12, rue des Dentelles (ancien n° 5)


Rue des Dentelles n° 12 (ancien n° 5) – VII 65 (Blondel), P 961 (cadastre)

Reconstuite par Jean Chrétien Rœderer, 1746

Dentelles 12 (août 2015)Dentelles 12, Ill (juillet 2015)
Façade rue des Dentelles (août 2015). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment
Façades sur l’Ill (septembre 2007). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment à gauche.

La maison qui est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer. comprend notamment un auvent long de trente pieds vers la rue et vers la rivière une galerie en bois et une risberme dans laquelle se trouve un escalier. Le marchand Auguste Goll achète la maison en 1600, il acquiert en 1624 de son voisin une bande de terrain le long de son bâtiment avant. Une sentence que rendent le 19 mars 1629 les préposés aux Communaux confirme que deux éviers font partie de la vente. La maison appartient à des tanneurs depuis 1658 : Jacques Mænnel puis son fils Jean, Jean Charles Haderer (1714), le réformé Benjamin Büry qui fait refaire en pierre la risberme écroulée. Jean Chrétien Rœderer achète en 1745 la maison qu’il fait reconstruire l’année suivante. Il aménage en 1749 la risberme en y construisant un encorbellement et une buanderie et la ruelle en y posant un égout souterrain. Il est autorisé en 1751 à 1779 à fermer la ruelle par une porte. Il fait enfoncer en 1755 deux pieux dans la rivière pour y amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse. Il se plaint en 1783 puis en 1789 que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations de sa maison. Il fait refermer sans autorisation la ruelle qu’il doit rouvrir en 1789.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 129 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la première à gauche du repère (i) : porte suivie de six soupiraux, trois étages à sept fenêtres chacun, toiture à un étage de lucarnes et deux niveaux de séchoirs. On voit en (i-a) les deux bâtiments qui longent la ruelle. La façade (a-b) vers la rivière comprend deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à six ouvertures chacun, la toiture a trois niveaux de séchoirs. La cour A représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral est (2-3) à rez-de-chaussée et deux étages, l’arrière (3-4) du bâtiment sur la rivière et l’arrière (4-1) du bâtiment central vers la ruelle.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 12.


Cour A
Bâtiment vers la rivière et ruelle (années 1950, AMS cote 1 Fi 148 n° 69

Déjà propriétaire de la voisine, le tanneur Jean Henri Knoderer achète la maison en 1827 et la réunit à une plus grande propriété (voir ensuite l’ancien n° 4).


Entrée de la venelle, rue des Dentelles (septembre 2017)

mai 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1827 (réunion à la voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Etienne Scherer, maître de cuisine, et (1576) Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel puis (1582) Salomé Thoni, d’abord (1587) femme de l’aubergiste Albert Wanner – luthériens
1600 v Auguste Goll, marchand, et (1611) Dorothée Steurnagel – luthériens
1658 v Jacques Mænnel, tanneur, et (1645) Susanne Gassner – luthériens
1695 h (copropriétaires) Jean Mænnel, tanneur, et (1677) Anne Catherine Griesbach, d’abord (1674) femme du tanneur Jean Joachim Rau – luthériens
Georges Mænnel, tanneur, et (1698) Marie Cléophée von Türckheim – luthériens
1714 v Jean Charles Haderer, tanneur, et (v. 1700) et Marthe Leib, veuve du tanneur Jean Papelier – luthériens
1715 v Benjamin Büry, tanneur et aubergiste à Wasselonne, et (1690) Anne Schumacher – réformés
1745 v Jean Chrétien Rœderer, tanneur, et (1732) Marie Susanne Ottmann puis (1745) Dorothée Karcher – luthériens
1804 h Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1769) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1824 h François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer
1827 v Jean Henri Knoderer, tanneur, et (1818) Marie Salomé Eckert

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 525 livres en 1690, 1600 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) VII 65, Jean Chretien Röderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reterer, 6 toises, 7 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 961, Knoderer, Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 5 ares

Locations

1712, Henri Flachs et Elisabeth Stahl
1716, Georges Samuel Mosseder
1719, Luc Heyer, fabricant de chausses, et Daniel Schopffer, apprêteur de tabac
1794, Jean Henri Knoderer l’aîné, tanneur
1807, Georges Frédéric Roggenbach, aubergiste
1808, Joseph Magaty, capitaine retiré
1810, Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 215-v
Le maître de cuisine Etienne Scherer règle 3 livres 3 sols 8 deniers pour sa maison face à la rue Escarpée, à savoir un auvent (30 pieds de long en saillie de 1 pied ½ et 3 pouces), vers la rivière une risberme dans laquelle se trouve un escalier (44 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), deux latrines contiguës maçonnées (6 pieds de large, 2 pieds de saillie), une galerie en bois reposant sur des lattes et des pieux (31 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), en haut de la maison un caisson de jardin en pierre sur six corbeaux en pierre (19 pièces de long, 6 pieds ½ de saillie), en bas vers la rivière. un plateau (5 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie).

Anderseits Spitzengaß
Steffan Scherer Der Kuchenmeister hatt vor seinem Hauß vornen gegen dem Geÿgäßlin Oben ein Wettertechlin xxx schu lang, vnd i+ schu iij zoll herauß, hatt auch hinden vff d. Wasser ein Landvestin, darinnen ein Stegen xliiij schu lang, vnd v+ schu herauß, Darauff Zweÿ vffgemaurte Profeÿ aneinand. vj schu breÿt, ij schu heraus, Ein Gang von holtzwerckh mitt Latten vnd Pfaëlen vfschlagen xxxj schu lang vnd v+ schu herausser, Oben am Hauß ein steinerin Garten Casten vf vj steinerin Kaëpffern xix schu lang, ij schu herauß, Vnden vf dem Wasser ein prütschen v+ schu lang, vi+ schu herauß, Bessert &, iij lb. iij ß. viij d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 246-v
Inscription du cens établi par les Préposés au bâtiment en 1715

Herr Benjamin Büri der rothgerber und Stuben würt zu Waßlenheim, soll von einer steinern Landvest, welche Er A° 1715. 44. schuh Lang: und 10 schuh breit an Seiner in der Spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jährlichen auff Johannis Baptæ Und A° 1716. i.mo, 12 ß
Prot: 1716. fol. 24.*
(Quittungen 1727-1741)
Neuzb fol 618

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 618
Report du même cens et inscription de deux autres. Celui établi en 1751 pour la porte qui ferme la ruelle est supprimé en 1779.

alzb. 246-b
Benjamin Bury der Rothgerber und Stuben würth zu Waßlenheim, solle von einer Steinern Landvest, welche Er Anno 1715. 44. sch. lang: und 10 sch. breit an seiner in der spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jahrs auf Joh. Baptæ (id est 24 Junii), 12 ß
(Quittungen 1741-1751)
[in margine :] 6. Messidor – 8. Vendem.

Röderer solle ferner Von einem 32 schuhe Lang, und 3. schuh Vom Hauß Herauß gehenden dohlen Zum S: V: Secret an Obiger behaußung, jahrs auf Michaelis, und Laut Prot. de A° 1749. fol.. 122. A° 1750. I.mo (id est 29. Sept) 7 ß 6 d
[in margine :] dieser dohlen ist nicht mehr vorhanden
Er solle ferner für die erlaubnus das gäßlein neben seinem Hauß mit einem gatter Zubeschließen Jahrs auf Weÿhenachten Jahrs Laut Prot. de A° 1751. fol. 135. A° 1753. I.mo, 14 ß 6 d
[in margine :] Laut Erk..Gn. Oberbauherren vom 9. febr. 1779. fol. 213. Zu streichen
(quittungen 1752-an 10)
C 265

Joh: Christmann Röderer
David Bury von Waßlenheim
Joh: Jacob Ott der mittler laut verschr, vom 2 Therm. 5 J.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1627, Préposés au bâtiment (VII 1342)
Auguste Goll et ses frères et sœurs sont autorisés à remplacer le plateau fixé à des pieux par un plateau flottant (18 pieds de long sur 6 pieds de large) qui peut être attaché selon le niveau de l’eau. Les préposés aux communaaux devront établir un loyer.

(f° 59)-v Sambstag 28. Aprilis – Pritsch vff der Preüsch
Augusto Gollen Ist von den dreÿ. deß Pfenningthurns Vergunt hinder sein vnd seiner mitgeschistrig Hauß in Spitzengaß, ahn statt der bißher vff Pfäll außgelegten Pritschen vff die Preusch ein schwebende Pritsch 18 sch. lang vnd 6 sch breyt also Zu mach. vnd anzuhencken, dieße an dieselbe beÿ Kleinem seichem waßer, so viel die notturfft erfordert hienauß rucken möge. Ist Ein Zinß daruff Zuschlag. den Allmendt herren Vorbehalten.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Le tanneur Jean Büri demande l’autorisation de refaire en pierre la risberme écroulée (44 pieds de long, 10 pieds de large). Les préposés se rendent sur place, donnent leur accord en taxant à 12 sols le terrain enclos

(f° 173) Dienstags den 4. Junÿ 1715 – Benjamin Buri p° einer Landfest
Augenschein eingenommen in Benjamin Buri des Rohtgerbers in der Spitzengaßen gelegenen behausung, an deren Er die verfallene Land fest so 44. schuhe lang und 10. schuhe breit gewesen, Von steinen machen Zulaßen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 183) Dienstags den 9. Julÿ 1715 – Benjamin Buri
Wegen des an selbigem tag an Benjamin Buri des Rohtgerbers, in der Spitzengaßen gelegenen behausung eingenommenen augenschein pt° der Landfest ist Erk. ut ante [ist demselben in seinem begehren Willfahrt, und soll das allmend das Er einzäunen will, abgemeßen und wann daßelbe eingezäunt sein Würdt, der allmend Zinß, den Er Jährlich davon Zu bezahlen haben würdt, regulirt werden]

1716, Préposés au bâtiment (VII 1387)
(f° 24-v) Dienstags den 24. Martÿ 1716 – Benjamin Buri Landvest
Ingleichem ist Herrn Benjamin Buri verfertigte steinere Landt fest, so 44 schuhe lang und 10. schuhe breidt auff 12 ß d taxirt worden.

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Chrétien Rœderer le jeune est autorisé à poser sur la place Saint-Thomas le bois destiné à la nouvelle maison qu’il fait construire rue des Dentelles et de l’y faire charpenter. Iil déclare s’être déjà entendu avec les préposés de l’église.

(f° 76-v) Dienstags den 18. Ejusdem [Octobris 1746] – Joh: Christmann Röderer
Christmann Röderer Jun. der Gerber Bittet um erlaubnus, das Holtz Zu seinem Bauenden Neüen Hauß in der Spitzengaß, auf dreÿ Monat Lang auf St. Thomas plan Zulegen und Zu Zimmern, mit Vermelden, er Habe schon mit dem Vorgesetzten beÿ dasiger Kirch deßhalben geredet, die jhme solches nicht schwehr machen. Erkannt gegen erlag 3. lb s Zinß Willfahrt. dt. 3. lb

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Jean Chrétien Rœderer demande un extrait du procès verbal daté du 19 mars 1629 qui pour terminer le procès avec un voisin concernant la venelle entre leurs maisons

(f° 162-v) Dienstag den 19. Ejusdem [Septembris] – Joh: Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber bittet um einen Extractum Protocolli Vom 19. Martÿ 1629 dardurch Zuerweißen, daß der Schlupff an seinem Hauß in der Spitzengaß, wegen welchem er mit seinem Nachbarn in process Verwickelet, Zu seinem Hauß gehöre, Erkannt, Willfahrt.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation (1) de construire un encorbellement sur l’eau au-dessus de sa risberme (44 pieds de long, 9 pieds de profondeur d’un côté, se terminant en pointe de l’autre côté), (2) de construire une buanderie sur la même risberme (9 pieds de long, 12 pieds de profondeur), (3) d’établir un égout souterrain jusqu’à la rivière dans la ruelle à côté de sa maison (32 pieds de long, à 3 pieds de la maison). Les préposés donnent leur accord contre un cens annuel de 7 sols 6 deniers

(f° 122-v) Mittwoch den 27. Augusti 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten 1.mo Hinden an sein Hauß gegen dem Waßer, über seine Landfest /:wovon er Laut Statt Zinßbuch fol: 618. 12 ß Zinß Zahlt:/ einen 44 schuhe lang, Oben 9. schuhe tieff, und Unden Am Andern ende des Haußes sich außspitzend, oder auff lauffenden Überhang, 2.do auf erstgedachte Landfest ein dem Waßer nach 9. schuhe Lang, und 12. schuhe tieffe Bauchkuchen, und 3.tio in dem allmendtgäßel neben seinem hauß, einen biß an das Waßer 32 schuhe Lang und 3 schuhe Vom Hauß Heraußgehenden dohlen, alles beditt unter der Erd machen Zulaßen. Erkandt in allem Willfahrt, solle allein wegen des dohlens 7 ß 6 d Zinß des Jahrs bezahlen, so er acceptirt.

La veuve du tanneur Jean Hemmet se plaint de la descente de latrines en bois que Jean Chrétien Rœderer a été autorisé un mois auparavant à mener dans l’égout à l’extérieur de la maison. Les préposés ordonnent de déplacer la descente à l’intérieur de son mur.

(f° 131) Mittwochs den 1. Octobris 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher Zu dem jenigen S: V: Secret warzu jhme am 27. Augusti Letzthin ein dohlen erlaubt worden, einen Höltzen Trichter außerhalb an seinem Hauß hinabmachen laßen, worwieder sich Frau Maria Susanna, weÿl. Johannes Hemmet des Rothgerbers Wittib, welche ihre Wohnstub gerad gegen über hat, wegen übles aspects und geruchs sich Höchstlich beschwehrt. Erkannt, solle Röderer den Trichter wieder Hinwegthun und das Secret jnnerhalb der Maur Richten.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à mettre une porte à l’entrée de la ruelle qui mène à la Bruche pour éviter que les chiens ne dévorent les peaux, se protéger des voleurs et éviter que des soldats ne s’y battent après avoir affirmé que ses voisins Jean Jacques Buschard et Daniel Dürr ont donné leur accord. La porte sera fermée à clé la nuit, les voisins devront en avoir une clé.

(f° 135-v) Sambstags den 18. Decembris 1751. – Joh: Christmann Röderer Jun. Stdtzßb. f. 618.b
An dem Von der Spitzengaß gegen der Breüsch Hinab gehenden Gäßel neben Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß, welcher um erlaubnus gebetten Oben an dießes Gäßlein ein beschließigen Gatter Zumachen, solchen beÿ Nacht Zeit Zuzuschließen, um theils seine Häute im Waßer Vor denen Hunden, die jhme öffters davon freßen, und Vor denen dieben Zubeschützen, und theils Zuverhindern, daß die Soldaten nicht mehr, wie gar Offt geschehen, darinn Duelliren Können, deßen Johann Jacob Buschar der Rothgerber, und Daniel Dürr der fischer Beÿde in dießem Gäßel wohnende Nachbaren auch Zufrieden, und selbsten darum gebetten.
Erkannt, gegen 4 ß 6 d Zinß, des Jahrs Willfahrt, jedoch nur so lang, als es Mhh. belieben wird, mit dem anhang daß er jedem deren Nachbaren einen schlüßel geben den gatter auch in feuers: Nöthen alsobald eröffnen solle, so er alles bewilligt.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à enfoncer deux pieux dans la rivière pour amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse.

(f° 66-v) Mittwochs den 19. Martÿ 1755 – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Christmann Röderer
Hinder Johann Christmann Röderer des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten Zweÿ Pfähl in die Preüsch Zuschlagen, sein schiff an Beÿden enden daran anzunähern, damit es nicht in dem Wasser Herumtreiben, und denen durch die schleüß gehenden schiffen hinderlich seÿn möge, Erlaubt Unterhalb daßiger Pritsch und in derselben flucht Willfahrt.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Meyer est autorisé à ravaler la maison de Jean Chrétien Rœderer.

(f° 200-v) Dienstags den 29. Aprilis 1777. – Hr Rathh. Christmann Röderer, Gerber
Mr. Michael Meÿer, der Maurer nôe Herrn Exsenatoris Christmann Röderer, des Gerbers, bittet ihme zu erlauben an deßen Behausung ane der Spitzengaß gelegen den Bestich Zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Chrétien Rœderer supprime la porte qui ferme la ruelle. La taxe correspondante est supprimée.

(f° 213) Dienstags den 9. Februarÿ 1779. – H. Rathh. Johann Christmann Röderer (Stzb. fol. 618.a) – H. Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber bittet, da das thor an dem Gäßel neben seiner Behausung der Spitzengaß wieder weg ist, ihme die davon in Gefolg Erkanntnus vom 18. Decembris 1751. seithero gerichtete 4. ß. 6. d jährlichen Zinses wieder zu streichen. Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Jean Chrétien Rœderer se plaint que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations des maisons le long de la rivière. Les préposés ordonnent à l’inspecteur Boudhors de faire une enquête.

(f° 282-v) Freÿtags, den 16. Maji 1783 – H. Rathh. Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzengaß, da Herr Rathh. Christmann Röderer, der Rothgerber geklagt, daß die Häuser alda gegen dem Wasser grosen Schaden leiden wann der Ablaß der Dinsen Mühl aufgezogen ist, da nun eben damalen der Ablaß solcher Mühl aufgezogen war, so hat man gar deutlich wahrgenommen, daß der gantze Strohm auf die Häuser schieset, wodurch sonder Zweifel die Fundamenter Noth leiden. Erkandt, Seie durch Herrn Bau Inspector Boudhors Zu untersuchen, wie diesen Schaden abgeholfen werden könne.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation de remettre une porte à la ruelle.

(f° 149) Dienstags den 12. Septembris 1786. – H. Exsen. Joh: Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben an das Gäßel neben seiner Behaußung an der Spitzen Gaß wie ehedeßen war, eine Gatterthür machen Zu laßen. Erkannt, Augenschein

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés refusent en mars 1787 de donner l’autorisation puisque deux maisons ont une sortie dans la ruelle. Ils proposent que la Ville pose une chicane pour éviter les accidents. Ils ordonnent à l’inspecteur Boudhors de se rendre sur place quand Jean Chrétien Rœderer demande en avril l’autorisation de poser des pieux le long de son égout.

(f° 252) Mittwochs den 14. Martii 1787. – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzen Gaß, alwo Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, an das neben seinem dasigen Haus auf das Wasser gehende Gäßel eine verschloßene Gatterthür möchte machen laßen, da sich aber befunden, daß die gegen über stehende Häuser Ausgäng in besagtes Gäßel haben, als wurde Erkannt, Seÿe drer Herr Implorant mit seinem Begehren abzuweisen. Jedoch seÿe an besagtes Gäßel, um Unglück zu verhüten, auf Kösten Gemeiner Stadt wieder ein geschrenckter Barriere zu machen.

(f° 269-v) Dienstags den 17. Aprilis 1787 – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben den dohlen, so durch das neben seiner Behausung In der Spitzen Gaß befindliche Gäßel Ziehet, mit Pfähl einfaßen zu laßen. Erkannt, Seÿe die Verhältnis dieses Petiti durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu examiniren

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Jean Chrétien Rœderer demande que la Ville prenne des mesures pour éviter que l’eau provenant de la décharge du moulin n’abîme les fondations de sa maison. Selon lui, le courant serait supprimé en orientant autrement la décharge. Les inspecteurs estiment qu’il n’y a pas lieu de prendre des mesures supplémentaires ; contrairement à ce que le plaignant affirme, la décharge a la même direction qu’avant les travaux.

(f° 204) Dienstags den 3. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
Herr Exsenator Christmann Röderer, der Rothgerber, præsentirt unterthäniges Memoriale Vortragend, daß als in vergangener Woch der Ablaß von der Spitz Mühl eröfnet worden, das Wasser von dieser Mühl auf das Haupt Eck seiner in der Spitzengaß gelegenen Behausung so gewaltig losgestürmet, daß es ein Wunder war, daß solche nicht eingestürzet, die Haupt Ursach davon seÿe daß die Mahlgäng und der auserordentliche Ablaß dato ganz schräg gesetzet word. da doch diese Gäng und Ablaß nicht schräg sondern grad gestanden, so daß das Wasser seinen graden und nicht schrägen Fortgang wie anjetzo genommen hatte, Weilen Er nun nicht gehalten seÿn könne solchen Schaden auf sich zu leiden, als wolte er gebetten haben, den Herrn Bau Inspector und übrige Herren Werckmeister abzuordnen, um die Sach zu untersuchen, damit nicht annoch ein gröseres Unglück daraus entstehen möge, anbei dem Müller auf der Spitz mühl an zu befehlen daß Er den Ablaß nicht eher wieder aufziehe, bis sein Hauß auser Gefahr gesetzt seÿn wird.
Erkannt, Seÿe die Sach durch Herrn Bau Inspector Boudhors und Herrn Werckmeister Kaltner genau Zu untersuchen, und über das Befinden und Verhalten einen Processum verbalem Zu errichten, worauf als daß das weitere verordnet werden solle.

(f° 211) Dienstags den 10. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
In Sachen Herrn Exsenator Christmann Röderer, des Rothgerbers, puncto vogebrachter beschwerden, daß seiner Behausung von dem Ausfluß des Wassers aus der Spitz Mühl und besonder dem Ablaß groser Schaden zu gefügt werde, Übergabe Herr Bau Inspector Einen über die Von Ihme und Herrn Werckmeister Kaltner in Gefolg dißortiger Erkantnus vom 3. hujus gemachter Untersuchung errichteten Processum verbalem Ausweis deßen Sie nach gemachter Examination auf was Art das Landvest an gesagten Herrn Exsenator Röderer behausung gegen dem Strohm des Wassers des Ablaßes der Spitz Mühl beschirmt werden Könte, befunden, daß das Wasser an gemeldtem Landvest würcklich noch eine Tiefe Von Zehen Schuh hat, und würcklich nichts Zur beschirmung deßelben vorgenommen werden könne als den Ablaß der Spitz Mühl soviel möglich Zu zulaßen.
Wobei anbemerket worden, daß Herr Exsenator Röderer in seinem Memoriali irrig vorgetragen, als entstünde dieser Stoß des Wassers auf sein Landvest, weilen die Bäderich und der Ablaß der Spitz Mühl bei Aufbauung derselben schreg geführt wurden, da selbige vorhin grad giengen in dem der neue Wasserbau nach der nemlichen Richtung wie der alte aufgeführt, davon ein Beweis ist, daß das alte Fundament auf der Seiten der alten Müntz Mühl benutzt worden, mithin ist die Flucht der Bäderich und des Ablaßes nach der alten Paralele angelegt.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Deux brasseurs se plaignent que Jean Chrétien Rœderer refuse d’ouvrir la ruelle dont il détient la clé, ce qui les empêche de décharger leur bois. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer d’ouvrir la ruelle le jour, sans quoi il devra rendre les clés de la barrière. Il répond que le déchargement abîme le pavé et l’égout. Les brasseurs demandent que la ruelle soit rouverte au public et font remarquer que Jean Chrétien Rœderer a posé une traverse qui empêche l’accès depuis la rivière. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer de rouvrir la ruelle qu’il ferme sans autorisation et de retirer à la demande la traverse que les bateliers estiment utile à la navigation.

(f° 261) Dienstags den 12. Maji 1789.- Gatterthür an H. Röderers behausung soll des tags offen bleiben
H. Johann Christian Pick der Biersieder im Bähren und H Frantz Heinrich Lauth der Biersieder im Grenadier klagen wider H. Exsenatorem Christmann Röderer den gerber, daß er seit ein gatter neben seinem hauß in dem gäßlein gegen dem waßer sich befindet, wozu er den schlüßel hat, er denselben beständig Zu geschloßen hält, und auf keinerleÿ begehren öffnen will, wodurch sie, da sie ihr holtz daselbst nicht ausladen können, auch das publicum in ansehung der waschen, sehr gehindert werden.
Erkannt, Seÿ H Exsenatori Röderer Zu bedeuten, die an seiner behaußung in dem Gäßlein befindliche Gatter thüre in tags Zeit Zum gebrauch des Publici offen Zu laßen und niemanden den Zugang Zum waßer zu erschwehren, ansonsten ihme die schlüßen Zu solcher Gatterthüre abgenommen werden sollen.

(f° 267-v) Dienstags den 19. Maji 1789.- H. Exsenator Röderer opponirt sich, daß der Gatter in dem gäßlein neben seinem Haus nicht offen gelaßen werden möge
H. Exsenator Johann Christmann Röderer auf erhaltenes Decret, daß derselbe den an seinem hauß in dem gäßlein befindlichen Gatter beÿ tages Zeit Zum behuf des Publici eröffnet werden solle, producirt unterthäniges Memoriale, mit anzeige daß sich niemand als H Pick und H Lauth dießes gäßleins Zum ausladen ihres holtzes bedienen, wodurch nicht allein das pflaster sondern auch seine behaußung und in dem gäßlein habender Dohlen ruinirt werden, daß auch dadurch, wann dieße Bierbrauer holtz bekommen, durch die in dem gäßlein stehende holtzschiffe die schiffart erschwehren und gefährten, auch mit angehängter Bitte, entweder ein solches Zu Verbieten, oder Zum wenigsten dieße bierbrauer zu ersetzung des von ihnen verursachten schadens anzuhalten. Erkannt Seÿe dießes memoriale Herrn Pick und Lauth Zu ihrer vernehmlaßung zu communiciren.

(f° 283-v) Dienstags den 9. Junii 1789.- H. Exsenator Röderers Ca. H. Christian Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
H. Johann Christian Pick der Bierbrauer und consorten auf von H. Exsenatori Johann Christmann Röderer des gerbers den 19. Maji jüngst übergebenes Memoriale produciren unterthänige Exceptiones mit bitten, da das Allmend gäßlein gewesen, und dadurch, daß Herr Rathh. Röderer einen Dohlen vergünstigungs weiße darinnen habe, ihme kein eigenthums recht demselben Zu wachsen könne, meine gnädige Herren geruhen möchten, des gegners einreden ohngeachtet, in welche derselbe Zum theil ohne qualitæt Zum theil als ohngegründet Zu erklären, Zu erkennen, daß das in frag befangene Allmend gäßlein, als solches zum Holtz ausladen und anderem bisher üblichen nothwendigen und bequemen gebrauch der benachbarten Biersieder und das dasigen gesamten Publici freÿ Verbleiben solle, einfolglichen dem gegner beÿ Straffe rechtens Zu Verbieten dieselben in diesem gebrauch Zu stöhren, sofort denselben anzuhalten das von ihme ohnbefugter und eigenmächtigter weise auswendig am waßer angebrachte Zwerchholtz, wodurch der Zugang von dorther versperret wird, ohnverzüglich auf seine Kösten wieder weg zu schaffen. Erkannt, Ehe und bevor in der sache zu sprechen Augenschein.

(f° 288) Dienstags den 16. Junii 1789.- H. Rath. Christmann Röderers Ca. Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
In dem beÿ H Exsenatori Christmann Röderer des gerbers Behausung befindlichen allmend gäßlein, wo derselbe prætendirt, daß Hn Pick und Lauth denen Bierbrauern sowie samtlichen um die Spitzengaß befindlichen anwohnern verbotten seÿn solle dießes gäßleins Zu gebrauchen, Ist nach eingenommenem Augenschein und auf Imploranten übergebenem memoriali und von denen imploranten eingelegten Exceptionen, auch befund, daß gedachter H Exsenator Röderer eigenmächtiger weiße, um den Zugang Zu dem gäßlein quæstionis Zu erschwehren an einen von der Zeit der erbauung der Spitzmühle in dem waßer geschlagenen und stehen gebliebenen pfals einen seine an dem selben befindliche pritsche überstehendes bauholtz in das waßer vestgemacht, die hodierna die von gedachtem H. Röderer mündlich gehaltene replic sich auf seine Klage berufend, so wie auf die von Jacob von Zabern und Georg Kieffer der beiden hießigen Schiffleute in instanti gethane anzeige daß das von H. Röderer an den pfal bevestigte querholtz der Schiffahrt sehr nützlich, in deme derselbe verhindert, daß die das waßer hinab führene Schiffe von deßen pritsch abgeleitet werden, auch befunden worden, daß an gedachten Herrn Röderers behaußung den größesten wust verursachen.
Erkannt, Seÿe das beÿ Herr Exsenatori Röderers behaußung befindliche Allmend gäßlein ein solches anzuerkennen, mithin jedermann erlaubt von solchem gebrauch zu machen, derselbe also mit seinem so wiederrechtlichen als ohnerwießenen gesucht abzuweißen, hingegen dahin anzuhalten, das von ihme in das waßer gelegte quer holtz auf jedesmaliges begehren hinweg zu thun, ansonsten der pfal an welchem solches vestgemacht hinweg gethan und selbigem dießes holtz zu haben verbotten werden solle, so wie hiemit ihme anbefohlen wird seine in das gäßlein quæstionis gehende ausschuß nääche bis auf den boden herunter zu führen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Roederer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 3

Knoderer, Jean Henri, Négociant
1856, Knoderer, Chrétien Charles

P 961, maison, sol, cour, tannerie, Rue des Dentelles P 961
Contenance : 5
Revenu total : 722,60 (722 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 116 / 93
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

P 960, sol,
Contenance : 8,50, total 13,50
Revenu total : 727,02 (720 – 2,60 et 4,42

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles p. 374

5
Pr. Roederer, J. Christmann, Tanneur – Tanneurs
loc. Faust, Samuel, Ltus – Tonneliers
loc. Geiger, Catherine, bourgeoise
loc. Popp, Geor. Charl. Fréd. Ferd., Greffer Crimin. – Pêcheurs
loc. Sadoul, J. Louis, bourg. non Tribut. – Privilégié
loc. (-) empl. dans les magas. du Roi chés M Sadoul, journalier
loc. Lionnois, J. Bapt. Secrét à l’intend. – Privilégié
loc. Lionnois, fils Ltié – Drapiers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer.
Originaire d’Œhringen en Wurtemberg, Etienne Scherer achète le droit de bourgeoisie en février 1579.

1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Steffen Scherer Von Öhringen Jetzig. Kuchen meister vff des herren Ammeister Stuben hatt d. Burg. Recht Kaufft vnd will mitt d. Freÿburg.en dienen, Actum d. 14.ten Februarÿ 1° 79

Il se marie en 1576 avec Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel
Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1576. Sonntag den 22. Junÿ. Steffan Scherer von Oringen, Apolonia Gregorius Hugels wirt Zum Spanbet hint. witwe, Eingesegnet Montag 30 Julÿ hora 10 (i 137)

Il se remarie en 1582 avec Salomé Thoni, fille de Jean Thoni, qui a épousé en 1567 l’aubergiste Albert Wanner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90, n° 10)
1567, den 25 Augusti sind Ehelich eingesegnet worden Albrecht Wanner von Straßburgk vnd Salome Thoni Hans Thoni nachgelaßene tochter (i 104)

Mariage, cathédrale (luth. p. 57)
1582. Dnicâ LXX. 11 Februarÿ. Stephan Schärer gewesener Kuchenmeister vnd Salome Albrecht Wanners des Wurts Zur alten Pfaltz nachgelaßene wittib, Montags 19.t Februarÿ (i 31)

Mentions d’Etienne Scherer dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et Vingt-et-Un
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Steffan Scherer contra Andres Rudloff Kochen metzger vffs Herren Ammeisters stub und zum Spiegel. 306.
1588 VII 1302 Bauherren, Steffan Scherer der Kuchenmeister vff deß herrn Ammeisters stuben. 161.
1599 XV (2 R 28) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 100.
1600 XV (2 R 29) Steffan Scherrer Würt Zum Thiergarthen. 110. 135. 147. 154.
1601 XV (2 R 30) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 81. 86. 179. 187.

Les Quinze ordonnent d’examiner l’inventaire dressé après la mort d’Etienne Scherer
1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(p. 105) Mittwoch den XV. Maÿ – Steffan Scherer
Weg. Steffan Scherers Inventarÿ thut H Schatz ettwas bericht, wie es darmitt beschaffen, vnd das er neben dem Jung. Meÿer Zu Testamentarien geordnet geweßen vnd was sÿ verrichtet
Erkandt herrn ordnen, die Inventaria Zubesichtig. vnd bericht von dem Statt einzunehmen geordnet. J. Prechter H. Mörschel.

Aubergiste à la Ménagerie, Etienne Scherer vend la maison à Auguste Goll, assisté de son cousin Georges Fettig. Marie Fettig veuve de Michel Goll se porte garante de l’acquéreur

1600 (Letzt. Julÿ), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 229
(P. fol: 242.) Erschienen Herr Steffan Scherer disser Zeit gasthalter Zum Thier gartten Alhie burger Zu Straßburg Hatt (verkaufft)
Augustus Gollen, burger Zu Straßburg, so Zugeg. mit beÿstandt herrn Jörg Fettig seines herrn vetern
hauß, hoffestatt, höfflin vnnd hind. hauß, geleg. Inn d. Statt Straßburg Inn S. Spitzen gassen, ein sit ein Eck hauß Am gäßlin, so vff die Breüsch gehet, And.sit nebent Mathÿß Schollen dem ferber, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gond Zwölff guldin elts Ablösig mit 300 guldin vff Oßwaldi vnnd Catharinæ fallend, dem Closter Zu Sant Marx Jährlich. wie man sagt Vnd Alles Recht & Also & Ist disser Khouff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 1500 gudlin Zu 15 batzen gerechnet
Und dessen Zu mehrer sicherheit (…) So ist p.sönlich erschienen frauw Maria Fettingin, wÿland Hn Michell Gollen selig. wittwe, mit beÿstandt & obmmelts hn Jörg Fettig Ihres geschwornen Vogts hat sich für sich & für Zinß vnd hauptgut, Zu Recht. bürgin, mit: und selbst schuldnerin gesetzt vnd gemacht

Le teinturier en soie Auguste Goll hypothèque la maison au profit des héritiers du marchand Frédéric Dorville, de Frankenthal

1603 (4. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 122
(Inchoat. in proth. fol: 9..) Erschienen H Augustus Goll der Seydenferber Burger Zu St.
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H Johann von der Bruck Handelßmanns, Burgers Zu St. so Zugeg. Inn Nammen wÿland h Friderich Doruile des Handelßmanns Zu Franckenthal selig. Erben – schuldig sige 115 guldin p. xv. batzen Wexell geltt Vonn einem Ballen syden Herrührendt
Zum vnderpfand ÿngesetzt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß Mit Allen Iren gebeuwen & Inn der St. Straßburg, Inn Spitzen gaß einsit Ein Eckhauß ane einem gasslin, so vff die Breüsch hinab geth, Andersit neben Mathys Schollen dem Ferbern, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gend xij guldin gds Ablosig mit iij C guld. der hauß Zu St Marx alhie, So dann sind sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein schuld 1000 guldin, Zu zilen Zubezalend Hn Steffan Scheeren, Alt gasthalttern Zum thier gartten, sunst ledig v eÿg.
[in margine :] Erschienen Peter Doruile Vonn Franckenthal, so Auch zugeg. sein selbst vnd seiner mit Erben, hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Augusti Gollen des schuldners hierin benant (…) Act. den 8 Julÿ Anno 1603.

Le marchand Auguste Goll épouse en 1611 Dorothée, fille de Matthieu Steurnagel de Wissembourg
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 313, n° 927)
1611. Sonntag den 21. Julÿ. Augustus Goll der handelß Mann vndt Dorothea H. Mathei Steurnagel Burgers Zu Weÿßenburg tochter. Eingesegnet Zinstag 6. Augusti (i 322)

Propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 4), le tisserand Mathias Scholl vend à Auguste Goll une bande de terrain de quatre pieds de large sur vingt-neuf pieds le long du bâtiment avant de l’acquéreur. Deux éviers qui s’écoulent vers la rue font partie de la vente, ce qui est confirmé par une sentence rendue le 19 mars 1629 par les préposés aux Communaux

1624 (15. 7.bris), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 108
Kauffverschreibung H Augusti Gollen vber einem Platz beÿ einem Hauß
Erschienen Mathiß Scholl der Sergenweber alhie bekannte
in gegensein H Augusti Gollen deß handelßmanns Alhie, daß er für sich vnd alle seine erben vnd nachkommen ihme H Gollen (…) verkaufft habe
einen blatz, so zwischen Ihr beeder heüser gelegen, vnd vff 4 schuh breit, auch vff vngefehr vff 29 schuh lang welcher platz dann so lang, alß sein deß verkeüffers vordern behausung ist, vnd vff sein deß Verkeuffers höfflin stosst, So ist auch ietzverkauffter blatz vornen mit einer Mauren gantz Zugemacht vnd v.schloßen, Vnd were diser kauff für ledig vnd eÿgen beschehen p. 25 pfund d.
dabeÿ abgeredt nach dem der verkeuffer zwen wasserstein an seiner Behausung bißh. gehabt vnd das wasser von denselben durch den verkaufften platz auf die Gaß gelauffen, das er der verkeuffer dieselben von diesem verkaufften Platz ab und auf sich selbst nehmen soll vnd er der verkauffer bekant das er obgemelte 25 lb von dem Kauffern heuth dato bahr empfangen vnd Ine den Keuffern deßwegen bester form quittiert Geschehen auff Donnerstag den 23. Xbr A° 1624.
[in margine :] Erschienen hannß Andres der Paßmentmacher, Alß Jetziger Inhaber des hieneben gedachten blatz hatt in gegensein H Augustin Gollen bekandt d. den von den Almendherren den 19. Martÿ 629. datirten bescheid Zu v*, Er Andreß nuhn mehr Zufriden vnd Ihme H Gollen alß ein rechtmeßig Ihme gebührend. sach, den gekl(ag)ten Wasserstein vnd deßen Außlauff, Zu gerechtigkeit vnd beständig nießung Ihme verschrieben haben wolle
(-) Februarÿ A° 1631 hatt H Augustus Goll bekandt *ill hierin geschribener Platz Ihme Lauth eines von den Almendhh. vnd. davon 19. Martÿ 1629. ergangenen bescheids Zuerkandt worden, d. alß Er hirmit diß Kauff daß Auch In disem Kauff vorbehaltenen Zugangs bester form mit vnd. leedig gezalt haben wolle

Les Quinze traitent une affaire dans laquelle Auguste Goll s’est montré arrogant et injurieux envers les employés de la halle commerciale. Il cherche motif à querelle à chaque visite, prétend que les étrangers sont mieux traités que les Strasbourgeois. Un interrogatoire en dix questions a lieu. Auguste Goll présente des excuses. La commission estime nécessaire de lui infliger une amende de 200 rixdales. Le greffier de la halle Fuchs se montre par ailleurs souvent peu conciliant. Les Quinze décident d’infliger l’amende de 200 rixdales. Elle est ramenée à 150 rixdales si elle est réglée sous trois jours, ce qui a lieu.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 135) Zinstag 5.ten Junÿ – Augustus Goll
Würd referirt, welcher gestalt Augustus Goll der handelßmann allhier, bereits Zu mehrmahlen In dem Kaufhauß mit hartten wortten vßgebrochen, vnderstehet M H. ordtnungen Zu taxiren vndt Zureformiren, gebe vor, waß die officianten daselbsten M. Herren vorschreiben, daß wdt. eingewilligt, seÿ bereits offt vndt trawhertzig von solchen reden abzustehen v.warnet worden, laß es aber nit beÿ Ihme fruchten, Sintemahlen er gahr beÿ kurtz v.ruckter Zeit, sich abermahlß im Kauffhauß mit solchen wortten hören laßen, daß wo man darzu stillschweigen, M. Herren schimpff davon haben würden & wie dann beede Ober Kaufhauß H. ein mehrers Zureferiren wüßen w.den & H. Ingoldt gehört sagt, möchte leiden daß Goll ein bescheidenere Zung führte, halt dafür daß die beampte Im Kauffhauß Zu vorderist deßweg. beÿ Ihren dienstpflichtig Zuhören, allß dann ferner von der Sach Zutractiren & H. Städell auch vernommen & seÿ wegen der v.hör gleicher meinung, besagter Goll hab ein unbescheiden maul, die Inq.sition w.dt bring. waß Er für reden vßgestoßen & H XV Meist. melt, Ihme seÿ referirt, Er seÿ Bericht, deß Goll die formalia geredt, Er wöll die handtlung vß der Statt bringen helffen, Item helffen v.schaffen, daß cä dießer Statt ein dorff gemacht wdt.
Erkandt die Officianten im Kauffhauß sollen deßwegen beÿ Ihren Pflichten v.nommen werd. Nach dießer Erkandtnuß bringt H Schilling vff die bahn, daß die Gollen, vf Ihren wahren Einen stempfel, anderst alß gewohnlich führen weiß es aber anderst nit, allß wie er von etlichen hießigen Kaufleüthen solches verstanden hab.

(f° 151-v) Donnerst. 14. Junÿ – Augustus Goll
H. XV. Meister hatt befohlen vß den Saagbuch abzulesen, waß sich wegen Augusti Gollen, In gehaltener Inquisition befunden, gehet dahin, daß besagter Goll, so offt Er In daß Kaufhauß komme, In beÿsein Jedtwederens, so darvnden Im Kaufhauß vß oder Ingehet, mit den beampten querelle vndt Zanck erweckh. balt die wag bald die Ordtnung disputire, offentlich sag, waß Sie die beampten M. Hn vorsagen, daß geschehe, durch daß starcke anhalten vndt 2 p. Ct° wdt. man die handtlungen hie vertreiben, vß der Statt ein dörff nach & Nach der Meß wollen Er Goll vndt andere Kaufleüth am rechten ortt, Nemblich beÿ herren Räth vndt XXI. Ihr beschwerten einbringen, Man thu dem frembden mehr Vortheil, Allß dem Haÿmischen & vndt waß der gleich mehr reden, wie solche alle in angeregyem Saagbuch Zubefünden &
Goll seÿ darüber gehört, der gestehet vilen reden wendet Ein, hab Sie In dem v.standt, wie Sie ihme wollen vßgedütten wden, nit will geredt haben, pit unterthänig vmb v.ziehung, Es gebe Fuchß der Kaufhaußschreiber vrsach daß vß vngedult mit der gleichen reden vßgebrochen würdt daß der frembd vortheil vor dem heÿmischen hab, Seÿ Er allein In dißem fall der Meinung, weÿlen Er Goll von seinen wahren die Er hie bereiten laß, vndt In andere Meßen v.führ, die 2 p Ct° geben muß, da doch die herren Fölsen von St. Gallen vndt Andere mehr, auch solche wahren allhier beim Mang Meÿster bereiten nachgondts wider wegführen laßen, vndt mehr nit allß den durchgehenden Zoll davon abrichten & mehren Inhalts angeregt Saalbuchß & waß Er Goll sonsten wegen der Zeichen, so Er an sein wahren wider ordtnung hencken soll, beschuldigt worden, fündt sich Nitt, hab v.mög Artl. der vf der Spiegler Zunfft Ist, macht, seiner wahren Zu Zieren wann allein Keiner Statt oder Eines andn Ziehen angehengt würdt & H XV Meister vndt H. Städell welche der v.hor beÿgewohnt, gehört, seÿ abgelesener maßen &
Erkandt, Soll bericht beÿ den Kaufhauß beampten, vber sein Gollen, beim 10. fragstuckh gethane v.antwortung, eingezogen, Alßdan J Herrn XV. Meister vndt Oberkaufhauß H. waß Gollen wegen seiner vßgestoßenen reden die Er vber v.antworttet, Zuv Ehren, ein bedacht gefaßt vndt für M. H. gebracht w.den.

(f° 153-v) Sambstags den 16. Junÿ – Augustus Goll – Hannß Carlen Fuchß, Kauffhaußschreibern
H. XV. Meister vndt Ober Kauffhaußherren laßen In Sachen Augusti Gollen, per me ablesen, waß die beampte Im Kauffhauß, vff Gollen, beim 10. Fragstuck, gethane verantwortung, daß Er Noch der Meinung, daß deponierter maßen, der frembde weg. der wahren so hie bereitet werden, der 2 pro Ct° halb, vor Ihnen Gollen ein Vortheil hab & für Ein gegenbericht gethan würdt darin Gollen Meinung gahr vßfürlich wid.legt, wie dann solcher bericht, in dem saagbuch, beÿ den, vf Gollen gestelte Interrogatorÿs, Zubefünd. daß Allß In dießem p° daß geschäfft sein erledigung & referiren demnach weiters, daß er sich deßen, weßen Er der Zeichen wegen beschuldigt, genugsam purgirt, derentwegen von solcher Clag Zu absolviren & waß aber betreffen die im Kaufhauß, durch Ihne vßgestoßene Reden /:deren Er Zum theil bekandtlich, Sich anderst nit weiß Zuentschuldigen, Allß daß Er kein so bose Meinung dabeÿ geführt, wie mans Ihme vfnimpt, werdt von den beampten, sonderlich Fuchßen, auch Zur ungeduldt bewegt, vndt dann Zum drittenmahl underthanig vmb v.ziehhung gebetten & So kann man nit vorüber, sondern befünden daß Er mit Einer straff andern auch Zum Exempell anzusehen, dann volgende Puncten deren Er in seiner v.hor Zum Zweitenmahl geständig gewesen, genugsme Fundamente Zur Abstrafung seÿen, Erstlich daß Er ohnschön im Kaufhauß gesagt, die Beampten Im Kaufhauß berichten M. H. Anderst, Allß Es seÿ & Item waß dieselben M. H. für ordtnungen verschreiben vndt an die handt geben, daß gelt vndt gehe durch & Item man ands abermahlß mit Ihnen & Man nicht wider Ein Newen Zoll* vff & Item Er müß abermahlß gelt hergeben & Er vndt Nitt nur noch Ein halb tutzet Kaufleüth, wollen nach der Meß an daß recht ortt, Nemblich für H Räth vnd xxi gehen vndt daselbsten clagen & Allß wann beÿ M. H. den XV. kein recht were & Zu dem Komme auch daß die Zeügen unanimiter vßgesagt, so offt Goll In daß Kauffhauß gerathe, so offt müeß Er gehadert haben, disputier vndt redt ahn vnd.laß wider M. H. ordtnung vndt die 2. p. Ct° & Die Wag Irr Ihne auch, beruff sich vff die Seinige, die Er Im hauß hab & vmb dißer vndt anderer getribenen vndt vber verantwortten reden nun, solten Ihme Zur straff vferlegt w.den, 200 R.thaler, der gestalt wann Er Kommen, Sich submittieren vndt vmb genadt piten würdt, daß Ihme 100. thaler Nachgelaßen w.den solten & stellens Jedoch Zu M. H.
In der vmbfrag, würdt gedacht, daß Sich viel Kaufleüth ab Fuchßen beschweren, Oberkauffhaußh. entschuldigen Ihne, daß Ihm Zuviel geschehe, geben Ihme daß Zeügnus, daß beÿ ordtnung steif halt, kein Ansehen der Persohn Im Abrechnen hab, dahero Angefeindt w.dt., Es Fuchß muß Ir*, gegen denen, die nach Ihrem gefällen vndt nit v.mög ordtnung abrechnen wollen, daß oppositum halten & besagter Fuchß, pit vmb Gottes, man wöll Alle vbrig Kaufhauß beampten, seines verhaltnuß, beÿ Ihren Aÿden höhren, oder Ihne nit Einem Andern dienst Zubedancken, damit Er, Allß In der Kauffleuth Augen Ein dorn* & von dißer stell wegkomme & H. Schilling hatt v.wandtschafft halben in Gollen Sach nit gesproch. & H Glaßer Ist wie vorgestern auch abgetretten.
Erkandt, der Herren bedancken dergestaltt gevolgt, daß die 200. Rthalen Gollen sollen abgefordert, wo Er sich demütigen vndt vmb Gnadt piten würdt, Allß dann die begnadigung beÿ M. H. stehen. Fuchsen seÿ pillich die handt Zubeithen, geschehen die Anlagen vß affecten.

(f° 158-v) Montag 18. Junÿ – Augustus Goll
E. Ob Augusto Goll sein bescheidt In pleno od. per deputatus angezeigt w.den soll, Erkandt beede Herren XV Meister mögen Ihme den bescheidt ansagen, v.richtens, referiren, hab sich geschlacht erzeigt, gemelt, wüße Nit Wie Er In daß Vnglück komm, Ist Ihme angedütten word. wann Er gnad beger, mög Er solche beÿ M.H. suchen &.

(f° 162) Zinstag 26. Junÿ – Augustus Goll Erschienen Vberreicht per Dr. Knaf. Vnderthänig Supplicat., So v.lesen, Pit darin Ihme die Jüngst vferlegte Straff der 200 R.thaler vß gnaden nachzulaßen, wo Nitt völlig, Jedoch Zu moderiren, hab die vßgegoßene Reden, wüß Gott, nit In dem v.stand geführt, wie Sie wollen, vßgedütten w.den &
Erkandt, Wo Er in dreÿ tagen 150. Reichßthl. erlegen würdt, Er dabeÿ gelaßen w.den, wo nit, Es beÿ den 200 Rthalern v.pleiben soll, Ihme dabeÿ anzeigen sein Maul Zu moderieren
[in margine :] Erlegt 27.t diß, seindt Samst. den 7. Julÿ 627. durch mich vff den Pfenningthurn in specie gelüffert word.

La veuve d’Auguste Goll restitue une lettre d’Augsbourg concernant une affaire avec les quatre enfants de son frère
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 38 Mittwoch d. 27. Martÿ – Augusti Gollen Wittib
Augusti Gollen hinderlaßene Wittib restituirt schreib. Von der Statt Augspurg an Mh. abgangen Vndt vbergibt darauff Ihren gegenbericht waß sie beÿ Ihres Bruderß seel. Vier Kindern Zu Ihrer Beßern Vortbringen Zu thun gemeindt Mitt bitt Mgh. woll. d.selbig. gedachter Statt Zuschicken. Erk. Ist Willfahrt word.

Affaire entre Marguerite Bogenreiter de Wissembourg et la veuve d’Auguste Goll
1656, Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 48) Sambstag d. 15. Martÿ. – Weißenburg In Sach Margaredta Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen Erben
Weißenburg In Sachen Margarethæ Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen seel. Wittib vnnd Erben, Bitt Mh. wollen sie dahien anhalt. d. sie Ihr dero eigenthümliche Brieff vnd Document. zukommen laßen sollen. Erk. Ist vor Rath gewieß. word.

Dorothée Steurnagel veuve d’Auguste Goll meurt en 1664 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Ecurie. L’actif de la succession s’élève à 6 225 livres, le passif à 4 723 livres.
1665 (2. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 35) n° 18
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung so weÿl. Ehren: vndt viel tugendreiche Fraw Dorothea Steÿrnagellin, weÿl. deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Augusti Gollen, geweßenen handelßmanns vndt Burgers alhie hinderlaßene fr. wittwe, nunmehr beede seel. welche donnerstags Ipsa Laurentÿ den 10.t Augusti Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer weldt tödlichen hinscheiden hinter Ihro verlaßen (…) So angefangen auff Sambstag den 2.ten 7.bris A° 1665.
Fraw Dorothea Gebohrne Steurnagellin die ietzt abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu erben verlaßen, wie volgt. 1. Fr. Mariam Dorotheam Gollin, H Johann Trähers, Handelßmanns vndt Burgers alhier hfr. vndt Georgium Gollen, so noch ledigen standts deßen geschworner vogt H Christmann Merckel Ferber vndt Burger alhie, so d. Inventation beede beÿgewohnt, dieße beede weÿl. Hn Mathæi Gollen, geweßenen Handelßmanns vndt Burgers alhie seel. mit frau Maria Salome Castin seiner hind.laßene Wittwe, ietz H Johann Georg Flecken, Handelßmanns v. burg.s alhier Hfren. ehelich erzeugte dochter vnd Sohn vor ¼.ten theil
2. Johannem, Augustum, Dorotheam, Mathæum vndt Mariam die Gollen, alle 5. geschwüsterdt vndt weÿl. H. Johann Gollen geweßenen handelßmanns vndt Burgers Zu Baßel seel. mit Fren. Maria Burgerin seiner hind.plibenen wittwen ehelich erzeugte Kind. deren geschworner vogt ist Johann Birr Burger Zu Colmar, vor den andern 4.ten theil, Inn deßen abweßenheit H Johann Waltter E. Ehrs. Großen Raths alhie alter Beÿsitzer v. ietzig ; Constoffler E. Ehrs. Kleinen Raths auß wohlgemeldts Kleinen Raths mittel hierzu freundl. deputirt v. erbetten
3. Fraw Mariam Cleophe Gollin, Herrn Johann Casimir Hermans Müntzmeisters vndt Burgers alhie eheliche hfr. vor den dritten 4.ten theil vndt dann
4. Fraw Foelicital Gollin, H. Philips Hammerers handelßmanns vnd E. Ehrs. Großen Raths alhie ehelich geliebte hfr. vor den vberigen 4.ten theil, welche d. Inventation alle selbsten beÿgewohnt

Inn einer alhie in der Statt Straßburg Inn der Stallgaßen gelegener Eck behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben ist befund. wie volgt
Auff der obern Bühnen, Auff der andern Bühnen, Auff der Truckeneÿ, Im hindern obern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, vor dießer Stuben, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn dem vndern hindern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, Inn der wohnstueben, Inn der Stub Cammer, Im Obern haußöhren, Inn der Kuchen, Vor dießer Stuben Im vndersten haußöhren, Inn der bauch Kuchen, Im Keller
Eigenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung. Item eine Eckbehausung, sampt hoff, hoffstatt an der Stallgaßen (…)
Sa. Haußraths 732, Sa. Wein vndt vaß 48, Sa. deß Zum handel gehörigen Schiff und geschirrs 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 236, Sa. Guldinen Ring vndt Geschmeids 93, Sa. der baarschafft 367, Sa. Wahren 1284, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer Behaußung 598, Sa. Schulden 2925, Summa summarum 6225 lb – Schulden 4723 lb, Nach deren Abzug 1801 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2235 lb
Wÿdem, So die ietzabgeleibte Fraw seel. von der Erben vätterlich. Nahrung ad dies vitæ Zugenießen gehabt, der Erben Nahrung 897 lb, Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend 8808 lb, Abzuziehen 4369, Nach solchem abzug 4439

Dorothée, veuve d’Auguste Goll, assistée de son fils Jean et de son gendre Philippe Hammerer, vend la maison au tanneur et corroyeur Jacques Mænnel moyennant 950 livres. Une première version de l’acte n’est pas ratifiée en janvier, l’acte définitif est passé en mars. Une mention marginale confirme que le terrain acquis sur le voisin en 1624 fait partie de la vente.

1658 (s.d. [16. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 15-v
Erschienen H Jeremias Ursinus, Notarius und E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß vogt fr. Dorothea, Weÿl. H Augusti Gollen deß handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßene Wittibin mit beÿstand Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederberaÿters mit beÿstand H. Hannß Samuel Nagels, Statt Küeffers
hauß Hoff Hoffstatt Gärtlin mit allen deren Gebäwen alhier in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaÿter anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hind. uff die Breusch stoßend gelegen, dann ob wohlen solche Behaußung den großen gemeinen Allmosen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wehrung Vnd 225 lb verhafftet seÿe (…) die verkauffte behausung deren allerdingß ledig zu machen – umb 500 pfund

1658 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 108
(Protocoll. fol. 23.) Erschienen Fr. Dorothea, weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßener Wittib mit beÿstand H. Jeremiæ Ursini Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers ihres Vogts, Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederbereiters mit beÿstand H Hannß Samuel Nagels Statt küeffers
hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerbern und Lederberaitern anderseit neben ist Ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden uff die Breusch stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen, davon obwohlen solche Behaußung dem Großen Gemeinen allmoßen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wahrung und 225. lb Verhafftet seÿn, hatt Jedoch die fr. Verkäufferin (…) die verkauffte behaußung deren allerdings ledig zu machen (…) versprochen – umb 500 pfund
[in margine :] Vnd Zeigten beÿde Parten darauff an, daß in Vorstehendem Verkauff undt Kauff auch der jenige Platz, welcher weÿl. H. Augustus Goll der fr. Verkäufferin ehelicher Haußwürth nunmehr seel. von weÿl. Mathis Schollen dem Sergenwebern auch seel. Vermög der am 15. Septemb. a° 1624. in der Cancelleÿ der Statt Straßburg uffgerichteter Verschreibung ahne sich erkaufft, und Zu der Vorstehender Kauffverschreibung specificiten behausung gehört, begriffen seÿe. Act. den 12. Martÿ A° 1658. in ædibus venditricis

Fils du tisserand Jean Mænnel de Bouquenom (Sarre-Union), Jacques Mænnel épouse en 1645 Susanne, fille de l’aubergiste à la Ménagerie Daniel Gassner
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25)
1645 Eadem [Dominica II Epiphanias 19. Januarÿ] Jacob Mennel der Lederbereiter von Saar Bockenheim, hanß Mennel deß Wollenwebers v. Burgers daselbsten nachgel. sohn v. Jfr. Susanna Hr Daniel Gaßners deß gastgebers Zum Thiergartten Vnd E. E. großen Rahts alten beÿsitzers nachg. Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 27. Jan J S Peter (i 33)

Jacques Mænnel devient bourgeois quelques jours après son mariage. A noter qu’il est dit originaire de Sarrebruck et non de Bouquenom (Saar Bockenheim)
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 224
Jacob Mennel der Lederbereiter Von Sarbrückh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Susanna Weil. Daniel Gaßner deß Würths Zum Thiergarten seel. dochter vmb 8 Gold fl. ist ledigen stands geweßen Würd Zu den Gerbern dienen Jur. den 8. Febr. 1648.

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit du tonnelier municipal Jean Samuel Nagel pour régler le prix de la maison

1659 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 209
Erschienen Jacob Männel, der Gerber und Lederberaiter
in gegensein H. Hannß Samuel Nagels deß Statt Küeffers alhie – schuldig seÿen 400 Pfund, daß Er Männel damit fr. Dorotheam Weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns seel. nachgelaßener Wittib (…) befriedigen
zum Special Unterpfand verbleibt, Hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin mit allen deren Gebäwen, alhie in der Spitzen Gaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaitern anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden vff die preüsch stoßend geleg. so ohnvehafftet

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de Jean Georges Widmann agissant par son tuteur Jean Samuel Nagel

1661 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 447
Erschienen Jacob männel der Gerber und lederberaÿter
in gegensein H Hannß Samuel Nagels deß statt Küeffers alß Vogts hannß Georg Wÿdmanns – schuldig seÿen 200 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff hoffstatt Gärtlein, Gäßlin, mit all. deren Gebäwen, Begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfisch, anderseit ist ein Eckh am Allmendgäßlin, hind. vff die Peusch stoßend gelegen

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de l’aumône Sain-Marc

1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 390
Erschienen Jacob Männel, Gerber und lederberaÿter
in gegensein Georg Rhemen alß Schaffners deß großen gemeinen Allmosens zu St. Marx – schuldig seÿe 100 Reichßthaler
Unterpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen in der Spizengaß. einseit neben H Martin Bratfisch dem Gerber, anderseit ist ein Eckh, hind. vffs waßer stoßend gelegen, welche Behaußung Zuvor umb 200. lib. hannß Georg Widmanns deß schwartzbeckhen Kind.

Jacques Mænnel meurt le 29 août 1695 en délaissant trois fils et une fille. Le prix d’estimation de la maison (252 livres) est repris d’un précédent inventaire, dressé en 1691. La succession s’élève à 1 326 livres.

1695 (26. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 83
Inventarium vndt Beschreibung aller derjenigen Haab vndt Nahrung, so Weÿl. der Ehren vest vndt Vorgeachte Herr Jacob Männel der älter geweßener Rothgerber vndt Lederbereiter Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 29. Augusti dießes lauffenden 1695.sten Jahrs beschehenem rödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deßen gleich nach dießem Eingang benambsten ab intestato hinderlaßenen Erben (…) Actum Montags den 26. 7.br Anno 1695.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. H. Jacob Männel jun: Gerber vndt Lederbereiter burger alhier, 2. H Johann Männel auch Gerber vndt Lederbereÿter burger alhier, 3. H. Geörg Männeln ebenfalls Gerber vndt Lederbereÿter burgern alhier, 4. Fr. Susannam H Johann Michel Kürschners gleichfalls Gerbers vndt Lederbereÿters Burgers allhier eheliche Haußfraw, Alls Vier Zu gleichen portionen vnd Antheilern

Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In dem Stübel
(f° 8) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen Hauß, hoffstatt sampt einem hinderhauß auch allen andern Zugehörigen Rechten Vndy gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ahne d. Spitzengaßen, einseith ein eck n einem Almend gäßel anderseith neben Johann Friderich Grießbach dem Rothgerber vnd Bitteln beÿ E E Zunfft d. Gerbern allhier, hinden uffs Breüsch waser Ziehend, Ist ledig eÿgen Vnd durch allhießig geschwohrne Werckleüthe den 30. Martÿ Anno 1691. laut vber gebener Abschatzung geschätzt, Wabeÿ mann es dißmahls wider verbleiben läßt, weilen seithero nichts darin verbawen worden Nemlichen für vnd vmb 1050 fl. 525 lb. Darüber sagt ein Pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Insigel Verwahrt datirt den 20. Martÿ Anno 1658.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 103, Sa. Wahren v. Werckzeugs 232, Sa. Wein v. Lehrer Vaß 14, Sa. Silbers 3, Sa. d. baarschafft 303, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eÿgenth. ane einer behaußung 525, Summa summarum 1326 lb

Acte de sépulture qui donne le nom des parents du défunt (Jean Mænnel et Bénigne Eiffler). L’acte est signé par ses fils Jacques et Jean.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1687-1700-II, f° 105)
1695. Mont. d. 29. Augusti Starb Jacob Männel der Rothgerber V. Lederbereitter v. burger alhier ætat: 79 iahr, 10* Monat v. 8. tag, war gebohrenn Zu Sarbockenheim hochgräffl. Nassauischer herrschafft, Sein Vatter war Weÿl. Johann Männel wollenwäber V. burger Zu Sarbockenheim die Mutter weÿl. Benigna Eyfflerin Aô 1644 Hatt Er sich hier Verheurathet ahn Weÿl. Jfr. Susanna gaßnerin Nach dme solche aô 1690. mitt tod abgangen ist er im Wittwenstandt geblieb. biß an sein Endt. wurde Donnerst. d. 1. 7.bris begraben nach S. Gallen, Nach dem ihm Zuvor in d Kirch Zum alt. S. Peter parentiret worden von mir Joh: Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Jacob Mennel alß son, Johannes Männell Als sohn (i 112)

Susanne Mænnel femme du tanneur Jean Michel Kirschner vend son quart de la maison à son frère tanneur Jean Mænnel

1696 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 588-v
Susanna geb. Männelin, Johann Michael Kirschner deß Gerbers und Lederbereiters haußfrau
in gegensein Johannis Männels auch Gerbers und Lederbereiters Ihres leiblich. Bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an Hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren gebäuen, Begriffen, recht. und Zugehördt. alhier in der Spitzengaß, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter anderseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – umb 250 pfund
[in margine :] (…) von Benjamin Bury Gerbern als jetzigen possessore hievorbeml. völlig. Haußes ahne der Spitzengaß, den 1. oct. 1715

Jacques Mænnel vend son quart à son frère, déjà propriétaire de deux autres quarts. Le vendeur meurt peu après, comme l’indique la quittance portée en marge de l’acte

1698 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 53
Erschienen Jacob Männel der Gerber und Lederbereiter
in gegensein Johannis Männels deß Gerbers und lederbereiters seines Leiblich. bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Spitzengaßen, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter, anderseit ist ein Eck an einem Allmend gäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – zumahlen zween Vierdte theil dem Kaüffern vorhin gehörig seÿn – umb 275 pfund
[in margine :] Erschienen Georg Männel der Gerber und Lederbereiter, So dann Susanna geb. Männelin Johann Michael Kirßners des Gerbers und lederbereiters Haußfrau, in gegensein hierin ged. Johannis Männels des Kauffers ihres leiblichen Bruders, demnach ged. Johannes Männel dem Verkäuffer Jacob Männel noch beÿ seinem Lebzeiten die hierinn auff Johannis Baptistæ zu bezahlen versprochenen 75 lb richtig bezahlt und eingehändigt, Er Jacob Männel aber bald darauff gestorben, Und Sie ged. 3. Männelische geschwistrige denselben als ihren leiblichen Bruder ab intestato geerbet (…) den 14. junÿ 1700

Jean Mænnel épouse Anne Catherine Griesbach, veuve du tanneur Jean Joachim Rau : contrat de mariage, célébration
1677 (29.1.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 68
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Johann Männeln dem ledigen Gerber v. Lederbereÿter, daß Ehren v wohlvorgeachten H. Jacob Mennels auch gerbers v. Lederbereithers burgers alhier Zue Straßburg ehelich gezeügtem Sohn, alß em Hochzeiter, ane Einem,
So dann d. viem ehren v. tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ Grießbachin, weÿland deß Ehrengeachten hanß Joachim Rawen ebenfalls geweßenen Gerbers v. Lederbereiters auch burgers alhier seel. hinderlaßener Wittibin alß hochzeiterin, andern theils
Welches dann beschehen V. Zugang. (…) vff Montag den 29. Januarÿ A° 1677 [unterzeichnet] Johannes Mennel Als hocht Zeiter, Caspar grießbach Als vatter, daniell grießbach Alß groß vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 173-v, n° 14)
1677. 8. Martÿ Joh: Männel ledig. gerber Jacob Männels gerbers seel. S. v. Fr. Anna Catharina weil. Joachim Rawen geweßenen gerbers hinterl. W. (i 175, procl. Saint-Pierre-le-Jeune f° 268)

Fils du prévôt d’Ichenheim en Bade, Jean Joachim Rau épouse en 1674 Anne Catherine, fille du tanneur Gaspard Griesbach : contrat de mariage, célébration
1674 (11. Jan:), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 50
Ehepacta Zwisch. Hannß Joachim Rauhen und Jfr. Anna Catharina Grießbachin
entzwischen dem Ehrenhafften vndt bescheÿdenen Hannß Joachim Rawen dem ledigen Gerber vnd Lederbereÿter, weÿlandt deß Ehren: vndt wohlvorgeachten H Hannß Rawen gewesenen Schulthheißen Zu Ichenheim, ehelich gezeugtem hinderlaßenen Sohn, alß dem hochzeiter, ane einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ deß auch Ehren vndt vorgeachten H Caspar Grießbachs, Gerbers vndt lederbereiters burgers Zu Straßburg ehelich erzeugten dochter, alß der Jungfr. hochzeiterin, andern theÿls
So beschehen in Straßburg uff Sonntag den 11.ten Jan: Anno 1674. [unterzeichnet] Hannß Joachimus Rauh als Hochzeider, Caspar grießbach der hochzeitterin vatter, daniell grießbach Alß groß vatter, Hanß Jacob Ruoff Als vogt der Jungfrauw Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 158-v, n° 19)
1674 Johann Joachim Rauch der ledige Gerber und Läderbereiter von Ichenheim, weÿland Hrn Johann Rauchen des Schultzens Zu Ichenheim hint. Ehel. Sohn, undt J. Anna Catharina Hn Caspar Grießbachs des Gerbers undt Läderbereiters Ehel. tochter. Donnerst. 19. Martÿ (i 160)

Jean Joachim Rau devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage
1674, 4° Livre de bourgeoisie p. 411
Hannß Joachim Raw der Gerber vnd Lederbereÿter von Ichenheim, empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Anna Cath. Grießbächin p. 8. gold fl. welche Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuvor ledigen standts geweßen vnd will auff E E Zunfft der gerber dienen, Jur. 2. april 1674.

Anne Catherine Griesbach fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 651 livres
1674 (24.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 6) n° 306
Inventarium und Beschreÿbung der Jenig. Nahrung vnd güetern, So die Viel Ehren v. tugendsahme Fraw Anna Catharina Grießbachin, Zu ihrem haußwürth den Ehren und vorgeachten herrn hannß Joachim Rawen, Gerber und Lederbereÿtern, burgern allhier Zue Straßb. in den Ehestandt Zugebracht, welche der Ursach. halben, allweÿken in ihren vffgerichteten Ehepactis expresse v.abschiedet, daß jedem theil das jenige in die Ehe Zubringendt: auch wehrender Ehe uff seiner linien hero ererbendes vermög. ein unverändertes guth verpleiben solle (…) Actum v. bescheh. in gegenwarth H hannß Joachim Rawen ihres Haußwürths, So dann in fernerm beÿsein deß Ehrenvest. fürsichtig v. weiß H hanß Jacob Rueffen, E: E: Groß Raths beÿsitzers, dero noch ohnentledigt. Vogts v. H. Caspar Grießbach, Gerber v. Lederbereiters burg. allhier ihres geliebt. Vettern, vff Mitwoch d. 24. Junÿ 1674.

Zu Allerforderist So Volgt die Vergleichung welche Zwischen Hrnerrn Caspar Grießnach. vnd seiner Kind. Erster Ehe Vogt. Herren Hanß Jacob Ruffen getroffen (…) H. Caspar Grießbach. v. deß. 3. Kind. Erster Ehe dero Mütterlichen Guths halb. – So bescheh. in Straßb. vff. d. tag Joh. Bapt: Im Jahr Christi gezalt 1674.
Eÿgenthumb ane einer behauß. belangend ane dem müllergäßel gelegen (…)
Summarischer Calculus und respectibé Wÿdembs Verfangenschaft, Alles deßen So Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohren Erben ane Mütterlich. unveränderten Nahrung Erblich Zugefallen, vnd waß herr Caspar Grieäbach den Vatter davon ad dies vitæ Zu usufuiren
Abzug inn dieß Invent. Sa. haußraths 146, Sa. Silbers 13, Sa. guldiner Ring. 23, Sa. baarschafft 210, Sa. Activorum 241, Sa. haußraths 11 ß, Sa. Capitalien 16, Summa summarum 651 lb

Jean Joachim Rau meurt dans sa maison en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 520 livres, celle propre aux héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 348 livres, le passif à 953 livres.
1676 (17.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 9) n° 372
Inventarium vndt Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt güther, Liegend vndt Vahrend. Verändert vndt unveränderten, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehren: vndt vorgeachte Hannß Joachim Raw, Gerber vndt Lederbereith. Burger allhier, beÿ seinem den 12.ten Maÿ auß gottes sonderlichen direction ohnverhofft beschehenen traurig. todesfall, Zeitlichen verlaßen, So vff erford. vndt begehren deß Ehrenvest. vndt wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Schneider, Zinngießers vndt jetzmahlig. deß allhießig. Umbgeltd Collegÿ assessoris als geordnetenVogts Johanniß, deß Verstorbenen seelig. mit nachgemelter seiner hinterpliebenen Wittiben ehelich gezeügt. Söhnlins, vndt deß höchs. gottes will. nach annoch hoffend. Posthumi /:welch posthmus annoch vor beschluß v. außfertigung diß Inventarÿ Zur wedt gebohren v. hanß Daniel genennet word.:/, inventirt, durch die Viel ehren vndt tugendsamen fr. Anna Catharina Grießbahin die hinderpiebene Wittib, mit beÿstandt deß Ehren vndt vorgeachte hanß Georg Ehrlins, Schuhmachers v. E: E: Zunfft d. schuhmach. allhier v.ordtnet. hauptkantens ihres geschwornen Vogts
Actum in præsentia der auch Ehrenvest. undt wohlvorgeacht, H. Daniel Grießbach v. Caspar Grießbach. Vorherged. Wittibin Vatters vndt großvatters, vff Sambstags den 17. Junÿ Anno 1676.

Inn einer in der Statt Straßb. ane Spitz.gaß. gelegenen vndt In diße verlaßenschafft gehörig. hernach geschriebenen behauß. befund. word. Wie volgt
Vff d. ohneins öbersten bühn, In d. Cammer A, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im haußöhren, In d. Kuch., Im Keller
Eÿgenthumb ane Einer behauß. (T.) Item ein behaußung, hoff, hoffstatt v. höffl. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Spitz.gaß (…)
Bericht wegen d. Erben unveränd.ten gueths Ergäntzung
Wÿdembs V.fangenschaft. Vermög eines vff den tag Joh. Bapt: 1674. üb: Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohrin d. Fr. wittiben mutter seel. verlaßenschafft vffgerichtet (…)
Abzug in dis Inventarium, d. Wittib guett, Sa. haußraths 27, Silber geschirr und Geschmeÿdts 13, Guldiner Ringen 12, baarschafft 2, Pfenningzinß hauptgüter 1, Schulden 2, Ergäntzung 446, Summa summarum 520 lb
d. Erben Guett, Sa. haußraths 12, Silbergeschirr v: geschmeidts 2, Summa summarum 14 lb
Theilbar Guett, Sa. haußraths 62, wahren v. werckzeugs 58, Lährer Vaß. 17 ß, Silbers 2, Hauß Anschlags 200, Activa 24, Summa summarum 348 lb – Schulden 953 lb, die theilbarr passiva üb.treffen d. theilbare guett 605 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 437 lb

Jean Mænnel hypothèque la maison au profit du jardinier Daniel von Fridolsheim

1712 (ut ante [3. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 407
Joh: Männel gerber und lederbereither
in gegensein H. Daniel von fridolsheim G.U. – schuldig 200 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in der Spitzengass, einseit neben Friedrich Grießbach anderseit ein Schlupf hinten aufs wasser

Longtemps propriétaire d’un quart de la maison Georges Mænnel épouse en 1698 Marie Cléophée von Türckheim, fille du marchand Jean Georges von Türckheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13)
1698. Domin: I et II Adventus seindt proclamiret vndt außgeruffen word. Georg Männel der gerber v. lederbereitter alhier hrn Jacob Männels deß gerbers v. lederbereitters auch burgers alhier ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Cleophe, Weÿl. hrn Joh: Georg von Türckheim geweßenen handelßmanns v. burgers alhier nachgel. ehl. tochter, copulati sunt . Mittw. d. 8. 10.bris [unterzeichnet] Geörg Männell als hoch Zeiter, Maria Cleopha Türckin als hochzeiterin (i 14)

Georges Mænnel meurt en 1718 en délaissant trois enfants et une veuve qui n’a plus sa raison. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Coin Brûlé. La masse propre à la veuve est de 773 livres, celle propre aux héritiers de 1 489 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 282 livres, le passif à 2 066 livres.
1718 (9.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1415, 1417
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Undt Nahrung so Weÿl. der Ehrengeachte Georg Männel geweßene Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Januarÿ dießes ohnlängst angefangenen 1718.ren Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Samuel Hetzel ebenmäßigen Rothgerber und Lederbereitern burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Annæ Mariæ, Mariæ Elisabethæ und Johann Geörg, aller dreÿ des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frawen Maria Cleophe gebohrner von Türckheim der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben, fleißig inventirt und ersucht theils durch den Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Philipp Schellen Silberarbeither und burger allhier der wittib geordneten herrn Vogt, theils den Ehrengeachten Johann Michael Kürßner auch Rothgerber und burgern allhier des abgeleibten seel. Schwagern und theils obgedachte Jgf. Annam Mariam die ältere Tochter, weilen die Witti Verrückter Sinn und mit dero nicht Wohl Zu handeln – So beschehen in Löbl. Statt Straßburg Mittwochs den 9. Martÿ Anno 1718.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brenden end gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer C, In dr obern Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im haußöhren, In dem Soldaten Stübel
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. (T.) It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen in der Kleinen Stadelgaßen (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ über deroselben und des verstorbenen seel. einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch weÿl. H Notarium Johann Philipp Schüblern seel. in Anno 1689. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 10, Sa. pfenningzinß hauptguths 85, Sa. Ergäntzungs rest 615, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 773 lb
Solchemnach Würt nun der Erben unveränderte Vätterliche Nahrung consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa.Leeren Vaß 12 ß, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 10 ß, Sa. Ergäntzunga reste 1451 lb, Summa summarum 1539 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 1489 lb
Endlichen Kombt auch die beschreibung der gemein und theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 34, Sa. Wahren, u. werckzeugs Zum Rothgerber handwerck gehörig 129, Sa. früchten 2, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 500, Sa. der Activ Schulden 159, Summa summarum 1282 lb – Schulden 2066, In Compensatione 783 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1479 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die theilbahre Nahrung zugeltend 140 lb
Abschatzung $ 704
1417, Verkauff: Looß und respectivé General Theilregisterlein

Le tanneur Georges Mænnel vend son quart de la maison au tanneur Benjamin Büry

1712 (ut ante [30.7.]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 531
(400) Georg Männel gerber u. lederb:
in gegensein Benjamin Bürÿ rothgerbers
seinen ¼.ten theil für unvertheilt ahn hauß hof hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 400 pfund

Jean Mænnel loue une partie de la maison à Henri Flachs et à Elisabeth Stahl

1713 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 17-v
Johann Männel gerber und lederbereiter
in gegensein Heinrich Flachs und Elisabethæ geb. Stahlin
in seinem hauß allhier in der Spitzengass einseit neben frid: Grießbach einseit neben dem Schlupff gelegen, eine stueb und Kuchen und vor Cammer und eine bühn zum tuch aufzuhencken, Item ein Keller und ein Kessel zuem tuch zu bauchen (um) eine bederseiths erlaubt vierteljährige aufkundigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Mænnel vend au tanneur Jean Charles Haderer les trois quarts de maison qui lui appartiennent

1714 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 740-v
(1500) Joh: Männel gerber und lederb:
in gegensein Joh: Carl Haderers gerber und lederb: und Marthæ geb. Leibin
seine dreÿ vierte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahn dem drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 1050 pfund

Jean Charles Haderer et Marthe Leib font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois
1714 (13.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66) Verzeichnus
Johann Carl Haderer Rothgerber und Martha gebohrne Leibin beede Eheleuth Von Hunenweÿer, haben Ihrer handtrewlichen Außsag nach neben and.en mehr in specie Volgende Stuckh eÿgenthümbl. in Vermögen alß
Ein Ar. Reeben in dem Rückholder Rappoltzweÿler banns æstimirt ad minimum 150 lb
Item ein Viertzek Reeben in der Genß gemelten Bann 75 lb
Ein halb Acker Reeben im Mühlforst Hunnenweÿer Banns pro 150, summa 375 lb
Sig. Straßburg den 13.ten Julÿ Anno 1714.

Fils du tanneur strasbourgeois Sébastien Haderer, Jean Charles Haderer et sa femme Marthe Leib, native de Hunawihr, achètent le droit de bourgeoisie le 3 août 1714 en apportant sept enfants
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1294
Joh: Carl Haderer, der Gerber V. hier weÿl. Sebastian Haderern auch gew. Gerbers hind. Sohn, Vnd sein Fr. Martha Leibin V. Honnenweÿer, erkauffen das Burgerrecht p. 6. gold. fl. bringen 7 Kinder mit, so beÿ ordnung gelaßen worden, Wird beÿ den Gerbern dienen. Jur. d. 3. dito [Aug. 1714.]

Jean Charles Haderer devient tributaire chez les Tanneurs le 27 septembre suivant
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 86-v) Donnerstag den 27. Septembris A° 1714 – Johann Carl Haderer der Rothgerber vnd Lederbereiter Burger allhier Weÿland Hannß Sebastian Haderer auch geweßenen Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier seel. ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 13. Augusti Anno 1714. bat als eines Zünfftigen Sohn vmb das Zunfftrecht.. Erkand gegen abstattung gewohnlicher gebühr Willfahrt, erlegte davor 5 ß, vor die befreÿung der feÿr Eÿmer 1 lb 5 ß, Zur furspritz 6 ß vnd Spendirte 6 ß
dt. 14 d Vffleggelt, 2 ß Scrib. 1 ß bittel

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Marthe Leib n’est pas conservée
1726, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 725
Inventarium über weÿland Frawen Marthæ Hadererin gebohrner Leibin Hn Johann Carl Haderer des Rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier geweßener ehel. haußfrawen seel. Verlassenschafft

Fille du prévôt de Hunawihr Mathias Leib, Marthe Leib naît le 20 mai 1663. Elle épouse en premières noces Jean Papelier, tanneur à Ribeauvillé dont elle a sept enfants, et en secondes noces Jean Charles Haderer dont elle a six enfants. Elle meurt à l’âge de 62 ans. Son mari et son fils Jean David Papelier signent l’acte
Sépulture, Saint-Thomas (luth. diac. sen. 1687-1733, f° 118, n° 17)
1725. Montag d. 29. 8.bris Mittags zwischen 12. v. 1 vhr starb fr. Martha gebohrne Leibin gebürtig von hunnerweyher H Mathis Leiben geweßenen Schultheißen daselbst eheliche tochter, so verheurathet war 1.er H Johann Papelier geweßenen Rothgerber Vnd rathsverwandten Zu Rappolsweÿher mit dem sie 12* Jahr im ehestand gelebet Vnd 7 Kind. erzeiget, Nach deßen todt aber Zu 2 mahl in den Ehestand sich begeben mit H. Joh: Carl haderer den burger v. lederbereiter Zu Straßb. v. mit denselben 6 Kinder gezeugt, war geboren d. 20. Maÿ 1663. v. alt 62 Jahr 5. Monat Ward Mittwoch darauff Zu S Gallen begraben vnd Von mir Martino Silberrad diac. Thom. daselbst auff den Gottesacker die lechpredigt gehalten dießer bezeugen [unterzeichnet] Johann Carlen hadterer, Johann Davidt Papelier alß sohn (i 121)

Jean Charles Haderer et Marthe Leib vendent leurs trois quarts de maison à Benjamin Büry qui devient ainsi seul propriétaire de la maison

1715 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 325
(1423) Joh: Carl Haderer gerber und lederber: und Martha geb. Leibin
in gegensein Benjamin Bury würts zu Waßlenheim und Annæ geb. Schuhmacherin
ihre dreÿ vierdte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Spitzengass, einseit ist en eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser
die verkäufere bleiben in dem hauß von Joh. Bapt. 1715 ahn ein jahr lang und genießen die hintere stueb sambt der Kuchen, so daran gemacht werden solle, die Cammer über dießer stueb die vorwerths im hoff darneben die im hoff unten neben dem gruben platz sambt platz im gerbhauß zu trücklen ohn einigen zinß – um 450 und 875 pfund verhafftet, geschehen um 107 pfund

Aubergiste à la Couronne à Wasselonne, Benjamin Büry loue une partie de la maison à Georges Samuel Mosseder

1716 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 523
Benjamin Büri würt zuer Cronen zu waßlenheim
in gegensein Georg Samuel Moßeders
die stueb und Kuchen im hoff 2. Kammeren oben darüber die erste bühn, den vorderen gewölben keller, platz im Stall für ein ross, gerechtigkeit im gerbhauß und ans wasser mit andern hauß leuthen ins gemein, eine Kammer im hoff in seiner behausung allhier in der Spitzengass auf eine beeden theilen erlaubte vierteljährige aufkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb

Benjamin Büry loue des parties de la maison au fabricant de chausses Luc Heyer et à l’apprêteur de tabac Daniel Schopffer

1719 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 508
Benjamin Büri
in gegensein Lucas Heÿer hoßenstrickers wie auch Daniel Schopfer tabacm:
in seinem hauß allher in der Spitzengaß einseit ist d. tränckgässl: anderseit neben Grießbach dem büttel gelegen, benantlichen ihme Heÿer eine stueb stueb Cammer Kuchen und Cammer darneben, einen keller und eine bühn auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 14 lb
ihme Schopfer aber eine Stub Kuchen Cammer darneben die bühn darüber platz im gerbhauß und ahn d. wasser auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb

Benjamin Büry hypothèque la maison pour servir de garantie à Ferdinand Mougeot, receveur au magasin à sel

1727 (21.3.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 982)
Bail de M° Pierre Carlier – Acte de Cautionnement du 21 mars 1727
furent presens Sieur Benjamin Bury marchand Bourgeois de Strasbourg y demeurant pres L’hotel de l’Intendance, et Demoiselle Marie Cleophe Papellier Epouse du Sieur Ferdinand Mougeot Receveur au Magazin du Sel du Roy a Strasbourg, de luy pour le present duemt. autorisée, domicilié En la dite ville
(…) à cause de la recette que ledit Sieur Ferdinand Mougeot En sadite qualité de Receveur au Magazin du Sel du Roy En Cette ville
lesd. sieur Bury et Dlle Mougeot Caution ont sous la même solidité obligé & hypotequé tous leurs biens, meubles & immeubles (…) & spécialement une maison scize a Strasbourg rue dite spitzgass par devant ladite rue, par derrière La Rivier d’Isle, d’un Coté la ruelle de L’abbreuvoir et d’autre une autre maison du Sr Bury, Laquelle maison actuellement hypotequée a Eté acquise par led. Sr Bury par Contrat passé En la Chambre des Contrats de cette ville En l’an 1712 pour le prix de 12.000 livres, Icelle maison franche et Libre de toute charge et hypoteque

La maison est estimée à la somme de 1 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Benjamin Büry. Ses enfants et héritiers vendent la maison au tanneur Jean Chrétien Rœderer le jeune (Jean Christmann Rœderer)

1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 867-v
H. Joseph Pasquay der handelsmann als Ehevogt und mandatarius Fr. Annæ Mariæ geb. Burÿn als fernerer mandarius deroselben geschwornen H. Johann Burÿ burgers und handelsmann zu Waßlenheim, Benjamin Burÿ der rothgerber daselbst und Fr. Annæ Margarethæ geb. Burÿ, Johann Sigfrid Burÿ ebenmäßigen Rothgerbers Ehefrau
in gegensein H Johann Christmann Röderer des jüngeren rothgerbers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß nebens gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spitzengaß, einseit ane dem Gäh:gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon gibt man jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen der Landvest 12 ß ane bodenzinß – ihnen Burÿschen geschwisterden als ein von ihrem bruder weÿl. David Burÿ dem rothgerber ererbtes guth – um 2000 pfund

Fils de Jean Chrétien Rœderer l’aîné et d’Anne Marie Pfähler, Jean Chrétien Rœderer le jeune épouse en 1732 Marie Susanne Ottmann, fille du meunier Nicolas Ottmann ; contrat de mariage sous seing privé tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Christmann Röderer dem Jüngern, ledigen Rothgerber und Lederbereitern deß Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Christmann Röderers deß Ältern ebenmäßigen Rothgerbers und Lederbereiters auch Burgers allhier mit Frauen Anna Maria, Gebohrner Pfählerin ehelich erzeugtem Sohn, als Bräuttigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Mariä Susannä Ottmännin, deß auch Ehren Vesten und Wohlachtbahren Herrn Niclaus Ottmanns Müllers auff der sogenanten Spitzmühl und Burgers alhier mit Frawen Anna Maria, gebohrner Graffin ehelich erziehlter Tochter als Hochzeiterin am andern theil – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Jünger Als Hoch Zeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 15)
1732. Domin. VI et VIII. Trinnit. seind außgeruffen undt Mittwochs daruff als de, 30. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Christmann Rederer d. Jünger lediger Rothgerber lederbereyter vndt Burger allhier H. Joh: Christmann Rederers des altern burgers Rothgerbers vndt lederbereÿters alhier Ehel. Sohn vnd Jungfrau Maria Salome Ottmännin H Niclaus Ottman burgers vnd Spitzmüllers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Als hochzeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeiterin (i 146)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 716 livres, ceux de la femme à 925 livres.
1732 (22. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 240
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderers des Jüngern Rothgerbers, Lederbereiters, und Frauen Mariæ Salome gebohrner Ottmännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand vor unverändert zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1732. (…) Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn der Eheleuthe beiderseitiger geleibter Eltern auff Sambstag den 22 Novembris Anno 1732.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Manns Vermögen betr. Sa. haußraths 172, Sa. Silbers 18, Sa. baarschafft 522, Sa. Weins 3, Summa summarum 716 lb
Der Frauen nahrung belangend, Sa. haußraths 290, Sa. Meel 5, Sa. Silbers 48, Sa. Goldener Ring 48, Sa. Baarschafft 532, Summa summarum 925 lb

Marie Salomé Ottmann meurt en février 1745 en délaissant trois filles. La masse propre au veuf est de 617 livres, celle propre aux héritiers de 1 274 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 483 livres, le passif à 2 736 livres.
1745 (14.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 38) n° 786
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Salome Rödererin gebohrner Ottmännin, Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters auch burgers allhier Zu Straßburg gewesener leibwerthen Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745 – nach ihrem den 12. Februarÿ dieses Jahrs beschehen tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welhe Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren herrn Johann Niclaus Ottmann, öhlhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Mariæ Salome und Catharinæ Margarethæ, der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben velaßener dreÿer Töchterlein – So beschehen in Straßburg in beÿsein Frauen Catharinæ Ottin gebohrner Guthmännin der Frau seel. einbändigen Schwester auf Mittwoch den 14. Aprilis Anno 1745.
Copia des Von der abgeleibten Frau seel. den 2. Februarÿ Anno 1745. Vor mir Notario auffgerichteten Codicilli

Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732 durch mich Eingangs gemelten Notariul auffgerichtet
Lohmühl Antheilere (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 1, Sa. Ergäntzung 666, Summa summarum 591 – Schuld 75, Nach deren Abzug 617 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 9, Sa. Ergäntzung 1020, Sa. Schulden 73, Summa summarum 1274 lb
die theilbare Nahrung belangend, Sa. haußraths 80, Sa. Wahren und Werckzeug 1860, Sa. Wein und leerer Faß 44, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 31, Sa. Lohmühl antheiler 100, Sa. Schulden 354, Summa summarum 2483 lb – Schulden 2736 lb, In Compensatione 282 lb – Schluß Summ 1639 lb
Copia der Eheberedung – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (360 livres) sur un total de 3 200 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 342
Gerber F. N. 9445 – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Ottmännin H. Johann Christmann Röderer jun. Rohtgerber Lederbereiter und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 113. 1639. 17. 8., die machen 3200 fl. Verstallte 2600 fl. Zu wenig 600 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1. lb 16 ß – 14 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 18 ß – 5 lb 8 ß
Ext. Stallgelt 1745 – 5 lb 5 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 2 ß 6 d – Summa 27. l 6 ß
Auf bitten Von denen Herren Dreÿern nachgelaßen 5 lb 8 ß – Rest 21 lb 18 ß
dt. 16. Junÿ 1745.

Jean Chrétien Rœderer se remarie en 1745 avec Dorothée Karcher, fille du boucher et marchand de bestiaux Jean Nicolas Karcher de Westhoffen : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa fiancée l’habitation viagère dans sa maison, célébration
1745 (15 Nov.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 347.b
(grosse) Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Christmann Röderer, dem Jüngern Rothgerber und Lederbereiter, auch wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Dorotheæ Karcherin, weÿland herrn Johann Niclauß Karcher, geweßenen Metzger und Viehehändlers auch Burgers Zu Westhoffen, mit auch weÿland Frauen Barbara gebohrner Knodererin ehelich erzielten und nach Todt hinterlaßenen Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil

Siebendens, ist von dem Herrn Bräutigam bewilligt worden, daß deßen geliebte Jungfrau hochzeiterin wann Sie Ihne überleben Würde, entweder alles deßjenige was beede Verlobte und Künfftige Eheleuthe in des herrn hochzeiters eigenthümlichen Behaußung auf den sich Zutragenden Todesfall Zur wohnung innaben und besitzen werden, samt Werckstatt oder Gerbhauß die übrige Zeit ihres Lebens ohne Zinß Wÿdums weiße Zu genießen oder nach der Jungfrau hochzeiterin belieben ane deßen stat wie auch auff den fall Sie Vorbesagte Wohnung nicht selbsten bewohnen Wolte 1500 Gulden à 15 batzen gerechnet von des herrn Bräutigams Verlaßenschafft lebtägig wÿdums weiße Zu genießen berechtiget seÿn solle.
und seind diese Ehe pacta abgehandelt worden in der Königlichen Statt Straßburg auf Montag den 15. Novembris in dem Jahr als man nach unsers heÿland Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zahlte 1745 [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer der Jünger Als Hochzeiter, Dorothe Karcherin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 19, n° 37)
1745. Mittwoch den 15. Decembr: sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger Proclamation ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H Joh: Christmann Röderer Jun: Wittwer Gerber Lederbereiter vnd burger allhier und Jfr. Dorothea weÿl. H Niclauß Karchers gewesenen burgers und Metzgers zu Westhoffen hinterl. ehel. Tochter. Deos adsit. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer des Jünnger, Als hochzeiter, Dorothea Karcherin Als hochzeiterin (i 13)

Jean Chrétien Rœderer hypothèque au profit de sa belle-mère Anne Marie Graff veuve de Jean Nicolas Ottmann la maison qu’il vient d’acheter

1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 869-v
H Johann Chrismann Röderer der jüngere rothgerber
in gegensein seines schwagers H. Johann Jacob Ottmann des Spitzmüllers als mandatarÿ seiner Mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Graffin weÿl. H. Johann Nicolaus Ottmann des Spitzmüllers zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 1250 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung samt denen zugehörden und rechten ane der Spitzengaß ane dem Gäh:gäßlein, einseit neben ein gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon soll man 12 ß ane bodenzinß

Dorothée Karcher devient bourgeoise un mois après son mariage
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 245
fr. Dorothea Karcherin Von Westhoff. geb. erhalt das burger Recht Von ihrem Ehemann Johann Christmann Roedererdem burger und Rothgerber um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, promisit d. 24.ten Jan: 1746.

Jean Chrétien Rœderer et Dorothée Karcher font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel la maison est portée à la somme de 2 000 livres. Ceux du mari s’élèvent à 4 345 livres, ceux de la femme à 2 768 livres.

1746 (27.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 813
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters und Frauen Dorotheæ gebohrner Karcherin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. (…) einander in ihrem den 15. Christmonat 1745. angetrettenen Ehestand Zugebracht und den 4. Puncts der den 15. Nov. 1745 vor mir Notarii auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in einer an der Spitzengaß gelegenen, weiland H Samuel Hetzeln des gewesenen hiesigen Burgers und Rothgerbers, hinterlassener Wittib und Erben, eigenthümlich zuständigen, dißorts Lehnungsweis bewohnenden Behausung in fernerem beÿsein H Johann Conrad Karchers, Metzgers und burgers Zu Westhoffen, des Ehefrauen bruders, auff Mittwoch den 27. Aprilis A° 1746.

(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung (M.) Nemlichen ein behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, Nebens Gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen derselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, in allhiesiger Statt ane der Spitzengaß ein Seith neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein, ander Seith neben Johann Steitzen des maurers wittib und Erben gelegen hinden auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährlich allhiesigem Pfenningthurn wegen der land Vest 12 ß bodenzinß, sonsten ist siede behaußung freÿ, ledig und eigen und hiernach dem verkauff ohnpræjudicirlich Zu æstimirt beliebt worden vor 2000 lb. Darüber besagt ein teutscher pergament Kauffbr. mit allhiesiger Cantzleÿ contract Stub anhangendem Innsiegel verwahrt de dato 2. Decembris Anno 1745.
(M.) Lohmühl Antheilere (…)
(f° 24) Widum, welchen der Ehemann von Weiland Frau Maria Salome gebohrner Ottmännin seiner gewesenen ersten Eheliebste, Krafft des Zweiten Puncts ihres den 2. Februarÿ A° 1745. vor obangeregtem H Notario Lichtenberger und fünff Zeugen gestiffteten Codicills Zu genießen hat
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. haußraths 633, Sa. Schiff und geschirrs Zur Gerberei gehörig 33, Sa. Waaren 4547, Sa. Wein 151, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 39, Sa. Eigenthums ab einer behaußung 2100, Sa. Schulden 391, Summa summarum 7950 lb – Schulden 3643, Nach deren Abzug 4307 – Dazu gelegt die ihm gebührige Hälffte von hernach angetragenen Haussteuren 37, Mit deren Beirechnung 4345 lb
Diesemnach Wird auch der Ehefrau Beibringen beschrieben, Sa. haußraths 362, Sa. Wein 303, Sa. Silbers u dgl. Geschmeids 52, Sa. goldener Ring, Sa. baarschafft 1584, Sa. Reebstücklein 3, Sa. Schulden 360, Summa summarum 2730 lb – Dazugerechnet den ihr zuständigen halben theil von hernach folgenden Haußsteuren 37 lb, der Ehefrau Beibringen 2768 lb

Jean Chrétien Rœderer s’adresse aux Quinze pour être relevé de l’amende que lui a infligée la tribu des Cordonniers pour n’avoir pas fait inspecter des peaux avant de les vendre. Il argue que personne n’a eu motif à se plaindre et que les contrôleurs ne sont pas venus à temps. La commision d’enquête estime que le règlement a été enfreint mais réduit de moitié l’amende en exigeant que les contrôleurs inspectent les peaux dès qu’on le leur demande. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 42) Sambstags den 30. Januarÿ 1762. – Schuhmacher ctra Christmann Röderer
Froereisen nôe E. E. Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister Contra Hn Christmann Röderer den burger und rothgerber, weilen Gegner von seinem Zunfft bescheid de dato den 16. 7.bris 1760. an mghhrn appellirt, dieße appellation aber biß dato nicht eingeführt bitt solche pro deserta Zu declariren, ref, noviter factis Exp.
Faust der appellation ist dicta die nach ordnung geschehen, und die appellation Klag laut mitgehenden Concept schon über Jahr und tag Verfertiget werden aber der gegner bißhero still gelegen, als bitt nunmehr Zur abschrifft ad proximam, Frœreisen priora. Erkanndt, Zeit ad proximam.

(p. 46) Sambstags d. 6. Februarÿ 1762 – Röderer ctra eosdem [die schuhmacher]
Iidem [Faust] nôe Hn Christmann Röderer in actis ctra Eundem [E. E Meisterschafft der Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister] producirt unterthänig appellatios Clag Juncto petite. Frœreisen bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(p. 194) Sambstags d. 8. Maÿ 1762 – Röderer ctra Schumacher
Faust nôe Christmann Roederer in aîs C. Eundem erhalt appellations Klag vom 6. Februarii j bitt unterth. Deputationem Froereisen nôe citati prod. unterth. Exceptiones juncto petito bitt simiiter Deputaôe. Erk. Deputatio.

(p. 249) Sambstags den 15. May 1762 – Röderer ctra Schumacher Zunfft
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [H Secretarius Stædel] referiren, Es habe H Christmann Roederer der Rothgerber und burger allhier den 27. 7.bris 176. beÿ Mghh. ein wider ihn d. 19. ejusd. ergangen widrigen Bescheid E. E. Zunfft der Schuhmacher producirt, vermög deßen er wegen begangegem fehler nach inhalt des artickels in 3. lb d straf von jeder Sohl haut, lst sammenthafft 15 lb halb dem Pfenningthurn die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nebst 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret word. Von diesem Beschid habe Er in Tempore legali an MGhh, appellirt, appellationis Verzeichnus gebetten und erhalten, sofort den 6.ten Februarii jüngst sein unterthänige appellation schrifft übergeben und gebetten Hochdieselbe geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straf refusis ubique expensis Zu absolviren seÿe, Euer Gnade in tiefen respect anheimstellend wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat als der Schuhmacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die Strafe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen Zum besten der burgerschafft, gnädig remedirt werden mögte.
Hiengegen habe appellatischer Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister d. 8. hujus seine unterth. Exceptions schrifft eingelegt, juncto petito Mghh geruheten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in prima instantia wohl gesprochen, übel davon appellirt, einfolglich den von appellatischem Gericht Sub dato 19. 7.bris 1760. ertheilten bescheid in Totum Zu confirmiren und solchen ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, wie auch die in demselben befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis appellationis expensis.
auf geschehene Weißung habe der appellant præsens sich auf den inhalt seiner appellations Klag bezogen, beÿsetzend, daß Zu allen Zeiten erlaubt gewesen, wann der Käuffer und Verkäuffer mit der waar Zufrieden geweßen, die Schau vorzunehmen ohnnötig befunden worden, und beruffe er sich deßwegen auf alle diejenige so ehmalen lederschauer geweßen, da nun in dem heutigen fall die jenige Schuhmacher, welche leder im größen nothfall von dem appellanten genommen, nicht das mindeste zu Klagen gehabt, so glaube Er umb soweniger Straffällig Zu seÿn, als es seine schuld nicht geweßen, daß die Lederschauer nicht zu rechter Zeit Zu ihme gekommen und die häute gestempfelt haben.
Nôe appellatischer Zunfft seÿen erschienen H Rthh. Andreas Degermann, H Joh: Michael Saltzmann und H Lorentz Müller, alle 3. Schöffen, welche sich auf ihre Exceptiones und den artikel bezogen, So seÿen auch vorgestanden Ulrich Lipp der schuhmacher und in aô 1760. geweßte Lederschauer welcher seine in erster instatz gethane declaration nochmalen affirmirt.
Die Hh. Depp. hätten nach einsehung des d. 18.ten Augusti 1642. ertheilten artickels die Lederschau betreffend, vor hochnöthig zu seÿn erachtet, daß derselbe in allen seinen Kräfften verbleibe, indeme dadurch dem publico großer nutzen verschafft, auf seiten der Gerber und Lederhändler aber aller schädliche betrug verhindert werde, da nun der appellant theils schrfftl. theils mündl. eingestehen müßen, daß er besagtem artickel Zu wider ohngeschaute heüte verkaufft, die schuld aber widerrechtlicher weiß auf die Lederschauer werffen wollen, so habe er sich dadurch selbst der im artickel enthaltenen Straf unterwürffig gemacht, weilen aber dieselbe nach proportion des verkaufften Leders etwas zu starck geschienen, so hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß MGhh. Erkantnus dahin zu ertheilen wäre, daß in erster Instanz zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, idque refusis expensis, mit dem anhang, daß die jeweilige geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren sich ohnverzüglich zu schauung des leders an die ihnen angezeigte ort und Ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.
Die Confirmation MGhh anheim stellend. Erk. bedacht befolgt.

(p. 271) Sambstags den 15.ten Maÿ 1762. – Bescheid.
In sachen Hn. Christmann Roederer des Rothgerbers und burgers allhier appellanten ane Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister appellaten am andern theil, Auf prod. Zunfft Gerichts bescheid, vermög welches der appellant, weilen er fünff ohngeschaute Sohlhäute verkaufft, nach inhalt des artickels in 3. lb d Straff vor jede Sohlhaut, alßo sammenthafft in 15 lb d halb dem Pfenningthurn, die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nheimfällig, so dann in 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret worden, Interponirte und verzeichnete appellation, übergebene unterthänige appellationsschrifft juncto petito, Wir geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straff refusis ubiq. expensis Zu absolviren seÿe, an uns anheil stellend, Wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat, als der Schumacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die straffe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen, Zum besten der Burgerschafft remedirt werden mögte.
Vorgelegte unterthänige Exceptiones samt beÿgefügtem bitten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in primâ instantiâ wohl gesprochen übel davon appellirt, einfolglich die sententia à quâ in Totum Zu confirmiren, und ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, Wie auch die darin befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes vor: und anbringen, ist derer Herren Deputirten abgelegten relation nach erkandt, daß in erster Instanz Zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte Straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, Als Wir hiemit erkennen und den appellanten in die aufgeloffene Gerichts Cösten salvâ taxâ fällig erachten, anbeÿ verordnen, daß die jeweilig geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren, sich ohnverzüglich zu Schauung des Leders an die ihnen angezeigte ort und ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.

Jean Chrétien Rœderer contracte un abonnement à la Taille pour une somme de 22 600 florins au lieu de 16 900 florins qui étaient jusqu’à présent imposés
1785, Livres de la Taille (VII 1181), f° 7
d. 16. Februarii 1785. – Erkandtnus derer Hoch: und Wohlverordneten Herren Ober Stallherren vom 3.ten Novembris 1784.
Herr Exsenator Johann Christmann Röderer stehet vor und bitt ihme mit einem Abonnement auf Löbl. Statt Stall dergestalt Zu willfahrten, daß er statt bißhero verstallte 16.900 Gulden bis ad annum 1790. inclusive eine Summ von 22.600 Gulden Zuverstallen habe.
Erkandt, wird H. Imploranten mit begehrtem abonnement auf Löbl Statt Stall, auf den Fuß von 22.600 Gulden, bis ad annum 1790. inclusive unter folgenden Bedingungen willfahrt, daß er das angesetzte quantum über Abzug der bis dahin verstallten Summ sogleich bar erlege, und wann ihme etwas Erbs: legats; donations: oder Wÿdums weise während dieser Zeit Zufallen solte, deßen Betrag auf Löbl. Statt Stall angegeben, und das Stallgeld davon obig fixirter Summ beÿgesetzt werden wie nicht weniger, daß auf des H. Imploranten während dieser Zeit erfolgendes Absterben deßen Verlaßenschaft ordnungsmäsig inventirt, und das Zu errichtende Inventarium jedoch ohne Zubeförchtende recherche oder Nachtrag denen Herren Dreÿ Löbl. Statt Stall überlieffert werde. Unterschriebenen Zæpffel XV. Secretarium mit handzug.

Jean Chrétien Rœderer loue une partie de sa maison au tanneur Jean Henri Knoderer l’aîné

1794 (18 ventose 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 62
bürger Johann Christmann Röderer der vormalige Rothgerber und Lederbereiter
bürger Johann Heinrich Knoderer des ältern Rothgerber und Lederbereiters für seinen Sohn Johann Heinrich Knoderer den Jüngern auch rothgerber und lederbereiter
in der dem verlehner Eigenthümlich zuständigen ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten behaußung und zwar Erstlich das Gerbhauß mit Gruben und Farben nebst denen zwo Gruben auf der Landvest wie alles dato beschaffen ist, Ferner diz Wasch: Pritsch so derselbe zum butzen zum häären und häute in das Wasser zu hencken benöthigt ist, sothane Wasch: Pritsch jederzeit mit guten brettern auf seine alleinige Kösten zu versehen, deßgleichen auch die häärung der häute auserhalb auf der Landveste oder Pritsch soviel immer möglich es die witterung erlaubt zu häären gehalten seÿe, Weither die Lohkammer so anjetzo bodenlos ist, der Entlehner aber auf seine alleinige kösten und ohne Entgeld mit einem ganz neuen boden belegen zulaßen schuldig, Item die Leder stube in dem hof solle der Entlehner auch zu geniesen haben, Item den Keller so zu nachbemelter Wohnung gehörig ist, und weilen derselbe nicht gros als verspricht der Verlehner dem Entlehner ein Leerer Faß von ohngefähr 40 ohmen in seinem Keller einzuraumen um wein darin legen zu können und davon nach gebrauch in seinem Keller zu füllen, Ferner die wohnung im zweÿten stock des hintern Gebäudes wie auch solche dato befindet mit dem expressen beding aber keinen theil davon an andere personen zu verlehnen sonderen nur für seinen eigenen gebrauch zu bewohnen, Item die Leder: bühnen über sothaner Wohnung nebst der daran gelegenen trückel: stube worauf das Sohl: Leder eigentlich getrückelt wird, unter der expressen bedingung aber, das keinerlei Leder worein Fett kommt, es seÿe Fischtron, agra oder unschlitt, da getrückelt werden soll noch darf, Weiters die zweite bühn die wasch bühne genannt, welche aber vor alle in des verlehners behaußung sich befinliche Locataires, wie auch deßen tochter, Frau Baurin, die gewöhnlich des Jahrs vier Waschen und zwar zwo im Früh: und zwo im Späth: jahr machen läßt, zu tröcknung ihrer alljährlich zu machen habender Waschen eingeräumt werden muß, benebst der leder bühne dazu benöthigten falls, weßwegen aber dieselbe den Entlehner jedesmal zuvor zu benachrichtigen gehalten seÿn sollen, Item das Gerüst zum Lohkäß trücknen auf der besagten Wasch bühne wie es dato ist, solle dem Entlehner zu der Lohkäß stallung zugebrauchen erlaubt seÿn, belangend die zwo darüber befindliche bühnen, sollen solche dem Entlehner auch zu Genießen frei stehen, wo aber auf der ohneins obersten bühne keine Latten auf dem Gerüste sind, kan derselbe sich Latten auf seine Kösten anschaffen, solche aber zu End der Lehnung auch wieder wegnehmen, Item das Gerüst zum Leder tröcknen worauf die Stangen gelegt werden betreffend, hat der Entlehner daßelbe auf seine eigene kösten zu machen aber zu End der Lehnung auch wider weg zu nehmen, weiter das Lohkäß gerüst keine Meel Kasten, wo die Latten auf den balcken liegen hat der Entlehner auch zu benutzen, Item auf der Manzard eine Kammer auf die Gaß aussehend, Ferner die zwo bühnen über den Manzards im vorder hauß hat der Entlehner die Gerüster zum Lohkäß tröcknen ebenfalls zu benutzen mit dem beding keine nasse Lohkäß auf die böden zu stürtzen, ausgenommen der öbersten im vorder: und hinter: hauß, weiter solle dem Entlehner erlaubt seÿn auf die Leder: bühn ohngefähr drei fuder brennholtz statt eines Holtzhaußes zu legen, Jedoch solle dem Entlehner austrucklich verboten seÿn altes Loh auf vobesagter Landvest hinter an denen zwo gruben zu schütten, deßgleichen auch aus keinen farben oder sonst gar keinen Leder: Äscher zu machen wie auch die Schwitz bei der Gerbereÿ irgends anderswo als in einer von denen beeden Gruben auf der Landvest vor zunehmen, anbei solle der Entlehner besonders besorgt seÿn daß dem bronnen in dem Hof, kein schaden zugefügt wird – Und ist diese Lehnung auf 4 nacheinander folgenden jahren vestgesetzt geschlossen und getroffen worden vo nach instehendem ersten Monat tag Germinal dieses laufenden Jahrs-um einen jährlichen Zinß nemlich 600 Livres
acp 21 f° 88 du 19 vent. 2

Jean Chrétien Rœderer meurt en 1794 en délaissant trois filles issues de son premier mariage ou leurs représentants et deux filles du deuxième. La succession comprend deux maisons à l’intérieur de la ville. La masse propre à la veuve est de 10 566 livres tournois, celle des héritiers de 29 285 livres. L’actif de la communauté s’élève à 105 329 livres et le passif à 15 417 livres.

1795 (17 frimaire 4), Strasbourg 10 (3), Not. Heus n° 241
Inventarium über Weiland des bürgers Johann Christmann Röderer gewesenen Rothgerbers und lederbereiters Verlaßenschafft, nach seinem den 28. messidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlich verlassen, auf Ansuchen Fraun Dorotheæ geb. Karcher der hinterbliebenen wittib unter assistentz des burgers Johann Philipp Graffenauer homme de lettres wie auch derer Kinder und Erben
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt als 1. weiland Fraun Anna Maria geb. Röderer mit bürger Philipp Jacob Kammerer dem Seiler hinterlassenen 6 Kinder und dißorts Enckel Namentlich 1) Frau Susanna Maria geb. Kammerer des bürgers Isaac Jund Gastgebers Ehefrau, 2) bürger Philipp Jacob Kammerer dermaliger Rittmeister unter dem 8. Regiment Hussards so abwesend, 3) Fr. Margaretha Salome geb. Kammerer des bürgers Johann Philipp Schuler Vöghändlers Ehefrau, 4) bürger Christmann Heinrich Kammerer Kiefer, 5) Frau Maria Dorothea geb. Kammerer des bürgers Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau und 6) bürger Johann Daniel Kammerer Seiler
2. die bürgerin Mariam Salome Holderer geb. Röderer weÿl. burgers Johann Georg Holderer Wittib, 3. Frau Catharinam Margaretham Schäffer geb. Röderer des bürgers Johann Gottfried Schäffer Knopffmachers Seidenhändlers Ehefrau, diese 3 als des defuncti in erster Ehe mit weiland Fr. Maria Salome geb. Ottmann erzeugte Kinder und resp. Enckel,
4. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des bürgers Johann Friedrich Carl Röderer Kunst Färbers Ehegattin, so dann 5. Fraun Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johannes Bauer handelsmannas Eheliebstin beede letzterer Frauen töchter als des defuncti zwoter und letzter Ehe mit seiner Wittib erzeugte Kinder
So dann hat der Verstorbene zufolg vor mir Notario den 7. Nivose jüngst errichteten Letzten willens seinen vorbemelten beeden töchtern letzter Ehe erzeugten samtlichen Kindern als seinen Enckern den 10. theil und zwar jedem theil besonders die hälfte davon als den 20. theil von seinem gesamten hinterlassenden Vermögen Legats weise vermacht als Fraun Maria Magdalena geb. Röderer mit bürger Johann Friedrich Carl Röderer erzeugte 4 Kindern Namentlich 1. Johann Friedrich Carl Röderer lediger Handelsmann, 2. Jungfer Maria Magdalena Röderer, 3. Jungfer Friderica Carolina Röderer, alle dreÿ Großjährig, und 4. Johann Leonhard Röderer so 19 Jahr alt und Fraun Margaretha Dorothea geb. Röderer mit weÿl. bürger Johann Daniel Baldner handelsmanns in erster ehe und mit bürger Johannes Bauer auch handelsmann in zweÿter ehe erzeugten Kindern Nahmentlich 1. Johann Daniel Baldner so 19 Jahr alt, 2. Margaretha Dorothea Bauer so 15 Jahr alt, 3. Johannes Bauer so 14 Jahr alt, 4. Johann Christmann Bauer so 11 Jahr alt und 4. Johanna Christina Bauer so 9 Jahr alt

in einer ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung, den 4. fructidor 3
der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögens, hausrath 366 li, silbers und Golden: geschmeids 183 li, Ergäntzung durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 27. April 1746 aufgerichteten Inventarii 9417 li, schulden 600 li, summa summarum 10.566 li,
der Erben ohnverändert Nahrung, hausrath 1127 li, Faß 30 li, silbers 126 li,
Eigenthum ane einer behaußung und einer Lohmühl so der Erben ohnverändert
Erstlichen eine behaußung bestehend in Vorder: und hinter: Haus nebens: Gebäu Hof bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzenngaß gelegen so mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tranck bei dem Gähgäßlein, anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 livres 8 sols und von dem thulen des S: V: cloacs so in das nebens Gäßlein gehet 1 Livre 10 sols auf Martini ane boden zinns, hiehero ohnpræjudicirlich æstimirt worden vor 32.000 livres, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. Decembris 1742
Item 11/60. theil vor unvertheilt ane einer Lohmühl auserhalb hiesiger Stadt zwischen dem Juden und Fischer: thor unten an dem teich: Kopf zwischen denen Wassern nahe beÿ dem Neßelsteeg und habermühl einseit neben Andreas Cossa des handelsmanns Erben gehörigen Tabackmühl anderseit neben einen gemeiner Stadt gehörige Acker grund gelegen vornen auf den Allmend weeg hinten auf das Wasser stoßend samt dem dazu gehörigen, Wohnhäußlein Schöpfen Rindenscheur Höflein hoffstatt und Wasserbau auch an dem dabeÿ befindlichen laufenden Geschirr deßgleichen allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten von welcher vorbesagten rinderscheur aber nur zween 15.de theil hiehero gehörig, so auser 2 livres so man Jährlich hiesiger Gemeinde von der Rindenscheur ane bodenzinß zu reichen pflichtig sonst frei ledig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden vor 100, Hierüber wie auch über 2/15 nicht hiehero gehörigen antheilere melden 4 Verschiedene in allhies. C.C. Stub passirten Kauffverschreibungen sub datis 11. oct. 1718, 11. sept. 1719, 23. mart. 1735, 3. oct. 1743 und dann eine über 1/30 von denen böhringer’schen Erben erkauften theil besagende aber nicht vorbefundene Kaufbrieff
summa behausung und Lohmühl 32.100 li, Ergäntzung 3440 li, Summa summarum 33.384 livres – Schulden 4099 li, Deducendo 29.285 li,
die Beschreibung des Gemein verändert und theibaren Guths, hausrath 3140 li, Wein und Lehre Faß 1690 li, Schulden 205 li, Golden Geschmeids 1050 li, baarschafft 9195 li, Pfenningzinß hauptgüter 57.038 li,
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlichen Eine becken behaußung bestehend in Vorder und Hinterhaus Hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der obern Langen Straß gelegen mit N° 111 bezeichnet einseit neben burger Pfod dem Spengler anderseit neben der bierbehausung zur Mühl und hi. auf eben dieselbe stosend, so demalen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden pro 6400 li, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 11. apr. 1771
behausung 6400 li, schulden 26.609 li, summa summarum 105.329 livres – Schulden 15.417 li, Deducendo 89.912 livres
Eheberedung, den 15. nov. 1745, Not. Johann Philipp Lichtenberger
Copia des Letzten willens
(Documenta) General Abrechnung
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 22. Prairial 5 als dem Schluß meiner abgelegten Ersten Rechnung bis den – Jahrs gethanen Einnahm und Ausgab
Einnahm Gelds Ane Haußzinnßen in die theilbare Mass gehörig
Item den 20. junÿ 1797 zalte Hipolitus Schmid der beck den pro quartali Mariä Verkündigung 1797 verfallenen lezten zins mit 32
Item Bozon den von Quartali Joh. Bapt: 1797 verfallenen Hauszins per rest 63
Item Bloy den von sothanes quartal schuldigen lezten Hauszins mit 50
Item Einnahm Gelds ane Hauszinsen seit Joh. Bapt: 1797 bis dahien 1798 woran der dißorts Wittib als Wittumsnieserin die eine hälfte und denen Erben die andere hälfte gehörig
Erstlichen den 20. sept. 1797 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali Michaelis 1797 verfallenen ersten Hauszins 57
Item den 28 dito bürger Sadoul den vor sothanen quartali verfallenen ersten Hauszins mit 75
Item burger Knoderer deßgleichen mit 150
Item den 26. dec. zalte die Wittib Froÿdevaux pro quartali Weihnachten 9 verfallenen Hauszins 75
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item den 26. mart. 1798 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali MV 98 verfallenen Hauszins mit 5
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item de 15. junÿ zalte bürger Sadoul den pro quartali Joh. Bapt: 1798 verfallenen Hauszins mit 86
Item die Wittib Froidevaux deßgleichen mit 75
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 25 fructidor 3 bis den 22. Prairial 5 gethanen Einnahm und Ausgab – Einnahm in klingendem Geld
Erstlich den 30. sept. 1795 zahlte Johannes Schnäbel ane Hauszins pro quartali Michaelis 1795, 18
Item Frau Meÿerin Wittib auch derhalben 15
Item Dattler Maurer auch der ursachen ane restienden 7
Item Pflaumen der Schneider ebenfalls derwegen verglichenermaßen 4
Item bringe hier von hipolitus Schmidt dem beck pro quartali Michaelis 24
Alle 5 Locataires in dem beckenhaus in der Langstras
Item den 8. nov. zalte Frau Claus wittib ane Hauszins zum voraus mit 65
Item den 28. dec. zalte Bloy den pro quartali Weihnachten 95 stipulirten Hauszins mit 50
Item zahlte Johannes Schnäbel pro quartali Weihnachten 94 den Hauszins mit 18
Item Dattler der Maurer auch derhalb 12
Item Pflaul der Schneider den rest mit 7 Ii
Fr Meÿer wittib as dieserwegen 15
Item Hipolitus Schmidt der beck auch pro quartali convenirtenaßen à 5 die woche für 13 wochen
Item den 29. mart. Fr. Claus Wittib den pro quartali Annunciationis Mariæ 1796 verfallenen Hauszins mit 65 (usw.)
(Joint Expédition sur parchemin de l’acte à la Chambre des Contrats 1771 f° 188-a)
Enregistrement, acp 38 F° 66 du 18 fri 4

Transaction relative au paiement de la maison adjugée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher

1798 (14 prairial 6), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 183
die bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebene Wittib, unter assistentz des bürgers Johannes Bauer handelsmann ihres Tochtermanns, anzeigend wie das ihro die in ihres Ehemanns Verlaßenschaffts gehörige und deßen hinterlaßenen Kindern und Erben als ohnverändert zuständige Gerbbehausung samt Zugehörden allhier in der Spitzen Gaß gelegen mit N° 5 bezeichnet in offentlicher freiwilliger Versteigerung zufolg des von dem Friedens richter hiesiger Gemeine dritten Gerichts bezircks unterm 23. Ventose jüngst darüber dressirten und den 16. Germinal daraufhin bei alhiesigem Civil-Gericht confirmirten steigerungs procès verbals für die summ von 30.300 Livres eigenthümlich adjudicirt und überlaßen worden seÿe, unter der stipulirten bedingung Ihro sothane behausung innerhalb zwei Monaten von der lezten handlung angerechnet Vor mir Notario ordnungs mäßig zuschreiben zu laßen, deme zufolg habe sie Comparentin auch die samtliche Erbs-Intersesenten auf heutigen tag anhero berufen umb bemelter bedingung genüge zu leisten und denen selben die ihnen dermalen von besagtem steigschilling zukommende unverfangene hälfte der 15.150 Livres und dem Kammer’schen und Schäffer’schen Stämm auch die an der mit widum Verfangenen hälfte participirend 5454 Livres, so Sie Craft des den 25. prairial 5. getroffenen vertrags an diesen beeden Stämmen besonders zugesagt, zu bezahlen, die Ihro Comparenten mit lebenlänglichen widum verfangene übrige hälfte hiengegen an den Jolderer’schen, Carl Röderer’schen und Bauer’schen Stammtheilen wie auch der Legatarien als erste Hÿpotheck auf sothane behausung unterpfandlich stehen zu laßen offeriret, Angesehen aber einige mit Erben als Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier Wittib, ferner Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau und bürger Frantz Heinrich Mürdel Metzger daselbst Mandatario nomine erstgedachter Röderer’schen Eheleuthe erziehlter Kinder berührte zalung refusirt, als sähe sie Comparentin sich genöthiget die denen selben pro rata davon zukommende summen zusammen anlangend 6211 Livres zu ziel und End rechnet zu deponiren
enregistré 15 pr. 6

Les enchères sont transcrites au bureau des hypothèques

1798 (16 germinal 6), Tribunal Civil et Juge de paix du I° arr. (dans Strasbourg 10 (8), Not. Heus)
Le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin a rendu le Jugement suivant, Cejourd’hui 14 pluviose 6 année, en exécution du jugement rendu par le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin le 27 nivose dernier, Nous Jean Michel Remond juge de paix du troisième arrondissement de la commune de Strasbourg allions procéder à la première enchère
de la maison dépendante de la succession de de feu Jean Christmann Roederer tanneur à Strasbourg sis rüe des dentelles N° 5 dont la vente est ordonnée par ledit jugement (…) Sur quoi le Citoien Jean Frédéric Charles Roederer a fait la mise de 24.000
Cejourd’hui 21 pluviose 6, deuxième enchère, 25.000 au cit. Jean Godefroy Schæffer
Cejourd’hui 28 pluviose 6, troisième enchère, 25.100 Cit. Jean henry Knoderer junior
Cejourd’hui 1. ventose 6, surmise de 26.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 8. ventose 6, quatrième enchère, 30.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 23. ventose 6, cinquième enchère, 30.300 Livres Cit Jean Georges Starck
Cejourd’hui 13. germinal 6, adjugée à sa commandante Cit. Dorothée veuve Roederer née Karcher
le Tribunal a confirmé les dittes enchères, le 16 germinal 6

Acte qui confirme l’adjudication passée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher

1799 (7 ventose 7), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 224, 12
Philipp Jacob Kammerer Senior Seiler Mandatario nomine Philipp Jacob Kammerer Rittmeisters unter dem achten Regiment Hussard, Ferner Frau Susanna Maria geb. Kammerer weiland bürgers Abraham Jund geweßten Gastgebers dahier hinterbliebene Wittib unter assistentz erstgedacht ihres Vaters, weiter Frau Margaretha Salome geb. Kammerer Johann Philipp Schuler des Vöchhändlers Ehefrau, Item Christmann Heinrich Kammerer Caffésieder, Item Frau Maria Dorothea geb. Kammerer Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau, ferner Johann Daniel Kammerer Seiler, weiter Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier hinterlassene Wittib unter assistentz Johann Gottfried Schäffer ihres Schwagers, Item Frau Catharina Margaretha geb. Röderer Johann Gottfried Schäffer Seidenhändlers Ehefrau, Item Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau, Item Frau Margaretha Dorothea geb. Röderer Johannes Bauer Handelsmanns Ehefrau, weiter Frantz Heinrich Mürdel Metzger Curatorio nomine Johann Friedrich Carl Röderer leedigen Handelsmanns, Jungfer Maria Magdalena Röderer und Jungfer Friderica Carolina Röderer, So dann Johann Friedrich Clady zuckerbecker curatorio nomine Johann Daniel Baldner, Jungfer Margaretha Dorothea Bauer, Johannes Bauer, Johann Christmann Bauer und Johanna Christina Bauer, samtliche bürger allhier zu Straßburg, in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Christmann Röderer Rothgerbers ihres geweßten respectivé Vater und großvaters Verlaßenschafft, zufolg des Haußverkauf bei alhiesigem Civil: Gericht unterm 27. nivose 6 ergangenen Urtels
der bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland obbemelten bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebenen wittib, daß von dem durch gedachten civil: Gericht dazu inspecie ernannten Friedensrichter hiesiger Gemeinde dritten Gerichts bezircks, Crafft seines unterm 23. Ventose 6 darüber dressirten und den 16. ejusdem confirmirten Steigerungs Procès verbals
Eine behausung bestehend in Vorder: und hinter: Hauß, nebens gebäu, Hof, Bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet, einseit neben der tränck bei dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich hiesiger Gemeinde wegen der Landvest 2 Livres 8 sols und vom thulen des s.v. Cloacs so in das nebens Gäßlein gehet einen Livre 10 sols ane bodenzinß – als ein ererbtes vätter enregistré 16 ventose 7

Dorothée Karcher meurt en 1800 en délaissant deux filles. L’actif de la succession s’élève à 22 125 francs, le passif à 21 239 francs.

1800 (22 frimaire 9), Strasbourg 10 (15), Not. Zimmer n° 189, 618
Inventarium über weÿl. bürgerin Dorothea Röderer geb. Karcher auch weÿl. bürgers Johann Christmann Röderer gewesten Rothgerers hinterbliebenen Wittib Verlaßenschafft, nach ihrem den 9. frimaire jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit eingangs gemelt ihrem Ehemann erzeugt und ab intestato zu ihren Erben Verlassen wie folgt als 1. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des burgers Johann Frantz Carl Röderer vormaligen Kunstfärbers Ehegattin und 2. Frau Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johann Bauer handelsmanns Ehegattin

in der ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichneten Sterbbehausung
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung bestehend in Vorder und hinter: hauß nebens: Gebäu hoff bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter den Amlungmacher und hinten auf die Preusch, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 fr 40 c und von dem thulen des S.V. Cloacs so in das Nebens gäßlein gehet 1 Frk. 50 cent. auf den 20 brumaire an ane bodenzinß – gewürdiget vor 17.000 francken, darüber besagt ein vor Notarium Heus errichteter Kaufbrieff de dato 7 vent 7. Jahrs und ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. dec. 1745
hausrath 780 fr, Gold und Silbergeschirr 484 fr, Pfenningzinß hauptgüter 2100 fr, behausung 17.000 fr, Schulden 1759 fr, Summa summarum 22.125 fr – Schulden 21.239 fr, Deducendo 886 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 f° 98 du 23 frimaire 9

Marie Madeleine Rœderer femme de Jean Frédéric Charles Rœderer rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire

1804 (21 messidor 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 20, n° 105
Justice de Paix du troisième arrondissement, le 19 vend. 10
Extrait des registres de la Justice de Paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg.Ce jour 8 thermidor an 9 Par devant nous Jean Michel Stibeck assesseur faisant les fonctions de juge de paix du troisième arrondissement ledit juge de paix nommé en cette partie par le jugement rendu par le Tribunal Civil le 7 messidor dernier, sont comparus Cit. Jean Bauer comme poursuivant les droits de Marguerite Dorothée Roederer son épouse et le Cit. Jean Frédéric Charles Roederer comme poursuivant les droits de Marie Madeleine Roederer celles héritières chacune pour moitié de feue la veuve Roederer leur mère
à Frédéric Charles Roederer et son épouse Marie Madeleine Roederer
adjudication de la maison sise en cette ville rue de la dentelles N° 5, d’un côté le Cit. Peter amidonnier d’autre une petite ruelle conduisant à la riviere – le 18 thermidor 9, le 2 thermidor criée 4000 francs – le 8 fructidor, 17 fructidor, 27 fructidor, 19 vendémiaire 10 – pour 31.000 francs

Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Frédéric Roggenbach

1807 (22.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Not. Bossenius n° 352, 3303
Inventaire de la succession de Georges Frédéric Roggenbach Père ci devant aubergiste a l’enseigne de l’ours noir, décédé le 16 courant – à la requête de Georges Frédéric Roggenbach Propriétaire héritier unique et universel de son père veuf de Marie Pfeiler
dans une maison rue des dentelles N° 5 appartenante aux héritiers du Sr Roederer tanneur dernier domicile du défunt dont il habitoit une partie du troisième étage
mobilier 513, 242, 340 fr, numéraire 79 fr
Enregistrement, acp 103 F° 4 du 23.6.

Inventaire dressé après la mort du locataire Joseph Magaty

1808 (17.9.), Strasbourg 14 (38), Not. Lex n° 2819
Inventaire de la succession de Joseph Magaty, capitaine retiré décédé le 11 courant – à la requête de 1. Pierre Magaty domicilié à Lucarno en Suisse négociant, 2. M Chrétien Geofroi Bossenius notaire impérial pour représenter Jean Marie Magaty lieutenant au premier regiment suisse absent, héritiers de leur père
dans la demeure du Sr Flaxland rue des Dentelles n° 5
mobilier 643 fr, passif 664 fr
Enregistrement, acp 108 F° 26 du 24.9.

Inventaire dressé après la mort du locataire Philippe Jacques Biskamm

1810 (20.3.), Strasbourg 5 (30), Not. F. Grimmer n° 6187
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille décédé le 22 janvier dernier – à la requête de 1. Catherine Marguerite Gros veuve de Georges Frédéric Groh passementier, 2. Marie Barbe Gros veuve de Jean Frédéric Mangel Gautier, 3. Jean Georges Gros farinier, ces trois enfants de Jean Jacques Gros et Catherine Marguerite Bollenbach, frère de la mère du défunt, 4. Chrétien Gros crieur et 5. Frédérique Gros femme de Jean Philippe Kress marchand d’amadou les deux derniers enfants de Jean Daniel Gros aussi frère de la mère du défunt

dans une chambre au premier étage donnant sur la rivière dans une maison n° 5 rue des Dentelles en cette ville appartenant aux héritiers Roederer
meubles 445 fr, numéraire 69 fr, créances 700 fr, total 1466 fr, passif 154 fr, déduction faite 1312 fr
(Joint à la vente des meubles n° 6198 du 24 mars) ce jourd’hui 4 février 1808 a été convenu entre Sr Jean André Barthel Imprimeur et De Catherine Wilhelmine Barthel veuve Giesmann demeurant à la rue des dentelles n° 5 d une part et
Philippe Jacques Biskamm sergent de patrouille en cette ville scavoir
1. louent au Sr Biskamm une chambre avec une alcove garnie d’un rideau vert faisant partie du logement qu’ils occupent en la maison rue des Dentelles n° 5 au premier étage donnant sur la rivière pour 60 fr, 2. il ne pourra être fait de dénonciation au Sr Biskamm aussi longtemps que le Sr Barthel et la veuve Giesmann resteront locataires de leur logement actuel (non enregistré)
Extrait des registres des actes de decès de la commune d’Erstroff département de la Moselle arrondissement de Sarrguemines canton de Grostenquin – Elisabeth Biskam épouse de défunt Gaspard Zouter est mort hier 16 thermidor 5 à l’âge de 51 ans
Le 22 mai 1793 a comparu Elisabeth Bisskamm veuve de Jean Gaspard Soutter que Jean Gaspard Soutter est mort aujourd’hui agé de 75 ans
Extrait des registres de bapteme d’Erstroff, Marie Gerdrude fille de Jean Gaspard Souttre officier retiré Chevalier de St Louis et Catherine Elisabeth Biskamer le 9 septembre 1782
certifie qu’il existe un seul enfant de Jean Gaspard Soutter et Elisabeth Bisskamm, Marie Gerdude Soutter actuellement en mariage avec Nicolas Houpert cultivateur à Erstroff, le 24 juin 1810
Extrait, St Marcum Urbis Argent. 9 Septembris 1771 Maria Elisabetha illegitima heri nata Johannis Caspari Sutter ex ansbach in superiori alsatia oriundi magistri vigiliarum legionis equestris Royal allemand nuncupatæ et Catharina Elisabetha Bisskamin argentin. soluta [in margine :] décédée le 2 septembre 1786 a Erstroff en Lorraine allemande
Vorweiser in deßen Junfger Catharina Elisabetha Bißkamin weÿl. Johann Jacob Bißkams gewesten hänfers und burgers alhier und auch weÿl. Catharina Margaretha geb. Großin hinterlassenen eheliche tochter ist der evangelischer religion (…) hat sich in der Evangelischen Kirch zu denen Predigeren beÿ dem offentlichen Gottesdienst (…) eingefunden, Straßburg d. 1 Juni 1776
Enregistrement, acp 114 F° 90-v du 28.3.

Marie Madeleine Rœderer meurt en 1823. Deux de ses enfants rachètent les parts de la maison.

1824 (12.8.), Strasbourg 13 (40), Me Bremsinger n° 3228
Cahier des charges n° 3170 – Adjudication définitive – 1. Marie Madeleine Roederer, fille majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer épouse de Philippe Louis Flaxland, négociant, 4. Jean Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, de la succession de Madeleine Roederer leur mère veuve de Jean Frédéric Charles Roederer teinturier royal du haut grand et bon teint – suivant jugement du Tribunal civil du 28 avril dernier, procéder à la licitation amiable
à Frédéric Charles Roederer l’un d’eux pour moitié tant pour lui que pour sa sœur Marie Madeleine Roederer – 25.000 francs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant et de derrière, bâtiments latéraux avec une cour, un puits, une buanderie, aisances, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté ci devant Michel Peter fabricant d’amadou modo Henri Knoderer tanneur, de l’autre l’ abreuvoir ou une petite ruelle, derrière la rivière d’Ill – Etablissement de la propriété, suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823 la veuve Roederer a acquis par licitation et déclaration de command par devant le juge au troisième arrondissement de la ville de Strasbourg au commencement du 8 thermidor 9 (27 juillet 1801) clos le 18 vendemiaire 10 (11 octobre) suivant transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105 provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur – Marie Madeleine Roederer et Marie Dorothée Roederer femme Bauer étaient seules et uniques héritières suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, adjugé par procès verbal de licitation précité pour 31.000 frands
n° 3197 du 15 juillet exposé à 18.000 frands
Enregistrement, acp 169 F° 124 du 20.8.

François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer vendent par adjudication la maison à Jean Henri Knoderer, propriétaire de la maison voisine

1827 (18.9.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4434
Adjudication définitive et Déclaration de command n° 4435 du 19 septembre – Cahier des charges du 24 mars n° 4224 – Marie Madeleine Roederer, célibataire majeure sans profession, et François Charles Roederer, propriétaire
à Jean Jacques Stotz, architecte, pour Jean Henri Knoderer, fabricant de cuirs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant, de derrière et latéraux avec cour, puits, buanderie, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté Henri Knoderer tanneur, d’autre une ruelle servant d’abreuvoir, derrière la rivière de l’Ill – Etablissement de la propriété, de la succession de Marie Madeleine Roederer décédée veuve de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier, échut à Marie Madeleine Roederer, François Charles Roederer et Frédérique Caroline Roederer femme de Philippe Louis Flaxland, négociant, et Jean Léonard Roederer, tanneur à Wasselonne, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823, et licitation par jugement du tribunal civil de première instance le 28 avril 1824 aux susdits Marie Madeleine et François Charles, procès verbal dressé par M° Bremsinger le 10 juin 1824 – à la veuve Roederer née Roederer par procès verbal de licitation et déclaration de command devant le juge de paix du troisième arrondissement en date au commencement du 8 thermidor 11 (27 juillet 1801) clos le 19 vendémiaire 10 (11 octobre 1801) transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105, provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur, dont la défunte Marie Madeleine Roederer veuve Roederer et Marie Dorothée Roederer veuve Bauer étaient seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, Dorothée Karcher veuve Roederer avait acquis l’immeuble précité par acte reçu Heuss notaire en cette ville le 7 ventose 7 (25 février 1799)
adjudication préparatoire du 20 juin n° 4326. les comparants ont choisi et nommé pour expert Jean Chrétien Arnold, n° 4531 du 17.7., estimé la maison à 18.000 fr
adjudication du 16 août n° 4387 (Frédéric Charles Roederer pour 8050 fr) – 24.400 fr
Enregistrement, acp 185 F° 130 du 19.9.



12, rue des Dentelles (ancien n° 4)


Rue des Dentelles n° 12 – VII 64 (Blondel), P 960 puis section 52 parcelle 6 (cadastre)

Reconstruite par le tanneur Jean Henri Knoderer (v. 1835)

Dentelles 12 (août 2015)Dentelles 12, Ill (juillet 2015)
Façade rue des Dentelles (août 2015). L’ancien n° 4 se trouvait à l’emplacement de la porte cochère
Façades sur l’Ill (septembre 2007). L’ancien n° 4 correspondait au deuxième bâtiment à pan de bois, peint en blanc, à deux travées et quatre étages.

L’actuel 12, rue des Dentelles résulte de la réunion de trois propriétés dans les années 1830 : celle à l’angle de l’impasse (ancien n° 5, plan Blondel VII 65), la suivante plus étroite (ancien n° 4, plan Blondel VII 64) qui avaient été réunies un temps par Benjamin Büry en 1724 et celle constituée des anciens n° 2 et 3 (plan Blondel VII 63). La maison du milieu (VII 64) comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une cour. Elle sert de tannerie avant d’appartenir au maître maçon Jean Steitz (1745-1780) et à l’amidonnier Jean Michel Peter (1780-1819). Elle retrouve sa destination de tannerie quand Henri Knoderer l’achète en 1824 en la réunissant aux anciens numéros 2 et 3 dont il est déjà propriétaire.

129 Elévations (h)-i-a129 Elévations a-f
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 129, façades sur rue et sur rivière

L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations du plan relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (i) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres irrégulièrement réparties à chacun des deux étages. Les corbeaux au-dessus du rez-de-chaussée marquent l’encorbellement. D’après la description de 1824, le bâtiment comprend, au rez-de-chaussée, un moulin à écorce et un escalier, au premier étage une cage d’escalier, une cuisine et une chambre, au second étage une cage d’escalier et trois chambres puis deux greniers. La façade sur la rivière se trouve à droite du repère (b). Ce bâtiment a un rez-de-chaussée, une cage d’escalier et une buanderie, au premier étage une cage d’escalier et une chambre, au second étage une cage d’escalier et deux chambres, par dessus un comble à deux greniers. La cour B représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la façade avant (5-6) du bâtiment arrière vers l’Ill. L’ouest de la cour est un mur aveugle (1-6) de la maison voisine, l’est comprend un édicule (2-3-4) puis un autre mur aveugle (4-5).

129 Cour BDentelles n° 12 Garage 1952 (684 W 175)
Cour B
Garage construit en 1952, dossier de la Police du Bâtiment)

Le rapport d’experts dressé en 1847 stipule que l’ancienne maison n° 4 a été démolie et reconstruite, elle a alors une entrée cochère, un premier étage et deux ateliers, la façade qui comporte un fronton est partie en pierre de taille, partie en briques. La reconstruction doit avoir suivi de peu la réunion des différentes propriétés en une seule dans les années 1830, avant l’ouverture du cadastre. Les maisons réunies sous le n° 12 sont de nouveau transformées en 1864 en en portant le revenu de 720 à 950 francs. Les anciens bâtiments arrière qui donnent vers la rivière sont conservés. En comparant les dessins de 1830 et l’état actuel, on constate que le bâtiment de l’ancien n° 4 a été refait et surélevé de deux étages supplémentaires. A la fin du XIX° siècle, l’ancienne tannerie est convertie en habitations et abrite quelques ateliers (menuiserie, confection). On aménage un garage en 1952 dans une dépendance sur la droite de la cour en entrant.


Partie est de la cour (septembre 2017)
Bâtiment sud (1941, photographie Spehner, AMS 1 Fi 88 et 1 Fi 94 n° 127)

juillet 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Matthias Scholl, teinturier, et (1594) Sybille Stephan – luthériens
1628 v Jean Andres, passementier, et Apollonie Büchel – luthériens
1639 adj Jean Georges Marbach, préposé aux lods et ventes, et (1608) Anne Bittlinger – luthériens
1648 v Martin Bratfisch, tanneur, et (1648) Marie Mœssner, remariée (1679) avec le batelier Daniel Rues – luthériens
1691 v Pierre Rumpler, tanneur, et (v. 1686) Ursule Dürr – catholiques
1695 v Jean Frédéric Griesbach, tanneur, et (1694) Marie Salomé Rieger – luthériens
1724 v Benjamin Büry, tanneur et aubergiste à Wasselonne, et (1690) Anne Schumacher – réformés
1735 h Joseph Pasquay, marchand, et (1733) Anne Marie Bury – réformés
1745 v Jean Steitz, maître maçon, et (1740) Marie Dorothée Fuchs puis (1745) Anne Marguerite Eckert – luthériens
Paul Stæhling, maître maçon, et (1750) Anne Marguerite Eckert veuve de Jean Steitz – luthériens
1780 v Jean Michel Peter, boulanger puis amidonnier, et (1749) Marie Catherine Huber – luthériens
1795 h Jean Michel Peter, amidonnier, et (1783) Marguerite Salomé Steitz, puis (1800) Marie Madeleine Schmidt et (1815) Marie Catherine Geist veuve de l’amidonnier Abraham Reffolt – luthériens
1819 v Georges Michel Gruber, maçon, et (1800) Catherine Elisabeth Redslob puis (1808) Marguerite Salomé Ottmann
1824 v Jean Henri Knoderer, tanneur, et (1818) Marie Salomé Eckert
1848 h Chrétien Charles Knoderer, fabricant de cuirs, et (1848) Sophie Caroline Kolb
1920 h Charles Lucien Knoderer, directeur de fabrique

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1712, 1 100 livres en 1746. La valeur vénale de la maison est d’environ 700 livres en 1691 et 1695, d’environ 1 075 livres strasbourgeoises en 1724, 1745 et 1780.

(1765, Liste Blondel) VII 64, Paul Stelin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stähling Wittib, 3 toises, 0 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 960, Knoderer, Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 8,5 ares (puis) Knoderer Jean Henri négociant

Locations

1728, Jean Urbain Augst, pèlerin et ancien aubergiste, et Barbe Lobstein

1790, Préposés aux affaires foncières (VII 1424)
Michel Peter argue que sa risberme est en arrière de celle de ses voisins pour éviter de produire un devis de travaux

(f° 33.) Dienstags den 20° Julii 1790. Landvesten an den Häußern unterhalb den Mühlen. H. Käßhammer. Idem Michael Peter – Zufolg Erkanntnus vom 13.ten hujus producirt H Johannes Käßhammer der Schreiner wegen der vor seiner behausung Zumachenden Landvest ebenfalls Plan und devis estimatif auf 1052. lb 9 s sich belaufend. Erk. ad acta.
H. Werckmeister Kaltner berichtet, daß Michael Peter der Amlungmacher pt° des Landvestes sich declarirt, daß da sein hauß mitten unter den andern stehet, und die beide anstoßende häußer dem selben viel vorstehen, alßo auch nicht soviel schaden leidet, er nicht nöthig habe einen plan und devis wegen seiner Landvest verfertigen Zu laßen er sich also mit allem begnügen was desfalls verordnet werden solte. Erkannt, Verzeichnus.

Description de la maison

  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, une cave solivée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1824 Description
  • 1847 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

N° / ancien N° : 7 / 4
Peter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 2

Knoderer Jean Henri, Négociant

P 960, tannerie, M.on et Cour, sol, rue des Dentelles 2
Contenance : 8,50
Revenu total : 4,42
Folio de provenance :
Folio de destination : avec 961
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 3

Knoderer, Jean Henri, Négociant
1856 Knoderer, Chrétien Charles

P 960, sol, rue des Dentelles 2
Contenance : 8,50 puis 13,50
Revenu total : 4,42
Folio de provenance :
Folio de destination : avec 961
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 435 case 2

Knoderer Chrétien Charles

P 961, maison, sol, Rue des dentelles 12
Contenance : 5
Revenu total : 727,02 (720 et 7,02)
Folio de provenance : (270)
Folio de destination : 435, aug. de C.on
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 160 / 128
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16

P 961, maison
Contenance : 5
Revenu total : 957,02 (950 et 7,02)
Folio de provenance : 435, aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 185 / 148
fenêtres du 3° et au-dessus : 32 / 28

Année 1867, Augmentations – Knoderer Chrétien f° 435, P 961, Maison, revenu 950, Aug.on de C.on, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Knoderer Ch. Charles f° 435, P 961, Maison, revenu 720, Aug.on de C.on, supp. en 1867

Cadastre allemand, registre 32 p. 67 case 9

Parcelle, section 6, n° 52 – autrefois P 960, 961
Canton : Große Spitzengasse Hs. N° 12 – Rue des Dentelles
Désignation : Hf, Whs. u. N.G.
Contenance : 12,52
Revenu : 7500 – 9500
Remarques :

(Propriétaire), compte 670
Knoderer Christ. Karl Wwe
1920 Knoderer Karl Lucien Fabrikdirektor
(2412)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles (p. 374)
(maison n°) 4

Pr. Peter, J. Michel, Amidonnier – Lanterne
loc. Peter, J. Michel, fils, amidon. – Lanterne
loc. Bach, Mathieu, blanchisseur – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Spitzengasse (Seite 167)

(Haus Nr.) 12
Hockenjos, Bremser. 0
Hockenjos, Pförtn. 0
Brandt, Wwe. 1
Brucker, Büglerin. 1
Burger,Schlosser. 1
Gaertner, Reisender. 1
Gommengenger, Gasanzünder. 1
Hefele, Tagner. 1
Horsch, Tagner. 1
Speicher, Tagner .1
Voltz, Rentnerin. 1
Gantzer, Pensionär. 2
Heidmann, Näherin. 2
Hinterkopf, Tagner. 2
Jörg, Wwe. 2
Siegel, Maurerm. 2
Bach, Ladendiener. 3
Gassmann, Strassb.-Sch. 3
Gohde, Schneider. 3
Schmitt, Tagnerin. 3
Lehmann, Tagner. 3
Wurtz, Tagnerin. 3
Dannwolf, Warenlager. H 0
Lutz, Schreinerwerkst. H 0
Bergner, Wwe. H 1
Betsaal d. ev. Gemeinde. H 1
Brill, Büglerin. H 1
Gantzer, Tagnerin. H 1
Kretz, Oktroibeamter. H 1
Schünemann, Kanzlei-Sekretät. H 1
Strohmeyer, Wwe. H 1
Klein, Tagnerin. H 2
Stephan, Schriftsetzer. H 2
Voltz, Schuhmacherm. H 2
Voltzenlogel, Schneider. H 2
Voltzenlogel, Schaffner. H 2
Krügell, Kommis. H 2
Ackermann, Schneidermeister. H 3
Hockenjos, Briefträger. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 175)

Rue des Dentelles 12 (I) 1876-1983

Le préfet autorise en 1876 à rétablir la clôture qui a été supprimée quelques années auparavant à l’entrée de la ruelle (impasse des Dentelles) entre les numéros 1 et 12.
Le propriétaire transforme en 1879 un soupirail en porte de cave, remplace en 1885 un pilier aux mansardes des façades sur la rivière, refait les cheminées en 1903. Le nouveau propriétaire Camille Spagna fait aménager un garage dans une dépendance en 1952. Les ravalements sont souvent évoqués, d’autant que les façades sont visibles non seulement vers la rue et vers la rivière mais aussi en partie des deux autres côtés.
L’ancienne tannerie convertie en maison d’habitation abrite un atelier de menuisier (Leclerc, 1895 puis Philippe Lutz, 1900), un commerce d’eau minérale (Jacques Schreiner, 1891), un atelier de confection dans les bâtiments arrière (Auguste Kœnig, 1906). Après 1945 on trouve un détaillant de tissu (Aux Coupons de Roubaix, 1946), des ébénistes (Balboni et Godard, 1973), un antiquaire (Chenkier, 1978).

Sommaire
  • 1873 – Le maire déclare que la porte qui fermait le passage entre les n° 12 et 10 a été supprimée lors de travaux municipaux et qu’elle est rétablie pour éviter qu’on y dépose des immondices. Il fait remarquer que la ruelle sert à l’écoulement des eaux provenant de la maison Knoderer et de ses latrines et demande à la préfecture de prendre des mesures
    1874-1876 – Rapport de la mairie sur les ruelles qui mènent de la rue à la rivière. Rapport du préfet au même sujet, l’inspecteur des Ponts et Chaussées déclare qu’une porte fermait la ruelle en 1870 et était entretenue par la Ville et qu’elle a été ensuite supprimée pour permettre à l’éclusier (écluse 86-bis) de passer, il estime souhaitable de rétablir la porte – Lettre du préfet qui autorise de fermer la ruelle par une porte après que la partie du Fossé des Tanneurs entre la Grand rue et le Bain-aux-Plantes a été aménagée pour la circulation et qu’un quai a été établi jusqu’à l’écluse 86-bis
  • 1879 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du propriétaire Stromeyer l’autorisation de transformer un soupirail en porte de cave – Croquis – Rapport de l’inspecteur voyer, accord
  • 1884 – La Ville demande au propriétaire 1) de paver ses cours en assurant une inclinaison qui permette aux eaux de s’écouler au lieu de former des flaques, 2) de couvrir la fosse à fumier
    1884 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, la veuve Lina Knoderer domiciliée à Illkirch, de poser un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances – Travaux terminés, octobre 1884
  • 1885 – Le maçon Emile Widmann demande l’autorisation de remplacer un pilier pourri aux mansardes (façade vers l’Ill) et de réparer le crépi – Autorisation de remplacer un pilier à l’étage sous combles de la maison arrière – Travaux terminés, novembre 1885 – Plan
  • 1886 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade vers l’Ill – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1895 – La Police du Bâtiment qui constate que l’installation de chauffage dans l’atelier du menuisier Leclerc est défectueuse écrit au propriétaire – Travaux terminés, mars 1896
  • 1891 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Jacques Schreiner demande l’autorisation d’exploiter un commerce d’eau minérale. La Police du Bâtiment estime que la cave à solives en bois est inadaptée à conserver des bouteilles d’acide carbonique et propose des aménagements
  • 1895 – Dossier suite au courrier de la préfecture. Un entrepôt de marchandises au premier étage du bâtiment arrière ne sera autorisé qu’à certaines conditions (renforcer le plafond, paver la cour, éclairer l’entrée)
  • 1896 (avril) – Dossier suite au courrier de la préfecture. Vérification des frais de pavage à l’entrée et dans la cour du 12, Grande rue des Dentelles
    1896 (juillet) – Dossier à la préfecture. Fosse destinée à entreposer de l’acide carbonique
  • 1896 (août) – Lina Knoderer demande l’autorisation de réparer le crépi de la façade sur rue – Autorisation – Travaux terminés, octobre
    1896 (décembre) – Même demande par le maître maçon Matter (9, rue des Lentilles), Autorisation – Travaux terminés, janvier 1897
    1894 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade vers la rue, vers l’Ill et vers la ruelle – La propriétaire demande un délai, puis un deuxième pour cause de maladie – La Police du Bâtiment fait remarquer que les façades sont très sales. Le maire refuse de prolonger une nouvelle fois le délai, mai 1897 – Le pignon gauche est ravalé, novembre 1897
  • 1895 – Le maire demande à la propriétaire de se conformer au nouveau règlement en supprimant les volets de six soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – La propriétaire répond en 1898 qu’elle estime la dépense inutile puisque les volets sont toujours fermés- Travaux terminés, juin 1900
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier Philippe Lutz a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation, septembre 1901
    1902 – Il déclare avoir retiré l’enseigne
  • 1903 – L’entrepreneur de construction Philippe Holzmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 12, rue des Dentelles. L’occupation n’est pas soumise à des droits puisqu’il s’agit de travaux municipaux
  • 1902 – Dossier suite au courrier de la Division III qui relève des défauts dans l’aménagement intérieur (les cheminées ne sont pas assez nombreuses, l’atelier de menuiserie ne correspond pas au règlement)
    1903 – L’architecte Illinger (51, rue du Faubourg de Pierre) transmet des dessins des nouvelles cheminées au maçon Xavier Matter (9, rue des Lentilles) – Autorisation délivrée en avril 1903, les travaux commencent en juin et se terminent en juillet – Dessin
    1903 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que les travaux dans l’atelier de menuiserie ne sont pas faits. Octobre, le plâtrier Rabold (19, rue des Bateliers) couvre de plâtre les plafonds de l’atelier Lutz. Les poutres ne sont cependant pas encore recouvertes. Le portier Ferdinand Hockenjos fait suivre le courrier chez Knoderer à Bar-le-Duc en France – Le plâtrier Rabold déclare se charger des travaux, terminés en juin 1904
    1904 – La Police du Bâtiment demande de recouvrir la fosse d’aisances – Travaux terminés, décembre
  • 1905 – Le peintre en bâtiment Eugène Ferbach demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation, prolongation
  • 1902 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Knoderer de ravaler la façade. Elle objecte que le dernier ravalement remonte à seulement sept ans et qu’elle a déjà eu beaucoup de frais pendant l’année – La Police du Bâtiment accorde un délai puis un deuxième. Croquis des quatre façades à ravaler, vers la rue, vers la rivière, vers la ruelle et vers le n° 14 à un étage alors que le n° 12 a trois étages – Le fils de la propriétaire Charles Knoderer qui habite Bar-le-Duc intervient en arguant que les canalisations ont occasionné des frais importants et que les façades ne sont pas en très mauvais état – La Police du Bâtiment accorde d’autres prolongations – Le peintre Ferbach se charge des travaux, la façade sur rue a été ravalée, août 1908
  • 1906 – Auguste Kœnig qui transfère l’atelier de confection pour dames du 39, route de Cronenbourg (faubourg de Saverne) au 12, Grande rue des Dentelles demande l’autorisation d’aménager les locaux – Autorisation, plan (bâtiment arrière vers la rivière)
  • 1907 – Le maître maçon Jean Siegel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1911 – Le service du logement expose les travaux que le Commission des logements demande d’exécuter à l’écurie suite à une plainte – La plainte n’a plus d’objet parce que l’écurie n’est plus en service
  • 1915 – Une poutre en planches est tombée au troisième étage. La maison appartient au Bureau du séquestre des biens appartenant à des Français – Travaux terminés, août
  • 1924 – Le peintre en bâtiment Louis Marx demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1902, propriétaire Mme Knoderer à Illkirch : Grande propriété, ancienne tannerie transformée en logements. La maison occupée par 42 familles comporte 7 cabinets d’aisance. Liste de travaux à exécuter en 14 points
    1904 – Les travaux intérieurs de raccord aux canalisations sont en cours
    Liste des locataires (34 familles, 107 individus)
    Tous les travaux demandés sont terminés, juillet 1906 – Nouvelle liste, 1911
    1911 – Le locataire Kretz se plaint de l’écurie et de la fosse à fumier
    1913 – Plainte concernant une caisse en bois posée dans la ruelle. Les propriétaires des maisons n° 10 et 12 doivent assurer la propreté de la ruelle
    1915 – Le propriétaire de l’atelier de couture fait brûler des déchets de tissu dans son fourneau, ce qui incommode le voisinage
    1915 – Liste de travaux à exécuter en 29 points
    1917 – Le locataire Kretz se plaint auprès de la Commission des logements militaires que le locataire Kœnig élève 40 lapins et une chèvre dans l’écurie
    1932 – Un locataire se plaint de son évier (propriétaire, Knoderer à Bar-le-Duc) – Travaux terminés, avril
  • 1932 – Marthe Knittel demande l’autorisation de poser une antenne de TSF entre les maisons 12 et 15 rue des Dentelles – Accord – 1939, l’antenne est retirée
  • 1940 – La famille Runtz se plaint de son logement trop sombre. La Police du Bâtiment se déclare incompétente
    Un autre locataire se plaint que la pluie entre dans sa cuisine. Propriétaire, veuve Charles Knoderer, rue Oberlin à Colmar. Gérant, Alfred Knopf, sur place – Travaux terminés, novembre
  • 1946 – A. Kunstle informe la Police du Bâtiment qu’il va poser une enseigne perpendiculaire Aux Coupons de Roubaix, Vente en détail, Draperies, lainages, confection, Entrée au fond de la cour à gauche – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles – L’enseigne est posée, octobre
  • 1949 – Marie Mathis (2, rue Escarpée) demande l’autorisation de poser une enseigne dessinée par l’architecte René Meyer (La Petite France, restaurant). La Police du Bâtiment oppose un refus parce que la pétitionnaire n’habite pas le bâtiment – La pétitionnaire demande une dérogation en arguant que la maison se trouve dans une situation particulière. La Commission des Beaux-Arts refuse d’accorder l’autorisation
  • 1952 – Le propriétaire Camille Spagna demande l’autorisation d’aménager un garage dans une dépendance de la cour en remplaçant des cloisons par des murs en brique – Autorisation
    Suivi des travaux exécutés par le pétitionnaire. On démolit l’ancienne construction et enlève les décombres, on coule les fondations en béton et élève les murs en briques cellulaires (septembre 1952). Le gros œuvre du rez-de-chaussée est achevé, la dalle du premier étage est posée (7 octobre). Le propriétaire fournit de nouveaux plans qui correspondent à la construction. Le premier étage est terminé (13 octobre). Les travaux sont achevés (décembre)
  • 1961 – Ravalement et réfection de la cage d’escalier. Rapport dressé pour la demande de subvention auprès du Fonds national d’amélioration de l’habitat (mars). Camille Spagna est autorisé à poser des échafaudages sur la voie publique (juin)
    La Police du Bâtiment met en demeure en juillet 1961 de mettre hors eau ses bâtiments après constat que la toiture est défectueuse. Les travaux du versant sur rue ont été immédiatement exécutés pour éviter que la rue soit trop longtemps encombrée par des échafaudages. Nouveau rapport de subvention. Travaux exécutés par Filippo Quattrone (9, rue de l’Oberelsau, Montagne-Verte) et la mise hors eau par l’entreprise Knobloch (7, rue du Bain-Finkwiller)
    Suivi des travaux. La façade sur rue est terminée, les façades sur cour sont en exécution (août). Les travaux sont terminés, septembre
  • 1961 – Rapport de feu de cheminée. La Police du Bâtiment demande de munir la cheminée d’une porte réglementaire – Travaux terminés, mars 1962
  • 1968 – Une locataire se plaint que ses fenêtres sont en mauvais état et que le propriétaire lui demande de faire faire les travaux. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que le propriétaire est disposé à faire faire les travaux
  • 1973 – Les ébénistes Balboni et Godard demandent l’autorisation de poser une enseigne. Arrêté de refus pour raisons esthétiques, l’architecte des Monuments historiques ayant émis un avis défavorable
  • 1978 – L’antiquaire Chenkier demande l’autorisation de poser deux enseignes peintes, Les Douves de la Petite France, antiquités du XVI° au XVIII° – Maquette annotée – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes après avis favorable de l’architecte des Monuments historiques
    1978 – Les ébénistes Balboni et Godard sont autorisés à modifier leur enseigne – Arrêté portant autorisation de pose d’enseignes après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1979 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade sur l’Ill. 1980, L’architecte des Bâtiments de France accorde une autorisation spéciale pour travaux qui ne ressortissent pas du permis de construire. La Ville autorise le propriétaire à poser des échafaudages sur la voie publique. Le propriétaire dépose une demande de subvention (16 % du montant total). Les travaux sont achevés, janvier 1982
    1982 – Nouvelle demande de subvention, façades sur cour et sur rivière. Autorisation de poser un échafaudage et une benne sur la voie publique. Les travaux sont terminés, septembre 1982. En partant du pont Saint-Martin, la première façade en pan de bois est ocre jaune, la deuxième en pan de bois est ocre rouge, la troisième plus étroite en pan de bois beige clair, la façade à grenier séchoir en pan de bois est beige clair.

Relevé d’actes

Le teinturier Mathias Scholl épouse en 1594 Sibylle, fille de Jean Stephan, tisserand à Arlon aux Pays-Bas. Les fiancés qui se sont charnellement connus avant la cérémonie ont manifesté leur repentir devant les administrateurs ecclésiastiques.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 12, n° 41)
1594. Matthis Scholl der Ferber, vnd Sybilla, Hannß Stephan deß Wullenwebers Zu Arle In Niderlandt, Nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag 17. Julÿ.
N.B. Diße 2 p.sonen haben sich für denn Kirchgang fleÿschlich Mit Einand. v.mischet: seind derhalb. ehe vnndt sie Eingesegnet word. fur die herren Kirchenpfleg. gestelt, Ihrer sünd. vnndt ärg.nuß halb. gestrafft, vndt hinfurtt solches dem *ch gir Mit Ernst abzuleinen, v.mahnet word: Welches sie auch angelopt vndt v.sprochen, vnndt daher Im früe gebett, vnndt ohne Krantz Zu Kirch gang. (i 12)

Mathias Scholl vend en 1624 à voisin Auguste Goll (ensuite n° 4) une bande de terrain de quatre pieds de large sur vingt-neuf pieds le long du bâtiment avant de l’acquéreur. Deux éviers qui s’écoulent vers la rue font partie de la vente, ce qui est confirmé par une sentence rendue le 19 mars 1629 par les préposés aux Communaux.

Sibille Steff, veuve du teinturier Mathias Scholl, passe un contrat avec son gendre Jean Hœssle qui promet de pourvoir à ses besoin chez lui
1629 (19. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 643
Erschienen Sÿbilla Steffin weÿ: Mathiß Schollen deß Ferbers vnd Sergenwebers auch burgers s: zu St. wittib mit beÿstand & Joseph Guckeisens Leinenwebers, ihres Vogts An einem,
So dann derselben dochterman hanß Hößle, ohlmann, vnd burger alhie, Am andern theil, Zeigten an, vnd bekannten, demnach sie Steffin eines Zimblichen hohen alters, vnd dahero ihre leibscräfften dermaß. abgematet vnd geschwächert, daß sie damit ihr tägliche vnderhaltung nicht mehr gewinnen könne, alß heten sie sich mit einand. eines leibgedings wolbedächtich volgender gestalt verglichen
(…) hingegen Er mehrbesagte sein Schwiger Zu sich in seine wohnung vff vnd annemmen, die tag ihres lebens beÿ ihme behalten

Sibille Steff, veuve du teinturier Mathias Scholl, et ses quatre enfants vendent la maison au passementier Jean Andres

1628 (ut spâ. [1. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 354-v
(P. fol. 114.) Erschienen Sibilla Steffin weÿland Mathÿß Schollen des ferbers vnd Sergenwebers selig. Witwe mit beÿst. Joseph Guckisen leinenwebers deß Jung. Ihres vogts Christoff Scholl d. sergenweber, hannß Scholl d. sergenweber, Georg Loch* d. leinenweber Als ehevogt Margred. Schollin, So dan hannß Heßling d. ohlman Als ehevogt Annæ Schollin (verkaufft)
hannß Andreß den passementmach. burgern Zu Straßburg
hauß , hoffstatt höfflin vnd hind. hauß mit Allen geb. & gel. In d. St. St. In d. Spitz. gaß eins. n. Christian Schell, And. seit Augusto Gollen hind vff die Breusch stossend. Dauon gnd. iiij. lb gelts loß. mit i C. gl. Werung vff 3. Regum d. Spittal, It. 2 ½ gld gldt vff Lichtmeß mit L. glg Werg. Abzulegen d. Sammlung zum thurn, It. iiij. gl geld loß. mit j C. gld Wer. vff Catharin dem mehren Spittal, So dann ij gl gld lßg mit 40. lb Wer. vff Michaelis d. Zunff Zur Steltz sonst eÿg, Vnd ist diss. Khauff vber obgehörtt. beschwd. so d. Khff. vff sich genomm., Zugang. v. besch. für vnd vmb 347 lb
[in margine :] Erschienen Georg Lehe ehevögtlich weiß vnd Seine haußfrau haben in gegensein deß Käuffers (…) d. 19. Augusti A° 1628.
[in margine :] Erschienen der verkäufferin vogt Joseph Guckeisen vnd ihr dochtermann hanß Heßlin (…) de, 5. 9.br. 1631.

Le passementier Jean Andres épouse en 1612 Apollonie, fille d’Erard Büchel, chaudronnier à Mündelheim
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 330-v, n° 1002) 1612. Sonntag den 16. Augusti. Hannß Andres d. passment Mach. vndt Apolonia, Erhardt Büchel des Kupfferschmidts beÿ Mündelheim Nachgelaß. tocht. Eingesegnet Zinstag. 25. Augusti (i 341)

Jean Andres hypothèque la maison au profit du marchand Arnaut Werbeck. En marge, quittance accordée en 1649.

1629 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 298-v
Erschienen Hanß Andreß Paßmentmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein Arnoldt Werbecken handelßmann auch burgers alhie – 20 Pfund schuldig worden
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen and.en deren gebäwen alhie in Spitzengassen neb. Paul Storcken dem Rohtgerber & neben Augustus Gollen hind. vffs wasser stoßend gelegen, so Zuvor v.hafftet vmb 200. fl. dem Spitahl, Item vmb 50. fl. der Zunfft Zur Steltz, Item vmb 50. fl. d.Samblung Zum Thurn, Item vmb 165. fl. Sÿbilla Steffin
[in margine :] Erschienen H Arnold Wehrbeck hierin gemeldt hatt in gegensein Martin Brotfischen deß Rothgerbers alß ietzig Innhabers der hierinn beschriebenen Behaußung (quittirt) Act. 9. Aug : a° 1649.

Jean Andres hypothèque la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Georges Marbach

1629 (23. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 656-v
Erschienen Hanß Andreß Paßmentmacher vnd burger Zu St.
hatt in gegensein Herren Johann Georg Marbachen großen Rhats v.wanthen, bekannt, daß Er demselben wegen der 200. fl. so er Andreß ihm H Marbachen an gutem gelt schuldig worden, aber in hohem vnd leichtem gelt abgeleg, für den billichmesig. geforderten Nachtrag in allem vffrichtig. redlicher schulden schuldig sein auch gelten solle vnd wolle 50 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat, höflin vnd hinderhauß mit allen & alhie in Spitzengaß neben H Christian Schollen & Augustin Gollen hind. vff die Breüsch stoßend geleg. So Zuuor v.hafftet vmb 200. fl. w. dem Spital Jt. vmb 50. fl. der Samblung Zum thurn It. vmb 40. fl. d. Zunfft Zur Steltz So dann vmb 113. fl. rest am Kauffschilling Sÿbilla Steffin vnd dann vmb 50. lb d Arnold Werbecken

Jean Andres hypothèque la maison au profit de Daniel Nagel

1630 (18. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 780-v
Erschienen hanß Andreß d. Paßmentmacher alhie,
hatt in gegensein H. M. Daniel Nagels, bekannt, daß Er demselben wegen der 50. lb d so er Andreß vff seinem gehabten vnd seithero An Damian Jungen v.kaufften hauß, gelegen in Crautenaw neben dem Schlüsel in hohem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt, abgelegt, für den Nachträg vermög der deßwegen alhie insonderheit habenden instruction (schuldig) XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt alhie in der Spitzengaß. neben Augusto Gollen & Paul Storcken dem gerber hind. vff die Preüsch stoßend gelegen, so zuuor v.hafft vmb 200. fl. dem Spital, It. umb 40. fl. der Zunfft Zur Steltz, Jt. vmb 50. fl. der Samblung Zum Thurn, Jt. vmb 100. fl. H hanß Georg Marbach, Jt. vmb vmb 150. fl. Arnold Werbecken, Jt. vmb 63 fl. Sÿbillæ Steffanin sonst eÿg.

Jean Andres hypothèque la maison au profit du docteur en droit Sébastien Leitersperger

1630 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 497-v
Eschienen hanß Andres der Paßmentmach. Burger Zu Straßburg, hat bekant,
daß er dem Edlen Ehrenvestn hochgelährten herrn Sebastian Leiterspergern beeder Rechten Doctori, vnd der Statt Straßburg Raht, vnd Advocaten, von deßen wegen sein Tochtermann, H Paulus Ansorg zugegen – schuldig seÿen 75 pfund
zu vnderpfand eingesetzt hauß, hoffstatt, höfflein, vnd hinderhauß, mit allen Ihren gebäwen, & gelegen alhie in Spitzengaßen, einseit neben H Christian Schellen, Anderseit nebe. Augusto Gollen, hinden vf die Breusch stoßend, Welche Zuuor noch verhafftet vmb 200. fl. Straßburger wehrung dem Mehren Spittal alhie, Item vmb 50. guld. wehr. der Samblung Zum Thurn, Item vmb 40. guld. besagter wehrung der Zunfft Zur Steltze, Item vmb 50. lib H Johann Georg Marbachen Großen Thais Verwanth, Item vmb 50. lb. Arnoldt Wehrbecken, So dann vmb 56. lb 10. ß Sibillæ Stephin, weÿ: Mathis Schallen deß Ferbers seel. wittiben

Jean Andres hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Jacques Huck

1636 (ut spâ. [20. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 588-v
Erschienen hanß Andreß der Paßmentirer burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Jacob Hucken deß Küeffers auch burgers alhie bekannt, daß Er demselben, wegen der 200. fl. so Er Andreß vff seiner gehabten in Crautenaw gelegenen und an damian Jungen v.kaufften hauß, ihme Hucken in hohen dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt abgelegt (…) schuldig seÿe L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat alhie in Spitzengaß neben Augusti Gollen witib und Erben & Paul Storcken dem Rothgerber hind vf die Breusch, so Zuuor verhafftet umb 200. fl. w. dem Spitahl, It. umb 50. fl. d. Zunfft Zur Steltzen, It. um 80. fl. dem Gutleüthauß, It. umb 100. fl. H Hanß Georg Marbach, It. umb 100. fl. Arnold Werbecken, Mehr umb 150. fl. H Sebastian Leitersperg. So dann umb 50. fl. H Hanß Büchels see. witib und Erben
[in margine :] Erschienen hannß Adolph Huckh der biersieder alhie alß Erb deß hierin gedachts Creditoris seines Vatters nunmehr seel. hatt in gegensein H Hannß Philipß Andreß deß Harpffenisten für sich selbsten und im nahmen Appoloniæ deß hierin gedachts hannß Andreß. seel. nachgelaßener Wittibin seiner mutter (…) Actum den 22. februarÿ Anno 1655.

La maison reivent en 1639 par enchère judiciaire au créancier Jean Georges Marbach (voir l’obligation de 1629). Préposé aux lods et ventes, Jean Georges Marbach épouse en 1608 Anne Bittlinger, fille de l’avocat Ulric Bittlinger

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 265, n° 729)
1608. Hans Geörg Marbach d. pfund Zoller vndt Anna, Ulrich Buttling. der Recht. Licentiatus vndt p.curatoris des grosen Rahts tocht. Eingesegnet Zinstag. 2. Octobris (i 271)

Anne Bittlinger meurt en 1661 en délaissant six enfants ou leurs représentants dans la maison Marbach rue Thomann qui appartient aux héritiers de son fils Jean Ulric. Elle est propriétaire de sept maisons dans différents quartiers de la ville. L’actif de la succession s’élève à 3 500 livres, le passif à 485 livres
1662 (13.5.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 11) n° 25
Inventarium und beschreibung aller und ied. Haab, Nahrung und gütteren, liegender und vahrend., keinerleÿ dauon außgenommen, noch hindersetzt, So weiland die viel ehren und tugendreiche Fr. Anna Marbächin gebohrne Büttlingerin, weil. des Ehrenvesten, fürsichtig. und Weisen H Johann Georg Marbachen, E. E. großen fl. der St. Str. geweßenen wohlverdienten beÿsitzers v. brgs. alhier seel. nachgelaßene fr. Wittib, beÿ ihrem den 25. Xbris des 1661.sten Jahrs beschehenen seel. ableiben Verlaßen – Act. und angefang. in Strßb. Dienstags den 13. Maÿ 1662.
Der abgeleibten frawen seel. ab intestato hind.laßene Erben seind volgende. 1. der Ehrenvest fürsichtig und Weiß H Paul Friderich Marbach handelsmann brg. zu Str. E. E. Gr. Rahts alter beÿsitzer für sich selbst gegenwärtig, 2. der Edel und hochgelehrte Herr Johannes Marbach, J. V. Dr vnd des H. R. Statt Nörtling. geweßener auch wohlverdienter Consiliarius und Syndicus nich Zur Zeit burger alhie p. ipse præsens. 3 der Ehrengeachte Herr Philipps Albrecht Marbach, Wullenweber und brg. Zu Collmar so auch gegenwärtig, 4. die Vielehren und tugendreiche fraw Susanna Kobin gebohrne Marbachin, des Ehrenuesten und Wohlvorgeachten H Johann Joachim Koben handelßmanns und brgs Zu Str. hfr. mit beÿstand erstgedachts ihres H Eheuogts, 5. Hr Johann Heinrich, dieterich Daniel und Friderich die Hertenstein, des Ehrenvesten und hochgeachten H Johann Heinrich Hertensteins, geweßenen Ambtmanns der Pfleg Marlen, Waßlenheim und angehörig. orth Str. herrschafft mit weiland der Vielehren und tugendreich. frawen Einbetha Marbächin see: in erster Ehe ehelich erzeigte 3. Söhn, deren geschworne Vogt H Johann Nicolaus Hertenstein selbsten Zugeg. war, v. den Geschäfft beigewohnt,
6. Ulricus, Johannes Jacobus, Joh: fridericus v. Johannes die Marbachen, weiland des Ehrenvesten fürsichtig v. weißen H Ulrich Marbachen, E. E. Gr. R. geweßenen beÿsitzers seel. mit frawen Maria Esther Marbachin gebohrner Heidin, seiner hind.laßener Wittibin ehelich erzeugte 4. Söhnlin, Inn deren nahmen als geschwor: Vogt Zu gegen war d. Ehrenvest fürsichtig v. weiß auch rechtsgelehrt H Sebastian Negelin E. E gr. R. beisitzer

In einer, in der Statt Straßb. ane Thomaloch gelegener weil. Vorehren gedachts H Joh: Ulrich Marbachs seel. hind.laßener Wittiben Und Erben Zuständiger behaußung befund. word. als volgt
Ane Haußrath. Vf d. Bühnen, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In d. Stuben Cammer, In d. wohnstuben, In der Cammer B, in d. obern Kuchen, In d. vndern Stuben, In d. vndern Kuchen, Im hauß öhren, Im Keller, Im Mühlgarten
Eÿgenthumb ane Häußern, vnd darzu gehörig. Gärtten.
(Mühlgarten) It. hauß hoffstatt v. höfflein gegen dem pflantzhoff hinüber Zwischen Zweÿen Gießen (…)
(Pfaffenhoff) It. ein ford. v. ein hinder hauß s. den hoff v. bronnen geleg. in d. vorstatt Str. ane Krautenaw genandt Zum rothen Stier sonsten in gemein d. Pfaffenhoff (…)
(Cronenburg) It. hauß v. hoffstatt gelegen in d. St. Str. Vorstatt in d. newen Zeilen, in dem Metzen sonsten das Ostertag Gäßel genandt (…)
(Steinstraß) It. hauß hoff v. hoffstatt geleg. in d. Vorstatt Str. ane Steinstraßen (…)
(Blindengaß) It. hauß hoffstatt mit and. Ihren gebäwen v. begriffen, geleg. in d St. Str. ane Blindengaßen (…)
(Blindengaß) It. ein vorder v. hind. behaußung, s. hoff v. hoffstatt (v. stall) mit allen and.n ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, v. Gerechtigkeiten geleg. in d St. Str. ane Blind.gaßen, eins. neben (-), and. (-), hind. vf (-) stoßendt, davon gohnt Jahrs vff Weihenachten 11 ß 8 d der Carthauß alhier, ablößig in hgutt mit 11. lb. 13. ß 4 d sonsten ledig v. eig. vnd die über beßerung angeschlagen für 40 lb. d. Darüber besagt ein Pergamentiner Gandh khauffbrieff, auß d. alhiesigen Statt gerichts schreibereÿ, Inhaltendt daß solche behaußung von Diebold Erharden vnd Constorten Zu Holtzheim gegen schuldig. Capital v. Zinßen, mit recht gezog. word. mit ermelts Gerichts anhangenden Insigell versigelt, de dato d. 27. 7.bris 1654. mit N° 5. notirt. Darbeÿ noch ein alter Pergamentiner Khauffbrieff, mit deß bischöfflichen hoffs Zu Str. anhangendem Insigel verwarth datirt d. 9. Aprilis 1577. und alten N° 4. 30. Jetzt newem N° 5. Darbeÿ noch etliche Papirin bericht v. j. copia des Pergamentinen briefs.
(Thomaloch) It. ein kleine behaußung v. höfflin in d. St. Str. ane Thomaloch, in dem Jung bronnen Gäßell (…)
(Finckhweiler) It. hauß v. hoffstatt geleg. in d St. Str. ane Finckhweiler in Däumelgäßel (…)
It. Ein hinderhauß und hauß, im Finckhweiler (…)
Abzug in hievorher geschrieben Inventarium gehörig. Haußrath 293, Früchten 59, Wein undt Vaß 42, Silber geschirr und Geschmeid 99, Guldener Ring 59, Baarschafft 98, Pfenningzinß hgüt. 1280, Eigenthumb ane Häußern 1190, Eigenthumb ane Liegenden Güttern 217, Gülten v. ligenden Güttern 44, Schulden inß Erbe Zugeltend 115, Summa summarum 3500 lb – Schulden 485 lb, Nach deren Abzug 3015 lb
Abzug Nach den gewohnlichen burger oder alten Stall ordnung. Haußrath 293 über abzug d. beßerung 195, Früchten 59 über abzug d. beßerung 39, Wein undt Vaß 42 ohne der beßerung 28, Silber geschirr und Geschmeid 99 ohne der beßerung 74, Guldener Ring 59 ohne der beßerung 47, Baarschafft 98, Pfenningzinß hgüt. 1280, Eigenthumb ane Häußern 1190, Eigenthumb ane Liegenden Gütter 217, Gülten v. ligenden Güttern 44, Schulden inß Erbe Zugeltend 115, Summa summarum 3332 lb – Schulden 485 lb, Nach deren Abzug 2846 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3275 lb
Zuwißen

Anne Bittinger veuve de Jean Georges Marbach vend au tanneur Martin Bratfisch la maison qu’elle a acquise par enchère judiciaire le 13 mars 1639

1648 (26. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 37-v
(Prot. fol. 12) Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- hochweiße H Philipß Jacob Reißeiß. deß beständigen. Regiments der Herren Treÿ Zehen alß Vogt Frawen Annæ Büttlingerin weÿl. H Johann Georg Marbachen EE großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener wittib, mit beÿstand deß auch Ehrenvesten Fürsichtig und hochweÿse H Johann Sebastian Zeißolffs Wohlermeldter der Herrn treÿ Zehen Beÿsitzers alß ihrer mit ihme H Marbachen ehelich erziehlter iüngerer noch ohnverheuratheter fünff Kind.
in gegensein Martin Bratfischen deß Rothgerbers mit beÿstand H Hanolden alten groß. Rhats Verwanthen seines noch ohnentledigt. Vogts und H Lorentz Rosers deß Küeffers und kleinen Rhats Verwanthens seines Schwagers bekannt, daß Sie Frau Anna, alß völlige Administratrix und Usufructuaria ihres verstorbenen haußwürths seel. Verlassenschafft welche von ihrer Nahrung noch nicht separirt sondern beÿsammen seind
hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhauß mit allen deren Gebäwen alhie in der Spitzengaß neben H. M. Josepho Scherbaum Not. immatricul. und alten groß. Rhats verwanthen, wie auch H Paul Storckh alten großen Rhats verwanthen, ein und anderseit neben Weÿl. H Augusti Gollen deß handelßmanns seel. wittib und Erben hinden vff die Preusch stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 200 fl. Straßburg. wehr. dem Mehrern hospital, Item umb 50. fl. wehr. der Samblung Zum Thurn, Item umb 50 fl. wehr. der Zunfft Zur Steltz, Und dann umb 50. lib H. Arnold Wehrbeckh. dem Weißleinwad Händlern, sonsten für ohn verhafftet ledig und eigen, Welche Behaußung, vermög deß Mittw. den 13. Martÿ a° 1639 vßgefertigt. Ganth Kauffbrieffs mit ordentlichen Rechten, in die gemeine massam erganthet worden, und bißher in ihr der verkäuffenden wittibin possession geweß., also vff daß nun längst verfloßene Biennium reluitionis, Zu ohnwiderrufflich. Eigenthum worden seÿe (vff sich genohmen) – umb 155 lb
[in margine :] desgleichen die hierinn angegebene und übernohmene 50 fl. Straßb. Welch. der Samlung Zum Thuen durch den Käufferen abgelößt, Er am 25. Mart. 1661. darfür quittiert und Ihme der samblung hierumb gehabte gerechtigkeit cedirt worden, wie in berührter Registratur buch fol: 55 et fol ; seqq. mit mehrhen zu befind. ist

Fils de tanneur, Martin Bratfisch épouse en 1648 Marie Mœssner, fille de pelletier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Ehepacta – zwischen dem Ehrenhafften vndt Bescheidenen Martin Bratfischen dem ledigen Rothgerber weÿlandt herrn Sebastian Bratfischs auch geweßenen Rothgerbers, burgers alhie seeligen hinderlaßenen Sohn an einem, So dann der Ehren, Züchtigen Vndt Tugendreichen JungfrauenMariæ Moßnerinn, deß Ehrsamen, geachten Vndt Vorachtbahren herrn Caspari Mößners, tochter – Geschehen vndt Verhandelt Inn deß Heÿligen Reichß Freÿen Statt Straßburg, Montags den 8. Maÿ Im Jahr alß mann nach Christi Unßers einigen herrn Erlößers Und Selig machers Geburth Zahlte 1648.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 342)
1648. Dominicâ VII. Trinitatis d. 16. Julii. Martin Bradfisch der lederbereÿter und Rothgerber, Sebastian Bradfisch deß Rothgerbers v. burgers allhier nachgelass. Ehel. Sohn. J. Maria Caspar Mößners Kürschners v. burgers alhie ehel. tocht. Eingeseg,et d. 25. Julii Zu St. Thoman.(i 347)

Le tanneur et apprêteur de cuirs Martin Bratfisch rembourse un capital dû à la tribu de l’Echasse

1660 (3. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 913
Erschienen H. Wendling Dieterlin der Mahler alß ietzig. Zunfftmaÿster beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz
in gegensein Martin Bratfisch. deß Gerbers und lederberaÿters
daß Er Bratfisch, Ihro der Zunfft, die, deroßelben iährlich. termino Mich: von vff abe seiner alhie in der Spitzengaß. gelegener Behaußung Zinnßbahren 40. fl. straßb. wehr. erlegt auch alle Zinnße abgerichtet

Martin Bratfisch meurt en 1675 en délaissant une fille. Outre la maison rue des Dentelles, le défunt est propriétaire d’une échoppe au pont du Corbeau et d’une part à une tannerie hors la porte Blanche à Saint-Arbogast. La succession s’élève à 3 052 livres

1676 (31.1.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 8) n° 361
Inventarium vnd beschreibung aller d. Jenig. Haab Nahrung undt güethern, ligend. v. Vahrend., Keinerleÿ außgenommen, So weÿlandt der Ehrenueste v. wohlvorgeachte Herr Martin Brodfisch, gerber v. Lederbereÿter burg. alhier beÿ seinem den 27. Octobris nechsthingewichenen 1675.sten jahrs beschehenem seel. Absterben Zeitlichen v.laßen, so uff erfordern und begehren d. viel ehr v. tugendreichen Mariæ Brodfischin deß Ehrenvesten v. wohlvorgeachten herrn Johann Geörg Marbach. handelßmannß v. burgers alhier Eheliebsten, alß deß Verstorbenen herrn seel. mit hernachgemelter seines hind. plibenen Fr. wittibin ehelich erzeugten dochter v. ab intestato Erbin, inventirt, durch die auch viel ehren v. tugendreiche Fraw Mariam Brodfischin gebohrne Mößnerin die hinterlasene wittib (geeÿgt v. gezeÿgt) – vff Montag den 31. Jan: A° 1676.

Im vord. hauß. Vff der ohneind oberst. bühnen, In d. obern Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im haußöhren, Im vnderst. Stübel, Vor dießem Stübl., In d. Küch. – Im hindern stock, Vff dem gang
Eÿgenthumb ane häußern, leder gätlin vndt lohmühl. Erstl. hauß hoff, hoffstatt höfflin vnd hind.hauß mit all. deren gebäwen, begriffen, weith. recht. Zugehörd. vndt gerechtigkeit. geleg. allhie Z Straßb. in d. Spitzengaß. einseit neb. herman Kempff deß Jüng. Wittib, and.seith neb. Jacob Mennel dem ältern led.bereiths. allhie hind. vff die breüsch stoßendt, davon gefall. 4. lb. Zinß vndt zwar die helffte vff Trium Regum v. die and. helfft vff Catharinen tag dem mehren Spithal alhie, lößig mit 200. fl. straßb. wehr. th. 100. lb sonst freÿ ledig eÿg. vnd angeschlagen vb. diße vorstehende beschwerd. p. 450. lb.
Darüb. besagt i. perg: Kauffbrieff mit d. St. Straßb. Contract Insigel v.wahrt dat. d. 26. Januarÿ aô. 1648. Dabeÿ ein perg. zinßbrieff üb. 2 ½ fl. gelt Zinß d. Samlung Zum thurn mit 50. fl. abgelößt besagend, so vff dißem hauß angelegt gestand. Mehr j. ganth Kauffbrieff auch üb. diße behauß. sagend mit d. Statt ganth gericht Insigel datirt d. 13.t Martÿ 1639.
It. ein led. gädlein mit deß. begriff. Zugehört v. gerechtigkeit allhie Zu Straßburg ane d. schindbruckh geleg. i.s: neb. Christoph Wannern der Schmidt Zunfft haupt Kand. 2.s neb. hanß Georg Froschhammers W., davon gehnd (…)
It. ein Zehend theil an d. lohmühl beÿ St. Arbogast geleg. sampt seinen Zugehörig. recht. v. gerechtigkeit ist æstimirt p. 25. lb. Darüb. ist nichts brieffliches vorhand.
It. der halbe theil an einem gar Kl. haüßel geleg. allhier Zu Straßb. in den so genant. hexen gäßl. i.s. neb. H Stettmeist. v. Kippenh. 2.s. neben den Spithal behauß. hind. vff gemelt. H. Stettm. v. Kippenh. æstimirt p. 50. lb. Hiehero Zur helfft. p. 25. lb
Ehepacta – (…) Montags den 8. Maÿ Im Jahr alß mann nach Christi Unßers einigen herrn Erlößers Und Selig machers Geburth Zahlte 1648.
Resolution vorhergeschriebener Ehepacten. (…) sie sich freÿwillig dahien resoluirt, daß Zu abwendung aller weithleüffigkeiten, die samptliche nahrung mit einand., one und.scheÿdt, für theilbar inventirt, v. davon der Fr. Wittib die Tertz beneb. dero Zugehörig. voraus v. morgengab:, d. docht. v. Erbin ab. Zwen dritte theil approprÿrt vndt zugeschrieben werd. sollen
Abzug. Sa. haußr. 229, wahren 1314, Frucht 40, wein v. lähren Vaßen 85, Silbers 168, guld. Ring. 22, baarschafft 138, Capitalien 152, hauß. Led. gädlins v.Lohnühlen 750, Beßer. eines Erblehen Ackers 12, Activorum 139., Summa summarum 3052. lb
Nota. Eß hat die Fraw wittib berichtet daß d. v.storbene seel: neben ihr vor ohngefehr 20. Jahren, beÿ H Josepho Scherbaum jun. einige disposition vffgerichtet, darinnen je eines dem Andern vff sein tödliches Ableÿben den vsumfructum aller seiner nach tof hind.laßend. nahrung ahnuerschaffet, obnunwohlen in gehabter fleißig. nach forschung sein deß Notarÿ Concept sich ürgents erfund. wollen, So hette deß ohngeachtet die fr. mutter v. docht. sich freündlichkeit mit einander v.abschiedet, daß Sie die Fr. Wittib v. mutt. ihr d. docht. die Legitimam ihres vätterlich. guths ahnjezo außlieffern, Alles überige ab. beÿsammen sein v.pleiben solle
Conclusio finalis Inventarÿ 3052. lb

Marie Mœssner se remarie en 1679 avec le batelier Daniel Rues : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – ent zwischen dem Wohl Ehrenvest. Fürsichtig v. weiß. H: Daniel Rueßen Schiffmann und E. E. Großen Raths allhier Zu Straßburg jetzmahligen beÿsitzern alß dem H. hochzeiter an Einem, So dann d. Viel Ehren: und Tugendreich. Maria gebohrner Mößnerin, deß Weÿl. auch Ehrenvest. v. wohlvorgeachten H. Martin Brodfisch geweßenen gerbers v. lederbereiters v. burgers Zu besagten Straßb. hind.laß. fr. Wittibin als d. fr. hochzeiterin andern theils. So beschehen in des H. Reichs freÿen Statt Straßburg vff Dienstag d. 13.t Tag deß Monats Maÿ im Jahr nach Jesu Christi vnsers Einig. heÿlands glorwürdig. geburth gezalt 1679. – Johann Jacob Böller as hæc pacta dotalia req.situs Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 83, n° 487)
1679. Dom. Rog. et Exaudi 25. Maÿ, 1. Junÿ. H. Daniel Ruß d. Schiffmann und E. E. groß. Raths beÿsitzer, Fr. Maria weÿl. H Martin Bradfisch. geweß. burgers und Gerbers wittib. St. Thomæ d. 5. Junÿ (i 43)

La veuve de Martin Bratfisch remariée à Daniel Rues rembourse un capital dû à l’hôpital bourgeois selon deux titres de 1561 et 1562

1680 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 222-v
Paulus Flach, Mittelschreiber deß mehrern Hospitals alß krafft hierbeÿ Vorgelegten und Von denen gesambten herren Pflegern daselbst subscribirten Consensschein hierzu in specie constituirter Mandatarius
in gegensein frauen Mariæ weÿl. herren Martin Bratfischs deß Rothgerbers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, anietzo herren Daniel Ruosen E.E. großen Rhats alten beÿsitzers ehelicher haußfrawen
daß sie fraw Ruosin erwehntem Hospital 200 fl. straßburger wehrung in bahrem gelt erlebt, und damit die Jenige 8. fl. erwehner wehrung, so besagte Ruosin Von ihrer alhier in der Spitzengaßen einseit neben Jacob Männel dem Gerber anderseit neben den Kämpfferischen Erben gelegenen behaußung Vermög zweÿer teutschen pergamentinen resp. 15. Martÿ a° 1561 und 6 Januarÿ 1562 mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Insigel durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿer als deselben hoffs damahligen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteter Zinnßbrieff iährliche uff Catharinæ und Trium Regum Zu Zinß Zu reichen schuldig geweßenen abgelöst, wider gekaufft und dadurch ihre behaußung solcher beschwärden allerdings liberirt habe

Le batelier Daniel Rues meurt en 1694 en délaissant trois enfants issus de sa première femme Marguerite Dex
1694 (24.5.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 22) n° 16
Inventarium und beschreibung der Jenig. Haab, Nahrung und Gütter, liegender vndt fahrend., verändert: und unveränderter, so weÿl. der Wohl Ehren vesten, fürsichtig, weiß und Großachtbare Herr Daniel Rueß, der Älter vornehmer berühmter Schiffmann, und E. E. Großen Raths der löbl. St. St. alter wohl verdienter beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem den 2. Monats tag Maÿ, dießes fortlauffenden 1694.sten Jahrs beschehenem tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sein des herrn Rathh. Sohns, vnd Frawen Tochter auch dero Ehevögte, ahne gleich folgendem folio in specie benehmbßet, alß deßelben ab intestato hnderlaßener Erben, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren Und Tugendreiche fraw Mariam Rueßin gebohrne Mößnerin, die hinderplibene fraw Wittib, mit beÿstand des Edel, wohl Ehrenvest. Fürsichtig. weiß und hochachtbaren herrn Joh: Wilhelm Reichardts E. E. großen Raths alhie anten wohlverdienteen beÿsitzer dero herrn Tochtermanns und geschwornen, herrn Curatoris – Act. und angefangen in der Königlich. freÿ. Statt Straßburg, Montags den 24.t Maÿ aô. 1694.
Der In Gott ruhende Herr Rathherr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Daniel Rueßen, Schiffmanns undt burgern in Straßburg, so dießem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel- ehren Und Tugendreiche Fraw Barbaram Christin gebohrne Rueßin, des Wohl Ehrwürdig, Wohlgelehrt und Vorgeachten herrn M. Johann Heinrich Christen, p. t. wohlverordneten Pfarrers Zu Vendenheim, Adelicher wormbßerischer herrschafft und burgers alhie Zu Straßburg Eheliebstin, mit assistentz wohlermelts Ihres Eheherrn dießer Inventation abgewartet vndt dann 3. die viel- Ehren: und Tugendsame fr. Margaretham Kochin gebohrne Rueßin des Ehren: und vorgeachten herrn Johann Friderich Kochen, Mezgers und burgers allhier haußfr. Welche auch mit hülff Ihres gemelten Ehevogts dem Geschäfft beÿgewohnt. Alle dreÿ des Verstorbenen Herrn Rathherrn seel. mit weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Margaretha Dexin seiner Ersten haußfrawen seel ehelich erzeugten Sohn und Töchtere und ab intestato gelßene Erben Zu gleichen portionen und Antheilen

In einer In der Statt Straßburg am Fischer Staden gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung ist befunden word. wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Hauß Ehren, In der Küchen, In der Cammer C, In der Stub Cammer In der Vndern Stub
(f° 25) Eigenthumb ane häußern und Einem Leder Gädel. (W.) It. i. ledergedel mit deß. begriff. Zugehörd. weithen Recht. v. Gerechtigkeiten geleg. allhie in der St.. Str. ahne der Schindbruck (…)
(E.) It. hauß, hoffstatt höfflin v,d hinderhauß. Jenseit des vndern Fischer- Staden vnterhalb St. Stephans brucken (…)
Ergäntzung der Fr. Wittiben unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ (…) in d. Ehestand zugebracht in A° 1679. durch H Joh: Peter Reeben
Directorius gegenwärtige, Inventarÿ – (Bericht)
d. fr. Wittib unverändert Nahrung, Sa. haußraths197, Sa.d, Sa. vaß 6, Sa. Silb. geschirrs vnd geschmeids 64, Sa. baarschafft 79,Sa. Capitalia 570n Eÿgenth ; ane i. ledgeb.a&dlein 250, Ergäntzung 3293, Summa summarum 4631 lb
Auff solches wird dann d. Erben unverändert Guths, Sa. haußraths 186, Sa. Schiff und geschirr Zum Schiff fahren 124, frucht 22, Wein v. Vaß 411, Silb. gesch. v. geschmeid 68, Gld. Ring 3, Sa. baarschafft 262, Pfenningzinß hauptgüter 2525, Eÿg. thl. an i. behaußung 450, Sa. Activ Schuld. 1172, Summa summarum 5226 lb – Passiva 3293. Nach deren Abzug 1932. lb – Über abzug deß Wÿdembs 500 lb, Verbleibt 1432 lb – Sa. Prælegata 167 lb
Copia der Eheberedung (…) vff Dienstag d. 13.t Tag deß Monats Maÿ im Jahr nach Jesu Christi vnsers Einig. heÿlands glorwürdig. geburth gezalt 1679.

Héritière de son père, Marie Bratfisch femme de Jean Guillaume Reichard vend la maison 750 livres au tanneur Pierre Rumpler. Sa mère renonce à l’usufruit auquel elle peut prétendre sur la maison vendue

1691 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 752-v
H. Johann Wilhelm Reichard, E.E. Großen Raths beÿsitzer, alß Ehevogt Mariæ gebohrner Bratfischin
hat in gegensein Peter Rumplers deß Gerbers und Lederbereiters mit beÿstand Hn Joseph Jenni, deß Lederhändlers
Zweÿ Haüßer, Nemblich ein Vorderes und ein hinderes, sambt dar zwischen gelegenen hoff, und deren hoffstätten, auch alle deren Gebäuen, rechten und Zugehördt. allhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friderich Otten dem Gerber und Lederbereiter, and. seit. neben Jacob Männel dem ältern auch Gerber und Lederbereiter, hind. auff die Breusch stoßend geleg., so gantz freÿ ledig und eÿgen. Und ist dießer Verkauff geschehen umb 750 pfund
darbeÿ ist Zuwißen, daß Zwar solche behaußung in demjenig. Widem d. Fr. Maria gebohrne Mößnerin, H. Daniel Rueßen, E.E. Großen Raths beÿsitzers eheliche haußfr. d. Verkäufferin leiblich Mutter Zugenießen hat, gebriffen, allein es ist ged. H. Rueß hierbeÿ persönlich erschienen und hat inn namen seiner haußfr. auff d. genuß solch. haußes renunciret

Catholique originaire d’Obernai, Pierre Rumpler acquiert en décembre 1691 le droit de bourgeoisie avec sa femme Ursule Dürr, originaire de Sélestat. Ils ont alors deux enfants. Une fille est baptisée à Saint-Louis en mai 1692
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1081
Peter Rompler Von Oberehenheim, der Rotgerber, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Ursulam gebohrne Dürrin Von Schlettstatt seine Ehl: haußfr: p. 6 goldR. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt, mit seinen 2. Kindern, ist es beÿ ordnung gelaßen worden, Wird Zu E.E. Zunfft der gerber dienen. Jur: d 27. 7.bris 1691.

