièces à Hohatzenheim 240 fr, rapports 3000 fr, total 7790 fr
propres, garde robe 216 fr

Jacques Donat Kimmich loue une partie de la maison au manufacturier Charles Henry Gau des Voves

1822 (27. 9.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 49, acte sous seing privé du 1. 12. 1819
Bail entre M M Kimich propriétaire de la maison située rue des Juifs sous le n° 28 d’une part
Et Charles Henry Gau Desvoves domicilié à la manufacture des toiles à voiles de Strasbourg d’autre part
pour le second et troisième étage de sa maison avec leurs dépendances pendant trois six ou neuf années pour la somme de 480
M Kimmich loue à Mr Gau des Voves pour trois six ou neuf années le second et troisième étage de sa maison avec toutes leurs dépendances, savoir
Le second étage avec le Balcon et autres dépendances dont Mr Gau des Voves a joui depuis qu’il loge dans la maison et le troisième étage et les le grenier et la cave dont jouissait Mad. Ohlmann et toutes les autres dépendances dont elle avait la jouissance
1° Le présent bail commence à compter du 1. janvier prochain (…) 4° Le devant du second étage ainsi que toutres ses dépendances, tout le troisième étage, tant sur le devant que sur le derrière, le grénier sur le derrière, la cave fermant à Clef dépendante dudit troisième étage, ainsi que le poele existant aujourd’hui dans la chambre à alcove du 3° étage, occupé par Mde Mortier étant par le présent bail mis, pendant toute sa durée, à la disposition de Mr Gau des Voves, il pourra faire à ses frais fermer le pallier du second étage, de manière cependant que sa fermeture ne gêne en rien l’entrée du logement de derrière dudit étage qui est reservé à Mr Kimmich. Il fera faire un double de la Clef à la fermeture dont il en remettra une à Mr Kimmich afin qu’il puisse aller au grenier de devant dont la jouissance lui est réservée
5° M Gau des Voves s’engage a payer pendant le tems que durera le présent bail un loyer de 480 francs

Il lui vend la maison l’année suivante

1823 (10.10.), Strasbourg 14 (76), Me Lex n° 1351 – Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 18 du 14.10.
Jacques Donat Kimich, propriétaire débitant de vin
à Charles Henri Gau Desvôves, chevalier de St Louis, propriétaire domicilié à la manufacture de toiles à voiles au nom de mond. Sr acquéreur accepte Jean Pierre Gau de Vaumorin conseiller de préfecture du département du Bas Rhin
Désignation de l’immeuble vendu, une maison d’habitation consistant en maison de devant et de derrière ayant rez de chaussée et trois étages, deux petites cours, cuisine, buanderie, cour, greniers, appartenances et dépendances sise et située à Strasbourg dans la rue des Juifs n° 28, d’un côté les héritiers Hemmel, d’autre le Sr Wenger entrepreneur, devant la rue, derrière le Sr Knobloch. – Titres de propriété. Le vendeur a acquis l’immeuble vendu après la mort de sa femme par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 janvier 1793 transcrit au bureau des hypothèques volume 2 n° 2 – moyennant 21 000 francs
Etat de tous les objets que le Sr Kimmig vend avec la maison. dans la cave (…), Au rez de chaussée dans la cuisine, dans la buanderie, dans la cour, dans l’appartement sur le devant, Au premier étage, logement du devant, dans la chambre à côté, logement du fond, Au second étage logement du fond, dans le vestibule, logement de devant, antichambre, dans la petite chambre à côté, chambre sur la rue, dans le cabinet à côté, Au troisième étage appartement du devant, Au premier grenier sur le devant, Au second grenier sur le devant, sur le grenier du fond

Charles Henri Gau des Vôves meurt dans la maison qu’il a vendue quelques temps auparavant

1825 (5.9.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13 965 – Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 177-v du 14.9.
Inventaire de la succession de Charles Henri Gau des Vôves, propriétaire et chevalier de l’ordre militaire de St Louis, décédé le 11 août 1825 – à la requête de 1. Jean Pierre Gau de Vaumorin, conseiller de préfecture du Bas Rhin, agissant 1. en qualité d’exécuteur testamentaire de Charles Henri Gau des Vôves son frère à défaut de Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire à Paris y décédé le 31 du même mois par testament olographe du 20 février 1825 enreg. le 13 août 1825 folio 168 déposé au rang des actes de Me Wenger le 12 août, tuteur de 1. Auguste Marcel Louis François, 2. Françoise Marie Antoinette, 3. Adolphe Louis Jules, 4. Thérèse Elise Gau des Vôves, enfant mineurs de Louis Antoine Charles Gau des Vôves, propriétaire demeurant à la manufacture de toiles à voiles hors la porte de l’Hôpital, substitués pour un quart dans la portion héréditaire de leur père, 2. François Xavier Mathieu, Chevalier de la Légion d’Honneur mandataire de 1. Adélaïde Françoise Thérèse Gau des Vôves épouse d’Antoine Geoffroy, directeur des constructions navales à Brest, 2. Adélaïde Thérèse Louise Gau des Vôves épouse de Silvain Gabriel Ferrand de Saligny, propriétaire et directeur des contributions à Corbeil (Seine et Oise), 3. Antoine Louis Charles Gau des Vôves, propriétaire demeurant à la manufacture de toiles à voiles, seuls et uniques héritiers

en la maison habitée par le défunt lors de son séjour à Strasbourg rue des Juifs n° 28
Meubles. -, dans la cuisine, au grenier, dans la chambre sur le devant, dans le salon de devant, bibliothèque – A la manufacture de toiles à voiles, dans le salon donnant sur le chaussée au centre, dans la chambre à coucher à côté donnant sur la cour, chambrer à côté sur la chaussée, bilbiothèque, dans un cabinet à droite du salon, dans une chambre à droite, dans le bâtiment de devant, dans un cabinet à côté, dans la lingerie, dans une chambre à côté, sur le grenier, à la cave – Etat des outils et ustensiles 2205 francs, créances 13 681 francs
immeubles, banlieue de Strasbourg, les bâtiment et terrain qui constituent la manufacture des toiles à voiles autrefois connue sous la dénomination de Lazareth située sur la banlieue de Strasbourg devant la porte de l’Hôpital près le Wickaeusel, consistant en plusieurs corps de bâtiment servant de logement aux ouvriers et aux propriétaires, ateliers, magasins avec grande cour, écurie, échoppes, hangards, bande de terrain longeant extérieurement cette propriété et un petit jardin anglais arrosé par un canal intérieur tirant ses eaux du Rhin tortu, le tout formant un clos fermé sur trois faces par des bâtiments et ledit jardin ensemble appartenances, droits et dépendances, estimée 40 000 francs. Cet immeuble fut cédé avec les effets mobiliers au défunt par Joseph François Gau l’ainé conseiller d’Etat à Paris et Jean Pierre Gau de Vaumorin conseiller de préfecture du Bas Rhin ses deux frères par acte sous seing privé le 10 prairial 7 (29 mars 1799) enregistré à Paris le 11 messidor an 7 folio 118. De plus il a été réuni à cette propriété une pièce en nature de verger de la contenance de 15 ares environ converti en jardin anglais par acte souss. le 21 mars 1810, un terrain de 3 ares 34 pour lors terre en friche à côté du fossé dit Bubenwaesserlien qui ne pourra jamais être supprimé ni sa direction changée, par adjudication du 18 mars 1809 ratifié par le préfet le 2 juin. Ledit terrain de 15 ares ci dessus mentionné avait été grevé envers la ville d& Strasbourg d’une rente foncière de 12 livres tournois que le défunt a racheté par quittance à la mairie du 5 novembre 1812
Département de l’Yonne commune de Villeneuve le Roy 56 333 fr – passif 77 866 fr
Résumé, meubles 8444 fr, garde robe 584 fr, numéraire 599 fr, meubles exploitation de la manufacture 2205 de, créances actives 17 381 fr, immeubles 96 333 fr, actif 125 548 fr

Décès, Strasbourg (n° 1260)
Déclaration de décès faite le 12 août 1825, de Charles Henri Gau des Vôves, âgé de 67 ans 7 mois 1 jour, né à Strasbourg, Propriétaire de la Manufacture de toiles à voiles de Strasbourg, Chevalier de St Louis, veuf de Marie Jeanne Adélaïde Deferré, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 11 du mois courant à dix heures du soir à la Manufacture de toiles à voiles, fils de feu Louis Antoine Gau des Vôves, Trésorier Provincial de l’Artillerie et du Génie, et de feu Catherine Malbois. Premier déclarant, Jean Pierre Gau de Vaumorin agé de 74 ans, Conseiller de préfecture, frère du défunt (i 55)

Charles Henri Gau des Voves vend la maison à son frère Joseph François Gau

1825 (20.6.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 13 887 – Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 171-v du 22.6.
Charles Henri Gau des Voves, propriétaire chevalier de l’ordre militaire de St Louis propriétaire demeurant à la manufacture de toiles à voile
à Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire commandeur de la Légion d’Honneur chevalier de l’ordre militaire de St Louis demeurant à Paris place Louis XV n° 4 présentement à Strasbourg rue des Juifs n° 28
une maison d’habitation consistant en bâtiment de devant, de derrière ayant rez de chaussée et trois étages, deux petites cours, cuisine, buanderie, caves, grenier, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Juifs n° 28, d’un côté les héritiers Hemmet, d’autre M Wenger entrepreneur des fortifications, devant la rue, derrière les héritiers Knobloch
effets mobiliers, acte sous seing privé du 10 octobre 1823 enreg. le 15 octobre folio 119 – acquis de Jacques Donat Kimich, débitant de vin, par acte Me Lex le 10 octobre 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 162 n° 81, ledit Kimich a acquis l’immeuble par acte passé à la Chambre des contrats le 22 janvier 1793 – moyennant 19 000 francs

Joseph François Gau a épousé Marie Antoinette Daudet en 1788. Il meurt sans descendance en 1825. Les héritiers vendent la maison par adjudication à Marguerite Wendling, veuve du chef d’escadron Antoine Martin Hirn

1827 (31.1.), Strasbourg 10 (74), Me Zimmer n° 10 326, Adjudication définitive ; acte du 28.12. n° 10 305 – Enregistrement de Strasbourg, acp 182 f° 88 du 2.2.
1. François Louis Klauhold, jurisconsulte avoué aux tribunaux établis à Strasbourg pour et au nom de Marie Antoinette Daudet veuve de Joseph François Gau, donataire universelle en usufruit par Contrat de mariage passé devant Me Chavet à Paris le 18 janvier 1788 confirmé par acte devant Me Préau de St Gilles le 23 octobre 1814, 2. Jean Pierre Gau de Vaumorin, conseiller de Préfecture à Strasbourg tant pour lui même qu’au nom de Dlle Marguerite Claude Joséphine Gau sa sœur, veuve de M. le Chevalier Amable de Guérin demeurant à Villeneuve le Roi, arrondissement de Joigny, département de l’Yonne, 3. Antoine Louis Charles Gau des Voves, propriétaire à Strasbourg, ledit Gau de Vaumorin, De veuve de Guérin frère et sœur ledit Gau de Voves neveu ce dernier par représentation de Charles Henri Gau de Voves son père, seuls et uniques héritier sous bénéfice d’inventaire de leur frère et oncle Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire à Paris, suivant actes d’acceptation passée au Greffe du Tribunal Civil de Première Instance de la Seine les 23 février et 2 mars et au moyen de la renonciation à la succession de leur oncle, Thérèse Adèle Louise Gau de Voves épouse de Sylvain Gabriel Ferrand de Salygny propriétaire à Corbeil (Seine et Oise) et Adélaïde Françoise Thérèse Gau de Voves épouse d’Antoine Geoffroi chef du génie maritime au port de Brest, renonciaton au Tribunal Civil de la Seine le 3 février 1826 lesquelles deux Dames sœurs germaines du défunt – estimation à 22 000 francs
à Marguerite Wendling demeurant Vieux Marché aux Poissons maison Küss veuve d’Antoine Martin Hirn, chef d’escadron – pour 22 100 francs
une maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 28, d’un côté M Wenger, d’autre le Sr Faber, derrière le Sr Knebloch, dépendant de la succession de feu Joseph François Gau, conseiller honoraire, commandeur de Chevalier de la Légion d’Honneur, chevalier de St Louis et de l’ordre de Cincinatus, domicilié à Paris Place Louis Quinze n° 4
[Joint] Cahier des charges du 7 octobre 1826. Une maison et dépendances sises à Strasbourg rue des Juifs n° 28 département du Bas Rhin en un seul lot, Jugement à la Chambre du conseil du Tribunal Civil de Première Instance de la Seine du 22 avril 1826, jugement du 4 août 1826 entérinant le rapport d’experts de Madler architecte charpentier du 8 juin 1826 – Désignation. La maison présentement mise en vente est située à Strasbourg rue des Juifs n° 28 et consiste en un bâtiment donnant sur la rue, cour avec pompe, bâtiment aile droite, bâtiment au milieu et petite arrière cour. Le bâtiment principal renferme un rez de chaussée, deux chambres avec armoires et corridor, une cave voutée qui est distribuée par des lattes en cinq parties avec rayons pour les vins étrangers, au premier étage trois chambres dont une à cheminée à la française avec une glace et deux tables à consoles, deux petits trumeaux, un fourneau muré en fayence et armoires. Au deuxième étage trois chambres dont une avec alcove, cheminée à la française avec une glace et un cabinet avec armoires. Au troisième étage trois chambres dont une avec alcove cheminée à la française, un cabinet et armoires au dessus il y a deux greniers et deux chambres. Le bâtiment à l’aile droite dans la cour renferme la cage d’escalier commune aux deux bâtiments. Le bâtiment du milieu renferme un rez de chaussée, une cuisine, buanderie, corridor, les lieux d’aisances et une petite arrière cour. Dont le premier étage a deux chambres l’une avec cheminée à la française, deux cabinets, les lieux d’aisances et un corridor. Le second étage a une chambre, cuisine, corridor et les commodités. Le troisième étage a deux chambres, une cuisine, corridor et les commodités au dessus comble a un grenier. Le tout est bati en pierres et les toits en général sont couverts en tuiles plates doubles. Estimée 22 000 francs – Origine de la propriété, en usufruit et en propriétaire [voir supra], inventaire Me Pean de Saint Gilles le 13 septembre 1825, M Gau ainé a acquis la propriété sur M Gau des Voves son frère par acte Me Wengler le 20 juin 1825, Sr Gau de Voves acquis de Jacques Donat Kiemich, débitant de vin, par acte Me Lex le 10 octobre 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 162 n° 81, M. Kiemich l’a acquis après la mort de sa femme à la Chambre des contrats le 22 janvier 1793, fait à Paris le 7 octobre 1826, Me Marbeau avoué poursuivant demeurant à Paris rue de Grenelle St Honoré n° 29
[Joint extrait de l’intitulé d’inventaire] du 13. 7.bre 1825. Marie Antoinette Daudet veuve de Joseph François Gau domiciliée place Louis Quinze n° 4, plus à la requête de 1. Jean Pierre Gau de Vaumorin demeurant à Strasbourg rue des Juifs n° 28 représenté par Sylvain Gabriel Ferrand de Saligny propriétaire à Corbeil, 2. Marguerite Claude Joséphine Gau veuve du Chevalier de Guérin demeurant à Villeneuve Leroy arrondissement de Joigny département de l’Yonne représentée par Joseph Després son gendre propriétaire à Paris quai Bourbon Isle St Louis n° 35, héritiers de leur frère, 3. Louis Charles Gau des Voves propriétaire à Strasbourg représenté par Sylvain Gabriel Ferrand de Saligny, 4. Thérèse Adèle Louise Gau de Voves épouse de Sylvain Gabriel Ferrand de Salygny, 5. Adélaïde Françoise Thérèse Gau de Voves épouse d’Antoine Geoffroi chef du génie maritime au port de Brest

Claude Antoine Martin Hirn est mort en 1809 au service de France en délaissant trois enfants de Marguerite Wendling qu’il a épousée en 1802 à Colmar
1809 (11.7.), Strasbourg 2 (31), Me Knobloch n° 4242 – Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 93-v du 15.7.
Inventaire de la succession de Claude Antoine Martin Hirn, ci devant chef d’escadron au cinquième régiment de hussards au service de France décédé à Landshut royaume de Baviere par suite de ses blessures le 11 mai 1809 – à la requête de Marguerite née Wendling la veuve, commune en bien suivant contrat de mariage passé devant Me Hombourger à Colmar le 3 fructidor 10, tutrice naturelle de Georges Eugène, âgé de 5 ans et demi, René Adolphe, agé de 4 ans et demi et André Gustave de 2 ans et demi – en présence de Jean François Xavier Zeis, chef de bureau à la prefecture du Bas Rhin

dans un appartement au second étage ayant vue sur ladite rue des fribourgeois
meubles bibliothèque 907 fr, remploi du défunt 14 500 fr, total général 15 407 fr, passif 6000 fr, reste 9407 fr, remploi à la veuve de Jean Georges Wendling propriétaire son père par acte Me Hombourg le 15 fructidor 11, 55 098 fr, don nuptial 6000 fr
communauté, meubles dans la chambre a coucher, au salon, au cabinet y attenant, chambre a côté de la salle a manger, chambre donnant sur la cour, dans la cuisine, linge, argenterie 3825 fr, dettes actives 46 578 fr, dettes actives douteuses 5671 fr
immeubles de la communauté à Obenheim, Rosheim, Offenheim, Dorlisheim 8300 fr, total général 58 703 fr, passif 72 705 fr, déficit 14 001 fr
le 26.4.1810 inventaire d’une malle effets 592 fr, numéraire 3221 fr, total 3813 fr (acp 114 F° 136-v du 3.5.)

Marguerite Wendling, veuve d’Antoine Martin Hirn, vend la maison à Marie Madeleine Kutter, veuve du maréchal de camp Jean David Bœrner, et à Georges Adolphe Bœrner

1838 (11.3.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1481 – Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 94-v du 12.3.
Marguerite Wendling, veuve d’Antoine Martin Hirn chef d’escadron domiciliée à Strasbourg demeurant à Marmoutier
à Marie Madeleine Kutter veuve de Jean David Boerner, maréchal de camp, et Georges Adolphe Boerner, propriétaire
Description de l’immeuble à vendre. Une maison d’habitation consistant en maison de devant et de derrière ayant rez de chaussée et trois étages, deux petites cours, cuisine, buanderie, cave, grenier appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs portant n° 28, d’un côté M Wenger, d’autre les héritiers Hemmet, devant la rue des Juifs, derrière M Vaghette – Origine de la propriété. Adjudication définitive par Me Zimmer le 31 janvier 1827 transcrite au bureau des hypothèques volume 198 n° 116, provenant de la succession de Joseph François Gau, conseiller d’Etat honoraire décédé à Paris, vendu par ses héritiers 1. Antoine Louis Charles Gau des Voves, propriétaire à Strasbourg, 2. Jean Pierre Gau de Vaumorin, conseiller de Préfecture à Strasbourg, 3. Marie Marguerite Claude Joséphine Gau veuve de Chevalier Guérin demeurant à Villeneuve le Roi, 4 Marie Antoinette Daudet veuve de Joseph François Gau, donataire en usufruit, vente ordonnée par Jugement du Tribunal du 4 août 1826. Le Sr Gau a acquis la maison sur Charles Henri Gau des Voves, propriétaire, par acte Me Wengler le 20 juin 1825, le Sr Gau de Voves l’a acquis de Jacques Donat Kiemich, débitant de vin, par acte Me Lex le 10. octobre 1823, M. Kiemich l’a acquis à la Chambre des Contrats le 22 janvier 1793 – Prix, 22 000 francs

Maréchal de camp en retraite, Jean David Bœrner est mort à Nordheim en 1829
Décès, Nordheim (n° 13) Déclaration de décès faite le 4 Mai 1829, de Mr Jean David Boerner époux de De. anne Madeleine Kutter encore vivante, agé de 66 ans 7 mois 21 jours, né à Ravensbourg royaume de Wurtemberg, Maréchal de camp en retraite et Commandant de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, domicilié à Nordheim, mort en cette mairie le 4 du mois de Mai à huit heures du matin dans la maison située N° 84, fils de feu Jean David Boerner et de feue Marie Regine Nabholtz (i 5)



29, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 29 – V 142 (Blondel), N 1030 puis section 62 parcelle 39 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Daniel Ehrmann (1747, maître d’œuvre Jacques Gallay, puis 1768)
Bâtiment actuel, maître d’ouvrage, Grande Brasserie Schützenberger (1931)

Dessin (1931)Grandes Arcades 31-29 (mars 2015)
Le n° 29 à gauche, bâtiment en saillie (avant 1870, anonyme, Musées de Strasbourg, publié dans Strasbourg passé et présent sous le même angle)
Projet de 1931 qui représente l’ancien état (dossier 802 W 55)
A gauche n° 29, à droite le n° 31
Le n° 31 au premier plan, suivi du n° 29 (mars 2015)

La maison dont l’avance est soutenue par des colonnes est une de celles appelées à l’Encorbellement (beim Überhang), au bas des Grandes Arcades, face à l’auberge au Cep de Vigne (zum Weinstock ou zum Rubenloch). Le propriétaire place un auvent de cinq pieds de large sur les vingt-cinq pieds de sa façade. En 1747, Jean Daniel Ehrmann charge Jacques Gallay de reconstruire la maison qu’il a été autorisé d’avancer sur le communal pour l’aligner avec les voisines. L’encorbellement supprimé a alors 21 pieds 4 pouces. Le propriétaire cède à son voisin (futur n° 31) une petite surface au premier étage de sa maison. Les héritiers Ehrmann obtiennent en 1768 que Blondel supprime les pavillons qu’il avait prévus à l’entrée de la place des Cordeliers et qui auraient limité les jours à une arcade au rez-de-chaussée et une fenêtre à chaque étage. Ils doivent cependant suivre l’alignement qu’il a établi en ravançant sur le communal. La maison est depuis cette époque la seule à dépasser de l’alignement entre les Grandes Arcades et la rue de l’Outre. La Ville souhaite déjà supprimer la saillie en 1790 comme l’indique la soumission du voisin qui se propose de racheter la maison et de la reculer si on lui verse une indemnité. Le projet n’aboutit pas, la Ville estimant les frais disproportionnés aux avantages qu’elle en tirerait.
L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée et trois étages bons en maçonnerie. Sur les élévations de 1830, la façade se trouve entre les repères (q) et (r). On reconnaît de part et d’autre les murs latéraux aveugles de la saillie, vers le nord entre (p) et (q), vers le sud entre (r) et (s). Les deux arcades au rez de chaussée, les trois étages à trois fenêtres chacun, l’étage mansardé surmonté de greniers correspondent à l’état de 1931.

63 Elévations p-t-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 63 (© Musée des Plans-relief)

Cadastre (1925)
Alignement légal et partie en saillie du n° 29 (plan du service d’arpentage, dossier 97 MW 35)

Les propriétaires de la maison proposent en 1924 puis en 1929 à la Ville une transaction concernant la partie de la maison en avant de l’alignement légal. On envisage deux solutions, démonter la façade pour la remonter dans l’alignement ou transformer le rez-de-chaussée à la manière des Grandes Arcades. La proposition n’a pas de suite à cause du prix demandé. En mars 1930, la Brasserie Schützenberger qui vient d’acquérir l’immeuble 29-31 rue des Grandes Arcades et 14 place de Temple-Neuf fait part de son intention de le démolir et de le reconstruire. Elle est autorisée en janvier 1931 à transformer le n° 29-31 rue des Grandes Arcades mais sans consolider la partie en avant de l’alignement légal.
Début 1931, le maire qui tient à supprimer la partie saillante du n° 29 fait engager des négociations qui n’aboutissent pas. Finalement le permis de construire accordé en janvier 1932 autorise d’une part un sixième étage normal et un septième étage mansardé en dérogeant au règlement de Voirie qui n’admet que cinq étages habitables et d’autre part une marquise en saillie deux mètres, portée peu après à quatre mètres. La partie du bâtiment en avant de l’alignement est démolie en février et le bâtiment actuel construit peu après. Le préfet fait observer que la marquise barre le passage sur 14 mètres de longueur au lieu de 7 mètres sans que la circulation soit facilitée comme il avait d’abord été prévu.

Grandes Arcades 29-31 (1932)
Photographies de 1930 (avant travaux, dossier 802 W 55) et en 1932 (après travaux, dossier 802 W 57)

La Police du Bâtiment entre en conflit en 1931 avec la Brasserie Schützenberger (Palais de la Bière) qui pose des enseignes sans autorisation. Il apparaît que la Division VI (service des travaux) s’est substituée aux compétences de la Division V (Police du Bâtiment) en les faisant autoriser. Les arguments que la Brasserie Schützenberger avance en 1941 montrent que la marquise a été conçue pour servir de terrasse avec l’accord tacite de la Ville. Un abri anti-aérien est terminé en mars 1943.

novembre 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1659 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Paul Knauff, organiste
1667 v Barthélémy Hünerer, marchand, et (1663) Sara Sandrat – luthériens
Chrétien Engelhard, marchand épicier, et (1676) Sara Sandrat ci-dessus, (1689) Marie Elisabeth Bressler et (1714) Catherine Milius – luthériens
1691 h Sara Hünerer, épouse (1691) de Jean Louis Redslob, marchand épicier, puis (1695) Jean Georges Kraus, aussi marchand épicier – luthériens
usufruit à Jean Georges Kraus, remarié (1700) à Marie Ursule Sandherr – luthériens
1737 h Marthe Krauss, épouse (1718) de Jean Georges Büchel, marchand – luthériens
1747 h Jean Georges Büchel, fourbisseur, et (1744) Eve Rosine Reich – luthériens
1747 v Jean Daniel Ehrmann, courtier, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1751 v Claude Joseph Revillot, marchand, et (1740) Catherine Simon – catholiques
1767 adj Jean Daniel Ehrmann ci-dessus
1769 v François Joseph Momy, cafetier, et (1761) Marguerite Schreiber – catholiques
1772 v Jean Schwartz, marchand, et (1768) Anne Elisabeth Metzler – luthériens
1781 v Jean Gay, libraire, et Catherine Louis – catholiques
et Jacques Gay, professeur de mathématiques et avocat en Parlement, et (1779) Marie Salomé Leicht – catholique et luthérienne
1791 h Jean Gay, libraire, et Catherine Louis
1792 v Jean Félix Weishaar, brasseur, et (1786) Marie Salomé Meyer – luthériens
1794 v Jean Jacques Rœderer, brasseur et marchand de vins, et (1787) Chrétienne Sophie Gutjahr, remariée (1797) au brasseur Léonard Farny puis divorce (1799) – luthériens
1788 v Pierre Joannin, chapelier, et (1794) Marguerite Ursule Schwabenhauser
1821 adj Jacques Frédéric Knœrr, propriétaire, et (1814) Caroline Rœmer
1821 v Louis Charles Philippe Schwartz, directeur des messageries, et (1806) Frédérique Caroline Schweickart
1825 v Christophe Henri Stammler, épinglier puis fabricant de tissus métalliques, et (1808) Susanne Madeleine Kratzeisen, (1821) Frédérique Steinmetz puis (1840) Louise Mélanie Heusch
1850 h Henri Guillaume et Fanny Stammler
Frédéric Gustave Stammler
1926 Joseph Zimmermann, propriétaire à Ribeauvillé
1931 v Grande Brasserie de la Patrie, Schützenberger et Compagnie, société anonyme

(1765, Liste Blondel) V 142, Claude Joseph Revillot
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schwartz, 3 toises, 3 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1030, Stammler, Christophe, les héritiers – maison, sol – 2,5 are (puis 1,75)

Locations

1772, Jean Jacques Hitschler, courtier (droit de billard)
1796, Jacques Siegwald, cafetier
1797, Lippmann Lehmann (sous-locataire)
1811, Draclard* et Compagnie à Paris
1819, Pierre Joannin (fils), employé des Ponts et Chausées, et Françoise Madeleine Lehmann
1832, Lydie Küss veuve de Jean Philippe Hasslauer, marchand de fayence
1837, Eugène Simon, pharmacien
1845, Auguste Berr de Turique et Achille Veil, commis négociants (sous-location)
1846, Jean Michel Berger, négociant

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

La maison doit à partir de 1605 une rente foncière pour deux colonnes qui soutiennent l’encorbellement – comme la maison voisine (Blondel V 143). La rente s’éteint en 1747 quand Jean Daniel Ehrmann transforme la maison en rachetant la rente
1562, VII 1446 (Zinßbuch D), f° 183-v

Item x ß d Soll geben Georg Burckars der schneider Zum Vberhang von Zwoen steÿnen seulen, so Jhme von Sthrn XXI vffm Almend Zusetz. und seinen grossen vberhang Zu vnderfangen, bewilligt worden, Luth vnsers Manual Ao 605 fol 160. gefallt vff weÿhenachten 606 Zum erst. Actum 5.ten Septemb. 1605.
(rub.) Bleibt. 8 Martÿ 1627.
Neü 181.

1652, VII 1461 (1652-1672), f° 181

Jetzt Batholomeus Hunerer
Hanß Paul Knaufen wittib, Soll gemeiner Statt von zween steinern seülen des Haußes Zum Überhang, gegen der Herberg zum Rebstock, Jahrs Vf Weihnachten 10 ß d
Alt. D. f. 183
New fol. 161

(quittungen 1652-1662)
den 30. Jan. 68 von Bartholme Hünerer alß possesore empf. für 62. 63. 64. 65. 66. 67.
1671, 1672

1673, VII 1465 (1673-1741) f° 161

Bartholome Hünerer, Soll von zween steinern Seülen des Haußes zum Überhang gegen der Herberg zum Rebstockh vff Weÿhnachten, 10 ß
St. Zinnßb. p. 181
ietzt Christian Engelhardt

1673-1683
Ist hernacher p. 214. demselben Zugeschrieben

1673, VII 1465 (1673-1741) f° 214-v

Johann Geÿer, Soll vom eingezäunten Allmend vornen am Hauß beÿm Überhang, vff Adolphi, 2 lb
St. Zinßb. p. 247
jetzt Herr Christian Engelhardt
Jetzt H. Johann Daniel Engelhardt

1673-1683
Er soll ferner von Zwoen steinern seülen des Haußes Zum Überhang, gegen der Herberg zum Rebstock auff Weÿhenachten, so hievornen p. 161. demselben zugeschrieben war. 1683. i.mo vide infra p. 234, 10 ß

1686-1741
Neuzb fol 259

1673, VII 1465 (1673-1741) f° 234

Herr Johann Ludwig Redtslob der Specereÿhändler soll von Zwoen steinern Säulen des haußes Zum Überhang, gegen der herberg Zum Rebstock auff weÿhnachten ([corrigé en] Joh. Baptæ) 1693. i.mo, 10 ß
vide hieroben p. 214
jetzt Johann Georg Krauß vid. 617

1693-1741
Neuzb fol 259-b

1741, VII 1470 (1741-1802) f° 259-b
alzb. 234
Joh: Georg Krauß Erben sollen Von Zweÿ steineren Säulen des Haußes Zum überhang gegen der Herberg Zum Rebstock auf Johannis Baptistæ, 10 ß

(quittungen) 1741-1747
[in margine :] vid. 634.
jetzt Johannes Ehrmann, welcher dießen Zinß Laut Prot. 1747. fol: 176.b abgekaufft.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1691, Préposés au bâtiment (VII 1374)
Chrétien Engelhard est autorisé à réparer sa maison, une de celles appelées à l’Encorbellement (beim Überhang) : remplacer les corbeaux de l’encorbellement, ravancer le toit et le garnir d’une gouttière en cuivre, rabaisser le soupirail grillagé

(f° 21) Dienstags den 3. Aprilis. H. Christian Engelhardt – H Christian Engelhardt, der Specereÿhändler, haltet an, daß er ein Kellerloch verändern, 2. köpfer erneüern, ein dach breiter machen, und eine Kupferne dachrinne machen laßen möge, an seinem hauß beÿ dem überhang. Erkannt, augenschein.
(f° 21-v) Eodem Nachmittag. Augenschein eingenommen. H. Christian Engelhardt – Nachgehends Zu H Christian Engelhardts behausung gegen dem Rubenloch gesehen, an welchem die 2. Köpfer am überhang gespaltten, so daß mann 2. neüe einlegen mueß, ist ieder 4 ½ schuhbreit. 2. Hielte er an daß er mit seinem Tach umb 2. Ziegel beßer herauß fahren, und eine Kupferne Tachrinne oder nach daran machen laßen dörffe. 3. daß er daß Vergremste Kellerloch vor seinem Gaden etwaß tieffer legen möchte. Erk. bedacht
(f° 22). Dienstags den 10. ejusdem [Aprilis] H. Christian Engelhardt – p° Eingenommenen augenscheins beÿ H Christian Engelhardts behaußung Gegen dem Rubenloch, ist demselben in allen 3. begehren Willfahrt und Zwahr gratis.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Chrétien Engelhard est autorisé à établir un auvent de 25 pieds de long sur 5 de large. Il en règle un capital au lieu de payer une rente foncière

(f° 35) Freÿtags den 30. dito [Aprilis]. H. Christian Engelhardt – H. Christian Engelhardt, der Specereÿhändler haltet an ihme Zuerlauben, daß er Vor sein hauß beÿ dem überhang, ein Wetterdach, 25. schuh lang, und 5. schuh breit machen laßen dörffe. Erk. Willfahrt, soll iährlich 1 lb. d. bodenzinß davon Geben. Ille will solchen Zinnß lieber abkauffen, ist accordirt vff 15. lb d. die seindt dato bezahlt und Verrechnet.

1700, Préposés au bâtiment (VII 1379)
Jean Georges Krauss, propriétaire d’une maison à l’Encorbellement en bas des Grandes Arcades face à l’aubergiste au Cep de vigne, est autorisé à réparer la façade sous l’encorbellement

(f° 49-v) Dienstags den 24. Augusti 1700. Herr Johann Georg Krauß umb erlaubnus seinen Uberhang außzubeßeren – Herr Johann Georg Krauß, der Specereÿhändler ersucht MgHh. unterthänig Ihme Zuerlauben, daß Er an dem Überhang seiner unterhalb der Großen Erbslauben gegen dem Würthshauß Zum Weinstock gelegenen behausung die innerste pfosten der fenster gestell außschneiden, ane statt dreÿer Zween pfosten machen und die verfaulte pfette mit einem dielen begleiten aus den Überhang, der sich von dem hauß herauß thue mit einem eiseren bandt belegen laßen dörffe. Auff der Statt Lohners und der beeden Werckmeister erstattete relation daß Sie solches besichtiget und alles von geringer importantz befunden hätten, Ist Erk. Gebetternermaßen willfahrt.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Jean Daniel Ehrmann est autorisé à reconstruire l’ancienne maison Kraus en avançant sur le communal pour l’aligner avec celle de ses voisins Rieger et Berger. Deux mois plus tard, Jacques Gallay est autorisé à décharger et à tailler les pierres au Marché aux Herbes au bas des Grandes Boucheries

(f° 176-v) Sambstags den 18. Ejudesm [Novembris 1747] Johann Daniel Ehrmann – An dem Kraußischen modo Hn Johannes ([corrigé en] Johann Daniel) Ehrmann des Courtier hauß hieher der Großen Gewerbs Laub gegen dem Rubenloch über, welches einen Überhang hat, und weilen er solches neü Zubauen und damit es mit Riegers und Bergers Häußern darneben in eine flucht Komme, unter dem 21. schuhe 4. Zoll Langen Überhang, am Eck gegen dem Pfenningthurn um 7. schuhe 8. Zoll, und an dem Eck gegen der Gewerbs Laub 7. schuhe Hervor Zufahren, den Überrest des Überhangs aber Hinweg zuthun willens und deßwegen um erlaubnus, und außsteckung der flucht gebetten. Erkannt willfahrt gegen einmahlige bezahung 48. fl. wormit die bißher bezahlte 10. ß Zinß fallen, und außgethan werden sollen, dt. 48. R
(f° 177-v) Dienstags den 21. Novembris 1747 Jacque Galay – Jacque Galay der Maurer bittet erlaubnus die Stein Zu H. Johannes Ehrmann des Courtier Hauß Hieher der Großen Gewerbslaub, auf dem alten Krautmarck Unterhalb der großen Metzig außzuladen und Zu hauen. Erkannt Willfahrt gegen 4. lb. Zinß, dt 3. lb Rest remittirt

(traduction) Samedi 18 novembre 1747. Jean Daniel Ehrmann – (Visite des lieux) On s’est rendu de ce côté des Grandes Arcades face au Rubenloch à la maison Krauss, aujourd’hui au courtier Jean Daniel Ehrmann. Elle a un encorbellement et il souhaite la construire à neuf. Pour l’aligner avec les maisons voisines Rieger et Berger, il faudrait qu’il empiète sur le communal sous son encorbellement qui a 21 pieds 4 pouces, à savoir de 7 pieds 8 pouces vers la Tour aux deniers et de 7 pieds 8 pouces vers les Grandes Arcades, il enlèverait aussi ce qui reste de son encorbellement. Il demande à y être autorisé et à ce qu’on lui indique l’alignement à suivre. Décision, accord moyennant un paiment unique de 48 florins qui éteignent les 10 sous de l’actuelle rente foncière. Réglé, 48 florins.
Mardi 21 janvier 1748. Jacques Gallay – Le maçon Jacques Gallay demande à être autorisé de décharger et de tailler sur le Marché aux herbes en aval des Grandes Boucheries les pierres destinées à la maison du courtier Jean Daniel Ehrmann, de ce côté des Grandes Arcades. Décision, accord moyennant un loyer de 4livres. Réglé, 3 livres, remise du reste.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Daniel Ehrmann cède une petite surface au premier étage de sa maison à son voisin Jean Jacques Meyer brasseur à la Cigogne pour qu’il reconstruise sa maison (été 1748)

(f° 41-v) Dienstags den 11. Junÿ 1748. Johann Jacob Meÿer Ca. Johannes Daniel Ehrmann – (Augenschein eingenommen) Ferner an Hn Johannes Daniel Ehrmann des Courtier Hauß gegen dem baarfüßer Platz über, wider welchen Johann Jacob Meÿer der bierwürth Zum Störckel deßen Nachbar geklagt, daß er jhme auf das Von Mghh. erhaltene und abgekauffte Allmendt unter seinem Überhang einen eingriff thue, und deßwegen um Justitz gebetten. Da Sie nun auch wegen eines Kleinen ohngefehr 6. schuhe Lang und 4 schuhe breiten Plätzleins, so Ehrmann in Meÿers ersten Stock hat, in streit seÿnd, für welches Ehrmann 600. fl. forderet, Meÿer aber 400. fl. Zugeben offerirt, Haben Sie sich auf Zuspruch Mghh. dahin Verglichen, daß Ehrmann Meÿern sothanes Plätzlein um 450. fl. überlaßen, wormit auch das Erstere gehoben seÿn solle.
(f° 57-v) Dienstags den 27. Ejusdem [Augusti 1748] Johann Jacob Meÿer Ca. Johannes Daniel Ehrmann – Johann Jacob Meÿer der bierwürth Zum Störckel hieher der Großen gewerbs Laub, nebst Johann Jacob Moßeder dem Kieffer als dermahligen Vogt Johann Georg Meÿer deßen Sohns Erster Ehe, Klagt wieder Hn. Johann Daniel Ehrmann den Courtier, daß dießer die jenige 450. fl. welche Meÿer jhme An 11. Junÿ Letzthin in gegenwahrt und auf Zuspruch Mghh. für ein Kleines Plätzlein, so Ehrmann in Meÿers erstem Stockwerck gehabt, Zugeben, und dießer Anzunehmen Versprochen, nicht mehr Annehmen, noch das Plätzel Cediren wolle. Ehrmann sagt er hätte mit außtrucklicher Condition das Plätzel um 450. fl. übergeben und abtretten wollen, wofern Meÿer jnnerhalb 14. tagen Gleich anfangen würde Zubauen, da er aber solches nicht gethan, wäre er auch nicht schuldig sein Wort Zu halten. Meÿer replicirt Hingegen, daß obgedachter sein Sohn erster Ehe seinen Mütterlichen Erbtheil an dem Hauß Habe, folgsam mit bauen, und Anderen Unkösten pro rato mit Leÿden müße. Nun seÿe sein Sohn nicht bemächtiget Ohne Vogt, und Ohne Obrigkeitliches Decret Hierein etwas Zuthun. Daniel Vogt der Holtzhändler deßen geweßener Vogt wäre in Majo lauffenden Jahrs Gestorben, und wegen Vorgefallener Vieler schwierigkeiten eines Neüen Vogts Halten, und darauf erfolgter Pfaltz ferien, biß Zu derselben Verstreichung, Kein Andrer Vogt, noch das Obrigkeitliche Decret Zuerhalten geweßen, welches jhme genugsam Justificirt und entschuldiget, daß er nicht Bauen Können. Erkannt, solle Meÿer anietzo Gleich anfangen Zubauen, und wann Ehrmann die 450. fl. nicht annehmen wolte, selbige auf den Pfenningthurn Deponiren.

(traduction) Mardi 11 juin 1749. Jean Jacques Meyer contre Jean Daniel Ehrmann. (Visite des lieux) On est ensuite allé place des Cordeliers voir la maison du courtier Jean Daniel Ehrmann dont se plaint son voisin, le brasseur à la Cigogne Jean Jacques Meyer, qui prétend qu’il empiète au-dessous de son encorbellement sur un terrain communal acquis du Magistrat et demande que justice soit rendue. Comme tous deux ont aussi un différend au sujet d’une petite surface d’environ 6 pieds de long sur 4 pieds de large qu’Ehrmann possède au premier étage dudit Meyer, pour laquelle Ehrmann demande 600 florins mais Meyer en veut pas donner plus de 400 florins, ils ont transigé sur l’entremise du Magistrat, à savoir Ehrmann remettra 450 florins à Meyer pour cette surface, ce qui met aussi fin au premier différend.
Mardi 27 août 1748. Jean Jacques Meyer contre Jean Daniel Ehrmann – Le brasseur à la Cigogne Jean Jacques Meyer, de ce côté des Grandes Arcades, ainsi que le tonnelier Jean Jacques Mosseder, tuteur actuel de son fils en premières noces Jean Georges Meyer, se plaingnent du courtier Jean Daniel Ehrmann qui s’est engagé à accepter les 450 florins que lui a promis Meyer le 11 juin dernier en présence et sur l’entremise du Magistrat pour une petite surface qu’Ehrmann possédait au premier étage dudit Meyer, mais que maintenant il ne veut plus les accepter ni céder ladite surface. Ehrmann répond qu’il a consenti à céder cette surface contre 450 florins à la condition expresse que Meyer commene sa construction dans les quinze jours, mais comme il ne l’a pas fait il n’est pas non plus obligé de tenir parole. Meyer répond que comme son susdit fils en premières noces est propriétaire de sa part maternelle à la maison, il doit contribuer en proportion à la construction et aux autres frais. Son fils n’est pas actuellement habilité à agir sans tuteur ni autorisation du justice. Son ancien tuteur, le marchand de bois Daniel Vogt, est mort en mai dernier et il y a eu de nombreuses difficultés pour nommer un nouveau tuteur, il a ensuite fallu attendre la fin des vacances du Conseil pour le choisir et obtenir le décret de nomination, ce qui est une raison suffisante de n’avoir pas pu entreprendre les travaux. Décision, Meyer doit commencer immédiatement la construction et déposer les 450 florins à la Tour aux deniers si Ehrman ne veut pas les accepter.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les héritiers Ehrmann possèdent l’ancienne maison Revillot. S’ils la reconstruisent en suivant le projet de Blondel qui a prévu des pavillons à l’entrée de la place des Cordeliers, la maison n’aurait plus qu’une arcade au rez-de-chaussée et une fenêtre à chaque étage

(f° 90-v) Dinstag den 4. Augusti 1767. Immelin oder Ehrmännischen Erben – Lect. Memoriale H. Jean Louis Immelin undt interessenten. Erkandt sollen die zweÿ annectirte plans dem H Bau inspectori Communicirt werden umb dieses begehren genaw zu überlegen, einen Convenabler plan Zumachen und mit Herrn Prætori Regio davon Zu Conferiren damit wan solches geschehen als dann ergehen könne was rechtens.
(f° 92-v) Dienstag den 11. Augusti 1767. Ehrmännische familie – H Werner der bau inspector producirt Ein brieff den er an H. Præt. Reg. Zu folg unßerer Erkantnus vom 4. hujus, schreibet wegen denen, vor der Ehrmännischen familie die der Revillot haus kauflich angenommen und ohnumgänglichen weis bauen musten, geschehenen des bauenthalbes remonstration, factâ lectione ist Erkannt daß selbiger, wie er verfaßet soll überschickt werden.
(f° 101-v) Dienstags den 24.sten 9.bris 1767. H. Johann Ludwig Imlin – H. Johann Ludwig Imlin der Silberarbeiter allhier bitet nochmahlen umb anweißung der fluchtlienie und façade nach welcher er sein hauß gegen dem Gasthauß Zum Rubenloch über gelegen bauen solle, und remonstriret, daß nach dem von Sr. Blondel vorgeschriebenen Plan d. hauß unten auff dem boden nur einen Schwibbogen Zum eingang und in jedem Stockwerck nur einen Creutzstock Zuem liecht erhalten würde, überdiß auch das gebälck und ingebäudt so noch in einem sehr guten Stand sich befindet durchauß müßte verändert und von grund auß abgebrochen und neu auffgebauet werden, wodurch aber jhme nicht nur sehr große und unnöthige Kösten verursachet, sondern auch auff dieße art das hauß Zum gewerb einer privatpersohn unbrauchbar würde gemacht werden. Erkannt, Solle der H: baw: Inspector Sr Blondel noch einmahl hiervon Vorstellungen und bericht abstatten und versuchen ob nicht thunlich daß der entworffene Plan möge geändert werden.

(traduction) Mardi 4 août 1767. Imlin ou héritiers Ehrmann – Donné lecture d’un mémoire de Jean Louis Immlin et consorts. Décision, les deux plans annexés devront être transmis à l’inspecteur pour qu’il puisse instruire exactement la demande, dresser un plan approprié et en parler au préteur royal, après quoi sera décidé de la suite à donner.
Mardi 11 août 1767. Famille Ehrmann – L’inspecteur Werner produit une lettre qu’il a préparée pour le préteur royal suite à notre décision du quatre courant et dans laquelle il fait des observations relatives à la construction de la maison que la famille Ehrmann a acquise de Revillot et doit immédiatement construire. Lecture faite, on d décidé qu’elle serait envoyée telle quelle.
Mardi 24 septembre 1767. Jean Louis Imlin – L’orfèvre Jean Louis Imlin demande à nouveau qu’on lui indique l’alignement qu’il doit suivre pour reconstruire la façade de sa maison face à l’auberge dite zum Rubenloch. Il fait remarquer qu’en suivant le plan préconisé par le sieur Blondel, le rez-de-chaussée de la maison ne comprendrait qu’une arcade à l’entrée et une seule croisée à chaque étage pour faire entrer la lumière, qu’en outre les poutres et l’intérieur sont encore en très bon état, qu’il faudrait la démolir entièrement et la reconstruire à neuf, ce qui non seulement entraînerait des frais très élevés et inutiles mais rendrait aussi la maison impropre à la profession d’un particulier. Décision, l’inspecteur présentera à nouveau ses observations et son compte rendu au sieur Blondel et devra voir s’il serait possible de modifier le plan préconisé.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Blondel consent à supprimer les pavillons en avril 1767, de sorte que les maisons pourront être reconstruites mais en suivant l’alignement qu’il a établi

(f° 8) Donnerstags den 3. Martÿ 1768. H. Johann Ludwig Imlin (v. fol. 15.b) – H. Johann Ludwig Imlin der Silberarbeiter præsentirt nochmalen unterthäniges Memoriale nebst einem Plan der façade nach welchem er das Ehrenmännische hauß gegen dem Gasthauß zum Rubenloch über gelegenen zu bawen vorhabens seÿe, und bittet umb genehmhaltung, Erkanntnus, Solle der baw: Inspector Sr Blondel dem architecte in Paris den producirten plan communiciren und versuchen, ob nicht thunlich an denen façaden derer Pavillons am waffenplatz deren verschiedenen seiten man nicht auff einmahl und zugleich übersehen kan eine abänderung vorzunehmen
(Joint) Die facade nach dem alten Plan belauffet sich vor Mauer und steinhauer arbeit auff 488 fl. vor schreiner arbeit 30 vor schloßer arbeit 24 vor glaßerarbeit 18 summa 560 R
Die facade nach dem Neuen Plan vor Mauer und steinhauer arbeit 890 vor schreiner arbeit 99 schloßer arbeit 123 glaßerarbeit 36, summa 1148 nach abzug des alten restirt 588 R
an dem alten gäbel welcher von dem abgebrochenen hauß stehen geblieben, befinden sich ohngefähr 3000 Maurstein à 1 fl. 7 ß 4 – 51 fl
5 Cubic Clafft. brocken a 6 fl. 3 ß 9, 31 fl. 8 ß 9 summa summarum 82 fl. 8 9
(f° 15-v) Dienstags den 12.ten Aprilis 1768. H: Joh: Ludwig Imlin – H: Werner der baw Inspector referiret, er habe Mghh. befehl vom 3.ten Martÿ letzthin Zufolg Sr Blondel dem Architecte in Paris pt° der abänderung derer Pavillons gegen dem waffen platz geschrieben, und producirt das Ihme hier auff ertheilte Antworts schreiben, vermög welches derselbe consentiret daß auff die projectirte Pavillons gegen dem Gasthauß Zum Rubenloch und gegen dem Stattkellerhoff über gelegen Verzug gethan werden könne, mithin der Ehrmännischen frauw wittib und Erben wie auch denen beeden nachbaren die façade an jhren Häußern nach dero willkühr auffzuführen Könne erlaubt werden, unter dem beding jedoch daß Sie solche nach dem entworffenen allignement vorbawen sollen, dießes Mghh. außspruch anheim stellendt. Erkannt, wird der Ehrmännischen fr: Wittib erlaubt die façade von jhrem hauß nach dero güt düncken auffzuführen, und dem H. baw: Inspectori auffgetragen die flucht außstecken und anzuweißen.

(traduction) Jeudi 3 mars 1768. L’orfèvre Jean Louis Imlin présente à nouveau humblement son mémoire et un plan de la façade qui montrent comment il a l’intention de construire la maison Ehrmann face à l’auberge dite zum Rubenloch et demande de les approuver. Décision, l’inspecteur devra transmettre le plan à l’architecte Blondel à Paris et voir s’il ne serait pas possible de modifier la façade des pavillons de la Place d’armes qu’on ne peut pas voir tous deux à la fois.
(Joint) Selon l’ancien plan, la façade revient à 488 florins pour la maçonnerie et la taille, 30 pour la menuiserie, 24 pour la serrurerie, 18 pour le verre, en tout 560 florins
Selon le nouveau plan, la façade revient à 890 florins pour la maçonnerie et la taille, 99 pour la menuiserie, 123 pour la serrurerie, 36 pour le verre, en tout 1148 florins, soit 588 florins après soustraction de l’ancienne.
Le pignon qui reste de la maison démolie comprend environ 3000 pierres de taille à 1 florin 4 sous 4 d., soit 51 florins,
5 toises cubiques de remblai à 6 florins 3 sous 4 d., soit 31 florins 8 sous 9 d, (total) 82 florins 8 sous 9 d
Mardi 12 avril – L’inspecteur Werber rapporte que sur ordre du Magistrat en date du 3 mars dernier il a écrit à l’architecte Blondel à Paris au sujet de la modification des pavillons qui donnent sur la place d’Armes et présente la réponse qu’il a reçue, d’après laquelle l’architecte consent à supprimer les pavillons prévus face à l’auberge dite Zum Rubenloch et aux celliers de la Ville, de sorte que la veuve et les héritiers Ehrmann ainsi que leurs voisins pourront construire leur façade comme ils le souhaitent, mais à condition de les édifier en avant suivant l’alignement prévu, en s’en remettant pour cela au Magistrat. Décision, la veuve Ehrmann est autorisée à construire la façade à sa convenance, l’inspecteur est chargé de mraquer l’alignement et de le montrer.

