10, rue du Sanglier


Rue du Sanglier n° 10 – V 116 (Blondel), N 1177, puis section 63 parcelle 39 (cadastre)

Autre adresse, 8, rue du Chaudron

Sanglier 10 (juin 2016)Sanglier 10 (Chaudron 8, millésime) juillet 2016
Façade à pans de bois rue du Sanglier. Le rez-de-chaussée et le premier étage ont été transformés en 1897-1899
Millésime 1740, fenêtre à côté de la porte rue du Chaudron

La maison forme l’angle méridional de la rue du Sanglier et de celle du Chaudron. D’après le Livre des communaux (1587), elle a un auvent et une descente de cave sur la rue. Elle est dépourvue de cour, les portes ont pour millésimes 1601 et 1609 d’après Adolphe Seyboth (éd. en allemand, p. 35). Acquise par le cordonnier Jean Guillaume Jost en 1639, elle sert ensuite de maison de rapport au pharmacien Jean Georges Lemp puis à son beau-fils Jean Christophe Reichard et à son fils du même nom qui cède en 1722 son droit d’écoulement des eaux par un canal commun avec ses voisins. Le notaire Philippe Jacques Mader y a son étude (1725) de même que Mathias Koch (1739) qui doit y avoir fait des transformations si on se réfère au millésime 1740 au-dessus de la fenêtre la plus proche de la porte rue du Chaudron. La maison revient à nouveau à des artisans, le tourneur Chrétien Louis Weiss (1786), le serrurier Jean Henri Kirchner (1808) puis le tailleur d’habits Philippe Jacques Castor (1810).

186 Elévations k-a186 Elévations a-(b)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 186

L’Atlas des alignements (années 1820) signale que le rez-de-chaussée et le premier étage sont en maçonnerie et le deuxième étage en pans de bois, ce qui correspond au compte rendu de l’agent voyer en 1875. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade rue du Chaudron se trouve à droite du repère (a) : fenêtres groupées puis une fenêtre à côté de la porte, deux étages aux fenêtres différemment réparties et étage sous combles. La façade (l-a) rue du Sanglier comprend une porte et trois fenêtres, chacun des deux étages des fenêtres réparties de la même manière. La toiture comprend deux étages de lucarnes
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 10 de la rue du Sanglier

Sanglier 8, 1875Sanglier 8, 1897, devantureSanglier 8, 1897, façade rue du SanglierSanglier 8, 1897, façade rue du Chaudron
Dessin de 1875 lors de la réfection de la toiture et des combles
Devanture posée en 1897
Façades rue du Sanglier et rue du Chaudron (1897)
(Dossier de la Police du Bâtiment)

L’aubergiste Eugène Jacquemet remplace en 1875 la toiture incendiée et une partie du pignon qui donne dans la rue du Chaudron. Le premier étage présente un bombement déjà ancien qui fait l’objet d’un suivi entre 1890 et 1894. La descente de cave est supprimée en 1897. L’aubergiste Eugène Jacquemet fait transformer le rez-de-chaussée en 1897 en posant une devanture. L’entrepreneur constate lors des travaux que l’état du mur exige de transformer aussi l’étage, ce qui donne lieu à un procès avec la Ville. Le conseil municipal ratifie en avril 1899 le projet d’accord entre la ville et les conjoints Jacquemet qui prévoit notamment que la Ville acquière une partie du sol de la maison et le loue aux vendeurs jusqu’à ce que l’alignement de la rue du Sanglier ait été définitivement arrêté. Le terrain cédé est réuni à la voie publique en 1925. Le rez-de-chaussée qui sert d’auberge porte l’enseigne de Café Astoria en 1922 dont la gérante tient en outre quelque temps un hôtel puis (1949) celle de s’Burjerstuewel.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Laurent Schaumann, orfèvre
1639 v Jean Guillaume Jost, cordonnier, et (1634) Marie Küntzer puis (1644) Marie Wurm remariée (1651) au cordonnier Jean Pflaum – luthériens
v. 1660 Jean Georges Lemp, pharmacien, et (1652) Susanne Heuss veuve du pharmacien Jean Bressler – luthériens
1688 h Jean Christophe Reichard, marchand, et (1663) Susanne Bressler – luthériens
1699* h Jean Christophe Reichard, marchand, et (1692) Anne Marie Brand puis (1714) Marie Cléophée Miville – luthériens
1725 v Philippe Jacques Mader, notaire, et (1699) Susanne Reichard – luthériens
1739 v Mathias Koch, notaire, et (1733) Catherine Salomé Grauel – luthériens
1761 h Jean Schweighæuser, docteur en philosophie, et (1774) Catherine Salomé Hæring – luthériens
1786 v Chrétien Louis Weiss, tourneur, et (1766) Marie Madeleine Dœrffer – luthériens
1808 v Jean Henri Kirchner, serrurier, et (1782) Marguerite Salomé Wenger puis (1789) Louise Salomé Wenger – luthériens
1810 v Philippe Jacques Castor, tailleur d’habits, et (1798) Marie Madeleine Meyer
1850 h Conrad Castor, cordonnier, et (1836) Laurence Adolphe Prestat puis (1848) Catherine Frey
1853 h Pierre Reuss, ouvrier tanneur, et (1853) Catherine Frey veuve de Conrad Castor
1857 v Michel Fritsch, garçon meunier
1863* Théodore Krieg, aubergiste
1903 h François Eugène Jacquemet, aubergiste, et Sophie Krieg
1913* Charles Stoll, commerçant, et Eugène Jacquemet chacun pour moitié
1914* Charles Stoll, commerçant
1924 v Eugène Boulanger et son épouse née Keckhut

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1694, 1 400 livres en 1728, 1100 livres en 1739

(1765, Liste Blondel) V 116, Sr Horing
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1177, Castor, Philippe Joseph, veuve – maison, sol – 0,97 are

Locations

1646, cave au marchand Daniel Bitot
1788, 1808, cave au tonnelier Henri Jacques Marx

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 123-v
La maison du tisserand Mathias Kolb à l’angle de la rue du Chaudron a un auvent qui a 9 pieds de long et 4 pieds 3 pouces de large, une porte de cave qui a 7 pieds 3 pouces de long et 3 pieds 9 pouces de large, une marche en pierre entourée de deux murets qui ont 7 pieds ½ de long et 2 pieds 3 pouces de large. Doit pour la jouissance 6 sols 8 deniers