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 59)
Maria Ursula filia Petri Rumpler et Ursulæ Dürrin conjugum hic Civium heri nata hodie decima Maÿ 1692. baptizata, Patrinum (…) i 33

Pierre Rumpler vend 675 livres la maison au tanneur Jean Frédéric Griesbach

1695 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 215
H. Peter Rumpler, der Gerber und E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Friderich Grießbachs auch gerbers und büttels der Zunfft der gerber allhier
zweÿ Haüßer, Nemblich ein vorder und Hinderes, sambt dar zwischen gelegenem Hoff, und deren Hoffstätten, auch allen übrig. deren Gebaüen, rechten und Zugehördten, allhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friderich Otten, dem gerber und Lederbereiter, anderseit neben Jacob Männel dem ältern, auch gerber und lederbereiter, hind. auff die Preusch stoßend gelegen, welche häußer annoch umb 500 lb Kauffschillings rest (verhafftet) – umb 175 pfund, darund. die in den Haüßern sich befindliche, farb bütten so in d. Zahl vier seind, wie auch die lohkäß gerüst sambt stang. und latten auch begriffen sein sollen

Fils de tanneur, Jean Frédéric Griesbach épouse en 1694 Marie Salomé Rieger, fille de tanneurs
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 43-v n° 226)
Heut den 8. Sept. 1694. ist (…) nach ordentlich. außruffung copulirt word. Johann Friderich Grießbach Rothg. u. led. bereiter weÿl. Johann Melchior Grießbachs gewesenen Rothgerbers u. led. bereits. allhie nachgelaßene ehelich. Sohn v. Jfr. Maria Salome weÿl. H Johann Joachim Riegers Rothgerbers v. lederbereiters allhie nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Griebach alß hochzeiter, Maria salome Rügerin alß hochzieyer (i 46)

Jean Frédéric Griesbach hypothèque sa part de maison au profit de l’aubergiste Georges Fischer

1711 (13.11. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 653-v
Joh: Friedrich Grießbach gerber lederbereither
in gegensein Georg Fischers würths zuem guldenen Lamb alß vogts Salome Rüegerin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, seinen theil ahn hauß c. appert. alhier in der Spitzengaß, einseit neben Georg frid: Ott anderseit neben Joh: Männel hinten aufs wasser stoßend

Marie Salomé Rüeger meurt en 1711 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 654 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 621 livres, le passif à 1 119 livres

1712 (1.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1010
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so Weÿl. die Ehren und tugendsahme fraw Maria Salome Grießbächin gebohrne Rüegerin deß Ehrengeachten Hn Johann Friderich Grießbach Rothgerber undt Lederbereiter auch burgers allhier geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach Ihrem den 3.ten Octobris nechtstabgelegten 1711. Jahres aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Grießbach auch Rothgerbers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderich, Susannæ Margarethæ, Mariæ Salome undt Mariæ Dorotheæ der abgeleibten Fraw seel. mit Vor ermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittibern Ehelich Erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. dienstags den 1. Martÿ A° 1712.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli Reciproci

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen undt in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung, sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im undern Haußöhren
(f° 12-v) Eÿgenthumb ane Einer Behaußung und Lohe Mühl. (W.) Item Zweÿ häußer nemblichen forder undt hinders sambt dar zwischen gelegenen hoff undt deren hoffstätten auch allen übrigen deren gebäuen Rechten undt Zugehördten allhier in der Spitzen gaß 1.seith neben Georg Friderich Otten dem gerber undt lederbereiter 2.seith neben Johannes Männel auch Rothgerber undt lederbereitern hinden auff die Preüsch stoßend gelegen, welche häußer annoch umb 300. lb Kauffschillings rest Herrn Caspar Dicken dem Vöchhändler undt burgern alhier undt umb 50. lb. Herrn hannß Geörg fischer Vögtlicher weiß Verhafftet sonsten gegen männiglich freÿ leedig undt Eÿgen undt seind solche häußer durch die allhießig geschwornene Werckmeistere Vermög deren beÿ mit Notÿ Concept befindlichen schrfftlichen Abschatzung de dato 18. Martÿ æstimirt worden pro 700. lb. Abgezogen obige passiv Capitalien 550 lb besagendt so Verbleibt allhier annoch außzuwerffen in rest 150. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel Verwahrt datirt d. 30. Martÿ 1695. mit N° 1. notirt. Dabeÿ ferner ein dergleichen pergamentener Kauffbrieff de dato 27. 7.bris A° 1691. mit N° 2. signirt.
(W.) It. ein achter theil Vor unvertheilt Von und ane einer Lohemühl Vor dem Weißthurn thor ohnfern dem großen schließen auff der Ill am Heÿritz gelegen (…)
– Abschatzung den 18.ten Martÿ 1712. Auff begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Grießbach Rothgerber, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Spitzen Gaßen Gelegen, Einseith neben herrn Georg Friderich Ott dem Altern, anderseith neben herrn Johannes Männel Rothgerber, hinden auff die Ill stoßendt, Welch behaußung hinder hauß, gebälckter Keller, hoff, hoffstatt und bronnen sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird. vor und umb Ein tausend und Vier hundert gulden.
Der Ander begriff ist auch allhier außerhalb dem großen Schließen auff der Illen gelegen, bestehet in einer Lohmühl, einseith vff der heÿritz, erstlich daß Wohn Häußel, ferner der Waßerbaw, Stell Steeg, sambt Zweÿ räder mit Zweÿ Luder, Jedes mit Neün stempffel sambt dem Mühl hauß hoff und brunnen, Welche Lohmühl sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird. vor und umb Dreÿ tausend und Acht hundert gulden. Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Ergäntzung der Ergen ermanglenden unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestandt zugebrachte Nahrungen, durch mich Notm. in A° 1695. gefertigt
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ burger, Der Erben unverändert Guth betr. Sa. haußraths 43, Sa. leerer Vaß 4 ß, Sa. Silbers 9, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 515, Sa. Activ Schulden 75, Summa summarum 654 lb
Des Wittibers und Theilbar guth belangend, Sa. haußraths 47, Sa. Wahren und Werckzeugs 163, Sa. leerer Vaß 3, Sa. Silbers 15, Sa. Guldener ring 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Eÿgenthumbs ane j behaußung 387, Summa summarum 621 lb – Schulden 1119 lb, Compensando 497 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 156 lb
(f° 17) Wÿdembs Verfangenschaft So die Viel Ehren und tugendreiche fraw Susanna Hardtmännin von weÿl. herrn Johann Rüeger dem Rothgerber und burgern allhier, Ihrem haußwürth und der abgeleibten frawen vatters seel. ad dies vitæ geneißt, das Eigenthumb aber davon nach deroselben tödlichen hienscheid. Zum vierdten theil dißorths Kindern und Erben heimbfällig

Jean Frédéric Griesbach fait dresser l’état de sa fortune dont l’actif s’élève à 767 livres, le passif à 1 539 livres

1723 (6.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 55) n° 1772
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrengeachte Meister Johann Friderich Grießbach Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg dermahlen Activé besitzt und hiengegen passivé zu bezahlen schuldig, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H Johann Jacob Grießbach Seiner Kinder geschwornen Vogts, fleißig inventirt – So beschehen allhier zu Straßburg den 6. Martÿ 1723.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen, hiehero eÿgenthümblich gehörigen behaußung, sich folgender maßen befunden
Höltzenwerck. Cammer A, Cammer B
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Lohe Mühl. Item 2. häußer nemblichen Vorder und hinderhauß, sambt dar zwischen gelegenen hoff und deren hoffstätten auch allen übrigen deren Gebäuen Rechten und Zugehördten einseit neben Georg Friderich Otten dem Gerber und Lederbereither anderseit neben H. Benjamin Büerj von Waßlenheim hinden auff die Preusch stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 350. lb Kauffschilling rest H Caspar Dicken dem Vöchhändler und burgern alhier verhafftet, sonsten gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, Vnd hat man solche behausung beÿ dißorts fr. seel. Verlassenschaffts Inventation durch die geschwornene Werckleuthe æstimirt und anjetzo auch, weilen das hauß nicht verbeßert, sondern abgegangen, wider beÿ obiger æstimation ohnpræjudicirlich gelaßen worden ist 700. lb. Abgezogen vorstehend Passiv-onus der 350 lb, So verbleibt annoch außzuwerffen in rest 350. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel Verwahrt datirt den 30. Martÿ 1695. mit N° 1. notirt. Dabeÿ ferner ein dergleichen pergamentener Kauffbrieff de dato 27. sept. 1691. mit N° 2. notirt.
It. I. Achter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Lohemühl vor dem Weißenthurnthor ohnfern dem großen Schließen auff der Ill am Heÿritz gelegen (…)
Die gantze nahrung betreffend, A. Haußrath 166, 2. silber 7, 3. Goldener Ring 5, 4. Werckzeug 1, 5. Eigenthumb ane E. behaußung und Lohemühl 587., Summa summarum 767 lb – Schulden auß &,1539 lb, Nach deren Abzug erhellet daß die Passiva die gantze Nahrung übersteigen umb 771 lb

Fils du précédent, Jean Frédéric Griesbach qui a acquis la maison et la part de moulin à tan par enchères judiciaires le 14 avril les revend un mois plus tard 1 075 livres au marchand de cuirs Benjamin Büry, déjà propriétaire de la maison voisine vers l’ouest (VII 65)

1724 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 257
Johann Friedrich Grießbach der ledige Rothgerber so über 25 jahr alt zu seÿn versicherte beÿständlich seines Vogts Johann Jacob Grießbach des Rothgerbers und Lederbereiters mit fernerer assistentz und genehmhaltung Johann Friedrich Grießbach des ältern auch Rothgerbers und Büttels beÿ E.E. zunfft der gerber seines Vatters
in gegensein H. Benjamin Bury des lederhändtlers
Erstlich, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Spitzengaß, einseit neben Georg Friedrich Ott dem ältern Rothgerber anderseit neben dem käuffer selbst hinten auff die Preusch
Ferner Einen 8.ten theil vor unvertheilt ahne einer Lohmühl sambt allen derselben gebäuden, zugehörden, Schiff und geschirr, Rechten und gerechtigkeiten vor dem weißenthurn ohnfern dem großen Schließen auff der Ill ahm heÿritz, einseit neben diebold Judt dem garttner und theils längst der werb anderseit am waßer gelegen, von solcher gantzen mühl gibt mann 6 ß ahne waßerfall zinnß hiesiger Stadt Pfenning Thurn – dem verkäufer nachdeme ihme solche beÿ der von E. E. Kleinen Rath erkannten und unter dem 14. Aprilis jüngst vorgegangenen öffentlichen Versteigerung als als letzt und meistbietenden – um 1075 pfund

Bourgeois réformé de Wasselonne, Benjamin Büry épouse en 1690 Anne Schumacher, fille d’un boucher de Mulhouse. L’épouse meurt en 1718, son mari est tanneur et tient l’auberge municipale
Mariage (réformés, f° 107)
1690. den 2. Decembris seind eingesegnet worden, Herr Benjamin Büri herrn David Büri gew. Gastgeb Zum Stockh Zu Waßlenheim ehl. Sohn Burger und Rothgerber in Waßlenheim, Jfr. Anna Schumacherin Herrn Johann Schumachers Burgers und Metzgers in Mülhaußen ehl. tochter (i 116)

Sépulture, Wasselonne (luth. f° 95-v, n° 17)
Sontag den 3. Julÿ 1718 umb mitternacht Zwischen 11 und 12 uhr starb Fr. Anna geb. Schuhmacherin, Herrn Benjaminin Bürÿ b. und Rothgerbers alhie auch Gastgebers auff der hießigen burgerstub Ehl. haußfr. ref. rel. ihres alters 49 Jahr 21 Wochen (-) tag und wurde mittwoch darauff als den 6. Julÿ hora 10 ante merid. ehrlich Zur erden bestattet, Ihre annoch lebende Eltern seind Herr Johannes Schuhmacher b. Metzger und handelsmann Zu Mühlhaußen und Anna gebohrne Fehrin sein Ehl. haußfr. beede ref. rel. ihres Ehestandts 27 Jahr 31 wochen. [unterzeichnet] Benjaminin Bürÿ alß Eheman (i 100)

Benjamin Bury loue une partie de la maison à Jean Urbain Augst, pèlerin et ancien aubergiste, et à Barbe Lobstein

1728 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 557-v
H. Benjamin Burÿ Lederhändler
in gegensein Johann Urban August des vormaligen würths und jetzigen Pilgrim und Barbaræ geb. Lobstein
In seiner ahne der Spitzengaß einseit neben dem Verlehner selbst anderseit neben der Ottischen wittib und Erben hinten auff das waßer gelegenen behausung, Eine Stiege hoch eine auff das waßer gehende Stuben die Kuchen daran zweÿ steigen hoch über der Küchen ein Kämmerlein so groß als dieße ist, So dann ein Kellerlein unter der stuben und platz zum holtz auff der bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden weÿnachten fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Benjamin Bury assisté de son fils Jean Bury et de son gendre Joseph Pasquay hypothèque la maison et sa voisine au profit du conseiller aulique Jean Philippe Heus et des enfants du boucher Jean Daniel Winter

1734 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 404-v
H. Benjamin Bury der Rothgerber und Lederbereiter /:wobeÿ ferner erschein des debitoris Sohn H. Johannes Bury der handelsmann zu Waßlen und deßelben tochtermann H. Joseph Pasquay der handelsmann und burger allhier, verbürgt
in gegensein H. Johann Philipp Heuß J.V.Lti und hochfürstl. Pfaltz zweÿbruckischen hoffraths und in fernerer gegenwart Johann Jacob Winther des Metzgers theils für sich selbst theils als vogt seines verstorbenen bruders weÿl. Johann Daniel Winther des Metzgers hinterlassenen zweÿer Kinder Johann Daniel und Mariæ Salome der Winther proprio noe. 500 pfund und deßen beeden Curanden, 500 pfund
unterpfand, zweÿ Neben einander liegende häußer deren jedes in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt bestehet mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, gerber gruben, zugehörden und Rechten an der Spitzengaß, einseit neben Johannes Hemmet dem Rothgerber darzwischen ein auff die Preusch gehendes gäßlein anderseit neben weÿl. Friedrich Ott des Rothgerbers Erben hinten auff die Preusch
Item einen 8.ten theil für ohnvertheilt ahne einer Lohmühl Schiff und geschirr Rechten und gerechtigkeit vor dem Weißenthurn ohnfern der großen schleuß auff der Ill im Heÿritz, einseit neben Diebold Jud dem garttner und theils längst der werb anderseit am waßer gelegen, von dießer mühl hiesigen Stadt Pfenning Thurn 6 lb ahne waßerfall zinnß

Benjamin Büry meurt en 1735 à Wasselonne où est dressé son inventaire. Les six enfants se partagent la succession de leur père et de leur mère morte en 1718. Parmi les biens sis à Strasbourg, une maison et la part de moulin à tan échoient à David Büry, l’autre maison à Anne Marie Büry pour laquelle agit son mari Joseph Pasquay. David Büry et sa sœur passent un accord sur la porte qui fait communiquer leurs deux maisons.

1735 (8. Junÿ), Marlenheim (6 E 41, 177)
Inventarium undt beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, Liegendt undt fahrendt, Schulden undt gegenschulden, ohnverändert, verändert undt theilbares nicha davon außgenohmen noch hintergesetzt so weÿl. der Ehrengeachte undt bescheidene Herr Benjamin Burÿ Senior geweßener burger und handelsmann allhier u. auch in Straßburg nun anhero Seelig ahne d. 15. Martÿ dießes Lauffend. 1735. Jahrs, So dann die Ehr: undt tugendsahme frau Anna Schuhmacherin des Vorgedachten H. Burÿ Ehelich geweßte haußfrau hat dießes Zeitliche verwechßelt d. 3.ten Julÿ des schon verstrichenen 1718.t Jahrs, Welche beede Eheleuth Zeitlichen hinter sich verlaßen – Welches alles zuegangen (…) d. 8.t Junÿ 1735.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene Seelig hat auch mit der Verstorbenen zue deßen wahren Erben ab intestato Verlaßen alß [fragment gauche manquant]
[1] H Johannes Burÿ der anoch Leedige handelsmann so majorennis,
[2] H Jacob Burÿ burger und Rothgerber Zu Straßburg,
[3] H Benjamin Burÿ der burger und gastgeber alhier zue Waßlenheim,
[4] H David Burÿ burger und Rothgerber Zue Straßburg, so auch annoch Ledig und Majorennis,
[5] Maria Anna so ahne H Basquay dem burger und handelsmann in Straßburg verheurathet und
[6] Anna Margaretha welche anoch Ledig[en standts] und Majorennis mit beÿstand [-] des burgers undt [-], dieße Vorgemelte saamtliche Erben und dieseiths Erbs Interessenten So weÿl. H Benjamin Burÿ mit auch weÿl. der tugendsamen Anna Schuhmacherin Ehelich erzeugt und hinterlaßen haben vor anfang biß Zur Ende beÿgewohnet benebst des hochgelehrten H Johann Leonhard Faber Secretario Einer E freÿ umitelbahren Ritterschafft im untern Elsaß als denominirter theils Vogt H Jacob Burÿ als mit Interessent wie schon hierüber bemeltete Zweÿer mit d. Ehren und tugendsahmen Salomea Birrin deßen Eheliche haußfraw Ehelich erzeugte Kinder wie dem auch H Joseph Bacquet vorgedachter Ehevogt Maria Anna der mit Interessentin alß auch geschworner cvonstituirter Vogt H. Jacob Burÿ hieroben gemeldet Ehelich Erziehlter 2 Kinder mit nahmen Catharina Salome und Jacob Burÿ, welche Constituirte Vögt auch benebst den übrig. Interessent. von anfang biß Zur Ende beÿgewohnet haben
Folget nun die Copia Codicilli so der verstorbene Seelig und der auch die Verstorbene mit einander beÿ H Notario Pantrion zu Straßburg d. 14. Julÿ 1714. auffgerichtet haben
Copia des auffgerichteten Testamenti von dem Verstorbenen auffgerichtet Sub dato Straßburg d. 19. Januarÿ Anno 1735.

(p. 66) Behaußungen. Erstlich eine behaußung bestehend in hintern und vordern hauß, hoff, hoffstatt, Schopff Keller Gärten samt übrigen deroselben gebäuen Zugehörden begriffen weithen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie in den fleckhen Waßlenheim (…), angeschlagen pro 4637
[in margine :] Zu verkauffen außgestellt nachgehendts aber H Johannes übernohmen
Dieße hier über beschriebene behaußung sammt allen deroselben specificirten Zugehört cum omnibus aliis appertinentiis haben die Zue Ende unterschriebenen Interessenten ihme H Joanes als auch mit Interessent überlaßen und eigenthümlichen cedirt, so Er auch übernohmen (…) um die Summa der 3000 lb
[unterzeichnet] Johann Bürÿ, Benjamin Burÿ, Joseph Pasquay uxor. nme. David Bürÿ, Anna Margreth Burÿ, Johannes Wolff alß beÿstand
(p. 68) Item Ein behausung, hoff, hoffstatt, Stalung sambt darbeÿ befindlichen Garten, Gerbhauß, Schopff und auch helffte von einem garten gebäu (…) In dem fleckhen Waßlenheim in der brandt gaßen (…), angeschlagen worden pro 1215
[in margine :] Herrn Benjamin übernohmen
(p. 70) Item Ein behaußung hoff, hoffstatt Stallungen Keller und daran gelegenen Garthen, wie auch die helffte von einem garten gebäu (…) alhier zu Waßlenheim in der brandt gaßen (…), angeschlagen worden pro 910
[in margine :] Verkaufft außgestellt nachgehendts Jungfrau Margarethæ überlaßen
(f° 154) Straßburg. Item Eine behaußung Höffel, hoffstatt, Ställ Gerbhauß samt hinter hauß samt appertinentiis gelegen in d. Statt Straßburg in der Spitzengaß 1.s nachbeschriebem hauß welche behausung bereits in Strbg Inventirt worden und durch die Werckmeister löblicher statt taxirt word. ad 1600. lb
[in margine :] H. David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zusehen
Item Eine behaußung nebst einem hinterhauß com omnibus appertinentiis in gemelter Spitz.gaß gelegen 1.a vorbeschriebenen behaußung so gleich mäßig Zu straßbg ins Inventarium Inserirt worden, so durch die Werckmeister löblicher statt taxirt worden ad 900. lb
[in margine :] H David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zusehen
Item der 8.te theill ahne einer Lohen Mühlen oberhalb dem schließen die neue Lohe mühl genannt gelegen in Erwehnter statt Straßburg ferner wie dießes ohn uertheilterweiß angeschlagen wirdt durch die geschworne Werckmeister der Statt straßb. pro 100. lb
[in margine :] H David überlaßen worden wie hierüber fol. 153. zuseh.
(f° 153) Diese hierüber beschriebene fol. 154. in Straßburg gelegene behausung haben die unterschriebenen Interessenten H. Davidt Burÿ als mit Interessent überlaß. samt aller deroselben weithen, Rechten und Gerechtigkeit auff art und weiß wie sie sich in Straßburg befinden welche Er auch übernohmen umb die summa der 2050. lb
haben Sie auch ihme den 8.t theill einer Lohemühl wie hieseits fol. 154. zusehen auch (…) und Er auch übernohmen pro 100., macht also 2150.
Hierüber beschriebene sub fol. 154. befindliche behaußung nebst einem hinterhauß haben Ingleich. die samtliche unterschriebenene Interessenten auff art und weiß wie sie sich in Straßburg befinden H. Pasquay uxorio nomine überlaßen, Welche Er auch uxorio nôe übernohmen und dießes umb dero anschlag mit dem beÿ gefugten mehr schatz pro 1000 lb
Hierbeÿ ist Zue bemerken und Zu observiren das was die thür so aus H. Davidts deß mit Interessenten in H Pasquay uxorie nôe übernommene behausung durch die maur gebraucht und Gebrochen worden, Er H Davidt allezeit auff seÿn H Pasquay Ehegattin belieben und befällen solche thür auff seinen Eigen Costen Zu zu mauren verbund. seÿn, ohne widerred.

Etat de fortune dressé suite à un inventaire dressé à Wasselonne en 1735 après le décès de Benjamin Bury. D’après la vente de 1745, la maison rue des Dentelles est attribuée à sa fille Anne Marie Bury femme de Joseph Pasquay
1738 (29.4.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 302) n° 115
Summarischer Calculus und respectivé Ersuchung Über Weÿland H. Benjamin Bury, des ältern geweßenen Rothgerbers und Handelßmanns zu Waßlenheim, nunmehr seel. Verlaßenschafft zufolg des durch H. Philipp Jacob Mader den Notarium und Amtschreiber daselbst d. 8. Junÿ A° 1735 gefertigten Inventarÿ auch hernach expedirter Theilregister, wie auch der erbettenen Mediatorum Revision und Examination solchen Inventarÿ de dato Waßlenheim d. 29. Aprilis 1738.
Herr Johannes Bury der Handelsmann und burger Zu Waßlenheim, der äliste Sohn, hat, crafft solcher angeregter Revision der gemeinen Mass zu repræsentire, als folget. Erstlichen den jenigen Haußrat (…)

Anne Marie Bury de Wasselonne épouse en 1733 le marchand réformé Joseph Pasquay. Elle devient bourgeoise quelques mois plus tard
Mariage (réformés, f° 143)
1733. Novembr. d. 25. seynd eingesegnet worden Herr Joseph Paquay, burger und Handelßmann in Straßburg Wittwer, Jgfr. A. Maria Bürÿ H. Benjamin Bürÿ handelßmanns und burgers in Straßburg Ehel. tochter (i 155)

1734, 4° Livre de bourgeoisie f° 1007
Fr. Anna Maria Burÿn von waßlenheim geb. erhalt d. b. von jhrem ehemann H. Joseph Paquay b. undt handelsmann allhier umb d. alt. b. will beÿ E: E: Zunfft Zum spiegel dienen Prom. d. 22.ten feb. 1734

Les conjoints font dresser en 1740 l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils possèdent quai Saint-Nicolas
1740 (31.8.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 165
Inventarium über deß Wohl Ehrenvesten v. großachtbahren herrn Joseph Pasquay, des Handelsmanns v. der Viel Ehren v. Tugendreichen Frauen Annä Mariä Pasquay, gebohrner Büryin beeder Eheleuth v. burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1740. – v. sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3.io vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 31. des Monaths Augusti Anno 1740 in fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Joh: Niclaus Würtz vornehmen Handels Manns Banquier v. burgers allhier der Ehefrauen erbettenen Assistenten.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Staden beÿm Gertenfisch gelegen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Anfänglichen aber wird des herrn in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 440, Sa. Lähren faß 62, Sa. silber Geschirrs und geschmeids 87, Sa. goldener Ringe 53, Sa. baarschafft 34
Copia des zwischen denen beeden Eheleuthen de. 17. Martii 1742. getroffenen Vergleichs – Summa summarum 5427 lb
Diesemnach folget auch die beschreibung d. Ehefrauen in den Ehestand gebrachten Guths, Sa. haußraths 280, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 75, Sa. goldener Ring 123, Sa. baarschafft 2276, Summa summarum 2755 lb
Vor mir dem unterschriebenen Not. sind auff zu end gemeltes Datum persönlich erschienen T.is herr Joseph Pasquay, der handelsmann und burger allhier zu Straßburg wie auch Frau Anna Maria Pasquay gebohrne Bury, deßen Eheliebstin beÿständlich T. H. Johann Niclaus Wurtz des Banquier v. burgerss allhie wie auch T. Herrn Johann Bury, vornehmen handelsmanns zu Waßlenheim, ihres H Bruders anzeigend, demnach er H Pasquay A° 1733 da er sich geheÿrathet, über sein, in die Ehe gebrachres Vermögen, Kein Inventarium auffgerichten laßen (…) mit einander Verglichen Nemlichen und Zum Ersten (…) Also abgeredet und verglichen in der Königl. Statt Straßburg uff Sambstag d. 17. Mart: A° 1742.

Joseph Pasquay meurt en 1748 en délaissant quatre enfants
1749 (4.3.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 323) n° 522
Inventarium über Weÿland S.T. Herrn Joseph Pasquay, gewesenen berühmten Handelsmanns und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1749. – nach seinem Donnerstags den 17.den Octobris des nächst Zurückgelegten 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf Ansuchen herrn Johann Pasquay, des Rothgerbers lederhändlers auch burgers allhier des Verstorbenenn Herrn seel. eheleiblichen bruders, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs, so 12 ¼ Jahr alt, Josephs so 11 ¼. Jahr alt, Johannis so 6 Jahr und 4. Monat alt, und Johann Niclaus, so beÿnahe 5. Jahr alt derer Pasquay, aller Vier des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Fraun Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und Antheilern Verlaßener Erben, invenirt, durch S. T. Frau Annam Mariam Pasquayin gebohrne Bürjin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich Herrn Johann Bürj des handelsmanns und burgers zu Waßlenheim dero leiblichen herrn bruders wie auch die im hauß befindliche Domestiquen (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 4. Martij et seqq. Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gertenfisch Staden gelegenes in die dißortig theilbarer Verlassenschafft gehörig und hernach eingetragener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der vordern bühn, In der Meel Cammer, In der Camin Cammer, In der obern vordern Stuben, (f° 17) Im obern vordern Hauß Ehren, Im obern vordern Stübel, In der Magd Cammer, In der Schwartz Getüch Cammer, In der Wohn stuben, In dem Cabinet darneben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Contoir, In des Knecht Cammer, Im Hoff, (f° 26) in der bedienten Cammer, In der Hintern Stuben, In dem Zimmer darneben, In der hintern Kuchen, Im Keller
(f° 43) Eigenthum ane einer behausung. (T.) Eine behaußung, bestehend in Vorder, Mittel, und hinderhauß besonderer Stallung, Zween höffen, bronnen, Gärtlein, etlichen Schöpffen, und deren hoffstätten
jenseit am Staden zwischen der Schind und St. Niclaus bruck (…)
(f° 49) Eigenthum ane Mühlen und liegenden Güthern so der Frau Wittib ohnverändert. Erstl. eine Taback: und Ohl Mühl (…) gelegen Vor dem Marckt flecken Waßlenheim ohnfern der H Johann Bürÿ der Frauen wittib Hn bruder eingangs gedacht eigenthümlich zuständigen Papÿr Mühl (…)
(f° 51) Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeder gewesener Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch herrn Matthiam Koch Notarium publicum et Practicum allhier den 31.ten Augusti Anno 1740. auffgerichtet
(f° 66) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, von Not. Pantrion gerichtet d. 7. 8.bre 1733.
Copia des Abgeleibten Herrn vor H Not. Koch den 3.ten 8.bris Anno 1748. gestiffteten Codicilli
Der Frau Wittib ohnveränderten Vermögens. Sa. haußraths 204, Sa. Silbers 46, Sa. goldener Ring 316, Sa. baarschafft 23, Sa. Eigenthumbs ane Mühlen und liegenden Güthern 415, Sa. Schuld 250, Summa summarum 4810 lb
Diesemnach wird nun auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 319, Sa. Silbers 37, Sa. goldene Ring 26, Ergäntzungs Rest 7854, Summa summarum 8237 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 7987 lb
Endlichen so wird auch das gemein verändert und Theilbahre Guth, Sa. haußraths 468, Sa. Waaran auch Schiff und geschirr zu fabricirung des Tabacks gehörig 7985, Sa. Chaise, Kutschen auch Schiff und geschirrs Zum Fuhrwerck gehörig 148, Sa. Pferd 51, Sa. Wein und Faß 750, Sa. Silbers && dergleichen Geschmeids 66, Sa. Goldenen rings 5, Sa. baarschafft 1481, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. Schulden 17 800, Summa summarum 31 238 lb – Schulden 35 039 lb, In Vergleichung, Theilbares Passiv onus 3801 lb – Stall summa 8996 lb

Joseph Pasquay mandataire de sa femme Marie Anne Bury vend 1 050 livres la maison au maître maçon Jean Steitz et à sa femme Anne Marguerite Eckert

1745 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 791-v
Johann Joseph Pasquay der handelsmann als ehevogt und mandatarius Fr. Mariæ Annæ geb. Büriin
in gegensein Johann Steitz des maurermeisters und Annæ Margarethæ geb. Eckertin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spitzengaß, einseit neben denen gebrüdern Otten rothgerbern, anderseit neben den Burischen erben, hinten auff die Preusch – als ein vätterliches erbguth – um 1050 pfund

La description de la maison qui figurait à l’inventaire perdu de Jean Steitz (1746) est reprise dans l’état de fortune dressé en 1754 à la demande d’Anne Marguerite Eckert et de son second mariPaul Stæhling. L’épouse avait assuré à son deuxième mari la jouissance de la maison lors du contrat de mariage en 1750.

Anne Marguerite Eckert veuve de Jean Steitz hypothèque la maison au profit du précepteur Frédéric André Keller et d’Anne Marie Worlitz

1746 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 950
Fr. Anna Margaretha geb. Eckertin weÿl. Johannes Steitz des maurer meisters wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Christoph Schneider auch maurer meisters
in gegensein H. Friedrich Andreas Keller des Informatoris und Annæ Mariæ geb. Worlitzin, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt ane der Spitzengaß, einseit neben denen gebrüder Otten rotgerbern, anderseit neben Christmann Röderer dem jüngern rothgerber, hinten auff die Preusch stoßend gelegen
wobeÿ erschien der schuldnerin mutter Fr. Maria geb. Hügelin weÿl. Johann Jacob Eckert des haußfeurers mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Eckert des metzgers (dia hat sich wegen vorstehender schuld verbürgt), unterpfand, eine schwartzbecken behausung in der Weißenthurn straß, einseit neben Caspar Erlenholtz dem sattler, anderseit neben vorgemelt ihrem sohn, hinten auff die Renngaß stoßend gelegen

Le tanneur Jean Merckel, âgé de 55 ans, déclare qu’environ trente-deux années auparavant, soit vers 1716, il a transporté des pierres de taille qui formaient les fosses de la maison acquise par Benjamin Bury dans la ruelle qui séparait cette maison de la voisine qui appartenait alors à Jean Frédéric Griesbach

1748 (7.2.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) n° 248
Declaratio – Erschienen Vor mir Notario Johannes Merckel, der Rothgerber und burger allhier zu Straßburg, declarirte 55 Jahr alt zu seÿn und sagte auß, daß nach deme herr benjamin Bürrÿ, gewesene Rothgerber und Stubenwirth zu waßlenheim vor ohngefehr 32 Jahren das in allhiesiger Statt Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen Männelische hauß erkaufft gehabt, er Comparent nebst dem Verstorbenen Johann Adam Albert, dem Rothgerber und burgern allhier ihme Herrn Benjamin Bürry in dem taglohn die alte maurstein auß dem Platz, also gerbergruben gewesen seind, in sein herrn bürrÿ Gäßlein so Zwischen deßen Von Männel erkaufften hauß und dem hauß so dermahlen Johann Friderich Grießbach dem Rothgerber und Gerber Zunfft büttel gehörig war gelegen, getragen und zwar lange Zeit oder Viele Jahr Zu vor, ehe herr benjamin bürrÿ das Johann Friderich Grießbach hauß ane sich erkaufft habe.
Welche Außags der Comparent nach beschehener Ablesung eigenhändig unterschrieben mit dem anerbietern, selbige aug benöthigten Fall eÿdlich zu bestättigen. Actum Straßburg den 17. Februarÿ Anno 1748.

Anne Marguerite Eckert veuve de Paul Stæhlin vend 1 100 livres la maison à l’amidonnier Jean Michel Peter

1780 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 355-v
H. Johann Friedrich Greiß notarius publicus juratus ac practicus vor und innahmen Fr. Mariæ Margarethæ geb. Eckertin weÿl. Paul Stählin des maurer und steinhauer meisters wittib
in gegensein Johann Michel Peter des amlungmachers
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß, einseit neben H. exsen. Johann Christmann Röederer dem rothgerber, anderseit neben N. Knoderer dem rothgerber, hinten auff die Preusch – als ein elterlich ererbtes guth – um 1600 fl. verhafftet, geschehen um 2200 gulden, worunter die capital summen begriffen

Boulanger originaire d’Eckbolsheim, Jean Michel Peter épouse en 1749 Marie Catherine Huber, fille d’amidonnier : contrat de mariage, célébration
1749, Me Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 236
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen Johann Michael Peter dem becken von Eckboltzheim gebürtig Johannes Peter deß ackersmann alda ehelichem Sohn, alß hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren undt tugendsamen Jr Mariæ Catharinæ Huberin, weÿl. Michael Hubers des geweßten Amlungmachers undt burgers dahie zu Straßburg seel. nachgelaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin – Straßb. den 11. Martÿ 1749. [unterzeichnet] Johann Michael Peter als hochzeiter, maria chatarina huberin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 268, n° 1009)
1749. Dienst. d. 7. Maji seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Michael peter der ledige Amlungmacher Joh: peters des Ackrersm. Zu Eckboltsheim ehl. Sohn und Jfr. Catharina weÿl. Michael Hubers amlungmachers und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Michael Peter Als hochtzeiter, Maria chatrina hubein als hochzeitern (i 273)

Michel Peter devient bourgeois en juin 1749, un mois après son mariage
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 383
Michel Peter der beck von Eckbolsheim gebürthig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Catharina weÿl. Michel hubers geweßenen burgers und amlungmachers hinderl. Ehelicher tochter umb den alten burger schilling, will beÿ EE Zunfft der becker dienen. Jurav.d. 4.ten Junÿ 1749.

L’amidonnier Michel Peter s’inscrit à la tribu des Boulangers
1749, Protocoles des Boulangers (XI 10)
Donnerstags den 12. Junÿ 1749 – Frembder Neuzünfftiger, dt. 4 lb 6 ß – Michael Peter der beckh Von Eckboltzheim producirt burger urkundt undt Stallschein Will dahier zünfftig werden undt das amlungmachen treiben, bittet um gerichtliche reception, Erkandt, Kan nach ordnunh dem gebühr angenommen werden

L’ancien amidonnier Michel Peter qui avait quitté la tribu revient à la tribu des boulangers pour exercer le métier de boulanger
1752, Protocoles des Boulangers (XI 11)
Sambstags den 26. Augusti 1752. (f° 75-v) Neuzünfftiger, dt 5 lb 8 ß – Michael Peter, der Beckh biß dato geweßte Amlungmacher producirt Stallschein, Will dahier wieder Zünfftig werden und Weißbecken bittet um gerichtliche reception.
Erkannt soll vor die Muthjahr und Zunfftrecht sammenthafft 7. lb 10 ß erlegen, alß dann recipirt werden, auf gebettene Gnad moderirt ad 12. fl. davon der Zunfft 10. fl. 8 ß zukommen, die übrige 12 ß pro Scribam, bittel und bix.

Michel Peter quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Lanterne
1753, Protocoles de la Lanterne (XI 211)
Kauffgericht Gehalten den 5. Maÿ 1753 – Michael Peter der geweßte beck und burger dahier producirt statt Stall schein Vermög deßen Er dießes orths begehrt leibzünfftig Zu werden, bittet ihme Zu Willfahren
Erkannt gegen erlag 1. fl. vor E. E. Zunfft Willfahrt

L’amidonnier Jean Michel Peter vend la maison à son fils Jean Michel Peter et à Marguerite Salomé Steitz

1795 (28 messidor 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 796 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 55-v du 7 therm. 3
b. Johann Michael Peter ältere Amlungmacher
in gegensein b. Johann Michael Peter des jüngern Amlungmachers seines Sohns und deßen Ehegattin der b. Margarethæ Salome Steitzin
eine behaußung Hoff bronnen und hoffstatt in Vorder und hinterhauß bestehend allhier ane der Spitzengaß, einseit neben Rödererischen erben anderseit neben b. Knoderer Rothgerber hinten auf die Preusch stoßend gelegen sub N° 4 und ihme als ein den 14. Septembris 1780 in der C. C. Stub errichteten Kaufbrieffs eigenthümlich gebührig – 3200 livres

Jean Michel Peter épouse en 1783 Marguerite Salomé Steitz (fille de l’ancien propriétaire) : contrat de mariage, célébration. Le père loue une partie de sa maison lors du contrat
1783 (27. 9.bris), Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 134
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren und Vorachtbahre Hr Johann Michael Peter junior, lediger Amlungmacher und burger alhier H. Michael Peter senioris ebenmäßigen Amlungmachers und hiesigen burgers mit Fraun Maria Catharina geb. Huberin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgedachten seines Vaters, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendgezierte frau Margaretha Salome Steitzin weiland H Johannes Steitz des gewesenen Maurermeisters und burgers hieselbsten mit auch weiland fraun Margaretha Salome gebohrner Eckertin ehelich erzeugt nach tod Zurückgelaßene tochter, so majorennis und ohnbevögtigt Zu seÿn declarirte unter assistentz H Heinrich Joseph Wengler Notariatus Candidati alhie alß hochzeiterin andern theil
Achtens hat Eingangs gedachter des Hochzeiters Vater sich anheischig gemacht nicht nur beede hochzeitersleuthe so lang es ihnen gefällig seÿn wird in deßen ane der Spitzengaß gelegenen eigenthümlichen behausung um einen jährlichen Zinß vom 36 Gulden wohnen zu laßen und ihnen die in solcher Behaußung auf dem boden befindliche, aus einer Stub, Stubkammer, Kuche, und Platz im Keller bestehende Wohnung ein zu raumen, sondern auch dieselbe Zu sich in seinen Handel und gewerb im Gemeinschafft zu nehmen, auch Sie das würcklich Vorhandene Schiff und geschirr Zum Amlungmacher handwerck gehörig, solang solches brauchbar und diese Societæt dauren wird, ohnentgeltlich brauchen und geniesen zu laßen – auff Donnerstags de, 27. Novembris Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Michael Peter Als hochzeiter, Margaretha Salome Steÿzin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 118)
Im Jahr 1783, Montag den 12. Januarii, Nachmittag um Zweÿ Uhr, sind nach Vorhergegangenen ordentlicher Proclamationen, welche an dem Sontag nach dem Neuen Jahr und an den 1. sontag nach Epiphaniæ in der Neuen Kirch und Zu St. Thomä geschehen sind, in dieser unserer Kirchen in den Stand de heiligen ehe eingesegnet worden, Johann Michael Peter der ledige Amlungmacher und burger allhier, Johann Michael Peter des Amlungmachers und burgers allhier, mit Maria Catharina gebohrner Huberin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Margaretha Salome weiland Johannes Steitz, gewesenen Maurermeisters und burgers allhie mit weiland Anna Margaretha gebohrner Eckertin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Peter als hochzeiter, Margaretha Salome Steÿtzin als Hochzein (i 122)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1784 (10.8.), Me Hüttel (6 E 41, 858), Joh. Daniel Striedbeck nomine Hüttel, n° 182
Inventarium über Meister Johann Michael Peter des Amlungmachers und fraun Margarethä Salome geb. Steitzin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – an der in ihrer den 12. Jänner gegenwärtigen Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in deren vor H. Not° Johann Carl Hüttel am 27. Novembris 1782. errichteten Eheberedung und Zwar deren dritten paragrapho für freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten stipulirt haben – So geschehen zu Straßburg Dienstags den 10. Augusti Anno 1784, Johann Daniel Stridbeck nôe H Not. Hüttel in deßen Schreibsub gegenwärtiges Concept deponirt.

In einer allhier zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegen des Ehemanns Eltern eigenthümlich zuständigen dißorts Zum theil Lehnungsweise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Norma hujus inventarii. Des M. Zugebrachtes Gut, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 28, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 282 lb, Wird nun dazu gerechnet deßen participirende helffte an den haussteuren 29, Des M. unverändert Gut 321 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun eingebrchtes unverändertes Vermögen verzeichnet, Sa. haußraths 119, Sa. Silbers 13, Sa. Guldenen Rings 10, Sa. baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Summa summarum 342 lb, Wird dazu gelegt deri Zu erfordern habende helffte an den haussteuren 29 lb, der Fr. eingebrachtes Vermögen 372 lb

Marguerite Salomé Steitz meurt en 1800 en délaissant deux enfants

1800 (4 fruct. 8), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 174, 488 – Enregistrement de Strasbourg, acp 75 f° 20 du 5 fruct. 8
Inventarium über weÿl. Fraun Margaretha Salome Peter geb. Steitzin des burgers Johann Michael Peter Ammlungmachers Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 2. thermidor jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit dem Wittiber nachbenannte Kinder erzogen und abin zu ihren Erben verlaßen, 1. Margaretha Salome so 15 jahr alt, 2. Johann Ludwig so 10 Jahr alt deren theil, deren steitvogt ist Johannes Schott Ammlungmacher

des wittibers ohnveränderten Vermögens, hausrath 15 fr, silber 58 lb, ergäntzung Not. Hüttel unterm 10. aug. 1784 vor 3127 fr, summa summarum 3200 fr, schulden 100 fr, Nach deren Abzug 3100 fr
der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 311 fr, Silber 36 lb, ergäntzung 977 lb, schulden 100 lb, summa summarum 1425 lb
Beschreibung des gemein und theilbaren guths, hausrath 388 lb, Waar und Geschirr 773 fr
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung hof bronnen und hoffstatt in Vorder und hinter hauß bestehend in der Spitzengaß gelegen mit N° 4 bezeichnet einseit neben Frantz Röderer des rothgerbers wittib anderseit neben Heinrich Knoderer rothgerbers hinten auf die Preusch, gewürdiget vor 6000 fr, darüber Not. Dinckel sub dato 28. mess. 2
summa summarum 7162 fr, schulden 4104 fr, Nach deren Abzug 3057 fr
Eheberedung Not. Hüttel den 27. nov. 1783. (…)

Jean Michel Peter se remarie en 1800 avec Marie Madeleine Schmidt, fille de cordier
1800 (26 frimaire 9), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer n° 216 – Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 116 du 29 frim. 9
(Eheberedung) persönlich erschienen der burger Johann Michael Peter, Wittiber und Amlungmacher alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schmidt, Weiland burgers David Schmidt geweßten Seilers dahier mit auch weiland Fraun Maria Magdalena gebohrner Moritzhßäuser Ehelich erzeugt hinterlassene mehrjährige tochter, unter assistentz des burgers David Schmidt Seilers hieselbst ihres bruders als hochzeiterin [unterzeichnet] Johann Michael Peter, Maria Magdalena Schmidtin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figure la maison

1801 (1 therm. 9), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 210, 883 – Enregistrement de Strasbourg, acp 79 f° 47 du 4 therm. 9
Inventarium über Johann Michael Peter Amlungmachers und Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Schmidt einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen – in ihrer vor mir Notario unterm 26. frimair letzthin aufgerichteten Ehe Contract (stipulirt), die Ehefrau unter assistentz des bürgers david Schmidt Seilers ihres bruders vorgewießen

beschreibung des Ehemanns in die Ehe gebrachte Guth, hausrath 723 fr, silber 115 fr, baarschafft 1384 fr
Eigenthum ane einer behausung so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die hälfte vor ohnvertheilt von und ahne einer behausung hof bronnen und hoffstatt in Vorder und hinter haus bestehend nebst übrigen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Spitzengaß mit N° 4 bezeichnet, einseit neben weÿl. Fraun Dorothea Röderer des Rothgerbers wittib Erben, anderseit neben Johann Heinrich Knoderer dem rothgerber und hinten auf die Preusch 3000, über die gantze behausung wovon die eine hälfte des Ehemanns Kindern erster ehe als ererbt Mütterlichen guth gehörig besagt (vor) Not. Dinckel Kaufbrieff sub dato 28. Mess. 3.ten Jahrs
summa summarum 5222 fr, Schuld 121 fr, Deducendo 5101 fr
der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Vermögen hausrath 118 fr, Gold und Silber Geschmeid 62 fr, baarschafft 302 fr, summa summarum 482 fr

Jean Michel Peter épouse en troisièmes noces Marie Catherine Geist veuve de l’amidonnier Abraham Reffolt
1815 (18.5.), Strasbourg 10 (33), Me Zimmer n° 549, 6883 – enreg. manquant f° 23 du 19.5.
(Contrat de mariage) Jean Michel Peter propriétaire veuf de Marie Madeleine Schmidt en secondes noces décédée le 29 janvier 1815
Marie Catherine Geist veuve d’Abraham Reffolt, amidonnier décédé le13 juin 1810

Jean Michel Peter et ses deux enfants vendent la maison aux enfants du maître maçon Georges Michel Gruber

1819 (4.6.), Strasbourg 3 (64), Me Schreider n° 238 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 85 du 9.6.
1. Jean Michel Peter, ci devant amidonner veuf de Marguerite Salomé Steitz domicilié rue des Dentelles n° 4, 2. Marguerite Salomé Peter femme d’Ignace Oettlé, cordonnier demeurant rue du Jeu des Enfants, 3. Jean Louis Peter, journalier demeurant rue des Dentelles n° 4 seuls et uniques enfants héritiers de Marguerite Salomé Steitz
1. Jean Henri Redslob négociant domicilié en cette ville tuteur d’Elisabeth Louise Gruber mineure procréé de Georges Michel Gruber, architecte maçon en son premier lit avec Catherine Elisabeth Redslob assitée de Pierre Kamm aubergiste subrogé tuteur, 2. Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber la veuve, tutrice naturelle de Salomé Amélie, Sophie Wilhelmine, Michel Emile, Gustave Adolphe & Charles Geoffroi Gruber assitée de Georges Frédéric Redslob marchand de peaux subrogé tuteur
une maison à deux étages avec cour, pompe et greniers consistant en un corps de devant & arrière corps sur l’eau avec lavoir & tous droits appartenances & dépendances sise en cette ville rue des Dentelles n° 4, entre la maison du Sr Knoderer & celle du Sr Roederer – propriété consatée par acte Me Dinckel le 28 messidor 3 – moyennant 1100 francs
[autres actes :] Cahier des charges n° 208 du 16 mai (ut supra) acquis de Jean Michel Peter le vieux amidonnier par acte Me Dinckel le 28 mesidor 3 – criée 2400 fr – Procès verbal d’enchère n° 210 du 18 mai sans enchère – Procès verbal d’enchère 3 juin n° 229 sans enchère, retrait

Les héritiers de Georges Michel Gruber vendent la maison à la barre du tribunal civil au fabricant de cuirs Henri Knoderer

1824 (1.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 119
devant M. Charles François Xavier Thiriet de Luyton juge au Tribunal Civil de Première Instance il a été procédé à la vente et adjudication par voie de licitation entre les héritiers de feu Gruber. Cahier des charges, licitation de la maison appartenant à la veuve et héritiers de Georges Michel Gruber, archictecte maçon, à la requête d’Elisabeth Louise Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, en qualité d’héritière pour 1/7 de Georges Michel Gruber son père pour laquelle occupe Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue du Vieux Marché aux Vins n° 88, Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber en son nom et mère et tutrice légale de ses cinq enfants pour laquelle occupe Me Engelbach avoué demeurant rue du Broglie n° 1 – jugement du 18 août 1823 rapport d’experts du 15 septembre et jugement du 11 novembre – licitation de deux maison acquises savoir la maison dans la rue Dentelles par acte reçu Me Schreider le 4 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 118 n° 89
Me Schneegans avoué moyennant 1705 francs – Déclaration de command du 1 mars, au nom de Henri Knoderer, fabricant de cuirs
Désignation des immeubles, 2. dans la rue des Dentelles n° 4. d’un côté le Sr Knoderer, d’autre le Sr Roederer, devant la rue, derrière sur la rivière
Elle consiste dans un bâtiment sur la rue, cour et bâtiment sur la rivière, le bâtiment sur la rue renferme un rez de chaussée, un moulin à écorce et escalier, au premier étage cage d’escalier, cuisine et une chambre, au second étage cage d’escalier et trois chambres, comme dessus renfermant deux greniers. Bâtiment du fond, rez de chaussée, escalier et buanderie, premier étage cage d’escalier, une chambre, second étage, cage d’escalier et deux chambres, dessus comble renfermant deux greniers tous les combles sont couverts de tuiles doubles, estimée 1850 francs
adjudication préparatoire du 5 décembre 1830, sans mise – 27 février mise à prix au dessous de l’estimation, criée 1700 francs

Le tanneur Jean Henri Knoderer épouse en 1818 Marie Salomé Eckert, fille de boucher
1818 (5.3.), Strasbourg 5 (45), Me F. Grimmer n° 16 302 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 47-v du 11.3.
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Henri Knoderer, tanneur fils de Jean Henri Knoderer, tanneur, et de Catherine Salomé Schlaeber
Marie Salomé Eckert fille de Jean Daniel Eckert, boucher, et de Sare Seiterer

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1819 (13.5.), Strasbourg 5 (46), Me F. Grimmer n° 10 750 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 37 du 21.5.
Inventaire des apports de Jean Henri Knoderer fils tanneur, et de Marie Salomé Eckert assitée de Jean Daniel Eckert boucher son père, Contrat de mariage devant le soussigné le 5 mars 1818
dans la demeure des conjoints Knoderer rue des Dentelles n° 2
le mari, meubles 320 fr, argent 101 fr, numéraire 3200 fr, total 3708 fr,
la femme, meubles 1871 fr, bijoux 203 fr, numéraire 4000 fr total 6161 fr
présents de noces 174 fr

Marie Salomé Eckert femme de Jean Henri Knoderer lègue par testament les maisons rue des Dentelles à son fils Chrétien Charles Knoderer

1847 (3.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 99 (1878) f° 29, ssp du 2.3.1847
Testament – Je soussignée Marie Salomé Eckert épouse Jean Henri Knoderer Negociant à Strasbourg lègue par les présentes
à mon fils Chrétien Charles Knoderer, avec dispense de rapport en nature
la moitié à moi appartenante des immeubles si après indiqués savoir 1° dans un moulin dit Porzellanmuhl et de toutes ses dépendances, terres, prés et généralement de tous mes immeubles situés hors la porte d’Austerlitz. En raison de ce legs mon fils aura à tenir compte à ma future succession d’une somme de 25 000 francs, sauf à lui à y prendre sa part
2° de la maison sise à Strasbourg rue des dentelles N° 5 avec ses dépendances. En raison de ce legs mon fils aura à tenir compte à ma future succession d’une somme de 15 000 francs, sauf à lui à y prendre sa part.
Je lègue en outre au dit mon fils par préciput et hors part la plus value que ces immeubles pourraient présenter lors de mon décès. Plus je fixe à la somme d 10 000 francs l’indemnité que mon mari aura à bonifié à la communauté en raison des constructions qui ont été excutées dans les maisons rue des dentelles n° 2. 3. et 4 et du prix et frais d’acquisition de ce dernier immeuble N° 4, le tout formant aujourd’hui un seul bâtiment propre à mon mari et je lègie à ce dernier la différence en plus qui pourrait exister entre ce chiffre et le total des depenses fites pour ces constructions et acquisition
Enfin je lègue au dit mon mari l’usufruit de la moitié de toute ma succession. Cet usufruit durera tant que mon mari retera en état de viduité
(f° 29-v) Testament – Je soussignée Marie Salomé Eckert épouse Jean Henri Knoderer Negociant à Strasbourg, tour en corroborant la donation faite aujourd’hui en faveur de mon fils Chrétien Charles Knoderer, lui lègue en outre par ces présentes, par préciput et hors part, tout ce dont la loi me permett encore de disposer en sa faveur – Strasbourg le 12 avril 1847

Dépôt des testaments ci-dessus chez le notaire Zimmer
1847 (28.4.), Strasbourg 10 (108), Me Zimmer n° 6561
Dépôt, testaments Marie Salomé Eckert épouse de M. Jean Henri Knoderer
[Cf. enregistrement des actes sous seing privé]

Marie Salomé Eckert meurt en 1847 en délaissant une fille et un fils. Elle et son mari Jean Henri Knoderer ont légué à leur fils les immeubles qui sont estimés par des experts dans un rapport joint à l’inventaire.

1847 (3.5.), Strasbourg 10 (109), Me Zimmer n° 6571
Inventaire de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, décédée le 23 avril dernier à Strasbourg, épouse de M Jean Henri Knoderer
L’an 1847 le mercredi 5 mai à Strasbourg, au domicile mortuaire, à la requête de 1. Mr Jean Henri Knoderer, tanneur, demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & la défunte & en outre à cause de ses droits et reprises matrimoniaux qu’il peut avoir à exercer, s’il le juge opportun, en vertu de son contrat de mariage passé devant Me Jean Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 5 mars 1818,
2. M. Chrétien Charles Knoderer, sans état demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes comme héritier pour moitié de la Dame Knoderer susnommée sa mère & comme légataire pour partie de la succession de cette dernière suivant testament olographe de celle-ci déposé au rang des minutes de Me Zimmer le 28 avril dernier (…), 3. M. François Joseph Mallarmé, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant au présent acte comme mandataire spécial de Mlle Caroline Pauline Knoderer fille majeure sans été demeurant et domiciliée à Strasbourg (…) habile à se porter héritière pour l’autre moitié de la Dame Knoderer défunte sa mère

(mardi 11 mai) Report de la dernière vacation 4586
Communauté. Chambre à coucher de M. Knoderer père, Salle à manger Corridor, Boudoir du salin sur la rue, Salon, Chambre à coucher de M. Knoderer fils, Chambre à linge sale, Corridor de la maison N° 5, Cour, Cuisine, Chambre des filles, Chambre de décharge à Côté de la cuisine, Comptoir, Cabinet de M. Knoderer. Total 9169 francs
(mercredi 12 mai) Salle à manger, Chambre à coucher à côté, Chambre au-dessus du moulin, Grenier au-dessus du moulin, Corridor, Cave, Chambre des domestiques, Cour. Total 10 824
(vendredi 14 mai) Corridor dans la maison N° 2, Corridor dans une maison N° 3, Cave. Total des reprises 49 998
Immeuble de Communauté. Une maison avec cour, aisances et dépendances à Strasbourg N° 5 dans la rue des dentelles. Cet immeuble a été acquis par M. Knoderer père durant la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Marie Salomé Eckert de Dlle Marie Madeleine Roederer & sieur Frédéric Charles Roederer de Strasbourg aux termes d’un procès verbal & déclaration de command dressé par Me Bremsinger notaire à Strasbourg le 19 septembre 1827
Donation et testament. a) Aux termes d’une donation entre vifs passée devant Me Zimmer le 12 avril denier, M Jean Henri Knoderer & la Dame Marie Salomé Eckert son épouse défunte ont fait donation entre vifs audit sieur Chrétien Charles Knoderer leur fils D’un moulin appelé Porceanmühl situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz route du Polygone, et des biens ruraux en dépendant. Tous ces immeubles contigus & plus amplement désignés dans le procès verbal d’expertise dont il va être parlé plus bas, dépendant de la dite communauté de biens d’entre les époux Knoderer (…)
b) Mme Knoderer a fait deux testaments olographes, l’un à la date du 2 mars 1847, l’autre à la date du 12 avril aussi derniers, tous deux sont déposés au rang des minutes de Me Zimmer soussigné suivant acte de dépôt le 28 avril 1847
Indemnités dues à la communauté & expertises. Les requérants déclarent que
1. M. Knoderer a reçu de M Jean Henri Knoderer & de Dame Catherine Salomé Schlæber ses père et mère de Strasbourg suivant un acte de donation passée devant Me Bremsinger le 15 avril 1828 les deux maisons avec leurs dépendances sises à Strasbourg, rue des dentelles Numéro 2 & 3 à charge de tenir compte dans leurs successions d’une somme de 29 000 francs
2. antérieuremrnt à cette donation et pendant la communauté de biens d’entre Mr Knoderer premier requérant & son épouse, Mr Knoderer a acheté la maison contigue aux deux précédéentes et désignées anciennement sous le Numéro 4 de la même rue ainsi qu’il résulte d’une election de command faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg à la date du 1 mars 1824, d’un procès verbal d’adjudication définitive, d’un procès verbal d’adjudication préparatoire et d’un cahier des charges aux dates du 30 janvier 1824, 5 décembre 1823 & 29 novembre de la même année dressé par Me Thienot de Luytens juge audit tribunal.
3. Pendant ladite Communauté, il a été fait des constructions à toutes ces maisons par suite desquelles constructions les maisons portant le n° 4 a été incorporée à celles données à M Knoderer père
(Rapport d’experts) L’an 1847 le 26. juin. Nous soussignés Jean Jacques Stotz architecte, Jean Jacques Lauth meunier et Jean André Weyer architecte, tous trois domiciliés à Strasbourg, experts nommés d’une part par le Sr Jean Henri Knoderer père défendeur, d’autre part Dame Caroline Pauline Knoderer sa dille demanderesse, à l’effet de procéder à l’estimation des biens qui ont été achetés pendant la communauté (…), ainsi que des immeubles que le Sr Knoderer a reçus comme donataire de ses parens et qui ont été augmentés de valeur par suite de constructions pour servir de base à la liquidation de la succession de Dame Marie Salomé Eckert (…) Nous avons procédé à notre opération en commençant par les immeubles sis rue des dentelles N° 3. & 2 donnés comme donation par M Knoderer grand père au Sr son fils, père de la demanderesse, pour reconnaître s’il y a augmentation de valeur depuis la donation. Nous avons reconnu que la valeur de cet immeuble a été augmentée par la reconstruction de la façade, deux salons au 1° et des ateliers, nous estimons cette augmentation à la somme de 16 000 francs. Ensuite nous avons visité la maison ou corps de bâtiment du milieu N° 4 qui a été acheté pendant la communauté des époux Knoderer. L’ancienne maison a été démolie et reconstruite, elle a dans ce moment une entrée cochère, premier étage, atelier, 2° atelier. La façade en fronton, partie en pierre de taille & partie en vieille maçonnerie de brique. Nous estimons la construction en y comprenant la valeur de l’ancienne maison à 14 000 francs.
Nous nous sommes ensuite transporté dans la maison N° 5 qui a également été achetée pendant la communauté des Epoux Knoderer et nous avons reconnu que la propriété n’a pas subi d’augmentation de valeur, elle existe encore dans l’état où elle se trouvait lors de l’achat, excepté que des fosses pour tanner le cuir ont été depuis construites en madriers.
Toute la maison ser d’atelier, le 1° sur le devant sert de bureau. Nous estimons sa valeur vénale à la somme de 35 000 francs.
Nous avons continue notre opération en nous transportant au moulin près du polygone, connu sous la dénomination de Porcelanmühl portant n° (-) (…)
Succession de M Eckert 43 748 francs
Fixation des droits 173 775 – Garde robe de la défunte 504 francs

Comme les héritiers renoncent à la succession de leur mère, les immeubles reviennent au veuf

1848 (6.1.), Strasbourg 10 (110), Me Zimmer n° 6916
Liquidation de la succession Marie Salomé Eckert épouse de Mr Jean Henri Knoderer
Ont comparu 1° Me Ambroise François Xavier Ackermann, avoué près le tribunal civil de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de mandataire de général & spécial de Dame Caroline Pauline Knoderer épouse de Mr Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant et domicilié au Neuhoff commune de Strasbourg, (…) d’une part, 2° Mr François Joseph Michaux Bellaire, avocat demeurant et domicilié en ladite ville stipulant en qualité de mandataire de général & spécial de Mr Jean Henri Knoderer, père & Mr Chrétien Charles Knoderer, fils, tous deux fabricants de cuirs demeurant et domiciliés à Strasbourg (…) d’autre part
lesquels comparans en qualité qu’ils agissent ont dit que par jugement rendu sur la poursuite de la Dame Langlois par le tribunal civil de Strasbourg le 20 décembre dernier, leurs mandans ont été envoyés devant Me Zimmer soussigné pour procéder à la liquidation & au partage de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, vivant épouse de M. Jean Henri Knoderer
(…) 3° M. Knoderer fils et Mme Langlois ont ainsi qu’il est déclaré par les comparans, renoncé à la communauté de biens susindiquée qui par suite est demeurée à M. Knoderer père seul

Jean Henri Knoderer hypothèque ses différents immeubles lors du crédit que lui consent le Comptoir national d’escompte de Strasbourg. Son fils Chrétien Charles Knoderer est alors employé en qualité de commis chez son père

1848 (6.5.), Strasbourg 10 (111), Me Zimmer n° 7102
Ouverture de crédit – ont comparu 1. Mr Lipmann Goudchaux, directeur du comptoir national d’escompte de Strasbourg, y demeurant, 2° Jean Henri Knoderer père & Chrétien Charles Knoderer fils, demeurant et domiciliés en ladite ville, M Knoderer père fabricant de cuirs & M Knoderer fils son commis, patenté à la mairie de Strasbourg sous la date du 18 avril dernier sous le numéro 173 en ladite ville
Lesquels comparants sont convenus de ce qui suit, 1. M. Goudchaux ouvre à MM Knoderer un crédit de 50 000 francs (…)
hypothèquent 1. Une propriété sise à Strasbourg rue des dentelles N° 2, 3, 4 & 5 consistant en bâtimens d’habitation, tannerie, cour, aisances, appartenances & dépendances entre M. Gall & une ruelle. L’origine de la propriété de cet immeuble est établie en un inventaire dressé par Me Zimmer soussigné en date au commencement du 5 mai 1847 de la succession de Dame Marie Salomé Eckert, vivant épouse dudit sieur Knoderer père & en un acte de liquidation devant le même notaire le 6 janvier dernier. Ladite propriété appartient à M Knoderer seul
2. Les immeubles ci parès désignés, situés au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, route du polygone tous contigus a) Le moulin dit Porcellanmühl portant le n° 21 (…)

Le fabricant de cuirs Chrétien Charles Knoderer épouse Sophie Caroline Kolb en 1848. Son père lui fait donation des maisons rue des Dentelles et d’un magasin à écorces au Wœrthel

1848 (21.6.), Strasbourg 12 (174), Me Noetinger n° 20 322
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Chrétien Charles Knoderer fabricant de cuirs demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Henri Knoderer, marchand de cuirs demeurant à Strasbourg & de feu dame Marie Salomé Eckert son épouse, stipulant (…) comme futur époux, d’une part
2. Mademoiselle Sophie Caroline Kolb, fille majeure de M. Jean Kolb, propriétaire & de Dame Marie Madeleine Mürsch son épouse chez lesquels elle demeurant à Illkirch stipulant (…) comme future épouse, d’autre part
3° Monsieur Knoderer père ci-dessus qualifié & domicilié, agissant à cause de la donation qu’il fera ci après à son fils, de troisième part,
4° Monsieur & Madame Kolb cidessus dénommés & Madame Madeleine Wurtz propriétaire demeurant à Illkirch veuve de feu M Martin Mürsch en son vivant entrepreneur des travaux du Rhin décédé ausit lieu, aïeule maternelle de Mademoiselle Kolb

Article huit. Les biens & apports de M Knoderer fils consistent, ainsi qu’il le déclare (…) 3° Dans un moulin à quatre tournans, cours & chute d’eau, avec maison d’habitation, moulin à tan, foulon à cuirs, remises, écuries, allier & autres bâtimens terres & prés en dépendant, le tout appelé Porcelan Mühl situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz sur la route du Polygone N° 21 plus amplement décrit dans un acte passé devant Me Zimmer le 12 avril 1847, transcrit au bureau des hypothèques volume 458 N° 74 contenant donation par préciput de cette propriété en faveur du futur époux par ses père et mère, sous la réserve d’usufruit en faveur des donataires & du survivant d’eux, ledit moulin & dépendances évalué à la somme de 100 000 francs
Article neuf. En considération du présent mariage, M. Knoderer le père du futur époux constitue en dot à celui-ci & lui fait don & donation entre vifs & irrévocable, par préciput & hors part (…) 1. D’une grande maison composée de l’agglomération & la reconstruction de plusieurs autres & consistant en bâtiments de devant, latéraux & de derrière, deux cours, appartenances & dépendances à Strasbourg, rue des Dentelles N° 2. 3. 4. & 5. tenant d’un côté à M. Frédéric Gall, de l’autre à une ruelle communale, pardevant la rue & parderrière la rivière.
2. D’un magasin à écorce formant le huitième vers l’ouest d’un bâtiment avec terrain, droits & dépendances, sises à Strasbourg entre les deux canaux des moulins de la Dünzenmühl & Spitzmühl, par en haut les bains Nussbaum, d’un côté les écuries du moulin Spitzmühl pardevant aux mêmes écuries, sur les ponts & la rue.
Le donateur est propriétaire d’une partie du premier article (maisons N° 2. & 3.) & du second en entier selon la donation que lui en a faite M. Jean Henri Knoderer, son père, propriétaire & De Catherine Salomé Schlaeber, sa défunte épouse, suivant acte passé devant Me Bremsinger alors notaire en cette ville le 25 août 1828 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume 216 N° 85.
La maison N° 4 a été acquise au tribunal civil de Strasbourg suivant jugement dressé par M Thieriet de Luyton, juge au même tribunal le 30 janvier 1824 déclaration de command du 1 février suivant, M Knoderer père affirme avoir payé le prix dudit immeuble.
Enfin il a acquis la dernière partie de l’article premier constituant le N° 5 de Dame Marie Madeleine Roederer & de M Frédéric Charles Roederer les deux de Strasbourg suivant procès verbal de licitation dressé par Me Bremsinger le 18 septembre 1827 & déclaration de command du lendemain (…). Les bâtiments qui constituaient le maison données sous N° 4. & 5. ont été acquis par M Knoderer durant la communauté qui a existé entre lui & sa défunte épouse mais les héritiers de cette dernière ayant renoncé suivant deux actes au greffe du tribunal civil de cette ville les 13 septembre et 10 octobre 1847, M. Knoderer devint seul propriétaire des immeubles ci-dessus donnés, attendu que le surplus lui appartenait à titre de bien propre.
La présente donation est faite à charge par le futur époux donataire (…), 3° de laisser jouir gratuitement sa vie durant son père, le donateur, des immeubles dont il vient de faire donation à son fils. (…) Pour la perception des droits d’enregistrement sur la présente donation, les parties évaluent le revenu des biens donnés à la somme de 6250 francs par an



21, rue de l’Ail


Rue de l’Ail n° 21 – VII 325 (Blondel), O 21 puis section 13 parcelle 69 (cadastre)

Maison dite à l’Homme de pierre (zum Steinern Mann)


Porche et façade – Étages, le troisième transformé en 1865 (octobre et septembre 2023)

La maison dite à l’Homme de pierre appartient en 1587 (Livre des communaux) à la veuve et aux héritiers de Robert zur Rosen. Le marchand Mathias Grabisdada est autorisé en 1598 à agrandir la porte de sa cave à la même largeur que l’arcade pour faire passer des fûts de trois foudres. La maison appartient au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius, 1608-1621) puis au marchand Jean Christophe Engelhardt qui la cède en paiement en 1653 à Jean Sébastien Zeissolff. Les propriétaires sont des tanneurs de 1664 à la Révolution, à commencer par les réformés Joseph Jenin (Schœni), Jacques Pasquay père et fils, puis le luthérien Jacques Frédéric Hetzel (1780). La description de 1692 mentionne une maison à bâtiment accessoire, bâtiment arrière, boutique et cave, estimée à 1 450 livres. Jacques Pasquay est autorisé en 1707 à poser un nouvel auvent moyennant un cens annuel qui devient caduc en 1768 quand l’auvent est supprimé.


Plan relief, rue de l’Homme de Pierre (est de la rue de l’Ail) entre la rue de l’Épine à gauche et la rue des Tonneliers à droite

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 169, rue de l’Ail entre la rue de l’Epine (a) et la rue des Tonneliers (c), Musée des Plans-relief 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le portail qui donne dans la cour se trouve à gauche du repère (b) et la maison à droite : arcade puis ouverture en porche au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à étage sous comble et lucarne dans le pignon. La cour A représente le porche (1-4) qui donne dans la rue, le bâtiment voisin (1-2) vers l’ouest, le bâtiment (2-3) au fond de la cour et la façade (3-4) à l’est.
La maison porte d’abord le n° 7 de la rue de l’Homme de Pierre (1784-1845), le n° 28 de la rue de l’Ail (1845-1857) puis le n° 21.


Cour A – Coupe lors de la transformation du troisième étage (1865, dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer (1815-1830) puis au fabricant de chandelles Chrétien Krentz (1830-1846). Charles Grün qui l’a achetée par adjudication judiciaire la revend en 1861 au marchand de vin Jonathan Rhein. Le commis négociant Adolphe Hosch fait transformer en 1865 le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres), ce qui porte le revenu de l’immeuble de 108 à 148 francs. Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent en 1867 le droit de surbâtir leur pignon commun. La maison appartient ensuite aux boulangers Mathias Klein (1875), Georges Kauffmann (1881) puis Théophile Pfrimmer (1911)
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures (1949). Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique puis remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975. Le propriétaire fait aménager en 1998 sous la direction de l’architecte Jean-Pierre Ohl un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.



Ancienne et nouvelle devanture (1948) – Projet remplaçant la porte cochère (1952, non réalisé)
Façade sur rue et façade sur cour (1998, dessins de Jean-Pierre Ohl) – Photographie de la cour (1998), dossier de la Police du Bâtiment

Porche ouvrant sur la cour et façade – Arcades du rez-de-chaussée (octobre et septembre 2023)

octobre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Robert von der Rosen, et (1562) Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot – luthériens
1590* v Mathias Grabisdada, marchand, et (1591) Barbe Ringler – luthériens
1604 v Guillaume Müller, marchand, et (1598) Marie Goll – luthériens
1608* v Nicolas Acker (Nicolas Aggerius), docteur en médecine, et (1599) Barbe Kirchhoffer, veuve du greffier Conrad Lichtensteiger – luthériens
1621 v Jean Christophe Engelhardt, marchand, et (1622) Gertrude Grassmann – luthériens
1653 v Jean Sébastien Zeissolff, assesseur des Quinze, et (1611) Marguerite Heiss – luthériens
1664 v Joseph Jenin (Schœni), tanneur, et (1654) Elisabeth Follet – réformés
1707 h Jacques Pasquay, tanneur, et (1694) Elisabeth Follet – réformés
1744 h Jacques Pasquay, tanneur, et (1736) Marie Esther Voltz – réformés
1780 v Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1757) Anne Marie Stamm – luthériens
1800* h Jean Michel Magnus, marchand, et (1780) Marguerite Madeleine Hetzel, d’abord (1777) femme du marchand Jean Geoffroi Engel – luthériens
1808 h Isaac Bernheim puis Ignace Bernheim, marchand, célibataire, († 1811)
1814 h Sophie Lazare et Benoît Bernheim, Joseph Lang, marchand à Durmenach puis Aron Feist Salomon, de Scherwiller († 1830)
1815 v Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Anne Marie Melling puis (1813) Marie Marguerite Schützenberger
1830 v Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et (1817) Catherine Richert
1846 v Charles Grün, négociant, et (1820) Wilhelmine Christmann
1861 v (Théophile) Jonathan Rhein, marchand de vins, et (1851) Louise Lœsling
1864 v Adolphe Hosch, commis négociant, et (1852) Sophie Caroline Fetter puis (1864) Julie (Lydie) Schmidt
1875 v Mathias Klein, boulanger, et (1870) Louise Fuchs
1881 v Georges Kauffmann, boulanger, et (1868) Madeleine Würth
1911* v (Auguste) Théophile Pfrimmer, boulanger, et (1899) Elisabeth Jund
1924* v Paul Bissmann et (1920) Georgette Sophie Kimmerlé

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1450 livres en 1692, 1400 livres en 1732, 1500 livres en 1744, 1000 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) VII 325, Jacques Bacquet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Waquet, 7 toises, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 21, Krentz, Chrétien – maison, sol – 2,15 ares

Locations

1608, Jérôme Fürstenhauer, marchand
1610, André Butzmann (sous-locataire)
1614, 1618, Simon Delamer, marchand
1653, Jean Christophe Engelhardt (ancien propriétaire)
1698, Jean Jacques Mosseder, receveur de Saint-Thomas
1786 (cave), François Louis Dannenreuther, aubergiste
1787 (boutique pendant les foires), Daniel Merian, marchand à Bâle
1787 (boutique pendant les foires), Jean Adler, marchand à Herisau
1821, 1828 (cave), Philippe Huss, brasseur au Canon
1862 (débit de vin), Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 236-v
La veuve et les héritiers de Robert zur Rosen règlent 17 sols 6 deniers pour leur maison dite à l’Homme de pierre rue de l’Ail, à savoir une plate-forme (17 pieds de long, saillie de 3 pieds), une porte de cave inclinée (9 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), une plate-forme en pierre (4 pieds 9 pouces de long, saillie de 11 pouces)

Knoblauchs gaß gegen dem Rindtsfuß Gaëßlin vber, nach St: Thoman Zu. die Eine seÿtten diser Gaßen
Rupert Zur Rosen seligen Wittwe vnd Erben, haben vf diser seÿtten In Knoblauchs gassen ein hauß, Zum steinerin Mann genandt, Daruor ein besetzter Tritt xvij schu lang, iij schu herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer viij schu lang, v= schu herauß, Ein besetzten Tritt iiij schu ix Zoll lang, Vnd xxj Zoll herauß, Bessert für das Niessen, xvij ß. vj d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 526
Le marchand de cuir Jacques Paquet paie 5 sols pour sa maison dite à l’Homme de pierre, à savoir un nouvel auvent en bois (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds)

Herr Jacob Backet ([corrigé en] Paquai) der Lederhändler, Soll von dem an Seiner behaußung zum Steinern Mann genant newgemachten 21 ½ Schuh lang, und 4. Schuh vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach, Jahrs auf Catharinæ, und l. Prot: de 1707. fol: 249-b A° 1708. I.mo, 5 ß
[in margine :] S. 415
(Quittungen 1708-1741)
Neuzb fol 571

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 571
Même loyer reporté au registre suivant. Il devient caduc en mars 1768 quand l’objet est supprimé

alzb. 526
Jacques Pacquay der Lederhändler solle von dem an seiner behaußung Zum Steineren Mann genannt neu gemachten 21 ½ sch. Lang, und 4. sch. vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach Jahrs auf Catharinæ, 5 ß
(Quittungen 1741-1767)
Ist in Mense Martio 1768. hinweggemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Mathias Grabisdada, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, est autorisé à agrandir la porte de sa cave (saillie de 3 pieds, large de 6 pieds) pour qu’elle ait la même largeur que l’arcade, soit 8 pieds ½ afin de faire passer des fûts de trois foudres.

(f° 185) Zinstags 1. Augusti 98 – Mathis Grabisdada begert Zum Steinern Mann vnd. in Kieffergaß seiner ligend. Kellerthür so Jetzo 3 schuh herauß vnd 6 schuh breit Ist, weiter zu machen so groß als der bog. der oben darüber Ist, das Ist neünthalb schuh breit, damit er ein sechs füederig fass vff vnd abthun mög.
Erkhand, Ist Ihme willfahrt, doch soll es Allmendt sein vnd bleiben, vnd bleibt beÿ d. schwellen die Jetzo ligt, das Ist 3 schuh herauß.

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Les préposés autorisent Jacques Paquet, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, à poser un auvent (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds). Il ne devait rien du précedent mais réglera chaque année 7 sols 5 deniers, ramenés à 5 sols

(f° 249) Dienstags den 22. 9.bris 1707 – Herr Jacob Backet pt° Wetterdachs
Herr Jacob Backet, der Lederhändler, soll von dem an seiner behausung Zum Steineren Mann genant mit Mghh. erlaubnus gemachtes höltzeres Wetterdach, welches der Werckmeister abmeßung nach 21 ½ schuhe lang und 4. schuhe vom auß heraus breit ist jährlichen auff Catharinæ in ansehung er Zu vor von dem alten nichts bezahlt hatt, 10 ß d und Anno 1708. Zum ersten mahl erlegen, auff beschehenes ansuchen ist der angesetzte Zinnß auff 7. ß 6 d und endlichen auff 5 ß d. moderirt worden

Description de la maison

  • 1692 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire et un bâtiment arrière, une boutique et une cave, le tout estimé à la somme de 2900 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, poêle pour officier, chambres, cuisines, vestibule dallé en pierre, cave voûtée, boutique, chambres, puits et boutique, le tout estimé à la somme de 2800 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et une boutique, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé à la somme de 2000 florins
  • 1814, description

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’homme de Pierre

nouveau N° / ancien N° : 4 / 7
Bernheimer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 9 case 1

Krentz Chrétien, rue de l’homme de pierre N° 7 à Strasbourg

O 21, maison, sol, rue de l’homme de pierre 7
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien O 21, registre 26 f° 382 case 1

Krentz Chrétien
1863 Rhein Théophile Jonathan md. de vins
1866 Hosch Adolphe
1877 Klein Wilhelm Bäcker
1882/83 Kauffmann Georg, Bäcker

O 21, Maison, sol, Rue de l’ail 21
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Folio de provenance : (9)
Folio de destination : 382 Augm. de Con, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22, (1867) 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2, (1867) 15

O 21, Maison
Revenu total : 149,12 (148 et 1,12)
Folio de provenance : 382 Augm. de Con
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 22 – 32 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11 – 15 / 12
1868, Augmentations – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 148, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 108, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 29 p.150 case 2

Parcelle, section 13, n° 34 – autrefois O 21
Canton : Knoblochgasse Ns N° 21
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 2,12
Revenu : 1900 – 3400
Remarques

(Propriétaire), compte 631
Kauffmann Georg d. Erben und Ww.
1911 Pfrimmer Theophil u. Ehefrau
1924 Bissmann Paul et son épouse née Kimmerle
1945 Bissmann Paul Julius Wittwe geb. Kimmerle
(857)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 250 Rue de l’homme de Pierre

7
Pr. Hetzel, Jacq. frid. chez mr. Kratz – Tanneurs
loc. Bex, J. Daniel pere, Courtier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Knoblauchgasse (Seite 81)

(Haus Nr.) 21
Pfrimmer, Bäckermeister. 01
Ihli, Friseurmeister. 0
Kaufmann, Wwe. E 1
Pister, Blechner. 2
Barth. Schneider. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 69)

21, rue de l’Ail (1862-1996)

L’entrepreneur en bâtiment Hertz est autorisé en 1865 au nom du propriétaire Hosch à transformer le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres). Le boulanger Georges Kauffmann modifie son four en 1883. Le boulanger Théophile Pfrimmer installe en 1904 un pétrissoir à moteur. Il construit en 1921 une cage à animaux au-dessus d’une remise dans la cour.
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures en 1949 mais les témoins posés restent intacts. Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique. La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres. Le boulanger Gerber remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première.
Charles Gerber a l’intention de faire en 1952 des travaux en supprimant la porte cochère dont l’architecte des Bâtiments de France demande le maintien ; les travaux n’ont pas lieu. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975.

Auguste Schmid, tapissier (1862), Joseph Donat, coiffeur (1896) Hermann Ihli, coiffeur (1904)

Sommaire
  • 1862 – Le tapissier Auguste Schmid sollicite auprès du préfet l’autorisation de conserver l’enseigne qu’il a posée – L’agent voyer émet un avis favorable
  • 1865 – L’entrepreneur en bâtiment Hertz demande au nom du propriétaire Horsch l’autorisation de transformer le troisième étage sous comble en étage ordinaire – Dessin – L’agent voyer note que la maison dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’avance. La façade comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et un troisième étage en pans de bois. Le nouveau piédroit devra être aussi en maçonnerie. La hauteur totale de la façade sera de 12,51 mètres
  • 1883 – Frédéric Dachert (fabrique de draps et de bonneterie, 7, rue des Bouchers), propriétaire du n° 19, déclare que son voisin a construit cinq ou six ans auparavant un four de boulanger. La chaleur persistante a fait apparaître des fissures. Frédéric Dachert demande une enquête comme le four doit être refait. Le maire répond que le nouveau four au rez-de-chaussée du bâtiment arrière ne présentera aucun inconvénient pour le n° 19.
    1883 – Le boulanger Georges Kauffmann est autorisé à modifier son four.
  • 1888 – Locataire du deuxième étage du bâtiment arrière, la dame Ellès se plaint que le tuyau qui conduit la fumée de son voisin dans la cheminée passe dans sa salle de séjour et y dégage des fumées. Croquis – Le maire demande au propriétaire Georges Kauffmann que les fourneaux soient directement raccordés aux cheminées, au besoin en en établissant une nouvelle. Le propriétaire répond que la locataire est mal intentionnée envers ses voisins. Le courrier suivant du maire est biffé. L’affaire n’a pas de suite
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Kauffmann fait faire des travaux non autorisés par le maître maçon Schmidt – G. Kauffmann demande l’autorisation de réparer une partie du mur au-dessus de la porte donnant dans la cour. – Autorisation de réparer le crépi.
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Donat l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, juin 1896.
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Jos. Donat a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires en forme de plat à barbe – Demande – Autorisation – Le maire rappelle que les enseignes doivent se trouver à au moins trois mètres au-dessus de la voie publique et avoir une saillie de 25 centimètres au plus. Le coiffeur demande l’autorisation de les conserver à une hauteur de 2,20 mètres. Le maire accorde l’autorisation à condition que les enseignes soient retirées chaque soir.
  • 1900 – Le maire notifie la veuve Kauffmann de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler demande en avril 1901 au nom de la propriétaire que le délai soit prolongé jusqu’en octobre – Travaux terminés, octobre 1901.
  • 1902 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La fosse d’aisances est vidée par le fournil du boulanger Pfrimmer. Le maire demande au propriétaire de raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations. – Les entrepreneurs veuve Greiner et F. Peter déclarent que les cabinets d’aisance seront raccordés aux canalisation en même temps que toutes les autres eaux. – Le maire envoie plusieurs courriers de rappel – Travaux terminés, octobre 1903.
  • 1904 – Le coiffeur Hermann Ihli demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée à trois mètres de hauteur
  • 1904 – Le maître boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation d’installer un pétrissoir à moteur. – Autorisation – La machine est posée, février 1905. – Croquis
  • 1904 – Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1907 – Le préfet constate que l’atelier du boulanger Pfrimmer n’est pas conforme aux prescriptions du 20 août 1906, sa hauteur n’étant que de 2,92 mètres. Les locaux peuvent être conservés tels quels jusqu’à d’eventuelles transformations.
  • 1907 – Rapport du service des incendies suite à un feu dans le fournil. – La Police du Bâtiment n’a pas d’observations à faire.
    1909 – Nouvelle intervention. Feu dans la cheminée de la boulangerie – La cheminée endommagée doit être réparée – L’ancienne cheminée est remplacée par une nouvelle, janvier 1910.
  • Commission contre les logements insalubres. 1900. Le puits de vidange de la fosse d’aisances se trouve dans le fournil.
    1903. Travaux à faire dans la chambre des apprentis du coiffeur
    1904. Rien à signaler
    Dossier pour le coiffeur. L’employé dort chez ses parents.
    Dossier pour la boulangerie Pfrimmer (propriétaire, veuve Kaufmann). 1904, rien à signaler. 1906, les travaux demandés sont faits
    Commission des logements militaires, 1916. Rien à signaler
    1910. Un locataire se plaint que le propriétaire ne fait pas faire de travaux dans son logement
  • 1920 – L’entrepreneur H. Mohler (Heyritz n° 9) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique.Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1921 – Le boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de construire au-dessus d’une remise dans la cour vers le pignon du voisin une cage dans laquelle les animaux auront assez de place. – La Police du Bâtiment répond que son autorisation n’est pas nécessaire.
  • 1921 – Le maire notifie Théophile Pfrimmer de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique, avril 1922
  • 1936 – L’entrepreneur Attilio Piaia (92, route de Strasbourg à Illkirch) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1948 – Le vitrier Albert Ruch (59, rue de la Gare à Schiltigheim) demande au nom du boulanger Gerber l’autorisation de poser un cadre métallique et une nouvelle devanture – Dessin avant et après transformation
    1949 – L’architecte Ernest Andrès (309, route de Colmar à la Meinau) demande au maire de faire inspecter la façade qui s’est détachée de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures. Le rapport établi que l’écroulement est exclu, les témoins posés quelques mois auparavant étant intacts.
    1949 (juillet) – Le boulanger Charles Gerber dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture (dépense prévue,188.000 francs) sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Les travaux seront exécutés par la serrurerie Sudermann (rue Sainte-Madeleine) et la vitrerie Ruch (Schiltigheim). – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de tenir compte des modifications à l’encre rouge sur les dessins. – La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres – Plan de situation, façade et coupe (ancien et nouvel état) – Autorisation
  • 1953 (avril) – L’entreprise J. Gremmel (agencement de magasins, 95, boulevard d’Anvers) demande au nom de M. Gerber l’autorisation de faire une deuxième devanture pareille à la première pour en remplacer une ancienne en bois – Les transformations sont faites sans autorisation préalable.
    1953 (juin) – Le boulanger Gerber dépose une demande de permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que les matériaux soient les mêmes que ceux de la première devanture
    1953 (juillet) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
  • 1952 (juin) – Charles Gerber dépose une demande de permis pour transformer et agrandir le fournil, construire des cabinets d’aisance et un garage sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Une remise et des latrines seront démolies. Les nouveaux bâtiments seront en béton et briques (dépense prévue, 450.000 francs) – La Ville ne demande pas la cession du terrain en avant de l’alignement légal. La division VI désapprouve l’aspect prévu – Dessins
    1952 (juillet) – L’inspection du Travail donne son accord
    1952 (août) – L’architecte des Bâtiments de France donne un accord de principe mais demande de conserver la porte cochère en la déplaçant et de créer une petite porte pour les piétons.
    1953 (juin) – Charles Gerber déclare renoncer à son projet.
  • 1956 – M. Gerber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Travaux relevant des dommages de guerre (crépi)
  • 1959 – Le boulanger Gerber demande l’autorisation de poser une enseigne (Boulangerie-Pâtisserie) – Autorisation
  • 1965 – Charles Gerber, propriétaire, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages au Neudorf) en demandant une subvention au Crédit Foncier de France. – Plan cadastral de situation, plan du deuxième étage. Les travaux consistent à modifier le deuxième étage pour y établir une salle d’eau.
    1965 (décembre) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, janvier 1966.
    1967 (mars) – Les avocats Roland Vigny et Claude Riegel demandent des pièces à fournir au Crédit Foncier de France
  • 1970 – L’entrepreneur Robert Bravin (106, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1976 – Charles Gerber déclare que l’enseigne a été supprimée suite à la transformation du magasin.
    1976 – Pierre Drexler (cabinet d’architecture et de décoration) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettres détachées.
  • 1975 – Le pâtissier Charles Gerber (demeurant 4, rue de la Division-Leclerc) dépose une demande de permis de construire pour transformer le magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les travaux consistent à remplacer les devantures et à réaménager la boutique – Le permis de construire relève de la compétence du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé approuvé par arrêté interministériel du 17 janvier 1974.
    1975 (décembre) – Le maire transmet avec avis favorable le dossier au directeur départemental de l’équipement
    1976 (janvier) – Le préfet accorde le permis de construire
    Suivi des travaux – L’ancienne devanture est déposée, le nouveau carrelage est en cours, janvier 1976. La nouvelle devanture est en place, mars 1976. Les travaux sont terminés conformément aux plans, avril 1976.
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que Charles Gerber a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Le propriétaire déclare qu’il a remplacé une ancienne enseigne autorisée – Demande. Charles Gerber, représentant de l’indivision, autorise le gérant de la S.à.r.l. boulangerie Gerber à poser une enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1985 – Le maire délivre à M. Brandner, demeurant 21, rue de l’Ail un certificat d’après lequel la maison a été construite avant 1862.
  • 1996 – La Police du Bâtiment constate que la boulangerie pâtisserie Gerber a posé sans autorisation une guirlande provisoire. – La guirlande a été déposée

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 1283)

21, rue de l’Ail, réaménagement intérieur (1998-1999)

Le propriétaire Gerber fait aménager en 1998 sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5) un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.

Sommaire
  • 1998 – M. Gerber (demeurant 2, rue des Dentelles) dépose une demande de permis de construire sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5, 4, place d’Austerlitz) pour aménager un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes. – Dessins
    1998 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de poser des tuiles plates
    1998 (août) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    1998 (octobre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Les travaux commencés en novembre 1998 sont terminés en mai 1999.

Autre dossier
Peinture de la devanture (2006) cote 1672 W 17


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de la veuve et des héritiers Robert zur Rosen dans le Livre des communaux (1587).
Robert von der Rosen épouse en 1562 Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 11)
1562. Dnica Trinitatis. Ruprecht von der Rosen vnd Ursula Meÿerin Jacob Gerbots selig nachgelaßene Witfraw. Ingesegnet den i. Junÿ h. 6. Vßgang In schluch gassen In der alt. Rentmeistern hauß (i 8)

Ursule Meyer, veuve de Hubert Bullian von der Rosen, se remarie avec Ulric Dietrich
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 135-v n° 21)
1581. Den 19. Decemb: sind ehelich eingesegnet worden h. Ulrich Dietrich vnd f. Ursula Meÿerin, Weilandt h. Huprecht Bollan von der Rosen selig Hinderlaßener widwe (i 151)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 290 n° 630) 1581. Dominica XXV. Ulrich Dieterich und ursel Meierin Ruprecht pulla von der rosen wittwe, ad D. Nicolaum

Le marchand Mathias Grabisdada est propriétaire de la maison en 1598 (voir les Préposés au bâtiment). Il épouse en 1591 Barbe, fille de Jacques Ringler.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 142-v n° 467)
1591. 25. Trinit. Matthias Grabisdada, der Handelsmann vnd Barbara H. Jacob Ringlers nachgelaßene dochter (i 153)

Les héritiers de Mathias Grabisdada vendent la maison à l’Homme de pierre au marchand Guillaume Müller

1604 (vt spâ [xij.tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 17-v
(P. fol. 16.) Erschienen der fürnemm herr Johann Seüppell handelßmann vnnd Johann Enoch Meÿer schaffner Sant Niclauß In Vndis Closters burger Zu Straßburg, beder Inn nammen Irer selbß vnd von weg. wÿland herrn Mathÿß Grebißdaden selig. erben haben vnuer: für sich selbß vnd Ihren mitterb. Als befelchhaber darzu Insonderheit als gewalthaber hannß Jacob Grabisdaden d. Recht. Licentiat (verkaufft)
Herrn Wilhelm Müller dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, Stall vnd Brunnen genant Zum Steinern Mann, einseit Herr Sebastian Schach. behausung Zum haasen genant, And.seit neben einer behaußung Zum Beern so hannß Beinheim d. Jung. vnd. hind. (-) stoßend, dauon gend 16 guldin gelts ablösig mit 400 guld. werung vff Adolffi fallend, h. Reinboldt Meÿers, Vnd dann xv. guld. gelts, Lößig mit iij. C gl. derselb. werung h. Isaac Botzheim vff den ersten Tag Augusti, Sunst ledig vnd eig. & Vnd Alles Rht & Also das & Vnd Ist disser khauff vber hieuorbestimpte beschwerd. zugeg. vnd bescheh. für vnd vmb 515 pfund vnd 10 schilling
Hiebeÿ vnd mit Ist geweßen h. Philipps Wiluißh. burger Zu hagenouw

Originaire de Francfort, Guillaume Müller épouse en 1598 Marie, fille du marchand Luc Goll
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92 n° 216)
1598. Dominica 1. post Epiphan. 8. Januarÿ.
Wilhelm Müller von Franckfurt vnd Maria Lux Gollen des handelsmanns tochter, Eingesegnet Montag den 23. Januarÿ (i 94)

Il devient bourgeois par sa femme le 16 janvier 1599
1598, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 763
Wilhelm Müller v. Franckforth, empfangt d. Burg: von Marien, Weÿlandt Lux Gollen selig. dochter, seiner ehelichen, haußfr: vnd will Zun Mörin diehnen, Act. den 16. Jan: Anô & 99.

La maison appartient ensuite au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius) qui épouse en 1599 Barbe, veuve de Conrad Lichtensteiger, greffier à la Tour aux deniers (Éloge funèbre).

Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1599. Dnca 6. Trinitatis den 15 Julÿ. Außgeruffen H Niclauß Aggerius der artzneÿ doctor, Barbara hans Conradt Lichtensteiger gewesener ober schreiber auß dem Pfenningthurn. g. witwe. eingesegnet Zu oßwaldt den 24. Iulij (i 32)

Vente passée par Nicolas Aggerius et sa femme Barbe Kirchhoffer. Voir aussi la notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.
1609 Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 286
Erschienen der Ehrenvest vnnd hochgelerth herr Nicolaus Aggerius Medicinæ doctor vnd Fr. Barbara Kirchhofferin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt & herrn Wilhelm Schmaltzen vnd Sebastian Kirchhoffers burgern Zu Straßburg beder Ihr Barbaræ schwagers vnd Brud. Ane statt Zweÿer nechst Verwandten

Nicolas Aggerius loue la maison au marchand Jérôme Fürstenhauer

1608 (vt spâ [iij. tag Decembris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 518-v
(Inchoatum in Proth. fol: 395.) Erschienen h. Hieronimus Fürstenhauwer der Handelßmann Burger Zu Straßburg
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd Hochgelehrten Herrn Nicolai Aggerÿ Medicinæ doctoris Zu Straßburg Offentlich verÿehen
d. er Im & von & Acht Jahr lang nach einander Volgend, so Verschünen Michaelis Angefang. vnd nit fürbaß deselbig herrn behaußung geleg. Inn der Statt Straßburg Inn der küeffer gaß genant Zum Steinern Mann entlehnet vnd bestanden hette für vnd vmb ein Jährlich. Zinß 40 Pfund pfenning Straßburger

Nicolas Acker hypothèque la maison à l’Homme de pierre au profit d’Esther Steinbrecher, veuve de Gaspard Fend

1610 (ut spâ [xxvj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 85
(Inchoat. fo: 82.) Erschienen der Ehrenvest hochgelert herr Niclaus Acker der Medicin doctor
hatt in gegensein herrn Samuel Creützers offnen Notar * als geschwornen vogt Fr Ester Steinbrecherinn Wÿland Caspar Fenden burgers alhie selig. witwe – schuldig sige 100 pfund pfenning S gelühens gelt
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt V hefflin mit all Irer gebeuw genant Zum Steynern Mann geleg. In der SS Im Khuffer gassen einsyt h. Jacob Kniebiß selig erb. andersit H Johann Wendling handelßmann stoßend hind vff David Wildermuth Zum theil vnd Zum theil H Johann weÿtzen, Welche noch verhafftet für 600 guld. Zu xv batzen herrn Marx Grabißdaden selig erben, Mehr 16 guld. gls loßig m iiij C g SW herrn Michel Beüter der Rechten doctoren So d. xv gld gls SW loßig mit iij C Sw H Isaac Botzheim sunst eÿg.

Jérôme Fürstenhauer sous-loue la maison à l’Homme de pierre à André Butzmann, hormis la boutique que détient Jean Abraham Beinheim

1610 (ix Martÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 147-v
(Inchoat. in Proth. fol: 120.) Erschienen Andres Butzman burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Hieronimi Fürstenhauwers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
das er Butzman vonn Ime Fürstenhauwer Ein gantz Jahr lang So vff Mariæ Verkhundung nechkhünfftig Angehen soll, Zum Affterlehen empfangen vnd Angenommen die behaußung Zum Steinern mann genannt Alhier Inn der St. St: Inn der küeffer gaß gelegen, für vnd vmb einen Jerlichen Zinß Viertzigk Zweÿ pfund (…)
Deßen Zu mehrer sicherheit & Ist Persönlich erschienen Salome Heÿmin sein Andres Butzmanns Mutter mit beÿstand & h. Caspar Schertzers Gastgebers Zum Rappen Ihres geschwornen vogts, Vnd hat ermelte Salome sich für sich vnnd Ihre Erben für obgehörten Zinß vnuer: verbürgt vnd Zu selbst schuldnerin obligirt (…)
Dabeÿ dann Abgeredt dieweil Hannß Abraham Beinheim das Gaden Inn gemelter Behausung vmb xxx guldin Lÿhenungs weÿß hatt, das obgenannter Fürstenhauwer solche 30. guldin selbß Innemmen vnnd empfahen (…)soll

Nicolas Acker loue la maison à l’Homme de pierre au marchand Simon Delamer

1614 (9. Martÿ), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 81-v
(Inchoat. fo. 80.) Erschienen Simon Delamer burger vnd handelsmann zu Straßburg
hatt Inn gegensein des Ehrenvest hochgelehrten herrn Nicolaj Acker der Medicin doctor freÿ guttwillig bekhant V offentlich verÿehen
das er Ime Vier Jar lang die nechst nachnd. volgend vnd vff Maria Verkhündung nechstkhünfftig anefah. sollen, Vonn Ehrengedachtem herrn doctor Entkent desselben huß hoffestatt hoff gennant Zum Steÿnern Mann gelegen Inn der S S Inn Knoblochß gaß einseÿt Johann Wendel handelßmann andersyt ein stÿnernen Behaußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß selig erb. Zuständig nach d. S.S . bruch Enthlenet für vnd vmb 230 guld.
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Acker doctor der Artzneÿ, hatt in gegensein herrn Daniel Löfer deß handelßmanns (…) von Ihme gerren Löferr Innammen deß Entlehners empfangen – Act. den XV. Aprilis A° 614.

Nouveau bail entre les mêmes

1618 (1. Augusti), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 159-v
(Inchoat. fol. 143.) Erschÿnen herr Simon Deleman burger vnnd handelßmann Zu Straßburg
hatt in gegensein des Ehrenvesten hochgelehrten herrn Nicolai Acker der Medicyn doctors
freÿ gutwillig bekhant vnd offentlich verjeh das er Ime vnd seinen erben Vier Jar lang die nechsten nach einander volgendt vnd vff Unser Frauwen tag der Verkhundung den xxv martÿ nechstverschynen angefangen vonn Ehrengemeltem herrn Entlehnet desseben huß hoffestatt vnnd hoff genant Zum Steynin Mann geleg. Inn der S S Inn Knoblochsgaß einseyt neben Johan wendell handelßman anderseit einer Behußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß seligen erben zuständig nach der S S brauch v. gewonheit für 230 guldin
(vide 614 f. 81)

Docteur en médecine et professeur à l’université, Nicolas Agger vend la maison au marchand Jean Christophe Engelhard, assisté de son père Jean Engelhard

1621 (letzt. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Kauffverschreybung Hans Christoff Engelhard Handelsman vber ein Hauß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 169. Zubefind.) Erschienen der hochgelehrte H Nicolaus Agger der artzney doctor Professor d. hohen Schulen alhier &
hatt in gegenwertigkeyt Hans Engelhard des Handelßmans vnd Burg. alhie In namen Hanß Christoff Engelhard. seines eheleiblich. sohns (verkaufft)
Ein behausung alhie In d. Kieffer Gassen so ein Eck ane der vord. Knoblochs gassen einseyt gegen d. Cancelley neben einer behausung Zum Beren genant and.seyt In gemelt. Knoblochs gaß neben Johann Wendlings behausung hinden auff Johann Weytz. Zum theÿl und Zum theÿl auff Daniel Fedeln stoßend gelegen, mit all derselben hoffstatt hofflin vnd neben hauß mit allen and. gebewen begriffen weyth. Zugehörd. recht. vnd Gerechtigkeit davon gehnd 16 gl. w auff Adolphi Reimbold Meyger selig wittib In hauptgut mit 400 gl. W. Item 15 gl. w auff dem letzt. Augusti Isaac Betsch selig. Erb. In hauptgut mit 300 gl. Item 25. lb auff Johannis Baptistæ H Sebastian* Schachen Fünffzehen In hauptgut mit 500 lb wid. losig sonst eyg. vnd were dißer kauff mit Jetz gemelter beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 1200* lb.
[in margine :] die 500 lb d seind Schachen in schlechter gelt erlegt, deßwegen heüt dato den 21. Augusti 1634. ein Nachtrag v.schriben word.

Fils de Jean Engelhardt, le barbier Jean Christophe Engelhardt épouse en 1622 Gertrude Grassmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128 n° 7)
1622 den 18 Februarÿ seind ehelich eingesegnet worden Johann Christoph Engelhardt, scherer, hanß Engelhardts Burgers alhie Sohn, vnd Jungfraw Gertrud Graßmennin weiland herrn Georg Graßmanns des Ferbers seligen alhie, dochter (i 138)

Les héritiers von der Rosen vendent au garde-bois Georges Seydel et à sa femme Ursule von der Rosen un capital garanti sur la maison à l’Homme de pierre d’après un titre du 22 décembre 1576.

1641 (29. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 246-v
(Emptio-Venditio) Erschienen H hannß Conrad von der Rosen Gericht Schöff Zu Winterburg in der hinden Graffschafft Sponheim für sich selbsten, Fraw Sara von der Rosen weÿl. hannß Michael Schidt geweßenen Schneiders und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Hannß Paul Lauschen deß Goltschmidts burgers Zu Straßburg ihres geschwornen Vogts, Item Jungfr. Anna weÿl. Annæ von der Rosen mit hannß Jacob Meÿer, geweßenen Bruchschneidern und barbierern Zu Markirch, beede sel. ehelich. erzeügt und hinderlaßene dochter, für sich und ihrer treÿ geschwisterdt, mit beÿstand H Johann partoul burgers und Handelßmanns von Markirch anietzo Schirmbs Verwanthen alhie, Ferners Fr. Ottilia Würmblerin mit beÿstand obgedachts hannß Paul Lauschen ihres Ehevogts, ([in margine :] wie auch H David Oesingers deß Notarÿ und Jacob Schmid beed. burg. alhie ihrer nechst. Verwanth. ad did. 14. april. a° 1641) alle mit beÿstandt H Ulrici Constantini Geörgers der Statt Pfund Zollers und Schirmbsgerichts Actuarÿ,
haben in gegensein H Georg Seÿdelß der Statt Hagmeisters und Ursulæ von der Rosen seiner haußfr. bekannt (verkaufft)
vier sechßte theil Ihnen für ohngetheilt gebührendt ahne 80. fl. Straßburg. Wehr. so etwann Marx Grabisdade der handelsmann alhie und Margarethæ Böhmin Eheleuth beÿde sel: nunmehr H Hannß Henrich Schieler burg. und handelßmann alhie von, vff und abe treÿen behaußung. nemblich einem gewerbßhauß in dißer statt gelegen so einseit ein Eckh am Brüeggäßlin, anderseit neben dem hauß Zum Zart. genannt, So dann erstgemeldtem hauß Zum Zarten beÿde in Küeffergaß.
und endlich von der behaußung im Knoblochgaß. Zum Steinen Mann genannt iahrs vff Weÿhenachten, vermög einer pergamentinen Sambstags d. 22. Xbr. a° 1576. datirt und mit der statt Straßburg kleinen Insigel corroborirt. Zinnß verschreibung Zu raich. pflichtig, daran die übrige Zwen sechste theil ihro der mitkäufferin und ihrer Schwester Ottiliæ von der Rosen Zuständig welcher gantz. Zinnß der 80. fl. mit 200. fl. Straßb. wehr. widerkäuffig und diße ietzt verkauffte vier sechste theil ledig und eigen seind – umb 1100 guld.

Ancien assesseur au Grand Sénat, Jean Christophe Engelhardt hypothèque en 1649 la maison à l’Homme de pierre à la place d’une autre.

1647 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 518-v
Erschienen H. Johann Christoph Engelhard alter großen Rhats Verwanther
hatt in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig Vnd hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolphs deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen – schuldig seÿen 800 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Speicher Vnd Keller sampt denen darinn ligenden faßen mit allen deren Gebäwen Über St: Thomans Bruckhen, neben der Herberg Zum Spieß & einer Behaußung bewohnt anietzo H Johann Philipß Greiner hinden vff den Rappolsteinischen hoff stoßend gelegen, so zuvor noch v.hafftet vmb 100. lb H. Hannß Ludwig Koben dem Handelßmann und alten Kleinen Rhat verwanth.
[in margine :] Erschienen der H Creditor hatt in gegensein deß Debitoris bekannt, daß Er demselben den hierin beschriebenen Speicher, Keller und Faß der Unterpfandts Gerechtigkeit gütlich entschlag. und daran nimmermehr kein Ansprach haben wolle, hiengeg. hatt h Debitor dem H Creditori auß der hierinn constituirten general Hypothec iedoch sine novatione, ahne deß. statt exprimirt und specialiter verhafftet hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen an der Kieffergaß. Zum steinern Mann genannt, neb. hannß Wilhelm ein: und anderseit neben H Hannß Adam Sporen beed. handelßmännern, hind. vff H hannß Marx Mappuß. den handelßmann stoßend geleg. sampt 40 fud. lähren faß im Keller und Gad. ligend, von welch. Behaußung gehnd 16. fl. wehr. vff Adolphi lößig mit 400. fl. wehr. Johann Reinbold dietrich vögtlich. weiß, sondt ledig eig. – Act. 12. martÿ a° 1649

Jean Christophe Engelhardt hypothèque la maison au profit du marchand Jean Kornmann

1651 (18. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 37
Erschienen H Johann Christoph Engelhardt der handelßmann und alter groß. Rhats Verwanther
hatt in gegensein H Johann Kornmanns deß handelßmanns alhier – schuldig seÿen 100. lib
Underpfand sein solle sein H Engelhardts Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie hind. der Küeffergaß. neben H hannß Adam Sporen geleg. und Zum steinern Mann genannt, so Zuvor umb 400. fl. wehr. Johann Reinbolt dietrich, und umb 600. lib H H. Sebastian Zeißolffen Treÿ Zehneren verhafftet

Jean Christophe Engelhardt cède en paiement la maison dite à l’Homme de pierre à Marguerite, veuve de Jean Sébastien Zeissolff, pour laquelle agit son fils Jean Jacques Zeissolff, secrétaire des Treize

1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 286
(Prot. fol. 46.) Erschienen H Johann Christoph Engelhard der handelßmann und EE groß. Rhats alter Beÿsitzer
hatt in gegensein H Johann Jacob Zeißolffs Treÿ Zehen Secretarÿ alß Fr. Margaretha, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin seine Fr. Mutter Vogts, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders – 818. Pfund schuldig
nicht allein in specie sein deß H Debitoris alhie ane der Kieffergaß. neben weÿl. hannß Wilhelms deß handelßmanns seel. Erb. ein: und anderseit neben neb. H Hannß Adam Sporen dem Handelßmann hind. vff weÿl. H Hannß Marx Mappus deß handelßmanns seel. Erb. stoßend gelegen und zum steineren Mann genannte hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeit, und darinnen ligende Viertzig füd. lährer Faß, über 16. fl. straßb. wehr. iährlich termino Adolphi H Dominico Dietrich dreÿern der Statt Stallß derab fallenden und mit 400. fl. besagter Wehr. widerlößigen Zinnßes (…)
Als habe Er H Engelhard ahne statt und für die schuldige 818 lib. 13. ß 10 d ihro der Fr. Creditricis deroßelb. special Unterpfand nemlich die vorbeschriebene Behaußung und under denen 40. fud. faßen (…)

L’acquéreuse loue le même jour la maison au vendeur

1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 288
Erschienen H Johann Jacob Zeißolff Treÿ Zehen Secretarius alß Vogt Fr. Margarethæ, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders
hatt in gegensein H Johann Christoph Engelhard deß handelßmanns und EE groß. Rhats alten Beÿsitzers
bekannt, daß Sie die Zeißolffische Fr. wittib, ihme H Engelhard die in der vorhergehend. Verschreibung specificirte Behaußung vffrechten Verlühen habe, von dato an biß vff Joh. Bapt: a° 1654. umb 26. lb. Zinnßes

Assesseur des Quinze, Jean Michel Zeissolff vend la maison à l’Homme de pierre au marchand de cuir Joseph Genin moyennant 1 200 livres

1664 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 608
(Prot. fol. 58. fac. 2.) Erschienen der Ehrenvest- From- und wohlweÿß H Johann Michael Zeißolff deß beständigen Regiment der herren Fünffzehen
in gegensein H Joseph Genin deß lederhändlers mit assistentz H Johann Jacob Saltzmanns deß handelsmanns
hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Zum steinern Mann genannt beÿ der Küeffergaßen in der Knoblochs gaßen, einseit neben weÿl. H Adam Sporen deß handelßmanns seel. Wittib und Erben, anderseit neben Mathiß Fäsel dem Büttel Zur Mörin, hind. vff weÿl. H. Hannß Marx Mappußen deß handelßmanns seel. Erben stoßend gelegen – umb 1200 Pfund

Fils du corroyeur Matthias Schœni de Sainte-Marie-aux-Mines, le corroyeurr Joseph Schœni (Joseph Genin) épouse en 1654 Elisabeth, fille de l’orfèvre Matthias Follet de Bâle. Le mariage des deux réformés est célébré par le pasteur luthérien.
Mariage, cathédrale (luth. p. 564, XLI)
1654. Dom. 12. Trin: 13. Aug. Joseph Schöning der Gerber vnndt Lederbereiter Vonn Markirch weilandt herrn Mathiæ Schöning des burgers vnndt Lederbereiters Zu Markirch hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnndt J. Elisabetha, weilandt Mathæi Follet des Goldtarbeiters vnndt burgers Zue Baßell, hinderlaßene Eheliche dochter. Mont. 21. Aug. Münster, freÿburgerstub (i 312)

Joseph Jenin meurt en 1692 en délaissant pour héritiers testamentaires les enfants de Marguerite Rummelsperger et de Balthasar Frédéric Stœsser. L’inventaire de sa mère Madeleine Chira veuve d’Isaac Rummelsperger a été dressé en 1660. L’inventaire est dressé rue de l’Ail dans la maison dite à l’Homme de pierre. La masse propre à la veuve est de 703 livres, celle propre aux héritiers de 4 624 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 164 livres, le passif à 4 899 livres

1692 (8. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 16) n° 29
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, ligender vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, so weÿl. der Ehrenvest vnd hochgeachte Hr Joseph Jenin, Geweßenen Vornehmer Handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. 9.bris dießes Zuend lauffenden 1692.ten Jahrs Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freindliches Ansuchen, erfordern v. begehren deß Ehrenvest vnd wohlachtbahren herrn Johann Hermann Schwerdten deß Jüngern handelßmanns vnd burgers alhier, als geordnet vnd geschworenen Vogts Jfr. Margarethæ Magdalenæ, Mariæ Salome, Johann Gottfriedts, und Mariæ Dorotheæ der Stößere, deß Ehrenvest und Großachtbahrn herrn Balthasar Friderich Stößers wohlverordneten Schaffners deß Mehrern Hospitals burgers allhier mit weÿl. der Viel Ehren vnd Tugendreich. Frawen Margaretha geborner Rummelspergerin in Erster Ehe erzeugter Kinder vnd Zu vier Gleichen portionen cit. Antheilern per Testamentum instutuirter Erben, beÿständlich Erstgedachts Hn Stößers deß Vatters, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt durch die Viel Ehrenreich vnd tugendgezierte Fraw Elisabetham Jenin gebohrne Follet, die hinderbliebene Wittib, mit assistentz deß Ehrenvest vnd hochachtbahren herrn Johann Friderich Kasten Vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier derselben geordnet vnd Geschwornen Curatoris vnd vogts (…) Actum Montags den 8. Decembris A° 1692.
Eheberedungs Copia, pge. in prot. C fol. 338.b et seqq.
Copia deß abgeleibten herrn seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi, pge. in Prot. D fol: 403 ert seqq.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß gelegenen Zum Steinern Mann genanter, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behauß. befund. worden, wie volgt.
Ane Höltz: und Schreinwerckh. Auff der Bühn, Auff dem obern nebens Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Im obern haußöhrn, In dem nebens hauß Im obern Stübel, Im undern Stübel, Im Soldaten Cämmerl. In der hindern Kuchen, In der undern Wohnstub, Im Gaden, Im undern haußöhren, Im Hoff, Im bütten Kellerlein, Im Wein Keller
(Schulden) Item vermög einer den 20. 8.br aô 1654. über weÿl. H Johann Casimir heÿschen geweßenen huetstaffierers vnd burgers alhier als der Fr. Wittib Mutter bruders seel. Verlaßenschafft gefertigter Rechnung
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten vndt Gerechtigkeiten, Zum Steinern Mann Genandt, beÿ der Küffergaß, in der Knoblochgaß gelegen, einseith neben der behauß. Zu den dreÿen haaßen genant, anderseith neben Mr Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hind. auff H. Johann Friderich Kasten den handelßmann, alß d. Fr. Wittib H. Vogten stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg geschworne werckhleüth vermög überreichter Schrifftlicher Abschatzung, hiehero æstimirt p. 1450. Darüber vorhanden i. perg: Kbr: mit derSt. St. anh. Cancelleÿ Contr. Insigel Verwahrt, deß. datum i. xbris A° 1664. mit N° 1. notirt. Ferner i. a. perg. Kbr. mit d. St. St. Kleinerem Secret Insigel verw. datirt d. 31. 8.bre A° 1621. Weiter i. perg. Cessio in solutum in Alhiesig. Contractstub verfertiget v. mit dero anh. Insigel becräfftiget sub dato 20. Maÿ 1652. beede mit Lit. D. signirt. Dabeÿ noch 4. vnderschied. alte perg. brieff vnd anderer schrifftlicher bericht Zubefind.
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Gutts. Erstlich wie in dem über Weÿl. H Isaac Rummelspergers E. E. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers als deß herrn seel. Stieffvatters seel. Verlaßenschafft durch auch Weÿl. H. Christoph Schüblern den Notm: seel. in aô 1660 auffgerichteten Inventario fol: 49. befindlich (…) Vermög eines über Weÿl. Frawen Magdalenæ gebohrner Chura, Erstgedachts H. Isaac Rummelspergers hinderlaßener Wittib, als deß Jetz abgeleibten Herrn gebleibter Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft durch vorerwehnten Hn Notm. Schüblern in aîs 1665. et 1668. auffgerichten Theilbuchs ist ferner Zuergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fr. Wittib unveränderte Nahrung betreffend, Sa. haußraths 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Guldenen Ring v. Geschmucks 118, Sa. baarschafft 9, Sa. Guths Ergäntzung 525, Summa summarum 703 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 201, Ergäntzung (4648, Abzug 274, Rest) 4373, Summa summarum 4624 lb
Theibahr Guth, Sa. haußraths 265, Sa. Wahren Zum Lederhandel gehörig 1360, Sa. Frucht 16, Sa. Leeren Vaß 734, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 142, Sa. Gewitibmucks 237, Sa. baarschafft 2002, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1450, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 956, Summa summarum 9164 lb – Schulden 4899, verpleibt 4265 lb
Fernere Bauwösten, so die Jeningische Fraw Wittib in dero wÿdumbs behausung Zum Steinern Mann genadt bewendet und angeben den 23. Junÿ A° 1698.
Conclusio finalis Inventarÿ 9593 lb – Zweiffelhaffte und Zum theil für verlohren geacht Capitalia vnd activ Schulden 707 lb
Abschatzung Mitwochs d. 3. Xbris 1692. Weillandt deß Ehrnhafften vnd beschaidnen herrn Joseph Schene burger vnd lederhändler See: hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben Behaußung, alhier in der Statt Straßburg, in der Steinern Manß gaßen, Ein seitzs Neben denn dreÿ haßen genandt ander Seitzs Neben Meister Johann Jacob pfundt dem Kibler hinden auff herrn Johann Friderich Kast dem handelßmann Stoßend, Welche behaußung Sampt hinder Vnd Neben gebeÿ Gaden Keller hoff vnd bronnen, wie auch überige begriffen recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckhleithe in der besichtigung befunden vnd den jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ Thaußend Nein hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.

Sépulture par le pasteur réformé
Sépulture (réformés, f° 23-v)
Herr Joseph Jenin starb sel. den 7. Novembris 1692. Abend ein viertelstund vor 4. Uhren (i 28)

1665 XV (2 R 82) Joseph Gennÿ. 11. [Capital und Zinß compensation]

Deux des héritières, Susanne et Elisabeth, filles du prévôt réformé de Bischwiller Jean Follet, sollicitent le droit de bourgeoisie. Leur fortune personnelle est insuffisante mais leur cousine, la femme Schenning, complète le montant. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 13) den 19.ten Januarÿ – weÿl. H. Johann Follets Töchter halten an p. impetratione civilegÿ
G. n. Jfr. Susannæ und Elisabethæ, weÿl. Hrn Jean Follets, gewesenen Schultheißen Zu Bischweiler hinterlaßene Töchtere, reformirter religion, die bitten einige Herren Zu Deputiren, und ihnen das burgerrecht Zo Kommen Zulaßen.
Erk. Zweÿ herren, H. XV. Friderici und H. Rauch deputirt, umb raôe deß ordnungmäßig. quanti bericht einzuzieh.

(p. 18) den 26.t Januarÿ – Relatio Jfr. Follets betreffend
H. XV. Friderici und H. Rhathh. Rauch referiren in sach. Jfr. Susannam und Elisabeth Follet betreffend und berichten daß sie Zwar das benöthigte quantum würcklich nicht besitzen, in deme eine nur 800 fl. Vermöchten, es wolte aber ihr baaß, Fr. Schenningin, das übrige alß ein supplementum und ein freÿwilliges geschenck und gabe Zu der erforderten Summ geben die reception stünde beÿ Mhh.
Erk. an E E Rhat Zu dießem end gewießen

Susanne et Elisabeth Follet deviennent bourgeoises à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1106
Jungfrawen Susanna und Elisabetha Follet geschwistrige, Von bischweÿler weÿl. H. Johann Follets gewesten Schultheißen daselbst hinterl: Eheliche töchter, empfangen das burgerrecht gratis, Vnd werden beÿ E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Promis: d 16. Dito [febr.] 1693.

Les Quinze dispensent Susanne et Elisabeth Follet qui viennent d’accéder à la bourgeoisie de régler le droit de détraction dans la succession de Joseph Genin
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 37) Sambstag den 6. Martÿ – Susanna und Elisabetha Folletin pt° Abzugs
Iidem [die Herren Deputirte Zum Stall Zusatz] per me, daß Susanna und Elisabetha Folletin, so Von Bischweiler Hiehero gezogen, an Herrn Joseph Schönings Verlaßenschafft geerbt, davon ihnen auff d. statt Stall 60. lb abzug abgefordert werde, Umb dero Nachlass sie angesucht, jnn ansehung sie, ohngeachtet Sie Calvinischer religion, dennoch d. burgerrecht würcklich erhalten hätten, und weilen mann Von E. E. Raths protocoll auß dieße Nachricht erhalten, daß die beede gratis Zu burgerin angenommen worden, Auch noch dießes darzu Komme, daß ihr ererbtes Guth alhier Verbleibe, so habe mann dafürgehalten, daß jnn dießem petito Zu willfahren seÿn werde, Zu mahlen herr Prætor Regius auch dieße gedancken Führe, allein die genehmhaltung Zu Mgghh. stündte. Erk. beliebt.

La veuve Elisabeth Follet meurt en 1706 en délaissant des héritiers testamentaires. Les héritiers auraient droit à 4 116 livres mais la masse à partager ne s’élève qu’à 3 415 livres.

1706 (16. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 27) n° 24, 25
Zuwißen seÿe hiemit, demnach die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Elisabetha Jenin, Gebohrne Folletin, Auch Weÿl. Herrn Joseph Jenin, Geweßenen Lederhändlers v. burgers Zu Straßburg hinderlaßene Wittib nunmehr beede seel. den 6. Augusti Jüngsthin dießes Zeitliche Gesegnet, seind Ane Zu end stehendem dato beysammen Erschienen Erstlich Fr. Susanna, Gebohrne Folletin, Mr Hannß Georg Jungen deß Gerbers und Burgers Zu Büschweiler Eheliche Haußfr. mit assistentz /S.T./ H. Johann Jacob Moseders Med. Dris, Ferner in Nahmen Johann Follet, Weÿl. Johann Follet, Geweßenen Wollenwebers vnd burgers Zu berührtem Büschweiler seel. hinderlaßenen Söhnleins, deßen Leibliche Mutter Eva Reichenbachin beÿständlich deß Edel, Vest vnd hochgelehrten Herrn Johann Kasten E. E. Kleinen Raths wohlverordneten Actuarÿ, Weiter Fr. Elisabetha gebohrne Folletin Hn Jacob Paquet, Lederhändlers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfrauw, beÿständlich deßelben, Ihres Haußwürths, Mehr H. Johann Jacob Follet Lediger Schuhmacher von obberührtem Büschweiler so Majorennis, vor sich selbsten, So dann fraw Ester Gebohrne Folletin, H Paul Friot, wollenwebers vnd burgers daselbst Ehewürthin, beÿständlich obgedachts H. Dr Moseders, alle fünff der Verstorbenen Jeningischen Frau witib seel per Testamentum instituirte Erben An einem,
Andern Theils aber H. Gotthard Renner, hochgräff. Hanaw. Kirchenschaffner Als Ehevogt der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Margarethæ Magdalenæ Gebohrner Stößerin, Ferner Obgedachter H. Johann Kast, Actuarius, welcher in nahmen vnd von wegen Frawen Mariæ Salome Stößerin, Herrn Johann Jacob Schönlauben, Handelßmanns vnd Burgers Zu Landaw Ehelicher Haußfrawen, Zu dießem Geschäfft Insonderheit erbetten, vnd herr Johann Hermann Schwerdt Jcti Handelßmann v. burger alhier, als Geordnet und Geschworner Vogt H Johann Gottfrieds Studiosi vnd Jfr. Mariæ Dorotheæ, der Stößere, beÿder Lediger Geschwüsterdt, Alle vier ob Ehrenerwehnts H Joseph Jenin seel. per Testamentum instituirte Erben, deß Vorhabens, wegen deß Jenigen Wÿdumbs, Welche die Jeningische Fr. Wittib nunmehr seelig von Ihrem Eheherrn seel. Zeit lebens Genoßen, Wavon das Eigenthum denen Stößerischen Geschwüsterden Gehörig, vnd nunmehro auff dieselbe Zurückgefallen (…) Actum Donnerstags den 16. Septembris Anno 1706.

Hierauff volgt nun die Lüfferung deß zurückgefallenen Wÿdumbs Ane vndt vor sich selbsten und Erstlichen die in natura noch vorhandenen Posten und Rubricen, Vermög auffgerichten Wÿdembs registers 4116 lb
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Erstlich Zween dritte theil für ungetheilt von und ane hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. beÿ der Küffergaß ane der Knoblochgaß, Zum Steinern Mann genandt, eins. neben d. behauß. Zu den dreÿen haaßen Genandt, 2.seith neben Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hinden auff H. Johann Friderich Kasten E. E. Großen Raths Alten beÿsitzern stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleüth. vermög beÿ dem Concepto befindlicher Abschatzung vom 3. Xbris 1692 æstimirt per 1450. lb. thun die hiehero Gehörige Zween dritte theil 966. 13. 4. Hieran hat H. Jacob Paquay bereits ¼ von H. Johann Gottfried Stößern An sich erkaufft den 10. Martÿ 1702. Die darüber sagende Doc.ta seind im Jeningischen Inventario fol: 120.b et 121. registrirt vnd in der eißern Küst in H. Paquay Verwahrung.
Sa. Capitalien und Activ Schulden 692, als Zweiffelhaffte Geachten Capitalien 2634, Summa 3415 lb, Hergegen solten dieselbe haben wie vorher fol. (-) befindlich 4116 lb, In Compensatione 600 lb
Sa. der Wÿdumbs Ergäntzung 4521 lb
N° 25 – Abtheilung, Actum Mittwoch den 23.ten Septembris A° 1706.

Elisabeth Follet, veuve du marchand de cuir Joseph Genin, loue une partie de la maison à l’Homme de pierre au receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder.

1698 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 368
Fr. Elisabetha geb. Folletin, weÿl. Hn Joseph Jenins gewesenen Lederhändlers seel. nachgelaßene wittib, so ohnbevögtigt
in gegensein Hn Johann Moseders des Handelsmanns im Nahmen Hn Johann Jacob Moseders, alten Schaffners zu St. Thomä allhier, seines leiblichen Vatters
entlehnt, In Ihrer Fr. Jennin allhier in der steineren Manns Gaß gelegenen wohn behaußung, so zum steineren Mann genandt wird Nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemblich die obere Stub, Stub Kammer, Kuchen Und Hauß öhren, ferner ein Stübel gegen ged. stub über, Mehr noch ein Cammer über bemelter Stub Cammer, ein beschlüßiges Holtzhaus, und Frucht Kasten ohnfern ged. oberen Kammer, auff einem boden, Item ein kleines bühnlein, neben bem. Frucht Kasten Und endlich ein separirten theil des Kellers, so der gröste ist, wie auch den gemeinen gebrauch des bronnens, bauch Keßels, und großer bühn, die wach auff zu hencken, alles auff so lang als die Fr. Verlehnerin das leben behalten wird, Umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 22 pfund 10 ß

Jean Geoffroi Stœsser vend une part de la maison à Jacques Pasquay

1702 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 123
Erschienen Hr. Joh: Gottfried Stößer Jurium Studiosus, mit beÿstand Joh: Herrmann Schwerdten jun: handelsmanns seines Vormahligen Tutoris maßen Er anjetzo majorennis und unbevögtiget,
hatt in gegensein Jacob Paquet lederhändlers angezeigt und bekandt, daß Er, Stößer, ihme Paquet (verkaufft)
ein, Stößers, 1/6.ten theil ahn hauß, hoff, hoffstatt mit allen dero gebeüen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht. u. Gerechtigkeiten, Zuem steinern mann genant, beÿ der Kiefergaß in der Knoblauchgaßen, einseit neben H. Johann Leonhard Kuhffen handelsmann, anderseit neben Joh: Jacob Pfunden dem Kübler, hinten auf H. Joh: Frid. Kasten handelsmann stoßend gelegen welches gantze hauß annoch unvertheilt und Zumahlen 3/6.te theil deß Verk: geschwisterden, 2/6.te theil aber fren Elisabeth Jenin gbr. Follet gehörig auch seÿe sothane behaußung gedachter Jenin Zuel lebtägigen wÿdum verfangen, sonsten aber besonders der 1/6te theil quæst. gegen männiglich freÿ ledig u eigen. Ist demnach solcher Kauf u. verk. über gemelte Widembs beschwerd. in welcher qualität der Käufer den theil acceptiert, geschehen um 2012 pfund

Gothard Renner, receveur de Hanau Lichtenberg, au nom de sa femme (Marguerite Madeleine Stœsser), Jean Jacques Schœnlaub, marchand à Landau et sa femme Marie Salomé Stœsser et le tuteur de Marie Dorothée Marguerite Madeleine Stœsser vendent leur moitié de maison à l’Homme de pierre au même Jacques Pasquay

1707 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 74
(1050) Hr Gotthard Renner Hochgräfl: Hanau Lichtenb: Schaffner ehevögtl. weiß, Item alß mandatarius Joh: Jacob Schönlaub handelsmanns zu Landau u. frn. Maria Salome geb. Stößerin, Item hr Joh: Hermann Schwerd jun: handelsmann alß vogt Jgfrn. Maria Dorothea Stößerin
in gegensein Jacob Paquay handelsmann (unterzeichnet) Jacob Pacquay
ihre helffte für unvertheilt ahn Hauß Hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Steineren manns gass zuem Steinern mann genannt, einseit neben H. Leonhard Kuehffen handelsmann anderseit neben neben Joh: Jacob Pfund u. Martin Wolffenter beede Kübler hinten auff H. Joh: Kasten ehev: weiß und ihn Wolffenter stoßend – umb 1050 pfund

Les Vingt-et-Un constatent que le réformé Jacques Paquay a une fortune supérieure aux mille florins nécessaires pour devenir bourgeois. La veuve Schœning déclare en outre que le pétitionnaire héritera encore une somme significative de son père, maire d’Annweiler. L’assemblée renvoie l’affaire avec avis favorable au Grand Sénat.
1694, Conseillers et XXI (1 R 177)
(f° 177) Montags den 6.ten 10.bris 1694. – Jacob Pasquaÿ pct° civilegii
S. ersch. Jacob Paquaÿ, der ledige Rothgerber und lederbereither, reformirter religion, p.ducirt Unterth. Memoriale und b. pro impetrendo civilegio mit beÿl. sub Nis 1. 2. 3. et 4. Erk. Zweÿ Herren deputirt, umb seiner nahrung halben bericht einzuziehen, H. XV. Goll, H. Rebhahn.

Montag den 6. 10.bris. – Relation Jacob Paquaÿ nahrung betreff.
H. XV. Goll, H. Rebhahn referiren in dießer Sach, und berichten, daß dießes implorant. Jacob Paquaÿ, mehr als das benöthigte quantum der 1000 fl. besitze und daß er, der Fr. Schöningin Versicherung nach, von seinem Vatter, so burgermeister Zu Anweiler seÿe, noch ein ansehnliches Zu hoffen hätte, die willfahrung seines begehrens stünde beÿ Mhh.
Erk. an E. E. Rhat zu seiner reception gewieß.

Fils du corroyeur Jacques Paquay à Annweiler, Jacques Paquay achète le droit de bourgeoisie le 18 décembre 1694.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
Jacob Pacquay der gerber und Lederbereiter Von Anweiler, Jacob Pacquay, Lederbereiters daselbst Ehel: Sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. Gold fl. Und 16 ß, so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, ist annoch ledigen standts und wird Zu E.E. Zunfft der Gerber dienen. Jur: d. 18. Dito. [Xbris] 1694.

Originaire d’Annweiler en principauté de Deux-Ponts, Jacques Paquay épouse en 1694 Elisabeth Follet : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen Herrn Jacob Paquaÿ, Ledigem Gerber Und Lederbereüter Von Anweiler auß dem Fürstenthumb Zweÿbrücken gebürtig, deß Ehrenvest Unnd hochgeachten Herrn Jacob Paquay Burgermeisters daselbst ehelichem Sohn, Als Bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrawen Elisabethæ Folletin, Weÿland Herrn Johann Follet, Geweßenen Schultheißen Zue Büschweiler nunmehr seeligen hinterlaßener Eheleiblichen dochter, alß der Jungfrawen hochzeiterin am Andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 11. Decembris newen Calenders In dem Jahr Als mann nach der Geburth Jesu Christi Zahlte 1694 [unterzeichnet] Jacob Pasquay Alß hochzeiter, Elisabetha follettin Als hochzeiterin – Johann Heinrich Lang

Mariage, Strasbourg (réf. f° 111)
1695. d. 12. Januarÿ seind eingesegnet word. Hrn Jacob Pasquay Burger und Läderhändler in Straßburg herrn Jacob Pasquay Burger meisters zu Anweiler ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Folletin Hrn. Johann Follets sel. gewes. Schultheißen Zu Bischweÿler nachg. ehl. tochter (i 120)

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay de vendre ses marchandises à deux endroits. Il répond que les cordonniers qui lui ont acheté du cuir ont transporté les marchandises au poêle des Cordonniers pour le partager entre eux.
1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 74-v) Dienstag den 4. Aprilis Anno 1713 – Jacob Pasquay ist beclagt daß er an Zweÿen orthen nemnlichen auff der Schuemacherstub vnd in seinem laden leder verkauffe. Ille gab Zur Andwortt es seÿe Kein leder von Ihme auff der Schuhmacher stub verkaufft worden sondern es hätten Schuhmacher die von Ihme eine Partheÿ Sohlhäute erhandelt, vmb solche beßer vnder sich vertheilenn Zu können, auß seinem hauß auff ermelte Zunfft tragen laßen. Erkand soll ins Künfftig vmb allen argwohn vnd ohn ordnung Zuvermeiden vnderlaßen werden.

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay d’avoir fait inspecter chez lui le cuir alors que le règlement stipule que l’inspection doit avoir lieu à la halle commerciale ou au poêle des Cordonniers. Il fait en outre remarquer que le contrevenant ne peut ignorer le règlement puisqu’il a siégé au command de la tribu. Jacques Pasquay est condamné à cinq livres d’amende, ramenées à trois.
(f° 115) Mittwoch den 9. Novembris Anno 1718 – Jacob Pasquay wurde vorgestellt, daß er vorberühres frembde leder in seinem hauß wider Articul schawen laßen. Ille sagt das leder wäre bereits durch die Schawere in dem Kauffhauß besichtiget geweßt, weilen aber die Zeit verfloßen vnd ane dem war, daß mann daß Kauffhauß Zumachen wolte, habe er daßelbe eilend auffgeladen und nacher hauß geführt, da es vollend geschawt vnd gestämpffelt worden, wißte von Keinem Articul worinnen solches Zuthun verbotten seÿe, Zudeme wäre er ein gerber vnd habe den Sitz beÿ E: E: Meisterschafft verhoffe also das recht was ein anderer meister hat, da nemblich Ihnen ja Ihr leder auch Zu hauß geschawt würdt auch Zuhaben.
Erkandt weilen beclagter schon lange Zeit Zünfftig auch die Ehre gehabt beÿ E. E. Gericht Zusitzen, dahero wohl Wißen Können, das Kein frembde leder anderswo alß entweder im Kauffhauß oder auff E. E. Zunfftstuben der Schuhmacher geschawt vnd gestämpffelt werden sollen Zumahlen der Articul darüber Jährlich Zweÿmahl offentlich abgeleßen würd, vnd mann allso keinem Gerber anderes leder als was er selbst gegerbt Zu hauß schawet noch schawen soll, als wurdt wurdt demselben Zu wohlverdienter Straff 5. lb d angesetzt, auff gebettene gnad wurde dieselbe auff 3. lb s moderirt.

Elisabeth Follet meurt en 1732 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 2 livres celle propre aux héritiers de 59 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 868 livres, le passif à 414 livres.

1732 (5.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 61)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Pasquayin gebohren Folletin, des Wohl Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Jacob Pasquay, Handelsmanns und burgers allh. geweßene Haußfrau, nunmehr seel. nach ihrem d. 15. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen töd. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgelebten Frauen seel. hinterlaßener Kinder (…) So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Montags den 5. Maji Anno 1732.
Die in Gott ruhende Frau hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allh. vor ein Siebenden theil, 2. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, Hn Joh. Niclaus Schwartzen, burgers und Rothgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz eheliche Haußfrau, mit beÿstand Herrn Joh: Friderich Ferbers, handelsmanns u. E: E: Kleinen Raths beÿsitzers, als aus dessen Mittel, weilen die Fr. Schwartzin unverburgert, auch dero Ehemann abwesend, hierzu insonderheit verordneten H. Deputati, vor den andern Siebenden theil. 3. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, H. Joh. Friderich Corvini, Med. D.ris et Practici alh. Eheliebste, mit beÿstand deßelben, vor den dritte, Siebenden theil. 4. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, H. Johann Jacob Haußers, vornehmen Silberarbeiters v. burgers allh. hauß Frau, mit assistentz deßelben, vor den vierten Siebenden theil, 5. Herr Jacob Pasquay, noch ledigen Handelsmann so majorennis, vor sich selbsten, vor den Fünfften Siebenden theil, 6. et 7. Herrn Johannem vnd Jungfrau Annam Mariam Pasquayin, so minorennis, davon H Johannes nicht allhier, sondern auff der Reÿß begriffen, die Jgfr. Tochter aber Zugegen, deren geschworner u. beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht constituirter H. Vogt hievor Edel gemelter H. Dr Johann Friderich Corvinus, welcher sowohl seiner Curanden Interesse als obgemelter seiner Frau Eheliebstin observirt, vor die Zweÿ letzten Siebenden theil. Und alßo alle Sieben der abgeleibten Frauen seel. mit hievor Ehrenernandtem ihrem hinterbliebenen H. Wittwer ehelich erzeugte respe° Herren Söhne, Frauen und Jungfrau Töchtere, auch ab intestato zu gleichen antheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg in der Steinern Manns Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. i. Behaußung, Hoffstatt und Höffl. m. allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der steinern Manns Gaß, i.s neben Hn Johann Christoph Faber, dem Handelsmann, 2.s. neben Anthon Müllers, des verzogenen Weinhändlers Creditoren, hinden auff ged. H. Faber stoßend, davon gibt man Jahrs 5. ß Allmend Zinnß wegen i. wetterdächleins der Statt Pfenningthurn, sonsten freÿ, ledig und eigen, durch der Statt Straßb. geschwohrne Werck Meistere, Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befind. Schatz Zeduls Vom 18. Aprilis 1732. nach Abzug obiger beschwerd annoch æstimirt pro 1390. Über hievorgeschriebene Behaußung u. Zwar über i. dritten theil desselben bes. i. pap. Extract eingangs gemelt beede Eheleüthe besagten dritten theil erbsweiße erlangt, mit Lit: A. notirt. Ferner über die übrige 2/3 theil Vorher beschriebener Behaußung seind vorhand. 2. teutsch: perg: Kffbr. in allh. C. C. Stub gefert. und mit deroselben Ins. Verw. datirt d. 10. Martÿ 1702. u. 27. Jan. 1707. Inhaltend, welcher gestalten sie beede Eheleüth selbige 2/3.te theil wehrend Ehe ane sich erhandelt, mit Lit. A. marquirt. Dabeÿ ferner 4. alte perg. Kauff: u. abgelößte Zinnßbrieff, mit alt. Lit: D. notirt, gebunden.
It. dreÿ Häußer ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem HH. Stall (…)
Nota. Es hat der H. Wittwer beÿ Inventirung dießer Rubric auch berichtet, daß an noch eine geringe Behaußung sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hoch Fürstl. Zweÿbrückischer Herrsch. gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig, so derselbe an verschiedene Persohnen verlehnt, weilen Er aber davon Jährl. dasiger Herrschafft mehr Contributiones bezahlen muß, als Er Jährl. davon einziehet, maßen die Censites unrichtig alß hat darfür nichts ausgeworfen werd. können.
Ordo Rubricar. Des Wittwers unverändertes guth, Sa. silbers 2 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. der Kleÿder und weißen Gezeugs 17, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Ring 30, Summa summarum 59 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 311, Sa. Wein und Faß 1197, Sa. Viehes 120, Sa. Wahren 2634, Sa. Silbers 35, Sa. baarschafft 376, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1783, Sa. der guten Schulden 1409, Summa summarum 7868 lb – Passivorum 414, Nach deren Abzug 7454 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6939 lb, Verstallungs Summ 6829 lb
Eheberedung (…) So beschehen den 11. Decembris 1694
Abschatzung d. 18. april. aô 1732. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Paquay Leder händler, ist eine behausung allhier in der statt Straßburg inn der Steinern Mans gaßen geleg. einseits Neben H. Christoph Faber handelßmann, anderseits Neben Anthoni Müller Weinhändler hind. auf schon gedachten Faber stosend, welche behausung Nebens gebäwlein Stuben, officier Stube, Cammern, Küchen, hauß Ehren mit steinern platten belegt, gewölbter Keller, laden: Cammer, bronnen und laden, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Um Zweÿ Tausendt und Acht Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch in der Statt Straßburg in der Pflantz bader gaß (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise de Grünstatt doit régler le droit de détraction.
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 157
Gerber. T. N. 5675. – Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Folletin H. Jacob Pacquay handelßmanns und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft Inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 93. – 6939. 9. 3.
darvon gehet ab der haußraht mit 219. 7.
restirt 6720. 2. 3, die machen 13.400 fl. Verstallte hiengegen 15.000 fl.
Estat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 7 lb 17 ß 6 d, Summa 7 lb 19 ß 6 d
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquetin, Johann Niclaus Schwartz Rohtgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von 389 lb 17 ß 4 d theils dato theils finito usufructu anfallenden Mütterl. Erbe den Abzug Zuerlegen mit 38 lb 19 ß 9 d
dt. 19. Junÿ 1732.

Jacques Pasquay meurt en 1744 en délaissant sept enfants. Le défunt a légué la maison que les experts estiment à 1500 livres à son fils puîné Jacques moyennant 2 500 livres. L’actif de la succession qui comprend plusieurs maisons s’élève à 10 936 livres, le passif à 203 livres. Jacques Pasquay accepte le legs lors du partage des immeubles le 8 avril 1744.

1744 (28.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 314) n° 326
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Jacob Pasquay, des ältern, geweßten Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. (…) nach deme derselbe Freÿtags den 24.ten Januarÿ dießes lauffenden 1744.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit Zu sich in die seel. Ewigkeit abgefordert worden, hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Abgeleibten seel. mit auch weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Elisabetha gebohrner Folletin, seiner längst in Gott ruhenden Fr. Eheliebstin ehelich erzeugter und nach tod Verlaßener Herrn Söhne und Frauen Töchtere (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, auff Mittwoch den 18. Martÿ et seqq: Anno 1744.
Der in Gott ruhende Herr Pasquay hat ab intestato sowohl als per Testamentum zu Erben eingesetzt und nach todt verlaßen, wie folgt. 1. S. T. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allhier, so seine Stelle hierbeÿ selbsten vertretten, 2. S. T. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, S. T. Hn Johann Niclaus Schwartzen, Rothgerbers Zu Grünstatt eheliche Haußfrau, In deren Nahmen ersternandter den Ehemann dem Geschäfft persönlich betiersgewohnt, Und weilen dieselbe allhier ohnverburgert Alß ist beÿ dem Geschäfft ferner erschienen S. T. H. Johann Daniel Stamm der Küffer und Weinhändler, auch E: E: Kleinen Raths allhier dermahlig. wohlansehnlicher beÿsitzer als aus Ehrengedachten Raths Mittel Vermög Extractus deßen Memorialis vom 16.ten Martÿ 1744. hierzu in specie abgeordnet. 3. S. T. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, weÿl. S. T. H. Johann Friderich Corvinus, geweßenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practici, auch vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßener Frau Wittib welche mit Zuziehung S. T. Hn Johann Thomä Frölichs, J. U. Lti und wohlverordneten Schaffners beeder Löbl. Stiffter St. Marx und Blatterhaußes, auch vornehmen burgers allhier, ihres hierzu in specie erbettenen H,, Assistenten dem Geschäfft in Persohn abgewartet. 4. S.T. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, S.T. Hn Johann Jacob Haußers, Silberarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstin, so mit beÿstand solch Ihres Ehe H. hiebeÿ erschienen, 5. S.T. H. Jacob Pasquay, vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher seine Stelle hiebeÿ selbsten Vertretten, 6. S.T. H. Johann Pasquay, Rothgerber und Lederbereitern auch Burgern allhier, so gleichfalls dem Geschäfft persönl. beÿgewohnt und dann 7. S.T. Frau Annam Mariam Buschardin gebohren Pasquayin, S. T. H. Abraham Buschards des Jüngern Rothgerbers Lederbereiters und Burgers allhier Ehegattin, so mit beÿstand ersternandten ihres Ehemanns dem Geschäfft in Persohn abgewartet, Alßo alle 7. des in Gott rugenden Herrn mit eingangs enandter seiner Vorhin Verstorbenen Frauen Eheliebstin ebenmäßig seel. ehelich erzeugte Hh Söhne und Frauen Töchtere, auch ab intestato sowohl als per Testamentum Zu gleiche portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane der Knobloch oder steinern Manns gaß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, Im Obern Hauß Öhren, In der Bedienten Cammer, In der Magd Cammer, Im Speiß Cämmerl. Im mittlern Hauß Öhren, In der mittlern Stub Cammer, Im Nebens Gebäu, Ins Officiers Knechts Cammer, Ins Officiers Zimmer, Im Cämmerlein neben der Kuchen, Im untern Hauß Öhren, In der untern stub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steineren Manns, oder Knoblauchgaß, einseith neben weÿl. Hn Johann Christoph Fabers, des geweßten Handelsmanns alhier Wittib, anderseit neben Hn Joseph Anthon Berntano Somenza, dem Italienischen Handelsmann, hinten auff N. Conradi, dem Brieffträger stoßend, davon gibt man Jahrs auff Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines wetterdächleins 5. ß d. Allmend Zinnß, sonsten aber freÿ, ledig und eigen.
Dieße behaußung cum Appertinentiis ist Zwar in des Abgeleibten Hn seel. auffgerichtetem und hievor copialiter eingetragenem Testamento nuncupativo §° 5.to Hn Jacob Pasquay seinem mittlern Sohn, umb den Preÿß von 5000 fl. prælegirt worden, allweilen aber derselbe hiebeÿ ausdrucklichen declariret, daß Er sich noch Zur Zeit nicht resolviren Könne solche Behaußung umb berührten Preÿß, als welches ihme Zu hoch seÿe, anzunehmen, angesehen seith der Zeit, da solches Testamentum auffgerichtet worden, gedachte Behaußung sich umb ein merckliches Verringert, Alß hat man selbige auch nicht umb solches pretium, sondern umb denjenigen Preÿß, wie solche die (Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Abschatzungs Zeduls Vom 16.ten Martÿ 1744. angeschlagen worden, auswerfen Können, Nemblichen pro 1500 lb. Davon abgezogen obige Allmend Zinnß so zu doppeltem Capital à 5. pro Cento ohnpræjudicirlichen gerechnet antrifft 10. lb. So verbleibt ane solchem Hauß Anschlag dißorths in Außwurff Zubringen, annoch per Rest übrig 1490. lb. Über einen dritten theil ane hievor geschrienener Behaußung besagt ein papÿrener Extract auß weÿl. Fr. Elisabethæ Schönin auffgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarÿ 1697. durch weÿl. H. Johann Heinrich Langen Seniorem Notarium gefertiget, Krafft deßen beede nunmehro Verstorbenen Pasquayische Ehe Persohnen besagten dritten theil Erbsweiße erlangt, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil Vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhießiger CC stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahret, datirt den 10.ten Martÿ 1702. und 27. Januarÿ 1707. Dabeÿ weiter noch 4. alte teutsche pergamentene Kauff: und abgelößte Zinnßbrieff, mit altem Lit: D. bezeichnet.
It. eine behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem Herren Stall (…)
Pro Nota. Es sollen Zwar hierbeÿ berichteter maßen auch noch eine geringe Behaußung, sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrückischer Herrschafft und Zweÿ Kleine häußlein, sambt einigen darzu gehörigen Güther, zu Bischweÿler gelegen, in disseitige Verlaßenschafft gehören, Weilen man aber eben so viel wo nicht mehr Contributiones dasiger herrschafft bezahlen muß, als man davon ane Zinnß beziehen kan (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti nuncupativi. Copia Nach Disposition
Sa. Haußraths 243, Sa. Waaren 92, Sa. Wein und Faß 220, Sa. Viehes 453, Sa. Silbers 46, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 1890, Sa. Eigenthums ane häußern 3570, Sa. Schulden 4415, Summa summarum 10.936 lb – Schulden 203, Nach deren Abzug 10.733 lb
Stall Summ 10.197 lb
Eigenthumb ane Häußern betreffend. Die behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, cum Appertinentÿs et Dependentÿs, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steieren Manns: oder Knoblauch gaß, wie selbige in den Inventario fol. 86.a et Seq. mit mehrerm beschrieben, ist H. Jacob Pasquay dem mittlern Sohn, umb denjenigen Preÿß wie ihme selbige von seinem seel. H. Vatter prælegirt, überlaßen auch von ihme übernommen worden, nemlichen pro 2500. lb – Actum Straßburg den 8.ten Aprilis 1744.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre sans la soumettre à un redressement, le défunt n’ayant pas joui d’une partie de la fortune inventoriée. L’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 260
Gerber F. N. 9083. – Weÿl. H. Jacob Pacquay geweßenen Handelßmann und Burgers alhie Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 110.b, 10.2997. 6. 3. di machen 20.600 fl. verstallte 18.000 fl. Zu wenig 2600 fl.
Weilen aber 4415 lb 12 ß 5 d nicht genoßene activa under der Mass begriffen alß hat man keinen Nachtrag ansetzen können,
Extat Marzahl Vier Monat 9 lb 9 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 12 lb 2 ß 6 s, Summa 21 lb 13 ß 6 s
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquayin H Johann Niclaus Schwartz handelßmann Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von anfallenden 1542: lb 18 ß 11 d den Abzug Zu erlegen mit 154 lb 5 ß 10 s
dt. 8° Aprilis 1744

Jacques Pasquay épouse à Rott dans le duché de Deux-Ponts (près de Wissembourg) Marie Esther Voltz, fille du marchand de bétail Jean Balthasar Voltz : contrat de mariage non conservé mais copié à l’inventaire de 1762, proclamation à Strasbourg

1736, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Jacob Paquay jun: Handelßm: undt Jfr Mariæ Ester Voltzin
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Herrn Jacob Pasquaÿ, dem jüngern noch leedigen Handelsmann, des wohl ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Jacob Pasquay auch vornehmen Handelsmanns und Burgers Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariä Ester Voltzin des auch wohl Ehren Vesten Herrn Johann Balthasar Voltzen, Handelßmanns Zu Roth in dem Hertzogthum Zweÿbrücken ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeitern andern theils (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii im Jahr des Herrn als man Zahlte 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Mariage (réformés, f° 144-v)
1736. Aprilis 15. Seÿnd Proclamirt und d 23.in Roth in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken Eingesegnet worden h. Jacob Pasquay, hr Jacob Pasquay, des burgers und Lederhändlers in Straßburg Ehel. Sohn, Jgf. Maria Ester, Hn Joh: Balthasar Foltzen des Viehhändlers vnd burgers in Roth Einem dorf des Hertzogthums Zweÿbrücken (i 157)

Marie Esther Foltz demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un son admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’elle a produit 2 000 florins en argent comptant. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1736, Conseillers et XXI (1 R 219)
(p. 161) Sambstag d. 10.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion kombt ein puncto Civilegÿ.
Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtiger Jungfrauen Mariæ Ester Foltzin gebürtig von Rott in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken, und der Reformirten Religion Zugethan, mit beÿstand ihres Sponsi Jacob Paquay des Jüngern burgers und handelßmanns allhier producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A. et B. puncto Burgerrechts, handelt innhalts.
Ist bekandt, Werden zu untersuchung der Implorantin Vermögen H. XXI. Leitersperger und H. Rathh. Hügel abgeordnet, auff deren darüber erstattete umbständclihe Relation ferner Bescheid ergehen soll. Deputati ÿdem Zu anzeigung dieser Erkandtnuß

(p. 172) Sambstag d. 17.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion Wird puncto Civilegÿ an E: E: großen Rath Verwießen.
H. XXI. Leitersperger berichtet, waßmaßen H. Rathh. Hügel und er der ihnen durch Bescheid vom 10.ten huius auffgetragenen Commission Zufolg Jungfrauen Mariæ Esther Foltzin, So der Reformirten Religion Zugethan, dermahligen Vermögen untersucht, und befunden, daß Solches in Zweÿ tausend gulden baar vorgelegten gelds bestehe, Welche Summ Sie auch ihr Wahres, freÿes, unverfangenes vnd Von Niemand ansprüchiges eÿgenthumb Zu seÿn eÿdlich bekräfftiget, und dabeneben alle übrige Zum Burgerrecht erforderfliche Schein beÿ besessener Conferentz producirt habe.
H. Rhh. Hügel bezoge sich auff des H. Ein und Zwantzigers Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorantin auff vollführte sattsame Bescheinung ihes 2000 gulden in baarem geld besagenden Vermögen an Einem Ehrsamen großen Rath Zu erhaltung des hiesigen Burgerrechts Verwiesen.
Deputati ÿdem zu anzeigung des Bescheids.

Marie Esther Voltz devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage.
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1035
Fr Maria Ester foltzin Von Roth Zweÿbruckisch. Jurisdict: geb. erhalt d: b: Von ihrem ehemann H Jacob Paquay b. und handelsmann allhier umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. gerber dienen. Prom. d. 23.ten Julÿ

Jacques Pasquay devient tributaire chez les Tanneurs le 5 janvier 1736
1736, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 248) Mittwoch den 5.ten Januarÿ Anno 1736 – Jacob Pasquaÿ Jun: Lederhändler, H. Jacob Pasquaÿ Lederhändlers und burgers allhier ehelicher Sohn ließ durch seinen Vatter Stall Zedul dedato 24. Decembr. 1735. produciren Zugleich um seines Vatters und Zunfftrecht anhalten. Erk. gegen Erlag der Gebühr Willfahrt (dt 2 lb 1 ß 2, Spendi 1 lb und 10 d, Scribæ 2 ß, Büttel 1 ß, zusammen 3 ln 5 ß)

Inventaire des apports non conservé
1739, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über H. Joh: Jacob Pacquay des Handelß Manns und fr: Mariä Ester Foltzin, beed. ehel. einand. zugebr. Nahr.

Jacques Pasquay meurt en 1762 en délaissant une fille. Les biens sont montrés par la veuve et le commis Jean Günter, natif de Nuremberg. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 4 059 livres, celle propre aux héritiers de 3 348 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 314 livres, le passif à 5 409 livres

1762 (1.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1402) n° 44
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Jacob Pasquay geweßenen vornehmen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1762. – nach seinem den 16. Apr. dieses Zuend lauffenden 1762. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und tugendreichen Fr. Mariä Ester Pasquay, gebohrener Voltzin, der dißortigen hinterbliebenen Fr. Wittib, und Herrn Johannes Pasquay des Lederhändlers und Rothgerbers auch Burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts des seelig Verstorbenen mit gedachter seiner Zurückgelaßenen Fr. Wittib ehelich erzeugten Töchterleins und ab intestato verlaßenen einigen Erbin Nahmens Catharinä Margarethä Pasquay, so ohngefähr 4. ¾. Jahr alt, mithin minorenns, inventirt, durch gedachte Frau Wittib, wie auch H. Johannes Günter, von Nürnberg gebürtrig, den Handelsbedienten (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen alhier Zu Straßburg auf Sambstag den 4. Decembris et Seqq. Anno 1762. in Gegenwart S. T. Herrn Johannes von Türckheim, vornehmen Banquier und Burgers alhie, der Fr. Wittib hierzu erbettenen H. beÿstands.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinernmannsgaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß, 1.s. neben H. Johannes Bruder dem Lederhändler und Burger alhier, 2. seit neben Hh. Reichard und Clementz, Handelsgemeinern alhier und hinten auf H. Holdermann, den Kupfferschmid u. Burger dahier stoßend, wovon jährl. auf Martini löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn, wegen einem Wetterdächlein 5. ß d. Allmend Zinnß Zuentrichten, sonsten aber freÿ, ledig, eigen, so durch H. Werner, den Bau: Inspectorem und H. Huber, den Werckmeister des Zimmerhoffs alhier, vermög deroselben Zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzungs Zeduls sub dato 24. 9.bris 1762. angeschlagen worden pro 1000. lb. Über einen dritten theil ane solcher Behaußung soll besagen ein papÿrener Extractus auß weÿl. Fr. Elisabethä Schönin aufgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarii 1697. durch weÿl. H. Joh. Heinrich Lang Seniorem seel. gefertiget, krafft deßen des Verstorbenen H. Pasquay seel. geliebte Eltern berührten dritten theil Erbsweiße erhalten, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhies. C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, datirt den 10.t Martii 1702. und 27. Jan. 1707.
Ergäntzung der Frauen Wittib abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder durch den Todt Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notarium publicum et practicum alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii
(f° 19) Eigenthum ane liegenden Güthern, Inhalt eines von H. Amtschreiber Dern Zu Cleeburg verfertigten summarischen Extractus ais unterschiedlichen Inventariis und Theilbüchern gezogen (…) von Ihrem seel. H. Vatter, Rotter Banns, Oberhoffner Banns (…) Eigenthum ane einer Behaußung Zu Weißenburg
(f° 21) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Frauen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. Goldener Ring und Geschmeid 40, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 569, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung Zu Weißenburg 427, Sa. Sa. 100, Sa. der Ergäntzung (2988, Abgang 66, restirt) 2921, Summa summarum 4059 lb
Diesemnach wird der Erbin unverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 243, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 7, Sa. goldenen Rings 10, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1000, Sa. der Ergäntzung (5615, Abzug 3428, restiert) 2187, Summa summarum 3448 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 3348 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemein und theilbaren Guths, Sa. haußraths 785, Sa. Waaren (3423, abzuziehen 97, restiert) 3326, Sa. Wein und leeren Faß 485, Sa. Küh und Schaaff 36, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 72, Sa. goldenen Ring und Geschmeids 67, Sa. Baarschafft 1780, Sa. Schulden 760, Summa summarum 7314 lb – Schulden 5409, In Vergleichung 1905 lb
Beschluß und Stall Summa 8284 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus
Abschatzung vom 24. 9.ber 1762. Auff Begehren Weil. H. Jacob Page der Gewesene Handellsman sel. hiendre Lasene Fr. Witib Vnd Erben ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg in der Steineremans gaß, Einseit Neben H Johannes Bruder Anderseits Neben H. H. Rischar und Clemen und hienden auff H. Holderman Dem Kupferschmidt Stosend gelegen, solche behausung besteht in Ettlichen Stuben, Zweÿ Kichen Ettlichen Kammern und ein Gaden, dar jber ist der dacht Stull mit breüt Ziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller hoff und brunnen. Von uns unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach vorher Geschehene besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd angeschlagen Worden Vor und Vmb Zweÿ Thausent Gulden (unterzeichnet) Werner, Hubert

Les Quinze accordent à la veuve Jacques Pasquay un abonnement à la Taille pour dix ans sur le pied de 18 000 florins
1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 32
Erkanntnus Gnädigen Herren der Fünffzehen vom 24.t Maÿ 1766
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns allhier hinterl. Wittib Fr. Ester geb. Voltzin Implorantin auff übergebenes unterth. Memoriale sampt beÿl. sub Lit. a juncto petito Wie gerührten gnädige gegen erlag eines beÿ der Deputation Zu bestimmenden Jährlichen Zusatzes, Ihro ein Zehen Jähriges abonnement auff Löbl. Statt Stall Zu ertheilen. Erkanndte und beßessene Deputation hiebeÿ Von seithen der jmplorantin gethanes anerbiethen, Ist derer herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkanndt, wird der frau implorantin mit gebettenem Zehen Jahrigem abonnement auff der Statt Stall gegen eine Jährlich Zu Verstallende Summam von 18.000 fl. ohne einige auff deren, binnen sothaner Zeit etwa erfolgenden Todetsfall, Von seiten gemeiner Statt zu besorgende recherches oder abforderung Nachtrags und Zwar dergestalten willfahrt, daß das angesetzte quantum nach abzug der bisher Verfallenen summa Järlich erlegt, und wann derselben währender abonnement etwas legat, donations oder Wÿdumbs weÿße Zu fallen würde deßen belauff angegeben und das Stallgeldt davon obig fixirter summ beÿgesetzt, wie nicht weniger auff der Fr. Implorantin erfogendes absterben dero Verlaßenschafft ordnungs mäßig jnventirt und das darüber Zu errichtende Inventarium Jedoch ohne Zubeförchtende recherches dero Nachtrag denen Hn dreÿ der Statt Straßburg aingelüffert werde, unterschriebenen Widt xv. secretarius
(registre des XV lacunaire)

La veuve de Jacques Pasquay et le marchand Jean Dimmler concluent un contrat de société pour six années (le registre correspondant des Quinze est lacunaire)
1772 (21.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1450) n° 255
persönlich erschienen Herr Johann Dumler der ledige Handelsmann alhier Zu Straßburg vor sich und als hierzu insonderheit bevollmächtiget, derselbe producirte und deponirte den hier angefügten Zwischen Weiland Herrn Jacob Pasquay des gewesenen Handelsmanns dahier nachgelaßener Frau Wittib und ihm dem Herrn Comparenten errichteten auch von ihnen beeden eigenhändig unterschriebenen Societæts Contract (…) So geschehen (…) Donnerstag den 21. Maji Anno 1772
1.mo Solle diese Societæt 6 nacheinander folgende Jahre dauren, vom ersten Maji 1771 ihren Anfang nehmen (…)
4.to Da aber H. Jacob Pasquay seel. Frau Wittib liebe und einige Tochter sich während dem in nechstvorherigem Puncten gemelten 3 Jahren, folglich nach ihrer geehrten Frau Mutter Tod mit einem Handelsmann verheirathen würde, in solchem Fall solle ihro der Tochter und ihrem Eheherrn freÿ stehen die Handlung mit ihme Johann Dümler nach Zurückgelegten dreÿen Jahren fürnehm zu continuiren oder aber gäntzlich aufzuheben, also auch über die Unterschrift nach Gutdüncken zu disponiren, freÿe Macht und Gewalt haben. (…)
Straßburg den 19. Maji Anno 1772.

Nouvel abonnement
1778, Livres de la Taille (VII 1180) p. 245
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns
abonnement

La fille et héritière de Jacques Pasquay vend la maison à Anne Marie Stamm, femme du tanneur Jacques Frédéric Hetzel moyennant 2 835 livres

1780 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 115
H. Johann Pasquay der rothgerber und lederbereiter als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. Jacob Pasquay des handelsmanns hinterbliebenen tochter Fr. Catharina Margaretha geb. Pasquay, Joseph Pasquay des handelsmanns Ehegattin
in gegensein Fr. Annæ Mariæ Hetzelin geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel des rothgerbers Ehefrau, als letzt und meistbietenden
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Steinerenmanns gaß einseit neben H. exsen. Alexander Salomon Richard dem handelsmann, anderseit neben Mr Johann Christian Storck dem schneider, hinten auff Mr Holdermann den kupfferschmit – als ein vätterl. ererbtes guth – um 5670 gulden

Fils du marchand de cuir du même nom, Jacques Frédéric Hetzel épouse en 1757 Anne Marie Stamm, fille du marchand de vins Jean Daniel Stamm : contrat de mariage, célébration
1757 (17.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 280
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbaren Herrn Jacob Friderich Hetzel, del jüngern, Ledigen Rothgerber und Lederhändlers, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels des ältern, Lederhändlers burgers allhier Zu Straßburg mit der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Magdalena gebohrener Helmstätterin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Anna Maria Stammin, des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen, des Weinhändlers und E. E. großen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzers mit der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrener Jungin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 17. Januarÿ Anni 1757 (unterzeichnet) Jacob Friderich Hetzel als Hochzeitter, Anna Maria Stamin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 351 n° 1301)
1757. Mittwoch d. 11. May seind nach ordentliche proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Jacob Friderich Hetzel der ledige lederhändler H Jacob Friedrich Hetzel lederhändlers und b. allh. ehl. Sohn und Jfr Anna Maria H. Joh: Daniel Stamm E E grosen Raths würcklichen beÿsitzer ehl. Tochter (unterzeichnet) Jacob Friederich Hetzel, Anna Maria Stammin (i 356, proclamation Saint-Thomas f° 94-v n° 583)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue de l’Ecurie. Les apports du mari s’élèvent à 946 livres, ceux de la femme à 1 006 livres.
1757 (5.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 726
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels, des jüngern Rothgerbers und Lederhändlers und der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Hetzelin gebohrener Stammin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für Ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1757. (…) welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem seisein des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzel, des ältern lederhändlers und der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Magdalenä Hetzelin gebohrene Helmstätterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier ingleichem des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen Weinhändlers und E: E: großen Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzers und der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Stammin gebohrener Jungin beeder Ehepersohnen und burgere allhier als beederseits werthgeehrter Eltern auff Dienstags den 5. Julÿ Anno 1757.

In einer allhier Zu Straßburg in der Stallgaß gelegenen der Ehefraun werthgeehrten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wir folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 82, Sa. Silbergeschirrs 15, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 616, Summa summarum 757 lb – Hierzu ist zu rechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen verehrten haussteuren anlangend 179 lb Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 946 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 329, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 100, Sa. baarschafft 532, Summa summarum 827 – Darzu kombt die Ihro zuständige helffte ane denen verehrten haussteuren außmachend 179, der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 1006 lb

Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel loue une cave à l’aubergiste François Louis Dannenreuther

1786 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 n° 150
Fr. Anna Maria geb. Stammin Jacob Friedrich Hetzel des lederhändlers
in gegensein H. Frantz Ludwig des gastgebers
lehnungs weiße, in der ihro eigenthümlich zuständig ane dem Steinern manns gaß zum Steinernmann genannte behausung, den unter sothaner behausung vorfindige vordere gantzen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren von 25. letztverwichenen monat marti anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jacques Frédéric Hetzel loue une partie de la maison dont une boutique au marchand Daniel Merian de Bâle pendant les foires pour six ou douze ans

1787 (21.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 206) n° 54
H. Jacob Friedrich Hetzel handelsmann, auff 6 nacheinander folgenden jahren oder zwölf Meeßen die ihre Anfang in der Johannÿ Meeß anno 1788 nehmen
in gegensein H. Daniel Merian dem handelsmann von Basel
in seiner behausung zum steinern Mann allhier n° 7 in der steinern mannß gaß gelegen befindliche Magazin darinnen die Herrn Merian eigenthümlich gehörig Schäfft, tische und bäncke aufzubehalten und zu verwahren, damit sie nicht Ruinirt werden, samt dem daran stoßende Comptoir mit tisch, stühl und Spiegel als haußehren au Rez de chaussée, Ein Zimmer in dem ersten stock auf die gaß sehent nebst zweÿ schinte bett, List de Maître, in der Johannÿ Meeß auf verlangen zweÿ mahl weiß gedeckt und ein bett vor den Meeßhelfer und einer Kammer mit erforderlichen Lichter Serviettes und handzwelhlen nur in der Johannÿ Meeß, holtz zum einfeurn sowohl Comptoir als zimmer und der Weÿnachten Meeß und ther Maser* für beÿde wie auch die Sauberung der Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren auf die Meeß in kösten des H. Hetzels
1. das Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren solle jedes mahl 10 täg vor jeder Meeß geraumt werden und in Ordnung befinden – 480 livres frantzösischer Währung
(Joint) résiliation, Jacques Christophe Zollicoffre banquier au nom de Daniel Merian négociant de Basle, le 22 novembre 1791 enregistré 29 novembre

Autre location pendant les foires au marchand Jean Adler de Herisau (dans le canton d’Appenzell)

1787 (24.9.), Not. Lacombe (6 E 41, 207) n° 45
H. Jacob Friedrich Hetzel der handelsmann
in gegensein Herrn Johann Alder des handelsmanns von Herißau, Lehnung für 4 nach einander folgende mess die zukünftige weÿnachtmeß mit Enbegiffen verlehnt
in seiner behausung zum steinernen mann n° 7 in der Steinernen manns gaß gelegen, den auf die Gaß gehend gelegenen laaden samt einem kleinen Comptoir und Einem Magasin hinter in dem hof befindlich nebst zugehörden, Schäfften, tisch, bänck, vorbanck und Wettertach nebst zimmer mit einem guten bett auf dem zweÿten Stock über dem Laden auch auf die Gaß sehend nebst lichter servietten und handzwellen für beide Messen und holtz zum Einfeuren sowohl zum Comptoir als zimmer für die Weinacht messe lassen obige auf die kösten des H. Verlehners zu machen und zu erhalten, daß zehen täg vor jede Messe verlerlehnte sachen zum auspacken in bereitschaft seÿn sollen – um einen jährlichen Zinß nemlich 112 livres

Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickoffer

1790 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 106
Fr. Anna Maria geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel eheliebstin
in gegensein H. Jacob Christoph Zollickoffer des handelsmanns – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständig mit N° 7 bezeichnet ane der Steinern manns gaß, einseit neben H. Reichard dem handelsmann, anderseit neben Mr Starck dem schneider, hinten auff Mr Schatt den tuchscherer

La maison revient à leur fille Marguerite Madeleine qui épouse en 1777 le marchand Jean Geoffroi Engel, fils du pasteur Philippe Jacques Engel : contrat de mariage, célébration

1777 (5.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren: und Vorachtbahre Johann Gottfried Engel, leediger Handels-Mann und burger allh. zu Straßburg, weÿl. S. T. H. M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Pfarrers zu St: Thomas und des dasigen Stiffts Canonici auch burgers allh: mit Fr. Maria Salome geb. Kipsin ehelich erzeugter Sohn, als Brautigam, ane einem,
So dann die Viel Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Margaretha Magdalena Hetzelin, Herrn Jacob Friderich Hetzel jun: Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers hieselbsten, mit Frauen Annæ Mariæ geb. Stammin ehelich erzeugte Tochter, als Braut, am andern Theil
So beschehen (…) Dienstag den 5. Augusti Im Jaht der gnaden 1777 (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Brautigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175 n° 41)
Im Jahr 1777, Montags den 13. Octobris, nachmittag umb vier uhr sind (…) ehelich copulirt und Christlich eingesegnet worden H Johann Gottfried Engel lediger Handelsmann und burger allhier Hn M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Evangelischen Pfarrers und Canonici Zu St Thomæ, auch burgers allhier, und deßen hinterlaßener Wittib Frau Maria Salome gebohrner Kipßin, ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr Margaretha Magdalena Hetzelin Hn Jacob Friderich Hetzels Lederhändlers und burgers allhier und Frau Anna Maria gebohrner Stammin, ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Bräutigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als Braut (i 227, proclamation Saint-Thomas f° 37-v n° 74)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère du mari rue de la Douane face à la Grue. Les apports du mari s’élèvent à 862 livres, ceux de la femme à 837 livres.
1778 (2.1.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) n° 297
Inventarium über Herrn Johann Gottfried Engel des Handels: Manns und Fr. Margarethæ Magdalenæ Hetzelin, beeder Ehe-Persohnen u. burgere allh. Zu Straßb. einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet im Jaht 1778 – einander in ihren den 13. Octobris letzt abgewichenen 1777.en Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht u. sich in der den 5. aug. jüngst aufgerichteten Eheberedung §° 3° für Eigen u. unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Jakob Friedrich Hetzel des jüngern Rothgerbers u. Lederhändlers auch b. allh: zu Straßb. der Ehefr: leibl. Vaters u. hierzu erbettenen beistands, wie auch fr. Mariæ Salome Engelin geb. Kipsin des Eheherrn Leibl. Mutter, Straßburg in einem an dem Crahn gelegenen von dißortigen Eheleuthen Lehnungsweiße bewohnenden behauß. Auf Freÿtag den 2. Januarÿ Anno 1778.
Wittems Verfangenschaft den Eheherrn angehend Nach außweißung der über weÿland Herrn M. Philipp Jacob Engel gewesenen Pfarrers und Canonici Zu St: Thomä u. b. allh. Zu Straßb. des Eheherrn leibl. Vaters seel. Verlaßenschafft durch mich den hieseitigen Inventier Notarium den 9. Junÿ 1777. gepflogen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn unverändert vorbehaltenen Guths, Sa. Hausraths 128 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring 79 lb, Sa. der baarschafft 507 lb, Summa summarum 726 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige Hälffte an hernach beschriebenen haussteuren anlangend 136, Des Eheherrn Vermögen 862 lb
Dießmnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Hausraths 219 lb, Sa. Silbers 39 lb, Sa. goldener Ring 115 lb, Sa. der baarschafft 327 lb, Summa summarum 701 lb – darzu kombt die hälfte ab denen hernach beschiebenen haussteuren 136 – der Ehefrauen vermögen 837 lb

Marguerite Madeleine Hetzel se remarie en 1780 avec le marchand Jean Michel Magnus, fils de Jean Jacques Magnus de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1780 (11.9), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren u. vorachtbahre Herr Joh: Michael Magnus, leediger Handels Mann und burger allhier Zu Straßburg, als bräutigam, beiständlich seines leibl. Vaters herrn Joh: Jacob Magnus des burgers in Schiltigheim, ane einem,
So dan die Viel Ehren: und tugendbegabte frau Margaretha Magdalena Engelin gebohren Hetzelin weÿland herrn Johann Gottfried Engel, gewesenen Handels-Manns und burgers allhier nachgelaßene Wittib, als braut auch mit beÿstand ihres leibl. Vaters herr Jacob Friderich Hetzel des jüngen, lederhändlers u. ebenfalls burgers hieselbsten am andern theil
So geschehen in fernerem beiseÿn herrn Jacob Friderich Hetzel des ältern Lederhändlers u. bs. allh: der frau Braut geehrten hern großvaters, herrn Joh: Friderich Stamm E. E. großen Raths wohlverdienten beÿsitzers ihres Herrn Oncle, und herrn Johann Jacob Stempfel des Gastgebers u. auch bs. alhier des H. Bräutigambs leibl. herrn Schwagers, die sich als Zeugen beneben denen hochzeit. Persohnen (…) eigenhändig unterschrieben haben, Straßburg auf Sambstag den Elfften Novembris anno 1780 unterzeichnet Joh: Michael Magnus als Brautigam, Margaretha Magdalena Engelin als Baut

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73 n° 145)
Im Jahr 1780 den 4. Decembris Vormittag gegen eilf Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Michael Magnus der ledige Handelsmann und burger allhier Herr Johann Jacob Magnus, des burgers und Einwohners in Schiltigheim mit frau Maria Magdalena gebohren Rheinin ehelich erzeugter Sohn und frau Margaretha Magdalena gebohrner Hetzelin weiland Herrn Johann Gottfried Engel gewesenen handelsmanns und burgers allhier nachgelaßener Wittib (unterzeichnet) Joh: Michael Magnus als hochzeiter, Margaretha Magdalena Engelin als hochzeiterin (i 77)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Dauphin place de la Cathédrale. Le montant des apports n’est pas calculé.
1781 (9.6.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 145
Inventarium über Herrn Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethä Magdalenä gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichtet Anno 1781. (…) und vermög der vor Herrn Notario Johann Daniel Schweighäußern aufgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben, auf freundliches ansuchen und begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten und Zwar Sie die Ehefrau beiständlichen Herrn Jacob Friedrich Hetzels, des jüngern Rothgerbers, Lederbereiters und burgers dahier, ihres Leiblichen Vaters (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag d. 9. Junÿ A° 1781.
In einer allhier in Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen Zum Dauphin geschildeten nicht hierhero gehörigen bierbehausung folgendermaßen sich befunden
Widems Verfangenschaft Davon das Eigenthum dießortiger Ehefraun nach absterben Fr. Maria Salome Engelin gebohrene Kipßin auch Weiland S.T. Herrn Pfarrers Engels seelig. hinderlaßener Fraun Wittib anfällig ist
Waaren zur handlung gehörig
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Eheherrn Vermögen belangend, Sa. Hausraths (-), Sa. Silber geschirr und Geschmeids (-), Sa. goldener Ring (-), Sa. Schulden (-), Summa summarum (-)

Jean Michel Magnus et Marguerite Madeleine Hetzel font dresser un état de leurs biens. Ceux du mari présentent un passif de 4 660 livres, ceux de la femme s’élèvent à 1 079 livres.
1781 (22.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 166
Inventarium über Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethæ Magdalenæ gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg der Zeit besitzende activ Nahrungen und Zu bezahlende Passiv Schulden errichtet Anno 1781.
(…) auf Requisition ihr der Ehefrauen beÿständlich Herrn Peter Hochdörffers, des Metzgers und Burgers dahier, um willen dieselbe wegen obhandenen dringenden Passiv Schulden pro obtinendo Beneficio Cessionis coram Competente in Unterthänigkeit eingekommen ist (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag d. 22.ten Novembris 1781.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münster Platz gelegenen Zum Dauphin geschildeten bierbehausung nicht hierhero gehörigen folgendermaßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefraun guth belangend, Sa. Hausraths 224, Sa. Silbers 27, Sa. Golds 50, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 727, Summa summarum 1229 lb – Schulden 150, Compensando 1079 lb
Des Ehemanns Guth betreffend, Sa. Hausraths 144, Sa. waren zur handlung 842, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 204, Summa summarum 1199 lb – Schulden 5860 lb, In vergleichung 4660 lb – Sa. zweifelhaffte schulden 970
Copia der Eheberedung (…) Sambstags den 11. Novembris Anno 1780, Schweighäuser Notarius

Jean Michel Magnus et Marguerite Louise Hetzel vendent la maison au négociant Isaac Bernheim moyennant 10 500 francs

1808 (7.1.), Strasbourg 12 (17), M° Wengler n° 2937
Jean Michel Magnus commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg rue de l’homme de Pierre n° 7 et Marguerite Louise Hetzel
à Isaac Bernheim négociant domicilié marché aux poissons n° 113
Une maison a rez de chaussée et deux étages et petit bâtiment de derrière cour Pompe et tres fonds avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7, d’un côté la veuve Starck, de l’autre la veuve Reichard, devant ladite rue, derrière le Sr Rensch drapier – acquis des héritiers Anne Marie Stamm veuve de Jacques Frédéric Hetzel tanneur mari de la covenderesse et en partie quant à un cinquième celle ci l’a hérité de la D° sa mère, contrat de vente reçu M° Übersaal le 22 fructidor 11 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement, acp 104 f° 107-v du 7.1.

Isaac Bernheim prend le nom d’Ignace Bernheim
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808) f° 113-v
671. Bernheim Ignace – Pardevant Nous Adjoint au maire officier de l’Etat Civil (…) s’est présenté Isaac Bernheim, négociant, domicilié den cette ville Rüe de l’homme de pierre N° 7 lequel nous a déclaré conserver le nom de Bernheim pour nom de famille et prendre celui d’Ignace pour prénom (signé) Isaac Bernheim (apresent) Ignace Bernheim (i 114)

Natif de Zillisheim en haute Alsace, Ignace Bernheim meurt célibataire en 1811 en délaissant pour héritiers sa mère et ses frères et sœurs.

1811 (27.6.), Strasbourg 2 (34), M° Knobloch n° 5169
Inventaire de la succession d’Ignace Bernheim, négociant décédé le 21 juin 1811 – à la requête de 1. Sophie Lazare, veuve en premières noces de Benoit Bernheim et en secondes noces de Joseph Lang, les deux commerçants à Dirmenach en qualité d’héritière pour les 10/40, 2. Lazare Bernheim commerçant à Ligenheim, 3. Benoit Bernheim commerçant à Ziligsheim, 4. Louise Bernheim épouse de Michel Meyer commerçant à Altkirch, 5. Thérèse Bernheim épouse de Jean Dreyfuss commerçant à Pfroeningheim, héritiers pour 27/40, 6. ladite veuve Bernheim en qualité de tutrice naturelle de Philippe Lang mineur héritier pour 3/40, héritiers de leur fils, frère germain et utérin décédé célibataire

dans la maison mortuaire rue de l’Homme de Pierre n° 7 – dans un cabinet servant de comptoir, dans la cuisine à côté du comptoir, dans le salon servant a la filature donnant sur la rue, au grenier séchoir, dans le corps de la fabrique, dans une chambre a côté du poele, dans une chambre au second donnant sur la rue, dans la chambre a côté servant de salon, dans l’écurie, au premier étage dans la chambre principale ayant vue sur la rue, dans la chambre a côté de l’escalier ayant vue sur le vestibule, dans la cuisine, au second étage dans une chambre éclairée sur le vestibule, dans la cuisine, au troisième étage mansardes, chambre des servantes ayant vue sur la rue, dans l’antichambre, au grenier
dans une maison de campagne du défunt à la Robertsau derrière l’auberge ou pend pour enseigne a la couronne d’or, dans une chambre éclairée sur le jardin et la rivière, dans la chambre a côté, dans le logement de Frick – total des meubles, marchandises 39.774 fr, numéraire 1200 francs
Relevé des papiers et registres 16) vente par Anne Marie Mann veuve de Jean Daniel Schweighaeusser notaire et Louise Schweighaeusser épouse de Christmann Frédéric Roeder négociant à Manheim d’une maison avec petite cour et jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 4 juin 1808
17) vente par Jacques Schmitt maçon à la Robertsau et Marie Heid d’un petit jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 29 juillet 1808
18) d’une une campagne à la Robertsau devant M° Wengler le 10 février 1810
dettes actives 67 233 fr, dettes douteuses 7245 fr
Immeubles. Une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite L’homme de pierres n° 7, d’un côté M Koch employé a la Douane de l’autre M Proesamlé tonnelier (interrompu)
une maison, petite cour, petit jardin, appartenances et dépendances sise à la Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté les héritiers Georges Heid de l’autre la maison d’école des catholiques, derrière les héritiers Schwing, chargée d’une rente foncière de 80 c payable à la ville – acquis par contrat pass& devant M° Knobloch le 4 juin 1808
Plus un petit jardin à ladite Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté Salomée Sperling de l’autre l’immeuble prédésigné, derrière Jacques Goll, devant le chemin, acquis par titre cote 17. Ces deux immeubles ont été réunis en un seul Enclos, estimé à 200 fr de revenu en capital 4000 francs
Une campage à la Robertsau consistant en maison, grange, écurie, gloriettes et jardin, ensemble de la contenance de 75 ares canton Oberau Breuschweeg attenant à la propriété du Sr Weber aubergiste de l’autre au Sr Zaepffel membre du corps législatif et Président du Tribunal Civil de Strasbourg devant route derrière le sentier de la Preusch – acquis par contrat titre sous n° 18, estimé à 5000 fr de revenu en capital 10.000 francs
total des immeubles 34.000 fr, total général 142.208 fr, passif 77.414 fr
Enregistrement acp 117 F° 115-v du 5.7. (vacation du 5.7.) enregistré F° 126 du 13.7.

Décès, Strasbourg (n° 1040)
Déclaration de décès faite le 22 juin 1811. Ignace Bernheim, âgé de 42 ans, né à Zillisheim, Haut Rhin, Négociant, non marié, domicilié maison où il est mort Rue de l’homme de Pierre N° 7 le 21 du présent mois à quatre heures du soir. Fils de feu Benoit Bernheim, négociant à Zillisheim, et de Sophie Lazare. Premier déclarant, Salomon David Bernheim, âgé de 65 ans, Circonciseur, oncle [in margine :] Apoplexie (i 74)

La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal. L’acquéreur est le négociant Chrétien Daniel Strohl

1814 (25.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 75, n° 23
Cahier des charges. M° Dietrich avoué près le Tribunal de Première Instance et les Sieurs Louis Steinheil et Nicolas Joseph Mathis, les deux négociants associés, en qualité de créanciers de Rose Bernheim veuve de Benoît Bernheim, négociant en qualité de tutrice de Nanette Bernheim procréée avec le défunt, duquel cette dernière est unique héritière, et de Lazare Bernheim aussi négociant, lesdits Benoît et Lazare Bernheim ci devant associés cohéritiers et liquidateurs du commerce de feu Ignace Bernheim négociant en cette ville de la somme de 3000 francs de principal par jugement du Tribunal civil en date du 12 août 1812 et deux jugements du Tribunal de commerce des 9 octobre et 19 mars derniers
à M° Dietrich – Déclaration d’enchère, au nom de Chrétien Daniel Strohl négociant
Suit la désignation des objets saisis, une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierres n° 7, d’un côté la veuve de Jean Frédéric Reinhard, de l’autre Jean Frédéric Broesamlé, derrière différents voisins, devant la devant rue. Cette maison est batie en pierre et a rez de chaussée et deux étages avec mansardes et greniers, elle a son entrée par une porte cochère par ladite rue, une cour par laquelle il y a entrée, un puits s’y trouve, une remise est en face, le rez de chaussée est composé d’un magasin et un comptoir prenant jour dans ladite rue par où ils ont leur entrée, un corridor et un appartenent sur le derrière, les premier et second étage sont composés de plusieurs appartemens plus ou moins grands dont les principaux ont jour par la rue, deux cuisines, les mansardes sont au dessus et les greniers sont au dessous de la maison, laquelle est habitée par Lazare Bernheim une des parties saisies et par la veuve Lang – Mise à prix 6000 francs, fait le 9 septembre 1813
Adjudication préparatoire du 23 novembre – Adjudication définitive du 3 février 1814, pour 14.000 francs

La maison est attribuée après surenchère à Sophie Lazarus, veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach (mère d’Ignace Bernheim)

1814 (19.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 79, n° 32
Adjudication sur surenchère. Ce jour premier décembre est comparu M° Laemmermann avoué de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang commerçant à Durmenach, qu’ayant et admis par la Cour royale de Colmar par arrêt du 9 novembre dernier a surenchérir du quart la maison vendue par expropriation forcée à la barre dudit Tribunal le 3 février précédent à la somme de 18.000 francs, M° Dietrich avoué du Sr Steinheil et Mathes poursuivants a déclaré qu’il ne s’oppose pas à la demande, M° Gebhard avoué du Sr Chrétien Daniel Stahl adjudicataire a dit qu’il ne peut résister à la surenchère
[in margine :] L’adjudication définitive est transcrite en ce bureau volume 75 n° 43

Née vers 1753 à Frœningen en haute Alsace, Sophie Lazare épouse en premières noces Benoît Bernheim puis se remarie avec Joseph Lang, de Durmenach. Elle épouse en troisièmes noces selon le rite juif Aron Feist Salomon, de Scherwiller où elle meurt le 14 février 1830.
Décès, Scherwiller
Le 15° jour du mois de février 1830. Acte de décès de Sophie Lazare, âgée de 77 ans, décédée le jourd’hier 14 février à quatre heures du soir, née à Fréningen département du haut Rhin, domiciliée à Scherwiller veuve en secondes noces de feu Joseph Lang, vivant propriétaire à Durmenach et épouse illégitime en troisièmes noces d’Aron Feist Salomon, propriétaire à Scherwiller auquel elle était mariée d’après le rit israélite, et fille légitime de feu Elias Lazare né à Fréningen département du haut Rhin, et de feue Marie Raphaël née audit Fréningen département du haut Rhin, Sur la déclaration à moi faite par Lazare Bernheim, âge de 55 ans, Commerçant à Strasbourg, qui a dit être fils issu des premières noces de la défunte (i 6)

Sophie Lazarus vend la maison au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer et à sa femme Marie Marguerite Schützenberger

1815 (17.5.), Strasbourg 5 (42), M° F. Grimmer n° 9193
Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang vivant commerçant à Dürmenach domiciliée à Scheerwiller assitée d’Aron Feist Salomon négociant à Scheerwiller
à Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
une maison, cour, remise avec tous ses bâtiment, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Homme de Pierre n° 7, d’un côté la veuve Jean Frédéric Reichhard, de l’autre Jean Frédéric Praesamlé, derrière différents particuliers – vendue par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil de Première Instance sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim tutrice de Nanette sa fille et Lazar Bernheim négociant par adjudication devant le Tribunal et Arret de la Cour d’appel séant à Colmar le 9 novembre dernier, adjudication définitive par le juge du Tribunal de Strasbourg le 1 décembre dernier transcrit à Strasbourg le 19 décembre – moyennant 25.000 francs
enreg. f° 19 du 18.5.

Le négociant Jean Frédéric Hammer épouse en premières noces Anne Marie Melling, originaire de Rosheim, qui meurt en 1812 en délaissant deux enfants.
1812 (18.8.), Strasbourg 5 (36), M° F. Grimmer n° 7812
Inventaire de la succession d’Anne Marie Mellin épouse de Jean Frédéric Hammer négociant, décédée le 4 février dernier – à la requête de Joseph Steinninger tisserand subrogé tuteur – Dénomination des héritiers, les deux enfants procréés avec le veuf 1. Jean Frédéric 8 ans et Sophie Adèle 2 ans – mariés sans contrat de mariage
dans la maison mortuaire rue des Orphelins n° 19
garde robe 147 fr
communauté, meubles 672 fr, argenterie 40 fr, numéraire 300 fr, créances 1251 fr, total 2263 fr
Enregistrement, acp 120 F° 92 du 25.8.

Décès, Strasbourg (n° 280)
Déclaration de décès faite le 5 février 1812. Marie Anne Melling, âgée de 32 ans né à Rosheim (Bas-Rhin) Epouse de Jean Frédéric Hammer âgé de 34 ans, Marchand de Bestiaux, domiciliée et morte en cette mairie dans la maison située Ruë Salpêtrière N° 16 le 4 du présent mois, fille de feu Nicolas Melling, jardinier et de feu Madeleine Sauer [in margine :] En Couches (i 71)

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Hammer Jean Frédéric, 1778, boucher, né à Wilbaden, (à Str. depuis) 1796, (auparavant) fossé des orphelins 12, E. 1815, dél. r. d’Austerlitz 22
id. née Schützenberger, M. Marg.te, 1788, Epouse, Strasbourg
id. Sophie Adèle, 1810, Strasbourg – décédée le 7 fev. 1822
id. Marg.te Julie, 1813, Strasbourg
Hammer, Georges Auguste, 13 avril 1818 – mort le 9 fév. 1820

Originaire de Wildbad en Wurtemberg, Jean Frédéric Hammer se remarie en 1813 avec Marie Marguerite Schützenberger
1813 (23.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8170
Contrat de mariage – Jean Frédéric Hammer veuf boucher
Marie Marguerite Schüzenberger, fille de feu Georges Jacques Schüzenberger, épinglier, et de Marie Marguerite née Heyd, en la demeure de la fiancée vieux marché aux Poissons n° 87
Enregistrement, acp 122 F° 15 du 27.3.

Mariage, Strasbourg (n° 124)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin. Jean Frédéric Hammer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 novembre 1777 à Wildbad en Wirtemberg, domicilié à Strasbourg, Boucher, veuf de Marie Anne Melling, décédée en cette ville le 4 février année dernière, fils de Jacques Frédéric Hammer, boucher à Wildbad, et de feu Marie Barbe Scheching, Marie Marguerite Schützenberger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1787 à Strasbourg fille de Georges Jacques Schützenberger, épinglier, et de Marie Marguerite Heyd, ci présente et consentante (…) ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père (signé) Johan Friedrich Hammer, Marie Marguerithe Schützenberger

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1813 (21.12.), Strasbourg 5 (39), M° F. Grimmer n° 8592
Inventaire des apports de Jean Frédéric Hammer boucher et de Marie Madeleine Schützenberger, Contrat de mariage passé le 23 mars dernier
en la demeure des conjoints quai des Orphelins n° 15 dans la maison du Sr Weiler ci devant boucher
le mari : meubles 1431 fr, argenterie 222 fr, numéraire 16.000 fr, total 17.653 fr – passif de la succession de sa première femme Anne Marie Melin 1146 fr, restent 16.507 fr
la femme : meubles 715 fr, argenterie 346 fr, numéraire 4000 fr, total général 5061 fr
Enregistrement, acp 124 F° 35-v du 27.12.

Jean Frédéric Hammer loue une cave à Philippe Huss, brasseur au Canon

1821, Enregistrement de Strasbourg, ssp 47 du 1° octobre
Bail du 27 septembre dernier – Nous soussignés Jean Frédéric Hammer marchand de bestiaux à Strasbourg d’une part
et Philippe Huss brasseur au canon en ladite ville d’autre part a été conclu le bail suivant
Le Sr Hammer donne à bail au Sr Huss pour six années consécutives commençant à la St Michel prochaine la Cave qui se trouve sous la maison du bailleur à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 à l’exception de la place séparée de lattes au bas de l’escalier, moyennant un loyer annuel de 200 francs

Prorogation du bail précédent

1828 (30.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 82-v
du 31 mars 1827 – le bail échéant le 27 septembre prochain est prolongé pour 6 ans à commencer de la St Michel prochaine enreg. le 1 octobre 1821 folio 167, Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux
au profit de Philippe Huss, brasseur
une cave sous la maison du Sr bailleur rue de l’Homme de Pierre n° 7 pour 6 années à commencer à la St Michel prochaine, moyennant un loyer annuel de 200 francs

Jean Frédéric Hammer et Marie Marguerite Schützenberger vendent la maison au fabricant de chandelles Chrétien Krentz et à Catherine Richert moyennant 20 000 francs

1830 (16.8.), Strasbourg 12 (117), M° Noetinger n° 2220
Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
à Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et Catherine Richert
une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, appartenances et dépendances, droits et aisances le tout situé à Strasbourg rue de l’Homme de pierre n° 7, d’un côté la propriété du Sr Maurer fabricant de chaises, de l’autre la Delle Osterrieth, devant la rue – avec tous les fours à l’exception de celui qui se trouve au magasin ou boutique du vendeur et celui qui se trouve dans leur chambre à coucher – acquis de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach, suivant acte reçu par Jean Frédéric Grimmer le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques volume 82 n° 30, la veuve Lang l’avait acquis à la barre du Tribunal Civil suite à l’expropriation forcée sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim agissant comme tutrice de Jeanette sa fille et Lazare Bernheim, négociant à Strasbourg, suivant adjudication au Tribunal civil et appel à Colmar le 9 novembre 1814, adjudication définitive du 1 décembre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume le 19 décembre suivant – moyennant 20.000 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 126-v du 24.8.

Originaire de Hochfelden, Chrétien Krentz épouse en 1817 Catherine Richert, originaire de Niederhaslach
Mariage, Niederhaslach
Acte de mariage célébré à la Maison commune à dix heures du matin le 26 novembre 1817. Chrétien Krentz, né d’un légitime mariage le 2 avril 1787 à Hochfelden domicilié à Strasbourg, fils de fr. Ant. Krentz, aubergiste à Hochfelden et de Françoise Fongon à Hochfelden, Catherine Richert, née d’un légitime mariage le 21 juillet 1795 fille de Florent Richert, Laboureur à Niederhaslach et de Thérèse Danzer à Niederhaslach (signé) C Krentz, Catharina Richert (i 4)

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Krentz, Jos. Chrétien, 1786, fab. de chandelles, Hochfelden, (à Str. depuis) 1811, (auparavant) quai des bateliers 34, Entré mai 1831
id. née Richert, Catherine, 1795, Ep. Haslach, (à Str. depuis) 1817
id. Florent Adolphe, 1820, Strasbourg
id. Jn Joseph, 1824, Strasbourg
id. Charles Aug.te, 1826, Strasbourg
id. Etienne, 1827, Strasbourg
id. Victor, 1829, Strasbourg – décédé Mai 37
id. Eugène, 1830, Strasbourg – décédé janvier 36
id. Julie, 1831, Strasbourg
id. Françoise Pauline, 1834 10. oct. , Strasbourg

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de la maison de commerce Jean-Jacques Friedel, cadet

1843 (24.2.), Strasbourg 12 (159), M° Noetinger n° 15.502
(Ouverture de crédit) 24 février 1843 – Ont comparu M. Charles Friedel, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom de la maison de commerce établie en lad. ville de Strasbourg sous la raison Jean-Jacques Friedel, cadet, dont il est le seul chef et gérant, patenté par M. le Maire de cette ville le 21 avril 1842 numéro 25 deuxième catégorie
Et M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles & D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, M. Krentz patenté par M. le Maire de cette ville le 20 juillet 1842 numéro 780 cinquième catégorie
M. Friedel au nom de la maison de commerce ouvre par ces présentes en faveur de M. & Mde Krentz un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 3000 francs & pour une durée de cinq ans à partir d’aujourd’hui
hypothèque, Une Maison située à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 consistant en différents corps de bâtiments avec cour, remise, appartenances & dépendances plus les chaudières, alambics, cuves, outils et ustensiles généralement tous les objets servant à la fabricant du savon et des chandelles, tenant d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre côté au Sr Fritsch, par devant lad. rue, par derrière le Sr Schott, appreteur de draps. Telle & ainsi que la maison se poursuit & de comporte (…) Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de la maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger, son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant led. M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 13 août 1830 dument enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 46-v

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Marie Rose Keguelin, veuve du colonel Pierre Louis Béat Ignace Labiffe et de ses enfants

1844 (13.2.), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.566
Obligation, 9 & 13 février 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à 1° Mad. Marie Rose Keguelin, veuve de M. Pierre Louis Béat Ignace Baron Labiffe, vivant colonel de Cavalerie en retraite et chevalier de la Légion d’honneur, elle demeurant à Strasbourg
2° M. Charles Louis Labiffe, domicilié à Strasbourg fourrier à la 5° compagnie du deuxième bataillon du 34° régiment de ligne en garnison à Châlons sur Saône
3° Et à D° Louise Rose Catherine Labiffe, épouse de M. Adolphe Charles Croiset, lieutenant à la 5° compagnie du troisième bataillon dud. régiment en garnison à Mâcon, ces deux époux domiciliés à Paris, Mad. Vve Labiffe comme ayant l’usufruit viager du montant du capital prêté par les présentes et M. Charles Labiffe et Mad. Croiset ses deux enfants comme ayant la nue propriété de ce même capital, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, une maison située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remises, appartenances et dépendances, plus les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles et généralement tous les objets servant à la fabrication du savon et des chandelles, tenant le tout d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre au Sr Fritsch, par devant lad. rue par derrière le Sr Scholl apprêteur de drap (…). Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de lad. maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Charles Grün

1844 (30.7.), Strasbourg 12 (164), M° Noetinger n° 17.021
Obligation, 30° Juillet 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse à ce dûment autorisée par son mari, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Charles Grün, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant, la somme de 4000 francs
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que ledit immeuble leur appartient en vraie et incommutable propriété aux termes d’une vente qui leur a été faite par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg devant ledit M° Noetinger le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Xavier Stintzy, de Mutzig

1845 (20.8.), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.942
Obligation. 20 août 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien & légitimement
à M. Xavier Stintzy, marchand épicier demeurant à Mutzig, créancier ci présent & acceptant, la somme principale de 2550 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différens corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances & dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété aux termes d’un acte de vente passé devant ledit M° Noetinger soussigné le 16 août 1830 par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Sébastien Lien, vigneron à Mutzig

1845 (3. 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.968
Obligation. 3 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. Sébastien Lien, vigneron demeurant à Mutzig, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 1150 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété & qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 31.250 francs, due différentes personnes suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 10 août dernier & autres actes y relatés.

