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Rue des Dentelles n° 12 (ancien n° 5) – VII 65 (Blondel), P 961 (cadastre)
Reconstuite par Jean Chrétien Rœderer, 1746
Façade rue des Dentelles (août 2015). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment
Façades sur l’Ill (septembre 2007). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment à gauche.
La maison qui est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer. comprend notamment un auvent long de trente pieds vers la rue et vers la rivière une galerie en bois et une risberme dans laquelle se trouve un escalier. Le marchand Auguste Goll achète la maison en 1600, il acquiert en 1624 de son voisin une bande de terrain le long de son bâtiment avant. Une sentence que rendent le 19 mars 1629 les préposés aux Communaux confirme que deux éviers font partie de la vente. La maison appartient à des tanneurs depuis 1658 : Jacques Mænnel puis son fils Jean, Jean Charles Haderer (1714), le réformé Benjamin Büry qui fait refaire en pierre la risberme écroulée. Jean Chrétien Rœderer achète en 1745 la maison qu’il fait reconstruire l’année suivante. Il aménage en 1749 la risberme en y construisant un encorbellement et une buanderie et la ruelle en y posant un égout souterrain. Il est autorisé en 1751 à 1779 à fermer la ruelle par une porte. Il fait enfoncer en 1755 deux pieux dans la rivière pour y amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse. Il se plaint en 1783 puis en 1789 que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations de sa maison. Il fait refermer sans autorisation la ruelle qu’il doit rouvrir en 1789.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 129 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la première à gauche du repère (i) : porte suivie de six soupiraux, trois étages à sept fenêtres chacun, toiture à un étage de lucarnes et deux niveaux de séchoirs. On voit en (i-a) les deux bâtiments qui longent la ruelle. La façade (a-b) vers la rivière comprend deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à six ouvertures chacun, la toiture a trois niveaux de séchoirs. La cour A représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral est (2-3) à rez-de-chaussée et deux étages, l’arrière (3-4) du bâtiment sur la rivière et l’arrière (4-1) du bâtiment central vers la ruelle.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 12.
Cour A
Bâtiment vers la rivière et ruelle (années 1950, AMS cote 1 Fi 148 n° 69
Déjà propriétaire de la voisine, le tanneur Jean Henri Knoderer achète la maison en 1827 et la réunit à une plus grande propriété (voir ensuite l’ancien n° 4).
Entrée de la venelle, rue des Dentelles (septembre 2017)
mai 2022
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1827 (réunion à la voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
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Etienne Scherer, maître de cuisine, et (1576) Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel puis (1582) Salomé Thoni, d’abord (1587) femme de l’aubergiste Albert Wanner – luthériens |
1600 |
v |
Auguste Goll, marchand, et (1611) Dorothée Steurnagel – luthériens |
1658 |
v |
Jacques Mænnel, tanneur, et (1645) Susanne Gassner – luthériens |
1695 |
h |
(copropriétaires) Jean Mænnel, tanneur, et (1677) Anne Catherine Griesbach, d’abord (1674) femme du tanneur Jean Joachim Rau – luthériens
Georges Mænnel, tanneur, et (1698) Marie Cléophée von Türckheim – luthériens |
1714 |
v |
Jean Charles Haderer, tanneur, et (v. 1700) et Marthe Leib, veuve du tanneur Jean Papelier – luthériens
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1715 |
v |
Benjamin Büry, tanneur et aubergiste à Wasselonne, et (1690) Anne Schumacher – réformés |
1745 |
v |
Jean Chrétien Rœderer, tanneur, et (1732) Marie Susanne Ottmann puis (1745) Dorothée Karcher – luthériens
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1804 |
h |
Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1769) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
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1824 |
h |
François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer |
1827 |
v |
Jean Henri Knoderer, tanneur, et (1818) Marie Salomé Eckert
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Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 525 livres en 1690, 1600 livres en 1735
(1765, Liste Blondel) VII 65, Jean Chretien Röderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reterer, 6 toises, 7 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 961, Knoderer, Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 5 ares
Locations
1712, Henri Flachs et Elisabeth Stahl
1716, Georges Samuel Mosseder
1719, Luc Heyer, fabricant de chausses, et Daniel Schopffer, apprêteur de tabac
1794, Jean Henri Knoderer l’aîné, tanneur
1807, Georges Frédéric Roggenbach, aubergiste
1808, Joseph Magaty, capitaine retiré
1810, Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 215-v
Le maître de cuisine Etienne Scherer règle 3 livres 3 sols 8 deniers pour sa maison face à la rue Escarpée, à savoir un auvent (30 pieds de long en saillie de 1 pied ½ et 3 pouces), vers la rivière une risberme dans laquelle se trouve un escalier (44 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), deux latrines contiguës maçonnées (6 pieds de large, 2 pieds de saillie), une galerie en bois reposant sur des lattes et des pieux (31 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), en haut de la maison un caisson de jardin en pierre sur six corbeaux en pierre (19 pièces de long, 6 pieds ½ de saillie), en bas vers la rivière. un plateau (5 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie).
Anderseits Spitzengaß
Steffan Scherer Der Kuchenmeister hatt vor seinem Hauß vornen gegen dem Geÿgäßlin Oben ein Wettertechlin xxx schu lang, vnd i+ schu iij zoll herauß, hatt auch hinden vff d. Wasser ein Landvestin, darinnen ein Stegen xliiij schu lang, vnd v+ schu herauß, Darauff Zweÿ vffgemaurte Profeÿ aneinand. vj schu breÿt, ij schu heraus, Ein Gang von holtzwerckh mitt Latten vnd Pfaëlen vfschlagen xxxj schu lang vnd v+ schu herausser, Oben am Hauß ein steinerin Garten Casten vf vj steinerin Kaëpffern xix schu lang, ij schu herauß, Vnden vf dem Wasser ein prütschen v+ schu lang, vi+ schu herauß, Bessert &, iij lb. iij ß. viij d.
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 246-v
Inscription du cens établi par les Préposés au bâtiment en 1715
Herr Benjamin Büri der rothgerber und Stuben würt zu Waßlenheim, soll von einer steinern Landvest, welche Er A° 1715. 44. schuh Lang: und 10 schuh breit an Seiner in der Spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jährlichen auff Johannis Baptæ Und A° 1716. i.mo, 12 ß
Prot: 1716. fol. 24.*
(Quittungen 1727-1741)
Neuzb fol 618
1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 618
Report du même cens et inscription de deux autres. Celui établi en 1751 pour la porte qui ferme la ruelle est supprimé en 1779.
alzb. 246-b
Benjamin Bury der Rothgerber und Stuben würth zu Waßlenheim, solle von einer Steinern Landvest, welche Er Anno 1715. 44. sch. lang: und 10 sch. breit an seiner in der spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jahrs auf Joh. Baptæ (id est 24 Junii), 12 ß
(Quittungen 1741-1751)
[in margine :] 6. Messidor – 8. Vendem.
Röderer solle ferner Von einem 32 schuhe Lang, und 3. schuh Vom Hauß Herauß gehenden dohlen Zum S: V: Secret an Obiger behaußung, jahrs auf Michaelis, und Laut Prot. de A° 1749. fol.. 122. A° 1750. I.mo (id est 29. Sept) 7 ß 6 d
[in margine :] dieser dohlen ist nicht mehr vorhanden
Er solle ferner für die erlaubnus das gäßlein neben seinem Hauß mit einem gatter Zubeschließen Jahrs auf Weÿhenachten Jahrs Laut Prot. de A° 1751. fol. 135. A° 1753. I.mo, 14 ß 6 d
[in margine :] Laut Erk..Gn. Oberbauherren vom 9. febr. 1779. fol. 213. Zu streichen
(quittungen 1752-an 10)
C 265
Joh: Christmann Röderer
David Bury von Waßlenheim
Joh: Jacob Ott der mittler laut verschr, vom 2 Therm. 5 J.
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1627, Préposés au bâtiment (VII 1342)
Auguste Goll et ses frères et sœurs sont autorisés à remplacer le plateau fixé à des pieux par un plateau flottant (18 pieds de long sur 6 pieds de large) qui peut être attaché selon le niveau de l’eau. Les préposés aux communaaux devront établir un loyer.
(f° 59)-v Sambstag 28. Aprilis – Pritsch vff der Preüsch
Augusto Gollen Ist von den dreÿ. deß Pfenningthurns Vergunt hinder sein vnd seiner mitgeschistrig Hauß in Spitzengaß, ahn statt der bißher vff Pfäll außgelegten Pritschen vff die Preusch ein schwebende Pritsch 18 sch. lang vnd 6 sch breyt also Zu mach. vnd anzuhencken, dieße an dieselbe beÿ Kleinem seichem waßer, so viel die notturfft erfordert hienauß rucken möge. Ist Ein Zinß daruff Zuschlag. den Allmendt herren Vorbehalten.
1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Le tanneur Jean Büri demande l’autorisation de refaire en pierre la risberme écroulée (44 pieds de long, 10 pieds de large). Les préposés se rendent sur place, donnent leur accord en taxant à 12 sols le terrain enclos
(f° 173) Dienstags den 4. Junÿ 1715 – Benjamin Buri p° einer Landfest
Augenschein eingenommen in Benjamin Buri des Rohtgerbers in der Spitzengaßen gelegenen behausung, an deren Er die verfallene Land fest so 44. schuhe lang und 10. schuhe breit gewesen, Von steinen machen Zulaßen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt. Erk. Bedacht.
(f° 183) Dienstags den 9. Julÿ 1715 – Benjamin Buri
Wegen des an selbigem tag an Benjamin Buri des Rohtgerbers, in der Spitzengaßen gelegenen behausung eingenommenen augenschein pt° der Landfest ist Erk. ut ante [ist demselben in seinem begehren Willfahrt, und soll das allmend das Er einzäunen will, abgemeßen und wann daßelbe eingezäunt sein Würdt, der allmend Zinß, den Er Jährlich davon Zu bezahlen haben würdt, regulirt werden]
1716, Préposés au bâtiment (VII 1387)
(f° 24-v) Dienstags den 24. Martÿ 1716 – Benjamin Buri Landvest
Ingleichem ist Herrn Benjamin Buri verfertigte steinere Landt fest, so 44 schuhe lang und 10. schuhe breidt auff 12 ß d taxirt worden.
1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Chrétien Rœderer le jeune est autorisé à poser sur la place Saint-Thomas le bois destiné à la nouvelle maison qu’il fait construire rue des Dentelles et de l’y faire charpenter. Iil déclare s’être déjà entendu avec les préposés de l’église.
(f° 76-v) Dienstags den 18. Ejusdem [Octobris 1746] – Joh: Christmann Röderer
Christmann Röderer Jun. der Gerber Bittet um erlaubnus, das Holtz Zu seinem Bauenden Neüen Hauß in der Spitzengaß, auf dreÿ Monat Lang auf St. Thomas plan Zulegen und Zu Zimmern, mit Vermelden, er Habe schon mit dem Vorgesetzten beÿ dasiger Kirch deßhalben geredet, die jhme solches nicht schwehr machen. Erkannt gegen erlag 3. lb s Zinß Willfahrt. dt. 3. lb
1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Jean Chrétien Rœderer demande un extrait du procès verbal daté du 19 mars 1629 qui pour terminer le procès avec un voisin concernant la venelle entre leurs maisons
(f° 162-v) Dienstag den 19. Ejusdem [Septembris] – Joh: Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber bittet um einen Extractum Protocolli Vom 19. Martÿ 1629 dardurch Zuerweißen, daß der Schlupff an seinem Hauß in der Spitzengaß, wegen welchem er mit seinem Nachbarn in process Verwickelet, Zu seinem Hauß gehöre, Erkannt, Willfahrt.
1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation (1) de construire un encorbellement sur l’eau au-dessus de sa risberme (44 pieds de long, 9 pieds de profondeur d’un côté, se terminant en pointe de l’autre côté), (2) de construire une buanderie sur la même risberme (9 pieds de long, 12 pieds de profondeur), (3) d’établir un égout souterrain jusqu’à la rivière dans la ruelle à côté de sa maison (32 pieds de long, à 3 pieds de la maison). Les préposés donnent leur accord contre un cens annuel de 7 sols 6 deniers
(f° 122-v) Mittwoch den 27. Augusti 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten 1.mo Hinden an sein Hauß gegen dem Waßer, über seine Landfest /:wovon er Laut Statt Zinßbuch fol: 618. 12 ß Zinß Zahlt:/ einen 44 schuhe lang, Oben 9. schuhe tieff, und Unden Am Andern ende des Haußes sich außspitzend, oder auff lauffenden Überhang, 2.do auf erstgedachte Landfest ein dem Waßer nach 9. schuhe Lang, und 12. schuhe tieffe Bauchkuchen, und 3.tio in dem allmendtgäßel neben seinem hauß, einen biß an das Waßer 32 schuhe Lang und 3 schuhe Vom Hauß Heraußgehenden dohlen, alles beditt unter der Erd machen Zulaßen. Erkandt in allem Willfahrt, solle allein wegen des dohlens 7 ß 6 d Zinß des Jahrs bezahlen, so er acceptirt.
La veuve du tanneur Jean Hemmet se plaint de la descente de latrines en bois que Jean Chrétien Rœderer a été autorisé un mois auparavant à mener dans l’égout à l’extérieur de la maison. Les préposés ordonnent de déplacer la descente à l’intérieur de son mur.
(f° 131) Mittwochs den 1. Octobris 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher Zu dem jenigen S: V: Secret warzu jhme am 27. Augusti Letzthin ein dohlen erlaubt worden, einen Höltzen Trichter außerhalb an seinem Hauß hinabmachen laßen, worwieder sich Frau Maria Susanna, weÿl. Johannes Hemmet des Rothgerbers Wittib, welche ihre Wohnstub gerad gegen über hat, wegen übles aspects und geruchs sich Höchstlich beschwehrt. Erkannt, solle Röderer den Trichter wieder Hinwegthun und das Secret jnnerhalb der Maur Richten.
1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à mettre une porte à l’entrée de la ruelle qui mène à la Bruche pour éviter que les chiens ne dévorent les peaux, se protéger des voleurs et éviter que des soldats ne s’y battent après avoir affirmé que ses voisins Jean Jacques Buschard et Daniel Dürr ont donné leur accord. La porte sera fermée à clé la nuit, les voisins devront en avoir une clé.
(f° 135-v) Sambstags den 18. Decembris 1751. – Joh: Christmann Röderer Jun. Stdtzßb. f. 618.b
An dem Von der Spitzengaß gegen der Breüsch Hinab gehenden Gäßel neben Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß, welcher um erlaubnus gebetten Oben an dießes Gäßlein ein beschließigen Gatter Zumachen, solchen beÿ Nacht Zeit Zuzuschließen, um theils seine Häute im Waßer Vor denen Hunden, die jhme öffters davon freßen, und Vor denen dieben Zubeschützen, und theils Zuverhindern, daß die Soldaten nicht mehr, wie gar Offt geschehen, darinn Duelliren Können, deßen Johann Jacob Buschar der Rothgerber, und Daniel Dürr der fischer Beÿde in dießem Gäßel wohnende Nachbaren auch Zufrieden, und selbsten darum gebetten.
Erkannt, gegen 4 ß 6 d Zinß, des Jahrs Willfahrt, jedoch nur so lang, als es Mhh. belieben wird, mit dem anhang daß er jedem deren Nachbaren einen schlüßel geben den gatter auch in feuers: Nöthen alsobald eröffnen solle, so er alles bewilligt.
1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à enfoncer deux pieux dans la rivière pour amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse.
(f° 66-v) Mittwochs den 19. Martÿ 1755 – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Christmann Röderer
Hinder Johann Christmann Röderer des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten Zweÿ Pfähl in die Preüsch Zuschlagen, sein schiff an Beÿden enden daran anzunähern, damit es nicht in dem Wasser Herumtreiben, und denen durch die schleüß gehenden schiffen hinderlich seÿn möge, Erlaubt Unterhalb daßiger Pritsch und in derselben flucht Willfahrt.
1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Meyer est autorisé à ravaler la maison de Jean Chrétien Rœderer.
(f° 200-v) Dienstags den 29. Aprilis 1777. – Hr Rathh. Christmann Röderer, Gerber
Mr. Michael Meÿer, der Maurer nôe Herrn Exsenatoris Christmann Röderer, des Gerbers, bittet ihme zu erlauben an deßen Behausung ane der Spitzengaß gelegen den Bestich Zu repariren. Erkannt, Willfahrt.
1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Chrétien Rœderer supprime la porte qui ferme la ruelle. La taxe correspondante est supprimée.
(f° 213) Dienstags den 9. Februarÿ 1779. – H. Rathh. Johann Christmann Röderer (Stzb. fol. 618.a) – H. Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber bittet, da das thor an dem Gäßel neben seiner Behausung der Spitzengaß wieder weg ist, ihme die davon in Gefolg Erkanntnus vom 18. Decembris 1751. seithero gerichtete 4. ß. 6. d jährlichen Zinses wieder zu streichen. Erkannt, Willfahrt.
1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Jean Chrétien Rœderer se plaint que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations des maisons le long de la rivière. Les préposés ordonnent à l’inspecteur Boudhors de faire une enquête.
(f° 282-v) Freÿtags, den 16. Maji 1783 – H. Rathh. Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzengaß, da Herr Rathh. Christmann Röderer, der Rothgerber geklagt, daß die Häuser alda gegen dem Wasser grosen Schaden leiden wann der Ablaß der Dinsen Mühl aufgezogen ist, da nun eben damalen der Ablaß solcher Mühl aufgezogen war, so hat man gar deutlich wahrgenommen, daß der gantze Strohm auf die Häuser schieset, wodurch sonder Zweifel die Fundamenter Noth leiden. Erkandt, Seie durch Herrn Bau Inspector Boudhors Zu untersuchen, wie diesen Schaden abgeholfen werden könne.
1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation de remettre une porte à la ruelle.
(f° 149) Dienstags den 12. Septembris 1786. – H. Exsen. Joh: Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben an das Gäßel neben seiner Behaußung an der Spitzen Gaß wie ehedeßen war, eine Gatterthür machen Zu laßen. Erkannt, Augenschein
1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés refusent en mars 1787 de donner l’autorisation puisque deux maisons ont une sortie dans la ruelle. Ils proposent que la Ville pose une chicane pour éviter les accidents. Ils ordonnent à l’inspecteur Boudhors de se rendre sur place quand Jean Chrétien Rœderer demande en avril l’autorisation de poser des pieux le long de son égout.
(f° 252) Mittwochs den 14. Martii 1787. – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzen Gaß, alwo Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, an das neben seinem dasigen Haus auf das Wasser gehende Gäßel eine verschloßene Gatterthür möchte machen laßen, da sich aber befunden, daß die gegen über stehende Häuser Ausgäng in besagtes Gäßel haben, als wurde Erkannt, Seÿe drer Herr Implorant mit seinem Begehren abzuweisen. Jedoch seÿe an besagtes Gäßel, um Unglück zu verhüten, auf Kösten Gemeiner Stadt wieder ein geschrenckter Barriere zu machen.
(f° 269-v) Dienstags den 17. Aprilis 1787 – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben den dohlen, so durch das neben seiner Behausung In der Spitzen Gaß befindliche Gäßel Ziehet, mit Pfähl einfaßen zu laßen. Erkannt, Seÿe die Verhältnis dieses Petiti durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu examiniren
1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Jean Chrétien Rœderer demande que la Ville prenne des mesures pour éviter que l’eau provenant de la décharge du moulin n’abîme les fondations de sa maison. Selon lui, le courant serait supprimé en orientant autrement la décharge. Les inspecteurs estiment qu’il n’y a pas lieu de prendre des mesures supplémentaires ; contrairement à ce que le plaignant affirme, la décharge a la même direction qu’avant les travaux.
(f° 204) Dienstags den 3. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
Herr Exsenator Christmann Röderer, der Rothgerber, præsentirt unterthäniges Memoriale Vortragend, daß als in vergangener Woch der Ablaß von der Spitz Mühl eröfnet worden, das Wasser von dieser Mühl auf das Haupt Eck seiner in der Spitzengaß gelegenen Behausung so gewaltig losgestürmet, daß es ein Wunder war, daß solche nicht eingestürzet, die Haupt Ursach davon seÿe daß die Mahlgäng und der auserordentliche Ablaß dato ganz schräg gesetzet word. da doch diese Gäng und Ablaß nicht schräg sondern grad gestanden, so daß das Wasser seinen graden und nicht schrägen Fortgang wie anjetzo genommen hatte, Weilen Er nun nicht gehalten seÿn könne solchen Schaden auf sich zu leiden, als wolte er gebetten haben, den Herrn Bau Inspector und übrige Herren Werckmeister abzuordnen, um die Sach zu untersuchen, damit nicht annoch ein gröseres Unglück daraus entstehen möge, anbei dem Müller auf der Spitz mühl an zu befehlen daß Er den Ablaß nicht eher wieder aufziehe, bis sein Hauß auser Gefahr gesetzt seÿn wird.
Erkannt, Seÿe die Sach durch Herrn Bau Inspector Boudhors und Herrn Werckmeister Kaltner genau Zu untersuchen, und über das Befinden und Verhalten einen Processum verbalem Zu errichten, worauf als daß das weitere verordnet werden solle.
(f° 211) Dienstags den 10. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
In Sachen Herrn Exsenator Christmann Röderer, des Rothgerbers, puncto vogebrachter beschwerden, daß seiner Behausung von dem Ausfluß des Wassers aus der Spitz Mühl und besonder dem Ablaß groser Schaden zu gefügt werde, Übergabe Herr Bau Inspector Einen über die Von Ihme und Herrn Werckmeister Kaltner in Gefolg dißortiger Erkantnus vom 3. hujus gemachter Untersuchung errichteten Processum verbalem Ausweis deßen Sie nach gemachter Examination auf was Art das Landvest an gesagten Herrn Exsenator Röderer behausung gegen dem Strohm des Wassers des Ablaßes der Spitz Mühl beschirmt werden Könte, befunden, daß das Wasser an gemeldtem Landvest würcklich noch eine Tiefe Von Zehen Schuh hat, und würcklich nichts Zur beschirmung deßelben vorgenommen werden könne als den Ablaß der Spitz Mühl soviel möglich Zu zulaßen.
Wobei anbemerket worden, daß Herr Exsenator Röderer in seinem Memoriali irrig vorgetragen, als entstünde dieser Stoß des Wassers auf sein Landvest, weilen die Bäderich und der Ablaß der Spitz Mühl bei Aufbauung derselben schreg geführt wurden, da selbige vorhin grad giengen in dem der neue Wasserbau nach der nemlichen Richtung wie der alte aufgeführt, davon ein Beweis ist, daß das alte Fundament auf der Seiten der alten Müntz Mühl benutzt worden, mithin ist die Flucht der Bäderich und des Ablaßes nach der alten Paralele angelegt.
1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Deux brasseurs se plaignent que Jean Chrétien Rœderer refuse d’ouvrir la ruelle dont il détient la clé, ce qui les empêche de décharger leur bois. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer d’ouvrir la ruelle le jour, sans quoi il devra rendre les clés de la barrière. Il répond que le déchargement abîme le pavé et l’égout. Les brasseurs demandent que la ruelle soit rouverte au public et font remarquer que Jean Chrétien Rœderer a posé une traverse qui empêche l’accès depuis la rivière. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer de rouvrir la ruelle qu’il ferme sans autorisation et de retirer à la demande la traverse que les bateliers estiment utile à la navigation.
(f° 261) Dienstags den 12. Maji 1789.- Gatterthür an H. Röderers behausung soll des tags offen bleiben
H. Johann Christian Pick der Biersieder im Bähren und H Frantz Heinrich Lauth der Biersieder im Grenadier klagen wider H. Exsenatorem Christmann Röderer den gerber, daß er seit ein gatter neben seinem hauß in dem gäßlein gegen dem waßer sich befindet, wozu er den schlüßel hat, er denselben beständig Zu geschloßen hält, und auf keinerleÿ begehren öffnen will, wodurch sie, da sie ihr holtz daselbst nicht ausladen können, auch das publicum in ansehung der waschen, sehr gehindert werden.
Erkannt, Seÿ H Exsenatori Röderer Zu bedeuten, die an seiner behaußung in dem Gäßlein befindliche Gatter thüre in tags Zeit Zum gebrauch des Publici offen Zu laßen und niemanden den Zugang Zum waßer zu erschwehren, ansonsten ihme die schlüßen Zu solcher Gatterthüre abgenommen werden sollen.
(f° 267-v) Dienstags den 19. Maji 1789.- H. Exsenator Röderer opponirt sich, daß der Gatter in dem gäßlein neben seinem Haus nicht offen gelaßen werden möge
H. Exsenator Johann Christmann Röderer auf erhaltenes Decret, daß derselbe den an seinem hauß in dem gäßlein befindlichen Gatter beÿ tages Zeit Zum behuf des Publici eröffnet werden solle, producirt unterthäniges Memoriale, mit anzeige daß sich niemand als H Pick und H Lauth dießes gäßleins Zum ausladen ihres holtzes bedienen, wodurch nicht allein das pflaster sondern auch seine behaußung und in dem gäßlein habender Dohlen ruinirt werden, daß auch dadurch, wann dieße Bierbrauer holtz bekommen, durch die in dem gäßlein stehende holtzschiffe die schiffart erschwehren und gefährten, auch mit angehängter Bitte, entweder ein solches Zu Verbieten, oder Zum wenigsten dieße bierbrauer zu ersetzung des von ihnen verursachten schadens anzuhalten. Erkannt Seÿe dießes memoriale Herrn Pick und Lauth Zu ihrer vernehmlaßung zu communiciren.
(f° 283-v) Dienstags den 9. Junii 1789.- H. Exsenator Röderers Ca. H. Christian Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
H. Johann Christian Pick der Bierbrauer und consorten auf von H. Exsenatori Johann Christmann Röderer des gerbers den 19. Maji jüngst übergebenes Memoriale produciren unterthänige Exceptiones mit bitten, da das Allmend gäßlein gewesen, und dadurch, daß Herr Rathh. Röderer einen Dohlen vergünstigungs weiße darinnen habe, ihme kein eigenthums recht demselben Zu wachsen könne, meine gnädige Herren geruhen möchten, des gegners einreden ohngeachtet, in welche derselbe Zum theil ohne qualitæt Zum theil als ohngegründet Zu erklären, Zu erkennen, daß das in frag befangene Allmend gäßlein, als solches zum Holtz ausladen und anderem bisher üblichen nothwendigen und bequemen gebrauch der benachbarten Biersieder und das dasigen gesamten Publici freÿ Verbleiben solle, einfolglichen dem gegner beÿ Straffe rechtens Zu Verbieten dieselben in diesem gebrauch Zu stöhren, sofort denselben anzuhalten das von ihme ohnbefugter und eigenmächtigter weise auswendig am waßer angebrachte Zwerchholtz, wodurch der Zugang von dorther versperret wird, ohnverzüglich auf seine Kösten wieder weg zu schaffen. Erkannt, Ehe und bevor in der sache zu sprechen Augenschein.
(f° 288) Dienstags den 16. Junii 1789.- H. Rath. Christmann Röderers Ca. Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
In dem beÿ H Exsenatori Christmann Röderer des gerbers Behausung befindlichen allmend gäßlein, wo derselbe prætendirt, daß Hn Pick und Lauth denen Bierbrauern sowie samtlichen um die Spitzengaß befindlichen anwohnern verbotten seÿn solle dießes gäßleins Zu gebrauchen, Ist nach eingenommenem Augenschein und auf Imploranten übergebenem memoriali und von denen imploranten eingelegten Exceptionen, auch befund, daß gedachter H Exsenator Röderer eigenmächtiger weiße, um den Zugang Zu dem gäßlein quæstionis Zu erschwehren an einen von der Zeit der erbauung der Spitzmühle in dem waßer geschlagenen und stehen gebliebenen pfals einen seine an dem selben befindliche pritsche überstehendes bauholtz in das waßer vestgemacht, die hodierna die von gedachtem H. Röderer mündlich gehaltene replic sich auf seine Klage berufend, so wie auf die von Jacob von Zabern und Georg Kieffer der beiden hießigen Schiffleute in instanti gethane anzeige daß das von H. Röderer an den pfal bevestigte querholtz der Schiffahrt sehr nützlich, in deme derselbe verhindert, daß die das waßer hinab führene Schiffe von deßen pritsch abgeleitet werden, auch befunden worden, daß an gedachten Herrn Röderers behaußung den größesten wust verursachen.
Erkannt, Seÿe das beÿ Herr Exsenatori Röderers behaußung befindliche Allmend gäßlein ein solches anzuerkennen, mithin jedermann erlaubt von solchem gebrauch zu machen, derselbe also mit seinem so wiederrechtlichen als ohnerwießenen gesucht abzuweißen, hingegen dahin anzuhalten, das von ihme in das waßer gelegte quer holtz auf jedesmaliges begehren hinweg zu thun, ansonsten der pfal an welchem solches vestgemacht hinweg gethan und selbigem dießes holtz zu haben verbotten werden solle, so wie hiemit ihme anbefohlen wird seine in das gäßlein quæstionis gehende ausschuß nääche bis auf den boden herunter zu führen.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles
nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Roederer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 3
Knoderer, Jean Henri, Négociant
1856, Knoderer, Chrétien Charles
P 961, maison, sol, cour, tannerie, Rue des Dentelles P 961
Contenance : 5
Revenu total : 722,60 (722 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 116 / 93
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12
P 960, sol,
Contenance : 8,50, total 13,50
Revenu total : 727,02 (720 – 2,60 et 4,42
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles p. 374
5
Pr. Roederer, J. Christmann, Tanneur – Tanneurs
loc. Faust, Samuel, Ltus – Tonneliers
loc. Geiger, Catherine, bourgeoise
loc. Popp, Geor. Charl. Fréd. Ferd., Greffer Crimin. – Pêcheurs
loc. Sadoul, J. Louis, bourg. non Tribut. – Privilégié
loc. (-) empl. dans les magas. du Roi chés M Sadoul, journalier
loc. Lionnois, J. Bapt. Secrét à l’intend. – Privilégié
loc. Lionnois, fils Ltié – Drapiers
Relevé d’actes
La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer.
Originaire d’Œhringen en Wurtemberg, Etienne Scherer achète le droit de bourgeoisie en février 1579.
1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Steffen Scherer Von Öhringen Jetzig. Kuchen meister vff des herren Ammeister Stuben hatt d. Burg. Recht Kaufft vnd will mitt d. Freÿburg.en dienen, Actum d. 14.ten Februarÿ 1° 79
Il se marie en 1576 avec Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel
Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1576. Sonntag den 22. Junÿ. Steffan Scherer von Oringen, Apolonia Gregorius Hugels wirt Zum Spanbet hint. witwe, Eingesegnet Montag 30 Julÿ hora 10 (i 137)
Il se remarie en 1582 avec Salomé Thoni, fille de Jean Thoni, qui a épousé en 1567 l’aubergiste Albert Wanner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90, n° 10)
1567, den 25 Augusti sind Ehelich eingesegnet worden Albrecht Wanner von Straßburgk vnd Salome Thoni Hans Thoni nachgelaßene tochter (i 104)
Mariage, cathédrale (luth. p. 57)
1582. Dnicâ LXX. 11 Februarÿ. Stephan Schärer gewesener Kuchenmeister vnd Salome Albrecht Wanners des Wurts Zur alten Pfaltz nachgelaßene wittib, Montags 19.t Februarÿ (i 31)
Mentions d’Etienne Scherer dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et Vingt-et-Un
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Steffan Scherer contra Andres Rudloff Kochen metzger vffs Herren Ammeisters stub und zum Spiegel. 306.
1588 VII 1302 Bauherren, Steffan Scherer der Kuchenmeister vff deß herrn Ammeisters stuben. 161.
1599 XV (2 R 28) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 100.
1600 XV (2 R 29) Steffan Scherrer Würt Zum Thiergarthen. 110. 135. 147. 154.
1601 XV (2 R 30) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 81. 86. 179. 187.
Les Quinze ordonnent d’examiner l’inventaire dressé après la mort d’Etienne Scherer
1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(p. 105) Mittwoch den XV. Maÿ – Steffan Scherer
Weg. Steffan Scherers Inventarÿ thut H Schatz ettwas bericht, wie es darmitt beschaffen, vnd das er neben dem Jung. Meÿer Zu Testamentarien geordnet geweßen vnd was sÿ verrichtet
Erkandt herrn ordnen, die Inventaria Zubesichtig. vnd bericht von dem Statt einzunehmen geordnet. J. Prechter H. Mörschel.
Aubergiste à la Ménagerie, Etienne Scherer vend la maison à Auguste Goll, assisté de son cousin Georges Fettig. Marie Fettig veuve de Michel Goll se porte garante de l’acquéreur
1600 (Letzt. Julÿ), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 229
(P. fol: 242.) Erschienen Herr Steffan Scherer disser Zeit gasthalter Zum Thier gartten Alhie burger Zu Straßburg Hatt (verkaufft)
Augustus Gollen, burger Zu Straßburg, so Zugeg. mit beÿstandt herrn Jörg Fettig seines herrn vetern
hauß, hoffestatt, höfflin vnnd hind. hauß, geleg. Inn d. Statt Straßburg Inn S. Spitzen gassen, ein sit ein Eck hauß Am gäßlin, so vff die Breüsch gehet, And.sit nebent Mathÿß Schollen dem ferber, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gond Zwölff guldin elts Ablösig mit 300 guldin vff Oßwaldi vnnd Catharinæ fallend, dem Closter Zu Sant Marx Jährlich. wie man sagt Vnd Alles Recht & Also & Ist disser Khouff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 1500 gudlin Zu 15 batzen gerechnet
Und dessen Zu mehrer sicherheit (…) So ist p.sönlich erschienen frauw Maria Fettingin, wÿland Hn Michell Gollen selig. wittwe, mit beÿstandt & obmmelts hn Jörg Fettig Ihres geschwornen Vogts hat sich für sich & für Zinß vnd hauptgut, Zu Recht. bürgin, mit: und selbst schuldnerin gesetzt vnd gemacht
Le teinturier en soie Auguste Goll hypothèque la maison au profit des héritiers du marchand Frédéric Dorville, de Frankenthal
1603 (4. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 122
(Inchoat. in proth. fol: 9..) Erschienen H Augustus Goll der Seydenferber Burger Zu St.
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H Johann von der Bruck Handelßmanns, Burgers Zu St. so Zugeg. Inn Nammen wÿland h Friderich Doruile des Handelßmanns Zu Franckenthal selig. Erben – schuldig sige 115 guldin p. xv. batzen Wexell geltt Vonn einem Ballen syden Herrührendt
Zum vnderpfand ÿngesetzt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß Mit Allen Iren gebeuwen & Inn der St. Straßburg, Inn Spitzen gaß einsit Ein Eckhauß ane einem gasslin, so vff die Breüsch hinab geth, Andersit neben Mathys Schollen dem Ferbern, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gend xij guldin gds Ablosig mit iij C guld. der hauß Zu St Marx alhie, So dann sind sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein schuld 1000 guldin, Zu zilen Zubezalend Hn Steffan Scheeren, Alt gasthalttern Zum thier gartten, sunst ledig v eÿg.
[in margine :] Erschienen Peter Doruile Vonn Franckenthal, so Auch zugeg. sein selbst vnd seiner mit Erben, hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Augusti Gollen des schuldners hierin benant (…) Act. den 8 Julÿ Anno 1603.
Le marchand Auguste Goll épouse en 1611 Dorothée, fille de Matthieu Steurnagel de Wissembourg
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 313, n° 927)
1611. Sonntag den 21. Julÿ. Augustus Goll der handelß Mann vndt Dorothea H. Mathei Steurnagel Burgers Zu Weÿßenburg tochter. Eingesegnet Zinstag 6. Augusti (i 322)
Propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 4), le tisserand Mathias Scholl vend à Auguste Goll une bande de terrain de quatre pieds de large sur vingt-neuf pieds le long du bâtiment avant de l’acquéreur. Deux éviers qui s’écoulent vers la rue font partie de la vente, ce qui est confirmé par une sentence rendue le 19 mars 1629 par les préposés aux Communaux
1624 (15. 7.bris), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 108
Kauffverschreibung H Augusti Gollen vber einem Platz beÿ einem Hauß
Erschienen Mathiß Scholl der Sergenweber alhie bekannte
in gegensein H Augusti Gollen deß handelßmanns Alhie, daß er für sich vnd alle seine erben vnd nachkommen ihme H Gollen (…) verkaufft habe
einen blatz, so zwischen Ihr beeder heüser gelegen, vnd vff 4 schuh breit, auch vff vngefehr vff 29 schuh lang welcher platz dann so lang, alß sein deß verkeüffers vordern behausung ist, vnd vff sein deß Verkeuffers höfflin stosst, So ist auch ietzverkauffter blatz vornen mit einer Mauren gantz Zugemacht vnd v.schloßen, Vnd were diser kauff für ledig vnd eÿgen beschehen p. 25 pfund d.
dabeÿ abgeredt nach dem der verkeuffer zwen wasserstein an seiner Behausung bißh. gehabt vnd das wasser von denselben durch den verkaufften platz auf die Gaß gelauffen, das er der verkeuffer dieselben von diesem verkaufften Platz ab und auf sich selbst nehmen soll vnd er der verkauffer bekant das er obgemelte 25 lb von dem Kauffern heuth dato bahr empfangen vnd Ine den Keuffern deßwegen bester form quittiert Geschehen auff Donnerstag den 23. Xbr A° 1624.
[in margine :] Erschienen hannß Andres der Paßmentmacher, Alß Jetziger Inhaber des hieneben gedachten blatz hatt in gegensein H Augustin Gollen bekandt d. den von den Almendherren den 19. Martÿ 629. datirten bescheid Zu v*, Er Andreß nuhn mehr Zufriden vnd Ihme H Gollen alß ein rechtmeßig Ihme gebührend. sach, den gekl(ag)ten Wasserstein vnd deßen Außlauff, Zu gerechtigkeit vnd beständig nießung Ihme verschrieben haben wolle
(-) Februarÿ A° 1631 hatt H Augustus Goll bekandt *ill hierin geschribener Platz Ihme Lauth eines von den Almendhh. vnd. davon 19. Martÿ 1629. ergangenen bescheids Zuerkandt worden, d. alß Er hirmit diß Kauff daß Auch In disem Kauff vorbehaltenen Zugangs bester form mit vnd. leedig gezalt haben wolle
Les Quinze traitent une affaire dans laquelle Auguste Goll s’est montré arrogant et injurieux envers les employés de la halle commerciale. Il cherche motif à querelle à chaque visite, prétend que les étrangers sont mieux traités que les Strasbourgeois. Un interrogatoire en dix questions a lieu. Auguste Goll présente des excuses. La commission estime nécessaire de lui infliger une amende de 200 rixdales. Le greffier de la halle Fuchs se montre par ailleurs souvent peu conciliant. Les Quinze décident d’infliger l’amende de 200 rixdales. Elle est ramenée à 150 rixdales si elle est réglée sous trois jours, ce qui a lieu.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 135) Zinstag 5.ten Junÿ – Augustus Goll
Würd referirt, welcher gestalt Augustus Goll der handelßmann allhier, bereits Zu mehrmahlen In dem Kaufhauß mit hartten wortten vßgebrochen, vnderstehet M H. ordtnungen Zu taxiren vndt Zureformiren, gebe vor, waß die officianten daselbsten M. Herren vorschreiben, daß wdt. eingewilligt, seÿ bereits offt vndt trawhertzig von solchen reden abzustehen v.warnet worden, laß es aber nit beÿ Ihme fruchten, Sintemahlen er gahr beÿ kurtz v.ruckter Zeit, sich abermahlß im Kauffhauß mit solchen wortten hören laßen, daß wo man darzu stillschweigen, M. Herren schimpff davon haben würden & wie dann beede Ober Kaufhauß H. ein mehrers Zureferiren wüßen w.den & H. Ingoldt gehört sagt, möchte leiden daß Goll ein bescheidenere Zung führte, halt dafür daß die beampte Im Kauffhauß Zu vorderist deßweg. beÿ Ihren dienstpflichtig Zuhören, allß dann ferner von der Sach Zutractiren & H. Städell auch vernommen & seÿ wegen der v.hör gleicher meinung, besagter Goll hab ein unbescheiden maul, die Inq.sition w.dt bring. waß Er für reden vßgestoßen & H XV Meist. melt, Ihme seÿ referirt, Er seÿ Bericht, deß Goll die formalia geredt, Er wöll die handtlung vß der Statt bringen helffen, Item helffen v.schaffen, daß cä dießer Statt ein dorff gemacht wdt.
Erkandt die Officianten im Kauffhauß sollen deßwegen beÿ Ihren Pflichten v.nommen werd. Nach dießer Erkandtnuß bringt H Schilling vff die bahn, daß die Gollen, vf Ihren wahren Einen stempfel, anderst alß gewohnlich führen weiß es aber anderst nit, allß wie er von etlichen hießigen Kaufleüthen solches verstanden hab.
(f° 151-v) Donnerst. 14. Junÿ – Augustus Goll
H. XV. Meister hatt befohlen vß den Saagbuch abzulesen, waß sich wegen Augusti Gollen, In gehaltener Inquisition befunden, gehet dahin, daß besagter Goll, so offt Er In daß Kaufhauß komme, In beÿsein Jedtwederens, so darvnden Im Kaufhauß vß oder Ingehet, mit den beampten querelle vndt Zanck erweckh. balt die wag bald die Ordtnung disputire, offentlich sag, waß Sie die beampten M. Hn vorsagen, daß geschehe, durch daß starcke anhalten vndt 2 p. Ct° wdt. man die handtlungen hie vertreiben, vß der Statt ein dörff nach & Nach der Meß wollen Er Goll vndt andere Kaufleüth am rechten ortt, Nemblich beÿ herren Räth vndt XXI. Ihr beschwerten einbringen, Man thu dem frembden mehr Vortheil, Allß dem Haÿmischen & vndt waß der gleich mehr reden, wie solche alle in angeregyem Saagbuch Zubefünden &
Goll seÿ darüber gehört, der gestehet vilen reden wendet Ein, hab Sie In dem v.standt, wie Sie ihme wollen vßgedütten wden, nit will geredt haben, pit unterthänig vmb v.ziehung, Es gebe Fuchß der Kaufhaußschreiber vrsach daß vß vngedult mit der gleichen reden vßgebrochen würdt daß der frembd vortheil vor dem heÿmischen hab, Seÿ Er allein In dißem fall der Meinung, weÿlen Er Goll von seinen wahren die Er hie bereiten laß, vndt In andere Meßen v.führ, die 2 p Ct° geben muß, da doch die herren Fölsen von St. Gallen vndt Andere mehr, auch solche wahren allhier beim Mang Meÿster bereiten nachgondts wider wegführen laßen, vndt mehr nit allß den durchgehenden Zoll davon abrichten & mehren Inhalts angeregt Saalbuchß & waß Er Goll sonsten wegen der Zeichen, so Er an sein wahren wider ordtnung hencken soll, beschuldigt worden, fündt sich Nitt, hab v.mög Artl. der vf der Spiegler Zunfft Ist, macht, seiner wahren Zu Zieren wann allein Keiner Statt oder Eines andn Ziehen angehengt würdt & H XV Meister vndt H. Städell welche der v.hor beÿgewohnt, gehört, seÿ abgelesener maßen &
Erkandt, Soll bericht beÿ den Kaufhauß beampten, vber sein Gollen, beim 10. fragstuckh gethane v.antwortung, eingezogen, Alßdan J Herrn XV. Meister vndt Oberkaufhauß H. waß Gollen wegen seiner vßgestoßenen reden die Er vber v.antworttet, Zuv Ehren, ein bedacht gefaßt vndt für M. H. gebracht w.den.
(f° 153-v) Sambstags den 16. Junÿ – Augustus Goll – Hannß Carlen Fuchß, Kauffhaußschreibern
H. XV. Meister vndt Ober Kauffhaußherren laßen In Sachen Augusti Gollen, per me ablesen, waß die beampte Im Kauffhauß, vff Gollen, beim 10. Fragstuck, gethane verantwortung, daß Er Noch der Meinung, daß deponierter maßen, der frembde weg. der wahren so hie bereitet werden, der 2 pro Ct° halb, vor Ihnen Gollen ein Vortheil hab & für Ein gegenbericht gethan würdt darin Gollen Meinung gahr vßfürlich wid.legt, wie dann solcher bericht, in dem saagbuch, beÿ den, vf Gollen gestelte Interrogatorÿs, Zubefünd. daß Allß In dießem p° daß geschäfft sein erledigung & referiren demnach weiters, daß er sich deßen, weßen Er der Zeichen wegen beschuldigt, genugsam purgirt, derentwegen von solcher Clag Zu absolviren & waß aber betreffen die im Kaufhauß, durch Ihne vßgestoßene Reden /:deren Er Zum theil bekandtlich, Sich anderst nit weiß Zuentschuldigen, Allß daß Er kein so bose Meinung dabeÿ geführt, wie mans Ihme vfnimpt, werdt von den beampten, sonderlich Fuchßen, auch Zur ungeduldt bewegt, vndt dann Zum drittenmahl underthanig vmb v.ziehhung gebetten & So kann man nit vorüber, sondern befünden daß Er mit Einer straff andern auch Zum Exempell anzusehen, dann volgende Puncten deren Er in seiner v.hor Zum Zweitenmahl geständig gewesen, genugsme Fundamente Zur Abstrafung seÿen, Erstlich daß Er ohnschön im Kaufhauß gesagt, die Beampten Im Kaufhauß berichten M. H. Anderst, Allß Es seÿ & Item waß dieselben M. H. für ordtnungen verschreiben vndt an die handt geben, daß gelt vndt gehe durch & Item man ands abermahlß mit Ihnen & Man nicht wider Ein Newen Zoll* vff & Item Er müß abermahlß gelt hergeben & Er vndt Nitt nur noch Ein halb tutzet Kaufleüth, wollen nach der Meß an daß recht ortt, Nemblich für H Räth vnd xxi gehen vndt daselbsten clagen & Allß wann beÿ M. H. den XV. kein recht were & Zu dem Komme auch daß die Zeügen unanimiter vßgesagt, so offt Goll In daß Kauffhauß gerathe, so offt müeß Er gehadert haben, disputier vndt redt ahn vnd.laß wider M. H. ordtnung vndt die 2. p. Ct° & Die Wag Irr Ihne auch, beruff sich vff die Seinige, die Er Im hauß hab & vmb dißer vndt anderer getribenen vndt vber verantwortten reden nun, solten Ihme Zur straff vferlegt w.den, 200 R.thaler, der gestalt wann Er Kommen, Sich submittieren vndt vmb genadt piten würdt, daß Ihme 100. thaler Nachgelaßen w.den solten & stellens Jedoch Zu M. H.
In der vmbfrag, würdt gedacht, daß Sich viel Kaufleüth ab Fuchßen beschweren, Oberkauffhaußh. entschuldigen Ihne, daß Ihm Zuviel geschehe, geben Ihme daß Zeügnus, daß beÿ ordtnung steif halt, kein Ansehen der Persohn Im Abrechnen hab, dahero Angefeindt w.dt., Es Fuchß muß Ir*, gegen denen, die nach Ihrem gefällen vndt nit v.mög ordtnung abrechnen wollen, daß oppositum halten & besagter Fuchß, pit vmb Gottes, man wöll Alle vbrig Kaufhauß beampten, seines verhaltnuß, beÿ Ihren Aÿden höhren, oder Ihne nit Einem Andern dienst Zubedancken, damit Er, Allß In der Kauffleuth Augen Ein dorn* & von dißer stell wegkomme & H. Schilling hatt v.wandtschafft halben in Gollen Sach nit gesproch. & H Glaßer Ist wie vorgestern auch abgetretten.
Erkandt, der Herren bedancken dergestaltt gevolgt, daß die 200. Rthalen Gollen sollen abgefordert, wo Er sich demütigen vndt vmb Gnadt piten würdt, Allß dann die begnadigung beÿ M. H. stehen. Fuchsen seÿ pillich die handt Zubeithen, geschehen die Anlagen vß affecten.
(f° 158-v) Montag 18. Junÿ – Augustus Goll
E. Ob Augusto Goll sein bescheidt In pleno od. per deputatus angezeigt w.den soll, Erkandt beede Herren XV Meister mögen Ihme den bescheidt ansagen, v.richtens, referiren, hab sich geschlacht erzeigt, gemelt, wüße Nit Wie Er In daß Vnglück komm, Ist Ihme angedütten word. wann Er gnad beger, mög Er solche beÿ M.H. suchen &.
(f° 162) Zinstag 26. Junÿ – Augustus Goll Erschienen Vberreicht per Dr. Knaf. Vnderthänig Supplicat., So v.lesen, Pit darin Ihme die Jüngst vferlegte Straff der 200 R.thaler vß gnaden nachzulaßen, wo Nitt völlig, Jedoch Zu moderiren, hab die vßgegoßene Reden, wüß Gott, nit In dem v.stand geführt, wie Sie wollen, vßgedütten w.den &
Erkandt, Wo Er in dreÿ tagen 150. Reichßthl. erlegen würdt, Er dabeÿ gelaßen w.den, wo nit, Es beÿ den 200 Rthalern v.pleiben soll, Ihme dabeÿ anzeigen sein Maul Zu moderieren
[in margine :] Erlegt 27.t diß, seindt Samst. den 7. Julÿ 627. durch mich vff den Pfenningthurn in specie gelüffert word.
La veuve d’Auguste Goll restitue une lettre d’Augsbourg concernant une affaire avec les quatre enfants de son frère
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 38 Mittwoch d. 27. Martÿ – Augusti Gollen Wittib
Augusti Gollen hinderlaßene Wittib restituirt schreib. Von der Statt Augspurg an Mh. abgangen Vndt vbergibt darauff Ihren gegenbericht waß sie beÿ Ihres Bruderß seel. Vier Kindern Zu Ihrer Beßern Vortbringen Zu thun gemeindt Mitt bitt Mgh. woll. d.selbig. gedachter Statt Zuschicken. Erk. Ist Willfahrt word.
Affaire entre Marguerite Bogenreiter de Wissembourg et la veuve d’Auguste Goll
1656, Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 48) Sambstag d. 15. Martÿ. – Weißenburg In Sach Margaredta Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen Erben
Weißenburg In Sachen Margarethæ Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen seel. Wittib vnnd Erben, Bitt Mh. wollen sie dahien anhalt. d. sie Ihr dero eigenthümliche Brieff vnd Document. zukommen laßen sollen. Erk. Ist vor Rath gewieß. word.
Dorothée Steurnagel veuve d’Auguste Goll meurt en 1664 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Ecurie. L’actif de la succession s’élève à 6 225 livres, le passif à 4 723 livres.
1665 (2. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 35) n° 18
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung so weÿl. Ehren: vndt viel tugendreiche Fraw Dorothea Steÿrnagellin, weÿl. deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Augusti Gollen, geweßenen handelßmanns vndt Burgers alhie hinderlaßene fr. wittwe, nunmehr beede seel. welche donnerstags Ipsa Laurentÿ den 10.t Augusti Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer weldt tödlichen hinscheiden hinter Ihro verlaßen (…) So angefangen auff Sambstag den 2.ten 7.bris A° 1665.
Fraw Dorothea Gebohrne Steurnagellin die ietzt abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu erben verlaßen, wie volgt. 1. Fr. Mariam Dorotheam Gollin, H Johann Trähers, Handelßmanns vndt Burgers alhier hfr. vndt Georgium Gollen, so noch ledigen standts deßen geschworner vogt H Christmann Merckel Ferber vndt Burger alhie, so d. Inventation beede beÿgewohnt, dieße beede weÿl. Hn Mathæi Gollen, geweßenen Handelßmanns vndt Burgers alhie seel. mit frau Maria Salome Castin seiner hind.laßene Wittwe, ietz H Johann Georg Flecken, Handelßmanns v. burg.s alhier Hfren. ehelich erzeugte dochter vnd Sohn vor ¼.ten theil
2. Johannem, Augustum, Dorotheam, Mathæum vndt Mariam die Gollen, alle 5. geschwüsterdt vndt weÿl. H. Johann Gollen geweßenen handelßmanns vndt Burgers Zu Baßel seel. mit Fren. Maria Burgerin seiner hind.plibenen wittwen ehelich erzeugte Kind. deren geschworner vogt ist Johann Birr Burger Zu Colmar, vor den andern 4.ten theil, Inn deßen abweßenheit H Johann Waltter E. Ehrs. Großen Raths alhie alter Beÿsitzer v. ietzig ; Constoffler E. Ehrs. Kleinen Raths auß wohlgemeldts Kleinen Raths mittel hierzu freundl. deputirt v. erbetten
3. Fraw Mariam Cleophe Gollin, Herrn Johann Casimir Hermans Müntzmeisters vndt Burgers alhie eheliche hfr. vor den dritten 4.ten theil vndt dann
4. Fraw Foelicital Gollin, H. Philips Hammerers handelßmanns vnd E. Ehrs. Großen Raths alhie ehelich geliebte hfr. vor den vberigen 4.ten theil, welche d. Inventation alle selbsten beÿgewohnt
Inn einer alhie in der Statt Straßburg Inn der Stallgaßen gelegener Eck behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben ist befund. wie volgt
Auff der obern Bühnen, Auff der andern Bühnen, Auff der Truckeneÿ, Im hindern obern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, vor dießer Stuben, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn dem vndern hindern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, Inn der wohnstueben, Inn der Stub Cammer, Im Obern haußöhren, Inn der Kuchen, Vor dießer Stuben Im vndersten haußöhren, Inn der bauch Kuchen, Im Keller
Eigenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung. Item eine Eckbehausung, sampt hoff, hoffstatt an der Stallgaßen (…)
Sa. Haußraths 732, Sa. Wein vndt vaß 48, Sa. deß Zum handel gehörigen Schiff und geschirrs 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 236, Sa. Guldinen Ring vndt Geschmeids 93, Sa. der baarschafft 367, Sa. Wahren 1284, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer Behaußung 598, Sa. Schulden 2925, Summa summarum 6225 lb – Schulden 4723 lb, Nach deren Abzug 1801 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2235 lb
Wÿdem, So die ietzabgeleibte Fraw seel. von der Erben vätterlich. Nahrung ad dies vitæ Zugenießen gehabt, der Erben Nahrung 897 lb, Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend 8808 lb, Abzuziehen 4369, Nach solchem abzug 4439
Dorothée, veuve d’Auguste Goll, assistée de son fils Jean et de son gendre Philippe Hammerer, vend la maison au tanneur et corroyeur Jacques Mænnel moyennant 950 livres. Une première version de l’acte n’est pas ratifiée en janvier, l’acte définitif est passé en mars. Une mention marginale confirme que le terrain acquis sur le voisin en 1624 fait partie de la vente.
1658 (s.d. [16. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 15-v
Erschienen H Jeremias Ursinus, Notarius und E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß vogt fr. Dorothea, Weÿl. H Augusti Gollen deß handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßene Wittibin mit beÿstand Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederberaÿters mit beÿstand H. Hannß Samuel Nagels, Statt Küeffers
hauß Hoff Hoffstatt Gärtlin mit allen deren Gebäwen alhier in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaÿter anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hind. uff die Breusch stoßend gelegen, dann ob wohlen solche Behaußung den großen gemeinen Allmosen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wehrung Vnd 225 lb verhafftet seÿe (…) die verkauffte behausung deren allerdingß ledig zu machen – umb 500 pfund
1658 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 108
(Protocoll. fol. 23.) Erschienen Fr. Dorothea, weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßener Wittib mit beÿstand H. Jeremiæ Ursini Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers ihres Vogts, Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederbereiters mit beÿstand H Hannß Samuel Nagels Statt küeffers
hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerbern und Lederberaitern anderseit neben ist Ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden uff die Breusch stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen, davon obwohlen solche Behaußung dem Großen Gemeinen allmoßen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wahrung und 225. lb Verhafftet seÿn, hatt Jedoch die fr. Verkäufferin (…) die verkauffte behaußung deren allerdings ledig zu machen (…) versprochen – umb 500 pfund
[in margine :] Vnd Zeigten beÿde Parten darauff an, daß in Vorstehendem Verkauff undt Kauff auch der jenige Platz, welcher weÿl. H. Augustus Goll der fr. Verkäufferin ehelicher Haußwürth nunmehr seel. von weÿl. Mathis Schollen dem Sergenwebern auch seel. Vermög der am 15. Septemb. a° 1624. in der Cancelleÿ der Statt Straßburg uffgerichteter Verschreibung ahne sich erkaufft, und Zu der Vorstehender Kauffverschreibung specificiten behausung gehört, begriffen seÿe. Act. den 12. Martÿ A° 1658. in ædibus venditricis
Fils du tisserand Jean Mænnel de Bouquenom (Sarre-Union), Jacques Mænnel épouse en 1645 Susanne, fille de l’aubergiste à la Ménagerie Daniel Gassner
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25)
1645 Eadem [Dominica II Epiphanias 19. Januarÿ] Jacob Mennel der Lederbereiter von Saar Bockenheim, hanß Mennel deß Wollenwebers v. Burgers daselbsten nachgel. sohn v. Jfr. Susanna Hr Daniel Gaßners deß gastgebers Zum Thiergartten Vnd E. E. großen Rahts alten beÿsitzers nachg. Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 27. Jan J S Peter (i 33)
Jacques Mænnel devient bourgeois quelques jours après son mariage. A noter qu’il est dit originaire de Sarrebruck et non de Bouquenom (Saar Bockenheim)
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 224
Jacob Mennel der Lederbereiter Von Sarbrückh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Susanna Weil. Daniel Gaßner deß Würths Zum Thiergarten seel. dochter vmb 8 Gold fl. ist ledigen stands geweßen Würd Zu den Gerbern dienen Jur. den 8. Febr. 1648.
Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit du tonnelier municipal Jean Samuel Nagel pour régler le prix de la maison
1659 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 209
Erschienen Jacob Männel, der Gerber und Lederberaiter
in gegensein H. Hannß Samuel Nagels deß Statt Küeffers alhie – schuldig seÿen 400 Pfund, daß Er Männel damit fr. Dorotheam Weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns seel. nachgelaßener Wittib (…) befriedigen
zum Special Unterpfand verbleibt, Hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin mit allen deren Gebäwen, alhie in der Spitzen Gaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaitern anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden vff die preüsch stoßend geleg. so ohnvehafftet
Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de Jean Georges Widmann agissant par son tuteur Jean Samuel Nagel
1661 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 447
Erschienen Jacob männel der Gerber und lederberaÿter
in gegensein H Hannß Samuel Nagels deß statt Küeffers alß Vogts hannß Georg Wÿdmanns – schuldig seÿen 200 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff hoffstatt Gärtlein, Gäßlin, mit all. deren Gebäwen, Begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfisch, anderseit ist ein Eckh am Allmendgäßlin, hind. vff die Peusch stoßend gelegen
Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de l’aumône Sain-Marc
1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 390
Erschienen Jacob Männel, Gerber und lederberaÿter
in gegensein Georg Rhemen alß Schaffners deß großen gemeinen Allmosens zu St. Marx – schuldig seÿe 100 Reichßthaler
Unterpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen in der Spizengaß. einseit neben H Martin Bratfisch dem Gerber, anderseit ist ein Eckh, hind. vffs waßer stoßend gelegen, welche Behaußung Zuvor umb 200. lib. hannß Georg Widmanns deß schwartzbeckhen Kind.
Jacques Mænnel meurt le 29 août 1695 en délaissant trois fils et une fille. Le prix d’estimation de la maison (252 livres) est repris d’un précédent inventaire, dressé en 1691. La succession s’élève à 1 326 livres.
1695 (26. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 83
Inventarium vndt Beschreibung aller derjenigen Haab vndt Nahrung, so Weÿl. der Ehren vest vndt Vorgeachte Herr Jacob Männel der älter geweßener Rothgerber vndt Lederbereiter Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 29. Augusti dießes lauffenden 1695.sten Jahrs beschehenem rödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deßen gleich nach dießem Eingang benambsten ab intestato hinderlaßenen Erben (…) Actum Montags den 26. 7.br Anno 1695.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. H. Jacob Männel jun: Gerber vndt Lederbereiter burger alhier, 2. H Johann Männel auch Gerber vndt Lederbereÿter burger alhier, 3. H. Geörg Männeln ebenfalls Gerber vndt Lederbereÿter burgern alhier, 4. Fr. Susannam H Johann Michel Kürschners gleichfalls Gerbers vndt Lederbereÿters Burgers allhier eheliche Haußfraw, Alls Vier Zu gleichen portionen vnd Antheilern
Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In dem Stübel
(f° 8) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen Hauß, hoffstatt sampt einem hinderhauß auch allen andern Zugehörigen Rechten Vndy gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ahne d. Spitzengaßen, einseith ein eck n einem Almend gäßel anderseith neben Johann Friderich Grießbach dem Rothgerber vnd Bitteln beÿ E E Zunfft d. Gerbern allhier, hinden uffs Breüsch waser Ziehend, Ist ledig eÿgen Vnd durch allhießig geschwohrne Werckleüthe den 30. Martÿ Anno 1691. laut vber gebener Abschatzung geschätzt, Wabeÿ mann es dißmahls wider verbleiben läßt, weilen seithero nichts darin verbawen worden Nemlichen für vnd vmb 1050 fl. 525 lb. Darüber sagt ein Pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Insigel Verwahrt datirt den 20. Martÿ Anno 1658.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 103, Sa. Wahren v. Werckzeugs 232, Sa. Wein v. Lehrer Vaß 14, Sa. Silbers 3, Sa. d. baarschafft 303, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eÿgenth. ane einer behaußung 525, Summa summarum 1326 lb
Acte de sépulture qui donne le nom des parents du défunt (Jean Mænnel et Bénigne Eiffler). L’acte est signé par ses fils Jacques et Jean.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1687-1700-II, f° 105)
1695. Mont. d. 29. Augusti Starb Jacob Männel der Rothgerber V. Lederbereitter v. burger alhier ætat: 79 iahr, 10* Monat v. 8. tag, war gebohrenn Zu Sarbockenheim hochgräffl. Nassauischer herrschafft, Sein Vatter war Weÿl. Johann Männel wollenwäber V. burger Zu Sarbockenheim die Mutter weÿl. Benigna Eyfflerin Aô 1644 Hatt Er sich hier Verheurathet ahn Weÿl. Jfr. Susanna gaßnerin Nach dme solche aô 1690. mitt tod abgangen ist er im Wittwenstandt geblieb. biß an sein Endt. wurde Donnerst. d. 1. 7.bris begraben nach S. Gallen, Nach dem ihm Zuvor in d Kirch Zum alt. S. Peter parentiret worden von mir Joh: Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Jacob Mennel alß son, Johannes Männell Als sohn (i 112)
Susanne Mænnel femme du tanneur Jean Michel Kirschner vend son quart de la maison à son frère tanneur Jean Mænnel
1696 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 588-v
Susanna geb. Männelin, Johann Michael Kirschner deß Gerbers und Lederbereiters haußfrau
in gegensein Johannis Männels auch Gerbers und Lederbereiters Ihres leiblich. Bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an Hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren gebäuen, Begriffen, recht. und Zugehördt. alhier in der Spitzengaß, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter anderseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – umb 250 pfund
[in margine :] (…) von Benjamin Bury Gerbern als jetzigen possessore hievorbeml. völlig. Haußes ahne der Spitzengaß, den 1. oct. 1715
Jacques Mænnel vend son quart à son frère, déjà propriétaire de deux autres quarts. Le vendeur meurt peu après, comme l’indique la quittance portée en marge de l’acte
1698 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 53
Erschienen Jacob Männel der Gerber und Lederbereiter
in gegensein Johannis Männels deß Gerbers und lederbereiters seines Leiblich. bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Spitzengaßen, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter, anderseit ist ein Eck an einem Allmend gäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – zumahlen zween Vierdte theil dem Kaüffern vorhin gehörig seÿn – umb 275 pfund
[in margine :] Erschienen Georg Männel der Gerber und Lederbereiter, So dann Susanna geb. Männelin Johann Michael Kirßners des Gerbers und lederbereiters Haußfrau, in gegensein hierin ged. Johannis Männels des Kauffers ihres leiblichen Bruders, demnach ged. Johannes Männel dem Verkäuffer Jacob Männel noch beÿ seinem Lebzeiten die hierinn auff Johannis Baptistæ zu bezahlen versprochenen 75 lb richtig bezahlt und eingehändigt, Er Jacob Männel aber bald darauff gestorben, Und Sie ged. 3. Männelische geschwistrige denselben als ihren leiblichen Bruder ab intestato geerbet (…) den 14. junÿ 1700
Jean Mænnel épouse Anne Catherine Griesbach, veuve du tanneur Jean Joachim Rau : contrat de mariage, célébration
1677 (29.1.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 68
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Johann Männeln dem ledigen Gerber v. Lederbereÿter, daß Ehren v wohlvorgeachten H. Jacob Mennels auch gerbers v. Lederbereithers burgers alhier Zue Straßburg ehelich gezeügtem Sohn, alß em Hochzeiter, ane Einem,
So dann d. viem ehren v. tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ Grießbachin, weÿland deß Ehrengeachten hanß Joachim Rawen ebenfalls geweßenen Gerbers v. Lederbereiters auch burgers alhier seel. hinderlaßener Wittibin alß hochzeiterin, andern theils
Welches dann beschehen V. Zugang. (…) vff Montag den 29. Januarÿ A° 1677 [unterzeichnet] Johannes Mennel Als hocht Zeiter, Caspar grießbach Als vatter, daniell grießbach Alß groß vatter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 173-v, n° 14)
1677. 8. Martÿ Joh: Männel ledig. gerber Jacob Männels gerbers seel. S. v. Fr. Anna Catharina weil. Joachim Rawen geweßenen gerbers hinterl. W. (i 175, procl. Saint-Pierre-le-Jeune f° 268)
Fils du prévôt d’Ichenheim en Bade, Jean Joachim Rau épouse en 1674 Anne Catherine, fille du tanneur Gaspard Griesbach : contrat de mariage, célébration
1674 (11. Jan:), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 50
Ehepacta Zwisch. Hannß Joachim Rauhen und Jfr. Anna Catharina Grießbachin
entzwischen dem Ehrenhafften vndt bescheÿdenen Hannß Joachim Rawen dem ledigen Gerber vnd Lederbereÿter, weÿlandt deß Ehren: vndt wohlvorgeachten H Hannß Rawen gewesenen Schulthheißen Zu Ichenheim, ehelich gezeugtem hinderlaßenen Sohn, alß dem hochzeiter, ane einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ deß auch Ehren vndt vorgeachten H Caspar Grießbachs, Gerbers vndt lederbereiters burgers Zu Straßburg ehelich erzeugten dochter, alß der Jungfr. hochzeiterin, andern theÿls
So beschehen in Straßburg uff Sonntag den 11.ten Jan: Anno 1674. [unterzeichnet] Hannß Joachimus Rauh als Hochzeider, Caspar grießbach der hochzeitterin vatter, daniell grießbach Alß groß vatter, Hanß Jacob Ruoff Als vogt der Jungfrauw Hochzeitterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 158-v, n° 19)
1674 Johann Joachim Rauch der ledige Gerber und Läderbereiter von Ichenheim, weÿland Hrn Johann Rauchen des Schultzens Zu Ichenheim hint. Ehel. Sohn, undt J. Anna Catharina Hn Caspar Grießbachs des Gerbers undt Läderbereiters Ehel. tochter. Donnerst. 19. Martÿ (i 160)
Jean Joachim Rau devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage
1674, 4° Livre de bourgeoisie p. 411
Hannß Joachim Raw der Gerber vnd Lederbereÿter von Ichenheim, empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Anna Cath. Grießbächin p. 8. gold fl. welche Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuvor ledigen standts geweßen vnd will auff E E Zunfft der gerber dienen, Jur. 2. april 1674.
Anne Catherine Griesbach fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 651 livres
1674 (24.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 6) n° 306
Inventarium und Beschreÿbung der Jenig. Nahrung vnd güetern, So die Viel Ehren v. tugendsahme Fraw Anna Catharina Grießbachin, Zu ihrem haußwürth den Ehren und vorgeachten herrn hannß Joachim Rawen, Gerber und Lederbereÿtern, burgern allhier Zue Straßb. in den Ehestandt Zugebracht, welche der Ursach. halben, allweÿken in ihren vffgerichteten Ehepactis expresse v.abschiedet, daß jedem theil das jenige in die Ehe Zubringendt: auch wehrender Ehe uff seiner linien hero ererbendes vermög. ein unverändertes guth verpleiben solle (…) Actum v. bescheh. in gegenwarth H hannß Joachim Rawen ihres Haußwürths, So dann in fernerm beÿsein deß Ehrenvest. fürsichtig v. weiß H hanß Jacob Rueffen, E: E: Groß Raths beÿsitzers, dero noch ohnentledigt. Vogts v. H. Caspar Grießbach, Gerber v. Lederbereiters burg. allhier ihres geliebt. Vettern, vff Mitwoch d. 24. Junÿ 1674.
Zu Allerforderist So Volgt die Vergleichung welche Zwischen Hrnerrn Caspar Grießnach. vnd seiner Kind. Erster Ehe Vogt. Herren Hanß Jacob Ruffen getroffen (…) H. Caspar Grießbach. v. deß. 3. Kind. Erster Ehe dero Mütterlichen Guths halb. – So bescheh. in Straßb. vff. d. tag Joh. Bapt: Im Jahr Christi gezalt 1674.
Eÿgenthumb ane einer behauß. belangend ane dem müllergäßel gelegen (…)
Summarischer Calculus und respectibé Wÿdembs Verfangenschaft, Alles deßen So Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohren Erben ane Mütterlich. unveränderten Nahrung Erblich Zugefallen, vnd waß herr Caspar Grieäbach den Vatter davon ad dies vitæ Zu usufuiren
Abzug inn dieß Invent. Sa. haußraths 146, Sa. Silbers 13, Sa. guldiner Ring. 23, Sa. baarschafft 210, Sa. Activorum 241, Sa. haußraths 11 ß, Sa. Capitalien 16, Summa summarum 651 lb
Jean Joachim Rau meurt dans sa maison en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 520 livres, celle propre aux héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 348 livres, le passif à 953 livres.
1676 (17.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 9) n° 372
Inventarium vndt Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt güther, Liegend vndt Vahrend. Verändert vndt unveränderten, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehren: vndt vorgeachte Hannß Joachim Raw, Gerber vndt Lederbereith. Burger allhier, beÿ seinem den 12.ten Maÿ auß gottes sonderlichen direction ohnverhofft beschehenen traurig. todesfall, Zeitlichen verlaßen, So vff erford. vndt begehren deß Ehrenvest. vndt wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Schneider, Zinngießers vndt jetzmahlig. deß allhießig. Umbgeltd Collegÿ assessoris als geordnetenVogts Johanniß, deß Verstorbenen seelig. mit nachgemelter seiner hinterpliebenen Wittiben ehelich gezeügt. Söhnlins, vndt deß höchs. gottes will. nach annoch hoffend. Posthumi /:welch posthmus annoch vor beschluß v. außfertigung diß Inventarÿ Zur wedt gebohren v. hanß Daniel genennet word.:/, inventirt, durch die Viel ehren vndt tugendsamen fr. Anna Catharina Grießbahin die hinderpiebene Wittib, mit beÿstandt deß Ehren vndt vorgeachte hanß Georg Ehrlins, Schuhmachers v. E: E: Zunfft d. schuhmach. allhier v.ordtnet. hauptkantens ihres geschwornen Vogts
Actum in præsentia der auch Ehrenvest. undt wohlvorgeacht, H. Daniel Grießbach v. Caspar Grießbach. Vorherged. Wittibin Vatters vndt großvatters, vff Sambstags den 17. Junÿ Anno 1676.
Inn einer in der Statt Straßb. ane Spitz.gaß. gelegenen vndt In diße verlaßenschafft gehörig. hernach geschriebenen behauß. befund. word. Wie volgt
Vff d. ohneins öbersten bühn, In d. Cammer A, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im haußöhren, In d. Kuch., Im Keller
Eÿgenthumb ane Einer behauß. (T.) Item ein behaußung, hoff, hoffstatt v. höffl. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Spitz.gaß (…)
Bericht wegen d. Erben unveränd.ten gueths Ergäntzung
Wÿdembs V.fangenschaft. Vermög eines vff den tag Joh. Bapt: 1674. üb: Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohrin d. Fr. wittiben mutter seel. verlaßenschafft vffgerichtet (…)
Abzug in dis Inventarium, d. Wittib guett, Sa. haußraths 27, Silber geschirr und Geschmeÿdts 13, Guldiner Ringen 12, baarschafft 2, Pfenningzinß hauptgüter 1, Schulden 2, Ergäntzung 446, Summa summarum 520 lb
d. Erben Guett, Sa. haußraths 12, Silbergeschirr v: geschmeidts 2, Summa summarum 14 lb
Theilbar Guett, Sa. haußraths 62, wahren v. werckzeugs 58, Lährer Vaß. 17 ß, Silbers 2, Hauß Anschlags 200, Activa 24, Summa summarum 348 lb – Schulden 953 lb, die theilbarr passiva üb.treffen d. theilbare guett 605 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 437 lb
Jean Mænnel hypothèque la maison au profit du jardinier Daniel von Fridolsheim
1712 (ut ante [3. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 407
Joh: Männel gerber und lederbereither
in gegensein H. Daniel von fridolsheim G.U. – schuldig 200 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in der Spitzengass, einseit neben Friedrich Grießbach anderseit ein Schlupf hinten aufs wasser
Longtemps propriétaire d’un quart de la maison Georges Mænnel épouse en 1698 Marie Cléophée von Türckheim, fille du marchand Jean Georges von Türckheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13)
1698. Domin: I et II Adventus seindt proclamiret vndt außgeruffen word. Georg Männel der gerber v. lederbereitter alhier hrn Jacob Männels deß gerbers v. lederbereitters auch burgers alhier ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Cleophe, Weÿl. hrn Joh: Georg von Türckheim geweßenen handelßmanns v. burgers alhier nachgel. ehl. tochter, copulati sunt . Mittw. d. 8. 10.bris [unterzeichnet] Geörg Männell als hoch Zeiter, Maria Cleopha Türckin als hochzeiterin (i 14)
Georges Mænnel meurt en 1718 en délaissant trois enfants et une veuve qui n’a plus sa raison. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Coin Brûlé. La masse propre à la veuve est de 773 livres, celle propre aux héritiers de 1 489 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 282 livres, le passif à 2 066 livres.
1718 (9.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1415, 1417
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Undt Nahrung so Weÿl. der Ehrengeachte Georg Männel geweßene Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Januarÿ dießes ohnlängst angefangenen 1718.ren Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Samuel Hetzel ebenmäßigen Rothgerber und Lederbereitern burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Annæ Mariæ, Mariæ Elisabethæ und Johann Geörg, aller dreÿ des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frawen Maria Cleophe gebohrner von Türckheim der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben, fleißig inventirt und ersucht theils durch den Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Philipp Schellen Silberarbeither und burger allhier der wittib geordneten herrn Vogt, theils den Ehrengeachten Johann Michael Kürßner auch Rothgerber und burgern allhier des abgeleibten seel. Schwagern und theils obgedachte Jgf. Annam Mariam die ältere Tochter, weilen die Witti Verrückter Sinn und mit dero nicht Wohl Zu handeln – So beschehen in Löbl. Statt Straßburg Mittwochs den 9. Martÿ Anno 1718.
Copia der Eheberedung
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brenden end gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer C, In dr obern Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im haußöhren, In dem Soldaten Stübel
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. (T.) It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen in der Kleinen Stadelgaßen (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ über deroselben und des verstorbenen seel. einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch weÿl. H Notarium Johann Philipp Schüblern seel. in Anno 1689. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 10, Sa. pfenningzinß hauptguths 85, Sa. Ergäntzungs rest 615, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 773 lb
Solchemnach Würt nun der Erben unveränderte Vätterliche Nahrung consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa.Leeren Vaß 12 ß, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 10 ß, Sa. Ergäntzunga reste 1451 lb, Summa summarum 1539 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 1489 lb
Endlichen Kombt auch die beschreibung der gemein und theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 34, Sa. Wahren, u. werckzeugs Zum Rothgerber handwerck gehörig 129, Sa. früchten 2, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 500, Sa. der Activ Schulden 159, Summa summarum 1282 lb – Schulden 2066, In Compensatione 783 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1479 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die theilbahre Nahrung zugeltend 140 lb
Abschatzung $ 704
1417, Verkauff: Looß und respectivé General Theilregisterlein
Le tanneur Georges Mænnel vend son quart de la maison au tanneur Benjamin Büry
1712 (ut ante [30.7.]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 531
(400) Georg Männel gerber u. lederb:
in gegensein Benjamin Bürÿ rothgerbers
seinen ¼.ten theil für unvertheilt ahn hauß hof hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 400 pfund
Jean Mænnel loue une partie de la maison à Henri Flachs et à Elisabeth Stahl
1713 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 17-v
Johann Männel gerber und lederbereiter
in gegensein Heinrich Flachs und Elisabethæ geb. Stahlin
in seinem hauß allhier in der Spitzengass einseit neben frid: Grießbach einseit neben dem Schlupff gelegen, eine stueb und Kuchen und vor Cammer und eine bühn zum tuch aufzuhencken, Item ein Keller und ein Kessel zuem tuch zu bauchen (um) eine bederseiths erlaubt vierteljährige aufkundigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund
Jean Mænnel vend au tanneur Jean Charles Haderer les trois quarts de maison qui lui appartiennent
1714 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 740-v
(1500) Joh: Männel gerber und lederb:
in gegensein Joh: Carl Haderers gerber und lederb: und Marthæ geb. Leibin
seine dreÿ vierte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahn dem drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 1050 pfund
Jean Charles Haderer et Marthe Leib font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois
1714 (13.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66) Verzeichnus
Johann Carl Haderer Rothgerber und Martha gebohrne Leibin beede Eheleuth Von Hunenweÿer, haben Ihrer handtrewlichen Außsag nach neben and.en mehr in specie Volgende Stuckh eÿgenthümbl. in Vermögen alß
Ein Ar. Reeben in dem Rückholder Rappoltzweÿler banns æstimirt ad minimum 150 lb
Item ein Viertzek Reeben in der Genß gemelten Bann 75 lb
Ein halb Acker Reeben im Mühlforst Hunnenweÿer Banns pro 150, summa 375 lb
Sig. Straßburg den 13.ten Julÿ Anno 1714.
Fils du tanneur strasbourgeois Sébastien Haderer, Jean Charles Haderer et sa femme Marthe Leib, native de Hunawihr, achètent le droit de bourgeoisie le 3 août 1714 en apportant sept enfants
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1294
Joh: Carl Haderer, der Gerber V. hier weÿl. Sebastian Haderern auch gew. Gerbers hind. Sohn, Vnd sein Fr. Martha Leibin V. Honnenweÿer, erkauffen das Burgerrecht p. 6. gold. fl. bringen 7 Kinder mit, so beÿ ordnung gelaßen worden, Wird beÿ den Gerbern dienen. Jur. d. 3. dito [Aug. 1714.]
Jean Charles Haderer devient tributaire chez les Tanneurs le 27 septembre suivant
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 86-v) Donnerstag den 27. Septembris A° 1714 – Johann Carl Haderer der Rothgerber vnd Lederbereiter Burger allhier Weÿland Hannß Sebastian Haderer auch geweßenen Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier seel. ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 13. Augusti Anno 1714. bat als eines Zünfftigen Sohn vmb das Zunfftrecht.. Erkand gegen abstattung gewohnlicher gebühr Willfahrt, erlegte davor 5 ß, vor die befreÿung der feÿr Eÿmer 1 lb 5 ß, Zur furspritz 6 ß vnd Spendirte 6 ß
dt. 14 d Vffleggelt, 2 ß Scrib. 1 ß bittel
La minute de l’inventaire dressé après la mort de Marthe Leib n’est pas conservée
1726, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 725
Inventarium über weÿland Frawen Marthæ Hadererin gebohrner Leibin Hn Johann Carl Haderer des Rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier geweßener ehel. haußfrawen seel. Verlassenschafft
Fille du prévôt de Hunawihr Mathias Leib, Marthe Leib naît le 20 mai 1663. Elle épouse en premières noces Jean Papelier, tanneur à Ribeauvillé dont elle a sept enfants, et en secondes noces Jean Charles Haderer dont elle a six enfants. Elle meurt à l’âge de 62 ans. Son mari et son fils Jean David Papelier signent l’acte
Sépulture, Saint-Thomas (luth. diac. sen. 1687-1733, f° 118, n° 17)
1725. Montag d. 29. 8.bris Mittags zwischen 12. v. 1 vhr starb fr. Martha gebohrne Leibin gebürtig von hunnerweyher H Mathis Leiben geweßenen Schultheißen daselbst eheliche tochter, so verheurathet war 1.er H Johann Papelier geweßenen Rothgerber Vnd rathsverwandten Zu Rappolsweÿher mit dem sie 12* Jahr im ehestand gelebet Vnd 7 Kind. erzeiget, Nach deßen todt aber Zu 2 mahl in den Ehestand sich begeben mit H. Joh: Carl haderer den burger v. lederbereiter Zu Straßb. v. mit denselben 6 Kinder gezeugt, war geboren d. 20. Maÿ 1663. v. alt 62 Jahr 5. Monat Ward Mittwoch darauff Zu S Gallen begraben vnd Von mir Martino Silberrad diac. Thom. daselbst auff den Gottesacker die lechpredigt gehalten dießer bezeugen [unterzeichnet] Johann Carlen hadterer, Johann Davidt Papelier alß sohn (i 121)
Jean Charles Haderer et Marthe Leib vendent leurs trois quarts de maison à Benjamin Büry qui devient ainsi seul propriétaire de la maison
1715 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 325
(1423) Joh: Carl Haderer gerber und lederber: und Martha geb. Leibin
in gegensein Benjamin Bury würts zu Waßlenheim und Annæ geb. Schuhmacherin
ihre dreÿ vierdte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Spitzengass, einseit ist en eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser
die verkäufere bleiben in dem hauß von Joh. Bapt. 1715 ahn ein jahr lang und genießen die hintere stueb sambt der Kuchen, so daran gemacht werden solle, die Cammer über dießer stueb die vorwerths im hoff darneben die im hoff unten neben dem gruben platz sambt platz im gerbhauß zu trücklen ohn einigen zinß – um 450 und 875 pfund verhafftet, geschehen um 107 pfund
Aubergiste à la Couronne à Wasselonne, Benjamin Büry loue une partie de la maison à Georges Samuel Mosseder
1716 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 523
Benjamin Büri würt zuer Cronen zu waßlenheim
in gegensein Georg Samuel Moßeders
die stueb und Kuchen im hoff 2. Kammeren oben darüber die erste bühn, den vorderen gewölben keller, platz im Stall für ein ross, gerechtigkeit im gerbhauß und ans wasser mit andern hauß leuthen ins gemein, eine Kammer im hoff in seiner behausung allhier in der Spitzengass auf eine beeden theilen erlaubte vierteljährige aufkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb
Benjamin Büry loue des parties de la maison au fabricant de chausses Luc Heyer et à l’apprêteur de tabac Daniel Schopffer
1719 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 508
Benjamin Büri
in gegensein Lucas Heÿer hoßenstrickers wie auch Daniel Schopfer tabacm:
in seinem hauß allher in der Spitzengaß einseit ist d. tränckgässl: anderseit neben Grießbach dem büttel gelegen, benantlichen ihme Heÿer eine stueb stueb Cammer Kuchen und Cammer darneben, einen keller und eine bühn auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 14 lb
ihme Schopfer aber eine Stub Kuchen Cammer darneben die bühn darüber platz im gerbhauß und ahn d. wasser auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb
Benjamin Büry hypothèque la maison pour servir de garantie à Ferdinand Mougeot, receveur au magasin à sel
1727 (21.3.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 982)
Bail de M° Pierre Carlier – Acte de Cautionnement du 21 mars 1727
furent presens Sieur Benjamin Bury marchand Bourgeois de Strasbourg y demeurant pres L’hotel de l’Intendance, et Demoiselle Marie Cleophe Papellier Epouse du Sieur Ferdinand Mougeot Receveur au Magazin du Sel du Roy a Strasbourg, de luy pour le present duemt. autorisée, domicilié En la dite ville
(…) à cause de la recette que ledit Sieur Ferdinand Mougeot En sadite qualité de Receveur au Magazin du Sel du Roy En Cette ville
lesd. sieur Bury et Dlle Mougeot Caution ont sous la même solidité obligé & hypotequé tous leurs biens, meubles & immeubles (…) & spécialement une maison scize a Strasbourg rue dite spitzgass par devant ladite rue, par derrière La Rivier d’Isle, d’un Coté la ruelle de L’abbreuvoir et d’autre une autre maison du Sr Bury, Laquelle maison actuellement hypotequée a Eté acquise par led. Sr Bury par Contrat passé En la Chambre des Contrats de cette ville En l’an 1712 pour le prix de 12.000 livres, Icelle maison franche et Libre de toute charge et hypoteque
La maison est estimée à la somme de 1 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Benjamin Büry. Ses enfants et héritiers vendent la maison au tanneur Jean Chrétien Rœderer le jeune (Jean Christmann Rœderer)
1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 867-v
H. Joseph Pasquay der handelsmann als Ehevogt und mandatarius Fr. Annæ Mariæ geb. Burÿn als fernerer mandarius deroselben geschwornen H. Johann Burÿ burgers und handelsmann zu Waßlenheim, Benjamin Burÿ der rothgerber daselbst und Fr. Annæ Margarethæ geb. Burÿ, Johann Sigfrid Burÿ ebenmäßigen Rothgerbers Ehefrau
in gegensein H Johann Christmann Röderer des jüngeren rothgerbers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß nebens gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spitzengaß, einseit ane dem Gäh:gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon gibt man jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen der Landvest 12 ß ane bodenzinß – ihnen Burÿschen geschwisterden als ein von ihrem bruder weÿl. David Burÿ dem rothgerber ererbtes guth – um 2000 pfund
Fils de Jean Chrétien Rœderer l’aîné et d’Anne Marie Pfähler, Jean Chrétien Rœderer le jeune épouse en 1732 Marie Susanne Ottmann, fille du meunier Nicolas Ottmann ; contrat de mariage sous seing privé tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Christmann Röderer dem Jüngern, ledigen Rothgerber und Lederbereitern deß Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Christmann Röderers deß Ältern ebenmäßigen Rothgerbers und Lederbereiters auch Burgers allhier mit Frauen Anna Maria, Gebohrner Pfählerin ehelich erzeugtem Sohn, als Bräuttigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Mariä Susannä Ottmännin, deß auch Ehren Vesten und Wohlachtbahren Herrn Niclaus Ottmanns Müllers auff der sogenanten Spitzmühl und Burgers alhier mit Frawen Anna Maria, gebohrner Graffin ehelich erziehlter Tochter als Hochzeiterin am andern theil – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Jünger Als Hoch Zeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeitterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 15)
1732. Domin. VI et VIII. Trinnit. seind außgeruffen undt Mittwochs daruff als de, 30. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Christmann Rederer d. Jünger lediger Rothgerber lederbereyter vndt Burger allhier H. Joh: Christmann Rederers des altern burgers Rothgerbers vndt lederbereÿters alhier Ehel. Sohn vnd Jungfrau Maria Salome Ottmännin H Niclaus Ottman burgers vnd Spitzmüllers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Als hochzeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeiterin (i 146)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 716 livres, ceux de la femme à 925 livres.
1732 (22. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 240
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderers des Jüngern Rothgerbers, Lederbereiters, und Frauen Mariæ Salome gebohrner Ottmännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand vor unverändert zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1732. (…) Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn der Eheleuthe beiderseitiger geleibter Eltern auff Sambstag den 22 Novembris Anno 1732.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Manns Vermögen betr. Sa. haußraths 172, Sa. Silbers 18, Sa. baarschafft 522, Sa. Weins 3, Summa summarum 716 lb
Der Frauen nahrung belangend, Sa. haußraths 290, Sa. Meel 5, Sa. Silbers 48, Sa. Goldener Ring 48, Sa. Baarschafft 532, Summa summarum 925 lb
Marie Salomé Ottmann meurt en février 1745 en délaissant trois filles. La masse propre au veuf est de 617 livres, celle propre aux héritiers de 1 274 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 483 livres, le passif à 2 736 livres.
1745 (14.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 38) n° 786
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Salome Rödererin gebohrner Ottmännin, Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters auch burgers allhier Zu Straßburg gewesener leibwerthen Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745 – nach ihrem den 12. Februarÿ dieses Jahrs beschehen tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welhe Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren herrn Johann Niclaus Ottmann, öhlhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Mariæ Salome und Catharinæ Margarethæ, der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben velaßener dreÿer Töchterlein – So beschehen in Straßburg in beÿsein Frauen Catharinæ Ottin gebohrner Guthmännin der Frau seel. einbändigen Schwester auf Mittwoch den 14. Aprilis Anno 1745.
Copia des Von der abgeleibten Frau seel. den 2. Februarÿ Anno 1745. Vor mir Notario auffgerichteten Codicilli
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732 durch mich Eingangs gemelten Notariul auffgerichtet
Lohmühl Antheilere (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 1, Sa. Ergäntzung 666, Summa summarum 591 – Schuld 75, Nach deren Abzug 617 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 9, Sa. Ergäntzung 1020, Sa. Schulden 73, Summa summarum 1274 lb
die theilbare Nahrung belangend, Sa. haußraths 80, Sa. Wahren und Werckzeug 1860, Sa. Wein und leerer Faß 44, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 31, Sa. Lohmühl antheiler 100, Sa. Schulden 354, Summa summarum 2483 lb – Schulden 2736 lb, In Compensatione 282 lb – Schluß Summ 1639 lb
Copia der Eheberedung – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732.
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (360 livres) sur un total de 3 200 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 342
Gerber F. N. 9445 – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Ottmännin H. Johann Christmann Röderer jun. Rohtgerber Lederbereiter und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 113. 1639. 17. 8., die machen 3200 fl. Verstallte 2600 fl. Zu wenig 600 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1. lb 16 ß – 14 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 18 ß – 5 lb 8 ß
Ext. Stallgelt 1745 – 5 lb 5 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 2 ß 6 d – Summa 27. l 6 ß
Auf bitten Von denen Herren Dreÿern nachgelaßen 5 lb 8 ß – Rest 21 lb 18 ß
dt. 16. Junÿ 1745.
Jean Chrétien Rœderer se remarie en 1745 avec Dorothée Karcher, fille du boucher et marchand de bestiaux Jean Nicolas Karcher de Westhoffen : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa fiancée l’habitation viagère dans sa maison, célébration
1745 (15 Nov.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 347.b
(grosse) Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Christmann Röderer, dem Jüngern Rothgerber und Lederbereiter, auch wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Dorotheæ Karcherin, weÿland herrn Johann Niclauß Karcher, geweßenen Metzger und Viehehändlers auch Burgers Zu Westhoffen, mit auch weÿland Frauen Barbara gebohrner Knodererin ehelich erzielten und nach Todt hinterlaßenen Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil
Siebendens, ist von dem Herrn Bräutigam bewilligt worden, daß deßen geliebte Jungfrau hochzeiterin wann Sie Ihne überleben Würde, entweder alles deßjenige was beede Verlobte und Künfftige Eheleuthe in des herrn hochzeiters eigenthümlichen Behaußung auf den sich Zutragenden Todesfall Zur wohnung innaben und besitzen werden, samt Werckstatt oder Gerbhauß die übrige Zeit ihres Lebens ohne Zinß Wÿdums weiße Zu genießen oder nach der Jungfrau hochzeiterin belieben ane deßen stat wie auch auff den fall Sie Vorbesagte Wohnung nicht selbsten bewohnen Wolte 1500 Gulden à 15 batzen gerechnet von des herrn Bräutigams Verlaßenschafft lebtägig wÿdums weiße Zu genießen berechtiget seÿn solle.
und seind diese Ehe pacta abgehandelt worden in der Königlichen Statt Straßburg auf Montag den 15. Novembris in dem Jahr als man nach unsers heÿland Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zahlte 1745 [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer der Jünger Als Hochzeiter, Dorothe Karcherin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 19, n° 37)
1745. Mittwoch den 15. Decembr: sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger Proclamation ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H Joh: Christmann Röderer Jun: Wittwer Gerber Lederbereiter vnd burger allhier und Jfr. Dorothea weÿl. H Niclauß Karchers gewesenen burgers und Metzgers zu Westhoffen hinterl. ehel. Tochter. Deos adsit. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer des Jünnger, Als hochzeiter, Dorothea Karcherin Als hochzeiterin (i 13)
Jean Chrétien Rœderer hypothèque au profit de sa belle-mère Anne Marie Graff veuve de Jean Nicolas Ottmann la maison qu’il vient d’acheter
1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 869-v
H Johann Chrismann Röderer der jüngere rothgerber
in gegensein seines schwagers H. Johann Jacob Ottmann des Spitzmüllers als mandatarÿ seiner Mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Graffin weÿl. H. Johann Nicolaus Ottmann des Spitzmüllers zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 1250 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung samt denen zugehörden und rechten ane der Spitzengaß ane dem Gäh:gäßlein, einseit neben ein gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon soll man 12 ß ane bodenzinß
Dorothée Karcher devient bourgeoise un mois après son mariage
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 245
fr. Dorothea Karcherin Von Westhoff. geb. erhalt das burger Recht Von ihrem Ehemann Johann Christmann Roedererdem burger und Rothgerber um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, promisit d. 24.ten Jan: 1746.
Jean Chrétien Rœderer et Dorothée Karcher font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel la maison est portée à la somme de 2 000 livres. Ceux du mari s’élèvent à 4 345 livres, ceux de la femme à 2 768 livres.
1746 (27.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 813
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters und Frauen Dorotheæ gebohrner Karcherin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. (…) einander in ihrem den 15. Christmonat 1745. angetrettenen Ehestand Zugebracht und den 4. Puncts der den 15. Nov. 1745 vor mir Notarii auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in einer an der Spitzengaß gelegenen, weiland H Samuel Hetzeln des gewesenen hiesigen Burgers und Rothgerbers, hinterlassener Wittib und Erben, eigenthümlich zuständigen, dißorts Lehnungsweis bewohnenden Behausung in fernerem beÿsein H Johann Conrad Karchers, Metzgers und burgers Zu Westhoffen, des Ehefrauen bruders, auff Mittwoch den 27. Aprilis A° 1746.
(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung (M.) Nemlichen ein behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, Nebens Gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen derselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, in allhiesiger Statt ane der Spitzengaß ein Seith neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein, ander Seith neben Johann Steitzen des maurers wittib und Erben gelegen hinden auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährlich allhiesigem Pfenningthurn wegen der land Vest 12 ß bodenzinß, sonsten ist siede behaußung freÿ, ledig und eigen und hiernach dem verkauff ohnpræjudicirlich Zu æstimirt beliebt worden vor 2000 lb. Darüber besagt ein teutscher pergament Kauffbr. mit allhiesiger Cantzleÿ contract Stub anhangendem Innsiegel verwahrt de dato 2. Decembris Anno 1745.
(M.) Lohmühl Antheilere (…)
(f° 24) Widum, welchen der Ehemann von Weiland Frau Maria Salome gebohrner Ottmännin seiner gewesenen ersten Eheliebste, Krafft des Zweiten Puncts ihres den 2. Februarÿ A° 1745. vor obangeregtem H Notario Lichtenberger und fünff Zeugen gestiffteten Codicills Zu genießen hat
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. haußraths 633, Sa. Schiff und geschirrs Zur Gerberei gehörig 33, Sa. Waaren 4547, Sa. Wein 151, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 39, Sa. Eigenthums ab einer behaußung 2100, Sa. Schulden 391, Summa summarum 7950 lb – Schulden 3643, Nach deren Abzug 4307 – Dazu gelegt die ihm gebührige Hälffte von hernach angetragenen Haussteuren 37, Mit deren Beirechnung 4345 lb
Diesemnach Wird auch der Ehefrau Beibringen beschrieben, Sa. haußraths 362, Sa. Wein 303, Sa. Silbers u dgl. Geschmeids 52, Sa. goldener Ring, Sa. baarschafft 1584, Sa. Reebstücklein 3, Sa. Schulden 360, Summa summarum 2730 lb – Dazugerechnet den ihr zuständigen halben theil von hernach folgenden Haußsteuren 37 lb, der Ehefrau Beibringen 2768 lb
Jean Chrétien Rœderer s’adresse aux Quinze pour être relevé de l’amende que lui a infligée la tribu des Cordonniers pour n’avoir pas fait inspecter des peaux avant de les vendre. Il argue que personne n’a eu motif à se plaindre et que les contrôleurs ne sont pas venus à temps. La commision d’enquête estime que le règlement a été enfreint mais réduit de moitié l’amende en exigeant que les contrôleurs inspectent les peaux dès qu’on le leur demande. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 42) Sambstags den 30. Januarÿ 1762. – Schuhmacher ctra Christmann Röderer
Froereisen nôe E. E. Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister Contra Hn Christmann Röderer den burger und rothgerber, weilen Gegner von seinem Zunfft bescheid de dato den 16. 7.bris 1760. an mghhrn appellirt, dieße appellation aber biß dato nicht eingeführt bitt solche pro deserta Zu declariren, ref, noviter factis Exp.
Faust der appellation ist dicta die nach ordnung geschehen, und die appellation Klag laut mitgehenden Concept schon über Jahr und tag Verfertiget werden aber der gegner bißhero still gelegen, als bitt nunmehr Zur abschrifft ad proximam, Frœreisen priora. Erkanndt, Zeit ad proximam.
(p. 46) Sambstags d. 6. Februarÿ 1762 – Röderer ctra eosdem [die schuhmacher]
Iidem [Faust] nôe Hn Christmann Röderer in actis ctra Eundem [E. E Meisterschafft der Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister] producirt unterthänig appellatios Clag Juncto petite. Frœreisen bitt Cop. et term. ord. obtinuit.
(p. 194) Sambstags d. 8. Maÿ 1762 – Röderer ctra Schumacher
Faust nôe Christmann Roederer in aîs C. Eundem erhalt appellations Klag vom 6. Februarii j bitt unterth. Deputationem Froereisen nôe citati prod. unterth. Exceptiones juncto petito bitt simiiter Deputaôe. Erk. Deputatio.
(p. 249) Sambstags den 15. May 1762 – Röderer ctra Schumacher Zunfft
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [H Secretarius Stædel] referiren, Es habe H Christmann Roederer der Rothgerber und burger allhier den 27. 7.bris 176. beÿ Mghh. ein wider ihn d. 19. ejusd. ergangen widrigen Bescheid E. E. Zunfft der Schuhmacher producirt, vermög deßen er wegen begangegem fehler nach inhalt des artickels in 3. lb d straf von jeder Sohl haut, lst sammenthafft 15 lb halb dem Pfenningthurn die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nebst 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret word. Von diesem Beschid habe Er in Tempore legali an MGhh, appellirt, appellationis Verzeichnus gebetten und erhalten, sofort den 6.ten Februarii jüngst sein unterthänige appellation schrifft übergeben und gebetten Hochdieselbe geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straf refusis ubique expensis Zu absolviren seÿe, Euer Gnade in tiefen respect anheimstellend wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat als der Schuhmacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die Strafe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen Zum besten der burgerschafft, gnädig remedirt werden mögte.
Hiengegen habe appellatischer Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister d. 8. hujus seine unterth. Exceptions schrifft eingelegt, juncto petito Mghh geruheten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in prima instantia wohl gesprochen, übel davon appellirt, einfolglich den von appellatischem Gericht Sub dato 19. 7.bris 1760. ertheilten bescheid in Totum Zu confirmiren und solchen ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, wie auch die in demselben befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis appellationis expensis.
auf geschehene Weißung habe der appellant præsens sich auf den inhalt seiner appellations Klag bezogen, beÿsetzend, daß Zu allen Zeiten erlaubt gewesen, wann der Käuffer und Verkäuffer mit der waar Zufrieden geweßen, die Schau vorzunehmen ohnnötig befunden worden, und beruffe er sich deßwegen auf alle diejenige so ehmalen lederschauer geweßen, da nun in dem heutigen fall die jenige Schuhmacher, welche leder im größen nothfall von dem appellanten genommen, nicht das mindeste zu Klagen gehabt, so glaube Er umb soweniger Straffällig Zu seÿn, als es seine schuld nicht geweßen, daß die Lederschauer nicht zu rechter Zeit Zu ihme gekommen und die häute gestempfelt haben.
Nôe appellatischer Zunfft seÿen erschienen H Rthh. Andreas Degermann, H Joh: Michael Saltzmann und H Lorentz Müller, alle 3. Schöffen, welche sich auf ihre Exceptiones und den artikel bezogen, So seÿen auch vorgestanden Ulrich Lipp der schuhmacher und in aô 1760. geweßte Lederschauer welcher seine in erster instatz gethane declaration nochmalen affirmirt.
Die Hh. Depp. hätten nach einsehung des d. 18.ten Augusti 1642. ertheilten artickels die Lederschau betreffend, vor hochnöthig zu seÿn erachtet, daß derselbe in allen seinen Kräfften verbleibe, indeme dadurch dem publico großer nutzen verschafft, auf seiten der Gerber und Lederhändler aber aller schädliche betrug verhindert werde, da nun der appellant theils schrfftl. theils mündl. eingestehen müßen, daß er besagtem artickel Zu wider ohngeschaute heüte verkaufft, die schuld aber widerrechtlicher weiß auf die Lederschauer werffen wollen, so habe er sich dadurch selbst der im artickel enthaltenen Straf unterwürffig gemacht, weilen aber dieselbe nach proportion des verkaufften Leders etwas zu starck geschienen, so hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß MGhh. Erkantnus dahin zu ertheilen wäre, daß in erster Instanz zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, idque refusis expensis, mit dem anhang, daß die jeweilige geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren sich ohnverzüglich zu schauung des leders an die ihnen angezeigte ort und Ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.
Die Confirmation MGhh anheim stellend. Erk. bedacht befolgt.
(p. 271) Sambstags den 15.ten Maÿ 1762. – Bescheid.
In sachen Hn. Christmann Roederer des Rothgerbers und burgers allhier appellanten ane Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister appellaten am andern theil, Auf prod. Zunfft Gerichts bescheid, vermög welches der appellant, weilen er fünff ohngeschaute Sohlhäute verkaufft, nach inhalt des artickels in 3. lb d Straff vor jede Sohlhaut, alßo sammenthafft in 15 lb d halb dem Pfenningthurn, die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nheimfällig, so dann in 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret worden, Interponirte und verzeichnete appellation, übergebene unterthänige appellationsschrifft juncto petito, Wir geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straff refusis ubiq. expensis Zu absolviren seÿe, an uns anheil stellend, Wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat, als der Schumacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die straffe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen, Zum besten der Burgerschafft remedirt werden mögte.
Vorgelegte unterthänige Exceptiones samt beÿgefügtem bitten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in primâ instantiâ wohl gesprochen übel davon appellirt, einfolglich die sententia à quâ in Totum Zu confirmiren, und ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, Wie auch die darin befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes vor: und anbringen, ist derer Herren Deputirten abgelegten relation nach erkandt, daß in erster Instanz Zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte Straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, Als Wir hiemit erkennen und den appellanten in die aufgeloffene Gerichts Cösten salvâ taxâ fällig erachten, anbeÿ verordnen, daß die jeweilig geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren, sich ohnverzüglich zu Schauung des Leders an die ihnen angezeigte ort und ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.
Jean Chrétien Rœderer contracte un abonnement à la Taille pour une somme de 22 600 florins au lieu de 16 900 florins qui étaient jusqu’à présent imposés
1785, Livres de la Taille (VII 1181), f° 7
d. 16. Februarii 1785. – Erkandtnus derer Hoch: und Wohlverordneten Herren Ober Stallherren vom 3.ten Novembris 1784.
Herr Exsenator Johann Christmann Röderer stehet vor und bitt ihme mit einem Abonnement auf Löbl. Statt Stall dergestalt Zu willfahrten, daß er statt bißhero verstallte 16.900 Gulden bis ad annum 1790. inclusive eine Summ von 22.600 Gulden Zuverstallen habe.
Erkandt, wird H. Imploranten mit begehrtem abonnement auf Löbl Statt Stall, auf den Fuß von 22.600 Gulden, bis ad annum 1790. inclusive unter folgenden Bedingungen willfahrt, daß er das angesetzte quantum über Abzug der bis dahin verstallten Summ sogleich bar erlege, und wann ihme etwas Erbs: legats; donations: oder Wÿdums weise während dieser Zeit Zufallen solte, deßen Betrag auf Löbl. Statt Stall angegeben, und das Stallgeld davon obig fixirter Summ beÿgesetzt werden wie nicht weniger, daß auf des H. Imploranten während dieser Zeit erfolgendes Absterben deßen Verlaßenschaft ordnungsmäsig inventirt, und das Zu errichtende Inventarium jedoch ohne Zubeförchtende recherche oder Nachtrag denen Herren Dreÿ Löbl. Statt Stall überlieffert werde. Unterschriebenen Zæpffel XV. Secretarium mit handzug.
Jean Chrétien Rœderer loue une partie de sa maison au tanneur Jean Henri Knoderer l’aîné
1794 (18 ventose 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 62
bürger Johann Christmann Röderer der vormalige Rothgerber und Lederbereiter
bürger Johann Heinrich Knoderer des ältern Rothgerber und Lederbereiters für seinen Sohn Johann Heinrich Knoderer den Jüngern auch rothgerber und lederbereiter
in der dem verlehner Eigenthümlich zuständigen ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten behaußung und zwar Erstlich das Gerbhauß mit Gruben und Farben nebst denen zwo Gruben auf der Landvest wie alles dato beschaffen ist, Ferner diz Wasch: Pritsch so derselbe zum butzen zum häären und häute in das Wasser zu hencken benöthigt ist, sothane Wasch: Pritsch jederzeit mit guten brettern auf seine alleinige Kösten zu versehen, deßgleichen auch die häärung der häute auserhalb auf der Landveste oder Pritsch soviel immer möglich es die witterung erlaubt zu häären gehalten seÿe, Weither die Lohkammer so anjetzo bodenlos ist, der Entlehner aber auf seine alleinige kösten und ohne Entgeld mit einem ganz neuen boden belegen zulaßen schuldig, Item die Leder stube in dem hof solle der Entlehner auch zu geniesen haben, Item den Keller so zu nachbemelter Wohnung gehörig ist, und weilen derselbe nicht gros als verspricht der Verlehner dem Entlehner ein Leerer Faß von ohngefähr 40 ohmen in seinem Keller einzuraumen um wein darin legen zu können und davon nach gebrauch in seinem Keller zu füllen, Ferner die wohnung im zweÿten stock des hintern Gebäudes wie auch solche dato befindet mit dem expressen beding aber keinen theil davon an andere personen zu verlehnen sonderen nur für seinen eigenen gebrauch zu bewohnen, Item die Leder: bühnen über sothaner Wohnung nebst der daran gelegenen trückel: stube worauf das Sohl: Leder eigentlich getrückelt wird, unter der expressen bedingung aber, das keinerlei Leder worein Fett kommt, es seÿe Fischtron, agra oder unschlitt, da getrückelt werden soll noch darf, Weiters die zweite bühn die wasch bühne genannt, welche aber vor alle in des verlehners behaußung sich befinliche Locataires, wie auch deßen tochter, Frau Baurin, die gewöhnlich des Jahrs vier Waschen und zwar zwo im Früh: und zwo im Späth: jahr machen läßt, zu tröcknung ihrer alljährlich zu machen habender Waschen eingeräumt werden muß, benebst der leder bühne dazu benöthigten falls, weßwegen aber dieselbe den Entlehner jedesmal zuvor zu benachrichtigen gehalten seÿn sollen, Item das Gerüst zum Lohkäß trücknen auf der besagten Wasch bühne wie es dato ist, solle dem Entlehner zu der Lohkäß stallung zugebrauchen erlaubt seÿn, belangend die zwo darüber befindliche bühnen, sollen solche dem Entlehner auch zu Genießen frei stehen, wo aber auf der ohneins obersten bühne keine Latten auf dem Gerüste sind, kan derselbe sich Latten auf seine Kösten anschaffen, solche aber zu End der Lehnung auch wieder wegnehmen, Item das Gerüst zum Leder tröcknen worauf die Stangen gelegt werden betreffend, hat der Entlehner daßelbe auf seine eigene kösten zu machen aber zu End der Lehnung auch wider weg zu nehmen, weiter das Lohkäß gerüst keine Meel Kasten, wo die Latten auf den balcken liegen hat der Entlehner auch zu benutzen, Item auf der Manzard eine Kammer auf die Gaß aussehend, Ferner die zwo bühnen über den Manzards im vorder hauß hat der Entlehner die Gerüster zum Lohkäß tröcknen ebenfalls zu benutzen mit dem beding keine nasse Lohkäß auf die böden zu stürtzen, ausgenommen der öbersten im vorder: und hinter: hauß, weiter solle dem Entlehner erlaubt seÿn auf die Leder: bühn ohngefähr drei fuder brennholtz statt eines Holtzhaußes zu legen, Jedoch solle dem Entlehner austrucklich verboten seÿn altes Loh auf vobesagter Landvest hinter an denen zwo gruben zu schütten, deßgleichen auch aus keinen farben oder sonst gar keinen Leder: Äscher zu machen wie auch die Schwitz bei der Gerbereÿ irgends anderswo als in einer von denen beeden Gruben auf der Landvest vor zunehmen, anbei solle der Entlehner besonders besorgt seÿn daß dem bronnen in dem Hof, kein schaden zugefügt wird – Und ist diese Lehnung auf 4 nacheinander folgenden jahren vestgesetzt geschlossen und getroffen worden vo nach instehendem ersten Monat tag Germinal dieses laufenden Jahrs-um einen jährlichen Zinß nemlich 600 Livres
acp 21 f° 88 du 19 vent. 2
Jean Chrétien Rœderer meurt en 1794 en délaissant trois filles issues de son premier mariage ou leurs représentants et deux filles du deuxième. La succession comprend deux maisons à l’intérieur de la ville. La masse propre à la veuve est de 10 566 livres tournois, celle des héritiers de 29 285 livres. L’actif de la communauté s’élève à 105 329 livres et le passif à 15 417 livres.
1795 (17 frimaire 4), Strasbourg 10 (3), Not. Heus n° 241
Inventarium über Weiland des bürgers Johann Christmann Röderer gewesenen Rothgerbers und lederbereiters Verlaßenschafft, nach seinem den 28. messidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlich verlassen, auf Ansuchen Fraun Dorotheæ geb. Karcher der hinterbliebenen wittib unter assistentz des burgers Johann Philipp Graffenauer homme de lettres wie auch derer Kinder und Erben
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt als 1. weiland Fraun Anna Maria geb. Röderer mit bürger Philipp Jacob Kammerer dem Seiler hinterlassenen 6 Kinder und dißorts Enckel Namentlich 1) Frau Susanna Maria geb. Kammerer des bürgers Isaac Jund Gastgebers Ehefrau, 2) bürger Philipp Jacob Kammerer dermaliger Rittmeister unter dem 8. Regiment Hussards so abwesend, 3) Fr. Margaretha Salome geb. Kammerer des bürgers Johann Philipp Schuler Vöghändlers Ehefrau, 4) bürger Christmann Heinrich Kammerer Kiefer, 5) Frau Maria Dorothea geb. Kammerer des bürgers Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau und 6) bürger Johann Daniel Kammerer Seiler
2. die bürgerin Mariam Salome Holderer geb. Röderer weÿl. burgers Johann Georg Holderer Wittib, 3. Frau Catharinam Margaretham Schäffer geb. Röderer des bürgers Johann Gottfried Schäffer Knopffmachers Seidenhändlers Ehefrau, diese 3 als des defuncti in erster Ehe mit weiland Fr. Maria Salome geb. Ottmann erzeugte Kinder und resp. Enckel,
4. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des bürgers Johann Friedrich Carl Röderer Kunst Färbers Ehegattin, so dann 5. Fraun Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johannes Bauer handelsmannas Eheliebstin beede letzterer Frauen töchter als des defuncti zwoter und letzter Ehe mit seiner Wittib erzeugte Kinder
So dann hat der Verstorbene zufolg vor mir Notario den 7. Nivose jüngst errichteten Letzten willens seinen vorbemelten beeden töchtern letzter Ehe erzeugten samtlichen Kindern als seinen Enckern den 10. theil und zwar jedem theil besonders die hälfte davon als den 20. theil von seinem gesamten hinterlassenden Vermögen Legats weise vermacht als Fraun Maria Magdalena geb. Röderer mit bürger Johann Friedrich Carl Röderer erzeugte 4 Kindern Namentlich 1. Johann Friedrich Carl Röderer lediger Handelsmann, 2. Jungfer Maria Magdalena Röderer, 3. Jungfer Friderica Carolina Röderer, alle dreÿ Großjährig, und 4. Johann Leonhard Röderer so 19 Jahr alt und Fraun Margaretha Dorothea geb. Röderer mit weÿl. bürger Johann Daniel Baldner handelsmanns in erster ehe und mit bürger Johannes Bauer auch handelsmann in zweÿter ehe erzeugten Kindern Nahmentlich 1. Johann Daniel Baldner so 19 Jahr alt, 2. Margaretha Dorothea Bauer so 15 Jahr alt, 3. Johannes Bauer so 14 Jahr alt, 4. Johann Christmann Bauer so 11 Jahr alt und 4. Johanna Christina Bauer so 9 Jahr alt
in einer ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung, den 4. fructidor 3
der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögens, hausrath 366 li, silbers und Golden: geschmeids 183 li, Ergäntzung durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 27. April 1746 aufgerichteten Inventarii 9417 li, schulden 600 li, summa summarum 10.566 li,
der Erben ohnverändert Nahrung, hausrath 1127 li, Faß 30 li, silbers 126 li,
Eigenthum ane einer behaußung und einer Lohmühl so der Erben ohnverändert
Erstlichen eine behaußung bestehend in Vorder: und hinter: Haus nebens: Gebäu Hof bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzenngaß gelegen so mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tranck bei dem Gähgäßlein, anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 livres 8 sols und von dem thulen des S: V: cloacs so in das nebens Gäßlein gehet 1 Livre 10 sols auf Martini ane boden zinns, hiehero ohnpræjudicirlich æstimirt worden vor 32.000 livres, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. Decembris 1742
Item 11/60. theil vor unvertheilt ane einer Lohmühl auserhalb hiesiger Stadt zwischen dem Juden und Fischer: thor unten an dem teich: Kopf zwischen denen Wassern nahe beÿ dem Neßelsteeg und habermühl einseit neben Andreas Cossa des handelsmanns Erben gehörigen Tabackmühl anderseit neben einen gemeiner Stadt gehörige Acker grund gelegen vornen auf den Allmend weeg hinten auf das Wasser stoßend samt dem dazu gehörigen, Wohnhäußlein Schöpfen Rindenscheur Höflein hoffstatt und Wasserbau auch an dem dabeÿ befindlichen laufenden Geschirr deßgleichen allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten von welcher vorbesagten rinderscheur aber nur zween 15.de theil hiehero gehörig, so auser 2 livres so man Jährlich hiesiger Gemeinde von der Rindenscheur ane bodenzinß zu reichen pflichtig sonst frei ledig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden vor 100, Hierüber wie auch über 2/15 nicht hiehero gehörigen antheilere melden 4 Verschiedene in allhies. C.C. Stub passirten Kauffverschreibungen sub datis 11. oct. 1718, 11. sept. 1719, 23. mart. 1735, 3. oct. 1743 und dann eine über 1/30 von denen böhringer’schen Erben erkauften theil besagende aber nicht vorbefundene Kaufbrieff
summa behausung und Lohmühl 32.100 li, Ergäntzung 3440 li, Summa summarum 33.384 livres – Schulden 4099 li, Deducendo 29.285 li,
die Beschreibung des Gemein verändert und theibaren Guths, hausrath 3140 li, Wein und Lehre Faß 1690 li, Schulden 205 li, Golden Geschmeids 1050 li, baarschafft 9195 li, Pfenningzinß hauptgüter 57.038 li,
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlichen Eine becken behaußung bestehend in Vorder und Hinterhaus Hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der obern Langen Straß gelegen mit N° 111 bezeichnet einseit neben burger Pfod dem Spengler anderseit neben der bierbehausung zur Mühl und hi. auf eben dieselbe stosend, so demalen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden pro 6400 li, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 11. apr. 1771
behausung 6400 li, schulden 26.609 li, summa summarum 105.329 livres – Schulden 15.417 li, Deducendo 89.912 livres
Eheberedung, den 15. nov. 1745, Not. Johann Philipp Lichtenberger
Copia des Letzten willens
(Documenta) General Abrechnung
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 22. Prairial 5 als dem Schluß meiner abgelegten Ersten Rechnung bis den – Jahrs gethanen Einnahm und Ausgab
Einnahm Gelds Ane Haußzinnßen in die theilbare Mass gehörig
Item den 20. junÿ 1797 zalte Hipolitus Schmid der beck den pro quartali Mariä Verkündigung 1797 verfallenen lezten zins mit 32
Item Bozon den von Quartali Joh. Bapt: 1797 verfallenen Hauszins per rest 63
Item Bloy den von sothanes quartal schuldigen lezten Hauszins mit 50
Item Einnahm Gelds ane Hauszinsen seit Joh. Bapt: 1797 bis dahien 1798 woran der dißorts Wittib als Wittumsnieserin die eine hälfte und denen Erben die andere hälfte gehörig
Erstlichen den 20. sept. 1797 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali Michaelis 1797 verfallenen ersten Hauszins 57
Item den 28 dito bürger Sadoul den vor sothanen quartali verfallenen ersten Hauszins mit 75
Item burger Knoderer deßgleichen mit 150
Item den 26. dec. zalte die Wittib Froÿdevaux pro quartali Weihnachten 9 verfallenen Hauszins 75
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item den 26. mart. 1798 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali MV 98 verfallenen Hauszins mit 5
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item de 15. junÿ zalte bürger Sadoul den pro quartali Joh. Bapt: 1798 verfallenen Hauszins mit 86
Item die Wittib Froidevaux deßgleichen mit 75
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 25 fructidor 3 bis den 22. Prairial 5 gethanen Einnahm und Ausgab – Einnahm in klingendem Geld
Erstlich den 30. sept. 1795 zahlte Johannes Schnäbel ane Hauszins pro quartali Michaelis 1795, 18
Item Frau Meÿerin Wittib auch derhalben 15
Item Dattler Maurer auch der ursachen ane restienden 7
Item Pflaumen der Schneider ebenfalls derwegen verglichenermaßen 4
Item bringe hier von hipolitus Schmidt dem beck pro quartali Michaelis 24
Alle 5 Locataires in dem beckenhaus in der Langstras
Item den 8. nov. zalte Frau Claus wittib ane Hauszins zum voraus mit 65
Item den 28. dec. zalte Bloy den pro quartali Weihnachten 95 stipulirten Hauszins mit 50
Item zahlte Johannes Schnäbel pro quartali Weihnachten 94 den Hauszins mit 18
Item Dattler der Maurer auch derhalb 12
Item Pflaul der Schneider den rest mit 7 Ii
Fr Meÿer wittib as dieserwegen 15
Item Hipolitus Schmidt der beck auch pro quartali convenirtenaßen à 5 die woche für 13 wochen
Item den 29. mart. Fr. Claus Wittib den pro quartali Annunciationis Mariæ 1796 verfallenen Hauszins mit 65 (usw.)
(Joint Expédition sur parchemin de l’acte à la Chambre des Contrats 1771 f° 188-a)
Enregistrement, acp 38 F° 66 du 18 fri 4
Transaction relative au paiement de la maison adjugée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher
1798 (14 prairial 6), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 183
die bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebene Wittib, unter assistentz des bürgers Johannes Bauer handelsmann ihres Tochtermanns, anzeigend wie das ihro die in ihres Ehemanns Verlaßenschaffts gehörige und deßen hinterlaßenen Kindern und Erben als ohnverändert zuständige Gerbbehausung samt Zugehörden allhier in der Spitzen Gaß gelegen mit N° 5 bezeichnet in offentlicher freiwilliger Versteigerung zufolg des von dem Friedens richter hiesiger Gemeine dritten Gerichts bezircks unterm 23. Ventose jüngst darüber dressirten und den 16. Germinal daraufhin bei alhiesigem Civil-Gericht confirmirten steigerungs procès verbals für die summ von 30.300 Livres eigenthümlich adjudicirt und überlaßen worden seÿe, unter der stipulirten bedingung Ihro sothane behausung innerhalb zwei Monaten von der lezten handlung angerechnet Vor mir Notario ordnungs mäßig zuschreiben zu laßen, deme zufolg habe sie Comparentin auch die samtliche Erbs-Intersesenten auf heutigen tag anhero berufen umb bemelter bedingung genüge zu leisten und denen selben die ihnen dermalen von besagtem steigschilling zukommende unverfangene hälfte der 15.150 Livres und dem Kammer’schen und Schäffer’schen Stämm auch die an der mit widum Verfangenen hälfte participirend 5454 Livres, so Sie Craft des den 25. prairial 5. getroffenen vertrags an diesen beeden Stämmen besonders zugesagt, zu bezahlen, die Ihro Comparenten mit lebenlänglichen widum verfangene übrige hälfte hiengegen an den Jolderer’schen, Carl Röderer’schen und Bauer’schen Stammtheilen wie auch der Legatarien als erste Hÿpotheck auf sothane behausung unterpfandlich stehen zu laßen offeriret, Angesehen aber einige mit Erben als Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier Wittib, ferner Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau und bürger Frantz Heinrich Mürdel Metzger daselbst Mandatario nomine erstgedachter Röderer’schen Eheleuthe erziehlter Kinder berührte zalung refusirt, als sähe sie Comparentin sich genöthiget die denen selben pro rata davon zukommende summen zusammen anlangend 6211 Livres zu ziel und End rechnet zu deponiren
enregistré 15 pr. 6
Les enchères sont transcrites au bureau des hypothèques
1798 (16 germinal 6), Tribunal Civil et Juge de paix du I° arr. (dans Strasbourg 10 (8), Not. Heus)
Le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin a rendu le Jugement suivant, Cejourd’hui 14 pluviose 6 année, en exécution du jugement rendu par le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin le 27 nivose dernier, Nous Jean Michel Remond juge de paix du troisième arrondissement de la commune de Strasbourg allions procéder à la première enchère
de la maison dépendante de la succession de de feu Jean Christmann Roederer tanneur à Strasbourg sis rüe des dentelles N° 5 dont la vente est ordonnée par ledit jugement (…) Sur quoi le Citoien Jean Frédéric Charles Roederer a fait la mise de 24.000
Cejourd’hui 21 pluviose 6, deuxième enchère, 25.000 au cit. Jean Godefroy Schæffer
Cejourd’hui 28 pluviose 6, troisième enchère, 25.100 Cit. Jean henry Knoderer junior
Cejourd’hui 1. ventose 6, surmise de 26.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 8. ventose 6, quatrième enchère, 30.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 23. ventose 6, cinquième enchère, 30.300 Livres Cit Jean Georges Starck
Cejourd’hui 13. germinal 6, adjugée à sa commandante Cit. Dorothée veuve Roederer née Karcher
le Tribunal a confirmé les dittes enchères, le 16 germinal 6
Acte qui confirme l’adjudication passée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher
1799 (7 ventose 7), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 224, 12
Philipp Jacob Kammerer Senior Seiler Mandatario nomine Philipp Jacob Kammerer Rittmeisters unter dem achten Regiment Hussard, Ferner Frau Susanna Maria geb. Kammerer weiland bürgers Abraham Jund geweßten Gastgebers dahier hinterbliebene Wittib unter assistentz erstgedacht ihres Vaters, weiter Frau Margaretha Salome geb. Kammerer Johann Philipp Schuler des Vöchhändlers Ehefrau, Item Christmann Heinrich Kammerer Caffésieder, Item Frau Maria Dorothea geb. Kammerer Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau, ferner Johann Daniel Kammerer Seiler, weiter Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier hinterlassene Wittib unter assistentz Johann Gottfried Schäffer ihres Schwagers, Item Frau Catharina Margaretha geb. Röderer Johann Gottfried Schäffer Seidenhändlers Ehefrau, Item Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau, Item Frau Margaretha Dorothea geb. Röderer Johannes Bauer Handelsmanns Ehefrau, weiter Frantz Heinrich Mürdel Metzger Curatorio nomine Johann Friedrich Carl Röderer leedigen Handelsmanns, Jungfer Maria Magdalena Röderer und Jungfer Friderica Carolina Röderer, So dann Johann Friedrich Clady zuckerbecker curatorio nomine Johann Daniel Baldner, Jungfer Margaretha Dorothea Bauer, Johannes Bauer, Johann Christmann Bauer und Johanna Christina Bauer, samtliche bürger allhier zu Straßburg, in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Christmann Röderer Rothgerbers ihres geweßten respectivé Vater und großvaters Verlaßenschafft, zufolg des Haußverkauf bei alhiesigem Civil: Gericht unterm 27. nivose 6 ergangenen Urtels
der bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland obbemelten bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebenen wittib, daß von dem durch gedachten civil: Gericht dazu inspecie ernannten Friedensrichter hiesiger Gemeinde dritten Gerichts bezircks, Crafft seines unterm 23. Ventose 6 darüber dressirten und den 16. ejusdem confirmirten Steigerungs Procès verbals
Eine behausung bestehend in Vorder: und hinter: Hauß, nebens gebäu, Hof, Bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet, einseit neben der tränck bei dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich hiesiger Gemeinde wegen der Landvest 2 Livres 8 sols und vom thulen des s.v. Cloacs so in das nebens Gäßlein gehet einen Livre 10 sols ane bodenzinß – als ein ererbtes vätter enregistré 16 ventose 7
Dorothée Karcher meurt en 1800 en délaissant deux filles. L’actif de la succession s’élève à 22 125 francs, le passif à 21 239 francs.
1800 (22 frimaire 9), Strasbourg 10 (15), Not. Zimmer n° 189, 618
Inventarium über weÿl. bürgerin Dorothea Röderer geb. Karcher auch weÿl. bürgers Johann Christmann Röderer gewesten Rothgerers hinterbliebenen Wittib Verlaßenschafft, nach ihrem den 9. frimaire jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit eingangs gemelt ihrem Ehemann erzeugt und ab intestato zu ihren Erben Verlassen wie folgt als 1. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des burgers Johann Frantz Carl Röderer vormaligen Kunstfärbers Ehegattin und 2. Frau Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johann Bauer handelsmanns Ehegattin
in der ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichneten Sterbbehausung
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung bestehend in Vorder und hinter: hauß nebens: Gebäu hoff bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter den Amlungmacher und hinten auf die Preusch, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 fr 40 c und von dem thulen des S.V. Cloacs so in das Nebens gäßlein gehet 1 Frk. 50 cent. auf den 20 brumaire an ane bodenzinß – gewürdiget vor 17.000 francken, darüber besagt ein vor Notarium Heus errichteter Kaufbrieff de dato 7 vent 7. Jahrs und ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. dec. 1745
hausrath 780 fr, Gold und Silbergeschirr 484 fr, Pfenningzinß hauptgüter 2100 fr, behausung 17.000 fr, Schulden 1759 fr, Summa summarum 22.125 fr – Schulden 21.239 fr, Deducendo 886 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 f° 98 du 23 frimaire 9
Marie Madeleine Rœderer femme de Jean Frédéric Charles Rœderer rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire
1804 (21 messidor 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 20, n° 105
Justice de Paix du troisième arrondissement, le 19 vend. 10
Extrait des registres de la Justice de Paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg.Ce jour 8 thermidor an 9 Par devant nous Jean Michel Stibeck assesseur faisant les fonctions de juge de paix du troisième arrondissement ledit juge de paix nommé en cette partie par le jugement rendu par le Tribunal Civil le 7 messidor dernier, sont comparus Cit. Jean Bauer comme poursuivant les droits de Marguerite Dorothée Roederer son épouse et le Cit. Jean Frédéric Charles Roederer comme poursuivant les droits de Marie Madeleine Roederer celles héritières chacune pour moitié de feue la veuve Roederer leur mère
à Frédéric Charles Roederer et son épouse Marie Madeleine Roederer
adjudication de la maison sise en cette ville rue de la dentelles N° 5, d’un côté le Cit. Peter amidonnier d’autre une petite ruelle conduisant à la riviere – le 18 thermidor 9, le 2 thermidor criée 4000 francs – le 8 fructidor, 17 fructidor, 27 fructidor, 19 vendémiaire 10 – pour 31.000 francs
Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Frédéric Roggenbach
1807 (22.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Not. Bossenius n° 352, 3303
Inventaire de la succession de Georges Frédéric Roggenbach Père ci devant aubergiste a l’enseigne de l’ours noir, décédé le 16 courant – à la requête de Georges Frédéric Roggenbach Propriétaire héritier unique et universel de son père veuf de Marie Pfeiler
dans une maison rue des dentelles N° 5 appartenante aux héritiers du Sr Roederer tanneur dernier domicile du défunt dont il habitoit une partie du troisième étage
mobilier 513, 242, 340 fr, numéraire 79 fr
Enregistrement, acp 103 F° 4 du 23.6.
Inventaire dressé après la mort du locataire Joseph Magaty
1808 (17.9.), Strasbourg 14 (38), Not. Lex n° 2819
Inventaire de la succession de Joseph Magaty, capitaine retiré décédé le 11 courant – à la requête de 1. Pierre Magaty domicilié à Lucarno en Suisse négociant, 2. M Chrétien Geofroi Bossenius notaire impérial pour représenter Jean Marie Magaty lieutenant au premier regiment suisse absent, héritiers de leur père
dans la demeure du Sr Flaxland rue des Dentelles n° 5
mobilier 643 fr, passif 664 fr
Enregistrement, acp 108 F° 26 du 24.9.
Inventaire dressé après la mort du locataire Philippe Jacques Biskamm
1810 (20.3.), Strasbourg 5 (30), Not. F. Grimmer n° 6187
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille décédé le 22 janvier dernier – à la requête de 1. Catherine Marguerite Gros veuve de Georges Frédéric Groh passementier, 2. Marie Barbe Gros veuve de Jean Frédéric Mangel Gautier, 3. Jean Georges Gros farinier, ces trois enfants de Jean Jacques Gros et Catherine Marguerite Bollenbach, frère de la mère du défunt, 4. Chrétien Gros crieur et 5. Frédérique Gros femme de Jean Philippe Kress marchand d’amadou les deux derniers enfants de Jean Daniel Gros aussi frère de la mère du défunt
dans une chambre au premier étage donnant sur la rivière dans une maison n° 5 rue des Dentelles en cette ville appartenant aux héritiers Roederer
meubles 445 fr, numéraire 69 fr, créances 700 fr, total 1466 fr, passif 154 fr, déduction faite 1312 fr
(Joint à la vente des meubles n° 6198 du 24 mars) ce jourd’hui 4 février 1808 a été convenu entre Sr Jean André Barthel Imprimeur et De Catherine Wilhelmine Barthel veuve Giesmann demeurant à la rue des dentelles n° 5 d une part et
Philippe Jacques Biskamm sergent de patrouille en cette ville scavoir
1. louent au Sr Biskamm une chambre avec une alcove garnie d’un rideau vert faisant partie du logement qu’ils occupent en la maison rue des Dentelles n° 5 au premier étage donnant sur la rivière pour 60 fr, 2. il ne pourra être fait de dénonciation au Sr Biskamm aussi longtemps que le Sr Barthel et la veuve Giesmann resteront locataires de leur logement actuel (non enregistré)
Extrait des registres des actes de decès de la commune d’Erstroff département de la Moselle arrondissement de Sarrguemines canton de Grostenquin – Elisabeth Biskam épouse de défunt Gaspard Zouter est mort hier 16 thermidor 5 à l’âge de 51 ans
Le 22 mai 1793 a comparu Elisabeth Bisskamm veuve de Jean Gaspard Soutter que Jean Gaspard Soutter est mort aujourd’hui agé de 75 ans
Extrait des registres de bapteme d’Erstroff, Marie Gerdrude fille de Jean Gaspard Souttre officier retiré Chevalier de St Louis et Catherine Elisabeth Biskamer le 9 septembre 1782
certifie qu’il existe un seul enfant de Jean Gaspard Soutter et Elisabeth Bisskamm, Marie Gerdude Soutter actuellement en mariage avec Nicolas Houpert cultivateur à Erstroff, le 24 juin 1810
Extrait, St Marcum Urbis Argent. 9 Septembris 1771 Maria Elisabetha illegitima heri nata Johannis Caspari Sutter ex ansbach in superiori alsatia oriundi magistri vigiliarum legionis equestris Royal allemand nuncupatæ et Catharina Elisabetha Bisskamin argentin. soluta [in margine :] décédée le 2 septembre 1786 a Erstroff en Lorraine allemande
Vorweiser in deßen Junfger Catharina Elisabetha Bißkamin weÿl. Johann Jacob Bißkams gewesten hänfers und burgers alhier und auch weÿl. Catharina Margaretha geb. Großin hinterlassenen eheliche tochter ist der evangelischer religion (…) hat sich in der Evangelischen Kirch zu denen Predigeren beÿ dem offentlichen Gottesdienst (…) eingefunden, Straßburg d. 1 Juni 1776
Enregistrement, acp 114 F° 90-v du 28.3.
Marie Madeleine Rœderer meurt en 1823. Deux de ses enfants rachètent les parts de la maison.
1824 (12.8.), Strasbourg 13 (40), Me Bremsinger n° 3228
Cahier des charges n° 3170 – Adjudication définitive – 1. Marie Madeleine Roederer, fille majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer épouse de Philippe Louis Flaxland, négociant, 4. Jean Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, de la succession de Madeleine Roederer leur mère veuve de Jean Frédéric Charles Roederer teinturier royal du haut grand et bon teint – suivant jugement du Tribunal civil du 28 avril dernier, procéder à la licitation amiable
à Frédéric Charles Roederer l’un d’eux pour moitié tant pour lui que pour sa sœur Marie Madeleine Roederer – 25.000 francs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant et de derrière, bâtiments latéraux avec une cour, un puits, une buanderie, aisances, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté ci devant Michel Peter fabricant d’amadou modo Henri Knoderer tanneur, de l’autre l’ abreuvoir ou une petite ruelle, derrière la rivière d’Ill – Etablissement de la propriété, suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823 la veuve Roederer a acquis par licitation et déclaration de command par devant le juge au troisième arrondissement de la ville de Strasbourg au commencement du 8 thermidor 9 (27 juillet 1801) clos le 18 vendemiaire 10 (11 octobre) suivant transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105 provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur – Marie Madeleine Roederer et Marie Dorothée Roederer femme Bauer étaient seules et uniques héritières suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, adjugé par procès verbal de licitation précité pour 31.000 frands
n° 3197 du 15 juillet exposé à 18.000 frands
Enregistrement, acp 169 F° 124 du 20.8.
François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer vendent par adjudication la maison à Jean Henri Knoderer, propriétaire de la maison voisine
1827 (18.9.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4434
Adjudication définitive et Déclaration de command n° 4435 du 19 septembre – Cahier des charges du 24 mars n° 4224 – Marie Madeleine Roederer, célibataire majeure sans profession, et François Charles Roederer, propriétaire
à Jean Jacques Stotz, architecte, pour Jean Henri Knoderer, fabricant de cuirs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant, de derrière et latéraux avec cour, puits, buanderie, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté Henri Knoderer tanneur, d’autre une ruelle servant d’abreuvoir, derrière la rivière de l’Ill – Etablissement de la propriété, de la succession de Marie Madeleine Roederer décédée veuve de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier, échut à Marie Madeleine Roederer, François Charles Roederer et Frédérique Caroline Roederer femme de Philippe Louis Flaxland, négociant, et Jean Léonard Roederer, tanneur à Wasselonne, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823, et licitation par jugement du tribunal civil de première instance le 28 avril 1824 aux susdits Marie Madeleine et François Charles, procès verbal dressé par M° Bremsinger le 10 juin 1824 – à la veuve Roederer née Roederer par procès verbal de licitation et déclaration de command devant le juge de paix du troisième arrondissement en date au commencement du 8 thermidor 11 (27 juillet 1801) clos le 19 vendémiaire 10 (11 octobre 1801) transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105, provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur, dont la défunte Marie Madeleine Roederer veuve Roederer et Marie Dorothée Roederer veuve Bauer étaient seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, Dorothée Karcher veuve Roederer avait acquis l’immeuble précité par acte reçu Heuss notaire en cette ville le 7 ventose 7 (25 février 1799)
adjudication préparatoire du 20 juin n° 4326. les comparants ont choisi et nommé pour expert Jean Chrétien Arnold, n° 4531 du 17.7., estimé la maison à 18.000 fr
adjudication du 16 août n° 4387 (Frédéric Charles Roederer pour 8050 fr) – 24.400 fr
Enregistrement, acp 185 F° 130 du 19.9.
Rue des Dentelles n° 12 – VII 64 (Blondel), P 960 puis section 52 parcelle 6 (cadastre)
Reconstruite par le tanneur Jean Henri Knoderer (v. 1835)
Façade rue des Dentelles (août 2015). L’ancien n° 4 se trouvait à l’emplacement de la porte cochère
Façades sur l’Ill (septembre 2007). L’ancien n° 4 correspondait au deuxième bâtiment à pan de bois, peint en blanc, à deux travées et quatre étages.
L’actuel 12, rue des Dentelles résulte de la réunion de trois propriétés dans les années 1830 : celle à l’angle de l’impasse (ancien n° 5, plan Blondel VII 65), la suivante plus étroite (ancien n° 4, plan Blondel VII 64) qui avaient été réunies un temps par Benjamin Büry en 1724 et celle constituée des anciens n° 2 et 3 (plan Blondel VII 63). La maison du milieu (VII 64) comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une cour. Elle sert de tannerie avant d’appartenir au maître maçon Jean Steitz (1745-1780) et à l’amidonnier Jean Michel Peter (1780-1819). Elle retrouve sa destination de tannerie quand Henri Knoderer l’achète en 1824 en la réunissant aux anciens numéros 2 et 3 dont il est déjà propriétaire.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 129, façades sur rue et sur rivière
L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations du plan relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (i) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres irrégulièrement réparties à chacun des deux étages. Les corbeaux au-dessus du rez-de-chaussée marquent l’encorbellement. D’après la description de 1824, le bâtiment comprend, au rez-de-chaussée, un moulin à écorce et un escalier, au premier étage une cage d’escalier, une cuisine et une chambre, au second étage une cage d’escalier et trois chambres puis deux greniers. La façade sur la rivière se trouve à droite du repère (b). Ce bâtiment a un rez-de-chaussée, une cage d’escalier et une buanderie, au premier étage une cage d’escalier et une chambre, au second étage une cage d’escalier et deux chambres, par dessus un comble à deux greniers. La cour B représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la façade avant (5-6) du bâtiment arrière vers l’Ill. L’ouest de la cour est un mur aveugle (1-6) de la maison voisine, l’est comprend un édicule (2-3-4) puis un autre mur aveugle (4-5).
Cour B
Garage construit en 1952, dossier de la Police du Bâtiment)
Le rapport d’experts dressé en 1847 stipule que l’ancienne maison n° 4 a été démolie et reconstruite, elle a alors une entrée cochère, un premier étage et deux ateliers, la façade qui comporte un fronton est partie en pierre de taille, partie en briques. La reconstruction doit avoir suivi de peu la réunion des différentes propriétés en une seule dans les années 1830, avant l’ouverture du cadastre. Les maisons réunies sous le n° 12 sont de nouveau transformées en 1864 en en portant le revenu de 720 à 950 francs. Les anciens bâtiments arrière qui donnent vers la rivière sont conservés. En comparant les dessins de 1830 et l’état actuel, on constate que le bâtiment de l’ancien n° 4 a été refait et surélevé de deux étages supplémentaires. A la fin du XIX° siècle, l’ancienne tannerie est convertie en habitations et abrite quelques ateliers (menuiserie, confection). On aménage un garage en 1952 dans une dépendance sur la droite de la cour en entrant.
Partie est de la cour (septembre 2017)
Bâtiment sud (1941, photographie Spehner, AMS 1 Fi 88 et 1 Fi 94 n° 127)
juillet 2015
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
|
|
Matthias Scholl, teinturier, et (1594) Sybille Stephan – luthériens |
1628 |
v |
Jean Andrès, passementier, et Apollonie Büchel – luthériens |
1639 |
adj |
Jean Georges Marbach, préposé aux lods et ventes, et (1608) Anne Bittlinger – luthériens |
1648 |
v |
Martin Bratfisch, tanneur, et (1648) Marie Mœssner, remariée (1679) avec le batelier Daniel Rues – luthériens |
1691 |
v |
Pierre Rumpler, tanneur, et (v. 1686) Ursule Dürr – catholiques |
1695 |
v |
Jean Frédéric Griesbach, tanneur, et (1694) Marie Salomé Rieger – luthériens |
1724 |
v |
Benjamin Büry, tanneur et aubergiste à Wasselonne, et (1690) Anne Schumacher – réformés |
1735 |
h |
Joseph Pasquay, marchand, et (1733) Anne Marie Bury – réformés |
1745 |
v |
Jean Steitz, maître maçon, et (1740) Marie Dorothée Fuchs puis (1745) Anne Marguerite Eckert – luthériens
Paul Stæhling, maître maçon, et (1750) Anne Marguerite Eckert veuve de Jean Steitz – luthériens |
1780 |
v |
Jean Michel Peter, boulanger puis amidonnier, et (1749) Marie Catherine Huber – luthériens |
1795 |
h |
Jean Michel Peter, amidonnier, et (1783) Marguerite Salomé Steitz, puis (1800) Marie Madeleine Schmidt et (1815) Marie Catherine Geist veuve de l’amidonnier Abraham Reffolt – luthériens |
1819 |
v |
Georges Michel Gruber, maçon, et (1800) Catherine Elisabeth Redslob puis (1808) Marguerite Salomé Ottmann |
1824 |
v |
Jean Henri Knoderer, tanneur, et (1818) Marie Salomé Eckert |
1848 |
h |
Chrétien Charles Knoderer, fabricant de cuirs, et (1848) Sophie Caroline Kolb |
1920 |
h |
Charles Lucien Knoderer, directeur de fabrique |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1712, 1 100 livres en 1746. La valeur vénale de la maison est d’environ 700 livres en 1691 et 1695, d’environ 1 075 livres strasbourgeoises en 1724, 1745 et 1780.
(1765, Liste Blondel) VII 64, Paul Stelin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stähling Wittib, 3 toises, 0 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 960, Knoderer, Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 8,5 ares (puis) Knoderer Jean Henri négociant
Locations
1728, Jean Urbain Augst, pèlerin et ancien aubergiste, et Barbe Lobstein
1790, Préposés aux affaires foncières (VII 1424)
Michel Peter argue que sa risberme est en arrière de celle de ses voisins pour éviter de produire un devis de travaux
(f° 33.) Dienstags den 20° Julii 1790. Landvesten an den Häußern unterhalb den Mühlen. H. Käßhammer. Idem Michael Peter – Zufolg Erkanntnus vom 13.ten hujus producirt H Johannes Käßhammer der Schreiner wegen der vor seiner behausung Zumachenden Landvest ebenfalls Plan und devis estimatif auf 1052. lb 9 s sich belaufend. Erk. ad acta.
H. Werckmeister Kaltner berichtet, daß Michael Peter der Amlungmacher pt° des Landvestes sich declarirt, daß da sein hauß mitten unter den andern stehet, und die beide anstoßende häußer dem selben viel vorstehen, alßo auch nicht soviel schaden leidet, er nicht nöthig habe einen plan und devis wegen seiner Landvest verfertigen Zu laßen er sich also mit allem begnügen was desfalls verordnet werden solte. Erkannt, Verzeichnus.
Description de la maison
- 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, une cave solivée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
- 1824 Description
- 1847 Rapport d’experts
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles
N° / ancien N° : 7 / 4
Peter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 2
Knoderer Jean Henri, Négociant
P 960, tannerie, M.on et Cour, sol, rue des Dentelles 2
Contenance : 8,50
Revenu total : 4,42
Folio de provenance :
Folio de destination : avec 961
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 3
Knoderer, Jean Henri, Négociant
1856 Knoderer, Chrétien Charles
P 960, sol, rue des Dentelles 2
Contenance : 8,50 puis 13,50
Revenu total : 4,42
Folio de provenance :
Folio de destination : avec 961
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 435 case 2
Knoderer Chrétien Charles
P 961, maison, sol, Rue des dentelles 12
Contenance : 5
Revenu total : 727,02 (720 et 7,02)
Folio de provenance : (270)
Folio de destination : 435, aug. de C.on
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 160 / 128
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
P 961, maison
Contenance : 5
Revenu total : 957,02 (950 et 7,02)
Folio de provenance : 435, aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 185 / 148
fenêtres du 3° et au-dessus : 32 / 28
Année 1867, Augmentations – Knoderer Chrétien f° 435, P 961, Maison, revenu 950, Aug.on de C.on, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Knoderer Ch. Charles f° 435, P 961, Maison, revenu 720, Aug.on de C.on, supp. en 1867
Cadastre allemand, registre 32 p. 67 case 9
Parcelle, section 6, n° 52 – autrefois P 960, 961
Canton : Große Spitzengasse Hs. N° 12 – Rue des Dentelles
Désignation : Hf, Whs. u. N.G.
Contenance : 12,52
Revenu : 7500 – 9500
Remarques :
(Propriétaire), compte 670
Knoderer Christ. Karl Wwe
1920 Knoderer Karl Lucien Fabrikdirektor
(2412)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles (p. 374)
(maison n°) 4
Pr. Peter, J. Michel, Amidonnier – Lanterne
loc. Peter, J. Michel, fils, amidon. – Lanterne
loc. Bach, Mathieu, blanchisseur – Manant
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Grosse Spitzengasse (Seite 167)
(Haus Nr.) 12
Hockenjos, Bremser. 0
Hockenjos, Pförtn. 0
Brandt, Wwe. 1
Brucker, Büglerin. 1
Burger,Schlosser. 1
Gaertner, Reisender. 1
Gommengenger, Gasanzünder. 1
Hefele, Tagner. 1
Horsch, Tagner. 1
Speicher, Tagner .1
Voltz, Rentnerin. 1
Gantzer, Pensionär. 2
Heidmann, Näherin. 2
Hinterkopf, Tagner. 2
Jörg, Wwe. 2
Siegel, Maurerm. 2
Bach, Ladendiener. 3
Gassmann, Strassb.-Sch. 3
Gohde, Schneider. 3
Schmitt, Tagnerin. 3
Lehmann, Tagner. 3
Wurtz, Tagnerin. 3
Dannwolf, Warenlager. H 0
Lutz, Schreinerwerkst. H 0
Bergner, Wwe. H 1
Betsaal d. ev. Gemeinde. H 1
Brill, Büglerin. H 1
Gantzer, Tagnerin. H 1
Kretz, Oktroibeamter. H 1
Schünemann, Kanzlei-Sekretät. H 1
Strohmeyer, Wwe. H 1
Klein, Tagnerin. H 2
Stephan, Schriftsetzer. H 2
Voltz, Schuhmacherm. H 2
Voltzenlogel, Schneider. H 2
Voltzenlogel, Schaffner. H 2
Krügell, Kommis. H 2
Ackermann, Schneidermeister. H 3
Hockenjos, Briefträger. H 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 175)
Rue des Dentelles 12 (I) 1876-1983
Le préfet autorise en 1876 à rétablir la clôture qui a été supprimée quelques années auparavant à l’entrée de la ruelle (impasse des Dentelles) entre les numéros 1 et 12.
Le propriétaire transforme en 1879 un soupirail en porte de cave, remplace en 1885 un pilier aux mansardes des façades sur la rivière, refait les cheminées en 1903. Le nouveau propriétaire Camille Spagna fait aménager un garage dans une dépendance en 1952. Les ravalements sont souvent évoqués, d’autant que les façades sont visibles non seulement vers la rue et vers la rivière mais aussi en partie des deux autres côtés.
L’ancienne tannerie convertie en maison d’habitation abrite un atelier de menuisier (Leclerc, 1895 puis Philippe Lutz, 1900), un commerce d’eau minérale (Jacques Schreiner, 1891), un atelier de confection dans les bâtiments arrière (Auguste Kœnig, 1906). Après 1945 on trouve un détaillant de tissu (Aux Coupons de Roubaix, 1946), des ébénistes (Balboni et Godard, 1973), un antiquaire (Chenkier, 1978).
Sommaire
- 1873 – Le maire déclare que la porte qui fermait le passage entre les n° 12 et 10 a été supprimée lors de travaux municipaux et qu’elle est rétablie pour éviter qu’on y dépose des immondices. Il fait remarquer que la ruelle sert à l’écoulement des eaux provenant de la maison Knoderer et de ses latrines et demande à la préfecture de prendre des mesures
1874-1876 – Rapport de la mairie sur les ruelles qui mènent de la rue à la rivière. Rapport du préfet au même sujet, l’inspecteur des Ponts et Chaussées déclare qu’une porte fermait la ruelle en 1870 et était entretenue par la Ville et qu’elle a été ensuite supprimée pour permettre à l’éclusier (écluse 86-bis) de passer, il estime souhaitable de rétablir la porte – Lettre du préfet qui autorise de fermer la ruelle par une porte après que la partie du Fossé des Tanneurs entre la Grand rue et le Bain-aux-Plantes a été aménagée pour la circulation et qu’un quai a été établi jusqu’à l’écluse 86-bis
- 1879 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du propriétaire Stromeyer l’autorisation de transformer un soupirail en porte de cave – Croquis – Rapport de l’inspecteur voyer, accord
- 1884 – La Ville demande au propriétaire 1) de paver ses cours en assurant une inclinaison qui permette aux eaux de s’écouler au lieu de former des flaques, 2) de couvrir la fosse à fumier
1884 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, la veuve Lina Knoderer domiciliée à Illkirch, de poser un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances – Travaux terminés, octobre 1884
- 1885 – Le maçon Emile Widmann demande l’autorisation de remplacer un pilier pourri aux mansardes (façade vers l’Ill) et de réparer le crépi – Autorisation de remplacer un pilier à l’étage sous combles de la maison arrière – Travaux terminés, novembre 1885 – Plan
- 1886 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade vers l’Ill – Travaux terminés, octobre 1886
- 1895 – La Police du Bâtiment qui constate que l’installation de chauffage dans l’atelier du menuisier Leclerc est défectueuse écrit au propriétaire – Travaux terminés, mars 1896
- 1891 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Jacques Schreiner demande l’autorisation d’exploiter un commerce d’eau minérale. La Police du Bâtiment estime que la cave à solives en bois est inadaptée à conserver des bouteilles d’acide carbonique et propose des aménagements
- 1895 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Un entrepôt de marchandises au premier étage du bâtiment arrière ne sera autorisé qu’à certaines conditions (renforcer le plafond, paver la cour, éclairer l’entrée)
- 1896 (avril) – Dossier suite au courrier de la préfecture. Vérification des frais de pavage à l’entrée et dans la cour du 12, Grande rue des Dentelles
1896 (juillet) – Dossier à la préfecture. Fosse destinée à entreposer de l’acide carbonique
- 1896 (août) – Lina Knoderer demande l’autorisation de réparer le crépi de la façade sur rue – Autorisation – Travaux terminés, octobre
1896 (décembre) – Même demande par le maître maçon Matter (9, rue des Lentilles), Autorisation – Travaux terminés, janvier 1897
1894 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade vers la rue, vers l’Ill et vers la ruelle – La propriétaire demande un délai, puis un deuxième pour cause de maladie – La Police du Bâtiment fait remarquer que les façades sont très sales. Le maire refuse de prolonger une nouvelle fois le délai, mai 1897 – Le pignon gauche est ravalé, novembre 1897
- 1895 – Le maire demande à la propriétaire de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets de six soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – La propriétaire répond en 1898 qu’elle estime la dépense inutile puisque les volets sont toujours fermés- Travaux terminés, juin 1900
- 1900 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier Philippe Lutz a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation, septembre 1901
1902 – Il déclare avoir retiré l’enseigne
- 1903 – L’entrepreneur de construction Philippe Holzmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 12, rue des Dentelles. L’occupation n’est pas soumise à des droits puisqu’il s’agit de travaux municipaux
- 1902 – Dossier suite au courrier de la Division III qui relève des défauts dans l’aménagement intérieur (les cheminées ne sont pas assez nombreuses, l’atelier de menuiserie ne correspond pas au règlement)
1903 – L’architecte Illinger (51, rue du Faubourg de Pierre) transmet des dessins des nouvelles cheminées au maçon Xavier Matter (9, rue des Lentilles) – Autorisation délivrée en avril 1903, les travaux commencent en juin et se terminent en juillet – Dessin
1903 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que les travaux dans l’atelier de menuiserie ne sont pas faits. Octobre, le plâtrier Rabold (19, rue des Bateliers) couvre de plâtre les plafonds de l’atelier Lutz. Les poutres ne sont cependant pas encore recouvertes. Le portier Ferdinand Hockenjos fait suivre le courrier chez Knoderer à Bar-le-Duc en France – Le plâtrier Rabold déclare se charger des travaux, terminés en juin 1904
1904 – La Police du Bâtiment demande de recouvrir la fosse d’aisances – Travaux terminés, décembre
- 1905 – Le peintre en bâtiment Eugène Ferbach demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation, prolongation
- 1902 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade. Elle objecte que le dernier ravalement remonte à seulement sept ans et qu’elle a déjà eu beaucoup de frais pendant l’année – La Police du Bâtiment accorde un délai puis un deuxième. Croquis des quatre façades à ravaler, vers la rue, vers la rivière, vers la ruelle et vers le n° 14 à un étage alors que le n° 12 a trois étages – Le fils de la propriétaire Charles Knoderer qui habite Bar-le-Duc intervient en arguant que les canalisations ont occasionné des frais importants et que les façades ne sont pas en très mauvais état – La Police du Bâtiment accorde d’autres prolongations – Le peintre Ferbach se charge des travaux, la façade sur rue a été ravalée, août 1908
- 1906 – Auguste Kœnig qui transfère l’atelier de confection pour dames du 39, route de Cronenbourg (faubourg de Saverne) au 12, Grande rue des Dentelles demande l’autorisation d’aménager les locaux – Autorisation, plan (bâtiment arrière vers la rivière)
- 1907 – Le maître maçon Jean Siegel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
- 1911 – Le service du logement expose les travaux que le Commission des logements demande d’exécuter à l’écurie suite à une plainte – La plainte n’a plus d’objet parce que l’écurie n’est plus en service
- 1915 – Une poutre en planches est tombée au troisième étage. La maison appartient au Bureau du séquestre des biens appartenant à des Français – Travaux terminés, août
- 1924 – Le peintre en bâtiment Louis Marx demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
- Commission contre les logements insalubres – 1902, propriétaire Mme Knoderer à Illkirch : Grande propriété, ancienne tannerie transformée en logements. La maison occupée par 42 familles comporte 7 cabinets d’aisance. Liste de travaux à exécuter en 14 points
1904 – Les travaux intérieurs de raccord aux canalisations sont en cours
Liste des locataires (34 familles, 107 individus)
Tous les travaux demandés sont terminés, juillet 1906 – Nouvelle liste, 1911
1911 – Le locataire Kretz se plaint de l’écurie et de la fosse à fumier
1913 – Plainte concernant une caisse en bois posée dans la ruelle. Les propriétaires des maisons n° 10 et 12 doivent assurer la propreté de la ruelle
1915 – Le propriétaire de l’atelier de couture fait brûler des déchets de tissu dans son fourneau, ce qui incommode le voisinage
1915 – Liste de travaux à exécuter en 29 points
1917 – Le locataire Kretz se plaint auprès de la Commission des logements militaires que le locataire Kœnig élève 40 lapins et une chèvre dans l’écurie
1932 – Un locataire se plaint de son évier (propriétaire, Knoderer à Bar-le-Duc) – Travaux terminés, avril
- 1932 – Marthe Knittel demande l’autorisation de poser une antenne de TSF entre les maisons 12 et 15 rue des Dentelles – Accord – 1939, l’antenne est retirée
- 1940 – La famille Runtz se plaint de son logement trop sombre. La Police du Bâtiment se déclare incompétente
Un autre locataire se plaint que la pluie entre dans sa cuisine. Propriétaire, veuve Charles Knoderer, rue Oberlin à Colmar. Gérant, Alfred Knopf, sur place – Travaux terminés, novembre
- 1946 – A. Kunstle informe la Police du Bâtiment qu’il va poser une enseigne perpendiculaire Aux Coupons de Roubaix, Vente en détail, Draperies, lainages, confection, Entrée au fond de la cour à gauche – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles – L’enseigne est posée, octobre
- 1949 – Marie Mathis (2, rue Escarpée) demande l’autorisation de poser une enseigne dessinée par l’architecte René Meyer (La Petite France, restaurant). La Police du Bâtiment oppose un refus parce que la pétitionnaire n’habite pas le bâtiment – La pétitionnaire demande une dérogation en arguant que la maison se trouve dans une situation particulière. La Commission des Beaux-Arts refuse d’accorder l’autorisation
- 1952 – Le propriétaire Camille Spagna demande l’autorisation d’aménager un garage dans une dépendance de la cour en remplaçant des cloisons par des murs en brique – Autorisation
Suivi des travaux exécutés par le pétitionnaire. On démolit l’ancienne construction et enlève les décombres, on coule les fondations en béton et élève les murs en briques cellulaires (septembre 1952). Le gros œuvre du rez-de-chaussée est achevé, la dalle du premier étage est posée (7 octobre). Le propriétaire fournit de nouveaux plans qui correspondent à la construction. Le premier étage est terminé (13 octobre). Les travaux sont achevés (décembre)
- 1961 – Ravalement et réfection de la cage d’escalier. Rapport dressé pour la demande de subvention auprès du Fonds national d’amélioration de l’habitat (mars). Camille Spagna est autorisé à poser des échafaudages sur la voie publique (juin)
La Police du Bâtiment met en demeure en juillet 1961 de mettre hors eau ses bâtiments après constat que la toiture est défectueuse. Les travaux du versant sur rue ont été immédiatement exécutés pour éviter que la rue soit trop longtemps encombrée par des échafaudages. Nouveau rapport de subvention. Travaux exécutés par Filippo Quattrone (9, rue de l’Oberelsau, Montagne-Verte) et la mise hors eau par l’entreprise Knobloch (7, rue du Bain-Finkwiller)
Suivi des travaux. La façade sur rue est terminée, les façades sur cour sont en exécution (août). Les travaux sont terminés, septembre
- 1961 – Rapport de feu de cheminée. La Police du Bâtiment demande de munir la cheminée d’une porte réglementaire – Travaux terminés, mars 1962
- 1968 – Une locataire se plaint que ses fenêtres sont en mauvais état et que le propriétaire lui demande de faire faire les travaux. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que le propriétaire est disposé à faire faire les travaux
- 1973 – Les ébénistes Balboni et Godard demandent l’autorisation de poser une enseigne. Arrêté de refus pour raisons esthétiques, l’architecte des Monuments historiques ayant émis un avis défavorable
- 1978 – L’antiquaire Chenkier demande l’autorisation de poser deux enseignes peintes, Les Douves de la Petite France, antiquités du XVI° au XVIII° – Maquette annotée – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes après avis favorable de l’architecte des Monuments historiques
1978 – Les ébénistes Balboni et Godard sont autorisés à modifier leur enseigne – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France
- 1979 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade sur l’Ill. 1980, L’architecte des Bâtiments de France accorde une autorisation spéciale pour travaux qui ne ressortissent pas du permis de construire. La Ville autorise le propriétaire à poser des échafaudages sur la voie publique. Le propriétaire dépose une demande de subvention (16 % du montant total). Les travaux sont achevés, janvier 1982
1982 – Nouvelle demande de subvention, façades sur cour et sur rivière. Autorisation de poser un échafaudage et une benne sur la voie publique. Les travaux sont terminés, septembre 1982. En partant du pont Saint-Martin, la première façade en pan de bois est ocre jaune, la deuxième en pan de bois est ocre rouge, la troisième plus étroite en pan de bois beige clair, la façade à grenier séchoir en pan de bois est beige clair.
Relevé d’actes
Le teinturier Mathias Scholl épouse en 1594 Sibylle, fille de Jean Stephan, tisserand à Arlon aux Pays-Bas. Les fiancés qui se sont charnellement connus avant la cérémonie ont manifesté leur repentir devant les administrateurs ecclésiastiques.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 12, n° 41)
1594. Matthis Scholl der Ferber, vnd Sybilla, Hannß Stephan deß Wullenwebers Zu Arle In Niderlandt, Nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag 17. Julÿ.
N.B. Diße 2 p.sonen haben sich für denn Kirchgang fleÿschlich Mit Einand. v.mischet: seind derhalb. ehe vnndt sie Eingesegnet word. fur die herren Kirchenpfleg. gestelt, Ihrer sünd. vnndt ärg.nuß halb. gestrafft, vndt hinfurtt solches dem *ch gir Mit Ernst abzuleinen, v.mahnet word: Welches sie auch angelopt vndt v.sprochen, vnndt daher Im früe gebett, vnndt ohne Krantz Zu Kirch gang. (i 12)
Mathias Scholl vend en 1624 à voisin Auguste Goll (ensuite n° 4) une bande de terrain de quatre pieds de large sur vingt-neuf pieds le long du bâtiment avant de l’acquéreur. Deux éviers qui s’écoulent vers la rue font partie de la vente, ce qui est confirmé par une sentence rendue le 19 mars 1629 par les préposés aux Communaux.
Sibille Steff, veuve du teinturier Mathias Scholl, passe un contrat avec son gendre Jean Hœssle qui promet de pourvoir à ses besoin chez lui
1629 (19. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 643
Erschienen Sÿbilla Steffin weÿ: Mathiß Schollen deß Ferbers vnd Sergenwebers auch burgers s: zu St. wittib mit beÿstand & Joseph Guckeisens Leinenwebers, ihres Vogts An einem,
So dann derselben dochterman hanß Hößle, ohlmann, vnd burger alhie, Am andern theil, Zeigten an, vnd bekannten, demnach sie Steffin eines Zimblichen hohen alters, vnd dahero ihre leibscräfften dermaß. abgematet vnd geschwächert, daß sie damit ihr tägliche vnderhaltung nicht mehr gewinnen könne, alß heten sie sich mit einand. eines leibgedings wolbedächtich volgender gestalt verglichen
(…) hingegen Er mehrbesagte sein Schwiger Zu sich in seine wohnung vff vnd annemmen, die tag ihres lebens beÿ ihme behalten
Sibille Steff, veuve du teinturier Mathias Scholl, et ses quatre enfants vendent la maison au passementier Jean Andrès
1628 (ut spâ. [1. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 354-v
(P. fol. 114.) Erschienen Sibilla Steffin weÿland Mathÿß Schollen des ferbers vnd Sergenwebers selig. Witwe mit beÿst. Joseph Guckisen leinenwebers deß Jung. Ihres vogts Christoff Scholl d. sergenweber, hannß Scholl d. sergenweber, Georg Loch* d. leinenweber Als ehevogt Margred. Schollin, So dan hannß Heßling d. ohlman Als ehevogt Annæ Schollin (verkaufft)
hannß Andreß den passementmach. burgern Zu Straßburg
hauß , hoffstatt höfflin vnd hind. hauß mit Allen geb. & gel. In d. St. St. In d. Spitz. gaß eins. n. Christian Schell, And. seit Augusto Gollen hind vff die Breusch stossend. Dauon gnd. iiij. lb gelts loß. mit i C. gl. Werung vff 3. Regum d. Spittal, It. 2 ½ gld gldt vff Lichtmeß mit L. glg Werg. Abzulegen d. Sammlung zum thurn, It. iiij. gl geld loß. mit j C. gld Wer. vff Catharin dem mehren Spittal, So dann ij gl gld lßg mit 40. lb Wer. vff Michaelis d. Zunff Zur Steltz sonst eÿg, Vnd ist diss. Khauff vber obgehörtt. beschwd. so d. Khff. vff sich genomm., Zugang. v. besch. für vnd vmb 347 lb
[in margine :] Erschienen Georg Lehe ehevögtlich weiß vnd Seine haußfrau haben in gegensein deß Käuffers (…) d. 19. Augusti A° 1628.
[in margine :] Erschienen der verkäufferin vogt Joseph Guckeisen vnd ihr dochtermann hanß Heßlin (…) de, 5. 9.br. 1631.
Le passementier Jean Andres épouse en 1612 Apollonie, fille d’Erard Büchel, chaudronnier à Mündelheim
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 330-v, n° 1002) 1612. Sonntag den 16. Augusti. Hannß Andres d. passment Mach. vndt Apolonia, Erhardt Büchel des Kupfferschmidts beÿ Mündelheim Nachgelaß. tocht. Eingesegnet Zinstag. 25. Augusti (i 341)
Apollonie Bücher recueille un héritage hors de la ville.
1613 Conseillers et XXI (1 R 93) Appolonia Bechlerin [Johann Andressen haußfrau] wegen Erbfalls. 128.
Jean Andres prend en apprentissage François Sambert, originaire de Commercy
1616 (ut spâ [xxic. Julÿ]), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 157
(Inchoat. fo: 148) Erschÿnen hannß Andres Passmentmacher burger alhie ane eim
So dann Frantz Sembert von Commersi Inn Franckrÿch wÿland Claude Semberts des wurts daselbsten seligen Sohn Mit beÿstand Claude hütting Von Commersi passmentmacher Jetz alhie Zu Straßburg
sich hetten alls beuelchaber Johann Schermi des würths Zu Commersi, sein Frantz Samberts Stieffvatters am andern theil
haben beÿde parteyen gegen einander bekantt vnd offentlich verÿehen der erstgenanter hanns Andres Zue Frantz Sambert Zu seinem leer Jungen vff vnd angenommen dreÿ Jar lang die nechste nach einander volgend (…)
Jean Andres hypothèque la maison au profit du marchand Arnaut Werbeck. En marge, quittance accordée en 1649.
1629 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 298-v
Erschienen Hanß Andreß Paßmentmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein Arnoldt Werbecken handelßmann auch burgers alhie – 20 Pfund schuldig worden
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen and.en deren gebäwen alhie in Spitzengassen neb. Paul Storcken dem Rohtgerber & neben Augustus Gollen hind. vffs wasser stoßend gelegen, so Zuvor v.hafftet vmb 200. fl. dem Spitahl, Item vmb 50. fl. der Zunfft Zur Steltz, Item vmb 50. fl. d.Samblung Zum Thurn, Item vmb 165. fl. Sÿbilla Steffin
[in margine :] Erschienen H Arnold Wehrbeck hierin gemeldt hatt in gegensein Martin Brotfischen deß Rothgerbers alß ietzig Innhabers der hierinn beschriebenen Behaußung (quittirt) Act. 9. Aug : a° 1649.
Jean Andres hypothèque la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Georges Marbach
1629 (23. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 656-v
Erschienen Hanß Andreß Paßmentmacher vnd burger Zu St.
hatt in gegensein Herren Johann Georg Marbachen großen Rhats v.wanthen, bekannt, daß Er demselben wegen der 200. fl. so er Andreß ihm H Marbachen an gutem gelt schuldig worden, aber in hohem vnd leichtem gelt abgeleg, für den billichmesig. geforderten Nachtrag in allem vffrichtig. redlicher schulden schuldig sein auch gelten solle vnd wolle 50 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat, höflin vnd hinderhauß mit allen & alhie in Spitzengaß neben H Christian Schollen & Augustin Gollen hind. vff die Breüsch stoßend geleg. So Zuuor v.hafftet vmb 200. fl. w. dem Spital Jt. vmb 50. fl. der Samblung Zum thurn It. vmb 40. fl. d. Zunfft Zur Steltz So dann vmb 113. fl. rest am Kauffschilling Sÿbilla Steffin vnd dann vmb 50. lb d Arnold Werbecken
Jean Andres hypothèque la maison au profit de Daniel Nagel
1630 (18. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 780-v
Erschienen hanß Andreß d. Paßmentmacher alhie,
hatt in gegensein H. M. Daniel Nagels, bekannt, daß Er demselben wegen der 50. lb d so er Andreß vff seinem gehabten vnd seithero An Damian Jungen v.kaufften hauß, gelegen in Crautenaw neben dem Schlüsel in hohem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt, abgelegt, für den Nachträg vermög der deßwegen alhie insonderheit habenden instruction (schuldig) XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt alhie in der Spitzengaß. neben Augusto Gollen & Paul Storcken dem gerber hind. vff die Preüsch stoßend gelegen, so zuuor v.hafft vmb 200. fl. dem Spital, It. umb 40. fl. der Zunfft Zur Steltz, Jt. vmb 50. fl. der Samblung Zum Thurn, Jt. vmb 100. fl. H hanß Georg Marbach, Jt. vmb vmb 150. fl. Arnold Werbecken, Jt. vmb 63 fl. Sÿbillæ Steffanin sonst eÿg.
Jean Andres hypothèque la maison au profit du docteur en droit Sébastien Leitersperger
1630 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 497-v
Eschienen hanß Andres der Paßmentmach. Burger Zu Straßburg, hat bekant,
daß er dem Edlen Ehrenvestn hochgelährten herrn Sebastian Leiterspergern beeder Rechten Doctori, vnd der Statt Straßburg Raht, vnd Advocaten, von deßen wegen sein Tochtermann, H Paulus Ansorg zugegen – schuldig seÿen 75 pfund
zu vnderpfand eingesetzt hauß, hoffstatt, höfflein, vnd hinderhauß, mit allen Ihren gebäwen, & gelegen alhie in Spitzengaßen, einseit neben H Christian Schellen, Anderseit nebe. Augusto Gollen, hinden vf die Breusch stoßend, Welche Zuuor noch verhafftet vmb 200. fl. Straßburger wehrung dem Mehren Spittal alhie, Item vmb 50. guld. wehr. der Samblung Zum Thurn, Item vmb 40. guld. besagter wehrung der Zunfft Zur Steltze, Item vmb 50. lib H Johann Georg Marbachen Großen Thais Verwanth, Item vmb 50. lb. Arnoldt Wehrbecken, So dann vmb 56. lb 10. ß Sibillæ Stephin, weÿ: Mathis Schallen deß Ferbers seel. wittiben
Jean Andres hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Jacques Huck
1636 (ut spâ. [20. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 588-v
Erschienen hanß Andreß der Paßmentirer burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Jacob Hucken deß Küeffers auch burgers alhie bekannt, daß Er demselben, wegen der 200. fl. so Er Andreß vff seiner gehabten in Crautenaw gelegenen und an damian Jungen v.kaufften hauß, ihme Hucken in hohen dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt abgelegt (…) schuldig seÿe L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat alhie in Spitzengaß neben Augusti Gollen witib und Erben & Paul Storcken dem Rothgerber hind vf die Breusch, so Zuuor verhafftet umb 200. fl. w. dem Spitahl, It. umb 50. fl. d. Zunfft Zur Steltzen, It. um 80. fl. dem Gutleüthauß, It. umb 100. fl. H Hanß Georg Marbach, It. umb 100. fl. Arnold Werbecken, Mehr umb 150. fl. H Sebastian Leitersperg. So dann umb 50. fl. H Hanß Büchels see. witib und Erben
[in margine :] Erschienen hannß Adolph Huckh der biersieder alhie alß Erb deß hierin gedachts Creditoris seines Vatters nunmehr seel. hatt in gegensein H Hannß Philipß Andreß deß Harpffenisten für sich selbsten und im nahmen Appoloniæ deß hierin gedachts hannß Andreß. seel. nachgelaßener Wittibin seiner mutter (…) Actum den 22. februarÿ Anno 1655.
La maison reivent en 1639 par enchère judiciaire au créancier Jean Georges Marbach (voir l’obligation de 1629). Préposé aux lods et ventes, Jean Georges Marbach épouse en 1608 Anne Bittlinger, fille de l’avocat Ulric Bittlinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 265, n° 729)
1608. Hans Geörg Marbach d. pfund Zoller vndt Anna, Ulrich Buttling. der Recht. Licentiatus vndt p.curatoris des grosen Rahts tocht. Eingesegnet Zinstag. 2. Octobris (i 271)
Anne Bittlinger meurt en 1661 en délaissant six enfants ou leurs représentants dans la maison Marbach rue Thomann qui appartient aux héritiers de son fils Jean Ulric. Elle est propriétaire de sept maisons dans différents quartiers de la ville. L’actif de la succession s’élève à 3 500 livres, le passif à 485 livres
1662 (13.5.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 11) n° 25
Inventarium und beschreibung aller und ied. Haab, Nahrung und gütteren, liegender und vahrend., keinerleÿ dauon außgenommen, noch hindersetzt, So weiland die viel ehren und tugendreiche Fr. Anna Marbächin gebohrne Büttlingerin, weil. des Ehrenvesten, fürsichtig. und Weisen H Johann Georg Marbachen, E. E. großen fl. der St. Str. geweßenen wohlverdienten beÿsitzers v. brgs. alhier seel. nachgelaßene fr. Wittib, beÿ ihrem den 25. Xbris des 1661.sten Jahrs beschehenen seel. ableiben Verlaßen – Act. und angefang. in Strßb. Dienstags den 13. Maÿ 1662.
Der abgeleibten frawen seel. ab intestato hind.laßene Erben seind volgende. 1. der Ehrenvest fürsichtig und Weiß H Paul Friderich Marbach handelsmann brg. zu Str. E. E. Gr. Rahts alter beÿsitzer für sich selbst gegenwärtig, 2. der Edel und hochgelehrte Herr Johannes Marbach, J. V. Dr vnd des H. R. Statt Nörtling. geweßener auch wohlverdienter Consiliarius und Syndicus nich Zur Zeit burger alhie p. ipse præsens. 3 der Ehrengeachte Herr Philipps Albrecht Marbach, Wullenweber und brg. Zu Collmar so auch gegenwärtig, 4. die Vielehren und tugendreiche fraw Susanna Kobin gebohrne Marbachin, des Ehrenuesten und Wohlvorgeachten H Johann Joachim Koben handelßmanns und brgs Zu Str. hfr. mit beÿstand erstgedachts ihres H Eheuogts, 5. Hr Johann Heinrich, dieterich Daniel und Friderich die Hertenstein, des Ehrenvesten und hochgeachten H Johann Heinrich Hertensteins, geweßenen Ambtmanns der Pfleg Marlen, Waßlenheim und angehörig. orth Str. herrschafft mit weiland der Vielehren und tugendreich. frawen Einbetha Marbächin see: in erster Ehe ehelich erzeigte 3. Söhn, deren geschworne Vogt H Johann Nicolaus Hertenstein selbsten Zugeg. war, v. den Geschäfft beigewohnt,
6. Ulricus, Johannes Jacobus, Joh: fridericus v. Johannes die Marbachen, weiland des Ehrenvesten fürsichtig v. weißen H Ulrich Marbachen, E. E. Gr. R. geweßenen beÿsitzers seel. mit frawen Maria Esther Marbachin gebohrner Heidin, seiner hind.laßener Wittibin ehelich erzeugte 4. Söhnlin, Inn deren nahmen als geschwor: Vogt Zu gegen war d. Ehrenvest fürsichtig v. weiß auch rechtsgelehrt H Sebastian Negelin E. E gr. R. beisitzer
In einer, in der Statt Straßb. ane Thomaloch gelegener weil. Vorehren gedachts H Joh: Ulrich Marbachs seel. hind.laßener Wittiben Und Erben Zuständiger behaußung befund. word. als volgt
Ane Haußrath. Vf d. Bühnen, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In d. Stuben Cammer, In d. wohnstuben, In der Cammer B, in d. obern Kuchen, In d. vndern Stuben, In d. vndern Kuchen, Im hauß öhren, Im Keller, Im Mühlgarten
Eÿgenthumb ane Häußern, vnd darzu gehörig. Gärtten.
(Mühlgarten) It. hauß hoffstatt v. höfflein gegen dem pflantzhoff hinüber Zwischen Zweÿen Gießen (…)
(Pfaffenhoff) It. ein ford. v. ein hinder hauß s. den hoff v. bronnen geleg. in d. vorstatt Str. ane Krautenaw genandt Zum rothen Stier sonsten in gemein d. Pfaffenhoff (…)
(Cronenburg) It. hauß v. hoffstatt gelegen in d. St. Str. Vorstatt in d. newen Zeilen, in dem Metzen sonsten das Ostertag Gäßel genandt (…)
(Steinstraß) It. hauß hoff v. hoffstatt geleg. in d. Vorstatt Str. ane Steinstraßen (…)
(Blindengaß) It. hauß hoffstatt mit and. Ihren gebäwen v. begriffen, geleg. in d St. Str. ane Blindengaßen (…)
(Blindengaß) It. ein vorder v. hind. behaußung, s. hoff v. hoffstatt (v. stall) mit allen and.n ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, v. Gerechtigkeiten geleg. in d St. Str. ane Blind.gaßen, eins. neben (-), and. (-), hind. vf (-) stoßendt, davon gohnt Jahrs vff Weihenachten 11 ß 8 d der Carthauß alhier, ablößig in hgutt mit 11. lb. 13. ß 4 d sonsten ledig v. eig. vnd die über beßerung angeschlagen für 40 lb. d. Darüber besagt ein Pergamentiner Gandh khauffbrieff, auß d. alhiesigen Statt gerichts schreibereÿ, Inhaltendt daß solche behaußung von Diebold Erharden vnd Constorten Zu Holtzheim gegen schuldig. Capital v. Zinßen, mit recht gezog. word. mit ermelts Gerichts anhangenden Insigell versigelt, de dato d. 27. 7.bris 1654. mit N° 5. notirt. Darbeÿ noch ein alter Pergamentiner Khauffbrieff, mit deß bischöfflichen hoffs Zu Str. anhangendem Insigel verwarth datirt d. 9. Aprilis 1577. und alten N° 4. 30. Jetzt newem N° 5. Darbeÿ noch etliche Papirin bericht v. j. copia des Pergamentinen briefs.
(Thomaloch) It. ein kleine behaußung v. höfflin in d. St. Str. ane Thomaloch, in dem Jung bronnen Gäßell (…)
(Finckhweiler) It. hauß v. hoffstatt geleg. in d St. Str. ane Finckhweiler in Däumelgäßel (…)
It. Ein hinderhauß und hauß, im Finckhweiler (…)
Abzug in hievorher geschrieben Inventarium gehörig. Haußrath 293, Früchten 59, Wein undt Vaß 42, Silber geschirr und Geschmeid 99, Guldener Ring 59, Baarschafft 98, Pfenningzinß hgüt. 1280, Eigenthumb ane Häußern 1190, Eigenthumb ane Liegenden Güttern 217, Gülten v. ligenden Güttern 44, Schulden inß Erbe Zugeltend 115, Summa summarum 3500 lb – Schulden 485 lb, Nach deren Abzug 3015 lb
Abzug Nach den gewohnlichen burger oder alten Stall ordnung. Haußrath 293 über abzug d. beßerung 195, Früchten 59 über abzug d. beßerung 39, Wein undt Vaß 42 ohne der beßerung 28, Silber geschirr und Geschmeid 99 ohne der beßerung 74, Guldener Ring 59 ohne der beßerung 47, Baarschafft 98, Pfenningzinß hgüt. 1280, Eigenthumb ane Häußern 1190, Eigenthumb ane Liegenden Gütter 217, Gülten v. ligenden Güttern 44, Schulden inß Erbe Zugeltend 115, Summa summarum 3332 lb – Schulden 485 lb, Nach deren Abzug 2846 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3275 lb
Zuwißen
Anne Bittinger veuve de Jean Georges Marbach vend au tanneur Martin Bratfisch la maison qu’elle a acquise par enchère judiciaire le 13 mars 1639
1648 (26. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 37-v
(Prot. fol. 12) Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- hochweiße H Philipß Jacob Reißeiß. deß beständigen. Regiments der Herren Treÿ Zehen alß Vogt Frawen Annæ Büttlingerin weÿl. H Johann Georg Marbachen EE großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener wittib, mit beÿstand deß auch Ehrenvesten Fürsichtig und hochweÿse H Johann Sebastian Zeißolffs Wohlermeldter der Herrn treÿ Zehen Beÿsitzers alß ihrer mit ihme H Marbachen ehelich erziehlter iüngerer noch ohnverheuratheter fünff Kind.
in gegensein Martin Bratfischen deß Rothgerbers mit beÿstand H Hanolden alten groß. Rhats Verwanthen seines noch ohnentledigt. Vogts und H Lorentz Rosers deß Küeffers und kleinen Rhats Verwanthens seines Schwagers bekannt, daß Sie Frau Anna, alß völlige Administratrix und Usufructuaria ihres verstorbenen haußwürths seel. Verlassenschafft welche von ihrer Nahrung noch nicht separirt sondern beÿsammen seind
hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhauß mit allen deren Gebäwen alhie in der Spitzengaß neben H. M. Josepho Scherbaum Not. immatricul. und alten groß. Rhats verwanthen, wie auch H Paul Storckh alten großen Rhats verwanthen, ein und anderseit neben Weÿl. H Augusti Gollen deß handelßmanns seel. wittib und Erben hinden vff die Preusch stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 200 fl. Straßburg. wehr. dem Mehrern hospital, Item umb 50. fl. wehr. der Samblung Zum Thurn, Item umb 50 fl. wehr. der Zunfft Zur Steltz, Und dann umb 50. lib H. Arnold Wehrbeckh. dem Weißleinwad Händlern, sonsten für ohn verhafftet ledig und eigen, Welche Behaußung, vermög deß Mittw. den 13. Martÿ a° 1639 vßgefertigt. Ganth Kauffbrieffs mit ordentlichen Rechten, in die gemeine massam erganthet worden, und bißher in ihr der verkäuffenden wittibin possession geweß., also vff daß nun längst verfloßene Biennium reluitionis, Zu ohnwiderrufflich. Eigenthum worden seÿe (vff sich genohmen) – umb 155 lb
[in margine :] desgleichen die hierinn angegebene und übernohmene 50 fl. Straßb. Welch. der Samlung Zum Thuen durch den Käufferen abgelößt, Er am 25. Mart. 1661. darfür quittiert und Ihme der samblung hierumb gehabte gerechtigkeit cedirt worden, wie in berührter Registratur buch fol: 55 et fol ; seqq. mit mehrhen zu befind. ist
Fils de tanneur, Martin Bratfisch épouse en 1648 Marie Mœssner, fille de pelletier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Ehepacta – zwischen dem Ehrenhafften vndt Bescheidenen Martin Bratfischen dem ledigen Rothgerber weÿlandt herrn Sebastian Bratfischs auch geweßenen Rothgerbers, burgers alhie seeligen hinderlaßenen Sohn an einem, So dann der Ehren, Züchtigen Vndt Tugendreichen JungfrauenMariæ Moßnerinn, deß Ehrsamen, geachten Vndt Vorachtbahren herrn Caspari Mößners, tochter – Geschehen vndt Verhandelt Inn deß Heÿligen Reichß Freÿen Statt Straßburg, Montags den 8. Maÿ Im Jahr alß mann nach Christi Unßers einigen herrn Erlößers Und Selig machers Geburth Zahlte 1648.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 342)
1648. Dominicâ VII. Trinitatis d. 16. Julii. Martin Bradfisch der lederbereÿter und Rothgerber, Sebastian Bradfisch deß Rothgerbers v. burgers allhier nachgelass. Ehel. Sohn. J. Maria Caspar Mößners Kürschners v. burgers alhie ehel. tocht. Eingeseg,et d. 25. Julii Zu St. Thoman.(i 347)
Le tanneur et apprêteur de cuirs Martin Bratfisch rembourse un capital dû à la tribu de l’Echasse
1660 (3. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 913
Erschienen H. Wendling Dieterlin der Mahler alß ietzig. Zunfftmaÿster beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz
in gegensein Martin Bratfisch. deß Gerbers und lederberaÿters
daß Er Bratfisch, Ihro der Zunfft, die, deroßelben iährlich. termino Mich: von vff abe seiner alhie in der Spitzengaß. gelegener Behaußung Zinnßbahren 40. fl. straßb. wehr. erlegt auch alle Zinnße abgerichtet
Martin Bratfisch meurt en 1675 en délaissant une fille. Outre la maison rue des Dentelles, le défunt est propriétaire d’une échoppe au pont du Corbeau et d’une part à une tannerie hors la porte Blanche à Saint-Arbogast. La succession s’élève à 3 052 livres
1676 (31.1.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 8) n° 361
Inventarium vnd beschreibung aller d. Jenig. Haab Nahrung undt güethern, ligend. v. Vahrend., Keinerleÿ außgenommen, So weÿlandt der Ehrenueste v. wohlvorgeachte Herr Martin Brodfisch, gerber v. Lederbereÿter burg. alhier beÿ seinem den 27. Octobris nechsthingewichenen 1675.sten jahrs beschehenem seel. Absterben Zeitlichen v.laßen, so uff erfordern und begehren d. viel ehr v. tugendreichen Mariæ Brodfischin deß Ehrenvesten v. wohlvorgeachten herrn Johann Geörg Marbach. handelßmannß v. burgers alhier Eheliebsten, alß deß Verstorbenen herrn seel. mit hernachgemelter seines hind. plibenen Fr. wittibin ehelich erzeugten dochter v. ab intestato Erbin, inventirt, durch die auch viel ehren v. tugendreiche Fraw Mariam Brodfischin gebohrne Mößnerin die hinterlasene wittib (geeÿgt v. gezeÿgt) – vff Montag den 31. Jan: A° 1676.
Im vord. hauß. Vff der ohneind oberst. bühnen, In d. obern Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im haußöhren, Im vnderst. Stübel, Vor dießem Stübl., In d. Küch. – Im hindern stock, Vff dem gang
Eÿgenthumb ane häußern, leder gätlin vndt lohmühl. Erstl. hauß hoff, hoffstatt höfflin vnd hind.hauß mit all. deren gebäwen, begriffen, weith. recht. Zugehörd. vndt gerechtigkeit. geleg. allhie Z Straßb. in d. Spitzengaß. einseit neb. herman Kempff deß Jüng. Wittib, and.seith neb. Jacob Mennel dem ältern led.bereiths. allhie hind. vff die breüsch stoßendt, davon gefall. 4. lb. Zinß vndt zwar die helffte vff Trium Regum v. die and. helfft vff Catharinen tag dem mehren Spithal alhie, lößig mit 200. fl. straßb. wehr. th. 100. lb sonst freÿ ledig eÿg. vnd angeschlagen vb. diße vorstehende beschwerd. p. 450. lb.
Darüb. besagt i. perg: Kauffbrieff mit d. St. Straßb. Contract Insigel v.wahrt dat. d. 26. Januarÿ aô. 1648. Dabeÿ ein perg. zinßbrieff üb. 2 ½ fl. gelt Zinß d. Samlung Zum thurn mit 50. fl. abgelößt besagend, so vff dißem hauß angelegt gestand. Mehr j. ganth Kauffbrieff auch üb. diße behauß. sagend mit d. Statt ganth gericht Insigel datirt d. 13.t Martÿ 1639.
It. ein led. gädlein mit deß. begriff. Zugehört v. gerechtigkeit allhie Zu Straßburg ane d. schindbruckh geleg. i.s: neb. Christoph Wannern der Schmidt Zunfft haupt Kand. 2.s neb. hanß Georg Froschhammers W., davon gehnd (…)
It. ein Zehend theil an d. lohmühl beÿ St. Arbogast geleg. sampt seinen Zugehörig. recht. v. gerechtigkeit ist æstimirt p. 25. lb. Darüb. ist nichts brieffliches vorhand.
It. der halbe theil an einem gar Kl. haüßel geleg. allhier Zu Straßb. in den so genant. hexen gäßl. i.s. neb. H Stettmeist. v. Kippenh. 2.s. neben den Spithal behauß. hind. vff gemelt. H. Stettm. v. Kippenh. æstimirt p. 50. lb. Hiehero Zur helfft. p. 25. lb
Ehepacta – (…) Montags den 8. Maÿ Im Jahr alß mann nach Christi Unßers einigen herrn Erlößers Und Selig machers Geburth Zahlte 1648.
Resolution vorhergeschriebener Ehepacten. (…) sie sich freÿwillig dahien resoluirt, daß Zu abwendung aller weithleüffigkeiten, die samptliche nahrung mit einand., one und.scheÿdt, für theilbar inventirt, v. davon der Fr. Wittib die Tertz beneb. dero Zugehörig. voraus v. morgengab:, d. docht. v. Erbin ab. Zwen dritte theil approprÿrt vndt zugeschrieben werd. sollen
Abzug. Sa. haußr. 229, wahren 1314, Frucht 40, wein v. lähren Vaßen 85, Silbers 168, guld. Ring. 22, baarschafft 138, Capitalien 152, hauß. Led. gädlins v.Lohnühlen 750, Beßer. eines Erblehen Ackers 12, Activorum 139., Summa summarum 3052. lb
Nota. Eß hat die Fraw wittib berichtet daß d. v.storbene seel: neben ihr vor ohngefehr 20. Jahren, beÿ H Josepho Scherbaum jun. einige disposition vffgerichtet, darinnen je eines dem Andern vff sein tödliches Ableÿben den vsumfructum aller seiner nach tof hind.laßend. nahrung ahnuerschaffet, obnunwohlen in gehabter fleißig. nach forschung sein deß Notarÿ Concept sich ürgents erfund. wollen, So hette deß ohngeachtet die fr. mutter v. docht. sich freündlichkeit mit einander v.abschiedet, daß Sie die Fr. Wittib v. mutt. ihr d. docht. die Legitimam ihres vätterlich. guths ahnjezo außlieffern, Alles überige ab. beÿsammen sein v.pleiben solle
Conclusio finalis Inventarÿ 3052. lb
Marie Mœssner se remarie en 1679 avec le batelier Daniel Rues : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – ent zwischen dem Wohl Ehrenvest. Fürsichtig v. weiß. H: Daniel Rueßen Schiffmann und E. E. Großen Raths allhier Zu Straßburg jetzmahligen beÿsitzern alß dem H. hochzeiter an Einem, So dann d. Viel Ehren: und Tugendreich. Maria gebohrner Mößnerin, deß Weÿl. auch Ehrenvest. v. wohlvorgeachten H. Martin Brodfisch geweßenen gerbers v. lederbereiters v. burgers Zu besagten Straßb. hind.laß. fr. Wittibin als d. fr. hochzeiterin andern theils. So beschehen in des H. Reichs freÿen Statt Straßburg vff Dienstag d. 13.t Tag deß Monats Maÿ im Jahr nach Jesu Christi vnsers Einig. heÿlands glorwürdig. geburth gezalt 1679. – Johann Jacob Böller as hæc pacta dotalia req.situs Nots.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 83, n° 487)
1679. Dom. Rog. et Exaudi 25. Maÿ, 1. Junÿ. H. Daniel Ruß d. Schiffmann und E. E. groß. Raths beÿsitzer, Fr. Maria weÿl. H Martin Bradfisch. geweß. burgers und Gerbers wittib. St. Thomæ d. 5. Junÿ (i 43)
La veuve de Martin Bratfisch remariée à Daniel Rues rembourse un capital dû à l’hôpital bourgeois selon deux titres de 1561 et 1562
1680 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 222-v
Paulus Flach, Mittelschreiber deß mehrern Hospitals alß krafft hierbeÿ Vorgelegten und Von denen gesambten herren Pflegern daselbst subscribirten Consensschein hierzu in specie constituirter Mandatarius
in gegensein frauen Mariæ weÿl. herren Martin Bratfischs deß Rothgerbers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, anietzo herren Daniel Ruosen E.E. großen Rhats alten beÿsitzers ehelicher haußfrawen
daß sie fraw Ruosin erwehntem Hospital 200 fl. straßburger wehrung in bahrem gelt erlebt, und damit die Jenige 8. fl. erwehner wehrung, so besagte Ruosin Von ihrer alhier in der Spitzengaßen einseit neben Jacob Männel dem Gerber anderseit neben den Kämpfferischen Erben gelegenen behaußung Vermög zweÿer teutschen pergamentinen resp. 15. Martÿ a° 1561 und 6 Januarÿ 1562 mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Insigel durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿer als deselben hoffs damahligen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteter Zinnßbrieff iährliche uff Catharinæ und Trium Regum Zu Zinß Zu reichen schuldig geweßenen abgelöst, wider gekaufft und dadurch ihre behaußung solcher beschwärden allerdings liberirt habe
Le batelier Daniel Rues meurt en 1694 en délaissant trois enfants issus de sa première femme Marguerite Dex
1694 (24.5.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 22) n° 16
Inventarium und beschreibung der Jenig. Haab, Nahrung und Gütter, liegender vndt fahrend., verändert: und unveränderter, so weÿl. der Wohl Ehren vesten, fürsichtig, weiß und Großachtbare Herr Daniel Rueß, der Älter vornehmer berühmter Schiffmann, und E. E. Großen Raths der löbl. St. St. alter wohl verdienter beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem den 2. Monats tag Maÿ, dießes fortlauffenden 1694.sten Jahrs beschehenem tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sein des herrn Rathh. Sohns, vnd Frawen Tochter auch dero Ehevögte, ahne gleich folgendem folio in specie benehmbßet, alß deßelben ab intestato hnderlaßener Erben, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren Und Tugendreiche fraw Mariam Rueßin gebohrne Mößnerin, die hinderplibene fraw Wittib, mit beÿstand des Edel, wohl Ehrenvest. Fürsichtig. weiß und hochachtbaren herrn Joh: Wilhelm Reichardts E. E. großen Raths alhie anten wohlverdienteen beÿsitzer dero herrn Tochtermanns und geschwornen, herrn Curatoris – Act. und angefangen in der Königlich. freÿ. Statt Straßburg, Montags den 24.t Maÿ aô. 1694.