Anderseits Hawerts Geßlin Wider gegen dem Kessel gaëßlin Zuo
Mathis Kolb der Weber hatt vor seinem hauß oben ein Wettertächlin vnz ane das Eckh Kesselgeßlin 9 schu lang vnd 4 schu 3 Zoll herauß, Vnden ein Kellerthuër 7 schu 3 Zoll lang vnd 3 schu 9 Zoll herauß, Mehr 2 steinerin Tritt mit Zweÿen aufrechten Meürlin 7 ½ schu lang vnd 2 schu 3 Zoll herauß, Bessert p, vj ß viij d

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, plusieurs chambres, vestibule à dalles de pierre, grande cave voûtée, chambres sous les combles, buanderie, le tout estimé à la somme de 2 800 florins
  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le vestibule dans lequel donne l’étude notariale, à l’arrière la buanderie, une sortie dans la rue du Chaudron, une cave voûtée, le premier étage comprend une chambre, cuisine et vestibule, le deuxième étage une chambre où se trouve l’âtre, deux dépenses et le vestibule, le comble ancien comprend un grenier dallé et trois chambres dont l’une sert de chambre à soldats, le toit est couvert en partie de tuiles creuses en partie de tuiles plates, le pignon vers la rue du Chaudon est en pans de bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Sanglier

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Castor
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 348 case 4

Castor Philippe Joseph la veuve à Strasbourg
Castor Conrad Philippe Cordonnier à Strasbourg (substitution P. 1851)
Reiss Pierre, Cabaretier à Strasbourg (subst. p. 1857)
1858 Fritsch Michel, garçon meunier rue du sanglier 5 à Strasbourg

N 1177, maison, sol, Rue du Sanglier 5
Contenance : 0,97
Revenu total : 99,50 (99 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1197 case 1

Fritsch Michel, garçon meunier
1863 Krieg Théodore aubergiste
1903 Jacquemet Franz Eugen Wittwe Sophie geb. Krieg
(ancien f° 945)

N 1177, maison, sol, Rue du Chaudron 1 / 8
Contenance : 0,97
Revenu total : 99,50 (99 et 0,50)
Folio de provenance : (348)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 465 case 2

Parcelle, section 63, n° 39 – autrefois N 1177.p
Canton : Kesselgäßchen Hs N° 8 und Hauergasse Hs N° 10 – Rue du Chaudron, rue du Sanglier – 727
Désignation : Hf, Whs u. NG.- sol, maison
Contenance : 0,85 / 0,76
Revenu : 2800 – 2300 – 2100
Remarques : 1924 ab. S. 485 F 1
1921 Diminution Réel. 139,20

(Propriétaire), compte 2557
Jacquemet Franz Eugen Wittwe
1913 Stoll Carl Kaufmann zu ½ und Jacquemet Eugen zu ½
1914 Stoll Carl Kaufmann
1929 Boulanger Eugène et son épouse née Keckhut
(926)

Cadastre allemand, registre 32 p. 485 case 3

Parcelle, section 63, n° 141 / 39
Canton : Hauergasse – rue du Sanglier – 727
Désignation : rue – voie publique
Contenance : 0,09
Remarques : 1924 Augm. p 462 c. 2

(Propriétaire), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 137 du Sanglier (p. 253)

5
Pr. Weis, Chrét. Fréd: Tourneur – Charpentiers
Loc. Kugler, Jean Fréd: Boutonnier – Miroir
Loc. Waldersperger, Joseph Peruquier – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hauergasse (Seite 56)

(Haus Nr.) 10
Ganière, Wirtin. 01
Ganière, Bürgerm.-Bote. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 821 W 91)

Rue du Sanglier, Hauergasse 10, et 8, rue du Chaudron (1875-1991)

Le propriétaire Eugène Jacquemet remplace en 1875 la toiture incendiée et une partie du pignon qui donne dans la rue du Chaudron. L’agent voyer constate que le bâtiment dépasse de l’alignement dans les deux rues, que le rez-de-chaussée et le premier étage sont en maçonnerie et le deuxième étage en pans de bois. Le premier étage présente un bombement déjà ancien qui fait l’objet d’un suivi entre 1890 et 1894. La descente de cave est supprimée en 1897. L’aubergiste Eugène Jacquemet fait transformer le rez-de-chaussée en 1897 en posant une devanture. La Ville souhaite que le bombement à l’étage soit supprimé. D’après l’entrepreneur, le bombement de 20 centimètres ne nuit pas à la solidité du mur qui a 60 centimètres d’épaisseur, d’autant que les étages supérieurs sont en pans de bois. L’entrepreneur constate lors des travaux que l’état du mur exige de transformer aussi l’étage. La Ville poursuit le propriétaire en justice pour travaux non autorisés. Un premier jugement rendu à Strasbourg en 1898 est infirmé en appel à Colmar du fait que les travaux ont été autorisés au rez-de-chaussée. Le conseil municipal ratifie en avril 1899 le projet d’accord entre la ville et les conjoints Jacquemet qui prévoit notamment que la Ville acquière une partie du sol de la maison et le loue aux vendeurs jusqu’à ce que l’alignement de la rue du Sanglier ait été définitivement arrêté. Les travaux sont terminés en mai 1899.
Plusieurs différends concernant les travaux à exécuter s’élèvent entre le propriétaire (le commerçant Charles Stoll puis à partir de 1924 l’homme d’affaires Eugène Boulanger) et le locataire principal Heitz qui a élu domicile en Allemagne.
Le restaurant change plusieurs fois de titulaire (1905 Joseph Schoenbock, 1907 Acker, 1908 Joseph Kientz, 1909 Ernest Herr, 1913 Elise Gœtzmann de Mulhouse, 1918 Elise Heitz). Elise Heitz sous-loue le local à Marie Naas qui y exploite l’enseigne Café Astoria et demande en 1922 à ouvrir un hôtel. Le restaurateur Théodore Armbrust (1933) rouvre l’établissement en 1941. L’enseigne Burjerstuewel est tenue par Georges Guyot en 1949 et reprise par Yvonne Zimmer en 1955 après avoir changé plusieurs fois de titulaire. Le débit Chez Yvonne, s’Burjerstuewel est au nom d’Yvonne Haller en 1991.