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de François Joseph Hertrich, fabricant de savon à Colmar

1845 (16 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 18.000
Obligation. 16 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant en cette ville, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. François Joseph Hertrich, fabricant de savon demeurant à Colmar, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 300 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 32.400 francs, due divers créanciers suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 3 septembre courant & autres actes y relatés.

La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal civil à Charles Grün

1846 (7.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 445 (2671) n° 81, le 7 février 1846 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement dont la teneur suit. Cahier des charges, clauses et conditions de la vente de l’immeuble ci après désigné par expropriation forcée à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg. M. Frédéric Traut avoué exerçant audit tribunal civil, chargé d’occuper pour le sieur Frédéric Mannnerger, majeur, commis négociant domicilié à Strasbourg, déclare que ledit Mannberger est créancier du sieur Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et de Dame Catherine Richert, son épouse conjoints demeurant et domiciliés audit Strasbourg d’une somme de 500 francs échue depuis le 13 mai dernier en vertu d’un transport obligatoire reçu M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble saisi sur lesdits conjoints Krentz. Une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7 autrefois et aujourd’hui rue de l’ail n° 28, d’un côté le sieur Fritsch marchand de vins de l’autre Monsieur Uebersaal docteur en médecine, cour, appartenances et dépendances. Cette maison consiste en rez de chaussée dans lequel se trouve un atelier de fabricant de chandelles surmonté de deux étages et de greniers le tout bâti en pierres et couvert en tuiles. Le sol de cet immeuble a une de la contenance de 2 ares 15 centiares, ledit immeuble est imposé à la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’extrait dont copie suit. Section O n° 21 rue de l’homme de pierre numéro 7 en nature de maison d’une la contenance de 2 ares 15 centiares de première classe, évalué à un revenu net de 108 francs et en nature de sol évalué à un revenu (-). Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant met ledit immeuble à prix pour servir de première mise lors de l’adjudication à la somme de 6000 francs. Fait à Strasbourg le 23 septembre 1845.
(f° 136-v) Publication. L’an 1845 le 31 octobre (…)
(f° 137) Première adjudication. L’an 1845 le 5 décembre
Adjudication définitive. L’an 1846 le 9 janvier à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville (…) article unique du cahier des charges consistant en une maison avec cour appartenances et dépendances contenant un atelier de fabrication de savon et de chandelles avec tous les objets mobiliers attachés comme immeubles par destination à ladite maison, notamment les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles & généralement tous les objets servant à la fabricant de savon et de chandelles, sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre numéro 7 aujourd’hui rue de l’ail numéro 28 entre le sieur Fritsch marchand de vins et Monsieur Uebersaal docteur en médecine, crié pour 6000 francs
Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Schneegans avoué à la somme de 28.700 francs
(f° 138) Déclaration de command. L’an 1846 le12 janvier au greffe du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg Est comparu M° Schneegans avoué lequel a déclaré avoir enchéri à l’audience des criées de ce siège du 9 du courant pour et au nom du Sieur Charles Grün, négociant demeurant à Strasbourg

Le fabricant de savon George Richert loue une cave de la maison au marchand de vins Fritsch

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 67 du 22.11.
du 22 novembre 1866. Bail – M. George Richert fabt. de savon à Strasbourg loue par les présentes
au Sr Fritsch marchd. de vins en ladite ville
la cave de sa maison rue de l’Ail N° 21 dont l’entrée est dans la cour de la dite maison, moyennant un loyer annuel de 240 francs payable par trimestre avec 60 francs. Les tonneaux, chantiers, tout ce qui se trouve dans la dite cave appartient à M. Fritsch. La durée du bail est fixée du jour de la signature du présent bail pour finir le premier janvier 1863.

Charles Grün et Wilhelmine Christmann vendent la maison au marchand de vins Théophile Jonathan Rhein et à sa femme Louise Lœsling

1861 (26.6.), Victor Noetinger (Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 860 (3006) n° 83 le 10 juillet 1861)
Ont comparu Monsieur Charles Grün propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse de lui dument assistée et autorisée à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de l’ail numéro 3 ancien et n° 21 nouveau tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à Monsieur Fritz marchand de vins, par devant la rue, par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Schott, ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies & autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. elle a été prononcée au profit de Monsieur Grün moyennant le prix de 28.700 francs (…). La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père et prédécesseur immédiat de M° Victor Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs qui a fait l’objet d’un ordre judiciaire entre les créanciers des époux Hammer (…) Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Düssenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur Rose Bensheim veuve de Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Monsieur Lazare Bensheim négociant tous de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Prix 22.000 francs (…) Etat civil. Les vendeurs déclarent sous les peines de droit qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer et son collégue notaires à Strasbourg dans le cours de l’année 1820.
acp 500 (3 Q 30 215) f° 25 du 3.7.

Originaire de Schiltigheim, le cabaretier Théophile Jonathan Rhein épouse en 1851 Louise Lœsling, fille de l’huissier Jean Zacharie Lœsling
Mariage, Schiltigheim (n° 5)
Le 8 mai 1851 à onze heures du matin. Acte de mariage de Gottlob Jonathan Rhein âgé de 30 ans né à Schiltigheim le 15 janvier 1820, profession de cabaretier domicilié à Strasbourg, fils légitime majeur de Rhein Gottlob Jonathan, âgé de 58 ans, profession de Marchand de bestiaux domicilié à Schiltigheim, présent et consentant, et de feu Ehrhradt Catherine Salomé en son vivant domiciliée à Schiltigheim, y décédée le 8 janvier 1827, et de Louise Loessling, sans profession, domiciliée à Schiltigheim, âgée de 19 ans, née à Schiltigheim le 27 mars 1832 fille légitime mineure de feu Loessling Jean Zacharie en son vivant profession d’huissier domicilié à Schiltigheim y décédé le 27 mars 1843 et de Piquet Julie agée de 42 ans profession de rentière domiciliée à Schiltigheim (…) s’il a ét fait un contrat de mariage, il nous a répondu il en a été fait devant M° Roudolphi Notaire en cette commune suivant son certificat en date du 22 avril 1851 (i 4)

Jonathan Rhein loue le débit de vin à Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 10 du 8.8.
du 22 juin 1862. Bail – Le soussigné Sr Jonathan Rhein, marchand de vin à Strasbourg donne à bail pour trois, six ou neuf années à partir du 24 juin courant
à Louise Dorothée Amélie Milius veuve du Sr Frédéric Schlund vivant horloger à Strasbourg, qui l’accepte
un établissement de débit de vin avec logement sis dans la maison rue de l’ail N° 21 à Strasbourg, composé comme suit, 1° le rez de chaussée comprenant une grande salle, une petite salle et une chambre y attenante, 2° tout le premier étage et une chambre de domestique au 3° étage et une chambre à linge sale au 4° étage, 3° La cave sous le rez de chaussée et une petite cave à légumes, une remise et le droit de jouissance de la buanderie et du grenier commun. Dans la location sont compris trois poëles en fayence, un poële en fonte avec tuyaux, un âtre économique, plus le compteur avec conduits à gaz et 8 becs au rez-de-chaussée. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 1000 francs

Théophile Jonathan Rhein et Louise Lœsling vendent la maison au commis négociant Adolphe Hosch

1864 (3.12.), M° Flach (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1002 (3178) n° 16 du 8 décembre 1864
Ont comparu Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’ail N° 21 tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à M. Ferdinand Fritz marchand de vins, par devant la rue et par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Appell. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Grün, propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux terles d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 27 juin 1861. Cette vente est faite moyennant le prox de 22.000 francs à compte duquel 2000 francs ont été payés comptant (…). Les époux Grün sont devenus propriétaire des dits immeubles au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père notaire à Strasbourg le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Dusenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur dame Rose Bensheim veuve de Monsieur Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Lazare Bensheim négociant à Strasbourg suivant procès verbal d’enchères et d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Entrée en jouissance (…) Prix 24.000 francs (…)
acp 538 (3 Q 30 253) f° 44-v du 5.12.

Le commis négociant Adolphe Hosch épouse en 1852 Sophie Caroline Fetter
1852 (10.6.), Strasbourg 13 (65), M° Flach n° 1191
Contrat de mariage – Ont comparu M. Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Jonathan Emanuel Hosch, en son vivant maréchal ferrant et de D° Sophie Faudel sa veuve demeurant à Strasbourg, futur époux stipulant sous l’assistance de sa mère d’une part
Et Melle Sophie Caroline Fetter, majeure demeurant à Strasbourg, fille de feu le Sr Jacques Fetter en son vivant crieur à la salle des ventes à Strasbourg & de D° Sophie Hobart sa veuve demeurant enladite ville, future épouse stipulant sous l’assistance de sa mère d’autre part
acp 410 (3 Q 30 125) f° 65 du 11.6. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent en argent comptant et literie montant à 800 francs
les apports de la future épouse consistent en meubles & effets mobiliers estimés article par article à 1152
Donation mutuelle par les futur au survivant deux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible à la portion légale en cas d’existence d’enfants

Sophie Caroline Fetter meurt en 1854 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Frères.
1864 (12.3.), Strasbourg 13 (90), M° Flach (Jean Georges)
12 mars 1864. Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Adolphe Hosch, négociant, et Sophie Caroline Fetter
A la requête de M. Adolphe Hosch, négociant demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et dame Sophie Caroline Fetter son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant le soussigne notaire Flach en date du 10 juin 1852, 2° comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de cette dernière aux termes dudit contrat de mariage, 3° et en qualité de père et tuteur légal de de ses 5 enfants mineurs issus de son mariage avec la défunte et qui sont Charles Adolphe Hosch né le 18 février 1853, Sophie Caroline Hosch née le 11 mai 1854, Louis Hosch né le 15 novembre 1855, Emilie Eugénie Hosch née le 21 septembre 1857 Et Albert Jules Hosch né le 19 novembre 1858. En présence de M. Benjamin Kügler Négociant demeurant à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur desdits cinq enfants mineurs Hosch (…) lesdits mineurs Hosch habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un cinquième de feue leur dite mère
dans une maison sise à Strasbourg, rue des frères n° 11 où la Dame Hosch est décédée le 5 mars 1864.
Description et estimation du mobilier, dans la salle à manger, au salon
acp 530 (3 Q 30 245) f° 93 du 14.3. (succession déclarée le 25 août 1864) Communauté, mobilier 2317
acp 532 (3 Q 30 247) f° 58-v du 4.5. (vacation du 2 mai) Communauté, argent 120, créances Kügler 31.330, assurance sur la vie 18.000
Succession, garde robe 764, remploi 1152
Le veuf déclare renoncer à son usufruit

Adolphe Hosch se remarie en 1864 avec Julie Lydie Schmidt : contrat de mariage, célébration
1864 (22.8.), M° Flach (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Adolphe Hosch, commis négociant à Strasbourg veuf avec un enfant de Sophie Caroline Fetter d’une part
Julie Lydie Schmidt, majeure à Strasbourg d’autre part
acp 535 (3 Q 30 250) f° 53-v du 22.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent 1) en ceux constatés par inventaire reçu Flach le 12 mars 1864, 2) mobilier 1400, 3) argent 4100
Ceux de la future épouse consistent 1) mobilier estimé ci 1000, 2) argent ci 100
Donation par lle futur à la future de l’usufruit des biens de la communauté, caduque en cas de convol en secondes noces
Donation par la future au futur de la pleine propriété de toute sa succession réductible à l’usufruit de moitié en cas d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 404)
Du premier septembre 1864. Acte de mariage de Adolphe Hosch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mai 1824 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commis négociant, veuf de Caroline Sophie Fetter, décédée à Strasbourg le 5 mars 1864, fils de feu Emanuel Jonathan Hosch, agent de police décédé à Strasbourg le 16 juin 1842 et de Sophie Faudel, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante
Et de Julie Lydie Schmid, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 mai 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Charles Frédéric Schmid, pensionnaire de la Ville, décédé à Strasbourg le 9 avril 1860 et de feu Dorothée Besserer décédée à Strasbourg le 14 décembre 1863 (…) il a été passé le 22 août denier un contrat de mariage par devant M° Jean Georges Flach notaire à Strasbourg (…) Témoins Charles Schmid, âgé de 41 ans, rentier, frère de l’épouse, Louis Schmid, âgé de 38 ans, mécanicien, frère de l’épouse (signé) Adolphe Hosch, Julie Lydie Schmid

Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent le droit de surbâtir leur pignon commun

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646)
f° 46-v du 2.9.
Convention – Cejourd’hui 29 août 1867, il a été convenu entre le Sr Hoche Adolphe propriétaire d’un immeuble sis à Strasbourg rue de l’ail n° 21 d’une part
et le Sr Charles Bornemann, propriétaire d’un immeuble adjacent rue des tonneliers n° 15 d’autre part
1° les deux parties ayant sur une partie des façades postérieures un pignon commun, les toitures à la hauteur du 3° Etage sont séparées par un chenal servant à l’écoulement des eaux des deux parties. D’un commun accord les deux propriétaires se donnent le droit de surbâtir les dites façades d’un Etage et à l’aplomb du bord du chenal en y établissant les jours et vues qui se trouvent actuellement dans la toiture, soit sous forme de croisée, ou lucarnes, le déplacement du chenal en pierre sera aux frais de celui des propriétaires qui le dérangera dans son travail, 2° pour l’avantage du jour des deux propriétés, le sieur Bornemann s’engage à placer sa nouvelle façade à 70 centimètres en retrait de la gauche du chenal, à ne s’oppposer en rien à la fermeture des trois vues qui se trouvent dans le mur de séparation à hauteur de son deuxième étage, à condition que le sieur Hoche lui fasse établir un système de fenêtres à tabatière prenant le jour dans cette ruelle suivant le système qu’il jugera le plus convenable pour éclairer les pièces prenant le gour par le fait du relèvement du chenal, en cas de contestation entre les parties au sujet du mode d’exécution du travail le sieur Hoche remettra au Sr Bornmann une somm de cent francs lui faisant

Adolphe Hosch et Julie Schmid hypothèquent la maison au profit du brasseur Jacques Diemer

1870 (8.8.), Strasbourg 13 (98), M° Flach (Jean Georges) n° 7683
Du 8 août 1870. Obligation de 10.000 francs – Ont comparu Mr Adolphe Hosch négociant et sous son autorisation D° Julie Schmid son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
a Mr Jacques Diemer, brasseur demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 10.000 francs (…)
Affectation hypothécaire, une propriété située à Strasbourg rue de l’Ail n° 21, et composée de deux corps de bâtiments attenant l’un à l’autre, celui donnant dans la rue de l’ail élevé sur cave voûtée et comprenant rez de chaussée, trois étages et greniers, l’autre donnant dans la cour, élevé sur cave voûtée comprenant rez de chaussée, quatre étage et greniers, cette propriété tenant d’un côté à M. Stoeber médecin, de l’autre côté à M. Ferdinand Fritsch marchand de vins, pardevant la rue et par derrière M Meyer et Mr Appel. (…)
Origine de la propriété. Cet immeuble hypothéqué appartient aux époux Hosch pour avoir été acquis par eux de M. Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et D° Louise Loesling demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Flach notaire soussigné et son collègue notaires à Strasbourg le 3 décembre 1854 qui contient l’établissement de la propriété antérieure.

Adolphe Hosch meurt en 1888 en délaissant cinq enfants de son premier mariage.
1888 (11.7.), M° Mossler
11, 12 & 14 Juli 1888. Erbverzeichnis nach dem Ableben des Kaufmanns Adolph Hosch in Straßburg wohnhaft gewesen, wo er am 29. Februar 1888 gestorben ist, auf Anstehen von I. Julie Lydie Schmid, ohne Gewerbe in Straßburg Wittwe des H. Hosch, handelnd eigenen Namens wegen der Errungenschaft gemeinschaft welche auf Grund Ehevertrags des Notars Flach in Straßburg vom 22. August 1864. zwischen irem gewesenen Ehemann und ihr bestanden hat, und als Schenknehmerin seines Kindtheiles des Nachlasses ihres Ehemanns auf Grund des erwähnten Ehevertrags und eines eigenhändigen Testaments hinterlegt in der Amtsstube des amtierenden Notars am 3. März 1888.
II. von dem Bevollmächtigten von Adolph Karl Hosch, Prokurist in Nizza, III. von dem Bevollmächtigten von Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, IV. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, letzterer handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, V. von dem Bevollmächtigten von Carl Theodor Julius Lix, und dessen Ehefrau Emilie Eugenie Hosch in Paris, die genannten Adolph Carl Hosch, Ehefrau Kern, Ludwig Hosch, Albert Julius Hosch und Ehefrau Lix sind die einzigen Erben je zu einem Sechstel im Nachlasse ihres Vaters genannten Hosch und der Wittwe Hosch zu 1/6.

acp 804 (3 Q 30 519) f° 77-v n° 1615 du 17.7. (Sterbefallerkl. Bd. 156 Bl. 64 n° 50, 17 VIII 1888) Mobilien der Gütergemeinschaft geschätzt zu M. 3915, bares Geld am Todestage 1682
Kleidungsstücke und Schmucksachen des Erblassers 306
Nach dem Absterben von Sophie Caroline Fetter ersten Ehefrau Hosch, welche von den obengenannten fünff Kindern beerbt worden ist, wurde durch Notar Flach in Straßburg am 12. März 1864 ein Erbverzeichnis errichtet
Laut einer Vormundschafts Rechnung vor dem amtiendenen Notar vom 13 & 26 November 1878 hat p. Hosch beden Söhnen Adolph Carl Hosch und Ludwig Hosch ihr mütterliches Erbe mit je 4240 ausgeliefert
Rückbringen, Ehefrau Kern hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Flach in Straßburg vom 10. September 1872 einen Betrag von 4616 zurückzubringen
Ehefrau Lix hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Loew in Straßburg vom 14. September 1881 einen Betrag von 3840 zurückzubringen
der Erblasser hat diese beiden Beträge aus der Gütergemeinschaft Hosch Schmid genomme, und schuldet dafür Ersatz
der heutige Erblasser war zu Gunsten seiner überlebenden Wittwe bei der Lebensversicherungs gesellschafft La Nationale in Paris 1) zufolge einer Polize vom 28. Aprilis 1864 zu 9600, b) laut einer Polize vom 27. Junÿ 1862 zy 6400 gegen einer Prämie von 193. jährlich
Wittwe Hosch ist bei der Lebensversicherungs gesellschaft M° Phénix mit den Sitze zu Paris zufolge Polize vom 21. October 1872 zu 8000 gegen einer Prämie von 201. Mark versichert. Ane Prämien wurden bezahlt für a) den Erblasser 11.989, b) der Wittwe 3225, Zusammen 14.194, davon gehen (…) bleiben noch 10.982, wofür die Wittwe Ersatz schuldet. Die Erben verlangen (…)
Ersatzansprüche der Eheleute Hosch (…) 42.024, davon gehet ab 21.458, bleiben noch 20.566, und in baarem Geld 4400, Zusammen 24.966
Vergütungen. Eheleute Hosch Schmid schulden an die Gütergemeinschaft (…) 10.456 und 10.982
Activanstaende der Gemeinschafft (…) 157.807, weitere Activanstaende 7148
Liegenschaft der Gemeinschafft, Ein Wohnhaus mit Hof, Stall und Zubehör in der Gemeinde Wangen Sondergasse N° 120 Flur D n° 262 mit 1 Ar 25
Passiv masse 13.251
die Wittwe beanspricht die gesetzliche Unterhalt mit 650 und für die Kinder 200.

Testament et acte de notoriété
1888, M° Mossler
3. Maertz 3. – Hinterlegung des eigenhändigen Testament dahier am 29. Februar 1888 verstorbenen Adolph Hosch (…) Privaturkunde von Januar 1888
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41 du 6.3.

5. März 1888. Offenkunde woraus erhellet daß Adolph Hosch, ehemals Kaufmann hier den 29. Februar 1888 gestorben ist und als einige Erben hinterlassen seine fünf Kinder Karl Adolph Hosch, Bankier in Nizza, Sophie Caroline Hosch Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, Ludwig Hosch, Kaufmann hier, Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix Kaufmann in Paris, Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41-v du 6.3. Mossler 5.3.

Liquidation de la communauté entre Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid
1889 (18.7.) M° Mossler
Liquidation und Theilung Gütergemeinschaft Adolph Hosch und Julie Lydia Schmid
1. der Gütergemeinschaft, welche bestanden zwischen Adolph Hosch, Kaufmann zu Straßburg, gestorben hier am 29. Februar 1888 und dessen überlebenden Ehefrau Julie Lydie Schmid, 2. des Nachlasses des genannten Adolph Hosch,
zwischen I. der genannten Wittwe geb. Julie Lydie Schmid,
II der Kinder aus erster Ehe des Verstorbenen mit Sophie Caroline Fetter nämlich 1. Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, 2. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, 3. Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, 4. Adolph Karl Hosch, Bankbeamter in Nizza, 5. Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix, Kaufmann beide in Paris, diese 5 Kinder Erben ihres Vaters je zu 1/6. indem die Wittwe laut dem nacherwehnten Testament Legatarin für ein Kindstheil ist

acp 818 (3 Q 30 533) f° 24-v n° 1520 du 27.7. (Sterbefall erkl. 17.8.88 Bd. 156 Bl. 64 n° 50) Vorbemerkungen, I. Ehevertrag Hisch Schmid vor M° Flach hier am 22. angezeigt und bekandt 1864 auf Errungenschaft gemeinschaft (…)
II. Testament eigenhändig v. 16. Januar 1888, egistr. Bd. 799 N° 3496. (…)
III. Adolph Hosch starb am 29. II 1888, Inventar Mossler vom 11, 12 & 14 Juli 1888 wonach Mobilien der Gemeinschafft geschätzt 3915, Baargeld 1682, Kleider und Schmucksachen 306 (…)
Gütergemeinschaft. Aktiv I. Baargeld (…) 26.682, II. Vergütung geschuldet durch den Nachlass 11.153, III. geschuldet laut Testament 2161, IV. geschuldet durch Ludwig Hosch 16.200, V. geschuldet durch Albert Julius Hosch 410, VI geschuldet durch Frau Kern 24.940, VII-IX. Betrag durch Handelshaus Hosch-Braun, X. Erlös des Wohnhauss zu Wangen 6050 (…) Summa Aktiv M 208.098
Passiv. I. Ersatzleistung (…) 48.724, bleibt 159.373
Nachlass, 1. Ersatzansprüche 26.630, Hälfte des Gemeinschaft überschusses mit 79.686, 3. Eratzanspruch gegen die Wittwe 944, Summa 107.261 – Passiv 11.956, bleibt Ueberschuss 95.305
Rechnungen & Anweisungen (…)
f° 29, n° 1521 Auszug

Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid vendent la maison au boulanger Mathias Klein et à sa femme Louise Fuchs pour 25 000 marks

1875 (29.10.), Strasbourg 9 (140), M° Jean Mossler n° 106
Kauf mit Anweisung und Rechtseinsetzung vom 29. October 1875. – sind erschienen H. Adolph Hosch, Kaufmann, & Frau Julie Lydie Schmidt, desse, hierzu ermächtigte Ehefrau, beide miteinander in Straßburg wohnhaft, welche hierdurch (…) verkauft haben
an H. Mathias Klein, Bäcker & an Frau Luise Fuchs, dessen hierzu verbeiständete Ehefrau, beide miteinander in
Straßburg wohnhaft, solidarische Käufer hierzugegen & solches annehmend,
Beschreibung. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten & Zugehörden in Straßburg gelegen, Knoblauchgasse n° 21 einerseits Eigenthum Stoeber, anderseits Ferdinand Fritsch, vorn die Gasse hinter Eigenthum Bayer & Heintz. Dieses Haus ist verkauft im Stande in welchem sich dasselbe wirklich befindet (…)
Eigenthums-Recht. Diese Liegenschaft gehört den Eheleuten Hosch um sie von H. Gottlieb Jonathan Rhein, Weinhändler & Frau Louise Loesling, Eheleute in Straßburg wohnhaft gekauft zu haben, laut Kontrakt vor H. Flach, damals Notar in Straßburg passirt den 3. Dezember 1864, im Hypotheken Amt von Straßburg überschrieben den 8. desselben Monath Band 1002 N° 19. Die Eheleuthe Rhein Loesling, sind selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft um sie von den Eheleuten Karl Grün, Eigenthümer & Wilhelmine Christmann, beider in Straßburg wohnhaft erkauft zu haben, laut Kauf Kontrakt vor H. Victor Noetinger, damals Notar in Straßburg den 27. Juni 1761. Das frühere Eigenthums Recht ist in letzterem Kauf Kontrakt ausführlich aufgestelt und die Parteien berufen sich auf diesen Akt und begehren in Gegenwärtigem keine ausführliche Beschreibung.
Civil & hÿpothkenstand. Die Verkäufer erklären & bestätigen, daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft verheirathet sind (…) daß die verkaufte Liegenschaft ihnen noch in vollem Eigenthum angehört und mit keiner anderen Renten, Schuld, Privileg noch Hÿpothek behaftet ist als durch 1) einer Hauptsumm von 16.000 Mark schuldig an die Verlaßenschafft des H. Carl Grün (…), 2) einer Hauptsumm von 8000 Mark schuldig an H Jacob Diemer ehemaliger Bierbrauer in Straßburg laut Obligation vor H. Flach damals Notar in Straßburg den 8. August 1870 (…) – Preis, 25.000 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 96 du 30.10.

Originaire de Still, Mathias Klein épouse en 1870 Louise Fuchs, native d’Uttenheim après avoir passé un contrat de mariage à Erstein
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Du 24° jour du mois de mars l’an 1870. Acte de mariage de Mathias Klein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 février 1840 à Still (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de Georges Klein, ancien meunier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Madeleine Flicker, décédée à Dinsheim (Bas Rhin) le 27 décembre 1862 et de Marie Louise Fuchs, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 octobre 1862 à Uttenheim, sans profession, fille de feu Pierre Fuchs, tisserand décédé à Uttenheim le 8 mai 1861 et d’Anne Marie Fritsch, sans profession domiciliée à Uttenheim, ci présente et consentante (…) il a été passé le trois de ce mois un contrat de mariage devant M° Bernhard notaire à Erstein (Bas Rhin) – (i 25)

Mathias Klein et Louise Fuchs vendent la maison au boulanger Georges Kauffmann et à sa femme Madeleine Würth moyennant 48 000 marks

1881 (28.4.), M° Holtzapffel
Verkauf durch Mathias Klein, Bäcker und Luise Fuchs Eheleute zu Straßburg
an Georg Kauffmann, Bäcker und Magdalena Wurth Eheleute zu Straßburg
ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerke Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten und Zugehörden zu Straßburg Knoblauchgasse N° 21. Erkauft lautr Urkunde des Notars Mosler zu Straßburg vom 28. Oktober 1875. Besitz, Genuß und Steuerannahme vom 25. Juni. Kaufpreis 48.000 Mark, wovon 8000 Mark baar bezahlt (…)
acp 713 (3 Q 30 428) f° 14 n° 380 du 2.5.

Originaire d’Imbsheim, le boulanger Georges Kauffmann épouse en 1868 Madeleine Würth, native de Neuwiller-lès-Saverne
Mariage, Bouxwiller (n° 9) Le 30 avril 1868 à onze heures du matin. Acte de mariage de Georges Kauffmann, âgé de 29 ans né à Imbsheim le 10 avril 1839 (…) aubergiste et boulanger domicilié à Imbsheim demeurant à Bouxwiller, fils légitime de Georges Kauffmann âgé de 53 ans, laboureur à Imbsheim, ci présent et consentant et d’Anne Marie Wolff, âgée de 52 ans, domiciliée à Imbsheim ci présente et consentante
Et de Madeleine Wirth, âgée de 23 ans, née à Neuwiller le 7 janvier 1845 (…) profession aucune, domiciliée à Neuviller demeurant à Bouxwiller, fille légitime de Jacques Wirth âgé de 69 ans, laboureur domicilié à Neuviller ci présent et consentant et de Catherine Grentzinger, âgée de 62 ans, domiciliée à Neuviller ci présente et consentante (…) les futurs époux ont passé un contrat de mariage devant M° Kellermann, notaire à Bouxwiller le 24 mars dernier (i 7)

Georges Kauffmann meurt à l’âge de 55 ans le 21 janvier 1895.
Décès, Strasbourg (n° 141)
Strassburg am 21. Januar 1895. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Student der Theologie Friderich Kauffmann, wohnhaft zu Straßburg, Knoblochgasse 21, und zeigte an, daß sein Vater der Bäckermeister Georg Kauffmann, 55 Jahre 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Imbsheim, Unter-Elsass, Ehemann von Magdalena Wirth, Sohn des verstorbenen Ackerers Georg Kauffmann, zuletzt in Imbsheim und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Wolff, zuletzt in Ingweiler wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 21. Januar des Jahrs 1895 Vormittags um ein Uhr verstorben sei. (i 71)

Georges Kauffmann meurt en délaissant trois enfants, propriétaire de deux maisons à Strasbourg

1895 (9.3.), M° Loew
Erbverzeichnis über den Nachlass des zu Straßburg verstorbenen Bäckermeisters Georg Kauffmann gestorben den 21. Januar 1895. Auf Anstehen von 1. Magdalena Würth Wittwe des Erblassers Georg Kauffmann in Straßburg, handelnd eigenen Namens a) wegen der laut Ehevertrag Kellermann in Buchsweiler vom 24. März 1868 bestandenen Errungenschaft gemeinschaft, b) wegen ihrer Ersatzansprüche, c) wegen der gesetzlichen Nutznießung am Vermögen ihrer minderjährigen Kinder 1) Emilie Louise Kauffmann, 2) Martha Kauffmann, 2. Friderich Kauffmann, großjährig Student theol. in Straßburg handelnd die genannten drei Geschwister Kauffmann als einzige Erben je zu 1/3 am Nachlass ihres genannten Vaters

acp 896 (3 Q 30 611) f° 73-v n° 5575 du 12.3. – Massenaufstellung. Gütergemeinschaft 1. Mobilien zusammen geschätzt zu M. 1774, 2. Geld 800, 3. Ausstände für verkaufte Bäckerwaren M 200 von denen jedoch * die Hälfte eingehet mit 100, 4. Sparkassenbuch auf Namen Martha Kauffmann 800, Zinsen 21, Zusammen 3495
5. Liegenschaften a) Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken zu Straßburg Knoblochgasse N° 21, Ertrag M 1600, Verkaufswerth 45.000, En. Kauf Holtzapfel vom 28.4.1881
b) dergleichen Küfergasse N° 18 die Ecke der Rindfußgäßchen bildend, Ertrag 2440, Verkaufswerth 41.200, En. amtierenden Notar vom 1. Mai 1886, 6. Rückständige Mietzinsen von a) 87 b) 148, zusammen 23.585
Ersatzforderungen an Gemeinschaft 1-9 der Wittwe für Eheeinbringen (Verkauf zu Neuweiler) 4838 M
2. des Nachlasses (Verkauf Bann Imbsheim) 1-3 M 482
Schulden 1. Geschäftsschulden 2501, 2. Hypothekarschulden 52.253
Vorbehalt die Wittwe beanspricht an Unterhaltungsgelds 300
Nachlass Kauffmann 1. Garderobe 143, 2 Ersatzforderugen 480. Passiv Begräbniskosten 192, Trauerkosten der Wittwe 166

Locataire puis propriétaire, Auguste Théophile Pfrimmer épouse en 1899 Elisabeth Jund, originaire de Wimmenau

Mariage, Strasbourg (n° 234)
Straßburg am 23. Maertz des Jahres 1899. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäckermeister August Theophil Pfrimmer, evangelischer Religion, geboren den 26. Juni des Jahres 1875 zu Straßburg, wohnhaft su Straßburg, Sohn des Rentners Johann Georg Pfrimmer, wohnhaft zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Dorothea geborene Litterst zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die Köchin Elisabeth Jund, evangelischer Religion, geboren den 5. December des Jahres 1873 zu Wimmenau (Unter-Elsass), wohnhaft zu Ingweiler (Unter-Elsass), Tochter des Ackerers Philipp Jund und dessen Ehefrau Sophie geborene Reutenauer beide wohnhaft zu Ingweiler (i 49)

Le boulanger Paul Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé
Ficher domiciliaire, 603 MW 73
Paul Bissmann (Paul Julius), * Bäckerges.11.2.91, Grafenstaden Erstein
v. Bischheim
1.4.06 Schiffleutstaden 19, Bloch
10.4.06, Clemenspl. 2., Schuster
2.6.08 u. Baldnersweg 27, Murer
1.2.08 / 17.2.09 (unbek.)Großauweg 43, Klein
18.5.09 unbek. v. Grafenstaden
23.6.09 u. Clemensplatz 2, Schuster
18.1.09 unbek, mt. Alm, v. Graffenstaden
28.6.11. u. Sleidanstr. 9. Nierenberger
28.7.11 v Metzgergasse 10, Specht
1.10. unbekt. Kronenburgerstr. 56, Kiffer
4.10.12, unb
v. Grafenstaden
1.7.23, Rue de l’Ail 31. Bissmann
16.4.24 u. Grafenstaden
Frau, Georgette Riehl 9.1.82, Grafenstaden

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1924, le boulanger Paul Jules Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé, veuve de Michel Lommerle

Mariage, Illkirch-Graffenstaden (n° 14) le 10 février 1920. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage, 1° Monsieur Paul Jules Bissmann, boulanger de religion catholique né le 11 décembre 1891 à Illkirch, demeurant à Graffenstaden, fils de feu Louis Bissmann, modeleur né à Schoenau et de son épouse feue Marie Augustine née Riehl née à Fegersheim, tous deux domiciliés en derner lieu à Graffenstaden,
2° Madame Georgette Sophie Kimmerlé veuve de Michel Lommerle, de religion catholique née le 9 janvier 1882 à Graffenstaden, demeurant à Graffenstaden, fille de feu Georges Kimmerlé, employé né à Graffenstaden et de son épouse Marie Catherine née Tuther, décédés, née à Illkirch, tous deux domiciliés en dernier lieu à Graffenstaden


Eloge funèbre de Nicolas Agerius


Début de l’éloge imprimée par Guillaume Chrétien Glaser (AMS, cote 1 AST 446)

Eloge funèbre de Nicolas Agerius par Melchior Sebitzius, recteur de l’université – Né le 11 décembre 1568 à Ittenheim, Nicolas Acker est fils du pasteur Nicolas Acker et de Marguerite Kœrber. Il est maître en philosophie le 16 octobre 1589. Il étudie la botanique et la médecine en voyageant en Allemagne et en Italie, devient docteur en médecine à Bâle le 11 juin 1597. Il épouse le 24 juillet 1599 Barbe Kirchhoffer, fille du sénateur Georges Kirchhoffer et veuve de Conrad Liechtensteiger, dont il a quatre fils et quatre filles dont trois filles et un fils sont encore en vie. Il enseigne à l’université dont il est recteur à deux reprises (1624 et 1632). Il meurt le 20 juin 1634. L’éloge retrace en outre la formation et la carrière du défunt.

RECTOR
UNIVERSATIS ARGENTORATENSIS,
MELCHIOR SEBIZIUS,
MEDICINAE DOCTOR ET PROFESSOR,
COMES PALATINIS CÆSAREUS, ET REIPUBL. ARCHIATER,
Studiosis Adolescentibus S P D.

In recenti, opinor, memoria Vobis est, Studioso Adolescentes, Clarissimum et Excellentissimum Virum, Dom. NICOLAUM AGERIUM, Philosophiæ et Medicinæ Doctorem celeberrimum, Naturali scientiæ Professorem laudatissimum, Collega atque Affinem nostrum multis nominibus honorandum, preterita die Jovis, non Vos solum sed etiam omnes literarum Patronos ac Fautores, affixo Programmate ad festivitatem actus Doctoralis invitâsse: invitatos salutâsse publice: salutatos comptâ politaque Oratione erudiisse & delectâsse plurimum: & id quidem fecisse sanum, salvum, atque incolumem: eamque ob causam etiam adiisse Convivium, quod honoris & gratitudinis ergo instituebatur ab eo, quem potestate ab Amplissimo Academiæ nostræ Cancellario sibi concessâ summis in Medicâ arte honoribus ornârat. Verum, cum vix horulam convivio inter suisset, appositosque cibos leviter solum, & primoribus, quod ajunt, labris degustasset, male, proh dolor, habere cœpit. Ideoque Collegis, qui aderant, humaniter & officiose valere jussis, domum se contulit, lectumque ingressus est: sperans fore, ut, si quiesceret, somnumque caperet, sese recoligeret viresque refocillaret. Sentiebat enim gravissima tormina ventris: & vomitiones patiebatur bene multas: urebatur etiam calore quodam febrili, eoque minime vulgari & simplici: sed omnio (kakoeda): id quod ex repentinâ & subitaneâ virium pene omnium prostratione colligi facile poterat. Cum adstantes & domestici bonam initio spem de recuperatione sanitatis concepissent, factum tamen, ut illam brevi deponerent, deque valetudinis restitutione desperarent. Nam & morbus qui malignus erat, invalescebat: & symptomata vires acquirebant eundo: ad eo, ut qui die Jovis lætus & gratulabundus in Brabeuterio perorârat, die à promotione tertiâ, ipsâ nimirum die Sabbathi, paulo ante decimam vespertinam, vitam cum Morte commutâtit. O casum inexpectatum, vere que acerbum & luctuosum ! O funus flebile ! Amisit mehercule Academia venatorem speculatoremq. Naturæ sagacissimum: jacturam fecit Respublica medendi artificis utroque artis crure, Ratione & Experientiâ instructissimi: perdidit Collegium Facultatis medicæ Parastatam & Adsessorem sinceritatis, candoris & integritatis nomine commendatissimum: orbata est juventus naturali Philosophie addicta Ductore ac Doctore in explicandis Naturæ secretis solertissimo: in disputationibus instituendis physicis Antistite & Directore dexterrimo: in congressibus & colloquiis privatis Informatore fidelissimo promptissimo, paratissimoque: & planetali qui non Præceptoris, sed Patris in modum erga studia Auditorum suorum erat animatus: Spoliati denique sunt boni cordatique omnes vivo pietatis, virtutis, honestatis, patientiæ item atque constantiæ in variis ludentis Fortunæ fluctibus exemplo. Funestus sane annus iste vel eo nomine censeri debet quod novem Medicinæ Doctores nobis eri puerit: qui plerique omnes scientiâ rerum medicarum ita erant imbuti, ut, si DEO OPT. MAX. visum fuisset, Reipubl. & Scholæ magno cum commodo emolumentoq: in servire potuissent diutius. Quod licet multi non magnopere curent, iræ tamen divinæ haud leve argumentum esse videtur, quod eorum nobis præsentiam denegare incipiat, qui Sanitatis, quam Hippocrates re vocabat pretiosissimam: Plutarchus maxime divinum longeq. blandissimum vitæ condimentum dicebat: Menander ejus modi bonum, quo vita non habeat præstantius judicabat: Plato tanti faciebat, ut Corporis & Fortunæ bona recensens primum locum sanitati: secundum formositati corporis: tertium ejusdem robori ac firmitati: ultimum divitiis sine dolo & fraude acquisitis assignârit curam gerunt: eamque si salva sit & integra, omni studio conservant: sin amissa, nullum non lapidem movent, ut miseris afflictisque ægrotantibus restituatur. Maximo pere vero dolendum, cum ejus modi Medicæ artis Doctores e vivis evocantur, qualis (Makarites) noster fuit: præceptis nimirum institutisque Philosophiæ probe tincti: Medicinæ thorematibus præclare imbuti usu & experientiâ insigniter ornati: in re herbariâ egregie exercitati: in dissecandi arte, quam (Anatomen) Græci vocant, laudabiliter versati. Optimus namque Medicus, inquit Galenus, is est, qui simul & bonus Philosophus est. Et qui Philosophiæ rerumq. physicarum ignarus est, ait Janus Damascenus in aphorismis, ad artis consummationem pervenire non potest. Eruditionem vero, usum atque experientiam tanti idem ibidem facit ut affirmate minime vereatur, Medicos indoctos, rerum imperitos & adolescentes ut plurimum homicidas esse. Quo nomine ægrotantibus suadet, ut fidelem & expertum Medicum eligant, ejusque operâ diu utantur. Minus enim hunc errare posse, quam novitium. Imo nulli credentum esse profitetur, quantum vis literato Medico, nisi & ætatem habuerit, & experientiam longo usu sibi comparârit. Usum enim & experientiam Hippocrates (kallison didaskaleon) nomitate solebat. Jam herbariæ reicognitio quan [pliure]antur. Ipsa vero Anatome cuniculos & latebrascorum, in quibus conditi jacent, palam facit: sine quarum cognitione qui feliciter securaturum arbitratur, similis illi esse videtur, qui hostem aggredi conatur, & tamen, ubi locorum degat, ignorat. Verum his missis, ad vitæ curriculum Optatissimi Collegæ nostri accedamus. Hoc enim Programmatis istius (ergon) est. Natus is fuit Anno MDLXVIII. d. XI. Decemb. in pago Itenheim / qui aliquot ab hinc miliaribus distat, & ditioni Urbis nostræ est subditus. Patrem habuit Virum Reverendum & doctissimum, D. Mag. NICOLAUM Acker / Pastorem dicti pagi quondam vigilantissimum: quem etiam in ætate decrepitâ, cum ob virium infirmitatem rude donatus esset, honeste liberaliterq. suis in ædibus aliquandiu sustentavit. Mater illi fuit, Matrona honestissima, MARGARETHA Körberin. Elucebat in eo mature satis igniculi ingenii boni, & memoriæ felicis. Ideoq:, cum ad tractationem literarum aptus cum primis atque idoneus judicaretur, Argentinam, quam pii Parentes pro Patriâ semper habebant, missus est, ut discipulis Classium se adjungeret. Cursu classico feliciter laudabiliterque absoluto, animum ad Philosophiæ studia, superiorum Facultatum fundamenta solidissima, applicuit: in iisque eos fecit progressus, ut Anno MDLXXXVII. d. XXII. Junii Philosophiæ Lauream primam: Anno dehinc MDLXXXIX. d. XVI. Octobr. secundam, quæ Magisterii est, sub Decanatu Venerandi & Clarissimi Senis, Dr M. THEOPHILI GOLII moralis quondam Philosophiæ Professoris Solertissimi, unâ cum decem aliis competitoribus magno cum honore consecutus. Finito Cyclopædiæ studio, totum se Medicæ artis dogmatibus mancipavit: eaque sic tractavit, ut non, quod multi facere solent scioli, & suo judicio valde, si Diis placet, sapientuli ac nasutuli, domi delitesceret, & sibi suisque tantum Musis caneret: sed in clarissima Universitatis luce versaretur: opponendo respondendoque sæpius se exerceret: Medicorum auditoriis frequens interesset: herbarum cognoscendarum causâ in hortos, campos, dumera, sylvas, lucos, montes, colles, loca alia excurreret: hyberno vero tempore rem sibi anatomicam etiam atque etiam commendatam haberet: Dissectoribus assidue adstaret: quæ monstrabantur, diligente annotaret, inq: succum & sanguinem converteret. Hac suâ industriâ & diligentiâ tandem effecit, ut à Dom. Præfectis dignus fuerit judicatus, cui utilissimum D. Schenckbecheri stipendium conferretur. Quia vero semper ille puer est, qui domi est, quique extra agelli ambitum Solem non vidit, spretis contemptisque humilibus illis, ut Belgii ocellus, Lipsius, loquitur, ac plebeiis animabus, quæ domi semper resident, suæque terræ perpetuo affixæ sunt, diviniorum premere vestigia maluit, quæ cœlum imitantur, & motu gaudent. Itaque placuit D. Defuncto nostro, postea quam stipendio jam nominato ornatus esset, præcipua primum Germaniæ loca peregrare: &, ut ampliores doctrinæ & eruditionis thesauros acquireret, post modum etiam Italorum moras adire, cultusque eorum regiones & urbes perlustrare. Id quod præstare ei licuerat facilius, quoniam Anno MDXCV. ejus modi nactus erat in Austria conditionem, ut sumptibus Nobilis cujusdam, quem suam in disciplinam & inspectionem receperat, liberaliter vivere potuerit. Visâ Italiâ, in Germaniam rediit. Annoque MDXCVII. d. XI. Julii summos in arte Medicâ honores a felicissimæ memoriæ Viro, Dn. FELICE PLATERO, Medico ubique gentium celebratissimo, Basileæ accepit. Insulâ Doctorali redimitus Argentinam est reversus, Anno eodem cumq: aliquandiu tecto et mensâ usus esset Clarissimi & Excellentissimi Philosophi ac Medici, D. JOHANNIS LUDOVICI HAWENREUTERI, Patris & Præceptoris quondam nostri æternâ memoriâ sancte colendi, de fidâ thorisociâ cogitavit: & Anno MDXCIX. d. XXIV. Julii matrimonium cum BARBARA Kirchhofferin / spectatissimi Viri, D. GEORGI Kirchhoffers / Senatus majoris Adsessoris olim dignissimi, Filia: viduâ vero V. CONRADI LIECHTENSTEIGERI, contraxit. Quod sane non sterile, sed octonâ prole quaternâ masculinâ quaternaq. fœminea fertile fuit. Ex quibus tres ad huc Filiæ, unicusque Filius paternarum virtutum æmulus, D. Doctor Nicolaus, Amicus optatissimus, sunt superstites. Anno MDCXXVIII. cum Academia Physicum Professore desideraret, suffragio Conventûs Academici in locu Præceptoris sui, honoris causa modo nominati. D. DOCT. HAWENREUTERI suffectus est. Professioni isti quantâ cum dexteritate, fide & diligentiâ annos sedecim præfuerit, ad eo notum omnibus est, ut prolixiori commemoratione opus esse minime ducam. Rectoratum gessit vicibus binis: primâ quidem Anno MDCXXIV. secunda vero Anno MDCXXXII. Quam præclae, quam prudenter, in recenti ad huc est memoriâ. Bis quoq. munere & officio Decani Fac. philosophicæ functus est: primum quidem Anno MDCXX: deinde vero Anno MDCXXVII. Quo fervore, quo spiritu, testem habemus locupletissimum Philosophorum nostrorum & Philologorum ordinem. Sed & onus Visitaturæ trium Collegiorum sibi Anno MDCXXVII imponi passus est. Cumq. Adsessore nobis in Collegio Medico opus esset, hoc ipso Anno MDCXXXIV. eandem provinciam in se lubens suscepit Decani vices egit: Brabeutæ personam semel sustinuit, & per actis iis, quæ in Brabeuterio nuper peragenda sibi erant miseræ hujus & ærum nost. vitæ satur, & æternæ illius, ubi, ut D. Augustini verbis utar, gaudium sine mœrore, requies sine labore, dignitas sine tremore, opes sine amissione, sanitas sine languore, abundantia sine defectione, vita sine morte, perpetuitas sine corruptione, beatitudo sine calamitate, cupidus pie ac placide, une sensu doloris, in CHRISTO JESU, unico Redemptore suo obdormivit Spero vos, Studiosi Adolescentes, ultro magnâ frequentiâ hodie mediâ secundâ ante ædes desideratissimi Collegæ nostri, Præceptoris vestri fidelissimi, Medici de Reipubl. civibus meritissimi, Viri undiquaq: optimi & pientissimi, comparituros: hacque in re (sumôadean) vestram Viduæ miserrimæ, quæ utroque lumine jam dudum cassa, Filioq. & Filiabus mœstissimis declaraturos. Valete. Periscriptum Argentorati xxiv. Junii, qui Divo Johanni Baptistæ in fastis sacer est, Anno MDCXXXIV.
ARGENTORATI, excudebat Wilhelmus Christianus Glaserus Academiæ Typographus.
[Note. Les mots entre parenthèses sont en caractères grecs]



39, rue des Frères


Rue des Frères n° 39 – VI 64 (Blondel), O 327 puis section 25 parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Charles Holtzapffel, avocat (1848) – Bâtiment arrière détruit en 1944


La maison en octobre 2015 et en octobre 2007 – Façade arrière (avril 2013)

La maison à encorbellement de 38 pieds de long est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler. Garnier Gambs qui vient de l’acheter fait remplacer en 1635 l’ancienne porte de cave par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds. Le menuisier Jean Stratz, originaire de Vienne en Autriche, achète en 1700 la maison qui restera la propriété de ses ayants droit jusqu’en 1785. Elle est estimée à une valeur minimale de mille livres en 1723 puis de 725 livres à la mort en 1775 de Louis Propre, arrière petit-fils et seul héritier de Jean Stratz. Le boulanger Georges Volck fait réparer en 1785 le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement. Son héritière vend en 1794 la maison au musicien François Joseph Schaffner, originaire de Trænheim.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La rue des Frères entre la rue du Faisan à gauche et la rue du Ciel à droite dont la maison forme angle.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Frères se trouve à gauche du repère (k) : une fenêtre, deux portes puis deux autres fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le pignon correspondant rue du ciel est à droite de (k), suivi du bâtiment qui ferme la cour. La cour S représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4) à rez-de-chaussée et un étage et le bâtiment à galeries (1-4) qui s’ouvre dans la rue du Ciel.
La maison porte d’abord le n° 24 (1784-1857) puis le n° 39.


Cour S – Soubassement (1921), Rez-de-chaussée (1985, dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître maçon Jacques Weyer achète la maison en 1829. Ses deux fils la vendent en 1844 à l’avocat Jean Charles Holtzapffel qui la fait agrandir en 1848. Le revenu passe de 288 à 300 francs, le nombre des fenêtres au troisième étage et au-delà se maintient à treize mais celles au-dessous sont moins nombreuses (33 au lieu de 43). Ces travaux correspondent à l’aspect actuel. Le bijoutier Albert Bauer transforme en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage le bâtiment avant et détruit entièrement le bâtiment arrière. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.
La statue du Guetteur (Münstergucker) se trouvait sur le toit jusqu’à ce que l’occupant la fasse démonter pendant la guerre 1939-1945.


Elévations (1985, dessins de l’architecte Jean Mérat, dossier de la Police du Bâtiment)
Etages rue des Frères (juillet 2023)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Engler, secrétaire de la Chancellerie, et (1580) Ursule Klein – luthériens
1620* h Charles Kügler, marchand, et (1603) Elisabeth Engler – luthériens
1635 v Garnier Gambs, intendant de la halle, et (1622) Anne Marie Dieffenbecher – luthériens
1660* h Jean Jacques Gambs, greffier au tribunal de la Ville, marchand, et (1655) Marie Elisabeth Immlin – luthériens
1700 v Jean Stratz, menuisier, et (1695) Marie Dorothée Lacher – catholiques
1737 h Joseph Vivain, perruquier, et (1719) Marie Catherine Stratz – catholiques
Odile Propre, perruquier, et (1748) Antoinette Catherine Vivain – catholiques
1763 h Louis Propre, garçon perruquier, célibataire († 1774) – catholique
1775 h François Joseph Lux, perruquier, et (1752) Antoinette Catherine Vivain veuve d’Odile Propre puis (1763) Marie Dorothée Ducré – catholiques
1784 v Georges Volck, boulanger, célibataire († 1792) – luthérien
1794 v François Joseph Schaffner, musicien, et (1785) Madeleine Martin puis (v. 1791) Madeleine Mohr – catholiques
1829 v Jacques Weyer, maître maçon, et (1802) Marie Madeleine Pfister
1844 v Jean Charles Holtzapffel, avocat, et (1833) Sophie Holtzapffel
1879 h Charles Victor Holtzapffel, notaire, et (1869) Anne Molk
Sophie Eugénie Holtzapffel (copropriétaires)
1886 h Sophie Eugénie Holtzapffel (seule propriétaire)
1921 h Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris
1932* v Henri Hugendobler, tapissier, et (1912) Catherine Schellenberger
1935* Georges Haudenschild

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1723, 750 livres en 1758, 725 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) VI 64, aux héritiers Joseph Vivain
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 13 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 327, Weyer, Jean André, rue des Frères 24 – maison, sol – 1,65 ares / Weyer Jacques père Krutenau 154

Locations

1723, Jean Christophe Strintz, tonnelier
1724, Etienne Daudet, licencié en droit
1724, Georges Christophe, tailleur
1724, Guillaume van Nyversele, brodeur (manant)
1725, François Joseph Bœhm, maître de langue (manant)
1727, Jean Rohrer, cordonnier
1729, Melchior Desbordes, cordonnier
1731, Joseph Romain, tailleur
1731, Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein (manants)
1732, Philippe Louis, aubergiste
1733, Jacques Le Roy, marchand
1737, Joseph Humbert, revendeur
1737, Claude François Guillemain, huissier
1740, Jean Baptiste Burilon, garde de l’accise
1742, André Bidier dit d’Orange, aubergiste, et Claudine Le Roux
1748, Sébastien Vicaire, perruquier
1755, André Botz (manant)
1779, Philippe Jacques Reichard, brasseur (cave)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 94-v
Le secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler règle 9 sols 4 deniers pour sa maison d’une longueur de 38 pieds rue des Frères, à savoir un encorbellement (saillie de 3 pieds ½ vers le haut et 4 pieds ½ vers la ruelle), deux marches en pierre (4 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces), une porte de cave inclinée (2 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds), en outre un encorbellement (saillie de 2 pieds, 38 pieds de long)

(Bruderhofs gaß)
Philips Engler der Cantzleÿschreiber hatt vor seinem Hauß gegen Sanct Stephans Plan 38 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 ½ schu herausser, Und Unden am Gaëßlin 4 ½ schu herauß, Zwen steinen Tritt, 4 schu lang und 2 schu 3 Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthuër 2 ½ schu lang, vnd 2 schu herauß, Item mehr ein Vsstoß 2 schu herausser, und 38 schu lang, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen xiiii ß iiii d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Garnier Gambs qui a acheté l’ancienne maison au secrétaire des Quinze Philippe Engler place Sain-Etienne face à la demeure de Philippe Therry Bœcklin dans la ruelle Klett est autorisé à remplacer l’ancienne porte de cave (7 pieds de long, saillie de deux pieds) par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds.

(f° 40) Donnerstags 22. Octobris – Kellerßhalß am Steffans Plan
H. Werner Gambß, So H. Philippß Englersers Fünff Zehenschreibers seel: hauß am Steffans Plan geg. Philipß Dieterichs Böcklinß hoff über Am Kletten Gäßlin Kaufft, wolt den lehnenden Kellerßhalß daran, so Jetzt 7. Schuh der breÿte deß hauß nachlang, und Zwen schuh herauß, vff Allmedt breÿt, Wolt die hienweg thun, vnd die new vmb j sch. breÿter thut 8 sch an hauß v: der Maur p.penticular eben gleich machen, die 2 schuh Aber vffs Allmendt herauß behalt. Zech beede wer *ch ahn. Erkant, Vergünt v. In memorie hic ad notam genommen.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
La femme de Joseph Vivain se plaint que son voisin fait passer des chariots chargés de grands tonneaux dans la ruelle du Ciel en causant des dégâts. Les préposés demandent à Wilhelm de limiter la taille des tonneaux qu’il transporte dans la ruelle et de réparer les dégâts qu’il pourrait causer

(f° 70-v) Dienstags den 28. Novembris 1752. – Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Joseph Vivain des Peruckenmachers frau Klagt wiederum wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er so große mit 60. biß 70. Ohmen Wein Beladene Wägen durch das Himmelreich gäßel führen laße, wordurch nicht nur die Häußer an dießem gäßel hefftig erschottert, sondern auch durch die Räder sonsten beschädiget werden, wie erst Kürtzlich an jhrer Maur und Wasserstein Naach Geschehen, Bittet jhme die durchfahrt durch dießes enge gäßel Zuuntersagen, oder wenigstens anzubefehlen, sich leichterer und nicht so schwehrer fuhren Zubedienen. Erkannt solle Wilhelm angesagt werden, in das Künfftige keine andere Wägen, als die nur 31. oder etlich und 30. ohmen führen, durch das gäßel gehen Zu laßen, mit dem anhang, daß er den Verursachenden schaden dannoch jedes mahl beßeren solle.

Le boulanger Jean Georges Volck et la femme de Joseph Vivain se plaignent à nouveau pour la même raison. La fille Wilhelm produit des certificats qui attestent la taille des tonneaux et déclare que son père a réparé à ses frais un chenal endommagé. Les préposés demandent à nouveau de limiter la charge des chariots
(f° 105) Dienstags den 10. Aprilis 1753. – Johann Georg Volck, Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Johann Georg Volck der Beck, und Joseph Vivain des Peruckenmachers Ehefrau Klagen Abermahl wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er schwehre und breite Wagen mit Wein durch das Himmelreich gäßel gehen laße, daß ihnen, wie schon öffters geschehen, und Sie auch öfters geklagt, großer schaden dardurch Zugefügt werde, wie dann Vivain etst Kürtzlichen noch newe höltzere Waßestein naach Verführet worden. Bitten Wilhelmen für ein und Alle mahl die schwehre fuhren Zuuntersagen.
des Beklagten Tochter im Nahmen deßen Zugegen producirt dreÿ Zoll Zedul über dreÿ Wägen, die er Vor wenig tagen hat führen laßen, wovon Zweÿ jeder 35. und der dritte 45. Ohmen besaget, welches ja Keinen außerordentlichen Last außmacht. Belangend den Waßerstein Naach, solchen hat jhr Vatter bereits wieder machen laßen. Bittet Klägere mit ihrer Klag abzuweißen. Erkannt, solle Wilhelm mehr nicht als 30. biß 40. Ohmen Wein auf einem Wagen führen Laßen, und allen Schaden der durch seine fuhren Verursacht wird, ersetze, und guth thun.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Müller est autorisé au nom du perruquier François Joseph Lux à poser une marche de la cave sur le communal et à la recouvrir au niveau du pavé

(f° 170-v) Dienstags den 14. Januarii 1777 – Frantz Joseph Lux, Perr.
Mr. Michael Meÿer, der Maurer, nôe. Frantz Joseph Lux, des Peruquenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung in der bruderhoffgaß gelegen einen Kellertritt ein Schuh breit heraus auf das Allmend zu machen und solchen dem Pflaster Zugleich zu decken. Erkannt, mit dem Anhang Willfahrt, daß an der Behaußung selbst nicht die geringste Reparation gemacht werde.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom du boulanger Georges Volck à réparer le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement

(f° 256) Dienstags den 19. Aprilis 1785. – Georg Volck der Beck
Mr Marx Sporer, der Maurer, nôe Georg Volck, des Becken, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Bruderhoffs Gaß gelegen, au Rez de chaussée unter dem Überhang ausbessern Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, un atelier de menuisier où se trouve un fourneau, un vestibule, une cave en partie voûtée en partie solivée, un bûcher, une buanderie, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, comble couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Frères (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 24
Schaffner
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 116 case 3

Weyer Jacques père, rue Krutenau N° 154
Weyer André rue du Noyer (subst.on pr. 1845)
Holtzapffel Jean Charles, Avocat rue de la mésange 8 (subst. 1846)

O 327, maison, sol, R. des frères 24
Contenance : 1,65
Revenu total : 288,86 (288 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

O 327, maison
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
1848 Augmentations – Holtzapfel Jean Charles f° 116, O 327, maison, revenu 12, Aug.tion de Construction

Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 94 case 1

Holtzapfel, Jean Charles, rue de la Mésange 20
1888/89 Holtzapfel, Eugenie Sophie, Fräulein Rentnerin

O 327, maison, sol, Rue des frères 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : (116)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 5

Parcelle, section 25, n° 36 – autrefois O 327
Canton : Bruderhofgasse und Himmelreichgäßchen N° 39 bezw. N° 1 – Rue des Frères, Rue du Ciel
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,66
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 562
Holtzapfel, Eugenie Sophie
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 4483
Délu Lucien Auguste ingénieur civil des mines épouse Marianne née Holtzapffel à Paris
1932 Hugendobler Henri tapissier et son épouse Catherine née Schellenberger chacun pour moitié / en communauté de biens
1935 Haudenschild Georges son épouse
(2718)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 183 des Freres p. 298

24
Pr. Volck, Jean Georges
loc. Lux, François Joseph, Perruquier – Vignerons
loc. Spindler, Xavier, tailleur – tailleurs
loc. Kobler, Pierre, faiseur de figures en Cire – Echasses
loc. Dilli, Michel, Tisserant (Man. temporal) – [biffé] Manant
loc. Fiand, Catherine, fille – Manante
loc. Meyerin, Brigitte, fille – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Bruderhofgasse (Seite 20)

(Haus Nr.) 39
Burck, Uhrenmacherm. 01
Riffelmacher, Friseur. 01
Richter, Oberveterinär. 1
Hecky, Kupferschmied. 2
Steinhilber, Schutzm. 2
Oehm, Schieferdecker. 3
Wagner, Schutzmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 319)

39, rue des Frères (1893-1989)

Le bijoutier Albert Bauer fait transformer en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.

Emile Zimmermann (Institut graphique, 1895)
Salon de coiffure de J. Riffelmacher puis (1907) Charles Heitzmann
Albert Vogelbacher, horloger (1910, 1912), Albert Bauer, bijoutier (1918), Louis Tuchband, horloger (1925)
Atelier de repassage Kuhne (1913) – Atelier H. et A. Fuchy (1924) – Teinturerie de l’Est (1930), Henri Hugendobler, tapissier (1932)
Le Pigeon Voyageur (vêtements de travail, 1961) – Sports Europe (vêtements, 1965-1984)
1964 – Edouard Pinot débit de boissons de première catégorie
Café, Odette Buchheit, Boyer (1985), 1988 Alain Jacquot (1988), Camille Vogel (1989)

Sommaire
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Riffelmacher l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1893
  • 1895 – Emile Zimmermann (Institut graphique) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au deuxième étage (libellé, Graphische Anstalt) – Autorisation – L’enseigne est posée à plat à l’arrière de l’alignement légal, novembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Holtzapfel, propriétaire, de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1897 – Le maire notifie Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Les deux façades sont repeintes, octobre 1897.
  • 1895 – Rapport suite à un incendie dans les combles. Les causes de l’incendie sont inconnues – Les réparations sont terminées, juin 1898
  • 1907 – Charles Heitzmann informe la Police du Bâtiment qu’il a repris le salon de coiffure de J. Riffelmacher
  • 1907 – Le maire notifie la demoiselle Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1907
    Le maître maçon Sigel (12, grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1910 – L’horloger Albert Vogelbacher demande au commissaire de police l’autorisation de fixer une horloge (80 centimètres sur 50) – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une enseigne en forme d’horloge
  • 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. A. Schaller demande l’autorisation de poser deux panneaux portant des inscriptions. – Le maire délivre l’autorisation – Schaller a entre temps quitté sa famille pour se rendre à Paris. Le salon de coiffure est fermé.
  • 1912 – L’horloger Albert Vogelbacher qui vend désormais aussi des articles d’optique demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de pince-nez – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1913
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire Holtzapfel, rentière, demeurant 20, rue de la Mésange – Locataire principal, coiffeur – Rien à signaler
    1907. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en cinq points – Travaux terminés, août 1915
  • 1913 – La veuve Kuhne demande si le local convient à une laverie et un atelier de repassage – La Police du Bâtiment déclare qu’il n’y a aucun inconvénient. – L’atelier de repassage est ouvert, octobre 1913.
  • 1913 – Le maître couvreur Edouard Reimund demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Les droits ne sont pas réglés, 1914. Reimund est soldat en garnison à Kiel, il est inconnu au 2, rue du Brochet où ses parents habiteraient, 1915 – L’enseigne n’a pas été posée
  • 1918 – Le bijoutier Albert Bauer demande une autorisation pour une enseigne plate déjà posée – L’enseigne plate ne dépasse pas de l’alignement
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate d’Albert Bauer fait des transformations au rez-de-chaussée (poser une cloison, transformer la cheminée et revêtir le soubassement de marbre)
    Le marbrier Charles Mages (rue du Cimetière près du Polygone) déclare avoir revêtu le soubassement – Autorisation – Dessin
  • 1924 – H. et A. Fuchy demandent l’autorisation d’installer des machines. L’inspection du travail donne son accord – Le maire autorise le sieur Fuchy à installer des machines dans son atelier – Dessin du tour et de la perceuse
  • 1927 – Le tailleur Siebering demande l’autorisation de poser une enseigne plate (30 centimètres sur 20)
  • 1925 – L’horloger Louis Tuchband demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – Autorisation
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que la Teinturerie de l’Est (3, rue du Noyer) a fait poser sans autorisation une enseigne – Demande de poser quatre enseignes – Autorisation de poser une enseigne plate au-dessus de la devanture
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Henri Hugendobler a fait poser sans autorisation une enseigne
  • 1941 – Le mécanicien Robert Althauser se plaint que le propriétaire a coupé l’eau courante – La Police du Bâtiment répond point par point aux remarques du plaignant
  • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Certificats de sinistré remis à Georges Fiesel (locaux commerciaux, atelier), Hugues Logel
    1946 – Philippe Willgaens (50, rue des Bains à Rosheim) demande un certificat pour son logement au troisième étage – Le logement a été entièrement détruit
  • 1946 – Hugues Logel (4, rue Aufschlager à la Meinau) demande confirmation des alignements pour pouvoir reconstruire ses ateliers. Le ministère doit confirmer les alignement avant toute construction définitive.
    1949 – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler la façade. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de faire décaper les pierres de taille – Travaux terminés, septembre 1949
  • 1948 – Hugues Logel demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur fond rouge (libellé, Ameublements) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1949 – Nouvelle demande – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1949
  • 1961 – Le Pigeon Voyageur (Appourchaux et Compagnie, à Béthune, manufacture de vêtements de travail) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation accordée à Louis Rauffer au nom de la S.A. Le Pigeon Voyageur – L’enseigne est posée, décembre 1961
    1964 – Le gérant déclare avoir retiré l’enseigne
  • 1964 – Edouard Pinot (6, rue de la Tuilerie à Eckbolsheim) demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons de première catégorie. Le magasin de vêtements sera transformé en débit de boissons qui comprendra une salle de dégustation (48 m²), une autre salle (48 m²) et un seul cabinet d’aisance, un deuxième devra être aménagé.
  • 1965 – Le sieur Schneider (rue Levrault à la Meinau) dépose un permis de construire pour transformer la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    La société J. Gremmel et Compagnie (constructions métalliques, 239, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) transmet les plans. La Division V estime que la demande de la Division VI de réduire la largeur des devantures n’est pas pertinente puisque les plans ont été approuvés par l’architecte des Bâtiments de France et que les devantures se trouvent à l’arrière de l’alignement. – Le maire accorde le permis de construire, avril 1965 – Travaux terminés, avril 1965
  • 1965 – Sports Europe demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable après avoir vu l’enseigne déjà posée – Le maire délivre cependant l’autorisation
  • 1968 – Le maire demande à Hugues Logel de faire ravaler la façade – Devis (Jean-Paul Claus à Truchtersheim) – Le Comptoir des entrepreneurs autorise l’ouverture de crédit sur le Fonds national d’amélioration de l’habitat
    1969 – Hugues Logel est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – Sport Europe demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire (Skis Rossignol) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne plate est posée
    1985 – La redevance annuelle n’est pas encaissée
  • 1985 – Odette Buchheit (demeurant 94, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser des enseignes à sa cafétéria Au Guetteur, en référence à la statue Münsterguecker qui était fixée sur le pignon du bâtiment en direction de la cathédrale – Le propriétaire Hugues Logel autorise les travaux – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les enseignes sous réserve de modifier le néon bleu – L’enseigne est posée, février 1986
    1985 (novembre) – Déclaration d’ouverture (90 m²)
    1986 (janvier) – Rapport de la Commission de sécurité
    1985 (juin) – Odette Buchheit demande l’autorisation de transformer la devanture et d’aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat (8, rue Ernest Munch) – Notice de sécurité (cafétéria recevant environ 55 personnes, 4 à 5 employés, hauteur du local 2,75 mètres) – Description des travaux
    1985 (août) – Rapport de la Commission de sécurité – Compte rendu d’une réunion à laquelle participent les représentants de la Police du Bâtiment, ceux du Service d’architecture, l’architecte, le propriétaire du fonds (Odette Buchheit), le directeur de la cafétéria (Boyer) et l’installateur de la cuisine (société Henninger) – Les piliers en grès devraient être restaurés
    1985 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1985 (octobre) – Le préfet accorde le permis de construire – Déclaration d’ouverture de chantier. L’ancienne devanture est déposée, de même que le dallage et les cloisons intérieures.
    1986 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1986 (février) – Réception finale – Certificat de conformité, avril 1986
    1986 (janvier) – Courrier du préfet. Odette Buchheit demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit Au Pêcheur, sis 70, rue des Jardiniers
  • 1985 – Le locataire Tambuté (troisième étage) se plaint que la cheminée n’a pas de tirage – La Police du Bâtiment renvoie l’affaire au gérant, l’Immobilière du Parc. Elle constate en avril 1986 que les travaux de réfection ne sont pas faits. L’Immobilière du Parc promet de faire faire les travaux, juillet 1986
  • 1988 – Courrier du préfet. Alain Jacquot (2, impasse de la Chapelle à Reichshoffen) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit A la Fleur, sis 335, route de Colmar – Rapport de la Commission de sécurité
  • 1989 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire S.C.I. Les Frères (17, avenue de l’Opéra à Paris I)
  • 1989 – Courrier du préfet. Camille Vogel (né à Cognac en 1939, demeurant sur place) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Guetteur – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet délivre à Camille Vogel l’autorisation d’exploiter le débit au Guetteur en qualité de gérant, mai 1989
  • 1989 – L’entreprise Alfred Hilgert (52-a rue Himmerich) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 853)

La maison arrière a été entièrement détruite, la maison avant endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La déclaration est faite par la femme de Hugues Logel qui est mobilisé aux armées. Elle demeure à Neuwiller-lès-Saverne

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 35
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Hugo
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 35
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Hugo u. d. Ehefrau Martha Logel
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
Hugo Logel z. Z. Wehrmacht, seine Ehefrau ist umquartiert nach Neuweiler, Hauptstr. 51. b/Zabern
2. Beschädigte Gebäudeteile : Hinterhaus total zerstört, Vorderhaus beschädigt
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Vorderhaus, Dach, Fenster u. Türenreparatur, Ausbesserung der Wände aussen und innen
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 3, unbewohnbar 2
Geschäfte 1, benutzbar, nach reparatur
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – Die Wohnungen können nach Reparatur wieder benutzt werden. Hinterhaus mit 3 Wohnungen u. werkstatt ist total zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 13. August 1944
Unterschrift : Jm Auftrage von Hugo Laugel u. d. Ehefrau Josef Logel, Aufschlagerstr. 4. (unterzeichnet) Josef Logel

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 854)

Autre déclaration moins précise, non signée

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 34
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Martha
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 34
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Martha u. d. Ehefrau Martha Neuweiler, 51. b/Zabern
1. Gebäudebeschrieb : Totalschaden
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Fensterrahmen, Scheiben, Türen, Maurwerk, Wasserleitung und Kloset
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 6, unbewohnbar 2
Geschäfte 2
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 14. August 1944
Unterschrift : (non signé)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 320)

39, rue des Frères, statue du Münsterguecker (1964-1966)

La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que les subventions qu’il sollicitait lui ont été refusées. Le propriétaire a restauré la statue qu’il a placée dans son jardin sis 4, rue Aufschlager à la Meinau. Hugues Logel donne en octobre 1965 son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais mais refuse de céder la statue à la Ville. Les tractations sont suspendues en juillet 1966.

Sommaire
  • 1964 – La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel, demeurant 4, rue Aufschlager à la Meinau, qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que la subvention qu’il sollicitait auprès du Service des monuments historiques lui a refusée, la statue n’étant pas classée, de même que celle auprès de la mairie et du ministère de la construction. Hugues Logel a fait restaurer en 1960 la stuatue qu’il a placée dans son jardin à la Meinau. Il n’est pas opposé à ce qu’elle soit remise à son ancien emplacement, à condition qu’il ne lui en coûte rien.
  • 1965 – Extrait du compte rendu de la réunion du 14 septembre 1965 concernant l’amélioration de l’aspect de la Ville. M. Will déclare que la statue ébréchée (300 kg) a été restaurée que qu’elle s’abîmerait par les intempéries. Il suggère que l’Œuvre Notre Dame en fasse une copie à remettre en place. La division V est chargée de prendre contact avec le propriétaire.
    1965 (octobre) – Hugues Logel donne son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais et rembourse la restauration de 1960.
  • 1966 – Extrait du procès verbal de la réunion du groupe de travail Rayonnement de Strasbourg, 17 mars 1966. Le maire est d’avis de ne pas remettre la stuatue en place mais de maintenir l’offre faite à Hugues Logel de racheter l’original.
    1966 (juin) – Hugues Logel s’en tient à son accord précédent et refuse de céder la statue à la Ville.
    1966 (juillet) – Le Secrétariat général décide de cesser toute nouvelle tractation avec le propriétaire

Autres dossiers

816 W 319, immeuble d’habitation, atelier, restaurant, commerce (1893-1989)
927 W 379, immeuble d’habitation, commerce (1991-1996)
927 W 380, dossier de sécurité (1993-1995)
1198 W 2683, changement des menuiseries (1995-1997)
688 W 1885, modification de la façade, refus (2012)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler
Philippe Engel épouse en 1580 Ursule, fille de Paul Klein, secrétaire au Grand Sénat

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 277, n° 20)
1580. Dominica Cantate. Philips Engler Cantzleÿ verwandter vnnd Jungfraw Ursula, herr Paulus Kleinen grossen Rathschreibers seligen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 17. Maÿ (i 144)

Philippe Engler, secrétaire des Quinze, et son gendre Charles Kügler, marchand, hypothèquent la maison au profit de Jean Schaller, secrétaire des Quinze

1610 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 38
(Inchoat. in Proth. fol: 38.) Erschienen der Ehrenvest vnd fürnemme Herr Philippus Engler fünffzehen schreiber vnd herr Carle Kügler d. handelsmann sein dochtermann burger zu Straßburg,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Schallers XV schreibers burgers zu Straßburg – schuldig seÿn 400 guldin zu 15 batzen gerechnet
Zum vnd.pfnd eingstzt vnd verlgt , hauß vnd hoffestatt, mit Allen Ihren gebeuen & gelegen Inn d. St. St. vnd.halb des Bruderhoffs, einseit neben hannß Christoff Grebis dem goldschmÿdt And.seit ein Eck dem gässell, hind. vff J: hannß Cunrad Böckleins selig witwe stoßend, davon gnd xij gl gelts Ablösig mit iij C gl dem mehren Spittal, Sunst ledig eÿgen

La maison revient à Charles Kügler qui épouse en 1603 Elisabeth, fille de Philippe Engler

Mariage, cathédrale (luth. p. 123)
1603. Dominica den 16 post Trinitatis. Carolus Kuchler vnd Elisabeth H Philipps Englers dochter (i 64)

Le tuteur des enfants de Charles Kügler vend la maison à Garnier Gambs, intendant de la halle

1635 (10. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 62-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen ist vnser Burger Conrad Meÿer Schaffner zu S. Stephan alß von vns geordneter Vogt vnsers Burgers Carol Küglers Kindern (verkaufft)
auch vnserm Burger vnd verordnetem Kauffhauß verwalter Werner Gambsen so Zugegen
hauß, hoffstat vnd Höfflin, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. auff S. Steffansplan ist einseit Ein Eck am Himmelreichgaßlin, anderseit neben Christoff Hellman gewesenen Biersieder, hinden vf ein gehörig so vnserm lieben geheimen Mitrahts freünd und dreÿ Zehener herren Hanß Gambsen deß Käuffers Brudern Zustendig stoßend, dauon gehen Jährlich auff Luciæ et Otiliæ Sÿben pfund, 17 schilling 6 pfenning Zinses dem Mehrern Spitahl alhie in hauptgut mit 157 pfund 10 schilling So dann Sÿben pfundt Zehen schilling d gelts vff Fabiani et Sebastiani besagtem Spitahl mit 150 Pfund d abzulösen – Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 342 pfund

Fils de Garnier Gambs, Garnier Gambs épouse en 1622 Anne Marie, fille d’André Dieffenbecher
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica Septuages. 17. Febru. Johannes Wernhard Gambs der Handelsman, Und Jungf. Anna Maria H. Andres Dieffenbechers Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica 70 den 17. febr. Hans wernhard gams der Handelsman, H. werner gamsen sohn, vnd J. Anna Maria H Andres dieffenbächers tochter, eingesegnet Zu S. Thoman zinstag 26. febr.( i 69)

Garnier Gambs est nommé intendant de la halle le 16 décembre 1629.
1629, Conseillers et XXI (1 R 111)
Kauffhauß Verwalter ersetzt Werner Gambß. 273. Mittwoch den 16.ten Decembr. 1629.

Garnier Gambs se démet de ses fonctions à la halle en octobre 1635
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
153. Montags den 19. 8.bris – Werner Gambß Kauffhaus Inspection
H. Wencker als Fünffzehenmeister Zeigt ahn, daß Werner Gambs, Seine Kauffhaus Inspection ahm nechst verschiennen Sambstag resignirt stehe also Zur Mgh. was dabeÿ Zuthun. Erk. Solle vff der Zünfften vmbgekhundt werden sich darumb geschrieben Zugeben.

Autres mentions de Garnier Gambs dans les registres du Magistrat. Il est nommé marguillier à Saint-Nicolas en 1654.
1630 Conseillers et XXI (1 R 112) Joh: Werner Gambß vmb erlaubnis 12. Centn. pulver Zuvekhauffen. 66.
1631 XV (2 R 57) Andres Dieffenbecher und sein Schwager Hanß Werner Gambß. pt° Pulvers 126.
1632 XV (2 R 58) Werner Gambß Kaufhauß verwalter. 245. 248.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Hanß Werner Gambß. 256. Werner Gambß vmb pulver abführen lassen
1645 XV (2 R 66) H. Hans Werner Gambß. 59. pt° Pulvermühl
1650 XV (2 R 69) H. Hanß Werner Gambß. 233. pt° Pfenningthurn Zinß
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Johan Werner Gambß Würdt Kirch. Pfleger zu St Niclaus. 94.
1656 XV (2 R 74) H. Johann Werner Gambß. 20. umb compensation

La maison revient à son fils Jean Jacques Gambs, docteur en droit.
Jean Jacques Gambs hypothèque la maison au profit de son fils marchand Jean Daniel Gambs

1697 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 155-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Doctorandus
in gegensein Hn Johann Daniel Gambßen, deß Handelßmanns seines leiblichen Sohns, wegen außweisung seines Mütterlichen und rest heurathsguths nach gehaltener Abrechnung schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Hauß, und höfflein, sambt dero hoffstätten und allen übrigen deren gebaüen, rechten und Zugehörden allhier vnden in der Bruderhoffsgaß geg. dem Stephans Plan, so einseit ein eck am Himmelreichgäßlein anderseit neben (-) dem Schneider hinden auff H. Jacob Christoph Mader J.U.Dr. und Ambtschreiber zu Waßlen und Marlenheim stoßend gelegen behaußung [non signé]

L’étudiant en droit Jean Jacques Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1698 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 239-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Candidatus
in gegensein /:salv. tit:/ Herrn Johann Henrich Feltzen, JU. Ductoris & Professoris
Ein hundert pfund (…), Ferner deßen Eÿgenthumb, und antheil od. Capital an od. auff der gambßischen am Himmelreich gäßel beÿ St. Stephans plan gelegenen behaußung, so Jhme H. Gambßen beÿ abtheilung Vätterlicher Verlassenschafft umb 170 lb zugetheilt word., (…)

Le licencié de médecine Jean Frédéric Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1699 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 408-v
H. Johann Friderich Gambß, Medicinæ Licentiatus
in gegensein /:tit:/ Herrn Johann Heinrich Feltzen, JU Doctoris et Professoris
cedirt Erstlich 100 pfund (…),
Ferner deßen Eÿgenthumb, vnd antheil oder Capital an oder auff der Gambsischen am himmelreichgäßel beÿ St. Stephansplan gelegenen behaußung, so ihme Hn Gambßen beÿ abtheÿlung Vätterlicher Verlassenschafft umb 158 lb Zu getheilt word.
Mehr die helffte an Zehen Fürtelen weitzen und rocken (…)

Les héritiers Gambs vendent la maison au menuisier Jean Stratz. En marge, quittance remise en 1731 au perruquier Joseph Vivain

1700 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 384-v
H. Johann Heinrich Feltz, J. U. Doctor & Professor, Und H. Johann Daniel Gambß der handelsmann, beede für sich selbst, und im Nahmen H. Johann Friderich Gambßen, Medicinæ Licentiatj
in gegensein Johannis Stratzen, deß Schreiners (unterzeichnet) Johannes Stratz
hauß, hoffstatt, und höfflein, mit allen anderen Ihren Gebaüen, begriffen, weiten, Zugehördten, Recht. Und Gerechtigkeiten, allhier auff St. Stephans plan so einseit ein Eck am Himmelreichgäßlein, anderseit neben Johann Diel dem Schneider, hinten auf H. Jacob Christoph Madern E.E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend gelegen – um 600 pfund
[in margine :] in gegensein. Joseph Vivain, Peruquenmachers und eigenthumbs besitzers hingegen beschriebenen haußes (Quittung), den 1. oct. 1731

Fils du charpentier Michel Stratz de Vienne en Autriche, le menuisier Jean Stratz et sa fiancée Marie Dorothée Lacher, fille du tailleur Jean Lacher de Sonthofen en Allgäu, achètent le droit de bourgeoisie le 20 novembre 1694
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1140
Johannes Stratz der ledige schreiner von Wien in Österreich, weÿl. Michael Stratzen gewesten Zimmermanns daselbst hinterm. Ehl. sohn empfangtt das burgerrecht Vor sich per J gold.fl. 16 ß so Er bereits auf dem Pfenningth. erlegt * seine Verlobte aber Maria Dorothea Lacherin Von sundhoffen inn Algöw, Johann Lachern schneiders daselbst Ehl. tochter gratis, seind beede noch ledigen standts vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth diennen. Jur. d. 20. 9.bris. 1694.

Jean Stratz de Vienne épouse le 30 mai 1695 Marie Dorothée Lacher, originaire de Sonthofen dans le diocèse d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30-v)
Die 30. Maÿ Anni 1695 (…) Copulati sunt honestus Juuenis Johannes Stratz viennensis ex austriâ et pudica virgo Maria Dorothea Lacherin Ex Santhouen In Algaw dioecesis Augustensis vulgo Augsbourg (i 32)

La tribu des charpentiers refuse à Jean Stratz la permission d’engager des compagnons parce qu’il n’a pas fait son chef d’œuvre. Il demande le premier février 1697 aux Quinze de lui accorder des compagnons français jusqu’à ce qu’il ait reçu des subsides de son pays natal pour faire son chef d’œuvre. L’enquête montre que Jean Stratz travaille à Strasbourg depuis 1688 dont presque un an chez les menuisiers municipaux et un an et demi chez Jean Henri Kauffer. Il a été un temps porté sur la liste noire et a récemment été malade. Le règlement stipule qu’il est interdit pendant vingt-quatre ans à un menuisier qui n’a pas fait son chef d’œuvre d’engager des aides. Le préteur royal est d’avis que le chef d’œuvre des menuisiers consiste, par économie non pas en une armoire entière mais en la moitié d’une armoire qui permettra de juger des qualités d’un candidat. Il estime par ailleurs qu’on peut autoriser le pétitionnaire à engager des aides français comme dans d’autres métiers comme les tailleurs et les cordonniers. Les Quinze se rangent à l’avis du préteur royal.
Jean Stratz demande trois semaines plus tard la permission d’engager un compagnon allemand. Les Quinze le renvoient à leur précédente décision.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 273-v) Sambstags den 15. Xbris – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Meisterschafft der Schreiner Obermeister, Weilen citirte dem principalen Wegen Nicht Verfertigten Meisterstücks, welches er doch beÿ Wied: beßer sich anmassenden Zeiten und Wann der das Mittel Von Wien inn Österreich haben Kann machen Will, Kein Frantzösisch gesind Zu fürdern vergönnen wollen, er aber mit Zimlicher arbeit beladen, als bitt er und.thänig, hierinnen gn Zu dispensiren Und, Wo nöthig, Zu mehrerm bericht deputationem gn. Zu erkennen. S. cit: præsens berichtet, daß Implorant beÿ E. E. gericht mit handtreu an eÿdes statt gesind halten wolle, bitt es dabeÿ Zu lassen, jedoch setzt manns der Deputation halten, K. bitt Wie vor. Erk. gebettene Deputation Willfahrt. Ober handwercks Hh.

1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 19-v) Freÿtag den 1. Februarÿ – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner – Meisterstück der Schreiner soll ein halber Kasten seÿn
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, jnn einem gehaltenen Recess geklagt daß E. E. Meisterschafft der Schreiner ihme nicht gestatten Wollen, daß er Frantzösisch gesind fürdere, Weilen er d. Meisterstück Nicht gemacht, da daß er sich darzu verstanden habe, sobalden er einige Mittel ex patria bekommen werde, darauff gegenth. M.schafft replicirt, daß Kläger beÿ E E. gericht mit handtreu ane eÿdes statt angelobt habe, Vor Verfertigung des Meisterstücks Kein gesind Zu halten, Anbeÿ gebetten, sie dabeÿ Zulassen. Als mann Klägern Ferners mündlich gehört, habe er Vermeldt, daß er schohn seith a° 1688. alhier seÿe, Und fast ein jahr beÿ der Statt Schreiner beÿ 1 ½ jahren beÿ Hannß Heinrich Kauffer jnn d. Kieffergaß, und fast ein jahr beÿ dem büttel Auff der Zimmermeuth Stube, geschafft habe, daraufff die Meisterschafft /:inn dero nahmen Christian Kuhn, Georg Kaim, Hanß Heinrich Buck und Hartwig Grißer erschienen:/ geantworthet, daß gegner Nach d. hand hin und wider gestört habe, und als er deßwegen jn d. schwartz buch geschrieben worden, mann ihme Zugesprochen habe, sich mit d. gesellschafft Zu vergleichen, der endlichen sich mit ihro abgefunden, beÿ gericht Zweÿ Finger auffgehoben, und geschwohren habe, keine Gesellen Zu Fördern, deß. ohngeachtet er nicht nur Frantzosen, sondern Auch Andere Fördere, und dadurch andere Meistern d. brod wegnehme, d er doch wohl wüßte, Wie jnn seinen Vatterland Zu Wien d. gesind seÿe, Auff Welches hin er Versprochen, jnn einem jahr d. Meisterstück Zu machen, und inn zwischen Kein teutsch gesind Zuhalten, allein habe die Meisterschafft replicirt, daß die 24.er, deren nah acht weren, Kein Frantzösisch gesind Fördern dörffe, Und daß besorglich sie es ebenmäßig begehren würden, Neben dem d. Meiste theil von der Meisterschafft Frembd were, Und dennoch ein jeder Von ihnen d. Stuck hätte verfertigen müßen. Als Kläger solches gehört, habe er sich dahin erbetten, daß Wann mann ihn darlegen Würde, er d. Stuck auff d. Frühjahr machen wolte. Die Meisterschafft aber habe gedachtt, daß er es dennoch nicht præstiren Könte, darmit sich die conferentz geendigt.
Beÿ der deliberation habe mann gefunden, daß Implorant ein burger, Zünfftig, die Zeiten schwehr, Und er ein guter Arbeither seÿe, Auch ein schwehre Kranckheit außgestanden, Und d. burgerrecht ihn viel gekostet habe, jedoch Wolle mann d. Mghh. lediglich überlassen, Was d. Meisterstück an sich selbsten betrifft, so habe einer ein halb jahr Zeit dazu, Wann er aber Fleißig seÿn will, so könne er es inn 16. Wochen, Wie die Meisterschafft berichtet, machen, Liße darauff den Articul so darüber besagt, Und Fol. 10. jnn den Articul Buch ich befindet, ab, dahin Zielend, daß der, so das Meisterstück Nicht gemacht, vor complirung 24. jahr Weder Gesell Noch Lehrjungen haben solle.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß was das Meisterstück betrifft, darauff so viel d immer möglich Zu halten, Und daher den Imploranten Zu Verfertigung deßelben eine gewiße Zeit, als d. Frühjahr, anzusetzen seÿn werde, Wann er alsdann die Mittel nicht beÿ d. hand hat, Und Niemand ihn darleg. will, so werde die exception platz haben müßen. Allein seÿe beÿ dießer gelegeheit Zu erinnern nöthig, daß die schreiner sich nicht mehr mit Verfertigung eines gantzen Kastens beschleppen, sondern nur einen halben machen sollen, dann, Seines erachtens, einer Zu einem Halben Kasten sein Kunst sowohl als an einem gantzen sehen laßen könne, Und, Wann d. Implorant nur einen halben Verfertig. will, so werde ihne An die hand Zu gehen, und beÿ ihne der Anfang Zu machen seÿn. Betreffend die Frantzösische gesind, könne man dem schreiner sagen, daß Wie beÿ Anderen Handwerckern als schneidern, schuhmachern & deßwegen dispensirt Worden, so beÿ dießen Fall auch Zu dispensiren hätten. Erk. Gefolgt

(f° 46) Sambstag den 23. Februarÿ – Johann Stratz ca. E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Mschfft d. Schreiner pl. bedanckt sich Zuforderist und.th. jüngst ertheilten bescheids, und Weilen er ane statt des von Mghh. auffgegebenen halben Meisterstücks das gantze auff d. jahr machen Will, als bitt er allein biß dahin ihme einen teutschen gesellen Zu vergönnen. Saltzm: nôe cit. bitt undth, es beÿ dem bescheid gn. Zu laßen und ehe er d. vergönnte halbe Meisterstück verfertig. wird, d. begehren abzuschlagen, ref. expens. K. sagt hienwied. gntra, und bitt Zu mehrerem bericht deputaôn. S. mag es leiden. Erk. Vor Obere Handwerck herren gewiesen.

(f° 156-v) Freÿtag den 7. Junÿ. – Johann Stratz ca. Schreiner
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, Es seÿe erinnerlich, daß Johann Stratzen dem schreiner ohnlängsten frantzösische gesellen Zuhalten Vergönnt worden, auff Ansprech. daß, wann er Zu mittlen kombt, er d. meisterstück machen wolte, allein habe er sich damit nicht contentirt, sondern seÿe nachdeme er einige zeit verstrichen laßen, de novo eingekommen Und habe umb permission teutsch gesind zu halten angesucht, Und sich dahin gebietig gemacht, daß Nach verfließung eines jahrs er dasselbige verfertigen wolle, darwieder nôe der Meisterschafft der Schreiner Hartwig Grißen protestirt und gebetten, es entwed. beÿ ihrem vorigen bescheid Zulaßen oder gegnern dahin anzuhalten, daß er es gleich mache, bevorab, da es jetzo ged. wetter seÿe, und Johann Schardt, der eben so wenig als er Zum besten hatt, sich auch darzu verstanden habe, mit versicherung, daß, wann d. jahr vorbeÿ seÿn wird, beÿ ihme es als dann wied. so heißen, und er es doch nicht machen werde. Darauff Stratz replicirt, daß er bereits Weib und Kind habe, Und die Meisterschafft ihn jnn ledig. stand nicht hätte verleg. wollen, wie sie es anjetzo dem Scharden thut, danebenen nochmahlen gebetten, ihme nur biß vor Ostern Künfftig. jahrs einen teutschen gesellen Zu erlauben mit dem erbiethen, daß wann er alsdann d. Meisterstück nichtt außnimbt, er es Nicht mehr Zu machen, Noch einen gesell Fördern Zu dörffe, befugt seÿn wolle, allein habe Grißé regerirt, daß die gerechtigkeit dadurch verlohren gienge, und gegenth. sich mit den Meistern nicht Friedlich gehalten hette, Neben dem er verhoffe, daß Mggh. 60. Meister gegen einem nicht hinden setzen würden. Uff welches hie er, Stratz, angesucht, ihn nur jnn die bitt zuschreiben, allein stünde Zu Mghh Ob sie hierinn dispensiren, oder es beÿ dem Vorig. bescheid lassen wollen, Zumahlen /:wie d. protocoll supra fol. 20. maaß giebet:/ er selbsten, Kein teutsch gesind Zu halten, Versprochen. Erk. Seÿen Vorige bescheid gelaßen.

Jean Stratz obtient une expédition du jugement de 1697 qui l’autorise à employer des aides français.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 41) Freÿtags den 4.ten Februarÿ 1701 – K. noîe Joh. Stratzen burgers und Schirmers alhie, bitten unterth. umb gn. Communication des in Causa ejusd. c. E. E. Meisterschafft der Schreiner auf Recess vom 23. febr. 1697. von Mghherren ertheilten bescheids. Erk. Willfahrt.

(f° 45) Sambstags den 12. Febr. 1701
Bescheid. Freÿtag den 1. Februarÿ – In Sachen Johann Stratzen burgers vnnd Schreiners alhier, Klägern an einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Schreiner, Beklagte am Andern theil, pt° Frantzösisch Gesind forderns, Ist Erkandt, würd, gleichwie beÿ andern Handwerckern, als Schneidern und Schuhmachern hierinnen bereits dispensirt worden also auch beÿ dießem fall dispensirt, mithin dem Kläger Frantzösisches Gesindt Zu halten, gnd. vergönnt und Zugelaßen

Les Quinze répondent à une demande de Jean Stratz qui n’a pas fait son chef d’œuvre en rappelant les termes de leur ancienne décision (de 1697).
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
(f° 115-v) Sambstags den 22.ten Aprilis 171
Freÿtags den 1.ten Februarÿ 1697 – Johann Stratz Ca. E.E. Msterschft der Schreiner
Unsere gnädige herren die fünffzehen haben occasione Johann Stratzen deß burgers vnd Schreiners dero E. E. Meisterschafft der schreiner allhier weg. nicht gemachten Meisterstücks gesind Zuhalten erschwärdt, nach abgelegte der herren Deputirten relation Erkandt, daß ihme Stratzen Zu verfertigung deß Meisterstücks eine gewiße Zeit angesetzt, vnd der gantz kasten, darum des Meisterstück bißhero bestanden, abgeschafft hingegen ein halben kasten, alß beÿ welchem die Kunst so wohl alß beÿ dem gantzen Kasten Zuersehen, Zu ersparung der groß. Kosten, eingeführt, vnd ihme Stratzen hierinnen den anfag Zumachen ahn die hand gegeben werden soll.

Jean Stratz hypothèque la maison au profit de Pierre Georges Ludt, receveur de l’abbaye de Marmoutier.

1718 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 2-v
Johann Stratz schreiner
in gegensein S.T. H. Peter Georg Ludt schafners des Gotteshauß Maursmünster nahmens wolhgedachten Gotteshaußes – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß cum appertinentÿs allhier ahm himmelreich gäßel, einseit neben Anthoni (-) anderseit ist ein eck hinten auff H. Gerber

Jean Stratz meurt début 1723 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 499 livres, le passif à 213 livres.

1723 (16.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 242
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab vnd Nahrung so weÿl. der Ehrengeacht und bescheidene Meister Johannes Stratz Schreiner vnd burger allhier nach seinem vor ohngefähr einem viertel Jahr genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren fr. Mariæ Catharinæ Vivain H. Joseph Vivain des Peruquenmachers vnd burgers allhier Ehefrauen des verstorbenen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzielter vnd eintzig hinterlaßener tochter und ab intestato rechtmäsiger Erbin fleißig inventirt vnd ersucht durch Fr. Mariam Dorotheam gebohrne Lacherin die hinterbliebene wittib beÿständl. H. Johannes Körchen schreiners Ihres geschwornen vogt (…) Actum Straßb. Donnerstag d. 16. Martÿ 1723.
Bericht. Demnach beede geweßene Ehepersohnen Zur Zeith Ihrer verheurathung weder eine Eheberedung noch ein Inventarii Zugebrachter Nahrung aufgerichtet, alß würd die gantze verlaßenschafft unter einem titul alß theilbahr zubeschreiben

In einer allhier Zu Strassburg ane dem Stephans plahn gelegenen vnd eigenthümlich zugehörigen behaußung sich volgender maßen befund.
Eÿgenthumb ane einer behausung. It: eine behaußung hoff und hoffstatt s. allen deren begriffen weiten Zugehörd. rechten und gerechtigkeit. gelegen allhier Zu Straßburg vf dem Stephans plahn gelegen, 1.s. neb. H. Anthoni Roß, handelßmann 2.s. vf H Joh: Jacob gerbern hint. vf ebendenselben stoßend, davon gibt mann 15. ß d Jährlichen Zinnßes vff (-) H. Rath. Elias Brackenhoffern verfallend, ablösiger Capital mit 300 lb. s. It. den Geistl. Herren Zu Maurs Münster auch 15. lb d Zinß auf (-) verfallend, th. in Cap. 300. lb d, 600 lb sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig vnd Eigen und ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwohrne werckleuthe Vermög deren Zum Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung de dato 11. Martÿ 1723. æstimirt word. pro 1000 lb. d. Abgezog. die beschwerden mit 600 lb, restirt auß Zuwerff. 400 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Perg. Kbrieff mit dero Größern Innsiegel verwart de dato 5. Julÿ 1700.
Werckzeug und holtz Zum Schreiner handwerck gehörig
Series rubricarum. Sa. hausraths 68, Sa. holtz v. werckzeugs 18, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Goldinen rings 16 ß, Sa. baarschafft 11, Sa. Eigenth. an einer behausung 400, Summa summarum 499 lb – Passiva 213, Nach deren Abzug 286 lb
Abschatzung d. 11.t Martÿ anô. 1723. Weÿlandt deß Ehrenhafften, vnd bescheÿten, Meister: Johannes Straß, schreiner, Seel: hinder Lassen Frau Wittib, vnd Erben ist Eine Behaußung alhier, in de Statt Straßburckh, Auff dem Stephans plann, Zu Ends, der brudter hoffs gasen, gelegen, Ein Eckh an dem himmell Reichs gessell, Ein Seith Neben: H: Andonÿ Rosch, handelsmann, Ander seÿth Neben, auff Joh: Jacob Gerber stoßendt, welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Ein schreiner Werckh statt, darin Ein offen, Küchell, hauß Ehren, Ein Gewölbter Vnd gebälckhder Keller, holtz Kammer bauch offen, hoff, vnd brunnen, Sampt Aller ihrer, Gerechtigkeith, wie solches, durch der Statt straßburg Geschwohren werckh Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlg. wirt, Vor vnd vmb Zweÿ tausendt Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren wërck Leüthen, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Stratz meurt à l’âge de 63 ans le 6 juin 1723
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 91)
Anno domini 1723 die 6. Januarÿ circa horam primam pomeridinam mortuus est Joannes Stratz civis et faber lignarius Argentinensis, conjux Mariæ Dorotheæ Lacherin sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus, ætatis suæ 63 annorum et die 7. ejusdem mensis et anni (…) in Cimeterio ad Stum nicolaum in undis sepultus, præsentibus testibus Josepho Vivain ejus genero et joanne georgio Kuentz cive Argentinensi (i 94)

Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz passe un contrat d’entretien avec son gendre perruquier Joseph Vivain et sa fille Marie Catherine Stratz en se réservant la jouissance de sa maison

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 359
Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johann Stratzen gewesten Schreiners wittib beÿständlich ihres Vogts Johann Kärcher des Schreiners ahn einem
und deroselben tochter und tochtermann Joseph Vivain der Peruquenmachers und Maria Catharina geb. Stratzen ahm andern theil
ihre Schwieger und Mutter so lang dieselbe im leben sein wird (unterhalten), außerhalb vorbehaltener Cammer den genuß ihrer gantzen allhier ahn St Stephans Plan unten ahn der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel, anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsterknecht hinten auff H. Gerber Contrôleur in allhießigem Umbgeldt gelegenen behausung cum appertinentis

Joseph Vivain loue au tonnelier Jean Christophe Strintz une partie de la maison qu’il tient à bail

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 360-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joh: Christoph Stintz des Kieffers
in seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahn der Bruderhoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegene behausung, ihme Strintz verlehnt habe p. Eine werckstatt, holtz hauß, den gebrauch des hoffs und Bauchkeßel, den gewölbten Keller wie auch platz zum Werckzeug in dem geträmten Keller, ferner eine Stiege hoch zwo stuben eine Kammer Kuchen und haußöhren, Ferner eine beschlüßige und zweÿ ohnbeschlüßige bühnen, So dann platz in des verlehners gesind darein legen zu können – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund
[in margine :] cassiren (…) biß nächst innstehenden Michaelis ihre gäntzliche endschafft erreichen, den 22. Aprilis 1724

Joseph Vivain loue au licencié en droit Etienne Daudet une partie de la maison qu’il tient à bail

1724 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 349
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein H. Estienne Daudet J.V.Lti
In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ane der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben anthoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung Unten auff dem boden das neu gebaute holtzhauß ein hoff unter einem gebäuden so neu auffgeführt worden, den gebrauch des hoffs und Bauch Keßels, den gantzen gewölbten Keller, Ferner eine Stiege hoch zwo Stuben eine Kammer Kuchen hauß öhren und gang auff welche jedoch der entlehner holtz zu legen nicht berechtiget sein soll, Mehr eine bühn so beschloßen, weither den gemeinschaftlichen gebrauch einer ohnbeschlüßigen neben der beschlüßigen gelegenen bühn, So dann einer über der beschlüßigen befindlichen ohnbeschloßene bühn und Endlich die erlaubnus einen Knecht in das verlehners gesindts: cammer legen zu können – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Georges Christophe

1724 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 365
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein George Christophe des Schneiders und burgers allhier
entlehnt, In einer allhier ahne der Bruders: hoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsternecht gelegenen behausung, Einen laden unten auff dem boden neben des verlehenrs laden, darzwischen ein gang, Ferner beÿ ged. Laden eine Küchen, weither eine in das gäßel sehende Kammer, Item platz in dem kleinen Keller für ohngefähr 12 ohmen wein, weither den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Küchen, endlich platz in der gesindts Kammer umb einen knecht legen zu können und platz auff der bühn umb holtz zu legen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au brodeur manant Guillaume van Nyversele

1724 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 378-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Guillaume van Nÿversele des Strickers und Schirmers
affterlehnungsweiße, In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahne der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichsgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung, vornen auff die gaß zweÿ Stiegen hoch eine stub, Stub kammer, Kuchen und haußöhren, Ferner in den hindern hauß eine Stiege hoch in den hoff sehend, Eine Stueb, Camin Kammer und ein kleines cabinet, weither in dem kleinen keller einen unterschlagenen platz auff der bühn holtz zu legen, So dann den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen und der zu tröckung der wasch bestimbten bühn benebst der erlaubnus seiner enseignes auffzuhencken – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden
[in margine :] auffgehoben den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au maître de langue manant François Joseph Bœhm

1725 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 622-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Frantz Joseph Böhm Sprachmeisters und Schirmers und Johannes Rohrer des Schuemachers
In seiner allhier unten ahn der Bruderhoffs gaß ahm Stephans Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben rosch, Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung und zwar entlehnt daselbst gedachtem Böhm, eine stiege hoch Ein haußöhren rechter hand Eine Kuchen lincker handt, Ferner platz holtz zu legen in den hoff, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Kuchen in dem großen gewölbten vordern Keller, platz umb ohngefähr 80 Ohmen Faß und wein dahin zu legen weither eine stiege hoch vornen auff die gaß eine Stueb und Kammer, Item eine Kleine in den hoff sehende Stueb, So dann 4 Stiegen hoch eine beschloßene bühn über obgedachten gemachen, und in sonderheit über der Kammer neben mit verlehnter Stueb, und endtlich den gemeinschafftlichen gebrauch derjeningen bühn, so neben erst specificirter beschloßener bühn gelegen ist, wie auch die gallerie vor obbemelten gemachen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund
So er Rohrer eine werckstätt unten auff dem boden lincker handt des eingangs darneben eine Kuchen hinden in das himmelreichgäßlein eine Kammer, weither platz im kleinen keller beÿ dem bronnen wie selbige Pierre Denuisier der taback bereither bißher inngehabt, weither in den hoff platz zum holtz den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchkuchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des officier knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, so dann den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter bûhn welche auff ein jahr lang anfangend auff gleicher zeit 1727 – 30 gu

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Jean Rohrer

1727 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 64
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Johannes Rohrer Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs, darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreichgäßel eine Kammer, weither einen Platz im Kleinen Keller beÿ dem bronnen wie er Rohrer und zuvor Denuizier der tabackbereither selbigen seither inngehabt, weither in dem hoff platz zum holtz, den gemeinschaftlichen gebauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des Officiers Knechts: Kammer, welche mit dielen unterscheiden ist, So dann den gemeinschafftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
[in margine :] daß er über hier beschriebene gemach in verlehnter behausung ihme Rohrer ferner verlühen, In dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine Stueb und frantzösische Kamin Cammer, so dann oben darüber eine Bühn, welche lehnung auff ein jahr lang und ein halbes, anfangend von nächst kommenden Michaelis -um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden. Actum den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Melchior Desbordes

1729 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 581-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Melchior De Bordes des Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreich gaßel eine Kammer, weither einen platz in dem kleinen keller beÿ dem bronnen, Item einen gegen erstged. Keller liegenden vornen auff die gaß gehenden rechter hand des eingangs befindlichen Keller, so der Verlehner längstens innerhalb halbjähriger frist dem entlehner völlig einzuräumen verspricht, weither in dem hoff platz zum holtz den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten Bühn neben des Officier Knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, Mehr den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, Mehr in dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine stueb und Frantzösische Camin Cammer und die obere darüber gelegene Bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden
[in margine :] daß hier mit verlehnte kleine Stueb camin Kammer und darüber liegende Bühn im kleinen im hoff sehenden gebäu gelegen nicht mehr in obiger lehnung begriffen, um 33 gulden – den 4. April 1730

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Joseph Romain

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 94-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Romain des schneiders
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm Stephans Plan gelelenen behausung, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Pedellen im Münster, Unten auff dem boden neben des verlehners laden eine werckstätt, Kuchen /:und gegen derselben über platz zum holtz im hoff:/ eine Kammer unten auff dem boden im hoff, Item eine gesellen Kammer auff der untersten bühn, Einen unterschlagenen Keller neben dem Bronnen, den gemeinschafftlichen gebrauch der vordern zweÿten bühn und der Bauchküchen, anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison aux manants Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 93
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Jean la Fontaine und Elisabethæ geb. Weißensteinin beeder schirmerr
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm stephans Plan, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoine Rosch dem Pedellen im Münster gelelenen behausung, Im vorderhauß eine stiege hoch stueb, stuebkammer eine kleine stueb Kuchen und haußöhren einen unterschlahenen gewölbten Keller neben des verlehners Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die magd, die gemeinschafft der obersten bühn und neben derselben eine besondere bühn und den gemeinschafftlichen gebrauch der Bauchküchen – anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 gulden
[in margine :] ferner hievor beschriebene behausung im Vorderhaus zwo stiegen hoch Eine stube, Kammer und Kuche und kleines Cabinet im haußöhren, auff der bühn platz zum holtz, einen unterschlagegen Platz im kleinen Keller, welche lehnung anfangend auff Michaelis nächst kommenden, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund – den 11. Septembris 1731
[in margine :] Jean la Fontaine in gegensein Philippe Louis des aubergisten auff nächst kommenden weÿnachten cedirt, 31. Octobris 1732

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz d’une part, Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz d’autre part hypothèquent la maison au profit de Jean Huber, diacre à Saint-Guillaume

1732 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 9
Joseph Vivain Peruquenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin mit assistentz H. Lucas Schaaff und H. Peter Herrmann Klein beede EE. kleinen Raths beÿsitzer, so dann ihr Vivainin Mutter Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johannes Stratz gewesten Schreiners ohnbevögtigte wittib beÿständlich Johann Daniel Ehrnmann Peruquenmachers
in gegensein H. M. Johannes Huber Diaconi senioris zu St Willhelm – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck am Himmelreichs gäßel, anderseit neben Antoni Rosch dem Pedellen im Münster und Bilderkrämer hinten auff H. Jacob Gerber Inspectorem hießigen Umbgeldts

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste Philippe Louis

1732 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 324
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Philippe Louis des aubergisten
verlühen, In sein des Verlehners bewohnender unten ahne der Bruderhofs gaß einseit ist ein eck am himmelreichgäßel anderseit neben Antoine de la Roche dem Pedellen im Münster gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen neben dem Rochischem hauß liegenden Laden und Kuchen, hinden im hoff auff dem boden eine Kammer, eben daselbst ein besonders holtzhauß, gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküche, Eine Kammer auff der ersten bühn des vordern haußes neben des verlehners gesellen Kammer, den gemeinen gebrauch der Bühn umb wasch zu hencken so dann einen besondern unter der Küchen neben dem bronnen gelegenen Keller vom 7 fürwährenden Monaths – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy

1733 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 266
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H Jacques le roy des handelsmanns
verlehnt, In der dem verlehner gehörig unten ahne der Bruderhoffs: gaß beÿm Stephans: Plan einseit ist ein eck am himmelrecih gäßel, anderseit neben Antoine Roset Pedellen im Münster wittib und erben gelegene behausung, Im Vorder: hauß eine stiege hoch stueb Stuebkammer, eine kleine Stueb, Kuchen und haußöhren, einen unterschlagenen gewölbten Keller neben des verlehners Keller, Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die Magd die gemeinschaft der obersten Bühn und neben derselben eine besondere Bühn – den gemeinschaftlichen gebauch der Bauch Küchen, Ferner im hinderhauß im hoff eine Stiege hoch eine kleine Camin Kammer und Stueb von nächst kommend Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden

Gravement malade, Marie Catherine Lacher fait son testament par lequel elle institue pour héritière sa fille, à défaut de celle-ci ses enfants et à défaut d’enfant son gendre Joseph Vivain. Elle meurt peu de temps après.
1737 (10.2.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 165
Testamentum nuncupativum – in dem Jahr 1737 (…) Sonntags den 10. tag des monaths Februarÿ nachmittag Zwischen Zweÿ undt dreÿ uhren in eine Zuem theil ane dem Himmelreichgäßel Zum theil aber ane der Bruder hoffs gaßen gelegene nach benambster Testiererin eigenthümlich zuständige Eckbehausung dero mit den fenstern auff gedachte bruderhoffs gaß außsehende im dritten stock habende Kammer mich (…) Zusich kommen beruffen und bescheiden laßen, die viel ehren und tugendsame frau Maria Dorothea Lacherin weÿl. herrn Johann Stratzen geweßenen burgers undt schreiners allhier hinterbliebene wittib undt auch burgerin allhier, welche wie auff beschehenes erscheinen Zwahr sehr krancken, schwachen und auff em beth darnieder Liegenden Leibes (…)
will sie testatrix Zu ihrem wahren rechten undt ohngezweiffelten erben in alle ihre nach todt verlaßende haab und nahrung ernennet, jnstituirt undt eingesetzt haben frau Annam Catharinam Stratzin ihre mit weÿland obgedachtem ihrem verstorbenen, Ehemann ehelich erziehlte Tochter Herrn Joseph Vivain des burgers undt Perruckenmaches allhier Eheliche haußfrau, als welche ohne das ab intestato ihr einiger undt rechtmäsiger Erb wäre, mit dießem expresse, anhang, daß ihm fall dieße ihre fraw tochter ihren todt nicht überleben würde, deroselben ihre eheliche Kindter, und im fall auch dieße vor ihr versterben solten, Erst berührter herr Joseph vivain ihr Liebwerthester tochtermann ihnen substituirt seÿn sollen
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 191) 1737

La maison revient en toute propriété à sa fille unique Marie Catherine Stratz qui épouse en 1719 le perruquier Joseph Vivain, originaire de Longwy : contrat de mariage, célébration

1719 (13.9.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 88
Eheberedung Zwischen H. Joseph Vûvain Leedigen Perucquenmacher v. Long Güuy, mit beÿstand H Anton Vuvain wollenweber und burger Zu Waßlenheim seines bruders Und H. Johann Geörg Langenbach, Rothgerber seines Vettern, auf seinen des hochzeiters Ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Catharinæ Stratzin, des Ehren vnd Vorgeachten H. Johannes Stratzen Schreiners vnd burgers allhier Eheliche Tochter, beÿständlich ged. Ihres Vatters vnd H. Bartholome Dreßel Schuhmachers, auf seith der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg Mittwochs d. 13. 7.bris 1719. (unterzeichnet) Joseph Viuain, maria cathrina Stratzin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 158-v)
Hodie die 21. Novembris Anni 1719. (…) sacro matrimonii vinculo copulati Josephus Vivain oriundus es Longuuis in Lotharingia et Maria Catharina stratzin filia Joannis Stratz Civis et fabri lignarÿ hujus urbis ambo parochiani nostri (signé) Joseph vivain, Maria cathria straz (i 161)

Joseph Vivain loue une partie de la maison au revendeur Joseph Humbert

1737 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 297-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Humbert des grempen hiesigen burgers
entlehnt, In einer allhier unten an der Bruderhoffsgaß am Stephans plan einseit ist ein Eck, anderseit neben Antoni Roche des krämers wittib gelegenen, dem verlehener eigenthümlich zuständigen behausung, unten auff dem boden einen neben des verlehners Laden befindlichen Laden, eine Kuche daneben in dem hoff unten eine Kammer, Ein beschlüßiges holtzhauß neben der Bauchküchen, den gemeinschafftlichen gebauch dießer letztern, Einen platz im kleinen keller neben dem gumpbronnen, Einen eben so großen platz in einem andern keller, Eine Kammer auff der Bühn neben des Officier Knechts Kammern, die gemeinschaft des Fruchtkastens umb wasche zu hencken – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 34 pfund
[in margine :] auff dreÿ fernerer nacheinander folgende jahren von Johann Baptistæ fürwähtrndes jahrs anfangend um 36 pfund jährlichen Zinß – den 2. maÿ 1740

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’huissier Claude François Guillemain

1737 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 511-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H. Claude François Guillemain huissier sergent royal
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständig ane der Bruderhoffgaß einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben weÿl. Antoine Roche Pedellen im Münster hinterbliebenen wittib, liegenden behausung In dem hoff, ein beschlüßiges holtzhauß, Einen unterschlagegen keller im großen keller umb etwann 50 Ohmen wein legen zu können, Eine stiege hoch im Vorderhauß Eine Stueb, eine Kammer, eine kleine in den hoff sehende stueb, Kuchen und hauß öhren, Eine bühn über des verlehners Fruchtschütt, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen – auff 2 nacheinander folgenden jahren von jüngstverfloßenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au garde de l’accise Jean Baptiste Burilon

1740 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 240
Joseph Vivain der Perruquenmacher
in gegensein Jean Baptiste Burilon des garde in hiesigen Umbgeld und Schirmers
In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen unten ahne St Stephan Plan einseit ist ein eck ahne dem himmel: reich: gäßel anderseit neben weÿl. Anthoni Roche des Stäblers im Münster wittib gelegenen behausung zweÿ stiegen hoch vornen auff die straß eine Stub, eine Kammer darneben Kuchen ein Cabinet in dem haußöhren samt dem haußöhren, Einen beschloßenen keller und dem kleinen keller, den gemeinschafftlichen gebrauch zur wasch der Bauchküchen, auff der ersten bühn einen beschlüßigen neben der Officiers Knechts Kammer liegenden Platz umb holtz zu legen, Eine gemeinschaftliche bühn umb die wasch zu tröcknen – auff 4 nacheinander kommende jahr anfangend auff bevorstehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund oder 56 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste André Bidier dit d’Orange et à sa femme Claudine Le Roux

1742 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 562
Joseph Vivain der Perruckenmacher
in gegensein André Bidiet dit d’Orange des aubergiste und Claudine geb. Le Roux (signé) dorange
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßleins gelegenen behausung, auf dem ersten stock vornen heraus eine stub, stubkammer, eine kleine stub, kuchen und haußöhren, ferner ein Speicher auf dem vierten stock, im hoff ein holtzhauß, den gemeinschaftlichen gebrauch der bauch küchen, einen unterschlagenen keller und den durchgang in dem andern keller um die faß einlegen zu können – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison au perruquier Sébastien Vicaire

1748 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 9-v
Joseph Vivain der perruckenmacher
in gegensein Sébastien Vicaire des perruckenmachers
in seiner ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßlein gelegenen behausung, unten auff dem boden die stub und eine kammer daran, auf dem zweÿten stock vornen herauß eine kammer mit einem öffelein unter der steeg, ein kleines kämmerlein auf der ersten bühn, eine kammer, platz im hoff vor holtz, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauch küchen, so dann einen kleine keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 180 livres

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz louent une partie de la maison au manant André Botz

1755 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 268-v
Joseph Vivain der perruckenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin
in gegensein Andreas Botz des schirmers
entlehnt, in einer alhier ane der Bruderhoffs gaß beÿ dem Stephans plan gelegenen behausung, den ersten stock im vordern hauß, einen unterschlagenen keller, platz für 4 fuder holtz zu legen und auf der obersten bühn eine beschloßene kammer nebst dem gebrauch der bauchkuchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Joseph Vivain meurt en 1758 en délaissant une fille Antoinette Catherine, femme du perruquier François Joseph Lux. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle des héritiers de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 770 livres et le passif à 705 livres.

1758 (14.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 495) f° 597
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Joseph Vivain, geweßenen Peruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1758. – nach seinem Sambstags den 25.ten febr. dieses laufenden 1758.ten Jahrs beschehenen Absterben, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf geziemendes Ansuchen u. begehren nicht nur allein Fr. Mariæ Cathæ. geb. Stratzin der hinterbl. Wb. beiständl. H. Joh: Jacob Langenbacher, des buchbinders u. brs. allh. sondern auch der auf folgendem Blatt benanndter ab intestato nachgelaß. volljährige einzige Erbin invt. (…) So beschehen in Strßb. auf dienstag den 14.ten mart. a° 1758.
Der Verstorbene hat ab intestato zu einzigen Erben Verlaßen Neml. fr. Antoniam Cathar. Luxin gebohrne Vivain H. Frantz Joseph Lux des Perr. u. Bs. alh. Ehefr. welche auf neist. des verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner nunmehr hinterbl. Wb. erzeugte einzige tochter u. universal Erbin.

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhof gaß gelegenen, hiehero eigenth. gehörigen behaußung, befund. word. als folgt
Eigenthum an einer Behaußung. Neml. ein hß hofstatt u. höfl. m: allen ihren gebauen, begriffen, weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigkeiten, alhie Zu straßb. ane St Stephans Plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gß. 2.s. neben Bonifacius Immhof dem schuhmacher hinten auf H Jacob Gerbers gewesenen Inspect. des alhießigen Umgelds nachgel. Fr. Wb. und Erben stoßend geleg. so außer hernach gemeldt darauf haftenden Capit. freÿ leedig u. eigen u. dh. (die Werckmeistere) krafft ihrer Zu dem Concept geliefferten schriftl. Abschatzung dedato 15. Mertz 1758. hiehero eingesch. word. pro 750. Darüber bes. i. teutsch perg. Kfbt. in alhies. C. C. Stb. gef. m. dero anhangenden Insieg. Verw. d. d. 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gef. Kfbr. m. ermeld. Insieg. verw. d. d. 10.ten 8.br 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) Fait et passé à Strasbg. le 13° Sept. 1719, Elinger, Notaire
Der Wittib eigenthüm. Vermögens, Sa. goldenen Rings 8 ß, Sa. Schuld 15, Summa summarum 15 lb
Diesemnach wird auch der Erbin Nahr. beschrieben, so allein in des verstorbenen seel. nachgel. Kleid u. weißgezeug besteht, weilen die Wb. die ihrige vor eigen behält. Sa. 9 lb – Schuld 15, In Vergleichung 5 lb
Endlich wird auch das theilbar Guth beschrieben, Sa. hßr. 20. Sa. Eigenth. ane einer behßg. 750. Summa summarum 770 lb – Schulden 705, Compensando 64 lb
Beschluß und Verstallungs Sa.summa 74 lb
Abschatzung, Vom 15.ten Martius 1758. Auff Begehren Weÿlandt Herrn Joseph Vibein, des Geweßener Barucken Machers Seligen Hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine Behaußung alhie, in der Statt Straßburg Auff dem Stephans blann gelegen Einseÿts Neben Himmelreich Gesell, Ander seÿts Neben Bonnefacius jm Hoff und Hinden, auff Frau Gerberin stoßend, Solche Behaußung bestehet in Einem Forder und hinder Gebäut, Worinnen Etliche Stuben, Kameren, und Küchen, dar Über ist er dachstuhl mit Hohl und Breit Zieglen belegt Hat auch ein Gewöllbten Keller, ein Kleines Höfflein, und Bronen. Von uns den Unterschriebenen der Stat Straßburg Geschwohrnen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen Worden, Vor, und Umb Ein Thausent Fünff Hundert Gulden (unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Huber

Marie Catherine Stratz veuve de Joseph Vivain meurt en 1763 en délaissant pour unique héritier son petit-fils Louis Propre. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 821 livres, le passif à 691 livres. Le compte joint à l’inventaire cite les différents locataires : le doreur Noël et le marchand Cappaun.

1763 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 802) n° 326
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Mariæ Catharinä Vivain gebohrener Stratzin, weiland H. Joseph Vivain, des geweßenenen Perruckenmachers und burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet Anno 1763. – nach Ihrem Sonntags den 23. Junÿ dießes lauffenden 1763.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers und Burgers dahier, als geordnet und geschwohrenen Vogts Ludwig Propre, weiland Anthoniä Catharinæ gebohrner Vivain, letztmals Hn Frantz Joseph Lux des auch Perruckenmachers und b. dahier geweßener ehelicher haußfrauen der Defunctæ Tochter seel. in erster Ehe mit auch weil. H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem erstern Ehemann seel. ehelich erziehlen Söhnleins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1763.
Copia der Verstorbenen den 11. Januarÿ 1763 errichteten Codicilli

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 3) Eigenthumb an einer Behaußung. Neml. j. behaußung, hofstadt v höfflein mit allen ihren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit, gelegen alhie Zu Straßburg ane St. Stephans plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gäßel, 2.s. neben Bonifacius Imhof dem Schuhmacher, hinten auf H. Jacob Gerbers gewesenen Inspectoris des alhießigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und Erben stoßend geleg. so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig, eigen und in weil. Hn Joseph Vivain, des geweßenen Perruckenmachers v. b. alhie Zu Straßburg der Defunctæ Ehemanns seel. Verlaßenschafft Inventario durch weil. H. Not. Mathiam Koch in A° 1758. gefertiget fol. 25. fac. j.a durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckhleuthe angeschlagen dabeÿ man es auch dermalen mit hochgeneygter approbation der herren dreÿer des Stalls wieder gelaßen per 750. Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesiger löbl. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret vom 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gefertigter Kaufbrief mit ermeltem Insiegel corroborirt sub dato 10.ten 8.bris 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 27. Sa. gold. und dergleichen Geschmeids 1 Sa. der baarschafft 7 Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 750, Sa. Schulden 24. Summa summarum 821 lb – Schulden 691, Nach solchem abzug, Stall summ 130 lb
Rechnung, Inhaltend alles dasjenige was H Johann Georg Fulgraf, der Perruckenmacher und Burger dahier, als Vogt Ludwig Propre, weil. H. Odil Propre, des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier seeligen nachgelaßenen Söhnleins aus weil. Fr. Maria Catharina Vivain geb. Stratzin auch Weil. H. Joseph Vivain des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als deßen Großmutter auch sel. Verlaßenschafft eingenommen und dagegen wieder außgegeben hat und Zwar vom 23.ten Martÿ 1763. biß d. 25. Martÿ 1765. als da Hr Frantz Joseph Lux dem Perruckenmacher und burgern allhier , des Kinds Stieff Vater dießes Erben Großmütterl. Guth, außweißlich Löbl. Vogteÿ Gerichts Erkanntnus, gegen deßen gebührenden Education und Alimentation bis in deßen 18. Jahr Zu genießen Zuerkand word.
Einnahm (…) It. Zahlte H. Noël der Vergulder für ¼.tel Jahr hauß Zinß von denen in Lehnung habenden Zimmern der Behaußung ane Bruderhoffgaß geleg. vom 25. Martÿ 1763. biß d. 25. Junÿ ejusdem anni 6 lb 10
It. entrichtete H Noël von dißen beeden Wohnungen ane hauß Zinß vom 25. Junÿ 1763 biß d. 25. Martÿ 1765. 8 lb 12.
It. für die übige 1 ½ Jahr, weilen ein Kämmerlein davon gekommen so Er hr Lux selbsten benutzt à 33 lb 10 ß d, 50. lb 5
It. gienge Von H. Cappaun den ehemaligen handelßmann dahier ane hauß Zinß für 1 Jahr biß d 23. Martÿ 1754 gerechnet, 13 lb

Antoinette Catherine Vivain épouse en premières noces le perruquier Odile Propre. Originaire de Sarrebourg, il s’adresse en mai 1745 aux Quinze après que la maîtrise des perruquiers a refusé de lui délivrer un certificat pour devenir bourgeois. Il a appris son métier à Saverne et fait son tour de compagnon depuis 1736. Il a travailé en dernier lieu à Strasbourg pendant deux ans mais a négligé de s’inscrire aux années d’épreuve. Les Quinze, avec l’appui du préteur royal, refusent d’accorder une dispense au pétitionnaire. Il s’inscrit aux années d’épreuve et refait la même demande en août 1745. La maîtrise des perruquiers ne soulève plus d’objections. Les Quinze accordent la dispense. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 299) Sambstag d. 8. Maÿ 1745. – Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers Von Sarburg gebürtig Cit. E. Löbl. Corps des peruquiers geschworne prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1 pt° Zunfft Scheins Zum burgerrecht. Moss. bitt Deput. und den Gegner mit seinem begehren an die Articul Zu verweisen. Ref. Exp. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 333) Sambstag d. 15. May 1745. – Odile Propre Ca. die Peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Eundem [Secretarium] referiren, daß Odile Propre der ledige peruquen Macher Von Sarburg gebürtig, in seinem den 8. hujus contra E. E. Löbl. Meisterschafft der peruquen Macher vorgelegten Vnderth. Memorial sambt beÿlag Sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er jnhalts erst angeregter beÿlag das Peruquenmacher handwerck Zu Zabern Ordnungs: mäßig erlernt, und habe seith A° 1736. auff sothaner profession gewandert und bereiths 2. gantze Jahr allhier gearbeitet, alß er sich aber letzthien beÿ einigen Vorgesetzten dieser profession vmb einen Zunfft Schein, damit er Burger werden möge, angemeldet, seÿe Ihme solches nicht nur abgeschlagen, sondern noch bedeutet worden, daß Sie Jhne nimmermehr, weilen er sich Zu denen 2. Muthjahren nicht hätte einschreiben laßen, noch selbige beÿ einem Meister allhier verarbeitet, in das allhießige Meister Recht recipiren würden, da nun er, Implorant, bereits, wie gedacht, 9. Jahr gewandert und allein hier 2. Jahr gearbeitet, Gegentheilige Meisterschafft auch erst letzthien einen als Meister angenommen, der weder gewandert noch die 2. Muthjahr beÿ einem Meister Verarbeitet habe, Alß ergehe seine Vndertg. bitt an Mgh. dieselbe geruhen wolten, Ihne Von dem Einschreiben vnd Verarbeitung der sogenanten 2. Muthjahr ex speciali gratia Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß gegentheilige Meisterschafft Ihme Zu erhaltung des burgerrechts einen Zunfft Schein mitzutheilen, und, wann er solches erhalten, daß Sie Ihne alß dann auch in das Meister Recht Zu recipiren schuldig seÿen.
Auff welches die citirte Meisterschafft vmb Deputation gebetten, et facta Relatione den Kläger aber und an die Articul Zu Verweisen, ref. Exp.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant seine Zweÿ petita wiederhohlet, Nahmens der Meisterschafft seÿen Vorgestanden Johann Jacob Wittmar, Barnabé Paulet, Joh: Michael Pörner und Niclaus Lopin, welche geantwortet, der gegner habe sich weder beÿ E. E. Zunfft Gericht noch beÿ E. E. Meisterschafft angemeldet, seÿe auch Zu denen 2 Muthjahren nicht eingeschrieben, weniger habe derselbige Verarbeitet.
Auff seithen der Hh Deputirten Vermeine man deß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die Ordnung refusis Expensis, noch Zur Zeit Zu Verweisen seÿe. Welches Ihro Excellenz der Herr Prætor Regius auch also, und daß der Implorant sich der Ordnung submittiren solle approbiret. Es stehe aber Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 380) Sambstag d. 12. Junÿ 1745. – Odile Propre Ca. Peruquiers
Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers C. das Corps des peruquiers prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1. Christ. bitt Deput. und setzts übrigens. Fuchß bitt auch Deput. Erkandt. Deputation Willfahrt.

(p. 448) Sambstag den 21. Aug. 1745. – Odile Propre Ca. E. E. Meisterschafft der peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Secretarium Kleinclaus referiren, daß Odille Propre der ledige Peruquenmacher Gesell Von Saarbourg gebürtig, in einem den 13. Junÿ jüngst contra E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers producirten Vnderth. Memorial sambt beÿlag sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er nach Außweis erstangeregte pro dispensatione der Muthjahr, damit alß dann in das Meisterrecht möge recipirt werden, sich angemeldet, aber an Mgh. verwiesen worden, Weilen nun Er, Supplicant 9. Jahr auff sothane profession gereist, und gearbeitet habe, anbeÿ in die Muthjahr, nach Ordnung, eingeschrieben worden, alß ergehe an Mghh. seine demüthig bitt, Sie gnädig geruhen wolten, Ihne Von denen Muthjahren, ex Speciali gratia gnädig Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß Er dispensando, und gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht solle recipirt werden. Auff welches die Citati umb Deputation gebetten, und das begehren Zu Mgh. Erkantnis gesetzt.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens gedachten Löbl. Corps seÿen Vorgestanden Johann Jacob Witmar, Barnabé Paulet, und Johann Michael Pörner, welche geantwortet, Sie consentiren in des Gegeners begehren. Beÿ dieser Bewantnuß Vermeinen die Herren Deputirten, daß weilen der Implorant sich nunmehro submittirt, und die Meisterschafft consentiret habe, demselben in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, und dreÿ pfund d. pro dispensatione Zweÿ drittel die Statt und Ein drittel dem Corps Zu Verrechnen Zu willfahren, die genehmhaltung Zu MGHh stellend. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 481) Sambstag d. 28. Aug. 1745.
Bescheid. Sambstag den 21. Aug. 1745. In Sachen Odile Propre des ledigen Peruquenmachers Gesellen Von Saarburg gebürtig, Implorante,ane einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers, Imploratin, am andern Theil, Auff producirten Vnderth. Memoriale sambt beÿlag sub N° 1 und beÿgesetztem Bitten dispensando gnädig Zu erkennen, daß Er, Implorant, gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht recipirt werden solle. Der Imploratin darüber gethane Verantwortung juncto petito Zu Willfahren, vndt setzen Sie das begehren Zu vnserer Erkantnuß, bewilligt und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Hrn Deputirten abgelegten Relation nach Erkand, Wird dem Imploranten, aus bewegenden ursachen, in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, undt 3. lb. d. pro dispensatione, Von welchen 3. lb. d. Gemeiner Statt 2. Tertzen, und eine Tertz dem Corps Zu Kommen solle, willfahrt.

Fils de Jean Propre, aubergiste à Sarrebourg, Odile Propre épouse Antoinette Catherine Vivain en septembre 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (26.8.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 161
Mariage – furent present le Sr Odille Propre, Marchand Peruq.r et bourgeois de cette ville, fils de feu Sr Jean Propre, vivant aubergiste à Saarbourg et de feüe Damlle Beatrix Menusier, d’une part
et le Sr Joseph Vivain, Marchand Perruq.r et bourgeois de cette ville, et Damlle Marie Catherine Stratz, son Epouse, stipulant pour Dlle Antoinette Catherine Vivain leur fille presente et de son consentement, d’autre part (signé) odille propre, Antoinete Cathchrin viuain

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 100-v)
Hodie 9. Septembris anni 1748 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere honestus Odilus Propre saburgo oriundus vivis et concinnator crinium hujas filius defunctorum Joannnis Propre et beatricis Menusier conjugum in Parochia Sancti Petri commorans et honesta puella Catharina Vivain filia jospehi viuain capillamentorum textoris hujus urbis civis et Mariæ Catharinæ Straz coniugum in hac Parochia (signé) odille propre,
Antoinett Catcherine viuain (i 103)

Odile Propre devient bourgeois deux jours après son mariage.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 232
Odil Prober der ledige Perruquenmacher Von Sarburg erhalt das Burgerrecht um den Neuen burgerß. und will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, jur. eod. [11. 7.br.]

Odile Propre meurt en 1752 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Bout pointu (à l’angle de la rue du Dôme et de celle du Temple-Neuf).
1752 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 493
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Herrn Odil Propre, geweßenen Perruckenmachers v. Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet A° 1752. – nach seinem d. 23. Mart: dieses lauffenden 1752.ten Jahrs beschehenen tödtl. Hintritt, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf freundliches ansuchen v. begehren des ane hernach folgend. fol° benandten Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch die Ehren v. Tugendbegabte Frau Anthoniam Catharinam Propre geb. Vivain die hinterl. Wittib beÿständ. Hn Joseph Vivain, Perruckenmachers v. Burgers allh. ihres Vatters (…) So geschehen in der Königl. St. Strb. auff dienst. d. 9.ten des Monaths Maji a° 1752.
Der verstorbene Seel. hat ab intestato zu seinem einzigen Erben Verlaßen Louis Propre, so ohngef. 16. Monath alt, des Verstorb: seel. mit Eingangs ged. seiner hinterbl. Wittib ehel. erzeugtes Kind v. einzigen Erben, deßen geordnet v. geschworener Vogt ist H Joh: Georg Fuhlgraff, Perruckenmacher v. b. allh. Welcher auch beÿ dem geschäfft persöhn. erschienen

In einer allhier Zu Straßburg und ohnfern dem Scharffen Eck gelegenen nicht hieher gehörige Behaußung, ist befunden word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In d. Gesellen Cammer, In d. Magd Cammer, In dem Schlaff Zimmer, In der Wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwar beede durch den Zeitl. Tod getrennte Eheleuth Zur Zeit ihrer verheÿrathung einen Ehe Contract mit einander auffgerichtet, so auch diesem Inv. einverleibt, sie hätten auch Zufolg §. 3. dero in die Ehe gebrachtes beederseitiges Vermögen ordnungs mäßig sollen inventiren laßen, welches aber nicht geschehen (…)
Der Wittib Eigenthüm. Vermögen, Sa. Haußraths 19, Sa.geschmucks 3, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. Schuld 250, Sa. abgegangenen Guths 150, Summa summarum 426 ln
Diesemnach wid auch des Erben Eigenthüm. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. Werckzeugs Zum Peruckenmacher handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 344 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 94 lb
endlichen wird auch das gemein Verantwortung v. theilb. guth beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Wein v. lährer Faß 191, Sa. Werckzeugs vnd der Wahr Zur Peruckenmacher Profession gehörig 50, Sa. Silbers 2, Sa. Baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 125, Summa summarum 1319 lb – Schulden 474 lb, Nach deren Abzug 844 lb
Beschluß v. Verstlalungs summa 1366 lb

Antoinette Catherine Vivain se remarie en 1752 avec le perruquier François Joseph Lux, fils du cultivateur Laurent Lux de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration à un endroit inconnu.
1752 (9.11.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 207
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Frantz Joseph Lux, der leedige Perruckenmacher von Buchsweÿler gebürtig, H. Lorentz Lux, des Ackersmanns daselbst mit Frauen Anna Maria gebohrner Robertin ehel. erzeugter Sohn, als Brautigam ane einem
Und Frau Anthonia Catharina, gebohrne Vivain, weÿland Herrn Ottil Propre geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, als hochzeiterin am andern theil
(unterzeichnet) Frantz Joseph Lux als hochzeiter, antoinette Cathrin La veuue propre

Baptême en avril 1754 de leur fille Françoise Elisabeth Thérèse
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 14-v)
Hodie 12 Aprilis anni 1754 primâ post mediam noctum nata ob mortis periculum domi ab obstetrice baptizata est filia Francisci Josephi Lux crinium concinnatoris et civis hujatis et Antoniæ Catharinæ vivain conjugum â me infra scripto suppletæ sunt ceremoniæ eodem die ac impositum ipsi est nomen Francisca Elisabetha theresia (i 17)

François Joseph Lux devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1753.
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 540
Frantz Joseph Lux der Perruquenmacher Von Buchsweiler gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Antoniæ Catharinæ weÿl. ottil Propre gewesenen frippier und burgers allhier hinterl. wittib um den alten burgersch. und will dienen beÿ E. E. Zunfft der weinsticher jur. d. 3. Septemb. 1753.

François Joseph Lux demande son inscription aux années d’épreuve
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 27) Montags den 30.ten Aprilis. – Eodem erschienen Frantz Joseph Lux der leedige Perruckenmacher von Buxweiler, bittet deßgleichen [ihne in die muth Jahr einzuschreiben]. Erkannt, seÿe einzuschreiben.

Les Quinze dispensent François Joseph Lux de faire ses années d’épreuve à condition d’épouser la veuve d’Odile Propre, eu égard qu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique mais en reprendra une ancienne.
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 265) Sambstags d. 19. Maÿ – Idem [Christmann] nôe Frantz Joseph Lux, des ledigen perruquiers von bußweiler ca. Eundem [E. Löbl. Corps der perruquiers] prod. memor: und bitten mit beÿl N° A. Fuchs recessirt ut ante [bitt cop. et T. o.] obtin.

(p. 337) Sambstags d. 9. Junÿ – Christmann nôe Frantz Joseph Lux in actis ca. E. Löbl. Corps der perruquiers, erhohlt prod.m vom 19. Maÿ jüngst, Fuchs prod. Verantwortung, juncto petito, Christmann bitt deppôn, fuchs bitt auch deppôn und wie in prod° Erk. Deppôn.
(la page de la décision manque)

(p. 412) Sambstags d. 7. Julÿ
(Bedacht) Sambstags d. 23. Junÿ – In Sachen Frantz Joseph Lux, des ledigen perruckenmachers, Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der perruquiers allhier, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterthäniges Memoriale, juncto petito, wir geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß dem Imploranten die Muth Zeith nachzulaßen und er dispensando gegen erlag der gebühr zu dem Meisterrecht zu admittiren seÿe, übergebene unterth. Verantwortung, sambt angehencktem bitten, wie geruheten, im fall wir von den nicht verarbeiteten wanders und Muthjahren zu dispensiren belieben wollten, zu erkennen, daß der Implorant benebst der ordinarÿ gebühr pro receptione in das meister recht annoch pro dispensatione etwas zu erlegen schuldig seÿe, ref. exp.
Gebettene, bewilligte und besessene deputation, auch all übrig derer Parthen angehörte vor: und anbringen, ist derer Hhn deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag der ordinari gebühr wie auch 1. lb d pro dispensatione halb Löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschaffts: Lad heimfällig, unter der austrucklichen bedingung, daß er die Proprische wittib heurathe, mithin keine neue boutique auffrichte, dispensando von den noch übrigen Muthzeit Zu dem Meisterrecht derer Perruckenmacher Zu admittiren seÿe.

François Joseph Lux est reçu tributaire après avoir obtenu dispense des Quinze
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 30-v) Dienstags den 4. Septembris – Neuer Mr.
Frantz Joseph Lux der Perruckenmacher von Buchßvweiler gebürtig, produc. Lehrbrieff dedato 13. 9.br 1752 Zunfftschein von heutigen dato und bescheid von gnd. Herren den XV. dedato 23. Junÿ jüngst, vermög deßen er gegen Ersetzung der Uncosten Erlag d. ordinari gebühr wie auch 4. lb d pro dispensatione halb d. löbl. Stadt und halb den Corps dispensando von der übrigen muthzeit Zu dem meister recht Zu admittiren seÿe, bittet ihn Zufolg deßen Zu recipiren.
Erkanndt, seÿe nach Inhalt bescheids zu recipiren, und seind ihme die artic. Vorgeleßen worden, so er auch zu halten versprochen (dt. pro disp. 8 fl, au Corps 12 fl. 5 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Frères dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 27 livres, ceux de la femme à 985 livres.
1754 (11.6.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 489) n° 528
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Frantz Joseph Lux, Peruquenmachers und der Ehren und tugendsamen Fr. Antoniä Catharinä geb. Vivain, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1754. – und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem Gegenseÿn H Joseph Vivain, des Peruquenmchers und alten geschwohrnen eines Löblichen Corps als der Ehefrauen Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag den 11.t des Monats Junii A° 1754.
In einer allhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffgaß ohnfern St Stephans Plan gelegenen der Ehefrauen Eltern gehörigen behausung befunden worden, als folgt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 22, Sa. Silbers 5, Summa summarum 27 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 450, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 45, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbers 31, Sa. goldenen Rings 45, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 61, Summa summarum 1735 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 985 lb

Antoinette Catherine Vivain meurt en 1761 en délaissant pour unique héritier son fils Louis Propre. L’inventaire est dressé rue des Frères. La masse propre à l’héritier est de 81 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 639 livres, le passif à 647 livres.
1762 (19.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 263
Inventarium über Weiland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Anthoniä Catharinä gebohrener Vivain, Hn Frantz Joseph Lux, des Perruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener ehel: Hausfrauen nun seeliger Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1762. – nach Ihrem den 26.ten des zurückgelegten 1761.ten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers v. Burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit weiland H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem Erstern Ehemann seeligen ehelich erziehlen Söhnleins Ludwig Propre genand, als derselben ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 19.ten Januarÿ 1762.
Copia der Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 11) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangegen ohnveränderten Guths, Innhalt des über beeder nun Zertrennter Ehe persohen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte nahrungen durch weÿl. Hn Notarium Matthiam Koch in Anno 1734 auffgerichtet
(f° 14) Wÿdumb Welchen der Verstorbene seel. Von Weil. Hn Odile Propre dem geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier ihrem Erstern Ehemann seel. biß Ihr seel. ableiben genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 141, Sa. Werckzeug Zur Perruckenmacher Profession gehörig 5, Sa. lähren Faß 19, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Ergäntzungs Rests 612, Summa summarum 1331 lb – Schulden 1250 lb, Nach solchem abzug 81 lb
Des Wittibers ohnverändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 80, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 28, Sa. Weins und lährer Faß 13, Sa. Silbers 2, Sa. Schulden 542, Summa summarum 639 lb – Schulden 647 lb, In Compensatione 8 lb
Stall Summ 825 lb – Zweiffelhaffte vnd verlohrener Pfenningzinß hauptgüter, so des Erben ohnverändert 87, Zweiffelhaffte Schulden in des Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 31, in des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung Zugeltend 67 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 9. Novembris Anno 1752, Koch Nots.

François Joseph Lux se remarie en 1763 avec Marie Dorothée Ducré, fille du marchand de fruits et légumes Louis Ducré : contrat de mariage, célébration
1763 (15.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 185
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahre H. Frantz Joseph Lux, der Perruckenmacher, wittiber und burger dahier, beiständlich seines Vatters H. Lorentz Lux des burgers in Buchßweiler, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfer Maria Dorothea Dickrein, weil. H. Louis Dickré des geweßenen fastenspeishändlers und burgers dahier nachgelaßene tochter, unter autorisation H. Matthäi Schuster, des Gastgebers und burgers dahier dero geordneten Vogts, als hochzeiterin ane dem andern theil
zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 15. Julÿ Anno 1763. unterzeichnet Frantz Joseph Lux als hochzeiter, maria dorothea dicrt ho als hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 3)
Hodie 26 Septembris anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephis Lux crinium concinnator et civis hujatis viduus antoniæ Catharinæ vivain et Maria Dorothea decret filia defunctorum ludovici decret mercatoris et civis hujatis et Annæ Mariæ Burbacherin conjugum in vivis ambo in hac parochia commorantes (signé) Frantz Joseph Lux, Maria Dorothea dicre (i 4)

Héritier de la maison, le garçon perruquier Louis Propre meurt à Paris le 2 décembre 1774 en délaissant pour héritières ses deux tantes. Les experts estiment la maison à la somme de 725 livres. L’actif de la succession s’élève à 1083 livres, le passif à 286 livres (les sommes sont exprimées en livres tournois dans l’inventaire).

1775 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 716
Inventaire des Biens delaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, dressé en l’année 1775
Inventaire et Description de toue les biens meubles et immeubles généralement quelconques délaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier, fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, procréé avec feu Dlle Antoinette Catherine née Vivain, femme en secondes noces du sieur François Joseph Lux, Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, lesquels biens délaissés après son décès arrivé à Paris le 2. Decembre dernier, ont été inventoriés à la requête des deux héritières ab intestat dud. Défunt et respectivement leurs mari et mandataire, tous mentionnés ci après, montrés et enseignés par le Sr Jean Georges Faulgraff, ancien assesseur du Grand Sénat de cette ville, tuteur dud. Defunt, et le Sr François Joseph Lux, son beau-père comme ayant la meilleure connaissance de sa succession (…) Fait et passé à Strasbourg ce 23° Mars 1775.
Le Deffunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1° Dlle Elisabethe née Propre, femme du Sr Leonard Jacques, Maréchal ferrant demeurant à St Quirin, absente et étrangère, au nom de laquelle est comparu le Sr François Charles Alexis Gauthier de Clermont, Commis au Bureau de la poste de cette ville de Strasbourg, en qualité de Mandataire (…) Et 2° Dlle Marie Anne née Propre, Epouse du Sr Guillaume Joseph Sarazin, Marchand Graissier et bourgeois de cette ville, qui a été présente à la Confection dud. Inventaire, sous l’assistance de sond. mari, Toutes deux Sœurs du Pere dud. Deffunt, comme plus proches parentes & héritières ab intestat par portions egales

Propriété d’une Maison. Savoir une maison, petite cour, fond et tres fond, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances située en cette Ville de Strasbourg place de St Etienne, faisant d’un côté un coin à la rue dite Himmelreichgässel, de l’autre côté le Sr Imhoff, M° Cordonnier et bourgeois de cette ville, par derrière les V° et heritiers de feu le Sr Jacques Gerber, en son vivant Inspecteur à l’Umbeld de cetted° Ville, outre le Capital inséré ci après, franche et quitte de toutes autres charges et hypothèques, et estimée par (…) les experts jurés de la ville suivant le certificat du 16 du présent mois à 2900. La propriété de lad° maison est constatée par une Lettre d’achat expédiée en parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 5. juillet 1700 et munie du Sceau ordinaire. Et par une autre Lettre d’achat plus ancienne munie d même sceau et datée du 10. octobre 1663. Le Defunt a herité cette maison en 1763. de feu Dle Marie Catherine née Stratz, veuve de feu le Sr Joseph Vivain, m° Perruquier et bourgeois de cette ville sous les charges et conditions suivantes
1° Par le Contrat de mariage fait entre la mère dud. Deffunt et son beau-père le Sr François Joseph Lux, passé pardevant M° Mathieu Koch, notaire public de cette ville le 9 novembre 1852. § 4 les grand pere et mere du Deffunt ont promis aud. Sr Lux de lui laisser pendant la vie durante un Logement et une boutique dans lad° maison, en sorte que quand meme la future épouse viendroit à le predeceder, il sera neanmoins en droit d’occuper lesdits logement et boutique, cependant à chambre que lesd. deux futurs Conjoints ou en tout cas le dernier vivant d’entre eux seront tenus pendant qu’ils y demeureront de payer annuellement aux pere et mere de la femme un loyer de 50. florins En vertu de cette stipulation le Sr Lux pretend être en droit de demeurer dans lad° maison moyennant un loyer annuel de 50 fl. aussi longtemps qu’il vivra Et
2° lad° defunte Dle Marie Catherine née Stratz Grand mere du Deffunt a ordonné par le § 2. de son Codicile passé par devant moi Notaire soussigné et cinq témoins le 11 Janv: 1763 que led. Sr Lux son gendre et beau-père du Deffunt sera en droit de demeurer gratis et sans loyer jusqu’à l’âge de 30. ans du petit fils et héritier dans les appartements qui lui sont assurés par son Contrat de mariage avec la fille deffunte de ladite Grandmere, passé pardevant feu M° Koch Not° le 9 Nov. 1752. Et s’il arrivoit que la maison seroit vendue, led. Sr Lux gendre aura toujours le privilege d’acheter lad° maison pour la même prix qu’un autre en payeroit, avec l’addition qu’au cas que lad° maison seroit vendue avant que le petit fils eut atteint l’age de 30 ans, il sera payé au Sr Lux jusqu’au dit tems annuellement 50 fl. en place d’un loyer. En conséquence de cette disposition grand maternelle le Sr Lux pretend rester dans lad. maison sans loyer jusqu’à ce que le Deffunt aurait eu l’age de 30 ans et veut qu’elle soit exécutée dans tous ses points.
Doaire réversible aux deux héritieres du Deffunt. Constitué au profit du Sr François Sophie Lux M° Perruquier et bourgeois de cette ville par feu Dle Antoinette Catherine née Vivain
Etat sommaire du present Inventaire, Total du Capital portant rente 1200, Total de la Propriété d’une maison 2900, Total de la Dette active 233, Total general 4333 livres – Dettes passives 1146 livres, Deduction faite il reste 3187 livres

Louis Propre termine en 1766 son apprentissage chez son beau-père François Joseph Lux
1766, Perruquiers (XI 176), 1751-1766 – f° 189 Frantz Joseph Lux seinen Stieffsohn Ludovicus Propre Austhuung

Les héritières cèdent leurs droits au beau-père du défunt François Joseph Lux qui devient propriétaire de la maison

1775 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) Joint au n° 716 du 23 mars 1775
Zuwissen seÿe hiemit, daß ane heut zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, als Zu weiland Ludwig Propre, des geweßenen leedigen Perruquenmachers, auch weiland H. Odil Propre, des geweßenen ebenmäßigen Perruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßenen Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft Inventur und Erörterung in dießem Jahr in specie adhibirtem Notario persönlich erschienen Frau Maria Anna, geb. Propre, Hn. Guillaume Joseph Sarazin, des Fastenspeißändlers und burgers allhier Ehegattin, beiständlich deßelben, deßen ab intestato zur helffte verlaßene Erbin, Mehr H. Joseph Bena d.schneider und auch allhiesihe burger und Fr. Francisca geb. Bena H. Charles François Alexis Joseph Gauthier dit Clermont Employé auf der allhiesigen brieff Post Ehegattin, unter Assistentz H. Johann Daniel Langheinrich, Notarii publici jurati und Practici indeme dieselbe Vermög des Zwischen Ihro und gedachtem Ihrem Eheh. getroffenen actus dissolutionis vom 25.ten Octobris 1766. vor H. Not° regio Laquiante dahier errichtet, so den 13.ten Decembris ejusdem Anno bei E: E: Großen rath allhier confirmirt und homologirt worden, §° pt°2.do authorisiret ist, alle handlungen Ihres Guths wegen für sich ohne deßen Assistentz und Einwilligung allein Vorzunehmen, diese beede letzteren sowohl für sich alß Nahmens H. Simon Bena des Perruquenmachers in Maÿntz und Jgfr. Elisabetha Bena, der mehrjährigen sich im Amsterdam auffhaltend, alle Vier geschwüsterde und Zufolg acte Vor schongedachtem N, Not. regio Laquiante den 11.ten Aprilis dieses Jahrs errichtet, cessionnarÿ der Ihro Mutter Elisabethä geb. Propre, H. Leonard Jacques des Huffschmieds in St Quirin ehel. haußfrau und ab intestato zukommenden Helffte solcher Erbschaft ane einem,
und Hr. Franz Joseph Lux der Perruquenmacher und Burger, des Verstorbenen Stieffvatter mit beistand Hn Johann Carl Fické, Notarii publici jurati ac practici dahier, ane dem anderen theil
die zeigten bederseiths an, wie daß Sie Sich solcher Verlaßenschafft wegen (…) mit einander verglichen hätten als 1.mo. Wie das durch mich unterschriebenen Notarium, so dan 26.ten Verfloßener Montgs Aprilis auf löbl. Statt Stall abgehandelt worden (…)
2.do außer Vorhergemeltem in dieße Verlaßenschafft weiter gehörig ist, das Eigenthum ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am St. Stephans plan, so ein seith ein eck am Himmelreichgäßel, anderseith neben Mr Imhoff dem Schuhmacher und burgern allhier, hinten auf H. Jacob Gerbers, des geweßenen Inspectoris des allhiesigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und erben stoßend und in welcher Er H. Lux, Vermög der mit seiner Ersten Ehefrauen als des verstorbenen Propre eheleiblicher Mutter vor weil. H. Not° Mathia Koch seel. den 9. 9.bris 1752 errichteten Eheberedung lebenslang eine wohnung samt dem laden umb einem jährl. Zinß von 50 fl. zu genießen hat, wie auch außweiß. weil. Fr. Mariä Catharinä geb. Stratzin, des verstorbenen Großmutter seel. Vor mir Notario und Dünff Gezeugen den 11. Januarÿ 1763. errichteten Codicill § pt° 2do solche nembl. wohnung und laden, biß der Verstorbene Propre sein 30. jähriges Alter erreicht haben würde, ohne Zinß Zu bewohnen berechtiget ist – Auf Freÿtag den 14.ten Julii 1775
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 649 le 18 juillet 1775 f° 308-v

François Joseph Lux hypothèque la maison au profit de l’ancien boulanger Georges Volck

1775 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 340
Mr Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck ehemaligen weißbecken – schuldig 200 gulden zum hauptbau hiernach verlegten behausung
unterpfand, die anbemerckte behausung samt zugehörden am St Stephans plan, einseit ist ein Eck am Himmelreich gäßlein, anderseit neben Mr Imhoff dem schuhmacher hinten auff H. Jacob Gerbers gw. inspectoris des allh. umgelds wb. und erben

François Joseph Lux loue une cave au brasseur Philippe Jacques Reichard

1779 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 352
H. Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des bierbrauers
entlehnt, den vordern keller seiner ane der Bruderhoffs gaß und sogenannten Himelreichgäßlein gelegenen behausung – von verwichenen Johannis Baptistæ tag angefangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

François Joseph Lux vend la maison au boulanger Georges Volck moyennant 1 550 livres

1784 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 417
Frantz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck des weißbecken
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an St Stephans plan einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben Mr Imhoff modo N. Bergen dem maurer, hinten auff weÿl. Fr. Gerberin erben – erkaufft von Propreischen erben laut vergleich vom 14. Julÿ 1775 so dem Contractum protocollo den 18. Julÿ dicti anni einverleibt worden – um 3100 gulden

Georges Volck termine en décembre 1747 son apprentissage chez son père du même nom.
1747, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 147) Montags den 18. X.bris 1747 – Johann Georg Volckh, H. Johann Geörg Volcks des Schwartzbecken dahier ehelicher Sohn, wirdt von gedachten seinem Vatter der lehr quittirt.

Georges Volck devient tributaire en juin 1761.
1761, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 156) Donnerstags den 25. Junii 1761. – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Georg Volck der Jüngere, H. Joh: Georg Volck des Haußfeurers v. dißortiges Gerichtsmanns ehel. Sohn, producirt Stallschein, will Zünfftig werden, v. schwartzbachen, bittet um Gerichtliche Reception.
Erk. seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr zu willfahren.

Fils du boulanger Jean Georges Volck et de Marie Sara Mægel, Georges Volck meurt célibataire à l’âge de 59 ans le 25 janvier 1792.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1791-1792 p. 142 n° 4)
Im Jahr 1792 Mittwoch den 25. Jänner, Abends um vier Uhr, wurde nach vorher gehaltener Leichenrede in der hiesigen Prediger Kirche auf die Begräbnus Zu St. Helenä Zu Erde bestattet Herr Johann Georg Volck geweßener lediger Schwartz becker und Burger alhier, Weÿland Herrn Johann Georg Volcks gewesenen Schwartzbeckers und Burgers alhie mit Weÿland Frauen Maria Sara einer gebohrner Mägelin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, welcher gestern Dienstags als den 24. Ejusdem Morgens um Fünf Uhr gestorben mithin 36 Stunden gelegen hat. Seines alters 59 Jahre neun Monath und acht Tage (unterzeichnet) Johann David Wittmann, als Verwandter, Johannes haÿnoldt als Verwander (i 76 – Bapt. Temple-Neuf f° 265-v n° 1038, 14 avril 1732)

Son héritière Marie Sara Braun, veuve du tonnelier Jean Rœsch expose la maison aux enchères. François Schaffner l’ainé l’acquiert moyennant 15 050 livres tournois

1794 (26 fruct. 2), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 298
Adjudication, 4 thermidor 2 – auf Ansuchen weil. bs. Georg Volck des vormaligen becken Universal Erbin Fr. Mariae Sarae geb. Braunin auch weil. Johannes Rösch gew. Kiefers alhier Wittib wurde zur offentlichen freÿwilligen Versteigerung geschritten einer behaußung, höfflein, bronnen und hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen und zugehörden gelegen alhier an der Bruderhoffsgaß N° 21 einseit ist ein Eck am vormaligen himmelreich gäßlein anders. neben Bercand dem Maurer hinten auf Gerberische Erben stoßend, so ledig, eigen und zwar unter folgende bedingungen (…), ausgebotten vor 7000 livres
An Cit. Dominique Henry Guerin Secretaire de la Mairie, um 7400 livres
le 19 thermidor 2, Cit. Dominique Guerin, 11.500 livres
le 29 thermidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 15.050 livres
5° enchère, le 17 fructidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 16.000 livres
est comparu en Personne la Cit. Marie Sare née Braun Veuve de feu Cit. Jean Rösch Tonnelier en cette commune, assistée du Cit. David Wittmann Boulanger, laquelle a volontairement reconnu & confessé avoir vendu cedé, quitté, transporté et abbandonné
au Cit. François Schaffner & Madeleine Mohr cy présent et acceptant
Une maison, petite Cour, puits, appartenances et dépendances sise dans la rue des freres N° 24 d’une part faisant un coin sur une petite rue, Bercand Maçon de l’autre abboutissant sur les héritiers Gerber, franche et quitte de toute rente et redevance foncière. La présent Vente et Cession faite pour et moyennant le prix de 16.000 livres- Le 26 fructidor An Second de la République française une et indivisible
Enregistrement, acp 28 F° 71-v du 1 vend. 3

Natif de Trænheim, le musicien François Joseph Schaffner épouse en 1785 dans l’église Saint-Livier de Metz Madeleine Charlotte Martin, fille du chapelier Jean Martin (référence du mariage et biographie)
Mariage, Metz (Saint-Livier)
L’an 1785 Le 7 juin après les publications des trois bans de mariage faites sans opposition dans Cette Eglise, Vû l’extrait de bapteme de l’Epoux ci après denommé, L’extrait mortuaire de son pere, La permission de se marier a luy accordé par mons. le Chevalier de Malseigne Brigadier des armées du roy major general commandant le Corps des Carabiniers En datte du 27° may dernier, Vu En outre L’extrait des minutes du greffe du bailliage de Cette ville du deux may dernier et le decret de mons. L’intendant particulier au dit bailliage qui autorise l’Epoux cy après denommée à contracter le présent mariage, non obstant Le deffaut de Consentement de son pere qui est absent, les fiançailles Celebrées cejourd’huy, nous pretre Vicaire de Cette paroisse avons donné la benediction nuptiale après que nous avons pris et reçu leur consentement mutuel et ont été par nous Mariés François Joseph Schaffner né En la paroisse de Trænheim diocèse de Strasbourg le neuf mars 1749, musicien au corps des Carabiniers dans l’escadron de mestre de cmp aux Cazernes de chambieres de cette paroisse fils de deffunt Jean Michel Schaffner et de madgelaine Schivin de Lad° paroisse de Trænheim, d’une part et magdeleine charlotte Martin agée d’Ennviron vingt et un ans fille de Jean Martin maître chapellier et de defunte anne Le faucheur aussi de cette paroisse d’autre part, les parties ont été assistées de Jacque Schaffner frere de L’epoux, de Jean Baptiste Bargalas M° de danse de la paroisse St Georges, de Nicolas Schaffner aussi frere de L’époux et de Nicolas La Salle M° Boulanger de ette paroisse (signé) Frantz Schaffner, Martin (i 233)

François Schaffner habite à Strasbourg depuis 1791. Il s’est remarié avec Madeleine Mohr, originaire de Westhoffen. Il habite la maison avec ses six filles dont l’aînée est mariée avec le menuisier Simon Schwæderlé
Registre de population 600 MW 62 (1815 sqq), Rue des Frères N° 24 p. 478
(i 277 et 278)
Schaffner, François, 1749, Professeur, Thrennheim, (à Strasbourg depuis) 1791, dél. Krautenau 105
id. née Mohr, 1763, Ep., Westhoffen, décédée le 25 août 1828
id. Louise 1796, Strasbourg, dél. Krautenau 105
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.
id. Marie Anne 1807, id.
Schwaederle, Simon, Menuisier, dél. rue de la Croix 10
id. née Schaffner, Madeleine, Ep.
id. Jac. Simon, 27 avril 1818

Registre de population 600 MW 96, Krautenau suite du N° 105 p. 165 (i 172, 174)
Schaffner, François, 1749, ancien musicien, veuf Traenheim, (à Strasbourg depuis) 1791, (auparavant) r. des frères 24, Entre av. 1830.
id. Louise 1796, Strasbourg
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.

Né à Bourg-en-Bresse en 1789, son fils Jean Baptiste Schaffner issu du premier mariage épouse en 1823 Thérèse Bær
Mariage, Strasbourg (n° 277)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin le 1 août 1823. Jean Baptiste Schaffner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 juillet 1789 à Bourg (Ain) domicilié à Strasbourg, Musicien, fils de François Joseph Schaffner, musicien à ce présent et consentant, et de feu Madeleine Martin, Thérèse Baer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 9 Nivôse an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Baer, postillon décédé en cette ville le 12 décembre 1807 et de Marie Anne Schrapff, ci présente et consentante. Ledit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de sa mère (signé) jean Bte Marie Schaffner, therese Berr (i 35)

Marie Madeleine Mohr meurt en 1828 en délaissant sept filles et quatre petits-enfants issus de sa fille aînée.

1828 (20.11.), Strasbourg 7 (78), Me Stoeber n° 11.045
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Mohr, femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique, décédée le 25 août 1828 – à la requête de I. Simon Schwaederlé, luthier, père et tuteur naturel de ses enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jacques Joseph Simon âgé de 10 ans 6 mois, 2. Marie Madeleine Louise âgée de 9 ans, 3. Jean Baptiste Léon âgé de 2 ans, 4. Thérèse Cécile âgée de 1 an
II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, le veuf, père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris – en présence de Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé – en présence de François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers pour 1/6
en la demeure mortuaire rue des Frères n° 24
Immeuble dépendant de la communauté. Une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 24 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 5000 fr
Jardin. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 600 francs
garde robe 21 fr, mobilier 400 fr, vignes à Westhoffen 150 fr, total des immeubles 5750 fr, immeuble propre à Westhoffen 150 fr, remploi du à la défunte 400 fr – passif de la communauté 4025 fr, créances actives 362 fr
Enregistrement, acp 192 F° 75 du 1.12.

Décès, Strasbourg (n° 1363)
Déclaration de décès faite le 25 août 1828. Madeleine Mohr, âgée de 66 ans, née à Westhoffen (Bas-Rhin) Epouse de François Schaffner âgé de 80 ans, Musicien, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 25 du mois courant à cinq heures du matin dans la maison située N° 24 rue des Frères, fille de feu Valentin Mohr, sculpteur, et de feu Françoise Wetzel, Premier déclarant l’Epoux [in margine :] Apoplexie (i 77)

François Joseph Schaffner meurt à l’âge de 81 ans le 19 mai 1830.
Décès, Strasbourg (n° 1017)
Déclaration faite le 19 mai 1830 du décès de François Joseph Schaffner âgé de 81 ans, né à Traenheim, Bas-Rhin, Musicien veuf en premières noces de Madeleine Martin et en secondes noces de Madeleine Mohr, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans la maison située N° 105 à la Krautenau, fils de feu Michel Schaffner et de feu N. N. Premier déclarant, Jean Baptiste Schaffner, âgé de 41 ans, Musicien, fils du défunt [in margine :] (*)erie foudroyante (i 31)

Liquidation de la succession de Marie Madeleine Mohr entre le veuf et ses enfants
1830 (27.2.), M° Hickel
Liquidation et partage de la succession de Marie Madeleine Mohr femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg où elle est décédée en 1828, fait entre le dit veuf d’une part et ses enfants nommés 1° Marie Jeannette, 2° Louise, 3° Joséphine, 4° Barbe, 5° Thérèse, 6° les enfants de Marie Madeleine Schaffner vivante femme Schwederlé, luthier, tous demeurant en cette ville
acp 198 (3 Q 29 913) f° 106-v du 2.3. La masse active purement mobiliere à partager déduction faite des dettes passives est de 2206 francs dont le 6° pour chacun des enfants fait 367 francs que chacun reçoit sans soulte ni retour
Jacques Weyer, Maître-Maçon à Strasbourg acquéreur par acte notarié d’une maison appartenante à la communauté doit 6500 francs, en déduction il a de suite payé au père et aux enfants 3500 francs, il est délégué de payer le surplus à un créancier hypothécaire non présent à l’acte.
La masse brute de la communauté se monte à 9640 francs, la masse passive est de 5192, déduction faite reste 4467 dont le tiers seulement appartient à cette succession qui avec les reprises est de 2206 francs

Le professeur de musique François Joseph Schaffner et ses enfants du second mariage vendent la maison aux enchères. Le maître maçon Jacques Weyer s’en porte acquéreur.

1829 (7.11.), Strasbourg 7 (80), M° Stoeber n° 12.138
Adjudication définitive – Adjudication préparatoire n° 12 095 du 17 octobre, Cahier des charges n° 12 015 du 17 septembre – A la requête I. du Sr Schwaederlé, luthier, père et tuteur légal de ses quatre enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jean Joseph Simon, 2. Marie Madeleine Louise, 3. Jean Baptiste Léon, 4. Thérèse Cécile, II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, professeur de musique veuf de Marie Madeleine Mohr, décédée le 25 août 1828 père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris, VIII. Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé, VIII. François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers bénéficiaires de ladite Mohr femme de Schaffner, dont la qualité d’héritiers est relatés dans l’inventaire dressé par le notaire soussigné le 25 novembre 1828
(la maison) aux Dlles Schaffner qui se réservent de déclarer command
Déclaration de command du 8. novembre n° 12.141, au Sr Jacques Weyer, maître maçon, domicilié Faubourg de la Krutenau n° 154 pour 6500 fr
(le jardin) à Louise, Joséphine, Barbe et Thérèse Schaffner covenderesses, pour 540 francs
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 244 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 4500 francs
2. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 350 francs
Enregistrement, acp 197 F° 6 du 11.11.

Originaire de Bretzenheim dans le département du Mont-Tonnerre (près de Bad Kreuznach en Palatinat), Jacques Weyer épouse en 1802 Marie Madeleine Pfister, originaire de Sélestat.
Mariage, Strasbourg (n° 19)
Du 12° jour du mois de Vendémiaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Jacques Weyer, agé de 25 ans, maçon domicilié à Sélestatt, Département du Bas-Rhin, né à Bretzenheim, Département du Mont-tonnère le 3 septembre 1777, fils légitime de feu Laurent Weyer cordonnier audit lieu et de feuë Eve Ditt, Et de Marie Madeleine Pfister, âgée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Selestatt le 22 juillet 1772, fille légitime d’Adam Pfister batelier audit lieu et de feuë Salomé Dürr (signé) Jacob weÿer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Les deux fils et héritiers de Jacques Weyer vendent la maison à l’avocat Jean Charles Holtzapffel

1844 (29. 8.bre), Strasbourg 15 (76), M° Lacombe n° 4585
Vente du 29. octobre 1844. Ont comparu Mr Jacques Weyer, Maître charpentier et Dme Marie Caroline Bernhard son épouse, Et Mr Jean André Weyer, Architecte et Dme Marie Sophie Scharrenberger, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dames agissant sous l’assistance et avec l’autorisation de leurs époux, Lesquels ont déclaré avoir vendu (…)
à Mr. Jean Charles Holtzapffel, Avocat demeurant et domicilié à Strasbourg
Description de l’immeuble vendu. Une Maison, sise à Strasbourg rue des frères n° 24 tenant d’un côté à la propriété de Mr Bayerspach, formant de l’autre le coin de la rue du ciel et attenant par derrière à la propriété du Sr Koehl, consistant en maison principale à trois étages sur le devant, une petite cour ayant porte cochère sur la rue du ciel et un bâtiment de derrière à deux étages.
Etablissement de la propriété. MM Weyer, vendeurs, sont propriétaires indivis pour moitié chacun de l’immeuble ci-dessus décrit qu’ils ont recueilli dans la succession de feu leur père Jacques Weyer, en son vivant Maître maçon à Strasbourg, duquel ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi qu’il est de notoriété publique. Et Mr Jacques Weyer père est devenu propriétaire de ladite Maison qu’il a acquise sur le veuf les héritiers de Dame Marie Madeleine Mohr décédée épouse de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg et son collègue le 7 novembre 1829, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 septembre 1830 volume 206 N° 955 et 951 etd’une déclaration de command reçue par le même notaire le 8 novembre 1829, enregistrée.
Les conjoints Schaffner avaient acquis cet immeuble de Marie Sara Braun, veuve de Jean Roesch, tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Stoeber père, notaire en cette ville le 26 fructidor an deux, enregistré. Le prix d’acquisition en fut payé suivant deux quittances passées devant le même notaire les 23 messidor et 27 thermidor an trois, dûment enregistrées.
Situation hypothécaire. L’immeuble vendu est franc et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques (…) moyennant 30.000 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 34

Lors de la liquidation en 1873, la maison rue des Frères revient pour moitié aux deux enfants, le notaire Charles Victor Holtzapffel et Eugénie Sophie Holtzapffel

Les enfants mineurs de Charles Victor Holtzapffel cèdent la moitié de la maison à leur tante Eugénie Sophie Holtzapffel qui en devient seule propriétaire.

1886 (11.10.), M°Loew
Licitation durch die beiden Erben des dahier den 24. Januar 1885 verstorbenen und domicilirten Notars Carl Victor Holtzapffel, nämlich dessen beiden Kinder 1. Johann Daniel Holtzapffel geboren 1876, 2. Maria Anna Holtzapffel geboren 1879. beide minderjährig unter Vormundschaft ihrer Mutter Anna Molk Wittwe Holtzapffel dahier
an Eugenie Sophie Holtzapffel, Rentnerin ledig dahier
die unabgetheilte hälfte im nachbenannten Anwesen, woran der Ankäuferin bereits die andere Hälfte gehört, nämlich die Hälfte an einem Wohnhaus, bestehend in dreistöckigem Hauptgebäude und zweistöckigem Hintergebäude nebst kleinem Hofe mit Einfahrt im Himmelreichgäßchen gelegen dahier Bruderhofsgasse N° 39 früher N° 24. Der Käuferin sowie dem verstorbenen Holtzapffel je zur hälfte zugetheilt laut Act Koerttgé vom 12. April 1873
Besitz und Genuß sofort bezw. von Bestätigung des Vertrags. Steuerübernahme am 1. Oktober – Kaufpreis 20.000 Marx
Gegenwärtiger Vertrag wird erst rechtsbeständig nach Genehmigung durch den Familienbeschluß & Bestätigung durch das Gericht
acp 782 (3 Q 30 497) f° 85 n° 2548 du 19.10.
acp 792 (3 Q 30 507) f° 50 du 12.8. n° 1806, Loew, 4. August, registrirt Hinterlegung der Ausfertigung eines Beschlußes des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg vom 24. Juni 1887, enthaltend Bestätigung des am 19. Oktober 1886 Bd. 783 Bl. 83 N° 2548 hier registrirten Verkaufe Consorten Holtzapffel- Holtzapffel

Après la mort d’Eugénie Sophie Holtzapffel en 1921, la maison revient à sa nièce Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris.
Le propriétaire suivant (1932) est le tapissier Henri Hugendobler qui épouse en 1912 Catherine Schellenberger, originaire d’Ernolsheim

Mariage, Strasbourg (n° 645)
Strassburg am 29 Juni 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tapezierer Heinrich Hugendobler, evangelischer Religion, geboren am 2. April 1886 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Pflanzbadgasse 6, Sohn des verstorbenen Geschäftsreisenden Johann Karl Hugendobler und seiner verstorbenen Ehefrau Wilhelmine geborenen Leicht, zuletzt wohnhaft in Strassburg 2. die Katharina Schellenberger, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 4. April 1885 zu Ernolsheim /:Unter Elsass:/ wohnhaft zu Ernolsheim, Tochter des Ackerers Valentin Schellenberger und seiner Ehefrau Katharina geborenen Stoll wohnhaft zu Ernolsheim



7, rue du Coq


Rue du Coq n° 7 – VII 173 (Blondel), P 908 puis section 1 parcelle 61 (cadastre)

Troisième étage ajouté en 1843 par l’emballeur Frédéric Charles Fausser
Démolie en 1957


Le numéro 7 en 1955, le rez-de-chaussée et les deux étages sont pareils qu’en 1830 (croquis dans le dossier de la Police du Bâtiment)
Le début du bâtiment est à l’emplacement de l’ancien n° 7 (août 2023)

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du barbier Thomas Küntzinger qui la loue à un tonnelier. Elle appartient ensuite au revendeur Adrien Dietrich puis (1593-1622) successivement aux tisserands Chrétien Sontag, Jean Metz et Jacques Hummel. Le marchand Jean Adam Hünerer l’achète en 1629 de son débiteur. Le manant Jean Trœscher s’en rend propriétaire (1653) avant de devenir bourgeois. Elle fait partie des nombreuses petites maisons dont Susanne Goll est propriétaire. Son fils la vend en 1704 à la femme de l’employé de l’Aumône David Hartmann. La maison appartient à partir de 1712 au tanneur réformé Daniel Dourbeau puis à son beau-frère charretier Jean Jacques Büry. La commission qui visite la maison en 1733 constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a un grenier à grains et une cave. Le remueur de grains Jean Jacques Frœlich la cède en 1786 au revendeur Jean Georges Schmitt qui la conserve jusqu’en 1818.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, face ouest de la rue du Coq, îlot 123 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (c) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à combles aménagés. La cour E représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la remise (3-4) au fond de la petite cour, les murs au nord (1-4) et au sud (2-3).
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 7.


Cour E

Le cadastre porte que la maison a été reconstruite (transformée) en 1843 par Frédéric Charles Fausser, après quoi elle a des fenêtres au troisième étage, le revenu passant de 37 à 43 francs. Un rapport d’architecte constate en 1940 que la façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage et que les pans de bois sont en partie pourris. En 1955, le pignon menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le n° 9 voisin. La maison est occupée par des sans-abri. En 1957, un étai qui tombe déstabilise la maison qui est démolie jusqu’au niveau du trottoir en laissant subsister une partie du mur de façade qui forme clôture.
Le terrain réuni à celui des maisons suivantes sert à construire un nouveau bâtiment.


La maison se trouvait à l’emplacement du bâtiment à l’arrière de la place où se trouvaient des maisons non reconstruites (avril 2016)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Kentzinger, barbier, et (1577) Barbe Fritsch – luthériens
v Adrien Dietrich, revendeur, et (v. 1557) Claire, veuve du revendeur Jean Riel, puis (1574) Véronique Dirion – luthériens
1593 v Chrétien Sontag, tisserand en laine, et (v. 1584) Elisabeth Spring – catholique converti
1605 v Jean Metz, tisserand, et (1601) Marie Peter puis (1623) Rosine Mutterspach – luthériens
1615* Jacques Hummel, tisserand, et (1605) Elisabeth Schwartz, d’abord (1592) femme du coutelier Jacques Bessenet puis (1600) du serrurier Bernard Müller – luthériens
1622 v Jean Georges Meyer, chapelier, et (1615) Ursule Poppel, d’abord (1603) femme du receveur Martin Faber, puis (1619) Marie Ohler – luthériens
1629 v Jean Adam Hünerer, marchand, et (1621) Marguerite Hartung – luthériens
1638 v Daniel Kurbau, fabricant de chausses, et (1597) Marguerite Abel puis (1611) Ursule Hackfort, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Deiss – luthériens
1653 v Jean Trœscher, musicien à Ostwald puis journalier († 1684), et Jeanne Mack – luthériens
1686 v Jean Raoul Bechtold, pasteur à Eckbolsheim, et (1671) Susanne Goll, remariée (1678) au docteur en médecine Frédéric Schilling puis (1680) au juriste Jean Jacques Gambs – luthériens
1690* h Jean Bechtold, receveur, et (1687) Anne Madeleine Saladin – luthériens
1704 v David Hartmann, mousquetaire puis fabricant de chausses et employé à l’Aumône, et (1671) Marguerite Lœs puis (1699) Anne Marguerite Scholl – luthériens (bien propre à la femme)
1712 v Daniel Dourbeau (Dorbo), tanneur, et (1708) Chrétienne Madeleine Büry – réformés
1733 v Jean Jacques Büry, charretier, et (1717) Anne Bolly veuve de Pierre Dalmann – réformés
1742 h Jean Melchior Büry, revendeur et (1745) Madeleine Zimmer – réformé et luthérienne
1778 v Jean Jacques Frœlich, remueur de grains, et (1760) Catherine von Bœrsch puis (1776) Eve Marguerite Schwab – luthériens
1786 v Jean Georges Schmidt, revendeur, et (1783) Madeleine Bronner – luthériens
1818 adj Georges Michel Gruber, architecte, et (1800) Catherine Elisabeth Redslob puis (1808) Marguerite Salomé Ottmann
1824 v Jean François Zerling, tailleur de pierres, et (1811) Sophie Frédérique Kaumann
1826 v Jean Nicolas Schaal, serrurier, et (1795) Marie Barbe Kniebiehler
1837 v Frédéric Charles Fauser, emballeur, et (1817) Barbe Schaffner
1872 v Jacques Ritt, journalier, et (1823) Catherine Lobstein
1876 v Raphael Weil et Emilie Weil
1877 v Maurice Bendelé, aubergiste, et (1873) Anne Marie Lutz
1890 v Philippe Merck, journalier puis marchand de charbon, et (1868) Madeleine Neff puis (1888) Marguerite Kalb, veuve du maçon Jacques Frantz
1899* v Lazare Levy, marchand de meubles, et (1865) Marie Heimann
h Henri Levy, fabricant de couronnes, et (1899) Palmyre Levi
1940* h Louis Roger Levy, avocat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1773
Valeur vénale, 350 livres en 1712, 425 livres en 1733, 335 livres en 1778, 375 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) VII 173, Melchior Burÿ
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bürrische Erben, 2 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 908, Fausser, Frédéric Charles, emballeur – maison, sol, cour – 0,57 are

Locations

1587, Jean Hess, tonnelier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450)
Le barbier Thomas Küntzinger règle 8 deniers pour sa maison qu’il loue au tonnelier Jean Hess, à savoir un chenal en bois

Anderseit Hanengeßlins
Thoman Küntzinger der Balbierer hatt an seinem Hauß da Hannß Heß der Küeffer Innen sitzt, ein hültzenen Naach, Bessert &, viij d.

Description de la maison

  • 1733. La commission qui visite la maison constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a une cave et un grenier pour y conserver les grains
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine et plusieurs chambres. Le comble est couvert de tuiles plates, la cave voûtée est délabrée. Le tout est estimé à la somme de 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Coq

nouveau N° / ancien N° : 10 / 11
Schmitt veuve
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages médiocresen bois
(à corriger en Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2° étage mauvais en bois, voir les élévations de 1830)
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 255 case 1

Fausser Frédéric Charles, Embaleur

P 908, sol, maison et cour, Rue du Coq 11
Contenance : 0,57
Revenu total : 37,30 (37 et 0,30)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 908, maison
Revenu total : 43,30 (43 et 0,30)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1846 Augmentations – Fausser Frédéric f° 255, P 908, Maison, revenu 43, nlle. constr., achevée en 1843, imposable en 1846, imposée en 1846
Diminutions – Fausser Frédéric f° 255, P 908, Maison, revenu 37, – suppression en 1846

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 534 case 1

Fausser Frédéric Charles emballeur
1873 Ried Jacob, Wittwe Christine geb. Lobstein
1877 Weill Michael Handelsmann
1879 Bendele Moritz, Schenkwirt
1891/92 Merck Philipp, Kohlenhändler
1899 Levy, Heinrich, durch den Nutznießer Levy, Lazarus

P 908, maison, sol, Rue du Coq
Contenance : 0,57
Revenu total : 43,30 (43 et 0,30)
Folio de provenance : (255)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 2
Remarque – La Ville restitue l’immeuble a son propriétaire légitime, juif spolié de ses biens, sans que cette mutation soit portée au cadastre

Parcelle, section 1, n° 61 – autrefois P 908
Canton : Hahnengasse Haus N° 7
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,57
Revenu : 550 – 800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 227 Rue du Coq p. 369

11
Pr. Schmidt, J. Georges – Moresse
loc. Buri, Melchior – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hahnengasse (Seite 57)

(Haus Nr.) 7
Bardoli, Gypsfigurenhdlr. 1
Humbert, Installateur. 2
Sauter, Sesselflechterin. 2
Richert, Feilenhauer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 640)

Rue du Coq, n° 7 (1884-1994)

Le sellier Jacques Fehrenbach est en 1884 locataire du logement en contrebas de la cour qu’un agent de police estime insalubre. La Commission contre les logements insalubres déclare en 1899 que le logement du rez-de-chaussée ne doit pas être occupé par plus de deux personnes. Le propriétaire fait régulièrement faire les travaux que demande la Commission. Un rapport d’architecte constate en 1940 que la façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage, le bois du colombage est en partie pourri. Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) fait poser des étais à l’intérieur du bâtiment. L’entreprise Th. et Ed. Wagner qui va démolir le n° 11 déclare en 1955 qu’il faut consolider le n° 7 qui perdra son appui. Le pignon menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le voisin n° 9. Un incendie se déclare dans les combles du n° 7 occupé par une douzaine de sans-abri. Le juge cantonal nomme un expert qui constate que certaines parties de la maison se sont effondrées et que d’autres risquent de s’effondrer. Un étai qui tombe en 1957 déstabilise la construction. Le propriétaire ordonne de faire démolir les parties qui présentent un danger en laissant subsister les autres à cause du litige qui l’oppose au Ministère de la Reconstruction et du Logement. La maison est démolie en 1957 jusqu’au niveau du trottoir en laissant subsister une partie du mur de façade qui forme clôture.

Sommaire
  • 1884 – L’agent de police Jund, chargé d’une enquête par la Commission contre le choléra, signale que (1) le logement du rez-de-chaussée en contrebas de la cour est insalubre parce qu’il est privé d’air et de lumière, (2) la fosse d’aisances n’a pas de tuyau d’aération. La maison appartient à l’aubergiste Maurice Bendelé, demeurant 9, place du Fossé des Tanneurs. – Le sellier Jacques Fehrenbach, locataire du logement, en est notifié. – Le commissaire de police déclare que l’affaire n’est plus de sa compétence.
    Une visite des lieux montre que le logement est bien tenu et qu’il n’est pas humide. La fenêtre qui donne dans la petite cour est souvent nettoyée.
    Le maire notifie le propriétaire de pourvoir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération. – Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1886 – Le maire notifie le propriétaire Maurice Bendelé, demeurant 9, place du Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare avoir fait un ravalement trois ans plus tôt. – Le maire accorde un an de délai – La façade qui a été lavée est propre, avril 1887.
  • 1890 – La fosse d’aisances de la maison Fehrenbach a seulement une contenance de trois mètres cubes.
  • 1893 – Le maire notifie Ph. Merk de faire ravaler la façade du 7, rue du Coq.
    Le maître maçon Xavier Matter (demeurant 7, rue des Aveugles) demande l’autorisation de repeindre la façade de la maison qui appartient à Ch. Merg. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant le volet qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappels, 1898 et 1900 – Travaux terminés, septembre 1900.
  • 1901 – Le maire notifie Henri Levy (demeurant 32, rue du Fossé des Tanneurs) de faire ravaler la façade du 7, rue du Coq. – Le propriétaire qui déclare avoir fait ravaler cinq de ses maisons demande un délai. – Il charge l’entreprise Gruner et Vogt des travaux qui sont terminés en juillet 1902.
  • 1908 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police relatif à la fosse d’aisances. La visite montre que l’ouverture est assez grande mais que les parois intérieures doivent être entretenues. – Travaux terminés, mars 1909.
  • 1898 – Commission contre les logements insalubres. Rapport sur les logements 1) du rez-de-chaussée occupé par le journalier Gockel (7 personnes, loyer 40 marks), 2) du premier étage occupé par le tonnelier Sonnendrucker (3 personnes, loyer 60 marks). Propriétaire, Lazare Levy, demeurant 16, rue Sainte-Barbe
    1899 – La Commission déclare que le logement du rez-de-chaussée ne doit pas être occupé par plus de deux personnes et que la pièce donnant dans la cour ne doit pas servir de chambre à coucher.
    1902 – Les logements des premier et troisième étages sont rénovés. Pas de changement au rez-de-chaussée qui est à nouveau occupé par les anciens locataires
    1903 – Le rez-de-chaussée est en bon état
    1903 – La chambre sous les combles ne doit pas servir de chambre à coucher.
    1905 – La maison n’est pas raccordée aux canalisations
    Courriers de Henri Levy, fils du propriétaire
    1906 – Liste de travaux à faire en 6 points – Travaux terminés, août 1906.
    1908 – Rapport sur une famille de concubins (cinq personnes) qui occupe les combles.
    1910 – Rapport en cinq points
    1913 – Rapport en 8 points
    1914 – L’inspecteur de l’orphelinat fait un rapport sur le logement mal tenu de Félix Nichts (8 personnes)
    1915 – Commission des logements militaires. Rapport en 9 points
  • 1929 – Le locataire Jülg se plaint que la chasse d’eau ne fonctionne plus. La Police du Bâtiment constate aussi des traces d’humidité au plafond et sur les murs qui sont dues à des fuites de la toiture
  • 1927 – Le service d’hygiène informe la Division V que la famille polonaise qui occupe le rez-de-chaussée déverse toutes sortes d’ordures dans la cave. Le voisinage se plaint des mauvaises odeurs. Propriétaire, Levy, demeurant 8, rue de Sébastopol.
    L’enquête montre que la maison occupée par les familles Taterkowski, Bastler, Roth et Jülg est raccordée aux canalisations depuis 1912. Le propriétaire devra réparer la porte de cave qui s’ouvre dans la cour et veiller à ce que les locataires du rez-de-chaussée ne se servent plus de la cave comme dépôt d’ordures. – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire. Rappel en 1928 – Travaux terminés, janvier 1928.
    1930 – Courrier d’Aloïse Julg sur papier à lettres (atelier électromécanique, 14, rue des Serruriers) pour les mêmes motifs – Travaux terminés, juin 1930
  • 1940 – Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) accuse réception du courrier envoyé par la Police du Bâtiment.
    La Police du Bâtiment a déclaré le 4 octobre 1940 que les bâtiments sis 7 et 9, rue du Coq sont inhabitables. Certains logements sont cependant toujours occupés fin octobre.
    1940 (2 octobre) – Rapport de l’architecte Adolphe Wolff sur le 7, rue du Coq, suite à la plainte du propriétaire du n° 9 (Jérôme Weibel, demeurant à Brumath). La façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage. Le bois du colombage est en partie pourri. L’entreprise Wagner a posé des étais à l’intérieur du bâtiment à la demande du mandataire général. L’architecte conclut que les n° 7 et 9 menacent de s’écrouler.
    1940 (4 octobre) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire évacuer les locataires et de ne plus louer les logements
    Jérôme Weibel déclare avoir l’intention de démolir la maison. Il déclare que le risque d’écroulement est dû à la maison voisine n° 7, que la guerre en est la cause et que la remise en état est impossible.
  • 1949 – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique pour réparer la toiture.
  • 1955 (16 février) – L’entreprise Th. et Ed. Wagner qui va démolir le n° 11 appartenant à Pierre Schmitt comme le n° 9 déclare que le n° 7 qui menace aussi ruine repose sur le n° 11. Comme le n° 7 perdra son appui, il y a lieu de le consolider ou de le démolir.
    1955 (28 février) – Le maire écrit au juge cantonal sur l’affaire qui l’oppose à Roger Louis Levy, demeurant 8, rue de Sébastopol. Il demande au juge de nommer un expert chargé d’examiner le bâtiment menaçant ruine. Le juge nomme Cromback.
    1955 (18 février) – Rapport fait à la demande de l’entreprise Wagner, en présence de MM. Charlier et Sauer (Police du Bâtiment), Wagner et Fœrster (contremaître), Pierre Schmidt (propriétaire du n° 9, demeurant 36, Grand rue). Le pignon du n° 7, inhabité, menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le voisin n° 9. Croquis. Il faudra prendre un arrêt de péril pour démolir le pignon nord et la partie postérieure de la cage d’escalier.
    1955 (23 février) – Certificat de notification à Roger Louis Levy
    1955 (11 mars) – Pierre Schmitt dépose 10.003 francs auprès du receveur municipal au cas où la Ville doive supporter les frais d’expertise
    1955 (5 avril) – Un incendie s’est déclaré le premier avril dans les combles du n° 7. – Article de presse (L’Humanité du 2 avril) d’après lequel une douzaine de sans-abri occupent les lieux, l’un d’entre eux y étant mort quatre mois auparavant. – Rapport du service des incendies
  • 1955 (6 avril) – L’architecte René Muller passe au nom de Roger Louis Levy commande à la maison Martin-Degoumois (2, rue de Kolbsheim à Strasbourg) de démolir le pignon nord jusqu’au niveau de l’ancienne toiture du n° 9, d’étayer les combles, de condamner l’entrée principale et de faire divers autres travaux.
    1955 (12 avril) – Rapport de l’expert Cromback qui joint une photographie publiée par les Dernières Nouvelles du 10-11 avril (non jointe au dossier)
    La partie haute du pignon nord situé vers l’immeuble n° 9 de la même rue et comprenant le triangle de la toiture et l’étage en dessous n’existe déjà plus. La partie inférieure jusqu’au niveau du plancher au rez-de-chaussée risque de s’effondrer, le bois de charpente de ce pignon étant vermoulu et surtout le pied d’un arbalétrier du côté de la façade manque d’appui, étant complètement rongé.
    Le reste du pignon n’est du reste plus d’aplomb et est incliné vers l’immeuble n° 9. Celui-ci ne comprenait qu’un rez-de-chaussée dont le toit s’est effondré sous le poids de la maçonnerie tombée du haut du pignon du n° 7.
    La partie postérieure de la cage d’escalier dont l’état d’ébranlement est mentionné dans la requête est complètement enlevée.
    L’ensemble de la maison, ouverte actuellement et latéralement et à l’arrière et exposé au vent, représente d’après mon avis un danger pour les passants dans la rue.

    1955 (13 avril) – L’architecte René Muller déclare au maire que les travaux sont terminés.
    1955 (22 avril) – La Police du Bâtiment note que le propriétaire fait démolir en partie le pignon nord. L’affaire engagée avant l’incendie sera poursuivie.
    Le maire écrit au propriétaire de faire étayer le bâtiment conformément au rapport de l’expert Cromback
  • 1957 (septembre) – Le pignon du n° 7 dont l’étaiement est tombé après la démolition du n° 11 menace de s’effondrer. « Dans l’intervalle de 24 heures, l’ensemble de la construction s’est détaché du mur de l’immeuble n° 5 d’environ 8 centimètres ».
    1957 (11 août) – Le maire ordonne au propriétaire de faire démolir les bâtiments dans les huit jours.
    1957 (18 septembre) – L’architecte René Muller (72, allée de la Robertsau) passe commande à l’entreprise Ketterer et Compagnie (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) de démolir les bâtiments.
    Courrier de Roger Louis Levy. Il déclare que le voisin Schmidt a sciemment endommagé sa propriété en supprimant un étai. Il a ordonné de faire démolir les parties qui présentent un danger en laissant subsister les autres à cause du litige qui l’oppose au M.R.L. (Ministère de la Reconstruction et du Logement).
    1957 (25 septembre) – La partie avant est démolie jusqu’au niveau du plancher du premier étage, le deuxième étage de la partie arrière est en cours de démolition.
    1957 (3 octobre) – « L’immeuble a été arasé jusqu’au niveau du trottoir. Seule une partie du mur de façade formant clôture, d’une hauteur d’environ 1,50 m. subsiste. »
    1957 (23 octobre) – Roger Louis Levy demande au maire ce qu’il doit retenir de la déclaration verbale faite à son architecte de maintenir une partie de la façade sur rue et une grande partie du mur latéral gauche. – La Police du Bâtiment note que l’accord a été passé avec l’architecte, ce qui dispense de répondre au courrier du propriétaire (le mur avant sert de clôture, le mur gauche est maintenu jusqu’à la démolition du n° 5).
  • 1960 – La cour à côté du n° 5 sert de dépôt d’ordures au voisinage. – Le mur maintenu en 1957 comprend une brèche sans doute pratiquée par le voisin Schmidt quand il a construit des ateliers sur le terrain voisin.
  • 1979 – Le notaire René Rieger (13, rue Jules-Rathgeber) et les ayants droit de Roger Louis Levy demandent un certificat d’urbanisme – Le terrain tombe dans l’emprise réservée pour un ouvrage public d’après le Plan de sauvegarde et de mise en valeur
  • 1994 – Le notaire Jean-Paul Traband (à Weyersheim) demande un certificat d’urbanisme

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du barbier Thomas Kentzinger. Originaire de Neuweiler, il épouse en 1577 Barbe, fille de Jacques Fritsch

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 85)
1577. Thoman Küntzinger w(eÿl.) Caspar Küntzingers von newÿler nachgelaßener Son, vnd Barbara Jacob Fritschen dochter

Le barbier Thomas Kentzinger devient bourgeois par sa femme Barbe, fille du chanvrier Jacques Fritsch, le 19 janvier 1577
1577, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 426
Thoman Kentzinger von Neuweiler der scherer hatt das burg recht von Barbara Fritschin Jacob Fritschen des Henffers dochter seiner Ehefrauen empfangen vnd will mit den scherern Zur Lucern dienen. Actum den 19. Januarÿ Ao & 1577

La maison appartient ensuite au revendeur Adrien Dietrich. Originaire de Pont-à-Mousson, il acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Claire, veuve du revendeur Jean Riel de Rosheim (il est probable que le mariage ait été célébré à Saint-Pierre-le-Vieux dont le registre est lacunaire de 1550 à 1560)

1557, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 126
Adrian diettrich von ponttemouson der Kremmer hatt d. brugkrecht empfang. von Clara hansen Rüehels von Roßheÿm des Kremers v.laßener wittwe seiner ehe Frawen vnd wÿll Zum spiegell diennen vff den 23.t Februarÿ a° & 57

Adrien Dietrich se remarie avec Véronique, fille du boucher Nicolas Dirion (Thirion), de « Bergart »
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 162)
1574. Adrianus Dieterich der Kremer von pontamont burg. Zu Straßburg vnnd J. feronica, Claus Dirion des Metzgers selig. nachgelaßene tochter von Bergart. Ist Zu S. thoman Zu Kirch gangen (i 164)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v n° 265) 1574. Hadrian dieterich von ponto printi* der kremer Veronica Niclaus Diriuns von Bergart. nachgelaßene dochter. 1. Iunÿ (i 103)

Véronique, veuve du revendeur Adrien Dietrich, vend la maison au tisserand en laine Chrétien Sontag et à sa femme Elisabeth Spring. En marge, quittance donnée par Jean Ziegler, tuteur des six enfants d’Adrien Dietrich

1593 (16. Martÿ), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 103-v
Kauffbrieff Christmann Sontags des Wullenwebers
Erschienen Veronica, Adrian Diettrichs des Landt Kremers burg. alhie seligen witwe, mit beÿstandt Frantz Thoman des Huttmachers Ires gewesenen Vogts vnd Hanns Ziegler der Kremer als vogt Mariæ, Abrahams, Daniels, Isaac, Hans Jacobs, vnd Christoffels geschwüsterd. alle sechs obgemelter veronice mit Adrian Diettrichs Irem ehern selig obgemelt ehelich erzielter Kinder vnd haben (verkaufft)
Christmann Sontag dem Wullenweber vnd Elisabeth Springin* seiner ehelich. haußfrauw burg. alhie
Ein Hauß Hoffstatt vnd höfflin mit allen seinen gebeuwen rechten vnd gerechtigkeiten geleg. alhie Im hanen geßlin, einsit neben Lutz von Marleÿ andersit neben Diebold N von Marleÿ hinden vff h Gabriel Blumen dem beckh. stoßend, dauon gehn Jarlich vff S Johans tag fünff guld. gelts Straßburg. werung mit 100 guld. derselbig. wehrung lösig Thoman Kintzing. dem scherern sonst Ledig vnd eig. (…) das der Kauff Zugeg. seÿ vber obgemelt. beschwerd. für vnd vmb 200 guld. Straß. werung
[in margine :] erschienen Frantz Thoman als vogt veron: Adrian Diettrichs witwe, vnd hatt in gegensein Christman Sontags des bekenners (…) quitirt Act 8 Maÿ 93.
Erschienen Frantz Thoman als vogt Veronicæ vnd ermelte sein Vogtspen. deßgleich. Hans Zieglers als verordneten Vogt Adrian Thiederichs s. hinderlaßenen sechs Kind. (…) Act. den 4. Feb. 94*

Chrétien Sontag sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et Vingt-et-Un. Il déclare avoir travaillé à Strasbourg pendant seize ans, qu’il a épousé cinq ans auparavant une servante de Jean Jacques Schütterlin, qu’il a habité pendant quatre ans à Fürdenheim. Comme il doit acheter ses marchandises à Strasbourg, il sera plus commode pour lui d’être bourgeois. L’assemblée accepte de le recevoir bourgeois à cause de son bon comportement.
1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 82-v) XIX Februarÿ – Christman Sontag vmb d. Burgerrecht.
Christman Sontag der Wullenweber mit beÿstandt Thoman Vischers vbergibt & Bittelb. ein supplôn vnd bitt Ihne Zu einem burger anzunehmen, v.meldet d. er 16 Jar hie gearbeit, sich vor fünff Jaren mit einer dienstmagd so beÿ Hn Hanß Jacob Schötterlin gedient verheurhat und 4. Jarlang Zu Fürdenheim gewohnt, sich ehrlich gehalt. v.mög Abscheidt d. er aber alles Zu seinem handwerck gehörig alhie einkauffen müeß. welches Ihme gar unbequem, hat er m. Hn hiemit vmb d. burgerrecht vnd.thenig ersuch. wöllen, bericht h. Phil. Mösing d. er ein gutt Zeugnus, und wo es sein gelegenh. geweß lang drauß Zusein, das er Ihne hatte wol leid. mögen. Erkandt, Man soll Ihne vff sein wolhalten annehmen, H Schilling, H Schotterl.