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Jean Félix Weisshaar qui possède la maison voisine à la Cigogne s’engage à reculer la façade selon l’alignement que souhaite la Ville à condition qu’il soit dédommagé. La Ville trouve que la dépense est disproportionnée aux avantages qu’elle en tirerait

(f° 47-v) Dienstags den 31. Augusti 1790 – H. Johann Felix Weißhaar pt° erkauffung der Gayischen behaußung – Ego Secretarius berichte, daß da unterm 13. Julii jüngst wegen dem alignement des unteren place d’armes Verhandlung gepflogen worden, unter anderem verordnet worden, wegen erkauffung der Gayischen behaußung Submissionen anzunehmen H Johann Felix Weißhar der bierbrauer Zum Storcken folgende submission ad protocollum übergeben.
Da H. Secretarius Ferber den auftrag erhielte erkundigung ein zu ziehen, wie hoch ich meines Nachbars H Gay haus übernehmen könte, so habe die ahne ihnen andurch meine schriftliche vernehmlaßung zu communiciren.
Will Löbliche Gemeine Statt daß ermeltes Haus nach dem Alignement mit meinem Haus der flucht auf der andern seite der Frau Michelin nach abgebrochen und Zurück gesetzt werden solle. Auf meiner seit belaufe sich der Hausabschnitt und der Verlust des platzes auf 11 schu länge meß und auf der Frau Michelin seite 12 und ½ schuh. Durch diße Zurück setzung verursacht man sich große Kosten um dießen Steinhauffen wieder weg zu schleppen und die Façade nebst dem dachwerck wieder auf zu bauen, auch die Camine welche sich würcklich in dem Fragmentum befinden Zurück ins haus Zu setzen und wiederauf zu bauen ansonsten niemand das haus Zum bewohnen benutzen könnte, so gehet meine declaration dahin, daß wann Löblich gemeine Statt mir dießes haus wie es würcklich da stehet überlaßen, und ich solches nach gemachtem wieder auf bauen und von innen repariren solte ich eine summ von acht zehen tausend livres offferiren, mit dem beding wann allen falls auf dem vordern Abschnitt bodenzinß hafften sollte nur die Schatzung, welche dießer vordere Abschnitt traget, dieße soll nach verhältnus das nach gerigen werths diminuirt werden.
Wann der vordere Abschnitt dieses Haußes weggenommen wird, so gleichts einer Laterne und ist in der Mitte so gespannt Von den nebens gebäuden, daß die böden ganz außer bleÿ sind, bis dieße wieder in ordnung Gebraucht und gefüttert werden, so kan die innere reparation ein nicht geringeres Objectum aus machen, und in Vergleichung des Ankaufs, derer Bau und Reparations kösten, wann auch das Haus ganz im stand ist, so ist der werth des haußes Viel geringer als ankauf und reparations kösten.
Dießes sind meine declarationen, weiters verbinde ich mich nicht, und ersuche zu gleich solche beÿ behörde vor zu schlagen und erwarte hier über die gesinnung. Straßburg den 30. Augusti 1790. Unterschrieben Johann Felix Weishaar Biersiede
Finita lectione wurde bemerckt, daß da dießes haus durch eine freÿwillige Versteigerung zu 33 000 livres ausgebotten worden, Löbliche Statt über die 18 000 livres so H Weißhaar dafür zu geben gesonnen, annoch 15 000 livres beÿ zu schießen habe, daß alßo das auf dem parade platz angenommene allignement Löbl. Statt sehr theur zu stehen käme, besonders wann selbige annoch das für das Terrain vielleicht erhaltene geld, da ein großer theil der behaußung quæestionis zum allmend wieder gelaßen würde, auch noch zurück gegeben werden mußte. Erkannt, Seÿe dieße sache noch Zur Zeit auf sich zu laßen.
(f° 50-v) Dienstags den 7° Septembris 1790. – H. Johann Felix Weißhaar pt° erkauffung der Gayischen behaußung – Mstr Stahl der Maurer nahmens H Johann Felix Weißhar des bierbrauers berichtet, daß da die Gayische Behaußung um 3000 livres wohl feiler zu erkauffen seÿe, gedachter H Weißhaar seine den 31. Augusti jüngst übergenebe Submission wieder Zurück nehme und sich zu erkauffung gemelter behaußung und erbauung derselben nach den angenommenen allignement anheischig mache, wann Löbliche Statt sich entschließen würde ihme 10 000 livres baares geld zu geben. Erkannt, Verzeichnus [unterzeichnet] Dietrich Maire

(traduction) Mardi 31 août 1790. Jean Félix Weisshaar, au sujet de l’achat de la maison Gay – Je soussigné secrétaire rapporte qu’on a statué le 13 juillet denier su sujet de l’alignement au bas de la place d’Armes et qu’il a été entre autres décidé d’accepter des soumissions pour l’achat de la maison Gay et d’enregistrer la soumission suivante faite par le brasseur à la Cigogne, Jean Félix Weisshaar.
« Comme le secrétaire Ferber a été chargé de s’informer du prix que je pourrais offrir pour la maison de mon voisin le sieur Gay, je tiens à vous communiquer ma déclaration écrite.
La Ville veut que ladite maison soit détruite et reconstruite en arrière d’après l’alignement de ma maison et celui de la maison de la dame Michel de l’autre côté. De mon côté, le terrain perdu en reculant la maison aurait 11 pieds de long et du côté de la dame Michel 12 pieds ½. Les frais à engager seraient importants pour reculer la maison, enlever le tas de pierres et reconstruire non seulement la façade mais aussi le comble, il faudrait en outre reculer les cheminées qui se trouvent sur cette partie de la maison et la reconstruire entièrement pour la rendre habitable. Je déclare donc que si la Ville me cède cette maison dans son état actuel pour que je la reconstruise comme ci-dessus en réparant l’intérieur, j’offre une somme de 10 000 livres, à condition que si une rente foncière est assise sur cette partie avant, son estimation devrait être diminuée en proportion.
Quand on aura supprimé la partie avant de cette maison, elle ressemblera à une lanterne ouverte entre les bâtiments adjacents, les planchers seront descellés jusqu’à ce qu’on les remette en état, de sorte que les réparations intérieures ne sont pas négligeables, qu’il faut ajouter au prix d’achat la construction et les réparations. Même en supposant que le maison est en bon état, la valeur de la maison est bien inférieure au prix d’achat et aux frais de réparation.
Voici mes déclarations et les limites de mon engagement que je porte à la connaissance des autorités compétentes en attendant leur approbation. Strasbourg le 30 août 1790, signé Jean Félix Weishaar. »
Lecture faite, on a fait remarquer que comme cette maison a été exposée à la vente au prix de 33 000 livres, la Ville aurait à compléter la somme de 18 000 livres qu’offre le sieur Weishaar par cette de 15 000 livres, de sorte que l’alignement proposé de la place d’Armes reviendrait très cher à la Ville, surtout si elle devait dépenser l’argent qu’elle a éventuellement obtenu du terrain puisqu’une grande partie de la maison en question serait réunie au communal. Décision, l’affaire est ajournée.
Mardi 7 septembre 1790. Jean Félix Weisshaar, au sujet de l’achat de la maison Gay – Le maçon Stal, agissant au nom du brasseur Jean Félix Weisshaar, expose que comme le prix de la maison Gay est 3000 livres plus élevé que prévu, ledit sieur Weishaar retire la soumission qu’il a faite le 31 août dernier et qu’il s’engage à acheter et à construire ladite maison si la Ville est disposée à donner 10 000 livres comptant. Décision, enregistré, (signé) Dietrich Maire

1799 (283 MW 365)

A L’administration municipale de la Commune de Strasbourg, Le soussigné Pierre Joannin Mr. Chapelier Vous expose que par votre délibération du 7 vendemiaire vous lui avez permis de faire pratiquer une porte dans le pignon de sa maison size au Bas de la Place D’armes N° 49 Et qu’en conséquence l’administrateur des Domaines et finances a fait signifier au Cit. Michel Zeitler d’enlever dans trois mois Sa Boutique adossée au dit Pignon, Ce tems est echu depuis environ 20 jours et le Cit. Michel Zettler ne s’est point conformé a la signification qu’il a reçu
Le petitionnaire Vous prie de le mettre a même de faire faire de suite la porte susmentionée En faisant sortir led. Zeitler puisqu’il a un nouvel Emplacement ou il y a une boutique ouverte Strasbourg le 5. pluviose 7

Description de la maison

  • 1737 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines et vestibules, à droite en entrant un passage à demi toit sous lequel il y a une chambre étroite, une galerie couverte de dalles, le bâtiment arrière à simple demi-toit comprend le poêle pour l’officier ef au-dessus la chambre pour le domestique, au rez-de-chaussée se trouve la boutique et le magasin à l’arrière desquels il y a un entrepôt de marchandises à cloisons en lattes, en outre une cour, un puits, une chaudière, un bûcher, une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes (f° 21-v)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 49
Joannin
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

La maison porte d’abord le n° 49 de la place d’Armes alors que sa voisine au sud fait partie de la rue des Grandes Arcades. A partie des années 1850, elle est marquée du n° 29 rue des Grandes Arcades qui commence alors à l’angle de la rue de la Mésange. Le cadastre porte trace des partages successifs des maisons n° 29 et 31 qui ont été réunies par le même propriétaire en 1807.
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 299 case 1

Stammler Christophe Henry à Strasbourg
Stammler Henri Guillaume propriétaire à Strasbourg (1852)

N 1030, maison, sol, vis à vis la place d’armes 49
Contenance : 1,75
Revenu total : 0,91
Folio de destination : 299
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 1032, sol, vis à vis la place d’armes 26
Contenance : 1,25
Revenu total : 0,65
Folio de provenance : 299
Année d’entrée : 1852
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 1031.p, maison, sol, vis à vis la place d’armes 26
Contenance : 1,25
Revenu total : 159,50 (319,69)
Folio de provenance : 300
Année d’entrée : 1853
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

N 1031.p, maison, sol, vis à vis la place d’armes 26
Contenance : 1,25
Revenu total : 159,50
Folio de provenance : 300
Année d’entrée : 1853
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 300 case 2

Stammler Fanny à Strasbourg

N 1031.p, maison, sol, vis à vis la place d’armes 25
Contenance : 2,02
Revenu total : 613,05 (612 et 0,60)
Folio de provenance : 299
Folio de destination :
Année d’entrée : 1852
Année de sortie : 1853
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

N 1030.p, sol, vis à vis la place d’armes 49
Contenance : 0,87
Revenu total : 0,45
Folio de provenance : 299
Folio de destination :
Année d’entrée : 1852
Année de sortie :

N 1031.p, maison, vis à vis la place d’armes 26
Contenance : 2,02
Revenu total : 452,50
Folio de provenance : 300
Folio de destination :
Année d’entrée : 1853
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 300 case 3

Stammler Frédéric Gustave lieutenant du génie

N 1031.p, maison, sol, vis à vis la place d’armes 25
Contenance : 2,03
Revenu total : 613,02 (612 et 0,60)
Folio de provenance : 299
Folio de destination :
Année d’entrée : 1852
Année de sortie : 1853
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 15

N 1030.p, sol, vis à vis la place d’armes 49
Contenance : 0,88
Revenu total : 0,46
Folio de provenance : 299
Folio de destination :
Année d’entrée : 1852
Année de sortie :

N 1031.p, maison, vis à vis la place d’armes 25
Contenance : 2,02
Revenu total : 452,50, total 453,56
Folio de provenance : 300
Folio de destination :
Année d’entrée : 1853
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1088 case 2

Stammler Frédéric Gustave, lieutenant / capitaine du génie
1907 (2733) Stammler Theodor Heinrich Artillerie Escadronchef in Versailles für 42/210 u. Miteigentümer

N 1031.p, maison, sol, Rue des grandes arcades 29-31
Contenance : 2,03
Revenu total : 453,56 (452,50 et 0,60)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb 1088
Année d’entrée :
Année de sortie : 1909
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 22

N 1030.p, sol
Contenance : 0,88
Revenu total : 0,46
Folio de destination : Gb 1088
Année d’entrée :
Année de sortie : 1909

N 1030.p, Hof
Contenance : 1,75
Revenu total :
Folio de provenance : 1088, 1089
Année d’entrée : 1907

N 1030.p, Hof
Contenance : 2,30
Revenu total :
Folio de provenance : 1088, 1089
Année d’entrée : 1907

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1089 case 1

Stammler Fanny
1873 Ebel Jakob Spezereihändler
1876 Stammler Fanny
dieses Folio ist mit Folio 1088-II zu vereinigen

N 1031.p, maison, sol, Rue des grandes arcades 29-31
Contenance : 2,02
Revenu total : 453,55 (452,50 et 0,60)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb 1088
Année d’entrée :
Année de sortie : 1907
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 22

N 1030.p, sol
Contenance : 0,88
Revenu total : 0,45
Folio de destination : Gb 1088
Année d’entrée :
Année de sortie : 1907

Cadastre allemand, registre 32 p. 446 case 4

Parcelle, section 62, n° 39 – autrefois N 1030
Canton : An den Gewerbslauben Hs. N° 29
Désignation : Hf, Whs – sol, maison (p. n. d.)
Contenance : 1,55 / 1,28
Revenu :
Remarques : 1932 démolit.
1933 d. p.. 450 c. 4.
(par. 1643

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 3506
Stammler Theod. Heinr. u. Miteigent.
rayé 1926

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 4236
Mathis Robert Versicherungsdirektor Ehefr. geb. Wolff
1925 Zimmermann Joseph, propriétaire à Ribeauvillé
1931 Allimant Eugène sa veuve pour 15/52. et cohéritiers
1934 Half Marie sans profession épouse divorcée de Frédéric Fricke
rayé 1936

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 1130
Schützenberger père et fils / Vater u. Söhne, offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Schützenberger père et fils société en nom collectif
1931 Grande Brasserie de la Patrie, Schützenberger & Cie société anonyme
(222)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 98 au bas de la Place d’Armes (p. 241)
(maison n°) 49

Pr. Gay, Jacques, Av. au Parl. et Libraire – Echasses
Loc. Caffenhoff, Charles, hollandais, vit de ses rentes
Loc. de Koenigsberger, Henri Georges, Conseil. de la Cour de Saxe

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (p. 48)

(Hs. Nr) 29-31
Müller, Speil-, Leder- u. Galanteriewaren. 01
Stammler, F., Rentnerin. E 2
Stammler, H., Rentnerin. 2
Schwartz, A., Gesch-Reisender. 3
Schwartz, J., Gesch-Reisender. 3
Bopp, Schuhmacherm. 4
Köhler, Zuschneider. 4

Dossiers de la Police du Bâtiment

(Dossier III, début)
Une nouvelle devanture à volets en bois est posée au 29-31 rue des Grandes-Arcades en 1886. Les locaux sont ensuite occupés par la bazar Passage Muller qui demande en 1911 l’autorisation de poser deux vitrines en fer sur les murs latéraux du 29 rue des Grandes-Arcades. On oppose un refus à la demande qui a donné lieu a un débat administratif parce que les vitrines se trouvent sur une partie en avant de l’alignement légal. Les magasins Muller procèdent à leur liquidation en 1929.

(Dossier 97 MW 35)
Le propriétaire propose en 1924 à la Ville une transaction concernant la maison non alignée. La Division VI répond que l’Etat, en l’occurrence les Ponts et Chaussées, sont compétents en la matière d’après l’arrêté ministériel du 8 février 1899. Les différents services voient deux solutions propre supprimer la saillie, soit démolir et reconstruire la façade dans l’alignement légal soit établir un passage en arcades sous la partie en saillie. Les prétentions trop élevées du propriétaire font échouer la transaction.
Les héritiers du propriétaire proposent en 1929 à nouveau de céder à la Ville le terrain en avant de l’alignement légal. La Ville estime judicieux de renvoyer d’abord les héritiers au service des Ponts et Chaussées pour limiter leurs prétentions. La Ville décline finalement l’offre.
En décembre 1930, le maire Huber estime qu’il faut saisir l’occasion de supprimer la saillie en entrant en pourparlers avec la brasserie Schützenberger, nouveau propriétaire des lieux. La brasserie est prête à céder le terrain mais pour une somme bien trop importante. Elle pose par ailleurs des exigences inacceptables (nombre d’étage du nouveau bâtiment, installation d’une terrasse devant le bâtiment)

(Dossier I)
En mars 1930, la Brasserie Schützenberger qui vient d’acquérir l’immeuble 29-31 rue des Grandes Arcades et 14 place de Temple-Neuf fait part de son intention de le démolir et de le reconstruire. La Division VI constate que le n° 29 rue des Grandes Arcades dépasse de 3,50 à 4,40 m l’alignement légal, que le nombre d’étages prévus (sept) est supérieur au prescriptions (six étages) et que les façades projetées ne correspondent pas à celles du voisinage. En novembre, le projet de la Brasserie Schützenberger ne modifie pas l’alignement vers la rue des Grandes Arcades. Elle est autorisée en janvier 1931 à transformer le n° 29-31 rue des Grandes Arcades et 14 place du Temple Neuf et à surélever de deux étage la partie vers la place du Temple-Neuf, sans exécuter de travaux confortatifs dans la partie en avant de l’alignement légal.
Le maire tient à engager des négociations pour supprimer la partie du n° 29 en avant de l’alignement légal. La Ville estime en janvier 1931 que la somme demandée pour le terrain en saillie est inacceptable et que la Brasserie pose des exigences qui annuleraient les effets de l’achat du terrain (terrasse devant le bâtiment). De nouveaux pourparlers en mai n’aboutissent pas davantage.
La Police du Bâtiment constate en avril que les travaux sont en cours non seulement dans le bâtiment vers la place du Temple-Neuf et dans le bâtiment du milieu mais aussi dans le bâtiment avant à l’arrière de l’alignement légal, ce qui permettrait de les considérer comme des travaux non autorisés. La réception des bâtiments place du Temple-Neuf a lieu fin juillet. En décembre la Brasserie est autorisée à transformer la toiture simple en toit mansardé.
Le maire prend en décembre 1931 un arrêté individuel qui interdit tous les travaux confortatifs dans la partie en saillie sur l’alignement. A la fin du même mois, la Brasserie Schützenberger fait une nouvelle proposition. La Ville paierait un dédommagement de 250 000 francs, le propriétaire démolirait la saillie et serait autorisé à construire une façade de 20 mètres à rez-de-chaussée surmonté de 6 étages, d’un sixième en retrait d’un mètre et de mansardes. Le propriétaire ne supporterait pas les frais d’établissement du trottoir sur lequel il serait autorisé à installer une terrasse de 2 mètres de large et une marquise de 4 mètres de large sur toute la longueur de la propriété ainsi que des enseignes lumineuses.

(Dossier II)
La Brasserie Schützenberger présente un projet de nouvelle façade du n° 29 rue des Grandes Arcades, élaboré avec le concours du service municipal des travaux. Le permis de construire accorde en janvier 1932 à titre exceptionnel un sixième étage normal et un septième étage à la mansarde en dérogeant aux prescriptions du Règlement de Voirie qui n’admettent que cinq étages habitables et une autorisation révocable de construire une marquise en saillie deux mètres devant la façade. La Brasserie obtient que la saillie soit portée à quatre mètres. La partie du bâtiment en avant de l’alignement est démolie en février. Le service des travaux trouve d’abord inapproprié le projet de marquise en béton armé et préférerait une charpente métallique puis donne un avis favorable. Les travaux sont terminés en septembre. Le préfet fait observer que la marquise « barrerait donc le passage sur 14 mètres de longueur au lieu de 7 mètres que la partie saillante occupait avant sa démolition et rendrait sans effet la mise à l’alignement de l’immeuble au point de vue de l’élargissement de la chaussée manifestement trop étroite à cet endroit.  »

(Dossier III, suite)
La Brasserie Schützenberger qui a ouvert un Palais de la Bière établit sans autorisation des enseignes en 1931. Le maire prend un arrêté qui suspend les travaux interdits puis transmet un rapport de contravention au procureur de la République. Il apparaît que la Division VI (service des travaux) s’est substituée aux compétences de la Division V (Police du Bâtiment) en faisant autoriser des enseignes. Le maire fait cesser les poursuites en juin 1933 pour que les dissensions entre les services de la Ville n’apparaissent pas en public.
La Brasserie Schützenberger demande en 1941 l’autorisation de transformer la marquise en terrasse en faisant observer qu’elle a été conçue dans ce but et que la municipalité avait reporté cette autorisation (ce qui est à mettre en relation avec les abus de la Division VI quelques années plus tôt). L’autorisation lui est refusée. Un abri anti-aérien est provisoirement terminé en mars 1943.
(Suite du dossier non analysée)

Sommaire (Dossier III, début, cote 802 W 57)
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam fils soit autorisé à faire une prise pour cinq becs pour le locataire Hauer, maison 29 rue des Grandes-Arcades qui appartient à Stammler)
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie Fanny Stammler (31 rue des Grandes-Arcades) de faire ravaler les façades des n° 29, 31 et 33. En marge, le n° 33 appartient à Guillaume Stammler
    1885 – L’entrepreneur Paul Dürr (17 rue des Bouchers) demande au nom de Fanny Stammler (29-31 rue des Grandes-Arcades) l’autorisation de faire un raccord aux égouts de la Ville selon le schéma joint – Autorisation – Travaux terminés, il manque une grille en fer – Schéma et plan de situation – Rappels envoyés à l’entrepreneur, mais la grille est déjà posée.
  • 1886 – Dossier au commissariat de police. L’entrepreneur Dürr demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture à volets en bois au 29-31 rue des Grandes-Arcades – Travaux terminés, avril 1886
  • 1898 – Dossier. L’entrepreneur A. Wagner demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 29 rue des Grandes-Arcades – Transmission au commissariat de police, autorisation. Dossier classé, juillet 1898
  • 1903 – C. C. Müller (Passage Muller) informe la Police du Bâtiment qu’il va poser deux drapeaux publicitaires au 29-31 rue des Grandes-Arcades. La Police du Bâtiment constate que les drapeaux n’ont pas été posés mais une enseigne lumineuse – C. C. Müller est autorisé à poser une enseigne électrique – L’enseigne est retirée en 1910
  • 1904 – L’entreprise Sigel frères demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 29-31 rue des Grandes-Arcades – Autorisation – Travaux terminés, juin 1904
  • 1908 – Dossier. Les locaux commerciaux du Passage Muller (29-31 rue des Grandes-Arcades) ne sont pas chauffés en hiver. Comme on présente des marchandises inflammables dans le magasin, la seule solution serait un chauffage central
  • 1912 – Charles Muller (Bazar Muller) a posé sans autorisation un volet roulant et des vitrines – Demande – Autorisation de poser deux vitrines et un store au 29-31 rue des Grandes-Arcades
  • 1911 – Emile Unselt (ferronnerie d’art) demande au nom du sieur Muller (magasin de jouets) l’autorisation de poser deux vitrines en fer d’après le plan joint au 29 rue des Grandes-Arcades – Le sieur Hasskerl envoie à la Police du Bâtiment un courrier dans lequel il expose les avantages des vitrines prévues et donnant une liste de vitrines qui, contrairement aux siennes, gênent la circulation des passants. La commission municipale de la Vieille Ville est d’avis que les vitrines soient interdites sur les bâtiments en saillie de l’alignement légal. La Police du Bâtiment estime que les vitrines pourraient être autorisées parce qu’elles sont posées sur le mur latéral et qu’elles n’empêcheront pas les passants de circuler. L’inspecteur cantonal des bâtiments estime qu’elles contreviennent aux règlements et ne devraient pas être autorisées. Dessins des deux parties latérales A et B de la façade, photographies. Le maire ne donne pas l’autorisation, mai 1911
    Juillet 1911, C.C. Müller s’adresse à la direction impériale de police (Kaiserliches Polizei Präsidium). Le maire réitère sa réponse
  • 1912 – C.C. Muller demande l’autorisation de poser une enseigne à l’occasion de Noël. C.C. Müller est autorisé à poser deux enseignes plates au 29-31 rue des Grandes-Arcades
  • 1913 – Dossier. Transformation du Passage Muller. Note, il serait judicieux de ne pas imposer en l’occurrence des exigences trop importantes
    1912 – La Police du Bâtiment notifie Henriette Stammler (29-31 rue des Grandes-Arcades) de faire ravaler les façades du n° 29-31. Elle demande un délai parce qu’elle a fait faire des travaux intérieurs et que le maison à la Pomme de Pin est en cours de démolition. Nouvelle notification, juin 1913
    1913 – L’entrepreneur Fiegenschuh demande l’autorisation d’occuper la voie publique. Accord. La Police du Bâtiment constate qu’on ne se limite pas à rafraîchir d’anciennes inscriptions sur la façade mais qu’on en ajoute de nouvelles, ce qui serait l’occasion d’intervenir. Remarques sur les inscriptions, comme elles sont courantes, il faudrait une réglementation générale pour les interdire.
  • 1914 – Ferdinand Levy (détective) demande l’autorisation de poser une enseigne au 29 rue des Grandes-Arcades – L’enseigne n’est pas posée
  • 1922 – Dossier du commissariat de police. Mme Victor Buntz (34 Faubourg fr Pierres) demande l’autorisation de poser une vitrine destinée à des publicités lumineuses au mur du Passage Muller – Autorisation
  • 1924 (14 février et suiv.) – L. Ulrich (agence immobilière d’Alsace et de Lorraine) au conseil municipal [voir 97 MW 35]
    1924 (23 septembre) – Suite à un litige entre le propriétaire de la maison et le locataire du magasin, les avocats Henry Mennrath et Maurice Fetter demandent « s’il est permis de procéder à des modifications constructives et des travaux de consolidation de façade » au 29-31 rue des Grandes-Arcades – Plan cadastral et alignement légal. La Police du Bâtiment répond que le n° 29 est en saillie de 4,40 m de l’alignement légal et que le règlement de voirie interdit les travaux confortatifs et les modifications qui sont par contre autorisés pour le n° 31, situé dans l’alignement légal.
  • (Numéro 31)
    1887 – La Police du Bâtiment notifie Fanny Stammler (31 rue des Grandes-Arcades) de faire ravaler la façade du n° 31 – Travaux terminés, octobre
  • 1903 – C.C. Muller, Passage du Temple Neuf demande que l’entrepreneur Matter (3 rue de la Broque) soit autorisé à réparer la devanture du magasin 29-31 rue des Grandes-Arcades – L’entrepreneur Matter est autorisé à réparer le revêtement des devantures au 31 rue des Grandes-Arcades – Travaux terminés, novembre – Dessin
  • 1902 – Commission contre les logements insalubres (31 rue des Grandes-Arcades). Propriétaires, la rentière Stammler. Logements en bon état
    1916 – Commission des logements militaires (29-31 rue des Grandes-Arcades). Rien à signaler
  • 1926 – Les plaintes sont fondées. Il faut réparer la toiture et tenir propres les escaliers
  • (numéros 29 et 31)
    1929 – Les magasins C.C. Muller demandent l’autorisation d’apposer des panneaux à l’occasion de leur liquidation. Pour que les panneaux puissent être en place pendant toute la liquidation dont les dates ont été fixées par le préfet, l’intéressé obtient une extension du délai qui avait d’abord été limité
  • 1930 (avril) La société La Sanitaire (installations sanitaire et chauffage, 7 rue du Bouclier) demande l’autorisation de poser une grande enseigne à son nouveau magasin au 29-31 rue des Grandes-Arcades – Autorisation de poser trois enseignes en forme de tableau
Sommaire (Dossier 97 MW 35)
  • 1924 (14 février) – L. Ulrich (agence immobilière d’Alsace et de Lorraine) au conseil municipal. L. Ulrich gère le bâtiment au nom du nouveau propriétaire et demande à la Ville, avant d’accorder un nouveau bail au bazar Muller, si elle serait intéressée par une transaction concernant la maison non alignée. La Division VI répond que l’Etat, en l’occurrence les Ponts et Chaussées, sont compétents en la matière d’après l’arrêté ministériel du 8 février 1899.
    (28 février) – Nouveau courrier de L. Ulrich d’après lequel le nouveau propriétaire, le sieur Zimmermann est disposé à céder à la ville contre dédommagement le terrain en avant de l’alignement légal si elle s’engage à reconstruire la façade. Le dédommagement pourrait porter sur le bail emphythéotique que le sieur Zimmermann détient au n° 32 de la rue du Vingt-deux-novembre. Original et copie
    (29 février) – Note de la Division VI
    Der über die jetzige gesetzliche Fluchtlinie hinausragende Teil des Hauses 29. Rue des Grandes-Arcades ist nach dem aus dem Jahre 1765 herrührendem Blondelschem Alignement-Plan errichtet worden (siehe Skizze). Da est sich hier um eine der noch wenig vorhandenen Anlagen handelt, die aus dem Blondelschem Projekt hervorgegangen wind, wäre die Erhaltung des Vorbaues im stadtebaulichem und dokumentarischem Interesse zu begrüssen. Den verkehrstechnischen Forderungen könnte durch Anordnung einer dem öffentlichem Verkehr dienenden Arkaden-anlage Rechnung getragen werden. [unterzeichnet] VI.a, Dopff
    3.3.24, Zurück an VI – Mit einer dem offentlichen Verkehr freigegebenen und ebenerdig durchgeführten Arkadenanlage wäre den Anforderungen des Verkehrs an der fragl. Stelle u. E. vollkommen gedient. [unterzeichnet] VI.V Goehner

    (19 mars) – Observations du maire Peirotes qui s’étonne que le dossier lui a été communiqué avec beaucoup de retard et qui estime que les arguments avancés ne sont pas pertinents puisqu’ils empêcheraient tout changement.
    (21 mars) – La Division VI demande l’avis de la commission des Beaux-Arts
    (25 mars) – La Division I propose d’établir un devis (démolition et reconstruction) et de refuser toute modification au bail emphythéotique.
    (7 avril) – La Division V fait part que la commission des Beaux-Arts renvoie à l’avis de la Division VI et du service d’architecture. Le propriétaire demande 250 000 francs pour céder le terrain
    Le devis chiffre les dépenses à 80 000 francs si on démolit et reconstruit la façade dans l’alignement légal en reprenant les matériaux, notamment les bandeaux et les enadrements de fenêtre et à 40 000 francs si on établit un passage en arcades.
    (23 avril) – La Ville décline l’offre en arguant que l’indemnité que M. Zimmermann demande est trop élevée et que la rue des Grandes Arcades est une voie nationale et non communale.
  • 1929 (23 février) – L’homme d’affaires E. Boulanger qui agit au nom du rentier Joseph Zimmermann demeurant à Ribeauvillé propose de céder à la Ville le terrain en avant de l’alignement légal. Le bail de la société Longini, locataire du Passage Muller, arrive en effet à échéance au premier avril.
    (7 mars) – Note de la Division I, 933. Strasbourg le 7 mars 1929
    La Ville a déjà été sollicitée en 1924 de prêter son concours à la démolition du corps de bâtiment en saillie sur la voie publique de l’immeuble 29/31, Rue des Grandes Arcades, dénommé « Passage Müller ». Comme la suppression de la saillie située à un endroit des plus passants de la Ville était manifestement dans l’intérêt de la circulation, la Ville n’a pas voulu se refuser à une contribution, bien que la rue des grandes Arcades ne soit pas une rue communale, mais une rue nationale. Or, conformément aux règlements en vigueur les routes nationales sont soustraites à la compétence des communes et l’Etat s’est même réservé expressément le droit d’acquisition des terrains ou des immeubles bâtis tombant dans l’emprise du domaine de la voie publique nationale.
    Une double proposition a donc été établie en vue de servir de base aux négociations envisagées en 1924. Une première proposition consistait à démolir la saillie et de rétablir la façade dans l’alignement légal. En second lieu et pour des considérations d’histoire locale – le bâtiment en saillie est en effet un des derniers vestiges de l’œuvre du célèbre architecte Blondel (1765) – il a été envisagé de maintenir le bâtiment comme tel tout en aménageant au rez-de-chaussée des arcades à travers lesquelles la circulation se serait écoulée. Il a fallu toutefois reconnaître que les nécessités de la circulation devaient l’emporter sur ces considérations, aussi la préférénce aurait-elle été donnée à la première solution dont la dépense (en 1924) avait été calculée à 80.000.- frs contre 40.000.- frs en ce qui concerne la solution des arcades.
    Cependant une décision définitive n’a pas été prise puisque les négociations ont échoué en raison des exigences du propriétaire qui en dernier lieu réclamait une indemnité de 250.000.- frs, les frais du rétablissement de la façade étant à la charge de la Ville.
    Aujourd’hui la situation a changé en ceci que le propriétaire M. Zimmermann est décédé et que ses héritiers ont des motifs sérieux de donner une solution à la question du bâtiment en saillie. Ils éprouvent en effet, d’après ce qui se dit, des difficultés en ce qui concerne l’utilisation des locaux dans lesquels l’installation d’un restaurant serait projetée à cause précisément du bâtiment en saillie. La situation semble donc aujourd’hui se présenter sous un jour bien plus favorable qu’il y a quatre ans, les héritiers Zimmermann ayant grand intérrêt à faire rentrer la saillie. Il est envisagé pour des raisons tactiques de les renvoyer d’abord à l’Etat sous prétexte qu’il s’agit d’une route nationale. Après l’insuccès presque certain de leurs démarches auprès des services des Ponts et Chaussées, les héritiers Z. seront mûrs pour telle solution que la Ville leur imposera. En aucune façon il ne sauraît être question d’accepter la proposition Boulanger. Il ne pourra être question pour la ville que d’acheter le terrain et de contribuer dans une proportion honnête aux frais de reconstruction de la façade. Toute indemnité allant au-delà de cette mesure serait injustifiée, puisque le rétablissement de la façade dans l’alignement légal avec le concours financier de la Ville procurera une plus-value pour cause d’aménagement plus confortable, plus-value dont les propriétaires seront seuls à bénéficier. Il reste formellement entendu que les travaux de reconstruction seront exécutés par les intéressés eux-mêmes.

    (16 août) – Le notaire Jean-Paul Butterlin de Sainte-Marie-aux-Mines offre à la ville de lui vendre l’immeuble moyennant 1 800 000 francs en suggérant de percer une nouvelle rue.
    (30 août) – La Ville décline l’offre
  • 1930 (30 décembre) – Dans une note, le maire Hueber estime qu’il faut saisir l’occasion de supprimer la saillie en entrant en pourparlers avec la brasserie Schützenberger propriétaire des lieux.
    1931 (9 janvier) – La Ville envoie un courrier à la brasserie Schützenberger
    (16 janvier) – Visite des lieux avec un représentant de la brasserie
    (26 janvier) – Rapport de la Division I au maire. La brasserie est prête à céder le terrain mais pour une somme bien trop importante. Elle pose par ailleurs des exigences inacceptables (nombre d’étage du nouveau bâtiment, installation d’une terrasse devant le bâtiment)
    (18 mars) – Rapport de la Division I au maire. La brasserie présente une nouvelle proposition. Elle céderait à titre gratuit le terrain à la Ville et se limiterait à installer des tables sur 2 mètres le long de la façade, ce qui élargirait la rue de 2 mètres. En compensation, elle souhaite bénéficier du bail des auberges qui appartiennent à la Ville
    1931 (7 mai) – La Ville propose à la brasserie Schützenberger de l’autoriser à exécuter son projet modifié à condition de construire dans l’alignement légal et de céder à titre gratuit le terrain à la Ville.
    1931 (27 mai) – La brasserie Schützenberger répond que la compensation est insuffisante. Elle perdrait en effet 28 m² sur six étages et serait obligée de reconstruire la façade au lieu de se limiter à aménager l’intérieur Elle se propose de continuer les travaux d’aménagement intérieur selon l’autorisation du 14 janiver 1931.
    1931 (7 décembre) – Le Comité de défense des intérêts du canton nord qui souhaite que la saillie soit supprimée demande une entrevue avec le Maire.
Sommaire (Dossier I, cote 802 W 55)
  • 1930 (31 mars) – La Brasserie Schützenberger qui vient d’acquérir l’immeuble 29-31 rue des Grandes Arcades et 14 place de Temple-Neuf fait part de son intention de le démolir et de le reconstruire : lettre à la Police du Bâtiment et au préfet
    (19 avril) – La Division VI constate que l’immeuble est dans l’alignement légal sur la place et qu’il dépasse de 3,50 à 4,40 m de celui rue des Grandes Arcades.
    (20 mai) – Réponse à la Brasserie Schützenberger : le nombre d’étages prévus (sept) est supérieur aux prescriptions (six étages), les façades projetées ne correspondent pas à celles du voisinage
    (14 août) – La Brasserie Schützenberger soumet un nouveau projet
    (21 novembre) – Le Police du Bâtiment (le maire) invite le pétitionnaire à fournir les plans dans un exemplaire timbré et les calculs statiques puisque la Commission des Beaux-Arts n’a pas d’objection contre le rehaussement d’une partie des bâtiments
    (décembre) – La Brasserie Schützenberger ne souhaite pas modifier l’alignement vers la rue des Grandes Arcades. Le maire estime qu’il faut engager des négociations pour supprimer la saillie.
    1931 (14 janvier) La Grande Brasserie Schützenberger est autorisée à exécuter des travaux de transformation à son immeuble situé aux n° 29-31 rue des Grandes Arcades et 14 place du Temple Neuf et à surélever de deux étage la partie vers la place du Temple-Neuf (architecte, Emile Kieffer), à condition de ne pas aménager des logements dans l’étage mansardé place du Temple-Neuf ni à exécuter de travaux confortatifs dans la partie en saillie sur l’alignement légal – Photographie
    1931 (26 janvier) – Rapport de la Division I au maire. Les Ponts et Chaussées ont en principe favorables à acquérir le terrain à incorporer au domaine public mais les frais seraient pour la plus grande partie à la charge de la Ville. Le représentant de la Brasserie Schützenberger propose de céder le terrain moyennant 750 000 francs, somme que la Ville estime inacceptable
    (23 mars) – Rapport de la Division I au maire. La brasserie est prête à céder le terrain mais pour une somme bien trop importante. Elle pose par ailleurs des exigences inacceptables (le nouveau bâtiment aurait 10 étages, une terrasse devant le bâtiment annulerait les effets de l’achat du terrain). La brasserie présente une nouvelle proposition. Elle renonce à la terrasse et se limiterait à installer des tables sur 2 mètres le long de la façade, ce qui élargirait la rue de 2 mètres.
    Remarques de la Division II sur le droit de débit de boissons. La Brasserie Schützenberger n’a déposé aucune demande auprès de la préfecture mais elle pourrait transférer une autre concession sur l’immeuble en question.
  • 1931 (février) – L’entreprise de construction Ehstand et Batt transmet les plans concernant les transformations pour lesquelles l’autorisation a été délivrée
    Suivi des travaux – Février, les travaux sont en cours. – Mars, les combles et l’étage mansardés ont été démolis, la couverture de la cave est terminée, la cave du bâtiment du milieu est creusée
    (mars) – L’entreprise de construction Ehstand et Batt demande si la Ville a des objections à ce que le tout vers le Temple-Neuf soit couvert d’ardoises. La Ville donne son accord.
    (avril) – La Police du Bâtiment constate que les travaux sont en cours non seulement dans le bâtiment vers la place du Temple-Neuf à 6 étages et dans le bâtiment du milieu à rez-de-chaussée mais aussi dans le bâtiment avant juste à l’arrière de l’alignement légal, ce qui permettrait de les considérer comme des travaux non autorisés
    (4 mai) – La Commission des Beaux-Arts a proposé d’aménager un passage sous les piliers, on lui a fait observer que les Ponts-et-Chaussées ne donneraient pas leur accord à une telle solution. Il s’agit donc soit de construire une nouvelle façade soit de maintenir l’état actuel.
    (7 mai) – Le maire écrit à la Brasserie Schützenberger que, suite à différentes consultations, il est disposé à l’autoriser à titre exceptionnel à exécuter son projet, à condition que la nouvelle façade suive l’alignement légal et qu’elle cède à titre gratuit le terrain en saillie à la Ville. [cf. dossier 97 MW 35]
    1931 (27 mai) – La brasserie Schützenberger répond que la compensation est insuffisante. Elle perdrait en effet 28 m² sur six étages et serait obligée de reconstruire la façade au lieu de se limiter à aménager l’intérieur. Elle se propose de continuer les travaux d’aménagement intérieur selon l’autorisation du 14 janvier 1931. [cf. dossier 97 MW 35]. Remarques au dos. Les pourparlers n’ont donc pas abouti. Le Police du Bâtiment veillera à ce qu’il n’y ait pas de travaux confortatifs dans la partie en saillie
    Suivi des travaux – Juin 1931, les bâtiments qui donnent sur la place du Temple-Neuf sont en cours, dans le bâtiment du milieu les murs pignons sont commencés, il n’y a pas de travaux dans le bâtiment avant. Fin juin, le gros-œuvre est presque terminé. Août, la couverture est posée place du Temple-Neuf. Les fissures observées dans le bâtiment au nord s’élargissent, (« 27 rue des Grandes Arcades, fissures dans le pignon provenant de l’excavation de l’immeuble Schützenberger »)
    (31 juillet) Lors de la visite de réception des bâtiments place du Temple-Neuf, la Police du Bâtiment a rappelé à l’architecte et à l’entrepreneur que les travaux ne sont pas autorisés dans la partie en saillie, ni la pose de la marquise. Le mur arrière du bâtiment avant a dû être réparé parce qu’il menaçait de s’écrouler, ce qui ne soulève pas d’objections. La Police du Bâtiment surveille chaque jour le chantier.
    (29 août) La Police du Bâtiment n’a toujours pas les plans du bâtiment sur la rue des Grandes Arcades. Les plafonds et les planchers ont été retirés dans la partie en saillie afin de les remplacer par de nouveaux.
    (4 novembre) On pose les traverses du bâtiment du milieu. Les plans ont été fournis. N’y figurent plus les fenêtres aux mansardes du bâtiment en saillie. On laissera à la Commission des Beaux-Arts le soin de décider s’il convient d’autoriser de remplacer le toit en bâtière par un toit à la Mansard.
    1931 (22 octobre) – Le maire transmet à la Brasserie Schützenberger l’autorisation préfectorale de transformer le bâtiment 29-31 rue des Grandes Arcades
    (1 décembre) – La Commission des Beaux-Arts n’a pas d’objection contre le futur toit à la Mansard dans la partie du bâtiment en arrière de l’alignement
    (9 décembre) – Le maire délivre l’autorisation, sous forme d’avenant à l’autorisation précédente V n° 634, de transformer la toiture simple en toit mansardé
  • 1931 (8 mai) – L’entreprise de construction Ehstand et Batt transmettent les calculs statiques concernant la marquise sur la façade place du Temple-Neuf
    (10 juin) – Le maire délivre l’autorisation révocable (V n° 654/31) de construire une marquise sur la façade place du Temple-Neuf – Elévation de la façade, calculs statiques – La marquise se trouve à côté de la maison voisine et non à 60 centimètres comme prévu. La Brasserie Schützenberger passe un accord avec les deux voisins, Longini et Weirich. Septembre, la marquise est terminée.
  • 1931 (3 décembre) – Rapport après visite du bâtiment en saillie de l’alignement. On a construit dans la cave, en arrière de l’alignement, deux piliers en béton destinés à recevoir la charge des piliers en acier prévus aux étages.
    (…) Die Balken der einzelnen Geschosse im vorspringenden Teil sind gesund, in sehr starken Abmessungen und in geringen seitlichen Abständen verlegt. Das Holz der Dachkonstruktion dieses Teiles ist ebenfalls in gutem Zustande. Eine Erneuering oder Ersatz irgend eines Teiles des Holzwerkes kommt mithin nicht in Frage.
    Resumirend sei somit festgelegt, dass in sämtlichen Stokwerken, einschl. Dach im vorspringenden Teil nur Abbrucharbeiten, aber keine Wiederaufbau- oder Erneurungsarbeiten vorgenommen worden sind.
    Eine Frage allgemeiner Art wirft sich hierbei noch auf. Ist eine Verankerung der Balkenanlage des vorspringenden Teils mit den dahinterliegenden Massifdecken gestattet ? Welche Folgen hätte beispielweise die Stadt zu tragen, wenn durch Verbot einer sachgemässen Verankerung, die im Interesse der Standsicherheit liegt, eine Ablösung des Vorsprunges vom übrigen Gebäude eintreten würde und einen Einstruz mit tödlichen Folgen für Bewohner oder Passanten sich ereignen würde ?

    1931 (4 décembre) – Rapport au maire suite à la visite. Bien que le propriétaire ne fasse pas de travaux de nature à consolider la partie en saillie, il est manifeste qu’il souhaite rendre les lieux utilisables. La Ville a les moyens d’empêcher les travaux par un « arrêté individuel » d’après l’article 17 du règlement de voirie. Le propriétaire peut attaquer l’arrêté mais les travaux seraient retardés et la Police du Bâtiment pourrait défendre son point de vue, ce qui constituerait un précédent utile par la suite.
    Même jour, Le maire prend l’arrêté individuel qui interdit tous les travaux confortatifs.
  • 1932 (8 janvier) – Rapport à la Commission I/II concernant le recul du Passage Müller (partie en saillie du n° 29/31 rue des Grandes Arcades). Après un résumé de la situation, il expose que la Brasserie Schützenberger a fait le 30 décembre 1931 une nouvelle proposition. La Ville paierait un dédommagement de 250 000 francs, le propriétaire démolirait la saillie et serait autorisé à construire une façade de 20 mètres à rez-de-chaussée surmonté de 6 étages, d’un sixième en retrait d’un mètre et de mansardes. Le propriétaire ne supporterait pas les frais d’établissement du trottoir sur lequel il serait autorisé à installer une terrasse de 2 mètres de large et une marquise de 4 mètres de large sur toute la longueur de la propriété ainsi que des enseignes lumineuses.
    Le service des travaux estime raisonnable l’indemnité que demande la Brasserie Schützenberger. Le bâtiment devrait avoir une hauteur qui corresponde à celle du voisinage. La conservation des anciennes façades aurait des conséquences sur l’usage de l’espace. L’état est propriétaire d’une bande de six mètres de large puisqu’il s’agit d’une route nationale et pourrait contribuer pour une part aux frais d’achat.
    (9 janvier) – La proposition est approuvée mais en limitant la largeur de la marquise à un mètre
    (11 janvier) – Il faut veiller à ce que la terrasse ne remplace pas la saillie détruite pour laquelle la Ville paierait environ 9250 francs du mètre carré alors que la propriété a été acquise pour environ 3000 francs le mètre carré
    (18 janvier) Le recul de la façade est à l’ordre du jour de la séance du Conseil municipal qui approuve 1) de verser une indemnité de 250 000 francs une fois la façade démolie, 2) d’acquérir 27 m² de terrain dont le prix est compris dans l’indemnité, 3) d’exempter le propriétaire des frais liés à un nouveau trottoir.
    (21 janvier) – Suite à la décision du Conseil municipal, la Brasserie Schützenberger a présenté son projet de nouvelle façade élaboré avec le concours du service municipal d’architecture
Sommaire (Dossier II, cote 802 W 56)
  • 1932 (16 janvier) – La Brasserie Schützenberger dépose une demande de permis de construire concernant la façade du n° 29 rue des Grandes Arcades. Architecte, E. Kieffer (5 boulevard du Président Wilson), entrepreneur (Ehstand et Batt à la Robertsau)
    (18 janvier) Le recul de la façade est à l’ordre du jour de la séance du Conseil municipal [voir dossier précédent]
    (21 janvier) – Suite à la décision du Conseil municipal, la Brasserie Schützenberger a présenté son projet de nouvelle façade élaboré avec le concours du service municipal des travaux [voir dossier précédent]
    (25 janvier) – La Brasserie Schützenberger est autorisée à reconstruire la façade sous forme d’avenant aux autorisations V 634 du 14 janvier 1931 et V 654 du 9 décembre 1931
    Conditions spéciales. 1° Attendu que la rue des Grandes-Arcades est route nationale, cette autorisation est accordée sous réserve expresse du consentement du Service des Ponts et Chaussées. 2° A part cela cette autorisation est accordée à titre exceptionnel en ce qui concerne la construction d’un 6° étage normal et un 7° étage à la mansarde avec logements indépendants, et ce en faisant dérogation aux prescriptions du Règlement de Voirie qui n’admettent que 5 étages habitables. 3° La société pétitionnaire se conformera aux observations que la Commission municipale des Beaux-Arts pourrait faire au sujet de quelques détails de l’architecture de la nouvelle façade. 4° L’autorisation pour la construction de la marquise sur la façade est accordée à titre révocable. La saillie de la marquise sur l’alignement légal de la rue ne pourra en aucun cas dépasser les 2,- m. Les plans de détail de la marquise seront présentés avant sa pose. 5° En reconnaissance des droits de la Ville de Strasbourg au sujet du domaine public, la société pétitionnaire paiera une redevance annuelle de 221,75 frs, soit 8,40 frs par m² conformément à la taxe fixée sous chiffre 35 du § 51 du Règlement de Voirie. (…) – Dessins : élévations, marquise, plan
    (27 janvier) – L’adjoint Heysch a reçu le représentant de la Brasserie Schützenberger qui a demandé qu’on puisse installer une marquise de 4 mètres de large et des enseignes et réclames lumineuses comme dans d’autres bâtiments de la place Kleber. Il est d’avis d’accéder à ces demandes. Lettre de la Brasserie Schützenberger qui s’étonne que l’autorisation ne correspond pas à l’accord préalable. La Police du Bâtiment fait observer que les droits seront modifiés après que la largeur de la marquise aura été portée de 2 à 4 mètres, que les enseignes doivent faire l’objet d’une demande particulière, pièces à l’appui et que le règlement s’oppose à la suppression des mots « à titre révocable ».
    (29 janvier) – Nouvelle autorisation modifiée – Calculs statiques – Plan du plafond de différents étages
  • 1932 (4 février) – L’ingénieur des Ponts et Chaussées fait observer que la demande de la Ville n’est pas conforme au règlement et que le propriétaire doit présenter lui-même une demande sur papier timbré
    1932 (4 février) – La Commission des Beaux-Arts n’a pas d’objection de principe
    1932 (9 février) – Suivi des travaux. La partie saillante est en cours de démolition
    (11 mars) – Le service d’architecture trouve inapproprié le projet de marquise en béton armé et préférerait une charpente métallique comme cela avait d’abord été convenu.
    (23 mars) – Suivi des travaux. Les piliers sont en cours d’exécution.
    (22 mars) – La Brasserie Schützenberger fait observer que la marquise a été comprise dans les calculs de la façade et que toute modification entraînerait de nouveaux retards et des frais supplémentaires. La Division VI propose de soumettre la question à la Commission des Beaux-Arts. Les différents services de la Ville adoptent l’avis du service d’architecture d’après le plan retourné
    (16 avril) – Suivi des travaux. Les piliers de la façade sont en cours d’exécution au deuxième étage. Le linteau qui soutiendra la marquise est terminé – (7 mai) le 5° étage est presque terminé
    Calcul statique de la marquise
    (9 mai) – Le service des Ponts et Chaussée donne son accord au projet
    (24 juin) – Suivi des travaux. On pose le revêtement en pierre de taille au deuxième étage. Les voliges de la toiture sont posées. L’aménagement intérieur commence (plâtrerie) au rez-de-chaussée – (25 août) L’escalier qui conduit aux étages sera terminé dans les dix jours – (21 septembre), réception du gros-œuvre – (26 octobre) réception finale du rez-de-chaussée où se trouvera le restaurant, depuis la place Kleber à la place du Temple-Neuf
  • (27 avril) – Le préfet adresse au maire une lettre dans laquelle il fait observer que la marquise sous laquelle la Brasserie Schützenberger installera des tables « barrerait donc le passage sur 14 mètres de longueur au lieu de 7 mètres que la partie saillante occupait avant sa démolition et rendrait sans effet la mise à l’alignement de l’immeuble au point de vue de l’élargissement de la chaussée manifestement trop étroite à cet endroit. »
    La Division V fait observer qu’elle préconisait de limiter la largeur de la marquise à deux mètres et que c’est l’adjoint Heysch qui a porté la largeur à quatre mètres.
  • 933 (19 janvier) – Suivi des travaux. La marquise a été exécutée conformément aux plans. L’aménagement intérieur rue des Grandes Arcades est en cours.
  • 1933 (1 juin) – La Brasserie Schützenberger est autorisée à installer un ascenseur et un monte-charge au 29-31 rue des Grandes Arcades. Entrepreneur, R. Stahl à Stuttgart – Description fournie par le fabricant – Plans de la porte et de l’ascenseur – (août), l’ascenseur et le monte-charge sont terminés. L’aménagement intérieur touche à sa fin – (29 août) réception finale du bâtiment 29-31 rue des Grandes Arcades
Sommaire (Dossier III, suite, cote 802 W 57)
  • 1932 – La Brasserie Schützenberger est autorisée à installer un monte-charge au 29-31 rue des Grandes-Arcades – Description du fabricant, R. Stahl A.G. à Stuttgart. Plan – Travaux terminés, octobre 1932
  • 1933 – La Brasserie Schützenberger a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse autour de la marquise au 29-31 rue des Grandes-Arcades – La Brasserie Schützenberger dépose une demande – Elle est autorisée à poser une enseigne lumineuse et un store sur la marquise au 29-31 rue des Grandes-Arcades ainsi que quatre lampes électriques sur la façade au 19 place du Temple-Neuf – Schéma
  • 1932 (13 avril) – Au cours d’une séance de la Commission des Beaux-Arts, Hans Haug a protesté contre une enseigne que la Brasserie a peinte sur le pignon place du Temple Neuf. On constate que l’enseigne n’a pas été autorisée – (10 mai) L’entreprise Ehstand et Batt dépose la demande correspondante – (7 juin) Le maire rappelle l’avis défavorable de la Commission des Beaux-Arts et demande de faire disparaître l’enseigne peinte – (29 juin) L’entreprise Ehstand et Batt déclare qu’elle laissera pâlir l’enseigne sans la rafraîchir. Accord après discussion avec l’adjoint
  • 1932 (1 août) – La Brasserie Schützenberger demande l’autorisation de poser des enseignes au 29-31 rue des Grandes-Arcades – Photographie – Dessin de l’enseigne sur pignon – La Ville répond qu’aucune enseigne ne pourra figurer sur les pignons au-dessus de la toiture des maisons voisines et demande des précisions concernant les autres avant de les autoriser
    (2 septembre) – L’entreprise Sigel frères (10 rue de l’Arc-en-ciel) pose des lettres métalliques sur le pignon donnant vers la place Kleber
    (9 septembre) – Le maire prend un arrêté qui suspend les travaux interdits et exige que les enseignes déjà posées soient retirées
    (12 septembre) – Rapport de contravention
    (20 septembre) – Le maire transmet le rapport de contravention au procureur de la République
    (8 octobre) – La Brasserie Schützenberger demande une autorisation relative à l’enseigne en question. Dessin – Note de la Division VI qui n’a pas d’objection
    (20 octobre) – Le procureur de la République a reçu le représentant de la Brasserie Schützenberger qui aurait été autorisée à apposer les enseignes
    (25 octobre) – Le maire confirme au procureur que les enseignes, du ressort de la Division V (Police du Bâtiment) n’ont pas été autorisées
    (11 octobre) – Déclaration du représentant de la Brasserie Schützenberger à la gendarmerie qui produit des pièces et allègue des promesses faites par l’adjoint Heysch
    (Suivent de seconds exemplaires de pièces qui figurent déjà au dossier)
    1933 (25 janvier) – La Division VI (service des travaux, adjoint Heysch) fait un rapport au maire en conseillant de retirer la plainte, d’autoriser les enseignes en place sauf celle sur le mur pignon sur la place du Temple-Neuf
    (6 mars) – La Division V (Police du Bâtiment) expose en détail que ni la décision du Conseil municipal en date du 18 janvier 1932 ni les pourparlers menés par la Division VI ne sauraient se substituer aux autorisations qui relèvent de sa seule compétence, comme celles des enseignes. Elle souligne que ledirecteur de la Brasserie Schützenberger cherche à profiter du crédit qu’il a auprès de la Division VI pour obtenir des passe-droit.
    (20 mars et 23 mars) – La Division VI répond au courrier précédent par des observations respectivement signées Dopff et Heysch
    (3 avril) – La Division V (Police du Bâtiment) répond qu’elle ne tient pas à polémiquer des mois durant avec la Division VI et réitère sa demande que l’action contre la Brasserie Schützenberger ne soit pas interrompue. Elle prie dans un nouveau courrier (19 avril) le maire de prendre position puisque les manœuvres dilatoires de la Division VI ont manifestement pour but de faire obstacle à l’action en justice.
    1933 (15 juin) – Le maire demande à la Division V de cesser les poursuites contre la Brasserie Schützenberger parce que la Division VI lui a fait des promesses et qu’il faut éviter que les dissensions entre les services de la Ville n’apparaissent en public.
    (19 juin) – La Division V (Police du Bâtiment) estime qu’il est inapproprié de retirer simplement la plainte. La Division semblerait ne pas savoir ce qu’elle veut, ce qui constituerait un précédent fâcheux. Elle préfère ne pas donner suite à la plainte qui s’éteindra ainsi d’elle-même au 1 août. Elle continue en prouvant que les dissensions entre les services sont déjà connues puisqu’elles figurent expressément dans le rapport de gendarmerie. Le directeur de la Brasserie a en effet rapporté que l’adjoint Heysch lui a dit de faire auprès de lui et non de la Division V une nouvelle demande qui autoriserait les enseignes.
    (6 juillet) – La Division VI (Travaux, signé Heysch) transmet à la Division V la demande en date du 7 janvier et le plan qui lui était joint. La Brasserie Schützenberger réitère le 7 janvier sa demande du 8 octobre restée sans réponse, à savoir le droit d’apposer des enseignes lumineuses sur le pignon du 29-31 rue des Grandes-Arcades – Dessins
  • 1933 (6 décembre) – Gautier Tromp, chirurgien dentiste, est autorisé à poser une enseigne sur le balcon au premier étage du 29-31 rue des Grandes-Arcades
  • 1933 (23 octobre) – Léonce Crabbé, directeur de la Publicité Alsacienne, pose une enseigne sur trois balcons au deuxième étage du 29-31 rue des Grandes-Arcades avant d’en avoir obtenu l’autorisation – (23 décembre) La Police du Bâtiment demande que l’enseigne qui ne correspond pas aux prescriptions soit enlevée – 1934 (15 février) Rapport de contravention. (13 juin) Un jugement par défaut est prononcé – (26 juillet) Léonce Crabbé se présente à la Police du Bâtiment et promet de soumettre un nouveau projet – (8 août) Nouveau projet. Autorisation de poser une enseigne-tableau sur le balcon au sixième étage du 29-31 rue des Grandes-Arcades – 1936 (4 avril) L’enseigne est retirée lors du transfert des bureaux au 21 rue de la Haute-Montée
  • 1936 – La Brasserie Schützenberger est autorisée à placer trois enseignes lumineuses sur le revers le la marquise au 29-31 rue des Grandes-Arcades – L’entreprise Dentzer et Gramling est autorisée à installer une enseigne lumineuse au néon au balcon du 5° étage, en lettres détachées et non sous forme de caisson comme le projet initial. L’enseigne n’est pas posée
  • 1937 – Henri Weber, président de l’Office Général du Village Alsacien à l’exposition internationale de Paris 1937, demande l’autorisation de poser une enseigne au deuxième étage du 29-31 rue des Grandes-Arcades – Accord de poser l’enseigne temporaire
  • 1937 – L’entreprise Koch et fils est autorisée à poser une chaudière d’asphalte sur la voie publique devant le Palais de la Bière, 29-31 rue des Grandes-Arcades
  • 1939 – Louis Renoux, propriétaire du Palais de la Bière, renvoie la ville à la Brasserie Schützenberger pour payer une enseigne ronde. La Brasserie refuse de payer – Affaire classée après paiement, août
  • 1940 – L’architecte G. Haudenschild demande au nom de la Brasserie Schützenberger l’autorisation de remplacer les anciennes enseignes par de nouvelles en lettres gothiques, en allemand. Liste de sept brasseries dont le Palais de la Bière. L’inscription prévue est Bierhalle, elle est en fait Restaurant Schützenbräu – Février 1941, la Police du Bâtiment renvoie les plans estampillés de l’inscription – L’inscription est en place, mai 1941 – Dessin
  • 1939 – La Brasserie Schützenberger communique à la Police du Bâtiment les enseignes de 20 auberges imposables pour l’année – Le store a été rapetissé
  • 1941 (7 mai) – L’architecte G. Haudenschild et fils demande l’autorisation de transformer la marquise en terrasse en ajoutant une balustrade garnie de bacs à fleurs. Couleur, brun (couleur du parti) – (29 mai) La Brasserie Schützenberger argumente en faveur de son projet. Pour compenser le préjudice lié à la suppression de la saillie du n° 29, la municipalité avait accordé une terrasse de deux mètres de large sur le trottoir et une marquise de 4 mètres de large en reportant à plus tard l’autorisation d’y installer une terrasse. La marquise a cependant été réalisée pour servir de terrasse. Comme l’administration ne souhaite plus qu’une partie du trottoir serve de terrasse, la Brasserie Schützenberger a repris son projet qui contribuera à un nouveau cachet local. – (31 mai) L’autorisation est refusée en invoquant le cachet local – (24 juillet) La Brasserie Schützenberger demande qu’on lui retourne les dessins joints à ses demandes – (6 août) La Police du Bâtiment répond qu’un exemplaire a été retourné le 4 juin et que le deuxième exemplaire restera joint au dossier – Dessins
  • 1941 (13 mai) – Dossier. Laurent Meyer demande l’autorisation de reprendre l’exploitation du Palais de la Bière. Visite des lieux, rapport.
  • 1942 – Droits d’enseigne – Demande de poser une enseigne, autorisation, photographie qui indique l’endroit où se trouvera l’enseigne
  • 1941 (juillet) – L’architecte G. Haudenschild demande l’autorisation d’aménager un abri anti-aérien – La Police du Bâtiment ne pourra accorder le permis qu’après que le bureau des travaux aura donné son aval. – Mars 1943, l’abri est provisoirement terminé, il manque les portes de protection contre les gaz.
    1942 (août) – La Brasserie Schützenberger demande l’autorisation de repeindre les stores roulants. Le bureau des travaux refuse l’autorisation conformément aux prescriptions du 21 avril 1941
    1943 (janvier) – L’architecte G. Haudenschild et fils demande l’autorisation de remédier aux infiltrations d’eau (réparer la gouttière qui passe sous le crépi) – Annulé
  • 1948 – La Brasserie Schützenberger demande à la Police du Bâtiment d’adresser les avis de paiement relatifs aux saillies mobiles à Louis Renoux, propriétaire du Palais de la Bière – L’enseigne lumineuse autour de la marquise a été détruite pendant la guerre

Relevé d’actes

Elisabeth veuve de Léonard Klein loue la moitié de la maison à sa sœur Véronique veuve de l’organiste Paul Knauff

1662 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 439-v
Erschienen H. David Gaßner der älter alß Curator Elisabethæ, weÿl. Lienhard Kleinen deß haußfewrers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand Christinæ Kleinin ihrer eheleiblich. dochter, wie auch H. Laurentÿ Treutelß Notarÿ deroselben Vogts und hannß Philippß Härle deß Leinenwebers
in gegensein Veronicæ, weÿl. hannß Paul Knauffen geweßenen Organisten Zu St. Aureliæ nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, ihr Elisabethæ eheleiblich. Schwester mit assistentz H. Emanuel Waldeckhß deß Golt Arbeiters ihres Curatoris H Hannß Georg Dambachß deß Meelmanns, hannß Michael Oberhaußers des Schuemachers ihres dochtermanns und H. Niclaus Reben, Notarÿ
Verlühen, ihre helffte ahne der Zwischen Ihnen beÿden Schwestern gemeinen behaußung Zum Überhang am Baarfüßer platz geleg. uf 3. Jahr lang von nechstkünfftig Mich: angerechnet, umb Einen iährlich. Zinnß benantlich 12. lb. d

Les héritiers Knauff vendent la maison au marchand Barthélémy Hünerer. L’acte porte en marge quittance par Chrétien Engelhard qui a épousé la veuve de l’acheteur

1667 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 548-v
(Prot. fol. 37. – 650 lib) Erschienen Veronica Knauffin hannß Michael Oberhaußers deß Schuhmachers Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, Ferners Anna Catharina Knauffin hannß Carl Marquarts deß Schneiders Eheweib, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, Mehr Johann Paulus Knauff der Schneid. weiters H Hannß Philipß Reinbolt der Kürßner alß Vogt Veronicæ Ursulæ Raffin, So dann obgedachter Marquart alß angebener Curator ad lites Thomæ Spengels, alle alß weÿl. Veronicæ Knauffin seel. gesampte Erb. mit beÿstand d. Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Philipß Zeißolffs U H. Francisci Reißeißens beed. als aus E.E. Großen Rhats mittel ad contractum Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein H Bartholomæi hünerers deß handelßmanns, mit assistentz deß Edel- Fürsichtig- hochweÿsen herrn Johann Jacob Erhardts deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen, wie auch H Johann Schmidts Schaffners Zur Roth. Kirch
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit dero hoffstätten, höfflin und Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördt., alhie und.halb der groß. Erbslauben under dem Überhang, einseit neben weÿl. Isaac Woillaume deß handelßmanns wittib und Erben & Cons. anderseit neben Melchior Peters dem weißbeckh. hind. vff Melchior Linckh. den Schneidern und Portnern im hospital stoßend gelegen, davon gehen iährlich termino Ulrici 4 fl. straßburg. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem groß. gemeinen allmosen Zu St. Marx davon stehen aus 4. lib 15 ß 6 d Zinnß und Marzahl biß bevorstehend. Mich: gerechnet, Item 4 fl. wehr. termino Ulrici wid.käuffig mit 100. fl. wehr. H. Paulo Reicherten alten Treÿern der Statt Stalls ehevögtlich weise, darvon steh. aus 2. lib 11 ß 6 d Zinnß und Marzahl auch biß dahien gerechnet, Item 5 ß temino Georgÿ etwann dem Barfüßer Closter ietzt der hoh. Schulen davon Marzahl 2 ß 2 s, Item 5 ß vff gemelte Zeit der Elenden herberg und 2 ß 2 d Marzahl, Item 5 fl. straßb. wehr. vff d. 12.ten 7.br lößig mit 100. fl. wehr. Johann Wolffgang Pfeilen, Zinnß und Marzahl 2 lib 15 ß, Item 10. ß termino Martini Allmendgelts gemeiner Statt zinnß und Marzahl 2. lib. 18 ß 10. d, So seÿen solche häußer auch noch umb 219. lib. 14. ß 8 d Capital und 10. lib. 19 ß 8 d Zinnß Elisabethæ Kleinen wittibin & Cons. verhafftet (übernohmen) – umb 228 lib
[in margine :] Erschienen Hierinbemelter Thomann Sengel anjetzo wohnhaft Zu Maulkirch hatt in gegensein H Christian Engelhardts deß Specerirers, alß jetzigen Ehevogts hierinn bemelts Käuffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin (quittung) act. d. 11. Junÿ A° 1682

Barthélémy Hünerer a épousé en 1663 Sara Sandrat fille de marchand
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 34-v, n° 16)

1663 – Fest: Pentecostes die 7. Junÿ. Zum 2 mahl hr Bartholomeus Hünerer der Handelßmann Hn Johann Adam Hünerer des ältern auch handelßmanns und Burgers alhier u. bei hiesigem Münster Kirchen Pfleger ehel. Sohn, undt Jfr. Sara Weiland hr. Jacob Sandrart geweßenen handelßmanns und Burgers alhie nachgelaß. ehel. Tochter. Montags den 15.ten Junÿ. Spiegel und Münster (i 37)

Sara Sandrat devenue veuve épouse en secondes noces le marchand épicier Chrétien Engelhard natif d’Oberbronn

Le receveur de la fondation Saint-Marc remet quittance d’un capital à Chrétien Engelhard

1679 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 9
Herr Johann Schmidt alß Schaffner deß Großen Gemeinen Allmoßens Zu St Marx und seiner Anzeig nach von seinen Vorgesetzten herrn Pflegern zu dießer quietanz gevollmächtigt
in gegensein H. Christian Engelhardts deß Specerirers
bekannt, daß derselbe besagtem Allmoßen, die Jenige 74. fl. straßburg wehrung iährlichen term. Ulrici Zu Zinnß Verfallend, So Er Engelhard Vermög eines sub dato 4.ten 7.br: ao. 1529 mit deß Kleinen Rhats zu Straßburg anhangendem Insigel, Von Zweÿen Haüßern einem Vordern und hindern alhier underhalb der Großen Erbs lauben under dem überhang, einseit neben Philipp Schlehenackher dem biersieder, und anderseit neben Philipp Stigler dem Weißbeckh gelegen, schuldig geweßenen mit 100. fl. besagter wehrung abgelöst, wider gekaufft

Marthe Hünerer, héritière de la maison épouse en 1691 Jean Louis Redslob, marchand épicier et fils de notaire. Il meurt peu de temps après. Elle se remarie en 1695 avec Jean Georges Kraus originaire de Colmar : célébration, accession à la bourgeoisie.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27, n° 161)
1691. Dom: 15 post Trinit: Seind Zum 2. mahl außgeruffen Word. Hr. Joh: Ludwig Retzlob Specirer Weiland Hrn Joh: Georg Retzlob Not. publ. und Burgers ehel. S. Jfr. Martha Weiland hannß Bartholomen Hünerers Specirers und Burger Ehel. T. Sein Würcklich den 3.ten 8.bris Copulirt Word [unterzeichnet] Johann Ludwig Redslob alß hochzeiter, Martha Hinererin alß hochzeiterin (i 27)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 58, n° 336)
1695. Mittw. d 21. 7.br seindt nach 2.mahl außruffung copulirt word. H. Johann Georg Krauß der ledige Specierer weil. Hrn Johann Georg Kraußen, geweßenen Burgers v. Apotheckers Zu Colmar nachgel. ehl. Sohn, Fr. Martha, weil. Hn Johann Ludwig Redtslobs geweßenen burgers und Specierers alhie nachgelaß. Wittwe [unterzeichnet] Hans Geörg Krauß als hochzeiter, Martha Redlobin alß hochzeiterin (i 57)

1695, 4° Livre de bourgeoisie, f° 660
Joh: Georg Grauß Specirer Von Colmar weÿl. Hn Joh: Georg Graußen Gew: apoteckers allda Eh: hind. sohn empfangt das burgerrecht Von Martha Retzlobin weÿl. Joh: Ludwig Retzloben hind. Wittib p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, und wird Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d 22. Ejusd. [8.bris] 1695.