Sommaire
  • 1875 (mai) – L’entrepreneur Conrad demande au nom du propriétaire Eugène Jacquemet l’autorisation de remplacer la toiture incendiée et une partie du pignon qui donne dans la rue du Chaudron (dessins joints) – Rapport de l’agent voyer (Dieses Eigenthum stehet auf beiden Seiten auswärts dem Alignement aber hat keinen Ueberhang. Das Erdgeschoß und erster Stockwerck ist in Mauerwerck und der 2.te Stock ist in Fackwerck). Les travaux sont autorisés à condition qu’ils aient lieu à l’arrière de l’alignement et ne consolident pas le bâtiment – Plan
    1875 (juin) – Le même entrepreneur demande l’autorisation de ravaler la façade (crépi et peinture) – Accord
  • 1884 – La Ville constate qu’Eugène Jacquemet a fait poser sans autorisation deux raccords à la canalisation communale et lui envoie un courrier – Demande – L’aubergiste Eugène Jacquemet, domicilié 10 rue du Sanglier, est autorisé à poser un raccord 8, rue du Sanglier – Plan
  • 1886 – La Ville notifie l’aubergiste Eugène Jacquemet de faire ravaler la façade rue du Sanglier – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1890 – Un agent de police signale que la maison est en mauvais état. Le préfet ordonne une expertise. L’inspecteur des bâtiments rapporte que le bombement de la façade au premier étage est ancien et qu’il existait déjà en 1875. Il propose un nouveau constat six mois plus tard – Un contrôle a lieu tous les six mois (pose de témoins) jusqu’en 1894. La Police du Bâtiment classe l’affaire
  • 1894 – La Ville notifie Eugène Jacquemet de faire ravaler la façade rue du Sanglier – Travaux terminés, octobre 1894
  • 1896 – La Ville fixe à 30 marks le prix du terrain à acquérir pour élargir la rue par comparaison avec la rue de l’Ecrevisse (15 marks), la rue Sainte-Barbe (30 marks) et la rue du Coin Brûlé (23,15 marks)
  • 1897 – Dossier. La descente de cave est supprimée. Les travaux (suppression et transformation du rez-de-chaussée) s’élèvent à 3000 marks. Calcul du prix à partir de tarifs
  • 1895 – La Ville demande au propriétaire Jacquemet de se conformer au nouveau règlement de 1891 et de supprimer des volets qui s’ouvrent vers la voie publique à 6 fenêtres du rez-de-chaussée et 3 soupiraux – Les nouveaux volets sont en place mais les anciens ne sont pas démontés (novembre 1898) – Travaux terminés, mai 1899
  • 1897 (mars) – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) demande au nom du propriétaire Jacquemet l’alignement à suivre – La Police du Bâtiment joint un croquis à la demande
    1897 (août) – L’entrepreneur transmet les plans des travaux que projette le propriétaire pour reculer une partie du rez-de-chaussée. La Police du Bâtiment demande des pièces supplémentaires et souhaite que le bombement à l’étage soit supprimé
    1897 (septembre) – L’entrepreneur répond que le bombement de 20 centimètres ne nuit pas à la solidité du mur qui a 60 centimètres d’épaisseur, d’autant que les étages supérieurs sont en pans de bois
    1897 (octobre) – Autorisation de transformer le mur du rez-de-chaussée rue du Sanglier – Dessin de la devanture, coupe du mur bombé – Les travaux n’ont pas lieu. L’entrepreneur informe en juin 1898 la Police du Bâtiment qu’ils sont impossibles sans toucher aux étages parce que le mur est délabré
    1898 (juin) – L’entrepreneur Matter informe la Police du Bâtiment qu’il entrepose des matériaux sur la voie publique – Autorisation
    1898 (juin) – Dossier concernant les travaux non autorisés aux étages. Juillet. Les travaux se poursuivent au rez-de-chaussée, le plancher du premier étage a été déplacé
    1898 (juillet) – Courrier de l’entrepreneur sur les travaux en cours – Décembre, les fenêtres sont posées
    1899 (janvier) – Compte rendu des jugements intervenus dans l’affaire au tribunal de grande instance de Strasbourg et à la cour d’appel de Colmar. La cour d’appel infirme le jugement du 23 août 1898 qui modifie le jugement provisionnel du 23 juin 1898 du fait que les travaux allégués ont lieu au rez-de-chaussée. Les frais sont supportés pour moitié par chacune des parties
    1899 (mars) – L’entrepreneur Matter demande l’autorisation de crépir puis de peindre la façade rue du Sanglier. A la demande de la Police du Bâtiment, l’entrepreneur précise que le ravalement concerne toute la façade rue du Chaudron et quelques endroits de celle rue du Sanglier – Autorisation
    1899 (avril) – Extraits du procès verbal de la séance tenue le 5 avril 1899 par le Conseil municipal, 13° point de l’ordre du jour, accord concernant une contravention en matière de construction – Le conseil municipal a autorisé par sa décision du 14 septembre 1898 le maire à poursuivre en justice l’aubergiste Eugène Jacquemet pour avoir consolidé sa maison sans autorisation préalable. Le contrevenant a été condamné par le tribunal de grande instance de Strasbourg le 23 août. La cour d’appel de Colmar a infirmé ce jugement le 28 octobre en arguant que les travaux ont été faits au rez-de-chaussée avec l’autorisation de la ville et a condamné les parties aux dépens pour moitié. Suite à des pourparlers, les conjoints Jacquemet sont disposés à conclure un accord avec la Ville. (1) Ils céderaient à la Ville une partie du sol de la maison contenant environ 8 mètres carrés contre un dédommagement de 240 marks, (2) ils conserveraient la jouissance des constructions au-dessus et au-dessous du terrain cédé jusqu’à ce que l’alignement de la rue du Sanglier ait été définitivement arrêté moyennant un loyer annuel au profit de la Ville, (3) les constructions réalisées par l’entrepreneur Matter seraient régularisées, (4) le dédommagement une fois que l’alignement arrêté sera établi contradictoirement, (5) l’accord mettra fin au différend.
    1899 (mai) – Autorisation correspondante – Plans (1° étage, élévation rue du Chaudron, rez-de-chaussée, élévation rue du Sanglier) – Travaux terminés, mai
  • 1905 – Dossier. Joseph Schoenbock demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. La cuisine se trouve au premier étage. Les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles. L’inspecteur Nebelung fixe les travaux à faire (cabinets d’aisance, cuisine)
    1905 – Eugène Jacquemet est autorisé à aménager de nouveaux cabinets d’aisance 8, rue du Chaudron. En marge, la veuve Jacquemet habite 13, rue Finckwiller – Dessins – Travaux terminés, octobre, le treillis grillagé a été posé, février 1906
  • 1906 – Le maire écrit à la veuve Jacquemet suite au rapport de la Commission contre les logements insalubres. La cheminée de la chambre n° 12 doit être réparée – Travaux terminés, novembre
  • 1906 (juin) – La Ville notifie Sophie Jacquemet, domiciliée 11, rue Twinger, de faire ravaler la façade rue du Sanglier – Travaux en cours (octobre), terminés (novembre 1907)
    1907 – Le peintre en bâtiment Arnheiter (11, rue Finckwiller) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La préfecture donne son accord – Autorisation