Originaire de Méricourt, Chrétien Sontag achète le droit de bourgeoisie le 19 février 1589.
1589, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 499
Christmann Sontag von Mericort der wullen weber, Hatt mit beÿstandt Sontag Wirichs deß Wullen webers, das Burckrecht erkauft, vnd will Zu den duchern dienen Act. 19. Febr. 89.

Chrétien Sontag cède par échange la maison au tisserand Jean Metz

1605 (vt spâ [xx Septembris]), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 239-v
Erschienen hanns Metz der Wullenweber ane eim
So dann Christmann Sontag auch wulinweber am andern theyl
haben beyde partey. gegen einand. bekhant v. offentlich verÿeh. das sie ein Vfrecht redlich vertusch wie da einmutig urtels* getroffen vnd yngang.
Namlich vertuscht hanns Metz für sich v. sein. erb. gedch. Christian Sontag v sein erb. hauß v hoffestatt Sampt einem germeyn profey V der gerechtigkeyt der ÿn v vßgangs durch Lazari goldters witwe höfflin m all Ir gebeu geleg. In der S S vnd. am pflantzhoff einseyt neben bemeld. Lazar goldter andersyt hans Cleynen stosst hind. vffm Allmend + (+ doch so wyth sich der begriff Jetzverkhauffter Behausung des Almends gegen der damen* erstreckt Soll Christman Sontag fürbaß d Staden* Zu erhalten schuldig) davon gnd ij lb x ß gld All Jar vff d heylig. wÿhenachtag loßig mit L lb d (-) dem goldschmid sunst eÿg. So dan Achtzigh guld Zu xv batzen
Dagegen vertuscht Christian Sontag für sich v sein erben gedch. hans Metzen v sein erben huß hoffstatt v. hefflin m. den gebeu. & geleg Inn der SS Inn haanen gaß, ein seyt Melchior dick den Steinmetz ander seyt ([biffé] Christmann N.) Michel Khundt Scharachberckheim (+ stoßen hind. vff Gabriel Blumens erb.) dauon gend 5 gulden glt vff Johannis Baptistæ losig mit 100 guld. SW hans Ulrich Schultheÿß witwe In Altenh. Sunst eÿg.

Originaire de Seckingen an der Bergstrasse (Seckenheim), le tisserand Jean Metz épouse en 1601 Marie, fille du tisserand Barthelémy Peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75-v n° 36)
1601. Hans Metz Wullen Weber Von Seckingen an der bergstrasse, J. Maria Bartel Peter des Wullen Webers verlasene tochter 14. Julÿ (i 78)

Originaire de Seckenhein près de Heidelberg, Jean Metz devient bourgeois par sa femme Marie, fille de feu Barthelémy Peter
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 798
Hannß Metz der Wullinweber von Seckenh. beÿ Heidelberg empfahet d. B: von Maria Weÿland Barthel Peters wullinwebers selig. dochter will Zun tuchern dienen vnd sein Nahrung für 100 fl. angeben Act. 25. ditto [Julÿ 1601]

Le tisserand Jean Metz, originaire de Seckingen en Palatinat, (r)achète le droit de bourgeoisie le 24 mars 1604
1604, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 680
Hans Metz, der Wullinweber Vonn Seckingen vß der Churf. Pfaltz Kaufft mit beÿstandt Christoph Schawmann deß Rhatsbotten das Burg: will Zun Tuchern dienen, vnnd sein Narung für 300 fl angeben, Actum vt supra [24 Martÿ]

Jean Metz se remarie en 1623 avec Rosine, fille de Jean Georges Mutterspach, préposé à Haguenau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 166-v) 1623. Dominica XI. post Trinit: hans Metz d. Wullenweber allhie, Rosina Hanß Gorg Muterspachs d. Landvogthei Zu Hagenau gewesenen Marschalcks hinderlaßene tochter. Calend, Septemb. im frühgebett (i 171)

Jean Metz demande au nom de sa femme Rosine, fille du préposé Jean Georges Mutterspach l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de son héritage maternel. Il reste des biens à partager après que les créanciers ont été satisfaits.
1623, Conseillers et XXI (1 R 105)
(f° 254-v) Sambstag den XV. No.bris – Hans Metz ehevogt Rosinæ Mutterspachin umb fürschrifft. 254. R. 279
Hans Metz d. Wullenweber alß Ehevogt Rosinæ Hans Georg Mutterspachs Marschalcks Zu Hagenaw dochter vbergibt supplôn meldt wie Ir Mutterlich gutt dan d. geschwistert 3. von vogten erstlich verwaltet hernach L. Westermeyer vnd D. (-) Bosen beid. Sattlermeistern vbergeben worden von denen er Inventaria u. andere documenta begert damit d* gutt getheilt vnd sein hausf. Ir Antheil gehaben vnd gebrauch mög, aber nichts erlang. konnen, daher sie bey Rhatt angehalten vnd auf Kunfftig Montag bescheiden damit sie dan desto mehr befindet Bitten sie umb fürschrifft. Erk. Ist wilfahrt, h. Rathh. Seubel v. Nuss* fol. 86.

(f° 279) Sambstag den XIII Decemb. – Hans Metz Ca. Hagenauwische
Hagenauwisch. antwort schben abgelesen dorin sie auf ein fürschrifft für Hans Metz und Rosinæ Mietterspachin antworten beschweren sich ab den narratis solang. Irer Stettmeister L Philipp Otto Westermeÿer und D. Lorentz Bosens in hptal gestand. d. Innen unmht* domit geschehe seyen auch administratores der Mieterspachischen gutter geweßen, sonder allein underhandler, Item sein Metz beystand hatt schla* erzeugt d. sintemal ursach gehabt inder* gegen Ime anzunehmen, aber mhhn. weg. verschont u. doch mit maten* Zurkennen geben, hetten dißmal ursach sich gentzlich der sach Zuentschlagen wollen aber doch mann sich die interessenten dazu schicken werd. gern* d. best dabeÿ schein, wie dan Philipp Jacob Mutterspach selben würdt berichten Konnen an wann er bißher ermanglt Sey an sonst Conrad Grau u. Heinrich Zimmerer* verwalter geweßen u. Rechnung gethan. Erk. Man soll Metzen zustellen u. darüber horen H. Baur H Merckle*

1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
(f° 199) Sambstag den III. Septemb. – Hans Metz vmb fürschrifft.
Hans Metz d. Wollenweber alß dochterman Hans Georg Mutterspachs burgers zu Hagenaw vbergibt supplôn meldt seinen Schwehr, verlaßenschafft und. die creditores getheit, aber noch etwas vbrig dazu aber weder er noch seine Schwager gelang. konnen, vnd will man auch keine Rechnung es sey dan sein Schwager Wolffgang Hecker Bamberg. furst Maler mhben* d. soll, der aber bitzher allerhand ursach wegen nit kommen konnen, und ob wol hrn des Raths Zu Hagenaw an seiner statt dobey sein konnen, hab er dahil* erlangen dazu ein Zukommen bitt er umb fürschrifft an Statthalter Cantzler und Rhatt Zu Zabern. Erk. Willfahrt v. niß A. fol. 73.

La maison revient d’une manière non établie au tisserand Jacques Hummel.
Originaire de Vöhringen près d’Ulm, il épouse en 1605 Elisabeth, veuve du serrurier Bernard Müller

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 105-v n° 24)
1605. Jacob Humel Weber von fehring. bej Ulm vnd Elisabeth Bernhart Müller des schlossers Hinderlaßene Wittwe. 13. Aprilis (i 108)

Le serrurier Bernard Müller épouse en 1600 Elisabeth, veuve du coutelier Jacques Bessenet
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 119 n° 24)
1600. Doîca Misericord. 6. April. Bernhart Müller d. schlosser Elisabeth Jacob pessonet des Messerschmids Hind.lassene witwe. Eingesegnet Mont. d. 14. April. (i 73)

Le coutelier Jacques Bessenet épouse en 1592 Elisabeth, fille de Nicolas Schwartz
>Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27-v n° 31)
1592. Jacob Besenet der Messerschmid J. Elisabeth Claus Schwartzen des Zundelmachers verlasne tochter eingesegnet 9. Maÿ (i 30)

Originaire de Vöhringen, Jacques Hummel acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Elisabeth veuve du serrurier Bernard Müller deux ans après son mariage
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 884
Jacob Hummel der Leinenweber von Föring. Empfahet d. Burgerrecht von Elisabetha weÿland Bernhardt Müllers des Schloßers seelig wittib, wüll Zu den Tuchern dienen vnd 100 fl verstalllen Geschehen den 9 Junÿ Aô 1609.

Jacques Hummel hypothèque la maison au profit de Barthelémy Kirchhofer en garantie d’une dette contractée par Bernard Müller, précédent mari de sa femme

1621 (5. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 67
Schuldbekandtnus Barthel Kirchhofers vmb xj lib.
Erschienen Jacob hummel d. Leyneweber vnd burg. alhie vnd
hatt in gegenwertigkeyt Bartholomei Kirchhofers bekant, das er demselben von einer Schuld von Bernhard Muller seinem vorfahren herrührend schuldig worden 11 pfund
Zum vnderpfand verlegt sein Behausung alhie In d. Hanen Gaß einseyt neben Georg Serren hoßenstricker and.seyt neben Michel von Scharrenbergkh. hinden offere* becken huß davon gehnd Jährlichs 5 gl. Daniel Igeln selig. erb.

Jacques Hummel et Elisabeth Schwartz vendent la maison au chapelier Jean Georges Meyer

1622 (ut spâ. [xxv. Septembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 358
(P. fol. 266.) Erschienen Jacob hummell d. leinenweber burger Zu Straßburg vnd Elisabeth Schwartzin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
hannß Geörg Meÿer dem huotmacher burgern Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn der haanen gaß, Ane d. obern straß. einseit n. Andreß wassermann schuomach. And. seit n. eim Bauren Vonn Scharrachbergh. hind. vff Michell Schrancken den weÿßbeck. stoßend, Dauon gnd. v. gl. gld loß mit j C. gl Werungh vff Johannis Baptæ weÿland hanß Jacob Igells selig witwe, Mehr seind sie verhafftet vmb j C xxv lb hannß Jacob Rümmellsperg. vnd dann vmb xj lb Barthell Kirchhoff Sunst led. eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. v. besch. für vnd vmb j C Lx lv x ß

Le chapelier Jean Georges Meyer épouse en 1615 Ursule, veuve du receveur Martin Faber
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137-v n° 13)
1615. 18. Aprilis. Hans Jerg Mayr der Hutmacher, Ursula Martin Fabers Schaffners wittib (i 142)

Originaire de « Windenspach », Martin Faber épouse en 1603 Ursule, fille du pelletier Jacques Poppel
Mariage, cathédrale (luth. p. 122 n° 33.)
1603. Dominica 11. post Tinitatis. Martinus Faber von Windenspach und Ursula Jacob Poppel deß kürschners n: g: dochter (i 64)

Le chapelier Jean Georges Meyer se remarie en 1619 avec Marie, fille du tonnelier Martin Ohler
Mariage, cathédrale (luth. p. 93)
1619. dominica 24. Trinit. den 7. 9.bris. Hans Jörg Meyer der Hutmacher und J. Maria Martin Oler des Küeffers tochter. eingesegnet montag d. 1. 9.bris (i 51)

Jean Georges Meyer hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Blanck. En marge, quittance en 1629 remise par Jean Blanck à Adam Hünerer, alors propriétaire de la maison

1626 (ut spâ. [xix. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 606-v
Erschienen hannß Georg Meÿer d. hutmacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Hannß Blancken des Weißbecken auch burgs. Zu St. – schuldig seÿen 20. Pfund
Vnderpfand, seine In der Hahnengaßen gelegene Behausung einseit neben Andres Waßermann dem Schumacher, anderseit neben Michel Cuntzen hinden vff Michel Schrancken stoßend, dauon gehen herrn Georg Nägele Pfarrern Zu Dorolßheim 100. lb d Capital
[in margine :] Erschienen hannß Planck hatt in gegensein H Johann Adam Hüenerers deß Handelßmanns auch burgers alhie Alß ietzigen Inhabers deß vnderpfandts (…) q.tirt den 2. Septembris A° 1629.

Jean Georges Meyer hypothèque la maison au profit de Jean Adam Hünerer et de son beau-père Melchior Hartung.

1627 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 335
Erschienen hanß Jörg Meÿer hutmacher burg. Alhie
hatt in gegensein hn Johann Adam hüenerer für sich Vnd Innamen seines Hn Schwähers Melchior hartung – schuldig seÿe 60. Reichßthaler
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffstatt höfflein Vnd schopff mit allen & geleg. In der obern Straß Inn d. hanengaßen, einseit Michell Kuntzen, and.seit Andreß Waßerman, hind. vff Micheli Schrancken Müller den Weißbecken stoßend, dauon gend 110 pfund hauptguett Wiland hn Jörg Nagell Pfarrers zu doroltzh. s. Erben, Item ist sie Verhafftet Vmb 70 pfund hanß Plancken Vnd dann Vmb 50. pfund Margredt fischerin

Jean Georges Meyer vend la maison au marchand Jean Adam Hünerer

1629 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 467-v
(Protocollat. fol. 57.) Erschienen hannß Georg Meÿer d. hutmach. burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Adam Hüenerers deß handelsmanns auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoff, hoffstat, sampt einem schöpflin vnd allen Andern deren gebäwen & geleg. alhie in der hanengassen neben Andreß Wassermann schuhmach. & neben Michel Kuntzen hind. vff Michel Schranckenmüller den Weißbecken stoßend, welche Zuuor v.hafftet vmb 110. lb d Capital (…) Georg Nagels deß Pfarrers s: Zu dorolßh. wittib vnd Erb. Item vmb 70. lb. d (…) hanß Planck dem Weißbecken, Item vmb 15. ß Capital (…) Jeremiæ Fischer dem Metzig. Item vmb 45. lb (…) H Melchior Hartung dem handelßmann sonst ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, geschehen per 18. lb
(hanß Planck ist allerdings contentirt wie in Reg. 1626. fol. 607. zubefind.)

Fils de Jean Hünerer, au service des comtes de Falkenstein, le marchand Jean Adam Hünerer épouse en 1621 Marguerite, fille du marchand Melchior Hartung
Mariage, cathédrale (luth. p. 122)
1621. Dominica 19. Trin: 7. 8.bris. Johann Adam Hünerer der Handelsmann, H. Johann Hünerer gräfflichen Falckensteinischen Amptskeller auf newbambergk sohn, vnd J. Margreth hr. Melchior Hartung des Handelsmanns tochter, eingesegnet Zinstag 16. 8.bris (i 66)

Jean Adam Hünerer vend la maison au fabricant de chausses Daniel Kurbau

1638 (23. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 600
(Protocollat. fol. 114) Erschienen Herr Johann Adam Hüenerer der handelßmann burger Zue Straßburg (verkaufft)
Daniel Kurbaw dem Hosenstricker auch burgers alhie
hauß, hoff, hoffstatt und Schopfflin, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in der Hanen gaßen, einseit neben Andreß Wassermann dem Schuhmacher, anderseit neben Thoman Burckharden dem Tagner, hinden vff Michel Schranckenmüller den Weißbecken stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig eigen – vmb 175 Pfund
dabeÿ gewesen herr Hanß Jacob Meÿer handelßmann Zu Nürenberg an ietzo Schirbms Verwanther alhier vnd hans Salinus hosenstricker Burger Zue Straßburg

Jean Kurbau vend son tiers de la maison au chapelier Christophe Futterer, assisté de son père Georges Futterer

1649 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 390-v
(Prot. fol. 112.) Erschienen Hannß Kurbaw der Hosenstrickher Vnd Burger Zue Straßburg mit beÿstand Hannß Georg doni deß hosenstrickhers alhie seines Schwagers
hatt in gegensein Christoph Futerers deß hutmachers alhie mit beÿstand Georg Fueterer auch hutmachers seines Vatters
Einen tritten theil ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten gelegen alhie an der Obern Straß. in de Hanen gaßen neben Andreß Waßermann dem Schuhmachern ein: und anderseit neben Ambrosius Geiger dem Einspenniger hinden vff Michael Schranckhenmüllern d. Weißbeckh stoßend gelegen, daran die übrige Zwen tritte theil Daniel Kurbaw dem Hutmacher Vnd Daniel Avenheim dem hosenstrickhern so sich beÿde in der Wanderschafft auff halten, gehörig seind, vnd dißer ietzt Verkauffte 13. theil ohn verhafftet ledig und eig. seÿn – Verhafftet 25. lb

Les ayants droit de Daniel Kurbau vendent la maison à Jean Trœscher d’Ostwald

1653 (19. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 96
(Protocoll. fol. 152) Erschienen Melchior Reiff der Schuhmacher alß Vogt Daniel Kurbawers Zue einem tritten theil, Vnd Paulus Gandj der Hosenstricker burg. alhie alß Vogt Daniel v. Avenheims Zum einem Halben, Vnndt Niclaus Elles der Hosenstricker alß Vogt Margrethen Hannß Georg Donj deß Hosenstrickers eheliche dochter Zum übrigen halben tritten theil, Vnndt dann Christoph Fuoterer der Hutmacher Zum letztern tritten theil, Vnndt sie die obgemelte Vögt insonderheit mit beÿstand H. Johann Wolffgang Heßlers und H. Johann Peter Schmidts beeder Kinder Vertragß herren und auß E.E. großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein hannß Tröschers Von Illwickerßheim
hauß v. höfflin mit allen deren Gebäwen vndt Zugehörden alhie in der hanen Gaß einseit neben Ambrosio Geÿer dem Soldner, and.seit neben Martha Waßermännin, hinden vff Michel Schranckenmüllern den Becken stoßend gelegen – umb 200 Gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers de Daniel Kurbau à vendre au manant Jean Trœscher d’Ostwald la petite maison délabrée moyennant 100 livres
1653 Conseillers et XXI (1 R 136)
(f° 21) Montag d. 14. Febru: – Daniel Kurbawerß Erben
Daniel Kurbawerß Erben bericht. d. sie eine behaußung an Hanß Troscher Von Illwickerßh. Zu verkauffen Vorhabenß Bitt. vmb Decretum alienandi.
H. Heßler vnd H. Schmidt bericht. d. es Ein schlechtes Heüßlin so sie hienzugeben vorhabenß, Will nicht mehr gelt. als 100 lb Vermeinen Man konne d. Interesse d. Wohl gratificiren. Erk. Wilfarth word.

Jean Trœscher, musicien d’Ostwald, et sa femme Jeanne, manants de Strasbourg, s’obligent à entretenir Marthe Wassermann dont les biens inventoriés par le notaire Ursinus s’élèvent à moins de dix livres.
1655 (1. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 649
Erschienen Michael Loos der Büttel beÿ E.E. Zunfft der Beckh alß Vogt Marthæ Waßermännin mit beÿstand H Jeremiæ Ursini Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers an einem,
So dann hannß Tröscher der Spielmann von Illwickherßheim Schirms Verwanther alhie und Johanna sein Eheweib, vnd beede theil mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Christmann Merckhlins und H Caroli Eggen beede E.E. groß. Rhats Beÿsitzer auß deßelben mittel verordneten Kinder Vertragßheren
bekannten freÿ gutwillig offentlich, wiewohl. einganß gemelter Marthæ Waßermännin restirende Nahrung vermög deß, durch vorgedachten H Not. Ursinum vffgerichtet. Inventarÿ über Abzug der gegenschuld. sich nur 9. lib 18 ß belauffen, hetten sich soch Sie beÿde Eheleuth für sich und ihre Erben dahien verbindlich erclärt, daß dieselbe besagte Martham waßermännin umb solchen rest die übrige Zeit ihres lebens versorgen verpflegen (…)

Le journalier Jean Trescher d’Ostwald et sa femme Jeanne Mack originaire de Lingolsheim acquièrent le droit de bourgeoisie. Ils n’apportent pas d’enfant, s’inscrivent à la tribu des Gourmets
1657, 3° Livre de bourgeoisie f° 955
Johannes Trescher der Tagner Von St: oßwaldt erkaufft das Burgerrecht für sich und sein Haußfrau Johanna Mackin von Lingelßheim gebürtig, vmb 20 golt fl. so er vff dem Pfen: thurn erlegt, haben Keine Kind. vnd will Zu E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav: den 11. Aprilis A° 1657.

Jean Trœscher est emballeur en 1672
1672, Chambre des Contrats, vol. 532 f° 163-v (…) mit beÿstand Johann Tröschers deß Ballenbinders Burg.

Il meurt à l’âge de 72 ans en 1684
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 103, n° 1)
1684. Januarius. d. 9. H Joh Dröscher alt 72 Jahr (i 53)

Jeanne Mack, veuve de Jean Trœscher, vend la maison à Susanne Goll, femme du rapporteur Jean Jacques Gambs. La maison figure dans l’état de ses revenus dressé en 1684.

1686 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 176
Johanna Mackin, weÿl. Johann Tröschers gewesenen Sinners am Crahn allhier sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Tobiæ Rothen deß Ganth käufflers Ihres vogts
in gegensein Susannæ gebohrner Gollin, Hn Dr Johann Jacob Gambsen, E.E. Statt gerichts allhier Referenten haußfrauen mit beÿstand herrn Johann Stößers hießiger Statt Rentmeisters ihres tochtermanns und vogts
hauß und höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Hahnengaßen, einseit neben diebold Örteln anderseit neben weil. H. Johann Friderich Gambßen gewesenen Pulverhändlers sel. Erben hinden uff Georg Pfister den Weißbecken stoßend gelegen – umb 300 fl. baaren gelds

Son fils Jean Bechtold vend en 1704 la maison à Anne Marguerite Scholl, femme de David Hartmann, employé à l’Aumône. En marge, quittance remise en 1721 à Madeleine Büry, femme du tanneur Daniel Durvo.

1704 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 186
(250) Joh: Bechtoldt saltz verwalter (unterzeichnet) Johannes Bechtold
in gegensein Annæ Marg: geb. Schollin David Hartmanns allmoßen Knechts beÿ Löbl. Policeÿ Gerichts allhier Haußfrn.
eine behaußung Hoff Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Hahnengass einseit neben Martin Kielen maurern anderseit neben weÿl. Diebold örtels Granknechts EE. hinten auf erwehnten Kielen stoßend gelegen – um 250 pfund
[in margine :] Quittung, hierin bemeldter H. Bechtold der creditor in gegensein Christinæ Magdalena Durwo geb. Bürgin Daniel Durwo Gerbers ehefrauen dero und ihrem ehemann hierinn beschriebene behaußung nunmehr eigenthümlich zuständig ist, den 18. aug. 1721

Fils de David Hartmann, aubergiste à la Hallebarde, le mousquetaire David Hartmann épouse en 1671 Marguerite, fille du revendeur Michel Lœs : contrat de mariage, célébration
1671 (20. febr:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 170-v
(Eheberedung) Erschienen David Hartmann der Mußquetirer in alhießiger Guarnison und Burger alhier alß Hochzeiter mit beÿstand Daniel Nägelin deß Würthß zum thiergarten seines annoch ohnentledigtenn Curatoris an einem
So dann Jgfr. Margaretha Michael Lösen deß Grempen Burgers Zu Straßburg eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz erstbemelts ihres eheleiblichen Vatters und hannß Henrich Schnellers deß Hoßenstrickhers Burgers alhie ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 139-v n° 18)
1671. Dom: Quasimodogeniti. Zum 2.mahl David Hartman der Musquetirer unter Hr Capitain alhier, Weiland David Hartmans geweßenen Würths Zum Spieß alhier nachgelaßene ehel: Sohn: Jfr. Margaretha Michel Lößen, *ers Burgers alhier ehel. T. Montags den 8.ten Maji Münster (i 142)

Son frère passementier Philipp Hartmann qui sera témoin à son acte de sépulture épouse en 1676 Anne Catherine (Leopard), veuve du passementier Jean Jacques Treutel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v n° 361)
1676. Dom. Sept. et Sexag. den 23. v. 30. Jan. Johann Philip Hartman der ledige passmantmacher, weÿl. David Hartmans gewesenen burgers u. Gastgebers allhier hind.lassener ehelicher Sohn, Fr. Anna Catharina Weÿl. Johann Jacob Treutels gewesenen passmantmachers undt burgers allhier hind.lassene wittib. St. Thomas den 3. febr. (i 31)

L’agent de police David Hartmann épouse en 1699 Anne Marguerite, fille du fabricant de chausses Jean Michel Scholl.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 94-v n° 481)
1699. Mittw. d. 11. febr. wurd. nach ordentl. außruf. copul. David Hartmann, d. schirmsv: fausthammer allhier v. Anna Margaretha, weil. Hanß Michael Schollen, des geweßenen Hoßenstrickers v. B. allhie nachgel. ehel. Tochter (unterzeichnet) Davidt hartman als hoch Zeidter, 8 dieses handzeichen hat die hochzeiterin mit eigener hand beÿgefügt, Johann Philippus Kugler als schwager (i 94)

Anne Marguerite Scholl meurt le 7 mars 1709 à l’âge de 52 ans. L’inventaire dressé après sa mort est seulement connu par le répertoire du notaire
1709, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schollin David Hartmanns des hosenstrickers allmosen Knechts und schirmers alh. gew: Ehegattin Verlassenschafft

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 140 n° 897)
1709. Donnerstag den 7.ten Martÿ ist gestorben v. Sambstag darauff nach gehaltener Leichpred. in der Prediger kirch, nach St. Helenen begraben word. Fr. Anna Margaretha, David Hartmans b. allhie ehel. haußfr. ætat. 52. jahr 16 wochen bezeug. solches neben mir (unterzeichnet) davidt hartman als Eman, Hans Caspar grutzer* als verwander (i 141)

Employé à l’Aumône, David Hartmann meurt à l’âge de 73 ans. Son frère Jean Philippe Hartmann est témoin.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 165-v n° 1041)
1712. Freÿtags den 16.ten 10.mbr. ist gestorben und Sontag darauff nach St. Galli begraben worden David Hartmann b. und Allmoßen Knecht ætat. 73. jahr. Testant. (unterzeichnet) Johann Philip hartman alß bruder, hanß Bernhard Reher* als schwäger (i 167)

Les sœurs et héritières d’Anne Marie Scholl vendent la maison au tanneur Daniel Dubro et à sa femme Chrétienne Madeleine Birri. David Hartmann renonce à la jouissance viagère de la maison.

1712 (uts. [10. Xbr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 721
(350) Maria Magd: Schaffnerin wittib geb. Schollin beÿständlich Joh: Caspar Geigers sen: hoßenstrickers ihres Curatoris, Item Anna Rohrin wittib geb. Schollin beÿständlich H. Joh: Martin Rüegers schuem: und E.E. Kleinen R. B. weilen unbevögtigt
in gegensein Daniel Durbo gerbers und lederb: und Christine Magd: geb. Birri, daß sie zwo schwestern ihnen Durboischen Eheleuthen (Durbo zeichen, CD, Christina maglena dorboin)
eine behaußung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der hahnengass, einseit neben frauen Rennerin anderseit neben örtelischen EE, hinten auf Sie Rennerin
Worbeÿ erschienen David Hartmann allmoßenknecht der hat auf den natural genuß deß haußes renunciret – um 175 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund

Fils du tanneur Pierre Dourveau, Daniel Dourveau épouse en 1708 Chrétienne Madeleine Buri de Kirchlindach dans le canton de Berne
Mariage (réformés, f° 125)
1708. den 2.ten Decembris seind eingesegnet worden (2) Daniel Dourveau burger und Gerber in Straßburg weÿl. Peter Dourveau gewesenen Burgers und Gerbers daselbst nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Christina Magdalena Burin weÿl. hanß Michael Burin von Kilchlindach Bernergebiets nachgel. ehel. Tochter (i 135)

Chrétienne Madeleine Büry fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie, dans la maison rue de la Fontaine (rue Adolphe Seyboth) qui lui appartient en partie (il n’y a pas d’inscription au livre de bourgeoisie).
1708 (15. Xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehren und tugendsammen frauen Christinæ Magdalenæ Dorbo gebohrner Bury, deß Ehrenhafften H. Daniel Dorbo Gerbers Undt burgers alhier haußfrauen eigenthümlich zuständig, welche aus Ursach dieselbe fürderich beÿ Unserer Gnädigen Obrigkeit Vmb das burger Recht anzuhalten, Vorhabens, auff Ihr fleißiges Ansuchen und erfordern (…) Act. Straßb. 15.ten Xbris 1708.
In einer alhie Zu Strassburg In der buchergaß gelegenen, der Fr. Mutter Zuständiger behaußung ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Item ein drittertheil vor vngetheil, von vnd ane einem Zweiten Theil einer behaußung In der Büchergaßen (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du marchand de cuir Jean Bouchard au Bain-aux-Plantes
1710 (10.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium über H. Daniel Dorbo, Gerbers und Lederbereiters: und Frawen Christinæ Magdalenæ Dorboin gebohrner Burÿin, beeder Eheleuthe und burgere alhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1710. – Actum in der Königl. Statt Straßburg Freÿtags den 10.en Jan: 1710.
In einer alhier beÿ dem Pflantzbad gelegener H. Johann Bouschard dem lederhändler gehöriger und Von Ihnen beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnter behaußung ist befunden worden wie Volgt
Des Manns Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 113, Sa. Silbers 5, Summa 49 llb
Der Frauen Vermögen, Sa. Haußraths 115, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen Ring 5, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 222 lb

Le tanneur Daniel Durbo hypothèque la maison au profit de Susanne Stoll née Bouchard

1718 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 206-v
Daniel durbo gerber und lederbereiter
in gegensein Susannæ Stollin Wittib geb. Buschardin mit beÿstand Johann Salomon Weißgerbers Ihres Vogts – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, hauß hoffstatt cum appertinentÿs in der hahnengaß, einseit neben Rennerin anderseit neben öckelischen erben hinten auff gedachte Rennerin

Daniel Durbo et Madeleine Büry vendent la maison à leur beau-frère et frère respectif, le charretier Jean Jacques Büry et à sa femme Anne Bolly

1733 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 483
Daniel Dirveau der Rothgerber Lederbereither und Magdalena geb. Boury
in gegensein ihres bruders und schwagers hanß Jacob Bury des Fuhrmanns und Schirmers und Anna geb. Bollÿn /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI (unterzeichnet) +, +
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der hahnen gaß, einseit neben Johann Jacob Bähr dem Paßmentirer anderseit neben Michael Gaß dem schuemacher hinten auff Johannes Stall den silberarbeiter behausung ehevögtl. weiß – als ein am 10. Decembris 1712 erkaufftes guth – geschehen um die angezeigte capitalien 200 pfund und 225 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les propriétaires à vendre la maison à un manant. La commission qui visite la maison constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a un grenier pour y conserver les grains et une cave. La vente sera passée pour 425 livres.
1733 Conseillers et XXI (1 R 216)
(p. 387) Sambstag d. 14. 9.bris. Daniel Durbo et uxor bitten umb erlaubnuß ein hauß an Joh. Jacob Büri den schirmer Verkauffen zu dörffen.
Lt. Mosseder Nomine Daniel Durbo des hiesigen burgers und Rothgerbers et uxoris Magdalenæ gebohrner Buriin die bitten unterthänig umb gnädige permission ein in der Hahnengaß gelegenes häüßlein an Hanß Jacob Buri des schirmer und fuhrmann allhier umb 850 gulden, mit übernahm aller unkosten, verkauffen zu dörffen. Gug nomine erstgedachten Buri, bitt ebenfalls umb Obrihgeitliche erlaubnus sothanes häüßlein umb den ernandten preiß kauffen Zu dörffen.
Erkandt werden H. XV. Schenck und H. Rht. Ößinger abgeordnet, und den augenschein besagten häüßleins Vorläuffig einzunehmen, auff deren über deßen Zustand abgelegte Relation ferners ergehen soll, was recht ist.
Deputati ijdem umb den Bescheid Zuzeigen.

(p. 392) Montag d. 23. 9.bris 1733 – Daniel Durbo et uxor und Hanß Jacob Büri erhalten erlaubnuß resp.vé ein häüßlein zu Verkauffen und Zu Kauffen.
H. XV. Schenck referirte, Er habe beneben H. Rht. Ößinger, Mghh. am 14.ten huius ertheilten Interlocuto gemäß, das ienige häüßlein, Welches Daniel Durbo et uxor an Hanß Jacob Buri den schirmer und fuhrmann umb 850. fl. Zu verkaufften Willens seind, in augenschein genommen und befunden daß Selbiges in der sogenandten Hahnen: gaß liege, gleich im eingang ein Haußehren auch kleine Stub, höfflein und Stallung vor Zweÿ pferd habe, in iedem der Zweÿ darüber gebauten Stöcken wären Zweÿ Cammern befindlich, dabeneben hätte es auch ein bühnlein Zur Frucht: Schütt und kleinen Keller, der Kauffschilling bestünde in 850. fl. und seÿe der Käüffer erbietig, sich deren ordnungen Zu Submittiren. H. Rathh. Ößinger beruffe sich auff des H. Fünffzehners abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Daniel Durbo und dessen haußfrauen, Wie auch Hanß Jacob Buri vorgemeltes häüßlein umb den gemelten preis respectiué Verkauffen und Zu Kauffen zu dörffen, Obrigkeitlicjh erlaubt, iedoch mit diesem außdrucklichen anhang und beding daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart vorbenambster Herren Deputirten solle Verschriben und Hanß Jacob Buri der Käüffer sich daselbst deren in den ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden per Reversalen Zu submittiren angehalten Werden.
Deputati ijdem zu anzeigung des Bescheids.

Fils de Michel Bürry de Kirchlindach dans le canton de Berne, Jean Jacques Bürry épouse en 1717 Anne Bolly, veuve de Pierre Dalmann. Le pasteur note qu’Anne Bolly n’a jamais été mariée avec Pierre Dalmann, les certificats qu’elle a produits étant faux.
Mariage (réformés, f° 131-v)
1717. Aprilis. 4.t sind eingesegnet worden Johann Jacob Burri weÿl. Michel Burri von Kilchlindach berng. nachgel. ehel. Sohn, Fr. Anna Bollin weÿl. Peter Dalmann nachgel. wittib. NB. wurde niemals mit dem Peter dalman copulirt sondern Ihre Schein waren falsch deßweg. auch censurirt. (i 147)

Anne Bolly veuve de Jean Jacques Büry fait divers legs, notamment à la paroisse réformée, et institue pour ses héritiers ses trois enfants Jean Jacques, Anne et Jean Melchior
1742 (1.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 113
Testamentum Annæ Burin gebohrner Bollin – persönlich zu sich kommen laßen und erschienen seÿe die Tugendsame Frau Anna Bürÿ gebohrne Bollin, weÿl. des Ehrsamen Johann Jacob Burÿ, gewesenen Tagners und Schirmers allhier Zu Straßburg, seeligen hinterbliebene Wittib, von Verliehung göttlicher Gnaden gesund, gehend und stehenden Leibes, auch guter richtiger Sinnen und Verstands (…)
vor das andere, so legirt die Testiererin (…) denen haußarmen beÿ der Reformirten Gemeinde zu Wolffisheim in baarem Geld 6 gulden
Ane dem gritten, so verordnet die Testiererin Reformirten Kirchen zu Wolffisheim in baarem Geld 150 gulden
Viertens (…) will Sie die Testiererin hiemit Zu ihren wahren und ungezweiffelten Erben aller ihrer nach tod verlaßender über Abzug Kundlicher dahier Schulden und vorher verschaffter Legaten restirender Haab, Nahrung und Güthere (…) ernennet, instituirt und eingesetzt haben 1° Johann Jacob Bürÿ ihrem ältisten Sohn, da er noch im Leben, in dem einen Völligen dritten Stammtheil,
2° Annam Bürÿ die Tochter, und Zwar dieße allein in die mütterliche Legitimam und in den überrest dießes Zweÿten dritten Stammtheils deroselben Künfftighin im Ehestand ehelich erzeugende Kinder (…)
So dann 3° Johann Melchior Bürÿ, ihrem jüngsten ledigen Sohn, in den letzten dritten Stammtheil
Beschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Blindengaß gelegenen, Meister Johann Melchior Ehrismann, dem Fuhrmann allhier eigenthümlich zugehörigen Behaußung, deren von ihme Ehrismann bewohennden Wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß außehen, auff Montag den Ersten Octobris vormittags zwischen zehen und Eilff uhren anno 1742 (unterzeichnet) +

La maison revient par licitation puis adjudication judiciaire prononcée le 17 octobre 1742 (référence à l’inventaire ci-dessous, 1773) à son fils cadet Jean Melchior Büry qui épouse en 1745 la luthérienne Madeleine Zimmer, fille du laboureur Jean Georges Zimmer de Bischheim : contrat de mariage, proclamation par le pasteur réformé et célébration à Bischheim par le pasteur luthérien

1745 (18.6), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 156
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Johann Melchior Bürrÿ, dem Ledigen Kremer, weÿl. Johann Jacob Bürrÿ, des geweßenen Tagners und Schirmers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna gebohrner Bollin, seiner geweßenen haußfrauen, beeder seel. ehelich erzeugten Sohn, als dem hochzeitern, mit beÿstand herrn Johann Melchior Ehrismann des Kutschers und Burgers allhier, seines biß dato annoch ohnentledigten vogts ane einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Magdalena Zimmerin des Ehrsamen Johann Georg Zimmer des Ackersmanns und Frauen Magdalenæ gebohrner Schlagdenhauffen beeder Eheleuthe und burgere Zu Bischoffsheim am Saum ehelich erzeugter Tochter als der hochzeiterin mit assistentz vorgedachts ihres leiblichen Vatters am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 18.ten Junii Anno 1745. unterzeichnet Johann Melchior burri als hochzeiter, + der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage (proclamation, réformés, f° 150)
1745. Oct. d. 24. seÿnd proclamirt und den 2. Nov. zu Bischofsheim am Saum, Eingesegnet worden Melchior Buri weÿland Jacobs geweßenen Schirmers und Fuhrmans in Straßburg hinterl. Ehel. Sohn, Jfr. Magdalen, Hanß Georg Zimmers des Burgers in Bischofsheim Ehel. Tochter (i 162)

Mariage, Bischheim (luth. p. 222)
Anno 745. d. 2. 9.bris. Seÿnd nach göttl ordnung v. zweÿmahlicher proclamation ehelich eingesegnet worden Melchior Buri der Ledige hüner händler Von Straßburg v. Jfr. Magdalena Hans geörg Zimmers b. v. ackersm. allhie mit Magdalena gebohrner schladenhauffin ehelich erzeugte Jgfr. dochter unterzeichnet Johann Melchior burri als hochzeitter, Magdalena Zimmerin als hochzeiterin (i 115)

Le marchand de volaille Jean Melchior Büry meurt le 4 août 1773 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 150 livres. La masse propre à la veuve est de 264 livres, celle propre aux héritiers de 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 466 livres, le passif à 896 livres

1773 (30.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1067
Inventarium über Weiland H. Johann Melchior Bürÿ des gewesenen Geflügel Grempen und Burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1773 – nach seiner d. 4. aug. jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib, Fr. Magdalenæ gebohrner Zimmerin, des ältesten Sohns und der disortigen minorennen Kinder Vogts, hernach gemel, inventirt und ersucht durch sie die Wittib (…) So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Hanen Gaß gelegenen, in disortige Nachlaßenschafft gehörigen Behausung, in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Lt. Joh: Philipp Grafenauer Proc. vic. und Burgers alhier, als der Wittib hierzu erbettenen beistandts auf Dienstag den 30. Novembris A° 1773.
Der Verstorbene sel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen seine 5. hernach gemelten mit Eingangs gedachter hinterbl. Wittib erzeugte Söhne Zu Fünff gleichen Antheilen als 1°) Melchior Büry den majorennen Geflügel Gremp und Brn alh. persönlich Zugegen, 2°) Joh: Georg Burÿ den Kübler gesell, so ohngefehr 24. Jahr alt und seit fünf viertel Jahr in Indien sich befinden soll (geb. d. 9. oct. 1749), 3°) Johann Gottfried Bury so beÿ nahe 22 jahr alt (geb. d. 7. oct. 1751), 4°) Joh: Michael Burÿ, so 20 Jahr alt seÿe die Metzger profession erlernet hat (geb. d. 25. oct. 1753) und 5°) Joh: Jacob Bürÿ, geboren d. 11. Juny 1757. Dieser 4 nechst gemeldter minorenner Kinder geordnet und geschworenen Vogts ist Joh: Daniel Wagner der Buttergemp und Burger alhier, welcher unter assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Fické Notarÿ publici alhier sich beÿ diesem geschäfft eingefunden

Eigenthum ane Häuser. Erstlich eine behausung, höflein u. hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, weithen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane der hahnengaß einseit neben Georg Geÿer den Metzger, anderseit neben N. Haas den Schifman und hinten auf Joh: Fuchs den (-) stoßend, so außer dem darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capital frei, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Concept hujus Inventarÿ gelieferter schriftlicher Abschatzung d. d. 7. Dec. 1773. æstimirt u. angeschlagen word. pro 300 fl od. 150. lb.
Nota ane sothaner behaußung habe der Erblasser 1/3. theil von seinen Verstorbenen Eltern hannß Jacob Burÿ dem Fuhrmann und Anna gebohrner Bollÿin ererbt, die übrige 2/3 aber habe er nachgehends von seinen beed. Geschwüstrig. Annä Wolfin gebohrner Burÿn und Jacob Burÿ cessions weis ane sich eigenthümlichen gebracht. übrigens besagt über solche Behaußung ein pergam. in alh. C. C. stb geferiger Kfbr. d. d. 26. Nov. 1733. Ferner ein Ganth Kfbr. mit E. E. Kl. Raths Ins. Verwahrt datirt d. 17. 8.br. 1742.
It. eine Behaußung ane der Pickergaß gegen Pflantzhoff garten über (…)
Ergäntzung der Wittib währender Ehe ererbten, anjetzo aber sich mangenld befundenen unveränderten Guths. Zufolg Abtheilung aller derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so weiland hans Georg Zimmer der sogenant Botten Geörg, Burger und ackersmann zu Bischheim am Saum hinterlaßen durch J Klein d Amtschreiber zu Bischheim am Saum den 12. Maj 1766. errichtet (…)
Series rubricarum hujus Invent. Copia der Eheberedung
Der Wb. ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 1, Sa. Schuld. 33, Sa. Erg. rest 228, Summa summarum 264. lb
Diesemnach wid auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 9 lb
Endlich wird auch die gemein Verändert und theilb. Verl. beschrieben, Sa. haußraths 41, Sa. Pferd und Fuhrgeschirr 8, Sa. geflügel 9, Sa. Schwein 2, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthum ane häusern 400, Sa. schuld 1, Summa summarum 466 lb – Schulden 896 lb, In Vergleichung 430 lb – Passiv onus loco der Stall Summ 157 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugelten 14 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 18. Junii Anno 1745. Frantz Heinrich Dautel Notarius Jur.
Theil: Register inhalttend und außweißend alles daßienige Waß Magdalenæ Zimmerin deß Ehrengeachten Melchior Burÿ des burgers und hühner Krempen Zu Straßburg Ehelichen haußfrauen beÿ Weÿland des Ehrbahren undt bescheidenen Hannß Geörg Zimmer des sogenannen Botten Georgen, ihres Verstorbenen Vatters seel. Verlaßenschafft abtheillung (…) anheim gefallen
Abschatzung Vom 7. Dec 1773. Auff Begehren Weil. Meister Melchior Burÿ ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Hanen Gas Gelegen Ein seit Neben hans Geiger ander Seit Neben Meister Klein und hienden auf Johannes Fux Stosent gelegen solche behausung besteht in Einer Stube eine kichen und Ettliche Kamern Dar jber ist Der Dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein baufelgigen gewölbten Keller Vor und Vmb Dreÿ Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…) unterzeichnet Hueber, Werner

Madeleine Zimmer meurt en 1775 en délaissant cinq fils. L’évaluation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 907 livres, le passif à environ 800 livres.

1775 (20.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 967) n° 295
Inventarium über Weiland Frauen Magdalenæ geborner Zimmerin, auch weiland Joh. Melchior Bürÿ, des Geflügel Grempen und Burgers alhier, hinterlassener Wittib nunmehr auch sel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1775. (…) nach ihrem dienstags d. 7. Novembris dieses jahrs aus dießer welt genommenen töd. hientritt, Zeitlichen verlaßen – So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der hauer Gaß gelegenen in diese Verlt. gehörigen behausung, aug Montag den 20. Novembris A° 1775.
Die verstorbene Fr. Büriin hat ab intestato verlassen, ihre 5. mit Eingangsgedachtem ihrem Ehemann erzeugte Söhne, Zu gleichen Antheilen. 1°) Melchior Bürÿ, den majorennen annoch ledig. Geflügel grempen und Br. alh. persönlich zugegen, 2°) Joh. Georg Bürÿ, der Kübler gesellen, so d. 9. oct. 1749 geboren 3 Jahre in Indien sich befinden soll, 3°) Joh. Gottfried Bürÿ geb. d. 7. oct. 1751, 4. Joh. Michael Bürÿ, so die Metzger profession erlernet geboren d. 25. oct. 1753 und 5°) Joh: Jacob Bürÿ geb. d. 11. junÿ 1757, dieser 4. minorennen Söhn geschwohrner Vogt ist Joh. Daniel Wagner, der butter gremp u/ b. alhier, welcher auch in eigener Person seine Curanden Interesse beÿ deisem Geschäfft observieret.
Vorbericht. Hiebeÿ ist berichtsweis anzuzeigen daß beÿ der Benef. Erben vätterlicher Verlassenschaffts Erörterung kein vätterliches Vermögen ausgefallen, derwegen die damalen vorhandene Activ-Mass nach Ausweis einer vor H. Joh: Friderich Lichtenberger d. 22. febr. 1774. errichete und beÿ En En grosen Rathd. 30. apr. d. a. confirmirten Summarischen berechnung angemerckten conditionen entschlagen worden (…)

Eigenthum ane Haüßern. Eine behausung, höflein und hofstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weiten, Zugehörden, recht und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der hahnengaß, einseit neben Georg Geÿer dem metzger anderseit neben N. Haas dem Schifmann und hinten auf Joh. Fuchs den (-) stoßend, so ausser der darauf haftender und hernach passive eingetragenen Capitalien frei ledig und eigen, und wird sothane behausung um den, in der über väterl. verl. gepflogene summarisch. berechnung d. d. 22. feb. 1774 angesetzten Preis, hier ausgeworffen pro 300 lb. Die hierüber besagende Documenten und übrige berichte sind zufinden in dem väterl. Verl. Inv. de A° 1773 fol° 60 et seqq.
It. eine behausung, höflein und hofstatt mit allen Gebäuen, begriffen, Zugehörden, recht. und Gerechtigkeiten, alhie ane der Pickergaß gegen Pflantzhof Garten über (…)
Series rubricarum hujus Invent. Sa. hausrath 83, Sa. des Pferdts 3, Sa. geflügels 27, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 50 lb, Sa. des Eigenthuls der beeden häuser 700, Sa. der activ schulden 36, Summa summarum 907 lb – Schulden [sine additio circa 800], zweiffelhaffte schulden 8 lb

Le tuteur des enfants Büry vend la maison au remueur de grains Jean Jacques Frœlich

1778 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 280-v
Mr Johann Daniel Wagner der schuhmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Melchior Bury des hünerkremps hinterbliebenen 4 minderjährigen kinder nahmentlich Johann Georg und Johann Gottfried, Michael und Jacob
in gegensein Johann Jacob Frölich des kornwerffers
eine behausung, kleines höfflein und hoffstatt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hahnengaß, einseit neben Georg Geÿer dem metzger, anderseit neben N. Schmidt, hinten auff Mr Jacob – um 550 fl. beladen, geschehen um 670 gulden worunter die capital summ begriffen

Fils de Jacques Frœlich, Jacques Frœlich fait son apprentissage de 1748 à 1751 chez Jean Philippe Schlæber puis chez François Henri Lauth, tous deux meuniers au moulin à Huit tournants
1748, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 209-v) Kauffgericht Gehalten den 19. Junÿ 1748
Joh: Phil. Schlaber der achträder müller stelt Zum Lehrjungen Jacob auch Jacob Frölich dahier Ehelichen sohn bittet Ihne solchen vom 4.den Junÿ letsts bis solche Zeit 1731. das müller handwerckh beÿ Ihme Zu Erlernen Zue Zuschreiben. Erkandt ist wilfahrt.

(f° 217-v) Kauffgericht Gehalten den 18. Junÿ 1749 – Hr Frantz Heinrich Lauth der achträder müller bittet Ihme Jacob Frölich, welcher von Phl. Schläber der von hier hinweggezogenen Eingeschrieb. worden, Ihne annoch 2 Jahr den Müller handwerck auszulernen Zu Zuschreiben. Erkandt willfahrt.

(f° 229-v) Kauffgericht Gehalten den 19. Maÿ 1751 – Jacob Frölich der Leedige müller bittet Ihne seine beÿ H. Phl Schläber und Hn Frantz Heinrich Lauth dem achträder müller außgestandenen 3 Lehrjahr vorzuschreiben.

Jacques Frœlich fait son apprentissage de remueur de grains auprès de Joseph Graff
(f° 280) Kauffgericht Gehalten den 17. apr. 1760 – Joseph Graff der Kornwerffer bittet Ihme Johann Jacob Frölich auch von hier Zweÿ Jahr lang das Kornwerffer Handwerckh beÿ Ihme Zu Erlernen Zu Zucourreiben. Erkandt willfahrt.

Il devient tributaire le 26 juillet 1760 (le livre de bourgeoisie manque entre 1754 et 1760)
(f° 281-v) Kauffgericht Gehalten den 26. Julÿ 1760 – Johann Jacob Fröhlich der Kornwerffer prod. statt Stall und burgerschein bittet Ihnen dießes orthß under denen Kornwerffern leibzünfftiger Zu recipiren. Erkandt Willfahrt.

Fils du meunier et manant du même nom, le meunier Jacques Frœlich épouse en 1760 Catherine von Bœrsch, fille du remueur de grains Jean Adolphe von Bœrsch : contrat de mariage, célébration
1760 (17.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 667
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Frölich, dem Ledigen Müller Johann Jacob Frölich, des Müllers und schirmers allhier mit weÿl. Fr. Margaretha Brisachin seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter unter assistentz solch seines Vaters wie auch des Ehrenvesten und Vorachtbahren H. Frantz Heinrich Lauth, acht räder Müllers und der Evangelischen Kirch Zum alten S Peter älteren wohlverdienten Fabric Pflegers auch angesehenen Burgers allhier ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Catharina Von Börsch, weÿl. Hn Johann Adolph Von Börsch geweßenen Kornwerffers und beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern haupt Kanden auch burgers dahier mit nun auch weÿl. Fr. Catharina geb. Mehlin seiner hinterbliebenen Wb. nun beeder seel. ehelich erzeugten Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin, beÿständlich H Johann Georg Voltz deß Schwartzbecken und Hn Johann Paul Dahlwitzer deß Bürstenbinders neede burgere allhier, ihrer Vettern, ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Donnerstags den 17.ten Aprilis A° 1760. in Vorstehender der Jgfr. hochzeiterin eltern behaußung (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hochzeiter, Catharina Von Börsch als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220 n° 13)
1760. Sont. Rog. et Exaudi proclamati Mittw. d. 21. Maji copulati in ædibus sponsæ Joh: Jacob Frölich, lediger Müller u. b. h. l. Joh: Jacob Frölich, Müllers und schirmers h. l. H. Sohn u. Jungfr. Catharina weÿl. Joh: Adolph Von Börsch gew. Kornwerffers b. h. l. u. Büttels E. E. Zunfft Zur Lucern p. m. (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hochzeiter, Catharina Von Börsch als hochzeiterin (i 224)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à l’épouse rue de l’Arc-en-Ciel. Les apports du mari s’élèvent à 150 livres, l’actif de la femme s’élève à 774 livres, le passif à 668 livres.
1760 (27.10.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1181) n° 1181
Inventarium über Des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Frölich, Kornwerffers und der Ehren und tugendsamen Frauen Catharinä Frölichin gebr. von Börsch, beeder Eheleuthen und burgeren allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet in Anno 1760. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in Ihrer vor mir Notario den 7.ten Aprilis solchen Jahrs auffgerichteten Ehevertrag § 4.to wohlbedächtich abgeredt und verglichen worden, daß einem jeeden sein in die Ehe bringenes Vermögen Ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen on fernerem beÿseÿn S. T. Herrn Johann Christoph Germann hoch Adelichen Geilinischen Schaffners und brs alljier, der Ehefr. hierzu erbettenen Hn Assistenten, Straßburg Montag den 27.ten Octobris Anno 1760.
In einer allhier zu Straßburg ane der Regenbogen Gaß gelegenen in der Ehefraun zum theil zuständigen behausung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung -F.) Neml. 7/9.te theil vor ohnvertheilt von und ane 1.r behaußung ane der Regenbogen Gaß (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns ohnverändert Vermögen. Sa. Haußraths 14, Sa. Silbern geschmeids 30, Sa. der baarschafft 105, Summa summarum 150 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben. Sa. haußraths 271, Sa. leeren Faß 15, Sa. Silbern geschmed 34, Sa. goldener Ring 15, Sa. der baarschafft 77, Sa. Antheil ane I. behaußung 330, Summa summarum 744 lb – Schuld 668 lb

Catherine von Bœrsch meurt en 1775 en délaissant trois héritières testamentaires. La masse propre au veuf est de 108 livres, celle propre aux héritiers de 537 livres. L’actif de la communauté s’élève à 341 livres, le passif à 238 livres
1775 (25.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 629) n° 50
Inventarium über Weiland Frauen Catharina Frölichin gebohrne von Börsch, herrn Johann Jacob Frölich des Kornwerfers und burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem Donnerstags den 12.ten gegenwärtigen Monats Octobris aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 25. Octobris im Jahr nach Christi Geb. 1775.
Benennung der Erben. Der Verstorbenen seel. krafft des vor mir Notario und 7. Zeugen den 11.ten Octobris 1775. errichteten hernach Abschrifftsweise eingetragenen nämlich ausgesprochenen Testaments ernannt und eingsetzte Erben sind
1.mo Frau Catharina gebohrne Röschin, herrn Johann Heibold des alhier verbürgerten Metzgers Ehegattin unter dessen beÿstand anwesend, 2.do Jungfrau Saara Röschin so 23. Jahr alt, 3.tio Jungfrau Maria Magdalena Röschin, so in das 18.de Jahr ihres Alters gehet, Alle dreÿ Weiland H. Johannes Rösch gewesenen Kiefers u. b. alhier mit Frauen Maria gebohrner Braunin ehel. erzeugte nach todt hinterlaßene Frau und Jungfrau töchter, Ein jede vor Eine tertz berührend

In einer alhier Zu Straßburg ane der Reegenbogen Gaß gelegener in dißortiger Erbinin ohnveränderte Nahrung gehöriger Behausung ist befunden worden
(f° 11) Eigenthum ane einer Behaußung so der Erbinnen ohnverändert. Nemlich eine Behaußung höflein und hoffstatt auch allen deren Gebäuden
ane der Regenbogen Gaß (…)
Ergäntzung des Wittibers wehrnder Ehe abgegangenen unveränderten Vermögen. Nach Maaßgab des über beeder nun Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen durch herrn Johann Daniel Stöber Notarium publicum und Practicum alhier unterem 27. Octobris 1760. errichteten Inventarium
(f° 14) Series rubricarum hujus Inventarii – Copia Testamenti nuncupativi
Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 3, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 8, Sa. Ergäntzung ist per rest 122, Summa summarum 133 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 108 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändertes Guth verzeichnet, Sa. haußraths 111, Sa. Faßen 6, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 3, Sa. goldener Ringen , Sa. baarschafft 16, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 400, Sa. Schuld 96, Summa summarum 662 lb – Schuld 125, Nach deren Abzug 537 lb
Endlichen folgt auch die gemein verändert und theilbare Nahrung, Sa. Hausraths 35, Sa. Weins 21, Sa. Silbers und dergl. Geschmieds 10, Sa. goldenen Rings 4 ß, Sa. baarschafft 275, Summa summarum 341 lb – Schulden 238, Nach deren Abzug 103 lb
Beschluß und bißherige Stall summa 748 lb – Præ und Legata 23, künfftig Zuverstallen 725 lb
Abschrifft der Heiraths Abrede (…) Johann Daniel Stöber

Le remueur de grains Jean Jacques Frœlich se remarie en 1776 avec Eve Marguerite Schwab, fille du charron André Schwab de Cosswiller : contrat de mariage, célébration
1776 (24.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 37
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Jacob Frölich, der Kornkäufer Wittiber und Burger alhier als Hochzeiter ane einem
sodann Jungfrau Eva Margaretha Schwabin Weiland Andreas Schwaab gewesenen Wagner und burgers zu Coßweiler mit frauen Anna Maria gebohrner Wengerin ehelich erzeugte Tochter großjährigen Alters beÿständlich Herrn David Robert Weißgerbers und burgers dahier als Braut ane dem andern Theil
auf Freÿtag den 24. May im Jahr nach Christi Geburth 1776. (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hannß, Eva margretha schwabin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 46-v n° 15)
1776 sind nach Zweÿmal nacheinander Dom: Pent.es et Trin: geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Frölich burger Wittwer und Kornwerffer allhier mit Jgfr. Eva Margaretha Schwabin weÿl. Andreas Schwab geweß. burgers wagners und tabacmüllers Zu Coßweiler hinterlaßene ehel. Tochter, So geschehen den vierdt. Junÿ dienstag morgens um achtuhren (unterzeichnet) Johann Jacob frölich als hochzeitter, Eva margreda schwabin hochzeitin (i 49)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 131-v) Im Jahr Christi 1776 sind in unserer Prediger: Kirch Festo Pentecostes und Festo S. S. Trinitatis offentlich proclamirt worden Johann Jacob Frölich, Kornwerffer, Wittwer und burger allhier, welcher in der Ersten Ehe gelebt hat mit weÿl. Fr. Catharina gb. von Börsch, und Jgf. Eva Margaretha Schwabin, weÿl. Andreas Schwab gewesenen Tabackbereiters und Wagners auch burgers Zu Coßweiler, und Fr. Anna Maria, gb. Wengerin nachgelaßene eheliche Tochter. diese Persohnen sollen Dienstags den 4 Junii in der Kirche Zum Jungen St. Peter copulirt werden (i 184)

Eve Schwab devient bourgeoise par son mari dix jours après son mariage : inscription et registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 153
Eva Schwabin von Coßweiler gebürtig erhalt das burgerrecht, verheurathet an Johann Jacob Frölich den Kornwerffer und burger allhier, wohlverhaltens wegen gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, prom. den 13. Junÿ 1776.

(VI 286 bis) p. 353. N° 26. den 23.ten Maÿ 1776. Lucern
Jfr. eva Schwabin weÿl. andreas schwab gewesenen tabac Müllers zu Coßweÿler ehel. erzeügte to, Verlobt mit joh. jacob frölich dem hiesigen burger und Kornwerffer, die Nöthig Producire schein erweisen das sie ehrl. gebohren augs. Conf. zugethan und das der Sponsus gehöriger orthen Satisfacirt.
das benöthigte Vermögen hat dieselbe in 300 fl baarschafft bestehend dargewiesen, dessen wahres eigenthum, sie handtreülich erhärtert, und 100 fl. ad Prot. Dep. implorantin beweiset ferner Vermög attestat das sie 7. jahr beÿ frau Marg. Salom. Brellin des Chirurgi und burgers allhier ehefrauen, treu und ehrlich gedienet dessen diese letztere mich handtreülich Versichert, es gehet sofort an Euren gnaden deroselben unterthäniges bitten, ihre mit dem burger recht gratis gnädigst zu willfahren.
Recepta wohl Verhaltens wegen gratis.

Jean Jacques Frœlich est nommé contrôleur du pain
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
(p. 85) Montag den 30.sten Martii 1778. – Joh: Jacob Frölich schwört als brodschauer.
Johann Jacob Frölich der burger und Kornkaufer, welcher laut Extractus E. E. Zunft der Lucern gerichts Memorialis an des Verstorbenen Joh: Friderich Huth stelle Zu einem brodschauer erwehlt worden, stehet vor und Legt auf die brodschauer ordnung den gewohnlichen Eÿd ab.

Eve Marguerite Schwab meurt en 1787 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf est de 66 livres, celle propre aux héritiers de 82 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 livres, le passif à 175 livres
1787 (11.9.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 638) n° 271
Inventarium über Weiland Fraun Eva Margaretha Frölichin gebohrener Schwabin Meister Johann Jacob Frölich des Kornkäufers und Burgers alhier zu Straßburg gewesener Ehefrauen nunmehro seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1787. – (…) nach Ihrem den 19. letztverfloßenen Monaths Julÿ aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf Ansuchen und begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als auch Philipp Jacob Schwab burgers und Gartenmanns ane Krautenau als geordnet und geschworenen Vogts der Defunctæ mit erstbesagtem Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato hinderlaßener Erben Nahmentlich Joh: Jacob so in das 11.te Jahr seines Alters gehet, Johann Gottfried, so 9 Jahr alt und Maria Magdalena sobald 4 Jahr alt, ane hieunten gemeldtem Tag ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch Ihne den Wittiber wie auch Elisabetha Schmeltzin die dienstmagd (…) So beschehen alhie Zu Straßburg auf Dienstag den 11. Septembris im Jahr 1787.

Bericht. Es haben Zwar beede nun Zertrennte Ehepersonen in dem 4.ten Abschnitt dero errichteten bald hernach eingetragenen Heuraths Abrede ein ohnverändert Guth stipulirt und wegen dem Abgegangenen die Ergäntzung bedungen, allein Ihre einander Zugebrachte Vermögenschaften nicht verzeichnen noch in Anschlag bringen laßen. (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der Regenbogen Gaß gelegenen in des Wittibers Widtum aus erster Ehe gehörigen behaußung ist befunden worden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des hinterbliebenen Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 105, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 10, Summa summarum 116 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 66 lb
Diesemnach kommt die Verzeichniß der Erben ohnver. Guths, Sa. Kleidung 29, Sa. gold. Rings 3, Sa. Schuld 50, Summa summarum 82 lb
Endliche wird auch die gemein verändert und theilbare Vermögenschaft verzeichnet, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers u dergl. Geschmeids 1, Sa. Golden Geschmeids 3, Summa summarum 6 lb – Schulden 175 lb, Passiv onus 168. lb
Widtum Welchen der dißortige Wittiber Kraft 9. Punctens des vor mir Notario und 7. Zeugen den 1. Oct. 1775. errichteten testaments aus weiland Fraun Catharina Gebohrner von Börsch seiner erstern Ehefrau seel. Verlaßenschafft Zeit lebens Zu genießen berechtiget ist, 544 lb

Calcul sommaire tenant lieu d’inventaire des biens ayant appartenu à Jean Jacques Frœlich, mort le 23 mai 1788 en délaissant trois enfants de son deuxième mariage
1788 (12.6.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 639) n° 293
Summarische Berechnung loco Inventarii über Weiland Meister Johann Jacob Frölich, des den 23.ten maÿ 1788 verstorbenen Kornkäufers Wittibers und Burgers alhier zu Straßburg seel. Verlaßenschaft.
Deßen ab intestato hinterlaßene Erben sind Seine mit auch weiland fraun Eva Margaretha Schwabin in Zweiter Ehe erzielte Kinder, Nahmentlich Johann Jacob, so in das 12.te Jahr seines Alters gehet, Johann Gottfried, so 10 Jahr alt und Maria Magdalena in das 5.te Jahr gehend, mit Philipp Jacob Schwab dem hiesigen burger und Gartenmann ane Krautenau bevögtiget
Diese Verlaßenschafft allein in Effecten bestehend wurde den 4. Junÿ 1788. auf Zuvor erhaltene Großgünstige Erlaubnus der Wohlverordneten Herrn dreÿ Löbl. Stadt Stalls ofentlich versteigert, und darauf kraft Erlöß Registers erhaben 246 lb, die darauf haftende Beßerung thut Zur tertz 82, Nach deren Abzug 164 – Passiva 112 lb Nach deren Abgang 51. lb

Jean Jacques Frœlich et Eve Marguerite Schwab vendent la maison au revendeur Jean Georges Schmidt et à sa femme Madeleine Bronner

1786 (19.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1100)
Chambre des Contrats, vol. 660 F° 85 du 3.3.1786, Not. regio Laquiante, 19.1.1786
Johann Jacob Frölich der kornwerffer und Eva Margaretha Schwabin beÿständlich Philipp Jacob Schwab des gartenmanns ihres bruders und Johann Friedrich Roß des seÿlers ihres schwagers
in gegensein Johann Georg Schmidt des krämers und Magdalena Bronner
eine ane der Hahnen Gaß einseit neben Johann Georg Schmidt anderseit neben Johann Georg Geÿer vornen auf gedachte gaß, hinten auff Daniel Himberts eigenthum gelegene behausung nebst deren zugehörigen rechten, weithen, begriffen und gerechtigkeiten – um 750 gulden

Fils du marchand de chausses du même nom, Jean Georges Schmidt épouse en 1783 Marie Madeleine Brunner, fille de Nicolas Bronner, revendeur à Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1783 (8.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 81
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Georg Schmid, leediger Hoßenhändler, Johann Georg Schmid des hiesigen Burgers und Hoßenhändlers ehelich erzeugter Sohn unter assistentz dieses seines Vatters als Bräutigam an einem
So dann Jungfer Maria Magdalena Brunnerin, weiland Niclaus Brunners geweßenen Krempen und burgers Zu Schiltigheim hinterlaßene eheliche Tochter, beÿständlich Lorentz Dambach des Ohlmanns und burgers Zu gedachtem Schiltigheim ihres geordneten Vogts als Braut an dem andern Theil
Geschehen allhier Zu Straßburg in mein ds Notarii gewohnlicher Schreibstub, Sambstags den 8. Martii Anno 1783 (unterzeichnet) Johann Georg Schmidt als hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 120-v n° 33)
Im Jahr Christi 1783, Dienstags den 15. Julii sind (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden, H. Georg Schmidt lediger Kremp und burger allhier, Johann Georg Schmidt Hasen: Fell: händlers und burgers allhier und Frau Anna Maria, gebohrner Münchin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Magdalena Brunnerin, weÿl. Niclauß Brunners, gewesenen Krempen und burgers in Schiltigheim, und Frau Maria Magdalena gebohrner Regußin, ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johan Georg Schmidt als hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin hochzeiterin (i 122)

Les deux maisons contiguës qui appartiennent à Madeleine Bronner veuve Schmitt et à Dorothée Schmitt épouse Mochel sont vendues par adjudication judiciaire. L’architecte Georges Michel Gruber se porte acquéreur du n° 11.

1818 (7.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 107, n° 19
Tribunal Civil de de Première Instance, adjudication de la maison sise en ladite ville de Strasbourg rue du coq n° 10 et 11 réellement saisie sur Madeleine Bronner veuve Schmitt et sur Dorothée Schmitt femme de Mockel – Cahier des Charges, M° Klauhold, avoué des administrateurs de la Course Maurice à Strasbourg, que Madeleine Bronner veuve de Jean Georges Schmitt, marchand de volaille, tant en son privé nom que tutrice naturelle de ses deux fils mineurs et Dorothée Schmitt femme de Valentin Mockel, serrurier, d’une somme principale de 2060 francs par obligation reçue M° Ubersaal le 16 février 1816
Surenchère du 26 décembre, M° Klauhold, art .1 porté par M. Schneegans à 760 fr et l’art 2 par M° Klauhold à 760 fr
Désignation des immeubles et mise à prix, 1. une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 10, d’un côté la maison Gemberlin, de l’autre celle ci après, mise à prix 600 fr
2. une maison sise dans la même rue n° 11, d’un côté celle ci dessus n° 10, de l’autre celle de Michel Hollender, mise à prix 400 francs
Cahier des Charges du 12 août 1817
Adjudication définitive du 11 décembre, l’article 1 pour 600 et art. 2 à M° Bloechel pour 410 fr, Déclaration de command du 13 décembre pour Jean Michel Wachsmuth, baquetier, la maison n° 11 pour 410 francs
l’art. 1 par M° Schneegans au nom de Jean Frédéric Auffschlager, homme de lettres et l’art. 2 par M° Klauhold pour Michel Gruber, architecte

La maison figure à l’inventaire dressé quelques mois plus tard après la mort de l’architecte-maçon Georges Michel Gruber.
La vente par licitation des immeubles a lieu devant le tribunal civil en 1824. Le tailleur de pierres Jean François Zerling se rend propriétaire de la maison sise 11, rue du Coq

1824 (25.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 105
devant M. Charles François Xavier Thiriet de Luyton juge au Tribunal Civil de Première Instance il a été procédé à la vente et adjudication par voie de licitation entre les héritiers de feu Gruber. Cahier des charges, licitation de la maison appartenant à la veuve et héritiers de Georges Michel Gruber, archictecte maçon, à la requête d’Elisabeth Louise Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, en qualité d’héritière pour un 7° de Georges Michel Gruber son père, pour laquelle occupe Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue du Vieux Marché aux Vins n° 88, Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber en son nom et mère et tutrice légale de ses 5 enfants pour laquelle occupe M° Engelbach avoué demeurant rue du Broglie n° 1 – jugement du 18 août 1823, rapport d’experts du 15 septembre et jugement du 11 novembre – licitation de deux maisons acquises, savoir une maison rue Coq par expropriation forcée poursuivie contre Madeleine Bronner veuve de Jean Georges Schmitt marchand de volaille au Tribunal Civil le 26 décembre 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 101 n° 19
Désignation des immeubles, savoir 1. l’une dans la rue du Coq n° 11 d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre le Sr Riehl cordonnier, devant la rue, derrière le Sr Stoll boulanger, elle consiste dans un bâtiment sur la rue, petite cour et bâtiment du fond en entrant vestibule et une chambre dessus cave voutée, premier étage, cage d’escalier et deux chambre dessus comble renfermant deux greniers au premier deux chambre. Bâtiment du derrière bucher, lieux, le tout couvert de tuiles simples, ladite maison sise rue du Coq estimée 600 fr – Fait le 29 novembre 1823 – adjudication préparatoire 16 janvier 1830.
Adjudication définitive, M Eisen 1000 fr
Déclaration de command, 30 janvier, pour Jean François Zerling, tailleur de pierres

Originaire de Halberstadt en Westphalie, Jean François Zerling épouse Sophie Frédérique Kaumann en 1811 : contrat de mariage, célébration
1811 (10.12.), Strasbourg 12 (41), Not. Wengler n° 6263
Contrat de mariage – Jean François Zerling tailleur de pierres demeurant depuis deux années en cette ville natif de Halberstadt en Westphalie fils de feu (-) Zerling, caporal dans les troupes du Prince de Brunswick, et de Jeanne Rieben
Sophie Frédérique Kaumann, fille de feu Jean Kaumann, tailleur de pierres, et de Sophie Frédérique Gall, femme en secondes noces de David Beck, tailleur de pierres
Enregistrement, acp 118 f° 118-v du 11.12.

Mariage, Strasbourg (n° 414)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à neuf heures du matin le 14 décembre 1811. Jean François Zerling, majeur d’ans, né le 29 décembre 1783 à Halberstadt en Westphalie, domicilié à Strasbourg, tailleur de pierres, né hors le mariage de N Zerling, ancien militaire et de Jeanne Catherine Ribbe, non reconnu par le père, Sophie Frédérique Kaumann, mineure d’ans, née le 15 février 1793 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Henri Kaumann, tailleur de pierres décédé en cette ville le 3 janvier 1808 et de Sophie Frédérique Gahl, ci présente et consentante (signé) Johann Frantz Zerling, Sophie Friderika Kaumann (i 22)

Jean François Zerling et Sophie Frédérique Kaumann vendent la maison au serrurier Jean Nicolas Schaal moyennant 1 200 francs

1826 (1.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.367
Sophie Frédérique Kaumann épouse Jean François Zerling, tailleur de pierres, en son nom et mandataire de son époux
à Jean Nicolas Schaal, serrurier
une maison consistant en un bâtiment de devant et de derrière, cour très petite, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Coq n° 11, d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre le Sr Riehl cordonnier, devant la ruen derrière le Sr Stoll boulanger – acquis à la barre du Tribunal Civil par licitation entre les héritiers Georges Michel Gruber, maçon, par devant M. Tierriet de Loyson, juge audit tribunal, commissaire en cette partie le 30 janvier 1824 et déclaration de command même jour, transcrit au bureau des hypothèques volume 166 n° 105 – pour 1200 francs
Enregistrement, acp 178 f° 188-v du 2.6.

Jean Nicolas Schaal épouse Marie Barbe Kniebiehler, originaire de Kientzheim près de Kaysersberg
Mariage, Strasbourg (n° 374)
Cejourd’hui 5° Germinal l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Nicolas Schall agé de 31 ans, serrurier, né et domicilié en cette commune, fils de feu mathias Schall, sellier, et de feue Elisabeth Schmitt, de l’d’autre part Marie Barbe Kniebiehler, agée de 31 ans, fille servante domiciliée en cette commune depuis douze ans, native de Kintzheim, département du haut Rhin, fille de Gaspard Kniebiehler, cultivateur audit lieu, et de feue Catherine Silberling (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 7 décembre 1763 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 26 janvier 1764 (signé) Johannes Nicolaus schaal, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 41)

Jean Nicolas Schaal meurt en 1836 en laissant pour héritière universelle sa veuve. La succession comprend deux maisons rue du Coq.

1836 (23.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5255
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de Jean Nicolas Schaal, serrurier décédé le 3 octobre dernier – à la requête de Marie Barbe Kniebieler la veuve, légataire universelle par testament reçu M° Hickel le 10 décembre 1829 enregistré le 5 octobre dernier – communauté partageable à deux et un tiers, mariés suivant les anciens statuts de la ville de Strasbourg, par mariage célébré le 5 germinal 3
Art. 2. immeubles. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 3 d’un côté le Sr Strauss de l’autre côté et derrière l’auberge du Coq Rouge, estimée 150 francs
une autre maison avec petite cour et autres appartenances et dépendances sise en la ville de Strasbourg rue du Coq n° 11, d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre Philibert Mathieu serrurier, estimée 1500 fr
Enregistrement, acp 239 F° 40 du 24.3.

Marie Barbe Knibihler meurt en 1836 en délaissant des héritiers collatéraux.

1836 (9.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), Me Hickel n° 5360
Inventaire de la succession de Marie Barbe Knibihler veuve de Jean Nicolas Schaal, serrurier, décédée le 2 juin dernier – dressé à la requête de 1. Barbe Utter épouse d’Antoine Wetterer, journalier à Gerstheim, 2. Georges Utter, journalier à Osthausen, 3. André Utter, maçon à Gerstheim en son nom et mandataire de François Joseph Utter son frère fusilier à la 6° compagnie du 18° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Lyon, 4. Martin Utter, soldat au 46° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, 5. Jacques Joseph Risterer, cordonnier à Strasbourg, mandataire de Françoise Anastasie Knibihler femme de Blaise Wirtner, cordonnier, et de Françoise Briska Knibihler femme de Joseph Decker, maçon, demeurant à Altdorf (Grand Duché de Bade), 6. Eléonore Dietrich femme de Jean Allheilig, chanvrier à Marckolsheim, 7. Marie François Aloise Weiss, avoué, mandataire de Madeleine Dietrich femme d’Antoine Heyberger vigneron à Gueberschwyr, 8. Anne Marie Knibihler femme de Jonathan Treis, journalier à Strasbourg, 9. Marie Louise Knibihler femme de Martin Antoni, cordonnier, 10. Madeleine Knibihler femme de Mathias Reinbolt, cultivateur à Kientzheim, 11. Jean Kniebieler, journalier à Strasbourg
La D° Wetterer, Georges Utter, André Utter, François Joseph Utter et Martin Utter ensemble pour 5/21 par représentation de leur mère Marie Anne Knibihler femme d’André Utter, journalier à Gerstheim, sœur germaine de la défunte, Les D° Wirtner & Decker ensemble 6/21 par représentation de leur père Georges Knibihler, journalier à Altdorf, frère germain de la défunte, les D° Heyberger & Allheilig ensemble 5/21 par représentation de leur mère Ursule Knibihler femme de Jacques Dietrich, journalier à Marckolsheim, les D° Treis, Antoni, Reinbolt & Sr Knibihler chacun pour 3/42 ensemble pour 6/21, frères et sœurs consanguins de la défunte

dans une maison appartenant à la défunte rue du Coq n° 3 où la défunte est décédée
Titres et Papiers. Cote 1, maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 3. Par testament reçu M° Hickel le 10 décembre 1829, Jean Nicolas Schaal a légué à la veuve tous ses biens, contrat de vente reçu M° Triponé le 5 juillet 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 141 n° 106 acquis de Jean Saum, propriétaire, la maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 3
Cote 2, maison même rue n° 11, contrat de vente M° Wengler le 1 juin 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 191 n° 31, acquis de Sophie Frédérique Kaumann épouse de Jean François Zerling, tailleur de pierres, en son nom et mandataire de son mari
Enregistrement, acp 242 f° 38-v du 12.7.

Les héritiers de Marie Barbe Knibihler vendent le 20 mars 1837 la maison à Frédéric Charles Fauser.

1837 (10.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 319 (2549) n° 9
Procès verbal d’adjudication définitive en date du 20 mars 1837 dressé par M° Hickel
à la requête 1° de Monsieur Marie François Aloïse Weiss, avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg, demeurant en service ayant agi en qualité de mandataire de Dame Madeleine Dietrich femme du seiur Antoine Heyberger vigneron demeurant ensemble à Gueberschwyhr aux termes d’une procuration (…) dont le brevet est demeuré joint à la minute d’un inventaire dressé par ledit M° Hickel en date du commecement du 9 juillet même année, 2° en qualité de mandataire de a) Dame Barbe Utter femme du sieur Antoine Wetterer, journalier demeurant ensemble à Gerstheim, b) du sieur Georges Utter, journalier demeurant à Osthausen, c) du sieur André Utter, maçon demeurant à Gerstheim, d) du sieur Martin Utter soldat au 46° régiment de ligne en garnison à Strasbourg y demeurant, e) de Dame Eleonore Dietrich, femme du sieur Jean Allheilig chanvier demeurant ensemble à Marckolsheim, f) de Dame Madeleine Kniebihler femme du sieur Mathis Reinbold cultivateur demeurant ensemble à Kientzheim, g) et du sieur Jean Kniebieler, journalier demeurant à Strasbourg, le tout aux termes d’une procuration (…), 3° enfin en qualité de mandataire substitué par le sieur André Utter (…) dans tous les pouvoirs à lui conférés par le sieur François Joseph Utter, fusilier à la 6° compagnie du 3° bataillon du 18 régiment de ligne en garnison à Lyon (…)
2. de Monsieur Jacques Risterer, cordonnier domicilié et demeurant à Strasbourg, ayant agi en qualité de mandataire de Françoise Anastasie Kniebihler femme du sieur Blaise Wirtner, cordonnier, et de Françoise Briska Kniebihler femme du sieur Joseph Decker, maçon demeurant à Altdorff (grand duché de Baden) aux termes d’une procuration (…), 3. de Dame Marie Louise Kniebihler femme du sieur Martin Antoni, cordonnier demeurant à Strasbourg ayant agi sous l’autorisation de son mari 4. de Dame Anne Marie Kniebihler femme du sieur Jonathan Treis, journalier demeurant en ladite ville, ayant également agi sous l’autorisation de son mari à Strasbourg. Lesdits Dame Wetterer, sieur Georges Utter, sieur André Utter, sieur François Joseph Utter, sieur Martin Utter, Dame Decker, Dame Wirtner, Dame Allheilig, Dame Heyberger, Dame Antoni, Dame Treis, Dame Reinbolt et le Sieur Knibihler seuls héritiers sous bénéfice d’inventaire pour les parts et portions ci après indiquées de feue Dame Marie Barbe Knirbihler veuve du sieur Jean Nicolas Schaal, en son vivant serrurier à Strasbourg, leur sœur consanguine et tante respective, savoir
Lesdits D° Wetterer, sieur Georges Utter, sieur André Utter, sieur François Joseph Utter et sieur Martin Utter ensemble pour 5/21 chacun pour 2/42° par représentation de leur mère Dame Marie Anne Knibihler femme d’André Utter, en son vivant journalier à Gerstheim, sœur germaine de la défunte, Les Dames Heyberger & Allheilig ensemble 5/21 ou chacun pour 5/42 par représentation de leur mère Ursule Knibihler femme du sieur Jacques Dietrich en son vivant journalier à Marckolsheim, autre sœur germaine de la défunte. Les Dames Wirtner et Decker ensemble 5/21 ou chacun pour 5/42 par représentation de leur père sieur Georges Kniebihler, en son vivant journalier à Altdorff, frère germain de la défunte, Et les Dames Treis, Antoni, Reinbolt et les Sr Kniebihler chacun pour 3/42 ou ensemble pour les 6/21 restants comme frères et sœurs consanguins de la défunte. Ainsi que ces qualité d’héritiers se trouvent constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé par ledit M° Hickel en date au commencement du 9 juillet 1736 et déjà allégué.
Il résulte que le sieur Frédéric Fausser, journalier demeurant à Strasbourg rue du bain aux plantes N° 29 s’est rendu adjudicataire d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du coq N° 11 tenant d’un côté au sieur Philippert Mathieu serrurier de l’autre au Dr Michel Hollender, tourneur, par devant à la rue et par derrière au sieur Stahl moyennant le prix de 2150 outre les charges. L’adjudication a eu lieu sous les charges, clauses et conditions ci après littéralement extraites du cahier des charges dressé par ledit M° Hickel le 19 janvier 1837 (…) Les adjudicataires ne pourront réclamer d’autres titres de propriété que ceux ci après relatés savoir, l’adjudicataire de la maison N° 11 la grosse du jugement du 30 janvier 1824, l’expédition du contrat de vente passé devant M° Wengler le premier juin 1826 et le quittance passé devant M° Bremsinger le 15 février 1829. (…) La maison rue du coq n° 11 avait appartenu au sieur Georges Michel Gruber en son vivant architecte à Strasbourg qui l’avait acquise lors de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Dame Madeleine Bronner veuve du sieur Jean Georges Schmitt en son vivant marchand de volailles à Strasbourg suivant jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 26 décembre 1837 dûment enregistré. Le sieur Gruber étant décédé l’immeuble en question fut vendu par forme de licitation et adjugé du sieur Jean François Zerling, tailleur de pierres, à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un jugement d’adjudication définitive rendu à la barre dudit tribunal le 30 janvier 1824 et déclaration de command du même jour, le tout dûment enregistré. Par contrat passé devant M° Wengler notaire à Strasbourg le premier juin 1826 aussi enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 du même mois volume 191 N° 31 avec inscription d’office du même jour volume 177 N° 692. Dame Sophie Frédérique Kaumann épouse dudit sieur Zerling et qui avait agi tant en son propre nom que comme mandataire de son mari a vendu l’immeuble en question à feu ledit Sr Schaal moyennant le prix de 1200 francs (…). Ledit sieur Schaal étant décédé sans laisser d’acendans ni de descendans en instituant sa légataire universelle en pleine propriété ladite Dame Schaal née Kniebihler sa femme suivant testament reçu par ledit M° Hickel en présence de témoins le 10 décembre 1829, enregistré, la Dame Schaal née Kniebihler est devenue propriétaire de la maison dont s’agit
Extrait par ledit M° Hickel notaire soussigné de la minute dudit procès verbal d’adjudication définitive et du cahier des charges susénoncé

Le brouetteur Frédéric Charles Fauser épouse en 1817 Barbe Schaffner

Mariage, Strasbourg (n° 162)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 24 mai 1817. Charles Frédéric Fauser, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 1782 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Brouëtteur, fils de feu Evrard Fauser, cordonnier décédé en cette ville le 2 vendémiaire en trois de la République française et de Catherine Fischer, ci présente et consentant, Barbe Schaffner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 octobre 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Daniel Schaffner, chargeur à la douane en cette ville et de Marie Bellé, ci présente et consentant (signé) Carl Friedrich Fauser, Barbara Schaffnerin (i 11)

Barbe Schaffner, femme de l’emballeur Frédéric Charles Fauser, meurt en 1848 en délaissant trois enfants

1849 (5.2.), Strasbourg 9 (98), Not. Becker n° 4091
Inventaire après le décès de Mad. Barbe Schaffner, en son vivant épouse de Mr Frédéric Charles Fauser, emballeur à la douane, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 29 décembre 1848.
L’an 1849 le Lundi 5 février à quatre heures de relevée, à la requête de 1° M. Frédéric Charles Fauser, emballeur à la douane, demeurant à Strasbourg, agissant 1) en son nom à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre entre lui et feu la dame Barbe Schaffner son épouse, leur mariage ayant été célébré à Strasbourg le 4 mai 1817 sans que les conditions civiles de leur union eussent été préalablement établies par un contrat de mariage, 2) au nom et comme tuteur légal de Caroline Fauser et Auguste Fauser, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son épouse défunte, 2° et de Mr Frédéric Charles Fauser, fils, commis négociant demeurant en la même ville, agissant tant en son propre nom que comme subrogé tuteur des dits mineurs (…) Lesdits Frédéric Charles Fauser, fils, Caroline Fauser et Auguste Fauser, habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de la dite dame Fauser née Schaffner leur mère défunte (…) dans une maison sise à Strasbourg rue du Coq N° 11 où Mad° Fauser est décédée le 29 décembre dernier et dépendante de la dite communauté

Titres et papiers. Cote première. Maison dépendante de la communauté. Vingt cinq pièces sont la première est un extrait d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hickel, notaire à Strasbourg le 20 mars 1837 par lequel les héritiers de dame Marie Barbe Kniebiler veuve du Sr Jean Nicolas Schaal en son vivant serrurier à Strasbourg ont adjugé à Mr Fauser, père, une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue du Coq N° 11 où il est présentement procédé, moyennant le prix de 2150 francs (…) ledit extrait transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 avril 1837 volume 319 n° 9. Il résulte du dit procès verbal que ladite dame Schaal a recueilli la dite maison dans la succession de son mari qui l’avait instituée sa légataire universelle suivant testament ar acte public en date du 10 décembre 1829, reçu par le dit M° Hickel. (…) La troisième pièce est une expédition d’un contrat passé devant M° Wengler notaire en ladite ville le premier juin 1826 par lequel feu ledit Sr Schaal était devenu par propriétaire du dit immeuble.
acp 379 (3 Q 30 094) f° 54 (Déclaration de suc. du 21 février 1849 N° 90) Communauté, Un mobilier évalué 364, argent comptant 72, loyers échus 3,20 – Passif 1357
Immeuble, une maison à Strasbourg rue du Coq N° 11

Son fils commis négociant Frédéric Charles Fauser épouse en 1848 Caroline Salomé Heldenstab
1848 (1.8.), Strasbourg 9 (97), Not. Becker n° 3888
Contrat de mariage – Furent présens M. Frédéric Charles Fauser, commis négociant, fils majeur du Sr Frédéric Charles Fauser, emballeur à la halle commerciale de Strasbourg et de D° Barbe Schaffner sa femme tous demeurant à Strasbourg, M. Fauser stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question
Et Madlle Caroline Salomé Heldenstab, demeurant à Strasbourg, fille majeure du Sr Jean Etienne Heldenstab, coiffeur et de D° Marie Salomé Ludwig, sa femme demeurant en la même ville, Mlle Heldenstab stipulant également pour elle et en son nom à cause dudit mariage
acp 374 (3 Q 30 089) f° 30 – regime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Apports. Ceux du futur consistent en mobilier prisé 200 francs et créances pour 2600 francs
Ceux de la future épouse consistent en mobilier d’une valeur de 785 francs et en argent comptant pour 155 francs
Les futurs époux se font réciproquement donation en cas de survie de l’usufruit viager de la succession du prémourant

Frédéric Charles Fausser meurt le 31 janvier 1871. Lors de la liquidation, chacun des trois enfants reçoit un tiers de la maison

1871 (28.7.) M° Becker (minutes en déficit)
Theilung des Nachlases von Friedrich Karl Fauser und Barbara Schaffner
Theilung zwischen 1) Friedrich Karl Fauser, Kaufmann in Straßburg, 2) Caroline Fauser, Ehefrau von Theodor Rossel in Straßburg, 3) Jacob August Fauser, Schuster in Mülhausen, von dem Nachlass von Friedrich Karl Fauser lebend Packer an der Douane von Straßburg und von Barbara Schaffner seiner Ehefrau, der Ehegatte gestorben den 31. Januar 1871 und die Ehefrau den 29. December 1848
acp 599 (3 Q 30 314) f° 85 n° 1522 du 1.8. – Actif Masse. Ein Haus in Straßburg Hahnen Straße N° 11 abgeschättzt zu 8000
Zinsen 176, Sparkassen Büchlein 481, Nachtrag von Karl Fauser 80, Nachtrag von Mde Rossel 80, Nachtrag von August Fauser 585, zusammen 9447
Passif Masse 1923, Rest 7521
Abtretung (…) Friedrich Karl August Fauser, 1/3 vom Haus
Mme Rossel, 1/3 des Hauses
Jacob August, 1/3 des Hauses

Les enfants et héritiers de Frédéric Charles Fauser vendent la maison à Christine Lobstein, veuve de Jacques Ried

1872 (28.3.), Strasbourg 5 (54), Not. Laurent Hoffherr, s.n.
28 mars 1872. Vente – Ont comparu 1° M. Frédéric-Charles Fauser, ancien négociant et Mme Caroline-Salomé Heldenstab, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des grandes arcades N° 47, 2° M. Théodore Rossel, cordonnier, et Mme Caroline Fauser, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg, rue du coq n° 7, 3° Et M. Gaspard Herrmann, cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg, rue des cordonniers n° 16, agissant au nom et comme mandataire de M. Jacques-Auguste Fauser, employé du chemin de fer à la gare de Mulhouse et D° Adèle Coquelin son épouse demeurant et domiciliés à Mulhouse aux termes de la procuration (…) Lesquels ont par les présentes vendu
à Mme Christine Lobstein, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jacques Ried, à ce présente et acceptant
Une maison située à Strasbourg rue du coq n° 7 consistant en rez-de-chaussée, trois étages, deux chambres au-dessus, grenier sur le tout couvert en tuiles, caves dessous, puits, aisances et dépendances, le tout tenant d’un côté à M. Arnaud, de l’autre M. Koebelé, devant la rue du coq et derrière M. Litt boulanger. Ainsi que cet immeuble se trouve, se poursuit et comporte (…)
Origine de la propriété. M. Frédéric-Charles Fauser, Mme Rossel et M. Jacques Auguste Fauser sont les propriétaires de l’immeuble dont il s’agit pour l’avoir hérité dans la succession de M. Frédéric-Charles Fauser, ancien emballeur à la douane et de Dlle Barbe Schaffner, conjoints à Strasbourg, leur père et mère, décédés le premier le 31 janvier 1871, l’autre le 29 décembre 1848, dont ils étaient seuls et uniques héritiers et comme leur ayant été plus spécialement attribué par le partage des dites successions, dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg le 28 juillet 1871. M. et Mde Fauser, père et mère, en avaient été propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Mme Marie-Barbe Kniebihler, veuve de M. Jean-Nicolas Schaal, de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 20 mars 1837. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix de 2150 francs, complètement payé – Prix, moyennant la somme de 6000 francs. (…)
Etat civil des vendeurs. M. et Mme Fauser déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le premier août 1848, M. et Mme Rossel qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale ainsi que M. et Mde Jacques-Auguste Fauser, leurs unions n’ayant été précédées d’aucun contrat de mariage.
acp 601 (3 Q 30 316) f° 121 du 4.4.

Originaire de Kittersburg en Bade, Jacques Ritt épouse en 1823 Catherine Lobstein, native de Mittelhausbergen. Les mariés reconnaissent deux enfants
Mariage, Strasbourg (n° 371)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 30 octobre 1823. Jacques Ritt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1798 à Kittersbourg, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Jacques Ritt, Cultivateur audit lieu et de feu Marie Marzloff, décédée à Kittersbourg le 17 mars 1806, et Christine Lobstein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 brumaire an V à Mittelhausbergen /bas Rhin/ domiciliée à Strasbourg, fille de feu Michel Lobstein, Cultivateur décédé à Mittelhausbergen le 26 mars 1814 et de Marie Moll ci présente et consentante (…) Et aussitôt les dits Epoux ont déclaré reconnaître et légitimer Eve Lobstein, née d’eux à Mittelhausbergen le 11 mai 1817, inscrite ledit jour sur les registres de l’Etat civil de ladite Commune et Jacques Ritt né d’eux en cette ville le 18 juin dernier, inscrit le 19 suivant sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Jacob rith, Christina Lobsteinin (i 42)

Jacques Rith meurt en 1844 en délaissant trois enfants.
1844 (23. 9.br), Strasbourg 7 (101), Me Boersch n° 5097
23 novembre 1844. Inventaire de la succession du sieur Jacques Rieth, journalier demeurant à Strasbourg décédé en cette ville le premier juillet 1844 et de la communauté qui a existé entre entre lui et Dame Christine Lobstein son épouse.
L’an 1844 le 23 novembre à neuf heures du matin. A la requête de Dame Christine Lobstein veuve du Sieur Jacques Rieth, journalier demeurant à Strasbourg, journalier, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant ès présentes 1° comme ayant été commune en biens avec son défunt époux, 2° comme créancière de la communauté qui a existé entre entre elle et son mari, 3° et comme mère et tutrice légale de Daniel Rieth âgé de 18 ans, Barbe Rieth âgée de 13 ans, Michel Rieth âgé de 7 ans, les trois enfants mineurs procréés avec son défunt époux, lesdits mineurs habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun d’eux pour un cinquième de la succession du sieur Jacques Rieth leur père, 2° De Dame Eve Rieth épouse à ce autorisée du sieur Daniel Vix, journalier demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des payens n° 16, 3° Et du sieur Jacques Rieth, journalier, demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens n° 16, agissant tous deux comme habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun d’eux pour un cinquième de la succession du sieur Jacques Rieth leur père, En présence du Sieur Jean Bernhard, laitier demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens n° 15 en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs Rieth (…) Attendu que les conjoints Rieth n’ont point réglé par contrat de mariage leurs conventions matrimoniales ils se sont trouvés soumis au régime de la communauté légale qui servira de base à cette opération
en la maison mortuaire rue des payens N° 16.
Immeubles. Ville de Strasbourg. 1° La moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue des payens N° 16 (…)
acp 330 (3 Q 30 045) f° 61-v – La succession du défunt se compose de sa garde robe évaluée 22
La communauté se compose activement, Mobilièrement de meubles et objets mobiliers estimés 368
Immobilièrement 1° La moitié divisée d’une maison sise à Strasbourg rue des payens N° 16 d’un revenu de 110 francs, 2° 48 ares 75 centiares de terre ban de Strasbourg en cinq pièces d’un revenu de 73 francs

Décès, Strasbourg (n° 1169)
Déclaration faite le 2 juillet 1844 du décès de Jacques Ritt, âgé de 46 ans, né à Kittersbourg /grand Duché de Bade/ journalier, Epoux de Christine Lobstein, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le premier du mois courant à 10 heures du soir dans la maison située N° 16, rue des payens, fils de feu Jacques Ritt, cultivateur, et de feu Marie Marzloff Premier déclarant, Jacques Ritt âgé de 21 ans, fils du défunt, Jacques Bernhardt, âgé de 40 ans, tailleur, voisin du défunt (i 3)

Christine Lobstein veuve de Jacques Rieth lègue par testament l’usufruit du rez-de-chaussée de sa maison à son fils Michel et du premier étage à son autre fils Jacques
1875, M° Hoffherr
26 mars 1872, Testament – Christine Lobstein Wittwe von Jakob Ried, lebend Gärtner zu Straßburg, durch welches sie 1) ihrem Sohne Michael Ried, Ackerer zu schreiner, die lebenslängliche Nutznießung vom Bodengeschoßes ihres Hauses Hahnengasse N° 7, platz im Keller und Speicher vermacht
2) ihrem Sohne Jacob Ried, Tagner zu Straßburg und an Salome Ernwein, seiner Ehefrau und dem überlebenden die lebenslänglich Nutznießung vom ersten Stock ihres Hauses Hahnengasse N° 7
3) ihrer Tochter Barbara Fried Ehefrau von Johann Bernhard, Mecker zu Bischheim eine Summe von 1000 Franken
4) ihrem Sohn Michael Ried das Eigenthum von einem zwei ständigen Waagen (…)
† 31. October 1875
acp 646 (3 Q 30 361) f° 4-v du 4.11.

Christine Lobstein meurt le 31 octobre 1875 en délaissant pour héritiers ses enfants Michel et Barbe ainsi que ses petits-enfants issus de son fils Jacques.

1876 (3.2.), Strasbourg 24 (15), Not. Joseph Allonas n° 2516
3. Februar 1876. Inventar nach dem Ableben von Christine Lobstein Wittwe des Ackergärtners H. Jakob Rith, im Leben zu Straßburg Hahnengasse 7 wohnhaft, wo sie den 31. October 1875 gestorben ist
Im Jahr 1876, Donnerstag den 3. Februar um acht Uhr Vormittags in dem Sterbehause in Strassburg Hahnengasse 7. Auf Anstehen I. des Hrn Michael Rith, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, II. der Frau Barbara Rith, ermächtigte und verbeiständete Ehefrau des hier gegenwärtigen H. Johannes Bernhard, Ackerer, beisammen zu Bischheim-am-Saum wohnhaft, III der Frl. Salome Rith, großjährig, ledig zu Straßburg wohnhaft, handelnd alle eigenen Namens, IV. der Frau Eva Rith ermächtigte und verbeiständete Ehefrau des hier gegenwärtigen H. Daniel Vix, Gärtner zu Königshoffen 14, Bann von Straßburg wohnhaft, V. des H. Daniel Rith, Schloßer in Straßburg wohnhaft, handelnd als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April letzthin verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, und 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…), VI. Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg, daselbst wohnhaft, (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
die genannten Hr Michael Rith, Frau Bernhard, Frau Vix, Daniel Rith, Salome Rith und die drei minderjährigen Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte H Jacob Rith zu Straßburg, wo sie den 31. October letzthin gestorben ist, nämlich a) H Michael Rith ihr Sohn für ein fünftel, b) Frau Bernhard ihre Tochter für ein fünftel, c) Daniel Rith ihr Sohn für ein fünftel, d) Frau Vix ihre Tochter für ein fünftel, e) Frl. Salome Rith und die minderjährige Kinder Rith ihre Enkel, durch Vorstellung ihres genannten verlebten Vaters H Jacob Rith für das letzte fünftel, Und in Gegenwart des Herrn Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rith hierzu ernannt (…)
Inhalt eines testamentes der Verlebten aufgenommen von Hr Hoffherr damals Notar dahier am 26. März 1872 (…) Je donne et lègue par préciput et hors part à 1) M Michel Rith mon fils, cultivateur demeurant avec moi à Strasbourg la jouissance viagère et gratuite de tout le rez-de-chaussée de la maison que je possède à Strasbourg rue du Coq N° 7, d’une chambre dite des soldats, au premier étage de la même maison ainsi que de place suffisante dans la cave et au grenier de lad. maison, 2) M. Jacques Rith mon autre fils, journalier demeurant aussi à Strasbourg et à Mme Salomé Ernwein épouse de ce dernier et au survivant d’eux, la jouissance viagère et gratuite du premier étage de ma maison sise à Strasbourg rue du Coq N° 7 (moins cependant la chambre dite des soldats) et de place suffisante dans la cave et au grenier, 3) Mad. Barbe Rith ma fille épouse de Jean Bernhard laitier avec lequel elle demeure à Bischheim, la pleine propriété d’une somme de 1000 francs 4) Et audit Michel Rith la pleine propriété et jouissance d’une petite voiture à deux roues (…)
Liegenschaften, II. Diejenigen zum Nachlass der verlebten Frau Wittwe Rith gehoerend. Stadt Strassburg. 5) Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß Nr 7 gelegen, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer, Speicher, Keller, Brunnen, Rechten und Dependenzien, Alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebelé, vornen die Hahnengasse und hinten der Bäcker Hr Litt.
Erkauft durch Wittwe Rith von den Erben von Friedrich Carl Fauser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle und dessen Ehefrau Barbara Schaffner, im Leben Eheleute zu Straßburg, welche waren die drei nachgenannten Kinder nämlich Friedrich Karl Fauser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, Karolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, Jakob August Fauser, Angestellter am Bahnhof zu Mülhausen, welchen Kindern gedachtes Haus außerdem speciell zugeschrieben wurden, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch H. Becker, damals Notar dahier am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor H. Hoffherr, damals Notar zu Straßburg, vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 15. April 1872 Band 1337 N° 71 überschrieben und von Amtswegen denselben Tag Band 1098 N° 116 eigeschrieben wurde. Dieser Kauf hatte statt mittels einem Preis von 6000 Franken (…). Eheleuthe Fauser wurden Eigenthümer desselben Hauses, so sie es erwaren steigerungsweise von Maria Barbara Kniebiehler, Wittwe von Johann Nicolaus Schaal zu Straßburg laut Protokoll errichtet durch H. Hickel, damals Notar dahier am 20. März 1837.
acp 649 (3 Q 30 364) f° 10 n° 526 du 9.2. (Sterbefalltafel B. 61 Fol. 104) Nachlass, Mobilien 97, Baares Geld 1906, Schuldforderung 800
Ein Haus Hahnengasse N° 7, Bann Mittelhausbergen 8 Ar Feld

Liquidation et partage de la succession de Christine Lobstein
1876 (15.7.), Strasbourg 24 (17), Not. Joseph Allonas n° 2897
Liquidation und Theilung Nachlasses der Frau Christine Lobstein Wwe. Jacob Rieth
sind erschienen 1°) H. Daniel Rieth, Schloßer in Straßburg wohnhaft, handelnd sowohl eigenen Namens, wie auch als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rieth, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier gestorben, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875, nämlich a) Sophie Rieth dahier geboren amn 23. Januar 1856, b) und Emilie Valeria Rieth auch dahier geboren am 15. August 1860, hierzu ernannt (…), 2°) Hr Michael Rieth, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, 3°) Frau Barbara Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden H. Johannes Bernhard mit welchem sie zu Bischheim-am-Saum wohnhaft ist, 4°) Frau Eva Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackergärtners Daniel Vix, mit welchem sie zu Königshoffen, Bannweile Straßburg wohnhaft ist, 5°) Fräulein Salome Rieth, großjährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft, 6°) Herr Adolph Beyer, Großer Rechnungsführer der Civil Hospizien der Stadt Straßburg in welcher er wohnhaft ist, handelnd als Specialbevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg, daselbst wohnhaft, (…) handelnd selbst als Vormund der in dem Straßburger Waisen-Anstalt aufgenommenen Kinder (…) also als Vormund von Anna Maria Rieth, geboren dahier den 15. November 1863 aus der Ehe des genannten verlebten Jacob Rieth und Salome Ernwein, die genannten 1°) Daniel Rieth, 2°) Michael Rieth, 3°) Frau Bernhard, 4°) Frau Vix und 5°) Fräulein Salome Rieth und die drei unmündigen Kinder Rieth, diese vier letztere durch Representation ihres Vaters der genannte verlebte Jacob Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte Wittwe des schon früher verlebten Ackergärtners Jacob Rieth, nämlich Ihre vier Kinder je zu einem fünften Theil und ihre vier Enkel miteinander Zum letzten fünften Theil, so wie diese Eigenschaften durch das Inventar errichtet durch unterzeichneten Notar nach dem Ableben der Frau Wittwe Rieth am 3. Februar letzthin bestätigt sind, 7°) Und H. Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rieth hierzu ernannt (…)

Vorbemerkungen. I. Tod der Wittwe Rieth. Wittwe Rieth gebohrne Lobstein ist am 31. Oktober letzthin gestorben. II. Testament (…), III. Inventar (…), IV Versteigerung der Liegenschaften
acp 653 (3 Q 30 368) f° 40 n° 2428 du 19.7. – Rechnung des Notars dessen Einnahmen bestehen aus dem eingegangenem Steigpreise im Antrag vom M. 7453, Ausgaben für Kosten 1509, bleibt ein Ueberschuß von 5944
Liquidation. Activa 1) Ueberschuß der Rechnung des Notars 5944, 2) Werthschaften welche der Miterbe Michael Rieth schuldet 419, 3) Daniel Rieth hat zu verrechnen 2760, 4) Frau Bernhard hat zu verrechnen 2, 5) die minderjährigen haben zu verrechnen 4, 6) die andere Miteren haben zu verrechnen 168, 6) Steigpreis Rest geschuldet durch den Steigerer Weill 3733, 7) Fr. Salome Rieth verrechnet 56, Liegenschaft unvertheilt geblieben p. m., Summa der Masse 13.028
Passiva, 1) Beerdigungs & Krankheits Kosten 216, 2) ½ des Erlöses der Gemeinschafts Güter 1886, 3) de Frau Bernhard particular Legat 800, Summa 2902
Bleibt ein Ueberschuß von 10.185
Die Hälfte des Erlöses der Liegenschaften der Gütergemeinschaft beträgt 1866, abzuziehen für Kosten 168, bleiben 1717
Rechnungen und Anweisungen

Accord passé entre les héritiers préalablement à la vente des immeubles

1876 (18.3.), Strasbourg 24 (15), Not. Joseph Allonas
N° 2632 den 18. März 1876. Vereinbarung – Sind erschienen 1. Herr Daniel Rith, Schloßer zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875 verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…)
2. Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg daselbst wohnhaft (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
A. die drei minderjährigen Kinder Rieth und Fräulein Salome Rith großjährig gewerblos zu Straßburg erzeugt aus der besagten Ehe Rith Ernwein, B. H Michael Rith, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, C. Barbara Rith, Ehefrau des Ackermanns Johann Bernhard zu Bischheim am Saum wohnhaft D. Eva Rith Ehefrau des Gärtner Daniel Vix zu Koenigshoffen wohnhaft, E. der schon genannte H. Daniel Rith, als einzigen Erberechtigten an dem Nachlass ihrer Großmutter und Mutter Frau Christina Lobstein verlebten Wittwe des Ackergärtners H Jacob Rith zu Straßburg, wo sie den 31. October letzthin gestorben ist, nämlich
1) Fräulein Salome Rith und die minderjährigen Kinder Rith, ihre Enkel durch Vorstellung ihres genannten verlebten Vaters H Jacob Rith für 1/5
2) H Michel Rith für 1/5, 3) Frau Bernhard ihre Tochter für 1/5, 4) Frau Vix ihre Tochter für 1/5, 5) H Daniel Rith ihr Sohn für 1/5, so wie diese Erb Eigenschaften aus dem Eingang des nach Ableben der Wittwe Rith gebornen Lobstein durch unterzeichneten Notar am 3. Februar dahin errichteten Inventar bestätigt sind, Und Herr Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Sophia und Emilie Valerie Rith hierzu ernannt (…)

II. Immöbel zum Nachlass der verlebten Frau Wittwe Rith gehörend 1) Section P N° 908. Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß N° 7 gelegen, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten & Dependenzien alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebele, vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt.
Erkauft durch Wittwe Rith von den Erben von Friedrich Carl Fauser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle und dessen Ehefrau Barbara Schaffner, im Leben Eheleute zu Straßburg, welche waren die drei nachgenannten Kinder nämlich a) Friedrich Karl Fauser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, b) Karolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, c) Jakob August Fauser, Angestellter am Bahnhofe zu Mülhausen, welchen Kindern gedachtes Haus außerdem speciall zugeschrieben wurden, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch Notar Becker zu Straßburg am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor H. Hoffherr, damals Notar zu Straßburg, vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung auf dem Hypotheken Amte zu Straßburg am 15. April 1872 Band 1337 N° 71 überschrieben und von Amtswegen denselben Tag Band 1098 N° 116 eigeschrieben wurde. Dieser Kauf hatte statt mittels einem Preis von 6000 Franken (…). Eheleuthe Fauser erwarben dasselbe Eigenthum von Maria Barbara Kniebiehler wittwe von Johann Nicolaus Schaal zu Straßburg laut einem vor durch Notar Hickel dahier am 20. März 1837 errichteten Steigerungs protokoll.
(…) Bemerkung. Laut Testament vor Herrn Hoffherr, früher Notar zu Straßburg vom 26. März 1872 hat Wittwe Riehl zum voraus und vor aller Theilung ihrem Sohn dem Miterben H. Michael Rieth den lebenslänglichen und unentgeltlichen Genuß von deß Erdgeschoßes, der Einquartierungs Kammer im Ersten Stock, und des nöthigen Raumes im Keller und auf dem Speicher des oben beschriebenen Hauses vermacht. (…)
Dem obigen Ansuchen willfahrend, ist geschlossen worden wie folgt. Bec&&. Straßburger Bann (…)
Stadt Straßburg 5) Section P N° 908. Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß N° 7 gelegen, bestehnd aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten und Dependenzien alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebele, vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt. Flächen Inhalt 75 centiaren. Anschlagpreis 4800 Mark
acp 648 (3 Q 30 363) f° 59-v n° 898 – Lastenheft

Raphaël Weil se rend adjudicataire de la maison

1876 (15.4.), Strasbourg 24 (16), Not. Joseph Allonas n° 2748
N° 2748 den 3. Mai 1876. Steigerung – Sind erschienen 1°) Herr Daniel Rith, Schloßer zu Straßburg wohnhaft, sowohl eigenen Namens wie auch noch als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875 verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…)
2°) Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg daselbst wohnhaft (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
3°) Hr Michael Rieth, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, 4°) Frau Barbara Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackersmanns Johannes Bernhard, mit welchem sie zu Bischheim-am-Saum wohnhaft ist, 5°) Frau Eva Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackergärtners Daniel Vix, mit welchem sie zu Königshoffen, Bannweile Straßburg wohnhaft ist, 6°) Fräulein Salome Rieth, großjährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft und 7°) H. Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rieth hierzu ernannt (…) die obengenannten 1°) Daniel Rieth, 2°) Michael Rieth, 3°) Frau Bernhard, 4°) Frau Vix 5°) und Fräulein Salome Rieth und die drei unmündigen Kinder Rieth, diese vier letztere durch Representation ihres Vaters der genannte verlebte Jacob Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte Wittwe des schon früher verlebten Ackergärtners Jacob Rieth, nämlich Ihre vier Kinder je zu einem fünften Theil und ihre vier Enkel miteinander Zum letzten fünften Theil, so wie diese Eigenschaften durch das Inventar errichtet durch unterzeichneten Notar nach dem Ableben der Frau Wittwe Rieth am 3. Februar letzthin bestätigt sind
dieselben Comparenten erklären, daß laut Urkunde vor unterzeichnetem Notar vom 15. des letzt verfloßenen Monats April, die Versteigerung der in einem Vereinbarungs Acte vor selbem Notar vom 18. März letzthin bezeichnet sind (…)
Stadt Strassburg. 4°) Section P N° 908. Ein zu Straßburg, Hahnengasse N° 7 gelegenes Wohnhaus mit Zubehörungen. Anschlagpreis 4800.
Mehrer Lichter wurden nach und nach angezündet und während der dauer mehrerer Gebote gemacht, wovon das letzte Gebot im Betrage von 5600 Mark geschah durch Herrn Raphaël Weill, Kaufmann zu Straßburg wohnhaft
acp 652 (3 Q 30 367) f° 6-v n° 1570 du 6.5.

Raphaël Weil vend l’année suivante la maison à l’aubergiste Maurice Bendelé, demeurant 3, rue des Dentelles

1877 (18.9.), Strasbourg 24 (21), Not. Joseph Allonas n° 3674
Ist erschienen Herr Raphael Weil, Handelsmann & Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, derselbe verkauft (…)
dem hier gegenwärtigen und dies annehmenden H. Moritz Bendele, Schenckwirth zu Straßburg, Großspitzengaße N° 3 wohnhaft
Beschreibung. Section P N° 908 ein zu Straßburg Hahnengasse N° 7 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten & Zubehörungen zwischen Frau Osswald & H Koebelen vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt. Sowie sich dieses Wohnhaus nebst Zubehörungen wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. H. Weil erklärt, daß er die soeben bezeichnete Liegenschaft von den Kindern und Erben der zu Straßburg am 31. Oktober 1875 verlebten Christina Lobstein, gewesene Wittwe des schon früher verlebten Jacob Rieth, erworben hat zufolge einem durch den unterzeichneten Notar am 3. Mai 1876 aufgenommenen Steigerungsprotokolle. Da aber bei dieser Versteigerung minderjährige Kinder betheiligt waren, wurde durch den unterzeichneten Notar, auf *estenheft der volljährige Erbbetheiligten & der Vormünder der minderjährigen Betheiligten am 19. März 1876 ein Vereinbarungsakt errichtet (…) Diese Erwerbung geschah mittelst einer Summ vob 5600 Mark (…)
Frühere Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Rieth geborene Christina Lobstein hat dieselbe Liegenschaft erworben von den Erben von Friedrich Carl Fausser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle & dessen Ehefrau Barbara Schäffner lebend zu Straßburg wohnhaft als a. Friedrich Carl Fausser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, b. Carolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, c. H Jakob August Fausser, Angestellter am Bahnhofe zu Mülhausen, welchen gedachtes Haus außerdem speciall* zufiel, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch Notar Becker zu Straßburg am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor Notar Hoffherr, unmittelbarer Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung beim Hypothekenamte dahier am 15. April folgend Band 1337 N° 71 überschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah mittels (…) 6000 Franken. Eheleuthe Fauser haben die nämliche Liegenschaft erworben von Maria Barbara Kniebiehler Wittwe von Johann Nicolaus Schaal aus Straßburg laut einem durch H. Hickel damals Notar dahier am 20. März 1837 errichteten Steigerungsprotokoll.
Bemerkung. H. Weil bemerkt hier daß zufolge Testament vor genantem Notar Hoffherr vom 26. März 1872 die genante Wittwe Riehl ihrem Sohn Michael Rieth, ohne Gewerbe, zu Straßburg wohnhaft, zum Voraus & vor aller Theilung den lebenslänglichen unentgeltlichen Genuß von obenbezeichnetem Wohnhaus als, deß Erdgeschoßes, der Einquartierungs Kammer im ersten Stockwerke und des ihm nötigen Raumes im Keller und auf dem Speicher vermacht hat, und daß ihm die betreffende Liegenschaft unter Uebernahme dießer Lasten zugeschlagen wurde, zufolge den obenerwähten Steigerungs protokolle vom 3. Mai 1876. (…) Kaufpreis, 5600 Mark (…) Uebertrag des Brandentschädigungseanspruchs (…)
Auf den Hÿpothekenamte von Straßburg an 30. October 1877 Band 1728 N° 51 transcribirt. Band 1333 N° 13 eingeschrieben
Police d’assurance N° 30.911 Compagnie du Soleil, rue de Châteaudun N° 44 à Paris. 10 septembre 1877, durée 10 ans, Bendelé, Maurice, débitant de boissons
1° 12.000 francs sur la propriété de Monsieur Bendelé sise à Strasbourg, Rue du Coq N° 7, élevée sur cave, de rez-de-chaussée, trois étages et gerniers, construite en pierres, briques & bois, couverte en tuiles, y compris la valeur de la gage d’escalier, celle de la pompe, des lieux d’aisances et de tous les objets réputés immeubles par destination et dans laquelle il existe des chambres louées en garni.
2° 8000 francs pour la garantie du recours des voisins
acp 669 (3 Q 30 384) f° 67 du 21.9.

Natif de Still, le garçon da café Maurice Bendelé épouse en 1873 Marie Anne Lutz, originaire de Rosheim
Mariage, Still (n° 10) Den 17. November 1873 um sechs Uhr des Abends, Heurathsurkunde von Moritz Bendelé, geboren zu Still den 3. Aprilis 1842, Kellner, wohnhaft zu Still, ehelicher Sohn von Bendelé, Ignatz alt 65 Jahre, Bäcker wohnhaft zu Still hier gegenwärtig und einwilligend, und von Petrolf, Sophie alt 61 Jahre, wohnhaft zu Still hier gegenwärtig und einwilligend, und von Maria Anna Lutz geboren zu Rosheim den 17. Juli 1843, Stand keinen, wohnhaft zu Rosheim eheliche Tochter von Lutz Ludwig wohnhaft zu Rosheim und alldort gestorben (…) und von Scherer Franziska, bei lebzeiten wohnhaft zu Rosheim (unterzeichnet) Bendelé, Marie Lutz (i 8)

Registre domiciliaire (602 MW 43)
Bendele, Keller Wirth
Bendele Maurice, 3.4.42, Still, kath.
Frau Maria geb. Lutz, 43, Rosheim
Kinder, Heinrich 15.10.74, Straßburg, todt 29/9. 75 Rosheim
Kinderspielgasse N° 14
Metzgergasse, Zu den drei Königen
p 1. 74 Metzgerplatz, Nolff
24.6.76, Grosse Renngasse 36. Lohmiller
1.11.77, Münsterplatz 13, Lämmermann
1.10.81, Schwesterngasse 2, Lerchmann
27/.6 82.Gerbergrabenplatz 9, Miethe
27.6.94 Langestrasse 112, Wwe Schwartz
7.5.98, Rosheim

Maurice Bendelé réside à Strasbourg de 1875 à 1879 d’après les annuaires d’adresses
1875. Bendele Moritz, Schenkwirt, Metzgerplatz 14
1890, Bendele Moritz, Wirt, Gerbergrabenplatz 9
1895, Bendele Moritz, Gastwirt, Langestr. 112
1898, Bendele Moritz, Gastwirt, Langestr. 112

Maurice Bendelé et Anne Marie Lutz vendent la maison au marchand de charbon Philippe Merck et à sa femme Marguerite Kalb

1890 (22.7.), M° Charles Lauterbach
Verkauf durch Moritz Bendele, Gastwirt und Anna Maria Lutz dessen Ehefrau hier
an Philipp Merck, Kohlenhändler und Margaretha Kalb
P n° 908, Ein Wohnhaus hier Hahnengasse N° 7 mit Erdgeschoß und 3 Stockwerken, Speicher, Keller, Brunnen, erworben laut Kauf Allonas vom 18. September 1877. Besitz sofort, Genuß 29. IX. 1890, Steuren von da an. Preis 8000 Mark
acp 831 (3 Q 30 546) f° 52 n° 2014 du 1.8.

Philippe Merck épouse en 1868 Madeleine Neff de la Robertsau. L’épouse reconnaît sa fille née quelques mois plus tôt.
Mariage, Strasbourg (n° 329)
Du 11° jour du mois de juin l’an 1868 à dix heures du matin. Acte de mariage de Philippe Merck, majeur d’ans,né en légitime mariage le 3 mars 1845 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Conrad Merck, journalier domicilié à Strasbourg ci présente et consentant et de feu Anne Marie Schott décédée à Strasbourg le 9 janvier 1846, et de Madeleine Neff, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1838 à la Robertsau banlieue de Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, ouvrière en chapeaux de paille, fille de feu Michel Neff journalier décédé à la Robertsau le 18 mars 1858 et de feu Marie Madeleine Mathis décédée à la Robertsau le 20 août 1864 (…) Et aussitôt l’épouse a déclaré se reconnaître mère de Madeleine Merck née à Strasbourg le 12 avril 1868 et inscrite le 13 du même mois dans les registres de l’état civil de cette ville.

Marie Madeleine Neff meurt en 1888 en délaissant une fille. La succession comprend deux maisons à la Robertsau
1888 (17.7.), M° Gustave Loew
Erbverzeichniss nach den Ableben von Maria Magdalena Neff Ehefrau des Kohlenhändlers Philipp Merck in Strassburg wohnhaft wo die am 20. Juni 1888 gestorben ist. Auf Ansuchen von 1. Philipp Merck, obengenannt, handelnd eigenen Namens wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft die in Ermanglung eines Ehevertrags zwischen ihm und seiner Ehefrau bestanden hat, 2. Magdalena Merck, Ehefrau des Kohlenhändlers Georg Gutapfel in Straßburg, handelnd als einzige Erbin ihrer genannten Mutter, 3. der Firma Lamarche & Cie Kohlenhandlung in St Johann, Letztere steht bis zum Belaufe ihrer Forderungen in den Rechten der Eheleute Gutapfel auff Grund einer Privaturkunde vom 27. Junÿ 1888 registrirt eu Straßburg an denselben tag

acp 805 (3 Q 30 520) f° 5 n° 1744 du 25.7. (Sterbfallerk. Bd. 74 Vl. 127) Baares Geld am Todestag 70, Waarenvorrath 228.
Liegenschaften der Gemeinschaft 1. Ein Haus mit Hof, Brunnen, Garten vor und hinter dem Hause in der Ruprechtsau Bann Straßburg Hauptstraße N° 47, vorher Wenglerseck, rothes Quartier N° 73 früher N° 72
2. Ein Haus mit Erdgeschoß einem Stockwerk und Speicher nebst kleinem Stall, Remise, Hof, in der Ruprechtsau Bann Straßburg Hauptstraße N° 45, früher rothes Quartier N° 72 früher N° 89 in der Oberau und Wenglerseck
Passiv des Nachlasses 134 – Passiv der Gemeinschafft a) bezahltes 287, b) geschuldet 5230
Zur Gemeinschafft gehört ein Kohlenschuppen, welcher sich auf dem terrain von Benjamin Heydel befindet
Gute Geschäfts ausstände 165, schlechte 39, Geschuldete Miethzinsen 99, Schulden der Gemeinschaff 100, Mobilien der Gemeinschafft 234, Kleider der Erblasserin 33
Zur Gemeinschaff gehören noch weitere Mobilien zu 65

Les héritiers ne parviennent pas à un accord lors du partage. Le notaire les renvoie aux tribunaux.
1889 (13.4.), M° Gustave Loew
Theilung aufgestellt durch den amt. Notar 1) der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen Philipp Merck, Kohlenhändlers dahier, und dessen allda den 10. Juni 1888 verstorbenen Ehefrau Maria Magdalena Neff bestanden, 2) des Nachlasses der Letzteren
Die Theilung wird laut nachgeristrirtem Protocoll nicht genehmigt bzw. beanstandet.
acp 814 (3 Q 30 529) f° 92-v n° 288 du 23.4.
acp 814 (3 Q 30 529) f° 92-v n° 289 du 23.4. – 13. April 1889. Protocoll über die von der betheiligten Parteien durch allen zu vorregistrirter Theilung gemachten Beanstandungen, ins besondere bezüglich des Bestands der zu theilenden Gemeinschafft.
Der Wittwer erkennt an, daß er noch zwei Ringe seiner Frau und einen Karren geschätzt zu 10. Mark in Besitz hat, welche nicht inventarisirt worden.
Da die Parteien sich nicht einigen können werden dieselben durch den Notar auf den Processweg verwiesen.

Philippe Merck se remarie en 1888 avec Marguerite Kalb, originaire de Mundolsheim, veuve du maçon Jacques Frantz
Mariage, Strasbourg (n° 589)
Straßburg am 27. September 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kohlenhändler Philipp Merck, katholischer Religion, geboren den 3. Maerz des Jahres 1845 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Wittwer von Magdalena Neff, gestorben zu Straßburg den 20. Juli dieses Jahres, Sohn der verstorbenen Eheleute Conrad Merck, Tagner, und Anna Maria Schott, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Margaretha Kalb, evangelischer Religion, geboren den 4. Januar des Jahres 1848 zu Mundolsheim, Wittwe des Maurers Jacob Frantz, gestorben zu Straßburg den 15. Maerz 1887 Tochter der verstorbenen Eheleute Georg Kalb, Milchhändler und Margaretha Imhof, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 72)

La maison est inscrite à partir de 1899 au nom de Lazare Levy pour la jouissance viagère et de Henri Levy pour la nue propriété.



8, rue Saint-Marc


Rue Saint-Marc n° 8 – VIII 161 (Blondel), P 1228 puis section 4 parcelle 47 (cadastre)

Cour Lumbart (Lumbarts hoff), ensuite appelée à l’Ordre teutonique (zum teutschen Herrn) et auberge des Pauvres passants (Elende Herberg)
Jardin du chevreuil (zum Rehgarten, 1758 et suiv.), façade reconstruite vers 1770 (maître d’ouvrage, Jean Frédéric Pfeffinger, boucher)
Couvent du Bon Pasteur (1838) puis école du Bon Pasteur (1871), aujourd’hui collège Lucie Berger – anciens bâtiments démolis en 1966


Façade rue Saint-Marc (on reconnaît le numéro 8), angle de la rue des Greniers (panneau Speichergasse), bâtiments le long de la rue des Greniers (vers 1942, AMS, cotes 1003 W 1599, 1609, 1608)

La cour Lumbart (Lumbarts hoff), ensuite appelée à l’Ordre teutonique (zum teutschen herrn) et auberge des Pauvres passants (Elende Herberg), comprend plusieurs bâtiments entourés d’un mur. D’après la description de 1718, le bâtiment avant est dit à l’Ange (zum Engel) et la petite maison vers l’enclos Saint-Marc au Four (zum Bachoffen). Un partage a lieu après la mort de l’aubergiste Jean Georges Fritsch en 1713 : la partie est (n° 160 à droite ci-dessous) en est détachée, les bâtiments à l’ouest (n° 161 à gauche) sont représentés sans changement sur le plan Blondel (1765).
Le gantier Daniel Schœffel vend en 1588 la cour Lumbart qui comprend douze bâtiments au drapier Balthasar Stœsser. Auguste Frédéric Fettich s’en rend adjudicataire en 1635, elle est louée à plusieurs reprises pendant la minorité de son fils Georges Sigismond Fettich qui la vend en 1697 à l’aubergiste Jean Georges Fritsch. La propriété est partagée à sa mort en 1713. Sa fille Anne Salomé Fritsch vend en 1736 sa part, située à l’ouest, au confiseur Jean Certain qui habite au Marché aux Herbes. La maison est appelée zum Rehgarten (jardin du chevreuil) quand le boucher Jean Frédéric Pfeffinger l’achète en 1758. Les préposés refusent de lui céder un terrain communal à l’angle des rues. Jean Frédéric Pfeffinger ajourne les constructions prévues puisque le plan Blondel représente les mêmes bâtiments qu’en 1727. Il est autorisé à modifier les croisées en 1776 et en 1782. Il doit alors construire à neuf le bâtiment avant dans le style de l’époque : portail caractéristique du XVIII° siècle, fausses clés des linteaux au premier étage reliées par une moulure ondulée.


Plan-relief de 1725 (Musée historique), même endroit représenté sur le Plan Blondel (1765, exemplaire AMS cote 1 PL 675)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 : élévations sur rue (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue Saint-Marc se trouve entre les repères (s’-t’) : une porte, trois fenêtres et une porte cochère au rez-de-chaussée, six fenêtres à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. L’angle arrondi (t’-v’) n’a pas d’ouverture. Les bâtiments (v’) à (z’) longent l’impasse du Haras.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour D, partie de la cour E
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 : plan
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison comprend le bâtiment à tourelle et ceux qui donnent sur sa cour.

Le cadastre ne signale pas de transformation après 1843. C’est donc entre les années vingt et quarante que l’étage mansardé est converti en étage ordinaire et que les autres bâtiments le long de l’impasse du Haras (ensuite rue des Greniers) sont surélevés d’un étage. Les héritiers du boucher Jean Georges Freysz passent en 1835 avec leur voisin Jean Daniel Grœtzinger (ensuite n° 10) un accord relatif aux ouvertures dans le mur mitoyen. L’établissement du Bon Pasteur acquiert en 1838 la maison qu’il vend en 1865 à l’établissement des Diaconesses. Les bâtiments auxquels sont ensuite adjointes les maisons voisines (n° 10 à 14) servent d’école de jeunes filles (au Bon Pasteur). L’établissement des Diaconesses charge en 1894 l’architecte Emile Salomon de construire dans le jardin un préau et une salle de gymnastique à simple rez-de-chaussée.


Terrain que Jean Frédéric Pfeffinger demande d’acquérir (1758,AMS cote VII 1408 f° 34)
Plan et élévation de la salle de gymnastique (dessins d’Emile Salomon, dossier de la Police du Bâtiment)

L’architecte Marcel Strohmenger rédige le 14 avril 1964 un devis descriptif pour remplacer des bâtiments vétustes par un bâtiment neuf à rez-de-chaussée et quatre étages, de sorte que ses niveaux correspondent à ceux du bâtiment auquel il fait suite. L’établissement des Diaconesses s’engage en juin 1966 à céder à la voie publique les terrains qui dépassent de l’alignement rue Saint-Marc (parcelle 55/47, 176 m²) et rue des Greniers (parcelle 56/47, 169 m²). Le maire accorde le 15 avril 1966 le permis de construire un groupe scolaire sur un terrain le long de la rue Saint-Marc. Le préfet accorde en mai 1966 l’autorisation de démolir les bâtiments sis 8, rue Saint-Marc et 1, rue des Greniers (rez-de-chaussée et deux étages, en maçonnerie et briques, toiture à deux versants, couverture simple de tuiles plates).


Elévations sur rue et sur cour (Marcel Strohmenger, 1966, dossier de la Police du Bâtiment) – Plan sur lequel sont représentés les terrains à céder à la voie publique
Façade rue Saint-Marc (août 2021), rue des Greniers (juin 2023)

juin 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier 1866-1964, dossier 1966-1987Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Daniel Schœffel, gantier, et (1572) Barbe Schramm – luthériens
1588 v Balthasar Stœsser, drapier, et (1584) Barbe Übelhœr – luthériens
1610 v Jean Philippe Scheer et (1603) Anne Kirchhoffer, remariée (1640) avec le pasteur Juste Arcuarius – luthériens
1616* adj Sigismond Flach et (1595) Marie Hochfelder puis (1606) Marguerite Fettich – luthériens
1619 v Jean Jacques Riep, docteur en droit, et (1606) Anne Flach d’abord (1590) femme du docteur en droit Paul Graseck, puis (1611) Jeanne Marie Wolff dite Schœneck – luthériens
1635 adj Auguste Frédéric Fettich et (1624) Marie Flach – luthériens
1648* h Georges Sigismond Fettich et (1663) Anne Barbe Acker puis (1680) Marie Félicité Bittlinger, d’abord (1669) femme du pasteur Mathias Rœsch – luthériens
1697 v Jean Georges Fritsch, aubergiste, et (1667) Barbe Niclaus, (1678) Anne Marie Wolff puis (1688) Ursule Wolff, d’abord (1659) femme du teinturier Georges Frédéric Merckel – luthériens
1713 h Jean Rœsch, tanneur, et (1699) Anne Salomé Fritsch – luthériens
1720 h Laurent Rhein, boucher à Schiltigheim, et (1720) Anne Salomé Fritsch veuve du tanneur Jean Rœsch – luthériens
1736 v Jean Certain, confiseur, et (1719) Anne Marie Cladi puis (1745) Marie Rose Blondel – catholiques
1741 h Jean François Certain, confiseur, et (1741) Marie Salomé Pflug – catholiques
Joseph Certain, conseiller du roi († 1792), catholique
1758 v Jean Frédéric Pfeffinger, boucher, et (1743) Anne Barbe Pfeffinger puis (1752) Marie Marguerite Knoderer – luthériens
1798 v Jean Georges Freysz, boucher, et (1774) Marguerite Simon puis (1786) Marie Marguerite Rœsch, d’abord (1785) femme du boulanger Isaac Schiff – luthériens
1811 h Jean Georges Freysz, boucher, et (1811) Marie Dorothée Hæberlé
1838 v Etablissement du Bon Pasteur
1865 v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1825 livres en 1715, 1475 livres en 1718, 1540 livres en 1740, 2250 livres en 1752, 1650 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) VIII 161, Henri Pfeffinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Henri Pfeffinger, 28 toises, 4 pieds et 2 pouces
son jardin 14 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1228, Freyss Georges boucher ½, Freyss Jean boucher ½ – maison, sol, cour, bâtiment – 7,8 ares

Locations

1648, Nicolas Hansmetzger, boucher et Jean Speich, de Kork
1651, Sigismond Frédéric Scheid, avocat
1661, Marie, femme du boucher Balthasar Krauss
1664, Jean Ernest Rinck
1670, Jean Kamm et Jean Frédéric Kamm, boucher
1681, Georges Henri Metzger, boucher
1689, Jean Henri Hansmetzger, boucher
1693, Jean Paul Tromer, secrétaire en chef de Saint-Marc
1705, Agnès Kopp (maison dite à l’Ange)
1722, Abraham Esdras, horticulteur
1727, Anne Barbe Schumann veuve de Jean Kieffer
1730, Jean Conrad Kieffer, tonnelier
1734, (cave) Jean Daniel Euler, brasseur
1737, (jardin), Jean David Klugshertz, jardinier
1741, Jean Baptiste Joseph Visterini, sculpteur
1744, Jean Albert Ungerer
1745, Jean Adam Sebastian, vice-messager de la Taille
1746, Joseph Colard, manant, blanchisseur
1760, (jardin) Adam Mattern, jardinier, et Catherine Bierel, manants
1813, Jean Jacques Kammerer, boulanger, et Marie Madeleine Michel
1815, Chrétien Erdmann Laad, charpentier, et Marguerite Salomé Strub

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
La grange de la propriété Certain s’appuie par des arcades sur un mur qu’il faut démolir sur le terrain du nouveau haras. Après visite des lieux, les préposés concluent que la Ville se chargera de reconstruire la partie démolie de la grange.

(f° 62-v) Donnerstag den 21. Januarÿ 1751. Reitschul – In dem Zur Reitschul erkaufften Bürckenwaldischen Hoff auff St. Elisabethen Gaß, in welchem eine An weÿl. Jean Certain des geweßenen Zuckerbeckers Scheur stehende Maur sich befindet, welche wegen der Gedeckten Reitbahn, so dahin gebauen werden solle, nothwendiger weiß abgebrochen werden muß, und weilen gedachte Scheur Keine eigene Maur hat, sondern Allein Vermittelst gesprengter Bögen an dieseithige Maur angebauen, und daher Zubesorgen, daß selbige, wann sothane Maur abgebrochen werden wird, möchte einstürtzen, als ist Erkannt, solle solches H. Certain des Verstorbenen Sohn angezeigt werden, damit er seine Vorsorg dargegen nehmen und sich Vor schaden Hüten möge. quod factum.

(f° 89) Donnerstag den 13. Ejusdem [May 1751]. Neue Reitschul. Certain – Augenschein eingenommen in dem sogenannten Schäffolsheimer oder Bürckenwaldischen Hoff auf Elisabethen Gaß wo Sr Jacques Gallay der Maurer und Entrepreneur geweßen, daß er die fundamenten Zur Neüen Reitschul auf einer seithe 5. schuhe tieff gegraben, und nichts als sand angetroffen, dergleichen auch noch beßer Unten sich befindet, also daß Kein Vestes fundament Kan angelegt werden, wofern Man nicht fundament diehlen Unter un den boden Legen und darauf mauren wird. weilen auch wegen grabung der fundamenten die bögen an Certain des Zuckerbeckers scheür, worauf dieselbe ruhet Hinweggebrochen werden müßen, und die Statt solche wieder auffzuführen Haben wird, als Haben Mghh. für nötig erachtet in gegenwahrt H. Certain das Meß Von den Pfeilern nehmen Zulaßen, deren einer 3. schuhe 6. Zoll, der Andere 2. schuhe 3. Zoll, der dritte 3. schuhe 10. Zoll und der Vierte 2. schuhe 3. Zoll breit und ein jeder ein halben stein dick /:und biß unter die Maurlatt 12. schuhe hoh:/ ist, je einer 7. schuhe 3. Zoll Von dem Andern stehend, ferner befindet sich in der Lini dießer Pfeiler eine 9. schuhe 9. Zoll Lang und nur 3. Zoll dicke Maur, welche ebenfalls Hinweggebrochen werden muß. Erkannt, sollen die fundament diehlen und Holtz zu den Rippen Von der Statt fournirt, und was Certain abgebrochen wird Von der Statt wieder auffgemaurt werden.

1758, Préposés au bâtiment (VII 1408)
Le boucher Jean Frédéric Pfeffinger a l’intention de construire un nouveau bâtiment dans sa propriété dite zum Rehgarten. Il souhaite acquérir un terrain communal à l’angle des rues. Le receveur de Saint-Marc qui veut conserver son accès à la boulangerie ne s’y oppose pas si le propriétaire ne pose pas de pierre devant son bâtiment. Le boucher Jacques Klein estime qu’il sera gêné pour entrer dans sa maison sise en face. Les préposés refusent de donner l’autorisation, décision qu’ils confirment trois semaines plus tard.

(f° 34) Sambstags den 26. Augusti 1758. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Joh: Friderich Pfeffinger
An Johann Friderich Pfeffingers des Metzgers Hauß im Rehegarten genannt im Finckweiler, welche ein neu gebäud allda auffzuführen willens, und etwas Allmendt darzu begehrt, worüber aber, weilen es am eck der gaß ist, sowohl H. Lit. Frölich der schaffner Zu St Marx wegen der Zufuhr Zu dießes Stiffts Pfistereÿ, die dardurch gehemmet, als auch Jacob Klein der Metzger, welcher An der einfahrt in seinen Hof gegen über gehindert wird, sich beschwehren doch sagte H schaffner, daß wann Kein eckstein für das Hauß gesetzt werden solle er sich weiter nicht opponiren wolte. Erkant, abgewießen. (Plan)

(f° 37) Dienstags den 5.ten Ejusdem [Septembris] – Joh: Friderich Pfeffinger
Johann Friderich Pfeffinger der Metzger wird nochmahls mit seinem begehren abgewießen. Vid. Supra fol: 34

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Jean Lingenhœl est autorisé à ouvrir plusieurs croisées dans la maison du boucher Jean Frédéric Pfeffiger au Finckwiller.

(f° 46) Dienstags den 16. Aprilis 1776 – Friedrich Pfeffinger Metzger
Idem [H. Johannes Lingenhölin der Maurer] nôe. Friedrich Pfeffinger, des Metzgers bittet zu erlauben an deßen in Finckweiler gelegenen behausung Creutzstöck durch zu brechen. Erkannt, Willfahrt.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Walther est autorisé à ouvrir une fenêtre dans la maison du boucher Jean Frédéric Pfeffiger au Finckwiller.

(f° 58-v) Dienstags den 23. Aprilis 1782. – H. Friderich Pfeffinger, Metzger
Mr Walther, der Maurer, nôe Hrn. Friderich Pfeffinger, des Metzgers, bittet zu erlauben an deßen Stallung beÿ St Marx gelegen ein Fenster machen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1707 (billet d’estimation traduit) (avant partage) La maison comprend deux bâtiments accessoires, deux cours, trois puits, une écurie et une grange, le tout estimé à une somme de 3 300 florins
  • 1714 (billet d’estimation traduit), Idem, 3 600 florins
  • 1718 (billet d’estimation traduit) (après partage) La maison comprend deux bâtiments accessoires, une salle, un bâtiment accessoire, trois caves sous solives, une écurie, au fond du jardin deux petites maisons, une remise, un pavillon d’été, deux puits, estimé avec la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 2 950 florins
  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, dépenses, caves sous solives, à l’étage poêle, chambre, une cuisine et un vestibule, le comble a deux greniers dallés, le bâtiment latéral sur la droite comprend une cave sous solives, poêle, chambre, cuisine, vestibule, le comble a un grenier dallé, le bâtiment latéral sur la gauche sert de logement militaire, le toit est vieux et délabré, le bâtiment latéral où se trouve une alcôbe, une petite cuisine et un vestibule, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, cuisines, une cave voûtée et une cave solivée, écurie pour l’officier, les combles ont une double couverture de tuiles plates, il y a en outre une remise et au-dessus un fenil dont le comble a une simple couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Marc

nouveau N° / ancien N° : 13 / 4
Freis
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 349 case 1

Les Dames du Bon Pasteur
Gourichon Anne Marie, Religieuse de la maison du Bon Pasteur, Substitution 1850

P 1228, sol, maison bat. et cour, rue St Marc 4
Contenance : 7,80
Revenu total : 470,58 (450, 16,52, 4,06)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 125 / 100
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1227, jardin
Contenance : 24,30 (total 32,10)
Revenu total : 16,52

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 378 case 1

Gourichon Anne Marie (1867)
1867 Diaconesses (les Dames protestantes)

P 1228, maison, sol, cour, rue St Marc 8
Contenance : 7,80
Revenu total : 470,58 (450, 16,52, 4,06)
Folio de provenance : (349)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 125
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1227, jardin
Contenance : 24,30 (total 32,10)
Revenu total : 16,52

P 1581, sol, Gestütgaesschen
Contenance : 1,11 (total 33,20)
Revenu total : 0,57 (total 471,15)
Folio de provenance : von Wege
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 205
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 117 case 5

Parcelle, section 9, n° 47 – autrefois P 1227, 1228, 1581
Canton : Speicherstraße Hs Nr 1, Marxgasse Nr 8 / rue des Greniers 1 et rue St Marx 8
Désignation : Hf, 2 Whs
8/08, 343 Marxgasse Nr 8, Turnsaal u. Whs e.n.a.T.
Contenance : 37,81 – 43,17 – 34,36 – 43,17
Revenu : 11.400, 11.450
Remarques : ab 1908 S 101 F 4, S 117 F 50 – Zug. S 117 F 2-4
1937,aug. c. 2

(Propriétaire), compte 61
Evangel. Diakonissenanstalt
1927 Etablissement des Diaconesses
(154) corrigé en (175)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 280 Finckweiler Derrière la Mouche p. 435

4
pr. Pfeffinger, Fred. Caffetier – Bouchers
loc. Griesbach, veuve de Notaire – Tailleurs
loc. Hetzel, Jean George, jardinier
loc. Wicker, Rosine veuve tiss. – Drapiers
loc. Wicker, fils de la pré. tisserand – Drapiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Marxgasse (Seite 109)

(Haus Nr.) 8
Höhere Töchterschule der Diakonissenanstalt.
Affolter, Diakonissin. 0
Affolter, Diakonissin. 0
Baquol, Diakonissin. 0
Bentz, Diakonissin. 0
Egers, Diakonissin. 0
Favre, Diakonissin. 0
Hartmann, Diakonissin. 0
Klein, Diakonissin. 0
Lindinger, Diakonissin. 0
Müller, Diakonissin. 0
Schlochow, Diakonissin. 0
Tribolet, Diakonissin. 0
Vetter, Diakonissin. 0
Berger, Vorsteherin. 1
Eppel, Lehrerin. 1
Dubried, Lehrerin. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2033)

Saint-Marc (rue) N° 8, 10, 14 (1866-1964)

L’entrepreneur Arnold déplace en 1866 deux croisées, ouvre dix nouvelles croisées, une porte et treize soupiraux vers l’impasse du Haras et ravale la façade. L’agent voyer note que la façade en maçonnerie dépasse de l’alignement dans la rue Saint-Marc mais n’a pas d’avance, que la façade dans l’impasse suit l’alignement et n’a pas non plus d’avance. L’entrepreneur Schlagdenhauffen ouvre en 1866 quatre croisées vers l’impasse et en agrandit sept. L’architecte Emile Salomon fait en 1894 les plans de la salle de gymnastique à simple rez-de-chaussée et un préau à construire dans le jardin de l’école de jeune filles au Bon Pasteur. Les entrepreneurs A. et P. Brion signent les dessins de l’appentis qui n’était pas prévu.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur Arnold demande l’autorisation de déplacer deux croisées, d’ouvrir dix nouvelles croisées, une porte et treize soupiraux vers l’impasse du haras et de ravaler la façade – L’agent voyer note que la façade en maçonnerie dépasse de l’alignement dans la rue Saint-Marc mais n’a pas d’avance, que la façade dans l’impasse suit l’alignement et n’a pas non plus d’avance
    1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ dix becs dans l’établissement des Diaconesses
  • 1884 (avril) – L’entrepreneur Schlagdenhauffen (25, rue du Faubourg national) demande l’autorisation d’ouvrir quatre croisées vers l’impasse, dont une au premier étage et trois au deuxième étage – Autorisation – Travaux terminés, mai 1894
    1884 (juin) – Le même demande l’autorisation d’agrandir sept croisées vers l’impasse – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894
  • 1884 – Le maire demande à l’établissement des Diaconesses (2-4, rue Sainte-Elisabeth) de faire ravaler le bâtiment sis 8, rue Saint-Marc – Travaux terminés, novembre 1884
  • 1894 – L’architecte E. Salomon (demeurant 21, rue du Finckwiller) demande l’autorisation de construire une salle de gymnastique à simple rez-de-chaussée et un préau dans le jardin de l’école de jeunes filles au Bon Pasteur – Autorisation – Plan de situation, plans
    Les murs sont terminés, on commence à poser le toit, juillet 1894. Les plâtriers travaillent. Un appentis a été ajouté sans autorisation
    Autorisation délivrée pour l’appentis, septembre 1894. Dessin des architectes entrepreneurs A. & P. Brion – Tous les travaux sont terminés
  • 1907 – Rapport d’intervention des pompiers, feu de cheminée
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1940 – La Police du Bâtiment constate que le peintre Camille Wagner a fait sans autorisation une enseigne plate

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 290)

8, rue Saint-Marc, collège Lucie Berger (1966-1987)

L’architecte Marcel Strohmenger rédige le 14 avril 1964 un devis descriptif pour remplacer des bâtiments vétustes d’externat par un bâtiment neuf d’internat (rez-de-chaussée et quatre étages). Le nouveau bâtiment sera construit de manière à ce que ses niveaux correspondent à ceux du bâtiment auquel il fait suite. L’ancien escalier servira à l’internat, le nouveau à l’externat. L’accès se fera entre deux bâtiments et non sous un bâtiment pour pouvoir adjoindre ultérieurement d’autres bâtiments. L’établissement des Diaconesses s’engage en juin 1966 à céder à la voie publique les terrains qui dépassent de l’alignement rue Saint-Marc (parcelle 55/47, 176 m²) et rue des Greniers (parcelle 56/47, 169 m²). Le maire accorde le 15 avril 1966 le permis de construire un groupe scolaire sur un terrain le long de la rue Saint-Marc.
Le maire transmet au préfet en avril 1965 la demande de démolir les bâtiments sis 8, rue Saint-Marc et 1, rue des Greniers (rez-de-chaussée et deux étages, en maçonnerie et briques, toiture à deux versants, couverture simple de tuiles plates). Le préfet accorde en mai 1966 l’autorisation de démolir.

Sommaire
  • Plan de situation, section 9, parcelle 55/47 (176 m²) à céder à la voie publique rue Saint-Marc et 56/47 (169 m²) rue des Greniers
  • 1966 – Le Collège Lucie Berger est autorisé à occuper la voie publique à l’angle de la rue Saint-Marc et de celle des Greniers
    Le président du Conseil d’administration Daniel Hamm demande à être exempté des droit de voirie en arguant que le chantier dépasse de très peu le sol qui était occupé par les anciens bâtiments et que la municipalité n’a versé aucune subvention – Le maire accorde l’exemption à titre exceptionnel.
  • 1965 – La directrice transmet à la Police du Bâtiment le dossier pour le nouveau bâtiment scolaire destiné à en remplacer d’anciens trop vétustes.
  • 1965 (mars) – Demande de permis de construire, parcelle 47 de la section 9, appartenant à l’établissement des Diaconesses, Collège Lucie Berger
    Devis descriptif par l’architecte M. Strohmenger (14 avril 1964) pour remplacer des bâtiments vétustes d’externat par un bâtiment neuf d’internat. Le nouveau bâtiment sera construit de manière à ce que ses niveaux correspondent à ceux du bâtiment auquel il fait suite. L’ancien escalier servira à l’internat, le nouveau à l’externat. L’accès se fera entre deux bâtiments et non sous un bâtiment pour pouvoir adjoindre ultérieurement d’autres bâtiments. Le sous-sol comprend une chaufferie, une grande salle de réunion et deux petites, le rez-de-chaussée quatre salles pour le jardin d’enfants, deux petites salles, une lingerie, un bloc sanitaire, le premier étage des salles d’administration (salle des professeurs, secrétariat, etc.), le deuxième étage quatre salles de classe et un bloc sanitaire, le troisième étage deux dortoirs de douze lits, deux blocs sanitaires, salles de surveillantes, le quatrième étage des logements (notamment celui de la direction). La structure sera en béton, les murs extérieurs en briques de 25 centimètres d’épaisseur, les murs intérieurs en briques de 12 centimètres d’épaisseur. Toiture en ardoises, murs extérieurs revêtus de pierre naturelle.
  • 1965 (juin) – Procès verbal de la Commission auxiliaire de sécurité
  • 1965 (avril) – Rapport de la Division I sur l’alignement légal. Plan de situation, section 9, parcelle 55/47 (176 m²) à céder à la voie publique rue Saint-Marc et 56/47 (169 m²) rue des Greniers. Le nouveau bâtiment ne devra pas dépasser de l’alignement alors qu’il dépasse d’un mètre celui de la rue des Greniers selon le projet.
    1966 (juin) – L’établissement s’engage à céder à la voie publique les terrains qui dépassent de l’alignement
    1965 (octobre) – Le directeur départemental de la construction autorise les travaux sous réserve de respecter les conditions énoncées (prescriptions de la commission de sécurité notamment)
    1966 (15 avril) – Le maire accorde le permis de construire un groupe scolaire sur un terrain le long de la rue Sain-Marc, après que le préfet a autorisé les démolitions le 3 mai 1965 et que la Commission auxiliaire de sécurité a fait son rapport le 26 juin 1965
    1966 (août) – L’architecte Marcel Strohmenger demande de déroger au règlement des constructions pour quatre puits circulaires servant de fondation qui dépassent de 70 centimètres de l’alignement à trois mètres sous le niveau du trottoir. – Le maire accorde la dérogation
  • 1965 (mars) – Demande d’autorisation de démolir les bâtiments sis 8, rue Saint-Marc et 1, rue des Greniers
    Constat. Les immeubles prévus à la démolition sont des anciennes constructions à rez-de-chaussée et 2 étages, en maçonnerie, en briques et toiture à deux versants, couverture simple de tuiles plates. Ces constructions ne menacent pas ruine, or le remplacement des constructions est projeté, création de locaux modernes, plus adaptés à l’usage scolaire. Comme les immeubles de remplacement sont déjà projetés, l’avis favorable à la démolition envisagée peut être donné.
    1965 (avril) – Le maire transmet au préfet la demande de démolition avec avis favorable
    1966 (mai) – Le préfet accorde l’autorisation de démolir
  • 1967 (janvier) – L’établissement des Diaconesses transmet par son directeur A. Mary une demande d’avenant au permis de construire

Autres dossiers
954 W 144 – 8-10 rue Saint-Marc, collège Lucie Berger (volume II, 1991-1994)
802 W 203 – 8-10 rue St Marc et 1 rue des Greniers, collège Lucie-Berger (1973-1980)


Relevé d’actes

Le titre ci-dessous (1588) est l’un des titres mentionnés à l’inventaire dressé en 1679
La maison dite cour Lumbart (Lumbartshoff) appartient au gantier Daniel Schœffel qui épouse en 1572 Barbe fille de Georges Schramm de « Granen »

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 48 n° 115)
1572. Dominica III. Daniel scheffel der handtschuhmacher Barbara Gorg schrammen von Granen dochter 4 Februarÿ (i 50)

Le fabricant de chausses Daniel Schœffel, les enfants de sa sœur Elisabeth femme du fabricant de pâtés Jean Krebs, Daniel et Catherine Schœffel vendent la cour Lumbart à Balthasar Stœsser

1588 (xiij Junÿ), Chancellerie, vol. 256 (Registranda Kügler) f° 306
Erschienen Daniel Schöffell der hosenstricker für sich, Item Caspar Reychart Sporer v. Peter Schnyder hosenstricker alls geschworner Vogt Elizabethen, hansen v. Jacobs geschwüsterden Wÿland hanns Krebßen d pastetenbeck. selig Kinder mit Elizabeth seiner hußfr. bemelt. Daniel Schöffells schwester selig ehelich. erzielet, So dann Barthell Ferck* hosenstricker alls geschworner vogt Daniels v Catharinen geschwüsterden bemelten Daniel schöffells selig Kinder all dreÿ vögtlich. weys Irer Vogtkinder für dieselb. vnd Iren erben (haben) verkhaufft
d. Achtbaren v fürnemm. Herr Balthazar Stosser Ime v. seinen Erben
den lumbhart hoff mit Zwelff heüser Iren hoffstätten hoff Gartten vnd Ställ m all andern Iren gebeuwen alle bey v. einander In der S S Im Finckwÿler beÿ dem platerhuß einseyt ein eck ane der vÿhegaß gegen der platterhuß scheuren hinuber, andersyt herr paulo hochuelder Stattschreyber stossen hinden vff herr Jacob Wolffen, Dauon gnd 24 guld. glts Straßburger vff Johannis Baptiste falld losig mit 600 guld. bemelt werung d. Werck vnser Fr. Münster, Mehr 12 guldin gelts vff bemelt S Johans tag losig mit 300 gld. SW Diebold Kretz* dem gartner, Item 6 schilling 8 pfenning v 6 Kappen hieher Inn hauptgut für xix lb gerechnet dem Thumbherrn hoher stifft Straßburg vnd S Martins tag, So dann 1 pfund 5 schilling vff Martini fallend den herren Vicarien hoherstifft Straßburg In hauptgut für 37 pfund 10 schilling Nechstegende m* seyen einen bodenzinß Erschetzig fürbietig mit geld oder Münß ablösig wie solche die hauptbrieff dvffgerecht vßwÿßd. also hatte der H kheüffer vff sich genommen & Alles recht & der Kauff vber solche beschwerden Zugang für 696 pfund pfenning SW

La maison est vendue en 1610 à Jean Philippe Scheer (voir la référence lors de la vente de 1619) qui épouse en 1603 Anne, fille d’Adolphe Kirchhoffer

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 185 n° 522)
1603. Sonntag 13. Novembris. Hanss Philips Scheer v. J Anna h. Adolff Kirchhoffers alhie Nachg. tochter. Eingesegnet 21 Novemb. (i 187)

Jean Philippe Scheer hypothèque au profit de Sébastien Blanck de Strasbourg, demeurant à Haguenau, la cour Lumbart, déjà grevée d’une dette envers les enfants de Sigismond Flach

1613 (ut spâ [xwvij. tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 233-v
(Inchoat. in Proth. fol. 213.) Erschienen herr hannß Philipß Scher burger zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Sebastian Blanckhen vonn Straßburg wonhafft Zu Hagenauw – schuldig seÿe 300 pfund pfenning Straßburger
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd v.legt, hoff, hauß, hoffestatt vnd garten, sampt Sechs nebentsheüßlin mit Allen Ihren gebeüwen & der Lumbarts hoff genant, Inn der St. St. Im Finckhweÿler beÿ dem Platterhauß gelegen einsit nebenn dem Allmendt seg, Andersit neben herrn Geörg Ringler, hinden Auch vff denselben Geörg Ringler stoßend, dauon gend vier guldin gelts Ablößig mit 100 guldin Straßburger Werung der Cartheußer Alhier, Item Aber vier guldin gelts widerlößig mit j C guldin werung der Samlung Zum Thurn, item xxiiij guldin gelts stendt Inn hauptgutt mit vj C guldin Straßb. werung abzulößen dem werck vnser frauwen Münster, Item xij gudlin gelts widerkheüffig mit iij C guldin werung hannß hammerer dem gartner v. seinen Consorten, So dann seind sie noch verhafftet für ein Schuldt Lvj lb v ß d herrn Sigißmundt Flachen Khindern Zuerlegen Sunst ledig vnnd eÿgenn

Le tuteur d’Anne Kirchhoffer, femme de Jean Philippe Scheer, dépose un capital à la Tour aux deniers
1611 XV (2 R 39) Hanns Philips Scheer. 224. [Kühe kauffs, H. Wolff Grienwaldts stieffsohn]
1620 Bauherren (VII 1335) Sambstag den 8. Aprilis 1620.
(f° 82) Vogteÿ geldt angelegt – Herr Hanns Bastian Zeißolff, als Vogt frawen Annæ Kirchhofferin, Hannß Philipp Scheren haußfrawen Hatt erlegt 50 lb. Haben Ihn darumb Zu kauffen geben 21 lb 10 ß Jherlich vff Annunciationis Mariæ fallend. Zugeschrieben folio 11

Marc Kirchhoffer, frère d’Anne Kirchhoffer, demande l’intercession du Magistrat pour établir que Jean Philippe Scheer a été enterré à Vienne
1625, Conseillers et XXI (1 R 107)
(f° 102) Montag den IX Maÿ. – Hans Philips Scheer ob er noch lebt erkundig.
Marx Kichhoffer vogt seiner schwester Hanß Philips Scheeren hausfrawen vbergibt supplôn dorin er mhn. er Innert wie er hienweg gezog. vnd seithero wenig Zeittung seines verhaltens gehabt ausser dem d. Gorg Bodecker en Jr Adolph Falcken gschrb vnd Zu wissen gemmacht d. er A° 1622 gestorb. u beim Schotten thor auf der Evang. begrabnus begraben worden wan sie aber kgren* ein satten bericht haben möchten Alß bitt er Mhn. wollen Iren Agenten zu Wien Zuschb.en Zuerkundig. ob er al Zell* bey Hn Mollart sich aufgehalten was sein verrichtung gewessen vnd ob er etwas verlaßen. Erk Man soll durch p.tnden an Agenten schbn. vnd begeren lassen. J. Ingoldt.

Anne Kirchhoffer, veuve de Jean Philippe Scheer, se remarie en 1640 avec Juste Arcuarius, pasteur à Lahr : contrat de mariage, proclamation à Saint-Thomas, célébration à Eckbolsheim
1640 (ut supra [2. 8.bris]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 511
(Eheberedung) Erschienen der Ehrwürdig und wohlgelehrte herr M. Justus Arcuarius Pfarrer Zu Lohr alß hochzeiter mit beÿstandt herrn M. Daniel Kecken diaconi Zu S. Niclaus alhie und herrn hannß Marx Mappus handelßmann seines dochtermanns und Schwagers ane einem,
und dann die viel Ehre: und tugendreiche fr. Anna Kirchhofferin weilandt herren hanß Philipß Scheeren burgers Zu Straßb. seeligen hinderlaßene fr. wittib alß hochzeiterin mit beÿstandt H Johann Geörg Salatins Kleinen Raths bewanthen und H Gottfried Stößers Allmendschreibers ihres geschwornen vogts und Schwägere ane andern theill

Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 252-v)
1640. Domin. XVIII Trinit.. 4. Octon. M. Justus Arcuarius Alter Pfarrer Zu Lahr, Fr. Anna weÿl. Johann Philipp Scheeren burgers alhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag d. 17. Octob. Eckoltzheim (i 259)
Mariage, Eckbolsheim (luth. n° 9) 1640. d. 12. octob. M. Justus Arcuarius Pastor Zu Lahr, Vnd Fr. Anna Kirchhoferin, Johann Philipp Scheer hinterlassene Wittib. (i 120)

La maison revient aux héritiers du créancier Sigismond Flach qui épouse en 1595 Marie, fille du greffier Paul Hochfelder puis en 1606 Marguerite, fille de Georges Fettich

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 39, n° 111)
1595. Dominica 16. Trinitat: 5. Octob. H Sigismundus Flach. Vndt Jungfr. Maria H. Paul hochfelder des Alten Stattschreybers alhie tochter Eingesegnet montag den 3. Novemb. (i 41)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 231-v n° 630)
1606. Sonntag den 13. Julÿ. H. Sigmund Flach vnnd J Margreth H Geörg Fettichs Alhie tocht. Eingesegnet Zinstag 22. Julÿ (i 237)

Malade et alité, Sigismond Flach fait son testament le 14 juin 1615. Il fait un legs à sa femme Marguerite Fettich et à chacun des trois enfants de son deuxième mariage (Jean Georges, Antoine et Frédéric) pour les égaliser avec ses quatre enfants issus de son premier mariage.
1615, Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 78-v
Codicill vätterliche Dispositio vnd verordnung Sigmund Flachen zwischen seinen Kindern vnd ehelich. haußfr. (Ingross. den 23. Julÿ An. 1616)
vor unserm Cancelleÿ verwandten verordneten Actuario vnd Registratori Laurentio Klussrhat in weÿland vnsers gewesenen Burg.s Sigmund Flachen seligen Behausung alhier dahin er beruffen ist, Jetzernanter Sigmund Flach leybs halben gleychwol seher schwach Kranck vnd abkommen vnd dernhalben In einem Bett ligend aber sonsten darneben guter ohnverletzter gesund. vernunfft (…)
daß er der vielfaltigen ehelich. Trew vnd freundschafft, so seine Jetzige geliebte haußfrau Margaretha Fettichin Ime die Zeyt Ihrer ehelichen beywohnung (…) bewisen vnd erzeÿgt (…)
Am andern, dieweÿlen auß erster Ehe vier Kinder noch In leben, welche nhunmehr Gott lob Zimlich erwachsen vnd auch für sich selbst Ir eygen Großvätter vnd mütteliche Nahrung ererbt vnd in handen, darneben aber Ine biß er sie so weÿt gepracht ein ehrlich vnd ansehnliches gecostet, dahergegen seine treÿ Jüngere Kinder, die er In gegenwertiger seiner andern Ehe mit obgedachter seiner geliebten haußfrawen erzeüget, vnder Ihren Jaren vnd noch ohnerzogen, so were sein lieber wil vnd meinung, das denselben seinen Treÿen Jüng. Kind. und Söhnen mit Nahmen Hanß Georgen, Anthonio vnd Friderichen nach seinem ableÿben auß seiner verlaßenschafft Jedem ein Thausend gulden Zu einem vorauß gelufert vnd erstattet werden solle (…)
auff Mittwoch den 14. tag Monats Junÿ Als man nach Christi vnsers Herren erliches vnd seligmachers gepurt Zalete 1615. Jar

Jacques Schilling dépose 400 livres à la Tour aux deniers au nom de ses pupilles Jean Georges et Antoine, issus du mariage de Sigismond Flach avec sa deuxième femme Marguerite Fettich
1620, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1335)
(f° 77) Sambstag den 1. Aprilis 1620. – Vogteÿ geldt angelegt
Herr Jacob Schilling XXI als vogt Hanns Georgen vnd Anthoni weÿland Herrn Sigmund Flach mitt frawen Margrethen Fettichin seiner andern haußfrauwen, ehelich erzeügter Söhn, Hatt erlegt 400 lb. d.
Haben Ihnen darumb Zu Kauffen geben 20. lb d Jhärliches Zinß vff Annunciationis Mariæ fallend, Zugeschriben folio 9.

Le curateur de Marguerite Fettich, veuve de Sigismond Flach, dépose 450 livres à la Tour aux deniers
1622, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1337)
(f° 152) Montag den 8. Julÿ 1622 – Vogteÿ geldt angelegt
Herr Doctor July Friderich Procurator ahm kleinen Rhat alß Vogt De. Margareth Fettichin, weÿland Hn Sigmund Flachen Wittib, hat ins Vogteÿgeld angelegt 450 lb. d. Vnnd haben Ihro darumb Zu Kauffen geben 22. lb 10 ß vff Joh. Baptistæ fallend, Ingr. fol. 149.

Jacques Schilling dépose 500 livres à la Tour aux deniers au nom de ses pupilles Jean Georges et Antoine, issus du mariage de Sigismond Flach avec Marguerite Fettich
(f° 161-v) Sambstag den 13. Julÿ 1622 – Vogteÿ geldt angelegt
Herr Jacob Schilling XV. als Vogt Hanns Georgen vndt Anthoni Weÿland Hn Sigmund Flachen mit fr. Margrethen Fettichin seiner ehern haußfr. ehelich erzeügter Söhn, hatt hat ins Vogteÿgeld angelegt 500 lb. d. Vnndt haben Ihnen darumb Zu Kauffen geben 25. lb vff Jacobi jährlich fallend, Ingr. fol. 165.

François Raoul Ingold dépose des capitaux à la Tour aux deniers au nom de ses pupilles Paul, Sigismond et Marie, issus du mariage des défunts Sigismond Flach et Marie Hochfelder
(f° 300-v) Mittwoch den 11. Decemb. 1622 – Vogteÿ geldt angelegt
Herr Frantz Rudolff Ingold Vorbemelt, alß Vogt Pauli Weÿland Hn Sigismundi Flachen mit fr. Maria Hochvelderin beeder Seel. ehelich erzeügten Sohns, haben angelegt 250 h. haben Ihr darumb Zu kauffen geben 12. h. 10. ß vff Catharinæ fallend, Ingr. fol. 281.

(f° 300-v) – Vogteÿ geldt angelegt
Ehrengedachter Frantz Rudolff Ingold, alß Vogt Sigismundi, Weÿland Hn Sigismundi Flachen mit fr. Maria Hochvelderin Seel. erzeügten Sohns, hat ins Vogteÿgeld angelegt 250 h. haben Ihme darumb Zu kauffen geben 12. h. 10. ß vff Catharinæ fallend.

(f° 300-v) – Vogteÿ geldt angelegt
Ehrengedachter Herr Ingold, alß Vogt J. Mariæ gemelter beÿder Ehegemecht Seel. hinderlaßener Tochter, hat ins Vogteÿgeld angelegt 250 h. haben Ihro darumb Zu kauffen geben 12. h. 10. ß vff Catharinæ fallend.

François Raoul Ingold vend au nom de ses pupilles Paul, Sigismond, Marie et Anne Ursule, issus du mariage de Sigismond Flach et de Marie Hochfelder, au docteur en médecine Jean Jacques Riep et à sa femme Jeanne Marie la cour Lumbart (Lumpartshoff), aussi dite à l’Ordre teutonique (zum Teutschenherren) à l’angle de la rue des Bestiaux face à l’hospice des Vérolés, la maison voisine dont le bâtiment avant est appelé l’auberge des pauvres passants (Elende Herberg) et la maison suivante. La vente à Jean Philippe Scheer passée en 1610 a été annulée pour défaut de paiement.

1619 (26 Julÿ), Chancellerie, vol. 434 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 41
Kauffverschreÿbung d Johann Jacob Rÿpen über den Lumberts hoff
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1619 folio 43. Zubefinden.) Erschienen Herr Frantz Rudolph Ingold dreÿ Zehener als geschworner Curator vnd Vogt Paulÿ, Sigismundi, Mariæ vnd Ann Ursulen weÿland Herrn Sigmund Flachen mit Frawen Marien Hochfelderin beede seeligen ehelich erzielter Söhn vnd Tochter (verkaufft)
Hn Johann Jacob Riepen beed. recht. doctoren vnd frauwen Johannam Mariam deßelben ehelig. haußfrauwen
Einen Hoff, Jetzo der Lumbarts hoff Vor Zeiten aber Zu den Teutschen herren gnt. mit dem darzu gehörigen, einem neuwen vordern vnd Zweÿen alten neben heusern Schewr hoffstetten, Gärten vnnd Ställen, sambt allen begriffen, weiten, Zugehörd. recht. vnd gerechtigkeit. aller beÿ und neben einand. alhie In dieser Statt Straßburg Im Finckweiler beim Platerhauß geleg. einseit ein Eck ahne der Viehgaßen gegen gedachtes blaterhauß Scheuwren hienüber anderseit neben weiland Hn Jacob wolffen seeelig. gartens auß ganngk hind. vf gedacht Hn Wolffen genand Schonegkers garten stoßend, davon gehn Jahrs 24 fl. Str. w. vff Joh. Bapt: loosig mit 600 fl. hauptguths s.selbig. w. unser frawen werck alhie, Mehr 12 fl gelts vff blmt. Joîs deß Teufferstagh, Jacob Schewr* dem gartner, In hauptgut loosig mit 300 fl. Sw.
Mehr sind in disen Kauff gehörigk Zweÿ heuser ein vorders vnd ein hinderes, sambt deren hoff vnd garten, vnd allen andern Ihren gerechtigkeÿten, heist das vorders die elend herberg, auch alhie In dieser Statt In gedachtem Vinckweiller vnd. den vischern, einseit neben vorgemeltem Lombartshoff, andersit neben dem hauß Zum Engel gelegen, freÿ ledig vnd eÿgen
Item vnd eine behausung vnd hofestatt, Ställ vnd heußlin, sambt andern Ihren gebeuwen begriffen Zugehörden rechten vnd gerechtigkeiten auch alhie In dieser Statt Im Finckweiler vnder den vischern, Einseit Zum theil neben obgedachter Hn Jacob wolfen genandt Schoenecker seelig. garten, anderseit neben vorgedachter behaußung der alten elend. herberg, hind. abermals Ist mehrbesagter Schoenecker seelig. garten Ziehend, davon gehen Jährlichen vff Martini vier guld. Str: w. wid loosig mit 100 fl. gerüerter Str: w. Zu Zweÿen mahlen, der Carthausen alhier, Mehr 4 gld. goldts vff Joh. Bapt: wid. loosig mit 80 fl. Str. w. Zu Zweÿen malen der Samblung Zum Thurn, welche alle und Jede vorher beschriebene heuser vnd darzu gehörige stuck, ehrengedachter H verkeuffer, In dem vorschienenen 1610.ten Jahr, Inhalt darüber bey der Cancelleÿ beschehener verschreibung, hannß Philips Scheeren Zu kaufen geben, dieselben aber nach. wegen der nicht Zalung vnd vßgeschlagener würcklicher beschwerd. nothwendig mit recht wid. erlangen vnd ahn sich Ziehen müßen, Vnd wehre dieser verkaufft vnnd Kauff aller vnd Jeder dieser zu vorgemeldter stuck, vber abzugk obbeschriebener darauff von alters stehender beschwerden vnd dann noch weiler 500 pfund von gedacht. hannß Philips Scheeren vff geschlagener Zinnß vnd loßen (…) Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1133 pfund
[in margine :] Erschienen Herr D Johann Jacob Riepp der in diesem Kauffbrieff keüffer vnd hat die Zinß verschreibung vber die auch in diesem Kauff angebene 12 fl. Jährlich gelts vnd 300 fl. cap. alles Str. werung, besagend, mit deß Bischofflichen hoffs Insigel v.wahrt vnd datirt den 26. Maÿ A° 1557. vorgewießen (…) Act. 14. Jan. 625.
[in margine :] Erschienen herr D. Johann Jacob Riepp vnd Fr. Johanna Maria sein Ehegemahlin mit beÿstand H Georg Friderich Wolfen vnd H Georg Friderich Ringlers ihrer negster v.wanten an einem, So dann Augustus Friderich Fettich alß Ehevogt Fr Maria Flächin am andern theil (…) Act. den 9. Maÿ Anno 1628.

Originaire de Stuttgart, Jean Jacques Riep épouse en août 1606 Anne Flach veuve du docteur en droit Paul Graseck et devient bourgeois en juillet 1607.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 232 n° 639)
1606. Sontag den 24. Augusti. Johannes Jacobus Riep d. Rechten doctor vnd Anna doctoris Pauli Grasecks Nachgelaßene wittib, Eingesegnet Dinstag den 9. Septemb: (i 237)

1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 886
Johann Jacob Riep von Stuttgarth der Rechten Doctor, Empfahet daß Burger Recht Von Anna Weÿland herrn Pauli Graseckhen der Rechten doctor hinderlaßene wittib, Wüll Zu Steltz Zünfftig sein Actum den 22 Julÿ Aô 1607.

Fille de Sigismond Flach, Anne Flach épouse Paul Graseck en 1590.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 122, n° 411)
1590. 15. Trinit. Paulus Graseck der Rechten Doctor vnd hiesigen Schul professor, vnd Anna h . Sigmund flachen nachgelaßene dochter (i 132)

Jean Jacques Riep se remarie en 1611 avec Jeanne Marie Wolff dite Schœneck
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 309, n° 877)
1611. Sontag den 20. Januarÿ. J. Joannes Jacobus Riepp d. Rechten Doctor vndt Johanna Maria weÿland H. Jacob Wolffen genant Schöneckers Alhier Nachgelaß: tochter. Eingeseg. Zinstag 29. Januarÿ (i 318)

Vente où est cité Jean Jacques Riep, issu du mariage entre Jean Jacques Riep et Anne Flach
1614 (xxvij. Junÿ), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 162
Erschienen der Ehrenvest Fromm herr Sigmund Flach vnd Dauid Essinger alls geschworne ober V wid* vndervogt Wÿland der Erentreych Fr. Annen gebohrner Flächin sein herrn Sigmund Flachen schwester In erster V anderer ehe erzieler seelig Kinder verkaufft mit beÿstand und bewilligung des Ehrenuesten hochgelehrten herrn Johann Jacob Riep der Rechten doctor alls vatter hanns Jacobs, So er mit bemelter Fr. Annen Flächin selig ehelich erzielt
dem auch Ehrenvesten hochgelehrten herrn Philipp Scheÿden der Rechten doctor (verkaufft)

Accord que passe Jean Jacques Riep après la mort de son fils Jean Jacques avec Antoine Graseck, Ursule Graseck femme de Charles Gambs et Odile Graseck femme de Michel Stemmler, demi-frère et demi-sœurs du défunt.
1628 (7. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 433
Erschienen der Ehrenvest hochgelehrtt herr Johann Jacob Riepp, beeder Rechten Doctor, An eim,
So dann herr Anthoni Graseck für sich selbst, herr Carol Gambß alß Ehevogt Fr. Ursulen, herr Johann Michel Stembler alß Ehevogt Fr. Ottilien, aller Grasecken vnd geschwisterden am andern theil,
Zeigten An, Waß maßen sein G. D. Rieppen mit weiland Frawen Anna Flächin erzielter Jünger Sohn, auch hannß Jacob Riepp vnd ihr der Grasecken geschwisterden Muter halben Bruder in anno a 1618. verstorben, vnd dahero so wohl wegen seines, alß seiner geliebten Eltern vnd Großeltern, weiland herrn Sigißmund Flachen vnd Frawen Annæ Schmaltzin, Fr. annæ Leÿmerin, herrn Pauli Grasecken deß altern fünffzeheners vnd beeder abgeleibter gebrüedere Pauli vnd Caroli Grasecken, aller nunmehr seeligen, Zu gewißen Antheilen anheimb gefallene Erbsportionen, Zwischen ihnen allerhand differenten vnd Mißverständ (…)

Jean Jacques Riepp délivre à Nicolas Fürich un complément de paiement, le capital établi par un titre de 1557 ayant été remboursé pendant la dévaluation en 1623.

1629 (ut spâ [19. 7.bris]), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 594
Erschienen herr D. Johann Jacob Riepp an einem,
So dann weÿ: Niclauß Furichs deß Schreibzeügmachers vnd burgers seel. alhie wittiben vnd Erben vögt Peter Robidet der handelsmann, vnd herr M. Georgius Würmblin præceptor Classicus am 2. theil, Zeigten An,
demnach er Herr D. Riepp 300. fl. Capital St. w. so er mit 12. fl. besagter werung von vf vnd abe seiner behausung alhie im Finckhweiler gelegen, der Lumpartshoff genannt, vermög einer vnd. deß Bischofflichen hoffs alhie anhangendem Insigel durch Notar. Cornelius Kegel den 26. Maÿ A°. 1557. vfgerichten v.schreib. v.zinßt, in A° 1623. den 8. Januarÿ in dem damahls hochgangbar gerechnetem gelt obgedachtem Furichen erlegt, Alß heten sie sich mit einander dahin güetlich. v.glichen, daß er H D Riepp ermelter witib vnd erben 150 gld. (…) nachzutragen

La maison revient le 28 décembre 1635 par adjudication judiciaire à Auguste Frédéric Fettich (voir la référence à l’inventaire dressé en 1679).
Fils de Georges Fettich, Auguste Frédéric Fettich épouse en 1624 Marie, fille de Sigismond Flach

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 2-v)
1624. Dominica I. pt. Trinit. den 30. Maÿ. Augustus Friderich Fettig H. Georgÿ Fettigs hind.laßener Sohn vnd Jungfr. Maria H. Sigmund Flachen hinderlaßene tochter. Montag den 7. Junÿ Eingesegnet (i 5)

Baptême en 1635 de leur fils Auguste Frédéric
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 127-v n° 1334.)
1635. Donnerstag d. 18. Junÿ. P. H Augustus Fredericus Fettich, M. fr. Maria, I. Georg Sigmundt. P. h. D. paul Friderich Advocat Im Kleinen Rath,, h Anton flach, Fr. Dorothea, H Augusti Gollen handelßmans witwen (i 184)

Auguste Frédéric Fettich délivre à l’Œuvre Notre Dame un complément de paiement pour un capital garanti sur la cour Lumbart, le capital établi par un titre de 1555 ayant été remboursé pendant la dévaluation par Jean Jacques Riepp.

1636 (ut spâ [11. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 635-v
Erschienen deß Wercks vnser Frawen Münster allhier underschreiber H Johann Rhem An einem,
So dann H Augustus Friderich Fetich burger Zu Str. Am and. theil
Zeigten An, demnach die 600. fl. Capital, so dem besagten werckh vermög einer vnd. deß Bischofflichen hoffs alhie Insigel durch Hilarium Meÿgern den Notm. den 29. Maÿ A° 1555. vffgerichten brieffs Jährlich mit 24. von vff und Ane dem Lumbardts hof alhie im Finckweiler gelegen vff Johannis Baptæ verzinßt, durch H D. Johann Jacob Rieppen alß damalen erstbesagts hoffs Besitzer, in hohen dem Reichßthaler nach Zu 6. fl. gerichteten gelt abgelegt word. daß sie sich, nach maß Alhieiger vber die Nachträg v.faßten instruction güetlichen dahin v.glichen, daß Er Fettich Alß Jetziger possessor obberührten hoffs mehrgedachten werck An gnten ietziger Zeit gang vnd gibigen gelt 300. fl. St. w. nachzutragen, solchen Nachtrag fürohin vff Michaelis mit 15. fl. besagter Wehrung zuuor zinßen schuldig sein

L’inventaire du receveur Philippe Jacques Ebersperger est dressé dans la maison qu’Auguste Frédéric Fettich a acquise par adjudication judiciaire des héritiers de Jean Jacques Riep et de sa femme
1646 (9.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 16) f° 6
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so H Philipp Jacob Eberspergern, Landtspergischem Schaffner und Frau Annæ Mariæ Tornarium beeden Eheleuthen burgern alher Zu Straßburg zuständig
Inn einer alhie Inn der statt Straßburg beÿ dem Blatherhauß gelegener Behaußung welche H Augustus Friderich Fettichs Burger alhie von H. Johann Jacob Riepen undt seiner hfrau. seel. Erben, ane der Ganth erhaltten, beede Eheleuth aber Lehnungsweiß bewohnen

Le tuteur de Georges Sigismond Fettich loue la maison au boucher Nicolas Hansmetzger, sauf la partie louée à Jean Speich, de Kork.

1648 (16. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 573-v
Erschienen H Anthoni Flach alß Vogt Georg Sigmund Fettichß,
hatt in gegensein Niclauß Hannß Metzgers deß Metzgers
verlühen habe hauß, hoff, Garten mit allen deren Gebäwen nichts davon so hannß Speich von Korckh lehnungß weiß innhatt außgenohmen, alhie im Finckhweiler beÿm Blaterhauß ist einseit ein Eckh anderseit auch neben deß Vogts sohns Behaußung gelegen, vff ein Jahr lang von nechst verwich. Michaelis angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 25. Pfund
(…) und kein Viehe in den Garten gehen Zu laß. dadurch die Bäum Köndten beschädigt werd.

Le tuteur de Georges Sigismond Fettich loue la maison à l’avocat Sigismond Frédéric Scheid

1651 (8. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 299-v
Erschienen H Anthoni Flach E.E Kl. Rhats Beÿsitzer alß Vogt Georg Sigmund Fettichß
hatt in gegensein H Sigmund Friedrich Scheid. V.I.D. & Advocati
verlühen habe sein Fettichß Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördten alhie im Finckhweiler gegen dem Blaterhauß hienüber gelegen, vff sechß Jahr lang von nechst verschienenen Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß behausung 27. lib. 10. ß

Le tuteur de Georges Sigismond Fettich loue la maison à Marie, femme du boucher Balthasar Krauss

1661 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 365
Erschienen H Anthoni Flach Alter Groß Rhats Verwanther alß Curator Georg Sigmund Fettichß
in gegensein Mariæ, Balthasar Kraußen, deß Jüngern Metzgers, ehelicher Haußfrawen, mit beÿstand Georg Bronnen deß Weißbeckhen ihres geordneten Vogts
Verlühen habe, seines Vogts sohns alhie im Finckhweiler ohnfern dem Platterhauß, Zwischen dem Verleÿhnern gelegene behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten sambt dem daran gelegenen Garten, uf Zweÿ Jahr lang Von nechst Künfftig Joh. Bapt: angerechnet für und umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 22. lb 10. ß

Georges Sigismond Fettich épouse en 1663 Anne Barbe Acker, fille du docteur en médecine Nicolas Acker et de sa femme Susanne Marie Trausch : contrat de mariage, célébration

1663 (14.9.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 739
Eheberedung Zwischen H Geörg Sigmund Fettich als Brauttigam & vnd Jfr. Annæ Barbaræ Weÿl. H. Nicolaj Ackhers Medicinæ Doctoris dochter als hochzeiterin
zwischen dem Ehrenvesten v. wohlvorgeachten H Geörg Sigmund Fettich burgern alhier des Weÿland Ehrenvesten vnd hochachtbaren H Augusti Friderich Fettichs Vornehmen burgers alhier Zu Straßb. mit der Vil Ehren v. Tugendreich. Frawen Mariæ Fettichin gebornen Flächin ehelich erzeügtem Sohn als Braütigam ab Einemn
So dann der Vil Ehren v. Tugendreichen Jfr. Annæ Barbaræ weÿl. des Wol Edel Vest v hochgelehrten H Nicolai Ackers Weitberümbten Medicinæ Doctoris alhie selig. vnd der vil Eren: v Tugendreichen Fr. Susannæ Mariæ Ackerin geborner Trauschin eheleiblich. Tochter alß hochzeiterin Andern theils
So beschehen in Straßb. Montags den 14. Septembris A° 1663.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 53-v)
1663. Dn. 1. Adventus 29. Novembr. H. Geörg Sigmund Fettich, weiland H. Augusti Friderich Fettich Vnd Burger allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn, J. Anna Barbara, Weiland H. Nicolai Aggerii Medic. Doctoris et Practic. allhie hinderlaßene eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 8. Decembris Zum Spiegel (i 58)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Sigismond Fettich à se marier au poêle du Miroir
1663 Conseillers et XXI (1 R 146)
(f° 188) Montags den 16.ten Novembr. 1663. Georg Sigmund Fettich
Georg Sigmund Fettich bitt per Dr. Bi. vmb consens sich mit Jgfr. Anna Barbara weÿl. Dr Nic. Ackers dochter vff der Zunfftstub Zum Spiegel vopuliren zu laßen. Erk. willfahrt vnd soll 3. lb d in das Allmußen geben. Hr XXI. Schütterlin et H Walter.

Mentions de Georges Sigismond Fettich dans les registres du Magistrat
1649 XV (2 R 68) August Friderich Fettichß Sohns Vogt. [drucht, wein] 20. [Zinß] 172. [Zinß] 232.
1650 XV (2 R 69) Georg Sigmund Fettichs Vogt. 235. [Früchten, Wein]
1657 XV (2 R 75) Georg Sigmund Fettich. [wein] 168.
1659 XV (2 R 77) H. Georg Sigmund Fettichs Vogt. 76 [Zinß].
1660 XV (2 R 78) H. Georg Sigmund Fettich. 71 [Wein, 247 id.].
1662 XV (2 R 79) Georg Sigmund Fettichs Vogt. 59 [Wein]. 206 [Frucht und Wein]. 128 [abloßung].
1663 XV (2 R 80) H. Georg Sigmund Fettich. 119 [wein]. 143 [compensation]. 209 [wein]. 213.
Würth Zum Geÿst. 231 [H. Georg Sigmund Fettich]
1664 XV (2 R 81) H. Georg Sigmund Fettich. 112. [wein]
1666 XV (2 R 83) Georg Sigmund Fettich. 106. [zinß]
1674 XV (2 R 90) Georg Sigmund Fettich. 244. [zinß]

Anne Barbe Acker fait dresser l’inventaire de ses apports (2565 livres) dans la maison de ses parents rue Sainte-Barbe
1665 (1.6.), Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 9
Inventarium und beschreibung aller vnd Jeder Haab und Nahrung, So die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Barbara Fettichin gebohrne Aggerin dem Ehrenvesten und hochachtbahren H. Geörg Sigmund Fettichen ihrem geliebten Eheherrn in die Ehe Zugebracht (…) So beschehen in Straßburg den 1. Junÿ Anno 1665.
In Einer In derStatt Straßb. In St Barbara Gaßen gelegenen behaus. So Weÿl. deß Wohl Edlen vndt hochgelehrten H Nicolai Aggerÿ Medicinæ Doctoris seel. hinderlaßenen Fr. Wittwe Zuständig Ist befund. worden wie volgt
Abzug In dießes Inventarium. Sa. haußraths 495, Sa. Silbern Geschirr vnd Geschmeidts 238, Sa. Guldenen Ringen und dergleichen Geschmeids 296, Sa. der Baarschafft 984, Sa. Pfenningzinß hauptgüter Hauptguths 550, Summa summarum 2565 lb

Georges Sigismond Fettich loue la maison à Jean Ernest Rinck

1664 (4. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 71
Erschienen H Georg Sigmund Fettich
in gegensein H Johann Ernst Rinckh
verlieh. Eine Behaußung sampt allen deren Gebäwen Garten und Zugehördten alhie im Finckhweÿler beÿm Blaterhauß geleg. und der Lumbarts hoff genannt vff fünff Jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich p. a° 1665 und 1666 Jedes mahlß 20. lb, so dann p. a° 1667. 68. v. 69 Jedes mahl 21. lib

Georges Sigismond Fettich loue la maison, autrefois appelée cour Lumbart, à Jean Kamm, assesseur au Grand Sénat, et à son fils boucher Jean Frédéric Kamm

1670 (20. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 n° 308-v
Erschienen Georg Sigmund Fettich E.E. Kleinen alter Beÿsitzer
in gegensein H Hannß Kammen E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers und hannß Friderich Kammen deß Metzgers, vatters und sohns
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, auch Garten, Begriffen und zugehördten alhie im Finckhweÿler beÿm Blaterhauß geleg. und von alters der Lumbarts hoff genannt, treÿ Jahr lang von Mich. dießes Jahrs angerechnet, umb einen iährlich Zinnß benantlich. 21. Pfund pfenning

Georges Sigismond Fettich rembourse au béguinage à la Tour un capital assis sur la maison d’après un titre de 1564.

1671 (2. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 349-v
Erschienen Herr Johann Schmidt alß Schaffner der Samblung Zum Thurn
in gegensein Herrn Georg Sigmundt Fettichs E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers
bekannt, daß derselbe, Ihme herren Schmidten 100. fl. staßb. wehrung erlegt und damit die Jenige 4. fl. besagter wehrung termino Joh. Bapt: Von uff und ab einer im finckhweÿler ohnfern dem blatterhauß und dem Lumpartshoff gelegenen behaußung vermög der durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿern alß deß bischofflichen Hoffs damahlig. geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. am 28. Januar. a° 1564. uffgreichteter Verschreibung in Zweÿen Posten fallenden Zinnßen widergekaufft, abgelöst

Anne Barbe Acker meurt en 1679 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison principale, dite cour Lumbart (Lumparts hoff) et ensuite à l’Ordre teutonique (Zum teutschen herrn) à la somme de 1 300 livres, deux petites maisons voisines dites auberge des Pauvres passants (die Elende Herberg) à 100 livres et une autre à 50 livres. La succession comprend d’autres maisons rue Sainte-Barbe, rue du Bouclier et à la Krutenau. La masse propre au veuf est de 8 325 livres, celle propre aux héritiers de 3 840 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 357 livres, le passif à 3 342 livres

1679 (10. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 1) n° 10
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd jeder Haab, Nahrung vnd Gütter, liegender vnd vahrender, verändert und vnveränderter, so weÿland die Edle Viel Ehren: vnd Tugendreiche Anna Barbara Fettichin, gebohrne Ackerin des Edlen, Wohl Ehrenvesten Weißen vnd hochachtbaren herrn Georg Sigmund Fettichs E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers vndt vornehmen burgers allhier geweßene Ehelich geliebt. haußfr. nunmehr seel. nach Ihrem den 3.to Septembris dießes Zu end lauffenden 1679.sten Jahres beschehenen todtlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welches auf fr. ansuchen, erfordern vnd begehren des wohl Ehrenvesten vnd hochachtbaren herrn Christoph Gambßen, vornehmen Handelßmanns vnd burgers in Straßburg, als geschwornen Tutoris Jungfr. Annæ Ursulæ, Georg Friderichs, Nicolai Daniels vnd Johann Philippßen, aller vier der verstorbenen frawen seel. mit vor wohl Edelernanntem Ihrem hinterpliebenen Herrn Wittibern, ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato hinderlaßener Erben (…) Actum in der H. Reichs St. Str. in noch fernerem gegenwertigkeit der Edlen hochedlen vnd Viel Tugendreichen Fr. Annæ Salome Kniebßin gebohrner Ackerin, Weÿl. des Wohl Edlen Vest vnd hochweÿßen H. Matthiæ Kniebßen des beständig. Regiments der H. XXI. hochansehnlicher beÿsitzers vnd vornehmen handelßmanns allhier hinderlaßener Fr. Wittib, So dann der hoch Ehren vnd Tugendreichen frawen Claræ Annæ Gambßin gebohrne Ackerin Vorwohlgemelts H Gambß. Eheliebsten der Frauen seel. Vielgehrter Fr. Schwester, Montags den 10. Novembris Ao 1679.

Eÿgenthumb Ane Häußern. (W.) Item hauß, hoff, hoffstatt, jetzo der Lumparts hoff, vor zeiten aber Zum teutschen herrn genadt mit den darzu gehörigen einem Vordern vnd Zweÿen alten Nebens häußlein, Ihren hoffstätten, Einem Garten Schewer, Ställen auch annen anderen begriffen, weithen, rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, alle freÿ* vnd*kenen, allhier in der Statt Straßburg im Finkhweiler beÿ dem Blatterhauß gelegen, einseit Ein Eck ane der Viehegaßen, gedachtes Blatterhaußes Scheuren hienüber, anderseit neben H. Joh: Reichßhoffers XV. Außgang vff ged. garten stoßend, so freÿ ledig Eigen vnd ist das größere vmb 1300 lb, die 2 nebens haußlin p. 87 lb 10 ß vnd d. Kleine vord. Eckhäußlein p. 25 lb. d. die werckm. angeschlagen thut Zusammen 1412. lb 10 ß
It. 2. Häußlein Ein vorders v Ein hinders, sampt dero hoff v. gärtlein auch allen ihren gerechtigkeit. heißt das vorder die Elende Herberg in obgedachtem Finckweÿler geleg. vnder den fischern, einseit neben vorgemelte Lumpartshoff, anderseit neben dem hauß Zum Engel, so freÿ ledig vnd Eig. vnd hiehehro angeschlagen 100 lb
It. Eine Behaußung vnd hoffstatt, ställ v. häußlein sampt allen andern Ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördt. vnd Gerechtig Keiten, auch allhier in der St. Str. im finckhweÿler vnder den fischern gelegen, einseit Zum theil neben obwohl Edelernandts H. XV. Richßhoffers Garten Ziehend, davon gibt mann Jahrs vff Martino vier Guldin Straßb. wehrung wider Käuffig mit 100 fl. besagter wehrung der Carteußern allhier, sonsten freÿ ledig vnd Eigen vnd hiehero angeschlagen über die daruff stehender beschwerd vmb 50 lb
([biffé] It. Ein alt Klein häußlein, mit Seinen begriffen weithen vnd Gerechtigkeiten allhier in der St. Str. im finckhweiler vnder den fischern geleg. beÿ dem blatter hauß, And. seit neben obgemeltem Lumparths hoff Einseit ane der Viehe gaß geg. des blatterhaußes Scheüren hinüber stoßend, so freÿ ledig v. eig. vnd angeschlagen vmb 25. lb)
Über alle dieße häußer im finckweiler gelegen sagt i teutscher Perg. Ganth Kauffbrieff mit des Stattgerichts Zu Str. anhangendem Innsigell verwahrt geben den 28. tag Xbris A° 1635. Mehr Ein teutscher Pergam. brief über den Lumparthshoff häußer v. Garthen besagend mit der St. Str. Contract Innsigel datirt d. 13. Junÿ aô 1588. mit altem N° 16. jetzt newem Lit. A. notirt, darbeÿ noch 18. vnderschiedlich Per. brief vnd andere brieffliche Documenten mit altem N° A notirt v. dabeÿ gelaß.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (W.) Item hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren ebäuwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden vnd gerechtigkeit in Sr Barbaræ gaßen (…)
(E.) hauß, hoff, vnd hoffstatt, sampt einem hinderhauß ane S. Barbaræ gaßen, Zur Tauben genant (…)
(T.) It. hauß, hoff, hoffstatt
(T). It. hauß, hoffstatt vnd Stall am Roßmarckh in der Schiltsgaß geleg. (…)
(T.) It. hauß hoff hoffstatt in der Vorstatt Krautenau im hammengäßlin
Ergäntzung der Erben Unveränderten Gutts. Innhalt des üer der abgeleibten frauwen Seel. in den Ehestand Zugebrachter Nahrung auffgerichteten Inventarÿ A° 1665. durch herrn David Ösingern seniorem Notarium auffgerichtet
Innhalt des über weÿl. Annæ Ursulæ Greinerin Wittiben Zeit lebens wÿdembs weiß genoßenen Fidei Commiss vnd Eygenth. unveränderte Nahrung durch herrn David Ösingern Notm. sen. in aô 1671. auffgericht. Theilbuch
Abzug in dieses gegenwärtig gehörig, Haußrath 250, Bibliothec 50, Lährer vaß 13,Silbergeschirr 96, Guldene Ring 26, Pfenningzinß hauptgütter 4031, Weinzinß 8, häußer 1962. Liegende gütter 275, Ergäntzung (2113, gehet ab 370n verpleibt) 1743., Summa summarum des H Wittibers unveränderten guths 8456 lb – Schulden 131, Nach deren Abzug 8325 lb
Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 238, Bibliothec 5, Pfeffer 108, Lähre vaß 5, Silber 169., Goldene Kettlin, Ring perlein und dergleichen geschmeid 361. baarschafft 12, Pfenningzinß hauptgüter 639, Ergäntzung (1608, abzug 8, Rest) 1599, Summa summarum 3840 lb
Volgt dann auch endlichen das Gemein Verändert und theilbar Vermögen, Sa. haußraths 184, Sa. Bibliothec 50, Sa. Früchten 87, Sa. Wein vnd lärer vaß 133, Vieh, Schiff v geschitt Zum Ackher baw 42, Silbergeschirr 108, Guldene Rigen 4, Baarschafft 306, Pfenningzinß hauptgüter 125, Eigenthum ane häußern 800, Schulden i das Erb Zugeltend so ein Pfenningthurn Zinnß bestehen 1545, Summa summarum 3357 lb – Schulden 3342 – per Rest übrig 44 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.210. lb

Georges Sigismond Fettich se remarie en 1680 avec Marie Félicité, veuve du pasteur de Kehl Mathias Rœsch
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 90 n° 530)
1680. Dom. Reminisc. et oculi d. 7. u. 14. Martÿ H. Geörg Sigismund Fettich, alter beÿsitzer eines Ehrsam. kleinen Raths allhier, fr. Maria Felicitas weÿl. H. M. Mathiæ Röschen gewesenen pfarrers Zu Kaÿl, hind.lassene wittib. Cop. d. 18. Zu St. Thomas

1680 (10. 7.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 1) n° 10
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder haab Nahrung und gütter, liegender und fahrender, so die Edle viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Felicitas gebohrne Büttlingerin zu dem Edlen Wohl Ehren vesten weißen und hochachtbaren herrn Georg Sigmund Fettich E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und vornehmen burgern allhier in den Ehestand Zugebracht und vermög mit einander auffgerichteter Eheberedung für unverändert reservirt und vorbehalten durch sie die Fraw selbsten In gegensein des Edlen Wohl Ehren vesten hochgelehrten und hochachtbaren herrn Johann Heinrich Hertensteins J.U. Ddi und beÿ allhießiger St. Str. Wohlverordneten Fiscalis alß geschwornen vogts Matthiæ Röschen der Frawen in erster Ehe mit Weÿl. H. Mathiæ Röschen geweßenen Pfarrers Zu Kaÿl nunmehro sel. Ehelich erzeugtem Söhnleins angeben, H Johann Peter Müllern einen diießer Statt gewesenen käufflern (…) Actum in vor Wohlgemelyer Statt Straßburg Mittwochs den 10.ten 7.bris A° 1680.