Marthe Hünerer meurt deux ans plus tard en délaissant une fille à laquelle reviendra la maison. Son inventaire après décès est dressé en 1698 par André Schmidt dont le fonds n’est pas conservé. Elle a légué la jouissance de sa maison à son mari comme l’indique l’inventaire dressé à sa mort en 1737. Jean Georges Kraus épouse en deuxième noces à Colmar Marie Ursule Sandherr : contrat de mariage, accession à la bourgeoisie
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Kraußen, Vornehmen burgern und Handelsmann in löblicher Statt Straßburg, als Hochzeiter, ane einem, So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Jungfrauen Mariä Ursulä, des Wohl Ehrenvest fürsichtig und weÿsen Herrn Johann Jacob Sandherrn E. E. Raths allhier wohlmeritirten beÿsitzers auch Vornehmen Handelßmanns Eheleiblichen Jungfer dochter, als hochzeiterin andern theils – so beschehen in Collmar den 5.ten Octobris Anno 1700 [unterzeichnet] Johann Georg Krauß als hochzeiter, Gabriel Frölich als bormundter Martha Kraußin des H. Hochzeitern in erster Ehe erziehlter, döchterleins, auff Seithen der Jungfrau Hochzeiterin, Johann Jacob Sandherr als Vatter, Mathiß Graffen seel. Wittib als Groß Mutter

1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 731
Fraw Maria Ursula Sandherrin Von Colmar, H: Joh: Jacob Sandherrn des Kaufmanns daselbst Eh: tochter empfangt das burgerrecht Von ihrem Ehemann H: Joh: Georg Kraußen des Specierers allhier p. 2. gold fl. Vnd 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt word. Vnd wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Promis. d. 23. Junÿ 1701

Jean Georges Kraus remet à sa fille en premières noces l’héritage de sa mère, Marthe Hünerer
1718, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 44) n° 1439
Abtheilung und respectivé Außweißung Zwischen S.T. Herrn Johann Georg Kraußen, Vornehmen Specierern, auch burgern allhier zu Straßb. und Frauen Marthæ Büchlerin gebohr. Kraußin, deßen mit weÿl. Fr. Martha Kraußin gebohr. Hünererin ehelich erziehlter Fr. Tochter beschehen Anno 1718
Ergäntzung der Frawn Tochter ererbten unverändert Mütterlichen Guths. Nach besag Inventarÿ Vber weÿl. frawen Marthæ Kraußin gebohrner Hünererin, der fr. Tochter Fr. Mutter seel. Verlassenschafft, in Anno 1698. durch Weÿl. Herrn Andream Schmidten seel. auffgerichtet, ist Ihro der fr Tochter Zuergäntzen Wie volgt

Le marchand Jean Georges Kraus meurt en 1737 en délaissant une fille issue de son premier mariage avec Marthe Hünerer et deux enfants en deuxièmes noces. L’inventaire est dressé dans la maison au bas des Grandes Arcades dont le défunt avait la jouissance sa vie durant. La masse propre à la veuve s’élève à 3 938 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 10 250 livres, le passif de 4 248 livres.

1737 (2.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 61) n° 533
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren Vesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Kraußen, geweßenen Vornehmen Handelsmanns wie auch der Viel Ehr: und tugendgezierten frauen Mariæ Ursulæ Kraußin gebohrner Sandherrin, beeder geweßter Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nachdeme Er Herr Krauß allhier zu gedachtem Straßburg den 11.to Septembris, sie die Frau Kraußin aber Zu Colmar den 16.to Novembris des nächsthingelegten 1736.ren Jahrs Von dem lieben Gott auß dießer Welt seelig abgefordert worden, hier zeitlichen hinter sich verlaßen haben (…) nach deme (…) Johann Gottfried Fußmann der Handelßbediente Von Wormbß, und Susanna Bintzin die Magd von Lahr gebürtig, so beede noch würcklichen in dem Sterbhauß allhier in diensten stehen, mehr Daniel Frossard der handelsbediente Von Milten Berner Gebiets auß der Schweitz gebürtig so auch in dießem hauß in diensten gestanden, ferner Beata Catharina Dräherin, der ältern frauen tochter dienstmagd Von Sultz am Neckar gebürtig, weiter Andreas Kiener der Handelß bediente Von Colmar, Jacob Baumgertner Von Mühlhaußen und Frantz Meÿer Von Colmar gebürtig, beede Lehrjungen auch Anna Maria Bechtolffin Von Mercklingen hochfürtstl. Würtenbergischer Herrschafft gebürtig, dieße Vier letztere Persohnen dermahlen beÿ der Jüngern frauen Tochter und ihrem Eheherrn in diensten Stehend, So dann auch Meister Johann Georg Dürr der Kieffer und burger alhier, der in dem Sterbhauß bißhero bedient gewesen, und Joseph Antoni Widemann Von Dockenburg beÿ Costantz gebürtig, deßen Knecht insgesamt wegen aufrichtigen Äugens und Zeigens, (…) und weilen Frau Maria Catharina Kraußin gebohrne Königsdörfferin, des Verstorbenen herrn Sohns seel. hinterlassene Wittib, wie auch noch eine ohnlängstens in dem Sterbhauß allhier in diensten gestandene Magd nahmen Salome N. Von Colmar gebürtig dermahlen nicht hier sondern zu besagtem Colmar sich befinden – auf Mittwoch den 2.ten Januarÿ Anno 1737.
Der seelig Verstorbene Herr Krauß hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt. Erstl. S.T. Frau Martham Büchelin gebohrne Kraußin, Weÿl. S.T. Herrn Johann Georg Büchels, geweßenen Vornehmen burgers und handelsmanns allhier seel. hinterlassene Wittib, deßelben in erster Ehe mit weÿl. S.T. Frauen Martha Kraußin gebohrner Hünererin seiner geweßten, aber längst seelig verstorbenen, frauen Eheliebstin ehelich erzeugte Tochter, deren zu einem Theil-Vogt constituirt worden ST. Herr Johann Daniel Engelhard Vornehmer handelßmann und burger allhier (…),
Zweÿt. S.T. Frau Mariam Catharinam Ritterin gebohrne Kraußin, S.T. Herrn Johann Ritter vornehmen burgers und handelsmanns allhier Frau Eheliebstin, deßelben in Zweÿter Ehe, mit Eingangs gedachter Frauen Mariæ Ursulæ Kraußin gebohrner Sandherrin seiner letztern Frauen Eheliebstin nur auch seel. ehelich erzeugte Tochter, welche mit Zuziehung obwohlgemelten Ihres Eheherrn, dem Geschäft persönlich abwartete, und dann Drittens Weÿland S.T. Herrn Georg Jacob Kraußen geweßenen Vornehmen Handelßmanns und burgers Zu Colmar, deßelben auch in zweÿter Ehe mit obvermelter frauen Maria Ursula gebohrner Sandherrin seel. ehelich erzeugten aber Vor beeden Eltern seelig verstorbenen Herrn Sohns hinterlassenes mit S.T. Frauen Maria Catharina Kraußin gebohrner Königsdörfferin seiner geweßten Frauen Eheliebstin und nunmahliger Wittib ehelich erzeugtes Söhnlein nahmens Georg Jacob Krauß so annoch minorennis, dißorts Enckel, deme von Einem Magistrat zu Colmar (…) S.T. Herr Johann Reech Eines Ehrs. Raths Zu Colmar wohlansehnlicher beÿsitzers zu einem Vormund constituirt (…) Alßo alle dreÿ der seelig Verstorbenen Herrn Kraußen in zwoen Ehen erzeugte noch lebende frauen töchtern und des Verstorbenen Herrn sohns seel. hinterlaßenes Söhnleins, alß Zu dreÿen Antheilen Verlaßene Erben.
Die in Gott ruhende frau Kraußin aber hat zu Ihren Erben Verlaßen wie folgt. 1. Hievorn wohlernante Frau Mariam Catharinam Ritterin gebohrne Kraußin, dero frau Tochter, so mit Zuziehung hievorwohm gemelten herrn Johann Ritter, Ihres Eheherrn persönlich zugegen und 2. Auch Hievorn wohlernanten Herrn Georg Jacob Kraußen, dero Zu Colmar verstorbenen Sohns seel. hinterlaßenes Söhnlein nahmens Georg Jacob Krauß dißorts Enckel (…), Alßo beede Von hievor wohl Ehrengedachten Herrn Johann Georg Kraußen, Ihrem geweßenen Eheherrn seel. herstammende Frau tochter und Enckel und ab intestato Verlaßene Erben.

(f° 5) In einer allhier Zu Straßburg ane dem barfüßerplatz gegen dem Würthshauß Zum Weinstock hinüber gelegenen von dem Verstorbenen Herrn Kraußen seeligen Wÿdembs weiße bewohnten behaußung befinden worden, wie folgt.
(f° 15-v) Ane Höltzen und Schreinwerck, Im Vorderen Hauß, Auf der obern bühn, auf der untern Bühn, Im obern Haußöhren, In der Cammer sub Lit. A, In der Cammer sub Lit. B, In der Cammer sub Lit. C, In der Obern Stuben, In der Cammer sub Lit. D, Im mittlern Haußöhren, In d. Obern Kuchen, In der Wohnstuben, In der Wohnstub Cammer, Im Cabinette darneben, Im untern Haußöhren, Auff dem Althan, Im Ladenstübel, Im Hoff, Im Laden,
Im hintern Hauß, In der Officiers Knechts Cammer, Auf dem Gang vor dießer Cammer, In des Officiers Stübel, Auff dem untern Gang, Im Hindern Hauß Auf dem untern Gang
(f° 49) Eigenthum ane Häußern. Ein Speicher oder Zween Kornböden, Keller, Stallung und Kleines Magazin Zu Wahren, wie auch Garthen und Garthenhaußlein mit allen übrigen dabeÿ sich befindlichen Gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Thomanloch, hinder der Gastherberg Zum hohen Steeg, einseith neben einem Stiffthauß Zum Jungen St. Peter, anderseith neben einem Allmendgäßel, das Marbachische Gäßlein genand, Vornen auf das Allmend vesagten Thomanlochs und hinden auff einem Garth. welchen der Jeweilige Hr Dechant des Stiffts Jungen St. Peter genieset, stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 16. Januarÿ 1737. angeschlagen pro 900 fl. oder 450. lb. Wie der seelig Verstorbene Hr Krauß dieser Speicher, Keller, garthen und Garthenhäußel cum appertinentÿs, Von weÿl. Hn Jacob Oberlin geweßenem Silberarbeiter und burgern allhier nun seel. ane sich erkauffet hat, weißer Kauffbrieff un allhieß: Canc: Contr. stuben gefert. v. mit deroselben anhang: Contract Insigel Verwahrt, dat. den 24. Januarÿ A° 1702. Krafft deßen ane dem Kauffschilling damalen gleichbalden der 6.te theil baar bezahlt und die übrige 5/6. theil bis Zu deren abstattung mit Viert pro Ct° Zuverinteressiren stipulirt, welche aber hierbeÿ gethaner Anzeig nach seithero auch abgelößt worden seind. Dabeÿ noch 3. alte teutsche pergament. Kauffbrieff auch in allhießiger Canc. Contractstuben gefert. v. mit deros. anhang. Insigel Versehen dat. den 22.t Julÿ A° 1687, den 8.t Junÿ A° 1684 et 18t Maÿ A° 1683.
Ferner 7. Verschiedenen in Lateinischer Sprach geschriebene Zinnß: Wehr: Kauff: und andre brieff, anfangend Coram nobis Judice Curiæ Argentinensis & mit des hoffs Zu Straßburg anhang. Insigel bekräfftiget de datis 5.ten Sept. A° 1460. 17.ten Aprilis A° 1453. 4. Aprilis A° 1451. 16.ten Julÿ A° 1434. 2.ten Sept. a° 1431, 8.ten Julÿ A° 1422 et 3. Martÿ A° 1413. mit altem Lit. E. und N° 23 et 32 bemerckt.
Weiter j. Teutscher pergament. brieff von Reinbold Schlechten Von Gemünde geweßtem Sengern des Stiffts Zum Jungen St. Peter ane H. Rulium Baarpfenning geweßenen Alt Ammeistern allhier außgestellt, insonderheit über die Maur Zwischen Ihr beeder damalen ingehabten Gärthen, das selbige gemeinschafftlich seÿe, besagend, mit Ihr dißer beeden Contrahenten wie auch des Probsts und Capituls Zum Jungen St. Peter anhang. Insigel corroboriret, dat. auff Mariæ Abend der Ehren A° 1401. auch mit alt. Lit. E. und N° 23. et 32. notirt.
Mehr ein papÿr: Revers Von weÿl. H Joh: Georg Marbach, geweß. burg. v. pfund Zollern allhier unterschrifft v. fürgedr. Pittschafft dahin außgestellt, daß nembl. Er und seine Erben oder Nachkommende, nachdeme hr: Joachim Brackenhoffer, damaliger Exsenator E. E. Kleinen Raths und Eigenthumbs besitzer obbeschriebenen nunmehro in dieße Verlassenschafft gehörigen Speichers, Kellers und Garthens, uff deßen Ansuchen Ihme den freund nachbarlichen willen erzeigt, daß er Hr. Brackenhoffer Ihme Hn Marbach Von seinem hindern gebäulein an den Brackenhofferischen Garten stoßend, den dachtrauff in seinen Garten Gerechtigkeit v. anderst nicht als eine nachbarliche Gönnung achten und halten, auch wann es begehrt werd. solte, solche dachtrauff wiederumb abthun, v. auf sich nehmen wolle, dat. den 24. Maÿ A° 1623. mit alt. N° 23. et 32. signirt.
Ferner ein papÿr. Extractus auß E. E. Kleinen Raths allhier Memoriali, Krafft deßen in sachen weÿl. Hn Joh: Sebastian Fischers geweßten Gastgebers Zum hohen Steeg nachgelaßener Erben Vogts, contra den seelig Verstorbenen Hn Kraußen erkandt, in ansehung fischerischer Seithen Keine Servitus dominans ne Luminibus officiatur erweißlich gemacht word., daß er Hr. Krauß so wohl nach gemeinen alß hießigen rechten auff seinen Grund und boden Zubauen berechtiget pt° stillicidÿ aber derselbe Zwar unter den Fischerischen dachtrauff Zubauen befugt, doch alßo daß er nicht allein das von dem fischerischen dach fallende waßer auf sich zunehmen, sondern auff sein Eigenthumb einen Nach, auff seinen Kosten Zulegen, auch auff ewig. alßo zuerhalten und im fall durch besagtem Nach denen fischerischen Erben an Ihrem Gebäu einig. Schaden Zugefugt würde, solchen Jedesmahl Zu ersetzen schuldig seÿn solle, datirt d. 9.ten et publicirt den 10.ten Sept. A° 1716. samt andern schrifftlichen bericht alles mit jetzigem N° 1 bemerckt
(f° 50-v) It. eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der obern Straß, gegen der Blindengaß hienüber (…)
(f° 51) It. eine Weißbecken behaußung bestehend in Vorder: und hinder hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehördt. rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg beÿm überhang gegen der Gastherberg Zum Weinstock, einseit neben Friderich Rieger, dem Altgewändter, and. neben Hn Daniel Berger dem handelsmann, Vornen auff die Allmendstraß v. hind. auf Meister Reeben den Schuhmacher stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen, und durch mehrerwehnt herrn Werckmeistere Krafft Vorallegirten Abschatzungs Zeduls Vom 16.ten Januarÿ 1737 æstimirt pro 2000. fl. oder 1000. lb. Wie der in Gott ruhende Herr Krauß dießes hauß Von Johann Jacob Debußen dem Weißbecken und deßen mit weÿl. Frn. Anna Margaretha gebohrner Weißin in erster Ehe erzeugter 5. Kind. geschw. Vogten, Daniel Henning, Gardé in alhießigem Umbgeld eigenthb. ane sich erkaufft, weißet i. teutscher pergam. Kauffbrieff in allh. Canc. Contractst. gefert. und mit deros. anhang. Ins. verwahret dat. den 4.ten Decembris A° 1727. Dabeÿ noch Zween alte pergament. Kauffbrieff, auch in bemelter Contracts. gefert. v. mit deroselben anhang. Ins. corrob. de datis 12.te Sept: 1718 et 13. febr: 1688 beede mit altem N° 1 bemerckt [V 146]
(f° 51-v) Wÿdemb – It. eine Vordere und Hindere behaußung mit dero hoffstätten, höfflein, bronnen und all andern deren gebäuen, begriffen, weith. rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg underhalb der großen Gewerbslauben, gegen dem baarfüßer Platz beÿ dem überhang, einseit neben frauen Salome Jungin der Verwittibten Weißbeckin, anderseit neben Hn Joh: Jacob Meÿer dem biersieder Zum Störckel vornen auff die Allmendstraß und hinden auff gedachten Hn Meÿden biersieder stoßend, so über hernach gemelte beschwerde eigen und durch Herrn Michael Erlach Werckmeistern deß Münsters (…) nach besag deroselben ad conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 16.ten Januarÿ A° 1737. für freÿ ledig und eigen abgeschätzt pro 300. fl. oder 1500. lb. Davon gefallen Jährl. auff Georgÿ der hohen Schuel allhier 5 ß, Mehr dem allhießigen Mehrern Hospital nomine der elenden Herberg, auch auff Georgÿ 5 ß, Und dann gemeiner Statt Pfenningthurn Jährlich auf Martini 10. ß, Also Zusammen ane Allmend Zß. 1 lb. so zu doppeltem Capital ohnverfängl. gerechnet, antreffen 40. lb. Solche Von obigem pretio abgezogen so Verbleibt daran annoch übrig und dißorts außzuwerffen 1460. lb. Deßwegen Vorhanden i. teutscher pergament. Kauffbr. in allhieß. Canc: Contractst. gefert. v. mit deroselben anhang. Insigel Verw. dat. den 16.ten Sept. A° 1667. Dabeÿ noch Verschiedene theils pergamentine theils papÿr: abgelößte Zinnß: Wehr: und andere brieff, sambt andern schrifftl. bericht, mit altem N° 1 und Jetzigem N° 4 signirt.
(f° 57) Eigenthum ane liegende güthern beÿ Collmar
(f° 59) Wÿdembs Ergäntzung. Vermög Wÿdembs Registers darinnen dasjenige, was dem seiig verstorbenen Herrn Joh: Georg Kraußen, Von weÿl. fr. Martha Kraußin gebohrner Hüenererin seiner erstern fr. Eheliebstin seel. Verlassenschafft als solche zwischen Ihme und deßen frau tochter ratione wÿdembs und Legitimæ abgetheilt worden, in Genuß zufallen, durch Hn Notm: Joh: Philipp Liechtenberger in A° 1718. gefertiget
(f° 65) Ergäntzung der Frauen Kraußin seel. Erben abgegangenen ohnveränderte Guths. Vermög Inventarÿ (…) durch weÿl. Herrn Andream Schmidt geweßenen Notarium publ. längst seel. den 16.ten aug. A° 1701. auffgeichtet
(f° 71) Copia der Eheberedung – (…) in Collmar den 5.ten Octobris Anno 1700
Copia letzten willens Disposition – im Jahr 1716 (…) auff Donnerstag den 17. Decembris, allhier zu Straßburg ane der höllen Gaß gelegenen mir Notario eigenthümlich zuständigen behaußung (…) kommen und erschienen ist der wohl Ehrenveste und Großachtbahre Herr Johann Georg Krauß vornehme handelsmann und burger allhier zu Straßburg (…) Zum andern, ist deß Herrn disponenten will und ernstlicher befelch, daß, da Er nach Göttlich: ohnerforderlichem Rath Schluß Zuerst vor seiner Geliebten Ehegattin, Tit. Frauen Maria Ursula gebohrner Sandherrin dieses Zeitliche gesegnen und mit tod abgehen würde, alsdann die neuliche erkaufffte so genannte Schottische Gewerbs behaußung cum appertinentÿs gedachter seiner Fraw Eheliebstin umb den Anschlag von 6000 gulden, in Auß und Anweißung Ihrer Zuerfordern habenden Guths Ergäntzung (…) Daniel Rohr, Nots.
(f° 82) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen Kraußin allhier zu Straßburg hinterlaßen in Krafft Vorheriger Ehepacten und Declaration aush Richtlicher Sentences deroselben Erben für ohnverändert und eigen gehörige Nahrung, Sa. hausräthlicher Mobilien 312, Sa. lähren Faß 6 ß, Sa. silber geschirrs und dergleichen Geschmeids 32, Sa. Golden geschmeids 31, Sa. Silbers, Goldener Ketten, Ring Perlein 1720, Sa. Schulden 750, Sa. Ergäntzung (2099, abzuziehen 1008, verbleibet) 1090, Sa. Kraußischen Schulden, Summa summarum 3938 lb. Darunder aber Ihro Frauen Kraußin Zu Colmar hinderlaßene und Von Ihrer frauen Mutter seel. welche anno 1735. daselbst gestorben und deren Verlassenschafft Inventur erst anno 1737 geschloßen worden seÿn sollen ererbte Nahrung und Effecten, nicht begriffen
Dießem nach werden alle übrige Posten und Effecten, sie seÿen gleich von dem seel. Herrn Krauß un die ehe gebracht darinnen ererbt, errungen, gewonnen oder sonsten acquiriret worden, nach außweiß der Eheberedung §° 8° und E. E Großen Raths allhier bescheids vom 15. Aprilis 1739. ohne unterscheid unter einer Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 778, Sa. Kleidung und weißen gezeug (103), Sa. Wein, Eßig und Brandenweins 590, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung dienend 57, Sa. Gewerbswahren 1554, Sa. Chaise, Fuhrgeschirrs und Pferdt 33, Sa. Silber geschirrs und dergl. Geschmeids 330, Sa. Goldener Ring und dergl. Geschmeids 124, Sa. baarschafft 2963, Sa. Eigenthum ane häußern 2740, Sa. Eigenthums ane liegende güthern beÿ Colmar 236, Sa. Schulden 842, Summa summarum 10 250 lb – Schulden 6002 lb, Nach deren Abzug 4248 lb
(f° 93-v) Wÿdemb Welchen der seelige Hr. Krauß Von weÿl. Frauen Martha gebohrner Hünererin seiner erstern Ehegattin längst seel: lebtägig zugenießen gehabt auch biß an sein absterben genoßen. Es hat nemblichen Sie dieße Frau Kraußin in Ihrem den 16. julÿ 1698. auffgerichtetem Codicillo §° 3° Ihre Völlige Verlassenschafft nichts dann Ihre Kleÿdung und weißen gezeug wie auch die von Ihrem erstern Marito gerrührende Guldene Ketten (…) so alles deroselben geliebten Tochter aufgehebt werden sollen zu einem gemeinen und rückfälligen Wÿdembs Vermachet (…)
– Abschatzung dem: 16. Januarÿ 1737. Auff begehren dëß wohll achtbahren und bescheitenen herrn Johann jörg Graußen deß geweßenen spetzirers Seel. hinderlaßenen ([biffé] fraw wittib) und Erben ist eine behausung alhier in der statt Straßburg am barfüßer blatz gelegen einseits Neben frau Salomæ Jungin der wittib, anderseits Neben und auch hinden an H. Johann Jackob Meÿer dem biersieter Zum Störckle stoßent welche behausung Stuben, Cammern, Kuchen, haus Ehren rechter handt einen gang so unden darunder eine schmalle Cammer mit einem halben tach ein altan mit blatte belegt, daß hinderhauß warin ein stuben vor dem officier oben dar über die Camer Vor dem Knecht welches nur ein halbeß tach, unden auf dem botten der Lahten contor hinden dar an ein waren Camer so mit tiellen Zu geschlagen der hoff bronen buch Keßell holtz hauß und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckh Meistern sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Dreÿ Tausent Gulten
Der 2.te begrieff (…)
Der 3.te begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg ihm thoma loch gelegen ist ein seits an daß Marbachß geslein ander seits und auch hinden an ein Canonicat hauß Zu Jungen st: Peter Stoßent welches in einer wahren Machasin bestehet worinen ein großerer getrëmbter Keller oben dar über ein Esig Cammer Klein somer hauslein Stall Vor Zweÿ Pfërdt und heu bienen, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen, wërckleuthen sich in der besichtigung befunden und Jëtzigen Preÿß nach angeschlagen word. Vor und Umb Neun Hundert Gulden [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften und Vorachtbaren Herr Johann Georg Bücheln dem ledigen handelßmann, weÿl. deß sohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Büchels, geweßener Vornehme handelßmann, und burger allhier seel. hinterlassenem ehelichem Sohn, als dem Herrn Hochzeitern an einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Martha Kraußin deß auch wohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Kraußen ebenmäßig vornehmen Handelsmanns und burgers Zu Straßburg ehelich erzeugter Jungfer Tochter alß der Jungfer hochzeiterin andern theils – so Beschluß summa und Verhandelt in Straßburg Donnerstag den 7. Julÿ Im Jahr 1718. Jacob Christoph Pantrion Notarius juratus
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehren und groß achtbahren Herrn Georg Jacob Krauß Leedigen Handelsmann des auch hoch Ehren und groß achtbahren herren Johann Georg Krauß Vornehmen burgers und handelsmann in Straßburg ehelichen Herrn Sohn, alß hochzeiter an einem, und der viel Ehr und tugendsahmen Jungfrau Maria Catharina Königsdörfferin des Wohl Ehr und Groß achtbahren Herrn Johann Philipp Königsdörffer geweßenen Vornehmen burgers allhier Zu Colmar Ehelichen Jungfer tochter alß hochzeiterin am andern theil – Colmar den 21. tag maÿ des 1732. jahrs [unterzeichnet] Johann Jacob Krauß als hochzeiter, Johann Georg Krauß alß Vatter, Maria Ursula Kraußin alß muttern Catharina Sandherrin gebohrne Gräffin alß großmutter, Maria Catharina Königsdörfferin alß hochzeiterin, anna Margaretha gollin alß mutter, Johann Wilhelm Goll alß Stieff Vatter, Johann Friderich Ringger alß vogt
Designatio über S.T. Herrn Georg Jacob Krauß nunmahligen J.U. Lti und Advocati beÿ dem Königl hohen Raht Zu Colmar, von weÿl. S.T. Hn Johann Georg Krauß geweßten handelsmann und auch Weÿl. fr. Maria Ursula Kraußin gebohrner Sandherrin beeden geweßten Ehepersohnen v. vornehme burgern in Straßburg, deßen Verstorbenenn Grß Elteren seel. in Erbs weiße würkl. erlangte Posten und effecten, so demselben zugetheilet und assigniret worden, Anno 1740 et seq.

Une fois l’usufruit éteint, la maison revient en toute propriété à sa fille Marthe Kraus qui a épousé le marchand Jean Georges Büchel en 1718 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und Vorachtbaren Herr Johann Georg Bücheln dem ledigen handelßmann, weÿl. deß sohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Büchels, geweßener Vornehme handelßmann, und burger allhier seel. hinterlassenem ehelichem Sohn, als dem Herrn Hochzeitern an einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Martha Kraußin deß auch wohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Kraußen ebenmäßig vornehmen Handelsmanns und burgers Zu Straßburg ehelich erzeugter Jungfer Tochter alß der Jungfer hochzeiterin andern theils – so Beschluß summa und Verhandelt in Straßburg Donnerstag den 7. Julÿ Im Jahr 1718. Jacob Christoph Pantrion Notarius juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 307, n° 1313)
1718 – Mittwoch den 20.t Julÿ Seind nach 2 mahl. Proclamation ehelich copulirt worden Herr Johann Georg Büchel der ledige handelsm. weÿl. herrn Johann Georg Büchel gew. b. und Handelsm. hinterl. ehel. Sohn und J. Martha H. Johann Georg Kraußen b. und Handelsm. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Büchel alß hochzeiter, Martha Kraußin als hochzeiterin (i 306)

Jean Georges Büchel meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison grand rue. La maison au bas des Grandes Arcades figure à l’inventaire puisque la veuve en possède en propre un tiers. La masse propre à la veuve s’élève à 2 355 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 3 234 livres, le passif de 3 284 livres.

1734 (15.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 14) n° 312
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Georg Büchel, geweßenen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 17 Maÿ Verwichenen 1733.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren des wohl Ehrenvesten großachtbaren Herrn Johann Heinrich Ritzhaub, vornehmen handelßmann und burgers allhier alß geschwornen Vogts Johann Georg, Johann Heinrich, Johann Daniel, Margarethæ Ursulæ und Catharinæ Salome, des abgeleibten herrn seel. mit hernach benanter seiner hinterlassenen Fraun wittib ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben verlaßene fünff Kinder fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme Frau Martham gebohrne Kraußin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich des Ehrenvesten und Wohlachtbaren Herrn Johann Ritters Handelsmanns und burgers allhier, ihres Schwagers und geordneten Curatoris – So beschehen in Straßburg auff Montag den 15. Martÿ Anno 1734.

Hierauff wird nun die Verlassenschafft wie sich solche in einer allhier ane der obern langen Straßen gelegenen der Frau Wittib H. Vater eigenthümlich zuständig. und Von dem Verstorbenen seel. Zum theil lehnungsweiße bewohnenden behaußung und sonsten befunden
Haußrath, Höltzen und Schreinwerckh. In der obern Saal, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im haußöhren, Auff dem Gang, im Contor, Im Keller, In der Frau Wittib Hn Vatters hauß, In der officiers gemachen, Im Büchlischen Hauß am Staden
Eigenthum ane einer behaußung. Ein dritter theil Vor unvertheilt Von und ane einem Vorder und hinderhauß mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem obern Staden ohnfern der Schindbruckhen beÿ der herrberg Zum Gertenfisch (…)
Eigenthum ane einem Garten. Ein dritter theil vor unvertheilt Von und ane einem Garten ogngefehr dreÿ Ackergroß Vor der Statt Straßb. Zwischen dem Juden und fischerthor (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen unveränderten Vermögens. Nach besag Inventarÿ über der Frau Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen in Anno 1718. durch weÿl. Herrn Daniel Rohrer Notarium publicum seel. auffgerichtet
Eigenthumlicher Antheil ane einer behaußung (W.) Nemlichen ein dritter theil ane einer underhalb der großen Gewerbslaub gegen dem baarfüßer Platz beÿ dem überhang gelegenen behaußung, wie solche in der Frau Wittib Mütterlichen Verlassenschafft Inventario fol. 126. beschrieben, wovon die übrige zwo Tertzen zwar auch der Frau Wittib alß Mütterlich Guth gehörig, aber Von hrn Johann Georg Kraußen, Ihrem Hrn Vatter Wÿdums weise bewohnt worden, ob nun wohlen solche behaußung beÿ mütterlich Verlassenschafft Inventation pro 880. lb æstimirt worden, und die der Frau wittib davon pro legitima gebührige Tertz 293 lb 6 ß 8 d anträffe, so wird demnach vor solche Tertz weilen die Frau wittib davon nun 8. lb 15 ß 11 d zinnß Zu dreÿ pro C.to Verglichener maßen gerechnet Jährlich Ziehet, waß selbige gemeltem zinnß nach, Zu Capital à fünff pro Cto. gerechnet, erträgt, angerechnet 175. lb 10 ß
Wÿdums Verfangenschaft. Herr Johann Georg Krauß Vornehmer handelßmann und burger allhier der Frau Wittib Herr Vatter hat von Weÿl. Frauen Marthæ gebohrner Hünererin seiner erstern Frau Eheliebstin seel. Verlassenschafft lebtägig wÿdums weiße Zu genießen, nachdeme in a° 1718. selbige zwischen dem Hrn Vatter und Frau Tochter ratione legitimæ und wÿdums abgetheilt worden, nach Innhalt des darüber durch weÿl. Hern Daniel Rohrer Notarium seel. Vergriffene Abtheilung concept dem vero pretio nach gerechnet (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau wittib unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 67, Sa. Schiff und geschirr Zur specereÿ handlung gehörig 20, Sa. leerer Faß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 99, Sa. goldener Ring und Geschmeids 142, Sa. baarschafft 71, Sa. Antheils ane einer behausung 175, Sa. restirender Ergäntzung 1616, Sa. Activ Schulden 150, Summa summarum 2355 lb
Der Erben unverändert und theibar Guth, Sa. haußraths 196, Sa. Bibliothec 25, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 7, Sa. corporis der gemeinschafftlichen handlung 1003, Sa. leerer Faß 48, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 192, Sa. goldener Ring und geschmeids 77, Sa. baarschafft 54, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 93, Sa. der Gülten von eigenthümlichen liegende güther Jährlich fallend 29, Sa. Eigenthums ane j.r behaußung 716, Sa. Activ Schulden 682. Summa summarum 3234. lb – Schulden 3284 lb, In Compensatione 49 lb – Stall Summa 2305 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstag den 7. Julÿ Im Jahr 1718. Jacob Christoph Pantrion Notarius juratus

Marthe Krauss meurt à son tour en 1741. La maison est estimée au même prix qu’à l’inventaire de son père, soit 1 500 livres, parce qu’on n’y a fait aucune amélioration. L’actif de la succession s’élève à 7 088 livres, le passif à 1 275 livres.

1741 (9.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 71) n° 641
Inventarium über Weÿl. der Wohl Ehren: und Viel Tugendgezierten Fr. Marthæ Büchelin gebohrner Kraußin, auch w. des Wohl Ehren Vest und Großachtbaren H. Johann Georg Büchels, geweßten Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier längst seel. hinterbliebener Frau Wittib nun auch seel. Verlassenschafft – nach Ihrem den 20.ten Martÿ dießes lauffenden 1741.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt, zeitl. hinter sich verlaßen, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenvest und hoch achtbaren Hn Johann Heinrich Ritzhaubs, Vornehmen burgers und Banquier allhie, als geschwornen Vogts der seel. Verstorbenenn Fr. Büchelin mit obernanndtem Ihrem geweßenen Eheherrn seel. ehelich erzeugter 5. Kinder und ab intestato Verlaßener Erben (…) durch die ältere Jgfr. tochter ingl. Joh: Daniel Zeÿßolff den handelsdiener Von hier und Beatam Catharinam Dräherin Von Sultz, Würtenbergischer herrschafft gebürtig, die dienst Magd im hauß – So beschehen zu Straßburg auff dienstag d. 9.ten Maji et seqq: A° 1741.
Die Verstorbene Frau Büchelin seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. H. Johann Georg Büchel, den Schwerdfeger so dermahlen zu Genff in Condition stehet, 2. Johann Heinrich Büchel, so in Erlernung der Handlung zu gedachtem Genff sich aufhaltet. 3. Johann Daniel Büchel, so beÿ Mr David Gori dem Küffer und burgern allhier in der Lehr begriffen, 4. Jgfr. Margaretham Ursulam Büchelin, so beÿ Ihrer seel: frau Mutter sich auffgehalten, v. dem Geschäfft persöhnl. beÿgewohnt, So dann 5. Catharinam Salome Büchelin, Alßo alle 5. deroselben mit eingangs wohlernandtem H. Johann Georg Büchel Ihrem geweßenten Eheherrn seel. ehelich erzeugte Söhne v. Töchtere und Zu gleichen Antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane dem Paarfüßer Platz gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
(f° 27) Copia der frauen Büchelin seel. auffgerichteter Dispositionis inter Liberos. – in dem Jahr 1741 (…) auff Donnerstag den 16. Martÿ, die Viel Ehren und tugendreiche frau Martha Büchelin gebohrne Kraußin, weÿl. des Ehrenvest und Wohlachtbaren herrn Johann Georg Büchel, geweßenen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene frau Wittib mich unterschriebenen Notarium Zu sich in Ihr gegen dem baarfüßer Platz über gelegene Wohnhauß beruffen laßen, und alß Ich in deren auff dem erstern Stockwerk befindlichen mit denen fenstern auff gedachter Straß außsehenden Stuben erschienen, dieselbe zwar Kranck und bettlägerig (…) Johann Philipp Lichtenbegrer Notarius juratus
(f° 31-v) Eigenthumb ane einer behaußung allhier. Nemlichen eine Vordere und hindere behaußung, mit dero hoffstätten, höfflein, bronnen v. allen andern deroselben gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, unterhalb der Großen Gewerbslauben gegen dem baarfüßer Platz beÿm Überhang einseith neben frauen Salome Jungin der Weißbeckerin anderseith neben Hn Joh: Jacob Meÿer dem biersieder Zum Störckel, Vornen auff die Allmend straß v. hind. auff gedachten Hn Meÿern den biersieder stoßend, so über hernach gemelte beschwerde eigen und beÿ Weÿl. Hn Joh: Georg Kraußen geweßten handelsmanns v. burgers der frauen Büchelin eheleiblichen Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventation den 16.ten Januarÿ A° 1737 durch die allhießig geschwornen Herren Werckmeistere æstimirt, warbeÿ es auch dermahlen in ansehung seithero nichts darinnen gebauen mithin diese behaußung nicht meliorirt, sondern Vielmehr deteriorirt, ohnpræjudicirlichen Zulaßen beliebet word. nemblich für und umb 3000 Gulden oder 1500 lb. Davon abzuziehen Erstl. so mann der hohen Schuel allhier, Jährlichen auff Georgen Tag ane Allmend Zinnß zureichen 5 ß, Mehr dem allhießigen Mehrern Hospithal, nomine der Elenden Herberg, auch auf solchen Termin 5 ß, Und dann gemeiner Statt Pfenningthurn, Jährlichen auff Martini 10 ß, Machen dieße 3. Posten Zusammen ane Zinnß 1 lb, und zu doppeltem haubtguth ohnverfängl. gerechnet 40. lb. Solche Von obigem pretio abgezogen so erbleibt ane dem selben annoch per rest übrig v dißorts außzuwerffen 1460. lb.
Darüber besagt j. Teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießig. Canc. Contractstuben gefertiget v. mit deroselben anhangenden Insigel Verwahret, dat. den 16.ten Sept. A° 1667. Dabeÿ noch Verschiedene Theils pergamentene: Theils papÿr: abgelößte Zinnß Wehr: v. andere brieff sambt anden schrifftl. bericht, mit altem N.is 1 at 4 bemerckt. Dieße behaußung rühret Von der fr. Büchelin seel. Mütterl. Erbschafft her und hat solche dero hr. Vatter biß ane d. Ende seines Lebens wÿdembs weiße genoßen
(f° 37-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 317, Sa. theils alleine und theils Zur helffte in dieße Succession gehöriger Gewerbswahren 514, Sa. lährer Vaß 37
Nechstdeme Vermög Extractus aus weÿl. Hn Joh: Georg Büchels der Defunctæ geweßten Eheherrn seel. Verlassenschafft Inventarÿ Concepto de A° 1734 durch Hn. Notm: Johann Philipp Lichtenberger gefertiget annoch 109 Ohmen Vaß (…), Sa. Goldener ketten, Ring, Peerl. v. dergl. Geschmeid 255, Sa. baarschafft 94, Sa. Gülth von liegenden güthern 62, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1460, Sa. Schulden 4058, Summa summarum 7088 lb – Schulden auß dem Erbe 1275 lb, Restirende gantze Verlassenschafft 5813 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5813 lb
Sa. Zweiffelhaffter und Verlohrener Schulden 44 lb

A l’inventaire est joint la cession de la maison à l’un des héritiers, le fourbisseur Jean Georges Büchel, pour 4 250 livres

1747 (13. 8.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 71), Joint au n° 641 du 9 mai 1741
(Inventarium über Weÿl. Fr. Marthæ Büchelin gebohrner Kraußin, auch w. H. Johann Georg Büchels, geweßten Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier Wittib seel. Verlassenschafft) Vergleichung der behaußung.
Zuwißen seÿe hiermit, demnach die in der seel. Frauen Büchelin Verlassenschafft gehörige behaußung, in einem Vordern und hindern hauß, deren hoffstätten, höfflein und Bronnen bestehend mit allen übrigen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg außerhalb der großen Gewerbslauben, gegen dem Baarfüßer Platz beÿm Überhang, einseith neben frauen Salome Jungin, der Weißbeckerin, anderseith neben Herrn Johann Jacob Meÿer, dem biersieder Zum Störckel, Vornen auff die Allmend Straß und hinden auff erstgedachtes Meÿerische bierhauß stoßend, Wavon man der Stifftung Zur Hohen Schuel allhier Jährlichen auff Georgÿ, ane allmend Zinnß Fünff Schilling, Mehr dem allhießigen Mehrern Hospithal, Vor und im Nahmen der Elenden Herrberg, Jährlichen auf solchen Termin auch Fünff schilling, und dann Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn Jährl. auff Martini Zehen Schilling Zu reichen schuldig, sonsten aber eigen, Zwischen Ihren Herren Söhnen frau und Jungfrauen töchteren biß anhero ohnvertheilt gewesen und aber herrn Johann Georg Büchel dem Schwerdfeger und burgern allhier dißorts ältern Sohn und Frauen Margarethæ Ursulæ gebohrner Büchelin, der ältern ane Herrn Johann Daniel Braunen Handelsmann und burgern alhier Verheurathen Tochter und Ihrem Eheherrn fernerhin und noch länger in solcher gemeinschafft Zu Verbleiben nicht anständig noch profitable, dieße behaußung auch sich nicht füglich in Zween: weniger in fünff theil absondern laßet, als haben Er Herr Johann Georg Büchel und Sie Frau Margaretha Ursula Braunin gebohrne Büchelin, beÿständlich Ihres herrn Eheliebsten, so dann herr Johann Heinrich Riethaub der Banquier und burger allhier, als geschworner und noch ohnentledigter Vogt Herrn Johann Heinrich Büchels des ledigen Handelsmanns und herrn Johann Daniel Büchels des ledigen Kiefers, so beede dermahlen in der Frembde begriffen, wie auch Jungfrauen Catharinæ Salome Büchelin, sothaner behaußung halben sich mit einander beredet und liebreich Verglichen, (…) nach heutigem Werth derer häußer zu 8500 Gulden oder 4250 Pfund hießig Current (…) Solchem nach seind so Viel Looß Zedul, als der Büchelischen Erben seind, nunmehren fünff gemacht, in den einen das Wort behaußung geschrieben, die übrige Vier aber weiß und ohne einige schrifft gelaßen, samtlich in einen huth gethan (…) Herr Johann Georg Büchel, Schwerdfeger und burger allhier der ältere Sohn den Jenigen Zedul auff welchem das Wort behaußung stunde, gezogen – So beschehen Zu Straßburg in mehr wohl Ehrengedachten Herrn Ritzhaubs behausung ane dem Staden gelegen, auff freÿtag den 13.ten Octobris Anno 1747

Jean Georges Büchel a épousé en 1744 à Bouxwiller Eve Rosine Reich, fille de marchand. Elle devient bourgeoise quelques mois plus tard
Mariage, Bouxwiller (luth. p. 61, n° 26) 1744 – Dom: XXII. Trin: wurden dahier proclamirt und den 10. Novembris ebenmäßig allhier copulirt Herr Johann Georg Büchel der Burger und Schwertfeger in Strasburg weÿland Herrn Johann Georg Büchels gewesenen Burgers und Handelsmanns in Strasburg hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfer Eva Rosina Herrn Johannes Reichen des Gerichtsschöffen und Handelsmanns allhier eheliche ledige tochter. [Unterzeichnet] Johann Georg büchel als hochzeiter, Eva rosina reichin als hochzeiterin (i 33)

1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 207
Fr. Eva Rosina Reichin Von Bußweiler gebürtig erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Johann Georg Büchel dem burger und langmeßerschmidt allhier um den alten burgerschilling und will dienen beÿ E.E. Zunfft der Schmidt prom. eod. [5. April 1745]

Inventaire des apports
1745 (21.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 243) n° 254
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrengeachte Herr Johann Georg Büchel, der Langmeßerschmid, und die Viel Ehren und tugendbegabte frau Eva Rosina gebohrne Reichin, beede Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebracht auch sich crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert voebehalten haben – So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 21.ten Octobris Anno: 1745. In præsentia Herrn Johannes Reich des – und burgers Zu Buchßweiler, der Ehefr. leiblichen Vatters.
In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Überhang gegen dem baarfüßer Platz hinüber gelegenen sogenanden büchelischen behaußung folgender maßen sich befunden.

Jean Georges Büchel vend 4 250 livres la maison au courtier Jean Daniel Ehrmann

1747 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 n° 728
H. Johann Georg Büchel der Langmeßerschmidt
in gegensein H. Johann Daniel Ehrmann geschwornen courtier
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörd und rechten unterhalb der großen gewerbslaub gegen dem baarfüßer platz über einseit neben Fr. Ursula Albrechtin geb. Jungin anderseit neben Johann Jacob Meÿer dem biersieder zum Störckel hinten auff denselben – (davon gibt mann) der hohen schul auff Georgii 5 ß dem mehrern hospital auff eben solche zeit 5 ß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn auff Martini 10 ß alles ane allmend zinß – seinen dreÿ geschwisterden Johann Heinrich, Johann Daniel und Catharina Salome 2000 pfund beladen – theils als ein mütterliches erb theils von seinen miterben ihme cedirtes guth – um 2000 pfund verhafftet, beschehen um 2250 pfund

Jean Daniel Ehrmann vend 8 500 livres la maison qu’il a reconstruite à neuf au marchand Claude Joseph Revillot et à Catherine Simon

1751 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 625, f° 460, 18 mai 1751 Not. royal Humbourg (6 E 41, 85)
auff ansuchen H. Claude Joseph Revillot des handelsmanns, nachstehende kauff
Sr Jean Daniel Ehrmann courtier juré
au Sr Claude Joseph Revillot marchand et Catherine Simon
une maison en deux corps de logis, le tout bati a neuf de fond en comble en bon état, cour, puit avec toutes ses appartenances droits et dépendances en cette ville au bas des grandes arcades vis à vis la place d’Armes, la veuve Albrecht d’une part Jean Jacques Meyer brasseur à l’enseigne de la Cycogne d’autre et par derrière le même brasseur – chargée d’une rente annuelle de 20 sols payable à la fete de la St Georges à la Fondation ditte Hohenschuhl et d’une pareille rente payable à pareil jour à l hôpital des bourgeois
promettant le Sr vendeur de faire reconstruire dans le courrant de l’année les boutiques et appartemens du rez de chaussée de ladite maison à ses frais – moyennant 34 000 livres tournois

Claude Joseph Revillot, marchand savoyard, a épousé en 1740 Catherine Simon : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1740 (16.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 64)
Contrat de mariage – le Sieur Claude Joseph Revillod, fils majeur de 32 ans suivant extrait baptistaire représenté et à luy rendu a l’instant, de Pierre Revillod habitant à St Sigismond en Faussigny au Duché de Savoye et de Nicolade Chapuy sa femme, ses Pere et Mere, ledit Claude Joseph Revillod fils marchand à la veille d’être reçu Bourgeois de cette ville de Strasbourg, faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom et d’une part,
Et Dem.lle Catherine Simon, marchande de modes mananciere de cette ditte ville de cette ville, fille majeure de 27 ans ou environ, de Sr Simeon Simon et Marthe Schillingerin ses Pere et mere, faisant, stipulant et agissant pour Elle et en son nom et d’autre part – Fait lu et passé et succinctement interpreté en allemand le 16 juillet 1740

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 199)
Hodie 25 July Anni 1740 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus Juvenis Claudius Josephus Revilliod oriundus ex parochia sancti sigismundi in inferiori faussignÿ in sabaudiâ, Mercator, filius Petri Revilliod Et Nicolaæ Chappuis conjugum Jan in parochia nostra Commorans, Et honesta puella Catharina Simon argentinensis filia defuncti Dni Simonis Simon Et Marthæ Schillingerin supersitiis quoque prochiana nostra (signé) IR sign. sponsi, chatarine Simonin (i 106)

1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 24
Claudius Josephus Revillod handelsmann auß Savoÿen und frau Catharina Simonin von hier gebürtig, erhalten das burger Recht die Ehefrau Wegen hoher recommandation Gratis, der Ehemann aber ab uxore um d. alten burger schilling, und wollen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen juravit d 17.ten aug. 1740.

Joseph Revillot est cité à comparaître au tribunal des Fribourgeois (aubergistes) pour avoir fourni une catégorie d’hébergement non valable et pour vendre des boissons. Il nie avoir établi le certificat et s’inscrit comme cotisant pour pouvoir vendre des boissons non alcoolisées
1745 (23.2.), Fribourgeois (XI 166)
1.te Gericht de 1745. Dienstags den 23.ten Febr. 1745.
(f° 238) Joseph Revillon, der burger undt Handelßmann citirt, wegen eines Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister überschickten straffbahren Nacht Zeduls, Maßen er darinnen nicht nur alleine nicht gemeldet wer: undt woher die Persohnen seind, so er logiret, sondern auch datum und Jahrzahl außgelaßen, Zumahlen solcher Nacht Zedul auff schandtlich Papier geschrieben.
Idem ferner Vorgestellet daß er liqueurs verkauffet, ohne Erlaubnuß.
Ille quoad die Liqueurs, Gestehet er Zwar daß er Liqueurs, aber Keine liqueurs mit sich führende Weine en detail verkaufft.
Wegen dem Nacht Zedul aber, Sagt er, er habe weder den Nacht Zedul geschrieben, noch weniger jemandt frembdts logiret.
Erkandt, Citatus wirdt wegen der Liqueurs simpliciter gegen Erlag der 2 lb 4 ß d Zudiener recipiret Ihme aber anbeÿ Keine Liqueurs mit sich Führende: wenigen andere Weine, Sie haben gleich Nahmen wie sie wollen, beÿ Straff verbotten, die Sache wegen dem Nachtzedul noch Zur Zeit außgesetzt.

On dresse un inventaire de l’actif en possession de Joseph Revillot en 1755. La maison sera vendue par enchères judiciaires en 1767. Ce sont les héritiers du vendeur, Jean Daniel Ehrmann, qui s’en portent acquéreurs le 2 avril 1767 comme le mentionne la vente de 1769

1755 (7.10.), Not. René (6 E 41, 546) n° 26
Inventaire General des Marchandises, dettes actives Et Passives de moy Joseph Revilliod Marchand à Strasbourg, commené le 12 aoust 1755 et Deposé le 7. Octobr 1755

Inventaire après décès de Joseph Revillod. Il délaisse deux filles dont l’aînée a repris une partie du commerce de ses parents, Les biens de la veuve s’élèvent à 1 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 71 livres, le passif à 2 070
1769 (5.1.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 392
Inventarium über Weÿland Herrn Claude Joseph Revilliod geweßenen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem Donnerstags den .ten Julii letztabgewichenen 1768.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf anstalten und Begehren der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Catharinæ Revillod gebohrner Simon, seiner hinterbliebenen frau Wittib unter verbeÿstandung Hn Joseph Olinet des handelsmanns und burgers allhier wie auch der gleich hernachbenannten der Hn Defuncti mit erstermelt deßen Frauen Wittib ehelich erziehlt hinterlassener zwo Jungfer töchtern als ab intestato Verlaßener und ebenfalls verbeÿstädeter beneficial Erbinin ordnungs mäßig ersucht und inventirt worden – So beschehen zu Straßburg auf Donnerstag den 5. Januarÿ Anno 1769.
Des Verstorbenen Herrn seel. ab intestato verlaßene Beneficial Erbinin sind 1° Jungfrau Catharina Wilhelmina Revillod, majorennis, 2° Jungfrau Anna Catharina Claudina Revillod so beÿ nahe 22. Jahr erreicht, (…) unter assistentz Hn Joseph Olinet, des handelsmanns und burgers allhier

Bericht. Die Beschaffenheit des Umstände unter welche die diesorts älteste Jungfer Tochter schon am 27. febr. 1767 Zum theil Zufolg seines vor mir notario passirten Kauf Contracts, mit ihren geleibten Eltern zu dero Unterhaltung gesetzt, erfordert hierorts folgende Erklär: und berichts Erstattung. Es hatten nämlich die beede nun zertrettnte Eheleuthe in ihrem Handlungs wesen verschiedene Unglück beÿ welchen Ihnen das von dem verstorbenen H Ehrmann, gewesenen Courtier allhier am Platz erkaufte Hauß, die Last vergrößerte. Es entstunden daraus gerichtliche handlungen davon die Unkosten mit den Capital Zinnsen mehr erforderten, als Sie aus ihrer schon abgenommenen Handlung erschöpfen konnten, so daß Sie schon längst Mobilien und Waaran unter der Hand versilbern mußten. Ja jene behaußung mit völligen Verlust des ansehnlichen in Abschlag bezalten Kauffschillings zu abandoniern hatten und demnach deselben Schuldner verbleiben solten. Die dißorts älteste Jungfer tochter, welche also die Eltern allein erhalten solte, und einsahe, daß Sie mit Kobelstecken und ander deren Arbeiten ohne die damit verknüpfte Handlung den nöthigen Aufwand nicht erwerben würde, mußte Zugelich ihre Absicht auf die Handlung nehmen. Hierzu nun hatte Sie inzwischen unter der Eltern Nahmen, das gegönnte Recht und Zum anfang des Einkaufs gute Freunde und Credit. Sie entlehnte Laden und Wohnung, erkaufte auch Zur haußhaltung theils von den Eltern, theils sonsten verschiedene haußraths Effecten und übernahm gegen baare Zahlung die noch vorhandene wenige Waaran articul, die zu ihrer Handlung gehörig waren, einige andere Posten Von Waaran aber verblieben noch den Eltern mit dem Ziu ihrem unentbehrlichen Gebrauch allernöthigsten Haußrath. In solchem Verhältnus erfinden sich also die Vorgänge und damit die Verlassenschaffts Rubrices in geringen Umständen.
Contrat de mariage – (…) le 16 juillet 1740 – Humbourg, Not.re royal. Aus Erkantntus E.E. grosen Raths der Stadt Straßburg vom 12. Novembris 1740. ist vorstehender Contrat de mariage dem Protocollo de Anno 1740. pag. 1513. et seqq. de verbo ad verbum insinuirt worden.
In einer allhier zu Straßburg auf dem baarfüßerplatz gelegenen diesorths lehnungs weis bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend. It. so fordert S.t. Hr Joh: Michael Müller der Maurer und Steinhauer auch E.E. grosen Rath alter wohlverdienter beÿsitzer für gelieferte Bau: materialien und arbeit ohngefehr 200. deßwegen aber schon ehemalen einige Contestationes für gewalt haben sollen.
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Fraun Wittib unveränderten Guth, Schuld 500, Sa. der Ergäntzung 1150, Summa summarum 1650 lb
Diesemnach so wird auch die den Jfr Beneficial Erbinin gehörige haabschaft beschrieben, Sa. Hausraths 49, Sa. Waaren 17, Sa. silbers 3, Summa summarum 71 lb – Schulden 2070 – In Vergleichung, der Beneficial Erbinin Passiv Onus 1999 lb
Endlich passiv onus loco der Stall summæ 349 lb
Haußrath, so der Jfr. Tochter gehörig, 186. lb

Marie Madeleine Fritschmann, veuve de Jean Daniel Ehrmann, vend la maison au cafetier François Joseph Momy et à sa femme Marguerite Schreiber

1769 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 495
N. Not. Johann Daniel Langheinrich als mandatarius Fr. Maria Magdalena geb. Fritschmännin weÿl. Johann Daniel Ehrmann gewesten courtier wittib
in gegensein H. Franz Joseph Momÿ des caffesieders und Margarethæ geb. Schreiberin
eine behausung, höflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unten ane dem Barfußerplatz einseit neben Jacob Michel dem weißbecken anderseit neben Johann Georg Meÿer dem biersieder hinten auff N. Müll dem spengler – (davon gibt man) d. mehreren Hospital 5 ß ane bodenzinß – als ein d. 2. apr. 1767 ane der ganth ersteigertes guth

François Joseph Momy a épousé en 1761 Marguerite Schreiber, fille d’un culottier : contrat de mariage, célébration, inscription à la tribu du Miroir et des Fribourgeois comme confiseur
1761 (19.12), Not. Haering (6 E 41, 1376) n° 282
(Eheberedung) der Ehrengeachte Herr Franz Joseph Momy, Caffeehändler und burger alhier, weiland H. Stephan Momy geweßenen frantzösischen becken und hießigen b. mit Frau Catharina geb. Fournille ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam an einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Anna Margaretha Schreiberin, weiland H Johann Cladj Schreibers geweßenen Hoßenstrickers und E.E. grosen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers in zweiter ehe mit auch weiland frau Maria Catharina gebohrner Sultzerin nun beeder seeligen ehelich erzeugte tochter – So beschehen (…) Straßburg den 19. Decembris Im Jahr der Gnaden 1761.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 10)
Hodie 28 Decembris anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus josephus momy civis, Liquoris caffé dicti et aliorum adustorum mercator filius Legitimus defuncti Stephani momy ciuis olim et pistoris et Catharinæ fournile in vita conjugum et anna margarita Schreiber filia Legitima joannis claudii Schreiber Senatus hujus urbis olim assessoris et Catharinæ Sulzer defunctorum conjugum (signé) François Joseph Momy, schreiber (i 8)

1762, Miroir (XI 278)
Dienstags den 20. Aprilis 1762
(f° 117) Neuzünfftiger – Hr Frantz Joseph Momi, weÿl. Joseph Momi gewesenen becken und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn, so die Condition allhier wie recht erlernt, ist auf producirten Stallschein vom 20. februarii letzthien gegen Erlag Zweÿ Pfundt dreÿ Zehen schilling vier pfenning leibzünfftig als Confiseur auff und angenommen worden. dt. et prom. obed.