  • 1907 – Dossier. Le sieur Acker demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. La cuisine au premier étage ne correspond pas aux prescriptions ministérielles quant à sa hauteur (2,50 au lieu de 3,50 mètres). Les cabinets d’aisances correspondent aux plans de 1905.
  • 1908 – Le préfet autorise l’aubergiste Joseph Kientz à entreposer deux bouteilles d’acide carbonique
  • 1909 – Dossier. Ernest Herr demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra)
  • 1913 – Dossier. Elise Gœtzmann de Mulhouse demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra)
  • 1918 – Dossier. Elise Heitz demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra) qui demande en outre de placer une plaque sous le fourneau
  • 1921 – Dossier. Marie Naas née Unger demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra) qui demande en outre de réparer l’escalier de la cave
    Marie Unger-Naas demande l’autorisation de poser une enseigne Café Astoria
    1922 – Dossier. La même demande l’autorisation d’exploiter un hôtel. Travaux à exécuter. La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an pour manque de ressources
  • 1922 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment demande au propriétaire Stoll (6, rue du Général Rapp) de faire réparer la toiture. Le propriétaire sollicite un délai, il est en procès avec le locataire principal Heitz domicilié à Kreuznach en Allemagne auquel il revenait de faire ce genre de travaux – Courrier de rappel adressé à Stoll, 26, rue Jeanne-d’Arc à la Robertsau en octobre et décembre 1923
    1924 (mars) – L’entrepreneur Louis Meyer demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour le compte du propriétaire Boulanger – Accord de la préfecture et de la Police du Bâtiment
  • 1924 – L’hôtelière Naas se plaint du propriétaire qui refuse de faire faire des réparations. Le plâtre s’est détaché du lattis dans une des chambres d’hôtel au deuxième étage. La Police du Bâtiment adresse un courrier au propriétaire Eugène Boulanger (homme d’affaires, domicilié 6, rue de la Mésange). Il répond avoir acquis l’immeuble du commerçant Charles Stoll par acte dressé le 7 mars 1924 par devant M° Locker à Bischheim. Le locataire principal Heitz a sous-loué la maison à Mlle Naas. Il estime par conséquent n’être tenu qu’aux travaux extérieurs. La Police du Bâtiment répond que d’après les dispositions légales les travaux incombent au propriétaire
    1925 (juin) – La Police du Bâtiment transmet l’affaire au tribunal cantonal qui signifie le 21 août un commandement de payer au propriétaire
    1925 (septembre) – L’hôtel est fermé. L’opposition au commandement de payer n’a pas de suite puisque la chambre n’est plus habitée
  • Commission contre les logements insalubres – 1901. Courrier concernant l’éclairage direct dans les cabinets d’aisance
    1906. Liste de travaux à exécuter en six points. L’un d’eux interdit de dormir dans les chambres n° 9, 12 et 13 parce que les fenêtres sont trop petites. Les travaux sont exécutés sauf dans la chambre n° 9
    1916. Commission des logements militaires. Propriétaire, Stoll au Finckwiller, gérant Lidy, domicilié 48 Faubourg de Pierre. Travaux à exécuter en cinq points
  • 1922 – Le locataire Charles Unger se plaint des mauvaises odeurs dans son logement au troisième étage
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Théodore Armbrust a posé sans autorisation une antenne de TSF entre les 7 et 10, rue du Sanglier – Demande, plan de situation – Accord
  • 1933 – Un locataire se plaint de fumées dans le corridor. La Police du Bâtiment estime qu’elles proviennent du restaurant, elles ont cessé
  • 1941 – Théodore Armbrust demande au préfet (Polizeipräsident) l’autorisation de rouvrir le restaurant au 10, rue du Sanglier. Rapport, le local comprend une salle de débit (61,50 m²), deux salles annexes (20 et 16 m²), une cuisine et des cabinets d’aisance
  • 1947 – Le préfet demande un rapport au maire après que Mme Eib née Daab a demandé l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 10, rue du Sanglier. Les locaux correspondent en tous points aux dispositions du règlement du 24 avril 1890 et de l’arrêté municipal du 1 décembre 1931.
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que Georges Guyot (débit de vins Burjerstuewel) a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse verticale. Il répond qu’il a seulement remis en place une enseigne supprimée pendant la guerre. La Police du Bâtiment répond que le règlement a changé et que ces enseignes ne sont plus autorisées.
    F. Guyot démonte l’enseigne et demande l’autorisation de poser une enseigne d’angle à trois faces – Autorisation
  • 1952 – Le préfet autorise Joséphine Dienst née Iltis à exploiter un débit de boissons alcooliques tenu auparavant par Alice Werner née Burgbacher suite au bail passé entre les époux Guyot et les époux Dienst en juillet 1952
    1955 – Le préfet autorise la Société d’exploitation de débits de vins d’Alsace à exploiter un débit de boissons de quatrième catégorie tenu auparavant par Joséphine Dienst née Iltis suite à la vente consentie par Mmes Armbrust et Guyot en mai 1947 et à l’acte de constitution de société en décembre 1954
    1955 – Le préfet autorise Yvonne Zimmer à continuer d’exploiter le débit de boissons Burjerstuewel suite à l’attestation de vente délivrée en mai 1956 par le notaire Offenstein
  • 1955 – Le maire autorise Yvonne Zimmer à occuper la voie publique pour des travaux de réfection
    1967 – Le maire autorise l’entreprise Keusch (18, route de Strasbourg à Vendenheim) à occuper la voie publique devant le restaurant Burjerstuewel pour peindre la façade
    1978 – Le maire donne un avis favorable au ravalement que sollicite l’entreprise Stammler (5, rue du Cerf à Cronenbourg) pour le compte de Mme Zimmer. Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juillet 1978
    1983 – L’entreprise Scherberich (162, rue du Ladhof à Colmar) est autorisée à occuper la voie publique pour poser une benne à gravats et une roulotte de chantier – Note de novembre 1985 qui constate que les objets ont été enlevés
  • 1985 – Rapport de la commission de sécurité après visite du débit de vins Chez Yvonne, tenu par Yvonne Haller
    1985 – Yvonne Haller (débit Chez Yvonne, s’Burjerstuewel) demande l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Photographies instantanées – Maquette des établissements Fluorest (66, rue Heidenberg à Cronenbourg) – Autorisation, la saillie ne dépassera pas 1,10 m et la surface 1 m²
  • 1991 – La Police du Bâtiment constate que deux inscriptions murales n’ont pas fait l’objet d’une autorisation – Yvonne Haller (s’Burjerstuewel) demande l’autorisation – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Photographies instantanées – Autorisation