Fils du tanneur Mathias Rœsch de Barr, le pasteur Mathias Rœsch épouse en 1669 Marie Félicité, fille du bailli Ulric Bittlinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 5, n° 17)
1669. Herr M. Mathias Rösch Pfarrer Zu Keil H. Mathiæ Röschen Rothgerbers und lederbereiters Zu Barr ehelicher Sohn Jfr. Maria Felicitas weÿland H. Ulrich Bittlingers gewesenen J. U. Licent. v. hoch Gräfflich Leining. dachspurgisch. Amptmanns eheliche tochter. Eingesegnet den 30. Sept. Donnerstag zu St. Thomæ (i 4 proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 195-v n° 134)

Georges Sigismond Fettich fait des dispositions de dernière volonté le 11 décembre 1680. Il lègue à sa femme l’usufruit viager de la maison provenant de la succession Greiner rue Sainte-Barbe
1680 (11.12.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
H Georg Sigmund Fettich Codicill
persönlich kommen und erschienen ist der Edel, Ehrenvest fürsichtig und wohlweiß herr Georg Sigmund Fettich, E E Kleinen Raths alter beÿsitzer und vornehmer burger alhier Zwar sehr krancken vnd schwachen leibs auff einen bett liegend, vnd sehr schwacher Zungen , brachte mit mit heÿßeriger Stimen vor
3. weilen die ältere Tochter vor Ihren dreÿ brüder alß Jüngern geschwistern bereits viel guthaten genoßen (…)
fürs vierdt Verordnet dersembe seinem jüngsten Sohn Niclaus Daniel ebenmäßig Zu einem Prælegat 300 Reichßthaler
Zum Fünfften Seinem Jüngst. Söhnlein Johann Philippßen, welcher noch gar Jung vnd unerzogen (…)
Zum Sechsten vnd Letzten will Er der Herr Codicillator seiner lieben haußfrawen felicitas fettichin Gebohrner Pettligerin ferner im besten Zugedancken zu dem jenigen wÿdemb so Er Ihro In Ihrer ohnlängst mit einander auffgerichteten Eheberedung verordnet hatt annoch ferner zu einem lebtägigen wÿdembssitz wohlbedächt vnd freÿwilliglich verschrieben Seine in St. Barbara Gaß liegenden Ihme in Fr. Dr. Greinerin sel. Erbschafft angefallene sogenandte Greinerische Behaußung dieselbe nach Ihrem Guten belieben in wÿdembßweiß habend Zu genießen (…)
So beschehen in der H. R. fr. St. Straßburg in einer in dem Finckhweiler nahe dem blatterhauß gelegenen Ihme herrn Eigenthümlich zuständig. bewohnend. behausung in der Mittlern stuben auf der seiten, im hoff sehend (…) Sambstags den 11.ten Decembris A° 1680

Georges Sigismond Fettich meurt le 16 décembre 1680
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 778)
1680. H. Geörg Sigmund Fettich starb seines alters 45 Jahr 6 monat den 15. Xbris int 6 et 7 vesp. wardt begrab. den 18. ejusd. X.bris Zu St. Galli

Le tuteur des enfants de Georges Sigismond Fettich loue la maison au boucher Georges Henri Metzger

1681 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 512-v
Herr Christoph Gambs der Specerirer alß Vogt Weÿl. herren Georg Sigmundt Fettichs E.E. Kleinen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein Georg Henrich Metzgers des Metzgers, mit beÿstand Friderich Senckheÿßens deß Metzgers
die gantze Fettichische behausung aus maaß und wie herr Fettich solche bewohnt hatt, nichts alß die undere Newe Stuben, undt den Keller under der grünen Stuben außgenohmen, alhier in dem finckhweÿler gelegen, auff 9. Jahr lang Von nechst Verwichen Michael: angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 60. fl.

Le tuteur des enfants de Georges Sigismond Fettich loue la maison au boucher Jean Henri Hansmetzger

1689 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 420
H. Johann Christoph Gambß, der handelßmann, im nahmen Hn Christoph Gambßen deß handelßmanns seines leiblich. Vatters, alß vogts Weÿl. H. Georg Sigmund Fettichs sel. hind.laßener kinder
in gegensein hans Henrich Hans Metzgers, deß Metzgers
verlühen, eine behaußung mit allen deren gebäuen und zugehördt., allhier im Finckweiler, Zwisch. Zweÿen andern dem Verleihen. vogts Kind. auch gehörig. behaußung, hinden auff d. Fettich. Gart. stoßend, in maß. Er Entlehner d.selbe bereits ein Jahr lang beseßen, auff zweÿ jahr lang von Johannis Bapt. diß Jahrs anzurechnen, umb Zehen pfund Jährlich. Zinß

Le tuteur de Nicolas Daniel et Jean Philippe Fettich loue la maison au secrétaire en chef de Saint-Marc Jean Paul Tromer. Le bail est reconduit pour six nouvelles années en 1696.

1693 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 67-v
H. Christoph Gambß, der Haußfeurer alß Vogt H. Niclaus Daniels und Johann Philipß Fettichische jüngern Gebrüder, beeder Handelß diener
H. Johann Paul Tromers, Notar. Publ. und Oberschreibers zu St Marx
verlühen, maßen zwar die Fettichische im Finckweiler einseit geg. der Pfistereÿ zu St Marx über and.seit neb. d. Fettich. Kleinen haüßern gelegen behaußung, hind. auff den Elsenheimischen hoff und gartten stoßend, mit allen Gebaüen, gartten und zugehörung, wie solche H. Paul Flach Oberschreiber deß Mehrern Hospitalß bißhero in gehabt, außgenommen der Scheuren, welch d. Verleiher seinen Vogts söhnen vorbehaltet, auff dreÿ Jahr lang von Annunciat. Mar. dieß Jahrs anzufang. umb einen jährlich. Zinß nemblich 50 pfund
[in margine :] (…) daß Sie die hierinn verschriebene behaußung mit allen deren gehengt. Condition und Clausula auff 6. fernere Jahr continuirt – den 26. Jan. 1696

Marie Félicité Büttlinger meurt en 1714 en délaissant trois héritières testamentaires. L’actif de la succession s’élève à 409 livres, le passif à 101 livres.
1714 (26.4.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 100) n° 909
Inventarium und Beschreibung aller d. jenigen haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. die Edle, Viel Ehren und Tugendbegabte frau Maria Felicitas Fettichin, gebohrne Büttlingerin, weÿl. des wohl Edel vnd hochgelehrten Hn Georg Sigmund Fettichs, gewesenen J.U. Candidati u. E: E: kleinen Raths allhier Zu Straßburg alt. wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seel. hinterbliebene fr. wittib, nunmehr auch seel. nach ihr ane den 11.ten dießes Monats Aprilis aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlich v.laßen (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 26.ten Aprilis Anno 1714.
Die abgeleibte fraw seelige hat per Testamentum Zu ihren Erben verlaßen wie volgt. 1. die Hoch Edle und hoch tugendbegabte Frau Margaretham Leÿterspergerin gebohrne Reißeißin, des hoch Edel vest fromm fürsichtig hochweiß und hochgelehrten Hn Philipp Caspar Leÿterspergers des geheimen beständig. Regiments d. Herren XV.en in allhießig. löbl. Statt Straßb. hochansehnlich Assessoris frau Ehegemahlin, welche beÿ dießem Geschäfft in deme d. hochgeehrter H Eheherr Ambts geschaffts halb. dießmahlen nicht beÿwohnen Können, hiebeÿ allein erschienen
2. die Hoch Ehren und Tugendbegabte Frau Einbetham Silberradin geb. Kolbin des hoch Ehrwürdig hochachtbahren und hochgelehrten Hn M. Samuel Silberrads beÿ d. Evangelisch. Gemeinde in allhießig. sogennadten Predig. od. Neuen Kirch. hochverdienten Pfarrherren auch vornehmen burg. allhie frau Eheliebstin, so in dem e d. hochgeehrter hr Eheliebstine eb.maßig wichtiger Ambts geschäffts halben dießer Inventation nicht in Person abwarten Können, hiebeÿ allein geg.wärtig war und dann
3. die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam Bochin gebohrne Juntin, des wohl Ehrenvest und Großachtbahren H Johann Conrad Bochen, vornehmen handelsmanns u burgs allhier wehrtgeehrten Eheherrn, sich beÿ dießem Geschäfft eingefund. Alßo alle dreÿ d. angeleibt. fr. seel. per Testamentum Zugleich. antheilen instituirte Erb.

In einer allhier Zu Straßburg d. sogenandten barbaragaß gelegenen und von d. Fr. seel. Wÿdembs weiß bwohnenden behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obern bühn, In d. obern Stub, In d.selb. Stub Cammer, In der Cammer A, In d. Wohnstub, Im Contor, In d. Wohnstub Cammer, Im haußöhren vor d. wohnstub, In des Knechts Cammer
Publicatio auffgerichteten Testamenti solemnis in Scriptis und Nach Disposition
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 112, Sa. Lähren vaß 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Goldenen Ring 30, Sa. baarschafft 221, Sa. Schuld 6, Summa summarum 409 lb – Schulden 101 lb, Nach solchem abzug 302 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1557 lb
Wÿdemb, welchen die Verstorbene Frau seelige von eingangsgedachtem H Georg Sigmund Fettichen Ihrem gewesenen herrn Eheliebstin und auch selig Zeit lebens Zugenißen gehabt, 1250 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 33, Zweiffelhaffte Schulden 80 lb
Copia Testamenti (…)

Le commis négociant Nicolas Daniel Fettich, demeurant à Morges en Suisse, et le marchand Jean Philippe Fettich vendent au marchand de vins Georges Fritsch la maison appelée anciennement la cour Lumbart, l’Ordre teutonique et l’auberge des Pauvres passants, entourée d’un mur, moyennant 1 900 livres

1697 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 69-v
H. Johann Christoph Gambß der handelsmann alß vermög eines von hernach genanten seinem ppalen eÿgenhändig auß Morsé beÿ Geneve an Fr. Annam Salome geb. Ackerin weil. H. Matthiß Kniebßen XXI. seel. hind. laßene Fr. Wittib, sub dato 26.t Januarÿ jüngst geschriebenen Missivs, constituirter special Mandatarius H. Niclaus Daniel Fettichs, deß handelßdieners zu ged. Morsé sich auffhaltend, welcher majorennis und ohnbevögtiget, So dann H. Johann Philipp Fettich auch ledig. Handelßmann, ingleichem majorennis und ohnbevögtiget
hans Georg Fritschen, deß weinhändlers
Eine behaußung, etwan der Lumportshoff, vor Zeiten aber Zum teutschen Herrn genandt, Ferner die alte Elent Herberg, und alle andere daran und darbeÿ gelegen den Fettichischen bißhero gehörige häußer sambt dero hoffen, hoffstätten, gartten, gebaüen, begriff. Recht. und Zugehördt. wie solches alles rings umb mit einer Maur beschloßen, und geleg. in ged. Finckweiler, Under d. Fischern, ohnweit dem alt. Blaterhauß, oder neuen Schaffneÿ zu St Marx, so einseit ein Eck an der Viehgaß. hind. den Mauren geg. ged. St. Marx Pfistereÿ über, anderseit ists vorn auch ein Eck, weiter hin aber neb. Melchior Sebizio Med. Doctoris et Professoris Ehevögtlich weiß besitzenden Gartten, hind. auff den Freÿherrlich Elßenheimisch. hoff und Gartten, der Schäffoltzheimer hoff genandt, stoßend geleg. von welcher behaußung einen nebens hauß gehen jährlich auff Martini Vier gulden, Straßburger wehrung, wid. lösig mit 100 gulden ged. wehr. der Carthaus allhier – umb 1800 pfund

Fils de l’aubergiste à la Cave profonde Jean Fritsch, Jean Georges Fritsch qui est alors aubergiste à la Cave au Faucon épouse en 1667 Barbe, fille du boucher Georges Niclaus
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63-v)
1667. G. Paschatos d. 7. Aprilis. Johann Geörg Fritsch, Würth Zum Falckenkeller, Johann Fritschen Würths Zum Tieffen Keller alhie Ehelicher Sohn, v. J. Barbara, weiland Johann Georg Niclaus, der Metzger allhie, nachgelaßene Eheliche Tochter, Copulavit Donnerst. d. 18. Aprilis Zu St. Thomæ (i 68)

Ancien aubergiste à l’Aigle noir, Jean Georges Fritsch se remarie en 1678 avec Anne Marie, fille du marchand de vins Frédéric Wolff de Barr
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 76-v n° 452)
1678. Ostern v. Quasimodogeniti d. 31. Martÿ v. 7. Aprilis. H. Joh: Geörg Fritsch burger vnd gastgeber allhier, Jfr. Anna Johann Friderich Wolff burgers v. Kieffers Zu Barr eheliche tochter. Cop. zu Barr d. 9. Aprilis (i 40)
Mariage, Barr (luth. n° 15) 1678. Zinst. den 9. April. sind nach Zweÿmaliger Außruffung eingesegnet worden Hans Georg Fritsch gewesener Gastgeber Zum Schwartzen Adler v. b. Zu Straßb. vnd Jfr. Anna Wölffin H Friderich Wolffen b. v. Weinhändlers alhie ehl. Tochter (i 129)

Le marchand de vins Jean Georges Fritsch se remarie en 1688 avec Ursule Wolff, fille de l’aubergiste Georges Wolff de Barr et veuve du teinturier Georges Frédéric Merckel
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 3-v n° 11)
Dom. 4. et 5. Epiph. alß den 1. v. 8. febr. 1688. seind Zu St Thomæ proclamirt word. H. Johann Geörg Fritsch burger und weinhändler allhier, undt Fr. Ursula weÿl. Geörg Friderich Merckels gewesenen Burgers und ferbers Zu Barr wittib. die Einsegnung ist geschehen Zu Barr Dienstag den 10. febr. 1688. (i 4)
Mariage, Barr (luth. n° 5) 1688. Eodem tempore [Domin. III et IV Epiphan.] wurden allhier außgeruffen v. Dienstags darauff als den 10. febr. copulirt herr hanß Georg Fritsch, burger b. handelsmann in Straßburg v. Fraw Ursula Wolffin weÿl. herrn Heinrich Fridrich Mercklins gewesenen Gerichtsverwander wie auch schwartz v. schönferbers allhier hinterl. wittib (i 147)

Mariage, Barr (luth. n° 11)
1659. Dominicâ VI. et VII. Trinitatis Wurden Zu Zweÿmahlen proclamirt und dann Montags darauf als den 18. Julÿ eingesegnet Geörg Fridrich Mercklein, der ferber allhier, Weÿlanndt Geörg Friderich Mercklins burger und gastgebers Zu Ofweÿler Hanauischer herrschafft unndt jungfr. Ursula Herr Geörg Wolff des Wurth und gastgebers Zum rindsfus eheliche tochter (i 213)

Ursule Wolff acquiert le droit de bourgeoisie par son mari deux ans plus tard
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 570
Ursula Wolffin Von Barr gebürtig, weÿl. Georg Wolffen geweßenen weißbecken V. burgers daselbst nachgelas. tochter, empfangt das burgerrecht Von Hannß Georg Fritschen dem Weinhändler Ihrem Ehemann p. 2. Gold fl. 16. ß. so sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor schon Verheurathet gewest V. wird beÿ E: E: Zunfft der Freÿburger dienen. Prom: d 10. May 1690

Le marchand de vins Jean Georges Fritsch qui est bourgeois depuis vingt-cinq ans s’adresse aux Conseillers et aux Vingt-et-Un pour ne pas régler d’impôts fonciers à la fois à Strasbourg et à Barr sur des biens que sa femme possède à Barr. Le préteur Obrecht déclare qu’il n’y a pas double imposition mais ordonne d’écrire au bailli de Barr pour expliquer l’inégalité entre contribuables. L’assemblée renvoie Jean Georges Fritsch à son jugement quand il réitère sa demande dix mois plus tard.
1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
(f° 332) Sambstagß den 13.ten Xbr 1693. – Hannß Georg Fritsch der Weinhändtler pt° auf seine Barrer güther
G. nôe Hannß Georg Fritschen burgern und der Weinhändtlers alhier, prod. memor. mitt beÿl. sub N° 1 et 2, berichtet, Er seÿe beÿ 25. Jahren burger alhier, Habe vor 5 Jahren an Ursulam weil. Joh: Friderich Merckhelß geweßenen burgers und Schwartzfärbers Zu Barr hint. wittib sich verheurathet, Ihr Vermögen auf 3000 fl. darunter mehr nicht alß 4. Ackher Reeben im Barrer Bann begriffen, auf der Statt Stall declarirt, um laut scheins biß dato ordnungs mäßig verstallt, und seÿe Ihme weg. seiner frawen liegender güther im Ampt Barr niemahlen nichts abgefordert worden, vor wenig Monaten Habe man Ihme beÿliegend Forderung sub N 1. Zu geschicktgleich wie Er aber unter diejenige Barrer vnterthanen, welche sonsten mit dergleichen beschwärden belegt Zu werden pflegen, nicht gerechnet werden Kann, sondern verhoff wie andere hiesige burgere so considerable guther in besagtem ampt besitzen, und weder der gemeidte noch der Herrschafft etwas beÿtragen exempt seind, Er auch also gehalten und freÿ gelaßen werden solle damit Ihme nicht doppelt aufgelegt werde, was Er hier in Stallgeld Zahle, darauß unter dem nahmen gewerf noch ein mahl Zahlen müße. Wolle also umb gleichhaltung und resp: billiche exemptio bitten.
Herr prætor Obrecht, wan das gewerf Zu Barr hiesigen Stallgeld gleich gehalten werde, könne implorant nicht doppelt belegt werden. Es scheine, es gehe eine Ungleichheit vor, wie implorant auch deutlichen darauff sich beziehet, umb eÿgentl: nachricht Zuhaben, wie die burger wegen ihrer güther alda angelegt werden, können Hrr Amptmann solches außfürlich berichten und eine Listen schicken, wer, wie und von was güthen die anlaage geschehen, darauff beÿ den V.O. Herren die sach bedacht werden.
Erkandt man solle an Herrn Amptmann schreiben, seinen außführlichen bericht begehren wie es mit anlaagen gehalten werd. und dann die gleichheit Zu wißen, derselbe ein Vollständig estat machen Von allen güthern so hießigen burgere im Ampt haben, wie sie angelegt, und was von Ihren bezahlt werden. H. XV. Brand, H. Daniel Dietrich.

1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 207) Sambstags de, 28. 9.bris 1693 – Johann Georg Fritsch pt° aufflag. zu Barr
G. ersch. Johann Georg Fritsch burger und Weinhändler alhier p.ducirt nochmaliges Underth. Memoriale und b. pt° ihme Zu Barr geford.ten aufflag.
Erk. Soll implorant Zur ruhe gewießen werd. in deme die sach schon einmahl judiciret
H. XXI. Brackenhoffer, H Pfeiffer.

Jean Georges Fritsch hypothèque la maison au profit de l’étudiant en droit Albert Mappus

1701 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 576
Joh: Georg Fritsch der weinhändler
in gegensein Hn Alberti Mappus studiosi juris so unbevögtigt, schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, deß debitoris im finckweiler liegende haüßer, sambt dem garthen und allen übrigen Zugehörden, wie selbige Vom dem debitore erkauft u. in der CContract Stub unterm 11.ten Febr. 1697 umständlich beschrieben seind

Jean Georges Fritsch loue la maison dite à l’Ange à Agnès Kopp

1705 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 611-v
Joh: Georg Fritsch weinhändler
in gegensein S.T. Hn Daniel Andres König banquiers u. XV.ners alß vogts frn. Agnes koppin geb. (-)
entlehnt, ahn seinem hauß allhier beÿ St marx d. häußlein zuem Engel genant auf deß verleihers Hoff stoßend gelegen, nichts darvon außgenommen, auf 9 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1705 – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Jean Georges Fritsch hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus

1709 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 507
Joh: Georg Fritsch weinhändler
H. Marcus Mappus Med: Dris und Practici 500 pf
unterpfand, seine Häußer u. Garten daran c. appert: allhier im finckweiler, einseit aufs allmend anderseit neben dem heffenbachischen Garten hinten auf den Schäffoltzheimer hoff

Jean Georges Fritsch meurt en 1714 en délaissant deux enfants issus de ses deux premiers mariages. Le billet d’estimation établit en 1707 estime la cour Lumbard à 1 650 livres, celui établi en 1714 à 1 825 livres.

1714 (5.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 1) n° 85
Inventarium über Weÿland H. Johann Georg Fritschen geweßenen Weinhändlers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1714.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, Ligender und vahrender nichts davon außgenommen, so weÿland Hn Johann Georg Fritsch, geweßener Weinhändler und Burger alhier nach seinem den 24. Xbris des nechstabgelegten 1713.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Wie Solche auf freund fleißiges ansuchen erfordern und begehren H. Georg Fritschen des Metzigers und burgers alhier vor sich selbst so dan frauen Annæ Salomeæ gebohrner Fritschin H Johannes Röschen des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers alhier gel. Ehegattin mit beÿstand deßelben, welche beÿde der Verstorbene herr seel. in erster und 2.ter Ehe ehelich erzielte und per Testamentum Zu Kinder und Erben Verlaßen heut dato ordnungsmäßig inventirt – So beschehen in dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg den 5. Januarÿ Anni 1714.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Finckweiller gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig und deßwegen hernach fol: (-) beschriebenen behaußung und sonsten befund.
Schreinwerckh. Auff dem Casten, Im obern Stübel, Im obern Sahl, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Magd oder Nebens Cämmerl. Im Hausöhren, In der Understen stub, Im undern Saal, In der Cammer darneben, In der officier Knechts Kammer (…)
Sa. hausraths 178, Taback 7, Vaß und Wein 622, Guldene Ring 3, Baarschafft 144, Schulden 3263, Eÿgenthum ane Häußern 2200
Passiv Schulden 1645, Nach deren defalcirung bleibt noch übrig 1617
Stall Summ 2692 lb
Eÿgenthum ane Häußern und Gartten. Eine behaußung, etwann der Lumpartisch hoff genant, ferner die Alte elende herberg, und alle andere daran und darbeÿ gelegen, und darzu gehörige Häußer, sambt dero höffen, hoffstätten, Garthen, Gebäuen, begriffen und Zugehörden, wie solches alles ringsumb mit einer Maur beschloßen und gelegen im finckweiller, under den fischern, ohnweit dem alten Bladerhauß, oder neüen Schaffneÿ St. Marx, so i. seit ein Eckh ane der Viehegaß, hinter den Mauren, gegen gedachter St: Marx Pfistereÿ hinüber, 2.s ist Vornen auch in Eckh, weitershin aber neben einem Garten etwann denen Sebitziusischen Erben gehörig, hinten auff den freÿherrlich Elsenheimischen Hoff und Garten oder Schäffoltzheimer hoff genant, so allerdings freÿ ledig und eÿgen Zumahlen die behaußung Von denen geschwornen Hh. Werckmeistern Crafft dero Abschatzung vom 4. Januarÿ 1714. umb 1825. lb d. der Garten aber durch Hn Abraham Heÿdeln den Schätzer Vermög deßen Abschatzung v. 5.ten Januarÿ gemelten Jahres gewürdiget umb 375. lb d machen beede außwürff Zusammen 2200 lb. Darüber besagt ein Pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contractstub anhagendem Insigel Verwahrt und datirt den 11. Februarÿ Anno 1697. mit altem lit A. bezeichnet und dabeÿ gelaßen
[annexé à l’inventaire n° 83] Abschatzung d. 5. Junÿ aô 1707. Auff begehen des Ehrhafften und bescheidenen herren hannß geörg Fritsch Weinhändler ist eine behausung allhier in der statt Straßburg im Finckweÿler beÿm bladter hauß gelegen, einseits neben Niclaus Strobier blumen gärdtner anderseits ein Eck gegen dem bladter hauß übern hinden auff dem Elsenheimiger hoff stosendt Welche behausung Zweÿ Nebens Mittel gebäw zweÿ höfflein, dreÿ brünnen stallung und Scheyr sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor undt Um Dreÿ tausendt undt dreÿ hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
[annexé à l’inventaire n° 83] Abschatzung den 4. Januarÿ anô 1714. Weilland des Ehrenhafften vnd bescheidenen H: hannß Görg Fritsch. Weinhändler hinderlaßene Seelig Erben ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg im Finckh Weÿler, beÿ dem bladter hauß gelegen, Ein seids Neben Nicolaus Strobier, blumen gärtner ander Seids Ein Eck, gegen dem blater hauß über, hinden auff dem Elsenheimeger hoff Stosendt, Welche behaußung Zweÿ Nebens vnd Mittel gebeÿ, Zweÿ höfflein, dreÿ brunen, stallung vnd scheüren, sambt aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeÿt, wie solichs durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüth sich in der besichtigung befundten, vnd dem Jetzigem preiß nach angeschlagen Wirdt, Vor undt Umb Dreÿ tausendt undt Sechs hundtert Fünffzig gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs

Fils de l’aubergiste Jean Fritsch et de Marguerite Mornhinweg, le marchand de vins Jean Georges Fritsch meurt à l’âge de 67 ans. Son fils Jean Georges et son gendre Jean Rœsch sont témoins de l’acte.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. 1712-1741, f° 18 n° 110)
Anno 1713. den 24. decembr. Nachts Zwischen 10. und 11 Uhren ist gestorben Johann Geörg Fritsch der burger und weinhändler alhie seines alters 67 Jahr 3 Monath deßen Eltern waren Johannes Fritsch der burger und würth Zum tieffen Keller alhie und seine Ehefr. Margaretha geb. Mornhinweg, ist darauf den 27. ejusd. auf dem Gottes Acker S. Galli begraben und von mir M Philipp Strohl ein leich Sermon gehalten worden [unterzeichnet] hanß georg fritsch als sohn, Johann Rösch Als tochterman (i 20)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la légataire non bourgeoise doit régler le droit de détraction. Le défunt payait ses contributions sur un pied de 3 400 florins, l’inventaire établit une fortune de 3 100 florins
1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 79
(Gerber, F. N° 1259) Weÿl. Fr. Mariæ Felicitas gebohrne Bühttingerin, auch Weÿl. Hn Geörg Sigmund Fettich geweßten J.V.C. und burgers alhier Hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Reinhard Lang.
Concl. fin. Inv. ist fol. 75.b, 1557. lb 17 ß 2. d, die machen 3100 fl., dieselbe verstallte Hingegen 3400 fl.
Extat kein Stallgeltt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 17 ß 6 d – Summa 1. lb 18 ß 10 ß
Abzug. Anna Catharina Claußin von Schopfheim aus der Marggraffschafft Durlach gebürtig die dienstmagd soll von anverschafftem legat so 21. lb 6 ß auswirfft den Abzug erlegen mit 2. lb
(rub.) Vermög Erkantnus gnäd. Herrn der Fünff Zehen vom 2.° Jan. 1714. ist vorstehender Abzug in gnäd. nachgelaßen word.
dt. obige Summam der 1. lb. 18. ß 10. d sambt 10. lb 4 ß Stallgeltt pro 1714. et 1715. so seithero der abhandlung verfallen d. 28° Septembris 1715.

L’héritière Anne Salomé Fritsch se marie en 1699 avec le tanneur Jean Rœsch& : contrat de mariage, célébration
1699 (7.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 128
Eheberedung Zwischen H Johann Röschen Rothgerber und Lederbereiter burgern allhier als den Hochzeiter, beÿständlich Herrn Geörg Röschen auch Rothgerber vnd Lederbereiters Burgers Zue Straßburg des hochzeiters Vattern v. H Andreæ Dietzen weißgerbers v burgers Zu Barr deßelben vogts ane einem
So dann Jgfr. Annæ Salome, Herrn Johann Geörg Fritschen Weinhändlers und burgers allhier mit Weÿl. Frawen Annæ gebohrner Wolffin seiner haußfrawen seel. ehelich erzeugten dochter, ams der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand erstgedachts Ihres H. Vatters und Herrn Matthæi Lambrechts au Weinhändlers vnd burgers ammhier deroselben geschwornen Vogts andern theils
Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 7. febr. Anno 1699 [unterzeichnet] Johannes Rösch Als Hochzeiter be Kene Wie on stehet, anna Salome fritschin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 70-v n° 381)
Heüt den 4. Martÿ 1699. sindt auff geschehene ordentliche proclamation Copulirt worden Johannes Rösch der ledige Rothgerber undt lederbereiter H Geörg Röschen burgers undt Rothgerbers allhier ehelich. Sohn, undt Jfr. Anna Salome Fritschin, H Johann Geörg Fritschen burgers und Weinhändlers alhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Rösch als hochzeiter, anna Salomea als hochzeiterin (i 73)

Jean Rœsch et Anne Salomé Fritsch hypothèquent la maison au profit de l’étudiant en droit Albert Mappus

1716 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 645
Johann Rösch rothgerber und Anna Salome geb. Fritschin beÿständlich Joh. Georg Fritsch metzgers und Abraham Schott weißgerbers
in gegensein H. Albertus Mappus Jurium Candidati – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, ihr hauß höfflein hoffstatt nebens häußer zum großen hoff gehörig mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Finckweiler auch der Garten daran, einseit neben Straub dem Kunstgärtner anderseit neben dem Schäfoltzh: hoff hinten auf ihn Straub vornen aufs allmend

Le tanneur Jean Rœsch meurt en 1718 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Dentelles. La maison appelée cour Lumbart puis auberge des Pauvres passants comprend un bâtiment avant dit à l’Ange (Zum Engel) et une petite maison dite au Four (Zum Bachoffen), le tout entouré d’un mur ; elle est estimée à 1 475 livres et le jardin à 350 livres. La masse propre à la veuve est de 1 501 livres, celle propre aux héritiers de 3 974 livres. L’actif de la communauté s’élève à 846 livres, le passif à 3 410 livres.

1718 (24.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1425
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte herr Johannes Rösch geweßene Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg nun mehr seel. nach seinem den 19. Martÿ innstehenden 1718.ten Jahrs aus dießer welt genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Großen Weißbecken und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Mariä Salome, Johann Friderichs, Annä Mariæ, Susannæ Mariæ und Johannis der Röschen, aller fünff des abgeleibten seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Fraw Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Annam Salome gebohrne Fritschin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehren und Vorgeachten Herrn Andreas Keller Pfisters Zu St. Marx u&é auch burgers allhie Ihres geordneten Curatoris (…) So beschehen allhier in Königl. St. Str. Dienstags den 24. Maÿ Anno 1718.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der öbersten bühn, In der Cammer A, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstub, In Christian Schotten Wohnstuben, In dem Haußöhren, In der officier Stub, In der Soldaten Küchen, In der Wohn Küchen, Im Keller – Im Hauß im Finckweiler
Ergäntzung der fraw Wittib ermanglenden unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ über deroselben in den Ehestand zu dem Verstorbenen seel. gebrachte Nahrung in A° 1699. durch H Notarium Johann Friderich Redwitz expedirt
Wÿdumbs Verfangenschafft Fraw (-) gebohrne (-) weÿland herrn Friderich Wolff geweßenen Weinhändler und alten heimburgers auch Kirchenpflegers Zu Barr hinderbliebene Wittib und dießoths großmutter
Wÿdumbs Verfangenschafft Geörg Reichenbach der Schwartz und Schönfärber burger Zu Barr geneußt von weÿl. Frawen Margaretha gebohrner Röschin seiner erstern haußfrauwen der abgeleibten schwester seel.
Eÿgenthumb ane Häußern und Lohe Mühl. (W.) Eine behaußung, etwann der Lumpartisch hoff genannt, ferner die alte elende herrberg sampt dem daran gelegen und darzu gehörigen Vorderhauß Zum Engel genannt, und dem Zum Bachoffen genannten häußlein mit dero höffen, hoffstätten, garthen, gebäwen, begriffen und Zugehörden, wie solches alles rings herumb mit einer Maur beschloßen und gelegen im finckweiller, under den fischern, ohnweit dem alten Bladerhauß, oder neüen Schaffneÿ St. Marx, so einseit ein eck ane der Viehegaß, hinter den Mauren, gegen gedachten St: Marx Pfistereÿ hinüber, anderseit ist Vornen auch in eck weitershin aber /:theils neben einer weÿl. georg Fritschen geweßenen Metzger v. burgers allhier der Wittib bruders seel. Kindern Zuständigen behausung so wor Zeiten auch zu dießem hoff gehörig war, theils:/ neben einem Garten etwann denen Sebitziusischen Erben gehörig hinden auff den freÿ herrlich Elsenheimischen Hoff und Garthen oder Schäffoltzheimer hoff genannt, so allerdings freÿ ledig und eÿgen+ Zumahlen die behaußung Von denen allhießig geschwohrnen Werckmeistern crafft dero abschatzung vom 21 Maÿ 1718 umb 1475. lb d. der garthen aber durch Hn Abraham Heÿdel E. E.Großen Raths allhier alten beÿsitzern und geordneten Schätzer beÿ E E Zunfft der Garttner Underwagner gewürdiget Vor 325. lb d. Machen alßo beede außwürff Zusammen 1800 lb. Darüber /:und über Vorberührte Zu dießem hoff gehörig geweßene behaußung:/ besagt ein pergamentiner Kbr. mit der St. Str. anhangenden Innsiegel Verwahrt, datirt den 11. Febr : A° 1697.
(E.) It. Hauß und hoffstatt in der Spitzengaß (…)
(T.) It. Zwen neuntetheil für unvertheilt an einer Lohmühlen von Zween gängen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 100, Sa. Leeren vaß 110, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 76, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1800, Sa. eÿgenthümblich Liegender Güther 279, Sa. Schuld 75, Summa summarum 2444 lb – Schulden 942, Nach deren Abzug 1501
Der Erben unverändert Guth belangend, Sa. haußraths 84, Sa.Leerer Vaß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 625, Sa. eÿgenthümblich Liegender Güther 552, Sa. Eÿgenthumbs ane einem hauß 475, Sa. Ergäntzungs rests 2600, Summa summarum 4349 lb – Schulden 375, Verbleiben 3974 lb
Das Theilbahre Guth betreffend, Sa. haußraths 103, Sa. Werckzeugs Zum Rothgerber handwerck gehörig 7, Sa. Wein und Leerer Vaß 317, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. goldenen Ring 2, Sa. Eigenthums ane einer Lohmühl 147, Schulden 248, Summa summarum 846 lb – Schulden 3410 lb die Theilbare Passivva übertreffen das Theilbar Guth 2563 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2887 lb – Verlohrene Schulden der Fraw Wittib unverändert 7, Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgütere 94 lb, Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in der Erben unverändert Nahrung 53 lb
Abschatzung d. 21.ten Mäÿ Anno 1718. Weÿlandt, deß Ehrenhafften, vnd bescheÿten H: Johannes Rösch Rothgerber, Seel hinder laßene Frau Wittib vndt Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Finckhwiller gelegen, Ein seÿth Neben dem Schaffelser hoff, Ander seith Neben H: Strobier garten hinden Auff Vor gedachten Strobier stoßend Welche behaußung, hoffstatt, Zweÿ Nebens gebeÿ, Einen sall, Mehr, Ein Neben gebeÿ dreÿ gebälckte Keller Stall, hinden im garten Zweÿ Nebens häußlein schopf vnd Ein Sumer haüßel, hoff vnd Zweÿ brünen Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, wie solches durch der Statt geschwornen werckhleüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen Wirt Vor und umb Zweÿ tausent Nein Hundert vnd Fünfftzüg Gulten
der Ander begriff Ist Auch Alhier in der Statt Straßburg inn der spitzen gaßen (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren werckh Leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

Anne Salomé Fritsch veuve de Jean Rœsch hypothèque la maison au profit de Jean Bechtold, receveur des fondations de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes

1720 (30.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 549-v
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Johann Röschen gewesten Rothgerbers wittib mit beÿstand dero gewesten Vogts andres Kellers Pfisters zu St Marx
in gegensein Hn Johann Bechtolds der Stifftungen Carthauß und St Nicolai in Undis allhier Schaffners – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, der Fr: debitricis eigenthümliche behausung und gartten sambt allen dero gebäuden, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in dem Finckweiler, einseit neben dem Straubischen garthen anderseit neben dem allmend hinten auff den so genannten Schäffoltzheimer: hoff garthen

Anne Salomé Fritsch se remarie en novembre 1720 avec le boucher Laurent Rhein, de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1720 (5.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1001
Eheberedung Zwischen Herrn Lorentz Rheinen, Metzgern und burgern Zu Schiltigheim als dem bräutigamb, beÿständlich herrn hanß Georg Rheinen burgern und Würth Zum Schlößlein Zu Schiltigheim und H. Christian Schotten, Rothgerbern und Burgern allhier Zu Straßburg an einem
So dann Frauen Anna Salome Röschin gebohrner Fritschin, weÿl. H Joh: Röschen geweßenen Rothgerbers und Burgers allhier Zu Straßb. seel. hinterbliebene Wittib als der Fr. Hochzeiterin mit assistentz H Andreæ Kellers, Pfisters Zu Marx deroselben geschwornen Curatoris und H Johann Großen, Weißbecken der Fr. Hochzeiterin in erster Ehe erzeugtuer Kinder Vögten, beeder burgere zu gedachtem Straßburg andern theils
Actum Straßburg Dienstags den 5. Novembr. A° 1720. [unterzeichnet] Lorentz Rhein als hochzeiter, anna Salomea röschin gebohrne fritschin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 172-v n° 989)
Anno 1720. den 4. Novembr. seind nach geschehene ordentliche ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden, Lorentz Rein, der burger und Metzger Zu Schiltigheim und Fr. Anna Salome weil. Johannes Rösch, deß gewesenen burgers und Gerbers alhie, nachgelaßene wittib gebohrne fritschin [unterzeichnet] Lorentz Rhein als Hochzeiter, anna Salomea röschin als hochzeiderin (i 176)

Laurent Rhein et Salomé Fritsch louent le jardin à l’horticulteur Abraham Esdras

1722 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 690
Lorentz Rhein der Metzger zu Schiltigheim und burger daselbst und Salome geb. Fritschin
in gegensein Abraham Esdras des Blumergärttners
Ihr der mitverlehnerin eigenthümlichen allhier im Finckweiler ahn ihrer Behausung einseit neben dem Struvischen anderseit neben dem Schäffholtzheimer gartten gelegenen gartten mit deßen zu bodengewächßen, bäumen, blumen, zwiblen, espaliers und über darinn befindlichen gewächßen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Laurent Rhein et Anne Salomé Fritsch louent une partie de la maison à Anne Barbe Schumann veuve de Jean Kieffer

1727 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 464
Fr. Anna Salome geb. Fritschin Lorentz Rhein des Metzgers zu Schiltigheim
in gegensein Fr. Annæ Barbaræ geb. Schuemännin weÿl. Joh: Jung kieffers wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Georg Bürckel des kieffers
In ihrer allhier im Finckweiler einseit neben weÿl. hannß Georg Fristch gewesten metzgers Erben anderseit neben dem allmend gegen der Pfistereÿ des Stiffts St Marx über gelegenen behausung Einen auff der lincken handt des eingangs gedachtes hauß befindlichen gewölbten Keller sambt 6 Faßen, deren jedes 100 ohmen haltet, wie auch dazu gelegenen Liegerlingen – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von auff Michaelis fürwährenden Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Laurent Rhein et Anne Salomé Fritsch hypothèquent la maison au profit de Catherine Merckel, veuve du marchand épicier Abraham Büchel

1727 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 657
Lorentz Rhein Metzger und burger zu Schiltigheim und Anna Salome geb. Fristchin beÿständlich ihres tochtermanns hannß Jacob von Zabern Schreiners und ihres vettern Christian Schott Rothgerbers
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Merckelin weÿl. H. Abraham Büchel Specierers wittib beÿständlich ihres Curatoris S.T. H. Johann Frantz Oeßsinger Jcti. und EE. kleinen Raths referendarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler gegen dem Stifft zu St Marx über, einseit neben weÿl. Georg Fritschen Erben anderseit ist ein eck ahm allmend hinten auff den Schäffolßheimer hoff – ihro Rheinin eigenthümlich zuständig

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein hypothèque la maison au profit de Marie Elisabeth Bechtold

1730 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 367-v
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein metzgers zu Schiltigheim hinterl. hier verburgerte wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Daniel grießbach des Rothgerbers und Lederbereithers
in gegensein H. Johannes Silberrad Beÿsitzers und Schaffners der Schenckbecherischen Stifftung als curatoris Jfr. Mariæ Elisabethæ Bechtoldin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hindergebäu hoff gartten Scheur und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler einseit neben dem Struvischen gartten Nicolaus Struve dem Doctor: gärtter gehörig, anderseit neben dem allmend gegen der Pfistereÿ zu St Marx über hinten auff den sogenannten Schäffoltzheimer hoff

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein loue une partie de la maison au tonnelier Jean Conrad Kieffer

1730 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 386
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein metzgers zu Schiltigheim wittib beÿständlich ihres Vogts H. Daniel Grießbach des Rothgerbers und Lederbereithers
in gegensein Johann Conrad Kieffer des kieffers
In ihrer eigenthümlichen im Finckweiler einseit neben dem Struvischen gartten Nicolaus Struve dem Doctor: gärtter gehörig, anderseit neben dem allmend gegen der Pfistereÿ zu St Marx über, hinten auff den sogenannten Schäffoltzheimer hoff gelegenen Behausung unter der von Titotischen Fr: wittib besitzenden und entlehnten wohnung lincker handt, einen gewölbten Keller sambt 6 ohngefähr 600 ohmen haltenden Faßen und dero liegerlingen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkommend Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein hypothèque la maison au profit de Jean Spielmann, receveur de Saint-Marc

1731 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 241
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein gewesten Metzgers und burgers zu Schiltigheim wittib beÿständlich Johann Daniel Grießbach Rothgerbers und Curatoris
in gegensein H. Johannes Spielmann Schaffners zu St Marx – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Scheur Stallung hoff gartten weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Finckweiler einseit ist ein eck ahm Allmend gegen des Stiffts zu St Marx Pfistereÿ über anderseit neben theils ihres bruders weÿl. hannß Georg Fritsch gewesten Metzgers erben theils Struve dem Doctor: gärttner hinten auff S.T. H Præsident von Klinglin

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du boucher Abraham Kamm

1731 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 101-v
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein gewesten Metzgers zu Schiltigheim hinterlassene Wittib beÿständlich ihres Curatoris Daniel Grießbach Rothgerbers und Lederbereiters
in gegensein Gerhard Zentler des Metzgers als vogts weÿl. Abraham Kamm gewesten Metzgers hinterlassenen 5 Kinder Abraham, Friedrich, Susanna, Cleophea und Salome der Kammen – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Scheur Stallung hoff gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler einseit ist ein eck ahm Allmend gegen dem Allmoßen zu St Marx über, anderseit neben weÿl. Johann Georg Fritsch gewesten Metzgers, der Schuldenerin bruders seel. Erben hinten auff S.T. H. Præsidenten von Klinglin
wobeÿ ferner erschienen der debitricis tochtermann hannß Jacob von Zabern Schreiner, verbürgt unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ane einer behausung und hoffstatt cum appertinentis einseit ist ein eck ahm Steingäßel anderseit neben Emanuel Brantz dem versilbert Knopff und Pferdzeugmacher hinten auff H. Not. Adam Clauß dem haagschreiber – ihme zu einem, seinen beeden geschwisterden aber zu denen übrigen zween dritten theilen

Anne Salomé Fritsch ratifie le legs d’une des maisons (celle à l’est) que son père a fait à son fils Jean Georges Fritsch

1733 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 213-v
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Johann Rösch Rothgerbers allhier und nachgehends weÿl. Lorentz Rhein Metzgers zu Schiltigheim wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Daniel Grießbach des Rothgerbers und Lederbereiters, Ferner dero in erster ehe mit obged. Röschen erzeugte annoch lebende Kinder Maria Salome geb. Röschin Johann Jacob von Zabern des Schreiners Ehefrau, Johann Friedrich Rösch der Rothgerber, Susanna Maria geb. Röschin Johannes Borst des küblers eheweib, weither weÿl. Anna Maria geb. Röschin Johann Adolph Rhein des Metzgers zu Schiltigheim Ehefrauen hinterlassenen einigen Kinds Johann Adolph Rhein geschworner vogt Michael Fleischmann auch Metzgers allda, so dann Johannes Groß der Weißbeck als vogt Johannes Rösch des Rothgerbers Lehrjungen, weither ihr Rheinische wittib in letzter ehe erzeugten einigen Kind Maria Magdalena Rheinin geordneter vogt Johann Michael Rhein adlerwürths zu Schiltigheim alle dieße an einem
und weÿl. Johann Georg Fritsch gewesten Metzger hinterlassenen Kinder Maria Dorothea geb. Fritschin Friedrich Kreuchel des Kieffers Ehegattin beÿständlich ihres hauswürths und hannß Peter Scheppler des Schneiders und erstgedachter Kreuchel als gewalthaber Johann Georg Fritsch des ledigen sich zu Collmar auffhaltenden Blumengärttners am andern theil
demnach ihr Rheinische wittib und dero bruders weÿl. Johann Georg Fristchen vatter seel. weÿl. Johann Georg Fritsch der weinhändler allhier in seinem vor weÿl. Johann Friedrich Redwitz Notario am 18. Aprilis 1710 auffgerichteten Testamento Nuncupativo §° 4° bemeltem einem Sohn Johann Georg Fritsch das Undere hauß im Finckweiler beÿ dem Stifft St Marx einseit neben Nicolaus Struve den Doctor: gärttner anderseit neben der Reinischen wittib hauß hinten auff eben denselben und gedachten Struven gartten stoßend gelegen, samt 6 mit eißen gebundenen Wein Faßen (…) umb 1000 gulden jedoch mit dem anhang prælegirt, daß ihme verbotten sein und er nicht macht haben solle obbenambstes hauß zu verkauffen oder zu versetzen, sondern solches auff seine Kinder und Kindes Kinder immerfort in mangel aber oder auff absterben des letztern Fritschen wieder zurück auff obbenamste Fr. Salome Röschin oder dero Kinder und linie kommen und erwachßen solle
verglichen daß sie Reinische wittib und dero Kinder wie auch enckel (…) verzug thun, mithin mehrerwehnte behausung und capital denen Fritschischen Kindern und dero erben als ein völliges ohnverfangene so* eigenthümlich entschlagen

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein hypothèque la maison au profit de Marie Jacqueline Bæhr, veuve du secrétaire Geoffroi Samuel Werner

1733 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 248
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein Metzgers zu Schiltigheim hinterlassene wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Daniel Grießbach des Rothgebers, Ferner dero einer Sohn erster ehe Johann Friedrich Rösch des Rothgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Jacobæ geb. Bährin weÿl. Gottfried Samuel Wörner des haagschreibers hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Rudolph Schranckenmüller des vormaligen weißbecken – schuldig seÿen 300 pfund wovon die mutter 200 und der sohn 100 pfund
unterpfand, eine Behausung bestehend in Vorder hinder: und Nebens gebäuden hoff gartten und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler einseit neben weÿl. Johann Georg Fristch Metzgers erben anderseit ist ein eck am allmend gegen der Pfistereÿ des stiffts zu St Marx hinten theils auff H. von Bürckwaldt theils auff Nicolaus Struve des Doctor: garttners gartten
Einen fünfften ohnvertheilt antheil ahne Einer Behausung und hoffstatt mit zugehörden und rechten ahne der Spitzengaß, einseit neben weÿl. Johann Jacob Hornus Rothgerbers erben anderseit neben Gottlob Nödtel dem haffner hinten auff den Gerbergraben – ihme zu einem und seinen geschwisterden zu vier 5.te theilen

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein loue une cave au brasseur Jean Daniel Euler. Le bail est reconduit par Jean Certain en 1737

1734 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 20
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein des Metzgers zu Schiltigheim hinterlassene wittib beÿständlich Johann Daniel Grießbach des Rothgerbers ihres Curatoris
in gegensein Johann Daniel Euler des Bierbrauers
In ihr der verlehnerin eigenthümlich im Finckweiler einseit neben Nicolaus Struve dem Doctor: gärttner anderseit am Allmend gegen der Pfistereÿ zu St Marx über gelegene behausung Einen gewölbten lincker hand des eingangs befindlichen hindersten Keller sambt 6 Faßen ; anfangend am heutigen tag, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund
[in margine :] Jean Certain Marchand Confiseur als dermaliger proprietarius der beschriebenen Behausung, Johann Daniel Euler auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstbevorstehenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund, den 9. sept. 1737

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein hypothèque la maison au profit du consul régent Jean Frédéric Œsinger

1734 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 201
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein gewesten Metzgers zu Schiltigheim hinterlassene wittib beÿständlich ihres Curatoris Daniel Grießbach des Rothgerbers und Lederbereiters und dero eine Sohn erster ehe Johann Friedrich Rösch der Rothgerber
in gegensein S.T. H. Johann Friedrich Oesinger Jcti. und regierenden H. Ammeisters – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, die Rheinische wittib, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder haus, Scheur, Stallung, hoff, Gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten im Finckweiler einseit ist ein eck am Allmend gegen dem Stifft zu St Marx über anderseit neben weÿl. Johann Georg Fritsch metzgers der Rheinischen wittib bruders seel. erben hinten auff. H. Præsidenten von Klinglin
Er Rosch aber Einen 5.ten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne de Spitzengaß, einseit neben weÿl. Johann Jacob Hornus des Rothgerbers Erben anderseit neben Gottlob Nödtel dem hafner hinten auff dem Gerbergraben
Item einen 5.ten von Zweÿ 9° theilen ahne einer Lohmühl vor dem weißenthurn beÿ St. Arbogast beÿ der grießbachischen walckmühl gelegen — die übrige hausantheilen aber seinen geschwisterden, die andre lohmühl theiler auch theils eben derselben theils Samuel Hetzel und Consorten zuständig
wobeÿ auch ferner erschienen ged. Rheinische tochter und tochtermann Maria Salome geb. Röschin Johann Jacob von Zabern des schreiners ehefrau mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Rösch und ihres stiefbruders schwagers Johann Adolph Rhein des Metzger zu Schiltigheim (bürgschafft)
Er von Zabern Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt sambt zugehörden ahne St Stephans Plan einseit neben ein eck am Steingäßel anderseit neben Emanuel Brantz versilbert Knopff und Pferdzeugmacher hinten auff H. Not. Adam Clauß den haag schreiber, seine beeden geschwisterden zu zwo tertzen

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein hypothèque la maison au profit de Marie Elisabeth Bechtold

1735 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 27-v
Fr. Anna Salome geb. Fristchin weÿl. Lorentz Rhein des ältern Metzgers und burgers zu Schiltigheim hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres curatoris Daniel Grießbach Rothegrbers und lederbereiters
in gegensein H. Joseph Silberrad des Schaffners der Schenckbecherischen Stifftung und dreÿers hiesigen Pfenningthurns als vogts Mariæ Elisabethæ Bechtoldin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, gartten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Finckweiler gegen dem Stifft zu St Marx über einseit neben hannß Georg Fritsch dem Blumengärtthner und Friedrich Greichel dem Kieffer ehevögtl. weiß anderseit ist ein eck am Allmend hinten auff den Schäffelsheimer hoff

Anne Salomé Fritsch veuve de Laurent Rhein vend au marchand confiseur (confiturier) Jean Certain la maison comprenant deux bâtiments avant, un grand bâtiment arrière, un jardin et des bâtiments accessoires

1736 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 42
Fr. Anna Salome geb. Fritschin weÿl. Lorentz Rhein des Metzgers zu Schiltigheim hinterlassenen hier verburgte wittib mit beÿstand ihres curatoris Daniel Grießbach Rothgerbers und Lederbereiters
in gegensein Jean Certain des Confiturier und Anna Maria geb. Cladÿn
Eine Behausung bestehend in zweÿen vorder häußern, einen großen hindergebäu, hoff, zween brunnen und gartten mit deren hoffstätten, scheur, stallung und allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten etwann der Lumpartshoff vor zeithen aber zum Teutschen herrn genannt allhier im Finckweiler under den Fischern ohnweit dem alten Blatterhauß oder der neuen schaffneÿ zu St Marx, einseit ist ein eck ahne der Viehgaß, hinder der Mauren gegen ged. Stifft St Marx Pfistereÿ über anderseit neben Johann Georg Fritsch dem Blumengärttner zu Collmar und deßen schwester Maria Dorothea geb. Fr. Friedrich Kreuchel dem kieffer ehefrauen zum theil theils Sebitziußischen modo Nicolaus Struvé dem Doctor gärttner zuständigen hauß und gartten hinten auff S.T. H. Christoph von Klinglin zweÿtem Præsidenten des hohen Raths zu Colmar zugehörigen freÿherrlich Elsenheimischen hoff und gartten der Schäffoltzheimer hoff genannt – als ein von ihrem verstorbenen vatter weÿl. Hannß Georg Fritsch dem weinhändler krafft deßen vor weÿl. H. Not. Redwitz am 18. apr. 1710 auffgerichteten Testamenti Nuncupativi § drittens erhaltenes prælegat. Ist alßo der verkauff und kauff vorsbeschriebener häußer davon das große der Lumpartshoff, das zweÿte gegen St Marx über zum Bachoffen und das dritte zum Engel genannt, des garttens und übrigen zugehörden, mit auch 6 ohngefähr 600 ohmen haltender Faß und deren Liegerling, kuppfernen bauchkeßels – um 3150 pfund

Fils de Pierre Certain demeurant à Huningue, Jean Certain entre en apprentissage chez le marchand épicier Georges Frédéric Mappus
1697 (10.1.), Not. Contz (6 E 41, 30)
(Breuet d’apprentissage) fut present En personne Le S. Georges Frederic Mapus Bourgeois et Marchand Epicier icy aud. Strasbourg, Lequel a reconnu et Confessé
auoir pris En apprentissage Chez luy dans sa maison Jean Certain fils du Sr Pierre Certain demeurant à huningen pour quatre années Cosecutifes, finies et accomplies à Commencer du deux° octobre dernier de L’année passée et à finir au meme jour à La fin du present siecle, quand on comptera 1700 (…) pour le prix d’apprentissage la somme de 300 livres et 30 livres pour Damlle Mappus En Consideration du Blanchissage

Jean Certain entre au service du marchand confiseur Paul Tribert
1708 (11.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Obligé – xi janvier – est comparu deuant moy No° Royal, Jean Certain Jeune garçon Confiseur de profession, Lequel s’est obligé
envers le Sr paul tribert marchand confiseur Bourgeois e Lad. ville present et acceptant de Le seruir bien et fidellemt. pendant un an qui a Commencé au premier du mois de Januier et qui finira a pareille Jour de l’année prochaine en qualité de garçon de Boutique

Fils du bourguemestre Pierre Certain de Huningue, Jean Certain achète le droit de bourgeoisie le 26 mai 1716 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 822
Jean Certain der Zuckerbeck Von Huningen, Weÿl. Pierre Certain gew: burgermeisters daselbst h. Sohn emp: das burgerrecht gratis, Wird beÿ E E Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur: d. 26. Dito [Maÿ] 1716.

Fils du greffier de Huningue Pierre Certain, Jean Certain épouse en 1719 Anne Marie Cladi, fille du graveur Henri Cladi : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest vnd Vorgeachten Herrn Jean Certain Marchand Confiturier und burger allhier Zu Straßburg Weÿland S. T. Herr Pierre Certain burger Martin und Statt schreibers zu Hüningen seligen hinderlaßenem ehelichem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Cladi, weÿland S. T. Herrn Heinrich Cladi, gewesenen Kupfferdruckers und burgers allhier seeligen hinterbliebener ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin, am andern theil (…) in herrn Gottfried heüpels des Handelsmanns behaußung und deren obersten Eckstuben mit den fenstern auff den Münsterplatz sehend, auff Montag den 5. Junÿ im Jahr als man nach Christi unsers einigen Erlößers heÿlandt und Seeligmachers gnaden und trostreichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1719 (…) expedirt auff Montag den 31. Januarÿ Anno 1729. Johann Daniel Lang Notarius publicus

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 39-v)
Hodie 26. Mensis Junÿ Anni 1719. (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Certain ab Hiningen oriundus Confiseur suæ p.fessionis ac Civis Huiatis. Et Anna Maria Cladin Argentinensis Defuncti Joannis Heinrici Cladi Civis Huiatis filia legitima (signé) Jean Certain, Anna Maria cladin (i 40)

Jean Certain loue le jardin au jardinier Jean David Klugshertz

1737 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 91
H. Jean Certain der Confisseur
in gegensein Johann David Klugshertz des garttenmanns
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich zuständig im Finckweiler einseit ist ein eck am Allmend gegen der Pfistereÿ zu St Marx über anderseit zum theil neben Friedrich Kreichel dem kieffer theils neben dem Sebitziußischen Nicolaus Struwe dem Doctor: gärttlner gehörigen gartten hinten auff den Schäffolsheimer S.T. H. Præsident von Klinglin in der H. von Bürckenwald zuständigen hoff gelegenen behausung, In dem hoff eine stiege hoch Eine Stub, Stubkammer und haußöhren über der stueb die Bühn soweith sich selbige erstrecktet, einen unterschlagenen Keller über der Officiers stueb, eine unterschlagene kleine bühn, ferner einen schweinstall mit einer steinernen kripff die grueb mitten im hoff um beßerung dahin zu legen, den gantzen unter dem steinernen hauß gelegenen Saal umb gewächß dahin zu stellen, den halben undern theil der scheur jedoch daß zu der zeith da der entlehner seine früchten dreschen laßen wieder sich des gantzen underen theils der scheur bedienen möge, so dann den ganzen gartten sambt darin stehende 105 stücken ahne Roßen und Johannes trauben hencken, 42 espaliers von Möllen Pfiersing: äpffeln und Bieren, 52 stücken allerleÿ gattung hohen obstbäumen und einer von der scheur an biß an den Birckenwaldi gartten sich erstreckenden Reebhäldt – auff 9 nacheinander kommende jahr anfangend von jüngst verfloßnene weÿhnachten um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in fine] die thenn in der Scheur muß beÿ der lehnung durch den entlehner ohnbeschädigt abgetrenen werden (…)

Anne Marie Cladi meurt en 1740 en délaissant deux fils et une fille morte peu de temps après elle. Les experts estiment la maison à 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 9 793 livres, le passif à 2 049 livres.

1740 (18.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 51) n° 1670
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Mariä Certain gebohrner Cladiin Sieur Jean Certain, Marchand Confisseur und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauw nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1740. – nach ihrem Dienstags den 8.ten Xbris des zurückgelegten 1739.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen vnd ihr Verlaßenschafft auff gebührendes ansuchen erfordern undt begehren erstgedachten H Johann Certain des hinterbliebenen Wittibers, als welcher Jgfr. Franciscam Certain die nach derer abgeleibten seel: auch verstorbenene dochter in dießer ihrer Mutter Succession repræsentiret und dann H. Johann Baptista Zapffen des glaßers und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Frantz Certain, des ledigen Zuckerbeckers dermahlen in der Frembde sich auffhaltend und H Joseph Certain Stud. Redoricæ beeder noch lebender herren Söhne und Von der Verstorbenen sel. Zu Zwen dritten haupttheilen ab intestato Verlaßener rechtmäsigen Erben Inventirt (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 18.ten Februarÿ Anno 1740.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Garthners Marckt gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane Häußern. Erstl. eine behaußung an St Martins platz oder dem sogenannten Garthners Marckt (…)
It. eine Behaußung, bestehend in Zweÿen Vorder Häußern einem hindergebäu, Hoff, bronnen und Garthen, mit deren hoffstätten Scheür Stallung und allen übrigen denselben gebäuden begriffen weithen zugehörden rechten und gerechtigkeiten, etwan der Lumpards Hoff Vor Zeithen aber zum teutschen herren genant, alhier im finckweiler ohnweith dem alten bladerhauß oder der neuen Schaffneÿ Zu St Marx, 1.seith ein eck an der Vieh gaß hinter den Mauren gegen gedachten Stiffts St Marx pfistereÿ über, j. s neben Maria Dorothea geb. Fritschin Abraham weÿhel des metzgers und b. allh. Ehefr. zum theil theils aber neben Niclauß Struve dem Doctor gärthner Zustendigen hauß und Garten, hinten auf den S. T. H. Christoph Von Klingling 2.ten Præsidenten des hohen Raths Zu Collmar zugehörigen freÿherrlich Elsenheimischen hoff und garthen der Schäffolßheimer Hoff genannt stosend gelegen, so gegen Miethvertrag freÿ leedig eigen und so viel die gebäu betrifft davon das große der Lumpards hoff das zweÿte gegen St. Marx über Zum bachoffen und das 3.te Zum Engel genannt wird, durch Vorenannte Hh. Experts laut erwehnter schrifftlichen abschatzung taxirt pro 1500 lb. das darab gelegene garthen aber so ungefähr 1 ¼ acker groß durch H. Theobald Von Fridolßheim GVW wie auch E. E. Großen raths alten beÿsitzer alß von seithen gnädigen Hh. den XV.en ernanten Schätzer taxirt pro 250. lb daß alßo in allem außzuwerffen 1750. Über solche behaußung gebäu und garthen meldet in teutscher perg. Kffbr. in allh. C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insigel Verwahret de dato 19.ten Jan. 1736. mit Lit. F. Dabeÿ ferner i. dergl. perg. Kffbr. Vom 11. febr. 1697. mit altem Lit. A. und dermahligem Lit. G. bemerckt.
Eÿgenthumb ane einem Garthen Häußlein. Nembl. ein Garthen so ungefähr ein Acker grund in sich begreifft sambt einem wohnhauß Vornen gegen dem weeg wie auch einem Kleinen auff das waßer gehenden Sommerhäußlein
außerhalb hießiger Statt vor dem fischer thor und Vor dem sogenandten Fort Mutin (…)
Eÿgenthumb ane einem Land Guth in der Ruprechts au gelegen. Nembl. ein landguth, bestehend in einem wohnhauß des meÿers behaußung Remises in der Ruprechtsau in der oberau in dem hintern orth (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 597, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau gehörig 16, Sa. Pferd und rind Viehs 18, Sa. Waaren zum Zuckerbeckereÿ gehörig 715, Sa. Weins und faß 51, Sa. Silbers 39, Sa. goldener Ring 13, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 4250, Sa. Eigenthum ane einem garthen 150, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2875, Sa. Eigenthum ane einem Landguth 957, Sa. Schulden 110, Summa summarum 9793 lb – Schulden 2049 lb, Nach deren Abzug 7744 lb
Stallsumm 7047 lb
Copia der Eheberedung (…) expedirt auff Montag den 31. Januarÿ Anno 1729. Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung dem 2: Januarÿ: 1740. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheidenen H: Johann Serting dem Zucker backer ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen (…)
Der 2.t begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg hinder der Mücken gegen st: Marÿx über gelegen, Ein seitß an die frau Kreichelin, anderseitß ein Eck gegen der schafneÿ st: Marÿx hinden auff dem Pürckwaltischen hoff stoßend welche behausung, ein stuben Cammer Kuchen hauß Ehren Nebenß Cammer geträmbten Kellern, oben dar über ein stuben Cammer Kuchen und hauß Ehren dar über daß tach mit 2 besetzten bünen, daß seiten gebeü rechter handt worinen unden ein getrembter Keller, oben darüber ein stuben Cammer Kuchen haußöhren war über daß tach mit einer besetzten bienen, daß seiten gebeu Lincker handt so under einen gewölbten Kellern oben darüber der gantzen Stock Vor die ein loschirung war über daß tach welches alt und baufellig ist daß Neben gebaw worinnen ein stuben Cammer küchell und hauß Ehren worüber daß tach der hoff und bronen sambt aller gerechttig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Dreÿ Tausent Gulten
Der 3.te begrieff (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und bau Meÿster, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 300 florins (1 150 livres) sur un total de 13 800 florins
1740, Livres de la Taille (VII 1178) f° 427-v
Spiegel F. N. 8082. – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Cladiin, H. Jean Certain Marchand Confisseur und burger alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 127.b 7744. 2. 6. Gehet ab wegen Zu 3 ½ pro Cento angelegter capitalien, nicht gnossenen activis und beÿtrags der Gemeind in Ruprechtsau 822. 14, restirt 6921. 13. 6., die machen 13.800 fl. Verstallte allein 11.500 fl, Zu wenig 2300. fl
Nachtrag Sechß Jahr in duplo à 6 lb 18 ß – 41 lb 8 ß
Und Vier Jahr in simplo à 3. ln 9 ß – 13 lb 16 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 8 lb 2 ß 6 d, Summa 63 lb 9 ß 6 d
Von denen Herren dreÿen nachgelaßen 13 lb 16 ß, rest 49 lb 13 ß 6 d
dt. 21. Martÿ 1740.

Jean Certain loue une partie de la maison au sculpteur Jean Baptiste Joseph Visterini

1741 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 150-v
H. Jean Certain der zuckerbeck
in gegensein H. Jean Baptiste Joseph Visterini des bildhauers (signé) visterinÿ
Entlehnt, In einer in dem Finckweiler gelegen ihme dem verlehner zuständigen behausung folgende wohnung nemlich in dem hinderhauß, eine stub auf dem estern stock, Camin Cammer, zweÿ andere Kammeren samt einer Kuchen, buhn und keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nachstinstehende Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Jean Certain dépose son testament
1742, Not. Laquiante (6 E 41, 994)
Du 3 août 1742, Testament – fut present en personne le sieur Jean Certain Marchand Confiseur Bourgeois en Cette ville y demeurant sain d’esprit même Jugement et entendement, mesme de corps (…) a présenté et Exhibé le présent Cahier clos à Lacet bleu et muni de son cachet
Je soussigne Jean Certain marchand Confiseur Bourgeois de Strasbourg y demeurant au marché aux herbes
quatrièmement Je donne et prelegue à Joseph Certain mon fils cadet la somme de 2000 livres tournois (…)
cinquièmement Je nomme fais et institue pour mes successeurs et héritiers Jean François et Joseph mes deux fils d’entre feüe marie cladi ma femme et moi

Jean Certain loue une partie de sa maison à Jean Albert Ungerer

1744 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 68
H. Jean Certain der zuckerbeck
in gegensein Johann Albrecht Ungerer
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen im Finckweiler einseit neben Nicolaus Meÿer dem brüher im schlaghauß, anderseit ist ein eck ane einem Allmend gäßlein gelegenen behausung, im eingang des hoffs rechter hand auff dem ersten stock eine kuche, stub und stubkammer und die darüber befindliche bühn, so dann im hinderhauß einen kleinen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff instehenden Annunciationis Mariæ um einen jährlichen Zinß nemlich 24 gulden

Jean Certain se remarie avec Marie Rose Blondel, originaire de Dijon et sœur d’un prébendier de la cathédrale : contrat de mariage, célébration
1745 (25.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Mariage – furent presens Le Sieur Jean Certain marchand Confiseur Bourgeois de cette ville, faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et dem.le Marie Rose Blondel fille majeure d’ans usante et jouissante de Ses droits de feu le Sr Pierre Blondel en son vivant marchand tapissier de la ville de Dijon et defunte damle Claudine Cenzé son Epouse demeurante aussi en cette ville, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû et passé et interpreté en allemand audit Straßburg le 25° Fevrier 1745 En presence et de l’assistance de la part du futur époux des Sr Jean Baptiste Zapff son beau frère vitrier Bourgeois et Bernard Fugat Employé pour le roy ey de celle de la future épouse des Sr Pierre Blondel son frere pretre beneficier de la Cathedrale, Claude Henry Grimont ancien garde d’artillerie et François audran ancien greffier de villé (signé) Jean Certain Le Pere, M. R. blondel

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 72)
Hodie 2 Martÿ Anni 1745. sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dnûs Joannes Certain, Civis ac Mercator hujas, viduus defunctæ Mariæ Annæ Clady Parochianus dicta Eccl. Parochialis Ad. .S Ludovicum intra argentinam et Dna Maria Rosa Blondel oriunda ad Sacntum Joannem urbis Divionensis filia defunctorum Conjugum Petri Blondel ac Cla(udiæ) Sansé, Parochiana supradictæ Ecclesiæ Parochialis ad Stum Laurentium (signé) Jean Certain le Pere, Marie rose blondel, Blondel capallanus (i 38)

Marie Rose Blondel fait dresser l’inventaire de ses apports rue des Echasses dans la maison au Grand Turc où elle habitait avant son mariage
1745 (17.3.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 35
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, So die Ehren undt tugendsame frau Maria Rosa Certain gebohrne Blondelle, des Ehrenhafft undt wohlachtabren Herren Johann Certain vornehmen burgers undt Zuckerbeckers allhier Eheliche Haußfr. Zu vorwohlgedachtem jhrem Eheherrn für unverändert in den Ehestandt mitgebracht, welche Nahrung auf freundliches ansuchen erfordern und begehrender Ehefrauen Zu verhütung künftigen streits und weiß verständtnuß der in ihrer vot H. Notario Hombourg auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung wegen – so beschehen in der köigl. freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 17.ten Martÿ 1745.
In einer allhier Zu Straßburg in dem Steltzen gäßel gelegenen Zum Großen turcken benannten Behaußung, allwo Eingangs gedachte Frau biß Zu ihrer verheurathung wohnhaft war, ist befunden worden wie folget
haußrath 365, Silber 8, Goldene Ring, baarschafft 113, Summa 508 lb

Marie Rose Blondel devient bourgeoise une semaine après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 202
frau Marie rose gebohrne Blondelle Verheurathet an Jean Certain den burger und Zuckerbecken allhier erhaltet das burger recht wegen hoher recommendation gratis, und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel, promis. eodem [10. Martÿ 1745.]

Jean Certain loue sa maison, sauf les localités qu’occupe Albert Unger au vice-messager de la Taille Jean Adam Sebastian
1745 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 817-v
H. Jean Certain der zuckerbeck
in gegensein Johann Adam Sebastian des unter Stallbotten
entlehnt, Eine ihme dem verlehner eigenthümlich gehörigen im Finckweiler gegen der Pfistereÿ zu St Marx einseit ist ein eck am Allmend anderseit zum theil nebenJohann Nicolaus Meÿer dem brüher im Schlaghauß theils neben Nicolaus Struve dem gärtner des Horti Medici, hinten auff das Bürckenwaldische hauß, mit ausnahm derjenigen wohnung so dermalen Albrecht Unger der metzger inne hat, als welche der verlehner sich vorbehaltet, eine stub stubkammer neben dem großen Saal unten auff dem boden eines kleinen gewölbs mit einer eisernen thür der obern wohnung bestehend in einer großen stub zweÿ Kammeren und kleinen stübel, welche letztere wohnung aber nur in dem fall vorbehalten wird wann der verlehner selbige selbsten besizten und genießen wolte wovon als dann von dem zinß jährlich 36 gulden abgehen sollen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Weÿhnachten
der in dem vorderhauß wohnende Wascherin ist erlaubt wochentlich zween täg nemlich dienstags und Mittwochs sich der bauch Küche, zu bedienen – um einen jährlichen Zinß nemlich 220 gulden

Jean Certain loue une partie de sa maison au blanchisseur manant Joseph Colard

1746 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 865
H. Jean Certain der zuckerbeck
in gegensein Joseph Colard des schirmers und waschers und Evæ geb. Englerin
verlühen In der dem verlehner eigenthümlich gehörig im Finckweiler gelegenen behausung das gantze kleine hauß am eingang, den gebrauch der bauch küchen vor alle montag, dienstag und Mittwoch jeder wochen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen weÿhnachten 36 gulden (alle 14 täg wasche [mit einem verzeichnus])

Jean Certain fait dresser l’inventaire de ses apports (11 713 livres) dans sa maison au Marché aux herbes
1748 (26.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 516) n° 50
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Certain, des Zuckerbeckers und Burgers allhier zu Straßburg, zu Frauen Marie Rose Blondel seiner jetzigen Ehegattin vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1748. – welche der ursachen beschrieben worden alldieweilen Er Herr Certain in dem mit gedachter seiner Ehefrauen Vor Hrn Humbourg dem Königl. Notario den 25.ten Februarÿ 1745. auffgerichteten Ehevertrag sein Zugebrachtes Vermögen reservirt und vorbehalten hat (…) Actum Straßburg in beÿsein und persönlicher gegenwart vorgedachter Frauen Certain und Hn Frantz Certains des Zuckerbeckers und burgers hieselbsten sein H. Certains ältesten Sohns, auf Montag den 26.ten Februarÿ Anno 1748.
In einer allhier Zu Straßburg auf dem St. Martinsplatz oder sogenannten Gartners Marck gelegenen in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Eine Behaußung in Vorder und Hintergebäu ane dem St. Martinsplatz oder sogenannten Gartners Marck (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 198, Sa. Wein und Lehrer Faß 64, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. baarschafft 250, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4175, Sa. Eigenthum an einer behausung 7000, Sa. Schulden nullum, Summa summarum 11.713 lb

Jean Certain meurt en mai 1748 en délaissant deux fils de son premier mariage. La masse propre à la veuve est de 121 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 7 464 livres, le passif à 1 541 livres.
1748 (21.6.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 516) n° 54
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Ligend und Fahrender, verändert und ohnverändert, nichts savon ausgenommen, so Weÿl. der Ehrenveste Herr Johannes Certain geweßener Zuckerbecker und Burger allhier Zu Straßburg, nach seinem den 19.ten Maÿ dießes instehenden 1748.sten Jahrs beschehenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des verstorbenen Hn Certain seel. ab hernach folgendem folio benambster und per Testamentum verlaßener Erben, inventirt und ersucht durch die Ehren und Tugendbegabte Frau Marie Rose Certain gebohrne Blondel die hinterlaßene Wittib und des abgeleibten geweßene Zweÿte Ehefrau mit beÿstand des Ehrengeachten Hn Johannes Dupuis des Schneiders und burgers hieselbsten (…) Actum Straßburg auf Freÿtag den 21.ten Junÿ Anno 1748.
Der Verstorbene Herr Certain hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1. Hr Johann Frantz Certain den Handelsmann und burgern allhier, welcher in Persohn dem Inventations geschäft beÿgewohnt, So dann 2. Hn Josephe Certain J. U. Ltum und burgern Hieselbsten, welcher über 25. Jahr alt dahero Majorennis und in Persohn der Inventur abgewartet, Alle beÿde des abgeleibten Hn Certain mit Weÿl. frauen Annæ Mariæ gebohrner Cladÿn seiner geweßenen erstern Ehefrauen ehelich erzeugter Hn Söhne und per Testamentum verlaßene Erben Zu gleichlingen portionen und Antheileren
Copia der Eheberedung, Copia Testamenti Clausi, Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg auf dem St Martins Platz oder sogenannten Garthners Marck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10) Eigenthumb an einer Behaußung. Eine Behaußung in Vorder undt Hintergebäu bestehend, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem St. Martins Platz oder so genannten Garthners Marck, einseit neben Weÿland Hn Rathherr Dietrichs des gewesenen Handelsmanns allhier hinterlaßene Erben, anderseit neben einer der fabric des Hiesigen Münsters eigenthümlich zuständigen behaußung Hinten auf Hn Jean Hervé Marchand Confiseur stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und ist dieße behaußung durch H (die Werckmeistere) vermög einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung vom 19.ten Junÿ 1748. angeschlagen worden vor 2750 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, ausweißend wie dieße behaußung von Frauen Anna Margaretha Ludin gebohrne Kiefferin erkaufft worden, de dato 11.ten Julÿ 1722. mit Lit. A. bemerckt. Dabeÿ ferner ein frantzösischer Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub errichtet außwießend wie erstgemeldte Frau Anna Margaretha Lundin gebohrene Kirschnerin dieße Behaußung Von Hn Antoine Paudiere mr d’hotel du Roy Stanislas und deßen Ehefrauen aberkaufft dedato 11.ten Septembris 1720. und mit der Stadt Cantzleÿ Contract Insigel vewahrt mit Lit. B. signirt. (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach inhalt des durch Herrn Notarium Adam Claus in anno 1745. auffgerichteten Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
(f° 13-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 12, Sa. Ergäntzung 101, Summa summarum 121 lb
Der Erben unverändert und theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 83, Sa. Wein und Lehren faß 243, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. baarschafft 36, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4175, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 2750, Sa. Schulden 161, Summa summarum 7464 lb – Schulden 1541, Nach solchem abzug 5923 lb
Stall Summ 5958 lb
Copie du Contrat de mariage, Humbourg
Copie du testament – Je soussigné Jean Certain Marchand confiseur Bourgeois de Strasbourg y demeurant au marché aux herbes (…) dans la Maison dudit Sieur Certain sur le Marché aux herbes à Strasbourg dans une chambre au Second étage prenant jour par deux grandes fenêtres sur ledit Marché l’an 1748 le 29° mars, Euth, Notaire

Jean Certains cède à ses deux fils la maison au Finckwiller et le bien de campagne à la Robertsau en conservant la maison au Marché aux Herbes

1748 (22.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 516) n° 49
Transactio Vergleich: und Abtheilung zwischen Herrn Johann Certain dem Zuckerbecken und burger alhier ane einem
und Herrn Frantz Certain wie auch Herrn Lt. Joseph Certain deßelben beeden herren Söhnen am andern theil, und zwar über deroßelben völlig ausgeliefferte Mütterliche Guth und was ihrem Herrn Vatter an Vermögen zuständig, besagend, auffgerichtet Anno 1748.
Zu Wißen seÿe hiemit (…) persönlich kommen und erschienen seÿe, Herr Johannes Certain der Zuckerbecker und burger allhier, der hat mit beÿhülff Herrn Claude Guirot, burgers und hießigen Chirurgi seines hierzu expresse berufenen herrn Assistenten freÿ offentlich angezeiget, was gestalten derselbe auß freÿen willen zu beförderung H. Johann Frantz Certain des allhießigen handelsmanns, wie auch H. Joseph Certain, J.U. Licentiati seine beeden herren Söhne nutzens, und damit dieselne beßer Subsistiren und außkommen mögen, sich entschloßen habe, gedachter seiner beeden herren Söhne Mütterliches Guth, welches derselbe salva Legitima Zeit lebens Zu genießen berechtiget ist, außzulieffern, und alßo auff den davon habenden Genuß zu renunciren Zu dem ende dann Er H. Certain der vatter ahn Einem, und deßen vorgemeldte herren Söhne am andern theil, ratione gedachten Mütterlichen Guths /:nach deme dieselbe Zuvor unter sich nach innhalt des Mütterlichen Kindervertrags vom 16.ten Aprilis 1740. einen überschlag gemacht, und alles in reiffe und genaue überlegung gezogen, auch zu verhütung größerer weitläuffigkeit:/ dahin übereingekommen seÿnd, daß bemeldte Certainische herren Söhne vor ihr völlig Mütterlich guth nichts davon außgenommen, die behaußung sambt Garten und aller Zugehörden gelegen allhier Zu Straßburg in dem Finckweÿler, weiter das in der Ruprechts Au befindliche Landguth, in hauß, Hoff, Scheur, Stallungen, Äckeren, Garthen, sambt allen Zugehörden und Gerechtigkeiten, ohn außnahm, benebst noch einigem haußrath silber und dergleichen geschmeid, so H. Certain der Vatter denen Kindern bereits in einem Kasten verwahrt, dargewießen, worunter einiges bettwerck, so Wohl allhier Zu Straßburg, als auch auff dem Guth in der Ruprechts Au befindlich, mitgebriffen, haben auch erb und eigenthümlichen behalten sollen, Welche behausung, Landguth und Mobilien dann die Certainische herren Söhn von gedachtem ihrem herrn Vatter, nicht nur allein dann ki*sch acceptiret und vor Ihre völlig Zuerforderen habendes Mütterliche Guth angenommen, mithin dero H Vatter davor völlig und gäntzlichen loß und ledig Zahlen, auch deßwegen die geringste forderung, wie die nahmen haben mag, zu thun, weder jetzo noch in das Künfftige nicht berechtiget seÿn Können noch mögen, sondern auch das übrige vorhandene, so gesucht als ungesuchte Vermögen, das unter besonders die behaußung auff dem Gartners Marck allhier gelegen, die völlige dermahlen angelegte Capitalia und überhaupt alles andere Vermögen, nichts außgenommen, begriffen, Ihme H Certain dem H Vatter cediren auch erb und eigenthümlichen überlaßen (…)
So beschehen Straßburg den 22.ten Februarÿ 1748. [unterzeichnet] Jean Certain Le Pere, Jean François Certain, Josephe Certain Lt

Le confiturier Jean François Certain épouse en 1741 Marie Salomé Pflug, fille du chef des travaux Pierre Pflug : contrat de mariage, célébration

1741 (8.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 198
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und Wohlachtbaren Herrn Johann Frantz Certain, ledigen Confiturier, des Wohl Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Certain auch Confiturier und Burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Anna Maria Certain gebohrner Cladiin deßen gewester Frauen Eheliebstin nun seel. ehelich erzeugten ältern Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann die Wohl Ehren und mit Vielen Tugenden gezierten Jungfrauen Maria Salome Pflugin, des Wohl Ehrenvest, Großachtbaren und Kunsterfahrenn herrn Johann Peter Pflugen, nunmahligen wohlmeritirten Stattlohners und Burgers allhier mit weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Catharina Pflugin gebohrner Dumungin, seines geweßenen Frauen Eheliebstin längst see. ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
auff Mittwoch den 8. Februarÿ Anno 1741. [unterzeichnet] Jean François Certain, Comme Marié, Marie Salome Pflugin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 165)
Hodie 12 die junÿ anni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus juuenis joannes franciscus Sertin filius joannis Sertin dulciaris et civis et annæ mariæ gladin Conjugum in parochia ad Stum Ludovicum commorans, et pudica ac virtuosa virgo Maria Salome Pflug filia Dni joannis petri Pflug architecti huius urbis et Catharinæ Dimonin p: m: conjugum ex hac parochia (signé) Jean François Certain, Maria Salomea Pflugin (i 173)

François Certain cotise à la tribu des Fribourgeois après que les Quinze l’ont autorisé à vendre des liqueurs
1743, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Dienstags den 3. Dec. A° 1743 – Schöffen Wahl de 1743
(f° 188-v) Hr François Certain der Zuckerbeckh und burger allhier Erscheinet dato vor denen Hh Schöffen, und berichtet, wie daß Er von Gnäd. H. denen XV. Liqueurs undt dergleichen mit sich führend wie auch burgunder und andere Frantzösisch. weinen en detail Zu verkauffen die Erlaubnus Erhalt. bittet dahero Ihme alß einen Zud. zu recipiren.
Erkand, derselbe wird gegen Erlag der 3. lb 4 ß d alß Zudiener recipirt, dabeÿ aber auch verordnet, daß von Seithen Er. En. Zunfft solches nicht mehr Erlaubt werd. solle.

François Certain hypothèque sa bibliothèque
1749 (21.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 998)
Cession du 21 février 1749 – fut present le sieur François Certain Marchand confiseur Bourgeois de cette ville, lequel a cedé et transporté
au Sieur Pierre Batailhe interessé dans les affaires du Roy
La somme de 800 livres due audit Cedant Par le sieur François Maury assesseur de la marechaussés d’alsace par lettre de change du 18 juillet 1748 (…) moyennant pareille somme de 800 livres
hypothèque speciale Sa Bibliotheque Composée des livres Contenus en l’Etat demeuré ci joint
Liste de mes livres

La tribu de la Mauresse inflige une amende à François Certain qui a vendu fruits et légumes sans en détenir le droit
1751, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 12-v) Dienstags den 16.ten Martÿ Anno 1751
H. Johann Conrad Rudolph, der Fastenspeishändler klagt wieder herrn François Certain den handelsmann allhier, deß derselbe ohnlängsten Fastenspeiß Waaren en gros verkaufft, ohnerachtet Es das Recht darzu nicht gehabt noch würcklich habe, bittet abstraffung.
Beklagter Zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber, es seÿe per commissionem geschehen und excusirt sich, daß er von dem articul nichts gewußt hätte.
Erkandt, Weilen sich der Herr Beklagte deßfalls Vorher einkündigen sollen, alß seÿe Er in die geordnete Straff der 5 Pfund zu condemniren.

Marie Salomé Pflug fait dresser l’inventaire de ses apports (2 764 livres)

1752 (10.3.), Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 3) f° 40
Inventarium über der Viel Ehren und tugendgezierten Fraun Mariæ Salome Certain gebohrner Pfluegin des Ehrenvest und Vorgeachten Hn Francisci Certain Handelsmanns und burgers allhier Fr. Eheliebstin zu demselben in die Ehe gebrachter Nahrung auffgerichtet Anno 1752. – welche der Ursachen, allweilen in ihr beeder Ehepersohnen vor Hn Joh: Daniel Langen Seniore den 8.ten Februarÿ 1741. auffgerichteten Eheberedung §° 4.to ausdrücklichen versehen, daß beederseits einander Zubringende Nahrungen vor ohnverändert vorbehalten und was davon wehrender Ehe verkauft vertauscht oder sonsten in anderer Weege alienirt worden (…) wiederumb ergäntzt werden sollen – So beschehen Zu Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwarth der Ehefrauen Eheh. obgemelt wie auch des wohl Ehrenvest und wohlweisen H Francisci Petri Pflugen E. E. großen Raths jetzigen wohlverdienten Assessoris der Ehefr. H. Bruders und hierzu erbettenen H Assistenten, auff Donnerstag den 10. Martÿ Anno 1752. erschienen
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Garthners Marckt gelegenen von dem Ehe H. und deßen herrn bruders eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefraun in den Ehestand Zugebrachter Nahrung vor und ane sich selbsten, Sa. Haußraths 677, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 123, Sa. gold. Ring, Ketten peerlein und dergl. geschmeid 464, Sa. baarschafft 1500, Summa summarum 2764 lb – Und wan hierzu gelegt wird Ihro der Ehefraun ane hernach beschriebenen Haussteuren vi pactorum dotalium §° 6.to gehörige Helffte, antreffend 91 lb, So belaufft sich offt wohlgedachter frauen Mariæ Salome Certains gebohrner Pfluegin samptlich in die Ehe gebrachtes Vermögen dem billigmäßigen Werth und Anschlag nach auff 2855 lb

Etat de la fortune de François Certain et Salomé Pflug après que le mari a quitté la ville. Les experts estiment la maison 1 740 livres. L’actif du mari s’élève à 8 242 livres, le passif à 28 721 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 4 154 livres

1752 (10.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 375) n° 484
Inventarium über Herrn Francisci Certain, des Handelsmanns und Frauen Salome Certain gebohrener Pflugin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung auffgerichtet Anno 1752. – welche der Ursachen Alldieweilen Er Herr Certain ohnlängstens von hier ausgetretten und deßen habende Nahrung mit Zimlichen Passivis bemaden, und nach dessen austritt Von Seithen E: E: großen Raths allhier Secretiert, anjetzo aber auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl der Ehefrauen mit assistentz S.T. Herrn Frantz Peter Pflug vor Ehrengedachten großen Raths jetzig Wohlansehnlichen beÿsitzers Ihres geliebten Herrn Bruders und geschwornen Herrn Curatoris umb Salvirung Ihres ohnveränderten guths willen, als auch Herrn Philipp Friderich Kuhff des handelsmanns und burgers allhier als derer Herren Creditorum Zufolg einer Vor herrn René J.V. Lt° et Notario Jurato allhier unterm 29.ren Maji jüngst ausgestellten und unterschriebenen Procuration ernannten Assistenten (…) inventirt durch die Frau Salome Certain gebohrne Pflugun die Ehefrau ingleichem Johann Michael Leventz von Wißloch aus der Pfaltz gebürtig, den handelsdiener (geäugt und gezeigt), So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein Sis Tis Johann Friderich Röderers, Goldarbeiters und Herrn Johann Philipp Dorßners JUL beeder E. E. Großen Raths jetzig wohlansehnlicher beÿsitzer, als hierzu in specie abgeordneter herren Deputirten, auf Sambstag den 10.ten Junÿ et sequentibus Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Garthners Marckt gelegenen und in dieße Nahrung eigenthümlich gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 26) Eigenthümliche Antheiler ane Häußern. (F.) Erstl. ein Viertertheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane der Antoniergaß (…)
(F.) It. ein Viertertheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung (…)
(M.) It. der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane dem St Martins Platz oder dem sogenannten garthners Marckt (…)
(f° 28) (M.) It. der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, bestehend in Zweÿen Vorder Häußern einem Hindergebäu, hoff, bronnen und einem Garthen, mit deren hoffstätten Scheür Stallung und allen übrigen deroselben gebäuden begriffen, Weithen Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler, ohnweith dem alten blaterhauß oder der neuen Schaffneÿ Zu St Marx, ist einseith ein Eck an der Viehe gaß hinter den Mauren gegen gedachten Stiffts St Marx Pfistereÿ über, anderseit neben Niclaus Meÿer dem brüher im der allhiesßigen Metzig zum theil und zum theil neben Weÿland herrn Nicolai Struve, gewesenen Doctorgärthners hinterlassener Wittib und Erben, hinten auf den vormahlig Freÿherrlich Elsenheimischen hoff und garthen, der Schäffolßheimer Hoff genannt, so anjetzo die neue Reith Schuhl ist, stosend gelegen, warvon das große gebäu etwa der Lumpards hoff vnd Vor zeithen zum teutschen Herren, das zweÿte gebäu gegen St. Marx über Zum bachoffen und das dritte gebäu Zum Engel genand worden, davon seind die sambtliche gebäu mit deren Zugehörden durch obernannte der Statt Straßburg herren Lohner und geschwornen Werck Meistere inhalt angezogenen Abschatzung Zeduls vom 2.ten Julÿ 1752. æstimirt vor 2250. lb
Der Garthen aber so ohngefähr ein und ein quart acker Groß, ist sambt denen darinn befindlichen Reeben und alten bäumen durch herrn Johann Theobald von Fridolßheim, Garthner Underwagnern und E. E. großen Raths alten beÿsitzern auch geschwornen Schätzern Laut Schrifftlicher Abschatzung vom 1.ten Julÿ 1752. angeschlagen umb 900 lb. Macht beedes und alßo der völlige anschlag dießer behaußung und Garthens Vor freÿ Ledig und eigen 3150 Und daran der hierero gehörige halbe theil 1575.
Die andere helffte ist Vorgedachtem herrn Joseph Certain J.V. Lt° des Ehemanns Herrn Bruder für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig. Über dieße Völlige behaußung gebäu und Garthen meldet in teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insigel Verwahret de dato 19.ten Jan. Anno 1736. mit Lit. F. Dabeÿ ferner i. dergl. perg. Kffbr. Vom 11. febr. 1697. mit altem Lit. F. signirt. Dabeÿ ferner ein alter dergleichen pergamenter Kauffbrieff vom 11.ten Februarÿ Annp 1697. mit altem Lit. A et G. bemerckt
(M.) der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einem landguth, bestehend in einem wohnhauß des meÿers behaußung Remises
in der Ruprechtsau in der oberau in dem hintern orth (…)
(f° 35) Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Marie Rose Certain gebohrne Blondel, Weÿland Herrn Johann Certain geweßenen Zuckerbeckers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßene Wittib des Ehemanns stieffmutter von gedachtem Ihrem verstorbenen Ehemann, alß deßen eheleiblichem Vatter, solang dieselbe in wittibstand verharren wird, zugenießen hat
(f° 43) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der heuraths verschreibung
Der Ehefrauen ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 503, Sa. Lähren Faßen 7, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 92, Sa. antheils ane Häußern 492, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 2646, Summa summarum 4154 lb – Zweiffelhaffte vnd verlohrne Schulden 185 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns ohnverändert und theilbahe Nahrung unter einer Masse beschrieben, Sa. haußraths 192, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 20, Sa. Gewerbswaahren 1864, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau 3, Sa. Kühe 5, Sa. Wein und Lährer Faß 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 52, Sa. Eigenthümlicher Antheil ane häusern Gärten und einem Landguth 5202, Sa. Schulden 886, Summa summarum 8242 lb – Schulden 28.721 lb, In Vergleichung 20.478 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 723 lb
Copia der Eheberedung (…) den 8. Februarÿ 1741, Johann Daniel Lang Notarius

1751 XV (2 R 160) Mörin contra François Certain 362
1752 XV (2 R 162) Spiegel contra François Certain, 59, Table-45

Salomé Pflug meurt en 1753. Les biens de son mari lui ont été attribués le 19 décembre 1752 par un contrat d’atermoiement à condition de satisfaire les créanciers hypothécaires. L’actif de la succession s’élève à 7 839 livres, le passif à 8 646 livres. L’estimation des maisons que les experts ont faite en 1752 est annexée à l’inventaire.

1754 (4.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 382) n° 595
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Salome Certain gebohrner Pflugin, des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren H. Francisci Certain, des handelsmanns und burgers allhier geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1754. – als dieselbe Mittwochs den 5. Decembris des Zurückgelegten 1753.sten Jahrs durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch Ihrem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft band nach Ihrem tödlichen hintritt nemblich den 8.ten ejusdem Mensis Decembris Anno 1753. Zufolg Ihro Gnaden des damahlig Wohlregierenden Herrn Ammeÿsters Erkandnus ab eodem dato auf requisition des herrn Procuratoris Fisci durch die aus E: E: Großen Raths Mittel darzu abgeordnete Herren Deputirte und den herrn Rathschreiber secretirt heut dato aber ad effectum Inventandi vermög Ehrengedachten großen Raths Erkandnus vom 22.ten Augusti jüngst (…) committirt – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 4.ten Septembris et sequenti Anno 1754.
Bericht Wegen dießer Verlaßenschafft. Weilen die Verstorbene selige nach Ihres Ehemanns beschehenem Außtritt und erfolgtem Concursu mit deßen ohnversicherten Creditoribus den 19.ten Decembris Anno 1752. den hieoben verbotenus inserirten Contract d’attermoyement auffgerichtet, welcher den 23.ten ejusdem beÿ E. E. großen Rath alhier Salvo Jure tertÿ Obrigkeitlichen confirmirt und den 19.ten Januarÿ Anno 1753. beÿ herrn Humbourg Königlichem Notario allhier ad effectum hypothecæ und worzu es sonsten nothig und dienlich seÿn möchte, deponirt worden, worinnen Sie Ihres Ehemanns Massam völlig übernommen und hingegen denen ohnversicherten Creditoribus den dritten theil Ihrer Forderungen zubezahlen sich obligirt selbige auch soviel deren gedachten Contract d’attermoyement mit Ihro eingegangen und unterschrieben haben würcklichen befriediget hat (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Garthners Marckt gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zum theil eigenthümlich gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 26) Eigenthümliche Antheiler ane Häußern, Gärthen und einem Landguth. Erstl. ein Viertertheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane der Antoniergaß (…)
It. ein Viertertheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane der Creutzgaß (…)
(M.) It. der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane dem St Martins Platz oder dem sogenannten garthners Marckt (…)
It. der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, bestehend in Zweÿen Vorder Häußern einem Hindergebäu, hoff, Zweÿen bronnen und einem Garthen, mit deren hoffstätten, Scheür, Stallung und allen übrigen deroselben gebäuden begriffen, Weithen Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler, ohnweith dem alten blaterhauß oder der neuen Schaffneÿ Zu St Marx, ist einseith ein Eck an der Viehe gaß hinter den Mauren gegen gedachten Stiffts St Marx Pfistereÿ über, anderseit neben Niclaus Meÿer dem brüher im der allhiesßigen Metzig zum theil und zum theil neben Weÿland herrn Nicolai Struve, gewesenen Doctorgärthners hinterlaßener Wittib und Erben, hinten auf den vormahlig Freÿherrlich Elsenheimischen hoff und Garthen, der Schäffolsheimer Hoff genannt, so anjetzo die neue Reith Schuhl ist, stosend, warvon das große gebäu etwa der Lumpards hoff vnd Vor zeithen zum teutschen Herren, das zweÿte gebäu gegen St. Marx hinüber Zum bachoffen und das dritte gebäu Zum Engel genand worden, davon seind die sambtliche gebäu mit deren Zugehörden durch vorallegirtem beeder geweßener Eheleuthe Activ: und Passiv: Nahrungs Inventario de Anno 1752. fol. 267. fac: 2.da durch der Statt Straßburg herren Lohner und geschwornen Werck Meistere inhalt vorangezogenen Abschatzung Zeduls vom 2.ten Julÿ 1752. æstimirt vor 2250. lb
Der Garthen aber so ohngefähr ein und ein quart acker Groß, ist sambt denen darinn befindlichen Reeben und alten bäumen in ermeltem Inventario fol ; 268. fac: 2.da durch herrn Johann Theobald von Fridolßheim, Garthner Underwagnern und E. E. großen Raths alten beÿsitzern auch geschwornen Schätzern Laut Schrifftlicher Abschatzung vom 1.ten Julÿ 1752. angeschlagen umb 900 lb. Macht beedes und alßo der völlige anschlag dießer behaußung und Garthens Vor freÿ Ledig und eigen 3150 Und daran der hierero gehörige halbe theil 1575.
Die andere helffte ist Vorgedachtem herrn Joseph Certain J.V. Lt° und Procureur du Roy de La Monnoye allhier des Wittibers eheleiblichem Herrn Bruder für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig. Über dieße Völlige behaußung gebäu und Garthen soll besagen in teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insigel Verwahret de dato 19.ten Jan. Anno 1736. mit Lit. F. signirt. Dabeÿ ferner ein alter dergleichen pergamentener Kauffbrieff vom 11. Februarÿ Anno 1697. mit altem Lit. A et G.. bemerckt.
It. der halbetheil für ohnvertheilt von und ane einem Landguth, bestehend in einem wohnhauß des meÿers behaußung Remises
in der Ruprechtsau in der oberau in dem hintern orth (…)
Abschatzung vom 2. Julÿ 1752. Auff begehren Herrn Rathherrn Pflug alß Vogten deß außgetrettenen Frantz Certain geweßenen Hauptmanns und burgers allhier Ehefrauen ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Gartners Marckt (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg Im Finckweiler, einseits neben Nicolao Meÿer dem brüher in der Großen Metzig, anderseits neben dem Allmend, und hinten auff die newe Reitschuhl stosend gelegen, Welcher begriff bestehet in zweÿen nebens und einem hintergebäw, worinnen etliche Stuben, Kammeren und Kuchen, hat auch einen gewölbten und geträhmten Keller hoff bronnen und Stallung vor den Officier, die tach stühl darüber seind mit breit Ziegeln doppelt belegt, Ferner befindet sich ein Schopff Worüber die Häuwbühn, der tachstuhl darüber ist mit breit Ziegeln einfach belegt, auch von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb VierTaußend und Fünff Hundert Gulden
Dritte begriff (…)
[unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Marie Rose Certain gebohrne Blondel, Weÿland Herrn Johann Certain geweßenen Zuckerbeckers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßene Wittib des Ehemanns stieffmutter von gedachtem Ihrem verstorbenen Ehemann, alß deßen eheleiblichem Vatter, solang dieselbe in wittibstand verharren wird, zugenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der heuraths verschreibung
Sa. haußraths 368, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau 2, Sa. Kühe 3, Sa. Lähren Faßen 3, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 67, Sa. Goldener Ring 119, Sa. baarschafft 114, Sa. antheiler ane Häußern, Gärthen und einem Landguth 5624, Sa. Schulden 1596, Summa summarum 7839 lb – Schulden 8646 lb, In Vergleichung 806 lb
Dahingegen hätte die verstorbene seelige ane Ihrem Maritum nunmahlen hinterbliebenen Wittiber für dero ohnverändert in der Eheberedung reservirt Vermögen Zuerfordern gehabt 4154 lb – Zweiffelhaffte vnd verlohrne Schulden 1022 lb
(Etat des loyers – Gravamina)

François Pierre Pflug rend compte de la tutelle des biens appartenant aux trois enfants de François Certain et de Marie Salomé Pflug. Le compte contient une liste des loyers.
1756, Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 386) n° 667
Rechnung Mein Frantz Peter Pflug E: E: großen Raths Jetzigen beÿsitzers, als geordnet und geschworenen vogts Johannis, Johann Peters und Mariä Salome der Certain weÿland Frauen Salome Certain gebohrner Pflugin nunmehr seeligen mit Herrn Francisco Certain dem Handelsmann und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter dreÿer Kinder, inhaltend alles dasjenige, Was Ich Vom 10.ten Decembris Anno 1753. alß da Ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß Johannis Bapt: Anno 1756. besagter in einer Curanden halben Eingenommenen und hiengegen wieder Außgegeben auch sonsten vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, daß auf tödliches ableiben Weÿland Frauen Salome Certain gebohrner Pflugin, herrn Francisci Certain, des von hier abweßenden handelsmann und burgers alhier geweßener Ehegattin nunmehr seeligen, So dan 5.ten Decembris Anno 1753. beschehen, deroselben Verlaßenschafft auf requisition des Procuratoris Fisci Von Seithen E: E: Großen Raths den 8.ten ejusdem secretirt und daraufhien Ihren hinterlaßenen ehelich erziehlten dreÿen Kindern außwendig benahmbst (…)
Corpus der dreÿen Curanden ins gemein Jährlich fallen habender häußer und Gärthel Zinnß.
Erstl. 15. lb 12. ß 6 d das ist der Vierte theil Von und ane 72. lb 10. ß Jährlichen Zinnßes solle Sieur Duportail von der seit Weÿhenachten 1754. exclusivé Ihme Verlühenen ane der Anthonier gaß allhier liegenden zwischen denen Pflugischen Vier Stamm Erben annoch ohnvertheilten behausung, so in der Curanden mütterlichem Verlaßenschafft Inventario sub. Lit. A. fol. 110. fac: 2.da abe 840. lb d hiehero Zum Viertentheil angeschlagen pro 235.
It. 12. lb. 10. ß d. das ist der Viertetheil Von und abe 50. lb. d. Jährlichen Zinnßes gibt Weÿland Herrn Johann Thomä Römers E: E: grossen Raths allhier geweßenen Advocati et Procuratoris ordinarii seel. nachgelaßene Fraw Wittib, Von der in Lehenung habenden ane der Creutzgaß allhier Liegenden Zwischen denen Pflugischen Vier Stamm Erben annoch ohnvertheilten behaußung, so Zu dißseitigem Viertentheil besagte Invent° fol. 113. fac: 2.da abe 747 lb. d æstimirt Vor 186. 15. Auf Joh. Bapt: 1756. aber ist dieselbe ausgezogen und stehet nunmehro solche behaußung Lähr, in deme selbige reparirt werden muß (…)
ane St. Martins Platz
it. aus der gemeinschafftlich Certainischen behaußung und Garthen ane dem Finckweÿler allhuer gelegen sollen Jährlichen ane Zinß reichen Anfänglichen Collard 18 lb, Ferners Heller 8 lb, Mehr Unger der Metzger 12 lb, Weiter Hartman 18 lb, Ferner herr Burgard aus einer wohnung, so vormahls Wehrle biß Joh. Bapt: 1753. ingehabt, von solcher Zeit an aber biß Michaelis 1755. Lähr ht gestanden sambt noch einigen Ihme darzu gegebenen gemachen anjetzo 24 lb, So dann der gartenmann vom Garthen 50 lb, Macht in allem 130. lb
It. von dem gemeinschaftlich Certainischen Ruprechtsauer guth (…)

La tribu du Miroir propose des tuteurs aux trois enfants de François Certain qui a quitté la ville
1759 Miroir (XI 278) (f° 55) Dienstags den 20. Martii 1759 – Anderwärtiger Ausschuß Zur Bevögtigung
Zufolg producirten Scheins E löbl. vogteÿ Gerichts vom 12.ten hujus, wegen Anderwärtigen Bevögtigung Jean François Certain des von hier abweßenden handelsmann und burgers dreÿer Kinder, seind als tüchtig Subjecta catholischer religion in den Ausschuß gebracht worden Jean Claude Gaillard, Jean Baptiste Henry, Jean Julien Gounion

Malade, Joseph Certain institue pour ses héritiers testamentaires son frère et sa belle-sœur.

1748 (17 août), Not. Humbourg (6 E 41, 80)
Testament – fut present le Sr Joseph Certain Licentié ès droits, Bourgeois de cette ville, lequel gisant au Lit malade de corps dans un Poële et chambre à cheminée au Second Etage de la maison dependante de la succession de feu le S Jean Certain, Confiseur aussi Bourgeois de cette ville Scise marché aux herbes et prenant Jour sur ledit marché, Sain toutes fois d’Esprit (…)
institue pour son héritier et pour son héritiere par egale moitié led. Jean François Certain son frere et lad° Damle Marie Salomé Pflug sa belle sœur

Joseph Certain cotise à la tribu des Tanneurs. Il résigne son droit en septembre 1754
1751 Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 7-v) Sambstag den 18. Decembris A° 1751 – Hr Joseph Certain, weil. Herrn Johann certain gewesenen burgers und Zuckerbeckers allhier hinterlassener ehelicher Sohn stunde vor und producirte Stallschein de dato 16. Decembris 1751. mit bitte, ihm als einem Zudiener das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
(Zunfft 1 lb 16 ß 2 d, Spend. 15 ß 10 s, Summa 2 lb 12 ß, Scribæ 2 ß, büttel 1 ß, findl. haus 5 ß, summa 3 lb)

(f° 45-v) den 3.ten Septembris Anno 1754 ist Herr Joseph Certain, J U. Ltis und nunmahliger Conseiller du Roy et son Procureur à la monoye, beÿ dem Protocolli erschienen und hat das Zunfft Recht aufgegeben, wie deßen unterschriebener Schein außweißet.

Joseph Certain meurt célibataire le 28 septembre 1792 sans héritiers connus dans la maison du négociant Robert rue de l’Ail
1793 (17 frimaire 2), Strasbourg 11 (1), Not. Anrich n° 367
Inventaire de la succession de Joseph Certain – L’an 1792 le 13. nov. en exécution d’un decret rendu le 31. oct. dernier par le Tribunal du district de Strasbourg en vertu duquel le Notaire soussigné a été nommé pour dresser Inventaire de la succession de de feu le Citoyen Joseph Certain cy devant employé à la Monnoye de cette ville et de veiller aux interets des héritiers absens et inconnus – iceux meubles et papiers montrés et enseignés par Ursule Lescher de Kertzfeld ménagere du défunt
dans la maison du Citoyen Robert Négociant rue de l’ail N° 8 ou ledit Certain est décédé le 28. sept. aussi dernier, au troisième étage de ladite maison
Meubles meublans, dans le Poel à manger, Chambre a coucher, Cabinet à côté avec une porte vitrée, Chambre, Cuisine, Chambre de la menagere, Total 151 lb, Dettes actives 9025 lb, Total général 9177 – Dettes passives (aux Citoyens les freres Roberts Négociants pour loyer de l’appartement occupé par le défunt depuis le St Jean 1789 Jusqu’à Noël 1790 pour trois ans 6 mois à raison de 144 livres par an, 504 livres) 4407 livres – le 17 frimaire 2
acp 19 f° 125 du 18 frim. 2

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 22)
Anno domini 1792 die 28 Septembris mortuus est Joseph Certain solutus, olim Procurator Regis in officiæ monetaria argentinensis, filius legitimus Defunctorum Joannis Certain civis hic et negotiatoris et Mariæ Rosæ Blondel, annos circiter 68 natus, et die sequenti (…) sepultus est in Coemeterio ad stum Urbanum (i 64)

Lors du partage, la maison au Finckwiller et le bien de campagne reviennent aux enfants de François Certain et de Salomé Pflug

1757 (2.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 97) Partage
M Joseph Certain Conseiller du Roy et son procureur en la Jurisdiction de la Monnoye de Strasbourg en qualité de fils et héritier pour une moitié de feu le Sr Jean Certain Marchand confiseur
Et le Sr Pfloug assesseur au grand sénat de cette ville en qualité de tuteur des enfants mineurs de défunte De Salomé Pfloug décédée épouse du Sr François Certain Marchand Confiseur fils et héritier du défunt pour l’autre moitié, lesd. enfants et héritier représentans lad. défunte D°. leur mere qu’etoit cessionnaire de la Masse des Créanciers du Sr Certain
Lesquelles parties ont dit qu’ayant des immeubles indivis entre eux faisant partie de la succession dudit défunt Joseph Certain Elles auroient été en procès au Grand Sénat de cette ville au sujet du partage desdits immeubles sur lequel différents seroit intervenue sentence audit Grand Sénat les 18. juin 1755 et 10. mars 1756 qui auroit ordonné le partage desdits immeubles pour quoy parvenir leds. parties auoient nommé des experts Jurés qui auroient fait la visite prisée et Estimation desd. immeubles en conséquence Il auroit été reconnu que lesd. immeubles pouvoient se partager ainsi qu’il s’en suit
que le premier lot demeureroit composé de la Maison et Jardin Scitué au finckweiller et dépendances consistant en trois corps de bâtiment Grange Ecurie et Jardin faisant coin d’une part vis à vis la Boulangerie de S Marc Nicolas Meyer Boucher et les Veuve et héritiers de Nicolas Struve Jardinier d’autre par devant sur la rue dite le quartier du Finckweiller et par derrière le Nouveau Manege
Et le bien de Campagne Scituée à la Ruprechtsaw consistant en une maison de Campagne une autre pour le fermier Remises Grange Ecurie et Jardin avec les terres labourables y attenant consistantes en environ de 14 arpens a Eux appartenante en propriété et 12 arpents qu’ils tienent par bail a femme ledit Bien de Campagne scitué au Canton dit in der Oberaw im hintern Ort les héritiers de feu Sr Heiss d’une part David Kiener d’autre part pardevant sur le Communal et parderrière sur lesd. terres labourables et sur Jean Georges Beck avec toutes les voitures bestiaux outils et autres effets servans au labourage appartenante à ladite succession
Et le second lot sera composé de la Maison Située au Marché aux herbes en cette ville consistant en deux corps de logis le S Jean Nicolas Dietrich ancien assesseur au Grand Sénat d’une part la fabrique de la Cathedrale de cette ville d’autre pardevant sur led. Marché aux herbes et par derrière le Sr Jean Gaspar Hervé Marchand épicier Et comme ce dernier lot n’est estimé qu’a la somme de 17.000 livres et que les 2 immeubles du premier lot ont été portés pour la somme de 18.500 livres
Le 1° lot à Pfloug, le 2° lot à Certain

1760 (12.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 104)
Transaction entre le Sr Certain et ses neveux – M Joseph Certain Conseiller du Roy et son Procureur en la Jurisdiction de la monnoie de cette ville
et le Sr Jean claude Gaillard Marchand en qualité de tuteur établi par la justice aux enfants mineurs de D° Salomé Pfloug décédée épouse du Sr François Certain Marchand et le Sr André Lichtenberger Secrétare à la chancellerie curateur ad lites établi par justice
(annexé) Déclaration par rapport aux loyers percus par le Sr Certain et par le nommé Pfloug depuis la liquidation du 30 mars 1758 – Recette de M Certain
Loyers percus de la maison et Jardin indivis Scituée au finckwiller, le loyer de Cotard jusqu’à la Notre Dame de mars 1757, cet appartement a reste vuide jusqu’à la St Michel de ladite année auquel terme il a été loué au nommé teubler à raison de 60 li. par année,
le loyer de hartmann,
le loyer de Unger,
les loyers du nommé heller,
les loyers du jardinier,
Maison de campagne scituée à la Roberceau, le canon de ce fermier (…)
Maison scituée au Marché aux herbes, demeurée vuide de locataires jusqu’à Noel 1757 terme auquel le premier étage a été Loué au Sr Gaillard a raison de 200 li par année
(…) Laurent Mühl fermier de la Roberceau doit pour le restant de son Canon

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de recevoir à l’orphelinat Marie Salomé Certain, fille de François Certain, âgée de quinze ans
1760, Conseillers et XXI (1 R 243)
Jean François Certain des außgetrettenen Handelsmanns tochter Mariæ Salome Certain Vogt H. Claude Gaillard wird pt° gesuchter auffnahm ged. seiner Curandæ in allhießiges Waÿßenhauß abgewießen. 239.
(p. 239) Sambstags den 20. Decembris 1760. – Freund nê Jean François Certain des außgetrettenen Handelsmanns Verlaßener tochter Mariæ Salome Vogt Sr Claude Gaillard des handelsmanns, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub litt. a. b. c. et d. pt° gnäd. reception ged. Curandæ in allhießiges Waÿßenhauß.
H. Syndicus Regius Meldeten es hätten die Hh Pflegere des Waÿßenhaußes wegen der Vorgestandenen Curanda auffnahm deswegen anstand genommen, weilen selbige schon über 15 Jahr alt ist, und auß eben dießer ursach den Implorirenden Vogt an MHhn verwießen, umb hochdenselben seiner Curandæ dürfftigkeit vortragen Zu können, und fernerer Erkant, aus gewärtig Zu seÿn, Nun seÿe beschienen daß dießelbe nicht das geringste in vermögen erhalten, auch keine anverwandte habe, die sie Zu erhalten schuldig oder im stand wären, dero gemüths beschaffenheit noch nicht Zuläßt daß man sie in einen dienst thun könnte, in erwegung solcher umbstände vermeinte er H. Syndicus Regius, daß des Imploranten Curanda vor 6 Monath oder ein Jahr lang in das waÿßenhauß auffgenommen und darinnen verpflegt werden könnte, da inzwischen Imploranten obliegen wird, vor seiner Curandæ ferneren unterhalt oder einigen dienst Zu sorgen.
Nach angehörtem voto des HN Prætoris Regii und auff anspruch des auf dem Obern banck Vorstitzenden H. Stättmleisters Von Bock wurde Erkand, wird implorirender Vogt pt° gesuchter auffnahm seiner Curandæ in allhießiges Waÿßenhauß mit seinem begehren abgewießen. Deppi. H Rathh. Dr Ottmann, H. Rathh. Rondouin.

Le tuteur des trois enfants de François Certain vend par enchère la maison au boucher Jean Frédéric Pfeffinger

1758 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 235-v
H. Rath. Peter Pflug als vogt Frantz Certain des gewesten Zuckerbecken 3 kinder Johann, Peter und Salome der Certain
H. Johann Friedrich Pfeffinger des metzgers, versteigert
eine behausung, hoff, hoffstatt und garten samt allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zum Rehegarten genannt im Finckweiler einseit ein eck am allmend, anderseit neben Nicolaus Meÿer dem metzger, hinten theils Nicolaus Struwe dem Doctor garter theils die Königl. reithschuhl – als ein elterliches erbguth – um 1800 pfund

Fils du boucher du même nom et de Susanne Dorothée Beck, Jean Frédéric Pfeffinger épouse en 1743 Anne Barbe Pfeffinger, fille d’un autre boucher du nom de Jean Frédéric Pfeffinger : contrat de mariage, célébration
1743 (27.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1030
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und achtbahren Herrn Johann Friderich Pfeffinger, ledigem Metzger weÿland deß Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Pfeffinger auch gewesenen Metzgers nun seel. mit der wiel ehren und wohl tugendbegabten fraun Susanna Dorothe gebohrner Beckhin Ehelich erzeugtem vnd nach tod verlaßenem Sohn, alß dem H. bräutigamb ane Einem,
sodann der wohl Ehren und tugendreÿchen Jungfraun Annæ Barbaræ Pfeffingerin des Ehrenvest vnd wohlvorachtbaren Herrn Johann Friderich Pfeffinger, ebenmäßigen Metzgers mit weÿland der Viel Ehren und tugendgezierten frauen Annæ Barbaræ gebohrner Keckin seel. Ehelich erziehlten vnd hinterlaßener Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern Theil
Actum in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Martÿ als man Zalte 1743

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 174)
1743. Mittw. den 29. Maji sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Friderich Pfeffinger lediger Metzger u. burger allhier weÿl. H. Johann Friderich Pfeffinger burgers v. Metzgers allhier nachgelaßene ehel. Sohn v. Jgfr. Anna Barbara H. Friderich Pfeffinger burgers und Metzgers ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Fridrig Pfeffinger als hochzeiter, Anna Barbara Pfeffingerin als hochzeiterin (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Madeleine et Derrière les murs. Les apports du mari s’élèvent à 1 219 livres, ceux de la femme à 888 livres.
1743 (12. Xbris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 44) n° 1282 [restitué, page abîmée] (1238)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so herr Johann [Friderich] Pfeffinger der Jüngere und der Viel Ehren und tugendbegabte frauen Anna Barbara gebohrner Pfeffingerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich deren In des Vermög Ihrer auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert vorbehalten (…) Actum In der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegewart Frauen Susanna Dorothea gebohrner [-des] Ehemanns Eheleiblichen [-] und Herrn Johannes [-]gers deßelben annoch [ohnentledigten] Vogts, ferner herrn [-] Pfeffinger des ältern [-] der Ehefrauen Vatter und herrn Johann Friderich Kecken biersieders, derselben Curatoris, Donnerstags den 12.ten Decembris 1743.

In einer allhier Zue Straßburg theils ane der Ruthengaß und theils hinter den Mauren gelegenen behaußung sich befunden wie folgt
Series Rubricarum, deß Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 313, Sa. Rindvieh und schwein 200, Sa. Heu, Stroh und beßerung 20, Sa. Silbers 70, Sa. Goldener Ring 11, Sa. Baarschafft 133, Sa. Schulden 364, Summa summarum 1113 lb – Dazu gelegt die helffte ane den hernach beschriebenen haussteuren so macht 106, Solchemnach belaufft sich deß Ehemanns Samptlich in den Ehestand gebrachten unveränderten Vermögens auf 1219 lb
Der Ehefrauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 318, Sa. Silbers 31, Sa. Goldener Ring 85, Sa. baarschafft 350, Summa summarum 782 lb – Darzu kombt die Ihro ane den hernach beschriebenen haussteuren gebührige helffte mit 106 lb, Der Ehefrauen Vermögen 888 lb

Anne Barbe Pfeffinger fait son testament au Faubourg Blanc dans la maison de sa grand-mère
1749 (5.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 290) n° 253
Codicillus Frauen Annæ Barbaræ Pfeffingerin geb. Pfeffingerin Johann Friedrich Pfeffingers des metzgers
persönlich erschienen seÿe die Ehren und tugendsame Frau Anna Barbara Pfeffingerin, Herrn Johann Friedrich Pfeffingers des metzgers und burgers allhier Zu Straßburg Eheliebstin, Zwar gesunden gehend und stehenden, ber dabeÿ hochschwangeren Leibes
(…) und wann auch wider verhoffen geschähe, daß die frau Codicillantin weder eheliche Kinder noch ihren liebeb Vattern nach tod verlißen, so will dieselbe anerwogen ihr geliebter Ehemann als dann ihre völlige verlaßenschafft Zeit lebens Zugenießen haben
beschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane der Weißenthurnstraß liegenden Frauen Keckin der Frauen Codicillantin frauen Großmutter Zugehörigen behausung, deren obern von vorbemeldeten beeden Ehepersonen bewohnenden Stocks Stuben mit denen fenstern in die Straß außsehen auff Donnerstag den 13. Novembris Anno 1749

Anne Barbe Pfeffinger meurt en 1749 en délaissant pour héritier son père. La masse propre au veuf est de 2 079 livres, celle propre à l’héritier de 591 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 227 livres, le passif à 2 561 livres
1750 (16.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 252) n° 429
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die viel Ehren: und Tugendbegabte Fr. Anna Barbara geb. Pfeffingerin, des Ehrenvest v. vorachtbaren H. Johann Friderich Pfeffingers des jüngern Metzgers v. burgers allhier Zu Straßb. gewesene Fr. Eheliebstin seel. nach ihrem den 18.ten Xbr des letztabgewichenen 1749.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. ableiben, Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen Erfordern v. begehren des Wohl Ehrenvesten v. Wohlborachtbaren H. Johann Friderich Pfeffingers, des ältern ebenmäßigen Metzgers v. burgers allhier, der verstorbenen seel. leibl. lieben Vatters, und deroselben alldieweilen Sie ohne ehelich erzeugte Kinder dießes Zeitliche gesegnet, ab intestato ncah tod verlaßenen Erbens fleißig inventirt (…) So geschehen alhier in der Königl. Stadt Straßburg auf Donnerstag d. 16.ten tag des Monats Aprilis A° 1750.
Copia der Eheberedung
Copia der verstorbenen Fr. seel. errichteten Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Weißenthurnstraß gelegenen Keckischer Frauen Wittib eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der obern vordern Cammer, In der Knecht Cammer, In der Magd Cammer, In der mittlerin vordern Cammer, In der vordern obern Stub, In deren Kuchen, Im obern haußöhren, In der untern Wohnstub, In deren Kuchen, Im Keller
Ergäntzung des Wittibers manglenden ohnveränderten Guths, Vermög der über beeder Eingangs gemeldeter nun zertrennter Eheleuth einander in die Ehe gebrachte Nahrung durch H Joh: Jacob Ölinger Not. publ. jur. et pract. allh. auffgerichteten Inv. den A° 1743
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Fr. Susanna Pfefingerin geb. Fruthin wittib Zeit lebens geneußt (…) dißortige Fr. Großmutter vätterl. seithen
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Frau Margaretha Keckin gebohrne Heÿdelin zeit lebens Zu genießen hat, Nehml. vermög der zwischen weÿl. H Michael Kecken dem geweßenen bierbraueren Zum goldenen Hirsch burgern allh. nunmehr seel. (…) der verstorbenenn Groß Eltern
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers Vermögen, Sa. haußraths 78, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. goldene ring, kett v. dgl. geschmeids 76, Sa. baarschafft 22, Sa. Eigenthumb an einem Ar Reben 54, Sa. Ergäntzung (2511, Abgang 416, Rest) 2095, Summa summarum 2357 lb – Schulden 277, Nach deren Abzug 2079 lb
Des Erben guth, Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. goldenen rings 8 ß, Sa. baarschafft 26, Sa. Ergäntzung (468, Abgang 2,Rest) 466, Summa summarum 591 lb
Die theilbare Nahrung, Sa. haußraths 118, Sa. weins v meeren faßes 33, Sa. Pferds 24, Sa. Viehes 95, Sa. Häuth 101, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. gold. Rings 1, Sa. baarschafft 451, Sa. Schulden 1397, Summa summarum 2227 lb – Schulden 2561, Theilbar Passiv rest 333 lb
Stall Summa 2336 lb
Eigenthum ane Häußern. Erst. die Helffte von und ane einer behaußung hinter St. Niclaus Kirchen

Jean Frédéric Pfeffinger se remarie en 1752 avec Marie Marguerite Knoderer, fille du marchand Jean Charles Knoderer, de Westhoffen : contrat de mariage, célébration
1752 (15.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 294
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Wohlvorachtbaren H. Joh: Friederich Pfeffingern, dem Wittwern metzgern und b. allhier Zu Str. als dem H. Hochzeitern ane Einem
sodann der viel Ehren und Tugendgezierten Jungfr. Maria Margaretha Knodererin, des Wohl Ehrbarn und Großachtbaren herrn Johann Carl Knoderers, vornehmen handelsmanns und der viel Ehren und tugendreichen Fr. Margarethæ geb. Karcherin beeder Ehepersonen und b. Zu Westhoffen, hochfürstl. Heßen Hanauischer Herrschafft ehel. erzeugter Jgfr. Tochter als der Jungfr. Hochzeiterin am andern theil
Das zwischen inngemeldten hochzeit, nunmahlen aber Eheleuthe Sub Signatura privata errichtete original (…) Von H Notario Dautel dem Jüngern als beÿsitzer seines H Vatters seel. Notariats acten weilen noch Zur Zeit Kein Actus Depositionis darüber gahalten worden noch werden solle (…) Straßburg den 15. Septembris 1783

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 115-v n° 2)
1752. Mittw. den 19. Jan. 1752. seÿnd nach Zweÿmahl Vorhergeschehener Proclamation in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu St Nicolai in den Stand der H Ehe eingesegnet worden H Johann Friderich Pfeffinger, Metzger und burger allhie wittwer und Jungfr. Maria Margaretha Knodererin H Johann Carl Knoderer des Handelsmanns und Gerichtsschöffens Zu Westhoffen eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Pfeffinger als Hochzeiter, Maria Margaretha Knoderin als hochzeitterin (i 118)

Marie Marguerite Knoderer devient bourgeoise deux mois après son mariage
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 485
fr. maria margaretha Knodererin Von westhoffen gebürtig erhalt das burgerrecht von Ihrem Ehemann Johann friederich Pfeffinger dem burger und metzger umb den alten burgerschilling und will dienen beÿ E E Zunfft Zur blum juravit d 13. Martÿ 1752.

Jean Frédéric Pfeffinger loue le jardin et un logement au jardinier Adam Mattern et à sa femme Catherine Bierel, manants

1760 (18.1.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 43 (1° série)
persönlich kommen und erschienen der Ehren achtbare herr Johann Friedrich Pfeffinger, Metzger und burger allhie, anzeigend, wie daß er miterschienenen
Adam Matthern dem Gartenmann und Frauen Catharinä gebohrner Bierelin beeden Eheleuthen und Schirmern allhier [unterzeichnet] Aadam Madtern, Fr. Cat. geb. bierlerin Zeichen +
seinen an seiner Wohnbehausung nahe beÿ dem Stifft S Marx liegenden Garten beneben einer Wohnung, bestehend in einer Stub, zweÿen Cammern und einem Gewölb von Martini 1759 biß dahien 1760 vor und um einen jährlichen zinß der 70 gulden
Actum Straßburg d. 18. Januarii Anno 1760.

Jean Frédéric Pfeffinger et Marie Marguerite Knoderer hypothèquennt la maison au profit du capitaine d’infanterie Philippe Jacques Joham de Mundolsheim

1777 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 189
H. Johann Friedrich Pfeffinger der metzger und Maria Margaretha geb. Knodererin unter assistentz Johann Leonhard Rinck des glaßers und Georg Friedrich Walter des maurer meisters
in gegensein weÿl. ST. Johann Reinhard Dietrich freÿherr von Buch subtitutionis verlaßenschaft nahmens deren der freÿwohlgeborne Philipp Jacob Freÿh. Joham von Mundolßheim, hauptmann unter dem löbl. Infanterie regiment royal alsace, als universal erb und auf substitution graviter nutznießer, ferner H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici ac practici als gerichtlich bestellten substitutions curatoris – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Finckweiler, einseit neben der Reitschuhl, anderseit neben den Meÿerischen erben, hinten auff besagte reith schuhl

Inventaire (non conservé) dressé en 1798 après la mort de Jean Frédéric Pfeffinger en 1798 et de Marie Marguerite Knoderer en 1794

1798 (14 thermidor 6), Strasbourg, Not. Greis (minute en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Pfeffinger décédé le 26 pluviose dernier et de Marie Marguerite Knoderer décédée le 15 germinal 2
Enregistrement, acp 62 F° 107 du 17 ther 6

Acte de décès de Jean Frédéric Pfeffinger
Décès, Strasbourg (n° 489)
Cejourd’hui 27° Pluviôse l’an six de la République française une et indivisible (…) que Jean Frédéric Pfeffinger agé de 76 ans, Boucher, né en cette Commune fils légitime de feu Jean Frédéric Pfeffinger, Boucher et de feüe Susanne Dorothée Beck, veuf de Marguerite Knoderer est mort hier 26 puviôse à huit heures du soir en sa demeure située à la pomme de Pin sur la place d’armes [in margine :] vieillesse (i 125)

Compte que rend Georges Daniel Widt de la tutelle des enfants Pfeffinger
1799 (25 thermidor 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Not. Dinckel n° 322
Rechnung Inhaltend all das jenige was b. Georg Daniel Widt handelsmann dahier Namens weÿl. b. Johann Friedrich Pfeffinger gewesenen Metzgers dahier hinterlassenen samtlicher Erben (…) mit deßen auch verstorbenen Ehegattin weÿl. b. Maria Margaretha Knoderer hinterlassenen liquiden Vermögens seit besagten 3. frimair jüngst biß den 19. thermidor nachgehends
Einnahm, Erst. den 27. vent. 7 gienge auf b. diefenbach metzger dahier der auf den 27. pluvios vorhin vor ein Jahr verfallene schudlige banckzins ein mit 340
Item zalte b. Milius den 23. ger. 7 den vierteljährigen hauszinns vom Tanzapffen auf d. 1 Mess. 7 verfallen zu voraus 600

Les cinq héritiers Pfeffinger vendent la maison dite zum Rehgarten (au jardin du chevreuil) au boucher Georges Freysz en confirmation d’une adjudication faite le 24 messidor précédent devant le juge de paix du deuxième canton, confirmée le 29 par le tribunal civil

1798 (19 thermidor 6), Strasbourg 4 (14), Not. Greis n° 1466 Altes N° 828
erschienen persönlich 1° die burgerin Maria Salome geborne Pfeffinger, burgers Georg Heinrich Leicht des Metzgers Ehefrau, beiständlich desselben, 2° burgerin Maria Barbara geborne Pfeffinger, weiland burgers Rudolph Friderich Ferber, gewesenen Rechtsgelehrten alhier Wittib, ihrer Rechte selbst geniesend, 3° burger Johann Friderich Pfeffinger, Metzger, 4° burger Georg Daniel Widt der Handelsmann als ernant und beeidigter Vormund weiland der Burgerin Susanna Dorote geb. Pfeffinger mit burger Abraham Leicht dem Metzger, dero hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt hinterlassener vier Kinder, mit Namen Georg Heinrich, Maria Salome, Johann Abraham und Luise Carolina derer Leicht, so dann 5° burgerin Margareta Elisabet geborne Pfeffinger, burgers Abraham Eichborn, des Metzgers Ehefrau, unter dessen Verbeiständung, samtliche fünff weiland burgers Johann Friderich Pfeffinger gewesenen Metzgers und auch weiland burgerin Maria Margareta geb. Knoderer beider gewesener Eheleute und Inwoner alhier ehelich erzielte Kinder und respective der einen verstorbenen Tochter mit vorgenannt dero Wittiber ehelich erzeugte auch vorerwänte vier Kinder als Enkel, allesamt Zu fünff gleichen Theilen verlassene Erben ab intestato und Inwonere hieselbsten, diese haben insgesamt
in beiseÿn burgers Georg Freÿß, des Metzgers und hiesigen Inwohners freÿ und offentlich angezeigt und bekannt (…) auf die durch Gutachten der bei dem Friedensrichter des alhiesigen Zweiten Gerichts bezircks versammelt gewesener Verwandten und Freunde am 12. Ventose jüngst erhaltene Autorisation, so am 19. ejusdem beim Civil Tribunal des departements Niederrhein alhier resideirend homologirt und behörig enregistrier worden, nach vorhergegangenen bei dem Friedensrichter des alhiesigen dritten Gerichts Bezirks vorgenommenen Neunmaligen offentlichen Versteigerungen (…) verkaufft und zu kauffen gegeben (…)
benantlich Eine enen fünff vorerwänten Pfeffingerischen Kinderen und Enkeln als respective Elter- und Großelterlich Erb Zu gleichen Theilen eigenthümlich angefallene, allhier Zu Straßburg ane der Marxgaß gelegene mit N° 4 bezeichnete behaußung, Zum Rehgarten genannt, samt Hoff, Hoffstatt, Bronnen, Stallung und einem etwa Zween Acker grosen Garten, ein seit ein Eck an einem nicht durchgehenden Gässel ander seit neben Burger Niclaus Meÿer, hinten auf die Struverische Erben und die ehemalige Reitschul stosend, so auser der jährlichen Grundsteur der Verkäufern Versicherung nach gegen männiglich frei, ledig eigen (…) vor und umb die bei dem Steig procès verbal am 19. Messidor jüngst gethane und am 24. ejusdem bei vorgehabter Neunten und letzten offentlichen Gerichtlichen Versteigerung, so bei dem Civil Tribunal des departements Niederrhein am 29. gesagten Monats Messidor jüngst confirmirt und am 12. gegenwärtigen Monats Thermodor enregistrirt
Geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst unten am Waffen Platz gelegenen in obgemeldte Pfeffinger(‘sche Verlaßenschafft gehörigen Zum Tannzapfen geschildeten behaußung, den 19. thermidor im 6. Jahr der einen und unzertrennlichen frantzösischen Republick

Originaire de Bischheim, le boucher Jean Georges Freysz achète le droit de bourgeoisie le 29 janvier 1774 : inscription et registre des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 96-v
Johann Georg Freÿß d. ledige Metzger von Bischheim am Saum gebürtig erhalt das burger recht um den Neuen burger schilling, will dienen beÿ EE Zunft Zur Blum, Jur. eod. [29. Januarÿ 1774]

p. 31 (VI 286 bis) Joh: Georg Freÿß der ledige Metzger Zu bischheim am Saum weÿl. Georg Freÿß b. u. ackersmanns daselbst ehel. sohn.
durch vorgelegter schein erweißet er die Ehel. geburt aug. conf. bepflichtet, die gewohnliche stadt stall caution geleistet, u. beÿ E. E. Zunfft der Metzger des Zunft rechts vertrsotet word.
500 fl. baaren geldt hat Er vorgewiß. deß Eigenth. mit Eÿd erhärtet auch 100 fl. 5 ß beym b. Prot deponirt
Impl. bittet E. G. unterthänig ihn um d. N. b. ß das b recht gnadigst zuv. trösten
Receptus um d. B. b. ß

Jean Georges Freysz épouse Marguerite Simon, fille du tanneur Jean Adam Simon de Barr : contrat de mariage, célébration
1774 (11. 9.bris), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 149
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johann Georg Freiß, der leedige Metzger und burger allhier Zu Straßburg weiland H Johann Georg Freiß, des gewesenen Weis becken zu Bischheim am Saum mit auch weiland Fr. Catharinæ geb. Metzgerin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Margaretha Simonin H. Johann Adam Simon zu Barr mit auch weiland Fr. Catharina geb. Hefftstetterin ehelich erzeugt annoch minderjährige Tochter, als hochzeiterin ane dem andern theil
auff Freÿtag den 11. Novembris Anno 1774 [unterzeichnet] Johann Georg freÿß als hochzeiter, Margaretha Simonin als Junfer hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 81-v)
Im Jahr 1774 Dienstags den 22. Novembris Nachmittags nach vier Uhr sind (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Georg Freÿß der leedige Metzger und burger allhier, weÿland Johann Georg Freÿß gewesenen weißbecken und burgers Zu Bischoffsheim am Saum und auch weÿland Catharinä gebohrner Metzgerin nachgelaßener ehelicher Sohn und Margaretha Simonin von Barr gebürtig, weÿland Johann Adam Simons geweßenen Rothgerbers und burgers Zu Barr und auch weÿland Catharinæ gebohrner Helmstätterin nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] H. Georg freÿß als hochzeiter Margaretha Simonin als hochzeiterin (i 134)

Marguerite Simon devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage : inscription et registre des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 120
Margaretha Simonin von barr gebürtig erhaltet das burgerrecht von ihem Ehemann Johann Georg Freÿß dem Metzger und burger allhier umb den alten Burger schilling will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Blum. Prom. den 10. X.bris 1774.

p. 148 (VI 286 bis) Blum N° 11 d. 17. 9.br 1774.
Jgf. Margaretha Simonin Von Barr geb. weÿl. adam Simon des gew. b. u. Rothgerbers daselbst ehel. Tochter Verlobt an Joh: Georg Freÿß d. Metzger u. b. alhie, die Schein geben an die ehel. geb. aug. conf. deßen Sponsi stall gebühr in richtigkeit
Vermög Zweÿ passirten obligation vor dem ambtschreiber des ambts Barr beweist sie ihr Vermögenschafft so über 300 fl. betrifft deßen wahren u. ohnveränd. Eigenthumb sie mit einer Handtreu bekräfftiget durch 100 fl. 5 ß beÿm b. Prot. deponirt
Impl. bittet E. G. unterthänig sie a Sponso um d. a. b. ß des b rechts zuvertröst.
a sponso um d. a. b. sch

Marguerite Simon meurt en 1785 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue Saint-Marc, sans doute la maison Weiler dans laquelle la défunte a fait son testament. La masse propre à l’héritier est de 2 877 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 520 livres, le passif à 3 428 livres.
1785 (6.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1435) n° 712
Inventarium über Weiland Fraun Margarethä Freÿsin geborner Simonin, Herrn Johann Georg Freÿß des Mezgers und Burgers dahier geweßener Ehegattin Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1785. – nach ihrem den 19.den Augusti Jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg den 6. Decembris Anno 1785.
Die Verstorbene Hat ab intestato Zu ihrem einigen Erben hinterlassen, benantlich Johann Georg Freÿß, so 6 Jahr alt, Ihr der Defunctæ mit dem hinterbliebenen Wittwer ehelich Erzeugten Söhnlein, deßen geordnet und geschworener Vogt ist Johann Friderich Kreuchel der Metzger und burger alhier

In einer alhier ane dem Marx Gäßlein im Finckweiler gelegenen hiehero gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane liegenden Güthern in dem Barrer Bann gelegen
(f° 8) Eigenthum ane einer Metzigbanck (…)
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschaft. Es haben zwar bede Zertrennte Eheleuthe der mit einander errichteten und vorher einverleibten Eheberedung §° 3.° derselben sich also verabredet und verglichen, daß das von beden theilen in die Ehe bringende und während derselben ererbende Vermögen, jedem theil und seiner Erben ein freÿ eigen und unverändert Guth seÿn (…) Wie aber der hinterbliebene Wittiber hiebeÿ anzeigte so wäre über ihr bederseitiges zubehöriges Vermögen kein Inventarium errichtet worden
(f° 7) Ergäntzung des Kinds und Erben abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Extractus aus Johannes Dietz des Zingießers Zu Barr ihr der verstorbenenen Frau Freÿßin geschwornen geordneten Vogts abgelegter, approbirter und unterschriebener Rechnung (…)
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der vor mir Notario und Zeugen den 11. Novembris 1774 zwischen beden nun Zertrennten Eheleuten auffgerichteten Eheberedung
Copia der Verstorbenen vor mir Notario den 15. Augusti 1785. errichteten Codicilli
Des Erben unveränderten Guths, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 44, Sa. Silbers 6, Sa. golener Ring und dergleichen Geschmeids 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 850, Sa. Eigenthumb ahe liegenden Güthern 77, Sa. Schuld 37, Sa. Ergäntzung 2353, Summa summarum 3377 lb – Schuld 500, Nach deren Abzug 2877 lb
Diesemnach wird auch sowol des Wittibers unverändert als theilbar Guth unter einem Titul als in des Wittibers Nahrung gehörig beschrieben, maßen des Kinds und Erben geordneter Vogt auf die theilbare Mass gäntzlich Verzug thut, Sa. haußraths 69, Sa. Brandweins 225, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Eigenthums ane einer Metzigbanck 375, Sa. Schulden 850, Summa summarum 1520 lb – Schulden 3428 lb, In Vergleichung 1908 lb
Stall Summ 869 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Freÿtags den 11. Novembris Anno 1774, Zimmer Nots.
Copia Codicilli nuncupativi (…) So geschehen alhier zu Straßburg in einer in dem Finckweiler an dem Marxgäßlein gelegene, Herrn Weiler Zuständigen behausung und dem auf dem zweÿten Stock derselben sich befindlichen Wohnstub mit denen Fenstern an gedachtes Gäßlein aussehend (…) den 18. Augusti Anno 1785, Zimmer, Nots.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 700 florins
1786 (20. Martii), Livres de la Taille (VII 1181) f° 26-v
Blum N° 725 – Weÿland Fr: Margarethä gebohrner Simonin, Joh: Georg Freÿß des Metzgers und Burgers alhier gewesener Ehefr: Verlaßenschaft inventirt H. Not. Zimmer. Concl: fin: Inv: ist fol: 84.b, 869 lb 11 ß 7 d die machen 1700 fl. verstallte 1000 fl. also Zuwenig 700 fl.
Wovon Nachtrag, als von in die Ehe gebrachtem Gut, Acht Jahr in duplo à 2 lb 2 ß d – 16 lb 16 ß
und Sechs Jar in simplo à 1 lb 1 ß – 6 lb 6 ß
Ext. Stallgelt pro 1786 – 2 lb 17 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 9 ß – Summa 28 lb 10 ß 6 d
Auf fürgebrachte triftige motiven ist ane dem samtlichen Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden mit 11 lb – Rest 16 lb 19 ß 6 d
dt. 26. Martii 1786.

Jean Georges Freysz se remarie en 1786 avec Marie Marguerite Rœsch, veuve du boulanger Isaac Schiff : contrat de mariage, célébration
1786 (17.8.), Not. Schaaff (6 E 41, 919) n° 13
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Hr Johann Georg Freiß verwittibter Burger und Metzger dahier, als Hochzeiter ane einem
Sodann die Ehren und tugendbegabte Frau Maria Margaretha Schiffin geborne Röschin, weil. H. Isaac Schiff, gewesenen Burgers und Schwartzbecken auch dahier nachgelaßene Frau Wittib, beiständlich H Lorentz Blind, Burgers und Huefschmids auch Mitschöffen auf E. E. Zunfft der Schmidt ihres Vettern, als hochzeiterin am andern Theil
So geschehen (…) Straßburg den 17. Augusti 1786. Johann Georg Freÿß alß hochzeiter, Maria Margaretha schiffin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 130 n° 23)
1786. den 28. Augusti sind nach ordentl. geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St Nicol. ehel. eingesegnett word. H Johann Georg Freÿß der Metzger und Burger allh. weil. Fr. Margaretha gebohrner Simonin nachgelaßener Wittiber, und Fr. Maria Margaretha geborne Röschin weil. Johann Isaac Schiff gewesenen Schwartzbecken u. burgers allh. nachgelaßene Wittib wie solches bezeugen [unterzeichnet] Joh: Georg Freÿß als hochzeitter, Maria Margaretha schiffin als hochzeiterin (i 135, proclamation Temple-Neuf f° 222 i 223)

Fils de boulanger, Isaac Schiff épouse en 1785 Marie Marguerite Rœsch, fille du tanneur Jean Michel Rœsch de Barr : contrat de mariage, célébration
1785 (7.2.), Not. Schaaff (6 E 41, 919)
Eheberedung – erschienen der Ehrsam und bescheidene Hr Isaac Schiff, lediger burger und Beckenmeister dahier zu Straßburg, weil. H. Johann Niclaus Schiff, gewesenen auch Schwartzbecken und burgers hieselst mit längst weil. Catharinä Margarethä gebohrner Kochin ehelich erzeugt nach tod hinterlassener großjähriger Sohn, als hochzeiter ane Einem
So dann die Ehr: und Tugendsameen Jungfrau Maria Margaretha Röschinn weil. H. Johann Michael Rösch, gewesenen Burgers und Rothgerber Zu Barr mit auch weiland Fr. Mariä gebohrner Dietzin ehelich erziehlt nachgelaßene majorenne Tochter, beiständlichen H. Andreas Dietz des auch burgers und Rothgerbers zu ermelten Barr Ihres würcklich alhier sich befindenden annoch ohnentledigten Vogts, als hochzeitein am andern Theil
Straßburg Montags den 7. Februarÿ Anno 1785 [unterzeichnet] Johann Isaac Schiff als Hochzeiter, Maria Margaretha Röschin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 109 n° 14)
1785. Montag den 18. Aprilis sind nach ordentlich geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Isaac Schiff der ledige becker und burger allhier, weÿland Niclaus Schiff geweßten beckers und burgers allhier mit weÿland Frau Maria Margaretha gebohrner Kochin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Margaretha Röschin weÿland Johann Michael Rösch geweßenen Rothgerbers und burgers in Barr mit Frau Maria gebohrner Dietzin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Isaad Schiff als Hochzeiter, Maria Margaretha Röschin als Hochzeiterin (i 113)

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Jacques Kammerer

1813 (2.3.), Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1291, 6333
Inventaire de la succession de Jean Jacques Kammerer boulanger, à la requête de Marie Madeleine Michel la veuve et 1. Jean Jacques Kammerer horloger, 2. Jean Michel Kammerer boulanger 32 ans, absent depuis environ 6 ans duquel on n’a aucune connnaissance où il se trouve, en son nom M° Chrétien Geoffroi Bossenius, notaire impérial, 3. Marie Madeleine Kammerer épouse de Jean Frédéric Glock, sacristain de l’Eglise de St Pierre le Vieux de la confession d’Augsbourg, 4. Marie Caroline Kammerer épouse de Léonard Laurent Haertelmeyer boulanger, 6. Dorothée Frédérique Kammerer fille majeure – Contrat de mariage M° Dautel le 6 août 1778
dans une maison sise en cette ville rue St Marc n° 4 appartenant à la veuve du Sr Freÿss
propres de la veuve 2445 fr – propres des enfants, meubles 45 fr
propriété d’une maison apportée en mariage par le défunt, sçavoir une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Veau n° 14, d’un côté la maison de la famille Loewenhaupt, d’autre celle du Sr Keller derrière brasserie à l’enseigne de l’Espérance – évaluée à 400 fr de revenu en capital 8000 fr, cédée au défunt par sa mère à l’art. 7 du Contrat de mariage – Dans l’inventaire des apports, il est dit que la propriété est constatée par acte de la Chambre des subhastations du 28 février 1771
total 8045 fr, passif 696 fr, reste 1176 fr, remploi, les héritiers doivent tenir compte à la succession de 2721 fr
communauté, meubles 207 fr, argenterie 18 fr, dettes actives 2721 fr, total général 2946 fr, passif 4548 fr
Enregistrement, acp 121 F° 169 du 3.3.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marguerite Salomé Strub femme du charpentier Chrétien Erdmann Laad

1815 (18.10.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2730
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Laad née Strub, décédée le 20 avril dernier – à la requête de Chrétien Erdmann Laad charpentier le veuf père et tuteur légal des quatre enfants procrés avec la défunte nommés Marguerite Salomé âgée de 7 à 8 ans, Georges Chrétien âgé de près de 7 ans, Marie Madeleine passés 5 ans, Frédérique Aldegonde près de 3 ans – en présence de Jacques Ohl ouvrier en tabac subrogé tuteur – mariés en 1806 sans contrat de mariage
dans une maison rue St Marc n° 4 appartenant au Sr Freys boucher
actif 3893 fr, passif 2650 fr
enreg. f° 193 du 19.10.

Lors de la liquidation, la moitié de la maison revient à la veuve, l’autre moitié appartenant à son fils Jean Georges Freysz

1834 (7.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), M° Hickel n° 1706
Liquidation et Partage – 1. Marie Marguerite Roesch veuve de Jean Georges Freisz, boucher décédé le 29 juin 1799, 2. Jean Georges Freisz, boucher, 3. Jean Freisz, boucher
Contrat de mariage dressé par M° Schaaff notaire à Strasbourg le 17 août 1886, Partage, inventaire et liquidation s.s.p. le 1 février 1811 déposé au rang des actes de M° Bossenius le 21 février 1811, sont restés indivis 1. une maison sise à Strasbourg rue St Marc n° 4 de la communauté, 2. un étal de boucher aux Grandes Boucheries n° 41 de la succession de M Freisz
la veuve : la moitié de maison art. 1 de la masse active
lot de Jean Georges Freisz fils la moitié de l’étal de boucher, 800 fr, la moitié de maison
lot de Jean Freisz, boucher, l’autre moitié de l’étal de boucher
Communauté, masse active 1. une maison avec cour, écurie, jardin et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Marc n° 4 d’un côté Jean Daniel Groetzinger boucher, de l’autre le cul de sac St Marc, derrière le harras royal et la propriété de M. Ott, évaluée à la somme de 24.000 francs. Acquise par adjudication des héritiers Jean Frédéric Pfeffinger, boucher, et de Susanne Marguerite Knoderer suivant adjudication définitive et déclaration de command devant le juge de Paix du troisième arrondissement de la ville le 24 messidor 6, homologué par jugement du Tribunal Civil le 29 même mois et acte reçu Greiss ;notaire le 19 thermidor 6, confirmée – la quatrième portion de maison de la communauté
Succession, 2. un étal de boucher situé à Strasbourg dans les Grandes Boucheries n° 41 pour 1 600 fr – acquis de Jean Valentin Schneegans, boucher, à la Chambre des Contrats le 22 janvier 1778
passif 4089 fr ; succession de M Freisz ; succession, total 11.596 fr, passif 11.554 fr
Enregistrement, acp 223 F° 147 du 12.3.

Accord entre les héritiers Freysz et leur voisin le boucher Jean Daniel Grœtzinger relatif à des ouvertures dans le mur mitoyen

1835 (24.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), M° Hickel n° 5007
Transaction – Marie Marguerite Roesch veuve de Jean Georges Freysz, boucher, assistée de Jean Freysz son fils boucher ; et Jean Georges Freysz fils boucher
Jean Daniel Groetzinger, boucher, et Dorothée Schär
aux termes d’un partage devant M° Hickel le 7 mars 1834, Mde Freysz et M Freysz sont propriétaires par indivis de la moitié d’une maison avec jardin, autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Marc n° 4, d’un côté celle des conjoints Groetzinger, de l’autre le cul de sac St Marc
Qu’il y a environ 24 ans que la veuve Freysz a permis par pure tolérance à l’ancien propriétaire de la maison contiguë à l’immeuble ci dessus indiqué et situé en ladite ville même rue n° 3 qui appartient aujourd’hui aux conjoints Groetzinger de pratiquer dans le mur mitoyen qui sépare les propriétés des parties deux croisées éclairant le premier étage de l’un des bâtiments ds conjoints Groetzinger et donnant vers le jardin dépendant de la maison n° 4. Que les propriétaires de cette dernière maison pour consever leurs droits au sujet de la tolérance dont il s’agit ont réclamé à plusieurs reprises soit des conjoints Groetzinger soit des précédents propriétaires de la maison n° 3 une reconnaissance écrite constatant les droits des premiers et portant l’engagement formel de la part des propriétaires de ce dernier immeuble de faire disparaitre et murer à leurs frais et à première réquisition les croisées en question sans pouvoir prétendre par la suite à une servitude. Les parties n’ayant pas pu se concilier ont été envoyées devant le juge compétent (…) procès verbal de non conciliation devant le Juge de Paix le 27 janvier dernier. Pour éviter le procès, Lesdits conjoints Groetzinger ont déclaré et reconnu que c’est par pure tolérance de la part de la veuve Freysz que les croisées dont il est question ci dessus ont été pratiquées dans le mur mitoyen qui sépare les propriétés ci dessus désignées.
Enfin les parties déclarent que tout ce que dessus est fait sans préjudice des droits des conjoints Groetzinger au sujet de deux ouvertures qui existent dans ledit mur mitoyen et dont l’une a 59 cm environ (22 pouces) de largeur et l’autre 70 cm (environ 19 pouces) de hauteur et 58 cm (environ 21 pouces et demi) munies d’un treillis de fer dont le mailles auront 1 décimètres (environ 3 pouces 8 lignes) d’ouverture au plus de largeur. Les parties étant convenues à cet égard que les propriétaires de la maison n° 3 pourront conserver ces ouvertures tant et aussi longtemps qu’ils jugeront à propos sauf à les tenir constamment grillées
Enregistrement, acp 230 F° 196-v du 28.3.

Marie Marguerite Rœsch veuve de Jean Georges Freysz vend sa moitié de maison à Anne Gourichon, religieuse de la maison du Bon Pasteur

1838 (27.12.), Strasbourg 2 (82), M° Tinchant n° 899
Marie Marguerite Roesch veuve de Jean Georges Freysz père vivant boucher à Strasbourg
à Anne Gourichon dite en religion Marie de Ste Victoire, religieuse de la maison du Bon Pasteur à Strasbourg, caution François Xavier Mertian, propriétaire à Strasbourg
Objet de la vente, la moitié indivise d’une maison avec cour, écurie, jardin et autres appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue St Marc n° 4 au Finckwiller, d’un côté Jean Daniel Groetzinger boucher, de l’autre le cul de sac St Marc, derrière le terrain de l’administration du Haras et la propriété du Sr Ott
Propriété, à la venderesse suivant partage et liquidation entre elle et son mari défunt devant M° Hickel le 7 mars 1834, l’autre moitié à Jean Georges Freysz fils – Freysz père est devneu propriétaire par adjudication prononcée au profit du mari par les héritiers Jean Frédéric Pfeffinger, ci devant boucher et Suzanne Marguerite Knoderer, suivant adjudication et déclaration de command par le Juge de Paix du sixième arrondissement de la ville de Strasbourg le 24 messidor 6, homologué par jugement du tribunal de Strasbourg le 29 même mois, par acte reçu M° Greiss le 19 thermidor 6 la vente a été confirmée – enfin Sr Pfeffinger a acquis leit immeuble à la Chambre des Contrats sur les héritiers Certain le 8 août 1758 – moyennant 15.000 francs
Enregistrement, acp 264 F° 89 du 2.1.

Jean Georges Freysz, boucher, et Marie Dorothée Hæberlé vendent l’autre moitié de maison à la même

1838 (28.12.), Strasbourg 2 (82), M° Tinchant n° 901
Licitation – Jean Georges Freysz, boucher, et Marie Dorothée Haeberlé
à Anne Gourichon dite en religion Marie de Ste Victoire, religieuse de la maison du Bon Pasteur à Strasbourg, caution François Xavier Mertian, propriétaire à Strasbourg
Désignation de l’immeuble, la moitié indivise d’une maison avec cour, écurie, jardin et autres appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue St Marc n° 4 au Finckwiller, d’un côté Jean Daniel Groetzinger boucher, de l’autre le cul de sac St Marc, derrière le terrain de l’administration du Haras et la propriété du Sr Ott – Origine de la propriété, avenu au vendeur dans le partage des biens ayant appartenu à Jean Georges Freyss père, boucher, et Marguerite Roesch, par M° Hickel me 7 mars 1834, ladite Anne Gourichon est déjà propriétaire de l’autre moitié acquise de la veuve Freysz par acte devant le soussigné notaire le 27 du présent mois – moyennant 23.000 francs
Enregistrement, acp 265 F° du 4.1.

Anne Gourichon a acquis la maison avec les fonds de l’établissement du Bon Pasteur

1857 (14. 7.br), M° Noetinger
Notoriété constatant que 1) l’acquisition faite par Anne Gourichon religieuse du couvent de Notre Dame de la Charité du Bon Pasteur d’Angers sur Jean Georges Freysz, boucher à Strasbourg, d’une maison rue St Marc, par acte Tinchant Nre le 27. Xbr 1838
2) l’acquisition faite par Florence Baudin, supérieure dudit couvent sur Joseph Reussel* propriétaire à la Robertsau de 1 hectare de terre à la Robertsau par acte Noetinger Nre le 14 août 1846
3) l’acquisition faite par la même d’un hectare 23 ares à la Robertsau par acte Noetinger Nre le 11 février 1848
4) l’acquisition faite par la même d’une campagne à la Robertsau Noetinger 17 novembre 1846
5) acquisition campagne à la Robertsau 23. février 1857
que lesdites acquisitions ont été faites des deniers appartenant à l’établissement du dit Bon Pasteur
acp 463 (3 Q 30 178) f° 24-v du 21. 7.br

L’établissement du dit Bon Pasteur vend la maison à l’établissement des Diaconesses

1865 (21.12), M° Noetinger
Le 5 décembre 1865 – Dépôt du cahier des charges en date du 11 9.br 1865 enregistré aujourd’hui et d’un décret impérial autorisant la vente d’une maison rue St Marc N° 8
acp 548 (3 Q 30 263) f° 77-v du 11.12.
Le 21 décembre 1865. Adjudication définitive à la requête de Marie Louise Pigé, supérieure du refuge du Bon Pasteur à la Robertsau, en qualité de mandataire de Virginie Pellerin, supérieure de la Congrégation hospitalière [des Sœurs de Notre Dame de la Charité du Bon Pasteur] dont le siège se trouve à Angers
au profit de Frédéric Edouard Moeder, propriétaire à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg rue Saint Marc n° 8, moyennant 81.100 francs
Déclaration de command par ledit Sr Moeder, qu’il a enchéri ladite Maison pour le compte de la supérieure de l’Etablissement des Diaconesses. Ladite adjudication ne sera définitive qu’après l’autorisation du Gouvernement
acp 549 (3 Q 30 264) f° 17 du 22.12.

1866 (11.7.), M° Noetinger
Dépôt par le mandataire de Virginie Pellerin, supérieure de la Congrégation hospitalière et enseignante des Sœurs de Notre Dame de la Charité du Bon Pasteur à Angers, et par Frédérique Boeswilwald veuve d’Emanuel Traugott Bein, en qualité de membre du Comité d’administration de l’établissement des Diaconesses protestantes de Strasbourg
de la copie d’un décret impérial en date du 13 juin 1966 autorisant l’acquisition d’une maison rue Saint Marc N° 8 à Strasbourg et adjugé audt établissement suivant acte reçu Noetinger Nre le 21 décembre 1865 au prix de 81.100 francs
acp 555 (3 Q 30 270) f° 55 du 16.7.

Article sur le collège Lucie Berger



14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 14 – VI 234 (Blondel), O 126 puis section 19 parcelle 127 (cadastre)

Nouvelle façade, 1767, maître d’ouvrage Jean Michel Barthel, fripier


Façades des numéros 16 à 12, du n° 14 – Façade rue du Vieil-Hôpital, à gauche (août 2022)

Le drapier Jean Conrad Fischer pose en 1585 entre sa maison et celle de son voisin Melchior Ludwig une cloison en lattes. Son successeur Jean Jacques Spiess demande en 1597 avec trois de ses voisins l’autorisation de poser des arcades devant sa maison. Les préposés tirent un cordeau entre les maisons Kollœffel et Marstaller pour fixer l’alignement. Le chapelier Jean Jacques Spiess avance effectivement ses arcades en 1603, il demande en outre de percer des soupiraux et de poser un auvent sur les deux arcades. Il s’installe à Haguenau après avoir été banni de la ville. Son successeur le fourbisseur Paul Hellwick remplace l’auvent en 1613. La maison appartient ensuite au marchand Josias Gerner puis à son gendre catholique Antoine Quinsard. Elle passe par héritage (1720) à Sophie Gerner, femme de l’orfèvre Jean Jacques Schwing. Bien que le plan-relief (1727) représente quatre étages, elle a trois étages d’après le billet d’estimation établi en 1737 mais quatre d’après celui de 1748. Le fripier Jean Michel Barthel supprime en 1767 les soupiraux autorisés en 1603 et passe un accord avec son voisin après avoir construit une nouvelle façade en pierre. Les fenêtres du premier étage sont ornées de mascarons qui représentent les rois mages, de gauche à droite Melchior, Balthasar et Gaspard (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent), Il semble que seule la façade ait été mise au goût du jour, le bâtiment lui-même doit être resté le même puisque le registre des préposés aux feux ne mentionne pas de travaux. Le gendre de Jean Michel Barthel, David Müller lui aussi fripier, fait de nouveaux travaux comme en témoigne une obligation passée en 1785.


Plan-relief de 1727, la maison est la première à quatre étages sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 175 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages en pierre. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (s) : deux arcades au rez-de-chaussée, quatre étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour E, commune avec le n° 16, représente l’arrière du bâtiment sur rue à droite de (4), le bâtiment arrière (2-3), le côté sud (3-4) et le côté nord (1-2). La face postérieure du bâtiment arrière donne sur le fossé Ulmergraben (cour A) immédiatement à droite du repère (5).
La maison porte d’abord le n° 85 (1784-1857) puis le n° 14.


Cour E
Plan des Ponts-et-Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52). La maison 85 en pierre a quatre étages, construction solide (interversion avec le 86)

La maison appartient au XIX° siècle au marchand de rubans Daniel Senn, à l’horticulteur Frédéric Charles Schaaff puis au surveillant au magasin des tabacs Charles Chrétien Denné. Robert Levy l’achète en 1862 alors qu’il est employé à Duttlenheim, la loue à son père puis va s’établir à Paris. Il charge en 1884 les entrepreneurs J. et E. Klein d’aménager des devantures, refaites en 1895. Le bâtiment est endommagé lors des bombardements aériens du 11 août 1944. Un rapport de visite établit en 1959 que les planchers sont fortement penchés vers le pignon nord-ouest mais les témoins posés quelques mois plus tôt n’ont pas cédé. Le propriétaire fait aménager deux salles de bain en 1967. Le rez-de-chaussée est occupé depuis 1906 par un débit de tabac. Denise Haas fait remplacer en 1973 la devanture en bois par un cadre en acier.


Devanture en bois (1896) – Photographie de la nouvelle devanture (1978, dossier de la Police du Bâtiment)
Etages (août 2022) – Mascarons – Devanture (mars 2023)

mars 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1595 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Conrad Fischer, drapier, et (1584) Marie Schurer – luthériens
v Jean Jacques Spiess, chapelier, et (1587) Anne Ketter – luthériens
1610 v Paul Hellwig, fourbisseur, et (1606) Dorothée Schwanfelder puis (1626) Marthe Borst – luthériens
1648 v Josias Gerner, marchand, et (1647) Marguerite Lobstein puis (1661) Marthe Voltz – luthériens
1695* h Antoine Quinsard, marchand, et (1690) Anne Marguerite Gerner – catholique, luthérienne convertie
1720 h Jean Jacques Schwing, orfèvre, et (1721) Sophie Gerner (Sophie Catherine Cordule Gerner), remariée (1737) avec le pelletier Jean Louis Schlag – luthériens
1753 v Jean Daniel Bær, orfèvre, et (1717) Marguerite Barbe Strœhling – luthériens
1761 v Jean Michel Barthel, fripier, et (1746) Anne Marguerite Roos – luthériens
1785 h Jean David Müller, fripier, et (1770) Catherine Salomé Barthel – luthériens
1819 v Daniel Senn, marchand de rubans, et (1806) Marie Madeleine Braun, remariée (1832) avec le docteur en médecine Georges Louis Duvernoy
1848 v Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste, et (1819) Marie Elisabeth Erhardt
(héritière) Caroline Elisabeth Schaaff, épouse (1846) le brasseur Théophile Barchewitz puis (1857) le forgeron François Constant Pihan
1858 v Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs, et (1856) Amélie Caroline Günther
1862 v (Raphael) Robert Levy, employé, et (1866) Delphine Helfft
1909* h Michel Levy
1932* Raphaël Lang, commis négociant et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 400 livres en 1720, 1 250 livres en 1736, 1 500 livres en 1748, 1 600 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) VI 234, Michel Barthel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Barthel, 2 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 126, Senn, Daniel, veuve Vieux Marché aux Poissons 85 – maison, sol / Duvernoy Georges Louis / (sans conten.)

Locations

1616 (arcades) Jean Goll, marchand
1729, François Meunier, marchand
1737, Paul Frédéric Reich, sachetier
1738, Philippe Wiedenmeyer, tailleur – Jean Christophe Wurtz, passementier
1741, Bernard Ory, maître de langue
1748, Jean Louis Schlag, pelletier (veuf de la propriétaire)
1751, André Würth, orfèvre
1754, Antoine Louis Chastel, marchand
1757, Jean Hermann Pollmann, marchand
1759, Jean Daniel Kuhff, marchand
1779, 1785, David Müller, fripier (gendre du propriétaire)
1795, Jean Frédéric Tœpké, passementier
1799, Léopold Goschler
1832, Philippe Jacques Fuchs, commis négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 14-v
Le drapier Jean Conrad Vischer doit 2 livres 5 sols 8 deniers pour [un terrain] devant sa maison (16 pieds 9 pouces), un petit auvent (saillie de 9 pieds ½), une galerie en bois (saillie de 3 pieds, 16 pieds 9 pouces de long), une porte de cave inclinée (6 pieds de long, 1 pied ½ de large), une marche en pierre (4 pieds de long, 1 pied ½ de large), un étal pliable (7 pieds de long, 2 pieds de large) et deux petits piliers en bois.

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Hans Conrad Vischer der Tuchmann hatt vor seinem Hauß 16 schu vndt 9 Zoll lang, darüber ein Wettertächlin 9 ½ schu herauß, Vndt darauff ein hültzener Gang 3 schu herauß, Vndt dann über dem Gang ein Vsstoß 2 schu herauß, vndt durchauß 16 schu 9 Zoll lang vf der Allmendt, Ein ligende Kellerthüer 6 schu lang vndt 3 ½ schu breÿt, Item ein Steinerin Staffel 4 schu lang Vndt 1 ½ schu breÿt, Item dauornen ein Vssatz Banckh 7 schu lang 2 schu breÿtt, sampt Zweÿen Cleinen hültzinen Pfeÿlern, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert, ij lb v ß viij d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 279
Loyer inscrit par décision des préposés au bâtiment en 1603. Le chapelier Jean Jacques Spiess doit 2 livres 16 sols, savoir 2 livres 8 sols pour un terrain enclos, 6 sols pour un auvent et 2 sols pour deux soupiraux. Le contribuable est le coutelier Jean Paul Hellbeck (Hellwick) en 1627

Item ij lb xvj ß d. Soll geben hanns Jacob Spieß d hutmacher vnden am vischmarckt, vom Verbawenen vnd Ingezogener Allmend Inhalt vnsers Manuals vnd Leÿhenung buechs, nemlich von In Zogener Almend 2 h. 8 ß d. vom wetterdach 6 ß d. vnd von 2 stehenden Kellerfenstern 2 ß d Actum durch Bawh. vnd dreÿ den 20.ten Octobris 1603. gefallt vff Martini A° 4
(rub.) Joh: Paul hellbeck d Meßerschmidt
Neü 266

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 266-v
Même loyer au nom de Josias Gerner

Josias Gerner, Soll gemeiner Statt, vom Wetterdach, undt zweÿ Kellerfenstern, seiner behaußung vf dem Fischmarck Jahrs Vf Martini 2 lb 16 ß d
Alt. d. f. 279
New fol. 229
(Quittungen, 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 229
Le contribuable suivant est Jean Jacques Schwing en qualité de mari de Sophie Gerner

Josias Gerner, Soll vom Wetterdach und Zweÿen Kellerfenstern seines haußes am fischmarckh vff Martini, 2 lb. 16 ß
St. Zinßb. p. 266
jetzt Sophia Gernerin maritus Johann Jacob Schwing
(Quittungen, 1673-1741, dont)
1683 zahlt H. Heinrich Vogt p. 1681. et 82.
Neuzb fol 489

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 489
Le loyer est ramené à deux livres 12 sols quand le soupirail est supprimé en 1767. Les contribuables suivants sont Marguerite Barbe Bær puis Jean Michel Barthel

alzb. 229
Joh: Jacob Schwingen Erben sollen vom Wetterdach und zweÿen Kellerfenstern seines Haußes am fischmarckh auf Martini, 2 lb. 16 ß
Laut Pr. 1767. f. 70 diminuirt auff 2 lb 12 ß
(Quittungen, 1741-1767)
Ist d. wetterdach v. die Kellerfenster weggebrochen

Ludwig Schlag
Fr. Margaretha Barbara Bährin
jetzt Johann Michael Barthel der frippier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1585, Préposés au bâtiment (VII 1301)
Melchior Ludwig se plaint aux préposés au bâtiment que son voisin Jean Conrad Fischer a posé entre leurs maisons une clôture en lattes à hauteur d’homme, ce qui lui cache la vue. Jean Conrad Fischer déclare qu’il y a mis sa table d’écriture et qu’il doit avoir la place pour ses toiles. Il promet de ne pas surélever la cloison.

(f° 132-v) den 24. August – Augenschein – Melchior Ludwig der schumacher hat clagt vff Hanß Conrad Fischer den duchman d. Er Zwischen Iren beÿd. heusern Ein dilen wendlin mans hoch vffgericht, dadurch Im d. gesicht von ob. vnd vnd. hauff genommen were, daß selbig wid. hinweg Zugebroch. dageg. Hanß Conrad bericht geb. d. Er solch Allein daher gemacht hat d. Er seinen schreib disch doselbsten hat, werde Im leichtlich* Inn sein bisher geseh. d Zufer Kamen hab Er Ein hultzin wendlin daher gemacht hoff sie Im vor schedlich Dan ob Er schon d. mit gethor & der disch vff die And. seith stellen wolt vnd Er doch seine duch da hat vff Ein Ander stellen die Im Eb. d. gesicht nemen werd. begere d. wendlin nicht hoher Zumachen, Ist Im gewilliget, Also pleiben Zulaßen doch d. nit hoher gemacht werden soll.

(f° 133) Hanß Conrad Vischer der tuchman vorgemelt hatt Auch begert dieweill Er Zwen steÿnin bogen willens Ist, heran* Zulasen Zu vorgemelt sein huß vnd. d. selbige Also stercker Zu underfahren, d Jetzmalen Allein von holtzwerck gemacht Inn Zuverghönnen Zwen pfosten vff d. Allmend vnd. sein huß Zu setzen, damit d. huß möge vnderstützt werden vnd Khein schaden Empfahe wolle Er die selbige nochmalen Aßbald der bogen gesetz werd. hinweg thun, Ist In sein begehren Zugelaßen, demselbig hie Zwischen Kunfftig S. Johanns tag dermaßen* Zumachen und Zugebruchen.

1597, Préposés au bâtiment (VII 1312)
Thomas Odino qui habite la maison de Jacques Rühling, le coutelier April Prosier, le chapelier Jean Jacques Spiess, auquels s’ajoute Pierre Larus, demandent l’autorisation de poser des arcades devant leur maison de la même manière que Charles Spielmann, Jacques Kollœffel et l’aubergiste au bouc. Le chef des travaux déclare qu’un plan a été levé lors des demandes précédentes mais on ne trouve pas la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un. Les préposés conviennent de tirer un cordeau pour fixer l’alignement depuis la maison Marstaller mais se demandent de quel endroit exact le cordeau reliera la maison Kollœffel (où la saillie est de 9 pieds) et l’angle supérieur de la maison Marstaller (6 pieds 8 pouces ½). La surface sera mesurée pour fixer le cens que chacun versera.

(f° 179-v) Donstag 20.ten Octobris, Augenschein – Thoman Ottino so in Jacob Rühlings hauß wohnet, Mehr Aprilis Prosier der Meßerschmidt baß herauff vnd Hans Jacob Spieß, d. hutmacher, Zwischen nechstgemelten beden wohnend, die bitten vnd begehren alle Ihnen Zu gönnen, mit Ihren heusern von grund vff herauß Zufahren so weit als Spielman, Koleffel, Bock & vnd begert Thoman odino 3 bögen, hans Jacob Spieß 2 bögen, Aprilis Brosier ein bogen und ein thier Zumach. damit es Zu gleichheit Khome &
Daruff den Werckleüth beuohlen die schnuor Zu Ziehen Will unden beÿ der Marsteller Eck gar zu weit herauß khomen, das Bawh. vnd 3 nit eigentlich wissen, wa vnden der termin sein soll & derhalben beuohlen man soll dise Erkhandnuß vnd was hierin gehandelt eigentlich vffsuch.
sonderlich sagt d. Lonh. seie ein Prett vorhand. gewesen, dorauff die heuser wie sie von alrer her, obgerissen gewesen, vnd dabeÿ 3 vnderschiedliche schnuer gezeichnet so gezogen worden, welche schnuer ober Erkhandt, eßen nit – Soll man nachsuch.
(B) hab vffm Pfenningthurn gesucht vnd gefragt, fünde wol das d. Würth Im Bock, Carl Spielman, Jacob Koleffels Ihr alte heußer abmeß. lassen, Was Ihnen ober von Rhatt. XXI bewilligt Ist da nit Zufünd.
D. Horman hat nachgesucht, fündet Jacob Koleffels Im Prothocol 87 & 88 bericht das Ihm herauß Zukohmen bewilligt, nit der schnuor nach so Zog. word. sonder sowit als sein nachbur d. Spengler hauß gewesen, ob er aber weiter herauß gefahren wiss er nit, So wiß er auch von an Zognem brett nichts, mag In der Visier od. Kunst Cammer sein, da Zu hab H Mathis von gotth. die schlüsel, Ist In beÿsein H W. goteßheims auch gesucht, Aber nichts fund. worden.

(f° 188-v) Zinstag den ersten 9.bris – Thoman Ottino, Aprilis Prosier, Hans Jacob Spieß, Peter Laruß alle vier vnderhalb Kolleffels gaden, vnd oberhalb Marstallers gaden begeren Zubawen und herauß Zufahren, wie Anderer daruff Ist auch mercklich die schnuor gezogen, vnd mit h. Stettmr. Bocken und H Heinrich Obrecht Alt Amrs als Almend herren wissen vnd rhat einmal od. 2 geredet vnd vnderredet worden wie weit man vnden beÿ der Marstaller gaden herauß, ob man grad der schnuoren nach herauß, oder ob mans gegen des Marstallers hauß vßlauffen lassen will Letstlich verglichen vnd beschlossen, Man soll die schnuor vnden etwas vff 2 ou.3 schuh lassen hinein fallen vnd an des Marstallers obern eck so gantz steÿnen vnd noch ein new hauß Ist von demselben eck sechs schuh neundhalben Zoll herauß vffs Almend messen ein Pfal schlagen vnd die schnuor Ziehen Von Koleffels hauß (.so 9 schuh haussen.) biß an des Marstellers ober eck, daselbst 6 sch 9+ Zoll breit haussen bleiben Also das die schnuor 2 schuh iiij Zoll hinein füele, vnd diser schnuoren nachstellen sie Ihro schwellen legen, bögen schlagen, vnd von gantz stein vff fahren vnd bawen,
Doch soll Ihren Keiner* mit solchem baw fürfahren, sonder wan sie vß dem fundament dem bod. gleich seind, die Werckleüth dazufordern, die Ihnen die schwellen leg. helffen vnd maß vnd ordnung geben sollen, als dan auch ordentlich abmessen, was vnd wieuil Jeder vom Almend habe, damit man Innen einen Zinß daruff schlagen könne, vndt werde man sin haben wie Andere, Ist Ihnen anzeigt, Seindt Zufrid.

1603, Préposés au bâtiment (VII 1318
Le chapelier Jean Jacques Spiess demande l’autorisation d’avancer ses arcades comme ses voisins. Les préposés déclarent le 20 octobre que leurs prédécesseurs ont déjà accordé l’autorisation mais que le pétitionnaire demande en outre de percer des soupiraux et de poser un auvent sur les deux arcades (16 pieds de long, saillie de trois pieds ½). Le cens sera fixé après avoir vérifié quel est celui des voisins. Le cens de 2 livres 16 sols est porté du folio 230 du registre D au folio 161 du registre C.

(f° 138-v) Sambstag 10. Sept. 1603. – Hans Jacob Spieß d. hutmach. und beÿ d. Alt. Metzigk were willens mit seinen bög. herauß vffs Allmend gleich seine Nachbauren Zu fahren, da fragt er ob man vff dem Augenschein Wuoß* khomen, od. ob man Ihm wie den Anderen erlauben will, damit abdretten, Ist vff ein Augenschein Ingesteltt.

(f° 159) Sonstag 20.ten Octobris 1603. – Hans Jacob Spieß der hutmacher gegen der Mörin über, der Ist willens mit seiner behausung herauß Zu fahren wie bede seine nachburen Zu bed. seiten vnd wie hievor von Unseren H Alten denselb. erlaubt word. Allein bittet er noch weiter Ihme Zugönnen 2 stehende Kellerfenster vnder der schwellen hindurch vffs Allmendt Zu brechen, Nemlich Jedes 2 sch Inn braite, vnd einen schuh herauß. Mehr bittet er an solche seine 2 bogen die er da noch wöll, auch Zugönnen ein wetterdächlin vornen an Zu hang. wie die Anderen alle haben, In lenge 16 schuh und vierthalb schuh herauß, damit obdretten. Erkhandt, vnd Ist Ihme In sein begeren Willfahrt, doch soll er dauon Zinß geben In altermassen wie die Andern auch, vnd ist solch Almend so er In Zeücht 16 sch lang vberhaupt oben geg. dem vischmark 9 ß wenig 4 Zoll vnd gegen der schindbruck 9 sch vnd 4 Zoll brait. Soll man nachsehen, wie die Anderen gehalten worden. NB besehe d. Allmendbuch, Was Almend da, ob es nit wieder hinein wie Koleffels
[in margine :] Vns Zinß 2 h 16 ß, D fo 230, C fo. 161.

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Propriétaire de la maison de Jean Jacques Spiess, l’armurier Paul Hellwick (Hellbeck) demande l’autorisation de remplacer l’ancien auvent par un nouveau. L’objet a 16 pieds de long et une saillie de 4 pieds, c’est-à-dire un pied de plus que celui de Kollœffel. Il est autorisé à couvrir l’auvent de tuiles en suivant l’alignement Kollœffel mais pourra le prolonger par des planches comme Kollœffel.

(f° 131) Montag den 23. Augusti. – Paulus Hellbeck waffenschmidt In Hans Jacob Spieß. hauß gegen der Mörin Zunfft vber begehrt ein Alt Wetterdächle, wider new Zumachen, Ist In lenge xvj schuh und iiij schuh herauß, also mehr als ein schuh weiter herauß wed. h. Kollöffels. Erk. Ist sein begeren Zugelaßen, das ers von Ziegelen so weÿt herauß mach. möge, als herrn Kollöffels vnd nit weiter, Aber vornen daran mag er ein dÿlen hengen wie H. Kollöffel.

1624, Préposés au bâtiment (VII 1339)
Le coutelier Paul Helwig dont la maison se trouve en aval de celle au Bouc est autorisé à réparer son auvent (15 pieds de long 6 de large). Il est tenu de payer les frais d’inspection.

(f° 232-v) Dienstags den XII. Octob. 1624. augenschein eingenommen – Entlich Beÿ Paul Hellwigß des Meßerschmidt behausung vnden am Bock. der Begert ihme ein Bawfälliger wetterthächlein so 15 schuh lang 6 breith widerumb Verbeßern Zu laß. Erkhanth Bewilligt, Soll 16 ß für d. Augenschein, soluit sequent. die, intellecta sententia.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les préposés réduisent le loyer annuel de Jean Michel Barthel qui supprime deux soupiraux

(f° 70) Dienstags den 24. Martÿ 1767 – Johann Michel Barthel
Johann Michel Barthel der frippier berichtet er bezahle laut Stzb: fol: 489. von einem wetterdach und zweÿen Kellerfenstern an seinem auff dem untern fischmarckt liegenden hauß jährl. 2 lb. 16 ß. d. ane bodenzinß, weilen er aber die zweÿ Kellerfenster hinweg zu machen vorhabens ist, als bittet er umb billige diminution gemeldten Zinnßes. Erkannt seÿen ihm 4 ß d. daran nachzulaßen.

Jean Michel Barthel – Le frippier Jean Michel Barthel relate qu’il paie chaque année d’après le folio 489 du Livre des Communaux 2 livres 16 sols de rente foncière pour un auvent et deux soupiraux à sa maison en bas du Marché aux poissons. Comme il a l’intention de supprimer les deux soupiraux, il demande une réduction de la rente foncière – Décision, il paiera 4 sols de moins.

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, deux comptoirs (bureaux) à cheminée à la française, une cave sous solives, le tout estimé avec le sol, appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins
  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une cave sous solives, une boutique, un étroit vestibule, au premier étage un poêle, vestibule, cuisine à l’arrière, au deuxième étage un poêle, un vestibule, une chambre et petite cuisine, au troisième étage trois chambres, greniers dallés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à main gauche en entrant une boutique, à l’arrière un comptoir et un petit vestibule, au premier étage un poêle, cuisine et vestibule, au deuxième étage un poêle, une petite chambre et vestibule, au troisième étage un petit poêle, petite chambre, petite cuisine et vestibule, au quatrième étage trois petites chambres, le comble qui comprend deux greniers dallés est couvert de tuiles plates, le pignon est en bois de chaque côté, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 43 / 85
Müller
Rez de chaussée et 4 étages bons en pierre de taille

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 33 case 2

Duvernoy, Georges Louis, rue Ste Elisabeth N° 27
Schaaff Frédéric Charles jardinier fleuriste à Strasbourg

O 126, maison, sol, vieux marché aux poissons 85
Contenance : 0,53
Revenu total : 288,27 (288 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 304 case 1

Schaaff Frédéric Charles jardinier fleuriste rue du vieux marché aux poissons, Rayé 1859
1859 Pihan, Constant à Paris
1860 Denni, Charles Chrétien, Surveillant des Tabacs. 1864
1864 Lévy Robert à Duttlenheim
1902 Levy Albert Kaufmann in Paris und Ehefrau Delphine geb. Helfft in Gütergemeinschaft

O 126, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 14
Contenance : 0,53
Revenu total : 288,27 (288 et 0,27)
Folio de provenance : (33)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 20 p. 232 case 6

Parcelle, section 19, n° 127 – autrefois O 126
Canton : Alter Fischmarkt Hs N° 14
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,53
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice), compte 765
Levy Robert u. Ehefrau
1909 Levÿ Michael u. Ehefr.
1932 Lang Raphael commis négociant et son épouse
(2556)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons, p. 318

85
Pr. Müller, David, frippier – tailleurs
lo. Imbs, François Charles, Comis

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 14
Römer, Delikatess.-Hdlg. 01
Urban, Tagner. 2
Lang, Handelsmann. E 3
Bur, Handelsmann. 4
Pfleger, Wwe. 4
Wimmer, Metzger. 5

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 249)

14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (dossier I, 1884-1979)

Le propriétaire Levy charge en 1884 les entrepreneurs J. et E. Klein d’aménager des devantures au rez-de-chaussée. Le sieur Lang fait aménager en 1895 une devanture par la Société strasbourgeoise de constructions. La trappe devant le bâtiment est protégée par une rampe en fer en 1895.
Le bâtiment est endommagé lors des bombardements aérients du 11 août 1944. Le rapport de visite du 21 septembre 1959 établit que les planchers sont fortement penchés vers le pignon nord-ouest mais les témoins posés quelques mois plus tôt n’ont pas cédé. René Baer fait aménager une salle de bain au premier et au quatrième étage en 1967. Denise Haas fait remplacer la devanture en bois par un cadre en acier inoxydable en 1973. Suite à un rapport de visite, le maire demande en 1974 au propriétaire du n° 16 de vérifier que le pignon latéral très incliné est stable.

Commerces – 1886 vêtements Siegel – 1913, bureau de placement de Cécile Meyer – 1914, modiste Marguerite Becker – 1924, confection Gaston Gœtschel
Débit de tabac Arnaut Kampe (1906), Gustave Oberlé (1912-1917), Marcel Wiegand (1921), Marcel Reiner (1942, 1948, Au Tabac frais), André Marcel puis (1971) Denise Haas (magasin La Tabatière puis Pip Cig, Tabacs Journaux)
1942 – Le débitant de tabac Reiner1946 – Le débitant de tabac Marcel Reiner1948 –

Sommaire
  • 1884 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) sont autorisés au nom du propriétaire Levy à aménager des devantures au rez-de-chaussée – Travaux terminés, septembre 1884 (remarque, il manque la demande)
  • 1884 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire au nom de la locataire Siegel des prises pour cinq becs – Autorisation
  • 1886 – Le maire notifie le rentier Ulric Levy de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Klein fait les travaux, terminés en septembre 1886.
  • 1886 – Courrier du commissaire de police. La demoiselle Siegel demande l’autorisation de suspendre des vêtements en guise d’enseigne – Droits à régler
  • 1895 – Courrier du commissaire de police. Le sieur Lang demande l’autorisation d’aménager une devanture – La Société strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft) y est autorisée – Travaux terminés, octobre 1895. – Dessin – Droits payés pour percer deux ouvertures et poser une fermeture.
  • 1895 – Le maire notifie le principal locataire Lang de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant une trappe. Le locataire rapporte que l’entrepreneur Widmann estime qu’il n’est pas possible de modifier la porte de cave et demande conseil à la Police du Bâtiment qui suggère de poser une rampe en fer de chaque côté de la porte en conservant la trappe. – Travaux terminés
  • 1897 – Le maire notifie Robert Levy demeurant à Paris de faire ravaler la façade – Ernest Lang demande au nom de Salomon Lang de reporter les travaux comme son bail se termine l’année suivante. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1898.
    1899 – Le maire notifie le sieur Lang de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1899
  • 1900 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment constate que l’incendie n’a pas causé de dégâts
  • 1907 – Courrier du commissaire de police. E Lang se plaint de recevoir des lettres destinées à son père S. Lang concernant une inscription au troisième étage
  • 1905 – J. Wœlfel demande l’autorisation de poser une lampe à gaz et une enseigne plate – Autorisation – Dossier classé
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate que le débitant de tabac Arnaut Kampe a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande (Arnold Kampe, Cigarren-Importeur, Hamburg, Kaiser Wilhelmstrasse 42) – La Police du Bâtiment fait remarquer que l’enseigne se trouve à 2,20 mètres du sol au lieu des trois mètres réglementaires mais que le pétitionnaire pourra la conserver s’il la décroche chaque jour et que sa hauteur est portée à 2,50 mètres – Dossier classé
    1912 – Le nouveau débiteur est Gustave Oberlé
    1917 – Gustave Oberlé retire son enseigne
  • 1910 – Rapport sur un feu de cheminée dans la maison Lang 14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Le maire demande à la veuve A. Lang de modifier la cheminée pour recevoir le tuyau provenant du fourneau de cuisine et de faire faire une ouverture de ramonage – Travaux terminés, mai 1910.
  • 1910 – Le peintre Dieuloué Grimm (Gottlob Grimm, 10, grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Dossier classé, octobre 1910.
  • 1907 – Le maire notifie R. Levy demeurant à Paris de faire ravaler la façade – Salomon Lang demande un délai au nom de Robert Levy – Le maire accorde par deux fois un an de délai – La veuve Salomon Levy qui gère l’immeuble déclare en 1909 que le nouveau propriétaire est Michel Levy et demande un nouveau délai qu’accorde le maire
  • 1913 – Cécile Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne plate pour son bureau de placement. – La Police du Bâtiment n’a rien à objecter à l’enseigne déjà posée – Autorisation – Droit à régler, un mark
  • 1914 – La modiste Marguerite Becker demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire avec la permission du voisin Frédéric Œhl puisqu’elle se trouve à moins de 60 centimètres de sa propriété – Autorisation – Carte de Marguerite Becker qui informe sa clientèle qu’elle transfère son magasin du 5, place du Corbeau au premier étage du 14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1921 – Le débitant de tabac Marcel Wiegand demande l’autorisation de reprendre les enseignes – Autorisation de poser une enseigne lumineuse
  • 1924 (octobre) – Le mercier Gaston Gœtschel demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire et une enseigne plate – Autorisation de poser deux enseignes, octobre 1924 – L’enseigne est posée – Autre autorisation pour une enseigne, décembre 1924. Croquis de l’enseigne plate, libellé Gaston
    1924 (septembre) – Le même demande l’autorisation de poser une vitrine (profondeur 16 centimètres, longueur 40 centimètres, hauteur 150 centimètres) – Autorisation
    1926 – La Police du Bâtiment constate que Gaston Gœtschel (magasin de confection) a posé une enseigne perpendiculaire au deuxième étage – Demande – Autorisation, septembre 1926
    1926 (novembre) – Le même demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pendant cinq semaines – Accord. Dossier classé
    1927 (janvier) – Même demande – Accord. Dossier classé
    1928 (janvier) – Même demande – Accord. Dossier classé
    1933 (janvier) – Même demande pendant trois semaines – Accord. Dossier classé
    1935 (janvier puis février) – Même demande – Accord. Dossier classé
    1936 – L’enseigne lumineuse est supprimée
  • 1925 – Locataire du magasin, Gaston Gœtschel se plaint que la cheminée est en mauvais état (propriétaire, Raphaël Levy) – La Police du Bâtiment établit que le plaigant est incommodé par des fumées
  • 1942 – Locataire du deuxième étage Fritz Keuth, membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (N.S.D.A.P) se plaint des cabinets d’aisance alors qu’il est malade. – La Police du Bâtiment constate que le plancher d’une chambre est en mauvais état. Elle demande au mandataire général des biens appartenant à des ennemis de l’empire et du peuple (Generalbevollmächtigte für das volks- und reichsfeindliche Vermögen) de faire les travaux nécessaires. – Le dossier est classé comme il n’y a plus de plainte
  • 1942 – Le débitant de tabac Reiner demande l’autorisation de faire faire une enseigne lumineuse par P. Klein de Francfort-sur-le-Main – Croquis (Tabak – Reiner’s Zigarrenhaus) – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1943
  • 1946 – Le débitant de tabac Marcel Reiner demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – La Police du Bâtiment note qu’il s’agit de l’enseigne d’avant guerre
  • 1938 – Ernest Friderichs, propriétaire de la maison voisine n° 16, se plaint des tuyaux d’écoulement du n° 14 – La Police du Bâtiment constate que la conduite d’évacuation d’un évier au deuxième étage est bouchée
  • 1945 – Le bâtiment est endommagé lors des bombardements aériens du 11 août 1944. – Certificat de sinistré accordé à Marie Bobrowski dont le logement est endommagé
    1948 – La repasseuse Marie Bobrowski-Schuler demande de constater que la pluie traverse son plafond (propriétaire, Bær demeurant 39 rue du Lazaret) – La visite montre qu’il s’agit de dommages de guerre
    1951 – Nouvelle plainte de la même, pour mauvais entretien de la maison – La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée
  • 1948 – Marcel Reiner (Au Tabac frais) demande l’autorisation de remplacer son enseigne – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, taxe double parce qu’elle se trouve à moins de 3,50 mètres du sol.
  • 1959 – Rapport de visite, 21 septembre 1959. La maison en question construite en bordure de la rue, comporte un rez de chaussée, 4 étages et comble non habitable. Tous les solivages d’étage sont en bois avec revêtement. Les murs extérieurs sont en briques ainsi que les murs de cave. Tous les planchers sont fortement penchés vers le pignon nord-ouest, présentant une déclivité de 5 à 10 centimètres. L’entrée et la cage d’escalier sont aménagées du côté du pignon sud-est qui présente quelques fissures. Le propriétaire prétend que ces lézardes se sont produites après que le voisin M. Issler n° 12 a fait procéder l’année dernière à des travaux de transformation au rez-de-chaussée de cet immeuble. Depuis le mois d’avril 1959 et même depuis l’année passée des témoins en verre posés dans le plâtre ont été placés à différents étages au droit de ce pignon. Aucun de ces témoins n’a cédé depuis. En son état actuel cet immeuble ne présente pas de danger d’effondrement.
    Le représentant René Baer, demeurant 85, boulevard d’Anvers, déclare avoir suggéré que les affaissements seraient dus à la démolition du bâtiment Montmartre.
  • 1967 (octobre) – René Baer demande l’autorisation d’aménager une salle de bain au quatrième étage sous la direction de Gérard Fœsser (architecture d’intérieur, décorateur d’appartements) – Demande de permis de construire (section 19 n° 127) – Arrêté portant permis de construire, 22 décembre 1967
    1967 (novembre) – Autre demande pour une salle de bain au premier étage – Dessins – Arrêté portant permis de construire, 5 mars 1968 – Rapport après travaux, mars 1968 – Déclaration d’achèvement des travaux, août 1968. – Certificat de conformité, janvier 1969
  • 1971 – Mme D. Haas (tabacs, souvenirs) demande l’autorisation de poser un store en toile orange – Dessin du store à bras invisibles – L’architecte des Bâtiments de France répond que le store a été posé sans autorisation préalable. – Le maire demande en septembre 1971 de retirer le store qui a reçu l’avis défavorable de l’architecte des Bâtiments de France
    1971 (octobre) – Le store toujours en place est inscrit au fichier. Dossier classé.
    1971 (décembre) – Les droits d’enseigne d’André Marcel passent au nom de Mme Haas
  • 1972 – Denise Haas (magasin La Tabatière) demande l’autorisation de transformer la façade sous la direction du décorateur Picaud (34, rue des Juifs) – Dessin, photographies – Le propriétaire René Baer donne son accord – Description des travaux (la devanture en bois est remplacée par un cadre en acier inoxydable – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’aménagement doit tenir compte que le bâtiment XVIII° siècle se trouve dans un site protégé. – Arrêté portant refus de permis de construire, février 1973
    1973 (mars) – Nouvelle demande – Dessin – Crochet dans le mur pour l’éclairage public – Le maire émet un avis défavorable après avoir consulté la Commission municipale pour la protection des sites – L’architecte des Bâtiments de France fait remarquer qu’il avait donné son accord verbal au nouveau projet – La conférence du permis de construire adopte l’avis de l’architecte des Bâtiments de France – L’ingénieur des Ponts-et-chaussées donne son accord – L’architecte des Bâtiments de France émt un avis favorable (30 mai 1973, enseigne en lettres métalliques, store à larges rayures anthracite et blanches) – Extrait du procès-verbal de la Commission municipale pour la protection des sites (24 mai) – Arrêté portant permis de construire, 19 juin 1973 (autorisation de transformer la façade au rez-de-chaussée) – Travaux terminés, août 1973.
  • 1972 (décembre) – Demande de poser une enseigne La Tabatière
    1973 (mai) – Demande de poser une enseigne Pip Cig, Tabacs Journaux, carotte de tabac- Dessin (devanture et enseigne) – Autorisation délivrée à Denise Haas, 26 juin 1973 – Enseignes posées, janvier 1974
    1972 (décembre) – Le décorateur Michel Picaud demande l’autorisation de poser un store – Dessin – Autorisation délivrée à Denise Haas, débit de tabac Pip-Cig, 26 juin 1973 – Le store est posé, juillet 1973
    1973 (juillet) – Demande de poser des affiches publicitaires sur le trottoir
  • 1974 – Rapport de visite à la demande du propriétaire Baer. Le propriétaire du n° 16 devra vérifier que le pignon latéral très incliné est stable. – Le maire adresse un courrier au gérant du n° 16. La société André Schott et compagnie répond que lors des rénovations en 1969 l’architecte Haudenschild n’a pas fait de réserves sur la stabilité, elle est cependant disposée à démolir le bâtiment. – La Police du Bâtiment constate que les propriétaires respectifs rejettent sur l’autre la responsabilité des faits, elle estime cependant que le crépi du n° 16 obstrue le chenal d’écoulement du n° 14. – Le maire adresse un nouveau courrier au gérant du n° 16.
    Rapport sur les fissures d’après l’expertise du 8 juin 1970, fait le 11 septembre 1974
    1976 – Le propriétaire René Baer signale au maire que le pignon de son voisin (n° 16) continue de pencher. – La Police du Bâtiment estime que la situation n’est pas très différente de celle constatée en 1974. Elle écrit au propriétaire qu’elle ne peut se mêler de querelles de voisinage.
  • 1978 – La société Stores Hagenstein S.A. (144, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom du débitant de tabac Haas l’autorisation de poser une nouvelle toile à son store – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à la teinte choisie puis un avis favorable aux rayures abeille et marron – Accord du maire, 17 juillet 1978
  • 1979 – Le cabinet d’expertise Cellard-Schmitt demande au maire si le store et l’enseigne du magasin Le Fumeur sont soumis à autorisation

Autres dossiers
709 W 250, volume 2 (1987-1990)
1198 W 752, modification de devanture (refus, 1997)
1601 W 910, changement des menuiseries (refus, 2003-2004)
1687 W 1399, chute de crépi (2011)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du drapier Jean Conrad Fischer

Originaire de Leipheim près d’Ulm en Souabe, Jean Conrad Fischer épouse en 1584 Marie Schurer, fille de tanneur
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 2, n° 15)
1584. Dom. Invocavit. Hans Conrad Fischer von Leibheim vnd Maria Schurerin Matthiß Schurer des Rottgerbers tochter, eingesegnet 17. Martÿ (i 3)

Le baptême des deux enfants mentionne le métier de drapier (Tuchmann)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 47-v, n° 319) 1586. 9. Martÿ. Hanß Conrad Fischer, der tuchman, Maria (infans) Margreth (i 53)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 116-v, n° 843) 1589. 4. Decemb. Hanß Conrad Fischer, der tuchman, Maria (infans) Hans Conrad (i 126)

Le marchand Jean Conrad Fischer devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage.
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 530
Hans Conratt Vischer Vonn Lipheim beÿ Ulm der Handelsmann hatt daß burgrechtt empfangenn vonn maria scheurerin mattis scheurerß deß Rochtt Gerbers dochtter Seiner hausfrauwenn vnnd will Zuo denen Schneiderenn dienenn Actum denn 30.t apprill 84.