Inscription à la tribu des Fribourgeois après avoit été cité à comparaître parce qu’il vend des liqueurs au détail au poêle des Pelletiers dont il tient le billard
1762 (21.4.), Fribourgeois (XI 168)
Dienstags den 20. Aprilis 1762
(f° 117) Neuzünfftiger – Hr Frantz Joseph Momi, weÿl. Joseph Momi gewesenen becken und burgers allhier nachgelaßener ehel. Sohn, so die Condition allhier wie recht erlernt, ist auf producirten Stallschein vom 20. februarii letzthien gegen Erlag Zweÿ Pfundt dreÿ Zehen schilling vier pfenning leibzünfftig als Confiseur auff und angenommen worden. dt. et prom. obed.

3.te Gericht de 1762. Mittwoch den 21.ten mensis Aprilis in Anno 1762.
(f° 167-v) Joseph Momy der Billardier undt Caffetier auff Einer Ehrsahmen Zunfft der Kürschner citirt weilen derselbe Liqueurs en detail verkauffet. Alß Solle Er Sich derhalben Geld Zünfftig machen.
Ille præsens, gestehet dergleichen Zu Verkauffen, bittet derwegen Receptionem.
Hierauff Erkannt worden, daß der Citatus gegen Erlag der 2. lb. 4 ß s und 6 ßd Stubengelt pro hoc anno alß Geld Zünfftig zu recipiren, Und derwegen Ihme Liqueurs Undt Liqueurs mit sich führendte weine nur allein en detail zu verkauffen, Zu erlauben, Alle überige weinne aber, Sie haben gleich Nahmen wie Selbe wollen, beÿ der in der Ordnung enthaltenen Straffe Zu verbiethen seÿe. Dedit et promisit eodem.

François Joseph Momy quitte la tribu du Miroir pour celle des Fribourgeois
1779 (28. 7.br), Miroir (XI 279)
Dienstags, den 28. Septembris 1779
(f° 225) Resignans – Hr Frantz Joseph Momi, der Zuckerbäcker, stehet vor und bittet, ihn seines bisherigen Zunftrechts gänzlich zu entlaßen, maßer er zu dem Freiburgern zu gehen entschlossen ist. Erkannt, mit dem beding gegen Erlag gewohnlicher Gebühr willfahrt, insofern er auf die Zuckerbäckerei vor immerdar Verzicht Thun woll, so derselbe kraft seines Unterschrift sogleich gethan. [unterzeichnet] Francois Joseph Momy.

Le cafetier François Joseph Momy vend le droit de billard dans sa maison au courtier Jean Jacques Hitschler

1772 (9. 9.br), Not. Lacombe (6 E 41, 148)
Sr François Joseph Momy marchand caffetier
au Sr Jean Jacques Hidschler courtier de change
1. le droit de tenir et débiter caffé ainsy que de tenir billards et y donner a jouer deux deux billards [décrits et meubles] tous lesquels meubles et effets se trouvent présentement dans la maison qu’occupe led Sr Momy vis à vis la place d’armes – moyennant 5000 livres tournois

François Joseph Momy et Marguerite Schreiber vendent la maison 9 100 au marchand Jean Schwartz et à son fils Jean Michel Schwartz

1772 (11.11.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 513
H. Franz Joseph Mommi der caffesieder und Margaretha geb. Schreiberin [unterzeichnet] Momy
in gegensein H. Johann Schwartz des handelsmann und H. Johann Michael Schwartz ebenmäßigen handelsmanns seines H. Sohns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselbenen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unterhalb der großen gewerbs laub gegen dem Baarfüßerplatz über, einseit neben Jacob Michel dem weißbecken anderseit neben Johann Georg Meyer dem biersieder hinten auff weÿl. N. Müller den spengler wittib – (davon soll mann) dem mehren hospital ane ewigen zinß 5 s, ferner dem Stifft hohen schuhl 5 ß – alß ein unterem 12. julÿ 1769 von weÿl. weÿl. Johann Daniel Ehrmann gewesten courtier Fr. wittib Maria Magdalena geb. Fritschmännin erkaufftes haus – um 600 gulden verhafftet, geschehen um 8500 gulden

Le marchand Jean Schwartz a épousé en 1768 Anne Elisabeth Metzler, fille d’un banquier de Francfort : contrat de mariage, célébration; accession à la bourgeoisie
1768 (21.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 346

(Eheberedung) zwischen dem Edel undt vorachtbahren Herrn Johannes Schwartz dem Leedigen Handelsmann, des Wohl Eden und Großachtbahren Herrn Johann Michael Schwartz vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugten Herrn Sohn, als dem Herrn Bräutigams ane einem, so dann der Edlen, Viel Ehr und toch tugendgezierten Jungfer Annä Elisabethä Metzlerin, Weiland des Hoch Edel und Großachtbahren Herrn Johann Albrecht Metzlers geweßenen Berühmbten Banquier und Burgers zu Franckhfurth am Maÿn seeligen nachgelaßener Jungfer Tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil – den 21. Novembris Anno 1768 [unterzeichnet] Johannes Schwartz, Anna Elisabeth Mentzlerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 193, n° 889)
Im Jahr 1768, Mittwoch den 7. Decembris sind nach zweÿmahliger ordentlicher Proclamation und ausrufung Zu St. Thomæ und zu St. Nicolai Zu St. Thomæ ehelich copulirt worden Herr Johannes Schwartz der Ledige Handelsmann und burger allhier, Herrn Johann Michael Schwartz, des Handelsmanns und burgers allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Anna Elisabetha Metzlerin, weiland Herrn Johann Albrecht Metzler geweßenen Banquier und Burgers in Franckhfurt am Maÿn hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Schwartz als bräutigam, Anna Elisabetha Metzlerin als braut (i 1995) – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 83-v, n° 35) i 87

Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 159
Fr. Anna Elisabeth Metzlerin von ffurt. gebürtig erhalt des burgerrecht von ihrem eheherrn Johannes Schwartz burgern und handelsmann allhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ EE. Zunfft Zum Spiegel prom. den 21. Jan. 1769.

Jean Schwartz s’inscrit à la tribu du Miroir et déclare exercer le commerce de soieries
1769, Miroir (XI 279)

Dienstags, den 28. Februarii 1769
(f° 22) Leibzünfftiger – Hr Johann Schwartz, des H. Joh: Michael Schwartz, dißorts leibzünftigen Handelsmanns, ehl. einiger Sohn welcher die Handlung bei denen vormaligen HH. Miville und Braun allhier erlernet hat, ist Auf vorgewiesenen Stallschein Vom 28. Januarii jünsgthien gegen Erlab ein Pfund leibzünftig als Handelsmann aufgenommen worden. Will mit Seidenwaaren handlen. prom.

Jean Schwartz meurt en 1780 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 2 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 225 livres, celle du défunt à 129 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 893 livres, le passif à 18 844 livres

1780 (20.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1426) n° 485
Inventarium über Weiland Herrn Johannes Schwartz, des im Leben gewesenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg, nun seel. Verlassenschafft – nach seinem den 23.sten Januarii dieses 1780.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, hie zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlassenschafft auf Ansuchen fraun Annä Elisabethä Schartzin, gebohrner Metzlerin, der hinterbliebenen Witwe, beiständlich S.T. Hn Johann Daniel Reißeißen, J.U. Dris Pand. et Jur. Can. P.P. Ord. und Cap. Thom. Canonici alhier – So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg den 20. Maji Anno 1780.
Der seel. verstorbene Hr Schwarz hat ab intestato Zu deßen einigen Erben hinterlassen benantlich 1.mo Margaretha Elisabetha, so bald 7. Jahr am Leben, 2.do Wilhelm Friderich, so 2. Jahr alt, und 3° Maria Carolina, so ein halb Jahr erlebt. Alle drei des seel. Verstorbene ; Hn Schwarz mit eingangsbesagter deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilen nachgelaßene Erben. Deren geordnet und geschworenen Vogts ist S.T. Herr Johann Friderich Ehrmann Med. Dris und Prof. Publ. Extraordinarius alhier

In einer alhier zu Straßburg an dem Parade: Plaz gelegener hiehero gehörig. und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt.
(f° 16). Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behausung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen dersoelben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg, underhalb der grosen Gewerbslaub gegen dem baarfüser-Platz über, 1.s. neben Jacob Michel, dem Weißbecken, 2.s. neben Johann Georg Meÿer dem biersieder und hinten auf weiland N. Müller des gewesenen Spenglers alhier Wittib stosend, gelegen, Wovon man järlich dem Mehren Hopsital alhier ane eigen Zins 5 ß, und dem Stift Zur hohen Schuhl dahier auch 5 ß dergleichen Zins, zureichen hat, sonsten aber ist berührte behausung auser 3000 lb d darauf haftendem Passiv-Capital frei ledig, eigen, und durch die geschwornen Hh. Werckmeistere dieser Stadt inhalt des Zu dem Conept gelieferten Abschatzung-Zeduls sub dato 19.den Junii 1780 angeschlagen worden pro 2500. lb. Wovon aber obgedachte 10 Schilling Zins in doppeltem Capital berechnet abzuziehen betragend 20. lb. Nach deren Abzug verbleibt an solchem anschlag annoch übrig 2480. Hierüber besagt eine in alhiesiger C.C. Stub errichtete auf Pergament gefertigte Kauffverschreibung mit aufgedrucktem grosem Insigel Verwahret, datirt Straßburg den 11.ten Novembris 1772. Und dann ein dergleichen in bemeltter C.C. Stub errichteter Kauffbrieff, sub dato 12. Julii 1769.
(f° 20) Eigenthum ane Meß: Läden (W.) auf dem Römerberg zu Frankfurt am Maÿn gelegen
(f° 22) Ergäntzung der hinterbliebenen Frau Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Vermög Inventarii (…) durch weiland H. Not. Johann Daniel Langheinrich in Anno 1769. errichtet
(f° 29) Widem So Herr Johann Michael Schwartz, der Handelsmann und burger alhier des Defuncti eheleibliche Hr Vater lebtägig zu geniesen hat. Vermög des bei der diesortigen Erben Guts Ergäntzung angeführten und von Hn Not° Schwartz gefertigten Extractus, hat Er Hr Schwartz senior die seinem nun seel. Hn Sohn aus weiland Hn Georg Gottfried Gambs des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier Verheurathet mit Legats weise zugekommene 5000 fl. lebtägig Widembsweise zu genießen
(f° 29-v) Series rubricarum hujus Inventarii
Copia der vor Hn Not° Johann Daniel Langheinrich den 21. Novembris 1768. errichteten Eheberedung [copié]
Der Frau Wittib unveränderten Vermögens, haussteur 4, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 113, Sa. Gülten von liegenden Gütern 273, Sa. Pfenningzinß und deßen Hauptguts 730, Sa. Schuld 300, Sa. der Ergäntzung (6509, Abgang 2255, Rest) 4254, Zu Franckfurth 750, Summa summarum 6489 lb
Diesemnach wird auch derer Kinder und Erben unverändert Guth beschrieben, Kleidung 53, haussteuren 4, Sa. Silbers 27, Sa. Golds 21, Sa. Gülten von liegenden Gütern 19, Sa. Pfenningzinß und deren Hauptgüter 1800, Sa. Schulden 34, Sa. Ergäntzung (5025, Abzug 2, Rest) 5021, Frucht zu Waßlenheim 1, Summa summarum 6977 lb – Schulden 2800 lb, In Vergleichung 4177 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. Früchten 19, Sa. hausraths 502, Sa. Wein und leerer Faß 378, Sa. Waaren 4163, Sa. Silber 173, Sa. baarschafft 1628, Sa. Gold und dergelichen Geschmeids 197, Sa. Eigenthums ane einer behausung 2480, Sa. Schulden 2351, Summa summarum 11 893 lb – Schulden 18 844 lb, Theilbar Passiv Onus 6951 lb – Stall summ 2866 lb
Zweiffelhaffte schulden der Erben unverändert 218, in die theilbare Nahrung zugeltend 326, Vor verlohren geachte Schulden 430 lb
Copia des von dem seel. verstorbenen H Schwartz vor gemeltem Hn Notario Langheinrich den 15. Septembris 1769 errichteten Codicilli nuncupativi – S.T. Herr Johann Schwartz, vornehmer Handelsmann und burger allhier Zu Straßburg, zu sich in seine bewohnende an der Krämergaß allhier liegende behausung berufen und kommen laßen, welchen wir auf unser Erscheinen, in der auf dem boden solcher behaußung befindlichen Laden Stuben mit denen Fenstern in den Hoff aussehend gefunden gehenden und stehenden Leibes – Collationirt, Joh: Michael Grauel Notarius

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 700 florins
1780, VII 1180 – Livres de la Taille f° 275
Spiegel. N° 4918 – Weÿl. Johannes Schwartz Sen. gewesenen handelsmanns und burgers allhier Verlassenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
concl. final. jnvent. Ist fol. deductis deducendis 2860. lb 4 ß 6, die machen 5700 fl. Verstallte 4000 fl. Zu wenig 1700. fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo a 5 lb 2 ß, 40 lb 16 ß
und 6 Jahr in Simplo, 15 lb 6 ß
Ext. Kein Stallgeldt
Gebot, 2 ß 6 d
Abhandlung lb. 17 ß. 6 d (Summa) 66 lb 2 ß
das Simplex nachgelaßen
dt 9 augt. 1780.

Anne Elisabeth Metzler veuve de Jean Schwartz vend la maison 7 500 livres au libraire Jean Gay et au professeur de mathématiques et avocat en Parlement Jacques Gay

1781 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 111
De. Anne Elisabeth née Metzler veuve de Jean Schwartz marchand sous l’assistance de M. Jean Daniel Reisseisen professeur ordinaire et public en droit et chanoine du Chapitre St Thomas
au Sr Jean Gaÿ, marchand libraire et Sr Jacques Gay ancien professeur de mathématiques des gendarmes du roy avocat au Parlement son frère
une maison, cour, puit avec toutes ses appartenances, droits et dépendances au bas des Grandes Arcades vis à vis la place d’armes d’un côté le Sr Jacques Michel le boulanger d’autre le Sr Jean Georges Meÿer le brasseur à l’enseigne de la Cicogne derr veuve Müller – à l’hôpital bourgeois 20 sols de rente foncière et 15 sols de rente foncière à la fabrique dite hohe schuhl – moyennant 30 000 livres tournois

Le libraire Jean Gay et sa femme Catherine Louis deviennent bourgeois en 1777 en apportant deux enfants
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 177
Johann Gay der buchhändler von Luneville und deßen Ehefrau Catharina Louis, beede von Luneville geb. erhalten das burgerrecht und zwar ein jedes umb den neuen burger schilling, der Zweÿen Kinder aber nahmens Johann Carl und Margaretha seind beÿ ordnung gelassen, wollen dienen beÿ E.E. Zunfft Zur Steltzen, Jur. den 14. aug. 1777. die Ehefr. prom. den 30. ejusd.

Jacques Gay, licencié en droit, épouse la luthérienne Marie Salomé Leicht. Il s’agit d’un mariage mixte célébré après l’interventiion du duc de Choiseul auprès de l’évêque de Strasbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 342)

Hodie 8 Novembris anni 1779 una tantum proclamatione, accedente legitimâ Dispensatione duarum aliarum & more Ecclesiæ Catholicæ adhuc faciendarum a R.mo DD ordinario concessa, tam in Ecclesia nostra Parochiali, quam in Ecclesia ad stum Nicolaum hujus Civitate, confessionis augustanæ (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Jacobus gay Juris utrisuque Licentiatus, Civis argentinensis filius majorennis defuncti Dominici gay Civis et mercatoris dum viveret in Lunevillam diœcesis Nancejana et supestitis annæ Colin quondan conjugum ibidem, Catholicus ratione domicilii a quindecim mensibus Parochianus noster, Et Maria Salomea Leicht, filia minorennis Joannis Petri Leicht Civis et Lanionis hujatis et defunctæ Mariæ Susannæ Leicht quondam conjugum confessionis augustanæ (signé) Jb. Gay, Marie Salomé Leicht (i 176)

Certificat délivré par le pasteur
(1 AST 89) 1779 Sonntag den 11 Wintermonath Dom. XXIII Trinit. sind mit gnädiger Erlaubnus des Regirenden herrn Ammeisters Zum ersten und andern mal Zugleich in der Kirch Zu St. Nicolai als Eheverlobte ausgeruffen worden Herr Jacob Gay, Juris Utriusque Licentiatus, und Professor der Mathematici des Gensdarmes du Roy von Luneville, Römisch: catholischer Religion, und Jungfer Maria Salome Leichtin Herrn Johann Peter Leicht des burgers, Metzgers und wittwers alhier mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Frauen Susanna Maria, gebohrne Leichtin, ehelich erzeugte Tochter, Evangelisch: Lutherischer Religion. Dieses habe ich Endts unterschriebene hiemit eigenhändig bescheinigen, und mit unsserm gewohnlichen Kirchen Insigen bestaättigen wollen Johann Daniel Muklberger pfatte Zu S Nicolai

Inventaire de la succession de Jacques Gay
1801 (1 floréal 9), Strasbourg 6 (24), M° Laquiante n° 1316 – Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 8 du 2 flor. 9
Inventaire de la succession de Jacques Gay décédé le 18 nivose dernier – à la requête de Marie Salomé Leicht veuve du Cit. Jacques Gay vivant Negotiant tutrice des – enfants mineurs nommés Adelaide Flor Anne Dominique, Amelie Julie Aldegonde et Eugene Edouard Ferdinand Gay, du Cit. Jean Baptiste Joseph aimé Benjamin Nicolet, artiste
(Nomination de tuteur) Adélaide Flore Anne Dominique 20 ans, Amelie Jullie Aldegonde 17 ans et Eugène Edouard Ferdinand 15 ans

dans la salle au rez de chaussée, au premier étage dans le salon, dans un sallon a côté, dans un Boudoir a côté, Dans un petit cabinet a côté, dans la chambre a coucher de la veuve, dans la chambre a coucher des Dlles gay, dans un vestibule, dans la cuisine, dans la cave
Bibliothèque 1832 fr, meubles 3379 fr, dettes actives 44 590 fr, passif 30 811 francs

Le libraire Jacques Gay expose la maison aux enchères. Jean Gay déclare que son frère est seul propriétaire de la maison bien qu’elle ait été achetée en commun

1790 (27.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 898) n° 208
Herr Lt Jacques Gay der buchhändler
daß er gesonnen seÿe die Ihme eigenthümlich zuständige behaußung an dem Parade platz ohnfern der grosen Gewerbslaub gelegen mit N° 49 bezeichnet hat die zum zweÿten und freÿtags den 10. zum dritten und letzenmal eine freywillige öffentliche Versteigerung
als wolle er hiemit und in Kraft dieses seinem bruder und handlungs Associé herrn Dominique Gay dermalen allhier sich aufhaltend vollkommener Macht und Gewalt ertheilet – Wobeÿ zugleich erschienen Herr Jean Gay der buchhändler, welcher declarirt daß er zwar die vorgedachte behaußung mit und beneben vorbenahmstem seinem bruder herrn Jacques Gay in Gemeinschafft erkauft haben solche behaußung aber nunmehro ihme Herrn Jacques Gay allein zuständig seÿe

Dominique Gay expose infructueusement au nom de son frère Jacques Gay la maison aux enchères

1790 (27.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 898) n° 210
auf Ansuchen herrn Dominique Gay der buchhändler als Mandatarius seines bruders herrn Jacques Gay des hiesigen burgers und buchhändlers
die erstbesagtem H. Jacques Gay eigenthümlich zuständige behausung hoff hoffstatt und bronnen mit allen übrigen Gebäuen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten beÿ dem sogenannten baarfüserplatz ohnfern der grosen Gewerbslaub, einseit neben weÿl. Jacob Michels des Weißbecken Wittib anderseit neben dem bierhaus zum Storcken hinten auff weÿl. Johann Georg Müllers Spenglers Erben, so auser 5 Schilling welche man jährlich dem Mehrern hospital allhier an bodenzinß und ewigen zinß und 5 schilling so man jährlich der hohen Schuel alhier an eben dergleichen zinnß zu zalen hat, außer 15 000 livres capitalien frei und ledig – kein Gebott

Jacques Gay demeurant à Saint-Petersbourg vend la maison 21 000 livres tournois au marchand libraire Jean Gay

1791 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 665, n° 329 enreg. 27.9. F° 14
M Jean Joseph Delcominette négociant pour et au nom du Sr Dominique Gay négociant à Paris, ce dernier an qualité d’associé du Sr Jacques Gay son frère demeurant pour le présent à St Petersbourg
à M Jean Gay, marchand libraire
une maison, cour et puits avec toutes ses appartenances, droits et dépendances en cette ville au bas des Grandes Arcades vis à vis la place d’Armes, d’un côté la veuve Michel d’autre les héritiers Meyer derrière Felix Weishaar, brasseur – à l’hôpital bourgeois 20 sch. de rente foncière et perpétuelle et pareille somme de 20 s. de rente foncière à la fabrique dite hohe schul – acquis partie de moitié avec sondit frère acquéreur actuel à la De Schwartz par acte passé à la Chambre des Contrats le 26 février 1781 et partie dudit Jean Gay qui lui en a cédé la moitié par cession du 27 aout 1790 pardevant M° Greis – moyennant 21 000 livres tournois

Jean Gay demeurant à Vienne en Autriche vend la maison 34 000 livres tournois au brasseur Jean Félix Weishaar, cohéritier de la maison voisine

1792 (6.7.), Strasbourg 3 (13), Not. Ensfelder n° 11r – enregistré 13.7.1792
Herr Jean Gay ehemaliger bücher-Handelsmann dermalen zu Wien in Oesterreich etablirt sowohl vor sich al auch im Namen Sr Gide seines tochtermanns, weilen sie alle acta als handelsgemeinern unter der Ragion Gay et Gide vorzunehmen übereingekommen sind
Herrn Johann Felix Weißhaar bierbrauers und Actif: burgers dahier
Eine behaußung bestehend in Vorder- und Hinter- Hauß Hof, Hofstadt und brunnen samt mit übrigen zugehörden, Weithen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier unten an der Großen Gewerbslaub mit N° 49 bezechnet gegen dem Paraden Platz einseit neben Weiland Jacob Michel gewesenen Weißbecken hinterbliebener Wittib anderseit neben dem bierhauß zum Storchen hinten auf den Käufer selbsten stoßend, von welcher behaußung man jährlich dem hiesigen burger-Hospital 5 ß und der Fabrick zur hohen Schul ebenfalls 5 schilling ane boden-zinß zu reichen pflichtig ist – um 34 000 livres tournois

Jean Félix Weishaar a épousé en 1786 Marie Salomé Meyer : contrat de mariage, célébration
1786 (31. 8.br), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 106

(Eheberedung) erschienen seÿn, Herr Johann Felix Weißhaar, leediger Kiefer und burger dahier, Weiland H. Georg Friderich Weißhaar gewesenen Kiefers und Weinhändlers hieselbst mit Frauen Maria Magdalena gebohrner Bleÿfußin ehelich erzeugter Sohn, unter berathung Herrn Johann Heinrich Gimpel bierbrauers und bs. dahier seines geschwornen Vogts, als bräutigam ane einem,
so dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Salome Meÿerin, weiland H. Johann Georg Meÿers gewesenen bierbrauers Zum Storchen und burgers dahier mit auch weiland frauen Maria Salome gebohrner Pickin ebenmäßigen bierbrauers allhier Ihres H Oncle und geordneten Vogts als Jgf. braut ane dem andern Theil – auf dienstag den 31. Octobris im Jahr nach Christi Geburt 1786. [unterzeichnet] Johann Felix Weißhaar Als bräutigam, Maria Salome Meÿerin Als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 229-v)
Im Jahr Christi 1787, Montags den 15. Jänner (seind) copulirt und Ehelich eingesegnet worden, Herr Johann Felix Weißhaar lediger Kiefer und bierbrauer auch burger alhier, weÿland Herrn Georg Friderich Weißhaars gewesenen Weinhändlers und burgers alhier, mit Frauen Maria Magdalena einer gebohrnen Bleÿfußin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Salome Meÿerin weÿland Herrn Johann Georg Meÿers gewesenen bierbrauers und burgers alhier mit weÿland Frauen Maria Salome einer gebohrner Pickin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Felix Weißhaar Als bräudigam, Maria Salome Meÿerin als braud (i 231)

Jean Félix Weishaar vend 50 000 livres la maison au brasseur et marchand de vins Jean Jacques Rœderer

1794 (6 floréal 2), Strasbourg 3 (13), Not. Ensfelder n° 53 – acp 22 f° 168 du 8 flo. 2
Citoyen Jean Felix Weishaar Brasseur & Marchand de vin
au Citoyen Jean Jacques Roederer aussi brasseur et Marchand de vin
Une maison Scituée en cette commune près de la Place d’armes marquée de N° 49 attenant d’un côté à la maison appartenante à la veuve de Jacques Michel en son vivant boulanger de l’autre a celle appartenante aux héritiers de Jean Georges Meyer ou à la Brasserie de la Cicogne et par derrière sur la maison appartenante audt Citoyen Weishaar vendeur avec Cour, Puit et outes ses appartenances Droits et dependances, de laquelle maison on paye annuellement comme une Rente foncière à l’hopital de cette commune Une Livre et autant a la cidevant fabrique dite Hohe Schul – moyennant 50 000 Livres

Jean Jacques Rœderer a épousé en 1787 Chrétienne Sophie Gutjahr, fille de receveur : contrat de mariage, célébration
1787 (14.2.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 269

(Eheberedung) erschienen Herr Johann Jacob Röderer, der ledige bierbrauer, weiland herrn Johannes Röderer des gew. Kiefers u. bierbrauers Zum Morenkopf auch burgers alhier mit Fraun Anna Maria gebohrner Reÿbelin seiner hinterbliebenen Wb. erzeugter Sohn so großjährigen alters als hochzeiterer gleichwol beÿständl. seines oncle H Johann Friderich Reÿbel des Kiefermeisters u. brs. alhier an einem,
Und Jungfer Christina Sophia Gutjahrin, H Christian Wilhelm Gutjahr des Schaffners u. brs. allhier mit weiland Fraun Anna Maria gebohrner Bastianin ehelich erzielte tochter als braut unter autorisation solchen ihres H Vaters am andern theil – Straßburg Mittwochs den 13. februarÿ Anno 1787 [unterzeichnet] Johann Jacob Röderer als Hochzeiter, Christina Sophia Gutjahrin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 1, n° 15)
Im Jahr 1787 dienstags den 13. Martii vor Mittag nach Zehen Uhr seind (…) ehelich eingesegnet worden, H Johann Jacob Roederer lediger bierbrauer und burger allhier, weiland Hn Johannes Roederers gewesenen bierbrauers und burgers allhie und Frauen Anna Maria gebohrner Reÿbelin ehelich erzeugter Sohn, Und Jgfr. Christina Sophia Gutjahrin Hn Christian Wilhelm Gutjahrs Schaffners beÿ verschiedenen adelichen familien und burgers allhier und weiland Frauen Anna Maria gebohrner Bastianin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Röderer als hochzeiter, Christina Sophia Gutjahrin als hochzeiterin

Inventaire des apports dressé dans l’auberge à la Tête de Maure quai des Pêcheurs
1787 (20.7.), Not. Stoeber (6 E 41, 1253) n° 592

Inventarium über Herrn Johann Jacob Röderer des bierbrauers zum Mohrenkopf und Fr. Christina Sophia Rödererin geb. Guthjahrin beede Ehegatten einander in die Ehe zugebrachten Nahrungen – in ihrem den 13. mart. 1787 angetrettenen Ehestand in ihrem vor mir den 14. feb. diesen jahrs aufgerichteten Eheberedung

in der an dem Fischerstaden gelegen zum Mohrenkopf geschildete bierbehausung In gegensein Fr. Anna Maria Rödererin geb. Reibelin Wb. H. Joh. Röderer gew. Bierbrauers zum Mohrenkopf Wb. des Eheh. geliebten Mutter so dann H. Christian Wilhelm Gutjahr des Verwalters versch. hochadelischer Familien der Ehefr. geliebten Vaters
Norma hujus inventarii, des M. Vermögen, hausrath 118 lb, Silber 26 lb, Gold 39 lb, baarschafft 534 lb, activ schulden 80 lb, bier Malz und dgl. 740 lb, Summa summarum 1538 lb – haussteur 59 lb, des M. Vermögen 1598 lb
der Fr: Vermögen, hausrath 183 lb, Silbers 42 lb, Gold 77 lb, baarschafft 1010 lb, Summa summarum 1314 lb – haussteur 59 lb, der E. Gut 1374 lb

Chrétienne Sophie Gutjahr veuve de Jean Jacques Rœderer loue la maison 49, place d’Armes au cafetier Jacques Siegwald

1796 (20. Vend. 5), Strasbourg 7 (46), Not. Stoeber n° 370 – Enregistrement de Strasbourg, acp 43 F° 64-v du 30 vend. 5
br Frantz Ludwig Klauhold alhier, als vermög der vor mir Notario den 19. Vendemiaire lezthin passirten und enregistrirten Vollmacht constituirter Mandatarius Fr. Christinæ Sophiæ gebohr. Gutjahr, weil. bs Johann Jacob Röderer gewesenen Weinhändlers alhier Wittib
in gegensein bs. Jacob Siegwald des hies. Caffé sieders
in Lehnungbestand abgetretten und überlaßen wolle, sie ihro eigenthümlich zuständige behaußung nichts darinnen ausgenommen gelegen alhier Zu Straßburg unten den paradenplatz N° 49 um darin die Caffesiedereÿ treiben zu können benebst denen im großen Keller sich befindlichen Zehn Stuckfassen mit Eisen gebunden ohngefähr 460. Ohmen haltend – auf sechs nacheinander folgenden jahr, welche künftige Annunciationis Mariæ 1797 oder 4. germinal des 5. Jahrs der Republick ihren Anfang nehmen – um einen jährlichen Zinß der 2000 Livres
unter folgenden bedingungen, 1.mo (…) und solle ihme vergönnet seÿn, diejenige Veränderungen vorzunehmen, Welche blos allein Zum Caffeschanck und Stellung der billards absolute nöthig und erforderlich sind, beÿ Endingung der Lehnung aber solle Entlehner verbunden sein alles wieder in * den Stand zu stellen, wie es sich dermalen befindet (…)
7.mo Ist auch hiebeÿ erschienen br. Phil. Jacob Weiler, Caffesieder alhier (als bürg)
8.vo Sofern der Entlehner währender Lehnungs Zeit mit tod angehen Wurde, so solle deßen Ehegattin Margaretha Salome gebohr. Danner berechtiget sein, diese Lehnung unter vorherigen Bedingungen fortzusetzen – Straßburg den 20. Vendemiaire im V. Jahr
Vor der wirklichen Unterschrift declarirten die br. Weiler und Siegwald daß Sie die Zwischen ihnen vor mir Notario den 1. Messidor vorigen Jahrs passirten und enregistrirten Lehnung einer behaußung an der Fladergaß N° 24 gelegen hiemit resiliren
369 – persönlich erschienen Frau Christina Sophia gebohrne Gutjahr, weiland burgers Johann Jacob Roederer, gewesenen Weinhändlers alhier Wittib
den burger Frantz Ludwig Klauhold alhier, deme Sie vollkommenen Macht und Gewalt ertheilet, alles dasjenige zu besorgen und zu betreiben, was die Verwaltung ihres gesamten Activ und passiv Vermögens worzu besonders dero behaußung am baarfüßer Platz gelegen – Straßburg den 19. Vendemiaire im fünften Jahr der Republick
(Enregistrement – Bail de 6 ans entre Sophie Christine Gutjahr veuve de Jean Jacques Roederer à Jacques Sigwald cavetier, d’une maison place armes n° 49, moyennant un loyer annuel de 2000 livres)

Jacques Siegwald sous-loue un logement à Lippmann Lehmann

1797 (22 floreal 5), ssp, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 64 f° 29 du 21 brum. 7
Bail de 5 ans 9 mois – Cit. Sigwald
au Cit. Lippmann Lehmann
un logement dans une maison sur la Place d’armes n° 49, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Autre bail entre les mêmes

1799 (22 floreal 5), ssp, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 65 f° 190 du 4 vent 7
Bail de 6 ans – Cit. Siegwald
à Lippmann Lehmann
un logement dans une maison place d’armes n° 49, moyennant un loyer annuel de 496 francs

Chrétienne Sophie Gutjahr se remarie avec Léonard Farny originaire d’Illhæusern près de Colmar

1797 (22 therm. 5), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal – Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 168 du 30 therm. 5
(Eheberedung) sind erschienen der bürger Leonhard Farnÿ lediger und großjähriger bierbrauer, des bürgers Leonhard Farnÿ, Ackersmanns Zu Illhäusern in dem Canton Reichenweÿer mit der bürgerin Margaretha gebohrner Thening ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam an einem
Und die bürgerin Christina Sophia gebohrne Gutjahr, des weiland bürgers Johann Jakob Röderer, gewesenen Weinhändlers dahier hinterbliebene Wittib, beiständlich des bürgers Frantz Ludwig Klauhold, Schaffner Substituti der Verwaltung Thomä, ihres Schwagers, als braut an dem andern Theil
So geschehen alhier zu Straßburg in beiseÿn der bürger Georg Farnÿ bierbrauers des bräutigams bruders (…) den 22. Thermidor in dem fünften Jahre der einen und unzertrennlichen Franken Republik [unterzeichnet] Leonhard Farnÿ, Christina Sophia Roederer – 9. Aug. 1797
(enregistrement, revenu industriel 120 livres)

Inventaire des apports dressé dans la maison Hedler rue de l’Outre
1798 (3 messidor 6), Strasbourg 3 (20), Not. Übersaal n° 562 – Enregistrement de Strasbourg, acp 61 F° 139 du 4 mess. 6
Inventarium über des bürgers Leonhard Farnÿ und der bürgerin Christine Sophiä geb. Gutjahr einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Mobilien in ihrer den 4. Fructidor V. angetretteten Ehestand in ihrem den 22 thermidor V vor mir aufgerichteten Ehe: Contract

in einer an der Schlauchgaße gelegenen dem br Hedler Schneider zuständigen behaußung N° 11
des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, hausrath 42, sillber und Gold 160, baarschafft 4800, summa summarum 5002
der Ehegattin Gut, hausrath 2195, silbers und Gold 672, Wein und Faesser 727, baarschafft 7800, Capitalien und activ schulden 6300, summa summarum 17 695

1799 (14 floréal 7), Gruber officier, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 52 du 17* flor. 7
Divorce de Léonard Farny et de Chrétienne Sophie Gutjahr

Léonard Farny et Chrétienne Sophie Gutjahr vendent 38 500 francs la maison au chapelier Pierre Joannin

1798 (23 pluviose 6), Strasbourg 6 (18), Not. Laquiante n° 12, du 11.2.1798 – Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 62 du 24 pluv. 6
Cit. Léonard Farny Marchand brasseur et la cit. Christine Sophie Gutjahr
Cit. Pierre Joannin Marchand Chappellier
La Maison Cours et Dépendances qu’ils possedent audit. Strasbourg et dont la Cit. Farny est Propriétaire situé sur la place d’Armes d’un côté le C. Michel Boulanger d’autre la brasserie a la Cigogne parderrière au C. Weishaar brasseur pardevant la place d’Armes vis à vis de l’auberge d.e Rubenloch, affectée d’une rente foncière de 5 Schillings qui se payent l’hopital bourgeois et d’une rente pareille de 5 schillings qui se payent annuelement à l’Université, avec tous ustensiles dans un état s.s.p. du 12 pluviose 5 par suite du bail de ladite maison passé au Ct Jean Jacques Siegwald Caffetier le 25 vendemiaire précédent – moyennant 38 500 francs
remis titres et papiers, le C. acquéreur a déclaré que les sommes par lui présentement payées ont été avancées des deniers de la Société qui Roule pour le commerce de Chapellerie laquelle déclaration a été acceptée par le C. Gustaphe Adolphe Hohlenfeld Associé dans ladite Raison
(Joint) 24.x Xbre 1818, Jugement pour la nouvelle délivrance de grosse, Christine Sophie Gutjahr veuve en premières noces de Jean Jacques Roederer propriétaire à Strasbourg femme actuelle du Sr Rauch capitaine retiré du service de france domicilié a geispolsheim
(acte n° 13 Convention au sujet du bail Sigwald)
– acte n° 11 du 10 février 1798, 22 pluviose 6, le C. Pierre Joannin Marchand Chapellier lequel a dit que par acte signifié le 20 pluviose Courant il a fait sommer au C. Leonard Farni Marchand brasseur et la Cit. Catherine Sophie Gutjahr son épouse de Comparoir en l’étude dud. Notaire et signer au profit du Comparant la vente de la maison size audit Strasbourg Place Armes N° 49, Est aussi comparu led. C. Farni seul et sans son Epouse, lequel a dit que lui et sa femme etoit pret a passer aud. C. Joannin la vente de la maison dont s’agit si ce dernier veut souscrire a la condition de se charger du Bail passé entre la venderesse et le nommé Siegwald le 20 vend. 5, le C. Joannin a repondu qu’une telle clause n’avait jamais été Convenue entre eux, Qu’on ne pouvait pas même supposer qu’il Eut jamais pu y consentir attendu qu’il a promis pour les immeubles un prix très considérable et hors de proportion avec sa valeur réelle le tout parce qu’il se trouve très convenable a la profession qu’il se propose d’y exercer

Pierre Joannin, originaire de Lyon, épouse en 1794 Marguerite Ursule Schwabenhauser
Mariage, Strasbourg (f° 88 n° 597)

Cejourd’hui 18 frimaire l’an second de la République française (…) Pierre Joannin Marchand chapelier, agé de 26 ans domicilié en cette ville depuis deux ans, natif de la Ville affranchie Département du Rhône & Loire, fils légitime de feu Jean Claude Joannin, Marchand Papetier & d’Elisabeth Foret, de l’d’autre part Marguerite Ursule Schwabenhauser agée de 24 ans, née & domiciliée en Cette ville fille légitime d’André Schwabenhauser Maître de Banque & de Jeanne Christine Siegrist (…) 1° de l’acte de notoriété dressé le 14 du présent mois de frimaire par Leonard Marchand Juge de paix du second arrondissement qui constate que Pierre Joannin est né en la Ville affranchie le 13 mai 1767, 2° de l’acte de naissance de Marguerite Ursule Schwabenhauser portant qu’elle est née en cette ville le 20 juillet 1769 (signé) P Joannin, Margrit Schwabenhausen (i 90)

Pierre Joannin loue un magasin à des marchands parisiens

1811 (7.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 30 n° 1112, ssp du 8. 11. 1810
Bail pour trois ans et trois mois par Pierre Joannin mar. Chapelier à Strasbourg
à M. Draclard* et Comp. à Paris
d’un magasin et autre Batiment à Strasbourg au bas de la place d’armes N° 25 et place St Pierre le Jeune moyennant 4000 francssous seing privé le 8 Novembre 1810

Pierre Joannin loue un appartement à son fils Pierre Joannin

1819 (7.1.), Strasbourg 6 (43), M° Cunier n° 149 – Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 120-v du 13.1.
Bail de 9 ans – Pierre Joannin père chapelier
à Pierre Joanin son fils marchand chapelier
un appartement boutique & accessoires dans la maison dont le bailleur jouit et qu’il possède place d’Armes n° 49 audit Strasbourg se composant spécialement de la boutique et arrière boutique au rez de chaussée, un logement au troisième étage consistant en cinq pièces, une cuisine au rez de chaussée, deux chambres sur le devant, aux mansardes, la cave sur la cour, place aux greniers pour pendre la lessive, l’usage du puits commun, du jour de la passation – moyennant un loyer annuel de 600 francs

Rectification du bail précédent

1819 (9.3.), Strasbourg 6 (44), M° Cunier n° 182 – Enregistrement de Strasbourg, acp 142 F° 66-v du 10.3.
Bail de 9 ans – Pierre Joannin père marchand chapelier, que par bail authentique passé devant M° Cunier le 7 janvier dernier il auroit donné à bail pour neuf ans pour un loyer annuel de 600 francs au Sr Pierre Joannin son fils un apartement, boutique et accessoires faisant partie de la maison qu’il possède en cette commune Place d’Armes n° 49, qu’ayant eu à cette époque l’intention d’imposer à son dit fils des charges de confiance qui n’auroient pas été exprimées audit bail il en auroit réduit le prix au dessous de sa véritable valeur
en outre au Sr Pierre Joannin son fils susdit marchand chapelier à compter de ce jour un petit grenier aux mansardes et l’emploi de la cave sur le devant de sa maison Place d’armes n° 49, moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Les maisons adjacentes que Pierre Joannin a achetées sont vendues par expropriation forcée 48 000 francs à Jacques Frédéric Knœrr

1819 (16.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 122, n° 58
Tribunal Civil de Première Instance, vente par adjudication par voie d’expropriation forcée. Cahier des Charges, M° Klauhold avoué du Sr Jean Jacques Gouchon, négociant, que son commettant est créancier du Sr Pierre Joannin, marchand chapellier, d’une somme principale de 2133 francs en vertu d’un jugement rendu par le Tribunal de commerce le 30 mai 1817
à M° Klauhold pour 48 000 francs – Déclaration de command du 25 septembre, pour Jacques Frédéric Knörr, propriétaire
Désignation de l’immeuble et mise à prix. 1. maison sise à Strasbourg vis à vis la place d’armes n° 49, d’un côté celle de la veuve Michel, d’autre celle ci après désignée, elle est batie en pierre ayant rez de chaussée et trois étages, dans la cour se trouvent divers atteliers, remises et buanderie. La mise à prix est de 10 000 francs
2. maison sise aussi vis à vis la place d’Armes n° 25 d’un côté la maison précédente, d’autre celle de la veuve Eloi. Elle est également batie en pierre ayant rez de chaussée et trois étages, la mise à prix est de 6000 francs
3. maison sise en la même ville quartier dit prediger Kirch hoff n° 12, d’un côté la porte de derrière de la maison précédente, d’autre celle du Sr Lessé. Elle est batie en bois et renferme des ateliers de chapelier dépandant de la maison ci dessus formant l’article premier, mise à prix 600 francs
sont occupés savoir la maison n° 1 par le Se Joannin et sa femme, celle n° 2 par le Sr Desloges et autres, celle n° 3 par le Sr Joannin, ces trois maisons seront exposées en un seul aricle, fait le 26 mai 1819
Adjudication préparatoire du 30 juillet – Adjudication définitive du 23 septembre

Jacques Frédéric Knœrr a épousé en 1814 Caroline Rœmer comme le stipule l’acte de liquidation dressé en 1842
1842 (29.7.br), Strasbourg 9 (89), M° Becker n° 1732
Liquidation de la succession de Jacques Frédéric Knoerr – Madame Caroline Roemer veuve de Mr Jacques Frédéric Knoerr en son vivant propriétaire à Strasbourg, Madame Knoerr agissant en qualité de légataire universelle de feu ledit Sr Knoerr son mari décédé à Strasbourg el 4 avril 1842 aux termes du testament olographe de ce dernier en date du 22 mars 1824 qui a été présenté à M. le Président du Tribunal Civil de Strasbourg le 5 avril 1842 et déposé au rang des minutes dudit M° Becker (…) laquelle comparante voulant faire constater par un acte authentique la valeur de la fortune qui lui est échue dans la succession dudit sieur Knoerr son mari a requis les notaires soussignés (…)

Observations prélimiaires. M. et Madame Knoerr s’étant mariés à Strasbourg le 13 juil. 1814 sans contrat de mariage, ils se trouvent soumis au régime de la communauté légale.
Aucun des époux ne possedait des valeurs immobilières lors de la célébration de leur mariage et ils n’ont recueilli pendant leur union d’autre valeur immobilière si ce n’est celle échue à Mr Knoerr dans la succession de M Jean Michel Knoerr en son vivant marchand de vins à Strasbourg son père dont il était héritier pour moitié et qui était décédé en ladite ville le 31 juillet 1823.
Il dépendait de cette succession une maison sise à Strasbourg rue de la mésange N° 2 qui a été vendue par licitation et adjugée à feu Mr Jacques Frédéric Knoerr suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hickel le 8 mars 1824 moyennant le prix de 34 900 francs (…)

L’inventaire des apports de Pierre Joannin et de Françoise Madeleine Lehmann est dressé dans la maison voisine (ultérieurement n° 31)

1820 (22.2.), Strasbourg 2 (46), M° Weigel n° 349 – Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 92 du 23.2.
Inventaire des apports de Françoise Madeleine Lehmann épouse de Pierre Joannin employé de l’Administration des Ponts et Chausées, Contrat de mariage devant M° Knobloch le 17 février 1818
en la demeure des conjoints Joannin place d’Armes n° 25
meubles 1780 fr, numéraire 6000 fr, ensemble 7780 francs

Jacques Frédéric Knœrr et Caroline Rœmer cèdent les maisons à Louis Charles Philippe Schwartz, directeur des messageries, et Frédérique Caroline Schweickart

1821 (21.3.), Strasbourg 15 (29), M° Lacombe n° 5388 – Enregistrement de Strasbourg, acp 151 F° 190-v du 28.3.
Echange – entre Louis Charles Philippe Schwartz, directeur des messageries, et Frédérique Caroline Schweikart
et Jacques Frédéric Knörr, propriétaire, et Caroline née Roemer
les conjoints Schwartz vendent aux conjoints Knörr, une maison consitant en trois pavillons ayant entrée à porte cochère & grande cour, circonstances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs entre l’hôtel de l’administration de la lotterie royale de France et la brasserie au Lion & l’hôtel Champy, devant la rue, derrière ledit hôtel de la lotterie n° 16, estimée 30 000 francs
les conjoints Knörr vendent aux conjoints Schwartz, deux maisons l’une à côté de l’autre vis à vis la place d’Armes n° 49 et 25 estimées 30 000 francs
une maison sise à Strasbourg vis à vis la place d’Armes n° 49 ayant rez de chaussée & trois étages, remise, buanderie & cour où il y a divers atteliers, appartenances & dépendances, d’un côté la veuve Michel, d’autre la maison ci après, derrière sur le Temple neuf la maison n° 12 & 11, & la maison à côté portant n° 25 consistant également en trois étages et un rez de chaussée appartenances & dépendances, d’un côté la maison précédente, d’autre la veuve Eloy, derrière sur le Temple Neuf la maison 11 & 12
Etablissement des propriétés, les conjoints Schwartz ont acquis l’immeuble de Jean Daniel Busch, aubergiste, et de Marie Madeleine Weber par acte M° Zimmer end ate du 4 février 1807, lesdits Busch acquis la propriété du ci devant hôtel de Luckner dont elle a été détachée par acte M° Greis le 8 brumaire 4, minute en possession de M° Stoeber fils
les maisons des conjoints Knörr ont été acquises à la barre du Tribunal Civil par expropriation forcée poursuivie contre Pierre Joannin marchand chapeliier, suivant adjudication du 23 septembre 1819 et déclaration de command le surlendemain transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 58

Louis Charles Philippe Schwartz épouse en 1806 Frédérique Caroline Schweickart : contrat de mariage, inventaire des apports
1806 (24.10.), Strasbourg 4 (34), M° Stoeber n° 346 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 41 du 3.11.
Contrat de mariage – Charles Philippe Schwartz directeur des messageries de cette ville, fils de Jean Schwartz, directeur des messageries, et de feue Sabine née Büchel
Caroline Frédérique Schweickard fille du Sr Théophile Schweickard, ministre de la confession d’Ausgbourg, et de Catherine Marguerite née Flach

Inventaire des apports
1807 (24.11.), Strasbourg 4 (36), M° Stoeber n° 476 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 50 du 1.12.
Inventaire des apports de Louis Charles Philippe Schwartz directeur es messageries a Strasbourg et de Caroline Frédérique Schweickard, Contrat de mariage devant le soussigné le 24 octobre 1806
apports du mari : meubles 1106 fr, argenterie 643 fr, or bijoux 490 fr, total 2239 fr
apports de la femme : meubles 2106 fr, argenterie 836 fr, numéraire 3000 fr, total 5994 fr – présents de noces 790 fr, la moitié chacun 395 fr

Louis Charles Philippe Schwartz meurt en 1828 dans l’une des maisons qu’il a vendues en 1825
1829 (4.2.), Strasbourg 12 (110), M° Noetinger n° 1104 – Enregistrement de Strasbourg, acp 193 f° 70 du 11.2.
Inventaire de la succession de Louis Charles Philippe Schwartz, directeur des messageries décédé le 15 novembre 1828 – à la requête de 1. Marguerite Sophie Schweickhard, veuve de Louis Charles Philippe Schwartz décédé sans postérité ab intestat, 2. Jean Georges Theiss avoué près le Tribunal Civil mandataire de 1) Jean Schwartz père, ancien directeur des messageries royales, 2) Sophie Albertine Schwartz épouse de Charles Schwiter, employé dans les fourrages de Strasbourg, 3) Louis François Henry Schwartz, négociant à Logelbach, frère du défunt, 4) Louis Auguste Schwartz, distillateur à Aurich frère du défunt – le Sr Schwartz père héritier pour un quart de son fils, De Schwiter, François et Louis Auguste héritiers pour ¾ de leur frère – Contrat de mariage M° Stoeber le 24 octobre 1806

dans la maison mortuaire place d’Armes n° 49
Inventaire, M° Stoeber 24 novembre 1807 des apports de la De Schwartz et Inventaire de Catherine Marguerite Flach veuve de Théophile Schweickhard, M° G. Grimmer le 9 août 1825
communauté, immeubles à Goersdorff, Woerth sur Sauer
Récapitulation, masse active du défunt meubles 3895 fr, créances actives 6478 fr, mobilier 321 fr, immeubles 9000 fr, total 19 995 fr – passif 1767 fr

Louis Charles Philippe Schwartz et Frédérique Caroline Schweikart vendent les maisons à l’épinglier Christophe Henri Stammler

1825 (12.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 49), M° Hickel n° 1904 – Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 30 du 13.7.
Louis Charles Philippe Schwartz, directeur des messageries royales, et Frédérique Caroline Schweikart
à Christophe Henry Stammler, épinglier
Désignation & circonstance, I. une maison composée de trois corps de logis principaux & d’un bâtiment latéral le tout ayant rez de chaussée & trois étages avec cour dans laquelle se trouve une pompe, droits & dépendances. Cette propriété est située à Strasbourg place d’Armes n° 49, rue des Arcades n° 25 et place du Marché Neuf n° 11 & 12. Les deux corps de logis 25 & 49 donnant sur la rue des Arcades & la place d’Armes formaient autrefois deux maisons distinctes qui sont maintetant réunies, elles tiennent, d’un côté la maison de M Stammler acquéreur, de l’autre M. Michel, derrière la cour. Du second étage de ces corps de logis on parvient au corps de logis n° 11 & 12 donnant sur la place du Marché Neuf au moyen d’un balcon en bois occupant toute la longueur du bâtiment latéral & garni à hauteur d’appui d’une ballustrade en fer. Le corps de logis n° 11 & 12 tient d’un côté à la propriété du Sr Müller ferblantier, de l’autre à celle du Sr Lersé. Au rez de chaussée du bâtiment latéral se trouve une écurie à quatre chevaux avec buanderie & une petite cuisine a côté en partie au dessus de l’écurie est un grenier à foin
III. les objets mobiliers dans le corps de logis donnant sur la place du Marché Neuf (huit poeles), dans la buanderie un chaudron, dans le corps de logis donnant sur la place d’Armes n° 25 poele dans la corps de logis donnant sur la Place d’Armes n° 49 (…) pour 2000 fr et 75 000 fr la maison – Etablissement de la propriété, le corps de logis n° 25 & 49 ainsi que du bâtiment latéral, de l’emplacement de la cour & de celui du corps de logis n° 11 & 12 abandonné en échange par Jacques Frédéric Knoerr, propriétaire, et Caroline Roemer par acte M° Lacombe le 21 mars 1821, transcrit au bureau des hypothèques volume 139 n° 124. Quant au corps de logis n° 11 & 12 acquis dans le courant de 1821, ledit Knoerr l’a acquis à la barre du Tribunal Civil dans l’expropriation forcée poursuivie contre Pierre Joannin, marchand chapelier, le 23 septembre 1819 déclaration de command lendemain transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 58

Christophe Henri Stammler épouse Susanne Madeleine Kratzeisen en 1808 : contrat de mariage, inventaire des apports
1808 (22.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), M° Bossenius n° 309, 3901
Contrat de mariage – Christophe Henri Stammler épinglier fils majeur de Jean Frédéric Stammler l’ainé épinglier et Marie Madeleine née Klein
Susanne Madeleine Kratzeisen fille de Jean Conrad Kratzeisen, boulanger, et de Marie Catherine née Degermann
Enregistrement, acp 109 F° 57-v du 23.12.

1809 (27.1.), Strasbourg, M° Lex
Consentement – Marie Klein veuve Stammler au mariage de Christophe Stammler avec Susanne Kratzeisen
Enregistrement, acp 110 F° 14 du 27.1.

Inventaire des apports
1809 (16.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 17), M° Bossenius n° 418, 3956 – Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 57 du 25.2.
Inventaire des apports de Christophe Henri Stammler, épinglier, et de Suzanne Madeleine Krazeisen mariés le 28 janvier dernier – Contrat de mariage soussigné le 22 décembre 1808
dans la maison rue des Chandelles n° 8
le mari : argenterie 32 fr, marchandises 600 fr, total 923 fr
la femme : meubles 1056 fr, argenterie 93 fr, numéraire 600 fr, total 2040 fr, présents de noces 583 fr

Susanne Madeleine Kratzeisen meurt en 1820 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une des maisons que le veuf acquerra en 1825
1820 (18.5., Strasbourg 9 (anc. cote 41), M° Hickel n° 475
Inventaire de la succession de Susanne Madeleine Kratzeisen femme de Christophe Henri Stammler, épinglier décédée le 1 décembre dernier – à la requête du veuf commun en biens par le contrat de mariage passé devant M° Bossenius le 22 décembre 1808 père et tuteur légal de Henri Guillaume et Wilhelmine – en présence de Georges Kratzeisen, boulanger, subrogé tuteur – mariés le 28 janvier 1809

dans une maison sise en cette ville près les Grandes arcades n° 26 occupée à titre de loyer
Titres et papiers, Adjudication définitive sur licitation par M Silberrad juge au Tribunal Civil le 13 juillet 1810 adjugé au Sr Schuler avocat avoué une maison avec dépendances sise en cette ville rue des Chandelles n° 8 entre Georges Saiter tonnelier & Sr Müller instituteur, derrière en partie propriété du Sr Wengler notaire en partie celle du Sr Mohr cocher de la communauté de Jean Frédéric Stammler épinglier et Marie Madeleine Klein pour 6100 francs et déclaration de command même jour transcrit au bureau des hypothèques volume 56 n° 27
immeubles, une petite maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 8, d’un côté le Sr Holtzmann épicier, d’autre le Sr Seiderer boucher, devant ladite rue, derrière la propriété du Sr Wengler notaire, estimée à 200 fr de revenu
garde robe 217 fr, mobilier de la communauté 1996 fr, marchandises 7053 fr, numéraire 200 fr, ensemble 9466 fr, créances actives 3000 fr, ensemble 12.466 fr – passif 8313 fr
Enregistrement, 147 F° 120 du 19.5.