Der In Gott ruhende Herr Rathherr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Daniel Rueßen, Schiffmanns undt burgern in Straßburg, so dießem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel- ehren Und Tugendreiche Fraw Barbaram Christin gebohrne Rueßin, des Wohl Ehrwürdig, Wohlgelehrt und Vorgeachten herrn M. Johann Heinrich Christen, p. t. wohlverordneten Pfarrers Zu Vendenheim, Adelicher wormbßerischer herrschafft und burgers alhie Zu Straßburg Eheliebstin, mit assistentz wohlermelts Ihres Eheherrn dießer Inventation abgewartet vndt dann 3. die viel- Ehren: und Tugendsame fr. Margaretham Kochin gebohrne Rueßin des Ehren: und vorgeachten herrn Johann Friderich Kochen, Mezgers und burgers allhier haußfr. Welche auch mit hülff Ihres gemelten Ehevogts dem Geschäfft beÿgewohnt. Alle dreÿ des Verstorbenen Herrn Rathherrn seel. mit weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Margaretha Dexin seiner Ersten haußfrawen seel ehelich erzeugten Sohn und Töchtere und ab intestato gelßene Erben Zu gleichen portionen und Antheilen
In einer In der Statt Straßburg am Fischer Staden gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden word. wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Hauß Ehren, In der Küchen, In der Cammer C, In der Stub Cammer In der Vndern Stub
(f° 25) Eigenthumb ane häußern und Einem Leder Gädel. (W.) It. i. ledergedel mit deß. begriff. Zugehörd. weithen Recht. v. Gerechtigkeiten geleg. allhie in der St.. Str. ahne der Schindbruck (…)
(E.) It. hauß, hoffstatt höfflin v,d hinderhauß. Jenseit des vndern Fischer- Staden vnterhalb St. Stephans brucken (…)
Ergäntzung der Fr. Wittiben unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ (…) in d. Ehestand zugebracht in A° 1679. durch H Joh: Peter Reeben
Directorius gegenwärtige, Inventarÿ – (Bericht)
d. fr. Wittib unverändert Nahrung, Sa. haußraths197, Sa.d, Sa. vaß 6, Sa. Silb. geschirrs vnd geschmeids 64, Sa. baarschafft 79,Sa. Capitalia 570n Eÿgenth ; ane i. ledgeb.a&dlein 250, Ergäntzung 3293, Summa summarum 4631 lb
Auff solches wird dann d. Erben unverändert Guths, Sa. haußraths 186, Sa. Schiff und geschirr Zum Schiff fahren 124, frucht 22, Wein v. Vaß 411, Silb. gesch. v. geschmeid 68, Gld. Ring 3, Sa. baarschafft 262, Pfenningzinß hauptgüter 2525, Eÿg. thl. an i. behaußung 450, Sa. Activ Schuld. 1172, Summa summarum 5226 lb – Passiva 3293. Nach deren Abzug 1932. lb – Über abzug deß Wÿdembs 500 lb, Verbleibt 1432 lb – Sa. Prælegata 167 lb
Copia der Eheberedung (…) vff Dienstag d. 13.t Tag deß Monats Maÿ im Jahr nach Jesu Christi vnsers Einig. heÿlands glorwürdig. geburth gezalt 1679.
Héritière de son père, Marie Bratfisch femme de Jean Guillaume Reichard vend la maison 750 livres au tanneur Pierre Rumpler. Sa mère renonce à l’usufruit auquel elle peut prétendre sur la maison vendue
1691 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 752-v
H. Johann Wilhelm Reichard, E.E. Großen Raths beÿsitzer, alß Ehevogt Mariæ gebohrner Bratfischin
hat in gegensein Peter Rumplers deß Gerbers und Lederbereiters mit beÿstand Hn Joseph Jenni, deß Lederhändlers
Zweÿ Haüßer, Nemblich ein Vorderes und ein hinderes, sambt dar zwischen gelegenen hoff, und deren hoffstätten, auch alle deren Gebäuen, rechten und Zugehördt. allhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friderich Otten dem Gerber und Lederbereiter, and. seit. neben Jacob Männel dem ältern auch Gerber und Lederbereiter, hind. auff die Breusch stoßend geleg., so gantz freÿ ledig und eÿgen. Und ist dießer Verkauff geschehen umb 750 pfund
darbeÿ ist Zuwißen, daß Zwar solche behaußung in demjenig. Widem d. Fr. Maria gebohrne Mößnerin, H. Daniel Rueßen, E.E. Großen Raths beÿsitzers eheliche haußfr. d. Verkäufferin leiblich Mutter Zugenießen hat, gebriffen, allein es ist ged. H. Rueß hierbeÿ persönlich erschienen und hat inn namen seiner haußfr. auff d. genuß solch. haußes renunciret
Catholique originaire d’Obernai, Pierre Rumpler acquiert en décembre 1691 le droit de bourgeoisie avec sa femme Ursule Dürr, originaire de Sélestat. Ils ont alors deux enfants. Une fille est baptisée à Saint-Louis en mai 1692
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1081
Peter Rompler Von Oberehenheim, der Rotgerber, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Ursulam gebohrne Dürrin Von Schlettstatt seine Ehl: haußfr: p. 6 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt, mit seinen 2. Kindern, ist es beÿ ordnung gelaßen worden, Wird Zu E.E. Zunfft der gerber dienen. Jur: d 27. 7.bris 1691.
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 59)
Maria Ursula filia Petri Rumpler et Ursulæ Dürrin conjugum hic Civium heri nata hodie decima Maÿ 1692. baptizata, Patrinum (…) i 33
Pierre Rumpler vend 675 livres la maison au tanneur Jean Frédéric Griesbach
1695 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 215
H. Peter Rumpler, der Gerber und E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Friderich Grießbachs auch gerbers und büttels der Zunfft der gerber allhier
zweÿ Haüßer, Nemblich ein vorder und Hinderes, sambt dar zwischen gelegenem Hoff, und deren Hoffstätten, auch allen übrig. deren Gebaüen, rechten und Zugehördten, allhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friderich Otten, dem gerber und Lederbereiter, anderseit neben Jacob Männel dem ältern, auch gerber und lederbereiter, hind. auff die Preusch stoßend gelegen, welche häußer annoch umb 500 lb Kauffschillings rest (verhafftet) – umb 175 pfund, darund. die in den Haüßern sich befindliche, farb bütten so in d. Zahl vier seind, wie auch die lohkäß gerüst sambt stang. und latten auch begriffen sein sollen
Fils de tanneur, Jean Frédéric Griesbach épouse en 1694 Marie Salomé Rieger, fille de tanneurs
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 43-v n° 226)
Heut den 8. Sept. 1694. ist (…) nach ordentlich. außruffung copulirt word. Johann Friderich Grießbach Rothg. u. led. bereiter weÿl. Johann Melchior Grießbachs gewesenen Rothgerbers u. led. bereits. allhie nachgelaßene ehelich. Sohn v. Jfr. Maria Salome weÿl. H Johann Joachim Riegers Rothgerbers v. lederbereiters allhie nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Griebach alß hochzeiter, Maria salome Rügerin alß hochzieyer (i 46)
Jean Frédéric Griesbach hypothèque sa part de maison au profit de l’aubergiste Georges Fischer
1711 (13.11. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 653-v
Joh: Friedrich Grießbach gerber lederbereither
in gegensein Georg Fischers würths zuem guldenen Lamb alß vogts Salome Rüegerin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, seinen theil ahn hauß c. appert. alhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg frid: Ott anderseit neben Joh: Männel hinten aufs wasser stoßend
Marie Salomé Rüeger meurt en 1711 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 654 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 621 livres, le passif à 1 119 livres
1712 (1.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1010
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so Weÿl. die Ehren und tugendsahme fraw Maria Salome Grießbächin gebohrne Rüegerin deß Ehrengeachten Hn Johann Friderich Grießbach Rothgerber undt Lederbereiter auch burgers allhier geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach Ihrem den 3.ten Octobris nechtstabgelegten 1711. Jahres aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Grießbach auch Rothgerbers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderich, Susannæ Margarethæ, Mariæ Salome undt Mariæ Dorotheæ der abgeleibten Fraw seel. mit Vor ermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittibern Ehelich Erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. dienstags den 1. Martÿ A° 1712.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli Reciproci
In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen undt in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung, sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im undern Haußöhren
(f° 12-v) Eÿgenthumb ane Einer Behaußung und Lohe Mühl. (W.) Item Zweÿ häußer nemblichen forder undt hinders sambt dar zwischen gelegenen hoff undt deren hoffstätten auch allen übrigen deren gebäuen Rechten undt Zugehördten allhier in der Spitzen gaß 1.seith neben Georg Friderich Otten dem gerber undt lederbereiter 2.seith neben Johannes Männel auch Rothgerber undt lederbereitern hinden auff die Preüsch stoßend gelegen, welche häußer annoch umb 300. lb Kauffschillings rest Herrn Caspar Dicken dem Vöchhändler undt burgern alhier undt umb 50. lb. Herrn hannß Geörg fischer Vögtlicher weiß Verhafftet sonsten gegen männiglich freÿ leedig undt Eÿgen undt seind solche häußer durch die allhießig geschwornene Werckmeistere Vermög deren beÿ mit Notÿ Concept befindlichen schrfftlichen Abschatzung de dato 18. Martÿ æstimirt worden pro 700. lb. Abgezogen obige passiv Capitalien 550 lb besagendt so Verbleibt allhier annoch außzuwerffen in rest 150. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel Verwahrt datirt d. 30. Martÿ 1695. mit N° 1. notirt. Dabeÿ ferner ein dergleichen pergamentener Kauffbrieff de dato 27. 7.bris A° 1691. mit N° 2. signirt.
(W.) It. ein achter theil Vor unvertheilt Von und ane einer Lohemühl Vor dem Weißthurn thor ohnfern dem großen schließen auff der Ill am Heÿritz gelegen (…)
– Abschatzung den 18.ten Martÿ 1712. Auff begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Grießbach Rothgerber, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Spitzen Gaßen Gelegen, Einseith neben herrn Georg Friderich Ott dem Altern, anderseith neben herrn Johannes Männel Rothgerber, hinden auff die Ill stoßendt, Welch behaußung hinder hauß, gebälckter Keller, hoff, hoffstatt und bronnen sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird. vor und umb Ein tausend und Vier hundert gulden.
Der Ander begriff ist auch allhier außerhalb dem großen Schließen auff der Illen gelegen, bestehet in einer Lohmühl, einseith vff der heÿritz, erstlich daß Wohn Häußel, ferner der Waßerbaw, Stell Steeg, sambt Zweÿ räder mit Zweÿ Luder, Jedes mit Neün stempffel sambt dem Mühl hauß hoff und brunnen, Welche Lohmühl sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird. vor und umb Dreÿ tausend und Acht hundert gulden. Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Ergäntzung der Ergen ermanglenden unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestandt zugebrachte Nahrungen, durch mich Notm. in A° 1695. gefertigt
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ burger, Der Erben unverändert Guth betr. Sa. haußraths 43, Sa. leerer Vaß 4 ß, Sa. Silbers 9, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 515, Sa. Activ Schulden 75, Summa summarum 654 lb
Des Wittibers und Theilbar guth belangend, Sa. haußraths 47, Sa. Wahren und Werckzeugs 163, Sa. leerer Vaß 3, Sa. Silbers 15, Sa. Guldener ring 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Eÿgenthumbs ane j behaußung 387, Summa summarum 621 lb – Schulden 1119 lb, Compensando 497 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 156 lb
(f° 17) Wÿdembs Verfangenschaft So die Viel Ehren und tugendreiche fraw Susanna Hardtmännin von weÿl. herrn Johann Rüeger dem Rothgerber und burgern allhier, Ihrem haußwürth und der abgeleibten frawen vatters seel. ad dies vitæ geneißt, das Eigenthumb aber davon nach deroselben tödlichen hienscheid. Zum vierdten theil dißorths Kindern und Erben heimbfällig
Jean Frédéric Griesbach fait dresser l’état de sa fortune dont l’actif s’élève à 767 livres, le passif à 1 539 livres
1723 (6.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 55) n° 1772
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrengeachte Meister Johann Friderich Grießbach Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg dermahlen Activé besitzt und hiengegen passivé zu bezahlen schuldig, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H Johann Jacob Grießbach Seiner Kinder geschwornen Vogts, fleißig inventirt – So beschehen allhier zu Straßburg den 6. Martÿ 1723.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen, hiehero eÿgenthümblich gehörigen behaußung, sich folgender maßen befunden
Höltzenwerck. Cammer A, Cammer B
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Lohe Mühl. Item 2. häußer nemblichen Vorder und hinderhauß, sambt dar zwischen gelegenen hoff und deren hoffstätten auch allen übrigen deren Gebäuen Rechten und Zugehördten einseit neben Georg Friderich Otten dem Gerber und Lederbereither anderseit neben H. Benjamin Büerj von Waßlenheim hinden auff die Preusch stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 350. lb Kauffschilling rest H Caspar Dicken dem Vöchhändler und burgern alhier verhafftet, sonsten gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, Vnd hat man solche behausung beÿ dißorts fr. seel. Verlassenschaffts Inventation durch die geschwornene Werckleuthe æstimirt und anjetzo auch, weilen das hauß nicht verbeßert, sondern abgegangen, wider beÿ obiger æstimation ohnpræjudicirlich gelaßen worden ist 700. lb. Abgezogen vorstehend Passiv-onus der 350 lb, So verbleibt annoch außzuwerffen in rest 350. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel Verwahrt datirt den 30. Martÿ 1695. mit N° 1. notirt. Dabeÿ ferner ein dergleichen pergamentener Kauffbrieff de dato 27. sept. 1691. mit N° 2. notirt.
It. I. Achter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Lohemühl vor dem Weißenthurnthor ohnfern dem großen Schließen auff der Ill am Heÿritz gelegen (…)
Die gantze nahrung betreffend, A. Haußrath 166, 2. silber 7, 3. Goldener Ring 5, 4. Werckzeug 1, 5. Eigenthumb ane E. behaußung und Lohemühl 587., Summa summarum 767 lb – Schulden auß &,1539 lb, Nach deren Abzug erhellet daß die Passiva die gantze Nahrung übersteigen umb 771 lb
Fils du précédent, Jean Frédéric Griesbach qui a acquis la maison et la part de moulin à tan par enchères judiciaires le 14 avril les revend un mois plus tard 1 075 livres au marchand de cuirs Benjamin Büry, déjà propriétaire de la maison voisine vers l’ouest (VII 65)
1724 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 257
Johann Friedrich Grießbach der ledige Rothgerber so über 25 jahr alt zu seÿn versicherte beÿständlich seines Vogts Johann Jacob Grießbach des Rothgerbers und Lederbereiters mit fernerer assistentz und genehmhaltung Johann Friedrich Grießbach des ältern auch Rothgerbers und Büttels beÿ E.E. zunfft der gerber seines Vatters
in gegensein H. Benjamin Bury des lederhändtlers
Erstlich, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friedrich Ott dem ältern Rothgerber anderseit neben dem käuffer selbst hinten auff die Preusch
Ferner Einen 8.ten theil vor unvertheilt ahne einer Lohmühl sambt allen derselben gebäuden, zugehörden, Schiff und geschirr, Rechten und gerechtigkeiten vor dem weißenthurn ohnfern dem großen Schließen auff der Ill ahm heÿritz, einseit neben diebold Judt dem garttner und theils längst der werb anderseit am waßer gelegen, von solcher gantzen mühl gibt mann 6 ß ahne waßerfall zinnß hiesiger Stadt Pfenning Thurn – dem verkäufer nachdeme ihme solche beÿ der von E. E. Kleinen Rath erkannten und unter dem 14. Aprilis jüngst vorgegangenen öffentlichen Versteigerung als als letzt und meistbietenden – um 1075 pfund
Bourgeois réformé de Wasselonne, Benjamin Büry épouse en 1690 Anne Schumacher, fille d’un boucher de Mulhouse. L’épouse meurt en 1718, son mari est tanneur et tient l’auberge municipale
Mariage (réformés, f° 107)
1690. den 2. Decembris seind eingesegnet worden, Herr Benjamin Büri herrn David Büri gew. Gastgeb Zum Stockh Zu Waßlenheim ehl. Sohn Burger und Rothgerber in Waßlenheim, Jfr. Anna Schumacherin Herrn Johann Schumachers Burgers und Metzgers in Mülhaußen ehl. tochter (i 116)
Sépulture, Wasselonne (luth. f° 95-v, n° 17)
Sontag den 3. Julÿ 1718 umb mitternacht Zwischen 11 und 12 uhr starb Fr. Anna geb. Schuhmacherin, Herrn Benjaminin Bürÿ b. und Rothgerbers alhie auch Gastgebers auff der hießigen burgerstub Ehl. haußfr. ref. rel. ihres alters 49 Jahr 21 Wochen (-) tag und wurde mittwoch darauff als den 6. Julÿ hora 10 ante merid. ehrlich Zur erden bestattet, Ihre annoch lebende Eltern seind Herr Johannes Schuhmacher b. Metzger und handelsmann Zu Mühlhaußen und Anna gebohrne Fehrin sein Ehl. haußfr. beede ref. rel. ihres Ehestandts 27 Jahr 31 wochen. [unterzeichnet] Benjaminin Bürÿ alß Eheman (i 100)
Benjamin Bury loue une partie de la maison à Jean Urbain Augst, pèlerin et ancien aubergiste, et à Barbe Lobstein
1728 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 557-v
H. Benjamin Burÿ Lederhändler
in gegensein Johann Urban August des vormaligen würths und jetzigen Pilgrim und Barbaræ geb. Lobstein
In seiner ahne der Spitzengaß einseit neben dem Verlehner selbst anderseit neben der Ottischen wittib und Erben hinten auff das waßer gelegenen behausung, Eine Stiege hoch eine auff das waßer gehende Stuben die Kuchen daran zweÿ steigen hoch über der Küchen ein Kämmerlein so groß als dieße ist, So dann ein Kellerlein unter der stuben und platz zum holtz auff der bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden weÿnachten fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
Benjamin Bury assisté de son fils Jean Bury et de son gendre Joseph Pasquay hypothèque la maison et sa voisine au profit du conseiller aulique Jean Philippe Heus et des enfants du boucher Jean Daniel Winter
1734 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 404-v
H. Benjamin Bury der Rothgerber und Lederbereiter /:wobeÿ ferner erschein des debitoris Sohn H. Johannes Bury der handelsmann zu Waßlen und deßelben tochtermann H. Joseph Pasquay der handelsmann und burger allhier, verbürgt
in gegensein H. Johann Philipp Heuß J.V.Lti und hochfürstl. Pfaltz zweÿbruckischen hoffraths und in fernerer gegenwart Johann Jacob Winther des Metzgers theils für sich selbst theils als vogt seines verstorbenen bruders weÿl. Johann Daniel Winther des Metzgers hinterlassenen zweÿer Kinder Johann Daniel und Mariæ Salome der Winther proprio noe. 500 pfund und deßen beeden Curanden, 500 pfund
unterpfand, zweÿ Neben einander liegende häußer deren jedes in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt bestehet mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, gerber gruben, zugehörden und Rechten an der Spitzengaß, einseit neben Johannes Hemmet dem Rothgerber darzwischen ein auff die Preusch gehendes gäßlein anderseit neben weÿl. Friedrich Ott des Rothgerbers Erben hinten auff die Preusch
Item einen 8.ten theil für ohnvertheilt ahne einer Lohmühl Schiff und geschirr Rechten und gerechtigkeit vor dem Weißenthurn ohnfern der großen schleuß auff der Ill im Heÿritz, einseit neben Diebold Jud dem garttner und theils längst der werb anderseit am waßer gelegen, von dießer mühl hiesigen Stadt Pfenning Thurn 6 lb ahne waßerfall zinnß
Benjamin Büry meurt en 1735 à Wasselonne où est dressé son inventaire. Les six enfants se partagent la succession de leur père et de leur mère morte en 1718. Parmi les biens sis à Strasbourg, une maison et la part de moulin à tan échoient à David Büry, l’autre maison à Anne Marie Büry pour laquelle agit son mari Joseph Pasquay. David Büry et sa sœur passent un accord sur la porte qui fait communiquer leurs deux maisons.
1735 (8. Junÿ), Marlenheim (6 E 41, 177)
Inventarium undt beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, Liegendt undt fahrendt, Schulden undt gegenschulden, ohnverändert, verändert undt theilbares nicha davon außgenohmen noch hintergesetzt so weÿl. der Ehrengeachte undt bescheidene Herr Benjamin Burÿ Senior geweßener burger und handelsmann allhier u. auch in Straßburg nun anhero Seelig ahne d. 15. Martÿ dießes Lauffend. 1735. Jahrs, So dann die Ehr: undt tugendsahme frau Anna Schuhmacherin des Vorgedachten H. Burÿ Ehelich geweßte haußfrau hat dießes Zeitliche verwechßelt d. 3.ten Julÿ des schon verstrichenen 1718.t Jahrs, Welche beede Eheleuth Zeitlichen hinter sich verlaßen – Welches alles zuegangen (…) d. 8.t Junÿ 1735.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene Seelig hat auch mit der Verstorbenen zue deßen wahren Erben ab intestato Verlaßen alß [fragment gauche manquant]
[1] H Johannes Burÿ der anoch Leedige handelsmann so majorennis,
[2] H Jacob Burÿ burger und Rothgerber Zu Straßburg,
[3] H Benjamin Burÿ der burger und gastgeber alhier zue Waßlenheim,
[4] H David Burÿ burger und Rothgerber Zue Straßburg, so auch annoch Ledig und Majorennis,
[5] Maria Anna so ahne H Basquay dem burger und handelsmann in Straßburg verheurathet und
[6] Anna Margaretha welche anoch Ledig[en standts] und Majorennis mit beÿstand [-] des burgers undt [-], dieße Vorgemelte saamtliche Erben und dieseiths Erbs Interessenten So weÿl. H Benjamin Burÿ mit auch weÿl. der tugendsamen Anna Schuhmacherin Ehelich erzeugt und hinterlaßen haben vor anfang biß Zur Ende beÿgewohnet benebst des hochgelehrten H Johann Leonhard Faber Secretario Einer E freÿ umitelbahren Ritterschafft im untern Elsaß als denominirter theils Vogt H Jacob Burÿ als mit Interessent wie schon hierüber bemeltete Zweÿer mit d. Ehren und tugendsahmen Salomea Birrin deßen Eheliche haußfraw Ehelich erzeugte Kinder wie dem auch H Joseph Bacquet vorgedachter Ehevogt Maria Anna der mit Interessentin alß auch geschworner cvonstituirter Vogt H. Jacob Burÿ hieroben gemeldet Ehelich Erziehlter 2 Kinder mit nahmen Catharina Salome und Jacob Burÿ, welche Constituirte Vögt auch benebst den übrig. Interessent. von anfang biß Zur Ende beÿgewohnet haben
Folget nun die Copia Codicilli so der verstorbene Seelig und der auch die Verstorbene mit einander beÿ H Notario Pantrion zu Straßburg d. 14. Julÿ 1714. auffgerichtet haben
Copia des auffgerichteten Testamenti von dem Verstorbenen auffgerichtet Sub dato Straßburg d. 19. Januarÿ Anno 1735.
(p. 66) Behaußungen. Erstlich eine behaußung bestehend in hintern und vordern hauß, hoff, hoffstatt, Schopff Keller Gärten samt übrigen deroselben gebäuen Zugehörden begriffen weithen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie in den fleckhen Waßlenheim (…), angeschlagen pro 4637
[in margine :] Zu verkauffen außgestellt nachgehendts aber H Johannes übernohmen
Dieße hier über beschriebene behaußung sammt allen deroselben specificirten Zugehört cum omnibus aliis appertinentiis haben die Zue Ende unterschriebenen Interessenten ihme H Joanes als auch mit Interessent überlaßen und eigenthümlichen cedirt, so Er auch übernohmen (…) um die Summa der 3000 lb
[unterzeichnet] Johann Bürÿ, Benjamin Burÿ, Joseph Pasquay uxor. nme. David Bürÿ, Anna Margreth Burÿ, Johannes Wolff alß beÿstand
(p. 68) Item Ein behausung, hoff, hoffstatt, Stalung sambt darbeÿ befindlichen Garten, Gerbhauß, Schopff und auch helffte von einem garten gebäu (…) In dem fleckhen Waßlenheim in der brandt gaßen (…), angeschlagen worden pro 1215
[in margine :] Herrn Benjamin übernohmen
(p. 70) Item Ein behaußung hoff, hoffstatt Stallungen Keller und daran gelegenen Garthen, wie auch die helffte von einem garten gebäu (…) alhier zu Waßlenheim in der brandt gaßen (…), angeschlagen worden pro 910
[in margine :] Verkaufft außgestellt nachgehendts Jungfrau Margarethæ überlaßen
(f° 154) Straßburg. Item Eine behaußung Höffel, hoffstatt, Ställ Gerbhauß samt hinter hauß samt appertinentiis gelegen in d. Statt Straßburg in der Spitzengaß 1.s nachbeschriebem hauß welche behausung bereits in Strbg Inventirt worden und durch die Werckmeister löblicher statt taxirt word. ad 1600. lb
[in margine :] H. David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zusehen
Item Eine behaußung nebst einem hinterhauß com omnibus appertinentiis in gemelter Spitz.gaß gelegen 1.a vorbeschriebenen behaußung so gleich mäßig Zu straßbg ins Inventarium Inserirt worden, so durch die Werckmeister löblicher statt taxirt worden ad 900. lb
[in margine :] H David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zusehen
Item der 8.te theill ahne einer Lohen Mühlen oberhalb dem schließen die neue Lohe mühl genannt gelegen in Erwehnter statt Straßburg ferner wie dießes ohn uertheilterweiß angeschlagen wirdt durch die geschworne Werckmeister der Statt straßb. pro 100. lb
[in margine :] H David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zuseh.
(f° 153) Diese hierüber beschriebene fol. 154. in Straßburg gelegene behausung haben die unterschriebenen Interessenten H. Davidt Burÿ als mit Interessent überlaß. samt aller deroselben weithen, Rechten und Gerechtigkeit auff art und weiß wie sie sich in Straßburg befinden welche Er auch übernohmen umb die summa der 2050. lb
haben Sie auch ihme den 8.t theill einer Lohemühl wie hieseits fol. 154. zusehen auch (…) und Er auch übernohmen pro 100., macht also 2150.
Hierüber beschriebene sub fol. 154. befindliche behaußung nebst einem hinterhauß haben Ingleich. die samtliche unterschriebenene Interessenten auff art und weiß wie sie sich in Straßburg befinden H. Pasquay uxorio nomine überlaßen, Welche Er auch uxorio nôe übernohmen und dießes umb dero anschlag mit dem beÿ gefugten mehr schatz pro 1000 lb
Hierbeÿ ist Zue bemerken und Zu observiren das was die thür so aus H. Davidts deß mit Interessenten in H Pasquay uxorie nôe übernommene behausung durch die maur gebraucht und Gebrochen worden, Er H Davidt allezeit auff seÿn H Pasquay Ehegattin belieben und befällen solche thür auff seinen Eigen Costen Zu zu mauren verbund. seÿn, ohne widerred.
Etat de fortune dressé suite à un inventaire dressé à Wasselonne en 1735 après le décès de Benjamin Bury. D’après la vente de 1745, la maison rue des Dentelles est attribuée à sa fille Anne Marie Bury femme de Joseph Pasquay
1738 (29.4.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 302) n° 115
Summarischer Calculus und respectivé Ersuchung Über Weÿland H. Benjamin Bury, des ältern geweßenen Rothgerbers und Handelßmanns zu Waßlenheim, nunmehr seel. Verlaßenschafft zufolg des durch H. Philipp Jacob Mader den Notarium und Amtschreiber daselbst d. 8. Junÿ A° 1735 gefertigten Inventarÿ auch hernach expedirter Theilregister, wie auch der erbettenen Mediatorum Revision und Examination solchen Inventarÿ de dato Waßlenheim d. 29. Aprilis 1738.
Herr Johannes Bury der Handelsmann und burger Zu Waßlenheim, der äliste Sohn, hat, crafft solcher angeregter Revision der gemeinen Mass zu repræsentire, als folget. Erstlichen den jenigen Haußrat (…)
Anne Marie Bury de Wasselonne épouse en 1733 le marchand réformé Joseph Pasquay. Elle devient bourgeoise quelques mois plus tard
Mariage (réformés, f° 143)
1733. Novembr. d. 25. seynd eingesegnet worden Herr Joseph Paquay, burger und Handelßmann in Straßburg Wittwer, Jgfr. A. Maria Bürÿ H. Benjamin Bürÿ handelßmanns und burgers in Straßburg Ehel. tochter (i 155)
1734, 4° Livre de bourgeoisie f° 1007
Fr. Anna Maria Burÿn von waßlenheim geb. erhalt d. b. von jhrem ehemann H. Joseph Paquay b. undt handelsmann allhier umb d. alt. b. will beÿ E: E: Zunfft Zum spiegel dienen Prom. d. 22.ten feb. 1734
Les conjoints font dresser en 1740 l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils possèdent quai Saint-Nicolas
1740 (31.8.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 165
Inventarium über deß Wohl Ehrenvesten v. großachtbahren herrn Joseph Pasquay, des Handelsmanns v. der Viel Ehren v. Tugendreichen Frauen Annä Mariä Pasquay, gebohrner Büryin beeder Eheleuth v. burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1740. – v. sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3.io vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 31. des Monaths Augusti Anno 1740 in fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Joh: Niclaus Würtz vornehmen Handels Manns Banquier v. burgers allhier der Ehefrauen erbettenen Assistenten.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Staden beÿm Gertenfisch gelegen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Anfänglichen aber wird des herrn in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 440, Sa. Lähren faß 62, Sa. silber Geschirrs und geschmeids 87, Sa. goldener Ringe 53, Sa. baarschafft 34
Copia des zwischen denen beeden Eheleuthen de. 17. Martii 1742. getroffenen Vergleichs – Summa summarum 5427 lb
Diesemnach folget auch die beschreibung d. Ehefrauen in den Ehestand gebrachten Guths, Sa. haußraths 280, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 75, Sa. goldener Ring 123, Sa. baarschafft 2276, Summa summarum 2755 lb
Vor mir dem unterschriebenen Not. sind auff zu end gemeltes Datum persönlich erschienen T.is herr Joseph Pasquay, der handelsmann und burger allhier zu Straßburg wie auch Frau Anna Maria Pasquay gebohrne Bury, deßen Eheliebstin beÿständlich T. H. Johann Niclaus Wurtz des Banquier v. burgerss allhie wie auch T. Herrn Johann Bury, vornehmen handelsmanns zu Waßlenheim, ihres H Bruders anzeigend, demnach er H Pasquay A° 1733 da er sich geheÿrathet, über sein, in die Ehe gebrachres Vermögen, Kein Inventarium auffgerichten laßen (…) mit einander Verglichen Nemlichen und Zum Ersten (…) Also abgeredet und verglichen in der Königl. Statt Straßburg uff Sambstag d. 17. Mart: A° 1742.
Joseph Pasquay meurt en 1748 en délaissant quatre enfants
1749 (4.3.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 323) n° 522
Inventarium über Weÿland S.T. Herrn Joseph Pasquay, gewesenen berühmten Handelsmanns und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1749. – nach seinem Donnerstags den 17.den Octobris des nächst Zurückgelegten 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf Ansuchen herrn Johann Pasquay, des Rothgerbers lederhändlers auch burgers allhier des Verstorbenenn Herrn seel. eheleiblichen bruders, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs, so 12 ¼ Jahr alt, Josephs so 11 ¼. Jahr alt, Johannis so 6 Jahr und 4. Monat alt, und Johann Niclaus, so beÿnahe 5. Jahr alt derer Pasquay, aller Vier des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Fraun Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und Antheilern Verlaßener Erben, invenirt, durch S. T. Frau Annam Mariam Pasquayin gebohrne Bürjin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich Herrn Johann Bürj des handelsmanns und burgers zu Waßlenheim dero leiblichen herrn bruders wie auch die im hauß befindliche Domestiquen (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 4. Martij et seqq. Anno 1749.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gertenfisch Staden gelegenes in die dißortig theilbarer Verlassenschafft gehörig und hernach eingetragener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der vordern bühn, In der Meel Cammer, In der Camin Cammer, In der obern vordern Stuben, (f° 17) Im obern vordern Hauß Ehren, Im obern vordern Stübel, In der Magd Cammer, In der Schwartz Getüch Cammer, In der Wohn stuben, In dem Cabinet darneben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Contoir, In des Knecht Cammer, Im Hoff, (f° 26) in der bedienten Cammer, In der Hintern Stuben, In dem Zimmer darneben, In der hintern Kuchen, Im Keller
(f° 43) Eigenthum ane einer behausung. (T.) Eine behaußung, bestehend in Vorder, Mittel, und hinderhauß besonderer Stallung, Zween höffen, bronnen, Gärtlein, etlichen Schöpffen, und deren hoffstätten
jenseit am Staden zwischen der Schind und St. Niclaus bruck (…)
(f° 49) Eigenthum ane Mühlen und liegenden Güthern so der Frau Wittib ohnverändert. Erstl. eine Taback: und Ohl Mühl (…) gelegen Vor dem Marckt flecken Waßlenheim ohnfern der H Johann Bürÿ der Frauen wittib Hn bruder eingangs gedacht eigenthümlich zuständigen Papÿr Mühl (…)
(f° 51) Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeder gewesener Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch herrn Matthiam Koch Notarium publicum et Practicum allhier den 31.ten Augusti Anno 1740. auffgerichtet
(f° 66) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, von Not. Pantrion gerichtet d. 7. 8.bre 1733.
Copia des Abgeleibten Herrn vor H Not. Koch den 3.ten 8.bris Anno 1748. gestiffteten Codicilli
Der Frau Wittib ohnveränderten Vermögens. Sa. haußraths 204, Sa. Silbers 46, Sa. goldener Ring 316, Sa. baarschafft 23, Sa. Eigenthumbs ane Mühlen und liegenden Güthern 415, Sa. Schuld 250, Summa summarum 4810 lb
Diesemnach wird nun auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 319, Sa. Silbers 37, Sa. goldene Ring 26, Ergäntzungs Rest 7854, Summa summarum 8237 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 7987 lb
Endlichen so wird auch das gemein verändert und Theilbahre Guth, Sa. haußraths 468, Sa. Waaran auch Schiff und geschirr zu fabricirung des Tabacks gehörig 7985, Sa. Chaise, Kutschen auch Schiff und geschirrs Zum Fuhrwerck gehörig 148, Sa. Pferd 51, Sa. Wein und Faß 750, Sa. Silbers && dergleichen Geschmeids 66, Sa. Goldenen rings 5, Sa. baarschafft 1481, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. Schulden 17 800, Summa summarum 31 238 lb – Schulden 35 039 lb, In Vergleichung, Theilbares Passiv onus 3801 lb – Stall summa 8996 lb
Joseph Pasquay mandataire de sa femme Marie Anne Bury vend 1 050 livres la maison au maître maçon Jean Steitz et à sa femme Anne Marguerite Eckert
1745 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 791-v
Johann Joseph Pasquay der handelsmann als ehevogt und mandatarius Fr. Mariæ Annæ geb. Büriin
in gegensein Johann Steitz des maurermeisters und Annæ Margarethæ geb. Eckertin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spitzengaß, einseit neben denen gebrüdern Otten rothgerbern, anderseit neben den Burischen erben, hinten auff die Preusch – als ein vätterliches erbguth – um 1050 pfund
La description de la maison qui figurait à l’inventaire perdu de Jean Steitz (1746) est reprise dans l’état de fortune dressé en 1754 à la demande d’Anne Marguerite Eckert et de son second mariPaul Stæhling. L’épouse avait assuré à son deuxième mari la jouissance de la maison lors du contrat de mariage en 1750.
Anne Marguerite Eckert veuve de Jean Steitz hypothèque la maison au profit du précepteur Frédéric André Keller et d’Anne Marie Worlitz
1746 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 950
Fr. Anna Margaretha geb. Eckertin weÿl. Johannes Steitz des maurer meisters wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Christoph Schneider auch maurer meisters
in gegensein H. Friedrich Andreas Keller des Informatoris und Annæ Mariæ geb. Worlitzin, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt ane der Spitzengaß, einseit neben denen gebrüder Otten rotgerbern, anderseit neben Christmann Röderer dem jüngern rothgerber, hinten auff die Preusch stoßend gelegen
wobeÿ erschien der schuldnerin mutter Fr. Maria geb. Hügelin weÿl. Johann Jacob Eckert des haußfeurers mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Eckert des metzgers (dia hat sich wegen vorstehender schuld verbürgt), unterpfand, eine schwartzbecken behausung in der Weißenthurn straß, einseit neben Caspar Erlenholtz dem sattler, anderseit neben vorgemelt ihrem sohn, hinten auff die Renngaß stoßend gelegen
Le tanneur Jean Merckel, âgé de 55 ans, déclare qu’environ trente-deux années auparavant, soit vers 1716, il a transporté des pierres de taille qui formaient les fosses de la maison acquise par Benjamin Bury dans la ruelle qui séparait cette maison de la voisine qui appartenait alors à Jean Frédéric Griesbach
1748 (7.2.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) n° 248
Declaratio – Erschienen Vor mir Notario Johannes Merckel, der Rothgerber und burger allhier zu Straßburg, declarirte 55 Jahr alt zu seÿn und sagte auß, daß nach deme herr benjamin Bürrÿ, gewesene Rothgerber und Stubenwirth zu waßlenheim vor ohngefehr 32 Jahren das in allhiesiger Statt Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen Männelische hauß erkaufft gehabt, er Comparent nebst dem Verstorbenen Johann Adam Albert, dem Rothgerber und burgern allhier ihme Herrn Benjamin Bürry in dem taglohn die alte maurstein auß dem Platz, also gerbergruben gewesen seind, in sein herrn bürrÿ Gäßlein so Zwischen deßen Von Männel erkaufften hauß und dem hauß so dermahlen Johann Friderich Grießbach dem Rothgerber und Gerber Zunfft büttel gehörig war gelegen, getragen und zwar lange Zeit oder Viele Jahr Zu vor, ehe herr benjamin bürrÿ das Johann Friderich Grießbach hauß ane sich erkaufft habe.
Welche Außags der Comparent nach beschehener Ablesung eigenhändig unterschrieben mit dem anerbietern, selbige aug benöthigten Fall eÿdlich zu bestättigen. Actum Straßburg den 17. Februarÿ Anno 1748.
Anne Marguerite Eckert veuve de Paul Stæhlin vend 1 100 livres la maison à l’amidonnier Jean Michel Peter
1780 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 355-v
H. Johann Friedrich Greiß notarius publicus juratus ac practicus vor und innahmen Fr. Mariæ Margarethæ geb. Eckertin weÿl. Paul Stählin des maurer und steinhauer meisters wittib
in gegensein Johann Michel Peter des amlungmachers
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß, einseit neben H. exsen. Johann Christmann Röederer dem rothgerber, anderseit neben N. Knoderer dem rothgerber, hinten auff die Preusch – als ein elterlich ererbtes guth – um 1600 fl. verhafftet, geschehen um 2200 gulden, worunter die capital summen begriffen
Boulanger originaire d’Eckbolsheim, Jean Michel Peter épouse en 1749 Marie Catherine Huber, fille d’amidonnier : contrat de mariage, célébration
1749, Me Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 236
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen Johann Michael Peter dem becken von Eckboltzheim gebürtig Johannes Peter deß ackersmann alda ehelichem Sohn, alß hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren undt tugendsamen Jr Mariæ Catharinæ Huberin, weÿl. Michael Hubers des geweßten Amlungmachers undt burgers dahie zu Straßburg seel. nachgelaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin – Straßb. den 11. Martÿ 1749. [unterzeichnet] Johann Michael Peter als hochzeiter, maria chatarina huberin als hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 268, n° 1009)
1749. Dienst. d. 7. Maji seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Michael peter der ledige Amlungmacher Joh: peters des Ackrersm. Zu Eckboltsheim ehl. Sohn und Jfr. Catharina weÿl. Michael Hubers amlungmachers und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Michael Peter Als hochtzeiter, Maria chatrina hubein als hochzeitern (i 273)
Michel Peter devient bourgeois en juin 1749, un mois après son mariage
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 383
Michel Peter der beck von Eckbolsheim gebürthig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Catharina weÿl. Michel hubers geweßenen burgers und amlungmachers hinderl. Ehelicher tochter umb den alten burger schilling, will beÿ EE Zunfft der becker dienen. Jurav.d. 4.ten Junÿ 1749.
L’amidonnier Michel Peter s’inscrit à la tribu des Boulangers
1749, Protocoles des Boulangers (XI 10)
Donnerstags den 12. Junÿ 1749 – Frembder Neuzünfftiger, dt. 4 lb 6 ß – Michael Peter der beckh Von Eckboltzheim producirt burger urkundt undt Stallschein Will dahier zünfftig werden undt das amlungmachen treiben, bittet um gerichtliche reception, Erkandt, Kan nach ordnunh dem gebühr angenommen werden
L’ancien amidonnier Michel Peter qui avait quitté la tribu revient à la tribu des boulangers pour exercer le métier de boulanger
1752, Protocoles des Boulangers (XI 11)
Sambstags den 26. Augusti 1752. (f° 75-v) Neuzünfftiger, dt 5 lb 8 ß – Michael Peter, der Beckh biß dato geweßte Amlungmacher producirt Stallschein, Will dahier wieder Zünfftig werden und Weißbecken bittet um gerichtliche reception.
Erkannt soll vor die Muthjahr und Zunfftrecht sammenthafft 7. lb 10 ß erlegen, alß dann recipirt werden, auf gebettene Gnad moderirt ad 12. fl. davon der Zunfft 10. fl. 8 ß zukommen, die übrige 12 ß pro Scribam, bittel und bix.
Michel Peter quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Lanterne
1753, Protocoles de la Lanterne (XI 211)
Kauffgericht Gehalten den 5. Maÿ 1753 – Michael Peter der geweßte beck und burger dahier producirt statt Stall schein Vermög deßen Er dießes orths begehrt leibzünfftig Zu werden, bittet ihme Zu Willfahren
Erkannt gegen erlag 1. fl. vor E. E. Zunfft Willfahrt
L’amidonnier Jean Michel Peter vend la maison à son fils Jean Michel Peter et à Marguerite Salomé Steitz
1795 (28 messidor 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 796 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 55-v du 7 therm. 3
b. Johann Michael Peter ältere Amlungmacher
in gegensein b. Johann Michael Peter des jüngern Amlungmachers seines Sohns und deßen Ehegattin der b. Margarethæ Salome Steitzin
eine behaußung Hoff bronnen und hoffstatt in Vorder und hinterhauß bestehend allhier ane der Spitzengaß, einseit neben Rödererischen erben anderseit neben b. Knoderer Rothgerber hinten auf die Preusch stoßend gelegen sub N° 4 und ihme als ein den 14. Septembris 1780 in der C. C. Stub errichteten Kaufbrieffs eigenthümlich gebührig – 3200 livres
Jean Michel Peter épouse en 1783 Marguerite Salomé Steitz (fille de l’ancien propriétaire) : contrat de mariage, célébration. Le père loue une partie de sa maison lors du contrat
1783 (27. 9.bris), Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 134
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren und Vorachtbahre Hr Johann Michael Peter junior, lediger Amlungmacher und burger alhier H. Michael Peter senioris ebenmäßigen Amlungmachers und hiesigen burgers mit Fraun Maria Catharina geb. Huberin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgedachten seines Vaters, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendgezierte frau Margaretha Salome Steitzin weiland H Johannes Steitz des gewesenen Maurermeisters und burgers hieselbsten mit auch weiland fraun Margaretha Salome gebohrner Eckertin ehelich erzeugt nach tod Zurückgelaßene tochter, so majorennis und ohnbevögtigt Zu seÿn declarirte unter assistentz H Heinrich Joseph Wengler Notariatus Candidati alhie alß hochzeiterin andern theil
Achtens hat Eingangs gedachter des Hochzeiters Vater sich anheischig gemacht nicht nur beede hochzeitersleuthe so lang es ihnen gefällig seÿn wird in deßen ane der Spitzengaß gelegenen eigenthümlichen behausung um einen jährlichen Zinß vom 36 Gulden wohnen zu laßen und ihnen die in solcher Behaußung auf dem boden befindliche, aus einer Stub, Stubkammer, Kuche, und Platz im Keller bestehende Wohnung ein zu raumen, sondern auch dieselbe Zu sich in seinen Handel und gewerb im Gemeinschafft zu nehmen, auch Sie das würcklich Vorhandene Schiff und geschirr Zum Amlungmacher handwerck gehörig, solang solches brauchbar und diese Societæt dauren wird, ohnentgeltlich brauchen und geniesen zu laßen – auff Donnerstags de, 27. Novembris Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Michael Peter Als hochzeiter, Margaretha Salome Steÿzin als Hochzeiterin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 118)
Im Jahr 1783, Montag den 12. Januarii, Nachmittag um Zweÿ Uhr, sind nach Vorhergegangenen ordentlicher Proclamationen, welche an dem Sontag nach dem Neuen Jahr und an den 1. sontag nach Epiphaniæ in der Neuen Kirch und Zu St. Thomä geschehen sind, in dieser unserer Kirchen in den Stand de heiligen ehe eingesegnet worden, Johann Michael Peter der ledige Amlungmacher und burger allhier, Johann Michael Peter des Amlungmachers und burgers allhier, mit Maria Catharina gebohrner Huberin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Margaretha Salome weiland Johannes Steitz, gewesenen Maurermeisters und burgers allhie mit weiland Anna Margaretha gebohrner Eckertin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Peter als hochzeiter, Margaretha Salome Steÿtzin als Hochzein (i 122)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1784 (10.8.), Me Hüttel (6 E 41, 858), Joh. Daniel Striedbeck nomine Hüttel, n° 182
Inventarium über Meister Johann Michael Peter des Amlungmachers und fraun Margarethä Salome geb. Steitzin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – an der in ihrer den 12. Jänner gegenwärtigen Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in deren vor H. Not° Johann Carl Hüttel am 27. Novembris 1782. errichteten Eheberedung und Zwar deren dritten paragrapho für freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten stipulirt haben – So geschehen zu Straßburg Dienstags den 10. Augusti Anno 1784, Johann Daniel Stridbeck nôe H Not. Hüttel in deßen Schreibsub gegenwärtiges Concept deponirt.
In einer allhier zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegen des Ehemanns Eltern eigenthümlich zuständigen dißorts Zum theil Lehnungsweise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Norma hujus inventarii. Des M. Zugebrachtes Gut, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 28, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 282 lb, Wird nun dazu gerechnet deßen participirende helffte an den haussteuren 29, Des M. unverändert Gut 321 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun eingebrchtes unverändertes Vermögen verzeichnet, Sa. haußraths 119, Sa. Silbers 13, Sa. Guldenen Rings 10, Sa. baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Summa summarum 342 lb, Wird dazu gelegt deri Zu erfordern habende helffte an den haussteuren 29 lb, der Fr. eingebrachtes Vermögen 372 lb
Marguerite Salomé Steitz meurt en 1800 en délaissant deux enfants
1800 (4 fruct. 8), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 174, 488 – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 f° 20 du 5 fruct. 8
Inventarium über weÿl. Fraun Margaretha Salome Peter geb. Steitzin des burgers Johann Michael Peter Ammlungmachers Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 2. thermidor jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit dem Wittiber nachbenannte Kinder erzogen und abin zu ihren Erben verlaßen, 1. Margaretha Salome so 15 jahr alt, 2. Johann Ludwig so 10 Jahr alt deren theil, deren steitvogt ist Johannes Schott Ammlungmacher
des wittibers ohnveränderten Vermögens, hausrath 15 fr, silber 58 lb, ergäntzung Not. Hüttel unterm 10. aug. 1784 vor 3127 fr, summa summarum 3200 fr, schulden 100 fr, Nach deren Abzug 3100 fr
der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 311 fr, Silber 36 lb, ergäntzung 977 lb, schulden 100 lb, summa summarum 1425 lb
Beschreibung des gemein und theilbaren guths, hausrath 388 lb, Waar und Geschirr 773 fr
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung hof bronnen und hoffstatt in Vorder und hinter hauß bestehend in der Spitzengaß gelegen mit N° 4 bezeichnet einseit neben Frantz Röderer des rothgerbers wittib anderseit neben Heinrich Knoderer rothgerbers hinten auf die Preusch, gewürdiget vor 6000 fr, darüber Not. Dinckel sub dato 28. mess. 2
summa summarum 7162 fr, schulden 4104 fr, Nach deren Abzug 3057 fr
Eheberedung Not. Hüttel den 27. nov. 1783. (…)
Jean Michel Peter se remarie en 1800 avec Marie Madeleine Schmidt, fille de cordier
1800 (26 frimaire 9), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer n° 216 – Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 116 du 29 frim. 9
(Eheberedung) persönlich erschienen der burger Johann Michael Peter, Wittiber und Amlungmacher alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schmidt, Weiland burgers David Schmidt geweßten Seilers dahier mit auch weiland Fraun Maria Magdalena gebohrner Moritzhßäuser Ehelich erzeugt hinterlassene mehrjährige tochter, unter assistentz des burgers David Schmidt Seilers hieselbst ihres bruders als hochzeiterin [unterzeichnet] Johann Michael Peter, Maria Magdalena Schmidtin
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison
1801 (1 therm. 9), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 210, 883 – Enregistrement de Strasbourg, acp 79 f° 47 du 4 therm. 9
Inventarium über Johann Michael Peter Amlungmachers und Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Schmidt einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen – in ihrer vor mir Notario unterm 26. frimair letzthin aufgerichteten Ehe Contract (stipulirt), die Ehefrau unter assistentz des bürgers david Schmidt Seilers ihres bruders vorgewießen
beschreibung des Ehemanns in die Ehe gebrachte Guth, hausrath 723 fr, silber 115 fr, baarschafft 1384 fr
Eigenthum ane einer behausung so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die hälfte vor ohnvertheilt von und ahne einer behausung hof bronnen und hoffstatt in Vorder und hinter haus bestehend nebst übrigen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Spitzengaß mit N° 4 bezeichnet, einseit neben weÿl. Fraun Dorothea Röderer des Rothgerbers wittib Erben, anderseit neben Johann Heinrich Knoderer dem rothgerber und hinten auf die Preusch 3000, über die gantze behausung wovon die eine hälfte des Ehemanns Kindern erster ehe als ererbt Mütterlichen guth gehörig besagt (vor) Not. Dinckel Kaufbrieff sub dato 28. Mess. 3.ten Jahrs
summa summarum 5222 fr, Schuld 121 fr, Deducendo 5101 fr
der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Vermögen hausrath 118 fr, Gold und Silber Geschmeid 62 fr, baarschafft 302 fr, summa summarum 482 fr
Jean Michel Peter épouse en troisièmes noces Marie Catherine Geist veuve de l’amidonnier Abraham Reffolt
1815 (18.5.), Strasbourg 10 (33), Me Zimmer n° 549, 6883 – enreg. manquant f° 23 du 19.5.
(Contrat de mariage) Jean Michel Peter propriétaire veuf de Marie Madeleine Schmidt en secondes noces décédée le 29 janvier 1815
Marie Catherine Geist veuve d’Abraham Reffolt, amidonnier décédé le13 juin 1810
Jean Michel Peter et ses deux enfants vendent la maison aux enfants du maître maçon Georges Michel Gruber
1819 (4.6.), Strasbourg 3 (64), Me Schreider n° 238 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 85 du 9.6.
1. Jean Michel Peter, ci devant amidonner veuf de Marguerite Salomé Steitz domicilié rue des Dentelles n° 4, 2. Marguerite Salomé Peter femme d’Ignace Oettlé, cordonnier demeurant rue du Jeu des Enfants, 3. Jean Louis Peter, journalier demeurant rue des Dentelles n° 4 seuls et uniques enfants héritiers de Marguerite Salomé Steitz
1. Jean Henri Redslob négociant domicilié en cette ville tuteur d’Elisabeth Louise Gruber mineure procréé de Georges Michel Gruber, architecte maçon en son premier lit avec Catherine Elisabeth Redslob assitée de Pierre Kamm aubergiste subrogé tuteur, 2. Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber la veuve, tutrice naturelle de Salomé Amélie, Sophie Wilhelmine, Michel Emile, Gustave Adolphe & Charles Geoffroi Gruber assitée de Georges Frédéric Redslob marchand de peaux subrogé tuteur
une maison à deux étages avec cour, pompe et greniers consistant en un corps de devant & arrière corps sur l’eau avec lavoir & tous droits appartenances & dépendances sise en cette ville rue des Dentelles n° 4, entre la maison du Sr Knoderer & celle du Sr Roederer – propriété consatée par acte Me Dinckel le 28 messidor 3 – moyennant 1100 francs
[autres actes :] Cahier des charges n° 208 du 16 mai (ut supra) acquis de Jean Michel Peter le vieux amidonnier par acte Me Dinckel le 28 mesidor 3 – criée 2400 fr – Procès verbal d’enchère n° 210 du 18 mai sans enchère – Procès verbal d’enchère 3 juin n° 229 sans enchère, retrait
Les héritiers de Georges Michel Gruber vendent la maison à la barre du tribunal civil au fabricant de cuirs Henri Knoderer
1824 (1.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 119
devant M. Charles François Xavier Thiriet de Luyton juge au Tribunal Civil de Première Instance il a été procédé à la vente et adjudication par voie de licitation entre les héritiers de feu Gruber. Cahier des charges, licitation de la maison appartenant à la veuve et héritiers de Georges Michel Gruber, archictecte maçon, à la requête d’Elisabeth Louise Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, en qualité d’héritière pour 1/7 de Georges Michel Gruber son père pour laquelle occupe Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue du Vieux Marché aux Vins n° 88, Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber en son nom et mère et tutrice légale de ses cinq enfants pour laquelle occupe Me Engelbach avoué demeurant rue du Broglie n° 1 – jugement du 18 août 1823 rapport d’experts du 15 septembre et jugement du 11 novembre – licitation de deux maison acquises savoir la maison dans la rue Dentelles par acte reçu Me Schreider le 4 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 118 n° 89
Me Schneegans avoué moyennant 1705 francs – Déclaration de command du 1 mars, au nom de Henri Knoderer, fabricant de cuirs
Désignation des immeubles, 2. dans la rue des Dentelles n° 4. d’un côté le Sr Knoderer, d’autre le Sr Roederer, devant la rue, derrière sur la rivière
Elle consiste dans un bâtiment sur la rue, cour et bâtiment sur la rivière, le bâtiment sur la rue renferme un rez de chaussée, un moulin à écorce et escalier, au premier étage cage d’escalier, cuisine et une chambre, au second étage cage d’escalier et trois chambres, comme dessus renfermant deux greniers. Bâtiment du fond, rez de chaussée, escalier et buanderie, premier étage cage d’escalier, une chambre, second étage, cage d’escalier et deux chambres, dessus comble renfermant deux greniers tous les combles sont couverts de tuiles doubles, estimée 1850 francs
adjudication préparatoire du 5 décembre 1830, sans mise – 27 février mise à prix au dessous de l’estimation, criée 1700 francs
Le tanneur Jean Henri Knoderer épouse en 1818 Marie Salomé Eckert, fille de boucher
1818 (5.3.), Strasbourg 5 (45), Me F. Grimmer n° 16 302 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 47-v du 11.3.
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Henri Knoderer, tanneur fils de Jean Henri Knoderer, tanneur, et de Catherine Salomé Schlaeber
Marie Salomé Eckert fille de Jean Daniel Eckert, boucher, et de Sare Seiterer
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1819 (13.5.), Strasbourg 5 (46), Me F. Grimmer n° 10 750 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 37 du 21.5.
Inventaire des apports de Jean Henri Knoderer fils tanneur, et de Marie Salomé Eckert assitée de Jean Daniel Eckert boucher son père, Contrat de mariage devant le soussigné le 5 mars 1818
dans la demeure des conjoints Knoderer rue des Dentelles n° 2
le mari, meubles 320 fr, argent 101 fr, numéraire 3200 fr, total 3708 fr,
la femme, meubles 1871 fr, bijoux 203 fr, numéraire 4000 fr total 6161 fr
présents de noces 174 fr
Marie Salomé Eckert femme de Jean Henri Knoderer lègue par testament les maisons rue des Dentelles à son fils Chrétien Charles Knoderer
1847 (3.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 99 (1878) f° 29, ssp du 2.3.1847
Testament – Je soussignée Marie Salomé Eckert épouse Jean Henri Knoderer Negociant à Strasbourg lègue par les présentes
à mon fils Chrétien Charles Knoderer, avec dispense de rapport en nature
la moitié à moi appartenante des immeubles si après indiqués savoir 1° dans un moulin dit Porzellanmuhl et de toutes ses dépendances, terres, prés et généralement de tous mes immeubles situés hors la porte d’Austerlitz. En raison de ce legs mon fils aura à tenir compte à ma future succession d’une somme de 25 000 francs, sauf à lui à y prendre sa part
2° de la maison sise à Strasbourg rue des dentelles N° 5 avec ses dépendances. En raison de ce legs mon fils aura à tenir compte à ma future succession d’une somme de 15 000 francs, sauf à lui à y prendre sa part.
Je lègue en outre au dit mon fils par préciput et hors part la plus value que ces immeubles pourraient présenter lors de mon décès. Plus je fixe à la somme d 10 000 francs l’indemnité que mon mari aura à bonifié à la communauté en raison des constructions qui ont été excutées dans les maisons rue des dentelles n° 2. 3. et 4 et du prix et frais d’acquisition de ce dernier immeuble N° 4, le tout formant aujourd’hui un seul bâtiment propre à mon mari et je lègie à ce dernier la différence en plus qui pourrait exister entre ce chiffre et le total des depenses fites pour ces constructions et acquisition
Enfin je lègue au dit mon mari l’usufruit de la moitié de toute ma succession. Cet usufruit durera tant que mon mari retera en état de viduité
(f° 29-v) Testament – Je soussignée Marie Salomé Eckert épouse Jean Henri Knoderer Negociant à Strasbourg, tour en corroborant la donation faite aujourd’hui en faveur de mon fils Chrétien Charles Knoderer, lui lègue en outre par ces présentes, par préciput et hors part, tout ce dont la loi me permett encore de disposer en sa faveur – Strasbourg le 12 avril 1847
Dépôt des testaments ci-dessus chez le notaire Zimmer
1847 (28.4.), Strasbourg 10 (108), Me Zimmer n° 6561
Dépôt, testaments Marie Salomé Eckert épouse de M. Jean Henri Knoderer
[Cf. enregistrement des actes sous seing privé]
Marie Salomé Eckert meurt en 1847 en délaissant une fille et un fils. Elle et son mari Jean Henri Knoderer ont légué à leur fils les immeubles qui sont estimés par des experts dans un rapport joint à l’inventaire.
1847 (3.5.), Strasbourg 10 (109), Me Zimmer n° 6571
Inventaire de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, décédée le 23 avril dernier à Strasbourg, épouse de M Jean Henri Knoderer
L’an 1847 le mercredi 5 mai à Strasbourg, au domicile mortuaire, à la requête de 1. Mr Jean Henri Knoderer, tanneur, demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & la défunte & en outre à cause de ses droits et reprises matrimoniaux qu’il peut avoir à exercer, s’il le juge opportun, en vertu de son contrat de mariage passé devant Me Jean Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 5 mars 1818,
2. M. Chrétien Charles Knoderer, sans état demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes comme héritier pour moitié de la Dame Knoderer susnommée sa mère & comme légataire pour partie de la succession de cette dernière suivant testament olographe de celle-ci déposé au rang des minutes de Me Zimmer le 28 avril dernier (…), 3. M. François Joseph Mallarmé, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant au présent acte comme mandataire spécial de Mlle Caroline Pauline Knoderer fille majeure sans été demeurant et domiciliée à Strasbourg (…) habile à se porter héritière pour l’autre moitié de la Dame Knoderer défunte sa mère
(mardi 11 mai) Report de la dernière vacation 4586
Communauté. Chambre à coucher de M. Knoderer père, Salle à manger Corridor, Boudoir du salin sur la rue, Salon, Chambre à coucher de M. Knoderer fils, Chambre à linge sale, Corridor de la maison N° 5, Cour, Cuisine, Chambre des filles, Chambre de décharge à Côté de la cuisine, Comptoir, Cabinet de M. Knoderer. Total 9169 francs
(mercredi 12 mai) Salle à manger, Chambre à coucher à côté, Chambre au-dessus du moulin, Grenier au-dessus du moulin, Corridor, Cave, Chambre des domestiques, Cour. Total 10 824
(vendredi 14 mai) Corridor dans la maison N° 2, Corridor dans une maison N° 3, Cave. Total des reprises 49 998
Immeuble de Communauté. Une maison avec cour, aisances et dépendances à Strasbourg N° 5 dans la rue des dentelles. Cet immeuble a été acquis par M. Knoderer père durant la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Marie Salomé Eckert de Dlle Marie Madeleine Roederer & sieur Frédéric Charles Roederer de Strasbourg aux termes d’un procès verbal & déclaration de command dressé par Me Bremsinger notaire à Strasbourg le 19 septembre 1827
Donation et testament. a) Aux termes d’une donation entre vifs passée devant Me Zimmer le 12 avril denier, M Jean Henri Knoderer & la Dame Marie Salomé Eckert son épouse défunte ont fait donation entre vifs audit sieur Chrétien Charles Knoderer leur fils D’un moulin appelé Porceanmühl situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz route du Polygone, et des biens ruraux en dépendant. Tous ces immeubles contigus & plus amplement désignés dans le procès verbal d’expertise dont il va être parlé plus bas, dépendant de la dite communauté de biens d’entre les époux Knoderer (…)
b) Mme Knoderer a fait deux testaments olographes, l’un à la date du 2 mars 1847, l’autre à la date du 12 avril aussi derniers, tous deux sont déposés au rang des minutes de Me Zimmer soussigné suivant acte de dépôt le 28 avril 1847
Indemnités dues à la communauté & expertises. Les requérants déclarent que
1. M. Knoderer a reçu de M Jean Henri Knoderer & de Dame Catherine Salomé Schlæber ses père et mère de Strasbourg suivant un acte de donation passée devant Me Bremsinger le 15 avril 1828 les deux maisons avec leurs dépendances sises à Strasbourg, rue des dentelles Numéro 2 & 3 à charge de tenir compte dans leurs successions d’une somme de 29 000 francs
2. antérieuremrnt à cette donation et pendant la communauté de biens d’entre Mr Knoderer premier requérant & son épouse, Mr Knoderer a acheté la maison contigue aux deux précédéentes et désignées anciennement sous le Numéro 4 de la même rue ainsi qu’il résulte d’une election de command faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg à la date du 1 mars 1824, d’un procès verbal d’adjudication définitive, d’un procès verbal d’adjudication préparatoire et d’un cahier des charges aux dates du 30 janvier 1824, 5 décembre 1823 & 29 novembre de la même année dressé par Me Thienot de Luytens juge audit tribunal.
3. Pendant ladite Communauté, il a été fait des constructions à toutes ces maisons par suite desquelles constructions les maisons portant le n° 4 a été incorporée à celles données à M Knoderer père
(Rapport d’experts) L’an 1847 le 26. juin. Nous soussignés Jean Jacques Stotz architecte, Jean Jacques Lauth meunier et Jean André Weyer architecte, tous trois domiciliés à Strasbourg, experts nommés d’une part par le Sr Jean Henri Knoderer père défendeur, d’autre part Dame Caroline Pauline Knoderer sa dille demanderesse, à l’effet de procéder à l’estimation des biens qui ont été achetés pendant la communauté (…), ainsi que des immeubles que le Sr Knoderer a reçus comme donataire de ses parens et qui ont été augmentés de valeur par suite de constructions pour servir de base à la liquidation de la succession de Dame Marie Salomé Eckert (…) Nous avons procédé à notre opération en commençant par les immeubles sis rue des dentelles N° 3. & 2 donnés comme donation par M Knoderer grand père au Sr son fils, père de la demanderesse, pour reconnaître s’il y a augmentation de valeur depuis la donation. Nous avons reconnu que la valeur de cet immeuble a été augmentée par la reconstruction de la façade, deux salons au 1° et des ateliers, nous estimons cette augmentation à la somme de 16 000 francs. Ensuite nous avons visité la maison ou corps de bâtiment du milieu N° 4 qui a été acheté pendant la communauté des époux Knoderer. L’ancienne maison a été démolie et reconstruite, elle a dans ce moment une entrée cochère, premier étage, atelier, 2° atelier. La façade en fronton, partie en pierre de taille & partie en vieille maçonnerie de brique. Nous estimons la construction en y comprenant la valeur de l’ancienne maison à 14 000 francs.
Nous nous sommes ensuite transporté dans la maison N° 5 qui a également été achetée pendant la communauté des Epoux Knoderer et nous avons reconnu que la propriété n’a pas subi d’augmentation de valeur, elle existe encore dans l’état où elle se trouvait lors de l’achat, excepté que des fosses pour tanner le cuir ont été depuis construites en madriers.
Toute la maison ser d’atelier, le 1° sur le devant sert de bureau. Nous estimons sa valeur vénale à la somme de 35 000 francs.
Nous avons continue notre opération en nous transportant au moulin près du polygone, connu sous la dénomination de Porcelanmühl portant n° (-) (…)
Succession de M Eckert 43 748 francs
Fixation des droits 173 775 – Garde robe de la défunte 504 francs
Comme les héritiers renoncent à la succession de leur mère, les immeubles reviennent au veuf
1848 (6.1.), Strasbourg 10 (110), Me Zimmer n° 6916
Liquidation de la succession Marie Salomé Eckert épouse de Mr Jean Henri Knoderer
Ont comparu 1° Me Ambroise François Xavier Ackermann, avoué près le tribunal civil de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de mandataire de général & spécial de Dame Caroline Pauline Knoderer épouse de Mr Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant et domicilié au Neuhoff commune de Strasbourg, (…) d’une part, 2° Mr François Joseph Michaux Bellaire, avocat demeurant et domicilié en ladite ville stipulant en qualité de mandataire de général & spécial de Mr Jean Henri Knoderer, père & Mr Chrétien Charles Knoderer, fils, tous deux fabricants de cuirs demeurant et domiciliés à Strasbourg (…) d’autre part
lesquels comparans en qualité qu’ils agissent ont dit que par jugement rendu sur la poursuite de la Dame Langlois par le tribunal civil de Strasbourg le 20 décembre dernier, leurs mandans ont été envoyés devant Me Zimmer soussigné pour procéder à la liquidation & au partage de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, vivant épouse de M. Jean Henri Knoderer
(…) 3° M. Knoderer fils et Mme Langlois ont ainsi qu’il est déclaré par les comparans, renoncé à la communauté de biens susindiquée qui par suite est demeurée à M. Knoderer père seul
Jean Henri Knoderer hypothèque ses différents immeubles lors du crédit que lui consent le Comptoir national d’escompte de Strasbourg. Son fils Chrétien Charles Knoderer est alors employé en qualité de commis chez son père
1848 (6.5.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7102
Ouverture de crédit – ont comparu 1. Mr Lipmann Goudchaux, directeur du comptoir national d’escompte de Strasbourg, y demeurant, 2° Jean Henri Knoderer père & Chrétien Charles Knoderer fils, demeurant et domiciliés en ladite ville, M Knoderer père fabricant de cuirs & M Knoderer fils son commis, patenté à la mairie de Strasbourg sous la date du 18 avril dernier sous le numéro 173 en ladite ville
Lesquels comparants sont convenus de ce qui suit, 1. M. Goudchaux ouvre à MM Knoderer un crédit de 50 000 francs (…)
hypothèquent 1. Une propriété sise à Strasbourg rue des dentelles N° 2, 3, 4 & 5 consistant en bâtimens d’habitation, tannerie, cour, aisances, appartenances & dépendances entre M. Gall & une ruelle. L’origine de la propriété de cet immeuble est établie en un inventaire dressé par Me Zimmer soussigné en date au commencement du 5 mai 1847 de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, vivant épouse dudit sieur Knoderer père & en un acte de liquidation devant le même notaire le 6 janvier dernier. Ladite propriété appartient à M Knoderer seul
2. Les immeubles ci parès désignés, situés au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, route du polygone tous contigus a) Le moulin dit Porcellanmühl portant le n° 21 (…)
Le fabricant de cuirs Chrétien Charles Knoderer épouse Sophie Caroline Kolb en 1848. Son père lui fait donation des maisons rue des Dentelles et d’un magasin à écorces au Wœrthel
1848 (21.6.), Strasbourg 12 (174), Me Noetinger n° 20 322
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Chrétien Charles Knoderer fabricant de cuirs demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Henri Knoderer, marchand de cuirs demeurant à Strasbourg & de feu dame Marie Salomé Eckert son épouse, stipulant (…) comme futur époux, d’une part
2. Mademoiselle Sophie Caroline Kolb, fille majeure de M. Jean Kolb, propriétaire & de Dame Marie Madeleine Mürsch son épouse chez lesquels elle demeurant à Illkirch stipulant (…) comme future épouse, d’autre part
3° Monsieur Knoderer père ci-dessus qualifié & domicilié, agissant à cause de la donation qu’il fera ci après à son fils, de troisième part,
4° Monsieur & Madame Kolb cidessus dénommés & Madame Madeleine Wurtz propriétaire demeurant à Illkirch veuve de feu M Martin Mürsch en son vivant entrepreneur des travaux du Rhin décédé ausit lieu, aïeule maternelle de Mademoiselle Kolb
Article huit. Les biens & apports de M Knoderer fils consistent, ainsi qu’il le déclare (…) 3° Dans un moulin à quatre tournans, cours & chute d’eau, avec maison d’habitation, moulin à tan, foulon à cuirs, remises, écuries, allier & autres bâtimens terres & prés en dépendant, le tout appelé Porcelan Mühl situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz sur la route du Polygone N° 21 plus amplement décrit dans un acte passé devant Me Zimmer le 12 avril 1847, transcrit au bureau des hypothèques volume 458 N° 74 contenant donation par préciput de cette propriété en faveur du futur époux par ses père et mère, sous la réserve d’usufruit en faveur des donataires & du survivant d’eux, ledit moulin & dépendances évalué à la somme de 100 000 francs
Article neuf. En considération du présent mariage, M. Knoderer le père du futur époux constitue en dot à celui-ci & lui fait don & donation entre vifs & irrévocable, par préciput & hors part (…) 1. D’une grande maison composée de l’agglomération & la reconstruction de plusieurs autres & consistant en bâtiments de devant, latéraux & de derrière, deux cours, appartenances & dépendances à Strasbourg, rue des Dentelles N° 2. 3. 4. & 5. tenant d’un côté à M. Frédéric Gall, de l’autre à une ruelle communale, pardevant la rue & parderrière la rivière.
2. D’un magasin à écorce formant le huitième vers l’ouest d’un bâtiment avec terrain, droits & dépendances, sises à Strasbourg entre les deux canaux des moulins de la Dünzenmühl & Spitzmühl, par en haut les bains Nussbaum, d’un côté les écuries du moulin Spitzmühl pardevant aux mêmes écuries, sur les ponts & la rue.
Le donateur est propriétaire d’une partie du premier article (maisons N° 2. & 3.) & du second en entier selon la donation que lui en a faite M. Jean Henri Knoderer, son père, propriétaire & De Catherine Salomé Schlaeber, sa défunte épouse, suivant acte passé devant Me Bremsinger alors notaire en cette ville le 25 août 1828 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume 216 N° 85.
La maison N° 4 a été acquise au tribunal civil de Strasbourg suivant jugement dressé par M Thieriet de Luyton, juge au même tribunal le 30 janvier 1824 déclaration de command du 1 février suivant, M Knoderer père affirme avoir payé le prix dudit immeuble.
Enfin il a acquis la dernière partie de l’article premier constituant le N° 5 de Dame Marie Madeleine Roederer & de M Frédéric Charles Roederer les deux de Strasbourg suivant procès verbal de licitation dressé par Me Bremsinger le 18 septembre 1827 & déclaration de command du lendemain (…). Les bâtiments qui constituaient le maison données sous N° 4. & 5. ont été acquis par M Knoderer durant la communauté qui a existé entre lui & sa défunte épouse mais les héritiers de cette dernière ayant renoncé suivant deux actes au greffe du tribunal civil de cette ville les 13 septembre et 10 octobre 1847, M. Knoderer devint seul propriétaire des immeubles ci-dessus donnés, attendu que le surplus lui appartenait à titre de bien propre.
La présente donation est faite à charge par le futur époux donataire (…), 3° de laisser jouir gratuitement sa vie durant son père, le donateur, des immeubles dont il vient de faire donation à son fils. (…) Pour la perception des droits d’enregistrement sur la présente donation, les parties évaluent le revenu des biens donnés à la somme de 6250 francs par an
Rue Prechter n° 16 – O 1078, O 1079 puis section 29 parcelle 8 (cadastre)
Démoli en 2001
La maison en 1998 (image Jean Maire). Les fenêtres du premier étage sont été agrandies en 1885 (comparer avec celles du bâtiment de gauche), le bas garni de moulures. Le garage date de 1951.
Nouveau bâtiment à parois de verre construit en 2003 (octobre 2011)
Les héritiers Haffner se partagent en 1835 les maisons Prechter dont ils sont propriétaires. Ils en vendent quatre au brasseur Charles Gautschi qui les réunit deux à deux en deux maisons distinctes, les futurs numéros 14 au nord et 16 au sud. Le cordonnier Geoffroi Krausz achète en 1841 la maison du sud qu’il conserve jusqu’à sa mort. Le tourneur Emile Rhein l’achète en 1864 et y fait l’année suivant des transformations qui en portent la valeur de 72 à 112 francs. Déjà propriétaire depuis 1858 du n° 14 où il a établi une maisons de tolérance, Pierre Massé acquiert la maison en 1868. Il achète ensuite aussi le n° 18 qui devient aussi une maison de tolérance mais le numéro 16 ne figure pas sur la liste de ces maisons avant 1921.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 131 (Musée des Plans-relief) 1.
Arrière des maisonnettes
Dans l’Atlas des alignements (années 1820), les maisons Prechter ont un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les deux maisonnettes H et J (futur n° 16) correspondent à la partie du bâtiment qui se trouve de par et d’autres des quatrième et cinquième portes à gauche de (d).
La maison porte d’abord le n° 49 de la rue Neuve (1784-1857) puis le n° 16 de la rue des Pêcheurs.
Le premier étage avant et après transformation. Le cabinet d’aisance (Abort) n’a pas été réalisé (1885, dossier de la Police du Bâtiment)
Les ouvertures du rez-de-chaussée sont modifiées à plusieurs reprises (1865, 1867 et 1869). Pierre Massé fait déplacer et rehausser de quarante centimètres les fenêtres du premier étage en 1885 et construire une cage d’escalier dans la cour. Louis Leonardi fait construire en 1922 une salle à manger et une cuisine dans la cour du n° 16 qui est une maison publique. Joseph Schmolka fait aménager un garage en 1951. La maison est démolie pour édifier (2002-2009) une annexe de l’École supérieure des arts décoratifs, devenue en 2011 la Haute École des Arts du Rhin.
Plan cadastral de situation (1987, dossier de la Police du Bâtiment) représente le bâtiment en aile ajouté en 1922.
Vue du nouveau bâtiment après démolition du n° 18 (août 2023)
L’Ecole Supérieure des Arts décoratifs a le projet d’étendre ses bâtiments en y adjoignant le sol de la maison sise 16, rue Prechter (mai 1996). L’architecte des Bâtiments de France ne s’oppose pas à la démolition mais ajourne son accord jusqu’à ce que le projet d’un nouveau bâtiment lui soit soumis (janvier 1997). Le maire accorde en janvier 2000 à l’Ecole des Arts décoratifs le permis de démolir le bâtiment sis 16, rue Prechter puis en décembre 2002 à la SERS (Société d’aménagement et d’Equipement de la Région de Strasbourg) le permis de construire des ateliers d’enseignement, la bibliothèque de l’école et l’hébergement d’artistes, sous la direction de l’architecte Bodin et associés. La plus grande partie de la façade du bâtiment vers la rue Prechter (bibliothèque) sera vitrée, la façade arrière recouverte d’un bardage en aluminium laqué. Le gros œuvre commencé en août 2003 est terminé en juin 2004.
Vue après démolition, (janvier 2001)
Elévations, coupe, 2002 (dossier 1, rue de l’Académie)
novembre 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier 1, dossier 2 (1996-1997), dossier 3 (1999-2000), dossier 4 (2002-2009) – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1800 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
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|
François Joseph de Haffner, colonel, et (1738) Anne Marie Madeleine Dupré de Birckenwald – catholiques
(puis ses héritiers) François Casimir de Haffner, officier, et (1792) Elisabeth Sichler
Louise Bartholomée Julienne baronne de Haffner et (1775) Henri Louis Joseph Xavier de Latouche, capitaine, d’abord (1769) mari de Julienne Barbe Antoinette de Schauenbourg – catholiques
Pauline de Haffner, célibataire († 1815) |
1835 |
v |
(Frédéric) Charles Gautschi, brasseur, et (1832) Marie Cléophée Bischoff puis (1854) Marie Frédérique Deguisne |
1841 |
v |
Geoffroi Krausz, cordonnier, et (1818) (Marguerite) Salomé Mons |
1855 |
h |
Louis Locker, tailleur, et (1846) Albertine Krauss |
1857 |
v |
Jean Frédéric Nagel, pilote, et (1838) Caroline Hardelle-Vilvot |
1864 |
v |
(Laurent) Emile Rhein, tourneur en bois, et (1855) (Julie) Amélie Trost |
1868 |
v |
Pierre Massé, journalier puis propriétaire, et (1847) Catherine Elisabeth Christ puis (1874) (Amélie) Caroline Eberlé |
1905 |
h |
Paul Adrien Massé, cuisinier à Molsheim, et (1901) Eugénie Zirn |
1924* |
|
Louis Leonardi, commerçant, et Elise Jauneres* |
1931* |
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André Philibert, professeur, et Marie Valérie Collin |
1938* |
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Eugène Bœhm et son épouse |
1951* |
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Eugène Bœhm, menuisier |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation :
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1078, Gautschi, Charles, brasseur quai des Pêcheurs 60 – maison, sol – 1,1 are / Grauss Geoffroi / barré
O 1079, Gautschi, Charles, brasseur quai des Pêcheurs 60 – maison, sol – 1,15 are / Grauss Geoffroi – 2,25 ares
Locations
1867, Ferdinand Thomsen, menuisier à Colmar
1869, Caroline Eberlé
Description de la maison
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue Neuve (quai des Pêcheurs)
nouveau N° / ancien N° : 14 / 69
Maisons de Brechter appt. à cette fondation
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 360 case 4
Grauss, Geoffroi
1858 Nagel, Jean Frédéric, pilote
O 1079, maison, sol, maison, R. neuve
Contenance : 2,25
Revenu total : 73,17 (36 et 36 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 et 8 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1215 case 2
Nagel Jean Frédéric, pilote (1866)
1866 Rhein Laurent Emile
1870 Massé Pierre
O 1079, Maison, Maison, sol, Rue des pêcheurs 16
Contenance : 2,25 – 2,25
Revenu total : 73,17 (36 et 36 et 1,17)
Folio de provenance : (360)
Folio de destination : 1215, aug. de constr. de 1865 – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 et 8
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1868, Augmentations – Rhein Laurent Emile f° 1215, O 1079, Maison, revenu 112, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Rhein Laurent Emile f° 1215, O 1079, Maison, revenu 36, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868</p>
O 1079, Maison
Contenance : 2,25
Revenu total : 1133,17 (112 et 1,17)
Folio de provenance : 1215, aug. de constr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 30 page 73 case 8
Parcelle, section 29, n° 8 – autrefois O 1077 [sic]
Canton : Fischergasse Hs. Nr. 16
Désignation : Hf Whs u. NG – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,99
Revenu : 800
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 806
Massé Paul Adrien
1920 Massé Paul Adrien la veuve née (-)
clos 1924
(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4633
Leonardi Louis commerçant et son épouse Elise née Jauneres* en communauté de biens
1931 André Philibert professeur et son épouse Marie Valerie née Collin en c. d. b.
rayé 1938
(Propriétaire à partir de l’exercice 1938), compte 5264
Œuvre philanthropique des camps de vacances association inscrite à Strasbourg
1937 Boehm Eugène et son épouse
1951 Boehm Eugène menuisier
(891)
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Fischergasse (Seite 38)
(Haus Nr.) 16
Evignoli, Privatier.1
Reiser, Tagner. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 949 W 405)
16, rue Prechter (1865-1993)
Le propriétaire Rhein charge en 1865 l’entrepreneur Reiner de convertir une porte d’entrée en croisée. Ferdinand Thomsen charge en 1867 le maître maçon Schmid de convertir une croisée en porte et d’ouvrir une croisée de chaque côté du rez-de-chaussée. Le propriétaire Massé charge en 1869 l’entrepreneur Reiner de convertir une devanture en fenêtre puis en 1885 de transformer l’intérieur du premier étage dont les fenêtres seront déplacées et rehaussées de 40 centimètres, de construire une cage d’escalier dans la cour.
La maison publique est rénovée en 1921. Le propriétaire Louis Leonardi charge en 1922 l’entrepreneur Pierre Ispano de construire une salle à manger et une cuisine dans la cour du n° 16. La maison publique est tenue par Essig en 1942. Le préfet autorise en 1947 Antoine Nonnenmacher à exploiter un hôtel meublé aux 14 et 16, rue Prechter ; le n° 16 comprend 11 chambres (7 au premier étage, 5 au deuxième étage)[sic]. Le propriétaire Joseph Schmolka (42, quai des Bateliers) fait transformer en 1951 un dépôt en garage pour une camionnette. Les héritiers Schmolka aliènent l’immeuble en 1987. La société Semical et la Ville de Strasbourg déposent en 1993 une demande de permis de construire 14 logements pour accueillir des personnes défavorisées.
Sommaire
- 1865 – L’entrepreneur Reiner demande au nom du propriétaire Rhein l’autorisation de convertir une porte d’entrée en croisée dont l’encadrement sera en sapin, en fermant le dessous en planches. L’agent voyer note que la maison dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’avance. La largeur de la rue est fixée à dix mètres.
- 1867 – Le maître maçon Schmid (23, rue de la Fontaine) demande au nom du propriétaire Ferdinand Thomsen l’autorisation de convertir une croisée en porte et d’ouvrir une croisée de chaque côté du rez-de-chaussée.
- 1869 – L’entrepreneur Reiner (15, rue de l’Ail) demande au nom du propriétaire Massé l’autorisation de convertir une fermeture de magasin en fenêtre, le remplissage étant en torchis. L’agent voyer note que la porte en maçonnerie est en bon état. Les nouveaux poteaux et traverses seront en sapin.
- 1884 – L’agent de police Arselt rapporte que la fosse d’aisances n’est pas réglementaire dans la propriété du sieur Massé (demeurant 17, rue Saint-Urbain) – Le commissaire de police transmet au maire – Le maire demande au propriétaire de transformer la fosse. – Travaux terminés, août 1884
- 1885 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom du propriétaire Massé l’autorisation de transformer l’intérieur au premier étage dont les fenêtres seront déplacées et rehaussées de 40 centimètres, de construire une cage d’escalier dans la cour et d’y établir un cabinet d’aisance. – Autorisation de percer une fenêtre au premier étage, d’en agrandir trois autres et de faire des transformations intérieures. – Le nouveau cabinet d’aisance n’est pas réalisé. – Travaux terminés, septembre 1885 – Note, le terrain est raccordé aux canalisations. – Plan du premier étage avant et après travaux, coupe
- 1904 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police qui demande un rapport sur un incendie. La Police du Bâtiment rapporte que l’incendie est dû à un fourneau qui a dégagé de la fumée.
- 1908 – Le maire notifie Jules Massin (demeurant à Molsheim) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1908.
- 1912 – Le Service d’architecture informe la Police du Bâtiment que la veuve Massé prévoit d’établir un nouveau cabinet d’aisance au premier étage du n° 18 – Le maire écrit à la veuve Massé (demeurant à Molsheim), le cabinet prévu pour le n° 18 se trouvant dans la cour du n° 16. – La veuve Massé dépose une demande (entrepreneur, Paul Brion demeurant 5, rue de Rosheim). La Police du Bâtiment mentionne en marge qu’un cabinet suffirait puisque la maison n’a que cinq habitants. – Autorisation, septembre 1912 – Dessin (plan)
- 1916 – Commission des logements militaires. Remarques en deux points (le propriétaire doit réparer le plancher du logement Barthel au premier étage et fournir les plans des cabinets d’aisance aux étages)
- 1922 – L’entrepreneur Pierre Ispano (40, route de Kronenbourg) demande au nom du propriétaire Louis Leonardi l’autorisation de construire une salle à manger et une cuisine dans la cour du n° 16. – Autorisation – Le gros œuvre est terminé, octobre 1922. La Police du Bâtiment demande que l’entrée de la cave soit pourvue d’un garde-corps et que la porte de la cuisine qui donne sur la terrasse au premier étage soit condamnée, convertie en fenêtre à moins que la terrasse ne soit pourvue d’un garde-corps – Dessin – Le permis d’occupation est délivré, mai 1923.
- 1921 – Une rénovation générale a eu lieu (maison publique)
- 1942 – Le tenancier de la pension Essig demande l’autorisation de poser un caisson portant le numéro 16. Mention en marge, il s’agit d’une maison publique, il n’y a pas lieu de donner suite à la demande
- 1947 – Le préfet demande un rapport après qu’Antoine Nonnenmacher a demandé l’autorisation d’exploiter un hôtel meublé aux 14 et 16, rue Prechter.
Rapport. Le n° 14 comprend 14 chambres (7 au premier étage, 7 au deuxième étage, un cabinet d’aisance à chaque étage). Le n° 16 comprend 11 chambres (7 au premier étage, 5 au deuxième étage [sic], un cabinet d’aisance à chaque étage).
- 1950 – Rapport sur les conditions d’hygiène dans les pièces meublées au 16, rue Prechter (propriétaire, Bœhm, demeurant 7-a, quai de la Bruche). Le logement Martin est bien entretenu, le logement Serrez au deuxième étage est insalubre, de même que le logement Bonechi sur le même palier.
- 1951 – Le propriétaire Joseph Schmolka (installateur sanitaire, demeurant 42, quai des Bateliers) dépose une demande de permis de construire pour transformer un dépôt en garage pour une camionnette. L’entreprise P. Guri et E. Meyer (4, rue des Balayeurs) fait les plans et réalise les travaux. – Arrêté portant permis de construire, droits de voirie au titre de l’aménagement d’une porte cochère – Travaux terminés, novembre 1951.
- 1952 – Lucien Gachotte, propriétaire de l’hôtel meublé sis 18, rue Prechter, se plaint que la cheminée du n° 16 dégage des résidus de combustion qui entrent dans ses logements aux premier et deuxième étages – Le propriétaire Joseph Schmolka ne fait pas faire les travaux – Le maire prend un arrêté qui enjoint à Joseph Schmolka de faire faire les travaux dans le délai d’un mois, 16 juin 1953. – Nouvel arrêté, 19 juin 1953, avant de prendre des mesures coercitives le 15 octobre. – Madame Gachotte déclare à la Police du Bâtiment que le voisin n’a pas fait faire de travaux, mars 1954. – La Police du Bâtiment ne constate pas d’émanations de fumée, mai 1954, et classe le dossier.
1958 – Même plainte – La Police du Bâtiment constate les faits. Le maire demande à Joseph Schmolka de supprimer les conduits de fumée non réglementaires. – Travaux terminés, avril 1959.
- 1958 – Charles Boneschi se plaint de son logement. L’aménagement de la nouvelle cheminée a laissé des trous dans le plafond. – La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un litige entre propriétaire et locataire.
- 1987 – Le notaire Pierre Schaffar (29, place Kleber) demande un certificat d’urbanisme. Propriétaires, héritiers Schmolka – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest déclare que le terrain est constructible selon les règles du plan d’occupation des sols
- 1993 – La société Semical et la Ville de Strasbourg déposent une demande de permis de construire 14 logements pour accueillir des personnes défavorisées
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 949 W 406)
16, rue Prechter (1996-1997, permis de démolir refusé)
L’Ecole des Supérieure des Arts décoratifs a le projet d’étendre des bâtiments en y adjoignant le sol de la maison sise 16, rue Prechter (mai 1996). L’architecte des Bâtiments de France ne s’oppose pas à la démolition mais ajourne son accord jusqu’à ce que le projet d’un nouveau bâtiment lui soit soumis (janvier 1997). Le conseil municipal approuve le 23 juin 1997 le projet d’extension et de restructuration de l’Ecole.
Sommaire
- Dossier de l’Ecole des Arts décoratifs, intitulé Projet d’extension et de restructuration, service d’architecture, mai 1996
L’école comprend deux bâtiments principaux, sis 1, rue de l’Académie (bâtiment principal dont la façade à oriel est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis le 18 décembre 1981) et 2, rue de l’Académie (bâtiment annexe). Le bâtiment principal de style Art Nouveau a été construit en 1892 par l’architecte municipal Ott. Une annexe y a été ajoutée en 1960. Le bâtiment sis 16, rue Prechter, propriété de la ville, est libre d’occupants depuis 1993 et pourrait servir à construire un nouveau bâtiment pour l’école. – Plans – Le bâtiment prévu rue Prechter aura 50 m² au sols-sol, 70 m² au rez-de-chaussée, 110 m² au premier et au deuxième étage, 100 m² au troisième étage, soit au total 440 m².
- 1996 (novembre) – L’Ecole des Arts décoratifs (1, rue de l’Acaémie)), propriétaire du bâtiment sis 16, rue Prechter, transmet une demande de permis de démolir – Photographies des n° 16, 18 et 14)
1997 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable de principe, à confirmer en fonction du projet
1997 (février) – La présidente de la communauté urbaine émet un avis défavorable, aucun projet de remplacement n’étant présenté
1997 (13 février) – Le maire refuse d’accorder le permis de démolir
- Rapport au conseil municipal du 23 juin 1997 qui approuve le projet d’extension et de restructuration en créant un budget et en autorisant le maire à agir en son nom
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1539 W 167)
16, rue Prechter (1999-2000, permis de démolir)
La Ville de Strasbourg dépose en novembre 1999 au nom de l’Ecole des Arts décoratifs une demande de permis de démolir le bâtiment sis 16, rue Prechter. L’architecte des Bâtiments de France émet en janvier 2000 un avis favorable à condition de faire des fouilles archéologiques. Le maire accorde le permis de démolir (janvier 2000).
Sommaire
- 1999 (novembre) – La Ville de Strasbourg dépose au nom de l’Ecole des Arts décoratifs une demande de permis de démolir le bâtiment sis 16, rue Prechter, section 29 parcelle 8 (218 m²) 300 m² de surface de plancher (dont rez-de-chaussée 140 m², premier étage 90 m², comble 70 m²). – La Direction départementale de l’équipement émet un avis favorable (décembre 1999) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de faire des fouilles archéologiques (janvier 2000) – Plan cadastral de situation, photographies des n° 16 et 18 (en photocopie, mêmes qu’au dossier coté 949 W 406)
2000 (janvier) – Le maire accorde le permis de démolir
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1685 W 1844)
1, rue de l’Académie (2002-2009)
La SERS (Société d’aménagement et d’Equipement de la Région de Strasbourg, office public d’HLM, société d’économie mixte) dépose en août 2002 une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Bodin et associés (33, rue des Francs-Bourgeois), pour aménager des ateliers d’enseignement, la bibliothèque de l’école et l’hébergement d’artistes. La plus grande partie de la façade du bâtiment vers la rue Prechter (bibliothèque) sera vitrée, la façade arrière recouverte d’un bardage en aluminium laqué. Le maire accorde le permis de construire en décembre 2002. Le gros œuvre est terminé en juin 2004.
Sommaire
- 2002 (août) – La SERS (Société d’aménagement et d’Equipement de la Région de Strasbourg, office public d’HLM, société d’économie mixte), au nom de laquelle Robert Adjedj, dépose en août 2002 une demande de permis de construire. Terrains sis section 29 parcelles 8, 9, 10 et 12 (7080 m²) appartenant à l’Ecole Supérieure des Arts décoratifs, sous la direction de l’architecte Bodin et associés (33, rue des Francs-Bourgeois), pour aménager des ateliers d’enseignement, la bibliothèque de l’école et l’hébergement d’artistes.
La bibliothèque à aménager vers la rue Prechter n’excède pas la hauteur maximale de dix mètres. La toiture au-dessus de la façade, qui aura un angle de 52°, ne dépasse pas la hauteur réglementaire de huit mètres. La plus grande partie de la façade sur rue sera vitrée (vitrage extérieur collé), les parties opaques seront en cuivre pré-oxydé. La façade arrière sera recouverte d’un bardage en aluminium laqué.
2002 (décembre) – Le maire accorde le permis de construire
2003 (mars) – Déclaration d’ouverture de chantier
2005 (novembre) – Avenant au permis de construire
Dessins, photographies (dont emplacement après démolition, 22 janvier 2001)
- Suivi des travaux. Terrassement, reprise des fondations des bâtiments voisins, avril 2003. Gros œuvre en cours, août 2003, terminé, juin 2004. Aménagement intérieur, novembre 2004, mars 2005.
Autre dossier
Prechter n°: 16 (1998) cote 1198 W 1982, im 482 98 v 0054
Relevé d’actes
Copropriétaire des maisons Prechter, François Joseph Haffner de Wasselonne épouse en 1738 Marie Anne Madeleine Dupré de Bürckwald
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 131) Anno Domini 1738 die 15 Mensis Septembris una duntaxat proclamatione (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt prænobilis dominus franciscus josephi de haffner filius prænobilis francisci Renati de haffner in vivis directoris inferioris Alsatiæ nobilium ordinis et prænobilis dominæ Baronissæ de Boussey et prænobilis domicella Maria Anna Magdalena Dupré de Bürkeval filia prænobilis domini josephi Ludovici du pré de Bürkeval in vivis nobilium ordinis inferioris Alsatiæ directoris et prænobilis dominæ Mariæ cæciliæ de Truchses de Reinfeld (signé) Haffner de wasslenheim, Dupré de bürckwalt (i 68)
Le colonel François Joseph de Haffner institue par testament ses enfants pour ses héritiers. Voir ci-dessous l’inventaire Latouche (1819) qui expose les parts de la succession.
1792 (18. 7.br), Strasbourg 1 (3), Not. Lacombe n° 24
Inventaire de la succession de feu M de Haffner du 18. 7.br 1792 Boete 14
Testament le 1. 7.bre 1792, Je soussigné François Joseph de Haffner ancien colonel d’Infanterie demeurant a Strasbourg
3. Je nomme et institue mes chers trois enfants pour mes héritiers sçavoir François Antoine Louis Casimir, Julienne femme latouche et Pauline de Haffner, mon fils et Pauline jusqu’à concurrence de leur légitime seulement et (quantité l’excedent) j’institue les enfants de mon fils pour moitié et la fille latouche ou ses enfants et descendants pour l’autre moitié
le 10. sept. Sr Jean Nicolas Didier fondeur en qualité de mandataire par feu François Joseph de Haffner ancien colonel d’Infanterie en vertu de son testament mistique après que tant par le Sr Didier que par M Casimir de Haffer officier au service de France retiré fils du défunt que par Mde Louise Barthelemy Julien de Haffner femme de M de latouche de Cernay fille du défunt
Son fils François Casimir de Haffner épouse Elisabeth Sichler en 1792 : contrat de mariage, célébration. Les époux reconnaissent Marie Charlotte, âgée de cinq ans.
1792 (7. 8.br), Strasbourg 1 (4), Not. Lacombe n° 11
Contrat de mariage – M François Casimir de Haffner ancien officier au service de France et De Elisabeth Sichler sa femme, Ils auroient fait celebrer leur mariage en face de l’eglise le 13. mars dernier en la paroisse de St Jean aux ondes sans avoir constaté par acte public leurs conventions civiles
enregistré le 8
Mariage, Saint-Jean-aux-Ondes (cath. p 6.)
Anno 1792 die 13 martii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus Casimirus de haffner vulgô Capitaine des volontaires soldes du Bas Rhin et Elisabeth Sichler ambo parochiani nostri /:in instanti nobis præsentauit dominus haffner infanten quinquennium nomine Maria Carolina, quam suum proprium infantem et Elisabethæ Sichler nunc sponsâ suâ *se progenitam dixit (signé) Casimir Haffner, Elisabetha Sichler (i 17)
Jugement qui déboute Casimir de Haffner de ses prétensions à avoir seul droit aux fiefs provenant de son père.
1798, Strasbourg 2 (11), M° Knobloch
Pièces sur les fiefs Haffner à Ingenheim de la maison de Linange – Quittances – 11. feb. 1765 Bürckenwaldische Lehen (à François Joseph de Bürckenwald, samt schloss) – Gutachten 1655 Leiningen und Gabriel von Bürckenwald Gültguth zu Minversheim – Renovation, 9. feb. 1611 in Westhouen – Baux, Comptes – Inventaire M° Lacombe 18. sept. 1792 – Précis
Jugement au Tribunal de la Meurthe – 11, 15 et 17 Prairial an 6, le Tribunal Civil du Département de la Meurthé séant à Nancy a rendu le Jugement suivant, en la cause d’Entre les Citoyennes Louise Barthelemy Justinne Haffner femme de François henry Xavier Joseph Latouche residante a Cernay et Pauline Haffner fille majeure demeurant à Baden Baden appelantes d’un Jugement rendu au Tribunal Civil du département du Bas rhin le le 12 floreal 5, Et le C. François Antoine Louis Casimir Haffner résidant à Westhoffen jntimé, Et le C. felix Treitt homme de Loi à Strasbourg en qualité de Curateur des enfants mineurs dud. C. Haffner aussi intimé
sans s’arrêter a la demande jncidente (…) sans s’arrêter a la convention de sequestre jnsérée au Procès verbal des 20 et 22 septembre et 6. oct. 1792 non plus qu’au testament de feu François Hafner du 1. sept. de la même année pour autant qu’on voudroit l’étendre aux Biens ci devant feodaux en par conséquent l’a autorisé a en jouir comme vrai et unique propriétaire et a condamné les deffendeurs à lui rendre compte des fruits et révenues d’Iceux qu’ils ont perçus depuis la mort dudit François Joseph Hafner
– Le tribunal a remarqué dans le fait que par le jugement dont et appel L’jntimé est admis à recueillir à l’Exclusion de ses Cohéritiers les Biens féodaux de la succession du Pere commun en vertu des Loix feodales en vigueur à Strasbourg jusqu’à celles du 28. mars 1790 qui en les abrogeant ouvre une Exception en faveur des personnes mariées ou veuve avec enfants, Le Tribunal du Bas Rhin ne s’est décidé et n’a pu se décider d’appliquer a l’intimé cette exception contrairement aux dispositions testamentaires du pere commun une declaration comme il l’a fait dans ses motifs que L’intimé etoit marié entérieurement a la Loi precitée puisque la succession n’a été ouverte qu’en 1792 (v.s.)
(…) produit un acte s.s.p. en date du 20. mars 1787 par lequel il a prétendu constater la réalité de son mariage (le mariage aurait été contracté en pays étranger et protestant Hornberg à Guttach, mais les enfants nés ont été presentés en cachant l’identité du père, se sont présentés devant le ministre du culte catolique en 1792 comme concubinaires)
a débouté la partie de Chippel de la demande en conséquence ordonne l’exécution du testament de François Joseph Haffner en ce qui concerne la partie de Jacqueminot et les mineurs représentés par celle de Radés seulement faisant droit sur celle Incidente formée par celle de Jacqueminot condamne celle de Chippel a remettre dans les deux decades entre les mains du Notaire chargé de la liquidation de la succession commune tous les titres et documents qui concernent la même succession ainsi qu’a rendre compte des fruits des biens ci devant fiefs
François Antoine Louis Casimir Haffner meurt en 1800 en délaissant trois filles.
1800 (21 frimaire 9), Strasbourg 2 (14), M° Knobloch n° 546
Inventarium über weÿl. br.s Frantz Antoni Ludwig Casimir Haffner Retirirten Officier zu Straßburg Verlassenschafft, nach seinem den 16. frimair dieses lauffenden 9.t jahr erfolgten absterben, auf ansuchen Fraun Elisabetha geb. Sichler der hinterbliebenen Wittib beiständlich br. Leopold Marion gesetz verständigten wie auch auf begehren b.rs Felix Treit gesetz verständigten als Vogts des defucti mit der Wittib Erzeugten dreÿer Kinder und ab intestato hinterlassenen Erben Nahmenlich Maria Carolina so 14 jahr alt, Maria Julia so 7 Jahr et Maria Paulina so 3 jahr alt
Bericht zu gegenwärtigen Inventur, daß der verstorbene seel. schon vor einiger Jahren mit seinen beden Schwestern Louise Bartlélémi Julienne Latouche geb. Haffner und Pauline Haffner der leedigen majorennen wie auch seine kinder Vogt sowohl wegen annullirung seines vatters seel. Testaments vom 10. 7.br 1792 worin derselbe auf den Pflichttheil so ein drittel an drittel also ein neuntel an der gantzen Verlassenschafft ausmacht und seine Kinder zu denen andern zweÿ dritten (…) durch ein definitif urtheil von tribunal des Département der Meurthe vom 17. prairial 6.t Jahr mit seinem begehren abgewiesen
Auszug der vor Not° Lacombe sub dato 7. herbstmonat 1792 aufgerichteten Eheberedung
hausrath 766 fr, schulden in das Erb zu bezahlend 50 fr, summa summarum 816 fr, schulden 15 114 fr, übersteigen um 14 297 fr – (Liasse de papiers) – Renonciation n° 615 du 7 ventose
Enregistrement, acp 76 F° 115 du 28 frim. 9
Autre inventaire du même
1803 (25 nivose 11), Strasbourg 1 (24), M° Lacombe n° 3298
Inventaire de la succession de François Antoine Louis Casimir Haffner et Elisabeth Sichler – à la requête de Felix Treitt avoué au Tribunal Civil en qualité de curateur établi par la justice aux enfants mineurs de feu savoir Marie Caroline, Marie Julie et Marie Pauline Haffner, Jean Louis Knobloch notaire public mandataire de De Julienne Bartholomée haffner épouse du Cit. Henri Louis Xavier Latouche de Cernay, Jean Louis Rame homme de loi mandataire de Dlle Pauline Haffner majeure
Cit. Paul Louis Meyer homme de loi curateur de la masse de feu François Antoine Louis Casimir Haffner décédé ancien colonel d’Infanterie dénommés dans l’intitulé d’inventaire souss. 18. 7.br 1792
Partage de terres
Enregistrement, acp 86 f° 168 du 5 pluv. 11
Caroline de Haffner épouse en 1807 Joseph, baron d’Iffling de Granegg
1807 (6.5.), Strasbourg 14 (33), M° Lex n° 1329
Contrat de mariage – Joseph Baron d’Iffling de Granegg seigneur de Lackendorff et Händelbronn, domicilié a Lackendorff près de Rothweil royaume de Würtemberg, fils majeure de défunt Charles Alexandre d’Iffling de Granegg et Marie Joséphine née baronne de Rottenstein demeurant a Oberstad pres du Lac de Constance
Caroline de Haffner fille mineure de feu François Antoine Louis Casimir de Haffner, officier retiré du service de france demeurant à Strasbourg, et d’Elisabeth née Sichler
Enregistrement, acp 102 f° 134-v du 9.5.
Louise Bartholomée Julienne baronne de Haffner épouse en 1775 Henri Louis Joseph Xavier de Latouche : contrat de mariage, célébration
1775 (5.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1055) n° 12
Contrat de mariage – Messire Henry Louis Joseph Xavier De la touche Chevalier Capitaine au Régiment d’Alsace seigneur du Marquisat de Willecomte, Vernant et de la ville de Cernay fils de Mess. Henri Frideric Chevalier de l’Ordre royal et Militaire de St Louis seigneur du Marquisat de Willecomte, Vernant et de la ville de Cernay et Vassal du fief de Zotten demeurant audit Cernay et deffunte D° Françoise Genevieve d’Anthes, de l’avis de De Elisabeth Hélène de la Touche sa sœur chanoinesse du Noble Chapitre d’alix
Dlle Louise Bartholomé Julienne Baronne de Haffner, dlle majeure de Messire François Joseph Baron de Haffner de Wasslenheim seigneur d’Engenheim et Krautergersheim Collonel à la suitte du Régiment d’anhald et l’un de Mess. les stettmesters de ladite ville de Strasbourg et de feu D° Marie Madeleine Dupré dortal de Bürckenwald
communauté partageable par moitié
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 372)
Hodie 6. Junÿ 1775 unicâ duntaxat proclamatione in Ecclesia parochiali ad S. Ludovicum hujus civitatis unicaque etiam in Ecclesia parochiali in Sultz Diœcesis Basiliensis (…) sacro Matrimonii Vinculo In facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Prænobilis Dominus Ludovicus Josephus Xaverius De la Touche Eques viduus prænobilis Dominæ Julianæ Barbaræ Antoniæ Baronissæ de Schaubourg, Capitaneus in Legione Pedestri Alsace nuncupatâ Dinastæ Marchionatus dicti Wilcomte Vernon, nec non urbis Cernay parochianus in Sultz in Superiori alsatiæ, et Prænobilis Domicella Ludovica Bartholomea Juliana Baronissa de haffner de Wasslenheim argentinensis, filia legitima et majorennis prænobilis Domini Francisci Josephi Baronis de haffner de Wasslenheim Colonelli Legione pedestri dictæ Anhalt uniti Equites ordinis militaris Sti Ludovici nec non unius ex Prætoribus hujatis Magistratûs et defunctæ prænobilis Dominæ Mariæ Magdalenæ Dupre dortal de Burckeval in vita conjugum in præfata S. Ludovici hujus urbis commorans. Testes aderant (…) Dominus Gabriel Nicolaus Adrianus Hüe Eques de Montaigu Sponsi Sororius (i 189)
Natif de Cernay en Haute-Alsace, Henri Louis Joseph Xavier de Latouche épouse en 1769 Julienne Barbe Antoinette de Schauenbourg, native de Luxembourg
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 274)
Anno domini 1769. die 9. mensis maii (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis Dnus Henricus Ludovicus Josephus Xaverius de Latouche eques, centurio in legione regiâ pedesti alsace nuncupata, oriundus ex Cernaÿ diœcesis Basiliensis, dinasta de Villecomte Vernant et vrbis Cernaÿ filius Legitimus et minorennis prænobilis Dni Henrici Friderici de La Touche equitis ordinis regii ac militaris sancti ludocivi equitis prædictorum Locorum dinastæ in dictâ urbe de Cernaÿ commorantis et defunctæ prænobilis Dnæ Franciscæ Genovefæ D’anthes conjugum a septem mensibus in parochia ad Stum Laurentium ecclesiæ cathedralis hujatis commorans, ex unâ, et prænobilis Dnâ Dnâ Juliana Barbara Antonia Baronissa de Schawenbourg ex Civitate Luxemburgensi diœcesis Trevirensis oriunda Dnâ Canonissa et Comitissa Insignis ac prænobilis Capituli de Bouxiere aux Dames in Lotharingia, filia legitima et minorennis prænobilis Dni Antonii Renati Josephi Baronis de Schawenbourg in dictâ civitate Luxemburgensi commorantis dinastæ in Geisbach Bervast et Bastogne, vice marescalli Trium ordinum Regionis ac ducatus Luxemburgensis ac comitatus de Chinÿ et prænobilis Dnæ Antonæ Elisabethæ Baronissæ de Zuckmantel de Brumath conjugum, Dnæ Crucis Stellatæ sacræ maiestatis imperialis Regiæ hungariæ et Bohemiæ, a sex mensibus in parochia nostra commorans ex altera partibus (signé) Latouche, Schawenbourg (i 140)
Louise Bartholomée Julienne de Haffner meurt à Dijon en 1812. Charles Joseph Louis de Latouche meurt à la Robertsau en 1818 en délaissant quatre enfants de sa femme et deux enfants naturels reconnus
1819 (3.4.), Strasbourg 11 (26), M° Thurmann n° 4229
Inventaire de la succession de Charles Joseph Louis de Latouche, ancien lieutenant de cavalerie à demi solde à la Robertsau, décédé le 30 juin dernier – à la requête de 1. Joseph Heim, négociant, au nom Henri Louis Joseph Xavier de Latouche, propriétaire à Cernay, 2. Marie Anne Joséphine Antoinette née d’Anthès veuve de M Adrien Marie Joseph Jean Népomucène de Latouche, propriétaire à Strasbourg, mère et tutrice naturelle de ses deux enfants Marie Amélie et Auguste Adolphe de Latouche, en présence de Jean Baptiste de Kentzinger, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, vice président du Tribunal Civil subrogé tuteur, 3. Marie Françoise Julie Henriette Joséphine de Latouche veuve de M Philibert Darbois, propriétaire à Dienay, 4. Cécile Elisabeth de Latouche épouse de M Jean Baptiste Mortureux, propriétaire à Dijon, le premier père le second neveu les autres sœurs, en présence de 1. Dlle Jeanne Marie Lucas fille majeure à la Robertsau tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs Charles Jean Baptiste Antoine & Jeanne Angélique Joséphine Antoinette de Latouche issus d’elle et feu Sr Charles de Latouche et par lui légalement reconnus, 2. Jacques Lehardy, propriétaire, subrogé tuteur
Testament, Not. Schorn und Monten für das groshertzogthum Berg angestellte Notarien der ersten klasse in Düsseldorff (…) der Demoiselle Johanna Maria Lucas tochter der eheleuthe Abraham und Maria Elisabetha Metzger aus Elberfeld, den 22 April1813 – (…) à mon épouse Jeanne Marie Lucas
dans une maison sise à la Robertsau vis à vis l’église n° 164
mobilier dans la chambre d’habitation, pièce à côté, cusine 178 fr
vacation du 5 octobre (acp 144 F° 166-v du 6.10.) Biens immobiliers. En cet endroit il a été fait les observations suivantes nécessaires pour l’intelligence du présent inventaire. M de Haffner colonel d’infanterie et ancien stetmeistre de la ville de Strasbourg décéda en 1792 laissant un fils et deux filles savoir M Casimir de Haffner, Mlle Pauline de Haffner pensionnaire au couvent du St Sépulcre à Bade, Mde Julienne Louise Barthelemie de Haffner épouse séparée de Henri Louis Joseph Xavier de Latouche, propriétaire à Cernai. Par son testament M de Haffner père avait réduit M. Casimir et Mlle Pauline à la légitime ce qui fesait à chacun un 9° dans la succession dudit M Haffner père en assurant néanmoins à chacun l’usufruit viager de l’excédent de la légitime. Quant à la propriété dudit excédent il en avait disposé en faveur 1. des enfants de M Casimir en ce qui concernait la portion de leur père & 2. des mêmes enfants pour moitié et de Mde de Latouche pour l’autre moitié en ce qui concerne la portion de Mlle Pauline. M Casimir de Haffner est décédé en laissant trois enfants. Mme de Latouche est décédée à Dijon le 20 janvier 1812, inventaire a été dressé de sa succession par M° Joliet à Dijon le 5 février 1812, Mlle Pauline de Haffner est décédée au couvent du St Sépulcre à Bade le 28 novembre 1815, par son testament elle a institué pour ses légataires à titre universel les trois enfants de son frère. En conséquence les représentants de Mme de Latouche ont à prétendre depuis cette époque les 4/9 au lieu des 3/9 qui leur compétaient dans les rentes emphythéotiques. Quant aux biens fonds de la succession de M de Haffner père comme ils provenaient d’anciens fiefs M. Casimir de Haffner prétendit y avoir seul droit. De là un long procès qui fut terminé en 1798 par un jugement du Tribunal d’appel de Nancy qui débouta M Casimir de ses prétentions.
Fondation dite Prechterhäusler à Strasbourg. 1. le 9° indivis dans la Fondation dite de Prechter. Cette fondation se compose de neuf maisonnettes sises en cette ville dans la rue neuve & destiné au logement de pauvres veuves, chacune de ces maisonnettes rapporte un loyer annuel de 32 fr, en capital 640 fr
le 24° dans la forêt de Burckwald 3472 fr, droits litigieux, rentes emphythéotiques, rente de vin 13 fr, total des immeubles 4125 fr – dettes certaines 709 fr, dettes incertaines 1588 fr, total de l’actif 6601 fr, passif 11.336 fr
Enregistrement, acp 142 f° 146-v du 14.4.
Julienne de Haffner cède à sa sœur Marie Pauline sa part dans les maisons Prechter
1829 (30.5.), Strasbourg, M° L’Ange (minutes en déficit)
Licitation – Julienne de Haffner fille majeure
à sa sœur germaine Marie Pauline de Haffner
neuf 108° qui lui appartiennent dans neuf maisons indivises dépendant de la succession de leur père faisant partie de douze maisons dite Prechter sises en cette ville rue Neuve n° 69 pour les réunir à pareile quotité qui appartient déjà à l’acquéreuse au même titre que la venderesse – moyennant 400 francs
Enregistrement, acp 195 F° 3 du 6.6.
Les héritiers Haffner partagent en quatre lots les maisons Prechter
1835 (10.12.), Strasbourg, M° L’Ange (minutes en déficit)
Partage en 4 lots sans soulte ni mieux value de neuf maisons sises à Strasbourg rue Neuve n° 69 quai des Pêcheurs dites Praechters Haeusslen appartenant aux copartageants ci après nommés dans des proportions inégales et leur provenant de la succession de François Joseph Antoine Haffner, ancien Stettemeister de Strasbourg, décédé en 1792 entre
Entre 1° Françoise Henriette Joséphine Delatouche veuve de Philibert Darbois domicilié à Dienai (Côte d’Or), Jean Baptiste Mortureux, propriétaire à Dijon, en qualité de mandataire de Julienne Cécile Elisabeth Philippine Joséphine de Latouche sa femme, Marie Anne Amélie Delatouche, majeure domiciliée à Strasbourg, et Adolphe Auguste Delatouche, propriétaire domicilié à Strasbourg, tous quatre ayant droit à 48/108 et qui reçoivent quatre maisons à prendre du côté de celles appartenant à la famille de Rathsamhausen sans autre désignation,
2° Elisabeth Sichler veuve de François Antoine Louis Casimir de Haffner, domiciliée à Strasbourg, ayant droit à 3/108 qui lui sont assignés, à prendre cette quotité dans la 5° des neuf maisons comprises au partage,
3° Marie Caroline de Haffner femme de Joseph Charles baron d’Ifflinger de Granegg domiciliée à Rothweil (Württemberg) ayant droit à 19/108, elle reçoit les 3° et la 5° des neuf maisons,
4° Marie Pauline de Haffner, majeure demeurant à Strasbourg, ayant droit à 38/108 qui lui sont fournis par abandonnement des première, deuxième et quatrième maisons en venant du quai et 2/108 à prendre dans la 5°
Enregistrement de Strasbourg, acp 236 f° 79 du 16.12.
Adjudicataires des quatre maisons au sud (portant les lettres F, G, H et J), les héritiers Latouche les vendent au brasseur Charles Gautschi moyennant 6120 francs (les quatre maisonnettes sont réunies par deux, les futurs n° 14 et 16, Charles Gautschi vend le n° 14 en 1841)
1835 (14.12.), Strasbourg, M° L’Ange (minutes en déficit)
Adjudication préparatoire, 12 décembre 1835 – Adjudication définitive, 16 décembre – à la requête de D° Françoise Henriette Joséphine De Latouche, veuve de Philibert Darbois demeurant à Dienay (Côte d’Or), de Jean Baptiste Mortureux, propriétaire domicilié à Dijon, comme mari de Julienne Cécile Elisabeth Philippine Joséphine de Latouche, e Marie Anne Amélie Delatouche et d’Adolphe Auguste Delatouche, des deux derniers propriétaires demeurant à Strasbourg
à Charles Gautschi, brasseur à Strasbourg
quatre maisons sises à Strasbourg rue Neuve quai des Pêcheurs n° 69 – moyennant 6120 francs
acp 236 (3 Q 29 951) f° 79-v du 16.12.
Frédéric Charles Gautschi épouse en 1832 Marie Cléophée Bischoff
1832 (22.12.), Strasbourg 12 (127), M° Noetinger n° 4747
Contrat de mariage – Frédéric Charles Gautschy, brasseur, fils de Daniel Gautschy, propriétaire, et de Marie Salomé Zuflicht
Marie Cléophé Bischoff, fille de Jean Philippe Bischoff, ancien brasseur, et de Catherine Elisabeth Otto
régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
art. 5, en considération de ce mariage les Sr et D° Gautschy font donation entre vifs par avancement d’hoirie au futur époux d’une maison à rez de chaussée et deux étages avec mansardes et greniers au dessus avec petite cour et maison de derrière, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg sur quai des Pêcheurs n° 60, d’un côté le Sr Zabern vers le rempart, vers le quai Sr Grunder, devant le quai, derrière la rue du rempart dite des Pêcheurs, évaluée à 12.000 francs -les époux donateurs se réservent la jouissance gratuite aussi longtemps qu’ils seront en vie de deux chambres au second étage de la maison donnée n° 2 et 3
Enregistrement, acp 214 f° 155-v du 31.12.
Marie Cléophée Bischoff meurt en 1852 en délaissant une fille
1852 (16.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Célophée Bischoff vivant épouse Charles Frédéric Gautschi, Marchand de bois à la Robertsau, décédée le 21 avril 1852 et de la communauté de biens qui a existé entre entre la défunte et son mari survivant, dressé à la requête du veuf, agissant 1) comme commun en biens en vertu du contrat de mariage reçu Noetinger notaire le 22 décembre 1850, 2) comme usufruitier de la moitié de la succession, 3) comme père et tuteur de Cléophée Caroline Amélie Gautschi sa fille mineure
acp 413 (3 Q 30 128) f° 40-v du 22. 7.bre succession 20. 8.bre 1852 N° 1190) Communauté, un mobilier estimé 1956, argent comptant 150
Frédéric Charles Gautschi se remarie en 1854 avec Marie Frédérique Deguisne
1854 (2.12.), M° Noetinger
Contrat de mariage – 1) Frédéric Charles Gautschi, propriétaire à la Robertsau, veuf avec enfant de Marie Cléophée Bischoff d’une part
2) Marie Frédérique Deguisne, fille de feu François Simon Deguisne, sous lieutenant en retraite & Marie Ursule Hess, rentière à Schiltigheim, d’autre part
acp 435 (3 Q 30 150) f° 61 du 6.12. stipulation de régime de séparation de biens
Les apports de la future consistent en une valeur de 21.000 francs
Donation par le futur à la future de l’usufruit du quart de toute sa succession et la jouissance viagère d’un logement dans sa maison à la Robertsau, quartier rouge N° 174, la future épouse au futur de la pleine propriété de toute sa succession
Frédéric Charles Gautschi meurt en 1864 en délaissant sa fille issue de sa première femme
1864 (16.3.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Frédéric Charles Gautschi, propriétaire à la Robertsau, décédé le 12 janvier 1864. Dressé à la requête de 1) Marie Frédérique Deguine veuve séparée quant aux biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger notaire le 2 décembre 1854
2) Caroline Cléophée Amélie Gautschi, épouse de Jacques Edouard Franck, propriétaire à la Robertsau
acp 531 (3 Q 30 246) f° 11 du 18.3. succession 13 juillet 1864) Il dépend de la première communauté qui a existé entre entre le défunt et Marie Cléophée Bischoff un mobilier estimé à 1120
Succession, mobilier 499, argent 30, garde robe 144
acp 534 (3 Q 30 249) f° 15 du 1.7. (vacation du 27 juin) Il dépend de cette succession
moitié d’une maison à la Robertsau rue Saltzmann N° 92
moitié d’une maison quartier rouge N° 74
43 ares 90 terres à la Robertsau
Frédéric Charles Gautschi et Marie Cléophée Bischoff vendent la maison au cordonnier Geoffroi Krausz moyennant 3 000 francs
1841 (9.1.), Strasbourg 12 (153), M° Noetinger n° 12.973
Vente – Ont comparu le sieur Frédéric Charles Gautschi, brasseur, et sous son autorisation et assistance Dame Marie Cléophée Bischoff, son épouse demeurant à la Robertsau, commune de Strasbourg, lesquels ont parr ces présentes vendu (…)
au sieur Geoffroi Krausz, cordonnier demeurant à Strasbourg
1° Une petite maison avec un jardin, remise, appartenances et dépendances, située rue neuve quai des pêcheurs à Strasbourg dépendant des maisons dites Prechterhaeusser sous le numéro général 69 d’un côté le sieur Schneider, de l’autre la maison ci après, devant la rue et par derrière le jardin botanique
2° Une autre petite maison avec un jardin, avec appartenances et dépendances, le tout situé en la même ville et rue dépendant desdites Prechterhaeusser, d’un côté la maison ci-dessus désignée de l’autre et par derrière propriété du sieur Gautschi vendue à M. Leclerc par devant la rue, ainsi que le tout se poursuit et se comporte en ce moment (…) Les vendeurs en sont devenus propriétaires suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lange, notaire à Strasbourg le 14 décembre 1835, les vendeurs déclarent que le prix d’adjudication se trouve entièrement payé et ils s’obligent d’en justifier à l’acquéreur à sa première réquisition, quant à l’établissement antérieur de la propriété comme la désignation en est trop longue les parties déclarent s’en rapporter à celle contenue au procès verbal d’adjudication susrelaté – moyennant 3000 francs
acp 284 (3 Q 29 999) f° 41-v du 14.1.
Jean Geoffroi Krausz épouse en 1818 Marguerite Salomé Mons en légitimant une fille née en 1816.
Mariage, Strasbourg (n° 366)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 3 novembre 1818. Jean Geofroi Krauss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 août 1785 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Jean Geoffroi Krauss, cordonnier décédé en cette ville le 30 Floréal sept et de feu Marie Dorothée Schuhmann, décédée en cette ville le 7 Germinal an cinq
Marguerite Salomé Mons, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 septembre 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Jacques Mons, menuisier en cette ville et d’Anne Dorothée Dürrbach, ci présente et consentante (…) Lesdits époux ont déclaré reconnaître Dorothée Sophie Krauss, née d’eux en cette ville le 17 août 1816 et inscrite dans nos registres le 19 subséquent (signé) Johann Gottfried Krauß, Margaretha Salome Muntz (i 1)
Geoffroi Krausz et Salomé Muntz hypothèquent la maison au profit de l’agent de police Vendelin Hornecke
1848 (30.5.), Strasbourg 12 (174), M° Noetinger n° 20.285
Obligation, 30 Mai 1848 – Ont comparu le sieur Geoffroi Krausz, cordonnier & Dame Salomé Muntz son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M.M. Vendelin Hornecker, agent de police demeurant à Strasbourg, ci présent & acceptant, la somme principale de 1000 francs
hypothèquent spécialement Une propriété consistant en maison de devant, de derrière, avec un jardin, remise appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue neuve du quai des pêcheurs n° 49 tenant d’un côté au sieur Schneider, de l’autre à M. Leclerc & par derrière au jardin botanique.
Les conjoints Krausz déclarent s’être rendus propriétaires de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’ile en ont faite de M. Frédéric Charles Gautschi, brasseur, & dame Marie Cléophée Bischoff, conjoints de la Robertsau suivant contrat passé devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 9 janvier 1841
Geoffroi Krausz et Salomé Muntz meurent successivement en 1855 en délaissant une fille Albertine, épouse du tailleur Louis Locker
1856 (6.6.), M° Noetinger
Inventaire des successions de Geoffroi Krausz, vivant cordonnier à Strasbourg, décédé le 11 décembre 1855 et de Marguerite Salomé Muntz, sa femme décédée le 23 décembre 1855, dressé à la requête d’Emilie Albertine Krausz, épouse de Louis Locker, tailleur d’habits à Strasbourg
acp 451 (3 Q 30 166) f° 14-v du 9.6. (succession déclarée le 9 juin 1856) Communauté, meubles 72, garde robe de M. Krausz 29, de Mde Krausz 20
Une Maison rue neuve quai des pêcheurs n° 69
une maison même rue, estimées à 4000
créances 3068
Masse passive 3681
Louis Locker et Emilie Albertine Krausz vendent la maison au pilote Jean Frédéric Nagel et à sa femme Caroline Hartel Vilvot moyennant 4 000 francs
1857 (8.1.), Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 667 (2815) n° 84
Ont comparu M. Louis Locker, tailleur & sous son assistance & son autorisation D° Emilie Albertine Krausz, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes déclaré avoir vendu, cédé & abandonné en toute propriété & jouissance (…)
à M. Jean Frédéric Nagel & sous son assistance & son autorisation D° Caroline Hartel Vilvot, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires à ce présents & acceptant, ledit Nagel, pilote de profession
1° Une petite maison avec un jardin, remise, appartenances & dépendances, située rue neuve, quai des pêcheurs à Strasbourg dépendant des maisons dites Prechterhaeusser sous le numéro général 69 d’un côté le sieur Schneider, de l’autre la maison ci après, devant la rue & par derrière le jardin botanique
2° Une autre petite maison avec jardin situé entre les deux maisons, appartenances et dépendances, située en la même ville & en la même rue dépendant également des maisons dites Prechterhaeusser, d’un côté le numéro précédent, de l’autre la veuve & les héritiers Leclerc, par derrière le jardin botanique & par devant la rue. Telles que ces maisons se trouvent, se poursuivent et se comportent (…) D° Locker née Krautz a recueili ses immeubles dans les successions de ses père et mère M. Geoffroi Krautz, en son vivant cordonnier à Strasbourg & de D° Marguerite Salomé Muntz, sa femme, décédés en ladite Ville le premier le 11 décembre 1855 & la deuxième le 23 du même mois, ainsi que le tout est constaté en l’inventaire des dites successions, dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 6 juin 1856. Les époux Krautz étaient devenus propriétaires desdites maisons pour les avoir acquises de M. Frédéric Charles Gautschi, brasseur, & de D° Marie Cléophée Bischoff, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Noetinger sus-dit le 9 janvier 1841, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois Volume 366 Numéro 55 moyennant un prix quittancé au contrat. Le époux Gautschi avaient eux mêmes acquis les deux maisons ci-dessus désignées suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lange, notaire à Strasbourg le 14 décembre 1835, moyennant un prix du paiement duquel il a été justifié – Cette vente est faite moyennant le prix de 4000 francs
acp 456 (3 Q 30 171) f° 80-v du 19.1.
Le garçon batelier Jean Frédéric Nagel épouse en 1838 Caroline Hardelle-Vilvot en légitimant trois enfants
Mariage, Strasbourg (n° 92)
Du 19° jour du mois de Mars 1838 à dix heures du matin, Acte de mariage de Jean Frédéric Nagel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 décembre 1807 à Strasbourg, garçon Batelier, fiils de Jacques Nagel, pêcheur domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Madeleine Lienhardt, décédée en cette ville le 29 juin 1837
et de Caroline Hardelle-Vilvot, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 mars 1807 à Hesdin /Pas de Calais/ domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Hardelle-Vilvot, Commandant d’Armées à Hesdin, y décédé le 19 novembre 1808 et de feu Jeanne Catherine Zumbach décédée à Haguenau / Bas Rhin/ le 17 décembre 1816 (…) Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Caroline Mélanie Hardelle-Vilvot, née d’eux en cette ville le 18 octobre 1833, inscrite le 19 sur les registres de l’Etat civil de cette ville, Marie Caroline Louise Hardelle-Vilvot, née d’eux len cette ville le 27 novembre 1834, inscrite sur lesdits registres le 29 en suivant, et Jean Pierre Charles, né d’eux en cette ville le 4 septembre 1837 inscrit sur lesdits registres le même jour
Sur la première expédition de l’acte de naisance de Marie Caroline Louise Nagel est inscrit Enregistré à Strasbourg le 21 février 1856 f° 96 (…)
La première expédition de l’acte de naisance de Jean Pierre Charles Nagel est inscrit Enregistré à Strasbourg le 4 juillet 1867
Registre de population 600 MW 369 (i 109)
Nagel, Frédéric, Strasbourg 08, h.m., cath., français, (à Str.) d.s.n.
id. née Nuss, Caroline, Strasbourg 07, f.m. , cath., français, (à Str.) d.s.n.
id. Caroline, f. , cath., français, (à Str.) d.s.n.
Saller, Elisabeth, Strasbourg 36, f. couturière, cath., français, (à Str.) d.s.n
R. neuve q. des pêcheurs 49 / 16
La reconnaissance de Marie Caroline Louise Nagel est enregistrée en 1856.
1856, Officier de l’état-civil
Officier de l’état civil, 22 novembre 1834 – Reconnaissance par Jean Frédéric Nagel, Garçon batelier à Strasbourg, de Marie Caroline Louise Nagel née le 27 novembre 1834 de Caroline Hardelle Vilvot
acp 447 (3 Q 30 162) f° 96 du 21.2.
Consentement au mariage de ladite Marie Caroline Louise Nagel
1860 (4.4.), M° Momy
Consentement par Jean Frédéric Nagel, garçon batelier, et Caroline Hardelle Vilvot sa femme à Strasbourg au mariage de leur fille Marie Caroline Louise Nagel, lingère à Paris, avec Paul Félix Delchaux* employé à Paris
acp 487 (3 Q 30 202) f° 5 du 4.4.
Naissance, Strasbourg (n° 1277) Déclaration faite à l’hotel de ville de Strasbourg (…) le 4 septembre 1836 de la naissance d’un enfant qui a été reconnu du sexe masculin né hors le mariage cejourd’hui à une heure du matin et nommé Jean Pierre Charles – déclarante Joséphine Geng, sage femme – mère de l’enfant, Caroline Hardelle-Vilvot âgée de 29 ans, native de Hesdin /Pas de Calais/ fille légitime non mariée de feu Jacques Hardelle-Vilvot, ancien militaire et de feu Jeanne Catherine Zumbach
[in margine :] Cet enfant a été légitimé par le mariage subséquent de Jean Frédéric Nagel garçon batelier et de Caroline Hardelle-Vilvot ses père et mère contracté à l mairie de Strasbourg le 19 mars 1838
Enregistré à Strasbourg le 2 juillet 1867
La reconnaissance de Jean Pierre Charles Nagel est enregistrée en 1867.
1867 (4.7.), Maire
Légitimation par suite du mariage d’entre Jean Frédéric Nagel garçon batelier et Caroline Hardelle Vilvot à Strasbourg de Jean Pierre Charles Nagel né le 4 7.bre 1836
acp 564 (3 Q 30 279) f° 21 du 4.7.
Consentement au mariage dudit Jean Pierre Charles Nagel
1867 (4.7.), M° Momy
Consentement par Jean Frédéric, Nagel éclusier et Caroline Hartel Wilvot sa femme à Strasbourg au mariage de Jean Pierre Charles Nagel, chapelier à Bâle avec Anne Nicolet, couturière à Avenches
acp 565 (3 Q 30 280) f° 5 du 5.7.
Jean Frédéric Nagel et Caroline Hardelle-Vilvot vendent la maison au tourneur en bois Laurent Emile Rhein et à sa femme Amélie Trost moyennant 10 800 francs. Une police d’assurance est annexée à l’acte.
1864 (14.11.), Strasbourg 6 (94), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4747
Vente du 14 novembre 1864. Ont comparu M. Jean Frédéric Nagel, batelier, & Dame Caroline Hardelle-Vilvot son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à M. Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, et à Mad° Amélie Trost, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires présents & acceptant,
Désignation. Un corps de bâtiments composé de deux maisons à rez de chaussée surmonté d’un étage, hangard, petit jardin, puits, autres droits, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien numéro 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botanique. Sont compris dans cette vente quatre poêles en fonte avec les tuyaux et un chaudron à lessive. Ainsi que le tout se trouve, se poursuit et se comporte (…)
Origine de la propriété. L’immeuble présentement vendu dépend de la communauté qui existe entre les vendeurs. Cette communauté en est devenue propriétaire au moyen de l’acquisition que les vendeurs en ont faite au Sr Louis Locker tailleur et de Dame Albertine Krautz son épouse, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1857 transcrit au bureau des hypothèques de laldite ville le 23 du même mois de janvier volume 667 n° 841 et inscrit d’office le même jour vol. 674 N° 178. Cette acquisition a eu lieu pour le prix principal de 4000 francs (…) Les époux Locker étaient devenus propriétaires du même immeuble pour la femme Locker née Krausz l’avoir recueili dans les successions de ses père et mère Geoffroi Krausz, cordonnier & Marguerite Salomé Muntz, conjoints les deux décédés à Strasbourg le mari le 11 décembre 1855 & la femme le 23 du même mois, desquels elle était la seule et unique héritière ainsi que cette qualité d’héritière se trouve constatée par l’intitulé de l’inventaire après le décès des époux Krausz par M° Charles Noetinger déjà nommé le 6 juin 1856. Les époux Krausz étaient eux mêmes devenus propriétaires pour l’avoir acquis de Frédéric Charles Gautschi, brasseur, & de Dame Marie Cléophée Bischoff, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Charles Noetinger le 9 janvier 1841, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois Volume 366 Numéro 55 moyennant un prix entièrement quittancé. Enfin le Sr Gautschi avait acquis lui-même le même immeuble suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Lange, alors notaire à Strasbourg le 14 décembre 1835. Une origine de propriété plus régulière présentant des difficultés faute de titres, les acquéreurs déclarent se contenter de celle qui précède et déchargent les notaires soussignés de toute responsabilité à cet égard (…) Prix 10.800 francs (…) Etat civil des vendeurs. Déclarent les vendeurs sous les peines du stellionat Qu’ils sont les deux mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage qui ait précédé leur union
Police d’assurance. La Nationale, du 20 janvier 1857 N° 37.868, durée dix ans – Monsieur Jean Frédéric Nagel, Pilote demeurant à Strasbourg, Bas Rhin, agissant pour son compte la somme de 7000 francs sur deux maisons d’habitation contiguës, sises en cette ville Rue neuve Quai des Pêcheurs & portant les deux le N° 16, construites en pierre et bois, la pierre domine et couverte en tuiles
Laurent Emile Rhein épouse en 1855 Julie Amélie Trost
Mariage, Strasbourg (n° 191)
Du 26° jour du mois de Mai l’an 1855 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Laurent Emile Rhein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 septembre 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tourneur, fils de Laurent Rhein, ancien boulanger et de Marie Salomé Kess, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants
Et de Julie Amélie Trost, majeure d’ans, née en légitime mariage le 23 mai 1831 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans état, fille de Chrétien Ferdinand Trost, potier d’étain et de Marguerite Salomé Meyer, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants – il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 21)
Registre de population 600 MW 344 (1850 sqq)
Rhein, Emile, Strasbourg 22, h.m., tourneur, luthérien, français – p.p. Nancy 1858, de retour 25 mai 64, v. plus bas
id. née Prost, Amélie, Strasbourg 31, sa femme, luthérienne, française
id. Emma, Strasbourg 55, sa fille
Liebrich, Madeleine, 39, servante, catholique (à Str. depuis) 56 – dél. faub. de pierres 27
Grand rue 133, délogé 30. 7.bre 56
r. du Chaudron 4, délogé 30 Xbre 57
r. du tonnelet rouge 4 / 8
r. der Serruriers 13, délogé 14 juillet 1865
r. des pêcheurs 16, délogé 25 mars 1868
r. Milit. de l’hôpital 6
Laurent Emile Rhein et Amélie Trost hypothèquent la maison au profit de Michel Grille
1865 (23.5.), Strasbourg 6 (95), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4887
Obligation du 23 Mars 1865 – Ont comparu M. Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, & D° Amélie Trost, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires présents & pour tout ce qui suit, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
à M. Michel Grille, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 4000 francs (…)
Garantie hypothécaire. Un corps de bâtiments composé de deux maisons à rez de chaussée surmonté d’un étage, hangard, petit jardin, puits, autres droits, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien numéro 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé, donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botannique. Ainsi que le tout se trouve, se poursuit et se comporte (…)
Origine de la propriété. Les époux Rhein sont devenus propriétaire de l’immeuble dont la désignation précède pour l’avoir acquis du Sr Jean Frédéric Nagel, batelier, et de Dame Caroline Hardelle Vilvot son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant Contrat passé devant M° Roessel, l’un des notaires soussignés, le 14 novembre dernier, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 novembre de la même année vol. 998 N° 88 et inscrit d’office vol. 88 N° 155. Cette vente a eu lieu pour le prix de 10.800 francs (…) Les époux Nagel étaient devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Louis Locker tailleur & Dame Emilie Albertine Krausz son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1857 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 23 du même mois de janvier volume 667 n° 841 et inscrit d’office le même jour vol. 674 N° 178. (…)
Les débiteurs déclarent sous les peines de le loi 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage
Laurent Emile Rhein et Amélie Trost hypothèquent la maison au profit de Marguerite Madeleine Spreng veuve du boulanger Jean Georges Kratzeisen, du boucher Frédéric Haas ainsi que des rentières Wilhelmine Caroline Diebolt et Sophie Madeleine Diebolt
1866 (11.10.), Strasbourg 8 (78), M° Gustave Edouard Loew n° 2002
Obligation de 8500 f. du 11 Octobre 1866 – Ont comparu Mr Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, & D° Amélie Trost, son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien et légitimement à titre de prêt
à D° Marguerite Madeleine Spreng veuve de M. Jean Georges Kratzeisen, vivant boulanger à Strasbourg la somme principale de 3000 francs
à M. Frédéric Haas boucher la somme principale de 4000 francs
Et à Dlle Wilhelmine Caroline Diebolt & Sophie Madeleine Diebolt majeures vivant de leurs revenus la somme principale de 1500 francs, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg présents & acceptant, ensemble 8500 francs (…)
Garantie hypothécaire. Un corps de bâtiments composé autrefois de deux maisons à rez de chaussée, étage & mansardes réunis aujourd’hui en une seule maison, hangard, petit jardin, puits, droits, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien numéro 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé, donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botanique.
Etablissement de propriété. Les époux Rhein ont fait l’acquisition du dit immeuble de Mr Jean Frédéric Nagel, batelier, & D° Caroline Hardelle Vilvot époux à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Roessel et son collègue, notaires en cette ville, le 14 novembre 1864, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 22 novembre de la même année vol. 998 N° 88 et inscrit d’office vol. 880 N° 155. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs (…)
Déclaration. Les époux Rhein déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale
Police d’assurance. La Nationale. Date 10. octobre 1866 – Monsieur Laurent Emile Rhein, Tourneur en bois demeurant à Strasbourg, Bas Rhin, agissant pour son compte la somme de 7000 francs sur deux maisons d’habitation contiguës, sises en cette ville Rue des Pêcheurs N° 16, construites en pierre et bois, la pierre domine et couverte en tuiles. Mr Rhein déclare que le la Cie l’Urbaine lui assure déjà une somme de 8000 francs sur les susdites maisons
Laurent Emile Rhein et Amélie Trost hypothèquent la maison au profit du rentier Marie Louis Villard, de Paris
1867 (25.5.), Strasbourg 1 (181), M° Alfred Ritleng (fils) n° 5226
Obligation de 1000 f. 25 Mai 1867 – Ont comparu Mr Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, et dame Amélie Trost, son épouse de lui assistée et autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir solidairement
à M. Marie Louis Villard, rentier demeurant à Paris pour lequel M. Jean Baptiste Vetter, clerc de notaire demeurant à Strasbourg ci présent stipule et accepte la somme principale de 1000 francs
Affectation hypothécaire. Un corps de bâtiments composé de deux maisons à rez de chaussée surmonté d’un étage, hangard, petit jardin, puits, autres droits, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue neuve des pêcheurs ou rue Neuve quai des pêcheurs n° 16 ancien N° 49, autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, tenant d’un côté à Mad° Schneider, de l’autre à M. Massé, donnant devant sur ladite rue et derrière sur le jardin botanique.
Origine de la propriété. M. et Mad. Rhein sont propriétaires de la dite maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Nagel batelier et de dame Caroline Hardelle Vilvot son épouse demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Roessel et son collègue, notaires à Strasbourg, le 14 novembre 1864, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 22 novembre 1864 vol. 998 N° 880 et inscrit d’office vol. 880 N° 155. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs (…)
Déclaration. Les époux Rhein déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale
Police d’assurance. La Nationale. Date 10. octobre 1866 – Monsieur Laurent Emile Rhein, Tourneur en bois demeurant à Strasbourg, Bas Rhin, agissant pour son compte la somme de 7000 francs sur deux maisons d’habitation contiguës, sises en cette ville Rue des Pêcheurs N° 16, construites en pierre et bois, la pierre domine et couverte en tuiles. Mr Rhein déclare que le la Cie l’Urbaine lui assure déjà une somme de 8000 francs sur les susdites maisons
Police d’assurance. L’Urbaine, N° 25.636 du 3 Mai 1865, durée 10 ans. 1° 8000 francs sur une maison d’habitation sise en cette ville rue des pêcheurs N° 16 élevé sur cave, de rez de chaussée, un étage, mansardes et greniers. Monsieur Rhein déclare que la Compagnie d’Assurances La Nationale couvre une somme de 7000 francs sur la susdite maison suivant police N° 37.628 en date du 27. janvier 1857.
2° 3000 francs sur meubles meublants, linge, lits, literie effet d’habillement, glaces, pendules, et autres ornements, bois de chauffage; ustensiles et provisions de ménage
3° 500 francs sur outillages ayant servi à la fabrication des pipes. Les susdits objets sont renfermés dans la maison d’habitation assurée par l’article premier
4° 1000 francs propre garantir l’assuré de toute action que ses voisins pourraient exercer à son encontre pour communication d’incendie en vertu des articles 1382, 1383 et 1384 du code Napoléon
Laurent Emile Rhein loue la maison à Ferdinand Thomsen, menuisier à Colmar
1867 (28.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 5-v du 14.12.
du 28 septembre 1867. Bail entre les soussignés Laurent Emile Rhein tourneur propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue des pêcheurs N° 16 d’une part
Et Ferdinand Thomsen, menuisier à Colmar d’autre part
a été conclu le bail suivant. Le sieur Rhein donne à titre de bail pour trois, six ou neuf ans consécutifs au sieur Thomsen la susdite maison, composée d’un rez de chaussée à trois ouvertures, un premier étage à quatre ouvertures et des mansardes. Le preneur se réserve de pouvoir faire au rez de chaussée une devanture de magasins et la démolition de la cloison à droit en se conservant les matériaux sans que le propriétaire puisse s’y opposer et sans pouvoir exiger de dommages intérêts – le loyer annuel étant de 1000 francs
Laurent Emile Rhein et Amélie Trost vendent la maison à Pierre Massé et à sa femme Catherine Elisabeth Christ (Pierre Massé est propriétaire depuis 1858 de la maison voisine n° 14 dans laquelle il est autorisé la même année à exploiter une maison de tolérance de premier ordre, semblable à celle qu’il occupait rue de Schiltigheim 15, ADBR cote 3 M 929)
1868 (20.6.), Strasbourg 1 (183), M° Alfred Ritleng aîné n° 5928
Vente pour 11.000 francs. 20 Juin 1868. Ont comparu Monsieur Laurent Emile Rhein, tourneur en bois, et dame Amélie Trost, son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes vendu avec la garantie solidaire de droit
à Monsieur Pierre Massé propriétaire et à Dame Catherine Elisabeth Christ son épouse de lui autorisée domiciliés &et demeurant à Strasbourg acquéreurs solidaires pour lesquels M Massé comparant se portant fort
une maison située à Strasbourg Rue Neuve quai des pêcheurs n° 16 (ancien Numéro 49) autrefois rue neuve traversière quai des pêcheurs, composée de deux corps de bâtiments à rez de chaussée, surmonté d’un étage, avec hangard, jardin, puits, aisances, appartenances et dépendances tenant d’un côté à Monsieur Trautmann, de l’autre à M. Massé lui-même, donnant devant sur la rue Neuve quai des pêcheurs et derrière sur le jardin botanique, ainsi que tous les poêles et cors qui s’y trouvent & la chaudière à lessive.
Origine de la propriété. Monsieur et Madame Rhein sont devenus propriétaires de la dite maison pour en avoir acquise de Monsieur Jean Frédéric Nagel batelier et de dame Caroline Hardelle Vilvot sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg, le 14 novembre 1864, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 22 novembre 1864 vol. 998 N° 88 et inscrit d’office vol. 880 N° 155. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.800 francs (…)
Les époux Nagel avaient acquis cet immeuble de Madame Albertine Krauss épouse de M. Louis Locker tailleur d’habits demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Charles Noetinger notaire susdit le 8 janvier 1857 transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 23 du même mois de janvier volume 667 n° 84 et inscrit d’office le même jour vol. 674 N° 278. (…)
Il a été déclaré dans cette dernière vente que Madame Locker née Krauss avait recueili cette Propriété dans les successions de M. Geoffroi Krauss, cordonnier et de Dame Salomé Muntz, son épouse dont elle était la seule et unique héritière. Les époux Krauss avaient fait l’acquisition de cet immeuble de Monsieur Frédéric Charles Gautschi, Brasseur et de Dame Marie Cléophée Bischoff son épouse de la Robertsau suivant contrat passé devant ledit notaire Charles Noetinger le 9 janvier 1841. Conditions de la vente (…) La présente vente est en outre consentie moyennant le prix de 11.000 francs à compte desquels les acquéreurs ont à l’instant payé comptant la somme de 1000 francs
acp 574 (3 Q 30 289) f° 13-v du 24.6.
Originaire d’Izon dans la Gironde, Pierre Massé épouse en 1847 Catherine Elisabeth Christ native de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 265) Du 17° jour du mois de juillet l’an 1847 à dix heures du matin. Acte de mariage de Pierre Massé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 octobre 1819 à Izon (Gironde), domicilié à Strasbourg, Journalier à l’arsenal, fils de Pierre Massé, vigneron, et de Marie Chantereau, conjoints domiciliés à Izon
et de Catherine Elisabeth Christ, majeure d’ans, née hors le mariage le 21 septembre 1816 à Wissembourg (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feue Catherine Christ, veuve de Philippe Bergmann, faiseur de bas, décédée à Wisembourg le 13 décembre 1818 (signé) pierre Massé, Cathrina Christ (i 17)
Inventaire dressé suite à la séparation de corps entre Pierre Massé et Catherine Christ
1869 (17.7.), Strasbourg 1 (185), M° Alfred Ritleng aîné n° 6524
Inventaire de séparation entre Pierre Massé et Catherine Christ
L’an 1869 le 17 Juillet à deux heures de relevée en la maison située rue de la Massue n° 2. En présence et à la requête de Monsieur Pierre Massé propriétaire & de dame Catherine Christ son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg, ladite Dame Massé commune en biens avec son dit mari à défaut de contrat de mariage et autorisée à poursuivre la séparation de corps contre son dit mari aux termes d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal de première instance de Strasbourg en date du 21 juin dernier, Enregistré et ayant acquis cette qualité et adéquate l’y autorise l’article 270 du Code Napoléon (…)
Estimation des objets mobiliers. Salon, Chambre à coucher N° 6, Chambre n° 9, Chambre n° 5, Chambre n° 8, Corridor, Chambre n° 10, Chambre n° 11, Chambre n° 12, Chambre n° 13, Corridor, Chambre n° 14, Chambre n° 1, Chambre n° 2, Chambre n° 3, Cuisine, Cave
Titres. Le titre d’acquisition de la maison sise rue de la Massue n° 2 dressé par M° Stromeyer notaire à Strasbourg le 14 mai 1860
et le titre d’acquisition de la maison rue neuve quai des pêcheurs dressé par M. Ritleng notaire soussigné le 20 juin 1868
acp 585 (3 Q 30 300) f° 50 du 19.7. mobilier 3032
Une maison à Strasbourg rue de la Massue n° 2
Pierre Massé loue la maison à Caroline Eberlé (qui deviendra sa femme en 1874)
1869 (13.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 152 (3 Q 31 651) f° 14 du 16.7.
13 juillet 1869 – Bail. Le soussigné Pierre Massé, propriétaire à Strasbourg donne par ces présentes à baim pour trois, six ou neuf années entières et consécutives qui ont commencé le 24 juin 1869
à Melle Caroline Eberlé majeure d’ans, sans état au dit lieu
Une maison sise à Strasbourg rue des pêcheurs N° 16 (…) moyennant un loyer annuel de 600 francs
Catherine Elisabeth Christ meurt en 1874 après avoir fait plusieurs legs. Son mari hérite de ses biens à défaut d’héritiers proches. La succession comprend plusieurs maisons, celle que la défunte habitait rue de Schiltigheim, les deux maisons contiguës rue des Pêcheurs et une autre rue de la Massue.
1874 (12.2.), Strasbourg 7 (143), M° Edouard Stromeyer n° 8902
Inventar nach Ableben von der Frau Catharina Elisabeth Christ, Ehefrau von H. Pierre Massé Im Leben gewesener Eigenthümerin zu Straßburg, wo sie gestorben ist den 18. Dezember 1873.
Auf Ersuchen des H. Pierre Massé, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, handelnd 1. wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche weil keine Eheberedung vorhanden ist, zwischen Ihm und seiner verstorbenen Ehefrau Catharina Elisabeth Christ, bestand. 2. als Rechtshaber die gantze Hinterlassenschafft von seiner Ehefrau herrührend laut dem Artikel 767 des gesetzs Buches, früher code napoléon, heute code civil weil dise letztere keine Verwandten in einigen *fähigen Graden, keine Kinder weder Ascendenten noch Descendenten noch Geschwistern hat, so bestätigt durch Notorietätsact durch notar Stromeyer (…)
alles sich im ersten Stock in einem Hause Schiltigheimergaßen in Straßburg gelegen, befunden
Abschrift des Testaments durch Frau Masse vor unterschriebenem notar Strometer den 20. Mai 1873 errichtet. Je revoque tous les testaments que je puis avoir fait avant le présent. Je donne et lègue à la mineure Caroline Pierrette Eberlé et au mineur Pierre Alexandre Eberlé tous deux demeurant à Strasbourg à chacun une somme de 10.000 francs (…) De plus je lègue en toute propriété à l’hospice des orphelins de la Ville de Strasbourg la somme de 50 francs
Gütergemeinschaft, Erster Stock, Keller, Chambres garnies, Stube N° 4, Stube N° 5, Stube N° 7, Stube N° 10, Stube N° 6
Ligenden Güter. 1. Eine Wohnbehausung Schiltigheimegaß N° 15 (…)
2. Eine Wohnbehausung à rez de chaussée und drei Stock hoch, in Strassburg gelegen, rue des pecheurs, ancien Numéro 69, nouveau numéro 14, erkauft von Marguerite Geistdoerffer (…)
3. Eine Wohnbehausung in Strassburg gelegen rue des pecheurs n° 16, erkauft von Laurent Emile Rhein, tourneur und Amélie Trost, Eheleuten in Straßburg laut Kauffbrieff vor H. Rittleng in Straßburg unter den 20. Juni 1868 errichtet, verlehnt laut privat Rechnung datirt von Strassburg vom 13. Jully 1869, registrirt den 16. Julli 1869 folio 14 (…) an Caroline Eberlé de Strasbourg pour un loyer annuel de 60 francs et pour une durée de trois, six neuf ans qui ont commencé le 24 juin 1869
du 13 février 1874. N° 8903. Cloture d’inventaire – Vorsetzung der liegenden Gütern
4. Eine Wohnbehausung gelegen rue de la Massue N° 3 (…)
acp 626 (3 Q 30 341) f° 2-v n° 831 du 19.2. (S. d N° 1240, 1/5.75 erklärt) Gemeinschaft. Mobilien 1488
Ein Haus Schiltigheimergasse N° 1, Ein Haus Fischergasse N° 14, Ein Haus Fischergasse N° 16, Ein Haus Kolbengasse N° 2
Pachtzinse 26 – Passiv Masse 39.970
Nachlass, Kleidung 84, Passiv 388
Acte de notoriété mentionné à l’inventaire ci-dessus
1874 (20.1.), M° Stromeyer
Notorietätsact, bestätigend dass Frau Catharina Elisabeth Christ, Ehefrau von Pierre Massé, Eigenthümer in Straßburg, daselbst wohnhaft gewesen, am 18. December 1873 daselbst gestorben ist, und dass sie keine Kinder weder in der Ehe noch ausser der Ehe gezeugt und hinterlassen hat
acp 622 (3 Q 30 337) f° 83-v n° 359 du 20.1.
Pierre Massé se remarie avec Amélie Caroline Eberlé : contrat de mariage sans communauté, célébration
1874 (21.12.), M° Holtzapffel
Ehevertrag – Peter Massé, volljähriger Gutsbesitzer zu Straßburg wohnhaft
Amalia Caroline Eberlé, volljährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft
acp 635 (3 Q 30 350) f° 80 n° 4848 du 29.12. Bedingungen die ganze Gütergemeinschaft gehört bei Auflösung der Ehe ausschließlich dem Bräutigam bezw. seinen Erben, mit Vorbehalt zu Gunsten der Braut und deren Erben der Vorausnahme des von Seiten der Braut in die Gemeinschaft geflossene Vermögens und Kapitalien
Dagegen hat die Braut im Falle ihres Ueberlebens für alle ihre Rechten der Gütergemeinschaft Anspruch auf eine jährliche und lebenslängliche Rente von 1800 franken, Rente anfangend vom Todestage des Hochzeiters an. In keinem Falle kann sich der Bräutigam oder seine Erben von Zahlung dieser Rente befreien.
Die Braut erklärt daß die das Grundstück welches sie zufolge Akt vor Notar Holtzapffel vom 30. September 1873 erkauft, entliegenschaftet erkläre und in die Gütergemeinschaft einwerft gegen einem von der Gütergemeinschaft zu zahlenden Kaufpreis von 2000 Franken
Bei Auflösung der Ehe behält die Braut in vollem Eigenthum ihre Kleider Weißgezeug und Schmucksachen, sowie das Silbergeschirr welches ihr Zeichen trägt
Mariage, Strasbourg (n° 859) De, 22. December 1874 um zehn Uhr des Morgens. Heiraths-Urkunde von Peter Massé, Wittwer von Catharina Elisabeth Christ, zu Strassburg gestorben (…) den 18. December 1873, geboren zu Izon (Frankreich) den 27. October 1819, Eigenthümer wohnhaft zu Straßburg volljähriger ehelicher Sohn von weiland Peter Massé, Rebmann zu Izon gestorben nach dem vorgelegten Sterbeact den 10. Februar 1866 und von Maria Chantereau, ohne Gewerb, zu Izon wohnhaft
und von Amalie Caroline Eberle, geboren zu Straßburg den 7. November 1840 (…) ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter von weiland Jacob Eberle, Zimmermann zu Paris (Frankreich) gestorben nach dem vorgelegten Sterbeact den 29. Juni 1864 und von Anna Maria Schwing ohne Gewerb zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 4. December dieses Jahr von Herrn Brochet, Notar zu Libourne (Frankreich) wohnhaft errichtete Eheeinwilligung seiner mutter (66)
Caroline Eberlé figure sur la fiche de sa mère Marie Schwing, femme abandonnée de son mari, avec son fils naturel Louis Alexandre Pierre
Registre de population 600 MW 399 (1850 sqq) im 165
Eberlé née Schwing, Marie, Strasbourg 05, fm. m., luthériens, français, femme abandonnée, le mari à Paris, del. r. polygone 5/9
id. Marie (Madeleine), Strasbourg 35, sa fille, tailleuse, luth., franç., pp. Paris 28 Juin 1861
id. Jn Jacques, Strasbourg 35, son fils cordonnier, luth., franç., pp. Paris 25 Juin 68
id. (Fred. Gge.) Guillaume, Strasbourg 42, son fils, luth., franç., pp. Paris 25 Mars 57
id. Caroline, Strasbourg 41, sa fille, luth., franç.
id. Emile, Strasbourg 39, son fils, luth., franç., pp. Paris 25 Juin 58
id. M. Caroline Eugénie, Strasbourg 57, fille de Marie, luth., franç.
id. Louis Alexandre Pierre, Strasbourg 1860 fils de Caroline, luth., franç.
(demeure) rue des dentelles 26, délogée 30. 7.bre 86
rue du Vent 13, délogée 30 7. 1857
Quai des bateliers 39 / 12, délogée 30 7.b68
rle baquet à poissons, délogée 30 Xbr 58
r. des 7 hommes 12
r. des pêcheurs 16, délogée 30 Juin 59
pl. St Nicolas 4, délogée 24 Xbre 59
rue du fort 5, délogée 29 7.b 60
rue Kageneck 3, délogée 30 7.br 1861
r. du polygone o, délogée 25 Juin 62
[biffé] r. du polygone , délogée 26 7.b 63
Amélie Caroline Eberlé meurt à Molsheim en 1902 en délaissant un fils de son mari (Paul Adrien Massé) et trois enfants naturels (Pierre Louis Alexandre Eberlé, cuisinier à Londres, Pierrette Eberlé, femme du comptable Auguste Lauffenburger, et Arthur Dieudonné Eberlé, musicien à Oran en Algérie)
1902 (11.4.), M° Allonas n° 20.285
Inventar nach Ableben von Amalie Karoline Eberlé Ehefrau Peter Massé, Eigenthümer früher hier jetzt in Molsheim gestorben daselbst am 18. Oktober 1901, auf Anstehen des genannten Wittwers als einziger Erbe seiner Frau laut Schenkung Allonas vom 29. III 1899 reg. zu Molsheim Band 282 Blatt 68 Nr 1967, bestätigt durch einen Erbschein des Amtsgerichts Molsheim vom 5. November 1901.
Pflichtteils berechtigte sind 1. der Sohn Paul Adrian Massé Koch in Molsheim, 2. die unheliche Kinder a) Peter Ludwig Alexander Eberlé, Koch in London, b) Pierrette Eberlé, Ehefrau August Lauffenburger, Buchhalter hier, c) Arthur Dieudonné Eberlé, Musiker in Oran (Algerien)
Ehevertrag ohne Gütergemeinschaft vor Notar Holtzapffel hier vom 21. XIII 1879
acp 997 (3 Q 30 712. III) f° 17-v n° 381 du 15.4. – Gütergemeinschaft. Mobilien 1880
Forderung auf Eheleute Georg Bürgen hier Akt Mossler vom 1 IV 1896, 16.000 Zins 32
Liegenschaften. Bann Molsheim, F 210. 210. 211 ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und einem Stockwerk, Sankt Martinsgasse
Stadt Strassburg Ein Anwesen aus Erdgeschoß 2 Stockwerken & Mansarden, Fischergasse N° 18
Nach der Bestimmungen des Ehevertrags gehört dieses Vermögen dem Ehemann allein
Nachlaßwerthe, Garde robe 120, Schulden 222
Pierre Massé meurt à Molsheim en 1905 en délaissant pour héritiers testamentaires son fils Paul Adrien et ses deux petits-enfants Albert Paul et Berthe Alexandrine Massé
1905 (3.8.), M° Allonas n° 23.182
Inventar Peter Massé
auf Ansuchen von Paul Adrian Massé, Koch und Eigenthümer in Molsheim, über den Nachlass seines zu Molsheim am 30 April 1905 verstorbenen Vaters Peter Massé
Vorbemerkungen. Der Erblasser war in erster Ehe verheiratet mit Elisabeth Christ. Diese starb hier am 18. Dezember 1873 kinderlos und wurde beerbt von ihrem Ehemann dem Erblasser. In 2. Ehe war der Erblasser verheiratet mit Amalie Caroline Eberlé laut Ehevertrag vom 21. II. 1874. Letzere starb am 18. X 1901 in Molsheim und hat gemäß Schenkung v. Not. Allonas vom 29. III. 1899 ihrem Ehemann als Alleinerben eingesetzt.
Der jetzige Erblasser starb zu Molsheim am 30. April 1905 und wurde beerbt auf Grund Testament Allonas vom 14. XII 1903 von seinem Sohn Paul Adrian Massé obengenannt, den beiden Enkeln Albert Paul Massé und Bertha Alexandrine Massé hat der Erblasser ein Legat von je 8000. M. vermacht. Laut Legatauslieferung vor amt. Notar vom 3. August 1905 wurden den beiden g. Enkeln diese Legate ausgeliefert.
acp 1044 (3 Q 30 759. I) f° 100 du 21.8. – Masse. Aktiv. I. Mobilien 2098, II baares Gelt 3700, III Mietzinsen für die Zeit vom 1.4.1905-30.4.1905, 735, IV. Forderungen 16.053
V. Werthpapiere 1) 3946, 2) 3911, 3) 5867, 4) 2005, 5) 1002, 6) 7020
Liegenschaften. Gemarkung Strassburg 1) Flur N 432, 6,71 Hf, Whs Schiltigheimergasse N° 1, St. W.; 1200
2) Flur 29 N° 7, 1,88 Hf Whs Fischergasse N° 14 aus Erdgeschoß St. W. 2300
3) Flur 29 N° 8, 1,99 Hf Whs Fischergasse N° 16 St. W. 800
4) Flur 29 N° 9, 2,01 Hf Whs Fischergasse N° 18 St. W. 1500 Wohnhaus mit 2 Stockwerken und Mansarden
Gemarkung Molsheim 5) Flur 5 N° 210, 2100 Ein zu Molsheim S. Martingasse N° 10 gelegenes Wohnhaus mit Erdgeschoß einem Stockwerken
Passiva. Beerdigungskosten 426.
La maison revient à Paul Adrien Massé, cuisinier à Molsheim, qui épouse en 1901 Eugénie Zirn.
Mariage, Molsheim (n° 17)
Molsheim am 21. August 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Koch Paul Adrian Massé, evangelischer Religion, geboren am 18. April 1887 zu Straßburg, wohnhaft in Molsheim, Sohn des Rentners Peter Massé und seiner Ehefrau Amalie Karoline gebornen Eberlé, wohnhaft in Molsheim
2. die gewerblose Eugenie Zirn, katholischer Religion, geboren an 16. Oktober des Jahres 1880 zu Molsheim, wohnhaft in Molsheim, Tochter des Ackerers Florenz Zirn und seiner Ehefrau Luise gebornen Kompf wohnhaft in Molsheim (i 20)
Rue de l’Arc-en-Ciel n° – VI 29 (Blondel) puis O 392, section parcelle (cadastre)
La maison et celle au nord (n° 11) forment une seule propriété de 1587 à 1677 puis de 1714 à 1743, anciennement appelées zum Dintenhörnlin (à l’Encrier).
Balconnet et mascaron sans doute dus au secrétaire des Quinze Daniel Raimbaut Friderici (milieu XVIII°)
Réunie au n° 7 depuis 1899
Les n° 7 et 9 (septembre 2024), le n° 9 (octobre 2007), les n° 11 et 9 (avril 2015)
Propriétaire de plusieurs bâtiments au nord (voir 10, rue des Pucelles), Henri Buchsner vend en 1587 au messager Charles Kürsner une maison dite zum Dintenhörnlin (à l’Encrier) à côté de celle qu’il conserve, aussi nommée zum Dintenhörnlin. Le bâtiment a notamment une avance de vingt-cinq pieds de long en saillie de trois pieds d’après le Livre des communaux (1587). Marthe Krafft, femme du pasteur Gaspard Klee, passe en 1644 un accord avec son voisin revendeur Jean Jacques Judi (maison au sud, ensuite n° 7) concernant la vidange de leur fosse commune. Le cordonnier Jean Cappel règle en 1696 l’écoulement des eaux avec son voisin Thiébaut Vix (maison à l’arrière). La maison appartient de 1714 à 1730 à Jean Nicolas Schwendt, secrétaire des Treize puis bailli de Barr ; il la réunit à celle au nord qui lui appartenait déjà par deux ouvertures en 1714 et une troisième en 1717. Arnaut Lagardelle cède à titre précaire en 1738 au receveur Fischbach un emplacement dans la cour (maison au sud). Le secrétaire des Quinze Daniel Raimbaut Friderici vend la maison du nord en 1743 à Guillaume Henri de Haindel. C’est sans doute lui qui transforme la façade en y ajoutant un balconnet et un mascaron représentant Aurore. La maison appartient à partir de 1760 à Etienne Daudet, successeur du précédent dans sa fonction de secrétaire des Quinze, puis à partir de 1787 au receveur François Antoine Pettmesser.
Plan-relief de 1727. La maison se trouve sous la quatrième toiture de la rue de l’Arc-en-Ciel, deuxième rue à partir de la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 78 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un petit balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche de (n) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres dont celle à balconnet au milieu du premier étage, étage sous combles et toiture à un niveau de lucarnes. La cour O représente l’arrière (3-4) de la façade sur rue et le mur (1-2) du voisin au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 9.
Cour O – Le rez-de-chaussée des n° 7 et 9 avant et après travaux (1899, dossier de la Police du Bâtiment)
Le fabricant de portefeuilles François Lampès achète de son voisin Fischbach (actuel n° 7) la mitoyenneté du mur pour faire construire un troisième étage. Il n’est cependant pas autorisé à exécuter son projet puisque la hauteur dépasserait le maximum réglementaire. Emilie Débès et sa voisine veuve de Chrétien Frédéric Kirchner, propriétaire du n° 11, résilient en 1879 des servitudes réciproques. Charles Supper acquiert en 1895 le n° 7 puis en 1899 le n° 9 qu’il réunit en une seule propriété pour agrandir le restaurant qu’il exploite au n° 7. Les étages prennent désormais leur entrée par le n° 9.
L’A.F.U.L. de l’Arc-en-Ciel fait rénover les bâtiments sis 7 et 9, rue de l’Arc-en-Ciel sous la direction des architectes Denu et Paradon, en supprimant un édicule dont l’étage dépend de l’immeuble voisin n° 11. Les travaux sont terminés au printemps 1989, sauf le rez-de-chaussée en février 1991. La société Musical Box fait aménager en 1990 le rez-de-chaussée en bar (enseigne L’Arc-en-Ciel puis café concert L’Arlequin, Karaoké).
Elévations des n° 7 et 9 – Coupe du n° 7 (Atelier Beau, 1987) – Plan cadastral (dossier de la Police du Bâtiment)
Mascaron (image de Brigitte Parent Répertoire des mascarons – Rez-de-chaussée et étage (septembre 2024),
octobre 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I,dossier II – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1586 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
|
|
Henri Büchsner et (1576) Agathe Gremp von Freudenstein – luthériens |
1587 |
v |
Charles Kürsner, trompette, et Dorothée puis (1593) Anne Heintz – luthériens |
1604 |
v |
Anne Müller, veuve de Jean Bernard Ringelstein, au service du comte de Mansfeld |
1620* |
h |
Jean Adolphe Ringelstein, docteur en médecine, et (1618) Marthe Krafft, remariée (1635) avec Gaspard Klee, pasteur à la Robertsau – luthériens |
1655 |
v |
Jean Wagner, menuisier, et (1608) Barbe Reichweiger puis (1640) Madeleine Huber – luthériens |
1667 |
v |
Barbe Scheid, femme (1653) du diacre Jean Philippe Koch puis (1668) du receveur Jean Jacques Schœtterlin – luthériens |
1677 |
v |
Jean Cappel, cordonnier, et (1675) Einbeth Welsch puis (1691) Rosine Lenck – luthériens |
1714 |
v |
Jean Nicolas Schwend, secrétaire puis bailli, et (1698) Anne Catherine Rosalie Rothfuchs – catholiques |
1730 |
v |
Arnaut Lagardelle, maître maçon, et (1718) Jeanne Bouillon puis (1732) Marie Catherine Reine Marchand – catholiques |
1737 |
v |
Daniel Raimbaut Friderici, licencié en droit, et (v. 1726) Marie Marguerite Greuhm – luthériens, convertis (1732) |
1760 |
adj |
Etienne Daudet, licencié en droit, et (1724) Geneviève Félicie Gayet – catholiques |
1787 |
v |
François Antoine Pettmesser, receveur, et (1753) Marie Elisabeth Silberrad – catholique et luthérienne convertie |
1797 |
v |
Joseph Calame, marchand de vins, et (1790) Dorothée Salomé Meyer, (1797) Marie Idou puis (1824) Marie Marguerite Anastase Hommel – catholiques |
1830 |
h |
Jean Baptiste Hommel, pharmacien à Obernai, et (1787) Françoise Thiébaut Louise Rieffel – catholiques |
1834 |
v |
Marie Catherine Angélique Coqueugniot, femme (1819) du major Joseph Bohn |
1842 |
v |
Egide Théodore Holtzapffel, négociant, et (1823) Hélène Eléonore Jacobée Thomassin puis (1843) Caroline Henriette Elisabeth Serard |
1845 |
v |
Georges François Lampès, relieur, et (1844) Barbe Siefert |
1863 |
v |
Marie Elisabeth Ebner, couturière, célibataire (1834-1925) |
1873 |
v |
Emilie Débès épouse (1882) Edouard Schoellhammer, ingénieur, veuf de Justine Lang
puis l’héritière Georgette Olympe Schœllhammer-Débès |
1895 |
v |
Camille Glück, ingénieur, et (1858) Victoire Nagel |
1899 |
v |
Charles Supper, serrurier, et (1875) Julie Hertel |
1902 |
h |
Aloïse Henny, agent d’assurances, et (1902) Sophie Supper |
1930* |
v |
Jules Schmitt et Marie Bastian |
1952* |
|
Guillaume Trudersheim, maître poêlier, et son épouse |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1708, 730 livres en 1773
(1765, Liste Blondel) VI 29 M. Daudet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dotée Wittib, 3 toises, 3 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 392, Bohn, Angélique, veuve rue de l’Arc en ciel 5 – maison, sol – 0,84 are
Locations
1779, Etienne Damien Ricard, intéressé dans les affaires du Roi
1809, 1803, Joseph Hommel, receveur des contributions
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 104-v
Le trompette et messager Charles Hartmann règle 8 sols pour sa maison dite à l’Encrier, à savoir une avance (25 pieds de long, saillie de 3 pieds), une plate-forme en pierre (4 pieds ½ de long, 14 pouces de large), une marche (5 pieds de long, deux pieds de large), un escalier de cave (4 pieds de long, saillie de trois pieds) et un chenal en bois.
Dintenhorn Gaß Sanct Steffans Plan zu, Ein seitten
Carle Harttmann der Trometer vndt Einspenniger hatt vor seinem hauß zum Dintenhörnlin genandt, oben ein Vsstoß 25 schu lang und 3 schu heraus, Vnden ein steinerin Tritt 4 ½ schu lang vnd 14 Zoll breÿtt, Mehr ein staffel 5 schu lang vnd 2 schu breÿt, Item ein Kellersteg 4 schu lang und 3 schu herausser, sampt einem hültzenen Nach, Soll & bessert & viij ß d
Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze
1714, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Le secrétaire des Treize Jean Nicolas Schwendt qui vient d’acheter la maison demande l’autorisation d’ouvrir des communications avec la sienne (une porte au premier étage et une autre au deuxième étage). Les préposés renvoient l’affaire aux Quinze.
(f° 79-v) Mittwochs den 22. Augusti 1714. Herr Secretarius Joh: Nic: Schwendt pt° durchbruchs
Augenschein eingenommen in Herrn Johann Niclaus Schwendten, den Herren dreÿ Zehen Secretarÿ, in der Regenbogen gaßen gelegenen behausung, darinnen Er im Undern stock eine thür 7. schuhe hoch und 3. schuhe breit und in dem 2. stock in der Stuben beÿm offen auch eine thür von gleicher höhe in das oben daran dem Stephans plan Zu gelegene erhandelte Nebens Hauß Zubrechen gesinnet ist, und umb deßen gn. permission bereits beÿ den herren fünffzehen angesucht hatt. Erk. Soll deren beschaffenheit den Herren Fünffzehen referirt werden.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Les préposés rapportent qu’une des ouvertures se trouve dans le bûcher de l’entrée et à l’étage derrière le fourneau. La commission constate que les droits à régler dans de tels cas s’élèvent à dix ou vingt sols, elle propose cependant par grâce spésiale le tarif de cinq sols l’ouverture. Jean Nicolas Schwend demande trois semaines plus tard de régler un capital plutôt qu’une taxe annuelle. Les Quinze accèdent à sa demande moyennant quarante florins en argent comptant.
(f° 236) Sambstag den 1. Septembris – H. XIII. Secretarius Schwendt pt° einigen Durchbrüch
Die Ober Bawherren laßen durch Herrn Secretarium Friden referiren, daß H. XIII. Secretarius Schwendt sich beÿm protocoll angemeldet habe, und beduten, daß Er wüllens were einigen durchbruch in einer allererst ahne sich erkaufften behaußung Zumachen. Nach dem mann Ihne ferner darüber gehört, und die sach wohl untersucht worden, hätte mann gefunden, daß Er im eingang unten im holtz hauß auf der lincken handt ein tühren dreÿ schuhe breit und siben schuhe hoch, wie auch oben in einer wohnstub hindter dem Ofen ein solche thür von gedachter breite und höhe machen Zu laßen verlangte. auf seithen der herren Deputirten hätte mann gut befundten, daß mann die protocolla auf schlagen solle, umb zu sehen Wie mann in dergleichen fällen Zu Verfahren pflegte, Welches dann auch geschehen, und darinnen klar gefundten habe, daß andere Zehn, fünffzehen biß Zwantzig schilling in solchen fällen jährlich bezahlt haben, doch halte mann darvor, daß vor Imploranten einige Consideration Zu haben, doch daß Er Zwar nicht so hoch alß andere angesetzt werden, sondern nur 5 ß von jeder thür jährlich bezahlen solle, die genehmhaltung Zu Mghherren stellend. Erkandt beliebt
(f° 277-v) Sambstag den 22. Septembris – H. XIII. Secretarius Schwendt pt° 2.er Durchbrüchen angesetzte gebühr
Iidem [Ober Stall herren] laßen durch Eundem [Herrn Secretarium Friden] reassumiren, Waß jüngst Wegen H. XIII. Secretarÿ Johann Niclauß Schwendten puncto angesetzter gebühr Von 2.en durch brüchen erkandt worden, und anbeÿ berichten, daß seith dem derselbig gegenwärtiges Memoriale eingelüffert, inhaltend daß Er sich unterthänig bedancke vor die gnädige Vergünstigung der quæstionirten durchbrüch wie auch vor daß, weilen man Ihme einen leÿdentlichen Zinnß hat ansetzen wollen, anbeÿ unterthänig bidten, weilen die behaußung mit keinen dergleichen beschwerdten verhafftet, die sach dahin gnädig einzurichten, damit ahne statt Zinßes Ihme ein gewüßes quantum für ein und allemahl Zuerlegen angesetzt werden möchte. Alß man Von der sach geredt, habe man sich wohl erinnert, daß einige præiudicia vorhandten weren, daß dergleichen Zinß, ehe sie in daß Zinß buch eingetragen worden, angekaufft worden weren, Welche Zinnß nach dero auf dem Pfenningthurn sich befindenten ordnungen entweder in barem geldt mit doppeltem Capital, oder in Pfenningthurns Capitalien mit vierfachen Capital, oder Pfenningthurns Zinnßen mit dreÿfachen Zinnßen bezahlt werden Könten, da nun die frag seÿe, ob man dem Imploranten in seinem begehren willfahren wollen solchen falls Wann Er es in barem gelt bezahlen wolte, wurde es auf 40. fl. Zu stehen Kommen, dann 10 ß in Capital 20 fl. und inn doppelt Capital 40 fl. außträgten, dahinstellend Ob Mghherren Ihme in seinem begehren willfahten und die wahl überlaßen wollen. Erkandt beliebt.
1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
Le secrétaire Schwend demande l’autorisation de faire une ouverture entre ses deux maisons dans une cheminée à la française. Les préposés constatent q’il a fait une demande comparable en 1714 et proposent le même tarif.
(p. 177) Sambstag d. 10. April 1717. – H. XIII. Secret. Schwend pt° durchbruchs
Iidem [Obere Baw herren] laßen per Eundem [Secretarium Kleinclaus] proponiren daß ged. Herr Secret. Schwend umb einen Augenschein angesucht, undtr berichtet daß Er aus seiner Wohnbehausung in der Regenbogen gaß gelegen einen durchbruch in sein allhiesiges neben hauß machen Zu laßen willens seÿe, beÿ eingenommenem augenschein habe man gefund. daß gemelter durchbruch auff dem stock gegen gemelter Gaß in einer Frantzösischen Camin Cammer in dem Liecht 7 Schuh hoch und 2 schuh 10 Zolll breit gemacht werden solle, und alß man ferner hievon geredet habe man sich erinnert daß Herr Implorant in a° 1714. bereiths 2. dergleichen durchbrüch hette machen laßen Ihme aber vor jedem ein jährliches Zinß von 5 ß angesetzt worden seÿen Zu Mgh. stellend, Ob Sie Ihme in seinem begehren willfahren anbeÿ aber auch 5 ß jährlich gemeiner Statt wegen dieser erlaubnus Zu bezahlen, ansetzen wollen.
Description de la maison
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton Est – Rue de l’arc-en-ciel
nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Callame
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie et petit balcon
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 138 case 1
Bohn Angelique veuve rue de l’arc en ciel N° 5
Holtzapffel, Egide Théodore, Négt. rue des Veaux 18 (substit. pour 1845)
Lampès Georges François, Subst. 1849
O 392, Maison, sol, R. de l’arc en ciel 5
Contenance : 0,84
Revenu total : 108,44 (108 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
Cadastre napoléonien, registre f° 138 case 1
1865 Lampès Georges François
1865 Ebner Marie Elisabeth
1875 Debès Emilie volljährig
1887/88 Schoellhammer, Eduard die Frau Emilie Debes
1890/91 Debes Georgette Olympe, Fräulein
97/98 Glück Camille Wittwe Viktorine Nagel
1900 Supper Karl, Schlosser
O 392, Maison, sol, Rue de l’arc en ciel 9
Contenance : 0,84
Revenu total : 108,44 (108 et 0,44)
Folio de provenance : (138)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
Cadastre allemand, registre 30, page 329 case 9
Parcelle, section 25, n° 51 – autrefois O 392
Canton : Regenbogengasse N° 9
Désignation : Hf, Whs
Whs e. n. a. T. (Skizze 52)
Contenance : 0,91
Revenu : 1000 – 1300 (zu Parz. 51 [sic]
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 1226
Supper Karl d. Erben und Wwe
1904 Henny Alois Ehefr.
1930 Schmitt Jules et son épouse Marie née Bastian
1952 Schmitt Jules négociant à Kœnigshoffen
(3671)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6655
Trudersheim Guillaume, maître poêlier et son épouse
(4075)
(Partie indivise)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 647
Kirchner Christ. Fried. Ww.
1904 Braun Andreas u. Ehefr.
1911 Picard Ludwig Witwe
1942 Baron de Seebach August Hans Robert Hans Georg, Rentner, sa veuve
(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 750
Lepain Wilhelm u. Ehefr.
1927 Lepain Guillaume sa veuve
1943 Klein Rudiger
(2375)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 4379
Matthes Paul graveur épouse Marie Anne née Martin à Strasbourg
1923 Klotz Georgine sans profession à Strasbourg
1939 Klotz Jeanne
(2395)
1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)
Canton VI, (198) Rue de L’arcenciel
5
Pro. M. Bettmesser, Conseiller et Receveur, demeurant à Molsheim
loc: L’abbé Duverné, Benoit Prébandé à la Cathédrale – privilegié
loc: Bettmesser, François ant. Baillÿ – privilegié
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 198 de l’Arcanciel, p. 279
5
Pro. Bettmesser, Conseiller et Receveur, demt. à Molsheim
loc: Duverné, Benoit Prébandé à la Cathédrale – Clergé
loc: Bettmesser, François Joseph Bailli – privilegié
Registres de population
(1795) cote 600 MW 7
7° section, Rue de l’Arc en Ciel N° 5
Dom: Ferdinand Mougeat, 35, Officier de Santé, Strasb
M Victoire Mougeat, 51, Sa Mere accoucheuse, Saverne, 1760
Frid: Salomé Wickersheim, 30, Cuisiniere, Strasb
Registres de population
(1795) cote 600 MW 19 p. 45
4° Arrondissement, VII° Section, rue de L’arc en Ciel N° 5
Calam, Joseph, Md. de vin, C.en actif, 44, Bonhomme – dep. 20 ans
Ideou, Marie, son épouse, 28, Epfig – 10 ans
Calam, M.rie Anne, fille, 7, Strasbourg
Steinheber, Catherine, Servante, 29, Strasbourg
Wilm, Salomé, id., 29, Strasbourg
Scopetz, Bernard, Cap. 62 182 Brigade, 75, Prague en B.me
Hougard, Nicolas, Eleve du génie, 18, Sarrebourg – 15 Jours
(7)
Deguerin, Sébastien, Officier de santé, 27, Rambervillé – 1. niv.
Faubin, Lt. de la 15 ½ Brigade, 30, Päris – le 29. dud.
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Regenbogengasse (Seite 135)
(Haus Nr.) 9
Riehl, Schriftsetzer. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 642 W 282)
7-9 rue de l’ Arc-en-ciel (1860-1991, dossier I) Le début du dosser qui a trait au n° 7 n’est pas analysé ici.
Le propriétaire Lampès demande en 1860 l’autorisation de surélever le n° 9 d’un étage selon le dessin. Comme la hauteur dépasse le maximum réglementaire, le projet est rejeté sauf si le nouveau mur était en retrait de la façade.
C. Supper et l’entreprise veuve G. Bendler sont autorisés en décembre 1899 de réunir les deux maisons en une seule pour agrandir le restaurant exploité au n° 7. L’entrée des locataires aura lieu par le n° 9. Les travaux sont terminés fin mars 1900. – Dessin (plan du rez-de-chaussée avant et après travaux, coupe). A. Henny qui demande en 1906 l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons fait transformer les cabinets d’aisance. Un litige avec le voisin (n° 12) reste en suspens au sujet de l’entretien du mur qui serait mitoyen (1911-1914).
L’A.F.U.L. de l’Arc-en-Ciel (17, rue du Marais-Kageneck, président Pierre Eberhardt) dépose en 1987 une demande de permis de construire pour rénover les bâtiments sis 7 et 9, rue de l’Arc-en-Ciel sous la direction des architectes Denu et Paradon (21. rue du Général Uhrich à Strasbourg). La porte du rez-de-chaussée et la toiture sur cour seront modifiés. Les deux parties du logement au troisième étage (n° 9) séparées par le palier seront réunies en y adjoignant le palier. L’ancien local commercial au rez-de-chaussée sera transformé en deux logements. Il est prévu de démolir le bâtiment de 2,72 m² qui comprend au rez-de-chaussée des cabinets d’aisance et à l’étage une salle d’eau dépendant de l’immeuble voisin n° 11. Les escaliers seront restaurés de même que la cheminée à trumeau au premier étage du n° 9. Les travaux sont terminés au printemps 1989, sauf le rez-de-chaussée en février 1991.
Sommaire
- 1899 – Déclaration signée par la veuve Weichert et Léonie Grünenwald. L’escalier a été démoli, il est à craindre que la cuisine s’effondre – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Bendler (4, rue des Pionniers) fait des travaux intérieurs sans autorisation sous la direction de l’architecte Dachert aux 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel.
1899 (décembre) – L’entreprise veuve G. Bendler demande l’autorisation de réunir les deux maisons en une seule pour agrandir le restaurant exploité au n° 7. Le vestibule et l’escalier du n° 7 sont supprimés, les habitants entreront par le n° 9. Les cabinets d’aisance du n° 7 supprimés pour agrandir la cuisine sont transférés dans la cour – C. Supper est autorisé à faire faire des transformations, 15 décembre 1900 – Les travaux sont terminés, hormis les peintres et les tapissiers, mars 1900. Tous les travaux sont terminés, 31 mars. – Dessin (plan du rez-de-chaussée avant et après travaux, coupe)
- 1900 – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. C. Supper demande l’autorisation d’agrandir son restaurant au 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel – Note de la Police du Bâtiment. Les transformations qu’elle a ordonnées sont exécutées
- 1906 (janvier) – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Le sieur Henny demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons aux 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel – Rapport de la Police du Bâtiment. Les locaux ne satisfont pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. La hauteur du local est de 2,55 ou 2,93 mètres au lieu de 3,50 mètres. La cuisine est trop sombre pour servir à un restaurant. Les cabinets d’aisance qui sont mal tenus au moment de la visite se trouvent sous la cage d’escalier dans la cour.
1906 (août) – A. Henny transmet les plans des cabinets d’aisance à la demande de la préfecture – Plans sur calque – Le maire répond que les cabinets satisferont aux prescriptions du moment où ils seront raccordés aux canalisations – Autorisation d’établir des cabinets d’aisance aux 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel, propriété de A. Henny (juillet 1907) – Dessin joint à l’autorisation – La cloison devant les cabinets manque, août 1907. Le propriétaire objecte qu’un point d’eau et un bassin se trouvent à l’endroit où devrait être la cloison. Le maire déclare que la cloison n’est pas nécessaire si les portes des cabinets ont un système automatique de fermeture. – Travaux terminés, dossier classé, octobre 1907
- Page de titre, N° 9 verbunden mit N° 7 (N° 9 raccordé au n° 7)
- 1860 – Le propriétaire Lampès demande l’autorisation de surélever le n° 9 d’un étage selon le dessin (non joint) – Rapport de l’agent voyer. Le propriétaire a l’intention de convertir un étage mansardé en étage ordinaire. Comme la hauteur dépasse le maximum réglementaire, le projet est rejeté sauf si le nouveau mur était en retrait de la façade.
- 1891 – Le maire notifie le notaire Lœw (10, rue des Pucelles), gérant d’Edouard Schœllhammer, de faire ravaler la façade du n° 9 – Travaux terminés, octobre 1891
1895 – Le maire notifie le notaire Lœw de faire ravaler la façade du n° 9 – Travaux terminés, décembre 1895
1898 – Le maire notifie Victorine Glück (demeurant 9, rue de Bischwiller) de faire ravaler la façade du n° 9 – Travaux terminés, octobre 1898
- 1895 – Le maire notifie le gérant Schorong (demeurant au Roseneck) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets et deux soupiraux qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Rappel, 1898 – Travaux terminés, décembre 1898
- 1911 – Le propriétaire A. Henny se plaint que des fragments de crépi tombent dans sa cour en se détachant du pignon du n° 11 appartenant à Guillaume Lepain – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit à Guillaume Lepain, demeurant 14, rue des Cordonniers. Rappels. Le maire envoie un dernier avertissement en juillet 1913. Guillaume Lepain déclare qu’il a fait ravaler la façade deux ans auparavant. Nouvelle demande du maire mentionnant qu’il ne s’agit pas de la façade – Courrier de A. Henny au maire, juin 1914 – Nouvelle visite des lieux. Paul Matthes, nouveau propriétaire du n° 11, déclare que le crépi est à la charge de son voisin puisque le mur est mitoyen et se plaint que son rez-de-chaussée est humide du fait de son voisin
1914 – Rapport de la Police du Bâtiment qui constate que l’humidité est due à un tuyau défectueux dans les cabinets d’aisance du n° 9. Croquis
1919 – Le maire envoie à Aloïse Henny (demeurant 23, rue Sleidan) un courrier qui reste sans effet. Le locataire du rez-de-chaussée ne se plaint pas, le dossier est classé
- 1915. Commission des logements militaires (7-9, rue de l’Arc-en-Ciel). Remarques en sept points – Travaux terminés, avril 1916
1917 – La dame Winter qui exploite le restaurant se plaint que le fourneau est en mauvais état. La Police du Bâtiment se rend sur place, constate que le fourneau est utilisé normalement et que l’eau de pluie s’infiltre dans des pièces – Le maire en fait part à la Commission des logements militaires
- 1921 – Rapport de l’agent de police Eugène Inninger, contresigné par trois témoins. Georges Winter exploite au 9, rue de l’Arc-en-Ciel une pension dont une cheminée en tôle donne dans la cour du 4, rue des Pucelles. Georges Winter a fait remplacer six mois auparavant à la demande du signataire l’ancienne cheminée en tôle par une nouvelle dont s’échappe de la suie. – Georges Winter fait régulièrement nettoyer la cheminée, les voisins ne se plaignent plus
- 1942 – Le locataire Oscar Brotz (7, rue de l’Arc-en-Ciel, deuxième étage) se plaint que le propriétaire Jules Schmitt, demeurant 2 chemin du Schnockenloch, ne fait pas faire les travaux au titre de dommages de guerre. – La Police du Bâtiment n’a pas qualité pour intervenir puisque le logement n’est pas insalubre.
- 1951 – Rapport des pompiers. Fausse alerte, des fumées se sont accumulées à cause d’un mauvais tirage dans le logement de Mme Muller au 7, rue de l’Arc-en-Ciel. Le tuyau est raccordé à une autre cheminée.
- 1959 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin se plaint au nom d’Henri Muller de fumées dues à une cheminée défectueuse au 7, rue de l’Arc-en-Ciel. Propriétaire, Guillaume Trudersheim, demeurant 7, rue des Charpentiers – La Police du Bâtiment constate les faits, écrit au propriétaire qui fait faire des travaux
- 1966 – F. Trudersheim (demeurant 6, rue des Charpentiers) est autorisé à poser un échafaudage devant les 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel – L’entreprise Th. Weber (rue de Sarlat au Neudorf) est autorisée à occuper la voie publique pour ravaler la façade
- 1980 – Le maire demande au propriétaire Guillaume Trudersheim de faire ravaler la façade – Raymond Heurteaux (demeurant 5, rue de Saales) demande une subvention au nom de sa tante Marie Trudersheim – Devis de l’entreprise générale de peinture A. Strub S.A. (133, route du Polygone au Neudorf) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Marie Trudersheim est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Le maire accorde la subvention – Les travaux sont terminés, décembre 1981 – Le maire fait verser la subvention, février 1982
- 1987 – Le notaire Jean-Marie Ohnet de Rœschwoog demande des renseignements d’urbanisme relatifs au 9, rue de l’Arc-en-Ciel appartenant aux conjoints Pierre Michel
1988 – Le géomètre Pierre Bardel (70, boulevard de Reuilly à Paris XII) demande des renseignements d’urbanisme
- 1987 – Dossier. L’A.F.U.L. de l’Arc-en-Ciel (17, rue du Marais-Kageneck, président Pierre Eberhardt, terrain appartenant aux conjoints Marcel Eberhardt demeurant 28, rue des Coquelicots à Strasbourg) dépose une demande de permis de construire pour rénover les bâtiments sis 7 et 9, rue de l’Arc-en-Ciel (le rez-de-chaussée transformé en logement change de destination, la porte du rez-de-chaussée et la toiture sur cour seront modifiés), Architectes, Denu et Paradon (21. rue du Général Uhrich à Strasbourg) – Dessins de l’Atelier Bleu architecture
Description des travaux. Les deux parties du logement au troisième étage (n° 9) séparées par le palier seront réunies en y adjoignant le palier. L’ancien local commercial au rez-de-chaussée sera transformé en deux logements. Il est prévu de démolir le bâtiment de 2,72 m² qui comprend au rez-de-chaussée des cabinets d’aisance et à l’étage une salle d’eau dépendant de l’immeuble voisin n° 11. Les escaliers seront restaurés de même que la cheminée à trumeau au premier étage du n° 9.
Statuts de l’Association Foncière Urbaine Libre de l’Arc-en-Ciel rédigés le 11 juillet 1987 par Gilles Colet, notaire à la résidence de la Petite-Pierre, entre les conjoints Pierre Eberhardt et Marie Madeleine Deru, mariés suivant contrat de mariage passé en 1954 d’une part, et les conjoints Marcel Eberhardt et Alice Offner, mariés suivant contrat de mariage passé en 1984, d’autre part. Les immeubles de l’association sont 1) celui sis rue des Veaux section 24 n° 10, appartenant aux conjoints Pierre Eberhardt et 2) ceux sis 7 et 9, rue de l’Arc-en-Ciel section 25 n° 50 et 51, appartenant aux conjoints Marcel Eberhardt.
Photographies – Rapport du service des incendies – Rapport de la commission de sécurité – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis favorable sous conditions – Le maire transmet avec avis favorable la demande du directeur départemental de l’équipement.