Relevé d’actes

L’orfèvre Laurent Schaumann hypothèque la maison au profit de son beau père Christophe Berner. Elle est déjà grevée de plusieurs capitaux, dont le reste du prix d’achat de la maison à la veuve et aux héritiers de Jacques Weiss

1633 (ut spâ. [18. Septembr:]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 437
Erschienen H Lorentz Schawmann der goldschmidt burger Zu St.
hat bekannt, daß Er H D. Ernst Heußen Auch burgers alhie deßwegen H Christoph Berner Alter Kleinen Rhats v.wanther, sein Schweher Vater zugegen vffrecht & schuldig seÿ 50 pfund
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstat mit Allen and.en ihren gebäwen & alhie im Keßelgäßlein gelegen neben hanß Ernens deß goldschmidts see. Erben ein: und Anderseit neben hanß Philipp Gretzingers creditoren hind. vff besagter creditoren garten, so zuuor verhafftet vmb 100. R. werung der Edlen Hornberger. J. vmb 200. R. H Paul Heÿdel Schaffner Zue St Marx J. vmb 100. gld. wehr. dem Werck vnser frawen Münster, so dann vmb 365. lb 2 ß rest am Kauffschilling Jacob Weißen deß schneiders see: witib vnd Erben

Le tuteur des deux enfants Schaumann vend la maison 920 livres au cordonnier Jean Guillaume Jost

1639 (28. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 670
(Protocollat. fol. 84. f. 2.) Erschienen herr Laurentius Treütel der Nots. und burger Zu Str. alß geordneter Vogt weÿ: Lorentz Schawmanns geweßenen Goldtschmidts alhie nachgelaßener Zweÿer Kindern hanß Paulußen und Ursulæ, mit beÿstandt herrn Rudolff Würtzen Undt H Joachim Rüderers deß Eltern beed. alß auß E. Erß. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und Verordnet (verkaufft)
hanß Wilhelm Josten dem Schuhmacher auch burg. alhie Zugegen, mit beÿstand H Johann Heüpeln Capitul schaffners Zu S Steffan alhie
hauß Und hoffstatt, mit allen and. ihren gebäwen alhie im Keßelgäßlein und theils in der hawergaß. einseit neben Wolffgang Vltzen dem handelßmann anderseit ist ein Eck am Keßelgäßlein vff gemelten Vltzen stoßenndt geleg. dauon gehen Jährlich 4. R. Str. w. vff Johannis Baptistæ Fr. Gertrudten gebohrner Zornin in hauptgut mit 100. R. gerüerter wehr. Item 8. r. gelts vff Urbani dem Allmusen Zu Sanct Marx alhiemit 200. R. Mehr 5. R. zinßes dem Werck vnser frawen Münster Jahrs auff Mariæ Verkündig. in hauptgut mit 100. R. beede Posten ebenmäßig Str. Wehrung abzulößen, Item Ist dißes hauß noch verhafftet vmb 50 lb Ursula Seÿlerin weÿ: Jacob Weissen deß schneiders see: wittiben so Jährlich vff Michaelis mit 2. lb 10. ß d Mehr vmb 215. lb 11 ß gedachten Weißen see. Zweÿer Kindern, Welche denselben auch Jahrs b vff Michaelis mit 10. lb 15 ß verpensioniert werden müeßen, So dann vmb 50. lb d H. D. Ernst Heußen – per 1166. R.

Fils d’un cordonnier de Lahr, Jean Guillaume Jost épouse en 1634 Marie Küntzer, fille de cordonnier, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, cathédrale (luth. f° 341)
1634. Hans Wilhelm Jost der schuhmacher, peter Jost des schusters Zu Lohr e sohn, vnd J. Maria Jörg Küntzer des schusters e. tochter. Eingesegnet montag 9. Junÿ (i 175)

1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 140
Hannß Wülhelm Jost Von Lahr der Schumacher, empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrawen Maria Georg Küntzers Schumachers Alhie Eheliche dochter Wüll Zu den Schumach. zünfftig sein. Signatum den 26. Junÿ 1634.

Jean Guillaume Jost se remarie en 1644 avec Marie Wurm, aussi fille de cordonnier
Mariage, cathédrale (luth. f° 477)
1644. Hanß Wilhelm Jost der Schuhmacher Vnd Burger allhier Vndt Jungfr. Anna Maria, Mathiß Wurmen deß geweßenen Schuhmachers vnd Burgers allhie nachgelaßene Tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. 19. Aug. (i 243)

Jean Guillaume Jost loue une cave et des tonneaux au marchand Daniel Bitot

1646 (28. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 615-v
Erschienen hannß Wilhelm Jost der Schuhmacher
hatt in gegensein H Daniel Bitots deß handelßmanns
bekannt, daß Er demselben albereit vff Michaelis a° 1645. vffrecht verlühen habe in seiner Behaußung alhie im Keßel und hawergäßlin gelegen den gantzen Keller sampt fünff Stückh Faßen Zusammen eilff fuder haltend, und darinn ligend. vff sechß Jahr lang von gemeldt. Michaelis angerechnet umn einen iährlich. Zinnß benantlich. 9. lib