Christophe Henri Stammler se remarie en 1821 avec Frédérique Steinmetz, fille du cordonnier Jean Steinmetz
1821 (28.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), M° Hickel n° 777 – Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 35-v du 29.6.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Christophe Henri Stammler, épinglier veuf avec deux enfants de Susanne Madeleine Kratzeisen sa femme en premières noces, fils de Jean Frédéric Stammler et de Marie Madeleine Klein
Frédérique Steinmetz, fille de feu Jean Steinmetz, cordonnier, et de Madeleine Daubert
art. 3, apports du futur époux, 1. dans la moitié indivise d’une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles n° 8, d’un côté le Sr Holtzmann marchand épicier, d’autre le Sr Seiderer bouchern derrière la propriété du Sr Wengler notaire et Mohr cocher – acquis pendant le premier mariage, inventaire de la succession dressé par le soussigné le 18 avril 1820
art. 4 de la future épouse, 1. le cinquième par indivis d’une maison et dépendances située à Strasbourg rue St Urbain n° 5, entre les SS Rubrecht farinier et Birnbaum cordonnier, derrière le Sr Schwing

Christophe Henri Stammler, fabricant de tissus métalliques, loue une partie de la maison à Lydie Küss veuve de Jean Philippe Hasslauer, marchand de fayence

1832 (25.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 63), M° Hickel n° 4068 – Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 138-v dy 27.2.
Bail, pour 3, 6 ou 9 ans à commencer le 1 octobre prochain – Christophe Henri Stammler, fabricant de tissus métalliques
à Lidie Küss veuve de Jean Philippe Hasslauer, marchand de fayence et de cristaux
les localités ci après d’une maison sise à Strasbourg place d’Armes n° 49 appartenant au bailleur, d’un côté le Sr Michel boulanger d’autre côté et derrière propriété de M Stammler, savoir 1. le rez de chaussée consistant en trois chambres occupées par les employés des messageries royales rue Notre dame des Victoires à Paris y compris la partie située vers la rue du corridor conduisant dans la cour de M Stammler,
2. un petit local dans la cour entre la buanderie et l’écurie,
3. la partie de la cave située vers la rue partie qui sert actuellement de bucher à M Stammler et qui est séparée par des lattes d’avec les portions de cave louées aux autres locataires,
4. et la chambre à linge sale sise au quatrième étage et donnant sur la cour de M Stammler. Le bailleur s’oblige de faire à ses frais dans les localités louées les changements ci après indiqués, savoir Distribuer le rez de chaussée de manière qu’il ne forme plus que deux pièces dont l’une qui est destinée à un magasin comprendra celle des trois chambres actuellement existantes qui est situé vers la rue, environ la moitié de la chambre adjacente et la portion du corridor touchant à la partie du rez de chaussée qui servira de magasin, l’autre qui est destinée à un comptoir comprendra le surplus des chambres actuellement existantes. Changer la porte du corridor actuel en porte vitrée. Arranger cette porte ainsi que les deux autres portes donnant sur la rue de telle sorte que le jour en soit augmenté et que la partie vitrée soit agrandie par en bas d’environ 24 cm (9 pouces). Percer une seconde croisée à côté de celle qui est déjà existante donnant sur la cour de M Stammler ces deux croisées destinées à éclairer la chambre qui servira de comptoir. Garnir de volets les croisée et portes vitrées du rez de chaussée. Réparer les planchers du magasin et du comptoir. Disposer le petit local dans la cour entre la buanderie et l’écurie de telle sorte qu’au besoin on puisse y faire un peu de cuisine, la fumée devant être dirigée au moyen d’un simple tuyau en tole dans la cheminée de la buanderie – moyennant un loyer annuel de 1200 francs

Christophe Henri Stammler, fabricant de tissus métalliques, loue une partie de la maison au pharmacien Eugène Simon

1837 (27.5.), Strasbourg 9 (71), M° Hickel n° 5624 – Enregistrement de Strasbourg, acp 250 F° 47 du 1.6.
Bail de 12 ans à commencer le 24 juin prochain – Christophe Henri Stammler, fabricant de tissus métalliques
à Eugène Simon, pourvu d’un diplôme de pharmacien
les lieux ci après désignés faiant partie de deux maisons à Strasbourg l’une Place d’Armes n° 49 et l’autre rue des Arcades n° 25,
savoir dans la maison sise Place d’Armes n° 49,1. la partie de la cave du bâtiment de devant qui est située vers la Place d’Armes et qui consiste en deux enclos formés par des lattes qui séparent des enclos du surplus de cette cave, 2. le rez de chaussée du même bâtiment consistant en un magasin et arrière magasin ; 3. le troisième étage du même bâtiment consistant en trois chambres avec alcove et décharge, 4. la mansarde au dessous de cet étage à gauche en montant l’escalier et prenant le jour sur le grenier, 5. l’écurie dans le bâtiment du milieu et la petite cuisine enclavée dans cette écurie, 6. et le grenier au dessus de la cage d’escalier et au dessous du bâtiment du milieu
et dans la maison sise rue des Arcades n° 25, le troisième étage du bâtiment de devant consistant en deux chambres et une cuisine.
Sont compris les objets mobiliers (…). Le Sr Simon autorisé 1. de faire transformer le rez de chaussée de la maison n° 49 en pharmacie et y faire enlever le plancher pour y faire placer des dalles, 2. percer une croisée au même rez de chaussée pour éclairer le magasin du côté de la Place d’Armes, 3. et de faire transformer en laboratoire de pharmacien l’écurie, la cuisine du bâtiment du milieu de la maison n° 48 – moyennant un loyer annuel de 1500 francs pour la première année, puis 2050 francs

1839 (11.2.), Strasbourg 10 (95), M° Zimmer n° 3098, 3226, 3238, 3241, 3297
Inventaire de la succession de Frédérique Steinmetz épouse de Christophe Henri Stammler, fabricant de tissus métalliques, décédée à Strasbourg rue des Grandes Arcades n° 26 le 14 janvier1839 – à la requête du veuf, commun en biens par le contrat de mariage passé devant Me Hickel le 25 juin 1821 et deux testaments olographes des 1 janvier 1822 et 22 octobre 1823 déposés parmi les actes de Me Zimmer le 2 février dernier, père et tuteur légal de Frédéric Gustave né le 23 mars 1825, Frédérique Adèle née le 26 mai 1826, Fanny née le 29 juin 1828 et Marie Frédérique née le 23 novembre 1831 ses quatre enfants – en présence d’Abraham Oster, marchand cordonnier demeurant rue du Vieux Marché aux Poissons n° 116 subrogé tuteur

le 6 juillet. Propres du mari, Grosse du Procès Verbal d’adjudication définitive au tribunal de première instance de Strasbourg à Me Schuler avoué à Strasbourg pour 6100 francs d’une maison avec dépendances sise rue des Chandelles n° 8 dépendant de la communauté de Jean Frédéric Stammler, épinglier père du veuf, et Marie Madeleine Klein veuve en secondes et Déclaration de command au profit du Sr Stammler, transcrit au bureau des hypothèques le 13 octobre 1810 volume 56 n° 271
Acquets. Immeubles de la communauté. Une maison rue des Grandes Arcades n° 26, acte passé devant Me Hickel le 25 mars 1824 acquis sur les héritiers Joseph Eloy, négociant, et Geneviève Dorlan, une maison à rez de chaussée et trois étages, cour, pompe, appartenances & dépendances à Strasbourg Place d’Armes n° 26 et divers objets mobiliers pour 6263 francs
Maison Place d’Armes n° 49, rue des grandes Arcades n° 25, place du Temple Neuf 11 et 12, par acte Me Hickel le 12 juillet 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 181 n° 25 acquis sur Louis Charles Philippe Schwartz, directeur des messageries royales à Strasbourg et Frédérique Caroline Schweighart, une maison composée de trois corps de logis principaux & d’un bâtiment latéral le tout ayant rez de chaussée & trois étages place d’Armes (…) & différents objets mobiliers pour 77.000 francs
maison Rue des Grandes Arcades n° 29, accomplissement des formalités judiciaires Me Noetinger le 5 août 1829 pour licitation d’une maison à quatre étages avec une boutique au rez de chaussée sise à Strasbourg rue des Grandes Arcades n° 29 formant le coin de la rue de l’Ecole où elle porte le n° 3 & indivis entre les héritiers & légataires universels de Marie Madeleine Sues veuve de Jean Frédéric Berger, propriétaire, adjudication pour 33.525 francs, transcrit au bureau des hypothèques volume 249 n° 125
Jardin Baldner, Cahier des Charges et adjudication préparatoire par Me Noetinger les 6 juillet, 29 août, et 2 septembre 1833, une maison avec petite cour, puits, jardin & dépendances le tout formant un grand enclos connu sous la dénomination de Petit Tivoli ci devant Jardin Baldner situé hors la porte d’Austerlitz dépendant de l’union des créanciers de la masse en faillite de Maximilien Jehlen pour 14.500 francs, transcrit au bureau des hypothèques volume 273 n° 124
biens à Wolfisheim, Stützheim, Uhlwiller, Brumath, Boessenbiesen, Herbsheim, Friessenheim
Enregistrement, acp 266 f° 29-v du 20.2.

Christophe Henri Stammler se remarie avec Louise Mélanie Heisch dont il se séparera en 1846
1840 (23.5.), Strasbourg 10 (96), M° Zimmer n° 3576 – Enregistrement de Strasbourg, acp 278 f° 53 du 27.5.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Christophe Henri Stammler, propriétaire veuf avec deux enfants en premières noces de Suzanne Madeleine Kratzeisen en secondes noces avec quatre enfants de Frédérique Steinmetz
Louise Mélanie Heisch fille de feu Jean Daniel Heisch, ancien négociant, et de Sophie Frédérique Lix

Inventaire de séparation de corps et de biens
1846 (24.2.), Strasbourg 10 (106), M° Zimmer n° 6081
Inventaire de séparation de corps et de biens entre Mr Christophe Henri Stammler propriétaire et Mme Louise Mélanie Heusch, conjoints demeurant à Strasbourg
Lesquels nous ont exposé que par jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 11 août 1845 et confirmé par arrêt de la cour royale de Colmar le 28 janvier 1846, ma séparation de corps et de biens a été prononcée entr’eux et contre M Stammler – Contrat de mariage passé devant M° Zimmer soussigné le 23 avril 1840

Eugène Simon sous-loue une partie de la maison aux commis négociants Auguste Berr de Turique et Achille Veil

1845 (29.3.), Strasbourg 2 (91), M° Roessel n° 578
Bail – M. Eugène Simon, pharmacien demeurant à Strasbourg, agissant comme locataire de différentes parties de deux maisons place Kleber N° 49 et rue des Arcades N° 25 et qui lui ont été louées pat M. Christophe Henri Stammler, propriétaire, autrefois fabricant de tissus métalliques, demeurant en ladite Ville, suivant bail passé devant M° Hickel le 27 mai 1837. Lequel comparant a par les présentes sous loué pour le laps de tems qui s’est écoulé et qui s’écoulera depuis le 24 mars courant jusqu’au 24 juin 1849
à M.M. Auguste Berr de Turique et Achille Veil, tous deux commis négociants demeurant à Strasbourg
Les lieux ci après désignés formant une dépendances de la maison sise place Kleber N° 49 et faisant partie des localités que M Stammler a louées à M Simon par le bail susmentionné savoir
1° Le premier compartiment de cave situé à gauche en descendant et formant l’un des deux enclos ou séparations en lattes désignés audit bail et faisant partie de la cave du bâtiment de devant de ladite maison
2° Et le rez-de-chaussée du même bâtiment consistant en un magasin servant aujourd’hui de pharmacie et donnant sur la place Kleber et un arrière magasin donnant sur la cour, duquel magasin les sous-locataires sont intentionnés de se servir pour la vente en détail d’objets de deuil, noirs, blancs et gris – moyennant de 450 francs
3° Aux présentes sont intervenus 1) M. Stammler plus amplement dénommé et qualifié cidessus comme propriétaire des maisons sus désignées, 2) Et M Jacob Créhange, propriétaire demeurant à Strasbourg comme caution solidaire de M Simon pour la paiement du loyer

La sous-location précédente est résiliée

1846 (4. Xbr), Strasbourg 2 (92), M° Roessel n° 1189
Résiliation de sous-location – Mr Christophe Henri Stammler, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant tant en son propre nom qu’au nom de ses quatre enfants issus de son mariage avec Mad. Frédérique Steinmetz son épouse défunte et qui sont M. Frédéric Gustave Stammler, sous lieutenant du genie militaire, Melle Frédérique Adèle Stammler, Melle Fanny Stammler, ces deux mineures émancipées et Melle Marie Frédérique Stammler, mineure sous la tutelle de M Stammler comparant, qui se porte fort et nom de ses dits enfants, tous demeurant à Strasbourg d’autre part
MM Auguste Berr de Turique et Achille Veil, négociants demeurant à Strasbourg, d’autre part
M. Eugène Simon, ancien pharmacien demeurant en madite Ville, de troisième part,
Et M. Jacob Créhange, propriétaire demeurant en la même Ville de quatrième part
lesquels comparans ont exposé ce qui suit. Par acte passé devant M° Hickel notaire à Strasbourg le 27 mai 1837, M Stammler père a loué à M Simon pour douze années qui finiront le 24 juin 1849 différentes parties de deux maisons sises à Strasbourg, l’une place Kleber (appelée alors place d’armes) N° 49 et l’autre rue des arcades N° 25, immeubles qui dépendaient de la communauté de biens d’entre M Stammler comparant et son épouse défunte et qui appartiennent aujourd’hui en partie à M Stammler et en partie à des enfants cidessus dénommés.
Audit acte est intervenu M Créhange qui s’est constitué caution solidaire de M Simon envers M Stammler pour tous les engagemens que M Simon avoit pris au profit de M Stammler.
Par acte passé devant M Roessel le 29 mars 1845, M Simon a sous loué pour quatre années et trois mois qui ont commence le 24 mars 1845 et finiront le 24 juin 1849 à MM Berr de Turique et Veil, avec le consentement de M Stammler père et de M Créhange une partie des loclités que M Stammler avait louées à M Simon par le bail dudit jour 27 mai 1837. Cette sous location a été faite, outre les charges et conditions exprimées audit acte, moyennant un loyer de 450 francs (…). Dans cette position et attendu que MM Berr de Turique et Veil ont manifesté à M Stammler le désir de résilier ladite sous location les comparans ont arrêté entre eux ce qui suit. La sous location contenue dans l’acte dudit ut 29 mars 1845 est et demeure résiliée puremenr et simplement à partir du 24 décembre 1846, sans indeminité de part ni d’autre (…)

Christophe Henri Stammler et ses enfants issus de Frédérique Steinmetz louent une partie des maisons au négociant Jean Michel Berger

1846 (14. Xbr), Strasbourg 2 (92), M° Roessel n° 1190
Bail – M. Christophe Henri Stammler propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom et propre qu’au nom de ses quatre enfants issus de son mariage avec Mad. Frédérique Steinmetz son épouse défunte et qui sont Monsieur Frédéric Gustave Stammler, sous lieutenant du genie militaire, Melle Frédérique Adèle Stammler, Melle Fanny Stammler, ces deux mineures émancipées et Melle Marie Frédérique Stammler, mineure sous la tutelle de M Stammler comparant, qui se porte fort et nom de ses enfants sus nommés, tous demeurant en ladite Ville, lequel a par les présentes loué à titre de loyer pour trois ans trois mois, six ans trois mois ou neuf ans trois mois qui commenceront le 25 décembre courant,
à M Jean Michel Berger, négociant demeurant à Strasbourg
Les localités ci après désignées faisant partie d’une maison sise à Strasbourg place Kleber N° 49, savoir
1) Le magasin et l’arrière magasin faisant partie du rez-de-chaussée occupé aujourd’hui par MM Berr de Turique et Weil, et donnant sur la place Kleber et sur la cour dépendante de ladite maison,
2) Et une partie de la cave se trouvant au dessous desdits magasins, laquelle partie sera à prendre vers la plae Kleber et aura une longueur de trois mètres 60 centimètres et une largeur égale à celle de la maison.
sans en rien excepter ni réserver, si ce n’est une cloison vitrée et un poële en fayence avec tuyaux et pierre se trouveant dans l’arrière magasin et un autre poële en fayence avec tuyaux souterrains associé les comptoirs et tous objets mobiliers qui s’y trouvent et qui appartiennent auxdits Sr Berr de Turique et Veil qui ont le droit d’enlever tous ces objets – moyennant un loyer annuel de de 1800 francs

Christophe Henri Stammler et ses enfants issus de Frédérique Steinmetz se partagent les maisons. Celle rue des grandes arcades, place Kléber et place du Temple-Neuf revient au veuf

1848 (3 juin), Strasbourg 2 (94), M° Roessel n° 1856
Partage – ont comparu 1. Mr Christophe Henri Stammler père, propriétaire, demeurant à Strasbourg, agissant 1) tant en son nom, tant à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre lui et feu dame Frédérique Steinmetz, son épouse en secondes noces aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hickel notaire à Strasbourg le 25 juin 1821, que comme donataire et légataire d’un quart en toute propriété & d’un autre quart en usufruit de la succession de la défunte aux termes du contrat de mariage ci-dessus énoncé et de deux testaments olographes faits par Mad. Stammler les 1 janvier et 2 octobre 1823 (…), 2) au nom de des deux filles mineures issues de son mariage avec ladite défunte savoir a. Melle Fanny Stammler, demeurant à Strasbourg née le 19 juin 1828, b. et Melle Marie Frédérique Stammler demeurant en ladite ville née le 23 novembre 1831, 2. Mad. Frédérique Adèle Stammler épouse de Mr Philippe Gustave Hornus, docteur en médecine avec lequel elle demeure à Wissembourg, 3. ledit sieur Hornus (mandataire substitué de) Mr Frédéric Gustave Stammler, sous lieutenant du genie militaire domicilié à Strasbourg résidant présentement à Metz, Melle Fanny Stammler et Melle Marie Frédérique Stammler, Mme Hornus et Mr Frédéric Gustave Stammler seuls et uniques héritiers chacun pour un quart de feu la dame Stammler née Steinmetz leur mère ainsi que celle qualité est constatée par l’inventaire dressé après le décès de cette dernière par M° Zimmer notaire à Strasbourg en date au commencement du 11 février 1839. Lesquels comparants étant intentionnés de partager entr’eux les immeubles dépendant de la communauté qui a existé entre Mr Stammler père et son épouse défunte ont préliminairement exposé ce qui suit. Mad. Stammler est décédée à Strasbourg le 14 janvier 1839. L’inventaire après son décès a été dressé ainsi qu’on l’a vu ci-dessus par M° Zimmer Aux termes d’un acte renfermant liquidation, partage et compte dressé par M° Roessel soussigné le 29 août 1845, les biens mobiliers qui dépendaient des dites communauté et succession ont été partagés entre M Stammler père et ses enfants.

Masse active. Article premier. Maisons rue des grandes arcades, place Kléber et place du Temple-Neuf – Une propriété consistant en plusieurs bâtiments de devant, bâtiments latéraux et de derrière, avec droits appartenances et dépendances sis à Strasbourg rue des grandes arcades n° 25 et 26, place Kléber autrefois place d’armes n° 49 et place du Temple-Neuf n° 11 et 12 tenant vers la place Kléber et la rue des arcades d’un côté au Sr Fischbach de l’autre au Sr Krick et vers la place du temple neuf d’un côté au sieur Muller, d’autre côté au sieur Siegfried. Cette propriété a été estimée par les comparans à la somme de 132.500 francs. Ladite propriété est en partie habitée par Mr Stammler père & en partie louée à différentes personnes soit par baux écrits pendant les délais y exprimés soit par baux verbaux qui peuvent être dénoncés à volonté en observant les délais d’usage. M. Stammler et feu son épouse sont devenus propriétaires de l’immeuble ci-dessus désigné de la manière et ainsi qu’il suit. Le bâtiment situé rue des grandes arcades N° 26 et ses dépendances ont été acquis par Mr Stammler des héritiers de M. Joseph Eloy, négociant, et D°. Geneviève Dorlan son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Hickel le 25 mars 1824 (…). Les bâtiments situés place Kléber et place du Temple Neuf et leurs dépendances ont été acquis par M Stammler de Louis Charles Philippe Schwartz, directeur des messageries, et de Frédérique Caroline Schweickart sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Hickel le 12 juillet 1825.
Article 2. Maison rue des grandes arcades et rue de l’école (…)
Article 3. Créance sur le Sr. Jean Michel Pfaff, marchand de vins, et Henriette Dené son épouse demeurant à Strasbourg
Article 4. Jardin situé hors la porte d’Austerlitz
Article 5. Immeubles ruraux situés au ban de Strasbourg
Abandonnements. I. M Stammler père, 1) La propriété sise à Strasbourg rue des grandes arcades, place Kléber et place du Temple-Neuf formant l’objet de l’article premier de la masse pour la somme de 132.500.
II. Mr Frédéric Gustave Stammler, 1° Le quart indivis avec ses trois sœurs de la maison et dépendances sise à Strasbourg rue des arcades N° 29 et rue de l’école n° 3 faisant l’objet de l’article deux de la masse pour la somme de 11.000 francs,
III. Mad. Hornus née Frédérique Adèle Stammler, 1° Le quart indivis avec ses trois frère et sœurs de la maison et dépendances sise à Strasbourg rue des arcades N° 29 et rue de l’école n° 3 faisant l’objet de l’article deux de la masse pour la somme de 11 000 francs,
IV. Mad.lle Fanny Stammler, 1° Le quart indivis avec ses trois frère et sœurs de la maison et dépendances sise à Strasbourg rue des arcades N° 29 et rue de l’école n° 3 faisant l’objet de l’article deux de la masse pour la somme de 11.000 francs,
V. Mad.lle Marie Frédérique Stammler, 1° Le quart indivis avec ses trois frère et sœurs de la maison et dépendances sise à Strasbourg rue des arcades N° 29 et rue de l’école n° 3 faisant l’objet de l’article deux de la masse pour la somme de 11.000 francs

Inventaire dressé après la mort de Christophe Henri Stammler

1849 (12.11.), Strasbourg 10 (115), M° Zimmer n° 8097
Inventaire de la succession délaissée par Christophe Henri Stammler décédé propriétaire à Strasbourg le 6 novembre 1849
A la requête de 1° M. Henri Guillaume Stammler, négociant demeurant à Strasbourg, agissant tant en son propre nom qu’au nom et comme tuteur de Dlle Marie Frédérique Stammler, fille mineure issue du mariage de M. Christophe Henri Stammler en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg avec feu Mad. Frédérique Steinmetz son épouse défunte, à laquelle qualité de tuteur il a été nommé (…), 2° de M. Frédéric Gustave Stammler, lieutenant du genie en garnison à Paris, domicilié à Strasbourg, 3° de M. Philippe Gustave Hornus, docteur en médecine demeurant à Wissembourg, agissant au nom et comme maître des droits et actions mobiliers et possessoires de Mad° Frédérique Adèle Stammler son épouse qui demeure avec lui en ladite ville de Wissembourg et avec laquelle il est marié sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 27 août 1847, 4° Et de Melle Fanny Stammler, majeure, sans état demeurant à Strasbourg,
lesdits Sr Henri Guillaume Stammler, Sr Frédéric Gustave Stammler, D° Hornus, Dlle Fanny Stammler et ladite mineure Marie Frédérique Stammler habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un cinquième du mondit Sr Christophe Henri Stammler leur père qui les a procréés savoir M. Henri Guillaume Stammler de son mariage avec feue Mad° Suzanne Madeleine Kratzeissen son épouse en premières noces et les quatre autres de son mariage avec feu Mad° Frédérique Steinmetz son épouse en secondes noces
Et en présence de M. Geofroi Becker, notaire demeurant en la même ville, agissant au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure Marie Frédérique Stammler
dans le logement que le défunt occupait dans une maison sise à Strasbourg rue des grandes arcades N° 25 dépendant de ladite succession et où M. Stammler est décédé le 6 novembre courant

Titres et papiers. A. Biens provenant de la communauté d’entre feu M. Stammler et Mad° Frédérique Steinmetz, son épouse en secondes noces
Cote première. Inventaire après le décès de l’épouse en secondes noces de feu M. Stammler, Liquidation et partage y relatifs. (…) inventaire dressé par M° Zimmer an commencement du 11 février 1839
maison à Strasbourg rue des arcades N° 26
Recollement des titres et papiers mentionnés dans lrs pièces ci-dessus inventoriées sous la cote première (…) Les 47 pièces de la cote cinq relatives à la maison sise à Strasbourg rue des grandes arcades N° 26 qui a été abandonnée en pleine propriété à feu M. Stammler par le partage du 3 juin 1848 mentionné sous la cote première du présent inventaire, se sont retrouvées en nature
Les 42 pièces de la cote six relatives aux maisons sises à Strasbourg rue des arcades N° 25 place Kleber N° 49 et place du temple neuf N° 11 et 12 qui ont été abandonnées en pleine propriété à feu M. Stammler par ledit partage mentionné sous la cote première du présent inventaire, se sont retrouvées en nature
baux)
C. Biens provenant de la communauté d’entre feu M. Stammler et Mad° Louise Mélanie Heisch son épouse en troisièmes noces. Cote quatre. Inventaire de la communauté d’entre feu M. Stammler et son épouse en troisièmes noces, dressé par M° Zimmer en date au commencement du 24 février 1846.
acp 388 (3 Q 30 103) f° 108 – Il dépend de ladite succession 1) un mobilier évalué 5686, 2) argent comptant 4010
acp 389 (3 Q 30 104) f° 28 – 1) Description des Titres et papiers concernant la communauté d’entre feu M. Stammler et Mad° Frédérique Steinmetz, son épouse en secondes noces
2) Recollement des titres et papiers mentionnés dans les pièces ci-dessus inventoriées
3) Créances constituées après la dissolution du second mariage de feu M. Stammler à son profit, 15.000, intérêts 550
4) Description des Titres et papiers concernant la communauté d’entre feu M. Stammler et Louise Mélanie Hirsch, son épouse en troisième noces
5) Recollement des titres et papiers ci-dessus
6) Créances constituées au profit du défunt depuis la dissolution du 3° mariage, 145.270, intérêts 1251. Valeurs des successions échues à feu le Sr Stammler 38.623 (testament olographe& de Sophie Wilhelmine Stammler épouse de M° Becker susmentionné le 20 septembre 1840
7) Description des comptes que le Sr Stammler avait avec ses enfants
8) Description des Titres et papiers concernant la séparation de corps et de biens d’entre le défunt et son épouse en 3° noces
9) Sommes dues en remploi de l’actif mentionné 112 – Passif 9234. Autres dépenses 1787

Lors du partage des biens de Christophe Henri Stammler, la maison revient à Frédéric Gustave Stammler et à sa sœur Fanny Stammler

1850 (21. 9.br), Strasbourg 10 (117), M° Zimmer n° 8710
Partage – ont comparu 1° Mr Jean Frédéric Roser, avoué demeurant à Strasbourg, agissant au nom en comme mandataire de M Henri Guillaume Stammler, négociant demeurant à Strasbourg aux termes de sa procuration (…) 2° Melle Fanny Stammler, majeure, sans état demeurant à Strasbourg, 3° Et M. Geofroi Becker, notaire demeurant en la même ville, agissant au nom et comme mandataire de 1) de M. Frédéric Gustave Stammler, lieutenant du genie en garnison à Vincennes, domicilié à Strasbourg, 2) Et de Mad° Frédérique Adèle Stammler, épouse de M. Philippe Gustave Hornus, docteur en médecine demeurant ensemble à Wissembourg (…), 4° Et Mad° Marie Frédérique Stammler épouse encore mineure de Monsieur Gustave Edouard Baer, pharmacien demeurant ensemble à Strasbourg, Mad° Baer agissant sous l’autorisation de son mari ci présent er qui se porte fort pour elle en s’obligeant de la faire ratifier les présentes à ses frais dès qu’elle aura atteint sa majorité, Lesdits Henri Guillaume Stammler, Dlle Stammler, Sr Frédéric Gustave Stammler, D° Hornus et D° Baer seuls héritiers chacun pour un cinquième de feu M. Christophe Henri Stammler en son vivant propriétaire à Strasbourg leur père ainsi que ces qualités d’héritiers est constatée par l’intitulé de l’inventaire après le décès M. Stammler père dressé par ledit M° Zimmer le 12 novembre 1849.

Observations préliminaires. Première observation. Décès de M. Stammler. Inventaire après ce décès. M. Stammler père est décédé à Strasbourg le 6 novembre 1849. L’inventaire après son décès a été dressé par ledit M° Zimmer en date au commencement du 12 novembre 1849 (…)
Première observation, Conventions entre les héritiers de feu Mr Stammler et Mad. Stammler née Heisch son épouse en troisièmes noces. Suivant acte dressé par ledit M° Zimmer le 26 juin et 5 juillet 1850 (…)
acp 392 (3 Q 30 107) f° 74 Zimmer 26.6. – Suivant contrat de mariage reçu du notaire rédacteur le 23 mai 1840 Mde veuve Stammler n’a droit dans la communauté qu’à l’usufruit de moitié des biens, mais il lui a été en outre fait donation en cas de survie l’usufruit d’une somme de 80.000 francs à prendre sur les biens du donataire.
L’actif de la communauté est de 282.275 francs. Le passif est de 217.613. Reste en bénéfice 64.661, dont moitié en usufruit à la veuve 32.331, son legs en usufruit 80.000. Total lui revenant 112.331.
Pour remplir Mde Stammler il lui est abandonné en usufruit 1) un corps de biens ban d’Illkirch estimé 7150, 2) 13 ha 27 ares de terres ban de Bouxwiller estimés 18.250, 3) des créances 86.000, 4) argent comptant 31, Total 112.331.
acp 396 (3 Q 30 111) f° 81-v (succession déclarée le 2 mai 1850 n° 109) Masse commune aux héritiers au nombre de cinq., masse active 556.623, masse passive 16.342
Biens par indivis à M. Frédéric Gustave Stammler, Mde Hornus, Mlle Fanny Stammler et à Mde Baer, masse active 526.624, masse passive 13.495, excédent d’actif 512.130
Recettes et dépenses par Melle Fanny Stammler, compte au sujet des prélèvements faits par les héritiers, recettes 35.298, dépenses 9542, excédent de recettes 25.756
Sur lequel il a été prélevé par 1° M. Henri Gustave Stammler 4000, 2° Mde Hornus 5349, 3° Mlle Fanny Stammler 3529, 4° Mde Baer 8492 ensemble 21.372, Reste dû par la comptable 4384.
Fixation des droits des parties et abandonnements
Il est abandonné à Mr Henri Guillaume Stammler 3) une maison et dépendances à Strasbourg rue des arcades N° 26 estimée 30.000
à Frédéric Gustave Stammler 3) la moitié indivise de la maison à Strasbourg rue des arcades N° 25 place Kleber N° 49 et place du temple neuf N° 11 et 12, estimée 60.000
5) la moitié indivise d’un jardin et dépendances ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz 3500
à Mde Hornus 5) la maison et dépendances à Strasbourg rue des arcades N° 29 et rue de l’école N° 3 estimée 45.000
à Fanny Stammler 4) la moitié indivise de la maison à Strasbourg rue des arcades N° 25 place Kleber N° 49 et place du temple neuf N° 11 et 12, estimée 60.000



5, rue du Ciel


Rue du Ciel n° 5
VI 65 (Blondel) – O 373 puis section 25 parcelle 33 (cadastre)

Ciel 5 (mars 2015)
La maison en mars 2015, vue du passage vers la rue des Pucelles
Vue du sud, la maison est à gauche de l’image (avril 2013)

Le 5 rue du Ciel est la seule maison à avoir anciennement son entrée principale dans la rue. Son prix, environ 650 livres jusqu’en 1696 et 1 500 à partir de 1735, soit plus du double, indique que des travaux importants doivent avoir eu lieu dans l’intervalle. Avant comme après ces dates, la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, des caves voûtées et un puits commun avec un voisin. Jusqu’en 1692, le terrain en nature de jardin qui la sépare de la place Saint-Etienne faisait partie de la maison, à l’emplacement de l’actuel 1 rue des Pucelles.
La maison revient à la fondation Dümmler gérée par le chapitre Saint-Etienne pour défaut de paiement d’une obligation. Le chapitre rembourse le capital d’une ancienne obligation avant de vendre la maison en 1691 à un des premiers catholiques à devenir bourgeois après la Capitulation, Jean Goll, originaire de Strasbourg mais qui a épousé une veuve d’Oppenau en Bade. Après avoir appartenu pendant une quarantaine d’années à la famille du pasteur Jean Michel Merckel qui doit avoir fait les transformations déjà évoquées, la maison est achetée par un greffier récemment converti, Jean Christophe Fingado, qui meurt prématurément. Elle appartient ensuite à Jean Martin Loos, aubergiste puis maître de la Grue, qui a épousé la veuve convertie d’un bourgeois de la ville. Le tonnelier catholique Jean Wilhelm l’achète en 1746 mais habite une autre maison dans le voisinage, place Saint-Etienne. Sa fille la vend en 1807, les propriétaires successifs sont un ingénieur des Ponts et Chaussées, un négociant, un professeur à l’université puis le directeur de l’Orphelinat qui y fait faire des travaux en 1865. Le premier établissement des Dames Diaconesses est réputé s’y être installé en 1842.
Sur les dessins préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (l), entre un petit bâtiment étroit et un bâtiment bas qui font partie des propriétés voisines. Elle a un portail et deux petites fenêtres au rez-de-chaussée, outre une entrée de cave à l’extrémité gauche. Ce rez-de-chaussée est surmonté de deux étages à trois fenêtres et de deux niveaux de grenier. Elle est en maçonnerie comme l’indique l’Atlas des alignements. La cour V permet de voir les différents bâtiments construits sur la parcelle : entre (4) et (5) l’arrière de la façade sur rue dans laquelle s’ouvre un porche symétrique au portail, ce qui est l’indice d’un passage pour voitures sous la maison. On voit la dernière partie de cette façade à l’arrière d’un appentis entre (6) et (7). La partie de l’appentis orientée au nord se trouve entre (5) et (6) et celle parallèle à la façade entre (6) et (7). Le bâtiment arrière, entre (1) et (2) comporte un rez-de-chaussée à deux portes, surmonté d’un étage et de deux niveaux de greniers. Les autres parties, (2) à (4) et (7)-(1), représentent les murs des propriétés voisines.
Suite aux transformations de 1865, le revenu de la maison passe de 180 à 244 francs. Le rez-de-chaussée est transformé en 1891 : le portail devient une porte et les fenêtres prennent leur aspect actuel. La maison abrite un hôtel meublé jusqu’à ce que la société civile propriétaire des lieux n’y installe vingt-quatre studios en 1974.



Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77, élévations (k)-(o) et cour V
Le porche à gauche du repère (n) est le passage qui fait communiquer la rue du Ciel et celle des Pucelles

avril 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1665 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Joachim Rüderer, receveur des Pénitentes, Anne Dorothée Schmidt
1675 v Marie Elisabeth d’Andlau née d’Uttenheim au Ramstein
1675* Marie Madeleine de Bergheim née d’Uttenheim au Ramstein
1691* adj Chapitre Saint-Etienne aux droits du legs Dümmler
1691 v Jean Goll, aubergiste au Faucon et assesseur au Grand Sénat, et Marie Marguerite Braun veuve Spinner – catholiques
1692 v Jean Frédéric Œlinger, pasteur à Schiltigheim puis à Saint-Guillaume, et (1682) Apollonie Œsinger puis (1709) Marguerite Düttler veuve de Martin Reeb, diacre à Saint-Nicolas – luthériens
1696 v Jean Michel Merckel, pasteur de Berstett et Olwisheim puis diacre à Saint-Pierre-le-Vieux, et (1684) Anne Rinck – luthériens
1725* h Jean Martin Jæger, pasteur de Scharrachbergheim et Irmstett, et (1705) Anne Marie Merckel – luthériens
1735 v Jean Christophe Fingado, notaire et greffier au bailliage d’Illkirch, et (1720) Anne Marguerite Linck – luthériens convertis en 1722
1739 adj Jean Martin Loos, aubergiste, maître de la Grue, et (1727) Anne Catherine Rapp veuve convertie de Jean Adam Zeltner, pâtissier qu’elle a épousé en 1710
1746 v Jean Wilhelm, tonnelier, et (1725) Rosine Kœnig – catholiques
1759 h Elisabeth Wilhelm et (1754) Jean Baptiste Dubocq, employé à la halle commerciale, puis (1763) François Régis Zæpffel, tonnelier puis courrier – catholiques
1807 v Charles Six, inspecteur des ponts et chaussées, veuf de Joséphine Kentzinger, et (1796) Marie Salomé Ostertag
1824 v Théophile Frédéric Auguste Engelhard, négociant, et (1799) Marguerite Salomé Heyl
1842 v Jean François Persoz, professeur de chimie à la faculté des sciences
1863* David Dominique Schaeffer, directeur de l’hospice des Orphelins
1866* François Joseph Schmitt, boulanger
1892* Charles Théophile Schmutz, maître menuisier, et Odile Schultz
1909* Charles Schmutz et son épouse
1914* Ernest Müller puis (1929) Ernest Müller, négociant, et Albertine Ramspacher

(1765, Liste Blondel) VI 65, au Sr Zaepfel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 373, Engelhard, Frédéric, veuve rue du Ciel 23, maison, sol – 2,4 ares

Locations

1692, Jean Christophe Fingado, sergent de la Noblesse
1744, Jean Kœderer, maître maçon, et Marie Salomé Hammerschmid
1746, Joseph Reinhard, charpentier – manant
1769, Jacques Decker, domestique de louage, et Barbe Hammerschmidt – manants

Description de la maison

  • 1735 (billet d’estimation traduit) – la maison comprend poëles, cuisines, vestibules au rez-de-chaussée poëles et vestibule, passage, la maison arrière à demi-toit comprend des poëles et deux chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, puits commun, cour et cave voûtée, avec toutes ses aisances et appartenances, estimée deux milles livres
  • 1757 (billet d’estimation traduit) – la maison comprend trois poëles et chambre à vinaigre, il y a aussi une chambre à coucher et plusieurs dépenses, elle est couverte de combles à tuiles plates et comprend en outre deux caves voûtées, une cour et un puits commun, estimée 1 600 livres

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Ciel

nouveau N° / ancien N° : 1 / 23 bis
Engelhardt
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 132 case 1

Persoz professeur rue du ciel N° 23

O 373, maison, sol, R. du ciel
Contenance : 2,40
Revenu total : 181,25 (180 et 1,25)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 puis 1
portes et fenêtres ordinaires : 14 puis 19
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 117 case 1

Persoz Professeur
1863 Schaeffer, David, Dominique, Directeur de l’hospice des Orphelins, rue Ste Madeleine
1866 Schmitt François, Joseph, boulanger
92/93 Schmutz Karl Theophil, Schreinermeister / und Ehefrau Ottilia geb. Schultz in Gütergemeinschaft

O 373, maison, sol, Rue du Ciel 5
Contenance : 2,40
Revenu total : 181,25 (180 et 1,25)
Folio de provenance : (132)
Folio de destination : 117, aug.on de C.on de 1865
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 24 puis 25, 20
fenêtres du 3° et au-dessus :

Revenu total : 245,25 (244 et 1,25)
Folio de provenance : 117, Aug.on de 1865
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 puis 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 puis 10

Cadastre, 3 P 243, 26 – Année 1868
Augmentations – Schmitt François Joseph f° 117, O 373, Maison, revenu 244, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Schmitt François Joseph f° 117, O 373, Maison, revenu 180, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 2

Parcelle, section 25, n° 33 – autrefois O 373
Canton : Himmelreichgässchen N° 5 – Rue du Ciel – Himmelreichgäßchen – Rue du Ciel
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 2,33
Revenu : 2800 – 1900
Remarques :

compte 1104
Schmutz Karl Theophil und Ehefrau in G.
1909 Schmutz Karl u. Ehefr.
1914 Müller Ernst
1929 Müller Erneste peintre et son épouse née Ramspacher
gelöscht (jetzt 4877) 1942

compte 4877
Müller Ernest négociant et son épouse Albertine née Ramspacher
(3045)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

La maison n’y figure pas

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

(S. 62) Himmelreichgässchen
1. Rev. – K. 8
Von Bruderhofg. gr. Nrn. r., ungr. 1.

1 u. 3, s. Bruderhofgasse 39
2 fehlt
4 s. Stephansplan 7.

6
Schmutz, Speisewirt. E 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 399)

Le propriétaire transforme la maison en 1890 et en 1891 en construisant une buanderie dans la cour et en modifiant l’intérieur de la maison et la façade sur rue, notamment la porte de cave et le portail remplacé par une porte d’entrée et une fenêtre. La maison abrite un hôtel meublé jusqu’à ce que la société civile propriétaire des lieux n’y installe vingt-quatre studios en 1974.

Sommaire
  • 1890 (septembre) – Théophile Schmutz, propriétaire domicilié sur place, demande l’autorisation de construire une buanderie dans sa cour – Autorisation – Plans et dessins sur papier calque -Travaux terminés, octobre. La Police du Bâtiment objecte que la cheminée n’est pas réglementaire. Après visite des lieux, le propriétaire propose d’installer une nouvelle ouverture de ramonage.
  • 1890 (décembre) – Théophile Schmutz demande l’autorisation de modifier une porte de cave, d’installer une porte d’entrée, une fenêtre et un soupirail à la place du portail d’entrée, de modifier l’intérieur de la maison – Autorisation – Travaux terminés, avril 1891
  • 1892 – La Police du Bâtiment notifie au propriétaire Schmutz de se conformer au nouveau règlement et de modifier sa porte de cave pour qu’elle ne s’ouvre plus vers la voie publique – Rappel, juillet 1898
  • 1901 – L’entrepreneur Bœgelmann (10 rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison Schmutz – Autorisation – L’échafaudage a été démonté, juin 1901
  • 1906 – L’entrepreneur Stockreisser demande au nom du propriétaire Schmutz l’autorisation d’agrandir la cuisine et d’installer des cabinets de toilette. – Autorisation – Plans, plan de l’évacuation des eaux, calcul statique
    1906 – L’entrepreneur Bœgelmann (29 Fossé des Treize) est autorisé de poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1906 (octobre) – Théophile Schmutz demande l’autorisation de surélever le mur de sa cour – 1907 (mai), le voisin Sitter (6 rue du Faisan) se plaint que le mur en question prend l’air et le jour de sa cour. La Police du Bâtiment répond que le mur est réglementaire – 1907 (janvier), autorisation de rehausser le mur de séparation qui devra avoir 1 ½ pierre de large (39 centimètres) – Dessin – Le mur n’a qu’entre 25 et 18 centimètres comme sur le dessin mais il est relié aux murs des bâtiments.
  • 1911 – Dossier, Charles Schmutz demande prorogation de son droit de restauration au rez-de-chaussée de la maison. L’autorisation est accordée quoique la hauteur de la salle soit de 3,25 mètres au lieu de 3,50 d’après le règlement de 1890.
  • 1914 – Ernest Müller, successeur de la Pension Schmutz, demande l’autorisation de poser une enseigne de 0,90 m. de large – Autorisation – L’enseigne dépasse de 67 centimètres du mur au lieu de 40 centimètres – Ernest Müller argumente la disposition de son enseigne – Aucun changement, dernière mention en juin 1919
  • 1906 – Plainte, sans objet une fois que la fosse d’aisances a été raccordée aux canalisations
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires, rien à signaler
    1923 – Trois cas de fièvre typhoïde
  • 1925 – Eugène Rosin demande l’autorisation de continuer à exploiter la pension (vente de boissons alcoolisées pendant les repas)
  • 1928 – Un locataire se plaint que les cabinets et le pissoir sont constamment bouchés – La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée (propriétaire, Ernest Müller, 2 rue Turenne). La Police du Bâtiment propose des mesures qui sont appliquées
    1928 – Un locataire se plaint son plafond est humide. La plainte est justifiée, les lavabos qu’utilisent 26 locataires sont sales et bouchés. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire faire des travaux – Travaux terminés, juillet 1928
    1929 – Une locataire et le propriétaire se plaignent que des chats souillent les corridors et les escaliers du bâtiment arrière – Les lieux sont propres, décembre 1929
    1932 – Nouvelle plainte, le plafond d’on locataire est humide, apparemment parce que le lavabo à l’étage supérieur est défectueux (propriétaire, Ernest Müller, 2 rue Turenne) – Travaux terminés, juillet 1932
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne a été posée sans autorisation – André Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une lampe électrique (3,20 su 0,50 m), Hôtel Pension Au Bon Vivant – Autorisation
  • 1946 – Demande de certificat de sinistré. Ernest Muller, immeuble partiellement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944
  • 1948 – Martin Müller demande l’autorisation d’exploiter un débit pension – Le Comité consultatif des logements émet un avis favorable puisque la « désaffectation ne fait pas perdre des locaux d’habitation au marché du logement ». Les locaux sont conformes au règlement. Le maire et le syndicat des hôteliers et restaurateurs n’ont pas d’objection contre l’hôtel mais contre le débit de boissons puisqu’il y a de nombreux établissements comparables à proximité – Le préfet rejette la demande de débit de boissons, 24 novembre 1948
  • 1951 – L’entreprise Fernand Motz (11 rue de Lucerne) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1960 – L’entrepreneur Aldo Pollet (29 rue de Dettwiller, Cronenbourg) est autorisé à poser un échafaudage pour ravaler la façade
  • 1974 – La Société civile Saint-Etienne demande l’autorisation d’aménager 24 studios sur 800 m² (section 25 parcelle 33, environ 240 m²). Architecte, Bresch à Turckheim – Extrait du plan cadastral – Plans – Notice descriptive – Conférence du permis de construire, transformation d’un hôtel en studios – Juillet, le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’équipement avec avis défavorable parce que le projet n’est pas conforme à l’arrêté ministériel de 1970 relatif à la protection des bâtiments d’habitation contre l’incendie – Août, l’architecte a fourni de nouveaux plans que le maire transmet avec avis favorable – Septembre, permis de construire accordé à la S.C.I. Saint-Etienne, gérants MM. Killy et Metz, 21 rue de Colmar à Sélestat. Droits de voirie (transformations sur 5 niveaux) – Travaux terminés et réception finale, septembre 1975
    1976 (mars), courrier de la Division VI (service de l’assainissement) constatant non-conformité. Courrier à ARCA Architecte (25 place Henry Dunant), prescriptions à observer du fait qu’il est impossible aux engins de lutte contre l’incendie de parvenir à l’immeuble
  • 1980 – Sylvie Mehl (7 rue Franz Liszt), propriétaire du 7 rue du Ciel, demande à la Police du Bâtiment d’intervenir après qu’une cheminée sur le pignon du n° 5 s’est écroulée sur sa terrasse – Rapport de la Police du Bâtiment – Mars 1981, la toiture a été réparée mais pas la cheminée – Août 1982, travaux terminés
  • 1982 – L’entreprise de peinture Grima et Striegel (11 place Henry Dunant) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Mai, le ravalement est terminé
  • 1988 – Le notaire Paul Heinrich (9 place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Jean-Philippe Muller, lots 2 et 27
    1990 – La société civile professionnelle Lotz 14 rue de Saverne à Pfaffenhoffen) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, SCI Sujeanne, lots 9 et 23
  • 1989 – Les architectes de l’Atelier UA 5 (95 rue Bœcklin, Robertsau) demandent l’autorisation de refaire les pignons de la co-propriété – La Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher et fils (24 avenue de Strasbourg à Brumath) présente son devis pour ravaler la façade côté aire de stationnement – La Police du Bâtiment ne donne pas son autorisation
  • 1993 – La Police du Bâtiment délivre à André Thumm (6 rue Romantica à Wasselonne) un certificat attestant des travaux de 1974

Relevé d’actes

Abraham Herff cède par échange un sixième de la maison et du jardin à Joachim Rüderer, receveur au couvent des Pénitentes

1652 (26. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 605-v
Erschienen H Abraham Herff der Handelßmann und Burger alhie an einem,
So dann H Joachim Rüderer Schaffner Zun Rewern am andern theil
Zeigten an und bekannten nachgeschriebenen Tausch mit einander getroffen zuehaben, Nemlichen es habe Er H Herff ihme H Rüderern tauschweiß eigenthümlich cedirt und übergeben einen sechßten theil ahne hauß, hoff, hoffstatt, hinderhauß gemeinen Bronnen und allen deren Gebäwen & alhie im Himmelreich Gäßlin, einseit neben Georg Reinbolden, anderseit neben Weÿl. H Hannß Gambßen Treÿ Zeheners hind. Erben, hinden uff die Behaußung Zum Fasanen stoßend gelegen,
Ferners einen sechßten theil ahne einem Garten und darunder stehender Stallung gegen erstbemelter Behaußung hienüber, und neben Georg Willen von Molßheim geleg. Welche Behaußung und Garten umb 1. lb iährlichen uff Luciæ Ottiliæ der ellenden Herbergen alhie Verfallender pension Vnd dann umb 8. R. Strb. Wehr. iahrß vff Adolphi dem Mehren Hospitahl erscheinenden und mit 250. R. besagter Wehrung widerlößigen Zinßes Verhafftet
Hiengegen so hatt Er H. Rüderer ihme H Herffen tauschweiß cedirt und übergeben 100. Gulden ahne 273. R. 2 ß 6 d reducirten Capital (…)

Joachim Rüderer, receveur au couvent des Pénitentes, hypothèque au nom des héritiers de Jean Jacques Schmidt d’Oberkirch deux tiers de la maison au profit de Susanne Berner. Le tiers restant appartient à ses beaux-frères, Jean Frédéric Scheid, receveur de l’hôpital, et Jean Künmeyer, greffier à Barr

1654 (4. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 628-v
Erschienen H Joachim Rüderer Schaffner deß Closters Zu Rewerin alhie, im nahmen weÿl. H Jacob Schmidts geweßenen Burgers Zu Oberkirch nunmehr seel. nachgelaßener wittibin und gesampter Erben, derentwegen Er de ratihabitione cavirte
hatt in gegensein Fr. Susannæ Bernerin, mit beÿstand H Petri Webers Notarÿ und Schaffners deß Blaterhaußes ihres Curatoris – schuldig seÿe 100 Pfund
in spê Zu Unterpfand eingesetzt Zwen tritte theil, ihme H Rüderern, seiner Anzeig nach, für ohnvertheilt gebühren, ahne hauß, hoff, hoffstatt, hinderhauß sampt der gemeinschafft deß Bronnens, mit allen deren Gebäwen, beÿ St Stephans Plan, in dem himmelreich Gäßlein, einseit neben Georg Reinbold. dem Nacht fourier, anderseit neben H. Paul Gambß. Kauffhauß Bempten hind. vff weÿl. H Johann Heupelß geweßenen Schaffners Zu St Wilhelm nunmehro seel: hind.laßene wittib und Erben stoßend gelegen,
Wie auch seinen gleichmäßig. Antheil an einem Garten sampt einem darinn stehen. Stall und hewbühn, gerad geg. iezt specificirter Behaußung hienüber, einseit neben H Johann Wilten hoher stifft Straßburg Consistorÿ Procuratore, anderseit neben den Ingoltische Speich. hind. vff daß himmelreich Gäßlin stoßend gelegen, Ahne welcher Behaußung und Garten die übrige tertz H Johann Friderich Schied. Schaffnern deß mehren Hospitals und H Johann Küenmeÿern Amptschreibern Zu Barr seinen beeden Schwägern ehevögtlich. weiße gehörig, von welch. gantz. Behaußung und Gart. gehnd iahrs 8 R. wehr. vff Adolphi lößig mit 200. R. besagter Wehr. dem mehrern hospital und 1. lb vff Luciæ Otiliæ lößig mit 25 lb der Ellend herberg

Dorothée Schmidt, veuve de Joachim Rüderer, meurt en 1688 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Parchemin. L’actif de la succession est de 207 livres, le passif de 167 livres

1688 (24.1.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5815) n° 180 [restitué à partir de *80]
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung undt güther so weÿl. die viel Ehren: und tugendreiche fraw Dorothea Schmidtin weÿl. deß wohl Ehrenvest. vorgeachten herrn Joachim Rüderers, geweß. Schaffners Zur Rewern, burgers alhier Zu Straßburg seel. hind.laßene wittib, nunmehr auch seelige, nach Ihrem d. 30. Novembris Jüngst abgewichenen 1687.sten Jahrs tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihro v.laß. – welchen bescheh. in Straßburg Sambstags d. 24. Jan : A° 1688.
Die verstorbene Fraw seelig hatt Zu [ihren Erben] ab intestato v.laß. wie volgt. 1. die viel Ehren: undt tugendreiche Fr. [Annam] Dorotheam Ruderin des Ehrenvest. und [wohlge]lehrten Herrn Peter Flechtners, g[-]bers Zu Liechtenaw auch Ambtschre[ibers der] Ämpter ged. Lichtenaws und Bischoff[sheim am] hohen Steeg seel. hind.laß. wittib, mit [beÿstand des Wohl Ehren Vest vorgeacht. [-] Jacob Erhardts Schaffners Zu St Mar[garethen] u. Agneß. Ihres geordnet. vogts, 2. die Ehren: undt tugendsahme Jungfr. [Annam] Mariam so anwesendt, 3. Philipp Jacob, ledig. Knopffmach. so [in] d. frembde, d.en geschworner Vogt d. Ehrenvest und weise Herr Johann Philipp Vingato, E E Kleinen Raths alter beÿsitzer, so ab. auß Unpäßlichkeit halb. dem geschäfft nicht beÿgewohnt, sondern den Ehrenhafft. Samueln Christoph Flechtnern, Schneid. burgern alhier ahn sein Statt gesetzt, 4. Friderich, weÿl. fr. Barbara Rud.erin seel. hind.laß.en Sohn, u. weilen d.selbe alhie nicht v.burg.t, als ist d. Ehren vest u. weiße Herr Joh: Ludwig Kuntz. E.E. Kleinen Raths nunmahlig. beÿsitzer, auß ged. Raths mittel ane deß. stell erschienen,
Alle 4. d. verstorb. fr. seel. nachgelaßene Kind. u. Enckel auch ab intestato nachgelaßene Erb. beÿ welch. verlassenschaffts Inventaôn dann d. Edel Vest u. hochgelehrte H Joh: Andres Mergileth, J.U. Dctis auch Schaffner Zue Rewern, als nächstv.wanth auch erschienen.
Inn einer inn d. Statt Straßburg beÿ dem Roosencrantz ane dem Andreß thörel geleg.en inn diese Verlaß.schafft nicht gehörig. behaußung hatt sich befund. wie volgt.
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 88, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 35, Sa. Gülth von liegenden güthern 22, Sa. Eig.thumb ahne Lieg. güther 10, Sa. Schuld 51, Summa summarum 207 lb – Schulden 167 lb, Beschluß summa 39 lb

Anne Dorothée Schmidt veuve de Joachim Rüderer, receveur des Pénitentes, vend pour 320 livres la maison et le jardin à la noble Marie Elisabeth d’Andlau née d’Uttenheim, avec l’autorisation du Conseil et des Vingt-et-un parce qu’elle n’est pas bourgeoise

1675 (12. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 n° 115-v
(450 lb; Prot. fol. 8. fac. 2) Anna Dorothea Schmidin, weÿl. Joachim Rüderers Geweßenen Schaffners Zu den Rewerin nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand herrn Jacob Christoph Maders U.I.Ddi und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris ihres Curatoris
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Frantz Jacobs Von Andlaw alß Ordentlichen Vormunds der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen frawen Mariæ Elisabethæ Von Andlaw gebohrner Von Uttenheim, Wittibin, mit assistentz herrn Leo Varenbühlers dero Schaffners – und Zwar uff unserer Gnädigen Herren Rhät und Ein und Zwantzig am 6.ten hujus jüngsthien Obrigkeitlich ertheilte Bewilligung
hauß, hoff, hoffstatt, hinderhauß, Gemeinschafft deß Bonnens, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in dem so genannten Himmelreichß Gäßlein, einseit neben herrn Georg Reinbold Gräffl. Hanaw. Amptschaffnern Zu Bischen zum Hohen Steg, anderseit neben herrn Johann Sebastian Gambßen geweßenen Müntzverwalthers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin und Kindern, hinden uff die behaußung Zum fasanen genannt, stoßend gelegen,
Item einen garten darinn ein Stall mit allen deren Zugehördten und Gerechtigkeiten, geg. ietzt beschriebener behaußung hinüber, einseit neben H. Michael Oberle Statt schreibern Zu Bennfelden, anderseit neben dem Schlupff hinden uff daß himmelreichgäßlein ziehend gelegen, davon gehend iährlichen uff Adolphi 8. R. Straßburger wehrung widerlößig mit 200. R. besagter Wehrung dem Mehrern Hospital alhie, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 25. lb dem Collegio Wilhelmitano Verhafftet – umb 320. lb

Quelques mois plus tard, Marie Madeleine de Bergheim née d’Uttenheim au Ramstein hypothèque la maison et le jardin au profit du legs Dümmler géré par le chapitre Saint-Etienne

1675 (2. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 678
die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Frau Maria Magdalena Von Bergheim gebohrne Von Vtenheim Zum Ramstein, wittib, mit assistentz deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Frantz Jacobs Von Andlaw ihres Vettern und herren Leo Varenbühlers dero Schaffners
in gegensein herren Johann Spießen Schaffners deß Stiffts St. Stephan wegen deß Dümberischen, für Einen Studiosum gewidmeten stÿpendÿ – schuldig seÿe 500 Pfund
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in dem so genannten Himmel Reichß Gäßlein, einseit neben herren Georg Reinboldten Gräffl. Hanauischen Ampt schaffnern zu Bischoffsheim Zum Hohensteg, anderseit neben weÿl. herrn Johann Sebastian Gambßen geweßenen Müntzverwalters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff die Behaußung Zum Fasanen genannt stoßend gelegen
Item Ein Garten darin Ein Stall mit allen deren appertinientien gegen ietzt beschriebenen behausung hinüber, welche behaußung und Garten annoch umb 200. R. Straßburger wehrung dem mehrern Hospital, Item umb 25. lb dem Collegio Wilhelmitano, so dann umb 195. lb Kauffschillingß rest Annæ Dorotheæ Rüderein gebohrner Schmidtin, wittibin, Verhafftet

Marie Madeleine de Bergheim née d’Uttenheim meurt en 1679

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 89)
1679 Augustus, d. 8.t. Fr. Maria Magdalena V. Bergkheim, gebohrne V. Uttenheim zum Ramstein, begraben, starb d. 5. hus. beÿ 67. Jahr alt (i 91)

Le chapitre Saint-Etienne qui gère le legs Dümmler et s’est rendu adjudicataire de la maison rachète à la fabrique Saint-Guillaume la rente d’une livre, due à la Sainte Lucie et Odile, qui était assise sur la maison d’après un titre de 1500.