1987 (18 décembre) Le maire accorde le permis de construire (portant l’adresse du siège de l’A.F.U.L. 17, rue du Marais-Kageneck)
1988 (janvier) – Déclaration d’ouverture de chantier
Suivi des travaux – Travaux en cours, mars 1988 – Charpente et couverture, juin 1988 –Travaux intérieurs, août, octobre 1988 – Ravalement, décembre 1988 – Travaux en voie d’achèvement, sauf le rez-de-chaussée, avril 1989 – Aménagement du rez-de-chaussée, février 1991 – Travaux terminés conformément aux dessins, mars 1991
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 276)
7-9 rue de l’ Arc-en-ciel (1990-1996, dossier II)
La société Musical Box charge en 1990 les architectes Webanck et Saulnier d’aménager le rez-de-chaussée en bar. Le maire autorise en mars 1991 les transformations bien que le Service d’hygiène émette un avis défavorable pour ne pas augmenter les nuisances sonores dans le quartier Saint-Etienne. La réception finale a lieu en juillet 1991. Philippe Debès est autorisé à exploiter un débit de boissons au rez-de-chaussée et au sous-sol des 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel en y transférant une licence de quatrième catégorie. L’exploitation passe au nom de Didier Webank en 1992, de Bernard Kern en 1993 puis d’Anne Marie Vogt en 1993. L’enseigne L’Arc-en-Ciel devient alors L’Arlequin (café concert L’Arlequin, Karaoké).
Sommaire
- 1990 – Demande d’aménagement intérieur (bar) aux 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel pour la société Musical Box en constitution (77, allée de la Robertsau). Propriétaire Marcel Eberhardt, rue des Coquelicots à Cronenbourg
Description des travaux par les architectes Webanck et Saulnier (6, rue des Juifs) – Dessins
- 1990 – Philippe Debès, demeurant 77, allée de la Robertsau, demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. La Brasserie Schützenberger y transférera une licence IV
1991 (janvier) – Rapport de la commission de sécurité
1991 (février) – Le Service d’hygiène émet un avis défavorable pour ne pas augmenter les nuisances sonores dans le quartier Saint-Etienne en se référant au décret du 5 mai 1988 et à l’arrêté préfectoral plus restrictif du 12 mars 1990.
1991 (mars) – Le maire prend un arrêté portant permis de construire (changement de destination)
1991 (mai) – Le préfet autorise Philippe Debès à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie l’Arc-en-Ciel (transfert de la licence des Deux Colonnes, 42 rue de Zurich à Strasbourg par la Grande Brasserie de la Patrie Schutzenberger) au rez-de-chaussée et au sous-sol des 7-9, rue de l’Arc-en-Ciel
Les travaux sont presque terminés, mai 1991. La réception finale ne donne lieu à aucune observation, juillet 1991
1991 (septembre) Rapport de la commission de sécurité (nombre de personnes, 90)
- 1992 (mars) – Le préfet autorise Didier Webank, demeurant 6, rue des Juifs, à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie l’Arc-en-Ciel en qualité de directeur général de la S.A. Musical Box
- 1992 (septembre) – La société Litewka demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Photographie (rez-de-chaussée du n° 7) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis défavorable
- 1993 (août) – Bernard Kern, demeurant 70, rue de Saint-Dié, demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie l’Arc-en-Ciel – Rapport de la commission de sécurité – Le préfet accorde l’autorisation
- 1994 – Anne-Marie Vogt, demeurant 3, impasse des Fleurs à Schiltigheim, demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie L’Arlequin, anciennement l’Arc-en-Ciel – Rapport de la commission de sécurité – Le préfet accorde l’autorisation
1994 – Jean-Luc Matern, gérant de la s.à.r.l. L’Arlequin, demande l’autorisation de faire poser une enseigne lumineuse par Ede Néon (199, route du Polygone) – Photographie du rez-de-chaussée – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis défavorable
- 1995 – Le Trésor public demande à la Communauté Urbaine de Strasbourg de passer en non valeur la participation de la société Musical Box pour manque de cinq emplacements de stationnement
- 1995 – Anne-Marie Vogt demande l’autorisation de prolonger l’heure d’ouverture de son débit de boissons Bar Karaoké tous les jours sauf le lundi
- 1994 – La Police du Bâtiment constate que le bar L’Arlequin a posé sans autorisation une enseigne plate et une lampe – Jean-Luc Matern dépose une demande – Photographie de l’enseigne (Café concert L’Arlequin, Karaoké) – L’architecte des Bâtiments de France Charles Fileppi émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation – La clause 4 de l’autorisation n’a pas été observée (la lampe et son fil ne sont pas de la même couleur que la façade)
- 1996 – Le préfet fait suivre la plainte d’un riverain contre le débit de boissons L’Arlequin. Courrier de sept pages du locataire Marc Petit
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom du trompette Charles Hartmann dans le Livre des communaux (1587), en fait Charles Kürsner.
Le voisin Henri Buchsner (voir 10, rue des Pucelles) vend la maison dite zum Dintenhörnlin (à l’Encrier) à côté de celle qu’il conserve, aussi nommée zum Dintenhörnlin, au messager Charles Kürsner. Le vendeur s’engage à faire grillager les trois fenêtres qui donnent dans la propriété vendue.
1587 (uts [Erst. Maÿ]), Chancellerie, vol. 248 (Registranda Kügler) f° 187-v
Erschienen der Edell vest Heinrich Buchßner, So dann der fürneme herr Daniel Birtsch offner Notarius burger Zu Straßburg Als Volmechtiger Anwald v gewalthaber Gemeÿner erben des Edlen hochgelehrten herrn Ludwig Grempen vonn freüdensteins der Rechten doctor (…) verkaufft
dem Erbaren Carle Kürßner der SS Einspennig. Ime
huß hoffestatt v hofflin m all and. Iren gebeuwen genant Zum dintenhörlin geleg. Inn der SS Inn Sant Anthongen gassen, einseit neben einer behausung auch Zum dintenhörlin genant dem Verkhouffern Zustendig andersÿt Stoffell Schottloß dem dreÿ Jeckers kremer hinden auch vff Michell Schwartzen dem Zimmermann für freÿ ledig eÿg. v alles Rht der Khouff bescheh. vmb 300 guld. SW
vnd ist Inn dißem verkhouff sonderlich bedung. Nach dem der verkhöüffer noch in verkhouffte behußung Zum Dinttenhörnlin dreÿ Fenster oder tag lichter gegen den Jetzverkhoufften höfflin her haben, das die Khouffere Ire erben oder nachkommen solche liechter vnd fenster vnd getteren versehen das daselb heruß niemant steÿgen noch etwaß werffen oder schütten mochte Alles vngeuorlich
Charles Kürsner de Königsberg déclare qu’il est cavalier et trompette depuis sa jeunesse, qu’il a été six ans au service du margrave Charles comme le montre son congé. Il demande à entrer au service du Magistrat. Jean Schletz de Kettenheim témoigne en sa faveur. L’assemblée l’admet au service du Magistrat.
1576 Conseillers et XXI (1 R 47)
Einspenniger. Carl Kürßner von Künnigsperg, Velt Trommeter. 440.
(f° 440) 1. Augusti – Carl Kürßner von Künnigsperg, Velt Trommeter. Einspenniger.
Carle Kürßner von Künsperg übergibt p. supplicationem seÿn begehren daß er von Jugent auff sich für eÿn Reütter vnnd Velt Trommeter gebrauchen lassen, Sechs Jahr lang Margraf Carlen gedient v.mög seines ehrlichen abschieds, begehre d.enhalb. mh. diensten vnd Iren für eÿnen einspennig. Anzunemmen, Zeigt Hanß schletzis* von Kettenh. an d. es ein ehrlicher gesell, seÿn luck Wohl verdretten könne vnd mh. nicht vbell Anstünde.
Erkant Man soll Inen Annemmen, vf den Imbißen vff die stub bescheid. vnd Ihnen Zuuerhören. H. Kniebiß, Schach
Charles Kürsner, messager et trompette du Magistrat, demande l’autorisation de se rendre à Durlach.
1577 Conseillers et XXI (1 R 49)
(f° 366) XIX Junÿ. – Carl Kürßner Einspenniger.
Carl Kürßner meiner hn einspennig. vnd trommetter beg. p. Büttelbron erlaubnus ghen durlach. Erkant, Ist ihne erlaubt, h. Kniebes
Autres mentions de Charles Kirsner dans les registres du Magistrat
1577, Conseillers et XXI (1 R 49), Carl Kürßner soldner. 617.
1581, Conseillers et XXI (1 R 54), Carle Kürsner vmb erlaubnus. 6. Carl Kürßner der Einspänniger. 113.b
1584, Conseillers et XXI (1 R 59),
Carl Kürßner trommetter uff der Geroltzischen hochzeit. 532. 551-552.
1601, Conseillers et XXI (1 R 80),
Carl Kirsner Trometter Pferdt erlassen wochentlich 12 ß und jerliche frucht geordnet. 232.
1604, VII 1319 Bauherren
Vogteÿ geldt angelegt, Carl Kürsners des Einspännigers sohns. 33. des Trometters sohns. 164.
Le soldat Charles Kirsner fait baptiser Rosine en 1588 et Henri Guillaume en 1592, issus de sa femme Dorothée.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 66 n° 122)
1588. Donnerstag 13. Nouemb. Carle Kirßner ein Soldner, Dorothea – Rosina – Herr Wilhelm Waldeck, Fr. Agatha Junckher Heinrich Buxners haußfraw, Fr. Rosina h Friderich von Gottesheims haußfraw, wonet ietzt Zu Gedern (i 73)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 45-v n° 16)
1592. Dinstag 15. Febr. Carle Kirßner d. Soldner, Dorothea – Heinrich Wilhelm – J. Heinrich Bixing, H Michel Bering. Notarius, J. Martha Frantz Krugen des Soldners tochter (i 284)
Le trompette Charles Kürsner épouse en 1593 Anne, fille du tailleur Jean Heintz de Neuravensburg près du lac de Constance
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 49 n° 66)
1593. Dominica 20. Trinitatis. Carle Kürßner ein soldner vnd Trometer alhie vnd Anna Hanß Heintz deß schneiders selig. Zu Neuen Rauenspurgk am bodensee tochter. Confirmatio facta 13. Nouembr. (i 51)
Les enfants de feu le trompette Charles Kürsner (Jean Philippe Kürsner, vitrier à Mosbach et les mineurs Henri Guillaume et Jean Philippe) vendent la maison à Anne Müller, veuve de Jean Bernard Ringelstein en son vivant au service du comte de Mansfeld.
1604 (vt spâ [5. Martÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 91-v
Erschienen Herr Michel Beringer offner Notarius alls beuelchaber hanns Philips Kurßner glaßer v burger Zu Moßbach, So dann hannß Rychwagen der Schryber alls geschworner Vogt Carle Friderichs v Heinrich Wilhelmen bmelts hans Philips gebrüder weÿl. Carle Kürßner der S S Trometers selig Söhn, haben (verkaufft)
Fr. annen Müllerin weÿland hannß Bernhard Rÿngelstein Grafelicher Mannsueldischer Dieners selig. Witwe Mit beÿstand Martin Eckherin des Baders Im Speÿrbad Ires geschwornen vogts
huß hoffstatt v hoff* mit all Iren gebeud genant Zum Dintenhernlin In d. S S Inn S Antonie gaß geg. d.. behußung Zum Kolben genant hern Michel Beringern Zustendig hinüber einsyt neben herrn Ludwig grempen vonn Freündensteins der Rechten doctor auch der S S Rath v Advocaten selig. erben andersyt neben Christmann Jude dem Tyriackremer stoßend hinden vff hannß Roth* den Schreyner, davon gnd Achthalb. gulden glts vff vns. fr. tag verkhündung losig mit j C lb SW dem Edell vesten Christoffel Leyterman wonhafft Zu pferingh. vnd 5 guld gelts losig m. j. C gp SW vff d. xv Maÿ d. Armen sondersiechen Sunst ledig eÿg v All Recht & der Khauff vber solche beschwerd Zugang vmb 380 pfund 15 schilling
La maison revient au docteur en médecine Jean Adolphe Ringelstein qui épouse en 1618 Marthe, fille du préposé aux eaux Wiprecht Krafft
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 146-v)
1618. 7. Decemb. H. Johannes Adolphus Ringelstein Medicinæ Et philosophiæ doctor, J. Martha, Weiprecht Krafft des Wasser Meisters Tochter (i 151)
Marthe, veuve d’Adolphe Ringelstein, se remarie en 1635 avec Gaspard Klee, pasteur à la Robertsau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 30-v)
1635. Dominica XIII. post. Trinit. Hr. M. Casparus Klee Pfarrer der Ruprechtsau, Fr. Martha weiland hr. Johann Adolph Ringelsteins der artzneÿ Doctoris hinderlaßene eheliche Wittib. v. Aug : on d. Ruprechtsau (i 32)
Originaire de Gerolzhausen (Gerolzhofen, voir ci-dessous), Gaspard Klee qui est alors pasteur de Schnersheim épouse Susanne, veuve du marchand de bois Marc Alban Ruckus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 63 n° 59)
1594. M. Casparus Klee von Geroltzhausen im francken landt pfarrer Zu Schnersheim vnd Susanna Marx Alban Ruckus des holtzhendlers witfraw. Eingesegnet Zinstag den 3. septem. (i 34)
Originaire de Worms, Marc Alban Ruckus épouse en 1576 Susanne Hochfelder, fille de Jean Henri de Hochfelden
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v n° 2)
1576. Marx Alban Ruckus von Worms *under Burger Zu oberberckheim vnd J. Susanna Hochefelderin weiland herrn hans Heinrichs von Hochfelden hinderlaßene tochter (i 235)
Notice biographique dans le répertoire des pasteurs de Bopp
(Bopp, n° 2750) Kaspar Klee, Mag.
° Gerolzhofen (Franken, Bayern) 10. Aug. 1565, Sohn von Nikolaus Klee und Margaretha Sachs. x 1) 1594 Susanna Margaretha Hochfelder Wittwe Ruckhus, † 26 Jan. 1620, 2) 1621 Kunigund Spach, Wittwe von Frantz Pfeuring, Schaffner, † 1635, 3) 1635 Martha Krafft Wittwe Johann Adolph Ringelstein † 1744, 4) 1645 Anna Margaretha Israel Wittwe des Malers Johann Kemptern geb. 1582, † 20 Nov. 1658.
stud. in Straßburg, Mag. 1590. 1590-1595 Pfarrer in Quatzenheim und in Schnersheim, mußte fort, als Schnersheim katholisch wurde. War einige Jahre im Schloß des Marx von Eckwersheim in Stotzheim. 1596-1602, Pf. in Fegersheim, mußte fort als Fegersheim gleichfalls katholisch wurde, 1603-1648 Ph. in Ruprechtsau, alters halber entlassen, † 13. Jan. 1652.
Verfasser einer Schrift, Wegweiser zu dem ewigen seligen Leben, Straßburg 1603. Diese Ausgabe enthält eine Selbstbiographie, 2. Aufl. 1619.
Ferner Verfasser von dem Werk Geistlicher Immengarten, Straßburg 1603.
Siehe 1) Johannes Rebhan, Progr. fun. 61. Argent. 1652, 2) Hermann Beck, Kaspar Klee von Gerolzhofen, Halle 1901, 3) Friedrich Federlin, Kaspar Klee (1565-1652) Lebensbild eines alten elsässischen Pfarrers, Straßburg 1905, 4) Auch Sitzmann, II. S. 35
Ein Lebenslauf auch in der Bücherei der Oberlausitzer Gesellschaft der Wissenschaften, Görlitz (Archiv 28/383) – Siehe auch Straßburger Stadtarchib Serie VI, 136 N° 2
Gaspard Klee, pasteur à la Robertsau, se remarie avec Cunégonde, veuve de François Beuring, receveur au service de la famille de Landsperg et auparavant de l’imprimeur Charles Kieffer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 61 n° 33)
1621. Dncis IX et X. p. Trin, 26 Julÿ & 5 Aug. H. M. Caspar Klee, pastor Rupertinus, fr. Künigung, h. Frantz Beurings gewesenen Schaffners im Landtsperger hoff wittwe. Hatt Sie Zuvor Carl Kieffer den Buchtrucker gehabt. Confirmaô facta in Insula Rup.tina Mont. 6. Aug. (i 301)
Originaire d’Oschatz en Saxe (Misnie), François Beuring (Beierin) épouse en 1598 Marguerite, fille du pêcheur Frédéric Lamp.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132-v n° 16)
1598. in eod. die [Dominica Cantate] Frantz Beierin von oßschartz aus Meissen Landspergisch. schafner, h. Frantzen Beierin daselbst Son, vnd J. Margaretha Friederich Lampen deß fischers selig. tochter. Confirmatio facta 23 Maÿ (i 298 )
Il se remarie en 1618 avec Cunégonde Spach, veuve de l’imprimeur Charles Kieffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 290 n° 51)
1618. Dom: 12 post Tr: d. 23. Aug. Frantz Bäuring der Schaffner, Künngund Spachin Weiland Hr. Caroli Küeffer deß Buchtruckers selig. wittwe, Ingesegnet d. 1. Septembris (i 150)
L’imprimeur Charles Kieffer épouse en 1606 Cunégonde, fille d’Ulric Spach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161 n° 58)
1606. Carolus Küeffer d. Jung. ein truckerher* Kunigund, vlrich Spachen Hind.lassene Tochter (i 100)
Marthe Krafft, femme du pasteur Gaspard Klee, passe un accord avec son voisin revendeur Jean Jacques Judi (maison au sud, ensuite n° 7) concernant la vidange de leur fosse commune.
1644 (21. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 122
Erschienen fraw Martha Kräfftin, deß ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn M. Caspar Kleen Pfarrers in Ruprechtsaw eheliche haußfr. mit beÿstand erstgemeldts ihres Ehevogts, an einem,
So dann hannß Jacob Judÿ burger und Krämer alhie am Andern theil, Zeigten an und bekannten gegen einander freÿ offentlich,
demnach Ihr Fr. Kräfftin Behaußung Zum dintenhörnlein genannt Und sein hannß Jacob Judÿ behaußung neben einander in d. Anthonien Gäßel gegen dem hauß Zum Kolben genannt, ein gemein Cloac mit einander hetten, Alß waren beede Parten für sich und alle Ihre Nachkommende, Zu Verhüetung alles Künfftigen Streits dahien mit einander freündlich und Nachtbarlich Verglichen Worden, daß der Jenige theil so ieder Zeit am ersten befindl. wirdt, daß es eine Notthurfft seÿe angezogenes Cloac außführen Zu laßen, derselbe vffs fürderlichst die Waßen Meÿster Zubestellen befug, Folgendts Er hannß Jacob Judÿ Vnd seine Nachkommen solche außführung durch Ihr hauß vnd höfflein gestatten, Vnd in betrachtung solcher beschwerd, Er und seine Nachkommen ahne denen Jedeßmahligen Vncosten es seÿe ahne Wein, Brot, Liechter, gelt Vndt andern, so denen Wasen meÿstern gegeben werd. muß, nur einen drittentheil, Sie Fr. Kräfftin aber vndt Ihre Nachkommen die Vberige Zwen dritte theil Zu leid., auch beÿdetheil Vndt Ihre Nachkommen daß nicht mit Ungebührlichem einschütten die heimlichkeit allzubaldt ohn notwedig angefüllt Vnd Verstopfft, oder ein hauß gegen dem andern mit all Zu viel Persohnen Vbersetzt, Sondern mügliche gleichheit in solchen stucken gehalten Werden möge, gute Vffsicht Zuthun schuldig sein solle
Le pasteur Gaspard Klee se remarie en 1645 avec Anne Marguerite, veuve de Jean Kemptner, peintre et receveur au service des comtes de Linange
Mariage, cathédrale (luth. p. 486)
1645. Domin: 2. Trinitatis. Herr M. Casparus Klee, Pfarrer in d. Ruprechts aw, vnd Fr. Anna Margaretha H. Johann Kemptners deß geweßenen mahlers, vnd gräfflichen Leininigschen Schaffners nachgelaßene Wittib, Eingesegnet In der Ruprechts Aw (i 248)
Gaspard Klee est démis de ses fonctions parce qu’il est trop âgé pour assurer la prédication. Les Conseillers et les Vingt-et-Un règlent sa rémunération le 13 mars. Il demande le 18 novembre davantage de moyens.
1648, Conseillers et XXI (1 R 131)
(f° 30-v) Montag d. 13. Martÿ – H. Caspar Klee Pfarrer In der Ruprechtsauw. – Pfarr Ampt in der Ruprechtsaw
H. XIII.er Zeÿsolff H. XIIIer Reißeÿßen vnnd h. Abraham von Frideltzheim laß. per H. Stattschreiber referiren, d. sie vor H. Caspar Kleen Pfarrern In d. Ruprechtsaw persohn mit Einander gesprochen vnnd gefund. d. d. gantze geschäfft auff zwen finger beruhen thue (1) Ob er In hac decrepita senectate seines Ampts Zu erlaßen oder nicht ? Hatt sich erinnert waß E. E. Kirchen Convent deßweg. beÿ Mh. haben anbring. daß es nemlich scandalos d. dißer Mann predig. In dem Er an d. crafften deß gemuthß gäntzlich abgenommen vnnd deßweg. darvor gehalten Mann werde Ihme anzeigen muß d. Mh. seines getragenen Amptß In gnad. Ihnen erlaß. Alldieweil Er aber wenig. lebenß mittel In dem Er seine bestallung Welche an sich selbst Zwar guth In vilen* Jahren nicht völlig genoßen Alß seÿe darvor gehalt. word. Man werde Ihme ad dies vitæ Ein gd. geldt müßen Zukomm. laßen vnnd hatt man vor guth angesehen man solte Ihme die 50. fl. auß d. Müntz die 20. fr. früchten halb weitzen v. Rocken vnd dan d. vierlin Wein so Er bißanhero gehabt Jährlich Zukommen laß. Werde Ursach hab. Mh. vor diße gnade zu dancken (2) Wan Er nun werdt resignirt haben Wie Zu anderweriger bestellung dißer pfarr füeg werdt Zugelangen sein? Hett sich auß alt. Protocollis informirt vnnd gefund. d. man an dißen orth gleich wie beÿ and. Dorffschafften pflege etliche auffzustell. vnnd nach Verricht. prob predigt nachgehendtß Zur Wahl Zu schreiten, Welcher nun die maiora haben werdt der soll Pfarrer vnnf dabeÿ Verbund. sein in loco Zo wohnen vnnd soll Zu solchen Endt d. Schumeister seine behausung raumen, damitt d. kunfftige Pfarrer dieselbige bezeigen konne. Vor seine bemühung soll Er interims weiß hab. 100 fl, 75 fl. soll auß dem Neuwen allmußen genommen werd. die vbrige 25. fl. soll sie gemein Ihme beytrag. vnnd der 6 fr. frucht welche die gemein dem schulmeister Jahrlich gelieffert Vnd Ein Vierling Wein Von St Stephan. (…)
(f° 141-v) Sambstag d. 18. Nouembr.
Mr Casparus Klee geweßener Pfarrer In d. Ruprechtsaw Vberreicht per Egen vnd.ge supplication berichtet Er In seinem Hohen alter nichts Zuleb. Bitt Vm fernere gedeÿliche Hülff müß. sonsten In seinem hohen alter Mangel leid. Soll auffgeschlagen Vnnd Ihme sein gd. besoldung gevolgt werd.
1651 Conseillers et XXI (1 R 134), H. Caspar Klee Ca. Stifft St. Stephan. 106. 125. 197.
1652 XV (2 R 70) M. Caspar Kleen wittib. 282. 297. (Pfenningth. Cap. erhandlung)
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Weÿl. Caspar Kleen Wittib weg. deß Steinbockischen Legats. 258.
Félicité, veuve du vitrier Gabriel Waldmann, Marthe, veuve du tailleur Jean Friderich, Anne Marie, femme du fabricant de chausses Jean Louis Butta de la Petite Pierre, et Jean Treumer, cordonnier à Bâle, vendent la maison à Jean Wagner l’aîné, assesseur au Grand Sénat, déjà propriétaire de la maison voisine (au nord, ensuite n° 11).
1655 (2 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 2-v
Erschienen Felicitas, weÿl. Gabriel Waldmanns deß Glasers seel: wittib, mit consens hannß Moosen deß Sigristen Zum alten St. Peter ihres Vogts, Ferners Martha, weÿl. hannß Friderichß deß Schneiders seel: Wittibin, mit beÿstand H Christoph Boppe deß Schneiders ihres Vogts und hannß Friderich Friedrichß deß Schneiders ihres eheleiblich. Sohns, Weiters Jacob Wagner der Käuffler alß Vogt Annæ Mariæ, hannß Ludwig Butta deß hosenstrickhers Zu Lützelstein Eheweibs, Vnd dann Sie alle Zugleich im nahmen und vff ratification Johann Träumers deß Schuhmachers Zu Basell
haben in gegensein H Hannß Wagners deß ältern E.E. groß Rhats Beÿsitzers
bekannt demnach vff ihr der vorgemelter Persohnen Behaußung alhie in St. Anthonien Gaß., einseit neben ihme H Wagnern, anderseit neben hannß Jacob Judÿ dem Krämern, hind. vff weÿl. H Johann Conrad Gaßoldts geweßenen Pfarrers Zu Liechtenaw seel. Erben stoßend gelegen, nicht allein der Pflegereÿ der Roth. Kirch 100. fl. wehr. Capital und davon von Pfingst. a° 1652. exclusive verfallene Zinnß und Marzahl sondern auch Er H Wagner 150. fl. wehr. hauptgut und davon seit Mariæ verkündigung a° 1652. exclusive vertagte zinnß und Marzahl Zue erfordern hetten, darbeneben die Behaußung bawloß und nach gestalt ietzig. läufften und gemeinem Vnwerth der häußer, also beschaffen were, daß sie keine beßerung vff sich trage, Alß wolten Sie solche Behaußung, ihme H Wagnern, hiemit eigenthümlich abgetretten, eingeraumbt, und Er dießelbe angenohmen haben, Jedoch mit dem Anhang, sollß obgemelter Johann Träumer dißen bestand nicht ratificiren wolte, demselben solche Behaußung innerhalb den nechstkünfftigen Zweÿen jahren mit abstattung Zinß, bawcost. und übernahm der Capital beschwährdten anzunehmen vorbehalten sein solle.
L’acquéreur est menuisier d’après le mariage de son fils relaté ci-dessous.
Originaire de Möckmühl, Jean Wagner épouse en 1608 Barbe, fille du menuisier Jean Reichweiger. Un fils Jean Jacques naît en 1609.
Mariage, cathédrale (luth. p. 214)
1608. Dominica 22 Trinitatis. Hans Wagner der schreiner von Meckmuel vnd Barbara Hans Reichweiger des schreiners dochter( i 111)
(Hans Jacob, 23. Julÿ 1609 f° 158-v, i 169)
Natif de Möckmühl près de Heilbronn, Jean Wagner devient bourgeois par sa femme l’année suivante
1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 906
Hanß Wagner, der schreiner von Möckmüel bey halbrun, Empfahet daß Burgerrecht Von Barbara hanß Reichwag deß schreiners Alhie dochter vnd wüll Zu den Zümmerleüth. dienen Actum den 4 Maÿ Ao 1609.
Employé à l’accise, Jean Wagner se remarie en 1640 avec Madeleine, fille du pasteur de Saint-Guillaume Jean Huber. Une fille Marie Madeleine naît en 1642.
Mariage, cathédrale (luth. p. 437)
1640. Domin. 4. Trinitatis. Hanß Wagner der Ungelts beampter vndt Burger allhie, vndt Jungfraw Magdalena, Herrn Iohannis Huberi geweßenen pfarers zu St. Willhelm allhie nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster, Zinst. den 7. Julÿ (i 223)
(Maria Magdalena, 14. Junÿ 1642, f° 184-v, i 189
Mentions du menuisier Jean Wagner dans les registres du Magistrat
1616, XV (2 R 44) Hanns Wagner. 123. 128. 130. 153. 163. 192. 195. (Orgelmacher Israel Gellinger vnd Dieterich Wagner gtra Hans Wagner den Schreiner)
1617, XV (2 R 45) Hanns Wagner. 72.
1619, Conseillers et XXI (1 R 101) umb Rhatsbotten dienst, Hans Wagner. 118.
1632, XV (2 R 59) Hannß Wagner. 58. (visirer im vngelt)
1633, Conseillers et XXI (1 R 115) Hanß Wagner der schreiner. 128. (pt° intercessionalibus an E. E. Rhat der Stadt oringen)
1634, XV (2 R 60) Hannß Wagner visirer im vngelt. 118. 123. 133.
Fils de Jean Wagner, menuisier et employé à l’accise, Jean Jacques Wagner se marie en 1640 avec Marie, fille du menuisier Jean Weckenmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 435)
1640. Dncâ Cantate 3. Maÿ] Hans Jacob Wagner der Schreiner Hanß Wagners des Schreiners vnd Vngelts beampten allhier Ehelicher Sohn, vndt Jungfraw Maria H. Hanß Weckenmanns deß geweßenen Zimmermans vnd Burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. den 11. Maÿ (i 222)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 49-v)
1640. Eodem [Dncâ Cantate 3. Maÿ] Jacob Wagner der Schreiner Johann Wagner des Ungelters Ehelicher Sohn, J. Maria H. Johann Weckmann des Zimmerman v. beÿsitzer des Kleinen Rhats hinderlaßene tochter. Mont. 11. Maÿ, Münster. (i 51)
Marie Madeleine Wagner, assistée de son demi-frère menuisier Jean Jacques Wagner et de son cousin Jean Huber, pasteur de Saint-Guillaume, vend deux maisons contiguës à Barbe, veuve du diacre Jean Philippe Koch
1667 (13. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 347-v
(Prot. fol. 23.) Erschienen Maria Magdalena Wagnerin mit assistentz hannß Jacob Wagner deß Schreiners ihres halb Bruders und geschwornenn Vogts, wie auch deß wohl Ehrwürdigen wohlgelehrten H M. Johann Hubers Pfarrherrn der Kirch Zu St. Wilhelm und Senioris deß Stiffts St Stephan ihres Vettern
in gegensein Fr. Barbaræ weÿl. H M. Johann Philipß Koch geweßenen Diaconi der gedacht. Kirch. Zu St. Wilhelm und Canonici deß besagten Stiffts St Stephan nunmehr seel: hinderlaßener wittibin, mit beÿstand deß hoch Ehrwürdig hochgelehrten H. Balthasar Scheid. SS. Theol. Doct. & Ling. orient. Professori und H Johann Jacob Scheid. deß Apotheckers beed. ihrer eheleiblich. Brüder
Zweÿ häußer neben einend. mit ihren höfflin hoffstätten, Bronnen und allen übrig. Gebäuden, Begriffen, Zugehördten, und Gerechtigkeiten alhie in der Anthonier Gaß. einseit neben dem Scavelitzkÿsch. hoff, anderseit neben weÿl. hannß Jacob Judÿ des haffenmachers seel. Kind. hinden Zum theil uff den Scavelitzkÿsch. hoff, theilß vff Ruprecht Andreß. den Posamentmachern stoßend gelegen, und Zum Dinttenhörnlin genannt – umb 500 Pfund pfenning
Fils du messager Pierre Koch, Jean Philippe Koch qui est alors pasteur à Mittelbergheim épouse en 1638 Eve, fille du préposé au sel Théophile Goll
Mariage, cathédrale (luth. p. 417)
1638. Dom. III. 27. Jan. H. M. Joh: Philippus Koch Pfarrer Zu Mittelbercken, Peter Kochen des Einspännigers allhie n. Sohn, Vndt J. Eua H Theophili Golÿ Saltz Verwalters Vndt Burgers alhie Tochter, Eingesegnet Mont. 4. Febr
Devenu diacre à Saint-Guillaume, Jean Philippe Koch se remarie avec Barbe, fille du marchand Balthasar Scheid.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 24-v n° 13)
1653. Dnica VIII et IX Trinitatis, prid. Cal Augusti et 7. eius. H. M. Johann Philipp Koch, Diaconus beÿ S. Wilhelm vnd Jfr. Barbara H. Balthasar Scheiden gewesenen Handels Manns alhie nachgel. Tochter H. Dn Hebr, etiam Græcæq: Liguæ Prof Schwester Cop: Zinst. 9. Aug. (i 28 – Proclamation cathédrale p. 555 n° 9, 9. aug. St. Wilhelm, Maurerstub, Thiergarten, i 304)
Notice biographique de Bopp
(Bopp, n° 2832) Johann Philipp Koch, Mag.
° Straßburg 13. Juli 1608, Sohn von Peter Koch, Einspänniger und Dorothea Stoetz. x 1) 1639 Eva Goll, Salzverwalterstochter † 16. Okt. 1652, 2) 1653 Barbara Scheid, Handelsmannstochter
stud. in Straßburg vom 7. Apr. 1629-1634, Bacc. 1629, Mag. 1631. Aufnahme ins Seminar 1634 bis 1640. Ord. am 4. Juli 1641.
1634-1638 Pfarrer in Ober- und Mittelhausbergen
1638-1652, Pfarrer in Mittelbergheim I
1652-1667, Diakon in Straßburg St Wilhelm II, † 30 April 1667
Programma fun. 68 und Leichenpredigt Univ. Bibl. Heidelberg 6/21, 13/6, 7
Barbe Scheid, veuve du diacre Jean Philippe Koch, se remarie en 1668 avec Jean Jacques Schœtterlin, receveur du collège et de la fabrique de Saint-Guillaume
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 76-v n° 17)
1668. Dnicis III. et IV. Trinit. 7/14 Junÿ. Herr Johann Jacob Schötterlin des Collegÿ vnd d. fabric Zt St. Wilhelm alhie auch E. Ehrw. Capituls Zu St Steffan Schaffner, vnd Fr. Barbara (Scheidin) Wlnd herrn M. Johann Philipp Kochen, geweßenen Diaconi beÿ unserer Kirch nachgel. Wittib, Copulati permissa Magistratus in ædibus (i 56)
Barbe Scheid, femme du receveur Jean Jacques Schœtterlin, assistée de son frère Balthasar Scheid et du tuteur de ses enfants Jean Henri Metzger, hypothèque les deux maisons au profit de son frère pharmacien Jean Jacques Scheid
1669 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 338
Erschienen Fr. Barbara Scheidin, H Johann Jacob Schötterlins Capitul Schaffners Zu St. Stephan und Schaffner deß Collegÿ Wilhelmitani eheliche haußfrau, mit assistentz deß hoch Ehrwürdig- hochgelehrten H Balthasar Scheiden S.S. Theol. Doct. et Linguarum orientalium Professoris ihres H Bruders und deß Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿsen H Johann Henrich Metzgers E.E. groß. Raths Beÿsitzers ihres Kind. Vogts
in gegensein H Hannß Jacob Scheiden deß Apotheckers auch ihres eheleiblich. Bruders – schuldig seÿe 260 Pfund pfenning, für Sie, vff nachgeschriebener ihrn ohnveränderten häußern außbezahlten Kauffschillingß rests und außgelegter baw Costen
Unterpfand, Zweÿ häußer neben einand. mit ihren höfflin, hoffstätten, Bronnen und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Anthonier Gaßen, einseit neben dem Schavelitzkÿschen hoff, anderseit neben weÿl. hannß Jacob Judÿ deß haffenmachers seel. Kind. hind. zum theil vff den Schavelitzkÿschen hoff und theilß vff Ruprecht andreß des Posamentmachern stoßend gelegen, und zum dientenhörnlin genannt
Barbe Scheid, veuve du préposé à l’accise Jean Jacques Schœtterlin, vend la maison du sud au cordonnier Jean Cappel et à sa femme Einbeth Welsch
1677 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 699
Erschienen Fraw Barbara, weÿl. herrn Johann Jacob Schütterlins geweßenen dreÿers im Vmbgelt nachgelaßene Wittib, mit beÿstand herren Christian Breuningß U.I. Ddi und E.E. Großen Rhats Vice Procuratoris ihres Curatoris
in gegensein Johann Kappelß deß Schuhmachers und Einbeth Welschin mit assistentz herrn Mathis Kochen E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers, Andreæ Welschen SS Theol. Stud. und Hannß Bernhardt Trautmanns deß Schuemachers
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier in der Anthonier Gaßen einseit neben der Verkäufferin selbst anderseit neben weÿl. hannß Jacob Judÿ des Grempen nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden Zum theil uff hannß Caspar Lindenmeÿer den Schreiner und theils uff (-) stoßend gelegen – umb 550. fl.
Les acquéreurs hypothèquent trois semaines plus tard la maison au profit du receveur Georges Rehm
1677 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 734-v
Johann Kappel der Schuhmacher und Einbeth sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit assistenz der Ehrenvest- und weÿsen herrn Mathis Kochen und herrn Daniel Dürningers beÿder alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirte
in gegensein herrn Johann Schmidts Schaffners deß Großen gemeinen allmosens zu St Marx, im nahmen herrn Georg Rhemen amt. Schaffners daselbst – schuldig seÿen 200. lb daß dieselbe damit nach beschriebene behaußung erkauffen und bahr bezahlen können
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alhier in der Anthonier Gaßen Zwischen Frawen Barbara Schütterlinin Wittibin und hannß Jacob Judÿ des Grempen seel. Erben
Fils du cordonnier Jean Jacques Cappel, Jean Cappel épouse en 1675 Einbeth, fille du cordonnier Conrad Welsch
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 251-v n° 7)
1675. Eâd. Dcâ [Invocavit 21. Februarÿ] Johannes Kappel der Schuomacher, Weÿl. Hanß Jacob Kappell, Burgers vnd Schuomachers allhie, nachgelaß. ehel. Sohn, Vndt Jfr. Einbetha Weÿl. Conrad Welschen geweßenen Schuomacher s vndt burgers allhier, nachgelas. ehl. Tochter. Copulavi Eod. die [Donnerst. 15. April] (i 265)
Jean Cappel se remarie en 1691 avec Rosine, fille du journalier Jean Lenck de Zell en Saxe
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 28 n° 144)
den 14 Nov. St. N. A° 1691 ist von mir (…) nach ordentlicher proclamation copulirt word. Johannes Cappel der burger v. schuhmacher allhie, mit Jgfr. Rosina, weÿland Johann Lencken deß taglöhners Zu Cell Chur Sachsischer Herrschafft, nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Ich hans Kappel als hochzeiter, Rosinæ Lenckin handzeichen o (i 30)
Originaire de Schneeberg en Saxe (dans les Monts métallifères), Rosine Lenck devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 606
Rosina Lenckin Von schneeberg auß Sachsen weÿl. hannß Lencken gewesten taglöhners daselbst nachgel. tochter, empfangt das burgerrecht von Johann Cappeln d. schumacher ihrem jetzmahlig. Ehemann p. 2. gold. fl. 16 ß. so sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zu Vor ledig. standts geweß. vnd wird Zu E. E. Zunfft der schumacher dienen promis. d. 8. Xbr. 1691
Jean Cappel meurt en 1708 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment à la somme de 300 livres la maison dont l’inventaire cite les titres de 1677 et de 1587. L’actif de la succession s’élève à 199 livres, le passif à 63 livres.
1708 (17.9.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 10)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿland der Ehrengeachte und bescheidene Meister Johann Kappel geweßener Schuhmacher und burger Zu Straßburg, nach seinem den 11.ten octobr: dießes lauffenden 1708. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt, Zeitlichen hinderlaßen, Welche auff ansuchen erfordern und begehren deren nach dem Eingang dießes Inventarÿ benambßter Erben ab intestato (…) durch die Viel Ehren und tugendsame Frau Rosinam Lenckin die hinderlaßene Wittib mit beÿstand deß Ehrenvest und Vorgeacht. Herrn Daniel Reiniche deß Schneiders und Verordneten Gant Käufflers deroselben geschwohren Vogts geeÿgt und gezeÿgt – Geschehen Straßburg den 13.ten Nov: 1708.
Der Seelig verstorbene Mann hat ab intestato Zu Erben hinderlaßen alß Volgt. 1° Weÿland Martin Abraham Kappel deß geweßenen Schuhmachers und burgers allhier mit auch weÿland Frauen Barbara Kiefferin seiner erstern haußfrauen seeligen in erster ehe erziehlte 3. Kinder, namblichen Johann Daniel, Ledigen Schuhmacher, Secundo Isac auch Schuhmacher so majorennis und ohnbevögtigt und 3.tio Barbara Kappelin so auch annoch ledigen standts und majorennis, In deren 3.en Vorgemelten geschwisterden nahmen, so majorennes, gedachter Daniel Kappel hier gegenwärtig erschienen, Ferner Joh: Hanß Jacob und Catharinam dieße dreÿ deß Seelig Verstorbenen Manns Obgedachtem Abraham Kappels, mit fraun Catharina Sippin seiner Zweÿten haußfrawen erziehlte 3. Kinder, In dero Nahmen H. Abraham Werner der Schuhmacher und burger allhier deroselben geschworner Vogt, hier beÿweßned war, alle vorstehende Sechs stieff und geschwisterige deß seeligen manns geschwister Kinder in einem Vierdten Stammtheÿl
2. Hannß Ulrich Ruckstuhl den ledigen Schuhmacher, herrn Hannß Ulrich Ruckstuhls deß schumacher und burgern allhier mit Weÿland Frauen Barbara Kapplerin seiner geweßenen erstern haußfrauen, deß Seelig Verstorbenen, manns leiblichen schwester ehelich erziehlten Sohn, Vor und in deßen nahmen erstgedachter sein Vatter beneben H Abraham Reben* deßelben Vogt, dießer Inventation abgewartet hat, auch in einem achten Stammtheÿl
3. Hanß Peter, lediger Schuh Knecht und Jgfr. Dorotheam Koppelin geschwisterte deß weÿland H. Hannß Peter Kappels deß geweßenen Schuhmachers und burgers allhier, mit auch Weÿland Frauen Magdalena Hammerbachin seiner erstern haußfraw erziehlte 3. Kinder, deß seeligen Manns bruders Kinder, In deren Nahmen H. Jeremias Schmidt der Schuhmacher und burger allhier Zu deroselben geschworner Vogt, allhier Zugegen war, in einem 8.ten Stammtheil
4. Fr. Ursulam gebohrene Kappelin, Herrn Hannß Friderich Schnabels Informatoris privati und burger allhier eheliche haußfr. deß seelig. Verstorbenen, manns leibliche schwester, auch in einer achten Stammtheÿl, so beede beÿwesend waren
Alle Vier Vorhergehende stämme Zu Vier gleichlingen portionen und antheilern
Anjetzo folgen die einbändige Geschwisterde 5. weÿland H. Jacob Kappels, auch Schuhmachers und burgers Zu Straßburg nunmehr seeligen mit Weÿland frauen Barbara gebohrener Feiglerin ehelich erziehlte 2. Töchter nemblichenen Fr. Barbaram so an herrn Jacob Badern den Schuhmacher und burger, allhier Verheurathet und Fr. Annam Mariam Weÿland Johannes Fisel deß gewesenen Schuhmachers und burgers allhier wittib in i. achten Stammtheÿl
6. Isaac Kappel den Schuhmacher Zu Augßpurg Wohnhaft, dießer soll gestorben seÿn und Keine Kinder hinderlaßen haben, In deßen nahmen und Zu der Statt Interesse der Wohl Ehrenvest Großachtbare und weiße herr Johann Christian Hornuß auß E. E. Kl. Raths mittel hieher deputirt und Zugegen geweßen
7. Weÿland Fr. Marthäen geborner Kappelin so Zu Pfaffenhoffen in der Pfaltz Wohnhaft, In deren nahmen Ob Edel ermelter H. Rath. hierzugegen
So dann 8. Fr. Ursula gebohrne Kappelin, Weÿl. H. Velden Dürren geweßenen fischers und burgers allhie hinderlaßener Wittib, dero Vogt obgedachter H. Ruckstuhl, alle acht deß seeligen Manns ab intestato hinderlaßene stamm Erben in 8. gleichlingen portionen und antheÿlen
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item ein hauß, hoffstatt, höfflein undt nebens gänglein mit allen deren gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg, ane St. Antonier gaßen vulgo Regenbogen gaßen genannt vor alhers hero Zum dintenhörnlein einseith neben einer behausung auch Zum dintenhönlein genannt, S. T. Hern Schwenden, wohlbestellten secretario deß beständigen Regiments der Unßerer alten Gnädigen herren der XIII anderseith neben herrn Johann Braunen, dem Musicanten, hinten auff herrn Dieboldt Fixen dem würth und Gastgebern beÿm Spitthal Mühlgießen, vndt vornen vff die gedachten Antonier gaß stoßendt, davon gehen Jahrs 10. lb d. Zinß termino Martini Frawen Maria dorotheam weÿlandt herrn (-) Güntzers deß geweßenen weinhändlers vndt burgers Zu Straßburg nun mehro seeligen hinderlaßener Frawen wittibin, ablößig in haubtgutt mit 200 lb. d., sonsten freÿ ledig vnd eÿgen, vnd ist dieße behaußung wie sie den 13. Novembris 1708. durch der Statt Straßburg geschwohrne Herren Werckmeisteren lauth deß Zu mein deß Notarÿ in handen habenden Concept Inventarÿ dem jetzigen preiß nach, angeschlagen umb 350. lb. d, über solche darauff stehende beschwerde hiehero außzuwerffen vor 150. lb,
hierüber besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Innsiegel verwahret deßen datum der 22.ten Octobris Anno Christi 1677. mit No. 1. Notirt. Ferner ein alter teutscher pergamentiner Kauffbrieff, auch mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Innsiegel verwahrt datirt den 1. Maÿ 1587. auch mit altem Nr 1 bemerckt und nach beschehener besichtigung darbeÿ gelaßen.
Summa hujus Inventarÿ. 1. Haußraths 44, Werckzeug 4 ß, Silber und Gold. Ring 4, Eÿgenthum an 1. behaußung 150, Summa summarum 199 – Passiva 63, bleibt annoch 135 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 200 florins. Les héritiers non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 64
(Schuhmacher, H., N. 118) Weÿl. Meister Johann Kappels geweßenen Schuhmachers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schatz.
Concl. fin. Inv. ist fol. 26, 117. lb. 16. ß 11. d, die machen 200. fl. Verstallte nur 100 fl, Also Zu wenig 100. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht jahr in duplo thut à 6 ß d, 2 lb 8 ß
Und auch auff Sechs jahr in simplo, macht à 3 ß. d., 18 ß
Extat kein Stallgertt
Gebott 1 ß 4 d.
So dann für die Abhandlung 5. ß 6. d – Summa 3. lb. 12 ß 10. d.
Abzug. Isaac Kappel Schuhmacher Von Augspurg und Martha gebohrne Kapplerin von Pfaffenhoffen aus der Pfaltz alß dißorts frembd und ohnverburgerte Erben, haben von 14. lb. 10. ß. 2. d. ane Abzug zu erlegen, 1. lb. 9. ß.
Weilen nun Hieüber befindlicher maßen die helffte der Nahrung nicht Verstallt worden, alß wird der Straff wegen das Geschäfft an Unsere Gnäd. Herren die Fünff Zehen verwiesen.
Vermög Erkantnus der Obern Stall Herren Vom 23° Februarÿ 1710. so wohl der Straff, alß auch Nachtrags gäntzlichen befreÿet und erlaßen worden, solchem nach ware neben obigem Abzug Zuentrichten
das Stallgeld pro 1709. mit 1. lb. 10. ß
für die angelegte Gebott 4. ß
und dann die Abhandlung gebühr mit 5. ß 6. d, summa 1. lb. 19. ß 10. d
dt. omnia d. 26° Mart. 1710.
Le cordonnier Jean Ulric Ruckstuel cède sa part de maison à l’apprêteur de tabac Jean Jacques Graffenstaden
1708 (7.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 681
(15) Joh: Ulrich Ruckstuel schuemacher [unterzeichnet] rugstuhl
in gegensein Joh: Jacob Graffenstaden tabacm:
d. eÿgenthumb seiner völligen portion so Er von weÿl Joh: Koppel schuem. ererbt in specie der behaußung c. appert: in der Regenbogen gass, darvon der genueß Rosinæ seiner wittib gehörig – umb 15 pfund
Le tisserand Jean Conrad Grünnagel cède sa part au même
1709 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 24
Joh: Conrad Grünnagel leinenweber [unterzeichnet] +
in gegensein Joh: Jacob Graffenstaden tabacmachers
verkauft das Eigenthum seiner volligen portion so Er von weÿl. Joh: Kappel schuemachern ererbet in Specie seinen antheil Eÿgenthums der behaußung c. appert: in der regenbogen gass daran der genues Rosinæ seiner wittib gehörig
Ursule Cappel, femme du précepteur Jean Frédéric Schnabel, cède sa part au même
1713 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 211-v
(11) Ursula geb. Kappelin beÿständlich Joh: Friedrich Schnabels informatoris privati ihres Ehevogts
in gegensein Joh: Jacob Graffenstaden Tabacmachers
d. eÿgenthum ihrer völligen portion so Sie von weÿl. Joh: Kappel schuemacher ererbt in specie ihren antheil eigenthums der behaußung c. appert: in der Regenbogen gass daran der genuss Rosina ihrer geschweig gehörig – um 11 pfund
Jean Jacques Graffenstaden cède ses parts à Jean Nicolas Schwend, licencié en droit et assesseur des Treize. En marge, autre cession par Anne Barbe Cappel, femme du cordonnier Jean Jacques Bader
1714 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 516-v
(50) Johann Jacob Graffenstaden Tabacbereiter
in gegensein herrn Johann Niclaus Schwend U.J. Licentiati Und des geheimen Collegÿ der herrn dreÿzehen
diejenige antheiler Eigenthumbs ahne einer behaußung cum appertinentis in der regenbogengaß neben ihme hrn Licentiato Schwenden gelegen wie der Graffenstad. solche vermög Cancelleÿ Contact verschreibungen vom 7. Decembris 1708, 19. Januarÿ 1709 und 3. Aprilis 1713 käufflich an sich gebracht und außer desjengen widums genußen welches Rosina Kappelin geb. Lenckin lebtägig darauff hat – 50 pf
[in margine :] (30) Johann Jacob Bader der Schuemacher alß Ehevogt Annæ Barbaræ geb. Cappelin in beisein derselben So dann Er Bader im Nahmen Isaac Cappels Schuemachers ihres zu Augspurg
ermelten hern dreÿezehen Secretarÿ Schwend
zween achte theÿl für ohnvertheilt des Eÿgenthumbs ahne hieneben beschriebener behaußung cum appertinentÿs außer des hierinn Wÿdums genußes – um 30 pfund den 27. Julÿ
D’autres héritiers cèdent au même Jean Nicolas Schwend trois huitièmes de la maison dont la veuve Rosine Lenck a la jouissance viagère (l’acquéreur est propriétaire de la maison voisine au nord depuis 1699)
1714 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 533
(45) Isaac Cappel Schuemacher, Item Ursula Dürrin Wittib geb. Gottschaldin so bevögtiget mit beÿstand hn Heinrich Kuehff handelßmanns, Ferner Johann Georg Dürr Schuemacher alß Ehevogt Dorothea geb. Cappelin welche Unpäßlichkeit halber nicht außgehet, So dann Jeremias Schmidt der Schuemacher im Nahmen Johann Peter Cappels auch Schuemachers so in d. frembde vor welchem Er auch zu stehen Und endlich Abraham Wörner auch Schuemacher alß Curator Catharinæ Cäppelin
in gegensein Herrn Johann Niclaus Schwenden U.J. Licentatj Und des geheimen Collegÿ der herrn dreÿzehen Secretarÿ
Ins gesambt dreÿ achte Theil für Unvertheilt Eÿgenthumbs ahne einer behaußung cum appertinentÿs in Regenbogen gaß neben Ihme hrn Licentiato Schwenden gelegen Wie sie solche von weÿl. Johann Capplen Schuemacher seel. Erblich erhalten und außer den Wÿdumsgenußes welchen rosina Kappelin geb. Lenckin darauff hat – um 45 pfund
Jean Nicolas Schwend passe un accord avec Rosine Lenck, veuve de Jean Cappel, relatif à la jouissance de la maison
1714 (19.12.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 53
herr Johann Niclaus Schwendt U.J. Licentiatus Und des geheimen Collegij der herren dreÿzehner allhier Wohlbestellter Secretarius ahn einem
so dann Rosina geb. Lenckin Weÿl. Johann Koppels gewesenen Schuemachers nun seel. Wittib mit beÿstand Daniel Renichen Ganthkäufflers Ihres Curatoris am andern theÿl
demnach Er herr dreÿzehen Secretarius Schwendt das Eÿgenthumb Von einer allhier in der Regenbogen Gaß einseit neben ihme hrn Schwendt selbsten anderseit neben Habrechtischer Wittib liegender behaußung ahne sich erhandelt, davon Sie Kappelische Wittib den lebtägigen Genuß hat,
alß haben ged. beede Parthen guthwillig und wohlbedächtlich Und zwar Sie ged. Wittib mit consens ged. Ihres Vogts sich folgender Massen verglichen
Nemblich so soll Sie Kappelische Wittib in bem. Ihme hrn XIII. Secretario nun mehro eÿgenthümlich gehörigen hauß die Zeith Ihres lebens zu genüßen Und bewohnen haben die Unterste Stueb, Cammer darbeÿ Und dem gemeinschaftlichen genuß von dem Höfflein, So dann so obligirt sich Er herr dreÿzehen Secretarÿ über solches deroselben annoch alle Jahr so lang Sie leben wird Und zwar a° 1715 auff Joh: Bapt. das erste mahl 5 pfund in baarem geld zu geben Und solches richtig Im übrigen so renunciret Sie ged. wittib auff alle ansprach so Sie hette haben können od. mögen auff ged. hauß
Fils du prévôt de Blienschwiller du même nom, le licencié en droit Jean Nicolas Schwend et sa femme Anne Catherine Rosalie Rothfuchs deviennent bourgeois à titre gratuit le 25 octobre 1698 (l’épouse est la fille de François Thiébaut Rothfuchs ; le mariage n’est célébré ni à Strasbourg, ni à Blienschwiller ni à Barr)
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 704
H: Niclaus Schwend von Blienschweiler J. V. Lic: H. Niclauß schwenden des Reichsschultheisen daselbst Ehl. sohn, und Anna Catharina Rosalia Rothfuchßin seine haußraw empfangen das burgerrecht durch auß gratis, vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 25. Dito [8.bris] 1698.
Jean Nicolas Schwend est élu échevin à la tribu du Miroir en 1698, secrétaire des Treize en 1702 puis bailli de Barr en 1717
1698, Conseillers et XXI (1 R 181) Johann Niclauß Schwend würdt Schöff Zum Spiegel. 359.
1699, Conseillers et XXI (1 R 182) Niclauß Schwend würdt Ober handwercks herr. 39. Idem würdt Allmend herr. 45.
1702 Conseillers et XXI (1 R 185), herr Nicolaus Schwend schwört auff die ordnung Eines XIII. secretarii 241.
1702 XIII, 3 R 58 (1702), H. Rathherr Niclauß Schwend würdt Secretarius beÿ dem Collegio der herren dreÿzehen. 101.
1709 Conseillers et XXI (1 R 192), Herr Sr Joh: Niclauß Schwend in abweßenheit H. Syndici Regÿ wohnt der Umbfahrt beÿ. 5.
1710 Conseillers et XXI (1 R 193), herr Schwend secetarius beÿ dem Collegio der herrn dreÿ Zehen würdt ernennet der Ammeister Vmbfahrt ahne statt herrn Syndici Hatzels beÿzuwohnen. 8.
1711 Conseillers et XXI (1 R 194), H. Secretarius Schwendt würdt deputirt ahne statt herrn Syndici Hatzels der Ammeister vmbfahrt beÿzuwohnen. 5.
1717 Conseillers et XXI (1 R 200), H. Secretarius Schwend würdt Ambtmann Zu Barr. 151. schwört auff seine Commission. 152.
1728-1729 Bauherren VII 1393, Herrn Johann Niclaus Schwenden falliment betr. 206.
François Nicolas Schwendt, bailli d’Erstein, hypothèque au nom de son père Jean Nicolas Schwendt, avocat au Conseil souverain d’Alsace et bailli de Barr, de sa mère Marie Catherine Rothfuchs et de ses frères Jérémie Rémi Ignace et Joseph Pierre Schwendt la maison au profit de Marie Salomé Beza, veuve de l’assesseur des Treize Jérémie Adam Leitersperger
1726 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 312
H. Lt. Franciscus Nicolaus Schwendt Advocatus zu Collmar und Ambtmann zu Ehrstein als mandatarius seines Vatters H. Lt. Johann Nicolaus Schwendt Advocaten au Conseil souverain d’Alsace und Ambtmanns des Straßburgischen herrschafft Barr seiner Frau Mutter Fr. Maria Catharina geb. Rothfuchßin und dero beÿden Söhnen H. Jeremiae Remigio Ignatio und H. Joseph Peter denen Schwendten (…) producirten mandati bevollmächtigt
in gegensein H. Johann Philipp Leitersperger JVLti und Exsenatoris als bevollmächtigter seiner Groß Mutter S.T. Frau Maria Salome geb. Bezain weÿl. S.T. H. Jeremias Adam Leitersperger gewesten alten Ammeisters dreÿzehners und Scholarchæ – schuldig seÿen 2 Marck und 2/5 eines Marcks goldts de 22 Karats de fin
unterpfand, zweÿ neben einander liegende häußer hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Regenbogen: oder antonier gaß, einseit neben H. Reich von Platz anderseit neben NN wittib hinten auff Schauer den Kornwerffer und ged. H. Reich
Jean Nicolas Schwend meurt à Barr en mars 1728 en délaissant neuf enfants. La masse propre à la veuve est de 3 863 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 123 livres, le passif 11 561 livres. Le contrat de mariage allégué n’est pas joint à l’inventaire.
1728 (18.6.), Barr (6 E 2, 132) n° 40
Inventarium uber Weÿl: tit: deß Hoch Edel Vesten und hoch Gelehrten Herrn Johannis Nicolai Schwenden Juris Lti und geweßenen Ambtmans der Herrschafft Barr Zeitliche Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1728.
Inventarium und Beschreibung aller und Jeeder Liegend: und fahrender haab Nahrung und Güthern wie auch schulden und gegen schulden überall nichts davon außgenommen so weÿl. tit. der Hoch Edel Vesten und hoch Gelehrte Herrn Johann Nicolaus Schwend Juris Ltus und geweßener Ambtman der Herrschafft Barr nach seinem den 4. Verfloßenen Monats Martÿ, auß dießer Mühesamen welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf begehren der Edel viel Ehr und tugendreichen frawen Mariæ Catharinæ Rosaliæ Rothfuxin der hinterbliebenen fraw wittib mit beÿstandt deß wohl Edel Vesten und hoch Gelehrten herrn Frantz Joseph Jäger Juris Lti und E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Jetzmahligen beÿsitzers deren geschwornen Vogts eines, So dann S.T. deß hoch Edelgestreng. und hochgelehrten herrn Francisci Nicolai Schwenden Jetzmahligen hochverordneten Syndici des hochlöbl. Ritterschafft im Undern Elsaß sowohl Vor sich alß auch im Nahmen und alß Anwalds H Francisci Ignatÿ Josephi Remigÿ und Francisci Antonÿ Schwendten seiner herren Brüdere, Zufolg producirter Procuration vom 15. verfloßenen Martÿ wie auch h Johann Specht E. E. E. E. Kleinen Raths Alten beÿsitzers als Verordnet und Geschworner Theÿlvogt Georgÿ Laurentÿ, Ludovici, Mariæ Annæ und Felicitas d. schwenden, sampt Neün des Verstorbenen herrn seel. mit ged. seiner hinterlaßenen fr. wittib ehelicher Jung. Söhne und tochter andern theils (…) Actum Barr 28. Junÿ 1728.
Copia der Zwischen Eingangs gedachten beeden geweßenen Eheleuten auffgerichteter Heuraths Verschreibung, vide beÿlag dedato 23.ten Januarÿ 1698.
Ergäntzung der Fr: Wittib ermanglenden Ohnveränderten Guth. Nach besag Theilregisters de Anno 1710. darinnen dasjenige was Ihro der Fr. Wittib beÿ Weÿl. S: T: Herr, Frantz Theobald Rothfuchsen J. Lti und Hochwürdigen Thomb Capituli hoher Stiff Straßburg Hochmeritirten Ambtman und tit: fr. Annæ Catharinæ Rothfixin gebohrenr Reÿßin beÿder Ehegattin als Ihren geliebten Elter, seel. Verheurathet mit abtheilung Erblich Zugekommen beschrieben (…) Sa. 3599, Summa summarum der Wittib ohnveränderten Vermögens 3863 lb
Dießmnach wird das Vätterlich ohnverändert Vermögen sowohl als auch das gemeine theilbare guth in einer Mass inventirt und beschriben. Sa. Haußraths 281, Wein 126,Faß 44, Viehe 29, Silber 128, Goldener ring 4, Bücher
Eÿgenthumb ane einer behausung. Eine behaußung samt aller Zugehörden rechten und gerechtigkeiten in der Regenbogen gaß Zu Straßburg gelegen einseit neben H. Von Reich anderseit neben N.N. hinten auff gedachten Herrn von Reich und Zum theÿl N. Schawerder Kordorffer Zinst Jährlichen Gemeiner Statt Straßburg 10 ß d so entweden mit doppeltem Capital in baarem Geld oder in Pfenningthurns Capitalien, mit Vierfachem Capital oder in Pfenningthurn Zinnßen mit dreÿfachen Zinnßen ablößig æstimirt vermög Abschatzung de dato 22.ten Martÿ 1728. pro 1500.
Eigenthumb ane Liegende Gütheren 912, Schulden 68, Summa summarum sambtlich hievor beschriebenen Theilbarer Verlaßenschafft 3123 lb. – Schulden 11.561. lb, Übertreffen also die theilbahre Passiva die theilbare Activ Nahrung umb 8437 lb
Nicolas Schwendt meurt à Barr le 4 mars 1728. Son corps est inhumé dans le chœur de l’église en présence de ses fils François Nicolas, bailli d’Erstein et Rémi Ignace, capitaine au régiment de Picardie
Sépulture, Barr (cath. f° 37)
Anno Domini 1728. 4.a Martÿ mortuus est Nobilissimus Clarissimus ac Consultissimus D. D. Nicolaus Schvvend, J.V. L. in Alsatiæ Curiæ Advocatus jubilatus, Satrapa Ditionis Barrensis, subdelegatus Regii Intendentis Superioris et Inferioris Alsatiæ inclytus Cleri Amicus (huic plurimum commendandus) sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ Unctionis munitus et a me infra scripto Parochi in Barr sepultus est in Choro pro more D.D. Prædecessorum Ecclesiæ ejusdem loci, præsentibus testibus Nobilissimo, Clarissimo ac Consultissimo D. E. Francisco Nicolao Schvvend J.U.L. in supremâ Christianissimi Regis Alsatiæ Curiæ Francorum Advocato, satrapâ in Ehrstein et Equestrus officiis Alsatiæ Syndicô ac Nobili et Strenuo Dno Remigio Ignatio Schvvend Subcentirione in Regiâ Legione Picardicâ eius filÿs qui una mecum subscripserunt ( 39)
Outre les deux fils ci-dessus, Jean Nicolas Schwendt a quatre fils prêtres.
Kammerer, Répertoire du clergé
4715. Rémi Schwendt, ° 17 septembre 1705, Saint-Etienne de Strasbourg
étud. rhét. août 1721, de Strasbourg (UES 22)
c. Hipsheim, 1732-1755 (diacre G 5179/1. 26)
préb. du grand Chœur à la cathédrale, 22.3.1755 (Grandidier, Als. ecclés. tabl. 2.bis)
† 25 mai 1781, Saint-Laurent de Strasbourg
4712. François Antoine Schwendt, ° 16 octobre 1708, Saint-Etienne de Strasbourg
étud. 23.7.1728, de Strasbourg (UES 26)
titre sacerdotal 28.11.1732, clerc du séminaire de Strasbourg (6 E 41, 50)
vic. Nordhouse, 1733-1734
vic. Niedernai, 1734-1735
c. Rumersheim, 1735-1742
† 15 mars 1742, D Rumersheim, pierre tombale (Würry 134)
4713. François Louis Schwendt, ° 11 juillet 1716, Saint-Etienne de Strasbourg
étud. log. 9.11.1733, de Strasbourg (UES 33)
titre sacerdotal 4.3.1739, par son père syndic de la noblesse de Basse-Alsace (6 E 41, 61)
vic. Hipsheim, 1741-1742
c. Rumersheim, 1742-1744
c. Elsenheim, 1744-1755
c. Saverne, 1756-1763
can. et schol. Saverne, rés. 29.9.1763 (6 E 41, 111)
préb. du grand Chœur à la cathédrale, 29.6.1762 (Grandidier, Als. ecclés. tabl. 2.bis)
† 16 juillet 1792, Strasbourg
4711. Elie Félix Schwendt, ° 21 juillet 1721, Saint-Etienne de Strasbourg
étud. log. 12.11.1737, de Strasbourg (UES 39)
préb. du grand Chœur à la cathédrale, 22.5.1743 (Grandidier, Als. ecclés. tabl. 2.bis)
et préb. de la Toussaint (G 4915, 145) 1743
sur l’état des ecclés. non-conformistes, 24.5.1792, domicilié à Strasbourg (1 L 1558)
émigré (FR 155) † 30 avril 1795, Strasbourg
Devenue propriétaire de la maison lors de l’adjudication judiciaire des biens de son mari, Marie Catherine Rosalie Rothfuchs, veuve de Jean Nicolas Schwendt, vend la maison au maître maçon Arnaut Lagardelle
1730 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 303-v
Fr. Maria Catharina Rosalia geb. Rothfuchßin weÿl. H. Johann Nicolaus Schwendt gewesten JLti und Straßburgischen Ambtmanns der herrschfft Barr hinterlassenen wittib mit beÿstand H. Lt. Johann Ludwig Freund procuratoris vicarÿ ihres curatoris ad lites
in gegensein Arnauld la gardelle des Maurers Steinhauers
Eine Behausung Nebenshauß zween höff Bronnen Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Regenbogen oder Antonier gaß, einseit neben H. Baron Reich von Platz anderseit neben weÿl. Jacob halbbrecht zinngießers seel. wittib hinten auff ged. H. Reich von Platz zum theil theils Johann Georg Schauer den Kornwerffer, mit außer dem am Schauerischen hauß gebäun servitute dominante fluminis – ihro als ein ahne allhiesiger ganth als letzt und meistbietenden adjudicirtes guth eigenthümlich zuständig – um 1630 pfund capital beladen, geschehen um 870 pfund
Arnaut Lagardelle et Marie Catherine Reine Marchand vendent la maison à Daniel Raimbaut Friderici, licencié en droit et commis à la chancellerie
1737 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 731
Arnaud La Gardelle der Maurer Steinhauer und Maria Catharina Regina geb. Marchand
in gegensein H. Daniel Reinbold Friderici J.V.Lti und Commissarÿ Cancellariæ
Eine Behausung, Nebens hauß, zween höffen, Bronnen, Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Regenbogen: oder Anthonier: gaß, einseit neben H. Friedrich Philipp Fischbach adel: schaffner, anderseit neben H. baron Reich von Platz, hinten auff eben denselben – (um 500 und 500 pfund capitalien beladen) als ein am 1. julÿ 1730 erkaufftes guth – maßen sich der käuffer mit oberwehnten beeden capitalien nicht beladet dahingegen die verkäuffer verkauffte Häußer innerhalb dreÿ monathlicher frist davon zu befreÿen – um 2500 pfund
Daniel Raimbaut Friderici et Marie Marguerite Greuhm hypothèquent les deux maisons contiguës au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes
1738 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 180
H. Daniel Reinbold Friderici J.V.L. und Cancellariæ Commissarius und Maria Margaretha geb. Greumin mit beÿstand ihrer brüder H. Johann Heinrich Greum E.E. großen Raths beÿsitzers und hochgräffl: Leiningen: harttenburgischen Cammer Rath wie auch H. Johann Greum des Apotheckers
in gegensein hiesigen Stiffts Sti Nicolai in Undis Schaffneÿ Substituti H. Christian Hänel als mandatarÿ H. Pflegern – schuldig seÿen 1500 pfund, die sie H. Arnold La Gardelle dem architecte ahne kauffschillings heutigen tags entrichtet haben und zur melioration hiernach beschriebener behausung
unterpfand, zweÿ nebeneinander liegende aus jetzigem vorschuß von 1000 pfund ahne kauffschilling befreÿte theils reparirt: und meliorirt: theils noch ferner zu melioriren vorhabende Behausung zween, höfen, Bronnen, stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Regenbogen: oder Anthonier gaß, einseit neben H. Friedrich Philipp Fischbach adelischem schaffner, anderseit neben H. Baron Reich von Platz, hinten auff eben denselben – als ein am 24. Octobris 1737 erkaufftes guth
Daniel Raimbaut Friderici et Marie Marguerite Greuhm hypothèquent les deux maisons contiguës au profit de Mechtilde Defauves femme de Henri François Malherbe, commissaire à l’extraordinaire des guerres
1741 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 566-v
H. Lt. Daniel Reinbold Friderici Commissarius beÿ Löbl. Cantzleÿ und Maria Margaretha geb. Greuhmin mit beÿstand ihres bruders Johann Daniel Greuhm des handelsmanns und ihres Neveu H. Andreas Greuhm Apothecker
in gegensein Fr. Mechtildis geb. Defauves H. Henry François Malherbe Commissaire à l’extraordinaire des guerres eheliebestin welche in deßen namen erschienen beÿständlich ihres bruders H. Pierre Joseph Defauves des handelsmanns – schuldig seÿen 350 pfund oder 1400 livres
unterpfand, zweÿ nebeneinander liegende häußer, zween höffen, bronnen, stallung und hoffstatt cum appertinentis in der Regenbogen oder Antonien gaß, einseit neben H. Philipp Friedrich Fischbach adelischen schafner, einseit neben H. Baron Reich von Platz, hinten auf denselben – als ein am 24. 8.bris 1737 erkaufftes guth
Autre hypothèque au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc
1744 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 58-v
H. Lt. Daniel Reinbold Friderici Commissarius beÿ Löbl. Cantzleÿ allhier deßen eheliebstin Fr. Maria Margaretha geb. Greuhmin unter assistentz H. Philipp Christian Greuhm lieutetenant unter dem Löbl. Regiment Royal Baviere und H. Johann Daniel Greuhm courtier allhier beede ihrer brüder
in gegensein des Stiffts St. Marx schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 3000 fr.
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Regenbogen: gaß, einseit neben H. Baron von Haindel, anderseit neben H. Fischbach adelischen schaffner, hinten auff N. Marié dem tapezirer und andere pesohnen – als ein am 24. Octobris 1737 erkaufftes guth
La maison est vendue par enchère judiciaire le 22 octobre à 1760 (voir l’inventaire de 1773) à Etienne Daudet.
Natif de Montpellier, il obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 21 février 1724.
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1343
H. Stephan Daudet weÿl. H. Daudet Von Montpelier Hinterlaß. sohn erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E. E. Zunfft d: Kieffer dienen, Jur. d. 21.ten feb. 1724.
Fils de l’entrepreneur des fortifications Jacques Daudet, Etienne Daudet épouse en 1724 Geneviève Félicie Gayet, fille du capitaine Charles Gayet : contrat de mariage, célébration
1724 (24.4.), Not. royal Robert (6 E 41, 42)
Mariage, 24 Auril 1724. – furent presens le Sieur Estienne D’audet Licencié en droit et *arpenteur des Eaux et Forets de la basse alsace, demeurant a Strasbourg rüe des Juifs paroisse Saint Etienne fils de deffunt le sieur Jacques D’audet vivant architecte du Roy et Entrepreneur des fortifications de Strasbourg et dépendances et de Damoiselle Marguerite D’aine jadis Son Epouse et a present Sa veuve ses Pere et Mere de la ditte Dame sa mere a Ce presente ayant le Consentement à l’effet de son futur Mariage cy après Stipulé pour Luy et en son nom D’une part
Et Damoiselle Geneuieue felix Gayet fille de deffunt Charles Gayet Vivant Cheuallier de l’ordre militaire de Saint Louis ayde major et Capitaine des portes de ladite ville et de Dame Marie prudence Chaumont demeurant aud. Strasbourg chez Monsieur de St Romain Chevalier de St Louis Capitaine des portes de ladite ville rüe du Gouuernement Paroisse St Louis, Ladte Damoiselle assistée dud. sieur de Saint Romain pour elle et en son nom d’autre part
Led. sieur futur époux a pris et prend la ditte Damoiselle future Epouse avec les biens droits et Effets qui luy appartiennent et Luy Sont Echeus par le deces des dits Sieur et Dame ses Pere et Mere Consistants Scauoir En une maison et ses dépendances scize en cette ville rue Medar Gass au bas de la rüe des Veaux presentement occupée par le Sieur Aual fayencier qui en rend 120 Liures de loyer par An, acquise par led. deffunt Sieur Gayet du Sieur Meder cy devant Lieutenant de la Mareschaussée et Juge Royal de la Citadelle et des forts de la Ville de Strasbourg moyennant 6000 Liures tournois entièrement payées et dont le Contrat a été passé au greffe de la Contract Stub de cette ville le 12 octobre 1720
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 335)
Hodie prima die Mensis May anno 1724 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus dominus stephanus daudet commorans in parochia sancti stephani filius domini Jacobi daudet architectoris Regii et fortificationum hujusce civitatis directoris defuncti et Margaritæ daime et domicella genofeva felicitas gayet parochiana nostra filia dominici caroli gayet equitis ordinis militaris sancti ludovici majore secundi et portarum argentinensium capitanei defuncti et maria prudentia haumon defunctæ (signé) D’audet, genevieve felicité gayet (i 177- proclamation Saint-Etienne f° 197-v i 200)
Etienne Daudet devient tributaire à la tribu de l’Echasse le premier mai 1724
1724, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 269) Mittwoch den 16. Martÿ Anno 1724 – Herr Stephan Daudet, weÿland herrn Jacob Daudet geweßenen Königlichen Baumeisters von Montpelier gebürtig ehl. Sohn erscheint und prod: Cantzleÿ Stall undt Pfenning thurns Schein de 21. Februarÿ 1724. und 16. Martÿ Anno 1724. bittet umb das Zunfft- und Stuben recht, Erkant wird demselben in seinem petito gegen Erlag der gebühr willfahrt Juravit
Etienne Daudet est nommé secrétaire de la Chambre de police en 1725, secrétaire des Quinze en 1752 (en remplacement de Daniel Raimbaut Friderici) et receveur de l’Œuvre Notre Dame en 1763.
1725 Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
H Lt. Stephan Daudet dem Policeÿ: Schreiber wird ein Bestallungs brieff auffgesetzt. 15 (den 15. 8.bris 1725). Derselbe erhalt eine addition. 89. Vide infra.
1752, Conseillers et XXI (1 R 235)
H Lt. Stephan Daudet wird zu einem unter Secretario gnädig. Hh. der XV. erwehlet Werden zu seÿn, berichtet. 50. Schwöret auff seinen bestallungs brieff. 52.
1763 Conseillers et XXI (1 R 246)
H. Lt. Stephan Daudet bißheriger 2.ter XV.er Secretarius Wird Zu einem Schaffner löbl. Stiffts Frauenhaußes unanimiter erwehlet. 112. es schwört derselbe auff denen in pleno abgeleßenen bestallungs brieff. 120.
1764 (9.1.), Not. Langheinrich (6 E 41, 743) p. 196
zwischen S.T. herrn Stephan Daudet J.V.Lto und Wohl Verdientem Schaffnern des löbl. Stift frauen haußes und S.T. frauen Felicitas Daudet geb. Gayet
So dann S.T. frauen Anna Catharina geb. Breuerin weÿl. S.T. Hn Frantz Joseph Weÿdmanns Es Hoch Ehrwürdigen thomb Capituls hoher Stifft Straßburg Wohlverdienten hr. Oberschaffners seel. nachgelaßener fr. Wittib unter assistentz S.T. Ihro gnaden herrn Joh: Georg Langhans J. Cti. hoch Verdienten regirenden H. Ammeister und des geheimen Collegii derer H. XIII hochansehnlichen Assessoris am andern theil,
auf folgende 9 jahr Lehnung getroffen, dero eigenthümlich gehörige allhier ane der Regenbogengaß, einseit neben Hn Baron Von hahndel anderseit neben H. Schaffner fischbachs seel. Wittib gelegene behaußung – auf 9 nacheinander folgenden jahren auf den 1. Januarÿ dießes 1774 Ihren Anfang genommen – um 270 livres oder 135 fl.
Etienne Daudet meurt en 1773 en délaissant deux filles. Outre les titres de propriété de la maison, l’inventaire mentionne deux autre actes, l’un du Petit Sénat en date du 17 avril 1696 qui règle l’écoulement des eaux avec son voisin Thiébaut Vix (maison à l’arrière), l’autre passé le 30 avril 1738 par Arnaut Lagardelle avec le receveur Fischbach qui cède à titre précaire un emplacement dans la cour (maison au sud). Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 2 337 livres, celle des héritiers de 437 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 101 livres et le passif à 3 224 livres.
1773 (21. 8.bris), Not. Dinckel (J. Frédéric, 8 Not 1) n° 6
Inventarium über Weÿland des Wohl Edel und Hochachtbahren Herrn Stephan Daudet, des Löbl. Stiffts Frauenhaußes geweßenen wohlbestellten Schaffners und vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1773. – nachdeme derselbe donnerstags den 16. Septembris dießes lauffenden 1773. Jahrs dießes Zeitlichen mit dem Ewigen verwechßelt (…) auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der viel Ehren und tugendsahmen Frauen Genovevæ Felicitatis Daudet gebohrner Gayet der hinterbliebenen Frau Wittib mit Assistentz herrn Frantz Tobiä Rohmer gedachten Löbl. Stiffts Frauen haußes Underschreiber und burgers allhier Ihres hierzu in specie erbettenen Hn beÿstands (…) So geschehen in Straßburg in fernerm beÿstand S.T: Herrn Johann Thomä Aquinatis Laquiante, Königlichen Notarÿ und vornehmen burgers allhier als des Defuncti ernennten Executoris Testamenti auf donnerstag den 21. Octobris et sequenti Anno 1773.
Der Verstorbene seeliger hat zu seinen Erbinnen sowohl ab intestato als per Testamentum verlaßen als volgt, 1° Frau Mariam Franciscam gebohrene Daudet ST. Herrn Frantz Anthoni Mariä Epplen von Hörtenstein, Ihro Excellenz des herrn Grafen von Königsegg Rothenfells Wohlbestellten Ober Ambtmann zu Immenstadt im Allgeü Frau Eheliebste, in deren Nahmen hierbeÿ erschienen S.T. Herr Ludwig Daudet wohlbestellter Saltzverwalter und vornehmer burger allhier (…) wie auch weilen dieselbe allhier ohnbevögtigt und in Teutschland wohnhaft ist, herr Georg Joseph Peter Behr, E: E: kleinen Raths jetziger Beÿsitzer, als aux wohl deßelben Mittel hierzu abgeordneter H. Deputatus welcher erstere mit und beneben dem Hn Deputato seiner Frn Principalis Interesse hierbeÿ beobachtet, So dann 2.do Frau Mariam Ludovicam gebohrne Daudet, ST. Herrn Francisci Chippel, Advocat au Parlement de Metz et Interessé dans les affaires du Roy zu Straßburg wohnhaft Frau Eheliebstin, welche mit und beneben Ihrem Ehehern in Persohn dießem Geschäfft abgewartet
Alßo beede des verstorbenen seeligen mit vorgedachter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte Frau töchtere (…)
Pro Nota, Es hat der Abgelebte heroseeliger mit vorbesagter seiner hinterbliebenen frau Wittib annoch einen H. Sohn und Zwo Frauen Töchtere erzeugt, nemlichen herrn Franciscum Josephum, Religiosum Ordinis St Bernardi zu Neuburg, Frau Laurentiam Felicitatem, Closterfrau in dem Closter Visitationis Stæ Mariæ allhier und Frau Victoriam genannt Rosalia, Closterfrau in dem Closter deren Annonciades royales Zu Neufchateau, welche ins gesamt aber weilen sie durch Ihr gethane Gelübde auf die Zeitliche Güthere renuncirt, dermahlen nicht mehr erbfähig, so hier zur Nachricht angemerckt wird.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fronhoff gelegenen dem Löbl. Stifft Frauenhaus Zuständigen mithien in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. (T.) Nem. eine Behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Regenbogengaß 1.s neben H. Baron von Händel vorhien, modo Hn von Neuenstein, 2.s neben Hn N. Fischbach hochadellichem Schaffnern, hinden zum theil auf Frau von Streit zum theil auf N. Marié, den Tapezierer und zum theil auf noch mehrern Persohnen stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen, und durch (die Werckmeister) vermög überschickter Abschatzung vom 29.t 8.bris 1773 angeschlagen umb 750. Darüber ist vorhanden I. teutscher pergamentener Ganthkauffbrieff mit E: E: Kleinen Raths allhier anhangendem Insiegel corroborirt de dato 22. 8.bris A. 1760. Dabeÿ 2 alte in allhieß. C C Stub gefertigte teutsche pergamentene Kauffbrieff, mit dero anhangendem Insiegel verwahret de datis 22. Junÿ A. 1699 et 13. Junÿ A. 1667. Ferner Extractus aus E: E: kleinen Raths der Stadt Straßburg Memoriali vom 17. Aprilis 1696 über einen tach so in dießer behaußung befindlich, wie auch des ehemahl. Nachbarn Diebold Vix des wirths Abführung des Regen waßers /und des Wassers vom untern Waßerstein/ durch solchen Nach besagendt. So dann ein von Hn Lagardelle dem vormahligen besitzer dießes hauß in Franz. Sprach eigenhändig ausgestellten Schein, daß derselbe Frn. Schaffner Fischbachin ein klein Plätzlein im höfflein precario eingeraumet de dato 30. Julÿ 1738.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnvertheilten Guths, Inhalt der hieoben copialiter eingetragenen Eheberedung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia der Eheberedung – Copia Testamenti solemnis inscriptis
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Schuld 500, Erg. rest 1837, Summa summarum 2337 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und Weißen gezeugs 62, Sa. Schulden 500, Summa summarum 437 lb
Endlichen wird nun auch das gemein, verändert und theilbahr Guth beschrieben, Sa. hausraths 402, Sa. Weins und Lähre Faß 369, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 307, Sa. Golden geschmeids 37, Sa. Pfenningzinß hauptguths 600, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 750, Sa. Schulden 2635, Summa summarum 5101 lb – Schulden 3224 lb, Detrahendo verbleibt 1877 lb – Stall Summ 3326 lb
La veuve Daudet loue toute la maison à Ricard (Etienne Damien Ricard), intéressé dans les affaires du Roi
1779 (12.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1072) n° 24
Dépôt de bail – Je soussigné veuve Daudet assitée de M Philipe Werner Mre tailleur
à M Ricard interessé dans les affaires du Roy
la maison rue de l’arc en ciel en son entier, moyennant un loyer annuel de 331 livres tournois, le 10 juillet 1779
Geneviève Félicité Gayet veuve d’Etienne Daudet et sa fille femme Chippel vendent la maison à François Antoine Pettmesser, conseiller aulique et receveur de l’évêché de Strasbourg moyennant 3 100 florins (1 550 livres strasbourgeoises)
1787 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 327
H. Frantz Tobias Rohmer der unterschreiber löbl. Stiffts Frauenhaußes Schaffneÿ vor und innahmen D° Genevieve Félicité Daudet geb. Gaÿet weÿl. H. Lt. Stephan Daudet obbemelten löbl. Stiffts Schaffners wittib und D° Chippel der Fr. verkäufferin tochter
in gegensein H. Joseph Wilhelm des weinhändlers vor und innahmen H. Frantz Antoni Pettmeßer des hochfürstlichen hoff cammer raths und schaffners des bistumbs Straßburg zu Molßheim wohnhafft
eine besagter D° Daudet zuständige behausung, höfflein, hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten nebst 2 gegoßenen öffen und denen vorfenstern ane der Regenbogengaß, einseit neben den Fischbachischen geschwisterden, anderseit neben H. Baron von Neuenstein, hinten auff H. Hartmann den musicum – um 3100 gulden
Fils de Jean Philippe Pettmesser, François Antoine Pettmesser qui est alors comme son père greffier au bailliage de la Wantzenau épouse en 1753 Marie Elisabeth Silberrad, fille du receveur Jean Silberrad, nouvelle convertie : contrat de mariage, célébration
1753, Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 5) n° 36
Eheberedung – entzwischen del Wohl Edlen und Hochachtbaren Herrn Francisco Antonio Pettmesser wohlbelobten Amtschreibern des Ambts Wantzenau allhier wohnhaft, weÿl. des auch wohl Edlen und hochachtbaren H. Johann Philipp Pettmesser, geweßten ebenmäßigen Amtschreibers ermelten Ambts wantzenau seel. mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Anna Maria gebohrener Kornmännin seiner geweßen Viel geliebten Ehegattin und nach todt hinterlaßenen wittib, ehelich erzeugtem Herrn Sohn als dem Bräutigamb ane einem
So dann der wohl Ehren und mit vielen tugenden gezierten Jungfrauen Maria Elisabetha Silberradin weÿl. des wohl Edlen Rechts wohlgelehrten und Großachtbahrn H Johann Silberrads des Schenckbecherischen und andern Stifftungen geweßten wohlverordneten Schaffners auch wohlverdienten dreÿers auf allhiesiger Löblicher Statt Pfenningthurn, mit der wohl Edlen Viel Ehr: und tugendgezierten Frauen Catharina Margaretha gebohrener Beÿerbachin seiner geweßenten werthesten Eheliebstin und nunmahligen Frau Wittib ehevogt erzeugte Jungfrau tochter, als der Hochzeiterin ane dem andern theil
[unterzeichnet] F. A. Pettmesser als hochzeiter, Maria Elisabetha Silberrad als hochzeiterin
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 16)
Hodie 21 Mensis augusti anni 1753 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus franciscus antonius Pettmesser tabularius Baillivii ex vanzenau filius Defuncti Dni Johannis philippi pettmesser et dominæ Johannæ Mariæ Kornmann uxoris superstitis, et domicella Maria Elizabeth Silberad Neo Conversa, filia defuncti Dni Johannis Silberrad et Dominæ Margarethæ Baierbach uxoris superstitis Testes adfuserunt (…) (signé) f. A. Pettmesser, Maria Elisabeth Silberrad (i 10)
Conversion de Marie Elisabeth Silberrad
Répertoires des convertis d’après les protocoles du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89)
335) Silberradinn, Jfr. Maria Elisabeth, H. Johann Silberrads, Schaffners beÿ der Schenckbecherischen Stiftung Tochter, nachher verheÿrathet an Hn Pettmeßer, Amtschreiber zu Gambsen und Pettenhofen.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Hélène qui appartient à Nicard, beau-frère du mari
1753 (27.9.), Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 4) n° 58
Inventarium über des Hoch Edlen und Wohlachrbahren Herrn Francisci Antonii Pettmeßers, wohlbelobten Ambtschreibern des Ambts Wantzenau und der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrener Silberradin, beeder Eheleuthe allhier zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1753. – Straßburg den 27. Septembris 1753.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hellenen Gaß gelegenen und Von S..T. Hn Lt Nicard als des Eheherrn Hn Schwagers bewohnenden Behaußung befunden worden wie folgt
In einer sich Zu Wantznau befindendner vnd von Hn Frantz Antoni Pettmesser bewohnender Behaußung hat sich befunden wie volget
La maison revient à l’épouse lors de la liquidation suite au divorce
1794 (11 fruct. 2), Molsheim (3), Not. Woog n° 116
Liquidation – Cit. François Antoine Pettmesser, demeurant à Dorlisheim et
Cit. Marie Elisabeth Silberrath femme divorcée du dit Pettmesser demeurant à Molsheim – pour terminer tous différends entre les parties pour raison d’apports réclamés par ladite Cit. Silberrath lesdits apports en mariage et tout ce qui a été hérité par elle, (…) une somme de 24.000 livres, en remplacement de laquelle somme le Cit. Pettmesser cède
à la Cit. Silberrath
savoir 1. une maison et dépendances située à Strasbourg dans la rue dite [texte tronqué] ensemble tous les fourneaux (…) lesquels meubles avec la maison estimés à 10.000 livres
la moitié de biens situés au ban de Griesheim pour 5500 livres
Marie Elisabeth Silberrad, femme divorcée de François Antoine Pettmesser, expose la maison aux enchères puis l’en retire
1797 (25 prairial 5), Strasbourg 7 (34), Not. Stoeber n° 895
auf Ansuchen burgerin Maria Elisabetha geb. Silberrad brs Frantz Antoni Pettmeßer zu Dorrlisheim wohnhaft geschiedener Ehefrau beÿständlich burgers Johann Heinrich Meiner Schaffner des Stiffts zur hohen schul ihres neveu
zu einer öffentlicher und freiwilliger Versteigerung der ihro eigenthümlich zuständigen behausung höffleins und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten an der Regenbogengaß N° 5, einseit neben neben fr. falckenhoffer geb. fischbach anderseit neben den Neuensteinischen Erben hinten auf bilger den Schloßer
b. Wilhelm 6050 lb, burger Nicolas François Pilot 25 prairial 5
den 2. Messidor – den 9 Messidor 6450 br. Johann Maria Gerber Maurer
Elle vend quelques mois plus tard la maison au marchand de vin Joseph Calame
1797 (2 thermidor 5), Strasbourg 1 (13), Not. Lacombe n° 7
Marie Elisabeth Silberad femme divorcée C. François Antoine Pettmesser ancien receveur du ci devant Eveché de Strasbourg demeurant à Molsheim assistée du C. Jean Henri Meinel receveur de la fondation de la hote Ecole demeurant à Strasbourg son neveu
au C. Joseph Calame Marchand de vin
La maison appartenant a la venderesse rue de l’Arc en Ciel n° 5, d’un côté les sœurs Fischbach d’autre le C. Neuenstein par derrière le C. Hartmann meunier, ainsi que la C. Pettmesser l’a acquis de la veuve Daudet à la Chambre des Contrats le 9 aout 1787, laquelle maison a été cédée par led. Pettmesser à la venderesse en payement de ses apports suivant acte de liquidation qui a suivi l’acte de leur divorce déposé chez M° Woog à Molsheim le 11 fructidor 2 – pour 4000 livres
Enregistrement, acp 53 f° 114 du 11 thermidor 5
Natif du Bonhomme en Haute-Alsace, Joseph Calame épouse en 1790 Dorothée Salomé Meyer, fille du perruquier Jean Henri Meyer : contrat de mariage, célébration
1790 (4. 9.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1119) n° 8
Contrat de mariage – furent presens le Sr Joseph Calame cit. actif de cette ville fils majeur de Jean Baptiste Calame bourgeois boulanger au bonhomme et de feu Catherine Simon
Dlle Dorothée Salomée Meyer fille majeure de Jean Henri Meyer, perruquier et de feue Salomée Metzger
Etat apport de la future épouse, non estimés
communauté partageable par moitié
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 32)
Hodie 8. Novembris Anni 1790 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt in facie Ecclesiæ Josephus Calame filius majorennis Johannis Baptistæ Calame et Marieæ Catharinæ Simon defunctoril conjugum in Bonhomme diœcesis Basiliensis, parochianus ad Stum Petrum juniorem ex unâ et Dorothea Salome Metzger quondam Conjugum Parochiana anteâ ex alterâ paribus (signé) joseph Calam, dorotea Salome Meÿer (i 34)
Dorothée Salomé Meyer meurt en délaissant deux enfants
1797 (29 messidor 5), Strasbourg 1 (13), Not. Lacombe n° 4
Inventaire de la succession de Dorothée Salomé née Meyer femme de Joseph Calamme, décédée le 26 Germinal dernier – à la requête de Joseph Calame Cit. français en qualité de Mary et commun en biens de (la défunte) son épouse et du C. Jean Frédéric Klinghammer employé aux effets militaires en qualité de curateur de Marie Anne Genevieve et de Joseph Galame, enfants mineurs seuls héritiers de la défunte – Contrat de mariage reçu Laquiante notaire à Strasbourg le 4 novembre 1790
masse active 1587 li
Immeuble, Un jardin situé hors la porte des Pêcheurs attenant au Glacis estimé par le C. Renard jardinier à 1600 livres
Enregistrement, acp 53 f° 92-v du 2 ther. 5
Joseph Calame se remarie avec Marie Idou, fille du tonnelier frontal Idou d’Epfig près de Sélestat
1797 (4 compl. 5), Strasbourg 1 (13), Not. Lacombe n° 46
Contrat de mariage – C. Joseph Calame marchand de vin, veuf de Salomée Meyer d’une part
et Marie Idou, fille majeure de feu François Idu tonnelier a Epffig et de Jeanne Dolde demeurant à Strasbourg
le futur déclare apporter en mariage, ce qui est constaté par l’inventaire dressé après la mort de son épouse par ledit notaire le premier thermidor 5, plus la maison qu’il a acquis devant le même notaire le 2 thermidormaison acquise devant led. notaire le 1 thermidor
Enregistrement, acp 54 f° 75 du 4 comp. 5 – revenu industriel 100 livres
Anne Marie Idou meurt en délaissant trois sœurs.
1801 (11 ventôse 9), Strasbourg 14 (13), M° Lex n° 973
Inventaire de la succession de Cit. Anne Marie Idu son épouse décédée à Strasbourg le 27 brumaire dernier – à la requête des Cit. Joseph Calamme, marchand de vin, en qualité de veuf et usufruitier sa vie durante des biens délaissés par feu (son épouse) et Elisabeth Idu fille majeure demeurant a Epffig sœur de la défunte représentée par Jean Spielmann son beau frère cabaretier domicilié a Schlestadt et comme mari et légitime administrateur des biens de Marie Anne jdu son épouse enfin de Marguerite Idu sœur de la défunte femme du Cit. Algeyer cordonnier demeurant à Epfig héritières présomptives pour moitié
Contrat de mariage reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 4 complémentaire 5 (…)
dans la maison appartenante au veuf rue de l’Arc en Ciel N° 5
propres de la défunte, linge 633 fr, garde robe 768 fr, boiserie 18 fr, batterie de cuisine 108 fr, cave 378 fr, bijoux 226 fr, total du mobilier 2295 fr
numéraire 120 fr employé a l’acquittement des frais funéraires, dettes actives 600 fr, passif 6154 fr
Enregistrement, acp 77 F° 93 du 16 vent. 9
Joseph Calame se remarie avec Marie Marguerite Anastase Hommel, fille du pharmacien d’Obernai Jean Baptiste Hommel
1804 (30 thermidor 12), Strasbourg 14 (25), M° Lex n° 4292
Contrat de mariage – Joseph Calamme marchand de vin, veuf de Marie Idu
Marie Marguerite Anastase née Hommell, native d’Oberenheim, fille majeure de Jean Baptiste Hommell, Pharmacien, et de Marie Salomé Reysser, de l’avis de Joseph Laurent Hommell homme de lettres en cette ville et de Georges Antoine Hommell Lieutenant d’ordre des douanes nationales en cette ville ses frères
apports du futur époux, une Maison et dépendances sise en cette ville Rue de L’arc en Ciel n° 5, d’un côté le soussigné notaire, de l’autre le Sr Fischbach négociant devant lad rue derrière la D° Christen née Bodani
Plus une maison sise dans la Grand Rue n° 89, d’un côté le Sr Ehrlenholtz le vieux de l’autre une maisonnette de St Pierre
Plus un jardin de la contenance d’environ 45 ares situé à la porte des Pêcheurs attenant aux Glacis, d’un côté les Glacis de l’autre la veuve Bauer, devant la chaussée de la Rubrechtz: au, derrière la Rivière de la Brüsche
Enregistrement de Strasbourg, acp 93 F° 71 du 10 fruct. 12
Marchand de vins à la Robertsau, Joseph Calame loue la maison à Joseph Hommel receveur des contributions à Bischheim au Saum
1809 (10.6.), Strasbourg 15 (9), M° Lacombe n° 936
Bail 3 de années consécutives qui commencent à courir de ce jour – Joseph Calame marchand de vin à la Robertsau
à Joseph Hommel receveur des contributions demeurant à Bischheim au Saum
la cave entière qui se trouve sous la maison appartenante au Sr Calamme sise en cette ville rue de l’Arc en Ciel n° 20, moyennant un loyer annuel de 30 francs
Enregistrement, acp 112 F° 36 du 13.6.
Nouveau bail entre les mêmes
1813 (27.3.), Strasbourg 15 (17), M° Lacombe n° 2986
Bail de 3 années à commencer le 1 courant – Joseph Calame propriétaire
à Joseph Hommel receveur des contributions demeurant à Bischheim au Saum
la cave entière qui se trouve sous la maison appartenant au Sr Calame sise en cette wille rue de l’Arc en ciel n° 5, moyennant un loyer annuel de 30 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 16-v du 29.3.
Joseph Calame meurt en 1815 en délaissant une fille
1815 (8.3.), Strasbourg 15 (20), M° Lacombe n° 3957
Inventaire de la succession de Joseph Calamme, rentier décédé le 14 février 1815 – à la requête de Marguerite Anastase née Hummel la veuve, Marie Anne née Calamme épouse de Julien François Vaudouer rentier à Nantes (Loire inférieure) seul enfant unique héritière
Contrat de mariage reçu M° Lex le 30 thermidor 12 – (Procuration) demeurant à Nantes route de Paris n° (-)
Immeuble de la succession, une maison sise à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 5, acquise par contrat reçu M° Lacombe le 2 thermidor 5, estimée 10 000 fr
plus un jardin avec maison et dépendances appelée Petit moulin situé hors la porte des Pêcheurs en bas du glacis a gauche, point estimé
dans le logement du défunt rue de l’Arc en Ciel n° 5 – salle au rez de chaussée, chambre au premier sur le derrière, salon sur le devant, chambre à côté, pièce sur le devant, au second, pièce sur le derrière 2087 fr, mansardes, grenier, cuisine au rez de chaussée, total 3038 fr, autres meubles 1686 fr, créances 12.650 fr ; passif 19.860 fr
acp 127 (3 Q 29 842) f° 121 du 16.3. – meubles et effets, évalués à 4725, créances 12.685, une maison à Strasbourg 10.000, total 27.410.
Un jardin avec maison & dépendances, non évalué
Marie Anne Calame, femme de Julien François Vaudouer, cède la maison à la veuve Marguerite Anastase Hummel
1815 (11.5.), Strasbourg 15 (20), M° Lacombe n° 4033
Liquidation et arrangement, à la requête de Marguerite Anastase née Hummel veuve de Joseph Calamme, propriétaire à Strasbourg, et de Marie Anne née Calamme épouse de Julien François Vaudouer, rentier demeurant à Nantes (Loire inférieure) fille du défunt
actif, Immeuble, la maison située à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 5, d’un côté le notaire Lex, de l’autre le Sr Fischbach, derrière les Sr Schott et Versacchi, estimée 10.000 francs
la jardin situé hors la porte des Pêcheurs estimé 10 000 fr
cession de la D° Vaudouer à veuve, la maison et dépendances rue de l’Arc en Ciel n° 5 pour 10.000 fr
acp 128 (3 Q 29 843) f° 18-v du 17.5. – L’actif est de 36.206 francs, le passif y compris les reprises de la veuve de 23.612, reste 12.593.
Les droits de la veuve sont fixés tant pour ses apports que pour ses prétentions en vertu du testament du défunt à 11.651 francs. Pour la remplir, il lui est assigné des meubles et argent la communauté pour 1651, et pour les 10.000 francs restants la Dame Vaudouer lui cède la maison
Marguerite Anastase Hummel institue pour héritier son frère Jean Baptiste Hummel, pharmacien à Obernai
1830, M° Bremsinger
4 février 1830 – Testament de Marguerite Hummel veuve de Joseph Calamme, Marchand de vins à Strasbourg où elle est décédée le jourd’hui, par lequel elle lègue à l’église St Etienne de Strasbourg 200 francs, au petit Séminaire de Strasbourg 200 francs, à l’hôpital d’Obernay 600 francs, plus aux pauvres honteux 600 francs, à Aloyse et Salomé Hummel 194 francs que lui doit leur père, à Barbe Viegenwald sa servante 300 francs et des meubles pour 300, plus elle legue le surplus de sa succession à son frère Jean Baptiste Hummel, Pharmacien à Obernay
acp 198 (3 Q 29 913) f° 195 du 2.4.
Fils du pharmacien d’Obernai, Jean Baptiste Hommel épouse en 1787 Françoise Thiébaut Louise Rieffel, fille du sénateur François Antoine Rieffel de Rosheim
Proclamation, Obernai (cath. f° 254-v n° 20)
Anno Domini 1787 die vero 17 Mensis Septembris (…) joannen Baptistam Hommel D. Johannis Baptistæ Hommel, pharmacopolæ et Mariæ Salome Reÿs civium ac conjugum hujatim filium solutum dimisi ad Dominum Meltzheim parochum in Rosheim quatenus per eum Matrimonio jungi valeat cum Francisca theresia ludovica Rieffel defuncti D. Francisci antonii Rieffel dum viveret senatûs assessoris et Franciscæ Theresiæ Braun conjugum civium in rosheim filiam solutam parochianæ ditæ parochiæ rosheim
Le mariage ne se trouve pas dans la paroisse Saints-Pierre-et-Paul de Rosheim dont Meltzheim est curé (cote 2 E 411, 3) ni dans la paroisse Saint-Etienne. Il a peut-être été célébré à Osthoffen où François Louis Rieffel était curé.
Jean Baptiste Hommel (Hummel) et Françoise Louise Rieffel vendent la maison à Marie Catherine Angélique Coqueugniot veuve du major Joseph Bohn
1834 (29.8.), Strasbourg 2 (77), M° Weigel n° 8485
Jean Baptiste Hommel ou Hummell, pharmacien à Obernai, et Françoise Louise Rieffel
à Marie Catherine Angélique Coqueugniot veuve de Joseph Bohn, major en retraite
une maison avec ses droits, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 5, d’un côté la veuve Dexter, de l’autre le Sr Fischbach, devant la rue de l’Arc en Ciel, derrière les Sr Schott et Verzacchi
Titres de propriété, recueilli dans la succession de sa sœur Marguerite Hummell veuve de Joseph Callamme, marchand de vin, dont il est légataire universel par testament reçu M° Bremsinger le 4 février 1830 enregistré le 2 avril suivant, ladite maison appartenait à la D° Calamme par abandonnement de la communauté, suivant liquidation partage dressé par M° Lacombe le 11 mai 1815 entre la veuve Calamme et Anne Marie Calamme femme de Julien François Vaudouer, rentier à Nantes, celle ci née d’un premier mariage du Sr Calamme. Ce dernier l’a acquis de Marie Elisabeth Silberrad femme divorcée de François Antoine Pettmesser, ancien receveur du ci devant Evéché de Strasbourg demeurant à Molsheim, par acte passé devant M° Lacombe le 2 thermidor 5 transcrit au bureau des hypothèques vol. 2 n° 74. La maison appartenait à la D° Pettmesser comme lui ayant été cédée par son mari en paiement des reprises et apports, suivant liquidation qui a suivi le divorce devant M° Woog à Molsheim le 11 fructidor 2. Le Sr Pettmesser l’a acquise de Geneviève Félicité Gayet veuve d’Etienne Daudet, receveur de l’Œuvre Notre Dame, par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 août 1787 – Prix, 6000 francs
Enregistrement, acp 227 F° 1 du 8.9.
Originaire de Montabaur en principauté de Nassau (Palatinat), Joseph Bohn épouse en 1819 Marie Catherine Angélique Croqueugniot
1819 (16.9.), Strasbourg 14 (63), M° Lex n° 1211
Contrat de mariage – Charles Joseph Bohn, major de la légion de la Haute Saône en garnison à la Citadelle, natif de Montabaur principauté de Nassau, fils majeur d’André Bohn, propriétaire, et de Marie Thérèse de Babo
Marie Catherine Angélique Croqueugniot fille majeure de Lazare Claude Croqueugniot, ancien colonel sous inspecteur aux revues des troupes, chevalier de la Légion d’Honneur, de l’ordre militaire de Pologne et de celui héréditaire de la Noblesse, et de Marie Catherine Postel de la Dolerie
au domicilie du futur époux rue de l’Arc en Ciel n° 20
Enregistrement, acp 144 F° 134-v du 24.9. – régime de la communauté avec réserve d’apports
Joseph Bohn meurt en 1832 en délaissant trois enfants
1832 (16.5.), Strasbourg 2 (73), M° Weigel n° 7626
Inventaire de la succession de Joseph Bohn, major en retraite, chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 18 avril dernier – dressé à la requête de 1. la veuve Marie Catherine Angélique Coqueugniot, mère et tutrice légale de ses trois enfants 1. Léontine Valérie née le 19 juin 1826, 2. Claude André Léonce né le 27 juillet 1823, 3. Ignace né le 22 mars 1832, en présence de Victor Joseph Descolins, subrogé tuteur, qui a renoncé à la communauté suivant déclaration au greffe du tribunal le 11 de ce mois
en la demeure du decujus rue de l’Arc en Ciel n° 20
Contrat de mariage reçu M° Lex le 16 septembre 1819, garde robe 451 fr, bibliothèque, objets 385 fr, ensemble 552 fr, créances actives 149 fr, argent 225 fr, totalité 1388 fr, passif 1130 fr
acp 210 (3 Q 29 925) f° 63 du 19.5.
Marie Catherine Angelique Coqueugniot hypothèque la maison au profit du chef d’escadron en retraite Jean George Behaghel
1841 (11.3.), Strasbourg 11 (34), Charles Keller n° 1331
Obligation, 11 Mars 1841 – A comparu Mad. Marie Catherine Angelique née Coqueugniot veuve de M. Joseph Bohn, vivant major en retraite, elle propriétaire demeurant & domiciliée à Strasbourg, laquelle a reconnu devoir légitimement
à M. Jean George Behaghel, chef d’escadron en retraite demeurant en la même vimmen à ce présent et acceptant, Une somme de 1400 francs pour pareille qu’il a prêtée à l’instant (…)
hypothèque, Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 5 tenant d’un côté à la D° veuve Dexter, de l’autre au Sr Fischbach, pardevant la rue de l’arc en ciel & parderrière des Srs Schott et Verzachi.
Cet immeuble appartient à la débitrice en pleine & incommutable propriété au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite durant son veuvage suivant contrat portant quittance du prix passé devant M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 29 août 1834 transcrit aux hypothèques le 19 septembre suivant Vol. 285 N° 97. Mme Veuve Bohn déclare ledit immeuble franc de tous privilèges et hypothèques hormis une somme de 2700 francs due à M. Ritter suivant obligation passée devant M° Boersch notaire en cette ville. Quant à l’hypothèque légale qui résulte contre elle au profit de ses enfants elle déclare que cette hypothèque est de nulle importance attendu la renonciation faite par la débitrice en qualité de tutrice desdits enfants à la succession de feu M. Bohn leur père
Autre hypothèque entre les mêmes
1841 (15.5.), Strasbourg 11 (34), Charles Keller n° 1409
Obligation, 15 mai 1841 – A comparu Mad. Marie Catherine Angelique née Coquengniot veuve de M. Joseph Bohn, vivant major en retraite, elle propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle a reconnu devoir légitimement
à M. Jean George Behaghel, chef d’escadron en retraite demeurant en la même ville, à ce présent et acceptant, Une somme de 2000 francs pour pareille qu’il a prêtée à l’instant (…)
hypothèque, Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 5 tenant d’un côté à la D° veuve Dexter, de l’autre au sieur Fischbach, pardevant la rue de l’arc en ciel et parderrière des Sieurs Schott et Verzaghi.
Cet immeuble appartient à la débitrice en pleine et incommutable propriété au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite durant son veuvage suivant contrat portant quittance du prix passé devant M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 29 août 1834 transcrit aux hypothèques le 19 septembre suivant Vol. 285 N° 97. Mme Veuve Bohn déclare ledit immeuble franc de tous privilèges et hypothèques hormis 1° Une somme de 2700 francs due à M. Ritter suivant obligation passée devant M° Boersch notaire en cette ville et 2° Une autre de 1400 francs due à M Behaghel suivant obligation du 11 mars dernier, susrelatée. Quant à l’hypothèque légale qui résulte contre elle au profit de ses enfants elle déclare que cette hypothèque est de nulle importance attendu la renonciation faite par la débitrice en qualité de tutrice desdits enfants à la succession de feu M. Bohn leur père
Marie Catherine Angelique Coqueugniot expose la maison aux enchères puis l’en retire
1842 (30.5.), Strasbourg 13 (57), M° Arbogast n° 941
30 Mai 1842. – A comparu D° Marie Catherine Angelique née Coqueugniot veuve de M. Joseph Bohn, vivant major en retraite, à Strasbourg, elle domiciliée demeurant & demeurant à Strasbourg, laquelle a déclaré qu’étant intentionnée de vendre publiquement & par enchère volontaire la maison ci après désignée, elle a fait publier par les feuilles de la ville de Strasbourg qu’il serait procédé aujourd’hui en l’étude du dit M° Arbogast à l’adjudication définitive, s’il y a lieu de ladite maison
Description de l’immeuble à vendre. Une Maison avec droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Arc en ciel N° 5 tenant d’un côté à la Dame veuve Dexter, de l’autre au Sieur Fischbach, pardevant la rue de l’arc en ciel & parderrière (-)
Etablissement de la propriété. Madame la comparante déclare qu’elle est légitime propriétaire de la maison sus décrite pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Baptiste Hommel ou Hummel, pharmacien & de Françoise Louise Rieffel, conjoints à Obernai, aux termes d’un contrat de vente reçu M° Weigel qui en a gardé la minute, lors notaire, & son collègue le 29 août 1834, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 19 septembre suivant Vol. 285 N° 97. Cette maison appartenait en propre à M. Hummel comme l’ayant recueilli dans la succession de sa sœur D° Marguerite Hummel veuve de feu M. Joseph Calamme, vivant marchand de vin à Strasbourg qui a institué M. Hummel son légataire universel par son testament public reçu M° Bremsinger, lors notaire à Strasbourg, prédécesseur immédiat dudit M° Arbogast le 4 février 1830, enregistré le 2 avril suivant. Les conjoints Hummel ont déclaré au contrat susallégué reçu M° Weigel que la D° Calamme était décédée sans avoir laissé d’héritiers de réserve. La D° Calamme était devenue propriétaire de ladite maison au moyen de l’abandonnement qui lui en a été fait en paiement de ses reprises & remplois qu’elle avait à exercer sur la communauté qui avait subsisté entre elle & son mari & de sa part de la succession de ce dernier, ainsi qu’il résulte de l’acte de liquidation et partage de ladite succession, reçu par M° Lacombe fils, notaire à Strasbourg, le 11 mai 1815 enregistré fait entre ladite D° veuve Calamme & D° Marie Anne Callamme, épouse de M. Julien François Vaudouer, rentier à Nantes, fille née d’un premier mariage dudit Sr Joseph Callamme. Ce dernier avait acquis la dite maison de D° Marie Elisabeth Silberrad, femme divorcée du Sr François Antoine Pettmesser, ancien receveur du cidevant éveché de Strasbourg, demeurant à Molsheim contre paiement comptant suivant contrat passé devant le M° Lacombe, lors notaire à Strasbourg le 2 thermidor an V, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 Ventôse an VIII Volume 2. N° 74. Cette maison a été par le Sieur Pettmesser cédée à son épouse en paiement de ses reprises & apports inexistants suivant acte de liquidation qui a suivi leur divorce dressé en l’étude de M° Woog, Notaire à Molsheim le 11 Fructodor an II. Enfin le St Pettmesser l’avait acquise de D° Genevieve Félicité Gayet, veuve d’Etienne Daudet, vivant receveur de l’Œuvre notre Dame de Strasbourg suivant acte passé à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 9 août 1787.
Clauses et conditions (…)
sur la mise à prix de 14.000 francs (…) M. Chrétien Auguste Arnold, architecte demeurant & domicilié à Strasbourg qui a porté le prix de l’enchère à 15.000 francs
N° 942. 31 Mai 1842. fut présent D° Camille Marie Cécile Foderé veuve de Mr Auguste Antoine Pradar, vivant rentier, ladite Dame demeurante à Strasbourg (déclare) faire une surmise de 300 francs
N° 961. 13 juin 1842. (…) mise à prix de 14.400 francs, M) Louis Prosper Auguste Eschbach, avocat, professeur suppléant à la faculté de droit de Strasbourg y domicilié, qui a porté le prix de l’enchère à 16.400 francs
Et à l’instant Madame Bohn a déclaré que ladite maison n’étant pas enchérie à sa véritable valeur, elle entend profiter de la faculté qu’elle s’est réservée par l’article 17 des clauses conditions de la retirer de l’enchère
acp 299 (3 Q 30 014) f° 10-v (adjudication préparatoire), f° 51 (retrait)
Compte de tutelle rendu aux deux enfants Bohn
1842 (5. 9.br), Strasbourg 11 (36), M° Keller n° 1984
(Compte de tutelle, enfants de Joseph Bohn et Catherine Angelique Coqueugniot)
Récépissé, 5 9.b. 1842. furent présent M. Prosper Eschbach, avocat demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire spécial de Mad. Marie Catherine Angelique Coqueugniot, veuve de M. Joseph Bohn, décédé major en retraite à Strasbourg, elle autrefois domiciliée en la même ville mais demeurant actuellement à Paris suivant procuration passée devant M° Joussaud et son confrère notaires à Paris le 7 octobre 1842 (…) annexé à l’Inventaire de la succession de D° Catherine née Postelle veuve de M. Claude Lazare Coqueugniot, vivant inspecteur aux revues, domicilié à Strasbourg dressé par M° Keller l’un des notaires soussignés, cejourd’hui 5 novembre 1842
Et M. Jean Baptiste Dauvais, officier de la légion d’honneur Commandant de place à la Citadelle de Strasbourg, agissant tant comme mandataire que comme curateur de 1° Melle Marie Léontine Bohn, fille majeure de 20 ans, sans état demeurant à Paris, 2° et de M. Claude André Léonce Bohn, mineur de 19 ans, élève à l’école militaire de St Cyr, les deux issus du mariage de M. Joseph Bohn susdénommé avec sa veuve, émancipés par cette dernière au contenu de deux actes reçus par le juge de paix des cantons Est et Ouest de la Ville de Strasbourg en dates des 27 mai et 19 septembre 1842
acp 305 (3 Q 30 020) f° 13 du 12.12. – le 10 décembre – Récépissé par Jean Baptiste Dauvais curateur de Claude André Léonce Bohn mineur émancipé, au profit Prosper Eschbach mandataire de Marie Catherine Angélique Croqueugniot veuve Joseph Bohn
Marie Catherine Angelique Coqueugniot veuve de Joseph Bohn vend la maison au négociant Egide Théodore Holtzapffel
1842 (16.9.), Strasbourg 11 (36), M° Keller n° 1935
Vente 16. 7.b. 1842. – A comparu Mme Marie Catherine Angelique née Coqueugniot veuve de M. Joseph Bohn, décédé major en retraite à Strasbourg, elle, propriétaire demeurant en la même ville, laquelle a par ces présentes vendu & transporté en toute propriété
à Egide Théodore Holtzapffel, négociant demeurant à Strasbourg, à ce présent, acceptant
Une Maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Arc en ciel N° 5, tenant d’un côté à la D° veuve Dexter, de l’autre au Sieur Fischbach, pardevant la rue de l’arc en ciel & parderrière les Srs Schott & Verzachi.
Sont compris en la vente 1° six glaces estimées l’une dans l’autre à 130 francs la pièce & ensemble à 720 francs, 2° quatre miroirs estimés l’un dans l’autre à 30 francs la pièce & ensemble 120 francs, 3° quatre poeles avec accessoire dont l’un en fonte les autres en fayence estimés à raison de 50 francs la pièce à 300 francs, 4° une chaudière en cuivre pour lessive estimée à 120 francs, 5° et les bois servant de chantiers à la cave estimés à 240 francs, Tous ces objets se portant à une estimation totale de 1500 francs, placés en ladite maison.
La propriété de la susdite maison est avenue à Mme Bohn au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de M. Jean Baptiste Hummel, pharmacien à Obernai & de D° Françoise Louise Rieffel suivant contrat portant quittance du prix, passé devant M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 29 août 1834, transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 19 septembre suivant Volume 285 N° 97. M. Hummel tenoit le dit immeuble de feu D° Marguerithe Hummel sa sœur, décédée veuve du Sr Joseph Calamme vivant marchand de vins à Strasbourg et dont il était seul héritier & légataire universel aux termes du testament public que la dite Dame a fait devant M° Bremsinger alors notaire à Strasbourg et en présence de quatre témoins le 4 février 1830, enregistré. La Dame veuve Calamme en étoit elle-même propriétaire au moyen de l’abandonnement qui lui en a été fait dans l’acte de liquidation & partage de la succession de son mari, ledit acte reçu par M° Lacombe lors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815 & fait sans soulte ni retour. Enfin le Sr Joseph Calamme avait acquis la dite maison de D° Marie Elisabeth Silberrad, femme divorcée du Sr François Antoine Pettmesser, ancien receveur du Ci devant éveché de Strasbourg, suivant contrat portant quittance du prix, passé devant le même notaire Lacombe en présence de témoins le 2 thermidor an V, transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 15 Ventôse an VIII Vol. 2. N° 74. – (…) Cette vente est faite moyennant une somme de 16.500 francs, dont 15.000 francs pour l’immeuble & le surplus pour les objets mobiliers
acp 303 (3 Q 30 017) f° 30-v
Egide Théodore Holtzapffel vend la maison au relieur Georges François Lampès et à sa femme Barbe Siefert
1845 (3.7.), Strasbourg 1 (97), M° Rencker n° 18.458
Vente 3 Juillet 1845. – a comparu M. Egide Théodore Holtzapffel, négociant demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré vendre avec sa garantie contre tous troubles et hypothèques
au Sr Georges François Lampes, relieur & à D° Babette Siefert son épouse de lui autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg à ce présent, acceptant
Une maison avec appartenances & dépendances située en cette ville rue de l’arc en ciel N° 5, tenant d’un côté à la veuve Dexter de l’autre au Sr Fischbach, pardevant la rue de l’arc en ciel & parderrière aux Srs Schott & Verzachi.
Cette maison est venude telle qu’elle se comporte avec toutes les servitudes actives et passives qui peuvent en dépendre, ainsi que le Sr Holtzapffel l’a acquise de D° Angelique Coqueugniot veuve du S. Joseph Bohn de Strasbourg, en vertu du Contrat passé devant M° Keller & et son collègue notaires en Cette ville le 17 septembre 1852, enregistré et transcrit. Dans cette vente sont Compris les objets mobiliers ci après désignés
cinq glaces estimées à 100 francs l’une, à 500 francs
deux miroirs estimés à 20 francs l’un, à 40 francs
six poeles avec tuyaux & pierres à 50 francs pièce, à 300 francs
une chaudière à lessive, 120 francs
les chantiers à la cave à 100 francs
Ensemble de l’estimation 1060 francs (…) La par rapporte vente est faite moyennant la somme de 12.000 francsn savoir pour l’intelligent 10.940 francs & pour les meubles 1060 francs
acp 337 (3 Q 30 052) f° 92-v
Originaire de Francfort-sur-le-Main Georges François Lampès épouse en 1844 Barbe Siefert, fille du journalier Jean Siefert
1844 (10.5.), Strasbourg 14 (118), M° Ritleng n° 14.665
10 Mai 1844. Mariage – furent présens Mr François Lampes ouvrier relieur domicilié à Strasbourg, fils majeur du Sr Georges Lampes marchand épicier domicilié à Francfort sur Main & de D° Marguerite Fritsch sa femme d’une part
& Demoiselle Babette Sieffert fille majeure de feu le S. Jean Sieffert, journalier & de D° Catherine Julig sa veuve, domiciliés ensemble à Strasbourg d’autre part
acp 323 (3 Q 30 038) f° 15 – régime de la communauté d’acquets
Les apports du futur consistent en outils et ustensiles servant à l’exploitation de sa profession d’une valeur de 1000 francs
Les apports de la future consistent en une somme de 2000 francs et en objets mobiliers évalués 1838 francs
Donation par le futur en cas de survie d’une somme de 1500 francs
Donation réciproque par les futurs époux au profit du survivant d’eux de l’usufruit viager de toute leur succession
Le fabricant de portefeuilles François Lampès achète de son voisin Fischbach (maison au sud) la mitoyenneté du mur pour faire construire un troisième étage
1859, Enregistrement de Strasbourg, ssp 130 (3 Q 31 629) f° 30 du 21.9.
du 18 septembre 1859. Vente dont copie suit
Le soussigné F. Lampes, fabricant de portefeuilles, et Dame B. Siefert, propriétaires de la maison sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 9 voulant faire construire un 3° étage de sa maison de derrière et latérale, où se trouve la cage d’escalier et ayant besoin à cet effet d’être propriétaires de la mitoyenneté de l’intégralté du pignon séparatif de sa maison et ce celle du Sr Fischbach, propriétaire de la maison sise dans ladite rue N° 7.
M. Fischbach cède aux dits conjoints Lampès la mitoyenneté dudit pignon qui appartenait exclusivement au cédant. Les conjoints Lampes cèdent également à Mr Fischbach la partie d’exhaussement la mitoyenneté de la partie nouvellement construite. Cette partie du pignon figurant sur le dessin a.b.c.d. est fixée à la somme de 324 francs 65 c dont la moitié aux conjoints Lampes fait 162 francs 32 Et la partie nouvellement construite par les conjoints Lampes est fixée à la somme de 72 francs 17 c dont la moitié de la mitoyenneté cédée à M. Fischbach est de 36 francs 08. Reste à payer par cet échange conjoints Lampes à Mr Fischbach 126 francs 24. la somme de 126 francs 24 dès que l’exhaussement du pignon sera achevé
Georges François Lampès et Babette Siefert hypothèquent la maison au profit d’Aloyse Chevalier, curé à Oberbronn. En annexe, police d’assurance.
1862 (26.4.), Strasbourg 15 (106), M° Momy (Hippolyte) n° 8031
Obligation du 26. Avril 1862 – Ont comparu Monsieur Georges François Lampes, relieur portefeuilliste & dame Babette Siefert son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir solidairement entre eux & l’un d’eux pour le tout
a Monsieur Aloyse Chevalier, curé demeurant & domicilié à Oberbronn pour lequel est ici présent, stipule & accepte Mr Joseph Antoine Benjamin Hertzog, ci présent et acceptant, demeurant & domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison avec appartenances et dépendances, située en cette ville rue de l’Arc en Ciel N° 5 ancien et 9 nouveau, tenant d’un côté M. Schwaederlé, de l’autre à M. Fischbach, devant la rue, par derrière le Sr Dipper et consorts (…)
Etablissement de propriété. Les époux Lampès déclarent qu’ils sont légitimes propriétaires de l’immeuble ci-dessus hypothéqué pour l’avoir acquis de M. Egide Théodore Holtzapffel, négociant domicilié à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 3 juillet 1845 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juillet 1845 Vol. 435 N° 45 et inscrit d’office le même jour Vol. 429 N° 233. – Situation hypothécaire (…)
Police d’assurance. Compagnie d’assurance générale contre l’incendie. n° 27.626, renouvellement de pol. N° 19.677. M Lampes, 15 octobre 1852. Somme assurée 22.000 Prime annuelle 9,45
Monsieur Lampes, Relieur, agissant pour son compte comme propriétaire
1° 21.000 francs 1) une maison d’habitation sise audit Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 5 laquelle maison est élevée sur cave de rez-de-chaussée, deux étages, mansardes & grenier, ainsi que bucher & buanderie qui se trouvent dans la cour de ladite maison. L’assuré déclare que le bâtiment est construit en Pierre & bois où la pierre prédomine, couvert de tuiles
1864, Officier de l’état civil
Légitimation par suite du mariage d’entre Georges François Lampès relieur et de Barbe Siefert à Strasbourg de Eugénie Louise Lampès née le 14 8.re 1842
acp 533 (3 Q 30 248) f° 66-v du 13.6.
1868 (22.8.), M° Momy
Consentement par Georges François Lampès relieur et Barbe Seifert sa femme à Strasbourg au mariage de leur fille Louise Eugénie Lampès célibataire à Strasbourg avec Louis Bangratz employé à Strasbourg
acp 571 (3 Q 30 286) f° 150 du 24.8.
Georges François Lampès et Babette Siefert hypothèquent la maison au profit du colonel en retraite Charles Gabriel Beaudet de Morlet
1863 (7.8.), Strasbourg 15 (110), M° Momy (Hippolyte) n° 9051
Obligation du 7. Août 1863 – Ont comparu Mr Georges François Lampes, relieur portefeuilliste & D° Babette Siefert son épouse qu’il autorise domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir solidairement entre eux & l’un d’eux pour le tout
a Monsieur Charles Gabriel Beaudet de Morlet, colonel du Génie en retraite, commandeur de l’ordre Impérial de la légion d’honneur, pour lequel est ici présent, stipule et accepte Mr Jean Baptiste Léon Mengus, aspirant notaire, demeurant à Strasbourg, se portant fort de mondit Sr de Morlet, la somme principale de 3000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison avec appartenances et dépendances, située en cette ville rue de l’arc en ciel N° 5 ancien et 9 nouveau, tenant d’un côté M. Schwaederlé, de l’autre à M. Fischbach, devant la rue, par derrière le Sr Dipper et consorts (…)
Etablissement de la propriété. Les époux Lampès déclarent qu’ils sont légitimes propriétaires de l’immeuble ci-dessus hypothéqué pour l’avoir acquis de M. Egide Théodore Holtzapffel, négociant domicilié à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 3 juillet 1845 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juillet 1845 Vol. 435 N° 45 et inscrit d’office le même jour Vol. 429 N° 233. – Situation hypothécaire (…)
Police d’assurance. Compagnie d’assurance générale contre l’incendie. n° 38.250, renouvellement de pol. N° 27.626, 28.045. M Lampes, 30 avril 1852. Somme assurée 22.000 Prime annuelle 10,75
Monsieur Lampes, Relieur, agissant pour son compte comme propriétaire
1° 25.000 francs sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg rue de l’Arc en ciel N° 9 élevée sur cave de rez-de-chaussée, deux étages, mansardes & grenier, ainsi que sur un bucher & buanderie qui se trouvent dans la cour, la profession de relieur est exercée dans cette maison. L’assuré déclare que le bâtiment est construit en pierre & bois où la pierre prédomine, couvert de tuiles
Georges François Lampès et Babette Siefert vendent la maison à Marie Elisabeth Ebner
1863 (26.8.), Strasbourg 6 (92), Henri Eugène Roessel n° 4335
Vente du 26 Août 1863. ont comparu M. Georges François Lampès, relieur fabricant de portefeuilles et articles de ce genre et Dame Babette ou Barbe Siefert, sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suit, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes vendu, cédé et abandonné (…)
A Demoiselle Marie Elisabeth Ebner, propriétaire, demeurant et domiciliée à Strasbourg, ci présente et acceptant
Une maison à rez de chaussée, deux étages et mansardes sur le devant ayant quatre étage sur le derrière, bâtiment de derrière, cage d’escalier et corridors, cour, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue de l’arc en ciel nouveau N° 9 ancien N° 5, d’un côté M. Schwaederlé, de l’autre M. Fischbach, devant la rue et derrière le Sr Dipper. Tel que cet immeuble se poursuit et se comporte sans en rien excepter ni réserver (…) Sont compris en outre dans la présente vente Huit poêles avec tuyaux et pierres, une cheminée française, les volets et jalousies, les placards, deux glaces et une console.
Déclarent les vendeurs qu’ils ont acquis l’immeuble présentement vendu de M. Egide Théodore Holtzapffel, négociant demeurant alors à Strasbourg, actuellement à Paris, suivant contrat de vente passé devant M° Rencker et son collègue, alors notaires à Strasbourg le 3 juillet 1845 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 juillet 1845 Vol. 435 N° 45 et inscrit d’office le même jour Vol. 429 N° 233. Cette vente, en ce qui concerne l’immeuble en faisant l’objet a eu lieu pour le prix de 10.940 francs sur lequel les vendeurs déclarent encore devoir la somme de 8000 francs qui fera l’objet de la délégation ci-après.
M. Holtzapffel avait lui-même acquis la dite maison de Dame Marie Catherine Angélique née Coqueugniot, propriétaire demeurant à Strasbourg, veuve de M. Joseph Bohn, major en retraite demeurant aussi à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Charles Keller, notaire à Strasbourg le 16 septembre 1842. Dans ce dernier contrat l’établissement de propriété antérieure de ladite maison se trouve indiqué comme suit. La propriété de la dite maison est avenue à Mad. Bohn au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de M. Jean Baptiste Hummel pharmacien et Dame Françoise Louise Rieffel, son épouse demeurant à Obernai, suivant contrat de vente portant quittance du prix, passé devant M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 29 août 1834, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 septembre suivant Vol. 285 N° 97. M. Hummel tenait le dit immeuble de feu Dame Marguerite Hummel sa sœur, décédée veuve du Sr Joseph Calamme, vivant marchand de vins à Strasbourg et dont il était seul héritier et légataire universel aux termes d’un testament public que la dite Dame a fait devant M° Bremsinger, alors notaire à Strasbourg et en présence de quatre témoins le 4 février 1830, enregistré. La D° veuve Calamme en était elle-même propriétaire au moyen de l’abandonnement qui lui en a été fait dans l’acte de liquidation et partage de la succession de son mari, ledit acte reçu par M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg, le 11 mai 1815 et fait sans soulte ni retour. Enfin le Sr Calamme avait acquis la dite maison de D° Marie Elisabeth Silberrad, femme divorcée du Sr François Antoine Pettmesser, ancien receveur du ci devant éveché de Strasbourg suivant contrat portant quittance du prix, passé devant le même notaire Lacombe en présence de témoins le 2 thermidor an V (20 juillet 1797) transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 Ventôse an VIII Vol. 2. N° 74 (6 mars 1800).
Se rapporte encore à la propriété de la dite maison une convention faite entre M. Lampès et M. Fischbach, voisin de la maison présentement vendue, contenant ventes réciproques de la mitoyenneté des pignons séparatifs des deux propriétés. Cette convention faite double à Strasbourg le 18 septembre 1859 portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 21 septembre 1859 f° 30 (…) – Cette vente est faite et acceptée en outre pour le prix de 20.000 francs (…)
Déclarent les époux Lampès qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant contrat de mariage passé devant M° Ritleng père, notaire à Strasbourg le 10 mai 1844 et qu’ils ne sont et n’ont jamais été chargés de tutelle ou de fonctions emportant hypothèque légale
acp 524 (3 Q 30 239) f° 73-v du 28.8.
Marie Elisabeth Ebner n’habite pas la maison. La police d’assurance relevée plus loin la cite sous le simple prénom de Marie sous lequel elle figure dans le registre de population
Registre de population 600 MW 374 (1850 sqq) i 52
Ebner, Marie, Strasbourg 34, f. couturière, catholique, française
Place Kléber N° 11 (délogée) 25 mars 1858
rue du Savon N° 6 / 3
Marie Elisabeth, dite Marie Ebner naît en 1834, fille du maçon Joseph Ebner
Naissance, Strasbourg (n° 1366)
Déclaration faite à l’hotel de ville de Strasbourg (…) le 8 septembre 1834, de la naissance d’un enfant dont le sexe a été reconnu féminin, né en légitime mariage le 7 du mois courant à cinq heures du matin et nommé Marie Elisabeth,. Déclarant Joseph Ebner, âgé de 50 ans, Maçon. Père de l’enfant, le susdit déclarant, mère Marie Ursule Spitz. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 45 grand’rue
[in margine :] † le 22-XI-1925 N° 2850. (i 10)
Marie Elisabeth Ebner meurt en 1925
Décès, Strasbourg (n° 2850)
Le 22 novembre 1925 à sept heures 45 minutes est décédée en son domicile 3 Rue des Pucelles Marie Elisabeth Ebner, née à Strasbourg le 7 septembre 1834, sans profession, fille de Joseph Ebner et de Marie Ursule Spitz, décédée célibataire. Dressé le 23 novembre 1825 sur la déclaration de Marie Béhé, 46 ans, servante domiciliée en cette commune, 3, Rue des Pucelles (i 259)
Marie Elisabeth Ebner vend la maison à Emilie Débès. En annexe, police d’assurance
1873 (13.11.), Strasbourg 8 (88), Gustave Edouard Loew n° 5601
(Acte bilingue en deux colonnes) A comparu Mademoiselle Marie Elisabeth Ebner, propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg, Laquelle a par les présentes déclaré vendre et abandonner en toute propriétaire (…)
à Mademoiselle Emilie Débès, sans état, demeurant à Strasbourg, ici présente et acceptant
Une maison à rez de chaussée, deux étages, mansardes sur le devant, ayant quatre étage sur le derrière, bâtiment de derrière, cage d’escalier et corridor, cour, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 9, ancien N° 5, d’un côté Mr. Schwaederlé de l’autre Mr. Fischbach, devant la rue derrière le Sr Dipper. Sont compris dans la vente Au rez de chaussée un poêle en faience avec cors et pierre, au premier étage deux poêles en faience avec cors et pierre, au troisième étage deux poêles en faience avec cors et pierres,
Etablissement de la propriété. Mad.elle Ebner est propriétaire de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis de Mr Georges François Lampès, relieur fabricant de portefeuilles et dame Babette ou Barbe Siefert, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux terme d’un contrat de vente reçu par M° Roessel jeune et son collègue notaires à Strasbourg le 26 août 1863, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre 1863 Volume 954 N° 25 et inscrit d’office le même jour au Vol. 848 N° 158. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 20.000 francs (…). Les époux Lampès étaient propriétaires de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir acquis de Mr. Egide Théodore Holtzapffel, négociant demeurant alors à Strasbourg, actuellement à Paris, suivant contrat de vente passé devant M° Rencker et son collègue, alors notaires à Strasbourg le 3 juillet 1845 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 juillet 1845 Vol. 435 N° 45 et inscrit d’office le même jour Vol. 429 N° 233. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 10.940 francs sur lequel les vendeurs déclarent encore devoir la somme de 8000 francs. Mr. Holtzapffel avait lui-même acquis la dite maison de Dame Marie Catherine Angélique née Coqueugniot, propriétaire demeurant à Strasbourg, veuve de Mr. Joseph Bohn, major en retraite, demeurant aussi à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Keller, notaire à Strasbourg le 16 septembre 1842. Dans ce dernier contrat la propriété antérieure de ladite maison se trouve établie comme suit. La maison est avenue à Mad. Bohn au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de M. Jean Baptiste Hummel pharmacien et de Dame Françoise Louise Rieffel, son épouse demeurant à Obernai, suivant contrat portant quittance du prix, passé devant M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 29 août 1834, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 septembre suivant Vol. 285 N° 97. M. Hummel tenait le dit immeuble de feu Dame Marguerite Hummel sa sœur, décédée veuve du Sr Joseph Calamme, vivant marchand de vins à Strasbourg et dont il était seul héritier et légataire universel aux termes d’un testament public que la dite Dame a fait devant M° Bremsinger, alors notaire à Strasbourg en présence de quatre témoins le 4 février 1830, enregistré. La dame veuve Calamme en était elle-même propriétaire au moyen de l’abandonnement qui lui en a été fait dans l’acte de liquidation et partage de la succession de son mari par acte reçu par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 11 mai 1815 fait sans soulte ni retour. Enfin le Sr Calamme avait acquis la dite maison de dame Marie Elisabeth Silberrad, femme divorcée du Sieur François Antoine Pettmesser, ancien receveur du ci devant éveché de Strasbourg suivant contrat portant quittance du prix, passé devant le même notaire Lacombe en présence de témoins le 2 thermidor an V, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 Ventôse an VIII Vol. 2. N° 74.
Se rapporte encore à la propriété de la dite maison vendue une convention faite entre Mr. Lampès et Mr. Fischbach alors voisin de la maison présentement vendue, contenant ventes réciproques de la mitoyenneté des pignons séparatifs des deux propriétés. Cette convention faite double à Strasbourg le 18 septembre 1859 portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 21 septembre 1859 f° 30 (…) – Prix 24.000 francs
Situation hypothécaire et Etat Civil. Madlle Ebner déclare que la maison présentement vendue est entièrement franche et libre de toutes dettes hypothèques généralement quelconques. Qu’elle est célibataire et n’est et n’a jamais été chargée d’aucune fonction emportant hypothèque légale
Police d’assurance. Compagnie du Soleil. Mme Ebner Marie, 25 août 1873, N° 27.113
1° 30.000 francs sur une propriété occupée par des locataires en garni sise à Strasbourg Rue de l’Arc en ciel N° 9 composée de deux corps de bâtiments reliés entre eux par la cage d’escalier & élevés l’un partie sur cave, de Rez de chaussée, deux étages & greniers & partie sur cave, de Rez de chaussée quatre étages & comble, & l’autre de trois étages & greniers, le tout construit en pierres, briques & bois couvert en dur, y compris la valeur de la pompe & de toutes les dépendances.
2° 15.000 francs pour la garantie du recours des voisins.
acp 621 (3 Q 30 336) f° 79-v du 21.11.
Emilie Débès hypothèque la maison au profit du marchand Gustave Adolphe Bergmann
1879 (2.9.), Strasbourg 8 (107), Gustave Edouard Loew n° 15.515
Obligation , 2. September 1879 – ist erschienen Fräulein Emilie Débès, großjährig, wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekant hiermit
an den mitanwesenden, dieses annehmenden herrn Gustav Adolph Bergmann, früheren Kaufmann, wohnhaft zu Straßburg, ein darlehen von 8000 Mark zu schulden
Specialhypothek. Ein haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Mansarden nach vorn, vierstöckiges hintergebäude, Hof, Rechten, An- und Zugehörd, gelegen zu Straßburg Regenbogengasse N° 9, früher 5, einerseits herr Schwaederle, anderseit herr Fischbach, vorn die Gasse, hinten Herr Dipper
Es erklärt Fräulein Debes, daß sie das Anwesen von der Eigenthümerin fräulein Marie Elisabeth Ebner in Straßburg kaufte, laut Vertrags vor dem unterzeichneten Notar vom 13. November 1873, überschrieben am Hypothekenamte hierselbst den 21. Januar folgenden Jahres Band 1464 Nr 49, mit amtlicher Einschreibung Band 1166 Nr 91
Emilie Débès et sa voisine Caroline Schœnlaub, veuve de Chrétien Frédéric Kirchner, propriétaire du n° 11, annulent les servitudes entre leurs propriétés. Emilie Débès fermera l’ouverture qui donne dans sa cheminée et fera s’écouler les eaux pluviales et ménagères par son terrain
1879 (5.11.), Strasbourg 8 (107), Gustave Edouard Loew n° 11.680
5 November 1879. Dientbarkeiten-Beseitigung – sind erschienen 1) frau Karolina Schoenlaub, Rentnerin, wohnhaft zu Strassburg, Wittwe des dortigen Kaufmanns herrn Christian Friderich Kirchner, einerseits, und
2) Fräulein Emilie Debes, großjährige Rentnerin wohnend zu Straßburg, anderseits, dieselbe tragen vor
Frau Kirchner ist Eigenthümerin des hauses mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Speicher nebst Hof, Seitengebäude und Zugehörden, gelegen zu Straßburg Regenbogengasse N° 11, vorher 6, einerseits fräulein Fabry früher herr Momy, anderseits fräulein Debes, früher fräulein Ebner und herr Lampes, hinten herr Dipper und fräulein Fabry, welches Anwesen frau Kirchner von der familie Schwaederle kaufte, laut Vertrags vor Notar Heinrich Eugen Roessel zu Straßburg vom dreizehnten August 1867 überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den 23. desselben Monats Band 1118 Nr. 25.
Fräulein Debes besitzet ihrerseits das an das vorige Anwesen anstoßende haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Mansarden nebst Seiten- und Hintergebäude, hof, Rechten und Zugehörden, Regenbogengasse N° 9, vorher 5, zu Straßburg, einerseits Frau Kirchner, vorher die familie Schwaederlé, anderseits herr Fischbach, hinten Herr Dippert. Welches Anwesen Fräulein Debes von der Rentnerin Fräulein Maria Elisabeth Ebner zu Straßburg kaufte, laut Vertrags vor den unterzeichneten Notar vom 13. November 1873 überschrieben am besagten Hypothekenamte den 21. Januar 1874 Bd. 1464 Nr. 49.
Seit mehrere Jahren hat der vor einem frantzösischen Kamin im Saale des erstern Stocks im hause der frau Kirchner kommende Rauch seinen Ausgang ins freie durch einen ausschließlich zum Hause der Fräulein Debes gehörigen Kamin, in welcher er durch der Scheidemaur der beiden Anwesen in der Höhe des erstern Stocks befindliche Öffnung gelangt.
Anderseits aber läuft das vom Anwesen der fräulein Debes abfließende Dach-, Spül- und sonstiges Wasser vom Hofe des frl. Debes in den hof der frau Kirchner, zwar durch eine in der Scheidemauer der beiden Anwesen im gleicher Höhe mit der Erden befindliche Öffung.
Diese Sachlage begründere beiderseitige dienstbarkeiten. Um solche zu beseitigen, vereinbaren nun die frauen Erschienenen
1) Fräulein Debes ist berechtigt, auf ihre Kosten die fragliche Rauchabzugsöffnung in der Scheidemauer vermauren zu lassen, so daß der Rauch vom frantzösischen Kamin oder jedem andern Heizungs apparat, welcher frau Kirchner in ihren Hause errichten möchte, nicht mehr durch der Kamin des frl. Debes abzieht.
2) Frau Kirchner hat auf ihre Kosten in ihrem hause für den fraglichen Rauchabzug einen neuen Kamin herrichten zu lassen.
3) den Wasserablauf betreffend, ist fräulein Debes auf ihre Kosten verbunden, bis zum ersten Januar Künftigen Jahrs die in die Scheidemauer befindliche Wasseablaufsöffnung zu vermauren und in ihrem eigenen Anwesen einen Ablauf des Wassers direkt nach der Gasse herzustellen.
4) In folge des Vorstehenden erlöschen die zwei obigen dienstbarkeiten für immer. Für die Registrierung schätzen die Parteien das jährliche Einkommen jeder dienstbarkeit auf zwei Mark.
Reg. Band 696 Bl. 64
Native de Strasbourg Emilie Débès épouse en 1882 Edouard Schoellhammer, veuf sans enfant de Justine Lang
1882 (14.1.), Strasbourg 8 (115), Gustave Edouard Loew n° 13.761
14 Januar 1882. Ehevertrag – sind erschienen 1) Herr Eduard Schoellhammer, Ritter der Ehrenlegion, Ingénieur außer dienst, Eigenthümer wohnhaft zu Straßburg, kinderloser Wittwer von seiner verlebten erster Gattin frau Justine Lang, handelnd als künftiger Ehegatte, einerseits und
2. Fräulein Emilie Debes, großjährig, wohnhaft daselbst, handelnd als künftige Ehegattin, anderseits
Artikel fünf. Herr Schoellhammer bezeichnet als sein Einbringen das große Anwesen zu Straßburg Langstraße N° 142, vorher 7, bestehend in Vorderhaus mit Erdgeschoß, worin zwei große Läden, und drei Stockwerken, Mansarden mit Belvedere, Speicher, in Seiten und Hintergebäuden, Pferdestall, Remise, Brunnen, drei höfen, Rechten An: und Zugehörden. Das Anwesen wurde während der zwischen h. Schoellhammer und seiner ersten Gattin bestandenen Gütergemeinschaft gekauft
$ 3484
Artikel sechs. Fräulein Debes bezeichnet als ihr Einbringen
acp 721 (3 Q 30 436) f° 94-v n° 3667 du 23.1. – 1) Annahme der gesetzlichen Gütergemeinschaft
2) der Bräutigam bringt zur Ehe in Straßburg in der Langstraße N° 142 gelegenes Wohnhaus mit Zugehör (…) die Schulden betragen Kaufpreisrest mit 64.000, Nachlass der ersten Ehefrau mit 32.705 woran dem Bräutigam die Nutznießung zustehet, (zusammen) 96.706
3) die Braut bringt zur Eben Mobilien geschätzt zu 7378, baares Geld mit 16.000, Stadtobligationen auf Paris und Lyon 932, eine 3% Obligation der Paris-Lyon Mittelmeerbahn 300 (zusammen) 24.610
Ein hieselbst in der Regenbogengasse N° 9 gelegenes Wohnhaus (…) 8000 M
4) Auf Todesfall schenkt die Braut dem Bräutigam die lebenslängliche Nutznießung ihres *igen Nachlasses
Mariage, Strasbourg (n° 41)
Strassburg am 18. Januar 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Eigenthümer Eduard Schoellhammer, evangelischer Religion, geboren den 22. November 1808 zu Straßburg, daselbst wohnhaft, Wittwer der Christine Lang, gestorben zu Strassburg den 26. November 1866, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Adam Schoellhammer, Kunstgärtner, und der Margaretha Salome Schaeff, der Vater wohnhaft zuletzt zu Strassburg und die Mutter zu Rappoltsweiler (Ober Elsaß)
2. die Magdalena Emilie Debes, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 18. Dezember des Jahres 1841 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Bäckers Johann Debes zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Marie Josephine Bernhard, ohne Beruf wohnhaft zu Strassburg
Edouard Schœllhammer, âgé de 78 ans, adopte la fille naturelle de sa femme, Georgette Olympe Débès née à Colmar le 6 juin 1864
1886 (15.6.), Strasbourg 8 (133), Gustave Edouard Loew
Offenkunde – (…) daß sie 1. Herrn Eduard Schoellhammer, Eigenthümer wohnend in Straßburg, erstehelicher Wittwer von Frau Justine Lang, 2. dessen bei ihm wohnende zweite Gattin Frau Madeleine Emilie Debes, mit welcher er sich am 18. Januarÿ 1882 auf der Bürgermeisterei Straßburg verehelicht hat, 3. Fräulein Georgette Olympe Debes, großjährig wohnend daselbst gut kennen, sowie auch wissen
1. daß Herr Schoellhammer, welcher Fräulein Debes an Kindesstatt anzunehmen gedenkt, in seinem 78. Jahre steht, nach dem er dem 22. November 1808 in Straßburg geboren ist, daß er weder aus erster noch zweiter Ehe ein Kind hat, dem Fräulein Debes während ihrer Minderjährigkeit mindestens sechs Jahre lang Pflege und Unterstützung hat angedeihen lassen, sowie daß er einen guten Ruf besitzt
2. daß Frau Schoellhammer gleichfalls einen guten Ruf genießt, kein eheliches Kind hat und dem Fräulein Debes seit ihrer Geburt ununterbrochen Pflege und Unterstützung hat angedeihen ließ
3. daß Fräulein Debes 21. Jahr alt, nämlich zu Colmar den 6. Juni 1865 geboren ist
Ferner ist erschieben die genante Frau Schoellhammer geboren Debes, dieselbe erklärt hiemit unter Ermächtigung seitens ihres mitanwesenden Gatten ihre Einwilligung dazu, daß Herr Schoellhammer das Fräulein Debes an Kindesstatt annehme
acp 776 (3 Q 30 491) f° 95-v du 19.6.
Emilie Débès meurt en 1888 en délaissant pour héritiers testamentaires chacun pour moitié son mari et sa fille.
1889 (8.2.), Strasbourg 8 (147). Gustave Edouard Loew n° 20.765
Inventar errichtet nach dem Ableben der zu Strassburg wohnhaft gewesenen und daselbst am 26. August 1888 verstorbenen Frau Emilie Débès, lebend Gattin des auch daselbst wohnenden Herrn Eduard Schoellhammer, Ritter der Ehrenlegion, Ingenieur außer dienst und Eigenthümer
Im Jahr 1889 am 8. Februar um neun Uhr Morgens zu Straßburg, Regenbogengasse N° 9, Auf Ansuchen von 1. Genanntem Herrn Schoellhammer, handelnd eigenen Namens a) wegen der Errungenschaftgemeinschaft, welche auf Grund ihres vor dem unterfertigten Notar am 14. Januar 1882 errichteten Ehevertrags zwischen ihm und seiner verstorbenen genannter Gattin bestanden hat, b) als Universallegatar zu einer Hälfte am Nachlasse seiner genannten Gattin laut deren olographischen Testament vom 20. Juli 1874 in gemäßheit einer Verfügung des Kaiserlichen Landgerichts in Straßburg vom 7. September des verfloßenen Jahres, gemäß einer Urkunde des unterfertigten Notars Loew vom 29. desselben Monats auf dessen Amtstube hinterlegt
2. Fräulein Georgette Olympe Débès, volljährig, ohne Gewerbe in Straßburg wohnhaft, handelnd als Universallegatarin zur andern Hälfte am Nachlasse der genannten Frau Schoellhammer ihrer natürlichen Mutter welche sie anerkannt hat zufolge dem obenerwähnten Testament der Erblasserin
Ehevertrag (…) IV. Ein Haus mit Zubehör zu Straßburg Regenbogengasse N° 9, einerseits Kirchner, anderseits Drescher vorn die Straße hinten Dischner. Erkauft von der Eigenthümerin Fräulein Maria Elisabeth Ebner zu Straßburg, laut einer Urkunde des Notars Loew vom dreizehenten November 1873 überschrieben beim Hypothekenamte hier den 24. Januarÿ darauf Band 1464 Nummer 49, der Erwerbpreis erklärte die Braut bezahlt zu haben
Testament der Verlebten. Mein Testament. Ich vermache meiner natürlichen Tochter Georgette Olympe Débès, geboren zu Colmar den 6. Juni 1865 den ganzen theil meines Vermögens worüber ich zu ihren Gunsten gesetzlich verfügen darf, den ganzen Ueberrest meines Vermögens vermache ich zu vollem Eigenthum dem früheren Ingenieur Herrn Eduard Schoellhammer, wohnend in Straßburg, welchen ich zu diesem Zwecke als meinen Universallegatar einsetze
acp 813 (3 Q 30 528) f° 5 n° 4433 du 16.2. (Sterbefall erklärt v. 16.2.89, Bd 157 N° 541) Mobilien der Gemeinschaft 694, der Erblasserin 3777, Kleider 611, am Todestag war an baarem Geldt vorhanden 960
Die Erben der Ehefrau Schoellhammer nehmen in Natur zurück a) der noch in Natur vorhandene Mobilien und Kleider b) das in die Ehe eingekaufte Haus zu Straßburg Regenbogengasse N° 9,
Für Eheienbrigen 1. baarees Geld 16.000, 2. Schätzungswert der in die Ehe eingebrachte nicht mehr vorhendenen Mobilien 3601, 3. Schätzungswert der nicht mehr vorhendenen Werthpapiere 1232, zusammen 20.833
Ersatzforderung des Ehemanns 23.295 – Passivmasse der Gemeinschaft 1979n ferner ein Betrag von 154, Beerdigungscosten 2240.
Victoire Nagel, veuve de l’ingénieur civil Camille Glück, fait vendre par adjudication forcée la maison qui appartient à Georgette Olympe Schœllhammer-Débès. La créancière s’en porte acquéreuse.
1895 (26.8.), Charles Lauterbach
N° 18.407. Zwangsversteigerung betrieben durch Viktoria Nagel, ohne Gewerbe, Wittwe des Civilingenieurs Camille Glück, wohnhaft in Strassburg
gegen Georgette Olympia Schoellhammer-Debes, ledig, großjährig, ohne Gewerbe, wohnhaft in Nanzig
Zuschlag an die vorgenannte betreibende Gläubigerin
folgender Liegenschaft. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und zwei Stockwerken, Mansarden und vierstöckigem Hintergebäude, Hofraum und Zubehör, Grund und Boden, Rechten und Dependenzien gelegen zu Strassburg Regenbogengasse N° 9, eingetragen im Cataster unter Section O 392, 392 mit einem Flächeninhalte vom 0,84 qm
erhalten laut Theilung vor Notar hier vom 11. Februar 1889. Besitz, Genuß und Lasten sofort
acp 903 (3 Q 30 618, II) f° 10 n° 2006 du 3.9.
Originaire de Mulhouse, l’ingénieur Camille Glück épouse à Lyon en 1858 Victoire Nagel, originaire de Strasbourg et demeurant avec ses parents à Lyon (référence)
Mariage, Lyon III (n° 525)
Le premier septembre 1858 à dix heures du matin (…) s’est présenté Mr Glück Camille, Ingénieur demeurant à Arles (Bouches du Rhône) rue de la Poissonnerie* N° 12 né à Mulhouse, arrondissement d’Altkirch (Haut Rhin) le 22 janvier 1831 (libéré de la classe 1851) fils majeur et légitime de Mr Jean Jacques Glück, propriétaire demeurant à Mulhouse, lequel a donné son consentement au présent mariage par acte reçu M° Cla* et son collègue notaires au même lieu le 18 du présent mois, enregistré le même jour, et de défunte dame Christine Dietrich décédée à Mulhouse le 21 octobre 1833
Et Mademoiselle Victoire Nagel sans profession demeurant en la compagnie de ses père et mère en cet arrondissement rue des Trois Pierres N° 100 née à Strasbourg (bas-Rhin) le 19 novembre 1828, majeure et fille légitime de Mr Laurent Nagel Employé et de dame Salomé Staat son épouse, lesquels ont donné leur consentement au dit mariage par acte reçu M° Piaton et son collègue Notaires à Lyon le 16 août dernier, enregistré le 18 du même mois (…) ont formellement déclaré avoir passé un contrat de mariage reçu M° Piaton notaire à Lyon le 26 Août dernier (i 266)
Victoire Nagel consent au mariage que son fils ingénieur Charles Edouard Glück se propose de contracter avec Pauline Jeanne Bal à Paris
1890 (24.12.), Charles Lauterbach
Einwilligung durch Victoire Nagel, Rentnerin zu Straßburg Wittwe des Ingenieurs Camille Glück, in die Ehe ihres Sohnes Karl Eduard Glück, Civil-Ingenieur zu Paris mit Pauline Johanna Bal zu Paris
acp 835 (3 Q 30 550) f° 64-v du 27.12.
Mariage, Paris XVII (n° 873)
L’an 1891 le 24 juin à dix heures er demie du matin, acte de mariage, de Charles Edouard Gluck, né le 7 avril 1859 à Nimes (Gard), ingénieur civil domicilié rue Lemercier 76, fils majeur de Camille Gluck, décédé, et de Victoire Nagel sa veuve rentière, demeurant à Strasbourg (Alsace) consentant par acte devant M° Lauterbach notaire à Strasbourg le 24 décembre dernier, d’une part, et de Pauline Jeanne Bal, née le 20 janvier 1863 à Paris, sans professionn domiciliée rue Lemercier 76, fille majeure de Louis Félix Bal, fabricant de cames, et de Sophie Charlotte Meunier, son épouse demeurant rue Anthony 10, consentatnt par acte devant M° Portefin notaire à Paris le 8 janvier dernier, d’autre part (…) ont déclaré qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage, reconnaissant pour leur fils en vue de légitimation Bal Edouard Gaston fils naturel reconnu de Pauline Jeanne né le 19 novembre 1885 et reconnu le 8 septembre 1889 par Charles Edouard Gluck, 2° Paul Camille Maurice, fils naturel reconnu de Pauline Jeanne Bal et de Charles Edouard Gluck né le 16 mai* 1887, tous deux dans le premier arrondissement de Lyon (Rhône) et reconnus dans cet arrondissement (i 2)
Victoire Nagel lègue des biens mobiliers à sa servante Albertine Riehl.
1903, Charles Lauterbach
27. September 1899, n° 22.453 – Testament der dahier am 4. Juni 1903 verlebten Viktoria Nagel Wittwe des Mechanikers Camille Glück hier lautend wie folgt
Ich vermache meiner Dienstmagd Albertine Riehl, wann sie bis zu meinem Tod in meinen Diensten bleibt, um sie für ihre gute Verpflegung und Besorgung zu belohnen, 1. eine Summe von 800 M, 2. alle Gegenstände, die sich in ihrem Mägdzimmer befinden als Bett, Schrank, Kommode, Nachttisch, Waschtisch, Stühle, Umhänge, 3. meine wollene Röcke und Unterröcke, Jacquettes, fischus, 8 weiße Unterröcken meine silberne Brosche, ein Rebblatt bildend, ein goldener Ring mit falschem Diamant, ein Ring mit Ametist, meine Brille, Schirme, Armbänder, Schuh, Pantoffeln u. meine weiße Wüsche, die sich im Kasten nicht befindet. Ich widerrufe alle anderen Testamente
acp 1017 (3 Q 30 732. I) f° 8 n° 1749 du 29.8. (Tab. Bd 85 Bl. 125 N&& 34, S.f. v. 4. XI. 03 284/386)
Victoire Nagel meurt le 4 juin 1903 au domicile du portier Florent Kapp au 7, rue des Dentelles
Décès, Strasbourg (n° 1479)
Strassburg am 4. Juni 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Pförtner Florenz Kapp, wohnhaft in Strassburg Große Spitzengasse 17, und zeigte an, daß die Rentnerin Viktoria Glück, geborene Nagel, 74 ½ Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Strassburg, Wittwe von Kamillus Glück, Civilingenieur, Tochter des verstorbenen Seidenwebers Lorentz Nagel, zuletzt zu Nancy, Frankreich, wohnhaft und seiner verstorbenen Ehefrau Salomea geborenen Stadt, zuletzt hier wohnhaft, zu Strassburg in des des Anzeigers Wohnung am 4. Juni des Jahres 1903 vormittags um neun Uhr verstorben sei (i 38)
Victoire Nagel veuve de Camille Glück vend la maison au serrurier Charles Supper et à sa femme Julie Hertel
1899 (27.10.), Charles Lauterbach
Verkauf – Viktoria Nagel, Rentnerin, Wittwe Camill Glück, Civilingenieur, hier
an Karl Supper, Schlosser, und Julie Hertel, Eheleute in Straßburg
Stadt Strassburg, O 392, 392, 0,84 qm Wohnhaus in Erdgeschoß, 2 Stockwerken mit vierstöckigem Hintergebäude, Hof & Zubehör in der Regenbogengasse N° 9
Erworben laut Versteigerung Lauterbach 26 August 1896.
Genuß & Steuren sofort. Preis 24.000, woran baar bezalt 16.000
acp 961 (3 Q 30 676. II) f° 2-v n° 3683 du 28.10.
Charles Supper et Julie Hertel contractent une dette pour acheter la maison au profit d’Emile Lux, demeurant à Forstfeld
1899 (20.10.), M° Loew
Nr 32.129, Obligation – Karl Supper und Julie Hertel Eheleut hier
zu Gunsten Emil Lux, Eigenthümer in Forstfeld, zur Zeit in Oberbronn sich aufhaltend, über ein Darlehen von 16.000 M
Pfand, ein Wohnhaus Regenbogengasse N° 7 hier
und ein Wohnhaus daselbst N° 9 welche die Schuldner demnächst erwerben werden
acp 960 (3 Q 30 675. II) f° 92-v n° 3591 du 26.10.
Ils hypothèquent un mois plus tard la maison au profit dudit Emile Lux
1899 (9.12.), M° Loew
Hypothekenbestellung – Karl Supper, Schlosser und Julie Hertel, Eheleute hier. Laut Urkunde Loew vom 30. october 1899 sollten sie
dem Eigenthümer Emil Lux in Forstfeld einer Schuldverschreibung über ein mit 4 ¼ pro Cto verzinsliches Darlehen von 16.000 M
Unterpfand, das Anwesen in Straßburg Regenbogengasse N° 9, section O 392 und 292 mit 0,84 ar
acp 961 (3 Q 30 676. II) f° 91 n° 4204 du 8.12.
Originaire de Still près de Mutzig, Charles Supper qui demeurait à Graffenstaden épouse à Illkirch en 1875 Julie Hertel, native d’Ulm, dont les parents demeurent à Schwarzach en Bade
Mariage, Illkirch (n° 12)
Den 9. April 1875 um sechs Uhr des Abends, Heirathsurkunde offentlich abgeschlossen im Gemeindehause zu Illkirch von Carl Joseph Supper, geboren zu Still (Unter Elsaß) den 27. Oktober 1846 (…) von Beruf Schlosser wohnhaft zu Grafenstaden, großjähriger Sohn von Ludwig Supper, Steinbrecher verstorben zu Still den 1. Januar 1858 und von dessen Wittwe Maria Anna Kauffmann alt 65 Jahr, wohnhaft zu Still, hier anwesend und einwilligend
und von Juliana Hertel, geboren zu Ulm den 12. Februar 1852, von Beruf Köchin, wohnhaft zu Straßburg, großjährige Tochter von Anton Hertel, Weber wohnhaft zu Schwarzach Großherzogthum Baden hier anwesend und einwilligend und von dessen Ehefrau Magdalena Kleinhans verstorben zu Schwarzach den 28. Dezember 1866 (i 7)
Ficher domiciliaire (602 MW 765)
Supper, Karl (+ 31/5.00, Karl Josef) 28/10.46 Still, K(atholisch)
Frau Juliana geb. Hertel (+ 27/10.02) 12.2.51 Schwarzach, K
Kinder, Sophie 20.2.76, Straßburg, todt 6/8.76
Ludwig Carl 9/878 Straßburg, todt 27/11. 78
(Wohnung) Still
23.6.76 Blindeng. N° 10 Lung
27.8.73 unb.
20.11.73 Grünerbruch 15, Mock
3/4.76 Renngaße 16, Lix
30/9.76 Langstraße N° 6
24.6.77 Langstraße 104. Mthr.
27.6.85 Langstraße 9, Manuel
31.8*.87 Allerheiligengasse 4, Beyer
3.11.87, Jungferngasse 5
6.4.92 Regenbogengasse 7
Charles Supper meurt dans sa maison le 21 mai 1900
Décès, Strasbourg (n° 1328)
Strassburg am 21. Mai 1900. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die ledige gewerblose Sophie Supper wohnhaft in Strassburg Regenbogengasse 9 und zeigte an, daß der Schlosser Karl Supper, 53 Jahre 7 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Still, Unter-Elsass, Ehemann von Julie geborener Hertel, Sohn der verstorbenen Eheleute Joseph Supper, Landwirt und Marie Anna Kauffmann zuletzt in Still wohnhaft gewesen, zu Straßburg in der Anzeigenden Wohnung am 21. Mai des Jahres 1900 vormittags um ein Uhr verstorben sei (i 99)
Julie Hertel meurt le 27 octobre 1902
Décès, Strasbourg (n° 2561)
Strassburg am 27. Oktober 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Versicherungsbeamte Alois Hennÿ, wohnhaft in Strassburg Regenbogengasse 7 und zeigte an, daß Julie Supper geborene Hertel, 50 Jahre 7 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Schwarzach, Baden, Wittwe des Schlossers Karl Supper, Tochter des Webers Anton Hertel zu Schwarzach wohnhaft und dessen verstorbenen, Ehefrau Magdalena geborene Kleinhans, zuletzt in Schwarzach wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 27. Oktober des Jahres 1902 vormittags um halb ein Uhr verstorben sei (i 242)
La maison revient à leur fille Sophie Supper qui épouse en 1902 Aloïse Henny, agent d’assurances natif de Grendelbruch
Mariage, Strasbourg (n° 493)
Strassburg am 17. Mai 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Versicherungsbeamte Aloys Henny, katholischer Religion, geboren am dritten August des Jahres 1873 zu Grendelbruch /:Unter-Elsass:/ wohnhaft zu Strassburg Regenbogengasse 7, Sohn des verstorbenen Bauunternehmers Andreas Henny und seiner verstorbenen, Ehefeau Luise geborenen Untrau, beide zuletzt in Grendelbruch
2. die Sophia Supper, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 30. März des Jahres 1877 in Strassburg, wohnhaft in Straßburg wie oben, Tochter des verstorbenen Speisewirthes Karl Joseph Supper, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Juliane geborenen Hertel wohnhaft in Strassburg (i 97)
Aloïse Henny et Sophie Supper hypothèquent la maison au profit de Madeleine Bastian, femme divorcée d’Auguste Lienhart
1902 (10.11.), M° Loew
N° 36.312. Schuldbrief – Alois Henny, Versicherungsbeamter zu Straßburg und dessen Ehefrau Sophie Supper
zu Gunsten von Magdalena Bastian, geschiedene Ehefrau August Lienhart zu Straßburg über ein baares Darlehen von 9000 Mark
Pfand, zwei Häuser zu Straßburg Regenbogengasse N° 7 N° 9
acp 1005 (3 Q 30 720. I) f° 16 n° 2540 du 13.11.
Rue de la Krutenau n° 56 – X 306 (Blondel), O 611 puis section 31 parcelle 74 (cadastre)
Maison dite zum Raumeck ou zum Romeck (1626-1788)
Maître d’ouvrage, Jean Thiébaut Ulrich, batelier (1857, 1865)
Le n° 56 et ses voisins (août 2024)
La maison, sise au lieu dit auf dem Wiel, à côté de celle dite zum Rom, est inscrite dans le Livre des communaux au nom du tonnelier Adolphe Huck qui l’achète en 1588. Le jardin est fermé vers le canal du Rhin par une clôture en lattes dont dépassent des latrines en bois. Jean Jacques Huck auquel incombe la réparation de la risberme la fait refaire en 1615 en se faisant avancer des matériaux municipaux. Il vend en 1620 la maison à Georges Kelterer, ancien tonnelier devenu aubergiste, qui quitte la Ville avec l’argent destiné à la payer. La veuve du docteur en médecine Sébastien Leitersperger, créancier qui en est devenu propriétaire, la vend en 1676 au jardinier David Gori. La maison, dite zum Romeck ou zum Raumeck (1626-1788, au coin de celle dite zum Rom), est estimée à la somme de 750 florins lors de l’inventaire dressé en 1702. Le manant Jean Jacques Heller n’est pas autorisé à y établir une auberge en 1703. Le boucher catholique Jean Georges Ehehalt l’acquiert en 1704, ses héritiers la conservent jusqu’en 1791. Il doit y faire d’importants travaux puisque les bâtiments (bâtiment avant, écurie et ancienne écurie sur la droite) sont évalués à 1 900 florins en 1740. Le batelier Jean Thiébaut Ulrich achète en 1791 la maison que les héritiers de son fils vendent en 1891. Il acquiert le 15 mars 1806 un terrain compris entre la façade et l’alignement, approuvé le 21 brumaire XIV, qui sera modifié en 1854 par le plan général d’alignement.
Plan-relief de 1725 (Musée historique) – La maison au milieu de l’image, la deuxième à gauche du coude que forme le canal
Plan de 1765 (Blondel, planches cotées VI 587, en rose les nouveaux alignements) – Plan de 1830 (plan-relief)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 217, cour E (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (l) : trois fenêtres au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. L’entrée de la cour est à droite de (i), suivie de l’édicule (k-l) en avant de l’alignement (l-m). La maison (5-6) a son entrée dans la cour, la remise (6-4-8) est adossée au reste de la façade. D’autres remises (10-13) se trouvent derrière la maison voisine (n° 58), (13-14) forme la rive du canal.
La maison porte d’abord le n° 154 (1784-1857) puis le n° 56.
Terrain cédé en 1865 (en rose) – Plan cadastral de situation où sont portée les alignements de 1973 (dossier de la Police du Bâtiment)
Un procès verbal dressé en 1856 constate les jours qui se trouvent dans le pignon en bois de la maison Ulrich du côté de son voisin Dessecker (actuel n° 54). Le conseil municipal modifie le 4 novembre 1857 l’alignement d’après lequel la clôture suivra une ligne droite tirée de la maison à l’angle de la rue Sainte-Catherine (n° 12) jusqu’à la propriété Kieffer (n° 58). Thiébaut Ulrich démolit sa maison qu’il reconstruit en 1857 : le revenu passe de 72 à 109 francs, les ouvertures de 14 à 22, le bâtiment doit alors se prolonger à la place de l’ancienne entrée de cour. Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth construisent en 1865 un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et troisième étage en pans de bois. Le propriétaire acquiert un petit terrain triangulaire derrière l’alignement ; le revenu est porté à 204 francs, les ouvertures au-dessous du troisième étage passent à 40, il en apparaît 15 au troisième et au-dessus. La Ville de Strasbourg vend en 1873 au propriétaire un terrain le long de la rue de Zurich, jusqu’alors occupée par le canal du Rhin, qu’il fait fermer par un mur.
Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Jules Schneider achète la maison en 1968, il y fait installer le chauffage central et des salles de bain en 1979. D’après les alignements du 28 mars 1973, la maison doit être démolie pour élargir la rue de Zurich.
La partie qui donne sur la rue de Zurich porte le numéro 45. Elle est d’abord occupée par un entrepôt (magasin) avant de devenir indépendante.
Arrière du n° 56 (bâtiment crépi en blanc au milieu de l’image et bâtiment en équerre sur la droite, mai 2024) – Vue du 45, rue de Zurich (avril 2024)
août 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
|
|
Jean Ammel, pêcheur, et (1583) Susanne Baldner – luthériens |
|
|
Adolphe Huck, tonnelier, et (1587) Madeleine Strintz, d’abord (1569) femme du charpentier Pierre Frech – luthériens |
1588 |
v |
Jean Jacques Huck, tonnelier, et (1610) Agnès Barth – luthériens |
1620 |
v |
Georges Kelterer, tonnelier, et (1611) Dorothée Roser puis (1616) Sara fille de Jean Schaft – luthériens |
1621 |
v |
Jean Andrès, passementier, et Apollonie Büchel – luthériens |
1628 |
v |
Damien Jung, aubergiste, et (1610) Odile Hermann puis (1627) Marie Stich – luthériens |
1635* |
adj |
Sébastien Leitersperger, docteur en médecine, et (1638) Appolonie Sebitzius, remariée (1651) au professeur d’histoire Jean Sébastien Gambs puis (1662) au juriste Jean Gaspard Bernegger – luthériens |
1676 |
v |
David Gori, jardinier, et (1652) Ursule Eberlin puis (1675) Marguerite Feierabend, d’abord (1646) femme du jardinier Jean Jacques Knecht – luthériens |
1704 |
v |
Jean Georges Ehehalt, boucher, et (1695) Eve Müller puis (1718) Anne Marie Brand, d’abord (1714) femme de l’aubergiste Jean Michel Kauffmann – catholiques |
1748 |
h |
Eléonore Salomé Ehehalt et (1731) Jean Georges Bollecker, échaudeur à la boucherie, d’abord (1728) marié avec Anne Françoise Ramser, (1740) le boucher Georges Pulvermüller (Bulffermüller) puis (1751) le boucher Jean Rohmann – catholiques |
1788 |
h |
Jean André Sultzer, serrurier, et (1776) Marie Anne Pulvermüller – catholiques |
1791 |
v |
Jean Thiébaut Ulrich, pilote, et (1789) Marie Barbe Fettinger, (1793) Marguerite Madeleine Riebel, (1796) Marguerite Salomé Jung puis (1803) Marie Dorothée Zabern, d’abord (1794) femme du capitaine Philippe Henri Nicolas Barbier – luthériens
(puis les héritiers) Marguerite Salomé Ulrich et (1818) Jean Berni, batelier
Jean Thiébaut Ulrich, batelier, et (1820) Madeleine Busch |
1849 |
h |
Jean Thiébaut Ulrich, batelier, et (1820) Madeleine Busch (seul propriétaire) |
1891 |
v |
Chrétien Laublé, fournisseur du génie militaire, et (1872) Sophie Kress |
1906* |
h |
Gustave Oscar Laublé, commerçant, et (1905) Augustine Christine Orth |
1908* |
v |
Benjamin Weill |
1926* |
v |
Joseph Kling, restaurateur, et (1923) Louise Wurmser |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1702, 500 livres en 1716, 850 livres en 1740, 750 livres en 1788
(1765, Liste Blondel) X 306, Jean George Pulvermüller
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rohman, 7 toises, 4 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 611, Ulrich, Thiébaut, cabaretier Pont Ste Catherine Krutenau 1 – maison, sol – 0,7
Locations
1806, Marie Salomé Ludescher, femme du doreur Jean Pierre Viatte
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 493
Le tonnelier Adolphe Huck règle 4 sols pour sa maison, à savoir une marche en pierre (5 pieds 9 pouces de long, saillie de 3 pieds et demi), à côté une porte de cave inclinée (6 pieds ½ de large, saillie de 3 pieds ½), vers la risberme le jardin est fermé par une clôture en lattes dans laquelle se trouvent des latrines en bois (4 pieds de large, saillie de 1 pied ½ sur le canal), à charge d’entretenir la risberme.
Il a un tas de planches, des fagots et des cercles de tonneaux, ainsi que deux tas sur le communal devant la maison, dont il règle 5 sols
Jenseit Sanct Catharinen Prucken angemeßen, Einseithen die Krauttenauw Hienein Werths.
Adolff Huckh der Küeffer hatt vor seinem Hauß iiij steinene Tritt, v schu, ix Zoll lang, iii+ schuh herauß, dar neben ein Lehenende Kellerthüer vi+ schu breÿt iii+ schu herauß, hatt auch ane seinem Hauß ein Gartten vff der Landt Vestin mit einer dielenen Wandt v.macht, Darinn ein hültzin Profeÿ iiij schuh breÿtt, i+ schuh Inn den Giessen hinaus, des soll Er, alß lang sein Gartten Ist, die Landtvestin vor Abgang erhalten, doch bessert Er für das Profeÿ iiij ß d
Und hatt ein heüfflin Bortt sampt ettlich Wellen Raÿff auch Zweÿ heüfflin vor dem hauß vff dem Allmendt, Bessert für dise Nießung v ß d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1588, Préposés au bâtiment (VII 1304)
Le tonnelier Adolphe Huck est autorisé à entreposer et à apprêter 300 pièces de bois de construction à la Krutenau près de la maison dite Romhaus.
Il demande le 19 juillet l’autorisation de refaire son encorbellement (3 pieds 9 pouces de large) et de rallonger sa maison de dix pieds en posant des matériaux sur le communal. Les préposés estiment que le pétitionnaire a assez de place chez lui pour poser les matériaux
(f° 85-v) Sambstag den 25. Martÿ – Platz inn Crutenaw
Adolff Hugk küffer begert Im Zu 300 stuck bawholtz Platz inn Crutenaw beÿ dem Rhomhuß Zugeb. d. dahin Zulegen und Zu Zÿmern, Ist Im gewilligt wiewol d. holtz Albereit dagelegen
(f° 115-v) Freÿtags den 19.ten Julÿ. – Adolff Huck küffer
Adolff Huck küffer inn Crutenaw bey dem Schlüssel hat begert An seinem huß Im Zughonnen den vßstoß so 2 schu 9 Zoll breit wid. Zumach. vnd d. sein huß umb Zehen schu lenger machen will* In den selbig nach* alß breitt Zulaßen, deßgleich d Er Einer Keiler* von notten* Im die selbige gewillig.* ufs Allmend Zuleg. 4 schu breit und 4 schu herauß,
Ist nach fürgenommenen Augenschein d. Er Zimblich platz hat Ist der vßstoß Zumachen Im Abgeschlag. soll gleich vnd sch*hlicher vffuhren d Auch vff sollicher seith kein ußstoß Ist, die Keule soll Er 3 ½ schu herauß v 4 sch breit sampt Einem pfalloch vff d. allmend mach. doch d. Allmend sein und bleiben soll.
1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Les préposés demandent à nouveau à Jean Jacques Huck de refaire la risberme. Il répond qu’il n’en a pas les moyens est qu’elle n’est pas en si mauvais état. Il sollicite un délai jusqu’au printemps suivant à moins qu’on lui avance l’argent. Les préposés lui accordent quatre semaines de délai, ils sont disposés à lui avancer du bois s’il présente un garant. Jean Jacques Huck déclare qu’il va estimer le montant des frais et chercher un garant.
Il estime quinze jours plus tard les travaux à cent florins, somme qu’il estime trop élevée d’autant qu’il s’est engagé à rembourser d’autres dettes. Il propose à la Ville de lui avancer les cent florins. Les préposés réitèrent leur précédente proposition en déclarant qu’il leur est interdit de prêter de l’argent
(f° 175-v) Montag 22. 9.br. – Hans Jacob Hucken kieff. bescheid. Ihm abermal gebotten sein Landvest Zumach. vnd 5. h gefordert antwortet man soll Ihm thun wie man wöll, so vermag er doch nit, sein handwerck seie Jetzo kein nutz, traw* vnd kans nit machen, so seÿ es so böß nit, hat kein gelt, da man aber Ir will gemacht han so bittet Zil biß früling, oder man soll Ihme souil für strecken wöll ers mach. abdretten
Erkandt vnd Ihm nachmalen gebotten beÿ vorgemelter straff In 4 wochen Zumachen gebotten, vnd da er bürgschafft gibt Wöll man Ihm mit dem holtz helffen vnd lühen. Der will den vberschlag mach. vnd ein bürg such.
(f° 181-v) Sambstag d. 4. Xbr. – Blumengießen raumen.
Hans Jacob Hucken kieffer hab sein landuest vberschlag. lassen, werde Ihnen vber 100 fl costen vnd hab kein gelt, so seie sein Handwerck kein nutz bitt Ihm 100 fl ein Jar oder 2 Zu leühen, wöll das hauß versetzen das seine 1000 fl werth stehe 400 fl daruff, er habe andere schulden vff sich genommen Zubetzalen, vnd soll Jetzo bawen, d. seine Ihme Zuschwer bitt Ihme mit 100 fl bar Zu helffen, das holtz lauffe vff 13 h an,
Ist Ihm angezeugt, das holtz wöllen wir Ihm borg. wafern er bürgschafft gibt, aber gelt weg zu leühen seie wid. ordnung mög deßhalb. In der Müntz lueg.
1615, Préposés au bâtiment (VII 1330)
Jacques Huck déclare qu’il est disposé à refaire la risberme derrière le jardin dit Romgarten à côté de la maison à la Clé si la Ville lui donne le bois nécessaire. Les préposés lui demandent de présenter un garant. Jacques Huck souhaite s’en passer. Les préposés refusent tout prêt de matériau sans garant. Jacques Huck présente le 11 décembre un garant, les préposés lui donnent un bon pour retirer des matériaux au chantier municipal. Il demande le 6 janvier suivant la permission de remployer les décombres, les préposés le renvoient au préposé des rivières.
(f° 161) Sambstag 26 Augusti. – Jacob Huck der Kieffer sagt weg. seiner Landvest hinden am Romgarten Neben dem schlüssel wolt er dieselb bawen wofern mein h. Ihm das holtz dartzu geben wolte, wie die vor angebotten, bitt nachmalen also & dem Ist angezeigt wan er ein bürg gibt In eim halben Jar wid. Zu Zalen, wöll mans Ihm holtz verkauffen, der meinth ohne bürgen Könt man Ihm wol helff. Ihm anzeigt Müesse bürg haben, sonst nichts
(f° 219) Montag 11.t Xbris. – Jacob Huck der Kieffer In Crutenaw Neben dem schlüssel sagt wolt sein Landvest bawen, das bewilligt holtz empfahen, vnd stellt Zu bürgen Clauß geüßner den Zopffner vnd Meßer Krämer, der verwilligt die bürgschafft und Huck die schadloßhaltung vnd Ist Ihm nun Zedul vmb 16 Pfäl, 20 alte backdÿlen 13 Kleine Pfäl, 17 dannene dÿlen an den Werckmeister geben word.
(f° 226) Sambstag den 6. Jenner [1616] – Jacob Huck Küeffer begert Ihm Zu erlauben das gerör beim schlüssel Zu brauchen, wolt sein landuest machen, Soll beim Wassermeist. frag. ob er den bedarff od. nit.
1620, Préposés au bâtiment (VII 1335)
Georges Kelterer qui vient d’acheter la maison à côté de celle à la Clé demande la permission de poser des planches sur le communal voisin. Les préposés répondent qu’il leur faut se consulter.
(f° 253). Mittwoch den 4. Octobris – Platz beÿm Schlüßel
Georg Kelterer Zeÿgt an Habe Kurz verrückter Zeitt ein Behaußung neben dem Schlüßel Inn Crautenau erkaufft, pitt Ime Zuuergönnen, den daruon habenden platz Zu gebrauchen vnnd mit bortten Zu beleg. Ist angezeigt solle mann Bawherren vnnd dreÿen ein Zusammenkunfft haltten seiner gedacht werden.
Description de la maison
- 1702 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment accessoire, des galeries et une cave sous solives est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
- 1716 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une cave voûtée, une écurie et un puits est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
- 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le vestibule, un poêle pour l’officier, une cave sous solives, la cour et le puits, un petit bâtiment accessoire comprenant une écurie au rez-de-chaussée, deux chambres et petits greniers à l’étage, à main droite un ancienne écurie fermée de lattes, à l’étage un poêle, chambres, cuisine et vestibule, au deuxième étage deux chambres et vestibule, sous le toit des greniers dallés et un vieux comble, le tout estimé à la somme de 1900 florins.
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau
nouveau N° / ancien N° : 66 / 154
Ulrich
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 307 case 2
Ulrich, Thiébaut, près du pont Ste Catherine N° 1
O 611, maison, sol, quai des chevaux
Contenance : 0,70
Revenu total : 72,36 (72 et 0,36)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1056 case 2
Ulrich, Thiébaut, rue Ste Catherine 1
1892/93 Lauble Christian Ehefrau Sofie geb. Kress
1902 Lauble Christian Militärlieferanu in Straßburg und Miteigenthümer
O 611, Maison, sol, rue de la Krutenau 56.B u. Züricherstraße 45-b
Contenance : 0,70
Revenu total : 109,36 (109 et 0,36)
Folio de provenance : (307) Reconstr. de 1857
Folio de destination : 1056. aug. de Con.
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : 1868 – sol Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus :
1858, Diminutions – Ulrich Thiébaut f° 307, O 611, maison, revenu 72, Démolition, supprimée en 1858
O 611, Maison
Revenu total : 204,36 (204 et 0,36)
Folio de provenance : (307) Reconstr. de 1857
Folio de destination : 1056. aug. de Con.
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12
1860, Augmentations – Ulrich Thiébaut f° 1056, O 611, Maison, revenu 109, Reconstruction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860
1868, Augmentations – Ulrich Thiébaut f° 1056, O 611, Maison, revenu 204, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Ulrich Thiébaut f° 1056, O 611, Maison, revenu 109, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868
O 611, magasin, Krutenau 56
Revenu total : 26 (230,36)
Folio de provenance : Neu
Folio de destination :
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
1894 Augmentations – Lauble Christian, Frau Sofie Kress f° 1056, O 611, Magasin, Reinertrag 26, Neubau, vollendet 1891, steuerbar 1894, besteuert 1894/95
Cadastre allemand, registre 30 page 398 case 2
Note. La portion de parcelle 612.p (partie du n° 58) n’est expliquée ni par le cadastre ni par un acte.
Parcelle, section 31, n° 74 – autrefois O 611, 612.p, 1196 aus Weg
Canton : Züricherstraße N° 45 u. Krutenaustraße Hs. Nr 56
Désignation : Hf, Whs. und Magazin / sol, maison – 1147
Contenance : 3,09 / 1,98
Revenu : 2400 – 2600 – 3100 – 1900
Remarques : 1925 dim. p. 402 c. 6 – 1912 Aufbau
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 736
Lauble Christian
1906 Lauble Gustav
1908 Weill Benjamin u. Ehefr.
clos 1950
(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 4970
Kling Joseph restaurateur et son épouse Louise Wurmser
(2337)
Cadastre allemand, registre 30 page 402 case 6
Parcelle, section 31, n° 113/74 – autrefois 1147
Canton : Züricherstraße N° 45
Désignation : sol, maison
Contenance : 1,11
Revenu : 1200
Remarques : 1925 aug. p. 398 c. 2
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 736 (supra)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 5540
Hassmann Emile, marchand de meubles et son épouse Elise née Toussaint en com. de biens
1952 Hassmann Louis Emile, sa veuve née Tousaint
1952 Schwartz Fernand, boucher et son épouse pour ½ et copropr.
(3808)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton X, Rue 351, Quai des Chevaux, Quartier de la Krautenau, p. 551
154
Loc. Feldmüller Jacques Fréd. Maître Cordier – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Krautenaustrasse (Seite 91)
(Haus Nr.) 56
Allegra, Rentneron. 0
Lauble, Mil.-Lieferant. E 0
Ulrich, Rentnerin. 1
Kampa, Einb. Sekr. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 733 W 47)
56 rue de la Krutenau (1856-1980)
Le propriétaire acquiert le 15 mars 1806 un terrain compris entre la façade et l’alignement approuvé le 21 brumaire XIV puis modifié par le plan général d’alignement de 1854. Le conseil municipal modifie le 4 novembre 1857 l’alignement d’après lequel la clôture suivra une ligne droite tirée de la maison à l’angle de la rue Sainte-Catherine (n° 12) jusqu’à la propriété Kieffer (n° 58). Les entrepreneurs Roethlisberger et Seyboth construisent en 1865 un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et troisième étage en pans de bois. Le propriétaire acquiert à cet effet un petit terrain triangulaire derrière l’alignement puis en 1872 le long de la rue de Zurich un terrain qu’il fait fermer par un mur.
Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Jules Schneider achète la maison en 1968, il y fait installer le chauffage central et des salles de bain en 1979. D’après les alignements du 28 mars 1973, la maison doit être démolie pour élargir la rue de Zurich.
Sommaire
- 1858 (avril) – L’entrepreneur A. Weyer demande au nom du propriétaire Ulrich l’autorisation d’établir une clôture devant sa propriété suivant le nouvel alignement. – Rapport de l’agent voyer. Le propriétaire a acquis le 15 mars 1806 un terrain compris entre la façade et l’alignement approuvé le 21 brumaire XIV, modifié par le plan général d’alignement approuvé par arrêté préfectoral le 11 mars 1854. Le conseil municipal consent le 4 novembre 1857 à apporter à cet alignement une modification approuvée le 27 novembre suivant par le préfet. L’alignement de la clôture suivra une ligne droite tirée de la maison à l’angle de la rue Sainte-Catherine (n° 12) jusqu’à la propriété Kieffer (n° 58)
- 1865 (mars) – Les entrepreneurs Roethlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Ulrich l’autorisation de surbâtir le terrain devant la maison et d’établir une clôture provisoire. – Rapport de l’agent voyer. Le bâtiment a un rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un troisième étage en pans de bois. L’architecte de la Ville fixe la hauteur maximale à 12,7 mètres d’après l’arrêté n° 1587. – Le propriétaire devra acquérir le terrain triangulaire à bâtir. Le terrain CDE à retrancher de la voie publique (1,91 mètre carré) se trouve derrière l’alignement AB – Plan
- 1872 (août) – Rapport de l’agent voyer. L’entrepreneur Dietz demande au nom du propriétaire Ulrich père de fermer par un mur la cour qui donne sur la rue de Zurich. Approuvé le 3 mars 1871, l’alignement à suivre est porté sur le plan par une ligne rouge AB, le propriétaire devra acquérir le terrain marqué CDEF (19,19 mètres carrés) – Prix des terrains à céder par voie d’alignement dans la rue de Zurich, entre l’hôpital militaire et l’ancien pont Saint-Catherine. d’une part (20 francs) et ceux entre ce pont et le quai des Bateliers d’autre part (30 francs le mètre carré). Le prix des terrains a été interverti comme le sieur Ulrich est propriétaire de deux maisons, l’une donnant dans la première et l’autre dans la deuxième partie de la rue de Zurich.
- 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Laublé l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs. – Autorisation
- 1898 – Les peintres Grimm et Schmœlé (14, Grande rue de la Grange) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison Laublé (56, rue de la Krutenau) – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1898.
1896 – Le maire notifie le fournisseur de vivres Chrétien Laublé de faire ravaler la façade. Chrétien Laublé répond qu’il a fait rafraîchir l’année précédente la façade rue de la Krutenau et qu’il n’a pas les moyens de faire les travaux rue de Zurich. – Le maire accorde un an de délai, la façade n’étant pas très sale. – Rappel, septembre 1898. Le maire accorde un nouveau délai, le propriétaire ayant déclaré avoir été malade – Nouveau rappel, juin 1898 – Gustave Laublé déclare que son père est parti pour ses affaires à Wahn près de Cologne. – Nouveau délai jusqu’en novembre – Travaux terminés, novembre 1898.
- 1905. Commission contre les logements insalubres. Le locataire François Roni demande une visite de son logement. La plainte n’est pas fondée
1906. « Plusieurs habitants » se plaignent de la fosse d’aisances
1910. Autre plainte sans fondement
1915. Commission des logements militaires. Travaux à faire en cinq points.
1916. Plainte du locataire Helderlé (étage mansardé). Rapport de la commission de conciliation. Le propriétaire doit faire réparer la toiture et rénover le logement
1923. Cas de diphtérie (Germaine Schnell, 15 ans)
- 1911 – Le peintre S. Gœggel (4, place des Bouchers, ensuite place d’Austerlitz) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet la demande au maire. – Autorisation
- 1923 – Le locataire Emile Malz (troisième étage) se plaint de son logement, propriétaire Benjamin Weil, demeurant 4, rue Sainte-Odile (4, rue Oberlin) – Le maire demande au propriétaire de faire des travaux (revêtir la cloison en bois à l’arrière du fourneau, remettre en état le conduit électrique, réparer le plancher du corridor).
- 1946 – Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. – Certificat accordé à Joseph Kling (demeurant rue du Maréchal Foch à Saverne, impôt de solidarité)
- 1954 – Le locataire Henri Stein (rez-de-chaussée) se plaint que les portes ouvertes rendent son logement humide. – La Police du Bâtiment estime qu’il n’est pas de sa compétence de régler les différends entre locataire et propriétaires.
1957 – Nouvelle plainte relative à un conduit de fumée – Le maire demande au propriétaire René Kling (15, rue du Maréchal Foch à Saverne) de faire réparer la cheminée – Le propriétaire déclare avoir déjà commandé les travaux auprès de l’entrepreneur et de l’architecte (Eugène-René Rohmer) – Les travaux sont exécutés en partie seulement, 1958 – Tous les travaux demandés ne sont pas encore faits, juin 1958.
1958 (novembre) – Le maire adresse une injonction au propriétaire – Travaux terminés, janvier 1959.
- 1969 – Jules Schneider (demeurant boulevard de Lyon) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade et une exonération des droits de voirie – Travaux terminés, août 1969.
- 1979 – Le propriétaire Jules Schneider qui a l’intention d’installer le chauffage central et des salles de bain demande une subvention
- 1979 – Note sur les alignements à la Krutenau (12, rue de l’Académie et 7, place Saint-Nicolas-aux-Ondes)
1980 (janvier) – La Division II émet un avis favorable à la demande de Jules Schneider de supprimer l’alignement qui frappe le 56, rue de la Krutenau, bâtiment du XVIII° siècle à conserver, ainsi que le 43, rue de Zurich. Elle note cependant que l’immeuble était frappé de servitude quand le propriétaire l’a acheté en 1968.- Plan cadastral de situation portant les alignements du 28 mars 1973.
1980 (mars) – Note récapitulative sur les alignements à la Krutenau et l’élargissement de la rue de Zurich pour supprimer le goulot que forment les immeubles n° 43 et 45. Le n° 39 a été édifié suivant les nouveaux alignements.
Autres dossiers
Relevé d’actes
Adolphe Huck achète la maison du pêcheur Ulric Ammel et des deux filles du pêcheur Paul Baldner. L’hypothèse à corroborer ultérieurement est que la maison a appartenu au pêcheur Jean Ammel, fils d’Ulric, qui a épousé en 1583 Susanne Baldner, fille du pêcheur Paul Baldner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 54-v)
1583. Item [Am xxv Sontag nach Trinitatis den 10. Novembris] Hanns Ammel der fischer Vrich Ammels des fischers Sohn neben Rosen Andreas beim Schlüssel wonhafft, Susanna Baltnerin, pauli Baltners des fischers am vndern staden tochter. Confirmatio facta *pla Catharinæ die 25. Novembris (i 170)
L’archiduc Ernest d’Autriche intercède en faveur de Jean Ammel, en garnison à Vienne, pour qu’il soit autorisé à rentrer chez lui. Il a pu se repentir de ses fautes pendant son séjour à l’étranger. Son père Ulrich Ammel transmet aussi une requête dans laquelle il demande le pardon pour son fils qui a agi dans l’ivresse et par errement de jeunesse, qui a quitté la ville et s’est bien comporté depuis lors. L’assemblée, informée que Jean Ammel a engrossé la sœur de sa femme puis a quitté la ville, rejette la demande.
1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 540-v) VII. Octobris – Hans Ammel
Ertzhertzug Ehrnst von Oesterreich schreibt für Hans Ammel so zu Wien in Kriegsdienst sich verhalt, vnd burg. alhie, und bitt denselben wider zu hauß und hoff einkohmen Zulaß. In ansehung nun lang In d. frembde gebüße, wölle sein mißhandlung darumb nicht gutt heiß. d. er darüber hertzlich raue vnd leid hat, so bitt er Ihme solches auß gnad. vnd vmb* diser fürbitt willen nach Zusehen, Ist der Inschluß sein Ammels Ihrer dht vberreichter supplô, auch v.lesen. Daruff erscheint Ulrich Ammel sein vatter und übergibt auch ein supplôn vmb begnadigung seines sons, v.meldet d. er solche mißhandlung In trunckener weÿß und In seiner unverstendig Jugent begang. sich auß forcht auß der Statt gethan und seithero sich wol gehalt. v.mög abschieds, bitt Ihme auß g. Zuverzeih. und wid. ein Kohmen Zulaßen. Geschiht bericht das er seiner frawen schwester geschwangert, darnach außgewiß.