Devenue veuve, Anne Marie Wurm se remarie avec le cordonnier Jean Pflaum de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1651 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 287-v
(Eheberedung) Erschienen hannß Pflaum der Schuhmacher und Burg. alhie alß hochzeiter mit beÿstand Lienhard döchterlins deß Ballierers vff der Rheinbruckh seines stieff Vatters und Christoph Diedig deß Schmidts von Wörth anietzo Schirms Verwanthens allhie an einem
So dann Anna Maria Wurmin weÿl. hannß Wilhelm Jost. deß Schuhmachers und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit beÿstand hannß Bastian Gerlachß deß Schuhmachers ihres Vogts und H. Daniel Wöllers deß Schuemachers und alt. Statt Gerichts Beÿsitzers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 535, n° XIX)
1651. Eodem [Quasimodo geniti Zum I mal] Johannes Pflaum der Schuemacher vonn Buchßweiler, weiland Daniel Pflaumen des Gerichtsschreibers Zu Herlißheim hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnndt Anna Maria, Weilandt Joh: Wilhelm Josten des Burgers vndt Schuemachers alhie hinderlaßene wittib – 14. April. Münster Encker (i 283)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La femme est propriétaire d’un quart de maison rue de l’Hôpital
1651 (29.4.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) f° 7
Inventarium vnnd Beschreibung Aller vnnd Jeder Haab Nahrung vndt Güether, so die Ehren vnd Tugendsame fr. Anna Maria Wurmin, weÿl. hannß Wilhelm Josten deß Schusters und burg. alhie Zu Straßb. hinderlaßene wittib, Zu Meister Hannß Pflaumen auch Schuhmach. vnd burg. alhier Ihrem Jetztmahlig. Ehe vndt haußwürth In die Ehe Zugebracht – Actum In beÿsein Gemelts Ihres hauß Würths den 29. Aprilis. 1651.

Inn einer behaußung gelegen Im Spittelgeßlein, so der frawen vndt Ihren vberigen 3. Geschwisterd. für unvertheÿlt Zugehörig, ist volgend gestalten befund.
In d. Cammer A, Cammer B, Inn d. Cammer C, Vor dießer Cammer C, Im haußohren vor d. Wohnstub. Inn d. Wohnstub
Behaußung. Item ¼. theil an j. behaußung vnd hoffstatt & geleg. In d. Spittelgeßl. alhier (…)
Summarischer Extractus außer dem über Hannß Pflaumen, deß Schuhmachers vnd Frawen Annæ Mariæ Wurmin, weÿl: hanß Wilhelm Josten, auch Schuhmacher vndt burgers alhie seel. hinderlaßener wittib, einander Inn die Ehe zubringenden Nahrung Verfaßtem Concept Inventarÿ
Deß Manns Nahrung bestehet bloß inn deßelben Kleÿdern vnd Rüstung, 19 lb. Daran sein zwo tzertzn zu Verstallen thun 13 lb
Der Frawen Nahrung bestehet in volgenden rubricen, hausrath 139, daran seind 2/3 zu Verstallen thut 93
Werckzeug 5 lib, thun 2/3. 3
Silbergeschmeidt 15. daran seind ¾ zu Verstallen thun 10 lb
Guldene Ring 5, daran seind 4/5 Zu Verstallen thun 4
Behausung 100
Summa der Frawen Zugebrachten gantzen Nahrung ist 266. lb

La maison est au nom du pharmacien Jean Georges Lemp en 1665 d’après les tenants et aboutissants de la maison voisine. Comme la maison ne figure pas à l’inventaire des apports de 1652 et que le seul titre qui figure à l’inventaire de la veuve en 1688 est la vente passée en 1639 à Jean Guillaume Jost, on conclut qu’elle a été adjugée à Jean Georges Lemp et à sa femme entre 1652 et 1665.
Originaire d’Eger (aujourd’hui Cheb en Tchéquie), le pharmacien Jean Georges Lemp épouse en 1652 la veuve du pharmacien Jean Bressler. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage
.

Mariage, cathédrale (luth. f° 541, n° VI) 1652. Sonnt. 2. Epiph. 18. Jan. H Johann Georgius Lemp der Apoteckher Vonn Eger, weiland H Johann Lempen des handelßmanns daselbsten hinderlaßener Ehelicher Sohn, vnnd Fr. Susanna Weiland H Johann Preßlers Burgers vnndt Apoteckers alhie hinderlaßene wittib (i 289)

1652, 4° Livre de bourgeoisie p. 281
Hr. Johann Georg Lemp Von Egen Apothecker Accep. de uxore Susanna Hrn Preßlers Frn We vmb 8 gold. Würd Zu den Spieglern dienen. Jur. den 9. Feb. 1652.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1652 (9. Martÿ), Me Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller undt jeder Haab, Nahrung undt Güetere, Liegender undt vahrender, verändert v. unverändert, Keinerleÿ außgenommen, so die viel Ehren undt Tugendreiche fraw Susanna Preßlerin geborne Heüßin dem Ehrenvesten v. wohlachtbaren Herren Johann Georg Lemppen, Apotheckern und burgern alhier Zue Straßb. Ihrem andern haußwürth inn den Ehestand alß unverändert zugebracht, Welche durch Sie, mit beÿstandt deß Ehrenvesten und Hochgelehrten herrn Ernesti Heüsen j. U. Drndi Ihres herren bruders vndt noch ohnentledigten Hrn Curatoris – Actum vnd angefangen inn des H. w. fr. St. Stb. dinstags den 9. Martÿ 1652. vndt vollendet d. 17. 9.bris Ejusdem Anni

Inn einer in der St. Stb. inn der Schloßergasse gelegener Zum theil in diese Nahrung gehöriger und hernach beschriebener Apothecker behaußung ist befund. word. wie volgt
Vff der dritten büehnen, In d. Obern Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, Vor hievorgemelten Cammeren, Inn der Wohn Stuben, In d. Nebens Cammer, Vor diesen Cammeren, In d. Material Cammer, In der Stub Cammer, In der vnteren Stuben, Inn der Küchen, Im unterem haußöhren, In d. Apotheck
Eÿgenthumb ane Häußern undt Garten wie auch Corpus d. Apothecken, instrumenta vnd vasa Zuer Apothecken gehörig
It. ein Garten mit seinen Häuseren in d. allhieig. vorstatt Straßb. im grünen bruch (…)
It. ein hauß vndt hoffstatt auch allen begriffen, Zuegehörd. v. gerechtigkeiten inn allhieig. St. St. oben inn d. Schloßergaßen gelegen (…)
Item das gantze Corpus der Apothecken (…)
Sa. Anschlags haußraths 1012, Sa. Schiff und geschirr 32, Sa. Früchten 69, Sa. Weins vnd leerer Vaß 186, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 414, Sa. guldin Ring 153, Sa. Baarschafft 1600, Sa. Eÿgenthumbs der Häußer vndt Garten wie auch Corpus d. apothecken, Instrumentorum et vasorum Zur Apothecken gehörig 1389, Sa. Schulden 950, Summa summarum 5808 lb – Schulden auß der Nahrung 1132 – Beschluß summa , Conclusio finalis Inventarÿ 4675 lb

Susanne Heuss, successivement veuve de Jean Bressler et de Jean Georges Lemp, meurt en 1688. L’acte de partage est dressé en 1688, joint à l’inventaire après décès dont manquent les premières pages. Elle délaisse trois enfants de son premier mariage et un fils du deuxième. Selon la mention marginale de la description de la maison rue du Sanglier, les titres ont été remis au gendre Reichard en 1688

[Inventarium über Weÿland der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Susannæ Lempin gebohrner Heußin deß auch Weÿland Edlen Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Kunstreichen Herrn Johann Georg Lempen geweßenen Vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib seeligen Verlassenschafft – Il ne reste qu’un fragment de la page d’intitulé, les héritiers se trouve au partage, infra]
Copia schrifftlicher Verordnung verschiedener præ und legat.