Mentions de Jean Conrad Fischer dans les registres du Magistrat. Il sollicite les postes de contrôleur du drap et de courtier
1585 Conseillers et XXI (1 R 61) Hans Conrad Vischer um Thuchstreicher dienst. 75.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) Hans Conrad Vischer vmb Thuchstreicher dienst. 275. vmb Mackler dienst. 408.
1592 XV (2 R 21) Hans Conrad Vischer. 113. [Geldt vffnehmen]
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Hans Conrad Vischer contra Jacob von Molsheims Erben. 416. 427. [pt° schulden], Thoman Kessler contra Conrad Vischeren. 348.
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Nathan Jud zu Hammelburg contra Conrad Fischer. 279. 282. [pt° schulden]
1594 XV (2 R 23) Hans Conrad Vischer. 82. [Jud zu Hammelburg]
1595 XV (2 R 24) Hans Conrad Vischer. 111. [wegen Zehrcosten]

La maison appartient ensuite au chapelier Jean Jacques Spiess qui épouse en 1587 Anne, fille du chapelier Alexandre Ketter de Barr

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 366 n° 15)
1587. Ostern Hans Jacob Spiess der Huttmacher vnd Anna Alexander Ketters des huttmachers von Barr hinterlassene tochter, Eingesegnet Zinstag 25. Aprilis (i 191)

Jean Jacques Spiess rembourse en 1598 un capital assis sur sa maison face au poêle de la Mauresse

1598 (xxviij tag Septembris), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 236-v
(Inchoat. in proth. fol. 196.) Erschienen Hannß Pintele der Goldtschmidt Burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertigkeit Hannß Jacob Spießen Huttmachers, Burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen, das Jetzgemelter Hanß Jacob Spieß, mit 20 pfund pfenning St. Hauptgutts, die auch Er Hanß Pintele harumb Empfang. & Abgelößt hette, Ein Pfund Pfenning gelts, das Er Hanß Jacob Spieß bitzher Alle Jahr vff Sant Martins tag Zu verzinsen schuldig gewesen,
von, vnd abe, hauß vnd Hoffestatt, alhie Inn der Statt Straßburg hinder der Altten Metzig, gegen der Zunfft stuben Zur Mörin genant hinüber, nebent Aprill Brosier dem Meßerschmÿtt ein, vnd Andersit Jacob Rÿchting dem Schuhmacher geleg.

Le chapelier Jean Jacques Spiess hypothèque la maison au profit du marchand Martin Renaud (Reinold)

1601 (xxiiij tag Martÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 108-v
(Inchoat. in Proth. fol: 150.) Erschienen hannß Jacob Spieß d. huttmacher burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herr Martin Rheinoldt handelßmans burgers Zu Straßburg – schuldig sige 200 guldin
Zum vnderpfand Hauß Vnnd hoffestatt, geleg. Inn der Statt Straßburg, beÿm fischmarck geg. d. Mörin Zunnftstuben vber geleg. einsit Nebent April Brosio dem schwerdtfeger, Andersit Thoman Odino dem handelßman hinden Vff den Vlmergraben stoßend. Dauon gond & Acht guldin gelts Ablösig mit 200 guldin Martin haasen des Khauffhauß Knechts selig. Erben, Item v guldin gelts Lösig mit 100 guld. wÿland H Sebastian Schimpfen selig. Erb. Mehr ij lb d gelts, wid. khöuffig mit xL lb d em Armen weÿsen Khind. Item j lb x ß d stond In hauptgutt xxx lb dem Closter Zu den Rewerin, vnnd iij guldin gelts Lösig mit L guldin werung einer Frauwen Zu Hagenouw Sunst ledig vnd eig.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes. En marge, quittance donnée en 1610 à Paul Helwig

1606 (xv Augusti), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 220
(Inchoat. fo: 272.) Erschienen herr hanns Jacob Spieß handelßmann
hatt in gegensein Hans Martin Reÿnolts Gewerbßmans – schuldig sige 300 gudlin zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit all and. Ihren gebeu geleg. Inn der S S Vnden am vischmarck hinder der alt Metzig einsyt Thomas Ottino andersyt Aprilis Proser stoßend hind. vff den Vlmer graben, Davon gnd 8 guldin gelts loßig mit 200 guldin Straßburger herrn Marco Floro, Mehr 5 guldin widerkheüffig mit 100 guldin Straßburger herrn Sebastian Schimpffer selig erben, Item ij lb gelts den Armen weÿß Kindern ,Wÿther j lb x ß der Closter Fr. Zu den Reuern, So dann 5 guldin vngeuorlich Allmend gelt der S S sunst eÿgen
[in margine :] Erschienen herr Martin Reÿnolt hatt Inn gegensein Pauli Hellwig dem Jetzmals hie Inn geschribne verunderpfändte Behausung zustendig (…)den xxiiij tag Aprilis 1610

Le marchand Jean Jacques Spiess hypothèque la maison au profit du docteur en droit Philippe Geiger

1607 (xviij Januarÿ), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 14-v
(Inchoat. fo: 16.) Erschienen herr hanns Jacob Spieß handelßman
hatt in gegensein der Ehrenvest hochgelerten herrn Philip Gygern der Rechten doctor – schuldig seÿen 105 pfund pfenning SW
dafür Vnderpfand huß hoffestatt m. all Ire gebeu geleg. Inn der S S vnden am Vischmarck bey der alten Metzigk ein seyt Aprilis Persinger Messerschmid anderseyt Thoman Ottino stoßend hind vff den Vlmer graben Dauon gnd Zuvor Acht guld. gelt loßig mit ij C herrn Martin haßen Khauffhuß Knecht selig. erben, Mehr fünff guldin gelt SW herrn Sebastian Schimpff selig. erben, Weÿth. ij lb d gelts den Armen weyß Kinder, Mehr j lb x ß dem Closter Fr. Zu den Rewern, So dann vonn dem Almend blatz ij lb x ß vnser g herren der SS vnd dann viij lb x ß glts losig mit j C L lb d Martin Reÿbels Buchaltern Inn herrn Bydo gd.
[in margine :] Erschienen Geörg Basilius Geÿger Innammen h. doctor Philips Geÿgers seines Vatters bekhant In gegensein hannß Jacob Spiessen des Schuldbekhenners (…) Actum den 4. tag Julÿ anno 608.

Le marchand Jean Jacques Spiess hypothèque la maison au profit de Pierre Fels et frères de Saint-Gall

1608 (vt spâ [xiiij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 11
(Inchoat. fo: 8.) Erschienen Herr Hanß Jacob Spieß Handelßmann burg. alhie
hatt in gegensein Hannß Mautzen Vonn Costantz dißer Zeÿt dieners herrn Peter Felßen vnd seiner gebrüdern, Vonn Sannt Gallen – Schuldig sige 184 guldin xxi Creützer für allerhand wahren Ime vnd Johannis Bapt. 1607. verkaufft
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt mit d. gebeüwen gelegen Inn d. St. St. vff dem Vischmarck einseÿt neben Aprilis Brosier seligen erben and.seÿt h. Thoman Ottino stosst hinden Vff den Ulmer graben, dauon gendt Jährlich Acht guldin gelts loßig mit 200 guldin Mehr fünff guldin gelts loßig mit 100 guldin Straßburger weÿland herrn Sebastian Schimpffen tuchhändler selig erben, Item Zweÿ pfund pfenning glts losig mit (-) den Armen Wayssen kindern, Item j lb x ß wider kheuffig mit xxx lb d dem Closter Fr. Zu den Reuwern, Item 50 guld gelts abloßig mit 300 guld. zu xv batz. H Martin Reynolten, wyther 5 pfund pfenning herrn Philip Gygern des Ach davon (-) vnd dann 2 pfund pfenning gelts Almend Zins der S S

Jean Jacques Spiess et sa femme sollicitent en 1617 le pardon auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un après avoir été bannis. Il souhaite rester à Strasbourg au moins jusqu’à ce qu’il se soit relevé de sa maladie. Le consul est d’avis de ne pas revenir sur la sentence. L’assemblée confirme que les pétitionnaires doivent quitter la ville
1617, Conseillers et XXI (1 R 98)
(f° 254-v) Montag den 1. Septemb. – Hans Jacob Spies vnd sein fraw vmb begnadigung. 254.
Hans Jacob Spiessen haußfr. vbergibt den desselben weg. per Tromern ein supplôn bitt umb milderungk gestrig. ertheilten bescheÿds, crafft deren er vnd sie die Statt raumen sollen, beclagt sich d. er ein armer krancker Mann bitt underthenigk vnd vmb Gottes willen Ihme die Barmhertzigkeÿt Zu erweisen, d. er die übrige Zeit seines lebens alhier zu pringen moege, od. da das nicht sein Koenne, Ihn so lang alhie Zu laßen biß er wid. Zu seiner gesundheiÿdt komme, der H. Ammt. bericht was es dar lauth, vnd d. ein Ehrsamer Rath erkandt, d. sie vortziehen sollen.
Erkanth, Pleibt beÿ eines Ers. Raths erkantnus vnnd solle man Ihr sag. sie sollen beede dem bescheÿdt Statt thun, oder man werde sie In hafft Ziehen und Zue Stadt hienauß führen laßen. H. Müge, H. Hammerer

Le marchand associé Jean Jacques Spiess et sa femme Anne Gerlinger vendent la maison au fourbisseur Paul Hellwig et à sa femme Dorothée Schwanfelder

1610 (Ersten Februarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 56-v
Erschienen h. Hans Jacob Spieß handelgemein V Frauw Anna Gerlingerin sein eheliche hußfr. verkauffen
paulo hellwig Schwertfegern vnd Dorotheen Schwannfelderin seiner Ehegemehl
huß V hoffstatt mit all. Iren gebeu geleg. Inn der SS Vnden am Vischmarck d es newe* die alt Metzigk geßl. gegen der Zunfftstuben Zur herren Mörin einsyt neben Aprill presers Schwerdrfegers selig. erben, andersyt Thoman Ottino stoßt hind. vff den olmer graben, davon gnd xxx ß d gels Vff S Matys tag loßig mit xxx lb d dem Closter Frauwen Zu der Reweren, Mehr ij lb d gls vff der heÿligen Creutz erhöhung tag d Arm. weÿßen Kinder hiehero Inn hauptgutt gerech, für 40 pfund pfenning sie seye ewig fürbietig Ehrschetzigt in gold oder Müntz abzulößen also haben die Kheuffer angenommen, Item ij lb xij ß vij d vff S Georgen tag lößig mit 52 pfund 10 schilling pfenning herr Sebastian Simpffle xxj selig erben, Item 8 guldin gls Straßburg vff Sannt hermans tag abloßig mit 200 guld derselb. werung wÿland Martin haaßen Khauffhauß knecht selig erb. Item ij lb xvj ß Allmend Zinß vff Martin d. S S empft ein Jeder Zinßmeyster, So d. Wyther verhafftet für 300 guld. zu xv batzen h Martin Regel vnd Marie Verkhündung nechstkhfftig Zubezalen Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber solche beschwerd. für 650 pfund pfenning
Hiebeÿ geweß. Jacob Schwanfelder v Jost Schwanfelder beÿd Scheÿdenmacher der Kheuffer schwager vnd brud.

Originaire de Glashütte en Misnie, Paul Hellwick épouse en 1606 Dorothée, fille du fourbisseur Josse Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. p. 168)
1606. Dominica septuagesima den 16. Februarÿ. Paulus Helwick der schwerdt feger von der glaßhuten aus Misn(ien) und Dorothea Jost schwanfelders des scheiden machers tochter (i 88)

Paul Hellwick devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 871
Paulus Hellwigkh der Schwerdtfeger Vonn Glaßhüet Inn Meichsen, Empfahet d. B: Vonn seiner haußfrauwen Dorothea Jost Schwanfelders des scheidemachers dochter Will Zu den schmidten dienen Actum 5 Junÿ Anno & 606.

Paul Hellwick se remarie en 1626 avec Marthe, fille du conseiller Jacques Borst (sous le nom de Hellbeck par confusion, cf. Paulus Hellwick der schwerdtfeger alß eheuogt Martha Borstin, 1626, Chambre des Contrats, vol. 459 f° 252)
Mariage, cathédrale (luth. p. 72)
1618. Dominica 13. Trini: d. 30. Augusti. Paulus Hellbeck der schwertfeger vnd J. Martha H. Jacob Borsten alten grosen Rahts verwandten tochter, Eingesegnet montag d. 7. 7.bris (i 41)

Paul Hellwick loue au marchand Jean Goll deux arcades pendant les foires

1616 (ut spâ [den Andern Marty]), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 51
(Inchoat. fo: 54) Erschienen herr Augustus Goll handelßman hatt Inn nammen vnd vonn wegen herrn hannß Goll seinem bruder
in gegensein M. Paul Hellwegen Schwertfegers
das bemelte beÿde gebrüder Ime v seine erben Vier Jar lang die nechsten nach einander volgende allein beÿde Straßburger Sanct Johannis vnd Weÿhenachten Messen so lang dieselbe weren vonn bemetem m Pauli Hellweg Zwen Bogen vnder einer Behußung allein den yn v vßgang In seiner behußung vorbehalten Inn der S S Vnden am Vischmarck einsyt Thommen Ottnos anderseyt Heinrich Vogt schumacher seligen erben gelegen Entlehne So Khunfftig Johanns Meß anstehen für Jede Meß 25 guldin Zu xv batzen

Jean Jacques Spiess demeurant à Haguenau demande que lui soit payé le solde du prix de la maison. L’acquéreur a déposé la somme à la Tour aux deniers jusqu’à ce que le procès soit terminé, l’orphelinat demandant que lui soit remboursé le capital garanti sur la maison.
1618, Conseillers et XXI (1 R 99)
Johann Jacob Spies contra Philipp Lewbrandt u. Hans Conrad Fischern. 115. 256.
(f° 115) Sambstag den IX Maÿ – Johann Jacob Spies contra Philipp Lewbrandt u. Hans Conrad Fischern
Hagenawisch schben abgelesen, darin sie vermög beylag begeren d. Irem Pfründer Johann Jacob Spies vnd Philipp Lewbrand vnd H. C. Fischer möchte wegen eines hauses am Fischmarck beschendt wid. fahren, d. mit 5 Jar die sich beschlossen H Strohecker meldt d. vor dem Kl. Rhatt die rechthanhig. Erk. Man soll befehlen Zu befinden d. Ursachen der verweilung* fürbring. H. Meichsner, H. Strohecker

(f° 256) Sambstag den XIX Septemb. – Johann Jacob Spies contra Philipp Lewbrandt u. Hans Conrad Fischern
Hagenawisch schben abgehört darin die abermal vmb befürderung der Rechtfertigung Zwischen Jo: Jacob Spiessen ca. Hanß Conrad Fischern und dem Weysenhauß alhie ansuchen vnd betten die sach Zubefurdern.
Erk. Man soll auf such. vnd wid.bringen. H. Meichsner, H. Spies

1619 Conseillers et XXI (1 R 100)
Hans Jacob Spies contra Hans Conrad Fischer. 84.
Jacob Spies contra Philipp Foßlins wittib. 57.

1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
Hans Jacob Spies contra Paul Helwig. 131. 245. 262.
(f° 131-v) Sambstag den III. Junÿ – Hagenawisch schrbn. abgehört, darin sie für Iren Pfründer Hans Jacob Spiessen C. Paul Helwig schrbn welcher ein summa gelts vom Kauffschilling einer behausung bey d. Morin Zunfft d. fegfeur genant. in der Muntz gelegt begern d. Er Helwig solches entschlage, In d. supplôn des Spiesen befund. sichs, d. solch hauß den weysen hauß Jerlich ij lb d Erbzinß gereicht auch d. hauß der Pfleg vor dem Kl. Rhatt wegen vnabgerichter Zinß Zuerkant worden, daher er Spieß mit d. Pfleg abgefund. u solche Erb gerechtigkeit an sich bracht, die will er auch behalten vnd d. hauß nit ledig sondern den Zinß Jährlich empfang. und der Erbs gerechtigkeit für sich behalten
Erk. Man soll den Pflegern des Weysenhauß d. schben Zustellen die werden wissen Zubericht. wie es mit der Erb gerechtigkeit beschaff. gewesen Zeugnis ane H. Voltz H Nessel

(f° 245) Montag den XI Septembris – Hans Jacob Spies contra Paul Helwig.
Hagenawisch schrbn. abgelesen darin sie abermal für Hanß Jacob Spießen, wid. Paul Helwigken an Zuhaben d. er Ime Spiesen d. in d. Müntz hind.legte gelts entschlag. v. fol. 131. g. Erk. Man solle Hellwigk communiciren ferner bericht Zuthun. H. Lt. Kugler, H Knab

(f° 262) Mittwoch den XX Septemb. – Paul Helwig Ca. H. I. Spießen
Paulus Hellwigk rest. 2 schben von d. Statt Hagenaw insigel für Hanß Jacob Spießen, wid. Ime ubergibt gegen bericht mit 2 beylag, Nis 1. 2. Ist die petitio allein abgelesen, dorin er begert d. er Spies Zu erhebung des deponirten gelts an d Müntz angehalten und es bey dem Contract gelassen werde, wurd angezeugt d. der Erb Zinß dem Weissenhauß Zugehorte, vnnd auf ein gewisses verglich. Itze woll Spießen solche Erb gerechtigkeit für sich behalten.
Erk. vorige Hn sollens besichtigen ob der vorigen* vergleichung gemäß d* vnd wid.bringen.

Les trois enfants de Paul Hellwick vendent la maison au marchand Josias Gerner

1648 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 337-v
Erschienen Anna Maria Hellwigin Michael Glitzen deß Seckhlers eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, Mehr Martha Hellwigin Jacob Habrechts deß Kanntengießers Ehewürthin mit beÿstand ersternandtes ihres haußwürths, Ferners H Georg Hebding der Metzger und Kleinen Rhats Verwanther alß Vogt Paul Hellwigß, alle treÿ Geschwistrige und Weÿl. H Paul Hellwigß groß. Rhats Verwanthens seel. hinderlaßene Kind. und Erben
hatt in gegensein H Josiæ Gerners deß handelßmanns (verkaufft)
hauß, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen & alhie am undern Fischmarckh, neben weÿl. Johann Solcourts deß Seidenhändlers seel. hinderlaßenen Erben ein: und anderseit neben Georg Kilian dem Weißbeckhen, hinden vff den Vlbergraben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Georgÿ 5. fl. Straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter Wehr. H Johann Sebastian Zeißolffen deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehn und dann 2 lib. 16 ß vff Martini der statt Straßburg Allmendgelts (vff sich genohmen) – umb 1650 Pfund

Le marchand Josias Gerner natif de Wimpfen en Wurtemberg épouse en 1647 Marguerite, fille de l’aubergiste Jean Lobstein
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 19)

1647 – Dominica XXIII Herr Josias Gerner der Handelß Man und burger allhie, Herr Johann Gerner burgers und Rathsverwant. Zu Wimpffen hind.laßener Ehelicher Son, V. J.fr. Margaretha Herr Johann Lobstein geweßenen gastgeber Zum Bock hind.laßene Eheliche tochter (i 252)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 513) 1647. Herr Josias Gerner der Handelßmann, H. Johann Gerner des geweßenen Rathsverwandten und burgers zu Wimpffen ehelicher sohn, Vnd Jfr. Margareth. H. Johann Lobstein deß geweßenen Wirths Zum Bock alhie eheliche tochter. Zu St: Niclaus (i 261)

Josias Gerner devient bourgeois par sa femme
1647, 4° Livre de bourgeoisie p. 246
Herr Josias Gerner Von Wimpffen der handelßmann, empfangt daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Margaretha Weÿl. Johann Lobsteins seel. dochter umb 8. GoltR. sind beede ledigen stands geweßen, wird Zweÿ Taußendt fl Verstallen, Und Zu E.E. Zunfft den Spieglern dienen Jur. den 13. 10.bris 1647.

Il se remarie en 1661 avec Marthe, fille du cordonnier Laurent Voltz
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 11-v, n° 50)
1661 – Dom : 14. post Trin: die 25. 7.br. Zum 2. mahl Hr Josias Gerner der handelßmann undt Burger alhier und Jfr. Martha, Lorentz Voltzen Schuhmachers undt Burgers alhier ehel: tochter. Dienstag den 24.ten 7.bris Spiegel, Münster (i 13)

Marthe Voltz veuve de Josias Gerner dépose en 1690 un testament chez le notaire Kitsch

1690 (26.8.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5891, Protocole) f° 283
Instrumentum Über frawen Marthæ Voltzin, Weÿlandt Herrn Josiæ Gerners gewesenen handelsmanns seeligen hinterlaßener fraw Wittib.
im Jahr 1690, auf Sambstag den 26. Augusti Newen Calenders (…) persönlich erschienen die viel Ehren und tugendreiche fraw Martham Voltzin, Weÿlandt des Ehrenvesten undt Vorgeachten herrn Josiæ Gerners, gewesenen handelsmanns, burgers alhie zu Straßburg seeligen nachgelaßene fraw Wittib, gesund: gehend: und stehenden leibs (…) Undt seind hievorbeschriebene ding zugangen und beschehen, inn einer an dem Stephans plan gelegenen dem Stifft des frawen haußes Zuständigen behaußung, deroselben vordern Stube, so ein Gaden oder Steegen hoch, auff Gedachten Stephans plan außsehendt

Josias Gerner et sa femme Marthe passent un accord au sujet de la succession de leur fille Marie Madeleine, femme en premières noces de Hermann Kempffer et en secondes du marchand Gaspard Maurer
1679 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 880
Hannß Caspar Maurer der Handelsmann, mit beÿstand Hannß Philipps Lobsteins deß Ammaÿster Knechts, und Johann Lobstein deß Kieffers an einem
So dann herr Josias Gerner der handelßmann und Fraw Marthä beÿde Eheleuth sein Maurers resp. Schwäher und Stieff schwieger Mutter am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich,
dEmnach Er Maurer sich mit weÿl. frawen Maria Magdalena gebohrner Gernerin auch weÿl. Hermann Kempffers deß Jüngern geweßenen Lederhändlers wittibin sein herrn Gerners eheleiblichen dochter ehelich Verlobet, und bald darauff durch Herrn Johann Christoph Ortner Notarium den 4.ten Aprilis 1677. ihrer Eheberedung uffrichten laßen, in welcher, Zwischen beÿden Parthen § Endlich und zum Sÿbenden, wohlbedächtlich Verglichen worden, daß Ihme Maurer und seiner damahligen Verlobten, die alhier uff dem undern fischmarckh gelegene Gernerische behaußung umb 120. iährlichen Zinnßes verlühen, und dann die im Gernerischen Gewerb Vorhandene Wahren käufflichen überlaßen, und solche umb mehrerer Richtigkeit und Versicherung willen gleich nach Verfloßener Joh: Meß deß obgd. 1677.ten jahrs, dem Einkauff nach ordentlich inventirt, und æstimirt worden, auch waß alß dann der Anschlag der Calculus in summa mit sich führen würde, denen selben umb solchen Preiß eÿgenthümblich zu stehen, zumahlen Sie beÿden an dem Pretio alß balden Zum Angelt 1500. fl. und ahne dem überrest alle darauff folgende Straßburger Meß 400. fl. biß Zur Völligen bezahlung Zwar Jedeßmahlen ohne zinnß aber auch ohnfehlbar ohne Verursachung einigen Kostens und schadens zu erlegen schuldig sein solten, Alß seÿen darauff der Eheberedung gemäß erwehnte Wahren, dem Ein Kauff nach, umb 3860 fl. angeschlagen worden, und habe Er H. Gerner und seine haußfrau ferner für Hauß Zinnß. 300. fl. und für bezahlten Allmend zinnß 17. fl., und also summetim 4178. fl. Zuerfordern gehabt (…)

Anne Marguerite Gerner recueille la maison dans la succession de ses parents. Elle se convertit pour épouser en 1690 le marchand Antoine Quinsard. Elle meurt sans enfant en 1720 après avoir légué à sa cousine Sophie Gerner la maison que les experts estiment à 1 400 livres.

Originaire de « Grubenbach », fille du bailli de Meissenbach (près de Heilbronn) Georges Christophe Gerner, Sophie Gerner (Sophie Catherine Cordule Gerner) épouse en 1721 l’orfèvre Jean Jacques Schwing, fils du constructeur de bateaux Jean Jacques Schwing : contrat de mariage, célébration
1721 (2. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 61
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, Großachtbahr und Kunsterfahrnen herrn Jacob Schwingen, dem Ledigen Goldarbeiter, weÿl. des Ehren: und Wohlgeachten Herrn Johann Jacob Schwingen des geweßenen Schiff Zimmermann und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßenen ehelich erzieltem Sohn, als dem herrn Bäutigamn ane einem,
So dann der Wiel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Sophiæ Gernerin Von Grubenbach gebürtig, des Edel, Wohl Ehrenvest und hochgelehrten herrn Georg Christoph Gerner (ehelich erzeugten Tochter)
So beschehen undt Verhandelt seind dieße ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auf Dienstag den 2. Septembris im Jahr als man nach Christi unßers einigen Mittlers und Seeligmachers freudenreicher Geburth Zahlte 1721

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 342 n° 51)
1721. d 5. 9.br sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Schwing der Ledige Gold Arbeiter u. b. alhier weÿl. Johann Jacob Schwing gewes. Schiffbäuers nachgel. ehl. Sohn und Jgfr. Sophia Catharina Cordula H. Georg Christoph Gerners, Ampt Manns Zu Massenbach Nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hoch Zeiter, Sophia Catharina Cordula gernerin als hochzeiterin (i 341)

Originaire de Wimpfen, Catherine Sophie Cordule Gerner devient bourgeoise par son mari quatre mois après son mariage
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 872
Fr. Catharina Sophia Cordula gebohrene Gernerin von Wimpff in der pfaltz geb. weÿl. H geörg Christoph Gerners Ambtmanns Zu Maßenbach eheliche tochter erhalt das burgerrecht von ihrem ehemann Johann Jacob schwing dem goldtarbeither umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz dienen prom: den 25. feb 1722.

Jean Jacques Schwing demande à s’inscire pour faire son chef d’œuvre
1720, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 156) Anno 1720 Donnerstag den 29. Februarÿ Anno 1720 – H. Johann Jacob Schwing der goldarbeiter von hier gebürtig erscheint und berichtet, daß seine Jahr Zu auffnehmung, deß Meisterstücks allerdings verfloßen, alß bittet Er umb würckliche auffnahm deßelben

Jean Jacques Schwing obtient des Quinze de faire son chef d’œuvre avant Jean Frédéric Gollwitz qui s’est inscrit avant d’avoir fini sa formation. Il argue qu’il est fils de bourgeois, qu’il exerce son métier depuis treize ans et qu’il a l’intention d’épouser une veuve, Marie Salomé Kast née Bächs. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(p. 134) Sambstag d. 16. Martÿ 1720. – Moss. nôe. Johann Jacob Schwingen des ledigen Goldarbeithers undt burgers Sohn C. E. E. Zunfft zur Steltz Zunfftmeister, ppal. hat seine Zeit überflüßig Verarbeitet und wolle sich Verheurathen hat aber Vom Zunfft protocoll d. 13. huj. mit Kommenden Extract erhalten, bitt Deput. Factaque relatione, Ihme Zu dem Meisterstück ohne auffschub gnädig Zu admittiren. Fuchs Citatus Zu gegen, bitt Depp. Erkannt Willfahrt

(p. 169) Sambstag d. 6. Aprilis 1720. – Joh: Jacob Schwing C. E. E. Zunfft zur Steltz pt° Meisterstückhs
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, Es habe Johann Jacob Schwing der ledige Goldarbeiter undt burgers Sohn allhier in einem gehaltenem Recess C. E. E. Zunfft Zur Steltz berichtet, daß er seine Zeit schon überfleüßig Verarbeitet hab, und sich zu Verheürathen willens seÿe, mit unterthäniger bitt Ihme ohne Auffschub Zu dem Meisterstück gnädig Zu admittiren, producirt anbeÿ einen Zunfft bescheid vom 29. feb. jüngsthien, laut deßen er Zur geduld verwießen worden, biß ein anderer nahmens Johann Friderich Gollwitz das seinig in perfection gebracht haben werde. Auff geschehene Remission seÿe neben dem Imploranten erschienen H Not. Pantrion alß Curator, undt deßen geweßener Lehrmeister Johann Heinrich Schaumann burger, und Goldarbeiter, welche beÿgefügt daß gedachter Schwing schon 13. Jahr beÿ der profession seÿe, folglich seiner Zeit schon längstens und Zwahr vor 6. Jahren verarbeitet habe. .so seÿe er eines Burgers Sohn, hingegen Gollwitz ein fembder, 3° Wolle Er Mariam Salome Kastin gebohrne Bächßin eine Meisters Wittib mit dreÿen Kindern heurathen, 4° habe sich Gollwitz beÿ dem alten Zunfftmeister, ehe und bevor der seine Zeit Völlig Verarbeitet habe, umb das Meisterstück angemelt, und 5.to alß der Implorant beÿ gericht Vorgefunden, habe man Ihme nicht einmahl anhören oder reden laßen wollen. Worauff nôe der Imploranten H. Johann Peter Tscherning alß Zunfftmeister, neben Welchem auch vorgestanden Johann Carl Baldner, Goldarbeiter, geantworet, die meister stimmen seÿen in Favorem des Gallwitzen auß gefallen, der Implorant aber habe sich beÿ Ihme Tscherning 2. tag Zuvor ehe Gallwitz Zu ihme gekommen, angemeltet und alß diser sich beÿ H Haltenwangen den Alten Zunfftmeister angemelt habe, seÿe seine Zeit noch nicht völlig Zu end gewesen, er seines orths finde selbsten daß dem Imploranten der Vorzug gebühre, Man habe aber auf seithen der Depp. auch vor nöthig erachtet, gemelten Gallwitz hierüber Zu vernehmen, Welcher ausgesagt, daß er schon Vor einem halben Jahr beÿ H. Haltenwangen, um das Meisterstückh Zu Verfertigen angesucht, mußte aber auch gestehen daß damahlen seine Zeit noch nicht völlig Zu end geloffen war. Nun finde man in alle weeg billich Zu sein, daß dem Imploranten den Vorzug vor Ihme Gallwizen, aus oberzehlten ursachen, gebühre, folglich demselben zu adjudiciren, und insonderheit die umbstände daß er eines hiesigen burgers Sohn seÿe, eines Meisters Wittib heürathe undt Viel Jahr lang schon seine Zeit völlig Verarbeitet habe, Vor denselben militiren, neben dem Kein Articul Vorhand. daß wann einer sich beÿm Zunfftmeister anmeldet, ein solcher Vor andern Zu admittiren seÿe, welches eigentlich Vor gericht geschehen solle, und halte man davor das das allegirte Zunfftbescheid zu reformiren, mithin Imploranten Vor Gallwitzen Zu dem Meisterstückh Zu admittiren, und Zu laßen seÿe, die genehmhaltung Zu MGHh. stellen. Erk. beliebt.

(p. 202) Sambstag d. 20. Aprilis 1720. – Johann Jacob Schwing C. E. E. Zunfft zur Steltz
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Jacob Schwing des in sachen seiner C. E. E. Zunfftgericht Zur Steltz ergangenen Bescheidts Comm. begert auch erhalt, welcher so fort wie folgt auffgesetzt word.
Bescheid. Sambstag d. 6. Aprilis 1720. In sachen Johann Jacob Schwing des ledigen Goldarbeithers entgegen und wieder E. E. Zunfft zur Steltz appellaten am andern theil, Ist pt° admissionis Zum Meisterst. Erk. wird der unterm dato 29. febr. jüngsthin ertheilte Zunfftbescheid reformirt, mithin Appellant alß der erste zu Verfertigung des Meisterstücks, Vor Johann Friderich Gallwitz admittirt.
Zu Mggh. stellend, ob sie diesen Auffsatz genehm halten und erkennen wollen, daß selbiger in der Cancelelÿ expedirt und dem Appellantten Zugestellt werde. Erkand, quoad sic.

La tribu donne la priorité à Jean Jacques Schwing d’après la décision des Quinze. Jean Jacques Schwing présente le 6 septembre 1720 son chef d’œuvre qui donne satisfaction aux examinateurs. Il est reçu maître.
1720, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 161) Dienstag den 23. Aprilis Anno 1720 – Johann Jacob Schwing der ledige Goldarbeiter von hier gehörig erscheint undt berichtet, daß Maßen Gnädige Hhn die XV. Krafft dero bescheids de 6. Aprilis Anno 1720. Erkannt und außgesprochen haben, das Meisterstück vor Johann Friderich Gallwitz dem Silberarbeiter von Ohlaw auß Schlößien gebürtig, auff Zunehmen und Zuverfertigen und also Er Schwing den verzug haben solle, alß bittet Er umb würckliche Auffahm deßelben, Erkannt wird demselben beÿ sogestalt der sachen gegen Erlag der Gebühr willfahrt.

(p. 175) Freÿtag den 6. 7.br Anno 1720 – H Johann Jacob Schwing der ledige Goldarbeiter und burger allhier erscheint und præsentirt sein am 23. Aprilis jüngsthien auffgenommenes Meisterstückh, bittet darüber zu erkennen.
Die dreÿ Hh. Geschworne Hhn Siberschauer referiren nach Genugsamer besichtigung daß die vorgelegte Meisterstück sehr gut und wohlgemacht, und dannenhero vor ein Meisterstück sehr wohl geachtet seÿn und wann Er kan handtrew geben ane Eÿdtes Statt, daß Er sollches mit eÿgener handt gemacht solle Er vor einen Meister Erkant werden. E. E. Gericht votirte similiter dedit fidem.

Jean Jacques Schwing loue au marchand François Meunier une boutique et un bureau au rez-de-chaussée

1729 (18.11), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 518-v
Johann Jacob Schwing der goldarbeiter
in gegensein H. François Meûnier des handelsmanns
verlühen, In einer seiner Ehefrauen eigenthümlich zuständigen am Undern Fischmarckt einseit neben Kilian dem weißbecken anderseit neben einem H. Johann Michael Wolff dem banquier und EE K. R. Beÿsitzer zuständigen hauß hinten auff den Ullwergraben gelegenen behausung, Unden auff dem boden den Laden sambt dabeÿ befindlichem Comtoir – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommend weÿnachten um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Jacques Schwing meurt en 1736 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 250 livres. La succession s’élève à 1 544 livres

1737 (7.2.), Not. Fingado (Jean Christophe 10 Not 4) n° 154
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen liegend und fahrendter Haab Nahrung und Güthere, Schulden und Gegenschulden, verändert, unverändert und theilbahr überall nichts davon ausgenommen, so weÿland der großachtbahr: und Kunsterfahrene H. Johann Jacob Schwing geweßter Goldarbeiter und Burger allhier nunmehro seel. nach seinem am 1. Junÿ Zurückgelegter 1736. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heüt dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der nach dem Eingangs benambster Kinder und Erben vogt und Frauen Sophiæ Catharinæ Cordulæ Gernerin der Hinterbliebenen Wittib selbsten ordnungs mäßig inventirt und ersucht (…) So beschehen Straßburg den 7. Februarÿ 1737. in beÿseÿn S. T. Herrn Johann Friderich Walters E E großen R. alten beÿsitzers der Frau Wittib beÿstandts und H. Johann Peter Kammen, des Zinngießers und burgers allhier der Erben geschwornen Vogts.
Der Verstorbene seel. Hab ab intestato Zu seinen rechtmäsign Erben verlaßen wie folgt. 1° Sophiam Magdalenam so ohngefehr 13. Jahr alt, 2° Jacob Christoph, so nahe beÿ 11 Jahr und 3.tio Susannam Magdalenam so beÿ die 6 Jahren alt, Alle dreÿ gebohrne Schwingen undt mit eingangs gemelter frau wittib ehel. erziehlt und Zu gleichen Theilen hinterlaßene Erben
Copia der Eheberedung.
Bericht zu gegenwärtigen Inventario gehörig. Es hat die hinterbliebene Wittib nach vorgelesener Eheberedung declarirt, daß ihr Verstorbene Ehemann /:außer etlich wenigen bettwerck:/ nichts Zu ihro in die Ehe gebracht, und daß H. Notarus Pantrion dießer geweßener Vogt, alles vielfältigen sollicitirens ohnerachtet, biß dahero niemahlen Zu richtiger Rechnung gebracht werden können, dahero man auch niemahlen wißen mögen, worinnen des abgelebten Elterlich ererbtes guth bestanden (…)

Eigenthumb ane einer Behaußung der Wittib ohnverändert. Ein Behaußung, Hoffstatt, und gaden, sambt allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am undern Fischmarck gelegen 1.s. neben Michel Stahl dem weißbecken 2.s neben herrn Picke dem Kauffmann vornen auff ermelten Fischmarck und hinten auff den Ullmergraben stoßendt, davon gibt mann Jährl. auff Martini gemeiner Statt Straßb. 2. lb 16 ß Allmend geldt sonsten aber leedig vnd eigen und ist solche behaußung nach der geschwornen Werckmeistern Abschatzung angeschlagen worden pro 1250. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben verfertiget vnd mit dero anhangend. Insiegel versehen de 12. Junÿ anno 1648. mit altem N° 1 et 5. marquirt. Von obigem anschlag seind die darauff onerirte 2. ln 16 ß allmendt gelst Zu defalciren mit 112. lb. Mithin wäre nach deren Abzug von solcher Abschatzung ane noch allhier außzuwerfen benantl. 1138. lb
Abschatzung dem 7: Februarÿ 1737. Auff begehren weilandt deß wohl Achtbahen und bescheitenen Johann Jakob schwingen deß gewesenen Goldtschmids seel. hinder laßene Fraw wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck unden gelegen eins eits Neben Killian Stall, anderseit neben herrn Pick dem Kauffmann hinden auff dem Ulmergraben Stoßendt, welche behaußung unden auff dem botten einen getrembten Keller Lahten und schmales hauß Ehren oben dar über ein Stuben hauß Ehren hinder dar an die Kuchen ihm 2.ten stock eine Stuben, hauß Ehren daran ein Cammer und Kuchell, ihm trieten Stock treÿ Cammer, besetzte bienen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen worden Vor vnd Vmb Zweÿ tausent und vünff hundert Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Summarum 1544 lb worunter der wittib 1523, den Erben 20, Passiv Schulden 481, compensando 1002

Jean Jacques Schwing meurt de consomption le 3 juin 1736
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 68-v n° 441)
A° 1736. Sonnt. d. 3. Junÿ morgens um 7. Uhr ist an verzehrender Kranckheit gestorben H. Joh: Jacob Schwing, Goldarbeiter und burger alhier und Zinst. darauf beÿ gehaltener Leichenpredig auff dem Gottes Acker St. Urbani begraben worden. Æt. 47. Jahr 6. Monat und 18 tag [unterzeichnet] Jacob Christoph Schwing als sohn, Johann Peter Kamm alß schwager (i 72)

Sophie Catherine Gerner loue une partie du rez-de-chaussée au sachetier Paul Frédéric Reich

1737 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 627-v
Sophia Catharina geb. Gernerin weÿl. Johann Jacob Schwing des goldarbeiters ohnbevögtigt wittib
in gegensein Paul Friedrich Reich des Säcklers
entlehnt, unten an ihrer allhier ahne dem Fischmarckt einseit neben Johann Michael Stahl dem weißbecken anderseit neben H. Picquy dem handelsmann gelegenen Behausung, den Eingang jedoch ahne selbigen zu versperren in einen Vorbanck – auff zweÿ nacheinander kommende jahr von nächstkommenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

Sophie Catherine Cordule Gerner se remarie avec le pelletier Jean Louis Schlag : contrat de mariage, célébration
1737 (21.12), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 72
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Ludwig Schlagen, dem Föchhändlern und burgern allhier, dem Wittibern, als hochzeitern, mit beÿstand herrn Johann Joachim Tornarii des Kürßners und burgers allhier E. E. Zunfft der Kürßnern alhier haupt Kanden ane einem
So dann der Tugendsamen Frawen Sophia Catharina Cordula Schwingin gebohrener Gernerin weÿl. Herrn Joh: Jacob Schwingen des geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßener wittib, mit assistentz S. T. Herrn Johann Friderich Walters E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier und Joh: Heinrich Schönmanns vornehmen goldarbeiters allhier am andern Theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Dienstag den 24. Decembris Anno 1737
[unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Sophia Catharina Cordula Schwingin gebohrne gernerin hoch Zeiyerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168-v, n° 635)
Anno 1738. Mittw. d. 12.ten febr. seind nach ordentl. Proclamation ehelich copulirt worden H Johann Ludwig Schlag der Vöghändler burger und Wittwer alhie und Fr. Sophia Catharina Cordula weÿl. H Johann Jacob Schwing deß burg. und Goldarbeiters nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Sophia Catharina Cordula Schwingin (i 173)

Fils du cordonnier Josse Schlag, Jean Louis Schlag passe en 1727 avec Elisabeth Lembeck un contrat de mariage non suivi de célébration
1727 (24.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 116
Eheberedung – Zwischen dem Ehrs. v. bescheidenen Joh: Ludwig Schlag dem ledig. Kürschners Jost Schlag deß gewesenen burg. v. Schumach. alhier ehelich erzeugt. verlaßenen Sohn, alß hochz. ane einem
so dann d. Tugends. Jfr. Elisabetha Lembeckin, weÿl. Heinrich Lembeckhß gewesenen wollenweb. v. burg. alhier Ehelich erzeugte hinterl. dochter als hochzeiterin andern theilß ich begehen
actum Straßb. den 24. Martÿ 1727. [unterzeichnet] Johann Ludwig schlag als hoch Zeiter, 3 Elisabethæ Lembeckin handz.

Jean Louis Schlag épouse en 1730 Marie Elisabeth Bœhm, fille du chantre de Saint-Nicolas : contrat de mariage, célébration
1730 (15.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 195
Eheberedung – Zwisch. dem ehrsamen Mstr. Johann Ludwig Schlag dem ledig. Kürschner vnd burg. alhier, weÿl. Mstr. Johann Jost Schlag geweß. Schumachers vnd burgers alhier ehelich erzeugten hinterl. Sohn, alß hochzeiter ane einem
so dann der Tugendsahmen Jfr. Maria Elisabetha Böhmin, weÿl. H. M. Christian Böhmen geweßenen Cantoris beÿ der Evangelisch. gemeind Zu St. Niclaus vndt burg. alhier ehelich erzeugten hinterl. dochter alß hochzeitherin
Actum Straßb. d. 15. febr. 1730. [unterzeichnet] Johann Ludwig schlag als hochzeiter, Maria Elisabetha Böhmin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 220-v n° 2)
Mittwoch den 19. Aprilis seind nach Zweÿmaligen öffentlicher proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus durch priesterliche copulation in den Ehestand eingesegnet Word. Joh: Ludwig Schlag der ledige Kürßner und burger allhier, weil. Joh: Jost Schlagen geweßten Sigristen u. burg. allhier hinterbliebene ehl. Sohn, und Jgfr. Maria Elisabeth Weil. H. M. Christian Friderich Böhmen geweßten Schulmeisters u. Choragi beÿ der Kirch Zu St Niclaus hinterlaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig schlag als hoch Zeiter, Maria Elisabetha Böhmin als Hochzeiterin (i 226)

Testament
1731 (12.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 215.a
Testamentum – persönlich kommen und erschienen Seind der ehrsame v. bescheidene Mst. Johann Ludwig Schlag der Kürschner und föchhändler wie auch die Tugendsame Fr. Maria Elisabetha gebohrne Böhmin Sie die ehefrau Zwar hochschwanger doch aber dabeÿ gleich ihren ehemann aufrecht gehend vndt stehenden leibs (…)
Freÿtagß den 12. Januarÿ 1731.

Jean Louis Schlag loue la maison au tailleur Philippe Wiedenmeyer et au passementier Jean Christophe Wurtz

1738 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 512
Johann Ludwig Schlag der Küßner fechhändler
in gegensein Philipp Wiedenmeÿer des Schneiders und Johann Christoph Wurtz des Paßmentirers
entlehnt, Ein sein Schlagen eigenthümlich zuständigen behausung nebens hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten am Untern Fischmarckt einseit neben Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben (-) Stahl Weißbecken hinten auff den Ullwergraben – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend auff nächst kommenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 85 pfund

Jean Louis Schlag et Sophie Catherine Cordule Gerner hypothèquent la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1739 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 613 n° 105-v
Johann Ludwig Schlag der Kürßner und Sophia Catharina Cordula geb. Gernerin mit beÿstand H. Rathh. Liechtlé und H. Dürninger beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein des Allmoßen zu St Marx H. Schaffner H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, Eine Behausung, hoffstatt und gaden mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt einseit neben Michael Stahl dem weißbecken, anderseit neben Claude Piquet dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man auff Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß ane allmend zinß – als ein von weÿl. Fr. XV. Guinnsard Anna Margaretha geb. Gernerin S.T. H. XV Anthoni Quinssard wittib ererbtes guth

Jean Louis Schlag et Sophie Catherine Cordule Gerner louent le troisième étage au maître de langue Bernard Ory

1741 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 446
Johann Ludwig Schlag der Veechhändler und Sophia Catharina geb. Gernerin
in gegensein H. Bernard Ory des Sprach: Schreib: und Rechenmeisters
entlehnt, In ihrer der Verlehner auf dem untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann anderseit neben N. Stahl dem weißbecken hinten auff den Ullwergraben gelegenen behausung, den gantzen dritten stock samt einem unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auf Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Jean Louis Schlag et Sophie Gerner font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 254 livres, ceux de la femme à 1 662 livres.

1744 (13.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 241) n° 225-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehren: und Vorachtbare herr Johann Ludwig Schlag, der Föchhändler und die Viel Ehren und tugendsame frau Sophia Catharina Cordula gebohrene Gernerin, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht, auch darinnen in crafft der vor mir Notario mit einander auffgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen Strassburg auff Sambstag den 13.ten Junÿ Anno 1744 in præsentia S.T. Herrn Johann Friderich Walters, E. E. großen raths alten wolverdienten beÿsitzers und vornehmen Burgers allhier, so Von Ihro der Ehefrauen alß beÿstand erbetten

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße Nahr. eigenthümlich zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (F.) Eine Behaußung und hoffstadt und Gaden mit allen deren begriffen, Gebäuden, Weithen, Zugehörden, Weithen und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Fischmarckt, einseit neben Michael Stahlen, den Weißbecken, 2.s. neben Sr Piquet, dem Handelsmann, hinden auff den Ulmer Graben stoßend, davon mann der Stadt Straßburg Pfenningthurn alljährlichen 2. lb 16 ß d Allmend Zinß Zu entrichten pflichtig, sonsten aber außer dem darauff hafftenden passiv Capital ledig eigen, und wird dieße beh. ohnpræjudicirlichen hier außgeworffen Vor 1250 lb. Über solche beh. bes. i. teut. perg. Kfbr. in allhies. C. C. Stub gef. v. mit deren anh. Ins. corroborirt datirt den 12. Junÿ A° 1648. und hat die Ehefr. selbige von weÿl. S. T. Frauen Anna Margaretha geb. Gernerin, auch weÿl. S. T. Herrn Anthoine Quinzard, gewesenen hochverdienten beÿs. des Beständigen geheimen Regiments derer Hh. XV. allh. gewes. Fr. Eheliebstin, ihrer hochgeschätzten Fr. Baaßen seel. erb: eigenthümlichen über Kommen, wie auß deroselben Verl. Inventario ersehen werden könne, welches aber dermalen nicht an die hand gebracht werden möge
Series rubricarum hujus Inv.ii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 146, Sa. Waaren v.. Werckz. Zum Kürschner Handwerck v. Föchhandel gehörig 579, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 22, Sa. goldenen rings 13, Sa. baarschafft 52, Summa summarum 815 lb – Schulden 560 lb, Nach deren Abzug 254 lb
Der Ehefrau Guth, Sa. haußraths 123, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. goldener ring und geschmeids 162, Sa. baarschafft 283, Sa. Pfg Zßhptg. 233, Sa. Eigenthums ane j. beh. 1250, Summa summarum 2096 lb – Schulden 434, Conferendo verbleibt 1662 lb

Sophie Catherine Cordule Gerner meurt en 1748 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1500 livres. La masse propre au veuf est de 643 livres, celle propre aux héritiers de 1 169 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 086 livres, le passif à 1 873 livres

1748 (8.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 248) n° 343
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Gütheren, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Sophia Catharina Cordula gebohrene Gernerin, des Wohl Ehrenachtbaren und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Ludwig Schlagen, des Kürßners und Föchhändlers auch Burgers allhier zu Straßburg geweßene Ehegattin, nunmehr seel. nach iihrem den 11..ten Januarii dißes lauffenden 1748.ten Jahts aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. Herrn Joh: Friderich Röderers, J. U. Lti und beÿ Löbl. Cancelleÿ substituti auch vornehmen burgers allhier, als geordnet und geschwornen Herrn Vogts Jungfr, Susannæ Magdalenæ, so annoch minorennis, H. Jacob Christoph, Jurium Studiosus undt Jgfr. Sophiæ Magdalenæ, dieße beede majorennes und dahero ohnbevögtigt, jedannoch mit assistentz S. T. Herrn Jacob Mauritii Fajard, J U. Lti und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen Burgers allhier, hierzu in specie erbetten, alle dreÿ Schwingen, der Verstorbenen Frauen Schlagin seel. mit Weÿl. Herrn Joh: Jacob Schwingen dem geweßenen goldarbeitern und burgern allhier ihrem ersten Eheliebsten seel. ehelich erzeugten dreÿer Kinder und ab intestato nach tod verlaßener Erben fleißig inventirt (…) So geschehen allhier in der König. Stadt Straßburg auff Freÿtag den 8.ten Martii Anno 1748.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen denen Kindern und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befudnen
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der gesellen Cammer, Im obern Haußöhren, In der Waaren Cammer, In der Meel Cammer, In der Rauch Cammar, Im obern Hindern Cämmerl., In der vordern mittlern Stub, In der Stub Cammer, Im mittlern Haußöhren, Im mittlern hindern Stüblein, In deren Stub Cammer, In der untern Wohnstub, Im haußöhren vor dießer Stub, In der untern Kuchen, In der vordern mittlern Stub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Nehml. Eine Behaußung und hoffstatt, auch Gaden mit allen deren begriffen, Gebäud, Zugehörden, Weithen und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt, einseit neben Mr Michael Stahlen den Weißbecken, anderseit neben Sr Claude Piquet dem Handelsmann, hinden auf den Ulwergraben stoßend, davon man der Stadt Straßb. Pfgth.all jährl. 2. lb 16 ß d Allmend Zinß Zu entrichten pflichtig, sonsten aber außer dem darauff hafftenden passiv Capital ledig eigen, und in Crafft der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung de dato 12. martÿ hujus anni durch die geschwornen Hh. Werckmeister æstimirt und angeschlagen pro 1500 lb. Davon gehen ab obgemete beschwerd der 2. lb 16 ß d so zu doppeltem Capital gerechnet thut 112 lb Nach deren Abzug verbleibt annoch außzuwerffen im rest 1388. lb. Über vorstehende beh. bes. i. teutsch. perg. Kffbr. in allh. C. C. Stub gef. v. m. dem anh. Ins. corroborirt datirt den 12. Junÿ 1648.
Hiebeÿ ist mit jm. Bericht anzufügen, daß solche beh. von weÿl. S. T. Frauen Anna Marg. geb. Gernerin, auch längst weÿl. S. T. Herrn Anthoine Quinssar, des beständigen regt. derer herren XV. allh. gewes. hochansehn. Assessoris seel. hind. blibener Fr. Wittib der Verstorbenen seel. Frauen baaßen herrühre, als welche dieselbe in der vor H. Noto. Joh: Lobstein und Gezeugen den 5. Junÿ A° 1720. auffgerichteten Erstern Nach Disposition der abgeleibten Fr. Schlagin seel dergestalten eigenthümlichen legirt, daß dieselbe nach dero Erben Zufolg Extractus durch ihne H. Notm Lobstein gefertigt nicht macht haben solle, solche legirte beh. Zu verkauffen, soldern solle selbige immerhin auff ihren Erben v. nachkommen Verbleiben.
Ergäntzung des H. Wittibers ermanglenden ohnveränderten guths, Nach außweiß des über beeder Eingangs gemeldeter nun Zertrenten Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in anno 1744 auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inv.ii Des H. Wittibers ohnveränderten Vermögen, Sa. haußraths 43, Sa. Leerer faß 1, Sa. Silbers 4, Sa. gold. ring 7, Sa. Schuld 500, Guths Erg. 311, Summa summarum 869 lb – Schulden 225 lb, In Compensatione 643 lb
Der KK: und Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 99, Sa. Leerer faß 14 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. gold. ring und geschmeids 69, Sa. Pftgzs 230, Sa. Eigenthums ane j. beh. 1388, Sa. schuld 50, Ergäntzungs rests 261, Summa summarum 2119 lb – Schulden 950, Conferendo verbleibt 1169 lb
Das Theilbare Vermögen, Sa. haußraths 83, Sa. Weins und Leerer faß 47, Sa. Kürßner und föchwaaren 765, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. baarschafft 5, Sa. Schulden 181, Summa summarum 1086 lb – Schulden 1873, In Compensatione 786 lb
Stall Summa 1277 lb – Zweiffelhaffte Schuden in die theilbare Mass Zugeltend 324 lb
Abschatzung Vom 12. Martÿ 1748. Auff begehren deß Vorachtbahrn herrn Johann Ludwig Schlags des Veechhändlers und burgers allhier ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarckt durch uns unterschriebenen der Statt Straßburg Werckleüthe nachvolgender gestalt beschrieben und abgeschätzt Worden. Solche ligt einseits neben H Johann Michael Stahl, anderseits neben H Claud Bicken dem Handelsmann hinten auff den Ulmer graben stosend, Vornen in dem Eingang lincker hand befindet sich ein laden darhinter ein Contor sambt einem Haußöhrlein, auff dem Ersten stock Ist eine Stub, Kuchen und Haußöhren, auff dem Zweÿten stock eine Stub, Kämmerlein und haußöhren, in dem dritten stock ein Stüblein, Kämmerlein, Küchel und haußöhren, in dem Vierten stock dreÿ Kämmerlein, unter dem Tach seind zween Böden besetzt, hat einen alten tachstuhl mit breit Ziegeln gedeckt und beÿderseits hötzerne Giebel, wie auch einen gewölbten Keller, diese Behaußung ist durch ins vorgenante der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe, nach Vor her beschehener besichtigung, sambt aller Ihrer Gerechtigkeit, dem Jetzigen Preiß nach anzuschlagen erachtet worden Vor und umb Dreÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stat Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs, Samuel Werner Werckmeister des Maurhoffs

Les héritiers louent la maison à leur beau-père Jean Louis Schlag

1748 (8.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 248) Joint au n° 343 du 8 mars 1748
Ane zu end gemeldetem dato erschienen vor mir unterschriebenem und Zu dießem Inventaions geschäfft in specie adhibirtem Notario persönlichen Herr Jacob Christoph Schwing, Jurium Studiosus und Jungfer Sophia Magdalena Schwingin, beede mit assistentz S. T. Herrn Jacob Mauritii Fajard, J U. Lti und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen Burgers allhier, ferner S. T. Herrn Joh: Friderich Röderer, J. U. Ltus und beÿ Löblicher Stadt Cancelleÿ wohlmeritirter substitutus und auch vornehmer burger allhier, als geordnet und geschworner Herr Vogt, Jungfrauen Susannæ Magdalena Schwing, alle dreÿ Weÿl. Frauen Sophiæ Catharinæ Cordulæ Schragin gebohrener Gernerin, ihrer leiblichen lieben mutter seem nach tod verlaßene Erben ane einem
So dann Herr Johann Ludwig Schlag, Föchhändler und Burger allhier am andern theil
dieße beede theile declarirten daß maßen sie unter sich wegen der denen Erben unveränderten und gemeinschaftlich angesetzten behausung gelegen allhier ane dem Fischmarckt, wie solche in dem mütterlichen Verlaßenschafft Inventario umständlichen beschrieben, nachfolgende Lehnung liebreich getroffen und beschloßen hätten
Nemlichen sie verlehen und übergeben in Lehn (…) herrn Ludwig Schlagen dem Wittiber und Stieff Vattern
ihro Mütterliche und Vonn weÿl. S. T. frn XV. Quissarin gebohrnee Gernerin ihrer Frauen Baaßen seeligen, herrührende behausung mit allen Zugehörd und Lädlein, auff Ein Jahr lang von nächst Instehend Johannis Baptistæ annehmen umb einen jährlichen Zinß von 200 gulden (…)
Geschehen Straßburg auff Dienstag den 7. Maÿ Anno 1748.

Compte que rend le substitut de la Chancellerie Jean Frédéric Rœderer à sa pupille Susanne Madeleine Schwing
1749 (25.1.), Comptes, (6 E 41, 447) [Lichtenberger]
Abrechnung deßen, was Johann Friderich Röderer, J. U. Ltus et Cancellariæ Substitutus auch burger allhier, als geordnet und geschwohr: vogt Jgfr. Susannæ Magdalenæ Schwingin, längst Weÿl. H. Joh: Jacob Schwingen, des geweßenen goldarbeiters v. nun auch Weÿl. Frn. Sophiæ Catharinæ Cordulæ geb. Gernerin, beeder Ehepersohnen erzeugter tochter von der Zeit des Mütterl. todfalls, da ich dieße Vogteÿ auffgeschwohren, dießer Meiner Curandæ wegen biß dato den 25. Januarÿ 1749. eingenommen v. hienwieder außgegeben

La tribu de l’Echasse propose des tuteurs pour Susanne Madeleine Schwing
Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(p. 41) Donnerstag den 1.ten Februarÿ A° 1748 – Auff Begehren Eines Löblichen Vogteÿ Gerichts Werden Von seithen Eines Ehrs. Gerichts der Steltz Zunfft Zu bevögtigung Weÿl. Hn Johann Jacob Schwingen des gewesenen Goldarbeiters hinderlaßener Jüngeren tochter Jungfrauen Susannä Magdalenä Schwingin folgende 3. tüchtige Subjecta Von Augspurgischer Confession inn den Außschuß gebracht, damit Ein Löbl. Vogteÿ Gericht einen davon Zu obgedachter Vogtey ernennen Kan, nemlichen
H. Joh: Jacob Braun, H. Joh: Heinrich Roßen, H. Johann Daniel Bähr jun. alle 3. Gold Arbeiter

Jean Louis Schlag se remarie en 1749 avec Marie Madeleine, fille de l’aubergiste Jean Frédéric Baur : contrat de mariage, célébration
1749 (6.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 238
Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren und Wohl vorgeachten Herrn Johann Ludwig Schlagen, dem verwittibten Kürßnern und Föchhändlern, auch burgern allhier zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigamb ane Einem
Sodann der Viel Ehren: und tugendbegabten Jungfrauen Maria Magdalena Baurin, Weÿland des Wohl Ehrengeachten Herrn Johann Friderich Bauren des geweßenen Gastgebers und burgers allhier nunmehr seeligen, mit der Ehren und tugendgezierten Frauen Anna Catharina gebohrener Schweighäuserin, deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter tochter als der Jungfer Braut am andern theil
Geschehen Straßburg den 6. Tag des Monats Maÿ Im Jahr Christi als man zahlte 1749 [unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Maria Magdalenaa Baurin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 268-v, n° 1016)
1749. Mittw. d. 21. Maji seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Ludwig Schlag Vöchhändler W. v. b. alhie und Jfr Maria Magdalena weÿl. H. Johann Friderich Bauren Gastgebers und b. allh. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Schlag als hochzeiter, Maria Magdalena Baurin als hochzeiterin (i 274)

Les trois enfants Schwing louent une partie de la maison à l’orfèvre André Würth

1751 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 461-v
H. Jacob Christoph Schwing jurius studiosus und deßen schwester Jfr. Susanna Magdalena Schwing so dann Johann Mathias Heupel der silberarbeiter von Ravenspurg uxorio noe. Sophia Magdalena geb. Schwingin
in gegensein H. Andreas Würth des goldarbeiters
verlühen, in einer denen verkäuffer eigenthümlich gehörig ane dem untern Fischmarckt, einseit neben H Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbecken, gelegenen behausung, unten auff dem boden den laden, den gantzen ersten stock, auff dem zweÿten stock die zweÿ hinderste kammern im 4. stock die vordere kammer so dann den vordern keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 112 gulden

Sophie Madeleine Schwing femme de l’orfèvre Jean Mathias Heuptel et le juriste Jacques Christophe Schwing hypothèquent la maison au profit du notaire Mathias Koch

1753 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 130-v
Fr. Sophia Magdalena geb. Schwingin H. Johann Mathias Heuptel des silberberarbeiters und dero bruder H. Jacob Christoph Schwing jurium practicus
in gegensein H. Mathias Koch notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am untern Fischmarckt anderseit neben H Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Johann Michael Stahl dem weißbecken, hinten auff den Ullwer: graben – welche gantze behausung um 375 lb beladen, die übrige tertz aber ihrer schwester Jfr Susanna Magdalena Schwingin zugehörig

Les mêmes hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du courtier Jean Kuhff

1753 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 224-v
Fr. Sophia Magdalena geb. Schwingin H. Johann Michael Heuptel des silberarbeiters und dero bruder H Jacob Christoph Schwing jurium practicus
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Röderer als vogt Johann Kuhff des waaren: und wechsel courtier dreÿ jüngern Kinder Mariæ Elisabethæ, Johann Daniel und Friedrich der Kuhff – schuldig seÿen 390 pfund
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am untern Fischmarckt, einseit neben Claude Piquet handelsmann, anderseit neben Johann Michael Stahl dem weisbecken, hinten auff den Ullwergraben

Les trois enfants Schwing vendent la maison à Marguerite Barbe Strœhling, veuve de l’orfèvre Jean Daniel Bær

1753 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 418-v
Fr. Sophia Magdalena geb. Schwingin H. Johann Mathias Heuptel des silberarbeiters burgers zu Ravenspurg Ehefrau dießer zuzüglich als mandatarius seines schwagers H. Jacob Christoph Schwing Stud. juris ; H. David Baumann der einspänniger als vogt Jfr Susannæ Magdalenæ Schwingin
in gegensein Fr. Margarethæ Barbaræ gebohrner Ströhlinin weÿl. H. Johann Daniel Bär des silberarbeiters wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Daniel Bär des goldarbeiters – versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden und rechten am untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbecken, hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß ane bodenzinß und Frauen Margaretha Vögtin 2 lb 10 ß lebtägigen zu genießen – als ein mütterliches erbguth – (um 375, 300 und 390 pfund verhafftet, geschehen um 935 pfund)

Marguerite Barbe Strœhling hypothèque le même jour la maison au profit du sachetier Daniel André Unselt

1753 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 421-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Ströhlinin weÿl. H. Johann Daniel Bär des silberarbeiters wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Daniel Bär des goldarbeiters
in gegensein H. Daniel Andreas Unselt des säcklers – zu bezalung des kauffschillings der anheute erkaufften behausung, 250 pfund
unterpfand, die anheute erkauffte behausung und hoffstatt alhier am untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbeckenn hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß ane bodenzinß und Fr Margaretha Vögtin 2 lb 10 ß lebtägigen genuß

La tribu de l’Echasse autorise Jean Daniel Bær à présenter son chef d’œuvre. Les examinateurs satisfaits de son travail le reçoivent maître le 27 août 1715. Il devient tributaire le 17 septembre suivant.
1716, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 15) Dienstag den 12. Maÿ Anno 1716 – Herr Johann Daniel Bähr, der ledige Silberarbeiter stehet vor, bittet ob mann ihme des Meisterstückh Zu machen erlaubben wolle.
Erkannt weilen Er seine Zeit verarbeitet, ist ihme in seinem Begehren willfahrt vnd soll solches beÿ Herrn Jacque Fajart machen.

(f° 32-v) Donnerstag den 27. Augustj
Johann Daniel Bähr der ledige Goldarbeiter von hier præsentirt sein am 12.ten Maÿ Jüngsthin auffgenommenes Meisterstückh, bittet darüber zu erkennen.
Die dreÿ Hh. Schauer referiren nach genugsamer besichtigung das das Stuckh fleißig und wohl gemacht seÿe, wann Er Kan Handtrew geben ein solches mit eigener hand gemacht zu haben, soll er Vor einen Mitmeister auff und angenommen werden, votirt E. E. Gericht gleichfalls de super dedit fidem et pro discretione 6 fl.

(f° 33) Donnerstag den 17.ten Septembris Anno 1716 –
Johann Daniel Bähr, der Ledige Goldarbeiter von hier erscheint und præsentirt Stall schein de 17.ten Septembris 1716. bittet gleichfalls um das Zunfft und Stubenrecht, Erkannt gegen gebühr willfahrt.

Fils de l’apprêteur de chapeaux Joseph Bær, Jean Daniel Bær épouse en 1717 Marguerite Barbe, fille de l’orfèvre Jean Pierre Strœhling : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire des apports, célébration
Copia der Eheberedung, zwischen dem Ehren und vorgeachten H. Johann Daniel Bähren Kunsterfahrem Silberarbeither Weÿland des Ehrenvest und Großachtbahren H. Joseph Baeren geweßenen Huthstraffirers und burgers allhier mit frauen Agnetha geb. Waldeckin erzeugtem Sohn, So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margaretha Barbara des Herrn Johann Peter Ströhlin Silber Arbeither und burgers allhier mit frauen Susanna Barbara geb. Hammererin erzeugten Tochter, den 27. jan. 1717, Collationnirt M. Koch Not.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 294-v, n° 1257)
1717. Mittwoch den 24. ten febr. seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, Joh: Dan. Bähr der ledige Silberarbeiter weÿl. H Joseph Bähren Gew. b. vnd Handelsm. Hinterl. ehl. Sohn, Und J. Margaretha Barbara H Joh: Peter Ströhlinh b. vnd Silberarbeiters ehel Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Bäer als Hochzeiter, Margaretha Barbar Ströhlingerin als hochzeiterin (i 294)

Jean Daniel Bær et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports en 1739 dans une maison rue des Pâtissiers qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 414 livres, ceux de la femme à 190 livres.
1739 (24.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 470) n° 130
Inventarium über des Ehrenvesten und Kunsterfahren Herrn Johann Daniel Behren Silberarbeiters und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Margarethä Barbarä geb. Ströhlinin beeder Eheleuth und burgere allhier dermahlen Eigenthümlich besitzende Haab und Nahrung – aus Ursachen der Eheherr lange Zeit abweßend geweßen und damit man dero Eigenthlichen Zustand wißend möge, auff beeder Eheleuthe freudliches Ansuchen und begehren und zwar auf seithen der Ehefrauen beÿständlich des Hoch Edlen und Hochgelehrten H. Johann Ludwig Freund J. U. Lti und Verschiedener Gerichtstellen allhier wohlmeritirten Proc. et Advocati auch burgers allhier ihres geordnet und geschwornen Curatoris
Copia der Eheberedung (…) den 27. jan. 1717, Collationnirt M. Koch Not.

In einer allhier ane der Spießgaß gelegenen der Ehefraun Fr. Mutter Eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden als
Ergäntzung, Vermög Inventarii durch Weÿl. H. Daniel Rohr A° 1717 vergriffen und durch H. Johann Philipp Lichtenberger Not. Publ. et pract. A° 1727 außgefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen Vermögen, Sa. hausraths 131, Sa. Faß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 15, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung (524, abgehet 2, annoch übrig) 522, Summa summarum 884 lb
des Eheh. unverändert und theilbaren Guths unter einer Massa, Sa. hausraths 249, Sa. Lähren Faß 8, Sa. Werckzeugs und Waar 67, Sa. Silbers 40, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 229, Sa. Schulden 352, Summa summarum 953 lb, Schulden 763 lb, verbleiben 190 lb

Séparés de biens de son mari, Marguerite Barbe Strœhling loue la maison au marchand Antoine Louis Chastel

1754 (17.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 91)
Marguerite Barbe Strehling femme séparée du Sr. Jean Daniel Baër orphevre bourgeois de cette ville assistée du Sr Jean Frédéric Baër son fils orphevre – bail de 4 années qui commencent a la St Michel de la présente année
au Sr Antoine Louis Chastel marchand bourgeois de cette ville et Catherine Danny
une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances même la petite boutique devant ladite maison située au marché aux poissons a main gauche en descendant vers le pont du Corbeau attenant par bas La maison du Sr Piquet marchand par haut un boulanger et par devant vis à vis le poël de la mauresse
La bailleur fera mettre la maison en bon Etat de toute réparation fera vuider les latrines vernir le poele au premier Etage transporter le fourneau du Second étage dans l’arrière boutique fera poser un vitrage à la boutique et payera les frais par rapport à l’entretien du puit du voisinage – moyennant un loyer annuel de 474 livres

Marguerite Barbe Strœhling loue la maison au marchand Jean Hermann Pollmann qui cède deux ans plus tard ses droits au marchand Jean Daniel Kuhff.

1757 (23.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1006)
Lehnung auf 4 jahr lang welche auf Michaelis 1758 Ihren anfang nehmen – Fr. Margaretha Barbara Ströhlingin weÿl. H. Johann Daniel Bähren silber arbeiter wittib beÿständlich ihrer beeden herren Söhne H. Johann Daniel Bähren goldarbeiters und H. Johann Friedrich Bähren silberarbeiters
dem H. Josepho Hermann Pollmann handelsmann
dero Frau wittib eigenthümlich gehörig am untern fischmärck zwischen H. Picquet und einem weißbecken gelegene Vorder und hinderbehausung samt dem laden Keller und aller überigen zugehörden wie auch den platz beÿ der hausthür woselbst sich ein zinn knopffmacher stand befindet – um einen jährlichen Zinß nemlich 450 livres
[in fine :] Sr Jean Hermann Pollmann declare avoir donné en arrière bail au Sr Jean Daniel Kuhff fils marchand La maison qui a été Donné à bail aud. Sr Pollmann par la veuve Baehr pour quatre années, et ce pour trois années à commencer de la St Jean prochaine, le 24 avril 1759

Marguerite Barbe Strœhling meurt en 1767 en délaissant deux fils orfèvres célibataires. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Pâtissiers. L’actif de la succession s’élève à 1 622 livres, le passif à 272 livres.
1767 (9.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 652
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Margarethä Barbarä Behrin gebohrner Ströhlingin, auch Weiland des Ehren, Wohl Vorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Johann Daniel Behren Senioris geweßenen Silberarbeiters und Burgers alhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Frau Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1767. – als dieselbe donnerstags den 1. Octobris dießes lauffenden 1767.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt (…) So Beschehen in Straßburg auf Freitag den 9.ten Octobris Anno 1767.
Die Verstorbene Frau seelig ha ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt 1.mo Herrn Johann Daniel Behr Goldarbeitern und Burgern allhier, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn dem Geschäfft persönlich beigewohnt, in den Ersten halben Stammtheil, So dann 2.do Herrn Johann Friderich Behr den Silberarbeiter und Burgern allhier, so ebenfalls Majorennis und Ohnbevögtigt, dahero in selbst dem Geschäfft persönlich abgewarthet, in den andern halben Stammtheil, Alßo beede der Verstorbenen seeligen mit eingangs gedachtem Ihrem Vorher Verstorbenen Eheherrn seel. erziehlte beede Herren Söhne, als zu Zweÿen gleichlingen Portionen und Stammtheilern verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Flader Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden Wie folgt
Sa. Hausraths 21 lb, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Pfenningzinß hauptguth 1600 lb
Nemblich 80 lb d. à 4. p. Ct° gerechneten Zinses reicht Hr. Joh: Gottfried Redtslob, Seidenhändler und Burger allhier Jährl. auff Annunciationis Mariæ A° 1768 zum erstenmal ablößig in Kauffschillings Capital mit 2000 lb (…) es rühret über solches Capital von der von Ihme Debitorj von der Verstorbenen in Martio 1767 seel. erkaufften ane der Spießgaß gegen dem Schneidergraben über gelegenen Behaußung her, welche derselbe sehr theuer und zwar zu 12.000 fl. erkaufft, da doch solche beÿ der Verstorbenen seel. Mütterlichen Absterben laut beÿgehender unterm 3. jun. 1755 gefertigter und anestatt eines Inventarÿ den 7. ejudsem auf Löbl. Statt Stall abgehandelter berechnung laut Abschatzungs Zeduls von gemeltem 3. Junÿ durch d. Statt Straßb. geschw. H. Stattlohner und Werck Meistern höher nicht als zu 3500 fl. angeschlagen
Summa summarum 1622 lb, Schulden 272 lb – Nach solchem abzug, Stall Summ 1350 lb
Schulden, It. Hn Joh: Daniel Baer dem Goldarbeiter V. burgern allhier dem ältern Sohn solle man Vor Costgeld haußzinnß und anderer Außlaagen l. Specification

Marguerite Barbe Strœhling vend la maison au fripier Jean Michel Barthel

1761 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 42
Fr. Margaretha Barbara geb. Ströhlinin weÿl. Johann Daniel Bär des silberarbeiters wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Daniel Bär des goldarbeiters
in gegensein Johann Michael Barthel des frippier
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten am untern Fischmarckt, einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben Michael Stahl dem weißbecken, hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 16 ß – als ein den 2. Octobris 1753 erkaufftes guth – (um 375, 300, 350 und 250 lb beladen, geschehen um 1125 pfund)

Jean Michel Barthel hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit des enfants mineurs du marchand Claude Piquet

1767 (28. 7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 127)
Obligation – Sr Jean Michel Barthel frippier
(devoir) aux enfants mineurs de feu Claude Piquet marchand bourgeois de cette ville 1500 livres
hypothèque de sa maison Scituée en cette ville au marché aux poissons la veuve Kilian d’une part les créanciers d’autre par devant la rue vis à vis le poële de la moresse d’autre par derrière le communal dit Ulmergraben

Jean Michel Barthel qui vient de reconstruire une façade en pierre passe un accord avec les enfants de son voisin (au sud) Claude Picquet par lequel il reconnaît que le chenal sur le mur Piquet destiné à recevoir les eaux de pluie y est posé par simple tolérance.

1767 (21.12.), Not. Euth (6 E 41, 543) n° 138
Declaratio herrn Johann Michael Barthel des Frippier wegen seinem hauß auf dem fischmarckt
herr Johann Michael Barthel der Frippier
gegenwärtig herrn Simon Cusinat des handelsmanns als Vogt weÿl. herrn Claude Picquet geweßenen handelsmanns hinterlassenen Kindern
angezeigt, was gestalten derselbe in dießem Jahr an seiner behaußung auf dem Fischmarckt gelegen eine neue steinerne Façade verfertigen und einen blechenen Nach auf die Picquetische Mauer und Gerechtigkeit welcher das Waßer von dießer und der barthlelischen behaußung einnimmt und daran herab lauffet, anmachen laßen # (# welcher Nach aber von herrn Cusinat und Ihme herr Barthel jeedem zur helffte bezahlt worden seÿe) Gleich wie nun dießen mit Vorwißen und Vergönstigung sein herrn Cusinat zwar geschehen, so wolle Er herr Barthel sowohl vor sich als auch seine Erben und Nachkommenden besitzere seines haußes sich dahier auf das kräfftigste verbindlich gemacht haben, daß solcher Nach welcher wie gemelt auf der Picquetischen Mauer fest gemacht ist anderst nicht als eine bloße Vergönstigung angesehen, mithin über kurtz oder lang wann es die Piquetische Kinder oder anderwätige Eigenthümer von ihrem hauß begehren weren, daß quæstionirte Nach wieder weg gemacht werden solle

Jean Michel Barthel hypothèque la maison au profit de Nicolas Deucher, de Bâle

1769 (13. 9.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – Jean Michel Barthel frippier
au Sr Nicolas Deücher Conseiller de la ville et Republique de Basle pour lequel Sr Jean Christophe Bernard Banquier (devoir) 7000 livres tournois
hypothèque de sa maison appartenances et dépendances Scituée en cette ville dans la partie jnferieure du Marché aux poissons les héritiers de feu Sr Claude Piquet Negotiant d’une part N. Rëuhmann boulanger d’autre et parderrière le Communal appellé Ullwergraben

Jean Michel Barthel hypothèque la maison au profit du mégissier Benjamin Schwartz

1778 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 142
H. Johann Michael Barthel der frippier
in gegensein H. Benjamin Schwartz des weißgerbers – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Fischmarckt, einseit neben den Picquetischen erben, anderseit neben Mr Reumann dem weißbecken, hinten auff den Ulwergraben

Les experts de la ville estiment la maison à la somme de 1 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1778 après la mort de Jean Michel Barthel
Sa veuve Anne Marguerite Roos loue une partie de sa maison à son gendre fripier David Müller

1779 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 198-v
Fr. Anna Marguerite Barthelin geb. Rooßin H. Jean Michel Barthel des frippiers wittib beÿständlich H. Philippe Gerhard des leinenwebers
in gegensein H. David Müller des frippiers ihres tochtermanns
lehnungs weiß, eine vollständige wohnung in ihrer ane dem Fischmarckt dahier einseit neben H. Philipp Reumann dem weißbecken anderseit neben den Piquetischen H. brudern gelegenen behausung, bestehend in dem laden nebst dem contor weiters den gantzen dritten und vierten stock, ferner auff der bühn eine schwartz getüch kammer, den kleinen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Michelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 112 gulden

Nouveau bail entre les mêmes

1785 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 348-v
Fr. Anna Margaretha geb. Roßin verwittibte Barthelin beÿständlich H. exsenatoris Johann Philipp Reumann des weißbecken
in gegensein David Müller des frippier ihres tochtermanns
lehnungs weiße, eine auff dem Fischmarckt gelegenen behausung, die sie wÿdums weiß genießet nichts davon außgenohmen, einseit neben besagtem H. Reumann, anderseit neben H. Strohmeÿer dem handelsmann – um einen jährlichen Zinß nemlich 400 gulden

La veuve et les enfants Barthel cèdent la maison à leur fille et sœur respective Catherine Salomé, femme du fripier David Müller (acte joint à l’inventaire de Jean Michel Barthel)

1785 (21.9.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) Joint au n° 305 du 9.11.1778
Vergleich: und summarische Berechnung über Weÿland Herrn Johann Michael Barthel geweßenen Alt-gewänders und Burgers. allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft aufgerichtet im Januar 1779
Erbs-Cession über die Behausung am Fisch-Marckt gelegen
Vor unterschriebenen zu Weÿland Herrn Johann Michael Barthel im Laben geweßenen Altgewänders und Burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschaffts-Inventur und Eröterung adhibirten offenbahrem geschwornem Notario ist dato Zu end stehend persönlich erschienen Frau Anna Margaretha Barthelin gebohrene Rooßin die hinterbliebene Wittib beiständlich Herrn Exsenatoris Johann Philipp Reumann des Weis-becken allh: und ihre mit vorbenanntem ihrem gewesenen Ehemann erzeugte Kinder als Erben und respective deren Repræsentanten, mit Nahmen Herr Lt. Johann Joseph Bitschnau Procurator Vicarius allhier, als Vogt weÿl. Frauen Mariæ Sophiæ Jungin gebohrene Barthelin nachgelaßener Zweÿer Kinder, Sophiæ und Ludwig, Herr August Christian Güntzerott, Sattler und Burger allhier, Mandatario nomine herrn Johann Michael Barthel dermahligen Ober Amtmanns zu Burtenbach (…), Frau Dorothea Spelterin gebohrne Barthelin, Herrn Wolfgang Paul Spelter des Gastgebers und burgers dahier Ehefrau unter authorisation desselben, und Herr Exsenator Philipp Gerhard, der Leinenweber, als Vogt derer Vier annoch Minderjähriger barthelischer Kinder, Nahmens Barbara, Maria, Ludovica und Martin, die haben
in gegensein ihrer älteren respectivé Tochter Schwester und Mit-Erbin fraun Catharinæ Salome Müllerin geb. Barthelin Herrn David Müller, des Altgewänders und hiesigen Burgers Ehefrauen mit beÿstand dieses ihres Ehemanns angezeigt und declarirt
was maßen Sie Wittib und Erben /:außschließlichen herrn Johann Friedrich Barthel als welcher sich in den Dominicaner-orden begeben und bereits vor verschiedenen Jahren profess gethan, daher sich seines Erbs Rechts unfähig gemacht hat:/ nach Zuvor von seiten derer Herren Vögte unterm 16. Martÿ lauffenden Jahrs erhaltenen Decreto alienandi und darauf Vor denen Kinder vertrags-Herren vorgenommenen viermahligen Versteigerungen auch endlichen beÿ einem Ehrsahmen grosen Rath den 31. Augusti jüngst erfolgter definitiven Adjudication (…) Benantlich Eine in ihres resp° Ehemanns und Vaters Verlaßenschafft gehörige und unter ihnen Annoch gemeinschaftliche Behausung und Hoffstatt mit all mit übrigen dero begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen Allhier Zu Straßburg am untern Fisch: Marckt einseit neben Herrn Claude Piquet dem Handels-Mann anderseit neben Herrn Rathh. Johann Philipp Reumann dem Weis-beck, hinten auf den Ulmer-graben stoßend – Vor und um das letzte und meiste Gebott von 9050 Gulden – So Geschehen Straßburg aud Mittwoch den 21. Septembris Anno 1765
Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 659 f° 417, 6 oct. 1785

Originaire de Barr, Jean David Müller demande en décembre 1766 à la tribu de la Mauresse une promesse d’admission pour pouvoir devenir bourgeois. La place de fripier lui a été cédée par la veuve de Simon Wœrter.
1766, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 637) Dienstags den 2.ten Decembris Anno 1766 – Ertheilter Vertröstungs Schein zum Zunfft und Frippier Recht
David Müller, der Schneider Gesell Von Barr gehörig Johannes Müller des Schneider: Meisters und dermaligen Evangelischen Schul Meisters Zu Gertweiler ehelicher Sohn, stehet vor und bittet um einen Vertröstungs: Schein Zum Zunftrecht, um burger werden Zu Können, wie auch in Ansehung Weiland Simon Wörter, des gewesenen frippier und burgers alhier Wittib in seinen favor auf ihr frippier: Recht resigniret, ihme Vertröstung Zum frippier: Recht zu ertheilen, producirt zu dem Ende seinen Lehr: brief aus der Amtschreiberei Barr vom 25. Aprilis 1766. und Schein von Meister Johann Jacob Reißner, dem Schneider von hier, Vom 24. Aprilis 1766.
Erkandt, wird dem Imploranten in seinem Begehren willfahrt mithin Vertröstung Zum Zunft: und frippier Recht ertheilet. Dedit Protocoll und Gebott Geld 2 ß

Fils de Jean Georges Müller, tailleur à Barr et maître d’école à Gertwiller, Jean David Müller épouse Catherine Salomé Barthel en 1769 : contrat de mariage, célébration
1769 (16. 9.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 894
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Hr David Müller lediger Frippier, Hern Joh: Georg Müller, Evangelischen Schul meister und brs. Zu Gertweiler Barrrer Amts, mit Frn Magdalena Müllerin geb. Willerin ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter, unter assistentz solchen seines Hn Vaters ane einem
So dann die Viel Ehren und Tugendsame Jgfr. Catharina Salome Barthelin Hrn Joh: Michel Barthel des Frippier und Brs dahier mit Frn. Anna Margaretha geb. Rosin ehelich erzeugte Jgfr. Tochter als hochzeiterin beiständl. ihres Vielgeliebten Hrn Vaters ane dem andern theil
Actum im mein Notarÿ ane dem alten Weinmarckt gelegenen zum Dröscher genanten Behausung, Straßburg Donnerstag den 16.ten 9.ris 1769. [unterzeichnet] dauidt Müller als hochzeither, Catharina Salomea Barthelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 206-v n° 916)
Im Jahr 1770 Sontags den 18. Februarÿ sind nach Zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausrufung Zu St. Thomæ und in der Prediger Kirch auf gnädige Erlaubnus des regirenden Herrn Ammeisters, Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden David Müller, der ledige Fripier und burger allier, Johann Georg Müller, Schneiders und Schulmeisters in gertweiler ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Salome Barthelin, Johann Michael Barthel des Fripier und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Dauidt Müller Als Hochzeither, Catharina Salome Barthelin als hochzeiterin (i 209)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 160) Im Jahr Christi 1770 Dom: Septuages: und Sexages: als den 11. und 18. Februarÿ wurden proclamirt David Müller, der ledige Frippier Von Barr gebürtig, Johann Georg Müllers, Schneiders und Schulmeisters in Gertweiler ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Salome Barthelin, Johann Michael Barthels des Frippiers und burgers allhier eheliche mit Fr: Anna Margaretha Rosein ehelich erzeugte Tochter. Diese personen wurden den 21. Febr: in der Kirch St: Thomas Kirchlich copulirt (i 168)

David Müller de Gertwiller devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage : registre d’inscription et traitement de la demande
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 6-v
David Müller, der frippier von gertweiler geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Salome Joh: Michel Barthel des frippier und burgers allhier ehem. tochter umb den alten burgerschilling will dienen beÿ EE Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [3. Mars 1770]

(VI 286 bis, f° 51) Möhrin. N° 14 d. 25. 9.bris 1759.
David Müller der ledige Schneidergesell von Barr geb. Joh: Georg Müllers des Schneider Meisters u. dermaligen Schul Mstrs der Evangel. Gemeinde Zu Gertweiler Ehel. Sohn Verlobt an Jfr. Cathar. Salome Joh: Michael Bartels des b. u. fripier allhier Ehel. tochter.
Ist Ehelig geboren A. C. Zugethan, des Zunfftrechts der Möhrin vertröstet word. hat die gebührende stall Caution geliefert die reichtigkeit seiner sponsæ stallgebühr erwiesen u. das erforderl. Vermögen Vorgelegt deßen Eigenthum aber durch Eÿd bekräfftiget
Bittet à Sponsa um d. Abß des Burger Rechts vertröstet zu werd. – A. b ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Hitschler rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 153 livres, ceux de la femme à 250 livres.
1770 (10.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1211) n° 1671
Inventarium über des Ehrenachtbahren Herrn David Müller des Frippier und der Viel Ehren und tugendsahmen Fraun Catharinä Salome geb. Barthelin, beeder Eheleuthe und burgeren allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1770. – in ihrem Sonntags den 18.ten Februarÿ dieses 1770.gsten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Notarii den 16. Novembris des Zurückgelegten 1769.gsten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 4° wohlbedächtlich verglichen und abgeredet worden, daß einem jeden und seinen Erben das in die Ehe bringende Vermögen vor ohnverändert verbleiben solle (…) So geschehen Straßburg Sambstags den 10.ten Martÿ Anno 1770. in Gegenwarth Herrn Johann Michael Barthel des Frippier und Bs. allhier der Ehefrauen gebiebten Vatters wie auch Herrn Johannes Wilhelm des Schuhmachers und brs allhier des Ehemanns geehrten Oncle.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergiesen gelegenen Herrn Hitschler dem Weißbecken u. brn allhier zuständige dißorts Zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum. Des Ehemanns Vermögen betr. Sa. Waaren zum frippier handel gehörig 15, Sa. Silber Geschmeids 13, Sa. Baarschafft 115, Summa summarum 114 lb – Und wann dazu gelegt wird deßen helffte ane denen haussteuren antreffende 21 lb, So wäre seine des Ehemanns eigentliche Activ mass 165 lb – Schuld 12, Nach deren Abzug 153 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 103, Sa. Silber Geschmeids 16, Sa. goldener Ring 19, Sa. baarschafft 92, Summa summarum 229 lb – So nun dazugerechnet wird die übrige helffte ane denen haussteuren ertragend 21 lb, So begreifft deroselben eingebrachts guth, wie wohl mit außnahm dero Kleidung und Weßen gezeugs 250 lb

David Müller fait vendre des effets laissés en gage par Jules Frédéric Rapollus de Mayence
1777, Not. Stoeber (6 E 41, 1263) n° 21
24. 8.br 1777. – Auf Ansuchen David Müller des hießigen burgers und frippier und zufolg des beÿ Ihro Gnaden den Regierenden H. Ammeister den 16. hujus vorgegangenen bescheids sind nachfolgende Effecten, so dem Requirenten von Julio Friderico Rappollo von Mainzen in Versatz gegeben (…) offentlich versteigert

Catherine Salomé Barthel hypothèque la maison au profit du boucher Jean Philippe Steinbach pour en régler les frais de construction

1785 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 419
Fr. Catharina Salome Müllerin geb. Barthelin H. David Müller des altgewänders ehefrau
in gegensein H. Johann Philipp Steinbach des metzger – zum bau hiernach beschriebener behausung, 1200 gulden
unterpfand, eine Behausung samt Zugehörden am untern Fischmarckt einseit neben H. Claude Piquet dem handelsmann, anderseit neben H. Rathh. Johann Philipp Reumann dem weißbecken, hinten auff den Ulmergraben – theils von ihrem vatter seel. ererbt theils von denen miterben laut Erbscession unterm 21. sept. jüngsthin vor H. Not. Schweighäußer errichtet

David Müller loue une partie da la maison au passementier Jean Frédéric Tœpké

1795 (6 brumaire 3), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 48-v du 6 therm. 3
Bail de 4 ans – David Müller frippier
à Jean Frédéric Toepké passementier
portion de maison à Strasbourg, moyennant un loyer annuel de 700 livres

David Müller loue une partie da la maison à Léopold Goschler

1799 (15 germ. 7), Enregistrement de Strasbourg, ssp 1 F° 29-v du 16 ger 7
Bail de 1 an – David Müller
à Leopold Goschler
une maison marché aux Poissons n° 85, moyennant un loyer annuel de 486 francs

Catherine Salomé Barthel meurt en 1806 en délaissant trois enfants.

1806 (18.8.), Strasbourg 3 (30-1), Not. Übersaal n° 959, 3375
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Barthel, épouse de David Müller frippier, décédée le 16 mars dernier – à la requête de 1. le veuf, tuteur naturel de Dorothée Elisabeth âgée de 15 ans et demi, 2. Jean Georges Müller cabaretier, 3. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer tailleur d’habits, 4. Jean David Müller boulanger, 5. Jean Georges Barthel journalier subrogé tuteur
Contrat de mariage devant M° Stoeber le 16 novembre 1769

dans la maison mortuaire marché aux poissons n° 85
propres au veuf, remploi 2354 fr, don matutinal 150 fr, total 2204 fr
propres des enfants et héritiers, garde robe 170 fr, dettes actives 150 fr
Propriété d’une maison, Savoir une maison située a Strasbourg marché aux poissons n° 85, d’un côté Jean Daniel Stromeyer Négociant d’autre le Sr Reumann ci devant boulanger derrière le fossé appelé Ulmergaben – provenant de la succession de Jean Michel Barthel frippier qui l’a acquise de la veuve Baer suivant contrat de vente à la Chambre des Contrats en date du 10 février 1761. Propriété constatée par deux contrats en date du 2 octobre 1752 et 12 juin 1648, cédée à la défunte par ses cohéritiers dans la succession paternelle par cate reçu Schweighaeuser notaire à Strasbourg le 21 septembre 1785 et acte à la Chambre des Contrats même année f° 417, 6 octobre 1785 – occupée par le veuf et les cohéritiers, estimée à 600 fr de revenu, en capital 12.000 fr
remploi 1156 fr, payé 14.405 fr, habits et mobilier 12.320 fr, reste 928 fr
communauté, meubles 2348 fr, remploi 13 249 fr
Propriété d’un jardin, Savoir 28 ares de jardin situé dans la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz a gauche de la chaussée du Poligone derrière le jardin du Sr Baldner aubergiste, des deux côtés un chemin, en haut le fossé, en bas le chemin – provenant de la ville de Strasbourg adjugé au Sieur Müller par feu M Hohlenfeld adjoint de M. le Maire par adjudication du 30 fructidor an 13 ratifiée par le Préfet, 310 fr
total de la communauté 15.943 fr, déduire 7936 fr, reste 8006 fr
18 novembre 1806 n° 3500 Continuation d’inventaire – l’usufruit d’une maison marché aux poissons n° 85, un jardin hors la porte d’Austerlitz)
Enregistrement, acp 100 F° 120-v du 19.8.

David Müller meurt en 1818

1819 (28.1.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 650, 8400
Inventaire de la succession de David Müller, frippier, décédé le 24 décembre 1818
Le défunt a délaissé pour seuls enfants uniques héritiers ab intestat 1. Jean Georges Müller, cabaretier, 2. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer, tailleur d’habits, 3. Jean David Müller, ci devant boulanger, 4. Dorothée Elisabeth Müller, majeure, les quatre enfants procréés en mariage avec feue Catherine Salomé Barthel
en la demeure du défunt vieux marché aux Poissons n° 85
garde robe 261 fr, mobilier1076 fr, argenterie 24 fr, numéraire 25 fr
propriété d’un jardin, savoir un jardin de la contenance d’environ 28 ares ou un arpent et demi hors la porte des bouchers dite Dauphine à gauche de la chaussée du Polygone derrière le jardin Baldner, des deux côtés un chemin en haut le fossé en bas le chemin, estimé 1000 fr – appartient par indivis au Sr Müller pour deux tiers, aux requérants pour un tiers, inventaire de la femme dressé par M° Übersaal le 18 août 1806, acquis de la ville de Strasbourg suivant adjudication par M Hohlenfeld adjoint au maire le 30 fructidor 13 ratifié même jour enreg. le 1 vendémiaire, laquelle communauté a été dissoute. Vente par licitation par devant M. Herrmann juge au tribunal civil de première instance le 29. décembre 1814 par laquelle le défunt est devenu seul propriétaire
créances hypothécaire 2502 fr, dettes actives 459 fr, total 5348 fr, passif 7242 fr, déficit 1894 fr
Enregistrement, acp 141 f° 161-v du 29.1. – vacation du 17 juin, acp 143 F° 101 du 18.6.

Les enfants et héritiers Müller exposent infructueusement la maison aux enchères

1819 (9.1.), Strasbourg 10 (65), Not. Zimmer n° 5112
Cahier des charges – les seuls enfants uniques héritiers de Catherine Salomé Barthel épouse de David Müller frippier savoir 1. Jean Georges Müller, cabaretier, et Marguerite Barbe née Geyler, 2. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer, tailleur d’habits, 3. Jean David Meyer ci devant boulanger et Madeleine Dietsch, 4. Dorothée Elisabeth Müller majeure, issus du mariage de ladite défunte leur mère, suivant inventaire de la succession de le D° Müller née Barthel dressé par M° Übersaal clos le 18 novembre 1806, et liquidation dressée par M° Zimmer le 16 février 1807
une maison et dépendances sise à Strasbourg sur le vieux marché aux Poissons n° 85 entre les maisons Reumannn et Knoderer ci devant Daniel Stromeyer, derrière le fossé dit Ullmergraben – la D° Müller née Barthel seule et unique héritière à titre d’hérédité paternelle suivant acte dressé par M° Schweighaeusser le 21 septembre 1785 enregistré à la Chambre des contrats le 6 octobre suivant, après que feu Jean Michel Barthel père de la défunte frippier avait acquis de la veuve Baer à la Chambre des contrats le 10 février 1761, que ladite maison auroit été grevée d’usufruit au profit dudit défunt aux termes de l’acte de liquidation mais que par le décès de leur père usufruitier arrivé le 24 décembre dernier ledit immeuble seroit retourné à la libre disposition des héritiers comparants – mise à prix 18.000 francs
n° 8392 du 20 janvier personne ne s’est présenté
n° 8397 du 27 janvier personne
n° 8434 du 24 février, Antoine Müller 18.300 francs
n° 8439 du 26 février, retrait

Ils vendent en juillet 1819 la maison au marchand de rubans Daniel Senn

1819 (8.7.), Strasbourg 10 (66), Not. Zimmer n° 5231, 8585
1. Jean Georges Müller, cabaretier, 2. Catherine Salomé Müller femme de Martin Meyer tailleur d’habits, 3. Jean David Müller ci devant boulanger, 4. Dorothée Elisabeth Müller majeure, les quatre frères et sœurs issus du mariage de Catherine Salomé Barthel leur mère épouse de David Müller frippier, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Übersaal clos le 18 novembre 1806
à Daniel Senn, marchand de rubans
une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 85, d’un côté la maison de Jean Philippe Reumann ancien boulanger, d’autre celle de Jean David Knoderer négociant, derrière le fossé dit Ulmergraben
la D° Müller née Barthel en était propriétaire tant à titre d’hérédité paternelle que par cession de ses cohéritiers par acte reçu Schweighaeuser notaire à Strasbourg le 21 septembre 1785 enregistré à la Chambre des contrats le 6 octobre suivant, après que feu Jean Michel Barthel père de la défunte frippier l’a acquis de la veuve Baer à la Chambre des contrats le 10 février 1761
Remise des contrats passés à la Chambre des contrats le 12 juin 1648, le 2 octobre 1753 et le 10 février 1761, exploit du Sr Finance huissier audiencier contenant signification à la requête du voisin Jean Philippe Reumann au défunt Sr Müller d’un procès verbal d’expertise déposé à la justice de paix du canton Sud de cette ville 6 frimaire 12 qui détermine les droits des propriétaires de la maison vendue et de la maison contigüe Reumann – 19.000 francs
Enregistrement, acp 143 f° 147 du 8.7.

Originaire de Bâle, Daniel Senn épouse Marie Madeleine Braun en 1806.
1806 (4.2.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 494, 3114
Contrat de mariage – le Sieur Daniel Senn, Négociant en cette ville fils du Sr Jacques Senn, Commis Négociant à Bâsle avec feue Anne Dorothée Pfister
Dlle Marie Madeleine Braun, fille majeure du Sieur Jean Geofroi Braun, marchand de rubans avec feue Dame Marie Madeleine Moser
Enregistrement, acp 98 F° 130-v du 5.2.

Daniel Senn meurt en 1824 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1824 (2.11.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2222
Inventaire de la succession de Daniel Senn, négociant décédé le 25 mai dernier sans laisser d’héritiers légitimes – à la requête de Marie Madeleine née Braun la veuve, légataire universelle par testament olographe du 1 septembre 1808 enregistré le 28 mai 1824 f° 163 – Contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 4 février 1806
dans la maison mortuaire Vieux Marché aux Poissons n° (-)
immeuble de la communauté. Une petite maison avec tous ses droits sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 85 , d’un côté la veuve Reumann, d’autre le Sr Knoderer – laquelle maison n’est habitée que par la veuve, estimée à 16.000 francs, les titres constatant la propriété n’ont pu être produits par la veuve
communauté : meubles, dans le salon au premier étage, dans la cuisine au même étage, sur le second étage dans un appartement donnant sur la rue, Au troisième étage dans un appartement donnant sur la rue, dans une chambre au même étage à côté de la précédente, dans une chambre de derrière au même étage, Au quatrième et dans une chambre donnant sur la rue 2094 fr, marchandises 12.072 fr, créances 41.059 fr, numéraire 400 fr
propre, garde robe 461 fr
total de la communauté 55.627 fr ; total des apports de la veuve 27.815 fr
Enregistrement, acp 170 F° 111 du 10.11.

Marie Madeleine Braun se remarie en 1832 avec le docteur en médecine Georges Louis Duvernoy : contrat de mariage, célébration
1832 (3.10.), Strasbourg 12 (127), Me Noetinger n° 4482
Contrat de mariage – Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine, professeur à la faculté des sciences de l’académie de Strasbourg, professeur agrégé à la faculté de médecine Chevalier de la légion d’honneur veuf avec deux enfants d’Anne Charlotte Berdot
Marie Madeleine Braun veuve sans enfant de Daniel Senn, négociant
Enregistrement, acp 212 f° 195 du 8.10. – communauté légale avec exclusions
donation par la future épouse de tous meubles et immeubles à l’exception de la maison au Vieux Marché aux Poissons n° 85 et du fonds de commerce s’y trouvant

Mariage, Strasbourg (n° 336)
Du 4° jour du mois d’octobre 1832 à dix heures du matin. Acte de mariage de George Louis Duvernoi, majeur d’ans, né en légitime mariage le 6 août 1777 à Montbéliard (Doubs) domicilié à Strasbourg, veuf d’Anne Caroline Berdot décédée à Montbéliard le 9 février 1827, docteur en médecine et es sciences, Professeur de la faculté des sciences et Professeur agrégé de la faculté de médecine à l’Académie de Strasbourg, Chevalier de la légion d’honneur, fils de feu Jean Georges Duvernoi, Ministre du St Evangile, décédé à Montbéliard le 23 novembre 1807 et de feu Louise Elisabeth née Duvernoi, décédée à Montbéliard le 6 février 1819 et de Marie Madeleine Braun, majeure d’ans née en légitime mariage le 24 janvier 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Daniel Senn, négociant décédé en cette ville le 25 mai 1824, fille de feu Jean Geofroi Braun, passementier décédé à Baden grand duché de Bade le premier août 1805 et de feu Marie Madeleine Moser décédée en cette ville le 18 Germinal an VIII. (i 20)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports

1832 (21.11.), Strasbourg 12 (127), Me Noetinger n° 4666
Inventaire des apports de Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine, professeur à la faculté des sciences de l’académie de Strasbourg, professeur agrégé à la faculté de médecine Chevalier de la Légion d’Honneur et de Marie Madeleine Braun veuve de Daniel Senn, négociant
apports du futur époux, une maison à Montbéliard place St Martin
apports de la future épouse, 160. une maison composée de divers corps de bâtiment sise en cette ville rue du Vieux Marché aux Poissons n° 63 formant le coin de cette rue et de la rue Mercière où elle porte le n° 8, d’un côté la veuve Bruckner, d’autre le veuve Weiss, derrière le fossé dit Ulmergraben – acquise de Jean Geoffroi Roederer & Louise Brassler, par acte reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 21 novembre 1831, évaluée à 70.000 francs
161. une autre maison sise en la rue du Vieux Marché aux Poissons n° 85 composée de divers corps de bâtiments, appartenances & dépendances, d’un côté les héritiers Reumann, d’autre David Knoderer, derrière le fossé dit Ulmergraben, évaluée à 30.000 fr
162. une autre maison en cette ville rue de l’Ecurie n° 8 avec cour & maison de derrière, appartenances, droits & dépendances, évaluée à 16 000 francs, d’un côté M. Müller, d’autre la veuve Heyl, derrière le cul de sac dit Schaeffgaesslein & la veuve Heyl – acquis par acte devant M° Stoeber jeune le 15 juin 1824.
Nota il est observé que la maison dépendances rue du Vieux Marché aux Poissons n° 85 est comprise dans la catégorie des biens dont Mde Duvernoy s’est réservé la libre disposition non sousmise à l’usufruit selon le troisième alinéa de l’article 6 du contrat de mariage
Enregistrement, acp 214 f° 9-v du 29.11.

Convention passée avec le commis négociant Philippe Jacques Fuchs

1832 (8.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 20-v
31 mai 1831, Convention entre le Sr Ph. J. Fuchs commis négociant
la veuve Senn née Braun et Sr Jn Ad. Seib, négociant fabricant
Sr Seib permettra au Sr Fuchs de vendre dans la maison de Mde Senn Vieux Marché aux Poissons n° 85 soit pour son compte ou pour celui de la De Senn les toiles et percales cirées que le Sr Seib lui aura vendues et cédé
voir aussi bail d’industrie f° 27

Georges Louis Duvernoy et Marie Madeleine Braun vendent la maison au jardinier fleuriste Frédéric Charles Schaaff et à sa femme Marie Elisabeth Erhardt

1848 (16. 7.br), Strasbourg 12 (175), Not. Noetinger n° 20.456
A comparu M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Georges Louis Duvernoy, docteur en médecine, professeur au collège de France, Chevalier de la légion d’honneur & Mad. Marie Madeleine Braun son épouse autorisée, demeurant en son nom à Paris (a vendu)
à M. Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste, & D° Marie Elisabeth Erhart,, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, ci présents et acceptant
Une maison à rez de chaussée surmonté de quatre étages, droits appartenances et dépendancess sise à Strasbourg rue du Vieux marché aux poissons N° 85, tenant d’un côté à M. Stoll, boulanger, de l’autre à M. Schützenberger brasseur & par derrière au fossé dit Ulmergraben
Dans cette vente ssont compris les objets mobiliers ci après indiqués, se trouvant dans cette maison savoir, dans la cave, deux chantiers
au rez-de-chaussée, tous les rayons & comptoirs du magasin, à l’exception d’une porte tapissée, d’une planche contre le pilier du mur & d’une doucle fenêtre des croisées du magasin
Au premier étage, un poêle avec ses tuyaux, deux trumeaux, une tabke ou bas buffet, une chaudière, deux pots économiques avec leur lunette & deux armoires scellées dans le mur
Au deuxième étage, un poêle avec ses tuyaux & deux trumeaux, un bas buffet ou commode, deux armoires scellées dans le mur, une armoire de coin
Au troisième étage, Un poêle avec ses tuyaux & deux trumeaux
Au quatrième étage, Un poêle avec ses tuyaux & deux trumeaux avec socle
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à Madame Duvernoy qui en est devenue propriétaire d’une moitié comme ayant été commune en biens avec feu M. Daniel Senn, en son vivant négociant en cette ville, son premier mari & de l’autre moitié comme légataire universelle de ce dernier suivant son testament olographe en date de Strasbourg du premier septembre 1808 enregistré à Strasbourg le 28 mai 1824 F° 63 n° 6 (…) présenté à M. le Président du tribunal civil de cette ville suivant procès verbal dressé au greffe dudit tribunal le 26 mai 1824 & déposé en l’étude de M° Schreider notaire en cette ville suivant acte de dépôt par lui reçu le 28 dudit mois de mai. Il dépendait de cette communauté au moyen de l’acquisition que feu M. Senn en avait faite de Jean Jacques Müller, cabaretier, Catherine Salomé Müller femme de Martin Mayer, tailleur d’habits, Jean David Müller, ancien boulanger & Dorothée Elisabeth Müller fille majeure, tous demeurant à Strasbourg, cette acquisition résulte d’un contrat passé devant M° Georges Frédéric Zimmer & son collègue notaires à Strasbourg le 8 juillet 1819, elle a eu lieu moyennant le prix de 19.000 francs payables entre les mains des vendeurs et de leurs créanciers. Ledit contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 juillet 1819 vol. 120 N° 21 et le même jour il a été pris inscription d’office vol. 131. N° 608. (…) Les susnommés Jean Georges Müller & consors étaient propriétaire dudit immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Catherine Salomé Barthel vivante épouse de David Müller, décédée à Strasbourg leur mète, dont ils étaient seuls héritiers ainsi quee le constate l’intitulé de l’inventaire dressé après son décès par M° Übersall, notaire à Strasbourg le 18 novembre 1806 & la liquidation dressée per ledit M° Zimmer le 16 février 1807. Quant à ladite Dame Müller née Barthel, elle en avait la propriété tant comme héritière de feu Jean Michel Barthel son père qu’en vertu de l’abandon à litre de licitation qui lui en a été faite par ses frères et sœurs suivant acte passé devant M° Schweighaeusser, notaire à Strasbourg le 21 septembre 1785.
Les vendeurs déclarent par l’organe de leur mandataire de que la maison sera dégagée de tout bail le 2 septembre courant, attendu qu’ils s’engagent à faire prononcer la résiliation à leurs frais, risques et périls contre les époux Fuchs, locataires principaux de la totalité de la maison – Prix, 25.000 francs
acp 375 (3 Q 30 090) f° 40

Lors de la liquidation, la maison est attribuée à Caroline Elisabeth Schaaff, veuve du brasseur Théophile Barchewitz et épouse du forgeron François Constant Pihan, demeurant aux Batignolles près de Paris

Le marchand de vins Frédéric Théophile Barchewitz épouse Caroline Elisabeth Schaaff en 1846 : contrat de mariage, célébration
1846 (5.7.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Frédéric Théophile Barchewitz, marchand de vins demeurant à Strasbourg
et Caroline Elisabeth Schaaff, fille mineure de Frédéric Charles Schaaff, grainetier et Marie Elisabeth Ehrart sa femme demeurant en ladite ville
acp 350 (3 Q 30 065) f° 19 du 7.7. régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en tonneaux, vins, outils de tonnelier d’une valeur de 3500 francs à lui donnés en avancement d’hoirie par ses père et mère présents
Les père et mère de la future épouse promettent de doter la future épouse leur fille d’un trousseau de 2250 francs et d’une somme de 4000 francs, total 6350 francs, le tout en avancement d’hoirie payables le jour de la célébration
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 1000 francs
Donation par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de tous les biens composant la succession du prémourant, réductible en cas de survivance d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 310)
Du 11° jour du mois de juillet 1846, Acte de mariage de Frédéric Théophile Barchewitz, né le 21 juillet 1817 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, marchand de vins fils de Jean Théophile Barchewitz, Marchand de vins et de Marie Marguerite Kess, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants et de, Caroline Elisabeth Schaaff, fille mineure née en légitime mariage le 30 août 1826 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de Frédéric Charles Schaaff, Jardinier, et de Marie Elisabeth Erhart, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants (signé) Barchewitz, C. E. Schaaff (i 10)

Séparation de biens
1852 (10.8.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de séparation de biens d’entre Caroline Elisabeth Schaeff épouse séparée de biens de Théophile Frédéric Barchewitz, brasseur à Strasbourg, ordonné par jugement du tribunal civil le 9 juillet 1851
acp 412 (3 Q 30 127) f° 38 du 11.8. – Dettes de la communauté 6313
Le Sr Barchewitz réclame pour sa part d’entretien et de l’éducation des enfants 350, celle de 45 pour frais de procédure
L a dame Barchewitz réclame pour entretien 689
Suivant jugement les frais d’entretien sont à supporter pour moitié lesquels s’élevent savoir ceux faits par M° Schneegangs avoué 469, ceux faits par M° Lederlin 265
Liquidation. d’après le contrat de mariage la D° Barchewitz a à exercer son remploi avec 6350, 2) ses pensions alimentaires 689, 3) solde des frais d’extance 101, total 7141
dont à déduire les frias d’entretien des deux enfants 50 le solde des frais d’appel 46, ensemble 396, ainsi les prétensions de la D° Barchewitz se réduiraient à 6743.

Frédéric Théophile Barchewitz meurt en 1857 en délaissant pour héritiers sa mère et son neveu
1858 (17.2.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Frédéric Théophile Barchewitz, ancien brasseur et époux séparé de corps et de biens de Caroline Elisabeth Schaaff, décédé le 10 janvier 1857, dressé à la requête de Marguerite Hess veuve de Jean Théophile Barchewitz, vivant tonnelier à Strasbourg mère du défunt, 2) Julie Voltz, veuve d’Auguste Théodore Barchewitz, vivant compositeur d’imprimerie à Strasbourg, en qualité de mère et tutrice de Jules Théodore Barchewitz, son fils neveu du défunt
acp 467 (3 Q 30 182) f° 14 du 19.2. (succession non déclarée) Ladite succession ne consiste que de la garde robe estimée 36 – passif 481 francs

Caroline Elisabeth Schaaff se remarie aux Battignolles en 1857 avec le forgeron François Constant Pihan, originaire de Vaucresson
Paris, Etat-civil reconstitué – Acte de mariage. L’an 1857, le 14 novembre à la mairie des Batignolles Monceaux a été célébré le mariage de François Constant Pihan, né à Vaucresson (Seine & Oise) le 17 avril 1828, fils d’Antoine et de Caroline Choisselet et de Caroline Elisabeth Schaaff, née à Strasbourg (Bas-Rhin) le 3 août 1826 fille de Frédéric Charles et de Marie Elisabeth Erhart veuve de Théophile Barchevitz. Il a été fait un contrat de mariage le 7 novembre 1857 chez M° Baron notaire aux Batignolles
Pièces produites, un acte de mariage religieux, un acte de naissance, un bulletin de naissance, un certificat de contrat. Paris le 20 mars 1875 (5 Mi 1, 2305 i 30)

La maison est exposée infructueusement aux enchères

1858, M° Grimmer (minutes en déficit)
Le 6 novembre 1858 – Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 14
acp 473 (3 Q 30 188) f° 63-v du 8.11.
Le 29 novembre – Retrait d’enchère d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 85
acp 474 (3 Q 30 189) f° 28-v du 2. X.br

Caroline Elisabeth Schaaff vend la maison à Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs, et à Amélie Caroline Günther

1858 (27. Xbr), M° Grimmer – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 756 (2898) n° 1
a comparu Monsieur Frédéric Charles Schaaff, Jardinier fleuriste demeurant en la ban-lieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz numéro 8 bis, agissant en qualité de mandataire de Mademoiselle Caroline Elisabeth Schaaff, veuve en premières noces du Sieur Théophile Barchewitz, ancien brasseur à Strasbourg actuellement épouse en secondes noces de Monsieur François Constant Pihan, forgeron demeurant à Batignolles, ban-lieue de Paris rue des Dames numéro 106, aux termes d’une procuration (…) annexée à un cahier des charges dressé par M° Grimmer soussigné le 6 novembre dernier
à Monsieur Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs à Strasbourg Dame Amélie Caroline Günther son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés en cette ville
Une maison à rez de chaussée et quatre étages avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 85 ancien et N° 14 nouveau, tenant d’un côté à Monsieur Stott, de l’autre à M) Schützenberger, brasseur, et par derrière au fossé dit Ulmergraben. Tel que cet immeuble se trouve avec tout ce qui y tient à fer, cloux et chevilles, et ce que la loi répute immeuble par destination ou placé à perpétuelle demeure et notamment avec quatre poêles en fayence et deux en fonte et huit pots économiques avec quatre lunettes. Entrée en jouissance (…). Etablissement de la propriété. Cette maison est échue à Madame Pihan, savir la moitié suivant l’actede liquidation et partage de la succession de sa mère Dame Marie Elisabeth Ehrhardt, femme du Sr Charles Frédéric Schaaff père de Strasbourg, dressé par M° Grimmer soussigné le premier septembre 1856 et l’autre moitié aux termes de l’acte de liquidation et partage de la succession du dit Sieur Schaaff père dressé par le même notaire Grimmer le 30 janvier de la présente année. Feu le Sieur Schaff père avait acquis cet Immeuble durant la communauté d’entre lui et sa femme née Erhardt de Monsieur Georges Louis Duvernoy professeur à la faculté de médecine et de Madame Marie Madeleine Braun, conjoints à Paris suivant acte de vente reçu par M° Noetiger notaire à Strasbourg le 13 septembre 1848, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 485 numéro 23. Situation hypothécaire (…) subrogation à l’assurance (…) La présente vente a en outre eté faite pour et moyennant le prix de 23.500 francs
acp 475 (3 Q 30 190) f° 2 du 30. Xbr

Charles Chrétien Denné épouse en 1856 Caroline Amélie Günther
1856 (14.1.), Strasbourg 9 (109), Not. Becker n° 6979
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Charles-Chrétien Denné, surveillnt au magasin des tabacs à Strasbourg, demeurant en cette ville, fils majeur de Mr Charles Chrétien Denné, vef ouvrier de l’état en retraité, demeurant également à Strasbourg et de Mad° Marie-Marguerite Hebenstreit sa femme défunte, Mr Denné fils stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question Mr Denné père ci-dessus dénommé et qualifié stipulant tant pour assister M. Denné son fils qu’à cause de la dot qu’il lui constituera ci après
Et Melle Caroline-Amélie Günther, exerçant la profession de modiste, mais comme simple ouvrière tribunal civillant sur commande, sans se livrer à aucune opération de commerce, ainsi que’elle l’affirmen ladite dlle demeurant à Strasbourg, fille majeure de Mr Jean Jacques Günther,en son vivant ancien employé à l’octroi de la Ville de Strasbourg et de Mad. Frédérique Sophie Starck sa veuve demeurant audit Strasbourg, d’autre part

Le futur époux déclare que ses apports se composent I. de la part indivise dans la maison sise à Strasbourg Grand rue n° 107, le tout détaillé dans un acte passé devant ledit M° Becker les 5 et 6 octobre 1854 contenant l’état de la fortune de feue ladite D° Denné sa mère, de laquelle il est héritier pour moitié
Grand rue N° 107
acp 446 (3 Q 30 161) f° 89 du 17.1. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) dans la part indivise de divers objets mobiliers et d’une maison à Strasbourg Grande rue n° 107 2) les créances montant à 4227
Donation par le Sr Denné père au futur époux son fils ce acceptant d’une somme de 1100 francs
Las apports de la future épouse consistent en une valeur de 2000
Don matutinal par le futur époux à la future épouse en cas de survie d’une somme de 1100 francs. Donation chaque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants et en cas de survie de la future épouse la donation de 1100 francs en pleine propriété sera imputable sur la moitié grevée d’usufruit en cas d’existence d’enfants

Charles Chrétien Denné et Amélie Caroline Günther vendent la maison à Robert Levy

1862 (25. 9.bre), M° Grimmer (minutes en déficit)
Vente par Charles Chrétien Denné, surveillant au magasin des tabacs à Strasbourg et Amélie Caroline Günther sa femme à Strasbourg
à Robert Levy, employé à Duttlenheim
une maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 14 moyennant 23.500 francs dont 3500 francs payés
acp 516 (3 Q 30 231) f° 64-v du 1. Xbre

Père du propriétaire, Ulric Levy occupe la maison
Registre de population 600 MW 385 (1850-1870)
Levy, Ulrich, né à Strasbourg 98, hm, Md. de rouennerie, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n
id. née Bloch, Barbe, 18, fm. sa femme, israélite, française, (à Strasbourg) 32
id. Abraham, Strasbourg 41, g. son fils, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n, p. p. Paris 15 8.br 59
id. Albertine, Strasbourg 45, f. sa fille, israélite, française, (à Strasbourg) d.s. n
id. Alfred, Strasbourg 48, g. son fils, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n
id. Michel, Strasbourg 50, g. son fils, israélite, français, (à Strasbourg) d.s. n

Robert Levy épouse en 1866 Delphine Helfft. Il apporte la maison en mariage

1866 (24.7.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Raphael Robert Levy, employé à Düttlenheim fils d’Ulrich Levy, négociant, et de Barbe Bloch sa femme à Strasbourg d’une part
Delphine Helfft, célibataire à Strasbourg, fille d’Aser Helfft, vivant négociant et Hélène Bloch sa veuve à Strasbourg d’autre part
acp 555 (3 Q 30 270) f° 81-v du 27.7. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) mobilier et argent 13.000, 2) Une maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 14 à Strasbourg, le tout grevé d’un passif de 30.000 francs
Les apports de la future épouse consistent en une somme de 3538, grevée d’usufruit de la veuve, le tout constaté suivant liquidation reçue Noetinger Nre le 25 juin 1861. usufruit auquel la veuve déclare renoncer
Donation par la veuve Helfft à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier et argent comptant 2461
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de leur succession, réductible à moitié en cas d’enfants



4, rue d’Austerlitz


Rue d’Austerlitz n° 4 – IX 72 (Blondel), P 1514 puis section 16 parcelle 33 (cadastre)

Reconstruite par le boulanger Jean Georges Zimmer en 1623


Façade, encadrement de fenêtre à volutes, porte (images Jocelyne Boes et Fabien Romary, publiées sur Archi-wiki)

La maison inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du boulanger Georges Heussler comprend notamment un auvent en bois de 15 pieds de long en saillie de 5 pieds. Le bâtiment arrière où se trouve le fournil est chargé d’un cens de 7 sols 2 deniers au profit de la famille d’Oberkirch. Le boulanger Jean Georges Zimmer fait venir en 1622 du bois de la vallée de la Kinzig et reconstruit sa maison l’année suivante. Il est autorisé à y remettre un auvent de mêmes longueur et largeur que l’ancien mais un ou deux pieds plus haut, moyennant un loyer annuel de quatre sols. Les boulangers suivants sont Jean Hamm, gendre de Jean Georges Zimmer, Laurent Hamm puis Jean Georges Kuhn qui fait remplacer en 1723 deux marches pavées devant sa maison par deux marches dallées. Le boulanger catholique Jean Huther achète la maison en 1735. Il en supprime l’auvent en 1768 et la cède en 1774 à sa fille Gertrude Thérèse lors de son mariage avec le boulanger François Joseph Jægy. Les héritiers qui s’estiment lésés par les conditions d’une nouvelle vente passée en 1782 seront en procès pendant plusieurs années avant de céder la maison à Anne Marie Kœhren, l’une des héritières, et à son mari François Xavier Wassmer. Propriétaire depuis 1816, Michel Bieth n’est pas autorisé à y ajouter un étage puisqu’elle dépasse de l’alignement de la route nationale.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), troisième à partir de la maison d’angle à droite

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 253 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve en (m-n) , porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour T représente le bâtiment latéral (4-1), celui (3-4) au nord de la cour et celui (2-3) au sud de la cour, (1-2) est l’arrière du bâtiment voisin (actuel n° 6).
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 4.


Cour T
Plan du bâtiment arrière acquis de Jacques Schuler en 1829 (ADBR, acte Hickel, cote 7 E 57, 9-63)

Le boulanger Michel Bieth agrandit sa maison en achetant en 1829 de Jean Jacques Schuler son bâtiment arrière (actuel 3, rue des Bouchers). Le boulanger Georges Fuchs construit un nouveau four à pain en 1890. Le boulanger Hermann Scherwitz fait poser en 1903 une nouvelle devanture. Le boulanger Jacques Knoderer transforme le fournil en 1924. La devanture de la boulangerie est modifiée par René Hatton en 1948 puis Patrick George en 1995. L’immobilière Schrœder fait réaménager en 1994 les logements (sept studios et trois appartements de deux pièces).


Plan des Ponts-et- Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52) – Maison Bieth N° 23, à deux étages en pierre de taille, solide (2 E PT S)
Nouvelle devanture (1903) – Plan cadastral portant les alignements (1948), dossier de la Police du Bâtiment

Store (1995) – Plan du rez-de-chaussée, façades sur cour (1994, Police du Bâtiment)

décembre 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Heussler, boulanger, et (1565) Einbeth von Zabern – luthériens
v Martin Seitz, boulanger, et (1575) Susanne Wetz puis (1601) Anne Wagner – luthériens
1612 v Georges Zimmer, boulanger, et (1602) Marguerite Widmann puis (1621) Madeleine Müller – luthériens
1637 v Jean Hamm, boulanger, et (1633) Madeleine Zimmer – luthériens
1673 h Laurent Hamm, boulanger, et (1668) Barbe Graff, puis (1672) Marie Salomé Haubenstricker – luthériens
1708 v Georges Kuhn, boulanger, et (1687) Salomé Stiegler, (1695) Marguerite Bœs puis (1703) Susanne Henning, remariée (1721) avec le boulanger Jean Jacques Hitschler – luthériens
1720* h Jean Georges Kuhn, boulanger, et (1718) Marie Ursule Schmidtmeyer – luthériens
1727 v Jean Conrad Karcher, boulanger, et (1712) Marie Susanne Koch – luthériens
1735 v Jean Huther, boulanger, et (1732) Anne Marguerite Meltzheim puis (1735) Marie Anne Ledée – catholiques
1774 h François Joseph Jægy, boulanger, et (1774) Gertrude Thérèse Huther – catholiques
1782 h Philippe Jacques Daller, maître de calligraphie, et (1774) Odile Huther – catholiques (vente résolue en 1787)
1795 h François Xavier Wassmer, boulanger, et (1778) Marie Jeanne Kœhren – catholiques
1816 v Michel Bieth, boulanger, et (1814) Marie Madeleine Eberlin
1854 h Charles Auguste Bieth, boulanger, et (1855) Caroline Emma Best
1873 v Jean Georges Fuchs, boulanger, et (1866) Barbe Caroline Starck
1901* v (Théodore) Herrmann Scherwitz, boulanger, et (1875) Marie Frey
1925* v Jacques Knoderer, boulanger pâtissier, et (1903) Eugénie Rust

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1702, 1500 livres en 1734, 1600 livres en 1735, 500 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) IX 72, Jean Hutter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Huter, 2 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1514, Bieth, Michel, veuve du boulanger – maison, sol, cour, bâtiment – 1,52 are

Locations

1631, Pierre Nonnenmann, boulanger
1702, 1708, Isaac Jund, boulanger
1716, Jean Michel Seitz, boulanger
1732, Jean Huther, boulanger (futur propriétaire)
1770, Jean Jacques Stehling, boulanger
1781, Jean Michel Munsch, boulanger
1782, Jean Michel Münch l’aîné, boulanger
1809, Marie Elisabeth Dubs femme du revendeur Jean Valentin Koehren
1810, Jean Jacques Seltz, boulanger
1818, Susanne Caroline Kobelt femme du docteur en médecine Jean Rodolphe Frey

Livres des communaux


1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 378

Le boulanger Georges Heussler règle 8 sols 6 deniers pour sa maison, à savoir un auvent en bois (15 pieds de long, saillie de 5 pieds), un gradin en pierre devant la porte (5 pieds de long, 1 pied de large) et un étal de boulanger muré (9 pieds 3 pouces de long, saillie de 3 pieds 3 pouces)

Viehegaßen, in der großen Vÿhegaßen genandt, die Eine seÿtten nach dem Metzger Thor Zu Hienauff.
Georg Heüßler der Weißbeckh hatt an seinem Hauß ein hültzin Wettertach xv schu lang, v schu herauß, Vnden Vor der Thüeren ein Steinen Tritt v schu lang j schu breit, ein Ingemaurten Beckenladen ix schu ij Zoll lang, iij schu iij Zoll herauß, Bessert für das Nießen, viij ß vj d.

1652, Livre des loyers communaux (VII 1461 (1652-1672) f° 76
Le boulanger Jean Hamm doit 4 sols pour l’auvent de sa maison rue des Bestiaux (voir plus loin la décision des préposés au bâtiment en 1623)

Hanß Hamm der Weißbeck, Soll gemeiner Statt Von einem Wetterdach, seines Haußes in der Viehgaßen neben Hanß Lautenschlagern, Jahrs vf Purfic. Mar. 4 ß
Ext. 1651 et 52
Man. f. 42 b
New fol. 67
(Quittungen, 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 67-v
Même loyer reporté dans le registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Georges Kiehn (Kuhn) puis Jean Huther

Hanß ([corrigé en] Lorentz) Hamm der Weißbeckh, Soll vom Wetterdach seines haußes in der Viehe gaßen, Jahrs vff Purificat: Mariæ, 4 ß
St. Zinnßb. p. 76
Jetzt Joh: Georg Kiehn Vid. 564
Jetzt Joh: Hutter
(Quittungen, 1673-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 741-b
Report dans le registre suivant. L’auvent est supprimé en 1768

alzb. 67-b
Joh: Hutter der Weißbeck solle vom Wetterdach seines haußes in der Viehe gaßen, Jahrs auf Purif: Mar: 4 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist in A° 1768. hinweggemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
Les préposés au bâtiment délivrent à Georges Zimmer un sauf-conduit pour importer de la vallée de la Kinzig trois cents pièces de bois qui lui serviront à transformer sa maison rue des Bestiaux près du fossé des Bouchers

(f° 243-v) Montag den 7. Octobr. 1622 – Erkaufft Holtz im Küntzigerthal
Georg Ziemer der Beck Pitt Ihme 300 Stuck holtz, so er Zu Verbeßerung seines bawfelligen hauses in der Vihe gaß im Metzgergießen gelegen erkaufft, ohn theil passieren Zulaßen. Ist Willfahrt Unndt ein Zedul ertheilt worden.

1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les préposés vont voir la maison que Georges Zimmer a l’intention de démolir pour en reconstruire une nouvelle. Il demande l’autorisation d’y remettre un auvent de mêmes longueur et largeur que l’ancien mais un ou deux pieds plus haut. Ils constatent que l’auvent a 16 pieds de long et une saillie de 5 pieds ½. Georges Zimmer obtient l’autorisation contre un loyer annuel de quatre sols. Il devra aussi régler les frais de visite qui se montent à douze sols.

(f° 20-v) Donnerstag den 23. Januar. 1623. Haben Bawherren vndt dreÿ nachvolgende Augenschein fürgenommen – Wetterdächlin an Becken Behausung
Vff Georg Zimmer des Becken begehren seint Bawherren vndt dreÿ vor sein behausung im Metzgergießen in der Vihe gaß neben Hanß Beckenstein dem Seÿler gelegen, gefahren vndt Ihne angehört, der Zeigt an, demnach er gedacht sein hauß weg Zu brechten vnd ein anderes vffzubawen gewillt, Pitt er Ihme Zu Vergönnen ahn daßelbige ein Wetterdächlin in der lenge undt braite, wie das ietzige alte ist, iedoch vmb ein schu oder Zwen höher hinauff Zumachen, darauff abgemeßen vndt 16 schu lang vndt 5 ½ schu herauß vff die Allmend gehend befunden, Werckmeistere darüber gehört, vndt Ihme stohende hoüßer dergleichen haben willfahrt, soll jährlichen davon wegen vffschürtzens 4 ß Zinßen, dagegen beÿ ersuchung der Allmenden freÿ gehalten Werden, vndt für den augenschein erstatten 12 ß

(f° 27-v) Montag den 27.ten Januar. 1623. – Georg Zimmer
Georg Zimmer den nächstverschinnen Donnerstag Von Bawherren wegen seines wetterdächlins gefaßten bescheÿdt angezeigt, hat den danckbarlich angenommen, vndt für den augenschein erlegt 12. ß.

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Le maître maçon Samuel Zanger est autorisé au nom du boulanger Jean Georges Kuhn à remplacer deux marches pavées par deux marches dallées de mêmes dimensions. Le chef de chantier les mesure pour s’assurer que les nouvelles ont les bonnes dimensions.

(f° 129-v) Dienstags de, 5. Januarÿ 1723. – Joh: Georg Kuhn der Beck wegen Veränderung Staffelen
Meister Samuel Zanger der Maurer nôe Johann Georg Kuhnen des schwartzbecken in der Viehegaß bittet gleichfalls umb eine solche Änderung der Staffelen. Erkannt Wilfahrt ut ante [die vor seinem Haus befindliche Zweÿ Staffelen Von Pflaster hinwegthun und an deren Statt Zweÿ andere von steinen platten machen Zulaßen. Erkant wird dem imploranten Willfahrt, doch daß der Werckmeister Zuvor das Meß nehme, damit die Neüe Staffelen nicht breiter noch Länger als die alte gemacht werden)

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Les voisins de la maison qui fait l’objet d’un procès entre François Joseph Jægy et Philippe Jacques Daller craignent le risque d’incendie si François Joseph Jægy y exerce à nouveau son métier de boulanger puisque le four et la cheminée sont en mauvais état. Les préposés constatent que le four qui n’a pas servi depuis plusieurs années est en mauvais état mais qu’il se trouve dans une voûte maçonnée. Jægy déclare qu’il le réparera s’il s’en sert à l’avenir. Quant à la cheminée, les préposés ordonnent qu’un ramoneur la vérifie pour calmer les esprits

(f° 54) Dienstags den 14. Septembris 1790. – Frantz Joseph Jägÿ
Idem [H. Pfaudt der Maurer] nomine H. Kobelt des Chirurgi und anderer in der Dauphine Gaß befindlichen einwohnern klagt contra Frantz Joseph Jägÿ den Becken daß derselbe willens in deßen Zwischen seiner Ehefrauen und ihrer Schwester H. Philipp Jacob Dahlers Ehefrauen in indivisio zuständigen und in rechts streit befangenen Becken behaußung sein Becken handwerck treiben wolle, da jedoch das Backoffen den einsturtz drohet, auch das zu selbigem gehörige Camin nicht recht verwahret, also Feuers gefafr Zu befürchten. Erkannt, Augenschein

(f° 57-v) Dienstags den 21. Septembris 1790. Wurden die den 14.ten hujus eingenommene Augenscheine eingenommen und darauf erkannt als folgt – Frantz Joseph Jägÿ
An Frantz Joseph Jägÿ Behaußung in der Dauphine Gaß, allwo die benachbarten, weilen derselbe sein beckenrecht treiben wolle, das Bachoffen aber sehr schlecht und das Camin nicht wohl verwahret, Feuers gefahr befürchten, Allwo befunden, daß der seit etlichen jahren nicht gebrauchte Bachoffen Zwar in sehr schlechten Umstände aber in einem gemaurten Creütz gewölbe stehet, da dann gedachter Jägÿ so gleich declarirt, daß es ihm wann er sein Becken handtierung treiben wolle, am vorzüglichsten aufliege seinen Bachoffen in guten stand Zu stellen, er alßo nun sein brod Zu verdienen so gleich anstalt treffen werde denselben erbauen Zu laßen. Pt°des Camins wurde befunden, daß daßelbe in gutem stand, auch der Balcken von dem man beförchtet, daß er durch das Camin gehet auf beiden Seiten des Camins abgeschnitten und Zwar gut einen schuh davon, jedannoch wurde in loco H Jägÿ anbefohlen, das Camin, ahne derselbe sein becken handwerck Zu treiben anfängt, um jedermann Zu beruhigen durch einen Caminfeger meister besteigen und wohl untersuchen zu laßen, welches derselbe Zu befolgen versprochen. Erkannt, Confirmation und seÿe die sache sonsten auf sich selbsten zu laßen.

1818, Voirie (283 MW 357)
Le propriétaire Bieth n’est pas autorisé à ajouter un étage à sa maison qui dépasse de l’alignement. Il pourra par contre ravaler et blanchir la maison, supprimer l’avant toit pour y placer une corniche et abaisser les appuis des croisées

Préfecture du Bas Rhin. Extrait du registre des Arrêtés du Prefet du Département du Bas-Rhin du 24 avril 1818, Vu la pétition présentée par le Sr Bieth boulanger, propriétaire de la Maison située à Strasbourg rue Dauphine faisant partie de la route Royale de première Classe N° 5 par laquelle il demande la permission de surmonter sa maison d’un Etage, de changer les croisées des étages inférieurs et de ravaler et blanchir la façade
L’estimation de l’ingénieur de l’arrondissement du 16 de ce mois et l’avis de M. l’Ingénieur en Chef du 19
Considérant que la façade de la Maison dont il s’agit n’est point dans l’alignement arrête pour cette rue partie de la traversée de la Route royale que par conséquent la Surélévation d’un étage demandée ne peut être tolérée, Considérant cependant que les autres réparations projettées à la même façade ne tendent point à prolonger la durée de la Maison qui lors de sa reconstruction pour cause de vetusté devra recevoir un nouvel alignement
Arrêtons art. 1. La demande de permission formée par le Sr Bieth de surmonter d’un tiers la maison sise rue Dauphine N° 23 est rejettée, quant au ravalement et au blanchissage de sa maison à la Suppression de l’avant toit pour y placer une corniche et aux abaissements projettés dans les appuis des croisées il est autorisé à exécuter ces réparations

Description de la maison

  • 1702 (billet d’estimation traduit) La maison, le fournil, le four, le puits et la cave solivée sont estimés avec les appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, chambre à cheminée, chambre pour l’officier et pour son domestique, un bâtiment accessoire à demi toit dont le rez-de-chaussée comprend le fournil et la boulangerie voûtés et l’étage la resserre à farine, en outre un bûcher et une cave solivée, estimés avec les appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un fournil et une boulangerie voûtés, item deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Dauphine (en partie)

nouveau N° / ancien N°: 4 / 23
Wasmer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie (Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 461 case 4

Bieth Michel V° du boulanger
1856. Bieth Charles Auguste, boulanger

P 1514, sol, maison bât, rue d’Austerlitz 23
Contenance : 1,52
Revenu total : 153,79 (153 et 0,79)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on du 4 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
1845, Bieth Michel f° 461, P 1514, Maison, revenu 9, Réd.on du revenu par D.on du 4 Juillet 1844, suppression en 1845

P 1514, maison
Revenu total : 144,79 (144 et 0,79)
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 881 case 2

Bieth Charles Auguste, boulanger
1874 Fuchs Johann Georg, Becker und Ehefrau Karoline geb. Starck in Gütergemeinschaft

P 1514, maison, sol, Rue d’Austerlitz 4
Contenance : 1,52
Revenu total : 144,79 (144 et 0,79)
Folio de provenance : (461)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 186 case 3

Parcelle, section 16, n° 33 – autrefois P 1514
Canton : Metzgerstraße N° 2
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,73
Revenu : 1500 – 1900 – 1700
Remarques : 1906, Umbau

(Propriétaire), compte 422
Fuchs Johann Georg, d. Erben u. Ww.
1905 Scherwitz Hermann u. Ehefrau
1925 Knoderer Jacob et son épouse Eugénie née Rust
(2415)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 313 Rue Dauphine p. 477

23
Pr. Hutter, Joseph – Boulangers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Metzgerstraße (Seite 115)

(Haus Nr.) 4
Scherwitz, Bäckerm. 01
Kastera, Schneiderin. 1
Bolsche, Maurerpolier. 2
Gerlach, Pensionär. 2
Hille, Maurer. 2
Berger, Schriftsetzer. 3
Burgund, Büglerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 364)

4, rue d’Austerlitz (1873-1996)

Le maître boulanger Georges Fuchs construit en 1890 un nouveau four à pain. L’entreprise strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft, anciennement K. et E. Klein, 6, rue Fritz) pose en 1903 une nouvelle devanture pour le maître boulanger Scherwitz. Le propriétaire du n° 6 se plaint en 1911 du toit vitré de son voisin qui remonte à plus de quatorze ans. Le boulanger Hermann Scherwitz fait installer en 1911 une machine à pétrir dans la partie gauche du bâtiment arrière. Le maître boulanger Jacques Knoderer rehausse la cheminée en 1919, remplace une partie de son toit vitré en 1922 et transforme le fournil en 1924. René Hatton transforme en 1948 la devanture de sa boulangerie sous la direction de Charles Heupel et A. Mœmersheim. Les boulangers suivants sont J. Steinmetz (1954), Ch. Kobler (1969) puis (1988) Patrick George qui fait poser un store pliable et modifier la devanture en 1995.

Sommaire
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du plombier Rhein l’autorisation de faire une prise pour environ deux becs dans la maison Fuchs sise 4, rue d’Austerlitz
  • 1887 – G. Fuchs demande l’autorisation de raccorder la maison aux canaux municipaux – Autorisation – Dessin
  • 1888 – Le maire notifie J. Fuchs (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1888, mais il reste une inscription en français – Dossier classé, octobre 1889
  • 1891 – Remarque sur la contenance de la fosse d’aisances qui serait de 3,50 mètres cubes. Elle a en fait 4,20 mètres cubes.
  • 1890 – Le maître boulanger Georges Fuchs demande l’autorisation de construire un nouveau four à pain – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1890. – Dessin
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets des soupiraux qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1897 – Travaux terminés, juin 1898
  • 1901 – Le vérificateur de l’octroi Edouard Stoll, propriétaire du 3, rue d’Austerlitz, informe la Police du Bâtiment que le boulanger Scherwitz, propriétaire du 4, rue d’Austerlitz, a fait remplacer la cheminée du bâtiment arrière par un simple tuyau. – La Police du Bâtiment constate les faits et demande au propriétaire de se conformer au règlement – Rappel, avril 1901 – Le fourneau et le tuyau ont été supprimés, mai 1901
  • 1902 – Le maire notifie la veuve Fuchs (demeurant 6, Montagne Verte) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1903 – L’entreprise strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft, anciennement K. et E. Klein, 6, rue Fritz) demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture pour le maître boulanger Scherwitz – Le service d’architecture note que la parcelle dépasse de l’alignement légal (entre 1,50 et 1,90 mètre) – Calcul statique – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1903 – Dessin (devanture en bois)
  • 1905 (décembre) – Les pompiers interviennent pour un feu dans une pièce
  • 1906 – Dossier suite au courrier du commissaire de police. Le boulanger Scherwitz demande l’autorisation de continuer à exploiter sa boulangerie – La Police du Bâtiment constate que la boulangerie a 2,60 mètres de haut – L’inspecteur Nebelung n’a pas d’objection à faire – Le préfet accorde en avril 1907 dérogation au règlement du 20 août 1906.
  • 1907 – Le maire notifie Hermann Scherwitz (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1911 – G. Franck, propriétaire du 6, rue d’Austerlitz et demeurant 20, place Broglie, déclare que les deux fenêtres de cuisine au premier et au deuxième étage qui s’ouvrent dans la cour du n° 6 n’ont plus assez de lumière ni d’air depuis que son voisin a recouvert la cour d’un toit vitré. – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate les faits (croquis en marge). Le propriétaire déclare que le toit vitré est en place depuis qu’il est propriétaire de la maison, soit 14 ans. – Stadelhofer note le 20 décembre qu’on peut transformer à peu de frais les pièces de la propriété Franck pour qu’elles reçoivent l’air et la lumière. – Deutschmann note le 21 décembre que les transformations exigent de reconstruire toute la maison – Le maire répond à Franck qu’il ne peut rien contre un état de fait qui remonte à plus de 14 ans.
  • 1911 – L’architecte Ch. Krebs (20, rue des Jardins) demande au nom du boulanger Hermann Scherwitz l’autorisation d’installer une machine à pétrir – Requête de Hermann Scherwitz, la machine est fournie par la société Lamparter de Metzingen en Wurtemberg – L’inspecteur du travail donne un avis favorable et les conditions à respecter – Autorisation, décembre 1911 – Dessin (la machine se trouve dans la partie gauche du bâtiment arrière) – Travaux terminés, février 1912
  • 1919 – G. Bruck (demeurant 3,rue d’Austerlitz) se plaint d’être incommodé par les fumées provenant du n° 4. Le maire demande à Hermann Scherwitz de rehausser la cheminée de trois mètres – Le propriétaire est maintenant le maître boulanger Jacques Knoderer qui répond que la cheminée existe depuis plus de 50 ans mais que son prédécesseur n’avait pas de bonnes relations avec son voisinage – La Police du Bâtiment répond que les travaux sont nécessaires mais donne un délai supplémentaire – La cheminée a été rehaussée d’un mètre au lieu de trois. – Dossier classé
  • 1922 – E. Bruck, propriétaire de la maison voisine (3, rue d’Austerlitz) déclare que son voisin a fait poser un toit vitré. Elle déclare que le propriétaire précédent a dû enlever trente ans auparavant le toit vitré qu’il avait fait poser – La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit d’un simple remplacement d’un toit vitré qui ne contrevient pas au règlement. L’affaire remontant à trente ans n’est pas relatée dans le dossier de la Police du Bâtiment.
    Le propriétaire Knoderer est autorisé à remplacer une partie de son toit vitré.
  • 1924 – La préfecture autorise l’entreprise de construction Guri et Meyer (4, rue des Balayeurs) à occuper la voie publique pour transformer le fournil du boulanger Knoderer
    Autorisation de faire des transformations dans la cour, septembre 1924 – Calcul statique, le fournil est prolongé vers la chambre à farine élevée sur cave. Le plancher du fournil sera supporté par une poutre métallique – Dessin – Réception finale, novembre 1924 (l’escalier n’a pas de rampe, il n’y a pas eu de demande pour autoriser les machines) – La rampe est posée, l’autorisation des machines est de la compétence du préfet.
  • 1933 – Le maire notifie le boulanger Jacques Knoderer de faire ravaler la façade
  • 1940 – Jacques Knoderer déclare que le crépi se détache de la propriété Heupel sise rue des Bouchers, ce qui obstrue sa gouttière. La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a pas de danger public, l’affaire relève du litige entre voisins
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que René Hatton a fait transformer sans autorisation sa façade en avant de l’alignement – René Hatton demande l’autorisation de transformer la devanture de sa boulangerie sous la direction de Charles Heupel et A. Mœmersheim (9, rue du Bouclier) – Le terrain dépasse de l’alignement (de 1,60 à 2,15 mètres, huit mètres carrés tombent dans l’élargissement de la rue, route nationale n° 4) – Plan cadastral et alignement légal – Dessin de la devanture
    L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son autorisation (point kilométrique 49,990, côté droit – Autorisation
  • 1954 – La Police du Bâtiment constate que le boulanger J. Steinmetz a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1959 – La société S.A.D.A.L. (102, route des Romains à Kœnigshoffen) occupe la voie publique. Elle règle une double taxe pour ne pas avoir demandé d’autorisation
  • 1963 – Le maire notifie Jacques Knoderer (demeurant 50, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) de faire ravaler la façade – Rappels adressés à la veuve Knoderer en octobre 1963 et janvier 1964
    1964 – Joseph Joachim (6, Petit Heyritz) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la façade – Travaux terminés, mai 1964
  • 1969 – La boulangerie pâtisserie Kobler demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Dessins de l’enseigne
  • 1972 – Changement de débiteur pour droit d’enseigne. Ancien débiteur, Emile Munsch (7, rue d’Austerlitz), nouveau débiteur, Benoît Massé (13, rue des Peupliers à Lingolsheim)
  • 1979 – Le maire notifie Jeanne Terrisse de faire ravaler la façade – La veuve Charles Lentz (3, rue Fred Vlès) demande une subvention, devis de l’entreprise de crépissage Fernand Motz (11, rue de Lucerne) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de ravaler la façade dans le secteur sauvegardé
    Facture de Fernand Motz – La Ville verse la subvention
  • 1988 – Avis de paiement adressé à la boulangerie pâtisserie P. George (enseigne lumineuse et enseigne perpendiculaire)
    1988- Changement de débiteur. Ancien débiteur, Ch. Kobler, nouveau débiteur, P. George
  • 1995 – Le boulanger Patrick George (demeurant 2-a rue de la Liberté à Lingolsheim) demande l’autorisation de faire poser un store pliable (3 mètres de long, deux mètres déplié) par la société Stores Caspar (à Molsheim) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Patrick George est autorisé à poser un store en banne dont le lambrequin porte une inscription – Le store est posé, octobre 1995
    1995 (août) – L’entreprise Univers du bois (rue du Doubs) est autorisée à occuper la voie publique
    1995 (mai) – Patrick George demande l’autorisation de modifier la devanture (propriétaire, Immobilière Schrœder, 7-a, rue du Tribunal à Schiltigheim) – Extrait du plan cadastral – Plan du magasin, photographie – Rapport de la commission de sécurité – Autorisation du propriétaire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté portant prescription à une déclaration de travaux, septembre 1995 – Travaux terminés, décembre 1995 – Rapport de la commission de sécurité, février 1996.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 1561)

4, rue d’Austerlitz (1994-1997, déclaration de travaux, DT 482 94 v 0122)

L’immobilière Schrœder fait réaménager en 1994 les logements en dix lots (sept studios et 3 appartements de deux pièces)

Sommaire
  • 1994 – L’immobilière Schrœder dépose une déclaration de travaux pour percer une porte, poser un vasistas et un escalier qui assure la sécurité des logements à l’arrière du bâtiment, sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau. Pas de changement au rez-de-chaussée, nouvel escalier dans un appentis pour pouvoir évacuer les logements au fond de la cour, logements réaménagés en dix lots (sept studios et 3 appartements de deux pièces) – Dessins
    1994 (mai) – Le maire autorise les travaux
    1994 (avril) – Le notaire Pierre Kalck (rue Jules Rathgeber au Neudorf) informe la Communauté urbaine qu’une somme de 60.107 francs sera déposée à la Caisse des dépôts et consignations pour compenser les emplacements de stationnement
    Travaux en cours, avril 1996, travaux terminés, mars 1997

Autre dossier
1601 W 43 – 4, rue d’Austerlitz (réfection de la façade, 2004 (ads-dt-482 04 v 0401)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du boulanger Georges Heussler. Il épouse en 1565 Einbeth, fille de Martin von Zabern.

Mariage, cathédrale (luth. p. 144)
1565. Suntag de 21. Octob. Jorg Heusler, Beck, Einbeth Martin von Zabern dochter, Zinstag den 6. Novembris hor. 10. (i 75)

Elle appartient ensuite au boulanger Martin Seitz qui épouse en 1575 Susanne (fille) d’Ulric Wetz.

Mariage, cathédrale (luth. p. 256)
1575. Sonntag den 28. August. Martin Seitz, Beck, Susanna Ulrich Wetzen Schumachers hind.laßen (*). Ist bei Hans Weller Zuerfrage. Eingesegnet Montag den 12Sept. (i 131

Martin Seitz se remarie en 1601 avec Anne, fille de Jean Wagner, de Westhoffen.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 53-v n° 19)
1601. den 28. Julÿ sind Ehelich eingesegnet word. Martin Seitz der Weißbeck vnd Burger alhie, vnd Anna Wagnerin weiland Hans Wagners gewesenen Burgers Zu Westhoven selig nachgelaßene dochter (i 61)

Le boulanger Martin Seitz hypothèque la maison au profit du teinturier Georges Grasmann

1602 (vt spâ [xxvij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 353
(Inchoat. fo: 356.) Erschienen Meÿster Martin Seÿtz der Brottbeck
hatt Inn gegensein Georg Graßman Ferber bekhant – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v. hofflin mitt all Iren gebeu & gelegen Inn der S S Inn Vÿhgaß gegen der herrberg Zum ochßen hinüber einseyt neben Jacob Erharts Kannengiesser selig. erben andersyt Andres Cuntzen des Olmans selig erben stoßend hind. vff dieselb. erb. davon gnd 15 guld. glts loßig mit ij X guld. SW dem großen Spittal, Mehr v lb viij ß vij d ablösig mit ij C L guld. SW Jacob Erharts seligen witwe So dann vij ß vj d bodenzinß Junckher Wolff Thoman von Oberkirch

Martin Seitz et Anne Wagner hypothèquent la maison au profit de l’enseignant Adam Kolb. En marge, quittance accordée en 1620 au boulanger Georges Zimmer, alors propriétaire

1602 (16. Octobris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 425
(Inchoat. fo: 420) Erschienen Martin Seÿtz Brottbeck, burger alhie, vnnd Anna Wagnerin sein eheliche haußfrauw
Haben in gegensein des Würdigen Wolgelerten Herrn Adam Kolben, Collegÿ Prædicatorum Pædagogÿ – schuldig sigen 300 guldin zu xv batzen
Zum vnderpfand ÿngesetzt Hauß, hoffstatt vnnd Hofflin, mit allen and. Iren gebeüwen, gelegen Inn d. St. St. Inn vÿhegassen, einseit neben Jacob Erharts des Kannengießers seligen Wittwe vnd erben, and.seit Andres Cuntzen des Olmans seligen wittwe vnnd Erben, stoßend hinden vff Niclauß Hanns Metziger den Kuttler, Dauonn gondt fünffzehen guldin gelts ablößig mit 300 guldin Straßburg dem mehrern Spittal alhie, Item 10 guldin gelts Wid.khöuffig mit 200 gudin Straßburger obbemelts Jacob Ehrharts selige Wittwe vnd Erben, Sonst ledig eÿgen wie man sagt
[in margine:] Erschienen Hannß Friderich Leoparth Alß Substitut herren Andreæ Schellen Schaffners vnd beuelchabers Weÿlandt herrn Adami Kolben seeligen Erben, Hatt in gegensein Geörg Zimmers des weÿßbeckhen Als Jetzigen besitzers des vnderpfandts (…) quittirt vff d. 19. Julÿ 1620.

Le pasteur Adam Kolb qui a engagé une procédure pour vendre la maison par adjudication judiciaire la suspend quand le marchand Barthelémy Spiess se porte garant des débiteurs Martin Seiz et Anne Wagner. Une clause stipule que seuls les débiteurs ont le droit d’exercer le métier de boulanger dans la maison

1607 (xx. tag Junÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 272
(Inchoat. in Proth. fol: 254.) Erschienen Martin Seÿtz der Weißbeck burger Zu Straßburg vnd Anna wagnerin sein eheliche haußfrauw Ane eim,
So dann h. Bartholome Spieß d. handelßmann burger Zu Straßburg Am Andern theil
Demnach herr Magister Adamus Kolbius pfarrer Zu Birckenveldt im Westerich gedachter ehegemechd Martin Seÿtz. vnd Annen Behausung Inn d. Statt Straßburg Inn d. vÿhegaß nebent gedachtem herrn Spießen geleg. weg. 1. C xxv lb d hauptgutt Ane die ganth gebracht, vnd wid. sie Also verfahren, das der dritte Ruff Albereith hatt sollen beschehen Damit Aber sie die ehegemechd beÿ Ihrer Behausung noch lenger verpleib. möcht. So hatt hierauff obgedachter Bartholme Spieß angeregtes hauptgutt der j C xxv lb d vff sich genommen vnnd vonn Ihr d. ehegemechden weg. obgenantem Magistro Kolbio Zu den getroffenen Zÿelen Zuerleg. verwilligt vnd bezahlen doch Also vnd dergestalt was Jetzgenant Spieß von Ihrentweeg. würdt erstatten müssen, das obangeregte Ihro Behausung Inn d. Vÿhe gaß. geleg. Auch Aller meß. wie sie ermeltem M Kolbio Verpfandt gewesen, ohne einige novation vnd erneuwerung demselben herrn Spießen verhÿpotheciret vnd versichern sein vnd pleib. solle
Dageg. vnd für Jetz erzeugte vnnd bewissene nachbarschafft, So haben mehrgesagte ehegemechd hinwiderumb Zugesagt vnd verwilligt, Das Ihre Behausung Kheinem Becken so das handtwerck darin Zutreiben begehrt, nimmermehr weder durch sie selbß noch Ihre erben vnnd nachkommen soll Verkaufft werdenn, Wann Aber sie die ehegemechd, Ihre Khind. od. daselbige eheliche leibs erb. für sich selbß solche Zum Beckenwerck Zugebrauch. würd. erhaltt. khönnen, das Inen dasselbig handtwerck Inn d. Behaußung zu führen freÿ vnd vnbenommen sein solle. Da Aber ehegesagte ehegemechd od. Ihre erben die Behausung einem Andern so d. Becken handwerck mit zutreiben begerth, Verkhouffen vnd feÿl thun wolten, das ermelt. h.Bartholme Spieß, sein haußfraw vnd Inhaber Ihrer vordern Behausung den Vorkhauff vnd fürgebott vff Ihr d. ehegemechd. Behausung vff solch, fahl Jed. Zeit haben sollen, Endlichen Im fahl Auch obgehörtte j C xxv lb d ermeltem Spiesen seiner haußfr. vnd Ihrer bed. erb. wid. durch sie die ehegemechd, Ihre erben vnd nachkommen od. Inhabern Ihrer Behausung erstattet werd. solte, das es nit desto wenig. beÿ obgesezten pactis des vorkhauffs vnd das solche Behausung kheinen Andern so d. Beck. handtwerck darinn Zutreib. begert, verkaufft werd. solle, Jederzeit Verpleib. vnd demselben stracks nachgelebt werden

Martin Seitz et Anne Wagner hypothèquent au profit de Barthelémy Spiess la maison chargée notamment d’un capital dû à Marie Seitz, fille en premières noces du débiteur

1607 (vt spâ [xx. tag Junÿ]), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 273
(Inchoat. in Proth. fol: 254.) Erschienen Martin Seÿtz d. Weißbeck vnd Anna Wagnerin bede obgcht.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Bartholome Spieß des handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig sigent xxv lb d Straßburger
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt vnd höfflin, Mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn d. vÿhegaß, einseit neb. herr Bartholome Spießen dem gl*er, And.sit neben Jörg Ritschuhe, hind. vff Thoman N. den Kübler stoßend, dauon gond. xv gl. gelts Ablösig mit iij C gl Straßburg dem mehrern Spittal, Mehr x gl. gelts Ablosig mit ij C gl derselb. werung h Heinrich Vagio, Item j lb v ß d gelts Lösig mit xxv lb d Thoman Bügle dem Bronnmeister vffm Reinoffen, It. dann noch weÿther verhafftet für vij lb Marien Seÿtzin sein des Bekhenners dochter Inn d. ersten ehe erzielet, Vnd dann noch ferner für j C xxv lb d dem gloubiger obgedacht hievor, Von Magistro Adam Kolbio den pfarrern zu Birckenveldt herrührend

Barthelémy Spiess fait vendre par adjudication judiciaire au boulanger Georges Zimmer la maison de Martin Seitz dont le Grand Sénat l’a mis en possession

1612 (23.t Septembris), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 33-v
Khauffverschreÿbung Georg Zÿmmers des Wey[ß]becken vber sein Behausung In viehgassen
(Extendirt wie In dem Contractbuch de Aô 1612. fol. 123. Zusehen) Erschienen Bartholomæus Spieß Burg. vnd Wurtzkramer alhie für sich vnd seine eheliche haußfraw so leybsblodigkeit halben nit erschienen konte (…) mit beÿstand Herrn Johann Baw*ern, Johann Meychsners vnd Martin Gerlach beÿsitzer des Grossen Rhats hat Bekhant vnd verjahen, nachdeme er wegen seines außstandts auff Martin Seytzen des Becken seligen Behausung alhie Jenseyt d. schindbrucken In Viehgassen geleg. dieselb ane der Ganten vnd auch m execution vor einem Ers: Grossen Rhat souil erhalten das Ime Jetzgemeldt sein erkauff vnd.pfand eingeraumpt worden dergestalt das er sich seines anstands daran erholen vnd sich bezalt machen mög. das er darauff für sich seine erben vnd nachkommen mit beÿstand wüssen willen vnnd handlung obernante Herren
angeregten Behausung so einseyt neben Ine den Kauffer and.seyt neben Georg Reutschuh dem Grempen, hinden auff Lorentz Kleinen den Schneÿd. vnd Thomen Trebten* den Kubler stoßend gelegen eines anrechten redlich vnd imerwerden. Kauffs verkaufft vnd Zukauffen gen Georg Zimmern den Weÿßbecken vnd Burg. alhie so zugegen Vnd Ime vnd seinen Erben Kauffte obermelte Behausung, davon gend zuvor 7 schilling 6 pfenning Bodenzinß den Edlen von Oberkirch auff Martini, Item 5 Pfund 5 schilling Jarlichs Zinß auff Maria Leichtmeß H. Henrico Vagio In hauptgut mit 105 pfund wid. losig, Item 7 Pfund17 schilling 6 pfenning dem Mehrern Spittal auff Weÿhenachten In hauptgut mit 157 Pfund 10 schilling, Item 6 Pfund 5 schilling Jarlichs auff Galli Ime den Kauffern selber Inerhalb Jars frist mit vor* hand 25 abzulosen vnd solle auch vff Jetzgemeld Behausung für auffgeschwellte vnd vßstendige Zinß daruf den Keuffer in massen er Zuthun auff sein genueg abge*ß vnd bezalt werden 130 Pfund biß dato gerechnet vnd werde der Kauff Zugang. vnd beschehen vor vorangemelte beschwerden Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 58 pfund

Le boulanger Georges Zimmer épouse en 1602 Marguerite, fille du pileur d’épices David Widmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 168, n° 430)
1602. Domin: 3. post Epiphan 24. Januarÿ. Georg Zimmer d. Weÿßbeck vndt Margreth, David Widmann des Wurtzstoßers alhie tochter, Eingeseg. Montag 8. Februarÿ (i 170)

Les boulangers Jacques Werner et Georges Zimmer s’adressent aux Quinze après que les préposés aux feux ont autorisé Josse Edelmann à ouvrir une nouvelle boulangerie alors qu’il y en a déjà cinq à proximité. Les préposés font observer que le pétitionnaire n’aurait pas sollicité ce droit s’il craignait de ne pouvoir gagner sa vie. Les Quinze se rangent à l’avis des préposés.
1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 40-v) Sambstag den 11. Martÿ. – Jacob Werner, Georg Zimmer Ca. Jost Edellman, Beckenhauß
Jacob Werner der Weißbeck, vnd beneben Ime Georg Zimmer sein nachbaur auch ein Weißbeck, erschienen, haben gebieten laßen Jost Edellman dem Weißbecken, vnd p. Tromeren erhohlen sie vff meiner Hrn erkandtnus, die Jüngst vonn Ime Werneren einkommene Supplication, vnnd geben mein. Herren vber vorige beschwerden noch ferner Zuerkennen das fast beÿ einem Steinwurff in dißer nachbarschafft 6. Beckenhäußer beÿeinand. welche nottwendig einander verderbenn müeßen, So pleibe auch, wann Jost Edelman willfahrt werden sollt. Zwischen sein vnd Werners bäncken, nicht vber 4. schuh platz vff der gassen, Item würden sich ohnwiderpringliche schaden vnd Zänck Zwischen Inen erheben, Wahferr es mein Herren nicht dardurch fürkommen, das dem ggt. sein begehren abgeschlagen werde, betten derentwegen Wir in Supplicatione gebetten werden, Edellmann bitt Ime beÿ albereit von den Feürherren gegebenen bescheÿdt Verpleiben Zu lassen, begehr vff der Supplication nicht Zuhandlen. Tromer setzt es der weitteren beschwerden halben Zu meiner Herren erkandtnus, weÿl sie Villeicht davon noch kein wissens gehapt. Feürherrn referiren, Sie hetten befunden, das disse behaußung darumb der streit, mitt einem gewölb allso versehen werden Khan, das kein schaden darbeÿ Zubefahren, vnnd ob sie auch schon in acht genommen, daß noch vil becken Häußer vmb die gegner, halten sie darfür, wann Edelman schaden besorgte, würde er sich nicht dahero begeben. Darumb sie Ime in seinem begehren willfahrt. Erkant, Vnndt laßt man es bey der Feürherren gegebenen bescheÿdt verpleiben. Jr. Berstett und Mr. [-]

Georges Zimmer se remarie en 1621 avec Madeleine, fille du messager Othon Müller
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 442 n° 1408)
1621. Dominica 9. Trinitatis Görg Zimmer des Weißbeck Vnd Jungfrau Magdalena Otto Müller des Rathbotten nachgelaßene Tochter (i 463)

Georges Zimmer est mis à l’amende pour vendre du pain au-dessous de son poids
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 111-v) Sambstags den 13. May. – Geörg Zimmer, Jacob Katzenstein, vide fol: 114
H. Riehl laßt Zweÿ Creützer Laden brodt vorlegen, so von Zwoen Frawen in daß umbgelt gebracht worden, vnder welchen daß Eine, von Geörg Zimmern vmb 1 ½ loth leichter allß der Sätz vßweéyéset gebacken, daß and. aber an Jacob Katzensteins laden erkaufft vnd vmb ein halb loth Zuring erfund. word. C. wie beede delinquent. anzustraffen & Erkandt, Georg Zimmer soll 5. lb, Katzenstein 3. lb d Zur straff erlegen.

(f° 114) Montags den 15. May. – Jacob Katzenstein, Geörg Zimmer
Oberungelt Hh. haben Jacob Katzenstein undt Geörg Zimmer den Zween weißbecken so v.schinen Sambstag abgestrafft worden, Jedem j lb d. ane der vferlegten straff nachgelaßen, hatt allso Katzenstein 2 lb d Zimmer 4 lb d richtig gemacht
[in margine:] beede Straffen vff den Pfenningthurn gesendet, Freit. 11. Augusti 626.

Georges Zimmer hypothèque la maison en garantie d’un complément de remboursement au profit d’Anne Botz, veuve de Henri Vagius, le capital ayant été acquitté lors de la dévaluation monétaire

1629 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 534
Erschienen Georg Zimmer der Weißbeck burg. Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdig. wolgelerten herren M. Johann Georgÿ Schürings Diaconi Zu S. Wilhelm alß Vogts Jgfr: Anna Botzin weÿ: H Heinrici Vagÿ auch burgers see: alhie instituirter Erbin bekannt, demnach er Zimmer den 25.ten 9.bris 1622. erstbesagtem Vagi 200. fl. Capital St. wer. in hohem gelt dem Reichßthaler nach zu 6. fl. abgelegt, vnd aber er Zimmer sich wolcher schlechten beschehenen bezahlung hett, zum (…) Nachtrag schuldig (…)
für sie Zum Nachtrag schuldige 50. lb d verkaufft 2 lb 10 ß d Zinses solchem Alle Jar vnd in anno 1630. Zum erstenmahl vff Michaelis Zuhand reichen, von vff vnd abe hauß hofstat höfflin hinderhauß mit allen andern deren gebawen & geleg. alhie an der Vÿhegaß. gegen der herberg Zum ochsen vber neben hanß Beckenstein Ein vnd 2. seit hanß Lautenschlager beeden seÿler, hind. Zum theil vff Jacob Cuntzen dem ohlman, vnd Zum theil vff Thoman den Kübler stoßend, davon gehen Jarß 15. gld. wehrung vff weÿhenachten dem Mehren Spital alhie in hauptg. mit 300. fl. besagter w. abzulösen, So dann 7 ß 2 s bod. Zinß den Edlen von oberkürch, vnd 4 ß d Allmend gelt d. St. St. sonst eÿg.

Le boulanger Georges Zimmer l’aîné loue une partie de la maison au boulanger Pierre Nonnenmann

1631 (ut spâ. [14. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 571
Erschienen Peter Nonnenmann d. Beck burger Zu St.
hatt in gegensein Georg Zimmers deß eltern auch becken vnd burgers alhie
bekannt, daß Er von demselben zweÿ Jahr lang, die nechsten von schierist Kommend. Andreæ an nach einander. folgend. vffrecht & entlehnet vnd bestand. in sein Zimmers behaußung den gantzen hindern stock, außgescheiden einer Cammern beÿm Beütelgaden, vnd im Vordern hauß den gantzen vndern Boden, vnd daß hinderste Kellerlin, sampt dem mitelsten Keller in gemein, So dann oben in der Vordern behausung ein groß vnd ein Kleine Cammer vff dem driten Bod., auch den vndersten frucht Kasten allein, die vberige Kästen aber ins gemein, item Zwo Multen, die Brotdielen vnd brotcasten, für und vmb einen wochentlichen Zinß, Nemblich 18. ß d

Georges Zimmer et Madeleine Müller vendent à leur gendre boulanger Jean Hamm la maison chargée d’un cens de 4 sols envers la Tour aux deniers pour un auvent, outre l’ancien de 7 sols 2 deniers dû à Jean Henri d’Oberkirch

1637 (ut supra [20. Feb:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 180-v
(Protocollat. fol. 30.) Erschienen Georg Zimer der Elter Weißbeck, burger Zue Str. und Magdalena Müllerin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein Ihres dochtermanns hanß Hamman auch Weißbecken alhie (verkaufft)
Ein Vorder: vnd hind.hauß, Hoffstatt, höfflin und bronnen, mit Allen andern Ihren gebäwen & alhie in der Vÿhegaßen, neben hanß Bockensteins deß Seÿlers see: Wittib & Hanß Lautenschlager dem Seÿler, hinden vff Jacob Kutzen Ohlman Vnd Christoff Deübler den kübler stoßend, dauon gehen Jährlich vff Weÿhenachten 15. fl. gelts Straßburger Wehrung dem Mehrern Spithal alhie in Hauptgut mit 300 fl. w. abzulösen, Item 7 ß 2 d. Bodenzinß Jr. Hannß Henrich Von Oberkürch, Item 4 ß Almend gelts vom Wetterdächlein auch noch Verhafftet umb 50. lnn Lazaro Wolfahrten Alten Guthelütschaffner alhie – vber die beschwerden geschehen per 1900 fl. a 15 bz.
Dabeÿ geweßen Dauid Müller Poßmentmacher, Philipps Pauli Weißbeck und Georg Zimmer der Verkäuffern Sohn Burgere alhie
[in margine:] Erchienen Georg Zimer der Sohn und Philipß Pauli der dochtermann haben in gegensein deß Käuffers ihres schwagers (quittung) Actum d. 3. 9.br. a° 1645.

Originaire de Wolschheim en pays de Hanau, Jean Hamm épouse en 1633 Madeleine, fille du boulanger Georges Zimmer
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 321)
1633. Doîca 2. Epiphan: 20. Jan: Hanß Ham der beck Von Wolscheim im Hanawerlandt und J. Magdalena Jörg Zimmer deß Weißbecken tochter Eingesegnet Montag 28. Jenner (i 165)

Jean Hamm devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage. L’acte porte par erreur qu’il est originaire de Molsheim.
1633, 4° Livre de bourgeoisie p. 129
Hannß Hamm Von Molsheim Beckh Empfangt d. Burg.recht Von Magdalena Georg Zimmers deß Weißbeckh Tochter, will Zu den Beckh. dienen den 2 Februarÿ Aô 1633.

La maison revient vers 1673 à son fils Laurent Hamm qui épouse en 1668 Barbe Graff, fille du farinier François Graff : contrat de mariage, tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Lorentz Hammen Weißbecken handwercks, deß Ehrenuesten, Fürsichtig V. Weiß herren Hanß Hammen E. E. Kleinen rhats alhier Altten Beÿsitzers Ehelichem Sohn, alß hochzeitter an Einem
So dann d. Tugendsamen Jungfr. Barbaræ Gräfin, deß auch Ehrenvesten Vnd Weißen Herrn Frantz Graffen, Meelmanns V. burgers alhier Eheleiblichen dochtter, alß hochzeitterin anderen theils (…) Beschehen Vnd Verhandelt seindt dieße ding in deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 24. 9.bris Anno 1668.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144 n°13)
1669. Lorentz Hamm der weißbeck H. Hanß Hammen des weißbecken v Burgers * Ehel. Sohn und Jfr Barbara H Frantz Grafen des B. Vndt Meelmans allhie Ehel Tochter. Mont. 8 febr. (i 145)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 111-v n° XIII)
1669. Dom: 3. post Trin. Zum 2.mahl Lorentz Hamm der Weißbeck Johann Hamm auch Weißbeck u. Burgers alhie ehel. Sohn, Jfr. Barbara, Hr Frantz Graven Mehlmans u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 8.tr, Febr. Alt St Peter (i 114)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de Laurent Hamm
1669 (18.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 115
Inventarium V. Beschreÿbung deß jenigen, so der Ehrsame Lorentz Hamm d. Weißbeck alhier deß Ehrenvesten Fürsichtig Und Weisen H Hannß Hammen, E.E. Kleinen Rhats Alten Beÿsitzers Ehelich. Sohn, ane Kleÿder, Welßen gezeügs, holtz Werck v. Baarschafft seiner nunmahligen haußfr d. Tugendsamen Barbara Gräffin, deß auch Ehrenvesten Vndt Vorgeachten herrn Frantz Graffen, Meelmanns V. Burgers alhier Ehelich. dochter in den jüngst mitt einand. angefangenen Ehestand, alß Unverändert Zuegebracht (…) in beÿsein Ihr Barbara Gräffin v. dero beÿstands des Ehrengeachten Mstr Hanß Jacob Kochen, haußfeurers V. burgers allhier ihres Schwagers, so in nahmen H. Frantz Graffen befelcht laß. beÿgewohnt (…) Actum Straßburg in fernerm beÿsein Mstr Philippß Pauli, Weißbecken v. burgers alhier sein Lorentz noch ohnentledigt. Vogts, Vndt H. Hieronimi Hatten biersieders Zur Carthauen alß Schwagers, Donnerstags den 18.ten Februarÿ Anno 1669.
Summa 254. lb
Volgend Sachen Hatt Lorentz Hamm von seinem Vattern H. Hanß Hammen den 18. febr: A° 1669. Käufflich angenommen
Eheberedung (…) Beschehen Vnd Verhandelt seindt dieße ding in deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 24. 9.bris Anno 1668.

Barbe Graff meurt en 1672 en délaissant pour héritier son père. L’inventaire est dressé rue des Bestiaux dans la maison des héritiers Hamm. La masse propre au veuf est de 204 livres, celle propre aux héritiers de 239 livres. L’actif de la communauté s’élève à 270 livres, le passif à 278 livres

1672 (12.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 7) n° 174 – 189
Inventarium vndt Beschreibung aller Vnd ieder Haab und Nahrung, So Weÿlandt die Tugendsame Fraw Barbara Gräffin, deß Ehrsamen v. bescheidenen Mstr Lorentz Hammen, Weißbecken und burgers Zue Straßburg geliebte haußfr. nach ihrem d. 15. Jan: dieses Zeit End gemelten jars aus dießer Zergänglichen Welt genommenen selig. hinscheid. hinder ihro Verlaßen,Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern V. begehren deß Ehrenvestes v. Wohlvorgeachten herrn Frantz Graffen, Meelmanns Vndt burgers alhier auch E. E. Sibnergerichts nunmaligen beÿsitzers der v.storbenen fr. seel. leiblich. Vatters V. ab intestato hinderlaßenen eintzig. Erben, durch obgemelt Mstr. Lorentz Hammen d. hinderblieben Wittiber mit beÿstand deß auch Ehrenvest Vorgeachten herrn David Beütters ohlmanns burgern alhier (…) Actum Straßb. den 12. Februarÿ A° 1672.

In einer d. Statt Straßburg in d. Viehgaß gelegenen, herrn Rhathh. Hanß Hammen seel. hinderlaßenen Erben Zueständlig. behaußung ist befund. word. wie volget
Ane Haußrhat. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Auffm Gang am mittlern Haußöhren, Im Hindern Stock Vor d. Meel Cammer, In dem undern Stöblein, Im vndern Haußöhrn, Im Keller, W 2, Erb. 86 ; Th. 50
Schiff und geschirr Zum becken hand Werck gehörig, Th. 11
Früchten, Th 140 – Silber und geschmeid W 1, E 17 – Ahne Guldinen ringen E 8, T 3 – Ane baarschafft E 16, T 55
Sa. des Wittibers unverändert guts 204 lb, Sa. des H. Erben unverändert Vermögens 239 lb – Sa. Theilbaren Nahrung 270 lb, schulden 278, passiv onus 8 lb
Des Wittibers Wÿdems 133 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 436 lb
Ergäntzung deß H. Erben unveränderten guts, Aus dem über d. jetzt verstorbenen Fr. seel. in die Ehe A° 1669. b. 13. febr. durch H. Johann Georg Lang Notarium auffgerichtet. Inventario
Eheberedung [unterzeichnet] – Copia Codicilli
N° 189 Lieffer Register, Actum Straßb. d. 21. 7.bris A° 1672 – Vegleich 31. Augusti Anno 1672

Laurent Hamm se remarie en 1672 avec Marie Salomé, fille de l’aubergiste Jacques Haubenstricker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Vndt Bescheidenen Meister Lorentz Hammen Weißbecken Vndt Burgern allhier amß hochzeitter, an Einem, So dann der Ehren ; Vndt Tugendsamen Jungfrawen Mariæ Salome Haubenstrickerin, deß Ehrenvesten Vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Haubenstrickers Würth vndt Gastgebers Zum Ochßen auch E: E: Kleinen Rhats alhier ietzmahligen wohlmeritirten Beÿsitzers Eheleiblichen dochter, alß der Jungfrauen hochzeiterin Andern theils (…) Welches beschehen in Straßburg Montags den 12. Augusty Anno 1672 [unterzeichnet] Lorentz Hamm Als Hochzeiter bekenne wie obsteehte, Hieronÿmus Hatten alß schwaer, Michael Bielger als schwager, Maria Salome Haubenstrickerin Als Hochzeiterin bekenne wie obsteht

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259 n° 17)
1672 Domin: 12 et 13. Trin: i. et altera vice, Laurentius Hamm der Burger und weißbeck alhue vnd Jungfrau Maria Salome, herrn Joh: Jacobi Haubenstricker, eines Ehrs. Kleinen Rahts beÿsitzer vnd gastgeber Zum Ochsen alhie, eheliche Tochter, Copul. ad. D. Nicol. 2. Septemb: (i 308)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont Laurent Hamm a racheté les parts de ses frères et sœurs. Les apports du mari s’élèvent à 1 127 livres, ceux de la femme à 321 livres.

1672 (16. 8.bris), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 7) n° 194
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt jeder Haab Nahrung V. gütter, so der Ehrsam V. bescheidene Mstr. Lorentz Hamm Weißb. v. Burger alhier, der Tugendsamen Frawen Mariæ Salome Haubenstrickerin seiner ietztmalig. geliebt. haußfrawen, Vndt hiengegen Sie Ihme für Unverändert würcklich in die kürtzlich miteinander angetrettene Ehe Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein ob Ehrngemelter Frawen Maria Salome geliebt. Eltern deß Ehren Vesten V. Vorgeachten H Johann Jacob Haubenstrickers berühmt. Würths V. Gastgebs Zum Ochß. auch E. E. Kleinen Rhats alten jetzmahligen Wohlmeritirt. beÿsitzers V. Fr. Salome Kärlerin, Mittwochs den 6. 8.bris A° 1672.

In einer d. Statt Straßb. in d. Viehefaß gelegenen Mstr. Lorentz Hammen Eigenthümlich zuständig. behaußung ist befund. Word. Wie volgt
Frau, Sa. haußraths 136, Silbergeschmeid 14, Guldener Ring 15, baarschafft 132, Activ Schulden 22, Summa summarum 321 lb
Mann, Schiff und geschirr zum Beckenhandwerck gehörig – haußrath 266, Schiff und geschirr 23, Frucht und Meel 459, Wein u. Lehre vaß 8, Silb. geschirr und Geschmeid 10, G. ring 3, Baarschafft 47, Eig. an i. Behauß. 225, Pfenningzinß hauptguth 100, Gülth 6, Schulden 13, Summa summarum 1162 lb – Passiva 35, restirt 1127 lb
(M.) Eigenthumb an einer Behaußung. It. Ein Vord. V. hind.hauß, hoffstatt, höfflein V. Bronnen, mit allen andern ihren gebäuwen, begriffen, Weitten, Zugehörden, Recht. V. gerechtigkeitten, geleg. in d. Statt straßb. in d. Viehgaß, eins. neb. Hanß Martin Daudeln dem Ohlmann V. burg. alhier, and.s. Weÿl. Hanß Lauttenschlagers deß Seÿlers seel. hind.laßenen Enckeln seelig, hind. auch H. David Beütter d. ohlmann, Georg Brösamle d. jüngern Sattlern alhier V. Niclauß Laggeuen* deß liechttermachers v.storbenen haußfr. seel. alhier hinderlaßene Erben stoßend
Davon gehen 7 ß 2 d bodenzinß jars auf Martini nunmehr Jr. Johann Wolff von Oberkirch, Weiter 4 ß d Allmendgeltt Von Wetterdächlein über d. thier d. Statt Straßb. jars auf Liechtmeß, Welche Behaußung dißmalen beÿ dem anschlag, Wie Es* Mstr. Lorentz solche von seinem H. Vattern seel. überkommen hatt gelaßen worden, nemlichen pro 750. lb. d.
Davon gehet aber ferner hinweg Waß Er Mstr Lorentz darauff seinen Geschwisterd. Erblich anoch hienauß Zuelieffern schuldig ist also, Item V.mög special Theil Registers üb. Mstr Lorentz, an weÿl. H. Hanß Hammen E. E. Groß. Raths altt. Beÿsitzers seines geliebt. Vatters seel. Verlaßenschafft pro rato Erblich Zuegefall. begriffen hat Er Mstr Lorentz wie fol: 28. fac b. Zusehen seiner Schwester Magdalena Hammin Mstr Johann Kilians deß Säcklers V. burgers alhier haußfr. lieb. Kindern so Sie Ehelich erzielt in Capital schuldig 200 lb d. welche Mstr. Lorentz järlich auf d. 27. febr. v. A° 1673 Erstenmahls gedacht. Kind. Zu Zinßen (…) Ferner soll Er nach außweißung angeregt. Theil Registers wie Fol: 30. fac. a befindlich Fr. Margarethæ Hammin H. Hieronimi Hatt deß biersieders Zur Carthauen Ehelich. haußfr. So dann Fr. Annæ Mariæ Hammin Mstr. Michael Bilgers deß Wbeck V Burgers alhier Eheweib ist Er wie fol: 30 fac b. Zueseh. in Capital noch schuldig 200. lb (…) freÿ ledig V. eig: V. also ane obig. 750. lb d außzuwerffen übrig 225. lb. Darüber besagt j. teutsch. pgam. brieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt, dat. d. 20. febr. A° 1637 Not. mit altem N° 3 v. dabeÿ gelaßen.
Legat Ihr Frawen Mariæ Salome gehörig. Zuewißen demnach die Viel Ehren Vndt Tugendreiche Fraw Anna H. Matthæi Schmiden E: E: Groß. Rhats alhier altten beÿsitzers Eheliche haußfr. dießes Zeittlichen leben A° 167[-] gesegnet (…) ein Legat von 100 fl.

Laurent Hamm hypothèque la maison au profit de Jean Michel Gilg, assesseur au Grand Sénat

1678 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 296
Lorentz Hamm der Weißbeckh
in gegensein des Ehrenvest, fürsichtig undt Weÿßen herren Johann Michael Gilg E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers mit beÿstand herrn David Beüthers des Ohlmanns und E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿe 500. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen gebäwen, undt zugehördten, alhier in der Viehegaßen, anderseit neben Martin Daudel dem Ohlmann, anderseit neben Hannß Ulrich Kammen hinden uff Georg Brösamle den Sattler stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 4 ß d. Allmendt Zinnß gemeiner Statt, Item 7 ß 2 d herrn Niclaus Von Oberkirch

Marie Salomé Haubenstricker meurt en 1701 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à la somme de 700 livres. La masse propre au veuf est de 763 livres, celle des héritiers de 748 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 576 livres, le passif à 1 894 livres

1702 (4.4.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 23) n° 8
Inventarium Weÿland der viel Ehren und tugendsamen Frawen Mariæ Salome Hammin gebohrner Haubenstrickerin ,deß Ehrenvest Fürsichtig und Weißen Herrn Lorentz Hammen Weißbecken, E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers zu Straßburg geweßenen Ehewürthin seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1702. – nach Ihrem Sambstags den 10. Decembris deß Zurückgelegten 1701. Jahr aus dießem mühesamen trauw und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg, Dienstags den 4. Monatstag Aprilis Anno 1702.
Die Verstorbene fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, Wie folgt. 1. Die Viel Ehr und Tugendreiche Fraw Mariam Salomeam Scheererin gebohrner Hammin, deß Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Ludwig Scherers Notarÿ Regÿ Practici burgers alhier Zu Straßburg Eheliebste, welche beÿständlich erstgedachts Ihres Eheliebsten die Inventation in Persohn abgewartet
2. die Ehrenzuchtig und tugendreiche Jungfrau Annam Margaretham und 3. Jungfrau Annam Mariam Hammin, welche Zworn mit obgedachtem herrn Notario Johann Ludwig& Scheerern Ihrem Schwagern bevögtigt, weilen aber derselbe Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, ost derenselben Zu einem Theilvogt verordnet, der Wohl Ehrenvest, fürsichtig und wohlweiß herr Philippus Küblern E: E: Großen Raths aller beÿsitzer und burger alhier, weclher der Inventation in Persohn beÿgewohnt. Alle dreÿ Eheleibliche geschwisterde, und der verstorbenen Frauen seel. mit vor Ehrengedachtem hinterbliebenen Wittwern hinderbliebenen Wittwern ehelich erzeugte döchter, und ab intestato nächste Erben

In hernach eingetragener, ane der Vÿhegaß gelegenen dem herrn witwer für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz: und Schreinerwerck, Auff der obern Bühn, Auff der undern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Auff dem nebens Bühnel, In der Meel Cammer, Im obern Haußöhren, In der Cammer C, In der Knechts Cammer, In der mitlern stuben, Im Mittlern haußöhren, In der undern Stuben, In der Kuchen, Ins officrers Stub, Im gartten häußel
Eÿgenthumb ane Haüßern. (W.) Item ein Vorder und hinderhauß, hauß, hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen andern gebäwen begriffen weithen Zugehörden rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßb. ane der Fühegaßen, Einseith neben herrn H. Friderich Schäffern dem specierer vnd Anderseith neben herrn Ulrich Kammern den Seÿler hinden auff herrn Georg Breßamle den Sattler stoßend, Davon gehnd jährlich zween pfenning Bodenzinß den Edlen von Oberkirch, Ferner vier Schilling Pfenning von etterdächel über der thür auf allhiesiger Statt Pfenningthurn sonsten freÿ ledig und eÿgen Und ist dieße behaußung durch der Statt Straßb. geschwohrner Werckmeistere inhalt der beÿm Concept in gegenwärtigen Inventarÿ befindlicher Abschatzung sub dato den 1. Februarÿ Anno 1702. für freÿ ledig und Eÿgen angeschlagen für 1400 gulden, thut über abzug hieoben gemelter und für doppelt Capital geachter beschwerden hiehero außzuwerffen 727 lb 10 ß 10 d. Darüber besagt ein teutscher Pergamenin Brieff mit der Statt Straßb. anhanged. Contract Insiegel verwahret datirt deb 20. Februarÿ Anno 1637. Notirt mit altem N° 3* signirt und darbeÿ gelasen
Item die helffte ane d. hiebevor genanten Schachischen Mühl außer halb der Statt Straßb. beÿm Wickheüßel gelegen (…)
(T.) Item die Erblehens gerechtigkeit ane Zweÿ Häusern neben einander ane dem Metziger gießen (…)
(T.) Item eine Behaußung so den Schweinställen und einem garten (…)
Ergäntzung deß Herrn Wittibers unveränderten guths. Vermög Inventarÿ über deß Herrn Wittibers in die Ehe gebracht Vermögen den 16. Octobris Anno & 1672 durch Herrn Philipp Heinrich Theum dem Notario seel. auffgerichtet
Abzug Inventarium, deß Herrn Wittiber unverändert Vermögen, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. fruchtgültt 6, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 727, Sa. Ergäntzung (883, Abzug 788, verbleiben) 94, Summa summarum 835 lb – schulden 72 lb, Nach deren Abzug 763 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. Kleidung und Weißen gezeugs 61, Sa. guldiner Ring 2, Sa. Silbergeschleids 10, Sa. Baarschafft 21, Sa. Activ Schulden 72, Sa. Guths Ergäntzung 579, Summa summarum 748 lb
Theilbahr Gutt, Sa. 347, Sa. Früchten 493, Sa. Weins und Faß 416, Sa. Werckzeugs oder Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 4, Sa. Pferd, Vÿhe, Schiff und geschirr auf der Mühlen 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 111, Sa. guldiner Ring 13, Sa. Baarschafft 454, Sa. Eigenthum und Beßerung ane heüßern 2719, pfenningzinß hauptgüter 1978, Summa summarum 6576 lb – Schulden 1894 Nach deren Abzug 4671 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 6193 lb
Abschatzung Mittwoch d. 1. febr. 1702. Auff begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Lorentz ham, burger und Weiß beckh behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Vieh Gaß Einseith Neben herrn Friderich Schäffer dem Wurtz Krämer, Adner seitz Neben herr Johann Uhlrich Kammerer Seiller, hinden auff H. Jerg Brößemle dem Sattler stoßendt, welche behaußung sambt backh stuben backh offen hoff und bronnen gebelckten Keller auch übrige begriffen Zugehör und Gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen, Vor und umb Ein Taussendt Fünff hundtert Gulden
Die Andere behaußung alhie in der Statt Straßburg im Metzger Gießen (…)
Bezeichnüß der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuth, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Eheberedung (…) Welches beschehen in Straßburg Montags den 12. Augusty Anno 1672

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 000 florins (1 000 livres) sur un total de 14 700 florins
1702, Livres de la Taille (VII 1173) p. 141
(Becker, N° 543) Weÿl: Fr: Mariæ Salome Hammin gebohrner Haubenstrickerin Herrn Lorentz Hammen deß Weißbeckens und burgers alhie, geweßener Haußfrauen Verlaßenes Vermögen, jnventirt Herr Notarius Winckler.
Concl: fin: Inv: ist fol: 121-b invent. 7370. lb, 11 ß 4 d, die thun 14.700. fl. hiengegen verstallt dieselbe 12.700 fl. und also 2000 fl. Zuwenig.
Davon wird nun der Nachtrag gerechnet auf fünf jahr in duplo macht à 6 ß d
Und in simplo auf (-) jahr thut à 3 lb
Darzu kombt daß Stallgelt pro 1702 – 20 lb 8 ß
Item so thun die Gebott – 2 ß
So dann ist pro die Abhandlung – 8 lb 12 ß 6 d, Summa (-)
(…) Sa. 8 lb

Le notaire Jean Louis Scherer loue la maison an nom de son beau-frère Laurent Hamm au boulanger Isaac Jund

1702 (21.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 522-v
Hr. Joh: Ludwig Scherer Notarius publ. noe. Hn. Lorentz Hammen weißbeckers seines Schwähers
in gegensein Isaac Jundt auch weißbeckers
entlehnt, sein, Hammen, gantze becken behaußung cum appertinentiis allhier in der Viehgaß einseit neben Hn. Hanß Ulrich Kammerer Sen: seÿlern, anderseit neben Hn. Joh: frid: Schäfer speceriren hinten auf Melchior Keller Einsp: stoßend gelegen, auf sechs jahr lang anfangend auf Liechtmeß 1703 – um einen wochentlichen zinß nemlichen alle woch ein pfund und alle weiche tag für einen schilling brod, Wobeÿ ferners verglichen daß d. Schiff und geschirr zuem becken handwerck gehörig mit zu dießer lehnung gehören (…), 2.do verspricht der verleiher in solchem hauß zu laßen zween häng Kästen oben auf die zween brod Kästen, auch hopp: u. bauch Keßel im bachhauß, den brodkasten u. Kensterlein unten im hauß u. d. tröglein in der Stuben, 3.tio promittirt Hr. Hamm d. gewölb am bachoffen jederzeit zuerhalten u. den herd d. erste mahl wann es von nöthen neuzubelegen

Laurent Hamm vend la maison au boulanger Georges Kuhn moyennant 2 100 livres

1708 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 561
(2100) hr Lorentz Hamm weißbecker
in gegensein Georg Kuhn weißbecken
eine behaußung Hoff hoffstatt Hinterhauß mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier an der viehgass, anderseit neben H. Joh: Joachim Haubenstrickern weinhändler anderseit neben H. Joh: Ulrich Kammerer sen: seÿlern hinten auf Georg Brößamle den sattler theils auf fr: Tuppertin stoßend, darvon gehen jährlichen 7 ß 2 ß bodenzinß denen Edlen von Oberkirch so gehen auch 4 ß jährlichen allmend geld wegen deß wettertachs auf dem Pfthrn – um 2100 pfund

Georges Kuhn loue la maison au boulanger Isaac Jund

1708 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 646
Georg Kuhn weißbecker
in gegensein Isaac Jundt weißb:
entehnt, seine behaußung alhier ahn der viehgassen so Er ohlängst von H. Hammen erkaufft um einen jährlichen zinß nemlichen 65 lb, auf 4 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1709

Originaire de Hürtigheim, Georges Kuhn épouse en 1687 Salomé, fille du boulanger Jean Stiegler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 2)
1687. Auff heut Mittwoch den 19. Octobris Aô Christi M XC LXXXXII. sind von Mihr M. Johann Jochen Diaconi Zu St. Niclaus in Straßburg Georg Kuhn der ledige Weißbeck Von Hurtigheim weÿland Valentin Kuhnen des Burgers und Landmanns daselbst Nachgelaßener Ehelicher Sohn und Jungfrau Salome wÿland Johann Stieglers des Burgers vnd Weißbecken alhier Zu Straßburg nachgelaßene Eheliche Tochter copulirt worden [unterzeichnet] Ich Görg Kuhn als hochzeiter, Ich Junfraw sallome Alls hochterin (i 3)

Il devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 535
Georg Kuhn Von hürtigheim der weißbeck empfangt das burgerrecht von seiner haußfr Salomeen Stiglerin p. 2. gold fl. vndt 16. ß d so Er beÿ die Cancelleÿ erlegt, ist ledigen standts gewesen vnd wird Zünfftig beÿ den becken Jur 6. 9.br.

Georges Kuhn se remarie en 1695 avec Marguerite, fille du batelier Léonard Bœs
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58 n° 27)
1695. Mittwochs d. 5. octob. sind copulirt word. Georg Kuhn der Wittiber Weißbeck vnd B. allhier vnd Jfr. Margaretha Hr Leonhard Bösen deß Schiffmanns v. b. alh. Tochter Vnd fr. Margarethæ Kleinin eheliche Tochter [unterzeichnet] georg Kun als hochzeiter, Anna Margaretha als hochtzeiterin (i 60)

Georges Kuhn se remarie en 1703 avec Susanne, fille du boulanger Frédéric Henning : contrat de mariage, célébration
1703 (25.10.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Zwischen Hn Georg Kuhnen dem Weißbecken und Jfr: Susannæ Henningin, Donnerst. d. 25.ten Octobris 1703
zwischen den Ehren: und Vorgeachten Hn Georg Kuhn, Weißbecken und burgern alhier alß hochzeitern an einem
So dann der Viel ehrn: und tugendsamen Jungfrawen Susannæ weÿl. des Ehrengeachten Meister Friderich Hennings geweßenen Weißbecken und burgers alhier undt frawen Anna Salome gebohrner Zippin, beeden eheleuthen ehrlich erzeugter Tochter, als hochzeiterin, am andern theil
So geschehen in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerst. d. 25.ten Octobris Anno 1703. [unterzeichnet] Görg Kuhn als hochzeiter, friederich Egnerr Allß der kinder fogtt, susanna henningin als hochzeitererin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 80-v n° 24)
1703. Eodem [Mittwochs den 14. Novemb. 1703] seind copulirt worden Georg Kuhn der Weißbeck und burger alhier und Jfr. Susanna Henningerin weÿland Fridrich Henningers, geweßenen weißbecken und burgers alhie nachgelaßene eheliche tochter, welche auch neben mir unterschrieben haben [unterzeichnet] Görg Kuhn als hochzeiter, susan hennigerin als hochzeiterin (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent plusieurs maisons s’élèvent à 2 433 livres, ceux de la femme à 246 livres.
1704 (17.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium über Herrn Georg Kuhnen Weißbecken und burgers alhier Zu Straßburg und frawen Susannæ Henningin, beeder Eheleuthe für ohnverändert Zusammen gebrachte Nahrung. auffgerichtet in Anno 1704. – crafft jhrer ohnlängst mit einander auffgerichteter heüraths Verschreibung, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg jn fernerem beÿseÿn des Ehrenhafften vnd Achtbahren H. Joh: Cuntzen weißbecken und burgers alhier der frawen Stieff Vatters und erbettenen assistenten, Montags d. 17.ten Martÿ A° 1704.

Schrein und Höltzerwerck, In d. obern Cammer A, Cammer B, Soldat. Cammer, Kuchen, In d. obern Stuben, In der und. Stub
Sa. haußraths M 362, D 107, Sa. Weins, Lehrer faß undt bütten M 34, Sa. früchten, Meels und Kleÿen M 152, Sa. schiff und geschirr Zim becken handwerck gehörig M 20, Sa. Brennholtz 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids M 88, F 20, Sa. goldener ring 37, Sa. Baarschafft M 162, F 80
In der Kuchen, Ins officiers Stub, Im gartten häußel
Eÿgenthumb ane Behausungen. (M.) Eine Vordere und hindere Behauß: sampt i. höffl. bachoff. u. bronnen mit allen dero begriffen, weith. Zugehörd. und Gerechtig Keiten, geleg. in d. St. St. am Metzger Gießen (…)
(M.) Item i. Vorder u. hinderhauß:, bachoff., höffl. bronnen mit deren hoffstatt, begriff. weith. Zugehörd. u. Gerechtig Keiten alhier in d. St: St: auch im Metzg. gieß. geleg. (…)
Sa. Eigenthumbs ane behausung. M 761 lb
Eigenthumb ane einem Gärtlein (M) (…)
Summa M 150 lb, Pfenningzinß hauptguth M 700
Summa summarum M 2433 lb, F 246 lb

Georges Kuhn est mis à plusieurs reprises à l’amende pour vendre trop de pain derrière la cathédrale (au marché du pain rassis)
1706, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 5-v) Mittwochs, den 16.ten Junÿ 1706. – Straff
Georg Kuhn welcher Zuviel Brod hinder das Münster geschickt und auff Zweÿ mahl angelegte Gebott nicht erschienen soll beeder Verbrechen halben ohnnachlößig 30 ß d Zur Straf entrichten

(f° 24-v) Donnerstags, den 28.ten Aprilis 1707 – Straff
Georg Kuhn hatt den 18. Februarÿ Zu Viel brod hinder das Münster geschickt, deßen Er geständig. Erkant, soll den Articul mit 3. lb. d. beßern, aff gebettene Gnad bleibts beÿ 2. lb ohnnachläßig.