1690 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 43-v
/:tit:/ H. Johann Joachim Frantz, deß beständigen Regiments der Hh. XIII. beÿsitzer, alß Pfleger, und H. Johann Jacob Schaumann, E.E. Großen Raths alter Beÿsitzer alß Schaffner der fabric Zu St. Wilhelm
in gegensein H. Joh: Christoph Schöllen, Notar. Pub. und d. Schaffneÿ zu ST. Stephan Substitutj
angezeigt und bekandt, daß das Stifft St. Stephan wegen demselben gehöriger Administration deß allso genandten dümmlerischen Legats vorged. fabric zu St. Wilhelm, d.jenige 1. lb d Ewigen Seelgerechts welches ged. dümlerischen legat wegen Erganthung Einer im Himmelreich gäßlein gelegenen behaußung, darauff solches 1 lb d. vermög einer Coram Judice Curiæ Archidiaconatus ultra Renum Ecclesiæ Argentinensis verschriebenen, under deß anhangenden Insiegel quarto Nonas Novembr. A° 1500. außgefertigt. und hierbeÿ vorged. H. Schöllen extradirt. brieffs, gestand. jährlich auff Luciæ Ottiliæ zu reichen schuldig geweßen, auch biß hero gereicht und bezahlt hat, mit 50 Gulden oder 25 lb en pieces de 30 sols baar abgelöst und an sich erhandelt haben

Jean André Kaufflin, diacre de Saint-Guillaume, au nom du chapitre Saint-Etienne vend pour 600 livres la maison et le jardin à Jean Goll, aubergiste au Faucon et assesseur au Grand Sénat

1691 (19.5), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 421-v
H. M. Johann Andreas Kaüfflin, Diaconus zu St. Wilhelm, und Canonicus Prior deß Stiffts St. Stephan allhier mit beÿstand H. Johann Christoph Schöllen, Notarÿ Publ. ged. Stiffts Schaffneÿ substitutj in nahmen tit. Frauen Abtißin und gesambter H. Capitularen ged. Stiffts, alß Administratoren deß alßo genandten dümbrischen Legats
in gegensein Hn Johannis Gollen, deß Falcken würths und E.E. Großen Raths beÿsitzers, mit beÿstand herrn Josiæ Städels, deß Buchhändlers und alten dreÿers deß Pfenningthurns
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, Rechten und zugehördten allhier in den so genandt. Himmelreich gäßlein, einseit neben H. M. Joh: Storren Notar. Publ. und ambtschreibern zu Barr, anderseit neben H. Jacob Christoph Mader JU Dd. und ambtschreibers zu Waßlen; und Marlenh. hind. auff die behaußung zum Fasanen stoßend gelegen,
Item einen Gartten, darinn ein stall mit allen deren appertinentien geg. ietz beschriebener behaußung über, /:deßen eingang am Stephans Plan, einseit ists ein Eck am Schlupff and.seit neb. hans Georg Merckel hind. auffs himmelreich gäßlein geg. obig. behausung stoßend geleg.:/ – geschehen umb 600 pfund

Jean Goll, aubergiste au Falckenkeller, catholique, devient bourgeois en 1683 avec sa femme Marie Marguerite Braun et quatre enfants, son beau-fils Jean Pierre Spinner (barbier, devient bourgeois avec trois enfants en 1698 et s’établit à Wasselonne) et ses trois enfants François Nicolas, Marie Madeleine et Anne Elisabeth. Un répertoire de nouveaux bourgeois signale qu’il est catholique.
Beau frère de Josie Stædel qui a épousé en 1677 Elisabeth Goll, il est donc le fils d’Abraham Goll, bourgeois luthérien de Strasbourg. Ses enfants ont pour grand oncle Norbert Braun, ce qui permet de conclure que Marie Marguerite Braun est originaire d’Oppenau et qu’elle est la sœur de Jean Braun dont trois enfants s’établissent à Strasbourg : Elisabeth Braun veuve de Georges Wittmann épouse en 1688 Conrad Meralt, Marie Cléophée Braun épouse en 1690 Benoît Memminger et Norbert Braun épouse en secondes noces en 1695 Catherine Betz. Jean Goll épouse en secondes noces Marie Françoise Reinbold qui se remariera avec le notaire et greffier Jean Frédéric Steinmetz.
Aucun Inventaire après le décès qui les concerne n’est conservé. La maison sera la seule qu’ils auront possédé à l’intérieur de la ville. Enfants : (1) François Nicolas Goll, candidat en droit, contrôleur des revenus de la Princesse de Bade (1718) puis employé à l’orphelinat, épouse en 1699 Anne Marguerite Berga puis (1701) Marie Elisabeth Ballet
(2) Marie Madeleine Goll épouse en 1698 Claude Canuel La Motte, marchand
(3) Anne Elisabeth Goll épouse en 1699 Jean Georges Horrer, conseiller du Roi, d’abord à Lauterbourg puis à Strasbourg

1682, 3° Livre de bourgeoisie p. 1021-1022
H. Johann Goll, d. würth im Falckenkeller erkaufft das burgerrecht für sich et uxorem Margareth. Braunin und vier Kinder, hans Peter Spinnern, stieff sohn, Frantz Niclaus, Maria Magdalena, anna Elisabeth pro 20. goldR. welche uff dem Pfthrn erlegt Wordt wirdt Zu den fischern dienen. Jur. 5. april. 1683

1683, (Nouveaux bourgeois en 1683) [f° 90-v°] Neue burger de A° 1683
Johann Goll sambt einer Haußfrauen, welche Catholischer religion, und 4. Kind. umb 20. goldR. d. 3. Aprl 1683 ([in margine :] Catholisch.)

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 114)
Hodie 16 februarÿ anni 1697 sepulta est in Ecclesiâ (…) post suscepta Ecclesiæ Sacrementa Honesta matrona dna. Margaretha Braunin uxor Joannis Goll Quindecim viri argentinensis (i 141)
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 122-v)
Die 7 februarÿ anni 1698 (…) sepultus est in collaterali sinistro prope Claustrum honorabilis dominus joannes Golle quindecimuir senatus argentinensis omnibus necessariis sacrementis administratione Honesta R. d. parrochi St. Laurentii munitus (i 151)

Jean Goll, assesseur des Quinze, vend pour 750 livres la maison et la jardin au pasteur de Schiltigheim, Jean Frédéric Œlinger qui revend quelques jous plus tard le jardin en conservant la maison

1692 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 314-v
/:tit:/ H. Johannes Goll deß beständigen Regiments der Hh. XV. beÿsitzer, mit beÿstand Hn Josiä Städel, alten dreÿers deß Pfenning thurns allhier seines Hn Schwagers
in gegensein Hn M. Johann Friderich Ölingers, Pfarrherrs zu Schiltigheim, mit beÿstand H. Johann Friderich Ösingers, JU. Ddi und E.E. Kl. Raths Referentis seines H. Schwagers
Hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, rechten und Zugehördt. allhier in dem sogenandt. Himmelreich gäßlein, einseit neb. H. Johann Storren Not. Publ. Ambtschreibern Zu Barr, anderseit neb. Hn Jacob Christoph Mader JU. Ddo und Ambtschreiber zu Waßlenheim und Marlenh. hind. auff die behaußung Zum Fasanen stoßend geleg.
Item einen Gartten darin ein Stall mit allen deren Appertinentien geg. ietz beschriebener behaußung über, deß. Eingang am Stephansplan, einseit ists ein Eck am Schlupff, and. seit neben hans Georg Merckel d. Kornwerffer hind. auff das Himmelreich gäßlein geg. obiger behaußung stoßend geleg. – umb 750 pfund

Jean Frédéric Œlinger loue aussitôt la maison au sergent de la Noblesse Jean Christophe Fingado, à l’exception d’une pièce qu’il se réserve ainsi que du jardin et de l’écurie

1692 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 321
H. M. Johann Friderich Ölinger, Pfarrh. zu Schiltigheim
in gegensein Johann Christoph Fingato deß Ritterständig. Einspännigers [unterzeichnet] Johann Christoff fingado Ritterschafftlicher Einspeinier
entlehnt, Seine am Himmelreich gäßlein gelegene behaußung, mit allen deren gebaüen und zugehördt. außgenomm. der in d. Himmelreich gäßlein solch. d. obern Cammer, welche d. H. Verleiher Zu einer Stub zu mach. vorhabens, auch ist d. geg. über gelegener gärttl. und Stall und. dißer lehnung nicht begriffen, hingeg. soll dem Entlehner erlaubt sein, einen Stall auff seinen Costen doch ohne deß haußes Schad. zu bauen, dergestalt. d. d. solle beim abzug d. Stall wid. weg zu thun, und alles im vorig. stand zu setz. schuldig sein solle – auff Neuen jahr lang von künfftig Johannis Baptistæ dießes Jahrs anzurechnen

Jean Frédéric Œlinger, prédicateur, vend pour 650 livres au pasteur de Berstett, Jean Michel Merckel la maison, sans le jardin qui en a été détaché en 1692.

1696 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 322
H. M. Johann Friderich Öhlinger Freÿ Prediger allhier
in gegensein H. M. Johann Michael Merckels Pfarrhn. zu Bärstett
Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier in dem so genandten Himmelreichgäßlein einseit neben Hn Johann Storren Not. Publ: anderseit neben H. Jacob Christoph Madern J.U. Dd. und Ambtschreibern zu Waßlen: und Marlenheim hind. auff die behaußung zum fasan stoßend gelegen – umb 650 pfund

Jean Michel Merckel, pasteur de Berstett et Olwisheim, fils d’un remueur de grains, épouse en 1684 Anne Rinck, fille d’un assesseur des Quinze
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 195)

1684 – Donnerst. d. 10. Augusti H. M. Joh: Michael Merckel pfarrer Zu Bärstett Und Olvisheim Hn Johann Görg Merckels des Kornwerffers Sohn allhie V. Jungfr. Anna H XV. Hannß Rincken tochter – Aurelien (i 100)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 168, n° 23) Dom. IX et XI. Trin. d. 30 Julÿ et 6. Aug. Hr M. Johann Michaël Merckel, Wolverordneter Pfarrer der beeden Gemeinden zu Berstett Vndt Olwißheim Wld. Hrn Johann Georg Merckels gewesenen Kornwerffers Vnd B. alhie hinterlassener ehelich. Sohn Vndt J. Anna, deß Ehrenvestn, fromb, fürsichtig Vndt wolweißen Hrn Johannis Rincken, des beständigen Regiments der Herren fünffzeh. ansehnlichen Beÿsitzers, eheliche Tochter – Aur. Donnerst. d. 10. Aug. 1684 (i 104)

Inventaire après le décès de Jean Michel Merckel, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux. Il délaisse cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Ciel. Outre celle-ci, la succession comprend une maison rue de la Fontaine (actuellement Adolphe-Seyboth) et une autre à Scharrachbergheim. La conclusion de l’inventaire est de 2 456 livres.

1720 (6.7.), Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 4) s.n.
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung /:und güettere:/, so weÿl. der Wohl Ehrwürdige und Wohlgelehrte Herr Johann Michael Merckel geweßener wohlmeritirter Diaconus zu alten St. Peter auch burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 2.ten Decembris deß zurückgelegten 1719. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – und ersucht durch die Viel Ehr: undt tugendreich. Fraw Annam Merckhlerin gebohrne Rinckin die hinderbliebene Fraw Wittib beÿständlich deß Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Peter Gambßen Fischhändlers undt burgers auch E.E. Kleinen Raths alhier anjetzo Wohlansehnlichern beÿsitzers Ihres geschwornen Vogts – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg dienstags den 16. Julÿ Anno 1720.
Der abgeleibte Herr Pfarrherr Seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volgt. 1. herrn Johann Michael Merckel Kunsterfahren Chirurgum undt Innwohner Zu Berstett, In deßen Nahmen Weilen Er allhier Frembdt Und ohnverburgert ist beÿ dem geschäfft erschienen Herr Frantz Werner Pastenbeck und burger auch E.E. Kl. Rhats alhie anjetzo wohnansehnlicher beÿsitzers, 2. die Viel Ehr: und tugendreiche Fr. Annam Mariam gebohrne Mercklerin S.T. Herrn M. Johann Martin Jägers Wohlmeritirten Diaconj in allhießigem Mehrern teutschen Hospital Fr. Eheliebste beÿständ. erstged. Ihres Eheherrens, 3. Herrn Georg Friderich Merckeln Kunsterfahren Orgelmachern und burgern allhier, 4. Herrn Gottfried Mercklen Med: Studiosum und 5. Jungfr. Susannam Margaretham Mercklerin mit assistentz Herrn Johann Bauren biersieders Und burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris, Alle Fünff Zu gleichen Portionen und Stammtheilern

In einer alhier Zu Straßburg ahne dem Himmelreich gäßel gelegenen undt in diese Verlassenschafft Eÿgenthümbl. gehörige behaußung sich Volgendermaßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der obern bühn, In der Cammer A, Vor diesem gemach, In der Wohnstuben, Im Haußöhren, Im obern hindern Stübel
Eÿgenthumb ahn Häußern (T.) Erstl. eine behaußung hoff, hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, Weiten, zugehördten, rechten V. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in dem sogenandten himmelreichel gäßel eins. neben H. Fabern Secret. in allhieß. Ritterhauß as. neben H Gerbern Controlleur in alhiesigen Umbgelt, hinden auff die behaußung Zum Vaßanen stoßend, so leedig Und Eigen Und ist diese behaußung durch die allhießig. geschwornene Werckmeistere Vermög einer beÿ mein Notarÿ Concept befindl. schrifftl. Abschatzung de dato 22.ten Aug. A° 1720. æstimirt word. pro 1125. Hierüber ist Vorhanden ein teutscher pergam: Kauffbrieff auß allhies. C.C. Stub gef. und dero anhang. Insiegel Verwahrt datirt den 15. Junÿ Anno 1696. Dabeÿ sich fernerer dreÿ pergamentener Kbr. gebund. befindl. so auch in d. St. Strb. C.C. Stub Insiegel verw.
(T.) It eine behaußung, hoff, hoffstatt sambt allen dero gebäwen, begriffen weiten Zugehördten rechten Und gerechtigkeiten geleg. allhier zu Straßburg in der büchergaß (…)
(T.) It. eine behaußung hoff, hoffstatt, Scheur, Ställ, Keller, Trott, Trotthauß sambt Zwen darzu gehörigen reebgärten ind em dorff Scharlachbergheim (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib abgegangenen ohnveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ über deroselen in den Ehestand gebrachten Vermögens so durch weÿl. herrn Johann Friderich Marbach geweßenen Not. publ. in Anno 1684. auffgerichtet worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fr. Wittib Nahrung betreffend, 1) Haußrath 55, 2) Leere Vaß 19 ß, 3) Silber Geschirr und Geschmeidt 21, 4) Guldener Ring 13, 5) Eÿgenthumb ane liegende güttern 1118, 6) Beßerung ane lehengüthern 2, 7) Ergäntzung Ihres abgegangenen restirend. ohnveränderten Vermögens 862, Summa summarum 1372 lb
der Erben Nahrung belangend, 1) Haußrath 50, 2) Leere Vaß 2, 3) Silber geschirr und Geschmeide 47, 4) Guldener Ring 23) 5. Bibliothec 5, 5) Ergäntzung Ihres abgegangenen ohnveränderten Vermögens 307, Summa summarum 474 lb
Theilbare Nahrung betreffend, 1) Haußrath 156, 2° Stroh 4, 3) Früchten 21, 4) Wein undt Leere Vaß 171, 5) Tabackh 11, 6) Silber Geschirr und Geschmeid 95, 7) Eÿgenthumb ane Häußern 1367, 8) Eÿgenthumb ane liegende güttern 100, 9) Gülten Von Eÿgenthumb. güttern fallend 187, 10) Activ Schulden 109, Summa summarum 2225 lb – Sa. vorherbeschriebener Schulden 1516 lb – Compensando 708 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2456 lb

Anne Rinck, veuve de Jean Michel Merckel, hypothèque les deux maisons de la succession au profit de Marguerite Schrag, veuve du marchand de vins Jean Jacques Vogt.

1721 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 113
Fr. Anna geb. Rinckin weÿl. Hn. M. Johann Michael Merckels gewesten Diaconi zum Alten St Peter wittib mit beÿstand ihres geschwornen Vogts H. Johann Peter Gambßen Fischhändlers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und H.n Georg Friedrich Merckel Orgelmachers ihres Sohns
in gegensein Fr. Margarethæ gebohrner Schragin weÿl. Joh. Jacob Vogt, gewesten weinhändlers wittib beÿständlich Johann niclauß Mambergers des Schwerdtfegers ihres tochtermanns und geschwornen Vogts – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Eine behausung auff der Bücker: gaß einseit neben andres Bender dem schriener anderseit neben einem Thurn gemeiner Statt gehörig hinten auff die Ringmaur stoßend, woran ihr der debitrici eine tertz die übrige zwo tertzen aber ihren Kindern eigenthümlich zugehören
Ferner auch eine tertz auff erstgedachte weiß ahne einer behausung allhier im himmelreich: gäßel, einseit neben H. Faber registratore beÿ Löb. Ritterschafft anderseit neben H.n Gerber Controleur im Umbgeldt und hinten auff weÿl Hn: XIII. Adam Fr: Wittib v: Erben


Le facteur d’orgues Georges Frédéric Merckel et Marie Salomé Reeb hypothèquent sa part de maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen et du tailleur d’habits Jean Christophe Stahl

1721 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 410
Georg Friedrich Merckel Orgelmacher und Maria Salome geb. Reebin beÿständlich Joh. Friedrich Reeben wollenwebers ihres bruders und Johann Albrecht Conrad Specierers ihres Vettern
in gegensein H. Johann Paul Reißeißens goldarbeiters und Johann Christoph Stahlen Schneiders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, dem debitori eigenthümlich zuständig zween 16. theil für ohnvertheilt ahn einer behausung hoff und hoffstatt mit allen deren zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der himmelreichs: Gäßlein, einseit neben Hn Gerber Contrôleur im Umbgeldt anderseit neben Hn Faber fürstlich: Pfaltz: zweÿbruckischen Rath hinden auff Hn M. Fuchßen E.E. großen Raths proc. et advocati ordinari, woran die übrige antheiler des debitoris Mutter dero auch das gantze hauß mit lebtägigem wÿdum verfangen und deßen geschwisterden eigenthümlich zuständig
Ferner eine behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs in der Jungfrauen gaß einseit neben david gori dem kieffer anderseit neben weÿl. Hn Christian Engelhardt gewesten Specierers Erben hinten auff Hn Dr. hecklers behausung

Anne Rinck, veuve de Jean Michel Merckel, hypothèque son tiers de la maison au profit du docteur en médecine Jean André Hammerer

1721 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 449-v
Fr. Anna geb. Rinckin weÿl. H. M. Johann Maria Merckels Diaconi zum Alten St Peter wittib beÿständlich H. Johann Peter gambßen EE. kleinen Raths alten beÿsitzers ihres geschwornen Vogts
in gegensein Hn Joh. Andreas Hammerers Med: Doct. et Pract. – schuldig seÿen 325 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hoff und hoffstatt mit allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im himmel: reich gäßel, einseit neben H. Gerber Contrôleur im Umbgeldt anderseit neben H. Leonhard Faber hochfürstl. Pfaltz zweibruckischen Rath hinten auff weÿl. Hn XIII Adam seel. wittib und Erben

Anne Marie Merckel et son mari Jean Martin Jæger louent une partie de la cave au tonnelier Jean Pierre Bickelhaub

1725 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 125
Fr. Anna Maria geb. Merckelin H. M. Johann Martin Jägers Ehefrau
in gegensein Johann Peter Bickelhaub des Kieffers
In ihrer ahm himmelreich gäßel einseit neben H. gerber Inspectore allhiesigen Umbgeldts anderseit neben H. Faber Ritterschafftlichen Secretario hinten auff die Adamische wittib und erben gelegenen behausung, den vordern gantzen gewölbten Keller sambt zweÿ Faßen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ fürwährenden Jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden
[in margine :] (…) die gegen stehende Annunciationis Mariæ 1734 sich endigende lehnung prolongirt (…) auff Michaelis 1741 ihren endschafft erreichen solle umb den hier stipulirten jährlich zinß, den 12. sept. 1732

Jean Martin Jæger et Anne Marie Merckel qui a acquis de ses cohéritiers des parts de succession hypothèquent la maison au profit de l’hôpital bourgeois pour lequel acceptent Jean Thiébaut Reiss et Jean Martin Schlitzweg, respectivement administrateur et receveur

1725 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 446
H. M. Johann Martin Jäger und Fr. Anna Maria gebohrne Merckelin mit beÿstand H. Zeiß und H. Lt Schübler beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein des Mehrern hospitals H. Mitpflegers und Schaffners S.T. H. Johann Theobald Reiß alten Ammeisters und dreÿzehners und H. Johann Martin Schlitzweg – schuldig seÿen 50 pfund
hypothecirt, einen 5.ten theil ahne einer behausung in dem dorff Scharrachbergheim (…), Ferner 4/5 theil für unvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt cum omiubus appertinentÿs im himmelreichs: gäßel, einseit neben H. Faber Ritterschaftl. Secretario, anderseit neben H. Gerber Inspectore allhiesigen Umbgeldts hinten auff H. Ambtmann Barttmann ux: noe: – ihro zu 4/5 theilen, ihrem bruder Johann Michael Merckel Chirurgo zu Berstaett aber zu 1/5 theil

Anne Marie Merckel a épousé en 1705 le pasteur de Scharrachbergheim et Irmstett, Jean Martin Jæger fils du boulanger de Saint-Marc  célébration, inventaire des apports
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 110-v)

1705 – Heüt dato den 19. Augusti haben sich Christlich mit einander Copuliren Und Ehelich einseegnen laßen Sal. Tit. Herr Mag: Johann Martin Jäger bestelter Evangelischer Pfarrer zu Scharlenbercken Undt Irmstätt beÿde Hoch Adelicher Herrschafft Weÿland Martin Jägers d. gewesenen Pfisters beÿ dem Allhiesigen Stifft Sti Marci Nachgelaßener Ehelicher Sohn undt Anna Maria Hn Mr. Johann Michaelÿ Merckels evangelischen Pfarrers zu Beerstett V. Olvißheim Hoch Adelicher Herrschafft Eheliche tochter [unterzeichnet] M: Johann Martin Jäger Pfarrer zu Scharrachbergheim und Irmstädt als Hochzeiter, Anna Maria Merckelin als hochzeiterin (i 117)

Inventaire des apports, en partie dressé à la boulangerie de Saint-Marc et en partie dans la maison rue du Ciel
1705 (25. 9.br), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 2) n° 39
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender nichts davon außgenommen, so der Wohl Ehrwürdige und Wohlgelehrte Herr M: Martin Jäger treueÿferiger Pfarrer der beeden Evangelischen Gemeindten Scharrachbergheim und Irmbstätt, undt die Viel Ehren: und Tugendgezierte Fraw Anna Maria gebohrne Mercklin, beede Eheleuthe, einander in die Ehe zugebracht, welche wegen die in der Eheberedung So dießelbe jüngst mit einander auffgerichtet stipulirten Ergäntzung willen – So geschehen Straßb. in fernerem beÿsein deß wohl Ehrwürdig und hochgelehrten herren M Johann Michael Merckels treueiferigen Pfarrers der Evangelischen Gemeinden Bärstett und Olvisheim Ihr d. frawen herren Vatters und – Kellers deß Herren Stieff Vatters den 25. Novembris 1705.

Hierauff folget nun die beschreibung der Nahrung ahn und vor sich selbsten, So sich alhier in Straßb. theils in der Pfistereÿ Zu St. Marx theil in S.T. H. Pfarrer von bärstett behausung im Himmelreichgäßel sich befunden
Conclusio finalis, deß Herren in die Ehe gebrachte Nahrung Ist, ahne Haußrath 70, Silbergeschirr 12, Goldenen ring. 2, Baarschafft 8, Summa 93
der Frawen Vermögen ist ahne Haußrath 17, mehl 7, Wein 9, Silbergeschirr 10, Goldenen Ringen 23, baarschafft 119, (summa) 341

André Keller, boulanger à Saint-Marc, inscrit son gendre Jean Martin Jæger à la tribu des boulangers
1706, Boulangers (XI 9)

(f° 13-v) Neuzünfftiger Zudiener – Herr M. Johann Martin Jäger, Pfarrer zu Scharrachbergheim stieffvatter Andreas Keller Pfister zu St. Marx producirt Stallschein undt bittet gedachtem sein Herrn Stieff Sohn, als Zu diener Zu recipiren. Erkant, und Willfahrt gratis, Jedoch etwas ins Allmoßen Zuerlegen. NB Wann Er selbst Zugegen seÿn Wird solle Er alß den Articul angeleben.

Jean Martin Jæger, ancien aumônier à l’hôpital bourgeois et Anne Marie Merckel hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Œlinger, pasteur à Saint-Guillaume (et ancien propriétaire)

1727 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 486-v
H. M. Johann Martin Jäger Vormahliger Evangelischer Diaconus des Mehrern Hospitals und Anna Maria geb. Merckelin mit beÿstand ihres bruders H. Georg Friedrich Merckel orgelmachers und ihres schwagers Clements Reiff holtzhändlers
in gegensein H. M. Johann Friedrich Oelinger Evangelischen Pfarrers zu St Willhelm – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung besthend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten im himmelreich gäßel, einseit neben H. Faber Ritterschafftl. archivario anderseit neben H. Gerber Directore hießigen Umbgeldts hinten auff H. XIII Adam seel. wittib modo H. Ambtmann Barthmanns Ehefrau

Inventaire après le décès de Jean Martin Jæger, ancien aumônier à l’hôpital bourgeois. Il délaisse trois enfants issus de sa veuve. Les biens de l’épouse s’élèvent à 661 livres, ceux des héritiers et de la communauté sont grevés d’un passif de 454 livres.

1735 (1.2.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 27) n° 901 (856)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung Verändert und Unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen So Weÿland der Ehrwürdig und wohlgelehrte Herr M: Joh: Martin Jäger gewesener Ehemaliger Diaconus in dem teutschen allhießigen Mehrern hospital und burger allhier Zu Straßburg nach seinem vor ohngefähr dreÿ Vierdtel Jahren aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren frauen Annæ Mariæ Jaanin gebohrne Jägerin H. Johann Philipp Jahnen des Musici und burgers allhier Ehefrau beÿständlich gemelt jhres Ehemanns, ferner Georg Friderich Jægers, des Leedigen Paßmentirer Gesellens, So dann Meister David Rincken des Seilers und burgers Zu ermeltem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Dorotheæ Jägerin, alle dreÿ des abgeleibten seeligen mit hernach gemelter Seiner hinderbliebenen Wittib Ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Verlaßene rechtsmäßigen Erben fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme frau Annam Mariam Jägerin gebohrne Merckelin die hinderbliebene Wittib beÿständlich herrn Johann Ulrich Ruckstuhl schuhmachers allhier dero geschwornenn Curatoris – Actum Straßburg dienstags den j. februarÿ Anno 1735

In einer allhie zue Straßburg ane dem Himmelreich gäßel gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie folgt.
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (W.) It. eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß hoff und hoffstatt sampt allen deßen begriffen und weiten Rechten Zugehördten und gerechtigkeiten auff dem Stephansblahn im himmelreich gäßel einseith neben herren Fabern Secretario im Ritterhauß anderseith neben H. Gerbern controleur des Umbgeldts hinten auff herrn Ambtmann Kleinen stoßend gelegen, So Über die hernacht under den passivis enthaltene Capitalia freÿ leedig und eigen und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe Vermög einer zu mein des Notarÿ Concept de dato 15. Aprilis 1735. gelüfferten schrifftlichen Abschatzung æstimirt worden pro 1000 lb. Solche behaußung rühert von der Wittib Eltern seel. her, Welche Sie von jhren Geschwüsterden per Cessiones Käufflichen angenommen
– Abschatzung dem 15. Aprill 1735. Auff begehren weilandt deß wohl achtbahren und bescheitenen H. Johann Martin Jäger deß geweßenen Pfarrers seel. hinderlaßenen fraw wittib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in dem himellreich gäßlein gelegen einseits Neben Herrn rgl faber, ander seits Neben Herrn gerber dem Controlleur ihm ungelt hinden auff H. Ambtmann Klein seel. frau wittib Stoßent, welche behaußung stuben Cammen, Kuchen hauß Ehren unden auff dem botten Stuben und hauß Ehren Gang und hinderhäußlein mit einen halben tach war inen stuben und Zweÿ Cammren hauß Ehren darinen der herdt und waßerstein gemeiner bronnen hoff und gewölbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ dausent Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckhleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs
Ergäntzung der Wittib ermanglenden Unveränderten guts, Nach besag Inventarÿ Illatorum de Anno 1705, durch weÿlandt H. Notario Johann Martin Brieffen seel. aufgerichtet
Series rubricarum, der Wittib Vermögen, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. des Goldenen Rings 6, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung (809, absug 32, estirt) 136, Summa summarum 1286 lb – Schulden 625 lb, Nach deren Abzug 661 lb
der Erben Unveränderte Undt theilbare Verlassenschafft, Sa. hausraths 39, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Schuld 11, Summa summarum 56 lb – Schulden 520 lb – In Compensatione der Erben unverändert und theilbahr passiv onus 454 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohlgelehrten herrn Magistro Johann Martin Jägern treu eifferigen Seelsorgern der beeden Evangelischen Gemeinten Scharagbergheim und Irmbstätt alß dem brautigambn ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Annæ Mariæ deß wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten herrn Magistri Johann Michael Merckels der beeden Gemeinden beerstätt und Olvißheim, Evangelischer Religion, ehelich erziehlte dochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – Beschehen unndt Verhandelt seinst dieße ding in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auf Montag den tritten Augusti im Jahr des herren als mann Zahlte 1705.

Quelques mois plus tard, Anne Marie Merckel veuve de Jean Martin Jæger vend pour 1 500 livres la maison à Jean Christophe Fingado, notaire et greffier au bailliage d’Illkirch, et à sa femme Anne Marguerite Linck

1735 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 559-v
Fr. Anna Maria geb. Merckelin weÿl. H. M. Johann Martin Jäger des Diaconi beÿ dem hiesigen Mehren hospital wittib mit beÿstand ihres Curatoris Johann Ulrich Ruckstuel des schuhmachers
in gegensein H. Johann Christoph Fingado Notarÿ Publici und Ambtschreiber der Pflegt Illkirch und Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Linckin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ohnfern St Stephans Plan im Himmelreich gäßel, einseit neben H. Johann Leonhard Faber registratore beÿ Löbl. Ritter Directoris des Undern Elsaßes anderseit neben H. Jacob Gerber Inspectore hiesigen Umbgeldts hinten auff H. Ambtmann Kleinen wittib – um 325, 300, 75 und 50 pfund Capitalien verhafftet, geschehen um die angezeigte 750 pfund und 750 pfund – als ein von ihren geschwisterden und Mit Erben ahne elterichen verlassenschafft kaufflich angenommenes guth

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit des enfants mineurs de Jean Charles Stempel, aubergiste au Saumon

1735 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 561
H. Johann Christoph Fingado Not: Pub: und Ambtschreiber der Pflegt Illkirch und Fr Anna Margaretha geb. Linckin mit beÿstand ihres bruders H. Jeremias Eberhard Linck J.V.D. et Prof: Publ: Ord. auch Capituli Thomani Canonici und eben deßen tochtermanns H. Johann Daniel Osterried J.V.D. et Philosophiæ Practici et Prof. Publ. Ord.
in gegensein Johann Jacob Stempel des gastgebers zum weinstock als geordneten Vogts seines verstorbenen bruders weÿl. Johann Carl Stempel gastgebers zum Salmen hinterlassenen dreÿen Kinder Friedrich Carl, Susannæ Mariæ, Catharinæ Elisabethæ der Stempel – schuldig seÿen 1705 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß grösten theils bezalte Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ohnfern St Stephans Plan im Himmelreich gäßel, einseit neben H. Johann Leonhard Faber registratore beÿ Löbl. Ritter Directoris des Undern Elsaßes anderseit neben H. Jacob Gerber Inspectore hiesigen Umbgeldts hinten auff H. Ambtmann Kleinen wittib

Jean Christophe Fingado, greffier au bailliage de Dorlisheim et notaire de la Ville de Strasbourg, meurt en 1738. La maison est portée à son prix d’achat lors de son inventaire après décès.

La maison est vendue par adjudication judiciaire à Jean Martin Loos, receveur particulier de la famille Reich

1739 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 585-v, Ganth kauff
Donnerstag d. 1. oct. 1739, In Sachen weÿl. H. Johann Christoph Fingado des gewesten ambtschreibers falliment betr.
H. Johann Martin Looß freÿherrich. Reichischen schaffner
Ist die in deßelben gehörigen vordere und hindere Behausung, hoff, gemeinschafft eines bronnens, Stallung und hoffstatt cum appertinentis ane dem Stephans: Plan am himmelreich: gäßel einseit neben H. Johann Leonhard Faber secretario et archivario beÿ Löbl. Underelsaßischer Ritterschafft anderseit neben H. Jacob Gerber Inspectore hiesegen Umbgelds hinten auff weÿl. H. Ambtmann Kleinen Fr. wittib – um 3060 R

Jean Martin Loos, maître de la Grue, loue la maison au manant Joseph Reinhard, charpentier

1746 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 149
H. Johann Martin Looß der Cranmeister
in gegensein Joseph Reinhard des schirmers und zimmermanns
verlühen, eine behausung samt deren zugehörden und rechten im Himmelreich gäßel einseit neben Gerberischen Fr. wittib anderseit neben H. Johann Leonhard Faber ritterschafftlichen Archivario – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 120 gulden

Jean Martin Loos, adjoint à la Grue, vend la maison au marchand de vins Jean Wilhelm et à sa femme Rosine Kœnig pour 1 580 livres

1746 (14.3.) Chambre des Contrats, vol. 620 f° 200-v
H. Johann Martin Looß der Unter Cranmeister
in gegensein H. Johannes Wilhelm des weinhändlers und Rosinæ geb. Königin
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane St Stephans Plan im Himmelreichgäßlein, einseit neben H. Johann Leonhard Faber ritterschaftlichen Archivario anderseit neben weÿl. H. Johann Jacob Gerber gewesten Amtschreiber zu Marlenheim wittib hinten auff H. Ambtmann Kleinen Fr wittib – als ein am 1. oct. 1739 ane der ganth ersteigtes guth – um 1580 pfund

Jean Wilhelm, tonnelier originaire de Dambach-la-Ville, épouse en 1725 Rosine Kœnig fille d’un cordonnier de Strasbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 200)

Hodie die 7 Mensis novembris Anni 1729 tribus proclamationibus in ecclesia nostra ac totidem in ecclesiâ parochiali ad sanctum ludovicum (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Vilhelm civis doliarius in hospitali germanico huiusce duntaxat urbis oriundus ex dambach prope Selestadium ex hac diocesi Et Maria Rosina Königin filia defuncti andreâ König civis et sudoris (signé) Joannes Wilhelm, rosina Königin (i 106)

Jean Wilhelm meurt en 1756 en délaissant six enfants dont un religieux régulier. La succession comprend deux maisons et un bûcher. L’inventaire est dressé dans la maison place Saint-Etienne et non dans celle rue du Ciel. Les biens de la veuve s’élèvent à 36 livres, ceux des héritiers à 14 livres et ceux de la communauté à 784 livres. La somme taillable s’élève à 797 livres

1756 (1. Xbris), Me Haering (6 E 41, 1355) n° 41
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbahren herrn Johann Wilhelm geweßenen Weinhdl. Kiefermeisters Verlassenschafft, nach seinem Montags den 9. jüngst verfloßenen Monaths Novembris dießes zu End eilenden 1756. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen – auff ansuchen Fr. Rosina geb. Königin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich des Ehrenachtbaren und Kunsterfahrnen herrn Augustin La Croix Mahlers und hauptkanden E.E. Zunft zur Steltz ihres Schwagers
der verstorbene seelige hat zu Erben verlaßen seine erbsfähige Kinder benandl. 1. Fr. Elisabetham geb. Wilhelmin Jean Baptiste Dubocq des Kauffhauß Knechts Eheliebste, 2. Joseph Wilhelm den leedigen Kiefer welcher bald sein 20.stes Jahr erreichen wird, 3. Antonj Wilhelm der In das 18.de Jahr gehet beÿ den Ehrwdg. H. P.P. Cap.is zu Ensißheim in Novitiat begriffen, 4. Georg Wilhelm so 12 und ¼.tel Jahr alt, 5. Frantz Xaveri Wilhelm in dem 10.de Jahr seines alters so dann 6. Ludwig der bald 8 Jahr gelebt hat, dieße fünff Söhn sind bevögtigt mit obgemeldtem H. Jean Baptiste Dubocq ihrem Schwagern, (…) herr Andreas Dittel Zinngieser zum theilvogt. Neben dießen hat derselbe ehelich erzeuget und nach tod verlaßen den Ehrwürdigen in Gott andächtigen herrn Johann Wilhelm Canonicum regularem des Ordens St Ludwig der aber weilen Er würcklich versorgt u. der Welt abgestorben an gegenwärtiger Verlassenschafft Erbs unfähig ist

In einer an dem Stephans Plan gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen behausung
Eigenthum an häußern und einer hütte. I. behaußung höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier an St: Stephans Plan (…)
It. ein Stall oder holtzhauß so dermalen eine bauchküchen ahier an der tränck am Steingäßel an der Maur des Clostergratens zu St Stephan (…)
It. eine behausung bestehend in Vorder und hinterhauß hoff Gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten an St Stephans Plan im himmelreich gäßlein 1.s neben H. Johann Leonhard Faber ritterschaftl. archvario 2.s weÿl. H. Johann Jacob Gerber gew: Ambtscheiber zu Marlenheim Wittib und Erben hinten auf weÿl. herrn Amtmann Kleinen frau Wb., gewürdiget pro 1600 R oder 800, das dießortige Eigenthum dießer behausung beweißet C.C. Stb. datirt den 14. mart. 1746
– Abschatzung Vom 7. Januarÿ. 1757, Auff begehren weill. H. Johannes wilhelm deß geweßenen weinhändlers seel. hinterlaßener fr. wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg auf dem Stephans plan (…)
2. der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem himmelreichgäßel gelegen einseits neben herren Faber anderseits neben herren Gerber und hinten auff H. Ambtmann Kleinen stoßendt, Solche behausung bestehet in 3. stuben und einer Eßig Kammer, ferner befindet sich I. stub Kammer und etliche haußkammern darüber ist der dachstuhl mit breitzieglen belegt, hat auch 2. gewölbten Keller I. hoff und gemeinschafftlichen brunnen, (…) vor und umb 1600 gulden,
3. der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg andem Steinthörel gelegen (…) vor und umb 75 gulden, [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister

Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ, der Wittib ohnveränderten Vermögens, gold. rings 1 lb, schulden 25 lb, summa summarum 36 lb
der Erben ohnverändert Guth, kleidung 10 lb, schulden 25 lb, In Vergl. 14 lb
das gemein und theilbare Guth, hausrath 82 lb, Werckzeug zum kieffer handw. 13 lb, Weins und Lähren faß 1011 lb, Silbers 1 lb, baarschafft 90 lb, häußern 1837 lb, schulden 245 lb, Summa summarum 3280 lb – Schulden 2495 lb, Nach dern Abzug 784 lb – Stall summ 797 lb
Eheberedung, zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mr Johann Wilhelm dem leedigen Kieffer von dambach gebürtig weÿl. Niclaus Wilhelms Reebmanns alda ehelichem Sohn So. dann der Ehren und tugendsahmen Jngfrauen Rosina Königin weÿl. Mrs Andreä Königs Schuhmachers tochter – den 26. 7.bris 1729, Not. Jacob Christoph Pantrion, Coll. den 19. feb. 1745 Brackenhoffer

Rosine Kœnig meurt trois ans plus tard en délaissant six enfants dont deux religieux réguliers. La somme taillable s’élève à 1 568 livres

1759 (20.8.), Me Haering (6 E 41, 1357) n° 101.b
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen frau Rosinæ Wilhelmin geb. Königin weÿl. des Ehrenachtbaren herrn Johannes Wilhelm geweßenen Weinhändlers u. Kiefermeisters hinterbliebenen Wb. Verl., nach ihrem Freÿtags den 3. hujus aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die abgeleibte seel. zu Erben sind fähig Ihre ohne Testament nach tod Verlaßene mit ihrem am 9.ten 9.bris 1756 verstorbenen Ehemann erzeugte der Welt noch lebende Vier Kinder benandlich 1. frau Elisabetha geb. Wilhelmin weÿl. H. Jean Baptiste Dubocq gew. Kaufhaußknechts und bs. alhier Wb. beiständlich H. Frantz Niclaus König Kiefer und Weinhändlers, 2. H. Joseph Wilhelm leedigen Kiefermeister der 22 Jahr alt, 3. Frantz Xaverius welcher 13 Jahr alt und 4. Ludwig so 9 Jahr erlebet, dieße beede minderjährige Wilhelme sind bevögtigt mit herrn Andreas Düttel dem zinngießer, Neben dießen haben die ged. in Gott ruhende Eltern dem herrn erzogen und nach tod Verlaßen den Ehrwüdigen und in Gott andächtligen herrn Johann Wilhelm Canonicum regularum des Löbl. Ordens S. Ludwig, ferner R.D. Frantz Antonj des Löbl. Capuciner Ordens Stud.m welche beede dann an Seel und Leib versorgt sind, demnach Keinen theil mehr an gegenwärtiger Erb und Verl. haben – Bericht

In einer am Stephans plan gelegenen in dieße Verl. eigenthümlich gehörigen behausung
(f° 9) Eigenthum an häußern und einer hütte, Neml. eine behßg. höflein und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten alh. an St Stephans Plan (…)
It: ein Stall od. holtzhauß so dermalen i. Stübel und i. Küchel alhier an d. tränck am Steingßl. an d. Maur des Clostergartens zu St Stephan (…)
It: eine behaußung best. in Vorder und hinterhs. hof Gem des bronnens u. hofstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten ane St Stephans plan im himelreich gäßel 1s. neben H. Joh: Leonhard faber Ritterchafftl. Archivario 2.s neben weÿl. H. Joh: Jac. gerber gew. Amtschr. zu Marlenh. Wb. u. Erben hi. weÿl. H. Amtmann Kleinen fr. Wb. (laut) abschatzung gewürdiget pro 1600 R oder 800, daß Eigenthum dieser behaußung beweißt Kfbr. C.C. Stb. den 14. mart. 1746
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. hausrath 96 lb, Sa. Werckzeugs zum Kieferhdw. gehörig 13 lb, Sa. Weins Eßigs brandenweins und Faß 562 lb, Sa. Saurwaßers und Krüg 23 lb, Sa. silbers 1 lb, Sa. goldene ringe 1 lb, Sa. baarschafft 68 lb, Sa. häußern 1867 und 1199 lb, Sa. schulden 193 lb, Summa summarum 3998 lb – Schulden 2429 lb, Nach deren Abzug 1568 lb – Stall summ 1568 lb
Copia der Verordnung unter Kindern, in der untern Stuben am Engang des haußes 1759 den 18. aug. Not. Joh. Richard Häring

La fille Elisabeth Wilhelm veuve de Jean Baptiste Dubocq acquiert les parts de ses cohéritiers dans les deux maisons en suivant les dispositions testamentaires de la défunte

1759 (20.8.), Me Haering (6 E 41, 1357) Joint au n° 101 b du 20.8.1759
Vergleich und Abtheilung, den 29. aug. 1759 [frau Rosina Wilhelmin geb. Königin weÿl. herrn Johannes Wilhelm geweßenen Weinhändlers u. Kiefermeisters hinterbliebenen Wb.]
(f° 11) Außliefferung der Verstorbenen seeligen Kraft Ihrer Verordnung unter Kindern vor mir Notario A° 1759 aufgerichet geordneter prælegaten und aufrichtung Ihres letzten Willens
Nemlich so sind Frau Elisabetha Verwittibter Dubocq
die in gegenwärtiger Verl: gehörige häuser, die eine behaußung samt höflein und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten alhier an St Stephans Plan gegen dem ritterhauß über gelegen I.s ist soche ein Eck an ged.m Plan 2.s neben H. Johannes Mähn dem Weißbecken hinten auf weÿl. Joh: Daniel Engel des gew. Rathsbotten hl. Erben
die andere aber bestehend in Vorder: und hinterhauß hoff Gemeinschafft des bronnens und hofstatt cum appertinentiis an St: Stephans plan am himmelreich gäßel 1.s neben H Joh: Leonhard Fabers Ritterchafftlichen Archivarÿ geschiedener Ehefr. 2.s neben weÿl. H. Joh: Jacob Gerber gew: Amtschr.s zu Marlenheim Erben hinten auff weÿl. H. Amtmann Kleinen fr. Wb., um vor jenes 4000 R Vor dießes aber 3000 R also samenthafft vor beÿde 7000 gulden in gegenwärtigen Verl. Abtheÿlung einzuschießen, den 22. 8.br 1759

Elisabeth Wilhelm a épousé en 1754 Jean Baptiste Dubocq, employé à la halle commerciale et originaire du diocèse de Rouen : contrat de mariage, célébration, inscription à la bourgeoisie puis à la Tribu de la Mauresse
1753 (28. 9.br), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 999
(Eheberedung) Zwischen dem Ehrengeachten Johann Baptista Dubocq dem leedigen Kauffhauß beambten und burgers alhier Zu Straßburg weiland H. Francisci Dubocq geweßenen Inwohners Zur Pfarrkirche Zu Colletot unter der Generalitæt Zu Rouen in Normandie seel. mit Frauen Adrienne geb. La Carpentier seiner hinterbl. Wb. ehelich erzeugtem sohn (…) als hochzeiter an einem, Sodann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Elisabethä Willhelmin H. Johann Wilhelm Kieffer meisters und burgers alhier mit Frauen Rosinä gebohrner Königin ehelich erzeugten tochter – So beschehen Straßburg Mittwoch den 28. Novembris im Jahr der Gnaden das 1753.te [unterzeichnet] Jean Dubocq als Hochzeiter, Elisabeth wilhelmin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 192-v)
Hodie 7 februarii anni 1754 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Baptista dubocq ex C[olletot] doœcesis Rothomagensis oriundus, in vectigali hujus urbis occupatis et civis hujas filius dni Francisci dobocq et adrianæ lecharpantier conjugum, in parochia ad stum ludovicum commorans, et honesta Elisabetha wilhelm argentinensis filia Joannis wilhelm doliarii et civis hujtis et Rosinæ Kœnigin conjugum, in hâc nostra parochia commorans (signé) Jean Baptiste Dubocq, Elisabeth wilhelmin (i 195)

1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 362
Jean Dubocq der Kauffhauß Knecht allhier erhaltet das burgerrecht umb den neuen burger schilling, will beÿ E.E. Zunfft der mörin dienen jurav. eodem [13. Novembris 1748]

1748, Mauresse (XI 259) Mittwochs den 4.ten Decembris Anno 1748
(f° 340) Neuer Leibzünfftiger CR – Jean Dubocque der nunmahlige Kauffhauß Knecht von Callot aus der Normandie gebürtig, præsentirt Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stallschein, davon die zween erstere den 13.den 9.bris 1748, der dritte aber den 14.den ejusdem datirt, bittet um Mittheilung des Zunfft Rechts. Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Zahlte vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfft Recht 5 ß, vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 1 lb 10 ß 4 d.

Jean Baptiste Dubocq meurt en 1757 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place Saint-Etienne qui appartient à la mère de la veuve. Les biens de la veuve s’élèvent à 381 livres, ceux des héritiers à 558 et ceux de la communauté sont grevés d’un passif de 435 livres. La somme taillable s’élève à 504 livres
1757 (25. 9.br), Me Haering (6 E 41, 1355) n° 62
Inventarium über Weÿl. des Ehren geachten H. Johann Baptistæ Dubocq geweßenen kaufhßbeamten Verl., nach seinem dienstags den 6. 7.br dießes sich neigend. 1757.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen Fr. Elisab. Dubocq geb. Wilhelmin als der hinterbliebenen Wittib beist. H. Andreas Dittel des Zinngießers
des verstorbenen seel. ab intestato nachgel. Erben sind Seine mit der Wb. erzeugte beede Söhn benand. 1 Johannes so 2 ½ Jahr alt und 2. Joseph welcher 22 Monath erlebt, In deren Namen H. Joh: Georg Kolla Seÿlers ihr geordneter und geschworener vogt

In einer an dem Stephans plan gelegenen d. Wittib frau Mutter zuständigen dißorts eigenthümlich zuständig bewohnenden behausung
Ergäntzung, Inhalt Inventarium illatorum den 1. Xbris 1756 durch mich Not. aufgerichtet
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Beschreibung der Verlassenschafft der Wittib ohnverändert und vorbehaltenen Vermögens, Sa. hausraths 43 lb, Sa. Geschmeids 3 lb, Sa. schulden 84 lb, Erg. 250 lb, summa summarum 381 lb
der Sohnlein und erben ohnverändert und Vorbehaltenen Guth, Sa. Kleidung 42 lb, Sa. Erg. 600 lb, Summa summarum 642 lb – Schulden 84 lb, Nach dero Abzug 558 lb
das gemein verändert und theilbar Guth, Sa. haußr. 41 lb, Sa. Weins 75 lb, Sa. silbers 22 lb, Sa. baarschafft 300 lb, Summa summarum 439 lb – Schulden 875 lb, In Vergleichung 435 lb – Stall summ 504 lb
(Eheberedung) (…) So beschehen Straßburg Mittwoch den 28. Novembris im Jahr der Gnaden das 1753.te – Johannes Brackenhoffer

Comme le défunt n’a pas de parents à Strasbourg, le tribunal des tutelles demande à la tribu de la Mauresse de procéder à la nomination d’un tuteur
1757, Mauresse (XI 261), Mittwochs den 16.ten Novembris Anno 1757
(f° 433) Vogteÿ Ausschuß – Ein Löbl. Vogteÿ Gericht begehrt vermög überschickten Scheins vom 5.ten Novembris 1757. zu bevögtigung Jean Dubocque gewesenen Kaufhaus: bedienten und burgers alhier Kinder in Ermanglung Anverwandten, welche dazu tauglich wären, einen Außschuß dreÿer tüchtiger Subjectorum, Catholischer Religion. Erkandt seÿen Einem Löblichen Vogteÿ Gericht Zu deßen fernerer Election nachbenamste dreÿ dißorts leibzünftige C.R. geschrieben zu geben, als Guillaume Joseph Sarrazin, Norbert Kleißer, beede Fastenspeishändler, und George Colla, Seiler.

Elisabeth Wilhelm veuve de Jean Baptiste Dubocq épouse en secondes noces François Régis Zæpffel, tonnelier natif de Sélestat : contrat de mariage, célébration, inscription à la bourgeoisie, inventaire des apports

1763 (4. hornung), Me Haering (6 E 41, 1377) n° 329
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Herr Frantz Regis Zäpffel Kieffer Mr. und burger in Schlettstatt, weiland H. Jacob Zäpffel gewesenen burgers Kiefer Mrs und Weinhändlers in Schlettstatt seel. mit frau Anna Maria Barbara geb.r Weldelin seiner hinterbl. Wb. ehel. erzeugter Sohn, als bräutigam, mit beÿstand H. Frantz Joseph Zäpffel des raths Zu Schlettstatt seiner Frau Mutter H. Vogts (…) an einem
So dann die Ehren und tugendsahme frau Elisabetha Dubocq geb. Wilhelmin weil. H. Jean Baptiste Dubocq geweßenen Kauffhauß Knechts und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbl. Wb. weild. H. Johannes Wilhelm geweßenen Kiefers Weinhändlers und bs. alhier lit auch weiland Fr. Rosina geb. Königin beed. seel. ehelich erzeugte tochter als braut – Straßburg den 4.ten Hornung 1763. [unterzeichnet] François Regis Zäpffel, Elisabeth Dubocq

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 269)
Hodie 15 Februarii anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Franciscus Regis Zæpffel, doliarius et negotiator vinarius, filius legitimus Jacobi Zæpffel in vivis civis Selestadii, et Annæ Mariæ Barbaræ Weltelin, ratione originis Parochianus Selestadii, domicilii actualis vero parochianus ad stum Stephanum, et Elizabetha Wilhelm vidua Joannis Baptistæ Dubocq in vivis occupati in vectigalibus hujus urbis etiam parochiana ad stum Stephanum (signé) Franciscus Regis Zaepffel, Elisabeth Wilhelm (i 274)

1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 6-v
Frantz Regis Zäpffel, Kieffer von Schlettstatt gebürtig, erhakt das burgerrecht ab uxore weÿl. Sr. Dubocque gew. Kran knecht und burgers allhier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft d. Kieffer. Jur. eod. [28. febr. 1763]

Inventaire des apports, dressé dans la maison place Saint-Etienne

1763 (28.6.), Me Haering (6 E 41, 1363) n° 217
Inventarium über des Ehrengeachten herrn Frantz Regis Zäpffel Kieffer meisters und Weinhändlers wie auch der Ehren und Tugendsamen Frau Mariæ Elisabethæ gebohrner Wilhelmin einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in ihrem den 15. feb. 1763 Jahres angetrettenen Ehestand und sich in ihrer vor mir Notario am 4. des erst gedachten Monaths gepflogenen Eheberedung (ein jedes vorbehalten haben)

In einer an dem Stephans Plan gelegenen der Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behausung
(f° 6-v) Eigenthum ane häußern. F. Nemlich eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten an St Stephans Plan gegen dem Ritterhauß über gelegen einseit ist solche ein Eck an ged.m Plan anderseit neben H. Johannes Mähn dem Wittiben hinten auf weÿl. Labourse den Sigristen zu St Stephan
(F.) Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß hoff Gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, und Rechten an St Stephans Plan am himmelreich Gäßel 1.s neben weil. H. Johann Leonhard Faber geweßten ritterschaftl. Archivarÿ seel. Wittib 2.s n° weil. H. Johann Jacob Gerber Amtschreibers zu Malenheim Wittib und Erben hinten auf weÿl. H. Ambtmann Kleinen Fr. Wb., welche beede häußer um eben den Preiß wie solche die Ehefr: ihrem Ehegatten im 5. Puncten Ihrer Eheberedung Verschrieben hat, ausgeworffen worden, nemlich pro 7000 R oder 3500, beede häußer hat ihr der Ehefr: seel Mutter Krafft deren Cod: Vom 23. maÿ 1759 Vor mir Not° errichtet Ihr um eben dem Preiß Vermacht mit bedingung (…) ihrem bruder Joseph Wilhelm 150 lb wegen baukosten daran verguthet, welche zwar ihr Ehemann nicht erstatten soll, wohl aber diejenige so Ihm beede häußer zurück ziehen wollen
T. It: ein Klein häußlein so dermalen ein Stübel und ein Küchel alhier an der tränck am Steingäßel an der Maur des Closter Garthens zu St: Stephan beederseits auf das Allmend, ohnvorgreiffich angeschlagen worden pro 150, darüber besagt die Abtheilung vom 20. Xbr 1762 in mein Notarÿ Minuten sub N° 191 Verzeichnet
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, des Ehemanns Vermögen, Sa. Werckzeugs 8 lb, Sa. silbers 15 lb, Sa. baarschafft 350 lb, Summa summarum 374 lb
der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. hausraths 387 lb, Sa. silbers 54 lb, Sa. Wein und Faß 270 lb, Sa. goldene ringe 2 lb, Sa. baarschafft 450 lb, Sa. Eigenthum ane häußern 3650 lb, Summa summarum 4824 lb – Schulden 3464 lb, Nach deren Abzug 1461 lb

Inventaire après le décès d’un locataire, Barbe Hammerschmidt femme du manant Jacques Decker, domestique de louage

1769 (19.8.), E 5789 [Me Elles] n° 315
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und tugendsamen Fraun Barbaræ Decker gebohrner Hammerschmidt des Ehrengeachten Jacob Decker Lehendieners und Schirms Verwanthen Ehefrau Verl., nach ihrem den 6. hujus Mensis et Anni aus dieser zeit u. Welt genommenen tödlichen Abscheiden hie zeitl. Verlaßen
Benamßung der Erben, der Verst. ab intestato hinterlassenen wahren und rechtsmäßigen Erben wäre deroselben leedigen Standtes erzeugt und nach tod hinterlassenen eintziges Söhnleins mit Nahmen Jacob Lätz so dermahlen 9 Jahr für weßen Nahmen H. Johann Niclaus Kätterer Maurer und Steinhauer Meister desselben geordneter und geschworener vogt
Bericht, keine Ehepacta

In einer in dem sogenannten Himmel reich Gäßel ane dem St. Stephans plan und d. Jungfrauen gaß gelegenen und H. N. Zäpffel dem Weinhändler eigenthümlich zuständigen behaußung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. ergäntzung 25 lb
des Söhnleins unverändert Guth, Sa. hausraths 41 lb, Sa. silbers und geschmeid 1 lb, Summa summarum 43 lb,
die gemein v. theilbare Nahrung, Sa. hausraths 35 lb, Sa. silbers sack uhr 9 lb, Sa. baarschafft 1 lb, Sa. schulden 5 lb, Summa summarum 51 lb – Schulden 55 lb, In Vergleichung 4 lb, Beschluß summa 63 lb
Prætendirte Erg. des Wittibers, 2 stück felds in Waldolw. banns verkauft, (laut) extractus aus hannß burger burgers zu Waldolwisheim als dißorts Wittibers geweßten vogts
Schulden in die theilbare Nahrung zu bezahlend, erstl. N und N die Hamemrschmidt beede der Verst. seel. brüder u. dißorts respective Schwäger sollen für ihnen gereichten Cost und Logis

Elisabeth Wilhelm femme de François Zaepfel, courrier de la malle de Strasbourg à Mayence, vend pour 5 925 francs la maison à Charles Six, inspecteur des Ponts et Chaussées

1807 (4.6.), Strasbourg 1 (31), Me Lacombe n° 5980 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 18 du 8.6.
Elisabeth Wilhelm femme de Jean François Zaepfel courier de la mâle de Strasbourg a Mayence
à M Charles Six inspecteur divisionnaire du Corps Impérial des Ponts et Chaussées résidant a Mayence stipulant pour lui M Jacques Joseph Momy avocat avoué près le tribunaux de Strasbourg son mandataire
Une maison avec tous les bâtiments cour écurie et dépendances sise en cette ville rue dite himmelreich gässlein, d’un côté la veuve et héritiers Derché d’autre les héritiers Reiner devant la rue derrière le Sr Ganzinotti – pour 5925 francs ou 6000 livres tournois

Charles Six, originaire de Valenciennes et veuf de Joséphine Kentzinger, épouse en 1796 Marie Salomé Ostertag (petite-fille de Georges Michel Müller propriétaire et constructeur de la maison 7 place Saint-Etienne)
1796 (30 nivose 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 30 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 196-v du 2 pluv. 4
Mariage – Cit. Six Ingénieur des Ponts et Chaussées demeurant à Strasbourg veuf de Joséphine Kentzinger
Cit. Marie Salomée Ostertag fille majeure de feu le C. Georges Adolphe Ostertag premier accoucheur de la Commune de Strasbourg et de la C. Marie Salomée Müller
(enregistrement, traitement 2400 livres)

Mariage, Strasbourg (f° 126-v, n° 250)
Cejourd’hui 15 Pluviôse l’an quatre de la République française une et indivisible (…) d’une part Charles Six agé de 32 ans, Ingenieur des ponts et chaussées, domicilié en cette commune depuis 20 ans, natif de Valenciennes, Département du Nord, fils de feu François Joseph Six, Emploÿé à la cidevant Intendance en cette commune et de feüe Jeanne Blanchard, veuf de Thérèse Josephine Kentzinger, de l’autre part Madeleine Marie Salomée Ostertag agée de 24 ans née et domiciliée en cette commune, fille de feû George Adolphe Ostertag, Docteur en médecine etd e Marie Salomée Müller, (…) 1° acte de notoriété qui constate que le futur est né à Valenciennes le 4 fevrier 1764 (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le 8 juin 1771 (…), 3° de l’acte de décès de Thérèse Joséphine Kentzinger épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 24 nivôse de l’année dernière (i 132)

Charles Joseph Six meurt en 1824 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison place Saint-Etienne

1824 (27.12.), Strasbourg 1 (45), Me Rencker n° 3612 – vacation du 15.2. (acp 172 f° 13-v du 22.2.1825)
Inventaire de la succession de Charles Joseph Six, inspecteur divisionnaire des des Ponts et Chaussées, Chevalier de la Légion d’Honneur décédé le 15 décembre dernier, à la requête de Marie Salomé Ostertag la veuve ayant renoncé à la communauté par déclaration au greffe le 18 décembre courant, et les deux enfants Stéphanie Caroline Six, majeure, Pierre Joseph Hyppolite Six mineur émancipé, sous l’assitance de Jean Baptiste de Kentzinger vice président du tribunal de Première Instance son curarateur – Contrat de mariage devant Me Lacombe le 30 pluviose 4

dans la demeure du défunt place St Etienne
mobilier avec bibliothèque 4205 fr, dettes actives 9859 fr, total 14 165 fr, du par la veuve récompense 11 601 fr, total 25 766 fr, passif 31 468 fr
Titres et papiers, B. titres de propriété relatifs à la maison située place St Etienne 1. acquis 5/6 de ladite maison Me Anrich 3 novembre 1806 – cote C. bien de Butzenheim, notaire à Creutznach

Quelques jours avant de mourir, Charles Six a vendu avec sa femme Salomé Ostertag la maison rue du Ciel à Theophile Frédéric Auguste Engelhardt

1825 (16.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 52, ssp du 1 decembre dernier
Charles Six Inspecteur des ponts et chaussées à Strasbourg et Salomé Ostertag sa femme
vendent à Theophile Frédéric Auguste Engelhardt propriétaire en ladite ville
une Maison à Strasbourg rue Royaume des Cieux N° 23 tous les objets mobiliers qui dependent dudit immeuble et qui y sont attachés sont compris dans cette vente – pour 16 000 francs

Théophile Frédéric Auguste Engelhard, natif du Wurtemberg, a épousé en 1799 Marguerite Salomé Heyl
Mariage, Strasbourg (f° 119, n° 235) Cejourd’hui 20 Germinal l’an sept de la République française une et indivisible (…) d’une part Théophile Frédéric Auguste Engelhard agé de 31 ans négociant domicilié en cette Commune depuis 14 ans, natif de Kohlstetten baillage d’Urach, dans le duché de Wurtemberg, fils de feu Jean Engelhard ministre de culte audit lieu, et de Wilhelmine Dorothée Laiblin, d’autre part Marguerite Salomé Heyl agée de 31 ans, née et domiciliée en cette commune fille de feu Guillaume Conrad Heyl, maréchal ferrant, et de Marguerite Salomé Christmann, (…) 1° acte de naissance du futur portant qu’il est né à Kohlstetten le 15 Decembre 1767 (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le 20 Decembre 1768 (…), (signé) Th. F. A. Engelhard, Salomé Heyl (i 124)

Marguerite Salomé Heyl veuve de Théophile Frédéric Auguste Engelhard, ancien négociant, et son fils adoptif Auguste Frédéric Stammler-Engelhard vendent la maison à Jean François Persoz, professeur de chimie à la faculté des sciences

1842 (15.1.), Strasbourg 12 (156), Me Noetinger n° 14 077
Mad. Marguerite Salomé Heyl veuve de M. Théophile Frédéric Auguste Engelhard, ancien négociant à Strasbourg & M. Auguste Frédéric Stammler-Engelhard, propriétaire
à Mr Jean François Persoz, professeur de chimie à la faculté des sciences à Strasbourg & chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en cette ville
Une Maison avec cour & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du ciel N° 23, tenant d’un côté à M. Morel, de l’autre à M. Koehler, par devant la rue & parderrière M. Müesch d’Illkirch. En outre la présente vente comprend tous les tonneaux qui se trouvent actuellement dans la grande cave de la maison vendue & qui ont en total une contenance d’environ 250 hectolitres, trois poëles en fayence avec tuyeaux & pierres, les supports des vases de fleurs le long de la galerie & devant les croisées le tout dans la maison susdésignée.
La maison présentement vendue a été acquise par M. Théophile Frédéric Auguste Engelhard, déjà ci-dessus qualifié, pendant la communauté qui avait exixté entre lui & Mad. veuve Engelhard son épouse, co venderesse, de M. Charles Sixn inspecteur des ponts & chaussées & de De Salomé Ostertag conjoints demeurans à Strasbourg suivant contrat de vente sous seing privé en date du 1. décembre 1824 enregistré à Strasbourg le 16 février suivant fe. 39 R° C. 4 (…) Après le décès de M. Engelhard sa succession est avenue à M. Auguste Frédéric Stammler-Engelhard co vendeur en sa qualité de seul & unique héritier de Mr Engelhard, son père adoptif, ainsi que cela est constaté par un acte de notoriété passé devant Me Noetinger le 20 Avril 1836. M. Six a acquis cet immeuble de Jean François Zaepffel courrier de la malle de Strasbourg & de De Elisabeth Wilhelm conjoints demeurans à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant Me lacombe le 4 Juin 1807, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 Juin même année vol. 34 art. 40 – La présente vente est en outre faite pour le prix de 15 000 francs



3, rue des Aveugles


Rue des Aveugles n° 3 – IV 84 (Blondel), P 689 puis section 58 parcelle 100 (cadastre)

Auberge à l’Ecrevisse rouge (1691-1696) – Démolie en 1912 lors de la Grande Percée

Aveugles 3 (118 MW)
Façade en 1911 (relevé du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Vue de la cour. L’ouverture de gauche mène aux cabinets d’aisance (vers 1911, AMS cote 118 MW)

La maison appartient au début du XVII° siècle à des campagnards de Kolbsheim et de Holtzheim. L’un d’eux, Thiébaut Erhard de Kolbsheim, devient bourgeois en 1613. Sa maison revient par adjudication judiciaire à Jean Georges Marbach en 1654. Elle appartient pendant vingt ans au cordier Joseph Eva (1675-1698), réfugié de Bouquenom qui devient bourgeois en 1691 pour pouvoir ouvrir l’auberge à l’Ecrevisse rouge. Il la vend au maître maçon catholique Jean Charles Logel dont les ayants droit, tous maçons, la conservent pendant plus de cinquante ans : Simon Bachel, Jean Martin Pfundstein, Jean Léonard Vidua et Gaspard Théodore Raballiatti, ces trois derniers étant des maîtres maçons réputés. Le tisserand Georges Frédéric Pflieger l’achète en 1780 et charge le maître maçon Jean Michel Gruber de transformer le deuxième étage en 1781 ; les travaux sont assez importants pour porter la valeur minimale à 2500 livres en 1782 alors qu’elle était seulement de 1000 livres en 1751. La maison appartient ensuite aux fabricants de tabac associés Ignace Ganzinotti et Gaétan Marocco (1785-1793) qui font abaisser en 1787 les appuis de fenêtre puis au marchand da tabac Aloïse Keller.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite de repère (x) : porte suivie de deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour O représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (3-4) au sud et le bâtiment arrière (2-3).
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 3.