(f° 5) In einer in der Statt Straßburg in der Straßen gelegenen vorgeachten herrn Ernst Breßlern eigenthümlich gehörig. behausung, ist befund. word. wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Vff dem dritten Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stub., In der obern Stubcammer, Auf der truckeneÿ, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der vndern Kuch, Im Undern haußohrin, Auf dem undern Gang, Im Hindern Stüblein, In der Hindern Stub Cammer, Im Soldaten Stüblein, Im Kast, Im Keller, Im Wein Keller, In der Apotheckh, In dem Breßlerischen Garten
(f° 40) Eigenthumb ane Häußern. (stehet kein Zinnß auß). Hauß v. hoffstatt mit allen deßen gebäwen begriffen Weithen Rechten Zugehörden und gerechtigkeit. geleg. in der St. Straßb. ane dem Keßel gäßel ist i. s. i. Eckhauß 2.s neb. Hn (-) hind. auf H. Matern Melckern d. handelsmann stoßend, so freÿ ledig eig. Vnd hiehero angeschlagen per 400. lb. Hierüber Weißt i. Teutsch Perg. Kauffbr. in d. St. St. anh. Contract Insiegel v.wahrt datirt d. 24. Aug. 1639. Alte abgelößte Pergament Zinßb. vnd sonst allerhandt schrifftliche bericht vnd ergangene bescheid alles signirt mit alt. Lit. B. und darbeÿ gelaßen
(die Docum. hatt d. 7. Aprilis 1688. H Reichard empf.)
It. i. dritter theil Vor Unvertheilt ane hauß Zum Rebstock genant geleg. In der Statt Straßburg (…)
It. ein dritter theil ane einem halben theil für unvertheilt ane einem new erbawten holtzhauß in der Statt Straßburg, ane dem Spigel Gäßlein Gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über gelegen (…)
Wÿdemb, So die fraw seelige Von weÿl. H Johann Breßlern vornehmen Apothecken vnd b. alhier Ihrem Erst. Eheherren seel. ad dies vitæ Zu genießen. gehabt, welcher auf die Apotheck in der Schloßergaß v.legt geweßen. Derselbe hatt vermög über weÿl. H Joh: Georg Lempen gewesenen Vornehmen Apotheckers sel. Verlaßenschafft Inventarÿ fol. 327.b in summa gethan 714. lb daran gebühren H. Ernst Breßlern 142 lb, frawen Susannæ Reichardtin Geborhner Breßlerin 142 lb, frawen Magdalenæ Reichaltin gebohrnee Breßlerin 142 lb, Herrn Andreæ Lempen alß Cessionario weÿl. H. Frantz Breßlers 142 lb, ferner Ihme H Lempen, weg. fr. Salome Braunin gebohrner Breßlerin getroffenen Außkauffs ane 142 lb für 2/3 an Ererbt Vätterliche tertzen 95
Wÿdembs Verfangenschaft So die verstorbene fr. sel. von Ihrem letzten Eheherrn H Johann Georg Lempen gewesenen vornehmen Apothecker, und b. alhie ad dies vitæ Zu genießen gehabt, das Eÿgenth. aber nunmehro H. Andreæ Lempen Ihrem einig. in Letzter Ehe erziehlt H. Sohn. Vermög über Wohl Ermelts H Johann Georg Lempen sel. Verlaßenschafft p. H Joh: Georg Redsloben Notm. in Anno 1675. auffgerichteten Inventarÿ Fol. 318 et 320 (…)
Abtheilungs Concept Über Weÿland der Edlen Viel Ehren und Tugendreichen frauen Susanna Lempin gebohrner Heüßin seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1688
Zuwißen seÿe Hiermit, demnach auff Tödliches Ableiben Weÿland der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Susannæ Lempin gebohrner Heußin deß auch Weÿland Edlen Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Kunstreichen Herrn Johann Georg Lempen, geweßenen Vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib nunmehr auch seel. (…) Verlaßenschafft Separation und Abtheilung
So geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 23. Martÿ et seqq. Anno 1688.
dem Wohl Edel Vest, Kunstreich Und hochachtbahren herrn Ernesto Breßlern, Vornehmen Apotheckern und burgers allhier für einem Vierten Stammtheil (+) durch daß ohnpartheÿische Looß Erblichen Zu und angefallen (…), Der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frawen Susanna Reichardin gebohrner Breßlerin, deß Edlen, Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren herrn Johann Christoph Reichardts Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Eheliebstin für einen Vierdt. Stammtheil perge wie oben (+), Der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frawen Magdalena Reicheltin gebohrner Breßlerin, deß Wohl Ehren Vesten und Hochgelehrten Herrn Julÿ Reichelts, Vortrefflichen und Weitbrühmten Mathematicj, auch beÿ allhießiger löblichen Universität Professoris publicj, und deß Collegiat Stiffts Zu St. Thomæ Canonici Eheliebstin für einen Vierden Stammtheil, perge wor oben, Dem Edlen Wohl Ehren Vesten Kunstreich Und hochachtbahren herrn Andreæ Lempen auch Vornehmen burgern und Apotheckern in Straßburg für einen Vierd. Stammtheil & perge Wie Vor
Die in Gott Ruhende Faw Hatt ab intestato Zu Erben Verlaßenschafft Wie volgt.
1 den Edlen, Wohl Ehren Vest, Kunstreich und hochachtbahren herrn Ernst Breßlern, Vornehmen Apotheckern und burgern allhier, welcher aber Wegen Seiner leibs blödigkeit dem geschäfft persönlich nicht abwarten Können, sondern es ist auf sein begehren Und Consens deßen geliebten Ehegemahlin die Edle, Viel Ehren und Tugendreichen Agneß Breßlerin gebohrne Saltzmännin Zu gegen gewesen. 2. die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Susanna Reichardin gebohrne Breßlerin, deß Edlen, Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren herrn Johann Christoph Reichardts Vornehmen handelsmanns und burgers allhier, Eheliebste, Welche mit hilff und beÿstand deßelben die Separation abgewartet hatt, 3. die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Magdalena Reicheltin gebohrne Breßlerin, deß Wohl Edel Vesten und Hochgelehrten Herrn Julÿ Reichelts, Vortrefflichen Vnd Weitbrühmten Mathematicj, auch beÿ hießiger löbl. Universität Professoris publ., und deß Collegiat Stiffts Zu St. Thomæ Canonici Eheliebste, Welche auch mit ermelten Ihrem Eheherrn beÿ dießem Inventur und Theilungs Geschäfft gegenwärtig erschienen ist,
dieße dreÿ der Verstorbenen, fr. seel. in erster Ehe mit Weÿl. dem Edlen Wohl Ehren Vesten Kunstreich und hochachtbaren herrn Johann Breßlern, berühlten Apotheckern und gewesenen Vornehmen burgern allhier seel. ehelich erziehlten H. Sohn und fr. Töchter
So dann 4. den Edlen Wohl Ehren Vesten Kunstreich Und hochachtbahren herrn Andream Lempen, auch Vornehmen Apotheckern und burgern in Straßb. derselb in Zweÿter und letzter Ehe mit eingangs Wohlermelten Herrn Johann Georg Lempen ehelich erzeugtem einigen hinterlaßenen Herrn Sohn, Also alle Vier Zu gleichen Portionen und Stammtheilen