Affaire d’injures avec Jean Philippe Blanck
(f° 48-v) Dienstags, den 1. Maÿ 1708 – Idem [Hannß Philipp Blanck] contra Georg Kuhnen clagt, daß des beclagten Magd Ihne den 14. dito sehr mit Injurien beschmitzet und auff offentlicher Gaßen an seinem Laden geschmähet, bittet, Ihme satisfaction Zu verschaffen. Kuhn sagt, Er Blancken sagen laßen, Kein ehrlicher Mann thue Ihme Waß Cläger Ihme erwießen indeme Er mit Gewalt Ihme eines andern Brod vfftringen wollen, so Ihme als einem Mit Meister nicht wohl angestanden, bittet Ihne Von der Clag zu absolviren.
Erkant sollen einander verzeihen und seÿen die injuria ex officio auffgehaben. Factum.

Georges Kuhn se plaint que ses employés tirent trop de vin dans sa cave
(f° 78-v) Dienstags, den 18. Februarÿ 1710 – Georg Kuhn der Weisbeck clagt, daß als Martin Rosenstiel der Benckenknecht von Schiltigheim und Frantz Braun von Oppenaw beÿ Ihme gearbeitet haben in solcher Zeit Viel Wein ja wenigstens Ein halbes Fuder abgetragen, wie Er seithero Von seinem jetzigen Knechten Vernommen, bittet Ihne gerichliche hülff gedeÿen Zulaßen.
Hannß Schmitt Von Kappell, Kuhnen nunmahliger Knecht, bekannt offentlich, daß Er von Frantz Braunen den gekrümten Nagel damit er allezeit das Schloß eröffnet, beÿ seiner abreiße in Verwahrung bekommen, auch öffters mit Braunen von dem entwendeten Wein getruncken endlich aber den Nagel in Bronnen geworffen welchen der Meister gestern heraus schöpffen laßen und jetzt vorgewießen.
Erkant, weil Braun nicht hier, als soll Ihnen vorderist die Clag notificirt werden, umb sich Zu verantwortten oder bestmöglichst Zu Vergleichen, Zu welchem letztern dann der Herr Zunfftmeister beneben etlichen Herren undt mit gezogen werden sollen, umb E. E. Zunfft interesse dabeÿ bestend Zu Observiren.

(f° 79-v) Sambstags den 22. Martÿ 1710 – Joseph Braun Von Oppenau, obigen Frantz Braunen Bruder erscheint, mit Kuhnen und seinem Knecht, Johannes Schmitt, darauff haben die Parthen sich Verglichen, das Frantz Braun und Johannes Schmitt Ihme Kuhnen jeder Neun Gulden Vor seiner prætension entrichten und über dießes soll jeder 3. lb d Straff E. E. Zunfft erlegen auff gebettene Gnad blieb jeder beÿ 2 lb

Georges Kuhn est mis à l’amende pour faire moudre trop de farine (149 quartauts en moins de six mois)
(f° 143-v) Anno 1713, Mittwochs den 4. Januarÿ – Georg Kuhn ist accusirt daß Er schon eine geraume Zeit hero neben seinem erlaubten wochenguth, auff andere Zeichen löse, oder solche von Ihnen erhandle, gestalten Er, crafft einer Zum protocoll gelüfferten Designation, Vom 27.ten Junÿ, biß 26.ten Novembris des letzt Verstrichenen 1712.ten Jahrs, auff Friederich Willmanns des Mehlmanns Nahmen 101. Fiertel uff Johannes Cuntzen, den Weisbecken seinen Schwäher, vom 4.ten Julÿ biß 4.ten Novembris 38. Fiertel und den 10.ten Decembris 10. Fietel auff Johannes Wolffen den Mehlmann, und alßo in fünff und einem halben Monatt 149. Fiertel Zuviel gemahlen. Er will wegen seines Schwähers sich excusiren, sagend, seine Knecht hätten die Früchten Vor selbigen selbsten gemahlen. Von Willmann und Wolffen aber wölte Er im geringtsen nichts gestandig seÿn, Friderich Willmann läugnete, unter Kuhnen genommenem Abtritt, anfänglichen, doch auff ernstes Befragen und under Betrohung, die Sach an höheres Orth zu bringen, gestuend Er, daß Er Kuhnen 4 oder 5. Zeichen â 8. Fiertel gegeben hätte, Von übrigen aber wiße Er nichts, wie Kuhn selbige bekommen haben nach deß, Abtreten sagte Johannes Cuntz, daß Kuhnen Knecht Ihme einmahl 5. Fiertel auff der Schachen Mühl gemahlen hätten, Von denen anderen Zeichen aber habe Er niemahlen nichts gehört, noch gewußt, welches Er Zu behaupten erbiethig. Alß nun Kuhn wieder eingelaßen, und Ihme beeder Vorigen Declaration angezeigt wurde, gestund Er nur 1 oder 2 Zeichen Von Willmann empfangen zu haben. Wolff aber war Ohnpäßlichleit halben absens, derohalben wirder Erkandt, Willmann soll von jedem Zeichen den Articul mit 30. ß d beßern, Kuhn aber von jedem Fiertel nach unßerer ghh. der XV. Erkandtnus 1 lb 10 ß d Zu straf erlegen, auff gebettene Gnad bleit Willmann beÿ 4. lb

Les Quinze réduisent d’un tiers l’amende infligée par le conseil des Boulangers à Georges Kuhn pour désobéissance
1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(p. 37) Montag d. 1. feb. 1717 – E. E. Meisterschafft der Weißbecken Ca Johann Georg Kuhn pt° Ungehorsams
Obere Umbgeltherren laßen durch H. Secretarium Kleinclaus referiren, es habe E. E. Meisterschafft der Weißbecken, Joh: Georg Kuhn den Weißbecken alß ungehorsam geschrieben geben, auff gebetten ‘willfahrt’ und besßene Deputation seÿe auff seithen der Meisterschafft erschienen, Joh: Jacob Jundt Joh: Jacob Kiffel, und Georg Matzinger die Weißbecken, Welche berichtet daß diesem Georg Kuhn laut Ihres protocoll d. 21. Sept. 18 Fiertel, vom 20. 8.bris 6 Frtl vndt vom 26. 9.bris alles jüngst Wiederum 6 Frtl. über erlaubtes wochenguth gemahlt, und seÿe Ihme deßweg. 7. lb 10 ß straaff angesetzt word. welche Zu erlegen er erschwehre, deßwegen sie sich genöthiget gesehehn Ihne alß ungehorsam geschrieben zu geben. Beklagter seÿ selbst erschienen und des Vortrags nicht in abred gewesen, undt habe nur umb gnad gebetten, und giengen der herr Deputirten gedancken dahien, daß dem Kuhnen Könten die Tertz an dießer Straff nachgelaßen anbeÿ aber mit nachtruck angezeiget werde in das künfftige der Ordnung nachzugeleben. Erk. beliebt.

Georges Kuhn loue la maison au boulanger Jean Michel Seitz

1716 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 400
Georg Kuhn weißbecker
in gegensein Joh: Michel Seitz weißbeckers
entlehnt, seine behausung c. appert: allhier in der viehgass einseit neben Joh: Michel Demuth anderseit neben H. Kammerer hinten auffi. auf heller, auf 2 jahr lang anfangend auf Mich. 1716, um 1 lb 7 ß wochentlichen zinß

Georges Kuhn et Susanne Henning hypothèquent la maison au profit du fournier Jean Georges Michel

1717 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 602
Georg Kuhn der Weißbeck und Susanna geb. Henningin mit beÿstand Johann Kuntzen Weißbecken und Johann Georg Michels haußfeurers
in gegensein H. Johann Jacob Schuerers Sattlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine weißbeckenbehausung cum appertinentÿs allhier in d. Viehgaß, einseit neben Joh. Michel Demuth dem weinhändler anderseit neben Johann Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff d. alt Wagenmannischen hauß – davon gibt man 5 ß ane bodenzinß nach Oberkirch, Item 4 ß ane allmend zinß dem Pfenningthurn

Jean Georges Kuhn meurt en décembre 1719 en délaissant deux enfants de son deuxième mariage et cinq du troisième. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bouchers. La masse propre à la veuve est de 521 livres, celle propre aux héritiers de 2 722 livres. L’actif de la communauté s’élève à 915 livres, le passif à 3 065 livres
1720 (29.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 12) n° 284
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeeder Liegendt undt fahrendter Haab, Nahrung undt güttere so weÿl. der Ehrengeachte herr Johann Geörg Kuhn der ältere geweßter Weiß beckh undt Burger alhier seel. nach seinem den 28.ten Xbris deß abgelegten 1719.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern undt bgehren deßen ane nechst folgendem folio Benambster und ab intestato nachgelaßeneer Erben herren Vogt undt Theils deßen nachgemelter hinderbliebener wittib, inventirt und Ersucht durch Sie die Viel Ehr: undt tugendsamee Fr. Susannam gebohrene Henningerin die hinderbliebene wittib mit assistentz deß Ehrenvest undt vorgeachten herrn Frantz Wernern Pastetenbecks und Burgers allhier auch E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen beÿsitzers ihres geschwornen herrn Curatoris (…) Actum Straßburg den 29.trn jahr alt Anno 1720.
Der Verstorbene seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen, alß volgt
1. den Ehrenhafften undt bescheidenen Johann Geörg Kuhnen, den weißbeckh undt Burgern allhier so diesem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 2. Jacob Kuhnen den ledig. weißbeckh in deßen Nahmen H. Johann Friderich Egner der Metzger undt burger alhier als sein geordnet undt geschworener Vogt gegenwärtig war, mit Zue Zieh. H Joh: Martin Brieffen Notarÿ publ. et practici allhier, Beede mit auch weÿl. Fr. Margaretha Gebohr. Bößin in 2.ter Ehe ehelich erzeigter undt hinderlaßener beeder Söhne
2. 3. 4. 5. et 6. Jfr. Susannam, Dorotheam, Mariam Magdalenam und Johann Daniel Kuhnen, dieße 4 mit eingangs gemelter wittib in 3.ter Ehe erzeugter Kinder beÿständlich H Jacob Mähnen deß weißbecken auch burgers allhier ihres verordneteen vogts. Also alle Sechs sein deß Verstorbenen i beeden Lesten Ehen laßen Er von erster Ehe keine Erben verlaßen ehelich erzeugter undt hinderlaßener ab intestato Erben

In einer allhier in der Statt Straßburg undt Einer daselbst in dem Metzger gießen gelegenen undt hernach beschriebener behaußung befundt. word. alß volget
Hültzenwerckh. Auff der obersten Bühn, Cammer A, Im obern haußöhren, Cammer B, In der obern Kuchen, In der obern stub Cammer, In der obern stub, Cammer C, In der Knechten Cammer, Im obern haußöhren
(f° 18) Eigenthumb ane Einer behaußung und Garthen. (E.) Eine behaußung sambt dem hind. gebäu, höfflin, bachofen und bronnen mit allen dero begriffen, weithen. Rechten, Zugehörden undt Gerechtig Keiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg am Metzger gießen (…)
(E.) Item ein gärthlein in dem sogenannten Beckhenwäldtlein außerhalb der Statt Straßburg neben dem Juden thor (…)
Theilbare Baucöst. (…)
Ergäntzung der Wittib Ermanglend ohnv. Guths Crafft des Inv: über des Verstorb. seel. u sein anjetzo hind. blieb.e Wittib in d. Ehest. Zugebr. Nahr. Vor weÿl. Hn: Noto. Joh: Ludw. Scherern in Aô 1704. d. 17.ten Mart: Auffgerichtet v. verf.
Norma hujus Inv: d. Wit: Ihr ohnv: Eig.th. Verm. haußraths 11, Silbers 8, sold. Ring 11, Capital 200, Activorum 120, Erg. rest 171, Summa summarum 521 lb
Auff solches Volgt nun auch s. sambt Kind. v. Erb. erebt ohn.. Vät; g; haußrath 165, leer Faß 9, Schiff und geschirr Zum Wb. Handwerck geh. 5, Silb. geschm. 48, Sihth. ane i. Behausung 782, Eig.th ane i Gärtl. 80, Erg. 2395, Summa summarum 3486 lb – Passiva 404, Nach solchem abzug 2722 lb
Endtl. v. letstl: so wird nun auch d. gemein: v.ändt v: T: guth beschrieben, haußraths 133, meels v kleÿen 20, Schiff und gesch: Zum Wbeck hdw. 1, silbergesch. v. geschm. 70, gl. ring 10, Composants 350, Activor. 91, bawcösten 239, Summa summarum 915 lb – Passiva 3065 lb, T. Schulden Nachstandt 2149 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1614 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 25.ten Monatts tag Octobris Anno 1703, Johann Ludwig Scherer Nots. jurat: publ:
Copia Codicills. 1719. (…) auff Freÿtag den 1. tag des Monatgs Septembris Nachmittag zwischen Vier und Fünff Uhren in der königlichen Statt Straßburg und einer daselbst inn dem Metzgergießen gelegener, Von Ihme herrn Disponenten Eÿgenthümblich bewohnender behaußung deßen obern mit den fenster auff die gaß außehenden Stuben, der Ehren Vorgeachte Herr Georg Kuhn, der Weißbeckh und Burger alhier (…) zwar etwas Krancken und auff einem Stuhl sitzenden Leibs (…) Johann Heinrich Lang, Jun: Nots req.situs

Susanne Henning se remarie en 1721 avec le boulanger Jean Jacques Hitschler, originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1720 (11.7.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 106
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johann Jacob Hitschler, dem ledigen Weißbecken Von Landaw gebürtig alß hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt tugendsamen Fr. Susanna gebohrner Henningin weÿl. herrn Geörg Kuhnen deß eltern auch gewesten Weißbecken undt burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib der Fr. hochzeiterin andern theils
So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 11.ten Julÿ 1720. [unterzeichnet] Johann Jacob hitschler Als hochzeiter, Susanna Kunin, Johannes Kuntz als Stieffvatter
uhnen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 171-v n° 16)
Mitwoch den 25. Sept. 1720. seind nach Zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch St Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Hitschler der ledige Weißbeck von Landaw, weÿl. Stanislaus Hitschlers, geweßenen Rothgerbers vnd burgers daselbst hinterlassener Ehel. Sohn, vnd Fr. Susanna Kuhnen,weÿl. Görg Kuhnen geweßenen Weißbecken vnd burgers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Hitschler als hochzeiter, n der hochzeiterin Handzeichen (i 176)

La maison revient à son fils aussi nommé Jean Georges Kuhn qui épouse en 1718 Marie Ursule Schmidtmeyer, fille du pelletier Jean Matthias Schmidtmeyer : contrat de mariage, célébration

1718 (19.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 365
Verglichene Heuraths: Puncten Zwischen dem Ehrbahrren Johann Georg Kuhnen, Ledigen Weißbecken, Herrn Georg Kuhnen, auch Weißbecken vnd burgers Zu Straßburg Ehelichen Sohn, Als Hochzeitern, an einem,
So dann der Ehrn: und Tugendreichen Hfr. Mariæ Ursulæ Schmidtmeÿerin, weÿl. Herrn Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Geweßenen Kürßners und Rhauwahrhändlers, auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Alhier seel. nachgelaßenen Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg in præsentia H. Georg Kuhnen deß Hochzeiters Vattern vnd Frawen Susannæ gebohrner Henningerin, deßen Stieffmuatter, H. Friderich Egners Metzgers deßelben Vogten vnd H Johann Jacob Schurers Sattlers seines Vettern auff sein deß Bräuttigambs, So dann auff der Jungfr. Hochzeiterin seithen H Johann Winnemar Heÿlen Stattschmidys Ihres geschwornen Vogten und H Johann Matthiæ Schmidtmeÿers Rhauwahrhändlers Ihres Bruders, Aller Burgere alhier, als Assistenten, Mittwochs den 19.ten Januarÿ Anno 1718. [unterzeichnet] Johan georg Kuhn als hohzeider, Maria Ursula schmidtmeÿerin als Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 37-v n° IX)
1718. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johann Georg Kuhn der ledige Weißbeck vnd burger alhier Georg Kuhn deß burgers vnd Weißbecken alhie Ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Ursula weÿl. Hn Johann Matthias Schmidt Meÿers gewes. Kürßners v. Rauh Wahr händlers auch E. E. Kleinen Raths beÿsitzers hinterlaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 18. Maÿ [unterzeichnet] Johann Georg Kuhn als hochzeiter, Maria Ursula schmidtmeÿern als hoch Zeiterin (i 42)

Jean Georges Kuhn termine officiellement son apprentissage auprès de son père en mars 1713
(f° 152) Dienstags den 21. Martÿ 1713 – Siegelgeltt
Georg Kuhn, der Weibeck mit hannß Georg Kuhnen seinem Sohn erscheint und bittet, weilen deßen Lehrzeit bereits Längst vorbeÿ selbigen nun greichtllichen ledig Zusprechten. Erkant, Willfahrt, dederunt Vor alle Gebühr 11 ß d.

Il devient tributaire chez les Boulangers le 23 mars 1718
1718, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(p. 272) Mittwochs den 23. Martÿ 1718 – Neuzünfftiger
Johann Georg Kuhn Von hier H. Georg Kuhnen des Weißbecken alhier ehelicher Sohn stehet vor, und bittet umb das Zunfftrecht, will Weißbacken. Erk. soll vor Vatters Recht 1 lb 5 ß d und 6 ß Nebens gebühr, auch 10 ß Zur Feürspritz bezahlen, Alls dann willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison acquise durant la communauté. Les apports du mari s’élèvent à 558 livres, ceux de la femme à 857 livres.

1718 (8. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) n° 17
Inventarium über deß Ehrengeachten Mr Johann Georg Kuhnen deß Weißbecken vnd Frawen Mariæ Ursulæ Kuhnin, gebohrner Schmidtmeÿerin, beeder Eheleuth und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1718. – Welche Nahrungen der ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in Ihrer mit einander auffgerichteten Heüraths Verschreibung Verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu regulien haben möchte, vorgenommen (…) Actum Straßburg in fernerer præsenz Hn Friderich Egners, Metzgers und H Johann Winemar Heÿlen, Hueff: und Stattschmidts beeder burgere Alhier Als des Ehemanns v. der Ehefrauwen noch Zu Zeit ohnentledigter Vögten Dienstags den 8.ten Septembris Anno 1718.
Nota. die Zwischen Eingangs gemelter beÿen Eheleüthen auffgerichte Eheberedung ist den 19. Januarÿ A° 1718. vor mir Notario verschriben Zubefinden

In einer alhier Zu Straßburg ane der Viehe Gaß gelegenen und in beed. Eheleuth Gemein Theilbare Nahrung gehöriger Behaußung befunden worden wie volgt
Im Obern haußöhren
Eigenthumb an einer Behaußung (F.) Item Zween Neünte theil für ungetheilt von vnd ane einer behaußung under der Großen Erbslaub (…)
Wÿdumb Welchen fraw Susanna Margaretha Schmidtmeÿerun Gebohrne Spangenbergerin der Ehefrauen Stieffmutter ad dies vitæ Zugenießen hat: wavon das Eÿgenthumb der Ehefrauen für unverändert Gehörig und verfangen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unverändert Gutt betr. Sa. Haußraths 106, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. der Baarschafft 3, Sa. Schuld 500, Summa summarum 619 lb – Schulden 60, Nach solchem abzug 558 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauwen Zugebracht unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 263, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Guldener Ring 26, Sa. baarschafft 64, Eigenthum ane einer behausung (-), ß Schulden 455, Summa summarum 857 lb

Jean Georges Kuhn et Marie Ursule Schmidtmeyer hypothèquent la maison au profit d’Agnès Wessner

1721 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 472
Johann Georg Kuhn Weißbeck und Maria Ursula geb. Schmidtmeÿerin beÿständlich H. Johann Mathias Schmidtmeÿers ihres bruders des Fechhändlers und H. Johann Jacob Schmidtmeÿers Studjosi Theologiæ auch ihres bruders
in gegensein H. Jacob Wenckers J. V. Ddi und archivarÿ als Curatoris Jfr Agnes Weßnerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vieh gaß, einseit neben Joh. Michael demuth kieffer, anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff Brösamle den Stattsattler zum theil theils auff H. Duppert handelsmann ux. nôe, davob gibt man 7. ß0 ane bodenzinß denen Edlen von Oberkirch, ferner 4. ß. ane allmend zinß dem Pfenningthurn

Jean Georges Kuhn et Marie Ursule Schmidtmeyer font dresser un état de leur fortune après avoir vendu la maison. La masse propre à la femme est de 1 431 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 667 livres, le passif à 972 livres

1727 (4.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 57
Inventarium über Mr Johann Georg Kuhnen, des Weißbecken und Frauen Mariæ Usrulæ gebohrner Schmittmeÿerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg derzeit besitzende und revidirte Nahrung, auffgerichtet Anno 1727. – welche auff Ihr der Ehefrauen und Mr H. Theurkauffs Kürschners und burgers allhier alß Ihres angenommenen Curatoris ad lites begehren, weilen Selbige in Abgang gerathen, damit man sehen Können, in Was Stand die Nahrung stehen und Wie viel die Ehefrau ane dero unveränderten Guth eingebuset, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 4. Septembris Anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Strasen liegenden H Christoph Goldbach dem Seidenhändler allhier Zuständigen Von beeden Eheleuthen Zum theil Lehungs weiße bewohnenden behaußung sich folgender maßen befunden
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths, Nach besag des über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1718 durch herrn Noyarium Johann Heinrich Langen sen: auffgerichteten Inventarÿ hat sich ane der Ehefrauen Guth mangenld unverändertn dahero Zu ergäntzen befunden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändert guth betr. Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 26, Sa. Pfenningzinß haubtguths 200, Sa. der Ergäntzung 867, Sa. Activ schuld 105, Summa summarum 1431 lb
Solchemnach wird auch die übrige Nahrung, weilen die Ehefrau consensu Curatoris auff das theilbare guth tam active quam passive jedoch salvo regessu renuncirt, under einem Titul nemlichen alß theilbar beschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Silbers 12, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Activ schuld 175, Summa summarum 667 lb – Schulden 972 lb, In Compensatione 304 lb
Wÿdum, Welchen Frau Susanna Margaretha Schmidtmeÿerin gebohrne Spangenbergerin der Ehefrauen Stieffmutter ad dies vitæ zu geniesen hat, Wavon das Eigenthum der Ehefrauen Zum Sechsten theil für unverändert gehörig und verfangen
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs den 9. Januarÿ Anno 1718, Johann Heinrich Lang Sen. Notarius juratus

Jean Georges Kuhn et Marie Ursule Schmidtmeyer vendent la maison au boulanger Jean Conrad Karcher et à sa femme Marie Susanne Koch

1727 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 30
Johann Georg Kuhn weißbeck und Maria Vrsula geb. Schmidtmeÿerin beÿständlich ihres bruders Johann Mathias Schmidtmeÿer Rauchwaarenhändlers
in gegensein Johann Conrad Karcher des weißbecken und Fr. Mariæ Susannæ geb. Kochin
Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, einem bronnen und übrigen zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auch dem zum becken handwerck nöthigen allda vorhandenen Schiff und geschirr, welche becken: behausung allhier ahne der Viehgaß einseit neben Michael Demuth dem weinhändler anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten theils auff Bresamle den Sattler theils auff Fr. Duppertin theils le Sage den Bildschnitzler – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 4 ß ane allmend zinß und denen Edlen von Oberkirch von dem hinderhauß 7 ß 2 ahn ewigem etwann bodenzinß – um 1300 pfund

Ils hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit de leur frère et beau-frère respectif Jean David Karcher

1727 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 563-v
Johann Conrad Karcher Weißbeck und Fr. Maria Susanna geb. Kochin mit beÿstand ihres bruders Samuel Koch des meelhändlers und ihres schwagers Johannes von hipßhen des Musici
in gegensein ihres respective bruders und schwagers H. Johann David Karcher Diaconi beÿ der evangelischen Gemeinde zu denen Predigern – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine weißbecken: behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Viehgaß, einseit neben Michael Demuth dem Weinhändler anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten theils auff Brösamle den Stattsattler theils auf Fr. Duppertin theils auf Lesage den Bildschnitzeler – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 4 ß ane allmend zinß und denen Edlen von Oberkirch von dem hinderhauß 7 ß. 2 d. ahne ewigem etwann bodenzinß

Fils du boulanger Laurent Karcher, Jean Conrad Karcher épouse en 1712 Marie Susanne Koch, fille du pileur d’épices Gall Koch : contrat de mariage, célébration
1712 (28.4.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Conrad Karchers, ledigen Weißbecken undt Jfr: Mariæ Susannæ Kochin, Donnerst. d. 28.ten Aprilis A° 1712.
zwischen dem hrenachtbahren Mstr. Conrad Karcher, ledigem Weißbecken und Burgern alhier Zue Straßburg H. Lorentz Karchers des ältern weißbecken ehel. Sohn, als Bräutigamb, an einem
So dann der Ehren: und Tugendsamen Jgfr. Mariæ Susannæ Kochin, H. Gall Kochen des Meelmanns und geschwornen Wurtzstößers alda eheleibl. Tochter, ams Hochzeiterin am andern theil
Actum Strassburg Donnerst. d. 28. Aprilis [unterzeichnet] Conrad Karcher alß hoch Zeiter, Maria susanna Kochin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 131 n° 7)
Mitwoch den 11. Maÿ 1712. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nicolai in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Cunrad Karcher der ledige Weißbeck H. Lorentz Karchers deß Weißbecken Vnd burgers alhier Ehelicher Sohn Und Jfr. Maria Susanna Kochin Gall Kochen deß Meelmanns vnd burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Conrad Karcher alß hochzeitern Maria susanna Kochin als hochzeiterin (i 35)

Jean Conrad Karcher devient tributaire chez les Boulangers en 1712
1712, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 127-v) Montags, d. 11. Aprilis – Neuzünfftig. (1 lb 5 ß. dt.)
Conrad Karcher, Herrn Lorentz Karchers des Weisbecken ehelicher Sohn, producirt Stallschein und bittet umb seines Vatters Recht, will das Weisbacken treiben. Erkant, nach Erlegung 31. ß d. für alle Gebür willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Dentelles
1712 (19.5.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Inventarium über des Ehrenhafften und Achtbahren H. Johann Conrad Karchers, Weißbecken und der Ehrn und tugendsamen Frawen Mariæ Susannæ gebohrner Kochin, beeder Eheleuthe und Burgere Zue Straßburg, in dero Ehe für ohnverändert gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1712. – Vermittelst der Zwischen Ihnen beden auffgerichteten Heüraths Verschreibung einander für ohnverändert in jhren Ehestand Zugebracht (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernerem persönlichen Beÿweßen H: Lorentz Karchers des ältern, weißbecken u. B. des Ehemanns Geliebten Vatters undt H Gall Kochen, Mehlmanns, der Frawen leibl. Vatters, ihrer beederseitigen erbettenen Assistenten, Donnerst. d. 19. Maÿ A° 1712.
In der, ane der Spitzengaß alhier Zu Straßb. gelgenen Weißbecken Behausung sich befund. hatt
Sa. haußraths M 156, F 149, Sa. Schiff und geschirrs Zum Wbecken handwerck gehörig M 9, Sa. Brennholtz L 3, Sa. Silbers M 13, F 9, Sa. goldener Ringe 23, Sa. baarschafft M 121, F 75 – Schulden M 315, F 257 lb

Jean Conrad Karcher et Marie Susanne Koch hypothèquent la maison au profit du farinier Jean Georges Kuhn et de Marie Ursule Schmidtmeyer

1730 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 211-v
Johann Conrad Karcher der weißbeck und Maria Susanna geb. Kochin mit beÿstand ihres bruders Samuel Koch des Meelmanns und ihres schwagers Johannes von Hipßen des Musici maßen ihr zweiter bruder Gall Koch der Schloßer nicht hiebeÿ erscheinen konnte
in gegensein Johann Georg Kuhn des meelmanns und Maria Ursula geb. Schmidtmeÿerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Viehgaß, einseit neben Michael Demuth dem weinhändler anderseit neben Johann Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff Johannes Breßamlé den Stattsattler – davon gibt man denen Edlen von Oberkirch 7 ß. 2 ß. ane bodenzinß und 4 ß ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn

Jean Conrad Karcher loue la maison au boulanger Jean Huther

1732 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 17
Johann Conrad Karcher der weißbeck
in gegensein Johann Hueter Weißbecken beÿständlich H. Rathh. Johann Nicolaus Meltzheim Sen: Rothgerbers
entlehnt, Eine Weißbecken behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen ahne der Viehgaß, einseit neben Michael Demuth dem weinhändler anderseit neben Jacob Kammerer dem Seÿler hinten auff Johann Georg Bösamle den Statt Sattler – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von allererst verfloßenen weÿhnachten

Jean Conrad Karcher meurt en 1733 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue Thomann. Les experts estiment la maison rue des Bestiaux à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 362 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 128 livres, le passif à 792 livres

1734 (25.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 13) n° 308
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten herrn Johann Conradt Karchers des gewesten Meelmanns undt Burgers allhier Zu Straßburg nun mehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1734. – nach seinem den 22.ten Xbris deß abgelegten 1733.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen herrn Johann Geörg Scheer auch Meelmanns undt burger allhier des abgelebten mit nach ermelter seiner hinderbliebener Wittib Ehelich erzielter undt hinderlaßener Zweÿer Kindter namhenlich Jfr. Mariæ Susannæ so beÿ 20. Jahr undt Johann Jacob Karchers deß ledig. beckhen Jungen, welcher beÿ 16. Jahr alt, geschwornen Vogts, so aber diesr seiner Curanden vätterlich Erb: undt Verlaßenschafft andersten nicht dann Cum beneficio legÿ et Inventarÿ angetretten haben will, inventirt durch die tugendt begabte fr. Mariam Susannam Karcherin gebohrner Kochin die hinderbliebene wittib beÿständlich H. Johann Carl Härlins deß Haußfeurers auch burgers allhier Curatoris (…) Straßburg den 25.ten febr: anno 1734.

Inn Einer allhier zue Straßburg ane dem Thoman Loch gelegener aber nicht hieher gehöriger behaußung hat sich befunden, alß vogt
Ane hültzenwerck, Cammer A, cammer B, Soldaten cammer, Im haußöhren od. Kuchen, Inn der Stub, Inn der Stub Cammer, Im Keller, Im Beckenhaus
Eigenthumb ane Einer Behaußung so theilbar. Ein Weißbeckhen u. hinder behaußung, hoff, hoffstatt mit aller Zugehört, Weithen, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Viehe faß, i.s neben Hn Michael Demuth dem Schreinen, 2.s. neben herrn Jacob Kammerer dem Seÿller hinden auff obgedachten H. Demuth und N. Brösamle den sattler stoßendt, welche Crafft der Abschatzung vom 13. Feb. 1734. durch der Statt Straßb. geschworne herrn Werckmeister vor ledig undt Eigen angeschlagen wordt. umb 3000 fl. oder 1500 lb. Davon gibt man Jars dem allhies. Pfenningthurn wegen einem wetterdächell ane Allmendt Zinß 4 ß macht in Capital 4. lb und denen Edlen von Oberkirch von dem hind. hauß ane Ewigen bodenzinß 7. ß 2 s trifft Zu doppeltem Capital gerechnet 4 lb 6 ß 8 d. It. 30. lb d Zinß à 4. pro Ct° reicht mann H. Rathh. Brackenhoffer, dem Apothecker alhie uxo; nôe Jahrs auff d. 16. Jenner, alblößig in Capital mit 750. lb. It. H. Rittmeister Reichshoffer allhier Jährl. den 1. maÿ 18. lb d zu 4 ½ peo Ct° widerkäuffig mit 400 lb. It: 20. lb d. Zu 4. pro Ct° zinß gibt mann H. Diacono Karcher allhier Jahrs auff (-) widerlößig mit 500 lb, It; Joh: Geörg Kuhn dem gewesten weißb. allhier uxo: nôie 12. lb 15 ß d zu 4 ½ pro Ct° redimible mit 150. lb, summa abgangs ist 1818. Übertreffen also vorstehende beschwerden den Anschlag umb 318 lb. Über sothane behaußung meldet
Ergäntzung der Wittib Ermanglenden ohnveränderten Gueths, Nach inhalt beederseits zugebrachten Nahrungs Inventarÿ durch weÿl. Herrn Notm: Johann Ludwig Scherern in annp 1712. auffgerichtet undt verfertigt
Norma hujus inventarii, Copia der Eheberedung
Der Wittib noch vorhandene unveränderte haußrath 16, Sa. Silbers 15 ß ß activorum 75, Sa. der Ergäntzung 269, Summa summarum 362 lb
Demnach wirdt auch der Erben unverändert undt die Theilbahre Nahrung unter Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Meels, Kleÿen undt gekörns 19, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen ringen 3, Sa. behaußung o, Sa. Schulden 6 Summa summarum 128 lb – Schulden 792 lb, die passiva übertreffen der Erben unveränderte undt theilbahre activ Nahr. 664 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Donnerstags den 28. Aprilis im Jahr Christi 1712, Johann Ludovicus Scherer Notarius jurat: publ:
Abschatzung dem 13: Februarÿ 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheiten Conradt Karchers deß geweßenen weißbeckers seel. hinder Laßenen Frau wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Vieh gaßen gelegen, einseits neben H. Johann Michell Demuht dem weinhändler anderseit Neben H Jackob Kammerer sel seiller, hinden auf ob gedachten Hn Demuht Stoßendt welche behaußung Stuben, Cammren, Kuchen Hauß Ehren Camin Cammer Vor dem officir Cammer vor dem Knecht, nebenß hauß mit einem halben tach, worunder die Back Küchen backstuben alleß gewölbt, oben darüber die Mëhl Kammer, hoff bronen holtz hauß getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd vor und Umb Treÿ Tausent Gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Veuve depuis dix-neuf ans, Marie Susanne Koch sollicite un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône Saint-Marc à cause de ses infirmités – elle déclare être presque sourde
(f° 5) Donnerstags den 26. Septembris 1754 – Allmoßen Schein
Maria Susanna geb. Kochen weÿl. Conrad Karchers des geweßenen b. v. Weißbecken allhier nachgel. Wittib, ihres alters 55 Jahr, bringt Vor, daß sie seit ihrem 19. Jährigen Wittwenstand in äußerster Armuth lebet v. sich wegen Leibes Blödigkeit, Zumahlen Sie auch das Gehör fast Völlig verlohren, nicht mehr im Stand befindet, mit ihrer Hand Arbeit sich zu ernehren, bittet dahero Ihro Schein v. Urkund zu ertheilen daß sie des Allmoßens würdig.
Erk. seÿe ihro mit gebettenem Schein Zu wilfahren, maßen man dieselbe des Allmoßens würdig erachtet.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’admettent en mars 1769 pensionnaire à l’hôpital où elle meurt le 19 juin 1774 à l’âge de quatre-vingt-un ans.
1769, Conseillers et XXI (1 R 252)
(f° 29) Sambstag den 11. Martÿ 1769. – Froereisen Nê. Mariæ Susannæ gebohrner Kochin weild. Conrad Karchers geweßten weißbecken und burgers hinterl. Wittib producirt unterth. memoriale juncto petito puncto gnädiger aufnahm und respectivé beÿbehaltung in dem Hospithal.
Nach angehörtem voto des Hn Syndici Regii und gleichformlichen anspruch des auf dem obernbanck vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch wuden samtliche Vorbemelte Imploranten puncto gebettener aufnahm und respective beÿbehaltung in dem mehrern Hospithal ane die daselbstige hochansehnlche Herrn Pflegere umb gegen einbringung ihres sowohl gegenwärtigen als erwa in Zukunft überkommenden Vermögens alda aufgenommen, respectivé beÿgehalten und verpflegt Zu werden, gewießen. Deppi. H. Rathh. Fulgraff und H. Rathh. Philippi

Sépulture, Hôpital (luth. f° 178)
Im Jahr 1774. dingstag den 19. Heu Monates Morgens um Vierthel Vor Vier uhr starb in dem alhiesigen deutschen Hospitale Frau Maria Susanna Karcherin gebohrne Kochin von hier gebürtig und Zu St: Nicolai getaufet, weÿl. Meister Johann Konrad Karchers gewesenen Weißbeckers und burgers alhier hinterlaßene Witwe auch weÿl. Meister Galli Kochen geweßenen Meehlhändlers und Burgers alhier und Weÿl. Frauen Marthä gebohrner Stieglerin hinterlaßene eheliche Tochter, seit dem Eilften Märzen des Jahres 1769 Hospitals Pfründerin ihres Alters 81 Jahr weniger dreÿ Monate und Vier Tage, und wurde dieselbe Mittwochs darauf als den 21. Heu Monates nach einer Morgens um Sieben uhr im Hospitale von mir Johann Unselt dem Evangelisch lutherischen Pfarrer des Hospitales gehaltener Leichenpredigt auf die begräbniß St: Urban beÿ einer ehrlichen begleitung Zur Erde bestattet (i 182)

La veuve et les enfants de Jean Conrad Karcher vendent par adjudication la maison au boulanger Jean Huther moyennant 1 875 livres

1735 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 67
weÿl. Johann Conrad Karcher des weißbecken wittib Susanna geb. Kochin geschworner Curator Johann Carl Hördter der haußfeurer, ferner ged. Karchers mit deßen hinterbliebenen wittib erzeugter beeder Kinder Susannæ und Jacob der Karcher geordneter vogt Georg Schär der Meelmann
in gegensein Johannes Huter des weißbecken – am 15. Decembris 1734 ergangen und obrigkeitlich confirmirten versteigerung [unterzeichnet] hueder
Eine Weißbeckenbehausung bestehend in Vorder und hinderhauß, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an der großen Viehgaß, einseit neben Johann Michael Demuth dem weinhändler, anderseit neben Johann Jacob Kammerer dem Seyler, hinten auff Johannes Bresamlé den Stattsattler und hinden theils annoch auff Helckische wittib geb. Ambergerin als erbin Duppertischer wittib theils auff Andreas Rueff den Nagleschmidt – von dem hinderhauß giebigen ewigen etwann ane bodenzinß wie auch denen Edlen von Oberkirch 7 ß. 2 d. ane bodenzinß und 4. ß. ane allmend zinß wegen eines wetterdächleins hiesiger Stadt Pfenning Thurn – um 750, 400, 150 und 500 pfund verhafftet – seith den 15. Januarÿ 1727 da sie mit dem verstorbenen Karcher käufflich ane sich gebracht – umb 1800 pfund ausmachende capitalien und 75 pfund

Jean Huther achète le droit de bourgeoisie en septembre 1731
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 973
Johann Huther d. ledige beck von fortlouis erhalt d. b. umb die tertz d Neuen b. will bey E E Zunfft d. Becker dienen Jur d 3.ten Sept. 1731.

Fils de Gaspard Huther de Fort-Louis, Jean Huther épouse en 1732 Anne Marguerite Meltzheim, fille du tanneur Jean Nicolas Meltzheim : contrat de mariage, célébration
1732 (17.1.), Not. Rith (6 E 41, 951)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamb: und bescheidenen Johannes Hutter, dem burger und Weißbecken allhier, Weÿland des auch Ehrsamb und bescheidenen Caspar Hutters geweßenen burgers und seÿlers zu Fort: Louis mit auch Weÿland frauen Margaretha Schmidtin Seiner Ehelichen Haußfrauwen seelig Ehelich erziehltem Volljährigem Sohn, als Hochzeiter ane Einem mit beÿstand der auch Ehrsam und bescheidenen Jacob Bermantier des metzgers und auch burgers zu gedachtem fort Louis seines Leiblichen Schwagers, Wie auch Johann Georg Rÿßen des burgers und Beckerstuben vatters hieselbsten, So dann der viel Ehr und Tugendsammen Jungfrauen Anna Margaretha Melßheimin, Herrn Johann Niclaus Melßheims des burgers und Rothgerbers wie auch Es Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers allhier mit der auch Viel Ehr: und tugendsamen frauen Anna Margaretha Schandingerin Seiner Ehelichen Haußfrauen ehelich erzielhlter Jungfer tochter als hochzeiterin andern Theÿls, beÿständlichen erstgedachten dero Leiblichem Herren Vatters Wie auch Herrn Frantz Joseph Melßheims auch burgers undt Rothgerbers hieselbsten, dero leiblichen herrn Bruders (…) So beschehen Straßburg auff St. Anthoni Tag als den 17. monaths tag Januarii Im Jahr 1732,

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 246)
Hodie die 12 mensis februarÿ anno 1732. (…) in facie Ecclesiæ conjuncti sunt honestus juvenis joannes hueter oriundus ex arce fortalitiæ et honesta virgo Margaretha Meltzheimin filia joannis nicolai Meltzheim coriarii (signé) Johannes Hueder, Ana Marga Meltzheim (i 130 – proclamation Saint-Louis (cath. p. 6,i 5)

Inventaire des apports dressé en partie dans la boulangerie rue des Bestiaux et en partie dans la maison Meltzheim au Fossé des Tanneurs
1732 (26.2.), Not. Rith (6 E 41, 951)
Inventarium und beschreib. aller derjenig. haab und güetter so Johannes Huetter der weißbeck und fraw Aa. Margaretha Melßheimin bede eheleuthen einander für ohnverändert in den ehestand zugebracht, welches alles der ursachen, damit mann sich Künfftig ratione der Ergäntzung desto beß. darnach Zu reguliren, auff ihr bederseitiges begehren ordnungs mäßig ersucht, durch die bede eheleüt selbsten mit Zuziehung H Niclaus Melßheims b. v. Klein Raths alten beÿsitzers als der ehren frauwen leibl. H. Vatters (…) so beschehen Straßburg den 26.ten feb. 1732.
Höltzen und Schreinwerck so sich in dem beckenhauß in der Viehe Gaß befunden
In H. Meltzheims behaußung ahne gerber graben hat sich befunden als folget

Anne Marguerite Meltzheim meurt en 1735 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 1 600 livres. La masse propre au veuf est de 135 livres, celle propre aux héritiers de 487 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 905 livres, le passif à 2 110 livres.

1735 (3.5.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 698) n° 103
Inventarium undt beschreibung All der Jennigen Haab, Unndt Nahrung, So Weÿl. die Ehr. und tugends. fraw Anna Margaretha gebohrne Meltzheim seel. deß auch Ehrb. und bescheid. Johannes Hutter, Weißbeckh. und burgers alhier Zu Straßburg geweste Haußfr. nach Ihrem, gegebenem bericht nach, den 6.ten Januarÿ Jüngsth. aus dießer Welth genommenen tödlichen Hinscheiden, hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft aauf gebührentes ansuchen Erfordern und begehren H. Frantz Joseph Meltzheim Rothgerber und Burgers alhier, alß geschw. und Verordneten. Vogts Annæ Margarethæ der abgeleibten seel. mit Vor und nachged. Wittiber Ehelich Erziehlten döchterleins Unndt dieß orths ab intestato Einiger Erbin, Ersucht und Inventiret (…) So gescheh. vndt Zugang. Zu Straßburg auff Dienstag den 3. Maÿ Anno 1735.

In Einer alhier Zu Straßburg ahne der großen Viehegaß gelegenen vnndt hiehero gehörig. hieunden beschrieb: behaußung Erfunden worden
In der officier Cammer, In deß officiers K. Cammer, In der unteren Cammer
Eigenthb. ahne Einer behausung. i. Weißbeckhen behaußung bestehendt in Vorder: und hindter hauß, höfflin, bronnen und hoffstatt, mit allen deren gebäwen, weith. Zugehörth. recht. und Gerechtigkhten. alhier in der großen Viehe gaßen geleg. i. s Joh: Michel Demuth dem Weinhändler, 2. s. Joh: Jacob Kamerer Säÿler hinden auff Joh: Brosamble den Statt Sattler, davon gibt man Jahrs den Edeln von Oberkirch 7. ß 2 d. bodenzinß, u. dann wegen dem Wetter dächl. auff unß. H. Pfenningth. 4 ß Allmend Zinß, sonsten über nach gedachten Capitalien leedig und Eigen und Vermög Einer ad Concept überl. Von d. hießig. Werckmeister underschb. abschatzung dedato 21.ten Maÿ a° 1735. æstimirt vndt über abzug obig. Bodenz. angeschl. 1578 lb d. Hierüber besagt Ein teutscher pergament Kauffbr. auß hieß C. C. stuben gefert. und dero anhang. Insigel bekhräfftiget de dato den 8. Februarÿ 1735. mit N° 1 notiert,
Ergäntzung deß Wittibers abgang. Unverändterten Vermögens. Innhalt Inventarÿ Illatorum durch H. Georg Philipp Rith Notm. alhier dedato den 26.ten Februarÿ aô. 1732. auffgerichtet Ergibt sich daß der Wr. in die Ehe zugebracht, So seitehero abgang. und in gemeine haußhaltung Verwendtet worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Erbin Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 60, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Erg. 336, Sa. activ Schulden 75, Summa summarum 487 lb
Solchemnach volgt auch deß Wittibers Unverändert Guth, Sa. haußraths 7, Sa.. Silbergeschmeid 1, Sa Erg. 201, Summa summarum 209 lb – Davon gehet für die der Erbin modo Schuldiger Morggb. 75, Compensnado 135 lb
Endtlich wirdt auch beschrieben das theilbahre Guth, Sa. haußrath 31, Sa. früchten und Kleÿ. 111, Sa. baarschafft 145, Sa. Eigenthum ahne behßg 1578, Sa. active Schulden 40, Summa summarum 1905 lb – Sa. passivorum 2110 lb, Passiva übersteigen pro 204 lb – Stall Summ 417 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamb: und bescheidenen Johannes Hutter, dem burger und Weißbecken allhier, Weÿland des auch Ehrsamb und bescheidenen Caspar Hutters geweßenen burgers und seÿlers zu Fort: Louis mit auch Weÿland frauen Margaretha Schmidtin Seiner Ehelichen Haußfrauwen seelig Ehelich erziehltem Volljährigem Sohn, als Hochzeiter ane Einem mit beÿstand der auch Ehrsam und bescheidenen Jacob Bermantier des metzgers und auch burgers zu gedachtem fort Louis seines Leiblichen Schwagers, Wie auch Johann Georg Rÿßen des burgers und Beckerstuben vatters hieselbsten, So dann der viel Ehr und Tugendsammen Jungfrauen Anna Margaretha Melßheimin, Herrn Johann Niclaus Melßheims des burgers und Rothgerbers wie auch Es Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers allhier mit der auch Viel Ehr: und tugendsamen frauen Anna Margaretha Schandingerin Seiner Ehelichen Haußfrauen ehelich erzielhlter Jungfer tochter als hochzeiterin andern Theÿls, beÿständlichen erstgedachten dero Leiblichem Herren Vatters Wie auch Herrn Frantz Joseph Melßheims auch burgers undt Rothgerbers hieselbsten, dero leiblichen herrn Bruders (…) So beschehen Straßburg auff St. Anthoni Tag als den 17. monaths tag Januarii Im Jahr 1732, Collationirt Rith, Not.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 800 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 58-v
(Becker. F. N. 6717) Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Melßheim Johannes Huder Weißbecken und Burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schmidt
Concl. Fin Inv. ist Fol. 54.b 417 lb 13 ß 2 d, die machen 800 fl. Verstallte nur 500 fl. Zu wenig 300 fl.
Nachtrag auff Vier Jahr alß lang Sie in der Ehe geweßen in duplo thut à 18. ß – 3. lb. 12. ß
Und auff Zweÿ Jahr in simplo â 9 ß – 18 ß
Extat Stallgeltt pro. 1735. mit – 2 lb 2 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung – 12 ß 6 d – Summa 7. lb 6 ß 10 d
Von denen Herren dreÿen nachgelaßen – 2 lb 5 ß, rest 5 lb 7 ß 10 d
dt. 13. Jul. 1735.

Jean Huther se remarie en 1735 avec Marie Anne Ledée, fille du revendeur Pierre Ledée : contrat de mariage, célébration
1735 (29.6.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 76
Mariage – furent present le Sr Jean Hueteur Boulanger et bourgeois de ladite Ville d’une part
et Marianne Ledée fille legitime du Sr Pierre ledée, Marchand graissier et bourgeois dud. Strasbourg, et de Marguerite Rousseaux sa femme assistée desdits ses Pere et Mere d’autre part
fait et passé du Coté dudit Epoux en presence du Sr Jean Nicolas meltzheim tanneur et Jean Ignace Hüguel tous deux assesseurs du grand sénat de cette ville, et de la part de ladite Epouse du sieur David Benois M° cartier bourgeois de Cette dite ville (…) à Strasbourg ce 29° Juin 1735. (signé) Johannes Huder, Marianne Ledée

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 171)
Hodie 21 Mensis Augusti anni 1735 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Hueder civis Argentinensis nec non viduus defunctæ Margarittæ Meltzheimin commorans in dictâ Parochiâ ad Stum Ludovicum et Maria Anna Ledée filia legitima Petri Ledée civis et mecatoris et Margarethæ Rousseaux conjugum commorantium in hac Parochiâ meâ (signé) Johanne Hueder, Mariane Ledée (i 173)

Native de Strasbourg, Marie Mechtilde Ledée devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1027
Maria Mechtildis gebohrne Ledé Von hier geb. erhalt d. b. Von ihrem ehemann Johann Huder b. und weißbecken alhier umb d. alt. b. will beÿ E.. E. Zunfft d. becker dienen. Prom. eodem [5. Xb 1735]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 695 livres, ceux de la femme à 380 livres.

1735 (10. 7.br), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 699) n° 117
Inventarium vnndt Beschreibung All der Jennigen Haab, Vnndt Nahrung, So der Ehrb. und bescheidtene Johannes Hueder der Weißbeckh und Fr. Maria Anna geb. Lethée beede Eheleüthe und Burgere alhier Einander in Ihren Jüngsth. angetrettenen Ehestand für Unverändert in die Ehe Zugebracht, welche Nahrung auff begehren Unndt ansuchen Erstgedt. beeder Eheleüthen der ursach halben, damit mann Sich der in Ihrer Vor mit underschr. Not° auffger. Eheberedung Stipulirten Ergäntzung halben Zu reguliren wüße, Inventiert Undt Ersucht (…) So gescheh. in fernerem beÿsein und Zwar auff seithen des Ehemanns fr. Margareth H. Joh: Niclaus Meltzh. E. E. gr. Raths alhier dermahligen assess. Ehefr. deßen Schwiger mutter Von Erster Ehe, So dann auff Ihr der frawen seithen Maria Duval dero Steffgroßmutter, weillen Ihre Eltern andterer habende geschäfften halben nicht beÿwohnen Können, alß Von Beeden seithen hierzu gebetten, Zu Straßb. auff Sambstag den 10.ten Septembris A° 1735.

In Einer alhier Zu Straßburg ahne der großen Viehegaß gelegenen und dem Ehemann Unverändertt gehörig. behaußung Erfunden worden alß
In deß officiers Cammer
Eigenthb. ahne behausung (M.) i. Weißbeckhen behaußung besteh. in Vorder: und hind. hauß höfflin, bronn und hoffstatt, mit allen deren gebäwen, weith. Zugehördt. recht. und Gerechtigk. alhier Zu Straßb. in der großen Viehe gaßen gelegen i. s neben Joh: Michel Demuth dem Weinh. 2. s. Joh: Jacob Kamerer dem Säÿler hinden auff Joh: Brosamble den Statt Sattler, davon gibt man Jahrs denen Edeln v. Oberkirch 7. ß 2 d. bodenzinß, und dann wegen dem Wetter dächel auff unß. Hh. Pfenningthurn 4 ß Allmend Zinß, sonsten aber über hernach beschb. Capitalia leedig und Eigen. Darüber besagt i teutsch pergament Kauffbr. auß der C. C. stuben und mit dero anhangen Ins. Verwahrt de dato den 8. Februarÿ aô 1735. mit N° 1 notiert, v deßwegen Ist abgeredt allenfalls dieße Behaußung wehrender Ehe solte Verkaufft werden, solche mit dem darauff Erlößende Wert Zu Erg.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Deß Ehemanns Unverändertes Guth, Sa. haußraths 180, Sa. meel und Kleÿen 249, Sa. Silbergeschmeid 20, Sa Gold. Rung 3, Sa. baarschafft 104, Sa. activ Schuldt 51 Summa summarum 612 lb – Passivorum 1308, Deducendo 695 lb
Dießem nach wirdt auch beschrieben der Ehefr. unverändertes Vermög. Sa. haußrath 108, Sa. Silbergeschmeid 9, Sa. Gold. Ring 9, Sa. baarschafft 253, Summa summarum 380 lb

Jean Huther et Marie Anne Ledée hypothèquent la maison au profit du chef de cuisine Antoine Chauveau

1756 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 172
Johann Huether der weißbeck und Maria Anna geb. Le Dez beÿständlich ihrer schwäger H. Jean Joseph Lassiat employé pour le roy und H. Jean Baptiste Benoist des cartenmachers
in gegensein H. Antoine Chauveau, chef de cuisine de M. Le Chevalier de St André commadant la province d’Alsace – schuldig seÿen 3500 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Viehgaß, einseit neben der Kammererischen Fr. wittib, anderseit neben N. Mamberger dem weinhändler, hinten theils auff N. Ottmann den ohlmann theils auf H. Mammberger

Le boulanger français Jean Huther loue la maison au boulanger Jean Jacques Stehling

1770 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 613-v
Johann Huther der frantzösische beck
in gegensein Johann Jacob Stehling des ledigen frantzösischen becken
verlehnt, die ihme zuständige beckenbehausung in der Dauphins gaß – auf 4 nacheinander folgenden jahren auf Philippi Jacobi anfangend, um 4 gulden wochentlichen zinß
hat sich der verlehner expresse reservirt und vorbehalten primo den ersten stock auff die gaß außsehend in einer stub und kuchen, so dann eine kammer in den hoff außehend ferner den zweÿten stock gleicher maßen auf die gaß aussehend, eine kammer und dann die bühnen im vorderen haus wie auch die helffte des kellers

Jean Huther cède la maison boulangerie moyennant 6000 florins à sa fille Gertrude Thérèse lors de son contrat de mariage passé avec le boulanger François Joseph Jægy, originaire de Marckolsheim

1774 (30.10.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 7
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Vorachtbahre Herr Franz Joseph Jägÿ, grosjähriger lediger Becker von Marckoltzheim gebürtig, weil. Michael Jägÿ gewesenen Würths, Ackersmanns und Burgers allda mit auch weil. Fr. Anna Maria gebohrner Fischerin ehelich erzeugter Sohn, unter verbeÿständung deß. Bruders Hn Johannis Adami Jägÿ, des berühmten Musici in alhiesigem Münster, als Hochzeitern ane einem,
Sodann die Ehr und Tugendreiche Jungfrau Gertrud Theresia Hutherin Hn Johannes Huthers, des ehemaligen frantzösischen Weisbecken und Burgers dahier mit Frauen Maria gebohrner Ledée ehelich erzielte Tochter, beiständlichen erstged. ihren beeden Eltern, wie auch H Philipp Jacob Thaler des hiesigen wohlerfahrenen Schreibmeisters und Burgers derselben Hn Schwahers, als Hochzeiterin, am andern Theil

Siebendens cedirt und übergibt der Jgfr. Hochzeiterin Leibl. Herr Vater dieser seiner Tochter seine für unverändert in deßen Ehe gebrachte und ane der Dauphine Gaß gelegene Becken: Behaußung, bestehend in Vorder und Hinder: Gebäud, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, samt allen dero Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten Einseit neben Hn Michael Mannberger dem Kiefer, Weinhändler und burger hieselbsten, anderseit neben N. Schuler dem Zuckerbeck auch hiesigem Burger und hinden auf Hn Rathh. Johann Niclaus Ottmann den Ohlmüllern Zum theil und Zum theil auf gedachten Hn Mannberger stoßend, gelegen, für freÿ leedig und eigen vor und um die Summ von 6000 Gulden hiesig Current eigenthümlichen. Und welchen Preis der 6000 fl. die Jgfr. Braut als Cessionaria auch also und zwar auf nachfolgende Conditionen, so hernach im 8. 9. und 10. Artickel deutlich begriffen sind, von ihrem Hn Vater als Cedenten angenommen Zu haben bekantlich ist
So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 31. Octobris Anno 1774. [unterzeichnet] frantz jospeh Jägÿ als hoch Zeitter, Gerdudt theresia huderin als braut
Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 650 f° 21, 22 janvier 1776 – auff ansuchen Franz Joseph Jägÿ des beckenmeisters, nachstehende paragraphi in einer unterm 31. Octobris 1774 coram Not. Johann Daniel Lauth zwischen ihme Mr Jägÿ und Jgfer Gertrud Theresia Hutherin errichteten Eheberedung

Célébration du mariage
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 23)
Hodie 27 Mensis Decembris Anni 1774 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephus Jegÿ, oriundus ex Marckolsheim hujus Diœcesis, Filius legitimus et Majorennis Michaelis Jegÿ Cauponis et Annæ Mariæ Fischerin, Professione suæ Pistor, Commorans in parochia ad S. Petrum Seniorem hic Et Gertrudis Theresia Houter, Argentinensis, Filia legitima et minorennis Joannis Houter, civis hic, et professione suâ pistoris et Mariæ Annæ Ledé, commorans in hac parochiâ (signé) Frantz Joseph Jägÿ, terisia hueder (i 14)

François Joseph Jægy devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage. Inscription au registre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 121-v
Frantz Joseph Jäggÿ der beck von Marckols. verheurathet mit gertrud theresia, Johann huter des becken und burgers allhier ehel tochter erhalt das Burgerrecht aus recommendation gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. eod. [den 7. Januarii 1775]

(VI 286 bis, f° 168) Becker N° 36 d. 19. xbre 1774
Frantz Joseph Jägi der beck gebürtig von Marckolsheim weÿl. Michael Jägi des gewes. b. u. Würth daselbst ehel. Sohn Verlobt mit theresia, Joh. Hüter des b. u. frantzösischen becker alhier
durch die Schein bewehrt die ehrl. geburt cath. Rel. die gehörig stadt stall caution geleistet u dessen sponsæ stallgebühr in richtigkeit
5000 fl baaren Geldt hat er bescheiniget deßen eigenthumb er mit Eÿdts erhärtet auch 100 lb ß beym b. Pol deponirt.
impl. bittet EG unterthännig ihn wegen hoher recommendation von seiten ihro G. H. stättmeistr von Gail grats in E. G. b. recht auff und anzunehmen
per Recom. gratis gegen Erlag 12 ß ins Armen hauß

François Joseph Jægy devient tributaire en décembre 1774, l’inscription sera définitive quand il aura produit son certificat de bourgeoisie
1774, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 78) Sambstags den 17. Decembris. – Fremder Neuzünfftiger dt. 4. lb 6 ß
Frantz Joseph Jägÿ, leediger becker Von Marckolsheim gebürtig, stehet Vor und bitt, weilen er sich mit H. Hanns Huthers eines dißortigen Meisters Tochter ehelichen Versprochen, und mit derselben ein Beckenhaus bekommt auch würcklichen um das burgerrecht hat anrufen lassen Ihme als Leibzünfftigen frantzösischen Becken Meister auf und anzunehmen.
Erkanndt, Seÿe Implorant in seinem begehren Zu willfahren jedoch mit dem Beding, daß er sein Burger: Urkund und Stall; Schein dem Protocoll beÿzubringen hat. Solche zum Protocoll gebracht den 7.ten Jan. 1775.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui leur a été cédée et dont le prix sera réglé après la mort des cédants. Les apports du mari s’élèvent à 60 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1775 (28. 9.br), Not. Lauth (6 E 41, 646) n° 20
Inventarium über Herrn Frantz Joseph Jägÿ, des Frantzösischen Becken und Frauen Gertrud Theresiä gebohrner Hutherin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1775. – einander in ihrem den 26.ten Decembris Anno 1774. angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in der vor mir unterschriebenem Notario den 31. Octobris d: a: aufgreichteten Ehe: beredung §° 5.to für unverändert vorbehalten haben (…)
So geschehen in præsentia auf Seithen des Ehemanns H. Johannis Adam Jægy, des berühmten Musici in allhiesigem Münster, deßen leiblichen Bruders und auf der Ehefrauen Seithen, Hn Johannes Huthers, des hiesigen burgers und ehemaligen frantzösischen becken, deroselben Leibl. Vaters beÿderseiths hierzu erbettener Herren beÿstandern, Straßburg auff Dienstag den 28.ten Novembris Anno 1775.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dauphine: Gaß gelegenen Eingangs; ged. Ehefr: zufolg vorallegirter Ehe: beredung §° 7 Von ihrem H. Vater cedirt und Hernach mit mehrerm beschriebenen Becken: Behausung befunden worden, Wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Nemlichen eine Becken: Behausung ane der Dauphine: gaß gelegen, bestehend in Vorder und Hinder: Gebäud: Hoff, Hoffstatt und Bronnen samt allen dero Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben H. Michael Mannberger dem Kiefer Weinhändler und Burger hieselbsten, anderseit neben N. Schuler dem Zuckerbeck, auch hiesigen Burger und hinten auf H. Rathh. Joh. Nicolaus Ottmann dem Ohlmüllern zum theil und Zum theil auf gedachten Hn. Mannberger Sonntag, Diese Behausung ist vermög oft: angezogener Ehe: Verschreibung und deren 7.ten Paragraphi Ihro der Ehefr. von ihrem Leibl. Vater für frei ledig u. eigen vor und um die summ von 6000 fl. eigenthümlichen cedirt worden. Was die Hierüber besagen sollende Documenten betreffen, so befinden sich solche annoch in der Elterlichen Verwahrung. Der 7..te, 8.te u. 10.te Artickel der Vor mir passirten Ehe: Bered. ist dem Contr: Prot° de A° 1776 f° 21 et seqq. sub dato. d 22.ten Jan. d: a: in allh: in C: C: St;. einverleibt zu finden. Weilen nun vorherbemelten Cessions; Schillings Ausweisung erst nach beider Eltern todt besch. soll u. bis dahin derselbe auf der Behausung stehen Verbleibt, Als habe ich das Eigenthum hier nur Berichts: weiß: pro Memoria anmercken wollen.
Folgt nun hierauf die Beschreibung nächst vorher erwehntner beeder Eheleuthe einander für unverändert in dero Ehestand gebrachten Nahrungen an: u vor sich selbsten
Des Ehemanns für unverändert zugebr: Vermögens, Sa. Kleidung u. weisen Gezeugs 43, Sa. Silber Geschmeids 2, Summa summarum 46 lb – Aber nach Beirechnung der haussteuren (…) 14 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebr. Vermögen 60 lb
Continuatio Series rubricarum hujus Inventarii. Solchemnach werden auch der Ehefraun für unverändert in die Ehe gebr. Mittel berzeichnet, Sa. Hausraths 85, Sa. Silber: Geschmeidt 13, Sa. gold Rings 1, Die becken; behausung ist über den Bruch zu schreiben und Keine Summa darzu zu setzen, Summa summarum 100 lb – Darzugelegt deroselben ane denen (…) Haussteuren gebührige Zweite oder übeige helffte anlangen 14 lb, Bestehet demnach der Ehefraun gesamptes für unverändert in die Ehe gebrachte Gut 114 lb

Jean Huther meurt en 1778 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 4 269 livres, l’actif des héritiers de 499, le passif de 868 livres. L’actif de la communauté s’élève à 917 livres et le passif à 4 788 livres.

1778 (21.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1504) n° 187
Inventarium über Weiland Hrn Johann Huthers des geweßenen burgers und ehemaligen frantzösischen becken allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verheurathet mit auffgerichtet anno 1778. – nach seinem Mittwochs den 25.ten letzthin gelegten Monaths februarÿ aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt dahier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren fraun Mariæ Annæ Hutherin geborner Ledée deßen hinterbliebener Wittib, so von Hrn Georg Sturm dem thorschließer in dem allhiesigen mehrern Hospithal und burgern dahier verbeÿständet (…) So Geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Dauphine gaß gelegener in gegenwärtige Verlaßenschafft gehöriger und hernach beschriebener Behaußung, auf Sambstag den 21 ?ten Martÿ anno 1778.
Des abgelebten seeligen rechtmäsige und ab intestato Zurückgelaßene Erben sind nachbenamßte deßen mit der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte dreÿ Kinder mit Nahmen und 1.mo Frau Maria Anna Catharina Kehren geborne Hutherin, Valentin Kehren des hiesigen burgers und becken in Bonis geschiedene Ehefrau, so bereits schon in die 13. Jahr von dießem ihrem Ehemann abgesondert ihre wohnstatt haltet und dahero Von Johann Georg Held dem hiesigen burger und Schneider verbeÿständet zugegen, 2.do Frau Ottillia Dallerin geborne Hutherin, H. Philipp Jacob Dallers des schreibmeisters und burgers dahie Ehegattin so unter dießes ihres Mariti assistenz gegenwärtig und 3°. Frau Gertrud Theresia Jägÿ geborne Hutherin Hrn Frantz Joseph Jägÿ des frantzösischen beckens und burgers hieselbsten Ehefrau so von dießem ihrem Ehemann Verbeÿständet zugegen

Eigenthum an einer Behausung. (E.) Nemlich eine weißbecken behaußung bestehend in einem Vorder: und hinder hauß, einem höfflein, bronnen und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegen 1.s. n. Hn Johann Michael Demuth dem Weinhändler, 2.s. n. Joh. Jacob Kammerer dem Sailer hinten auf Johann Bresamle dem Statt sattler stosend, davon man jahrs denen Edlen von Oberkirch 7. ß. 2. d. ane Boden Zinnß Zu reichen pflichtig, sonsten aber ist dieße behaußung außer dem hernach unter denen theilbaren Schulden eingetragenen passiv Capital der 300 lb d freÿ leedig und eigen, und durch (die Werckmeistere) Zufolg deroselben unterm 1. Aprilis 1758. schrifftlich Verfaßen und Zu dießem Inventarÿ Concept gelüfferten abschatzung gewürdigt und angeschlagen worden für und um 500 lb. Wovon aber wegzurechnen Vorgedachte Boden zninß beschwerde der 7 ß. 2. d. zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 14 lb. 6.ß 8. d, Nach deren Abzug Verbleiben an beregter Abschlags Summ der 500. lb d hier noch auszuwerffen übrig 485 lb 13 ß. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in der Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 8. Februarÿ 1735. so mit altem N° 1 bezeichnet
Ergäntzung der wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über die von beeden eingangs gemelten Ehe persohnen einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch nun weiland Hrn Notariun Andreas Schmid in anno 1735. den 10.ten Septembris auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wittib unverändertes Vermögen. Sa. hausraths 11, Sa. Silber geschirrs 15. Sa. golden geschmeids 8 ß, Schulden 75 lb, Ergäntzung 4166 lb, Summa summarum 4269 lb
Diesemnach so wird der Kinder und Erben ohnverändert Guth beschrieben. Sa. haußraths 12. Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 1. Sa. Eigenthums ane einer behausung 485. Sa. Ergäntzung &&, Summa summarum 499 lb – Schulden 868, Compensando 368 lb
Endlichen so wird auch die gemein: und theilbare Nahrung beschrieben. Sa. Hausraths 54. Sa. leere, faßen und des Kirschenwaßers 36. Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 33, Schulden 793, Summa summarum 917 lb – Schulden 4758 lb, In Vergleichung 3841 lb – Stall summa 59 lb, Zweiffelhaffte schulden in die theilbare nahrung 22 lb
Copia der Eheberedung (…) le 29. juin 1735 André Schmidt Not. pub: et juré de la ville de Strasbourg
– Abschatzung Vol 1.t. apprill 1778. Auf begeren Weÿland Herr johannes Huter dem Welschbeck ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der Dauphins gaß gelegen Ein seÿts neben Herr Mamberger dem Weinhändler, anderer seÿts neben Herr schuhler dem Zuckerbeck und hinten Ebenfals auf obbeschriebenen Herr Mamberger stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer bachstube und bach Kuchen welche gewölbt ferner in zweÿ stuben Eine Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebene der statt straßburg geschwohrnen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr

François Joseph Jægy et Gertrude Thérèse Huther hypothèquent au profit de Georges Riedinger 300 florins dus à l’épouse sur la maison

1778 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 241-v
H. Franz Joseph Jagÿ der frantzösischer beck
in gegensein H. Georg Riedinger – schuldig seÿen 700 gulden
der schuldner sich verbindlich machet seine Ehefrau Gertrud Theresia geb. Hutherin diese obligations acte als unverscheidentlich mitschuldnerin (zu bestätigen)
unterpfand 300 fl. so sie von guths Ergäntzung an ihres ehemanns weÿl. Johann Huther gewesten frantzösichen becken Verlaßenschafft zu erheischen hat und auff der ane der Dauphine gaß gelegenen behausung

François Joseph Jægy loue la maison au boulanger Jean Michel Münch

1781 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 147
Frantz Joseph Jagÿ der frantzösische beck
in gegensein Johann Michael Münch des ledigen frantzösischen becken
entlehnt, in der ihme verlehner zuständigen ane der Dauphine gaß gelegenen beckenbehaußung eine vollständige wohnung, bestehend auff dem boden aus einer stub und küche, bach stub, bach haus und bach offen, weiters zweÿ zimmer oder cammer über dem bachhaus, weiters im zweÿten stock auff die gaß außehend eine stub, küche hausehren zwo kleinen cammer, mehr die meel cammer, die bühn darüber nebst einer anderen bühn, mehr der vordere große keller, so dann platz zum holtz – auff 3 nacheinander folgenden jahren den 24. dieses ihren anfang nehmend – um 23 sols täglichen zinß, ferner 36 gulden quartaliter zahlbar

Gertrude Thérèse Huther femme du boulanger François Joseph Jægy vend la maison à sa sœur Odile Huther, femme du maître de calligraphie Philippe Jacques Daller moyennant 3 000 livres

1782 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 68-v
Fr. Gertruda Theresia geb. Hutherin Frantz Joseph Jagÿ des frantzösischen becken Ehefrau
in gegensein Fr. Ottilia geb. Hutherin H. Philipp Jacob Dahler des schreibmeisters ihrer leiblichen schwester
eine becken behausung bestehend in vorder und hinter gebäud, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der ehemaligen Vieh und der mahlen Dauphine gaß, einseit neben Fr. Mamberger geb. Demuthin, anderseit neben der Schulerischen wittib und erben, hinten zum theil auff H. exsen. Nicolaus Ottmann den ohlmüller zum theil zum theil besagt. Mambergerin – davon gibt man der edlen von Oberkirch 7 ß 2 pf. ane bodenzinß – von ihrer Fr. mutter Maria Hutherin geb. Ledée mit einem wohnsitz und ein täglichen gehalt von 23 sols lebens verfangen – als ein von ihren eltern in einem vor H. Not. Lauth unterm 31. Octobris 1774 auffgerichteten Ehecontract § 7, 8, 9 & 10 überlaßenes haus – um 6000 gulden worunter die capital summen begriffen

Odile Huther et Philippe Jacques Daller louent la maison au boulanger Jean Michel Münch l’aîné

1782 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 75
Fr. Ottilia geb. Hutherin H. Philipp Jacob Dahler des schreibmeisters Ehegattin
in gegensein Johann Michael Münch des älteren weißbecken, so sein Sohn Johann Michael Münch den nach nicht großjähriges frantzösischen becken representiret
lehnungs weiß, in der ihro eigenthümlich zuständigen ane der Dauphine gaß gelegenen behausung ihme Mr Münch dem vatter, so nahmens seines sohns, eine vollständige wohnung verlehnet, bestehend auf dem boden aus einer stub und küch bachstub bachhaus und bachoffen, weiters zwo cammern über dem bachhaus, mehr im zweÿten stock auff die gaß außsehend eine stub, haus öhren, ewo kleinen kammern, mehr ein meel cammer, die bühn darüber, nebst einer anderen bühn, mehr den kleinen keller so dann platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren auff d. 25. dieses aluffenden monats anfangend, um einen täglichen zinß von 26 sols und 1 verling kohlen wochentlich vor verwittibte Fr. Hutherin, ferner 36 gulden quartaliter mit 9 gulden (zu zahlen)

Fils du brasseur Jacques Christophe Daller, de Rattenberg en Tyrol, Philippe Jacques Daller épouse en 1770 Odile Huther : contrat de mariage, célébration
1770 (25.1.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 190
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren herrn Philipp Jacob Daller, dem ledigen Kunsterfahrenen Schreibmeister alhier, Herrn Jacob Christoph Daller, des bierbrauers zu Hoffgarten im /:Erzbistum Salzburg gehörig:/ ehelich erzeugten Sohn,
sodann der Viel Ehren: und tugendbegabten Jungfraun Utiliæ Hutherin, Herrn Johannes Huthers des frantzösischen Becken und Burgers dahier Zu Straßburg ehelich erzielter Jungfer Tochter
Straßburg den 25.ten Januarÿ anno 1770 [unterzeichnet] Philipp Jacob Daller Hochzeiter, odile huetre als braut

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 289)
Hodie 20. mensis februarii anno 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Daller solutus majorennis oriundus ex Ratterscheid dioecesis Salisburgenis filius Jacobi Daller et Catharinæ hienerspichler conjugum a duobus annis in parochia Sti petri junioris commoratus a duabus circiter mensibus in parochia Sti Stephani hujus urbis commorans, et odilia Hutter, soluta minorennis filia Joannis Hutter ciuis et pistoris et mariæ annæ Ledeez conjugum (signé) Philipp Jacque Daller, odile huetre (i 148)

Philippe Jacques Daller devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Drapiers. Il est reçu à titre gratuit à cause de son métier – registre d’inscription et traitement des demandes.
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 6-v
Philipp Jacob Daler, schreib meister von Rattenbach in Tÿrol verheurathet an Ottilia, N Hueter des frantz. becken ehel. Tochter erhalt das burgerrecht ex spciali gratia gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Tucher. Jur. den 3. Mars 1770.

(VI 286 bis) f° 82. Tucher N° 22 – den 19.ten febr. 1770
Hr Phillipp Jacob Daller der schreibmeister von Rattenberg gebürtig Verlobt mit jgfr. Odilia Joh: Huters deß frantzösischen becken und burgers alhier ehelicher dochter Erweißet durch scheine seine ehrliche geburt, Catholischer religion, die richtigkeit der Sponsæ stall gebühr, seines orts alda geleisteten Caution und Vertröstung deß Zunfftrechts beÿ E. E. Zunfft der Tucher.
500 fl. baar hat derselbe Vorgelegt, den aÿd deß Eigenthumbs abgeschworen und nach ordnung 100 fl. beÿ dem burger proth. deponirt.
Bitt ob favorem artis und a Sponsam gratis in das hießige burger recht auffgenommen Zu werden – Gratis

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue d’Or. Les apports du mari s’élèvent à 80 livres, ceux de la femme à 1 041 livres.
1770 (22.3.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 429
Inventarium über der Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Jacob Dallers kunstberühmten Schreibmeisters, und der viel Ehren: und tugendbegabten Fraun Utiliæ gebohrner Hutherin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zu und eingebrachte Vermögenschaften, aufgerichtet im Jahr 1770. – einander in ihrem dm 20.ten Februarÿ jüngst angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und aingebracht haben (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Herrn Antoni Reinbolt des Practici und Rechen meisters auch burgers alhier, der Ehefraun zu diesem Geschäfft besonders erbettenen Herrn beistands, auf Donnerstag den 22.ten Martÿ 1770.
In einer alhier Zu Straßburg an dem Goldgießen gelegener dißorts Zum theil Lehnungsweis bewohnenden behausung hat sich befunden als
Series rubricarum. Des Eherrn zugebrachten Vermögen, Sa. haußraths Posten 79, Sa. Silbers 1, Summa summarum 80 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun eingebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 616, Sa. Silbers 90, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 84, Sa. baarschafft 250, Summa summarum 1041 lb
Haussteuren 35 lb

Philippe Jacques Daller demande à être reçu au Miroir en quittant les Drapiers puisqu’il a appris le métier de marchand à Fulda. Il doit se procurer son certificat d’apprentissage et sollicite le droit de vendre du tabac dans l’intervalle. Il est reçu tributaire en mars 1774 mais doit attendre son certificat avant d’ouvrir boutique. Il est reçu marchand le 3 mars 1775.
1773, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 109) Mittwochs, den 14. Decembris 1773 – Vertröstung
Hr Philipp Jacob Daller, der hiesige Burger und Schreibmeister, stehet vor und meldet, daß Er bei H. Hildebrand in Fuld die Handlung ordnungs mäsig erlernt, aber bisher keinen Gebrauch davon zu machen, mithin auch seinen Lehrbrief deßfalls nicht verlanget habe.
Als er jedoch ohnlängst darum geschrieben, und laut vorgewiesenen Missivs Zur Antwort erhalten, wegen seines Lehr H. Schulden halben genommenen Austritt dermal nicht so geschwind den Lehrbrief bekommen Zu können, so bitte er ihn inzwischen und bis Zu deßen Vorlegung geneigt Zu erlauben, einen kleinen Tabackkram anzufangen, unter dem Verspruch, sein bisheriges Zunftrecht bei den Tuchern unverzuglich aufzusagen und diesorts leibzünfftig zu werden.
Erkannt, dem H. Implorant unter Erfüllung seines Anerbietens dergestalten willfahrt, daß derselbe einen glaubwürdigen Lehrbrieff sobald möglich verlangen soll, anbei diesortigen Zunfftrecht vertrösten.
[in margine:] das Missiv d. 17. Martii 1774. nebst dem Lehrattestat erhoben, Daller

(f° 116) Donnerstags, den 10. Martii 1774 – C. Leibzünfftiger
Hr Philipp Jacob Daller wurde nunmehr auf vorgelegten Stallschein von heutigem Tag gegen Erlag 2. lb 13 ß 4 d dergestalt als Tabackbereiter leibzünfftig aufgenommen, daß er gleichwol seinen Laden nicht eher, bis er den Lehrbrief Vorgelegt haben wird, öfnen soll.
(dt 2 lb 13 ß 4 d und 4 ß 8 Findl.)

(f° 238) Dienstags, den 3. Martii 1775 – Lehrattestat vorgelegt
Hr Philipp Jacob Daller, der disorts leibzünfftige Tabackbereiter, legt nunmehr ein von dem hochfürstl. Vice-Dom-Amt in Fuld d. 17. Januarii jüngsthin gesiegelt ausgefertigtes Lehrattestat vor, bittet um dessen Verzeichnis.
Erkannt, gegen Erlag 25. lb d wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung willfahrt, sofort als handelsmann angenommen.

Marie Anne Ledée meurt en 1783 après avoir réduit à la légitime ses filles Catherine Marie, femme séparée du boulanger Valentin Kehren et Getrude Thérèse, femme de François Joseph Jægi, aubergiste à Plobsheim, et institué pour héritière des sept neuvièmes de la succession sa fille Odile, femme du maître de calligraphie Philippe Jacques Daller.

1783 (10. X.br), Not. Lederlin (6 E 41, 905) n° 246
Inventarium über Weiland Frn. Mariæ Annæ gebohrner Ledée, auch Weiland H. Johann Huthers, geweßenen beckers und Burgers alhier in Straßburg geweßener Ehefraun und hinderlaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1793. – nach ihrem d. 5.ten Decembris dieses lauffenden 1783. Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitl. verlaßen (…) So geschehen allhier in Straßburg auf Mittwoch den 10.ten Decembris 1783.
Die Verstorbene Seelig hat per Testamentum in Scriptis Solenne Clausum zu Erben verlaßen folgende Persohnen 1.mo Catharinam Mariam gebohrne Huther Valentin Köhr, des beckers längst geschiedene Ehefrau, so unter beÿstand nachgemelten ihres Schwagers (…), in die ihro von Rechts wegen gebührige Legitima oder in den Neunten theil dießer Erbschaft, 2.do Frau Gertrudam Theresiam gebohrne Huther, Frantz Joseph Jaggi des Wirths Zu Plobsheim Eheliche Haußfrau, und weilen dieselbe von hier abweßend, als ist in deren namen beÿ dieser Inventur erschienen Herr Frantz Georg Burgard E: E: Kleinen Raths dahier jetzig Wolverdienter beÿsitzer, als Zufolg Extractus (…) de dato (-) Decembris jüngst ernannter H. Deputatus, so auch dießer Inventur in Persohn beÿgewohnt hat, in den Zweiten Neunten theil dießer Verlt. oder aber auch nur in die Ihro von Rechts wegen gebührige Legitima, So dann Frau. Odiliam gebohrne Huther, Herrn Philipp Jacob Dallers des Schreibmeisters und Burgers dahier Eheliebstin, so unter assistentz ihres Ehegatten dießer Inventur abgewartet hat, in den Überrest dießer Verlaßenschafft oder in die restirende 7/9.te theil

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dauphine Gaß Herrn Phil. Jacob Dahler dem dißortigen Eingangs gemelten uxorio nomine Mit Erben Zuständigen Behausung folgender maßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es ist mir berichtet vorlauffig Zumelden, daß nach deme ich der unterzogene Notarius sowol von Frauen Odilia Dallerin gebohrner Hutherin und deren Ehemann, als auch den Eingangs ermeldten Herrn Deputato zur Inventation dießer Verlaßenschafft unter der Von H. Daller mit gethaner Declaration, daß Kehrische Ehefrau sie eine in Legitima eingesetzte Erbin meiner Requisition wegen in Vollkommene Kenntnuß habe, erfordert worden bin, dieße Verlaßenschafft Zu inventiren, sich nach abgenommenen ohnverletzt befundenen Insiegel, wamit dieße Vnd belegt ware, mit dressirung des Introitu und benamßung der Erben den anfang dießer Inventur gemacht habe, (…) Und Donnerstag d. 11.ten Decembris des 1783. Jahrs erschiene in der Sterbbehaußung samtliche vorherbenannte ErbsInteressenten und die Kehrische Ehefrau beÿständ. Frantz Joseph Jäggÿ ihres Schwagers neben auch vorgemeldtem H Deputato um theils eine Kürtzliche Revision und teils die Continuation dieser Inventation vorzunehmen (…)
Sa. hausraths 102, Sa. Silbers 7, Sa. golds 2, Summa summarum 113 lb – Schulden 86 lb, In Compensatione 26 lb
Copia des von Kehrischer und Jäggischer Ehefrau mir unterschriebenem Notario durch H. Toussaint dem königl Huissier significirten Acts
Copia der Verstorbenen Seeligen vor Herrn Lacombe Notaire Royal errichteten, Testamenti Clausi, Straßburg den 28. Augusti anno 1783 – Cejourd’hui 28 août 1783 (…) fut presente Marie Anne Ledée Veuve de Jean Huter vivant Bourgeois Boulanger de Strasbourgn saine d’Esprit Jugement et Entendemet mais malade de corps gisant au lit dans le poël du premier de la Maison qu’elle occupe Rüe Dauphine à Strasbourg Laquelle a presenté et exhibé aux dits temoins la présente Enveloppe Close de Cinq empreintes d’un cachet (…)

Le notaire Anrich dresse un nouvel inventaire, les filles réduites à la légitime n’ayant pas assisté au précédent. L’héritière des sept-neuvièmes renonce à la succession. Ses sœurs qui s’estiment lésées par le règlement du prix de la maison par une rente viagère demandent que la vente soit résolue. La vente de 1782 est résolue le 15 mars 1787, la maison exposée aux enchères. La femme Jægi s’en rend propriétaire le 19 mai suivant.

1784 (3.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1509) n° 263
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Annä Hutherin geborne Ledée auch weiland Herrn Johannes Huthers des geweßenen burgers und ehemaligen frantzösischen beckens allhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1784. – nach ihrem am 5.ten Decembris des letzthingelegten 1783.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt allhier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft nach deme solche bereits am 10.ten Vorgedachten Monats Decembris Zum theil schon durch Hrn Notarium Johannes Lederlin inventirt worden, die ältere und jüngere dißortige töchter aber bald hernach benamsset so dabeÿ nicht erschienen, damit keines weegs zufrieden wären, auf dießer beeder töchter Ansuchen Erfordern und begehren ane heut nachgesetztem Dato, nach deme Hr Johann Georg Burghard, Es En Kleinen Raths dermaliger wohlverdienter beÿsitzer, welcher Zu denen Zimmeren, worin sich die Effecten befanden, die Schlüßel in handen und Verwahrung hatte, selbige außgelüffert, frischer dingen ersucht und inventiret (…) So geschehen allhier zu Straßburg in einer ane der Dauphine gaß gelegenen und Hrn Philipp Jacob Daller, dem hiesigen burger und Schreibmeister eigenthümlich zuständigen Behausung auf Mittwoch den 3.ten Martÿ 1784.
Die verstorbene seelig hat vermög des hernach copialiter eigetragenen Testamenti mistici Zu ihren erben Verlassen ihre dreÿ mit Vorermeltem ihrem längst abgelebten Ehemann Hrn Johannes Huther ehelich erzeugte Töchter, als 1. Frau Mariam Annam Catharinam Kehren geborne Hutherin, Valentin Kehren des hiesigen burgers und Beckens in Bonis geschiedene Ehefrau und zwar nur biß zum belauf des ihro von Rechswegen Zukommenden Pflichttheils,welche zumalen sie bereits schon iin die 19. Jahr von gedachtem ihren Ehemann abgesondert, und ihre besondere Wohnstatt haltet, Von Francisco Xaverio Waßmer dem Meelmann und burger allhier ihrem tochtermann verbeÿstandet zugegen, 2.do Fr. Odiliam Dallerin geborne Hutherin Herrn Philipp Jacob Dallers des schreibmeisters und burgers dahier Ehegattin in die nach abzug der denen anderen beeden frauen Töchtern gebührigen Legitimæ übrig bleibende gesamte Vermögens Nachlaßenschafft, so aber Zufolg eines Vor obernanntem Hrn Notario Johannes Lederlin den 24.ten Januarÿ jüngst passirten und am 3.ten Februarÿ auch jüngst significirten Renunciations actus tam active quam passive auf dieße ihre mütterliche Erbschafft für ein und alle mal Verzug gethan und solche denen anderen beeden töchteren Zur freÿen Disposition überlaßen, sich mit ihrer erhaltenen Ehesteur einig und allein begnügend, dahero auf den unterem 1.ten hujus mensis Martÿ erhaltener Sommations acte, beÿ dießer Inventur nicht erschienen, 3.tio Frau Gertrud Theresiam Jägÿ geborne Hutherin Hrn Frantz Joseph Jägÿ des hiesigen Burgers und Vormaligen beckens nunmehro aber wirths Zu Plobsheim Ehefrau auch nur wie die älteste tochter Vor dem ihro ohnehin Zukommenden Pflicht theil, welche unter bemeldeten ihres Ehemanns asistentz gegenwärtig

Copia des von der abgelebten seeligen errichteten testamenti mistici de dato 28.ten Augusti 1783. so eodem die beÿ Herrn Lacombe dem hieisgen Königlichen Notario deponirt und den 9.te, Decembris ejusdem anni von demselben eröffnet worden. (…)
Declaratio demnach nun Frau Othiia Dallerin geborne Hutherin Hrn Philipp Jacob Dallers des hiesigen burgers und Schreibmeisters Ehegattin nach besag des Vorher beÿ der Erben benennung angezogenen Renunciations actus
Rubricarum series, Sa. Hausraths 64, Sa. Silbers und Geschmeids 4, Sa. Goldenen Ringen 18 ß, Sa. Schulden 69,
Wie die dißortige beneficial erbin Gertrud Theresiam Jägÿ gebohrne Hutherin Zu vernehmen gibt, so hat in dem Zwischen ihro und ihrem Ehemann den 31.ten Octobris 1774. getroffenen Ehe Contract paragrapho 7.mo dero abgelebter Hr. Vatter ihro seine unveränderte an der Dauphine gaß hieselbst gelegene becken behausung um 6000 fl dergestalten übertragen, daß in Gefolg des 8.en §.i sie an dem Cessions schilling die helffte mit 3000 fl. auf Abschlag Vätterlichen Guths behalten (…) Gelegenheitlich dießes Vor Sie Jägÿsche Ehefrau höchst nachtheiligen Verkauffs, so hatte Dallerische Ehefrau hierseitige Defunctam also Zu bereden und einzunehmen gewußt, daß Sie ihre diejenige 3000 fl. welche Sie an berührtem Kauffschilling der 6000 fl. Zu ersuchen hatte, gegen eine jährliche Leibs Renth Von 156 fl. mithin nur gegen 6 fl. mehreren Zinß dann sonsten nur gemeines Capital zu fünff pro cento erträgt, als ein abgetötetes Capital überlaßen. Wann nun also dießer in favor dallerischer Ehefrauen beschehene Verkauff mit der Capitalls Abtödung, wobeÿ so wenig die Verkäufferin, als die dißorts Verstorbenen Mutter der ordnung nach Verbeÿstandet gewesen, beÿ seiner Kräfften erlaßen werden solte, so würde hierseitigen Zwöen Beneficial Erbinnen insonderheit ihre Jägÿscher Ehefraun ein empfindlicher Verlust Zuwachßen derowegen ab hanc Læsionen enormem sie sich darwider gehöriger Orten Vorsehen, sothanen Verkauff mit der Capitals abtödung für null und nichtig erklären auch Jägÿsche Ehefrau in integrum restituiren laßen wollen, quo facto und nachdeme mehr erwehnte behausung ihro Jägÿscher Ehefrau gegen restitutio des allenfalls darauff behalten wider abzutretten solte richterlich Verordnet worden seÿn, dießer letztern alß dann obliegen wird die vornen gedachte helffte des Cessions schreibens in dießer Verlaßenschafft mit 3000 fl. einzuschießen woraus jedoch nachgehends Vor berührtes Silbermännische Capital der 600 fl, so die cedirende eltern schuldig waren und Jägÿsche Ehefrau auf die cedirte behaußung nicht angewießen worden zu tilgen (…)
Summa der schulden 975 lb, Summa summarum 1044 lb – Schulden 145 lb, Compensando, Stall summa 899 lb
– Summarische Berechnung – Eigenthum ane einer behausung in einem allhier zu Straßburg ane der Dauphine gaß gelegene und mit N° 23 bezeichnete Weißbecken behausung ohngeachtet selbige hierseitiger tochter fraun Jäggi in dero Ehe Contract vom 31. 8.bris 1774 verschrieben und nachher an die andere tochter fraun Dalerin zufolg Kauf Contracts vom 11. Februarÿ 1782 verkauft war, ist vermög eingangs allegirten Cammer gerichts bescheids von dem 15. mart. 1787 die Parthen in integrum restituirend und ohne auf beregte Contracten rucksicht zunehmen unter ihnen denen Erben gegen conferirung der abseiten frn. Jäggi darauf aufgenommenen 2400 fl. und restitution der durch Sie von frn. Dalerin empfangenen 300 fl. als theilbar erklärt (…) den 4.ten, 12.ten und 19.ten Maÿ jüngst auf der Becker zunfftstub offentlich versteigert worden und endlichen den 26. ged. Monats in der 4.ten und letzten Versteigerung außweißlich des von mir Notario darüber errichteten steigerungs processus verbalis besagter fraun Jaggi eigenthümlich verblieben um die meist gebottene summ von 6750 fl.

François Joseph Jægy et Gertrude Thérèse Huther font dresser un état de leurs biens. Ceux de la femme s’élèvent à 999 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 8 088 livres, le passif à 7 852 livres.

1792 (26.1.), Strasbourg 4 (25), Not. Roessel n° 71
Inventarium über Frantz Joseph Jägÿ, des Burgers und Becken alhier zu Straßburg und deßen Ehefrau Gerthruta Theresia gebohrner Hutherin dermalen besitzende Activ Nahrungen und hingegen wieder zu bezahlen habender Passiv Schulden, Welch alles auf deroselben Ansuchen (…) Auf den 26. Januar 1792. angefangen und den 10. Februarÿ d. A. geendigt.
Sa. Haußraths 71, Sa. Silbers und Golds 24, Sa. Früchten 144
Der Ehefr. ohnveränderte Vermögenschaft, Sa. gold. ring 4, Sa. activ schuld 600, Sa. Ergäntzung 395 Summa summarum 999 livres
Dießemnach wird auch des Manns ohnv. und theilbare mass unter einem titel beschrieben, Sa. haußraths 71, Sa. Früchten 144, Sa. Silbers 20, Summa summarum 225 livres – Passiv Schulden 8088 livres, Passiv onus 7852 livres
Copia der Eheberedung (…) Zu Straßb. auf Montag den 31. Octob. Anno 1774. J. D. Lauth, Notarius

Odile Huther et Gertrude Thérèse Huther exposent la maison aux enchères. Joseph Jægy s’en rend propriétaire

1791 (4.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1519) n° 223
Versteigerung der in weÿl. fraun Anna Maria Hutherin geb. Ledé längst weÿl. hrn Johannes Huthers gewesenen frantzösischen beckens verstorbenen Wittib Nachlaßenschafft gehörigen und nun fraun Odilia Dallerin geb. H. hrn Philipp Jacob Dallers des Schreibmeisters Ehegattin und fraun Gertrud Theresiä Jäggÿ geb. Hutterin hrn Frantz Joseph Jäggÿ des frantzösischen beckens Ehefraun auf mehrer entschiedenen Rechts streits
zu zweÿen gleichen theilen zuständigen ane der Dauphine gaß gelegenen mit N° 23 bezeichneten Weisbecken behaußung, in einem Vorder: und hinter gebäud wie auch hoff bronnen und hoffstatt samt allen dero übrigen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten bestehend, einseit neben hrn Kobelt dem Wundartzten, anderseit neben hr. Schmid den zuckerbeck gelegen, hinten zum theil auf hrn Ottmann und zum theil auf Mr Musculus den Schumacher stoßend, wovon man jährlich denen Edlen von Oberkirch ane bodenzinß 7 schilling 2 pfund zu reichen pflichtig, um 1400 fl. und 1100 fm. (capitalien beladen)
ausgeruffen worden um 6000 fl. Johann Georg Steck der geschworne Courtier 6010 fl.
12. maÿ niemand – 19 et 26. maÿ, 6500 fl. Frantz Joseph Jäggÿ, 6750 fl. Frantz Jäggÿ [unterzeichnet] Jägÿ
enregistré le 4.6.

Gertrude Thérèse Huther hypothèque la maison au profit du marchand de vins Jean Schott

1793 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 944
bu. Gertrud Theresia geb. Huther des bu. Frantz Joseph Jägÿ des becken ehefrau
in gegensein bu. Frantz Wiedemann des schneiders namens bu. Johannes Scholl des weinhändlers – schuldig seÿen 2985 livres
unterpfand, eine ane der Dauphine gaß gelegen mit N° 23 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Kobelt dem chirurgo, anderseit neben bu. Schmitt dem zuckerbecker
enreg. 2.10.

Odile Huther, Odile Thérèse Kœhren et Jean Valentin Kœhren vendent leur part de maison à leur cohéritière Anne Marie Kœhren, femme du boulanger François Xavier Wassmer

1795 (2 therm. 3), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 220
Cession – Odile Huter femme de Philippe Jacques Thaler négociant a Lauterbourg, Odile Thérèse Koehren femme du Cit. Leroy demeurant Paris, Jean Valentin Koehren demeurant à Strasbourg, Marguerite Koehren et Eve Koehren aussi de Strasbourg
à Anne Marie Koehren femme de François Xavier Wassmer boulanger
une maison rue des Bestiaux N° 23, l’acquéreuse possede une portion dans lad. maison – moyennant 45.500 livres
(Répertoire: Enchere de la maison de Gertrude Thérèse Jaegy née Hutter boulanger le 9 messidor – vente de la maison des héritiers Jaegy à Anne Marie Koehren femme de François Xavier Wassmer)
Enregistrement, acp 36 F° 30 du 2 ther. 3

Originaire de Staufen en Brisgau dans le diocèse de Constance, François Xavier Wassmer épouse en 1778 Marie Jeanne Kœhren, fille de Valentin Kœhren et d’Anne Marie Huther
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 137)
Hodie 9 mensis Octobris Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Xaverius Wasmer, Pistor, oriundus ex dicto Staufen (ad Stum Martinum in Staufen Diœcesis Constantiensis) Fiilius legitimus Josephi Wasmer et Anna Maria Zieglerin, a quatuor annis in parochiâ nostrâ Commorans, Et Maria Joanna Kœhren, Argentinensis Filia legitima et Majorennis Valentini Kœhren civis hic et Pistoris et Annæ Mariæ Hutherin, pariter ab aliquot annis in hac parochia commorans (signé) frantz xaueri wasmer, + Nota sponsæ (i 72)

François Xavier Wassmer est admis à la tribu des Boulangers en septembre 1780 (le registre de bourgeoisie manque à cette époque)
1780, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 125-v) Donnerstags den 21.ten Septembris – Fremder Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Frantz Xaverius Waßmer, der ledige Becker, Von Staufen im Breisgau gebürtig, weiland Joseph Waßmer des gewesenen Löwenwürths und Burgers allsa seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet Vor und bittet man möchte ihne, da er schon auf diesorts den 28.ten Aug. h: a: erhaltenen Vertröstungs: Schein bei E: E: Gr. Rath um das Burger: recht hat anrufen laßen, gegen Erlag gewohnlicher Gebühr als leibzünfftigen Meelhändler, nebst Angedeÿhung Meel: und Gries: Rechts, bei diesortiger Zunft auf: und annehmend.
Erkandt, Seÿe Imploranten in seinem Begehren mit dem Beding Zu willfahren, daß sobald er bei E: E: Gr: R: den Burger: Eid wird abgelegt, und darauf die Burger: Urkund und respê Stall: Schein erhalten haben, solchen as Protocollum Zu liefern. Solches den 2.ten Januarii 1781. ad Protoc. gebracht.

Anne Catherine Kœhren femme de Jean Etienne Antoine Volont cède sa part de la maison à sa sœur
1796 (17 nivôse 4), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 232 ad 220
Anne Catherine Koehren femme de Jean Etienne Antoine Volont.
à Anne Marie Koehren sa sœur femme de François Xavier Wassmer
la 12° partie dans une maison à Strasbourg rue des Bestiaux – N.B. l’acquéreuse est déjà propriétaire des portions restantes par indivis – pour 4550 livres
Enregistrement, acp 38 F° 157-v du 18 nivose 4

Inventaire dressé après la mort de Catherine Jægy, femme du concierge Joseph Perrin, où est mentionné le capital dû par Anne Marie Kœhren, femme de François Xavier Wassmer, pour lors demeurant à Westhoffen, suivant la vente de la maison rue des Bestiaux, passée en 1794
1802 (4 floréal 10), Strasbourg 4 (32), Not. Roessel n° 648
Inventarium und beschreibung all derjenige haab und Nahrung so weÿl. b. Catharina Jägÿ des bürgers Joseph Perrin Portners allhier Ehefrau nach ihrem den 27. germ. laufenden X.t jahr verlaßen hat, die verstorbene hat ab intestato in ermanglung KK zu erben verlaßen ihre beede leib. brüder als Anton Jägÿ ledigen majorennen Invalide unter der comp. zu Lützelstein und Frantz Joseph Jägj vormaligen beck und hiesigen burger
in einer in der sogenannt. allerheilig. gaß stehenden mit N° 3 bezeichneten Sterbbehausung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 534 fr, activ schulden 106 fr, Capital 1400 fr, summa 2040 fr – passiv schulden 3000 fr, Compensando 959 fr
n° 653, Sumarische berechnung, So hat Anna Maria Köhren b. Frantz Xaver Wassmer des bäckers zu Straßburg ehefrau modo er zu Westoffen wohnhaft bei der den 3. messidor 2.ten Jahrs vor Not. Saltzmann geschehenen Verschreibg. der in hiesiger stadt ane der Viehgas stehenden in die falliments-mass der Eheleuteh Jägj et consorten gehörigen mit N° 23 bezeichneten bäckerbehausung übernommen 2400 lb capital
Joint: Contrat de mariage, Joseph Perrin natif D’aubure fils majeur de Joseph Perrin, marechal dud. lieu et Marguerite Valentin et cathrine Jaegin fille majeure demeurant à Strasbourg de Michel Jaegin laboureur de Marckolsheim et d’Anne Marie fischer – Lacombe notaire royal le 16 janvier 1783
Enregistrement, acp 84 F° 62 du 6 flo 10

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Elisabeth Dubs femme du revendeur Jean Valentin Kœhren

1809 (25.11.), Strasbourg 12 (28), Not. Wengler n° 4439
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Dubs femme de Jean Valentin Koehren, marchand graissier, décédée le 1 du présent mois – à la requête de 1. Chrétien Geofroi Bossenius, notaire public pour la représentation de Joseph Dubs, cordonnier absent depuis de longues années sans avoir de ses nouvelles, ledit Joseph Dubs frère germain de la défunte pour un quart, 2. Thérèse Dubs veuve de Gervais Deharbe, négociant à Strasbourg sœur germaine de la défunte, 3. Thérèse Willmann femme de Joseph Antoine Bucchetty, employé aux messageries, Madeleine Willmann femme d’Antoine Hertzog tailleur à Oberehenheim et Anne Marie Willmann fille majeure les trois enfants feue Anne Marie Dubs sœur germaine de la défunte procréés avec Jean Adam Willmann vigneron, 4. Mathieu Dubs cordonnier et Thérèse Dubs majeur, les deux enfants de feu Mathieu Dubs frère utérin de la défunte, ensemble pour un 12°, 5. Xavier George, voiturier à Mühlbach, Antoine Kapps cultivateur aud lieu celui ci comme poursuivant les droits d’Ottilie George sa femme, les deux enfants de Catherine Dubs sœur utérine de la défunte, procréés avec Jean Jacques George, instituteur à Mühlbach pour un 12°, 6. Xavier George se faisant fort d’Ottilie Dubs célibataire majeure à Mühlbach sœur utérine pour un 12° – Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 31 mars 1788
dans une maison appartenant à François Xavier Wassmer rue du bétail n° (-)
meubles, garde robe, argenterie 13 fr, créances 4714 fr, numéraire 476 fr, total 6028 fr – passif 3196 fr
Enregistrement, acp 113 f° 143-v du 1.12.

François Xavier Wassmer loue la maison au boulanger Jean Jacques Seltz

1810 (23.5.), Strasbourg 12 (31), Not. Wengler n° 4811
Bail de 6 années à commencer à la St Jean prochaine – François Xavier Wassmer propriétaire
à Jean Jacques Seltz boulanger
la maison appartenant au bailleur et à ses enfants sise à Strasbourg rue du bétail n° 23 entre les Sr Kobelt chirurgien et Schmitt marchand confiseur, à l’exception des logements qui s’y trouvent au second étage tant des bâtiments de devant que de derrière plus haut grenier de la maison de devant, place dans la cave et pour le bois de chauffage destiné à ce logement – moyennant un loyer annuel de 1008 francs
Enregistrement, acp 114 f° 164 du 24.5.

Les trois filles de François Xavier Wassmer vendent quatre cinquièmes de la maison au boulanger Michel Bieth et à sa femme Marie Madeleine Eberlin

1816 (12.7.), Strasbourg 8 (15), Not. Roessel n° 3401
Anne Marie Wassmer femme de Georges Schmidlin tailleur d’habits, Salomé Wassmer femme de Gall Steyert, aubergiste, Rosine Wassmer majeure, Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann, employé, et avec le consentement de François Joseph Wassmer leur père boulanger
à Michel Bieth boulanger et Marie Madeleine Eberlin son épouse
quatre cinquièmes par indivis de la maison et de ses dépendances sise en cette ville où les acquéreurs demeurent rue du Bétail n° 23 d’un côté le Sr Kobelt chirurgien, de l’autre le Sr Schmidt confiseur, derrière en partie le Sr Schuler farinier en partie la veuve et héritiers du Sr Ottmann fabricant d’huile – de laquelle maison le dernier cinquième appartient à Pierre Xavier Wassmer militaire absent, avenu aux venderesses et à ce dernier par le décès d’Anne Marie Koehren, femme dudit François Xavier Wassmer, qui en a hérité un 12° de Gertrude Thérèse Hutter décédée femme de François Joseph Jaegy boulanger, et s’en est rendu acquéreuse devant Saltzmann, notaire à Strasbourg, le 30 messidor 3 et 7 nivose 4 – moyennant 14.400 francs

Originaire de Gimbrett, Michel Bieth épouse Madeleine Eberlin en 1814
1814 (6.9.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1986
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Michel Bieth boulanger en cette ville fils de feu Jean Bieth, laboureur à Gimbrett, et de Marguerite Klein
Madeleine Eberlin fille mineure de Jacques Frédéric Eberlin, boulanger, et de Marie Madeleine Altmann
Enregistrement, acp 125 f° 95 du 8.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1815 (4.8.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2644
Inventaire des apports de Michel Bieth boulanger et de Madeleine Eberlin, suivant contrat de mariage dressé devant nous le 6 septembre 1814
dans la demeure des conjoints fauxbourg de Saverne n° 6
mari 7214 fr, déduire 2400 fr, reste 4816 fr
l’épouse 2839 fr
enreg. f° 139 du 7.8.

Inventaire des apports de Susanne Caroline Kobelt femme du docteur en médecine Jean Rodolphe Frey, dressé dans la maison

1818 (11.6.), Strasbourg 7 (59), Not. Stoeber jeune n° 3924
Inventaire des apports de Susanne Caroline Kobelt femme de Jean Rodolphe Frey, docteur en médecine, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 28 mai dernier, contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 16 avril de l’année courante
en la demeure des époux rue Dauphine n° 23
apports de la Damee 18.589 fr, mobilier 558 fr, linge literie 1083 fr, argenterie 470 fr, créances 14.477 fr, numéraire 2000 fr
apports du mari, rien, son bien maternel épuisé par ses études
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 82-v du 20.6.

Michel Bieth et Marie Madeleine Eberlin achètent la maison arrière des héritiers Schuler (voir le plan en début de notice)

1829 (12.2.), Strasbourg 9 (63), M° Hickel n° 3023
furent présens Mr Jean Jacques Schuler, père, farinier, Mr Jean Jacques Schuler, fils, aussi farinier, et Marie Elisabeth Dessecker son épouse qu’il autorise, Dame Marguerite Elisabeth Schuler, femme de Mr Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence, Dame Salomé Concorde Schuler, femme de M. Jean Louis Stiedel, maitre armurier au bataillon des pontionniers en garnison à Strasbourg, lesdites Dames Ritzenthaler et Steidel de leurs maris aussi présens dûment autorisées à l’effet des présentes, Et Demoiselle Madeleine Sophie Schuler, majeure, tous demeurant à Strasbourg , Lesquels ont (vendu)
à Mr Michel Bieth, boulanger, et à Dame Marie Madeleine Eberlin, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison de derrière avec cave, petit bâtiment latéral contenant étable à porcs, lieux et fosse d’aisances, et cour y attenant, tenant d’un côté à Mad° veuve Flieschhauer, de l’autre au Sr Bieth acquéreurn par derrière au Sr Ottmann et par devant aux vendeurs, le tout ayant fait partie d’une maison de devant avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg quartier des Bouchers n° 2. Ainsi que ladite maison de derrière, ses dépendances et un chaudron à lessive y placé qui est compris dans la présente vente, se trouvent, poursuivent et comportent
L’immeuble présentement vendu dépend de la communauté de biens qui a existé entre M. Schuler père et feu Dame Lucie Marguerite Kalbfell, décédée son épouse, dont lesdits Sr Schuler fils, Dames Ritzenthaler et Steidel et la Dlle Schuler comparans sont seuls et uniques héritiers. M. Schuler père a acquis durant son mariage lesdites maisons de devant et de derrière de M. Jean Geoffroi Trommer et de George Kuntz, boulanger, les deux de Strasbourg, ce dernier ayant agi en qualité de subrogé tuteur de Frédérique Salomé Trommer, fille mineure, issus du mariage dudit Sieur Trommer avec Marie Philippine Hertzwiller, suivant contrat passé devant M° Wengler, notaire à Strasbourg, le 25 pluviôse an 12 enregistré le même jour et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le lendemain volume 16, N° 64 et d’office volume 31 N° 286. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 5950 francs (…), En sus dudit prix M. Schuler a été chargé 1. d’acquitter une rente foncière annuelle d’un franc 60 centimètres assise sur lesdites maisons et due à la famille Oberkirch. Cette rente a été rachetée dès longtempss, ainsi que les vendeurs le déclarent. 2) Et de laisser jouir gratuitement le Sr Jean Jacques Musculus, cordonnier, sa vie durant, d’un logement dans la maison vendue, cette charge est éteinte par le décès du Sr Musculus. Le Sr Trommel et feue Marie Philippine Hertzwiller sa première femme dont ladite Dlle Trommel était seule et unique héritière avaient acquis lesdites maisons et dépendances dudit Sr Musculus suivant contrat passé devant ledit M° Dinckel le 25 pluviôse an 3, enregistré le lendemain et convention reçue par le même notaire le 24 Messidor an dix, enregistré le lendemain. (…)
Pour fixer la limite de la propriété de M Schuler et de ses enfants et de celle des conjoints Bieth, et pour déterminer les droits respectifs des propriétaires des deux maisons, les parties sont convenues entr’elles et s’obligent réciproquement à ce qui suit. 1. La ligne qui séparera la propriété des conjoints Bieth d’avec la maison Schuler sera celle du nu extérieur du mur de la façade de derrière de cette maison, laquelle ligne est indiquée par les lettes AB sur un plan desdites propriétés que les parties ont fait dresser (…) 2. Pour bien établir cette ligne de séparation les conjoints Bieth feront construire dans le délai de trois mois à dater de ce jour, sur toute la longueur de ladite ligne AB, un mur qui touchera immédiatement la façade de derrière de la maison Schuler. Ce mur bouchera une porte qui conduit dans la cave de la maison Schuler, ainsi qu’un jour de l’escalier de cette maison qui prend sur la cour vendue. 3. Il sera pratiqué dans le mur à constuire et à l’endroit correspondant à la porte actuellement existante se trouvant au fond du corridor de la maison Schuler, et indiqué au plan par les lettres DE, une ouverture d’un mètre 38 centimètres (ou quatre pieds trois pouces de Paris ancienne mesure) sur 32 centimètres (ou environ un pied de Paris, ancienne mesure) de hauteur, en partant de la partie supérieure de ladite porte. Cette ouverture sera garnie de barreaux de fer de 12 centimètres (ou environ 4 pouces) d’espacement d’axe en axe. 4. Au moyen de la construction dudit mur les vendeurs Schuler ou leurs ayant droit ne pourront jamais être contraints à clore leur maison dans la longueur de ladite ligne indiquée par les lettres DE. 5. La hauteur du mur de séparation à construire ne pourra dépasser l’appui des croisées existantes dans la façade du derrière de la maison Schuler. 6. Les frais de construction de ce mur étant à la charge des conjoints Bieth, et ce mur se trouvant assis dans toute sa longueur sur le terrain par eux presentement acquis, ils en seront aussi seuls propriétaires, néanmoins sous les charges contenues dans le présent acte. 7. Pour remplacer aux vendeurs Schuler les lieux d’aisance qui existent dans cour vendue, lesdits conjoints Bieth s’obligent de faire construire dans le délai de trois mois à dater de ce jour, dans dans la maison Schuler un cabinet d’aisance qui sera pratiqué dans l’épaisseur du mur de la façade de derrière de cette maison. sur la largeur de 90 centimètres (ou environ 3 pieds) indiquée sur le plan par la ligne CB. La profondeur de ce cabinet indiqué au plan par la ligne FK ne pourra être que de 90 centimètres, à cet effet et pour obtenir la moindre saillie possible sur la propriété des conjoints Bieth, la partie de ce cabinet qui dépassera le mur de séparation à construire devra être close en planches seulement, cette saillie ne pourra être que de 30 centimètres (ou environ 1 pied de Paris) sur toute la largeur du cabinet. La hauteur du cabinet d’aisance ne pourra dépasser, y compris le toit, 4 mètres 15 centimètres (ou environ 13 pieds de Paris) à partir du plancher du corridor de la maison Schuler au point indiqué par la lettre I. L’entrée de ce cabinet sera pratiquée sur l’escalier de la maison Schuler et devra corresponde à l’une des marches se trouvant sur la ligne indiquée au plan par les lettres FG. Le cabinet sera établi de manière à verser les immondices dans la fosse d’aisances présentement acquise par les conjoints Bieth. Les vendeurs Schuler ou leurs ayant droit ne pourront prétendre à aucune part dans le bénéfice résultant de la vente de ces immondices. Les frais d’établissement de ce cabinet seront à la charge des conjoints Bieth, mais ceux d’entretien et de répation seront supportés par les propriétaires de la maison Schuler. 8. Le balcon qui établit la communication du premier étage de la maison Schuler, avec la maison de derrière vendue aux conjoints Bieth sera démoli sur toute la longueur de la façade de derrière de la maison Schuler. Les frais de cette démolition qui devra être achevée dans ledit délai de trois mois sont à la charge des conjoints Bieth qui profiteront par contre des matériaux en provenant. 9. Les eaux pluviales et celles éviers des cuisines de la maison Schuler devront toujours être reçues par un seul corps pendant qui les déverse au point indiqué par la lettre H du plan, dans le conduit déjà exisant dans le corridor de cette maison, pour la traverser et faire écouler toutes ces eaux, ainsi que celles que la cour reçoit actuellement et pourra recevoir par la suite, dans la rue des Bouchers. Le conduit actuellement existant alors qui déverse les eaux pluviales du toit de la maison Schuler dans la cour vendue sera remplacé, aux frais des conjoints Bieth, et à leur diligence par un autre conduit qui déverse ces eaux dans celui déjà existant au premier étage de ladite maison. 10. Les conjoints Bieth et leurs ayants droit ne pourront jamais contraindre les propriétaires de la maison Schuler à boucher ou à garnir de barreaux ou de treillis les croisées actuellement existantes dans cette maison. Ils ne pourront également jamais diminuer par aucune construction sur leur propriété les jours que ces croisées prennent actuellement dans la cour vendue. 11. Et enfin toutes ces charges de construction et de démolition imposées aux conjoints Bieth sont évaluées pour faciliter la preception des droits d’enregistrement à la somme de 100 francs. La présente vente est faite en outre pour et moyennant le prix de 3000 francs
Enregistrement, acp 193 f° 78 du 13.2.

Michel Bieth et Marie Madeleine Eberlin acquièrent le dernier cinquième de cohéritiers Wassmer

1829 (10.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 56), Me Hickel n° 3054
1. François Xavier Wassmer, ancien boulanger, 2. Robert Hauswirth, serrurier, et Rosine Wassmer, ledit Hauswirth mandataire de Marie Anne Wassmer épouse de Georges Schmidlin, tailleur d’habits à Delémont canton de Berne, 3. Gall Steyert, menuisier, fondé de pouvoir de Jérôme Steyert son enfant issu ainsi que Dlle Steyert de Salomé Wassmer, 4. Marguerite Stayert, 5. Madeleine Wassmer veuve de Jacques Ruhlmann, employé à Strasbourg
à Michel Bieth, boulanger, Marie Madeleine Eberlin
le cinquième par indivis avec les acquéreurs d’une maison et dépendances située à Strasbourg rue du Bétail ou rue Dauphine n° 23, d’un côté M. Boeswillwald boulanger, d’autre le Sr Ritzenthaler, derrière l’acquéreur en partie le Sr Ottmann – l’acquéreur est déjà propriétaire des quatre cinquièmes pour en avoir recueilli un cinquième dans la succession de Pierre Xavier Wassmer, militaire, qui a laissé pour héritiers savoir le Sr Wassmer son père pour un quart, la D° Hauswirth, Schmidlin et Ruhlmann pour trois 16°, lesdits Steyer ensemble pour trois 16°. Pierre Xavier Wassmer l’avait recueilli dans la succession d’Anne Marie Köhren sa mère épouse du Sr Wassmer dont il était héritier pour un cinquième, les quatre dames ont vendu leurs portions aux conjoints Bieth par acte reçu Roessel notaire le 12 juillet 1816 – pour 3600 francs
Enregistrement, acp 193 F° 154 du 11.3.

Michel Bieth meurt en 1832 en délaissant six enfants

1832 (19.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 63), Me Hickel n° 4141
Inventaire de la succession de Michel Bieth, boulanger, décédé le 29 février dernier, dressé à la requête de Madeleine Eberlin, veuve de Michel Bieth, en qualité de commune en biens suivant contrat de mariage reçu M° Roessel le 6 septembre 1814, de mère et tutrice légale de 1. Charles Auguste, 2. Frédérique Julie, 3. Sophie Caroline, 4. Madeleine Louise, 5. Michel Théodore & 6. Eugène Emile – en présence d’André Bieth, cultivateur à Gimbrett subrogé tuteur
dans une maison dépendant de ladite communauté rue d’Austerlitz n° (-)
garde robe 346 fr, meubles 2424 fr, argent 400 fr
Inventaire de la succession de Jean Bieth, père du défunt, par M° Chable à Wiwersheim le 27 février 1812 – totalité de l’indemnité due par la communauté 3800 fr
Titres de propriété. M° Roessel le 12 juillet 1816, Marie Anne Wassmer femme de Georges Schmidlin, tailleur d’habits, Salomé Wassmer femme du Sr Gall Stegert, aubergiste, Rosine Wassmer majeure, Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann, employé, vente des quatre cinquième d’une maison sise à Strasbourg rue d’Austerlitz ci devant rue du bétail n° 23 où il est présentement procédé
M° Hickel le 10 mars 1829, vente par François Xavier Wassmer, ancien boulanger, aux conjoints Bieth du dernier cinquième indivis de la maison ci dessus formant la part qui appartenait autrefois à Pierre Frédéric Wassmer, militaire absent
M° Hickel 11 et 12 février 1829, Jean Jacques Schuler père, farinier, et les héritiers et représentants de Lucie Marguerite Kalbfell sa femme défunts a vendu aux conjoints Bieth une maison avec cour, autres appartenances par derrière la maison ci dessus désignée et faisant autrefois partie de la propriété desd. conjoints Schuler sise à Strasbourg rue des Bouchers n° 2. La requérante déclare qu’au moyen des constructions que son mari a fait faire en 1829 les immeubles faisant l’objet des ventes dont les expéditions ont été inventoriées ont été réunies dans un seul corps de bâtiment. Le second étage en est loué au Sr Diss pour 96 fr, le surplus occupé par veuve Bieth et ses enfants
Enregistrement, acp 209 F° 173-v du 27.4.

Acte de notoriété dressé après la mort de Marie Madeleine Eberlen en 1854
1854 (24.8.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.695
Notoriété – (…) 1. qu’ils ont parfaitement connu dame Marie Madeleine Eberlen, veuve de Mr Michel Bieth vivant boulanger, 2. que ladite dame est décédée ab intestat à Strasbourg le 2 août courant, 3. qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et 4) qu’elle a laissé pour seuls héritiers habiles à se dire et porter ses héritiers ses six enfants ci après nommés, issus de son mariage avec son défunt époux susnommé, savoir 1) Mr Charles Auguste Bieth boulanger, 2) Mlle Frédérique Julie Bieth, non mariée, 3) Mlle Caroline Bieth, non mariée, 4) dame Marie Louise Bieth, épouse de M. Jean Daniel Michel, serrurier, 5) Mr Michel Théodore Bieth, marchand de vins et 6) Mr Eugène Emile Bieth, boulanger, tous majeurs demeurant et domiciliés à Strasbourg
acp 432 (3 Q 30 147) f° 71-v du 26.8.

Les six enfants Bieth se partagent la succession. La maison revient au boulanger Charles Auguste Bieth

1854 (30.12.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.848
Partage de la succession délaissée par Marie Madeleine Eberlen veuve de Michel Bieth vivant boulanger
Ont comparu 1) Mr Charles Auguste Bieth boulanger, 2) Mlle Frédérique Julie Bieth, en jouissance de ses droits, 3) Mlle Sophie Caroline Bieth, aussi en jouissance de ses droits, 4) Mme Marie Louise Bieth, épouse dûment autorisée à l’effet de ce qui suit de son mari M. Jean Daniel Michel, serrurier ci présent, 5) Mr Michel Théodore Bieth, marchand de vins 6) Mr Eugène Emile Bieth, boulanger, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels comparans voulant faire entre eux le partage des biens et valeurs dépendant de la succession de Mme veuve Bieth née Eberlen, leur mère ci après nommée, ont préalablement exposé ce qui suit. La dame Marie Madeleine Eberlen, veuve de Mr Michel Bieth en son vivant boulanger à Strasbourg est décédée en cette ville où elle avait son domicile le 2 avril 1844 en laissant pour seuls et uniques héritiers ab intestat chacun pour un 6° ses enfants susnommés issus de son mariage avec feu son mari ainsi que cette qualité se trouve constatée par un acte de notoriété dressé par M° Zimmer soussigné qui en a la minute le 24 avril dernier. Après le décès de cette dame il n’a pas été dressé d’inventaire de sa succession les présentes devant en tenir lieu en tant que besoin.
Lex comparans reconnaissent que Mme Bieth leur mère leur a délivré la fortune mobilière de feur leur père s’élevant aux termes de l’inventaire de la succession du défunt dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 19 avril 1832 et d’un contrat de vente passé devant M° Boersch alors notaire en la même ville le 18 décembre 1839 pour chacun de ses enfants la somme de 1170 francs

Succession de Mme Bieth (…) 6) et de la moitié indivise d’une maison de devant avec boulangerie et d’une maison de derrière avec appartenances et dépendances, sises à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 23 entre Mr Boeswillwald et Mr Chevalier. Cette moitié indivise est évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 500 francs à un capital de10.000 francs
Ladite maison que les héritiers de Mme Bieth ont recuillie moitié dans la succession de leur mère et moitié dans celle de leur père a été acquise par les défunts durant la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre eux, savoir 1) quatre cinquièmes indivis de la maison de devant de Marie Anne Wassmer femme de Georges Schmidlin tailleur d’habits, de Salomé Wassmer femme de Gall Steyert ,aubergiste, de Rosine Wassmer, fille majeure et de Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann employé, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Roessel père lors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1816, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois volume 36 N° 29. et inscrit d’office le même jour volume 105 N° 591. Le prix de cette acquisition était de 14.400 francs que les conjoints Bieth ont payé (…)
2) un cinquième indivis de ladite maison, du Sr François Xavier Wassmer père, ancien boulanger, de la Dame Rosine Wassmer femme du Sr Robert Hauswirth, tanneur, de ladite dame Schmidtlin, de ladite dame Ruhlmann, de dlle Marguerite Steyert majeure et du Sr Gall Steyert, ayant agi au nom de Jérôme Steyert son enfant mineur issu, ainsi que la dlle Steyert de son mariage avec dame Salomé Wassmer, sa femme défunte déjà susnommée, aux termes d’un contrat passé devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 10 mars 1829 pour le prix de 3600 francs qui se trouve quittancé partie dans ce contrat et le surplus dans l’acte du 10 mai 1839 susallégué.
3) et la maison de derrière du Sr Jean Jacques Schuler père farinier, du Sr Jean Jacques Schuler fils, farinier, et de dame Marie Elisabeth Dessecker son épouse, de dame Marguerite Elisabeth Schuler femme du Sr Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence, de dame Salomé Concorde Schuler épouse de Jean Louis Stiedel, maître armurier et de dlle Madeleine Sophie Schuler majeure ous de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Hickel les 11 et 12 février 1829 pour le prix de 3000 francs payé comptant, suivant quittance contenue audit contrat dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 février 1829 volume 221 N° 6.
Fixation des droits des parties et abandonnements. 1) Mr Charles Auguste Bieth a droit à la comme de 8910 für. Pour l’en remplir, les autres parties lui abandonnent
4°) la maison avec outils et ustensiles de boulangerie et autres droits, appartenances et dépendances moyennant son prix d’estimation de 20.000 francs
acp 436 (3 Q 30 151) f° 32 du 3.1.1855 ((succession déclarée le 2 janvier 1855) La succession se compose d’une valeur de 53.562 y compris la moitié d’une maison rue d’Austerlitz N° 23 provenant de la succession du père, 1/6 8910

Charles Auguste Bieth épouse Caroline Emma Best en 1855 et apporte en mariage la maison qu’il ameublit

1855 (10.1.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.862
Contrat de mariage – ont comparu 1) M. Charles Auguste Bieth, boulanger, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils né le 20 avril 1815 du légitime mariage de M. Michel Bieth, en son vivant boulanger à Strasbourg & de D° Marie Madeleine Eberlen son épouse défunte, futur époux, d’une part
2) Madlle Caroline Emma Best, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille née le 20. octobre 1831 du légitime mariage de M. Jean Jacques Best en son vivant brasseur à Strasbourg & D° Marie Elisabeth Lauth sa veuve, future épouse, d’autre part
3) Et ladite D° Marie Elisabeth Lauth, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de feu M. Jean Jacques Best susnommé, agissant pour assister la Dlle future sa fille & à cause de la dot qu’elle va lui constituer ci après de troisième part

acp 436 (3 Q 30 151) f° 55 du 11.1. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens du prédécédé dans ladite communauté d’acquêts
Les apports du futur consistent 1° dans divers objets mobiliers et marchandises estimés à 8813 francs, 2) Une maison rue d’Austerlitz N° 23. Le tout grevé d’un passif estimé à 21.000 francs
Les apports de la future épouse consistent 1) argent comptant 3500, 2) le 6° d’un pré ban de Strasbourg au canton Langhaag
Donation par le V° Boersch à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 2000 francs dont 500 francs lui sont délivrés sur la succession paternelle et 1500 en avancement d’hoirie sur la succession de la donatrice/
Donation réciproque par les futurs époux au survivant deux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant. Le futur époux déclare ameublir et mettre en communauté la maison par lui apportée en mariage

Charles Auguste Bieth meurt en 1865 en délaissant une fille

1866 (20.2.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.482
Inventaire de la succession de Mr Charles Auguste Bieth, en son vivant boulanger à Strasbourg, décédé le 10 octobre 1865
L’an 1866 le 20 février à onze heures du matin, à la requête de Mad° Caroline Emma Bieth, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Auguste Bieth, en son vivant boulanger en la même ville, agissant I. en son propre nom 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre elle et son mari défunt, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés durant son mariage, 3) comme usufruitière sa vue durant de tous les biens meubles et immeubles composant la part du défunt dans ladite société d’acquets et de la moitié de tous les autres biens composant la succession de feu M. Bieth, le tout aux termes du contrat de mariage de M & Mad° Bieth, dressé par M° Zimmer soussigné el 10 janvier 1855.
II. et comme mère et tutrice légale de son enfant mineure Caroline Emma Bieth, née le 19 octobre 1855, de son mariage avec son défunt mari, ladite mineure Bieth habiles à se dire et porter seule et unique héritière de M. Charles Eugène Bieth sus nommé son père, décédé le 10 octobre 1865. Et en présence de M. Michel Théodore Bieth, marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant somme subrogé tuteur de la mineure Bieth (…). De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 4
acp 552 (3 Q 30 267) f° 20 du 21.2. (succession déclarée le 1° mars 1866) Communauté, maison er créances 7173
une maison rue d’Austerlitz N° 4
Succession, mobilier pour 1253, garde robe 272 francs

La veuve et la fille de Charles Auguste Bieth vendent la maison au boulanger Jean Georges Fuchs et à sa femme Barbe Caroline Starck

1873 (1.9.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3648
Vente, 1 septembre 1873. a comparu dame Caroline Emma Best, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Auguste Bieth en son vivant boulanger en la même ville, laquelle a par les présentes vendu (…)
à M. Jean Georges Fuchs boulanger, et à dame Barbe Caroline Starck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires ci présens et acceptant
Désignation. une maison boulangerie avec droits, préparation et dépendances sise à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 4 autrefois N° 23 entre M.M. Frantz et Stiefvater, donnant par derrière sur M.M. Stoll et Hatt. Cet immeuble est vendu tel et en état qu’il se trouve actuellement (…) y compris les poêles et le chaudron à lessive mais à l’exception des outils et ustensiles de boulanger
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui avait existé entre feu M. Michel Bieth vivant boulanger en cette ville et feue dame Marie Madeleine Eberlin son épouse également décédée pour avoir été acquise durant celle-ci savoir 1) quatre cinquièmes indivis de la maison de devant de Marie Anne Wassmer femme de Georges Schmidlin tailleur d’habits, de Salomé Wassmer femme de Gall Steyert aubergiste, de Rosine Wassmer, fille majeure et de Madeleine Wassmer femme de Jacques Ruhlmann employé, tous de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Roessel père lors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1816, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois volume 36 N° 29. et inscrit d’office le même jour volume 105 N° 591. Le prix de cette acquisition était de 14.400 francs que les conjoints Bieth ont payé (…)
2) un cinquième indivis de ladite maison de devant, du Sr François Xavier Wassmer père, ancien boulanger & de Dame Rosine Wassmer femme du Sr Robert Hauswirth tanneur, des dites dames Schmidtlin et Ruhlmann, de dlle Marguerite Steyert fille majeure et du dit Sr Gall Steyert ayant agi au nom de Jérôme Steyert son enfant mineur issu, ainsi que la dlle Steyert de son mariage avec dame Salomé Wassmer sa femme défunte déjà susnommée, aux termes d’un contrat passé devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 10 mars 1829 pour le prix de 3600 francs qui se trouve quittancé partie dans ce contrat et le surplus dans l’acte du 10 mai 1839 susallégué.
3) et la maison de derrière du Sr Jean Jacques Schuler père farinier, du Sr Jean Jacques Schuler fils, farinier, et de dame Marie Elisabeth Dessecker son épouse, de dame Marguerite Elisabeth Schuler femme du Sr Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence, de dame Salomé Concorde Schuler épouse de Jean Louis Stiedel maître armurier et de dlle Madeleine Sophie Schuler majeure ous de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Hickel les 11 et 12 février 1829 pour le prix de 3000 francs payé comptant, dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 février 1829 volume 221 N° 6.
Après le décès des époux Bieth Eberlen, cet immeuble échut à leurs six enfants et seuls héritiers M, Charles Auguste Bieth, boulanger, M. Michel Théodore Bieth marchand de vins, M. Eugène Emile Bieth boulanger, Mlle Frédérique Julie Bieth, Mlle Sophie Caroline Bieth les deux filles majeures et dame Marie Louise Bieth épouse de M. Jean Daniel Michel armurier, tous demeurant à Strasbourg, ainsi que ces qualités d’héritiers se trouvent constatées par un acte de notoriété dressé par M° Louis Frédéric Zimmer, alors notaire à Strasbourg, prédécesseur immédiat de M° Koerttgé notaire soussigné le 24 avril 1854 et pat un ace de partage dressé par le même notaire le 30 décembrede la même année. Par ce dernier acte, la totalité de la maison présentement vendue fut attribuée à M. Charles Auguste Bieth susnommé, moyennant une soulte de 16.000 francs qu’il est resté devoir à ses deux sœurs lesdites dlles Frédérique Julie Bieth et Sophie Caroline Bieth.
Aux termes de l’article 7 de son contrat de mariage passé avec dame Caroline Emma Best sa veuve comparante, devant ledit M° Zimmer le 10 janvier 1855, M. Charles Auguste Bieth a mis en communauté à titre d’ameublissement la maison formant l’objet de la présente vente avec convention que le survivant des époux Bieth Best aura le droit de conserver la dite maison en toute propriété pour en faire, jouir et disposer comme bon lui semblera à partir du jour du décès du prémourant d’entre eux, à charge par lui d’en tenir compte à la dite communauté d’une somme de 20.000 francs pour prix dudit immeuble. Mr Charles Auguste Bieth est décédé à Strasbourg le 10 octobre 1865 en laissant pour seule et unique héritière sa fille Dlle Caroline Emma Bieth issue de son mariage avec la veuve comparante ainsi que’il est constaté par l’inventaire de sa succession dressé par ledit M° Zimmer le 20 février 1866. Par le même acte Mde veuve Bieth comparante, en faisant usage de la clause de l’article sept de son contrat de mariage susallégué a déclaré conserver la maison en question en toute propriété et a tenu compte à la masse de la communauté de la somme de20.000 francs (…)
Etat civil et hypothécaire. La venderesse certifie qu’elle est veuve en premières noces avec une fille encore mineure Caroline Emma Bieth née le 19 octobre 1855 de M° Charles Auguste Bieth, que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception de l’hypothèque légale de sa fille mineure – Prix et mode de paiement. La présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 38.000 francs (…) – Assurance contre l’incendie (…)
acp 620 (3 Q 30 335) f° 3 du 2.9.

Originaire d’Auenheim près de Kehl, Jean Georges Fuchs épouse en 1866 Barbe Caroline Starck
1865 (22.9.), Strasbourg 10 (154), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.254
Contrat de mariage, 22 septembre 1865 – ont comparu Mr Jean Georges Fuchs, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Auenheim grand duché de Bade le 3 février 1838 du légitime mariage de M. Michel Fuchs & de D° Catherine Heidt en leur vivant conjoints à Auenheim, stipulant comme futur époux
Et Melle Barbe Caroline Starck, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliés à Strasbourg, née en cette ville le 11 juillet 1835 du légitime mariage de M. Geoffroi Starck, ébéniste et de D° Salomé Barbe Kaetzel sa femme demeurant ensemble dans la même ville, stipulant comme future épouse
acp 546 (3 Q 30 261) f° 26-v du 23.9. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté d’acquêts
Les apports du futur consistent dans une somme de 4500 francs, ceux de la future épouse en la somme de 2274 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant deux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

La maison est portée à partir de 1905 au nom de Herrmann Scherwitz dans le cadastre.
Originaire de Rheinbischofsheim en Bade, le boulanger Théodore Herrmann Scherwitz épouse en 1875 Marie Frey, originaire de Heiligenstein

Mariage, Strasbourg (n° 486) Den 20. Juli 1875, Heiraths-Urkund von Theodor Hermann Scherwitz, geboren zu Rheinbischofsheim (Baden) den 13. Januar 1850, Bäcker, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn von Carl Ludwig Schwerwitz Metzger zu Rheinbischofsheim, gestorben den 7. November 1861 und von Barbara Bürkel daselbst gestorben den 6. Janurar 1662, und von Marie Frey geboren zu Heiligenstein (Unter Elsass) den 25. Januar 1853, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter von Johann Georg Frey, Zimmermann zu Heiligenstein wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend und von Maria Magdalena Goepp zu Heiligenstein gestorben den 25. Marirz 1871 (…) der Bräutigam legt die Auszüge über den Tod seiner Eltern und Großeltern vor Johann David Scherwitz, Metzger zu Rheinbischofsheim gestorben den 17. August 1836, Margaretha Barbara Scherwitz geborne Käser daselbst gestorben den 11. Juni 1841, Philipp Bürkel, Wirth daselbst, gestorben den 25. September 1836 und Barbara Bürkel gebornene Wabnitz daselbst gestoben den 22. Juni 1807 – das den 21. Juni dieses Jahres vor Herrn Zimmermann Notar zu Barr (Unter Elsass) wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 31)

La maison est portée à partir de 1925 au nom de Jacques Knoderer dans le cadastre.
Originaire de Westhoffen, le boulanger pâtissier Jacques Knoderer, domicilié boulevard de Pierre (aujourd’hui boulevard Clémenceau) épouse en 1903 Eugénie Rust, originaire de Strasbourg, domiciliée rue de Wasselonne

Mariage, Strasbourg (n° 651)
Strassburg am 4. Juni 1903 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäckermeister und Konditor Jakob Knoderer, evangelischer Religion, geboren am 19. Oktober des Jahres 1876 zu Westhofen, Unter-Elsass, wohnhaft zu Strassburg, Steinring 55, Sohn des Ackerers Friedrich Knoderer wohnhaft zu Westofen und seiner verstorbenen Ehefrau Magdalena gebornen Mack, zuletzt wohnhaft zu Westhofen, 2. die Verkäuferin Eugenie Rust, evangelischer Religion, geboren am 31. Dezember 1882 zu Strassburg, wohnhaft un Strassburg, Wasselnheimerstraße 9, Tochter des verstorbenen Schreiners Michael Rust und seiner verstorbenen Ehefrau Eva, gebornen Huck, beide zuletzt wohnhaft in Strassburg (i 176)



17, rue de l’Ecrevisse


Rue de l’Ecrevisse n° 17 – III 294 (Blondel), N 466 puis section 68 parcelle 50 (cadastre)

Démolie en 1971 lors de la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie »


La maison au premier plan avant démolition en 1971 (photographie dans le dossier de la Police du Bâtiment)
Vue du sud (bâtiment du fond à droite, AMS cote 1 Fi 148, 88)

Le maçon Jean Jacques Frey est propriétaire de deux maisons contiguës (la deuxième au nord qui portera ensuite le numéro 15) à la fin du XVI° siècle. Il vend en 1622 celle du nord au remueur de grains Jean Hag en établissant des servitudes et cède l’autre à son fils, aussi nommé Jean Jacques Frey, qui la vend à son créancier Christophe Goldbach en 1643. La maison appartient de 1662 à 1692 au manant Léonard Heckel, imprimeur dans l’atelier Stædel, puis à l’apprêteur de tabac Michel Widemann (1691-1713). Le cordonnier Louis Mohr recueille la maison et une autre à l’arrière qui s’ouvre sur la rue de Schiltigheim dans la succession de son père aux termes de litiges. L’inventaire dressé après sa mort en 1787 mentionne quatre poêles et plusieurs chambres.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 58 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (u) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, trois étages à fenêtres jumelles, toiture dont la lucarne du bas doit servir à un treuil et deux lucarnes par-dessus. La façade (2-3) dans la cour K est celle d’un bâtiment accolé au bâtiment sur rue, plus haute que la façade sur rue. Il faut supposer que le troisième étage de la façade sur rue date des années 1830 puisque l’Atlas des alignements n’en fait pas mention.
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour K

La maison appartient (1831) au tailleur Chrétien Linden puis (1843) au casernier Georges Wild qui n’y habitent pas. Le cordonnier Jacques Ziegel (1865) puis Georges Schweisberger (1903) occupent par contre leur maison. La Ville l’acquiert et demande en 1971 l’autorisation de démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie pour réaliser la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie ».

novembre 2022

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Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Jacques Frey, maître maçon, et (1587) Elisabeth Kohler, (1597) Catherine Rummel, (1605) Appolonie Diebold puis (1623) Marthe Bischoff, d’abord (1601) femme du taillandier Jean Scheller et (1612) du maçon Wendelin Beutler – luthériens
1622 h Jean Jacques Frey, maître maçon, et (1621) Madeleine Bott – luthériens
1643 v Christophe Goldbach, tailleur, et (1621) Marie Cléophée Wittert puis (1639) Anne Marguerite Leonhard, d’abord (1637) femme du notaire François Jacques Eisenhuth – luthériens
1660* h Samuel Goldbach, boucher, et (1664) Marie Behr – luthériens
1662 v Léonard Heckel, imprimeur et manant, et (v. 1640) Marguerite Willenburger – luthériens
1691 v Michel Widemann, apprêteur de tabac, et (1679) Anne Barbe Endres – luthériens
1713 v Jean Lutz, tonnelier, et (1714) Anne Eve Bœgner – luthériens
1717 v Jean Frédéric Berion, orfèvre puis précepteur, et (1725) Anne Catherine Schott, remariée (1838) avec le chapelier Simon Hollænder – luthériens
1726 v Conrad Mohr, cordonnier, et (1726) Marie Elisabeth Vogler – luthériens
1782* h Jean Louis Mohr, cordonnier, et (1769) Anne Marie Fegers – luthériens
1794 v Georges Michel Hering, marchand, et (1757) Marguerite Elisabeth Stædel puis (1788) Marie Madeleine Plarr – luthériens
1794 v Jean Bleydorn, menuisier, et (1780) Madeleine Gœrger – catholiques
1794 v André Simon, menuisier, et (1785) Catherine Erhard d’abord (1776) femme du maçon Joseph Buchmüller – catholiques
1822 h François Antoine Simon, tanneur, et (1822) Catherine Ehret
1830 v Michel Gintz, farinier, et (1817) Anne Marie Jost
1831 v Chrétien Linden, tailleur, et (1815) Marie Thérèse Hahn
1843 v Georges Wilt, pensionnaire de l’état, et (1818) Susanne Mechain, d’abord (1807) femme de Jean Baptiste Diélaine
1865 v Jacques Ziegel, cordonnier, et (1862) Frédérique Catherine Horsch
1904* v Georges Schweisberger, tailleur, et (1884) Elisabeth Groth

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) III 294, Conrad Moor
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mohr, 2 toises, 1 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 466, Linden, Sébastien, tailleur – maison, sol – 0,55 are / Wild

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 258
La maison est sans doute celle inscrite au nom du maçon Jean Jacques Frey qui règle un sol pour un gradin en pierre (3 pieds de long, saillie d’un pied)

Krebsgaßen Einseitten
Hans Jacob Freÿ der Maurer hatt vor seinem Hauß, ein steinen Bencklin iij schu lang j schu breÿt, Bessert für das Niessen, j ß d

Description de la maison

  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, un comble couvert de tuiles plates est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de l’Ecrevisse f° 15-v

nouveau N° / ancien N° : 12 / 22
Simon
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 132 case 1

Wild à Strasbourg
Wilt, Georges, Casernier à la Marguerite (1845) rue St Aurélie

N 466, maison, sol, R. de l’écrevise 22
Contenance : 0,55
Revenu total : 66,29 (66 et 0,29)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 645 case 1

Wilt, Georges, Casernier
1867 Ziegel Jacques, fabricant de pains d’épice
1904 Ziegel Sophie Christine und Miterben / Schweissberger Georg Schneider vnd Ehefr. Elisabeth geb. Groth in Gg
(ancien folio 393)

N 466, maison, sol, Rue de l’écrevise 17
Contenance : 0,55
Revenu total : 66,29 (66 et 0,29)
Folio de provenance : (132)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 32 page 544 case 3

Parcelle, section 68 n° 50 – autrefois N 466
Canton : Krebsgasse Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG / Hf, Whs
Contenance : 0,45
Revenu : 500 – 700
Remarques

(Propriétaire), compte 3445
Schweissberger Georg u. Ehefrau
(3819)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton 3, Rue 78 de L’Ecrevice

22
Loc. Marckwalter Jean Michel – manant
Loc. Rossenbach, André, Voiturier – manant
Loc. Bilingu Thérèse, raccomode les dentelles – vitriers

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 78 de L’Ecrevice p. 107

22
lo: Marckvalter Jean Michel – Manant
lo: Rosenbach, André, Voiturier – Manant
lo: Bilugen / Billmann Thérèse, raccomodeuse – Vitriers
[ajouts] loc: Barousselle, Marie Thérèse, Couturière – Bourgeoise
loc: Meyer, Catherine Salomé, Charpentiere – Manante
loc: Barousselle, Jean Claude, Domestique – Bourgeois

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krebsgasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 17
Jung, Tagner. 0
Huck, Näherin. 1
Groth, Tagner. 2
Kopf, Tagnerin. 2
Schweisberger, Schneid. E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 645)

Rue de l’Ecrevisse n° 17 (1974-1971)

Le propriétaire Georges Schweisberger fait faire rapidement les travaux imposés par la Commission contre les logements insalubres, de sorte qu’elle n’a plus de remarques à faire à partir de 1904. Emile Schmitt exploite en 1944 des logements garnis. La Ville demande en 1971 l’autorisation de démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie pour réaliser la « rénovation urbaine de l’Ilot Broglie ».

Sommaire
  • 1874 – Le maître maçon Joseph Starck demande au nom du propriétaire Jacques Siegel l’autorisation de badigeonner la façade. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance.
  • 1887 – Le maire notifie Jacques Ziegel, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. Le propriétaire déclare que la façade est en bon état, ce que les employés municipaux peuvent constater – Le maire répond qu’il suffira d’un lavage – Travaux terminés, novembre 1887.
  • 1895 – Le maire notifie Jacques Ziegel, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. Travaux terminés, décembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Ziegel de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Rappel, 1898. Il reste un volet de soupirail à modifier. Travaux terminés, mai 1899.
  • 1912 – Le propriétaire voisin (Decker, n° 15) déclare que le crépi du n° 17 est abîmé. La Police du Bâtiment constate que le crépi se détache – Le maire notifie la veuve Elisabeth Schweisberger, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. – L’entrepreneur Alphonse Ludæscher (2, rue du Coq) demande l’autorisation de réparer le crépi.- Autorisation – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique, Autorisation (documents annulés parce qu’il font en partie double emploi avec les précédents) – Nouvelle autorisation – La veuve demande l’autorisation de repeindre la façade à l’huile en couleur jaune – Autorisation – Travaux terminés, la couleur est jaune clair, août 1912
  • 1901 – Geoffroi Adolphe Hahn (demeurant 10, boulevard Saint-Nicolas, ensuite boulevard de la Victoire) fait des remarques sur l’état de la maison dont il a été locataire pendant un an et demi (latrines, escalier, logement du rez-de-chaussée) – La Commission contre les logements insalubres demande au propriétaire Ziegel de faire divers travaux (remarques en cinq points). – Le maire demande au propriétaire de transférer les latrines au bout du vestibule – Le transfert des latrines est reporté jusqu’à ce que la maison soit raccordée aux canalisations, 1902.
    1902. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Ziegel, demeurant sur place. Les latrines sombres sont en très mauvais état – Le maire demande de faire des travaux provisoires
    1903 – L’aumône (Armenverwaltung, rue Saint-Marc) informe le service municipal du logement que le rez-de-chaussée occupé par la famille Kraft est malsain (sombre et humide) – Le propriétaire Schweisberger déclare que le logement doit être vide pour pouvoir y faire des travaux. – Le locataire Krafft quitte la maison
    1903 – Le propriétaire fait faire des réparations
    1904 – La commission n’a plus de remarques à faire
    1906 – Les logements sont bien tenus, les latrines sont raccordées aux canalisations
    1913 – Idem
    1915 – Le locataire Walter se plaint de l’humidité. La plainte n’est pas fondée
    1914 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1924 – Le voisin se plaint que les clapiers dans la cave attirent les rats et les souris – La plainte est fondée
    1929 – La dame Klotzner (n° 15) se plaint de la pluie qui pénètre dans la maison – La plainte n’est pas fondée, il s’agit d’un litige entre propriétaires
    La même se plaint des clapiers qui se trouvent dans la cave de ses voisins et dégagent de mauvaises odeurs – La Police du Bâtiment constate les faits et demande de supprimer les clapiers – Il n’y a plus de lapins dans la cave, janvier 1930.
    1930 – La Police du Bâtiment constate que le chenal défectueux laisse tomber de l’eau dans la rue – Travaux terminés, avril 1930
  • 1941 (juin) – Le voisin Auguste Klotzner (n° 15) se plaint que le chenal du n° 17 est défectueux – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Weber, demeurant 11, rue de Ludwigshafen) de faire les travaux nécessaires – Il promet de les faire, janvier 1942
    1943 (juillet) – Nouvelle plainte
  • 1944 – Le commissaire de police demande un rapport sur les logements garnis concédés à Emile Schmitt (né le 8 novembre 1885 à Ars-sur-Moselle et demeurant 10, rue Jules Loegel) – Rapport sur les logements garnis. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire contre leur habitation
  • 1971 – Le président de la Communauté Urbaine de Strasbourg (7, avenue de la Marseillaise) demande au préfet l’autorisation de démolir la maison sise 17, rue de l’Ecrevisse, comprenant cinq logements d’une surface totale de 210 mètres carrés, pour cause de « rénovation urbaine  ».
    Observations. L’immeuble 17, rue de l’Ecrevisse est une construction à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie enduite et couverte en tuiles plates. L’ensemble est dans un état de vétusté totale. L’immeuble est encore occupé. L’avis favorable est donc lié au relogement des locataires. Il n’y a pas lieu de veiller à la récupération de matériaux.
    Liste des locataires, Mme Vonarka-Varnhack (1° étage), M. Mohamed Saighi (2° étage), M. Abdelkader (3° étage)

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au maître maçon Jean Jacques Frey. Originaire de Brugg en Suisse (Argovie), il épouse en 1587 Elisabeth, fille de Jean Kohler de Kempten en Allgäu.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 375, n° 55)
1587. Dominica XII. Hans Jacob Freÿ von Bruck im schweizerland ein maurer, vnd Elizabeth Hans Kolers von Kempten in Algew tochter, Eingesegnet den 11 Sept.bris. Außgang beÿ der (*) (i 195)

Le maçon Jean Jacques Frey, de Brugg en Suisse, achète le droit de bourgeoisie au début de l’année suivante.
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 479
Hans Jacob Freÿ von Bruch im Schweitzerlandt, der Maurer der Maurer, Hat das Burgerrecht Kaufft vnd will Zu den Maurern dienen, Ernant Zum Beÿstandt Stoffel Feürtag den Maurer, Act. den 20.t Januarÿ 88.

Jean Jacques Frey se remarie en 1597 avec Catherine, fille du boucher Nicolas Rummel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 112 n° 62)
1597. Dominica prima Aduentus. Hans Jacob freÿ der maurer vnd Katharina, Claus Rumels des metzgers hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zu S Claus (i 60)

Jean Jacques Frey hypothèque deux maisons contiguës au profit de Christophe Feirtag, chef du chantier des Maçons

1597 (vts [xix tag Februarÿ]), Chancellerie, vol. 309 (Registranda Meyger) f° 70-v
(P. fol. 61.) Erschienen Hanns Jacob Freÿ der Murer burger Zu St. Hatt such für sich && verschrib.
gegen dem Erbaren Stoffell Feÿrtag, disser Zeit Werckmeister, vff dem Murhoff, so Zugeg. demselbig und seinen Erben Zu Zinsen j lb v ß gelts, ablosig mit xxv lb d St.
von, vff vnd abe Zweÿen Heüsern, nebenteinander, mit Iren hoffstett. vnd Höfflin, auch allen andern Iren gebeuwen, geleg. Inn der Statt St: Inn der Krebß gaß. Einsit nebent einer Behausung, dem grossen gemeÿnen Allmusen Zugegen, Andersit neben Jörg Böbell dem Lebküchler Hinden vff Georg Jeden den Karchern stoßend, Davon gehnd iij ß vj d Boden Zins, den guttenleüth Zur Roth. Kirch, Mehr zwen guld. glts ablosig mit L gulden dem Mehren Spiital alhie, Item fünff guldin gelts Losig mit C guldin Stoffell (-) den Schneÿer burgern alhie, Jarl. Zubezalen f* Alle Jahr verkäuffer Sebastiani vnd Fabiani vnd Anno & 98 den erst. Zinß

Jean Jacques Frey hypothèque les deux maisons contiguës au profit des pauvres lépreux de l’Eglise Rouge

1597 (xxiiij Decemb.), Chancellerie, vol. 308 (Registranda Kügler) f° 329
Erschienen Hanns Jacob Freÿ Murer hatt sich v.schriben
gegen den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch beÿ Straßburg j lbd gelts loßig m xx lb d
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüßer nebeind. m. Ir hoffestatt vnd hofflin auch all and. Iren gebeu geleg. In der SS In Krebßgaß. einseyt ein behausung d. groß. Almuß Zustendig and.seyt Jorg Bobel dem lebkuchmer stoßt hind. vff (-) davon gen iij ß vj d bod. Zins bemdl Armen, Mehr ij guld glts loßig m L g SW den mehr. Spittal, Item ij lb x ß glt loßig m L lb d Stoffell (-) dem Schnÿder, Item j lb v ß gelts losig m xxv ld Christoffell feyrtag der SS Werckmeister, It. x ß d gelts loßig m x lb d Jorg anth* Kirchenschaffner Zu Brumpt, It. x ß d gelt lößig x lb d Michell Steÿman den schlosser sunst eÿg.

Jean Jacques Frey hypothèque les deux maisons contiguës au profit du jardinier Béat Weber

1603 (11. tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 48
(Inchoat. in proth. fol: 50.) Erschienen H. Jacob Freÿ der Murer burger Zu St.
hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit des Erbaren Beat Webers Gartenmanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 25 Pfund Pfenning
Vnd deß Zu mehrer sicherheit & Zweÿ heüser nebent einander, mit Iren hoffstetten vnd höfflin, Auch allen Andern Irn gebeuwen & geleg. Inn der Statt Straßburg Am Roßmarck Inn der Krebß gassen, einsit nebent Jörg Böble dem Lepkücher, Andersit nebent einer Behausung Sant Marx Zugehörig hinden vff Abraham Strubell den Henffer stoßend, Dauon gond ij lb x ß d gld ablosig mit L lb d Christoffell Ridd den Schneÿder, It. Zween guldin gelts Losig mit L guldin dem grossen Spittall alhie, Item j lb c ß h gelts Widerlheuffig mit xxv lb d Christoff Feÿertag dem Werckmeister, Item j lb g gelts Ablosig mit xx lb d den Gutteleüth Zur rothen Kirch. Vnd dann iij ß vj d Bodenn Zinß auch den Guttenleüthen obgedacht Sunst eÿg.

Accord entre Christoph Feirtag et le brasseur Sébastien Keil, tuteur de Jean Jacques et de Sébastien Frey, issus du mariage de Jean Jacques Frey et de sa première femme Elisabeth Kohler
1604 (xviij tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 24
(Inchoat. in Proth. fol: 29.) Erschienen der Ehrenhaffte Christoffell Feurtag Werckmeister vff dem Murhoff Ane Eim
So dann Bastian Keÿl der Biersieder, Als ein geschworner Vogt vnnd Curator hannß Jacob vnnd Bastians gebrüdern, hanns Jacob Freÿ des Murers Sünen, vonn weÿland Elizabeth Kolerin seiner ersten haußfr. (Als sie lepte Jehrlich.) erzielet, mit beÿstandt d. dessellbig. Ihres Vatters, Am Andern theil
Haben bede Parth. gegen einander bekhandt vnnd offentlich verÿehen Jetzgenanten Vogtsünen vonn wÿland Fr. Anna Kholerin Ihrer Baasen selig Verlaßenschafft dem Anschlagk nach gebürth hette, Luth Inventariums fol: 54. Lxxxx lb. j ß vj d die Aber obgedachter Werckmeister der Zeit seines lebens Inn Wÿdems weÿß Zunÿessen, Das heruff beÿde Parth. durch vnderhandlung herrn Johann Scheÿrings Diaconj Im Münster, herrn Augustin Trenß beÿsitzers des grossen Raths vnnd hern hannß Melchior Silberrads lohnherrns sich mit einander freündtlich verglich. hetten, Inn maß hienach geschriben stoth
Nemlich das bemelter Werckmeister obgedachten Vogtsunen, für Alle Ihr Erb gerechtigkeit, forderung vnd Ansprach sampt daruff geschlagener Besserung geb. wölle 390 guldin p. xv. batz. thutt 196 pfund pfenning Straßburger (…)
(Vide dt In Reg. 601. fol : 264)

Jean Jacques Frey se remarie en 1605 avec Appolonie, fille de Bernard Diebold, de Waltenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v n° 14) 1605. Hans Jacob Freÿ Maurer, J. Apolonia Bernhart Dieboldt von Walthenheim Verlasene Tochter. 8. Aprilis (i 98)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 180 n° 12) 1605. Do. Pasch. 31. Martÿ. Hans Jacob Freÿ d. Maurer, Appolonia Bernhard Thieboldts von wilten Hind.lassene Tochter. eingesegnet 3. d April. Zum alt. S Peter (i 95)

Sébastien Keil dépose au nom de ses pupilles Jean Jacques et Sébastien, enfants du maçon Jean Jacques Frey, un capital à la Tour aux deniers
1605, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1320)
(f° 28) Sambstag 23.ten febr. 1605. Vogteÿ geldt angelegt – Bastian Keÿl als vogt hans Jacobs vnd Bastians Hans Jacob Freÿen des Maurers söhne hat Ins vogteÿ gelt angelegt 40 h d haben denselben sein bed. vogtsöhne verkaufft 1 h 15 ß f vff Mathis tag gefallend. Zugeschrieben folio 4.

Sébastien Keyl retire le capital d’un de ses pupilles mort pour le remettre à son père
1614, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1329)
(f° 8) Mittwoch 26.ten Jenner, – Vogteÿ geldt abgelöst
Bastian Keÿl vnd hans Jacob Freÿ Khünden vff 40 h Capital so vff Mathis tag hanns Jacob freÿen sohn, so gestorben Zugehörig geweß.der ist gestorben, bitt Ihme vatteren solches alsbald Zugeben, Ist ihm als bald geben word. capital 40 h, für j Jar marzal 18 ß. Hatt vrkundt geliffert damit erlöß.

Sébastien Keil dépose au nom de son pupille Jean Jacques Frey un capital à la Tour aux deniers
1620, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1335)
(f° 292-v) Mittwoch den 15. Novembris 1620. – Vogteÿ geldt angelegt
Herr Sebastian Keül altten Rathsbewanther als Vogt Hanns Jacob Freÿen des Maurers, mit weÿland Elisabeth Kohlerin seines gewesenen Haußfrawen erzeugten sohns, hatt Inns Vogteÿgelt angelegt 75 lb
Haben Ime darumb Zukauffen geben 3 lb 15 ß, Zinß vff Catharinæ fallend. Ingeschriben folio 43.

Le maçon Jean Jacques Frey retire une partie du capital
1621, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1336)
(f° 280-v) Mittwoch den 20. Novembris 1621. Vogteÿ geltt abgelößt
Hanns Jacob Freÿ der Maurer Hatt vff abschlag 75. lb d Hauptgutt sobiß dahero Jhärlichen vff Catharinæ verzinßt word. erhopt 25 lb. Inn dahero für ein Jhar marzal 1 h 6 ß – vff die vrkund geschriben.

Jean Jacques Frey et sa femme Appolonie hypothèquent les deux maisons au profit d’André Diefffenbecher

1614 (xiij. Maÿ), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 259
(Inchoat. in Proth. fol. 236.) Erschienen hannß Jacob Freÿ der Maurer burger Zu Straßburg vnd Appolonia sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Andreß Dieffenbechers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 55 pfund pfenning Str.
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, Zweÿ heüser neben einand. mit höfflin, Auch Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. vff dem Roßmarck In d. Krebß gaß. einsit neb. Niclauß Bertram dem Maurer, and.seit neb. hannß Jacob Caspar dem lebküch. hind. vff hanß Jörg Strobell den hänffer stoßend, dauon gend. iij ß vij d bod. Zinß d. Sond. siech. Zur Roth. Kirch. Mehr ij lb s sch d geld Loß. mit L lb d Christoff Riedlen des schneÿders selig. erb. Mehr iij gl gelts Loßig mit L lb dem lehren Spittal, It. j lb d gelts Loßig mit xx lb den Sonder siech. Zur Roth. Kirch

Jean Jacques Frey hypothèque sa maison au profit de son fils Jean Jacques, représenté par son tuteur Sébastien Keil, en garantie de ses biens maternels

1614 (24. Septembris), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 65-v
Schuldbekandtnus Hans Jacob Freÿen des Jüngern vber 25. lib. auff seinem vattern
Erschienen Hanß Jacob Frey Murer vnd Burg. alhie vnd hatt in gegenwertigkeyt Herrn Sebastian Krebsen als *gelassenen Vogts Hanß Jacob Freyen seines Sohns welch. gleichergestalt Zugeg. mit beÿstand Hn Sebastian Goldbachs beysitz. des Grossen Rhat bekant
nachdem er Jetzgenannten Hanß Jacoben seinen Sohn vermög hievor desselben mütterlichen guts halb. auffgerichten Vertrags, vermög ererbts deßelb vogt (Rechnung) Zusammen 25 pfund pfenning Zubezalen schuldig worden
verhafftet seine Behausung alhie In Krebsgaß einseyt neben Georg (-) dem Lebkech. vnd and.seyt neben Niclaus Bertram dem Maurer, geleg. davon gehnd Jährlichs 5 guld. gelts Christoff Ried. selig. erben In hauptgut mit 50 lb, Item 1 lb 5 dem Spittal In hauptgut mit 25 lb, Item 1 lb 5 ß Andres Tieffebech. In hauptgut mit 25. lb Item 9 lb den Gutleut in hauptgut mit 20. lb h* den 15 ß gelts Magdalenæ (-) deren vogt Balthasar Ostermeÿer mit 15. lb abzulösen seind sonst vber 3 ß 6 d Bodenzinß den Guten leutt. ledig v eyg.

Jean Jacques Frey l’aîné se remarie en 1623 avec Marthe, successivement veuve du rémouleur Jean Schüller et du maçon Wendelin Beutler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 4, n° 14)
1623. Hans Jacob Freÿ der Alter Maurer Martha Wendling Beütlers des Maurers hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag den 17. Febr. (i 4)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 245 n° 28)
1612. Dom. Misericord. 6. Aprilis. Wendling Beütler von Balmetzweiler* ein Maurer, Martha Hanns schöllers d. schleiffers hind.laßene Wittwe. Eingesegnet in d. Ruprechtsauw (i 127)

Wendelin Beutler devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 951
Wendtling Beuttler d. Maurer, Empfahet d. Burgerrecht von Martha weÿlandt hanß Schüeller deß Schleüffers witib, wüll zu den maurern dienen, Actum den 22. Junÿ a° 1612.

Originaire de Schwäbisch Gmünd, le taillandier Jean Scheller épouse en 1599 Marthe, fille d’Urbain Bischoff, et acquiert le droit de bourgeoisie le 29 octobre 1601
Mariage, cathédrale (luth. p. 62) 1599. Doîca 16 Trinitatis den 23. sept. Hans Scheller der waffenschmidt von Schwebüschen gemün, Marthan urban Bischoffs Zu Stocke(-) n: g: dochter (i 34)

1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 649
Hans Scheller der waffenschmid vonn Gemünd Inn schwaben Kaufft mit beÿstand Ruprecht Stamler deß Waffenschmids das B: will Zun schmid. dienen vnd sein Nahrung für 100 fl. angeben Actum 29. ditto [Octob:1601]

Contrat passé par Jean Jacques Frey avec le tuteur des deux enfants (Eve et Jean Thiébaut) issus de son mariage avec Appolonie Diebold
1623, Chancellerie, vol. 447 (Gemein Contract Buch) f° 19
Vertrag zwischen Hans Jacob Freÿen dem steinmetzen vnd seinen zweÿen Jüngsten letzter Ehe Kindern
(Lect. et confim. 3. Febr. 1624.) erschienen seind vnser Burger Bechtold Haag der Maurer als von vns geordneter vogt Evæ vnd Hans Thiebaldten, mit weÿland Apollonia Theobaldin seiner ehelichen haußfrauwen selig erzeugten minderjährigen Kinder an einem
vnd dann Jetzernanter Hans Jacob Freÿ, der beder Kinder eheleÿblicher Vatter am andern theÿl

Jean Jacques Frey vend une des deux maisons contiguës (celle eu nord) au remueur de grains Jean Hag. Les acheteurs devront laisser s’écouler dans leur courette les eaux provenant des chambres du vendeur qui s’engage à construire un mur de séparation dans la cour et dans la cave ainsi qu’à grillager l’ouverture vers la cour vendue.

1622 (ut spâ [viij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 126-v
(P. fol. 94.) Erschienen Hanß Jacob Freÿ der Maurer burger Zu Straßburg (verkaufft)
Hannß Hagen Kornwerffern burgern Zu Straßburg, Vndt Agathen Kogerin siner Ehelichen haußfrauwen
Hauß, hoffstatt, Höfflein, Vnd hinderheüßlin mit Allen Ihren gebäwen, beg. & gelegen Inn der St: St: Inn der Krebs gassen Vff dem Roßmarckh, einseit nebent dem Verkäuffern Anderseit nebent Niclaus Bertrams s. wittib Undt Erben, Hinden vff Abraham strobel den hänffer stoßend, dauon geht Jahrs 2 ß 6 d bodenzinß Zur Rohten Kirchen Alhien Vff Johannis Baptistæ. Mehr ij. lb x ß gelts Lößig mit L. lb Jahrs vff Laurentÿ, Weÿland Christoff Raiden des Schneÿders seligen wittib vnd erben Vnd Also & Vndt Alles Ist dißer Khauff vber obgehördte beschwerden so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen Vndt beschehen für Vndt Vmb 230 pfund
Vnd Ist herinn sonderlich bedingt vnd Abgeredt das die Kheüffere schuldig sein sollen den dachtrauff Von des Verkheüffers hauß Vnd dan das wasser vß den Cammern durch ein plechen noch oder Rohr inn der Kheüffere höfflin lauffen lassen, Hingegen soll der Verkeuffer die scheidwandt im höfflein beÿ Oben auff An ein tagloch mit eim Ißern gremsen Zu Zumachen, Auch die scheidt wandt Im Keller Vffzuführen, Alles Inn sein der Verkäuffers Kosten vnd schaden.

Jean Jacques Frey vend la maison (au sud) qu’il s’est réservée à son fils Jean Jacques Frey. En marge, quittance remise en 1636 à Marie Madeleine Bott, femme de l’acquéreur.

1622 (ut spâ. [xxxj. Augusti]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 317
(Inchoat. in Prot. fol. 237.) Erschienen Hannß Jacob Freÿ d. Maurer burg. Zu Straßburg d. elter (verkaufft)
hannß Jacob Freÿ dem Jüng. maurer burgern Zu Straßburg seinem Sohn
hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff dem Rossmarck Inn d. Krebß gassen, einseit n. Balthasar N. dem schwartzbeck and.seit n. hanß hag den kornmesser hind. vff Abraham Strobell den hänffer stoßend, dauon gnd. ij gl gld loßig mit L gl Werung vff Johannis Baptstæ dem mehren Spittal, Sunst ledig vnd eÿg. & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. v. besch. für vnd vmb ij C L lb
Vnd Ist hierinn Abgered. das er d. verkeuffer vnd Vatter Ime den Nechst. Sechs Jahren vergebens vnd ohne Zinß Inn solchem verkhaufften hauß soll bewohnen ein stub ein Kammer dargeg. vber vnd ein Küchell sampt dem Kammerlin oben auff vnd das holtz bünell
[in margine :] Erschienen Philipp Wÿdman der Maurer und Catharina Freÿin sein ehefraw, haben in gegensein deß Kaüffers haußfrau Mariæ Magdalenæ Bottin (Nachtrag) Act. den 30. Augusti 1636

Jean Jacques Frey épouse en 1621 Madeleine, fille du coutelier François Bott
Mariage, cathédrale (luth. p. 120)
1621. Hanß Jacob Freÿ der Maurer vnd J. Magdalena Frantz Bothen des messerkrämers n. Tochter. eingesegnet Montag den 6. Augusti) (i 65).
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 333) 1621. Hanß Jacob Freÿ der Maurer v. Jüng. Maria Magdalena Frantz Botten des [-]ßerkrämers hinderlaßene Tochter. Eingesegnet im Münster 6. Aug.

Jean Jacques Frey fils hypothèque la maison au profit de Sébastien Goldbach, assesseur au Grand Sénat

1622 (ut spâ. [xxxj. Augusti]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 317-v
(Inchoat. in Prot. fol. 237.) Erschienen Hannß Jacob Freÿ d. Jüng. maurer burger Zu Straßburg seinem Sohn
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Bastian Goldtbach groß. Raths Verwandtens – schuldig seÿe j. C. L lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff dem Rossmarck Inn d. Krebß gassen, einseit n. Balthasar N. dem schwartzbeck and.seit n. hanß hag den kornmesser hind. vff Abraham Strobell den hänffer stoßend, dauon gnd. ij gl gld loßig mit L gl dem mehren Spittal, vnd denn sind sie v.hafftet vmb L lb hanß Jacob Freÿen den eltern sein des Bekhenners vatt.
(vide Vergleichung vom 4. martÿ a° 1643. in selbig. Jahrs registrand. befindlich)

Jean Jacques Frey hypothèque la maison au profit du tailleur Christophe Goldbach

1630 (ut spâ. [28. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 476
Erschienen hanß Jacob Freÿ der Maurer
hatt in gegensein Christoff Goldbachen deß schneiders auch burgers alhie – schuldig seÿen XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie in der Krebßgaß vffm Roßmarckht neben Balthasar Dürwanger dem Schwartzbecken neben hanß hagen dem Kornmesser hinden vff (-) stoßend gelegen, so Zuuor v.hafftet vmb 50. fl. w. dem Spitahl, So dann vmb 100. lb seinen beeden geschwisterd. vnd dann vmb 90. fl. so zwar noch nicht gar wie er Debitor angezeigt richtig, weil solche von schlechtem gelt hiermit / Bastian Goldbachs s. Erben

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1631 (ut spâ. [10. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 159-v
Erschienen hanß Jacob Freÿ der Maurer
hatt in gegensein Christoff Goldbachen deß schneiders auch burgers alhie – schuldig seÿe X. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen and. ihren gebäwen & alhie in der Krebßgassen neben Balthasar Dürwanger den schwartzbecken & hanß hagen dem Kornmesser, hind. vff (-) stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 50. fl. St. w. dem Spitahl alhie, Item vmb 90. lb sein Debitoris zweÿen geschwisterd. Item vmb 90. fl. so zwar noch nicht durchauß richtig, Bastian Goldbachs s: Erben vnd dann vmb 25. lb. ihme Creditori selbsten
(Cassirt wegen der den 17. Jan. 637. vffgericht. verschrb.)
[in margine :] Erschienen Philips Wÿdtmann der Maurer ehevögtlicher weiß undt alß Vogt Jacob Freÿen des Maurers Kind. hatt in gegensein Hanß Jacob Freÿen des Debitoris hierin gemelt (…) q.tirt, Actum den 17. Aprilis 1634*

Jean Jacques Frey hypothèque la maison au profit du marchand Balthasar Louis Künast

1633 (25. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 522
Erschienen hanß Jacob Freÿ, Steinmetz burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Balthasar Ludwig Küenasten des handelßmanns auch burgers alhie – schuldig sein soll und will xvj. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen ihren gebäwen & gelegen in d. Krebßgassen alhie einseit neben hanß hagen dem Kornwerffer and.seit Balthasar N. dem schwartzbecken hinden auff Abraham Strobels deß hänffers s. Erben tochter, so Zuuor noch verhafftet vmb 50. fl. d. dem mehren spital alhie, Item vmb 50. lb Philipp Wÿdtman dem Maurer, Mehr vmb 35. lb d. Christoph Goldbachen dem Schneider, So dann vmb 191. fl. Bastian Goldbachen see. Erben

Le maçon Jean Jacques Frey et sa femme Marie Madeleine hypothèquent la maison au profit du commissaire priseur Christophe Goldbach

1634 (ut spâ [17. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 285
Erschienen hanß Jacob Freÿ der Maurer burger Zu Str. und Maria Magdalena sein eheliche haußfr. mit beÿstand Adam Botten, deß Krämers vnd Rupert Schielen, Nestlers, auch beeder Burg. alhie, alß ihrer hierzu insond.heit erbetener nechsten verwanthen
haben in gegensein Christoff Goldbachen deß Käufflers – schuldig seÿen XX. lb
für Vnd.pfand sein soll hauß vnd hoffstat mit Allen and. ihre, gebäwen & alhie in der Krebßgassen, neben Balthasar Dürrwanger dem Schwartzbecken ein vnd and.seit neben hanß Hagen dem Kornmesser hind. vff Wolff Grüenwaldten den handelßmann stoßend gelegen, so Zuuor v.hafftet vmb 50. gld. St. w. dem Mehrern spital alhie, Item vmb 30. lb. d Philipps Wÿdmann dem Maurer It. vmb 45. lb d Sebastian Goldbachs s: erb. So dann vmb 35. lb. d ihme Glaubiger selbsten
(cassirt weg. der den 17.t Januarÿ 1637. vffgerichteten verschreibung)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes. La débitrice est assistée de son frère Adam Bott et de son beau-frère Robert Schielen

1637 (ut supra [17. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 45
Erschienen Hannß Jacob Freÿ der Maurer alhie und Maria Magdalena sein eheliche haußfr. mit beÿstand Adam Botten deß Krämers ihres bruders vnd Rupert Schielin Nestlers ihres Schwagers, alß ihres hierzu Insonderheit erpetener nechsten Verwanthen
haben in gegensein Christoff Goldbachen deß Käufflers alhie – schuldig seÿen LXXV lb.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd Hoffstat & alhie in der Krebßgassen neben Lorentz N. dem Schwartzbecken & neben Hanß Hagen dem Kornmesser, hinden vff Wolff Grüenwalden dem handelßmann stoßend, so zuuor verhafftet umb 50. fl. w. dem Mehren Spithal alhie

Marie Madeleine Bott, femme du maçon Jean Jacques Frey qui séjourne à Cologne, vend la maison au commissaire priseur Christophe Goldbach

1643 (2. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 383
Kauffbrieff Christoph Goltbachß deß Käufflers
Wir Frantz Bastian Röder & verordnet. Notario persönlich erschienen, vnßer Burgerin Maria Magdalena Bottin auch vnsers Burgers hannß Jacob Freÿen deß Maurers sich anietzo Zu Cölln enthaltend, eheliche haußfraw mit beÿstand ingleich. vnsers Burgers Adam Botten deß Krämers ihres Bruders und Vogts
hatt in gegensein nicht wenig. vnsers Burgers Christoph Goltbachß deß Käufflers
hauß und hoffstatt, mit allen dern Gebäwen & in vnserer Statt am Roß Marckh in der Krebßgaß. neb. Lorentz Schmiden dem Schwartzbeckh. Zu beed. seit. hind vff Josiam Mittmann dem Schindelspaltern stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Liechtmaß 2. fl. rlts lößig mit 50. beÿdes vnserer Straßburg. Wehr. deß Weg. ein Zinnß Zusampt dem Marzahl hinderständig ist dem mehren Hospital, So ist solch. hauß auch noch Verhafftet umb 75. lib. hauptgut Zinnß und Marzahl von Joh. Bapt: a° 1642. exclusive gerechnet, Ihme dem Käuffern selbst. so dann umb 37. lib 10. ß Nachtrag Sebastian Goltbachß Erb. Zwar ohne zinnß aber mit sampt denen vffgangenen statt Gerichts vncost. Zu bezahlen (vff sich genohmen) – umb 10. Pfund

La maison revient à son fils boucher Samuel Goldtach qui épouse en 1664 Marie Behr, fille du marchand Mathias Behr : contrat de mariage, célébration.

1664 (20.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 752
Eheberedung – zwischen dem Erbahren vndt bescheidenen H. Samuel Goldtbach dem Ledigen Metzgern Vnd burgern alhier zu Straßburg alß breuttigam an einem,
So dann der Ehren: Vndt Tugendsamen Jgfr. Mariæ Behrin weÿl. d. Ehren vnd vorgeachten H. Mathis Beeren Geweßenen burgers vndt handelßmanns alhier seeligen nachgelaßenen dochter alß hochzeiterin andern Theils
So beschehen in Straßburg Sonntag d. 20. Martÿ Anno 1664.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 270, n° 6)
1664. Dom. Jubilate et Cantate d. 1. et 8 Maÿ. seind von beede mahl außgeruffen worden Samuel Goldbach der Metzger, weÿl. Hn. Christoph Goldbachs deß gewesenen Burgers vnd Käufflers allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria weÿl. Johann Mattißen Bären, gewesenen Burgers Vnd und. händlers allhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt 9 Maÿ im frühgebett Zi S. Ca: (i 288)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141-v, n° 24) 1664. Dom. Jubilate 1. Maÿ. Samuel Goldbach der Metzger V. Burger allhie, Weÿl. Hn. Christoph Goldbach deß geschwornen Käufflers Vnd Burgers allhie nachgel. Sohn, Vnd Jfr. Maria Weÿl. h, Johann Matthis Beeren deß Burgers Vndt Badenhändlers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter. Eingesegnet ad D. Nicolai in Matutinis (i 154)

Samuel Goltbach vend la maison à l’imprimeur Léonard Heckel et à sa femme Marguerite

1662 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 529-v
(Prot. fol. 47.) Erschienen Samuel Goltbach Metzg.
in gegensein Leonhard Häckhels des Buchtruckhers und Margarethæ seines Eheweibs
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhie am Roßmarckh in der Krebsgaß. einseit neben Lorentz Schmid. dem haußfewrer, anderseit neben Michael Finckh dem Kornwerffer hind. vff Josiam Mittmann den Schindelspalter stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff Liechtmeß j. lib. j. ß dem Mehrern hospital – umb 150. Pfund

Manant de la ville, Léonard Heckel meurt le 28 août 1668 à l’âge de 59 ans. L’acte ci-dessous mentionne qu’il travaillait à l’imprimerie Stædel
Sépulture, cathédrale (luth. f° 41) 1668. August, d. 28.t Leonhard Heükel, buchdrucker, 59 jahr alt (i 43)

Mariage de sa fille Anne Catherine avec le garçon batelier Jean Ottmann
Proclamation, cathédrale (luth. f° 164-v, n° VIII) 1673. Zum 2. mahl Johann Ottmann, der Schiffknecht undt Burger alhier, Jfr. Anna Catharina, Weiland Lienhard Heckel gewesenen Buchdruckers v. Schirms Verwanthen alhier nachgelaßene ehl. T., Dienstags den 15.ten Maji St. Wilhelm (i 167)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 95, n° 8) 1673. Dnicis Rogaônem & Exaudi d. 4 & 11 Maÿ. Hans Ottmann der Schiffknecht v. Jgfr. Anna Catharina, Lienhard Heyckels gewesenen druckers in Hrn. Städels druckerey rel. filia – W. (i 66)

Assistée de son fils tonnelier Léonard Heckel, Marguerite, veuve de l’imprimeur Léonard Heckel, hypothèque sa part de maison au profit de Marthe Zorn, veuve de l’assesseur des Quinze Jean Israël Faust

1672 (26. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 247
Margaretha, weÿl. Leonhard Häckhels deß buchtruckers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Leonhard Häckhels deß Küblers ihres eheleiblichen Sohns und Adolph Haußen deß Kornwerffers
in gegensein deß Edel- From und wohlweÿsen herren Johann Philipp Zeißolffen deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen alß Curatoris Fr. Marthæ Faustin gebohrner Zornin weÿl. herren Johann Israel Fausten XV. geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – schuldig seÿe 15. Pfund pfenning
Unterpfand, Ihr der Debitricis Antheil ahn einer alhier am Roßmarckh in der Krebß Gaßen Zwischen Lorentz Schmidten deß haußfewrers seel. Wittiben und Michael Finckhen dem Kornwerffern gelegener behaußung, davon gehend iahrs uff Liechtmeß 1 lb 1 ß dem Hospital alhier

Marguerite, veuve de l’imprimeur Léonard Heckel, hypothèque sa part de maison au profit du commissaire priseur Jean Jacques Œhrlein. En marge, quittance accordée en 1692 à Michel Widemann, propriétaire de la maison.

1680 (11. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 609-v
Margaretha, Leonhard Heckhels deß buchtruckhers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Johann Leonhard Heckhels des Küblers Ihres Sohns, und Gabriel Burckhardts des Schneiders Ihres Vettern
in gegensein Johann Jacob Öhrleins deß Kaüfflers – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten allhier uff dem Roßmarckh in der Krebsgaß, einseit neben Lorentz Schmidten dem haußfewrer, anderseit neben Michael Finckhen dem Kornwerffer, hinden uff Josiam Mittmann den Schindelspalter stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs uff Liechtmeß 1. lb 1 ß d dem Mehrern Hospital
[in margine :] (…) in gegensein Michael Widemanns, alß possessoris des obged. underpfands (quittung) Act. dem 22. April. 1692.

Marguerite Willenburger, veuve de l’imprimeur Léonard Heckel, son fils tonnelier Léonard Heckel et sa fille Catherine, veuve du garçon batelier Jean Ottmann, vendent la maison à l’apprêteur de tabac Michel Widemann et à sa femme Anne Barbe Endres

1691 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 492-v
Margaretha, gebohrne Willenburgerin weÿl. Leonhard Häckels, gewesenen, Buchtruckers und Schirms Verwanthen nachgelaßene Wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand Philipp Färbers, deß Krempen, Ferner hans Leonhard Häckel der Kübler und burger allhier und Catharina gebohrne Häckelin deß. leibliche Schwester, weil. Johann Ottmanns gewesenen Schiffknechts nachgelaßene wittib so im Schirm, mit beÿstand Gabriel Burckards deß Schneiders ihres Kinds Vogts
Michael Widemanns, deß Tabacbereiters und Annæ Barbaræ gebohrner Endreßen
hauß, und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördt und Gerechtigkeiten allhier am Roßmarckt, in d. Krebsgaß, einseit neben Friderich Dürren, dem haußfeurer, anderseit neben hans Jacob Nid.meÿer den Kornwerffern hind. auff Josian Mittmann, den Schindelspalter stoßend gelegen, darvon gehend jährlich auff liechtmeß Ein pfund ein schilling d dem mehren Hospital ablösig mit 21 lb d Capital, So seÿe deselbe auch noch umb 25 lb Capital d. Carthaus allhier verhafftet – geschehen umb 90 pfund

Originaire de Goldkronach en Franconie, Michel Widemann épouse en 1679 Anne Barbe Endres, fille du tailleur André Endres
Mariage, cathédrale (luth. f° 63-v n° 7)
1679. Dom 5.ma. Zum 2. mahl Michael Widenmann der [-]beck und Burgers alhier Weiland [-] Widenmans gewesenen Statt [-] Zu Goldgranach Fas(*) Mgfr * Baders nachgelaß: ehel. Sohn Anna Barbara, H. Andreß Enders gewesenen [schneiders] vnd Burgers alhier nachgelaßene ehelich T. Donnerstags den 13. Martÿ (i 65)

L’apprêteur de tabac Michel Widemann, originaire de Goldkronachen juridiction de Bayreuth, devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 456
Michel Widemann der tabacmacher von gold Kronach baräitischer herrschafft, empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Anna Barbara Endreßin pro 8 golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts gewesen, und witrd Zur Mörin dienen. Jur. 26. martÿ 1679.

Michel Widemann hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Jean Philippe Kohler

1693 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 533-v
Michael Widemann der Tabackbereiter
Johann Philipp Kohler auch Tabackbereiter, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung, sambt deren gebäuen, begriffen und zugehördten allhier in d. Krebsgaß auff dem Roßmarck, einseit neben Friderich dürr dem Haußfeurer, anderseit neben Hanß Jacob Nidermeÿer dem Kornwerffer hinten auff (-) den schindelspalter stoßend geleg.

Anne Marguerite Widemann femme de l’apprêteur de tabac Jacques Meyerhoffer, le tuteur de Jean Michel Widemann et Marie Salomé Widemann femme du passementier Sébastien Kern, vendent la maison au tonnelier Jean Lutz moyennant 396 livres

1713 (11.9. ut ante), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 517
(396) Erschienen Anna Marg: geb. Widemännin beÿständlich Jacob Meÿerhoffers tabacb: ihres mariti, Item Joh: Friedrich Besserer tabacb: alß vogt Johann Michel Widemanns, Item Maria Salome geb. Widemännin beÿständlich Sebastian Kern paßm: ihres mariti, Item Georg Friedrich Widemann tabacb:
in gegensein Joh: Lutz Kübers beÿständlich Hanß Michel Hering tabacb;
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ahm Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben (-( harr haußfrau anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer Kornwerffern hinten auf Josiam Wittmann – davon gibt man auff Liechtmes 1 lb 1 ß dem mehrern Hospithal ablößig mit 21 lb und 375 pfund

Fils du remueur de grains Daniel Lutz, Jean Lutz épouse en 1714 Anne Eve Bœgner, fille du tonnelier Georges Bœgner : contrat de mariage par lequel il lègue à sa future épouse la jouissance viagère de sa maison, célébration
1714 (16. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) f° 404
N° 404 Eheberedung Mstr. Johann Lutzen deß Ledigen Küblers Vndt
Jgfr. Annæ Evæ Bögnerin Mstr. Georg Bögners Küblers und Burgers allhier ehelichen Tochter beeder Eheverlobten
zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Lutzen, Ledigen Küblers von hier gebürthig, weÿl. deß Ehrsam und bescheidenen Daniel Lutzen gewesenen Kornwerffers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿl. der Tugendsamen Frawen Anna Maria gebohrner Bernhardtin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Sohne, alß hochzeiter, ane Einem
So dann der Ehren und tugendsammen Jungfr. Annæ Evæ Bögnerin, deß Ehrensamen und achtbaren Mstr. Georg Bögners Küblers und burgers allhier mit weÿl. Frawen Margarethæ Bögners Küblers und burgers allhier mit weÿl. Frawen Margarethæ gebohrner Heckin ehelich erzeugten tochtern als der hochzeiterin am andern theil
6. Verordnet der Hochzeiter seiner Brauth Wann Sie Ihne überlebet Zu einem Lebtägigen Wÿdumb seine allhier ahne der Krebsgaßen beÿm Roßmarckh gelegene eigenthümliche Behaußung mit dem anhang deß Sie verbunden seÿn solle, so lang Sie solche wÿdumbs weiß genießen Wird in guthem baw und ehren nach Wÿdumbs recht zu halten
Beschehen und verhandelt seÿnd dieße ding in der Königl. Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth Mstr Johann Martin Weisen deß Schneiders burgers dahier auff seithen deß hochzeitters, So dann vorgedachten Mstr Georg Bögners Küblers und burgers alhier der hochzeiterin Leibl. Vatter auff seithen ihme erbettenen beÿstands, Welche sich neben beeden Ehe Verlobten und mir Notario hiernechst eigenhändig unterschriebenen haben, Freÿtags den 16.ten 9.bris Anno 1714 [unterzeichnet] Johannes Lutz Als Hoch Zeitter, Anna Eva Bögnerin Als Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 143 n° 14)
Mitwoch den 5. Dec. 1714. sind alhier in Straßburg in der Pfarrkirch Zu St. Nicol: nach vorhergegangenen Zweÿmahligen Außruffung Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johannes Lutz, der ledige Kübler, weÿl. Daniel Lutzen gewesenen Kornwerffer vnd burgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Anna Eva Bögnerin Georg Bögners deß Küblers vnd burgers alhier Eheliche tochter welches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Lutz als Hoh Zeder, Anna Eva Bögnerin Als hoch Zeÿerin (i 147, proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 16, i 20)

Jean Lutz et Eve Bœgner hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Heupel, enseignant au Gymnase

1714 (29.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 937 bb
Johann Lutz Kübler und Eva geb. Bögnerin beÿständlich Joh: Ulrich Bach Eberle und hannß Michael Gering tabacb:
in gegensein H. M. Joh: Friedrich Heupel præceptoris sup: Gÿmnasÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. auf dem Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben harr anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer Kornwerffer hinten auff Josiam Wittmann

Jean Lutz a dépassé de quatre semaines le temps imparti pour faire son chef d’œuvre
1715, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 258-v) Dienstags den 9.ten Aprilis Anno 1715 – Johann Lutz erscheint auff vorgebott, demeselb. wurde vorgehalt daß Er 8 tag über die 4 wochen am Mstr: st. gearneitet. Ille replicirt seÿe nur 2. tag gewesen. Erk. ist ihme erlaßen.

Nouvelle hypothèque au profit de Jean Frédéric Heupel

1715 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 426-v
Johann Lutz kübler und Anna Eva geb. Bögnerin beÿständlich Georg Bögner küblers und Joh: Georg Bögner jun. küblers
in gegensein H. M. Georg Friedrich Heupel praecept: sup: Gymn: – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert:alhier auf dem Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben Harr anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer hinten auff Josiam Mittmann

Jean Lutz et Eve Bœgner vendent la maison à Jean Frédéric Berion moyennant 381 livres

1717 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 505
Johann Lutz Kübler und Anna Eva geb. Bögnerin
in gegensein Johann Friedrich Berion
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ahm Rossmarckt in der Krebsgass, einseit neben Harr hausfrauen anderseit neben Joh: Jacob Nidermeÿer hinten auff Josiam Wittmann – davon gehen jährlich auf Liechtmess 1 lb 1 ß dem mehrern spithal ablößig mit 21 lb – um 350 lb

Le précepteur Jean Frédéric Berion hypothèque la maison au profit du marchand de drap Jean Daniel Walther

1722 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 466-v
Johann Friedrich Berion Informator privatus so über 25. jahr alt und ohnbevögtigt
H. Johann Daniel Walther weißleinwandhändlers – schuldig seÿen 7 pfund 10 s
hypothecirt, Eine Behausung cum appertinentÿs am Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben NN dem haußfeurer anderseit neben Niedermeÿer hinten auff Josiam Wittmann

Le précepteur Jean Frédéric Berion hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Haan

1725 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 14-v
Johann Friedrich Berion Informator privatus und deßen ältere schwester Jfr. Dorothea Berionin so beede majorennes und ohnbevögtigt
in gegensein H. Johannes Haan Med: D. und Practici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Harr dem haußfeurer anderseit neben einer der von gemeiner Statt: Speichers Kornwerffer jeweilen bewohnenden behausung hinten auff N. N. den Schuemacher – davon gehen jährlich auff Liechtmeß 1 lb 1 ß dem Mehrern hospitahl ablößig mit 21 lb

Fils du tourneur Jean Frédéric Berion, l’orfèvre Jean Frédéric Berion épouse en 1725 Anne Catherine Schott, fille du pêcheur Jean Schott : contrat de mariage non conservé, célébration
1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 487
Eheberedung – H Johann Friderich Berion, ledigen Goldarbeiters
und Jungfrauen Annä Catharinä Schottin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 253-v)
Mittwochs d. 16. Maji 1725. seind in d. Kirch Zu S Wilhelm nach 2.maliger außruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Fridrich Perion den goldarbeiter n. Joh: Frid. Perions deß holträhers v. b. v. Susannæ durgin ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Catharina Hans Schotten deß fischers v. burgers v. Susannæ Kirchnerin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Friderich Berion als Hochzeiter, AD Ist d. handzeichen Annæ Catharinæ Schottin (i 261)

Jean Frédéric Berion devient tributaire à l’Echasse en déclarant exercer le métier de précepteur et non celui d’orfèvre qu’il a appris
1725, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 308) Donnerstag den 28. Junÿ Anno 1725 – Johann Friderich Perion, weÿland Johann Friderich Perion gewesten hohlträgers und burgers alhier ehel. Sohn, erscheint und præsentirt Stallschein vom 20.ten Novembris Anno 1724. bittet umb das Stuben recht, mit dem erbieten daß Er nicht auff der goldarbeiter Profession, worauff er zwar gelernet will fort fahren, sondern als Præceptor Domesticus sein Stücklein brod suchen wolte, Erkant wird als ein Zu diener, gegen Erlag der gebühr admittirt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme s’élèvent à 61 livres. L’actif du mari, non comprises deux maisons dont il est propriétaire, s’élève à 31 livres, le passif à 502 livres.
1728 (31.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 27) n° 862
Inventarium über des Ehrengeachten H. Johann Friderich Berion des Informatoris und der Ehren und tugendsahmen frauen Annæ Catharinæ gebohrener Schottin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert die Ehe zusammen gebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1728. – und krafft deren mit einander auffgerichteten Ehevertrag ihnen und ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse conditionirt reservirt und bedungen – So beschehen in fernern beÿseÿn H Johann Jacob Heßen Juris Candidati von hier gebürtig der Ehefrauen erbettenen beÿsitand, Strassburg den 31. Januarÿ Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Leimengaß gelegenen dem Ehemann gehörigen behaußung folgender maßen befunden
Des Eheherren eingebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 55 (M 11, F 43), baarschafft 21 (F),
Summa summarum der Ehefrauen sambtlich eingebrachte Nahrung 65 lb
Schulden in des Ehemanns nahrung Zugeltend 20 lb, Summa summarum des Ehemanns sambtlich eingebrachtes Vermögen 31 lb, ohne die in natura reservirte beede behaußungen
Eÿgenthumb ane Häusern so dem Ehemann ohnverändert gehörig. Eine behaußung und hoffstatt mit allen derselben Zugehörden begriffen und Rechten allhier ane der Vorstatt Krautenau im Preuschgäßel (…)
Item ein fordere behaußung antheil im leÿmengäßel (…)
Schulden aus des Ehemanns Nahrung zugeltend 502 lb – Haussteur 10 lb

Jean Frédéric Berion et Anna Catherine Schott fonf dresser un inventaire de leurs biens pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé dans la maison propre au mari rue de l’Argile. La masse propre à la femme est de 127 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 50 livres, le passif à 290 livres
1729 (18.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 3) n° 44
Inventarium über Joh: Friederich Berion, deß Informatoris und Fr. Annæ Catharinæ gebohrener Schottin, beeder Eheleuthe und burger allhier dermahlen besitzendt Vermögen auffgerichtet Anno 1729. (…) welche nahrung darauff geschehenes dienstfreundliches ansuchen Ihr der Ehefrauen erstbenandt, beÿständlich deß Ehrs: und bescheidenen Mr Joh: Heinrich Schlögelmilchs, deß schuemachers und burgers allhier Zu Straßburg auß dero geordnet und geschworenen Procuratoris ad lites in beÿsein dero Ehemanns obgemelt umb willen dießelbe beÿ E. E. Kleinen Rath Cessione Zu suchen gesonnen – So Beschehen Straßburg Mittwoch den 18. deß Monats Maÿ Anno 1721.
Copia der Eheberedung

In einer allhie Zu Straßburg ahne dem Leimengäßlein gelegenen dem Ehemann vor ohnverändert Zuständigen dahero infra fol° (-) beschriebener behaußung, alß volgt befunden
Ahne Holtz: und Schreinwerckh. In d. soldaten Cammer, Im hauß Ehren, In d. Wohnstub
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung v. hoffstatt mit allen deren Zugehörden
ane der Vorstatt Crautenau im Preuschgäßel (…)
It : ein Vorderbehaußung antheil hoffs allhier im Leÿmengäßel (…)
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths. Laut Inventarii über beeder Eheleuth in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrung besagend, durch H wohnhaft Michael Hoffmann Not. publ. et practic. A° 1728 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 20, Sa. Schulden in die Nahrung 53, Sa. der Ergäntzung (32, Abzug 12 ß, Rest) 31, Summa summarum 127 lb
des Ehemanns unverändert v. theilbare Nahrung, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumb ane häußern 35 , Summa summarum 50 lb – Schulden 290 lb, Conferendo übertreffen solche passiva des Ehemanns v. theilbare Nahrung dem billigen Werth nach umb 240 lb

La veuve et les héritières de Jean Frédéric Berion sont dispensés de faire dresser un inventaire à cause de leur pauvreté.
1735 (10.8.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 85-v
Johann Friderich Perion des Informatoris wittib bittet umb erlaßung der Inventur.
Jungfer Elisabetha Perionin alß Erbin ab intestato mit beÿstand Johann Jacob Claußen des hosenstrickers declarirt deß Sie darmit, samt ihrer Schwester so dermahlen kranck, zu frieden seÿe in deme Sie nicht zu erben Verlangten, Erkannt wegen armuht willfahrt.

Anne Catherine Schott se remarie avec le chapelier Simon Hollænder : contrat de mariage, célébration
1738 (29. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 517
Eheberedung – Zwischen dem ehrsamen vnd bescheidenen Meister Simon Holänder dem hutmacher burg. vndt wittibern alhie als hochzeithern ane einem
so dann Fr. Anna Catharina gebohrne Schottin, weÿl. Friderich Berion geweßenen Informatoris vndt ebenfalls burgers alhier hinterbliebenen wittib alß hochzeitherin andern theilß
Actum Straßb: d. 29. 7.bris 1738. [unterzeichnet] Simon Holländer Als Hochzeiter,+ d. hochztr: handz.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. ß 171 n° 24)
1738. Mitwoch den 8. 8.br sind nach ordentlichen zweÿ mahliger proclamation und Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Simon Holländer der Huthmacher burger und wittwer allhie und Fr: Anna Catharina, weÿl. Joh: Friderich Berions gewesenen Informatoris und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Simon Holänder als Hochzeiter + der Fr. Hochzeiterin handzeichen (i 173)

Jean Frédéric Berion et Anne Catherine Schott vendent la maison au cordonnier Conrad Mohr et à Marie Elisabeth Vogler

1726 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 576
Johann Friedrich Berion Informator privatus und Anna Catharina geb. Schottin
in gegensein Conrad Mohr des Schuemachers und Mariæ Elisabethæ geb. Voglerin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Krebsgaß, einseit neben Johann Jacob Niedermeÿer dem Statt Kornwerffer anderseit neben Michael Wöhrle haußfeurer hinten auff Valentin Jäger dem haubenmacher – davon gibt man auff Liechtmeß 1 lb 1 ß ahne zinß ablößig mit 21 lb dem mehrern hospithal – um 171 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 104 pfund

Originaire de Sarrebruck, Conrad Mohr sollicite auprès des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre en arguant qu’il n’ouvre pas de nouvel atelier mais qu’il reprend celui de son beau-père. Les représentants de la tribu objectent que la fiancée est une fille adoptive et que le beau-père Fischer n’est pas maître mais un simple savetier. Les Quinze éconduisent le pétitionnaire.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 352) Sambstag den 15. Decembris 1725 – Conrad Mohr lediger Schuhmacher Ca E. E. Zunfft der Schuhmacher pt° admissionis Zum Meisterstück
Moss: nôe Conrad Mohren des ledigen Schuhmachers von Sarbrücken gebürtig contra E. E. Zunfft der Schuhmacher H. Zunfftmeister Ppal ist pt° admissionis Zum Meisterstück laut mitkommenden bescheids von MGhh verwißen, bitt Deput. et Facta relatione umb gn. Dispensation, Zumahlen Principal keine newe werckstatt anfangen, sondern eine alte continuiren will. Fuchs weilen Citati begehren Wider ordnung alß bitt Deput. et Facta relatione den gegner mit seinem begehren an die Ordnung Zu weißen, ref. Expensis. Erkandt, Oberhandwerck herren.