Erkandt Man soll Ihme sein begeren abschlag. bleibt er drüber hin, mag er sein ge* bestehn, h. Trausch H Schach
Adolphe Huck achète une maison à la Krautenau au lieu dit auf dem Wiel, à côté de celle dite zum Rom
1588 (27 Augusti), Chancellerie, vol. 255 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 93-v
Kauff Adolff Hucken des Küeffers
Erschienen Ulrich Ammel der vischer burger alhie für sich selbs So dann h Anthoni Hertzog als vogt Susannen weÿland Pauli Balthners des vischers s. dochter vnd Thoman Hertzog der Küeffer als vogt Julian gedachter Susannen schwester ermelts Pauli Balthners dochter, vnd haben (verkaufft)
Adolff Hugken dem Küeffer
Hauß hoffstatt vnd hoflin mit all. derselb. gebew. gebriff. [sic] Recht. In der Statt Straßburg In vorstatt In Krautenaw vff dem Wiel geleg. neben einer behausung Zum Rom genant bewohnt Jetzo Mathis Schmidt der henffer ein vnd anderseit ein Eckhauß hinden vff Sant Johanns giessen stoßend, dauon gehnd Eilff schilling vier pfenning boden Zinß den guth. leuthen Zur Roth. Kirch. Mehr 9 schilling pfenning auch boden Zinß Gottfried Balland als Schaffner der Capellaneÿ Zu St Reichard hoher Stifft Straßburg sonst ledig eig. vnd alles Recht bekandt das der kauff vber vorgemelte beschwerd. Zugangen für vnd vmb 100 pfund pfenning Straßburg
Originaire de « Danbach », le tonnelier Adolphe Huck achète en 1585 le droit de bourgeoisie
1585, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 438
Adolff Huck von Danbach der Kieffer Hatt daß Burgerrecht Kaufft vnd will Zuo denen Kieffern dienen Actum denn 20.ten Julÿ 85. Zuo den Kieffern
Originaire de Stauffenberg et beau-fils de l’aubergiste à la Couronne Mathieu Roser, Adolphe Huck épouse en 1587 Madeleine Strintz, veuve du charpentier Pierre Frech.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 74, n° IIII)
1587. Am Ersten Sontag nach Epiphanie vt supra den 8 Januarÿ. Adolph Huck von Staufen burg. ein kieffer, Matthei Roßers des weinschencken Zur Crohn Stieff Sohn, Madalena Strintzin peter frechen eines Zimmermans allhir Hinderlassene wittwe. Dise sind mir anzeigt worden von philips Strintzen der Braut Kinder vnd seind zuertragen vber der deckten kircken Hinden an Stahels Hauß (im 81)
Le charpentier Pierre Frech épouse en 1569 Madeleine, fille du fripiet Valentin Strintz.
Mariage, cathédrale (luth. p. 188)
1569. Peter Frech der Zimmerman, Magdalena, Veltin Strintzen deß Altgewend. hind.lassne dochter wonet in deß Bruckmeisters hauß (im 98)
Jean Jacques, fils d’Adolphe Huck et de Madeleine Strintz, naît en décembre 1589.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 35-II n° 134)
1589. Dominica 3. Adventus. Adolph huck ein Kiefer, Magdalena Strintzin, Hans Jacob – Lorentz Schot ein fisch, Sixt Schneid. d. alt Meÿer vfm neuen hoff, Katharina Meheldin ist von hagenaw, dient beÿm seiden sticker in Kalbs gaß (im 171)
Adolphe Huck et Madeleine Strintz hypothèquent la maison au profit de Jean Roppel
1602 (Ersten tag Aprilis), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 142
(Inchoat. in Proth. fol: 147.) Erschienen Adolff Hugk der Küffer burg. Zu Straßburg Vnnd Magdalen Strintzin sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit hannß Roppell burgers Zu Straßburg – Susann sigent 50 pfundt pfenning
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnnd Gärttlin mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn d. Vorstatt Straßburg Inn Crutennouw, einsit nebent Mathÿß Schmÿtt vnnd Andersit ein Eckhauß, hind. vff Sant Johannis giessen stoßend, dauon gend ein pfund pfenning bodenzinß den guttleuth vnd dem Chor hoherstifft Straßburg Sunst ledig vnd eÿg.
Adolphe Huck et Madeleine Strintz hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Marbach, receveur des lods et ventes
1610 (vj tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 12-v
(Inchoat. in Proth. fol: 21.) Erschienen Adolff Huck der Küeffer burger zu Straßburg Vnnd Magdalen Strintzin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. hannß Geörg Marbach pfund Zollers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburg
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt v. Gärttell mit Allen Ihren geb. d geleg. Inn d. Vorstatt Inn Crutenauw, einsit Ist ein Eckhauß and.sit neb. dem schlüssell hind. vff Sant Johannes gieß. stoßend. Davon gnd viij ß ix d den Sondersiechen Zur Roth. Kirch. Mehr xj ß iij s dem hohenstifft Straßburg Mehr j lb x ß d gelts Ablößig mit xxx lb d Balthasar Göppell, It. j lb s ß d gelts Lösig mit xxx lb Magdalen Herlen, wÿland Geörg Müelmeÿers Witwen Sunst ledig vnd eÿg.
[in margine:] Erschienen h hannß Geörg Marbach hatt in gegensein hannß Andreß passamentmach. Als Jetzig. Inhaber d. Behaußung (…) Act. 25. Maÿ 1622
Le tonnelier Adolphe Huck vend à son fils Jean Jacques Huck la maison à côté de celle à la Clé (zum Schlüssel)
1612 (xxx tag Decembris), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 561-v
(P. fol. 542.) Erschienen Adolff Huck der Küeffer burger Zu Straßburg (verkaufft)
Hannß Jacob Hucken dem Küeffer burgern Zu Straßburg seinem Sohn
Hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttell mit Allen Ihren gebeüwen & gelgen Inn vorstatt Straßburg Inn Cruttenouw einseit nebent der Herrberg Zum schlüssel, Andersit Ist ein Eck hauß Ane Sant Johannes güeßenn, hinden Auch vff die Herberg Zum schlüssell stoßend, Dauon gend Acht schilling Neün pfenning Boden Zinß vff Johannis Baptæ der Rothen kirchen Alhie, Item Eilff schilling dreÿ pfenning bodenzinß vff Johanni fallend, h. Johann Rieter schaffner Im Moß Münsterhoff, Mehr j lb x ß d Lösig mit xxx lb d vff prima Maÿ Balthasar Göppell del Fünffzehner Knecht Vnd dann ij lb x ß d Ablösig mit L lb d vff prima Januarÿ h. hannß Jörg Marbach Pfundt Zollern Sunst eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerden für vnd vmb 325 pfundt pfenning Straßburg.
Jean Jacques Huck épouse en 1610 Agnès, fille du vigneron Paul Barth de Westhoffen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 114-v n° 40)
1610. Dominica VI. Trinit. 15. Julÿ. Hans Jacob Huck d. Kiefer Adolff Hucken des Kiefers Sohn, J Agnes, paulus Barthen seligen des Rebmans zu Westhofen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag den 3. Julÿ (i 119)
Jean Jacques Huck hypothèque la maison au profit de Jean Georges Marbach. En marge, quittance remise en 1622 au propriétaire Jean Andrès.
1613 (ut spâ [viij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 15-v
(Inchoat. in Prot. fol: 18.) Erschienen hannß Jacob huck der Küeffer burger Zu Straßburg mit beÿstand & Geörg Götzen des Stattgerichts botten seines schwagers
Herrn hannß Georg Marbach pfund Zoller burger Zu Straßburg demselben &
Zu Zinsen ij lb x ß gelts Ablosig mit L lb d von vff vnd Abe hauß, hoffestatt, höfflin vnd Garttell mit Allen Iren gebeuen & gelegen Inn d. St. St. Inn Crutenauw, einsit neb. d. herrberg Zum schlüßell, andersit Ist ein Eck hauß Ane Sant Johanns gießen, hind. Auch vff die herberg Zum schlüssel stoßend, dauon gend viij ß ix d Bod. Zinß den Sond. siech. zur Roth. Kirch, Mehr xj ß iij d Johann Ritt schaffner Im Marßmünster hoff, Item j lb x ß d gelts Ablösig mit xxx lb Balthasar Göppell den Fünffzehn knecht, Wÿther L lb d seins sie verhafftet dem gloublig. obgedacht Zuuor, vnd dann noch weÿther hafft vmb j C lb Adolff Hucken des Bekhenners Vatters
[in margine :] Erschienen h hanß Geörg Marbach hatt in gegensein hannß Andreß passmentmach. Alß Jetzig Inhabers (…) Actum 25. Maÿ Anno 1622
Jean Jacques Huck hypothèque la maison au profit de Georges Nagel, pasteur à Dorlisheim. Le messager Georges Gœtz et le débitant de vin Nicolas Geisser se portent garants
1617 (ut spâ [xviij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 187-v
(Inchoat. in Proth. fol: 186) Erschien hannß Jacob Huck der Küffer burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Caspar Schön des schneÿders burgers Zu Straßburg, so zugegen Inn nammen seines Vettern herrn Magistri Geörg Nagells pfarrers Zu Doroltzh. – schuldig seÿe 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt, höffell vnd Gärttell mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. voorstatt Straßburg Inn Crutenauw einseit neben der herberg Zum schlüssel, anderseit ein Eck hauß Am Wassser, hind. vff Sant Johannes gießen stoßend, dauon gnd. ix ß xj d Bod. Zinß In Morßmünster hoff, Mehr xj ß j d den sond.siechen Zur roth. Kirch, Item j lb x ß gelts Ablößig mit xxx lb d Balthasar Göppell, It. v lb d gelts wid. khöffig mit j C lb h hannß Geörg Marbach, Item ij lbx ß d gelts stnd In hptgtt L lb h hannß Büchell dem Lederbereitt. Sunst ledig eig.
Vnd Zu noch mehrer Vorgewüsserung, So sind Auch p.sönlich Erschien, Geörg Götz Stattgerichts bott vnd Clauß Geÿser d. Weinschenck burger Zu Straßburg, habenn sich vnver: für sich & mit sampt Ime dem Bekhenner Zu recht. bürg., mit: und selbst schuldner und selbst Zahler vnver. gesetzt und gemacht
Jean Jacques Huck vend la maison au tonnelier Georges Kelterer
1620 (iij. Augusti), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 408
(Inchoat. in Prot. fol. 374.) Erschienen hannß Jacob Huck der Küffer burger Zu Straßburg (verkaufft)
Geörg Kelterer den Küffer burgern Zu Straßburg, So auch Zugegen
hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttlin mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn der statt Straßburg Inn der Crutenaw einseit neben der herberg Zum Schliessell, and.seit Ist ein eck Ane Sant Johanns giessen hinden vff gemelts herrberg Zum schliessell stoßend, davon gend xj ß iij d boden Zinß vff Johannis Johannis Baptistæ den herrn deputaten Im Gürttlerhoff, Mehr ix ß ix d Auch bodenzinß Vff Johannis Baptistæ den gutten leütten Zur Rothen Kirchen, Mehr Ein pfund Zehen schilling pfenning gelts Ablößig mit xxx lb d vff 26. Aprilis Balthasar Göppell, Ferner ij lb x ß d gelts lößig mit L lb d vff den 18. Aprilis herrn Geörg Nagelln pfarrer Zu Doroltzheim, Item ij lb x ß gelts widerkeüffig mit L lb d hanß Büchell dem lederbereither vff den 3. Augusti fallend, So dann Ist die Behaußung verhafftet vmb j C lb herrn hannß Geörg Marbach so Jahrs vff trium Regul verzinßt werden, sunst ledig vnd eigen, alle nechst gemelte vier posten wann sie gefordert Werden Zubezahlen vnd Abzurichten, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerden so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 300 pfund pfenning Straßburger
(vide Nachtrag in regist: 1636 fol : 588.)
Fils du tonnelier Jean Kelterer, Georges Kelterer épouse en 1611 Dorothée, fille du tonnelier municipal Jean Roser : contrat de mariage, célébration
1611 (24.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 392
Eheberedung Zwüschen dem Ersamen Georg Keltterer der Küffer, des Ehrenhafften hanß Keltterers deß küeffers burgers Zu Straßburg eheleiblich. sohn Ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Jungfr. Dorotheen deß Ehrenhafften Meister Hanß Roßers des Stattküeffers v burgers Zu Straßburg eheleiblich. dochter Ane dem andern theÿl
In Straßburg Donnerstagß den 26.ten Aprilis 1611. [unterzeichnet] Ich Geörg Kolterer der hoch Zeiter Beken wie vorstet, Ich hans kelltter bekhen wue ob stetth, Ich hannß roser bekenn wie obsteht
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 312, n° 914)
1611. Sonntag 26. Maÿ. Görg Kelterer der Kieff. v. Dorothea, Hans Rosers des Stattkieffers alhie tocht. Eingeseg. Zinstag 4. Junÿ (i 321)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 235) 1611. Dominica 1 post trinit. 26 Maÿ. Jerg Kelterer ein Kieffer, Hans Kelterer des Kieffers sohn, Dorothea, Hans Rosers des stattkieffers Tochter. Eingesegnet zu S. Thoma (i 122)
Georges Kelterer se remarie en 1616 avec Sara, fille du taillandier Jean Schaft
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 273)
1616. Domi. Invocavit 18. Febr. Jerh Kelterer d. Kieffern Sara, Hans Schaften des waffenschmids tochter. Eingesegnet Mont. d. 4. Martÿ. eingesegnet Mont. d. 4. Martÿ (i 141)
Baptême de Jean, fils de Georges Kelterer, ancien tonnelier alors aubergiste au Chasseur
Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 89 n° 5)
1620. Eodem die [Dncâ post Circumcisio: 2. Januarÿ] P. Görge Kelterer, Kieffer, Jetzt Weinschenck Zum Jäger, M. Sara Schefftin. I. Johannes (+). Comp. (…) i 47
Jean Schafft, beau-père de Georges Kelterer, et Léonard Aurhammer, son tuteur, déclarent que Georges Kelterer s’est enfui de Strasbourg en emportant 1200 florins et qu’il s’est rendu à Saverne pour se convertir. Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident le 16 juillet de ramener le fuyard à Strasbourg.
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
(f° 158) Sambstag den XIV Julÿ) Georg Kelterer ausgewich. einzuhalt lassen
Hans Schafft Lienhardt Uhrhammer vatter vnd vogt Georg Kelterers hausf. vbergeben supplôn dorin sie clagen wie er Kelterer disser tagen auß der Statt gewichen sein fraw vnd Kinder beraubt u auf 1200 fl. par gelt mit genohmmen und dissertag von Hanß Jacob Hugken den er ein hauß abkaufft u. beÿ Johannis 300 fl erleg. soll, Zu Zalen antroffen u deßweg. Zu red gestelt, der Ime Zu antwort geben er soll Zu seinen vnd.pfandt greiff. u sein fraw darauß stossen dan nit mehr gedenckt herzukommen sond. Papistisch Zu werd. u ehe sein gelt in ein Stifft geben d er aber 2 Kind. u sein fraw nach ane sein gewartig u nichts mehr hatt. Betten sie m hren wollen Innen ein schein geben damit sie Ine wo er an Zutreffen, nidtwerffen konnen u wid alher bring. Erk. Innen willfahrt, P Spielmann H Heusch
[in margine :] Patent gelüffert Inne allenthalben ein Zu Ziehen wie er Schafft begert.
(f° 161) Montag den XVI Julÿ – Georg Kelterer ist ausgetretten halt sich Zu Zabern Hans Schafft v. seiner dochter vogt erschinnen abermal v vbergeben Supllât meldt d. sie Ine Zu Zabern antroffen u beim Ober Schultheissen, Zuweg bericht d. er vor$ werde* d. er aber die religion fürwendes vndlenglich möchte ledig gelassen werd. sonderlich d. er allerhand bese reden von nichten* angeschlagt, vnd *nante der Religion halben grosse straff erlegen mussen Bitten sie mhn wollen Ine mit allem dem was er bey sich hatt vnd seine weib u Kindern remouirt und. hereinholen lassen. Ist d. *schbat so Daniel Buttner an Reg. Hn Amt. abgehen lassen der ausgegessen wid* halb abgelesen und. Erk. Man soll Ine herein holen lassen, H. Grienwad, H Herlin
(f° 163) Mittwoch den XVIII Julÿ – Georg Kelterer hieig. ausgewichener bewandt von Zabern gefolgt
Hanß Christoph von Wildenstein, ober Schultheiß Zu Zabern schbt. und antwortet auf ein schrbn weg. verfolgung Georg Kelterer des ausgewichenen burgers u. d. er also herkommen So will Ine auch folgenn laßen gegen abrichtung der uncosten. Erk. Ist für Rhat gewisen.
1617, XV (2 R 45) Georg Kelterer. 246. [Ca. Küffer Zunfft]
1618, XV (2 R 46) Georg Kelterer. 103. [Ca. Küffer Zunfft]
1619, XV (2 R 47) Georg Keltner. 115. [Würtschaft zum Jäger]
1620, XV (2 R 48) Georg Kelterer. 31. 35. 74. 78. [Würtschaft zum Jäger]
1622, VII 1337 Bauherren – Georg Kelterers Kinder. 307. 308-v (capital looßung)
Georges Kelterer achète le droit de bourgeoisie le 20 mai 1620.
1620, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 802
Georg Keltterer d. Kueffer Von Straßburg Khaufft d. Burgkrecht vnd wüll Zu den küeff. dienen. Actum den 20 Maÿ 1620.
Le tonnelier Georges Kelterer et Sara Schafft vendent la maison au passementier Jean Andrès et à sa femme Appolonie Büchler
1621 (j. Augusti), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 447
(Inchoat. in Prot. fol. 314. – Postea pthum. fol. 507.) Erschienen Georg Kelterer d. küffer burg. zu Straßburg, vnd Sara Schaffin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
hannß Andres dem passamentmacher burg. Zu Straßburg vnd Appolonia Büchlerin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttell mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der St. St. Inn Crutenauw einseit neben d. herberg Zum Schlüssell, And.seit ein Eck Ane Sant Johannes giesen, hind. vff gemelter herberg Zum Schlüssell stoßend, dauon gend xj ß iij d Bodenzinß vff Joh: Baptist. den deputaten Imm gürtler hoff, Mehr ix ß Auch Bodenzinß verkäuffer Johannis Bpt. den gutten Leuth. Zur Roth. Kirch, Mehr j lb x ß gelts lößig mit xxx lb vff 26. Aprilis Balthasar Göppell, Item ij x ß gelts lösig mit L lb vff 18. Aprilis Hn Geörg Negell pfarer Zu doroltzheim, It. ij lb x ß d gts wid. kheuffig mit L lb vff 3. Augusti hanß Büchell dem led. burger, deßgleich. seind sie verhafftet vmb 1 C lb hannß Geörg Marbach pfundt Zoller So Jahrs vff Trium Regum verzinset vnd nachgemelter vier posten wann sie gefordert werden zu bezahlen vnd Abzurichten Vnd dann Vmb j C lb d hannß Jacob Huckin dem Küffer daran an All Jahr xxv lb vff Johis mit dem Zinß Zuerlegen schuldig, Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 150 pfund pfenning
Jean Andrès et Apollonie Büchler hypothèquent la maison dite zum Romeck au profit de Chrétien Kollœffel, receveur de Saint-Nicolas-aux-Ondes
1626 (ut spâ. [29. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 457
(P. fol. 11.) Erschienen hannß Andreß der Paßmentmacher burger Zu St. vnd Appollonia Büechlerin sein Ehefr.
haben in gegensein Christoff Kohllöfels Schaffners Zu St. Clauß in undis alhie – schuldig worden Lxxv lb
vnderpfand, hauß vnd hoffstat Zum Romeck gnt. alhie in der vorstat Krautenaw einseit neben die herberg Zum Schlüßel 2.seit ist ein Eck, hind. vff S. Johans güeß. stoßend gelegen dauon gehen Jahrs ix. ß d. bod. Zinß vnd xj ß d gleich Zinßes im Gürtlerhoff vnd dem Guthleuthauß alhie sonst eÿg.
Jean Andrès vend la maison à Damien Jung. Il cède quelques mois plus tard un capital garanti sur la maison au docteur en droit Sébastien Leitersperger
1628 (4. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 3
(P. fol. 3.) Erschienen hannß Andreß d. passamentmach. burger Zu Straßburg hat (verkaufft)
h. Damian Jung. burgern Zu Straßburg
hauß, hoffstatt höfflin vnd Gärttell, mit Allen Ihren g. gelegn. Inn d. St. St. Inn Crutenaw Zum Romeck genant einseit n. dem hauß zum schlüßel, Ands. Ist ein Eck Ane Sant Johanns gieß. hind. auch vff d.gieß. stoßend, Dauon ged. xi. ß 3 s Bod. Zinß dem Stifft Zu Alt. S. Peter, etwan Im gürtler hoff vff Johannis Baptstæ, Mehr viij ß ix d gelts Bod. Zinß vff Johannis Bptæ den Sond.sich zur Roth. Kirch, It. seind sie verhafftet vmb 1. C. reichsdaler H. Georg Christoff Kollöffell schaffner S. Niclaus in Undis Zuerleg. Imm Vffkhds. eines V.ell Jahrs vnd vff Weÿhenachten Zuuverzinß, Item vmb 1. C lb d. Inn die Carthußen vff Johannis zuverpensioniren, Sunst ldg. eyg. Vnd ist disser Khauff vber obgehntten beschwd. so d. Kheuffer vff sich genommen, Zugangen für und vmb 525. lb
(f° 447) Erschienen hannß Andreß der Passamentmach. burg. Zu Straßburg hat (verkaufft) dem Ehrenvest. vnd hochgelehrten herrn Sebastian Leitersperg. der Rechten doctori & der Also Zugegen Ime & vestiglich. khauffte, Ein Schuldt Namblich 300 pfund pfenning So damian Jung burger Alhier Vonn seiner erkhaufften behaußung vnd Rest des Kauffschillings Vermög der Verschreÿbung In der Canceleÿ mit ampt dem Zinß Zuerlegen plichtig für freÿ Ledig Vnd eÿgen (fol. supra 3.) Vnd ist dißer Khoufff darunder dann Auch begriffen der Zinß so bitz Weÿhenachten Jetz nechst khünfftig Verfallen wirdt, vnd dem Kheüffer Albereith Zustendig Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 250 pfund pfenning Straßburger. Act. 16. Augusti Anno & 1628. in ædibus emptoris
Jean Andrès déclare devoir 200 florins au tonnelier Jean Jacques Huck sur la maison vendue à Damien Jung. Il hypothèque sa maison rue des Dentelles.
1636 (ut spâ. [20. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 475 f°588-v
Erschienen hanß Andreß der Paßmentirer burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Jacob Hucken deß Küeffers auch burgers alhie bekannt, daß Er demselben, wegen der 200. fl. so Er Andreß vff seiner gehabten in Crautenaw gelegenen und an damian Jungen v.kaufften hauß, ihme Hucken in hohen dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt abgelegt (…) schuldig seÿe L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat alhie in Spitzengaß neben Augusti Gollen witib und Erben & Paul Storcken dem Rothgerber hind vf die Breusch, so Zuuor verhafftet umb 200. fl. w. dem Spitahl, It. umb 50. fl. d. Zunfft Zur Steltzen, It. um 80. fl. dem Gutleüthauß, It. umb 100. fl. H Hanß Georg Marbach, It. umb 100. fl. Arnold Werbecken, Mehr umb 150. fl. H Sebastian Leitersperg. So dann umb 50. fl. H Hanß Büchels see. witib und Erben
[in margine :] Erschienen hannß Adolph Huckh der biersieder alhie alß Erb deß hierin gedachts Creditoris seines Vatters nunmehr seel. hatt in gegensein H Hannß Philipß Andreß deß Harpffenisten für sich selbsten und im nahmen Appoloniæ deß hierin gedachts hannß Andreß. seel. nachgelaßener Wittibin seiner mutter (…) Actum den 22. februarÿ Anno 1655.
La maison revient à Jean Georges Leitersperger, fils de Sébastien Leitersperger ci-dessus, qui épouse en 1638 Appolonie, fille du docteur en médecine Melchior Sebitzius
Mariage, cathédrale (luth. p. 406)
1638. Dominica Quinquagesima 4. Febr. h. Johann Georgius Leitersperger dißer Stadt bestellten Rathgeb. Vndt Advocaten Ehelicher sohn, Vndt J. Appollonia h. Melchioris Sebitzÿ Med. D. et Prof. Comitis Palatini Cæsarej Vndt gemeiner Statt Verordneten Physici Eheliche tochter (i 208)
Le docteur en médecine Jean Georges Leitersperger hypothèque la maison dite zum Raumeck au profit de Catherine Varrenbühler, veuve du receveur Joseph Arnhard
1646 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 274
Erschienen H Johann Georg Leitersperg. Med. Doctor und Burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein Frawen Catharinæ Varrenbühlerin weÿl. H Joseph Arnhardts geweßenen Schaffners deß mehrern Hospitalß und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand H M. Simeonis Süeßen Præceptoris classici ihres Curatoris und H Johann Jacob Arnhardts ihres Sohns – schuldig seÿen 300 Pfund pfenning – schuldig seÿen 300 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll (…), It. hauß, hoffstatt, höfflin, und Gärtlin, mit allen deren Gebäwen alhie in Krautenaw, Zum Raumeckh genannt, einseit neben dem hauß zum Schlüßel, anderseit ist ein Eckh ahne St. Johannß Gieß., hind. vff besagt. Gießen stoßend geleg., davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: 11 ß 3 ß bodenzinß dem Stifft zum alt. St Peter und 8 ß 9 d Bodenzinß vf Joh. Bapt:
La maison dont la moitié appartient à son fils Jean Georges Leitersperger figure à l’inventaire des biens qu’apporte Appolonie Sebitzius lors de son remariage avec Jean Gaspard Bernegger
1663 (12.1.), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Revisio und respectivé beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so die Edle viel Ehren und Tugendreiche frauw Apollonia gebohrne Sebiziusin Ihrem jetzigen geliebten Ehe herrn dem Edlen undt hochgeachten Herrn Johann Caspar Berneggern allhiesiger Cancelleÿ wohlbestellten Registratori, sowohl in Eÿgenthumb als wÿdumbs in die Ehe Zugebracht – Actum den 12. Januarÿ undt denen nachfolgenden Zeiten Anno 1663.
Haußrath der frauwen eÿgenthümblich Zuständig (…) nach dem über der frawen vorigen Eheherrn herrn Dr. Johann Sebastian Gambßen seel. verlaßenschafft p. herrn Not. Ursinum in a° 1658 auffgerichteten Inventario
Pfenningzinß hauptgüter, Vermög deß über weÿland Herrn Johann Sebastian Gambßen p. herrn Not. Ursinum den 3. Junÿ a° 1658 auffgerichtet
Eigenthumb ane Häußern d. frawen Zugehörig vermög Hn Dr Gambsen seel. Inventarÿ
It. fol. 85.b v. seq. den ½ theil ane d. Behausung in d. Crautenaw Zum Raumeckh genant & wie selbige mit sampt den darauff stehenden beschwerd. v. darüber sagend. Doc. an ermeltem Invÿ* specificirt Zubefind. daran d. überige ½. theil d. Fr. Sohn erster Ehe eigenthümlich zuständig.
It. fol. 86.b 2/3 für unv.theilt ahne d. behaußung in S. Barbaræ gassen gelegen, Zum frommen Glück genannt, so frey ledig eÿg. v. d. überige dritte teil daran Johann Georg Leÿterspergen d. frn . erster Ehe Sohn zugehörig
(f° 5) Wÿdumb, So die fraw von weÿland herrn Johann Georg Leÿtersperges Med. Dris. v burgers allhier ihres erstern herrn seel. verlaßenschafft Zugenießen hatt.
Appolonie, veuve de Jean Gaspard Bernegger, et le curateur de Philippe Gaspard Leitersperger vendent la maison au jardinier David Gori moyennant 375 livres
1676 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 317
der Edel- Vest hochgelehrte Herr Johann Ulrich Frid, Jctus. et Rei publ. Patriæ Consiliarius alß Curator frawen Apoloniæ, weÿl. deß Edel- fürsichtig und hochweÿßen herrn Johann Caspar Berneggers dießer Statt geweßenen Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und der Ehrenvest- fürsichtig und weÿse herr Johann Philipps Schmidt E.E. Großen Rhats beÿsitzer alß Curator Philipp Caspar Leiterspergers
in gegensein Davidt Gori deß Gartenmanns mit beÿstand herren Johann Andreæ Mergilets Schaffners deß Closters Zu den Rewerin
hauß, hoff, hoffstatt Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenau ahn St. Johanns Gießen, einseit ist ein Eckh, anderseit neben Herrn M. Johann Georg Schnitzlers Diaconi Zu St. Thomæ Kindern erster ehe, hinden uff erwehnte Schnitzlerische Kinder stoßend gelegenn davon gehend iährlichen 11. ß ewigen zinß denen deputaten deß Chors hoher Stifft Straßburg, Item 8. ß 9. ewigen zinnß der Rothen Kirch alhier – umb 375. lb
Fils du jardinier du même nom, David Gori épouse en 1652 Ursule, fille du tonnelier Jean Henri Eberlin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 22-v)
1652. Dominicis Jubilate et Cantate 9/16 Maÿ. David Gori der Jüngere Garten Mann, David Goris des Gartenmanns Sohn, vndt Jungfr. Ursula Hans Heinrich Eberlins des Kieffers vndt Burgers alhie eheliche tochter. Copulati Mont. 17. Maÿ (i 26)
David Gori se remarie en 1675 avec Marguerite, veuve du jardinier Jean Jacques Knecht : contrat de mariage, célébration
1675 (21. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 632
(Eheberedung) Davidt Gori der Gartenmann burger zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand deß Edel- from und wohlweÿsen herren Johann Philipp Friderichß deß beständigen Regiments der herren Fünffzehen an einem
So dann Margaretha, weÿl. hannß Jacob Knechts deß Gartenmann nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Abraham Schwingen in Krautenau ihres Curatoris am andern theil
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 113)
1675. Eod. diebus [dominic. 21. u. 22 Trinitatis, 24 et 31. 8.bris] David Gori der Gartenmann, Margaretha Jacob Knechten des gartenmanns nachgelaßene Wittib (i 75)
Jacques Knecht épouse en 1646 Marguerite, fille du journalier Laurent Feierabend
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 7-v, n° 11)
1646. Dominica Cuasimodo & Misericordia. Jacob Knecht der Gartenmann Hans Knechts des Gartenmanns vnd Burgers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn Und Jungfr. Margaretha, Lorentz Feÿrabends des Tagners und burgers alhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Cop. Mont. d. 13. Aprilis Wilh. h. X. (i 11)
Marguerite Feierabend meurt en 1702 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 375 livres. La masse propre au veuf est de 908 livres, celle propre aux héritiers de 49 livres. L’actif de la communauté s’élève à 334 livres, le passif à 833 livres.
1702 (18.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 8) n° 396-a
Inventarium über Weÿland frawen Margarethæ gebohrner Fewerabendin, herrn David Gori des Gartenmanns und Burgers alhier zu Straßburg, Geweßener haus frawen, nunmehro sel. Verlassenschafft – nach ihrem am 18. Martÿ nechsthien genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) durch Ihne Herrn Gori den Wittiber mit assistentz herrn hannß Daniel Gori des Garten Manns – So beschehen und Angefangen Straßburg den 18.ten Aprilis Anno 1702.
die Verstorbene fraw seelig, hatt ab intestato Zu Erben verlaßen. Erstlich Weÿland Barbaræ gebohrne Knechtin seel. mit hannß Martin Buxbaum dem Gartenmann und Burger erziehlte 3. Söhne, namentlich hannß Jacob Buxbaum den *ner und Burger alhier, so jetzmahlen über land verreiß mehr Hannß Michel Buxbaum den ledigen Tabacc bereiter, So dann hannß Georgen Buxbaum, dieße 3 in einen stammtheÿl, und Wahr in dero nahmen Zugegen obgemelter hannß Martin Buxbaum dero eheleiblicher Vatter, 2. fraw Margaretham gebohrne Knechtin, so jetzmahls an Durst Lÿdi, dem Postilion und Schirmer alhier Verhewrathet, welche mit assistentz herrn Diebold Vixen des Gastgebs und E.E. Kleinen Raths jetzmahligen Beÿsitzers als hierzu erbettenen herren deputatus, 3. fraw Mariam Magdalenam Gebohrne Knechtin burgerin alhie, so an hannß Georg Otten den Schiffknecht und Schirmern alhier verhewrathet, 4. Weÿland Hannß Jacob Knechten des Schiffknechts und Burgers alhie hinderlaßen 2. döchter benantlichen Mariam Salomeam und Annam Margaretham, so beede mit Johann Knechten dem Gartenmann und burgern alhie bevögtiget, Alle der verstorbenen fr. seel. respectivé hinderlaßen Kinder und Enckele
In einer alhier Zu Straßburg ahne der Krautenaw gelegenen Zum Rom Eck genannten und in dieße Verlassenschafft gehörig: deßwegen hernach beschrienener behaußung volgender maaßen befunden
Ahne Haußrath und Vahrender haab, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießen Gemachen, In der Obern stub, In der Stub Cammer, Im Hauß-Öhren, In der Kuchen, In der Undern Stuben, Im Keller
(f° 9) Erb Lehen Stuck Grund. (W.) Ein Gartten auff anderthalben Acker Groß gelegen Vor dem Elßbethen thor, im Heiritz (…)
(f° 10) Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung so theÿlbahr (T.) Hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten vnd gerechtigkeiten, gelegen ahne der Statt Straßburg vorstatt der Krautenaw an St. Johannis Gießen, eonseit ist ein Eck 2.s. neben weÿland H. Mag. Johann Georg Schnitzlers Pfarrherrn Zu St. Aureliæ sel. Erben, hinden auch vff solche Schnitzerische Erben stoßend. Davon gehen jährlichen 11. ß ewigen Zinnß den deputaten des Chors hoher Stifft Straßburg, Item 8 ß 9 d ewigen Zinnß der Rothen Kirch alhier, Mehr 4 lb d. Zinnß jährlichen auff Mariæ Verkhündigung H. Philip Caspar Leuterspergern E.E. Gr. Raths beÿsitzern ablößig mit 100. lb d restirenden Kauffschillings Capital, sonsten für freÿ, ledig vnd eigen hiehero crafft der Geschwornen Herren Werck Leüthe gefertigten Abschatzung vom 15. Aprilis 1° 1702. æstimirt vnd angeschlagen pro 235. 10. Darüber besagt Ein Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Insigell verwahrt, vnd datirt den 10.ten Martÿ A° 1676. mit N° j signirt
(f° 11) Ergäntzung, Vermög Inventarÿ, durch herrn Johann Thomann Tromer Notarium, underm 18. Januarÿ, A° 1676.
Erg. Behaußung, Item für die behaußung und Gartten, so die fraw seel. in dieße ehe gebracht und gelegen alhier Zu Straßburg und dero vorstatt Crautenaw, in der Enden letz genannt, ist in wehrender ehe namentlich in A° 1692. erlöst worden, so alhie in Ergäntzung zu bringen, benantlich. 50.
(W) haußrath 93, silber 1, Erblehen 70, Ergäntzung 742, Summa summarum 908 lb
(E) haußrath 11, ergäntzung 37, Sa. der Erben Nahrung 49 lb
(T) haußrath 24, meel 1, Goldener Ring 3, Garten waar 17, behaußung 235, Pfenningzinß hauptgüter 45, Schuld 2, Summa summarum 334 lb – Schulden 833 lb
Activ Massa 1292 lb, Detrahendo 458 lb
Copia der Eheberedung – Unser burger David Gorj der Gartenmann alß bodenzinß, So dann Margarethan weÿl. Unßers burgers Hannß Jacob Knechts des Gartenmanns nunmehr seel. nachgelaßene wittib – am 21. Tag Montas Octobris im Jahr 1675, C.C. st.
(cote 64 not 9) Abschatzung Sammbstag d. 15. Appril 1702. Auff begehren deß Ehren Hafften vnd bescheidnen herrn Davidt Gori der Ellter, burger und Garttners behaußung alhie in der Statt Straßburg, In der Krauthen aw, Ein seitz Neben herrn Pfarrer böhler, daß hauß Zum Schlüssel Genandt, Ander seitz auff den blumen Gießen stoßendt hinden auch auff die gedachte behaußung Zum Schlüssel stoßend, welche behausung sambt Neben Gebäw und Gänge und einen gebalckhten Keller auch übrige begriffen Zu gehör und Gerechtigkeit, wie solches in der besichtigung befund. und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen vor und umb Sieben hundert Fünffzig Gulden. Bezeügnus der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Marguerite, femme de David Gori, meurt à l’âge de 76 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 124-v)
1702. Montag d. 20.ten Martÿ früe Vor tag, starb Margaretha, David Gorj deß gartenmanns Und burgers Ehefrau, Ihres alters im lauffend. 76.t. Und ist folgend. 22.ten begraben ad S. Urbani in gegenwart d. Unterschriebenen, o des Wittibers Zeichen, hanß Görg gori alß Sohn (i 127)
David Gori meurt quelques mois plus tard à l’âge de 81 ans. Son fils Jean Georges Gori et son gendre Gaspard Cayon signent l’acte de sépulture.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 129)
1702. freytag d. 25.ten Augti. starb David Gorj der gartenmann Und burger, im 81.sten Jahr seines Allters, und ist folgend. Sonntag d. 27.ten auff Urbani zu erden bestattet. hanß Görg gori allß Sohn, caspr cajon als toter man (i 127)
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 800 florins. Par ailleurs Susanne Gori, veuve de Daniel Zipff, doit un droit de détraction qui lui est remis.
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 162
(Weinsticher, N° 616) Weÿl: Mstr: David Gori deß geweßenen Gartenmanns Verlassenschafft, jnventirt Nots: Redwitz.
Concl: fin: Inv: ist fol: 46.a dem Stall tax nach 495. lb. 13. ß. ½ d., die machen 1000. fl., hiengegen verstallte derselbe 800. fl. und also 200. fl. Zuwenig.
Extat daß Stallgelt –
Nachtrag von nicht verstallten 200. fl. vor in jahr in duplo, macht 12. ß
Gebott, 2. ß.
Abhandlung 15. ß. 6 d.
Sa. 1. lb. 9. ß 6. d
dt. 23. Julÿ 1703
Abzug. Susanna Gorin, Caspar Gori deß Maurers und Schirms Verwanthen allhier eheliche haußfr: soll von 119. lb. 12. ß 9 d angefallenen Erb: ane Abzug erlegen 11 lb 19 ß
(rub.) NB. diese Susanna, so Daniel Zipffen wb. ist im Stallbuch A fol. 87.a als burgerin eingeschrieben, und deßwegen deß abzugs freÿ
Les Quinze exemptent du droit de détraction Philippe Gori, engagé depuis dix-huit ans dans les troupes du roi, alors en garnison aux Pays-Bas espagnols.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
(f° 179) Sambstags den 14. Julÿ 1703 – weÿl. David Gori des burgers und gartenmanns hinterlaßener dreÿ Erben produciren per G. Unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts pt° abzugs. Erkandt An die Obern Stallherren gewießen.
(f° 181-v) Sambstags den 21. Julÿ 1703 – David Gori Erben pt° Abzugs von ihrem Brud.
Obere Stallherren Laßen per me proponiren, das weÿl. David Gori gewesenen Gartenmanns vnd burgers alhie hinterlaßene sich hier befindliche Kinder ein unterthäniges Memoriale übrreicht und darinnen angebracht, welcher gestalten von ihres bruders Hans Philips Gori welcher unter Ihrer Maÿt. Cauallerie anietzo in dem Spannischen Niderlanden sich befinde, erbten undt à 119. lb d bestehenden Guth von der Statt Stall der abzug gefordert werde, da Sie doch verhoffen daß, weilen ihr bruder nicht aus dem Königreich verzogen sondern in König. Kriegsdiensten begriffen, Er keinen abzug Zu erlegen habe, werden mit unterth. bitte, Ihne davon Zu absoluiren.
Auff beschehene remission habe man von den Imploranten hans Georg Gori darüber angehört, welcher bericht, daß obged. sein bruder schon 18 jahr unter dem Regiment Royal allemand Zu Pferdt, in Ihre May. Kriegsdiensen stehe, und erst vor einem viertel jahr geschrieben, daß man ihme sein Erbguth nicht verkauffen solte, sondern Er, nach der Campagne selbst anhero kommen wolte, wie man ihme dann seine Sachen auch verwahrlich auffbehalten, und dazu ein besonderliches Stübel gelehnt habe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalten, daß weilen bemelter hans Philipps Gori, ein burgers Sohn und nicht auß dem Königreich verzogen, sondern noch würckl. in König. Kriegsdiensten sich befindet derselbe des abzugs befreÿt werden könne. Erk. Bedacht Gefolgt.
1675, Conseillers et XXI (1 R 158) David Gori würdt Thorschließer. 116.
1696, Conseillers et XXI (1 R 179) David Gori [der ältere, umb befreÿung der Einquartierung]. 175.
Le manant Jean Jacques Heller demande l’autorisation de tenir une auberge dans la maison de feu David Gori. Son père faisait partie de l’ancienne garnison de la Ville, lui-même a été concierge chez le commandant de Colmar jusqu’à sa mort. Il revient à Strasbourg où il entend gagner sa vie en débitant du vin. Les Quinze constatent que la maison n’a jamais servi d’auberge, ils invitent le pétitionnaire à trouver une maison dans un quartier où les manants ont le droit de tenir auberge.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
(f° 104-v) Sambstags den 14. Aprilis 1703 – K. noîe Joh: Jacob Heller des Schirmers vnd Würths alhie, der will in der Krautenau alhie, in des verstorbenen David Gori des Gartenmanns hauß den weinschanckh treiben bittet vmb deßen Gn. permission. Erk. an die Obern Vngelthh. gewießen.
(f° 106-v) Freÿtags den 20. Aprilis 1703 – Hans Jacob Heller pt° weinschancks
Obere Vngelts Herren Laßen per Hrn Friden Proponiren, es habe Hans Jacob Heller in einen gehaltenen Recess ansuchung gethan, daß Ihme den Weinschanck in der Krautenau erlaubt werden möchte, undt alß mann Ihnen ferner angehört, beditten, daß das hauß worin er den weinschanckh zu treiben willens, David Gori des gew. gartenmanns hinterlaßenen Erben Zugehöre, daß sein vatter beÿ vormahliger alhießiger Statt garnison, 30 jahr Sergeant, Er aber 16 Jahr Zu Colmar Concierge gewesen nachdem aber der Vorige Commandant alda gestorben, Er sich anhero begeben habe, vnd sehen wollen ob Er sich mit dem Weinschanckh ernehren könne, vnd verhoffe Er, weilen man anderen Schirmeren es erlaubt, man es ihme nicht werde erschwehren wollen. man habe sich aber gleich errinnert daß an dießen orth, der Weinschanckh den Schirmern nie erlaubt auch in dem hauß quæstionis, niemahlen wein auß geschenckt worden, welches man demselben auch remonstrirt, vnd ihn dahin angewießen, daß Er Sich eine andrere Gelegenheit an denen Orthen, wo den Schirmeren bißhero wein außzuschencken vegönnet worden, außsehen vnd sich alß dann wider anmelden solte, so Er Zu thun auch versprochen habe, welches Mgherren, man zu referiren, nicht habe ermanglen wollen.
Erkandt, bleibt auff sich, biß der Implorant eine andere gelegenheit finden werde.
Les héritiers Gori vendent la maison au boucher Jean Georges Ehehalt moyennant 600 livres
1704 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 145-v
(600) Erschienen Joh: Georg Gori tabackbereither, Item Susanna gbre. Goriin Caspar Gajons maurers Haußfr: mit beÿstand u bewilligung desselben, Item Urßula gbr. Goriin Hanß Hanß David Illingers tabackbereithers haußfr: mit beÿstand u bewilligung desselben, Item Joh: Philipp Gori Gartenmann [unterzeichnet] hanß Görg Gori, Susanagoriin, davidt Illinger tabackmacher
haben in gegensein Hn. Joh: Georg Ehalds metzgers angezeigt u. bekant, daß Sie gesampte obige Gorische geschwisterde ihm Hn Ehhalt (verkaufft) [unterzeichnet] hanß Jerg Ehhalt
Hauß, Hoff, Hoffstatt, Stallung mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Krautenau ahn St. Johann Gießen /:zuem Raumeck genant:/ einseith ist ein eck anderseith neben weÿl. Hn M. Joh: Georg Schnitzlers Pfarrers zu St. Aurelien KK. hinten auch auf Sie stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 11 ß d ewigen Zinßes denen Deputaten deß Chors Hoher Stift Strb. Item 8 ß 9 d ewigen Zinß der rothen Kirchen allhier, sonsten seÿe es freÿ ledig u. eigen – geschehen um 600 pfund
Originaire de Denkingen en Souabe, Jean Georges Ehehalt épouse en 1695 Eve, fille de Jean Müller de Strasbourg
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 58)
Die 16 Maÿ Anno Domini 1695. honestus Adolescens Joannes Georgius Ehhalt ex Deckingen in Suevia, Civis Argentinensis ex una parte, et honesta puella Eva filia honesti Joannis Müller Civis Argentinensis et Agathæ Conjugum parochiæ nostræ ex altera parte (…) in facie Sanctæ Matris Ecclesiæ (…) (signé) Jeorg Ehhalt, Effen Millen (i 31)
Fils du boucher Georges Ehalt de Deckingen en Wurtemberg, Georges Ehalt achète le droit de bourgeoisie le 9 mars 1695.
1695, 3° Livre de bourgeoisie
Georg Geholdt der Metzger Von Deckingen im Würtenbergerland, Georg Geholdts auch Metzgers daselbst ehl: sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. gold fl. und 16. ß so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, ist noch led. standts Vnd wird Zu E.E. Zunfft Zur blumen dienen. Jur. d. 9.t Martÿ 1695.
Fille du marchand de chevaux Jean Müller de Strasbourg, Eve Müller devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage.
1695, 4° Livre de bourgeoisie
Eva Müllerin, Johann Müllers des Roßhändlers allhier Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht von Joh: Georg Eholdt dem Metzger, p. 2. Gold fl. 16. ß.so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Vnd wird Zu E.E. Zunfft Zur blumen dienen. Promis: d. 15. Dito [Junÿ 16] 95.
Marie Eve Müller meurt en 1715 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison dite zum Raumeck à 500 livres. La masse propre aux héritiers est de 22 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 238 livres, le passif à 608 livres
1716 (9.3.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 10) n° 488 (numéro XIX° s.)
Inventarium über Weÿl. der Ehr: undt Tugendbegabten Frauen Mariæ Evä Ehehaltin, gebohrner Müllerin deß Ehren Vesten undt Vorachtbahren herrn Johann Georg Ehehalts deß Metzigers undt E:E: Kl: Raths alten beÿsitzers auch burgers alhier Inn Straßburg geweßener Eheliebstin nunmehr seel. verlaßenschafft, auffgerichtet vnndt verfertiget In Anno 1716. (…) nach Ihrem auff Donnerstags alß den 21.ten Monatgstag Februarÿ deß verfloßenen 1715.ten Jahrs aus dießer müheseel: welt genommenen seel. hindritt, hinder Ihro Verlaßen – Actum Straßburg auff Montags den 9.ten Martÿ Anno 1716.
Die verstorbene Frau seel: hatt ab intestato Inn Stämme Zu Erben hinderlaßen, wie Volget 1. Jungfr. Anna Eva alß die eltere tochter, 2. Johann Georg als einiger Sohn, 3. Leonora Salomea das Jüngere Töchterl. 4. So dann Maria Elisabetha alß das Jüngste Töchterlein, dießer Vier Ehehalten, alß aller rechtmäsiger Erben beÿstädtlich deren geschwornen herren Vogten deß Ehren Vesten vndt wüßen herrn Zachäo Sauren deß hueffschm. und E. E. Großen Raths alten beÿsitzern und Burgers alhier Inn Straßburg, Welcher Zugegen vnndt dem Geschäfft beÿgewohnt.
Bericht, Gegenw. Verlaß. Invent. Demnach beede wohl Ehrengemelt Eheleute Zur Zeit ihrer Verheürath. mit Einand. keine pacta dotalia auffgerichtet, also auch nicht inn die Ehe inventirt haben, Viel wenig. sonsten Etwann Einig. letzt. willen (…)
Inn Einer alhier Inn der Statt Straßburg der Vorstatt Crauttenauw nahe dem sogenandten blumengießen gelegener, vnndt Inn dieße verlaßenschafft eigenthümlich zuständig. bewohnder behaußung sich befunden unndt angegeben
Ane Holtz und Schreinw. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen beeden Cammern, Inn der obern Wohnstub, Inn der Stub Cammer, Inn dem obern hauß öhren, Inn der Kuchen, Inn der undern Stub, Im Keller
Eigenthumb ahne einerm Metziger banck so theilbahr (…)
Eigenthumb ahne Einer behaußung. Item ein hauß, höffl. vnndt hoffstatt auch Klein Stallung, neben anjetzo einem bronnen, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten, v. Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Crauttenau an S. Johann oder blumengießen vnd altem her Zum raum Eck genandt, 1. s. das Eck, 2. s. neben weÿl. Hn M. Joh: G: Schnitzlers geweß. Pfarrherrn Zu S: aurelia hinderlaßener Erben; hinden auff ged. Erben stoßend, davon gehen jahrl. 11 ß d. ewigen Zinnßes denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßburg, Item 8 ß 9: d. ewigen Zinnß der Stifftung rother Kirchen alhier, vnndt ist solche behaußung über die darauff hafftenden beschwerdten durch der Statt geschwohr. Werckmeister nach besag von denen selben überreichter schrifflichen Abschatzung Sub dato d. 2: Martÿ 1716. hie hero æstimirt vnndt abgeschätzt vor 480. lb 5 ß d. Darüber sagt j: teutscher Pergament Kauffbrieff, auß allhiesiger Cancelleÿ Contract stub verfertiget, mit deren anhangendem Innsiegel verwahret datirt d. 19: Martÿ Anno 1704. alhier mit Lit. A. et N° 1. sign. Ferner i: teutscher Pergament: Kauffbrieff auß alhieß: Cancelleÿ Contract Stub gefertiget mit deren Innsiegel verwahrt, de dato den 10. Martÿ 1676. mit altem N° 1 undt neuem Lit: B: sig. vnd dabeÿ gelaßen.
Norma huius Inv. d. Kind. v. Erb. ihr ohnv. Er Erbt Mut. g: Sa. haußr. 30, Sa. g. ring 2, Summa summarum 22 lb
Auff solches volgt nun auch d. gem. verändt. v. T: g. Verl., 1) haußr. 104, 2) Schiff und gesch: Zur Metzg. handw. geh. 4, 3) leerer Vaß 9, 4) haaw auffm Stall 4, 5) Unschlitt 4, 6) durrer hauth 26, 7). leb. vnd vieh 25, 8) Silb. v. geschm 11, 9) baarsch. 71, 10) Eigth. ane i. Metzig b. 490, 11) Eigth ane i. behausung 480, 12) Schulden 8, Summa summarum 1238 lb – Schulden 608, Nach solchem abzug 629 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 663 lb – Zweiffelhaffte actiua 577
Abschatzung d. 2.ten Marttz: 1716: Auff begehren deß Ehrenhafften vnd bescheiten H: hanß Görg Eehalt, Metziger ist Eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Graudtenau gelegen Ein Seith Neben H: Christian pfarr Zu Nunenwühr, Ein Eckh am Wasser, hinden Auch auff daß wasser Stosend, welche behaußung hoff, hoffstatt, Gewölbter Keller, Stallung, hoff und brunen sambt aller Ihrer Recht, vnd gerechtigkeith wie solches durch der Statt geschworne Werckhleüthe in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt Vor und umb Ein Tausendt Gulten
der Ander begriff ist auch alhier in der großen Metzig bestehet in Einem Metziger banck Ein Seith Neben hanß Jacob dadt, Ander seith Neben hanß görg König (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleuth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters, Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff
Jean Georges Ehehalt se remarie avec Anne Marie Brand, veuve de Jean Michel Kauffmann, aubergiste au fort de Kehl : contrat de mariage par lequel le mari assure à la future épouse l’habitation dans sa maison pendant son veuvage, célébration
1718 (7.7.), Not. Courtz (6 E 41, 461) n° 46
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Georg Ehehalt E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzern, vornehmen Burgern Metzgern und Wittibern Zu Straßburg alß Hochzeitern an Einem,
So dann der Viel Ehr und Tugendreichen frauwen Annæ Mariæ Brandin Weÿl. H. Johann Michel Kauffmans geweßenen burger und Grünbaumwürths zu Kaÿl hinderlaßene wittib alß der Hochzeiterin, andern theils
Drittens Verspricht ehrengemelter Herr Hochzeiter seiner geliebtesten Hochzeiterin Einen Wiedumbs Sitz in seinem Eigenthumb. alhier Zu Straßburg in der Krautenaw gelegenen behaußung, benant. Stub, Stub Kammer, Kuchen, Platz in dem Keller, Platz Zum brennholtz, und Ein frucht Casten, ad dies viduitatis vnd solang Sie in unverruckten wittibstand Verbleiben wirdt
so geschehen Straßburg den 7. Julÿ A° 1718. [unterzeichnet] hanß Georg Ehehalt Als hoch Zeiter, + der Hochzeiterin Hand Zeichen
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 154-v)
Hodie die 12 Septembris Anni 1718 (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati honestus vir Joannes Georgius Ehaldt viduus Evæ Müllerin civis et Lanio hujus urbis, et Anna Maria Brandin vidua Joannis Michaelis Kauffman cvis et Cauponis dum viveret in dicta arce Kehlensi (signé) hanß Jeorg Ehehalt, + signum sponsæ (i 157)
Originaire de Bornheim en Palatinat, Jean Michel Kauffmann épouse en 1714 Anne Marie Brand, native de « Matterwil » dans le canton de Lucerne en Suisse
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 255)
Die 13. Mensis Februarÿ Anni 1714 (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt Honestus Juuenis ac dominus Joannes Michael Kauffman oriundus ex Bornheim in Palatinatu et pudica virgo Anna Maria Brandin oriunda de Mattervuill in Helvetia et ditionis Lucernensis (signé) hnß michel Kuffman, + signum sponsæ (i 150)
Fille du receveur Jean Jacques Brand de Lucerne, Anne Marie Brand acquiert le droit de bourgeoisie par son mari Jean Georges Ehehalt
1718, 4° Livre de bourgeoisie p. 835
Anna Maria Brandin Von Lucern, weÿl. Joh: Jacob Brandt gew. Schaffners Tochter, emp. das Burgerrecht Von ihrem Mann Joh: Georg Ehehald p 2. gold fl. 16 ß wird Zur Blum dienen. Promis.d. 17. Ejuds. [9.bris] 1718
Inventaire des apports
1721 (27.8.), Not. Courtz (6 E 41, 460), non signé (grosse signée Courtz, annexe au n° 9) n° 16
Inventarium über Herrn Johann Georg Ehehalt E: E: kleinen Raths Beÿsitzer, Burger und Metzgern alhier, und frauen Annæ Mariæ Brandin beeder Eheleuthe Zusammen gebrachte Nahrung auffgerichtet A° 1721.
Sa. Frauen Kleidung 108
[grosse] Beschehen auffgerichtet worden Straßburg den 27. Aug. Anno 1721.
Copia Eheberedung, auffgerichtet d. 7. Julÿ 1718
Summa summarum, so Frau Anna Maria gebohren Brandin Ihrem Eheherren In die Ehe gebacht 744 lb.
Anne Marie Brand meurt en décembre 1727 en délaissant une fille. La maison est portée à une valeur de 450 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 519 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1076 livres, le passif à 909 livres
1728 (12.10.), Not. Courtz (6 E 41, 460) n° 9
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren v. Tugendreichen Frauen Annä Mariä Ehehaltin gebohrner Brandtin, des Wohl Ehrenvest v. Weißen H. Joh: Georg Ehehalts, Metzgers v. Burgers allhier auch E: E: großen Raths Alten beÿsitzers geweßener Ehefrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1728. – nach ihrem d. 29. Xbris deß Zurückgelegten 1727.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren deß Ehrengeachten H. Stephan Schmidts, Gastgebers v. burgers allhier, als geschwornen Vogts Mariæ Magdalenæ Ehehaltin der Verstorbenen Frauen seel. mit obged. ihren hinterbliebenen H. Wittiber ehel. erzeugt v. hinterlaßenen einzigen Töchterleins v. ab intestato Erbin inventirt (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenweÿn deß Ehrenvesten v. weißen herrn Johann Martin Cuntzen geschwornen Käuffers v. E: E: Kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzers als der Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, auff Dienstag den 12.ten 8.br. 1728.
In einer in der Statt Straßburg ane der Crautenau ane dem sogenandten Blumengießen gelegenen in diße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obersten Bühn, Im oberst Hauß Ehren, In d. Cammer A, In d. Cammer N, In der obern Stub, In d. Stub Cammer, Im mittlern hauß Ehren, In d. Kuchen, In der untern Stub, Im untern hauß Ehren, In d. Kuchen
Eigenthum ane Hauß v. Metzigbanck. (W.) Erstl. ein behaußung, höfflein v. hoffstatt mit allen deren gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten v. gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg in der Vorstatt Crautenau eins. neben einer behausung Zum Schlüssel genandt, 2. s. neben H: Becquin dem Handelsmann allhier, hinden auff dem Blumengießen stoßend gelegen, so über 8 ß 4: d.s bodenzinß, so man Jähr. der rothen Kirchen allhier zu geben schuldig, leedig und eigen v. durch obged. geschwohrne Werckmeistere, obige beschwerd. angeschlagen pro 425. Davon abgezogen obige Beschwerd so in ohnvergreifflichen Capital th. (-) So verbleibt ane dem anschlag solcher behaußung annoch übrig (-). Darüber bes. i. teut. perg. Kbr. in allhies. C. C. Stuben gefertiget v. mit dero. anh. Ins. verw. datirt d. 19: Mart: Anno 1704. mit Lit. A. et N° 1. not. Ferner ein älterer perg: Kbr. in bes. C. C. Stuben gef. v. mit dero Ins. verw. de dato 10. Mart: 1676. mit a. Lit: B: v. N° 1 marquirt.
(W.) It: ein Metzigbanck allhier unter der großen Metzig (…)
Ergäntzung der Erbin unveränderten Guths, Vermög Inventarii über der Verstorbenen Frauen seel. Zu dem hinterbliebene Wittiber in die Ehe gebrachte Nahrung durch auch Eingangs gesachten Notm. A° 1721 auffgerichtet
Series rubricarum. Des H. Wittibers unverändert guth unter einer Masse, Sa. haußraths 73, Wein Faß v: bütten 16, Sa. Vieh v: Fütterung 169, Silber 21, Goldene Ring 2, baarschafft 42, Eigenthum ane einer Behaußung 425, Eigenthum ane einem Metzger banck 200, Schulden 117 – Summa summarum 1076 lb – Schulden 909 lb, Compensando 167 lb
Der Erbin unverändert Nahrung, Sa. haußraths 57, Ergäntzung (557 Abzug 60, Rest) 487, Summa summarum 519 lb
(Joint, grosse de l’inventaire des apports Brand)
Jean Georges Ehehalt meurt en 1740 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et un du deuxième. Les experts estiment la maison dite zum Raumeck à 850 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 029 livres, le passif à 1 126 livres.
1740 (15.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 53) n° 1183
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohlweiße herr Johann Georg Ehehalt geweßener Metzger und E: E: großen Raths alter wohlmeritirter beÿsitzer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelige, als derselbe Sambstags den 16.ten Aprilis dießes Lauffenden 1740.sten jahrs dießes Zeitliche in das ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenem tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auf dienstag den 3.ten Maÿ & seq. Anno 1740.
Der abgeleibte herr seeliger hat zu seiner Erben ab intestato verlaßen wie volgt. 1.mo Frau Annam Evam Huckin geb. Ehaltin, weÿl. mstr. Joh: Michael Hucken, des geweßenen Schuhmachers v burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßene wittib, so mit beÿstand H Peter Noel des Schuhmachers und burgers allhier, ihres geordnet und geschwornen Vogts dießem geschäft abwartete, 2. Johann Georg Ehalt, leediger Metzger Knecht so in die 20. Jahr lang in der frembder begriffen dahero mann nicht weiß, ob er noch beÿ leben is oder nicht, in deßen nahmen aus E. E. Kl. Raths mittel Crafft Extractus Memorialis vom 30. Aprilis h a. S.T. H. Johann Niclaus Meltzheim Rothgerber und Lederbereiter auch E. E. gr. Raths alhier und E. E. kleinen Raths jetzmahliger Beÿsitzer dießer Inventur beÿwohnt, 3. Frau Eleonoram Boleckerin geb. Ehaltin weÿl. Mstr. Joh: Georg Boleckers des geweßenen Büech Ziehers in dem Schlaghauß v: burgers alhie nunmehr hinterbl: wittib, welche mit assistentz H. Peter Kaimen des Büech Ziehers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts dem geschäfft zugegen war. 4.to Jfr. Mariam Elisabetham Ehaltin, so majorennis und ohnbevögtigt, welche aber mit beÿstand H. Johann Rudolph Dinckels Notarÿ publ. et practici allhier dießer Verlaßenschafft Inventur selbst Persönlichen beÿwohnte, dieße Vier in erster Ehe mit auch weÿl. Fr. Maria Eva Ehaltin geb. Müllerin seel. ehel. erzielten Sohn, Frauen und Jfr. Tochter
Und dann 5.to Jgfr. Mariam Magdalenam Ehaltin, mit beÿstand H. Stephan Schmids des Barthwirths und burgers allhier, ihres geordnet und geschwornen Vogts, dießem geschäft beÿwohnte, diese in letzter Ehe mit auch weÿl. Frauen Anna Maria geb. Brandin ehel. erzeugte tochter
Extractus Aus Weÿland Johann Georg Bohlecker, des Metzgers wittibers und burgers allhie nunmehr seeligen und Jgfr. Eleonoræ Salome Ehehaltin vor nun auch weÿl. Wolffgang Courtzen Notario den 15.ten Martÿ Anno 1731. auffgerichteter Eheberedung
In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befund. worden, wie folgt
Ane Schrein und Höltzenwerck, Auff der Bühn, In der Cammer auff der Bühn, In der Cammer darneben, Im Haußöhren im obdern Stock, In der Cammer A, Auff dem Gang, In der Cammer B, Im mittlern haußöhren, In der Küchen, Im untern haußöhren, In des officiers Stub, Im Keller
(f° 9) Eigenthumb ane einem Metzger Banck (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung (1/3 denen 4. Kindern erster Ehe vor Mütterlich guth zuständig) Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, Stallung mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Krautenau an St. Johann Gießen, Zum Raumeck genandt, 1.s. ist i. eck, 2. s. neben Hn Beguin dem Handelsmann, hinten auff den Blumen Gießen stoßend, von dießer gantzen behaußung gibt mann Jährl. 11. ß d. ewigen Zinßes denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßb. It. reicht mann davon ferner Jährl. auff Joh. Bapt: 8 ß 9 d ewigen Zinß dem mehrern Hospitahl allhier, sonsten freÿ leedig und eigen, und über vorstehende beschwerden durch H. Joh: Pflug (…) vemög überschickten: und beÿ mein des Notarÿ Concept befindl. Abschatz. Zed. de dato 29.ten Aprilis A° 1740. annoch angeschlagen, vor 910. lb 10 ß. Darüber sagen 2. teutsche pergamentene Kauffbrieff in allh. C. C. Stub gefertiget v. mit anh. Inns. corroborirt, de datis 10. Martÿ 1676. et 19: Martÿ 1704. beede mit altem N° 1. et Lit. A. etet B. bemerckt
2/3.tetheil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, betrag. die hiehero gehörige 2/3.te theil 607. lb über die völlige behaußung & Und ist der übrige eine drittetheil ane vorbeschriebener behaußung denen 4 Kindern Erster Ehe, daran d. verstorbenen seel. die helffte biß an sein tödl. absterben wie hier und fol: (-) fac: (-) Zusehen geweßen, der übrige halbe theil aber ist frauen Annæ Evæ Huckin und fr. Eleonoræ Salome Boleckerin denen beeden töchteren Erster Ehe vor Mütter: guth zuständig
Wÿdemb, Welchen der Abgeleibte seeligen von auch Weÿland frauen Maria Eva Ehehaltin gebohrner Müllerin seiner Ersten haußfrauen seeligen biß an sein tödlichen ableiben wegen Johann Georg und Jfr. Mariæ Elisabethæ denen Ehehalten genoßen hat
Erstl. ein Sechstertheil Vor ohnvertheilt Von und ame der hieoben fol: (-) fac. (-) et seqq: eingetragenen Behaußung cum appertinentiis (…)
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig, Sa. haußraths 91, Sa. Rindviehs 54, Sa. der heüth 22, Sa. Lährer Vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 264, Sa. Antheils ane einer Behaußung 607, Sa. Antheils ane einem Metzigbancks 920, Sa. Schulden 25, Summa summarum 2029 lb – Schulden 1126, Detrahendo verbleibt 902 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1863 lb
Abschatzung dem 29: Aprill 1740. Auff begehren Weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Johann Jörg Ehehalts, E.E. Großen Raths alter geweßener beÿsitzer seel. hinder Laßenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau gelegen ein seitß Neben dem Gunterweinischen Erben, anderseitß Neben einer behausung so H. Bëckeng dem handelßmann Zu gehorig, hinden auf dem Blumen gießen Stoßend, welche behaußung unden daß hauß Ehren Neben dar an ein Stuben und Kuchen Vor dem Officiern, getrëmbter Keller hoff und bronnen, ein Klein Nebens gebeu worinn unden der Stall oben dar über Zweÿ Cammern und Kleine bienen, Lincker handt ein alter Stall so mit diellen Zugeschlagen, ihm obern Stock ein Stuben Cammern Kuchen und daß hauß Ehren, oben ihm 2.ten Stock Zweÿ Cammeren und daß hauß Ehren, war über daß tach mit einer besetzten bienen und alten tach stull sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistern sich in der besichtigung auch befundet und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt vor und umb Ein Tausent und Neünn hundert Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der großen Metzig gelegen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eléonore Salomé Ehehalt, veuve de l’échaudeur Jean Georges Bollecker, prend à bail la maison et l’étal de boucher.
Eigenthumb ane einer Behaußung und Metzigbanck betreffend.
die allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau an St Johann Gießen gelegene Zum Raumeck genannte behaußung, mit deren Zugehörden so über 11. ß d. denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßb. und 8 ß 9 d ewigen Zinß dem mehrern Hospitahl Jährlich abzurichten habenden ewigen Zinnßes freÿ leedig und eigen,
Ingleichen der unter der Großen Metzig allhiier liegende Metzigbanck warvon mann der Statt Straßburg Pfenningthurn Jährl. 10. ß d. Bodenzinß zureichen hat, welche beede Posten zu zween tertzen in die vätterliche Verlaßenschafft und der übrige eine dritte theil denen Vier Kindern erster Ehe vor Mütterlich guth gehörig seind noch zur zeit zwischen gesambter Erbs Interessenten ohnvertheilt außgesetzt worden
Und Wurde vorderistens der Metzigbanck ane Frau Eleonoram Salomeam Boleckerin gebohrene Ehehaltin Weÿland Meister Johann Georg Boleckers geweßenen Büechziehers in dem Schlaghauß und burgers allhier seeligen hinterlaßene Wittib die mittlere Tochter erster Ehe umb 120 gulden, so dann die behaußung an eben dieselbe umb 40 gulden Jährlichen Zinßen Von heut dato angefangen Verlühen (…) Straßburg den 25. Maÿ Anno 1740. (annexe de l’acte précédent)
Marie Elisabeth Ehehalt, veuve de l’aubergiste Etienne Pierre Cordier, vend sa part d’immeuble à Eléonore Salomé Ehehalt, femme du boucher Jean Georges Pulvermüller
1745 (15.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 53) Joint au n° 1183 du 15 mars 1740
Erschienen vor mir endes unterschriebenenem Notario Frau Maria Elisabetha gebohrne Ehehaltin, weÿland Stephan Peter Cordier, geweßenen gastgebers Zum Grünen Jäger und hiesigen Burgers nachgelaßene wittib, nunmehr aber Lorentz Kramern des Kornwerffers und Burgers allhier Ehefrau, beÿständlich deßelben und Ihres Curatoris Meister Johann Georg Stoltz, Schneiders an einem
und Frau Eleonoram Salome gebohrene Ehehaltin, mit assistentz Meister Johann Georg Pulvermüllers des Metzgers und Burgers allhier Ihres haußwürths, am andern theil, allerseits anzeigend,
demnach Sie wegen 1000 gulden Capital so Pulvermüllerische Eheleut Verstorbenenem Cordier und deßen Wittib Kramerischer Ehefrauen Vorgelühen (…)
über das hat Sie Frau Maria Elisabeth Kramerin gebohrene Ehehaltin mit Consens Ihres mariti
Ihro Frauen Eleonoræ Salome Pulvermüllerin gebohrener Ehehaltin eigenthümlich und ohnwiderrufflich cedirt und abgetretten, wie dann dieselbe auff gleiche weis mit consens Ihres haußwürths angenommen Zu Haben bekandlich war
Erstlichen 13. 16.te theil für ohnbgetheilt an dem Elterlichen Metzigbanck und Behaußung samt zugehörden, daran jener allhier unter der großen Metzig beÿ dem Kleinen thürlein gegen dem bierhauß Zum Strauß über einseit neben dem Eingang, anderseit neben Georg Hannß Metzger, dieße aber in der Krautenau an St. Johannis Gießen Zum Raumeck genannt ist ein eck, anderseit neben Hn Louis Beguin des Handelsmanns Erben, hinten auf dem Blumengießen stoßend gelegen, Von dießem hauß gibt mann jährlich hiesigem hohen Chor 11 ß d vnd dem mehrern Hospitahl allhier 8 ß 9 d ahne ewigem Zinß, Von dem Metzigbanck aber (…)
So Beschehen in Straßburg auf Montags den 15.ten Martÿ Anno 1745.
Les héritiers Ehehalt cèdent leurs parts d’immeuble à Eléonore Salomé Ehehalt
1748, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 53) Joint au n° 1183 du 15 mars 1740
Vergleich und überlaßung der Behaußung und Metzigbanck, daran denen Kindern und Erben Von Erster Ehe ein drittertheil die übrige zween drittetheil denen sambtlichen fünff Kindern Erst: und anderer Ehe eigenthümlich zuständig
Erschienen vor mir endes unterschriebenenem Notario Frau Frau Anna Eva Huckin gebohrene Ehehaltin, weÿland Herrn Johann Michael Hucken, des geweßenen Schuhmachers und burgers allhier, nunmehr seeligen nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Joh: Jacob Hess, Notarÿ publ. und burgers allhier, Mehr Herr Joseph Anthoni Ducret, der Metzger und E. E. Großen Raths jetzig wohlmeritirter Assessor, als Vogt Johann Georg Ehalt, des Ledigen Metzger Knechts, so schon über 26. jahr verschollen, jedoch dießer mit hernach gesetzter expressen Condition und Bedingung, So dann frau Maria Magdalena Nickerin gebohren Ehehaltin, mit beÿstand herrn Johann Frantz Nickers, des Zimmermanns und burgers allhier, Ihres Mariti, Zeigten an und gaben zu vernehmen wie daß Sie annoch in ohnvertheiltem Erb proprio et Curatorio nomine
Frauen Eleonoræ Salome Pulvermüllerin gebohrener Ehehaltin, Herrn Johann Georg Pulvermüllers, des Metzgers und Burgers allhier Ihres ehelicher haußfrauen Verkaufft und Zukauffen gegeben haben (…)
ihre, jedoch Zu ohngleichen antheilern eigenthümlich zuständigen Metzigbanck allhier Zu Straßburg unter der großen Metzig, beÿ dem Kleinen thürlein gegen dem bierhauß Zum Strauß über einseit neben dem Eingang, anderseit neben Georg Hannß Metzgers des Metzgers seligen Erben, hinten auf die Maut stoßend gelegen (…)
Mehr eine Behausung, Hoff, Hoffstatt, Stallung mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Krautenau an St. Johann Gießen, Zum Raumeck genandt, einseith ist ein eck, anderseith neben Hn Louis Bequin seel. Erben, hinten auf den Blumengießen stoßend, Von dießer gantzen behaußung soll mann jährlichen 11 ß d Ewigen Zinßen denen Deputaten des Chors hoher Stifft Straßburg abrichten,welche aber schon eine geraume Zeit nicht gefordert worden, So dann reicht mann davon jährlichen auf Johannis Baptistæ 8 ß 9 s Ewigen Zinnßes mehrern Hospitahl, sonsten freÿ Ledig und eigen – der Metzigbanck vor und umb 4400 Gulden, die behaußung aber umb 2800 Gulden
Eléonore Salomé Ehehalt épouse en premières noces Jean Georges Bollecker, échaudeur à la boucherie. Fils de l’aubergiste au Soleil à Reguisheim près de Colmar, Jean Georges Bollecker épouse en 1728 Anne Françoise Ramser, fille du cordeur de bois Jacques Ramser : contrat de mariage, célébration
1728 (9.3.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 21-v
Eheberedung – zwischen dem ehrengeachten Herrn Johann Georg Bolegger Ledigen Metzgern, Bugziehern undt Burgern allhier Zu Straßburg des Ehr und wohlachtbaren H Johann Georg Boleggers burgers und Gastgebers Zur Sonnen Zu Regisheim ehelich erziehlten Sohn als Hochzeiter ane Einem,
So dann die Viel Ehr: undt tugendhafften Jungfr. Annæ Franciscæ gebohrner Ramßerin des Ehr undt wohl Achtbaren H Jacob Ramßers des Burgers undt geschworne, Statt Holtzlegers allhier ehelich erziehlte tochter als hochzeiterin anderen theils
so beschehen und abgehandelt worden Zu Straßburg d. 9. Monaths tag martÿ 1728
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 229-v)
Hodie 23 aprilis Anni 1728 tribus proclamationibus in hac Ecclesia et totidem in Ecclesius parochialibus tam ad Stum Ludovicum hujus civitatis quam in Regisheim diœcesis basiliensis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Bolleger vocatione lanio ex Regisheim diœcesis basiliensis oriundus filius Georgii Bollegger et anna francisca Ramser, filia Jacobi Ramser civis argentinensis ambo nunc in hac parochoa commorantes [unterzeichnet] Johann Georg Bollegger, anna francisca ramserin (i 234)
Georges Pollecker de Rexheim (Reguisheim) obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit un mois après son mariage
1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 944
Geörg Pollecker d. Metzger von Rexheim erhalt d. b. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d. bluem dienen. Jur. f. 5.t Junÿ 1728
1730 (31.5.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 41-v
Codicillus reciprocus – in eine auff der großen metzig allhier gelegene wohnung
Johann Georg Bolegger und Anna Francisca Ramserin
Veuf de Françoise Ramser, Jean Georges Bollecker se remarie avec Marie Salomé, fille de l’assesseur au Grand Sénat Jean Georges Ehehalt. Le contrat de mariage (non conservé) passé devant le notaire Courtz est cité à l’inventaire de 1740 (voir plus haut)
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 27-v)
1731. Hodie 22 Aprilis Anni 1731 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Joannes Georgius bollecker viduus Franciscæ Ramserin civis argentinensis commorans in dicta parochia ad Stum Laurentium et Maria Salome Ehaldin Joannis Georgÿ Ehaldt senatus majoris argentinensis antiqui assessoris filia parochiana nostra (signé) Johann Geörg Bolleyger, Maria Salome Erhaltin (i 41)
Eléonore Salomé Ehehalt, veuve de Jean Georges Bollecker, se remarie en 1740 avec Georges Pulvermüller (Bulffermüller), originaire de Wiesensteig en Bavière, dans le diocèse de Constance : contrat de mariage, célébration
1740 (8.6.), Not. Sommervogel (Jean Nicolas, 64 not 9) N° 4
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind der Ehrbar undt bescheidene Geörg Bulffermüller Von Weißensteig beÿerischer Herrschafft weÿl. Hannß Conrad Bulffermüllers ehelich hinterlaßener Sohn, mit beÿstand herrn Johann Geörg Stehle E. E. Zunfft Zur blum nunmaliger Zunfft Meister hochzeiter ahne Einem,
so dann die Ehr: und tugendbegabte fraw und Eleonora Salome Boleckerin gebohrner Ehehaltin weÿl. herrn Johann Geörg Ehehalts burgers und Metzgers wie auch E. E. Großen raths allhier alten beÿsitzers hinterlaßener tochter mit beÿstandt herrn Peter Kaÿms des burgers und Biegziehers allhier als hochzeitterin am andern theil
So geschehen und zue gangen zue Straßburg den 8. junÿ 1740. [unterzeichnet] Johann Gorg Bulfer Miller als hochzeiter, Maria lelone sasome bemeckern geboren Eehaltin, Johan Petter Keim als uogt
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 152-v)
Die 26 Junÿ Anni 1740 sacro matrimonii vinculo copulati ferunt Joannes Jeorgius Bulffermüler lanio et civis huius civitatis solutus oriundus ex weissenstaig in Bavaria Diœcesis constantiensis a decem annis præfata parochia commorans et honesta Maria Salome Ehaldin vidua Defuncti Jeorgii Polker civis et sutoris dum viveret etiam ex eadem Parochia orta obtenta secundi æqualis consonguinitatis gradus inter eos existentis impedimenti absolutione et dispensatione a summo Pontifice clemente xiii Data Roma apud sanctam mariam majorem die 13 Aprilis anni 1739 (signé) Johan Gorg bulfer Miller, Maria salome bolckerin geborne Erhaldin (i 160)
Georges Pulvermüller devient bourgeois plus d’un an après son mariage
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 17
Georg Bulffermüller, der Metzger Von Wißenstaig in Baÿern gebürtig, erhalt das burgerrecht v. seiner Ehefraun, Maria Salome weÿl. Joh: Georg Bolleckers gewesenen burgers und Metzgers Wittib um den alten burger schilling, will beÿ E.E. Zunffft Zur Blum dienen, jur. d. 11.ten Julÿ 1740.
Veuve de Georges Pulvermüller, Eléonore Salomé Ehehalt se remarie en 1751 avec le boucher Jean Rohmann, fils du boucher Valentin Rohmann, de Billigheim (près de Karlsruhe) : contrat de mariage, célébration
1751 (20.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 16
Eheberedung – zwischen dem vorachtbahren Johannes Rohmann, dem leedigen Metzgern von Billichheim, des Ehren achtbahren Mstr Valentin Rohmanns, des Metzgers und Burgers zu gedachtem Billichheim, ehelich erziehlten Sohn, als dem Hochzeither ane Einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Fr. Eleonoræ Salome gebohrner Ehehaltin Weÿl. des Viel Ehren und großachtbahren H. Georg Bulffermüllers des geweßenen Metzgers wie auch beÿ E. E. Zunfft Zur Blum wohlverordneteen Schöffen und E.E. Kleinen Raths wohlverdienten Beÿsitzers, hinterlaßene Wittib als der Fr. Hochzeitherin andern theils
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag, den 20.t Novemb. 1751. [unterzeichnet] Johannes Rohmann als hochzeiter, eleonora salome geborene ehalet als hochzeidrin
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 107-v)
Hodie 13 Decembris anni 1751 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt (…) joannes Rohmann professione Lanio ex Billigheim dioecesis spirensis oriundus filius Valentini Rohmann senatoris civiumque præfecti ibidem et Elisabethæ bergerin Conjugum in parochia ad Stum Ludovicum Commorans, et Maria Salome Ehaldin vidua joannis Georgÿ pulvermüller dum viveret lanionis et civis hujatis in hac parochia commorans (signé) Johannes rohman, Maria salome ehaldin (i 170)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve Pulvermüller à se remarier avant la fin de son deuil à condition de verser deux livres à l’Orphelinat
1751 Conseillers et XXI (1 R 234)
(p. 155) Sambstag den 4.ten Decembris 1751 – Fr. Maria Salome weÿl. Johann Georg Pulvermüllers wittib erhaltet dispensation von noch übriger trauerzeit gegen erlag 2. lb d in das allhiesige Findling hauß.
Faust n. frauen Mariä Salome weÿl. H. Johann Georg Pulvermüllers geweßenen Metzgers hinterl. wittib producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 umb gnädige dispensation von noch übriger trauerzeit.
Erkandt wird der Imploranton mit gebettener dispensatione in tempore Luctus heurathen zu dörffen Jedoch unter dießem anhang willfahrt, daß dieselbe pro gratiosa Concessione 2. lb d in das allhiesige Findling hauß erlegen solle.
Depp. H. rathh. Kleinclaus, H. rathh. Marbach.
Jean Rohmann devient bourgeois trois jours après son mariage
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 475
Johannes rohmann von Billingheim gebürthig der metzger erhält das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Salome weÿl. h Johann Georg Pulvermüller gew. burgers und metzgers hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will beÿ EE Zunfft Zur blum dienen, jur. d. 16. decemb. 1751.
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dite zum Raumeck qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 269 livres, ceux de la femme à 1 705 livres.
1753 (29.5.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 959) n° 48
Inventarium über des vorachtbahren Herrn Johann Rohmann, des Metzgers und der Ehren und tugendsahmen Fr. Eleonora Salome gebohrener Ehehaltin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1753 – vermög des den 20. 9.br. 1751. vor mir Notario errichteten Eheberedung vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht
So beschehen in Straß. auff Dienstag d. 29. May 1753. in præsentia des Ehren und vorachtbahren H. Joh: Frantz Nicker, des Zimmermeisters und burgers allhier, als der Ehefr. beÿstand und des Ehrenachtbahren H Joh: Daniel Braunen Schreiners und Burgers allhier als geordnet und geschwornen Vogts der Ehefr. in erster Ehe ehelich erziehlter 2.er Kindern
In einer allhier Zu Straßburg ane der Krautenau ane St Johann Gießen zum Raumeck genand gelegenen, der Ehefr. eigenthümlich gehörigen und hiernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb an einer Behausung und Metzigbanck. (F.) Nehml. eine Behausung, Hoff, Hoffstatt und Stallung mit allen deren Gebäuden begriffen weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. in der Krautenau ane St Johann Gießen, zum Raumeck genand 1.s. ein Eck 2.s. Diebold Beÿerle dem Zimmermann, hinten auf den Blumengießen stoßend, davon gibt mann jährl. 11. ßd. ewigen Zinnßes, denen deputaten des Chors hohen Stiffts Straßb. so dann reicht mann jährl: auff Johannis Bp.tæ 8. ß 9. d ewigen Zinnßes dem mehrern Hospital allhier, sonsten gegen männiglichen freÿ ledig, und eigen. Darüber besagen 2. teutsche Pergamentene Kaufbrieff, in allhießiger C.C. stub gefertiget mit dero anhangendem Innsiegel corroborirt, de datis 10. Martii 1676. et 19.t Martii 1704. beede mit altem N° 1. et Litt. A.A. et B. bemercket.
So dann ein Metzigbanck allhier Zu Straßb. unter der großen Metzig beÿ dem kleinen thürl: gegen dem bierhauß zum Strauß hienüber (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns vor ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 6 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. baarschafft 250 lb, summa summarum 259 lb – haussteur 10 lb, des Ehemanns gesambtes ohnverändert Vermögen 269 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 250 lb, Sa. Silbers 43 lb, Sa. Goldener Ring 5 lb, Sa. baarschafft 234 lb, Eigenthumb ane einer behausung und Metzigbanck (-), Summa summarum 533 lb – schulden 1038 lb, übertreffen umb 504 lb – behausung 1200 lb, Metzigbanck 1000 lb, dießem nach belauffen sich der Frauen ohnveränderte immobilia dem ohnpræjudicirlichen anschlag nach auff 2200 lb, Wann nun der Ehefrauen vorheriges ohnveränderte passiv onus der 504 von nächstehender Summ der Immobilien abgezogen wird, so verbleibt an deselben ohnveränderten Nahrung annoch per rest übrig, benantlichen 1695 lb – haussteur 10 lb, Der Ehefrauen Nahrung 1705 lb
Jean Rohmann est élu échevin à la tribu des Bouchers en 1754.
1754, Conseillers et XXI (1 R 237) H. Johannes Rohmann wird beÿ E. E. Zunfft Zur Blum zum schöffen erwehlt. 234.
Eléonore Salomé Ehehalt, veuve de Jean Rohmann, meurt en 1787 en délaissant deux enfants de son mariage avec Jean Georges Pulvermüller. Les experts estiment la maison à 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 392 livres, le passif à 1 515 livres.
1788 (11.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1074
Inventarium über Weiland Fraun Eleonorä Salome Rohmännin geb. Ehehaltin weÿl. Johann Rohmann des von hier sich absentirten Mezgers und Exsenatoris auch brs. alhier verlaßener Ehefraun nun seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1788. (…) nach ihrem dienstags den 11. Decembris des abgewichenen 1787.gsten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt verlaßen. – So beschehen allhier Zu Straßburg Freÿtags den 11. Januarÿ Anno 1788.
Die Abgeleibte selig hat ohne testamentliche Verordnung Zu Erben velaßen wie folgt 1° Herrn Johann Georg Pulvermüller den Metzger u. brn. allhier so dermalen in Ehe lebet mit Fraun Maria Agatha geb. Windin, u. hierbeÿ Zugegen in die helffte gegenwärtiger Verlt. und 2. Frau Annam Mariam Sultzerin geb. Pulvermüllerin, H. Johann Andreas Sultzer des Schloßermeisters u. brs. allhier Ehegattin unter deßen autorisation anwesend in die überige helffte dieser Succession. Beede sind der abgeleibten in voriger Ehe mit weÿl. H Johann Georg Pulvermüller dem gew. Mezger u. brn. allhier ihrem A. 1773. verstorbenen Ehemann seel. ehelich erzeugte Kinder u. ab intestato Zu gleicher portionen u. haupttheilen verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg an der Krautenau am S. Johann Gießen Zum Raumeck genannt gelegenen u. in diese Verl. gehörigen deswegen hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Neml. I. behausung, Hof, Hoffstatt, Stallung u. bronnen m. allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörd, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen dahier Zu Straßburg in der Krautenau an St. Johann Giesen Zum Raumeck genannt, 1.s. ein Eck, 2. s. neben weil. Diebold Beÿerle des gew. Zimmermanns Erben, hinten auf den Blumengiesen stoßend. Davon gibt man jährl. 11 ß ewigen Zinses denen Deputirten des Chors hohen Stifft Straßburg, so dann reicht man jährl. auf Joh. Bapt: 8 ß 9 d ewigen Zinß dem mehrern Hospithal allhier, sonsten gegen männigl. freÿ, ledig und eigen. Es wurde aber solche behausung s. Zugehörd durch (die Werckmeistere) ausweis. deren zu diesem Concept übergebener Abschatzung vom 21.ten Januarÿ 1788. taxirt pro 750. abgezogen jene Real beschwerden sammenthafft anlangend 19 ß 9 d Zu doppeltem Capital gerechnet mit 39. 10. So restiren auszuwerfen 710. Über solche behausung mälden 2. deutsch perg. Kfbr. in allh. C.C. Stb gefertiget mit deren anhangend. Insieglen versehen de datis 10. Martÿ 1676. et 19.t Martÿ 1704.
Norma hujus inventarÿ. Sa. haußraths 473, ß Silbers und dergleichen Geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthums an i. behaußung 710, Sa. der Activ schulden 627, Summa summarum 1392 lb – Schulden 1515 lb, Passiv onus 123 lb
Jean Georges Pulvermüller cède sa part de maison à sa sœur Anne Marie Pulvermüller, femme du serrurier Jean André Sultzer
1788 (11.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) Joint au n° 1074 du 11 janv. 1788
Cession und übergab der in dieser succession gehöriger behaußung
Zuwißen seÿe hiermit, daß an Zu End genanntem Tag vor mir dem unterschriebenem geschwornem Notario und dißortigen Inventir Schreiber persönlich erschienen seÿe herr Johann Georg Pulvermüller der hiesige burger und Metzger welcher
in gegensein deßen vollbändigen Schwester Fr. Anna Maria Sultzerin geb. Pulvermüllerin H. Johann Andreas Sultzer deß Schloßers und burgers allhier Ehegattin freÿwillig anzeigte vnd bekante daß er Pulvermüller für sich und seine Erben fest und unwiderruflich im unvertheiltem Erb cedirt und überlaßen wolle (…)
sein des cedenten Hälfte für unvertheilt an einer behausung, Hof, Hoffstatt, Stallung und bronnen und allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Krautenau an St. Johann Giesen Zum Raumeck genannt, 1.s. ein Eck, 2. s. neben weil. Diebold Beÿerle des gewesenen Zimmermanns Erben, hinten auf den Blumengiesen stoßend, davon gibt man jährlich 11 ß ewigen Zinses denen Deputirten des Chors hohen Stifft Straßburg, so dann reicht man jährlich auf Johannis Baptistæ 8 ß 9 d ewigen Zinß dem mehrern Hospithal allhier, sonsten gegen männigl. freÿ, leedig eigen. Als welche Helfte dem cedenten von seiner Mutter weÿl. Frn Eleonoræ Salome geb. Eheheltin erblich angefallen, die übrige Helfte aber der Frn Cessionnariæ selbsten auf solche weiß Zugekommen und in diese Cession übergab und Annahm Zugegangen, die völige Behausung samt Zugehörd Zu 2950 Gulden gerechnet – Straßburg den 19. Martii 1788
Jean André Sultzer demande en mars 1774 à faire son chef d’œuvre.
1774, Maréchaux XI 149 (Serruriers (1757-1791)
(f° 89) Anno 1774, Montags d. 7. Martÿ – Johann Andreas Sultzer, der leedige Schloßer gesell H. Rathh. Joh: Adam Sultzers des Schloßers und burgers alhier ehelicher Sohn, stehet vor und bitt man wolle Ihm den Riß des Meisterstücks aufgeben. Erkannt Willfahrt.
Jean André Sultzer devient tributaire ches les Maréchaux
(f° 94-v) Mittwoch den 7. Junÿ 1775
Meisterrecht – Johann Andreas Sultzer der leedige Schloßer von hier gebürtig, stehet vor und bittet man wolle ihme das Meister Recht Zukommen laßen maßen er sein Meisterstück nach Ordnung verfertiget und den 20.ten Januarÿ hujus anni würcklich auf die Schau gelieffert.
Erkannt Willfahrt und seÿnd ihme sogleich der Articul abgelesen worden (dt. 3 lb 15 ß 9 d, Auflag gelts dt. 7 ß, T. 6 ß)
Fils du serrurier Jean Adam Sultzer, Jean André Sultzer épouse en 1776 Marie Anne Pulvermüller : contrat de mariage, la célébration doit avoir eu lieu à Mommenheim dont le frère du marié était curé (registres manquants). Les parents du marié promettent à leur fils la maison sise rue du Dôme.
1776 (27.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 420
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahre Herr Johann Andreas Sultzer, der leedige Schloßer Mr Hn Johann Adam Sultzers, des auch Schloßers und burgers allhier, wie auch E. E. Großen: und Kleinen Raths alter wohlmeritirter beisitzer mit Frauen Catharina, gebohrene Jacquot ehelich erziehlter Sohn unter authorisation dießes seines H. Vatters, als hochzeiter ane einem
und die Wohl Ehren: und tugendgezierte Jungfer Maria Anna Pulvermüllerin weil. Georg Pulvermüllers, des geweßenen Metzgers und burgers allhier mit Frn Maria Salome gebohr. Eehaltin seines hinterbliebenen Fr. Wittibin, so dermalen an H. Johann Rohmann den Metzgern und E. E. Großen: und Kleinen Raths alten wohlmeritirten beisitzer verheurathet ist, ehelich erziehlte tochter unter authorisation dieses Ihres H, Stieffvatters als Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil
Sechstens haben des Hn Hochzeiters geliebte Eltern vorgedachtem H. Rathh. Johann Adam Sultzer und Frau Catharina gebohrene Jacquot sich leibreich erklärt, nach Ihr beederseithigen Absterben dießem Ihrem Sohn eigenthümlich Zukommen Zu laßen, die wehrender Ehe mit einander erlauffte Behaußung ane der Münstergaß (…)
auf Dienstag den 27. Augusti Anno 1776 [unterzeichnet] Johann Andreas sultzers als hochzeiter, anna maria Pulfermüllerin als hochzeiterin
Baptême du premier enfant de Jean André Sultzer et d’Anne Marie Pulvermüller
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 51)
Hodie 15 Augusti Anni 1777 (…) baptizta est Maria Anna hodie nata, filia Joannis Andreæ Sultzer civis et fabri serrarii hujus urbis, et Annæ Mariæ Pulvermüller conjugum in hac parochia commorantium (i 31)
Jean André Sultzer meurt en délaissant deux enfants
1794 (12 ther. 2), M° Stoeber
Inventaire de la succession de Jean André Sultzer serrurier à Strasbourg décédé au mois de Wendemiaire dernier, à la requête d Jean Georges Pulvermüller Boucher de Strasbourg comme tuteur d’Anne Marie et Jean André Sultzer enfants mineurs du défunt
la masse active mobiliere montant à 4217 livres
immeubles de ladite succession
acp 25 f° 87-v du 22 ther. 2
Anne Marie Pulvermüller vend la maison au pilote Thiébaut Ulrich.
1791 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 63-v
Fr. Anna Maria geb. Pulvermüllerin H. Johann Andreas Sultzer des schloßers ehegattin
in gegensein H. Theobald Ulrich des steuermanns
eine behausung, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau, einseit neben das zum Schlüßel genannten haus, anderseit neben die zum Krebs geschildete behausung, hinten auff den Blumengiesen – davon gibt man auff Johannis Baptistæ 8 ß 6 d dem mehrern Hospital ane ewigen zinß – geschehen um 1900 gulden
enreg. 23.2. F° 18
Fils du batelier Jean Jacques Ulrich, Jean Thiébaut Ulrich épouse en 1789 Marie Barbe Fettinger, fille du boucher Jean Fettinger : contrat de mariage, célébration
1789 (13.9.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 97
Eheberedung – persönlich erschienen der Wol Ehren: und Vorachtbare Herr Johann Theobald Ulrich der jüngere, lediger Schiff: und Steurmann, auch burger alhier, des wol Ehren: und Vorachtbahr, Hn Joh: Jakob Ulrich Theobalds Sohns, Schiffmanns, des Umbgangs und hiesigen burgers, mit weil. Frau Maria Magdalena geborener Isenmheimin seel. ehelich erzeugter Sohn, beiständlich erstgedachten seines H. Vatter, als Bräutigam, an einem,
Und die Viel Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Maria Barbara Fettingerin, des wol Ehren und Vorachtbaren H. Johann Fettinger, Metzgers und burgers dahier, mit Frau Anna Barbara geborner Wolfin ehelich erzielte Tochter, unter Verbeiständung dieses ihres Vaters, als Braut ane dem andern Theil
So beschehen allhier zu Straßburg in mein des Notarii Schreibstube an der St. Helenengaß gelegen, den 13. Septembris, Abends zwischen fünff und sechs Uhren, im Jahr der Gnade 1789. [unterzeichnet] Johann Theobald Ulrich als Hochzeitter, Maria Barbara Föttingerin als hochzeitterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 56-v)
Im Jahr 1789 Dienstags den 10. Novembris (…) öffentlich eingesegnet worden Johann Diebold Ulrich der Jüngere, lediger Schiffmann und burger alhier, des Johann Jacob Ulrich Schiffmanns und burgers alhier und weÿland Frauen Magdalena einer gebohren Isenmann ehelich erzeugter Sohn, 23 Jahr alt, und Jungfrau Maria Barbara Fettingerin des Johannes Fettingerins metzgers und burgers alhier und Frauen Anna Barbara gebohrnen Wolfin ehelich erzeugte Tochter 18 Jahr alt [unterzeichnet] Johann Theobald und als hochzeitter, Maria Barbara Föttingerinn als Hochzeiterin (i 47)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai aux Chevaux. Ceux du mari s’élèvent à 505 livres, ceux de la femme à 1 172 livres.
1789 (19.11.), Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 271
Inventarium über des Wol: Ehren: und Vorachtbaren Herrn Johann Theobald Ulrich des jüngern, Schiffmanns und Steuermanns, wie auch der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Mariæ Barbaræ geborener Fettigerin, beeder Eheleute und Burgere alhier zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, auffgerichtet den 19.ten Novembris im Jahr 1789. – in ihrem den 10. dieses angetrettenenen Ehestand zugebracht haben, Wolches wurde auf deroselben freundliches Ansuchen und zwar die Ehefrau beiständlich Hn. Johann Fettingern des Metzgers und Burgers dahier ihres leiblichen Vaters (…) um der Ursache willen, weil dieselbe in dem 3.ten Punkt der vor mir den 13. Septembr: jüngst auffgerichteten Eheberedung (…)
So geschehen alhier zu Straßburg in einer an dem Gaulstaden gelegen zum Gaul genannten behausung N° 150. in Gegenwart H. Johann Jakob Ulrich Theobalds Sohns, des Schiffmanns des Umgangs und hiesigen Burgers, des Ehemanns leiblichen Vaters, auf Donnerstag den 19. Novembris im Jahr 1789.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. hausraths 160, Sa. Silbers 65, Sa. baarchaftt 163, Summa summarum 389 fl. – Dazugelegt die Ihme an denen haussteuren gebürige Hälfte 115, fl. Des Ehemanns Vermoegen 505 fl.
Diesemnach wird auch der Ehegattin zugebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 398, Sa. silbers 29, Sa. goldenen rings 30, Sa. der baarschafft 600, Summa summarum 1057 fl. – haussteuren 115, der Ehefrau Mittel 1172 fl.
Marie Barbe Fettinger meurt en 1792 en délaissant un fils. La maison est estimée à la somme de 6 100 livres tournois.
1792 (6.7.), Strasbourg 3 (15), Not. Übersaal, enreg. 30.7. n° 352
Inventarium über Weÿl. Frau Maria Barbara Ulrichin geb. Fettingerin, H Johann Theobald Ulrich des jungern Schiff und Steuermanns und Activbürger gewesener Ehegattin seel. vermögens: Nachlaßenschafft – nach ihrem den 23. junÿ jüngst erfolgten absteben, auf Ansuchen des Wittwers und H. Johann Fettinger des metzgers und activ burgers, als ernannt und beeÿdigten Vogts Johann Theobald Ulrich, so 1 ¾ Jahr alt, der Verstorbenen mit dem Wittwer erzeugten Söhnleins und Universal Erbs ab intestato
in einer in der Vorstadt Krautenau gelegenen behaußung N° 154
des Kinds und universal Erbs unverändertes Vermoegen, hausrath 1022 lb, haussteur 37 lb, silbers 26 lb, gold. Rings 40 lb, Morgengaab 300 lb, besserung und übrigen Mobilien und effecten erlöset worden 757 lb, schulden 1380 lb, summa summarum 3564 lb
die theilbare massa, hausrath 48 lb, Schiff und geschirr zur Schiffahrt 922 lb
Eigenthum an einer behaußung so in die theilbare Massam gehoerig, Nämichen eine behaußung hof hoffstatt und bronnen mit N° 154 bezeichnet samt zugehörden und Rechten gelegen zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau einseit neben dem zuer Schlüssel genannen haus, so weÿl. N. Beÿerle des gewesenen Zimmermanns Erben gehörig, anderseit neben dem zum Krebs geschildeten haus, so N. Mördel dem Metzger zuständig, hinten auf den blumengiesen stoßend, davon gibt man jährlich auf Joh. Bapt. 1 lb 5 ane ewigen zinns dem allhiesigen mehrern hospital, ohnpræjudicirlich ausgeworfen wird pro 6100 livres, darüber lautet ein Kaufbrieff aus der Contractstube vom 22. Februarÿ 1791
behausung 6100 lb, summa summarum 7070 lb, schulden 7319 lb, Passiv onus 248 lb
Copia der Eheberedung (…) den 13. sept. 1789 Ph. Ludwig Übersaal (…)
Jean Thiébaut Ulrich se remarie avec Marguerite Madeleine Riebel
1793 (17.2.), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal N° 155
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Theobald Ulrich der jüngere, Wittwer, Schiff: und Steuermann allhier wohnhaft, als Bräutigam an einem
Und Jungfrau Margaretha Magdalena Riebel, des Bürgers Johann Daniel Riebel, Schiffers und Hauptmanns der Schiffer der Francken-Armee dahier wohnhaft, mit Frau Catharina Margaretha gebohrner Kuntzin ehelich erzeugte tochter, beiständlich erstgedachten ihres Vaters, als Braut, an dem andern Theil
So geschehen (…) den 17. Hornung Nachmittags im Jahr 1793
Actum Straßburg auf tag und Jahr vie vorher gemeldet [unterzeichnet] Johann Theobald Ulrich, Margaretha Magdalena Riebelin
acp 14 f° 52-v – il n’y a pas de désignation d’apports
les futurs se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant
plus le futur fait don matutinal à la future de 300 livres
est comparu le futur époux qui a déclaré que son revenu n’excede pas 100 livres
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 4 616 livres, ceux de la femme à 1 753 livres.
1793 (26.7.), Strasbourg 3 (15), Not. Übersaal – enreg. 28.7. n° 374
Inventarium über des bürgers Johann Theobald Ulrich, Schiff: und Steuermanns und Frau Margaretha Magdalena geb. Riebel einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, einander in ihrem den 30. Aprilis jüngst angetretenen Ehestand – die Ehegattin beiständlich des bürgers Johann Conrad Stüttge Mahlers, in ihrer den 17. hornung 1793 vor mir aufgerichteten Eheberedung
in einer an der Krautenau gelegenen behaußung N° 154
Güther so der Mann in die ehe gebracht, hausrath 738 li, Wein und Faesser 540 lb, Schiff und geschirr 922 lb, silbers 127 lb, baarschafft 2325 lb
Eigenthum an einer behaußung so der Mann in die Ehe gebracht, Nämlich eine behaußung hoff hoffstatt und bronnen mit N° 154 bezeichnet samt zugehörden und Rechten in der Vorstadt Krautenau einseit neben den zum Schlüßel genannten haus so weÿl. N. beÿerle des gewesenen zimmermann erben gehörig, anderseit neben dem zum Krebs geschildeten haus so dem burger Mördel Metzger zuständig hinten auf den blumengiesen, davon gibt man auf Joh. bapt. 1 li 15 s an ewigen zinns dem alhiesigen mehrern hospital, hier ohnpræjudicirlich ausgeworfen worden pro 6100, darüber lautet ein Kaufbrieff aus der C. Stub vom 22. Februarÿ 1791
summa behaußung 6100 lb, summa summarum 10.754 lb – haussteur summa 10.980 lb, schulden 6364 lb, Nach deren Abzug 4616 lb,
der Ehegattin zugebrachtes Gut verzeichnet, hausrath 710 lb, silbers 45 lb, Gold. ring 96 lb, baarschafft 675 lb, summa summarum 1526 lb – haussteur 226 lb, summa 1753 lb
Marguerite Madeleine Riebel meurt en 1794 en délaissant pour unique héritière sa sœur célibataire
1794 (11 frimaire 3), Strasbourg 3 (16), Not. Übersaal n° 422
Inventarium der weiland bürgerin Margaretha Magdalena Ulrich geb. Riebel des bürgers Johann Theobald Ulrich Schiffmanns gewesenen Ehegattin Verlassenschafft, angefangen den 11. thermidor 2 – nach ihrem den 16 prairial 2. erfolgten Absterben
Auf Ansuchen des Wittwers und Jungfrau Maria Salome Riebel der Verstorbenen leiblicher großjähriger Schwester und in Ermanglung Leibes Erben ab intestato hinterlassener Universal Erbin, beiständlich des bürgers Friedrich Kolb beckers
in einer an der Vorstadt Krautenau gelegenen dem bürger Johann Daniel Riebel dem Schiffer zuständigen behaußung
der Verstorbenen in die Ehe gebrachtes und vermög der vor mir Not. den 17. feb. 1793 aufgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehaltenes Vermögen 1529 L.
Mobilien und effecten welche dem Wittwer von de Erbin eigenthümlich abgetreten und überlaßen worden 951 L, beÿde suimmen zusammen gerechnet 2481 L
die Teilbare Massam betreffend, der Wittwer declarirte, daß während seiner kurzen, seit dem 30. Aprilis 1793 bis den 16. Prairial 2, folglich nur 13 Monate gedauerter Ehe an Vermögen nichts errungen noch gewonnen worden
Enregistrement, acp 29 F° 148 du 11 frim. 3
Jean Thiébaut Ulrich se remarie avec Marguerite Salomé Jung, fille du marchand de poissons André Jung : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1796 (7 pluviose 4), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 394
Contrat de mariage – Thébaud Ulrich veuf batelier
Marguerite Salomé Jung
Enregistrement, acp 39 F° 43-v du 14 pluv. 4 – revenu industriel 450 livres
Mariage, Strasbourg (n° 269)
Cejourd’hui 28° Pluviôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Jean Thiébaud Ulrich, agé de 31 ans, batelier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Jean Jacques Ulrich, le jeune, batelier, et de feuë Marie Madeleine Isenheim, veuf de Marguerite Madeleine Riebel,
del’autre part Marguerite Salomé Jung, âgée de 28 ans, repasseuse en linges, née et domiciliée en cette commune, fille de feû André Jung, Marchand de poissons, et de Marguerite Salomé Mahler, lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de Jean Foettinger, agé de 56 ans, Boucher, père de le défunte épouse en premières noces du futur, de Jean Daniel Riebel, agé de 53 ans, Capitaine des Pontonniers du Rhin, père de la défunte épouse du futur en secondes noces, de Jean André Jung, agé de 28 ans, Libraire, frère de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 24 avril 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 10 septembre 1767 (signé) Johann Theobald Ulrich, Margaretha Salome Jungin (…) 3° de l’acte de décès de Marguerite Madeleine Riebel épouse en secondes noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 16 Prairial deuxième année républicaine (i 141)
Marguerite Salomé Jung meurt en 1798
1798 (25 messidor 6), Strasbourg, Not. Saltzmann (Rép. 6 E 41 499, 5 a) n° 812
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé née Jung troisième femme de Jean Thiebaud Ulrich batelier décédée le 2 Messidor dernier, à la requête du veuf et d’André Jung tuteur
masse active 727 fr, pas d’immeuble
Enregistrement, acp 62 F° 58-v du 2 ther. 6
Jean Thiébaut Ulrich se remarie avec Marie Dorothée Zabern, veuve du capitaine Philippe Henri Nicolas Barbier
1803 (23 fructidor 11), Strasbourg 10 (32), M° Zimmer n° 303, 1693
Eheberedung – burger Johann Diebold Ulrich, Schiffer lezmals als von weÿl. fraun Margaretha Salome geb. Jung deßen den 2. Messidor 6.t Jahrs verstorbenen Ehefrauen hinterbliebener wittiber
Frau Maria Dorothea geb. Zabern als von weÿl. dem b. Philipp Heinrich Niclaus Barbier Capitaine der 100. halb Brigade der Infanterie de Ligne derselben den 1 floreal 3.t jahrs verstorbene Ehegatten hinterbliebene Wittib
Nicolas Henri Barbier épouse en 1794 Marie Dorothée Zabern, fille du batelier Jean David Zabern
1794 (2 Thermidor), Strasbourg 3 (11), Not. Ensfelder N° 188
Contrat de mariage – fut présent le Citoyen Nicolas Henry Barbier, Lieutenant au deuxième Bataillon de l’Aube présentement en cette Commune fils du Citoyen Thomas Nicolas Barbier, Inspecteur général des forêts du Département de l’Aube procréé en légitime mariage avec Edmée née Gibert demeurant à Piney Département de l’Aube, majeur d’age en jouissant de ses droits d’une part
et la Citoyenne Marie Dorothée Zabern fille majeure de feu le Citoyen Jean David Zabern en son vivant battelier procréé en légitime mariage avec la Citoyenne Catherine Madeleine née Zimmer, sous l’assistance du Citoyen Jonathan Zabern aussi batelier son frère, d’autre part
Fait lû passé et interpretté en allemand par ledit Notaire audit Strasbourg le 2 Thermidor l’an second de la République français une et indivisible (signé) Barbier, Maria Dorothea Zabern
Philippe Nicolas Henri Barbier meurt en 1795 en délaissant des héritiers collatéraux
1795 (27 messidor 3), Strasbourg 3 (9), Not. Ensfelder n° 440
Inventaire de la succession delaissée par le Cit. Philippe Nicolas Henri Barbier, Capitaine du 2° Bataillon de l’Aube de la 6° brigade, arrivé en cette commune le 3 floreal de la présente année, à la requisition de la C. Marie Dorothée née Zabern, veuve du défunt, assistée de Jean Geofroi Mann Boucher son beau frère et à celle du Cit. Jean Joseph Bitschnau homme de lettres mandataire des C. et Cit. Henri Philippe Buttel, demeurant en la commune de Piney, et Edmée Gabrielle Barbier son epouse, Pierre Bollot marchand demeurant audit Piney et Germaine Barbier son épouse, Claude Barbier Garde des Bois nationaux au Canton dudit Piney et la Cit. Edmée Louise Barbier fille majeure au même Piney, habiles à se porter héritiers de leur frere (district de Troyes)
Copie résumée du Contrat de mariage dressé devant le soussigné notaire le 2 thermidor II
habits 2941 li, Dettes passives 2784 li, Deduction faite 157 li
Enregistrement, acp 36 F° 84 du 16 ther. 3
Jean Thiébaut Ulrich et Marie Dorothée Zabern font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari.
1804 (6 prairial 12), Strasbourg 10 (18), M° Zimmer n° 292, 1995
Inventarium illatorum – br. Johann Theobald Ulrich, Schiffer und Fr. Maria Dorothea geb. Zabern, Eheberedung vor dem unterschriebenen Notario den 23. fructidor 11 Jahrs, den 8. vendemiaire jüngst angetrettenen Ehestand
in beden Eleuthen Wohnung an der Krautenau N° 154
des Ehemanns Guth, hausrath 962 fr, silber und gold 115 fr, Schiff und Geschirr zur Schiffereÿ 4383 fr, holz und wellen 1362 fr, baarschafft 2400 fr
Eigenthum einer haushelfte, Nemlich die helfte vor unvertheilte ane einer behausung hoff hoffstatt und bronnen samt allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Krautenau N° 154 einseit neben der Beÿerle’scher Erbschaft anderseit neben br. Mördel dem Mezger, hinten auff den blumengiesen. Von dieser ganzen behausung gibt man hiesigem hospithal 1,75 fr, angeschlagen 3000 fr. Hierüber und wie der Ehemann dieße behausung in erster Ehe erkauft hat besagt eine Kauffverschreibung in der C.Stb den 22. Februari 1791, die andere ohnvertheilte helfte dieser behausung ist des Ehemanns Sohn erster Ehe gegen übernahm der hälfte der auf seiner Mutter absterben darauf gehafteten Passiv Schulden eigenthümlich zuständig
Summa summarum 12.223 fr
Berechnung des Sohns erster Ehe mütterlichen Erbes, vermög des über weÿl. fraun Maria Barbara geb. Fettinger dißorigen Ehemann erstern Ehefrau vor M° Übersaal den 30. Julÿ 1792
passiva 7350 fr, Nach deren Abzug 4873 fr
der Kinder Pathengeld, Johann Theobald dem sohn erster Ehe, Margaretha Salome der töchterlein dritter ehe
der Ehefrau eingebrachte guth, hausrath 631 fr, silber und gold 160 fr, summa summarum 791 fr
Enregistrement, acp 92 f° 17 du 8 pr 12
Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Salomé Ludescher, femme du doreur Jean Pierre Viatte
1806 (19.9.), Strasbourg 14 (31), M° Lex n° 765
Inventaire de la succession de Marie Salomé Ludescher, femme de Jean Pierre Viatte, doreur et vernisseur, décédée le 4 juin dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel de François Antoine âgé de 8 ans et demi – en présence de François Joseph Ernwein, ouvrier en tabac, subrogé tuteur
en la maison du Sr Ulric battelier à la Krautenau n° 154
meubles 302 fr, pas de numéraire ni de dettes
Enregistrement, acp 100 F° 170 du 20.9.
Jean Thiébaut Ulrich meurt en 1811 en délaissant un fils issu de Marie Barbe Foettinger et une fille de Marie Salomé Jung
1811 (20.6.), Strasbourg 12 (38), M° Wengler n° 5834
Inventaire de la succession de Jean Thiebaud Ulrich l’ainé, batelier décédé le 2 juin 1811 – dressé à la requête de Marie Dorothée Zabern la veuve assitée de M° Roessel, de Jean Thiebaut Ulrich cadet, batelier, assité de Jean François Toepké, propriétaire son curateur, d’André Jung, marchand libraire, tuteur de Marguerite Salomé Ulrich âgée de 14 ans
Jean Thiebaud Ulrich cadet procréé du premier mariage avec Marie Barbe Foettinger, Marguerite Salomé Ulrich procréée en troisième noces avec Marie Salomé Jung, héritiers pour moitié de leur père – Marie Dorothée Zabern, quatrième femme du défunt et sa veuve actuelle suivant contrat de mariage reçu M° Zimmer le 23 fructidor 11
dans la maison mortuaire fauxbourg de la Krautenau n° 154
meubles, garde robe, argenterie, bateaux, numéraire
immeuble, La moitié par indivise d’une maison, cour, pompe et trefonds avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau n° 154, d’un côté les héritiers Beyerlé, de l’autre en partie le Sr Feyerabend marchand maçon en partie au canal du Rhin devant rue derrière héritiers Beyerlé – acquis pendant le premier mariage avec Marie Barbe Foetinger à la Chambre des contrats le 22 février 1791, l’autre moitié appartient au fils cohéritier – loué le rez de chaussée et le premier étage pour 200 fr, le second étage 100 fr, ensemble 300 fr de revenu, faisant en capital 3000 fr
total de la succession 14.054 fr ; passif 12.762 fr
Enregistrement, acp 117 f° 96 du 22.6.
Marie Dorothée de Zabern meurt en 1840 en délaissant des héritiers collatéraux
1840 (5.9.), Strasbourg 10 (97), M° Zimmer (Kratz subst.) n° 3679
Inventaire de la succession de Mme Marie Dorothée de Zabern décédée à Strasbourg le 23 juillet dernier, veuve de M. Thiébaut Ulrich, batelier
L’an 1840, le 5 du mois de septembre à neuf heures du matin, A la requête et en présence 1. de dame Catherine Madeleine de Zabern, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Jean Geoffroi Mann, boucher, 2. de M. Auguste Arnold, architecte, demeurant en cette ville, au nom et comme mandataire a) de M. Jean Baptiste Martel, précepteur demeurant à Mayence, b) de M. David de Zabern, lithographe, demeurant à Mayence, suivant procuration donnée par M. Martel comme tuteur de Charles Joseph de Zabern, mineur, et par M. David de Zabern, tant en son propre nom que comme subrogé tuteur dudit mineur (…) 3. de M. Théodore Koerttgé, clerc de notaire demeurant à Strasbourg au nom et en qualité de mandataire des Dlles Sophie de Zabern & Elisabeth de Zabern, commerçantes demeurant à Bingen, grand Duché de Hesse (…), 4. de Dlle Marguerite Salomé de Zabern, demeurant à Strasbourg et jouissant de ses droits, 5. et de D° Sophie Maguin, femme du sieur Frédéric Münch, garde de police également ici présent, habile à se dire et porter héritière pour un quart de sa sœur Mme Marie Dorothée de Zabern
M. David de Zabern, Mlle Sophie de Zabern, Mlle Elisabeth de Zabern tous par représentation de leur père M. Jonathan de Zabern de Mayence, frère de la défunte, héritiers de cette dernière pour le second quart conjointement avec le mineur Charles Joseph de Zabern par représentation de son père feu Jonathan de Zabern de Darmstadt lequel était fils dudit Jonathan de Zabern (…), Mle Marguerite Salomé habile à se dire et porter héritière pour de sa sœur pour le troisième quart, et la dame Münch née Maguin par représentation de sa mère D° Marie Barbe de Zabern veuve de M. Jean Baptiste Maguin, laquelle était sœur de la veuve Ulrich
dans le premier étage de la maison de Thiébaut Ulrich, rue de la Krutenau n° 154
[Arbre joint] Jean David Zabern et Catherine Madeleine Zimmer (dont les suivants)
Catherine Madeleine Zabern x Jean Geoffroi Mann boucher, dont Jean David Mann
Marie Elisabeth x Mathias Robert, boucher dont Mathias Robert militaire resté en Russie
Jonathan x Anne Barbe Renchert à Mayence dont a) Jonathan dont Charles Joseph, b) Sophie, c) Elisabeth, d) David
Marguerite Salomé + à l’hôpital
Marie Barbe x Jean Baptiste Manguin dont Sophie fe. Münch, Jean Baptiste et Michel (lesquels) n’ont plus donné de leurs nouvelles depuis de longues années
Marie Dorothée x Thiébaut Urlich puis Henri Barbiet dont Thiébaut Ulrich
[Procuration :] Charles Joseph mineur de Jonathan de Zabern et Gertrude née Martel
Enregistrement, acp 281 f° 32 du 8.9.
Propriétaire du quart de la maison, sa fille Marguerite Salomé Ulrich épouse en 1818 le garçon batelier Jean Berni
1818 (21.9.), Strasbourg 15 (24), M° Lacombe n° 5067
Contrat de mariage – Jean Berni, garçon batellier, fils majeur de Jean Berni, pilote, et de Marguerite Salomé Wintersinger
Marguerite Salomé Ulrich fille majeure de Thiebaut Ulrich, batelier, et de feu Salomé Jung
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
art. 3, la future épouse apporte le quart par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 154, d’un côté les héritiers Beyerlé, de l’autre le coin de l’eau
Enregistrement, acp 140 F° 83 du 24.9.
Inventaire des apports dans lequel figure la part de maison
1822 (29.8.), Strasbourg 4 (53), M° Hatt n° 516
Inventaire des apports de Jean Berni, garçon batelier, et de Marguerite Salomé Ulrich
suivant contrat de mariage dressé par M° Lacombe le 22 septembre 1818
le mari, 739 fr, la femme 3913 fr
maison, le quart par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Fauxbourg Krautenau n° 154, d’un côté les héritiers Beyerlé, e l’autre le coin de l’eau – total des apports 4586 fr
Enregistrement, acp 159 F° 12 du 3.9.
Son fils Jean Thiébaut se marie en 1820 avec Madeleine Busch
1820 (13.5.), Strasbourg 15 (27), M° Lacombe n° 5626
Contrat de mariage – Jean Thiébaut Ulrich, candidat pilote, fils majeur de Jean Thiébaut Ulrich et de Marie Barbe Foettinger
Madeleine Busch fille mineure de Jean Thiébaut Busch, batelier, et d’Anne Marie Elisabeth Eichborn
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Etat des biens (joint) Jean Thiébaut Ulrich, immeuble, les trois quarts par indivis d’une maison située à Strasbourg Fauxbourg Krautenau n° 154, d’un côté le Sr Wandhammer, de l’autre les héritiers Beyerle, derrière eau
argenr comptant 9800 fr, meubles 1255 fr
Enregistrement, acp 147 F° 122-v du 20.5.
Marguerite Salomé Ulrich, femme du pilote Jean Berni, meurt en 1829 en délaissant deux fils
1829 (29.7.), Strasbourg 4 (69), M° Hatt n° 4876
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé née Ulrich femme de Jean Berni, pilote de la navigation marchande du Rhin demeurant à Strasbourg, décédée le 3 avril dernier – dressé à la requête du veuf, père et tuteur légal de Jean, et Auguste Berni en présence de Thiébaud Ulrich aussi pilote de ladite navigation subrogé tuteur
en la maison mortuaire quai des Chevaux n° 133
immeubles propres, le quart indivis d’une maison sise à Strasbourg Fauxbourg de la Krutenau n° 154 évaluée 1000 fr
remplois 1913, revetement 1367 fr, bien propre du défunt 1643 fr ; mobilier 546 fr dont propres 492 fr + garde robe 124 fr
Contrat de mariage, M° Lacombe 22 septembre 1818 – créances actives propres 1000 fr, propres 3930 fr
Enregistrement, acp 195 F° 171 du 7.8.
Thiébaut Berni cède son huitième indivis de la maison à Thiébaut Ulrich
1849 (24.7.), Strasbourg 10 (114), M° Zimmer n° 7956
24 juillet 1849 – a comparu Monsieur Thiébaut Berni, batelier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire spécial de Mr Jean Berni, tailleur demeurant à Bar sur Aube (Aube) célibataire majeur (…) déclare avoir vendu
au Sr Thiébaut Ulrich, maître batelier demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur ci présent et acceptant
Le huitième indivis d’une maison, sise à Strasbourg rue de la Krutenau N° 154, avec cour, aisances et dépendances, d’un côté la veuve Desecker, de l’autre Mr Wandhammer, par devant la rue, et par derrière le canal du Rhin.
Cette part d’immeuble est vendue en l’état où elle se trouve (…) Le sieur Berni est devenu propriétaire du huitième indivis de ladite maison pour lui être échu dans la succession de feue dame Salomé Ulrich, sa mère, vivant épouse de Mr Jean Berni, cordeur de bois, également décédé, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg, le 14 Mai 1833, et d’un décompte dressé par le même notaire le 5 août de la même année. La Dame Berni née Ulrich était elle-même propriétaire du quart de la maison susdésignée pour l’avoir héritée dans la succession de feu son père Mr Thiébaut Ulrich, vivant maître batelier à Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 20 juin 1811. Lors du décès de la Dame Berni, le quart ou les deux huitièmes de ladite maison sont échus à ses deux enfants, alors mineurs, à chacun pour un 8°, savoir à 1) M. Jean Berni, vendeur un 8° et 2) Mr Auguste Berni, actuellement caporal au deuxième régiment d’Infanterie légère, en garnison à Neuf Brisach, l’autre 8° (…) Quant aux trois quarts ou six huitièmes de la dite maison restans, ils appartiennent déjà au Sr Thiébaut Ulrich, acquéreur pour lui être échus dans la succession de ses père et mère feu le Sr Ulrich susnommé et dame Marie Barbe Fettinger, son épouse également décédée ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par M° Wengler, ci avant rappelé (…) La présente vente est faite moyennant le prix de 1000 francs
acp 385 (3 Q 30 100) f° 84-v
Auguste Théodore Berni cède son huitième indivis de la maison à Thiébaut Ulrich qui en devient ainsi seul propriétaire
1849 (7.8.), Strasbourg 10 (114), M° Zimmer n° 7976
7 août 1849 – a comparu Monsieur Thiébaut Berni, batelier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire spécial de Mr Auguste Théodore Berni, caporal au deuxième régiment d’Infanterie légère en garnison à Besançon, domicilié à Strasbourg (…) déclare avoir vendu
au Sr Thiébaut Ulrich, maître batelier demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur ci présent et acceptant
Le huitième indivis d’une maison, sise à Strasbourg rue de la Krutenau N° 154, avec cour, aisances et dépendances, d’un côté la veuve Desecker, de l’autre Mr Wandhammer, par devant la rue, et par derrière le canal du Rhin.
Cette part d’immeuble est vendue en l’état où elle se trouve (…) L’immeuble ci-dessus désigné appartenoit au Sr Thiébaut Ulrich, vivant batelier à Strasbourg et dame Marie Barbe Fettinger, son épouse en premières noces pour l’avoir acquis de Mr Jean André Sultzer, serrurier et dame Anne Marie Pulvermüller, conjoints de Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un acte passé à la ci devant chambre des contrats de Strasbourg le 22 février 1791. Après le décès desdits époux Ulrich, les trois quarts ou les six huitièmes du dit immeuble sont échus à M. Thiébaut Ulrich, comparant, et le dernier quart ou les deux huitièmes à Mme Salomé Ulrich, épouse de Mr Jean Berni, vivant cordeur de bois à Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 20 juin 1811. Lors du décès de la dame Berni, le quart ou les deux huitièmes de ladite maison sont échus à ses deux enfants, alors mineurs, à chacun pour un 8°, savoir à 1) M. Jean Berni, tailleur demeurant à Bar sur Aube (Aube) un 8° et 2) Mr Auguste Berni, susnommé, l’autre 8°. Ainsi qu’il résulte 1) d’un inventaire dressé par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg, le 14 Mai 1833, 2) d’un décompte dressé par le même notaire le 5 août de la même année (…). En vertu d’un contrat de vente reçu par M° Zimmer soussigné le 24 juillet dernier, le Sr Jean Berni susnommé a vendu le huitième lui appartenant dans ledit immeuble au Sr Ulrich susnommé. Par suite de la présente acquisition le Sr Thiébaut Ulrich, comparant, devient propriétaire de la totalité de la maison susdésignée (…) La présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 1000 francs
acp 386 (3 Q 30 101) f° 14
Procès verbal constatant les jours qui se trouvent dans le pignon en bois de la maison Ulrich du côté de son voisin Dessecker (actuel n° 54)
1856, Enregistrement de Strasbourg, ssp 124 (3 Q 31 623) f° 22-v du 17.12.
10 décembre 1856. Procès verbal d’état des lieux dressé et signé par Jean Frédéric Ballis, propriétaire à Strasbourg, expert nommé par Mr Dessecker, propriétaire en ladite ville, et Jean André Weyer, architecte, expert nommé par Tiébaut Ulrich, propriétaire, tous à Strasbourg, constatant les jours existants dans le pignon en bois de la maison du Sr Ulrich rue de la Krutenau N° 154
Acte de société entre les deux fils de Thiébaut Ulrich, les négociants Thiébaut Ulrich le jeune de Strasbourg et Charles Auguste Ulrich de Cumières (Marne)
1861 (25.10.), Strasbourg 10 (145), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.228
Société – ont comparu 1° M. Thiébaut Ulrich, père, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de M. Charles Auguste Ulrich, négociant demeurant à Cumières (Marne) aux termes d’une procuration (…) 2° M. Thiébaut Ulrich, fils, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel, lesquels comparans ont arrêté, ainsi qu’il suit, les conditions de la société commerciale que M. Thiébaut Ulrich fils & M. Charles Auguste Ulrich sont convenus d’établir entre eux.
Formation et objet de l’association. Article premier. Il est formé entre MM Thiebaut Ulrich fils, Charles Auguste Ulrich, sus-nommés & les membres de leur famille qui seront nommés plus tard, une société en nom collectif pour le transport par eau ou le commerce de toutes sortes de marchandises.
Durée de la société. Article deux. Cette société est contractée pour une durée illimitée (…)
Mises sociales. Article trois (…) Il sera acquis au profit de la société, dans le plus bref délai, un immeuble propre à ses opérations (…)
Raison sociale. Article quatre. La raison sociale sera Frères Ulrich (…)
Siège social. Le siège de la société existera à Strasbourg.
Gestion, administration & signature de la Société. Article six (…)
acp 503 (3 Q 30 218) f° 65-v du 30.10.
La Ville de Strasbourg vend au marchand de charbons Thiébaut Ulrich un terrain le long de la rue de Zurich (jusqu’alors occupée par le canal du Rhin)
1873 (3.6.), Maire
Verkauf durch die Stadt Straßburg
an Theobald Ulrich, Kohlenhändler zu Straßburg
von 19 Q. Meter Bodenfläche Zürcher Strasse zu Straßburg zu 383 Franken
acp 616 (3 Q 30 331) f° 89-v n° 2500 du 5.6.
Jean Thiébaut Ulrich meurt en 1873 en délaissant sa veuve Madeleine Busch et trois enfants ou leurs représentants
1873 (10.7.), Strasbourg 10 (172), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3528
Inventaire de la succession de M. Jean Thiébaut Ulrich, en son vivant propriétaire domicilié à Strasbourg où il est décédé le 17 avril 1873.
L’an 1873 le 10 juillet à deux heures de l’après-midi, à la requête de 1° Mad° Madeleine Busch, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Thiébaut Ulrich, en son vivant propriétaire en la même ville, agissant en son pour nom à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 13 mai 1820, et à cause des avantages matrimoniaux résultant en sa faveur du même contrat de mariage
2° M. Jean Thiébaut Ulrich, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre nom et comme subrogé tuteur des deux mineurs Ulrich ci après nommés, élu à cette fonction (…), 3° M. Charles Auguste Ulrich, négociant demeurant et domicilié en la même ville, 4° Mad° Sophie Mathilde Gerner, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Théodore Ulrich, en son vivant négociant en la même ville, agissant comme mère et tutrice légale de Mathilde Ulrich, née le 15 août 1865 et de Bertha Ulrich, née le 23 novembre 1866, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son mari défunt
Lesdits S. Thiébaut Ulrich, S. Charles Ulrich, Auguste Ulrich & les deux mineurs Ulrich habiles à se dire et porter seuls héritiers dudit Sr Jean Thiébaut Ulrich leur père et les deux mineurs Ulrich, ensemble pour le dernier tiers dudit défunt leur grand père décédé à Strasbourg le 17 avril 1873.
3) Et d’une maison avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg rue de la Krutenau N° 56 autrefois N° 154, tenant d’un côté à M. Kieffer et de l’autre à M. Desecker. Cet immeuble est évalué, sans distraction des charges, à un revenu annuel de 2000 francs, donnant un capital de 40.000 francs
Ladite maison appartient à feu M. Ulrich pour avoir recueilli trois quarts ou six huitièmes dans la succession de M. Thiébaut Ulrich, en son vivant maître batelier à Strasbourg, & Dame Marie Barbe Föttinger, sa femme en premières noces, ses père et mère défunts, dont il était héritier pour pareille portion et pour avoir acquis les deux huitièmes restans du S. Jean Berni, tailleur à Bar sur Aube et du Sr Auguste Théodore Berni, son frère, alors caporal au deuxième régiment d’Infanterie légère en garnison à Besançon, aux termes de deux contrats passés devant ledit M° Zimmer les 24 juillet et 7 août 1849, contenant quittance des prix y stipulés. Les Srs Berni étaient propriétaire des deux huitièmes de ladite maison pour les avoir recueillis dans la succession de la D° Salomé Ulrich, en son vivant épouse de M. Jean Berni, décédé cordeur de bois à Strasbourg, leurs père et mère dont ils étaient les seuls héritiers, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg, le 14 Mai 1833. La Dame Berni née Ulrich était elle-même propriétaire de deux huitièmes de la maison dans la succession dusit Sr Thiébaut Ulrich, son père, sont elle était héritière pour moitié, comme seule enfant issue de son mariage en secondes noces avec D° Ulrich née Jung, son épouse défunte, ainsi que cela se trouve constaté dans l’inventaire dressé par M° Wengler, alors notaire à Strasbourg, le 20 juin 1811.
Masse propre à la veuve. I. En toute propriété. 1) De la maison sise à Strasbourg, rue Sainte Catherine N° 1, que la D. veuve Ulrich a recueilli dans la succession de M. Jean Thiébaut Busch, son père, ainsi que les parties el déclarent
acp 617 (3 Q 30 332) f° 80-v n° 3070 du 12.7. – Gemeinschaft. Mobilien 3840, Geld und Austanden 25.351. Ein Haus zu Oberhausbergen 2200
Nachlass, Kleidung 310, ½ der Gemeinschafft 24.445
Ein Haus zu Straßburg Krutenau N° 56
Déclaration par laquelle la société contractée en 1861 continue après la mort du négociant Charles Auguste Ulrich
1881 (13.5.), M° Pierron
Betriebs Erklärung – 1) Theobald Ulrich, Kaufmann zu Straßburg, 2) Hortense Louis Wittwe des Kaufmanns Carl August Ulrich, zu Straßburg, handelnd sowohl eigenen wie Namens ihrer minderjährigen Kinder Carl, Celine und Emil Ulrich
zwischen dem Comparenten Theobald Ulrich und dem verstorbenen Carl August Ulrich hat eine offene Handelsgesellschaft bestanden, gemäß ihren am 29. Oktober 1861 vor Notar Zimmer zu Straßburg errichteten Gesellschaftsvertrage. Die Firma besteht fort, wie Wittwe & Kinder Ulrich haben Antheil je zu ein Achtel.
acp 713 (3 Q 30 428) f° 45 n° 587 du 18.5.
Les héritiers exposent la maison aux enchères sur la mise à prix de 36 000 marks. La seule mise de 28 000 marks est agréée à titre povisoire
1882 (28.12.), Strasbourg 10 (200), M° Frédéric Pierron
Vereinbarung – N° 5327. Sind erschienen I. Frau Magdalena Busch, Rentnerin zu Straßburg wohnhaft Wittwe des Herrn Johann Theobald Ulrich bei Lebzeiten Eigenthümer dortselbst, Handelnd eigenen Nahmens als Nutznießungin eines theils des Nachlasses ihres genannten Ehemanns, II. Herr Theobald Ulrich, ledig Kaufmann zu Straßburg wohnhaft, Handelnd eigenen Namens und als Nebenvormund nachgenannten Minderjährigen Emil und Celine Ulrich, III. Mathilde Ulrich geboren den 15. August 1865, IV. Bertha Ulrich geboren den 23. November 1866, beide entsprossen aus der Ehe des Herrn Theodor Ulrich bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg und dessen Wittwe Sophie Mathilde Gerner, jetziger Ehegattin zweiter Ehe des Kaufmanns Gustav Frantz Koch, früher zu Metz wohnhaft, Emancipirte Minderjährige handelnd in der Gegenwart und unter dem Beistand ihrer Mutter und ihres Curators Herrn Isidor Ott, Glasmaler zu Straßburg wohnhaft, zu dieser Funktion ernannt (…), V. Frau Hortense Louis zu Straßburg wohnhaft, Wittwe des daselbst verlebten Kaufmanns Herrn Carl August Ulrich, Vormünderin ihrer nachgenannten Kinder Celine und Emil Ulrich, handelnd eigenen Namens, VI. Herr Carl Scheer, Direktor des städtiéxéen Waisenhaus zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Spezial Vormund von Celine Ulrich geboren den 25. Juli 1862 und Emil Ulrich geboren den 6. Februar 1864 beide minderjährig entsprossen aus der Ehe der genannten Wittwe Ulrich gebornen Louis mit ihrem Ehegatten, und dies nur zum Zwecke gegenwärtigen Aktes und der Veräußerung (…), VII. Und H. Karl Ulrich, Handlungs Commis, ledig und unverheirathet wohnhaft zu Straßburg, handelnd eigenen Namens,
Welche hiemit Folgendes erklärt haben. Genannter Herr Johann Theobald Ulrich ist am 15. April 1873 dahier gestorben und hat als Erben hinterlassen Herrn Theobald und H. Carl August Ulrich, zu je einem drittel und die Eheleute Ulrich-Busch waren verheirathet unter dem Rechtsverhältnis der auf das Errungene beschränkte Gütergemeinschaft laut ihrem Ehevertrag errichtet durch Notar Hatt zu Straßburg den 13. Mai 1820, der unter andern für den Fall des Vorhandenseins von Kindern für das Ueberlebende die Schenkung der Nutznießung der Wittwe enthält. Ueber die Gemeinschafft Ulrich Busch sowie über dem Nachlass des Herrn Ulrich wurde Inventar errichtet durch Notar Koerttgé zu Strassburg den 10. Juli 1873. Herr Carl August Ulrich ist gestorben am ersten März 1880 und hat seine genannte drei Kinder als seine einzige Erben hinterlassen. Derselbe war mit seiner Ehefrau jetzige Wittwe verheirathet gewesen unter dem Rechtsverhältnis der auf das Errungene beschränkte Gütergemeinschaft gemäss ihrem Ehevertrag errichtet durch Notar Malo zu Hautvillers den 13. Januar 1857, der ebenfalls eine für den Fall des Vorhandenseins von Kindern gesetzlich auch die Hälfte zu reduzirende Schenkung der Nutznießung des Nachlasses der Erstversterbenden zu Gunsten des Ueberlebenden enthält. Ueber die Gemeinschafft Ulrich Louis sowie über dem Nachlass des Manns ward durch den unterschriebenen Notar den 13. August 1880 ein Inventar errichtet.
Zum Nachlass des Herrn Johann Theobald Ulrich gehört nun ein Wohnhaus mit Hof Rechten und Zugehörden gelegen zu Straßburg Krutenaustrasse N° 56 (früher N° 154) grenzend einseits an Herrn Kieffer und in die Züricherstraße auf welche der Hof zieht, anderseits an Herrn Dessecker, Alles auf eine ohngefähren Fläche von 2 Aren 50 Quadratmeter section O N° 611, 611.
Dieses Haus gehört nunmehr in vollem und bloßem Eigenthum
zu 12/36 theil dem Herrn Theobald Ulrich,
zu 12/36 theil den minderjährigen Kindern des Herrn Theodor Ulrich, also der Mathilde Ulrich zu 6/36, der Bertha Ulrich deßgleichen 6/36,
und für die letzere 12/36 theil den Kindern des Herrn Carl August Ulrich, nämlich dem Carl Ulrich zu 4/36, dem Emil Ulrich desgleichen 4/35 und der Celine Ulrich für gleichen Bruchtheil 4/36, zusammen 36/36.
Was die Nutznießungsrechte der Frau Wittwe Ulrich geborner Busch eventuell der Frau Wittwe Ulrich geborner Louis am obbeschriebenem Hause betrifft, so werden dieselbe in einer später aufzustellenden Liquidation genau festgesetzt werden.
Eigenthums Nachweis. Befragtes aus wurde das Eigenthum des Herrn Johann Theobald Ulrich auf folgende Art, nämlich drei Viertel ererbte er in der Verlaßenschafften seiner Eltern Theobald Ulrich bei Lebzeiten Schiffer zu Straßburg und dessen Ehefrau Maria Barbara Föttinger, von welchen er Erbe für gleiche theile war. Das letzte Viertel erkaufte derselbe von Johann Berni, Schneider zu Bar-sur-Aube, und August Theodor Berni, Sergent im zweiten leichten Infanterie Regiment in Garnison zu Besançon, auf Grund zweier Akten aufgenommen durch Notar Zimmer zu Straßburg, der eine den 24. Juli und der andere den 7. August 1849 beide gegen baarzahlung. Die Herren Berni wurden selbst Eigenthümer fraglicher Theile der Behausung um ihnen zugefallen zu sein in der Verlaßenschafft ihrer Mutter Salomea Ulrich Ehegattin des Herrn Johann Berni, bei Lebzeiten zu Strassburg wohnhaft, von welcher sie die einzigen Erben waren, sowie dies bestätigt wurde durch vorgenanntem Notar Hatt den 14. Mai 1833 errichtetes Inventar. Frau Berni hatte selbst das theil an gedachtem Hause ererbt in der Verlaßenschafft ihres Vaters des gedachten Herrn Theobald Ulrich, von welchem sie Erbin war zur Hälfte, als einziges Kind entsprossen aus der Ehe desselben mit Frau Ulrich gebornen Jung, dessen verstorbenen Ehegattin, sowie dies hervorgeht aus einem Inventar vor Notar Wengler zu Straßburg vom 20. Juni 1811.
Um nun aus gedachter Unvertheiltheilt zu kommen sind, auf dem förmlichen Antrag der Frau Wittwe Karl und deren beiden Töchter, die Comparenten übereingekommen fragliches Haus durch unterzeichneten Notar öffentlich versteigern zu lassen und zwar auf den Anschlagpreis von 36.000 Mark und unter folgenden Rechten, Clausulen und Bedingungen (…) Geschehen zu Straßburg den 14. & 22. November, 28. Dezember 1882.
acp 732 (3 Q 30 447) f° 46 du 2.1.1883
Und im Jahr 1883, Montag den 5. März Nachmittags zwei Uhr auf der Amtsstuben des Notars Pierron zu Straßburg, Sind erschienen (…) Auf diesen Ansatz wurde klein Gebot gemacht. So dann wurde ein Gebot gemacht von 28.000 Mark durch Herrn Jacob Klein Vater, Bauunternehmer zu Straßburg wohnhaft, hiezugegen, welcher erklärt hat, er thue dies im Nahmen des Herrn August Kieffer, Holzhändler zu Strassburg wohnhaft für welchen er sich stark erklärt (…) dem Herrn Kieffer provisorisch Zugeschlagen um das gemachte Gebot vom 28.000 Mark.
acp 736 (3 Q 30 451) f° 15 du 12.3.
Madeleine Busch lègue à son fils Thiébaut l’usufruit viager de sa maison rue Sainte-Catherine avec les meubles qui s’y trouvent
1887 (2.3.), M° Pierron
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments – P.U. vom 28. Januar 1882. Testament der zu Strassburg wohnhaft gewesenen daselbst am 20. Februar gestorbenen Magdalena Busch Wittwe von Johann Theobald Ulrich, wonach sie ihrem Sohne Theobald Ulrich die lebenslängliche Nutznießung des Hauses Catharinengasse N° 1 dahier & die darin befindlichen Mobilien zum vollem Eigenthum, alles zum voraus & außer Theil vermacht unter der Last an seine Miterben jährlich 600 fr. zu zahlen
acp 785 (3 Q 30 500) f° 70-v n° 4099 du 4.3. (Sterbf. Erk. am 17/8 82, B. 154 N° 223)
Madeleine Busch meurt en 1887 en délaissant son fils Thiébaut et les petits-enfants issus de ses deux autres fils. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Sainte-Catherine
1887 (2.9.), Strasbourg 10 (220). Frédéric Pierron n° 8744
Inventar des Nachlass der zu Straßburg unterm 20.ten Februar 1887 verstorbenen Frau Magdalena Busch, Wittwe von H. Johann Theobald Ulrich.
Im Jahr 1887, Freÿtag den 2. Septembris des Nachmittags Zwei Uhr, zu Straßburg auf dem Amtsstube Judengasse N° 11. Auf Anstehen und Betrieben von 1. Herrn Theobald Ulrich, Rentner und Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, 2. Frau Mathilde Ulrich, gewerbloser Ehegattin des Herrn Frantz Wernert, Notariatsgehülfe, beisammen zu Straßburg wohnhaft, und letztere selbst der ehelichen Ermächtigung und Gütergemeinschaft wegen, 3. Fräulein Bertha Ulrich, gewerblos, noch minderjährig, jedoch emanzipirt zufolge Beschlusses des kaiserlichen Amtsgerichts hier vom 5. November 1881, in Verbeistandung von hier unterschwornen Kurators des zu Straßburg wohnhaften Glasmalers Hrn Isidor Ott, 4. Frau Hortense Louis, Rentnerin zu Straßburg wohnhaft Wittwe des nachgenannten Hrn Karl August Ulrich, handelnd und Bevollmächtigte ihres Sohnes Hrn Alfred Karl Eugen Ulrich, Kaufmannn zu Courbevoie bei Paris wohnhaft (…), 5. Fräulein Celine Ulrich, gebwerblos und 6. Herrn Emil Ulrich, Chemiker, beide großjährig, zu Straßburg wohnhaft,
Herr Theobald Ulrich Sohn der erstgenannten Erblasserin, Frau Wernert & Fräulein Bertha Ulrich, diese beide in Vertretung ihres Vaters des zu Straßburg verlebten Kaufmannes Hrn Theodor Ulrich, eines Sohnes der Erblasserin und H. Alfred Karl Eugen Ulrich, Fräulein Celine Ulrich und H. Emil Ulrich, diese drei in Vertretung ihres Vaters des zu Straßburg verstorbenen Kaufmanns Hrn Karl August Ulrich, ebenfalls eines Sohnes der erstgenannten Erblasserin, einzige Erbberechtigte und zwar
H. Theobald Ulrich zu einem Drittel,
Frau Wernert und Fräulein Bertha Ulrich zusammen zu einem Drittel,
H. Alfred Karl Eugen Ulrich, Frl. Celine Ulrich und H. Emil Ulrich, diese zusammen ebenfalls zu einem Drittel, am Nachlasse ihrer Mutter (…)
in ihrer in der Katharinengasse N° 1 hier gelegenen Behausung, woselbst sie am 21. Februar verstorben ist, vorgefunden haben
Cote 1. Testament. Auf Grund ihres eigenhändigen Testaments de dato Straßburg den 28. Januar 1882 (…) Ich vermache zum voraus meinem genannten Sohn [Theobald Ulrich] die lebenslängliche Nutznießung meines Hauses Katharinengasse N° 1
Beschreibung des Immöbels. Ein zu Straßburg in der Katharinengasse N° 1 und an der Ecke der Züricherstraße gelegenes Wohnhaus (…)
acp 792 (3 Q 30 507) f° 86 du 5.9.
Liquidation de la même succession
1887 (2.9.), Strasbourg 10 (220). Frédéric Pierron n° 8745
Liquidation über den Nachlass der zu Straßburg unterm 20.ten Februar 1888 verlebten Frau Magdalena Busch, Wittwe von H. Johann Theobald Ulrich.
sind erschienen 1. Herr Theobald Ulrich, Rentner und Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, 2. Frau Mathilde Ulrich, gewerblose Ehegattin des Herrn Frantz Wernert, Notariatsgehülfe, beisammen zu Straßburg wohnhaft, und letztere selbst der ehelichen Ermächtigung und Gütergemeinschaft wegen, 3. Fräulein Bertha Ulrich, gewerblos, noch minderjährig, jedoch emanzipirt zufolge Beschlusses des kaiserlichen Amtsgerichts hier vom 5. November 1881, in Verbeistandung von hier unterschwornen Kurators des zu Straßburg wohnhaften Glasmalers Hrn Isidor Ott, 4. Frau Hortense Louis, Rentnerin zu Straßburg wohnhaft Wittwe des nachgenannten Hrn Karl August Ulrich, handelnd und Bevollmächtigte ihres Sohnes Hrn Alfred Karl Eugen Ulrich, Kaufmannn zu Courbevoie bei Paris wohnhaft (…), 5. Fräulein Celine Ulrich, gebwerblos und 6. Herr Emil Ulrich, Kaufmann, zu Straßburg wohnhaft, ein Chemiker, beide großjährig, Fr. Celine Ulrich in Straßburg wohnhaft
handelnd, Herr Theobald Ulrich, Sohn der erstgenannten Erblasserin, Frau Wernert & Fräulein Bertha Ulrich, diese beide in Vertretung ihres Vaters des zu Straßburg verlebten Kaufmannes Hrn Theodor Ulrich, eines Sohnes der Erblasserin und H. Alfred Karl Eugen Ulrich, Fräulein Celine Ulrich und H. Emil Ulrich, diese drei in Vertretung ihres Vaters des zu Straßburg verstorbenen Kaufmanns Hrn Karl August Ulrich, ebenfalls eines Sohnes der erstgenannten Erblasserin, einzige Erbberechtigte und zwar
H. Theobald Ulrich zu einem Drittel,
Frau Wernert und Fräulein Bertha Ulrich zusammen zu einem Drittel,
H. Alfred Karl Eugen Ulrich, Frl. Celine Ulrich und H. Emil Ulrich, diese zusammen ebenfalls zu einem Drittel, am Nachlasse ihrer Mutter (…)
I. Verehelichung der Erblasserin Frau Wittwe Ulrich. Absterben ihres Ehegattes Inventarisierung
II. Absterben der Frau Wittwe Ulrich, letztwillige Verfügung
III. Inventarisierung
Unvertheiltheit. In Unvertheiltheit bleibt bis auf Weiteres zwischen den Erben, Ein zu Straßburg in der Katharinengasse N° 1 und an der Ecke der Züricherstraße gelegenes Wohnhaus (…)
acp 792 (3 Q 30 507) f° 87-v n° 2053 du 5.9. Activmasse – Mobiliengegenstände p. m.
Aktivforderung schuldig durch 1. Eheleute Ludwig Emil Paul Dürr 9000, Zins 202, 2. Eheleute Heinrich Oberdoerfer und Klementine Louy 12.000, Zins 126, 3. Eheleute Jakob Stieffer und Karoline Gehlin 8000, Zins 9, Weitere Zins davon, durch den Miterben Theobald Ulrich bezogen 90, 4. Eheleute Nikolaus Geÿ und Maria Hamm Ackerseue in Oberhausbergen 300, 5. Miterben Theobald Ulrich 2200, Zins 12, und 4833 – Gesamtbetrag der Aktivmasse 36.773
Passiva 1107, bleit 35.666
Belieferung und Anweisung (…)
acp 792 (3 Q 30 507) f° 90 n° 2056 du 5.9. Bruttoaufstellung
Les héritiers Ulrich vendent la maison à Sophie Kress, femme séparée de biens de Chrétien Laublé, fournisseur du génie militaire. L’acte mentionne le contrat de mariage passé le 13 janvier 1857 entre Charles Auguste Ulrich et Hortense Louis devant M° Malo à Hautvillers
1891 (12.3.), M° Loew
1. Thiébaut Ulrich, Rentner hier, 2. 2 Karl Alfred Eugen Ulrich, Kaufmann in Courbevoie bei Paris, 3. Celine Eugenie Luise Ulrich, Rentnerin hier, 4. Emil Theodor Ulrich, ledig, Rentner hier, 5. Mathilde Ulrich, Ehefrau von Florentz Wernert, Notariatsgehülfe hier, 6. Berthe Ulrich, großjährig, Rentnerin hier, 7. Hortense Louis, Wittwe des Kaufmanns Karl August Ulrich, hier
an Sophie Kress, in Güteren getrennte Ehefrau von Christian Lauble, Militär-Lieferant hier
Ein Haus mit Erdgeschoß und 2 Stockwerken, Ma,sarden, Bühnen nebst Hofraum, Rechten und Zubehörden zu Straßburg, Krutenaustraße N° 56
gehörend zum Nachlasse des am 17. Aprilis 1873 hier verstorbenen Johann Theobald Ulrich, welcher als Erben hinterließ je zu einem Drittel seine Söhne, den obengenannten Thiébaut Ulrich, Karl August Ulrich & seine beiden Enkelinnen Frau Wernert und Berthe Ulrich. Genannter Karl August Ulrich starb hier an 1. März 1880 hintelassend als Erben seine 3 Kinder Karl Alfred Eugen, Celine Eugenie Luise und Emil Theodor Ulrich. Seiner obengenannter Wittwe Hortense Louis hatte derselbe im Ehevertrag vor Notar Malo in Hautvillers vom 13. Januarÿ 1857 den Nutzen des halben Nachlasss vermacht.
Besitz und Genuß sofort mit Anspruch auff den Miethzinsen seit 15. Dezember 1890. Steuren seit 1. Januar 1891 – Kaufpreis M. 36.000, wovon 10.000 M schon früher bezahlt
acp 840 (3 Q 30 555) f° 20 n° 5117 du 19.3.
Sophie Kress fait son testament par lequel elle lègue à son mari un quart de ses biens en toute propriété et un autre quart en usufruit
1899 (17.4.), M° Keller
Eigenhändiges Testament durch Sophie Kress Ehefrau des Militärlieferanten Christian Lauble hier, wonach dieselbe ihrem Ehemann ein viertel des Nachlasses in Eigenthum und ein viertel in Genuß vermacht. – P. U. errichtet in Strassburg den 3. März 1894, hinterlegt bei Notar Keller hier den 17. April 1899
acp 953 (3 Q 30 668) f° 47 n° 347 du 18.4.
Sophie Kress meurt à Brumath en 1899 en délaissant sept enfants. La séparation de biens a été prononcée à Kehl le 24 septembre 1884
1899 (17.6.), M° Antoine Keller
N° 14.170. Erbverzeichnis über den Nachlass der zu Strassburg wohnhaft gewesenen und zu Brumath am 12. März 1899 verstorbenen Sophie Kress, Ehefrau des Viktualienhändlers Christian Lauble
acp 955 (3 Q 30 670) f° 70 n° 1156 du 19.6. (Sterbf. Tab. Bd. 83 Bl. 89 N° 192 – Erb, 26-8-99 Bd. 250 N° 257) Vorbemerkungen. Eheleute Lauble Kress waren unter der gesetzlichen Gütergemeinschaft verheurathet, zwar zu Kehl. Durch Urtheil des Amtsgerichts Kehl vom 24. September 1884 ist die Ehefrau ermächtigt* *den zu erklären ihr Vermögen von jenem ihres Manns abzusondern.
Erben sind die sieben Kinder, 1. Sophie Karoline Lauble, gewerblos hier, 2. Emil, Metzger allda, 3. Wilhelm Christian Lauble, Konditor allda, 4 Gustav Oskar Lauble, 5. Emma Elisabeth Lauble, 6. Albert Otto Lauble, 7 Luise Bertha Lauble, noch minderjährig unter vormundschaft des vorgenannten Vaters.
Durch eigenhändiges Testament hinterlegt bei Notar Dr Keller hier am 17. April 1899 hat die Verstorbene ihrem Ehemann ein viertel in Eigenthum und ein viertel in Genuß vermacht
Nachlass. Wohnhaus mit Ergeschoß und zwei Stockwerken Masarden & Speicher, Hofraum An- und Zubehör zu Straßburg an der Krutenaustraße N° 56 früher N° 154, section O n° 611 mit 0,70, Akt Loew vom 12. März 1891.
Forderung an den Mann für Rechte* * der Erblasserin zur Befriedigung ihrer Ansprüche laut Auseinandersetzung des Notars Hitzig in Kehl vom 6. Januar 1885 zugetheilt worden als 1. Mobilien 1600, 2. Forderungen 1448, Summa 3028
Die Erblasserin hat in die Verhandlung Schulden zu zahlen übernommen 1926, verbleibt 1101
Schulden 36.000. Kleider 4
Miethzins seit 1. Januar 1899 im Ganzen 500
Native de Helmlingen dans l’arrondissement d’Offenbourg en Bade, Sophie Kress meurt à l’âge de 48 ans à l’asile de Stephansfeld
Décès, Brumath (n° 38)
Brumath, am 27. Februar 1899. Zufolge der amtlichen Anzeige der direction der vereinigten Bezirks: Irren: Heil: und Pflege: Anstalten Stephansfeld-Hoerdt zu Stephanfels bei Brumath vom 26. Februar 1899, wird nach Streichung des nebenstehenden Vordruckes eingetragen, daß die gewerblose Sophie geborne Kress, 48 Jahre acht Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, Elsaß, geboren zu Helmlingen, Regierungsbezirk Offenburg, Bundesstat Baden, Ehefrau von Christian Lauble, Tochter der verstorbenen Eheleute Johann Jakob Kress, Schuhmacher und Elisabeth gebornen Kress, beide zuletzt wohnhaft zu Helmlingen, am 26. Februar des Jahres 1899, Nachmittags um vier ein viertel Uhr, zu Brumath in der genannten Anstalt gestorben sei (i 26)
Partage de la succession. Les époux Laublé se sont mariés sans contrat de mariage à Kehl le 19 septembre 1872.
1901 (11.12.), M° Keller n° 17.183
Theilung des Nachlasses der am 2. Maÿ 1899 zu Straßburg verlebten Sophie Kress gewesene Ehefrau des Militärlieferanten Christian Lauble in Straßburg
Auf Anstehen I. des p. Wittwers Lauble handelnd als Vermächtnißnehmer seiner verlebten Ehefrau zu ¼ in Eigenthum und zu ¼ in lebenslängliche Nutznießung, auf Grund eigenhändigen Testaments vom 3. März 1894 hinterlegt bei amt. Notaram 17. April 1899
Für den Rest wird die Erblasserin beerebt von ihren Kindern als Erben sind die sieben Kinder, 1. Sophie Karoline Lauble, gewerblos zu Straßburg, 2. Emil, Metzger allda, 3. Wilhelm Christian Lauble, Konditor allda, 4 Gustav Oskar Lauble, allda, 5. Emma Elisabeth Lauble geb. 9 März 1881, 6. Albert Otto Lauble geb. 25. Okt. 1885, 7 Luise Bertha Lauble geb. 5. Juli 1887, unter der Pflegschaft von Joseph Mengus, Bureauvorsteher
acp 993 (3 Q 30 708. III) f° 47-v n° 2787 du 17.12. – Vorbemerkungen. Die Eheleute Lauble-Kress verheiratheten sich am 18. September 1872 ohne Ehevertrag errichtet zu haben zu Kehl. Durch Urtheil des Amtsgerichts Kehl vom 24. Septembris 1884 wurde die Gütertrennung ausgesprochen. Inventur wurde errichtet vot amt. Notar am 17. VI. 99. Derselbe dient als Grundlage zu dieser Theilung. Der Werth gilt vom Todestage 26. Februar 1899 ab.
Nachlass der Erblasserin. 1) Flur 31 N° 74, 3,09 a Hof mit Wohnhaus und Magazin Züricherstraße N° 45 und Krutenaustraße N° 56. Werth 40.000, erworben laut Akt Loew vom 12. III 91, 2) Forderung an den Wittwer laut Inventar 111, 3) Kleider geschätzt zu 4, 4) die durch den Wittwer zu verrechnenden Mietzinse 500, Summa 41.605
Passivmasse, 1) Schulden am theilbar Ulrich Rentner hier, Restkaufpreis laut Inventar 12.000, Zinsen p.m. 2) Schuld an den Wittwer laut Inventar 24.000, 3) Kosten des Inventars durch den Wittwer bezahlt 37, Summa 36.037
Bleibt Überschuß 5568.
Hiervon dem Wittwer a) in Volleigenthum 1392, b) in Nutznießung 1392, und den 7 Kindern in Volleigenthum 2784
Originaire de Gutach-Hohenweg en Bade, Chrétien Laublé meurt à l’âge de 60 ans à l’hôpital civil le 8 septembre 1905.
Décès, Strasbourg (n° 2554)
Strassburg am 9. September 1905. Der Direktor des Bürgerspitals hierselbst hat mitgeteilt, daß der Rentner Christian Lauble, 60 Jahr 11 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg, Wimpfelingstraße 13, geboren zu Gutach-Hohenweg, Baden, Wittwer von Sophie, gebornen Kress, Sohn der verstorbenen Eheleute Christian Lauble, Bierbrauer und Marie gebornen Langenbacher, zuletzt in Gutach wohnhaft, zu Strassburg im Bürgerspital am 8. September des Jahres 1905 Nachmittags um elf ein halb Uhr verstorben sei (i 235)
Chrétien Laublé hypothèque la maison au profit du Crédit foncier
1902 (6.1.), M° Keller n° 17.268
Schuldbrief – Christian Lauble, Militärlieferanten in Straßburg, Wittwer von Sophie Kress
zu Gunsten des Bodenkredits über ein Darlehen von 30.000 Mark
Pfand, ein Anwesen Krutenautstraße N° 56 und Züricherstraße N° 45-b, Nutz 1700 M. und Magaziin Nutz 700 M
acp 991 (3 Q 30 706. II) f° 64-v n° 3252 du 19.1.
Chrétien Laublé hypothèque la maison au profit de la Banque du commerce et de l’industrie
1902 (21.11.), M° Keller n° 18.308
Krediteröffnung durch die Bank für Handel und Industrie, Filiale in Straßburg mit dem Sitze in Darmstadt
an Christian Lauble, Militärlieferanten in Straßburg, Wittwer von Sophie Kress, bis zum Nelaufe von 6000 M.
Pfand, Flur O N° 611, Krutenaustraße N° 56 und Zürcherstraße N° 45-b, 3,09 a Hf. Nutz 1700 M, Magazin Nutz 700 M
acp 1004 (3 Q 30 719. II) f° 55-v n° 2352. du 24.11.
La maison revient ensuite à son fils Gustave Oscar Laublé, né à Kehl en 1879, qui épouse en 1905 Augustine Christine Orth, catholique de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 1481)
Strassburg am 28. Dezember 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Gustav Oskar Lauble, evangelischer Religion, geboren am 30. Aprilis des Jahres 1879 zu Stadt Kehl (Baden) wohnhaft in Straßburg, Krutenaustraße 56, Sohn des verstorbenen Schuhmachers Christian Lauble und seiner verstorbenen Ehefrau Sophie gebornen Kress, beide zuletzt wohnhaft in Straßburg
2. die Augustine Christine Orth, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 28. August des Jahres 1879 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg wie oben, Tochter des Schuhmachers Thomas Gregor Orth und seiner Ehefrau Klara gebornen Paulus, beide wohnhaft in Strassburg (i 9)
Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1926, le restaurateur Joseph Kling épouse Louise Wurmser à Saverne le 26 octobre 1923.
Mariage, Saverne (n° 49)
Saverne, le 26 octobre 1923. Par devant l’Officier de l’État-Civil soussigné ont comparu dans le but de contracter mariage 1° Monsieur Kling Joseph, commerçant, de religion catholique, né le 7 mai de l’année 1891 à Marlenheim demeurant à Strasbourg, fils de Kling Louis, cultivateur demeurant à Marlenheim et de feu son épouse Madeleine Marie née Kauffer, demeurant en dernier lieu à Marlenheim,
2° Mademoiselle Wurmser Louise, sans profession, de religion catholique, née le 6 septembre de l’anne 1900 à Eckartswiller, demeurant à Saverne, fille de feu Joseph Wurmser, cultivateur demeurant en dernier lieu à Eckartswiller, et de son épouse Catherine née Weis demeurant à Saverne
Rue de Schiltigheim n° 12 – III 308 (Blondel), N 452 puis section 68 parcelle 37 (cadastre)
Réaménagée vers 1737, maître d’ouvrage, veuve Laurent Münch – Démolie, 1971 (voir texte)
Le n° 12 est la maison à encorbellement. La porte de cave aménagée en 1898 se trouve à droite de la porte, au-dessous de la fenêtre (vers 1971, AMS, 1 Fi 155 n° 434)
Vue depuis le sud (vers 1942, AMS, 1003 W 2 n° 956)
La maison appartient dans la première moitié du XVII° siècle à des marchands qui habitent dans les rue commerçantes du centre puis (1655) au fabricant de chausses Daniel Feyel. L’orphelinat où ses enfants ont été admis vend en 1664 la maison au maçon manant Nicolas Heyd. Les experts estiment en 1731 la très vieille maisonnette décrépite et inhabitable à la somme de 62 livres. Elle est remise en état par la veuve de Laurent Münch. A sa mort en 1761, le bâtiment où se trouvent deux poêles et deux vestibules est estimé à la somme de 275 livres. Journalier puis remueur de grains, Laurent Buxbaum achète en 1767 la maison qui revient en partie au créancier Léopold Aloyse Apprederis en 1805.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 58 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étage en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (voir le plan), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (g) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à une fenêtre chacun, toiture à un nouveau de lucarne.
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 12.
Porte de cave aménagée en 1898 – Croquis des cabinets d’aisance sous l’escalier, 1899 (dossier de la Police du Bâtiment)
La maison appartient pendant presque quarante ans au garçon tanneur Frédéric Kruft puis à ses filles (1823-1861) puis au cordonnier devenu employé de bureau Jean Christophe Heeb avant de figurer parmi les propriétés du marchand de biens Lazare Levy (1888) qui fait remplacer en 1898 la trappe qui mène à la cave par une entrée de cave en façade. La maison est inhabitée en 1950. Le Comité d’aide aux sans logis y reloge en 1961 quatre familles originaires d’Afrique du Nord. Le préfet prend en 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter le bâtiment. La Ville fait démolir en 1971 les maisons de l’îlot Broglie qui lui appartiennent mais le numéro 12 est encore habité. Le dossier de la Police du Bâtiment ne mentionne pas la date à laquelle le n° 12 est démoli.
Le sol de la maison est aujourd’hui occupé par les dépendances des Dernières Nouvelles
août 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
|
|
Claude Bitto, orfèvre, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens |
1630* |
h |
Jean Grosheinrich, marchand de draps, et (1619) Susanne Bertram puis (v. 1632) Marie Hartung, d’abord (1625) femme de Jacques Wolff dit Schœnecker – luthériens |
1655 |
v |
Daniel Feyel, chaussetier, et (v. 1640) Elisabeth Reuter – luthériens |
1662* |
c |
Orphelinat |
1664 |
v |
Nicolas Heyd, maçon, manant, et (1658) Anne Ursule Weller d’abord (1637) femme du tailleur Nicolas Kreutzer et (1652) du tanneur Wigand Gruninger, puis (1681) Esther Schmitt, veuve de Jean Henri Winckler – luthériens |
1725* |
h |
Laurent Bronner, menuisier, et (1689) Anne Catherine Kæhrlin, (1694) Marie Barbe Stattmann puis (1703) Marguerite Kœnig – luthériens |
1736 |
v |
Laurent Münch, tisserand, et (1717) Anne Barbe Kessler – luthériens |
1767 |
v |
Laurent Buxbaum, journalier, remueur de grains, et (1736) Ursule Stoll puis (1761) Barbe Schalck – catholiques
(héritiers) Laurent Buxbaum, apprêteur de tabac, et (1778) Catherine Barbe Wuschker – catholiques
Xavier Buxbaum
Joseph Perrin, domestique puis cultivateur, et (1791) Barbe Buxbaum – catholiques |
1805 |
adj |
Léopold Louis de Gonzague Apprederis (Léopold Aloyse Apprederis), juriste, juge, et (1793, divorce 1795) Anne Madeleine Lantilhac puis Elisabeth Raab, remariée avec Antoine Jérusalem – catholiques |
1826 |
v |
Jean Frédéric Kruft, garçon tanneur, et (1830) Marie Barbe Trœstler
(héritières) Georges Zorès, propriétaire, et (1846) Barbe Krufft
François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, et (1852) Marie Madeleine Krufft
Françoise Krufft, célibataire († 1849) |
1861 |
v |
Jean Thiébaut Thomas et (1855) Marie Caroline Chevalier |
1866 |
v |
(copropriétaires) Abraham Weill, commerçant, et (1853) Nanette Levy puis (1868) Eugénie Levy
Isaac Weill, commerçant, et (1852) Adèle Auscher
|
1871 |
v |
Jean Christophe Heeb, cordonnier, employé de bureau, et (v. 1863) Christine Lust |
1888 |
v |
Lazare Levy, marchand de meubles, et (1865) Marie Heimann |
1913* |
h |
Henri Levy, fabricant de couronnes, et (1899) Palmyre Levi |
1940* |
h |
Louis Roger Levy, avocat |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 62 livres en 1725, 275 livres en 1761
(1765, Liste Blondel) III 308, aux héritiers Münch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Buchsbaum Wittib, 1 toise, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 452, Krafft, Frédéric – maison, sol – 0,33 / Krufft
Description de la maison
- 1731 (billet d’estimation traduit) Une très vieille maisonnette décrépite et inhabitable où se trouvent un poêle, un vestibule et une petite cave, estimée avec ses aisances et appartenances à la somme de 125 florins
- 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux vestibules où se trouvent le fourneau et la hotte, trois dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses aisances et dépendances à a somme de 550 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue de Schiltigheim
nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Perrin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 122 case 4
Krufft Frédéric à Strasbourg
N 152, maison, sol, R. Schiltigheim 9
Contenance : 0,38
Revenu total : 36,20 (36 et 0,20)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 659 case 2
Krufft Frédéric
1863 Thomas Jean Baptiste employé de commerce
1869 Weill Isaac
1872 Heeb Christophe cordonnier à Strasbourg
1890/91 Levÿ Lazarus, Kaufmann
1903 Levy Lazarus Handelsmann u. Ehefr. Maria geb. Heymann in G.G.
(ancien f° 407)
N 452, Maison, sol, Rue de Schiltigheim 12
Contenance : 0,38
Revenu total : 36,20 (36 et 0,20)
Folio de provenance : (122)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
Cadastre allemand, registre 32 page 541 case 5
Parcelle, section 68, n° 37 – autrefois N 452
Canton : Schiltigheimergasse Hs N° 12
Désignation : Hf, Whs u. NG. / sol, maison
Contenance : 0,26
Revenu : 350 – 450
Remarques :
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940
(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1945), compte 34 (biffé)
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 79 de Schillique p. 100
9
Pr. Buchsbaum, Barbe, blanchisseuse
lo. Hertzog Jean Jacques, cordonnier – Cordonniers
lo. Picard, Anne Journaliere
(ajouts) Loc. Roesler, Anne Marguerite – Bourgeoise
Loc. Vinberieure*, Marie Françoise Journal. – Bourgeoise
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Schiltigheimergasse (Seite 148)
(Haus Nr.) 12
Riehl, Hausierer. 0
Meyer, Tagner. 1
Haag, Tagnerin. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2092)
Rue de Schiltigheim N°12 (1887-1971)
Lazare Levy fait remplacer en 1898 la trappe qui mène à la cave par une entrée de cave en façade. Le ravalement que demande le maire en 1900 est réalisé en 1908. Le cabinet d’aisance sous l’escalier fait à plusieurs reprises l’objet d’observations (1899-1923). La maison est inhabitée en 1950. Le Comité d’aide aux sans logis reloge en 1961 dans la maison quatre familles originaires d’Afrique du Nord. Le préfet prend en 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter le bâtiment. Le président de la Communauté urbaine répond en 1969 au maire qu’il n’a pas les moyens de reloger les dix nord-africains squatteurs. La Ville fait démolir en 1971 les maisons de l’îlot Broglie qui lui appartiennent. Comme les bâtiments s’étaient mutuellement, ceux qui sont encore occupés risquent de se lézarer ou de s’écrouler. Le dossier ne mentionne pas la date à laquelle le n° 12 est démoli.
Sommaire
- 1887 (mars) – Le maire notifie Christophe Heeb de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887.
- 1892 (mai) – Le maire notifie Lazare Levy (fabricant de couronnes mortuaires, demeurant 18, rue Sainte-Barbe) de faire ravaler la façade – Les travaux qui sont absolument nécessaires peuvent se limiter à un lavage, octobre 1892 – Le propriétaire demande un délai jusqu’au printemps suivant. – La façade a été repeinte à l’huile, avril 1893.
- 1896 (avril) – Le maire notifie Lazare Levy de faire ravaler la façade – Lazare Levy répond sur papier à lettres illustré que le ravalement remonte à seulement trois ans – Le maire accorde un délai jusqu’au printemps suivant, la façade ayant été repeinte à l’eau trois ans plus tôt. – Rappel – La façade a été repeinte à l’huile mais pas le pignon gauche, juin 1897.
- 1898 – Lazare Levy demande l’autorisation de remplacer par une porte la trappe qui mène à la cave – Autorisation d’aménager une entrée de cave en façade à condition que les volets ne s’ouvrent pas vers l’extérieur et que l’ouverture dans le trottoir soit munie de barreaux ou de grillage, septembre 1898. Dessin – Travaux terminés, février 1899.
- 1895 – Le maire notifie le sieur Roos de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets aux fenêtres et deux aux soupiraux qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899.
- 1900 – Le maire notifie Lazare Levy de faire ravaler la façade
1904 – Nouvelle notification adressé à Elie Levy (demeurant 29, rue du Fossé des Tanneurs) – 1905, Rappel adressé au sieur Levy (32, rue du Fossé des Tanneurs)
1905 – Nouvelle notification adressé à Henry Levy (demeurant 32, rue du Fossé des Tanneurs) – 1907, Injonction de faire faire les travaux dans les quatre semaines – Travaux terminés, juillet 1908.
- 1899 – Le maire notifie Lazare Levy (demeurant 16, rue Sainte-Barbe) de modifier le cabinet d’aisance selon les observations de la Commission contre les logements insalubres. – Rappel, mai 1900 – Les travaux ne sont toujours pas faits, avril 1903 – Extraits de la séance du conseil municipal tenue le 7 juin 1899, mesures coercitives contre Lazare Levy pour ses maison sises a) 12, rue de Schiltigheim, b) 3, impasse des Pénitentes, c) 1, rue Traversière, d) 12, rue Traversière – Le rapport de visite en décembre 1898 note que le cabinet ne dégageait pas de mauvaise odeur et que le recoin contenant des immondices a été fermé par une porte. Lors de la visite en mai 1899, le cabinet dégageait une très mauvaise odeur (croquis), proposition de pratiquer une ouverture vers la venelle.
- Commission contre les logements insalubres. (sans date) Propriétaire, L. Lévy, fabricant de couronnes, rue Sainte-Barbe. Le cabinet d’aisance qui se trouve sous l’escalier n’est pas aéré, un recoin voisin est encombré de toute sorte d’immondices. – Signification, novembre 1898.
1902. Propriétaire, Lévy, 32, rue du Fossé des Tanneurs. Logements aux étages à remettre en état, escalier à blanchir – Décembre 1902, Henry Levy demande de remettre les travaux après l’hiver
1904. Le cabinet d’aisance est sombre. Les canalisations ont été posées dans la rue
1905. Remarques en quatre points
1910. Remarques en six points
1912. Rapport de l’inspecteur de l’orphelinat sur le logement de la famille Mann, en particulier sur les conditions dans lesquelles dorment les deux enfants. Il n’a pas réussi à trouver une place pour le fils effronté âgé de quatorze ans.
1913. Logement Fernbach à rénover – Rapport du Bureau de bienfaisance (Armenverwaltung) sur le logement qu’occupe Marie Bonneau – Travaux à faire en huit points
1914. Le conseil municipal prend des mesures coercitives contre Henri Levy concernant le logement Mann au deuxième étage
1914 (juin) – Lettre de H. Levy (demeurant 8, rue de Sébastopol) concernant une demande d’expulsion et la tenue du cabinet d’aisance – Injonction du maire
1915. – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points
1916 (mai) – La maison est inhabitée – (juillet) Travaux terminés
1918 – Le cabinet d’aisance est inutilisable. Rapports
1922 – Le cabinet d’aisance a été remis en état
1923 – Nouvelles plaintes relatives au cabinet d’aisance. Plainte de la veuve de guerre Lina Dammes – Travaux à faire, en six points
1924 – Travaux à faire, en quatre points
1924 – Courrier de Henry Levy, secrétaire de l’Union des propriétaires de Strasbourg et banlieue, qui s’oppose à la décision de la Commission des logements insalubres
- 1925 – Le voisin Edouard Strauch (n° 14) se plaint de l’humidité due à une conduite défectueuse de la propriété Levy. – La Police du Bâtiment établit que la plainte est fondée – Travaux terminés, juin 1926
- 1938 – Mattern, locataire du troisième étage, déclare que son logement menace ruine – La Police du Bâtiment constate que les dégâts sont insignifiants. Le locataire quitte les lieux.
- 1950 – Un courrier signé des habitants de la rue de Schiltigheim informe la Police du Bâtiment que Nicolas Fuchs, demeurant au n° 7, élève des lapins au troisième étage du n° 12 inhabité. – La Police du Bâtiment constate les faits et enjoint le contrevenant aux prescriptions de sécurité d’enlever le clapier, la paille et le foin. – Les clapiers sont supprimés, août 1950.
- 1961 – Le Comité d’aide aux sans logis (5,quai au Sable) qui a logé quatre mois auparavant quatre familles originaires d’Afrique du Nord après le départ des anciens occupants informe le maire qu’il ne pourra honorer les factures du service des eaux et de la salubrité.
- 1969 – La Direction départementale de l’Action Sanitaire et Sociale transmet au commissaire de police une ampliation de l’arrêté préfectoral portant interdiction définitive d’habiter le 12, rue de Schiltigheim, appartenant à l’avocat Roger Louis Levy (demeurant 8, rue de Sébastopol)
Liste des occupants – Arrêté préfectoral – Courrier relatif au relogement des occupants
1969 (septembre) – Le président de la Communauté urbaine répond au maire qu’il n’a pas de moyen pour reloger les dix nord-africains squatteurs.
1971 (janvier) – La démolition des immeubles municipaux de l’îlot Broglie exige de reloger les habitants des bâtiments encore occupés.
Note du Service des affaires immobilières. Certains immeubles municipaux ou communautaires voués à la démolition flanquent parfois des deux côtés des immeubles non encore expropriés et bien entendu habités. Compte tenu de la vétusté générale du secteur et du fait que tous les bâtiments d’une même rue semblent s’étayer mutuellement, on court le risque de voir se lézarder ou même s’effondrer l’un de ces immeubles encore occupés au moment où les deux constructions voisines sont démolies (…)
Rapport d’après lequel les bâtiments sont solidaires par leurs murs et par leur toiture.
1971 (février) – Note. Bâtiments démolis rue de l’Ecrevisse, numéros 3, 6, 7, 9, 13, 15 et 23 dont la façade subsiste, rue de Schiltigheim numéros 6, 14, 16, 18, 20, 22, 24 et 15, la démolition du n° 7 est en cours (mur pignon avec le 10, rue de la Fonderie), Petite rue de la Fonderie numéro 2.
Rapport sur le 7, rue de Schiltigheim
1971 (mars) – Démolition en cours, 22 rue de l’Ecrevisse, 6 impasse de Bischheim, 17 rue de Schiltigheim. Etat inchangé 23 rue de l’Ecrevisse. 7 rue de Schiltigheim, subsistent quelques murs
1971 (juin) – Nouveau rapport
Relevé d’actes
Selon les aboutissants de la maison voisine (ensuite n° 10, la maison appartiendrait en 1622 à la veuve de Simon Pullian et en 1625 à la veuve de Claude Bitto ou Guillaume Bitto.
Claude Bitto épouse en secondes noces (1604) Marie Pullian, veuve de l’orfèvre Melchior Hartung dont la fille Marie épouse en secondes noces Jean Grosheinrich.
Le marchand de draps Jean Grosheinrich qui vend la maison en 1655 se marie en 1619 avec Susanne, fille de l’imprimeur Antoine Bertram
Mariage, cathédrale (luth. p. 94)
1619. Hans gros Heinrich der tuchhandler, Hans gros Heinrich des wullenwebers n. sohn, vnd J. Susanna, H. Anton Bertram des buch truckers tochter (eingesegnet Zinstag den 7. Decembris) i 52, proclamation Saint-Pierre-le-Vieux f° 149-v
Susanne Bertram doit mourir vers 1631. Jean Grosheinrich et sa femme Marie font baptiser leur premier enfant en 1633.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 44) 1627. 10.t hujus [Maÿ] Johann Großheinrich, tuchhandler, Susanna, K. Susanna (i 25)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 168) 1631. Eodem [15.t Maÿ] Johann Großheinrich, Susanna, K. Maria (i 124)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 240) 1633. 16 Maÿ. Johann Großheinrich, Maria, K. Martha (i 165)
Marie Hartung épouse en 1625 Jacques Wolff dit Schœnecker, fils du marchand du même nom. Le remariage avec Jean Grosheinrich ne se trouve pas à Strasbourg. Mariæ Hartungin H hannß Großheinrich deß thuchmanns haußfraw figure parmi les enfants et héritiers de Melchior Hartung dans l’acte passé le 22 février 1641 à la Chambre des Contrats (KS 486, f° 152 v°)
Mariage, cathédrale (luth. p. 183)
1624. Dominica 25 Trin. 14. 9.bris. Jacob Wolff Schönecker, H. Jacob Wolff Schöneckers des Handelsmann n. sohn, vnd J. Maria H. Melchior Hartung des Handelsmanns tochter (eingesegnet montag 22 9.bris) (i 96)
Jean Grosheinrich et sa femme Marie vendent la maison au tuteur des trois filles mineures du chaussetier Daniel Feyel et de sa femme Elisabeth Reuter moyennant 50 livres
1655 (2 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 1-v
(Prot. fol. 17) Erschienen H Johann Großhenrichs deß handelßmanns eheliche haußfraw Maria, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Daniel Eßdras deß hosenstrickhers alß Vogts Mariæ Magdalenæ, Mariæ, Angelicæ, und Mariæ Susannæ, Daniel Feÿelß deß hosenstrickhers, mit Elisabethæ Reuterin ehelich erziehlte Kind. mit beÿstand d. Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿs und hochgelehrten H Johann Peter Schmidts und H Dominici Dietrichß V.I. Doctorandi alß auß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirten wie auch vorernannter der Vogts Kind. Eltern
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie am Roßmarckh in der Schiltsgaß., einseit neben Mathiß Bawmann dem holtz Kachern, anderseit neben einer Behaußung dem Stifft St.Marx gehörig, hind. vff H Hannß Adam Rothen deß Werckmaÿstern vff dem Maurhoff stoßend gelegen – umb 50. lib
Elisabeth Reuter, femme du fabricant de chausses Daniel Feigel, passe un accord avec le marchand Jean Philippe Hünerer, concernant les biens dont jouit sa femme Agnès Reuter, veuve de Nicolas Schadnæus
1647 (5. April), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 252
Erschienen Elisabetha Reüterin Daniel Feigels deß Hosenstrickhers Vnd burgers zu Straßburg eheliche haußfraw, mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts und h. David Ösingers deß Notarÿ ihres geschwornen Vogts
Hatt in gegensein H Hannß Philipß Hüenerers deß Handelßmanns und burgers alhie bekannt, daß Sie Elisabetha Ihme H Hüenerern vff den Sambst. den 3.ten Aprilis nechsthie beÿ E. E. großen Rhat ergangenen Bescheid,
die ienige Achten theil, so Ihro ahne weÿl. H. Nicolai Schadnaj deß Handelßmanns nunmehr seel. Verlassenschafft, welche sich vermög deß durch Daniel Strintzen den Notarium seel. in Anno 1625. gefertigten Inventarÿ fol. 50. auff 1197. lb (…) Vnd fraw Agneß Reuterin gemelts H Schadnæi nachgelaßene Wittib, anietzo sein H. Hüenerers eheliche Haußfraw Wiedembs weiß Zugenießen hatt, für ohn verhafftet
Le joueur de tambour Daniel Feyel qui estime pouvoir à nouveau exercer son métier de manière à gagner sa vie demande à être exempté du service militaire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés des gardes.
1632, Conseillers et XXI (1 R 114)
(f° 160) Sambstag den 1. 7.bris – Daniel Feÿel
Junt Erschein Daniel Feÿel d. Trommenschläger vbergibt vnd.thg. supplicat. Ihne seiner Kriegs pflichten Zuerlaßen weil er gemeint sich widerumb mit seinem handwerck Zuernehren. Erk. für die Obere wachtherren gewießen. H. Brackenhoffer, H. Ermelhauß.
Daniel Feigel qui a 71 ans et a eu récemment une attaque d’apolexie demande à bénéficier d’une pension de pauvre. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à l’aumône Saint-Marc puis une semaine plus tard aux administrateurs de l’hôpital.
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(f° 167) Sambstag d. 20. Septembr: – Daniel Feigel vm d. arme pfründt
Daniel Feigel vberreicht per Wildt vnd.ge supplication Bericht d. Er im 71.sten Jahr seines alterß vnd Von einem schlagfuß getroffen word. d. Er sich nicht ernehren kan. Bitt vm auffnamm in die Arme pfrundt.
Erk. Ist an die H Pfleger zu St. Marx gewiß. word.
(f° 173-v) Sambstag d. 27. Septembr. – Daniel Feigel vm die Arme pfründt
Daniel Feigel vberreicht per Wildt vnder. Supplication Bericht d. Er in dem 70.sten Jahr seines alterß sich nicht mehr ernehren kann, vnd Zwar vm so viel weniger Weyl Er Von einem schlagfuß ohnlängst getroff. word.
Erk. Ist an die H. Pfleger gewiß. word.
Le tuteur des enfants de Daniel Feigel demande le remboursement d’un capital déposé à la Tour aux deniers.
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
(f° 43) Sambstag d. 1. Martÿ – Ablöß.
Daniel Fiegels Kinder Vogt. per Reißnern v.th. suppl. bitt vmb abhandlung 30 fl. 6 ß 3 s Pfenningthurns Capital. Erkandt, Für Obere Bawherren gewieß. die haben die ablößung für voll doch Successiue willfahrt. Ist Schein rath.
La maison de Daniel Feyhel est attribuée à l’orphelinat où ses enfants ont été admis. Le receveur de l’Orphelinat vend la maison à Anne Ursule, femme du maçon manant Nicolas Heydt et aux deux enfants de son premier mariage. En marge, quittance remise à Esther Heydt née Schmidt, pour laquelle agit sa fille Catherine Winckler.
1664 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 184-v
(Prot. fol. 12.) Erschienen Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes
hatt in gegensein Annæ Ursulæ, Niclaus Heÿdten, deß Maurers und Schirms Verwanthens alhie Eheweibs mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts wie auch Georg Bratfischen deß Gerbers alß Vogts ihr Annæ Ursulæ auß Voriger Ehe erzielhter Zweÿer Kinder
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh in der Schiltz Gaßen einseit neben Mathiß Bauwmann dem holtz Karchern anderseit neben einer Behaußung dem Großen Gemeinen allmosen Zu St Marx gehörig hinden uff hannß Adam Rothen dem Werckhmaÿser uff dem Mauerhoff stoßend gelegen, Welche behaußung Von Daniel Feÿhelß deß Hoßenstrickehens kindern alß die in daß waÿsenhauß uffgenohmen worden, ahne daselbe gelangt seÿe
[in margine :] (…) haben in gegensein Ester Heÿdtin, gebohrner Schmidtin wittib welche anjetzo proprietaria ist hievor beml. Haußes ahne d. Schiltsgaß (…) quittirend, Worbeÿ Zu Wißen, daß die letzt und heüt dato bezalte 10. lb auß den Mittlen Jfr. Catharinæ Wincklerin obiger Ester Heÿdten leiblicher Tochter (…), Act. d. 27.t Junÿ 1715.
Anne Ursule, femme de Nicolas Heydt, hypothèque le même jour la maison au profit des deux enfants mineurs de Wigand Gruninger
1664 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 185
Erschienen Anna Ursula, Niclaus Heÿdten deß Maurers Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Georg Bratfischen deß Gerbers alß Vogts Marthæ und Gottfrieds ihrer mit weÿl. Wÿgand Gruninger dem Lohmüllern nunmehr seel. ehelich erziehlten Zweÿer Kindern – schuldig seÿen, fünff Pfund pfenning, Ihro Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß Sie damit dem Waÿsenhauß daß Angelt uff nachbeschriebener Behaußung bezahlen können
Unterpfand sein solle, hauß, hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alhie am Roßmarckh in der Schiltz Gaßen einseit neben Mathiß Bauwmann dem holtz Karchern, anderseit neben einer behaußung dem Großen Gemeinen Allmosen Zu St Marx gehörig, hinden uff hannß Adam Rothen dem Werkhmaÿser uff dem Mauerhoff stoßend gelegen, so noch umb 15. lb Kauffschillingß Rest dem Waÿsenhauß Verhafftet
Fille du tailleur Nicolas Weller, Anne Ursule Weller épouse en 1637 le tailleur Nicolas Kreutzer, originaire de « Brand » en Vogtland
Mariage, cathédrale (luth. f° 409)
1638 Festi Pentecostes 13. Maÿ. Nicolaus Kreützer der Schneider Von Brandt auß dem Voitlandt Thomæ Kreützer Burgers daselbst e. sohn, Vndt J. Anna Ursula Nicolai Weller des Schneiders vnd Burgers alhie n. tochter. Eingesegnet Mont. 21. Maÿ (i 209)
Nicolas Kreutzer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 175
Niclauß Kreutzer der Schneider Von Brandt Auß dem Vögtlandt Empfangt d. Burgerrecht Von seiner haußfrawen Anna Ursula weÿl. Niclaus Wallers des gewesenen Schneiders Alhie hünd.laßene Ehelich. dochter vmb 8 goldtguld. wurdt Zu den Schneid. Zünfftig sein den 12. Junÿ 1638.
Devenue veuve, Anne Ursule se remarie en 1652 avec le tanneur Wigand Gruninger
Mariage, cathédrale (luth. f° 543, n° XVII)
1652. Sonnt. Reminisc. den 13. Martÿ. Wigandt Gruninger der Rothgerber vnndt Burger alhie Vnndt Anna Ursula weilandt Nicolai Creützers des burgers Vnndt schneiders alhier hinderlaßene wittib (i 291)
Âgé de neuf ans, le fils issu du premier mariage de Wigand Gruninger est admis à l’orphelinat.
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 240) Sambstag d. 4. Decembr: – Wigandt Gruningerß Kinder.
Wigandt Gruninger geweßenen Lohmüllerß erster Ehe Kindtß vogt Christoph Roderer vberreicht per Egê Vnd.ge Supplication Zusampt Inuentatio, Bericht d. Vermög deßelb. keine mittel Vorhanden, Bitt deßweg. weylen der Knab aller erst 9 Jahr alt Mh wollen Ihme in d. Weÿßenhauß erkennen. Erk. Willfahrt worden. h. XV. Weßner vnd h. (-)
Anne Ursule veuve de Wigand Gruninger se remarie avec le tailleur de pierres Nicolas Heidt, originaire de Bellach dans le canton de Soleure en Suisse.
Mariage, cathédrale (luth. f° 95-v)
1658. Niclauß heidt d. Steinmetz Von Berlach in der schweitz Solethurner gebiets, Daniel heiden Steinhawer ehelicher Sohn Vnd Anna Ursula weÿland Wigand grüninger Rothgerbers burgers alhie hinderlaßene wittib. Montag d. 18.t 8.bris im Münster im frühgebett (i 97)
La tribu des maçon exempte Nicolas Heydt d’une amende pour avoir travaillé hors de la ville sans être sous l’autorité d’un maître.
1675, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 145) Donnerstags den 8. Julÿ Anno 1675 – Niclaus Heid der Schirmbs Verwandte ward vorgestellt, daß derselbige vor sich selbsten gearbeitett, so ihne nicht gebühre. Berichtet habe außerhalb der Statt gearbeitet, undt nicht gewußt, daß Ihm verbotten seÿe. Erkand, soll Ihne vor dießes mahl der straß nachgelaßen sein, ins Künfftige aber derselbige solchen arbeitens müßig gehen.
Nicolas Heidt se remarie à Schiltigheim avec Esther Schmitt, originaire de Colmar, veuve de Jean Henri Winckler (cf. plus haut, la quittance de sa fille Catherine en 1715)
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 70)
1681. Mont. 20. Junÿ. Zeigere eines von Regierenden H. Ammeisters durch Johann Carlen Spießen Verfertigten Scheins sub dato d. 4. Maÿ Aô 1681. sind Niclaus Haydt der Schirms verwandter in Straßburg, vnndt Esther Schmidtin von Colmar Hanß Heinrich Wincklers nach Zwiefach außruffung ehl. copulirt word. (i 40)
D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient à Esther Heyd (1722), Nicolas Heyd (1724) puis Laurent Bronner (1726), sans doute par legs puisque le titre d’acquéreur qui figure à l’inventaire (1731) est l’achat par Nicolas Heydt en 1664
Fils du vigneron Jean Bronner de Scharrachbergheim, le menuisier Laurent Bronner épouse en 1689 Anne Catherine, fille de l’orfèvre Wolfgang Kæhrlin.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17-v)
1689. Domin: IV et V. post Trinit: seindt proclamirt undt außgeruffen worden Lorentz Brunner der schreiner gebürthig von scharach Bergheim, ritterständischer herrschafft, Johann Brunners deß räbmans vndt burgers Zu gemeltem Scharach Bergheim ehl. sohn, vndt Jfr. Anna Catharina weÿl. hrn. Wolffgang Kährlins gewesenen Silberarbeitters vndt gewichtfächers auch burgers alhier nachgel. ehl. tochter. Copulati sunt d. 13. Julÿ [unterzeichnet] Lorentz Bonner Als Hoch Zeitter, X signum sponsæ (i 20)
Laurent Bronner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 556
Lorentz Bronner Von Scharrachbergheim, der schreiner, Hannß Bronners des Reebmanns daselbst Sohn, empfangt des burgerrecht Von Anna Catharina Kärlerin, weÿl. Wolffgang Kärlins, des gewesten silberarbeiters und gewichtfechers allhier hinterl. tochter seiner jetzmahligen haußfrawen, p. 2. Gold fl. 16. ß. so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegte, ist Zuvor ledig. standts geweßen und wird beÿ E: E: Zunff der Zimmerleuth dienen. Jur: den 28. Julÿ 1689
Laurent Bronner devient tributaire chez les Charpentiers une semaine plus tard.
1689, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 129) Donnerstag den 4. Augusti 1689 – Neuzünfftiger
Lorentz Bronner, Von Scharrachbergheim der Schreiner, producirt Cantzelleÿ: Stall: und Pfenningthurns Schein, deßen datum den 28.ten Julÿ 1689 vndt erkauft das Zunfft: Recht umb 3. lb 2 ß 6 d. so gleich erlegt worden.
La maîtrise des Charpentiers refuse de donner un compagnon ou un apprenti à Laurent Bronner dont la femme a accouché trop peu de temps après le mariage. Pour servir d’exemple, les Quinze lui accordent au moins jusqu’à nouvel ordre un seul compagnon mais aucun apprenti.
1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 71-v) Mittwoch den 22. Aprilis – Lorentz Brunner der Schreiner Ca. E. E. Meisterschafft der Schreiner
Lorentz Brunner der Schreiner, per Saltzman, cit: E. E. Meisterschafft der Schreiner Klagt das citirte ihme Keine gesellen noch Lehrjungen wollen Zukommen lassen auß Ursach, weilen seine Hausfrau Zu Früh jnn die Kindbett Kommen, welches doch biß dahero anderen verstattet gewesen, bitt deßhalben einige Herren gn. abzuhören und darauff gleich andern Meistern gesind und Lehrjungen Zu halten gn. Zu erlauben. Künast Citati Zugegen berichten, daß es wider ihre habende Handwercks art: lauffe, und hme deßwegen Kein gesell gebühre, bitte es beÿ ordnung gn. Zulaßen, mögen jm übrigen deputationem wohl leiden, bitten aber relatione facta ihm sein begehen jnn genaden anzuschlagen. S. erholt vorgehaltenen recess und bezieht sich auff die præjudicia. K. gnlia und priora. Erk. gebettene deputation Willfahrt, Obere Handwercks herren.