Cour O – Extrait du plan de l’îlot

La maison revient en 1797 au vacher Jacques Roser puis à son fils Jacques Roser (1820) qui y fait d’importants travaux comme il le déclare à l’inventaire dressé en 1859 ; le rez-de-chaussée du bâtiment sur rue doit dater des années 1830 ou 1840. La Ville de Strasbourg l’achète à l’exercice 1908 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Les enquêteurs qui visitent en 1907 les bâtiments à démolir notent que le bâtiment latéral à pans de bois date du XVIII° siècle et que la façade est récente. Le sol de la maison fait aujourd’hui partie de la rue du Vingt-deux-novembre, à l’est de la rue des Aveugles.


Plan et coupe (relevé du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

octobre 2010 et octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Christophe Krancker de Kolbsheim
1622* Adolphe Erhard, de Holtzheim, bourgeois de Strasbourg en 1613
Jean Georges Marbach, préposé aux lods et ventes, et (1608) Anne Bittlinger – luthériens
puis leur fils Philippe Albert Marbach, tisserand en laine à Colmar
1675 v Joseph Eva, de Bouquenom, aubergiste et cordier, et (1665) Marie Elisabeth Jœsel – luthériens
1698 v Jean Charles Logel, maçon et (1693) Marie Madeleine Mentzinger remariée
en 1707 avec Simon Bachel, maçon,
en 1712 avec Jean Martin Pfundstein, maçon – catholiques
1728 h Marie Madeleine Logel femme (1720) de Jean Nické, tisserand en laine – catholiques
1728 h Jean Martin Pfundstein, maçon et tailleur de pierres, remarié en 1728 avec Anne Eve Nické – catholiques
1743 h Anne Eve Nické, héritière, remariée
en 1743 avec Jean Léonard Vidua, maçon et tailleur de pierres,
en 1751 avec François Hirn, marchand – catholiques
1752 v

Gaspard Théodore Raballiatti, maître maçon, et (1744) Marie Madeleine Schrœder, veuve de Jacques Seemann – catholiques

1766 h

Catherine Madeleine Raballiati, femme (1768) de François Georges Burggard, aubergiste – catholiques

1780 v

Georges Frédéric Pflieger, tisserand en lin, et (1778) Louise Barbe Schott – luthériens

1783 adj Philippe Jacques Franck, banquier, et (1774) Marie Cléophée de Türckheim – luthériens
1785 v Ignace Ganzinotti, négociant, et (1785) Marie Catherine Firino – catholiques
Gaétan Marocco, négociant, et (1789) Marie Catherine Ganzinotti – catholiques
1793 v Aloïse Keller, négociant, et (1789) Marie Herrenberger – catholiques
1797 v Jacques Roser, vacher, et (1787) Marguerite Ernwein – luthériens
1820 h Jacques Roser, vacher, et (1820) Catherine Brosius
1881* h Jean Philippe Roser, marchand, célibataire († 1913)
1894* v Joseph Isenmann, aubergiste, et Barbe Spitzer
1908* h Joseph Isemann, rentier, et Marie Elisabeth Isemann
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1706, 900 livres en 1728, 1 000 livres en 1743 et en 1751, 800 livres en 1766, 2 500 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) IV 84, Gaspard Ravalliaty
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rawailliaty Wittib, 3 toises, 3 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 689, Roser, Jacques, nourrisseur – maison, sol, cour – 2,9 are (puis Roser Jacques père)

Locations

1704, Barbe Houin, femme du peintre Michel Lombard
1716, Jean Michel Kalb, pelletier, et Marie Marguerite Wolff
1724, Matthias Wagner, plâtrier, et Marie Salomé Logel

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Georges Frédéric Pflüger demande l’autorisation de réparer et de peindre sa façade. Les préposés l’accordent à condition qu’il enlève l’avance sur la rue.

(f° 66) Dienstags den 23.sten Maji 1780. Georg Friedrich Pflüger – Mr Bernhard Rottler der Maurermeister nahmens H. Georg Friedrich Pflüger bittet um erlaubnus an deßen in der Blinden gaß gelegenen behaußung die façade repariren und anstreichen laßen zu dörffen. Erkannt, mit dieser condition willfart, daß der Ausschuß weg gethan werde

1787, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Le maître maçon Jean Lingenhœlin est autorisé au nom du fabricant de tabac Gaétan Marocco à baisser de neuf pouces les appuis de fenêtre sur la rue

(f° 337-v) Dienstags den 21. Augusti 1787. Hr Georg Maroreo Tabackfabricant – Hr. Lingenhölin der Maurer nôe. herrn Georg Maroreo des Tabackfabricanten, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Blinden Gaß N° 18 die Fenster bänck um Neun Zoll herunter zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Michel Gruber expose les travaux qu’il va faire chez le tisserand Pflüger rue des Aveugles : une cuisine pourvue d’un fourneau au deuxième étage, à côté un poêle pourvu d’un fourneau en fonte alimenté depuis la cuisine, tous les tuyaux étant à bonne distance des menuiseries.

(p. 556) Mittwochs den 24..sten Octobris 1781 – Mstr Pflüger der Leinenweber will in seiner ane der Blindengaß gelegenen Behaußung im Zweiten stock eine Kuche mit heerd und Camin schoß wohl Versehen machen das Rohr an der facade maur hinauf von allem holtz entfernet, neben daran eine stube mit einem gegossenen ofen in welchen in der Kuch eingefeurt und deßen blechene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet. Erkant willfahrt. – Mstr Gruber

Description de la maison

  • 1706. maison, passage latéral, bâtiment central et bâtiment arrière, cour et puits
  • 1728. maison, bâtiment latéral, deux petits bâtiments arrière, poëles, chambres, cuisines, vestibule, cave solivée, petite cour et four à plâtre, avec toutes ses appartenances
  • 1743. la maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, la buanderie, la cour et le puits, cave solivée, au premier et au deuxième étage une chambre à coucher, petite cuisine, vestibule, par-dessus le toit où se trouve un grenier dallé et de vieux combles, le bâtiment latéral comprend au rez-de-chaussée sur la cour un four à chaux, l’écurie pour les officiers, au-dessus un petit poële, chambre à cheminée, la maison arrière comprend au rez-de-chaussée la chambre pour le soldats, au-dessus un petit poële, chambre, cuisine, vestibule, plus haut quatre petites chambres et un étroit vestibule, vieux comble et une petite cour arrière
  • 1766. la maison comprend plusieurs poëles, chambres, cuisines, par-dessus le comble couvert de tuiles doubles, il y a aussi une petite cave solivée, un puits et une écurie
  • 1779. la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent quatre poëles, quatre cuisines et plusieurs chambres, il y a aussi une écurie, par-dessus combles couverts de tuiles doubles, une cave solivée, une cour et un puits

Atlas des alignements

1829, Atlas des alignements (1197 W 37), 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Aveugles
nouveau N° / ancien N° : 12 / 18
Roser
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 172 case 4

Roser Jacques père laitier
Roser Jacques laitier (Subst. p. 1848)

Rue des Aveugles 18
P 689, sol, maison, bât. et cour
Contenance imposable : 2.90 – Classe : 1
Revenu total : 136,51 (135 et 1,51)
Ouvertures : portes cochères : 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 (puis 22)
fenêtres au 3° étage au au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 854 case 2

Roser Jacques Laitier
1881 Roser, Johann Philipp, Kaufmann
94/95 Isenmann Josef Wirt u. Ehefr. Barbara geb. Spitzer in Gtg.
1908 (1365) Isemann Josef Rentner u. Isemann Maria Elisabeth
1908 Strassburg die Gemeinde

Rue des Aveugles 3
P 689, maison – P 689, sol cour
Contenance imposable : 2.90 – Classe : 1
F° de provenance : 172 – F° de destination : Gb
Revenu total : 136.51
Ouvertures : portes cochères : 1
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres au 3° étage au au-dessus : 2

Cadastre allemand, registre 31

Parcelle : section 58 n° 100, anct. : P 689
Lieu-dit : Blindengasse, Hs. N° 3, 253/13 236
Nature : Hf. 3 Whs
Contenance : 2.76
Revenu : 1475 / 2025, Reinertrag 13.80
Remarques : 1913 ab d. 824 F 4 – 1912 Abbruch

(Propriétaire) compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Rue des Aveugles (p. 233)
(maison n°) 18

loc. – Keller Aloïse, fbq. de tabac – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blindengasse (S. 14)

(Haus Nr.) 3
Gröner, Schuhmacher. 0
Gilly, Ladendiener. 1
Isemann, Rentner. E 1
Gall, Tagner. 2
Haegenauer, Posment. 2
Matter, Ladendiener. 2
Zirnheld, Schlosser, 2
Strobel, Telegr.-Arbeit. H 0
Ulrich. Gasarbeiter. H 0
Eschappe, Wwe. H 1
Georg, Fuhrmann. H 2
Kuntz, Wwe. H 2
Stumpf, Gerber. H 2

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(21)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Blindengasse N° 3 [Maison : 3, rue des Aveugles]

a) Geschichtliches : Claus Lentz von Sulz 1544. Einem Bauer von Kuttolsheim wo Jacob Danser der Mörtelknecht wohnt 1587. Gaspard Ravaillaty, maçon 1765. F. B. Imbs artiste peintre 1860. [Historique, repris d’Adolphe Seyboth]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – modern [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc. – moderne]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 7. Treppenhaus – Treppe im Nebenflügel. Anfang XVIII. Als Gantzes zu erhalten
    [Cage d’escalier – Escalier dans l’aile latérale, début XVIII°. A conserver en totalité]
  • 25. Türbeschläge – II. Stock Vorderhaus 1 Tür
    In der zweiten Speicherkammer 1 Tür mit sehr guten Beschlägen (Baldigst zu entfernen)
    Hinterhaus, II. Stock. Schloß, Küchentür mit Beschlag
    [Ferrures de porte – une porte au deuxième étage du bâtiment avant
    Une porte à ferrures très bien conservées dans la deuxième chambre au grenier (à démonter immédiatement)
    Deuxième étage du bâtiment arrière, ferrure à la porte de cuisine]

Bemerkungen :

Haustür mit Beschlag (Louis XV)
Bronzentürklopfer (Empire) Löwenkopf (Baldigst zu entfernen)
Nebenflügel Fachwerkbau, Dachstuhl gut evtl. als Gantzes zu erhalten.
[Remarques – Porte d’entrée de la maison à ferrure (Louis XV)
Heurtoir en bronze (Empire) à tête de lion (à démonter immédiatement)
L’aile latérale construite en pans de bois et les combles sont en bon état, à conserver éventuellement en totalité]


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissant voisins, la maison appartient aux héritiers de Christophe Krancker (1605, neben Kranckers Stoffels erb., 1611, neben wÿland Christoffell N. selig erb. 1614, neben N In Kolbßheim) puis à Adolphe Erhard de Holtzheim, devenu gourmet et bourgeois de Strasbourg (1622, neben Adolph Erhard von Holtzheim, an ietzo weinstich. vnd burg. alhie)

Adolphe Erhard de Holtzheim achète le droit de bourgeoisie en 1613 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets

1613, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 772
Ehrhardts Adolph Von holtz kaufft d. Burgkrecht mit Beÿstandt Niclaus Meÿern deß huttmachs. vnd wüll Zu den Weinstich. dienen. Actum den 21. 8.bris Aô 1613

Jean Georges Marbach acquiert la maison par adjudication judiciaire le 27 septembre 1654 de Thiébaut Erhard et consorts de Holtzheim comme le mentionne l’inventaire dressé en 1662 après la mort de sa veuve Anne Bittlinger. Son fils Philippe Albert, tisserand à Colmar, en hérite.
Le tuteur des enfants de Philippe Albert Marbach à Colmar vend pour 250 florins la maison à Joseph Eva de Bouquenom (ensuite Sarre-Union)

1675 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 331
herr Johann Henrich Hertenstein U.I. Ddus et Advocatus, Henrich Blindeißen Zu colmar alß Vogts weÿl. herren Philipp Albrecht Marbachs geweßenen Rhats Verwanthens alda, nunmehr seel: hinterlaßene Kinder, Vermög eines, Zu erwehntem Colmar am 21. Maÿ jüngsthien under dero Statt fürgetruckhtem Secret Insigel (…) Mandati, hierzu Constituirter gewalthaber
in gegensein Joseph Eva Von Bockhenheim
hauß höff hoffstätt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit alhier in der Blinden Gaß einseit neben Herren Andreæ Brackenhoffern altem Ammaÿstern und dreÿ Zehnern, anderseit neben Michel Mollen Von Wangen et cons. hinden uff Lorentz Haußwalt den Kornwerffer und Reichard Burger den hoßenstrickher stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 11 ß 8. d bodenzinß der Carthaus alhier – umb 250 fl. à 15. batzen

Originaire de Rimsdorf, le cordier Joseph Eva, épouse en 1665 Marie Elisabeth Jesel de Bouquenom
Mariage, Bouquenom (luth. f° 139, n° 5) 1665. Bockenheim – den 14/4. Aprilis, Joseph Epha der Seÿler, Hannß Michael Epha Zu Rimbsdorff ehelicher Sohn, und Maria Elisabeth Hannß Jesels deß Burgers und trösthalters in Bockenheim, eheliche dochter copulirt worden

Le cordier Joseph Eva, bourgeois de Bouquenom, hypothèque la maison au médecin Jean Charles Hammerer

1679 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 215-v
Joseph Eva der Säyler und burger Zue Buckenheim
in gegensein Wolffgang Daniel Winckelmeÿers deß Schrifften Gießers im nahmen deß Edel-hochgelehrten herrn Johann Carl Hammerers Med. Doct. et Practici – schuldig seÿe 100 lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebawen, begriffen, rechten und zugehördten alhier in der blindengaß, einseit neben herren Andreæ Brackenhoffern dem ältern Alten Ammaÿstern und dreÿ Zehnern anderseit neben Georg Fritschen et cons. Von Breuschwickerßheim, hinden uff Veltin Haußwalt den Kornwerffer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 11 ß 8. d zinnß der Carthaus alhie

Originaire de Bouquenom, l’aubergiste à l’Ecrevisse Joseph Eva achète le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Elisabeth Jæsel
3° Livre de bourgeoisie f° 1080
Joseph Eva Von Sarbuckenum der Würth Zum Krebß allhier, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Mariam Elisabetham gebohrne Jäselin seine Ehel: haußfr: auch Von gedachtem Sarbuckenum gebürtig p. 6 gold fl. 16 ß. so er bereits auf dem Pfenningth: erlegt hat, bringt Keine Kinder mit, Vnd wird Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 20. 7.bris. 1691.

Joseph Eva demande l’autorisation d’exercer dans la rue des Aveugles le métier d’aubergiste qu’il n’a pas appris bien qu’il ait été pendant vingt ans aubergiste à Bouquenom. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux à l’accise. L’enquête montre qu’il a bonne réputation et qu’il a acheté l’enseigne à l’Ecrevisse rouge. Les Quinze lui accordent la dispense au tarif préférentiel d’une livre eu égard qu’il a été chassé de Bouquenom à cause de sa religion.

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 174) Sambstag den 19. 7.bris – Joseph Eva der Würth und Burger alhier, per Saltzmann, bitt Und.th. weilen er die Würtschafft nicht erlernt, ohnerachtet er selbige zu Sarbockenh. beÿ 20. jahr getrieben, solche alhier Zutreiben dispensando umb ein leidentliches gn. Zu erlauben, inn ansehung derselbe eine Zeithero großen schaden erlitten. Faust, mann stellt es zu MGhh. hn. s. t. Erk. Vor Obere Umbgellt Herren gewießen.

(f° 175-v) Mittwoch den 5. 8.bris – Joseph Eva C. E. E. Zunfft der Freÿburger
Wegen Joseph Eva, so umb den schanck angesucht, laßt H. XV. Brand, als XV. meister per H. Schragen referiren, daß man Gegner, Hn Luthern, als E. E. Zunfft der Freÿburger Rathh. darüber vernommen, der ihm ein sehr guth Zeignuß gegeben, Und anbeÿ Vermeldt habe, daß er ihme sein glück gern gönnete, Worauff man Imploranten Noch ferners angehört, der beditten, daß er die Würthschafft jnn d. blind. gaß treiben, Und den schild Zum Rothen Krebs, den er Von H. Rathh. Memmingers sohn gekaufft, nennen Und d. Umbgels quartaliter Zahlen wollte, so er nicht ehens præstiren Könte. Weilen d. burgerrecht ihn viel gekostet, Und jüngst allererst 80. ohm. wein gekaufft habe. Als man davon geredt, habe man dafür gehalten, daß Wan gleich er den schild an sich erkaufft, er dennoch dafür quartaliter ½ thaler Zu entrichten, und vor das Umbgeld Zweÿ bürgen Zustellen, ratione dispensationis aber Weilen er, H. Rath. Luthers bericht nach, ein Vertribener Mann seÿe, vnd wegen d. religion Viel leÿden müßen, es nur auff 1. lb d zusetzen seÿn werde, Stellen es Zu Mghh. genehmhaltung. Erk. Beliebt.

Lors de l’enquête sur les auberges en 1696, l’enseigne à l’Ecrevisse rue des Aveugles est détenue par Joseph Eva qui l’a cédée depuis peu à Henri Sutor

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer (…)
27. der Krebß jnn d. Blindengaß, So Joseph Eva bewohnt gehabt, seith d. visitation aber Heinrich Sutor bezogen habe, da ihme d. schanck würcklich vergönnet worden. Erk. dabeÿ gelaßen.

Le cordier Joseph Eva hypothèque la maison au profit des deux enfants mineurs du farinier Jean Thiébaut Erhard

1698 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 270
Joseph Eva, der Seÿler
in gegensein Johann Friderich Frießen, deß jüngen Seÿler alß Vogts weil. Johann diebold Erhards, gewesenen Mehlmanns sel. nachgelaßene 2. noch ledigen Kinder, mit beÿstand H. M. Israël Dieterlins, Præceptoris Inferior. Gymnasÿ – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der blind. gaß, einseit neben Johann Henrich Stäbler, dem Maurern, and. seit neben – von handschuheim & Cons. hind. auff hans Jacob Burger d. Spielmann und reichard burger, d. hosenstricker stoßend geleg., darvon gehend jährlich 11 ß 8 d bodenzinß der Carthaus allhier

Le revendeur Joseph Eva vend la maison pour 300 livres à Jean Charles Logel, maçon et assesseur au Petit Sénat

1698 (31.5.) Chambre des Contrats, vol. 570 f° 324
Joseph Eva, der Kremp Und burger allhier
in gegensein Hn Johann Carl Logels, deß Stein Metzen, Und E:E: kleinen Raths beÿsitzers
Hauß, Hoff, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten Und Gerechtigkeiten, allhier in der blinden gaßen, einseit neben Johann Henrich Stäblern dem Maurern, anderseit neben bauren von handschuheim et Consorten hind. auff hans Jacobs Burger den Spielmann und Reichard burger den hosenstricker, stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 11 ß 8 d bodenzinß der Carthaus allhier – umb 300 pfund

Maçon catholique originaire de Kippenheim en Bade, Jean Charles Logel acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Marie Madeleine Mentzinger. D’après le répertoire des conversions par les Jésuites, Marie Madeleine Mentzinger se convertit le 14 octobre 1693, quelques jours avant de se marier. Devenu assesseur au Petit Sénat, Jean Charles Logel meurt treize ans plus tard, en 1706.
Jésuites, conversions (AST 305) : Maria Magdalena Mentingerin, 1693, octobre, 14.

Mariage, Saint-Etienne (cath., f° 22)
Hodie 26 octobris anni 1693, connexi sunt honestus Juuenis Joannes Carolus Logel, latomus, et Pudica virgo Maria Magdalena Meintzingerin argentinensis, servatis omnibus de Jure vel de More seruandis

4° Livre de bourgeoisie, p. 638
Joh: Carol Louel, der Stein Metz Von Kippenheim in brißgaw, Weÿl. Joh: Louels gewesten Steinhawers Vnd Maurers daselbst hinterl. Ehel. sohn empfangt das burgerrecht Von Maria Magdalena Mäntzingerin Von hier seiner jetzmahligen haußfr, p. 2. gold fl. 16. ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Vnd wird zu E.E. Zunfft der Maurer dienen, Jur: d. 7. 9.br 1693

Jean Charles Logel devient tributaire chez les maçons le 26 novembre 1693
1693, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 21) Donnerstag den 26. Novembris – Hannß Carl Logel, Steinmetz, producirt gewohnliche documenta, krafft deren umb das Zunfftrecht bittend, gegen Leistung der gebühr. Erkant, würd Imploranten Willfahrt und zu einem Zünfftigen angenommen, erlegte E: E: Zunfft Zur gebühr 2 fl. 5 ß und für den Pfenningthurn 2 fl.

Originaire de Kippenheim, le maçon Jean Charles Logel s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Le Corps des Maçons déclare que le règlement ne lui permet pas d’accorder de dispense mais que le pétitionnaire s’est toujours bien comporté et qu’il n’a rien contre lui. Les Quinze accordent la dispense à titre gratuit parce que d’autres avant n’ont rien payé non plus.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 11) Sambstag den 30. Januarÿ – Hannß Carl Logel Ca. E. E. M. schafft der Maurer pt° Verfertigung des Mstr.st
Hannß Carl Logel per D Goll cit. per schedam E. E. Meisterschafft d. Maurer Weilen Citati iihme d. Meisterstück, Umb der Ursach, daß er Verheurathet nicht erlauben wolen, Zu Verfertigen als bitt er MGHh. Umb dispensation. Saltzmann Noîe cit. bitt Und.th einige Herren Zu mehrerem bericht abzuordnen. D Goll setzts Weilen das Umbtriebs nicht Vonnöthen. Erk. Wie vor [Vor Obere Handwercks Herren gewiesen]

(f° 17-v) Freÿtags den 5. Februarÿ – Hannß Carol Logel Ca. E. E. M. schafft der Maurer pt° Verfertigung des Mstr.st
Iidem [Obere Handwercks Herren] per me, daß Hannß Carl Logel, der Maurer, Von Kippenheim gebürtig, geklagt, Wie daß E. E. Meisterschafft der Maurer ihn Zu Verfertigung des Meisterstücks Nicht admittiren wolle, Weilen er bereits verheurathet. Worüber mann gedachte Meisterschafft gehörd, jnn dero Nahmen Heinrich Stäbler Und Hannß Jacob Kühl erschienen, die vermeldt, daß weilen ihr habende articul vom 3. Martÿ 1666. /.so abgelesen worden./ haben Will, daß d. Meisterstück im ledigen stand gemacht werden sollte, sie ihre orts davon nicht Weichen Noch dispensiren Könten, im übrigen sie Wid. Logel nichts Zu sagen, sondern er sich so Verhalten hätte daß sie mit ihme zu Friden waren, darauff jener geanthworthet, daß schohn Viel inn solchem Fall die dispensation erlangt hetten, Und er aber solche genad zu erhalten verhoffe, Welches nicht ohn seÿe, und Weilen Noch dießes dazu komme, daß Kläger ein gutes Zeugnus habe, Und MGHh. sich die dispensation Vorbehalten, so hielte man dafür, daß beÿ ihme auch dispensirt werden könte, idq. gratis weilen andere auch Nichts erlegt haben, Allein die genehmhaltung Zu Mghh. stünde. Erk. Geliebt.

Le maître maçon Jean Charles Logel loue une partie de sa maison à Barbe Houin, femme du peintre Michel Lombard

1704 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 586-v
Sr Jean Charles Loguel maître masson [signé] Johann Carl Logl
bail à Dlle Barbe Houin femme du Sr Michel Lombard peintre assistée du Sr Jean Jacques Rosenzweig marchand (signé) Bhoüins femme au Sieur Lombar
dans sa maison sçize icy rüe nommée Blindengass les appartemens et Commodités suiuantes, sçauoir tout le premier étage étant composé de deux chambres d’un poele et d’une cuisine ensemble le vestibule et une place dans la Cave pour metre quarante mesures de vin pour un an à Commençer à noel de Cette année – moyennant un loyer annuel de 40 livres tournois

Ancien assesseur au Petit Sénat, le maçon et tailleur de pierres Jean Charles Logel meurt en 1706 en délaissant deux filles et un fils. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 277 livres, celle des héritiers de 18 livres. L’actif de la communauté s’élève à 804 livres, le passif à 408 livres.

1706 (17.1.), M° Oesinger (Jean Adam, 39 Not 10) n° 228
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der Wohl Ehren Veste, Weise und Wohlachtbare Herr Johann Carl Logel, Steinmez und Maurer, auch E:E: kleinen Raths geweßener alter beÿsitzer, nach seinem den 1. Octobris deß ohnlängst abgewichenen 1706.ten jahrs aus dießer welt genommenen seeligen hintritt Zeitlichen Verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen und Begehren deß Wohl Ehrenvesten, Weißen und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Böhmen Maurers Undt eines Ehrsamen Großen Rathß allhier alten beÿsitzers, alß Geschwornen Vogts Mariæ Salome, Mariæ Magdalenæ Und Johann Carls der Logele, alle dreÿ Geschwistrige, Und deß Verstorbenen Herrn seelige mit hernach bemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeigter Kinder, Und ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam gebohrne Menzingerin die diß Orths wittib (…) mit beÿstand deß Ehrenvesten Und Weisen Herren Johann Thoman Voisars hosenstrickers Und E.E. Kleinen Rathß Jetzmahligen beÿsitzers Ihres Geschwornen, curatoris – Actum in der Königl. Statt Straßburg Montags den 17. Januarÿ Anno 1707.

In Einer in der Statt Straßburg ahne der blinden Gaß gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen, Vnd hernach beschriebenen behausung befunden worden wie Volgt
Höltzen und Schreinenwerck, In der Wohnstub, Auff d. obern bühn, In der Stuben Cammer
Eigenthumb ahne Einer behaußung. (T.) Haus, hoffstatt und bronnen auch ein Mittel V. hinder Gebäwell s. übrig. deren geb. begriff. weiten, recht: zugeh. V. Gerecht. gel. allh. in d. St: Str: ah: d. bl. Gaß eins. neb. H. Joh: Heinr. Steblern dem Steinm. v. Maurern allh. anders. Caspars hansen burg. Zu brüschwickerßh. hint. auf Jac. trentzen d. Karcher stoßend davon gehen Jährl. auff -5 lb Zinß, H. Joh: Jac: Vaudteln dem sattler allh. Vögtl. weis so in haubtg. ablößig mit 100 lb, Ferner 3 lb Zinnß Jährl. auff (-) Fraw. Annæ Mariæ geb. Merckelin der diß Orths Witt. Leibl. Mutter ist in Cap. abl. m. 75 lb, So dann 11 ß 8.d Erblehen Zinnß Jährl. auff Weÿh. dem Stifft zur Carth. allh. so dem Zinns nach in Cap. zu 4 pro cento 11 lb 13 ß 4 d. sonsten freÿ leedig u. eigen. Vnd über solche beschwärdt. durch der St. Str. geschw. H. Werckmeister vermög Ihrer sub dato 30.d. Xbris A° 1706. Zu dem Concept gelüferten schriftl. Abschatzung annoch æstim: per 413 lb 6 ß 8 d. Darüber ist Vorh: ein teutsch. pergam. Kauffbr. m. d. St: Str: Cantzleÿ Contract stub anh. Insiegell Verw. dat. d. 31. May A° 1698. Ferner ein älterer Perg: Kauffbr: so auch m. d. St: Str: Contr. Insiegel behängt sub dato 5.d Junÿ A° 1675
– Abschatzung den 30.Xbris ao. 1706. Weÿland des Ehrhafften und bescheidenen herrn Carl Logel gewesenen Stein Metz und Maurer seel. hinder laßene Fr: Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der blindten gaßen gelegen Ein seits neben herrn Stebler Stein Metz anderseits neben Einem bauren hauß Caspar hannß Von Brischwickerschen gehörig, hinden auff Jacob Trentz Karcher stoßendt, Welche behausung Nebens gang, Mittel: hindergebäu: hoff und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleüte sich in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt, Vor undt Umb: 1200 Gulden. Bezeichnuß durch der statt Straßburg geschwohrene Werckhleüte [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen Unveränderten Guths. Nach Innhalt einer Designation so den 21. Jan. 1700 aufgerichtet (…) Item fol. eod. d. 18. Martÿ 1695. ist Ihro ahne hans Wolf Mentzinger ihres bruders seel. rechnung Recess zur helffte zukommen
Abzug dießes Inventarium gehörig, Sa. der Wittib Unveränderten Guths Ergäntzung 277 lb, Summa der Erben Unveränderten Kleÿder und Weißgezeugs 18
das Gemein Verändert und Theilbar Guett, Sa. hausraths 105, Sa. Schiff und geschirr auch Materialien zum Maurer handwerckh gehörig 87, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 67, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eigenthums ahne einer behausung 413, Sa. Schulden 76, Summa summarum 804 lb – Sa. Schulden 408 lb, Nach deren Abzug 396 lb – Verstallungs Summa 692 lb
Es ist eine Eheberedung so H. Nots. Franckh auffgerichtet Und Ein Codicill so Vor mir obgemeltem Notario auffgerichtet Word. Vorhand.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 174)
1706 – Die 1. octobris obiit Joannes Carolus Logel de Kippenem ac assessor in minori Senatû huiatis ac non maritus Mariæ Magdalenæ Mintzingerin argentinensis, ætatis Suæ 37 annorum, fuit sepultus in cœmeterio Sanctæ Helenæ extra moenia Civitatis

Marie Madeleine Mentzinger se remarie en 1706 avec le maçon Simon Bachel, originaire de Burgschleinitz en Autriche : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenthafften und Kunsterfahren Meister Herrn Simon Bächel dem Ledigen Steinmetzen Von Burgschleinitz in Österreich gebürthig, deß Ehrsamen Paul Bächels Weingärthners allda ehelichem Sohne, alß dem Brauttigamn ajne Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendsammen frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Mentzingerin, weÿl. deß Ehrenvesten und Wohlvorachtbaren Herrn Johann Carl Logels geweßenen Steinmetzen und Maurers auch Eines Ehrsamen Kleinen Raths alhier in Löbl. statt Straßburg geweßenen alten beÿsitzers seel. hinterbliebenen Wittib, alß der Hochzeiterin am andern theil
auff der Fr. Hochzeiterin seithen S. T. Herr Jacob Böhm, Murer vnd E: E: Großen Raths alter beÿsitzer Ihrer Kinder geschworner Vogt und Herr Thomas Voisar Hoßenstricker alß ihr geschworner Curator (…) So beschehen in Straßburg Dienstag den 19.ten Aprilis Anno 1707. [unterzeichnet] Simon bähel alls hoch Zeitter, Maria Magdalena loglerin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 183)
Die 26. Maÿ 1707, copulati sunt Simon Backel, lapicida et ex oppido Burgschlein in Austria, ætatis Suæ 24. annorum, et Maria Magdalena Mentzingerin vidua defuncti Domini Logel etiam Lapicidæ et ætatiis Suæ 35. annorum – (signé) Simon bachel, Maria Magdalena Mentzinerin

Simon Bachel devient bourgeois par sa femme
4° Livre de bourgeoisie, p. 766
Simon Bachel d. Steinmetz, empfangt d. burgerrecht V. s. Fr: Maria Magdalena Mantzingerin p. 2. gold fl. 16. ß. W. beÿ d. Maurern dienen. Jur. d. 23. Dito [Julÿ] 1707

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison pour à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 16 livres, ceux de la femme à 428 livres.

1707 (30.7.), M° Oesinger (Jean Adam, 39 Not 11) n° 248
Inventarium und beschreibung aller Unnd Jeeder Haab, Nahrung Unnd Gütere, Liegender und Vahrender, so der Ehrenhaffte und Achtbahre Simon Bächell, Steinmetz Unnd maurer, und die Viel Ehr Und Tugendsammme Fr. Maria Magdalena Gebohrne Mentzingerin, beede Eheleuth Unnd burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestandt zugebracht, Unndt sich deren Jeedes nach Inhalt Ihrer mit einand. Auffgerichteten Eheberedung für Unverändert Vorbehalten hat – Actum In fernerem Gegensein der Wohl Ehren Vesten weißen Unnd Großachtbahren herren H. Johann Thoman Voisard hoßenstrickers Unnd EE Kleinen Rathß Jetzmahligen beÿsitzers, Alß der Vorgemelten Ehefrawen annoch ohnentledigtenen Vogts, Unnd Herren Johann Jacob Böhmen maurers auch eines E.E. Großen Rathß alten beÿsitzers alß der Ehefrawen dreÿ K.Kr. erster ehe so sie mit weÿl. herren Johann Carll Logell Steinmetzen Unnd maurern Auch E.E. Kleinen Rathß alten beÿsitzern erzeigt Geschwornen Tutoris, Sambstag d. 30.ten Julÿ A° 1707.

In Einer in der Statt Straßburg ahne der blind. Gaß gelegenen in der Ehefr. nahrung gehörigen Unnd hernach beschriebenen behaußung befunden worden, Wie Volgt
Ane Hültzeren und Schreinen Werck, Auff d. obern bühn, Auff d. Undern bühn
Der Kinder Pfetter, Göttell Unndt Geschenckh Gelt, Mariæ Salome gehörig, Mariæ Magdalenæ gehörig, Johann Carl Loogell
Eigenthumb Ahne Einer behaußung. Haus, hoff, hoffstatt und bronnen auch ein mittel Unnd hinder gebäwell sambt Vbrig. deßen begriffen, weiten, rechten zugehörden Vnnd Gerechtigkeiten geleg. allhier in d. Statt Straßb. ane der blind. gaß 1.s neben H. Joh: Heinrich stebler dem Steinmetzen vnnd maurer 2.s Caspers hannßen burgern Zu brischwickerßh. erben, hinden auff Jacob Drentzen dem Karcher stoßend, davon gehen Jährlichen auff (-) Johann Jacob Faudel dem sattler allhier Vögtlicher weiß so ahne haubtguth ablößig mit 100 lb, Ferner 3 lb Zinnß Jahrs auff (-) Fraw. Annæ Mariæ gebohrner merckelin d. dißorth. Ehegr. Leibliche Mutter in Cap. ablößig mit 75 lb, So dann 11 ß 8.d erblehen Zinnß Jährlich auff Weinnachten dem Stifft zur Carthaus allhier so dem Zinns nach in Capital a 5 pro 100.to Machet 11 lb 13 ß 4 d. Sonsten freÿ leedig Vnnd eigen Vnnd Vber dieße beschwerte wie wohl niemand Zur præjudiz annoch hiehero angeschlagen p. 413 lb 6 ß 8 d. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt. Straßb. Cantzeleÿ Contract stub anhangendem Insiegell verwahrt datirt d. 31. May A° 1698. Ferner ein Altere Pergamentener Kauffbrieff so auch mit d. Statt. Straßb. Contract Insiegell behangt Sub dato 5.ten Julÿ Anno 1675
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns Zugebrachtes Vermögen so alleinig in seiner Kleÿdungen Weißgezeüg umb 16. lb
Der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Guth, Sa. hausraths 377, Sa. Werckzeug Schiff und geschirrs auch Materialien zum Maurer handwerck thut 123, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 79, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 9, Sa. Früchten auff dem Kasten 12, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 413, Sa. Schulden 27, Summa summarum 999 lb, Schulden 570 lb, Nach deren Abzug 428 lb – Beschluß summa Inventarÿ 444 lb

Simon Bachel devient tributaire le 30 août 1707
1707, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 58) Dienstags den 30.ten Augusti A° 1707 – New Zünfftiger Cathol. Religion
Simon Bachel der Steinmetz producirt schein und will beÿ E. E. Zunfft Zünfftig werden. Erk. v gegen der erlag der gebühr willfahrt (Pfth. 1. lb, Zunfft 5 ß, Zunfftschr. v. bütt. 4., Summa 1 lb 9 ß d)

Anne Marie Mercklin veuve d’Axel Louis Mentzinger meurt en 1708 en délaissant deux filles converties. Elle est restée luthérienne et habite chez sa fille rue des Aveugles. L’actif de la succession s’élève à 246 livres, le passif à 35 livres.

1708 (15.Xbris), M° Lang (Jean Régnard, 29 Not 81) n° 739
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die viel Ehren: v. tugendsame frau Anna Maria Mentzingerin geb. Mercklinin, w. des Ehren und vorgeachten H. Axel Ludwig Mentzingers, geweßenen schwartz und Schönfärbers zu Straßburg nunmehr seel. hinderbliebene Wittib, nun ebenmäßig seel. welche dienstags den 20. 9.br des jetzt zu end nahend. 1708.en Jahrs dieses Zeitliche gesegnet, hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ Zeitzin, geb. Mentzingerin, des Ehrengeachten H. Johann Bernhard Zeitzen des Meelmanns v. burgers alh. ehelicher haußfr., ingleichem der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Magdalenæ Bachelin geb. Mentzingerin, des Ehrengeachten Herrn Simon Bachels, des Steinmetzen undt Maurers auch burgers allh. ehelicher haußfr., mit beÿhülff deßelben, ingleichem des Edel Wohl Ehren vest wohlweisen v. Kunsterfahren H. Johann Peter Randenrats Vornehmen barbierers v. wundartzts auch E.E. großen Raths alten beÿsitzers allhier jetzmahligen wohlverdienten H. beÿsiters als dero erbettenen Herrn bÿstands, beeder der abgeleibten fr. seel.mit vorerwehntem H. Axel Ludwig Mentzingern ihrem gewesenen Ehemann seel. ehelich erziehlter Töchter und ab intestato Zu gleichen antheÿlen verlaßener Erben – So beschehen Sambstags den 15.en Xbris A° 1708.

In einer in der statt Straßburg in der blindengaß gelegenen v. fr. Magdalenæ bachelin geb. Mentzingerin der ableleibten seel. eheleibl. Tochter Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Copia der Verstorbenen Frauen seel. auffgerichteten Dispositionis inter liberos – im Jahr 1708, Sontag den 11. Monatstag Novembris, erschienen die Viel Ehren und tugendsame frau Anna Maria gebohrne Mercklinin des Ehren und Vorgeachten Herrn Axel Ludwig Mentzingers, geweßenen Schwartz und Schönfärbers auch burgers zu Straßburg seeligen hinderbliebene Wittib, Zwar Kranck und schwachen Leibes (…), Johann Reinhard Lang, Not. juratus
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. hausraths 31, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. guldener Ring 3, Sa. baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200, Summa summarum 246 lb – Schulden 35 lb, In Vergleichung, Restirende Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 210 lb
Præ und Legaten (…) N° 3, Susannæ Zeitzin ihr Enckelin

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth., reg. du pasteur, f° 71)
Dienstag d. 20.ten Nov. Vormittag umb II. Uhr starb und ward donnerstag d. 22.ten Nov. hor. 2. pom. nach gehaltener Leich Predigt Zum Jung. St. Peter Zu S. Helenæ begrab. Fr. Anna Maria, dero Vatter ist gewesen Johann Georg Mercklin, Schwartz und Schönfärber und Burger allhier die Mutter fr. Magdalena gebohrne Maußin, Sie war ehelich Verheÿrathet an Weÿl. Axel Ludwig Menzer gewesenen schwartz und Schönfärber allhier, von dem sie aber verlaß. und nach gehendts durch. Gn. Obrigkeit geschied. word. Alt 63. jahr 8. Monat. 11. tage [unterzeichnet] Simon bächel Stein Mätz Vnd br alls dochter Man, Elias Neubaur als schwager (i 73)

Simon Bachel meurt en délaissant une fille (voir l’inventaire après la mort de Marie Madeleine Mentzinger en 1728).
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 800 florins

1712, Livres de la Taille (VII 1174) f° 246-v
(Maurer, F. N° 808) Weÿl. Simon Bachels geweßenen Steinmetzen und Maurers auch burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 73.b – 924. lb 11 ß 11 d, die machen 1800. fl. Verstallte nur 1500 fl. also zu wenig 300 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs jahr in duplo alß theilbar Guht, thut à 18 ß – 5 lb 8 ß
Und auch auff vier jahr in simplo trifft à 9 ß d – 1 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1710. 1711 & 1712. 10. lb 16 ß
Gebott 5 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 d – Summa 19. lb 7 ß 10 d
Auff bitten haben die Herren Dreÿ nachgelaßen dreÿ jahr in duplo und dreÿ jahr in simplo, th. 4. lb 1 ß, restirt 15. lb 6 ß 10 d
dt. 9° Maÿ 1712. in abschlag 8. lb 2 ß
dt. 27. Junÿ ferner 7. lb
der rest auf ferneres bitten nachgelaßen

Marie Madeleine Mentzinger se remarie avec le maître maçon Jean Martin Pfundstein.
Jean Martin Pfundstein et Marie Madeleine Mentzinger hypothèquent la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel le vieux

1712 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 486
Johann Martin Pfundstein Maurer undt Steinhauer und Maria Magdalena geb. Mentzingerin mit beÿstand Johann Bernhard Seitzen Meelmanns Ihres Schwagers und Michel Becken Taglöhners Ihres Vettern mit fernern beÿtand hr Frantz Jacob Scheübels weinhändlers Ihres noch ohnentschlagenen Vogts
in gegensein Johann Georg Schlegels des ältern Küblers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, einen dritten theil für ohnvertheilt ahn hauß und hoff mit allen gebäuden und zugehörden allhier in d. blindengaß, einseit neben d. Stüblerischen wittib anderseit neben Bauren von Hanschueheim hinten auf hans Jacob Burger den Spielmann et Cons. gelegen, von welchem gantzen hauß gehen jährlich 11 ß 8 d bod. zinß der Carthaus alhier

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1715 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 304
Johann Martin Pfundstein maurer und steinhauer und Maria Magdalena geb. Mentzingerin beÿständlich Johann Bernhardt Seitz meelmanns und Joh: Georg Rudolph Würts
in gegensein Joh: Georg Schlegel sen: Küblers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, einen dritten theil ahn hauß c. appert: allhier in der bliden gass, einseit neben der Stäblerischen wittib anderseit neben Bauren von handtschuheim hinten auff hanß Jacob Bugern dem Spielmann et Consorten, von welchem ganzen hauß gehen jährlichen 11 ß 8 d ane bodenzinß der Carthaus

Inventaire après le décès d’un locataire, le pelletier Jean Michel Kalb, marié successivement avec Susanne Marguerite Spach et Marie Marguerite Wolff. Le mari a fait faillite quelques années auparavant

1716 (23.1.), M° Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 4) n° 188
Inventarium über Weÿland Meister Johann Michael Kalben geweßenen Kürschners und burgers alhier nunmehro seel. Verlaßenschafft – nach seinem am 13. 9.bris des nechstabgelegten 1715.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen – ersucht durch Frau Mariam Margaretham gebohrne Wolffin die hinterbliebene Wittib mit hülff und beÿstand H. Joh: Schaden des Weisgerbers und burgers alhier deroßelben geordbeten Curatoris wie auch Friderich Matthiam den Sohn
Des Verstorbenen seel. hinterlaßene Kinder und beneficial Erben sind Volgende, 1. Frau Anna Catharina gebohrne Kalbin, Meister Benjamin Schneider des Nadlers und Inwohners Zu Waÿßenburg ehel. haußfrau, 2. Maria Salomea Kalbin, so sich Von hie wegbegeben, 3. Johann Michael Kalb, der in der frembde sich befindende ledige Kürschner, 4. Friderich Matthias Kalb der Ledige Kürschner, so præsens, 5. Jgfr. Anna Margaretha Kalbin, Dieße fünff seind aus Weÿland frauen Susannæ Margarethæ gebohrner Spachin deßen erstern ehef. erzielte Kinder, deren die 3. letztere bevögtigt mit Meister Willhelm Friderich Gretnern dem Schneider und burgers alhier,
So dann 6. u. 7. Johann Jacob Kalb und der Posthumus, für welche zum Vogt geordnet H. Johann Conrad Würth der buchtrucker und burger alhier so zu gegen war, und seind dieße 2. letztere mit frauen Maria Margaretha Wolffin der nunmahligen Wittib ehem. erzeugt

In einer alhier ane der Blinden gaß gelegenen lehnbehaußung und dero inhabende Gemächern Volgender maßen befunden
Hausrath und vahrender Haab, Schrein und hülzenweckh, Auff der bühn, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, Im Keller
Sa. hausraths 37 lb, (W. 31, T. 5) – Wahren und Werckzeug Zum Kürschner handwerck gehörig, 28 (W. 1, T 27) lb – Silber W. 10, Schulden in der Wittib ohnveränderten Vermögen zugeltend 17 lb, Schulden in die Theÿlbaren Verlaßenschafft zugeltend 2 lb
Summa summarum sogenannter wenig Theÿlbaren Verlaßenschafft, 34 lb
Schulden aus vorstehende sogenannter Theÿlbaren Verlaßenschafft, Item hannß Martin Pfundstein dem Maurer Vor i. quartal Verseßenen hauß Zinnß, Summa 351 lb
Ergäntzung der Wittib unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ underschriebene Not. über der beeden Zertrennten Eheleuthe ad Concursum gereichte falliments Nahrung und wie 23. Julÿ Anno 1713 auffgerichtet, 47 lb – Summa der Wittib unveränderten Vermögens 98 lb

Plâtrier orginaire de Niessbach en Bavière, Mathieu Wagner, épouse en 1715 Marie Salomé Logel, fille de Jean Charles Logel. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Aveugles. Ceux du mari s’élèvent à 13 livres, ceux de la femme à 127 livres.
Il devient bourgeois quoiqu’il ne soit pas porté au registre de bourgeoisie. Il fait établir un inventaire des apports en 1724

1724 (15.1.), M° Oesinger (Jean Adam, 39 Not 32) n° 860
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsame und bescheidene Mstr. Matthias Wagner gipser und die Ehren und tugendsahmen fr. Maria Salome geb. Lögelin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg mit einander in jhrem schon Vor ungefähr Neün Jahren mit einander angetrettenen Ehestand zugebracht und sich ein jedes derselben das seinige nach außweiß jhrer mit einander auffgericheten Eheberedung, für eigenthümlich unverändert Vorbehalten hatt

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg ahne der Blinden Gaßen gelegenen und in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen wohnbehaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Eigenthümliches Vermögen, Zwen dritte theil der haussteuren 13 lb
der Ehefrauen in en Ehestand zugebrachtes Eÿgenthümliches Vermögen, Sa. Hausraths 31, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Goldenen Ringen 9, ß baarschafft 75, Summa summarum 121 lb, dritte theil der haussteuren 6 lb

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 6)
1715, 6. maÿ, sacro matrimonÿ vinculo juncti sunt Honesti adolescentes scilicet Mathæus Wangner Ein Ibser, nec non Magister ac Civi argentinensis, et oriundus de Niessbach in Bavaria, Et pudica virgo Maria Salome Loglerin, nec non filia legitima Joannis Caroli Logel Civis ac Cæmentarii, nec non Ex Assessoris Minoris Senatus Argentinensis et Mariæ Magdalenæ Mentzingerin, Testes fuerunt Nicolaus Wagner Cæmentrius nec non parens Sponsi Et Joannes Martinus Pfundstein Civis cæmentarij ac lapicidæ argentinensis (si go. Matheß Wangner, Maria Salomea loglerin, Nicolas Wangner)

Mathias Wagner meurt en 1724 dans la maison de Martin Pfundstein en délaissant trois enfants et un posthume. La masse propre à la veuve est de 130 livres, celle propre aux héritiers de 7 livres. L’actif de la communauté s’élève à 149 livres, le passif à 107 livres. La veuve se remarie en 1725 avec le maçon Jean Georges Schrœder.

1724 (3.7.), M° Oesinger (Jean Adam, 39 Not 33) n° 876
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrsame und bescheidene Mstr. Matthias Wagner der gewesene gipßer und burger allhier nach seinem den 10. Martÿ dießes jnstehenden 1724. Jahrs aus dießer mühsamen Kummer Vollen aber Zergänglichen Welt genommenen seel. hientritt hie zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Freündliches Ansuchen erfordern und Begehren des Ehrenhafften und bescheidenen hr. Joh: Melchior Schröders haffners und burgers allhier alß geschwornen Tutoris des Verstorbenen seel. mit seiner hernach benambsten hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten dreÿen Kinder und des annoch unter dem Mütterlichen hertzen Liegenden posthumi als deßelben ab intestato nechster rechtsmäßiger Vier Erben, davon die dreÿ auff der welt sich befindliche Kinder heißen Mattheus, Johannes und Johann Carolus die Wagnern, Inventirt und ersucht durch Frau Mariam Salomeam geb. Logelin die dißorts Wittib beÿständlich S. T. Hn Joh: Nicke, wullenwebers und E:E: kleinen Raths allhier jetzmahligen Wohlverdienten beÿsitzers Ihres geschwornen Vogts

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg ahne der Blinden Gaßen gelegenen und in diese Verlaßnschafft nicht gehörigen wohnbehaußung ist befunden worden wie folgt
Schulden auß der Verlaßenschafft zu bezahlend, Item Mstr. Joh: Martin Pfundstein dem steinhauern u. Maurern der Wittib stieffvatter vor i. Viertel Jahr verfallenen haußzinß
Ergäntzung, (Inventarium illatorum in Anno 1724 auffgerichtet)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der hinterbliebenen Wittib Eigenthümlich ohnverändert Vermögen, Sa. Hausraths 5, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Goldenen Ringen 3, ß Schuld 37, Sa. Ergäntzung 81, Summa summarum 130 lb
der Kinder und Erben ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 17, Sa. Ergäntzung 13, Summa summarum 30 lb, Sa. der Schulden 37, Nach deren Abzug 7 lb
das gemein Verändert und theilbare gut, Sa. Werckzeugs zum gipßer und Maurer handwerck 31, Sa. Wein und Lähren Vaßen 33, Sa. Silbergescheids 20, Sa. Schuld 19, Summa summarum 149 lb – Schulden 107 lb, Nach solchem abzug 41 lb – Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 165 lb

Les experts de la Ville estiment la maison à 900 livres à l’inventaire en 1728 après la mort de Marie Madeleine Mentzinger femme de Jean Martin Pfundstein.