(p. 370) Sambstag d. 2. Decembris 1725) – Conrad Mohr Ca E. E. Zunfft der Schuhmacher
Obere handwerck herren lassen durch Hn Secretar. Kleinclaus referiren daß Conrad Mohr der ledige Schumacher von Sarbrücken gebürtig, contra E. E. Zunfft der Schuhmacher den 15. hujus einen Zunfft gerichts bescheid de dato 27. 9.bris jüngst producirt, und berichtet habe, daß er laut deßen puncto admissionis Zum Meisterstück an MGhh verwißen worden, seÿe anbeÿ umb Deputation et Facta relatione umb gn. Dispensation gebetten, Zumahlen er keine newe Werckstatt anfangen, sondern eine alte continuiren wolle, worauff ged. Zunfft geantwortet, daß Gegners petitum Wider ordnung seÿen anbeÿ umb Deput. et Facta relatione den gegner mit seinem begehren ab: und an die Ordnung Zu weißen, ref. Expensis.
Auf geschehene remission habe der Implorant sein petitum widerhohlet, nôe E. E. Zunfft seÿen erschienen H Johann Georg Holdermann und H. Not. Pantrion, welche geantowrtet, daß gegner sich nicht habe beÿm handtwerck Zum meisterstück einschreiben laßen sondern vermeint, daß wann er dieses Fischers, so Kein ordenlticher Meister der das Meisterstück verfertiget, sondern ein altbüßer seÿe tochter heurathe, er ohne das einschreiben Zum Meisterstück gelangen Könne, welches aber nicht angehe, Zumahlen dieser Mensch keine gebohrene Meisters Tochter sondern eine Von ged. Fischer adoptiret seÿe. Auff seithen der Hh. Depp. habe man gefunden, daß wann ged. Fischer ein ordentlicher Meister wäre, eine große quæstion movirt werden Könte, ob nicht dieße adoptirte tochter das nemliche recht zu genießen hätte, als eine gebohrene Meisters tochter, weilen aber von seithen E. E. Zunfft versichert worden daß der Adoptans Kein ordenltcher Meister, sondern ein Altbießer seÿe, habe man nicht nöthig diese Frag zu erörtern, dahero davor gehalten orden, daß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die ordnung Zu verweißen seÿe.
Erk. Bedacht gefolgt.

Fils du cordonnier Pierre Mohr de Sarrebruck, Conrad Mohr épouse en 1726 Marie Elisabeth, fille de Jean Adam Vogel, cultivateur à Wintzenbach : contrat de mariage non conservé, célébration
1726, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Conrad Mohrer Schumach: undt Jgf. Mariæ Elisab: Vogelin (Exp.)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43-v, n° 170)
1726. Mittw. d. 18. 7.bris sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, Conrad Mohr, der ledige schuhmacher von Saarbrücken v. burger alhier, weÿl. Joh: Peter Mohrs gewes. b. v. schuhmachers daselbst ehl. nachgelaßener sohn, v. Jgfr. Maria Elisabeth, Joh: Adam Vogels b. v. Ackersmanns Zu Wintzenbach ehl. tochter [unterzeichnet] Conrad Mohr als hohzeiter, Maria Elisabeth Voglerin als hchzeidrin, Johann Philipp Fischer als beÿstand auff der honzeitter seÿt (i 47)

Conrad Mohr, originaire du comté de Nassau, et sa femme Marie Elisabeth, fille adoptive du cordonnier Jean Frédéric Fischer, acquièrent le droit de bourgeoisie, la femme à titre gratuit, le mari au tiers de l’ancien tarif
1726, 3° Livre de bourgeoisie p. 1360
Conrad Mohr d. schuem. auß d. graffschafft Naßau geb. undt sein ehefr. Maria Elisabeth Johann frid: fischers b. undt schuemach. allher der. adoptirte dochter erhalten d. b. die fr. gratis d. ehemann umb die tertz d : alt. b. wollen beÿ E E Zunfft d. schuemach. dienen Jur. et prom. d. 2. Xb. 1726.

Conrad Mohr hypothèque deux tiers de la maison au profit du cordonnier Jean Frédéric Fischer (son beau-père)

1727 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 296-v
Conrad Mohr Schuemacher
in gegensein Johann Friedrich Fischer des Schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit derselben gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Krebs: gaß, einseit neben Niedermeÿer dem statt Kornwerffer anderseit neben Michael Wöhle dem haußfeurer hinten auff Valentin Jäger dem haubenmacher

Conrad Mohr rachète de l’hôpital bourgeois une rente annuelle établie par un titre de 1482

1728 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 41-v
S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger alter Ammeister dreÿzehner und Scholarcha als Pfleger des Mehrern Hospitals H. Johann Martin Schlitzweg Schaffners allda im nahmen des Mehrern hospitals
in gegensein Conrad Mohr schuemachers als eigenthums besitzers
einer allhier ahm Roßmarckt in der Krebs gaß, einseit neben Jacob Niedermeÿer dem Statt Kornwerffer anderseit neben Michael Wöhrle dem haußfeurer hinten auff Valentin Jäger den haubenmacher gelegenen behausung, demnach erwehnter Mehrern Hospital auff erstbeschriebener behausung einen auff Trium Regum bißher jährlich giebig gewesten mit 40 gulden wiederloßigen zinnß von 1 lb 1 ß stehen gehabt und von weÿl. Jgfr. Elisabetha Prechterin krafft Directorii Censuum et Gultarum ged. hospitals de Anno 1482 fol. 81b donations weiß überkommen hat

Conrad Mohr et Marie Elisabeth Vogel font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison.
1734 (28.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65) n° 153
Inventarium über Meister Conrad Mohren, Schumachers und burgers und frauen Maria Elisabetha gebohrener Vogelin, beeder Eheleuthe vnd burgere alhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet in Anno 1734. – Crafft derer mit einander Georgloßene Ehepacten alß ein ohnverändert guth sich reservirt vnd vorbehalten haben (…) Actum Straßburg den 28. Julÿ Anno 1734.
In einer alhie Zu Straßburg in der Krebsgaßen gelegenen, beeden Eheleuthen Zuständiger behausung nefunden worden wie volgt
Volgt nun die beschreibung eingangs berührter von beeden Eheleuthen einander in den Ehestand Zugebrachtr Nahrungen, Und Zwar erstlichen des Ehemanns Zugebrachten Vermögens, baarschafft 100 lb

1769 (16.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 528
Eheberedung – Persönlich erschienen Johann Ludwig Mohr, der ledige Schuhmacher und burger allhier Zu Straßburg, H. Conrad Mohr des Schuhmachers und burgers dahier und Frauen Elisabethæ gebohrner Vogelin ehelicher Sohn, beÿständlichen erstgedachten seines leiblichen Vaters als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Anna Maria Fegersin, H Jacob Fegers des Schuhmachers und burgers hieselbst und Weiland Fraun Annæ Mariæ gebohrner Baumhauerin eheliche tochter – So beschehen Zu Straßburg auf Montag den 16. Octobris 1769 [unterzeichnet] Johann Ludwig Mohr als hochzeiter, Anna Maria Fegersin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 154, n° 41)
Im Jahr 1769. Mittwochs den 15. Novembris nach vorhergenagenen gewohnlichen Proclamationen Dominica XXIV et XXV post Trinitatis offentich copuliret worden Johann Ludwig Mohr leediger Schuhmacher Johann Conrad Mohr Schuhmachers und burgers allhier und Frau Maria Elisabeth Vogelin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Anna Maria Fegersin, Jacob Fegers Schuhmachers und burgers allhie und weil. Frau Anna Maria gebohrner Baumhauerin ehelich erzeugte Tochter – [unterzeichnet] Johann Ludwig Mohr als Hochzeiter, Anna Maria Fegersin Als hochzein (i 162)

La maison est estimée à la somme de 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1787 après la mort de Jean Louis Mohr. La veuve explique qu’aucun titre ne relate la cession de la maison au défunt par ses parents.

Anne Marie Fegers, veuve de Jean Louis Mohr, vend la maison ainsi que plusieurs autres au marchand Georges Michel Hering

1794 (3 pluviose 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 60
Frau Anna Maria Mohr geb. Fegers weiland Johann Ludwig Mohr geweßten Silberbotten und bürgers allhier hinterbliebene Wittib
in gegensein bürger Georg Michael Hering Handelsmanns
die ihro eigenthümlich zuständig behausung Höflein Hoffstatt und Schöpflein samt allen übrigen deroselben zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem Leimen Gäßlein einseit neben weiland bürgers Nöthel des Hafners Erben und hinten auf die Gastbehausung zum Goldenen Pferd stosend gelegen, so mit N° 27 bezeichnet,
Ferner die ihro auch eigenthümlich gehörige behausung Höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt gegen dem vormaligen Speÿerthor über einseit neben Fraun Sarger der Gimpelkäuflers wittib anderseit neben bürger Gerold dem Caminfeger und hinten auf besagten Sarger wittib stosend gelegen so mit N° 57 bezeichnet,
Item die ihro auch eigenthümlich gehörige behausung hoffstatt samt zugehörden alhier ane dem Roßmarckt in der Krebsgaß einseit neben bürger Braun dem Peruckenmacher anderseit neben bürger heÿdel dem beck und hinten auf nachbeschriebene behausung stosend gelegen so mit N° 22 bezeichnet,
So dann die ihro auch eigenthümlich zuständige behausung höflein und hoffstatt samt allen zugehörden und gerechtigkeiten alhier ane dem Roßmarckt in der Kleinen Schildsgaß einseit neben weiland bürger fäßler des Maurers wittib anderseit neben Nicolas Martin dem Employé und hinten auf vorbeschriebene behaußung stosend gelegen – 8900 livres capitalien
Wobei aber annoch folgende puncte stipulirt und bedungen worden, 1. daß der Käufer und seine Erben und nachkommen Ihro der Verkäuferin die Vorbesagte behausung im Leimengäßlein gelegen frei und ohne einige Entgeld annoch Lebenslänglich zu besitzen und ruhig bewohnen zu lassen, (…) 5. daß falls bürger Häring der Käufer annoch vor siner jezigen Ehefrauen Maria Magdalena geb. Plarr dieses zeitliche geseegnen würde (…) um 14.400 Livres worunter die capitalien begriffen
acp 20 f° du 3 pluv. 2

Georges Michel Hering revend deux mois plus tard la maison au menuisier Jean Bleydorn et à Madeleine Gœrger

1794 (4 germinal 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 65
bürger Georg Michael Hering Handelsmann
in gegensein des bürgers Johann Bleÿdorn Schreiners und Magdalena geb. Görger
die ihme eigenthümlich zuständige behaußung und hoffstatt samt allen mit allen übrigen deroselben zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt in der Krebsgaß einseit neben bürger braun dem përruquenmacher, anderseit neben bürger Heidel dem beck und hinten auf nachbeschriebene behaußung stosend gelegen so mit N° 22 bezichnet
wie auch die ihme eigenthümlich gehörige behausung höflein und hoffstatt samt allen zugehörden und gerechtigkeiten acuh allhier ane dem Roßmarckt in de kleinen Schildsgaß einseit neben weiland bürger Fäßler des Maurers wittib anderseit neben Nicolas Martin dem Employé und hinten auf vorbeschriebene behaußung stoßend gelegen so mit N° 6 bezeichnet – um 8000 Livres
acp 21 f° 189 du 5 germ. 2

Originaire d’Aschaffenburg dans le diocèse de Mayence, Jean Bleidorn épouse en 1780 Marie Madeleine Gœrger, originaire de Bœrsch
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 55.)
Hodie 21. Aprilis anni 1780 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Joannes Bleidorn ex aschaffenburg diœcesis Moguntinæ oriundus, Jacobi Bleidorn molitoris in Schweinheim et Franciscæ N. filius Legitimus, Legionis pedestris alsace dicta miles dimissus, ratione præsidÿ ultimi militaris parochianus noster ætatis 31 anni, solutus, et Maria Magdalena Georger ex Börsch hujus diœcesis oriunda, defunctorum ibidem conjugum Ignatÿ Georger et Mariæ Franciscæ Schrapf filia legitima, jam à quatuor decim annis in hac Civitate et à Septem mensibus ultimis in nostra commorans, soluta, ætatis 37 circiter annorum (signé) bleÿdorn, + signum sponsæ (i 31)

Jean Bleidorn meurt à l’hôpital de Landau en fructidor XII sous le nom de Jean Bleydorff
Décès, Strasbourg (n° 1560)
Du 28° jour du mois de Fructidor l’an XII de la République, à trois heures de relevée. Acte de décès de Jean Bleydorff, décédé le 6 du courant à une heure de relevée à l’hospice Civil de la ville de Landau, âgé de 47 ans, menuisier, demeurant à Strasbourg Epoux de Madeleine Joerger, domiciliée en cette ville (i 170)

Madeleine Gœrger meurt en 1809 en délaissant une petite-fille et des héritiers collatéraux
1809 (19.6.), Strasbourg 2 (31), Not. Knobloch n° 4217
Inventaire de la succession de Madeleine Georger, veuve de Jean Bleidorn, menuisier, décédée le 2 avril 1809 – à la requête de 1. Catherine Odile née Heling veuve de François Henri Knopffer, musicien, tutrice naturelle de Catherine Madeleine âgée de 12 ans, issue de François Henri Knopffer, enfant naturel de la défunte, en présence de M. (-) Hecor tailleur d’habits subrogé tuteur
2. Françoise Georger femme de Jean Georges Lind, vigneron à Obernai, 3. Catherine Georger, femme de Frédéric Huber thulier à Bernardsweiler, héritières pour moitié, représentées par M Jean Bleuler, fabricant d’étoffes à Strasbourg – Dénomination des héritiers, 1. Catherine Madeleine Knopffer, 2. Françoise Georger, 3. Catherine Georger
en la maison mortuaire sise en cette ville rue du Sanglier n° 5 au troisième étage dans une chambre ayant vue sur ladite rue
mobilier 204 fr, dettes actives 129 fr, total 333 fr, passif (non additionné, 445 fr)
Enregistrement, acp 112 F° 51-v du 22.6.

Décès, Strasbourg (n° 537)
L’An 1809 ce troisième jour du mois d’Aout (…) sont comparus (…) lesquels nous ont déclaré que Madeleine Goerger, agée de 58 ans, native de Boersch, Département du Bas Rhin, fille légitime de feu N. Goerger et de feu N.N. veuve de Jean Bleidorn, Menuisier, est décédée hier 2 avril à onze heures du matin en la Maison située Rue du Sanglier N° 5 [in margine :] hydropisie (i 142)

Jean Bleydorn et Madeleine Gœrger vendent la maison au menuisier André Simon et à sa femme Catherine Erhard

1794 (29 frimaire 3), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 87
bürger Johannes Bleÿdorn Schreiner und Magdalena geb. Görger
in gegensein bürgers Andreas Simon des Zimmermanns und Catharina Erhard
Eine behausung und Hoffstatt samt allen mit allen übrigen deroselben zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ane dem Gleichheits platz in der Krebsgasse mit N° 22 bezeichnet, einseit neben bürger Braun dem Perruckenmacher, anderseit neben bürger Heÿdel dem beck und hinten auf die Verkäufer selbsten – als ein den 4. Germinal vorigen Jahrs von bürger Georg Michael Hering Handelsmann erkauftes Guth eigenthümlich gehörig – um 3500 Livres
Enregistrement, acp 30 F° 28-v du 1 nivôse 3

Originaire de Kirchzarten en Bade, André Simon épouse en 1785 Catherine Erhard veuve du maçon manant Joseph Buchmüller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 516)
Hodie 5. Aprilis anni 1785 tribus proclamationibus, tam in Ecclesia nostra Parochiali quam in Parochia Kirchzarten Dioecesis Constantiensis (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Andreas Simon faber lignarius, filius minorennis Christiani Simon er defunctæ agnetis Bussetin* quondam cinnjugum ex Kirchzarten, ratione domicilii Parochianus nostri Et Catharina Erhard vidua Superstitis defuncti tutelaris et Cæmentarii dum vieret hujatis (signé) andreas simon, Catharina Ehrhart (i 264)

Originaire de Soufflenheim, Joseph Buchmüller épouse en 1776 Catherine Erhard, native de Bœrsch : contrat de mariage sous seing privé joint à l’inventaire, célébration
Eheberedung. Erstlich Frantz Joseph Buchmüller Maurer und Steinhauer Gesell des Ehrsamen H michel* Buchmüller von Suflumheim ehelicher Sohn und deßen Mutter Margarätha Wilhelm, als Hochzeiter, an Einem, so dann die Ehr und tugendsame Jungfrau Catharina Erhardin, des Ehrsamen Frantz Ehrhard und Magdalene Löhn deri beeden abgelebten Eltern, als hochzeiteren (…) So geschehen Börsch den 27.ten Junii 1776

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 135)
Anno domini 1776 die vero 1. julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt Josephus Buchmüller oriundus ex Sufflenheim cæmentarius et lapicidæ filius legitimus et majorennis joannis michaelis Buchmüller civis ibidem et margartithæ Wilhelm conjugum in parochia ad sanctum petrum seniorem commorans et Catharina Ehrhard oriunda ex Bersch filia minorennis defunctorum Laurentii Ehrhard civis olim ibidem et Magdalenæ Lehn conjugum in parochia hac commorans (signé) Frantz Joseph buchmüller, Catharina Ehrard (i 144)

1780, Protocole des Quinze (2 R 190)
Kostgänger Joseph Buchmüller schirmer und Maurergesell 209, R-36

Joseph Buchmüller meurt en 1785 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Fort. La masse propre à la veuve est de 193 livres, celle de l’héritier de 22 livres. L’actif de la communauté s’élève à 376 livres et le passif à 212 livres.
1785 (23.3.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 343
Inventarium über Weil. des Ehrsamen Joseph Buchmüller, gewesenen Maurers-Gesellen und Schirmers alhier seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet in Anno 1775. – nach seinem Montag den 29.ten Martii des Verfloßenen 1784.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen, Welche Vermögens-Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obgemelten des defuncti seel. ab intestato Zu Erben verlaßenen einigen Söhnleins Namens Joseph Friderich, so 8 Jahr alt, wie auch der Tugendsamen Fraun Catharinæ gebohrner Erhardin der hinterbliebenen Wittib selbsten, beiständ. des Ehr. Andreas Simon, des Zimmergesellen und Schürmers alhier (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Burggaß gelegenen dießorts Zum theil Lehnungsweiß bewohnender Behaußung auf Mittwoch den 23.ten Martii Anno 1785.

Bericht Zu gegenwärtigem Inventario. Es haben Zwar beede nun Zertrennte Ehepersohnen den vorher copialiyer einverleibten Ehe Contract sub signatura provata unter sich errichtet, auch darinnen tacite ein unverändertes Gut und Ergäntzung stipulirt, aber nach beschehener Copulation der hinterbliebenen Wittib Declaration nach über die beeder seitige Illata kein Inventarium errichten laßen. Diesem Zufolge (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib. Anfänglich Zufolg des von H. Simminger dem Stadtschreiber zu Börsch gefertigten Extractus aus der von Niclaus Korner dem Schuhmacher und burger Zu Börsch, als deroselben gewesenen Vogt am 9.ten Cbris 1777. abgelegt und Richterlich abgehörten Rechnung
(f° 7-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 2, Sa. der Ergäntzung 191, Summa summarum 193 lb
Dießemnach so wird auch des Kinds und Erben unverändert Vermögenschaft beschrieben, Sa. Kleÿdung 22 lb
Endlich so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. Haußraths 101, Sa. baarschafft 25, Sa. Schuld 250, Summa summarum 376 lb – Schulden 212 lb, Nach deren Abzug 163 lb – Beschluß Summa 379 lb
Eheberedung. (…) So geschehen Börsch den 27.ten Junii 1776
Codicilli nuncupativi. An heute den 13. Decembris Anno 1783. (…) erschienen persönlich Joseph Buchmüller der Maurers Gesell alhier wohnhaft – Lacombe Königlichener Notarius

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 359)
Anno Domini 1784 die 29 Martii Mortuus est Josephus Buchmüller tutelarius et cæmentarius hujas maritus superstitis Catharinæ Erhard annos 33 natus sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus et die subsequente a me infra Scripto sepulrus est in cœmeterio ad Stum Helenam hujus Parochiæ extra portem civitatis (i 184)

Marie Catherine Erhard meurt en 1818 en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième.
1818 (27.2.), Strasbourg 7 (59), Not. Stoeber jeune n° 3598
Déclaration d’hérédité, inventaire de la succession de Marie Catherine née Ehrhard, veuve en premières noces de Joseph Buchmüller, maçon, femme en secondes noces d’André Simon, charpentier, décédée le 6 septembre dernier – dressé à la requête 1. du veuf, 2. de François Antoine Simon tanneur
la défunte laisse pour uniques héritiers 1. Joseph Frédéric Buchmüller cordonnier demeurant Soultz sous Forets, 2. ledit François Antoine Simon en secondes noces – mariés sans contrat de mariage longtemps avant la publication du Code Civil

immeubles, une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22, d’un côté Jacques Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, aboutissant à la maison ci après, acquise par les conjoints de Jean Bleydorn, menuisier et de Madeleine Goerger par acte reçu par M° Heus le 28 frimaire 3. Cette maison est occupée, savoir le rez de chaussée par Catherine Michel pour un loyer de 50 fr, le premier étage occupé par les déclarants 74 fr, le second étage par la veuve Kentzinger 38 fr, le troisième par Georges Huber 38 fr, au total 200 francs faisant en capital 4000 francs
une autre maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 6, d’un côté Henri Martin, de l’autre le Sr Renaud, devant la rue, derrière la maison précédente – acquise d’Antoine Linck et Elisabeth Linck les deux majeurs par acte sous seing privé le 18 mars 1812 enreg. le 18 juin 1812 f° 74 transcrit au bureau des hypothèques volume 67 n° 79 – occupée le rez de chaussée par la veuve Rodé pour 120 fr, le premier étage par la veuve Mechin 65 fr, le second par Dlle Ganter 65 fr, total 250 francs faisant en capital 5000 francs
mobilier 174 fr, garde robe 36 fr, ensemble 9000 fr, pas de passif
Enregistrement, acp 138 F° 31 du 6.3.

Joseph Frédéric Buchmüller cède le 2 octobre 1817 sa part d’héritage à son frère François Antoine Simon et à son beau-père André Simon (voir les actes ci-dessous) qui cèdent la cour commune entre la maison sise rue de l’Ecrevisse et celle rue de Schiltigheim lors de la vente de cette dernière.

1821 (22.9.), Strasbourg 8 (33), M° Roessel n° 8043
André Simon, charpentier, et François Antoine Simon son fils, tanneur
à Victor Mueth, sans état
une maison avec cour, aisances et dépendances situéé à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 6, entre Georges Leiblick sans état et Julien Renon cocher, derrière une maison appartenant aux vendeurs située rue de l’Ecrevisse n° 22 et Pierre Stephan boulanger – acquis par André Simon pendant la communauté avec Catherine Ehrhard d’Antoine et Elisabeth Linck par acte sous seing privé daté du 18 mars 1812 enregistré le 18 juin suivant j° 74 et déposé au rang des actes de M° Lex ledit jour 18 juin, transcrit au bureau des hypothèques volume 67 n° 79 – après le décès de Catherine Ehrhard le tiers qu’elle possédait est passé dans le patrimoine de ses deux fils François Antoine Simon et Joseph Frédéric Buchmüller, cordonnier à Soultz sous Forêts, ce dernier issu premier mariage avec Joseph Buchmüller, maçon à Strasbourg, suivant inventaire reçu Stoeber jeune notaire à Strasbourg le 27 février 1818, et transport reçu M° Knobloch le 2 octobre 1817 le Sr Buchmüller a cédé aux vendeurs tous ses droits pour 2000 francs
sous les conditions suivantes, 1. comme il existe entre la maison vendue et celle de la rue de l’Ecrevisse dont les vendeurs restent propriétaires une cour qui a été jusqu’ici commune aux deux maisons et comme cette cour se trouve comprise en la présente vente les Sr Simon s’obligent de faire murer à leurs frais la porte de derrière de leur maison qui sert à communiquer dans ladite cour afin que l’acquéreur puisse en jouir à son gré comme d’une propriété exclusive. 2. De son côté le Sr Mueth s’interdit de faire dans ladite cour aucune construction qui par sa trop grande proximité de la maison des Sr Simon puisse lui oter ou seulement diminuer le jour qu’elle reçoit de cette cour au moyen des fenêtres et ouvertures qui y sont pratiquées – moyennant 4000 francs
enreg. vol. 154 F° 51 du 24.9.

Le tanneur François Antoine Simon épouse en 1822 Catherine Ehret. Son père lui cède la moitié indivise des deux maisons lors du contrat de mariage. François Antoine Simon devient seul propriétaire de la maison rue de l’Ecrevisse à la mort de son père le 25 octobre 1826.

1822 (15.5.), Strasbourg 13 (38), M° Bremsinger n° 2373
Contrat de mariage – François Antoine Simon, tanneur, fils d’André Simon, charpentier, et de feu Catherine Ehrhard
Catherine Ehret, fille majeure de feu François Ehret et de Catherine Geyer
régime de communauté d’acquets partageable par moitié
art. 7, en considération du futur mariage, André Simon père constitue en dot à son fils François Antoine Simon, ce acceptant, et lui fait donation irrévocable par préciput et hors part de la moitié par indivise d’une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22 d’un côté le Sr Jacques Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, derrière maison rue de Schiltigheim n° 6. Le donateur se réserve l’usufruit et la jouissance viagère de cette moitié de maison. Le futur époux a recueilli le 6° indivis dans la succession de Marie Catherine née Ehrhard sa mère suivant inventaire reçu M° Stoeber le 27 février 1818, acquis un 12° de Joseph Frédéric Buchmüller, cordonnier à Soultz sous Forêts, par acte reçu M° Knobloch le 2 octobre 1817, en sorte que le futur époux est actuellement propriétaire des trois quarts de ladite maison, l’autre quart appartenant à son père, la totalité estimée à un revenu de 200 francs, faisant en capital 4000 fr – acquise suivant acte passé devant M° Heus le 29 frimaire 3
Enregistrement, acp 157 F° 158-v du 25.5.

François Antoine Simon et Catherine Ehret vendent par adjudication la maison au farinier Michel Gintz

1830 (29.7.), Strasbourg 7 (81), M° Stoeber n° 12.874
Cahier des Charges du 5 juillet n° 12.802 – Adjudication définitive sauf surmise n° 12.849 du 19 juillet – Adjudication définitive – François Antoine Simon, tanneur, et Catherine Ehret
à Michel Gintz, farinier pour 4300 francs
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22, d’un côté Louis Jacques Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, derrière la propriété du Sr Oberhey
Titres de propriété, acquis de ses père et mère André Simon, charpentier, et Catherine Ehrhard veuve en premières noces de Joseph Buchmüller, maçon, dont la communauté était régie par les statuts locaux, sur Jean Bleydorn, menuisier, et Madeleine Joerger, par acte reçu M° Heus le 29 frimaire 3. Le Sr Bleydorn l’avait acquis le 4 germinal 2 sur Georges Michel Hering, négociant. La D° Simon délaissa (1) Joseph Frédéric Buchmüller, (2) François Antoine Simon, suivant inventaire dressé par M° Knobloch le 2 octobre 1817. M Buchmüller vendit un 6° audit Simon son frère qui devint par la propriétaire de 3/12 de cette maison et son beau père André Simon 19/12. Par contrat de mariage des conjoints comparants reçu M° Bremsinger le 15 mai 1822 le père Simon donna à son fils la moitié de ladite maison à titre de donation par préciput et hors part, enfin par son décès arrivé le 25 octobre 1826 il a recueilli le quart restant, ledit contrat de mariage transcrit au bureau des hypothèques volume 157 n° 13. – Mise à prix 3000 fr
Enregistrement acp 200 (3 Q 29 915) f° 54-v (cahier des charges) – acp 200 (3 Q 29 915) f° 96

L’acquéreur doit être Michel Gintz, originaire de Mittelschæffolsheim, qui épouse en 1817 Anne Marie Jost, native de Flexbourg
Mariage, Strasbourg (n° 264)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 22 septembre 1817. Michel Gintz, majeur d’ans, né en légitime mariage de 15 août 1786 à Mittelschaeffolsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu Joseph Gintz, cultivateur décédé à Mittelschaeffolsheim le 7 mars 1812, et de feu Marie Catherine Wendling, décédée ausit lieu le 4 novembre 1806, Anne Marie Jost, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 juin 1778 à Flexbourg (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille d’Hipolite Jost, vigneron à Flexbourg, ci présent et consentant, et de feu Anne Marie Stephan décédée dudit lieu le 12 frimaire an VI. (…) Premier témoin, Jacques Gintz, âgé de 48 ans, boulanger, oncle de l’époux, deuxième témoin François Antoine Jost, agé de 69 ans, farinier, oncle de l’épouse (signé) miahael Ginß, Anna Maria Jost (i 11)

Michel Gintz vend la maison au tailleur Chrétien Linden

1831 (8.5.), Strasbourg 3 (83), M° Schreider n° 4926
Christophe Frédéric Baer, passementier, mandataire de Michel Gintz, farinier
à Chrétien Linden, mre tailleur
une maison avec tous ses droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 22, d’un côté le Sr Zehr cabaretier, d’autre le Sr Maehn boulanger, derrière le Sr Oberhey -Etablissement de la propriété, acquis de François Antoine Simon, tanneur, et Catherine Ehret, suivant adjudication définitive reçue M° Stoeber le 29 juillet 1830 – moyennant 4300 francs
acp 204 (3 Q 29 919) f° 26-v du 18.5.

Originaire de Freistroff en Moselle, Chrétien Linden épouse en 1815 Marie Thérèse Hahn, native de Ribeauvillé
Mariage, Strasbourg (n° 448)
Acte de mariage célébré à l’Hôtel de ville à dix heures du matin le 4 décembre 1815. Chrétien Linden, mineur d’ans, né en légitime mariage le 31 mars 1791 à Freistroff, (Moselle) domicilié de droit audit lieu, tailleur, fils de Jacques Linden, tailleur à Freistroff et de feu Marguerite Carlheim décédée audit lieu le 12 octobre 1793, Marie Thérèse Hahn, majeure d’ans, née le 23 juin 1793 à Ribeauvillé (haut-Rhin= domiciliée à Strasbourg, fille de Xavier Hahn, charpentier à Ribeauvillé, et de Marie Monique Hammann (…) premier témoin, Antoine Linden, âgé de 38 ans, propriétaire, frère de l’époux (signé) christian Linden, Marie Louise hahn (i 29)

Marie Thérèse Hahn meurt le 28 février 1871 après avoir institué son neveu Victor Morro légataire universel et son mari usufruitier de ses biens
1871, M° Victor Holtzapffel
31 Oktober 1870. Testament von Maria Theresia Hahn Ehefrau von Christian Linden, Schneider in Straßburg wohnhaft durch welches sie ihrem Neffen Victor Morro, Schneider in Straßburg ihren gantzen Nachlass vor Eigenthum vermacht und ihrem Gatten die lebenlängliche Nutzniesung ihres samtliches Vermögens – gestorben den 28 februar 1871
acp 597 (3 Q 30 312) f° 79 du 24.3. (Sterbefall erklärt den 28. Juli 1871)

Décès, Strasbourg (n° 338)
Acte de décès. Le 28 janvier 1871 ont comparu Victor Morro âgé de 36 ans, tailleur, neveu de la défunte, domicilié à Strasbourg et Bernard Linden, restaurateur, neveu de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Marie Thérèse Hahn, âgée de 78 ans, née à Ribeauvillé (Hau-Rhin) épouse de Chrétien Linden, rentier domicilié à Strasbourg fille de feu Xavier Hahn, Charpentiern et de feu Marie Monique Hamann est décédée le 28 janvier 1871 à deux heures du soir en la maison rue du Dôme 17 (i 86)

Chrétien Linden meurt le 29 juillet 1871 à Bischheim après avoir institué son neveu Victor Morro légataire universel de ses biens
1871 (14.8.), M° Victor Holtzapffel
acp 596 (3 Q 30 311) f° 134-v n° 1435 du 17.8.
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Christian Lindner, Schneider in Straßburg, heute registrirt

acp 596 (3 Q 30 311) f° 159 n° 1704 du 24.9. – Den 16 September, Hinterlegung des eigenhändigen Testaments vom 1. Mai 1870, heute registrirt
acp 596 (3 Q 30 311) f° 172 du 6.10. – den 6. Oktober. Notorietäts Aktt bestätigennn daß Christian Linder in Straßburg den 29. Juli 1871 verstorben ist

Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) 87 du 20.9. (Erkl. am 17/1 72 Bd. 111 f° 15)
1 mai 1870, Testament – Ich vermache meiner Ehefrau die Nutzniesung meines Nachlasses und setze meinen Neffen Hyppolit Moro als Erben ein. Christian Linden unterschrieben

15. Januar 1872 – Hinterlegung von einer Ordonnantz vom Praesidenten des Civil gerichts von Straßburg, durch welche Victor Morro, Schneider in Straßburg als Erbe von Christian Linden in Straßburg gestorben eingesetzt wurde.
acp 601 (3 Q 30 316) f° 54-v du 17.1.

Décès, Bischheim (n° 127)
Le 29 juillet 1871. Acte de décès de Linden Chrétien âgé de 80 ans décédé à Bischheim le 29 juillet 1871 à mars heures du matin, tailleur né à Freistroff, département du Bas-Rhin, domicilié à Strasbourg veuf de Hahn Marie Thérèse, fils légitime de feu Linden Jacques en son vivant propriétaire audit freistroff et de feu Carlheim Marguerite en son vivant domiciliée à Freistroff. Sur la déclaration à nous faite par Morro Victor âgé de 37 ans, maître tailleur domicilié à Strasbourg, neveu du défunt et de Morro Eugène, âgé de 44 ans tailleur domicilié à Strasbourg, neveu du défunt (i 41)

Inventaire dressé après la mort de Chrétien Linden
1871 (7.10.), M° Holtzapffel
Inventar des Nachlaßes von Christian Linden, Schneider in Straßburg den 29. Juli 1871 in Bischheim gestorben, errichten von Victor Morro, Schneider in Straßburg, universal Erbe nach eigenhändigen Testament vom 28. April 1871 den 17. August registrirt
acp 600 (3 Q 30 315) f° 94-v du 14.10. (Sterbefall erklärt den 17. Januar 72) Mobilien 1545
acp 602 (3 Q 30 317) f° 61 du 17.1. Fortsetzung vom 15 Januar – Schuldschein 20.000, verfallene Pension 20

Chrétien Linden et Marie Thérèse Hahn vendent la maison à Georges Wilt, pensionnaire de l’état et concierge à la caserne de Sainte-Marguerite

1843 (10.2.), Strasbourg 3 (88), M° Burtz n° 228
Vente – Ont comparu le S. Chrétien Linden maître tailleur et D° Marie Thérèse Hahn son épouse qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont vendu par les présentes
au S. Georges Wilt, pensionnaire de l’état, concierge à la caserne de Ste Marguerithe au faubourg national demeurant en cette conciergerie en la ville de Strasbourg
Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 22 tenant d’un côté au S. Füllhardt autrefois le Sr Maehn, de l’autre à la veuve Raff précédemment le Sr Zehr, devant à la rue et derrière à M. Goupon, capitaine en retraite en place du Sr Oberhey.
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent que cette maison est devenue leur parfaire propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Michel Gintz, farinier demeurant à Strasbourg au termes d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 mai 1831 & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volumele 19 du même mois vol. 245 N° 43. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs que l’acquéreur a par le même contrat payé en entier (…). Le Sr Gintz était propriétaire de l’immeuble pour l’adjudication que lui en ont consentie le S François Antoine Simon, tanneur, et D° Catherine Ehret sa femme de Strasbourg pour le même prix de 4300 francs (…) La même maison appartenait aux conjoints Simon de la manière qu’on le dira plus bas et avant eux le S. André Simon, charpentier et D° Catherine Ehrhard, sa femme et veuve en premières noces du Sr Joseph Buchmüller de Strasbourg père et mère du mari, l’avaient acquis du Sr Jean Bleydorn menuisier et D° Madeleine Georger conjoints de Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Heus, notaire à Strasbourg le 29 frimaire an III. Cette acquisition eut lieu durant la communauté de biens des acquéreurs régie les les statuts d’Alsace d’après lesquels deux tiers en reviennent au mari et un tiers la femme. Cette dame décédée le 6 septembre 1817 laissant d’après une déclaration d’hérédité reçue par le notaire Stoeber le 27 février 1818 pour ses seuls héritiers le Sr Frédéric Buchmüller, son enfant du premier lit et le S’ François Antoine Simon, nommé ci-dessus et né de son second mariage. Son tiers de maison se divisa par égales portions entre ces deux héritiers qui eutent de la sorte chacun un 6° ou deux 12° de la totalité. Le Sr Buchmüller vendit sa part à son frère et à son beau-père par moitié entre eux, en vertu d’un contrat passé devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 2 octobre 1817 et à ce moyen le frère se trouva posséder trois 12° et le Sr Simon père les neuf autres 12° (…) Enfin par le contrat de mariage du Sr Simon fils passé devant M° Bremsinger notaire à Strasbourg le 15 mai 1822 et transcrit le 14 juin suivant vol. 151 N° 13, son père lui fit donation de six des neuf 12° qu’il possédait de la maison ou de la moitié de cet immeuble et après le décès du même arrivé le 25 octobre 1826 le fils, en sa qualité de seul et unique héritiern recueillit dans sa succession les trois derniers 12° qui étaent restés au défunt. – Prix, 4000 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 3-v

Originaire de Lauterbourg, Georges Wild épouse en 1818 Susanne Mechain, veuve de Jean Baptiste Diélaine
Mariage, Strasbourg (n° 338)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 8 octobre 1818, Georges Wild, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1787 à Lauterbourg (Bas-Rhin) domicilié de droit audit lieu, Gendarme roïal à cheval, proposé pour la retraite, fils de feu Martin Wild, menuisier décédé à Lauterbourg le 13 février 1810 et d’Elisabeth Schoenagel, Susanne Mechain, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 septembre 1784 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Baptiste Diélaine, brigadier commandant la Gendarmerie roïale de Lauterbourg, décédé à Scheibenhard (Bas-Rhin) le 2 novembre 1815, fille de feu Antoine Mechain, scieur de long à Strasbourg et de Thérèse Matzenmüller (signé) Georg Wild, Susanne Mechain (i 24)

Originaire de Fréland dans le Haut-Rhin, le gendarme Jean Baptiste Dielaine épouse en 1807 Susanne Mechain
Mariage, Strasbourg (n° 119 f° 61)
L’an 1807 le 18° jour du mois d’avril (…) Jean Baptiste Dielaine, âgé de 30 ans, gendarme de la gendarmerie impériale du Département du haut-Rhin détaché pour le service près le dépôt des conscrits réfractaires établi en la Citadelle de cette ville depuis 3 ans, né à Fréland Département susdit le 22 avril 1776, y domicilié de droit, majeur, fils de Joseph Dielaine, propriétaire audit lieu, consentant (…) et de feu Marie Petit Demangé décédée à Fréland le 6 Floréal en VI (…) et Susanne Mechain, âgée de 22 ans, née en cette ville le 20 septembre 1784, y domiciliée, majeure, fille de feu Antoine mechain, scieur e long décédé en cette ville le 4 Fructidor en V et de Thérèse matzenmüller, ci présente et consentante (signé) Jean Baptiste Dielaine, Susanne Mechain (i 26)

Décès, Scheibenhard (n° 19)
Déclaration de décès faite le 2 du mois de novembre 1815, Jean Baptiste Dielain, âge de 39 ans, né à frelin département du haut rhin, Brigadier commandant la gendarmerie Royale de Lauterbourg, mort en cette mairie le deux présent du mois de novembre à sept hueres du matin dans la maison de Jean fischer Cabaretier (i 7)

1840 (2.11.) Strasbourg, M° Frédéric Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Suzanne Mechaine femme de Georges Wild, au mariage de Louis Alexandre Dielaine, fourrier au troisième de cuirassiers à Provins son fils issu d’un premier mariage
Enregistrement, acp 282 F° 65-v du 3.11.

Georges Wilt et Suzanne Mechain hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Schnell veuve du tourneur Daniel Kayser

1846 (8.7.), Strasbourg 3 (91), Not. Burtz n° 755
Obligation – Ont comparu le S. Georges Wilt, pensionnaire de l’état, concierge à la caserne de Ste Marguerithe au faubourg national à Strasbourg, et D° Suzanne Mechin, sa femme qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir légitimement
à D° Marguerite Salomé Schnell veuve du Sr Daniel Kayser, tourneur demeurant à Strasbourg rue du maroqusin N° 32, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 22 tenant d’un côté au Sr Füllhardt, de l’autre à la veuve Raff, devant à la rue et derrière à M. Goupon, capitaine en retraite.
Etablissement de la propriété. Les emprunteurs déclarent que cette maison est devenue leur pleine et entière propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Chrétien Linden, maître tailleur et D° Marie Thérèse Hahn, conjoints de Strasbourg pour le prix de 4000 francs suivant contrat reçu par M° Burtz notaire soussigné le 10 février 1843 qui porte quittance pleine et entière du prix et dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois vol. 397 N° 67. (…) Le Sr Linden avait acquis l’immeuble du S. Michel Gintz, farinier demeurant à Strasbourg au termes d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 mai 1831 et transcrit le 19 du même mois vol. 245 N° 43. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs que l’acquéreur a par le même contrat payé en entier (…). Le Sr Gintz était propriétaire de l’immeuble pour l’adjudication que lui en avaient consentie le S François Antoine Simon, tanneur, et D° Catherine Ehret sa femme de Strasbourg pour le même prix de 4300 francs (…) L’immeuble appartenait aux conjoints Simon ainsi qu’on le dira plus bas et avant eux le S André Simon, charpentier et D° Catherine Ehrhard, sa femme veuve en premières noces du Sr Joseph Buchmüller de Strasbourg père et mère du mari, l’avaient acquis du Sr Jean Bleydorn menuisier et D° Madeleine Georger conjoints de Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Heus, notaire à Strasbourg le 29 frimaire an III. Cette acquisition eut lieu durant la communauté de biens des acquéreurs régie les les statuts d’Alsace d’après lesquels deux tiers en reviennent au mari et un tiers la femme. Cette dame décédée le 6 septembre 1817 laissant d’après une déclaration d’hérédité reçue par le notaire Stoeber le 27 février 1818 pour ses seuls héritiers le Sr Frédéric Buchmüller, son enfant du premier lit et le S’ François Antoine Simon, nommé ci-dessus et né de son second mariage. Son tiers de maison se divisa par égales portions entre ces deux héritiers qui eutent de la sorte chacun un 6° ou deux 12° de la totalité. Le Sr Buchmüller vendit sa part à son frère et à son beau-père par moitié entre eux, en vertu d’un contrat passé devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 2 octobre 1717 et à ce moyen le frère se trouva posséder trois 12° et le Sr Simon père les neuf autres 12° (…) Enfin par le contrat de mariage du Sr Simon fils passé devant M° Bremsinger notaire à Strasbourg le 15 mai 1822 et transcrit le 14 juin suivant vol. 151 N° 13, son père lui fit donation de six des neuf 12° qu’il possédait de la maison ou de la moitié de cet immeuble et après le décès du même arrivé le 25 octobre 1826 le fils, en sa qualité de seul et unique héritiern recueillit dans sa succession les trois derniers 12° qui étaent restés au défunt.
Les comparans déclarent que l’immeuble de la propriété duquel il vient d’être rendu compte sert présentement de gage avec d’autres biens à une obligation de 3000 francs souscrite par les Sr et D° Hintermeyer de Lauterbourg au profit de Mad° Weigel de Strasbourg (…)

1848 (30.12.), M° Frédéric Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Georges Wild pensionnaire de l’Etat et Susanne Mechain conjoints à Strasbourg au mariage de leur fils Georges Eugène Michel Wild tapissier à Metz avec telle personne qu’il choisira
acp 378 (3 Q 30 093) f° 27-v du 2.1.1849

Georges Wilt et Suzanne Mechain hypothèquent la maison au profit du maraîcher Daniel Friedolsheim

1849 (16.2.), Strasbourg 13 (63), Not. Flach f° 79
Obligation – Ont comparu M. Georges Wilt, pensionnaire de l’Etat, concierge à la caserne de Ste Marguerithe au faubourg national, et D° Suéanne Maechen, sa femme de lui duement autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré et reconnu devoir
à M. Daniel Friedolsheim, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue de l’écrevisse N° 22 tenant d’un côté au Sr Füllhardt, autrefois le Sr Martin de l’autre à la veuve Raff, précédemment le Sr Zehr devant à la rue et derrière à M. Poupon, capitaine en place du Sr. Oberley. (Les débiteurs) déclarent sous les peines de droit qu’ils sont propriétaires du dit immeuble pour avoir été acquis du Sr Chrétien Linden, maître tailleur et Marie Thérèse Hahn, conjoints en cette ville en conformité d’un contrat de vente reçu par M° Burtz Notaire en cette ville le 10 février 1843 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois volume 397 N° 67, ils déclarent en outre que ladite maison avec dépendances est franche et quitte de toutes dettes, hypothèques, privilèges, à l’exception, d’une somme de 3000 francs dont elle est hypothécairement grevée au profit de Mad. veuve Weigel de cette ville en vertu d’un acte passé devant ledit notaire Burtz le 7 novembre 1843

Georges Wilt meurt en 1858 en délaissant une fille et une petite-fille

1858 (29. Xbr), Strasbourg 3 (101), Not. Burtz n° 4786
Inventaire après le décès du Sr Georges Wilt, concierge à la Caserne Ste Marguerite
Cejourd’hui mercredi 29 décembre 1858, à onze heures du matin, à la requête et en présence 1° de D° Susanne Mechin veuve du Sr Georges Wilt, pensionnaire de l’Etat, Concierge à la caserne de Ste Marguerite au faubourg national de Strasbourg Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui, à défaut de contrat de mariage, a existé entr’elle et son mari défunt, que comme usufruitière de la moitié de la succession du même défunt en vertu d’un acte de donation entre époux reçu par M° Burtz le 8 juin 1846
2° & de Madlle Antoinette Pauline Wilt, majeure demeurant à Strasbourg avec ladite Dame sa mère, 3° et de M Alphonse Joseph Hoummel, typographe, demeurant en la même ville, ce dernier agissant au nom et comme mandataire de spécial du Sr René Adolphe Renard, chef armurier au 88° régiment de ligne en garnison à Dellys province d’Alger, domicilié à Strasbourg (…) au nom et comme et tuteur de ses trois enfants encore mineurs nés de son mariage avec D° Joséphine Wilt décédée à Strasbourg le 10 avril de la présente année, savoir 1° Adolphine Maria Adrienne Renard, née le 21 juillet 1847, 2. Marie Louise Renard née le 2 décembre 1852, 3° et Charles Adolphe né le 14 août 1855, Mlle Antoinette Pauline Wilt et ces trois mineurs par représentation de leur mère, habiles à se dire et porter seuls héritiers, la première pour moitié et les mineurs pour l’autre moitié de la succession du Sr Georges Wilt, cidessus nommé, leur père et grand père décédé à Strasbourg le 15 septembre dernier
Et encore en présence de M. Victor Nicolas Hummel, typographe demeurant aussi à Strasbourg ce dernier agissant comme subrogé tuteur des trois mineurs (…)
le tout trouvé en leur demeure dans la Caserne de Ste Marguerite

Donation entre époux – Pension militaire du défunt de 251 francs – Traitement de légion d’honneur
Maison. Une expédition d’un contrat passé devant M° Burtz notaire soussigné le 10 février 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois Vol. 397 N° 67 et contenant vente au profit du défunt par le Sr Chrétien Linden, maître tailleur et D° Marie Thérèse Hahn conjoints demeurant à Strasbourg, d’une maison avec dépendances située en la même ville rue de l’Ecrevisse N° 22 pour le prix de 4000 francs payé comptant
acp 475 (3 Q 30 190) f° 3-v du 30. Xbr (succession déclarée le 20 janvier 1859) Communauté, un mobilier estimé 246, arrérages de pension et de légion, mémoire
Succession, une maison rue de l’Ecrevisse N° 22, garde robe 200

Registre de population 600 MW 27 (1815 sqq) Rue Ste aurélie suite du N° 9, hôpital de la Marguerite, f° 17.b (i 24)
Wild, Georges, 1786, Gendarme retraité, M. Lauterbourg, (auparavant) rue du Fort 17, (entré) sept. 34
id. née Mechain, Susanne, 1785, Ep. Strasbourg
id. Pauline Antoinette, 1819, Enf. Strasbourg
id. Josephine 1821, Enf. Strasbourg
id. Georges Eugène Michel 1823, Enf. Strasbourg

Susanne Mechain meurt en 1865 en délaissant une fille de son premier mariage, une fille et une petite-fille du deuxième

1865 (31.10.), M° Victor Nœtinger
Inventaire de la succession délaissée par Susanne Mechain, veuve en premières noces de Jean Baptiste Dielaine et en secondes noces de Georges Wild, pensionnaires de l’Etat, décédée à Strasbourg le 20 octobre 1865, à la requête de 1° Thérèse Mélanie Dielaine épouse de François Joseph Charles Wolff, compositeur d’imprimerie à Strasbourg,
2° Antoinette Pauline Wilt, débitante de tabac à Strasbourg, 3° René Adolphe Renard, chef armurier en retraite à Charleville, comme père et tuteur de Marie Adolphine Adrienne Renard, Marie Louise Joséphine Renard et Adolphe Charles Renard [ses enfants issus de son mariage avec Joséphine Wilt sa femme]
acp 547 (3 Q 30 262) f° 58 du 6.11. (succession déclarée le 1° mars 1866)
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 71, argent comptant 110, arrérages de pension 9, garde robe 87
la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de l’écrevisse n° 22, masse pour 4373

Liquidation des successions ci-dessus
1866 (14.2.), M° Victor Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Georges Wild, vivant pensionnaires de l’Etat, et Susanne Méchain sa femme à Strasbourg, 2) de la succession du Sr Wilt décédé le 15 7.bre 1858, 3) de la succession de la De Wilt décédée le 20 octobre 1865, 4) Marie Adolphine Adrienne Renard décédée le 30 décembre 1865
Entre 1° Thérèse Mélanie Dielaine épouse de François Joseph Charles Wolff, compositeur d’imprimerie à Strasbourg, 2° Antoinette Pauline Wilt, débitante de tabac à Strasbourg, 3° René Adolphe Renard, chef armurier en retraite à Charleville, comme père et tuteur de, Marie Louise Joséphine Renard et Adolphe Auguste Charles Renard issus du mariage avec Joséphine Wilt
acp 552 (3 Q 30 267) f° 13-v du 21.2. (succession déclarée le le 20 janvier 1859, 1 mars 1866) Communauté, mobilier vendu 378, loyer 114, prix de la maison vendue 5122 (total) 5608 – Masse passive 1413 (reste) 4195
Succession du Sr Wild, Masse active, moitié de la communauté 2097, à déduire frais d’actes 28 (reste) 2069
Succession de la D° Wilt, moitié de la communauté 2097, argent 110, arrérages de pension 7 (total) 2216 – Masse passive 320 (reste) 1896, le ? 632
Attributions (…)

Les héritiers vendent la maison à Jacques Ziegel

1866 (9.1.), M° Victor Noetinger
13 décembre 1865 – Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 17 – Dépôt dudit cahier des charges
acp 548 (3 Q 30 263) f° 97-v du 18.12.
9 janvier 1866 – Adjudication définitive d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse n° 17, à la requête de 1) Thérèse Mélanie Dielaine épouse de François Joseph Charles Wolff, compositeur d’imprimerie à Strasbourg, enfant du premier lit,
2) Antoinette Pauline Wilt, débitante de tabac à Strasbourg, 3) Pierre Adolphe Renard, chef armurier en retraite à Charleville, en qualité de tuteur de Marie Adolphine Adrienne mais décédée le 30 décembre dernier, Marie Louise Joséphine et Adolphe Charles Renard ses enfants issus de son mariage avec Joséphine Wilt sa femme
au profit de Jacques Ziegel, fabricant de pain d’Epice à Strasbourg
moyennant 5400 francs
acp 549 (3 Q 30 264) f° 99-v du 16.1. (succession déclarée le 1° mars 1866 de la V° Wilt)

Le cordonnier Jacques Ziegel épouse en 1862 Frédérique Catherine Horsch
Mariage, Strasbourg (n° 120)
Du 22° jour du mois de mars l’an 1862 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Ziegel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 avril 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier et militaire de la réserve, fils de feu Jean Jacques Ziegel, cordonnier décédé à Strasbourg le 16 novembre 1858, et de Christine Kurtz, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, Frédérique Catherine Horsch, majeure d’ans, née en légitime mariage le premier juillet 1837 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de Daniel Henri Horsch, ouvrier charpentier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant, et de feu Marie Catherine Roth, décédée à Strasbourg le 27 décembre 1841 (…) il n’a pas été faitt de contrat de mariage. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Frédérique Horsch née d’eux à Strasbourg le 11 juin 1860 et inscrite le 12 du même mois dans les registres de l’état civil de cette ville (i 25)

Jacques Ziegel est fils et unique héritier de ses parents Jacques Ziegel et Christine Kurtz
1866 (28.2.), Strasbourg 4 (123), Not. Lauth n° 11.709
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu M. Jacques Ziegel, cordonnier, et Dame Christine Kurtz, conjoints domiciliés à Strasbourg er savoir qu’ils sont décédés à leur domicile, savoir le mari le 11 novembre 1858 et la femme le 10 janvier 1862, qu’après leur décès il n’a point été fait d’inventaire et qu’ils ont laissé pour leur seul et unique héritier M. Jacques Ziegel, cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg leur fils
acp 552 (3 Q 30 267) f° 48-v du 5.3.

1875 (14.11.), M° Metz
14. November 1875. Schenkung – wodurch Catherine Horsch Ehefrau von Jacob Ziegel, Schuster, beide in Straßburg wohnhaft, ihrem genannten Ehemann ihr sämtliches Vermögen geschenckt hat (tod, 18 Januar 1878)
acp 676 (3 Q 30 391) f° 79-v du 3.4.1878

Frédérique Catherine Horsch meurt en 1878 en délaissant cinq enfants
1878 (4.4.), M° Constant Schmitz

Erbverzeichnis über dem Nachlaß von Friederike Catharina Horsch, lebend Ehefrau von Jacob Ziegel, Schuhmacher verstorben am 18. Januar 1878 auf Ansuchen von Jakob Ziegel, obgenannt, handelnd a) eigenen Namens, der Gütergemeinschaft wegen und als Schenknehmer der Nutznießung der Hälfte des Nachlasses seiner verstorbenen Ehefrau laut Schenkung vor Notar Metz vom 14. November 1875, b) als gesetzlicher Vormund seiner minderjährigen Kinder, nämlich 1) Sophie Christine, 2) Jacob Carl, 3) August Alfred, 4) Mathilde, 5) August Karl Ziegel, Erbe je zu 1/5
Mobilien geschätzt zu M. 181, 2) Ausstandt (Sparkassenbuch) 2
3) Liegenschaften Ein kleines Wohnhaus in der Krebsgasse N° 17
alles der Gütergemeinschaft gehörig
der Wittwer bespricht an Ersatz forderungen welche gehörig justificirt sind 800
Nachlass, Kleider geschätzt zuM. 18
acp 676 (3 Q 30 391) f° 84 n° 1214 du 5.4. (Tab. Bd. 64 Bl. 60 N° 13 – Stb. Erk. Bd. 126 N° 179)

Registre de population 600 MW 117, Rue de l’écrevisse 17 (62 sqq) i 65
Ziegel, Jacques, Strasbourg, 1835, (culte) P, français, (à Strasbourg) de rechef depuis 2 8.bre 1859, mariés le 22 mars 1862
id. née Horsch, Frédérique Catherine, id. 1837, luthérienne, française, (à Strasbourg) dsn
id. Marie Frédérique, id, 11 juin 1860 leur fille, français, légitimée le 22 mars 1862
Rue Graumann 6, délogé 25 8.bre 64
r. du faub. de pierres 30, dél. 10 avril 1866
r. de l’écrevisse 17

Jacques Ziegel meurt à l’hôpital civil le 11 décembre 1902
Décès, Strasbourg (n° 2954)
Strassburg am 12. Dezember 1902. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Joseph Epithalbre, Beamter im Civilhospital, wohnhaft in Straßburg Spitalplatz 1, und zeigte an, daß der gewerblose Jakob Ziegel, 67 Jahre 7 Monate alt, evangelischer Religion, geboren zu Strassburg, Wittwer von Friederika geborner Horsch, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Jakob Ziegel, Schuhmacher und Christine geborner Kurtz, zuletzt wohnhaft gewesen zu Strassburg im Civilspital am 11. Dezember des Jahres 1902 Nachmittags um 10 Uhr verstorben sei (i 179)

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1904, le tailleur Georges Schweisberger, originaire de Wimmenau, épouse en 1884 Elisabeth Groth, originaire de Kork près de Kehl

Mariage, Strasbourg (n° 553)
Strassburg am 13. September 1884 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schneider Georg Schweisberger, evangelischer Religion, geboren den 17. Dezember des Jahres 1860 zu Wimmenau (Unter Elsass) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des tagners Christian Schweisberger wohnhaft zu Wimmenau und der verstorbenen Elisabeth Weissmüller wohnhaft zuletzt zu Wimmenau, 2. die Elisabeth Groth, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 7. März des Jahres 1857 zu Kork (Baden) wohnhaft zu Kork, Tochter des Maurers Jakob Groth und dessen Ehefrau Elisabeth Hirth, beide wohnhaft zu Kork (i 31)



3, rue des Hallebardes (ancien 13)


Rue des Hallebardes n° 3 (ancien n° 13) – V 204 (Blondel), N 1186 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Réunie à la maison voisine en 1849.


Façade en 1928, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 13 correspond à la partie droite de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Le 3, rue des Hallebatdes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Acades (crépi saumon, mars 2014)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner : elle a dix-neuf pieds et demi de long et deux encorbellements de même longueur. Elle revient au début du XVII° siècle à son gendre par alliance, le marchand Adam Kalt. Elle appartient pendant douze ans à Claude Bitto, marchand propriétaire de la grande maison à l’angle des Grandes Arcades (actuel n° 91) puis (1624-1633) au marchand Jean Millot, originaire de Lausanne, qui s’établit ensuite à Bâle. Le marchand de soie Zacharie Ingweiler se charge de régler les sommes garanties sur la maison qui provient de son père Michel Ingweiler mais n’y parvient pas. Le marchand bâlois Pierre Fattet, locataire de la boutique, demande en 1651 l’autorisation d’établir une communication avec la boutique voisine (sur la gauche). L’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer devient propriétaire en 1668. Son voisin de droite, l’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard, se plaint l’année suivante des étaux amovibles surmontés de treillis qu’Emmanuel Fischer a placés devant sa maison. La maison passe à son fils aussi nommé Emmanuel Fischer puis à son petit-fils Adam Müller (1703-1715). Tailleur originaire de Grignan en Provence, Louis Meyé en est propriétaire de 1730 jusqu’à ce qu’il la cède à son fils en 1763. Il présente son chef d’œuvre en 1717 mais ne devient bourgeois qu’en 1729 malgré les mises en demeure. D’après le billet d’estimation de 1767, elle comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une toiture couverte de tuiles plates et une cave voûtée. Claire Meyé, femme du confiseur Barthélemy Marchal, rachète en 1782 les parts de ses frères et sœurs. Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (h’) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (I’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (3-4) à l’est, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (1-2) qui sépare la cour de sa jumelle sur la gauche.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour (I’)

Le bijoutier Simon Charles Villaume achète en 1816 la maison qu’il revend en 1839 au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt. Ses créanciers la font saisir en 1844. Plusieurs fois remise pour donner au débiteur moyen de rembourser les sommes dues, l’adjudication a lieu en 1849 au profit de l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12 ), qui réunit définitivement les deux propriétés.

janvier 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1849 (date de la réunion à la maison voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jérôme Renner, fondeur de pichets, et (1563) Brigitte Hinder, d’abord (1558) femme de Jacques Lampert, puis (1572) Agnès Bischoff, veuve du fabricant de collets Jean Thomas – luthériens
h Adam Kalt, marchand, et (1590) Sabine Thomas, remariée (1611) au marchand Christophe Kurtz – luthériens
1612 v Claude Bitto, marchand, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens
1624 v Jean Millot, marchand, et (1621) Susanne Buisson – luthériens
1633 v Michel Ingweiler, marchand, et (v 1615) Marie puis (1637) Ursule Müeg, d’abord (1630) femme du marchand Gaspard Emmerich puis (1646) du marchand Jean Adolphe Kirchhoffer – luthériens
1650* h Zacharie Ingweiler, marchand de soie, et (1656) Cléophée Huck – luthériens
1660* adj Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guischard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1668 v Emanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1659) Marie Elisabeth Berstett, (1688) Marguerite Leopard, d’abord (1679) femme du chirurgien Jean Schmid et (1682) du marchand Frédéric Gambs, puis (1700) Catherine Schmidt d’abord (1671) femme du marchand Jean Louis Egger puis (1692) du pasteur Dominique Ring – luthériens
1701 h Emmanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1689) Anne Salomé Imlin – luthériens
1703 h Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens
1715 v Jean Georges Burger, marchand, et (1708) Catherine Salomé Zetzner – luthériens
1730 v Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (v. 1712) Catherine Rose, (1726) Catherine Sigrist puis (1765) Catherine Rolland – catholiques
1763 h Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (1745) Marie Françoise Straubhaar, remariée (1768) avec le tailleur Gall Joseph Rorschach – catholiques
1782 h Nicolas Barthélemy Marchal, maître d’hotel puis confiseur, et (1774) Marie Claire Meyé – catholiques
1816 v Simon Charles Villaume, bijoutier, et (v. 1805) Anne Marguerite Cherrier, remariée (1847) avec Joseph Marie Charpentier
1839 v Georges Anstætt, marchand de chapeaux de paille, et (1827) Sophie Caroline Mattibé
1849 adj Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1688, 1 250 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) V 204, Louis Meyé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maÿe, 3 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1186, Wuillaume, Simon Charles – maison, sol – 0,76 are / Anstett Georges – 0,64 are

Locations

1609 (boutique) Jean de Barry et Jacques Gemar, marchands associés de Francfort
1620, 1650, (boutique) Pierre et Ulric Fattet, marchands associés de Bâle
1732, Jacques Sechehaye, marchand
1737, Louis Antoine Chatel, marchand
1755, François Hirn, marchand
1764, Antoine Essig, marchand
1766, François Tobie Finck, confiseur
1769, Jean Daniel Isenheim, boutonnier
1772, Jean Berberich et Georges Bitzanelli, négociants
1774, Jean Georges Bubenhoffer, farinier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le fondeur de pichets Jérôme Renner doit 1 livre 4 sols 8 deniers pour 19 pieds ½ de long devant sa maison, plus haut un auvent (6 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (2 pieds de saillie, 19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds ½ de long, 5 pieds de large), un soupirail (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large), deux étaux d’exposition (7 pieds de long, 2 pieds ½ de large) sur le communal

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Hieronimus Renner der Kandtengüesser hatt vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herauß, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herauß, Vndt 19 ½ schu lang, darund. ein Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu breit, Item ein Kellerfenster 2 ½ schu lang 15 Zoll breit, Item Zween Vssatz Laëden 7 schu lang Vnd 2 ½ schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb iiij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1651, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Pierre Fattet que les Quinze ont renvoyé aux préposés au bâtiment demande l’autorisation de faire communiquer le boutique Ingweiler avec celle de son voisin cordonnier rue des Hallebardes. Les préposés ne statuent pas (le registre des Quinze manque pour l’année en question, la boutique voisine est celle du futur n° 12)

(f° 50-v) Sambstags den 17. Maÿ – Ist durch Mgh. die Fünffzehen vnd gesambte dreÿer, vff Ansuchen Peter Fattets vmb erlaubnus, d. er durch Herrn Ingweilers gaden in Spießgaßen gelegen, in (-) deß Schuemachers gaden brechen vnd eine thür oder durchgang machen derffe, der große augenschein eingenommen worden, Weilen aber H Ingweiler mit beÿstand H XV Weschers seines vogts dazu nicht willen eben wollen, alß ist die sach in suspenso gelaßen.

1669, Préposés au bâtiment (VII 1361)
L’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard (voisin de droite, actuel n° 5) se plaint qu’Emmanuel Fischer a devant sa maison des étaux amovibles surmontés de treillis où il suspend ses marchandises si bien que le passant ne voit pas bien son étal, ce qu’il ne saurait tolérer. Emmanuel Fischer répond qu’il reste sur sa propriété et que ses étaux amovibles, au-dessous de l’encorbellement et du chenal de sa maison, sont semblables à ceux des autres marchands, ce que le plaignant ne peut lui interdire. Après s’être rendus sur place, les préposés demandent à Emmanuel Fischer de raccourcir les étaux amovibles et d’en abaisser les treillis de manière que ses voisins n’aient plus à se plaindre

(f° 40-v) Dienstags den 4. Maÿ 1669. – In sachen Herrn 13. Johann Jacob Erhardts Contra Emanuel Fischern, ist vff die von H 13. Erharden beschehene Clage, d. H Fischer mit fertigung breiter vorbäncken vnd darauff gesetzte hohe getter, mit aufstell: vnd außhenckung seiner Wahren, Ihme den prospect vff seinen Laden sehr benommen, also wann iemand die gasse hierauf gehen thut, nit wohl vff seinen Laden sehen kahn, so Ihme Zuleiden vnthunlich, vnd hiengeg. vff deß beklagten einwenden, d. er vf sein eigentum außstelle, vnd vorbencke gebrauche wie andere Kaufleuthe auch, besonders weilen solche vnder dem Außstoße seines haußes vnd dachtrauff, so Ihme H Cleger nit Zuverwehren vnd dahero gebetten denselben Zur ruhe oder für E. E. Kleinen Rhat Zuverweißen, allwo er demselben redt vnd antwortt Zugeben erbietig,
Auch darauf eingenommenen vnd referirten augenschein, in Welchem sich befunden, d. Zwar durch die vorbäncke und darauf gesetzte getter H Erhardten der prospect vmb etwas benommen werde, gleichwohlen vnder dessen gerechtigkeit oder vßstoß außgestellet,
Erkand, solle beklagter schuldig sein, die vorbänck schmaler vnd die darauf gesetzte getter Niderer Zumachen vnd also einzurichten, daß beederseits Nachbaren nicht ferner Clagen Zuführen befuegsame haben mög.

Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.

Description de la maison

  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 34 / 13
veuve Marchal
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 2

Anstett Georges à Strasbourg
Siegfrid Georges (substitution de 1851)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 13
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 2

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 3
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre allemand, registre case 2
Voir l’ancien n° 12

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

13
pro. Mareschal, Nicolas Barthelemi, confiseur – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes, 247

13
Pr. Marechal, Nicol. Barthel. Confiseur – Miroir


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner dans le Livre des loyers communaux. Jérôme Renner épouse en 1563 Brigitte Hinder, fille de Mathias Hinder de Haslach, qui s’est mariée en 1558 avec Jacques Lampert.

Mariage, cathédrale (luth. p. 106)
1563. Sonntag den 25. Aprilis. Hieronymus Renner, Kantengieser, Brigita, Jacob Lampen Kantengiesers seligen witwe, Eingesgnet Zinstag 11. Maÿ hora 6 (i 56)

Mariage, cathédrale (luth. p. 33)
1558. den 14. Augusti. Jacob Lampert von Straßburg Brigida Hinderin, Matthes Hinders verlaßene dochter von Hasloch, 22 August eingesegnet hora 9 (i 19)

Jérôme Renner se remarie en 1572 avec Agnès (Bischoff, voir ci-dessous, 1591), veuve du fabricant de collets Jean Thomas, de Liège.
Mariage, cathédrale (luth. p. 219)
1572. Sontag den 3. Hornung. Jeronymus Renner, Kantengieser, Agnes, Hans Thomas von Lüttich deß Gollermach: hinterlasne witwe. Eingesegnet Montag 18 hornung hora 9 (i 112)

Références sur Jérôme Renner dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Hieronimus Renner wegen Franckfurter creditoren für Friderich Krugen. 337.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. 329. 359. (pt° schuld)
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. [41.] 62.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Hieronimus Renner contra Frantz Beysung. 55. (pt° schuld)
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hieronimus Renner contra Hans Nagel. 8. (Marggraxf Durlach antwort aug ein fürschrifft)

La maison revient ensuite au marchand Adam Kalt, originaire de Constance, et à sa femme Sabine, fille de Jean Thomas et d’Agnès Bischoff. Adam Kalt devient bourgeois en mai 1591 huit mois après son mariage.

Mariage, cathédrale (luth. p. 182)
1590. Dominica XV. post Trinitatis 27. 7.bris. Adam Kalt von Costantz der handelßmann und Sabina Hans Thoman des Gollermachers nachg. tochter, Eingesegnet Zinstags den 6. Octobris (i 94)

1591, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 665
Adam Kaltt von Costentz d Handelßmann Empfangt daß Burckrecht vonn Sabina w Hanß Thomaß deß Handelßmanns seligen mit Agneß Bischoffin ehelich. erzielt. dochter vnd will Zum Spiegel dienen. Act. 20. Maÿ A 91.

Adam Kalt contacte une dette, remboursée en 1614 par le marchand Christophe Kurtz
1609 (ut spâ [xiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) n° 103
(Inchoatum. in Protho. fol: 112.) Erschienen Herr Adam Kalt handelßmann Burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Wilhelm Binckhelmanns dißer Zeit Zunfftmeisters beÿ Einer Ersammen Zunfft des Becken Handwercks – schuldig sige 50 pfund Straßburger gelühens gelts
[in margine :] Erschienen Benedict Groß* der weißbeck burger Alhie Jetziger Zeit Zunfftmeister Einer ersamen Zunfft vff d. beckerstub. mit beÿstand Gall Gelohner Alhier hatt in gegensein herrn Christoffell Kurtz handelßmanns Auch burgers Zu Straßburg (…) Actum 12.t Julÿ Anno 1614.

Adam Kalt et sa femme Sabine Thomas louent deux arcades ou une boutique aux marchands associés Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort pendant les foires

1609 (12. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 318
(Inchoat. fo: 340.) Erschienen Herr Johann de Barÿ vnd herr Jacob Gehmart beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth
haben in gegensein herrn Adam Kalten handelßmann burger Zu Straßburg vnd Frauwen Sabÿnen seiner ehegemahlin wÿland hannß Thomas des Gollermachers seligen dochter freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das bemelte beyde herren gewerbßverwandte Innen Iren erben vnd nachkommen von gedachten Ehegemechden herren Adam Kalten vnd Frauwen Sabÿnen
derselben Zwen Bogen oder Gaden vnder Irer Behußung Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten Messerschmid gelegen Sampt einem hindern Stüblin darzu vßbereyten Bettstatten darinn Sechs Jahr lang Jedes Jars allein die Zwo Straßburger Sanct Johannes vnd weÿhenachten Messen so lang dieselbe weren So vff dem heyligen wÿhenacht tag nechstkhunfftig dies lauffenden 1609 Jars

Adam Kalt et Sabine hypothèquent la maison au profit de Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort

1609 (vt spâ [12. Julÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 318-v
(Inchoat. fo: 341.) Erschienen herr Adam Kalten gewerbßman v. Fr. Sabÿna sein eheliche Gemahell
haben in gegensein herrn Johann de Barÿ vnd herrn Jacob Gemars beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth – schuldig sein 1000 gutte genemer Reÿchsthaler
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffestatt v hefflin m allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten stoßend hind. vff herr Peter Müllern Wurtzhendlern, dauon gend 55 gulden gelts SW loßig mit 100 guldin derselb. werung H. Johann Rÿßhoffern Sunst ledig eÿgen
(Cassirt wegen einer and. Verschreibung vff den 12. Julÿ Anno 613)

Originaire de Lindau, le marchand Christophe Kurtz épouse en 1611 Sabine Thomas, veuve d’Adam Kalt : contrat de mariage, célébration
1611 (15. August), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 87
Eheberedung Zwüschen Herrn Christoff Kurtzen vnd frauwenn Sabinen Thomassin beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
Ein Ehelicher heurath vnd freundliche Vermählung Zwüschen dem Ehrenhafften Herrn Christoff Kurtzen von Lindaw gebürttig, deß Achtbaren vnd fürnehmen herrn Conrad Kurtzenn daselbsten Sohn Ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen frauwenn Sabinen Thomassin weÿlandt deß Ehrenthafftenn vnd fürnehmen herren Adam Kalttenn hinterlaßens vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßener wittiben Am Anderntheÿl
vff der frauwen hochzeiterin seitten (…) hieronÿmi Renners deß Notarÿ vnd Jeremiæ Voglers handelßmanns Ihres bruders vnd dochterman, Aller burgere Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligenn Reichß freÿenn Statt Straßburg Inn der frauwenn hochzeiterin behaußung Inn der Spießgassen gelegen Donnerstags den 15. Augusti Inn dem Jar (…) 1611.
Minute, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)

Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1611. Dominica 13. Trinitatis. Christoff Kurtz der handelsman von Lindtaw vnd Sabina Adam Kalten n.g. witwe (i 138)

Christophe Kurtz devient bourgeois par sa femme en juin 1612.
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 650
Christoph Kurtz d. handelßmann Von Lündauw Empfahet d. Burg. recht Von Sabina, weÿland Adam Kaltten deß handelßman hind.laßene wittib vnd wüll Zu den Spüeglern dienen. Actum den 11. Junÿ A° 1612.

Christophe Kurtz se remarie en 1615 avec Madeleine Schira, fille d’Adam Schira d’Echery (Sainte-Marie-aux-Mines)
Mariage, Sainte-Marie-aux-Mines (luth. p. 246)
1615. May 18. H. Christoff Kurtz d. Handelsman von Straßburg: vnd mit ihme Magdalena, H. Adam Schira Zu Eckirch ehl. Ledige dochter (i 2)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 28)
1615. Christoph Kurtz der Handelßmann vnd J. Magdalena, Adam Schira Zu Eckirch Tochter, eingesegnet zu Markirch montag den 8. Maÿ (i 19)

Les trois filles d’Adam Kalt se plaignent devant les Quinze de leur beau-père Christophe Kurtz et du notaire Jean Georges Meyer qui tardent à régler la succession
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 169-v) Sambstag den 31. Augusti. – Adam Kaldten vnd Sabina Thomassin Erben ca. Christoph Kurtzen vnnd Hans Georg Meÿern
Hannß Michael Horcher pringt vor, Es erschienen Adam Kalten vnnd Sabinæ Thomassin beeder in Gott verstorbenene eheleüth seeligen erben ehe vnnd vögt, benantlichen Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin, so dann Elias Schwartz der Notarius, alß geschworner Vogt Barbaræ vnnd Evæ Kaltin deren Stieffvatter Christoph Kurtz ermelter Irer elttern nahrung nach bey nahe gar vnndehanden*, vnnd hetten sie Ihn ohngevohrlichen vor Zweÿen Jaren, Inen inn dißem geschäfft Zudienen, angesprochen dieweÿl mann aber vonn hanns Georg Meÿern dem Notario vnd diß orts Inventierschreiber, kein richig Inventarium erlangen khan, So vbergeben besagte erben ein Zettul vom Stall, vnd bitten Ime Notario Meÿern vffzulegen, das Inventarium doch nunmehr, Wie recht ist, auß zuferttigen.
Ist der Stall Zettull verleßen dérinnen meldten die dreÿ des Stalls, das Ime Meÿern, Wegen Christoph Kurtzen haußfr. seelig. Inventarÿ, vff die vonn der frawen seeligen erben vbergebene Correction, ein gegen bericht Zuverfertigen, alß der da inventirt zu vnderschiedlichen mahlen beÿ der ohngehorsame gebotten worden, weÿl es aber biß dato nichts verfangen, seÿen die erben beÿ vnseren Hrn Fünffzehen Zuclagen verursacht, Actum 17. Augusti 1616. Erkant, Mann soll Inen sagen, dißen Recess schrifftlich Zu vbergeben vnnd Irem gegentheil dazu Verkünden Zulaßen. B. Mr.

1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Blochle contra Adam Kalten (Oberkirch schreiben, pt° schulden). 261.

Christophe Kurtz, sa femme Sabine Thomas et les trois filles d’Adam Kalt vendent la maison au marchand Claude Bitto moyennant 2 100 livres

1612 (26 Martÿ), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 21-v
Khauffverschreibung Clade Bitto deß Handelsmans vber ein Behausung In der Spießgaßen
(Extendirt In lib: Contractuum huius Anni fol. 38) Erschienen Christoff Kurtz der Handelßmann alß ehevogt Sabina Thomasin weiland Aden Kalt. seligenn wittiben mit beÿstandt Paul Bertram alß verwanthen Burgere alhie, Vnd dann Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin wie auch Peter Mülb Gewürtz Handelßmans deß geordnet vnd geschworner Vogt Barbaræ Vnd Evæ, obgedachts weÿland Ad. Kalten seligen mit berürter Sabina Thomasin erzeügt vnd Verlaßener Kinder vnnd
haben in gegenwertigkheÿt herrn Clade Bitto Handelßmanns alhie (kaufft hatt)
Ein Behausung vnd hoffstatt mit allen begriffen weÿth. Recht. vnd Gerechtigkeit. gelegen hie Inn der Spießgaßen neben herrn Jacob Borsten Rhatsbewanthen die ein anderseÿt neben herrn Thobie Städle dem Apotecker, hind. vff Peter Mülben dem Specereÿ handelßmann, dauon gend Jars 50 fl. Str. wehr. vff Johannis Baptistæ mit 1000 fl. gerüerter wehrung Johann Reÿchshoffern abzulösen, wÿther Ist sie auch verhafftet Johann Barrÿ vnd Jacob Gemarn handelßleÿt Zu Franckfort vmb 1000 Reÿchsthal. Zu 22 batz 1466 fl. 10 batz vmb den Gad. Zins In beid. Meßen, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnnd were der Khauff gescheh. Vmb 4200 fl. aber nach abzug vorgesetzter beschwerd. vmb 1683 guld.

Claude Bitto hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Germar de Francfort. En marge, quittance remise au gendre du débiteur François Guischard en 1616

1613 (xij Julÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 224.) Erschienen Herr Claudius Bittot Gewerbßman
Hatt in gegensein Herrn Jacob Germar Gewerbßmans vnd burgers Zu Franckhfurth bekannt, demselben schuldig sein 1000 gutter und genehmer Reÿchsthaler So er von Adam Kalten seeligen erben Zubezalen, vber sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt mit allen andern Ihren gebeuwen gelegen In der Statt Straßb. In Spießgaße einseÿt neben Tobiæ Stedeln Apoteckern, anderseit Jacob Borschten stost hinden vff Reÿnhart Merckelbach Wurtzhändlers dauon geth 55 guldin gelts lösig mit 1100 guldin Straßburg. werung H. Rÿßhöffern
[in margine :] Erschienen herr Samuel Gallra als bevelch vnd gewalthaber herr Johann Behagen welchem hierin verschriebene 1000 thaler durch Jacob Germarck dem Schuldglaubiger Ime vbergeben hatt in gegensein herrn Frantz Guischard, alls dochtermanns herrn Claude Bütto des Schuldbekhenner (…) den 6. tag Februarÿ A° 616

(Gendres de Claude Bitto,) François Guischard et Martin André Kœnig vendent la maison au marchand Jean Millot moyennant 2 000 livres

1624 (ut spâ [xxv. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 247-v
(Inchoat. in Prot. fol. 153.) Erschienen h. Frantz Guischardt vnd h. Martin Andreß Khönig bed. schwäg. burger Zu Straßburg (verkaufft)
h. Johann Milot handelßmann burgers Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & nelg. Inn d. St. St. Inn d. Spießgaß. einseit d. Jacob Borst. erb. And.seit n. Jacob Ringler dem Apothecker, hind. vff Reichard Merckellbach stoßend, für freÿ & Vnd Alles Rht & Also d. & Vnd Ist disser Khff vmb 2000 pfund pfenning
Hiebeÿ Ist gewesen h. Joseph Buisson des Kheüffers schwäher

Originaire de Lausanne dans le canton de Berne, Jean Millot épouse en 1621 Susanne, fille du marchand Joseph Buisson : contrat de mariage, célébration
1621 (2. Septembris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) scheda ad fol. 498
(P. fol. 498.) Eheberedung – zwüschen dem ehrenthafften Johann Millot vonn Losanne Berner gebieth burger Zu Straßburg Ane eim
So dann J. Susanna, des fürnemmen herrn Joseph Buisson handelßmanns burgers Zu Straßburg dochter
Geb. vff d. 2. Septembris Anno xvj C zwantzgk Eins
[unterzeichnet] Jean millot Lespoux, Frantz Guischiardt, Simon de La Mer, Joseph Buisson der hochzeiter vadter, Petter Buisson, Josias barbette

Mariage, cathédrale (luth. p. 124)
1621. David 26. Trin. d. 25. 9.bris Johann Millot der Handelsman von Losana im berner gebiet, vnd J. Susanna Joseph Büisson tochter, eingesegnet montag den 3. 10.bris (i 67)

Jean Millot devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 42
Hannß Millet Von Losennen d. handelsmann empfangt d. Burg.recht Von Susanen Hn Joseph Buson deß handelßmanns dochter vnd wüll beÿ Spieglern dienen Actum den 5 Januarÿ 1622

Bourgeois de Bâle, Jean Millot passe une obligation à Strasbourg en 1646.
1646 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 450
Erschienen H Johann Millot der handelßmann und Burg. Zu Baßell mit beÿstand H Esdras Maugin deß handelßmanns Burgers Zu Straßburg
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns von Otterberg in der Chur Pfaltz, anietzo Schirms Verwanthens Zu Straßburg und Frawen Johannæ Ütenhoffin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Niclauß Herffen Burgers alhie und H Daniel Thomaß Schirms Verwanthens Zu Straßburg, ihres resp. Bruders Vettern und Schwäger
allerhand frantzösische dücher und Zeug – umb 5553 Gulden

Habitant de Bâle, Jean Millot qui renonce à son droit de bourgeoisie vend la maison au marchand Michel Ingweiler moyennant 1 500 livres

1633 (5. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 368-v
(Protocollat. fol. 66.) Erschienen Herr Johann Millot der handelßmann an ietzo noch Jüngst von ihme beschehener abfordern: vnd auff kündigung seiner alhie gehabten Burgerrechtens, Inwohner Zu Basel (verkaufft)
herrn Michel Ingweiler auch handelßmann vnd burger zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt, mit allen anderen ihren gebäwen, gelegen Alhie in der Spießgasen, neben Jacob Borsten dem Messerschmidt & neben H Gottfriedt von Brunn den Apotecker, hinden vff Reinhardt Merckelbachen den Specereÿ händler stoßend so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1500 Pfund
(f° 369-v) Erschienen ut spâ, hatt in gegensein ut spâ bekannt, daß Er von demselben für etliche fäßer sampt den darinn ligenden Weitern, wie auch für früchten Brennholtz vnd allherhand hauß raht so er H Millot in obspecificirter An ihne H Ingweiler v.kaufften behausung stehen laßen, also par zu guten genüegen empfangen 500. gld. – Act. ut spâ

Originaire de Strasbourg, le passementier Michel Ingweiler achète le droit de bourgeoisie en 1624
1624, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 825
Michael Ingweihler Von Straßburg d. Paßmentierer Kauff d. Burg.recht p. 20 goldtguld. vnd Wull dan Zun Spieglern dienen den 16. 7.bris 1624.

Michel Ingweiler et sa femme Marie font baptiser en 1627 leur fille Anne Chrétienne
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 196) 1627. 27. X.bris. P. Michael Ingweyler, M. Maria, I. Anna Christina. Compatres, H Jonas Stör d. Handelsmann, Agnes H Hans Georg Wetzels des handelßm. fr. v. Dorothea H Hans Joachim Frantz des XV. schreibers fr. (i 101)

Michel Ingweiler cède à son associé Jean Solcourt sa part dans le commerce de la soie pour cause d’infirmités
1633 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 163-v
Erschienen H Michel Ingweiler, burg. Zu Str. an einem,
So dann H Johann Solcurt, auch burger alhie, am and. theil, beede handelßmänner
Zeigten an und bekannten, demnach Sie beede bißhero etlich Jar lang in gemeinschafft eines Seÿdinhandels gestanden, solch Gewerb aber fürbaß ins gemein fortzusetzen ihme H Ingweiler, wegen seiner leibsblödigkeit vmb etwaß vnthunlich fallen wollen, Alß heten sie sich in beisein H Eßdras Mangin vnd H Peter Triponets, auch beeder handelßmänner vnd Burgern alhie, mit einander dahin verglichen, daß Er Ingweiler ihme H Solcurt alle vnd Jede Schulden Inn daß gemein Gewerb gäntzlich und allerdings vberlaßen (…)

Michel Ingweiler hypothèque la maison au profit des enfants de François Guichard (ici dit Claude Guichard) pour lesquels agit leur tuteur Jean Richshoffer

1636 (ut spâ [11. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 32-v
Erschienen Herr Michel Ingweiler d. handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Reichßhoffers auch handelßmanns alhie Alß vogts weÿ: Claudi Guischardts see. Kindern – schuldig seÿe 400. pfund
dafür in specie Zu Vnderpfand verlegt und eingesetzt hauß undt hoffstat mit allen And.en ihren gebäwen alhie in der Spießgaßen, einseit neben Jacob Borsten dem Meßerschmiden, 2. seit neben H Gottfriedt von Breün dem Apothecker hinden vff Rheinhard Merckelbachen den handelßmann stoßend gelegen, so zuuor noch v.hafftet umb 1700. fl. & 15. bz. H Jacob Fattets Pfarrer Zu Maria Kürch

Michel Ingweiler se remarie en 1637 avec Ursule Müeg, qui a épousé en 1630 le marchand Gaspard Emmerich et se remariera en 1646 avec le marchand Jean Adolphe Kirchhoffer.

Marie Buisson de Bâle cède aux marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle la créance de 750 livres qu’elle détient en vertu de la vente ci-dessus passée en 1633 sur la maison qui appartient à Zacharie Ingweiler, fils de l’acquéreur Michel Ingweiler

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 54-v
Erschienen Samuel Watt handelßmann und Innwohner Zu Basell alß Fr. Mariæ Buißon in crafft eines am 22. Junÿ deß nechstverwichenen 1649. Jahrs zu besagtem Baßell gefertigten vor Ihro Fr. Mariæ Zusampt H Johann Schützen Kaÿß. Not: und Burgern Zu Basell eigenhändig subscribirten und von ihme H Not. Schützen sigillirten (…) Gewalts hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
750 Pfund pfenning Straßburger oder Ein Tausend Reichßthaler so H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg vermög der am 5. Aug: 1633 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung und der am 30. 7.br selbigen Jahrs in erstberührter Contractstuben verfaßter Cession in solutum Ihro Fr. Mariæ, am Kauffschilling der durch sein H Zachariæ Ingweilers Vatters weÿl. H Michael Ingweilern den Seidenhändlern seel. erkauffter und nach deßen Ableiben ahne ihne H Zachariam eigenthümlich gelanget alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung pro rest Capital zu thun und deßweg. die Behaußung beÿ dem Verkauff reservirtes Unterpfand ist – umb 637 Pfund

Propriétaire de la maison d’après un accord passé avec ses sœurs, Zacharie Ingweiler prend à son compte la créance ci-dessus de 750 livres ou 1 000 rixdales au profit des marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle qui sont depuis trente ans locataires de la boutique pendant les foires. Les parties conviennent de déduire le loyer (50 rixdales) de la somme due.

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 56
Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
bekannt, daß Er denenselben die ienige 1000 Rhthlr so sein Vatter weÿl. H Michael Ingweilern der Seidenhändler nunmehr seel. vff seiner alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung, am Kauffschilling per 2 ß schuldig verblieben ist, und nunmehr ahne Sie die Herrn Fatet vermög der auch heut dato in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung activé, ahne ihne H Zachariam aber in der mit seinen Schwestern beschehener Vergleichung passivé gelangt seind (…) schuldig sein wolle und solle, Weilen dann besagter herrn Fatet Gebrüdere in der besagt. Behaußung, bißhero den vordern und hindern laden, und in dem hindern Laden ein Lotterbett, wie auch oben vff, eine Kammer und darinn Zweÿ Bett in denen Straßburg. Johann. und Weÿhenachten Meß., iede Meß umb 25. Reichßthaler und also deß Jahrs 50. Rthlr in Lehenung gehabt, So wolle Der ihnen solche Läden Kammer und Bett noch weiters umb diße iährlich. Zinnßes oder 25. fl. für Jede Meß Zu gebrauchen verlühen und wie seithero also auch hienfüro in der Kammer Jede Meß Zweÿ mahl weiß deckhen und alle tag mach. zu laß. bewilligt haben haben, der gestalt daß solcher iährliche Zinnß mit denen 50. fl. von denen 1000. fl. Kauffschillingß Rest Capital verfallene interesse alle Jahr compensirt und verglich. sein
(f° 57-v) Und die weilen Sie die herrn Fatet und deroselben Vorfahren nun über die treÿßig Jahr dieße Läden gebraucht, auch ohnerachtet der in bißherigen Kriegß Jahren so gering. Meß. dannoch dem iährlich. Zinnß der 50. Rthlr gereicht und keine andere Läden die Sie doch wohlfeiler bekommen können gesucht, dannenhero solches billig auch ins künfftig Zu genieß. haben, So bewilligt Er H Ingweiler sein leben lang Sie de Herren Fatet nicht zu staÿgern, sondern alß lang es ihnen beliebet und Er im leben sein wirt, die obgerührte Läd. Kammer und Bett umb den bißherig. iährlich. Zinnß der 50. Rthlr zu laß.
[in margine :] Erschienen H Johann de Barry Burgers und handelsmanns Zu Basell, vermög (…) Gewaltscheins substituirter Gewalthaber und dochtermann H Johann Sandrarth Burg. und handelß mann Zu Straßburg (…) daß H Peter de Barry Burg. und handelsmann alhier alß eingangß gemelts H Johann de Barrÿ eheleiblich. Bruder und constituirter Mandatarius (…) , Act. 28.t Julÿ a° 1666

Fils de Michel Ingweiler, le marchand de soie Zacharie Ingweiler épouse en 1656 Cléophée, fille du tailleur de pierres Jacques Huck : contrat de mariage (version initiale et version corrigée), célébration
1656 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 55
(vide infra fol.) Erschienen H. Zacharias Ingweiler, der Seidenhändler, Vnd Burger Zu Straßburg, alß Hochzeiter, mit beÿstandt deß Ehrenvest, from Vnd Wohl Weÿsen deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen, seines noch ohnentledigten Curatoris, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem,
So dann Jungfraw Cleophe, weÿl. Jacob Huckhen deß Steinmetz. vndt Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand Hannß Conrad Wickhen deß Kachlers, ihres geschwornen Vogts, Und Alexander Römers, deß Schuhmachers beeder Burger alhie am andern theil

1656 (12. febr.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 97-v
(Prot. fol. 116.) Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Alberti Weßners deß Balthasar Regiments der Herrn Fünffzehen dißer Statt seines noch ohnentledigtenn Vogts, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem
So dann Jungfr. Cleophe weÿl. H Jacob Huckhen deß Steinmetzen und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Conrad Wickhen deß Kachlers ihres geschwornen Curatoris und Alexander Röhmers deß Schuhmachers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 44)
1656. mehr zum 2. mal Sont. 60. den 12 Febr. H Zacharias Ingweiler, der handelsmann, vnd Burger alhie, Weiland H Michael Ingweiler, des Burgers v. handelsmanns allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, vnd J. Cleophe, Weiland Jacob Hucken des Burgers vnd Steinmetzen allhier hinterlaßene eheliche Tochter. Mont. 18. feb. Maur St. Münster, Weinsticher (45)

En l’absence d’acte de vente, on conclut que la maison de Zacharie Ingweiler a été vendue par adjudication judiciaire.
L’ancien consul Jean Richshoffer vend la maison à l’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer. En marge, quittance entre les héritiers des parties en 1697.

1668 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 555-v
(Prot. fol. 33 fac. 2 & fol. seq.) Erschienen der Edel- Fürsichtig- hochweße Herr Johann Reichßhoffer, dißer Statt alter Ammaÿster und Treÿzehener
in gegensein H Emanuel Fischers deß Huetstaffierers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Johann Jacob Erhard Treÿ Zehnern, anderseit neben Alexand. Römern dem Schuhmachern, hind. vff David Meÿerin dem Specereÿhändlern stoßend geleg. – umb 900 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen /:salv. titt:/ Herr Johann Reinbold Fridericj dießer Statt ietzmals Regirender ammeister alß Ehevogt Fr. Susannæ gebohrner Richshofferin So dann H Johann Adam Spoor der Handelsmann und dreÿer des Umbgelds alß Ehevogt Fr. Salome, auch gebohrner Richßhofferin beeder hierinnged. Hn Ammeister Richshoffers des Hn Verkäuffers nun seel. hinderlaßener Enckeln, beed. Vermittelst weÿl. Hn Daniel Richshoffers gewesenen alten Ammeisters, als leiblichen Sohns hierinn edelged. Hn Verkäuffers und deren Hn Vatters seel. hierinn am Kauffschilling im Rest Verbliebene 650. lb an anweisung ihrer Legitimæ allein zugekommen, haben in gegensein hierinn bemelten Hn Fischers des ältern, Kaüffers, wie auch hn Emanuel Fischers des jüngern Handelsmanns, H Johann Binders, auch Handelßmanns, alß Vogts Weÿl. fr. Salome gebohrner Fischerin mit Hn Johann Adam Müllern, auch handelßmann ehelich erziehlter und hinderlaßene 2. Kinder, So dann Hn Johann Balthasar Krauten auch handelsmanns, alß Ehevogts Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Fischerin, aller obged. H Fischers des ältern Kinder Und Enckeln, welchen an hierinn beschriebener behaußung ins gesambt ein dritter, die Zweÿ übriger dritte theil mehrged. Hn Fischer, alß deren Vatter respectivé großvattern, gehörig (quittung) act. den 17.t Januarÿ 1697.

Fils de l’apprêteur de chapeaux Emanuel Fischer, Emanuel Fischer épouse en 1659 Marie Elisabeth Berstett, fille d’Ernest von Berstett : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, demande de célébrer le mariage à domicile, célébration
Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten Emanuel Fischer, dem hutstaffirer, Weÿland deß auch Ehrenhafft Emanuel Fischern gewesenen Burgers Vnd hutstaffierers allhie seel. hinterlaßenen Sohn, alß hochzeitern an Einem, Vnd der Ehren Tugendsamen Jungfrawen Maria Elisabeth Berchtettin alß hochzeiterin am Andern theil (…) Geschehen Straßburg Sambstags den 28. Maÿ 1659. [unterzeichnet] Ich Johann Adolph Huck alß Vogt, bekenne Wie obsteht, In nahmen Lorentz Scherers der Wittib Vogts, bekenne Ich Georg Jeger – Ich Georg Jeger Nots. Vorgenant bekenne daß obstehende Puncten also abgehandelt worden

1659 Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 99) Montag d. 6. Junÿ – Emanuel Fischer huetstaffierer bitt per Wild. Mh. wollen gescheh. laß. d. Er mitt d. Jfr. Bechtoldin auff der Herren Stub möchte copuliren laß. Erk. Soll Ihme d. begehren abgelehnt werd. H. Schötterlin vnd H Fischer.
(f° 102) Sambstag den 11. Junÿ – Emanuel Fischer pro dispensatione
Emanuel Fischer huetstaffierer erholt reces Vom 6. hujus, Bitt Wie gebetten. H. XV. Mülb vnd H. von Feßenheim.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 260, n° 17)
1659. Domin. III. et IV. Trin. 19. et 26. Junÿ. Immanuel Fischer der hut staffirer, Immanuel fischers deß hutstaffirers vnd burgers alhier hinterlaßene ehelicher sohn vnd Jungfr. Elisabeth, Ernst von Berstett hinterlaßene Tochter. Freÿb. 18. Junÿ (i 278)

La maîtrise des chapeliers fait grief à Emmanuel Fischer de pratiquer leur métier en confectionnant, en façonnant et en teignant à chaud les chapeaux. Emmanuel Fischer déclare rester dans les limites de son métier en lustrant, en transformant et en teignant à froid les chapeaux. Les Quinze rendent une sentence qui délimite le métier de chapelier (confectionner, façonner et teindre à chaud) et d’apprêteur de chapeaux (lustrer, transformer et teindre à froid)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 45-v) Freÿtag den 6. Martÿ – Hutmacher Meisterschaft contra Emanuel Fischer
Die 4 Zu den handwercks geschäfften Verordnete Hn laßen per H Graseck referiren, daß die Meister hutmacher handwercks sich beclaget über Emanuel fischer den huetstaffirer, daß Er ein Geraume Zeit hero, einen farb Keßel Vndt formen halte, alte hüeth umb den Lohn färbe, Zuricht vnd Zu form schlage, also Ihnen damit einen schädlichen eingriff in das handwerck (f° 46) thue. Ob nun wohl Obere handwercks herren der sachen abzuhelffen nicht ungeneigt gewesen, so habe doch fischer des austrucks nicht erwarten, sondern an Ew. Gn. Zu provociren sich belieben laßen, Wan dan durch die Beÿlagen mit Nro 1. et 2. clärlich erwisen, das hüeth zu ferben, Zu form Zu schlagen Vnd wider Zu Zurichten, den hutmachern keines wegs aber den huetstaffirern Gebier, als biten Sie Gn. Zu erkennen, das Fischer der geclagten Stuck beÿ gewißer Straff sich müesige, refusis expensie
Emanuel Fischer berichtet hierauf, Vnd ist Keines gestendig, daß Er einigen farb Keßel oder eine warme farb gebraucht, weniger die Alte hüeth gefärbt, anderst als es die huetstaffireren in den Lehrtagen weisen, Und zu treiben, immer erlaubt gewesen, nemblich eine lustre oder Kalte farb Zu halten, die Hueth damit wider aus zu butzen, dahin das Verbot in der beÿlag Nro 1. gar nicht Zielet, sondern vff die warme schwärtz, darin die hüeth gedunckt werden, bittet demnach Gn. Zu erkennen daß Gegnere Ihme Zu viel (f° 46-v) gethan, Vnd Ihne beÿ seiner gewohlichen lustre der kalten farb ohneinträchtiget lasen müesen, mit beker costens, die hutmacher in der Schlusschrift kommen auff den beweis, melden Gegner hab Georg Oberlin einen hohen hueth abgenomme, in eine nidere ietz tragende form Gebracht umn 7 ß 6 d, dergleichen beÿ der Becken Knecht Stuben Vatter auch geschehen, warzu Er sich nothwendig der Form bedienen müesen, wie Joseph Hepp der Hutmacher sein fischers farb Koßel selbst gesehen, Als ergabe sich daß Er wider die 2. clare bescheid Nro 1. et 2. worin Unter Kalter Und warmer farb kein Underscheid, handwercks eingriff gethan, Hülf auch wenig zur sach was Er in Sein Lehr Jahren vnderwiesen worden, weil solche actiones in contradictio nicht approbirt worden, Fischer in seinem Gegenschluß vermelt die beede wider Ihne nominirte Gezeügen, werden nimmermehr sagen können, daß Er Ihre Hüeth mit warmer farb oder in einem Keßel geferbt, sondern weil dieselbe so Viel als (f° 47) neu aber hoch wahren, Hab Er Sie abgenommen wider uffgesetzt, frisch lustrirt, eingebendelt, Gefüetert Und ein halben thaler damit verdient, thue also den huethmachern kein eingriff, vermeine auch die 2 allegirte Decreta wohin in einem Gantz andern casu decidirt worden, bittet wie Gebeten.
Hierauf haben die Hn Deputirte nötig gefunden, daß die parthen selbst Zu hören, da sich fischer mit dem Keßel, daß Er nicht darin ferbe, sondern es wahr ein bauchkößel Zur behabung erbotten, Vnd daß Er sich nichts anders dan der huetstaffirer lustre Kalt bediene, ohn des warmen waßers, darein thue Er den abgenommenen Hueth, Vnd schlag Ihn nachgehents über die form, daß Er sich ergibt, der Huetmacher farb beÿ seinen hüeten seÿ zu grob, Vnd hab ein üblen geruch, die huethmacher auch gehört, da Joseph Kopp außgesagt, daß Er den Keßel nahe beim Ohmen, hinden im haus stehend Vnd daß er schwartz gewesen selbst gesehen, Ihr der huetmahcer lüstre werde des fischers seiner nichts nachgeben, Michel Rausch der Ander Huetmacher sagt, Gegner hab Ihnen (f° 47-v) anfangs Zumlich huth Zu ferben Geben nachgehents nicht, Andres Albrecht hierüber auch gehört, der Antwortet ohnparteÿisch, das huetabnemmen, formen und sieden Gehört den Hutmachern, das lustriren und accomodiren den huetstaffieren, wie dan die Herren Deputirte das ohnmasgeblicher meinung, berierte Lustre welche Sie die Hutstaffirer in dem herbringen, wehre Ihren nach Volgendem bescheid in Alle weg zu laßen, darzu sich die parten bereits Verstanden compensatis expensis.
Erkantnus. Publ. den 31. Martÿ – Unsere Gn. Herren die Fünffzehen, haben in Sachen E. E. Meisterschaft Huetmacher handwercks, Clägrere ahne Einem, entgegen vndt wider Emanuel Fischer, den huetstaffirer, beckagten am Andern theil, auf beiderseits einkommener handlung, angenommenen beschlus, vnd gepflogene mundliche conferentz Erkandt, Gleich wie den Implorirenden huthmachern das huet abnemmen, formen, Sieden vnd. warm ferben alleda Gebiert, Also hingegen Vnd nicht weniger Antwortendem fischern das Kalte hueth lustriren Vnd accomodiren Unverwert sein vnd pleiben solle, compensatis expensis.

Autres références sur Emmanuel Fischer dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89) Emanuel Fischer contra E. E. Huthmacher Meisterschafft. 219, 236, 241, 247, 263, 266
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Fürstl. Baaden citation H. Emanuel Fischers pt° verfahrenen Zolls. 384.
H. Emanuel Fischer von Baadenischen citirt pt° nicht verzollter wahren. 384. bittet umb Intercessionales. 393.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Emanuel Fischer et Consorten umb Intercess. 152. (pt° ihrer von dem Amptmann zu Mahlberg angehaltener Waaren) 373.

Marie Elisabeth (Berstett) meurt en 1688 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 518 livres.

1688 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) f° 9
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Elisabethæ, deß Wohl Ehrenvest Vorachtbar und wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers, hutstaffirers, handelsmanns und burgers Zu Straßburg gewesener haußfr. seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Sambstags den 8. Novembr. deß zurückgelegten 1687. Jahrs aus dießem müehsamen trawer v. kummer vollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen (…) Actum Straßburg Montags den 1. Martÿ Neuen Calenders Anno 1688.
Die in Gott ruhende fr. seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Johann Adam und Mariam Salomeam weÿl. d viel Ehren undt tugendreichen fr. Salome Müllerin gebohrner fischerin der verstorbenen sfr. seel. Eheleibliche dochter mit dem Ehrenvest undt wohl vorgeachten herrn Johann Adam Müllern, hutstraffierer handelsmann und burgern Zu Straßburg Ehelich erzeugte Kinder, deren geschworner vogt, der wohl Ehrengeachte und vorachtbare herr Daniel Fischer Knöpffmacher und Seidenhändler burger alhier Zu Straßburg, welcher beneben ob Ehrengedachtem H Johann Adam Müllern dem Vatter gegenwärtig. Inventation Persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Elisabetham Krauthin, gebohrne Fischerin, deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Balthasar Krauthen deß Jüngern handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg Eheliebsten, welche beÿständlich gerührts Ihres Ehevogts persönlich Zugegen war, und dann 3. Herrn Emanuel Fischern, noch ledig handelsmann, welcher, weilen Er bereits majorennis und ehistens daß burgerrecht Zu empfahen willens, sich nicht bevögtig. laßen, vnd allen, in zwischen aber deßen herrn vatter für schuldigkeiten responsable Zu sein sich erbotten, so ebenmäßig gegenwärtig. Inventation persönlich beÿgewohnt. Alle der verstorbenen frawen seelig mit gerührtem herrn Emanuel Fischern Ehelich erzeugte Kinder und Enckel und ab intestato hinterlaßene Erben

In hernach beschriebenen in d. Statt Straßburg ane d. Spießgaß gelegenen behaußung befunden word. wie volgt
Holtz und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, vor dießer Cammer, In d. Cammer C, In d. Cammer D, vor dießer Cammer, Im obern stüblein, In der wohnstuben
Summa des herrn wittwers unveränderter guths ergäntzung 277 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 252 lb
Summarun der Erben unveränderten Nahrung 518 lb
Endlich wird das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. hauß und hoffstatt mit allen deren gebeäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten geleg. in d. Statt Straßb. ane der Spießgaßen, einseit neben herrn Daniel Hammerern dem silberarbeiter anderseit neben herrn Gabriel Waldeck dem goldarbeiter, hinden auff H David Meÿer dem Specerirer stoßendt, daran gohnd Jahrs auf d. 22.t 8.bris 26. lb. d Zinß dem wohl Edelvest fürsichtig v. hochweißen H Daniel Kirchshoffern XV.rn deß beständig. Regiments in hauptguth od. kauffschillings rest abzuloß. mit 650 lb sonsten freÿ ledig und eig. undt hiehero gleich dieselbe erkaufft worden, über vorstehende beschwerd. angeschlagen für 250 lb. Wie der Herr Wittwer dieße behaußung an sich erkaufft besagt ein pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno 1668 mit N° 1 notirt
Ersuchung. Der Erben unverändert gut und deßen ergäntzung. haußrath 300, früchten 17, Wein u. faß 37, Wahren dem Einkauf nach 3379, Schiff und geschirr 4, Silber geschirr und Geschmeid 129, Guldin Ring 42, baarschafft 430, behaußung 250, Pfenningzinß hauptgüter 105, gut geacht Activ Schulden 377, Summa (mit beßerung) 5308 lb – Schulden 3461, Nach deren Abgang 1737 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2204 lb
Ergäntzung, Vermög über deß herrn wittwers für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 25. Februarÿ Anno 1661 durch herrn Johann Georg Jägern den Notarium seel. auffgerichteten Inventarÿ
Eheberedung (…)

Emmanuel Fischer se remarie en 1688 avec Marguerite Leopard, fille de l’orfèvre Jean Joël Leopard, successivement veuve du chirurgien et oculiste Jean Schmid (mariage en 1679) et du marchand Frédéric Gambs (mariage en 1682)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 159-v)
1688. dom: 5. post Trinit: Zum 2. maj hr Emanuel Fischer der ältere Burger und hutstaffirer u. handelsmann alhier, Fr. Margaretha Weiland H Friderich Gambsen gewesenen Burgers u. handelßm. alhie W, Mittw den 28.t Jul: N. Kirch (i 161)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 15) 1688. Domin. VI. et VII Trinitat. Hr. Emanuel Fischer der Burger vnd Handelßmann alhier, vnd Fr. Margaretha weÿland Hn Friderich Gambsen deß Burgers und handelsmanns alhier nachgelaßene Wittib. copul. in der prediger Kirchen 18/28. Julÿ (i 43)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n° 29)
1679. Domin. XXII et XXIII Trinit. Hr. Johannes Schmidt, der Barbier, Oculist, Schneid: Wundartzt vnd Burger alhier vndt Jungfr. Margaretha Hr Johannis Joëls Leopardt, deß Burgers Gold Arbeiters vndt E. E. Groß Raths ietzmahligen Beÿsitzer eheliche dochter. Copul. Zu St. Niclaus Donnerst. 27. 7.bris (i 9)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 19 n° 14)
1682. Domin. 3 et 4. Trinitatis. H. Friderich Gambs des Burgers und Handelsmann alhier v.Frau Margaretha Weÿland Hn Johannis Schmidt des Barbiers Oculisten, Schneidt und Wundartzt vnd Burgers alhier nachgelaßene wittib. Copul. 12/22 Junÿ zu St Claus (i 20)

Emmanuel Fischer se remarie en 1700 avec Catherine Schmidt, fille du sénateur Jean Pierre Schmidt, successivement veuve du marchand Jean Louis Egger (mariage en 1671) et du pasteur Dominique Ring (mariage en 1692)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 106-v n° 528)
1700. Donnerst. d. 26. Mai wurd. nach ordtl. außruff. copulirt H Emanuel fischer, d ältere, Handelsm. v. B. alhie v. fr. Catharina weÿl. hrn Dominici Ringen, geweß. Pfarrers Zu St. Aurelien v. Canonici beÿm Collegiat Stifft Zu St. Thoman allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Emanuel Fischer als hoch Zeiter, Catrina rinn als hochzeitrin, Johann Adam Müller als dochterman (i 106)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 25, n° 103)
1671. Dom. 23. Trin. et 1. Adv. den 26. Nov. 3. Xbr. H Joh: Ludwig Egger d. ledige handelsmann weÿl. H Joh: Ludwig Eggers gewesenen gräfflich. Ebersteinisch. Amptmans zu Gernspach hinderl. Sohn Undt Jfr. Catharina deß Edl. Ehrenvest Fürsichtig vndt hochweÿßen H. Johann Peter Schmidts deß bestendig. Regiments Ein undt Zwantzigers eheliche tochter. Eingesegnet Zu St Thoma Donnerstag den 7. Xbr. (i 14)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v, n° 176)
1692. Dom. 20. und 21. sindt ordentlich außgeruffen word. H. Dominicus Ring Pfarrer zu Aurelien und des Collegiat Stifft S. Thomæ Canonicus und fr. Catharina weÿl. Hn Johann Ludwig Eggers burgers undt handelßmanns nachgelaßene Wittib, die copulation ist gescheh. den 29. octobr. 1692. zu Aurelien (i 37)

Emmanuel Fischer meurt en 1701 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de sa première femme et sa veuve en troisièmes noces. La maison rue des Hallebardes est estimée au même prix que lors de l’inventaire de sa précédente femme en 1696. La succession comprend deux autres maisons, rue du Fort et au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 936 livres. L’actif des héritiers s’élève à 2 961 livres, le passif à 2 587 livres.

1701 (14. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 22) n° 20
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers deß ältern geweßenen handelßmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1701. – nach seinem Sonntags den 11. Monatstag Septembris Jüngst aus dießem mühesamen trawen und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. (…) durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharinam Fischerin gebohrne Schmidin, die wittib, beÿständlich deß Ehrenvest und rechts gemehrten herrn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Regÿ et Practici Burgers alhie Zu Straßburg Ires geordnet und geschworenen Curatoris und Vogts, wie auch die Erben selbsten so viel iedem wißend gewesen (…) Actum Straßburg freÿtags den 14. Monatstag Octobris 1701.
Der in Gott ruhende Herr seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Herr Johann Adam Müller, ledigen handlungs verständigen und Jungfrau Mariam Salomeam Müllerin, beede Eheleibliche Geschwüsterde und weÿland Frauen Mariæ Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß verstorbenen Eheleibliche dochter ehel. mit Herrn Johann Adam Müllern hutstaffierern, handelsmann und burgern alhie Ehelich erzeügte Kinder, welche mit herrn Johann Binder handelsmann und burgern alhier bevögtiget, weilen derselbe aber nicht gegenwärtig sein können haben die beede geschwüsterder mit assistentz erstgerührts herrn Johann Adam Müllers Ihres Eheleiblichen Vatters die Inventation in Person abgewartet
2. Fraw Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin, Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmann und burgers alhier Ehegattin, welche beÿständlich ersterwehnts Ihres Herrn Ehevogt, Persönlich Zugegen gewesen. 3. Und dann Herrn Emanuel Fischern, den Jüngern hutstaffierer handelsmann und burgern alhier Zu Straßburg, welche gleichfalls in Person Zugegen gewesen. Alle deß Verstorbenen seeligen Eheleibliche Respectivé Sohn und dochter und verstorbenen dochter hinderlaßener Kinder als Enckel und ab intestato nächste Erben
Copia Heuraths verschreibung

In einer in der Statt Straßburg außerhab dem Pfenningthurn am Kleinen Kirchgäßel gelegenen, Eck behaußung so in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörig, befunden word. wie folgt
Auff der Obern bühn, Im obern haußöhren In der obern Stub Cammer, auff der Bühn, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der obern Kuchen, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammern, In der Cammer B, In der Kuchen, In des officiers Stub, Inn einem gegenwärtige Verlaßenschafft nicht (gehörigen) Gartten hauß
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern (E.) Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. recht. Zugehörden und gerechtigkeit, geleg. in der St. St. ane der Spießgaßen eins. neben H Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeiter, anders: neben H Daniel Seüppel dem Silberarbeiter hinden auf H (-) froereißen dem Kürschner und Rauhwahr händlern stoßend, Wavon gehnd Jahrs auf d. 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß in hauptgut lösig, weÿl. (:Tit:) herrn Daniel Richshoffers alt Ammeisters seel. Erben etwann, jetzt (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier sonsten freÿ ledig und eigen, und ist dießelbe Anno 1696 beÿ deß Verstorbenen herrn Zweÿter haußfrauwn seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister über erstgemelte beschwerd. angeschlagen auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden umb 250. lb. Wie der verstorbene herr seel. dieße behaußung ane sich erkaufft besagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno & 1668. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener Verlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
(E.) Item eine behaußung on der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ über dero in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notarium den 19. Maÿ Anno 1700 auffgerichtet
Der fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. lehrer faß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. guldener Ring und geschmeid 27, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schulden 171, Sa. Guths Ergäntzung 262 lb, Summa summarum 936 lb
Der Erben Eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 221, Sa. Früchten auf dem Kasten 6, Sa. weins 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 122, Sa. Guldiner Ring 23, Sa. baarschafft 71, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 795, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1067, Sa. Activ Schulden 626, Summa summarum 2961 lb – Schulden (Erstlich soll man H. Christian Engelhard dem Specerirer soll mann für ein halb Jahr hauß zinnß) 373 lb, Nach deren Abzug 2587 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3524 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 7 000 florins
1701, Livres de la Taille (VII 1173) f° 127
(Spiegel, N° 440) Weÿl: H. Emanuel Fischers deß geweßenen Handelsmanns hinterlaßenes Vermögen, Inventirt H. Nots: Winckler.
Concl: fin: Inv: ist fol: 115.a, 3524. lb 1 ß 2 d, die machen 7000. fl. verstallte 6500 fl. und also 500 fl. Zuwenig.
Extat Kein Stallgelt
Nachtrag von nicht verstallten 500 fl. vor ein jahr in duplo macht 1 lb 10 ß
Item so thun die Gebott 2 ß
So dann die Abhandlung 4 kb 12 ß 6 d – Sa. 6 lb, 4 ß 6 d
dt. 1.ten Martÿ 1702.
dt. 1. Martÿ. 1702.

Les immeubles reviennent à son fils Emmanuel Fischer qui épouse en 1689 Anne Salomé Imlin, fille de l’assesseur des Treize Jean Louis Imlin : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest und Wohl Vorgeachten Herren Emanuel Fischer dem Jüngern, ledigem hutstaffierern, handelsmann und burgern alhier zu Straßburg des Wohl Ehrenvest und hoch Vorgeachten Herrn Emanuel Fischern deß ältern ebenmäßigen huttstaffierern handelsmanns und vornehmen burgers Zu gedachtem Straßburg mitt weÿland der hoch Ehren und Viel tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Fischerin seiner geweßenen Haußfr. seelig. ehelich erzeügten Sohns, ane Einem, So dann der hoch Ehr: und Viel Tugendreichen Jungfrauen Anna Salome Immlinin weÿland deß Edel Großachtbar und hochgelehrten Herrn Johann Ludwig Immlins der Statt Straßburg Geheimen Regiments der herren dreÿ Zehen, hochbestellten Secretarii, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Barbaræ Immlinin, Gebohrner Kipßin deßen Ehegemalin nunmehr beder selig ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener dochter am andern theil – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Freÿtagß den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789. [unterzeichnet] Joh: Emanuel Fischer der Jünger als hochzeiter bekenne wie obstehet

Mariage, cathédrale (luth. f° 168)
1689. Dom. 24. Zum 2. mal Hr Emanuel Fischer der jüngere hutstaffierer handelsm. v. Burger hr Emanuel Fischers des ältern auch Burgers u. handelsm. ehel. S. Jfr. Anna Salome Weiland Hn Johann Ludwig Imlins gewesenen XIII. beÿsitzer hint. ehel. T. Mittw. den 30. 9.br N. Kirch (i 169)

Emmanuel Fischer meurt en 1703 en délaissant pour héritiers sa sœur et ses neveux. La maison rue des Hallebardes est estimée au prix de cession dans la succession de son père, soit 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 327 livres. L’actif de la communauté est de 1 157 livres, le passif de 2 444 livres.

1703 (13.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 25) n° 19
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers hutstaffirers handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1703. – nach seinem Freÿtags den 25. Monatstag Maÿ jüngst aus dießem mülesamen trauw und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen, Welches alles auf gebührendes erfordern deß Verstorbenen, herrn seel. ab intestato nächste Erben, alle in nächstvolgenden blat benambßt und beschrieben, ersucht durch die hoch Ehr: und viel tugendreiche fraw Annam Salomeam Fischerin gebohrne Imlin die wittib mit hoher assistentz deß Wohl Ehrenvest, fromm, fürsichtig und hochweißen herrn Daniel Andreæ Königs des beständigenn Regiments der herren fünffzehen hochansehnlichen Assessoris ihres geordnet und geschworenen herrn Vormunds (…) Actum Straßburg Mittwochs den 15. Monats tag Julÿ Anno 1703.
Der in Gott ruhende Herr Emanuel Fischer hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die hoch Ehr und viel Tugendreiche Frau Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin deß Ehrenvest und wohlvornehmen Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmanns und burgers Zu Straßburg Eheliebste, deß Verstorbenen Herrn sel. Eheleibliche Schwester welche beÿständlich erstgerührte Ihres Herrn Ehevogts in Persohn Zugegen gewesen für Einem, 2. Herrn Johann Adam Müllern den Jüngern ledigen handlungs verständigen und Jungfraw Mariam Salomeam Müllerin, weÿland der Hoch Ehr und viel tugendreichen frauen Maria Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß abgeleibten seel. verstorbenen Schwester seel. mit Herrn Johann Adam Müllern dem ältern hutstaffirern, handelsmann und burgern Zu besagtem Straßburg Ehelich erzeugt und nach tod verlaßene Kinder, welche mit dem hoch Ehrenvest vorachtbahr und Wohlvornehmen herrn Johann Bindern, vornehmen handelsmann und burgern Zu gedachtem Straßburg beeidigt, in deßen abwesenheit aber vorwohlgedachter Herr H. Adam Müller der Eheleiblich Vatter, deßen stelle vertretten, für den Andern Stammtheÿl, Alle als ab intestato nechste Erben

In hernach eingetragener in der Statt Straßburg ane der Spießgaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz: und Schreinwerckh, Auf der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammrn In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammern, Im hindern Stübel, In der Cammer E, Auf dem gängel, In der Kuchen, In der Magd Cammer, Im Laden Stübel, Im Laden
Eÿgenthumb ane Häußern, der Erben unverändert. Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg. ane der Spießgaßen einseit neben Herrn Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeitern, anderseith neben H Daniel Seüpeln dem Silberarbeitern, hinden auf Herrn Michael Froereißen, Kürschnern und Rauhwahr händlern stoßend, Darvon gehnd Jahrs auf den 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier in restirendem hauptgutt widerlößig mit 150 Pfund pfenning, ferner 25 Pfund pfenning Zinß auff gerührem termin, frauen Salome Gallußin gebohrner Schlehenackerin, Herrn Christian Gallus, Barbierern und geschwornen Wundartzen Ehegattin in haubtgut so dieselbe von vorehren gerührtem herrn Johann Christoph Güntzern cum pacto de insistendo ane sich gebracht, wider lößig mit 100 pfund pfenning, sonsten freÿ ledig und eigen, und ist in Anno 1701 beÿ deß verstorbenen seel. vätterlichen Verlaßenschafft abtheÿlung verloßt worden per 1500 Pfund pfenning thut über abzug vorgemelter beschwerden alhier außzuwerfen 850 lb. Wie deß abgeleibten vatter seel. dieße behaußung ane sicht erkaufft, weißet ein pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt den 22. Octobris Anno 1668. mit altem N° A signirt
Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
Item eine behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraun Wittib unveränderten Gutt. Ermög deß über eingangs gedachter Eheleuthe für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen durch mich eingangs und zu ende unterschriebenen Notarium den 20. Junÿ Anno 1690 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Früchten 1 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 124, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 159, Sa. baarschafft 32, Sa. pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (590, Abzug 7, Nach deren Abzug) 883, Summa summarum 1668 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 108, Sa. Schiff und geschirrs 1, Sa. faß 17 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 67, Sa. Eigenthum ane häußern 1082, Sa. Activ Schulden 12, Sa. Ergäntzung (4585, abzuziehen 3913, Nach deren Abgang) 672, Summa summarum 2018 lb – Schulden 690 lb, Nach deren Abzug 1327 lb
Theylbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 58, Sa. Bindgeschirrs 5, Sa. Früchten 262, Sa. Weins und faß 40, Sa. 919, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldiner Ring 2, Sa. baarschafft 12, Sa. Schulden 100, Summa summarum 1157 lb – Schulden 2444 lb, In Compensatione 1287 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1873 lb
Eheberedung (…) den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789.
Copia Testamenti – 1702 (…) auf Donnerstags den 30. Monatstag Decembris

La maison revient à son neveu Jean Adam Müller qui épouse en 1704 Anne Elisabeth Carol, fille d’aubergiste.
Il hypothèque les immeubles recueillis dans la succession au profit de la veuve Anne Salomé Imlin

1703 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 470-v
Hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann 25 jahr alt
in gegensein Frn. Annæ Salome Fischerin wittib geb. Immlinin mit beÿstand u. Consens S. T. Hn Daniel Andreæ Königs banquiers u. XV.ners Dero Curatoris – schuldig 600 pfund wegen der ihm Hn. Müllern überlaßenen Fischerischen handlung
unterpfand, solche handlung, Item deß Hn. debitoris antheil ahn der Fischerischen sterb behaußung allhier in der Spießgaß einseit neben Hn Daniel Hammerer silberarbeithern anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißische Hauß stoßend gelegen,
Item sein antheil ahn einem Hauß auf der burggaß einseit neben der Schuel anderseit neben (-) hinten auf M.gneur Le Marechal d’Uxelles hotel u. garten stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint Nicolas-aux-Ondes

1704 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 373
Joh: Adam Müller jun. Handelsmann u. Anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand Joh: Joachim Haubenstrickers weinhändlers u. Joh: Philipp Scherpfen schuem. [unterzeichnet] Johann Adam Müller Jünger, Anna Elisabetha Müllerin
in gegensein Sal. Tit. Hn. Joh: Georg Heckers alten A.sters XIII.ners wie auch Sal. Tit. Jr. Leopold Oßwald Von Glaubitz XV.ners beeder alß Pflegern deß Stifts St. Nicolai in undis mit zuziehung Hn. Niclaus Joseph Zindels schafners daßelbst – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, deß mitschuldners behaußung Cum appertinentiis allhier in der Spießgaß einseit neben Daniel Hammerers silberarbeithers EE. anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißischer hauß stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de l’avocat Matthias Rœhr

1705 (27.1), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 78
hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann u. anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand H. Johann Georg Röderers Pfarrers zu Barr u. H. Joh: Joachim Haubenstrickers handelsmann
in gegensein H. Mathiæ Röhren u. J. Ddi u. Advocati auch Procuratoris beÿ E.E. Kl. Raths – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier in der Spießgass einseit neben H. Strehlin silberarbeitern anderseit neben H. Seupel gleicher profession hinten auf H. Fröreißen fechhändlern stoßend gelegen

Jean Adam Müller hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Conrad Simon

1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 51
Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Conrad Simons peruquenmachers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier ahn der Spießgass, einseit neben Seupel silberarbeiter anderseit neben denen Hammerischen EE gelegen

Jean Adam Müller vend la maison au marchand Jean Georges Burger moyennant 3 000 livres

1715 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 129-v
(3000) Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Georg Burger handelsmanns
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der spießgass, einseit neben Strehlin silberarb: anderseit neben Daniel Seupel silberarb: hinten auff H. fröreißen Exs: – der verkäufer verspricht d. hauß in Zeith vier wochen von dato ahn zu räumen, den schildt und gemahlen taffel bänck gätter und grüne tächer vor den laden wie auch schäfft bänck und Kasten in dem laden und die Liegerling im Keller zulassen – um 500, 500, 500 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 1350 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Georges Burger, le marchand Jean Georges Burger épouse en 1708 Catherine Salomé Zetzner, fille du libraire Jean Evrard Zetzner : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Geörg Burgers, Leedigen handelßmann und burgern allhier Zu Straßburg Weÿland des Wohl Ehren und Kunstberühmten Herrn Johann Geörg Burger gewesenen Silberarbeither und auch burgers Zu ermeltem Straßburg, mit weÿland der Viel Ehren undt Tugendreichen Frawen Maria Barbara gebohrnee Meÿerin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugten Sohn als dem herrn Brautigamn ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharina Salome Zetznerin, weÿland des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten, fürsichtig und Weißen herrn Johann Eberhard Zetzner, geweßenen Buchhändler und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier seel. mit der Edlen, Viel Ehren: und Tugendbegabten Frawen Anna Catharina gebohrne Spoorin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern Theil (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Mariage, cathédrale (luth. f° 194-v)
1708. Mittwoch den 22.t Aug. Sind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, H Joh: Georg burger der Ledige handelsmann, weÿl. h. Joh: Georg burgers, burgers vnd Silberarbeiters allhier, hinterl. ehl. Sohn, Vnd J. Catharina Sabinne weÿl. H Johann Eberhard Zetzners gewesenen b. v. E. E. Kl. Raths allhier beÿsitzers hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Burger als hochzeitern Catharina Sabina Zetznerin als hoch Zeiterin (i 194)

Jean Georges Burger hypothèque la maison au profit du banquier Jean Kornmann

1720 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 569-v
H. Johann Georg Burger handelsmann
in gegensein H. Joh. Friedrich Kornmann banquiers als mandatarÿ seines Hn bruders H. Joh. Kornmann auch banquier – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, des debitoris Vorder und hinderhauß allhier ahne der Spießgaß, einseit neben der Ströhlinischen Wittib anderseit neben Seupel dem Silberarbeiter hinten auff Hn Rathh. Fröreißen seel. Erben

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner font dresser un inventaire de leur actif et de leur passif. La masse propre à la femme est de 2 997 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 976 livres, le passif à 5 153 livres.
1732 (4.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 218
Inventarium über Herrn Johann Geörg Burgers des Handelßmanns und frauen Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ Nahrung und dagegen zu bezahlen habende Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1732 – auf Ansuchen der Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Philipp von der Mühl, ballmeisters und burgers allhier, deroselben geschwornen Curatoris ad lites, um willen Sie wegen der vorhandenen Passiv Schulden das Beneficium cessionis et Prælationis gerichtlichen Zusuchen vorhabens, in gegenwart des Ehemanns fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 4. Aprilis Anno 1732

Haußrath. Höltzen und Schreinwerck. In der Tach Kammern, In der Stub gegen dem hoff, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Küchen, Im Kuchen Kämmerlein, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1710. durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium pubm seel. auffgerichtet
Series rubricarum des burgerischen Inventarÿ. Der Frauen unverändert guth, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 149, Sa. Ergäntzung 2548, Sa. Activ Schuld 75, Summa summarum 2997 lb
Solchemnach folget die übrige Nahrung soweilen die Ehefrau consensu Curatoris propter onus passivorum auff das theilbare mit Vorbehalt Ihrer Forderung renuncirt, dem Ehemann tam active quam passive Zugeschrieben wird, Sa. haußraths 194, Sa. Wahren 2000, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 42, Sa. baarschafft 640, Sa. Activ schulden 85, Summa summarum 2976 lb – Schulden 5153 lb, In Compensatione 2176 lb – Zweiffelhaffte Activ Schulden in des Manns Nahrung Zugeltend, 401 lb, Verlohrene Schulden 1600 lb
Copia der Eheberedung (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Jean Georges Burger est autorisé à loger des marchands pendant les foires en janvier et en juin 1735
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 4) Sambstag den 8. Januarÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgern pt° haltung 2. Meßherren erhohlt recess vom 22. Xbris jüngst.
Erk. Wird dem Imploranten nach ordnung willfahrt

(p. 298) Sambstag d. 25. Junÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgers handelsmann bitt underth. Ihme gn. Zu erlauben einen handelßmann von Baßel in losament und am tisch halten zu dörffen. Erk. willfahrt nach ordnung.

Catherine Salomé Zetzner meurt en 1745 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé rue des Bestiaux (actuelle rue d’Austerlitz) dans la maison du marchand Jean Michel Schweighæusser. L’actif de la succession s’élève à 556 livres, le passif à 79 livres.
1745 (16.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 801
Inventarium über weÿland Frauen Catharinæ Salome Burgerin geborner Zetznerin Herrn Johann Geörg Burger, handelßmann und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745. – nach ihrem den 9. Octobris dießes Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Catharinæ Salome, Jgfr. Mariæ Salome und herrn Johann Geörg Burgers ledigen Goldarbeiters der abgeleibten Frau seel. mit dem hinterbliebenen herrn wittiber ehelich erzeugter und ab intestato nachgelaßener dreÿen majorennen Kinder und Erben und zwar die beede Töchtere mit beÿstand herrn Johann Stahl des handelßmanns und burgers allhier, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 6. Novembris Anno 1745.
Copia der zwischen beeden geweßenen Ehepersohnen zur zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteten Eheberedung, perge in der Expedition so beÿ dem concept sub N° 218. liget

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen herrn Johann Michael Schweighaußer dem handelßmann gehörigen behaußung befunden hat wie volgt.
Zuwißen seÿe hiemit, demnach dato (…) vorgetragen worden, daß der Frau seel. Erben, Vor ihr unverändert mütterlich Guth mehr Zufordern hätten, als die jetzt Vorhandene und inventirte Nahrung antrifft, alßo unnöthig wäre, der Erben mütterlich Guth Zu untersuchen, weilen die frau seel. bereits in Anno 1732. das Beneficium cessionis erhalten, auch der herr wittiber und vatter sich declarirt denen Erben die inventirte samtliche Nahrung ane stat ihrer unveränderten Guths Forderung Zu entschlagen, als hat der herr wittiber und vatter die gesamte Mass in statu quo wie sich befindet, Ihnen denen Erben zu cediren und abzutretten verwilliget (…) Sig. Straßburg den 16. Novembris 1745.
Höltzen und Schreinwerck. In der schwartz Getüch Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In dem hauß Ehren, In der Hindern Stub, In der Nebens Cammer, In dem Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 123, Sa. Wahren in das Gewerb gehörig 291, Sa. leerer Faß 7, Sa. Silbers 39, Sa. goldener Ring 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 556 lb – Schulden 79, Schluß Summ 476 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 900 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 370-v
Spiegel F. N. 1569 – Weÿl. Fr. Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin H. Johann Georg Burger Handelßmann und Burger alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 83., 476. 9. 7 die machen 900 fl. Verstallte nur 800 fl. Zu wenig 100. fl.
Nachtrag auff Acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott, 2 ß
Abhandlung 12 ß 6 s – Summa 4 lb 6 s
dt. 22. Decembris 1745.

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner vendent la maison au tailleur Louis Meyé et à sa femme Catherine Sigrist

1730 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 323-v
H. Johann Georg Burger des handelsmanns und Catharina Salome geb. Zetznerin
in gegensein Louis Meyé des Schneiders und Catharinæ geb. Sigristin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit neben Fr. Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin weÿl. Johann Peter Ströhlin Silberarbeiters wittib anderseit neben Daniel Seupel auch Silberarbeiter hinten auff Fr. Maria Salome geb. Fröreißin Johann Georg Gräff Rauchwaarhändlers Ehefrau – um 650 pfund

Fils de Joseph Meyé et de Catherine Guerre, habitants de Grignan en Provence (voir le contrat de mariage en 1726), le manant Louis Meyé et sa femme Catherine Rose de Strasbourg font baptiser leurs enfants à partir de 1713. Catherine Rose meurt en 1724.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 175) Die 18 Mensis Septembris Anni 1713 natus atque baptizatus est Simon filius Legitimus Ludovici Mejet sub protectione Ciutatis et Catharinæ Rosin argentinensis. Levantes fuerunt Simon Jacque Civis et Maria Philipp Vxor Joannis Biné (i 92)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 228) Die 17. Mensis Augusti natus die vero 18.a eiusdem mensis sacro Baptismatis fonte ablutus est adamus filius legitimus ludovici Meyé tutelaris huius urbis et Catharinæ Rose uxoris eius levantes fuerunt adamus Müller sartor et civis huius civitatis et Catharina Jacobea pickin (i 120)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 76)
Anno Domini 1724° Die 19. 10.bris mortua est Catharina Ross annos 34* nata uxor Ludovici Meyer sartoris huius urbis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis munita et 31.° Eiusdem mensis et anni in coemeterio Extra urbem ad St helenam fuit honorifice sepulta (i 42)

Louis Joseph Meyé, originaire de Saint-Esprit, demande en 1714 son inscription pour faire son chef d’œuvre. La tribu des tailleurs le renvoie aux Quinze pour obtenir une dispense parce qu’il n’est pas inscrit selon les règles.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 61-v) Montags den 20.ten Augusti 1714 – Louis Joseph Meÿer Von St. Esprit will sich Zuem zum Meisterstück einschreiben laßen.
Erkand, Weilen derselbe sich nicht nach ordnung Zur Zeith einschreiben laßen, alß ist derselbe an Gn. Herren XV. umb diese dispensation Verwießen, in Zwischen hat Er doch die gebühr mit 4 lb 5 ß erlegt.

Louis Meyé s’adresse aux Quinze en produisant son certificat d’apprentissage
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 169-v) Sambstag den 5.ten Septembris – Sch: nôe E. E. Zunfft der schneider Ca. Louis Meÿen den schneider prod. unth. Memoriale. G. bittet deput. mit dem bericht, daß principalis seinen lehrbrieff in a° 1714. beÿ der Zunfft Vorgelegt, und die Zunfftgebühr erlegt, Sch: priora. Erkandt, copia und deputatio zugelaßen.

Natif de Grignan en Provence, Louis Joseph Meyé assisté de son maître Adam Schmidt est reçu maître après avoir soumis son chef d’œuvre aux examinateurs.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 117) Dinstags den 6.ten Aprilis A° 1717. – Erscheint unter herrn Adam Schmidt seinem Inform. Louis Joseph Meyé né de Grignan en Provence bittet ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zuerlegen, ist derowegen mit folgenden Willfart und Erkant worden
N° 3. Ein Rathsbotten Rockh
N° 1. Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermlen
N° 4. Ein Meßgewandt
N° 16. Ein Pantalon
N° 10. Ein Roquelaur.
Nach deme nun hievor stehend Rieß, recht undt wohl Verfertiget wordten alß ist derselbe Zue einem Mitmeister auff und angenommen worden.

Les contrôleurs de la tribu reprochent à Louis Meyé de n’être ni bourgeois ni tributaire. Le maître de la tribu rapporte qu’il emploie souvent treize compagnons, parfois quinze, ce qui porte préjudice à toute la maîtrise. Le conseil lui donne un mois pour s’inscrire.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 15) Mittwoch den 3.ten Maÿ 1724 – Gedachte Rüegere Klagen ferners Ctra Louis Meyé, wie deß er zwar den 6.ten apr. 1717. sein Meisterstückh verfertiget, sich aber in dießer Zeit weder in hiesiges burger recht, noch alß mit Zünfftig recipiren laßen, bitten ihm die arbeit völlig wider Zuelegen undt zuverbiethen.
Beklagter Zuegegen antwortet, daß er nicht gewußt habe daß auch das burgerrecht hierzu nöthig seÿe, sondern habe davor gehalten daß er genug wan er sein meisterstückh verfertiget habe, Herr Andreas Nauwert der Zunfftmeister referiret, daß beklagter 13. manche mahl 14. uff 15. gesellen Zuer arbeit setze so unter der Meisterschafft ungemein ist und also der Meisterschafft seithero großen abtrag gethan habe. Erkant, wird dem Beklagten Ein monat zeit angesetzt burger undt Zünfftig Zu werden, fals aber dießes sicht geschiht, soll ihme alle kundten arbeit wie auch gesellen zu setzen beÿ straff der ordnung verbotten seÿn.

Veuf de Catherine Rose, Louis Meyé se remarie en 1726 avec Catherine Sigrist, fille du menuisier Jean Sigrist de Lixheim près de Phalsbourg : contrat de mariage, célébration
1726 (4.7), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Mariage du 4 Juillet 1726. – furent presens Sieur Louis Meyer Maitre Tailleur de cette ville de Strasbourg y demeurant rue dite Spiesgass parroisse de St Laurent, fils de deffuns Sieur Joseph Meyer vivant Bourgeois de Grignan Euesché de Die En Provence et de demoiselle Marguerite Guerre ses pere et mere veuf en premieres nopces de demoiselle Catherine Roze son Epouze D’une part
Et demoiselle Catherine Sigristin fille majeure Jouissante de ses Droits, de Deffuns Jean Sigristin Me menuisier a Lixin En Lorraine et de Catherine Hirschlemtrin ses pere et mere, demeurante près le Gouvernement parroisse St Louis aud. Strasbourg d’autre part
(signé) louis meyé catherine sigristi
pour estre Les futurs Epoux communs en tous biens meubles et Conquets Immeubles qu’ils Gagneront et acquerront Constant leur mariage par portions egales par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 353)
Hodie 8. mensis Julii 1726 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer viduus Catharinæ Rose, sartor, Commorans in parochia Sti Laurentii et Catharina Sigristin filia Joannis Sigristin fabri ignarii Commorans in hac parochia (i 192)

Louis Meyé et Anne Catherine Sigrist achètent le droit de bourgeoisie le 22 septembre 1729.
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1372
Louis Meÿe d. schneider Von grignan et uxor Anna Catharina Sigristin erhalt. d. b. umb die tertz d. neüen bs. wollen beÿ E E Zunfft der schneider dienen. Jur. et prom. Eodem [22. Sept 1729].

Le tailleur Louis Meyé porte devant les Quinze une affaire contre la tribu du Miroir, traitée le 4 novembre en même temps que celle de Louis Beguin. Le fond de l’affaire (droit de vendre certaines marchandises) reste assez obscur parce que le registre est abîmé.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 26) Sambstag d. 4. Februarÿ 1730 – Gug nôe Louis Mayeux b. und Schneiders c. E. E. Zunfft Zum Spiegel prod. widrigen Zunfftbescheid wavon Ppal an Mgh. appellirt, bitt diße et ppl. Zu recipiren, undt Zeit ad prox. Zu Zulaßen. Erk. Soll dem gegentheil Verkündt. worden.

(p. 31) Sambstag d. 11. Februarÿ 1730 – [Gug] nôe Louis Mayeux Cit. H.. Louis Bequin vol 4. huj. prod. Appel. Klag juncto petito mit beÿlagen sub N. 1. 2 et 3. Moss Citati Ehefrau versichert daß deren Maritus nicht hier abe etwan 8. Tagen erwartet werde, bitt Cop. undt 14. tag. Obt.

(p. 413) tag den 4. 9.bris 1730 – Spiegel Louis Meyé
Meyé des burgers und Schneiders allhier, contra E.E. Zunfft Zum Spiegel Hrn [-] wie auch Louis Bequin der burger und Knöpffmacher [-] Appellanten am andern theil auff vorgelegten [-] hts bescheid de dato 4. Februarÿ jüngst, besag welches [-]eß dem Mayé 14 tag Zeit anzusetzen, nach rechtlichem [-]enßlich Zu machen wo er der die zu fournirung der [-] nda [-] ender Waahren hergekommen, ob er solche von Frembd [-] hero kommen laßen, oder vonthun* er solche allhie erkaufft, [-] heimbfallen auch Zu inhibiren und Zu verbiethen, daß er [- con]fiscation der waahren und 10 lb d. straaff sich des [- Commer]ce und Negoce und denen Silbernen und Goldenen [-]nen, wie auch Knöpfen und andere Waahren völlig [-]ußern sollen, producirt Appellations Klag mit beÿlagen [-] sub Nis 1, 2 et 3 Exceptionen erbetten und beseßene [Conferentz -] und da * bederseithiges ferners [-] mündliche Vor und [-] Ist vnsere Zu denen [-]ff hausen * abgelegten relation [-]prechen und[-] confirmiren [-] * [-] * [-] * [-] (p. 414) nemlichen In M[-] einschreiben genehmha[-] habe sich anfen und dam[-] *ßel nun D Werden p[-] jahr hier in arbeit und werck h[-] daß er sich mahl habe * ß Co*nen [-] kan* deß Zu erkennen, dieselbe do[-] sich noch einschrieben ni[-] er sich vmb das burgerrecht b*erben,[-] vertröstet sein wird, alß dan * den [- dis]pensando Zu admittiren seÿe, h * dem [-] neben denen uncösten pro dispensatione ab[-] halb der Statt und halb dem handwerck zu ersetzen schuldig [-] sein solle, die genehmhaltung zu Mghh stellend. Erkant, bedacht gefolgt.

Louis Meyé loue une partie de la maison au marchand Jacques Sechehaye

1732 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 75-v
Louis Meyez Schneider
in gegensein Jacob Sechehaye des handelsmanns
entlehnt, In seiner des Verlehners eigenthümlicher allhier in der Spießgaß einseit neben der Ströhlinischen wittib anderseit neben Friedrich Seupel dem silberarbeiter gelegenen behausung, die helffte des unterschlagenen Ladens unden auff die gaß gehend nächst ahn Seupels hauß liegend zwo stiegen hoch eine auff die gaß sehende Camin Kammer nebst daran befindlicher in den hoff gehende stueb Kuche, 4 stiegen hoch eine Magt Kammer einen unterschlagenen platz im Keller ohngefär umb 50 ohmen darin zu legen, So dann über dem hinderhauß auff der Bühn platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. baptistæ für währenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Louis Meyé s’associe avec le marchand Jacques Le Roy pour vendre des marchandises rue des Hallebardes dans sa boutique à une arcade qui devrait être transformée en deux arcades. Le contrat passé devant notaire royal est transcrit à la Chambre des Contrats.
1732 ( 5. Xbre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Société du 5. Xbre 1732 – furent presens Les Sieurs Jacques Le Roy marchand et Louis Meyer marchand tailleur tous deux bourgeois de Cette ville de Strasbourg, Lesquels ont fait et accordé Ensemble de Bonne foy Les traités, Conventions association et promesses En suivant
C’est à savoir que Lesd. Sieurs Jacques Le Roy et Louis Mayé, pour leur commune utilité se sont associés par ensemble par moitié a perte ou a profit dans le commerce de Marchandises que fera Led. Le Roy avec l’ayde et l’assistance dud. Sieur Meyer et de tel personne qu’il voudra Employer de sa part soit Adam Meyer son fils ou tout autre, pour travailler de concert dans leur commune boutique qui sera etablie dans la maison dudit Sieur Meyer, Et ce pendant l’espace de six années consécutives qui commenceront a Noel de la présente année et qui finiront a Noel de l’année que lon comptera 1738.
La présente disposition faite aux Charges, clauses et conditions Cy après, Savoir que ledit Sr Meyer fournira lad. boutique dans sa maison a rez de Chaussée scize rüe Spiesgass en Cette ville pour le prix et somme de 320 livres pour chacune desd. années, au Cas, comme led. Sieur Meyer se le propose de mettre les deux arcades de sadite maison en lad. boutique si on et au cas que ladite boutique ne fust composée que d’une seule arcade comme elle l’est aujourd’hui pour 160 livres seulement
14 febr. 1733, Chambre des Contrats, vol. 607 f° 82-v – Auff ansuchen H. Jacques le Roy handelsmanns und Louis Meyer Schneiders ist nachstehendes vor H. Not. regio L’hanneur aufgerichten Contract enregistrirt worden

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la moitié de sa boutique au marchand Louis Antoine Chatel

1737 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 681-v
Louis Meyé der Schneider
in gegensein Louis Antoine Chatel handelsmanns und hiesigen burgers
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständigen ahne der Spießgaß einseit neben H. Daniel Seupel dem silberarbeiter anderseit neben Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin der wittib gelegenen behausung, unten auff dem boden die neben der Ströhlinischen wittib hauß befindlichen helffte des Ladens, und das Comtoir dahinden, fermer dreÿ stiegen hoch Eine Stueb kammer, zweÿ steigen hoch gegen dem hoff eine kleine Kammer, einen besonderern platz im keller und einen platz auf der bühn, wie auch vier stiegen hoch unter der stieg platz umb holtz dahin zu legen, so dann platz in einer mägd kammer umb eine Magd dahin legen zu können – auff vier nacheinander kommende jahr anfangend auf nächst bevorstehenden weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Louis Meyé loue la boutique au marchand François Hirn

1755 (3.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail pour 8 années qui commencent a la fete de St Michel 29. sept. prochaine – Sr Louis Meyé Maître tailleur d’habits
au Sr François Hirn Marchand
de la Boutique à deux arcades avec le comptoire au Rez de chaussée de la maison du Sr Bailleur en cette ville rue des hallebardes, le Sr Battincourt d’une part et le Sr Baehr orfèvre d’autre – moyennant un loyer annuel de 250 livres

Catherine Sigrist meurt en 1763 après avoir institué pour héritier son mari Louis Meyé dit Saint Louis. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Hallebardes qu’il a cédée à son fils. L’actif de la succession s’élève à 1846 livres, le passif à 391 livres
1764 (11.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 528) n° 202
Inventaire de la succession de feüe Dlle Catherine Sigristin en son vivant Epouse du sieur Louis Meyé dit Saint Louis, Maître Tailleur et Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le 11° Juillet 1764. – après son Décès arrivé le 16° septembre 1763, lequel Inventaire a été fait à la Requête et Réquisition du Sieur Meyé dit Saint Louis Veuf en qualité d’héritier Seul, unique et universel, de lad° feüe Dle Sigristin suivant leur Contrat de mariage et Testament cy dessus transcrit (…) Auquel Inventaire a été procédé par le Soussigné Notaire à Strasbourg le 11° Juillet 1764.
Observation. Au contenu du Contrat de mariage cy dessus inscrit, les apports du Sr veuf actuel Luy ayant été réservés, sans les avoir constatés, Led. Sieur Veuf a declaré n’en vouloir point repeter, S’en tenant uniquement aux autres droits et avantages qui luy resultent du dit Contrat et du Testament de la défunte

Dans une Maison Scize en cette ville de Strasbourg Rüe des Halebardes, appartenante au Sr Meyé fils
Propriété d’une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg. Une Maison, Cour et petit Jardin au Coin de la rue des Dentelles (…)
(f° 8-v) Suitte des Rubriques du présent Inventaire. Total des Meubles 341, de l’argenterie 42, de la propriété d’une Maison 7000, Total général 7384 lib – Dettes passives 1583 lib. Partant reste encore de la masse du Sr Meyé et de la deffunte Son Epouse la Somme de 5801
Copie du Contrat de mariage (…) Fait lû et passé à Strasbourg en L’ Etude de moy dit Notaire, l’an 1726 le 4° du Mois de juillet. L’hanneur notaire royal
Copie du Testament nuncupatif – Aujourd’hui 15° Juin 1763 à Cinq heures de Relevée, pardevant le Notaire Royal (…) fut presente Catherine Sigrstin, Epouse du sieur Louis Meyé dit St Louis, Bourgeois de cette ville, Saine d’Esprit, Mémoire, Jugement et Entendement même de Corps (…) assise dans un Fauteuil dans la derniere Chambre au premier Etage de L’aile droite en entrant dans Sa maison au Coin de la Rüe des Dentelles, Parroisse S Louis (…) Humbourg, Notre Royal

Louis Meyé se remarie en 1765 avec Catherine Rolland, originaire de Marmoutier : contrat de mariage, célébration
1765 (19.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1017)
Contrat de mariage – Sr Louis Meyé cy devant maître Tailleur veuf de Catherine Sigrist
Catherine Rolland fille majeure de deffunt Jacob Rolland, tailleur de Marmoutier, et de Madeleine Weber

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 193-v)
Hodie 23. Aprilis Anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer, Viduus Catharinæ Sigrist, oriundus ex Guenang Dioecesis Diensis et Catharina Rollang, oriunda ex maurimonasterio hujus Dioecesis filia legitima Jacobi Rollang et Magdalena Weberin, ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) louis meye, + nota sponsæ (i 100)

Catherine Rolland devient bourgeoise à titre gratuit en 1766 pour bon comportement. Le Magistrat a pardonné au mari de n’avoir pas demandé préalablement la permission de sa marier avec une étrangère.
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 89
Catharina geb. Rolland von Maursmünster geb. verh. mit H. Louis Mayé, dem b. und gew. schneid. allhier, dem der fehler des heurathens condonirt worden, erhalt d. burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. schneid. prom. den 23. Martÿ 1766

Louis Meyé l’aîné règle un arriéré de 18 livres au bureau de la Taille
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 68
Schneidter N° 1252 – H. Louis Mayé Sen. der Schneider und burger allhier bezahlte ane Nachtrag 18 lb 16 d den 1° junÿ 1768

Louis Meyé dit Saint-Louis meurt en 1774 en délaissant trois fils ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Dentelles dans une maison qui appartient à sa petite-fille Franciscæ Kæshammer née Meyé. L’actif de la succession s’élève à 5 918 livres, le passif à 568 livres.
1774 (9. Xb.), Not. Anrich (6 E 41, 1501) n° 144
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Ludwig Meyé dit St Louis geweßenen burgers und vormaligen schneidermeisters allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1774. – nach seinem Freÿtags den 2. gegenwärtigen Monats Decembris aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendbegabten fraun Catharinæ geborner Rolland der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Hrn Lt Johann Daniel Storrn des procuratoris vicarÿ und burgers allhier den sie zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So geweste allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 9.te, Decembris 1774.
Der Verstorbene seelig hat Vermög seines hernach copialier eingetragenen testamenti in scriptis clausi zu Erben Verlaßen seine mit längst weiland Fraun Catharina geborner Rosin in erster Ehe erzeugte hernach gemendete Kinder und respectivé Enckel als 1. Weiland Hrn Antoine Meyé dit St Louis geweßenen burgers Knopffmachers und Handelsmanns dahier mit auch weiland Fraun Salome geborner Munier ehelich erzeugte dreÿ Erbs: fähige Kinder zum ersten dritten Stammtheil als 1° Hrn Louis Joseph Meyé den leedigen mehrjährigen handelsmann so abweßend, derowegen Vor denselben Hr Lt. Joseph Bitschnau der procurator vicarius und burger allhier deßen geordnet und geschworener Curator dießem Inventations geschäfft beÿgewohnet, 2° Hrn Philibert Meyé den burger und sprachmeister hieselbsten, so zugegen, 3° Frau Franciscam Käßhammerin geborne Meyé Hrn Francisci de Paula Joseph Käßhammer des hiesigen burgers und schreinermeisters Ehefrau, so unter dießes ihres Ehemanns assistenz gegenwärtig. Es hat zwar auch noch Vorgedachter Hr Antoine Meyé dit St Louis ein viertes Kind nahmens Helena nach todt verlaßen, so aber Chorfrau ordinis Sti Dominici zu Rendingen beÿ Saarburg Maria Josepha benennet, mithin civiliter mortua und also hier des erbs unfähig
2.do. Hrn Simon Meyé dit St Louis den hiesigen burger und schneidermeister, welcher bereits über 28. jahr von hier abweßend Zum 2.ten dritten Stammtheil, deßen geordnet und beeÿdigter Curator ist Herr Lt. Frantz Antoni Schenckbecher Cancellariæ adjunctus und burger allhier, welcher dießer Inventur Von anfang biß Zu End abwarete und seines Curandi Nutzen wohl besorgte
3.tio Weiland Hrn. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier mit Fraun Francisca geborner Straubhaarin deßen hinterbliebener und nun wieder an Gallum Roscha auch Schneidermeister und burgern allhier Verehelichter Wittib ehelich erzeugt und nach tod Verlaßene sechß Kinder zum letzten dritten Stammtheil als 1° Hrn. Ludwig Joseph Meyé den hiesigen burger und schneidermeister so zugegen, 2° Frau Mariam Annam Bahlet geborne Meyé Hrn Pierre Balhet dt. Vincent des burgers und Kochs beÿ Herrn General von Wormßer dahier Ehegattin so mit dießem ihren Ehemann gegenwärtig, 3° Frau Claram Marchal geborne Meyé Hrn Nicolas Barthelemi Marchal hoffmeister beÿ Herrn von Boug erstem præsidenten zu Colmar und burgers allhier Ehefrau, so abweßend, 4° Jungfr. Franciscam Meyé so 22. jahr alt und auch von hier abweßend, dießer dreÿen letzteren geordnet und geschworener Curator ist aHerr Johann Frantz Buffet procurator vicarius und burger allhier, welcher dießer Inventation Von anfang biß Zu End beÿwohnete, 5° Joseph Meyé den leedigen 20. jährigen schneider und 6° Frantz Meyé so Koch und 18 jahr alt. Letzterer beeder geordneter und beeidigter Vogt ist Vorernannter deren älterer bruder Ludwig Joseph Meyé, weilen aber derselbe beÿ dießem geschäfft selbsten persönlich interessirt ist, alß hat auch Vorgemeldeter Hr Buffet deren geschworner theil Vogt, dießem geschäfft abweßend deren interesse observirt
Copia der Eheberedung (…) le 19. avril 1765 Laquiante Notaire royal
Copia des durch den abgelebten seelig am 25. Septembris 1772 errichteten Testamenti inscriptis clausi, welches den folgenden tag 26. dicti mensis et anni beÿ Hr Laquiante dem hiesigen Königlichen Notario deponirt und am 7.ten Decembris 1774.
Extractus aus der zwischen Fraun Franciscæ Käßhammerin geborner Meyé der dißorts Enckelin und dero Ehemann Hrn Francisco de Paula Josepho Käßhammer dem hiesigen burger und Schreiner meister vor Hrn. Laquiante dem hiesigen Königlichen am 13. Martÿ 1771 errichteten Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg unten an der Spitzengaß gelegenen Fraun Käßhammerin der dißortigen Enckelin eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen befunden worden
(f° 18) Series rubricarum. Der wittib ohnverändert, Sa. hausraths lb, Sa. silbers 6, Sa. der goldenen ringen und geschmeids 9, Sa. der Schulden 360, Summa summarum 387 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliches sowohl ohnverändert als errungene guth, so denen selben Vermög der Eheberedung allein zuständig unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 27, Sa. baarschafft 39 lb, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2000, Sa. Schulden 3757, Summa summarum 5918 lb – Schulden 568 lb, Compensando 5350 lb, legata 1443 lb, nach deren abzug 2406 lb, Stall summa 5737 lb – Ungewiße Zweiffelhaffte schulden 6757 lb
Widums Außweißung in einem Capital von 3000 fl. bestehend, wovon die jährlich abzutragende Leib Rent der 150 fl. erloschen
Vergleich: Abhandel: lüffer: und Erörterungs wie auch Generam Abrechn: an : und außweißungs Register über weÿl. Hrn Ludwig Meyé dit St Louis des schneider meisters, derselben seiner hinterbliebenen wittib Fr. Catharina geb. Rollandin einen lebtägigen widum oder Leib Renth von 15 fl (…) Erchienen weÿl. Hrn. Antoine Meyé dit St Louis Kinder und deren Repræsententen als 1. H. Lt. Joseph Bitschnau als geordneter und geschworener Curator des großjährig abwesenden handelsmanns H. Louis Joseph Meyé, 2. weÿl. H. Philibert Meyé des sprachmeisters hinterlassenen wittwe Fr. Anna Catharina geb. Nägerin als erbnehmerin der mit demselben erzeugten zweÿer Kinder dermalen an Hrn Antoni Acker dem Meelmann geheurathet, 3. Fr. Francisca Käßhammerin geb. Meyé unter assistentz ihres mariti (…) weÿl. H. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis des Schneidermeisters 6 kinder 1. Fr. Maria Clara Marechal geb. Meyé Hrn. Bartholomé Marchal des zuckerbeckers ehegattin, 2. Hrn. Johann Joseph Meyé der schneidermeister – Fr. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent, Fr. Maria Francisca Dubois geb. Meyé Hrn. Nicolas Dubois maître d’hôtel beÿ Hrn de Clausonnet zu Baucaire ehefrau und H. Frantz Ferdinand Meyé der Koch zu Wien, Not Anrich 1. feb. 1792
Anno 1792 d. 25. feb. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent dermahlen zu Mannheim sich aufhaltend

Louis Meyé cède la maison en avancement d’hoirie à son fils Louis Meyé

1763 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 431, Not. royal Humbourg, 17 juin 1763 (6 E 41, 109)
auff ansuchen H. Louis Meyé des schneiders, anchstehende erbscession
Sr Louis Meyé dit St Louis et Catherine Sigristin assitée du Sr Jean Pierre Chaumont marchand, que par leur contrat de mariage passé par devant M° L’hanneur le 4 juillet 1726 ladite De St Louis a fait donation universelle des biens qui luy appartiendront lors de son deceds au Sr Meyé dit St Louis son mary et aux enfants dudit Sr St Louis de son premier mariage, dans le cas ou elle decederoit sans enfant du mariage actuel et que n’ayant aucun enfant ni espérance d’en avoir a cause de leur age avancé (cèdent)
en avancement d’hoirie au Sr Louis Meyé mre tailleur fils du Sr St Louis de son premier mariage avec défunte Catherine née Rosine
la maison, cour et dépendances située en cette ville rue des Hallebardes, la veuve Behr d’une part, le Sr Rondouin d’autre part, devant la rue vis à vis le Fossé des Tailleurs, derrière le Sr Koenig libraire, avec toutes ses appartenances et dépendances y compris même un lit à l’anglaise, des tables et les tonneaux dans la cave – moyennant 8000 livres tournois

Louis Meyé fils épouse en 1745 Marie Françoise Straubhaar, fille de l’horloger Jean Jacques Straubhaar : contrat de mariage, célébration
1745 (5.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Contrat de mariage – furent presens Le Sr Louis Meyer m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits du Sieur Louis Mayer dit St Louis aussi m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville et defunte dam.le Catherine Rosine son Epouse, faisant Stipulant et agissant pour Luy et en son (nom) du bon gré et consentement dud. sieur son Pere pour ce present d’une part
Et Le Sieur Jean Jacques Straubhar m° Horlogeur de La Cathedrale et aussi Bourgeois de cette ville et dam.le Claire Elisabeth Schmidt son Epouse de lui autorisée et qui l’autorise faisant stipulant et agissant pour demoiselle Marie Françoise Straubhar leur fille presente et de son consentement d’autre part
Fait lu et passé et interprété en allemand à Strasbourg Le Cinq. Janvier 1745 (signé)
Louis meyé, Louis meyé pere. + marque de lad° damle. Catherine Sigrist, Marie françoise Straubhar

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 70)
Hodie 15 Februarÿ Anni 1745 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyé, sartor, filius legitimus Ludovici Meyé Civis et Sartoris hujatus et defunctæ Catharinæ Rose et dicta parochia ad S Petrum Juniorem, Et Francisca Straubhaar filia legitima Joannis Jacobi Straubhaar civis ac horlogiarÿ Cathedralis hujus Ecclesiæ et Clara Elisabetha Schmittin, parochiana nostra (signé) Louis meyé, francoise Straubhar ( 37)

Louis Meyé achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1745 (il est en effet né avant que son père devienne bourgeois)
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 230
Louis Meyé der schneidter von hier gebürthig erhaltet das burgerrecht umb den neuen burgerschilling und will dienen beÿ E.. E. Zunfft der schneidter, Jurav. d. 28. augusti 1745.

Louis Meyé et Marie Françoise Straubhar font dresser l’inventaire de leurs apports
1748, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 3
Louis Meyé Schneiders und Frauen Mariæ Franciscæ gebohrner Straubharin beeder Eheleute Inventarium illatorum

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la boutique au marchand Antoine Essig

1764 (27. 8.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 116)
Bail pour 6 années qui commencent a courir de la Notre dame 25 mars prochain – Sr Louis meyé fils Mr tailleur d’habits
au Sr Antoine Essig marchand
Sçavoir de la boutique et du Comptoir, de tout le troisième étage sans exception, de deux chambres sur le derrière du quatrième étage d’une chambre sur le devant au même étage, d’un bucher au cinquième étage, d’un grenier au septième et dernier Etage, de la moitié de la cave a droite en entrant dans la cour, laquelle moitié sera prise dans toute la longueur de la maison, et de l’Usage en commun de la porte de cave qui donne sur la rue et de la buanderie pour couler les lessives, le tout dans la maison du Sr Meyé rue des hallebardes vis à vis le fossé des tailleurs – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis loue une partie de la maison dont la boutique au confiseur François Tobie Finck

1766 (10.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Bail qui commence à la St Jean Baptiste prochaine – Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis Maître tailleur d’habits Bourgeois de cette ville
au Sr François Tobie Finck Marchand confiseur et épicier bourgeois de cette ville
de la Boutique et le comptoir y attenant, un emplacement dans la cour pour y travailler au fourneau, tous les appartements du troisième étage sans exception, les deux chambres au quatrième étage qui ont vue sur la rue, un emplacement pour le bois au cinquième étage et le grenier dessous le comble du toict et la partie de la cave + (+ et la partie de cave à droite en entrant par la cour, la porte de la cave sur la rue étant commune pour les deux parties de la cave, le tout dans la maison du bailleur rue des Hallebardes)
le présent bail durera tant et si longtemps que l’une ou l’autre des parties ne fera pas à l’autre une denonciation, moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis meurt en 1767 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 657 livres, l’actif des héritiers de 2 010 livres, le passif de 2 621 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 595 livres, le passif à 1 372 livres.

1767 (1.7.), Not. Haering (6 E 41, 1368) n° 330
Inventaire De la succession de defunt Sr Louis Joseph Meyé, d.t St Louis en son vivant M° tailleur d’habits et Bourgeois de cette ville de Strasbourg dressé L’an 1767 – décédé le 30° Avril dernier, laquelle succession a été inventoriée à la Requisition tant de Damle. Marie Françoise Straubhard, veuve dudit Defunt, assistée de M° Jean Guillaume Berga, Secrétaire des audiences de Mr L’ammestre regent, à cause de la communauté qui a subsisté entre elle et de defunt, et d’autres droits à elle competants sur la succession de feu sondt. Epoux, que du Sr François Tobie Finck Marchand Confisseur et Bourgeois de cette d° ville, en qualité de Curateur établi par la justice le 17° Juin dernier aux Six Enfants mineurs du defunt, procréés avec lad° veuve, Savoir I° Louis Joseph né le 14. Xbre 1745, II° Marie Anne née le 27. avril 1750, III° Marie Clare née le 17. mars 1752, IV° Marie Françoise née le 12. janvier 1754, V° Jean Joseph né le 3° avril 1755 et VI° François Ferdinand né le 3° mars 1757. tous et chacun des Meyé seuls et uniques héritiers ab intestat dud. defunt leur pere (…) commencé le 1° Juillet 1767.

dans une Maison Scize Rue de Hallebardes appartenante aux héritiers
au Grenier dans la Chambre au linge sale, Chambre au 4° Etage, Chambre des garçons, Chambre sur le derrière au même Etage, Chambre sur le derrière au 2° Etage, Chambre à cheminée, Au vestibule, Poile au 2° Etage, Boutique au 1° Etage, dans la cuisine, dans la cave
Propriété d’une Maison. (H.) Une Maison Cour et dependances avec fond, tresfond, batimens et appartenances situé en cette ville de Strasbourg rue des hallebardes le Sr Redslob passementier d’une part, le Sr Hayeberger Marchand d’autre pardevt. sur lad° rue vis à vis la rue dite fossé des tailleurs et paréderriere le Sr König Libraire, estimée franche et quitte par (les) experts assermentés de la ville en vertu de leur billet d’estimation joint à la minutte du pres. Invt° en datte du 28. Juillet 1767 à la Somme de 5000 livres. La propriété delad° Maison est vérifiée par une cession en avancement d’hoirie passée pardevt. M° Humbourg Not. Royal le 17. Juin 1763. enregistrée en la chambre des Contrats de cette ville le 29. aout de lad° année.
Remplacement du bien reservé pour à La Veuve, Selon Inventaire des apports en Mariage dressé par M° Jean Henry Thenn Nre Le 9. janvier 1748.
Norme du present inventaire. Description du bien de la veuve à elle propre et réservé, meubles meublans 122, argenterie 14, Bague 3, dettes actives 600, Remplacement 1887, Total général 2628 livres
S’ensuit l’Enumération du bien reservé aux héritiers, meubles meublans 48, Garde robbe 111, tonneaux 41, propriété d’une Maison 5000, Remploi 2842, Total général 8043 livres – Dettes passives 10.487, Excedent de passif 2444 livres
S’ensuit aussi la Description des Effets de la communauté, meubles meublans 428, vin et tonneaux 45, argenterie 105, Joyaux 54, dettes actives 5446, numéraire 300, Total général 6381 – Dettes passives 5489, Deduction faite 891 – So. finale Sujette à la Taille 1075 livres
Total des Dettes réputées douteuses 4485 livres
erhellet daß seine Wittib Fr. Maria Francisca geb. Straubhaar die nunmehr mit herrn Gall Joseph Rohrschach hießigem Schneider Meister aus Arbon im Thurgow am bodensee gebürtig Verlobet ist an eigenthümliches guth 3094 Livres besitzet, Straßburg den 7. julÿ 1768
Copie du Codicil. Aujourd’hui 28 avril 1767 (…) fut present le Sr Louis Meÿe M° tailleur d’habits, Bourgeois ed cette ville, y demeurant, malade de corps, dans son lit au second Etage de sa maison rue des hallebardes, mais sain d’esprit (…) 2° Led. Sr Meyé donne et legue à Marie Françoise Straubhar sa femme le Logement et habitation pour tout le temps qu’elle restera veuve et lui laisse fixe et assigne pour ce logement tout le troisième Etage de sad. Maison rue des Hallebardes et une partie de cave pour placer 25 mesures de vin, Et au cas que les Enfans du Codicillant voudroient occuper cet Etage par Eux même ils seront tenus de payer à leur mère tant qu’elle restera veuve annuellement 150 livres pour qu’elle puisse se loger ailleurs à son gré – Humbourg Not. royal
Copie du Contrat de mariage (…) 5. janvier 1745 Humbourg Not. royal
– Abschatzung Vom 28:t Julÿ 1767. Auff begehren Weil. H. Luis Joseph Meÿe Sel. hiender Lasener Frau Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Spies gas gelegen Einseits Neben H. Retzloff ander seits Neben H Häiberger und Hienden auff H Kienig Dem buchhendler Stosent gelegen Solche behausung besteht in einem Laden Ferner und Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller und Kleinen hoff, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Zweÿ Thausent Finff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

La veuve Marie Françoise Straubhaar se remarie en 1768 avec le tailleur Gall Joseph Rorschach, originaire d’Arbon en Thurgovie : contrat de mariage, célébration
1768 (2.5.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 493
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrbare Gall Joseph Rorschach leediger Schneider Matthias Rorschach Schneiders in Arben im Torgau mit weiland Elisabeth gebohrner Bußelin sehl. erzeugter Sohn, welcher seines Vaters Einwilligung hierzu Zu haben nebst seinem Zu End gemeldten Bruder hiebeÿ Zugegen bezeugten als Bräutigam beÿständlich des wohlweiß und Großachtbaren Herrn Frantz maison Schneiders auch E. E. Großen Raths alhier alten wohl ansehnlichen beÿsitzers ane einem
So dann die Ehren und Tugendsame frau Maria Francisca geb. Straubhaarin weil. des Ehrengeachten H. Ludwig Joseph Meyé genannt St Louis, im Leben geweßten Schneider Mrs und hießigen burgers nachgelaßenee Wittib, als braut, mit gutem Rath des Ehrenachtbahren herrn Jacob Strohe, Schreiner Mr und brs allhier Ihres Schwagers am andern theil
mit zuzuehung H Johann Ulrich Roschach Schneider und bs. allhier des Ehemanns Bruders
So beschehen Straßburg Montags den 2. Maji Anno 1768. [unterzeichnet] gall Joseph rorschach als hochzeiter, Maria francisca Meÿe als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 373)
Hodie 28 Julii Anno 1778 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt D Gallus Josephus Rorschach Civis et sartor hujus urbis ex Narbonia Dioecesis Constantiensis oriundus filius legitimus Mathiæ Rorschach et Elisabethæ Busslin Civium ibidem a quinque mensibus in parochia nostrâ Commoratius, Et Maria Francisca Straubhart vidua Ludovici Josephi Meyé dicti St. Louis parochiana nostra, testes adfueunt Dnus Ludovicus Joseph Meyé Dicti St. Louis pater, D Joannes Ulricus Rorschach sponsi frater (signé) rorschach, straubhartin (i 192)

Louis Joseph Meyé hypothèque sa part de maison au profit du boutonnier Jean Daniel Isenheim

1769 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 64-v
Ludwig Joseph Meÿe der ledige schneidergesell und deßen vogt ad actum H. Johann Nicolaus Wilhelm procurator vicarius
in gegensein Johann Daniel Isenheim des zinnknopffmacher – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ein 6° theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob d. paßmentirer, anderseit neben H. Heuberger dem handelsmann, hinten auff H. König

Les enfants de Louis Joseph Meyé louent la maison aux négociants Jean Berberich et Georges Bitzanelli

1772 (5.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1042) n° 6
Bail de 9 années qui commencent a courir a la St Jean prochaine – Sr François Tobie Finck Confisseur en cette ville tuteur établi par la justice aux 5 enfants mineurs de Louis Meÿé dit St Louis vivant bourgeois tailleur de cette ville, Sr Pierre Ballet cuisinier au service de M le baron de Wurmser demeurant à Strasbourg au nom de Marie Anne Mayé sa femme, Sr Louis Joseph Meyé mre tailleur et bourgeois de cette ville majeur du défunt
au Sr Jean Berberich et Georges Bitzanelly les deux bourgeois négociants
la Maison qu’ils ont hérité du deffunt Sr Meÿé situé dans la rue des hallebardes sans aucune exception sinon l’appartement qui sera mentionné dans le bail qui suivra le présent, moyennant un loyer annuel de 650 livres
Lesd. bailleurs donnent a bail pour 9 années aux mêmes conditions aud. Sr Louis Joseph Mayé L’apartement complet au premier étage de ladite maison une chambre au quatrième sur le devant le grenier du cinquième qui est une chambre et une petite cave séparée, moyennant un loyer annuel de 120 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint-Louis et Pierre Balhet dit Vincent (son beau-frère) hypothèquent leurs parts de maison au profit du farinier Jean Georges Bubenhoffer

1774 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 375-v
H. Louis Joseph Meÿe dit St Louis der schneidermeister, H. Peter Balhet dit Vincent der mund koch beÿ SS. TT. H. general von Wormbßer
in gegensein H. Johann Georg Bubenhoffer des meelmanns – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, seinen ane der vätterlichen behausung alß unvertheilt zuständigen antheil, welche behausung in der Spießgaß einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger, hinten auff H. König dem buchhandler – außer den leibgeding wofür er pro rato H. großvatter verhafftet

Françoise Meyé femme du cuisinier François Joseph Dubois hypothèque sa part de maison au profit de Jean Charles Seiler, tenancier du Jeu de paume

1778 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 72
H. Ludwig Meÿe der schneidermeister als gerichtlich bestellter vogt seiner Fr. schwester Fr. Franzisca Meÿe H. Franz Joseph Dubois des haußhoffmeisters beÿ M. le marquis de Cloisonnette des königl. gesandten zu Maÿntz ehegattin
in gegensein H. Johann Carl Seiler des ballmeisters als vogt seines bruders Johann Christoph Seiler – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, der curandin antheil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger dem handelsmann, hinten auff H. König den buchhändler

Louis Meyé dit Saint-Louis rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs, en particulier des loyers (locataires Jean Barberich et Georges Bitzanelli puis le confiseur Barthélemy Marchal)

1782 (24.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 47
Rechnung mein Ludwig Meyé genannt Sant Louis, des Schneidermeisters und burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts meiner leiblichen Geschwisterde mit Nahmen 1° Fraun Mariä Annä Bahlet geborner Meyé, Hn Peter Bahlet genannt Vincent, des Ober: Kochs bei Ihro Excellenz Hn General von Wurmßer Ehegattin, 2.do Fraun Mariä Clarä Marchal geborner Meyé Hn Bartolome Marechal, des Zuckerbeckers und hiesigen burgers Eheliebstin, 3° Fraun Mariä Franciscä Dubois geborner Meyé Hn N. Dubois des Maitre d’hôtel bei Ihro Excellenz Hn Marquis de Clausonnet zu Baucaire Ehegattin, 4°Johann Joseph Meyé des ledigen Schneiders und 5° Frantz Ferdinand Meyé, des Kochs bei einem Pohlnischen Fürsten, alle fünf dermalen grosjährigen Alters, als weil. Hn. Ludwig Joseph Meyé genannt Saint Louis, des gewesenen Schneidermeisters u. burgers hieselbst mit Frau Mariä Franciscä geborner Straubhaarin, seiner hinterbliebenen Wittwe, so sich nachher an Hn Joseph Roschach, auch hiesigen burger u. Schneidermeister geheurathet, ehelich erzeugt: und hinterlassener 5. Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich von Johannis Baptistæ 1772. da ich diese Verwaltung angetreten bis dahin 1782. sowol vor mich selbst als gemelte meine 5. Geschwisterde u. Curanden gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder ausgegeben auch sonsten vögtlicherweise verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dieser Vogtei.

Corpus des mir dem Vogt und meinen 5. Geschwisterden als Curanden jährlich fallenden haus Zinnses. Erstlich entrichteten ehemals Hr Joh: Barberich U. Hr Georg Bitzanelli, beede handelsleute und Burgere alh. Zu Straßburg Von der Lehnungsweise ingehabten behausung alhie an der Spießgaß gelegen, worunter jedoch die gleich hernach gemelte Wohnung so ich der Vogt in Lehnung habe, nicht begriffen, Vermög der hier annectirten Vor H Laquiante dem Königl. Not° alh. d 5. Mart: 1772 passirten 9 jähriger Lehnung sub Lit C anjetzo eben Zahlt H Bartholome Marechal, der Zuckerbecker u. br. alh. mein Schwager jährlich an Zinns 650 lib, und Zwar quartaliter Zur quart zahlbar thun 162 lb
It. reiche ich der Vogt u. Rechnungsgeber Von der Wohnung des ersten Stockwercks einer Kammer auf dem 4. einer Kammer auf dem 5. Stock u. einem Keller alle Jahr Zu Zinns 120. lib oder 30 lb

Claire Meyé femme du confiseur Nicolas Barthélemy Marchal rachète les parts de ses frères et sœurs et devient ainsi seule propriétaire de la maison, sur le pied de 4 500 livres tournois

1782 (17.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 186) n° 50
Sr Louis Mayé maître tailleur bourgeois de cette ville tant pour luy que pour et au nom de De Françoise Mayé épouse de François Dubois habitant de Beauvais sa sœur, Sr Pierre Balet dit Vincent chef de cuisine chez M. Le Baron de Wurmser comme mary et poursuivant les droits de De Marianne Mayé son épouse, le Sr Jean Joseph Mayé tailleur en cette ville, François Ferdinand Mayé cuisinier, les deux majeurs, le Sr. Nicolas Barthelmy Marchal bourgeois confiseur en cette ville comme poursuivant les droits de D° Claire Mayé son épouse – ils seroient convenus ainsi qu’ils conviennent comme héritiers et héritières pour un un 6° chacun de feu Louis Mayé leur père maître tailleur
au Sr Marchal leur beau frère et son épouse
les quatre cinquièmes qui leur appartiennent dans la maison paternelle sise en cette ville rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Heyberger d’autre le Sr Retzlob, par derrière le Sr Koenig, estimée à la somme de 18.000 livres, faisant la part vendue 15.416 livres

Originaire de Lunéville, le maître d’hotel Nicolas Barthélemy Marchal épouse en 1774 Marie Claire Meyé : contrat de mariage, célébration
1774 (23.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 37
Contrat de mariage – furent presens le Sr Nicolas Barthelemi Marchal maître d’hotel de Monsieur le Premier président du Conseil souverain d’Alsace demeurant à Colmar, fils majeur de deffunt Nicolas Marchal contrôleur des Bâtiments du feu roy de pologne Duc de loraine et de defunte Jeanne Sindel
Dlle Marie Claire Mayé, fille mineure de Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis tailleur d’habits De Marie Françoise Straubhard, présentement femme en secondes noces de Joseph Rocha, maître tailleur d’habits a Arbonne en suisse, représentée par le Sr Louis Meyé son aieul paternel tailleur en cette ville
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 14)
Anno Domini 1774 Die 25 Mensis julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Bartholomeus Marchal filius legitimus majorennis defunctorum Conjugum Nicolai Marchal et joannæ Lindelle in vita Lunevillæ diœcesis Tullensis commorantium, modo in parochiali Ecclesia Catholicâ Colmariensi de facto et praenobili ac perillustri SS primario præsidi Supremæ Curiæ Regiæ et Alsaticæ ab officio Mensæ vulgo maitre D’hotel, et Maria Clara Meyé ab anno circiter parochiana nostra filia Legitima Minorennis Ludovici Josephi Meyé cognominati St Loüis civis et Sartoris argentinensis Dum viveret, et mariæ Franciscæ Straubhartin conjugum intra parochiam ad Stum petrum juniorem Commorantium (signé) Marchal,, Claire Méÿé (i 10)

Nicolas Barthélemy Marchal devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Boulangers : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 110
Nicolas Bartholomé Marechal maître d’hotel beÿ Msgr. de Bellac* von Luneville gebürtig verheurathet mit Maria Clara Mayé weÿl. Ludwig Joseph Meyé gew. schneider und burgers allhier hinterl. ehel. tochter erhalt das burgerrecht aus hoher recommandation gratis und ab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

(p. 107) Becker N° 12, d. 23. Julii 1774. – H. Niclaus Bartholomée Marechal maitre d’hotel beÿ S.T. H. Boug premier président beÿm hohen rath Zu Colmar weÿl. Nicola marchal gew.Zuckerbecker zu Luneville H Sohn
Verlobt mit Jfr. Clara weÿl. Louis Joseph Mayé gew. b. u. Schneiders allhier hl. tochter. Durch Vorgelegte schein beweiset er der ehel. cath. Rel.Zugethan u die gehörige stadt stall gebühr in richtigket
300 fl. bargelds hat er vorgewiß deß Eigenthum er mit Einer handtreu bekräfftiget dh 100 fl 9 ß beylivres b. Proth. deponirt
Impl. bittet E. G. unterthänig ihn theils a sponsa theils wegen hiher recommandations gratis in E. G. b. recht auff und anzunehmen.
pze Rec. gratis und hat 12 ß um deren hauß Zinsesab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

Nicolas Barthélemy Marchal meurt en 1811 en délaissant deux filles

1811 (13.7.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 463, 5069
Inventaire de la succession de Nicolas Barthelemy Marchal marchand confiseur – à la requête de Marie Claire Meyé la veuve, mère et tutrice légale de la mineure héritière pour moitié, plus à la requête de Marie Anne Claire Marchal fille majeure héritière pour l’autre moitié, en présence de Sébastien Antoine Klotz architecte subrogé tuteur
Le défunt a délaissé 1. Claire Marie Anne Marchal majeure, 2. Marie Claire née le 14 mai 1794 procréées avec la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Laquiante notaire le 23 juillet 1774 (…)

en son domicile rue des hallebardes n° 13
propres de la veuve, créances 592 fr, remploi 5306 fr, total 5898 fr
propres des héritiers, garde robe 199 fr, remploi 6666 fr, total 6865 fr, déduire le don matutinal 592 fr, reste 6273 fr
communauté, meubles 2095 fr, tonneaux 146 fr, argenterie 297 fr, marchandises de confiseur 1283 fr
Propriété d’une maison, savoir une maison, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, entre le Sr Heyberger négociant et le Sr Redslob marchand passementier, derrière maison du Sr Page marchand chapelier ci devant Schuler pelletier – occupée en totalité par la veuve et les héritières, 900 francs de valeur locative – acquis de Louis Joseph Meyé père de la veuve par cession reçue Lacombe père notaire le 17 avril 1782. Titres, 1. cession par avancement d’hoirie par Louis Meyé et Catherine Sigristin, Humbourg notaire le 17 juin 1763, 2) Chambre des contrats le 14 juillet 1730, vente par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 3) vente à lad. chambre par Jean Adam Müller négociant au profit dud. Sr Burger le 15 février 1715, 4) deux plus anciens contrats en date du 22 octobre 1668 et du 5 août 1633
total 21.822 fr, passif 23.847 fr, déficit 2025 fr
Remise de titres, 3) Inventaire de Louis Meyé dit St Louis dressé par M° Anrich le 9 décembre 1774, 5) liquidation de Simon Meyé absent le 17 février 1784
Enregistrement, acp 117 f° 127 du 15.7.

Marie Claire Marchal épouse en 1812 le confiseur François Joseph Barry
1812 (20.1.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 472, 5293
Contrat de mariage – François Joseph Barry, confiseur à Saverne né le 9 décembre 1783 de Joseph Barry, Pharmacien, et de Marie Madeleine Meyer
Marie Claire Marchal née le 18 août 1781 fille de de Nicolas Barthélémy Marchal, confiseur et de Marie Claire Meyé
Enregistrement, acp 118 f° 175-v du 21.1.

Marie Claire Marchal apporte en mariage sa part à la maison

1812 (22.7.), Strasbourg 14 (49), Not. Lex n° 6345
Inventaire des apports de François Joseph Barry confiseur et Marie Claire Marchal, suivant contrat de mariage reçu M° Zimmer le 20 janvier dernier
dans la demeurant des requérants demeurant rue des Hallebardes n° 13
le mari numéraire 3000 fr, constitution en dot de père et mère
la femme, sa part dans la succession de Nicolas Barthélémy Marchal confiseur suivant inventaire dressé par Me Zimmer le 1 juillet 1811 et Marie Claire Meyé donnés en mariage, meubles 1331 fr
Enregistrement, acp 120 F° 64 du 31.7.

Séparation de biens entre Claire Marchal et François Joseph Barry
1813 (28.4.), Strasbourg 14 (51), Not. Lex n° 7076
Inventaire de séparation de Claire Marchal épouse de François Joseph Barry confiseur, par jugement du tribunal de première instance rendu le 12 avril dernier – Contrat de mariage, M° Zimmer le 20 janvier 1812
dans la demeure des conjoints rue des Hallebardes n° 13
inventaire des apports 4000 fr à la femme, 3000 fr au mari
communauté mobilier 1920 fr, numéraire 40 fr, dettes actives 36 fr passif 8097 fr
Enregistrement, acp 122 F° 75 du 3.5.

Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal meurt en 1818
1818 (14.2.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 635, 8032
Inventaire de la succession de Marie Claire née Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal – à la requête de 1. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry ci devant confiseur, 2. Marie Claire Marchal, fille majeure demeurant ordinairement à Senones (Vosges), que Marie Claire née Meyé leur mère décédée veuve de Nicolas Barthélémy Marchal leur père confiseur à Strasbourg est décédée le 7 février dernier qu’elle a délaissé pour seuls enfants et uniques héritiers ab intestat ses deux filles susdites, que la succession de la défunte consiste uniquement dans les valeurs mobilières ci après énoncées
créances hyothécaires 14.000 fr, passif 700 fr

La veuve et les filles de Nicolas Barthélemy Marchal vendent la maison à l’orfèvre Simon Charles Willaume et à sa femme Anne Marguerite Cherrier

1816 (20.4.), Strasbourg 10 (61), Not. Zimmer n° 4402, 7229
1. Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélemy Marchal, marchand confiseur avec lequelle elle était commune en biens, usufruitière à vie de la moitié de la succession suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 16 juillet 1811 agissant encore au nom de Marie Claire Marchal, majeure demeurant à Sénones arrondissement de St Dié, 2. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur
à Simon Charles Willaume marchand orfèvre et Anne Marguerite Cherrier
une maison avec puits communauté de latrines droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la maison du Sr Charles Jonathan Ott négociant ci devant Heyberger, d’autre celle du Sr Redslob marchand passementier, derrière celle du Sr Pierre Louis Page, marchand chapelier ci devant Schuller – acquis de Louis Joseph Meyé père d’icelle tailleur par cession reçue Lacombe notaire le 17 avril 1782 – remis 1. cession susalléguée, 2. cession à titre d’avancement d’hoirie au profit de Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin par M° Humbourg le 17 juin 1763, 3. vente passée à la Chambre des contrats le 14 juillet 1730 par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 4. une autre à la même Chambre par Jean Adam Müller négociant au profit du Sr Burger, 5. deux plus anciens contrats ladite Chambre des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 29.000 francs
enreg. manquant f° 47 du 22.4.

Natif d’Epinal, Simon Charles Willaume meurt à l’âge de 69 ans dans la maison sise 117 rue des Petites boucheries
1845 (3.2.), Me Arbogast
Dépôt du testament olographe fait le 14 juin 1827 par Simon Charles Willaume orfèvre bijoutier à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, ledit testament enregistré aujourd’hui f° 22
acp 332 (3 Q 30 047) f° 59-v du 8.2.

Décès, Strasbourg (n° 201) Déclaration de décès le 3 février 1845 – Simon Charles Villaume âgé de 69 ans, né à Epinal (Vosges) ancien bijoutier, époux de Anne Marguerite Cherrier, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 3 du mois courant à 4 heures du matin dans la maison située n° 117 rue des petites boucheries, fils de feu Nicolas Henri Villaume, négociant et de feu Elisabeth Charlotte Vial (i 56)

Extraits des registres de population
Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Rue des Orfèvres n° 16, p. 203 (i 189)
Viliaume, Simon Charles, 30, Bijoutier, auparavant place d’armes 21 – E. avril 1807. Del r. des hallebardes 2
id. née Chariere, Anne Marg.te, 29, Epouse.
Registre de population 600 MW 49, Place d’armes 21 (i 495) rien
Registre de population 600 MW 48, Place d’armes 21 (i 165) rien

Registre de population 600 MW 64 (1808 sqq) Rue des Hallebardes n° 2, p. 1 (i 3)
Willaume, Simon Charles, 35, Bijoutier, Epinal, (à Strasbourg depuis) 7 ans, auparavant rue des orfèvres 16 – id. [E 12 9.bre 1811*]
id. née Cherrière, Marg.te, 35, Epouse.

Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) Rue des Hallebardes n° 13, p. 171 (i 162)
Willaume, Simon Charles, 1776, orfèvre, Epinal, (à Strasbourg depuis) 1803, auparavant même rue 2 – E. 1817, dél. rue du Bouclier
id. née Cherrière, Marguerite, 1774, Ep. St Dié, (à Strasbourg depuis) 1806

Native de Rambervillers, Anne Marguerite Cherrier se remarie en 1847 avec le capitaine de cavalerie retraité Joseph Marie Charpentier originaire de Fort-Louis
1847 (15.5.), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2646
Contrat de mariage – Joseph Marie Charpentier, Capitaine de Cavalerie retraité, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié en cette ville d’une part
Et De Anne Marguerite Cherrier, veuve sans enfans de feu M. Simon Charles Willaume, en son vivant ancien marchand orfèvre à Strasbourg où ladite Dame demeure et est domiciliée

Mariage, Strasbourg (n° 183)
Du 20° jour du mois de mai l’an 1847. Acte de mariage de Joseph Marie Charpentier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 octobre 1785 à Fort Louis (Bas Rhin), capitaine de cavalerie retraité, chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Louis Charpentier, garde du génie décédé à Fort Louis le 16 mars 1830 et de feu Barbe Tiran décédée au même lieu le 15 octobre 1818
et de Anne Marguerite Cherrier, majeure née en légitime mariage le 17 mai 1777 à Rembervillers (Vosges) domiciliée à Strasbourg veuve de Simon Charles Villaume bijoutier décédé en cette ville le 3 février 1845, fille de feu Nicolas Cherrier ancien avoué près le tribunal civil de Saint-Dié (Vosges) décédé à St Dié le 25 avril 1827 et de feu Reine Marguerite Vasseur décédée au même lieu le 30 octobre 1825 (signé) Charpentier, veuve Willaume (i 15)

Acte de notoriété qui établit que Simon Charles Villaume a institué sa veuve pour sa légataire universelle
1849 (28.3.), Strasbourg 1 (104), Me Rencker n° 20 345
Notoriété – (…) avoir connu Mr Simon Charles Villaume, en son vivant ancien bijoutier, domicilié à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, qu’ils savent qu’après le décès du dit Sr Villaume il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession & qu’il a institué pr sa seule et unique héritière la De Anne Marguerite Cherrier, son épouse, aux termes de son Testament fait olographe à Strasbourg le 14 juin 1827 enregistré à Strasbourg le 8 février 1845 (…) dont l’original a été déposé en rang des minutes de Me Arbogast notaire à Strasbourg suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 3 février 1845, que ladite veuve Villaume, aujourd’hui remariée à M. Joseph Marie Charpentier, Capitaine en retraite domicilié à Strasbourg a été envoyée en possession de l’universalité des biens et fortune composant la succession délaissée par le Sr Villaume son premier mari suivant ordonnance rendue par M. le Président du Tribunal civil de première instance en date du 12 février 1845

Anne Marguerite Cherrier meurt en 1856
1856 (17.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et épouse en secondes noces de Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1856, dressé à la requête du veuf, agissant comme usufruitier de la succession de feue son épouse aux termes de son contrat de mariage reçu Arbogast le 17 mai 1847
2) Marie Anne Françoise Cherrier veuve d’Antoine Nelle vivant limonadier à Rembervillers, 3) Constance Naudon Pierre de Charles Nicolas Auguste Jeandidier, ébéniste à Charmes
succession, mobilier estimé 2283, créances 22 922, rentes sur l’état 4 ½ 3152 – Passif 35 940
Les requérants déclarent consentir à l’exécution du testament olographe de la défunte en date du 4 juin 1850 enregistré le 15 janvier courant
Renonciation par Joseph Marie Charpentier, de l’usufruit à lui assuré par Anne Marguerite Cherrier, Noetinger 18.1.
(succession déclarée le 7 juillet 1856)
acp 447 (3 Q 30 162) f° 2-v du 22.1.
acp 447 (3 Q 30 162) f° 4 du 23.1. Noetinger 22.1. Dépôt de contrat de mariage

1856 (14.1.), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe d’Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et femme en secondes noces Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, ledit testament en date du 4 juin 1850 enregistré aujourd’hui
acp 446 (3 Q 30 161) f° 82-v du 15.1.

Simon Charles Willaume et Anne Marguerite Cherrier vendent la maison au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt et à sa femme Sophie Caroline Mattibé moyennant 26 000 francs

1839 (13.4.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8613
Simon Charles Willaume, ancien marchand orfèvre, et Anne Marguerite Cherrier
à Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille, et Sophie Caroline Mattibé
une maison avec communauté de latrines, droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la veuve Charles Jonathan Ott, autre Jean Henry Redslob, derrière le Sr Lichtenberger père ci devant Henry Louis Page, chapentier passementier, avec les objets mobiliers compris dans la location faite aux Sr Koenig et Geistodt – acquis sur Marguerite Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal, marchand confiseur, et Marie Claire Marchal, majeure à Senones, Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur à Strasbourg par acte de vente passé devant M° Zimmer me 20 avril 1816 transcrit au bureau des hypothèques volume 85 n° 7, transmis par Louis Joseph Meyé, suivant cession reçue M° Lacombe le 17 avril 1782 à ladite De Marchal née Meyé, suivant inventaire dressé par ledit notaire Zimmer le 13 juillet 1811 – Titres plus anciens, donation à titre d’avance d’hoirie par Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin le 17 juin 1763 devant M° Humbourg et Chambre des contrats, le 14 juillet 1730 au profit desdits conjoints Meyé par Jean Georges Burger, négociant, le 15 février 1715 audit Burger par Jean Adam Muller, négociant, enfin actes des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 26.000 francs
Enregistrement, acp 267 F° 80-v du 16.4.

Fils de matelassier, Georges Anstætt épouse la boisselière Sophie Caroline Mattibé en 1827
1827 (4.7.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3334
Contrat de mariage – Georges Anstaett, commis négociant, fils de feu Georges Anstaett, matelassier, et de Marguerite Salomé Gleyss
Sophie Caroline Mattibé, boisselière, fille majeure de feu Georges Frédéric Mattibé et d’Anne Ursule Dietz
Enregistrement, acp 184 F° 141-v du 11. – communauté d’acquets partageable par moitié

Les créanciers des époux Anstætt font saisir la maison en 1844. L’adjudication est plusieurs fois remise pour donner aux débiteurs moyen de rembourser les sommes dues. L’adjudication a lieu en 1849 pour 27 000 francs, l’acquéreur est l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12) qui réunit définitivement les deux propriétés.

1849 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 495 (2720)
70, Tribunal Civil de Première Instance
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et Sophie Caroline Mattibé conjoints à Strasbourg.
M° Ferdinand Schnéegans avoué au tribunal civil séant à Strasbourg déclare que le sieur Valentin Schnéegans licencié en droit Juge de paix domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur établi par justice à la succession vacante de feue Catherine Madeleine Gleyss décédée fille majeure à Strasbourg, est créancier du sieur Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et de Sophie Caroline Mattibé conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu premièrement d’un contrat obligatoire passé devant M° Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 13 avril 1739 et secondement d’un transport et accession reçu par le même notaire le 25 avril 1840 ces deux titres enregistrés et expédiés en forme exécutoire. Premièrement de la somme principale de 2000 francs portée aux dits titres, Secondement de celle de 400 francs montant des intérêts dudit principal pour quatre années jusqu’au quatre juin dernier sans préjudice des intérêts depuis cette dernière date et des frais faute par lesdits conjoints Anstaett d’avoir satisfait au commandement de trente jours à eux signifié par exploit de l’huissier Porst résidant à Strasbourg en date du 14 août denier aux fins de paiement des intérêts formant la seconde somme sus rappelée, ledit sieur Valentin Schnéegans a par procès verbal du 12 octobre suivant fait procéder à la saisie réelle de l’immeuble désigné, cette saisie a été dénoncée à la partie saisie par exploit du dit huissier le 19 du même mois et le procès verbal de saisie ainsi que l’acte de dénonciation ayant été présenté à la transcription le 25 dudit lois d’octobre au bureau de la conservation des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le conservateur a refusé cette transcription par le motif de l’exisence d’une autre saisie antérieure transcrite audit bureau le 6 juillet 1844 pratiquée suivant procès verbal de l’huissier Fries en date du 29 juin de la même année à la requête du même sieur Valentin Schnéegans alors encore avoué sur les mêmes conjoints Anstaett, ladite saisie dénoncée à ces derniers par exploit du même huissier en date du 2 juillet suivant, voyant ce refus Monsieur Schneegans en la qualité qu’il agit et par acte du 23 novembre dernier reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg a donné mainlevée de ladite transcription de saisie immobilière laquelle a été radiée définitivement à la précédente a été en même temps que la dénonciation d’icelle transcrite le 30 novembre dernier audit bureau de la conservation des hypothèques.
(Georges Siegfried)
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13 tenant d’un côté au sieur Jean Henri Redslob, de l’autre au sieur Siegfried orfèvre par devant la rue et par derrière le sieur Lichtenberger, cet immeuble est situé au canton nord de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas-Rhin et sera vendu sous les charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble cidessus pour servir de première mise à la simme de 1000 francs. Strasbourg le 16 décembre 1847. – Publication. L’an 1848 le 21 janvier 1848
Remise adjudication. L’an 1848 le 25 février à l’audience publique des criées.
(f° 116) Remise adjudication. L’an 1848 le 14 avril, remis au vendredi 9 juin suivant
Fixation d’adjudication. L’an 1848 le 29 septembre
(f° 117) Fixation d’adjudication. L’an 1849 le 9 mars (…) sur les conclusions de M° Detroyes avoué constitué de Dame Anne Marguerite Cherrier veuve du Sr Charles Willaume décédé marchand Orfevre femme en secondes noces du sieur Jacques Charpentier capitaine en retraite les deux domiciliés à Strasbourg (…)
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 11 mai (…) attendue que la saison d’été pouvant favoriser l’industrie et le commerce des conjoints Anstaett ils justifient d’un espoir fondé d’être mis à même de pouvoir se libérer envers leurs créanciers sans qu’il soit nécessaire de vendre l’immeuble saisi dont la valeur vénale pourrait n’être pas atteinte dans les circosnatnces actuelles des événements politiques, le tribunal remet l’adjudication de l’immeuble saisi à l’audience de ce siège du vendredi 6 juillet prochain
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 6 juillet (…) sur la mise à prix de 1000 francs (…) adjuge l’immeuble audit M° Roser avoué pour la somme de 27.000 francs
(f° 119) Déclaration de command, au profit du sieur Georges Siegfried orfèvre bijoutier domicilié à Strasbourg

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.