(f° 79-v) Freÿtag den 12. Maÿ – Lorentz Brunner der Schreiner Ca. E. E. Meisterschafft der Schreiner
Iidem [Obere Handwercks herren] per Herrn Schrägen, Es habe Lorentz Brunner, d. Schreiner, geklagt, daß die Meisterschafft der Schreiner weder gesellen noch jungen halten lassen, auß Ursach, seine Frau Zu Früh jnn die Kindbett gekommen were.
Als Gegentheil, auff geschehene remission, hierüber gehört worden, so habe Hanß Heinrich Buck, und Georg Heil, die noîe d. Meisterschafft erschienen, beditten, daß es Wider articul lauffe, Kläger hingegen habe verschiedene præjudicia, als des Hermann Albrings Philipp Reitzels, Christian Hahnen und Heinrich Rechen, allegirt mit denen Mghh. dispensirt Und einem jeden einen gesell vergönnt hätte, darwider und Zwar, was den Albring betrifft, gegnere excipirt, daß solches in consideration seiner vielen Kinder geschehen were, Reitzen seinen bruder deme er Keinen lohn gibt, und sonsten inn Spithal Käme, beneben denen jenigen Gesellen so beÿ seinem Vatter seel. gewesen, beÿ sich hätte, Hahn Zwar einen jungen, der seiner schwester Kind war gelehrt, aber nicht eingeschrieben worden were, Und Rechen nur ein gesell erlaubt, aber jüngst wegen Königl arbeit 3 gesellen hätte. Nachdeme mann beede theil dergestalten angehört gehabt, so habe man die sach so angesehen, daß Zwar Kläger und seine Frau durch subsequens matrimonium legitimirt weren, allein, weilen auch jnn der observantz so daß mann einen Unterschied under denen, so sie wohl verhalten, und under denen, so sich versehen mache, so habe man dafür gehalten, daß ihme, Kläger, nur ein gesell ad exemplum aliorum Willfahrt werden könte, und er dabeneben Keinen jungen lehren sollte, Were er aber mit der Zeit beÿ Mghh: sich wider anmelden Würde, alsdann Zu Ihnen stundte, ob Sie ihme Fernere genad gedeÿen laßen wollen ? Erk. Bedacht beliebt.
Anne Catherine Kæhrlin meurt en 1694 en délaissant une fille. La masse propre au veuf est de 62 livres, celle propre à l’héritière de 146 livres. L’actif de la communauté s’élève à 234 livres, le passif à 314 livres
1694 (27.3.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 2) n° 54
Inventarium Vnd beschreibung, aller vnd jeder, liegend: Vnd fahrender, Verändert: Vnd ohn veränderter, Haab güttere vndt Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren und tugendsame fr: Anna Catharina, geborne Kährlin, Meister Lorentz Bronners, deß Schreiners vnd Burgers Zu Straßburg haußfr. Seel. nach Ihrem den 11.ten Februarÿ jüngsthin aus diesem mühe seelig. leben genommenen tödlich. hintritt, hinder laß. Welche auf freundliches ansuchen, deß Ehen, vorgeacht. Herrn Christoff Hermann, deß Stattschreiners vnd Burgers allhie, alß geordnet und geschworenen Vogts, Annæ Catharinæ, der selig abgeleibt. mitt ersterwehnten Lorentz Bronner Ihrem hauß würth, Ehelich Erzielt vnd hinderlaßenen Töchterlein, v. einig. Erbin ab intestato (…) Actum Straßburg den 27. Martÿ A° 1694.
Copia der Eheberedung. Wie Ich Wilhelm von Kippenheim &&
Hierauff Volget die beschreibung der Verlaßenschafft, Vor vnd ahne sich selbst, ahnfänglich der Haußrath, so in hernach beschriebener, in diese Verlaßenschafft gehörig. behaußung gefund. word.
Behausung so Theilbar. Hauß v. Höfflein, sampt deri hoffstätt in der Schiltsgaß am Roßmarckt (…)
Ergäntzung deß W. O. Nahrung auß einem durch H. Joh: Trommer, Notarium Publicum über derer beeden Eheleute einander Zugebracht. nahrung, auffgerichtet vnd beschrieb. den 30.ten Januarÿ 1692.
Ergäntzung deß Töchterleins Vnd Erbin von deß. mutter seel. in die Ehe gebracht ermanglenden guths
Des Wittibers ohnverändert Vermög. werckzeug 7, Silber geschmeidt 1, ergäntzung 7, Summa summarum 15 lb – Passiv Schulden 62
Der Erbin ohnverändert mütterlich gut , hausrath 64, Silber v. Geschm. 8, gold. Ring 6, baarsch. 13, Ergäntzung 54, Summa summarum 146 lb
Theilbar Gut, haußrath 24, mehl 9, Silbergeschmeid 14 ß, Ergäntzung 200, Summa summarum 234 – Schulden 314, Compensando 78
Summa finalis Inventarÿ 83
Laurent Bronner se remarie avec Marie Barbe Stattmann, fille de l’apprêteur de tabac Jean Georges Stattmann : contrat de mariage, célébration
1694 (12.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 38
Eheberedung Zwischen Mstr. Lorentz Brunnern dem Schreiner vndt burgern allhier
vndt Jgfr. Mariæ Barbaræ Stattmännin weÿl. Hanß Geörg Stattmanns geweßenen Tabackbereiter vnd auch burgers allhier seel. hinderlaßenen Tochter
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Meister Lorentz Brunnern Schreiner, vndt burgern allhier, beÿständlich herrn Christoph Herrmanns Statt schreiners vnd Burgers allhier, deßen Schwagers, als Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren vnd Tugendsahmen Jungfrawen Mariæ Barbaræ gebohrnen Stattmännin weÿl. Hannß Geörg Stattmanns geweßenen Tabackbereiters vnd burgers allhier seel. nachgelaßenen Tochter, mit assistentz herrn Johann Jacob Binders dero geschwornen vogts, als der Jgfr. Hochzeiterin, andern theil
Sig. Straßburg Montags dn 12. Julÿ Anno 1694. [unterzeichnet] Lorentz bronner Alß hochzeiter, Mariabara Stattmännin Als hogzeidin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 53)
1694. Domin: VII et VIII. post Trinit: proclamati sunt Lorentz Brunner der schreiner v. burger alhier, vndt Jfr. Maria Barbara weÿl. Johann Michael Stattmann, gewesenen grempen v. burgers alhier Nachgel. ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 4 August [unterzeichnet] Lorentz bronner Alß Hoch Zeitter, Maria Barbara Stattmännin Als hochzeiterin (i 55)
Marie Barbe Stattmann meurt en 1703 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de Schiltigheim. La masse propre au veuf est déficitaire de 52 livres, celle propre à l’héritier de 499 livres. L’actif de la communauté s’élève à 142 livres, le passif à 68 livres
1703 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 9) n° 379
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren: vnd tugendsahme Fraw Maria Barbara Brunnerin gebohrne Stattmännin, des Ehrengeachten Meister Lorentz Brunner Schreiner vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene Haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 5.ten Aprilis instehenden 1703.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Ehren vnd vorachtbahren herrn Johann Niclaus Schreiber fastenspeishändler vnd burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Gottfriedten, der abgeleibten fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeigten Söhnleins vnd ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erbens fleißig inventirt (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehren: vnd vorgeachten hern Christoph Herrmann, Statt Schreiner vnd burgers allhier des Wittibers Kinds erster Ehe geordneten Curatoris Donnerstags den 31. Maÿ Anno 1703.
Copia der Eheberedung, perge in Ptot. (-) Fol. (-)
In einer allhier Zu Straßburg ahne der Schiltzgaß auff dem Roßmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen gefundten.
Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Wohn stuben
Eigenthumb ahne einer Behaußung (W.) It. ein hauß in der St. St. in der Schiltzgaßen ane dem Roßmarckh (…)
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ über des Wittibers vnd der verstorbenen frawen seel. einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1695. durch mich Eingangs gemelten Notarium auffgerichtet
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Nahrung betr. Sa. Haußraths 47, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Siler Geschirr und Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 4, Sa. der baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane 1. behaußung 100, Sa. Ergäntzungs reste 27, Summa summarum 221 lb – Schulden 273, Compensando 52 lb
Des Erben eÿgenthümblich Guth belangend, Sa. haußraths 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Activorum 625, Sa. Ergäntzungs rests 77, Summa summarum 756 lb – Schulden 257, Nach deren Abzug 499 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 30, Sa. der diehlen 7, Sa. früchten 6, Sa. Weins 4, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 4, Sa. der Schuld 17, Summa summarum 73 lb – Schulden 142, Passiv onus 68 lb
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (350 livres) sur un total de 700 florins. La somme taillable a cependant été portée de 100 à 200 florins pour l’année en cours.
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 189-v
(Zimmerleüt, F. 128.b, N° 805) Weÿl: Fr: Mariæ Barbaræ Lorentz Brunners deß Schreiners geweßener haußfrauen Verlaßenes Vermögen, jnventirt Nots: Rohr.
Concl: fin: Inv: ist fol: 88.b 377. lb, die thun 700. fl. Verstallte hingegen allein 100 fl. Zue diesen 100. fl. wurde ihnen noch wegen deß erbs von der Schwieger noch 100 fl. pro 1703. Zugeschrieben, daß Sie pro 1703. 200. fl. verstallten.
Von welches nicht vertallten 600 fl. der Nachtrag gerechnet wird, auf Sechß jahr in duplo, macht à 1 lb. 16 ß – 10 lb 16 ß
Und auch pro Sechß jahr in simplo, trifft à 18 ß – 5 lb 8 ß
Extat das Stall gelt pro 1703 – 1 lb 13 ß
Item so ist vor gebott – 7 ß
So dann vor Abhandlung – 15 ß 6 d
Summa 18. lb 14 ß 6 d
Straaff. Weilen nun die Nahrung gar nicht verstallt worden, als wird ratione der Straaff, daß Geschäfft an Unsere Gnd: Herren die Fünffzehen verwiesen.
(rub.) dt. 19. 9.brs: 1703. vermög Erk: der Obern Stallherren vor alles allein 11. lb 10. ß 6 d
Laurent Bronner se remarie en 1703 avec Marguerite Kœnig, fille du tonnelier Josse Kœnig : contrat de mariage, célébration
1703 (14.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 248
Eheberedung Zwischen Meister Lorentz Brunner, Schreiner vndt Jgfr. Margarethæ gebohrner Königin, beeder Eheleute vnd burgere allhier
Eheberedung Zwischen Meister Lorentz Brunner, dem Schreiner vndt burgern allhier, als dem Bräutigamb, beÿständlich herrn Christoph Hermann deß Statt Schreiner vnd burgers allhier seines Schwagers ane einem
So cann Jgfr. Margarethæ Königin, weÿl. Jost König des Kieffer vnd burgers allhier seel. ehelichen tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Georg Feßenmeÿer des glaßer vnd burgers allhier Ihres geschwornen vogts, andern theils
So beschehen Straßb. den 14. 9.bris A° 1763. [unterzeichnet] Lorentz bronner alß Hoch Zeitter, mg der Jgfr. hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 82 n° 30)
Eodem [Mittwoch den 12. Decembr. 1703.] sind copulirt worden Laurentz Brunner der Schreiner und burger alhier und Jfr. Margaretha Königin, weÿland Jost Königs gewesenen Kieffers vnd burgerß alhie, nachgelaßener ehel. tochter, unterzeichnet Lorentz Bronner Als hozeiter, mk ist der Zeich. der Jfr Hochzeiterin (i 86 – proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune f° 119)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ses apports s’élèvent à 447 livres, ceux de sa femme à 207 livres.
1705 (12.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 14) n° 556
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Lorentz Brunner Schreiner und die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha gebohrne Königin, beede Eheleüthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Ehrengeachten Herren Johann Peter Zopffen Statt treher vnd burgers allhier alß des Ehem. Kinds aus Erster Ehe geordneten vogts vnd herrn Johann Niclauß Schreibers Hosenstrickers vnd ebenmäßigen burgers alhier deßen Kinds zweÿter Ehe geordneten Curatoris, auff Sonntags den 12. Novembris A° 1705.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schiltzgaß auff dem roßmarck gelegenen den beeden Eheleüthen eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Holtz: und Schreinerwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im undern Haußöhren, Im Keller
(f° 12) Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Item ein Hauß undt Höfflein in d. Schültzgaß ane dem Roßmarckh (…)
Holtz Diehlen und werckzeug Zum Schreiner Handwerck gehörig
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 25, Sa. Holtz Diehlen und werckzeug Zum Schreiner Handwerck gehörig 45, Sa. Frucht und meels 18, Sa. Wein undt lerer vaß 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. Goldener Ring 12, Sa. Baarschafft 31, Sa. Eÿgenthumbs ane Einer behaußung (-), Summa summarum 430 lb – Hierzu ist nun ferner Zusetzen die dem Mann ane den haußfrauen gebührende 2. tertzen so thun 17 lb, Demnach belaufft sich des manns gantzes in dieße Ehe Eÿgenthümblich gebrachtes Vermög. auff 447 lb
Der Frawen Nahrung betreffend, Sa. haußraths 80, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 107, Summa summarum 198 lb – Kombt ferner die angebühr hernach beschriebener haussteuren 8 lb, Sofort erträgt der Frawen völliger unverändert in dieße Ehe gebrachtes Vermög. Nembl. 207 lb
Marguerite Kœnig meurt en décembre 1730 en délaissant deux enfants. Laurent Bronner jouit de l’usufruit des biens de sa première femme Anne Catherine Kæhrlin. Outre la maison qu’il habite, il possède le futur numéro 12 inhabitable que les experts estiment à 62 livres. La masse propre au veuf est déficitaire de 21 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 246 livres. L’actif de la communauté s’élève à 266 livres, le passif à 226 livres
1731 (23.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 30) n° 694
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert Und ohnveränderter, Keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha Bronnerin gebohrene Königin, des Ehren: und Wohl vorgeachten Meister Lorentz Bronners, des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau, nunmehr seelige, als dieselbe Montags den 18.ten Decembris des Zurückgelegten 1730.sten Jahrs dießes Zeitlichen in das Ewige verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Michael Klopffers der Statt Musicanten und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg Bronners, Ledigen Schreiner gesellen so aug der Wanderschafft begriffen, wie auch Jungfrauen Annæ Margarethæ Bronnerin, so Majorennis und ohnbevögtigt, beeder der Verstorbenen seel. mit vorberührtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und sowohl per Testamentum als auch ab intestato Verlaßener rechtmäsiger Erben (…) So Beschehen in Straßburg auf Montag den 23.sten Aprilis Anno 1731.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Schiltzgaß auff dem Roßmarck gelegenen vnd Zum theil un dießer verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der obern bühn, In der Gesellen Cammer, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Wohn Stub, Im Haußöhren, Im hoff
Eigenthumb ane heußern. (W.) Eine behaußung vnd Höfflein, sambt dero hoffstätten vnd allen deroselben gebäuen in der Schiltzgaßen, ane dem Roßmarck (…)
(E.) Item ein alt häußlein, so ohnbrauchbar vnd nicht zu bewohnen ist, mit allen deroselben gebäuen, Zugehörd, Rechten vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg, in der Schiltzgaß ane dem Roßmarck, einseit neben Anthoni Schneider, dem taglöhner, anderseit neben einer behaußung dem Stifft alten St Peter allhier gehörig, hinden auf N. N. stoßend, so freÿ ledig eigen vnd durch vorgedachter der Statt Straßburg geschwornen herren Werckmeistere crafft Abschatzungs Zeduls vom 18.ten Apr. 1731. angeschlagen per 62. lb 10 ß. Darüber sagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, dadirt den 15.ten Martÿ A° 1664. mit altem Lit. A. notirt vnd dißmahlen wider nach beschehener Besichtigung dabeÿ gelaßen.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über Beeder gewesener Eheleute einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1705. durch Weÿl. Hn Notm. Daniel Rohren nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. Lehrer Vaß 1, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 2, Sa. antheils ane einer behaußung 250, Summa summarum 300 lb – Schulden 322, Passiv onus 21 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 8 ß, Sa. goldener Ring 62, Sa. Schulden 35, Erg. 130, Summa summarum 246 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs, holtz, diehlen und gemachter Wahr Zum Schreiner handwerck gehörig 44, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 6, Schulden 163, Summa summarum 266 lb – Schulden 226, Verbleibt 41 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 567 lb
Wÿdemb Welchen der hinterbliebene Wittiber von weÿl. Frauen Anna Catharina geb. Kährlin seiner Erstern haußfrauen seel. Zeit Lebens Zu usufruiren hat und nach geendigtem wÿdemb seiner mit deroselben ehelich erziehlten Tochter (heimfallen wird)
Copia Codicilli – 1728 (…) auf Freÿtag den Ersten Monatstag Octobris abends Zwischen Sechs vnd Sieben uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern, in dier allhier Zu Straßburg, ane der großen Kirchgaß gelegenen vnd von mir Notario bewohnenden behaußung deren obern Stuben mit den Fenstern Zum theil in einem Hoff vnd Zum theil auf die Gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren: vnd Wohlvorgeacht Meister Lorentz Bronner, der Schreiner vnd beneben Ihme die Ehren: vnd tugendsame Frau Margaretha Bronnerin, gebohrene Königin (…) Johannes Lobstein, Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Tag des Monats Novembris Anno 1703. Daniel Rohr, Nots.
Abschatzung dem 18. Aprill 1731. Auff begehren H: Johann Lorentz Pronner dem schreiner ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in dero Kleinen schitz gaßen gelegen einseits Neben H Samuell Kratzen (…)
ferner ein sehr alten Nebens haußlein so unbrauchbar und nicht Zu bewohnen ist worinnen ein Stublein und hauß Ehren Kellerlein sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch de Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb. Ein hundert und vunff und Zwantzig Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Le tuteur de Jean Georges Bronner et Anne Marguerite Bronner, femme du boucher Abraham Detterer, vendent la maison à Anne Barbe Kessler, veuve du tisserand Laurent Münch.
1736 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 n° 608
H. Johann Michael Klopffer der Musicus als vogt Johann Georg Bronner des von hier abweßenden ledigen schreiners und deßen schwester Anna Margaretha geb. Bronnerin Abraham Detterer des Metzgers ehefrau
in gegensein Annæ Barbaræ geb. Keßlerin weÿl. Lorentz Münch hiesigen Leinenwebers wittib mit assistentz Johannes Herrmann des leinenwebers ihres Curatoris
Eine alte kleine behausung und hoffstatt mit allen deren zugehörden und rechten in der Schildtsgaß beÿ dem Roßmarckt, einseit neben Antoni Schneider dem tagner anderseit neben einem dem Stifft zum alten St Peter gehörigen hauß hinten auff Heinrich Werdter den tabackbereither – als ein von Esther Heÿdin der wittib ererbtes guth – um 62 pfund
Laurent Münch, originaire d’Oberhausbergen, fait dresser un état de sa fortune (pour accéder à la bourgeoisie)
1716 (17.Xbr), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66) Designation
Vermög ertheilten Schrifftlichen Attestati von Stabhalter und Gericht von Oberhausbergen underm 17. Decembris Anno 1716. hat Lorentz Münch der Ledige leinenweber Von gedachtem Oberhausbergen gebürtig so Verlobt an Jgfr. Annam Barbaram weÿland Mstr Johannis Kößlers gewesenen Leinenwebers und burgers alhier seel. nachgelaßener ehel. Tochter, Volgendes eÿgenthümblich in Vermögen alß
Erstlichen soll Andreas Weber burger Zu Oberhausbergen in Capital 47
Item ein außbereit bett sambt 6. leinlachen pro 12
Item Zween Acker Veld Oberhausberger bann gelegen à 47 lb d 94, Sa. 134
Sig. Straßburg den 17. Xbris 1716.
[Original du certificat]
Fils du cultivateur du même nom, Laurent Münch épouse en 1717 Anne Barbe, fille du tisserand Jean Kessler : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration.
1717, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 165
Lorentz München, ledigen Leinenwebers
und Jungfrauen Annä Barbarä Kößlerin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29-v n° III)
1717. Dominica II. post Epiphan. et LXX. proclamati sunt Lorentz Münch der ledige Leinenweber von Oberhaußbergen, Lorentz Münch deß Burgers und Acker Manns Zu Oberhaußbergen Ehelicher Sohn, Und Jf. Anna Barbara, weÿl. Johann Keßler, gewesenen Leinen Webers und Burgers alhier nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw den 27. Januarÿ [unterzeichnet] x ist das beÿ Zeichen deß hochzeiters, Anna barbara als hoch Zeiterin (i 34)
Laurent Münch devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage.
1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 826
Lorentz Münch Von Oberhausbergheim, der Leinenweber, Lorentz Münch ackersmann daselbst sohn, emp. das burgerrecht von seiner Frawen Barbara Keßlerin p. 2. gold. fl. 16 ß wird beÿ E. E. Zunfft der Tucher dienen. Jur: d. 6. Dito [Februarÿ] 1717.
Anne Barbe Kessler hypothèque la maison au profit du serrurier Jean Georges Michael, bourgeois de Strasbourg domicilié à Kehl.
1738 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 482-v
Fr. Anna Barbara geb. Keßlerin weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers ohnbevögtigte wittib mit beÿstand Andreas Stahl des Maurers und Steinhauers
in gegensein Johann Georg Michael des hiesigen burgers und zu Kaÿl wohnafften schloßers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine am 21. junÿ 1736 erkauffte Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ dem Roßmarckt in der Schildtsgaß, einseit neben Antoni Schneider dem tagner, anderseit neben einem dem Stifft zum alten St Peter gehörigen hauß, hinten auff Heinrich Werdter den tabackbereither
Anne Barbe Kessler, assistée de son gendre Georges Adam Krœner, hypothèque la maison au profit de Susanne Wœrner
1742 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 59-v
Fr. Anna Barbara geb. Keßlerin weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers ohnbevögtigte wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Georg Adam Kröners des leinenwebers
in gegensein Susannæ Wörnerin mit beÿstand ihres bruders Johann Georg Wörner des schuhmachers – schuldig seÿe 162 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt einseit neben Antoni Schneider des tagners wittib, anderseit neben Johann Burger dem zimmermann, hinten auff Heinrich Werdter den tabacbereiter – als ein am 21. junÿ 1736 erkaufftes guth
Anne Barbe Kessler meurt en 1761 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 275 livres. L’actif de la succession s’élève à 284 livres, le passif à 208 livres. Les héritiers exposent infructueusement la maison aux enchères.
1761 (24.7.), Not. Haering (6 E 41, 1359) n° 144
Inventarium über Weÿland Frau Annä Barbarä Münchin geb. Keßlerin, längst Weil.d Lorenz München geweßenen Lwbrs. und bs. alhier Zu Straßburg seelig. hinterbl. Wb. nun auch seeliger Verl.t. aufgerichtet Anno 1761. – nach ihrem Sambstags den 16.den Maÿ lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Von Hinnen Scheiden, hie Zeitl. verlaßen (…) So beschehen in fernerm Gegenseÿn S.T. H. Cornelÿ Jacob Weÿher Handelßmanns als aus E. E. Kl. Raths Mittel um der unverburgerten Erbin willen (…) abgeordnet, Straßburg den 24.ten Julÿ 1761.
Die verstorbene seelig ohne testament zu erben sind fähig 1° Frau Margaretha Dorothea geb. Münchin, weil. Meister Georg Adam Gröner gewes. Lwbrs. u. brs. alh. Zu Strßbg. seel. hinterbl. Wb. diesem Geschäfft persönl. abwartend, 2° Meister Joh: Martin Münch Lwbr. u. br. alh. hiebeÿ Zugegen, 3° Frau Anna Barbara geb. Münchin Daniel Schwartz, tagners u. Schirmers alh. Ehefr: beiständl. deßelben anwesend, so dann 4. Fr. Maria Magdalena geb. Münchin beistd. Joh: Kalber Tabacbereiters u. hießig. brs. ihres Ehem: diesem Gesch. beÿwohnend, Alle Vier ihro mit derem Eingangs ged. am 22.ten April 1729 Verstrb. Ehem: ssel. erzeugte KKr Zu glleichen Antheien, Welche aber diese Erb. u. Verl. mit Vorbehalt des Beneficii legis et Invÿ angetretten haben
In einer alhier Zu Strßbg. in der Schildsgaß an dem Roßmarckt gel. in diese Verl. gehörigen behausung befunden worden Wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Eine behaußung u. hoffstatt mit allen deren Zugehörden u. rechten alh. in der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt 1.s neben H. Antoni Sporer a. s. neben H. Georg Michael Müller Steinmtz: hinten auf H. N. Steif Schneid: stoßend geleg. so freÿ leedig eigen u. dh. j. Werner Bau Inspectorem auch H. Huber Werckm: des Zimmerhof Zu folg deren Zu mein Notÿ Concept gelief. schrifftlr. Abschatzung vom 6. Junÿ jüngst angeschlagen worden 560 fl. oder 275 lb. Wie die Verstorb. seel. das Eigenthum dieser behaußg. erlangt hat, meldet 1. t. perg. Kfr. aus allh. C. C. Stb. mit dero anhangend. Ins. verw. d. d. 21. Junÿ 1736.
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. Haußraths 9, Sa. Eigenthbs an einer behaußung 275, Summa summarum 284 lb – Schulden 208 lb, Nach deren Abzug 75 lb
– Abschatzung vom 6.ten Junius 1761. Auff begehren Waÿlandt Anna Barbara Münchin Seligen hinterlaßene Erben, ist eine behaußung allhier jn der Statt Straßburg auff dem Roßmarckt jn der Schiltz Gaß gelegen, einseÿts Neben Herrn N: Sporrer, anderseÿts Neben Herrn Johann Michael Müller, und hinten auff N: N: stoßend, solche behaußung bestehet in Zweÿ Stuben, Zweÿ hauß: Ehren worinnen herdt und Cammin choss, und dreÿ hauß Kamern, dar Über ist der Dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hat auch einen Gewölbten Käller. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und Umb Fünff Hundert und Fünffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
– Anno 1761 donnerstags den 24. Septembris nachmittags auf E. E. Zunft der tucher auf Ansuchen Fr Margarethä Dorotheä geb. Münchin weil. Mr Georg Adam Gröner geweßenen Lwbrs. Wb. und bs. alhier Zu Straßburg seel. hinterbl. Wb. beist. (-), ferner Mstr. Joh: Martin Münch hiesig. bs u Lwbrs, Weiter Fr. Annä Barbarä geb. Münchin beist.dlich ihres Ehevogts Daniel Schwartz. tagners u. Schirmers alh. So dann Fr Mariä Magdalenä geb. Münchin unter dem Vollwort Johannes Kalbers Tabac bereiters u. hiesigen burgers, samtl. vier Geschwüsterde wurde die ihnen aus weiland Fr. Annä Barbarä Münchin geb. Keßlerin, längst weil. Mr Lorenz München geweßenen Lwbrs. u. bs. alh. Zu Straßburg seel. hinterbl. Wb. ihrer am 16. May gegenwärtig. Jahrs auch seel. verstorbenen Mutter Verl. gehörige behaußung und hoffstatt, mit allen deren Zugehörden und rechten alh. in der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt einseit neben Antoni Sporer, ander Seit neben H. Georg Michael Müller Steinmetzen und hinten auff H. Steif Schneider stoßend gelegen, so über 200. lb d. Capital (…) dieße Versteigerung ist fruchtos abgeloffen, weilen Keine Steinerer erschienen
Les héritiers Münch vendent la maison à Laurent Buxbaum et à sa femme Barbe Schalck pour 300 livres
1767 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 126-v
Johann Martin Münch der leinenweber, ferner Margaretha Dorothea Krönerin geb. Münchin, mehr Anna Barbara geb. Münchin Daniel Schwartz des taglöhners Ehefrau und Maria Margaretha geb. Münchin Johann Kalber des tabacbereiters Ehefrau
in gegensein Lorentz Buxbaum des fastenspeishändlers und Barbaræ geb. Schalckin
eine kleine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schildsgaß beÿ dem Roßmarckt einseit neben Antoni Dionisius Sporer dem maurer, anderseit neben H. Rathh. Müller dem maurer, hinten auff Wilhelm Steiff den schneider – um 300 pfund
Fils de Jacques Buxbaum et de Catherine Kientz, Laurent Buxbaum épouse en 1736 Ursule Stoll, fille de Henri Stoll.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 105)
Hodie anno domini 1736 die vero 14 mensis Octobris (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus Juvenis Laurentius Buksbaum in hoc civitate oriundus et ciuis filius Legitimus Jacobi Buksbaum et defunctæ Catharinæ Kientzin ciues ambo et pudica virgo Ursula stollin filia legitima henrici stoll et mariæ magdalenæ Roibin etiam ciues huiusce urbis et in hac Parochia commorantes, + signum sponsi + signum sponsæ (i 110)
Fils du remueur de grains Jean Jacques Buxbaum, le journalier Laurent Buxbaum acquiert en 1736 le droit de revendeur
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 260-v) Donnerstags den 6. Decembris 1736 – Neuer Leibzünfftiger Gremp CR
Lorentz Buchsbaum, der Tagner Johann Jacob Buchsbaums des Kornwerffers und burgers allhier ehelicher Sohn producirt Schein Von der Statt Stall de dato 4. Decembris 1736. bittet um das Zunfft und Grempen Recht.
Erkandt gegen erlag der Gebühr willfahrt
Entrichtete vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Grempen Recht 1 lb 10 ß
La femme de l’apprêteur de tabac et revendeur Laurent Buxbaum est mise à l’amende pour avoir vendu des coings en contravention au règlement.
(f° 402) Dienstags den 21. Octobris Anno 1738. – Lorentz Buchßbaums, des Tabackbereiters und Grempen Ehefrau wird angeklagt, daß sie nechst Verwichenen Freÿtag Acht Tag wieder Articul Quitten des Morgens um Acht Uhr auff gekaufft habe, beklagte Zugegen, sagt daß sie solche Quitten nicht Vor sich sondern Vor den Herrn Cardinal gekaufft habe. Erkand solle die beklagte den Artickel mit Ein Pfund und Zehen Schilling beßern.
Laurent Buxbaum est nommé remueur de grains en remplacement de feu son père
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
(f° 159) Iid. [Ober Kornherren] Herr XV.er Von Gail proponirt, es habe herr Prætor Regius jhme einen nahmens Lorentz Buchsbaum deßen Vatter auch beÿ de Statt Speicher knecht gewesen, nunmehro aber Verstorben Zu geschickt, undt finde Er herr von Gail daß dießer Lorentz Buchsbaum an seines Verstorbenen Vatters stelle alß ein Speicher knecht anzunehmen seÿe. Worauff hin demselben die ordnung abgeleßen worden, auff welche er den eÿd hat abgeschwohren.
Marie Ursule Stoll fait dresser l’inventaire de ses apports dans une maison qui appartient au batelier Jean Georges Eckert à la Krutenau.
1756 (28.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 88
Inventarium über der Ehr: und Tugendsamen frauen Mariæ Ursulæ Buxbaumin gebohrner Stollin, H. Lorentz Buxbaums des Kornwerffers und burgers alhier zu Straßburg, Ehefrauen zu gedachtem ihrem Mann in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet im Jahr 1756. (…) auf freund. Ansuchen Erfordern und Begehren ihrer der Ehefrauen fleißig ersucht und inventirt, durch sie selsbten beÿständ. H. Adam Frantzen des Schuhmachers und auch hiesigen burger – So beschehen zu Straßburg den 28. Julÿ 1756.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen, herrn Joh: Georg Eckert dem Schiffmann und burger alhier eigenthümlich zuständigen, Zum theil Lehnungs weis bewohnenden behaußung ist befunden worden wie folgt
Marie Ursule Stoll meurt en mai 1761 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de la Soupe-à-l’eau. La masse propre aux héritiers est de 26 livres. L’actif de la communauté s’élève à 216 livres, le passif à 131 livres
1761 (1.6.), Not. Elles (6 E 41, 1328) n° 141
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und tugendsamen Frauen Mariæ Ursulæ Buchsbaumin geb. Stollin, des Ehrs. und bescheidenen Lorentz Buxbaum des burgers und Fastenspeishändlers dahier Zu Straßburg im Leben gewesener ehelicher Hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach Ihrem den 23.ten Maji lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hientritt hie Zeit. verlaßen (…) So geschehen in der Königl. St. Straßburg auf Montag den 1.ten Junii 1761.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu Ihren Erben hinterlassen wie folgt, 1.mo Joh: Georg Buchsbaum, so ungefehr 17 Jahr alt, 2.do Lorentz so beÿ 15 Jahr alt, 3.to Anthoni Buchsbaum, so nahe beÿ 13 Jahr alt und 4.to Margaretham Buchsbaumin, so in das 8.te Jahr gehet, Alle vier d. verst. seel. mit Eingangs gem. hinterbl. Wr. ehel. erziehlte hinterlaßene Kinder, In welcher Nahmen der Ehrenvest herr Philipp Jacob Metzger der burger und tabackbereiter allhier derselben obrigkeitk. constituirt v. geschworner Vogt beÿ der Inventur erschienen und seiner Curanden Interesse bestens besorget.
Bericht. Des hinterbl. Wrs nach abgelegter Handtreu gethaner Declaration Zufolg ist dißortige gantze Verl. wehrend nunmehr zertrennter Ehe mit einander acquirirt gewonnen und erobert worden, dahero solche völlig nur mit außnahm beederseits Kleidung und Weißgezeug daren d. W. die seinige ohnbeschrieben behalten (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem dreÿ Zehen Graben gelegenen und hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. Eine behausung mit allen deroselben Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, all. Zu Straßburg ane d. Waßersupp Gaß oder XIII Graben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben Eigenthuml. Vermögen, Kleidung 26 lb
Dießemnach wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 37, Sa. Waaren zum Fastenspeishandel gehörig 18, Sa. Silbers 1, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. Eigenthums ane einer behausung 155, Summa summarum 216 lb – Schulden 131, In Vergleichung 84 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 110 lb
Ursule Stoll meurt à l‘âge de 46 ans. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène.
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 170)
Hodie 24. Maÿ anni 1761. sepulta fuit a Me infra scripto In Cœmeterio ad Stam helenam heri Mortua Sacramentisque pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité Munita Ursula Stollin uxor vidui superstitis Laurentii Buxbaum Civis Et Mercatoris sejunctium parochiani Nostri ætatis 46 annorum (i 89)
Laurent Buxbaum se remarie avec Barbe Schalck, fille du cultivateur Jean Schalck, de Holtzheim, demeurant depuis quinze ans à Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1761 (18.9.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 55
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrengeachte Lorentz Buxbaum, der Fastenspeishändler v. b. allhier, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr v. tugendgezierte Jgfr. Barbara Schalckin, weÿl. Johann Schalck des abgelebten bs. v. Ackersmanns zu Holtzh. mit auch weÿl. Barbara geb. Beltin beede seel. ehelich erzeugt v. nach todt hinterlaßene Groß Jährige tochter, als hochzeiterin
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg ane freÿtag den 18. Septembris Anno 1761. [unterzeichnet] x des Hochzeiters Handzeichen, o der Hochzeiterin Handzeichen
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 80)
Hodie 29 die Mensis Octobris Anni 1761 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Buxbaum civis et nauta hujus urbis viduus Mariæ Ursulæ Stollin in suburbanis Lapideis dictrictus Parochiæ Sancti Marci hujus urbis commorans et Barbara Schalckin ex Holtzheim hujus diœcesis oriunda, Johannis Schalck civis et agricolæ dicti loci et Barbara Feldin conjugum defunctorum filia legitima â 15 Annis in hac urbe et ab ultimo parochiana nostra, + signum sponsi + signum sponsæ (i 43)
Barbe Schalck devient bourgeoise par son mari presque deux ans après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 42-v
Barbara Schalckin von Holtzheim geb. verh. an Lorentz Buchsbaum den burger und gremp allhier erhalt das burger recht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ EE Zunfft Zur Mörin, prom. eod. [16. Junÿ]
Laurent Buxbaum meurt en novembre 1767 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et deux du deuxième. La maison récemment achetée est portée à son prix d’achat. L’actif de la succession s’élève à 353 livres, le passif à 479 livres.
1767 (19.12.), Not. Elles (6 E 41, 1334) n° 388
Inventarium über Weÿl. des Ehrb. v. bescheidenen Lorentz Buchsbaum geweßenen Fastenspeishändlers und burgers dahier Zu Straßburg nun seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1767.
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Liegend: und fahrend. haab und Nahrung, keinerleÿ davon ausgenommen noch vorbehalten, so weÿl. d. Ehrb. v. bescheidene Lorentz Buchsbaum im Leben geweßener Fastenspeishändler und burger dahier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 28. Novembris Jüngst genommenen tödlichen Hientritt Zeit. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der ane hernach folgendem folio benamster Kinder und Erben inventirt und ersucht durch die tugends. Frau Barbara geb. Schalck, die hinterbl. Wb. beÿständlich H. Antoni Fidelis Hürstel Practici allhier (…) So geschehen und vorgenommen worden In d. Königl. Statt Straßburg auf Sonntag d. 19. et 23. Monatstag Decembris Im Jahr 1767.
Benambsung der Erben. Des Verst. seel. ab intestato Verlaßene Erben wären 1° Joh: Georg Buchsbaum der ledige Tabackbereiter, vollständiger Jahren und in person anwesend, 2° Lorentz Buchsbaum, ebenmäßig Lediger Tabackbereiter, majorennis, dermalen aber Soldat unter dah. in garnison Liegender Königl. frantzos. Legion de Condé so wehrend dem Geschäfft erschienen. 3° Anthoni Buchsbaum, der Ledige Küblers Gesellen, allhier in Arbeit stehend, so 20. Jahr alt, 4. Margaretha Buchsbaum, so nechstens 15. Jahr alt wird, In welche beed. Letztern Nahmen Ehrengeachte Michael Stoll, d. Kornwerffer und burger dah. derer demaliger geordnet und geschwohrner Vogt Zugegen gewesen, So dann 5° Frantz Xaveri Buchsbaum, in dem 5. Jahr seines alters und 6° Eve Barbara Buchsbaum, so 2 ½ J. alt für und in Nahmen dieser beede hat H Philipp Jacob Metzger d. Tabackbereiter b. dahier als derselben obrigkeitl. geschworner Vogt dem Geschäfft beÿgewohnt. Samtliche 6 des verst. seel. nach Todt hinterl. Kindern davon bede Letztere mit d. hinterbl. Wb. die 4 erstere aber mit längst weÿl. Maria Ursula geb. Stoll in erster Ehe erzielt
Copia Testamenti – Cejourd’hui 22 9.bre 1767 (…) est comparu en personne le Sieur Laurent Buxbaum Bourgeois Graissier dud. Straßburg, Sain d’esprit Jugement, Mémoire et Entendement mais gissant au Lit malade de Corps dans le Poele du premier Etage de la Maison qu’il possede aud. Strasbourg Rue dite Schiltz Gass (…) Laquiante, Notaire royal
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Schilds gaß ane dem Roßmarck gelegenen und hernach unter theilbaren Nahrung beschriebenen behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Neml. Eine kleine behausung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Strb. ane der kleinen Schilds Gaß ane dem Roßmarckt, 1.s. neben Anthoni Dionysius Spoohrer dem Maurer, anders. neben H. Rathh Müllern dem Maurer und Steinhauer geleg. und hinten auf Mstr. Wilhelm Steifff den Schneider u. burgern dah. stosend, so auser dem hernach eingeführtem darauf versichert. Capital freÿ leedig und Eigen und durch den Verst. seel: u. die hinterbl. Wb: von Münchischen Erbs Interessenten dah. zufolg teutsch pergam. in allhies. C. C. stub pass. unterm 5. Martii Jüngst datirt mit dero Insiegel aufgedruckt versehener Kaufbrief käufl. an sich gebracht worden, für und um 300. lb. Welche Kauffschillings Summa hier auch auf samt. Erbs Interessent. begehren statt des anschlags genommen worden, angesehen keine reparationen darinnen seit beschehenem Kauf gemacht worden Und meldet annoch über sothane Behausung ferner 1. teutsch perg. Kauffbrieff in alhies. C. C. Stub passirt dedato 21. Junii 1736. unter Hn Oesinger mit handzug daran aber Kein Insigel.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe prætendirten abgegangen unveränderten Guths. Nach Außweiß eines, unter den sambtlichen dißorths Verl. gehörigen Papieren befundenen Zeduls
Sa. haußrath 35, Sa. Eigenthums ane einer behausung 300, Sa. Schulden 18, Summa summarum 353 – Schulden 479, compensando 125 lb, Endlicher Passiv Rest 59 lb
Compte que rend Jean Michel Stoll de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux enfants cadets issus du premier mariage, Antoine Buxbaum, tonnelier établi en Hongrie, et Marguerite Ursule, âgée de 23 ans
1776, Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 28
Rechnung Inhaltend Was weiland Johann Michael Stoll, der geweßene Kornwerffer und Burger alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworner Vogt weiland Lorentz Buxbaum des geweßenen Krempen und burgers dahier mit auch weiland fraun Maria Ursula geborner Stollin ehelich erzeugt und hinterlaßener Zweÿer jüngerer Kinder nahmens Meister Antoni Buxbaum des in Ungarn verheuratheten Küblers, so majorennis und Margaretha Ursula Buxbaumin so 23 Jahr alt ist, seit dem 12. Julÿ 1766 da derelbe zum vogt ernennet worden, bis auf sein den 17. Aprilis 1776 erfolgtes Absterben eingenommen und hingegen wieder außgegeben hat – Erste und Zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Copropriétaire de la maison, l’apprêteur de tabac Laurent Buxbaum épouse en 1778 Catherine Barbe Wuschker, fille du journalier manant Frédéric Wuschker : contrat de mariage, célébration
1778 (26.9), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 622
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheinene Lorenz Buchsbaum, lediger tabackbereiter, weiland Lorentz Buchsbaum, des fastenspeishändlers und burgers alhier mit auch weiland Fraun Ursula gebohrener Stollin, ehelich erzeugt und nach tod hinterlaßener Sohn, unter verbeÿstandung Frantz Brenner des Steinhauers und Schirmers hieselbst als hochzeiter an einem,
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Catharina Barbara Wuschkerin, weiland Friedrich Wuschker, des gewesenen Tagners u. Schirmers dahier, mit Fraun Maria gebohrener Feursteinin, ehelich erzielte und respectivé hinterlaßene Tochter unter assistentz H Frantz Anton Collein, des frippier und hiesigen burgers, als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen alhier Zu Strasburg auf Sambstag den 26. Septembris Anno 1778 [unterzeichnet] Lorentz bouchsbaumm als hochzeider, Catharina Barbara Wüschkerin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 306)
Hodie 19 octobris anni 1778 (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Buxbaum tabaci concinnator filius majorennis Laurentii Buxbaum civis frumentorum ventilatoris dum viveret hujatios et Mariæ ursulæ Stollin defunctorum conjugum, Parochianus noster, Et Catharina Barbara Wuschger filia majorennis defuncti friderici wuschger tutelaris et operarii dum viveret hujatis et superstitis anna Maria feursteinin quondam conjugum Parochiana nostra (signé) Lorentz Buxbaum, + nota sponsæ (i 175)
Catherine Barbe Wuscher meurt en 1796 en délaissant un fils
1796 (22 ventôse 4), Strasbourg 4 (23), Not. Roessel n° 368
Inventarium über und beschreibung all derjenigen haab und Nahrung so weÿl. die b. Catharina Barbara geb. Wuschkerin des b. Lorentz Buchsbaum tagners zu Straßburg Ehefrau, nach ihrem den 15. vendemiaire 3 genommenen tödlichen hintritt, auf Ansuchen des Wittibers und Barbara Friedrich Giffard Wäschers als ernannten Vogts der defunctæ mit dem Wittiber einigen Söhnleins François Ignace so 14 Jahr alt
im Sterbhauß am Roßmarckt in der Schiltigheimer Gaß N° 17
des Wittibers ohnv. hausrath 21 livres
des Kinds ohnv. effecten und Kleÿdung 61 l.
theilbare hausrath 68 li, passiva 70 l., Compensando 1 li
Copia der Eheberedung (…) den 26. sept. 1778, Joh. Philippe Lichtenberger Notarius
Enregistrement, acp 39 F° 168-v du 26 vent 4
La maison revient à Xavier et à Barbe Buxbaum, enfants issus de Barbe Schalck (voir la vente de 1823). Barbe Buxbaum épouse en 1791 Joseph Perrin, originaire de Dinsheim
Barbe Buxbaum revient habiter dans la maison vendue en 1805 (mais inscrite au nom de Joseph Perrin dans l’Atlas des alignements)
Registre de population 600 MW 35 (1815 sqq) f° 146 (i 202) Rue de Schildigheim N° 9
Perrin née Buchsbaum Barbe, 1768 veuve, Strasbourg, (auparavant) r. neuve quai des Pêcheurs, E(ntrée) 29 mars 1819, dél. r: des filets 60
Aloyse Apprederis, juge à Trèves, fait vendre par adjudication judiciaire les deux tiers de maison qui apppartiennent à Barbe Buxbaum, femme du cultivateur Joseph Perrin. Le poursuivant devient propriétaire à défaut d’enchérisseur.
1805 (27 messidor 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 24, n° 181
que le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement suivant. Audience du 17 prairial 13, Entre Mr Aloyse Apprederis juge à la Cour Criminelle du Département de la Sarre demeurant à Treves demandeur en Expropriation forcée comparant par Me Momy avoué d’une part et
Barbe Buchsbaum femme de Joseph Perrin Cultivateur hors la porte des bouchers en qualité d’héritière de feue sa mère defenderesse en expropriation forcée
à la partie poursuivante pour 380 francs
deux tiers d’une Maison aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg petite rue du Bouclier N° 9, d’un côté la veuve Giffer, de l’autre Jean Karcher, devant lad. rue, derrière la veuve Dancher, évalué à 25 fr de revenu, mise à prix 380 francs
pas de mise
(Cahier des charges) qu’en vertu d’un jugement rendu par le cidevant Ammeister regent de la ville de Strasbourg le 5 novembre 1772 et autre jugement rendu au Tribunal civil de Strasbourg le 19 ventose 12, à la requête d’Aloyse Apprederis juge cidt. au tribunal du deuxième arrondissement de la Meuse inférieure séant à Hasselstadt présentement à la Cour de Justice criminelle du Département de la Sarre, cessionnaire de Jacques Schalck, Barbe Buchsbaum femme de Joseph Perrin en qualité d’héritière de feue Barbe Schalck, à son deces veuve de Laurent Buchsbaum sa mère, 138 fr de principal
Léopold Louis de Gonzague Apprederis (autrement dit Léopold Aloyse Apprederis) épouse en 1793 Anne Madeleine Lantilhac, fille de François Lentilhac et de Marie Claire Staal Cayro, originaire de Chenailler (en Corrèze) : contrat de mariage, célébration
1793 (2.9.), Strasbourg 6 (6), M° Laquiante n° 2
Contrat de mariage – Cit. Leopold Louis de Consaque Apprederis, homme de Loix demeurant a Strasbourg, fils Majeur du feu le Cit. Philippe Apprederis vivant greffier des terres du cidevant grand chapitre et de Cit. Catherine Hermann
Cit. Anne Madeleine Lantilhac fille majeure du Cit. François Lantilhac, ci devant domicilié au lieu de Belhû paroisse de Chenalier, et de la Cit. Marie Claire Staal Cayro
article 8, dans le cas de predeced du futur époux la future épouse aura la jouissance de la maison a lui appartenante au futur époux scise rue du Jeu des enfants
acp 18 f° 45 du 5.9.
Mariage, Strasbourg (n° 477)
Cejourd’hui 16 septembre 1793 l’an second V de la République (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Léopold Louis de Gonzague Apprederis, homme de loi, agé de 33 ans, né et domicilié en cette ville, fils de feu François Philippe apprederis, Greffier du ci devant Grand Chapitre, et de Marie Catherine Reine Herrmann, de l’autre part Anne Madeleine Lantilhac, âgée de 23 ans, domiciliée en cette ville depuis quinze ans, native de Betut paroisse de chenalier, département de la Corrèze, fille de François Lantilhac, ci devant capitaine de cavalerie et de Marie Claire Staal cayro (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 5 août 1760 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 5 septembre 1770 (i 29)
Anne Madeleine Lantillac fait dresser l’inventaire de ses biens qui se trouvent chez André Moppert près la petite Boucherie
1795 (28 frimaire 4), Strasbourg 10 (3), M° Heus n° 244
Inventaire effets d’Anne Madeleine Lantillac – le 28 frimaire à la requête du Cit. Leopold Louis de Consaque Apprederis négociant a Strasbourg
il a été procédé à la description des meubles et effets qui se trouvent au domicile de son épouse la Cit. Anne Madeleine née Lantilhac près la petite Boucherie dans la Maison N° 4 du Cit. André Moppert cordonnier en cette commune
[sans estimations]
Enregistrement, acp 38 F° 128-v du 7 niv. 4
Léopold Louis de Gonzague Apprederis fait dresser l’état de ses biens qui se trouvent au 15, place Saint-Etienne
1795 (1 nivose 4), Strasbourg 10 (3), M° Heus n° 245
Inventaire des biens meubles et effets appartenant au Cit. Leopold Louis de Consaque Apprederis négociant a Strasbourg le 1. nivose
dans son domicile place Etienne N° 16 en presence de la Cit. Anne Madeleine Lantillac
communauté, meubles et effets 1053 li, numéraire 8346 li, total 9400 li, passif 22.415 li, excedent l’actif de 13.105 livres
(Joint) Contrat de mariage – Le C. Leopold Louis de Consaque Apprederis Homme de Loix demeurant a Strasbourg fils majeur de feu le C. Philippe Apprederiss vivant Greffier des terres du Cidevant grand Chapitre et de la Cit. Catherine Hermann Et la Cit. Anne Madeleine Lantilhac fille majeure du C. François Lantilhac cidevant domicilié au lieu de Bethû paroisse de chenalier et de la C. Marie Claire Staal Caÿro, art. 4, payement après le deces de la Cit. Beatrix Reinach veuve de feu le C. Pierre Staal demeurant à Belfort grand mere maternelle de le future épouse, Me Laquiante le 2. sept. 1793
Enregistrement, acp 38 F° 128-v du 7 nivôse 4
Divorce, Strasbourg (n° 233)
Cejourd’hui 29 Pluviôse l’an Cinq de la République française une et indivisible (…) est comparue en la maison commune Anne Madeleine Lantilhac, domiciliée en cette Commune ruë du dôme N° 8 demanderesse en divorce, épouse en légitime mariage de Leopold Louis de Gonzague Appredéris, Homme de loi né et domicilié en cette Commune rue de la nuée bleue N° 2-bis, défendeur en divorce, ladite Citoyenne Anne Madeleine Lantilhac assistée des Citoyens Jacques Démichel (…) Laquelle Anne Madeleine Lantilhac m’a requis de prononcer la dissolution de son mariage contracté en cette Commune avec ledit Leopold Louis de Gonzague Appredéris le 16 septembre1793 en second de la République française et m’a exhibé à cet effet 1° un jugement par défaut rendue entre les parties par le tribunal de famille le 3 fructidor de l’an trois de la République française une et indivisible, par lequel la demande de la comparante a été déclarée fondée, icelle en conséquence renvoyée devant l’officier public pour faiee prononcer le divorce conformément à la loi, 2° un jugement contradictoire rendu par le tribunal civil du Département du Bas Rhin le 19 prairial de l’année passée, par lequel le dusdit jugement du tribunal de famille a été déclaré exécutoire suivant sa forme & teneur, ledit jugement du tribunal dûment enregistré sous la date du 26 dudit moiis & notifié audit Citoyen Apprédéris le 28 dudit mois, 3° un jugement rendu par le tribunal civil du Département des Vosges sur appel émis par le Citoyen Apprederis du jugement susdit, le premier fructidor de l’année dernière & ce par défaut contre l’appellant par lequel ce dernier a été déclaré déchu de son appel principal, la citoyenne Anne Madeleine Lantilhac, intimée & incidemment appellante a été reçue dans son dit appel incident, qu’en conséquence il a été dit qu’il a été mal jugé par le jugement dont est appel, en ce que le défaillant n’aurait pas été débouté de sa demande aux fins de lui remettre l’enfant né de leur mariage, bien appelé quant à ce, a débouté l’appellant de ladite demande, l’enfant devant rester près de sa mère jusqu’à ce quil en soit autrement ordonné, Le jugement dont est appel sortissant au surplus son effet. Ledit jugement duëment enregistré sous la date du 5 Fructidor, & notifié au Citoyen Apprederis le 12 dudit mois, 4° un jugement définitif rendu en instance d’appel par ledit tribunal civil du Département des Vosges le 23 nivôse dernier de la teneur suivante (…), 5° la sommation faite à la requête de la comparante à son dit époux (…) aux fins de se trouver Cejourd’hui pour être présent à la prononciation du divorce (…) 7° un jugement donné par le tribunal civil du Bas Rhin sur mémoire présenté par la Citoyenne Lantilhac (…) j’ai en présence des témoins susdits & de ladite Anne Madeleine Lantilhac en vertu des pouvoirs qui me sont délégués prononcé au nom de la loi que le contrat civil du mariage (…) est dissous
[in margine :] Enregistré à Strasbourg le 2 ventôse an cinq
Dressé en 1828, l’inventaire de son frère Félix Romain Ignace Apprederiss mentionne les enfants issus de Léopold Aloise Apprederis, juge au tribunal civil de Trèves, et d’Elisabeth Raab, remariée avec le propriétaire Antoine Jérusalem.
Aloïse Léopold Apprederis et Xavier Buxbaum, demeurant en Bavière, copropriétaires, vendent la maison au garçon tanneur Frédéric Krufft pour 1 020 francs.
1823 (26.5.), Strasbourg 8 (36), Me Roessel n° 9142
Cahier des charges n° 9104, Adjudication définitive – 1. Louis Chrisostome Apprederis prêtre mandataire de son frère Aloïse Léopold Apprederis, ci devant juge en France présentement propriétaire à Trèves, 2. Joseph Siegel, ramoneur mandataire de Xavier Buxbaum ancien valet de chambre chez M le baron de Flaxland demeurant à Höselohe en Bavière dans le bailliage royal bavarois Neubourg
à Frédéric Krufft, garçon tanneur
une maison située en cette ville rue de Schiltigheim n° 9, entre Jean Karcher mesureur de bois et N. Mouteste, derrière la propriété du Sr Courjean épicier – Ladite maison appartient pour deux tiers à M Apprederis pour l’avoir acquis de Barbe Buxbaum femme de Joseph Perrin cultivateur hors la porte des Bouchers suivant jugement du Tribunal Civil rendu le 6 juin 1805 et un tiers au Sr Buxbaum pour l’avoir recueilli dans la succession de sa mère – criée 1000 fr – adjugée à 1020 francs
[Joint] Ich wittwe Barbara Berrin geb. Buxbaumin von Straßburg dermalen wonhafft beÿ meinem bruder Xaver Buxbaum in Hoselohe in königlichen beirischen Landgericht Neuburg, bevollmächtige hieimit den H. Joseph Siegel kaminfeger wonhafft in der grosen Straß n° 123 in Strasbourg (…)
[Joint] Extrait des minuttes du greffe du Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg. Extrait du jugement du 17 prairial 13 de la maison vendue par expropriation forcée sur la femme de Joseph Perrin née Buchsbaum – Audience du 17 prairial 13 Vieux style 6 juin 1805. Le Sr Aloise Apprederis juge à la Cour criminelle du département de la Sarre demeurant à Treves demandeur en expropriation forcée comparant par M. Momy avoué d’une part, et Barbe Buchsbaum femme de Joseph Perrin cultivateur demeurant hors la porte des Bouchers en qualité d’héritière de feu sa mère défenderesse en expropriation forcée défaillante d’autre part, mis en vente savoir deux tiers d’une maison avec aisances, appartenances et dépendances sise dans la ville de Strasbourg petite rue du Bouclier n° 9 d’un côté la veuve Giffar, de l’autre Jean Karcher, devant la rue derrière la veuve Danecher, évaluée à 25 fr de revenu – mise à prix 380 francs, personne n’ayant fait de mise mise à prix sur la base du revenu net de 15 fois, a adjugé à la partie poursuivante lesdits deux tiersde maison pour sa mise à prix de 380 fr – extrait le 24 février 1821
Enregistrement, acp 163 F° 43 du 28.5.
Originaire de Veldenz, près de Mülheim en Sarre, Jean Frédéric Kruft épouse en 1830 Marie Barbe Trœstler, originaire de Rosheim, en légitimant trois enfants nés en 1809, 1812 et 1816
Mariage, Strasbourg (n° 437) Du 17° jour du mois de novembre l’an 1830 à huit heures du matin. Acte de mariage de Jean Frédéric Kruft, Majeur d’ans, né en légitime mariage le premier février 1774 à Veldenz, Mairie de Mülheim ancien département de la Sarre, domicilié à Strasbourg, Contre maître d’une fabrique de colle, fils de feu Frédéric Kruft tanneur décédé à Veldenz le 12 janvier 1807 et de feu Marie Sophie Rausch, décédée audit lieu le premier nivôse an neuf
et de Marie Barbe Troestler, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 30 décembre 1781 à Rosheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Troestler, décédé à Rosheim le 16 fructidor an sept et de Odile Kieffer, domiciliée à Rosheim (…) Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Barbe Kruft née d’eux en cette ville le 28 août 1809, reconnue par ledit époux le 23 août 1811, Marie Madeleine Kruft, née d’eux à Dürckheim, ancien département du Mont tonerre le 27 novembre 1812 inscrit le même jour sur les registres de l’état civil de la dite Commune et Françoise Krufft née d’eux en cette ville le premier février 1816 inscrite le deux ensuivant sur les registres de l’Etat civil de cette ville (signé) Johann Friederich Krufft, l’épouse a dit ne savoir signer (i 13)
Barbe Drœstler, veuve de Frédéric Krufft, meurt en 1849 en délaissant deux filles
1850 (2.5.), Strasbourg 3 (95), M° Burtz n° 1722
Inventaire de la succession de Barbe Droestler veuve du Sr Frédéric Krufft, ancien tanneur demeurant en son vivant à Strasbourg
Cejourd’hui 2 Mai 1850 à deux heures après midi, à la requête et en présence 1. de D° Barbe Krufft femme du Sr Georges Zores, tailleur d’habits, à ce présent également et dont elle est autorisée aux effets ci après demeurant ensemble à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 17, 20, et de M. Jean Gustave Grucker, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Dlle Marie Madeleine Krufft, célibataire, majeure domiciliée à Strasbourg demeurant présentement à la Havane (Amérique) et auparavant à Paris (…) Lesdites D° Zores et la Dlle Marie Madeleine Krafft sa sœur habiles à se dire et porter héritières chacune pour moitié de D° Barbe Droestler veuve du Frédéric Krafft, ancien tanneur demeurant en son vivant à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 9 leur mère décédée en cette ville le 9 novembre dernier
Titres de propriété. Il s’est encore trouvé l’expédition d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 26 mai 1823 et d’un cahier des charges du même notaire en date du 12 du même mois, aux termes desquels il a été adjugé au Sr Frédéric Krufft à la requête de M Aloise Léopold Appederiss, ancien juge propriétaire à Trèves et du Sr Xavier Buxbaum ancien valet de chambre chez M le baron de flaxlanden, domicilié à Hoeselohe, bailliage royal bavarois Neubourg une maison et dépendances située à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 9 pour le prix de 1 020 francs
acp 391 (3 Q 30 106) f° 28-v (Déclaration de succession du 6 mai 1850 N° 112) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 188, argent comptant 2100, une maison rue de Schiltigheim N° 9 – Passif 152 francs
Registre de population 600 MW 35 (1815 sqq) f° 147 (i 203) [idem 148-a, i 205] Rue de Schildigheim N° 9
Krufft, Frédéric, 1776, g.on tanneur, Veldentz, (à Str. depuis) 1810, (auparavant) r. des dentelles 7, (Entré) 8.bre 1823, [f° 148-a] décédé E. décemb. 40
id. née Droester Barbe, 1787, Ep., Rosheim
id. Barbe, 1808, Strasbourg
id. Madeleine, 1812, Dürckheim
id. Françoise, 1816, Strasbourg
Acte de notoriété établissant que Frédéric Krufft est mort le 23 décembre 1840.
1861 (6.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Frédéric Krufft, tanneur à Strasbourg est décédé le 23 Xbre 1840 & Françoise Krufft sa fille le 6 juillet 1849 laissant pour héritiers 1) la mère et veuve Marie Barbe Drostlé, 2) Barbe Krufft épouse de Georges Zorès, propriétaire à Strasbourg et Marie Madeleine Krufft épouse de François Antoine Ulysse Marquier propriétaire à Paris
acp 498 (3 Q 30 213) f° 71 du 8.5.
Les deux filles de Frédéric Krufft vendent la maison à l’employé de commerce Jean Baptiste Thomas (Jean Thiébaut Thomas) et Marie Caroline Chevalier pour 2 500 francs
1861 (6.5.), M° Noetinger, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 854 (2998), suite du vol.851 n° 175
ont comparu Mr Georges Zorès, propriétaire, et sous son assistance et autorisation Md° Barbe Krufft son épouse, les deux demeurant à Strasbourg, Mr Zorès comparaissant tant pour assister et autoriser son épouse qu’au nom et comme mandataire de M. François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, de Dame Marie Madeleine Krufft son épouse, demeurant ensemble à Paris, Boulevard du temple N° 34 (…) lesquels ont par les présentes vendu
à Mr Jean Baptiste Thomas, employé dans le commerce et à Dame Marie Caroline Chevalier de lui autorisée demeurant de droit à Strasbourg mais actuellement en voyage, acquéreurs solidaires pour lesquels est ici présent Mr Georges Kraencker cordonnier demeurant à Strasbourg, se portant fort des époux Thomas
Désignation. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages avec mansardes et grenier, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 12 (nouveau) d’un côté Mr Arnold, de l’autre M. Puntz pardevant la rue par derrière Mr. Reymann. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte, avec tous les droits sans exception qui en dépendent y compris ce qui y tient à clous, murs, chevilles et que la loi répute immeuble par destination notamment cinq fourneaux dont deux en faïence et trois en fer, avec leurs tuyaux, pierres et cendriers, tous les volets se trouvant aux deux étages et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu appartient indivisément aux D° Zorès et Marquier pour l’avoir recueilli savoir, Partie dans la succession de M. Frédéric Krufft leur père en son vivant tanneur à Strasbourg où il est décédé le 23 décembre 1841 en délaissant pour seules héritières les D° venderesses et Dlle Françoise Krafft, leur sœur germaine, partie dans la succession de celle-ci décédée célibataire et ab intestat à Strasbourg le 6 juillet 1849 laissant pour seules héritières Mde Marie Barbe Droestler sa mère, veuve dudit Mr Krufft, pour un quart et les dites Dames venderesses pour les trois autres quarts, ainsi que le tout résulte d’un acte de notoriété reçu aujourd’hui par M° Noetinger l’un des notaires soussignés enregistré en même temps que la minute des présentes. Et la dernière partie complétant leur propriété dans la succession de la dite Dame veuve Krufft leur mère propriétaire de la moitié de l’immeuble dont s’agit dont pour avoir été commune en biens avec son susdit mari et dont elles sont le seules héritières ainsi qu’il résulte de l’inventaire après son décès arrivé le 9 novembre 1849 dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 2 mai 1850.
M. Krufft avait acquis cet immeuble de M. Aloïse Léopold Apprederis, propriétaire à Trèves et de M. Xavier Buxbaum, ancien valet de chambre, demeurant à Hoeselohe dans le bailliage Bavarois de Neubourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Roessel Georges alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1823, en suite d’un cahier des charges et d’un procès verbal d’adjudication provisoire dressé par le même notaire le 12 dudit mois de mai. L’immeuble dont s’agit appartenait pour deux tiers à M. Apprederis comme en ayant fait l’acquisition sur Barbe Buxbaum femme de Joseph Perrin alors cultivateur hors la porte des bouchers à Strasbourg en vertu d’un jugement rendu au tribunal civil séant en cette ville le 6 juin 1805 et pour un tiers à M. Buxbaum qui l’avait recueilli dans la succession de sa mère. Les parties déclarent qu’elles ne connaissent pas l’établissement de la propriété antérieure et elles déchargent le notaire soussigné de toute responsabilité à cet égard. (…) La vente a été conclue pour le prix de 2500 francs
Etat-civil. M. et Madame Zorès déclarent sous les peines de droit 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage qui en ait réglé les conditions et le régime particulier, 2) qu’ils n’ont jamais été chargés de fonctions emportant hypothèque légale, 3) que M M° Marquier sont également mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale de biens à défaut de contrat de mariage qui ont précédé leur union célébrée à New Yorck le 15 mai 1852 Et qu’ils n’ont jamais été chargés de fonctions emportant hypothèque légale, 4) que l’immeuble susdésigné est franc et libre de toutes dettes et tous privilèges et hypothèques.
acp 498 (3 Q 30 213) f° 71 du 8.5.
Jean Baptiste Thomas vend la maison au commerçant Abraham Weill
1868 (31.1.), Strasbourg 4 (127), M° Auguste Weiss n° 490
Du 31 Janvier 1868 – A comparu M. Jean Baptiste Thomas, employé dans le commerce, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel déclare par ces présentes, vendre (…)
à M. Abraham Weill, commerçant, demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages avec mansardes et greniers, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue de Schiltigheim N° 9 ancien, N° 12 nouveau, tenant d’un côté aux héritiers de M. Arnold, de l’autre côté à M. Puntz, pardevant la rue et parderrière M. Wintz. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section N N° 452 avec une superficie de 38 centiares. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) notamment cinq fourneaux dont deux en faïence et trois en fer, avec leurs tuyaux, pierres et cendriers, tous les volets et jalousies se trouvant aux deux étages et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Le vendeur déclare qu’il a fait l’acquisition de cet immeuble conjointement avec Dame Marie Caroline Chevalier, son épouse domiciliée à Strasbourg, de M. Georges Zorès, propriétaire, et de D° Barbe Krufft son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg et de M. François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, et de D° Marie Madeleine Krufft son épouse, demeurant et domiciliés à Paris, aux termes d’un contrat passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 6 mai 1861, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 dudit mois de mai vol. 850 N° 175 et inscrit d’office volume 782 N° 142. (…) Ledit immeuble avait appartenu indivisément aux Dames Zorès et Marquier pour l’avoir recueilli savoir, Partie dans la succession de M. Frédéric Krufft leur père, en son vivant tanneur à Strasbourg où il est décédé le 23 décembre 1841 en délaissant pour seules héritières mes dites Dames Zorès et Marquier et Mlle Françoise Krufft, leur sœur germaine, Partie dans la succession de celle-ci décédée célibataire et ab intestat à Strasbourg le 6 juillet 1849 laissant pour ses seules héritières Mad. Marie Barbe Droestler, sa mère, veuve dudit M. Krufft, pour un quart et les dites Dames Zorès et Marquier pour les trois autres quarts, ainsi que le tout résulte d’un acte de notoriété reçu par M° Noetinger le 6 mai 1861. Et la dernière partie complétant leur propriété dans la succession de la dite D°e veuve Krufft leur mère, propriétaire de la moitié de l’immeuble dont s’agit propr= avoir été commune en biens avec son sus-dit mari, et dont elles sont le seules héritières, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après son décès arrivé le 9 novembre 1849 par M° Burtz notaire à Strasbourg le 2 mai 1850.
M. Krufft avait acquis cet immeuble de M. Aloise Léopold Apprederis, propriétaire à Trèves et de M. Xavier Buxbaum, ancien valet de chambre, demeurant à Hoeselohe dans le bailliage bavarois de Neubourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1823, en suite d’un cahier des charges et d’un procès verbal d’adjudication provisoire dressé par le même notaire le 12 dudit mois de Mai. L’immeuble dont s’agit appartenait pour deux tiers à M. Apprederis comme en ayant fait l’acquisition sur Barbe Buxbaum, épouse de Joseph Perrin alors cultivateur hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg en vertu d’un jugement rendu au tribunal civil séant en cette ville le 6 juin 1805 et pour un tiers à M. Buxbaum qui l’avait recueilli dans la succession de sa mère. (…) La vente a été conclue pour le prix de 3500 francs
Finalement le vendeur déclare qu’il est marié en premières noces avec son épouse nommée d’autre part et qu’il n’est et n’a jamais été tuteur, curateur ni chargé d’aucune gestion emportant hypothèque légale
acp 569 (3 Q 30 284) f° 64-v du 1.2.
Caroline Chevalier épouse séparée de corps et de biens de Jean Thiébaut Thomas (propriétaire de la moitié de la maison) et Abraham Weill (propriétaire de la moitié propre à Jean Thiébaut Thomas, voir pour plus de précisions la vente passée en 1871) exposent la maison aux enchères. Les acquéreurs sont Abraham Weill (vendeur) et Isaac Weill (son frère)
1868 (6.4.), M° Noetinger
Cahier des charges, 30 mars – Adjudication définitive 6 avril – A la requête fr 1) Caroline Chevalier épouse de Jean Thiébaut Thomas, cordonnier à Strasbourg, séparée de corps et de biens, 2) Abraham Weill, commerçant à Strasbourg, comme étant aux droits du Sr Thomas suivant vente reçue Weiss notaire le 31 janvier 1868, pour moitié
au susdit Abraham Weill et à Isaac Weill commerçant à Wolfisheim acquéreurs solidaires chacun pour moitié
rue de Schiltigheim N° 12, moyennant 5400 francs
acp 572 (3 Q 30 287) f° 24 du 7.4.
Originaire de Wolfisheim, Abraham Weill épouse en 1853 Nanette Levy, native de Lauterbourg.
Mariage, Wolfisheim (n° 6)
Le 8 novembre 1853 à quatre heures du soir, Acte de mariage de Abraham Weil âgé de 30 ans né à Wolfisheim le 30 décembre 1823 (…) revendeur domicilié à Wolfisheim fils légitime et Majeur de Benjamin Weil âgé de 65 ans, revendeur à Wolfisheim ci présent et consentant et de Bina Gross âgée de 55 ans domiciliée à Wolfisheim ci présent et consentant
et de Nanette Levy, âgé de 27 ans née à Lauterbourg (Bas-Rhin) le 19 mars 1826 (…) domiciliée à Lauterbourg fille légitime et majeure de Mathieu Levy, âgé de 58 ans, boucher à Lauterbourg (Bas-Rhin) ci présent et consentant et de Rosine Levy âgée de 55 ans, domiciliée à Lauterbourg (Bas-Rhin) ci présent et consentant (…) un Contrat de mariage a été passé devant M° Mühl notaire à Oberschaeffolsheim le 8 novembre 1853 (signé) A Weill, Nannette Levj (i 4)
Nanette Levy meurt en 1867 en délaissant quatre enfants
1867 (24.12.), Strasbourg 4 (127), M° Auguste Weiss
Inventaire de la succession de Mme Nanette Levy épouse de M. Abraham Weill, commerçant à Strasbourg où elle est décédée le 12 novembre dernier
L’an 1867 le Mardi 24 décembre à neuf heures du matin à Strasbourg au domicile mortuaire Grand rue n° 42. A la requête de M. Abraham Weill, commerçant, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté réduite aux acquêts qui a existé entre lui et son épouse Mme Nanette Levy, décédée à Strasbourg aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Mühl notaire à Oberschaeffolsheim le 8 novembre 1853 que comme tuteur légal de ses enfants procréés du mariage d’entre lui et sa défunte épouse et qui sont 1. Clotilde Weill née le 2 novembre 1856, 2. Isidore Weill née le 30 juin 1859, 3. Eugénie Weill née le 15 juillet 1860, 4 et Camille Weill née le 26 mars 1863, tous quatre domiciliés avec leur père. Lesdits Clotilde, Isidore, Eugénie et Camille les Weill seuls enfants délaissés par la défunts dame Weill et habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart. En présence de M. Mathieu Levy, boucher demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant et qualité de subrogé tuteur établi auxdits mineurs
Copie du contrat de mariage. Ont comparu 1. Le sieur Abraham Weill commis négociant demeurant à Wolfisheim, fils majeur et légitime de Benjamin Weill, ancien commerçant demeurant au même lieu, agissant sous l’autorisation de ses père et mère ci présents, futur époux d’une part, 2. la dlle Nanette Levy, sans profession demeurant à Lauterbourg, fille majeure et légitime de Mathieu Levy, boucher et de Rosine Levy conjoints demeurant au même lieu, agissant sous l’assistance de ses père et mère ci présents, future épouse d’autre part (…)
Meubles. Dans la chambre d’habitation, Chambre à coucher, Corridor aux accessoire, Corridor, Chambre à couhcer sur la cour, Chambre des domestiques, Cuisine, Cave, Grenier
acp 568 (3 Q 30 283) f° 74 du 27.12. (succession déclarée le 11 mai 1868) Communauté, maison 1348 – Succession, garde robe 329 francs
acp 572 (3 Q 30 287) f° 92-v du 8.5. (vacation du 6.5.) Communauté, argent comptant 500, créances 13.882
10 ares 5 terre ban de Strasbourg, un tiers de 1 ha 64 ares terre audit ban, stalles au temple israélite de Strasbourg
Abraham Weill se remarie en 1868 avec sa belle-sœur Eugénie Levy : contrat de mariage, célébration (d’autres actes seront présentés dans la notice de la maison appartenant à Abraham Weill)
1868 (21.12.) M° Auguste Weiss
Contrat de mariage – Abraham Weil propriétaire à Strasbourg
Eugénie Levy célibataire à Lauterbourg
acp 579 (3 Q 30 294) f° 64-v du 24.12.- communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés en un acte reçu Weiss me 24 décembre 1867 et 6 mai 1868
Ceux de la future consistent en un mobilier estimé à 539
Donation par le futur à la future d’une part d’enfant en toute propriété
et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession
Mariage, Strasbourg (n° 678)
Du 22° jour du mois de décembre 1868 à dix heures du matin, Acte de mariage d’Abraham Weil, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 décembre 1823 à Wolfisheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, propriétaire veuf de Nanette Levy, décédée à Strasbourg le 12 novembre 1867, fils de feu Benjamin Weil, ancien commerçant décédé à Strasbourg le 22 juillet 1863 et de feu Sabine Gros décédée à Oberschaeffolsheim (Bas-Rhin) le 8 mai 1867
Et d’Eugénie Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 mars 1839 à Lauterbourg (Bas Rhin), domiciliée à Lauterbourg, sans profession, fille de Mathieu Levy, boucher domicilié à Lauterbourg ci présent et consentant et de Rosine Levy son épouse domiciliée à Lauterbourg (…) Les futurs époux produisent en outre une ampliation d’un décret rendu le 4 novembre dernier par S. M. l’Empereur des français et portant (disp)enses d’alliance en leur faveur, ledit décret ayant été transcrit le 20 novembre ès registres du greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg en exécution de l’ordonnance de M. le président du tribunal en date du même jour. – il a été passé le 21 de ce mois un contrat de mariage devant M° Auguste Weiss, notaire à Strasbourg (signé) Weil, Levÿ (i 39)
Isaac Weil (frère du précédent) épouse en 1852 à Wolfisheim Adèle Auscher (d’autres actes seront présentés dans la notice de la maison appartenant à Isaac Weill)
Mariage, Wolfisheim (n° 1)
Le 3 février 1852 à six heures du soir, Acte de mariage de Weil (Isac) âgé de 31 ans né à Wolfisheim le 7 juin 1820 (…) colporteur domicilié à Wolfisheim fils légitime et Majeur de Weil (Benjamin) âgé de 64 ans, commerçant à Wolfisheim ci présent et consentant et de Gross (Bina) âgée de 53 ans domiciliée à Wolfisheim ci présent et consentant
et de Auscher (Adèle) âgée de 24 ans, née à Niederroedern le 27 juillet 1826 (…) fille légitime et majeure de Auscher (Isac) commerçant domicilié à Niederroedern (Bas-Rhin) ci présent et consentant et de feue Cerf (Charlotte) domiciliée à Niederroedern morte en cette mairie le premier juillet 1851 (…) un Contrat de mariage a été passé le 3 février 1852 devant M° Mühl notaire à Oberschaeffolsheim (signé) Isac Weill, Adel Auscher (i 3)
Abraham Weill et Isaac Weill (dont l’état-civil est mentionné en fin d’acte) vendent la maison au cordonnier Jean Christophe Heeb et à sa femme Christine Lust moyennant 5 500 francs
1871 (13.7.), Strasbourg 4 (133), M° Auguste Weiss n° 2853
Du 13 Juillet 1871. Vente – Ont comparu Mr Abraham et Isaac Weill, les deux commerçants demeurant à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, vendu (…)
à M. Jean Christophe Heeb, cordonnier, et Mme Christine Lust, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, les deux ici présents et ce acceptant, Mme Heb sous l’autorisation de son mari, acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages avec mansarde et greniers, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue de Schiltigheim N° 12, d’un côté M. Arnold, de l’autre côté M. Puntz, pardevant la rue & parderrière M. Reymann. Ainsi que cet immeuble se trouve et se comporte, avec tous droits qui en dépendent, sans aucune exception ni réserve. Dans cette vente sont compris deux fourneaux en faïence et trois en tôle.
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté légale de biens qui a existé entre entre M. Jean Thiebaut Thomas, cordonnier, et Mme Caroline Chevalier, son épouse, demeurant à Strasbourg à défaut de contrat qui ait réglé les conditions civiles de leur union. Cette communauté a été dissoute en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 23 décembre 1867 prononçant séparation de corps et de biens entre M & Mme Thomas.
Mme Thomas a accepté purement et simplement ladite communauté suivant acte passé & devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 19 mars 1868. Postérieurement au jugement sus allégué M. Thomas avait vendu sans le concours de son épouse par acte reçu M° Weiss, l’un des notaires soussignés, le 31 janvier 1868 la maison dont s’agit à M. Abraham Weill, l’un des vendeurs. Ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 février suivant, vol. 1139 N° 36. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 3500 francs stipulé payable aussitôt après l’accomplissement des formalités de la transcription & de la purge. Mais la vente n’était pas opposable à Mme Thomas pour la moitié lui revenant indivisément dans ledit immeuble attendu que l’effet de la séparation de biens opéré par la séparation de corps remonte au jour de la demande et que M. Thomas n’avait en conséquence à l’époque de cette vente qui du reste est postérieure même au jugement de séparation qu’un simple droit d’administration sur la ci devant communauté. Aussi la Dame Thomas ne voulut pas admettre la vente de l’immeuble de la communauté et par l’acte de liquidation & de partage de cette même communauté dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1868 ledit immeuble avait été attribué pour moitié à Mme Thomas et l’autre moitié indivise à M. Thomas. Cet acte de liquidation & de partage a été approuvé par les époux Thomas qui ont déclaré le tenir pour définif sans aucune homologation, par un procès verbal dressé par ledit M° Noetinger le 25 du même mois de mars. De sorte que ledit immeuble appartenait alors indivisément et pour moitié à Mme Thomas et à M. Abraham Weill celui-ci comme acquéreur de la part de M. Thomas et sauf son recours contre lui pour la moitié de Mme Thomas qu’il a comprise dans la vente sus-alléguée.
Pour sortir de l’indivision, Mme Thomas & M. Weill ont fait vendre l’immeuble dont s’agit aux enchères publiques et suivant procès verbal dressé par ledit M° Noetinger le 6 avril 1868 le dit immeuble a été adjugé à Mr Abraham Weill & Isaac Weill comparants, à chacun pour moitié moyennant le prix de 5400 francs. La grosse dudit procès verbal d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 avril 1868 volume 1147 N° 80 et inscription d’office a été prise le même jour vol. 980 N° 223. (…)
M. et Mme Thomas étaient propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite 1. de M. Georges Zorès, propriétaire, et de Mme Barbe Krafft son épouse, demeurant à Strasbourg 2. de M. François Antoine Ulysse Marquier, propriétaire, et de Mme Marie Madeleine Krafft son épouse, demeurant à Paris, boulevard du Temple N° 34 suivant contrat passé devant M° Noetinger le 6 mai 1861. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 2500 francs. La grosse de ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 mai 1861 vol. 850 N° 175 et le même jour une inscription a été prise d’office contre M. & Mme Thomas sous vol. 782 N° 142. (…) Mmes Zorès et Marquier avaient elles-mêmes recueilli l’immeuble dont s’agit partie dans la succession de M. Frédéric Krafft leur père, en son vivant tanneur à Strasbourg où il est décédé le 23 décembre 1841 en délaissant pour seules héritières mes dites Dames Zorès et Marquier et Mlle Françoise Krafft, leur sœur germaine, partie dans la succession de cette dernière décédée célibataire et ab intestat à Strasbourg le 6 juillet 1849 qui a laissé pour seules héritières Mme Marie Barbe Droestler sa mère, veuve dudit Sr Krafft, pour un quart et lesdites Dames Zorès et Marquier pour les trois autres quarts, ainsi que le tout résulte d’un acte de notoriété reçu par M° Noetinger le 6 mai 1861 et la dernière partie qui complétait leur propriété dans la succession de la dite Dame veuve Krafft leur mère, propriétaire de la moitié de l’immeuble dont s’agit dont elles étaient le seules héritières, ainsi qu’il résulte de l’inventaire après son décès arrivé le 9 novembre 1849 dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 2 mai 1850.
M. Krafft avait acquis cet immeuble de M. Aloise Léopold Appredéris, propriétaire demeurant à Trèves et de M. Xavier Buxbaum, ancien valet de chambre, demeurant à Hoeselohe dans le bailliage bavarois Neubourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1823. (…) Prix. 5500 francs (…)
Etat-civil des vendeurs. Mrs Weill déclarent Que M. Abraham Weill est veuf en premières noces de Mme Nanette Levy, décédée à Strasbourg le 12 novembre 1867. Qu’il est marié en secondes noces avec Mme Eugénie Levy, demeurant avec lui, sous le régime exclusif de la communauté aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Weiss, sousigné, le 21. décembre 1868. Qu’il est chargé de la tutelle legale de 1. Clotilde Weill, 2. M. Isidore Weill, 3. Mlle Eugénie Weill, 4. et M. Camille Weill, les quatre encore mineurs, enfant issus de son premier mariage
Que M. Isaac Weill est marié en premières noces avec Mme Adèle Auscher, demeurant avec lui à Strasbourg, sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Muhl notaire à Oberschaeffolsheim le 3 février 1852. Qu’il n’est chargé d’aucune tutelle (…)
[in margine:] Transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 août 1871 vol. 1299 N° 118 et inscrit d’office vol. 1072 N° 186.
acp 599 (3 Q 30 314) f° 67-v du 24.7.
Jean Heeb, cordonnier puis employé de Bureau, est né à Schwaigheim (près de Stuttgart), sa femme Catherine Lust à Brackenheim (près de Heilbronn). Leur fils aîné naît à Strasbourg en 1764.
Ficher domiciliaire (602 MW 274) – Heeb, Schuster / Bureaudiener – Wittwe Heeb geb. Lust
Heeb Jean, 2.9.22, Schwaigheim († 26 6 1901), Evangelisch
Frau Catharina geb. Lust, 10.4.32. Brackenheim († 2 12 1907), Evangelisch
Kinder- Emil, 1.4.64, Strasbourg – Adolph 4.2.69, Str. – Bertha 5.3.73 (todt 3/8.75)
Wohnungsverhältnis – Leimeng. 18
21.3.72, Leimeng. 22. Mth.
3.10.73 Schiltigheimergasse 12, E[igenthümer]
29.3.88 Weisengraben 1, Arnold
8.5.00 Krbg. Obelerg* 7, Fischer
30.7.01 Fuchs d. Enten predigt 16, Mth.
2.7.03 Gutleutgasse 2, Specht
2.4.04 Vorbruckstr. 22, Heeb
5.10.04 Gr. Renng. 9, Allonas
9.5.05Nd. Marienstr..4, Kuhn
3.10.05, Nd.Colmarstr. 45, Rabold
3.7.06, Nd. St Ludwigsg. 3, Reuter
1.10.06, umb (Fegg. 22-b)
26.4.07, Spital Pfründe, Renn
3.11.07, Polygonstr. 48 Reb
15.11.07, Spital Pfründe
Le cordonnier fait donation de ses biens à sa femme Christiane [sic] Lust
1901, M° Lauterbach
20. Juli 1882 N° 7826 – Schenkung durch Johann Christoph Heeb, Schuhmacher hier, an seine Ehefrau Christiane Lust für den Fall ihres Ueberlebens von einem Viertel in Volleigentum und einem Viertel in lebenslängliche Nutznießung seines d*stigen Mobiliar und Immobiliar Nachlasses mit der Befugnis für die Belieferung der geschenkten Antheile den Antheil des Schenkgebers an den Hausmobilien ihrer Gütergemeinschaft vorwegzunehmen, † am 26. Juni 1901.
acp 986 (3 Q 30 701. II) f° 39-v n° 1041 du 23.7.1901
Christophe Heeb meut à l’institution Bethlehem à Kœnigshoffen le 26 juin 1901
Décès, Strasbourg (n° 1721)
Strassburg am 1. Juli 1901. Der erste Staatsanwalt beim Kaiserlichen Landgericht Straßburg hat mitgetheilt, daß der Pensionär Christoph Heeb, 72 Jahre 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Kronenburg im Bethlehemstift, geboren zu Schwaikheim, Württemberg, Ehemann von Christine geborner List, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Christoph Heeb, Hirt und Regina geborene Schwinghammer, zuletzt in Schwaikheim wohnhaft gewesen, zu Straßburg Kronenburg am 26. Juni des Jahres 1901 um sechs Uhr verstorben sei. (i 10)
Sa veuve meurt le 2 décembre 1907 à l’hôpital civil
Décès, Strasbourg (n° 2966)
Strassburg am 3. Dezember 1907. Der Direktor des Bürgerspitals hieselbst hat mitgeteilt, daß Christine Heeb geborne Lust, 75 Jahre 7 Monate alt, evangelischer Religion wohnhaft in Straßburg, Spitalplatz 1, geboren zu Brackenheim, Württemberg, Witwe des Magazindieners Christoph Heeb, Tochter der verstorbenen Eheleute Georg Lust, Winzer und Friederike Schaeffer, zuletzt in Brackenheim wohnhaft, zu Straßburg im Bürgerspital am 2. Dezember des Jahres 1907 Nachmittags um ein Uhr verstorben sei (i 201)
Christophe Heeb, commis à l’imprimerie Schultz, et Christine Lust vendent par acte sous seing privé en 1888 la maison au commerçant Lazare Levy, déjà propriétaire de la maison voisine (n° 10).
1888 (25.9.), Acte sous seing privé – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2431 (4575) n° 47 du 10 janvier 1889
Die unterzeichnete Christoph Heeb, Commis in der Druckerei von H. Schultz & Cie hier und dessen von ihme ermächtigte Ehefrau Christina Lust, beisammen zu Straßburg Schiltigheimergasse N° 12 wohnend verkaufen hiemit Kraft dieser Urkunde
an den hier mit unterschriebenen und dieses annehmenden hern Lazarus Levy, Kaufmann zu Straßburg wohnend
das nach beschriebene ihnen eigenthümlich gehörigen Immöbel, Ein Wohnhaus bestehend in Erdgeschoß und zwei Stockwerken, nebst Mansarden nebst anderen Rechten und Zubehörden gelegen zu Straßburg in der Schiltigheimergaße mit Nummer zwölf bezeichnet, begrenzt einseits von Lazarus Levÿ, anderseits von H. Wurtz, vornen der Gasse und hinten von Eigenthum Löffler, nach dem Kataster sich beschreibend wie folgt, section N Nr 452, 452, 38 Quadratmeter Fläche enthaltend. Eigenthumsnachweis. Verkäufer haben vorbeschriebenes Immöbel erkauft zufolge Akt des früheren Notars Weiss in Straßburg vom 13. Juli 1871 von den Handelsleuten Abraham und Isaak Weill zu Straßburg. Preis. Der vereinbarte Kaufpreis beträgt 3000 Mark und bekennen Verläufer derselben * bei Unterzeichnung dieses Aktes baar und richtig vom Käufer ausbezalt und eingehändigt erhalten (…) Gefertigt zu Straßburg im Jahr 1888 den 25. Septembris
Enregistrirt zu Straßburg am 3. Dezember 1888
François Lentilhac et (1769, divorce 1793) Marie Claire Staal Cayro, remariée (1794) avec le général de division Pierre Marie Barthelémy Ferino
Claire, comtesse Dantilhac née baronne de Staal dépose un acte de donation en sa faveur par son oncle Joseph Benoit, grand prieur de l’Ordre de Malte en Allemagne
1788 (9.10.), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 10
Nous Joseph Benoit Grand Prieur de l’Eminentissime Ordre de Malte en Allemagne et Prince du St Empire, &c declarons et certifions par les présentes ce qui suit
L’attachement sincer et constant que Madame Lantillac née de Staal notre chere Niece Comtesse de Nous a temoigné et les peines et soins qu’elle a bien voulu se donner pour la régie de notre menage considérable pendant Son Sejour de plusieurs années chés Nous, Nous aïant engagé de lui donner des marques de notre juste reconnaissance et liberalité, notre intention et vüe principale en tout ceci est et sera toujours que ce soit préférablement et uniquement sa personne qui doit jouir et disposer librement sa vie durante de tout ce qui est parvenu et pourroit lui parvenir encore dans la suite de notre libéralité et reconnaissance ainsi qu’elle ne doit et puisse jamais etre genée dans cette libre disposition tant sur l’usufruit que sur la propriété & ce qu’Elle tiendra de Nous (…) Fait à Heitersheim le 6° Juillet l’an 1785
Cejourd’huy neuf octobre 1788 avant midi (…) fut présente Mlle claire comtesse dantilhac née baronne de Staal demeurant à Strasbourg, laquelle a remis et déposé auit notaire la déclaration faite en sa faveur par Mgr le Grand prieur de l’émitentissime ordre de Malthe (…)
Acte de divorce prononcé à Chenailler (département de la Corrèze) entre Marie Claire Staal Cayro, demeurant à Strasbourg, et l’émigré François Lentilhac, mariés par contrat passé à Belfort le premier septembre 1769.
Divorce, Chenailler (Corrèze)
Aujourd’hui 24 avril 1793 l’an deuxième de la République française (…) est comparue en la maison commune Marie Claire Staal Cayro agée de quarante quatre ans ou environ, demeurant à Strasbourg Epouse de François Lentilhac Cidevant domicilié au lieu de Betuc en la presente municipalité assistée de (…) nous a requis tant verbalement que par une petition qu’elle vient de nous doner de prononcer la dissolution de son mariage Contracté avec François Lentilhac le premier septembre 1769 a belfort en alsace suivant leur Contrat de mariage y passé ledit jour en l’Etude de Roussel talebllion qu’elle a dit être duement enregistré de Laquelle demande nous officier public susdit avons donné acte a ladite Staal quayro en personne et vue par nous les Certificats d’émigration de François Lentilhac délivré a la comparante par le Directoire du département de de la Correze (…) considérant que le motif d’émigration de la part du mary de la comparante peut et doit être assimilé au Cas porté à l’article 17 du paragraphe second ensuivant le mode du divorce (…) (signé) Marie claire Staal Cayro
Marie Claire Staal Cayro, native de Cravanche près de Belfort, se remarie en 1794 avec le général de division Pierre Marie Barthelémy Ferino, natif de Craveggia (en Piémont)
Mariage, Strasbourg (n° 853)
Cejourd’hui 4 Germinal de l’an second de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Pierre Marie Barthelémy Ferino, General de Division à l’armée du Rhin, Agé de 46 ans, natif de Craweggia en Italie, fils légitime de feu Bernardin* Ferino, Négociant & de Catherine Andriette, de l’autre part Marie Claire Staal Cairo, Agée de 44 ans, domiciliée en cette commune depuis 22 mois, native de Grewange près Befort, Département du Haut Rhin, fille légitime de feu être François Staal Cairo, Cidevant officier suisse et de Marie Beatrice Reinach, Divorcée de François Lentillac, officier. Lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de Charles Ferino, adjoint d’état major de l’armée du Rhin, âgé de 26 ans, frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 24 août 1747 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 10 décembre 1749, 3. de l’acte de divorce, dressé par Jean Charagnac, officier public à Chenallier, Département de la Correze, le 24 avril dernier vieux stile (i 121)
Grand Rue n° 91 – VII 274 (Blondel), N 936 puis section 59 parcelle 98 (cadastre)
Etages Renaisance – Bâtiment arrière, 1878, maître d’ouvrage, Jean Emile Stahl, doreur
Le n° 91 fait l’angle de la rue du Savon – Etages (mai 2024) – Façades rue du Savon (mai 2022)
La maison du boulanger Louis Gerlach a une une galerie de 19 pieds 9 pouces de long d’après le Livre des communaux (1587). Elle sert toujours de boulangerie par la suite. Les actes citent une maison avant et des bâtiments arrière, soit un seul comme en 1652 soit deux comme en 1675. Un incendie qui part de la maison alors exploitée par le boulanger Jean Kuntz se propage dans le voisinage le lundi 8 novembre 1694 sans que l’enquête puisse en déterminer la cause. Les préposés autorisent quelques semaines plus tard le propriétaire qui reconstruit sa maison à mettre un auvent de 19 pieds ½ pour abriter son étal de pain. D’après le billet d’estimation joint en 1748 à l’inventaire dressé après la mort de la femme du fabricant de pain d’épice Adolphe Dannecker, la maison a deux poêles, une cuisine et un fournil au rez-de-chaussée, un logement à chacun des deux étages et quatre chambres dallées sous les combles. Les deux propriétaires suivants sont des boulangers catholiques, Thiébaut Picard originaire de Villars-le-Sec près de Delle (1754) et Georges Ritleng de Rumersheim (1767).
Plan-relief de 1727, entrée de la rue du Savon, Musée historique, cliché Thierry Hatt
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 141 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie Grand rue et un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois rue du Savon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade Grand rue est à droite du repère (a) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Les façades rue du Savon commencent au repère (a) : pignon du bâtiment sur la Grand rue, bâtiment en prolongement à rez-de-chaussée à deux fenêtres et étage à trois fenêtres, mur qui ferme la cour et bâtiment arrière à rez-de-chaussée et un étage. La cour H longe la rue du Savon en (1-4), le bâtiment nord y donne en (1-2), le prolongement du bâtiment avant en (3-4), la remise à l’est en (2-3). La petite cour (I) représente l’arrière (4-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral ouest (1-4) donnant dans la rue du Savon et le bâtiment latéral est (1-2-3).
La maison porte d’abord le n° 131 (1784-1857) puis le n° 91 (et rue du Savon n° 5).
Cours H et I – Plan
Rez-de-chaussée en 1911, le fournil se trouve dans le bâtiment en prolongement rue du Savon (dossier de la Police du Bâtiment)
Le doreur Jean Emile Stahl fait construire en 1878 une nouvelle maison arrière entièrement en pierre, d’un revenu de 77 francs d’après le cadastre. Le maître boulanger Xavier Schmitt fait remplacer en 1893 l’ancienne devanture par une nouvelle, transférer l’entrée de la maison de la rue du Savon dans la Grand rue et ouvrir une fenêtre vers la rue du Savon. Les combles entièrement détruits par un incendie en avril 1899 sont refaits sous la direction de l’architecte Werner.
L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen) fait réhabiliter en 1992 les bâtiments sous la direction des cabinets d’architecture Lemonnier et Finck.
Façade Grand rue – Façade du bâtiment nord – Façades sur cour – Façades rue du Savon (1991, dossier de la Police du Bâtiment)
Bâtiments donnant dans la courette qui s’ouvre rue du Savon (avril 2008) – Bâtiment arrière (reconstruit en 1878) – Vue en mai 2022 – Façades rue du Savon (juillet 2024) – Fenêtre à meneau et montant sculpté Renaissance, Grand rue (mars 2018)
juillet 2024
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier II – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
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Louis Gerlach, boulanger, et (1558) Elisabeth Bastian puis (1659) Marie Weiss – luthériens |
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v |
Georges Klein, boulanger, et (1593) Chrétienne Gerlach – luthériens |
1618 |
h |
Georges Klein, boulanger, et (1618) Marthe Anne Hamelius – luthériens |
1642 |
v |
Jean Mœgelé, farinier, et (1624) Catherine Linck – luthériens |
1675 |
v |
Frédéric Henning, fournier, et (1675) Ursule Georg puis (1779) Salomé Zipp – luthériens |
1688 |
h |
Jean Kuntz, boulanger, et (1688) Salomé Zipp veuve de Frédéric Henning – luthériens |
1722 |
h |
Jean Jacques Hitschler, boulanger, et (1720) Susanne Henning – luthériens |
1727 |
v |
Jean Hammann, boulanger, et (1721) Anne Marie Metz puis (1722) Anne Marguerite Neulinger, remariée (1733) avec le boulanger Jean Michel Kolb – luthériens |
1739 |
v |
Adolphe Dannecker, fabricant de pain d’épice, et (1725) Elisabeth Schiller puis (1748) Catherine Friedrich d’abord (1745) femme de Jean Ilg – catholiques |
1754 |
v |
Thiébaut Picard, boulanger, et (1714) Marie Le Jeune, d’abord femme de Nicolas Boucon puis (1709) d’Antoine Boutier, puis (1746) Marie Anne Jusserand Dorival, d’abord (1740) femme du valet de chambre Louis Morel – catholiques |
1767 |
v |
Georges Riedling (Ritleng), boulanger, et (1764) Susanne Barbe Gulden – catholique et luthérienne convertie, puis (1792) Anne Marie Redinger |
1804 |
h |
Jean Baptiste Fery, officier, et (1797) Marie Catherine Gerard puis (1803) Anne Marie Ritleng |
1814 |
v |
Laurent Roth, boulanger, et (1783) Catherine Marguerite Fischer puis (1825) Barbe Frédérique Rau, remariée (1831) avec le cordonnier Michel Schneider |
1829 |
v |
Valentin Fischbach, boulanger, et (1830) Marie Salomé Freiss |
1859 |
h |
Valentin Fischbach, boulanger, et (1859) Madeleine Schmidt |
1869 |
v |
Charles Ledermann, boulanger, et (1872) Marguerite Caroline Scheerer, remariée (1880) avec le boucher Eugène Drion |
1878 |
v |
Jean Emile Stahl, doreur, et Marie Pauli |
1898 |
v |
Xavier Schmidt, boulanger, et (1891) Madeleine Rudloff |
1950* |
v |
Eliane Dreyfuss, épouse de Gustave Simon |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 200 livres en 1733, 1 250 livres en 1748, 1 000 livres en 1766
(1765, Liste Blondel) IV 274, Thiebaut Sicard
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riedling, 20 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 936, Fischbach, Valentin, boulanger – maison, sol / 2 ares
Locations
1608, Jean Mathis, serrurier
1652, Jean Henri Dürr, boulanger
1721, Jean Hammann, boulanger (futur propriétaire)
1726, Thiébaut Picard, boulanger (futur propriétaire)
1740, Jean Rainbüchler, boulanger
1884, Jacques Esterlé, boulanger, et Caroline Hansmann
1893, Xavier Schmidt et Madeleine Rudloff (futurs propriétaires)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 185
Le boulanger Louis Gerlach règle 1 livre 7 sols 4 deniers pour sa maison en haut de la Grand rue dans la rue du Savon, à savoir une galerie (19 pieds 9 pouces de long, saillie de 3 pieds 4 pouces), deux marches dallées (11 pieds 3 pouces de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave pourvue d’un muret vertical (8 pieds de long saillie de 5 pieds 3 pouces), une boutique de boulanger (10 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), un étal de farinier (6 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large), un autre étal (5 pieds 9 pouces de long, 2 pieds 3 pouces de large)
Ludwig Gerlach der Weißbeckh hatt vor seinem hauß ahne d. Obern strassen ahne dem Seÿffengaëßlin oben ein hültzenen Gang xix schu ix Zoll lang, vnd iij schu iiij Zoll herauß, ij besetzte Tritt xi schu iij Zoll lang, vnd iiij schu herauß, Ein Kellerthüer, sampt einem vfrechten Meürlin viij schu lang, vnd v schu iij Zoll herauß, Ein brodt laden x+ schu lang vnd iij ß iij Zoll breÿt, Ein Mähl bencklin vi+ schu lang vnd ii+ schu breit Item mehr ein Bencklin v schu ix Zoll lang, ij schu iij Zoll breit, Bessert für das Niessen, j lb. vij ß. iiij d.
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 160-v
Le boulanger Louis Gerlach règle 8 deniers pour sa maison dans la ruelle du Savon, devant laquelle se trouve une marche en pierre (4 pieds ½ de long, saillie de 17 pouces) en outre un chenal en bois
Anderseits Saÿffengaeßlins Wider hienumb Sanct Barbarä Zu.
Ludwig Gerlach hatt vor seinem Hauß im Gaëßlin, Daruor ein steinerin Tritt iii+ schu lang, vnd xvij Zoll herauß, sampt einen hültzenen Naach & Bessert für das Niessen, j ß viij d
Gemelter Ludwig Gerlach hatt vor seinem Hauß im Gaëßlin hültzenen Naach, Bessert für den Naach viiij d
Protocole des Quinze
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Les préposés aux feux déclarent que l’incendie qui s’est déclaré le lundi matin 8 novembre rue du Savon a causé des dommages importants à plusieurs bourgeois. L’enquête a montré que le feu est parti de la maison du boulanger Jean Kuntz à trois heures sans qu’on sache encore à quel endroit exactement. Le syndic royal, le préteur royal et le préteur Wormser proposent des mesures à prendre à l’avenir. Les préposés rapportent le 19 novembre que l’audition des témoins n’a pas permis d’en savoir davantage.
(f° 208) Freÿtag den 12. 9.bris – Feursbrunst jnn der Straß in dem so genanndten Seiffen gäßlein
Obere Feurherren lassen per Herrn Schragen proponiren, daß Nur Zu Viel bekandt seÿe, Was vor eine Feursbrunst verwichenen Montag Früh jnn der Straß in dem so genanndten Seiffen gäßlein entstanden, Und jnn was vor großen schaden einige burgere gesetzt worden. Weilen aber alzeit bräuchlich, daß eine Inquisition geführt werde, so habe mann dießelbige eingezogen, Lißt sie ab, daraus Zu ersehen, daß der brand jnn des Weißbecken Johann Kuntzen hauß angegangen, Nach 3. Uhr, Und nicht Umb 12. Uhr Wie Herr Welper gedacht, und außgesagt Wo und an Welchem orth aber Wisse man Noch Nicht.
Herr Syndicus Güntzer sagt, es gebe die Inquisition so viel Zu erkennen, daß die brunst jnn des becken hauß angegang. Wo aber seÿe Noch unbekandt, dahero mann es als ein Unglück anzusehen haben werde, jedoch hielte Er Für rathsam, sich Zu erkundigen, Ob Kein Feur Vom gäßlein jnn d. hauß habe Können geworffen werden, Und dann ob das holtz so nahe dem Bachoffen gelegen, daß durch selbiger Werde guth seÿn, Wann die Feurspritzen alzeit jnn einem guten stand erhalten werden, dann er Wahrgenommen, daß eine, sobalden mann sie angezogen, gleich gebrochen, Wie auch, daß Wann ein Feur entstehet, ehender als es jetzo geschehen, gestürmet werde.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß beÿ dießer Feursbrunst verschiedenes Zu observiren seÿn werde, 1. Ob Nicht müglich, auff den Ursprung, Wie es entstanden, Zu kommen ? Damit diejenige, so schuldig darann, abgestrafft und Andere Leuth schüchtern gemacht werden, durch die geführte Inq.sition seÿe mann Zwar schon Weit kommen, allein werde 2. annoch Zu examiniren seÿn, ob holtz am Bachoffen gelegen, auff Welchen Fall, ohnerachtet der offen Nicht Versprungen were, dennoch selbiges durch die hitz hätte angehen können, 3. Könte mann des becken Leuthen ernstlich und Separatim höhren, Wo der beck die äsch liegen gehabt, Und wann der jung auß* nit d. sprach heraus Wil, so werde nicht übel gethan seÿn, Wann mann ihn auff einen tag jnn den thurn setze, 4. Weilen die überhäng beÿ höltzernen häußern Zur extension d. brunst ein großes contribuiren, so Könte dießelbige beÿ Wieder erbauung der abgebrandten häußer gäntzlich verbotten werden, 5. Werde auch die Vorsehung Zu thun, seÿe, daß der Statt und Zünfften Eimer Nicht so verketscht weren, 6. Zu erkundigen, ob nicht ein s.v. secret an dem holtz geweßen, Wohin mann mit dem liecht gehen müßen, Welches alles der Oberen Feuerherren dexterität Zu überlassen.
Herr Syndicus Güntzer bittet, des Jüngen nit dem thurn, als eines unschuldigen jungen bubens, Zu Verschohnen, der Zwar Ihre* Nicht verwandt seÿe, jedoch seinen Nahmen Führe, Vermeine Vielmehr, daß der Knecht und die magd schärffer examinirt werden Könten.
Jn Stettmr. Wurmbßer erinnert, daß der Zulauff d. Weiber, Burger und Anderer, so nichts beÿm Feur Zu thun gehabt, so groß geweßen, daß *cher An der Arbeit Verhindert worden, deme Künfftighin Zu steuren weÿn werde.
Herr XV.er Brackenhoffer stellt dahin, ob nicht die jenige 3. Zünfftige beÿ den Fischern, so zu den Feureÿmeren bestelt aber nicht erschienen, abzustraffen.
Erk. An die Obere Feurherren gewießen.
(f° 213-v) Freÿtags den 19. 9.bris – Feursbrunst jnn der Straß
Obere Feurherren lassen per Herrn Schragen proponiren, daß als jüngst die eingezogene Inquisition Wegen d. Feursbrunst jnn der Straß abgelesen worden, Mghh. damahlen darfür gehalten hätten, daß ein und Anders Noch observirt werden könte, deme Zufolg mann Nochmahlen die Magd, Margareth Langin, den Knecht Philipp Henning, Und den Jungen nahmens Johann Güntzer Wie auch die beden Nechste Nachbahr als Hannß Christoph Reißer, der schneid. und Hannß Friderich Wolff, den Lebküchler, gehört habe, dero außsag jnn der Continuation der Requisition Zu Finden, so abgeleßen worden daraus Zu ersehen, daß mann auff den Ursprung Nicht Kommen Könne, dießem Nach Zu Mghh. stündte, ob Sie es dabeÿ lassen bewänden, oder ein Anders erkennen Wollen.
Erk. Soll die sach auff sich berühren.
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le boulanger Jean Kuntz qui reconstruit sa maison rue du Savon après l’incendie à mettre un auvent de 19 pieds ½ de long et 6 pieds de large pour abriter son étal de pain. L’autorisation est accordée à titre gracieux eu égard aux dégâts qu’il a subis.
(f° 43) Freÿtags den 3. Junÿ 1695. – Johann Kuntz
Augenschein eingenommen an Johann Kuntzen deß Weißbecken am Seÿffengäßlein abgebrandten behausung, daran derselbe, weilen mann in deren widererbawung begriffen, ein Wetterdach welches der Werckmeister genommener maß nach 19 ½ schuhe lang und 6 schuhe breit Zu beschirmung seines Brodtladens Verfertiget werden müßte, Zumachen umb erlaubnus gesucht. Erk. Bedacht.
(f° 47) Dienstags den 28. Ejusd. [Junÿ]. – Johann Kuntz
Johann Kuntzen dem Becken an der Straß an dem Seÿffengäßel Wohnhaft, ist erlaubt worden an sein abgebrandte und wider auffbawende behausung ein Wetterdach 19 ½ schuhe lang und 6. schuhe breit machen Zulaßen und Zwar gratis, in ansehung des durch die brunst erlittenen großen schadens.
1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon André Müller le jeune est autorisé à repeindre la maison du boulanger Georges Riedling (ici Riedinger)
(f° 219-v) Montags den 14. Julii 1777. – Georg Riedinger beck
Idem [Mr Andreas Müller, der jüngern Maurer] nôe. Georg Riedinger, des becken, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Langen Straas am Seifen Gäßel gelegen anstreichen Zu laßen, Erkannt Willfahrt.
Description de la maison
- 1679 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux petits bâtiments accessoires. Les murs, les poutres et les combles sont en assez mauvais état.
- 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, un poêle pour officier, chambres, cuisine, vestibule dallé, une chambre à farine, un fournil voûté, un four à pain, en outre un puits, une remise, deux étables à porcs, une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2400 florins.
- 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite du corridor deux poêles, une cuisine, un fournil et un four, au premier étage un poêle, cuisine, deux chambres et vestibule, au deuxième étage un poêle, cuisine et chambre, le comble couvert de tuiles plates renferme quatre chambres dallées, il y a un bûcher et un puits dans la cour, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
- 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de puites plates, la cave est voûtée, en outre une boulangerie et un fournil tous deux voûtés, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 62 / 131
Roth
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
2° arrondissement ou Canton Nord – Rue du Savon
nouveau N° / ancien N° : 2 / 7
porte de derrière du N° 131 grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 272 case 4
Fischbach, Valentin, boulanger grand’rue N° 131 à Strasbourg
N 936, Maison, sol, grand’rue 131
Contenance : 2,00
Revenu total : 163,04 (162 et 1,04)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 886 case 1
Fischbach, Valentin, boulanger
1871 Ledermann Charles boulanger
1879 Stahl Johann Emil Vergolder
1899/1900 Schmitt Xaver, Bäcker
1903 Schmitt Xaver, Bäcker meister u. Ehefr. Magdalena geb. Rudloff
(ancien folio 634)
N 936, Maison, sol, Grande-rue 91
Contenance : 2-
Revenu total : 163,04 (162 et 1,04)
Folio de provenance : (272)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
N 936, maison, Seifengasse 5
Revenu, 77 – Revenu total 240,04
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1881
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1881, Augmentations – Stahl Johann Emil f° 886-I, N 936, maison, Reinertrag 77, Neubau, vollendet 1878, steuerbar 1881, besteuert 1881
Cadastre allemand, registre 31 page 374 case 8
Parcelle, section 59, n° 98 – autrefois N 396
Canton : Lange Straße Hs N° 91
Désignation : Hf, 2 Whs, N.G.
Contenance : 2,38
Revenu : 2650 – 3900
Remarques :
(Propriétaire, compte 3366)
Schmitt Xaver u. Ehefr.
1950 Dreyfuss Eliane sans prof.
(1238)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 202)
131
pr. Riedlinger, Georges, Boulanger – Boulangers
loc. Arbach, Cuisinier de M. le B.on de Flachslanden
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Langstrasse (Seite 98)
(Haus Nr.) 91
Schmitt, Bäckermstr. E 0
Goering, Küfer. 1
Höpfner, Eisb.-Arbeiter. 1
Kieffer, Tagner. 1
Dieschke, Schneiderm. 2
Goering, Metzger. 2
Zier, Tagner. 2
Klugherz, Schlosser. 3
Stager, Schlosser. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 182)
Grand rue n° 91 (rue du Savon n° 5, 1878-1995)
Le propriétaire Stahl charge en 1878 l’entrepreneur Brion de reconstruire la maison arrière entièrement en pierre. La marchande de parapluie Weisheit fait poser en 1892 un volet roulant. Le maître boulanger Xavier Schmitt fait remplacer en 1893 l’ancienne devanture par une nouvelle, transférer l’entrée de la maison de la rue du Savon dans la Grand rue et ouvrir une fenêtre vers la rue du Savon. Les combles entièrement détruits par un incendie en avril 1899 sont refaits sous la direction de l’architecte Werner. L’arcade rue du Savon présente des fissures lors des travaux de canalisation (1903) sans qu’on puisse établir si elles sont liées aux travaux. Le ferblantier Geoffroi Schmid raccorde la maison aux canalisations en 1906. Xavier Schmitt fait installer en 1911 un pétrin mécanique dans son atelier. La boulangerie est reprise par Wolf Zuckermann (1920), Perle Korn (1921), Matzner et Scheinbach (1922), Schwiderski et Ockon puis Leizer Adler (1923).
La bijouterie Etoile d’or fait de poser en 1980 une grille coulissante pour protéger sa devanture. La propriété de l’immeuble passe en 1991 d’Eliane Dreyfuss, épouse de Gustave Simon à la société Buildinvest (60, rue Jouffroy à Paris XVII°)
1886, Ester Stern, marchande d’habits
1891, Weisheit, marchande de parapluie
1897, Bureau de placement Gaiser, premier étage
1920, libraire Albert Haberkorn
1924, enseigne Zum Meiselocker, 1925 pension Scheinbach
1924, Mélanie Asfez-Meyer, lingerie, bonneterie
1941, chapelier
1980, bijouterie Etoile d’or
Sommaire
- 1878 – L’entrepreneur Brion demande au nom du propriétaire Stahl l’autorisation de reconstruire la maison arrière entièrement en pierre (5, rue du Savon, rez-de-chaussée comprenant une devanture et deux étages), coupe en marge – L’agent voyer fait son rapport, accord
- 1884 – Dossier. Les voisins sont incommodés par les fumées – Le maire répond au commissaire de police que la cheminée est réglementaire
- 1883 – Dossier. La veuve Weil demande l’autorisation de continuer à engraisser des volailles – Le maire déclare n’avoir pas d’objection, les volailles en petit nombre se trouvent dans les combles.
- 1886 – Dossier – Ester Stern demande l’autorisation de suspendre des habits de femme – Le maire fixe la redevance à 0,80 marks.
- 1891 – Le maire constate que la femme Weisheit a posé une enseigne sans autorisation – Demande de poser une enseigne en forme de parapluie. Croquis en marge – Autorisation de poser une enseigne double
1892 – Le maire constate que la femme Weisheit a posé sans autorisation un volet roulant – La marchande de parapluies Weisheit dépose une demande – Autorisation – Le volet n’est pas posé conformément au règlement. – Le volet transformé est réglementaire, janvier 1893.
- 1893 – Le maître boulanger Xavier Schmitt demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle, transférer l’entrée de la maison de la rue du Savon dans la Grand rue, modifier les murs comme le montre le dessin, ouvrir une fenêtre vers la rue du Savon – Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie) transmet les dessins – Auguste Brion est autorisé à remplacer la devanture et refaire l’intérieur du rez-de-chaussée – Travaux terminés, mars 1894.
- 1894 (mars) – Xavier Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation (le trottoir a 1,60 mètre de large) – Placée sur la corniche, l’enseigne retirée lors du ravalement ne sera pas remise en place, juin 1894.
1894 (mai) – Xavier Schmitt demande l’autorisation de poser un store (3,80 mètres de long, 2,05 mètres de haut, saillie de 1,15 mètre) – Autorisation – Le maire demande de rehausser le store – Travaux terminés, septembre 1894.
- 1897 – La dame Gaiser demande l’autorisation de transférer l’enseigne de son bureau de placement, autrefois Schmitt, du 9, rue des Serruriers au premier étage du 91, Grand rue – Autorisation – L’enseigne est posée, avril 1897.
- 1899 – Le maire constate que l’entrepreneur Ulrich (19, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, puis 11, quai Saint-Nicolas) occupe sans autorisation le communal rue du Savon. – Demande de poser des matériaux pour des travaux au 91, Grand rue. – Autorisation – Travaux terminés, août 1899.
- 1899 (avril) – Rapport d’intervention des pompiers. Les combles ont été entièrement détruits.
1899 (mai) – L’architecte Werner (rue Oberlin) demande l’autorisation de refaire les combles – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1899. – Dessin des combles (partie donnant vers la Grand rue)
- 1903 – Une visite avant de faire des travaux de canalisation rue du Savon montre que l’arcade a des fissures qui se sont agrandies. Il n’est pas possible de savoir si les murs bougeront lors des travaux. Le maire demande à Xavier Schmitt d’étayer l’arcade. Le propriétaire répond que la Ville sera responsable des dommages dus aux travaux. Mention en marge, l’arcade est restée dans le même état, le propriétaire n’a pris aucune mesure de sauvegarde. L’entrepreneur municipal Nuss est chargé des travaux revenant à 25 marks.
1903 – Dossier. Dommages causés à l’arcade – Xavier Schmitt replace l’étai par trois traverses horizontales. Il déclare ensuite avoir déjà fait beaucoup de dépenses et qu’il ne peut en supporter davantage. – On ne constate pas de dommages supplémentaires, août 1903.
1907 – L’entrepreneur Nuss se plaint que les travaux ne lui ont pas été réglés. – L’assureur de la Ville (Société générale allemande d’assurances, Allgemeine deutsche Versicherungsverein, de Stuttgart) ne prend pas en charge les dommages en alléguant qu’ils ne sont pas liés aux travaux. – Le maire demande au propriétaire de régler l’entrepreneur. – L’entrepreneur Nuss transmet une copie de sa facture (36 marks)
1907 – Dossier. Poursuites contre Xavier Schmitt qui règle la somme en septembre 1907.
- 1906 – Le ferblantier Geoffroi Schmid (11, rue Sainte-Barbe), chargé des travaux de canalisation dans la maison Schmitt, demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique. Le commissaire transmet la demande au maire – Autorisation – Dossier classé, août 1906.
1906 – Xavier Schmitt transmet le plan des cabinets d’aisance qu’il a l’intention d’aménager au deuxième étage – Autorisation – Dessin
- 1907 – Emilie Bernard (bureau de placement, 6, rue du Savon) demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle (saillie de 16 centimètres) à l’angle de la rue du Savon – Le commissaire de police donne son accord
- 1907 – Le maire notifie Xavier Schmitt de faire ravaler la façade Grand rue. Il accorde un an de délai. Travaux terminés, octobre 1908.
1909 – Le maire notifie Xavier Schmitt de faire ravaler la façade rue du Savon. Il accorde un an de délai. Travaux terminés, 1910.
- 1911 – Xavier Schmitt demande l’autorisation d’installer une machine (pétrin mécanique) dans son atelier – Le commissaire de police Ortlieb déclare que la machine ne correspond pas aux prescriptions du 20 août 1906. – L’inspection du travail donne son accord – Autorisation, 8 mars 1911 – La clause selon laquelle le plafond de la remise en bois doit être revêtu de mortier ou de plâtre n’a pas été exécutée. – Travaux terminés, août 1911.
1913 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande s’il faut prendre de nouvelles mesures. La Police du Bâtiment répond que non.
1914 – Copie de l’autorisation conditionnelle accordée par l’inspection du travail. Les clauses sont remplies.
- 1899. Commission contre les logements insalubres, Grand rue n° 91 et rue du Savon n° 5. Propriétaire, Schmitt, maître boulanger, demeurant sur place. Deux cabinets d’aisance dans la cour. Les eaux usées s’écoulent par une rigole défectueuse dans la cour. Les chambres des apprentis sont mal tenues. – Les chambres d’apprentis dans le bâtiment avant ont été détruites par un incendie, avril 1899
1906. Travaux à faire en 9 points
1915. Une issue de secours pour le cinéma voisin sera faite dans le bâtiment arrière en bon état
1916. Commission des logements militaires, remarques en 5 points
- 1920 – Le libraire Albert Haberkorn demande l’autorisation de poser une enseigne (Achat de vieux livres) – Autorisation
- 1920 – Wolf Zuckermann (25, rue du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie Schmitt et ses machines. – La Police du Bâtiment dresse la liste des conditions à respecter
1921 (14 avril) – Le préfet accorde l’autorisation
1921 (17 mai) – Le maire autorise le transfert de l’autorisation accordée le 8 mars 1911 à Xavier Schmitt d’installer des machines
1921 (juin) – Mme Perle Korn demande le transfert de l’autorisation accordée à Wolf Zuckermann – Le maire autorise le transfert (15 mai 1922)
1922 (juillet) – Matzner et Scheinbach (25, rue du Fossé des Tanneurs) demandent le transfert de l’autorisation – Le maire autorise le transfert à Matzner et Steinbach (15 septembre 1922)
1922 (décembre) – Le préfet accorde l’autorisation à Matzner et Scheinbach
1923 (juin) – Les avocats Gustave Weber et Ch. Riegert (4, rue de la Mésange) demandent à la Police du Bâtiment de certifier qu’elle a demandé des travaux lors du transfert à Perle Korn
1923 (juillet) – Le préfet autorise les boulangers Schwiderski et Ockon à continuer d’exploiter la boulangerie
1923 (octobre) – Le commissaire de police transmet la demande de Leizer Adler de continuer à exploiter la boulangerie
- 1924 – Robert Fleig (9, rue des Balayeurs) déclare avoir posé une lanterne pour le compte des Grandes Brasseries et Malteries de Colmar – Le propriétaire Xavier Schmitt (12, rue des Vosges à Schiltigheim) autorise de poser une enseigne électrique Zum Meiselocker – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessin (Zuem Meiselocker, unde am Eck vom Gässel, Bières de Colmar)
- 1925 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – Le sieur Scheinbach demande l’autorisation de débiter du vin dans sa pension pendant les repas
- 1924 – Mélanie Asfez-Meyer demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne (Lingerie, Bonneterie, Tablier) – Le commissaire transmet au maire – Autorisation
- 1924 – René Weydmann se plaint que les cabinets d’aisance sont mal tenus. La Police du Bâtiment constate les faits, elle demande au propriétaire de remettre les cabinets d’aisance en état, de nettoyer la cave et de réhabiliter les logements au premier étage. – Travaux terminés, mai 1924.
- 1933 – La Police du Bâtiment constate que la pâtissière Schillinger a posé deux enseignes sans autorisation. – Les enseignes sont retirées.
- 1933 – Le maire notifie Xavier Schmitt (demeurant 12, rue des Vosges à Schiltigheim) de faire ravaler la façade. Le propriétaire obtient un an de délai après avoir écrit que la maladie de sa femme a été très coûteuse. – Travaux terminés, octobre 1934
- 1941 – Xavier Schmitt demande l’autorisation de repeindre la façade en jaune clair et en brun le rez-de-chaussée à nouveau loué à un chapelier. – Les travaux n’ont pas lieu
1943 – Les droits d’enseigne sont dus par madame J. Baur-Baumgartner
- 1945 – Le peintre en bâtiment Guillaume Fischer (anciennement Arnheiter, 11, rue Finckwiller) est autorisé à repeindre la devanture
- 1946 – Ida Bauer informe la Police du Bâtiment qu’elle a remis le store en place.
- 1948 – Le fabricant de chapeaux Raymond Aubert (93, Grand rue) déclare que des fragments de la cheminée voisine (n° 91) tombent sur son toit vitré. – La Police du Bâtiment constate que la cheminée est fissurée. Elle demande au propriétaire du n° 91 de la faire réparer et à celui du n° 93 (Marguerite Roman, demeurant sur place) de faire poser un grillage pour protéger le toit vitré.
L’architecte Paul Dangel (41, rue de Dachstein à Schiltigheim) déclare que les travaux sont à la charge du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et que son client n’est pas en mesure de financer les travaux.
1949 – Le Service des incendies rapporte que la cheminée s’est écroulée. Le dossier sans objet est classé.
- 1978 – Le maire notifie le propriétaire Raymond Dreyfuss (demeurant 6, rue du Vieux-Seigle) de faire ravaler les façades
Eliane Simon (demeurant 13, rue de la Brigade Alsace-Lorraine à Strasbourg) sollicite une subvention – Devis du peintre en bâtiment Joseph Quattrone (33, rue Saint-Urbain au Neudorf), du ferblantier Emile Stiegelmann (boulevard de Nancy) – L’architecte des Bâtiments de France During émet un avis favorable
Eliane Simon est autorisée à remplacer les gouttières et les tuyaux de descente, crépir et peindre les mures, décaper les pierres de taille et peindre les boiseries. – Facture de Quattrone
1979 (juin) – La subvention (16 % des frais de ravalement) est accordée
- 1980 – Changement de débiteur. Les droits pour le store sont transférés de Fernand Dreyfus à la bijouterie Etoile d’or (74, avenue Aristide Briand à Mulhouse) qui déclare que l’objet n’existe plus.
- 1980 – La bijouterie Etoile d’or demande l’autorisation de poser une grille coulissante (propriétaire de l’immeuble, Gustave Simon, demeurant 13, rue de la Brigade Alsace-Lorraine) sous la direction de l’architecte Roland Meyer (64, allée de la Robertsau) – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en marge de la demande, la grille étant « de nature à porter atteinte au caractère de l’immeuble » – Plan cadastral de situation, photographies, dessin
L’avocat (société civile Hemmendinger et Weill, 9, quai de Paris) du pétitionnaire Selam demande à René Matter (conseiller municipal, demeurant 10, rue des Cigognes) de faire des démarches auprès de la Police du Bâtiment pour trouver un accord.
1980 (novembre) – Rapport. La grille a été posée autrement que dans le projet (elle n’empiète plus de 30 centimètres sur le domaine public, le sens de l’enroulement a été inversé). Du point de vue réglementaire, le projet est recevable.
1980 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis défavorable pour le projet déposé en octobre (saillie de 30 centimètres)
1981 (février) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable pour le nouveau projet
1981 (mars) – M. Selam fournit un dessin de la devanture – Le maire transmet la demande au directeur départemental de l’équipement – Le préfet accorde le permis de construire le 27 mars
1981 (avril) – Déclaration d’achèvement des travaux – Les travaux sont conformes aux dessins
1981 (mai) – La direction départementale de l’équipement remet le certificat de conformité
- 1991 (avril) – Le notaire Paul Trienbach (10, quai Kleber) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Eliane Dreyfuss, épouse de Gustave Simon – Plan cadastral de situation
1991 (octobre) – Les notaires associés Claude Labadie, Hubert Pecquenard et Claudine Godard-Saval (24, rue de Verdun à Evreux) demandent des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Buildinvest, siège social 60, rue Jouffroy à Paris XVII°) – Plan cadastral
- 1992 (octobre) – La Société strasbourgeoise de peinture (4, rue Ampère à Geispolsheim-Gare) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
1994 – Décompte des droits de voirie
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 183)
Grand rue n° 91 (volume 2, 1992-1993)
L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen) dépose en janvier 1992 une demande pour réhabiliter les bâtiments. Le cabinet Lemonnier est nommé architecte de conception et le cabinet Finck architecte d’opération. 1992 (juin) – Le maire autorise en juin 1992 les travaux sous réserve de respecter les prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France.
Sommaire
- 1992 (janvier) – L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen), pour laquelle agit François Leroy (demeurant 125, rue de Saussure à Paris XVIII°) dépose une demande pour réhabiliter les bâtiments
Procès verbal de la réunion du conseil des syndics de l’A.F.U.L. Saint-Thomas, tenue le 21 novembre 1991. L’immeuble sis à Strasbourg 91, Grand rue adhère à l’A.F.U.L. le cabinet Lemonnier est nommé architecte de conception et le cabinet Finck architecte d’opération.
1990 (19 novembre) – Constitution de l’A.F.U.L. Saint-Thomas entre 1) la société Patripierre III, société civile de placements immobiliers dont le siège social se trouve 69, avenue Franklin Roosevelt à Paris VIII, 2) les époux Marc Dubois et Sylviane Lambert, demeurant à Fréjus, 3) Claude Louise Bastide, femme de Philippe Batisse, demeurant à Palaiseau, 4) Lise Edwige Anne Marie de la Rochefoucauld, femme de Jean-Pierre Ribes, demeurant à Neuilly-sur-Seine, 5) Alain-Michel Léopold Ferdinand de Habsbourg Lorraine d’Autriche, demeurant à Paris XVI, 6) la Société civile immobilière Lea dont le siège social est à Perthes-en-Gâtinais (Seine-et-Marne). L’association regroupe les propriétaire des immeubles sis 16, rue des Bouchers, 9 rue des Moulins, 5, rue de l’Arc-en-Ciel et 26, rue des Frères à Strasbourg
Description des travaux – Dessin des façades – Extrait du plan cadastral – Photocopie de photographies
1992 (mai) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable assorti de conditions
1992 (juin) – Le maire autorise les travaux sous réserve de respecter les prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France
1992 (juillet) – Les avocats associés Christian Gelhaar et Jean-Luc Boul (23, rue de Marais-Vert), mandataires de cinq locataires (Sabani, Sonnendrucker, Lallemand, Sarazin et Damaris) informent le maire d’un recours gracieux contre l’A.F.U.L. Saint-Thomas qui a déclaré que les bâtiments sont vides d’occupants alors que les travaux empêchent une occupation normale et paisible des lieux. – Le maire répond qu’il a autorisé des transformations extérieures
1993 – L’A.F.U.L. Saint-Thomas (32, rue aux Ours à Rouen), pour laquelle agit François Leroy (demeurant 125, rue de Saussure à Paris XVIII°) dépose une demande
Autres dossiers
Volume 3 (1993-1995) cote 939 W 315
Modification de la devanture (sans suite, 1995-2002) cote 1539 W 570
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom du boulanger Louis Gerlach dans le Livre des communaux (1587). Fils de Louis Gerlach, il épouse en 1558 « Wefe » fille du docteur Bastian, sans doute Elisabeth d’après la baptême de 1561
Mariage, cathédrale (luth. p. 35, n° 1)
1558. den 18. Septemb. Ludwig Gerlach der beck Ludwig Gerlachs son Jungkfraw wefe doctor Bastians verlaßne dochter. eingesegnet den 3. octon. gora 9 (i 20)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 4)
1561. III. Dmca. Trin. P. Ludwig Gerlach beck, M. Elisabeth, I. Anna, Comp. Caspar heÿm, Metzig. Susanna due würtin Zum Bock, Anna Jörg N. des hauptkannen haußfraw Zur Lucern (i 7)
Le boulanger Louis Gerlach se (re)marie en 1659 avec Marie, fille du farinier Martin Weiss.
Mariage, cathédrale (luth. p. 188)
1569. Suntag den 3. Julÿ. Ludwig Gerlach der beck, Maria, Martin Weiß deß Melmans hinderlaßene dochter, Eingesegnet Montag den 11 Julÿ vmn 9 (i 97)
La maison appartient ensuite au boulanger Georges Klein et à sa femme Chrétienne Gerlach
Originaire de Schorndorf (en Wurtemberg), Georges Klein épouse en 1593 Chrétienne, fille du boulanger Jacques Gerlach.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v)
1593. Dominica Adventus. Gorg Klein von Schorndorff ein beck vnd Christina Jacob Gerlachs des weißbeck. hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag post 3. Aduentus den 17. Decembris (i 28)
Georges Klein devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage.
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 711
Jörg Klein der Beckh von Schorndorff, hat daß burgerrecht empfang. vonn Christina, Weÿlandt Jacob Gerlachenn, deß Beckenn selig. dochter seiner haußfrauwenn, Vndt will Zun Bekhenn dinnen, Actum den 4.t Martÿ 94.
Georges Klein loue la maison au serrurier Jean Mathis
1608 (xix Novembris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 331-v
(Inchoat. fo: 366.) Erschienen M. Hanß Mathys der Schloßer
hatt in gegensein des Ersamen Georg Cleÿnen Brottbeckens burgers alhie das er vom Ime Enthlene
huß V hoffestatt mit all Iren gebeu gelegen Inn der S S Im Seÿffengeßlin einseyt Simon Rudloff Buchbinder andersyt d. verlyher selbst stosst hind. vff herrn Peter Storcken Regirend herr Ameyster Vonn Einem viertheyl Jars zum andern vff d. heylig. wyhenachten tag nechstkhunfftig anestehend Alle vierteyl Jars 4 guld SW
Le tuteur des enfants mineurs (Jacques, Martin, Chrétienne, Elisabeth et Barbe) place des capitaux à la Tour aux deniers
1618, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1338)
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen des Weißbecken Kinder. 47.
Michel Klein d. meelman hinderm Münst. als vogt Jacob, Martin, Christin, lißbeth und barbeln weiland Georg Kleinen des weißbeck. Kinder mit Christine seiner W: erzeüget hat gelüffert 500 h. demselben verkaufft 22 h 10 ß vogteÿ gelts alle Jar vff Ann: Mare fallend. zugeschriben folio 348.
1620, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1335)
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen des Becken Witwe. 79.
1621 Conseillers et XXI (1 R 103)
Michel Klein vogt Christina Kleinen [Georg Kleinen dochter] wannsinnig verwahren. 309. anders bevogtigen. 316.
1622, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1337)
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen Weißbecken Wittib. 72.
Vogteÿ geldt angelegt, Georg Kleinen des Becken Kk. 165
1624, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1339)
Abloßung Vogteÿ gelts, Georg Kleinen des Becken Kk. 189.
La veuve et les enfants mineurs de Georges Klein vendent la maison à leur fils et frère respectif Georges Klein
1618 (31. Martÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 22
Kauffverschreÿbung Georg Kleinen des Weißbecken vber sein Behausung ane der obern Straassen am seüffen gässlin
(Extendirt wie im Contractbuch de Anno 1618 folio 27. Zubefinden.) Erschienen Michael Klein der Mehlman Burg. alhie als vogt Georg Kleinen seines Brud. selig hind.lassener Kind. mit nahmen Georgen Jacob Marie Christinæ Elisabethæ Barbaræ vnd beneben Ime herr Georg Schuldtheÿß beysitz. des Grossen Rhats als vogt Christinæ Gerlachin ermelts Georg Kleinen selig. wittib, vnd haben angezeigt das sie sampt vndt gemeinlich
vorgemeltem Georg Kleinen dem erblaß. sohn verkaufft vnd Zukauffen geben
Irer vogtkind. vnd vogtfrawen behausung alhie In d. obern Straß. einseyt ein eck ane dem Seÿffer Gesslin and.seyt neben Hanß Riebeln den Schweger hind. vff Hans Jacob Ingold. d. Müntzschreibern, davon gehnd Jährlich 2 lb 2 ß Hanß Georg Ripsen haußfr. auff Philippi v. Jacobi. In hauptgut mit 100 gld. wehrung, vnd dann 3 lb 3 ß gelts auff Andreæ In dem Cartheuser hoff In hauptgut mit 150. gl. wehrung abzulosen sonst eyg. der kauff geschehen für 250. lb vber die beschwerden
Georges Klein épouse en 1618 Marthe Anne, fille de Gabriel Hamelius, pasteur à Westhoffen
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1263)
1618. Dominica 1 Trinitatis. Geörg Klein der Weißbeck Vnd Jungfraw Marthan M. Gabrielis Hamelÿ Pfarrers zu Westhoffen Eheliche Tochter (i 422)
Georges Klein hypothèque la maison au profit de François Raoul Ingold, assesseur des Treize
1623 (16. Xbris), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 250-v
Schuldbekantnuß Herrn Frantz Rudolff Ingold Treÿzeheners
Erschienen M. Georg Klein der weißbeck alhie
bekante, in gegensein deß Eden, Ehrenvesten fürsichtig. vnd weis herrn Frantz Rudolph Ingold. XIII alhie – schulden für 100 fiertel weitz
vnd.pfand hauß vnd hoffstatt sampt 2.en hinderheüsen mit aller Zugehördt alhie im Seiffengäßlin neben hannß Rüebel schreiner 1 und 2 seit ein Eck, hind. vff Daniel Brand den Notm. stoßend gelegen, dauon gehen zuuor 25. lb d Zinß vff Joh. Bapt: Fr. Christinæ Gerlachin sein deß debitoris Muter in hauptg. mit 500 lb. d abzulößen
Chrétienne Gerlach meurt en délaissant son fils Georges et Elisabeth, femme du brasseur Jean Conrad Boch. L’inventaire est dressé chez son gendre, dans la maison dite zum Winckelbronnen Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 947 livres, le passif à 109 livres. Les biens dont jouit Anne Biber, veuve du farinier Michel Klein et femme de Valentin Jæger retomberont aux héritiers de Georges Klein. La veuve est par ailleurs héritiere de sa fille Barbe.
1643 (1.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 12) n° 1
Inventarium undt beschreibung aller haab vndt nahrung so weÿlandt die Ehren: vndt tugendtsame Christina Gerlachin, weÿl. deß Ehrenhafften Georg Kleinen deß elttern Weÿßbecken, burgers alhie Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib, nunmehr auch seel. nach ihrem aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren, deß auch Ehrenhafften Georg Kleinen, ebenmäßig weÿßbecken, burgers allhier mit beÿstand H Philips Weißen sollicitanten auch burgers alhie, vnd der Ehren vndt tugendsammen frau Elisabethæ Kleinin deß Ehrenhafften H Hannß Conradt Bochen, Biersieders Zur Glocken, vnd burgers alhie ehelicher hfren mit beÿstandt deßelben, beede der ietz abgelebten frn seel. Sohns vndt dochter, vndt ab intestato hind. laßener nechster Erbebn (…) So beschehen vff Donnerstag den 16.ten Februarÿ A° 1643.
Inn Einer alhie in d. Statt Straßburg in der Straßen gelegener Behaußung, so Zum Winckelbronnen genandt, vnd eingangs gemelttem H Hannß Conradt Boch. dem dochtermann Zustendig, Ist befund. Worden wie volgt
Inn d. obern hind.en Stub kammer, Inn d. Wohnstuben, Im Obern Haußöhren
Wÿdembs Verfangenschaft, so fraw Anna Biberin weÿl. H Michael Kleinen, geweßenen Meelmans vnd burgers alhie Zu Straßburg seel. hind.laßene wittib ietzmahlen herrn Valentin Jägers E. Ehrs. Großen Raths alhie beÿsitzers haußfr. ad dies vitæ wÿdembs weÿß Zu genießen hat, daß Eÿgenthum aber in diße v.laßenschafft gehörig (…) Daran Barbaræ Kleinen, der ietz abgeleibten frn. sel. dochter am halben ein dritter theil gebürth, welche aber ohne hinderlaßung Kind. vnd leibs Erben mit todt abgangen
Sa. haußraths 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 828, Sa. Schulden 65, Summa summarum 947 lb – Schulden 109 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 837 lb
Georges Klein hypothèque la maison au profit de sa mère Chrétienne Gerlach et de sa sœur Barbe
1633 (ut spâ [25. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 523
Erschienen Georg Klein, d. Weißbeck, burg. Zu St.
hat in gegenwärtigkeit seiner eheleiblichen Mueter Christina Gerlachin vogts Georg Brimmers deß Meelmanns bekannt
demnach ihme Kleinen besagte sein Mueter mit bewilligung seiner Schwester Barbaræ Kleinin, so auch zugegen und ihres vogts Michel Kleinen deß Meelmanns, deß gleichen mit consens hanß Conrad Bochen deß Küeffers seines Schwagern, vnd Schwestermanns, so ebenmäßig Zugegen ein Pfenningthurns brieff 300. fl. hauptg. besagend (…)
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstat mit allen and.en ihren gebäwen & alhie An der Obernstrassen, ist einseit neben ein Eck Am Seÿffengäßlein, 2.seit neben hanß Rüebel dem Schreiner hind. vff Daniel Branden den Notm. stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 400. lb. d ihr der Muter selbst, Item vmb 50. lb d Georg Brinner obgedacht, Item vmb 150. gld. st. w. der Carthausen alhie, So dann vmb 100. gld. Sr. w. Abraham Beinheim
Les Quinze condamnent Georges Klein à une amende pour avoir vendu du pain au-dessous de son poids légal.
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 147-v) Sambstags den 29. Junÿ – Georg Klein Beck am Seÿffengäßlin. Brodtsatz betrug
h Frantz legt Ein ladenbrodt vor, welches Georg Klein der beck am seÿffengäßel gebachen, vnd vmb 4 loth 3 quart Zu wenig wiegt, so auß dem Ungelt heutig morg Zur Cancelleÿ gelüfert word. stellt was zu thun. Beÿ der vmbfrag ward erinnert, weilen dieser beck ohne Zweifel ward zu beschicken sein, ob nicht auch Zugleich weg. eigentlichen bericht ein Zu Ziehen seÿe ? Erkanndt, soll Georg Klein beschickt, vnnd wie er diß verantworten wollen gehört, als dann Ihùe des facit gemacht werd.
(f° 148) Montags den 1. Julÿ – Georg Klein Beck am Seÿffengäßlin. Brodtsatz betrug
Herr XV. Meister und Ober Ungelth H. berichten, hatten Georg Kleinen den becken, vermög Erkantiß vom 29. Junÿ jüngstn gehört, wegen des damalen vorgelegten vnnd vmb 4. loth 3 quart Zu leicht befundenen ladenbrots *len, laßen daruf auß dem hagbuch fol. 226. deßen Verantwortung ablesen.
Beÿ der vmbfrag ward darfür gehalten es were diese Entschuldigung Zimmlich schlecht, solte dem gesind, das bachen nicht allein vertraut, sondern selbs auch Zu seinen geschefften gesehen haben. Erkandt, Georg Klein soll in 8 tag 5 lb d straff erlegen
[in margine :] Erlegt den 24. Julÿ 1633 vnd vff dem pfenningth. p. me verrechnet worden, Mittw. den 31. huj.
Georges Klein hypothèque la maison au profit de son beau-frère tonnelier Jean Conrad Boch.
1634 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 239
Erschienen Georg Klein, weißbeck burger zu St.
hatt in gegensein hanß Conrad Bochen, küeffers, auch burgers alhie, seines Schwagern – schuldig seÿe 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie Am Seÿffengäßlin, neben hanß Rüebel dem Schreiner & ist ein Eck, hinden vff Daniel Branden den Notm. stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet vmb 100. fl. wer. Abraham Beinheimen, It. vmb 150. fl. w. der Carthausen alhie, Mehr vmb 500. fl. a 15. bz. seiner Muter vnd 200. fl. Daniel Steinbocken
Accord passé entre la veuve et les enfants de Georges Klein d’une part et le tuteur de la fille du fossoyeur Jean Scharr
1639 (9. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 819
Erschienen Christina Gerlachin weÿ: Georg Kleinen deß eltern geweßenen Weißbecken see. alhie wittib mit beÿstand herrn Joachim Rüderers und H Rudolff Würtzen beeder vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insonderheit deputirtt, wie auch mit ihres Vogts Georg Brimmers deß Meelmanns Consens, so erst wolbesagter Rhat den 2. und 4. diß ertheilt und ihres tochtermanns und tochter hanß Conrad Bochen deß Küeffers und Elisabethæ Kleinin
hatt in gegensein Christoph Ludwig Frischmanns deß Schwartzbecken, alß Vogts weÿ: hanß scharren geweßenen Todtenträgers see: töchterlins bekannt
demnach ihr Christinæ Sohn Georg Klein der Weißbeck, auch burger alhier, welch. ebenmeßig Zugegen besagten Vogts töchterlin deren Vogt Erstbesagter Klein zuvor gewesen für aller hand eingeseckelt gelt (…)
[in margine :] vide in Registr. 1643. den 10. Maÿ
Marie Chrétienne Gerlach et son fils Georges Klein vendent au farinier Jean Mœgelé la maison composée d’un bâtiment avant et de deux bâtiments arrière.
1642 (17. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 401-v
(Prot. fol. 129. & seqq.) Erschienen hannß Conrad Boch Biersieder Zur Glockhen alß geschworner Vogt und dochter Mann Christinæ Gerlachin weÿl. Georg Kleinen deß Weißbeckhen seel. Wittib, mit beÿstand der Ehrenvest. H hannß Gollen und H. M. Magni Theodorici Boschen beed. alß vß E. E. groß. Rhats mittel verordnete, wie auch Georg Kleinen ihr Christinæ Sohns und sein Boch. Schwagers (verkaufft)
hannß Mögele dem Meelmann so zugeg. mit beÿstand H Hannß Georg Schneiders deß Proviantmeisters alhie
Ein vorder: und Zweÿ hinderhäußer mit deren hoffstätten, höfflin, auch allen andern deren gebäwen, alhie ahne der obern Straß. am Saÿffen gäßlin, ist einseit ein Eckh am Seÿffengäßlin, anderseit neben Weÿl. Carl Mebbart deß Kantengießers seel. Wittib, hind. vff Daniel Brand. deß Notarÿ creditores stoßend gelegen, davon gehnd 6 fl. straßb. wehr. alle Jahr vff Andreæ, etwann der Carthauß ietzt d. Statt Straßburg lößig mit 150. fl. Wehr, Item 4. fl. wehr. alle Jahr vff den Ersten Maÿ dem hospital Wid.käuffig mit 100 fl., So seind diße häußer auch noch verhafftet neben andern Und.pfand. mehr H Daniel Steinbockh gorß. Rhats verwahnten welche aber d. Verkauffende Vogt vögtich. weise vff sich behalt. – umb 575 Pfund
Originaire de Münsingen en Wurtemberg, Jean Mœgelé épouse en 1624 Catherine, fille du boulanger Georges Linck de Wasselonne
Mariage, cathédrale (luth. p. 176)
1624. Hans Mägle der beck, Stophel Mägle Zu Münsing. im würtenberger land n. sohn, und J Cätherin Jörg Lincken des becken Zu Waslenheim tochter, eingesegnet Zinstag den j. Junÿ (i 93)
Jean Mœgelé achète le droit de bourgeoisie quelques jours avant son mariage
1624, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) f° 823
Hannß Mögle Von Mÿnsing d. Weißbeckh khaufft d. Burg.recht mit beÿstand Daniel Steinbock p. 20 goldguld. vnd Will Zu den Beckh. Zünfftig sein Actum den 20 Maÿ aô 1624.
Le farinier Jean Mœgelé loue la maison au boulanger Jean Henri Dürr, assisté de son frère Frédéric Dürr
1652 (13. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 590-v
Erschienen Hannß Mögele der Meelmann und Burger alhie hatt
in gegensein Hannß Heinrich Dürren deß Weißbeckhen auch Burgers alhie mit beÿstand fridrich Dürren Münsterbeckhen seines Bruders und Hannß Hemmerle deß Meelmanns auch Burgers alhie
verlühen habe eine Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen alhie an der obern Straßen am Saÿffengäßlin, einseit neben (-) anderseit ist ein Eckh am Saÿffengäßlin, hinden vff den Verleÿher selbsten stoßend gelegen, vff Zweÿ Jahr lang Von Zuekünfftig weÿhenachten angerechnet umb einen iährlichen Zinnß benantlich 26. Pfundt pfenning
NB. Es hatt der Verleÿher ihme die Cammer über der Bachstuben und den beschloßenen mittlern Kasten vor sich Zugebrauchen Vorbehalten.
[in margine :] Erschienen der Veleÿher, hatt in gegensein deß Entlehners bekannt, daß Er von demselben, in crafft gegenwärtig Lehnung, biß vff nechstverwich. Michaelis, zu genüg. befridigt werd. seÿen und ihne fernerer Lehnung erlaß., hiengeg. ahne statt Zum Entlehnern biß auff Mariæ Verkündigung a° 1655. Caspar Stiglern den weißbeckh. angenohmen habe, Inmaß. dann der vorige Entlehner sich fernerer Lehnung begeben hiengeg. der newe Beständ. dieselbe biß vff berührte Zeit angenohmen – Act. 14. 8.br. a° 1653.
Jean Georges Mœgelé et sa femme hypothèquent au profit de la tribu des Boulangers la maison qui leur appartient en partie (voir l’acte suivant)
1672 (11. 9.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 586-v
Hannß Georg Mögele der Stuben Vatter und Salome sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Hannß Henrich und Hannß der Riesenmann, beeder Kieffere ihrer eheleiblichen brüder, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Hannß Philipp Saxen deß Pastetenbeckhs alß Zunfft maÿsters E.E. Zunfftt der Beckhen – schuldig seÿen 30. lb
Unterpfand, Eine Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen alhier in dem Saÿffen Gäßlein, einseit neben Niclaus Unger dem Kachler, anderseit ist ein Eckhauß, hinden uff weÿl. Andres Rheinthalers des Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Erben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Henning deß haußfeurers alß ietzigen Possessoris, hiering. behaußung (quittung) Act. 20. Jan: 1676
Le farinier Jean Mœgelé meurt en 1674 en délaissant un fils (Jean Georges) et des petits-enfants issus de sa fille Ursule et de son fils Samuel. L’actif de la succession s’élève à 189 livres, le passif à 60 livres.
1674 (24.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 9) n° 219
Inventarium undt Beschreibung aller v. Jeder hab Nahrung güter, so Weÿl. der Ehrengeachte H: Hannß Mögele gewesener Meelmann V. burger alhier, nach seinem den 12.t Augusti deß nechst abgewichenen 1673. Jahrs aus dießer zergänglichen Welt genommenen seeligen hinscheid. hind. Ihme v.laßen, Welche V.laß.schafft auff fr. ansuch. erfordern vnd begehren hernach gemelter sein H. Mögelins. hinderlaßener Erben (…) Actum Straßburg Dienstags den 24. Februarÿ Anno 1674.
Der Verstorbene H. seelig Hatt Zue Erben in stirpes hinderlaßen volgende Kinder vndt Enckele. 1. Mstr Hanß Georg Mögelin Stuben Vattern auff der beckhen knecht stuben v. burg.n allhier welcher Zugegen, 2. Weÿl. Ursulæ Mögelin seel. mit auch weÿl. Hanß Martin Stumpen, Metzgern v Burgern Alhier Ehelich erzielten v. hinderlaßene 5. Kind. benantlich Ursulam so Zugegen, Margaretham, Hanß Micheln, Welcher dißmalen nicht hier, So dann Hanß Jacob Stumpen, Welcher 4. Eltern Enckele geordneter geschworner Vogt obgedachter Mstr. Hannß Georg Mögelin vndt erbettener theil Vogt H. Sebastian Schranckenmüller Pastetenbeckh. v. Burg. alhier, gemelten jüngsten Enckhlins statt aber welches dißmallen in allhießigen Weißenhauß sich befindet Zugeg. der Ehrengeachte Servatius Klein geordneter Waißenvatter in gedachtem Weißenhaus
3. Weÿl. Samuel Mögelins geweßenen Kieffers v. burg.s alhier, mit fr. Barbara Schnarbergerin Welche immittelst dieses Zeitliche auch gesegnet Ehelich erzielter beede Kindere nahmentlich Samueln v. Hanß Jacob Mögelin, deren geschworner Vogt H. Gerhard Leffers biersied. Zur Kett. v. burg. alhier nebeben Mstr Hanß Georg Ammon Kieffern v. burg. alhier derselben Stieffvattern Zugegen, 4. Mstr Hanß Jacob Mögelin, Schloßern v. burg.n alhier so selbst auch vorhand.
Extractum Aus dem von H Hanß Mögelin v. fr. Catharina Linckin beden Eheleütt. nunmehr seel. in A° 1660. d. 13. Januarÿ vnd Notario H. Jeremia Ursino reciproce auffgerichtet. Codicillo
In einer der Statt Straßburg ane dem Krautmarckh gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befund. word. wie volgt
Erstlichen Ahne Haußrhat. In der Hinderen Stuben
In der Hieher gehörigen in der inneren Straß am Seÿffengäßlin und hernach beschriebenen behausung
Eÿgenthumb undt Beßerung ane Häußern so Theilbahr. It. ein vorder: und Zweÿ hind. häußer mit deren hoffstätten höfflein auch allen and. deren gebäwen, begriffen, Weiten, Recht. Zugehörd. v. gerechtigkeit. geleg. Inn der Stadt Straßburg ane der Obern Straß. im Seÿffen gäßel ist einseit ein Eckh ane bemeltem Seÿffengäßel anderseit neb. Nicolas Ungarn, dem Kachler, hind. auff weÿl. H. Rathh. Ulrich Notter, seel. nachgelaßene Erben stoßend gelegen. Davon gehen Sechs Guld. Straßburg. Wehrung jährlich vff Andreß In die Carthauß alhie seind Inn hauptgut abzulöß. mit 150 lb berührter Wehrung thut 78 lb. 15 ß d It. 4 fl. Straßb. wehrung Zinß dem Mehren hospitahl alhie Jährlich auff d. 1. Maÿ seind inn Hauptgut abzulößen mit 100. fl. berührter Wehrung, Ferner 7. fl. 5 ß d Zinß ietzmahlen d. Statt Müntz alhie jährlich auff Urbani seindt inn hauptgut Abzulöß. mit 75. lb. d. Mehr 5 lb d der Fabric Zum Alt. S. Peter Zuvor weÿl. H. Simon Ruffen Schwartzbeck. v. burg. alhier seel. Seb. Jährlich auff Urbani in hauptgut wid.käuffig mit 100. lb. d. It. 5 fl. Zinß H Joh: Ulrich Meÿer J. U. Dd v. actuario beÿ E. E. Vogteÿ Gerichts alhier Zuvor H M. Joh: Schmid. helffern Zum Alt. S. Peter Burger, Alhier, Jährlich auff d. 5.t Aprilis seindt in hauptgut abzulöß. mit 50. lb. Weiters 5. lb Zinß gefallt H Joh: Rudolph Saltzman Medicinæ Doctori jährlich. auff Michaelis ablößig in hauptgut mit 200 fl. Welches Capital Mstr. hanß Jacob Mögelin Schloß. v. burg. alhier d. eine mit Erb auffgenommen d. v.storben hanß Mögelin deß vatters diß hieher gehörige hauß dafür Zue vnd.pfandt verlegt dahero alhier gemelte 200 fl. alß ein darauff hafftende beschwerdt abgezog. So dann j lb 10 ß d Zinß E.E. Zunfft d. Beckher jährlich auff d. 14. 9.bris ablößig mit 30. lb. d. Welche 30. lb d Mstr hanß Geörg Mögelin d. Stub. Vatt. auff d. becken Knechtstub. alß ebenmäßig mittel baar aufgenommen v. sein verstorbenen Vatt. seel. dafür sich v.burgert auch in specie dieße behaußung dafür Zue vnderpfand versetzt (NB. samptliche beschwerd. thun 433.lb 15 ß d)
Dahero gemelte 30. lb. hernach auff Ihme Mstr. hanß Georg Mögelin alß ein activ- schuld eingebracht befindlich. Sonst über diße beschwerdt für freÿ ledig. v. eÿg. angeschlagen per 113. lb 15 ß d. Darüb. vorhand. ein teutscher pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangend. Contract Insiegel deß. datum d. 17.ten Maÿ A° 1642 Inhalts welch. gestalt der v.storbene H seel. diße behaußung von H. Joh: Conrad Bochen, biersied. Zur Glockh. alß Christina Gerlachin Georg Kleinen deß Weißbeckh und burg.s alhie seel. hinderlaßenen Wittwen geschwornen Vogt wie auch Georg Kleinen dem Jüngern solche häußer erkaufft
Sa. haußraths 29, Sa. guldinen Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane häußern 113, Schulden 43, Summa summarum 189 lb – Schulden 60 lb
N° 228 Verkauff register über Weÿl. H: hannß Mögelins gewesenen Meelmanns V. burgers alhier seel: Verlaßenschafft – Actum Straßb. v. 2. Julÿ Anno 1674.
Les héritiers Mœgelé vendent la maison, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière, au fournier Frédéric Henning (Hennickhe), assisté de son ancien tuteur Guillaume Knoderer
1675 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 393-v
(Prot. fol. 36.) Erschienen Hannß Georg Mögelin der Stuben Vatter Vff der Beckhenknecht stuben für sich selbsten vnd alß Curator Weÿl. Ursulæ Mögelin mit auch Weÿl. hannß Martin Stumpen dem Metzger /:beede nunmehr seel./ ehelich erziehlter und nachgelaßener vier älterer Kinder benantlich Ursulæ, hannß Martins, Margarethæ vnd hannß Michaels, mit beÿstand H. Sebastian Schranckhen Müllers dero erbettenen theil Vogts, Mehr Servatius Klein der Weÿsen Vattern im nahmen H. Johann Hartmann Wörtzen deß Waÿsen Schaffners für hannß Jacoben obgedachter Ursulæ Söhnlins so in das alhiesige Waÿsenhauß vff genohmen worden, Weiters H. Gerhard Leffer der Biersieder alß Vogt hannß Jacobs weÿl. Samuel Mögelins geweßenen Küeffers mit auch weÿl. Barbara Schnarrenbergerin /:beede nunmehr seel./ ehelich erziehlter und hinterbliebener Kinder, So dann hannß Jacob Mögelin der Schloßer für sich selbsten, alle weÿl. hannß Mögele geweßenen Meelmanns nun auch seel. nachgelaßene Kinder und Enckhel
in gegensein Friderich Hennickhe deß haußfewrers mit beÿstand hellmherd Wilhelm Knoderers deß Pastetenbeckhen seines geweßenen Vogts
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein Hinders mit deren hoffsätten, höfflein auch allen andern deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier ahne der obern Straßen im Seÿffengäßlein, ist einseit ein Eckh ahn gemeltem Saÿffengäßlein, anderseit neben Niclaus Ungern dem Kachler, hinden uff Weÿl. H. Ulrich Notters geweßenen alten großen Rhats verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Erben stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 6. fl. straßburger Wehrung widerlößig mit 150. fl. besagter Wehrung der Carthaus allhier, Davon stehen auß 3. lb 16 ß 1 d Zinß und Marzahl, Item 4. fl. besagter Wehrung widerkäuffig mit 100. fl erstgemelter Wehrung und 1. lb 13 ß 3 d. davon rückständiges Marzahl dem mehrern Hospital alhier, Item 7. fl. 5. ß d ablößig mit 150. fl. der Statt Müntz und davon außständig Mahrzahl 2. lb 13 ß 1. d, Item 5. lb widerlößig mit 100. lb. der Fabric alten St. Peter und stehend 3. lb 10. ß 10 d davon verfallene Marzahl, Item 2. lb 10 ß widerkäuffig mit 50. lb H Balthasar Friderich Saltzmann S.S. Theologiæ doctori und freÿ Predigern im Münster ehevögtlicher Weiße und seine davon beraÿts 1. lb 19 ß 7 d Marzahl verfallen, Item 1. lb 10. ß ablößig mit 30. lb E.E. Zunfft der Beckher, So dann 5. lb ablößig mit 100. lb H. Johann Rudolph Saltzmann Med. Doct. et Profess. und 1. lb 17 ß 6. d davon außstehend Marzahl – umb198 lb
Frédéric Henning règle une amende de 5 livres pour sous-évaluation de l’accise
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 14-v) Freÿtag den 30. Januarÿ – Friderich Henninger Straff
H Graseck bracht ad notitiam daß Friderich Henninger der Schwartzbeck wegen Accis Unterschlags 5. lb erlegt, so der Müntz gelieffert worden
Fils du boulanger du même nom, Frédéric Henning épouse en 1675 Ursule, fille du farinier Basile Georg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Meister Friderich Henning dem haußfewrern vndt burger, alhier Zue Straßburg, weÿlandt deß auch Ehrenhafften Friderich Hennings des Eltern auch geweßenen haußfeüerers alhie seel. nachgelaßenem Sohn alß Bräutigamb an Einem, So dann die Ehrenvest Tugendsamen Jungfrauwen Ursulæ Georgerin des auch Ehrenhafften Basilÿ Geörgers Mehlmanns vndt burgers alhier Eheliche dochter alß hochzeiterin andern theils (…) So beschehen undt Verhandelt in des heiligen Römischen reichs freÿen Statt Straßburg, Sonntags den 30. Maÿ Ao 1675. David Ösinger Junior Notarius Cæsareus Publicus
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 293-v n° 9)
1675. Dom. I. Trin. i. vice Fridericus Henning d. Ledige Schwartzbeck u . burg. alhie weÿl. Friderici Hennings deß gewesen. Schwartzb. u. burg. alhie hind.lasener ehelicher Sohn, v. Jfr. Ursula, Basilÿ Georgÿ deß Melmans v. Burger alhie eheliche Tochter. Copul. ad S. Nic. 17. Jun: (i 314)
Ursule Georg meurt en janvier 1679 en délaissant deux filles. La masse propre au veuf est de 215 livres, celle propre aux héritiers de 193 livres. L’actif de la communauté s’élève à 360 livres, le passif à 239 livres. La maison est cédée au veuf dans un décompte joint.
1679 (20.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 12) n° 405
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren: vndt Tugendt samme fraw Ursula Georgin deß Ehrsam vndt bescheidenen Meister Friderich Hennings haußfeürers vndt burgers alhier gewesene geliebte Eheliche haußfr. nach ihrem den 26. Januarÿ diß Zue End gemelten Jahrs aus dießer zergänglichen welt genommenen seel. hinscheiden hinder Ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest, Vorgeachten vndt Weißen herrn Johann Niclaus Spatzen hohltrehers vndt burgers auch E: E: Stattgerichts alhier alten Beÿsitzers alß geordnet und geschworenen Vogts Salome vndt Mariæ ihren der ietzt abgeleibten fr. seel. mit hernach gemelten ihrem geweßenen geliebten Ehelichen haußwürth Ehelich erzielter beeder Kinder vndt ab intestato hinderlaßener Erben durch den Ehrsam vnd bescheidenen Mstr. Friderich Henning haußfeuern vndt burgern alhier den hinderbliebenen Wittibern (…) Actum Straßburg den 20. Martÿ Anno 1679.
In einer der Statt Straßburg in der Straßen ane dem Seiffen gäßlein gelegenen hiehero gehörigen vndt hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Ahne Haußrhat. Im obern Haußöhren, In der obern Stuben, In d. Kuchen, Im Haußöhren, In d. Cammer A, In dem hindern Stüblein, Im Hindernstock in d. Cammer B, Vor dießer Cammer, In d. vordern oder Wohnstuben, Im haußöhren, In der Bachstuben, Im Holtzhauß, In der Kuchen, Im neben hauß, Im Keller
Haußrhat Wittiber 4, Erben 34, theilbar 79, Schiff und geschirr T 5, Gereichtem fleisch T 1, Wein und lehren Vaßen T 41, silbergeschmeids E 8, T 3, Guldene Ring E 5, T 4, Pfenningzinß hauptguth T 25
Eigenthumb an einer behausung (W.) Item 2. häuser, i. ford. v. i. hinderes mit deren hoffstätten höffl. auch allen anderen ihren gebäwen, begriffen, Zugehörd. Rechten v. gerechtigkeit. geleg. alhier ane der Obern Straß. im Seÿffen gäßl. so einseit ein Eckh an gemeltem gäßlein, anders. neben Nicolauß Ungern dem Kachler v. burgern alhier gelegen, hind. auf weÿl. H. Ulrich Notters E. E. Groß. rhats alt. beÿsitzers seel. nachgelaßene Erben stoßend. Davon gehen jährlich 6 fl. Straßb. Wehrung widerlößig in Cap. mit 150 fl besagter der Cardaus alhier, Item 4 fl. berührter wehrung Jährlich auff den 1. Maÿ ablößig in hauptgut mit 100. fl. gemelter Wehrung dem Mehrern hospitahl alhie, Item 5 lb.d. Zinß Jährlich auf Urbani der Fabric Zum Alt. S. Peter Alhier ablößig in hauptgut mit 100 lb d. Sonsten über ietz gemelte beschwerden /:außerhalb 100. fl. so won der theilbaren beßerung weggehn:/ freÿ, ledig v eigen v durch die 3 H. Werckmeistere allhier vermög überliefferten scheins angeschlagen pro 1400 fl. Wann nun vorhergehende unveränderte beschwerden so Zuesammen thun 662 fl. 5 ß Von obigem abschlag abgezog. werd. so verbleibt davon per Rest noch übrig 737 fl. 5ß. Daran seind hernach alß theilbare beßerung in Cap. welche wehrender Ehe abgelößt vnd 80. lb. d. so am hauß v.bawen word. zuesetz. bedes 470 fl. Also nach abzug dießer Theilbaren beßerung Verbleibt dem Wittiber annoch verändert auß Zu werffen 133 lb. Über ged. behaußung besagt i. teutscher pergamentener Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt dat. den 5. Julÿ A° 1675.
Summa Eigenthumbs an einer Behaußung deß Wittibers unverändert, thut 133
Theilbare beßerung Ahne hievorgemelter behaußung
Schulden in das Erb Zuegelttend W nulla, T gut 15 zweiffelhafft 18
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten guths. Es ist Zwar in d. hievorinserirten Eheberedung §° 3.tio versehen, daß bald nach antritt dieser Ehe beederseits Zuebringendes ordentlich inventirt werd. solle, weilen aber solches vnd.bliben, gleichwohlen bekant daß Er Wittiber eine Zeitt lang Vor der Ehe eig. haußweßen geführet v. ein merckliches vor sich gebracht auch ledig. standts erspart (…) 77 lb
Ergäntzung der Erben unverändert guths (…) ihren geliebtten Vattern Basilium Georg, geweßenen Meelmann v burgern alhier selig (…) 145 lb
Summa summarum W 215 lb, E 193 lb, T 360 lb
Schulden aus dem Erb Zubezahlend 239 lb, Restirend theilbar guth 110 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 530 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Vermög deren durch Notarium H. Joh: Phil. Schüblern d. 9. 9.bris A° 1675. deß Wittibers vätterlich. Legitimæ halber (…)
Abschatzung Sambstags den 22.gst Februarÿ. 1679. Deß Ehrsahmen Friderich hennings deß schwartzbecken behausung, ein Eckhauß in die straß Vndt in daß Saiffengäßlein gehendt, welche behausung allerthalben wohl besichtiget Vndt in achtung genommen, an Mauren gebälck vndt tachwerckh Zimblich schadthafft vndt schlecht, Ist diese behausung sampt den Zweÿen Kleinen nebens häußlein, vff den Herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Ein Thausendt Vier hundert guldten. Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleüth, [unterzeichnet] hanß Jeorg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimmer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs
Copia Eheberedung (…) So beschehen undt Verhandelt in des heiligen Römischen reichs freÿen Statt Straßburg, Sonntags den 30. Maÿ Ao 1675. David Ösinger Junior Notarius Cæsareus Publicus
Hernachbeschribene Beckenbehaußung ist an Friderich Henning den jüngern haußfeurern undt burgern alhier verkaufft (…) pro 700, d. 12. Februarÿ Anno 1679.
Frédéric Henning rembourse à la Chartreuse un capital garanti sur la maison.
1680 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 448
Erschienen Herr Johann Jacob Herberling alß Schaffner der Carthauß
in gegensein Friderich Hennings des haußfewrers
daß derselbe, besagter Carthauß die Jährlichen Von uff undt abe seiner alhier in der obern Straßen einseit ist ein Eckh am Seÿffengäßlein, anderseit neben Christian Musculußen den Kachlern gelegene behausung term° Andreæ Zu zinß Verfallende 6. fl. geldts mit bahrer erstattung 150. fl. abgelößt, alle Zinnß sampt dem gewohnlichen auffwexel abgerichtet, und dardurch Ihre behausung solcher beschwärdt alledings liberirt habe
Frédéric Henning se remarie en 1779 avec Salomé, fille du boulanger Georges Zipp.
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 86 n° 503)
1679. Dom. 7. v. 8. Trin. d. 3. v. 10. Aug. Friderich Henning d. burg. v schwartzbeck allhier Jfr. Salome weÿl. Geörg Zippen weißbecken v. burgs. allhie eheliche tochter. St. thomæ d. 14. Aug. (i 46, proclamation cathédrale f° 69-v n° VI)
Frédéric Henning meurt en 1688 en délaissant une fille née de la veuve. La masse propre à la veuve est de 402 livres, celle des héritiers de 473 livres. L’actif de la communauté s’élève à 161 livres et le passif à 367 livres.
1688 (12.4.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 20) n° 692
Inventarium v. beschreibung aller v. Jed. haab v. Nahrung, so weÿl. d. Ehrsam v. bescheidene Mstr. Friderich Henning gewes. weißb. v. burg. alhier, nach seinem d. 10. Febr. diß Zum End gemelten Jahrs aus dießem Zergänglich. leben genommenen seel. hinscheid. hind. Ihme verlaßen, welche Verlaßenschafft auf fr. ansuch. erfordern und begehren deß Ehrengeachten Mstr. David Ritters weißb. v. burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannæ Henningin sein deß seel. abgeleibt. mit Fr. Anna Salome Zippin seiner gewes. geliebt. Ehelich. haußfr. v. nunmahlig. hind.blibenen Wittibin Ehelich erziehlt döchterlins v. ab intestato hind.laßenen einzig. Erbin auch vorgemelte Wittib mit beÿstand deß Ehrenvest Wohlvorgeacht fürsichtig vnd weiß. H. Jacob Luthers berühmten würth v. Gastgebers auf der herren Stub, auch E: E: Groß. rhats alhier Alten Jetzo aber E: E: Vogteÿgerichts wohlmeritirten H. Curatoris (…) Actum in d. Königlichen freÿ. Statt Straßb. Montag d. 12. Aprilis St. N. A° 1688.
In einer der Statt Straßburg in d. Obern Straßen v. dem Seiffen gäßl. gelegenen v. hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie Volgt
der Haußrhat. Auff der obern Bühn, Vor d. Meel Cammer, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor dießer Cammer, Ib d. obern Stub, Im haußöhren, In d. Cammer C, In d. hindern obern Stub, Im hinder hauß, Im Haußöhren, In d. Bachstub, Im Keller In der Kuchen
Haußrhat Wittib 25, Erben 77, theilbar 20, Schiff und geschirr Zum becken handwerck gehörig E 1, T 6, Ahne früchten, Meel und Kleÿen 64, Silbergeschmeids W 18, E 13, T 12, Wein und lehren Vaßen E 10, T 4, Guldene Ring W 9, Baarschafft 48, Pfenningzinß hauptgut 4
Eigenthumb an einer behaußung (E.) Item i. vord. v. i. hind. hauß mit derer hoffstätten höfflein auch allen anderen ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten geleg. alhier ane der Obern Straß. im Seiffengaßlein ist i. seit ein eckh in gemeltem gäßl., 2.seit Mstr. Georg Kleyle dem haffnern v. burgern alhier Ehevögtlicher weiß, hind. auff weÿl. H. Ulrich Notters Alten Großen rhats Verwanthens alhier seel. nachgelaßene Erben stoßend. Davon gehen 5. lb. d. Zinnß Jährlich auf Michaelis weÿl. H. Joh: Rudolff Saltzmanns geweßenen Medicinæ Doctoris v. Professoris alhier seel. hinderlaßenen fraw Wittibin v. Erben ablößig in hauptgut mit 100 lb d. Sonsten über jetzt gemelte beschwerdt dißmahlen freÿ ledig eigen v. durch die hießig geschworne Herren Werckmeistere angeschlagen pro 462 lb 10 ß. Über vorhergemelte beschwerdt verbleibt in außwurff Zu bringen per rest 362. lb 10 ß d. Darüber besagt ein teutscher pergamönniner Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangenden Insigel v.wahrt datirt den 5. Julÿ Anno 1657.
Summa Eigenthumbs an einer Behaußung 362
Schulden in das Erb Zuegelttend E gut 7 zweiffelhafft 1
Ergäntzung d. Wittib unveränderten guths. Aus dem (…) durch mich Notarium in Anno 1679 d. 18. u. 19. Xbris auffgerichteten Inventario, 361 lb, Abzug 1, Rest 359
Bericht Ahne statt d. Erben unverändert. guths Ergäntzung
Summa summarum W 402 lb, E 473 lb, T 161 lb
Schulden aus dem Erb Zubezahlend 367 lb, übertreffen des theilbare guth 206 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 668 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Vermög deren durch Notarium H. Johann Philipß Schüblern d. 9. 9.bris A° 1675. deß Wittibers vätterlich. Legitimæ halber (…)
Salomé Zipp se remarie en octobre 1688 avec le boulanger Jean Kuntz, natif de Schiltigheim
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8 n° 38)
Heut den 13. octob. 1688 ist (…) nach geschehener p.clamation auff den 16. et 17. Trin. alß den 3. v. 10. octobris Copulirt word. Johannes Kuntz der ledige Weißbeck von schiltigheim, weÿl. Michael Kuntzen gewesen. Burgers daselbst nachgelaßener ehelicher Sohn vnd Fr. Salome gebohrene Zippin weÿl. Friderich Hennings gewesenen weißbecken undt burgers allhier nachgelaßene Wittib, [unterzeichnet] Johanes Kuntz alles hoch Zeitter, als hochzeiterin handzeichen # (i 10)
Jean Cuntz devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 548
Johannes Cuntz von Schiltigheim, der Weißbeck weÿl. Michel Cuntzen geweßenen Ackersmanns daselbst hinterlaßener sohn, empfangt das burgerrecht von Salome weÿl. Friderich Hennings geweßenen Burgers unndt weißbecken, hinterlassenen wittib, umb die terz des gewohnlichen burger schillings, nemblich umb 2 gold fl. 16 ß welche Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zuvor ledigen standes geweßen undt wird Zu E. E. Zunfft der Becken dienen. Jur. d. 15. 9.bris 1688.
Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit du consul régent François Reisseissen. En marge, quittance remise en 1731 à la veuve de Jean Hammann.
1695 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 184-v
Johannes Kuntz, der Weißbeck und Salome geb. Zippin, und zwar dieselbe mit beÿstand Anthoni Michel, deß haußfeurers und Hans Martin Weißmantels deß Schloßers beede Ihrer Schwäger
in gegensein /:salv. tit:/ Herr Francisci Reißeißens dießer Statt ietzmahls Regierenden Herrn Ammeisters – schuldig 75 pfund
unterpfand, deren zwar jüngst abgebrandte aber umb etwas wied. auffgebaute behaußung, sambt allen übrig. deren Gebäuen recht. und zugehördt. allhier an der Obern Straß, einseit ist Ein Eck am Seÿffengäßlein, anderseit neb. lienhard Hammel dem Kachler, zum theil, zum theil neben dem H. Creditore selbsten, hind. auff Christoph Reißer den Schneid., stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein weÿl. Johannes Hamman gewesten Weißbecken allhier alß eigenthmbs besitzers hier verpfändeter behaußung hinterl. wittib Annæ Margarethæ geb. Neulingerin beÿständlich ihres bruders und Vogts Johann Adam Neulinger, ohlmanns – den 26. julÿ 1731
Nouvelle hypothèque quelques mois plus tard entre les mêmes
1695 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 373
Johannes Kuntz der Weißbeck und Salome geb. Zippin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Anthoni Michel deß haußfeurers und Hans Martin Weißmantels deß Schloßers beeder Ihrer Schwägere
in gegensein /:salv. tit:/ herrn Francisci Reißeißens dießer Statt jetzmahls regierend. Herrn Ammeisters und XIII.ers, schuldig seÿen 300 pfund, Ihnen zu wiederauffbauung und melioration hernach beschriebenen haußes
unterpfand, deren zwar jüngst abgebrandte aber umb etwas wieder auffgebaute behaußung, sambt allen übrigen deren Gebäuen, Rechten und zugehörden allhier an der Obern Straß, enseit ist ein Eck am Seÿffengäßlein, anderseit neben Lienhard Hammel dem Kachler zum theil zum theil neben dem H. Creditore selbsten, hind. auff Christoph Reißer den Schneider stoßend gelegen
Autre hypothèque entre les mêmes parties
1701 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 337-v
Johannes Kuntz der weißbeck und Salome geb. Zippin mit beÿstand Hn Caspar Saxer E.E. großen Raths beÿsitzers und hierzu insond. deputirt wie auch Johann Martin Weißmantels deß Schloßers ihres Schwagers
in gegensein Hn Francisci Reißeißens J U Ddi und E. Löbl. Vogteÿ gerichts Actuarÿ im Nahmen /:tit:/ Herrn Franscisci Reißeißens, dießer Statt ietz Regirend. Hn Ammeisters und dreÿzehners, seines leiblichen Hn Vatters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine becken behaußung mit allen Gebaüen, Rechten und Zugehördt, allhier an der Obern Straß am seÿffengäßlein einseit ist ein Eck am ged. Gäßlein anderseit neben H. Joh: Michael Hiebmeÿer den Goldschmid Ehevögtl. weiß zum theil und zum theil neb. den H. Creditore selbsten, hind. auff Christoph Reißer den Schneid. stoßend gelegen
La tribu des Boulangers inflige une amende à Jean Cuntz pour avoir vendu du pain frais au marché du pain sec.
1706, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 7-v) Dienstags, den 20.ten Julÿ 1706 – Straff
Johannes Cuntz der Weißbeck wird Vorgestellt, daß Er Zu Zweÿen Verschiedenen mahlen nach der Zeit und auch Weich Brod hinder das Münster geschickt und nur bereits etliche mahl auff angelegte Gebott nicht erschienen, über dießes des Büttels Mägdlein mit schlägen übel tractirt hat.
Er sagt ad priora, daß solches Ihme ohnwißend geschehen seÿe, Erkandt, wegen der dreÿ ersten puncten sinch Ihnen 4. lb d Straff an dutirt, der 4.t puncten aber noch zur Zeyt ausgesetzt, auff angebettene Gnad bleibts beÿ 3. lb d endlich beÿ 30 ß d gelaßen.
Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit du libraire Jean Jacques Rauch
1715 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 676
Johann Cuntz weißbecker und Salome geb. Zippin beÿständlich Joh Heinrich Spielmann haußfeurers und Georg Kuhn weißbeckers
in gegensein Joh: Jacob Rauch buchführers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Straß, einseit ein eck ahm Seifengässel anderseit neben Hippmeÿer und Dambach
Jean Kuntz loue la maison au boulanger célibataire Jean Hammann (futur propriétaire)
1721 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 5-v
Johann Kuntz weißbecker
in gegensein Johann Hammann ledigen weißbecken beÿständlich Johann großen und Sebastian gasten beede weißbecken
entlehnt, eine becken behausung allhie in der Langen straßen einseit ist ein eck am Saiffen gäßlein anderseit neben huebmeÿerischer wittib und Erben hinten auff dambachischer wittib und Erben sambt allen zum Bachhauß gehörigen Schiff und Geschirr – auff 6 jahr lang anfangend nächstkünfftigen Montag den 13 hujus – umb einen wochentlichen zinnß von 1 lb 4 ß
Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit de leurs petits enfants nés de Susanne Henning
1721 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 279-v
Johannes Kuntz weißbeck und Fr. Salome geb. Zippin beÿständlich Johann Heinrich Spielmanns haußfeurers und Johann Jacob Hirschel weißbecken ihres tochtermanns
in gegensein H. Jacob Mähnen weißbecken als vogts weÿl. Georg Kuhnen weißbecken hinterlassener mit Fr. Susanna Hitschlerin geb. Henningin erzieler 4 kinder, der debitricis leibliche Enckel – schuldig seÿen 325 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung in der langen Straßen, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben hiebmeÿer dem Goldarbeter hinten auff die dambachische wittib
Jean Kuntz et Salomé Zipp hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Griesbach
1721 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 585-v
Johannes Kuntz weißbeck und Salome geb. Zippin beÿständlich Johann Jacob hitschlers auch weißbecken ihres tochtermanns und Johann Michael Meffert Schreiners ihres vettern
in gegensein H. Johann grießbach handelsmanns – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Eine behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Langen Straß, einseit ist ein eck ahm Seiffen: gäßel anderseit neben hiebmeÿerischer Fr. wittib hinten auff die dambachische Erben
Jean Kuntz et Salomé Zipp, assistée de son gendre Jean Jacques Hitschler, hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Georges Duppert.
1722 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 224
Johann Kuntz der weißbeck und Salome geb. Zippin beÿständlich Johann Jacob Hitschlers auch weißbecken ihres tochtermanns und Johann Michael Meffert Schreiners ihres Vettern
in gegensein H. Johann Georg duppert handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben der hubmeÿerischen wittib hinten auff dambachische wittib und erben theils zum theil aber auf H. XV.er Leitersperger
Jean Kuntz et Salomé Zipp vendent la maison à leur gendre et fille respectifs Jean Jacques Hitschler et Susanne Henning moyennant 1 500 livres.
1722 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 225
(1500) Johann Kuntz der weißbeck und Salome geb. Zippin
in gegensein ihres tochtermanns und tochter Johann Jacob Hitschers des weißbecken und Susannæ geb. Henningerin
Eine weißbecken: behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben der Hubmeÿerischen wittib hinten auff theils auf H. XV.er Leitersperger theils aber dambachische wittib und erben – um 1350 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 150 pfund
Les acquéreurs hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit du banquier Jean Michel Wolff
1722 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 732
Johann Jacob Hitschler der weißbeck und Susanna geb. henningern beÿständlich ihres Stieffvatters Johannes Kuntzen des Weißbecken und Johann Heinrich Spielmann des haußfeurers ihres Vettern
in gegensein H. Johann Michael Wolff Banquiers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern Straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben hiebmeÿerischer Wittib hinten zum theil auff H. XV.r Leitersperger theils aber auff die dannbachische wittib und erben
Fils du tanneur Stanistas Hitschler de Landau, Jean Jacques Hitschler épouse en 1720 Susanne Henning : contrat de mariage, célébration
1720 (11.7.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 106
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johann Jacob Hitschler, dem ledigen Weißbecken Von Landaw gebürtig alß hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt tugendsamen Fr. Susanna gebohrner Henningin weÿl. herrn Geörg Kuhnen deß eltern auch gewesten Weißbecken undt burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib der Fr. hochzeiterin andern theils
So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 11.ten Julÿ 1720. [unterzeichnet] Johann Jacob hitschler Als hochzeiter, Susanna Kunin, Johannes Kuntz als Stieffvatter
uhnen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 171-v n° 16)
Mitwoch den 25. Sept. 1720. seind nach Zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch St Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Hitschler der ledige Weißbeck von Landaw, weÿl. Stanislaus Hitschlers, geweßenen Rothgerbers vnd burgers daselbst hinterlassener Ehel. Sohn, vnd Fr. Susanna Kuhnen, weÿl. Görg Kuhnen geweßenen Weißbecken vnd burgers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Hitschler als hochzeiter, n der hochzeiterin Handzeichen (i 176)
Jean Jacques Hitschler devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 857
Johann Jacob Hitschler der Weißbeck Von Landaw geb. weÿl. Stanislai Hitschlers gew. Rothgerbers allda ehel. Sohn erhalt d. burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß von seiner frawen Susanna weÿl. Georg Kuhnen gew. Weißbeckh v. burg. allhier wittib w. beÿ E. E. Zunfft der becker dienen, jur. d. 1. Februarÿ 1721.
Jean Jacques Hitschler devient tributaire chez les boulangers en mars 1721.
(f° 352) Mittwochs den 5. Martÿ 1721 – Neuzünfftiger
Johann Jacob Hitschler der Weißbeck von Landaw gebürtig erscheint undt producirt gleichmäßige schein [burger urkundt undt Stallschein], bittet Ihne Ebenfalls alß Einen Zünfftig. anzunehmen, so ihme auch willfahrt, auch weillen Er Eines Zunfft schwester geheurathet, habe Er gleichmäßig vor sambtliche gebühren Zu entricht. 4 lb 14 ß d.
Jean Jacques Hitschler loue la maison au boulanger français Thiébaut Picard (futur propriétaire)
1726 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 470
Johann Jacob Hitschler der weißbeck
in gegensein Thibauld Piccard des frantzösischen becken [unterzeichnet] tiebo picard, tiebold picard
verlühen, Eine Weißbecken: Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, nichts davon ausgenommen, allhier ahn der Obern straß einseit ist ein eck ahm Saiffengäßel anderseit neben hiebmeÿerischer wittib hinten zum theil H. Ammeÿster Leitersperger theils auff die dambachische wittib und erben stoßend gelegen, sambt denen im Keller befindlichen liegelingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 134 gulden
[in margine :] auffgehoben den 14. jan. 1727
Susanne Henning fait son testament en 1753.
1753 (27.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 25) f° 125
Dispositio – Susanna Hitschlerin gebohrne Henningin, H. Joh: Jacob Hitschlers des Becken und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin, zu sich in dero Wohnbehausung in dem Metzgergießen gelegen beruffen und Erfordern Laßen wo wie dieselbe zwar unpäßlichkeit halben in die Mitlen Stub mit denen fenstern auff die gaß außsehendt in Einem bette liegendt dabeÿ aber dennoch durch die gnade Gottes guter richtiger Sinnen undt beÿ gutem verstandt angetroffen
Straßburg auff Sambstag den 27. Januarÿ 1753 Nachmittag Zwischen dreÿ undt vier uhren [unterzeichnet] n (handzeichen)
1753.
Jean Jacques Hitschler et Susanne Henning vendent la maison au boulanger Jean Hammann et à sa femme Anne Marguerite Neulinger pour 1 700 livres.
1727 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 28
Johann Jacob Hitschler der weißbeck und Susanna geb. henningin
in gegensein Johann Hammann auch weißbecken und Annæ Margarethæ geb. Neulingerin
Eine Weißbecken: behausung hoff bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten wie auch allen daselbst vorhandenen Steinen und übrigen bau materialien dem zum Beckenhandwerck gehörigen schiff und geschirr welche behausung allhier ahne der Obern straß, einseit ist ein eck ahn dem Seiffengäßel anderseit neben Hiebmeÿerscher wittib hinten zum theil auff S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leitesperger uxorio nomine theils auff die Dambachische wittib und erben gelegen und eine thür in das Seiffengäßlein habend – um 1250 pfund Capitalien verhafftet, geschehen um 450 pfund
Originaire de Westhoffen, Jean Hammann épouse en 1721 Anne Marie Metz, fille du boulanger Jean Erard Metz : contrat de mariage, célébration
1721 (9.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 107
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und bescheidtenen Johann Hammann dem ledigen Weißbeckhen von Westhoffen gebürtig hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jfr Annæ Mariæ Metzin herrn Joh: Erhardt Metzen deß Weißbecken undt burgers alhier Zu Straßburg Eheliche tochter hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg auff Dienstag den 9. Januarÿ ao 1721. [unterzeichnet] Johannes hamman als bodenzinß beken wie vor stet, Anna Maria Metzin als hochzittere
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 87-v)
1721. d. 29. Januarÿ sind Ehelich gewesen Word. Johannes Haman d. ledige Weißbeck vndt Burger allhier, Weiland Johannes Hamans gewesenen Weißbecken vndt Burgers Zu Westhoffen nachgelaßener Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Anna Maria Johann Erhard Metzen Burgers vndt Weißbecken allhie Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Hamman als hochzeiter, Anna Maria Metzin als hochzeiterin (i 90)
Anne Marie Metz fait dresser l’inventaire de ses apports (172 livres) dans la boulangerie à côté de l’Ours noir et dans celle rue du Savon. Un billet joint dispense le veuf de faire dresser un inventaire après la mort d’Anne Marie Metz.
1721 (10.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 9) n° 214
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung so die Ehr: undt Tugendsame fr. Anna Maria gebohrne Metzin zu Mstr. Johann Hammann dem weißbeckhen undt burgern allhiehr ihrem Ehemann alß unverändert in den Ehestands gebracht welche obwohlen ermelter ihr Ehemann absentirt, dennoch ohne præjuditz ihrer wie auch Mein des Notarÿ undt Käufflers inventirt (…) auff Montag den 10.ten febr. aô 1721.
Inn einer allhier in der Statt Straßb. in der langen Straß Zum theill in der beckhen behausung neben dem schwartzen bären gelegen und theils in der Beckhen behaußung am Seiffengessell hat Sich befund. alß volgt
Norma hujus Inv., Sa. haußrats 125, Silbers 11, gl. Ring 20, baarsch 14, Summa summarum 172 lb – Haussteuren summa 28, Jedem Zum halb. theil 14 lb
(Joint) daß von denen Herren dreÿer der Statt Straßburg stall Johannes Hammann der Weißbeck und burger alhier wegen seiner verstorbenenn Haußfrauen Verlaßenschafft der Inventation dispensando erlaßen worden, bescheint in Straßburg d. 7. Martÿ 1722. Johann Rudolph Stoësser Stallschreiber
Jean Hammann devient bourgeois par sa femme Anne Marie Metz
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 858
Johannes Hammann der weißbeck Von Westhoffen geb. weÿl. Joh: hammann auch gew. weißbeckhens allda ehel. Sohn ehl. d. burg. recht Von seiner Ehefrau Anna Maria, Martin Erhard Metzen des weißbeckh v. burg. allhier ehel. tochter pro 2 gold fl. 16. s. w. beÿ E: E: Zunfft d. beckher dienen jur. d. 22.t dito [Februarÿ 1721]
Jean Hammann devient tributaire chez les Boulangers le 5 mars 1721.
1721, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 351-v) Mittwochs den 5. Martÿ 1721 – Neuzünfftiger
Johann Hammann der weißbeck von Westhoffen gebürtig erscheint undt producirt burger urkundt undt Stallschein, bittet Ihne alß Einen Zünfftig. geg. der gebühr zu acceptiren.
Erkandt, seÿe ihme in seinem begehren Zu willfahren undt weillen Er Eines Meisters dochter becken handwercks geheurathet habe Er vor alle gebühr 4 lb 14 ß d Zu erlegen.
Jean Hammann se remarie avec Anne Marguerite Neulinger, fille de l’huilier Jean Adam Neulinger : contrat de mariage, célébration
1722 (3.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 110
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mstr Johannes Hammann dem Weißbeckhen undt burgern allhier Zue Straßburg wittibern alß hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehr undt tugendsamen Jungfrau Annæ Margarethæ Neulingerin Weÿl. Hn Johann Adam Newlingers deß gewesten ohlmanns auch burgers allhie hinderlaßener Ehelicher dochter hochzeiterin andern Theills Sich begeben und Zugetragen
Actum Straßburg auff Donnerstag den 3.ten Septembris anno 1722 [unterzeichnet] Johannes Hammans als hohzeiter, Anna Margaretha Neulingerin als hohzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 3-v n° 14)
1722. Mittw. d. 30. 7.bris wurden nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v eingesegnet Johannes Haman, der Weißbeck, wittwer v. burger alhier v. Jgfr. Anna Margaretha, weÿl. Adam Neulingers gewesenen b. v. Öhl Manns nachgl. ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes hamman als hochzeiter, anna Margaretha Neulingerin als hochzeiterin (i 7)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 614 livres, ceux de la femme à 902 livres.
1722 (28.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 16) n° 527
Inventarium über der Ehrengeachten H. Johann Hammann deß Weißbecken und frauen Annæ Margarethæ gebohrner Neulingerin beede Eheleuthe und bürgere allhier einander für ohnverändert in den Ehestandt eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1722. (…) in ihrer vor kurtzer Zeit mit Gott angetrettenen Ehe, würcklich eingebracht und Crafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und ihren Erben als ein ohnverändert, vorbehalten gueth (…) So beschehen in Straßburg In fernerem beÿsein auf seithen der Ehefrau H Johann Christoph Roßleben des Knöpffmachers und burgers allhier deroselben annoch ohnentledigten vogts den 28.ten Novembris in Anno 1722.
Sa. hausraths M 160, F 226, Sa. Silbers M 53, F 29, Goldene Ringe F 18, Schwein 20 ß, Vaß und wein M 134 F 32, Baarschafft M 246, F 594
Eÿgenthumb ane einer behaußung, so der Mann in die Ehe gebracht. Eine behaußung in der vorstatt Westhoffen (…) nihil. Eÿgenthumb ane Liegenden güthern nullum
Eÿgenthumblicher Antheÿl ane einer behaußung so die Frau in die Ehe gebracht. Ein fünffter Theÿl ahne einem Vierten theÿl vor ohnvertheilt Von und einer gantzen behaußung sambt dero Recht und Gerechtigkeiten, gelegen gegen der Kirchen Zu St Ludwig (…)
Summa summarum des Ehemanns Vermögens 614 lb, der Ehefrauen Nahrung 902 lb
Haussteuren 11 lb
Jean Hammann et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent la maison au profit du boutonnier Jean Christophe Rossleber, pour lui et pour Anne Madeleine Neulinger
1728 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 180
Johann Hammann der weißbeck und Anna Margaretha geb. Neulingerin mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger ohlmanns und ihres schwgers Johann Cottler auch ohlmanns
in gegensein Johann Christoph Roßleben knopffmachers theils proprio nomine theils als vogts Jfr Annæ Magdalenæ Neulingerin – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Weißbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahn der Obern straß, einseit ist ein eck ahm Saiffengäßlein anderseit neben hiebmeÿerischer wittib hinten zum theil auff S.T. H. ammeister Leitsersperger uxorio nomine theils auff dambachische wittib und eine thür in ged. gäßlein habend
Jean Hammann obtient le droit de vannage que détenait Jean Martin Herrmann
1729, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 34) Dienstags den 18. Januarÿ 1729 – Johannes Hamman weißbeck erscheint bittet Ihme Hannß Martin Herrmans vacirend wannenrecht gng Zu ertheilen. Erkand auff Ratification v. g. Hh. der H XV. gegen Erlag der gebühr willfahrt.
Jean Hammann meurt en 1730 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 1 173 livres, celle des héritiers de 463 livres. L’actif de la communauté s’élève à 586 livres et le passif à 1 436 livres.
1730 (7. Xbris), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 10) n° 233
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Johann Hammann geweßenen Weißbecken undt burgers allhier Zue Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – nach seinem den 4. Junÿ dieses Zu End lauffenden 1730.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf Ansuchen H. Johann Christoph Granawers deß Schuhmachers auch burgers allhier, alß geschwornen Vogts Joh: Adam so 6. Philipp Wolf 4 Anna Margaretha 2 ½ So dann Maria Catharina so Erst 1 Jahr alt, alle gebohrner Hammannen deß abgelebten mit auch gemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzielter undt verlaßendter 4. Kindter, durch die tugendbegabte Fr. Annam Margaretham Hammännin gebohrne Neulingerin beÿständlich H. Joh: Adam Neulingers deß ohlmanns allhier ihres respe. Bruder undt Vogts (…) Actum Straßburg auff Donnerstag den 1. Xbris a° 1730.