Les héritiers de Marie Madeleine Mentzinger cèdent pour 1 225 livres leurs parts de la maison à leur cohéritière Marie Madeleine Logel, femme du tisserand en laine Jean Nické,

1728 (5. 9.br) M° Oesinger (Jean Adam, 39 Not 38) Joint au n° 984 du 2. 7.br. 1728
Zuwißen seÿe hiemit, daß zwischen Weÿl. Frauen Mariä Magdalenä Pfundsteinin gebohrner Mentzingerin, H. Martin Pfundsteins, Steinhauers, Maurers v. burgers allhier geweßene Haußfrauen sel. samtl: Erben mit beÿstand dero resp. Ehe v. geschwornene Vögte nachfolgende Cession abgeredt v. verglichen word. Nemblichen es cedien und überlaßen Frau Maria Salome Schröderin gebohrne Logelin, mit beÿstand Meister Joh. Georg Schröders auch Steinhauers v. burgers allhier ihres Ehemanns, Ferner Jgfr. Anna Maria Bachelin beÿständlich H. Johann Quirin Bergan Steinhauers v. Maurers auch E:E: Kl. Raths allhier alten beÿsitzers, So dann Jgfr. Maria Catharina Pfundtsteinin mit beÿstand H. Johann Mußler Schloßer auch E:E: Kl. Raths allhier alten beÿsitzers dero geschworner Vogt,
in gegensein Frauen Mariä Magdalenä Nickein gebohrner Logelin, beÿständl. Meister Johann Nicke, wollenwebers v. burgers allhier dero Ehemanns
ihre samtl. gemeinschafftl. v. ohnvertheilte Antheiler ane haus, hoff, hoffstatt v. bronnen auch Mittel v. hindergebäu sambt übrigen deßen begriffen, weiten, Rechten zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der blindengaß 1.s neben Joh: Frantz Thuchfärber dem Schuhmacher 2.s neben Melchior Erißmann dem Fuhrmann, beed. burgern allhier, hinten auff N. Bohlender den hosenstricker stoßend, so über 11 ß 8 d bodenzinß so man Jährl. auff Weÿhenachten dem Stifft Zur Carthaus allhier abzurichten schuldig ledig v. eigen – umb 2550 Gulden

Marie Madeleine Logel épouse en 1720 Jean Nické, fils du tisserand Jean Nické
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 65), Hodie Anno Domini 1720 die Vero 23 Mensis Junÿ (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ juncti sunt Joannes Nické linitextor ac Joannis Nické etiam linitextoris ac Civis argentinensis et annæ Evæ Wahlin legitimus filius et pudica virgo Maria Magdalena Logel defuncti Joannis Caroli logel Lapicidæ et Mariæ Annæ Mensengerin legitima filia (signé) Johannes nické, Maria Magdalena logel (i 38)

Marie Madeleine Logel femme de Jean Nické vend la maison à son beau-père Jean Martin Pfundstein

1728 (27.11.) Chambre des Contrats, vol. 602 f° 525
Fr. Maria Magdalena geb. Logelin Johannes Nické des wollenwebers
in gegensein Martin Pfundtstein des Steinhauers Maurers ihres Stieffvatters
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Blindengaß, einseit neben Johann Frantz Tuchfärber dem Schuemacher anderseit neben Melchior Erißmann dem Fuhrmann hinten auff david Bolender den hoßenstricker – auff weÿnachten dem Stifft Carthauß 11 ß 8 ane bodenzinß – nachdeme sie selbige in elterlichen Verlaßenschaffts: abtheilung von ihren geschwisterden ahm 5. hujus vor Notarÿs Rith und D’autel käufflich übernommen – umb 914 pfund kauffschillings antheiler und 460 pfund

Les experts estiment la maison 1 000 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Martin Pfundtstein. Sa veuve Anne Eve Nické se remarie en 1743 avec Jean Léonard Vidua. Quand il meurt en 1751, la valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1743 puisqu’il n’y a eu aucune amélioration depuis lors.

Anne Eve Nické se remarie en troisièmes noces en 1751 avec François Hirn, natif de Villé.
Mariage, Rumersheim (cath. p. 299)

Hodie 9 augusti anni 1751 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Franciscus Hirn ex willer mercator filius josephi Hirn civis et Mercatoris et Barbaræ Lamblat conjugum commorantium in willer et anna eva Nické vidua defuncti Leonardi Vidua civis olim et architecti argentinensis, præsentibus testibus josepho hirn cive et mercatore in willer, Mathia Lamblat Cive et consiliario in Molsheim (signé) François Hirn, anna eua nicke – Lud. Chabrun parochus (i 159 – procl. Saint-Pierre-le-Vieux cath. p. 99 Anno domini 1751 die 2 augusti)

François Hirn devient bourgeois six mois après son mariage en février 1752, en s’inscrivant à la tribu du Miroir
Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 480
Frantz Hirn der handelsmann Von Weÿler geb. erhalt d. b. r. Von seiner Ehefrau Anna Eva weÿl. Leonhard vidua des geweßenen b. u. maurer Mstr. um den alten burger schilling, u. will dienen beÿ E.E Zunfft der Spiegel, jur. d. 5. febr. 1752.

Anne Eve Nické meurt en 1760 en délaissant trois enfants

Anne Eve Nické, veuve Vidua et femme du marchand François Hirn, vend la maison au maître maçon Gaspard Théodore Raballiatti moyennant 2 000 livres

1752 (22.1.) Chambre des Contrats, vol. 626 f° 33
Fr. Anna Eva geb. Nicke H. Frantz Hirn des handelsmanns ehefrau
in gegensein Caspar Theodor Rabaillati des maurer:meisters
eine behausung bestehend in vord: mittel: hinder: und nebens gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Blindengaß, einseit neben Johann Jacob Ludin dem meelmann, anderseit neben Frantz Antoni Schweighäußer dem schreiner, hinten auff H. Johann Haan Med. Doctorem – dem stifft Carthauß 11 ß 8 d ane bodenzinß – als ein von ihrem in ersten ehe mit weÿl. H. Johann Martin Pfundstein dem maurermeister erzeugt und nach dem vatter verstorbenen kind ererbtes guth – 2000 pfund

La maison est estimée à 800 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Gaspard Théodore Raballiatti en 1766 puis à 900 livres après la mort de la veuve.

Transaction entre les enfants et héritiers de Marie Madeleine Schrœder. Jean Jacques Seemann cède sa part de la maison à sa sœur Marie Madeleine Rabaliatti femme de François Georges Burgard

1779 (15.2.), M° Anrich (6 E 41, 1505) n° Joint au n° 195 ½ du 18.1.1779
Vergleich Lüffer: und Abhandlungs wie auch General Abrechn: an: und außweißungs Register über weÿl. Fraun Maria Magdalena Rabaliatti geb. Schröderin auch weÿl. Hrn. Caspar Theodor Rabaliatti Maurermeisters Wittib – F° 1.v, Vergleich und respective Übergaab der in dieße Verlaßenschafft gehörigen gantzen behausung und eines darein gehörigen hernach beschriebenen Hauß Antheils.
Ehe und bevor man nun zur würcklichen Abtheil: und Erörterung gegenwärtiger Verlaßenschafft den Anfang gemacht, declarirten beede Vorher in eingang benamßte dießortige Erben als Herr Johann Jacob Seemann ane einem, und frau Maria Magdalena Burgardin gebohrne Rabaliatti unter assistentz ihres Herrn Ehe vogts am andern theil, wie daß /:in betrachtung sie den folio 29.t ihres Vorallegirten mütterlichen Inventarÿ beschriebenen hauß antheil und die folio 32. solchen Inventarÿ darinn eingetragene gantze behaußung beede allhier ane der blinden gaß gelegen zu alieniren und an fremde zu begeben, nicht gesonnen, sondern Vielmehr den einem jeeden an gedachte objectis gebührige theil abgesondert zu beziehen willens:/ Sie um ein solches bewerckstelligen zu Können, folgenden gütlichen Vergleich darüber getroffen und erwehnte beede ohnbewegliche objecta cessions weiß aus gemeiner Erbschafft um den hernachbemerckten unter sich selbst geachten Preiß einander eigenthümlichen respectivé zu überlaßen und anzunehmen sich entschloßen wie dann
Erstlichen Herr Johann Jacob Seemann der sohn erster Ehe fraun Mariæ Magdalenæ Burgardin seiner fraun Schwester den im Inventario folio 29. beschriebenen ohnvertheilten dritten theil theil von: und ane einer behausung in Vorder: Mittel: hinter: und Nebens gebäuden, einem hoff bronnen und hoffstatt bestehend ane der blinden gaß gelegen, wovon die übrige ohnvertheilte zween dritte theil ihro fraun Burgardin schon hiebevor Von ihrem Hrn Vatter seelig erbs weiße zugekommen, einseit neben Johann Jacob Ludin dem Meelmann, anderseit neben Frantz Antoni Schweighäußer dem schreiner, hinten auff Johannes Haan Medicinæ Doctorem stosend, so außer 11 ß 8 d bodenzinß, den man dem Stifft Carthauß nun mehro aber dem Pfenning Thurn jährlich Zu reichten pflichtig, gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, mit und beneben allen dazu gehörigen Rechten, begriffenn weiten, und gerechtigkeiten, und zwar die gantze behausung zu 1800 lb gerechnet, um den Preiß Von sechß hundert Pfund pfenning Straßburger währung übergeben haben will, (…) – zu Straßburg den 15.ten februarÿ 1779

L’aubergiste François Georges Burgard épouse Catherine Madeleine Rabaliatti en 1768 : contrat de mariage, célébration.

Contrat de mariage
1767 (9.4.), M° Fické (6 E 41, 774) n° 140
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren: und vorachtbahren herrn Frantz Georg Burgard, dem leedigen Gastgeber und b. alhier zu Straßburg Weil. S.T. Herrn Frantz Jacob Burgard gewesenen ebenmäßigen Gastgebers und E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers ehelich erzeugt hinterlaßenem Sohn und der viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrau Catharinæ Magdalenæ Rabaliatti, Weil. herrn Caspar Theodor Rabaliatti gewesenen Kunsterfahrenen Steinmetzen und Maurers auch wohlangesehenen burgers dahier ehelich erziehlt nach tod verlaßener Jungfer tochter mit Herrn Johann Georg Pick dem kunstberühmten Goldarbeiter und vornehmen burger hieselbst bevögtiget (…) die Jungfrau braut annoch unter besonderer Verbeÿstandung S.T. Herrn Frantz Wilhelm Rabaliatti Churfürstl. pfältzischen wohlbestellten bau: Meister ihres dermalen hier anwesenden hochgeehrter H. Oncle – So beschehen (…) auf donnerstag de, 9. Aprilis anno 1767 [unterzeichnet] Frantz Georg Burgardt als Hochzeiter, chatarina magdalena Rabaliatti hohz.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 250)
Hodie 28 aprilis anni 1768 factis in ecclesiæ nostræ tribus proclamationibus ac totidem in Ecclesia S. petri junioris (…) conjuncti fuerunt franciscus Georgius Burgard ciuis et caupo filius legitimus francisci Jacobi Burgard civis Etiam olim Et cauponis et mariæ Saræ pflug conjugum Defunctorum commorans in parochia dicta S. petri junioris et Catharina Magdalena rabaliati filia Legitima defuncti caspari theodori rabaliati ciuis olim et cæmentarii et Mariæ Magdalenæ Schrœterin in vita conjugum in hac parochia, adfuerunt testes D. Burgard sponsi auunculus Et magistratus consiliarius assessor (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge au Saumon sur le Marché neuf, propre au mari. L’épouse apporte en mariage la part de maison rue des Aveugles qu’elle a héritée de son père. Les apports du mari s’élèvent à 2 921 livres, ceux de la femme à 5 096 livres.
1767 (26.5.), M° Fické (6 E 41, 760) n° 332
Inventarium über des Wohl: Ehren und vorachtbaren Herrn Frantz Georg Burgard, des Gastgebers und der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Catharinæ Magdalenæ gebohrner Rabiliatti, beder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander vor unverändert einander in die Ehe zu und eingebrachte Vermögenschaften – in ihren am 28.ten Aprilis jüngst angetrettenen Ehestand zu und eingebracht haben, in Gemäsheit der in ihrem aufgerichteten Ehe-Contract vierten Punctens gethaner Vorsehung einer unverändert worbehaltenen Guths – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Herrn Johann Georg Pick, das Goldarbeiters und E.E. Kleinen Raths wolverdienten beÿsitzers der Ehefraun annoch ohnentledigten Herrn Vogts und hierzu erbettenen beÿstands, auf Dienstag d. 26. May 1767

In einer alhier zu Straßburg ane dem neuen Marckt gelegenen Zum Salmen genannter und Zum theil hieher gehöriger Gast behausung hat sich befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck
Eigenthum ane Häußern. (M.) Erstl. in vierter Theil vor unvertheilt von und ane einer Gast behaußung an dem neuen Marckt oder ehemaligen domb: Probsteÿhof (…)
(M.) Item ein sechster theil vor ohnvertheilt von und ane einem Hinterhaus beÿ vorher beschriebener Gastbehausung (…)
(F.) Nämlich zweÿ dritte Theil, vor ohnvertheilt, von und ane einer behausung bestehend in Vorder: Mittel: Hinder: und Nebens: Gebäu, Hof, bronnen und Hofstatt mit allen deroselben überigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier zu Straßburg ane der blindengaß einseit neben Johann Jacob Ludin dem Meelhändler, anderseit neben Frantz Antoni Schweighäuser dem Schreiner, hinten auf Herrn Johannes Haan Medicinæ Doctorem stosend, gelegen, von dieser gantzen behausung gibt man jährlich dem Stift Carthaus alhier, nunmehro ab löbl. Stadt Pfenningthurn 11 ß 8 d ane bodenzins, sonsten aber ist selbige gegen männiglichen freÿ, ledig eigen und wird dermalen ohnnachtheilig æstimirt und angesetzt um 1500 lb, Solche zween dritte Theil die hier in Auswurf antreffen 1000 lb, Hat die Ehefr. aus Weil. Herrn Caspar Theodor Rabaliatti gewesenen Steinhauers, Maurers und burgers hieselbst, ihres Herrn Vaters seel. Nachlassenschaft ererbet, und gehöret die überige Terz daran Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Schröderin der hinterbliebenen Wittib ihrer leibl. Mutter, als welche auch in Handen und Verwahrung hat, den darüber besagendem in allhiesiger C.C. Stub errichtet auf Pergament ausgefertiget und besiegelten Kaufbrieff vom 22. Januarii 1752 dadirt ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Ehemanns in die Ehe gebrachter Haabschafft, Sa. hausraths 1582, Sa. Geschirrs 4, Sa. brennholtzes 12, Sa. Habern Häu und Stroh 15, Sa. der Chaises 57, Sa. Pferde 60, Sa. Weins und der leeren Faß 465, Sa. Silbers 214, Sa. goldenen Rings 26, Sa. baarschafft 50, Sa. Eigenthums ane Häusern 1625, Sa. Schulden 123, Summa summarum 5425 lb – Schulden 1314 lb, Nach deren Abzug 2921 lb
der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, Sa. hausraths 127, Sa. Silbers 107, Sa. Goldener Ring 67, Sa. baarschafft 408, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2879, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 505, Summa summarum 5096 lb – Haussteuren 67 lb

Catherine Madeleine Raballiati vend pour 1 250 livres la maison au tisserand en lin Georges Frédéric Pflieger et à sa femme Louise Barbe Schott

1780 (29.3.) Chambre des Contrats, vol. 654 f° 149
Fr. Catharina Magdalena geb. Raballiati H. Frantz Georg Burggard des aubergisten Ehefrau
in gegensein Georg Friedrich Pfluger des leinenwebers und Luisæ Barbaræ Schottin, unter assistentz H. Johann Christian Schott des bierbrauers und Johann Gottlieb Ehrmann des knopffmachers
eine behausung bestehend aus vorder und hinter gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben Mr Schweighäußer dem schreiner anderseit neben Mr Blind dem meelmann, hinten auff Mr Höller den frippier – davon gibt man löbl. stifft Carthaus 11 s. 8 p – als ein elterlich ererbtes guth, umb 3500 gulden

Tisserand natif de Sindelfingen, Georges Frédéric Pflieger épouse en 1766 Catherine Madeleine Martzolff, veuve de Jean Michel Diebold : contrat de mariage, célébration
1766 (17.9), M° Haering (6 E 41, 1377) n° 447
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Georg Friedrich Pflieger leediger Lwbr., weiland Johannes Pflieger gewesenen bauren in Sendelfingen Herzoglich Würtenbergischer Herrschafft seel. mit Frau Sophia Dorothea gebohrner Kirnerin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiterer beiständlich Johannes Riehl Färbers Gehülffen und burgers alhier an einem
So dann die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Magdalena geborene Marzolffin, weiland Mr Johann Michael Diebold geweßenen Lwbrs. u. hießigen burgers hinterbliebene Wittib, mit gutem Rath Mr Johann Philipp Marzolff und Mr Abraham Listenmann beeder Lwbr. und br. alhier jener ihres bruders, dießes aber ihres Schwagers als hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen Straßburg Mittwoch den 17. Septembris Anno 1766 – [unterzeichnet] Gorg Friderich Pflieger als hochzeiter, Catharina Magdalena als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 54, n° 78)
Im Jahr Christi 1766 Mittwoch den 10. Decembris sind nach geschehener ordentlichen proclamation domin. I. et II. Adventus in offentlicher Gemeinde copulirt und ehelich eingesegnet worden Georg Friderich Pflieger leediger Leinenweber Von Sindelfingen im Würtenbergischen weÿl. Johann Pfliegers ackersmanns und burgers daselbsten und Sophiæ Dorotheæ gebohrner Kühnerin ehelicher Sohn mit Frau Catharina Magdalena gebohrner Marzolfin weÿl. Michael diebolds geweßenen Leinenwebers und burgers allhier hinterlassene wittib [unterzeichnet] Georg Friderich Pflieger als hochzeitter, Catharina Magdalena diebolton als hochzeiterin (i 59)

Il devient bourgeois un mois et demi après son mariage
Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 109
Georg Friederich Pflieger, der leinenweber aus dem würtemb. gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Catharina Magdalena weÿl. Michael diebold gewesenen Leinenwebers u. burgers allhier hinterl. Wittib, um den alten burgerschilling, will dienen beÿ E.E. Zunfft der tucher, Jur. eod. [24. Jan. 1767]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Aveugles dans la maison dire Bærenhoff. Ceux du mari s’élèvent à 5 livres, ceux de la femme à 19 livres.
1767 (21.3.), Not. Haering (6 E 41, 1368) n° 325
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Meister Georg Friedrich Pflüger, Lwbs. und der Ehren und Tugendsamen frau Catharinä Magdalenä geb. Marzolffin beeder Eheleuthe und Burger allhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zubrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1767 – in ihrem d. 10.deb Xbr jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich und ihrer den 17. 7.br 1766 vor mir Not° gepflogenen Eheberedung 4.ten Puncten freÿ und eigen vorbehalten haben, Welche Nahrung auf Ansuchen ihrer Beeder Eheleuth, die Ehefrau mit H. Joh: Philipp Marzolff Lwb. Mr und hiesigen burger ihrem Bruder verbeÿstandet (…) So beschehen Straßburg Sambstag den 21. Mertz 1767.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen zum theil Lehnungsweiße bewohnenden Behaußung der Bärenhoff genannt, befunden worden wie folget
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. 5 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 77 lb, Sa. Waar und Werckzeug zum Leinenweber handwerck gehörig 18 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. goldener Ring 4 lb, Summa summarum 106 lb – Schulden 87 lb, Nach deren Abzug 19 lb

Catherine Madeleine Martzolff meurt en 1777 en délaissant trois enfants de son premier mariage. L’inventaire est dressé rue des Aveugles dans la maison dire Bærenhoff. La masse propre au veuf est de 119 livres, l’actif des héritiers de 31 livres, le passif de 64 livres. L’actif de la communauté s’élève à 622 livres, le passif à 434 livres.
1777 (6.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1430
Inventarium und Bbeschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsame Frau Catharina Magdalena gebohrne Marzolphin des Ehren und Vorachtbaren Meisters Georg Friedrich Pfliegers, des Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seelige nach ihrem den 19. Octobris dießes zu end lauffenden 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 6.ten Decembris anno 1777.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlassen wie folgt. 1. die Ehren und tugendsame Frau Catharinam Magdalenam Dieboldin, des Ehrengeachten Meisters Andreas Schatten des Leinenwebers und burgers allhier Ehegattin so weilen dieselbe Kranck, allein Zugegen geweßen deren Ehemann so zugleich von dießer seiner Ehefrauen hierzu mündlich bevollmächtigt, 2. Johann Michael Diebold, in die 20. Jahr alt, den leedigen Leinenweber Knappen, welcher dießer Inventur beÿgewohnt, So dann 3. Mariam Salome Dieboldin so annoch minderjährig, dieße dreÿ der abgeleibten seel. in erster Ehe mit weÿland Meister Johann Michael Dieboldt geweßenen Leinenweber und burgern allhier längst seel. ehelich erzeugte dreÿ Kinder, deren Zweÿen jüngsten minorennen Kindern geordnet und geschworenen Vogts der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Michael Barthel der Leinenweber und burger allhier, welcher dießer Inventir persönlich abgewartet
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen Zum theil Lehnungsweiß bewohnenden Behaußung der Bären Hoff genant befunden worden wie folgt.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beider nun zetrennten Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nun weÿl. Herrn Notarium Johann Richard Häring in 1° 1767 gefertigten Inventarii
(f° 8) Series rubricarum hujus Inv. Des Wittibers Vermögen, Sa. haußraths 1 ß, Sa. Schuld 25, Sa. der Erg. rest 94, Summa summarum 119 lb
Der Kinder und Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 26, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. gold. Ring 1, Summa summarum 31 lb – Schulden 64 lb
Das Theilbare Guth berührend, Sa. haußraths 16, Sa. Wein und faß 201, Sa. Waar und Werckzeug 17, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. gold. geschmeids 10, Sa. der baarschafft 30, Sa. der Schulden 343, Summa summarum 622 lb – Schulden 434 lb, In Compensatione verbleibt 188 lb
Stall Summa 274 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Mittwoch den 17. 7.bris Anno 1766., Johann Richard Häring

Il se remarie en 1778 avec Louise Barbe Schott, native de Beblenheim, fille d’un chirurgien de Sainte-Marie-aux-Mines : contrat de mariage, célébration
1778 (9.2.), M° Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 650
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehren, achtbare und bescheidene Georg Friderich Pflieger, der Leinenweber Meister, Wittwer und burger allhier zu Straßburg, als hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfer Louisa Barbara Schottin, herrn Carl Schotten des Chirurgi und Wundartzt zu Markirch ehelich erzeugte Tochter als Hochzeiterin, mit beÿstand herrn Johann Christian Schotten des Bierbrauers und Burgers allhier ihres Vettern am andern theil
Seind diese Ding Zugangen und beschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 9. februarii Anno 1778 [unterzeichnet] Georg Friederich Pflieger als hochzeitter, Luwisa Barbara Schottin als hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 192-v°)
Im Jahr Christi 1778, Montags den 25. Maji wurden (…) mit einander cpopulirt und Chtistlich eingesegnet, Georg Friderich Pflüger Leinenweber Meister, wittwer und burger allhier, welcher in Ersten ehe gelebet hat mit weÿl. Frau Catharina Magdalena gebohrner Marzolffin, und Jungf. Louisa Barbara Schottin von Beblenheim gebürtig H. Wilhelm Carl Schott, Chirurgi und dermahl. burger und Innwohners zu Marien-Kirch, und Frau Margaretha Magdalena gebohrner Kühlweinin ehelich erzeugte Tochter

Georges Frédéric Pflieger meurt en décembre 1782 en délaissant deux enfants de son deuxième mariage. Les experts estiment la maison à 2 500 livres. La masse propre à la veuve est de 425 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4339 livres, le passif à 10 323 livres. Les créanciers exposent infructueusement la maison aux enchères.

1783 (15.1.) M° Greis (Jean Fréd. 6 E 41, 882) n° 167
Inventarium über Weiland Georg Friedrich Pfliegers, gewesenen Leinenweber Meisters und Burger allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft errichtet Anno 1783 – nach seinem den 12. Decembris letztverfloßenen 1782.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Fraun Louisä Barbarä, gebohrner Schottin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich herrn Lt Johann Joseph Bitschnau, Cancellariæ substituti et Procuratoris Vicarii, wie auch ad requisitionem Andreas Schott, des hiesigen burgers und Leinenweber Meisters, als geordnet: und geschworenen Vogts des Defuncti mit erstgedachter der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Zweÿer lebender Kinder, nahmentlich Georg Friedrich, so beÿ nahem 4 Jahr alt und Philipp Friedrich, welcher das Zweÿte Jahr seines alters erreicht hat, ersucht und inventirt worden ist (…) Wobeÿ die Hinterbliebene Wittib declarirte, daß sie glaubte seit ohngefehr sechtzehen Wochen von ihrem verstorbenen Ehemann schwanger Zu seÿn (…) wie auch Maria Salome Dieboldin, des Defuncti Stieftochter, ingleichem Maria Barbara Kärcherin, von hier und Maria Dorothea Höltzlerin von Schweighaußen gebürtig, die beede disortige dienstmägde (…) geäugt und gezeigt (…)
So geschehen allhier zu Straßburg in hernach inventirter Sterb behaußung an der blinden Gaß gelegen, in fernerem beÿseÿn herrn Frantz benjamin Menoth, des Commis beÿ schonbenehmsten Herrn Banquier Franck, welcher nahmens dieses seines herrn Principalis beÿ dieser Verlaßenschafft Inventur gegenwärtig ware (…) Mittwoch den 15. Januarii Anno 1783.

Copia der Eheberedung
Bericht in dieses Inventarium gehörig. Es haben Zuvor beede disortige nun Zetrennte Eheleuth in ihrem mit einander errichteten vnd vorher copeÿlich eingetragenen Ehe Contract §° 4° ohnverändert Guth und Wegen des Wehrender Ehe abgehenden die Ergäntzung stipulirt, diesem Zufolg hätten dero beÿderseitige Illata ordnungs mäßig inventirt Werden sollen, Welches aber nicht geschehen ist, mn hat sich dahero in Ansehung der Wittib ohnveränderten Vermögens /:jedoch gantz ohnpræjudicirlich et salvo jure quovis:/ einig und allein auf derselben beÿ gegebener handtreu gethane Declaration Verlaßen müßen (…)
(f° 9) Werckzeug, Schiff und geschirr gemachte Waar und Garn Zum Leinenweber Handwerck gehörig. In der obern Werckstatt, In der untern Werckstatt, In der obern Cammer, In der untern Cammer,
(f° 11) Schulden in diese Verlaéséenschafft zugeltend, (G. E. T.) Erstl. solle Hr Lt und Exsen: Christian Ludwig Böckler an Haußzinns pro quartali Weÿhenachten j. a. 25 lb des Jahrs – It. Johannes Fuchs der Leinenweber à 12 lb des Jahrs – It. hat auch Michael Berthel der Weißbeck à 9 lb des Jahrs
It. Christoph Pflieger des Defuncti bruder der burger zu Eltigen im Würtembergischen et uxor
(f° 15) Eigenthum ane einer Behaußung. (E.T) Neml. i. Behaußung, bestehend in Vorder Nebens: und Hintergebäu, Hoff, Hoffstatt und Bronnen samt allen übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg in der blindengaß, eins. neben Blindischer Wb. 2.s neben Mr Schweighäuser dem Schreiner und hinten auf den Frippier Holler, stoßend, so auser denen hernach inventirten darauff haftenden Passiv-Capitalien, sonsten gegen männiglich leedig und eigen seÿn soll, Welche Behausung cum appertinentiis durch hies. Löbl. Statt geschworne Werckmeistere vermög ihrer Zu der Minutte dieses Inventarii gelüferten schrifftlichen Abschatzung vom 1. Märtz 1783 dem jetzigen wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor 2500. lb. Hierüber hat sich Zur Zeit nichts schrifftliches vorhanden befunden, es werde sich aber wohl beÿ genauerer Unterschung der vorhandenen Scripturen die Documenta desfalls vorfinden
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. Hausraths 139, Sa. Silbers 1, Sa. der goldenen Ring 10, Sa. der Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 199, Summa summarum 425 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändertes und das theilbare Gut unter einem titul verzeichnet, Sa. Hausraths 312, Sa. der Wein und lährer Faß 64, Sa. des Werckzeugs, Schiffmannsn gemachte Waar und Garns Zum Leinenweber Handwerck gehörig 1243, Sa. Silbers 18, Sa. des golden Geschmeids 25, Sa. der Baarschafft 1, Sa. des Eigenthums an einer Behaußung 2500, Sa. der Schulden 174, Summa summarum 4339 lb – Schulden 10.323 lb, Compensando 5984 lb
Endlicher passiv recess 5558 lb, Zweiffelhaffte und verlohrne schulden 727 lb
Copia der Eheberedung (…) den 9. Februarii 1778, Dautel, Notarius juratus

Le banquier Philippe Jacques Franck auquel le Grand Sénat a attribué la maison en paiement l’expose aux enchères par un acte joint à l’inventaire. Aucun amateur ne se présente
Anno 1783. Mittwoch den 5. Novembris ad requisitionem Herrn Frantz Benjamin Menoth, des Commis bei S.T. Herrn Banquier Philipp Jacob v. Franck alhier Nahmens dieses seines Herrn Principalis, habe ich (…) Notarius mich in die in weiland Georg Friedrich Pfliegers geweßten Leinenwebers und burgers alhier Credit Massam gehörig geweßene requirendem Herrn von Franck aber zufolg E.s E.n Großen Raths bescheids auf Abschlag seiner an disortige Pfliegerische Massam habenden Forderung in solutum gerichtlich entschlagene Behaußung begeben (…) solche behaußung bestehend in Vorder: Nebens: und Hintergebäu Hof, Hoffstatt und bronnen samt allen übrigen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der blindengaß, einseit neben Blindischer Wittib, anderseit neben Meister Schweighäuser dem Schreiner und hinten auf den Frippier Holler stosend, welche völlige behaußung außer 3000 Gulden darauf specialiter haftenden Passiv Capitalien sonsten gegen männiglich frei, leedig und eigen ist, einer freiwilligen offentlichen Versteigerung unter folgenden bedingnißen auszusetzen (…) Weilen aber niemand Zugegen gewesen, der beÿ dieser heutigen ersteren Versteigerung ein Gebott hat thun wollen, al ist man Wieder unverrichteter Sachen von einander gegangen
Mittwoch den 12. Novembris (kein Gebott) – Mittwoch den 19. Novembris (kein Gebott)

Philippe Jacques Franck épouse en 1774 Marie Cléophée de Türckheim, fille de banquier : contrat de mariage, célébration.
1774 (21.5.), M° Dinckel (Jean Raoul, 6 E 41, 427) n° 524
(Eheberedung) der hoch Edelgebohrne und hochweiße Herr Philipp Jacob Franck, Lediger Bancquier und E.E. großen Raths alter: auch E: Löbl. Vogteÿgerichts Jetzig Wohlmeritirter beÿsitzer, des hochwohlgebornen Gestreng, Vest, Fürsichtig und hochweißen herrn Philipp Jacob Franck hießiger Statt hochverdienten alten Ammeisters und dreÿzeheners des beständigen geheimen Regiments auch beÿ Löbl. Universitæt hochansehnlichen Scholarchæ mit der hoch Edelgebohrnen und hoch tugendbegabten Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Bochin ehelich erzeugter Sohn als bräutigamb ane einem
So dann die hoch Edel gebohrne und hoch tugendgezierte Jungfrau Maria Cleophe von Türckheim, des hoch Edelgebohrnen Herrn Johann von Türckheim, Vornehmen Bancquier und burgers allhier zu Straßburg mit der Hoch Edelgebohrnen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Hennenbergerin ehelich erziehlte Jungfer Tochter als hochzeiterin ane dem andern Theil – so beschehen in Straßburg den 21. Maji Anno 1774, [unterzeichnet] Phil: Jacob Franck als brautigam, Mari Cleophe Von Türckheim als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 64-v)
Im Jahr 1774 Mittwochs den 15. Junii sind (…) ehelich eingesegnet worden S.T. H Philipp Jacob Franck, E. E. Grosen Raths alter, und E. Löbl. Vogteÿ Gerichts würcklicher beÿsitzer, auch Banquier und burger allhier, S.T. Hn. Philipp Jacob Franck, alten Hochverdienten Ammeisters, XIII.ners, Scholarchæ und Vornehme Banquier allhier und Fraun Catharina Elisabetha gebohrner Bochin ehelich erzeugter H. Sohn und Jungfrau Maria Cleophe von Türckheim, S.T. Hn Johannes von Türckheim, vornehmen Banquier und burgers alhier und Fraun Maria Magdalena gebohrner Hennenbergerin ehelich erzeugte Jgr. tochter [unterzeichnet] Phil. Jacob Franck als brautigam, Maria Cleophe Von Türckheim als braut (i 117, procl. Saint-Nicolas, luth. f° 161, n° 18, i 164)

Philippe Jacques Franck vend la maison aux marchands Ignace Ganzinotti et Gaétan Marocco

1785 (18.1.) Chambre des Contrats, vol. 659 f° 23
H. Frantz Benjamin Menoth der jüngere handelsmann vor und innahmen H. Philipp Jacob von Franck des banquier
in gegensein H. Ignatius Ganzinotti und H. Cajetan Marocco der handelsleuth
eine in weÿl. Georg Friedrich Pflegers des leinenwebers und deßen wittib Luisa Barbara geb. Schottin falliment massæ gehörige und dem H. mandanti in gefolg bescheid EE. Großen Raths vom 23. augusti jüngsthin gerichtlich entschlagene behausung bestehend aus vorder und hinter gebäud, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben Mr Schweighäußer dem schreiner, anderseit neben N. Blind dem meelmann, hinten auff N. Holler dem frippier – davon gibt mann d. löbl. Carthaus 11 s 8 p ane bodenzinß – umb 12 000 livres tournois

Négociant natif de Milan, Gaétan François Marocco acquiert le droit de bourgeoisie en 1784

Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 62-v
H. Cajetan Marocco dere ledige handelßmann Von Maÿland gebürtig H. Joseph Antoni Maruco des burgers und handelßmann daselbst hinterlaßener sohn erhalt das burgerrecht Vmb den Neuen burgerschilling, will dienen Zue EE. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 13.ten Xbris 1784.

Il épouse en 1788 Catherine Ganzinotti fille du marchand Guillaume Antoine Ganzinotti  : contrat de mariage, célébration
1788 (7. 8.br), M° Anrich (6 E 41, 1517) n° 237
Du 7. 8.bre 1788. Contrat de mariage – furent presens le Sieur Cajetan François Marocco bourgeois Negociant de cette dite ville fils majeur d’ans du Sieur Joseph Antoine Marocco bourgeois Negociant à Milan et de Dame Marguerite née Roussi ses père et mère faisant, stipulant et agissant pour lui et en son nom du consentement de son père (…) d’une part
Et Dame Marie Catherine Ganzinotti née Rima, veuve de feu le Sieur Guillaume Antoine Ganzinotti en son vivant aussi bourgeois Negociant de cette même ville, assistée du Sieur Antoine Toussaint Grasselli également bourgeois de cette dite ville son gendre faisant, stipulant et agissant pour et au nom de Demoiselle Catherine Ganzinotti sa fille majeure cy presente de son bon gré et consentement d’autre part
Simon Gaetan François Marocco, Catharine Ganzinoty

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 92)
Hodie 14 octobris anni 1788 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Cajetanus Franciscus Marocco annos viginti septem natus ex Mediolano Diœcesis Mediolanensi oriundus filis Dni Jacobi Mari* Marocco civis Mercatoris Mediolanensis et dnæ Margarithæ Rusy Conjugum ibidem commorantium, et Dcella Catharina ganzinotti viginti fere sex annos nata filia Argentinensis defuncti Dni Antonii ganzinotty civis Mercatoris hujatis et Dnæ Mariæ Catharinæ Rima conjugum hujatum, testes adfureunt (…) Balthasar Marocco solutus sponsi frater (signé) Marocco, catharine Ganzinotty (i 49)

Le négociant Gaétan François Marocco vend la maison pour 12 000 livres tournois (soit 3 000 livres strasbourgeoises) au négociant Aloïse Keller (locataire de la maison en 1789 d’après l’état des habitants)

1793 (7.2.) Chambre des Contrats, vol. 668 n° 85 enreg. 7.2.
cit. Gaetan François Marocco négociant
à Aloïse Keller, négociant
une maison, deux cours et puits consistant en deux corps de logis, rue des Aveugles avec toutes ses appartenances, droits et dépendances, d’un côté C. Schweigheiser menuisier d’autre le Cit. Blind derrière la Cit. Holler frippier – chargée de 46 sols 8 deniers de rente foncière à la fondation de la Chartreuse – pour 12 000 livres

Marchand natif de Haguenau, Aloïse Keller épouse en 1789 Marie Herrenberger, fille du directeur de la Douane (Zollkeller)
1789 (1.5), M° Zimmer (6 E 41, 1445) n° 371
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Aloisius Keller, der Handelsmann und burger alhier, H. Joh. Baptist Keller, des Stadt-Chirurgi in Hagenau, mit Fraun Anna Maria gebohrner Vincent ehelich erzeugter Hr Sohn als bräutigam ane einem
Und Jgfrau Maria Herrenbergerin, weiland H. Johann Georg Herrenberger gewesenen Directoris in alhiesigem Zollkeller und burgers dahier, mit Fraun Anna Maria gebohrner Arnoldin deßen hinterbliebener frau Wittib ehelich erzeugte Jgfr. tochter als Jgfr. braut, beiständlich T. Herrn Frantz Joseph Stouhlen Wohlverdienten dreÿer auf alhiesiger Stadt Pfenningthurn und Advocati bei Einem Hohen Königl. Rath Zu Colmar ane dem andern theil – auf Freitag den 1. Maji Anno 1789 [unterzeichnet] Aloisius Keller als hochzeiter, Marie Herrenberger

Fils d’un chirurgien de Haguenau, Aloïse Keller obtient le 18 octobre 1788 une promesse d’admission à la tribu du Miroir après avoir présenté un certificat par lequel il a appris le commerce d’épicerie chez Matthieu Botta de Landau et deux certificats de bonne conduite remis par les marchands strasbourgeois François Antoine Mainoné et Bernard Mainoné. Il est admis tributaire le 16 décembre 1788. Il déclare faire commerce de tabac.
1788 Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 52-v) Samstags, den 18. Octobris 1788 – Vertroestung
Hr Aloisius Keller von Hagenau gebürtig stehet vor und producirt gesigelt ausgefertigten glaubwürdigen Lehrbrieg krafft dessen er die Specereihandlung bei H. Mattheus Botta in Landau erlernt hat, ingleichem Zween gesiegelt ausgestellte Wohlverhaltens scheine von denen hiesigen Hh. Handelsleuten Frantz Antoni Mainone v. 28. Aug. 1785. und Bernhard Mainonné vom 20. Maj 1788 bei welchen er als handels diener gestanden. Mit bitte ihn den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechtens benötigten Vertröstung schein zu erteilen. Nach eingesehenen produciren, Erkannt, Willfahrt

(f° 53-v) Dienstags, den 16. Decembris 1788 – Leibzünfft.
Hr Aloisius Keller, dem Chirurgi Sohn aus Hagenau wurde auf vorgelegten Cantzlei: u. Stall-schein gegen vom 8. Nov. jüngsthin erlag 100. li. vor das Handels- und 15. vor das Zunft-Recht als Handelsmann leibzünfftig angenommen worden. Führet die Tabackhandlung. Promisit obedientiam (dt 115. l., 5. Findl. h.)

Le négociant Aloïse Keller expose la maison aux enchères

1796 (13 fruct. 4) Strasbourg 7 (33), M° Stoeber n° 770
Auf Ansuchen des burgers Aloÿsius Keller handelsmann
die Ihme eigenthümlich zuständige behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß zween Höfen bronnen Stallung heubühn zweÿ Magazinen zween Kelleren und anderen bequemlichkeiten gelegen an der blindengaß N° 18, einseit neben Schweighäuser Schreiner 2.s neben b. blind hinten auf Heller dem frippier ziehens, davon man jährlich der hies. Commune Vormalen dem Stift Carthaus 11 ß 8 d bodenzinß, einer öffentlichen und freiwilligen Versteigerung ausgesetzt
b. Philipp Engelhard gebotten 6150 fl. – 20 fruct. (interrompu)

Aloïse Keller et Marie Herrenberger vendent pour 8 000 livres la maison au laitier Jacques Roser

1797 (27 fruct. 5) Strasbourg 7 (34), M° Stoeber n° 927
br. Aloisius Keller handelsmann und Maria geb. Herrenberger
an br Jacob Roßer Melker
Eine behausung bestehend und Vorder und hinter gebäud zween höff bronnen Stallung heubühn Magazin zweÿen Kelleren und übrigen zugehörden wie auch Rechten an der blindengaß N° 18, einseit neben b. Schweighäußer dem Schreiner 2.s neben b. blind dem Meelhändler hinten auf br Wolff den frippier ziehend, davon man jährlich der hiesigen commune vormals dem Stift Karthauß 2 lb 6 ß 8 d bodenzinß zu reichen pflichtig, vermög der in hies. C.C. Stb den 7. feb. 1793 passirten Kauffverschreibung – 8000 livres
Enregistrement, acp 54 F° 54 du 27 fruct. 5

Fils de cultivateur, Jacques Roser natif de Hangenbiethen épouse en 1787 Marguerite Ernwein, native de Hurtigheim
Mariage, Hurtigheim (luth. f° 51-v n° 29)
Montags den 3. Christmonat im Jahr 1787 sind nach zweimaliger Proclamation alhier zu Hangenbietenheim nämlich Dom. XXV. p. Trin. und Dom. I. Advent. und nach gehaltener Betstund ehel. Copulirt worden Jacob Roser, der ledige von Hangenbietenheim, des Weil. Michael Roser, gewesenen Burgers und Ackersman daselbst, mit weil. Fr. Eva geb. Kränckerin ehel. erzeugter Sohn und Jgfr. Margaretha Ernweinin des Weil. Johannes Ernwein gewesenen Burgers und Ackersman allhier mit weil. Fr. Catharina geb. Berstin ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Jacob Rosser der Hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 51)

Inventaire dressé après la mort de Marguerite Ernwein femme du vacher Jacques Roser

1811 (14.11.) Strasbourg 9 (anc. cote 18), M° Bossenius n° 503-a, 5155
Inventaire de la succession de Marguerite Ernwein femme de Jacques Roser vacher décédée le 20 sept. courant – à la requête du veuf tuteur naturel de Jacques & Marie – en présence de David Sieffert le jeune jardinier cultivateur subrogé tuteur

dans une maison rue des aveugles n° 18 faisant partie de la présente succession
propres du défunt, garde robe 174 fr
communauté, meubles 1368 fr, voiturage 132 fr, vivres foins regains 1904 fr, chevaux & vaches 2350 fr
Propriété d’une maison, Savoir Une maison, deux cours, puits & écurie sise à Strasbourg rue des aveugles n° 18, d’un côté le Sr Schweighaeuser ministre du culte d’autre Sr Antoine Jost tonnelier derrière Sr Daubenberger charpentier, chargée d’une rente foncière de 2,33 fr à la recette principale de la ville étant aux droits de la ci devant la Chartreuse près Strasbourg – rapports, d’Une petite chambre au rez de chaussée occupée par Frédéric Riehl boucher 48 fr, Plus un petit logement au premier étage occupé par Anne Marie N fille journalière 40 fr, Plus le logement au second occupé par Jean Baptiste Lacour employé 75 fr, Plus un petit logement occupé par le Sr Lienhard journalier 40 fr, enfin la partie au rez de chaussée ains que celle au premier occupée par la succession 130 fr, ensemble 333 fr de revenu en capital 6660 fr ; propriété constatée par acte devant M° Jean Daniel Stoeber 27 fructidor 5 et à la Chambre des Contrats le 7 févr. 1793
terres et prés 1500 fr, numéraire et capitaux 9979 fr, total 23 893 fr – à déduire 193 fr, reste 23 700 francs
Enregistrement, acp 118 F° 93 du 20.11.

Décès, Strasbourg (n° 1565)
Déclaration de décès faite le 20 septembre 1811. Marguerite Ernwein, âgée de 57 ans, née à Hurtigheim, Bas Rhin, épouse de Jacques Roser âgé de 48 ans, laitier, domiciliée où elle est morte Ruë des Aveugles N° 18 le 20 du présent mois à trois heures du matin, fille de feu Jean Ernwein, cultivateur et de feu Catherine Baerst [in margine :] hæmoptisie (i 32)

Registre de population 600 MW 16 (1798) Rue des Aveugles n° 18, p. 1076 (i 158)
Rosser, Joseph, Laitier, Citoien actif, 38 ans, Hangenbietheim (à Strasbourg depuis) 1789
id. née Ernwein, Marie, épouse, 38, Heiligenstein
Rosser Jacques, fils, 6
id. Marie, fille 3

Le vacher Jacques Roser et sa fille Marie Roser femme du brasseur Daniel Frédéric Graff cèdent leurs parts de maison à leur fils et frère respectif Jacques Roser lors de son contrat de mariage avec Catherine Brosius

1820 (21.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 42), M° Hickel n° 546
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jacques Roser, vacher, fils majeur de Jacques Roser, vacher, et de feu Marguerite Ernwein
Catherine Brosius fille mineure de Jean Brosius, cultivateur, et Barbe Bauer à Hangenbieten – en présence de Marie Roser épouse de Daniel Frédéric Graff, brasseur à cause de la donation
art. 4, en faveur et en considération du mariage projeté, le Sr Roser père du futur époux et la De Graff sœur de ce dernier, font donation entre vifs irrévocable audit futur époux savoir le Sr Roser 2/3 indivis et De Graff du 6° indivis qui lui appartient en qualité d’héritiere pour moitié de Marguerite Ernwein sa mère, dans une maison avec deux cours, puits, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Aveugles n° 18, d’un côté le Sr Schweighausser ministre du culte, d’autre une maison appartenant autrefois au Sr Jost tonnelier dont le propriétaire actuel est inconnu, par derrière la De Daubenberger – la totalité chargée d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 2 francs 33 – le 6° restant appartient au donateur héritier pour moitié de sa mère (inventaire de Marguerite Ernwein M° Bossenius 14 nov. 1811). le Sr Roser acquis d’Aloise Keller, négociant, et de Marie Herrenberger, M° J. Dan. Stoeber 27 fructidor 5, propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 7 février 1793 – quant à la nue propriété à partir de ce jour et quant à l’usufruit à compter du jour du décès du Sr Roser père, à charge de verser 9000 francs dans la succession
enreg. 148 F° 135 du 2.8.

Mariage, Strasbourg (n° 330)
Acte de mariage célébré le 9 novembre 1820. Jacques Roser, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 août 1792 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, nourrisseur de vaches, fils de Jacques Roser, nourrisseur de vaches en cette ville, ci présent et consentant, et de feu Marguerite Ernwein décédée en cette ville le 20 septembre 1811 et Catherine Brosius, majeure, née en légitime mariage le 6 ventôse an VIII à Hangenbieten (Bas-rhin) domicilié audit lieu, fille de Jean Brosius, cultivateur au même lieu, et de Barbe Bauer ci présents et consentans (signé) Jacob Roser, Catharina Brosius (i 9)
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. f° 23-v)

Liquidation de la succession de Jacques Roser père après sa mort le 4 novembre 1846
1847 (8.1.), Strasbourg 4 (101), M° Lauth n° 2408
Liquidation & partage – ont comparu M. Jacques Roser laitier propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, Et Dame Marie Roser veuve en premières noces de M. Daniel Frédéric Graff en son vivant brasseur à Strasbourg & veuve en secondes noces de M. Maximilien Dietrich en son vivant brasseur en la même ville, habiles à se dire et porter seuls héritiers de M. Jacques Roser laitier leur père propriétaire ci devant laitier à Strasbourg le 2 novembre 1846
Observations préliminaires. M. Roser père avait été marié avec dame Marguerite Ernwein mère commune des comparans cette dernière est décédée à Strasbourg le 20. septembre 1811. L’inventaire de sa succession et de la communauté de biens légale qui avait existé entre elle et son mari a été dressé par M° Bossenius le 14 novembre suivant (…)

acp 356 (3 Q 30 071) f° 85-v du 16.1. – Observation. M Roser fils lors de son mariage dont les conventions ont été réglées par acte reçu Hickel Notaire à Strasbourg le 29 juillet 1820 son père et sa sœur lui abandonnèrent une maison sise à Strasbourg rue des aveugles N° 18 dépendant de la communauté dud. défunt, pour le prix de 9000 f. Lors de la liquidation de la communauté et succession Roser-Ernwein rédigée par ledit Hickel le 5 août 1820 Mr Roser a été autorisé à conserver sur ce prix 1500 francs pour sa part, à payer à sa sœur pareille somme et à verser le surplus dans la masse de la succession de son père. M Roser fils a reçu en avancement d’hoirie 5307 et la veuve Dietrich 4060
Succession Roser père. Masse active. Elle se compose de 1° la susdite somme de 6000, 2° meubles estimés 80, 3° créances 2652, 4° du rapport à faite par le Sr Roser 5307, 5° de celui à faire par la D° Dietrich y compris une autre somme donnée par son père en avancement d’hoirie 16.099
Immeubles. Ban de Strasbourg 1° 20 ares de terre lieu dit Mittelgewand, 2° 6 ares de terres lieu dit Schubus, 3° huit ares de terre même canton, 4° 40 ares de prairie canton Brühling, estimés 2240 – Total 32.359
Assignations & abandonnements (…)

Décès, Strasbourg (n° 2030)
Acte de décès. Le 4 novembre 1846 (…) sont comparus Jacques Roser âgé de 54 ans, nourrisseur, fils du défunt, domicilié à Strasbourg,et Charles Seyder, âgé de 30 ans, boucher, petit fils du défunt domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Jacques Roser, né à Hangenbieten (Bas-Rhin) âgé de 83 ans, ancien nourrisseur, veuf de Marguerite Ernwein, domicilié à Strasbourg fils de feu Michel Roser cultivateur et de feu Eve Krencker, est décédé le 3 novembre 1846 à trois heures de relevée en la maison rue des aveugles N° 18 [in margine :] marasme (i 7)

Registre de population 600 MW 300 (1850 sqq) i 176
Roser, Jacques, Strasbourg 93, h.m. propriétaire, luth. français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. née Brosius, Catherine, 00, f.m., sa femme, (à Strasbourg depuis) 21, décédée le 25 Sept. 1859
id. Philippe, Strasbourg 31, g. son fils, (à Strasbourg) d.s.n.
Kromer Guillaumette (Krohmer Sophie Wilhelmine), Strasbourg 6 février 47, f, sa petite fille
rue des aveugles 18 / 3

Catherine Brosius meurt en septembre 1859 en délaissant deux enfants et une petite-fille. La succession comprend une maison au Faubourg national rue des Païens. Le veuf déclare avoir fait de grosses réparations dans la maison qui lui est propre rue des Aveugles

1859 (24. 9.br), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9200
Du 24 novembre 1859 – Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Roser et Catherine Brosius
L’an 1859 le Jeudi 24 novembre à neuf heures du matin, à la requête de 1. M. Jacques Roser, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant dans les qualités suivantes, 1. à cause de la Communauté de biens qui avait existé entre lui et dame Catherine Brosius son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hickel notaire à Strasbourg le 29 juillet 1820, enregistré et dont une grosse sera ci après inventoriée, 2. comme donataire en usufruit pendant sa vie, sans être tenu de donner caution ni de faire emploi de la moitié de tous les biens meubles et immeubles, sans aucune exception, dépendant de la succession de sa dite épouse, aux termes du susdit contrat de mariage, 3. comme tuteur de Mina Krohmer sa petite fille, issue du mariage de feu M. Jacques Krohmer, boulanger de son état, avec feu dame Sophie Roser, de leur vivant conjoints domiciliés à Strasbourg, cette tutelle déférée à M. Roser à défaut de père et mère et grand père du côté de la ligne paternelle aux termes de l’article 402 du Code Napoléon
2. M. Jean Philippe Roser, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg
3. Et dame Catherine Roser, épouse assistée et autorisée de M. Charles Seyder, ancien boucher propriétaire demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg,
M. Jean Philippe Roser, Mad. Seyder et la mineure Krohmer, celle-ci par représentation de sa dite mère fey dame Sophie Roser; habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un tiers de feu Madame Roser née Brosius leur mère et grand’mère respective
En présence de M. Edouard Bortzer, bottier, demeurant et domicilié à Strasbourg, en sa qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Krohmer (…)
le tout trouvé dans une maison sise à Strasbourg rue des aveugles N° 3 où Madame Roser est décédée le 25 septembre dernier

Titres et papiers. Contrat de mariage (…) Article quatrième. Donation au futur par le Sieur Roser père et par Dame Marie Roser épouse de M. Samuel Frédéric Graff, brasseur à Strasbourg et sœur du futur, savoir par le Sr Roser père de deux tiers indivis et par la Dame Graff du sixième indivis qui lui appartient en sa qualité d’héritière pour moitié de ladite dame Roser née Ernwein sa mère dans une maison avec deux cours, puits, écuries, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des aveugles N° 18. Le sicième restant du dit immeuble appartenant au donataire en sa qualité d’héritier pour moitié de feu sa dite mère
Cette maison portant aujourd’hui le Numéro 3 et inscrite au cadastre section P Numéro 689. Cette donation a eu lieu sous entre autres charges celle de verser dans la succession de M. Roser père et dans les trois mois de son décès une somme de 9000 francs (…)
M. Roser père déclare (…) III. que pendant le mariage il a été fait à la maison rue des aveugles de grosses réparations, des améliorations et même de nouvelles constructions dont les frais de sont élevés à la somme de 5000 francs dont un 6° reste à la charge du déclarant comme étant propriétaire d’un 6° de cette maison
Titres concernant les acquets de la communauté
maison située à Strasbourg au faubourg national rue des payens N° 7 (…)
acp 483 (3 Q 30 198) f° 31 du 25. 9.br (succession déclarée le 3 mars 1860 f° 82) Communauté, mobilier 1373, Succession, garde robe 192
acp 484 (3 Q 30 199) f° 16-v du 24. Xbr (vacation du 22. Xbr) Description du contrat de mariage reçu Hickel Nre le 29 juillet 1820
Communauté, section B N° 323 terres ban de Strasbourg canton Burgfeld
3,07 terres canton Schuhbuss section A N° 393
créances hypothécaires 10.000, créances chirographaires 27.876
Une maison rue des payens N° 7

Mina (Sophie Wilhelmine) Krohmer meurt en 1867 en délaissant pour héritiers ses oncle et tantes du côté paternel et son grand père Jacques Roser du côté maternel

1867 (8.8.), Strasbourg 4 (126), Not. Auguste Weiss n° 187
Du 8 août 1867. Inventaire de la succession de Mlle Mina Krohmer, sans état à Strasbourg où elle est décédée le 23 mai 1867.
L’an 1867 le Jeudi 8 août à huit heures du matin, à la requête de M. Charles Auguste Lepêcheur, avoué près le tribunal civil de Strasbourg où il demeure et est domicilié, agissant en sa qualité de mandataire spécial de Dame Julie Krohmer, épouse assistée et autorisée de M. Edouard Borzer, marchand bottier, demeurant et domicilié ensemble à Strasbourg, 2. Dame Caroline Krohmer, épouse assistée et autorisée de M. Jacques Mettel, lampiste et ferblantier, domiciliés ensemble en la même ville, 3. M. Edouard Krohmer, ferblantier, demeurant et domicilié en ladite ville,
II. Et M. Jacques Riser, propriétaire demeurant et domicilié aussi à Strasbourg,
les requérants habiles à se dire et porter seuls héritiers de Mlle Mina Krohmer, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg savoir les dames Borzer et Mattel et M. Krohmer ensemble pour la moitié afférente à la ligne paternelle comme étant les plus proches parents de cette ligne de la défunte ses oncle et tante au troisième degré, le père de la défunte ayant été leur frère, et M. Jacques Roser pour la moitié afférente à la ligne maternelle comme étant le plus proche parent de cette ligne de la défunte son grand père (…)
le tout trouvé dans une maison sise à Strasbourg rue des aveugles n° 3 où Mlle Krohmer est décédée le 23 mai dernier

Et au moment de commencer l’opération M Roser a cru devoir observer que la défunte n’a rien hérité de ses père et mère qui sont décédés snas laisser de fortune, que depuis le décès de ces derniers elle a recueilli la succession de sa grand mère D° Catherine Brosius, décédée épouse de M. Roser requérant sont elle avait été héritière pour un tiers, que la succession de la défunte consiste uniquement dans cet héritage, dans sa garde robe et dans un trousseau que le déclarant lui a acheté en vue de son établissement par mariage et dont le prix est encore dû.
L’héritage recueilli par la défunte sa grand-mère se trouve constaté par un inventaire dressé par M° Lauth prédécesseur immédiat de M° Weiss le 24 novembre 1859. (dont) 1. Les cinq 6° d’une maison avec deux cours, puits, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des aveugles N° 18 portant aujourd’hui le N° 3 et inscrite à la matrice cadastrale section P N° 689
2. Une maison sise à Strasbourg au faubourg national rue des payens N° 22 ancien N° 7 et inscrite au cadastre section P N° 241
acp 564 (3 Q 30 279) f° 95-v du 12.8. (succession déclarée le 22 9.bre 67 n° 143) – Tousseau estimé 1324, garde robe 213 francs

Jacques Roser achète la part revenant à la ligne paternelle dans ladite succession

1867 (27.9.), M° Auguste Weiss
Cession par 1) Julie Krohmer épouse d’Edouard Borzer, bottier, 2) Caroline Krohmer, épouse de Jacques Mattel, lampiste, 3) Edouard Krohmer, ferblantier, et Anne Catherine Briss sa femme tous à Strasbourg, agissant en qualité d’héritiers pour moitié de Mina Krohmer célibataire à Strasbourg leur nièce décédée le 23 mai 1867, seuls héritiers dans la ligne paternelle
à Jacques Roser, propriétaire à Strasbourg, héritier pour l’autre moitié dans la ligne maternelle
de tous droits successifs mobiliers & immobiliers, revenant aux cédants dans la succession indivise de ladite Dlle Krohmer, le tout constaté par un inventaire reçu Weiss Nre le 8 août 1867 consistant dans sa fortune personnelle et de l’héritahe indivis de sa grand-mère Catherine Brosius décédée épouse du dit Sr Roser constatée par inventaire reçu Lauth Nre le 24 novembre 1859, de laquelle fortune le Sr Roser est usufruitier et de laquelle la Dlle Krohmer était héritiere pour un tiers – moyennant 3000 francs dont moitié pour droits successifs mobiliers et moitié pour droits successifs immobiliers
acp 566 (3 Q 30 281) f° 78 du 1.10.

La maison revient ensuite à son fils Philippe Roser qui meurt célibataire en 1913 à l’âge de 82 ans au 8, place Saint-Pierre-le-Vieux.

Décès, Strasbourg (n° 2716)
Strassburg am 3. Dezember 1913. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Graveur Eugen Seÿder, wohnhaft in Strassburg Gerbergraben 41, und zeigte an, daß der ledige Rentner Johann Philipp Roser, 82 Jahr 7 Monate, evangelischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Jakob Roser, Rentner, und Katharina geborener Brosius, beide zuletzt in Strassburg wohnhaft, zu Strassburg Alt Sankt Peterplatz 8 am dritten Dezember 1913 vormittags um seiben Uhr verstorben sei (i 111)

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