In Einer allhier zu Straßburg in der Langenstraß gegen der Schiltzgaß über ane dem Seÿffengäßchen gelegener undt hernach beschriebener weißbecken behaußung hat sich befunden alß volgt
(f° 13) Eigenthumb ane Einer Behaußung so theilbar (T.) Ein Weißbecken behausung, hoffstatt, sambt allen zugehört Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Langenstraß gegen der Schiltzgaß über, 1.s. Neben dem Seÿffengäßell, 2.s. den Grießbachischen Erben, hindten auff die Dambachische Erben stoßend, ist nach der Hh Werckmeistere Abschatzung vom 6. Xbris 1730. vor freÿ ledig undt Eigen abgeschätzt und angeschlagen worden pro 2400 fl. th. 1200. lb. d. Davon gehen ab Erstl. 7. ln d Zinnß zu 4 pro Ct° Jahr auff Joh. Bapt: gibt mann weÿl. Herrn Contractuum actuarÿ Reißeißen seel. Erben ablößig mit 175 lb. d.
It. 4. lb s Zinß auch Zu 4. pro Ct° Jahr auff den (-) 8.bris der Ottomannischen Stifftung widerkäuffig mit 100. lb. It. 2. lb d auch zu 4. pro C° dicto termino H. Ammeister Leitersperger widerlößig mit 50 lb
It. 4. lb d auch Zu 4 pro C° Lienhardt Kueff dem handelßmann allhier uxo. nôe auch im October verzinß. ablößig mit 100. lb s
It. 2. lb d Zu 4. pro C° Jahrs den 15.ten Jenner H. Geörg Jacob Duppert dem handelsman allhier wid.lößig mit 50. lb.
It. 6. lb d Zinß auch Zu 4 pro C° Jahrs d. 28.t Xbris J Michael wolff des geweß. Banquier alhier Erben widerläuffig mit 150. lb
It. 10. lb d Zinß Jahrs d. 20.t Apr. à 4 pro Ct° Mariæ Magdalenæ Neulingerin der Wittib Schwester, ablößig mit 250. lb, Summa abgangs ist 875 lb. Solchemnach ist ane dem anschlag nach in außwurff Zu bringen 325. lb
Über sothane Behaußung meldet 1. teutsch perg. Kbr. wie selbe Eingangs geweste beede Eheleute ane sich erkaufft, datirt den 14.ten Januarÿ 1727. Sub N° 1 mit der St. Straßb. Anbhang. Cancelleÿ Innsiegell, So dann 1. dito mit dito vom 1. April 1722 Sub N° 2
(f° 18) Ergäntzung der Wittib Ermanglenden unveränderten Gueths. nach besag beederseith Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ durch H Notm. Hoffmann in ao 1722 auffgerichtet alß Manglendt Zu ergäntzen
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahr. betr.n haußrath 31, Faß 14 ß, Silber vnd geschmeods 9n Goldeber Rung 5, baarschafft 6, Erh. 969n Activum 150, Summa summarum 1173 lb
Der Erben Guth betr. haußrath 311, faß vnd bütten 9, Schiff und geschirr zum beckenhdw. 1, Silber vnd Geschm. 12, Eygthb an liegend. G. 111, Activi 100, Eig. d. Erben abgeg. unverändert 363, Summa summarum 643 lb – Summa Passivorum 150, Nach deren Abzug 463 lb
Das Theilbahr Guth concernirend, haußrath 51, Wein vnd lerer faß 37, Schiff und geschirr zum beck. hdw. geh. 6, Frucht Mel und Kleÿ 144, brennholtz 3, Schwein 6, silber 1, Eigenthb ane einer beh. 325, liegendes Guth 10, Summa summarum 586 lb – Passiva 1436, Übertreffen also die theilbahre Passiva die theilbahre activ massam dem Stall tax nach 849 lb – Stall Summa 817 lb
Abschatzung d. 6. xbris aô 1730. Auff begehren Weÿl. des Ehren Vesten v achtbahren h Johann Haman gewesenen Weißbecken seel. hindelaßene fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der langen straß geleg. ein Eckh hauß am Seiffengäßel, anderseits Neben Friderich Krießbach gerber hinden auf die dambachische Erben stosend, welche behausung stuben, Officier Stube, Cammer, Küchen, hauß Ehren, so mit steinern platten belegt, Meel Cammer gewölbte bach: stube, backoffen, worbeÿ ein bronnen schopff, Zweÿ /.s.h./ schweine ställ, gewölbte Keller und höffel, sambt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden vnd Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und Umb Zweÿ Tausend und Vierhundert gulden Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Anne Marguerite Neulinger se remarie en 1733 avec le boulanger Jean Michel Kolb, originaire de Nürtingen en Wurtemberg : contrat de mariage, célébration
1733 (6.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 155
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Michael Kolb, dem ledigen Becken von Nördingen auß dem Hertzogthumb Würtenberg gebürtig, hochzeiter ane Einem
So dann der Ehr undt Tugendbegabten Fr. Annæ Margarethæ Hammännin gebohrner Neulingerin weÿl. Mstr Johann Hammanns des geweßenten Weißbeckens undt burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib, der Fr. hochzeiterin andern Theils
Actum Straßb. auff Freÿtag d. 6. 9.bris aô 1733 [unterzeichnet] H. Michael Kolb Als hochzeiter, Anna Margä hamänin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149-v)
1733. Domin. XXII et XXIII Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwoch daruff als den 11. 9.bris Ehelich eingesegnet worden H. Michael Kolb der ledige Beck von Nördingen Würtenbergischer herrschafft, H. Leonhard Kolben gewesenen Kieffers vnd Burgers allda Nachgel. Ehel. Sohn, vndt frau Anna Margaretha gebohrene Neuligerin, Johann Hamanns gewesenen Burgers vndt Weißbecken allhier nachgel. Wittwe [unterzeichnet] Johann Michael Kolb alß hochzeiter, Anna Margaretha hamänin als hochzeiterin (i 152)
Jean Michel Kolb devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 1005
Johann Michael Kolb d. beck von Nürding. erhalt d. b. von sein ehefr. Anna Marg. Neulingerin umb d. alt b. will beÿ E E Zunfft d. becken dienen. jur. eodem [19 Xbr 1733]
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. L’acte ne comprend pas de résumé des différentes rubriques.
1734 (18.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 13) n° 307
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung, so der Ehrengeachte Johann Michael Kolb der weißbeckh undt die Tugendt begabte fr. anna margaretha gebohrene Neulingerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zue Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt (…) Actum Straßburg inn fernerem beÿsein herrn Johann Adam Neulingers deß ohlmanns undt burgers allhier der Ehefrauen bruders undt Vogts auff Sonntag den 18.ten Septembris A° 1734.
Inn Einer allhier zue Straßburg in der langen Straß ane dem Seÿffengäßell gelegener, undt Hernach beschriebener Weißbecken behaußung, hat sich befunden alß Volgt
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung (F.) Ein dritter Theill vor ohngetheilt von vndt ane Einer Weißbecken behaußung, hoff, hoffstatt sambt übrigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten undt gerechtigkeiten gelegen allhier zue Straßburg in der Langenstraß ane dem Seÿffengäßell i.s. ists Ein Eckh erstgemelten gäßleins, 2.s. neben denen Grießbachischen Erben undt hinden auff die Dambachischen Erben stoßend, welche allhero ohnpræjudicirlich angeschlagen wordten umb 1500. lb. Davon gehen ab Erstl. 11. lb d. zinß Zu 4. pro C° gerechnet gibt mann Jahrs auff den (-) 8.bris der Ottomannischen stifftung widerkeüffig mit 100 lb, It. 2. lb s auch Zu 4. pro C° dicto termino S.T. Herr Philipp Caspar Leitersperger alten Ammeister XIII. allhier redimibel mit 50. lb. d. It. 4 lb. auch Zu 4 pro C° reicht mann weÿl. H Bernhard Kueffen deß gewesenen Handelßmanns Erben allhier, so auch im Monath 8.bris Verzinßlich, ablößig mit 100 lb d. It. 2. lb. d. Zinß Zu 4. pro C° gibt man Jahrs auff den 15. Jenner weÿl. Hn Geörg Jacob Dupperts deß gewesten handelßmanns allhier seel. nachgelaßenen Erben, ablösig mit 50. lb, It. 6 lb d Zinß auch Zu 4. pro C° hat mann Jahrs auff den 28. Decembris Nunmehr weÿl. H. Michel Wolffen deß gewesten Banquier allhier Erben abzuführen widerkäuffig mit 150. lb d., It. 10. lb d Zinß soll man Jahrs Zu 4. pro C° auff den 20.t apr. Jfr. Mariæ Magdalenæ Newlingerin der Ehefr. Schwestern redimibel mit 250. lb, Sa. abgangs ist 700 lb. Solchem nach wäre ane dem anschlag annoch in außwurdd zu bringen 800 lb. d. Davon der Ehefr. vor ihren dritten theill zu kommen 266. lb 13 ß, die übrige zwo tertzen ane sothaner behaußung, weillen Sie in Voriger Ehe erkaufft worden, seindt der Ehefr. Kinderen voriger Ehe noch zur zeit nebst ihren liegenden güttern wie solche in dero vätterl. verlaßenschaffts Inventario durch mich vor und nach unterschriebenen Notarium in aô 1730. auffgericht und verfertiget à fol. 43..n et Seqq. beschrieb. befindlich in natura reservit undt vorbehalt. wordten hingegen seindt denen selben auch annoch 175. lb d Capital w so weÿl. herrn Contractuum actuarÿ Reißeiß. seel. Hh. Erben darauff steh. gehabt, Sie die Mutter aber wehrenten wittwenstandt in zwisch. ihren bezalt und abgeführt pro rato abzurechnen. Über sothaner behaußung meldet 1. teutscher perg. Kbr. auß allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub sub N° 1 mit dero anhangendem Insiegell datirt d. 14.ten Januarÿ 1727. So dann 1. dito mit dito vom 1. apr. 1722 sub N° 2.
Jean Michel Kolb et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent la maison au profit de leur belle-sœur et sœur respective Anne Madeleine Neulinger
1735 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 250
Johann Michael Kolb der weißbeck und Anna Margaretha geb. Neulingerin mit beÿstand ihres schwagers Johannes Cottler des ohlmanns und ihrer Mutter schwester ehemanns Johann Christoph Roßleber des knopffmachers
in gegensein ihrer schwester und schwägerin Jfr. Annæ Magdalenæ Neulingerin so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger des ohlmanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne der obern straß, einseit ein eck am Saÿffengäßlein anderseit neben Hannß Friedrich Grießbach dem gerber zunfft beck und Froschhammer dem Meßerschmidt ux. noe. hinten zum theil auff S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leitersperger ehevögtl. weiß theils Dambachische wittib und eine thür in ged. Seiffen gäßlein habend, welches gantze hauß (um 100, 50, 100, 50, 150 und 250 beladen) der Kolbischen ehefrau zu einem so dann ihren in erster ehe mit weÿl. Johannes Hammann weißbecken erzeugten 4 kindern zu zween driten theilen eigenthümlich zuständig
Jean Michel Kolb obtient le droit de vannage que détenait Jean Hammann
1735, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 83) Dinstag den 22. feb. 1735 – Johann Michael Kolb burger dahier bittet Ihme Johann Hammans seines Vorfahrens wannenrecht gedeÿen zu maßen. Erkandt Willfahrt.
Jean Michel Kolb et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent leur moitié de maison au profit de Marie Madeleine Wehrbeck, veuve du chirurgien Jean Henri Werckmeister
1737 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 338-v
Johann Michael Kolb wittib Anna Marguerite geb. Neulingerin mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger des ohlmanns und ihres schwagers Johann Jacob Gretzinger dem knopffmachers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi wittib sui coactor H. Johann Reuchlin Chirurgi – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, die helffte für ohnvertheilt einer weißbecken behausung, hoff, holtzhaußes, Bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß einseit ist ein eck ahne dem Seiffengäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Michael Huebmeÿer goldarbeiters wittib und erben, hinten auff Anna Maria geb. Faudelin weÿl. Johann Christoph Dambach des kieffers wittib – um 50, 50, 100, 400 und 150 pfund capitalien beladen – theils als mit käufferin besagter am 14. Januarÿ 1727 erkauffter behausung, theils als erbin eines nach ihrem ersten ehemann weÿl. Johann Hammann weißbecken tods verstorbenen töchterlein Annæ Margarethæ Hammännin zur helffte, zur anderen helffte aber ihren dreÿer kindern erster ehe
Jean Michel Kolb et Anne Marguerite Neulinger hypothèquent leur moitié de maison au profit de fils mineur du marchand Philippe Jacques Nack
1737 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 873
Johann Michael Kolb der weißbeck und Anna Margaretha geb. Neulingerin mit beÿstand ihres bruders Johann Adam Neulinger des Ohlmanns und ihres schwagers Johann Jacob Gretzinger des knopffmachers
in gegensein H. Johann Fettich des handelsmanns als vogts Philipp Jacob Nacken H. Philipp Jacob Nacken des handelsmanns einigen Kindts erster ehe – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, die helffte für ohnvertheilt ahne einer weißbecken behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Langen Straß einseit ist ein eck am Saiffengäßel anderseit neben Friedrich Grießbach dem Büttel beÿ E.E. Zunfft der gerber zum theil theils Johannes Froschhammer dem Meßerschmidt theils S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leiterspergers seel. Fr. wittib Fr. Margaretha geb. Reißeißin, hinten auff Christoph Dambach den kübler – als ein währenden ihr Kolbin erstern ehestand mit weÿl. Johannes Hammann weißbecken erkaufftes guth, ihr zu vier 12.ten theilen ebenderselben als erbin ihres nach des vatters todt verstorbenen einen Kindts Anna Margaretha Hammänin zu zweÿ 12. theil und zu übrigen 6.t theil ihren dreÿen übrigen Kindern erster ehe Johann Adam, Philipp Carl und Maria Catharina
Anne Marguerite Neulinger meurt en 1760 en délaissant trois enfants de son premier mariage et trois du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Faubourg de Pierre. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 716 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 141 livres, le passif à 1 867 livres.
1760 (27.9.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 745) n° 99
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Margarethä Kolbin gebohrener Neulingerin, Johann Michael Kolb des ehemaligen Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelicher Hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1760. – nach ihrem Sambstags den 23.ten Augusti instehenden 1760.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 27.ten Septembris Anno 1760.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstl. H. Johann Adam Hammann den weißbecken und burgern allhier so dießem geschäfft abwartete, Zweÿtens Philipp Carl Hammann, leedigen becken so sich schon ohngefähr in die 14 Jahr hero in der fremden auffhält deßen geordnet und geschworener Vogt ist erstgemelter H Johann Adam Hammann der bruder, weilen aber derselbe hiebeÿ selbsten interessiert alß ist demselben zu einem theilvogt geordnet worden H Theobald rooßer der weißbeck vnd burger allhier welcher dießer Inventation beÿwohnte, Drittens Frau Mariam Catharinam Hofferin gebohrner Hammännin Johann Hoffers des schreiners und burgers Zu Lutzweil Berner gebiets eheliche haußfrau, angesehen aber dieselbe allhier ohnverburgert alß ist in deren Nahmen S.T. H. Johann Heinrich Beck E.E. großen raths alter und dermahlen E.E. Kleinen Raths wohnansehnlicher beÿsitzer und zufolg Extractus Memoriale vom 29.t hujus auß edelbesagten Kleinen Raths mittel insonderheit abgeordneter H Deputatus beneben deroselben beÿ dießem geschäfft erschienen, Welche dreÿ Kinder die verstorbene seelig in erster Ehe mit auch weÿland H Johann Hammann dem geweßten weißbecken vnd burger allhier erzeilht hat
Viertens Jgfr. Annam Mariam Kolbin, so 25 Jahr alt dahero ohnbevögtigt so dießer Inventur beÿwohnte, Fünfften Jgfr. Mariam Magdalenam Kolbin, sobald 23. Jahr auff sich hat und auch ohnbevögtigt hiebeÿ præsens, So dann Sechstens Johann Friderich Kolb welcher 16 ½ Jahr am leben, deßen geordnet und geschworener Vogt hr Johann Adam Neulinger der ohlmann und burger allhier welcher so wohl dießes Sohns alß auch erstgenannter beeder töchtere Interesse beÿ dießem geschäfft alß beÿstand observiret hat. Dieße dreÿ letztere Kinder hat die verstorbene seelig mit eingangs gemelten Johann Michael Kolb ihrem zweÿten Ehemann und hinterbliebenen Wittiber erziehlet, Alßo alle sechs in zween Ehen erzielte Kinder und ab intestato zu gleichen portionen und haupttheilern verlaßene Erben.
In einer allhier zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen dißorts Lehnungs weiß bewohnender behaußung befunden worden wie folget
Ergäntzung derer Erben ermanglenden ohnveränderten guths. Nach besag des über beeder geweßener Eheleüthen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nunmehr auch weÿl. H Notarium Abraham Kolb sel. den 18. Septembris Anno 1734. auffgerichteten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Derer Erben ohnverändert guth, Sa. hausraths 60, Sa. activ Schuld 28, Erg. 1656, Summa summarum 1741. lb. – Schuld 25, Nach deren Abzug 1716 lb
Dießemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und zu gleich das gemein verändert und theilbahr guth weilen die Erben und deren respectivé vögte und theilvogt auf das letztere tam active quam passive renunciren unter einem titul alß in deßelben Nahrung gehörig und darauß zu bezahlen beschrieben, Sa. hausraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. activ Schuld 25, Summa summarum 141 lb – Schulden 1867, Des Wittibers passiv onus 1725 lb – Stallsumm 343 lb
Copia der Eheberedung (…) Freÿtag den 6. Novembris Anno 1733, Abraham Kolb
Les trois enfants de Jean Michel Kolb déclarent la succession de leur père dont l’actif s’élève à 203 livres et le passif à 1 788 livres.
1783 (12.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 882) n° 172
erschienen Frau Anna Maria gebohrne Kolbin, Johann Friedrich Schäffers, des Küblermeisters auch burgers allhier Ehegattin unter assistentz dieses ihres Ehemanns, So dann Jungfer Maria Magdalena Kolbin, so majorennis und ohnbevögtigt, beiständlich erstbenahmsten Joh: Frid: Schäffers ihres Schwagers, die zeigten an, daß weiland Johann Michael Kolb, der gewesene burger und ehemalige beck allhier ihren der Comparenten Vater den 16.ten Decembris 1782 mit tod abgegangen und sie die Comparenten beneben ihrem bruder Johann Friedrich Kolb, dem leedigen beck dermalen in London sich aufhaltend, ab intestato zu Erben verlaßen habe, Nun zeigten dieselbe ferner an, daß gedachter ihr verstorbener Vater nichts anders an Vermögen hinterlaßen habe als etwelche sehr wenige gar alte Kleidung und weisgezeug
kleidung 3 lb, capitalien 200 lb, Summa 203 lb – Passiva 1788 lb, Compensando 1585 lb
Berechn: und Erörterung, Woraufhin zwischen denen disortigen vätterlichen dreÿen Erben nahmentlich Anna Maria geb. Kolbin Johann Friedrich Schäffers des Küblermeisters Ehefrauen, Jungf. Jungfer Maria Magdalena Kolbin beÿständlich H. Joh: Jacob Lauth des Practici und Johann Friedrich Kolb dem leedigen becken, so dann dererselben beÿden mütterlichen Miterben Fr. Maria Catharina geb. Hammännin Johannes Hoffers des Spenglers zu Lotzweil in der Schweitz Ehefrau (Wangen d. 7. mart. 1783 Vollmacht Maria Catharina geb. Hammännin gebürtig von Straßburg dato verehelichet an Johannes Hofer Spenger von Lozwÿl im Löbl. Canton Bern des Amts Wangen) die vorbenahmßte beede halbschwesteren Fr. Schäfferin und Jfr. Kolbin hierbeÿ agirt haben und Fr. Maria Margaretha geb. Hammännin Joh: Michael Fleischmanns des Metzgers und bs allhier Ehefrau
Le tuteur des enfants de Jean Hammann vend la maison au fabricant de pain d’épice Adolphe Dannecker et à sa femme Catherine Elisabeth Schiller pour 2235 livres.
1739 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 557-v
weÿl. Johannes Hammann des weißbecken hinterlassene wittib Anna Margaretha geb. Neulingerin anjetzo Johann Michael Kolb des weißbeckers ehefrau und besagten Hammann mit seiner wittib erzeugt noch lebenden Kinder Johann Adam, Philipp Carl und Maria Catharina die Hammann geschwornen vogt Johann Christoph Granau der schuhmacher
in gegensein Adolph Dannecker des lebküchlers und Catharinæ Elisabetha geb. Schillerin – d. 31. Octobris jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine weißbecken Behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß, einseit ist ein eck ahne dem Seiffengäßel anderseit neben weÿl. Friedrich Grießbach hauptkandten beÿ E. E. Zunfft der Gerber wittib wie auch Froschhammerischen wittib hinten theils auff S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin auch weÿl. S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leiterspergers seel. Fr. wittib zum theil theils Dambachischen wittib, beneben dem zum Becken handwerck gehörigen in der Bach stub und Bach hauß befindlichen schiff und geschirr, dem bauchkeßel, offethürlein, einen ausgang in dem Saiffen gäßlein – um 125, 50, 100, 50, 400 und 150 capitalien beladen – als ein von verstorbenen Hammann am 14. Januarÿ 1727 erkaufftes mithin theilbares guth, gedachter wittib zu vier 12. theilen ebenderselben als erbin ihres einen nach ihme H. verstorbenen kinds Anna Margaretha zu zweÿ 12. theil und denen annoch lebenen dreÿen mitverkauffenden Curanden zu sechs 12. theil – um 1175 pfund capitalien und 1060 pfund
Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison ainsi que celle sise rue de l’Argile au profit du greffier Jean Philippe von Carben et de Gall Dietrich
1739 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 559-v
Adolph Dannecker der lebküchler und Catharina Elisabetha geb. Schillerin mit beÿstand ihres vettern Johann Martin Schiller geschwornen holtzlegers und ihres schwagers Johann Nicolaus Göbel des Maurermeisters
in gegensein H. Johann Peter von Carben J.V. Lti. und E. E. Kleinen Rath actuarÿ und H. Gallus Dietrich E. E. großen Raths alten beÿsitzers und des hiesigen mehrern hospitals Oeconomÿ – schuldig seÿen 150 und 650 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags umb 2235 lb erkaufft und aus jetzigem geld vorschuß großen theils bezalte weißbecken Behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß und einen ausgang in dem Saiffen gäßlein, ist einseit ein eck ahne dem Seiffengäßel anderseit neben weÿl. Friedrich Grießbach hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Gerber wittib wie auch Johannes Froschhammer des Meßerschmidts wittib zum theil auff S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin auch weÿl. S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leiterspergers seel. Fr. wittib, hinten auff die. Dambachische wittib
ferner Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne der Leÿmengaß, einseit neben einem dem hiesigen allmoßen zu St Marx gehörigen hauß anderseit neben Johann Joachim Gerold des Caminfegers zum Keßel genannter behausung hinten auff eben derselben – ihme Dannecker theils von seiner mutter seel. Anna Maria geb. Suterinn auch weÿl. Adolph Dannecker Lebküchlers wittib ererbt und von seiner schwester Margaretha geb. Danneckerin Johannes Frick des schneiders ehefrau käufflich übernommenes guth
(feld im Osthoffen Bann)
Adolphe Dannecker loue la maison au boulanger Jean Rainbüchler
1740 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 157-v
Adolph Dannecker der lebküchler
in gegensein Johannes Rainbüchler weißbecken
entlehnt, In einem verlehnendem Dannecker eigenthümlich zuständig ahne der Langen straß einseit ist eck am Seiffengäßlein anderseit neben weÿl. Friedrich Grießbach dem hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Gerber wittib weÿl. auch Froschhammerischen wittib hinten theils auff S.T. Fr. Ammeisterin Margaretha Leiterspetgerin geb. Reißeißin die wittib theils auff der Dambachischen wittib stoßend gelegenen Weißbeckenhauß, Unten auff dem boden die Bachstueb und Bachhauß, kuchen, Eine wohnstueb und dem hoffplatz, ferner einen unterschlagenen platz im keller weiter zwo stiegen hoch eine Meelkammer, dreÿ stiegen hoch zwo Kammern, vier stiegen hoch eine Bühn, Item über dem holtzhauß im hinderhauß eine kammer und einen Schweinstall sambt allem vorhandenen zum becken handwerck gehörigen schiff und geschirr – auff 2 jahren 11 monath anfangend am 24. nächst künfftigen Monaths aprilis – um 19 schilling wochentlichen zinß
Les experts estiment la maison à 1250 livres en 1748 lors de l’inventaire dressé après la mort d’Elisabeth Schiller
Adolphe Dannecker et le tuteur de ses enfants vendent la maison à Thiébaut Picard, assesseur au Grand Sénat
1754 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 355-v
Adolph Dannecker der lebkücher, ferner Franciscus Blasius Preig der spragmeister als vogt ged. Dannecker kinder erster ehe Catharina Eva, Helena, Johann Martin und Georg Andreas der Dannecker
in gegensein H. Diebold Piccard E.E. Großen Raths beÿsitzer
eine weißbecken behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der obern straß, einseit ist ein eck ane dem Seiffengäßel, anderseit neben Griesbachischen wittib und erben wie auch Froschhammerische wittib, hinten theils auff ST. H. XV. Leitersperger theils H. Kürschner den cantzley buchdrucker – ihme Dannecker als ein d. 15. Decembris 1739 währender ersten ehe erkaufftes guth zu zwo tertz zur übrigen terz seinen kindern als ein Mütterlichen erbguth – um 650, 50, 400, 100, 250 und 415 lb. verhafftet, geschehen um 190 pfund
Le boulanger Thiébaut Picard épouse en premières noces Marie Le Jeune qui, veuve du boulanger Nicolas Boucon de Landau, se remarie en 1709 avec Antoine Boutiere dit Bourbonnois : contrat de mariage, célébration
1709 (19.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Mariage 19 juin 1709. – furent presens Antoine Boutiere dit Bourbonnois Cuisinier de Mr Dupont major du regiment de houssards fils de feu anet Boutiere marchand de bois demeurant a Moulins en Bourbonnois et feue Marie Tremoulet sa femme, ses pere et mere, majeur d’age pour luy et en son nom d’une part
Et Marie Le jeune Veuue de feu Nicolas Bouco en son vivant maitre boulanger demeurant a Landau assistée de adrien huet maitre boulanger, bourgeois de cette ville de Strasbourg son beau frère d’autre part
Ladite future épouze a declaré qu’elle apporte en mariage pour la valeur de mil livres (…)
Ledit futur époux a doué et doue la future épouze de la somme de 700 livres de douaire (…) Et d’autant qu’jl y a un enfant mineur issu du premier mariage d’entre ledit deffunt Bouco et ladite Marie le jeune nommé Nicolas Bouco agé d’environ six ans, Le futur époux a declaré qu’en consideration de l’amitié qu’i porte a ladite future épouse et audit mineur jl l’adopte comme le sien propre propre entrer en partage de la succession de luy futur époux – (signé) aboultie, + marque de la future epouse
Originaire de Chateldon dans le diocèse de Nevers, Antoine Boutier épouse Marie Le Jeune veuve de Nicolas Boucon
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 204)
Die 22. Julii anni 1709 (…) in facie sanctæ matris Ecclesiæ Desponsati sunt Antonius Boutier ex urbe Chateldon dioecesis niuerniensis filius Joannis Boutier et Mariæ Trimoulet et Maria Le Jeune vidua Nicolai Boucon ambo parochiani sancti ludovici Argentinensis, + sigillum sponsi, + sigillum sponsæ (i 109)
Cabaretier au fort de Kehl, Benoît Bonamour met son neveu Thiébaut Picard en apprentissage chez le boulanger Adrien Huet de Strasbourg
1712 (26.12.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage 26 Xbre 1712.- est comparu Benoist bon amour cabaretier au fort de Keel, lequel a declaré que pour faire le proffit de thiebau piccart Jeune garçon son Neveu
Il la mis en apprentissage en a maison et Boutique de adrien Huet M° boulanger en cette ville de Strasbourg cy present et acceptant pour Le temps et exemple de trois années consécutives commencées le 14° Nouembre derner et a finir a pareil jour au bout desd. trois années finies et accomplies (…) Le présent apprentissage se faisant gratis (signé) x (marque de bon amour), AH
Adrien Huet qui n’a pas d’enfant de sa femme Geneviève Le Jeune lègue ses biens aux enfants que sa belle-sœur Marie Le Jeune a eus de Nicolas Boucon et d’Antoine Boutier
1714 (5.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Testament – fut present Sr Adrien Huet Boulanger et Manant en cette ville dans la grande Ruë en une Maison appartenante au Nommé Georges Kugler bourgeois, gissant au Lict malade de Corps, dans un poele au fond de la Cour mais parfiatement sain d’esprit et d’entendement (…)
Donne et Legue a ses trois nepueux et niepce sçavoir Nicolas Boucon, Adrien Boutier et Françoise Boutier enfants de Marie Le Jeune veuve en dernier lieu d’Antoine Boutier vivant trafiquant a L’armée d’Allemagne, et auparavant de feu Nicolas Boucon Boulanger décédé en cette villen a Chacun Cent livres Monnoye d’alsace pour ayder a les élever a la Crainte de Dieu (…)
Er Quant au surplus de tous ses autres biens meubles et immeubles présents et qu’jl delaissera au jour de son deceds il en a fait et jnstitué son heritiere universelle sadite Espouze Genevieve Le Jeune pour Recompenser la bonne amitié qu’elle a toujours eu pour Luy depuis Leur mariage et Les soins qu’ele s’est donné pour ayder a gagner ce qu’ils ont acquis et épargné ensemble, N’ayant Led. Testateur apporté aucun Sols de biens de patrimoine et ne voulant reconnaitre aucun autre héritiers quelle, d’autant qu’ils n’ont aucun enfans procréé de Leurdit Mariage et que luy testateur n’a aucune obligation a Ses parents, ses pere et mere estant décédés il y a longtemps a St Sauueur dit Geromigny diocese de Soissons (marque, AH)
Thiébaut Picard, boulanger originaire de Villars-le-Sec près de Belfort et sa (future) femme Marie Le Jeune, native de Honau (en Bade), achètent le droit de bourgeoisie en août 1714 en apportant trois enfants
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1294
Thiebauld Piccard, der beck, Von Villard beÿ Befort, weÿl. Pierre Piccard gew. Zimmermanns daselbst hint. sohn v. sein Fr. Marie le Jeune Von Honaw, erkauffen das burgerrecht p. 6 gold fl. 16 ß bringen 3 Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden, wird beÿ den becken dienen. J. d. 11. Dito [aug. 1714]
Fils du menuisier Pierre Picard de Villars-le-Sec, Thiébaut Picard épouse en septembre 1714 Marie le Jeune native de Honau : contrat de mariage, célébration
1714 (4.9.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen Diebold Picard dem ledigen becken weÿl. pierre picard geweßenen Zimmermans in la villard lesec beÿ bellefort ehelichem Sohn dem hochzeiter ane Einem
So dann der tugendsamen Fr. Maria Jeune gebohrne von honaw weÿland Antoine Bautiere geweßten Pasteten becks Zue Lauterburg seel. hinderlaßene wittib, der hochzeiterin am andern theil
Drittens Will Sie fr. Hochzeiterin wohl gedächtlichen ihren dreÿen lieben Kindern erster ehe als Nemblichen Nicolas Boucon, Andrian vnd dan francoiesse allen dreÿen gebohnren Boutiere, Vor deren Vätterlichen gutt Von dero Zubringeden vnd Eigenthümlichen Nahrung, Jedem fünfftzig reichs thaler in geld und dann 50 thaler in heuraths posten Vor alle dreÿ also Zusammen 200 thaler oder 300 gulden in geltt (…)
So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf dienstag den 4. 7.bris Anno 1714 [unterzeichnet] tiebaux piquar, + der hochzeiterin handzeichen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 208)
Die 10. Mensis Septembris Anni 1714. (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati Sunt Theobaldus picquard Solutus pistor oriundus de S.t, Disiez Dioecesis Besuntinensis et Maria Le Jeune vidua defuncti Boutier (signé) tie bo piquart, + signum sponsæ (i 157)
Thiébaut Picard devient tributaire chez les Boulangers en septembre 1714. Il demande le même jour le droit d’exercer le métier de boulanger en présentant un certificat délivré par Adrien Huet. Comme il s’agit seulement d’un certificat de bonne conduite, les préposés lui demandent de s’incrire en apprentissage chez un boulanger. Emanuel Wehner demande en décembre à prendre Thiébaut Picard en apprentissage. Les préposés renvoient aux Quinze l’affaire non prévue par le règlement. L’apprentissage prend fin deux ans plus tard en décembre 1716.
1714, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 180) Dienstags den 11.ten Septembris – Thiebault Picard von Vilard Le Sec beÿ Beffort, producirte Burger und Stallschein und bittet umb das Zunfftrecht. Erkant gegen 2 lb 16 ß d vor E: E: Zunfft und 12 ß d Nebens gebühr der Zunfft willfahrt.
(f° 180-v) Idem Picard suchte an, Ihme gerichtlich Zu erlauben, das Beckenhandwerck Zu treiben und legte deß wegen einen vermeinten Lehrbrieff vor, darauff solche examinirt und befunden worden, daß es nur ein Wohlverhaltens Schein Von Adrien Hüet des gewesenen frantzösischen Becken und hiesigen Schirmers Wittib seÿe, derentwegen Erkant soll wie gedachter Huet und Pierre Gasque bißhero gethan, die jährliche Gebühr abtretten und sich beÿ einem Meister Zuvor in die Lehr einschreiben laßen indeßen Kein deütsch Gesind halten, noch Jungen Zu Lehren annehmen, sondern sich mit frantzösischem Gesind behelffen.
(f° 189) Dienstags den 18. Decembris 1714 – H. Emanuel Wehner senior, der Hausfeürer stellt Zum Lehrjungen Vor, Thiebauld Picard, den Frantzösischen Becken und Zunfftbruder, bittet jhme Zuerlauben, weilen er nicht ordnung mäßig gelehrnt, selbigen das Handwerck, nach ordnung Zulehren. Erkandt, weilen dergleichen præjudiz beÿ E: E: Zunfft nicht bekant, nach so schlechterdings diß Orths Zu erlauben, als wird Picard mit seinem begerhen an unsere Gnädige Herren die XV. gewießen und ihme in zwischen, biß die sach daselbsten ausgemacht seÿn wird, des backen gäntzlichen verbotten
(f° 194-v) Dienstags den 2. Januarÿ 1715. – Thiebauld Picard, der Frantzösische Becken, welcher Keinen gültigen Lehrbrieff auff zu weißen hatt, wurde Gerichtlich angesagt, seine Sach innerhalb 14. Tagen vor unseren Ghh. XV. gewießen hängig Zu machen, oder in entstehung deßen nicht ferner Zu backen, wiedrigen Falls Ihme daß Brod confiscirt werden solle.
(f° 236) Dienstags den 22. Decembris 1716 – Siegelgeltt
H. Emanuel Wehner Sen. der Hausfeürer erscheint mit Thiebauld Picard den frantzösischen Becken so das Handwerck mit verwilligung Unßerer Ghh. der XV. beÿ Ihme erlehrnt, bittet umb gerichtliche Looßsprechung, Weil die Lehrzeit passirt ist, und Sie mit einander Zufrieden seind. Erkant auf erstattung 11 ß vor alle Gebühr, Wilfahrt.
Thiébaut Picard est mis à l’amende parce qu’il cuit du pain frais tous les jours en contravention au règlement
1714, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 186-v) Dienstags den 30.ten Octobris 1714 – Frantzösische Becken
Frantz Urban Kohle und Matthias Baur die beede Weisbecken und und Thiebauld Picard der Frantzösische Beck werden vorgestelet, umb willen Sie alle Tag backen, so wieder Ordnung und Articul seÿe, Sie excipiren, Carl Heintz und Lorentz Hummel thäten dergleichen, auch Heintz und Hummeln, soll solches durch den Büttel auch angekündet werden.
Erkant, Sie sollen ihre geordnete Backtag haben und halten, Picard aber der heutigen tag halben, und so offt hienwieder gesucht, jedes mahl 5 lb d Straff erlegen
Les nouveaux mariés Thiébaut Picard et Marie (Le Jeune) de Hanau font dresser l’inventaire de leurs apports
1716 (27.5.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 11) n° 424
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung, so Tiebold Picard der beck und Fr. Maria picardin gebohrne von hanau beede Eheleüthe und burgere alhier einander in die Ehe zusammen gebracht (…) Actum in der Königl. freÿ. statt Straßb. auff Mittwoch den 27. Maÿ Anno 1716.
Inventaire de tous les biens meubles et immeubles que le Tibaud Picard Maistre bourgeois et Marie picard ne de Hanau sa femme tous deux bourgeois d’icÿ de la Ville de Strasbourg sont apporté en mariage suivant leur contrat de mariage reservés – Jean Pierre Kolb Not.re jure royal pub.
Inn einer behauß. in der Straß allhier so weÿl. Geörg Kuglers wittib und Erben zuständig ist gefunden worden wie volgt
plua ledit Mari (…) cent Escus en argent content appartenant a ses trois Enfants du premier lit
Norme de cet Inventaire. La description des Meubles apporté par la femme 315, argenterie 5, argent 300, Somme totale 622
Le Bien apporté par le mari 78 lb
Marie Le Jeune meurt en 1746 en délaissant une fille de son deuxième mariage et deux enfants du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison Grand rue qui appartient à l’orfèvre Hausser. La succession s’élève à 875 livres.
1746 (10.8.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 19) n° 455
Inventarium über Weÿl. der Tugendbegabten fr. Marie le Jeune Picard gebohrne Honau, Herrn Thiebauld Picards, deß frantzösischen weißbecken E.E. Kl. Raths alten beÿsitzers gewesten Ehegattin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1746. (…) nach ihrem den 4. Jan. dießen lauffenden 1746.sten Jahr genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen erfordern und begehren sein deß herrn wittibers und der abgelebten seel. hernach benambster ab intestato verlaßener Erben, in gegenwarth deß Ehrenvest undt vorgeachten herrn Geörg Friderich Roggenbachs Gastgebers undt E: E: Kl. Raths beÿsitzern alß auß Ehren gedachten Kleinen Raths mittlen nahmens deß unverburgerte, Hn mit Erbens halben hierzu insonderheit abgeordneten Herrns inventirt (…) So beschehen Straßburg auff Mittwoch den 10.ten Augusti anno 1746.
Denominatio hæredum. Die Eingangs gemelte Fr. Marie Picardin seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen alß Volgt. 1.mo Franciscam Gaccardin gebohrne Boutier weÿl. Hn Jean Louis Gaccards gewesten greffiers in allhießiger Einquartierungs Stub undt burgers dahier nachgelaßene wittib, die ohnbevögtigt, so die abgeleybte seel. mit Hn Anthoine Boutier dem gewesten Koch in Voriger ehe erzeugt undt hinderlaßen welche beiständ. herrn Nicola Bruslé E. E. großen Raths dahier Wohlmeritirten beÿsitzern præsens war
2. herrn Jean Baptiste Piccard Secrétaire du Cabinet Ihro Churfürst. durchl. von der Pfaltz, so abwesend, in deßen Nahmen Eingangs gedachter H. Rggenbach E. E. Kl. Raths jetzmahliger beÿsitzer so Zugeg. war, So dann 3. Fr. Maria Genoveve Chaunné So ane Mr Jean Chaunné dem Sattler dahier ver Ehliget undt præsentis war, welche beede letstere die verstorbene seel. mit Eingangs berührtem ihren hinterbliebeneen Wittiber in 3.ter Ehe erzeugt und hinderlaßen. Also alle dreÿ der angeleibten frawen seel. in 2.en Ehen erzeugte und hinderlaßene Kindter dero ab intestato Erben Zue gleichen antheillern.
P.N. die verstorbene seel. hatte 3. Männer gehabt von dem Erstern aber war beÿ ihrem absterben Kein Kind mehr vorhanden sondern nur auß den 2° letzten Ehen
Inn Einer dahier Zue Straßburg in der Langenstraß Neben dem Gasthauß Zum Schwartzen Adler gelegener herrn Housser dem Silberarbeiter Zuständiger behaußung hat sich befunden wie volgt
Sa. haußraths 323, Wein und faß 87, Brennholtz 36, Schiff und geschirr 16, Silbergeschmeids 112, golden Ring 7, baarschafft 66, Summa summarum 875
Conclusio finalis Inventarÿ 875 lb
Thiébaut Picard se remarie avec Marie Anne Jusserand Dorival, veuve de Louis Morel. Originaire du Ronssoy dans le diocèse de Noyon (voir plus bas), le valet de chambre Louis Morel se marie en 1738 avec Françoise Poulot puis en 1740 avec Marie Anne Jusserand Dorival.
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 135)
Hodie 4 mensis Novembris anni 1738 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti sunt Ludovicus morel ex parochia dicta de Ronsoy filius Medardi Morel et Margarethæ Croquet et Francisca poulot filia defuncti petri poulot et defunctæ Mariæ Miller (signé) + signum sponsi, françois poulote (i 70)
1740 (13.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 63)
Contrat de mariage – furent presens Le sieur Louis Morel homme de Chambre de Mr de Harlans secrétaire de L’Intendance d’Alsace, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits du sieur Medard Morel habitant du Ronsoy au Diocese de Noyon Intendance d’Amiens en Picardie et de feu damle Marguerite Croquet son Epouse dont et desquels ses Pere et Mere jl a dit avoir pouvoir et consentement suffisant à l’effet de ce qui suivra, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et demle Marie Anne Jusserand dorival fille Majeure d’ans du Sieur Jean Jusserand Dorival marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg et de damle Françoise Catherine Crollat son Epouse faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom du consentement desdits Sieur et dam.le des pere et mere presens d’autre part
5. Si lors de la dissolution du present mariage par le predecès du futur Epoux il n’y avoit point d’Enfans nés ou a naitre d’iceluy, il a fait et fait à la future épouse c acceptant pour lui tenir lieu de douaire et don de survie don et donation entre vifs pure simple et irrevocable de tous et generalement ses biens tant meubles qu’immeubles les droits Noms raisons et actions qu’il aura delaissés
Fait lû et passé audit Strasbourg le 13° janvier 1740 (signé) loius morel, Marianne juserant dorival
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 189)
Hodie 19. Januarÿ Anni 1740 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Honestus Ludovicus Morel ex pago Ronsey diœcesis Noviomensis oriundus, viduus defunctæ Franciscæ poulotte a septem annis in parochia Sti Ludovici Commorans Et pudica virgo Maria Anna Jusserand D’orival filia Dni Joannis Jusserand D’orival Et Franciscä Catharinæ Collat Conjugum parochiana nostra (signé) louis morel, Marianne jusserand dorival (i 100)
Thiébaut Picard épouse en 1746 Marie Anne Jusserand Dorival : contrat de mariage (qui donne le nom des parents mais non de la première femme du futur époux), célébration
1746 (26.11.), Not. Humbourg (6 E 41, 76)
Mariage – furent presens le Sieur Jean Thiebault Picard Assesseur au Petit Sénat et m° Boulanger Bourgeois de cette ville y demeurant grand’ruë, fils de feu Sr Pierre Picard en son vivant Bourgeois de Delle et de defunte damle Marie Bonjean son Espouse, faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et Damle Marie Anne Jusserand Dorival veuve du Sr Louis Morel valet de Chambre de Mr Harlan Secrétaire de l’Intendance d’Alsace et fille du Sr Jean Jusserand Dorival Doreur Bourgeois de cette dite ville et de Damle Catherine Crollat son Epouse, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom du gré et consentement desdits sieur et Damle ses Pere et mere pour ce presens d’autre part
(…) declarant lad° future Epouse qu’ayant un Enfant dud. defunt Sr Morel appellé Marie Catherine Morel agée d’environ quinze mois et par le contrat de mariage passé entre eux devant led. notaire soussigné le treiz° Janvier 1740 elle ayant par l’article 4° son Douaire acquis sur les biens par lui delaissés de 600 livres (…)
Fait et passé aud. Strasbourg le 26° novembre 1746, En presence de la part du futur Epoux (…) de Jean Jouhannet son gendre m° sellier de celle de la Damle future épouse desd. St et Damle des Pere et mere et Nicolas Pertois son beau frère m° serrurier tous bourgeois et Domiciliés en cette ville
(signé) J tiebaux picard, Marianne jusserant dorival
[Annexe] Apports de la future épouse, 2143 livres
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 301)
Hodie 28 mensis novembris anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt Theobaldus picard pistor Civis argent. viduus defunctæ mariæ lejeune Commorans in prædicta parochia sti petri senioris et maria anna jusseran Dorival, vidua defuncti Ludovici morel commorans in hac parochiâ, adfuerunt testes joannes Dorival pater sponsæ (signé) tiebaux picard, (i 154)
Marie Anne Jusserand originaire de Nancy devient bourgeoise par son mari
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 275
Maria Anna Morel geb. Jousseront Von Nancy geb. erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann H. theobald Piccard E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers im den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. jur. eod. [12. Jan. 1747]
Thiébaut Picard meurt en 1766 en délaissant les deux enfants que sa fille en premières noces a eus du sellier Jean Jouhannet et deux filles issues de la veuve. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 782 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 725 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 009 livres, le passif à 2 157 livres.
1766 (5.3.), Not. Elles (6 E 41, 1332) n° 298
Inventaire de la succession de feu Jean Thiebault Picard, en son vivant Ancien Assesseur au Grand Senat bourgeois de Mr. boulanger françois de cette Ville de Strasbourg, dressé l’An 1766 – après son Décèd arrivé le 22° février dernier. (…) enseigné par Damle Marie Anne Picard née Jusserand Dorival La veuve et Demle Marie Catherine Morel sa fille du Premier lit, sous l’assistance du Sr Jean Breslé Ancien assesseur audt. Grand Sénat et March. de Vin en cette ville – Fait et passé aud. Strasbourg dans la Maison cy après nommée et inserée Cejourd’hui Me[r]credi cinquième Jour du mois de Mars et suivants L’an 1766.
Dénomination des héritiers. Les Heritiers delaissés par led. def. Sieur Picard ab intestat sont 1.mo Le Fils et Fille de Feüe Damle Genevieve Picard, procréés en mariage avec le Sr Jean Jouhannet B. M° Sellier Carrossier en cette ville nommément Sr Thiébaut Jouhannet Etudiant en Droit, agé environ de 20 Ans, Demle Madelaine Jouhannet ayant l’Age de 18 Ans, Pour et avec Lesquels outre Ledt. Sr leur Père fut present Le sieur Jacques Antoine Tobie Gombault Licencié èz Lois, Substitut à la Chancellerie et Bourgeois en Cette ville, leur Tuteur établi et assermenté par Justice, 2.do Elisabethe Picard, agée bientôt de 15 ans et 3.tio Marie Jeanne Picard agée près de 13 ans, Ces deux derniers Enfants dud. Sieur Picard procréés en Mariage avec lad. Damlle Jusserant Dorival la veuve, les deux autres ses Petit fils et petite fille de lad. Dle Genevieve Picard sa Fille du Premier lit, Pour Parties égales par souches
Copie du Contrat de mariage (…) Strasbourg le 26° novembre 1746, Humbourg, Not. royal
Dans la Maison scituée en cetted° Ville de Strasbourg Rue dite Grande Rue cy après inséré, Comme d’ensuit
Propriété d’une Maison (C.) Scavoir une Maison, Cour, et Puit, Cave, Boulangerie et Ouvroir voûté avec toutes leurs Aisances, Appartenances et Dependances, Scise en cette ville de Strasbourg, Partie Superieure de la grande Ruë, d’un Côté faisant le Coin de la Ruelle dite Saiffengaessel, d’autre Côté Le Sieur (-) et Bourgeois de cette ville, et par derrière Les héritiers de def° Damle veuve Flach en Partie et en Partie les héritiers de Feu Sr Simon Kürschner en son vivant Imprimeur de la Chancellerie, de cette dite Ville, Franche et quitte /:outre les Capiteaux y assurés:/ de Rente Fonciere et Toutes autres Charges semblables. Laquelle Maison avec toutes ses Aisances, Appartenances et Dependances a été prisé et estimé par les Sieurs Experts jurés de cetted° ville sur leur Procès verbal dressé en Langue Allemande en datte du 7. dud. présent Mois de Mars signé et demeuré joint à ces presentes sur le Pied et Prix de sa juste Valeur Actuelle pour et à la somme de 4000 livres. La Propriété de lad° Maison se verifie par une Lettre d’Achat sur Parchemin en Langue Allemande passée en la Chambre des Contr. de cetted° Ville et munie des Sceaux ordinaires d’icelle en datte du 1. Aoust 1754. Plus fait Mention 1. Lettre d’achat aussy sur Parchemin et en Langue allemande passée en lade° Chambre des Contr. munie de ses Sceaux ord. dattée le 15. Xbre. 1739. et signée Oesinger avec Paraphe.
Remplacement des Biens des héritiers. En vertu de L’inventaire de la succession de Feue Damlle Marie Picard née Lejeune vivant Epouse des Premières noces dud. défunt Sieur Thiebault Picardn dressé par Feu Sr Abraham Kolb vovant Notaire juré et Public en cette ville le 10° Aoust L’An 1746.
Rangée des Rubriques du present Inventaire. Le Bien appartenant et revenant en propre à la Veuve, Meubles meublans 334, argenterie 107, bagues d’or et bijoux 62, Dette active 1000, Remplacement 1664, Total général 3169 livres
S’ensuit aussi la description du Bien revenant et appartenant en propre aux héritiers, habits et hardes 307, Argenterie 213, Bague d’or 6, Remplacement (2643, à déduire 1232, reste) 1411, Total général 1938 livres – Dettes passives 2664, reste passif 725 livres
Enfin suit aussy la Description des Biens de la Communauté, Meubles meublans 1010, Vins et Tonneaux 200, Farine, sons et bleds 437, Bois a bruler 52, Outils servants au Metier de Boulanger 54, Argenterie 39, Deniers constants 96, Propriété d’une maison 4000, Dettes actives 2193, Total général 8038 livres – Dettes passives 8629, excèdent la Masse active d’une somme de 545 livres
Somme finale sujette aux Tailles 1897 livres – Dettes actives douteuses 2589 livres
Abschatzung Vom 7.to Martz 1766. Auff Begehren Weih. H. Thiebold biegarr Eines En E: Grossen Raths alter beÿsitzer seil. hiender lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Lange Stras gelegen Ein seits Neben dem säiffen Geslein ander seit Neben H. Camm dem bÿeschierstecher und hienden auff H. Steiman Stosent gelegen solche behausung besteht in Ettlichen Stuben, Kammer und Kichen Dar jber ist der Dach stuhl mit breitziglein belegt hat auch einen gewolbten Keller hoff und brunen, Ferner befiendet sich ein bach hauß und bach Stuben welche bäide gewolbt. Von uns vnterschribnen der Stat Straßburg Geschwornen werck Meister Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zweÿ Thausent gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Les héritiers cèdent à la veuve leur part de maison.
1766 (9.6.), Not. Elles (6 E 41, 1332) Joint au n° 298 du 2 mars 1766
Pardevant le Notaire juré & Public de la Ville de Strasbourg, soussigné, requis à la confection de l’Inv.re de la succession de feu Sr Jean Thiebault Piccard en son vivant Ancien Assesseur au Grand Senat & Maitre Boulanger françois de cette Ville, Possesseur & garde de la Minutte dud. Inv.re et en dependans, furent presentrs en personnes le Sr Jacques Antoine Tobie Gombault, Licencié ez Lois, Substitut à la Chancellerie et Bourgeois en Cette ville, en qualité de Tuteur établi et assermenté par justice dud. St. Thiebault Jouhannet Etudiant en Droit, et de Dlle Madelaine Jouhannet, fils et fille de feüe Dlle Genevieve Piccard, procréés en Mariage avec le Sr Jean Jouhannet B. M° Sellier françois Carrossier en cette ville et le Sr Simon Piccard B. Maître Boulanger français en cettedite Ville tuteur des Dlles Elisabethe Piccard et Marie Jeanne Piccard, héritiers par trois souches dudit Sr Jean Thiebault Piccard, leur Père et Grand Père, lesquels deux Tuteurs comparants aux noms qu’ils agissent oont reconnu et déclaré avoir cedé, transporté, abbandonné et laissé en toute propriété
à D° Marie Anne Piccard née Jusserand Dorival, veuve dud. Sr Jean Thiebault Piccard,, cy présente et acceptante, sous l’assistance du Sr Jean Breslé Ancien assesseur audt. Grand Sénat et March. de Vin en cette ville
La moitié de la Propriété d’une Maison /:dont l’autre moitié appartient à lad° Veuve Cessionnaire:/ Cour et Puit, Cave, Boulangerie et Ouvroir voûté avec toutes leurs Aisances, Appartenances et dependances, Scize en cette ville de Strasbourg, partie Superieure de la grande Ruë, faisant d’un Côté le Coin de la ruelle dite Seiffengässel, d’autre côté Le Sieur Rauscher B. Aiguilletier en cette ville et par derriere Les heritiers de feüe D° veuve Flach en partie et en partie les heritiers du def. Sr Simon Kürschner, en son viv.t Imprimeur de la Chancellerie, de cette d° Ville, Lad° Maison, outre les Capitaux y assurés et dont est fait mention cy après, franche et quitte de toute Rente Fonciere et autres Charges semblables. Laquelle cession & transport s’est fait pour & moyennant le Prix et Somme de 5500 Livres tournois (…)
Cejourd’huy Neuf° Juin 1766
(Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 640 f° 547-v)
Le tuteur des deux enfants nés du deuxième mariage vend la maison au boulanger Georges Riedling (Ritleng)
1767 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 517
H. Simon Piccard der beck als vogt weÿl. H. Rathh. Thiebaud Piccard gewesten beck kinder 2. Ehe Elisabeth und Maria der Piccard
in gegensein Georg Riedlin des becken
eine beckenbehausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit neben N. Rauscher dem Paßmentirer, anderseit ist ein eck ane dem Saiffengäßel, hinten auff XXI. Lemp ux. noe. und H. Simon Kürschner gew. buchdruckers erben – um 650, 400, 415 lb capitalien beladen, geschehen um 1540 pfund
Georges Riedling hypothèque le même jour la maison au profit du meunier Jean Jacques Ottmann
1767 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 519
Georg Riedlin der beck
in gegensein H. Johann Jacob Ottmann des Spitzenmüllers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben N. Rauscher dem Paßmentirer, anderseit ist ein eck ane dem Saiffengäßel, hinten auff XXI. Lemp ux. noe. und H. Simon Kürschner gew. buchdruckers erben
Originaire de Rumersheim, Georges Riedling qui a appris le métier à Strasbourg chez Michel Gari, fait son tour de compagnon, été au service du comte de Coigny à Paris et qui est alors employé à l’hôpital militaire, demande à faire ses années d’épreuve chez le boulanger Pierre Paul Huther au cas où il doive quitter son service. Les préposés rejettent la demande en juin. Il commence ses années d’épreuve en septembre chez le boulanger Beaudé. Il sollicite en décembre une dispense en arguant qu’il a trouvé une boulangerie à louer et une fille à épouser. Les préposés lui demandent de terminer ses années d’épreuve. Il devient tributaire en mars 1765 après avoir obtenu une dispense.
1764, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 200-v) den 7. Junii 1764 – Georg Riedling von Rumersh. so dahier beÿ weÿl. Michel Garj, dem fr. Weißbecken d. handwerck erlernet beÿ die 6. Jahr nach Vollendeter Lehrzeit auf dem Handwerck gewandert v. beÿ Meisteren gearbeitet, auch über 6. Jahr beÿ Ihro durchlaucht H. Hertzog von Coigni Zu Paris, als Hoffbecker in diensten gestanden, v. nunmehro in allhiesigem König. Hospithal als beck in diensten stehet, bittet ihne in die Muthjahr einzuschreiben, producirt um so da mehr Peter Paul Huther, den Fr. Weißbecken, welcher sich anheischig macht, dem Imploranten falls er wehrend Muthzeit in allhiesigem frantz. Hospithal, die König. dienst quittiren solte od. d.selben entlaßen wurde, Vor dis übrige Muthzeit, Zu sich auf v. anzunehmen, um solche beÿ ihme vollends Zu verarbeiten. Erk. seÿe Implorant mit seinem begehren von hier abzuweißen.
(f° 205) Dienstags den 25. Septembris 1764 – Muth Jahr
Georg Riedling Von Rumersheim der ledige Beck, so nach vollbechter Lehrzeit auch seine Wander Jahr Verrichtet, bittet ihne Zu H. Rathh. Beaudé in die Muthjahr auf Zweÿ Jahr lang, von dato an, einzuschreiben. Erk. Willfahrt.
(f° 206) Donnerstags den 8. Novembris 1764 wurde ein Kauf Gericht gehalten
Georg Riedling Von Rumersheim der ledige Becker, so den 25.t Septembris jüngst nach vollbrachten Wander Jahren Zu Herrn Rathherrn Beaudé in die Muthjahr eingeschrieben worden, bittet wegen einer sich hervorgethanen guten Gelegenheit sich Zu établiren, maßen er würcklichen von einem Meister, so das becker Handwerck aufgeben will, nicht nur deßen Beckenhauß und Gerechtigkeit abgelehnt, sondern auch sich zu vereheligen mit einer allhießigen burgers tochter, sich eine favorable Gelegenheit findet, ihme dispensando seiner übrigen Muthzeit einen gerichtlichen Schein Zu ertheilen, daß, wann er verburgert und Præstanda præstirt haben wird, man ihme als Leibzünfftig und beckermeister beÿ dieser Ehrsamen Zunfft annehmen werde.
Nach gehaltener Umbfrag, ist per Majora Erkanndt, seÿe Implorant mit seinem begehren noch Zur Zeit ab, und Zu vorheriger Verarbeitung seiner noch übrigen Muthzeit Zu verweißen.
(f° 210) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Neuzünfftiger
Joh: Georg Riedling von Rumersheim prod. Erkandtnus gnd. Hh. der XV. wie auch burger Urkundt, will Zünfftig v. fr. Weißbeck werden, bittet um Gericht. Reception.
Erk. willfahrt, doch daß Implorant in Conformitæt ermel. Erkandtnus Gn. Hh. der XV. neben d. ord. Zunfft Gebühr, annoch ferner die pro disp. der rest. Muthzeit, ihm angesetzte 6. lb d abführen (dt. 4 lb 6 ß, Disp. 6 lb)
Décision des Quinze (à venir)
1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
E.E. Handwerck der Weißbecken, Georg Riedling
Le conseil de la tribu condamne à une amende Georges Riedling qui fait vendre du pain par colportage.
1764, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 225-v) Mittwochs den 18. Septembris 1766 – Straff 1 lb s
Dieser Ehrsamen Zunft geschwohrner Riegere klagen Contra Johann Georg Riedling den Frantzösischen Weißbecken dahier, daß derselbe durch seine Knecht und Magd brodt in der Statt herum haußieren tragen laße, wie dann deßen Magd den 12. Julii Jüngst in d. Steinstraß u. Waßersupp Gaß damit herumgangen und ofentl. ausgeruffen, wer will brodt Kauffen, concludiren derselben in Straff Zu Ziehen.
Beklagter Zugegen sagt er schicke kein brodt haußieren sondern es seÿen seine Kinder, denen Er brodt nach haus schicke, bittet dahero absolutionem von der Klag.
Ist derselben aber durch die Riegere überwiesen worden dahero Erkanndt, seÿe derselbe in 1. lb d Straff u. 2 ß 6 d Gerichts Cösten zu condemniren.
Georges Riedling qui signe Rileng épouse en 1764 Susanne Barbe Gulden, luthérienne convertie fille de l’aubergiste Paul Gulden : contrat de mariage, célébration
1764 (18.12.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 123
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare H. Georg Riedling der leedige Frantzösische beck, Weÿl. H Johannes Riedling, des gewesenen Ackersmanns und burgers zu Ruhmersheim ehelich erzielhter Sohn, beÿständlich des Großachtbahren H. Pierre Beauté, des gewesenen Alten Rathh. Frantzösischen Becken und Burgers allhier, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und Tugendsame Jungfr. Susanna Barbara Guldenin, H Joh: Paul Gulden, des gewesenen Gastgebers und Burgers allhier in Erster ehelich erzeugte Tochter, mit assistentz der Ehrenachtbaren Hn Johann Cal Strintz des Gastgebers Ihres H. Schwagers und H Johann Michael Stoll des ebenmäßigen Gastgebers Ihres annoch ohnentledigten geschwornen Vogts, beede burgere als hochzeiterin
Actum Straßburg den 18. Decembris Anno 1764. Georges Ritleng als hochzeiter, susanna barbara guldin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 155)
Hodie 7. die Januarÿ Anni 1765. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Georgius Rittling Pistor ex Rumersheim oriundus defuncti Joannis Rittling civis et agricolæ dicti loci et Catharinæ Kieffer olim conjugum filius legitimus actu in parochia Sancti Petri senioris hujus urbis commorans filius legitimus actu in parochiâ Sancti Petri Senioris hujus urbis commorans et Susanna Barbara Gulden Argentinensis ad fidem Catholicam neoconversa Joannis Pauli gulden civis olim et Cauponis hujatis, et defunctæ Mariæ Magdalenæ Nortz conjugum filia legitima à novem Annis parochiana nostra (signé) georgius ritleng, susanna barbara guldin (i 81)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grande rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 435 livres, ceux de la femme à 530 livres.
1765 (3.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 964) n° 196
Inventarium über des Ehren Achtbahren H. Joh. Georg Riedling, des Frantzösischen becken und der Ehren und tugendsamen Fr. Susanna Barbara gebohrener Guldenin beeder Eheleute und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – vermög der vor mir Notario den 18. Decembris Anno 1764. errichteten Eheberedung §° 4.to vor unverändert in den Ehestand Zugebracht
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 3. Octobris Anno 1765. in præsentia H. Joh: Michael Stoll des Gastgebers und Burgers allhier ihr der Ehefraun annoch ohnentledigten Vogts
In einer allhie Zu Straßburg ane der Großen Stadel Gaß gelegen und von beeden Eheleuthen Zum theil lehnungs weiß bewohnenden behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 12, Sa. Silbers 22, Sa. baarschafft 400, Summa summarum 435 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 128, Sa. silbers 12, Sa. goldenen Ringen 8, Sa. baarschafft 379, Summa summarum 530 lb
Susanne Barbe Gulden meurt en 1791 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 10 000 livres tournois (soit 2 500 livres strasbourgeoises). La masse propre au veuf est de 1027 livres tournois, celle propre aux héritiers de 2 698 livres. L’actif de la communauté s’élève à 19 372 livres, le passif à 3 710 livres
1792 (22.8.), Strasbourg 5 (1), Not. Faller n° 44
Inventarium über Weÿland Frau Susannä Barbarä Riedling gebohrner Guldenin Herrn Joh: Georg Riedling, des burgers und becken allhier zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1792. – nach ihrem den 14. Hornung 1791. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinterlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren voernandten Joh: Georg Riedling des hinterbliebenen Wittibers und Hn Joh: Michael Stoll, des hiesigen burgers und gastgebers, als geordnet: und geschwornen Vogts über die hernach benamste Ehelich erzeugte Kinder (…) durch ermeldten hinterbliebenen Wittiber und deßen dienstmagd Anna Maria Röthinger (geäugt und gezeigt) So geschehen und angefangen allhier Zu Straßburg in der hernach beschriebener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung den 8.ten Maÿ anno 1792.
Denominatio hæredum. Der verstorbenen und Erblaßerin seel. ab intestato hinterlaßene Erben seind wie folgt 1° Frau Maria Elisabetha Müllerin gebohrne Riedling Hn. Michael Müller des burgers und Maurermeisters allhier eheliche Ehegattin, unter gewalt und verbeÿstandet durch gemelden ihres Ehegattin anweßend, 2° Maria Magdalena, welche aber den 12. hornung 1792 ihrer seel. Mutter in die Ewigkeit nachgefolget, 3. Anna Maria, so 14 Jahr alt, 4. Barbara ihres alters 12 Jahr, In welcher beeder letztern Nahmen Hr. Joh: Michael Stoll der burger und Gastgeber dahier, als dererselben geordnet : und geschwohrner vogt hiebeÿ erschienen und ihre Interessen besorget
Copia der Eheberedung (…) den 18. Decembris 1764, Georg Friederich Nenter, Notarius publicus juratus
In einer allhier zu Straßburg in der langen Straß ane dem Seifen gäßlein gelegene und in dieße Verlassenschafft gehörige behaußung befunden worden, wie hernach folget
Eigenthum ane einer behaußung und Zugehörten. Nemlich eine behaußung und hoffstatt, bestehend in einem vorder: und hinterhauß, wie auch höflein mit allen deren begrifen, weiten, Zugehörten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhierzu Straßburg in der langen Straß einseit ein Eck ane dem Seifengäßlein, anderseits neben Hn Rausch dem Nestler und burger allhier, hinten auf Hn Dambach dem buchdrucker stoßend, so auser (-) freÿ leedig und eigen und ist vorgedachte behaußung und Zugehörte durch (…) die Abschatzungs männer dem heutigen wahren Werth nach vermög darbeÿ mein Notarÿ Concept befindlich schriftlichen Abschatzung de dato 14.ten Maÿ 1792. æstimirt und angeschlagen worden pro 10.000 lb, Hierüber besag ein in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stube den 24. 7.bris 1767. passirter Kauffbrief, wie auch quittung actum vom 6. 8.bris 1783, 24. 7.bris 1787 und 16. hornung 1792.
Ergäntzung des Wittibers währender Ehe abgegangenen Guths. Ausweißlichen des über beeder dießortiger (…) Eheleuten einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrung durch Weÿl. Hn Georg Friderich Nenter gewesten Notarium allhier unterm 3. 8.bris 1765 errichteten Inventariums
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. hausraths 15 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 1716, Summa summarum 1727 lb – Schuld 700 lb, Nach deren Abzug 1027 lb
Volgt nun auch der Erben ohnverändert guth, Sa. hausraths 287, Sa. Gold und dergelichen 13, Sa. der Activ schuld 700, Sa. Ergäntzungs rest 1697, Summa summarum 2698 lb
Endlich wird auch das theilbare guth beschrieben, Sa. hausrath 1863, Sa. brennholtz 300, Sa. Früchten und Mehl 5257, Sa. Wein 350, Sa. Silber und dergleich geschmeid 242, Sa. Gold und dergleich geschmeid 160, Sa. Eigenthum einer behaußung 10.000, Sa. vor gut geacht activ schulden 1200, Summa summarum 19.372 lb, Schulden 3710 lb, Nach deren Abzug 16.662 lb
Jean Georges Riedling se remarie en 1792 avec Anne Marie Redinger, fille du cultivateur Michel Redinger de Mutzig ; contrat de mariage, la célébration n’a lieu ni à Strasbourg ni à Mutzig.
1792 (7.9.), Strasbourg 5 (1), Not. Faller n° 52, 53
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Georg Riedling der burger und beck allhier, Wittiber von Susanna Barbara geb. Gulden, als hochzeiter ane einem
Sodann Jungfer Anna Maria Rietingerin, Weÿland Herrn Michael Rietinger des gewesenen ackersmanns und burgers zu Mutzig, mit Weÿland Anna Catharina Glaßin deßen Ehegattin erzeugte mehrjährige, vnd von Johannes Heinrich Mördel des burgers und Schreiners allhier verbeÿstandete Tochter als hochzeiterin am andern theil
actum Straßburg den 7. Septembris anno 1792 [unterzeichnet] Johan Georg Ritleng als hochzeiter, + Anna Maria Rietingerin gemachtes Handzeichen
(53) diese producirten attestat von H. Herrenberger vicarius aus der Münster Pfarreÿ allhier sub dato 11. 7.bris 1792 – den 11. 7.bris 1792
(Anne Marie Redinger ° 11 mai 1754 à Mutzig, † 14 novembre 1825 à Mutzig)
Anne Marie Redinger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 1 253 livres.
1792 (17.11.), Strasbourg 5 (1), Not. Faller n° 63
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Fraun Annä Mariä Riedling gebohrene Riedingerin H. Johann Georg Riedling, des burgers und becken allhier Zu Straßburg Ehegattin, in den Ehestand für ohnverändert Zugebrachte Nahrung aufgerichtet Anno 1792. – in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich vermög der vor mir unterschriebenem Notario den 7. Septembris 1792 mit einander aufgerichteten Heuraths: Verschreibung für ohnverändert vorbehalten hat
So beschehen in Straßburg in Gegenwarth Heinrich Mördel des burgers und Schreiners allhier der Ehefraun beÿstands auf Dienstag den 30. Novembris 1792.
in der allhier zu Straßburg in der langen Straß an dem seiffengäßlein gelegenen und dem Ehemann größten theils zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Sa. hausraths 320, Sa. Silbers und golds 32, Sa. baarschafft 900, Summa summarum 1253 lb
Anbeÿ wurde wegen des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen abgeredet und verglichen, daß solches dermalen weder Inventirt noch angeschlagen werden solle, sondern daß deßen gesamtes in die Ehe gebrachtes Guth Künfftiger Zeit einig und allein nach dem über deßen Erstern Ehefraun Verlaßenschafft durch mich unterschriebenen Notarium den 8. Maÿ jüngst angefangen und auffgerichteten Inventario solle ersucht, geliefert und ergäntzt werden
acp 12, 20.11.
Anne Marie Ritleng, femme de l’officier Jean Baptiste Fery, rachète les parts de la maison
1804 (2 germinal 12), Strasbourg 12 (4), M° Wengler n° 756
Cit. Jean Georges Ritleng boulanger, plus Marie Elisabeth Ritleng femme séparée quant aux biens du Cit. Michel Müller architecte de cette ville absent et Dlle Barbe Ritleng fille majeure sous l’assistance du Cit. Marc Antoine hodel homme de lettres en qualité d’héritiers de feue Susanne Barbe Gulden leur mere femme du Cit. Ritleng
au Cit. Jean Baptiste Fery officier retiré et Anne Marie Ritleng
cinq 6° dans une maison de boulanger cours magasin a bois autres aisances audit Strasbourg grand rue N° 131, d’un côté la ruelle du savon de laquelle ladite maison fait le Coin, de l’autre les héritiers de feu Jean Geofroi Rauscher, derrière en partie le Cit. Kolb négociant en partie la veuve du Cit. Beck, devant la grand rue – au Cit. Ritleng la moitié, à chacune des deux venderesses un 6° comme héritières de leur mère – moyennant 13.750 francs, la totalité 16.500 francs
Enregistrement, acp 90 f° 193-v du 7 germ. 12
Natif d’Epinal, Jean Baptiste Fery épouse en 1797 Marie Catherine Gerard puis en 1803 Anne Marie Ritleng : contrat de mariage, célébration
1803 (6 thermidor 11), Strasbourg 13 (16), M° Bremsinger n° 1108
Contrat de mariage – Cit. Jean Baptiste Fery, officier reformé, veuf de Catherine née Gerard domiciliée en cette ville Grand Rue n° 131 natif d’Epinal Département des Vosges
Cit. Anne Marie Ritleng fille majeure du Cit. Jean Georges Ritleng, boulanger et de feu Susanne Barbe née Gulden
Enregistrement, acp 88 F° 125 du 10 therm. 11
Mariage, Strasbourg (n° 19)
Acte de mariage de Jean Baptiste Fery, âgé de 29 ans, Officier retiré, domicilié en cette ville depuis six ans, né à Epinal, Département des Vosges le 30 mars 1774, fils légitime de Jean Fery,Chapelier audit lieu & de Marie Barbe Blaison, veuf de Catherine Gerard, morte en cette ville le 28 germinal dernier
Et Marie Anne Ritleng âgée de 25 ans, née en cette ville le 27 mai 1778, y domiciliée, fille légitime de Jean Georges Ritleng, Boulanger ci après et de feuë Barbe Guld (signé) Jean Baptiste Fery, Marianne Ritleng
Mariage, Strasbourg (n° 258)
Cejourd’hui 10° Ventôse l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage Jean Baptiste Fery agé de 22 ans, officier retiré, né et domicilié à Epinal, canton dudit, Département des Vosges, fils de Jean Fery Chapelier audit lieu et de Marie Barbe Blaison, de l’autre part Marie Catherine Gerard, agée de 25 ans domiciliée en cette commune depuis quatre anbsn native de Molsheim, Canton dudit Département du Bas Rhin, fille de Jean Gerard, huissier & de Marie Cunégonde Nanteuil, Lesquels futurs Conjoints étoient accompagnés de Jean Gerard agé de 55 ans, huissier, père de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le le 30 mars 1774 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 16 juillet 1771 (signé) Jean Baptiste Fery, Catherine gerard (i 133)
Décès, Strasbourg (n° 1319)
Du 28° jour du mois de Germinal l’an onze de la République. Acte de décès de Catherine Gerard, décédée Cejourd’hui à deux heures du matin, âgée de 32 ans, native de Molsheim, demeurant Ruë brulée N° 26, fille légitime de feu Jean Baptiste Gerard, huissier en cette ville et de Cunégonde Nanteuil, épouse de Jean Baptiste Fery, officier retiré. Sur la déclaration à moi faite par ledit Jean Baptiste Fery agé de 29 ans – Amaigrissement (i 134)
Jean Baptiste Fery et Marie Anne Ritleng font dressser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue n° 131 qui appartient au père de l’épouse
1804 (26 pluviose 12), Strasbourg 13 (18), M° Bremsinger n° 1509
Inventaire des apports de Jean Baptiste Fery officier reformé domicilié grand rue N° 131 et Marie Anne Ritleng suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 6 thermidor dernier
au domicile des époux au second étage donnant sur la grand Rue n° 131
l’épouse, 1817 francs, l’inventaire des apports du mari sera dressé en un autre tems
bien maternel de l’épouse constaté par l’inventaire de Susanne Barbe née Gulden épouse de Jean Georges Ritleng boulanger dressé par M° Faller le 22 août 1792
Enregistrement, acp 90 F° 108 du 2 ventose 12
Jean Baptiste Fery et Marie Anne Ritleng vendent la maison au boulanger Laurent Roth
1814 (26.7.), Strasbourg 12 (55), M° Wengler n° 8297
Adjudication définitive – Cahier des charges n° 8188 du 10 juin – Jean Baptiste Fery, officier retiré, et Marie Anne Ritleng demeurant rue des Dentelles n° 1
à Laurent Roth boulanger demeurant grand rue n° 128 pour 24.025 francs
une maison de boulanger à rez de chaussée et deux étages avec cour, magazin a bois, pompe très fonds et toutes ses autres appartenances, aisances et dépendances et droits actifs sise en ladite ville de Strasbourg grand rue n° 131 en face de la grand rue du Bouclier, d’un côté le Sr Frédéric Brockmann marchand frippier, de l’eautre le coin de la ruelle du savon, devant la grand rue, derrière en partie le Sr Kolb négociant en partie la veuve Beck – un 6° à la D° Fery venderesse comme l’ayant recueilli de Susanne Barbe Gulden sa mère épouse de Jean Georges Ritleng boulanger, suivant liquidation reçue Faller notaire à Strasbourg le 22 août 1792, cinq 6° acquis conjointement avec son mari du Sr Ritleng son père, ses deux sœurs Marie Elisabeth Ritleng femme Müller et Barbe Ritleng suivant acte reçu par le notaire soussigné le 2 germinal 12 (joint) transcrit au bureau des hypothèques le 8 du même mois – mise à prix 19.000 fr
adjudication préparatoire, 28 juin n° 8228
Enregistrement, acp 125 f° 23-v du 28.7.
Originaire de Pfulgriesheim, le boulanger Laurent Roth épouse en 1783 Catherine Marguerite Fischer, native de Westhoffen : contrat de mariage, célébration
1783 (10.10.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 79
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Lorentz Roth, der ledige Becker von Pfulgriesheim gebürtig, weiland Valentin Roth des gewesenen Ackersmanns und Burgers allda mit auch weil. Fraun Catharina geborner Bilgerin seiner gewesenen Ehefrauen beide seel. ehelich erzeugter Sohn unter verbeÿstandung Dieboldt Roth des Kutschers und Burgers allhier Zu gedachtem Straßburg dessen leiblichen Bruders, als Hochzeiter ane einem
Sodann die Ehr: und Tugendreiche Jungfer Catharina Margaretha Fischerin von Westhoffen gebürtig, Weÿl. Meister Simon August Fischer des gewesenen Strumpfwebers und burgers daselbst mit Fraun M. Magd. geb. Waltherin seiner ehelichen Haußfrauen ehelich erzielte Tochter, diese unter assistentz Meister Johann Friderich Lutz, des Schuemachers und burgers hieselbsten, dero Vettern als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen Straßburg auf Freÿtag den 10. Octobris Anno 1783 [unterzeichnet] Lorentz Roth als hochzeiter, Catharina Margaretha fischerin als hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 129)
Im Jahr 1783. Dienstags den 21. Octobris nachmittag um vier Uhr sind (…) eingesegnet worden Lorentz Roth, lediger becker meister und burger allhier weiland Valentin Roths gewesenen ackersmanns und burgers in Pfulgriesheim und weiland Frau Catharina gebohrener Bilgerin hinterlassener ehelicher Sohn, Und Jgfr. Catharina Margaretha Fischerin Simon August Fischers, strumpfewbers und burgers in Westhoffen und frau Maria Magdalena gebohrener Walterin eheliche tochter [unterzeichnet] Lorentz Roth als hochzeiter, Catharina Margareta fischerin als Hochzeiterin (i 130)
Laurent Roth se remarie en 1825 avec Barbe Frédérique Rau, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1825 (5.7.), Strasbourg 2 (58), M° Weigel n° 3798
Contrat de mariage – Laurent Roth, boulanger à Strasbourg, fils de Valentin Roth, cultivateur ausit lieu, et de feu Marguerite Bilger sa femme, ledit Laurent Roth veuf de Marguerite Fischer d’une part
et Barbe Frédérique Rau, âgée de 27 ans, demeurant à Strasbourg fille de feu Philippe Chrétien Rau demeurant à Bouxwiller et de feu Catherine Goetz d’autre part
Enregistrement, acp 174 (3 Q 29 889) f° 21-v du 9.7. – portant réserve d’apports et des habillemens et linges propres à un chacun, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux
don de survie par le futur à la future en toute propriété et le quart de sa succession. Le futur époux se constitue en propre en numéraire 2000 francs et en meubles 982
La future se constitue en propre en numéraire la solle de 2000 francs et en meubles 3615, Plus une maison à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 25
Mariage, Strasbourg (n° 274)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 21 juillet 1825. Laurent Roth, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 juillet 1858 à Pfulgriesheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Boulanger, veuf de Catherine Marguerite Fischer, décédé en cette ville le 25 juillet 1813, fils de feu Valentin Roth, Cultivateur audit lieu, et de feu Catherine Bilger, Barbe Frédérique Rau, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 Germinal an six à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Chrétien Philippe Rau, Menuisier décédé à Bouxwiler le 6 novembre 1811, et de feu Anne Catherine Goetz, décédée au même lieu le 5 octobre 1810 (signé) L Roth, Bat Friedericka Rau (i 15)
Laurent Roth meurt en 1830 en délaissant un fils et une petite-fille.
1830 (8.7.), Strasbourg 1 (59), M° Rencker n° 7592
Inventaire de la succession de Laurent Roth, boulanger décédé le 2 courant – à la requête de Barbe Frédérique Rau la veuve, Geoffoi Roth, brasseur, Valentin Schneegans, licencié en droit, avoué près le Tribunal civil mandataire de Caroline Schneegans épouse de Geoffoi Weigel, émouleur à Bischwiller – en présence de Jean Sébastien Imbs, gardien des scellés – duquel Geoffroi Roth son fils et Mde Weigel par représentation de Catherine Marguerite Roth femme en premières noces de Daniel Schneegans, censier et en secondes de Jean André Klipffel, aubergiste décédée à Strasbourg seuls et uniques héritiers
Contrat de mariage reçu M° Weigel le 5 juillet 1825 – la veuve déclare être intentionnée de renoncer à la communauté – en la maison rue des Tonneliers n° 20
immeubles, une maison composée de deux bâtiment sis à Strasbourg l’un des bâtiments ayant vue sur la rue des Tonneliers n° 20 et l’autre bâtiment ayant sa façade dans la rue de l’Homme de Pierre n° 2, le premier bâtiment d’un côté la veuve et les héritiers Michel Redslob, de l’autre Jean Friedel, derrière l’autre bâtiment qui tient d’un côté au Sr Friedel. de l’autre à l’auberge de la Hache et partie aux héritiers Redslob – acquis de Florent Schneider, cordonnier, et de Marie Anne Meyer par acte reçu M° Schreider le 19 septembre 1829
2. un étal de boucher sis à Strasbourg dans les Petites Boucheries n° 114 entre la veuve Ludwig et un inconnu, de la communauté avec Catherine Marguerite Fischer première femme acquis en licitation par ledit Roth suivant adjudication définitive Me Rencker 20.6.1827
immeuble propre à la veuve, apport en mariage, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 25, d’un côté la propriété de Charles Chevalier, de l’autre le Sr Zee charpentier à la Fonderie, derrière celle de la demme Nesberschée née Pfeffer
acp 200 (3 Q 29 915) f° 59 du 16.7. – objets à elle appartenant propre existants mobiliers sont estimés 2543 francs qui lui sont remis de suite dont elle donne décharge
Mobilier de la communauté et qui vient propre au défunt 2465, créances 25.343, total 27.808
Une maison rue des Tonneliers N° 20 en cette ville, un étal de boucher N° 114 aux petites boucheries en cette ville
Le passif est de 13.120 francs
1830 (11.11.), M° Rencker
Liquidation et partage de la succession de Laurent Roth, boulanger à Strasbourg où il est décédé le 2 juillet dernier, fait à la requête de Barbe Frédérique Rau sa veuve en secondes noces héritière pour un quart d’après son contrat de mariage et des enfants du défunt nommés Geoffroi Roth, brasseur à Strasbourg et feue Catherine Marguerite Roth, veuve en premières noces de Daniel Schneegans et en secondes noces de Jean André Klipffel, aubergiste à Strasbourg, représentée par sa fille Caroline Schneegans femme de Geoffoi Weigel domiciliée à Bischwiller
acp 201 (3 Q 29 916) f° 112-v du 12.11. – La masse active purement mobilière est de 45.571 dont le quart à la mère fait 11.378 et la moitié pour chaque enfant 17.089
Le passif est de 16.182, reste 29.388, dont le quart propre la veuve fait 7347 et la moitié pour chaque enfant 11.020
Il revient à la veuve pour sa part 7347, plus pour reprises 2072, plus pour dépenses pour la succession 884, total 10.413
Barbe Frédérique Rau se remarie en 1831 avec le cordonnier Michel Schneider
1831 (30.6.) Strasbourg 1 (61), M° Rencker n° 8225
Contrat de mariage – Michel Schneider, cordonnier à Strasbourg
Barbe Frédérique Rau veuve de Laurent Roth, boulanger audit lieu
acp 204 (3 Q 29 919) f° 133-v du 2.7. – portant adoption du régime de la communauté d’acquets c’est-à-dire que les apports des époux et les objets qui leur arriveront par succession, donation ou autrement n’en feront point partie et que les dettes antérieures au mariage seront acquittées par celui qui les aura contractées
le futur époux apporte en outils de son métier et en dettes actives une valeur de 4000 francs
la future fait apport 1° d’une maison rue à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 25
2° de deux maisons contiguës rue des Tonneliers n° 20 et rue de l’Homme de pierre n° 2, ces deux maisons grevées de 5800 f. d’hypothèque, 3° de meubles et effets de la valeur de mille francs
les habits et linges des futurs sont réservés réciproquement propres à chacun d’aux
Les futur époux se font donation mutuelle au survivant d’eux de la propriété de tout ce que délaissera le prémourant
Barbe Frédérique Rau meurt en 1854 en délaissant trois enfants de son deuxième mariage
1855 (31.1.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Barbe Frédérique Rau veuve en premières noces de Laurent Roth, boulanger et épouse en secondes noces de Michel Schneider, bottier, décédée à Strasbourg le 31 novembre 1854, dressé à la requête 1° du Sr Schneider veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Rencker le 30 juin 1831 et comme père et tuteur d’Edouard Schneider son fils mineur issus du dit mariage 2) Auguste Frédéric Schneider, bottier à Strasbourg, 3° Eugène Schneider, Célibataire à Strasbourg
acp 437 (3 Q 30 152) f° 35 du 9.2. (succession déclarée le 25 mai 1855) Communauté. Mobilier et extances 3967
14 obligations du chemin de fer de l’Est 7000 pour l’achat desquels la banque de France a fourni 4500 (reste) 2500
72 piastres rentes d’Espagne 4310, à l’achat desquels le comptoir national a fourni la somme de 2600 (reste) 1710
12.000 piastres de dette différées 11.664
deux obligations d’Autriche 3262
six actions du chemin de fer de Sceaux 1080
deux obligations de l’Emprunt romain 1677, (total) 45.048 – Passif 23.844
Succession, moitié de la communauté 10.591, reprises 18.650, garde robe 184 (total) 29.146
Laurent Roth et Barbe Frédérique Rau vendent la maison au boulanger Valentin Fischbach, domicilié à Berstett
1829 (9.12.), Strasbourg 2 (68), M° Weigel n° 6258
Laurent Roth, ci devant boulanger, et Barbe Frédérique Rau
à Valentin Fischbach, boulanger domicilié à Berstett
la maison de boulanger ayant rez de chaussée, deux étages, cour, magasin à bois et pompe avec toutes ses appartenances et dépendances sise dans la Grand rue marquée du n° 131, d’un côté la veuve Brockmann, de l’autre la rue du Savon dont elle forme le coin, derrière la veuve Bur en partie maison Kalb – Titres de propriété, les vendeurs ont acquis ledit immeuble de Jean Baptiste Fery, officier retiré, et de Marie Anne Ritleng par acte reçu M° Wengler le 26 juillet 1814 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville vol. 76 n° 62, La Dame Fery en a recueilli un 6° dans la succession de Marie Susanne Barbe Gulden épouse de Jean Georges Ritleng, boulanger, suivant inventaire dressé par Falller alors notaire à Strasbourg le 22 août 1792, les conjoints acquis ont acquis cinq 6° sur le Sr Ritleng par acte reçu M° Wengler le 2 germinal 12 – moyennant 23.000 francs
Enregistrement, acp 197 F° 105-v du 12.12.
Valentin Fischbach se marie l’année suivante avec Marie Salomé Freiss, fille du boulanger Laurent Freiss de Bischheim-au-Saum
1830 (29.4.), Strasbourg 2 (69), M° Weigel n° 6504
Contrat de mariage – Valentin Fischbach, boulanger à Strasbourg âgé de 25 ans, fils majeur de feu Charles Fischbach, cultivateur à Berstett, et Marie Lobstein sa femme, d’une part
et Marie Salomé Freiss célibataire âgée de 27 ans fille de Laurent Freiss, boulanger et de Marie Salomé Schuh sa femme demeurant à Bischheim au Saum d’autre part
acp 199 (3 Q 29 914) f° 78-v – portant réserve d’apports et des habillements et linge propre à un chacun, communauté d’acquêts partageable par moitié au décès de l’un d’eux et usufruit au survivant d’une somme de 8000 francs, don de survie par le futur à la future d’une somme de 1000 francs et par le future au futur époux de l’usufruit du lit nuptial,
la future épouse se constitue en propre une valeur mobilière de 8000 francs et le futur époux d’une maison grand’rue N° 131 en cette ville, le surplus de sa fortune sera constatée par un inventaire notarié
Valentin Fischbach et Marie Salomé Freis hypothèquent la maison au profit du militaire retraité Charles Gabriel Désiré Dufresnay
1848 (24.2.), Strasbourg 10 (110), M° Zimmer n° 6984
Obligation – Ont comparu le sieur Valentin Fischbach, boulanger & D° Marie Salomé Freis sa femme de lui dûment autorisée à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à M Charles Gabriel Désiré Dufresnay, major en retraite, chevalier se St Louis & de la Légion d’Honneur demeurant et domicilié à Strasbourg créancier ci présent et acceptant, la somme principale de 5000 francs
hypothèque. Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois & pompe avec toutes ses dépendances de nature immobilière située à Strasbourg grand rue n° 131, tenant d’un côté la V° Brockmann, de l’autre à la rue du Savon dont elle fait le coin, par derrière au sieur Scheer. Duquel immeuble le sieur Fischbach est devenu propriétaire pour l’avoir acquis du sieur Laurent Roth, ci devant boulanger, & de Dame Barbe Frédérique Rau son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Weigel notaire à Strasbourg le 9 décembre 1829. Les débiteurs déclarent que l’immeuble sus désigné leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune rente privilège ni hypothèque à l’exception (…)
Marie Salomé Freyss meurt en 1854 en délaissant trois enfants
1854 (6.2.), Strasbourg 10 (126), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.421
Inventaire 1° communauté de biens qui a existé entre entre M. Valentin Fischbach, boulanger à Strasbourg et Dame Marie Salomé Freyss son épouse, 2° de la succession de cette dernière, décédée en cette ville le 12 novembre 1853.
L’an 1854 le lundi 6 février à deux heures de relevée, à la requête et en présence I. de M Valentin Fischbach, boulanger, agissant a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre lui & Dame Marie Salomé Freyss son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 29 avril 1830, 2° à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage & des reprises en nature des biens propres encore existans, 3° à cause des avantages matrimoniaux résultant à son profit du contrat de mariage sus relaté, 4° & comme usufruitier légal des biens de son enfant mineur ci après nommé jusqu’à son âge de 18 ans ou son émancipation, b) au nom et comme tuteur légal de Marie Emilie Fischbach, née à Strasbourg le 2 février 1843 sa fille encore mineure issue de son mariage avec son épouse défunte,
II. de M Valentin Fischbach, fils, garçon boulanger en jouissance de ses droits, agissant en son nom personnel, III. de M Auguste Fischbach, employé des ponts et chaussées, en jouissance de ses droits, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme subrogé tuteur de Marie Emilie Fischbach sus nommée (…) tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesdits Valentin Fischbach fils, Auguste Fischbach & Marie Emilie Fischbach habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de leur mète la Dame Fischbach née Freyss sus nommée (…)
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire sise grand rue N° 131.
Masse propre au veuf 2) Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois et pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rue N° 131, tenant d’un côté la veuve Brockmann, de l’autre à la rue du savon, par devant à la grand’rue et par derrière au Sr Scheer. M Fischbach père a fait l’acquisition de cet immeuble avant son mariage du sieur Laurent Roth, ancien boulanger, et de Dame Barbe Frédérique Rau conjoints à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Weigel alors notaire en cette ville le 9 décembre 1829 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 N° 503. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prox de 23.000 francs
acp 427 (3 Q 30 142) f° 23 du 8.2. (succession déclarée le 1 mai 1854) Communauté, mobilier estimé 1155. Succession lit et garde robe 143
acp 429 (3 Q 30 144) f° 76-v du 8.5. (vacation du 6 mai) loyers échus 141, indemnité due par le veuf 1753, reprises de la défunte 9233
passif de la communauté 11.154, actif de la succession 10.376, passif de la succession 737
Valentin Fischbach et ses enfants hypothèquent la maison au profit du propriétaire Jean Frédéric Würtz
1854 (23.6.), Strasbourg 10 (127), Louis Frédéric Zimmer substitué par G. L. Fr. Grimmer n° 10.591
Obligation des 23 & 37 Mai 1854 – ont comparu 1° M Valentin Fischbach, père, boulanger, 2° M Valentin Fischbach, fils, garçon boulanger en jouissance de ses droits, 3° M Auguste Fischbach, employé des ponts et chaussées en jouissance de ses droits, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant tant en leurs noms personnels qu’au nom et comme se portant solidairement fort de leur fille et sœur Marie Emilie Fischbach, mineure, demeurant et domiciliée à Strasbourg où elle est née le 2 février 1843 (…) reconnaissent devoir bien et légitimement
à M Jean Frédéric Würtz, père propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant, la somme principale de 4000 francs
hypothèque. Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois & pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rue N° 131, tenant d’un côté la veuve Brockmann, de l’autre à la rue du Savon, par devant à la grand’rue et par derrière au sieur Scheer. M Fischbach père a fait l’acquisition de cet immeuble avant son mariage du sieur Laurent Roth, ancien boulanger, & de Dame Barbe Frédérique Rau conjoints à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Weigel alors notaire en cette ville le 9 décembre 1829 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 N° 503. Les débiteurs déclarent sous les peines de droit que M. Fischbach est veuf en premières noces de D° Marie Salomé Freyss sa femme défunte, que M.M. Fischbach fils sont célibataires, que tous les trois ne sont chargés d’aucune tutelle ni autre fonction emportant hypothèque légale, sauf M. Fischbach, père qui est tuteur naturel de sa fille mineure sus-nommée & que la maison ci-dessus appartient encore en toute propriété à M Fischbach père & qu’elle n’est grevée d’aucune rente privilège ni hypothèque à l’exception (…)
Valentin Fischbach consent au mariage de son fils Philippe Auguste à Pest en Autriche (Hongrie)
1864 (15.11.), Strasbourg 10 (153), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.810
Consentement à mariage. M. Valentin Fischbach ancien boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg veuf de D° Marie Salomé Freyss, son épouse défunte, lequel déclare par les présentes consentir au mariage que son fils Mr Philippe Auguste Fischbach, majeur ingénieur au chemin de fer d’autriche demeurant et domicilié à Pesth, autriche, se propose de contracter avec Mad.lle Jeanne Emilie Feld, majeure d’ans demeurant et domiciliée en ladite ville de Pesth
acp 537 (3 Q 30 252) f° 80 du 16.11.
Valentin Fischbach consent au mariage de son fils Philippe Auguste à Vienne
1868 (22.9.), Strasbourg 10 (161), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 747
Consentement – A comparu Mr Valentin Fischbach, ancien boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf de Dame Salomé Freyss, sa défunte épouse, lequel déclare par ces présentes consentir au mariage que son fils Mr Philippe Auguste Fischbach, Ingénieur du chemin de fer d’Autriche demeurant à Vienne, se propose de contracter avec Madle Catherine Thérèse Bertagnoli demeurant près de Vienne
acp 571 (3 Q 30 286) f° 174-v du 28.9.
Valentin Fischbach épouse en 1859 Madeleine Schmidt, native d’Ingwiller. Son père lui fait donation de la maison Grand rue au contrat de mariage.
1859 (6.10.), Strasbourg 10 (140), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.244
Contrat de mariage, 6 octobre 1859 – Ont comparu 1. Mr Valentin Fischbach fils, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 24 février 1831 du légitime mariage de Mr Valentin Fischbach, ci après nommé & de D° Marie Salomé Freyss, sa femme défunt, futur époux d’une part
2. Madlle Madeleine Schmidt, demeurant et domiciliée à Ingwiller, née audit lieu le 14 janvier 1830 du légitime mariage de M. Charles Geoffroi Schmidt & de D° Catherine Schweitzer son épouse ci après nommée, future épouse d’autre part
2° le dit St Valentin Fischbach, père, boulanger, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant aux présentes à cause de la dot qu’il va ci après constituer à son fils de troisième part
4° Mr Charles Geoffroi Schmidt, boulanger et d° Catherine Schweitzer, son épouse qu’il autorisé à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Ingwiller, agissant à l’effet des présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur de la dlle future leur fille
Article cinq. En considération du futur mariage, Mr Fischbach père donne & constitue en dot avec dispense de rapport en nature au Sr futur son fils, ce acceptant, sous les charges & conditions ci après indiquées 1) Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand rue n° 91, formant d’un côté le coin de cette rue & de la rue du savon où elle porte le N° 5, tenant de l’autre côté à la veuve Brockmann & par derrière à la propriété de M. Exel.
2° Les outils et unstensiles de boulangerie ci après désignés, savoir deux lits de domestique, estimés à 100 francs, un autre lit complet, estimé 50 francs, trois balances avec poids à 60 francs, trente sacs à farine à 30 francs, treize hectolitres de tonneaux à 75 francs, vingt planches à pâtes à 20 francs, un chaudron à brasse à 20 francs & différens outils de boulangerie à 20 francs, Total de l’estimation de ces objets 475 francs
Le Sr Fischbach père a acquis ledit immeuble du Sr Laurent Roth, ancien boulanger et D° Barbe Frédérique Rau, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Weigel alors notaire en cette ville le 9 décembre 1829, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 n° 503. Le Sr Fischbach père certifie que ledit immeuble lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque, à l’exception (…) total 17.000 francs. Ladite donation est faite pour le prix de 30.000 francs,
4. de fournir gratuitement à son père à partir de cette époque (la célébration du mariage) ausssi de semaine en semaine six kilogrammes de pain bis blanc & vingt litres de charbons, 5° de laisser à sa sœur mineure & son père jusqu’au décès de ce dernier & après ce décès jusqu’au mariage de sa sœur, la jouissance gratuite d’un logement de trois pièces au second étage de ladite maison, avec cuisine & bucher & d’un compartiment dans la cave, 6° de permettre aux mêmes père et sœur de faire cuire gratuitement leurs aliments dans le four de la boulangerie
acp 481 (3 Q 30 196) f° 94-v du 10. 8.br
Valentin Fischbach meurt en délaissant quatre enfants en 1891
1891 (3.7.), M° Mossler
Offenkunde über des am 13. Mai 1891 dahier erfolgte Ableben des Michael Valentin Fischbach, Bäcker hier wohnend, Ehemann von Magdalena Schmidt, beerbt von seinen 4 Kinderen Eugenie, Emilie, Adele alle 3 ledig hier und Eugen Fischbach, Koch in Seattle, Staat Washington
acp 844 (3 Q 30 559) f° 30 n° 1405 du 7.7.
La quittance consécutive à la vente de 1869 (ci-dessous) mentionne les enfants de Valentin Fischbach
1872 (20.2.), Strasbourg 10 (168), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2465
Quittance & notoriété, 24 février 1872 – 1) Mr Valentin Fischbach, ancien boulanger, actuellement surveillant de travaux, 2° Mr Jean Pierre Ducret, arbitre de commerce, syndic définitif de la faillite dudit Sr Fischbach & représentant comme tel la masse des créanciers de ce dernier à laquelle masse Mr Fischbach a fait abandon de biens et obtenu son concordat, ces deux demeurant à Strasbourg, 3) M. Charles Mehl, tanneur & D° Marie Emelie Fischbach sa femme demeurant ensemble à Wasselonne, M. Mehl agissant tant pour autoriser sa femme qu’au nom & comme tuteur datif de Caroline Augustine Thérèse Fischbach, fille mineure âgée de 2 ans et demi de feu M. Philippe Augustin Fischbach, Ingénieur décédé à Vienne (Autriche) & de D° Catherine Thérèse Bertagnoli (…), les époux Mehl mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans obligation d’emploi ou de remploi obligatoire pour les tiers aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Koerttgé soussigné le 20 juillet 1869, Mr Valentin Fischbach, Mme Mehl née Fischbach & ladite mineure Fischbach, seuls héritiers chacun pour un tiers de feu M Valentin Fischbach père, vivant ancien boulanger décédé à Wasselonne le 29 avril 1871 père de M. Valentin Fischbach & de Mde Mehl, grand père de la mineure Fischbach, ainsi que ces qualités sint constatées par un acte de notoriété qui sera dressé à la suite du présent acte
4) M. Charles Ledermann, boulanger demeurant à Strasbourg
Lesquels pour arriver à la quittance qui va suivre ont préalablement établi entre’eux le compte suivant
I. Compte entre M. Ledermann & la famille Fischbach au premier janvier 1871. Aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Koerttgé, soussigné le 13 octobre 1869 transcrit au bureau des hypothèques le 14 du même mois vol. 1233 N° 2 & inscrit d’office le même jour vol. 1032 N° 10 (…)
Valentin Fischbach et Madeleine Schmitt vendent la maison au boulanger célibataire Charles Ledermann
1869 (13.10.), Strasbourg 10 (163), M° Kœrttgé (Jean Théodore)
Vente, obligation et cession, 13 octobre 1869. – ont comparu M. Valentin Fischbach fils, boulanger et Dame Madeleine Schmitt sa femme agissant sous son autorisation, les deux demeurant & domiciliés ensemble à Strasbourgn lesquels ont, par les présentes, vendu (…)
à M. Charles Ledermann, boulanger, non marié, demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur ci présent et acceptant
Une maison boulangerie avec cour, magasin à bois et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 91, formant d’un côté le coin de cette rue & de la rue du savon où elle porte le N° 5, tenant de l’autre côté à la D° veuve Francké et par derrière à la propriété de M. Exel. Cet immeuble vendu tel et en l’état où il se trouve en ce moment (…) y compris les outils, ustensiles et la charrette servant à l’exploitation de la boulangerie ainsi que tous les poeles avec leurs tuyaux et pierres qui peuvent se trouver placés dans ladite maison et qui peuvent appartenir aux vendeurs
Etablissement de propriété. La maison sus désignée appartient au S Fischbach vendeur au moyen de la donation que le Sr Valentin Fischbach, ancien boulanger demeurant à Strasbourg, son père lui en a fait avec dispense de rapport en nature aux termes du contrat de mariage des époux Fischbach-Schmidt passé devant M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 6 octobre 1859, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 19 du même mois Volume 745 N° 85. Cette donation a eu lieu, outre la rente, les prestations en nature et la jouissance d’un logement au profit du donateur dont il va être question ci après, moyennant le prix de 30.000 francs à compte duquel le Sr Fischbach fils a été délégué et s’était obligé de payer (…) M. Fischbach père avait fait l’acquisition dudit immeuble du Sr Laurent Roth, boulanger et D° Barbe Frédérique Rau, sa femme de Strasbourg le 9 décembre 1829, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois volume 202 n° 503. Etat hypothécaires. Les vendeurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans obligation d’emploi ni de remploi ainsi que cela résulté de leur contrat de mariage sus allégué (…)
Quant à la jouissance qui compétait à M Fischbach père sur un logement dans ladite maison en vertu dudut contrat de mariage, les vendeurs déclarent que cette jouissance cessera à compter du 25 décembre 1859 (…) La présente vente est faite et acceptée moyen le prix de 46.000 francs
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin N° 5936.B du 27 octobre 1859 pour Mr Valentin Fischbach, Boulanger à Strasbourg. Strasbourg Grande rue, 91 & Rue du Savon, 5. Maison d’habitation de devant (évaluation) 17.000, Boulangerie et four 13.500, Cage d’escalier 3000, Remise, hangar et bûcher 500
acp 587 (3 Q 30 302) f° 18-v du 14.10.
Originaire de Dettwiller, Charles Ledermann épouse en 1872 Marguerite Caroline Scheerer
1872 (7.11.), Strasbourg 8 (85), M° Gustave Edouard Loew n° 4575
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Charles Ledermann, boulanger, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur du sieur Jacques Ledermann, cultivateur, demeurant et domicilié à Dettwiller & de feue D° Anne Catherine Lamps son épouse décédée, procédant comme futur époux, d’autre part
Et Dlle Marguerite Caroline Scheerer majeure demeurant et domiciliée à Strasbourg fille de feus M. Abraham Scheerer, marchand de farine & de D° Eve Marguerite Jung décédée époux en la dite ville, stipulant comme future épouse d’autre part
acp 610 (3 Q 30 325) f° 8-v n° 4374 du 11.11. – Art. 1. die zukünftige Gatten nehmen die gesetzliche Gütergemeinschaft unter folgenden Modificationen an.
Art. 2. die Gütergemeinschaft soll auff die Errungenschaft beschränkt sein. Einbringen des Bräutigams a) Mobilien 221, Meubel und Hausräthe im Werth von 221 frs. b) Immobilien. Ein Haus mit Bäckerei, Parterre mit Hof und Nebengebäude zu Straßburg, große Straße Nr 91. Schulden im Gesamtbetrag von 47.533.
Einbringen der Braut. Mobilien und Hausräthe 2238, Forderung an ihne Bräutigam 8000, Hypotheken Forderung an ihrem Vater und ihrer Mutter 9000, zusammen 19.538
Die Brautleute vermachen sich gegenseitig für den Fall ihres Ablebens, Erhalten für eventuelle Schenkung 5 Fancks
Charles Ledermann et Marguerite Caroline Scheerer hypothèquent la maison au profit du fabricant de chapeaux de paille Louis Chrétien Kampmann
1874 (24.9.), Strasbourg 10 (174), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4374
Obligation – sind erschienen H. Carl Ledermann, Bäcker und Frau Carolina Scheerer dessen hierzu verbeistandete Ehegattin, beide in Straßburg wohnhaft, welche hiedurch anerkannt haben rechtmäßig schuldig zu sein
an H. Ludwig Christian Kampmann, Strohhut-Fabrikant, Ritter der Ehrenlegion, in Straßburg wohnhaft, Gläubiger, hierzugegen und solches annehmend, ein Hauptsumm von 5000 Franken
versetzen hypothekarischen Weise, Ein Haus, mit Bäckerei, Hof, Holtz-Schuppen und allen anderen Zugehörden, in Straßburg gelegen, Langestraße N° 91 das Eck bildend dieser Straße und dem Seifengäschen wo das Haus die Nummer 5 trägt, anderseith an Eigenthum der Frau Francke stoßend, und hinten an Eigenthum des H. Exel. Die Eheleute Ledermann erklären und bestätigen daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft verheirathet sind, das sie mit keiner Vormundschaft belastet sind (…) daß die gesetzte Liegenschaft ihnen noch in vollem Eigenthum angehört und mit keiner andern Renten Schuld nuch Hÿpothek belastet ist als durch (…) zusammen 29.500 frs.
Charles Ledermann meurt en 1877. L’inventaire est dressé après que ses héritiers collatéraux ont renoncé à la succession.
1877 (24.9.), Strasbourg 8 (100), M° Gustave Edouard Loew n° 9607
Inventar in der Verlaßenschaft von Herrn Karl Ledermann, Bäcker zu Straßburg, gestorben daselbst am 23. Aprilis 1877.
Heute Montag den 24. September 1877 Vormittags um neun Uhr zu Straßburg im Sterbehause Seifengäßchen N° 5, auf Anstehen und im Beisein von frau Margaretha Karoline Scheerer, wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Bäckers Herrn Karl Ledermann zu Straßburg, handelnd wegen der mit ihrem Gatten bestandenen Gütergemeinschaft und wegen Ausübung ihrer Ersatzansprüche gegen der Gemeinschafft, sowie mit Rücksicht darauf, daß keine bekanten Erben des H. Ledermann mehr vorhanden sind, da die bekannter laut Erklärung auf der hiesigen Landgerichtsschreiberei vom 20. Juli dieses Jahrs auf den Nachlass verzichtet haben.
Ausfertigung des am 7. November 1872 vor dem unterzeichneten Notar geschlossenen Ehevertrages – Verzicht auf den Nutzgenuss
Angabe des Bräutigams, sein Einbringen bestehe in 2) einem Bäckerhaus mit Erdgeschoß und zwei Stockwerken mit Hof und Zugehörden, belegen zu Straßburg Langestraße Nr 91 und Ecke des Seifengäßchens, eineits Wittwe Franke anderseit Michael Adam, gekauft von der Bäckersehegatten herrn Valentin Fischbach Sohn und frau Magdalena Schmidt auf der Münchmühle, Gemeinde Wingersheim, laut Vertrags vor dem Notar Körttge zu Straßburg vom 13. Oktober 1869, überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den folgenden tag Band 1233 Nr 2. und amtlich eingeschrieben Band 1032 Nr 10.
acp 671 (3 Q 30 386) f° 10-v n° 3636 du 4.10. (Erbschaft erklärt am 24. Juli 1878 Bd. 284 Bl. 127) Die Wittwe fordert Ersatz für ihr eingebrachtes nicht mehr vorhandenes baaren Geld 240
1° Mobilien 150 – Nachlass. I. Einbringen des Verlebten sowie es noch vorhanden ist. Activ. Ein Wohnhaus mit Bäckerein gelegen zu Straßburg Langestraße N° 91
Passiv 1° Restliche Kaufforderungen laut Vertrag vot Notar Koerttgé zu Straßburg vom 13. octobre 1869, frs. 29.533, 20 Handschriftschulden 18.000, Summa wie im Ehevertrag frs. 47.533 – II Kleidung 130
Gemeinschaft, Activ, Hauseinrichtung 114, Passiv 2000
Miethe, Am 24. Juni 1877 war an Miethe verfallen und wurde durch Ledermann Oheim des Verlebten eingenommen 552
acp 675 (3 Q 30 390) f° 61 n° 576 du 18.2. (Nachtrag, 13 Februar) Die Gemeinschafft schuldet ferner noch M 1760
Der Vater des Erblassers Jacob Ledermann Ackerer zu Dettweiler hat für Vorschüße die er seinem Sohne vor dessen Verehelichung machte und die Letztere im Ehevertrag anzugeben unterließ 800 Mark
Marguerite Caroline Scherer se remarie en 1880 avec le boucher Eugène Drion, veuf de Sophie Henriette Scheerer
1880 (13.3.), M° Loew
Ehevertrag – Eugen Drion, Metzger zu Straßburg noch nicht etablirt, Wittwer mit einem minderjährigen Kind von Sophie Henriette Scheerer
Margarethe Karoline Scheerer, zu Straßburg Wittwe von Karl Ledermann, Bäcker dahier
acp 700 (3 Q 30 415) f° 77-v n° 4136 du 19.3. unter Annahme der gesetzlichen Gütergemeinschaft auf die Errungenschaft
Einbringen des Bräutigams, sein Erbtheil aus der Gütergemeinschaft mit seiner ersten Ehefrau, konstatirt in dem Inventar vor Notar Loew vom 29. März 1879, ferner sein Nutznießungsrecht an der Nachlasshälfte seiner ersten Ehefrau, laut Ehevertrag vor Notar Loew vom 27. Januarÿ 1874 sowie sein Nutzungsrecht am Vermögen seines minderjährigen Kindes Margaretha Emilie Drion der Nachlass der ersten Ehefrau betrug im Ganzen 15.183 M
Eingringen der Braut, 1) Mobilien zu 1294, 2) Baares Geld 1600, 3) Einen 4 ½ % Pfandbrief der Bodenkreditbank von Elsass-Lothringen über 400 M. mit Halbjahrzinsschein 400, 4) Hypotheken Forderungen 7200, 5) Zweiffelhaffte wahrscheinlich nicht eingehende Forderungen 3696
Eugène Drion meurt en 1890 en délaissant une fille
1890 (28.8.), M° Loew
Inventar nach dem Tode des Eugen Drion, Metzgermeisters, gestorben 17. IV 1890, Ehemann von Margaretha Caroline Scheerer hier
Einzige Erbin ist die minderjährige Tochter Margaretha Emilie Drion, unter Vormundschaft des Daniel Scheerer, Schuhmacher hier
Laut Ehevertrag Loew am 13. III. 1880 bestandt Errungenschaft gemeinschaft. Inventar nach dem Ableben der 1. Ehefrau Henriette Scheerer vor dem amt. Notar den 22. III. 1879.
acp 833 (3 Q 30 548) f° 27-v n° 2463 du 5.9. (St. Erkl. vom 9. September 1890 Bd. 178 N° 291)
Mobilien der 2. Gemeinschaft 1020. Kleider des Verstorbenen 244
Ersatzforderungen des Wittwers an die Gemeinschaft 4880, Ersatzforderungen des Erblassers an die 2. Gemeinschaft 11.869
Guthaben des Kindes aus mütterlichem Nachlasse 11.883. Bares Geld 1040.
Forderungen des Nachlasses (chirographar) 1128. Hypothekar Forderung Rauschert-Tanner laut Obligation des amt. Notars vom 9. VII 1888, 4800 M Zinsen 11
Passiv der Gemeinschaft laut Obligation Loew vom 26. VIII 1889 betrag 20.000. Passiva des Nachlasses 97
Lebensversicherungssumme bei der La Nationale in Paris 4000 M
Gesellschaftsantheil laut Vertrag Loew vom 2. XI 1889, 9462
Le frère et la sœur de Charles Ledermann qui sont revenus sur leur renonciation à la succession de leur frère exposent la maison aux enchères. Le doreur Jean Emile Stahl s’en rend propriétaire
1878, Strasbourg 8 (102), Not. Gustave Edouard Loew n° 10.206
Lastenheft, 30 März 1878 – ist erschienen Herr Michael Ledermann, Professor am protestantischen Gymnasium, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als bevollmächtigter Vertreter a) des zu Paris wohnhaften Restaurateurs herrn Georg Ledermann, laut Vollmachtsurkunde (…), b) der frau Katharina Ledermann, Gattin des hufschmidts herrn Jakob Firer, beide wohnhaft zu Dettweiler laut Vollmachtsurkunde (…), derselbe bringt vor, Unterm 23. April 1877 verstarb in Straßburg der dortige Bäcker Herr Karl Ledermann. Die bekannten Erben des Verlebten verzichteten sämtlich auf den Nachlass laut Erklärung auf der hiesigen Landgerichtsschreiberei vom 20. Juli vorigen Jahrs. Unterm 25. Januar laufenden Jahres treten jedoch die Vollmachtgeber des Herrn Erschienenen als Geschwister des Verlebten unter Widerruf ihrer Verzichtleistung der Nachlass laut Erklärung auf besagter Gerichtsschreiberei unter der Rechtswohlthat des Inventars an. Zum Nachlasse des herrn Karl Ledermann gehört nachgeschriebenes Anwesen (…)
Bezeichnung. Es kommt zur Versteigerung. Ein Bäckerhaus mit Erdgeschoß und zweu Stockwerken mit Hof, und Zugehörden, belegen Zu Straßburg Langstraße N° 91 und Ecke der Seiengäßchens, wo das haus due N° 5 trägt, einerseits Wittwe Franke, anderseits Michael Adam. Gerichtlich festgesetzter Ansatzpreis, 32.000 M.
Eigenthumsnachweis. Herr Ledermann kaufte das Anwesen, als es noch ledig war, von der Bäckerseheleuten herrn Valentin Fischbach Sohn und frau Magdalena Schmidt in Straßburg, laut Vertrag vor dem damaligen Notar Körttge dahier vom 13. Oktober 1869, überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den folgenden tag Band 1233 Nr 2. und amtlich eingeschrieben Band 1032 Nr 10. Herr Fischbach hatte es von seinem Vater Valentin Fischbach, früherem Bäcker zu Straßburg, durch Schenkung mit Befreiung vom Rückbringen in Natur erworben, inhaltlich seines mit seiner frau geborner Schmidt unterem 6. Oktober 1869 vor dem verstorbenen Notar Zimmer dahier geschlossenen Ehevertrags, überschrieben am besagten Hypothekenamte den 19. desselben Monats Band 745 Nr 85. Herr Fischbach Vater hatte es von den Bäckersehegatten herrn Lorentz Roth und frau Barbara Friederika Rau dahier nach Inhalt Urkunde des verstorbenen Notars Weigel hierselbst vom 9. Dezember 1829 gekauft, die der 31. desselben Monats Bd. 202 Nr. 503 auf dem hiesigen Hypothekenamte zur Überschreibung kam – Hypothek-Verhältnisse (…) – Bedingungen (…)
acp 677 (3 Q 30 392) f° 34 du 8.4.
29. April 1878 – Versteigerung (…) Ansatzpreis 32.000 Mark (…) Da niemand das Angebot annahm, legte Herr Johann Emil Stahl, Vergolder, zu Straßburg wohnhaft ein Gebot von 25.000 Mark. Bei dem nun bei brennenden Lichtern erfolgten Weiterbieten blieb derselbe Herr Stahl meist- und letztbietend mit der Summe zu 29.900 Mark
acp 678 (3 Q 30 393) f° 38 du 1.5.
29. Mai 1878 – Erklärung durch Johann Emil Stahl, Vergolder, zu Straßburg, welcher laut einer Kenntnis erhalten zu haben von dem Rechtskammerbeschluß des Landgerichts Straßburg vom 22. Mai 1878 reg. am 25. Mai 1878 Bd. 597 Bl. 81 bestägtigend die Versteigerung errichtet durch Notar Loew zu Straßburg am 29. Aprilis 1878 registrirt am 1. Mai 1878 Bd. 678 Bl. 38 worin obiger Stahl Letztmeistbietend geblieben ist des Hauses zu Straßburg Langstraße N° 91 Gedachte Versteigerung wurde mit M 1,60 besteuert da sie auch den Landgerichtlichen Bestätigung gebrauchte. Der Steigpreis betrug 29.900, 1% Zuschlag 299, Summa 30.199
acp 679 (3 Q 30 394) f° 34-v n° 2013 du 3.6.
Jean Emile Stahl loue la boulangerie à Jacques Esterlé et à sa femme Caroline Hansmann qui pourront se rendre propriétaires de la maison pour 40 000 marks.
1884 (10.11.), Strasbourg 8 (125), Not. Gustave Edouard Loew n° 16.378
Mieth Vertrag mit Kaufversprechen – ist erschienen Herr Johann Emil Stahl, Vergolder wohnhaft zu Straßburg, derselbe vermiethet hiemit auf die zwölf Jahre vom 24. Juni 1897
an die mitanwesenden, dieß annehmenden Ehegatten Jakob Esterle, Bäcker, und frau Karoline Hansmann, letztere von ihrem Gatten ermächtigt beide wohnend zu Straßburg, solidarische Miether
Ein Bäkerei-Anwesen, bestehend in haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken, Speichern, Hinterhaus worin Backofen, Hof einem andern neuerbauten Hinterhaus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken, Mansarden und Speichern, nebst Rechten, An und Zugehörden, gelegen Zu Straßburg Langstraße N° 91, Ecke des Seifengäßchens, wo es N° 5 trägt.
Als mitvermiethet gelten zwölf Öfen in Gußeisen und ein Porzellanofen, sämmtlich mit Rohren und Steinen, sowie sieben eisern Herde, diese Öfen und Herde sind von den Miethern bei Ende der Miethe in gutem Stande zurückzustellen. Das Anwesen geht im jetzigen Zustande, Umfang und Liegerling ohne Ausnahme oder Vorbehalt über (…) Bedingungen, 6. Miether dürfen die Wohnung des ersten Stockes im hinterhause über dem Backofen, die zur Zeit von der Mutter des herrn Stahl und deren Schwester Margareth Peter besetzt ist, diesen beiden frauen niemals kündigen und auch nicht die jetzigen Bedingungen verändern, während letzterer jederzeit ortsüblich kündigen können (…) Miethzinß 2400 Mark
Verkaufsversprechen. Herr Stahl geht hiermit das Versprechen ein, den Ehegatten Esterle, sobald sie es während bestehenden Miethverhältnisses verlangen, das beschriebene Anwesen um einem Preis von 48.000 Mark zu verkaufen
acp 755 (3 Q 30 470) f° 71 du 12.11.
Marie Pauli, femme du doreur Jean Emile Stahl, achète la part de sa sœur Eugénie, femme du commis négociant Georges Gœtz de Saint-Dié, à la succession de leur mère Marie Salomé Mürschel femme de Charles Pauli
1889 (14.11.), M° Ritleng aîné
Verkauf durch Eugenie Pauli Ehefrau von Georg Goetz Kaufmanns-Commis in Saint-Dié
an Maria Pauli Ehefrau von Emil Stahl, Vergulder hier
der ihr zustehenden Erbantheile am Nachlasse ihrer zu Straßburg am 30 April 1888 verstorbenen Mutter Maria Salome Mürschel Ehefrau von Karl Pauli, bestehend in 1/7.
Kaufpreis baar M 300, antheil Schuld in 200 (zusammen) 500
Verkäuferin hat bereits auf ihr Erbantheil bezogen 1. Mitgift alut ihrem Ehevertrage 572, 2. von ihrem Vater auf Rechnung des Nachlasses 800 (zusammen) 1372.
acp 821 (3 Q 30 536) f° 72-v n° 2817 du 15.11.
Jean Emile Stahl loue la boulangerie à Xavier Schmidt et sa femme Madeleine Rudloff qui pourront se rendre propriétaires de la maison pour 39 000 marks.
1893 (20.9.), M° Mossler
Vermiethung – Johann Emil Stahl, Vergolder hier
an Eheleute Xaver Schmidt, Bäcker, und Magdalena Rudloff hier
eines Wohnhauses dahier Langestraße N° 91, Ecke des Seifengäßchens, wo es N° 5 auf drei Jahre vom 29. September 1893 ab, um jährlich 1657 M.
Außerdem tragen die Miether die Steuren laut vorgelegtem Steuern betragend 195, ferner übernehmen sie alle Reparaturen und sonstige Lasten geschätzt zu jährlich 200
Mietere erhalten vom Vermiether das Miethversprechen auf 2 weitere Jahre nach Ablauf der Miethzeit und das Kaufsversprechen während derselben um 39.000 M
acp 878 (3 Q 30 593) f° 36 n° 2857 du 22.9.
Jean Emile Stahl vend la maison à Xavier Schmidt et à Madeleine Rudloff
1898 (3.6.), M° Mossler
Verkauf – Johann Emil Stahl, Vergolder in Straßburg
Xaver Schmidt, Bäckermeister und Magdalena Rudloff Eheleute allda
Stadt Strassburg N 936, 936, 2 Ar 00 Anwesen bestehend in Vorderhaus mit Erdgeschoß worin eine Bäckerei betrieben wird und 2 Stockwerken, einem Hinterhaus mit Erdgeschoß und 2 Stockwerken, Hof, Ecke Langstraße N° 91 und Seifengäßchen N° 5
ersteigert Loew 29. April 1878, definitiv erworben Loew 29. Mai 1878. Genuß und steuren sofort. Preis M. 39.000. Hierauf wird bezahlt aus dem Darlehen reg. n° 1221, 26.000
acp 941 (3 Q 30 656) f° 3 n° 1222 du 11.6.
Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du Crédit foncier et communal
1898 (3.6.), M° Mossler
Schuldbrief – Xaver Schmidt, Bäckermeister und Magdalena Rudloff Eheleute in Straßburg
Gesellschaft für Boden und Kommunalkedit, über ein Darlehen von 26.000 M
Pfand, Anwesen zu Straßburg Langstraße N° 91 und Seifengäßchen N° 5
acp 941 (3 Q 30 656) f° 2-v n° 1221 du 11.6.
Originaire de Herbsheim près de Benfeld, Xavier Schmitt épouse en 1891 Marie Madeleine Rudloff, native de Baldenheim près de Sélestat
Mariage, Strasbourg (n° 119)
Strassburg am 19. Februar 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Frantz Xaver Schmitt, katholischer Religion, geboren den 14. November des Jahres 1867 zu Herbsheim (Unter Elsass), wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Ackerers Xaver Schmitt, wohnhaft zu Herbsheim und der verstorbenen Marie Luise Haumesser, zuletzt wohnhaft zu Herbsheim
2. die gewerblose Marie Magdalena Rudloff, katholischer Religion, geboren den 21. Juli des Jahres 1868 zu Baldenheim (Unter-Elsass), wohnhaft zu Baldenheim, eheliche Tochter des Schneidermeisters Johann Landelin Rudloff wohnhaft zu Baldenheim und der verstorbenen Magdalena Metzger, zuletzt wohnhaft zu Baldenheim (…) die Eheleute erklären, daß sie sich als Vater und Mutter bekennen von Paul Schmitt geboren zu Baldenheim den 31. Oktober 1890
(mention marginale) Die Ehefrau ist am 10. November 1943 in Straßburg gestorben (Nr. 3111) (i 120)
Rue de l’Ail n° 21 – VII 325 (Blondel), O 21 puis section 13 parcelle 69 (cadastre)
Maison dite à l’Homme de pierre (zum Steinern Mann)
Porche et façade – Étages, le troisième transformé en 1865 (octobre et septembre 2023)
La maison dite à l’Homme de pierre appartient en 1587 (Livre des communaux) à la veuve et aux héritiers de Robert zur Rosen. Le marchand Mathias Grabisdada est autorisé en 1598 à agrandir la porte de sa cave à la même largeur que l’arcade pour faire passer des fûts de trois foudres. La maison appartient au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius, 1608-1621) puis au marchand Jean Christophe Engelhardt qui la cède en paiement en 1653 à Jean Sébastien Zeissolff. Les propriétaires sont des tanneurs de 1664 à la Révolution, à commencer par les réformés Joseph Jenin (Schœni), Jacques Pasquay père et fils, puis le luthérien Jacques Frédéric Hetzel (1780). La description de 1692 mentionne une maison à bâtiment accessoire, bâtiment arrière, boutique et cave, estimée à 1 450 livres. Jacques Pasquay est autorisé en 1707 à poser un nouvel auvent moyennant un cens annuel qui devient caduc en 1768 quand l’auvent est supprimé.
Plan relief, rue de l’Homme de Pierre (est de la rue de l’Ail) entre la rue de l’Épine à gauche et la rue des Tonneliers à droite
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 169, rue de l’Ail entre la rue de l’Epine (a) et la rue des Tonneliers (c), Musée des Plans-relief 1
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le portail qui donne dans la cour se trouve à gauche du repère (b) et la maison à droite : arcade puis ouverture en porche au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à étage sous comble et lucarne dans le pignon. La cour A représente le porche (1-4) qui donne dans la rue, le bâtiment voisin (1-2) vers l’ouest, le bâtiment (2-3) au fond de la cour et la façade (3-4) à l’est.
La maison porte d’abord le n° 7 de la rue de l’Homme de Pierre (1784-1845), le n° 28 de la rue de l’Ail (1845-1857) puis le n° 21.
Cour A – Coupe lors de la transformation du troisième étage (1865, dossier de la Police du Bâtiment)
La maison appartient au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer (1815-1830) puis au fabricant de chandelles Chrétien Krentz (1830-1846). Charles Grün qui l’a achetée par adjudication judiciaire la revend en 1861 au marchand de vin Jonathan Rhein. Le commis négociant Adolphe Hosch fait transformer en 1865 le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres), ce qui porte le revenu de l’immeuble de 108 à 148 francs. Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent en 1867 le droit de surbâtir leur pignon commun. La maison appartient ensuite aux boulangers Mathias Klein (1875), Georges Kauffmann (1881) puis Théophile Pfrimmer (1911)
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures (1949). Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique puis remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975. Le propriétaire fait aménager en 1998 sous la direction de l’architecte Jean-Pierre Ohl un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.
Ancienne et nouvelle devanture (1948) – Projet remplaçant la porte cochère (1952, non réalisé)
Façade sur rue et façade sur cour (1998, dessins de Jean-Pierre Ohl) – Photographie de la cour (1998), dossier de la Police du Bâtiment
Porche ouvrant sur la cour et façade – Arcades du rez-de-chaussée (octobre et septembre 2023)
octobre 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
|
|
Robert von der Rosen, et (1562) Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot – luthériens |
1590* |
v |
Mathias Grabisdada, marchand, et (1591) Barbe Ringler – luthériens |
1604 |
v |
Guillaume Müller, marchand, et (1598) Marie Goll – luthériens |
1608* |
v |
Nicolas Acker (Nicolas Aggerius), docteur en médecine, et (1599) Barbe Kirchhoffer, veuve du greffier Conrad Lichtensteiger – luthériens |
1621 |
v |
Jean Christophe Engelhardt, marchand, et (1622) Gertrude Grassmann – luthériens |
1653 |
v |
Jean Sébastien Zeissolff, assesseur des Quinze, et (1611) Marguerite Heiss – luthériens |
1664 |
v |
Joseph Jenin (Schœni), tanneur, et (1654) Elisabeth Follet – réformés |
1707 |
h |
Jacques Pasquay, tanneur, et (1694) Elisabeth Follet – réformés |
1744 |
h |
Jacques Pasquay, tanneur, et (1736) Marie Esther Voltz – réformés |
1780 |
v |
Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1757) Anne Marie Stamm – luthériens |
1800* |
h |
Jean Michel Magnus, marchand, et (1780) Marguerite Madeleine Hetzel, d’abord (1777) femme du marchand Jean Geoffroi Engel – luthériens |
1808 |
h |
Isaac Bernheim puis Ignace Bernheim, marchand, célibataire, († 1811) |
1814 |
h |
Sophie Lazare et Benoît Bernheim, Joseph Lang, marchand à Durmenach puis Aron Feist Salomon, de Scherwiller († 1830) |
1815 |
v |
Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Anne Marie Melling puis (1813) Marie Marguerite Schützenberger |
1830 |
v |
Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et (1817) Catherine Richert |
1846 |
v |
Charles Grün, négociant, et (1820) Wilhelmine Christmann |
1861 |
v |
(Théophile) Jonathan Rhein, marchand de vins, et (1851) Louise Lœsling |
1864 |
v |
Adolphe Hosch, commis négociant, et (1852) Sophie Caroline Fetter puis (1864) Julie (Lydie) Schmidt |
1875 |
v |
Mathias Klein, boulanger, et (1870) Louise Fuchs |
1881 |
v |
Georges Kauffmann, boulanger, et (1868) Madeleine Würth |
1911* |
v |
(Auguste) Théophile Pfrimmer, boulanger, et (1899) Elisabeth Jund |
1924* |
v |
Paul Bissmann et (1920) Georgette Sophie Kimmerlé |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1450 livres en 1692, 1400 livres en 1732, 1500 livres en 1744, 1000 livres en 1762
(1765, Liste Blondel) VII 325, Jacques Bacquet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Waquet, 7 toises, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 21, Krentz, Chrétien – maison, sol – 2,15 ares
Locations
1608, Jérôme Fürstenhauer, marchand
1610, André Butzmann (sous-locataire)
1614, 1618, Simon Delamer, marchand
1653, Jean Christophe Engelhardt (ancien propriétaire)
1698, Jean Jacques Mosseder, receveur de Saint-Thomas
1786 (cave), François Louis Dannenreuther, aubergiste
1787 (boutique pendant les foires), Daniel Merian, marchand à Bâle
1787 (boutique pendant les foires), Jean Adler, marchand à Herisau
1821, 1828 (cave), Philippe Huss, brasseur au Canon
1862 (débit de vin), Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 236-v
La veuve et les héritiers de Robert zur Rosen règlent 17 sols 6 deniers pour leur maison dite à l’Homme de pierre rue de l’Ail, à savoir une plate-forme (17 pieds de long, saillie de 3 pieds), une porte de cave inclinée (9 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), une plate-forme en pierre (4 pieds 9 pouces de long, saillie de 11 pouces)
Knoblauchs gaß gegen dem Rindtsfuß Gaëßlin vber, nach St: Thoman Zu. die Eine seÿtten diser Gaßen
Rupert Zur Rosen seligen Wittwe vnd Erben, haben vf diser seÿtten In Knoblauchs gassen ein hauß, Zum steinerin Mann genandt, Daruor ein besetzter Tritt xvij schu lang, iij schu herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer viij schu lang, v= schu herauß, Ein besetzten Tritt iiij schu ix Zoll lang, Vnd xxj Zoll herauß, Bessert für das Niessen, xvij ß. vj d
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 526
Le marchand de cuir Jacques Paquet paie 5 sols pour sa maison dite à l’Homme de pierre, à savoir un nouvel auvent en bois (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds)
Herr Jacob Backet ([corrigé en] Paquai) der Lederhändler, Soll von dem an Seiner behaußung zum Steinern Mann genant newgemachten 21 ½ Schuh lang, und 4. Schuh vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach, Jahrs auf Catharinæ, und l. Prot: de 1707. fol: 249-b A° 1708. I.mo, 5 ß
[in margine :] S. 415
(Quittungen 1708-1741)
Neuzb fol 571
1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 571
Même loyer reporté au registre suivant. Il devient caduc en mars 1768 quand l’objet est supprimé
alzb. 526
Jacques Pacquay der Lederhändler solle von dem an seiner behaußung Zum Steineren Mann genannt neu gemachten 21 ½ sch. Lang, und 4. sch. vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach Jahrs auf Catharinæ, 5 ß
(Quittungen 1741-1767)
Ist in Mense Martio 1768. hinweggemacht worden
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Mathias Grabisdada, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, est autorisé à agrandir la porte de sa cave (saillie de 3 pieds, large de 6 pieds) pour qu’elle ait la même largeur que l’arcade, soit 8 pieds ½ afin de faire passer des fûts de trois foudres.
(f° 185) Zinstags 1. Augusti 98 – Mathis Grabisdada begert Zum Steinern Mann vnd. in Kieffergaß seiner ligend. Kellerthür so Jetzo 3 schuh herauß vnd 6 schuh breit Ist, weiter zu machen so groß als der bog. der oben darüber Ist, das Ist neünthalb schuh breit, damit er ein sechs füederig fass vff vnd abthun mög.
Erkhand, Ist Ihme willfahrt, doch soll es Allmendt sein vnd bleiben, vnd bleibt beÿ d. schwellen die Jetzo ligt, das Ist 3 schuh herauß.
1707, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Les préposés autorisent Jacques Paquet, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, à poser un auvent (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds). Il ne devait rien du précedent mais réglera chaque année 7 sols 5 deniers, ramenés à 5 sols
(f° 249) Dienstags den 22. 9.bris 1707 – Herr Jacob Backet pt° Wetterdachs
Herr Jacob Backet, der Lederhändler, soll von dem an seiner behausung Zum Steineren Mann genant mit Mghh. erlaubnus gemachtes höltzeres Wetterdach, welches der Werckmeister abmeßung nach 21 ½ schuhe lang und 4. schuhe vom auß heraus breit ist jährlichen auff Catharinæ in ansehung er Zu vor von dem alten nichts bezahlt hatt, 10 ß d und Anno 1708. Zum ersten mahl erlegen, auff beschehenes ansuchen ist der angesetzte Zinnß auff 7. ß 6 d und endlichen auff 5 ß d. moderirt worden
Description de la maison
- 1692 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire et un bâtiment arrière, une boutique et une cave, le tout estimé à la somme de 2900 florins
- 1732 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, poêle pour officier, chambres, cuisines, vestibule dallé en pierre, cave voûtée, boutique, chambres, puits et boutique, le tout estimé à la somme de 2800 florins
- 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et une boutique, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé à la somme de 2000 florins
- 1814, description
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’homme de Pierre
nouveau N° / ancien N° : 4 / 7
Bernheimer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 9 case 1
Krentz Chrétien, rue de l’homme de pierre N° 7 à Strasbourg
O 21, maison, sol, rue de l’homme de pierre 7
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
Cadastre napoléonien O 21, registre 26 f° 382 case 1
Krentz Chrétien
1863 Rhein Théophile Jonathan md. de vins
1866 Hosch Adolphe
1877 Klein Wilhelm Bäcker
1882/83 Kauffmann Georg, Bäcker
O 21, Maison, sol, Rue de l’ail 21
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Folio de provenance : (9)
Folio de destination : 382 Augm. de Con, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22, (1867) 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2, (1867) 15
O 21, Maison
Revenu total : 149,12 (148 et 1,12)
Folio de provenance : 382 Augm. de Con
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 22 – 32 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11 – 15 / 12
1868, Augmentations – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 148, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 108, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868
Cadastre allemand, registre 29 p.150 case 2
Parcelle, section 13, n° 34 – autrefois O 21
Canton : Knoblochgasse Ns N° 21
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 2,12
Revenu : 1900 – 3400
Remarques
(Propriétaire), compte 631
Kauffmann Georg d. Erben und Ww.
1911 Pfrimmer Theophil u. Ehefrau
1924 Bissmann Paul et son épouse née Kimmerle
1945 Bissmann Paul Julius Wittwe geb. Kimmerle
(857)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 250 Rue de l’homme de Pierre
7
Pr. Hetzel, Jacq. frid. chez mr. Kratz – Tanneurs
loc. Bex, J. Daniel pere, Courtier – Miroir
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Knoblauchgasse (Seite 81)
(Haus Nr.) 21
Pfrimmer, Bäckermeister. 01
Ihli, Friseurmeister. 0
Kaufmann, Wwe. E 1
Pister, Blechner. 2
Barth. Schneider. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 69)
21, rue de l’Ail (1862-1996)
L’entrepreneur en bâtiment Hertz est autorisé en 1865 au nom du propriétaire Hosch à transformer le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres). Le boulanger Georges Kauffmann modifie son four en 1883. Le boulanger Théophile Pfrimmer installe en 1904 un pétrissoir à moteur. Il construit en 1921 une cage à animaux au-dessus d’une remise dans la cour.
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures en 1949 mais les témoins posés restent intacts. Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique. La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres. Le boulanger Gerber remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première.
Charles Gerber a l’intention de faire en 1952 des travaux en supprimant la porte cochère dont l’architecte des Bâtiments de France demande le maintien ; les travaux n’ont pas lieu. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975.
Auguste Schmid, tapissier (1862), Joseph Donat, coiffeur (1896) Hermann Ihli, coiffeur (1904)
Sommaire
- 1862 – Le tapissier Auguste Schmid sollicite auprès du préfet l’autorisation de conserver l’enseigne qu’il a posée – L’agent voyer émet un avis favorable
- 1865 – L’entrepreneur en bâtiment Hertz demande au nom du propriétaire Horsch l’autorisation de transformer le troisième étage sous comble en étage ordinaire – Dessin – L’agent voyer note que la maison dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’avance. La façade comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et un troisième étage en pans de bois. Le nouveau piédroit devra être aussi en maçonnerie. La hauteur totale de la façade sera de 12,51 mètres
- 1883 – Frédéric Dachert (fabrique de draps et de bonneterie, 7, rue des Bouchers), propriétaire du n° 19, déclare que son voisin a construit cinq ou six ans auparavant un four de boulanger. La chaleur persistante a fait apparaître des fissures. Frédéric Dachert demande une enquête comme le four doit être refait. Le maire répond que le nouveau four au rez-de-chaussée du bâtiment arrière ne présentera aucun inconvénient pour le n° 19.
1883 – Le boulanger Georges Kauffmann est autorisé à modifier son four.
- 1888 – Locataire du deuxième étage du bâtiment arrière, la dame Ellès se plaint que le tuyau qui conduit la fumée de son voisin dans la cheminée passe dans sa salle de séjour et y dégage des fumées. Croquis – Le maire demande au propriétaire Georges Kauffmann que les fourneaux soient directement raccordés aux cheminées, au besoin en en établissant une nouvelle. Le propriétaire répond que la locataire est mal intentionnée envers ses voisins. Le courrier suivant du maire est biffé. L’affaire n’a pas de suite
- 1894 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Kauffmann fait faire des travaux non autorisés par le maître maçon Schmidt – G. Kauffmann demande l’autorisation de réparer une partie du mur au-dessus de la porte donnant dans la cour. – Autorisation de réparer le crépi.
- 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Donat l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, juin 1896.
- 1896 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Jos. Donat a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires en forme de plat à barbe – Demande – Autorisation – Le maire rappelle que les enseignes doivent se trouver à au moins trois mètres au-dessus de la voie publique et avoir une saillie de 25 centimètres au plus. Le coiffeur demande l’autorisation de les conserver à une hauteur de 2,20 mètres. Le maire accorde l’autorisation à condition que les enseignes soient retirées chaque soir.
- 1900 – Le maire notifie la veuve Kauffmann de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler demande en avril 1901 au nom de la propriétaire que le délai soit prolongé jusqu’en octobre – Travaux terminés, octobre 1901.
- 1902 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La fosse d’aisances est vidée par le fournil du boulanger Pfrimmer. Le maire demande au propriétaire de raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations. – Les entrepreneurs veuve Greiner et F. Peter déclarent que les cabinets d’aisance seront raccordés aux canalisation en même temps que toutes les autres eaux. – Le maire envoie plusieurs courriers de rappel – Travaux terminés, octobre 1903.
- 1904 – Le coiffeur Hermann Ihli demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée à trois mètres de hauteur
- 1904 – Le maître boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation d’installer un pétrissoir à moteur. – Autorisation – La machine est posée, février 1905. – Croquis
- 1904 – Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
- 1907 – Le préfet constate que l’atelier du boulanger Pfrimmer n’est pas conforme aux prescriptions du 20 août 1906, sa hauteur n’étant que de 2,92 mètres. Les locaux peuvent être conservés tels quels jusqu’à d’eventuelles transformations.
- 1907 – Rapport du service des incendies suite à un feu dans le fournil. – La Police du Bâtiment n’a pas d’observations à faire.
1909 – Nouvelle intervention. Feu dans la cheminée de la boulangerie – La cheminée endommagée doit être réparée – L’ancienne cheminée est remplacée par une nouvelle, janvier 1910.
- Commission contre les logements insalubres. 1900. Le puits de vidange de la fosse d’aisances se trouve dans le fournil.
1903. Travaux à faire dans la chambre des apprentis du coiffeur
1904. Rien à signaler
Dossier pour le coiffeur. L’employé dort chez ses parents.
Dossier pour la boulangerie Pfrimmer (propriétaire, veuve Kaufmann). 1904, rien à signaler. 1906, les travaux demandés sont faits
Commission des logements militaires, 1916. Rien à signaler
1910. Un locataire se plaint que le propriétaire ne fait pas faire de travaux dans son logement
- 1920 – L’entrepreneur H. Mohler (Heyritz n° 9) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique.Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
- 1921 – Le boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de construire au-dessus d’une remise dans la cour vers le pignon du voisin une cage dans laquelle les animaux auront assez de place. – La Police du Bâtiment répond que son autorisation n’est pas nécessaire.
- 1921 – Le maire notifie Théophile Pfrimmer de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique, avril 1922
- 1936 – L’entrepreneur Attilio Piaia (92, route de Strasbourg à Illkirch) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
- 1948 – Le vitrier Albert Ruch (59, rue de la Gare à Schiltigheim) demande au nom du boulanger Gerber l’autorisation de poser un cadre métallique et une nouvelle devanture – Dessin avant et après transformation
1949 – L’architecte Ernest Andrès (309, route de Colmar à la Meinau) demande au maire de faire inspecter la façade qui s’est détachée de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures. Le rapport établi que l’écroulement est exclu, les témoins posés quelques mois auparavant étant intacts.
1949 (juillet) – Le boulanger Charles Gerber dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture (dépense prévue,188.000 francs) sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Les travaux seront exécutés par la serrurerie Sudermann (rue Sainte-Madeleine) et la vitrerie Ruch (Schiltigheim). – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de tenir compte des modifications à l’encre rouge sur les dessins. – La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres – Plan de situation, façade et coupe (ancien et nouvel état) – Autorisation
- 1953 (avril) – L’entreprise J. Gremmel (agencement de magasins, 95, boulevard d’Anvers) demande au nom de M. Gerber l’autorisation de faire une deuxième devanture pareille à la première pour en remplacer une ancienne en bois – Les transformations sont faites sans autorisation préalable.
1953 (juin) – Le boulanger Gerber dépose une demande de permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que les matériaux soient les mêmes que ceux de la première devanture
1953 (juillet) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
- 1952 (juin) – Charles Gerber dépose une demande de permis pour transformer et agrandir le fournil, construire des cabinets d’aisance et un garage sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Une remise et des latrines seront démolies. Les nouveaux bâtiments seront en béton et briques (dépense prévue, 450.000 francs) – La Ville ne demande pas la cession du terrain en avant de l’alignement légal. La division VI désapprouve l’aspect prévu – Dessins
1952 (juillet) – L’inspection du Travail donne son accord
1952 (août) – L’architecte des Bâtiments de France donne un accord de principe mais demande de conserver la porte cochère en la déplaçant et de créer une petite porte pour les piétons.
1953 (juin) – Charles Gerber déclare renoncer à son projet.
- 1956 – M. Gerber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Travaux relevant des dommages de guerre (crépi)
- 1959 – Le boulanger Gerber demande l’autorisation de poser une enseigne (Boulangerie-Pâtisserie) – Autorisation
- 1965 – Charles Gerber, propriétaire, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages au Neudorf) en demandant une subvention au Crédit Foncier de France. – Plan cadastral de situation, plan du deuxième étage. Les travaux consistent à modifier le deuxième étage pour y établir une salle d’eau.
1965 (décembre) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, janvier 1966.
1967 (mars) – Les avocats Roland Vigny et Claude Riegel demandent des pièces à fournir au Crédit Foncier de France
- 1970 – L’entrepreneur Robert Bravin (106, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1976 – Charles Gerber déclare que l’enseigne a été supprimée suite à la transformation du magasin.
1976 – Pierre Drexler (cabinet d’architecture et de décoration) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettres détachées.
- 1975 – Le pâtissier Charles Gerber (demeurant 4, rue de la Division-Leclerc) dépose une demande de permis de construire pour transformer le magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les travaux consistent à remplacer les devantures et à réaménager la boutique – Le permis de construire relève de la compétence du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé approuvé par arrêté interministériel du 17 janvier 1974.
1975 (décembre) – Le maire transmet avec avis favorable le dossier au directeur départemental de l’équipement
1976 (janvier) – Le préfet accorde le permis de construire
Suivi des travaux – L’ancienne devanture est déposée, le nouveau carrelage est en cours, janvier 1976. La nouvelle devanture est en place, mars 1976. Les travaux sont terminés conformément aux plans, avril 1976.
- 1980 – La Police du Bâtiment constate que Charles Gerber a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Le propriétaire déclare qu’il a remplacé une ancienne enseigne autorisée – Demande. Charles Gerber, représentant de l’indivision, autorise le gérant de la S.à.r.l. boulangerie Gerber à poser une enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
- 1985 – Le maire délivre à M. Brandner, demeurant 21, rue de l’Ail un certificat d’après lequel la maison a été construite avant 1862.
- 1996 – La Police du Bâtiment constate que la boulangerie pâtisserie Gerber a posé sans autorisation une guirlande provisoire. – La guirlande a été déposée
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 1283)
21, rue de l’Ail, réaménagement intérieur (1998-1999)
Le propriétaire Gerber fait aménager en 1998 sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5) un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.
Sommaire
- 1998 – M. Gerber (demeurant 2, rue des Dentelles) dépose une demande de permis de construire sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5, 4, place d’Austerlitz) pour aménager un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes. – Dessins
1998 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de poser des tuiles plates
1998 (août) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
1998 (octobre) – Déclaration d’ouverture de chantier
Les travaux commencés en novembre 1998 sont terminés en mai 1999.
Autre dossier
Peinture de la devanture (2006) cote 1672 W 17
Relevé d’actes
La maison est inscrite au nom de la veuve et des héritiers Robert zur Rosen dans le Livre des communaux (1587).
Robert von der Rosen épouse en 1562 Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 11)
1562. Dnica Trinitatis. Ruprecht von der Rosen vnd Ursula Meÿerin Jacob Gerbots selig nachgelaßene Witfraw. Ingesegnet den i. Junÿ h. 6. Vßgang In schluch gassen In der alt. Rentmeistern hauß (i 8)
Ursule Meyer, veuve de Hubert Bullian von der Rosen, se remarie avec Ulric Dietrich
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 135-v n° 21)
1581. Den 19. Decemb: sind ehelich eingesegnet worden h. Ulrich Dietrich vnd f. Ursula Meÿerin, Weilandt h. Huprecht Bollan von der Rosen selig Hinderlaßener widwe (i 151)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 290 n° 630) 1581. Dominica XXV. Ulrich Dieterich und ursel Meierin Ruprecht pulla von der rosen wittwe, ad D. Nicolaum
Le marchand Mathias Grabisdada est propriétaire de la maison en 1598 (voir les Préposés au bâtiment). Il épouse en 1591 Barbe, fille de Jacques Ringler.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 142-v n° 467)
1591. 25. Trinit. Matthias Grabisdada, der Handelsmann vnd Barbara H. Jacob Ringlers nachgelaßene dochter (i 153)
Les héritiers de Mathias Grabisdada vendent la maison à l’Homme de pierre au marchand Guillaume Müller
1604 (vt spâ [xij.tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 17-v
(P. fol. 16.) Erschienen der fürnemm herr Johann Seüppell handelßmann vnnd Johann Enoch Meÿer schaffner Sant Niclauß In Vndis Closters burger Zu Straßburg, beder Inn nammen Irer selbß vnd von weg. wÿland herrn Mathÿß Grebißdaden selig. erben haben vnuer: für sich selbß vnd Ihren mitterb. Als befelchhaber darzu Insonderheit als gewalthaber hannß Jacob Grabisdaden d. Recht. Licentiat (verkaufft)
Herrn Wilhelm Müller dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, Stall vnd Brunnen genant Zum Steinern Mann, einseit Herr Sebastian Schach. behausung Zum haasen genant, And.seit neben einer behaußung Zum Beern so hannß Beinheim d. Jung. vnd. hind. (-) stoßend, dauon gend 16 guldin gelts ablösig mit 400 guld. werung vff Adolffi fallend, h. Reinboldt Meÿers, Vnd dann xv. guld. gelts, Lößig mit iij. C gl. derselb. werung h. Isaac Botzheim vff den ersten Tag Augusti, Sunst ledig vnd eig. & Vnd Alles Rht & Also das & Vnd Ist disser khauff vber hieuorbestimpte beschwerd. zugeg. vnd bescheh. für vnd vmb 515 pfund vnd 10 schilling
Hiebeÿ vnd mit Ist geweßen h. Philipps Wiluißh. burger Zu hagenouw
Originaire de Francfort, Guillaume Müller épouse en 1598 Marie, fille du marchand Luc Goll
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92 n° 216)
1598. Dominica 1. post Epiphan. 8. Januarÿ.
Wilhelm Müller von Franckfurt vnd Maria Lux Gollen des handelsmanns tochter, Eingesegnet Montag den 23. Januarÿ (i 94)
Il devient bourgeois par sa femme le 16 janvier 1599
1598, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 763
Wilhelm Müller v. Franckforth, empfangt d. Burg: von Marien, Weÿlandt Lux Gollen selig. dochter, seiner ehelichen, haußfr: vnd will Zun Mörin diehnen, Act. den 16. Jan: Anô & 99.
La maison appartient ensuite au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius) qui épouse en 1599 Barbe, veuve de Conrad Lichtensteiger, greffier à la Tour aux deniers (Éloge funèbre).
Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1599. Dnca 6. Trinitatis den 15 Julÿ. Außgeruffen H Niclauß Aggerius der artzneÿ doctor, Barbara hans Conradt Lichtensteiger gewesener ober schreiber auß dem Pfenningthurn. g. witwe. eingesegnet Zu oßwaldt den 24. Iulij (i 32)
Vente passée par Nicolas Aggerius et sa femme Barbe Kirchhoffer. Voir aussi la notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.
1609 Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 286
Erschienen der Ehrenvest vnnd hochgelerth herr Nicolaus Aggerius Medicinæ doctor vnd Fr. Barbara Kirchhofferin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt & herrn Wilhelm Schmaltzen vnd Sebastian Kirchhoffers burgern Zu Straßburg beder Ihr Barbaræ schwagers vnd Brud. Ane statt Zweÿer nechst Verwandten
Nicolas Aggerius loue la maison au marchand Jérôme Fürstenhauer
1608 (vt spâ [iij. tag Decembris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 518-v
(Inchoatum in Proth. fol: 395.) Erschienen h. Hieronimus Fürstenhauwer der Handelßmann Burger Zu Straßburg
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd Hochgelehrten Herrn Nicolai Aggerÿ Medicinæ doctoris Zu Straßburg Offentlich verÿehen
d. er Im & von & Acht Jahr lang nach einander Volgend, so Verschünen Michaelis Angefang. vnd nit fürbaß deselbig herrn behaußung geleg. Inn der Statt Straßburg Inn der küeffer gaß genant Zum Steinern Mann entlehnet vnd bestanden hette für vnd vmb ein Jährlich. Zinß 40 Pfund pfenning Straßburger
Nicolas Acker hypothèque la maison à l’Homme de pierre au profit d’Esther Steinbrecher, veuve de Gaspard Fend
1610 (ut spâ [xxvj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 85
(Inchoat. fo: 82.) Erschienen der Ehrenvest hochgelert herr Niclaus Acker der Medicin doctor
hatt in gegensein herrn Samuel Creützers offnen Notar * als geschwornen vogt Fr Ester Steinbrecherinn Wÿland Caspar Fenden burgers alhie selig. witwe – schuldig sige 100 pfund pfenning S gelühens gelt
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt V hefflin mit all Irer gebeuw genant Zum Steynern Mann geleg. In der SS Im Khuffer gassen einsyt h. Jacob Kniebiß selig erb. andersit H Johann Wendling handelßmann stoßend hind vff David Wildermuth Zum theil vnd Zum theil H Johann weÿtzen, Welche noch verhafftet für 600 guld. Zu xv batzen herrn Marx Grabißdaden selig erben, Mehr 16 guld. gls loßig m iiij C g SW herrn Michel Beüter der Rechten doctoren So d. xv gld gls SW loßig mit iij C Sw H Isaac Botzheim sunst eÿg.
Jérôme Fürstenhauer sous-loue la maison à l’Homme de pierre à André Butzmann, hormis la boutique que détient Jean Abraham Beinheim
1610 (ix Martÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 147-v
(Inchoat. in Proth. fol: 120.) Erschienen Andres Butzman burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Hieronimi Fürstenhauwers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
das er Butzman vonn Ime Fürstenhauwer Ein gantz Jahr lang So vff Mariæ Verkhundung nechkhünfftig Angehen soll, Zum Affterlehen empfangen vnd Angenommen die behaußung Zum Steinern mann genannt Alhier Inn der St. St: Inn der küeffer gaß gelegen, für vnd vmb einen Jerlichen Zinß Viertzigk Zweÿ pfund (…)
Deßen Zu mehrer sicherheit & Ist Persönlich erschienen Salome Heÿmin sein Andres Butzmanns Mutter mit beÿstand & h. Caspar Schertzers Gastgebers Zum Rappen Ihres geschwornen vogts, Vnd hat ermelte Salome sich für sich vnnd Ihre Erben für obgehörten Zinß vnuer: verbürgt vnd Zu selbst schuldnerin obligirt (…)
Dabeÿ dann Abgeredt dieweil Hannß Abraham Beinheim das Gaden Inn gemelter Behausung vmb xxx guldin Lÿhenungs weÿß hatt, das obgenannter Fürstenhauwer solche 30. guldin selbß Innemmen vnnd empfahen (…)soll
Nicolas Acker loue la maison à l’Homme de pierre au marchand Simon Delamer
1614 (9. Martÿ), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 81-v
(Inchoat. fo. 80.) Erschienen Simon Delamer burger vnd handelsmann zu Straßburg
hatt Inn gegensein des Ehrenvest hochgelehrten herrn Nicolaj Acker der Medicin doctor freÿ guttwillig bekhant V offentlich verÿehen
das er Ime Vier Jar lang die nechst nachnd. volgend vnd vff Maria Verkhündung nechstkhünfftig anefah. sollen, Vonn Ehrengedachtem herrn doctor Entkent desselben huß hoffestatt hoff gennant Zum Steÿnern Mann gelegen Inn der S S Inn Knoblochß gaß einseÿt Johann Wendel handelßmann andersyt ein stÿnernen Behaußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß selig erb. Zuständig nach d. S.S . bruch Enthlenet für vnd vmb 230 guld.
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Acker doctor der Artzneÿ, hatt in gegensein herrn Daniel Löfer deß handelßmanns (…) von Ihme gerren Löferr Innammen deß Entlehners empfangen – Act. den XV. Aprilis A° 614.
Nouveau bail entre les mêmes
1618 (1. Augusti), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 159-v
(Inchoat. fol. 143.) Erschÿnen herr Simon Deleman burger vnnd handelßmann Zu Straßburg
hatt in gegensein des Ehrenvesten hochgelehrten herrn Nicolai Acker der Medicyn doctors
freÿ gutwillig bekhant vnd offentlich verjeh das er Ime vnd seinen erben Vier Jar lang die nechsten nach einander volgendt vnd vff Unser Frauwen tag der Verkhundung den xxv martÿ nechstverschynen angefangen vonn Ehrengemeltem herrn Entlehnet desseben huß hoffestatt vnnd hoff genant Zum Steynin Mann geleg. Inn der S S Inn Knoblochsgaß einseyt neben Johan wendell handelßman anderseit einer Behußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß seligen erben zuständig nach der S S brauch v. gewonheit für 230 guldin
(vide 614 f. 81)
Docteur en médecine et professeur à l’université, Nicolas Agger vend la maison au marchand Jean Christophe Engelhard, assisté de son père Jean Engelhard
1621 (letzt. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Kauffverschreybung Hans Christoff Engelhard Handelsman vber ein Hauß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 169. Zubefind.) Erschienen der hochgelehrte H Nicolaus Agger der artzney doctor Professor d. hohen Schulen alhier &
hatt in gegenwertigkeyt Hans Engelhard des Handelßmans vnd Burg. alhie In namen Hanß Christoff Engelhard. seines eheleiblich. sohns (verkaufft)
Ein behausung alhie In d. Kieffer Gassen so ein Eck ane der vord. Knoblochs gassen einseyt gegen d. Cancelley neben einer behausung Zum Beren genant and.seyt In gemelt. Knoblochs gaß neben Johann Wendlings behausung hinden auff Johann Weytz. Zum theÿl und Zum theÿl auff Daniel Fedeln stoßend gelegen, mit all derselben hoffstatt hofflin vnd neben hauß mit allen and. gebewen begriffen weyth. Zugehörd. recht. vnd Gerechtigkeit davon gehnd 16 gl. w auff Adolphi Reimbold Meyger selig wittib In hauptgut mit 400 gl. W. Item 15 gl. w auff dem letzt. Augusti Isaac Betsch selig. Erb. In hauptgut mit 300 gl. Item 25. lb auff Johannis Baptistæ H Sebastian* Schachen Fünffzehen In hauptgut mit 500 lb wid. losig sonst eyg. vnd were dißer kauff mit Jetz gemelter beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 1200* lb.
[in margine :] die 500 lb d seind Schachen in schlechter gelt erlegt, deßwegen heüt dato den 21. Augusti 1634. ein Nachtrag v.schriben word.
Fils de Jean Engelhardt, le barbier Jean Christophe Engelhardt épouse en 1622 Gertrude Grassmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128 n° 7)
1622 den 18 Februarÿ seind ehelich eingesegnet worden Johann Christoph Engelhardt, scherer, hanß Engelhardts Burgers alhie Sohn, vnd Jungfraw Gertrud Graßmennin weiland herrn Georg Graßmanns des Ferbers seligen alhie, dochter (i 138)
Les héritiers von der Rosen vendent au garde-bois Georges Seydel et à sa femme Ursule von der Rosen un capital garanti sur la maison à l’Homme de pierre d’après un titre du 22 décembre 1576.
1641 (29. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 246-v
(Emptio-Venditio) Erschienen H hannß Conrad von der Rosen Gericht Schöff Zu Winterburg in der hinden Graffschafft Sponheim für sich selbsten, Fraw Sara von der Rosen weÿl. hannß Michael Schidt geweßenen Schneiders und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Hannß Paul Lauschen deß Goltschmidts burgers Zu Straßburg ihres geschwornen Vogts, Item Jungfr. Anna weÿl. Annæ von der Rosen mit hannß Jacob Meÿer, geweßenen Bruchschneidern und barbierern Zu Markirch, beede sel. ehelich. erzeügt und hinderlaßene dochter, für sich und ihrer treÿ geschwisterdt, mit beÿstand H Johann partoul burgers und Handelßmanns von Markirch anietzo Schirmbs Verwanthen alhie, Ferners Fr. Ottilia Würmblerin mit beÿstand obgedachts hannß Paul Lauschen ihres Ehevogts, ([in margine :] wie auch H David Oesingers deß Notarÿ und Jacob Schmid beed. burg. alhie ihrer nechst. Verwanth. ad did. 14. april. a° 1641) alle mit beÿstandt H Ulrici Constantini Geörgers der Statt Pfund Zollers und Schirmbsgerichts Actuarÿ,
haben in gegensein H Georg Seÿdelß der Statt Hagmeisters und Ursulæ von der Rosen seiner haußfr. bekannt (verkaufft)
vier sechßte theil Ihnen für ohngetheilt gebührendt ahne 80. fl. Straßburg. Wehr. so etwann Marx Grabisdade der handelsmann alhie und Margarethæ Böhmin Eheleuth beÿde sel: nunmehr H Hannß Henrich Schieler burg. und handelßmann alhie von, vff und abe treÿen behaußung. nemblich einem gewerbßhauß in dißer statt gelegen so einseit ein Eckh am Brüeggäßlin, anderseit neben dem hauß Zum Zart. genannt, So dann erstgemeldtem hauß Zum Zarten beÿde in Küeffergaß.
und endlich von der behaußung im Knoblochgaß. Zum Steinen Mann genannt iahrs vff Weÿhenachten, vermög einer pergamentinen Sambstags d. 22. Xbr. a° 1576. datirt und mit der statt Straßburg kleinen Insigel corroborirt. Zinnß verschreibung Zu raich. pflichtig, daran die übrige Zwen sechste theil ihro der mitkäufferin und ihrer Schwester Ottiliæ von der Rosen Zuständig welcher gantz. Zinnß der 80. fl. mit 200. fl. Straßb. wehr. widerkäuffig und diße ietzt verkauffte vier sechste theil ledig und eigen seind – umb 1100 guld.
Ancien assesseur au Grand Sénat, Jean Christophe Engelhardt hypothèque en 1649 la maison à l’Homme de pierre à la place d’une autre.
1647 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 518-v
Erschienen H. Johann Christoph Engelhard alter großen Rhats Verwanther
hatt in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig Vnd hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolphs deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen – schuldig seÿen 800 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Speicher Vnd Keller sampt denen darinn ligenden faßen mit allen deren Gebäwen Über St: Thomans Bruckhen, neben der Herberg Zum Spieß & einer Behaußung bewohnt anietzo H Johann Philipß Greiner hinden vff den Rappolsteinischen hoff stoßend gelegen, so zuvor noch v.hafftet vmb 100. lb H. Hannß Ludwig Koben dem Handelßmann und alten Kleinen Rhat verwanth.
[in margine :] Erschienen der H Creditor hatt in gegensein deß Debitoris bekannt, daß Er demselben den hierin beschriebenen Speicher, Keller und Faß der Unterpfandts Gerechtigkeit gütlich entschlag. und daran nimmermehr kein Ansprach haben wolle, hiengeg. hatt h Debitor dem H Creditori auß der hierinn constituirten general Hypothec iedoch sine novatione, ahne deß. statt exprimirt und specialiter verhafftet hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen an der Kieffergaß. Zum steinern Mann genannt, neb. hannß Wilhelm ein: und anderseit neben H Hannß Adam Sporen beed. handelßmännern, hind. vff H hannß Marx Mappuß. den handelßmann stoßend geleg. sampt 40 fud. lähren faß im Keller und Gad. ligend, von welch. Behaußung gehnd 16. fl. wehr. vff Adolphi lößig mit 400. fl. wehr. Johann Reinbold dietrich vögtlich. weiß, sondt ledig eig. – Act. 12. martÿ a° 1649
Jean Christophe Engelhardt hypothèque la maison au profit du marchand Jean Kornmann
1651 (18. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 37
Erschienen H Johann Christoph Engelhardt der handelßmann und alter groß. Rhats Verwanther
hatt in gegensein H Johann Kornmanns deß handelßmanns alhier – schuldig seÿen 100. lib
Underpfand sein solle sein H Engelhardts Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie hind. der Küeffergaß. neben H hannß Adam Sporen geleg. und Zum steinern Mann genannt, so Zuvor umb 400. fl. wehr. Johann Reinbolt dietrich, und umb 600. lib H H. Sebastian Zeißolffen Treÿ Zehneren verhafftet
Jean Christophe Engelhardt cède en paiement la maison dite à l’Homme de pierre à Marguerite, veuve de Jean Sébastien Zeissolff, pour laquelle agit son fils Jean Jacques Zeissolff, secrétaire des Treize
1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 286
(Prot. fol. 46.) Erschienen H Johann Christoph Engelhard der handelßmann und EE groß. Rhats alter Beÿsitzer
hatt in gegensein H Johann Jacob Zeißolffs Treÿ Zehen Secretarÿ alß Fr. Margaretha, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin seine Fr. Mutter Vogts, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders – 818. Pfund schuldig
nicht allein in specie sein deß H Debitoris alhie ane der Kieffergaß. neben weÿl. hannß Wilhelms deß handelßmanns seel. Erb. ein: und anderseit neben neb. H Hannß Adam Sporen dem Handelßmann hind. vff weÿl. H Hannß Marx Mappus deß handelßmanns seel. Erb. stoßend gelegen und zum steineren Mann genannte hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeit, und darinnen ligende Viertzig füd. lährer Faß, über 16. fl. straßb. wehr. iährlich termino Adolphi H Dominico Dietrich dreÿern der Statt Stallß derab fallenden und mit 400. fl. besagter Wehr. widerlößigen Zinnßes (…)
Als habe Er H Engelhard ahne statt und für die schuldige 818 lib. 13. ß 10 d ihro der Fr. Creditricis deroßelb. special Unterpfand nemlich die vorbeschriebene Behaußung und under denen 40. fud. faßen (…)
L’acquéreuse loue le même jour la maison au vendeur
1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 288
Erschienen H Johann Jacob Zeißolff Treÿ Zehen Secretarius alß Vogt Fr. Margarethæ, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders
hatt in gegensein H Johann Christoph Engelhard deß handelßmanns und EE groß. Rhats alten Beÿsitzers
bekannt, daß Sie die Zeißolffische Fr. wittib, ihme H Engelhard die in der vorhergehend. Verschreibung specificirte Behaußung vffrechten Verlühen habe, von dato an biß vff Joh. Bapt: a° 1654. umb 26. lb. Zinnßes
Assesseur des Quinze, Jean Michel Zeissolff vend la maison à l’Homme de pierre au marchand de cuir Joseph Genin moyennant 1 200 livres
1664 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 608
(Prot. fol. 58. fac. 2.) Erschienen der Ehrenvest- From- und wohlweÿß H Johann Michael Zeißolff deß beständigen Regiment der herren Fünffzehen
in gegensein H Joseph Genin deß lederhändlers mit assistentz H Johann Jacob Saltzmanns deß handelsmanns
hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Zum steinern Mann genannt beÿ der Küeffergaßen in der Knoblochs gaßen, einseit neben weÿl. H Adam Sporen deß handelßmanns seel. Wittib und Erben, anderseit neben Mathiß Fäsel dem Büttel Zur Mörin, hind. vff weÿl. H. Hannß Marx Mappußen deß handelßmanns seel. Erben stoßend gelegen – umb 1200 Pfund
Fils du corroyeur Matthias Schœni de Sainte-Marie-aux-Mines, le corroyeurr Joseph Schœni (Joseph Genin) épouse en 1654 Elisabeth, fille de l’orfèvre Matthias Follet de Bâle. Le mariage des deux réformés est célébré par le pasteur luthérien.
Mariage, cathédrale (luth. p. 564, XLI)
1654. Dom. 12. Trin: 13. Aug. Joseph Schöning der Gerber vnndt Lederbereiter Vonn Markirch weilandt herrn Mathiæ Schöning des burgers vnndt Lederbereiters Zu Markirch hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnndt J. Elisabetha, weilandt Mathæi Follet des Goldtarbeiters vnndt burgers Zue Baßell, hinderlaßene Eheliche dochter. Mont. 21. Aug. Münster, freÿburgerstub (i 312)
Joseph Jenin meurt en 1692 en délaissant pour héritiers testamentaires les enfants de Marguerite Rummelsperger et de Balthasar Frédéric Stœsser. L’inventaire de sa mère Madeleine Chira veuve d’Isaac Rummelsperger a été dressé en 1660. L’inventaire est dressé rue de l’Ail dans la maison dite à l’Homme de pierre. La masse propre à la veuve est de 703 livres, celle propre aux héritiers de 4 624 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 164 livres, le passif à 4 899 livres
1692 (8. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 16) n° 29
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, ligender vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, so weÿl. der Ehrenvest vnd hochgeachte Hr Joseph Jenin, Geweßenen Vornehmer Handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. 9.bris dießes Zuend lauffenden 1692.ten Jahrs Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freindliches Ansuchen, erfordern v. begehren deß Ehrenvest vnd wohlachtbahren herrn Johann Hermann Schwerdten deß Jüngern handelßmanns vnd burgers alhier, als geordnet vnd geschworenen Vogts Jfr. Margarethæ Magdalenæ, Mariæ Salome, Johann Gottfriedts, und Mariæ Dorotheæ der Stößere, deß Ehrenvest und Großachtbahrn herrn Balthasar Friderich Stößers wohlverordneten Schaffners deß Mehrern Hospitals burgers allhier mit weÿl. der Viel Ehren vnd Tugendreich. Frawen Margaretha geborner Rummelspergerin in Erster Ehe erzeugter Kinder vnd Zu vier Gleichen portionen cit. Antheilern per Testamentum instutuirter Erben, beÿständlich Erstgedachts Hn Stößers deß Vatters, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt durch die Viel Ehrenreich vnd tugendgezierte Fraw Elisabetham Jenin gebohrne Follet, die hinderbliebene Wittib, mit assistentz deß Ehrenvest vnd hochachtbahren herrn Johann Friderich Kasten Vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier derselben geordnet vnd Geschwornen Curatoris vnd vogts (…) Actum Montags den 8. Decembris A° 1692.
Eheberedungs Copia, pge. in prot. C fol. 338.b et seqq.
Copia deß abgeleibten herrn seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi, pge. in Prot. D fol: 403 ert seqq.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß gelegenen Zum Steinern Mann genanter, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behauß. befund. worden, wie volgt.
Ane Höltz: und Schreinwerckh. Auff der Bühn, Auff dem obern nebens Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Im obern haußöhrn, In dem nebens hauß Im obern Stübel, Im undern Stübel, Im Soldaten Cämmerl. In der hindern Kuchen, In der undern Wohnstub, Im Gaden, Im undern haußöhren, Im Hoff, Im bütten Kellerlein, Im Wein Keller
(Schulden) Item vermög einer den 20. 8.br aô 1654. über weÿl. H Johann Casimir heÿschen geweßenen huetstaffierers vnd burgers alhier als der Fr. Wittib Mutter bruders seel. Verlaßenschafft gefertigter Rechnung
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten vndt Gerechtigkeiten, Zum Steinern Mann Genandt, beÿ der Küffergaß, in der Knoblochgaß gelegen, einseith neben der behauß. Zu den dreÿen haaßen genant, anderseith neben Mr Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hind. auff H. Johann Friderich Kasten den handelßmann, alß d. Fr. Wittib H. Vogten stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg geschworne werckhleüth vermög überreichter Schrifftlicher Abschatzung, hiehero æstimirt p. 1450. Darüber vorhanden i. perg: Kbr: mit derSt. St. anh. Cancelleÿ Contr. Insigel Verwahrt, deß. datum i. xbris A° 1664. mit N° 1. notirt. Ferner i. a. perg. Kbr. mit d. St. St. Kleinerem Secret Insigel verw. datirt d. 31. 8.bre A° 1621. Weiter i. perg. Cessio in solutum in Alhiesig. Contractstub verfertiget v. mit dero anh. Insigel becräfftiget sub dato 20. Maÿ 1652. beede mit Lit. D. signirt. Dabeÿ noch 4. vnderschied. alte perg. brieff vnd anderer schrifftlicher bericht Zubefind.
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Gutts. Erstlich wie in dem über Weÿl. H Isaac Rummelspergers E. E. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers als deß herrn seel. Stieffvatters seel. Verlaßenschafft durch auch Weÿl. H. Christoph Schüblern den Notm: seel. in aô 1660 auffgerichteten Inventario fol: 49. befindlich (…) Vermög eines über Weÿl. Frawen Magdalenæ gebohrner Chura, Erstgedachts H. Isaac Rummelspergers hinderlaßener Wittib, als deß Jetz abgeleibten Herrn gebleibter Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft durch vorerwehnten Hn Notm. Schüblern in aîs 1665. et 1668. auffgerichten Theilbuchs ist ferner Zuergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fr. Wittib unveränderte Nahrung betreffend, Sa. haußraths 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Guldenen Ring v. Geschmucks 118, Sa. baarschafft 9, Sa. Guths Ergäntzung 525, Summa summarum 703 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 201, Ergäntzung (4648, Abzug 274, Rest) 4373, Summa summarum 4624 lb
Theibahr Guth, Sa. haußraths 265, Sa. Wahren Zum Lederhandel gehörig 1360, Sa. Frucht 16, Sa. Leeren Vaß 734, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 142, Sa. Gewitibmucks 237, Sa. baarschafft 2002, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1450, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 956, Summa summarum 9164 lb – Schulden 4899, verpleibt 4265 lb
Fernere Bauwösten, so die Jeningische Fraw Wittib in dero wÿdumbs behausung Zum Steinern Mann genadt bewendet und angeben den 23. Junÿ A° 1698.
Conclusio finalis Inventarÿ 9593 lb – Zweiffelhaffte und Zum theil für verlohren geacht Capitalia vnd activ Schulden 707 lb
Abschatzung Mitwochs d. 3. Xbris 1692. Weillandt deß Ehrnhafften vnd beschaidnen herrn Joseph Schene burger vnd lederhändler See: hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben Behaußung, alhier in der Statt Straßburg, in der Steinern Manß gaßen, Ein seitzs Neben denn dreÿ haßen genandt ander Seitzs Neben Meister Johann Jacob pfundt dem Kibler hinden auff herrn Johann Friderich Kast dem handelßmann Stoßend, Welche behaußung Sampt hinder Vnd Neben gebeÿ Gaden Keller hoff vnd bronnen, wie auch überige begriffen recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckhleithe in der besichtigung befunden vnd den jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ Thaußend Nein hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.
Sépulture par le pasteur réformé
Sépulture (réformés, f° 23-v)
Herr Joseph Jenin starb sel. den 7. Novembris 1692. Abend ein viertelstund vor 4. Uhren (i 28)
1665 XV (2 R 82) Joseph Gennÿ. 11. [Capital und Zinß compensation]
Deux des héritières, Susanne et Elisabeth, filles du prévôt réformé de Bischwiller Jean Follet, sollicitent le droit de bourgeoisie. Leur fortune personnelle est insuffisante mais leur cousine, la femme Schenning, complète le montant. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 13) den 19.ten Januarÿ – weÿl. H. Johann Follets Töchter halten an p. impetratione civilegÿ
G. n. Jfr. Susannæ und Elisabethæ, weÿl. Hrn Jean Follets, gewesenen Schultheißen Zu Bischweiler hinterlaßene Töchtere, reformirter religion, die bitten einige Herren Zu Deputiren, und ihnen das burgerrecht Zo Kommen Zulaßen.
Erk. Zweÿ herren, H. XV. Friderici und H. Rauch deputirt, umb raôe deß ordnungmäßig. quanti bericht einzuzieh.
(p. 18) den 26.t Januarÿ – Relatio Jfr. Follets betreffend
H. XV. Friderici und H. Rhathh. Rauch referiren in sach. Jfr. Susannam und Elisabeth Follet betreffend und berichten daß sie Zwar das benöthigte quantum würcklich nicht besitzen, in deme eine nur 800 fl. Vermöchten, es wolte aber ihr baaß, Fr. Schenningin, das übrige alß ein supplementum und ein freÿwilliges geschenck und gabe Zu der erforderten Summ geben die reception stünde beÿ Mhh.
Erk. an E E Rhat Zu dießem end gewießen
Susanne et Elisabeth Follet deviennent bourgeoises à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1106
Jungfrawen Susanna und Elisabetha Follet geschwistrige, Von bischweÿler weÿl. H. Johann Follets gewesten Schultheißen daselbst hinterl: Eheliche töchter, empfangen das burgerrecht gratis, Vnd werden beÿ E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Promis: d 16. Dito [febr.] 1693.
Les Quinze dispensent Susanne et Elisabeth Follet qui viennent d’accéder à la bourgeoisie de régler le droit de détraction dans la succession de Joseph Genin
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 37) Sambstag den 6. Martÿ – Susanna und Elisabetha Folletin pt° Abzugs
Iidem [die Herren Deputirte Zum Stall Zusatz] per me, daß Susanna und Elisabetha Folletin, so Von Bischweiler Hiehero gezogen, an Herrn Joseph Schönings Verlaßenschafft geerbt, davon ihnen auff d. statt Stall 60. lb abzug abgefordert werde, Umb dero Nachlass sie angesucht, jnn ansehung sie, ohngeachtet Sie Calvinischer religion, dennoch d. burgerrecht würcklich erhalten hätten, und weilen mann Von E. E. Raths protocoll auß dieße Nachricht erhalten, daß die beede gratis Zu burgerin angenommen worden, Auch noch dießes darzu Komme, daß ihr ererbtes Guth alhier Verbleibe, so habe mann dafürgehalten, daß jnn dießem petito Zu willfahren seÿn werde, Zu mahlen herr Prætor Regius auch dieße gedancken Führe, allein die genehmhaltung Zu Mgghh. stündte. Erk. beliebt.
La veuve Elisabeth Follet meurt en 1706 en délaissant des héritiers testamentaires. Les héritiers auraient droit à 4 116 livres mais la masse à partager ne s’élève qu’à 3 415 livres.
1706 (16. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 27) n° 24, 25
Zuwißen seÿe hiemit, demnach die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Elisabetha Jenin, Gebohrne Folletin, Auch Weÿl. Herrn Joseph Jenin, Geweßenen Lederhändlers v. burgers Zu Straßburg hinderlaßene Wittib nunmehr beede seel. den 6. Augusti Jüngsthin dießes Zeitliche Gesegnet, seind Ane Zu end stehendem dato beysammen Erschienen Erstlich Fr. Susanna, Gebohrne Folletin, Mr Hannß Georg Jungen deß Gerbers und Burgers Zu Büschweiler Eheliche Haußfr. mit assistentz /S.T./ H. Johann Jacob Moseders Med. Dris, Ferner in Nahmen Johann Follet, Weÿl. Johann Follet, Geweßenen Wollenwebers vnd burgers Zu berührtem Büschweiler seel. hinderlaßenen Söhnleins, deßen Leibliche Mutter Eva Reichenbachin beÿständlich deß Edel, Vest vnd hochgelehrten Herrn Johann Kasten E. E. Kleinen Raths wohlverordneten Actuarÿ, Weiter Fr. Elisabetha gebohrne Folletin Hn Jacob Paquet, Lederhändlers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfrauw, beÿständlich deßelben, Ihres Haußwürths, Mehr H. Johann Jacob Follet Lediger Schuhmacher von obberührtem Büschweiler so Majorennis, vor sich selbsten, So dann fraw Ester Gebohrne Folletin, H Paul Friot, wollenwebers vnd burgers daselbst Ehewürthin, beÿständlich obgedachts H. Dr Moseders, alle fünff der Verstorbenen Jeningischen Frau witib seel per Testamentum instituirte Erben An einem,
Andern Theils aber H. Gotthard Renner, hochgräff. Hanaw. Kirchenschaffner Als Ehevogt der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Margarethæ Magdalenæ Gebohrner Stößerin, Ferner Obgedachter H. Johann Kast, Actuarius, welcher in nahmen vnd von wegen Frawen Mariæ Salome Stößerin, Herrn Johann Jacob Schönlauben, Handelßmanns vnd Burgers Zu Landaw Ehelicher Haußfrawen, Zu dießem Geschäfft Insonderheit erbetten, vnd herr Johann Hermann Schwerdt Jcti Handelßmann v. burger alhier, als Geordnet und Geschworner Vogt H Johann Gottfrieds Studiosi vnd Jfr. Mariæ Dorotheæ, der Stößere, beÿder Lediger Geschwüsterdt, Alle vier ob Ehrenerwehnts H Joseph Jenin seel. per Testamentum instituirte Erben, deß Vorhabens, wegen deß Jenigen Wÿdumbs, Welche die Jeningische Fr. Wittib nunmehr seelig von Ihrem Eheherrn seel. Zeit lebens Genoßen, Wavon das Eigenthum denen Stößerischen Geschwüsterden Gehörig, vnd nunmehro auff dieselbe Zurückgefallen (…) Actum Donnerstags den 16. Septembris Anno 1706.
Hierauff volgt nun die Lüfferung deß zurückgefallenen Wÿdumbs Ane vndt vor sich selbsten und Erstlichen die in natura noch vorhandenen Posten und Rubricen, Vermög auffgerichten Wÿdembs registers 4116 lb
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Erstlich Zween dritte theil für ungetheilt von und ane hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. beÿ der Küffergaß ane der Knoblochgaß, Zum Steinern Mann genandt, eins. neben d. behauß. Zu den dreÿen haaßen Genandt, 2.seith neben Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hinden auff H. Johann Friderich Kasten E. E. Großen Raths Alten beÿsitzern stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleüth. vermög beÿ dem Concepto befindlicher Abschatzung vom 3. Xbris 1692 æstimirt per 1450. lb. thun die hiehero Gehörige Zween dritte theil 966. 13. 4. Hieran hat H. Jacob Paquay bereits ¼ von H. Johann Gottfried Stößern An sich erkaufft den 10. Martÿ 1702. Die darüber sagende Doc.ta seind im Jeningischen Inventario fol: 120.b et 121. registrirt vnd in der eißern Küst in H. Paquay Verwahrung.
Sa. Capitalien und Activ Schulden 692, als Zweiffelhaffte Geachten Capitalien 2634, Summa 3415 lb, Hergegen solten dieselbe haben wie vorher fol. (-) befindlich 4116 lb, In Compensatione 600 lb
Sa. der Wÿdumbs Ergäntzung 4521 lb
N° 25 – Abtheilung, Actum Mittwoch den 23.ten Septembris A° 1706.
Elisabeth Follet, veuve du marchand de cuir Joseph Genin, loue une partie de la maison à l’Homme de pierre au receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder.
1698 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 368
Fr. Elisabetha geb. Folletin, weÿl. Hn Joseph Jenins gewesenen Lederhändlers seel. nachgelaßene wittib, so ohnbevögtigt
in gegensein Hn Johann Moseders des Handelsmanns im Nahmen Hn Johann Jacob Moseders, alten Schaffners zu St. Thomä allhier, seines leiblichen Vatters
entlehnt, In Ihrer Fr. Jennin allhier in der steineren Manns Gaß gelegenen wohn behaußung, so zum steineren Mann genandt wird Nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemblich die obere Stub, Stub Kammer, Kuchen Und Hauß öhren, ferner ein Stübel gegen ged. stub über, Mehr noch ein Cammer über bemelter Stub Cammer, ein beschlüßiges Holtzhaus, und Frucht Kasten ohnfern ged. oberen Kammer, auff einem boden, Item ein kleines bühnlein, neben bem. Frucht Kasten Und endlich ein separirten theil des Kellers, so der gröste ist, wie auch den gemeinen gebrauch des bronnens, bauch Keßels, und großer bühn, die wach auff zu hencken, alles auff so lang als die Fr. Verlehnerin das leben behalten wird, Umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 22 pfund 10 ß
Jean Geoffroi Stœsser vend une part de la maison à Jacques Pasquay
1702 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 123
Erschienen Hr. Joh: Gottfried Stößer Jurium Studiosus, mit beÿstand Joh: Herrmann Schwerdten jun: handelsmanns seines Vormahligen Tutoris maßen Er anjetzo majorennis und unbevögtiget,
hatt in gegensein Jacob Paquet lederhändlers angezeigt und bekandt, daß Er, Stößer, ihme Paquet (verkaufft)
ein, Stößers, 1/6.ten theil ahn hauß, hoff, hoffstatt mit allen dero gebeüen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht. u. Gerechtigkeiten, Zuem steinern mann genant, beÿ der Kiefergaß in der Knoblauchgaßen, einseit neben H. Johann Leonhard Kuhffen handelsmann, anderseit neben Joh: Jacob Pfunden dem Kübler, hinten auf H. Joh: Frid. Kasten handelsmann stoßend gelegen welches gantze hauß annoch unvertheilt und Zumahlen 3/6.te theil deß Verk: geschwisterden, 2/6.te theil aber fren Elisabeth Jenin gbr. Follet gehörig auch seÿe sothane behaußung gedachter Jenin Zuel lebtägigen wÿdum verfangen, sonsten aber besonders der 1/6te theil quæst. gegen männiglich freÿ ledig u eigen. Ist demnach solcher Kauf u. verk. über gemelte Widembs beschwerd. in welcher qualität der Käufer den theil acceptiert, geschehen um 2012 pfund
Gothard Renner, receveur de Hanau Lichtenberg, au nom de sa femme (Marguerite Madeleine Stœsser), Jean Jacques Schœnlaub, marchand à Landau et sa femme Marie Salomé Stœsser et le tuteur de Marie Dorothée Marguerite Madeleine Stœsser vendent leur moitié de maison à l’Homme de pierre au même Jacques Pasquay
1707 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 74
(1050) Hr Gotthard Renner Hochgräfl: Hanau Lichtenb: Schaffner ehevögtl. weiß, Item alß mandatarius Joh: Jacob Schönlaub handelsmanns zu Landau u. frn. Maria Salome geb. Stößerin, Item hr Joh: Hermann Schwerd jun: handelsmann alß vogt Jgfrn. Maria Dorothea Stößerin
in gegensein Jacob Paquay handelsmann (unterzeichnet) Jacob Pacquay
ihre helffte für unvertheilt ahn Hauß Hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Steineren manns gass zuem Steinern mann genannt, einseit neben H. Leonhard Kuehffen handelsmann anderseit neben neben Joh: Jacob Pfund u. Martin Wolffenter beede Kübler hinten auff H. Joh: Kasten ehev: weiß und ihn Wolffenter stoßend – umb 1050 pfund
Les Vingt-et-Un constatent que le réformé Jacques Paquay a une fortune supérieure aux mille florins nécessaires pour devenir bourgeois. La veuve Schœning déclare en outre que le pétitionnaire héritera encore une somme significative de son père, maire d’Annweiler. L’assemblée renvoie l’affaire avec avis favorable au Grand Sénat.
1694, Conseillers et XXI (1 R 177)
(f° 177) Montags den 6.ten 10.bris 1694. – Jacob Pasquaÿ pct° civilegii
S. ersch. Jacob Paquaÿ, der ledige Rothgerber und lederbereither, reformirter religion, p.ducirt Unterth. Memoriale und b. pro impetrendo civilegio mit beÿl. sub Nis 1. 2. 3. et 4. Erk. Zweÿ Herren deputirt, umb seiner nahrung halben bericht einzuziehen, H. XV. Goll, H. Rebhahn.
Montag den 6. 10.bris. – Relation Jacob Paquaÿ nahrung betreff.
H. XV. Goll, H. Rebhahn referiren in dießer Sach, und berichten, daß dießes implorant. Jacob Paquaÿ, mehr als das benöthigte quantum der 1000 fl. besitze und daß er, der Fr. Schöningin Versicherung nach, von seinem Vatter, so burgermeister Zu Anweiler seÿe, noch ein ansehnliches Zu hoffen hätte, die willfahrung seines begehrens stünde beÿ Mhh.
Erk. an E. E. Rhat zu seiner reception gewieß.
Fils du corroyeur Jacques Paquay à Annweiler, Jacques Paquay achète le droit de bourgeoisie le 18 décembre 1694.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
Jacob Pacquay der gerber und Lederbereiter Von Anweiler, Jacob Pacquay, Lederbereiters daselbst Ehel: Sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. Gold fl. Und 16 ß, so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, ist annoch ledigen standts und wird Zu E.E. Zunfft der Gerber dienen. Jur: d. 18. Dito. [Xbris] 1694.
Originaire d’Annweiler en principauté de Deux-Ponts, Jacques Paquay épouse en 1694 Elisabeth Follet : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen Herrn Jacob Paquaÿ, Ledigem Gerber Und Lederbereüter Von Anweiler auß dem Fürstenthumb Zweÿbrücken gebürtig, deß Ehrenvest Unnd hochgeachten Herrn Jacob Paquay Burgermeisters daselbst ehelichem Sohn, Als Bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrawen Elisabethæ Folletin, Weÿland Herrn Johann Follet, Geweßenen Schultheißen Zue Büschweiler nunmehr seeligen hinterlaßener Eheleiblichen dochter, alß der Jungfrawen hochzeiterin am Andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 11. Decembris newen Calenders In dem Jahr Als mann nach der Geburth Jesu Christi Zahlte 1694 [unterzeichnet] Jacob Pasquay Alß hochzeiter, Elisabetha follettin Als hochzeiterin – Johann Heinrich Lang
Mariage, Strasbourg (réf. f° 111)
1695. d. 12. Januarÿ seind eingesegnet word. Hrn Jacob Pasquay Burger und Läderhändler in Straßburg herrn Jacob Pasquay Burger meisters zu Anweiler ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Folletin Hrn. Johann Follets sel. gewes. Schultheißen Zu Bischweÿler nachg. ehl. tochter (i 120)
Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay de vendre ses marchandises à deux endroits. Il répond que les cordonniers qui lui ont acheté du cuir ont transporté les marchandises au poêle des Cordonniers pour le partager entre eux.
1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 74-v) Dienstag den 4. Aprilis Anno 1713 – Jacob Pasquay ist beclagt daß er an Zweÿen orthen nemnlichen auff der Schuemacherstub vnd in seinem laden leder verkauffe. Ille gab Zur Andwortt es seÿe Kein leder von Ihme auff der Schuhmacher stub verkaufft worden sondern es hätten Schuhmacher die von Ihme eine Partheÿ Sohlhäute erhandelt, vmb solche beßer vnder sich vertheilenn Zu können, auß seinem hauß auff ermelte Zunfft tragen laßen. Erkand soll ins Künfftig vmb allen argwohn vnd ohn ordnung Zuvermeiden vnderlaßen werden.
Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay d’avoir fait inspecter chez lui le cuir alors que le règlement stipule que l’inspection doit avoir lieu à la halle commerciale ou au poêle des Cordonniers. Il fait en outre remarquer que le contrevenant ne peut ignorer le règlement puisqu’il a siégé au command de la tribu. Jacques Pasquay est condamné à cinq livres d’amende, ramenées à trois.
(f° 115) Mittwoch den 9. Novembris Anno 1718 – Jacob Pasquay wurde vorgestellt, daß er vorberühres frembde leder in seinem hauß wider Articul schawen laßen. Ille sagt das leder wäre bereits durch die Schawere in dem Kauffhauß besichtiget geweßt, weilen aber die Zeit verfloßen vnd ane dem war, daß mann daß Kauffhauß Zumachen wolte, habe er daßelbe eilend auffgeladen und nacher hauß geführt, da es vollend geschawt vnd gestämpffelt worden, wißte von Keinem Articul worinnen solches Zuthun verbotten seÿe, Zudeme wäre er ein gerber vnd habe den Sitz beÿ E: E: Meisterschafft verhoffe also das recht was ein anderer meister hat, da nemblich Ihnen ja Ihr leder auch Zu hauß geschawt würdt auch Zuhaben.
Erkandt weilen beclagter schon lange Zeit Zünfftig auch die Ehre gehabt beÿ E. E. Gericht Zusitzen, dahero wohl Wißen Können, das Kein frembde leder anderswo alß entweder im Kauffhauß oder auff E. E. Zunfftstuben der Schuhmacher geschawt vnd gestämpffelt werden sollen Zumahlen der Articul darüber Jährlich Zweÿmahl offentlich abgeleßen würd, vnd mann allso keinem Gerber anderes leder als was er selbst gegerbt Zu hauß schawet noch schawen soll, als wurdt wurdt demselben Zu wohlverdienter Straff 5. lb d angesetzt, auff gebettene gnad wurde dieselbe auff 3. lb s moderirt.
Elisabeth Follet meurt en 1732 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 2 livres celle propre aux héritiers de 59 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 868 livres, le passif à 414 livres.
1732 (5.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 61)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Pasquayin gebohren Folletin, des Wohl Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Jacob Pasquay, Handelsmanns und burgers allh. geweßene Haußfrau, nunmehr seel. nach ihrem d. 15. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen töd. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgelebten Frauen seel. hinterlaßener Kinder (…) So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Montags den 5. Maji Anno 1732.
Die in Gott ruhende Frau hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allh. vor ein Siebenden theil, 2. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, Hn Joh. Niclaus Schwartzen, burgers und Rothgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz eheliche Haußfrau, mit beÿstand Herrn Joh: Friderich Ferbers, handelsmanns u. E: E: Kleinen Raths beÿsitzers, als aus dessen Mittel, weilen die Fr. Schwartzin unverburgert, auch dero Ehemann abwesend, hierzu insonderheit verordneten H. Deputati, vor den andern Siebenden theil. 3. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, H. Joh. Friderich Corvini, Med. D.ris et Practici alh. Eheliebste, mit beÿstand deßelben, vor den dritte, Siebenden theil. 4. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, H. Johann Jacob Haußers, vornehmen Silberarbeiters v. burgers allh. hauß Frau, mit assistentz deßelben, vor den vierten Siebenden theil, 5. Herr Jacob Pasquay, noch ledigen Handelsmann so majorennis, vor sich selbsten, vor den Fünfften Siebenden theil, 6. et 7. Herrn Johannem vnd Jungfrau Annam Mariam Pasquayin, so minorennis, davon H Johannes nicht allhier, sondern auff der Reÿß begriffen, die Jgfr. Tochter aber Zugegen, deren geschworner u. beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht constituirter H. Vogt hievor Edel gemelter H. Dr Johann Friderich Corvinus, welcher sowohl seiner Curanden Interesse als obgemelter seiner Frau Eheliebstin observirt, vor die Zweÿ letzten Siebenden theil. Und alßo alle Sieben der abgeleibten Frauen seel. mit hievor Ehrenernandtem ihrem hinterbliebenen H. Wittwer ehelich erzeugte respe° Herren Söhne, Frauen und Jungfrau Töchtere, auch ab intestato zu gleichen antheilen Verlaßene Erben.
In einer allhier zu Straßburg in der Steinern Manns Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. i. Behaußung, Hoffstatt und Höffl. m. allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der steinern Manns Gaß, i.s neben Hn Johann Christoph Faber, dem Handelsmann, 2.s. neben Anthon Müllers, des verzogenen Weinhändlers Creditoren, hinden auff ged. H. Faber stoßend, davon gibt man Jahrs 5. ß Allmend Zinnß wegen i. wetterdächleins der Statt Pfenningthurn, sonsten freÿ, ledig und eigen, durch der Statt Straßb. geschwohrne Werck Meistere, Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befind. Schatz Zeduls Vom 18. Aprilis 1732. nach Abzug obiger beschwerd annoch æstimirt pro 1390. Über hievorgeschriebene Behaußung u. Zwar über i. dritten theil desselben bes. i. pap. Extract eingangs gemelt beede Eheleüthe besagten dritten theil erbsweiße erlangt, mit Lit: A. notirt. Ferner über die übrige 2/3 theil Vorher beschriebener Behaußung seind vorhand. 2. teutsch: perg: Kffbr. in allh. C. C. Stub gefert. und mit deroselben Ins. Verw. datirt d. 10. Martÿ 1702. u. 27. Jan. 1707. Inhaltend, welcher gestalten sie beede Eheleüth selbige 2/3.te theil wehrend Ehe ane sich erhandelt, mit Lit. A. marquirt. Dabeÿ ferner 4. alte perg. Kauff: u. abgelößte Zinnßbrieff, mit alt. Lit: D. notirt, gebunden.
It. dreÿ Häußer ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem HH. Stall (…)
Nota. Es hat der H. Wittwer beÿ Inventirung dießer Rubric auch berichtet, daß an noch eine geringe Behaußung sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hoch Fürstl. Zweÿbrückischer Herrsch. gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig, so derselbe an verschiedene Persohnen verlehnt, weilen Er aber davon Jährl. dasiger Herrschafft mehr Contributiones bezahlen muß, als Er Jährl. davon einziehet, maßen die Censites unrichtig alß hat darfür nichts ausgeworfen werd. können.
Ordo Rubricar. Des Wittwers unverändertes guth, Sa. silbers 2 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. der Kleÿder und weißen Gezeugs 17, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Ring 30, Summa summarum 59 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 311, Sa. Wein und Faß 1197, Sa. Viehes 120, Sa. Wahren 2634, Sa. Silbers 35, Sa. baarschafft 376, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1783, Sa. der guten Schulden 1409, Summa summarum 7868 lb – Passivorum 414, Nach deren Abzug 7454 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6939 lb, Verstallungs Summ 6829 lb
Eheberedung (…) So beschehen den 11. Decembris 1694
Abschatzung d. 18. april. aô 1732. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Paquay Leder händler, ist eine behausung allhier in der statt Straßburg inn der Steinern Mans gaßen geleg. einseits Neben H. Christoph Faber handelßmann, anderseits Neben Anthoni Müller Weinhändler hind. auf schon gedachten Faber stosend, welche behausung Nebens gebäwlein Stuben, officier Stube, Cammern, Küchen, hauß Ehren mit steinern platten belegt, gewölbter Keller, laden: Cammer, bronnen und laden, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Um Zweÿ Tausendt und Acht Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch in der Statt Straßburg in der Pflantz bader gaß (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise de Grünstatt doit régler le droit de détraction.
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 157
Gerber. T. N. 5675. – Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Folletin H. Jacob Pacquay handelßmanns und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft Inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 93. – 6939. 9. 3.
darvon gehet ab der haußraht mit 219. 7.
restirt 6720. 2. 3, die machen 13.400 fl. Verstallte hiengegen 15.000 fl.
Estat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 7 lb 17 ß 6 d, Summa 7 lb 19 ß 6 d
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquetin, Johann Niclaus Schwartz Rohtgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von 389 lb 17 ß 4 d theils dato theils finito usufructu anfallenden Mütterl. Erbe den Abzug Zuerlegen mit 38 lb 19 ß 9 d
dt. 19. Junÿ 1732.
Jacques Pasquay meurt en 1744 en délaissant sept enfants. Le défunt a légué la maison que les experts estiment à 1500 livres à son fils puîné Jacques moyennant 2 500 livres. L’actif de la succession qui comprend plusieurs maisons s’élève à 10 936 livres, le passif à 203 livres. Jacques Pasquay accepte le legs lors du partage des immeubles le 8 avril 1744.
1744 (28.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 314) n° 326
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Jacob Pasquay, des ältern, geweßten Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. (…) nach deme derselbe Freÿtags den 24.ten Januarÿ dießes lauffenden 1744.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit Zu sich in die seel. Ewigkeit abgefordert worden, hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Abgeleibten seel. mit auch weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Elisabetha gebohrner Folletin, seiner längst in Gott ruhenden Fr. Eheliebstin ehelich erzeugter und nach tod Verlaßener Herrn Söhne und Frauen Töchtere (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, auff Mittwoch den 18. Martÿ et seqq: Anno 1744.
Der in Gott ruhende Herr Pasquay hat ab intestato sowohl als per Testamentum zu Erben eingesetzt und nach todt verlaßen, wie folgt. 1. S. T. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allhier, so seine Stelle hierbeÿ selbsten vertretten, 2. S. T. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, S. T. Hn Johann Niclaus Schwartzen, Rothgerbers Zu Grünstatt eheliche Haußfrau, In deren Nahmen ersternandter den Ehemann dem Geschäfft persönlich betiersgewohnt, Und weilen dieselbe allhier ohnverburgert Alß ist beÿ dem Geschäfft ferner erschienen S. T. H. Johann Daniel Stamm der Küffer und Weinhändler, auch E: E: Kleinen Raths allhier dermahlig. wohlansehnlicher beÿsitzer als aus Ehrengedachten Raths Mittel Vermög Extractus deßen Memorialis vom 16.ten Martÿ 1744. hierzu in specie abgeordnet. 3. S. T. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, weÿl. S. T. H. Johann Friderich Corvinus, geweßenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practici, auch vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßener Frau Wittib welche mit Zuziehung S. T. Hn Johann Thomä Frölichs, J. U. Lti und wohlverordneten Schaffners beeder Löbl. Stiffter St. Marx und Blatterhaußes, auch vornehmen burgers allhier, ihres hierzu in specie erbettenen H,, Assistenten dem Geschäfft in Persohn abgewartet. 4. S.T. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, S.T. Hn Johann Jacob Haußers, Silberarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstin, so mit beÿstand solch Ihres Ehe H. hiebeÿ erschienen, 5. S.T. H. Jacob Pasquay, vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher seine Stelle hiebeÿ selbsten Vertretten, 6. S.T. H. Johann Pasquay, Rothgerber und Lederbereitern auch Burgern allhier, so gleichfalls dem Geschäfft persönl. beÿgewohnt und dann 7. S.T. Frau Annam Mariam Buschardin gebohren Pasquayin, S. T. H. Abraham Buschards des Jüngern Rothgerbers Lederbereiters und Burgers allhier Ehegattin, so mit beÿstand ersternandten ihres Ehemanns dem Geschäfft in Persohn abgewartet, Alßo alle 7. des in Gott rugenden Herrn mit eingangs enandter seiner Vorhin Verstorbenen Frauen Eheliebstin ebenmäßig seel. ehelich erzeugte Hh Söhne und Frauen Töchtere, auch ab intestato sowohl als per Testamentum Zu gleiche portionen und Antheilern Verlaßene Erben.
In einer allhier zu Straßburg ane der Knobloch oder steinern Manns gaß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, Im Obern Hauß Öhren, In der Bedienten Cammer, In der Magd Cammer, Im Speiß Cämmerl. Im mittlern Hauß Öhren, In der mittlern Stub Cammer, Im Nebens Gebäu, Ins Officiers Knechts Cammer, Ins Officiers Zimmer, Im Cämmerlein neben der Kuchen, Im untern Hauß Öhren, In der untern stub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steineren Manns, oder Knoblauchgaß, einseith neben weÿl. Hn Johann Christoph Fabers, des geweßten Handelsmanns alhier Wittib, anderseit neben Hn Joseph Anthon Berntano Somenza, dem Italienischen Handelsmann, hinten auff N. Conradi, dem Brieffträger stoßend, davon gibt man Jahrs auff Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines wetterdächleins 5. ß d. Allmend Zinnß, sonsten aber freÿ, ledig und eigen.
Dieße behaußung cum Appertinentiis ist Zwar in des Abgeleibten Hn seel. auffgerichtetem und hievor copialiter eingetragenem Testamento nuncupativo §° 5.to Hn Jacob Pasquay seinem mittlern Sohn, umb den Preÿß von 5000 fl. prælegirt worden, allweilen aber derselbe hiebeÿ ausdrucklichen declariret, daß Er sich noch Zur Zeit nicht resolviren Könne solche Behaußung umb berührten Preÿß, als welches ihme Zu hoch seÿe, anzunehmen, angesehen seith der Zeit, da solches Testamentum auffgerichtet worden, gedachte Behaußung sich umb ein merckliches Verringert, Alß hat man selbige auch nicht umb solches pretium, sondern umb denjenigen Preÿß, wie solche die (Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Abschatzungs Zeduls Vom 16.ten Martÿ 1744. angeschlagen worden, auswerfen Können, Nemblichen pro 1500 lb. Davon abgezogen obige Allmend Zinnß so zu doppeltem Capital à 5. pro Cento ohnpræjudicirlichen gerechnet antrifft 10. lb. So verbleibt ane solchem Hauß Anschlag dißorths in Außwurff Zubringen, annoch per Rest übrig 1490. lb. Über einen dritten theil ane hievor geschrienener Behaußung besagt ein papÿrener Extract auß weÿl. Fr. Elisabethæ Schönin auffgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarÿ 1697. durch weÿl. H. Johann Heinrich Langen Seniorem Notarium gefertiget, Krafft deßen beede nunmehro Verstorbenen Pasquayische Ehe Persohnen besagten dritten theil Erbsweiße erlangt, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil Vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhießiger CC stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahret, datirt den 10.ten Martÿ 1702. und 27. Januarÿ 1707. Dabeÿ weiter noch 4. alte teutsche pergamentene Kauff: und abgelößte Zinnßbrieff, mit altem Lit: D. bezeichnet.
It. eine behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem Herren Stall (…)
Pro Nota. Es sollen Zwar hierbeÿ berichteter maßen auch noch eine geringe Behaußung, sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrückischer Herrschafft und Zweÿ Kleine häußlein, sambt einigen darzu gehörigen Güther, zu Bischweÿler gelegen, in disseitige Verlaßenschafft gehören, Weilen man aber eben so viel wo nicht mehr Contributiones dasiger herrschafft bezahlen muß, als man davon ane Zinnß beziehen kan (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti nuncupativi. Copia Nach Disposition
Sa. Haußraths 243, Sa. Waaren 92, Sa. Wein und Faß 220, Sa. Viehes 453, Sa. Silbers 46, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 1890, Sa. Eigenthums ane häußern 3570, Sa. Schulden 4415, Summa summarum 10.936 lb – Schulden 203, Nach deren Abzug 10.733 lb
Stall Summ 10.197 lb
Eigenthumb ane Häußern betreffend. Die behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, cum Appertinentÿs et Dependentÿs, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steieren Manns: oder Knoblauch gaß, wie selbige in den Inventario fol. 86.a et Seq. mit mehrerm beschrieben, ist H. Jacob Pasquay dem mittlern Sohn, umb denjenigen Preÿß wie ihme selbige von seinem seel. H. Vatter prælegirt, überlaßen auch von ihme übernommen worden, nemlichen pro 2500. lb – Actum Straßburg den 8.ten Aprilis 1744.
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre sans la soumettre à un redressement, le défunt n’ayant pas joui d’une partie de la fortune inventoriée. L’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 260
Gerber F. N. 9083. – Weÿl. H. Jacob Pacquay geweßenen Handelßmann und Burgers alhie Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 110.b, 10.2997. 6. 3. di machen 20.600 fl. verstallte 18.000 fl. Zu wenig 2600 fl.
Weilen aber 4415 lb 12 ß 5 d nicht genoßene activa under der Mass begriffen alß hat man keinen Nachtrag ansetzen können,
Extat Marzahl Vier Monat 9 lb 9 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 12 lb 2 ß 6 s, Summa 21 lb 13 ß 6 s
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquayin H Johann Niclaus Schwartz handelßmann Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von anfallenden 1542: lb 18 ß 11 d den Abzug Zu erlegen mit 154 lb 5 ß 10 s
dt. 8° Aprilis 1744
Jacques Pasquay épouse à Rott dans le duché de Deux-Ponts (près de Wissembourg) Marie Esther Voltz, fille du marchand de bétail Jean Balthasar Voltz : contrat de mariage non conservé mais copié à l’inventaire de 1762, proclamation à Strasbourg
1736, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Jacob Paquay jun: Handelßm: undt Jfr Mariæ Ester Voltzin
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Herrn Jacob Pasquaÿ, dem jüngern noch leedigen Handelsmann, des wohl ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Jacob Pasquay auch vornehmen Handelsmanns und Burgers Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariä Ester Voltzin des auch wohl Ehren Vesten Herrn Johann Balthasar Voltzen, Handelßmanns Zu Roth in dem Hertzogthum Zweÿbrücken ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeitern andern theils (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii im Jahr des Herrn als man Zahlte 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus
Mariage (réformés, f° 144-v)
1736. Aprilis 15. Seÿnd Proclamirt und d 23.in Roth in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken Eingesegnet worden h. Jacob Pasquay, hr Jacob Pasquay, des burgers und Lederhändlers in Straßburg Ehel. Sohn, Jgf. Maria Ester, Hn Joh: Balthasar Foltzen des Viehhändlers vnd burgers in Roth Einem dorf des Hertzogthums Zweÿbrücken (i 157)
Marie Esther Foltz demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un son admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’elle a produit 2 000 florins en argent comptant. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1736, Conseillers et XXI (1 R 219)
(p. 161) Sambstag d. 10.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion kombt ein puncto Civilegÿ.
Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtiger Jungfrauen Mariæ Ester Foltzin gebürtig von Rott in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken, und der Reformirten Religion Zugethan, mit beÿstand ihres Sponsi Jacob Paquay des Jüngern burgers und handelßmanns allhier producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A. et B. puncto Burgerrechts, handelt innhalts.
Ist bekandt, Werden zu untersuchung der Implorantin Vermögen H. XXI. Leitersperger und H. Rathh. Hügel abgeordnet, auff deren darüber erstattete umbständclihe Relation ferner Bescheid ergehen soll. Deputati ÿdem Zu anzeigung dieser Erkandtnuß
(p. 172) Sambstag d. 17.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion Wird puncto Civilegÿ an E: E: großen Rath Verwießen.
H. XXI. Leitersperger berichtet, waßmaßen H. Rathh. Hügel und er der ihnen durch Bescheid vom 10.ten huius auffgetragenen Commission Zufolg Jungfrauen Mariæ Esther Foltzin, So der Reformirten Religion Zugethan, dermahligen Vermögen untersucht, und befunden, daß Solches in Zweÿ tausend gulden baar vorgelegten gelds bestehe, Welche Summ Sie auch ihr Wahres, freÿes, unverfangenes vnd Von Niemand ansprüchiges eÿgenthumb Zu seÿn eÿdlich bekräfftiget, und dabeneben alle übrige Zum Burgerrecht erforderfliche Schein beÿ besessener Conferentz producirt habe.
H. Rhh. Hügel bezoge sich auff des H. Ein und Zwantzigers Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorantin auff vollführte sattsame Bescheinung ihes 2000 gulden in baarem geld besagenden Vermögen an Einem Ehrsamen großen Rath Zu erhaltung des hiesigen Burgerrechts Verwiesen.
Deputati ÿdem zu anzeigung des Bescheids.
Marie Esther Voltz devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage.
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1035
Fr Maria Ester foltzin Von Roth Zweÿbruckisch. Jurisdict: geb. erhalt d: b: Von ihrem ehemann H Jacob Paquay b. und handelsmann allhier umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. gerber dienen. Prom. d. 23.ten Julÿ
Jacques Pasquay devient tributaire chez les Tanneurs le 5 janvier 1736
1736, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 248) Mittwoch den 5.ten Januarÿ Anno 1736 – Jacob Pasquaÿ Jun: Lederhändler, H. Jacob Pasquaÿ Lederhändlers und burgers allhier ehelicher Sohn ließ durch seinen Vatter Stall Zedul dedato 24. Decembr. 1735. produciren Zugleich um seines Vatters und Zunfftrecht anhalten. Erk. gegen Erlag der Gebühr Willfahrt (dt 2 lb 1 ß 2, Spendi 1 lb und 10 d, Scribæ 2 ß, Büttel 1 ß, zusammen 3 ln 5 ß)
Inventaire des apports non conservé
1739, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über H. Joh: Jacob Pacquay des Handelß Manns und fr: Mariä Ester Foltzin, beed. ehel. einand. zugebr. Nahr.
Jacques Pasquay meurt en 1762 en délaissant une fille. Les biens sont montrés par la veuve et le commis Jean Günter, natif de Nuremberg. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 4 059 livres, celle propre aux héritiers de 3 348 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 314 livres, le passif à 5 409 livres
1762 (1.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1402) n° 44
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Jacob Pasquay geweßenen vornehmen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1762. – nach seinem den 16. Apr. dieses Zuend lauffenden 1762. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und tugendreichen Fr. Mariä Ester Pasquay, gebohrener Voltzin, der dißortigen hinterbliebenen Fr. Wittib, und Herrn Johannes Pasquay des Lederhändlers und Rothgerbers auch Burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts des seelig Verstorbenen mit gedachter seiner Zurückgelaßenen Fr. Wittib ehelich erzeugten Töchterleins und ab intestato verlaßenen einigen Erbin Nahmens Catharinä Margarethä Pasquay, so ohngefähr 4. ¾. Jahr alt, mithin minorenns, inventirt, durch gedachte Frau Wittib, wie auch H. Johannes Günter, von Nürnberg gebürtrig, den Handelsbedienten (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen alhier Zu Straßburg auf Sambstag den 4. Decembris et Seqq. Anno 1762. in Gegenwart S. T. Herrn Johannes von Türckheim, vornehmen Banquier und Burgers alhie, der Fr. Wittib hierzu erbettenen H. beÿstands.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinernmannsgaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß, 1.s. neben H. Johannes Bruder dem Lederhändler und Burger alhier, 2. seit neben Hh. Reichard und Clementz, Handelsgemeinern alhier und hinten auf H. Holdermann, den Kupfferschmid u. Burger dahier stoßend, wovon jährl. auf Martini löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn, wegen einem Wetterdächlein 5. ß d. Allmend Zinnß Zuentrichten, sonsten aber freÿ, ledig, eigen, so durch H. Werner, den Bau: Inspectorem und H. Huber, den Werckmeister des Zimmerhoffs alhier, vermög deroselben Zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzungs Zeduls sub dato 24. 9.bris 1762. angeschlagen worden pro 1000. lb. Über einen dritten theil ane solcher Behaußung soll besagen ein papÿrener Extractus auß weÿl. Fr. Elisabethä Schönin aufgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarii 1697. durch weÿl. H. Joh. Heinrich Lang Seniorem seel. gefertiget, krafft deßen des Verstorbenen H. Pasquay seel. geliebte Eltern berührten dritten theil Erbsweiße erhalten, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhies. C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, datirt den 10.t Martii 1702. und 27. Jan. 1707.
Ergäntzung der Frauen Wittib abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder durch den Todt Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notarium publicum et practicum alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii
(f° 19) Eigenthum ane liegenden Güthern, Inhalt eines von H. Amtschreiber Dern Zu Cleeburg verfertigten summarischen Extractus ais unterschiedlichen Inventariis und Theilbüchern gezogen (…) von Ihrem seel. H. Vatter, Rotter Banns, Oberhoffner Banns (…) Eigenthum ane einer Behaußung Zu Weißenburg
(f° 21) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Frauen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. Goldener Ring und Geschmeid 40, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 569, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung Zu Weißenburg 427, Sa. Sa. 100, Sa. der Ergäntzung (2988, Abgang 66, restirt) 2921, Summa summarum 4059 lb
Diesemnach wird der Erbin unverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 243, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 7, Sa. goldenen Rings 10, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1000, Sa. der Ergäntzung (5615, Abzug 3428, restiert) 2187, Summa summarum 3448 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 3348 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemein und theilbaren Guths, Sa. haußraths 785, Sa. Waaren (3423, abzuziehen 97, restiert) 3326, Sa. Wein und leeren Faß 485, Sa. Küh und Schaaff 36, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 72, Sa. goldenen Ring und Geschmeids 67, Sa. Baarschafft 1780, Sa. Schulden 760, Summa summarum 7314 lb – Schulden 5409, In Vergleichung 1905 lb
Beschluß und Stall Summa 8284 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus
Abschatzung vom 24. 9.ber 1762. Auff Begehren Weil. H. Jacob Page der Gewesene Handellsman sel. hiendre Lasene Fr. Witib Vnd Erben ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg in der Steineremans gaß, Einseit Neben H Johannes Bruder Anderseits Neben H. H. Rischar und Clemen und hienden auff H. Holderman Dem Kupferschmidt Stosend gelegen, solche behausung besteht in Ettlichen Stuben, Zweÿ Kichen Ettlichen Kammern und ein Gaden, dar jber ist der dacht Stull mit breüt Ziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller hoff und brunnen. Von uns unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach vorher Geschehene besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd angeschlagen Worden Vor und Vmb Zweÿ Thausent Gulden (unterzeichnet) Werner, Hubert
Les Quinze accordent à la veuve Jacques Pasquay un abonnement à la Taille pour dix ans sur le pied de 18 000 florins
1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 32
Erkanntnus Gnädigen Herren der Fünffzehen vom 24.t Maÿ 1766
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns allhier hinterl. Wittib Fr. Ester geb. Voltzin Implorantin auff übergebenes unterth. Memoriale sampt beÿl. sub Lit. a juncto petito Wie gerührten gnädige gegen erlag eines beÿ der Deputation Zu bestimmenden Jährlichen Zusatzes, Ihro ein Zehen Jähriges abonnement auff Löbl. Statt Stall Zu ertheilen. Erkanndte und beßessene Deputation hiebeÿ Von seithen der jmplorantin gethanes anerbiethen, Ist derer herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkanndt, wird der frau implorantin mit gebettenem Zehen Jahrigem abonnement auff der Statt Stall gegen eine Jährlich Zu Verstallende Summam von 18.000 fl. ohne einige auff deren, binnen sothaner Zeit etwa erfolgenden Todetsfall, Von seiten gemeiner Statt zu besorgende recherches oder abforderung Nachtrags und Zwar dergestalten willfahrt, daß das angesetzte quantum nach abzug der bisher Verfallenen summa Järlich erlegt, und wann derselben währender abonnement etwas legat, donations oder Wÿdumbs weÿße Zu fallen würde deßen belauff angegeben und das Stallgeldt davon obig fixirter summ beÿgesetzt, wie nicht weniger auff der Fr. Implorantin erfogendes absterben dero Verlaßenschafft ordnungs mäßig jnventirt und das darüber Zu errichtende Inventarium Jedoch ohne Zubeförchtende recherches dero Nachtrag denen Hn dreÿ der Statt Straßburg aingelüffert werde, unterschriebenen Widt xv. secretarius
(registre des XV lacunaire)
La veuve de Jacques Pasquay et le marchand Jean Dimmler concluent un contrat de société pour six années (le registre correspondant des Quinze est lacunaire)
1772 (21.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1450) n° 255
persönlich erschienen Herr Johann Dumler der ledige Handelsmann alhier Zu Straßburg vor sich und als hierzu insonderheit bevollmächtiget, derselbe producirte und deponirte den hier angefügten Zwischen Weiland Herrn Jacob Pasquay des gewesenen Handelsmanns dahier nachgelaßener Frau Wittib und ihm dem Herrn Comparenten errichteten auch von ihnen beeden eigenhändig unterschriebenen Societæts Contract (…) So geschehen (…) Donnerstag den 21. Maji Anno 1772
1.mo Solle diese Societæt 6 nacheinander folgende Jahre dauren, vom ersten Maji 1771 ihren Anfang nehmen (…)
4.to Da aber H. Jacob Pasquay seel. Frau Wittib liebe und einige Tochter sich während dem in nechstvorherigem Puncten gemelten 3 Jahren, folglich nach ihrer geehrten Frau Mutter Tod mit einem Handelsmann verheirathen würde, in solchem Fall solle ihro der Tochter und ihrem Eheherrn freÿ stehen die Handlung mit ihme Johann Dümler nach Zurückgelegten dreÿen Jahren fürnehm zu continuiren oder aber gäntzlich aufzuheben, also auch über die Unterschrift nach Gutdüncken zu disponiren, freÿe Macht und Gewalt haben. (…)
Straßburg den 19. Maji Anno 1772.
Nouvel abonnement
1778, Livres de la Taille (VII 1180) p. 245
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns
abonnement
La fille et héritière de Jacques Pasquay vend la maison à Anne Marie Stamm, femme du tanneur Jacques Frédéric Hetzel moyennant 2 835 livres
1780 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 115
H. Johann Pasquay der rothgerber und lederbereiter als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. Jacob Pasquay des handelsmanns hinterbliebenen tochter Fr. Catharina Margaretha geb. Pasquay, Joseph Pasquay des handelsmanns Ehegattin
in gegensein Fr. Annæ Mariæ Hetzelin geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel des rothgerbers Ehefrau, als letzt und meistbietenden
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Steinerenmanns gaß einseit neben H. exsen. Alexander Salomon Richard dem handelsmann, anderseit neben Mr Johann Christian Storck dem schneider, hinten auff Mr Holdermann den kupfferschmit – als ein vätterl. ererbtes guth – um 5670 gulden
Fils du marchand de cuir du même nom, Jacques Frédéric Hetzel épouse en 1757 Anne Marie Stamm, fille du marchand de vins Jean Daniel Stamm : contrat de mariage, célébration
1757 (17.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 280
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbaren Herrn Jacob Friderich Hetzel, del jüngern, Ledigen Rothgerber und Lederhändlers, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels des ältern, Lederhändlers burgers allhier Zu Straßburg mit der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Magdalena gebohrener Helmstätterin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Anna Maria Stammin, des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen, des Weinhändlers und E. E. großen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzers mit der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrener Jungin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 17. Januarÿ Anni 1757 (unterzeichnet) Jacob Friderich Hetzel als Hochzeitter, Anna Maria Stamin als Hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 351 n° 1301)
1757. Mittwoch d. 11. May seind nach ordentliche proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Jacob Friderich Hetzel der ledige lederhändler H Jacob Friedrich Hetzel lederhändlers und b. allh. ehl. Sohn und Jfr Anna Maria H. Joh: Daniel Stamm E E grosen Raths würcklichen beÿsitzer ehl. Tochter (unterzeichnet) Jacob Friederich Hetzel, Anna Maria Stammin (i 356, proclamation Saint-Thomas f° 94-v n° 583)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue de l’Ecurie. Les apports du mari s’élèvent à 946 livres, ceux de la femme à 1 006 livres.
1757 (5.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 726
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels, des jüngern Rothgerbers und Lederhändlers und der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Hetzelin gebohrener Stammin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für Ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1757. (…) welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem seisein des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzel, des ältern lederhändlers und der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Magdalenä Hetzelin gebohrene Helmstätterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier ingleichem des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen Weinhändlers und E: E: großen Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzers und der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Stammin gebohrener Jungin beeder Ehepersohnen und burgere allhier als beederseits werthgeehrter Eltern auff Dienstags den 5. Julÿ Anno 1757.
In einer allhier Zu Straßburg in der Stallgaß gelegenen der Ehefraun werthgeehrten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wir folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 82, Sa. Silbergeschirrs 15, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 616, Summa summarum 757 lb – Hierzu ist zu rechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen verehrten haussteuren anlangend 179 lb Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 946 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 329, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 100, Sa. baarschafft 532, Summa summarum 827 – Darzu kombt die Ihro zuständige helffte ane denen verehrten haussteuren außmachend 179, der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 1006 lb
Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel loue une cave à l’aubergiste François Louis Dannenreuther
1786 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 n° 150
Fr. Anna Maria geb. Stammin Jacob Friedrich Hetzel des lederhändlers
in gegensein H. Frantz Ludwig des gastgebers
lehnungs weiße, in der ihro eigenthümlich zuständig ane dem Steinern manns gaß zum Steinernmann genannte behausung, den unter sothaner behausung vorfindige vordere gantzen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren von 25. letztverwichenen monat marti anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden
Jacques Frédéric Hetzel loue une partie de la maison dont une boutique au marchand Daniel Merian de Bâle pendant les foires pour six ou douze ans
1787 (21.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 206) n° 54
H. Jacob Friedrich Hetzel handelsmann, auff 6 nacheinander folgenden jahren oder zwölf Meeßen die ihre Anfang in der Johannÿ Meeß anno 1788 nehmen
in gegensein H. Daniel Merian dem handelsmann von Basel
in seiner behausung zum steinern Mann allhier n° 7 in der steinern mannß gaß gelegen befindliche Magazin darinnen die Herrn Merian eigenthümlich gehörig Schäfft, tische und bäncke aufzubehalten und zu verwahren, damit sie nicht Ruinirt werden, samt dem daran stoßende Comptoir mit tisch, stühl und Spiegel als haußehren au Rez de chaussée, Ein Zimmer in dem ersten stock auf die gaß sehent nebst zweÿ schinte bett, List de Maître, in der Johannÿ Meeß auf verlangen zweÿ mahl weiß gedeckt und ein bett vor den Meeßhelfer und einer Kammer mit erforderlichen Lichter Serviettes und handzwelhlen nur in der Johannÿ Meeß, holtz zum einfeurn sowohl Comptoir als zimmer und der Weÿnachten Meeß und ther Maser* für beÿde wie auch die Sauberung der Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren auf die Meeß in kösten des H. Hetzels
1. das Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren solle jedes mahl 10 täg vor jeder Meeß geraumt werden und in Ordnung befinden – 480 livres frantzösischer Währung
(Joint) résiliation, Jacques Christophe Zollicoffre banquier au nom de Daniel Merian négociant de Basle, le 22 novembre 1791 enregistré 29 novembre
Autre location pendant les foires au marchand Jean Adler de Herisau (dans le canton d’Appenzell)
1787 (24.9.), Not. Lacombe (6 E 41, 207) n° 45
H. Jacob Friedrich Hetzel der handelsmann
in gegensein Herrn Johann Alder des handelsmanns von Herißau, Lehnung für 4 nach einander folgende mess die zukünftige weÿnachtmeß mit Enbegiffen verlehnt
in seiner behausung zum steinernen mann n° 7 in der Steinernen manns gaß gelegen, den auf die Gaß gehend gelegenen laaden samt einem kleinen Comptoir und Einem Magasin hinter in dem hof befindlich nebst zugehörden, Schäfften, tisch, bänck, vorbanck und Wettertach nebst zimmer mit einem guten bett auf dem zweÿten Stock über dem Laden auch auf die Gaß sehend nebst lichter servietten und handzwellen für beide Messen und holtz zum Einfeuren sowohl zum Comptoir als zimmer für die Weinacht messe lassen obige auf die kösten des H. Verlehners zu machen und zu erhalten, daß zehen täg vor jede Messe verlerlehnte sachen zum auspacken in bereitschaft seÿn sollen – um einen jährlichen Zinß nemlich 112 livres
Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickoffer
1790 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 106
Fr. Anna Maria geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel eheliebstin
in gegensein H. Jacob Christoph Zollickoffer des handelsmanns – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständig mit N° 7 bezeichnet ane der Steinern manns gaß, einseit neben H. Reichard dem handelsmann, anderseit neben Mr Starck dem schneider, hinten auff Mr Schatt den tuchscherer
La maison revient à leur fille Marguerite Madeleine qui épouse en 1777 le marchand Jean Geoffroi Engel, fils du pasteur Philippe Jacques Engel : contrat de mariage, célébration
1777 (5.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren: und Vorachtbahre Johann Gottfried Engel, leediger Handels-Mann und burger allh. zu Straßburg, weÿl. S. T. H. M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Pfarrers zu St: Thomas und des dasigen Stiffts Canonici auch burgers allh: mit Fr. Maria Salome geb. Kipsin ehelich erzeugter Sohn, als Brautigam, ane einem,
So dann die Viel Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Margaretha Magdalena Hetzelin, Herrn Jacob Friderich Hetzel jun: Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers hieselbsten, mit Frauen Annæ Mariæ geb. Stammin ehelich erzeugte Tochter, als Braut, am andern Theil
So beschehen (…) Dienstag den 5. Augusti Im Jaht der gnaden 1777 (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Brautigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175 n° 41)
Im Jahr 1777, Montags den 13. Octobris, nachmittag umb vier uhr sind (…) ehelich copulirt und Christlich eingesegnet worden H Johann Gottfried Engel lediger Handelsmann und burger allhier Hn M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Evangelischen Pfarrers und Canonici Zu St Thomæ, auch burgers allhier, und deßen hinterlaßener Wittib Frau Maria Salome gebohrner Kipßin, ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr Margaretha Magdalena Hetzelin Hn Jacob Friderich Hetzels Lederhändlers und burgers allhier und Frau Anna Maria gebohrner Stammin, ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Bräutigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als Braut (i 227, proclamation Saint-Thomas f° 37-v n° 74)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère du mari rue de la Douane face à la Grue. Les apports du mari s’élèvent à 862 livres, ceux de la femme à 837 livres.
1778 (2.1.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) n° 297
Inventarium über Herrn Johann Gottfried Engel des Handels: Manns und Fr. Margarethæ Magdalenæ Hetzelin, beeder Ehe-Persohnen u. burgere allh. Zu Straßb. einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet im Jaht 1778 – einander in ihren den 13. Octobris letzt abgewichenen 1777.en Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht u. sich in der den 5. aug. jüngst aufgerichteten Eheberedung §° 3° für Eigen u. unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Jakob Friedrich Hetzel des jüngern Rothgerbers u. Lederhändlers auch b. allh: zu Straßb. der Ehefr: leibl. Vaters u. hierzu erbettenen beistands, wie auch fr. Mariæ Salome Engelin geb. Kipsin des Eheherrn Leibl. Mutter, Straßburg in einem an dem Crahn gelegenen von dißortigen Eheleuthen Lehnungsweiße bewohnenden behauß. Auf Freÿtag den 2. Januarÿ Anno 1778.
Wittems Verfangenschaft den Eheherrn angehend Nach außweißung der über weÿland Herrn M. Philipp Jacob Engel gewesenen Pfarrers und Canonici Zu St: Thomä u. b. allh. Zu Straßb. des Eheherrn leibl. Vaters seel. Verlaßenschafft durch mich den hieseitigen Inventier Notarium den 9. Junÿ 1777. gepflogen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn unverändert vorbehaltenen Guths, Sa. Hausraths 128 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring 79 lb, Sa. der baarschafft 507 lb, Summa summarum 726 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige Hälffte an hernach beschriebenen haussteuren anlangend 136, Des Eheherrn Vermögen 862 lb
Dießmnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Hausraths 219 lb, Sa. Silbers 39 lb, Sa. goldener Ring 115 lb, Sa. der baarschafft 327 lb, Summa summarum 701 lb – darzu kombt die hälfte ab denen hernach beschiebenen haussteuren 136 – der Ehefrauen vermögen 837 lb
Marguerite Madeleine Hetzel se remarie en 1780 avec le marchand Jean Michel Magnus, fils de Jean Jacques Magnus de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1780 (11.9), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren u. vorachtbahre Herr Joh: Michael Magnus, leediger Handels Mann und burger allhier Zu Straßburg, als bräutigam, beiständlich seines leibl. Vaters herrn Joh: Jacob Magnus des burgers in Schiltigheim, ane einem,
So dan die Viel Ehren: und tugendbegabte frau Margaretha Magdalena Engelin gebohren Hetzelin weÿland herrn Johann Gottfried Engel, gewesenen Handels-Manns und burgers allhier nachgelaßene Wittib, als braut auch mit beÿstand ihres leibl. Vaters herr Jacob Friderich Hetzel des jüngen, lederhändlers u. ebenfalls burgers hieselbsten am andern theil
So geschehen in fernerem beiseÿn herrn Jacob Friderich Hetzel des ältern Lederhändlers u. bs. allh: der frau Braut geehrten hern großvaters, herrn Joh: Friderich Stamm E. E. großen Raths wohlverdienten beÿsitzers ihres Herrn Oncle, und herrn Johann Jacob Stempfel des Gastgebers u. auch bs. alhier des H. Bräutigambs leibl. herrn Schwagers, die sich als Zeugen beneben denen hochzeit. Persohnen (…) eigenhändig unterschrieben haben, Straßburg auf Sambstag den Elfften Novembris anno 1780 unterzeichnet Joh: Michael Magnus als Brautigam, Margaretha Magdalena Engelin als Baut
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73 n° 145)
Im Jahr 1780 den 4. Decembris Vormittag gegen eilf Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Michael Magnus der ledige Handelsmann und burger allhier Herr Johann Jacob Magnus, des burgers und Einwohners in Schiltigheim mit frau Maria Magdalena gebohren Rheinin ehelich erzeugter Sohn und frau Margaretha Magdalena gebohrner Hetzelin weiland Herrn Johann Gottfried Engel gewesenen handelsmanns und burgers allhier nachgelaßener Wittib (unterzeichnet) Joh: Michael Magnus als hochzeiter, Margaretha Magdalena Engelin als hochzeiterin (i 77)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Dauphin place de la Cathédrale. Le montant des apports n’est pas calculé.
1781 (9.6.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 145
Inventarium über Herrn Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethä Magdalenä gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichtet Anno 1781. (…) und vermög der vor Herrn Notario Johann Daniel Schweighäußern aufgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben, auf freundliches ansuchen und begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten und Zwar Sie die Ehefrau beiständlichen Herrn Jacob Friedrich Hetzels, des jüngern Rothgerbers, Lederbereiters und burgers dahier, ihres Leiblichen Vaters (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag d. 9. Junÿ A° 1781.
In einer allhier in Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen Zum Dauphin geschildeten nicht hierhero gehörigen bierbehausung folgendermaßen sich befunden
Widems Verfangenschaft Davon das Eigenthum dießortiger Ehefraun nach absterben Fr. Maria Salome Engelin gebohrene Kipßin auch Weiland S.T. Herrn Pfarrers Engels seelig. hinderlaßener Fraun Wittib anfällig ist
Waaren zur handlung gehörig
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Eheherrn Vermögen belangend, Sa. Hausraths (-), Sa. Silber geschirr und Geschmeids (-), Sa. goldener Ring (-), Sa. Schulden (-), Summa summarum (-)
Jean Michel Magnus et Marguerite Madeleine Hetzel font dresser un état de leurs biens. Ceux du mari présentent un passif de 4 660 livres, ceux de la femme s’élèvent à 1 079 livres.
1781 (22.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 166
Inventarium über Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethæ Magdalenæ gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg der Zeit besitzende activ Nahrungen und Zu bezahlende Passiv Schulden errichtet Anno 1781.
(…) auf Requisition ihr der Ehefrauen beÿständlich Herrn Peter Hochdörffers, des Metzgers und Burgers dahier, um willen dieselbe wegen obhandenen dringenden Passiv Schulden pro obtinendo Beneficio Cessionis coram Competente in Unterthänigkeit eingekommen ist (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag d. 22.ten Novembris 1781.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münster Platz gelegenen Zum Dauphin geschildeten bierbehausung nicht hierhero gehörigen folgendermaßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefraun guth belangend, Sa. Hausraths 224, Sa. Silbers 27, Sa. Golds 50, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 727, Summa summarum 1229 lb – Schulden 150, Compensando 1079 lb
Des Ehemanns Guth betreffend, Sa. Hausraths 144, Sa. waren zur handlung 842, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 204, Summa summarum 1199 lb – Schulden 5860 lb, In vergleichung 4660 lb – Sa. zweifelhaffte schulden 970
Copia der Eheberedung (…) Sambstags den 11. Novembris Anno 1780, Schweighäuser Notarius
Jean Michel Magnus et Marguerite Louise Hetzel vendent la maison au négociant Isaac Bernheim moyennant 10 500 francs
1808 (7.1.), Strasbourg 12 (17), M° Wengler n° 2937
Jean Michel Magnus commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg rue de l’homme de Pierre n° 7 et Marguerite Louise Hetzel
à Isaac Bernheim négociant domicilié marché aux poissons n° 113
Une maison a rez de chaussée et deux étages et petit bâtiment de derrière cour Pompe et tres fonds avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7, d’un côté la veuve Starck, de l’autre la veuve Reichard, devant ladite rue, derrière le Sr Rensch drapier – acquis des héritiers Anne Marie Stamm veuve de Jacques Frédéric Hetzel tanneur mari de la covenderesse et en partie quant à un cinquième celle ci l’a hérité de la D° sa mère, contrat de vente reçu M° Übersaal le 22 fructidor 11 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement, acp 104 f° 107-v du 7.1.
Isaac Bernheim prend le nom d’Ignace Bernheim
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808) f° 113-v
671. Bernheim Ignace – Pardevant Nous Adjoint au maire officier de l’Etat Civil (…) s’est présenté Isaac Bernheim, négociant, domicilié den cette ville Rüe de l’homme de pierre N° 7 lequel nous a déclaré conserver le nom de Bernheim pour nom de famille et prendre celui d’Ignace pour prénom (signé) Isaac Bernheim (apresent) Ignace Bernheim (i 114)
Natif de Zillisheim en haute Alsace, Ignace Bernheim meurt célibataire en 1811 en délaissant pour héritiers sa mère et ses frères et sœurs.
1811 (27.6.), Strasbourg 2 (34), M° Knobloch n° 5169
Inventaire de la succession d’Ignace Bernheim, négociant décédé le 21 juin 1811 – à la requête de 1. Sophie Lazare, veuve en premières noces de Benoit Bernheim et en secondes noces de Joseph Lang, les deux commerçants à Dirmenach en qualité d’héritière pour les 10/40, 2. Lazare Bernheim commerçant à Ligenheim, 3. Benoit Bernheim commerçant à Ziligsheim, 4. Louise Bernheim épouse de Michel Meyer commerçant à Altkirch, 5. Thérèse Bernheim épouse de Jean Dreyfuss commerçant à Pfroeningheim, héritiers pour 27/40, 6. ladite veuve Bernheim en qualité de tutrice naturelle de Philippe Lang mineur héritier pour 3/40, héritiers de leur fils, frère germain et utérin décédé célibataire
dans la maison mortuaire rue de l’Homme de Pierre n° 7 – dans un cabinet servant de comptoir, dans la cuisine à côté du comptoir, dans le salon servant a la filature donnant sur la rue, au grenier séchoir, dans le corps de la fabrique, dans une chambre a côté du poele, dans une chambre au second donnant sur la rue, dans la chambre a côté servant de salon, dans l’écurie, au premier étage dans la chambre principale ayant vue sur la rue, dans la chambre a côté de l’escalier ayant vue sur le vestibule, dans la cuisine, au second étage dans une chambre éclairée sur le vestibule, dans la cuisine, au troisième étage mansardes, chambre des servantes ayant vue sur la rue, dans l’antichambre, au grenier
dans une maison de campagne du défunt à la Robertsau derrière l’auberge ou pend pour enseigne a la couronne d’or, dans une chambre éclairée sur le jardin et la rivière, dans la chambre a côté, dans le logement de Frick – total des meubles, marchandises 39.774 fr, numéraire 1200 francs
Relevé des papiers et registres 16) vente par Anne Marie Mann veuve de Jean Daniel Schweighaeusser notaire et Louise Schweighaeusser épouse de Christmann Frédéric Roeder négociant à Manheim d’une maison avec petite cour et jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 4 juin 1808
17) vente par Jacques Schmitt maçon à la Robertsau et Marie Heid d’un petit jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 29 juillet 1808
18) d’une une campagne à la Robertsau devant M° Wengler le 10 février 1810
dettes actives 67 233 fr, dettes douteuses 7245 fr
Immeubles. Une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite L’homme de pierres n° 7, d’un côté M Koch employé a la Douane de l’autre M Proesamlé tonnelier (interrompu)
une maison, petite cour, petit jardin, appartenances et dépendances sise à la Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté les héritiers Georges Heid de l’autre la maison d’école des catholiques, derrière les héritiers Schwing, chargée d’une rente foncière de 80 c payable à la ville – acquis par contrat pass& devant M° Knobloch le 4 juin 1808
Plus un petit jardin à ladite Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté Salomée Sperling de l’autre l’immeuble prédésigné, derrière Jacques Goll, devant le chemin, acquis par titre cote 17. Ces deux immeubles ont été réunis en un seul Enclos, estimé à 200 fr de revenu en capital 4000 francs
Une campage à la Robertsau consistant en maison, grange, écurie, gloriettes et jardin, ensemble de la contenance de 75 ares canton Oberau Breuschweeg attenant à la propriété du Sr Weber aubergiste de l’autre au Sr Zaepffel membre du corps législatif et Président du Tribunal Civil de Strasbourg devant route derrière le sentier de la Preusch – acquis par contrat titre sous n° 18, estimé à 5000 fr de revenu en capital 10.000 francs
total des immeubles 34.000 fr, total général 142.208 fr, passif 77.414 fr
Enregistrement acp 117 F° 115-v du 5.7. (vacation du 5.7.) enregistré F° 126 du 13.7.
Décès, Strasbourg (n° 1040)
Déclaration de décès faite le 22 juin 1811. Ignace Bernheim, âgé de 42 ans, né à Zillisheim, Haut Rhin, Négociant, non marié, domicilié maison où il est mort Rue de l’homme de Pierre N° 7 le 21 du présent mois à quatre heures du soir. Fils de feu Benoit Bernheim, négociant à Zillisheim, et de Sophie Lazare. Premier déclarant, Salomon David Bernheim, âgé de 65 ans, Circonciseur, oncle [in margine :] Apoplexie (i 74)
La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal. L’acquéreur est le négociant Chrétien Daniel Strohl
1814 (25.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 75, n° 23
Cahier des charges. M° Dietrich avoué près le Tribunal de Première Instance et les Sieurs Louis Steinheil et Nicolas Joseph Mathis, les deux négociants associés, en qualité de créanciers de Rose Bernheim veuve de Benoît Bernheim, négociant en qualité de tutrice de Nanette Bernheim procréée avec le défunt, duquel cette dernière est unique héritière, et de Lazare Bernheim aussi négociant, lesdits Benoît et Lazare Bernheim ci devant associés cohéritiers et liquidateurs du commerce de feu Ignace Bernheim négociant en cette ville de la somme de 3000 francs de principal par jugement du Tribunal civil en date du 12 août 1812 et deux jugements du Tribunal de commerce des 9 octobre et 19 mars derniers
à M° Dietrich – Déclaration d’enchère, au nom de Chrétien Daniel Strohl négociant
Suit la désignation des objets saisis, une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierres n° 7, d’un côté la veuve de Jean Frédéric Reinhard, de l’autre Jean Frédéric Broesamlé, derrière différents voisins, devant la devant rue. Cette maison est batie en pierre et a rez de chaussée et deux étages avec mansardes et greniers, elle a son entrée par une porte cochère par ladite rue, une cour par laquelle il y a entrée, un puits s’y trouve, une remise est en face, le rez de chaussée est composé d’un magasin et un comptoir prenant jour dans ladite rue par où ils ont leur entrée, un corridor et un appartenent sur le derrière, les premier et second étage sont composés de plusieurs appartemens plus ou moins grands dont les principaux ont jour par la rue, deux cuisines, les mansardes sont au dessus et les greniers sont au dessous de la maison, laquelle est habitée par Lazare Bernheim une des parties saisies et par la veuve Lang – Mise à prix 6000 francs, fait le 9 septembre 1813
Adjudication préparatoire du 23 novembre – Adjudication définitive du 3 février 1814, pour 14.000 francs
La maison est attribuée après surenchère à Sophie Lazarus, veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach (mère d’Ignace Bernheim)
1814 (19.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 79, n° 32
Adjudication sur surenchère. Ce jour premier décembre est comparu M° Laemmermann avoué de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang commerçant à Durmenach, qu’ayant et admis par la Cour royale de Colmar par arrêt du 9 novembre dernier a surenchérir du quart la maison vendue par expropriation forcée à la barre dudit Tribunal le 3 février précédent à la somme de 18.000 francs, M° Dietrich avoué du Sr Steinheil et Mathes poursuivants a déclaré qu’il ne s’oppose pas à la demande, M° Gebhard avoué du Sr Chrétien Daniel Stahl adjudicataire a dit qu’il ne peut résister à la surenchère
[in margine :] L’adjudication définitive est transcrite en ce bureau volume 75 n° 43
Née vers 1753 à Frœningen en haute Alsace, Sophie Lazare épouse en premières noces Benoît Bernheim puis se remarie avec Joseph Lang, de Durmenach. Elle épouse en troisièmes noces selon le rite juif Aron Feist Salomon, de Scherwiller où elle meurt le 14 février 1830.
Décès, Scherwiller
Le 15° jour du mois de février 1830. Acte de décès de Sophie Lazare, âgée de 77 ans, décédée le jourd’hier 14 février à quatre heures du soir, née à Fréningen département du haut Rhin, domiciliée à Scherwiller veuve en secondes noces de feu Joseph Lang, vivant propriétaire à Durmenach et épouse illégitime en troisièmes noces d’Aron Feist Salomon, propriétaire à Scherwiller auquel elle était mariée d’après le rit israélite, et fille légitime de feu Elias Lazare né à Fréningen département du haut Rhin, et de feue Marie Raphaël née audit Fréningen département du haut Rhin, Sur la déclaration à moi faite par Lazare Bernheim, âge de 55 ans, Commerçant à Strasbourg, qui a dit être fils issu des premières noces de la défunte (i 6)
Sophie Lazarus vend la maison au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer et à sa femme Marie Marguerite Schützenberger
1815 (17.5.), Strasbourg 5 (42), M° F. Grimmer n° 9193
Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang vivant commerçant à Dürmenach domiciliée à Scheerwiller assitée d’Aron Feist Salomon négociant à Scheerwiller
à Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
une maison, cour, remise avec tous ses bâtiment, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Homme de Pierre n° 7, d’un côté la veuve Jean Frédéric Reichhard, de l’autre Jean Frédéric Praesamlé, derrière différents particuliers – vendue par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil de Première Instance sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim tutrice de Nanette sa fille et Lazar Bernheim négociant par adjudication devant le Tribunal et Arret de la Cour d’appel séant à Colmar le 9 novembre dernier, adjudication définitive par le juge du Tribunal de Strasbourg le 1 décembre dernier transcrit à Strasbourg le 19 décembre – moyennant 25.000 francs
enreg. f° 19 du 18.5.
Le négociant Jean Frédéric Hammer épouse en premières noces Anne Marie Melling, originaire de Rosheim, qui meurt en 1812 en délaissant deux enfants.
1812 (18.8.), Strasbourg 5 (36), M° F. Grimmer n° 7812
Inventaire de la succession d’Anne Marie Mellin épouse de Jean Frédéric Hammer négociant, décédée le 4 février dernier – à la requête de Joseph Steinninger tisserand subrogé tuteur – Dénomination des héritiers, les deux enfants procréés avec le veuf 1. Jean Frédéric 8 ans et Sophie Adèle 2 ans – mariés sans contrat de mariage
dans la maison mortuaire rue des Orphelins n° 19
garde robe 147 fr
communauté, meubles 672 fr, argenterie 40 fr, numéraire 300 fr, créances 1251 fr, total 2263 fr
Enregistrement, acp 120 F° 92 du 25.8.
Décès, Strasbourg (n° 280)
Déclaration de décès faite le 5 février 1812. Marie Anne Melling, âgée de 32 ans né à Rosheim (Bas-Rhin) Epouse de Jean Frédéric Hammer âgé de 34 ans, Marchand de Bestiaux, domiciliée et morte en cette mairie dans la maison située Ruë Salpêtrière N° 16 le 4 du présent mois, fille de feu Nicolas Melling, jardinier et de feu Madeleine Sauer [in margine :] En Couches (i 71)
Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Hammer Jean Frédéric, 1778, boucher, né à Wilbaden, (à Str. depuis) 1796, (auparavant) fossé des orphelins 12, E. 1815, dél. r. d’Austerlitz 22
id. née Schützenberger, M. Marg.te, 1788, Epouse, Strasbourg
id. Sophie Adèle, 1810, Strasbourg – décédée le 7 fev. 1822
id. Marg.te Julie, 1813, Strasbourg
Hammer, Georges Auguste, 13 avril 1818 – mort le 9 fév. 1820
Originaire de Wildbad en Wurtemberg, Jean Frédéric Hammer se remarie en 1813 avec Marie Marguerite Schützenberger
1813 (23.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8170
Contrat de mariage – Jean Frédéric Hammer veuf boucher
Marie Marguerite Schüzenberger, fille de feu Georges Jacques Schüzenberger, épinglier, et de Marie Marguerite née Heyd, en la demeure de la fiancée vieux marché aux Poissons n° 87
Enregistrement, acp 122 F° 15 du 27.3.
Mariage, Strasbourg (n° 124)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin. Jean Frédéric Hammer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 novembre 1777 à Wildbad en Wirtemberg, domicilié à Strasbourg, Boucher, veuf de Marie Anne Melling, décédée en cette ville le 4 février année dernière, fils de Jacques Frédéric Hammer, boucher à Wildbad, et de feu Marie Barbe Scheching, Marie Marguerite Schützenberger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1787 à Strasbourg fille de Georges Jacques Schützenberger, épinglier, et de Marie Marguerite Heyd, ci présente et consentante (…) ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père (signé) Johan Friedrich Hammer, Marie Marguerithe Schützenberger
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1813 (21.12.), Strasbourg 5 (39), M° F. Grimmer n° 8592
Inventaire des apports de Jean Frédéric Hammer boucher et de Marie Madeleine Schützenberger, Contrat de mariage passé le 23 mars dernier
en la demeure des conjoints quai des Orphelins n° 15 dans la maison du Sr Weiler ci devant boucher
le mari : meubles 1431 fr, argenterie 222 fr, numéraire 16.000 fr, total 17.653 fr – passif de la succession de sa première femme Anne Marie Melin 1146 fr, restent 16.507 fr
la femme : meubles 715 fr, argenterie 346 fr, numéraire 4000 fr, total général 5061 fr
Enregistrement, acp 124 F° 35-v du 27.12.
Jean Frédéric Hammer loue une cave à Philippe Huss, brasseur au Canon
1821, Enregistrement de Strasbourg, ssp 47 du 1° octobre
Bail du 27 septembre dernier – Nous soussignés Jean Frédéric Hammer marchand de bestiaux à Strasbourg d’une part
et Philippe Huss brasseur au canon en ladite ville d’autre part a été conclu le bail suivant
Le Sr Hammer donne à bail au Sr Huss pour six années consécutives commençant à la St Michel prochaine la Cave qui se trouve sous la maison du bailleur à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 à l’exception de la place séparée de lattes au bas de l’escalier, moyennant un loyer annuel de 200 francs
Prorogation du bail précédent
1828 (30.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 82-v
du 31 mars 1827 – le bail échéant le 27 septembre prochain est prolongé pour 6 ans à commencer de la St Michel prochaine enreg. le 1 octobre 1821 folio 167, Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux
au profit de Philippe Huss, brasseur
une cave sous la maison du Sr bailleur rue de l’Homme de Pierre n° 7 pour 6 années à commencer à la St Michel prochaine, moyennant un loyer annuel de 200 francs
Jean Frédéric Hammer et Marie Marguerite Schützenberger vendent la maison au fabricant de chandelles Chrétien Krentz et à Catherine Richert moyennant 20 000 francs
1830 (16.8.), Strasbourg 12 (117), M° Noetinger n° 2220
Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
à Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et Catherine Richert
une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, appartenances et dépendances, droits et aisances le tout situé à Strasbourg rue de l’Homme de pierre n° 7, d’un côté la propriété du Sr Maurer fabricant de chaises, de l’autre la Delle Osterrieth, devant la rue – avec tous les fours à l’exception de celui qui se trouve au magasin ou boutique du vendeur et celui qui se trouve dans leur chambre à coucher – acquis de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach, suivant acte reçu par Jean Frédéric Grimmer le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques volume 82 n° 30, la veuve Lang l’avait acquis à la barre du Tribunal Civil suite à l’expropriation forcée sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim agissant comme tutrice de Jeanette sa fille et Lazare Bernheim, négociant à Strasbourg, suivant adjudication au Tribunal civil et appel à Colmar le 9 novembre 1814, adjudication définitive du 1 décembre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume le 19 décembre suivant – moyennant 20.000 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 126-v du 24.8.
Originaire de Hochfelden, Chrétien Krentz épouse en 1817 Catherine Richert, originaire de Niederhaslach
Mariage, Niederhaslach
Acte de mariage célébré à la Maison commune à dix heures du matin le 26 novembre 1817. Chrétien Krentz, né d’un légitime mariage le 2 avril 1787 à Hochfelden domicilié à Strasbourg, fils de fr. Ant. Krentz, aubergiste à Hochfelden et de Françoise Fongon à Hochfelden, Catherine Richert, née d’un légitime mariage le 21 juillet 1795 fille de Florent Richert, Laboureur à Niederhaslach et de Thérèse Danzer à Niederhaslach (signé) C Krentz, Catharina Richert (i 4)
Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Krentz, Jos. Chrétien, 1786, fab. de chandelles, Hochfelden, (à Str. depuis) 1811, (auparavant) quai des bateliers 34, Entré mai 1831
id. née Richert, Catherine, 1795, Ep. Haslach, (à Str. depuis) 1817
id. Florent Adolphe, 1820, Strasbourg
id. Jn Joseph, 1824, Strasbourg
id. Charles Aug.te, 1826, Strasbourg
id. Etienne, 1827, Strasbourg
id. Victor, 1829, Strasbourg – décédé Mai 37
id. Eugène, 1830, Strasbourg – décédé janvier 36
id. Julie, 1831, Strasbourg
id. Françoise Pauline, 1834 10. oct. , Strasbourg
Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de la maison de commerce Jean-Jacques Friedel, cadet
1843 (24.2.), Strasbourg 12 (159), M° Noetinger n° 15.502
(Ouverture de crédit) 24 février 1843 – Ont comparu M. Charles Friedel, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom de la maison de commerce établie en lad. ville de Strasbourg sous la raison Jean-Jacques Friedel, cadet, dont il est le seul chef et gérant, patenté par M. le Maire de cette ville le 21 avril 1842 numéro 25 deuxième catégorie
Et M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles & D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, M. Krentz patenté par M. le Maire de cette ville le 20 juillet 1842 numéro 780 cinquième catégorie
M. Friedel au nom de la maison de commerce ouvre par ces présentes en faveur de M. & Mde Krentz un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 3000 francs & pour une durée de cinq ans à partir d’aujourd’hui
hypothèque, Une Maison située à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 consistant en différents corps de bâtiments avec cour, remise, appartenances & dépendances plus les chaudières, alambics, cuves, outils et ustensiles généralement tous les objets servant à la fabricant du savon et des chandelles, tenant d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre côté au Sr Fritsch, par devant lad. rue, par derrière le Sr Schott, appreteur de draps. Telle & ainsi que la maison se poursuit & de comporte (…) Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de la maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger, son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant led. M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 13 août 1830 dument enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 46-v
Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Marie Rose Keguelin, veuve du colonel Pierre Louis Béat Ignace Labiffe et de ses enfants
1844 (13.2.), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.566
Obligation, 9 & 13 février 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à 1° Mad. Marie Rose Keguelin, veuve de M. Pierre Louis Béat Ignace Baron Labiffe, vivant colonel de Cavalerie en retraite et chevalier de la Légion d’honneur, elle demeurant à Strasbourg
2° M. Charles Louis Labiffe, domicilié à Strasbourg fourrier à la 5° compagnie du deuxième bataillon du 34° régiment de ligne en garnison à Châlons sur Saône
3° Et à D° Louise Rose Catherine Labiffe, épouse de M. Adolphe Charles Croiset, lieutenant à la 5° compagnie du troisième bataillon dud. régiment en garnison à Mâcon, ces deux époux domiciliés à Paris, Mad. Vve Labiffe comme ayant l’usufruit viager du montant du capital prêté par les présentes et M. Charles Labiffe et Mad. Croiset ses deux enfants comme ayant la nue propriété de ce même capital, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, une maison située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remises, appartenances et dépendances, plus les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles et généralement tous les objets servant à la fabrication du savon et des chandelles, tenant le tout d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre au Sr Fritsch, par devant lad. rue par derrière le Sr Scholl apprêteur de drap (…). Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de lad. maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)
Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Charles Grün
1844 (30.7.), Strasbourg 12 (164), M° Noetinger n° 17.021
Obligation, 30° Juillet 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse à ce dûment autorisée par son mari, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Charles Grün, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant, la somme de 4000 francs
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que ledit immeuble leur appartient en vraie et incommutable propriété aux termes d’une vente qui leur a été faite par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg devant ledit M° Noetinger le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)
Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Xavier Stintzy, de Mutzig
1845 (20.8.), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.942
Obligation. 20 août 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien & légitimement
à M. Xavier Stintzy, marchand épicier demeurant à Mutzig, créancier ci présent & acceptant, la somme principale de 2550 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différens corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances & dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété aux termes d’un acte de vente passé devant ledit M° Noetinger soussigné le 16 août 1830 par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)
Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Sébastien Lien, vigneron à Mutzig
1845 (3. 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.968
Obligation. 3 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. Sébastien Lien, vigneron demeurant à Mutzig, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 1150 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété & qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 31.250 francs, due différentes personnes suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 10 août dernier & autres actes y relatés.
Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de François Joseph Hertrich, fabricant de savon à Colmar
1845 (16 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 18.000
Obligation. 16 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant en cette ville, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. François Joseph Hertrich, fabricant de savon demeurant à Colmar, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 300 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 32.400 francs, due divers créanciers suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 3 septembre courant & autres actes y relatés.
La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal civil à Charles Grün
1846 (7.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 445 (2671) n° 81, le 7 février 1846 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement dont la teneur suit. Cahier des charges, clauses et conditions de la vente de l’immeuble ci après désigné par expropriation forcée à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg. M. Frédéric Traut avoué exerçant audit tribunal civil, chargé d’occuper pour le sieur Frédéric Mannnerger, majeur, commis négociant domicilié à Strasbourg, déclare que ledit Mannberger est créancier du sieur Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et de Dame Catherine Richert, son épouse conjoints demeurant et domiciliés audit Strasbourg d’une somme de 500 francs échue depuis le 13 mai dernier en vertu d’un transport obligatoire reçu M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble saisi sur lesdits conjoints Krentz. Une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7 autrefois et aujourd’hui rue de l’ail n° 28, d’un côté le sieur Fritsch marchand de vins de l’autre Monsieur Uebersaal docteur en médecine, cour, appartenances et dépendances. Cette maison consiste en rez de chaussée dans lequel se trouve un atelier de fabricant de chandelles surmonté de deux étages et de greniers le tout bâti en pierres et couvert en tuiles. Le sol de cet immeuble a une de la contenance de 2 ares 15 centiares, ledit immeuble est imposé à la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’extrait dont copie suit. Section O n° 21 rue de l’homme de pierre numéro 7 en nature de maison d’une la contenance de 2 ares 15 centiares de première classe, évalué à un revenu net de 108 francs et en nature de sol évalué à un revenu (-). Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant met ledit immeuble à prix pour servir de première mise lors de l’adjudication à la somme de 6000 francs. Fait à Strasbourg le 23 septembre 1845.
(f° 136-v) Publication. L’an 1845 le 31 octobre (…)
(f° 137) Première adjudication. L’an 1845 le 5 décembre
Adjudication définitive. L’an 1846 le 9 janvier à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville (…) article unique du cahier des charges consistant en une maison avec cour appartenances et dépendances contenant un atelier de fabrication de savon et de chandelles avec tous les objets mobiliers attachés comme immeubles par destination à ladite maison, notamment les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles & généralement tous les objets servant à la fabricant de savon et de chandelles, sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre numéro 7 aujourd’hui rue de l’ail numéro 28 entre le sieur Fritsch marchand de vins et Monsieur Uebersaal docteur en médecine, crié pour 6000 francs
Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Schneegans avoué à la somme de 28.700 francs
(f° 138) Déclaration de command. L’an 1846 le12 janvier au greffe du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg Est comparu M° Schneegans avoué lequel a déclaré avoir enchéri à l’audience des criées de ce siège du 9 du courant pour et au nom du Sieur Charles Grün, négociant demeurant à Strasbourg
Le fabricant de savon George Richert loue une cave de la maison au marchand de vins Fritsch
1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 67 du 22.11.
du 22 novembre 1866. Bail – M. George Richert fabt. de savon à Strasbourg loue par les présentes
au Sr Fritsch marchd. de vins en ladite ville
la cave de sa maison rue de l’Ail N° 21 dont l’entrée est dans la cour de la dite maison, moyennant un loyer annuel de 240 francs payable par trimestre avec 60 francs. Les tonneaux, chantiers, tout ce qui se trouve dans la dite cave appartient à M. Fritsch. La durée du bail est fixée du jour de la signature du présent bail pour finir le premier janvier 1863.
Charles Grün et Wilhelmine Christmann vendent la maison au marchand de vins Théophile Jonathan Rhein et à sa femme Louise Lœsling
1861 (26.6.), Victor Noetinger (Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 860 (3006) n° 83 le 10 juillet 1861)
Ont comparu Monsieur Charles Grün propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse de lui dument assistée et autorisée à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de l’ail numéro 3 ancien et n° 21 nouveau tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à Monsieur Fritz marchand de vins, par devant la rue, par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Schott, ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies & autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. elle a été prononcée au profit de Monsieur Grün moyennant le prix de 28.700 francs (…). La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père et prédécesseur immédiat de M° Victor Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs qui a fait l’objet d’un ordre judiciaire entre les créanciers des époux Hammer (…) Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Düssenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur Rose Bensheim veuve de Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Monsieur Lazare Bensheim négociant tous de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Prix 22.000 francs (…) Etat civil. Les vendeurs déclarent sous les peines de droit qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer et son collégue notaires à Strasbourg dans le cours de l’année 1820.
acp 500 (3 Q 30 215) f° 25 du 3.7.
Originaire de Schiltigheim, le cabaretier Théophile Jonathan Rhein épouse en 1851 Louise Lœsling, fille de l’huissier Jean Zacharie Lœsling
Mariage, Schiltigheim (n° 5)
Le 8 mai 1851 à onze heures du matin. Acte de mariage de Gottlob Jonathan Rhein âgé de 30 ans né à Schiltigheim le 15 janvier 1820, profession de cabaretier domicilié à Strasbourg, fils légitime majeur de Rhein Gottlob Jonathan, âgé de 58 ans, profession de Marchand de bestiaux domicilié à Schiltigheim, présent et consentant, et de feu Ehrhradt Catherine Salomé en son vivant domiciliée à Schiltigheim, y décédée le 8 janvier 1827, et de Louise Loessling, sans profession, domiciliée à Schiltigheim, âgée de 19 ans, née à Schiltigheim le 27 mars 1832 fille légitime mineure de feu Loessling Jean Zacharie en son vivant profession d’huissier domicilié à Schiltigheim y décédé le 27 mars 1843 et de Piquet Julie agée de 42 ans profession de rentière domiciliée à Schiltigheim (…) s’il a ét fait un contrat de mariage, il nous a répondu il en a été fait devant M° Roudolphi Notaire en cette commune suivant son certificat en date du 22 avril 1851 (i 4)
Jonathan Rhein loue le débit de vin à Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 10 du 8.8.
du 22 juin 1862. Bail – Le soussigné Sr Jonathan Rhein, marchand de vin à Strasbourg donne à bail pour trois, six ou neuf années à partir du 24 juin courant
à Louise Dorothée Amélie Milius veuve du Sr Frédéric Schlund vivant horloger à Strasbourg, qui l’accepte
un établissement de débit de vin avec logement sis dans la maison rue de l’ail N° 21 à Strasbourg, composé comme suit, 1° le rez de chaussée comprenant une grande salle, une petite salle et une chambre y attenante, 2° tout le premier étage et une chambre de domestique au 3° étage et une chambre à linge sale au 4° étage, 3° La cave sous le rez de chaussée et une petite cave à légumes, une remise et le droit de jouissance de la buanderie et du grenier commun. Dans la location sont compris trois poëles en fayence, un poële en fonte avec tuyaux, un âtre économique, plus le compteur avec conduits à gaz et 8 becs au rez-de-chaussée. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 1000 francs
Théophile Jonathan Rhein et Louise Lœsling vendent la maison au commis négociant Adolphe Hosch
1864 (3.12.), M° Flach (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1002 (3178) n° 16 du 8 décembre 1864
Ont comparu Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’ail N° 21 tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à M. Ferdinand Fritz marchand de vins, par devant la rue et par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Appell. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Grün, propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux terles d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 27 juin 1861. Cette vente est faite moyennant le prox de 22.000 francs à compte duquel 2000 francs ont été payés comptant (…). Les époux Grün sont devenus propriétaire des dits immeubles au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père notaire à Strasbourg le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Dusenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur dame Rose Bensheim veuve de Monsieur Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Lazare Bensheim négociant à Strasbourg suivant procès verbal d’enchères et d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Entrée en jouissance (…) Prix 24.000 francs (…)
acp 538 (3 Q 30 253) f° 44-v du 5.12.
Le commis négociant Adolphe Hosch épouse en 1852 Sophie Caroline Fetter
1852 (10.6.), Strasbourg 13 (65), M° Flach n° 1191
Contrat de mariage – Ont comparu M. Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Jonathan Emanuel Hosch, en son vivant maréchal ferrant et de D° Sophie Faudel sa veuve demeurant à Strasbourg, futur époux stipulant sous l’assistance de sa mère d’une part
Et Melle Sophie Caroline Fetter, majeure demeurant à Strasbourg, fille de feu le Sr Jacques Fetter en son vivant crieur à la salle des ventes à Strasbourg & de D° Sophie Hobart sa veuve demeurant enladite ville, future épouse stipulant sous l’assistance de sa mère d’autre part
acp 410 (3 Q 30 125) f° 65 du 11.6. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent en argent comptant et literie montant à 800 francs
les apports de la future épouse consistent en meubles & effets mobiliers estimés article par article à 1152
Donation mutuelle par les futur au survivant deux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible à la portion légale en cas d’existence d’enfants
Sophie Caroline Fetter meurt en 1854 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Frères.
1864 (12.3.), Strasbourg 13 (90), M° Flach (Jean Georges)
12 mars 1864. Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Adolphe Hosch, négociant, et Sophie Caroline Fetter
A la requête de M. Adolphe Hosch, négociant demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et dame Sophie Caroline Fetter son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant le soussigne notaire Flach en date du 10 juin 1852, 2° comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de cette dernière aux termes dudit contrat de mariage, 3° et en qualité de père et tuteur légal de de ses 5 enfants mineurs issus de son mariage avec la défunte et qui sont Charles Adolphe Hosch né le 18 février 1853, Sophie Caroline Hosch née le 11 mai 1854, Louis Hosch né le 15 novembre 1855, Emilie Eugénie Hosch née le 21 septembre 1857 Et Albert Jules Hosch né le 19 novembre 1858. En présence de M. Benjamin Kügler Négociant demeurant à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur desdits cinq enfants mineurs Hosch (…) lesdits mineurs Hosch habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un cinquième de feue leur dite mère
dans une maison sise à Strasbourg, rue des frères n° 11 où la Dame Hosch est décédée le 5 mars 1864.
Description et estimation du mobilier, dans la salle à manger, au salon
acp 530 (3 Q 30 245) f° 93 du 14.3. (succession déclarée le 25 août 1864) Communauté, mobilier 2317
acp 532 (3 Q 30 247) f° 58-v du 4.5. (vacation du 2 mai) Communauté, argent 120, créances Kügler 31.330, assurance sur la vie 18.000
Succession, garde robe 764, remploi 1152
Le veuf déclare renoncer à son usufruit
Adolphe Hosch se remarie en 1864 avec Julie Lydie Schmidt : contrat de mariage, célébration
1864 (22.8.), M° Flach (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Adolphe Hosch, commis négociant à Strasbourg veuf avec un enfant de Sophie Caroline Fetter d’une part
Julie Lydie Schmidt, majeure à Strasbourg d’autre part
acp 535 (3 Q 30 250) f° 53-v du 22.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent 1) en ceux constatés par inventaire reçu Flach le 12 mars 1864, 2) mobilier 1400, 3) argent 4100
Ceux de la future épouse consistent 1) mobilier estimé ci 1000, 2) argent ci 100
Donation par lle futur à la future de l’usufruit des biens de la communauté, caduque en cas de convol en secondes noces
Donation par la future au futur de la pleine propriété de toute sa succession réductible à l’usufruit de moitié en cas d’enfants
Mariage, Strasbourg (n° 404)
Du premier septembre 1864. Acte de mariage de Adolphe Hosch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mai 1824 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commis négociant, veuf de Caroline Sophie Fetter, décédée à Strasbourg le 5 mars 1864, fils de feu Emanuel Jonathan Hosch, agent de police décédé à Strasbourg le 16 juin 1842 et de Sophie Faudel, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante
Et de Julie Lydie Schmid, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 mai 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Charles Frédéric Schmid, pensionnaire de la Ville, décédé à Strasbourg le 9 avril 1860 et de feu Dorothée Besserer décédée à Strasbourg le 14 décembre 1863 (…) il a été passé le 22 août denier un contrat de mariage par devant M° Jean Georges Flach notaire à Strasbourg (…) Témoins Charles Schmid, âgé de 41 ans, rentier, frère de l’épouse, Louis Schmid, âgé de 38 ans, mécanicien, frère de l’épouse (signé) Adolphe Hosch, Julie Lydie Schmid
Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent le droit de surbâtir leur pignon commun
1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646)
f° 46-v du 2.9.
Convention – Cejourd’hui 29 août 1867, il a été convenu entre le Sr Hoche Adolphe propriétaire d’un immeuble sis à Strasbourg rue de l’ail n° 21 d’une part
et le Sr Charles Bornemann, propriétaire d’un immeuble adjacent rue des tonneliers n° 15 d’autre part
1° les deux parties ayant sur une partie des façades postérieures un pignon commun, les toitures à la hauteur du 3° Etage sont séparées par un chenal servant à l’écoulement des eaux des deux parties. D’un commun accord les deux propriétaires se donnent le droit de surbâtir les dites façades d’un Etage et à l’aplomb du bord du chenal en y établissant les jours et vues qui se trouvent actuellement dans la toiture, soit sous forme de croisée, ou lucarnes, le déplacement du chenal en pierre sera aux frais de celui des propriétaires qui le dérangera dans son travail, 2° pour l’avantage du jour des deux propriétés, le sieur Bornemann s’engage à placer sa nouvelle façade à 70 centimètres en retrait de la gauche du chenal, à ne s’oppposer en rien à la fermeture des trois vues qui se trouvent dans le mur de séparation à hauteur de son deuxième étage, à condition que le sieur Hoche lui fasse établir un système de fenêtres à tabatière prenant le jour dans cette ruelle suivant le système qu’il jugera le plus convenable pour éclairer les pièces prenant le gour par le fait du relèvement du chenal, en cas de contestation entre les parties au sujet du mode d’exécution du travail le sieur Hoche remettra au Sr Bornmann une somm de cent francs lui faisant
Adolphe Hosch et Julie Schmid hypothèquent la maison au profit du brasseur Jacques Diemer
1870 (8.8.), Strasbourg 13 (98), M° Flach (Jean Georges) n° 7683
Du 8 août 1870. Obligation de 10.000 francs – Ont comparu Mr Adolphe Hosch négociant et sous son autorisation D° Julie Schmid son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
a Mr Jacques Diemer, brasseur demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 10.000 francs (…)
Affectation hypothécaire, une propriété située à Strasbourg rue de l’Ail n° 21, et composée de deux corps de bâtiments attenant l’un à l’autre, celui donnant dans la rue de l’ail élevé sur cave voûtée et comprenant rez de chaussée, trois étages et greniers, l’autre donnant dans la cour, élevé sur cave voûtée comprenant rez de chaussée, quatre étage et greniers, cette propriété tenant d’un côté à M. Stoeber médecin, de l’autre côté à M. Ferdinand Fritsch marchand de vins, pardevant la rue et par derrière M Meyer et Mr Appel. (…)
Origine de la propriété. Cet immeuble hypothéqué appartient aux époux Hosch pour avoir été acquis par eux de M. Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et D° Louise Loesling demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Flach notaire soussigné et son collègue notaires à Strasbourg le 3 décembre 1854 qui contient l’établissement de la propriété antérieure.
Adolphe Hosch meurt en 1888 en délaissant cinq enfants de son premier mariage.
1888 (11.7.), M° Mossler
11, 12 & 14 Juli 1888. Erbverzeichnis nach dem Ableben des Kaufmanns Adolph Hosch in Straßburg wohnhaft gewesen, wo er am 29. Februar 1888 gestorben ist, auf Anstehen von I. Julie Lydie Schmid, ohne Gewerbe in Straßburg Wittwe des H. Hosch, handelnd eigenen Namens wegen der Errungenschaft gemeinschaft welche auf Grund Ehevertrags des Notars Flach in Straßburg vom 22. August 1864. zwischen irem gewesenen Ehemann und ihr bestanden hat, und als Schenknehmerin seines Kindtheiles des Nachlasses ihres Ehemanns auf Grund des erwähnten Ehevertrags und eines eigenhändigen Testaments hinterlegt in der Amtsstube des amtierenden Notars am 3. März 1888.
II. von dem Bevollmächtigten von Adolph Karl Hosch, Prokurist in Nizza, III. von dem Bevollmächtigten von Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, IV. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, letzterer handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, V. von dem Bevollmächtigten von Carl Theodor Julius Lix, und dessen Ehefrau Emilie Eugenie Hosch in Paris, die genannten Adolph Carl Hosch, Ehefrau Kern, Ludwig Hosch, Albert Julius Hosch und Ehefrau Lix sind die einzigen Erben je zu einem Sechstel im Nachlasse ihres Vaters genannten Hosch und der Wittwe Hosch zu 1/6.
acp 804 (3 Q 30 519) f° 77-v n° 1615 du 17.7. (Sterbefallerkl. Bd. 156 Bl. 64 n° 50, 17 VIII 1888) Mobilien der Gütergemeinschaft geschätzt zu M. 3915, bares Geld am Todestage 1682
Kleidungsstücke und Schmucksachen des Erblassers 306
Nach dem Absterben von Sophie Caroline Fetter ersten Ehefrau Hosch, welche von den obengenannten fünff Kindern beerbt worden ist, wurde durch Notar Flach in Straßburg am 12. März 1864 ein Erbverzeichnis errichtet
Laut einer Vormundschafts Rechnung vor dem amtiendenen Notar vom 13 & 26 November 1878 hat p. Hosch beden Söhnen Adolph Carl Hosch und Ludwig Hosch ihr mütterliches Erbe mit je 4240 ausgeliefert
Rückbringen, Ehefrau Kern hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Flach in Straßburg vom 10. September 1872 einen Betrag von 4616 zurückzubringen
Ehefrau Lix hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Loew in Straßburg vom 14. September 1881 einen Betrag von 3840 zurückzubringen
der Erblasser hat diese beiden Beträge aus der Gütergemeinschaft Hosch Schmid genomme, und schuldet dafür Ersatz
der heutige Erblasser war zu Gunsten seiner überlebenden Wittwe bei der Lebensversicherungs gesellschafft La Nationale in Paris 1) zufolge einer Polize vom 28. Aprilis 1864 zu 9600, b) laut einer Polize vom 27. Junÿ 1862 zy 6400 gegen einer Prämie von 193. jährlich
Wittwe Hosch ist bei der Lebensversicherungs gesellschaft M° Phénix mit den Sitze zu Paris zufolge Polize vom 21. October 1872 zu 8000 gegen einer Prämie von 201. Mark versichert. Ane Prämien wurden bezahlt für a) den Erblasser 11.989, b) der Wittwe 3225, Zusammen 14.194, davon gehen (…) bleiben noch 10.982, wofür die Wittwe Ersatz schuldet. Die Erben verlangen (…)
Ersatzansprüche der Eheleute Hosch (…) 42.024, davon gehet ab 21.458, bleiben noch 20.566, und in baarem Geld 4400, Zusammen 24.966
Vergütungen. Eheleute Hosch Schmid schulden an die Gütergemeinschaft (…) 10.456 und 10.982
Activanstaende der Gemeinschafft (…) 157.807, weitere Activanstaende 7148
Liegenschaft der Gemeinschafft, Ein Wohnhaus mit Hof, Stall und Zubehör in der Gemeinde Wangen Sondergasse N° 120 Flur D n° 262 mit 1 Ar 25
Passiv masse 13.251
die Wittwe beanspricht die gesetzliche Unterhalt mit 650 und für die Kinder 200.
Testament et acte de notoriété
1888, M° Mossler
3. Maertz 3. – Hinterlegung des eigenhändigen Testament dahier am 29. Februar 1888 verstorbenen Adolph Hosch (…) Privaturkunde von Januar 1888
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41 du 6.3.
5. März 1888. Offenkunde woraus erhellet daß Adolph Hosch, ehemals Kaufmann hier den 29. Februar 1888 gestorben ist und als einige Erben hinterlassen seine fünf Kinder Karl Adolph Hosch, Bankier in Nizza, Sophie Caroline Hosch Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, Ludwig Hosch, Kaufmann hier, Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix Kaufmann in Paris, Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41-v du 6.3. Mossler 5.3.
Liquidation de la communauté entre Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid
1889 (18.7.) M° Mossler
Liquidation und Theilung Gütergemeinschaft Adolph Hosch und Julie Lydia Schmid
1. der Gütergemeinschaft, welche bestanden zwischen Adolph Hosch, Kaufmann zu Straßburg, gestorben hier am 29. Februar 1888 und dessen überlebenden Ehefrau Julie Lydie Schmid, 2. des Nachlasses des genannten Adolph Hosch,
zwischen I. der genannten Wittwe geb. Julie Lydie Schmid,
II der Kinder aus erster Ehe des Verstorbenen mit Sophie Caroline Fetter nämlich 1. Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, 2. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, 3. Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, 4. Adolph Karl Hosch, Bankbeamter in Nizza, 5. Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix, Kaufmann beide in Paris, diese 5 Kinder Erben ihres Vaters je zu 1/6. indem die Wittwe laut dem nacherwehnten Testament Legatarin für ein Kindstheil ist
acp 818 (3 Q 30 533) f° 24-v n° 1520 du 27.7. (Sterbefall erkl. 17.8.88 Bd. 156 Bl. 64 n° 50) Vorbemerkungen, I. Ehevertrag Hisch Schmid vor M° Flach hier am 22. angezeigt und bekandt 1864 auf Errungenschaft gemeinschaft (…)
II. Testament eigenhändig v. 16. Januar 1888, egistr. Bd. 799 N° 3496. (…)
III. Adolph Hosch starb am 29. II 1888, Inventar Mossler vom 11, 12 & 14 Juli 1888 wonach Mobilien der Gemeinschafft geschätzt 3915, Baargeld 1682, Kleider und Schmucksachen 306 (…)
Gütergemeinschaft. Aktiv I. Baargeld (…) 26.682, II. Vergütung geschuldet durch den Nachlass 11.153, III. geschuldet laut Testament 2161, IV. geschuldet durch Ludwig Hosch 16.200, V. geschuldet durch Albert Julius Hosch 410, VI geschuldet durch Frau Kern 24.940, VII-IX. Betrag durch Handelshaus Hosch-Braun, X. Erlös des Wohnhauss zu Wangen 6050 (…) Summa Aktiv M 208.098
Passiv. I. Ersatzleistung (…) 48.724, bleibt 159.373
Nachlass, 1. Ersatzansprüche 26.630, Hälfte des Gemeinschaft überschusses mit 79.686, 3. Eratzanspruch gegen die Wittwe 944, Summa 107.261 – Passiv 11.956, bleibt Ueberschuss 95.305
Rechnungen & Anweisungen (…)
f° 29, n° 1521 Auszug
Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid vendent la maison au boulanger Mathias Klein et à sa femme Louise Fuchs pour 25 000 marks
1875 (29.10.), Strasbourg 9 (140), M° Jean Mossler n° 106
Kauf mit Anweisung und Rechtseinsetzung vom 29. October 1875. – sind erschienen H. Adolph Hosch, Kaufmann, & Frau Julie Lydie Schmidt, desse, hierzu ermächtigte Ehefrau, beide miteinander in Straßburg wohnhaft, welche hierdurch (…) verkauft haben
an H. Mathias Klein, Bäcker & an Frau Luise Fuchs, dessen hierzu verbeiständete Ehefrau, beide miteinander in
Straßburg wohnhaft, solidarische Käufer hierzugegen & solches annehmend,
Beschreibung. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten & Zugehörden in Straßburg gelegen, Knoblauchgasse n° 21 einerseits Eigenthum Stoeber, anderseits Ferdinand Fritsch, vorn die Gasse hinter Eigenthum Bayer & Heintz. Dieses Haus ist verkauft im Stande in welchem sich dasselbe wirklich befindet (…)
Eigenthums-Recht. Diese Liegenschaft gehört den Eheleuten Hosch um sie von H. Gottlieb Jonathan Rhein, Weinhändler & Frau Louise Loesling, Eheleute in Straßburg wohnhaft gekauft zu haben, laut Kontrakt vor H. Flach, damals Notar in Straßburg passirt den 3. Dezember 1864, im Hypotheken Amt von Straßburg überschrieben den 8. desselben Monath Band 1002 N° 19. Die Eheleuthe Rhein Loesling, sind selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft um sie von den Eheleuten Karl Grün, Eigenthümer & Wilhelmine Christmann, beider in Straßburg wohnhaft erkauft zu haben, laut Kauf Kontrakt vor H. Victor Noetinger, damals Notar in Straßburg den 27. Juni 1761. Das frühere Eigenthums Recht ist in letzterem Kauf Kontrakt ausführlich aufgestelt und die Parteien berufen sich auf diesen Akt und begehren in Gegenwärtigem keine ausführliche Beschreibung.
Civil & hÿpothkenstand. Die Verkäufer erklären & bestätigen, daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft verheirathet sind (…) daß die verkaufte Liegenschaft ihnen noch in vollem Eigenthum angehört und mit keiner anderen Renten, Schuld, Privileg noch Hÿpothek behaftet ist als durch 1) einer Hauptsumm von 16.000 Mark schuldig an die Verlaßenschafft des H. Carl Grün (…), 2) einer Hauptsumm von 8000 Mark schuldig an H Jacob Diemer ehemaliger Bierbrauer in Straßburg laut Obligation vor H. Flach damals Notar in Straßburg den 8. August 1870 (…) – Preis, 25.000 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 96 du 30.10.
Originaire de Still, Mathias Klein épouse en 1870 Louise Fuchs, native d’Uttenheim après avoir passé un contrat de mariage à Erstein
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Du 24° jour du mois de mars l’an 1870. Acte de mariage de Mathias Klein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 février 1840 à Still (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de Georges Klein, ancien meunier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Madeleine Flicker, décédée à Dinsheim (Bas Rhin) le 27 décembre 1862 et de Marie Louise Fuchs, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 octobre 1862 à Uttenheim, sans profession, fille de feu Pierre Fuchs, tisserand décédé à Uttenheim le 8 mai 1861 et d’Anne Marie Fritsch, sans profession domiciliée à Uttenheim, ci présente et consentante (…) il a été passé le trois de ce mois un contrat de mariage devant M° Bernhard notaire à Erstein (Bas Rhin) – (i 25)
Mathias Klein et Louise Fuchs vendent la maison au boulanger Georges Kauffmann et à sa femme Madeleine Würth moyennant 48 000 marks
1881 (28.4.), M° Holtzapffel
Verkauf durch Mathias Klein, Bäcker und Luise Fuchs Eheleute zu Straßburg
an Georg Kauffmann, Bäcker und Magdalena Wurth Eheleute zu Straßburg
ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerke Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten und Zugehörden zu Straßburg Knoblauchgasse N° 21. Erkauft lautr Urkunde des Notars Mosler zu Straßburg vom 28. Oktober 1875. Besitz, Genuß und Steuerannahme vom 25. Juni. Kaufpreis 48.000 Mark, wovon 8000 Mark baar bezahlt (…)
acp 713 (3 Q 30 428) f° 14 n° 380 du 2.5.
Originaire d’Imbsheim, le boulanger Georges Kauffmann épouse en 1868 Madeleine Würth, native de Neuwiller-lès-Saverne
Mariage, Bouxwiller (n° 9) Le 30 avril 1868 à onze heures du matin. Acte de mariage de Georges Kauffmann, âgé de 29 ans né à Imbsheim le 10 avril 1839 (…) aubergiste et boulanger domicilié à Imbsheim demeurant à Bouxwiller, fils légitime de Georges Kauffmann âgé de 53 ans, laboureur à Imbsheim, ci présent et consentant et d’Anne Marie Wolff, âgée de 52 ans, domiciliée à Imbsheim ci présente et consentante
Et de Madeleine Wirth, âgée de 23 ans, née à Neuwiller le 7 janvier 1845 (…) profession aucune, domiciliée à Neuviller demeurant à Bouxwiller, fille légitime de Jacques Wirth âgé de 69 ans, laboureur domicilié à Neuviller ci présent et consentant et de Catherine Grentzinger, âgée de 62 ans, domiciliée à Neuviller ci présente et consentante (…) les futurs époux ont passé un contrat de mariage devant M° Kellermann, notaire à Bouxwiller le 24 mars dernier (i 7)
Georges Kauffmann meurt à l’âge de 55 ans le 21 janvier 1895.
Décès, Strasbourg (n° 141)
Strassburg am 21. Januar 1895. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Student der Theologie Friderich Kauffmann, wohnhaft zu Straßburg, Knoblochgasse 21, und zeigte an, daß sein Vater der Bäckermeister Georg Kauffmann, 55 Jahre 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Imbsheim, Unter-Elsass, Ehemann von Magdalena Wirth, Sohn des verstorbenen Ackerers Georg Kauffmann, zuletzt in Imbsheim und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Wolff, zuletzt in Ingweiler wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 21. Januar des Jahrs 1895 Vormittags um ein Uhr verstorben sei. (i 71)
Georges Kauffmann meurt en délaissant trois enfants, propriétaire de deux maisons à Strasbourg
1895 (9.3.), M° Loew
Erbverzeichnis über den Nachlass des zu Straßburg verstorbenen Bäckermeisters Georg Kauffmann gestorben den 21. Januar 1895. Auf Anstehen von 1. Magdalena Würth Wittwe des Erblassers Georg Kauffmann in Straßburg, handelnd eigenen Namens a) wegen der laut Ehevertrag Kellermann in Buchsweiler vom 24. März 1868 bestandenen Errungenschaft gemeinschaft, b) wegen ihrer Ersatzansprüche, c) wegen der gesetzlichen Nutznießung am Vermögen ihrer minderjährigen Kinder 1) Emilie Louise Kauffmann, 2) Martha Kauffmann, 2. Friderich Kauffmann, großjährig Student theol. in Straßburg handelnd die genannten drei Geschwister Kauffmann als einzige Erben je zu 1/3 am Nachlass ihres genannten Vaters
acp 896 (3 Q 30 611) f° 73-v n° 5575 du 12.3. – Massenaufstellung. Gütergemeinschaft 1. Mobilien zusammen geschätzt zu M. 1774, 2. Geld 800, 3. Ausstände für verkaufte Bäckerwaren M 200 von denen jedoch * die Hälfte eingehet mit 100, 4. Sparkassenbuch auf Namen Martha Kauffmann 800, Zinsen 21, Zusammen 3495
5. Liegenschaften a) Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken zu Straßburg Knoblochgasse N° 21, Ertrag M 1600, Verkaufswerth 45.000, En. Kauf Holtzapfel vom 28.4.1881
b) dergleichen Küfergasse N° 18 die Ecke der Rindfußgäßchen bildend, Ertrag 2440, Verkaufswerth 41.200, En. amtierenden Notar vom 1. Mai 1886, 6. Rückständige Mietzinsen von a) 87 b) 148, zusammen 23.585
Ersatzforderungen an Gemeinschaft 1-9 der Wittwe für Eheeinbringen (Verkauf zu Neuweiler) 4838 M
2. des Nachlasses (Verkauf Bann Imbsheim) 1-3 M 482
Schulden 1. Geschäftsschulden 2501, 2. Hypothekarschulden 52.253
Vorbehalt die Wittwe beanspricht an Unterhaltungsgelds 300
Nachlass Kauffmann 1. Garderobe 143, 2 Ersatzforderugen 480. Passiv Begräbniskosten 192, Trauerkosten der Wittwe 166
Locataire puis propriétaire, Auguste Théophile Pfrimmer épouse en 1899 Elisabeth Jund, originaire de Wimmenau
Mariage, Strasbourg (n° 234)
Straßburg am 23. Maertz des Jahres 1899. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäckermeister August Theophil Pfrimmer, evangelischer Religion, geboren den 26. Juni des Jahres 1875 zu Straßburg, wohnhaft su Straßburg, Sohn des Rentners Johann Georg Pfrimmer, wohnhaft zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Dorothea geborene Litterst zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die Köchin Elisabeth Jund, evangelischer Religion, geboren den 5. December des Jahres 1873 zu Wimmenau (Unter-Elsass), wohnhaft zu Ingweiler (Unter-Elsass), Tochter des Ackerers Philipp Jund und dessen Ehefrau Sophie geborene Reutenauer beide wohnhaft zu Ingweiler (i 49)
Le boulanger Paul Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé
Ficher domiciliaire, 603 MW 73
Paul Bissmann (Paul Julius), * Bäckerges.11.2.91, Grafenstaden Erstein
v. Bischheim
1.4.06 Schiffleutstaden 19, Bloch
10.4.06, Clemenspl. 2., Schuster
2.6.08 u. Baldnersweg 27, Murer
1.2.08 / 17.2.09 (unbek.)Großauweg 43, Klein
18.5.09 unbek. v. Grafenstaden
23.6.09 u. Clemensplatz 2, Schuster
18.1.09 unbek, mt. Alm, v. Graffenstaden
28.6.11. u. Sleidanstr. 9. Nierenberger
28.7.11 v Metzgergasse 10, Specht
1.10. unbekt. Kronenburgerstr. 56, Kiffer
4.10.12, unb
v. Grafenstaden
1.7.23, Rue de l’Ail 31. Bissmann
16.4.24 u. Grafenstaden
Frau, Georgette Riehl 9.1.82, Grafenstaden
Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1924, le boulanger Paul Jules Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé, veuve de Michel Lommerle
Mariage, Illkirch-Graffenstaden (n° 14) le 10 février 1920. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage, 1° Monsieur Paul Jules Bissmann, boulanger de religion catholique né le 11 décembre 1891 à Illkirch, demeurant à Graffenstaden, fils de feu Louis Bissmann, modeleur né à Schoenau et de son épouse feue Marie Augustine née Riehl née à Fegersheim, tous deux domiciliés en derner lieu à Graffenstaden,
2° Madame Georgette Sophie Kimmerlé veuve de Michel Lommerle, de religion catholique née le 9 janvier 1882 à Graffenstaden, demeurant à Graffenstaden, fille de feu Georges Kimmerlé, employé né à Graffenstaden et de son épouse Marie Catherine née Tuther, décédés, née à Illkirch, tous deux domiciliés en dernier lieu à Graffenstaden
Eloge funèbre de Nicolas Agerius
Début de l’éloge imprimée par Guillaume Chrétien Glaser (AMS, cote 1 AST 446)
Eloge funèbre de Nicolas Agerius par Melchior Sebitzius, recteur de l’université – Né le 11 décembre 1568 à Ittenheim, Nicolas Acker est fils du pasteur Nicolas Acker et de Marguerite Kœrber. Il est maître en philosophie le 16 octobre 1589. Il étudie la botanique et la médecine en voyageant en Allemagne et en Italie, devient docteur en médecine à Bâle le 11 juin 1597. Il épouse le 24 juillet 1599 Barbe Kirchhoffer, fille du sénateur Georges Kirchhoffer et veuve de Conrad Liechtensteiger, dont il a quatre fils et quatre filles dont trois filles et un fils sont encore en vie. Il enseigne à l’université dont il est recteur à deux reprises (1624 et 1632). Il meurt le 20 juin 1634. L’éloge retrace en outre la formation et la carrière du défunt.
RECTOR
UNIVERSATIS ARGENTORATENSIS,
MELCHIOR SEBIZIUS,
MEDICINAE DOCTOR ET PROFESSOR,
COMES PALATINIS CÆSAREUS, ET REIPUBL. ARCHIATER,
Studiosis Adolescentibus S P D.
In recenti, opinor, memoria Vobis est, Studioso Adolescentes, Clarissimum et Excellentissimum Virum, Dom. NICOLAUM AGERIUM, Philosophiæ et Medicinæ Doctorem celeberrimum, Naturali scientiæ Professorem laudatissimum, Collega atque Affinem nostrum multis nominibus honorandum, preterita die Jovis, non Vos solum sed etiam omnes literarum Patronos ac Fautores, affixo Programmate ad festivitatem actus Doctoralis invitâsse: invitatos salutâsse publice: salutatos comptâ politaque Oratione erudiisse & delectâsse plurimum: & id quidem fecisse sanum, salvum, atque incolumem: eamque ob causam etiam adiisse Convivium, quod honoris & gratitudinis ergo instituebatur ab eo, quem potestate ab Amplissimo Academiæ nostræ Cancellario sibi concessâ summis in Medicâ arte honoribus ornârat. Verum, cum vix horulam convivio inter suisset, appositosque cibos leviter solum, & primoribus, quod ajunt, labris degustasset, male, proh dolor, habere cœpit. Ideoque Collegis, qui aderant, humaniter & officiose valere jussis, domum se contulit, lectumque ingressus est: sperans fore, ut, si quiesceret, somnumque caperet, sese recoligeret viresque refocillaret. Sentiebat enim gravissima tormina ventris: & vomitiones patiebatur bene multas: urebatur etiam calore quodam febrili, eoque minime vulgari & simplici: sed omnio (kakoeda): id quod ex repentinâ & subitaneâ virium pene omnium prostratione colligi facile poterat. Cum adstantes & domestici bonam initio spem de recuperatione sanitatis concepissent, factum tamen, ut illam brevi deponerent, deque valetudinis restitutione desperarent. Nam & morbus qui malignus erat, invalescebat: & symptomata vires acquirebant eundo: ad eo, ut qui die Jovis lætus & gratulabundus in Brabeuterio perorârat, die à promotione tertiâ, ipsâ nimirum die Sabbathi, paulo ante decimam vespertinam, vitam cum Morte commutâtit. O casum inexpectatum, vere que acerbum & luctuosum ! O funus flebile ! Amisit mehercule Academia venatorem speculatoremq. Naturæ sagacissimum: jacturam fecit Respublica medendi artificis utroque artis crure, Ratione & Experientiâ instructissimi: perdidit Collegium Facultatis medicæ Parastatam & Adsessorem sinceritatis, candoris & integritatis nomine commendatissimum: orbata est juventus naturali Philosophie addicta Ductore ac Doctore in explicandis Naturæ secretis solertissimo: in disputationibus instituendis physicis Antistite & Directore dexterrimo: in congressibus & colloquiis privatis Informatore fidelissimo promptissimo, paratissimoque: & planetali qui non Præceptoris, sed Patris in modum erga studia Auditorum suorum erat animatus: Spoliati denique sunt boni cordatique omnes vivo pietatis, virtutis, honestatis, patientiæ item atque constantiæ in variis ludentis Fortunæ fluctibus exemplo. Funestus sane annus iste vel eo nomine censeri debet quod novem Medicinæ Doctores nobis eri puerit: qui plerique omnes scientiâ rerum medicarum ita erant imbuti, ut, si DEO OPT. MAX. visum fuisset, Reipubl. & Scholæ magno cum commodo emolumentoq: in servire potuissent diutius. Quod licet multi non magnopere curent, iræ tamen divinæ haud leve argumentum esse videtur, quod eorum nobis præsentiam denegare incipiat, qui Sanitatis, quam Hippocrates re vocabat pretiosissimam: Plutarchus maxime divinum longeq. blandissimum vitæ condimentum dicebat: Menander ejus modi bonum, quo vita non habeat præstantius judicabat: Plato tanti faciebat, ut Corporis & Fortunæ bona recensens primum locum sanitati: secundum formositati corporis: tertium ejusdem robori ac firmitati: ultimum divitiis sine dolo & fraude acquisitis assignârit curam gerunt: eamque si salva sit & integra, omni studio conservant: sin amissa, nullum non lapidem movent, ut miseris afflictisque ægrotantibus restituatur. Maximo pere vero dolendum, cum ejus modi Medicæ artis Doctores e vivis evocantur, qualis (Makarites) noster fuit: præceptis nimirum institutisque Philosophiæ probe tincti: Medicinæ thorematibus præclare imbuti usu & experientiâ insigniter ornati: in re herbariâ egregie exercitati: in dissecandi arte, quam (Anatomen) Græci vocant, laudabiliter versati. Optimus namque Medicus, inquit Galenus, is est, qui simul & bonus Philosophus est. Et qui Philosophiæ rerumq. physicarum ignarus est, ait Janus Damascenus in aphorismis, ad artis consummationem pervenire non potest. Eruditionem vero, usum atque experientiam tanti idem ibidem facit ut affirmate minime vereatur, Medicos indoctos, rerum imperitos & adolescentes ut plurimum homicidas esse. Quo nomine ægrotantibus suadet, ut fidelem & expertum Medicum eligant, ejusque operâ diu utantur. Minus enim hunc errare posse, quam novitium. Imo nulli credentum esse profitetur, quantum vis literato Medico, nisi & ætatem habuerit, & experientiam longo usu sibi comparârit. Usum enim & experientiam Hippocrates (kallison didaskaleon) nomitate solebat. Jam herbariæ reicognitio quan [pliure]antur. Ipsa vero Anatome cuniculos & latebrascorum, in quibus conditi jacent, palam facit: sine quarum cognitione qui feliciter securaturum arbitratur, similis illi esse videtur, qui hostem aggredi conatur, & tamen, ubi locorum degat, ignorat. Verum his missis, ad vitæ curriculum Optatissimi Collegæ nostri accedamus. Hoc enim Programmatis istius (ergon) est. Natus is fuit Anno MDLXVIII. d. XI. Decemb. in pago Itenheim / qui aliquot ab hinc miliaribus distat, & ditioni Urbis nostræ est subditus. Patrem habuit Virum Reverendum & doctissimum, D. Mag. NICOLAUM Acker / Pastorem dicti pagi quondam vigilantissimum: quem etiam in ætate decrepitâ, cum ob virium infirmitatem rude donatus esset, honeste liberaliterq. suis in ædibus aliquandiu sustentavit. Mater illi fuit, Matrona honestissima, MARGARETHA Körberin. Elucebat in eo mature satis igniculi ingenii boni, & memoriæ felicis. Ideoq:, cum ad tractationem literarum aptus cum primis atque idoneus judicaretur, Argentinam, quam pii Parentes pro Patriâ semper habebant, missus est, ut discipulis Classium se adjungeret. Cursu classico feliciter laudabiliterque absoluto, animum ad Philosophiæ studia, superiorum Facultatum fundamenta solidissima, applicuit: in iisque eos fecit progressus, ut Anno MDLXXXVII. d. XXII. Junii Philosophiæ Lauream primam: Anno dehinc MDLXXXIX. d. XVI. Octobr. secundam, quæ Magisterii est, sub Decanatu Venerandi & Clarissimi Senis, Dr M. THEOPHILI GOLII moralis quondam Philosophiæ Professoris Solertissimi, unâ cum decem aliis competitoribus magno cum honore consecutus. Finito Cyclopædiæ studio, totum se Medicæ artis dogmatibus mancipavit: eaque sic tractavit, ut non, quod multi facere solent scioli, & suo judicio valde, si Diis placet, sapientuli ac nasutuli, domi delitesceret, & sibi suisque tantum Musis caneret: sed in clarissima Universitatis luce versaretur: opponendo respondendoque sæpius se exerceret: Medicorum auditoriis frequens interesset: herbarum cognoscendarum causâ in hortos, campos, dumera, sylvas, lucos, montes, colles, loca alia excurreret: hyberno vero tempore rem sibi anatomicam etiam atque etiam commendatam haberet: Dissectoribus assidue adstaret: quæ monstrabantur, diligente annotaret, inq: succum & sanguinem converteret. Hac suâ industriâ & diligentiâ tandem effecit, ut à Dom. Præfectis dignus fuerit judicatus, cui utilissimum D. Schenckbecheri stipendium conferretur. Quia vero semper ille puer est, qui domi est, quique extra agelli ambitum Solem non vidit, spretis contemptisque humilibus illis, ut Belgii ocellus, Lipsius, loquitur, ac plebeiis animabus, quæ domi semper resident, suæque terræ perpetuo affixæ sunt, diviniorum premere vestigia maluit, quæ cœlum imitantur, & motu gaudent. Itaque placuit D. Defuncto nostro, postea quam stipendio jam nominato ornatus esset, præcipua primum Germaniæ loca peregrare: &, ut ampliores doctrinæ & eruditionis thesauros acquireret, post modum etiam Italorum moras adire, cultusque eorum regiones & urbes perlustrare. Id quod præstare ei licuerat facilius, quoniam Anno MDXCV. ejus modi nactus erat in Austria conditionem, ut sumptibus Nobilis cujusdam, quem suam in disciplinam & inspectionem receperat, liberaliter vivere potuerit. Visâ Italiâ, in Germaniam rediit. Annoque MDXCVII. d. XI. Julii summos in arte Medicâ honores a felicissimæ memoriæ Viro, Dn. FELICE PLATERO, Medico ubique gentium celebratissimo, Basileæ accepit. Insulâ Doctorali redimitus Argentinam est reversus, Anno eodem cumq: aliquandiu tecto et mensâ usus esset Clarissimi & Excellentissimi Philosophi ac Medici, D. JOHANNIS LUDOVICI HAWENREUTERI, Patris & Præceptoris quondam nostri æternâ memoriâ sancte colendi, de fidâ thorisociâ cogitavit: & Anno MDXCIX. d. XXIV. Julii matrimonium cum BARBARA Kirchhofferin / spectatissimi Viri, D. GEORGI Kirchhoffers / Senatus majoris Adsessoris olim dignissimi, Filia: viduâ vero V. CONRADI LIECHTENSTEIGERI, contraxit. Quod sane non sterile, sed octonâ prole quaternâ masculinâ quaternaq. fœminea fertile fuit. Ex quibus tres ad huc Filiæ, unicusque Filius paternarum virtutum æmulus, D. Doctor Nicolaus, Amicus optatissimus, sunt superstites. Anno MDCXXVIII. cum Academia Physicum Professore desideraret, suffragio Conventûs Academici in locu Præceptoris sui, honoris causa modo nominati. D. DOCT. HAWENREUTERI suffectus est. Professioni isti quantâ cum dexteritate, fide & diligentiâ annos sedecim præfuerit, ad eo notum omnibus est, ut prolixiori commemoratione opus esse minime ducam. Rectoratum gessit vicibus binis: primâ quidem Anno MDCXXIV. secunda vero Anno MDCXXXII. Quam præclae, quam prudenter, in recenti ad huc est memoriâ. Bis quoq. munere & officio Decani Fac. philosophicæ functus est: primum quidem Anno MDCXX: deinde vero Anno MDCXXVII. Quo fervore, quo spiritu, testem habemus locupletissimum Philosophorum nostrorum & Philologorum ordinem. Sed & onus Visitaturæ trium Collegiorum sibi Anno MDCXXVII imponi passus est. Cumq. Adsessore nobis in Collegio Medico opus esset, hoc ipso Anno MDCXXXIV. eandem provinciam in se lubens suscepit Decani vices egit: Brabeutæ personam semel sustinuit, & per actis iis, quæ in Brabeuterio nuper peragenda sibi erant miseræ hujus & ærum nost. vitæ satur, & æternæ illius, ubi, ut D. Augustini verbis utar, gaudium sine mœrore, requies sine labore, dignitas sine tremore, opes sine amissione, sanitas sine languore, abundantia sine defectione, vita sine morte, perpetuitas sine corruptione, beatitudo sine calamitate, cupidus pie ac placide, une sensu doloris, in CHRISTO JESU, unico Redemptore suo obdormivit Spero vos, Studiosi Adolescentes, ultro magnâ frequentiâ hodie mediâ secundâ ante ædes desideratissimi Collegæ nostri, Præceptoris vestri fidelissimi, Medici de Reipubl. civibus meritissimi, Viri undiquaq: optimi & pientissimi, comparituros: hacque in re (sumôadean) vestram Viduæ miserrimæ, quæ utroque lumine jam dudum cassa, Filioq. & Filiabus mœstissimis declaraturos. Valete. Periscriptum Argentorati xxiv. Junii, qui Divo Johanni Baptistæ in fastis sacer est, Anno MDCXXXIV.
ARGENTORATI, excudebat Wilhelmus Christianus Glaserus Academiæ Typographus.
[Note. Les mots entre parenthèses sont en caractères grecs]
Rue des Frères n° 39 – VI 64 (Blondel), O 327 puis section 25 parcelle 36 (cadastre)
Maître d’ouvrage, Jean Charles Holtzapffel, avocat (1848) – Bâtiment arrière détruit en 1944
La maison en octobre 2015 et en octobre 2007 – Façade arrière (avril 2013)
La maison à encorbellement de 38 pieds de long est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler. Garnier Gambs qui vient de l’acheter fait remplacer en 1635 l’ancienne porte de cave par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds. Le menuisier Jean Stratz, originaire de Vienne en Autriche, achète en 1700 la maison qui restera la propriété de ses ayants droit jusqu’en 1785. Elle est estimée à une valeur minimale de mille livres en 1723 puis de 725 livres à la mort en 1775 de Louis Propre, arrière petit-fils et seul héritier de Jean Stratz. Le boulanger Georges Volck fait réparer en 1785 le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement. Son héritière vend en 1794 la maison au musicien François Joseph Schaffner, originaire de Trænheim.
Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La rue des Frères entre la rue du Faisan à gauche et la rue du Ciel à droite dont la maison forme angle.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Frères se trouve à gauche du repère (k) : une fenêtre, deux portes puis deux autres fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le pignon correspondant rue du ciel est à droite de (k), suivi du bâtiment qui ferme la cour. La cour S représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4) à rez-de-chaussée et un étage et le bâtiment à galeries (1-4) qui s’ouvre dans la rue du Ciel.
La maison porte d’abord le n° 24 (1784-1857) puis le n° 39.
Cour S – Soubassement (1921), Rez-de-chaussée (1985, dossier de la Police du Bâtiment)
Le maître maçon Jacques Weyer achète la maison en 1829. Ses deux fils la vendent en 1844 à l’avocat Jean Charles Holtzapffel qui la fait agrandir en 1848. Le revenu passe de 288 à 300 francs, le nombre des fenêtres au troisième étage et au-delà se maintient à treize mais celles au-dessous sont moins nombreuses (33 au lieu de 43). Ces travaux correspondent à l’aspect actuel. Le bijoutier Albert Bauer transforme en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage le bâtiment avant et détruit entièrement le bâtiment arrière. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.
La statue du Guetteur (Münstergucker) se trouvait sur le toit jusqu’à ce que l’occupant la fasse démonter pendant la guerre 1939-1945.
Elévations (1985, dessins de l’architecte Jean Mérat, dossier de la Police du Bâtiment)
Etages rue des Frères (juillet 2023)
août 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
|
|
Philippe Engler, secrétaire de la Chancellerie, et (1580) Ursule Klein – luthériens |
1620* |
h |
Charles Kügler, marchand, et (1603) Elisabeth Engler – luthériens |
1635 |
v |
Garnier Gambs, intendant de la halle, et (1622) Anne Marie Dieffenbecher – luthériens |
1660* |
h |
Jean Jacques Gambs, greffier au tribunal de la Ville, marchand, et (1655) Marie Elisabeth Immlin – luthériens |
1700 |
v |
Jean Stratz, menuisier, et (1695) Marie Dorothée Lacher – catholiques |
1737 |
h |
Joseph Vivain, perruquier, et (1719) Marie Catherine Stratz – catholiques
Odile Propre, perruquier, et (1748) Antoinette Catherine Vivain – catholiques |
1763 |
h |
Louis Propre, garçon perruquier, célibataire († 1774) – catholique |
1775 |
h |
François Joseph Lux, perruquier, et (1752) Antoinette Catherine Vivain veuve d’Odile Propre puis (1763) Marie Dorothée Ducré – catholiques |
1784 |
v |
Georges Volck, boulanger, célibataire († 1792) – luthérien |
1794 |
v |
François Joseph Schaffner, musicien, et (1785) Madeleine Martin puis (v. 1791) Madeleine Mohr – catholiques |
1829 |
v |
Jacques Weyer, maître maçon, et (1802) Marie Madeleine Pfister |
1844 |
v |
Jean Charles Holtzapffel, avocat, et (1833) Sophie Holtzapffel |
1879 |
h |
Charles Victor Holtzapffel, notaire, et (1869) Anne Molk
Sophie Eugénie Holtzapffel (copropriétaires) |
1886 |
h |
Sophie Eugénie Holtzapffel (seule propriétaire) |
1921 |
h |
Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris
|
1932* |
v |
Henri Hugendobler, tapissier, et (1912) Catherine Schellenberger |
1935* |
|
Georges Haudenschild |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1723, 750 livres en 1758, 725 livres en 1775
(1765, Liste Blondel) VI 64, aux héritiers Joseph Vivain
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 13 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 327, Weyer, Jean André, rue des Frères 24 – maison, sol – 1,65 ares / Weyer Jacques père Krutenau 154
Locations
1723, Jean Christophe Strintz, tonnelier
1724, Etienne Daudet, licencié en droit
1724, Georges Christophe, tailleur
1724, Guillaume van Nyversele, brodeur (manant)
1725, François Joseph Bœhm, maître de langue (manant)
1727, Jean Rohrer, cordonnier
1729, Melchior Desbordes, cordonnier
1731, Joseph Romain, tailleur
1731, Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein (manants)
1732, Philippe Louis, aubergiste
1733, Jacques Le Roy, marchand
1737, Joseph Humbert, revendeur
1737, Claude François Guillemain, huissier
1740, Jean Baptiste Burilon, garde de l’accise
1742, André Bidier dit d’Orange, aubergiste, et Claudine Le Roux
1748, Sébastien Vicaire, perruquier
1755, André Botz (manant)
1779, Philippe Jacques Reichard, brasseur (cave)
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 94-v
Le secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler règle 9 sols 4 deniers pour sa maison d’une longueur de 38 pieds rue des Frères, à savoir un encorbellement (saillie de 3 pieds ½ vers le haut et 4 pieds ½ vers la ruelle), deux marches en pierre (4 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces), une porte de cave inclinée (2 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds), en outre un encorbellement (saillie de 2 pieds, 38 pieds de long)
(Bruderhofs gaß)
Philips Engler der Cantzleÿschreiber hatt vor seinem Hauß gegen Sanct Stephans Plan 38 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 ½ schu herausser, Und Unden am Gaëßlin 4 ½ schu herauß, Zwen steinen Tritt, 4 schu lang und 2 schu 3 Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthuër 2 ½ schu lang, vnd 2 schu herauß, Item mehr ein Vsstoß 2 schu herausser, und 38 schu lang, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen xiiii ß iiii d
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Garnier Gambs qui a acheté l’ancienne maison au secrétaire des Quinze Philippe Engler place Sain-Etienne face à la demeure de Philippe Therry Bœcklin dans la ruelle Klett est autorisé à remplacer l’ancienne porte de cave (7 pieds de long, saillie de deux pieds) par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds.
(f° 40) Donnerstags 22. Octobris – Kellerßhalß am Steffans Plan
H. Werner Gambß, So H. Philippß Englersers Fünff Zehenschreibers seel: hauß am Steffans Plan geg. Philipß Dieterichs Böcklinß hoff über Am Kletten Gäßlin Kaufft, wolt den lehnenden Kellerßhalß daran, so Jetzt 7. Schuh der breÿte deß hauß nachlang, und Zwen schuh herauß, vff Allmedt breÿt, Wolt die hienweg thun, vnd die new vmb j sch. breÿter thut 8 sch an hauß v: der Maur p.penticular eben gleich machen, die 2 schuh Aber vffs Allmendt herauß behalt. Zech beede wer *ch ahn. Erkant, Vergünt v. In memorie hic ad notam genommen.
1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
La femme de Joseph Vivain se plaint que son voisin fait passer des chariots chargés de grands tonneaux dans la ruelle du Ciel en causant des dégâts. Les préposés demandent à Wilhelm de limiter la taille des tonneaux qu’il transporte dans la ruelle et de réparer les dégâts qu’il pourrait causer
(f° 70-v) Dienstags den 28. Novembris 1752. – Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Joseph Vivain des Peruckenmachers frau Klagt wiederum wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er so große mit 60. biß 70. Ohmen Wein Beladene Wägen durch das Himmelreich gäßel führen laße, wordurch nicht nur die Häußer an dießem gäßel hefftig erschottert, sondern auch durch die Räder sonsten beschädiget werden, wie erst Kürtzlich an jhrer Maur und Wasserstein Naach Geschehen, Bittet jhme die durchfahrt durch dießes enge gäßel Zuuntersagen, oder wenigstens anzubefehlen, sich leichterer und nicht so schwehrer fuhren Zubedienen. Erkannt solle Wilhelm angesagt werden, in das Künfftige keine andere Wägen, als die nur 31. oder etlich und 30. ohmen führen, durch das gäßel gehen Zu laßen, mit dem anhang, daß er den Verursachenden schaden dannoch jedes mahl beßeren solle.
Le boulanger Jean Georges Volck et la femme de Joseph Vivain se plaignent à nouveau pour la même raison. La fille Wilhelm produit des certificats qui attestent la taille des tonneaux et déclare que son père a réparé à ses frais un chenal endommagé. Les préposés demandent à nouveau de limiter la charge des chariots
(f° 105) Dienstags den 10. Aprilis 1753. – Johann Georg Volck, Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Johann Georg Volck der Beck, und Joseph Vivain des Peruckenmachers Ehefrau Klagen Abermahl wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er schwehre und breite Wagen mit Wein durch das Himmelreich gäßel gehen laße, daß ihnen, wie schon öffters geschehen, und Sie auch öfters geklagt, großer schaden dardurch Zugefügt werde, wie dann Vivain etst Kürtzlichen noch newe höltzere Waßestein naach Verführet worden. Bitten Wilhelmen für ein und Alle mahl die schwehre fuhren Zuuntersagen.
des Beklagten Tochter im Nahmen deßen Zugegen producirt dreÿ Zoll Zedul über dreÿ Wägen, die er Vor wenig tagen hat führen laßen, wovon Zweÿ jeder 35. und der dritte 45. Ohmen besaget, welches ja Keinen außerordentlichen Last außmacht. Belangend den Waßerstein Naach, solchen hat jhr Vatter bereits wieder machen laßen. Bittet Klägere mit ihrer Klag abzuweißen. Erkannt, solle Wilhelm mehr nicht als 30. biß 40. Ohmen Wein auf einem Wagen führen Laßen, und allen Schaden der durch seine fuhren Verursacht wird, ersetze, und guth thun.
1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Müller est autorisé au nom du perruquier François Joseph Lux à poser une marche de la cave sur le communal et à la recouvrir au niveau du pavé
(f° 170-v) Dienstags den 14. Januarii 1777 – Frantz Joseph Lux, Perr.
Mr. Michael Meÿer, der Maurer, nôe. Frantz Joseph Lux, des Peruquenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung in der bruderhoffgaß gelegen einen Kellertritt ein Schuh breit heraus auf das Allmend zu machen und solchen dem Pflaster Zugleich zu decken. Erkannt, mit dem Anhang Willfahrt, daß an der Behaußung selbst nicht die geringste Reparation gemacht werde.
1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom du boulanger Georges Volck à réparer le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement
(f° 256) Dienstags den 19. Aprilis 1785. – Georg Volck der Beck
Mr Marx Sporer, der Maurer, nôe Georg Volck, des Becken, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Bruderhoffs Gaß gelegen, au Rez de chaussée unter dem Überhang ausbessern Zu laßen. Erkannt Willfahrt.
Description de la maison
- 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, un atelier de menuisier où se trouve un fourneau, un vestibule, une cave en partie voûtée en partie solivée, un bûcher, une buanderie, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
- 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, comble couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Frères (en partie)
nouveau N° / ancien N° : 47 / 24
Schaffner
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 116 case 3
Weyer Jacques père, rue Krutenau N° 154
Weyer André rue du Noyer (subst.on pr. 1845)
Holtzapffel Jean Charles, Avocat rue de la mésange 8 (subst. 1846)
O 327, maison, sol, R. des frères 24
Contenance : 1,65
Revenu total : 288,86 (288 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
O 327, maison
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
1848 Augmentations – Holtzapfel Jean Charles f° 116, O 327, maison, revenu 12, Aug.tion de Construction
Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 94 case 1
Holtzapfel, Jean Charles, rue de la Mésange 20
1888/89 Holtzapfel, Eugenie Sophie, Fräulein Rentnerin
O 327, maison, sol, Rue des frères 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : (116)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 5
Parcelle, section 25, n° 36 – autrefois O 327
Canton : Bruderhofgasse und Himmelreichgäßchen N° 39 bezw. N° 1 – Rue des Frères, Rue du Ciel
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,66
Revenu : 2100 – 2800
Remarques
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 562
Holtzapfel, Eugenie Sophie
gelöscht 1923
(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 4483
Délu Lucien Auguste ingénieur civil des mines épouse Marianne née Holtzapffel à Paris
1932 Hugendobler Henri tapissier et son épouse Catherine née Schellenberger chacun pour moitié / en communauté de biens
1935 Haudenschild Georges son épouse
(2718)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 183 des Freres p. 298
24
Pr. Volck, Jean Georges
loc. Lux, François Joseph, Perruquier – Vignerons
loc. Spindler, Xavier, tailleur – tailleurs
loc. Kobler, Pierre, faiseur de figures en Cire – Echasses
loc. Dilli, Michel, Tisserant (Man. temporal) – [biffé] Manant
loc. Fiand, Catherine, fille – Manante
loc. Meyerin, Brigitte, fille – Manante
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Bruderhofgasse (Seite 20)
(Haus Nr.) 39
Burck, Uhrenmacherm. 01
Riffelmacher, Friseur. 01
Richter, Oberveterinär. 1
Hecky, Kupferschmied. 2
Steinhilber, Schutzm. 2
Oehm, Schieferdecker. 3
Wagner, Schutzmann. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 319)
39, rue des Frères (1893-1989)
Le bijoutier Albert Bauer fait transformer en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.
Emile Zimmermann (Institut graphique, 1895)
Salon de coiffure de J. Riffelmacher puis (1907) Charles Heitzmann
Albert Vogelbacher, horloger (1910, 1912), Albert Bauer, bijoutier (1918), Louis Tuchband, horloger (1925)
Atelier de repassage Kuhne (1913) – Atelier H. et A. Fuchy (1924) – Teinturerie de l’Est (1930), Henri Hugendobler, tapissier (1932)
Le Pigeon Voyageur (vêtements de travail, 1961) – Sports Europe (vêtements, 1965-1984)
1964 – Edouard Pinot débit de boissons de première catégorie
Café, Odette Buchheit, Boyer (1985), 1988 Alain Jacquot (1988), Camille Vogel (1989)
Sommaire
- 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Riffelmacher l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1893
- 1895 – Emile Zimmermann (Institut graphique) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au deuxième étage (libellé, Graphische Anstalt) – Autorisation – L’enseigne est posée à plat à l’arrière de l’alignement légal, novembre 1895
- 1895 – Le maire notifie la veuve Holtzapfel, propriétaire, de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
- 1897 – Le maire notifie Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Les deux façades sont repeintes, octobre 1897.
- 1895 – Rapport suite à un incendie dans les combles. Les causes de l’incendie sont inconnues – Les réparations sont terminées, juin 1898
- 1907 – Charles Heitzmann informe la Police du Bâtiment qu’il a repris le salon de coiffure de J. Riffelmacher
- 1907 – Le maire notifie la demoiselle Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1907
Le maître maçon Sigel (12, grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1907
- 1910 – L’horloger Albert Vogelbacher demande au commissaire de police l’autorisation de fixer une horloge (80 centimètres sur 50) – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une enseigne en forme d’horloge
- 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. A. Schaller demande l’autorisation de poser deux panneaux portant des inscriptions. – Le maire délivre l’autorisation – Schaller a entre temps quitté sa famille pour se rendre à Paris. Le salon de coiffure est fermé.
- 1912 – L’horloger Albert Vogelbacher qui vend désormais aussi des articles d’optique demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de pince-nez – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1913
- Commission contre les logements insalubres. Propriétaire Holtzapfel, rentière, demeurant 20, rue de la Mésange – Locataire principal, coiffeur – Rien à signaler
1907. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
1915, Commission des logements militaires. Remarques en cinq points – Travaux terminés, août 1915
- 1913 – La veuve Kuhne demande si le local convient à une laverie et un atelier de repassage – La Police du Bâtiment déclare qu’il n’y a aucun inconvénient. – L’atelier de repassage est ouvert, octobre 1913.
- 1913 – Le maître couvreur Edouard Reimund demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Les droits ne sont pas réglés, 1914. Reimund est soldat en garnison à Kiel, il est inconnu au 2, rue du Brochet où ses parents habiteraient, 1915 – L’enseigne n’a pas été posée
- 1918 – Le bijoutier Albert Bauer demande une autorisation pour une enseigne plate déjà posée – L’enseigne plate ne dépasse pas de l’alignement
- 1921 – La Police du Bâtiment constate d’Albert Bauer fait des transformations au rez-de-chaussée (poser une cloison, transformer la cheminée et revêtir le soubassement de marbre)
Le marbrier Charles Mages (rue du Cimetière près du Polygone) déclare avoir revêtu le soubassement – Autorisation – Dessin
- 1924 – H. et A. Fuchy demandent l’autorisation d’installer des machines. L’inspection du travail donne son accord – Le maire autorise le sieur Fuchy à installer des machines dans son atelier – Dessin du tour et de la perceuse
- 1927 – Le tailleur Siebering demande l’autorisation de poser une enseigne plate (30 centimètres sur 20)
- 1925 – L’horloger Louis Tuchband demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – Autorisation
- 1930 – La Police du Bâtiment constate que la Teinturerie de l’Est (3, rue du Noyer) a fait poser sans autorisation une enseigne – Demande de poser quatre enseignes – Autorisation de poser une enseigne plate au-dessus de la devanture
- 1932 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Henri Hugendobler a fait poser sans autorisation une enseigne
- 1941 – Le mécanicien Robert Althauser se plaint que le propriétaire a coupé l’eau courante – La Police du Bâtiment répond point par point aux remarques du plaignant
- 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Certificats de sinistré remis à Georges Fiesel (locaux commerciaux, atelier), Hugues Logel
1946 – Philippe Willgaens (50, rue des Bains à Rosheim) demande un certificat pour son logement au troisième étage – Le logement a été entièrement détruit
- 1946 – Hugues Logel (4, rue Aufschlager à la Meinau) demande confirmation des alignements pour pouvoir reconstruire ses ateliers. Le ministère doit confirmer les alignement avant toute construction définitive.
1949 – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler la façade. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de faire décaper les pierres de taille – Travaux terminés, septembre 1949
- 1948 – Hugues Logel demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur fond rouge (libellé, Ameublements) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
1949 – Nouvelle demande – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1949
- 1961 – Le Pigeon Voyageur (Appourchaux et Compagnie, à Béthune, manufacture de vêtements de travail) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation accordée à Louis Rauffer au nom de la S.A. Le Pigeon Voyageur – L’enseigne est posée, décembre 1961
1964 – Le gérant déclare avoir retiré l’enseigne
- 1964 – Edouard Pinot (6, rue de la Tuilerie à Eckbolsheim) demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons de première catégorie. Le magasin de vêtements sera transformé en débit de boissons qui comprendra une salle de dégustation (48 m²), une autre salle (48 m²) et un seul cabinet d’aisance, un deuxième devra être aménagé.
- 1965 – Le sieur Schneider (rue Levrault à la Meinau) dépose un permis de construire pour transformer la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
La société J. Gremmel et Compagnie (constructions métalliques, 239, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) transmet les plans. La Division V estime que la demande de la Division VI de réduire la largeur des devantures n’est pas pertinente puisque les plans ont été approuvés par l’architecte des Bâtiments de France et que les devantures se trouvent à l’arrière de l’alignement. – Le maire accorde le permis de construire, avril 1965 – Travaux terminés, avril 1965
- 1965 – Sports Europe demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable après avoir vu l’enseigne déjà posée – Le maire délivre cependant l’autorisation
- 1968 – Le maire demande à Hugues Logel de faire ravaler la façade – Devis (Jean-Paul Claus à Truchtersheim) – Le Comptoir des entrepreneurs autorise l’ouverture de crédit sur le Fonds national d’amélioration de l’habitat
1969 – Hugues Logel est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
- 1970 – Sport Europe demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire (Skis Rossignol) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne plate est posée
1985 – La redevance annuelle n’est pas encaissée
- 1985 – Odette Buchheit (demeurant 94, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser des enseignes à sa cafétéria Au Guetteur, en référence à la statue Münsterguecker qui était fixée sur le pignon du bâtiment en direction de la cathédrale – Le propriétaire Hugues Logel autorise les travaux – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les enseignes sous réserve de modifier le néon bleu – L’enseigne est posée, février 1986
1985 (novembre) – Déclaration d’ouverture (90 m²)
1986 (janvier) – Rapport de la Commission de sécurité
1985 (juin) – Odette Buchheit demande l’autorisation de transformer la devanture et d’aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat (8, rue Ernest Munch) – Notice de sécurité (cafétéria recevant environ 55 personnes, 4 à 5 employés, hauteur du local 2,75 mètres) – Description des travaux
1985 (août) – Rapport de la Commission de sécurité – Compte rendu d’une réunion à laquelle participent les représentants de la Police du Bâtiment, ceux du Service d’architecture, l’architecte, le propriétaire du fonds (Odette Buchheit), le directeur de la cafétéria (Boyer) et l’installateur de la cuisine (société Henninger) – Les piliers en grès devraient être restaurés
1985 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
1985 (octobre) – Le préfet accorde le permis de construire – Déclaration d’ouverture de chantier. L’ancienne devanture est déposée, de même que le dallage et les cloisons intérieures.
1986 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux
1986 (février) – Réception finale – Certificat de conformité, avril 1986
1986 (janvier) – Courrier du préfet. Odette Buchheit demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit Au Pêcheur, sis 70, rue des Jardiniers
- 1985 – Le locataire Tambuté (troisième étage) se plaint que la cheminée n’a pas de tirage – La Police du Bâtiment renvoie l’affaire au gérant, l’Immobilière du Parc. Elle constate en avril 1986 que les travaux de réfection ne sont pas faits. L’Immobilière du Parc promet de faire faire les travaux, juillet 1986
- 1988 – Courrier du préfet. Alain Jacquot (2, impasse de la Chapelle à Reichshoffen) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit A la Fleur, sis 335, route de Colmar – Rapport de la Commission de sécurité
- 1989 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire S.C.I. Les Frères (17, avenue de l’Opéra à Paris I)
- 1989 – Courrier du préfet. Camille Vogel (né à Cognac en 1939, demeurant sur place) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Guetteur – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet délivre à Camille Vogel l’autorisation d’exploiter le débit au Guetteur en qualité de gérant, mai 1989
- 1989 – L’entreprise Alfred Hilgert (52-a rue Himmerich) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 853)
La maison arrière a été entièrement détruite, la maison avant endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La déclaration est faite par la femme de Hugues Logel qui est mobilisé aux armées. Elle demeure à Neuwiller-lès-Saverne
Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 35
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Hugo
Quartier : Place de la Cathédrale
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 35
Fliegerschaden vom 11.8.1944
Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Hugo u. d. Ehefrau Martha Logel
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
Hugo Logel z. Z. Wehrmacht, seine Ehefrau ist umquartiert nach Neuweiler, Hauptstr. 51. b/Zabern
2. Beschädigte Gebäudeteile : Hinterhaus total zerstört, Vorderhaus beschädigt
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Vorderhaus, Dach, Fenster u. Türenreparatur, Ausbesserung der Wände aussen und innen
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 3, unbewohnbar 2
Geschäfte 1, benutzbar, nach reparatur
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – Die Wohnungen können nach Reparatur wieder benutzt werden. Hinterhaus mit 3 Wohnungen u. werkstatt ist total zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 13. August 1944
Unterschrift : Jm Auftrage von Hugo Laugel u. d. Ehefrau Josef Logel, Aufschlagerstr. 4. (unterzeichnet) Josef Logel
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 854)
Autre déclaration moins précise, non signée
Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 34
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Martha
Quartier : Place de la Cathédrale
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 34
Fliegerschaden vom 11.8.1944
Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Martha u. d. Ehefrau Martha Neuweiler, 51. b/Zabern
1. Gebäudebeschrieb : Totalschaden
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Fensterrahmen, Scheiben, Türen, Maurwerk, Wasserleitung und Kloset
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 6, unbewohnbar 2
Geschäfte 2
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 14. August 1944
Unterschrift : (non signé)
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 320)
39, rue des Frères, statue du Münsterguecker (1964-1966)
La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que les subventions qu’il sollicitait lui ont été refusées. Le propriétaire a restauré la statue qu’il a placée dans son jardin sis 4, rue Aufschlager à la Meinau. Hugues Logel donne en octobre 1965 son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais mais refuse de céder la statue à la Ville. Les tractations sont suspendues en juillet 1966.
Sommaire
- 1964 – La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel, demeurant 4, rue Aufschlager à la Meinau, qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que la subvention qu’il sollicitait auprès du Service des monuments historiques lui a refusée, la statue n’étant pas classée, de même que celle auprès de la mairie et du ministère de la construction. Hugues Logel a fait restaurer en 1960 la stuatue qu’il a placée dans son jardin à la Meinau. Il n’est pas opposé à ce qu’elle soit remise à son ancien emplacement, à condition qu’il ne lui en coûte rien.
- 1965 – Extrait du compte rendu de la réunion du 14 septembre 1965 concernant l’amélioration de l’aspect de la Ville. M. Will déclare que la statue ébréchée (300 kg) a été restaurée que qu’elle s’abîmerait par les intempéries. Il suggère que l’Œuvre Notre Dame en fasse une copie à remettre en place. La division V est chargée de prendre contact avec le propriétaire.
1965 (octobre) – Hugues Logel donne son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais et rembourse la restauration de 1960.
-
1966 – Extrait du procès verbal de la réunion du groupe de travail Rayonnement de Strasbourg, 17 mars 1966. Le maire est d’avis de ne pas remettre la stuatue en place mais de maintenir l’offre faite à Hugues Logel de racheter l’original.
1966 (juin) – Hugues Logel s’en tient à son accord précédent et refuse de céder la statue à la Ville.
1966 (juillet) – Le Secrétariat général décide de cesser toute nouvelle tractation avec le propriétaire
Autres dossiers
816 W 319, immeuble d’habitation, atelier, restaurant, commerce (1893-1989)
927 W 379, immeuble d’habitation, commerce (1991-1996)
927 W 380, dossier de sécurité (1993-1995)
1198 W 2683, changement des menuiseries (1995-1997)
688 W 1885, modification de la façade, refus (2012)
Relevé d’actes
La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler
Philippe Engel épouse en 1580 Ursule, fille de Paul Klein, secrétaire au Grand Sénat
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 277, n° 20)
1580. Dominica Cantate. Philips Engler Cantzleÿ verwandter vnnd Jungfraw Ursula, herr Paulus Kleinen grossen Rathschreibers seligen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 17. Maÿ (i 144)
Philippe Engler, secrétaire des Quinze, et son gendre Charles Kügler, marchand, hypothèquent la maison au profit de Jean Schaller, secrétaire des Quinze
1610 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 38
(Inchoat. in Proth. fol: 38.) Erschienen der Ehrenvest vnd fürnemme Herr Philippus Engler fünffzehen schreiber vnd herr Carle Kügler d. handelsmann sein dochtermann burger zu Straßburg,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Schallers XV schreibers burgers zu Straßburg – schuldig seÿn 400 guldin zu 15 batzen gerechnet
Zum vnd.pfnd eingstzt vnd verlgt , hauß vnd hoffestatt, mit Allen Ihren gebeuen & gelegen Inn d. St. St. vnd.halb des Bruderhoffs, einseit neben hannß Christoff Grebis dem goldschmÿdt And.seit ein Eck dem gässell, hind. vff J: hannß Cunrad Böckleins selig witwe stoßend, davon gnd xij gl gelts Ablösig mit iij C gl dem mehren Spittal, Sunst ledig eÿgen
La maison revient à Charles Kügler qui épouse en 1603 Elisabeth, fille de Philippe Engler
Mariage, cathédrale (luth. p. 123)
1603. Dominica den 16 post Trinitatis. Carolus Kuchler vnd Elisabeth H Philipps Englers dochter (i 64)
Le tuteur des enfants de Charles Kügler vend la maison à Garnier Gambs, intendant de la halle
1635 (10. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 62-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen ist vnser Burger Conrad Meÿer Schaffner zu S. Stephan alß von vns geordneter Vogt vnsers Burgers Carol Küglers Kindern (verkaufft)
auch vnserm Burger vnd verordnetem Kauffhauß verwalter Werner Gambsen so Zugegen
hauß, hoffstat vnd Höfflin, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. auff S. Steffansplan ist einseit Ein Eck am Himmelreichgaßlin, anderseit neben Christoff Hellman gewesenen Biersieder, hinden vf ein gehörig so vnserm lieben geheimen Mitrahts freünd und dreÿ Zehener herren Hanß Gambsen deß Käuffers Brudern Zustendig stoßend, dauon gehen Jährlich auff Luciæ et Otiliæ Sÿben pfund, 17 schilling 6 pfenning Zinses dem Mehrern Spitahl alhie in hauptgut mit 157 pfund 10 schilling So dann Sÿben pfundt Zehen schilling d gelts vff Fabiani et Sebastiani besagtem Spitahl mit 150 Pfund d abzulösen – Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 342 pfund
Fils de Garnier Gambs, Garnier Gambs épouse en 1622 Anne Marie, fille d’André Dieffenbecher
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica Septuages. 17. Febru. Johannes Wernhard Gambs der Handelsman, Und Jungf. Anna Maria H. Andres Dieffenbechers Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica 70 den 17. febr. Hans wernhard gams der Handelsman, H. werner gamsen sohn, vnd J. Anna Maria H Andres dieffenbächers tochter, eingesegnet Zu S. Thoman zinstag 26. febr.( i 69)
Garnier Gambs est nommé intendant de la halle le 16 décembre 1629.
1629, Conseillers et XXI (1 R 111)
Kauffhauß Verwalter ersetzt Werner Gambß. 273. Mittwoch den 16.ten Decembr. 1629.
Garnier Gambs se démet de ses fonctions à la halle en octobre 1635
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
153. Montags den 19. 8.bris – Werner Gambß Kauffhaus Inspection
H. Wencker als Fünffzehenmeister Zeigt ahn, daß Werner Gambs, Seine Kauffhaus Inspection ahm nechst verschiennen Sambstag resignirt stehe also Zur Mgh. was dabeÿ Zuthun. Erk. Solle vff der Zünfften vmbgekhundt werden sich darumb geschrieben Zugeben.
Autres mentions de Garnier Gambs dans les registres du Magistrat. Il est nommé marguillier à Saint-Nicolas en 1654.
1630 Conseillers et XXI (1 R 112) Joh: Werner Gambß vmb erlaubnis 12. Centn. pulver Zuvekhauffen. 66.
1631 XV (2 R 57) Andres Dieffenbecher und sein Schwager Hanß Werner Gambß. pt° Pulvers 126.
1632 XV (2 R 58) Werner Gambß Kaufhauß verwalter. 245. 248.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Hanß Werner Gambß. 256. Werner Gambß vmb pulver abführen lassen
1645 XV (2 R 66) H. Hans Werner Gambß. 59. pt° Pulvermühl
1650 XV (2 R 69) H. Hanß Werner Gambß. 233. pt° Pfenningthurn Zinß
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Johan Werner Gambß Würdt Kirch. Pfleger zu St Niclaus. 94.
1656 XV (2 R 74) H. Johann Werner Gambß. 20. umb compensation
La maison revient à son fils Jean Jacques Gambs, docteur en droit.
Jean Jacques Gambs hypothèque la maison au profit de son fils marchand Jean Daniel Gambs
1697 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 155-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Doctorandus
in gegensein Hn Johann Daniel Gambßen, deß Handelßmanns seines leiblichen Sohns, wegen außweisung seines Mütterlichen und rest heurathsguths nach gehaltener Abrechnung schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Hauß, und höfflein, sambt dero hoffstätten und allen übrigen deren gebaüen, rechten und Zugehörden allhier vnden in der Bruderhoffsgaß geg. dem Stephans Plan, so einseit ein eck am Himmelreichgäßlein anderseit neben (-) dem Schneider hinden auff H. Jacob Christoph Mader J.U.Dr. und Ambtschreiber zu Waßlen und Marlenheim stoßend gelegen behaußung [non signé]
L’étudiant en droit Jean Jacques Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père
1698 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 239-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Candidatus
in gegensein /:salv. tit:/ Herrn Johann Henrich Feltzen, JU. Ductoris & Professoris
Ein hundert pfund (…), Ferner deßen Eÿgenthumb, und antheil od. Capital an od. auff der gambßischen am Himmelreich gäßel beÿ St. Stephans plan gelegenen behaußung, so Jhme H. Gambßen beÿ abtheilung Vätterlicher Verlassenschafft umb 170 lb zugetheilt word., (…)
Le licencié de médecine Jean Frédéric Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père
1699 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 408-v
H. Johann Friderich Gambß, Medicinæ Licentiatus
in gegensein /:tit:/ Herrn Johann Heinrich Feltzen, JU Doctoris et Professoris
cedirt Erstlich 100 pfund (…),
Ferner deßen Eÿgenthumb, vnd antheil oder Capital an oder auff der Gambsischen am himmelreichgäßel beÿ St. Stephansplan gelegenen behaußung, so ihme Hn Gambßen beÿ abtheÿlung Vätterlicher Verlassenschafft umb 158 lb Zu getheilt word.
Mehr die helffte an Zehen Fürtelen weitzen und rocken (…)
Les héritiers Gambs vendent la maison au menuisier Jean Stratz. En marge, quittance remise en 1731 au perruquier Joseph Vivain
1700 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 384-v
H. Johann Heinrich Feltz, J. U. Doctor & Professor, Und H. Johann Daniel Gambß der handelsmann, beede für sich selbst, und im Nahmen H. Johann Friderich Gambßen, Medicinæ Licentiatj
in gegensein Johannis Stratzen, deß Schreiners (unterzeichnet) Johannes Stratz
hauß, hoffstatt, und höfflein, mit allen anderen Ihren Gebaüen, begriffen, weiten, Zugehördten, Recht. Und Gerechtigkeiten, allhier auff St. Stephans plan so einseit ein Eck am Himmelreichgäßlein, anderseit neben Johann Diel dem Schneider, hinten auf H. Jacob Christoph Madern E.E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend gelegen – um 600 pfund
[in margine :] in gegensein. Joseph Vivain, Peruquenmachers und eigenthumbs besitzers hingegen beschriebenen haußes (Quittung), den 1. oct. 1731
Fils du charpentier Michel Stratz de Vienne en Autriche, le menuisier Jean Stratz et sa fiancée Marie Dorothée Lacher, fille du tailleur Jean Lacher de Sonthofen en Allgäu, achètent le droit de bourgeoisie le 20 novembre 1694
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1140
Johannes Stratz der ledige schreiner von Wien in Österreich, weÿl. Michael Stratzen gewesten Zimmermanns daselbst hinterm. Ehl. sohn empfangtt das burgerrecht Vor sich per J gold.fl. 16 ß so Er bereits auf dem Pfenningth. erlegt * seine Verlobte aber Maria Dorothea Lacherin Von sundhoffen inn Algöw, Johann Lachern schneiders daselbst Ehl. tochter gratis, seind beede noch ledigen standts vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth diennen. Jur. d. 20. 9.bris. 1694.
Jean Stratz de Vienne épouse le 30 mai 1695 Marie Dorothée Lacher, originaire de Sonthofen dans le diocèse d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30-v)
Die 30. Maÿ Anni 1695 (…) Copulati sunt honestus Juuenis Johannes Stratz viennensis ex austriâ et pudica virgo Maria Dorothea Lacherin Ex Santhouen In Algaw dioecesis Augustensis vulgo Augsbourg (i 32)
La tribu des charpentiers refuse à Jean Stratz la permission d’engager des compagnons parce qu’il n’a pas fait son chef d’œuvre. Il demande le premier février 1697 aux Quinze de lui accorder des compagnons français jusqu’à ce qu’il ait reçu des subsides de son pays natal pour faire son chef d’œuvre. L’enquête montre que Jean Stratz travaille à Strasbourg depuis 1688 dont presque un an chez les menuisiers municipaux et un an et demi chez Jean Henri Kauffer. Il a été un temps porté sur la liste noire et a récemment été malade. Le règlement stipule qu’il est interdit pendant vingt-quatre ans à un menuisier qui n’a pas fait son chef d’œuvre d’engager des aides. Le préteur royal est d’avis que le chef d’œuvre des menuisiers consiste, par économie non pas en une armoire entière mais en la moitié d’une armoire qui permettra de juger des qualités d’un candidat. Il estime par ailleurs qu’on peut autoriser le pétitionnaire à engager des aides français comme dans d’autres métiers comme les tailleurs et les cordonniers. Les Quinze se rangent à l’avis du préteur royal.
Jean Stratz demande trois semaines plus tard la permission d’engager un compagnon allemand. Les Quinze le renvoient à leur précédente décision.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 273-v) Sambstags den 15. Xbris – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Meisterschafft der Schreiner Obermeister, Weilen citirte dem principalen Wegen Nicht Verfertigten Meisterstücks, welches er doch beÿ Wied: beßer sich anmassenden Zeiten und Wann der das Mittel Von Wien inn Österreich haben Kann machen Will, Kein Frantzösisch gesind Zu fürdern vergönnen wollen, er aber mit Zimlicher arbeit beladen, als bitt er und.thänig, hierinnen gn Zu dispensiren Und, Wo nöthig, Zu mehrerm bericht deputationem gn. Zu erkennen. S. cit: præsens berichtet, daß Implorant beÿ E. E. gericht mit handtreu an eÿdes statt gesind halten wolle, bitt es dabeÿ Zu lassen, jedoch setzt manns der Deputation halten, K. bitt Wie vor. Erk. gebettene Deputation Willfahrt. Ober handwercks Hh.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 19-v) Freÿtag den 1. Februarÿ – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner – Meisterstück der Schreiner soll ein halber Kasten seÿn
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, jnn einem gehaltenen Recess geklagt daß E. E. Meisterschafft der Schreiner ihme nicht gestatten Wollen, daß er Frantzösisch gesind fürdere, Weilen er d. Meisterstück Nicht gemacht, da daß er sich darzu verstanden habe, sobalden er einige Mittel ex patria bekommen werde, darauff gegenth. M.schafft replicirt, daß Kläger beÿ E E. gericht mit handtreu ane eÿdes statt angelobt habe, Vor Verfertigung des Meisterstücks Kein gesind Zu halten, Anbeÿ gebetten, sie dabeÿ Zulassen. Als mann Klägern Ferners mündlich gehört, habe er Vermeldt, daß er schohn seith a° 1688. alhier seÿe, Und fast ein jahr beÿ der Statt Schreiner beÿ 1 ½ jahren beÿ Hannß Heinrich Kauffer jnn d. Kieffergaß, und fast ein jahr beÿ dem büttel Auff der Zimmermeuth Stube, geschafft habe, daraufff die Meisterschafft /:inn dero nahmen Christian Kuhn, Georg Kaim, Hanß Heinrich Buck und Hartwig Grißer erschienen:/ geantworthet, daß gegner Nach d. hand hin und wider gestört habe, und als er deßwegen jn d. schwartz buch geschrieben worden, mann ihme Zugesprochen habe, sich mit d. gesellschafft Zu vergleichen, der endlichen sich mit ihro abgefunden, beÿ gericht Zweÿ Finger auffgehoben, und geschwohren habe, keine Gesellen Zu Fördern, deß. ohngeachtet er nicht nur Frantzosen, sondern Auch Andere Fördere, und dadurch andere Meistern d. brod wegnehme, d er doch wohl wüßte, Wie jnn seinen Vatterland Zu Wien d. gesind seÿe, Auff Welches hin er Versprochen, jnn einem jahr d. Meisterstück Zu machen, und inn zwischen Kein teutsch gesind Zuhalten, allein habe die Meisterschafft replicirt, daß die 24.er, deren nah acht weren, Kein Frantzösisch gesind Fördern dörffe, Und daß besorglich sie es ebenmäßig begehren würden, Neben dem d. Meiste theil von der Meisterschafft Frembd were, Und dennoch ein jeder Von ihnen d. Stuck hätte verfertigen müßen. Als Kläger solches gehört, habe er sich dahin erbetten, daß Wann mann ihn darlegen Würde, er d. Stuck auff d. Frühjahr machen wolte. Die Meisterschafft aber habe gedachtt, daß er es dennoch nicht præstiren Könte, darmit sich die conferentz geendigt.
Beÿ der deliberation habe mann gefunden, daß Implorant ein burger, Zünfftig, die Zeiten schwehr, Und er ein guter Arbeither seÿe, Auch ein schwehre Kranckheit außgestanden, Und d. burgerrecht ihn viel gekostet habe, jedoch Wolle mann d. Mghh. lediglich überlassen, Was d. Meisterstück an sich selbsten betrifft, so habe einer ein halb jahr Zeit dazu, Wann er aber Fleißig seÿn will, so könne er es inn 16. Wochen, Wie die Meisterschafft berichtet, machen, Liße darauff den Articul so darüber besagt, Und Fol. 10. jnn den Articul Buch ich befindet, ab, dahin Zielend, daß der, so das Meisterstück Nicht gemacht, vor complirung 24. jahr Weder Gesell Noch Lehrjungen haben solle.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß was das Meisterstück betrifft, darauff so viel d immer möglich Zu halten, Und daher den Imploranten Zu Verfertigung deßelben eine gewiße Zeit, als d. Frühjahr, anzusetzen seÿn werde, Wann er alsdann die Mittel nicht beÿ d. hand hat, Und Niemand ihn darleg. will, so werde die exception platz haben müßen. Allein seÿe beÿ dießer gelegeheit Zu erinnern nöthig, daß die schreiner sich nicht mehr mit Verfertigung eines gantzen Kastens beschleppen, sondern nur einen halben machen sollen, dann, Seines erachtens, einer Zu einem Halben Kasten sein Kunst sowohl als an einem gantzen sehen laßen könne, Und, Wann d. Implorant nur einen halben Verfertig. will, so werde ihne An die hand Zu gehen, und beÿ ihne der Anfang Zu machen seÿn. Betreffend die Frantzösische gesind, könne man dem schreiner sagen, daß Wie beÿ Anderen Handwerckern als schneidern, schuhmachern & deßwegen dispensirt Worden, so beÿ dießen Fall auch Zu dispensiren hätten. Erk. Gefolgt
(f° 46) Sambstag den 23. Februarÿ – Johann Stratz ca. E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Mschfft d. Schreiner pl. bedanckt sich Zuforderist und.th. jüngst ertheilten bescheids, und Weilen er ane statt des von Mghh. auffgegebenen halben Meisterstücks das gantze auff d. jahr machen Will, als bitt er allein biß dahin ihme einen teutschen gesellen Zu vergönnen. Saltzm: nôe cit. bitt undth, es beÿ dem bescheid gn. Zu laßen und ehe er d. vergönnte halbe Meisterstück verfertig. wird, d. begehren abzuschlagen, ref. expens. K. sagt hienwied. gntra, und bitt Zu mehrerem bericht deputaôn. S. mag es leiden. Erk. Vor Obere Handwerck herren gewiesen.
(f° 156-v) Freÿtag den 7. Junÿ. – Johann Stratz ca. Schreiner
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, Es seÿe erinnerlich, daß Johann Stratzen dem schreiner ohnlängsten frantzösische gesellen Zuhalten Vergönnt worden, auff Ansprech. daß, wann er Zu mittlen kombt, er d. meisterstück machen wolte, allein habe er sich damit nicht contentirt, sondern seÿe nachdeme er einige zeit verstrichen laßen, de novo eingekommen Und habe umb permission teutsch gesind zu halten angesucht, Und sich dahin gebietig gemacht, daß Nach verfließung eines jahrs er dasselbige verfertigen wolle, darwieder nôe der Meisterschafft der Schreiner Hartwig Grißen protestirt und gebetten, es entwed. beÿ ihrem vorigen bescheid Zulaßen oder gegnern dahin anzuhalten, daß er es gleich mache, bevorab, da es jetzo ged. wetter seÿe, und Johann Schardt, der eben so wenig als er Zum besten hatt, sich auch darzu verstanden habe, mit versicherung, daß, wann d. jahr vorbeÿ seÿn wird, beÿ ihme es als dann wied. so heißen, und er es doch nicht machen werde. Darauff Stratz replicirt, daß er bereits Weib und Kind habe, Und die Meisterschafft ihn jnn ledig. stand nicht hätte verleg. wollen, wie sie es anjetzo dem Scharden thut, danebenen nochmahlen gebetten, ihme nur biß vor Ostern Künfftig. jahrs einen teutschen gesellen Zu erlauben mit dem erbiethen, daß wann er alsdann d. Meisterstück nichtt außnimbt, er es Nicht mehr Zu machen, Noch einen gesell Fördern Zu dörffe, befugt seÿn wolle, allein habe Grißé regerirt, daß die gerechtigkeit dadurch verlohren gienge, und gegenth. sich mit den Meistern nicht Friedlich gehalten hette, Neben dem er verhoffe, daß Mggh. 60. Meister gegen einem nicht hinden setzen würden. Uff welches hie er, Stratz, angesucht, ihn nur jnn die bitt zuschreiben, allein stünde Zu Mghh Ob sie hierinn dispensiren, oder es beÿ dem Vorig. bescheid lassen wollen, Zumahlen /:wie d. protocoll supra fol. 20. maaß giebet:/ er selbsten, Kein teutsch gesind Zu halten, Versprochen. Erk. Seÿen Vorige bescheid gelaßen.
Jean Stratz obtient une expédition du jugement de 1697 qui l’autorise à employer des aides français.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 41) Freÿtags den 4.ten Februarÿ 1701 – K. noîe Joh. Stratzen burgers und Schirmers alhie, bitten unterth. umb gn. Communication des in Causa ejusd. c. E. E. Meisterschafft der Schreiner auf Recess vom 23. febr. 1697. von Mghherren ertheilten bescheids. Erk. Willfahrt.
(f° 45) Sambstags den 12. Febr. 1701
Bescheid. Freÿtag den 1. Februarÿ – In Sachen Johann Stratzen burgers vnnd Schreiners alhier, Klägern an einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Schreiner, Beklagte am Andern theil, pt° Frantzösisch Gesind forderns, Ist Erkandt, würd, gleichwie beÿ andern Handwerckern, als Schneidern und Schuhmachern hierinnen bereits dispensirt worden also auch beÿ dießem fall dispensirt, mithin dem Kläger Frantzösisches Gesindt Zu halten, gnd. vergönnt und Zugelaßen
Les Quinze répondent à une demande de Jean Stratz qui n’a pas fait son chef d’œuvre en rappelant les termes de leur ancienne décision (de 1697).
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
(f° 115-v) Sambstags den 22.ten Aprilis 171
Freÿtags den 1.ten Februarÿ 1697 – Johann Stratz Ca. E.E. Msterschft der Schreiner
Unsere gnädige herren die fünffzehen haben occasione Johann Stratzen deß burgers vnd Schreiners dero E. E. Meisterschafft der schreiner allhier weg. nicht gemachten Meisterstücks gesind Zuhalten erschwärdt, nach abgelegte der herren Deputirten relation Erkandt, daß ihme Stratzen Zu verfertigung deß Meisterstücks eine gewiße Zeit angesetzt, vnd der gantz kasten, darum des Meisterstück bißhero bestanden, abgeschafft hingegen ein halben kasten, alß beÿ welchem die Kunst so wohl alß beÿ dem gantzen Kasten Zuersehen, Zu ersparung der groß. Kosten, eingeführt, vnd ihme Stratzen hierinnen den anfag Zumachen ahn die hand gegeben werden soll.
Jean Stratz hypothèque la maison au profit de Pierre Georges Ludt, receveur de l’abbaye de Marmoutier.
1718 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 2-v
Johann Stratz schreiner
in gegensein S.T. H. Peter Georg Ludt schafners des Gotteshauß Maursmünster nahmens wolhgedachten Gotteshaußes – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß cum appertinentÿs allhier ahm himmelreich gäßel, einseit neben Anthoni (-) anderseit ist ein eck hinten auff H. Gerber
Jean Stratz meurt début 1723 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 499 livres, le passif à 213 livres.
1723 (16.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 242
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab vnd Nahrung so weÿl. der Ehrengeacht und bescheidene Meister Johannes Stratz Schreiner vnd burger allhier nach seinem vor ohngefähr einem viertel Jahr genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren fr. Mariæ Catharinæ Vivain H. Joseph Vivain des Peruquenmachers vnd burgers allhier Ehefrauen des verstorbenen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzielter vnd eintzig hinterlaßener tochter und ab intestato rechtmäsiger Erbin fleißig inventirt vnd ersucht durch Fr. Mariam Dorotheam gebohrne Lacherin die hinterbliebene wittib beÿständl. H. Johannes Körchen schreiners Ihres geschwornen vogt (…) Actum Straßb. Donnerstag d. 16. Martÿ 1723.
Bericht. Demnach beede geweßene Ehepersohnen Zur Zeith Ihrer verheurathung weder eine Eheberedung noch ein Inventarii Zugebrachter Nahrung aufgerichtet, alß würd die gantze verlaßenschafft unter einem titul alß theilbahr zubeschreiben
In einer allhier Zu Strassburg ane dem Stephans plahn gelegenen vnd eigenthümlich zugehörigen behaußung sich volgender maßen befund.
Eÿgenthumb ane einer behausung. It: eine behaußung hoff und hoffstatt s. allen deren begriffen weiten Zugehörd. rechten und gerechtigkeit. gelegen allhier Zu Straßburg vf dem Stephans plahn gelegen, 1.s. neb. H. Anthoni Roß, handelßmann 2.s. vf H Joh: Jacob gerbern hint. vf ebendenselben stoßend, davon gibt mann 15. ß d Jährlichen Zinnßes vff (-) H. Rath. Elias Brackenhoffern verfallend, ablösiger Capital mit 300 lb. s. It. den Geistl. Herren Zu Maurs Münster auch 15. lb d Zinß auf (-) verfallend, th. in Cap. 300. lb d, 600 lb sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig vnd Eigen und ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwohrne werckleuthe Vermög deren Zum Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung de dato 11. Martÿ 1723. æstimirt word. pro 1000 lb. d. Abgezog. die beschwerden mit 600 lb, restirt auß Zuwerff. 400 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Perg. Kbrieff mit dero Größern Innsiegel verwart de dato 5. Julÿ 1700.
Werckzeug und holtz Zum Schreiner handwerck gehörig
Series rubricarum. Sa. hausraths 68, Sa. holtz v. werckzeugs 18, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Goldinen rings 16 ß, Sa. baarschafft 11, Sa. Eigenth. an einer behausung 400, Summa summarum 499 lb – Passiva 213, Nach deren Abzug 286 lb
Abschatzung d. 11.t Martÿ anô. 1723. Weÿlandt deß Ehrenhafften, vnd bescheÿten, Meister: Johannes Straß, schreiner, Seel: hinder Lassen Frau Wittib, vnd Erben ist Eine Behaußung alhier, in de Statt Straßburckh, Auff dem Stephans plann, Zu Ends, der brudter hoffs gasen, gelegen, Ein Eckh an dem himmell Reichs gessell, Ein Seith Neben: H: Andonÿ Rosch, handelsmann, Ander seÿth Neben, auff Joh: Jacob Gerber stoßendt, welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Ein schreiner Werckh statt, darin Ein offen, Küchell, hauß Ehren, Ein Gewölbter Vnd gebälckhder Keller, holtz Kammer bauch offen, hoff, vnd brunnen, Sampt Aller ihrer, Gerechtigkeith, wie solches, durch der Statt straßburg Geschwohren werckh Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlg. wirt, Vor vnd vmb Zweÿ tausendt Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren wërck Leüthen, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Jean Stratz meurt à l’âge de 63 ans le 6 juin 1723
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 91)
Anno domini 1723 die 6. Januarÿ circa horam primam pomeridinam mortuus est Joannes Stratz civis et faber lignarius Argentinensis, conjux Mariæ Dorotheæ Lacherin sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus, ætatis suæ 63 annorum et die 7. ejusdem mensis et anni (…) in Cimeterio ad Stum nicolaum in undis sepultus, præsentibus testibus Josepho Vivain ejus genero et joanne georgio Kuentz cive Argentinensi (i 94)
Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz passe un contrat d’entretien avec son gendre perruquier Joseph Vivain et sa fille Marie Catherine Stratz en se réservant la jouissance de sa maison
1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 359
Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johann Stratzen gewesten Schreiners wittib beÿständlich ihres Vogts Johann Kärcher des Schreiners ahn einem
und deroselben tochter und tochtermann Joseph Vivain der Peruquenmachers und Maria Catharina geb. Stratzen ahm andern theil
ihre Schwieger und Mutter so lang dieselbe im leben sein wird (unterhalten), außerhalb vorbehaltener Cammer den genuß ihrer gantzen allhier ahn St Stephans Plan unten ahn der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel, anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsterknecht hinten auff H. Gerber Contrôleur in allhießigem Umbgeldt gelegenen behausung cum appertinentis
Joseph Vivain loue au tonnelier Jean Christophe Strintz une partie de la maison qu’il tient à bail
1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 360-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joh: Christoph Stintz des Kieffers
in seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahn der Bruderhoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegene behausung, ihme Strintz verlehnt habe p. Eine werckstatt, holtz hauß, den gebrauch des hoffs und Bauchkeßel, den gewölbten Keller wie auch platz zum Werckzeug in dem geträmten Keller, ferner eine Stiege hoch zwo stuben eine Kammer Kuchen und haußöhren, Ferner eine beschlüßige und zweÿ ohnbeschlüßige bühnen, So dann platz in des verlehners gesind darein legen zu können – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund
[in margine :] cassiren (…) biß nächst innstehenden Michaelis ihre gäntzliche endschafft erreichen, den 22. Aprilis 1724
Joseph Vivain loue au licencié en droit Etienne Daudet une partie de la maison qu’il tient à bail
1724 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 349
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein H. Estienne Daudet J.V.Lti
In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ane der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben anthoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung Unten auff dem boden das neu gebaute holtzhauß ein hoff unter einem gebäuden so neu auffgeführt worden, den gebrauch des hoffs und Bauch Keßels, den gantzen gewölbten Keller, Ferner eine Stiege hoch zwo Stuben eine Kammer Kuchen hauß öhren und gang auff welche jedoch der entlehner holtz zu legen nicht berechtiget sein soll, Mehr eine bühn so beschloßen, weither den gemeinschaftlichen gebrauch einer ohnbeschlüßigen neben der beschlüßigen gelegenen bühn, So dann einer über der beschlüßigen befindlichen ohnbeschloßene bühn und Endlich die erlaubnus einen Knecht in das verlehners gesindts: cammer legen zu können – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Georges Christophe
1724 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 365
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein George Christophe des Schneiders und burgers allhier
entlehnt, In einer allhier ahne der Bruders: hoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsternecht gelegenen behausung, Einen laden unten auff dem boden neben des verlehenrs laden, darzwischen ein gang, Ferner beÿ ged. Laden eine Küchen, weither eine in das gäßel sehende Kammer, Item platz in dem kleinen Keller für ohngefähr 12 ohmen wein, weither den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Küchen, endlich platz in der gesindts Kammer umb einen knecht legen zu können und platz auff der bühn umb holtz zu legen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
Joseph Vivain loue une partie de la maison au brodeur manant Guillaume van Nyversele
1724 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 378-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Guillaume van Nÿversele des Strickers und Schirmers
affterlehnungsweiße, In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahne der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichsgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung, vornen auff die gaß zweÿ Stiegen hoch eine stub, Stub kammer, Kuchen und haußöhren, Ferner in den hindern hauß eine Stiege hoch in den hoff sehend, Eine Stueb, Camin Kammer und ein kleines cabinet, weither in dem kleinen keller einen unterschlagenen platz auff der bühn holtz zu legen, So dann den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen und der zu tröckung der wasch bestimbten bühn benebst der erlaubnus seiner enseignes auffzuhencken – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden
[in margine :] auffgehoben den 30. Julÿ 1728
Joseph Vivain loue une partie de la maison au maître de langue manant François Joseph Bœhm
1725 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 622-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Frantz Joseph Böhm Sprachmeisters und Schirmers und Johannes Rohrer des Schuemachers
In seiner allhier unten ahn der Bruderhoffs gaß ahm Stephans Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben rosch, Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung und zwar entlehnt daselbst gedachtem Böhm, eine stiege hoch Ein haußöhren rechter hand Eine Kuchen lincker handt, Ferner platz holtz zu legen in den hoff, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Kuchen in dem großen gewölbten vordern Keller, platz umb ohngefähr 80 Ohmen Faß und wein dahin zu legen weither eine stiege hoch vornen auff die gaß eine Stueb und Kammer, Item eine Kleine in den hoff sehende Stueb, So dann 4 Stiegen hoch eine beschloßene bühn über obgedachten gemachen, und in sonderheit über der Kammer neben mit verlehnter Stueb, und endtlich den gemeinschafftlichen gebrauch derjeningen bühn, so neben erst specificirter beschloßener bühn gelegen ist, wie auch die gallerie vor obbemelten gemachen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund
So er Rohrer eine werckstätt unten auff dem boden lincker handt des eingangs darneben eine Kuchen hinden in das himmelreichgäßlein eine Kammer, weither platz im kleinen keller beÿ dem bronnen wie selbige Pierre Denuisier der taback bereither bißher inngehabt, weither in den hoff platz zum holtz den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchkuchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des officier knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, so dann den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter bûhn welche auff ein jahr lang anfangend auff gleicher zeit 1727 – 30 gu
Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Jean Rohrer
1727 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 64
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Johannes Rohrer Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs, darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreichgäßel eine Kammer, weither einen Platz im Kleinen Keller beÿ dem bronnen wie er Rohrer und zuvor Denuizier der tabackbereither selbigen seither inngehabt, weither in dem hoff platz zum holtz, den gemeinschaftlichen gebauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des Officiers Knechts: Kammer, welche mit dielen unterscheiden ist, So dann den gemeinschafftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
[in margine :] daß er über hier beschriebene gemach in verlehnter behausung ihme Rohrer ferner verlühen, In dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine Stueb und frantzösische Kamin Cammer, so dann oben darüber eine Bühn, welche lehnung auff ein jahr lang und ein halbes, anfangend von nächst kommenden Michaelis -um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden. Actum den 30. Julÿ 1728
Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Melchior Desbordes
1729 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 581-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Melchior De Bordes des Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreich gaßel eine Kammer, weither einen platz in dem kleinen keller beÿ dem bronnen, Item einen gegen erstged. Keller liegenden vornen auff die gaß gehenden rechter hand des eingangs befindlichen Keller, so der Verlehner längstens innerhalb halbjähriger frist dem entlehner völlig einzuräumen verspricht, weither in dem hoff platz zum holtz den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten Bühn neben des Officier Knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, Mehr den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, Mehr in dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine stueb und Frantzösische Camin Cammer und die obere darüber gelegene Bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden
[in margine :] daß hier mit verlehnte kleine Stueb camin Kammer und darüber liegende Bühn im kleinen im hoff sehenden gebäu gelegen nicht mehr in obiger lehnung begriffen, um 33 gulden – den 4. April 1730
Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Joseph Romain
1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 94-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Romain des schneiders
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm Stephans Plan gelelenen behausung, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Pedellen im Münster, Unten auff dem boden neben des verlehners laden eine werckstätt, Kuchen /:und gegen derselben über platz zum holtz im hoff:/ eine Kammer unten auff dem boden im hoff, Item eine gesellen Kammer auff der untersten bühn, Einen unterschlagenen Keller neben dem Bronnen, den gemeinschafftlichen gebrauch der vordern zweÿten bühn und der Bauchküchen, anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
Joseph Vivain loue une partie de la maison aux manants Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein
1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 93
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Jean la Fontaine und Elisabethæ geb. Weißensteinin beeder schirmerr
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm stephans Plan, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoine Rosch dem Pedellen im Münster gelelenen behausung, Im vorderhauß eine stiege hoch stueb, stuebkammer eine kleine stueb Kuchen und haußöhren einen unterschlahenen gewölbten Keller neben des verlehners Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die magd, die gemeinschafft der obersten bühn und neben derselben eine besondere bühn und den gemeinschafftlichen gebrauch der Bauchküchen – anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 gulden
[in margine :] ferner hievor beschriebene behausung im Vorderhaus zwo stiegen hoch Eine stube, Kammer und Kuche und kleines Cabinet im haußöhren, auff der bühn platz zum holtz, einen unterschlagegen Platz im kleinen Keller, welche lehnung anfangend auff Michaelis nächst kommenden, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund – den 11. Septembris 1731
[in margine :] Jean la Fontaine in gegensein Philippe Louis des aubergisten auff nächst kommenden weÿnachten cedirt, 31. Octobris 1732
Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz d’une part, Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz d’autre part hypothèquent la maison au profit de Jean Huber, diacre à Saint-Guillaume
1732 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 9
Joseph Vivain Peruquenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin mit assistentz H. Lucas Schaaff und H. Peter Herrmann Klein beede EE. kleinen Raths beÿsitzer, so dann ihr Vivainin Mutter Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johannes Stratz gewesten Schreiners ohnbevögtigte wittib beÿständlich Johann Daniel Ehrnmann Peruquenmachers
in gegensein H. M. Johannes Huber Diaconi senioris zu St Willhelm – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck am Himmelreichs gäßel, anderseit neben Antoni Rosch dem Pedellen im Münster und Bilderkrämer hinten auff H. Jacob Gerber Inspectorem hießigen Umbgeldts
Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste Philippe Louis
1732 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 324
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Philippe Louis des aubergisten
verlühen, In sein des Verlehners bewohnender unten ahne der Bruderhofs gaß einseit ist ein eck am himmelreichgäßel anderseit neben Antoine de la Roche dem Pedellen im Münster gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen neben dem Rochischem hauß liegenden Laden und Kuchen, hinden im hoff auff dem boden eine Kammer, eben daselbst ein besonders holtzhauß, gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküche, Eine Kammer auff der ersten bühn des vordern haußes neben des verlehners gesellen Kammer, den gemeinen gebrauch der Bühn umb wasch zu hencken so dann einen besondern unter der Küchen neben dem bronnen gelegenen Keller vom 7 fürwährenden Monaths – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund
Joseph Vivain loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy
1733 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 266
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H Jacques le roy des handelsmanns
verlehnt, In der dem verlehner gehörig unten ahne der Bruderhoffs: gaß beÿm Stephans: Plan einseit ist ein eck am himmelrecih gäßel, anderseit neben Antoine Roset Pedellen im Münster wittib und erben gelegene behausung, Im Vorder: hauß eine stiege hoch stueb Stuebkammer, eine kleine Stueb, Kuchen und haußöhren, einen unterschlagenen gewölbten Keller neben des verlehners Keller, Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die Magd die gemeinschaft der obersten Bühn und neben derselben eine besondere Bühn – den gemeinschaftlichen gebauch der Bauch Küchen, Ferner im hinderhauß im hoff eine Stiege hoch eine kleine Camin Kammer und Stueb von nächst kommend Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden
Gravement malade, Marie Catherine Lacher fait son testament par lequel elle institue pour héritière sa fille, à défaut de celle-ci ses enfants et à défaut d’enfant son gendre Joseph Vivain. Elle meurt peu de temps après.
1737 (10.2.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 165
Testamentum nuncupativum – in dem Jahr 1737 (…) Sonntags den 10. tag des monaths Februarÿ nachmittag Zwischen Zweÿ undt dreÿ uhren in eine Zuem theil ane dem Himmelreichgäßel Zum theil aber ane der Bruder hoffs gaßen gelegene nach benambster Testiererin eigenthümlich zuständige Eckbehausung dero mit den fenstern auff gedachte bruderhoffs gaß außsehende im dritten stock habende Kammer mich (…) Zusich kommen beruffen und bescheiden laßen, die viel ehren und tugendsame frau Maria Dorothea Lacherin weÿl. herrn Johann Stratzen geweßenen burgers undt schreiners allhier hinterbliebene wittib undt auch burgerin allhier, welche wie auff beschehenes erscheinen Zwahr sehr krancken, schwachen und auff em beth darnieder Liegenden Leibes (…)
will sie testatrix Zu ihrem wahren rechten undt ohngezweiffelten erben in alle ihre nach todt verlaßende haab und nahrung ernennet, jnstituirt undt eingesetzt haben frau Annam Catharinam Stratzin ihre mit weÿland obgedachtem ihrem verstorbenen, Ehemann ehelich erziehlte Tochter Herrn Joseph Vivain des burgers undt Perruckenmaches allhier Eheliche haußfrau, als welche ohne das ab intestato ihr einiger undt rechtmäsiger Erb wäre, mit dießem expresse, anhang, daß ihm fall dieße ihre fraw tochter ihren todt nicht überleben würde, deroselben ihre eheliche Kindter, und im fall auch dieße vor ihr versterben solten, Erst berührter herr Joseph vivain ihr Liebwerthester tochtermann ihnen substituirt seÿn sollen
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 191) 1737
La maison revient en toute propriété à sa fille unique Marie Catherine Stratz qui épouse en 1719 le perruquier Joseph Vivain, originaire de Longwy : contrat de mariage, célébration
1719 (13.9.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 88
Eheberedung Zwischen H. Joseph Vûvain Leedigen Perucquenmacher v. Long Güuy, mit beÿstand H Anton Vuvain wollenweber und burger Zu Waßlenheim seines bruders Und H. Johann Geörg Langenbach, Rothgerber seines Vettern, auf seinen des hochzeiters Ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Catharinæ Stratzin, des Ehren vnd Vorgeachten H. Johannes Stratzen Schreiners vnd burgers allhier Eheliche Tochter, beÿständlich ged. Ihres Vatters vnd H. Bartholome Dreßel Schuhmachers, auf seith der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg Mittwochs d. 13. 7.bris 1719. (unterzeichnet) Joseph Viuain, maria cathrina Stratzin
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 158-v)
Hodie die 21. Novembris Anni 1719. (…) sacro matrimonii vinculo copulati Josephus Vivain oriundus es Longuuis in Lotharingia et Maria Catharina stratzin filia Joannis Stratz Civis et fabri lignarÿ hujus urbis ambo parochiani nostri (signé) Joseph vivain, Maria cathria straz (i 161)
Joseph Vivain loue une partie de la maison au revendeur Joseph Humbert
1737 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 297-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Humbert des grempen hiesigen burgers
entlehnt, In einer allhier unten an der Bruderhoffsgaß am Stephans plan einseit ist ein Eck, anderseit neben Antoni Roche des krämers wittib gelegenen, dem verlehener eigenthümlich zuständigen behausung, unten auff dem boden einen neben des verlehners Laden befindlichen Laden, eine Kuche daneben in dem hoff unten eine Kammer, Ein beschlüßiges holtzhauß neben der Bauchküchen, den gemeinschafftlichen gebauch dießer letztern, Einen platz im kleinen keller neben dem gumpbronnen, Einen eben so großen platz in einem andern keller, Eine Kammer auff der Bühn neben des Officier Knechts Kammern, die gemeinschaft des Fruchtkastens umb wasche zu hencken – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 34 pfund
[in margine :] auff dreÿ fernerer nacheinander folgende jahren von Johann Baptistæ fürwähtrndes jahrs anfangend um 36 pfund jährlichen Zinß – den 2. maÿ 1740
Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’huissier Claude François Guillemain
1737 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 511-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H. Claude François Guillemain huissier sergent royal
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständig ane der Bruderhoffgaß einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben weÿl. Antoine Roche Pedellen im Münster hinterbliebenen wittib, liegenden behausung In dem hoff, ein beschlüßiges holtzhauß, Einen unterschlagegen keller im großen keller umb etwann 50 Ohmen wein legen zu können, Eine stiege hoch im Vorderhauß Eine Stueb, eine Kammer, eine kleine in den hoff sehende stueb, Kuchen und hauß öhren, Eine bühn über des verlehners Fruchtschütt, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen – auff 2 nacheinander folgenden jahren von jüngstverfloßenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 gulden
Joseph Vivain loue une partie de la maison au garde de l’accise Jean Baptiste Burilon
1740 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 240
Joseph Vivain der Perruquenmacher
in gegensein Jean Baptiste Burilon des garde in hiesigen Umbgeld und Schirmers
In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen unten ahne St Stephan Plan einseit ist ein eck ahne dem himmel: reich: gäßel anderseit neben weÿl. Anthoni Roche des Stäblers im Münster wittib gelegenen behausung zweÿ stiegen hoch vornen auff die straß eine Stub, eine Kammer darneben Kuchen ein Cabinet in dem haußöhren samt dem haußöhren, Einen beschloßenen keller und dem kleinen keller, den gemeinschafftlichen gebrauch zur wasch der Bauchküchen, auff der ersten bühn einen beschlüßigen neben der Officiers Knechts Kammer liegenden Platz umb holtz zu legen, Eine gemeinschaftliche bühn umb die wasch zu tröcknen – auff 4 nacheinander kommende jahr anfangend auff bevorstehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund oder 56 livres
Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste André Bidier dit d’Orange et à sa femme Claudine Le Roux
1742 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 562
Joseph Vivain der Perruckenmacher
in gegensein André Bidiet dit d’Orange des aubergiste und Claudine geb. Le Roux (signé) dorange
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßleins gelegenen behausung, auf dem ersten stock vornen heraus eine stub, stubkammer, eine kleine stub, kuchen und haußöhren, ferner ein Speicher auf dem vierten stock, im hoff ein holtzhauß, den gemeinschaftlichen gebrauch der bauch küchen, einen unterschlagenen keller und den durchgang in dem andern keller um die faß einlegen zu können – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres
Joseph Vivain loue une partie de la maison au perruquier Sébastien Vicaire
1748 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 9-v
Joseph Vivain der perruckenmacher
in gegensein Sébastien Vicaire des perruckenmachers
in seiner ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßlein gelegenen behausung, unten auff dem boden die stub und eine kammer daran, auf dem zweÿten stock vornen herauß eine kammer mit einem öffelein unter der steeg, ein kleines kämmerlein auf der ersten bühn, eine kammer, platz im hoff vor holtz, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauch küchen, so dann einen kleine keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 180 livres
Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz louent une partie de la maison au manant André Botz
1755 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 268-v
Joseph Vivain der perruckenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin
in gegensein Andreas Botz des schirmers
entlehnt, in einer alhier ane der Bruderhoffs gaß beÿ dem Stephans plan gelegenen behausung, den ersten stock im vordern hauß, einen unterschlagenen keller, platz für 4 fuder holtz zu legen und auf der obersten bühn eine beschloßene kammer nebst dem gebrauch der bauchkuchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
Joseph Vivain meurt en 1758 en délaissant une fille Antoinette Catherine, femme du perruquier François Joseph Lux. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle des héritiers de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 770 livres et le passif à 705 livres.
1758 (14.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 495) f° 597
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Joseph Vivain, geweßenen Peruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1758. – nach seinem Sambstags den 25.ten febr. dieses laufenden 1758.ten Jahrs beschehenen Absterben, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf geziemendes Ansuchen u. begehren nicht nur allein Fr. Mariæ Cathæ. geb. Stratzin der hinterbl. Wb. beiständl. H. Joh: Jacob Langenbacher, des buchbinders u. brs. allh. sondern auch der auf folgendem Blatt benanndter ab intestato nachgelaß. volljährige einzige Erbin invt. (…) So beschehen in Strßb. auf dienstag den 14.ten mart. a° 1758.
Der Verstorbene hat ab intestato zu einzigen Erben Verlaßen Neml. fr. Antoniam Cathar. Luxin gebohrne Vivain H. Frantz Joseph Lux des Perr. u. Bs. alh. Ehefr. welche auf neist. des verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner nunmehr hinterbl. Wb. erzeugte einzige tochter u. universal Erbin.
In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhof gaß gelegenen, hiehero eigenth. gehörigen behaußung, befund. word. als folgt
Eigenthum an einer Behaußung. Neml. ein hß hofstatt u. höfl. m: allen ihren gebauen, begriffen, weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigkeiten, alhie Zu straßb. ane St Stephans Plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gß. 2.s. neben Bonifacius Immhof dem schuhmacher hinten auf H Jacob Gerbers gewesenen Inspect. des alhießigen Umgelds nachgel. Fr. Wb. und Erben stoßend geleg. so außer hernach gemeldt darauf haftenden Capit. freÿ leedig u. eigen u. dh. (die Werckmeistere) krafft ihrer Zu dem Concept geliefferten schriftl. Abschatzung dedato 15. Mertz 1758. hiehero eingesch. word. pro 750. Darüber bes. i. teutsch perg. Kfbt. in alhies. C. C. Stb. gef. m. dero anhangenden Insieg. Verw. d. d. 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gef. Kfbr. m. ermeld. Insieg. verw. d. d. 10.ten 8.br 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) Fait et passé à Strasbg. le 13° Sept. 1719, Elinger, Notaire
Der Wittib eigenthüm. Vermögens, Sa. goldenen Rings 8 ß, Sa. Schuld 15, Summa summarum 15 lb
Diesemnach wird auch der Erbin Nahr. beschrieben, so allein in des verstorbenen seel. nachgel. Kleid u. weißgezeug besteht, weilen die Wb. die ihrige vor eigen behält. Sa. 9 lb – Schuld 15, In Vergleichung 5 lb
Endlich wird auch das theilbar Guth beschrieben, Sa. hßr. 20. Sa. Eigenth. ane einer behßg. 750. Summa summarum 770 lb – Schulden 705, Compensando 64 lb
Beschluß und Verstallungs Sa.summa 74 lb
Abschatzung, Vom 15.ten Martius 1758. Auff Begehren Weÿlandt Herrn Joseph Vibein, des Geweßener Barucken Machers Seligen Hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine Behaußung alhie, in der Statt Straßburg Auff dem Stephans blann gelegen Einseÿts Neben Himmelreich Gesell, Ander seÿts Neben Bonnefacius jm Hoff und Hinden, auff Frau Gerberin stoßend, Solche Behaußung bestehet in Einem Forder und hinder Gebäut, Worinnen Etliche Stuben, Kameren, und Küchen, dar Über ist er dachstuhl mit Hohl und Breit Zieglen belegt Hat auch ein Gewöllbten Keller, ein Kleines Höfflein, und Bronen. Von uns den Unterschriebenen der Stat Straßburg Geschwohrnen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen Worden, Vor, und Umb Ein Thausent Fünff Hundert Gulden (unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Huber
Marie Catherine Stratz veuve de Joseph Vivain meurt en 1763 en délaissant pour unique héritier son petit-fils Louis Propre. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 821 livres, le passif à 691 livres. Le compte joint à l’inventaire cite les différents locataires : le doreur Noël et le marchand Cappaun.
1763 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 802) n° 326
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Mariæ Catharinä Vivain gebohrener Stratzin, weiland H. Joseph Vivain, des geweßenenen Perruckenmachers und burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet Anno 1763. – nach Ihrem Sonntags den 23. Junÿ dießes lauffenden 1763.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers und Burgers dahier, als geordnet und geschwohrenen Vogts Ludwig Propre, weiland Anthoniä Catharinæ gebohrner Vivain, letztmals Hn Frantz Joseph Lux des auch Perruckenmachers und b. dahier geweßener ehelicher haußfrauen der Defunctæ Tochter seel. in erster Ehe mit auch weil. H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem erstern Ehemann seel. ehelich erziehlen Söhnleins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1763.
Copia der Verstorbenen den 11. Januarÿ 1763 errichteten Codicilli
In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 3) Eigenthumb an einer Behaußung. Neml. j. behaußung, hofstadt v höfflein mit allen ihren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit, gelegen alhie Zu Straßburg ane St. Stephans plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gäßel, 2.s. neben Bonifacius Imhof dem Schuhmacher, hinten auf H. Jacob Gerbers gewesenen Inspectoris des alhießigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und Erben stoßend geleg. so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig, eigen und in weil. Hn Joseph Vivain, des geweßenen Perruckenmachers v. b. alhie Zu Straßburg der Defunctæ Ehemanns seel. Verlaßenschafft Inventario durch weil. H. Not. Mathiam Koch in A° 1758. gefertiget fol. 25. fac. j.a durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckhleuthe angeschlagen dabeÿ man es auch dermalen mit hochgeneygter approbation der herren dreÿer des Stalls wieder gelaßen per 750. Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesiger löbl. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret vom 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gefertigter Kaufbrief mit ermeltem Insiegel corroborirt sub dato 10.ten 8.bris 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 27. Sa. gold. und dergleichen Geschmeids 1 Sa. der baarschafft 7 Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 750, Sa. Schulden 24. Summa summarum 821 lb – Schulden 691, Nach solchem abzug, Stall summ 130 lb
Rechnung, Inhaltend alles dasjenige was H Johann Georg Fulgraf, der Perruckenmacher und Burger dahier, als Vogt Ludwig Propre, weil. H. Odil Propre, des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier seeligen nachgelaßenen Söhnleins aus weil. Fr. Maria Catharina Vivain geb. Stratzin auch Weil. H. Joseph Vivain des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als deßen Großmutter auch sel. Verlaßenschafft eingenommen und dagegen wieder außgegeben hat und Zwar vom 23.ten Martÿ 1763. biß d. 25. Martÿ 1765. als da Hr Frantz Joseph Lux dem Perruckenmacher und burgern allhier , des Kinds Stieff Vater dießes Erben Großmütterl. Guth, außweißlich Löbl. Vogteÿ Gerichts Erkanntnus, gegen deßen gebührenden Education und Alimentation bis in deßen 18. Jahr Zu genießen Zuerkand word.
Einnahm (…) It. Zahlte H. Noël der Vergulder für ¼.tel Jahr hauß Zinß von denen in Lehnung habenden Zimmern der Behaußung ane Bruderhoffgaß geleg. vom 25. Martÿ 1763. biß d. 25. Junÿ ejusdem anni 6 lb 10
It. entrichtete H Noël von dißen beeden Wohnungen ane hauß Zinß vom 25. Junÿ 1763 biß d. 25. Martÿ 1765. 8 lb 12.
It. für die übige 1 ½ Jahr, weilen ein Kämmerlein davon gekommen so Er hr Lux selbsten benutzt à 33 lb 10 ß d, 50. lb 5
It. gienge Von H. Cappaun den ehemaligen handelßmann dahier ane hauß Zinß für 1 Jahr biß d 23. Martÿ 1754 gerechnet, 13 lb
Antoinette Catherine Vivain épouse en premières noces le perruquier Odile Propre. Originaire de Sarrebourg, il s’adresse en mai 1745 aux Quinze après que la maîtrise des perruquiers a refusé de lui délivrer un certificat pour devenir bourgeois. Il a appris son métier à Saverne et fait son tour de compagnon depuis 1736. Il a travailé en dernier lieu à Strasbourg pendant deux ans mais a négligé de s’inscrire aux années d’épreuve. Les Quinze, avec l’appui du préteur royal, refusent d’accorder une dispense au pétitionnaire. Il s’inscrit aux années d’épreuve et refait la même demande en août 1745. La maîtrise des perruquiers ne soulève plus d’objections. Les Quinze accordent la dispense. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 299) Sambstag d. 8. Maÿ 1745. – Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers Von Sarburg gebürtig Cit. E. Löbl. Corps des peruquiers geschworne prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1 pt° Zunfft Scheins Zum burgerrecht. Moss. bitt Deput. und den Gegner mit seinem begehren an die Articul Zu verweisen. Ref. Exp. Erk. Deput. Willfahrt.
(p. 333) Sambstag d. 15. May 1745. – Odile Propre Ca. die Peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Eundem [Secretarium] referiren, daß Odile Propre der ledige peruquen Macher Von Sarburg gebürtig, in seinem den 8. hujus contra E. E. Löbl. Meisterschafft der peruquen Macher vorgelegten Vnderth. Memorial sambt beÿlag Sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er jnhalts erst angeregter beÿlag das Peruquenmacher handwerck Zu Zabern Ordnungs: mäßig erlernt, und habe seith A° 1736. auff sothaner profession gewandert und bereiths 2. gantze Jahr allhier gearbeitet, alß er sich aber letzthien beÿ einigen Vorgesetzten dieser profession vmb einen Zunfft Schein, damit er Burger werden möge, angemeldet, seÿe Ihme solches nicht nur abgeschlagen, sondern noch bedeutet worden, daß Sie Jhne nimmermehr, weilen er sich Zu denen 2. Muthjahren nicht hätte einschreiben laßen, noch selbige beÿ einem Meister allhier verarbeitet, in das allhießige Meister Recht recipiren würden, da nun er, Implorant, bereits, wie gedacht, 9. Jahr gewandert und allein hier 2. Jahr gearbeitet, Gegentheilige Meisterschafft auch erst letzthien einen als Meister angenommen, der weder gewandert noch die 2. Muthjahr beÿ einem Meister Verarbeitet habe, Alß ergehe seine Vndertg. bitt an Mgh. dieselbe geruhen wolten, Ihne Von dem Einschreiben vnd Verarbeitung der sogenanten 2. Muthjahr ex speciali gratia Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß gegentheilige Meisterschafft Ihme Zu erhaltung des burgerrechts einen Zunfft Schein mitzutheilen, und, wann er solches erhalten, daß Sie Ihne alß dann auch in das Meister Recht Zu recipiren schuldig seÿen.
Auff welches die citirte Meisterschafft vmb Deputation gebetten, et facta Relatione den Kläger aber und an die Articul Zu Verweisen, ref. Exp.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant seine Zweÿ petita wiederhohlet, Nahmens der Meisterschafft seÿen Vorgestanden Johann Jacob Wittmar, Barnabé Paulet, Joh: Michael Pörner und Niclaus Lopin, welche geantwortet, der gegner habe sich weder beÿ E. E. Zunfft Gericht noch beÿ E. E. Meisterschafft angemeldet, seÿe auch Zu denen 2 Muthjahren nicht eingeschrieben, weniger habe derselbige Verarbeitet.
Auff seithen der Hh Deputirten Vermeine man deß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die Ordnung refusis Expensis, noch Zur Zeit Zu Verweisen seÿe. Welches Ihro Excellenz der Herr Prætor Regius auch also, und daß der Implorant sich der Ordnung submittiren solle approbiret. Es stehe aber Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erkand, bedacht gefolgt.
(p. 380) Sambstag d. 12. Junÿ 1745. – Odile Propre Ca. Peruquiers
Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers C. das Corps des peruquiers prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1. Christ. bitt Deput. und setzts übrigens. Fuchß bitt auch Deput. Erkandt. Deputation Willfahrt.
(p. 448) Sambstag den 21. Aug. 1745. – Odile Propre Ca. E. E. Meisterschafft der peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Secretarium Kleinclaus referiren, daß Odille Propre der ledige Peruquenmacher Gesell Von Saarbourg gebürtig, in einem den 13. Junÿ jüngst contra E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers producirten Vnderth. Memorial sambt beÿlag sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er nach Außweis erstangeregte pro dispensatione der Muthjahr, damit alß dann in das Meisterrecht möge recipirt werden, sich angemeldet, aber an Mgh. verwiesen worden, Weilen nun Er, Supplicant 9. Jahr auff sothane profession gereist, und gearbeitet habe, anbeÿ in die Muthjahr, nach Ordnung, eingeschrieben worden, alß ergehe an Mghh. seine demüthig bitt, Sie gnädig geruhen wolten, Ihne Von denen Muthjahren, ex Speciali gratia gnädig Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß Er dispensando, und gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht solle recipirt werden. Auff welches die Citati umb Deputation gebetten, und das begehren Zu Mgh. Erkantnis gesetzt.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens gedachten Löbl. Corps seÿen Vorgestanden Johann Jacob Witmar, Barnabé Paulet, und Johann Michael Pörner, welche geantwortet, Sie consentiren in des Gegeners begehren. Beÿ dieser Bewantnuß Vermeinen die Herren Deputirten, daß weilen der Implorant sich nunmehro submittirt, und die Meisterschafft consentiret habe, demselben in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, und dreÿ pfund d. pro dispensatione Zweÿ drittel die Statt und Ein drittel dem Corps Zu Verrechnen Zu willfahren, die genehmhaltung Zu MGHh stellend. Erkand, bedacht gefolgt.
(p. 481) Sambstag d. 28. Aug. 1745.
Bescheid. Sambstag den 21. Aug. 1745. In Sachen Odile Propre des ledigen Peruquenmachers Gesellen Von Saarburg gebürtig, Implorante,ane einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers, Imploratin, am andern Theil, Auff producirten Vnderth. Memoriale sambt beÿlag sub N° 1 und beÿgesetztem Bitten dispensando gnädig Zu erkennen, daß Er, Implorant, gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht recipirt werden solle. Der Imploratin darüber gethane Verantwortung juncto petito Zu Willfahren, vndt setzen Sie das begehren Zu vnserer Erkantnuß, bewilligt und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Hrn Deputirten abgelegten Relation nach Erkand, Wird dem Imploranten, aus bewegenden ursachen, in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, undt 3. lb. d. pro dispensatione, Von welchen 3. lb. d. Gemeiner Statt 2. Tertzen, und eine Tertz dem Corps Zu Kommen solle, willfahrt.
Fils de Jean Propre, aubergiste à Sarrebourg, Odile Propre épouse Antoinette Catherine Vivain en septembre 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (26.8.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 161
Mariage – furent present le Sr Odille Propre, Marchand Peruq.r et bourgeois de cette ville, fils de feu Sr Jean Propre, vivant aubergiste à Saarbourg et de feüe Damlle Beatrix Menusier, d’une part
et le Sr Joseph Vivain, Marchand Perruq.r et bourgeois de cette ville, et Damlle Marie Catherine Stratz, son Epouse, stipulant pour Dlle Antoinette Catherine Vivain leur fille presente et de son consentement, d’autre part (signé) odille propre, Antoinete Cathchrin viuain
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 100-v)
Hodie 9. Septembris anni 1748 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere honestus Odilus Propre saburgo oriundus vivis et concinnator crinium hujas filius defunctorum Joannnis Propre et beatricis Menusier conjugum in Parochia Sancti Petri commorans et honesta puella Catharina Vivain filia jospehi viuain capillamentorum textoris hujus urbis civis et Mariæ Catharinæ Straz coniugum in hac Parochia (signé) odille propre,
Antoinett Catcherine viuain (i 103)
Odile Propre devient bourgeois deux jours après son mariage.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 232
Odil Prober der ledige Perruquenmacher Von Sarburg erhalt das Burgerrecht um den Neuen burgerß. und will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, jur. eod. [11. 7.br.]
Odile Propre meurt en 1752 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Bout pointu (à l’angle de la rue du Dôme et de celle du Temple-Neuf).
1752 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 493
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Herrn Odil Propre, geweßenen Perruckenmachers v. Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet A° 1752. – nach seinem d. 23. Mart: dieses lauffenden 1752.ten Jahrs beschehenen tödtl. Hintritt, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf freundliches ansuchen v. begehren des ane hernach folgend. fol° benandten Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch die Ehren v. Tugendbegabte Frau Anthoniam Catharinam Propre geb. Vivain die hinterl. Wittib beÿständ. Hn Joseph Vivain, Perruckenmachers v. Burgers allh. ihres Vatters (…) So geschehen in der Königl. St. Strb. auff dienst. d. 9.ten des Monaths Maji a° 1752.
Der verstorbene Seel. hat ab intestato zu seinem einzigen Erben Verlaßen Louis Propre, so ohngef. 16. Monath alt, des Verstorb: seel. mit Eingangs ged. seiner hinterbl. Wittib ehel. erzeugtes Kind v. einzigen Erben, deßen geordnet v. geschworener Vogt ist H Joh: Georg Fuhlgraff, Perruckenmacher v. b. allh. Welcher auch beÿ dem geschäfft persöhn. erschienen
In einer allhier Zu Straßburg und ohnfern dem Scharffen Eck gelegenen nicht hieher gehörige Behaußung, ist befunden word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In d. Gesellen Cammer, In d. Magd Cammer, In dem Schlaff Zimmer, In der Wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwar beede durch den Zeitl. Tod getrennte Eheleuth Zur Zeit ihrer verheÿrathung einen Ehe Contract mit einander auffgerichtet, so auch diesem Inv. einverleibt, sie hätten auch Zufolg §. 3. dero in die Ehe gebrachtes beederseitiges Vermögen ordnungs mäßig sollen inventiren laßen, welches aber nicht geschehen (…)
Der Wittib Eigenthüm. Vermögen, Sa. Haußraths 19, Sa.geschmucks 3, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. Schuld 250, Sa. abgegangenen Guths 150, Summa summarum 426 ln
Diesemnach wid auch des Erben Eigenthüm. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. Werckzeugs Zum Peruckenmacher handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 344 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 94 lb
endlichen wird auch das gemein Verantwortung v. theilb. guth beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Wein v. lährer Faß 191, Sa. Werckzeugs vnd der Wahr Zur Peruckenmacher Profession gehörig 50, Sa. Silbers 2, Sa. Baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 125, Summa summarum 1319 lb – Schulden 474 lb, Nach deren Abzug 844 lb
Beschluß v. Verstlalungs summa 1366 lb
Antoinette Catherine Vivain se remarie en 1752 avec le perruquier François Joseph Lux, fils du cultivateur Laurent Lux de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration à un endroit inconnu.
1752 (9.11.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 207
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Frantz Joseph Lux, der leedige Perruckenmacher von Buchsweÿler gebürtig, H. Lorentz Lux, des Ackersmanns daselbst mit Frauen Anna Maria gebohrner Robertin ehel. erzeugter Sohn, als Brautigam ane einem
Und Frau Anthonia Catharina, gebohrne Vivain, weÿland Herrn Ottil Propre geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, als hochzeiterin am andern theil
(unterzeichnet) Frantz Joseph Lux als hochzeiter, antoinette Cathrin La veuue propre
Baptême en avril 1754 de leur fille Françoise Elisabeth Thérèse
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 14-v)
Hodie 12 Aprilis anni 1754 primâ post mediam noctum nata ob mortis periculum domi ab obstetrice baptizata est filia Francisci Josephi Lux crinium concinnatoris et civis hujatis et Antoniæ Catharinæ vivain conjugum â me infra scripto suppletæ sunt ceremoniæ eodem die ac impositum ipsi est nomen Francisca Elisabetha theresia (i 17)
François Joseph Lux devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1753.
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 540
Frantz Joseph Lux der Perruquenmacher Von Buchsweiler gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Antoniæ Catharinæ weÿl. ottil Propre gewesenen frippier und burgers allhier hinterl. wittib um den alten burgersch. und will dienen beÿ E. E. Zunfft der weinsticher jur. d. 3. Septemb. 1753.
François Joseph Lux demande son inscription aux années d’épreuve
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 27) Montags den 30.ten Aprilis. – Eodem erschienen Frantz Joseph Lux der leedige Perruckenmacher von Buxweiler, bittet deßgleichen [ihne in die muth Jahr einzuschreiben]. Erkannt, seÿe einzuschreiben.
Les Quinze dispensent François Joseph Lux de faire ses années d’épreuve à condition d’épouser la veuve d’Odile Propre, eu égard qu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique mais en reprendra une ancienne.
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 265) Sambstags d. 19. Maÿ – Idem [Christmann] nôe Frantz Joseph Lux, des ledigen perruquiers von bußweiler ca. Eundem [E. Löbl. Corps der perruquiers] prod. memor: und bitten mit beÿl N° A. Fuchs recessirt ut ante [bitt cop. et T. o.] obtin.
(p. 337) Sambstags d. 9. Junÿ – Christmann nôe Frantz Joseph Lux in actis ca. E. Löbl. Corps der perruquiers, erhohlt prod.m vom 19. Maÿ jüngst, Fuchs prod. Verantwortung, juncto petito, Christmann bitt deppôn, fuchs bitt auch deppôn und wie in prod° Erk. Deppôn.
(la page de la décision manque)
(p. 412) Sambstags d. 7. Julÿ
(Bedacht) Sambstags d. 23. Junÿ – In Sachen Frantz Joseph Lux, des ledigen perruckenmachers, Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der perruquiers allhier, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterthäniges Memoriale, juncto petito, wir geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß dem Imploranten die Muth Zeith nachzulaßen und er dispensando gegen erlag der gebühr zu dem Meisterrecht zu admittiren seÿe, übergebene unterth. Verantwortung, sambt angehencktem bitten, wie geruheten, im fall wir von den nicht verarbeiteten wanders und Muthjahren zu dispensiren belieben wollten, zu erkennen, daß der Implorant benebst der ordinarÿ gebühr pro receptione in das meister recht annoch pro dispensatione etwas zu erlegen schuldig seÿe, ref. exp.
Gebettene, bewilligte und besessene deputation, auch all übrig derer Parthen angehörte vor: und anbringen, ist derer Hhn deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag der ordinari gebühr wie auch 1. lb d pro dispensatione halb Löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschaffts: Lad heimfällig, unter der austrucklichen bedingung, daß er die Proprische wittib heurathe, mithin keine neue boutique auffrichte, dispensando von den noch übrigen Muthzeit Zu dem Meisterrecht derer Perruckenmacher Zu admittiren seÿe.
François Joseph Lux est reçu tributaire après avoir obtenu dispense des Quinze
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 30-v) Dienstags den 4. Septembris – Neuer Mr.
Frantz Joseph Lux der Perruckenmacher von Buchßvweiler gebürtig, produc. Lehrbrieff dedato 13. 9.br 1752 Zunfftschein von heutigen dato und bescheid von gnd. Herren den XV. dedato 23. Junÿ jüngst, vermög deßen er gegen Ersetzung der Uncosten Erlag d. ordinari gebühr wie auch 4. lb d pro dispensatione halb d. löbl. Stadt und halb den Corps dispensando von der übrigen muthzeit Zu dem meister recht Zu admittiren seÿe, bittet ihn Zufolg deßen Zu recipiren.
Erkanndt, seÿe nach Inhalt bescheids zu recipiren, und seind ihme die artic. Vorgeleßen worden, so er auch zu halten versprochen (dt. pro disp. 8 fl, au Corps 12 fl. 5 ß)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Frères dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 27 livres, ceux de la femme à 985 livres.
1754 (11.6.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 489) n° 528
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Frantz Joseph Lux, Peruquenmachers und der Ehren und tugendsamen Fr. Antoniä Catharinä geb. Vivain, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1754. – und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem Gegenseÿn H Joseph Vivain, des Peruquenmchers und alten geschwohrnen eines Löblichen Corps als der Ehefrauen Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag den 11.t des Monats Junii A° 1754.
In einer allhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffgaß ohnfern St Stephans Plan gelegenen der Ehefrauen Eltern gehörigen behausung befunden worden, als folgt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 22, Sa. Silbers 5, Summa summarum 27 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 450, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 45, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbers 31, Sa. goldenen Rings 45, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 61, Summa summarum 1735 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 985 lb
Antoinette Catherine Vivain meurt en 1761 en délaissant pour unique héritier son fils Louis Propre. L’inventaire est dressé rue des Frères. La masse propre à l’héritier est de 81 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 639 livres, le passif à 647 livres.
1762 (19.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 263
Inventarium über Weiland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Anthoniä Catharinä gebohrener Vivain, Hn Frantz Joseph Lux, des Perruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener ehel: Hausfrauen nun seeliger Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1762. – nach Ihrem den 26.ten des zurückgelegten 1761.ten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers v. Burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit weiland H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem Erstern Ehemann seeligen ehelich erziehlen Söhnleins Ludwig Propre genand, als derselben ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 19.ten Januarÿ 1762.
Copia der Heuraths Verschreibung
In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 11) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangegen ohnveränderten Guths, Innhalt des über beeder nun Zertrennter Ehe persohen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte nahrungen durch weÿl. Hn Notarium Matthiam Koch in Anno 1734 auffgerichtet
(f° 14) Wÿdumb Welchen der Verstorbene seel. Von Weil. Hn Odile Propre dem geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier ihrem Erstern Ehemann seel. biß Ihr seel. ableiben genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 141, Sa. Werckzeug Zur Perruckenmacher Profession gehörig 5, Sa. lähren Faß 19, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Ergäntzungs Rests 612, Summa summarum 1331 lb – Schulden 1250 lb, Nach solchem abzug 81 lb
Des Wittibers ohnverändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 80, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 28, Sa. Weins und lährer Faß 13, Sa. Silbers 2, Sa. Schulden 542, Summa summarum 639 lb – Schulden 647 lb, In Compensatione 8 lb
Stall Summ 825 lb – Zweiffelhaffte vnd verlohrener Pfenningzinß hauptgüter, so des Erben ohnverändert 87, Zweiffelhaffte Schulden in des Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 31, in des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung Zugeltend 67 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 9. Novembris Anno 1752, Koch Nots.
François Joseph Lux se remarie en 1763 avec Marie Dorothée Ducré, fille du marchand de fruits et légumes Louis Ducré : contrat de mariage, célébration
1763 (15.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 185
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahre H. Frantz Joseph Lux, der Perruckenmacher, wittiber und burger dahier, beiständlich seines Vatters H. Lorentz Lux des burgers in Buchßweiler, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfer Maria Dorothea Dickrein, weil. H. Louis Dickré des geweßenen fastenspeishändlers und burgers dahier nachgelaßene tochter, unter autorisation H. Matthäi Schuster, des Gastgebers und burgers dahier dero geordneten Vogts, als hochzeiterin ane dem andern theil
zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 15. Julÿ Anno 1763. unterzeichnet Frantz Joseph Lux als hochzeiter, maria dorothea dicrt ho als hochzeiterin
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 3)
Hodie 26 Septembris anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephis Lux crinium concinnator et civis hujatis viduus antoniæ Catharinæ vivain et Maria Dorothea decret filia defunctorum ludovici decret mercatoris et civis hujatis et Annæ Mariæ Burbacherin conjugum in vivis ambo in hac parochia commorantes (signé) Frantz Joseph Lux, Maria Dorothea dicre (i 4)
Héritier de la maison, le garçon perruquier Louis Propre meurt à Paris le 2 décembre 1774 en délaissant pour héritières ses deux tantes. Les experts estiment la maison à la somme de 725 livres. L’actif de la succession s’élève à 1083 livres, le passif à 286 livres (les sommes sont exprimées en livres tournois dans l’inventaire).
1775 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 716
Inventaire des Biens delaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, dressé en l’année 1775
Inventaire et Description de toue les biens meubles et immeubles généralement quelconques délaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier, fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, procréé avec feu Dlle Antoinette Catherine née Vivain, femme en secondes noces du sieur François Joseph Lux, Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, lesquels biens délaissés après son décès arrivé à Paris le 2. Decembre dernier, ont été inventoriés à la requête des deux héritières ab intestat dud. Défunt et respectivement leurs mari et mandataire, tous mentionnés ci après, montrés et enseignés par le Sr Jean Georges Faulgraff, ancien assesseur du Grand Sénat de cette ville, tuteur dud. Defunt, et le Sr François Joseph Lux, son beau-père comme ayant la meilleure connaissance de sa succession (…) Fait et passé à Strasbourg ce 23° Mars 1775.
Le Deffunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1° Dlle Elisabethe née Propre, femme du Sr Leonard Jacques, Maréchal ferrant demeurant à St Quirin, absente et étrangère, au nom de laquelle est comparu le Sr François Charles Alexis Gauthier de Clermont, Commis au Bureau de la poste de cette ville de Strasbourg, en qualité de Mandataire (…) Et 2° Dlle Marie Anne née Propre, Epouse du Sr Guillaume Joseph Sarazin, Marchand Graissier et bourgeois de cette ville, qui a été présente à la Confection dud. Inventaire, sous l’assistance de sond. mari, Toutes deux Sœurs du Pere dud. Deffunt, comme plus proches parentes & héritières ab intestat par portions egales
Propriété d’une Maison. Savoir une maison, petite cour, fond et tres fond, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances située en cette Ville de Strasbourg place de St Etienne, faisant d’un côté un coin à la rue dite Himmelreichgässel, de l’autre côté le Sr Imhoff, M° Cordonnier et bourgeois de cette ville, par derrière les V° et heritiers de feu le Sr Jacques Gerber, en son vivant Inspecteur à l’Umbeld de cetted° Ville, outre le Capital inséré ci après, franche et quitte de toutes autres charges et hypothèques, et estimée par (…) les experts jurés de la ville suivant le certificat du 16 du présent mois à 2900. La propriété de lad° maison est constatée par une Lettre d’achat expédiée en parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 5. juillet 1700 et munie du Sceau ordinaire. Et par une autre Lettre d’achat plus ancienne munie d même sceau et datée du 10. octobre 1663. Le Defunt a herité cette maison en 1763. de feu Dle Marie Catherine née Stratz, veuve de feu le Sr Joseph Vivain, m° Perruquier et bourgeois de cette ville sous les charges et conditions suivantes
1° Par le Contrat de mariage fait entre la mère dud. Deffunt et son beau-père le Sr François Joseph Lux, passé pardevant M° Mathieu Koch, notaire public de cette ville le 9 novembre 1852. § 4 les grand pere et mere du Deffunt ont promis aud. Sr Lux de lui laisser pendant la vie durante un Logement et une boutique dans lad° maison, en sorte que quand meme la future épouse viendroit à le predeceder, il sera neanmoins en droit d’occuper lesdits logement et boutique, cependant à chambre que lesd. deux futurs Conjoints ou en tout cas le dernier vivant d’entre eux seront tenus pendant qu’ils y demeureront de payer annuellement aux pere et mere de la femme un loyer de 50. florins En vertu de cette stipulation le Sr Lux pretend être en droit de demeurer dans lad° maison moyennant un loyer annuel de 50 fl. aussi longtemps qu’il vivra Et
2° lad° defunte Dle Marie Catherine née Stratz Grand mere du Deffunt a ordonné par le § 2. de son Codicile passé par devant moi Notaire soussigné et cinq témoins le 11 Janv: 1763 que led. Sr Lux son gendre et beau-père du Deffunt sera en droit de demeurer gratis et sans loyer jusqu’à l’âge de 30. ans du petit fils et héritier dans les appartements qui lui sont assurés par son Contrat de mariage avec la fille deffunte de ladite Grandmere, passé pardevant feu M° Koch Not° le 9 Nov. 1752. Et s’il arrivoit que la maison seroit vendue, led. Sr Lux gendre aura toujours le privilege d’acheter lad° maison pour la même prix qu’un autre en payeroit, avec l’addition qu’au cas que lad° maison seroit vendue avant que le petit fils eut atteint l’age de 30 ans, il sera payé au Sr Lux jusqu’au dit tems annuellement 50 fl. en place d’un loyer. En conséquence de cette disposition grand maternelle le Sr Lux pretend rester dans lad. maison sans loyer jusqu’à ce que le Deffunt aurait eu l’age de 30 ans et veut qu’elle soit exécutée dans tous ses points.
Doaire réversible aux deux héritieres du Deffunt. Constitué au profit du Sr François Sophie Lux M° Perruquier et bourgeois de cette ville par feu Dle Antoinette Catherine née Vivain
Etat sommaire du present Inventaire, Total du Capital portant rente 1200, Total de la Propriété d’une maison 2900, Total de la Dette active 233, Total general 4333 livres – Dettes passives 1146 livres, Deduction faite il reste 3187 livres
Louis Propre termine en 1766 son apprentissage chez son beau-père François Joseph Lux
1766, Perruquiers (XI 176), 1751-1766 – f° 189 Frantz Joseph Lux seinen Stieffsohn Ludovicus Propre Austhuung
Les héritières cèdent leurs droits au beau-père du défunt François Joseph Lux qui devient propriétaire de la maison
1775 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) Joint au n° 716 du 23 mars 1775
Zuwissen seÿe hiemit, daß ane heut zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, als Zu weiland Ludwig Propre, des geweßenen leedigen Perruquenmachers, auch weiland H. Odil Propre, des geweßenen ebenmäßigen Perruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßenen Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft Inventur und Erörterung in dießem Jahr in specie adhibirtem Notario persönlich erschienen Frau Maria Anna, geb. Propre, Hn. Guillaume Joseph Sarazin, des Fastenspeißändlers und burgers allhier Ehegattin, beiständlich deßelben, deßen ab intestato zur helffte verlaßene Erbin, Mehr H. Joseph Bena d.schneider und auch allhiesihe burger und Fr. Francisca geb. Bena H. Charles François Alexis Joseph Gauthier dit Clermont Employé auf der allhiesigen brieff Post Ehegattin, unter Assistentz H. Johann Daniel Langheinrich, Notarii publici jurati und Practici indeme dieselbe Vermög des Zwischen Ihro und gedachtem Ihrem Eheh. getroffenen actus dissolutionis vom 25.ten Octobris 1766. vor H. Not° regio Laquiante dahier errichtet, so den 13.ten Decembris ejusdem Anno bei E: E: Großen rath allhier confirmirt und homologirt worden, §° pt°2.do authorisiret ist, alle handlungen Ihres Guths wegen für sich ohne deßen Assistentz und Einwilligung allein Vorzunehmen, diese beede letzteren sowohl für sich alß Nahmens H. Simon Bena des Perruquenmachers in Maÿntz und Jgfr. Elisabetha Bena, der mehrjährigen sich im Amsterdam auffhaltend, alle Vier geschwüsterde und Zufolg acte Vor schongedachtem N, Not. regio Laquiante den 11.ten Aprilis dieses Jahrs errichtet, cessionnarÿ der Ihro Mutter Elisabethä geb. Propre, H. Leonard Jacques des Huffschmieds in St Quirin ehel. haußfrau und ab intestato zukommenden Helffte solcher Erbschaft ane einem,
und Hr. Franz Joseph Lux der Perruquenmacher und Burger, des Verstorbenen Stieffvatter mit beistand Hn Johann Carl Fické, Notarii publici jurati ac practici dahier, ane dem anderen theil
die zeigten bederseiths an, wie daß Sie Sich solcher Verlaßenschafft wegen (…) mit einander verglichen hätten als 1.mo. Wie das durch mich unterschriebenen Notarium, so dan 26.ten Verfloßener Montgs Aprilis auf löbl. Statt Stall abgehandelt worden (…)
2.do außer Vorhergemeltem in dieße Verlaßenschafft weiter gehörig ist, das Eigenthum ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am St. Stephans plan, so ein seith ein eck am Himmelreichgäßel, anderseith neben Mr Imhoff dem Schuhmacher und burgern allhier, hinten auf H. Jacob Gerbers, des geweßenen Inspectoris des allhiesigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und erben stoßend und in welcher Er H. Lux, Vermög der mit seiner Ersten Ehefrauen als des verstorbenen Propre eheleiblicher Mutter vor weil. H. Not° Mathia Koch seel. den 9. 9.bris 1752 errichteten Eheberedung lebenslang eine wohnung samt dem laden umb einem jährl. Zinß von 50 fl. zu genießen hat, wie auch außweiß. weil. Fr. Mariä Catharinä geb. Stratzin, des verstorbenen Großmutter seel. Vor mir Notario und Dünff Gezeugen den 11. Januarÿ 1763. errichteten Codicill § pt° 2do solche nembl. wohnung und laden, biß der Verstorbene Propre sein 30. jähriges Alter erreicht haben würde, ohne Zinß Zu bewohnen berechtiget ist – Auf Freÿtag den 14.ten Julii 1775
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 649 le 18 juillet 1775 f° 308-v
François Joseph Lux hypothèque la maison au profit de l’ancien boulanger Georges Volck
1775 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 340
Mr Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck ehemaligen weißbecken – schuldig 200 gulden zum hauptbau hiernach verlegten behausung
unterpfand, die anbemerckte behausung samt zugehörden am St Stephans plan, einseit ist ein Eck am Himmelreich gäßlein, anderseit neben Mr Imhoff dem schuhmacher hinten auff H. Jacob Gerbers gw. inspectoris des allh. umgelds wb. und erben
François Joseph Lux loue une cave au brasseur Philippe Jacques Reichard
1779 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 352
H. Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des bierbrauers
entlehnt, den vordern keller seiner ane der Bruderhoffs gaß und sogenannten Himelreichgäßlein gelegenen behausung – von verwichenen Johannis Baptistæ tag angefangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden
François Joseph Lux vend la maison au boulanger Georges Volck moyennant 1 550 livres
1784 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 417
Frantz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck des weißbecken
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an St Stephans plan einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben Mr Imhoff modo N. Bergen dem maurer, hinten auff weÿl. Fr. Gerberin erben – erkaufft von Propreischen erben laut vergleich vom 14. Julÿ 1775 so dem Contractum protocollo den 18. Julÿ dicti anni einverleibt worden – um 3100 gulden
Georges Volck termine en décembre 1747 son apprentissage chez son père du même nom.
1747, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 147) Montags den 18. X.bris 1747 – Johann Georg Volckh, H. Johann Geörg Volcks des Schwartzbecken dahier ehelicher Sohn, wirdt von gedachten seinem Vatter der lehr quittirt.
Georges Volck devient tributaire en juin 1761.
1761, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 156) Donnerstags den 25. Junii 1761. – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Georg Volck der Jüngere, H. Joh: Georg Volck des Haußfeurers v. dißortiges Gerichtsmanns ehel. Sohn, producirt Stallschein, will Zünfftig werden, v. schwartzbachen, bittet um Gerichtliche Reception.
Erk. seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr zu willfahren.
Fils du boulanger Jean Georges Volck et de Marie Sara Mægel, Georges Volck meurt célibataire à l’âge de 59 ans le 25 janvier 1792.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1791-1792 p. 142 n° 4)
Im Jahr 1792 Mittwoch den 25. Jänner, Abends um vier Uhr, wurde nach vorher gehaltener Leichenrede in der hiesigen Prediger Kirche auf die Begräbnus Zu St. Helenä Zu Erde bestattet Herr Johann Georg Volck geweßener lediger Schwartz becker und Burger alhier, Weÿland Herrn Johann Georg Volcks gewesenen Schwartzbeckers und Burgers alhie mit Weÿland Frauen Maria Sara einer gebohrner Mägelin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, welcher gestern Dienstags als den 24. Ejusdem Morgens um Fünf Uhr gestorben mithin 36 Stunden gelegen hat. Seines alters 59 Jahre neun Monath und acht Tage (unterzeichnet) Johann David Wittmann, als Verwandter, Johannes haÿnoldt als Verwander (i 76 – Bapt. Temple-Neuf f° 265-v n° 1038, 14 avril 1732)
Son héritière Marie Sara Braun, veuve du tonnelier Jean Rœsch expose la maison aux enchères. François Schaffner l’ainé l’acquiert moyennant 15 050 livres tournois
1794 (26 fruct. 2), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 298
Adjudication, 4 thermidor 2 – auf Ansuchen weil. bs. Georg Volck des vormaligen becken Universal Erbin Fr. Mariae Sarae geb. Braunin auch weil. Johannes Rösch gew. Kiefers alhier Wittib wurde zur offentlichen freÿwilligen Versteigerung geschritten einer behaußung, höfflein, bronnen und hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen und zugehörden gelegen alhier an der Bruderhoffsgaß N° 21 einseit ist ein Eck am vormaligen himmelreich gäßlein anders. neben Bercand dem Maurer hinten auf Gerberische Erben stoßend, so ledig, eigen und zwar unter folgende bedingungen (…), ausgebotten vor 7000 livres
An Cit. Dominique Henry Guerin Secretaire de la Mairie, um 7400 livres
le 19 thermidor 2, Cit. Dominique Guerin, 11.500 livres
le 29 thermidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 15.050 livres
5° enchère, le 17 fructidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 16.000 livres
est comparu en Personne la Cit. Marie Sare née Braun Veuve de feu Cit. Jean Rösch Tonnelier en cette commune, assistée du Cit. David Wittmann Boulanger, laquelle a volontairement reconnu & confessé avoir vendu cedé, quitté, transporté et abbandonné
au Cit. François Schaffner & Madeleine Mohr cy présent et acceptant
Une maison, petite Cour, puits, appartenances et dépendances sise dans la rue des freres N° 24 d’une part faisant un coin sur une petite rue, Bercand Maçon de l’autre abboutissant sur les héritiers Gerber, franche et quitte de toute rente et redevance foncière. La présent Vente et Cession faite pour et moyennant le prix de 16.000 livres- Le 26 fructidor An Second de la République française une et indivisible
Enregistrement, acp 28 F° 71-v du 1 vend. 3
Natif de Trænheim, le musicien François Joseph Schaffner épouse en 1785 dans l’église Saint-Livier de Metz Madeleine Charlotte Martin, fille du chapelier Jean Martin (référence du mariage et biographie)
Mariage, Metz (Saint-Livier)
L’an 1785 Le 7 juin après les publications des trois bans de mariage faites sans opposition dans Cette Eglise, Vû l’extrait de bapteme de l’Epoux ci après denommé, L’extrait mortuaire de son pere, La permission de se marier a luy accordé par mons. le Chevalier de Malseigne Brigadier des armées du roy major general commandant le Corps des Carabiniers En datte du 27° may dernier, Vu En outre L’extrait des minutes du greffe du bailliage de Cette ville du deux may dernier et le decret de mons. L’intendant particulier au dit bailliage qui autorise l’Epoux cy après denommée à contracter le présent mariage, non obstant Le deffaut de Consentement de son pere qui est absent, les fiançailles Celebrées cejourd’huy, nous pretre Vicaire de Cette paroisse avons donné la benediction nuptiale après que nous avons pris et reçu leur consentement mutuel et ont été par nous Mariés François Joseph Schaffner né En la paroisse de Trænheim diocèse de Strasbourg le neuf mars 1749, musicien au corps des Carabiniers dans l’escadron de mestre de cmp aux Cazernes de chambieres de cette paroisse fils de deffunt Jean Michel Schaffner et de madgelaine Schivin de Lad° paroisse de Trænheim, d’une part et magdeleine charlotte Martin agée d’Ennviron vingt et un ans fille de Jean Martin maître chapellier et de defunte anne Le faucheur aussi de cette paroisse d’autre part, les parties ont été assistées de Jacque Schaffner frere de L’epoux, de Jean Baptiste Bargalas M° de danse de la paroisse St Georges, de Nicolas Schaffner aussi frere de L’époux et de Nicolas La Salle M° Boulanger de ette paroisse (signé) Frantz Schaffner, Martin (i 233)
François Schaffner habite à Strasbourg depuis 1791. Il s’est remarié avec Madeleine Mohr, originaire de Westhoffen. Il habite la maison avec ses six filles dont l’aînée est mariée avec le menuisier Simon Schwæderlé
Registre de population 600 MW 62 (1815 sqq), Rue des Frères N° 24 p. 478
(i 277 et 278)
Schaffner, François, 1749, Professeur, Thrennheim, (à Strasbourg depuis) 1791, dél. Krautenau 105
id. née Mohr, 1763, Ep., Westhoffen, décédée le 25 août 1828
id. Louise 1796, Strasbourg, dél. Krautenau 105
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.
id. Marie Anne 1807, id.
Schwaederle, Simon, Menuisier, dél. rue de la Croix 10
id. née Schaffner, Madeleine, Ep.
id. Jac. Simon, 27 avril 1818
Registre de population 600 MW 96, Krautenau suite du N° 105 p. 165 (i 172, 174)
Schaffner, François, 1749, ancien musicien, veuf Traenheim, (à Strasbourg depuis) 1791, (auparavant) r. des frères 24, Entre av. 1830.
id. Louise 1796, Strasbourg
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.
Né à Bourg-en-Bresse en 1789, son fils Jean Baptiste Schaffner issu du premier mariage épouse en 1823 Thérèse Bær
Mariage, Strasbourg (n° 277)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin le 1 août 1823. Jean Baptiste Schaffner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 juillet 1789 à Bourg (Ain) domicilié à Strasbourg, Musicien, fils de François Joseph Schaffner, musicien à ce présent et consentant, et de feu Madeleine Martin, Thérèse Baer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 9 Nivôse an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Baer, postillon décédé en cette ville le 12 décembre 1807 et de Marie Anne Schrapff, ci présente et consentante. Ledit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de sa mère (signé) jean Bte Marie Schaffner, therese Berr (i 35)
Marie Madeleine Mohr meurt en 1828 en délaissant sept filles et quatre petits-enfants issus de sa fille aînée.
1828 (20.11.), Strasbourg 7 (78), Me Stoeber n° 11.045
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Mohr, femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique, décédée le 25 août 1828 – à la requête de I. Simon Schwaederlé, luthier, père et tuteur naturel de ses enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jacques Joseph Simon âgé de 10 ans 6 mois, 2. Marie Madeleine Louise âgée de 9 ans, 3. Jean Baptiste Léon âgé de 2 ans, 4. Thérèse Cécile âgée de 1 an
II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, le veuf, père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris – en présence de Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé – en présence de François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers pour 1/6
en la demeure mortuaire rue des Frères n° 24
Immeuble dépendant de la communauté. Une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 24 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 5000 fr
Jardin. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 600 francs
garde robe 21 fr, mobilier 400 fr, vignes à Westhoffen 150 fr, total des immeubles 5750 fr, immeuble propre à Westhoffen 150 fr, remploi du à la défunte 400 fr – passif de la communauté 4025 fr, créances actives 362 fr
Enregistrement, acp 192 F° 75 du 1.12.
Décès, Strasbourg (n° 1363)
Déclaration de décès faite le 25 août 1828. Madeleine Mohr, âgée de 66 ans, née à Westhoffen (Bas-Rhin) Epouse de François Schaffner âgé de 80 ans, Musicien, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 25 du mois courant à cinq heures du matin dans la maison située N° 24 rue des Frères, fille de feu Valentin Mohr, sculpteur, et de feu Françoise Wetzel, Premier déclarant l’Epoux [in margine :] Apoplexie (i 77)
François Joseph Schaffner meurt à l’âge de 81 ans le 19 mai 1830.
Décès, Strasbourg (n° 1017)
Déclaration faite le 19 mai 1830 du décès de François Joseph Schaffner âgé de 81 ans, né à Traenheim, Bas-Rhin, Musicien veuf en premières noces de Madeleine Martin et en secondes noces de Madeleine Mohr, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans la maison située N° 105 à la Krautenau, fils de feu Michel Schaffner et de feu N. N. Premier déclarant, Jean Baptiste Schaffner, âgé de 41 ans, Musicien, fils du défunt [in margine :] (*)erie foudroyante (i 31)
Liquidation de la succession de Marie Madeleine Mohr entre le veuf et ses enfants
1830 (27.2.), M° Hickel
Liquidation et partage de la succession de Marie Madeleine Mohr femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg où elle est décédée en 1828, fait entre le dit veuf d’une part et ses enfants nommés 1° Marie Jeannette, 2° Louise, 3° Joséphine, 4° Barbe, 5° Thérèse, 6° les enfants de Marie Madeleine Schaffner vivante femme Schwederlé, luthier, tous demeurant en cette ville
acp 198 (3 Q 29 913) f° 106-v du 2.3. La masse active purement mobiliere à partager déduction faite des dettes passives est de 2206 francs dont le 6° pour chacun des enfants fait 367 francs que chacun reçoit sans soulte ni retour
Jacques Weyer, Maître-Maçon à Strasbourg acquéreur par acte notarié d’une maison appartenante à la communauté doit 6500 francs, en déduction il a de suite payé au père et aux enfants 3500 francs, il est délégué de payer le surplus à un créancier hypothécaire non présent à l’acte.
La masse brute de la communauté se monte à 9640 francs, la masse passive est de 5192, déduction faite reste 4467 dont le tiers seulement appartient à cette succession qui avec les reprises est de 2206 francs
Le professeur de musique François Joseph Schaffner et ses enfants du second mariage vendent la maison aux enchères. Le maître maçon Jacques Weyer s’en porte acquéreur.
1829 (7.11.), Strasbourg 7 (80), M° Stoeber n° 12.138
Adjudication définitive – Adjudication préparatoire n° 12 095 du 17 octobre, Cahier des charges n° 12 015 du 17 septembre – A la requête I. du Sr Schwaederlé, luthier, père et tuteur légal de ses quatre enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jean Joseph Simon, 2. Marie Madeleine Louise, 3. Jean Baptiste Léon, 4. Thérèse Cécile, II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, professeur de musique veuf de Marie Madeleine Mohr, décédée le 25 août 1828 père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris, VIII. Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé, VIII. François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers bénéficiaires de ladite Mohr femme de Schaffner, dont la qualité d’héritiers est relatés dans l’inventaire dressé par le notaire soussigné le 25 novembre 1828
(la maison) aux Dlles Schaffner qui se réservent de déclarer command
Déclaration de command du 8. novembre n° 12.141, au Sr Jacques Weyer, maître maçon, domicilié Faubourg de la Krutenau n° 154 pour 6500 fr
(le jardin) à Louise, Joséphine, Barbe et Thérèse Schaffner covenderesses, pour 540 francs
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 244 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 4500 francs
2. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 350 francs
Enregistrement, acp 197 F° 6 du 11.11.
Originaire de Bretzenheim dans le département du Mont-Tonnerre (près de Bad Kreuznach en Palatinat), Jacques Weyer épouse en 1802 Marie Madeleine Pfister, originaire de Sélestat.
Mariage, Strasbourg (n° 19)
Du 12° jour du mois de Vendémiaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Jacques Weyer, agé de 25 ans, maçon domicilié à Sélestatt, Département du Bas-Rhin, né à Bretzenheim, Département du Mont-tonnère le 3 septembre 1777, fils légitime de feu Laurent Weyer cordonnier audit lieu et de feuë Eve Ditt, Et de Marie Madeleine Pfister, âgée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Selestatt le 22 juillet 1772, fille légitime d’Adam Pfister batelier audit lieu et de feuë Salomé Dürr (signé) Jacob weÿer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)
Les deux fils et héritiers de Jacques Weyer vendent la maison à l’avocat Jean Charles Holtzapffel
1844 (29. 8.bre), Strasbourg 15 (76), M° Lacombe n° 4585
Vente du 29. octobre 1844. Ont comparu Mr Jacques Weyer, Maître charpentier et Dme Marie Caroline Bernhard son épouse, Et Mr Jean André Weyer, Architecte et Dme Marie Sophie Scharrenberger, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dames agissant sous l’assistance et avec l’autorisation de leurs époux, Lesquels ont déclaré avoir vendu (…)
à Mr. Jean Charles Holtzapffel, Avocat demeurant et domicilié à Strasbourg
Description de l’immeuble vendu. Une Maison, sise à Strasbourg rue des frères n° 24 tenant d’un côté à la propriété de Mr Bayerspach, formant de l’autre le coin de la rue du ciel et attenant par derrière à la propriété du Sr Koehl, consistant en maison principale à trois étages sur le devant, une petite cour ayant porte cochère sur la rue du ciel et un bâtiment de derrière à deux étages.
Etablissement de la propriété. MM Weyer, vendeurs, sont propriétaires indivis pour moitié chacun de l’immeuble ci-dessus décrit qu’ils ont recueilli dans la succession de feu leur père Jacques Weyer, en son vivant Maître maçon à Strasbourg, duquel ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi qu’il est de notoriété publique. Et Mr Jacques Weyer père est devenu propriétaire de ladite Maison qu’il a acquise sur le veuf les héritiers de Dame Marie Madeleine Mohr décédée épouse de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg et son collègue le 7 novembre 1829, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 septembre 1830 volume 206 N° 955 et 951 etd’une déclaration de command reçue par le même notaire le 8 novembre 1829, enregistrée.
Les conjoints Schaffner avaient acquis cet immeuble de Marie Sara Braun, veuve de Jean Roesch, tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Stoeber père, notaire en cette ville le 26 fructidor an deux, enregistré. Le prix d’acquisition en fut payé suivant deux quittances passées devant le même notaire les 23 messidor et 27 thermidor an trois, dûment enregistrées.
Situation hypothécaire. L’immeuble vendu est franc et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques (…) moyennant 30.000 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 34
Lors de la liquidation en 1873, la maison rue des Frères revient pour moitié aux deux enfants, le notaire Charles Victor Holtzapffel et Eugénie Sophie Holtzapffel
Les enfants mineurs de Charles Victor Holtzapffel cèdent la moitié de la maison à leur tante Eugénie Sophie Holtzapffel qui en devient seule propriétaire.
1886 (11.10.), M°Loew
Licitation durch die beiden Erben des dahier den 24. Januar 1885 verstorbenen und domicilirten Notars Carl Victor Holtzapffel, nämlich dessen beiden Kinder 1. Johann Daniel Holtzapffel geboren 1876, 2. Maria Anna Holtzapffel geboren 1879. beide minderjährig unter Vormundschaft ihrer Mutter Anna Molk Wittwe Holtzapffel dahier
an Eugenie Sophie Holtzapffel, Rentnerin ledig dahier
die unabgetheilte hälfte im nachbenannten Anwesen, woran der Ankäuferin bereits die andere Hälfte gehört, nämlich die Hälfte an einem Wohnhaus, bestehend in dreistöckigem Hauptgebäude und zweistöckigem Hintergebäude nebst kleinem Hofe mit Einfahrt im Himmelreichgäßchen gelegen dahier Bruderhofsgasse N° 39 früher N° 24. Der Käuferin sowie dem verstorbenen Holtzapffel je zur hälfte zugetheilt laut Act Koerttgé vom 12. April 1873
Besitz und Genuß sofort bezw. von Bestätigung des Vertrags. Steuerübernahme am 1. Oktober – Kaufpreis 20.000 Marx
Gegenwärtiger Vertrag wird erst rechtsbeständig nach Genehmigung durch den Familienbeschluß & Bestätigung durch das Gericht
acp 782 (3 Q 30 497) f° 85 n° 2548 du 19.10.
acp 792 (3 Q 30 507) f° 50 du 12.8. n° 1806, Loew, 4. August, registrirt Hinterlegung der Ausfertigung eines Beschlußes des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg vom 24. Juni 1887, enthaltend Bestätigung des am 19. Oktober 1886 Bd. 783 Bl. 83 N° 2548 hier registrirten Verkaufe Consorten Holtzapffel- Holtzapffel
Après la mort d’Eugénie Sophie Holtzapffel en 1921, la maison revient à sa nièce Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris.
Le propriétaire suivant (1932) est le tapissier Henri Hugendobler qui épouse en 1912 Catherine Schellenberger, originaire d’Ernolsheim
Mariage, Strasbourg (n° 645)
Strassburg am 29 Juni 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tapezierer Heinrich Hugendobler, evangelischer Religion, geboren am 2. April 1886 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Pflanzbadgasse 6, Sohn des verstorbenen Geschäftsreisenden Johann Karl Hugendobler und seiner verstorbenen Ehefrau Wilhelmine geborenen Leicht, zuletzt wohnhaft in Strassburg 2. die Katharina Schellenberger, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 4. April 1885 zu Ernolsheim /:Unter Elsass:/ wohnhaft zu Ernolsheim, Tochter des Ackerers Valentin Schellenberger und seiner Ehefrau Katharina geborenen Stoll wohnhaft zu Ernolsheim
Rue du Coq n° 7 – VII 173 (Blondel), P 908 puis section 1 parcelle 61 (cadastre)
Troisième étage ajouté en 1843 par l’emballeur Frédéric Charles Fausser
Démolie en 1957
Le numéro 7 en 1955, le rez-de-chaussée et les deux étages sont pareils qu’en 1830 (croquis dans le dossier de la Police du Bâtiment)
Le début du bâtiment est à l’emplacement de l’ancien n° 7 (août 2023)
La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du barbier Thomas Küntzinger qui la loue à un tonnelier. Elle appartient ensuite au revendeur Adrien Dietrich puis (1593-1622) successivement aux tisserands Chrétien Sontag, Jean Metz et Jacques Hummel. Le marchand Jean Adam Hünerer l’achète en 1629 de son débiteur. Le manant Jean Trœscher s’en rend propriétaire (1653) avant de devenir bourgeois. Elle fait partie des nombreuses petites maisons dont Susanne Goll est propriétaire. Son fils la vend en 1704 à la femme de l’employé de l’Aumône David Hartmann. La maison appartient à partir de 1712 au tanneur réformé Daniel Dourbeau puis à son beau-frère charretier Jean Jacques Büry. La commission qui visite la maison en 1733 constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a un grenier à grains et une cave. Le remueur de grains Jean Jacques Frœlich la cède en 1786 au revendeur Jean Georges Schmitt qui la conserve jusqu’en 1818.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, face ouest de la rue du Coq, îlot 123 (Musée des Plans-relief) 1
L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (c) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à combles aménagés. La cour E représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la remise (3-4) au fond de la petite cour, les murs au nord (1-4) et au sud (2-3).
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 7.
Cour E
Le cadastre porte que la maison a été reconstruite (transformée) en 1843 par Frédéric Charles Fausser, après quoi elle a des fenêtres au troisième étage, le revenu passant de 37 à 43 francs. Un rapport d’architecte constate en 1940 que la façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage et que les pans de bois sont en partie pourris. En 1955, le pignon menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le n° 9 voisin. La maison est occupée par des sans-abri. En 1957, un étai qui tombe déstabilise la maison qui est démolie jusqu’au niveau du trottoir en laissant subsister une partie du mur de façade qui forme clôture.
Le terrain réuni à celui des maisons suivantes sert à construire un nouveau bâtiment.
La maison se trouvait à l’emplacement du bâtiment à l’arrière de la place où se trouvaient des maisons non reconstruites (avril 2016)
août 2023
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
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|
Thomas Kentzinger, barbier, et (1577) Barbe Fritsch – luthériens |
|
v |
Adrien Dietrich, revendeur, et (v. 1557) Claire, veuve du revendeur Jean Riel, puis (1574) Véronique Dirion – luthériens |
1593 |
v |
Chrétien Sontag, tisserand en laine, et (v. 1584) Elisabeth Spring – catholique converti |
1605 |
v |
Jean Metz, tisserand, et (1601) Marie Peter puis (1623) Rosine Mutterspach – luthériens |
1615* |
|
Jacques Hummel, tisserand, et (1605) Elisabeth Schwartz, d’abord (1592) femme du coutelier Jacques Bessenet puis (1600) du serrurier Bernard Müller – luthériens |
1622 |
v |
Jean Georges Meyer, chapelier, et (1615) Ursule Poppel, d’abord (1603) femme du receveur Martin Faber, puis (1619) Marie Ohler – luthériens |
1629 |
v |
Jean Adam Hünerer, marchand, et (1621) Marguerite Hartung – luthériens |
1638 |
v |
Daniel Kurbau, fabricant de chausses, et (1597) Marguerite Abel puis (1611) Ursule Hackfort, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Deiss – luthériens |
1653 |
v |
Jean Trœscher, musicien à Ostwald puis journalier († 1684), et Jeanne Mack – luthériens |
1686 |
v |
Jean Raoul Bechtold, pasteur à Eckbolsheim, et (1671) Susanne Goll, remariée (1678) au docteur en médecine Frédéric Schilling puis (1680) au juriste Jean Jacques Gambs – luthériens |
1690* |
h |
Jean Bechtold, receveur, et (1687) Anne Madeleine Saladin – luthériens |
1704 |
v |
David Hartmann, mousquetaire puis fabricant de chausses et employé à l’Aumône, et (1671) Marguerite Lœs puis (1699) Anne Marguerite Scholl – luthériens (bien propre à la femme) |
1712 |
v |
Daniel Dourbeau (Dorbo), tanneur, et (1708) Chrétienne Madeleine Büry – réformés |
1733 |
v |
Jean Jacques Büry, charretier, et (1717) Anne Bolly veuve de Pierre Dalmann – réformés |
1742 |
h |
Jean Melchior Büry, revendeur et (1745) Madeleine Zimmer – réformé et luthérienne |
1778 |
v |
Jean Jacques Frœlich, remueur de grains, et (1760) Catherine von Bœrsch puis (1776) Eve Marguerite Schwab – luthériens |
1786 |
v |
Jean Georges Schmidt, revendeur, et (1783) Madeleine Bronner – luthériens |
1818 |
adj |
Georges Michel Gruber, architecte, et (1800) Catherine Elisabeth Redslob puis (1808) Marguerite Salomé Ottmann |
1824 |
v |
Jean François Zerling, tailleur de pierres, et (1811) Sophie Frédérique Kaumann |
1826 |
v |
Jean Nicolas Schaal, serrurier, et (1795) Marie Barbe Kniebiehler |
1837 |
v |
Frédéric Charles Fauser, emballeur, et (1817) Barbe Schaffner |
1872 |
v |
Jacques Ritt, journalier, et (1823) Catherine Lobstein |
1876 |
v |
Raphael Weil et Emilie Weil |
1877 |
v |
Maurice Bendelé, aubergiste, et (1873) Anne Marie Lutz |
1890 |
v |
Philippe Merck, journalier puis marchand de charbon, et (1868) Madeleine Neff puis (1888) Marguerite Kalb, veuve du maçon Jacques Frantz |
1899* |
v |
Lazare Levy, marchand de meubles, et (1865) Marie Heimann |
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h |
Henri Levy, fabricant de couronnes, et (1899) Palmyre Levi
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1940* |
h |
Louis Roger Levy, avocat
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Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1773
Valeur vénale, 350 livres en 1712, 425 livres en 1733, 335 livres en 1778, 375 livres en 1786
(1765, Liste Blondel) VII 173, Melchior Burÿ
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bürrische Erben, 2 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 908, Fausser, Frédéric Charles, emballeur – maison, sol, cour – 0,57 are
Locations
1587, Jean Hess, tonnelier
Livres des communaux
1587, Livre des communaux (VII 1450)
Le barbier Thomas Küntzinger règle 8 deniers pour sa maison qu’il loue au tonnelier Jean Hess, à savoir un chenal en bois
Anderseit Hanengeßlins
Thoman Küntzinger der Balbierer hatt an seinem Hauß da Hannß Heß der Küeffer Innen sitzt, ein hültzenen Naach, Bessert &, viij d.
Description de la maison
- 1733. La commission qui visite la maison constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a une cave et un grenier pour y conserver les grains
- 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine et plusieurs chambres. Le comble est couvert de tuiles plates, la cave voûtée est délabrée. Le tout est estimé à la somme de 300 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Coq
nouveau N° / ancien N° : 10 / 11
Schmitt veuve
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages médiocresen bois
(à corriger en Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2° étage mauvais en bois, voir les élévations de 1830)
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 255 case 1
Fausser Frédéric Charles, Embaleur
P 908, sol, maison et cour, Rue du Coq 11
Contenance : 0,57
Revenu total : 37,30 (37 et 0,30)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :
P 908, maison
Revenu total : 43,30 (43 et 0,30)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1846 Augmentations – Fausser Frédéric f° 255, P 908, Maison, revenu 43, nlle. constr., achevée en 1843, imposable en 1846, imposée en 1846
Diminutions – Fausser Frédéric f° 255, P 908, Maison, revenu 37, – suppression en 1846
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 534 case 1
Fausser Frédéric Charles emballeur
1873 Ried Jacob, Wittwe Christine geb. Lobstein
1877 Weill Michael Handelsmann
1879 Bendele Moritz, Schenkwirt
1891/92 Merck Philipp, Kohlenhändler
1899 Levy, Heinrich, durch den Nutznießer Levy, Lazarus
P 908, maison, sol, Rue du Coq
Contenance : 0,57
Revenu total : 43,30 (43 et 0,30)
Folio de provenance : (255)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 3
Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 2
Remarque – La Ville restitue l’immeuble a son propriétaire légitime, juif spolié de ses biens, sans que cette mutation soit portée au cadastre
Parcelle, section 1, n° 61 – autrefois P 908
Canton : Hahnengasse Haus N° 7
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,57
Revenu : 550 – 800
Remarques
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940
(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)
(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VII, Rue 227 Rue du Coq p. 369
11
Pr. Schmidt, J. Georges – Moresse
loc. Buri, Melchior – Moresse
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Hahnengasse (Seite 57)
(Haus Nr.) 7
Bardoli, Gypsfigurenhdlr. 1
Humbert, Installateur. 2
Sauter, Sesselflechterin. 2
Richert, Feilenhauer. 3
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 640)
Rue du Coq, n° 7 (1884-1994)
Le sellier Jacques Fehrenbach est en 1884 locataire du logement en contrebas de la cour qu’un agent de police estime insalubre. La Commission contre les logements insalubres déclare en 1899 que le logement du rez-de-chaussée ne doit pas être occupé par plus de deux personnes. Le propriétaire fait régulièrement faire les travaux que demande la Commission. Un rapport d’architecte constate en 1940 que la façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage, le bois du colombage est en partie pourri. Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) fait poser des étais à l’intérieur du bâtiment. L’entreprise Th. et Ed. Wagner qui va démolir le n° 11 déclare en 1955 qu’il faut consolider le n° 7 qui perdra son appui. Le pignon menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le voisin n° 9. Un incendie se déclare dans les combles du n° 7 occupé par une douzaine de sans-abri. Le juge cantonal nomme un expert qui constate que certaines parties de la maison se sont effondrées et que d’autres risquent de s’effondrer. Un étai qui tombe en 1957 déstabilise la construction. Le propriétaire ordonne de faire démolir les parties qui présentent un danger en laissant subsister les autres à cause du litige qui l’oppose au Ministère de la Reconstruction et du Logement. La maison est démolie en 1957 jusqu’au niveau du trottoir en laissant subsister une partie du mur de façade qui forme clôture.
Sommaire
- 1884 – L’agent de police Jund, chargé d’une enquête par la Commission contre le choléra, signale que (1) le logement du rez-de-chaussée en contrebas de la cour est insalubre parce qu’il est privé d’air et de lumière, (2) la fosse d’aisances n’a pas de tuyau d’aération. La maison appartient à l’aubergiste Maurice Bendelé, demeurant 9, place du Fossé des Tanneurs. – Le sellier Jacques Fehrenbach, locataire du logement, en est notifié. – Le commissaire de police déclare que l’affaire n’est plus de sa compétence.
Une visite des lieux montre que le logement est bien tenu et qu’il n’est pas humide. La fenêtre qui donne dans la petite cour est souvent nettoyée.
Le maire notifie le propriétaire de pourvoir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération. – Travaux terminés, octobre 1884.
- 1886 – Le maire notifie le propriétaire Maurice Bendelé, demeurant 9, place du Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare avoir fait un ravalement trois ans plus tôt. – Le maire accorde un an de délai – La façade qui a été lavée est propre, avril 1887.
- 1890 – La fosse d’aisances de la maison Fehrenbach a seulement une contenance de trois mètres cubes.
- 1893 – Le maire notifie Ph. Merk de faire ravaler la façade du 7, rue du Coq.
Le maître maçon Xavier Matter (demeurant 7, rue des Aveugles) demande l’autorisation de repeindre la façade de la maison qui appartient à Ch. Merg. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893.
- 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant le volet qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappels, 1898 et 1900 – Travaux terminés, septembre 1900.
- 1901 – Le maire notifie Henri Levy (demeurant 32, rue du Fossé des Tanneurs) de faire ravaler la façade du 7, rue du Coq. – Le propriétaire qui déclare avoir fait ravaler cinq de ses maisons demande un délai. – Il charge l’entreprise Gruner et Vogt des travaux qui sont terminés en juillet 1902.
- 1908 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police relatif à la fosse d’aisances. La visite montre que l’ouverture est assez grande mais que les parois intérieures doivent être entretenues. – Travaux terminés, mars 1909.
- 1898 – Commission contre les logements insalubres. Rapport sur les logements 1) du rez-de-chaussée occupé par le journalier Gockel (7 personnes, loyer 40 marks), 2) du premier étage occupé par le tonnelier Sonnendrucker (3 personnes, loyer 60 marks). Propriétaire, Lazare Levy, demeurant 16, rue Sainte-Barbe
1899 – La Commission déclare que le logement du rez-de-chaussée ne doit pas être occupé par plus de deux personnes et que la pièce donnant dans la cour ne doit pas servir de chambre à coucher.
1902 – Les logements des premier et troisième étages sont rénovés. Pas de changement au rez-de-chaussée qui est à nouveau occupé par les anciens locataires
1903 – Le rez-de-chaussée est en bon état
1903 – La chambre sous les combles ne doit pas servir de chambre à coucher.
1905 – La maison n’est pas raccordée aux canalisations
Courriers de Henri Levy, fils du propriétaire
1906 – Liste de travaux à faire en 6 points – Travaux terminés, août 1906.
1908 – Rapport sur une famille de concubins (cinq personnes) qui occupe les combles.
1910 – Rapport en cinq points
1913 – Rapport en 8 points
1914 – L’inspecteur de l’orphelinat fait un rapport sur le logement mal tenu de Félix Nichts (8 personnes)
1915 – Commission des logements militaires. Rapport en 9 points
- 1929 – Le locataire Jülg se plaint que la chasse d’eau ne fonctionne plus. La Police du Bâtiment constate aussi des traces d’humidité au plafond et sur les murs qui sont dues à des fuites de la toiture
- 1927 – Le service d’hygiène informe la Division V que la famille polonaise qui occupe le rez-de-chaussée déverse toutes sortes d’ordures dans la cave. Le voisinage se plaint des mauvaises odeurs. Propriétaire, Levy, demeurant 8, rue de Sébastopol.
L’enquête montre que la maison occupée par les familles Taterkowski, Bastler, Roth et Jülg est raccordée aux canalisations depuis 1912. Le propriétaire devra réparer la porte de cave qui s’ouvre dans la cour et veiller à ce que les locataires du rez-de-chaussée ne se servent plus de la cave comme dépôt d’ordures. – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire. Rappel en 1928 – Travaux terminés, janvier 1928.
1930 – Courrier d’Aloïse Julg sur papier à lettres (atelier électromécanique, 14, rue des Serruriers) pour les mêmes motifs – Travaux terminés, juin 1930
- 1940 – Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) accuse réception du courrier envoyé par la Police du Bâtiment.
La Police du Bâtiment a déclaré le 4 octobre 1940 que les bâtiments sis 7 et 9, rue du Coq sont inhabitables. Certains logements sont cependant toujours occupés fin octobre.
1940 (2 octobre) – Rapport de l’architecte Adolphe Wolff sur le 7, rue du Coq, suite à la plainte du propriétaire du n° 9 (Jérôme Weibel, demeurant à Brumath). La façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage. Le bois du colombage est en partie pourri. L’entreprise Wagner a posé des étais à l’intérieur du bâtiment à la demande du mandataire général. L’architecte conclut que les n° 7 et 9 menacent de s’écrouler.
1940 (4 octobre) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire évacuer les locataires et de ne plus louer les logements
Jérôme Weibel déclare avoir l’intention de démolir la maison. Il déclare que le risque d’écroulement est dû à la maison voisine n° 7, que la guerre en est la cause et que la remise en état est impossible.
- 1949 – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique pour réparer la toiture.
- 1955 (16 février) – L’entreprise Th. et Ed. Wagner qui va démolir le n° 11 appartenant à Pierre Schmitt comme le n° 9 déclare que le n° 7 qui menace aussi ruine repose sur le n° 11. Comme le n° 7 perdra son appui, il y a lieu de le consolider ou de le démolir.
1955 (28 février) – Le maire écrit au juge cantonal sur l’affaire qui l’oppose à Roger Louis Levy, demeurant 8, rue de Sébastopol. Il demande au juge de nommer un expert chargé d’examiner le bâtiment menaçant ruine. Le juge nomme Cromback.
1955 (18 février) – Rapport fait à la demande de l’entreprise Wagner, en présence de MM. Charlier et Sauer (Police du Bâtiment), Wagner et Fœrster (contremaître), Pierre Schmidt (propriétaire du n° 9, demeurant 36, Grand rue). Le pignon du n° 7, inhabité, menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le voisin n° 9. Croquis. Il faudra prendre un arrêt de péril pour démolir le pignon nord et la partie postérieure de la cage d’escalier.
1955 (23 février) – Certificat de notification à Roger Louis Levy
1955 (11 mars) – Pierre Schmitt dépose 10.003 francs auprès du receveur municipal au cas où la Ville doive supporter les frais d’expertise
1955 (5 avril) – Un incendie s’est déclaré le premier avril dans les combles du n° 7. – Article de presse (L’Humanité du 2 avril) d’après lequel une douzaine de sans-abri occupent les lieux, l’un d’entre eux y étant mort quatre mois auparavant. – Rapport du service des incendies
- 1955 (6 avril) – L’architecte René Muller passe au nom de Roger Louis Levy commande à la maison Martin-Degoumois (2, rue de Kolbsheim à Strasbourg) de démolir le pignon nord jusqu’au niveau de l’ancienne toiture du n° 9, d’étayer les combles, de condamner l’entrée principale et de faire divers autres travaux.
1955 (12 avril) – Rapport de l’expert Cromback qui joint une photographie publiée par les Dernières Nouvelles du 10-11 avril (non jointe au dossier)
La partie haute du pignon nord situé vers l’immeuble n° 9 de la même rue et comprenant le triangle de la toiture et l’étage en dessous n’existe déjà plus. La partie inférieure jusqu’au niveau du plancher au rez-de-chaussée risque de s’effondrer, le bois de charpente de ce pignon étant vermoulu et surtout le pied d’un arbalétrier du côté de la façade manque d’appui, étant complètement rongé.
Le reste du pignon n’est du reste plus d’aplomb et est incliné vers l’immeuble n° 9. Celui-ci ne comprenait qu’un rez-de-chaussée dont le toit s’est effondré sous le poids de la maçonnerie tombée du haut du pignon du n° 7.
La partie postérieure de la cage d’escalier dont l’état d’ébranlement est mentionné dans la requête est complètement enlevée.
L’ensemble de la maison, ouverte actuellement et latéralement et à l’arrière et exposé au vent, représente d’après mon avis un danger pour les passants dans la rue.
1955 (13 avril) – L’architecte René Muller déclare au maire que les travaux sont terminés.
1955 (22 avril) – La Police du Bâtiment note que le propriétaire fait démolir en partie le pignon nord. L’affaire engagée avant l’incendie sera poursuivie.
Le maire écrit au propriétaire de faire étayer le bâtiment conformément au rapport de l’expert Cromback
- 1957 (septembre) – Le pignon du n° 7 dont l’étaiement est tombé après la démolition du n° 11 menace de s’effondrer. « Dans l’intervalle de 24 heures, l’ensemble de la construction s’est détaché du mur de l’immeuble n° 5 d’environ 8 centimètres ».
1957 (11 août) – Le maire ordonne au propriétaire de faire démolir les bâtiments dans les huit jours.
1957 (18 septembre) – L’architecte René Muller (72, allée de la Robertsau) passe commande à l’entreprise Ketterer et Compagnie (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) de démolir les bâtiments.
Courrier de Roger Louis Levy. Il déclare que le voisin Schmidt a sciemment endommagé sa propriété en supprimant un étai. Il a ordonné de faire démolir les parties qui présentent un danger en laissant subsister les autres à cause du litige qui l’oppose au M.R.L. (Ministère de la Reconstruction et du Logement).
1957 (25 septembre) – La partie avant est démolie jusqu’au niveau du plancher du premier étage, le deuxième étage de la partie arrière est en cours de démolition.
1957 (3 octobre) – « L’immeuble a été arasé jusqu’au niveau du trottoir. Seule une partie du mur de façade formant clôture, d’une hauteur d’environ 1,50 m. subsiste. »
1957 (23 octobre) – Roger Louis Levy demande au maire ce qu’il doit retenir de la déclaration verbale faite à son architecte de maintenir une partie de la façade sur rue et une grande partie du mur latéral gauche. – La Police du Bâtiment note que l’accord a été passé avec l’architecte, ce qui dispense de répondre au courrier du propriétaire (le mur avant sert de clôture, le mur gauche est maintenu jusqu’à la démolition du n° 5).
- 1960 – La cour à côté du n° 5 sert de dépôt d’ordures au voisinage. – Le mur maintenu en 1957 comprend une brèche sans doute pratiquée par le voisin Schmidt quand il a construit des ateliers sur le terrain voisin.
- 1979 – Le notaire René Rieger (13, rue Jules-Rathgeber) et les ayants droit de Roger Louis Levy demandent un certificat d’urbanisme – Le terrain tombe dans l’emprise réservée pour un ouvrage public d’après le Plan de sauvegarde et de mise en valeur
- 1994 – Le notaire Jean-Paul Traband (à Weyersheim) demande un certificat d’urbanisme
Relevé d’actes
La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du barbier Thomas Kentzinger. Originaire de Neuweiler, il épouse en 1577 Barbe, fille de Jacques Fritsch
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 85)
1577. Thoman Küntzinger w(eÿl.) Caspar Küntzingers von newÿler nachgelaßener Son, vnd Barbara Jacob Fritschen dochter
Le barbier Thomas Kentzinger devient bourgeois par sa femme Barbe, fille du chanvrier Jacques Fritsch, le 19 janvier 1577
1577, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 426
Thoman Kentzinger von Neuweiler der scherer hatt das burg recht von Barbara Fritschin Jacob Fritschen des Henffers dochter seiner Ehefrauen empfangen vnd will mit den scherern Zur Lucern dienen. Actum den 19. Januarÿ Ao & 1577
La maison appartient ensuite au revendeur Adrien Dietrich. Originaire de Pont-à-Mousson, il acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Claire, veuve du revendeur Jean Riel de Rosheim (il est probable que le mariage ait été célébré à Saint-Pierre-le-Vieux dont le registre est lacunaire de 1550 à 1560)
1557, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 126
Adrian diettrich von ponttemouson der Kremmer hatt d. brugkrecht empfang. von Clara hansen Rüehels von Roßheÿm des Kremers v.laßener wittwe seiner ehe Frawen vnd wÿll Zum spiegell diennen vff den 23.t Februarÿ a° & 57
Adrien Dietrich se remarie avec Véronique, fille du boucher Nicolas Dirion (Thirion), de « Bergart »
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 162)
1574. Adrianus Dieterich der Kremer von pontamont burg. Zu Straßburg vnnd J. feronica, Claus Dirion des Metzgers selig. nachgelaßene tochter von Bergart. Ist Zu S. thoman Zu Kirch gangen (i 164)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v n° 265) 1574. Hadrian dieterich von ponto printi* der kremer Veronica Niclaus Diriuns von Bergart. nachgelaßene dochter. 1. Iunÿ (i 103)
Véronique, veuve du revendeur Adrien Dietrich, vend la maison au tisserand en laine Chrétien Sontag et à sa femme Elisabeth Spring. En marge, quittance donnée par Jean Ziegler, tuteur des six enfants d’Adrien Dietrich
1593 (16. Martÿ), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 103-v
Kauffbrieff Christmann Sontags des Wullenwebers
Erschienen Veronica, Adrian Diettrichs des Landt Kremers burg. alhie seligen witwe, mit beÿstandt Frantz Thoman des Huttmachers Ires gewesenen Vogts vnd Hanns Ziegler der Kremer als vogt Mariæ, Abrahams, Daniels, Isaac, Hans Jacobs, vnd Christoffels geschwüsterd. alle sechs obgemelter veronice mit Adrian Diettrichs Irem ehern selig obgemelt ehelich erzielter Kinder vnd haben (verkaufft)
Christmann Sontag dem Wullenweber vnd Elisabeth Springin* seiner ehelich. haußfrauw burg. alhie
Ein Hauß Hoffstatt vnd höfflin mit allen seinen gebeuwen rechten vnd gerechtigkeiten geleg. alhie Im hanen geßlin, einsit neben Lutz von Marleÿ andersit neben Diebold N von Marleÿ hinden vff h Gabriel Blumen dem beckh. stoßend, dauon gehn Jarlich vff S Johans tag fünff guld. gelts Straßburg. werung mit 100 guld. derselbig. wehrung lösig Thoman Kintzing. dem scherern sonst Ledig vnd eig. (…) das der Kauff Zugeg. seÿ vber obgemelt. beschwerd. für vnd vmb 200 guld. Straß. werung
[in margine :] erschienen Frantz Thoman als vogt veron: Adrian Diettrichs witwe, vnd hatt in gegensein Christman Sontags des bekenners (…) quitirt Act 8 Maÿ 93.
Erschienen Frantz Thoman als vogt Veronicæ vnd ermelte sein Vogtspen. deßgleich. Hans Zieglers als verordneten Vogt Adrian Thiederichs s. hinderlaßenen sechs Kind. (…) Act. den 4. Feb. 94*
Chrétien Sontag sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et Vingt-et-Un. Il déclare avoir travaillé à Strasbourg pendant seize ans, qu’il a épousé cinq ans auparavant une servante de Jean Jacques Schütterlin, qu’il a habité pendant quatre ans à Fürdenheim. Comme il doit acheter ses marchandises à Strasbourg, il sera plus commode pour lui d’être bourgeois. L’assemblée accepte de le recevoir bourgeois à cause de son bon comportement.
1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 82-v) XIX Februarÿ – Christman Sontag vmb d. Burgerrecht.
Christman Sontag der Wullenweber mit beÿstandt Thoman Vischers vbergibt & Bittelb. ein supplôn vnd bitt Ihne Zu einem burger anzunehmen, v.meldet d. er 16 Jar hie gearbeit, sich vor fünff Jaren mit einer dienstmagd so beÿ Hn Hanß Jacob Schötterlin gedient verheurhat und 4. Jarlang Zu Fürdenheim gewohnt, sich ehrlich gehalt. v.mög Abscheidt d. er aber alles Zu seinem handwerck gehörig alhie einkauffen müeß. welches Ihme gar unbequem, hat er m. Hn hiemit vmb d. burgerrecht vnd.thenig ersuch. wöllen, bericht h. Phil. Mösing d. er ein gutt Zeugnus, und wo es sein gelegenh. geweß lang drauß Zusein, das er Ihne hatte wol leid. mögen. Erkandt, Man soll Ihne vff sein wolhalten annehmen, H Schilling, H Schotterl.
Originaire de Méricourt, Chrétien Sontag achète le droit de bourgeoisie le 19 février 1589.
1589, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 499
Christmann Sontag von Mericort der wullen weber, Hatt mit beÿstandt Sontag Wirichs deß Wullen webers, das Burckrecht erkauft, vnd will Zu den duchern dienen Act. 19. Febr. 89.
Chrétien Sontag cède par échange la maison au tisserand Jean Metz
1605 (vt spâ [xx Septembris]), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 239-v
Erschienen hanns Metz der Wullenweber ane eim
So dann Christmann Sontag auch wulinweber am andern theyl
haben beyde partey. gegen einand. bekhant v. offentlich verÿeh. das sie ein Vfrecht redlich vertusch wie da einmutig urtels* getroffen vnd yngang.
Namlich vertuscht hanns Metz für sich v. sein. erb. gedch. Christian Sontag v sein erb. hauß v hoffestatt Sampt einem germeyn profey V der gerechtigkeyt der ÿn v vßgangs durch Lazari goldters witwe höfflin m all Ir gebeu geleg. In der S S vnd. am pflantzhoff einseyt neben bemeld. Lazar goldter andersyt hans Cleynen stosst hind. vffm Allmend + (+ doch so wyth sich der begriff Jetzverkhauffter Behausung des Almends gegen der damen* erstreckt Soll Christman Sontag fürbaß d Staden* Zu erhalten schuldig) davon gnd ij lb x ß gld All Jar vff d heylig. wÿhenachtag loßig mit L lb d (-) dem goldschmid sunst eÿg. So dan Achtzigh guld Zu xv batzen
Dagegen vertuscht Christian Sontag für sich v sein erben gedch. hans Metzen v sein erben huß hoffstatt v. hefflin m. den gebeu. & geleg Inn der SS Inn haanen gaß, ein seyt Melchior dick den Steinmetz ander seyt ([biffé] Christmann N.) Michel Khundt Scharachberckheim (+ stoßen hind. vff Gabriel Blumens erb.) dauon gend 5 gulden glt vff Johannis Baptistæ losig mit 100 guld. SW hans Ulrich Schultheÿß witwe In Altenh. Sunst eÿg.
Originaire de Seckingen an der Bergstrasse (Seckenheim), le tisserand Jean Metz épouse en 1601 Marie, fille du tisserand Barthelémy Peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75-v n° 36)
1601. Hans Metz Wullen Weber Von Seckingen an der bergstrasse, J. Maria Bartel Peter des Wullen Webers verlasene tochter 14. Julÿ (i 78)
Originaire de Seckenhein près de Heidelberg, Jean Metz devient bourgeois par sa femme Marie, fille de feu Barthelémy Peter
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 798
Hannß Metz der Wullinweber von Seckenh. beÿ Heidelberg empfahet d. B: von Maria Weÿland Barthel Peters wullinwebers selig. dochter will Zun tuchern dienen vnd sein Nahrung für 100 fl. angeben Act. 25. ditto [Julÿ 1601]
Le tisserand Jean Metz, originaire de Seckingen en Palatinat, (r)achète le droit de bourgeoisie le 24 mars 1604
1604, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 680
Hans Metz, der Wullinweber Vonn Seckingen vß der Churf. Pfaltz Kaufft mit beÿstandt Christoph Schawmann deß Rhatsbotten das Burg: will Zun Tuchern dienen, vnnd sein Narung für 300 fl angeben, Actum vt supra [24 Martÿ]
Jean Metz se remarie en 1623 avec Rosine, fille de Jean Georges Mutterspach, préposé à Haguenau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 166-v) 1623. Dominica XI. post Trinit: hans Metz d. Wullenweber allhie, Rosina Hanß Gorg Muterspachs d. Landvogthei Zu Hagenau gewesenen Marschalcks hinderlaßene tochter. Calend, Septemb. im frühgebett (i 171)
Jean Metz demande au nom de sa femme Rosine, fille du préposé Jean Georges Mutterspach l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de son héritage maternel. Il reste des biens à partager après que les créanciers ont été satisfaits.
1623, Conseillers et XXI (1 R 105)
(f° 254-v) Sambstag den XV. No.bris – Hans Metz ehevogt Rosinæ Mutterspachin umb fürschrifft. 254. R. 279
Hans Metz d. Wullenweber alß Ehevogt Rosinæ Hans Georg Mutterspachs Marschalcks Zu Hagenaw dochter vbergibt supplôn meldt wie Ir Mutterlich gutt dan d. geschwistert 3. von vogten erstlich verwaltet hernach L. Westermeyer vnd D. (-) Bosen beid. Sattlermeistern vbergeben worden von denen er Inventaria u. andere documenta begert damit d* gutt getheilt vnd sein hausf. Ir Antheil gehaben vnd gebrauch mög, aber nichts erlang. konnen, daher sie bey Rhatt angehalten vnd auf Kunfftig Montag bescheiden damit sie dan desto mehr befindet Bitten sie umb fürschrifft. Erk. Ist wilfahrt, h. Rathh. Seubel v. Nuss* fol. 86.
(f° 279) Sambstag den XIII Decemb. – Hans Metz Ca. Hagenauwische
Hagenauwisch. antwort schben abgelesen dorin sie auf ein fürschrifft für Hans Metz und Rosinæ Mietterspachin antworten beschweren sich ab den narratis solang. Irer Stettmeister L Philipp Otto Westermeÿer und D. Lorentz Bosens in hptal gestand. d. Innen unmht* domit geschehe seyen auch administratores der Mieterspachischen gutter geweßen, sonder allein underhandler, Item sein Metz beystand hatt schla* erzeugt d. sintemal ursach gehabt inder* gegen Ime anzunehmen, aber mhhn. weg. verschont u. doch mit maten* Zurkennen geben, hetten dißmal ursach sich gentzlich der sach Zuentschlagen wollen aber doch mann sich die interessenten dazu schicken werd. gern* d. best dabeÿ schein, wie dan Philipp Jacob Mutterspach selben würdt berichten Konnen an wann er bißher ermanglt Sey an sonst Conrad Grau u. Heinrich Zimmerer* verwalter geweßen u. Rechnung gethan. Erk. Man soll Metzen zustellen u. darüber horen H. Baur H Merckle*
1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
(f° 199) Sambstag den III. Septemb. – Hans Metz vmb fürschrifft.
Hans Metz d. Wollenweber alß dochterman Hans Georg Mutterspachs burgers zu Hagenaw vbergibt supplôn meldt seinen Schwehr, verlaßenschafft und. die creditores getheit, aber noch etwas vbrig dazu aber weder er noch seine Schwager gelang. konnen, vnd will man auch keine Rechnung es sey dan sein Schwager Wolffgang Hecker Bamberg. furst Maler mhben* d. soll, der aber bitzher allerhand ursach wegen nit kommen konnen, und ob wol hrn des Raths Zu Hagenaw an seiner statt dobey sein konnen, hab er dahil* erlangen dazu ein Zukommen bitt er umb fürschrifft an Statthalter Cantzler und Rhatt Zu Zabern. Erk. Willfahrt v. niß A. fol. 73.
La maison revient d’une manière non établie au tisserand Jacques Hummel.
Originaire de Vöhringen près d’Ulm, il épouse en 1605 Elisabeth, veuve du serrurier Bernard Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 105-v n° 24)
1605. Jacob Humel Weber von fehring. bej Ulm vnd Elisabeth Bernhart Müller des schlossers Hinderlaßene Wittwe. 13. Aprilis (i 108)
Le serrurier Bernard Müller épouse en 1600 Elisabeth, veuve du coutelier Jacques Bessenet
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 119 n° 24)
1600. Doîca Misericord. 6. April. Bernhart Müller d. schlosser Elisabeth Jacob pessonet des Messerschmids Hind.lassene witwe. Eingesegnet Mont. d. 14. April. (i 73)
Le coutelier Jacques Bessenet épouse en 1592 Elisabeth, fille de Nicolas Schwartz
>Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27-v n° 31)
1592. Jacob Besenet der Messerschmid J. Elisabeth Claus Schwartzen des Zundelmachers verlasne tochter eingesegnet 9. Maÿ (i 30)
Originaire de Vöhringen, Jacques Hummel acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Elisabeth veuve du serrurier Bernard Müller deux ans après son mariage
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 884
Jacob Hummel der Leinenweber von Föring. Empfahet d. Burgerrecht von Elisabetha weÿland Bernhardt Müllers des Schloßers seelig wittib, wüll Zu den Tuchern dienen vnd 100 fl verstalllen Geschehen den 9 Junÿ Aô 1609.
Jacques Hummel hypothèque la maison au profit de Barthelémy Kirchhofer en garantie d’une dette contractée par Bernard Müller, précédent mari de sa femme
1621 (5. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 67
Schuldbekandtnus Barthel Kirchhofers vmb xj lib.
Erschienen Jacob hummel d. Leyneweber vnd burg. alhie vnd
hatt in gegenwertigkeyt Bartholomei Kirchhofers bekant, das er demselben von einer Schuld von Bernhard Muller seinem vorfahren herrührend schuldig worden 11 pfund
Zum vnderpfand verlegt sein Behausung alhie In d. Hanen Gaß einseyt neben Georg Serren hoßenstricker and.seyt neben Michel von Scharrenbergkh. hinden offere* becken huß davon gehnd Jährlichs 5 gl. Daniel Igeln selig. erb.
Jacques Hummel et Elisabeth Schwartz vendent la maison au chapelier Jean Georges Meyer
1622 (ut spâ. [xxv. Septembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 358
(P. fol. 266.) Erschienen Jacob hummell d. leinenweber burger Zu Straßburg vnd Elisabeth Schwartzin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
hannß Geörg Meÿer dem huotmacher burgern Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn der haanen gaß, Ane d. obern straß. einseit n. Andreß wassermann schuomach. And. seit n. eim Bauren Vonn Scharrachbergh. hind. vff Michell Schrancken den weÿßbeck. stoßend, Dauon gnd. v. gl. gld loß mit j C. gl Werungh vff Johannis Baptæ weÿland hanß Jacob Igells selig witwe, Mehr seind sie verhafftet vmb j C xxv lb hannß Jacob Rümmellsperg. vnd dann vmb xj lb Barthell Kirchhoff Sunst led. eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. v. besch. für vnd vmb j C Lx lv x ß
Le chapelier Jean Georges Meyer épouse en 1615 Ursule, veuve du receveur Martin Faber
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137-v n° 13)
1615. 18. Aprilis. Hans Jerg Mayr der Hutmacher, Ursula Martin Fabers Schaffners wittib (i 142)
Originaire de « Windenspach », Martin Faber épouse en 1603 Ursule, fille du pelletier Jacques Poppel
Mariage, cathédrale (luth. p. 122 n° 33.)
1603. Dominica 11. post Tinitatis. Martinus Faber von Windenspach und Ursula Jacob Poppel deß kürschners n: g: dochter (i 64)
Le chapelier Jean Georges Meyer se remarie en 1619 avec Marie, fille du tonnelier Martin Ohler
Mariage, cathédrale (luth. p. 93)
1619. dominica 24. Trinit. den 7. 9.bris. Hans Jörg Meyer der Hutmacher und J. Maria Martin Oler des Küeffers tochter. eingesegnet montag d. 1. 9.bris (i 51)
Jean Georges Meyer hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Blanck. En marge, quittance en 1629 remise par Jean Blanck à Adam Hünerer, alors propriétaire de la maison
1626 (ut spâ. [xix. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 606-v
Erschienen hannß Georg Meÿer d. hutmacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Hannß Blancken des Weißbecken auch burgs. Zu St. – schuldig seÿen 20. Pfund
Vnderpfand, seine In der Hahnengaßen gelegene Behausung einseit neben Andres Waßermann dem Schumacher, anderseit neben Michel Cuntzen hinden vff Michel Schrancken stoßend, dauon gehen herrn Georg Nägele Pfarrern Zu Dorolßheim 100. lb d Capital
[in margine :] Erschienen hannß Planck hatt in gegensein H Johann Adam Hüenerers deß Handelßmanns auch burgers alhie Alß ietzigen Inhabers deß vnderpfandts (…) q.tirt den 2. Septembris A° 1629.
Jean Georges Meyer hypothèque la maison au profit de Jean Adam Hünerer et de son beau-père Melchior Hartung.
1627 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 335
Erschienen hanß Jörg Meÿer hutmacher burg. Alhie
hatt in gegensein hn Johann Adam hüenerer für sich Vnd Innamen seines Hn Schwähers Melchior hartung – schuldig seÿe 60. Reichßthaler
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffstatt höfflein Vnd schopff mit allen & geleg. In der obern Straß Inn d. hanengaßen, einseit Michell Kuntzen, and.seit Andreß Waßerman, hind. vff Micheli Schrancken Müller den Weißbecken stoßend, dauon gend 110 pfund hauptguett Wiland hn Jörg Nagell Pfarrers zu doroltzh. s. Erben, Item ist sie Verhafftet Vmb 70 pfund hanß Plancken Vnd dann Vmb 50. pfund Margredt fischerin
Jean Georges Meyer vend la maison au marchand Jean Adam Hünerer
1629 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 467-v
(Protocollat. fol. 57.) Erschienen hannß Georg Meÿer d. hutmach. burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Adam Hüenerers deß handelsmanns auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoff, hoffstat, sampt einem schöpflin vnd allen Andern deren gebäwen & geleg. alhie in der hanengassen neben Andreß Wassermann schuhmach. & neben Michel Kuntzen hind. vff Michel Schranckenmüller den Weißbecken stoßend, welche Zuuor v.hafftet vmb 110. lb d Capital (…) Georg Nagels deß Pfarrers s: Zu dorolßh. wittib vnd Erb. Item vmb 70. lb. d (…) hanß Planck dem Weißbecken, Item vmb 15. ß Capital (…) Jeremiæ Fischer dem Metzig. Item vmb 45. lb (…) H Melchior Hartung dem handelßmann sonst ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, geschehen per 18. lb
(hanß Planck ist allerdings contentirt wie in Reg. 1626. fol. 607. zubefind.)
Fils de Jean Hünerer, au service des comtes de Falkenstein, le marchand Jean Adam Hünerer épouse en 1621 Marguerite, fille du marchand Melchior Hartung
Mariage, cathédrale (luth. p. 122)
1621. Dominica 19. Trin: 7. 8.bris. Johann Adam Hünerer der Handelsmann, H. Johann Hünerer gräfflichen Falckensteinischen Amptskeller auf newbambergk sohn, vnd J. Margreth hr. Melchior Hartung des Handelsmanns tochter, eingesegnet Zinstag 16. 8.bris (i 66)
Jean Adam Hünerer vend la maison au fabricant de chausses Daniel Kurbau
1638 (23. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 600
(Protocollat. fol. 114) Erschienen Herr Johann Adam Hüenerer der handelßmann burger Zue Straßburg (verkaufft)
Daniel Kurbaw dem Hosenstricker auch burgers alhie
hauß, hoff, hoffstatt und Schopfflin, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in der Hanen gaßen, einseit neben Andreß Wassermann dem Schuhmacher, anderseit neben Thoman Burckharden dem Tagner, hinden vff Michel Schranckenmüller den Weißbecken stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig eigen – vmb 175 Pfund
dabeÿ gewesen herr Hanß Jacob Meÿer handelßmann Zu Nürenberg an ietzo Schirbms Verwanther alhier vnd hans Salinus hosenstricker Burger Zue Straßburg
Jean Kurbau vend son tiers de la maison au chapelier Christophe Futterer, assisté de son père Georges Futterer
1649 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 390-v
(Prot. fol. 112.) Erschienen Hannß Kurbaw der Hosenstrickher Vnd Burger Zue Straßburg mit beÿstand Hannß Georg doni deß hosenstrickhers alhie seines Schwagers
hatt in gegensein Christoph Futerers deß hutmachers alhie mit beÿstand Georg Fueterer auch hutmachers seines Vatters
Einen tritten theil ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten gelegen alhie an der Obern Straß. in de Hanen gaßen neben Andreß Waßermann dem Schuhmachern ein: und anderseit neben Ambrosius Geiger dem Einspenniger hinden vff Michael Schranckhenmüllern d. Weißbeckh stoßend gelegen, daran die übrige Zwen tritte theil Daniel Kurbaw dem Hutmacher Vnd Daniel Avenheim dem hosenstrickhern so sich beÿde in der Wanderschafft auff halten, gehörig seind, vnd dißer ietzt Verkauffte 13. theil ohn verhafftet ledig und eig. seÿn – Verhafftet 25. lb
Les ayants droit de Daniel Kurbau vendent la maison à Jean Trœscher d’Ostwald
1653 (19. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 96
(Protocoll. fol. 152) Erschienen Melchior Reiff der Schuhmacher alß Vogt Daniel Kurbawers Zue einem tritten theil, Vnd Paulus Gandj der Hosenstricker burg. alhie alß Vogt Daniel v. Avenheims Zum einem Halben, Vnndt Niclaus Elles der Hosenstricker alß Vogt Margrethen Hannß Georg Donj deß Hosenstrickers eheliche dochter Zum übrigen halben tritten theil, Vnndt dann Christoph Fuoterer der Hutmacher Zum letztern tritten theil, Vnndt sie die obgemelte Vögt insonderheit mit beÿstand H. Johann Wolffgang Heßlers und H. Johann Peter Schmidts beeder Kinder Vertragß herren und auß E.E. großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein hannß Tröschers Von Illwickerßheim
hauß v. höfflin mit allen deren Gebäwen vndt Zugehörden alhie in der hanen Gaß einseit neben Ambrosio Geÿer dem Soldner, and.seit neben Martha Waßermännin, hinden vff Michel Schranckenmüllern den Becken stoßend gelegen – umb 200 Gulden
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers de Daniel Kurbau à vendre au manant Jean Trœscher d’Ostwald la petite maison délabrée moyennant 100 livres
1653 Conseillers et XXI (1 R 136)
(f° 21) Montag d. 14. Febru: – Daniel Kurbawerß Erben
Daniel Kurbawerß Erben bericht. d. sie eine behaußung an Hanß Troscher Von Illwickerßh. Zu verkauffen Vorhabenß Bitt. vmb Decretum alienandi.
H. Heßler vnd H. Schmidt bericht. d. es Ein schlechtes Heüßlin so sie hienzugeben vorhabenß, Will nicht mehr gelt. als 100 lb Vermeinen Man konne d. Interesse d. Wohl gratificiren. Erk. Wilfarth word.
Jean Trœscher, musicien d’Ostwald, et sa femme Jeanne, manants de Strasbourg, s’obligent à entretenir Marthe Wassermann dont les biens inventoriés par le notaire Ursinus s’élèvent à moins de dix livres.
1655 (1. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 649
Erschienen Michael Loos der Büttel beÿ E.E. Zunfft der Beckh alß Vogt Marthæ Waßermännin mit beÿstand H Jeremiæ Ursini Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers an einem,
So dann hannß Tröscher der Spielmann von Illwickherßheim Schirms Verwanther alhie und Johanna sein Eheweib, vnd beede theil mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Christmann Merckhlins und H Caroli Eggen beede E.E. groß. Rhats Beÿsitzer auß deßelben mittel verordneten Kinder Vertragßheren
bekannten freÿ gutwillig offentlich, wiewohl. einganß gemelter Marthæ Waßermännin restirende Nahrung vermög deß, durch vorgedachten H Not. Ursinum vffgerichtet. Inventarÿ über Abzug der gegenschuld. sich nur 9. lib 18 ß belauffen, hetten sich soch Sie beÿde Eheleuth für sich und ihre Erben dahien verbindlich erclärt, daß dieselbe besagte Martham waßermännin umb solchen rest die übrige Zeit ihres lebens versorgen verpflegen (…)
Le journalier Jean Trescher d’Ostwald et sa femme Jeanne Mack originaire de Lingolsheim acquièrent le droit de bourgeoisie. Ils n’apportent pas d’enfant, s’inscrivent à la tribu des Gourmets
1657, 3° Livre de bourgeoisie f° 955
Johannes Trescher der Tagner Von St: oßwaldt erkaufft das Burgerrecht für sich und sein Haußfrau Johanna Mackin von Lingelßheim gebürtig, vmb 20 golt fl. so er vff dem Pfen: thurn erlegt, haben Keine Kind. vnd will Zu E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav: den 11. Aprilis A° 1657.
Jean Trœscher est emballeur en 1672
1672, Chambre des Contrats, vol. 532 f° 163-v (…) mit beÿstand Johann Tröschers deß Ballenbinders Burg.
Il meurt à l’âge de 72 ans en 1684
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 103, n° 1)
1684. Januarius. d. 9. H Joh Dröscher alt 72 Jahr (i 53)
Jeanne Mack, veuve de Jean Trœscher, vend la maison à Susanne Goll, femme du rapporteur Jean Jacques Gambs. La maison figure dans l’état de ses revenus dressé en 1684.
1686 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 176
Johanna Mackin, weÿl. Johann Tröschers gewesenen Sinners am Crahn allhier sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Tobiæ Rothen deß Ganth käufflers Ihres vogts
in gegensein Susannæ gebohrner Gollin, Hn Dr Johann Jacob Gambsen, E.E. Statt gerichts allhier Referenten haußfrauen mit beÿstand herrn Johann Stößers hießiger Statt Rentmeisters ihres tochtermanns und vogts
hauß und höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Hahnengaßen, einseit neben diebold Örteln anderseit neben weil. H. Johann Friderich Gambßen gewesenen Pulverhändlers sel. Erben hinden uff Georg Pfister den Weißbecken stoßend gelegen – umb 300 fl. baaren gelds
Son fils Jean Bechtold vend en 1704 la maison à Anne Marguerite Scholl, femme de David Hartmann, employé à l’Aumône. En marge, quittance remise en 1721 à Madeleine Büry, femme du tanneur Daniel Durvo.
1704 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 186
(250) Joh: Bechtoldt saltz verwalter (unterzeichnet) Johannes Bechtold
in gegensein Annæ Marg: geb. Schollin David Hartmanns allmoßen Knechts beÿ Löbl. Policeÿ Gerichts allhier Haußfrn.
eine behaußung Hoff Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Hahnengass einseit neben Martin Kielen maurern anderseit neben weÿl. Diebold örtels Granknechts EE. hinten auf erwehnten Kielen stoßend gelegen – um 250 pfund
[in margine :] Quittung, hierin bemeldter H. Bechtold der creditor in gegensein Christinæ Magdalena Durwo geb. Bürgin Daniel Durwo Gerbers ehefrauen dero und ihrem ehemann hierinn beschriebene behaußung nunmehr eigenthümlich zuständig ist, den 18. aug. 1721
Fils de David Hartmann, aubergiste à la Hallebarde, le mousquetaire David Hartmann épouse en 1671 Marguerite, fille du revendeur Michel Lœs : contrat de mariage, célébration
1671 (20. febr:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 170-v
(Eheberedung) Erschienen David Hartmann der Mußquetirer in alhießiger Guarnison und Burger alhier alß Hochzeiter mit beÿstand Daniel Nägelin deß Würthß zum thiergarten seines annoch ohnentledigtenn Curatoris an einem
So dann Jgfr. Margaretha Michael Lösen deß Grempen Burgers Zu Straßburg eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz erstbemelts ihres eheleiblichen Vatters und hannß Henrich Schnellers deß Hoßenstrickhers Burgers alhie ihres Vogts am andern theil
Mariage, cathédrale (luth. f° 139-v n° 18)
1671. Dom: Quasimodogeniti. Zum 2.mahl David Hartman der Musquetirer unter Hr Capitain alhier, Weiland David Hartmans geweßenen Würths Zum Spieß alhier nachgelaßene ehel: Sohn: Jfr. Margaretha Michel Lößen, *ers Burgers alhier ehel. T. Montags den 8.ten Maji Münster (i 142)
Son frère passementier Philipp Hartmann qui sera témoin à son acte de sépulture épouse en 1676 Anne Catherine (Leopard), veuve du passementier Jean Jacques Treutel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v n° 361)
1676. Dom. Sept. et Sexag. den 23. v. 30. Jan. Johann Philip Hartman der ledige passmantmacher, weÿl. David Hartmans gewesenen burgers u. Gastgebers allhier hind.lassener ehelicher Sohn, Fr. Anna Catharina Weÿl. Johann Jacob Treutels gewesenen passmantmachers undt burgers allhier hind.lassene wittib. St. Thomas den 3. febr. (i 31)
L’agent de police David Hartmann épouse en 1699 Anne Marguerite, fille du fabricant de chausses Jean Michel Scholl.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 94-v n° 481)
1699. Mittw. d. 11. febr. wurd. nach ordentl. außruf. copul. David Hartmann, d. schirmsv: fausthammer allhier v. Anna Margaretha, weil. Hanß Michael Schollen, des geweßenen Hoßenstrickers v. B. allhie nachgel. ehel. Tochter (unterzeichnet) Davidt hartman als hoch Zeidter, 8 dieses handzeichen hat die hochzeiterin mit eigener hand beÿgefügt, Johann Philippus Kugler als schwager (i 94)
Anne Marguerite Scholl meurt le 7 mars 1709 à l’âge de 52 ans. L’inventaire dressé après sa mort est seulement connu par le répertoire du notaire
1709, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schollin David Hartmanns des hosenstrickers allmosen Knechts und schirmers alh. gew: Ehegattin Verlassenschafft
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 140 n° 897)
1709. Donnerstag den 7.ten Martÿ ist gestorben v. Sambstag darauff nach gehaltener Leichpred. in der Prediger kirch, nach St. Helenen begraben word. Fr. Anna Margaretha, David Hartmans b. allhie ehel. haußfr. ætat. 52. jahr 16 wochen bezeug. solches neben mir (unterzeichnet) davidt hartman als Eman, Hans Caspar grutzer* als verwander (i 141)
Employé à l’Aumône, David Hartmann meurt à l’âge de 73 ans. Son frère Jean Philippe Hartmann est témoin.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 165-v n° 1041)
1712. Freÿtags den 16.ten 10.mbr. ist gestorben und Sontag darauff nach St. Galli begraben worden David Hartmann b. und Allmoßen Knecht ætat. 73. jahr. Testant. (unterzeichnet) Johann Philip hartman alß bruder, hanß Bernhard Reher* als schwäger (i 167)
Les sœurs et héritières d’Anne Marie Scholl vendent la maison au tanneur Daniel Dubro et à sa femme Chrétienne Madeleine Birri. David Hartmann renonce à la jouissance viagère de la maison.
1712 (uts. [10. Xbr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 721
(350) Maria Magd: Schaffnerin wittib geb. Schollin beÿständlich Joh: Caspar Geigers sen: hoßenstrickers ihres Curatoris, Item Anna Rohrin wittib geb. Schollin beÿständlich H. Joh: Martin Rüegers schuem: und E.E. Kleinen R. B. weilen unbevögtigt
in gegensein Daniel Durbo gerbers und lederb: und Christine Magd: geb. Birri, daß sie zwo schwestern ihnen Durboischen Eheleuthen (Durbo zeichen, CD, Christina maglena dorboin)
eine behaußung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der hahnengass, einseit neben frauen Rennerin anderseit neben örtelischen EE, hinten auf Sie Rennerin
Worbeÿ erschienen David Hartmann allmoßenknecht der hat auf den natural genuß deß haußes renunciret – um 175 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund
Fils du tanneur Pierre Dourveau, Daniel Dourveau épouse en 1708 Chrétienne Madeleine Buri de Kirchlindach dans le canton de Berne
Mariage (réformés, f° 125)
1708. den 2.ten Decembris seind eingesegnet worden (2) Daniel Dourveau burger und Gerber in Straßburg weÿl. Peter Dourveau gewesenen Burgers und Gerbers daselbst nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Christina Magdalena Burin weÿl. hanß Michael Burin von Kilchlindach Bernergebiets nachgel. ehel. Tochter (i 135)
Chrétienne Madeleine Büry fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie, dans la maison rue de la Fontaine (rue Adolphe Seyboth) qui lui appartient en partie (il n’y a pas d’inscription au livre de bourgeoisie).
1708 (15. Xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehren und tugendsammen frauen Christinæ Magdalenæ Dorbo gebohrner Bury, deß Ehrenhafften H. Daniel Dorbo Gerbers Undt burgers alhier haußfrauen eigenthümlich zuständig, welche aus Ursach dieselbe fürderich beÿ Unserer Gnädigen Obrigkeit Vmb das burger Recht anzuhalten, Vorhabens, auff Ihr fleißiges Ansuchen und erfordern (…) Act. Straßb. 15.ten Xbris 1708.
In einer alhie Zu Strassburg In der buchergaß gelegenen, der Fr. Mutter Zuständiger behaußung ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Item ein drittertheil vor vngetheil, von vnd ane einem Zweiten Theil einer behaußung In der Büchergaßen (…)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du marchand de cuir Jean Bouchard au Bain-aux-Plantes
1710 (10.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium über H. Daniel Dorbo, Gerbers und Lederbereiters: und Frawen Christinæ Magdalenæ Dorboin gebohrner Burÿin, beeder Eheleuthe und burgere alhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1710. – Actum in der Königl. Statt Straßburg Freÿtags den 10.en Jan: 1710.
In einer alhier beÿ dem Pflantzbad gelegener H. Johann Bouschard dem lederhändler gehöriger und Von Ihnen beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnter behaußung ist befunden worden wie Volgt
Des Manns Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 113, Sa. Silbers 5, Summa 49 llb
Der Frauen Vermögen, Sa. Haußraths 115, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen Ring 5, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 222 lb
Le tanneur Daniel Durbo hypothèque la maison au profit de Susanne Stoll née Bouchard
1718 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 206-v
Daniel durbo gerber und lederbereiter
in gegensein Susannæ Stollin Wittib geb. Buschardin mit beÿstand Johann Salomon Weißgerbers Ihres Vogts – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, hauß hoffstatt cum appertinentÿs in der hahnengaß, einseit neben Rennerin anderseit neben öckelischen erben hinten auff gedachte Rennerin
Daniel Durbo et Madeleine Büry vendent la maison à leur beau-frère et frère respectif, le charretier Jean Jacques Büry et à sa femme Anne Bolly
1733 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 483
Daniel Dirveau der Rothgerber Lederbereither und Magdalena geb. Boury
in gegensein ihres bruders und schwagers hanß Jacob Bury des Fuhrmanns und Schirmers und Anna geb. Bollÿn /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI (unterzeichnet) +, +
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der hahnen gaß, einseit neben Johann Jacob Bähr dem Paßmentirer anderseit neben Michael Gaß dem schuemacher hinten auff Johannes Stall den silberarbeiter behausung ehevögtl. weiß – als ein am 10. Decembris 1712 erkaufftes guth – geschehen um die angezeigte capitalien 200 pfund und 225 pfund
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les propriétaires à vendre la maison à un manant. La commission qui visite la maison constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a un grenier pour y conserver les grains et une cave. La vente sera passée pour 425 livres.
1733 Conseillers et XXI (1 R 216)
(p. 387) Sambstag d. 14. 9.bris. Daniel Durbo et uxor bitten umb erlaubnuß ein hauß an Joh. Jacob Büri den schirmer Verkauffen zu dörffen.
Lt. Mosseder Nomine Daniel Durbo des hiesigen burgers und Rothgerbers et uxoris Magdalenæ gebohrner Buriin die bitten unterthänig umb gnädige permission ein in der Hahnengaß gelegenes häüßlein an Hanß Jacob Buri des schirmer und fuhrmann allhier umb 850 gulden, mit übernahm aller unkosten, verkauffen zu dörffen. Gug nomine erstgedachten Buri, bitt ebenfalls umb Obrihgeitliche erlaubnus sothanes häüßlein umb den ernandten preiß kauffen Zu dörffen.
Erkandt werden H. XV. Schenck und H. Rht. Ößinger abgeordnet, und den augenschein besagten häüßleins Vorläuffig einzunehmen, auff deren über deßen Zustand abgelegte Relation ferners ergehen soll, was recht ist.
Deputati ijdem umb den Bescheid Zuzeigen.
(p. 392) Montag d. 23. 9.bris 1733 – Daniel Durbo et uxor und Hanß Jacob Büri erhalten erlaubnuß resp.vé ein häüßlein zu Verkauffen und Zu Kauffen.
H. XV. Schenck referirte, Er habe beneben H. Rht. Ößinger, Mghh. am 14.ten huius ertheilten Interlocuto gemäß, das ienige häüßlein, Welches Daniel Durbo et uxor an Hanß Jacob Buri den schirmer und fuhrmann umb 850. fl. Zu verkaufften Willens seind, in augenschein genommen und befunden daß Selbiges in der sogenandten Hahnen: gaß liege, gleich im eingang ein Haußehren auch kleine Stub, höfflein und Stallung vor Zweÿ pferd habe, in iedem der Zweÿ darüber gebauten Stöcken wären Zweÿ Cammern befindlich, dabeneben hätte es auch ein bühnlein Zur Frucht: Schütt und kleinen Keller, der Kauffschilling bestünde in 850. fl. und seÿe der Käüffer erbietig, sich deren ordnungen Zu Submittiren. H. Rathh. Ößinger beruffe sich auff des H. Fünffzehners abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Daniel Durbo und dessen haußfrauen, Wie auch Hanß Jacob Buri vorgemeltes häüßlein umb den gemelten preis respectiué Verkauffen und Zu Kauffen zu dörffen, Obrigkeitlicjh erlaubt, iedoch mit diesem außdrucklichen anhang und beding daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart vorbenambster Herren Deputirten solle Verschriben und Hanß Jacob Buri der Käüffer sich daselbst deren in den ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden per Reversalen Zu submittiren angehalten Werden.
Deputati ijdem zu anzeigung des Bescheids.
Fils de Michel Bürry de Kirchlindach dans le canton de Berne, Jean Jacques Bürry épouse en 1717 Anne Bolly, veuve de Pierre Dalmann. Le pasteur note qu’Anne Bolly n’a jamais été mariée avec Pierre Dalmann, les certificats qu’elle a produits étant faux.
Mariage (réformés, f° 131-v)
1717. Aprilis. 4.t sind eingesegnet worden Johann Jacob Burri weÿl. Michel Burri von Kilchlindach berng. nachgel. ehel. Sohn, Fr. Anna Bollin weÿl. Peter Dalmann nachgel. wittib. NB. wurde niemals mit dem Peter dalman copulirt sondern Ihre Schein waren falsch deßweg. auch censurirt. (i 147)
Anne Bolly veuve de Jean Jacques Büry fait divers legs, notamment à la paroisse réformée, et institue pour ses héritiers ses trois enfants Jean Jacques, Anne et Jean Melchior
1742 (1.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 113
Testamentum Annæ Burin gebohrner Bollin – persönlich zu sich kommen laßen und erschienen seÿe die Tugendsame Frau Anna Bürÿ gebohrne Bollin, weÿl. des Ehrsamen Johann Jacob Burÿ, gewesenen Tagners und Schirmers allhier Zu Straßburg, seeligen hinterbliebene Wittib, von Verliehung göttlicher Gnaden gesund, gehend und stehenden Leibes, auch guter richtiger Sinnen und Verstands (…)
vor das andere, so legirt die Testiererin (…) denen haußarmen beÿ der Reformirten Gemeinde zu Wolffisheim in baarem Geld 6 gulden
Ane dem gritten, so verordnet die Testiererin Reformirten Kirchen zu Wolffisheim in baarem Geld 150 gulden
Viertens (…) will Sie die Testiererin hiemit Zu ihren wahren und ungezweiffelten Erben aller ihrer nach tod verlaßender über Abzug Kundlicher dahier Schulden und vorher verschaffter Legaten restirender Haab, Nahrung und Güthere (…) ernennet, instituirt und eingesetzt haben 1° Johann Jacob Bürÿ ihrem ältisten Sohn, da er noch im Leben, in dem einen Völligen dritten Stammtheil,
2° Annam Bürÿ die Tochter, und Zwar dieße allein in die mütterliche Legitimam und in den überrest dießes Zweÿten dritten Stammtheils deroselben Künfftighin im Ehestand ehelich erzeugende Kinder (…)
So dann 3° Johann Melchior Bürÿ, ihrem jüngsten ledigen Sohn, in den letzten dritten Stammtheil
Beschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Blindengaß gelegenen, Meister Johann Melchior Ehrismann, dem Fuhrmann allhier eigenthümlich zugehörigen Behaußung, deren von ihme Ehrismann bewohennden Wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß außehen, auff Montag den Ersten Octobris vormittags zwischen zehen und Eilff uhren anno 1742 (unterzeichnet) +
La maison revient par licitation puis adjudication judiciaire prononcée le 17 octobre 1742 (référence à l’inventaire ci-dessous, 1773) à son fils cadet Jean Melchior Büry qui épouse en 1745 la luthérienne Madeleine Zimmer, fille du laboureur Jean Georges Zimmer de Bischheim : contrat de mariage, proclamation par le pasteur réformé et célébration à Bischheim par le pasteur luthérien
1745 (18.6), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 156
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Johann Melchior Bürrÿ, dem Ledigen Kremer, weÿl. Johann Jacob Bürrÿ, des geweßenen Tagners und Schirmers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna gebohrner Bollin, seiner geweßenen haußfrauen, beeder seel. ehelich erzeugten Sohn, als dem hochzeitern, mit beÿstand herrn Johann Melchior Ehrismann des Kutschers und Burgers allhier, seines biß dato annoch ohnentledigten vogts ane einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Magdalena Zimmerin des Ehrsamen Johann Georg Zimmer des Ackersmanns und Frauen Magdalenæ gebohrner Schlagdenhauffen beeder Eheleuthe und burgere Zu Bischoffsheim am Saum ehelich erzeugter Tochter als der hochzeiterin mit assistentz vorgedachts ihres leiblichen Vatters am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 18.ten Junii Anno 1745. unterzeichnet Johann Melchior burri als hochzeiter, + der Hochzeiterin Handzeichen
Mariage (proclamation, réformés, f° 150)
1745. Oct. d. 24. seÿnd proclamirt und den 2. Nov. zu Bischofsheim am Saum, Eingesegnet worden Melchior Buri weÿland Jacobs geweßenen Schirmers und Fuhrmans in Straßburg hinterl. Ehel. Sohn, Jfr. Magdalen, Hanß Georg Zimmers des Burgers in Bischofsheim Ehel. Tochter (i 162)
Mariage, Bischheim (luth. p. 222)
Anno 745. d. 2. 9.bris. Seÿnd nach göttl ordnung v. zweÿmahlicher proclamation ehelich eingesegnet worden Melchior Buri der Ledige hüner händler Von Straßburg v. Jfr. Magdalena Hans geörg Zimmers b. v. ackersm. allhie mit Magdalena gebohrner schladenhauffin ehelich erzeugte Jgfr. dochter unterzeichnet Johann Melchior burri als hochzeitter, Magdalena Zimmerin als hochzeiterin (i 115)
Le marchand de volaille Jean Melchior Büry meurt le 4 août 1773 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 150 livres. La masse propre à la veuve est de 264 livres, celle propre aux héritiers de 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 466 livres, le passif à 896 livres
1773 (30.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1067
Inventarium über Weiland H. Johann Melchior Bürÿ des gewesenen Geflügel Grempen und Burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1773 – nach seiner d. 4. aug. jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib, Fr. Magdalenæ gebohrner Zimmerin, des ältesten Sohns und der disortigen minorennen Kinder Vogts, hernach gemel, inventirt und ersucht durch sie die Wittib (…) So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Hanen Gaß gelegenen, in disortige Nachlaßenschafft gehörigen Behausung, in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Lt. Joh: Philipp Grafenauer Proc. vic. und Burgers alhier, als der Wittib hierzu erbettenen beistandts auf Dienstag den 30. Novembris A° 1773.
Der Verstorbene sel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen seine 5. hernach gemelten mit Eingangs gedachter hinterbl. Wittib erzeugte Söhne Zu Fünff gleichen Antheilen als 1°) Melchior Büry den majorennen Geflügel Gremp und Brn alh. persönlich Zugegen, 2°) Joh: Georg Burÿ den Kübler gesell, so ohngefehr 24. Jahr alt und seit fünf viertel Jahr in Indien sich befinden soll (geb. d. 9. oct. 1749), 3°) Johann Gottfried Bury so beÿ nahe 22 jahr alt (geb. d. 7. oct. 1751), 4°) Joh: Michael Burÿ, so 20 Jahr alt seÿe die Metzger profession erlernet hat (geb. d. 25. oct. 1753) und 5°) Joh: Jacob Bürÿ, geboren d. 11. Juny 1757. Dieser 4 nechst gemeldter minorenner Kinder geordnet und geschworenen Vogts ist Joh: Daniel Wagner der Buttergemp und Burger alhier, welcher unter assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Fické Notarÿ publici alhier sich beÿ diesem geschäfft eingefunden
Eigenthum ane Häuser. Erstlich eine behausung, höflein u. hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, weithen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane der hahnengaß einseit neben Georg Geÿer den Metzger, anderseit neben N. Haas den Schifman und hinten auf Joh: Fuchs den (-) stoßend, so außer dem darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capital frei, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Concept hujus Inventarÿ gelieferter schriftlicher Abschatzung d. d. 7. Dec. 1773. æstimirt u. angeschlagen word. pro 300 fl od. 150. lb.
Nota ane sothaner behaußung habe der Erblasser 1/3. theil von seinen Verstorbenen Eltern hannß Jacob Burÿ dem Fuhrmann und Anna gebohrner Bollÿin ererbt, die übrige 2/3 aber habe er nachgehends von seinen beed. Geschwüstrig. Annä Wolfin gebohrner Burÿn und Jacob Burÿ cessions weis ane sich eigenthümlichen gebracht. übrigens besagt über solche Behaußung ein pergam. in alh. C. C. stb geferiger Kfbr. d. d. 26. Nov. 1733. Ferner ein Ganth Kfbr. mit E. E. Kl. Raths Ins. Verwahrt datirt d. 17. 8.br. 1742.
It. eine Behaußung ane der Pickergaß gegen Pflantzhoff garten über (…)
Ergäntzung der Wittib währender Ehe ererbten, anjetzo aber sich mangenld befundenen unveränderten Guths. Zufolg Abtheilung aller derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so weiland hans Georg Zimmer der sogenant Botten Geörg, Burger und ackersmann zu Bischheim am Saum hinterlaßen durch J Klein d Amtschreiber zu Bischheim am Saum den 12. Maj 1766. errichtet (…)
Series rubricarum hujus Invent. Copia der Eheberedung
Der Wb. ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 1, Sa. Schuld. 33, Sa. Erg. rest 228, Summa summarum 264. lb
Diesemnach wid auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 9 lb
Endlich wird auch die gemein Verändert und theilb. Verl. beschrieben, Sa. haußraths 41, Sa. Pferd und Fuhrgeschirr 8, Sa. geflügel 9, Sa. Schwein 2, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthum ane häusern 400, Sa. schuld 1, Summa summarum 466 lb – Schulden 896 lb, In Vergleichung 430 lb – Passiv onus loco der Stall Summ 157 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugelten 14 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 18. Junii Anno 1745. Frantz Heinrich Dautel Notarius Jur.
Theil: Register inhalttend und außweißend alles daßienige Waß Magdalenæ Zimmerin deß Ehrengeachten Melchior Burÿ des burgers und hühner Krempen Zu Straßburg Ehelichen haußfrauen beÿ Weÿland des Ehrbahren undt bescheidenen Hannß Geörg Zimmer des sogenannen Botten Georgen, ihres Verstorbenen Vatters seel. Verlaßenschafft abtheillung (…) anheim gefallen
Abschatzung Vom 7. Dec 1773. Auff Begehren Weil. Meister Melchior Burÿ ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Hanen Gas Gelegen Ein seit Neben hans Geiger ander Seit Neben Meister Klein und hienden auf Johannes Fux Stosent gelegen solche behausung besteht in Einer Stube eine kichen und Ettliche Kamern Dar jber ist Der Dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein baufelgigen gewölbten Keller Vor und Vmb Dreÿ Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…) unterzeichnet Hueber, Werner
Madeleine Zimmer meurt en 1775 en délaissant cinq fils. L’évaluation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 907 livres, le passif à environ 800 livres.
1775 (20.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 967) n° 295
Inventarium über Weiland Frauen Magdalenæ geborner Zimmerin, auch weiland Joh. Melchior Bürÿ, des Geflügel Grempen und Burgers alhier, hinterlassener Wittib nunmehr auch sel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1775. (…) nach ihrem dienstags d. 7. Novembris dieses jahrs aus dießer welt genommenen töd. hientritt, Zeitlichen verlaßen – So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der hauer Gaß gelegenen in diese Verlt. gehörigen behausung, aug Montag den 20. Novembris A° 1775.
Die verstorbene Fr. Büriin hat ab intestato verlassen, ihre 5. mit Eingangsgedachtem ihrem Ehemann erzeugte Söhne, Zu gleichen Antheilen. 1°) Melchior Bürÿ, den majorennen annoch ledig. Geflügel grempen und Br. alh. persönlich zugegen, 2°) Joh. Georg Bürÿ, der Kübler gesellen, so d. 9. oct. 1749 geboren 3 Jahre in Indien sich befinden soll, 3°) Joh. Gottfried Bürÿ geb. d. 7. oct. 1751, 4. Joh. Michael Bürÿ, so die Metzger profession erlernet geboren d. 25. oct. 1753 und 5°) Joh: Jacob Bürÿ geb. d. 11. junÿ 1757, dieser 4. minorennen Söhn geschwohrner Vogt ist Joh. Daniel Wagner, der butter gremp u/ b. alhier, welcher auch in eigener Person seine Curanden Interesse beÿ deisem Geschäfft observieret.
Vorbericht. Hiebeÿ ist berichtsweis anzuzeigen daß beÿ der Benef. Erben vätterlicher Verlassenschaffts Erörterung kein vätterliches Vermögen ausgefallen, derwegen die damalen vorhandene Activ-Mass nach Ausweis einer vor H. Joh: Friderich Lichtenberger d. 22. febr. 1774. errichete und beÿ En En grosen Rathd. 30. apr. d. a. confirmirten Summarischen berechnung angemerckten conditionen entschlagen worden (…)
Eigenthum ane Haüßern. Eine behausung, höflein und hofstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weiten, Zugehörden, recht und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der hahnengaß, einseit neben Georg Geÿer dem metzger anderseit neben N. Haas dem Schifmann und hinten auf Joh. Fuchs den (-) stoßend, so ausser der darauf haftender und hernach passive eingetragenen Capitalien frei ledig und eigen, und wird sothane behausung um den, in der über väterl. verl. gepflogene summarisch. berechnung d. d. 22. feb. 1774 angesetzten Preis, hier ausgeworffen pro 300 lb. Die hierüber besagende Documenten und übrige berichte sind zufinden in dem väterl. Verl. Inv. de A° 1773 fol° 60 et seqq.
It. eine behausung, höflein und hofstatt mit allen Gebäuen, begriffen, Zugehörden, recht. und Gerechtigkeiten, alhie ane der Pickergaß gegen Pflantzhof Garten über (…)
Series rubricarum hujus Invent. Sa. hausrath 83, Sa. des Pferdts 3, Sa. geflügels 27, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 50 lb, Sa. des Eigenthuls der beeden häuser 700, Sa. der activ schulden 36, Summa summarum 907 lb – Schulden [sine additio circa 800], zweiffelhaffte schulden 8 lb
Le tuteur des enfants Büry vend la maison au remueur de grains Jean Jacques Frœlich
1778 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 280-v
Mr Johann Daniel Wagner der schuhmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Melchior Bury des hünerkremps hinterbliebenen 4 minderjährigen kinder nahmentlich Johann Georg und Johann Gottfried, Michael und Jacob
in gegensein Johann Jacob Frölich des kornwerffers
eine behausung, kleines höfflein und hoffstatt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hahnengaß, einseit neben Georg Geÿer dem metzger, anderseit neben N. Schmidt, hinten auff Mr Jacob – um 550 fl. beladen, geschehen um 670 gulden worunter die capital summ begriffen
Fils de Jacques Frœlich, Jacques Frœlich fait son apprentissage de 1748 à 1751 chez Jean Philippe Schlæber puis chez François Henri Lauth, tous deux meuniers au moulin à Huit tournants
1748, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 209-v) Kauffgericht Gehalten den 19. Junÿ 1748
Joh: Phil. Schlaber der achträder müller stelt Zum Lehrjungen Jacob auch Jacob Frölich dahier Ehelichen sohn bittet Ihne solchen vom 4.den Junÿ letsts bis solche Zeit 1731. das müller handwerckh beÿ Ihme Zu Erlernen Zue Zuschreiben. Erkandt ist wilfahrt.
(f° 217-v) Kauffgericht Gehalten den 18. Junÿ 1749 – Hr Frantz Heinrich Lauth der achträder müller bittet Ihme Jacob Frölich, welcher von Phl. Schläber der von hier hinweggezogenen Eingeschrieb. worden, Ihne annoch 2 Jahr den Müller handwerck auszulernen Zu Zuschreiben. Erkandt willfahrt.
(f° 229-v) Kauffgericht Gehalten den 19. Maÿ 1751 – Jacob Frölich der Leedige müller bittet Ihne seine beÿ H. Phl Schläber und Hn Frantz Heinrich Lauth dem achträder müller außgestandenen 3 Lehrjahr vorzuschreiben.
Jacques Frœlich fait son apprentissage de remueur de grains auprès de Joseph Graff
(f° 280) Kauffgericht Gehalten den 17. apr. 1760 – Joseph Graff der Kornwerffer bittet Ihme Johann Jacob Frölich auch von hier Zweÿ Jahr lang das Kornwerffer Handwerckh beÿ Ihme Zu Erlernen Zu Zucourreiben. Erkandt willfahrt.
Il devient tributaire le 26 juillet 1760 (le livre de bourgeoisie manque entre 1754 et 1760)
(f° 281-v) Kauffgericht Gehalten den 26. Julÿ 1760 – Johann Jacob Fröhlich der Kornwerffer prod. statt Stall und burgerschein bittet Ihnen dießes orthß under denen Kornwerffern leibzünfftiger Zu recipiren. Erkandt Willfahrt.
Fils du meunier et manant du même nom, le meunier Jacques Frœlich épouse en 1760 Catherine von Bœrsch, fille du remueur de grains Jean Adolphe von Bœrsch : contrat de mariage, célébration
1760 (17.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 667
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Frölich, dem Ledigen Müller Johann Jacob Frölich, des Müllers und schirmers allhier mit weÿl. Fr. Margaretha Brisachin seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter unter assistentz solch seines Vaters wie auch des Ehrenvesten und Vorachtbahren H. Frantz Heinrich Lauth, acht räder Müllers und der Evangelischen Kirch Zum alten S Peter älteren wohlverdienten Fabric Pflegers auch angesehenen Burgers allhier ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Catharina Von Börsch, weÿl. Hn Johann Adolph Von Börsch geweßenen Kornwerffers und beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern haupt Kanden auch burgers dahier mit nun auch weÿl. Fr. Catharina geb. Mehlin seiner hinterbliebenen Wb. nun beeder seel. ehelich erzeugten Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin, beÿständlich H Johann Georg Voltz deß Schwartzbecken und Hn Johann Paul Dahlwitzer deß Bürstenbinders neede burgere allhier, ihrer Vettern, ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Donnerstags den 17.ten Aprilis A° 1760. in Vorstehender der Jgfr. hochzeiterin eltern behaußung (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hochzeiter, Catharina Von Börsch als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220 n° 13)
1760. Sont. Rog. et Exaudi proclamati Mittw. d. 21. Maji copulati in ædibus sponsæ Joh: Jacob Frölich, lediger Müller u. b. h. l. Joh: Jacob Frölich, Müllers und schirmers h. l. H. Sohn u. Jungfr. Catharina weÿl. Joh: Adolph Von Börsch gew. Kornwerffers b. h. l. u. Büttels E. E. Zunfft Zur Lucern p. m. (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hochzeiter, Catharina Von Börsch als hochzeiterin (i 224)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à l’épouse rue de l’Arc-en-Ciel. Les apports du mari s’élèvent à 150 livres, l’actif de la femme s’élève à 774 livres, le passif à 668 livres.
1760 (27.10.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1181) n° 1181
Inventarium über Des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Frölich, Kornwerffers und der Ehren und tugendsamen Frauen Catharinä Frölichin gebr. von Börsch, beeder Eheleuthen und burgeren allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet in Anno 1760. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in Ihrer vor mir Notario den 7.ten Aprilis solchen Jahrs auffgerichteten Ehevertrag § 4.to wohlbedächtich abgeredt und verglichen worden, daß einem jeeden sein in die Ehe bringenes Vermögen Ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen on fernerem beÿseÿn S. T. Herrn Johann Christoph Germann hoch Adelichen Geilinischen Schaffners und brs alljier, der Ehefr. hierzu erbettenen Hn Assistenten, Straßburg Montag den 27.ten Octobris Anno 1760.
In einer allhier zu Straßburg ane der Regenbogen Gaß gelegenen in der Ehefraun zum theil zuständigen behausung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung -F.) Neml. 7/9.te theil vor ohnvertheilt von und ane 1.r behaußung ane der Regenbogen Gaß (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns ohnverändert Vermögen. Sa. Haußraths 14, Sa. Silbern geschmeids 30, Sa. der baarschafft 105, Summa summarum 150 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben. Sa. haußraths 271, Sa. leeren Faß 15, Sa. Silbern geschmed 34, Sa. goldener Ring 15, Sa. der baarschafft 77, Sa. Antheil ane I. behaußung 330, Summa summarum 744 lb – Schuld 668 lb
Catherine von Bœrsch meurt en 1775 en délaissant trois héritières testamentaires. La masse propre au veuf est de 108 livres, celle propre aux héritiers de 537 livres. L’actif de la communauté s’élève à 341 livres, le passif à 238 livres
1775 (25.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 629) n° 50
Inventarium über Weiland Frauen Catharina Frölichin gebohrne von Börsch, herrn Johann Jacob Frölich des Kornwerfers und burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem Donnerstags den 12.ten gegenwärtigen Monats Octobris aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 25. Octobris im Jahr nach Christi Geb. 1775.
Benennung der Erben. Der Verstorbenen seel. krafft des vor mir Notario und 7. Zeugen den 11.ten Octobris 1775. errichteten hernach Abschrifftsweise eingetragenen nämlich ausgesprochenen Testaments ernannt und eingsetzte Erben sind
1.mo Frau Catharina gebohrne Röschin, herrn Johann Heibold des alhier verbürgerten Metzgers Ehegattin unter dessen beÿstand anwesend, 2.do Jungfrau Saara Röschin so 23. Jahr alt, 3.tio Jungfrau Maria Magdalena Röschin, so in das 18.de Jahr ihres Alters gehet, Alle dreÿ Weiland H. Johannes Rösch gewesenen Kiefers u. b. alhier mit Frauen Maria gebohrner Braunin ehel. erzeugte nach todt hinterlaßene Frau und Jungfrau töchter, Ein jede vor Eine tertz berührend
In einer alhier Zu Straßburg ane der Reegenbogen Gaß gelegener in dißortiger Erbinin ohnveränderte Nahrung gehöriger Behausung ist befunden worden
(f° 11) Eigenthum ane einer Behaußung so der Erbinnen ohnverändert. Nemlich eine Behaußung höflein und hoffstatt auch allen deren Gebäuden
ane der Regenbogen Gaß (…)
Ergäntzung des Wittibers wehrnder Ehe abgegangenen unveränderten Vermögen. Nach Maaßgab des über beeder nun Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen durch herrn Johann Daniel Stöber Notarium publicum und Practicum alhier unterem 27. Octobris 1760. errichteten Inventarium
(f° 14) Series rubricarum hujus Inventarii – Copia Testamenti nuncupativi
Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 3, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 8, Sa. Ergäntzung ist per rest 122, Summa summarum 133 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 108 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändertes Guth verzeichnet, Sa. haußraths 111, Sa. Faßen 6, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 3, Sa. goldener Ringen , Sa. baarschafft 16, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 400, Sa. Schuld 96, Summa summarum 662 lb – Schuld 125, Nach deren Abzug 537 lb
Endlichen folgt auch die gemein verändert und theilbare Nahrung, Sa. Hausraths 35, Sa. Weins 21, Sa. Silbers und dergl. Geschmieds 10, Sa. goldenen Rings 4 ß, Sa. baarschafft 275, Summa summarum 341 lb – Schulden 238, Nach deren Abzug 103 lb
Beschluß und bißherige Stall summa 748 lb – Præ und Legata 23, künfftig Zuverstallen 725 lb
Abschrifft der Heiraths Abrede (…) Johann Daniel Stöber
Le remueur de grains Jean Jacques Frœlich se remarie en 1776 avec Eve Marguerite Schwab, fille du charron André Schwab de Cosswiller : contrat de mariage, célébration
1776 (24.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 37
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Jacob Frölich, der Kornkäufer Wittiber und Burger alhier als Hochzeiter ane einem
sodann Jungfrau Eva Margaretha Schwabin Weiland Andreas Schwaab gewesenen Wagner und burgers zu Coßweiler mit frauen Anna Maria gebohrner Wengerin ehelich erzeugte Tochter großjährigen Alters beÿständlich Herrn David Robert Weißgerbers und burgers dahier als Braut ane dem andern Theil
auf Freÿtag den 24. May im Jahr nach Christi Geburth 1776. (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hannß, Eva margretha schwabin als hoch Zeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 46-v n° 15)
1776 sind nach Zweÿmal nacheinander Dom: Pent.es et Trin: geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Frölich burger Wittwer und Kornwerffer allhier mit Jgfr. Eva Margaretha Schwabin weÿl. Andreas Schwab geweß. burgers wagners und tabacmüllers Zu Coßweiler hinterlaßene ehel. Tochter, So geschehen den vierdt. Junÿ dienstag morgens um achtuhren (unterzeichnet) Johann Jacob frölich als hochzeitter, Eva margreda schwabin hochzeitin (i 49)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 131-v) Im Jahr Christi 1776 sind in unserer Prediger: Kirch Festo Pentecostes und Festo S. S. Trinitatis offentlich proclamirt worden Johann Jacob Frölich, Kornwerffer, Wittwer und burger allhier, welcher in der Ersten Ehe gelebt hat mit weÿl. Fr. Catharina gb. von Börsch, und Jgf. Eva Margaretha Schwabin, weÿl. Andreas Schwab gewesenen Tabackbereiters und Wagners auch burgers Zu Coßweiler, und Fr. Anna Maria, gb. Wengerin nachgelaßene eheliche Tochter. diese Persohnen sollen Dienstags den 4 Junii in der Kirche Zum Jungen St. Peter copulirt werden (i 184)
Eve Schwab devient bourgeoise par son mari dix jours après son mariage : inscription et registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 153
Eva Schwabin von Coßweiler gebürtig erhalt das burgerrecht, verheurathet an Johann Jacob Frölich den Kornwerffer und burger allhier, wohlverhaltens wegen gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, prom. den 13. Junÿ 1776.
(VI 286 bis) p. 353. N° 26. den 23.ten Maÿ 1776. Lucern
Jfr. eva Schwabin weÿl. andreas schwab gewesenen tabac Müllers zu Coßweÿler ehel. erzeügte to, Verlobt mit joh. jacob frölich dem hiesigen burger und Kornwerffer, die Nöthig Producire schein erweisen das sie ehrl. gebohren augs. Conf. zugethan und das der Sponsus gehöriger orthen Satisfacirt.
das benöthigte Vermögen hat dieselbe in 300 fl baarschafft bestehend dargewiesen, dessen wahres eigenthum, sie handtreülich erhärtert, und 100 fl. ad Prot. Dep. implorantin beweiset ferner Vermög attestat das sie 7. jahr beÿ frau Marg. Salom. Brellin des Chirurgi und burgers allhier ehefrauen, treu und ehrlich gedienet dessen diese letztere mich handtreülich Versichert, es gehet sofort an Euren gnaden deroselben unterthäniges bitten, ihre mit dem burger recht gratis gnädigst zu willfahren.
Recepta wohl Verhaltens wegen gratis.
Jean Jacques Frœlich est nommé contrôleur du pain
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
(p. 85) Montag den 30.sten Martii 1778. – Joh: Jacob Frölich schwört als brodschauer.
Johann Jacob Frölich der burger und Kornkaufer, welcher laut Extractus E. E. Zunft der Lucern gerichts Memorialis an des Verstorbenen Joh: Friderich Huth stelle Zu einem brodschauer erwehlt worden, stehet vor und Legt auf die brodschauer ordnung den gewohnlichen Eÿd ab.
Eve Marguerite Schwab meurt en 1787 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf est de 66 livres, celle propre aux héritiers de 82 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 livres, le passif à 175 livres
1787 (11.9.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 638) n° 271
Inventarium über Weiland Fraun Eva Margaretha Frölichin gebohrener Schwabin Meister Johann Jacob Frölich des Kornkäufers und Burgers alhier zu Straßburg gewesener Ehefrauen nunmehro seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1787. – (…) nach Ihrem den 19. letztverfloßenen Monaths Julÿ aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf Ansuchen und begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als auch Philipp Jacob Schwab burgers und Gartenmanns ane Krautenau als geordnet und geschworenen Vogts der Defunctæ mit erstbesagtem Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato hinderlaßener Erben Nahmentlich Joh: Jacob so in das 11.te Jahr seines Alters gehet, Johann Gottfried, so 9 Jahr alt und Maria Magdalena sobald 4 Jahr alt, ane hieunten gemeldtem Tag ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch Ihne den Wittiber wie auch Elisabetha Schmeltzin die dienstmagd (…) So beschehen alhie Zu Straßburg auf Dienstag den 11. Septembris im Jahr 1787.
Bericht. Es haben Zwar beede nun Zertrennte Ehepersonen in dem 4.ten Abschnitt dero errichteten bald hernach eingetragenen Heuraths Abrede ein ohnverändert Guth stipulirt und wegen dem Abgegangenen die Ergäntzung bedungen, allein Ihre einander Zugebrachte Vermögenschaften nicht verzeichnen noch in Anschlag bringen laßen. (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der Regenbogen Gaß gelegenen in des Wittibers Widtum aus erster Ehe gehörigen behaußung ist befunden worden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des hinterbliebenen Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 105, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 10, Summa summarum 116 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 66 lb
Diesemnach kommt die Verzeichniß der Erben ohnver. Guths, Sa. Kleidung 29, Sa. gold. Rings 3, Sa. Schuld 50, Summa summarum 82 lb
Endliche wird auch die gemein verändert und theilbare Vermögenschaft verzeichnet, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers u dergl. Geschmeids 1, Sa. Golden Geschmeids 3, Summa summarum 6 lb – Schulden 175 lb, Passiv onus 168. lb
Widtum Welchen der dißortige Wittiber Kraft 9. Punctens des vor mir Notario und 7. Zeugen den 1. Oct. 1775. errichteten testaments aus weiland Fraun Catharina Gebohrner von Börsch seiner erstern Ehefrau seel. Verlaßenschafft Zeit lebens Zu genießen berechtiget ist, 544 lb
Calcul sommaire tenant lieu d’inventaire des biens ayant appartenu à Jean Jacques Frœlich, mort le 23 mai 1788 en délaissant trois enfants de son deuxième mariage
1788 (12.6.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 639) n° 293
Summarische Berechnung loco Inventarii über Weiland Meister Johann Jacob Frölich, des den 23.ten maÿ 1788 verstorbenen Kornkäufers Wittibers und Burgers alhier zu Straßburg seel. Verlaßenschaft.
Deßen ab intestato hinterlaßene Erben sind Seine mit auch weiland fraun Eva Margaretha Schwabin in Zweiter Ehe erzielte Kinder, Nahmentlich Johann Jacob, so in das 12.te Jahr seines Alters gehet, Johann Gottfried, so 10 Jahr alt und Maria Magdalena in das 5.te Jahr gehend, mit Philipp Jacob Schwab dem hiesigen burger und Gartenmann ane Krautenau bevögtiget
Diese Verlaßenschafft allein in Effecten bestehend wurde den 4. Junÿ 1788. auf Zuvor erhaltene Großgünstige Erlaubnus der Wohlverordneten Herrn dreÿ Löbl. Stadt Stalls ofentlich versteigert, und darauf kraft Erlöß Registers erhaben 246 lb, die darauf haftende Beßerung thut Zur tertz 82, Nach deren Abzug 164 – Passiva 112 lb Nach deren Abgang 51. lb
Jean Jacques Frœlich et Eve Marguerite Schwab vendent la maison au revendeur Jean Georges Schmidt et à sa femme Madeleine Bronner
1786 (19.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1100)
Chambre des Contrats, vol. 660 F° 85 du 3.3.1786, Not. regio Laquiante, 19.1.1786
Johann Jacob Frölich der kornwerffer und Eva Margaretha Schwabin beÿständlich Philipp Jacob Schwab des gartenmanns ihres bruders und Johann Friedrich Roß des seÿlers ihres schwagers
in gegensein Johann Georg Schmidt des krämers und Magdalena Bronner
eine ane der Hahnen Gaß einseit neben Johann Georg Schmidt anderseit neben Johann Georg Geÿer vornen auf gedachte gaß, hinten auff Daniel Himberts eigenthum gelegene behausung nebst deren zugehörigen rechten, weithen, begriffen und gerechtigkeiten – um 750 gulden
Fils du marchand de chausses du même nom, Jean Georges Schmidt épouse en 1783 Marie Madeleine Brunner, fille de Nicolas Bronner, revendeur à Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1783 (8.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 81
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Georg Schmid, leediger Hoßenhändler, Johann Georg Schmid des hiesigen Burgers und Hoßenhändlers ehelich erzeugter Sohn unter assistentz dieses seines Vatters als Bräutigam an einem
So dann Jungfer Maria Magdalena Brunnerin, weiland Niclaus Brunners geweßenen Krempen und burgers Zu Schiltigheim hinterlaßene eheliche Tochter, beÿständlich Lorentz Dambach des Ohlmanns und burgers Zu gedachtem Schiltigheim ihres geordneten Vogts als Braut an dem andern Theil
Geschehen allhier Zu Straßburg in mein ds Notarii gewohnlicher Schreibstub, Sambstags den 8. Martii Anno 1783 (unterzeichnet) Johann Georg Schmidt als hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin hochzeiterin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 120-v n° 33)
Im Jahr Christi 1783, Dienstags den 15. Julii sind (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden, H. Georg Schmidt lediger Kremp und burger allhier, Johann Georg Schmidt Hasen: Fell: händlers und burgers allhier und Frau Anna Maria, gebohrner Münchin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Magdalena Brunnerin, weÿl. Niclauß Brunners, gewesenen Krempen und burgers in Schiltigheim, und Frau Maria Magdalena gebohrner Regußin, ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johan Georg Schmidt als hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin hochzeiterin (i 122)
Les deux maisons contiguës qui appartiennent à Madeleine Bronner veuve Schmitt et à Dorothée Schmitt épouse Mochel sont vendues par adjudication judiciaire. L’architecte Georges Michel Gruber se porte acquéreur du n° 11.
1818 (7.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 107, n° 19
Tribunal Civil de de Première Instance, adjudication de la maison sise en ladite ville de Strasbourg rue du coq n° 10 et 11 réellement saisie sur Madeleine Bronner veuve Schmitt et sur Dorothée Schmitt femme de Mockel – Cahier des Charges, M° Klauhold, avoué des administrateurs de la Course Maurice à Strasbourg, que Madeleine Bronner veuve de Jean Georges Schmitt, marchand de volaille, tant en son privé nom que tutrice naturelle de ses deux fils mineurs et Dorothée Schmitt femme de Valentin Mockel, serrurier, d’une somme principale de 2060 francs par obligation reçue M° Ubersaal le 16 février 1816
Surenchère du 26 décembre, M° Klauhold, art .1 porté par M. Schneegans à 760 fr et l’art 2 par M° Klauhold à 760 fr
Désignation des immeubles et mise à prix, 1. une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 10, d’un côté la maison Gemberlin, de l’autre celle ci après, mise à prix 600 fr
2. une maison sise dans la même rue n° 11, d’un côté celle ci dessus n° 10, de l’autre celle de Michel Hollender, mise à prix 400 francs
Cahier des Charges du 12 août 1817
Adjudication définitive du 11 décembre, l’article 1 pour 600 et art. 2 à M° Bloechel pour 410 fr, Déclaration de command du 13 décembre pour Jean Michel Wachsmuth, baquetier, la maison n° 11 pour 410 francs
l’art. 1 par M° Schneegans au nom de Jean Frédéric Auffschlager, homme de lettres et l’art. 2 par M° Klauhold pour Michel Gruber, architecte
La maison figure à l’inventaire dressé quelques mois plus tard après la mort de l’architecte-maçon Georges Michel Gruber.
La vente par licitation des immeubles a lieu devant le tribunal civil en 1824. Le tailleur de pierres Jean François Zerling se rend propriétaire de la maison sise 11, rue du Coq
1824 (25.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 105
devant M. Charles François Xavier Thiriet de Luyton juge au Tribunal Civil de Première Instance il a été procédé à la vente et adjudication par voie de licitation entre les héritiers de feu Gruber. Cahier des charges, licitation de la maison appartenant à la veuve et héritiers de Georges Michel Gruber, archictecte maçon, à la requête d’Elisabeth Louise Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, en qualité d’héritière pour un 7° de Georges Michel Gruber son père, pour laquelle occupe Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue du Vieux Marché aux Vins n° 88, Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber en son nom et mère et tutrice légale de ses 5 enfants pour laquelle occupe M° Engelbach avoué demeurant rue du Broglie n° 1 – jugement du 18 août 1823, rapport d’experts du 15 septembre et jugement du 11 novembre – licitation de deux maisons acquises, savoir une maison rue Coq par expropriation forcée poursuivie contre Madeleine Bronner veuve de Jean Georges Schmitt marchand de volaille au Tribunal Civil le 26 décembre 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 101 n° 19
Désignation des immeubles, savoir 1. l’une dans la rue du Coq n° 11 d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre le Sr Riehl cordonnier, devant la rue, derrière le Sr Stoll boulanger, elle consiste dans un bâtiment sur la rue, petite cour et bâtiment du fond en entrant vestibule et une chambre dessus cave voutée, premier étage, cage d’escalier et deux chambre dessus comble renfermant deux greniers au premier deux chambre. Bâtiment du derrière bucher, lieux, le tout couvert de tuiles simples, ladite maison sise rue du Coq estimée 600 fr – Fait le 29 novembre 1823 – adjudication préparatoire 16 janvier 1830.
Adjudication définitive, M Eisen 1000 fr
Déclaration de command, 30 janvier, pour Jean François Zerling, tailleur de pierres
Originaire de Halberstadt en Westphalie, Jean François Zerling épouse Sophie Frédérique Kaumann en 1811 : contrat de mariage, célébration
1811 (10.12.), Strasbourg 12 (41), Not. Wengler n° 6263
Contrat de mariage – Jean François Zerling tailleur de pierres demeurant depuis deux années en cette ville natif de Halberstadt en Westphalie fils de feu (-) Zerling, caporal dans les troupes du Prince de Brunswick, et de Jeanne Rieben
Sophie Frédérique Kaumann, fille de feu Jean Kaumann, tailleur de pierres, et de Sophie Frédérique Gall, femme en secondes noces de David Beck, tailleur de pierres
Enregistrement, acp 118 f° 118-v du 11.12.
Mariage, Strasbourg (n° 414)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à neuf heures du matin le 14 décembre 1811. Jean François Zerling, majeur d’ans, né le 29 décembre 1783 à Halberstadt en Westphalie, domicilié à Strasbourg, tailleur de pierres, né hors le mariage de N Zerling, ancien militaire et de Jeanne Catherine Ribbe, non reconnu par le père, Sophie Frédérique Kaumann, mineure d’ans, née le 15 février 1793 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Henri Kaumann, tailleur de pierres décédé en cette ville le 3 janvier 1808 et de Sophie Frédérique Gahl, ci présente et consentante (signé) Johann Frantz Zerling, Sophie Friderika Kaumann (i 22)
Jean François Zerling et Sophie Frédérique Kaumann vendent la maison au serrurier Jean Nicolas Schaal moyennant 1 200 francs
1826 (1.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.367
Sophie Frédérique Kaumann épouse Jean François Zerling, tailleur de pierres, en son nom et mandataire de son époux
à Jean Nicolas Schaal, serrurier
une maison consistant en un bâtiment de devant et de derrière, cour très petite, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Coq n° 11, d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre le Sr Riehl cordonnier, devant la ruen derrière le Sr Stoll boulanger – acquis à la barre du Tribunal Civil par licitation entre les héritiers Georges Michel Gruber, maçon, par devant M. Tierriet de Loyson, juge audit tribunal, commissaire en cette partie le 30 janvier 1824 et déclaration de command même jour, transcrit au bureau des hypothèques volume 166 n° 105 – pour 1200 francs
Enregistrement, acp 178 f° 188-v du 2.6.
Jean Nicolas Schaal épouse Marie Barbe Kniebiehler, originaire de Kientzheim près de Kaysersberg
Mariage, Strasbourg (n° 374)
Cejourd’hui 5° Germinal l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Nicolas Schall agé de 31 ans, serrurier, né et domicilié en cette commune, fils de feu mathias Schall, sellier, et de feue Elisabeth Schmitt, de l’d’autre part Marie Barbe Kniebiehler, agée de 31 ans, fille servante domiciliée en cette commune depuis douze ans, native de Kintzheim, département du haut Rhin, fille de Gaspard Kniebiehler, cultivateur audit lieu, et de feue Catherine Silberling (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 7 décembre 1763 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 26 janvier 1764 (signé) Johannes Nicolaus schaal, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 41)
Jean Nicolas Schaal meurt en 1836 en laissant pour héritière universelle sa veuve. La succession comprend deux maisons rue du Coq.
1836 (23.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5255
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de Jean Nicolas Schaal, serrurier décédé le 3 octobre dernier – à la requête de Marie Barbe Kniebieler la veuve, légataire universelle par testament reçu M° Hickel le 10 décembre 1829 enregistré le 5 octobre dernier – communauté partageable à deux et un tiers, mariés suivant les anciens statuts de la ville de Strasbourg, par mariage célébré le 5 germinal 3
Art. 2. immeubles. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 3 d’un côté le Sr Strauss de l’autre côté et derrière l’auberge du Coq Rouge, estimée 150 francs
une autre maison avec petite cour et autres appartenances et dépendances sise en la ville de Strasbourg rue du Coq n° 11, d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre Philibert Mathieu serrurier, estimée 1500 fr
Enregistrement, acp 239 F° 40 du 24.3.
Marie Barbe Knibihler meurt en 1836 en délaissant des héritiers collatéraux.
1836 (9.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), Me Hickel n° 5360
Inventaire de la succession de Marie Barbe Knibihler veuve de Jean Nicolas Schaal, serrurier, décédée le 2 juin dernier – dressé à la requête de 1. Barbe Utter épouse d’Antoine Wetterer, journalier à Gerstheim, 2. Georges Utter, journalier à Osthausen, 3. André Utter, maçon à Gerstheim en son nom et mandataire de François Joseph Utter son frère fusilier à la 6° compagnie du 18° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Lyon, 4. Martin Utter, soldat au 46° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, 5. Jacques Joseph Risterer, cordonnier à Strasbourg, mandataire de Françoise Anastasie Knibihler femme de Blaise Wirtner, cordonnier, et de Françoise Briska Knibihler femme de Joseph Decker, maçon, demeurant à Altdorf (Grand Duché de Bade), 6. Eléonore Dietrich femme de Jean Allheilig, chanvrier à Marckolsheim, 7. Marie François Aloise Weiss, avoué, mandataire de Madeleine Dietrich femme d’Antoine Heyberger vigneron à Gueberschwyr, 8. Anne Marie Knibihler femme de Jonathan Treis, journalier à Strasbourg, 9. Marie Louise Knibihler femme de Martin Antoni, cordonnier, 10. Madeleine Knibihler femme de Mathias Reinbolt, cultivateur à Kientzheim, 11. Jean Kniebieler, journalier à Strasbourg
La D° Wetterer, Georges Utter, André Utter, François Joseph Utter et Martin Utter ensemble pour 5/21 par représentation de leur mère Marie Anne Knibihler femme d’André Utter, journalier à Gerstheim, sœur germaine de la défunte, Les D° Wirtner & Decker ensemble 6/21 par représentation de leur père Georges Knibihler, journalier à Altdorf, frère germain de la défunte, les D° Heyberger & Allheilig ensemble 5/21 par représentation de leur mère Ursule Knibihler femme de Jacques Dietrich, journalier à Marckolsheim, les D° Treis, Antoni, Reinbolt & Sr Knibihler chacun pour 3/42 ensemble pour 6/21, frères et sœurs consanguins de la défunte
dans une maison appartenant à la défunte rue du Coq n° 3 où la défunte est décédée
Titres et Papiers. Cote 1, maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 3. Par testament reçu M° Hickel le 10 décembre 1829, Jean Nicolas Schaal a légué à la veuve tous ses biens, contrat de vente reçu M° Triponé le 5 juillet 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 141 n° 106 acquis de Jean Saum, propriétaire, la maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 3
Cote 2, maison même rue n° 11, contrat de vente M° Wengler le 1 juin 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 191 n° 31, acquis de Sophie Frédérique Kaumann épouse de Jean François Zerling, tailleur de pierres, en son nom et mandataire de son mari
Enregistrement, acp 242 f° 38-v du 12.7.
Les héritiers de Marie Barbe Knibihler vendent le 20 mars 1837 la maison à Frédéric Charles Fauser.
1837 (10.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 319 (2549) n° 9
Procès verbal d’adjudication définitive en date du 20 mars 1837 dressé par M° Hickel
à la requête 1° de Monsieur Marie François Aloïse Weiss, avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg, demeurant en service ayant agi en qualité de mandataire de Dame Madeleine Dietrich femme du seiur Antoine Heyberger vigneron demeurant ensemble à Gueberschwyhr aux termes d’une procuration (…) dont le brevet est demeuré joint à la minute d’un inventaire dressé par ledit M° Hickel en date du commecement du 9 juillet même année, 2° en qualité de mandataire de a) Dame Barbe Utter femme du sieur Antoine Wetterer, journalier demeurant ensemble à Gerstheim, b) du sieur Georges Utter, journalier demeurant à Osthausen, c) du sieur André Utter, maçon demeurant à Gerstheim, d) du sieur Martin Utter soldat au 46° régiment de ligne en garnison à Strasbourg y demeurant, e) de Dame Eleonore Dietrich, femme du sieur Jean Allheilig chanvier demeurant ensemble à Marckolsheim, f) de Dame Madeleine Kniebihler femme du sieur Mathis Reinbold cultivateur demeurant ensemble à Kientzheim, g) et du sieur Jean Kniebieler, journalier demeurant à Strasbourg, le tout aux termes d’une procuration (…), 3° enfin en qualité de mandataire substitué par le sieur André Utter (…) dans tous les pouvoirs à lui conférés par le sieur François Joseph Utter, fusilier à la 6° compagnie du 3° bataillon du 18 régiment de ligne en garnison à Lyon (…)
2. de Monsieur Jacques Risterer, cordonnier domicilié et demeurant à Strasbourg, ayant agi en qualité de mandataire de Françoise Anastasie Kniebihler femme du sieur Blaise Wirtner, cordonnier, et de Françoise Briska Kniebihler femme du sieur Joseph Decker, maçon demeurant à Altdorff (grand duché de Baden) aux termes d’une procuration (…), 3. de Dame Marie Louise Kniebihler femme du sieur Martin Antoni, cordonnier demeurant à Strasbourg ayant agi sous l’autorisation de son mari 4. de Dame Anne Marie Kniebihler femme du sieur Jonathan Treis, journalier demeurant en ladite ville, ayant également agi sous l’autorisation de son mari à Strasbourg. Lesdits Dame Wetterer, sieur Georges Utter, sieur André Utter, sieur François Joseph Utter, sieur Martin Utter, Dame Decker, Dame Wirtner, Dame Allheilig, Dame Heyberger, Dame Antoni, Dame Treis, Dame Reinbolt et le Sieur Knibihler seuls héritiers sous bénéfice d’inventaire pour les parts et portions ci après indiquées de feue Dame Marie Barbe Knirbihler veuve du sieur Jean Nicolas Schaal, en son vivant serrurier à Strasbourg, leur sœur consanguine et tante respective, savoir
Lesdits D° Wetterer, sieur Georges Utter, sieur André Utter, sieur François Joseph Utter et sieur Martin Utter ensemble pour 5/21 chacun pour 2/42° par représentation de leur mère Dame Marie Anne Knibihler femme d’André Utter, en son vivant journalier à Gerstheim, sœur germaine de la défunte, Les Dames Heyberger & Allheilig ensemble 5/21 ou chacun pour 5/42 par représentation de leur mère Ursule Knibihler femme du sieur Jacques Dietrich en son vivant journalier à Marckolsheim, autre sœur germaine de la défunte. Les Dames Wirtner et Decker ensemble 5/21 ou chacun pour 5/42 par représentation de leur père sieur Georges Kniebihler, en son vivant journalier à Altdorff, frère germain de la défunte, Et les Dames Treis, Antoni, Reinbolt et les Sr Kniebihler chacun pour 3/42 ou ensemble pour les 6/21 restants comme frères et sœurs consanguins de la défunte. Ainsi que ces qualité d’héritiers se trouvent constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé par ledit M° Hickel en date au commencement du 9 juillet 1736 et déjà allégué.
Il résulte que le sieur Frédéric Fausser, journalier demeurant à Strasbourg rue du bain aux plantes N° 29 s’est rendu adjudicataire d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du coq N° 11 tenant d’un côté au sieur Philippert Mathieu serrurier de l’autre au Dr Michel Hollender, tourneur, par devant à la rue et par derrière au sieur Stahl moyennant le prix de 2150 outre les charges. L’adjudication a eu lieu sous les charges, clauses et conditions ci après littéralement extraites du cahier des charges dressé par ledit M° Hickel le 19 janvier 1837 (…) Les adjudicataires ne pourront réclamer d’autres titres de propriété que ceux ci après relatés savoir, l’adjudicataire de la maison N° 11 la grosse du jugement du 30 janvier 1824, l’expédition du contrat de vente passé devant M° Wengler le premier juin 1826 et le quittance passé devant M° Bremsinger le 15 février 1829. (…) La maison rue du coq n° 11 avait appartenu au sieur Georges Michel Gruber en son vivant architecte à Strasbourg qui l’avait acquise lors de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Dame Madeleine Bronner veuve du sieur Jean Georges Schmitt en son vivant marchand de volailles à Strasbourg suivant jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 26 décembre 1837 dûment enregistré. Le sieur Gruber étant décédé l’immeuble en question fut vendu par forme de licitation et adjugé du sieur Jean François Zerling, tailleur de pierres, à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un jugement d’adjudication définitive rendu à la barre dudit tribunal le 30 janvier 1824 et déclaration de command du même jour, le tout dûment enregistré. Par contrat passé devant M° Wengler notaire à Strasbourg le premier juin 1826 aussi enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 du même mois volume 191 N° 31 avec inscription d’office du même jour volume 177 N° 692. Dame Sophie Frédérique Kaumann épouse dudit sieur Zerling et qui avait agi tant en son propre nom que comme mandataire de son mari a vendu l’immeuble en question à feu ledit Sr Schaal moyennant le prix de 1200 francs (…). Ledit sieur Schaal étant décédé sans laisser d’acendans ni de descendans en instituant sa légataire universelle en pleine propriété ladite Dame Schaal née Kniebihler sa femme suivant testament reçu par ledit M° Hickel en présence de témoins le 10 décembre 1829, enregistré, la Dame Schaal née Kniebihler est devenue propriétaire de la maison dont s’agit
Extrait par ledit M° Hickel notaire soussigné de la minute dudit procès verbal d’adjudication définitive et du cahier des charges susénoncé
Le brouetteur Frédéric Charles Fauser épouse en 1817 Barbe Schaffner
Mariage, Strasbourg (n° 162)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 24 mai 1817. Charles Frédéric Fauser, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 1782 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Brouëtteur, fils de feu Evrard Fauser, cordonnier décédé en cette ville le 2 vendémiaire en trois de la République française et de Catherine Fischer, ci présente et consentant, Barbe Schaffner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 octobre 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Daniel Schaffner, chargeur à la douane en cette ville et de Marie Bellé, ci présente et consentant (signé) Carl Friedrich Fauser, Barbara Schaffnerin (i 11)
Barbe Schaffner, femme de l’emballeur Frédéric Charles Fauser, meurt en 1848 en délaissant trois enfants
1849 (5.2.), Strasbourg 9 (98), Not. Becker n° 4091
Inventaire après le décès de Mad. Barbe Schaffner, en son vivant épouse de Mr Frédéric Charles Fauser, emballeur à la douane, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 29 décembre 1848.
L’an 1849 le Lundi 5 février à quatre heures de relevée, à la requête de 1° M. Frédéric Charles Fauser, emballeur à la douane, demeurant à Strasbourg, agissant 1) en son nom à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre entre lui et feu la dame Barbe Schaffner son épouse, leur mariage ayant été célébré à Strasbourg le 4 mai 1817 sans que les conditions civiles de leur union eussent été préalablement établies par un contrat de mariage, 2) au nom et comme tuteur légal de Caroline Fauser et Auguste Fauser, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son épouse défunte, 2° et de Mr Frédéric Charles Fauser, fils, commis négociant demeurant en la même ville, agissant tant en son propre nom que comme subrogé tuteur des dits mineurs (…) Lesdits Frédéric Charles Fauser, fils, Caroline Fauser et Auguste Fauser, habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de la dite dame Fauser née Schaffner leur mère défunte (…) dans une maison sise à Strasbourg rue du Coq N° 11 où Mad° Fauser est décédée le 29 décembre dernier et dépendante de la dite communauté
Titres et papiers. Cote première. Maison dépendante de la communauté. Vingt cinq pièces sont la première est un extrait d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hickel, notaire à Strasbourg le 20 mars 1837 par lequel les héritiers de dame Marie Barbe Kniebiler veuve du Sr Jean Nicolas Schaal en son vivant serrurier à Strasbourg ont adjugé à Mr Fauser, père, une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue du Coq N° 11 où il est présentement procédé, moyennant le prix de 2150 francs (…) ledit extrait transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 avril 1837 volume 319 n° 9. Il résulte du dit procès verbal que ladite dame Schaal a recueilli la dite maison dans la succession de son mari qui l’avait instituée sa légataire universelle suivant testament ar acte public en date du 10 décembre 1829, reçu par le dit M° Hickel. (…) La troisième pièce est une expédition d’un contrat passé devant M° Wengler notaire en ladite ville le premier juin 1826 par lequel feu ledit Sr Schaal était devenu par propriétaire du dit immeuble.
acp 379 (3 Q 30 094) f° 54 (Déclaration de suc. du 21 février 1849 N° 90) Communauté, Un mobilier évalué 364, argent comptant 72, loyers échus 3,20 – Passif 1357
Immeuble, une maison à Strasbourg rue du Coq N° 11
Son fils commis négociant Frédéric Charles Fauser épouse en 1848 Caroline Salomé Heldenstab
1848 (1.8.), Strasbourg 9 (97), Not. Becker n° 3888
Contrat de mariage – Furent présens M. Frédéric Charles Fauser, commis négociant, fils majeur du Sr Frédéric Charles Fauser, emballeur à la halle commerciale de Strasbourg et de D° Barbe Schaffner sa femme tous demeurant à Strasbourg, M. Fauser stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question
Et Madlle Caroline Salomé Heldenstab, demeurant à Strasbourg, fille majeure du Sr Jean Etienne Heldenstab, coiffeur et de D° Marie Salomé Ludwig, sa femme demeurant en la même ville, Mlle Heldenstab stipulant également pour elle et en son nom à cause dudit mariage
acp 374 (3 Q 30 089) f° 30 – regime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Apports. Ceux du futur consistent en mobilier prisé 200 francs et créances pour 2600 francs
Ceux de la future épouse consistent en mobilier d’une valeur de 785 francs et en argent comptant pour 155 francs
Les futurs époux se font réciproquement donation en cas de survie de l’usufruit viager de la succession du prémourant
Frédéric Charles Fausser meurt le 31 janvier 1871. Lors de la liquidation, chacun des trois enfants reçoit un tiers de la maison
1871 (28.7.) M° Becker (minutes en déficit)
Theilung des Nachlases von Friedrich Karl Fauser und Barbara Schaffner
Theilung zwischen 1) Friedrich Karl Fauser, Kaufmann in Straßburg, 2) Caroline Fauser, Ehefrau von Theodor Rossel in Straßburg, 3) Jacob August Fauser, Schuster in Mülhausen, von dem Nachlass von Friedrich Karl Fauser lebend Packer an der Douane von Straßburg und von Barbara Schaffner seiner Ehefrau, der Ehegatte gestorben den 31. Januar 1871 und die Ehefrau den 29. December 1848
acp 599 (3 Q 30 314) f° 85 n° 1522 du 1.8. – Actif Masse. Ein Haus in Straßburg Hahnen Straße N° 11 abgeschättzt zu 8000
Zinsen 176, Sparkassen Büchlein 481, Nachtrag von Karl Fauser 80, Nachtrag von Mde Rossel 80, Nachtrag von August Fauser 585, zusammen 9447
Passif Masse 1923, Rest 7521
Abtretung (…) Friedrich Karl August Fauser, 1/3 vom Haus
Mme Rossel, 1/3 des Hauses
Jacob August, 1/3 des Hauses
Les enfants et héritiers de Frédéric Charles Fauser vendent la maison à Christine Lobstein, veuve de Jacques Ried
1872 (28.3.), Strasbourg 5 (54), Not. Laurent Hoffherr, s.n.
28 mars 1872. Vente – Ont comparu 1° M. Frédéric-Charles Fauser, ancien négociant et Mme Caroline-Salomé Heldenstab, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des grandes arcades N° 47, 2° M. Théodore Rossel, cordonnier, et Mme Caroline Fauser, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg, rue du coq n° 7, 3° Et M. Gaspard Herrmann, cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg, rue des cordonniers n° 16, agissant au nom et comme mandataire de M. Jacques-Auguste Fauser, employé du chemin de fer à la gare de Mulhouse et D° Adèle Coquelin son épouse demeurant et domiciliés à Mulhouse aux termes de la procuration (…) Lesquels ont par les présentes vendu
à Mme Christine Lobstein, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jacques Ried, à ce présente et acceptant
Une maison située à Strasbourg rue du coq n° 7 consistant en rez-de-chaussée, trois étages, deux chambres au-dessus, grenier sur le tout couvert en tuiles, caves dessous, puits, aisances et dépendances, le tout tenant d’un côté à M. Arnaud, de l’autre M. Koebelé, devant la rue du coq et derrière M. Litt boulanger. Ainsi que cet immeuble se trouve, se poursuit et comporte (…)
Origine de la propriété. M. Frédéric-Charles Fauser, Mme Rossel et M. Jacques Auguste Fauser sont les propriétaires de l’immeuble dont il s’agit pour l’avoir hérité dans la succession de M. Frédéric-Charles Fauser, ancien emballeur à la douane et de Dlle Barbe Schaffner, conjoints à Strasbourg, leur père et mère, décédés le premier le 31 janvier 1871, l’autre le 29 décembre 1848, dont ils étaient seuls et uniques héritiers et comme leur ayant été plus spécialement attribué par le partage des dites successions, dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg le 28 juillet 1871. M. et Mde Fauser, père et mère, en avaient été propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Mme Marie-Barbe Kniebihler, veuve de M. Jean-Nicolas Schaal, de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 20 mars 1837. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix de 2150 francs, complètement payé – Prix, moyennant la somme de 6000 francs. (…)
Etat civil des vendeurs. M. et Mme Fauser déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le premier août 1848, M. et Mme Rossel qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale ainsi que M. et Mde Jacques-Auguste Fauser, leurs unions n’ayant été précédées d’aucun contrat de mariage.
acp 601 (3 Q 30 316) f° 121 du 4.4.
Originaire de Kittersburg en Bade, Jacques Ritt épouse en 1823 Catherine Lobstein, native de Mittelhausbergen. Les mariés reconnaissent deux enfants
Mariage, Strasbourg (n° 371)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 30 octobre 1823. Jacques Ritt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1798 à Kittersbourg, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Jacques Ritt, Cultivateur audit lieu et de feu Marie Marzloff, décédée à Kittersbourg le 17 mars 1806, et Christine Lobstein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 brumaire an V à Mittelhausbergen /bas Rhin/ domiciliée à Strasbourg, fille de feu Michel Lobstein, Cultivateur décédé à Mittelhausbergen le 26 mars 1814 et de Marie Moll ci présente et consentante (…) Et aussitôt les dits Epoux ont déclaré reconnaître et légitimer Eve Lobstein, née d’eux à Mittelhausbergen le 11 mai 1817, inscrite ledit jour sur les registres de l’Etat civil de ladite Commune et Jacques Ritt né d’eux en cette ville le 18 juin dernier, inscrit le 19 suivant sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Jacob rith, Christina Lobsteinin (i 42)
Jacques Rith meurt en 1844 en délaissant trois enfants.
1844 (23. 9.br), Strasbourg 7 (101), Me Boersch n° 5097
23 novembre 1844. Inventaire de la succession du sieur Jacques Rieth, journalier demeurant à Strasbourg décédé en cette ville le premier juillet 1844 et de la communauté qui a existé entre entre lui et Dame Christine Lobstein son épouse.
L’an 1844 le 23 novembre à neuf heures du matin. A la requête de Dame Christine Lobstein veuve du Sieur Jacques Rieth, journalier demeurant à Strasbourg, journalier, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant ès présentes 1° comme ayant été commune en biens avec son défunt époux, 2° comme créancière de la communauté qui a existé entre entre elle et son mari, 3° et comme mère et tutrice légale de Daniel Rieth âgé de 18 ans, Barbe Rieth âgée de 13 ans, Michel Rieth âgé de 7 ans, les trois enfants mineurs procréés avec son défunt époux, lesdits mineurs habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun d’eux pour un cinquième de la succession du sieur Jacques Rieth leur père, 2° De Dame Eve Rieth épouse à ce autorisée du sieur Daniel Vix, journalier demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des payens n° 16, 3° Et du sieur Jacques Rieth, journalier, demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens n° 16, agissant tous deux comme habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun d’eux pour un cinquième de la succession du sieur Jacques Rieth leur père, En présence du Sieur Jean Bernhard, laitier demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens n° 15 en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs Rieth (…) Attendu que les conjoints Rieth n’ont point réglé par contrat de mariage leurs conventions matrimoniales ils se sont trouvés soumis au régime de la communauté légale qui servira de base à cette opération
en la maison mortuaire rue des payens N° 16.
Immeubles. Ville de Strasbourg. 1° La moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue des payens N° 16 (…)
acp 330 (3 Q 30 045) f° 61-v – La succession du défunt se compose de sa garde robe évaluée 22
La communauté se compose activement, Mobilièrement de meubles et objets mobiliers estimés 368
Immobilièrement 1° La moitié divisée d’une maison sise à Strasbourg rue des payens N° 16 d’un revenu de 110 francs, 2° 48 ares 75 centiares de terre ban de Strasbourg en cinq pièces d’un revenu de 73 francs
Décès, Strasbourg (n° 1169)
Déclaration faite le 2 juillet 1844 du décès de Jacques Ritt, âgé de 46 ans, né à Kittersbourg /grand Duché de Bade/ journalier, Epoux de Christine Lobstein, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le premier du mois courant à 10 heures du soir dans la maison située N° 16, rue des payens, fils de feu Jacques Ritt, cultivateur, et de feu Marie Marzloff Premier déclarant, Jacques Ritt âgé de 21 ans, fils du défunt, Jacques Bernhardt, âgé de 40 ans, tailleur, voisin du défunt (i 3)
Christine Lobstein veuve de Jacques Rieth lègue par testament l’usufruit du rez-de-chaussée de sa maison à son fils Michel et du premier étage à son autre fils Jacques
1875, M° Hoffherr
26 mars 1872, Testament – Christine Lobstein Wittwe von Jakob Ried, lebend Gärtner zu Straßburg, durch welches sie 1) ihrem Sohne Michael Ried, Ackerer zu schreiner, die lebenslängliche Nutznießung vom Bodengeschoßes ihres Hauses Hahnengasse N° 7, platz im Keller und Speicher vermacht
2) ihrem Sohne Jacob Ried, Tagner zu Straßburg und an Salome Ernwein, seiner Ehefrau und dem überlebenden die lebenslänglich Nutznießung vom ersten Stock ihres Hauses Hahnengasse N° 7
3) ihrer Tochter Barbara Fried Ehefrau von Johann Bernhard, Mecker zu Bischheim eine Summe von 1000 Franken
4) ihrem Sohn Michael Ried das Eigenthum von einem zwei ständigen Waagen (…)
† 31. October 1875
acp 646 (3 Q 30 361) f° 4-v du 4.11.
Christine Lobstein meurt le 31 octobre 1875 en délaissant pour héritiers ses enfants Michel et Barbe ainsi que ses petits-enfants issus de son fils Jacques.
1876 (3.2.), Strasbourg 24 (15), Not. Joseph Allonas n° 2516
3. Februar 1876. Inventar nach dem Ableben von Christine Lobstein Wittwe des Ackergärtners H. Jakob Rith, im Leben zu Straßburg Hahnengasse 7 wohnhaft, wo sie den 31. October 1875 gestorben ist
Im Jahr 1876, Donnerstag den 3. Februar um acht Uhr Vormittags in dem Sterbehause in Strassburg Hahnengasse 7. Auf Anstehen I. des Hrn Michael Rith, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, II. der Frau Barbara Rith, ermächtigte und verbeiständete Ehefrau des hier gegenwärtigen H. Johannes Bernhard, Ackerer, beisammen zu Bischheim-am-Saum wohnhaft, III der Frl. Salome Rith, großjährig, ledig zu Straßburg wohnhaft, handelnd alle eigenen Namens, IV. der Frau Eva Rith ermächtigte und verbeiständete Ehefrau des hier gegenwärtigen H. Daniel Vix, Gärtner zu Königshoffen 14, Bann von Straßburg wohnhaft, V. des H. Daniel Rith, Schloßer in Straßburg wohnhaft, handelnd als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April letzthin verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, und 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…), VI. Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg, daselbst wohnhaft, (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
die genannten Hr Michael Rith, Frau Bernhard, Frau Vix, Daniel Rith, Salome Rith und die drei minderjährigen Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte H Jacob Rith zu Straßburg, wo sie den 31. October letzthin gestorben ist, nämlich a) H Michael Rith ihr Sohn für ein fünftel, b) Frau Bernhard ihre Tochter für ein fünftel, c) Daniel Rith ihr Sohn für ein fünftel, d) Frau Vix ihre Tochter für ein fünftel, e) Frl. Salome Rith und die minderjährige Kinder Rith ihre Enkel, durch Vorstellung ihres genannten verlebten Vaters H Jacob Rith für das letzte fünftel, Und in Gegenwart des Herrn Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rith hierzu ernannt (…)
Inhalt eines testamentes der Verlebten aufgenommen von Hr Hoffherr damals Notar dahier am 26. März 1872 (…) Je donne et lègue par préciput et hors part à 1) M Michel Rith mon fils, cultivateur demeurant avec moi à Strasbourg la jouissance viagère et gratuite de tout le rez-de-chaussée de la maison que je possède à Strasbourg rue du Coq N° 7, d’une chambre dite des soldats, au premier étage de la même maison ainsi que de place suffisante dans la cave et au grenier de lad. maison, 2) M. Jacques Rith mon autre fils, journalier demeurant aussi à Strasbourg et à Mme Salomé Ernwein épouse de ce dernier et au survivant d’eux, la jouissance viagère et gratuite du premier étage de ma maison sise à Strasbourg rue du Coq N° 7 (moins cependant la chambre dite des soldats) et de place suffisante dans la cave et au grenier, 3) Mad. Barbe Rith ma fille épouse de Jean Bernhard laitier avec lequel elle demeure à Bischheim, la pleine propriété d’une somme de 1000 francs 4) Et audit Michel Rith la pleine propriété et jouissance d’une petite voiture à deux roues (…)
Liegenschaften, II. Diejenigen zum Nachlass der verlebten Frau Wittwe Rith gehoerend. Stadt Strassburg. 5) Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß Nr 7 gelegen, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer, Speicher, Keller, Brunnen, Rechten und Dependenzien, Alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebelé, vornen die Hahnengasse und hinten der Bäcker Hr Litt.
Erkauft durch Wittwe Rith von den Erben von Friedrich Carl Fauser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle und dessen Ehefrau Barbara Schaffner, im Leben Eheleute zu Straßburg, welche waren die drei nachgenannten Kinder nämlich Friedrich Karl Fauser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, Karolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, Jakob August Fauser, Angestellter am Bahnhof zu Mülhausen, welchen Kindern gedachtes Haus außerdem speciell zugeschrieben wurden, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch H. Becker, damals Notar dahier am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor H. Hoffherr, damals Notar zu Straßburg, vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 15. April 1872 Band 1337 N° 71 überschrieben und von Amtswegen denselben Tag Band 1098 N° 116 eigeschrieben wurde. Dieser Kauf hatte statt mittels einem Preis von 6000 Franken (…). Eheleuthe Fauser wurden Eigenthümer desselben Hauses, so sie es erwaren steigerungsweise von Maria Barbara Kniebiehler, Wittwe von Johann Nicolaus Schaal zu Straßburg laut Protokoll errichtet durch H. Hickel, damals Notar dahier am 20. März 1837.
acp 649 (3 Q 30 364) f° 10 n° 526 du 9.2. (Sterbefalltafel B. 61 Fol. 104) Nachlass, Mobilien 97, Baares Geld 1906, Schuldforderung 800
Ein Haus Hahnengasse N° 7, Bann Mittelhausbergen 8 Ar Feld
Liquidation et partage de la succession de Christine Lobstein
1876 (15.7.), Strasbourg 24 (17), Not. Joseph Allonas n° 2897
Liquidation und Theilung Nachlasses der Frau Christine Lobstein Wwe. Jacob Rieth
sind erschienen 1°) H. Daniel Rieth, Schloßer in Straßburg wohnhaft, handelnd sowohl eigenen Namens, wie auch als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rieth, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier gestorben, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875, nämlich a) Sophie Rieth dahier geboren amn 23. Januar 1856, b) und Emilie Valeria Rieth auch dahier geboren am 15. August 1860, hierzu ernannt (…), 2°) Hr Michael Rieth, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, 3°) Frau Barbara Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden H. Johannes Bernhard mit welchem sie zu Bischheim-am-Saum wohnhaft ist, 4°) Frau Eva Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackergärtners Daniel Vix, mit welchem sie zu Königshoffen, Bannweile Straßburg wohnhaft ist, 5°) Fräulein Salome Rieth, großjährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft, 6°) Herr Adolph Beyer, Großer Rechnungsführer der Civil Hospizien der Stadt Straßburg in welcher er wohnhaft ist, handelnd als Specialbevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg, daselbst wohnhaft, (…) handelnd selbst als Vormund der in dem Straßburger Waisen-Anstalt aufgenommenen Kinder (…) also als Vormund von Anna Maria Rieth, geboren dahier den 15. November 1863 aus der Ehe des genannten verlebten Jacob Rieth und Salome Ernwein, die genannten 1°) Daniel Rieth, 2°) Michael Rieth, 3°) Frau Bernhard, 4°) Frau Vix und 5°) Fräulein Salome Rieth und die drei unmündigen Kinder Rieth, diese vier letztere durch Representation ihres Vaters der genannte verlebte Jacob Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte Wittwe des schon früher verlebten Ackergärtners Jacob Rieth, nämlich Ihre vier Kinder je zu einem fünften Theil und ihre vier Enkel miteinander Zum letzten fünften Theil, so wie diese Eigenschaften durch das Inventar errichtet durch unterzeichneten Notar nach dem Ableben der Frau Wittwe Rieth am 3. Februar letzthin bestätigt sind, 7°) Und H. Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rieth hierzu ernannt (…)
Vorbemerkungen. I. Tod der Wittwe Rieth. Wittwe Rieth gebohrne Lobstein ist am 31. Oktober letzthin gestorben. II. Testament (…), III. Inventar (…), IV Versteigerung der Liegenschaften
acp 653 (3 Q 30 368) f° 40 n° 2428 du 19.7. – Rechnung des Notars dessen Einnahmen bestehen aus dem eingegangenem Steigpreise im Antrag vom M. 7453, Ausgaben für Kosten 1509, bleibt ein Ueberschuß von 5944
Liquidation. Activa 1) Ueberschuß der Rechnung des Notars 5944, 2) Werthschaften welche der Miterbe Michael Rieth schuldet 419, 3) Daniel Rieth hat zu verrechnen 2760, 4) Frau Bernhard hat zu verrechnen 2, 5) die minderjährigen haben zu verrechnen 4, 6) die andere Miteren haben zu verrechnen 168, 6) Steigpreis Rest geschuldet durch den Steigerer Weill 3733, 7) Fr. Salome Rieth verrechnet 56, Liegenschaft unvertheilt geblieben p. m., Summa der Masse 13.028
Passiva, 1) Beerdigungs & Krankheits Kosten 216, 2) ½ des Erlöses der Gemeinschafts Güter 1886, 3) de Frau Bernhard particular Legat 800, Summa 2902
Bleibt ein Ueberschuß von 10.185
Die Hälfte des Erlöses der Liegenschaften der Gütergemeinschaft beträgt 1866, abzuziehen für Kosten 168, bleiben 1717
Rechnungen und Anweisungen
Accord passé entre les héritiers préalablement à la vente des immeubles
1876 (18.3.), Strasbourg 24 (15), Not. Joseph Allonas
N° 2632 den 18. März 1876. Vereinbarung – Sind erschienen 1. Herr Daniel Rith, Schloßer zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875 verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…)
2. Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg daselbst wohnhaft (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
A. die drei minderjährigen Kinder Rieth und Fräulein Salome Rith großjährig gewerblos zu Straßburg erzeugt aus der besagten Ehe Rith Ernwein, B. H Michael Rith, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, C. Barbara Rith, Ehefrau des Ackermanns Johann Bernhard zu Bischheim am Saum wohnhaft D. Eva Rith Ehefrau des Gärtner Daniel Vix zu Koenigshoffen wohnhaft, E. der schon genannte H. Daniel Rith, als einzigen Erberechtigten an dem Nachlass ihrer Großmutter und Mutter Frau Christina Lobstein verlebten Wittwe des Ackergärtners H Jacob Rith zu Straßburg, wo sie den 31. October letzthin gestorben ist, nämlich
1) Fräulein Salome Rith und die minderjährigen Kinder Rith, ihre Enkel durch Vorstellung ihres genannten verlebten Vaters H Jacob Rith für 1/5
2) H Michel Rith für 1/5, 3) Frau Bernhard ihre Tochter für 1/5, 4) Frau Vix ihre Tochter für 1/5, 5) H Daniel Rith ihr Sohn für 1/5, so wie diese Erb Eigenschaften aus dem Eingang des nach Ableben der Wittwe Rith gebornen Lobstein durch unterzeichneten Notar am 3. Februar dahin errichteten Inventar bestätigt sind, Und Herr Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Sophia und Emilie Valerie Rith hierzu ernannt (…)
II. Immöbel zum Nachlass der verlebten Frau Wittwe Rith gehörend 1) Section P N° 908. Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß N° 7 gelegen, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten & Dependenzien alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebele, vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt.
Erkauft durch Wittwe Rith von den Erben von Friedrich Carl Fauser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle und dessen Ehefrau Barbara Schaffner, im Leben Eheleute zu Straßburg, welche waren die drei nachgenannten Kinder nämlich a) Friedrich Karl Fauser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, b) Karolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, c) Jakob August Fauser, Angestellter am Bahnhofe zu Mülhausen, welchen Kindern gedachtes Haus außerdem speciall zugeschrieben wurden, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch Notar Becker zu Straßburg am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor H. Hoffherr, damals Notar zu Straßburg, vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung auf dem Hypotheken Amte zu Straßburg am 15. April 1872 Band 1337 N° 71 überschrieben und von Amtswegen denselben Tag Band 1098 N° 116 eigeschrieben wurde. Dieser Kauf hatte statt mittels einem Preis von 6000 Franken (…). Eheleuthe Fauser erwarben dasselbe Eigenthum von Maria Barbara Kniebiehler wittwe von Johann Nicolaus Schaal zu Straßburg laut einem vor durch Notar Hickel dahier am 20. März 1837 errichteten Steigerungs protokoll.
(…) Bemerkung. Laut Testament vor Herrn Hoffherr, früher Notar zu Straßburg vom 26. März 1872 hat Wittwe Riehl zum voraus und vor aller Theilung ihrem Sohn dem Miterben H. Michael Rieth den lebenslänglichen und unentgeltlichen Genuß von deß Erdgeschoßes, der Einquartierungs Kammer im Ersten Stock, und des nöthigen Raumes im Keller und auf dem Speicher des oben beschriebenen Hauses vermacht. (…)
Dem obigen Ansuchen willfahrend, ist geschlossen worden wie folgt. Bec&&. Straßburger Bann (…)
Stadt Straßburg 5) Section P N° 908. Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß N° 7 gelegen, bestehnd aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten und Dependenzien alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebele, vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt. Flächen Inhalt 75 centiaren. Anschlagpreis 4800 Mark
acp 648 (3 Q 30 363) f° 59-v n° 898 – Lastenheft
Raphaël Weil se rend adjudicataire de la maison
1876 (15.4.), Strasbourg 24 (16), Not. Joseph Allonas n° 2748
N° 2748 den 3. Mai 1876. Steigerung – Sind erschienen 1°) Herr Daniel Rith, Schloßer zu Straßburg wohnhaft, sowohl eigenen Namens wie auch noch als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875 verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…)
2°) Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg daselbst wohnhaft (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
3°) Hr Michael Rieth, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, 4°) Frau Barbara Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackersmanns Johannes Bernhard, mit welchem sie zu Bischheim-am-Saum wohnhaft ist, 5°) Frau Eva Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackergärtners Daniel Vix, mit welchem sie zu Königshoffen, Bannweile Straßburg wohnhaft ist, 6°) Fräulein Salome Rieth, großjährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft und 7°) H. Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rieth hierzu ernannt (…) die obengenannten 1°) Daniel Rieth, 2°) Michael Rieth, 3°) Frau Bernhard, 4°) Frau Vix 5°) und Fräulein Salome Rieth und die drei unmündigen Kinder Rieth, diese vier letztere durch Representation ihres Vaters der genannte verlebte Jacob Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte Wittwe des schon früher verlebten Ackergärtners Jacob Rieth, nämlich Ihre vier Kinder je zu einem fünften Theil und ihre vier Enkel miteinander Zum letzten fünften Theil, so wie diese Eigenschaften durch das Inventar errichtet durch unterzeichneten Notar nach dem Ableben der Frau Wittwe Rieth am 3. Februar letzthin bestätigt sind
dieselben Comparenten erklären, daß laut Urkunde vor unterzeichnetem Notar vom 15. des letzt verfloßenen Monats April, die Versteigerung der in einem Vereinbarungs Acte vor selbem Notar vom 18. März letzthin bezeichnet sind (…)
Stadt Strassburg. 4°) Section P N° 908. Ein zu Straßburg, Hahnengasse N° 7 gelegenes Wohnhaus mit Zubehörungen. Anschlagpreis 4800.
Mehrer Lichter wurden nach und nach angezündet und während der dauer mehrerer Gebote gemacht, wovon das letzte Gebot im Betrage von 5600 Mark geschah durch Herrn Raphaël Weill, Kaufmann zu Straßburg wohnhaft
acp 652 (3 Q 30 367) f° 6-v n° 1570 du 6.5.
Raphaël Weil vend l’année suivante la maison à l’aubergiste Maurice Bendelé, demeurant 3, rue des Dentelles
1877 (18.9.), Strasbourg 24 (21), Not. Joseph Allonas n° 3674
Ist erschienen Herr Raphael Weil, Handelsmann & Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, derselbe verkauft (…)
dem hier gegenwärtigen und dies annehmenden H. Moritz Bendele, Schenckwirth zu Straßburg, Großspitzengaße N° 3 wohnhaft
Beschreibung. Section P N° 908 ein zu Straßburg Hahnengasse N° 7 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten & Zubehörungen zwischen Frau Osswald & H Koebelen vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt. Sowie sich dieses Wohnhaus nebst Zubehörungen wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. H. Weil erklärt, daß er die soeben bezeichnete Liegenschaft von den Kindern und Erben der zu Straßburg am 31. Oktober 1875 verlebten Christina Lobstein, gewesene Wittwe des schon früher verlebten Jacob Rieth, erworben hat zufolge einem durch den unterzeichneten Notar am 3. Mai 1876 aufgenommenen Steigerungsprotokolle. Da aber bei dieser Versteigerung minderjährige Kinder betheiligt waren, wurde durch den unterzeichneten Notar, auf *estenheft der volljährige Erbbetheiligten & der Vormünder der minderjährigen Betheiligten am 19. März 1876 ein Vereinbarungsakt errichtet (…) Diese Erwerbung geschah mittelst einer Summ vob 5600 Mark (…)
Frühere Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Rieth geborene Christina Lobstein hat dieselbe Liegenschaft erworben von den Erben von Friedrich Carl Fausser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle & dessen Ehefrau Barbara Schäffner lebend zu Straßburg wohnhaft als a. Friedrich Carl Fausser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, b. Carolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, c. H Jakob August Fausser, Angestellter am Bahnhofe zu Mülhausen, welchen gedachtes Haus außerdem speciall* zufiel, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch Notar Becker zu Straßburg am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor Notar Hoffherr, unmittelbarer Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung beim Hypothekenamte dahier am 15. April folgend Band 1337 N° 71 überschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah mittels (…) 6000 Franken. Eheleuthe Fauser haben die nämliche Liegenschaft erworben von Maria Barbara Kniebiehler Wittwe von Johann Nicolaus Schaal aus Straßburg laut einem durch H. Hickel damals Notar dahier am 20. März 1837 errichteten Steigerungsprotokoll.
Bemerkung. H. Weil bemerkt hier daß zufolge Testament vor genantem Notar Hoffherr vom 26. März 1872 die genante Wittwe Riehl ihrem Sohn Michael Rieth, ohne Gewerbe, zu Straßburg wohnhaft, zum Voraus & vor aller Theilung den lebenslänglichen unentgeltlichen Genuß von obenbezeichnetem Wohnhaus als, deß Erdgeschoßes, der Einquartierungs Kammer im ersten Stockwerke und des ihm nötigen Raumes im Keller und auf dem Speicher vermacht hat, und daß ihm die betreffende Liegenschaft unter Uebernahme dießer Lasten zugeschlagen wurde, zufolge den obenerwähten Steigerungs protokolle vom 3. Mai 1876. (…) Kaufpreis, 5600 Mark (…) Uebertrag des Brandentschädigungseanspruchs (…)
Auf den Hÿpothekenamte von Straßburg an 30. October 1877 Band 1728 N° 51 transcribirt. Band 1333 N° 13 eingeschrieben
Police d’assurance N° 30.911 Compagnie du Soleil, rue de Châteaudun N° 44 à Paris. 10 septembre 1877, durée 10 ans, Bendelé, Maurice, débitant de boissons
1° 12.000 francs sur la propriété de Monsieur Bendelé sise à Strasbourg, Rue du Coq N° 7, élevée sur cave, de rez-de-chaussée, trois étages et gerniers, construite en pierres, briques & bois, couverte en tuiles, y compris la valeur de la gage d’escalier, celle de la pompe, des lieux d’aisances et de tous les objets réputés immeubles par destination et dans laquelle il existe des chambres louées en garni.
2° 8000 francs pour la garantie du recours des voisins
acp 669 (3 Q 30 384) f° 67 du 21.9.
Natif de Still, le garçon da café Maurice Bendelé épouse en 1873 Marie Anne Lutz, originaire de Rosheim
Mariage, Still (n° 10) Den 17. November 1873 um sechs Uhr des Abends, Heurathsurkunde von Moritz Bendelé, geboren zu Still den 3. Aprilis 1842, Kellner, wohnhaft zu Still, ehelicher Sohn von Bendelé, Ignatz alt 65 Jahre, Bäcker wohnhaft zu Still hier gegenwärtig und einwilligend, und von Petrolf, Sophie alt 61 Jahre, wohnhaft zu Still hier gegenwärtig und einwilligend, und von Maria Anna Lutz geboren zu Rosheim den 17. Juli 1843, Stand keinen, wohnhaft zu Rosheim eheliche Tochter von Lutz Ludwig wohnhaft zu Rosheim und alldort gestorben (…) und von Scherer Franziska, bei lebzeiten wohnhaft zu Rosheim (unterzeichnet) Bendelé, Marie Lutz (i 8)
Registre domiciliaire (602 MW 43)
Bendele, Keller Wirth
Bendele Maurice, 3.4.42, Still, kath.
Frau Maria geb. Lutz, 43, Rosheim
Kinder, Heinrich 15.10.74, Straßburg, todt 29/9. 75 Rosheim
Kinderspielgasse N° 14
Metzgergasse, Zu den drei Königen
p 1. 74 Metzgerplatz, Nolff
24.6.76, Grosse Renngasse 36. Lohmiller
1.11.77, Münsterplatz 13, Lämmermann
1.10.81, Schwesterngasse 2, Lerchmann
27/.6 82.Gerbergrabenplatz 9, Miethe
27.6.94 Langestrasse 112, Wwe Schwartz
7.5.98, Rosheim
Maurice Bendelé réside à Strasbourg de 1875 à 1879 d’après les annuaires d’adresses
1875. Bendele Moritz, Schenkwirt, Metzgerplatz 14
1890, Bendele Moritz, Wirt, Gerbergrabenplatz 9
1895, Bendele Moritz, Gastwirt, Langestr. 112
1898, Bendele Moritz, Gastwirt, Langestr. 112
Maurice Bendelé et Anne Marie Lutz vendent la maison au marchand de charbon Philippe Merck et à sa femme Marguerite Kalb
1890 (22.7.), M° Charles Lauterbach
Verkauf durch Moritz Bendele, Gastwirt und Anna Maria Lutz dessen Ehefrau hier
an Philipp Merck, Kohlenhändler und Margaretha Kalb
P n° 908, Ein Wohnhaus hier Hahnengasse N° 7 mit Erdgeschoß und 3 Stockwerken, Speicher, Keller, Brunnen, erworben laut Kauf Allonas vom 18. September 1877. Besitz sofort, Genuß 29. IX. 1890, Steuren von da an. Preis 8000 Mark
acp 831 (3 Q 30 546) f° 52 n° 2014 du 1.8.
Philippe Merck épouse en 1868 Madeleine Neff de la Robertsau. L’épouse reconnaît sa fille née quelques mois plus tôt.
Mariage, Strasbourg (n° 329)
Du 11° jour du mois de juin l’an 1868 à dix heures du matin. Acte de mariage de Philippe Merck, majeur d’ans,né en légitime mariage le 3 mars 1845 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Conrad Merck, journalier domicilié à Strasbourg ci présente et consentant et de feu Anne Marie Schott décédée à Strasbourg le 9 janvier 1846, et de Madeleine Neff, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1838 à la Robertsau banlieue de Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, ouvrière en chapeaux de paille, fille de feu Michel Neff journalier décédé à la Robertsau le 18 mars 1858 et de feu Marie Madeleine Mathis décédée à la Robertsau le 20 août 1864 (…) Et aussitôt l’épouse a déclaré se reconnaître mère de Madeleine Merck née à Strasbourg le 12 avril 1868 et inscrite le 13 du même mois dans les registres de l’état civil de cette ville.
Marie Madeleine Neff meurt en 1888 en délaissant une fille. La succession comprend deux maisons à la Robertsau
1888 (17.7.), M° Gustave Loew
Erbverzeichniss nach den Ableben von Maria Magdalena Neff Ehefrau des Kohlenhändlers Philipp Merck in Strassburg wohnhaft wo die am 20. Juni 1888 gestorben ist. Auf Ansuchen von 1. Philipp Merck, obengenannt, handelnd eigenen Namens wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft die in Ermanglung eines Ehevertrags zwischen ihm und seiner Ehefrau bestanden hat, 2. Magdalena Merck, Ehefrau des Kohlenhändlers Georg Gutapfel in Straßburg, handelnd als einzige Erbin ihrer genannten Mutter, 3. der Firma Lamarche & Cie Kohlenhandlung in St Johann, Letztere steht bis zum Belaufe ihrer Forderungen in den Rechten der Eheleute Gutapfel auff Grund einer Privaturkunde vom 27. Junÿ 1888 registrirt eu Straßburg an denselben tag
acp 805 (3 Q 30 520) f° 5 n° 1744 du 25.7. (Sterbfallerk. Bd. 74 Vl. 127) Baares Geld am Todestag 70, Waarenvorrath 228.
Liegenschaften der Gemeinschaft 1. Ein Haus mit Hof, Brunnen, Garten vor und hinter dem Hause in der Ruprechtsau Bann Straßburg Hauptstraße N° 47, vorher Wenglerseck, rothes Quartier N° 73 früher N° 72
2. Ein Haus mit Erdgeschoß einem Stockwerk und Speicher nebst kleinem Stall, Remise, Hof, in der Ruprechtsau Bann Straßburg Hauptstraße N° 45, früher rothes Quartier N° 72 früher N° 89 in der Oberau und Wenglerseck
Passiv des Nachlasses 134 – Passiv der Gemeinschafft a) bezahltes 287, b) geschuldet 5230
Zur Gemeinschafft gehört ein Kohlenschuppen, welcher sich auf dem terrain von Benjamin Heydel befindet
Gute Geschäfts ausstände 165, schlechte 39, Geschuldete Miethzinsen 99, Schulden der Gemeinschaff 100, Mobilien der Gemeinschafft 234, Kleider der Erblasserin 33
Zur Gemeinschaff gehören noch weitere Mobilien zu 65
Les héritiers ne parviennent pas à un accord lors du partage. Le notaire les renvoie aux tribunaux.
1889 (13.4.), M° Gustave Loew
Theilung aufgestellt durch den amt. Notar 1) der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen Philipp Merck, Kohlenhändlers dahier, und dessen allda den 10. Juni 1888 verstorbenen Ehefrau Maria Magdalena Neff bestanden, 2) des Nachlasses der Letzteren
Die Theilung wird laut nachgeristrirtem Protocoll nicht genehmigt bzw. beanstandet.
acp 814 (3 Q 30 529) f° 92-v n° 288 du 23.4.
acp 814 (3 Q 30 529) f° 92-v n° 289 du 23.4. – 13. April 1889. Protocoll über die von der betheiligten Parteien durch allen zu vorregistrirter Theilung gemachten Beanstandungen, ins besondere bezüglich des Bestands der zu theilenden Gemeinschafft.
Der Wittwer erkennt an, daß er noch zwei Ringe seiner Frau und einen Karren geschätzt zu 10. Mark in Besitz hat, welche nicht inventarisirt worden.
Da die Parteien sich nicht einigen können werden dieselben durch den Notar auf den Processweg verwiesen.
Philippe Merck se remarie en 1888 avec Marguerite Kalb, originaire de Mundolsheim, veuve du maçon Jacques Frantz
Mariage, Strasbourg (n° 589)
Straßburg am 27. September 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kohlenhändler Philipp Merck, katholischer Religion, geboren den 3. Maerz des Jahres 1845 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Wittwer von Magdalena Neff, gestorben zu Straßburg den 20. Juli dieses Jahres, Sohn der verstorbenen Eheleute Conrad Merck, Tagner, und Anna Maria Schott, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Margaretha Kalb, evangelischer Religion, geboren den 4. Januar des Jahres 1848 zu Mundolsheim, Wittwe des Maurers Jacob Frantz, gestorben zu Straßburg den 15. Maerz 1887 Tochter der verstorbenen Eheleute Georg Kalb, Milchhändler und Margaretha Imhof, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 72)
La maison est inscrite à partir de 1899 au nom de Lazare Levy pour la jouissance viagère et de Henri Levy pour la nue propriété.
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