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. C 1687-1728, f° 7 n° 7)
1688. den 23.t Jan. frühe Morgens umb 2 uhr starb fr. Susanna gebohrne heußin Weiland hr. Johann Georg Lempen Burgers u. Apoteckers Witwe 76 Jahr alt, Welches Alter auch ihre wenige* Kranckheit gewesen ist. Ist begraben Word. den 25.t diro Zu St Gallen, deßen seind Zeugen, Andreas Lemp alß Sohn, Johann Christoph Reichardt alß tochtermann (i 8)

L’acte précédent établit que la maison revient à la fille de la défunte Susanne Bressler qui épouse en 1663 le marchand Jean Christophe Reichard, fils d’un des Trois de la Monnaie

Mariage, cathédrale (luth. f° 41) 1663. Dom. 21. post Trin. den 8. 9.bris. Zum 2 mahl hr hanß Christoph Reichard der handelsmann Weiland hr Paul Richardts gewesenen dreÿers beÿ hiesiger Müntz hinterlassener ehel. Sohn undt Jfr. Susanna Weÿland hr. Johann Preßlers hannßen Apoteckers und Burgers alhie nachgelaßen ehel. Tochter. Dienstags den 17.t 9.bris Spiegel, Münster (i 43)

Susanne Bressler fait un codicille quelque temps avant sa mort
1694 (), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Nach disposition Fr Susannæ Reichardtin gebohrner Preßlerin herrn Johann Christoph Reichardten dem handelßmann
Ich Susanna Reichardtin gebohrne Preßlerin, Wittib, Urkunde und bekenne, demnach Ich neben meinem lieben Ehemann herrn Johann Christoph Reichardten dem handelßmann und burgers allhier, nunmehr seel. in aô 1665. Einen letzten willen Codicills weiß auffgerichtet (…)
Geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg d. 9. Maÿ 1694

Susanne Bressler meurt en 1694 en délaissant deux fils et une fille. Les experts estiment la maison 500 livres. L’inventaire est dressé rue du Bouclier dans une maison qui appartient à Jean Ursinus, greffier au bureau de la Taille

1694 (14.6.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 22) n° 18
Inventarium und beschreibung der Jenig. Haab, Nahrung vnd Gütter, liegender vndt Vahrender, So weÿland die Edle, Viel Ehren: Und Tugendreiche fraw Susanna Reichardtin gebohrne Breßlerin, auch weÿl. des Edel, wohl Ehrenvest vnd hochachtbaren H Johann Christoph Reichards, vornehmen handelßmanns vnd alten dreÿers der St. Str. Stalls nunmehr seel. hinterlaßene fraw Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem, den 15. Maÿ dießes lauffenden 1694. Jahrs, beschehenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen Verlaßen, welche auf fr. ansuchen, erfordern und begehren des wohl Ehren Vest und Großachtbaren herrn Johann Christoph Reichards auch vornehme handelßmanns vnd burgers allhier, ferner des Edel, wohl Ehren Vesten, Fürsichtig Weiß vndt Großachtbahren herrn Johann Wilhelm Reichards E. E. Großen Raths alten beÿsitzers, als geschwornen Vogts herrn Johann Wilhelm Reichards des ledigen Kunst: und Schönfärbers, und Jungfrauen Susannæ Reichardtin der verstorbenen, frawen seeligen, mit vorgemelten Ihrem Eheherrn seel. ehelich erzeügter und hinterlaßener beeder Herren Söhn und Jfr. Tochter, auch ab intestato Erben, inventirt vnd ersucht, durch oben wohlermelten ältern herrn Sohn, vnd die Viel Ehren: vnd Tugendreiche Fraw Annam Mariam Reichardin gebohrne Brandin deßen Fraw Eheliebste (geeigt und gezeigt) – Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein, des Edel, wohl Ehrenvesten und großachtbaren herrn Daniel Andreas Königs, vornehmen handelßmanns und jetzmahligen dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurn alß der Verstorbenen frawen seel. geweßenen herrn Curatoris, Montags den 14. Junÿ aô 1694.

In einer In der Statt Straßburg, in der langen Straß ahne der Schilt gaßen gelegenen H. Johann Ursino J. U. Ddo vnd Wohlverordneten Actuarii der Statt Str. Stalls eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf dem Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießem Gemach, In der Obern Undern Stub, Im Obern Hauß Ehren, In der Hintern Cammer, In der Stub Cammer, In der Hintern Stub, Vor dießer Stub, In der Wohnstub, Im Vordern Hauß Ehren, Im Undern Gewölb, Auf dem Gang
Eigenthumb ahne Einer behaußung. It. 1. hauß und Hoffstatt mit allen deßen gebawen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane dem Keßel geßlein, eins. ein eckhauß, anderseit neben N. N. hinden vf Matern Melkern den Handelßmann stoßend, so freÿ ledig undt Eigen und hiehero angeschlagen 500. lb. Hierüber Weißet I. teutscher pergamentener Kauffbr. m. der Statt Straßb. anh. Contr. Inns. vw. dat. d. 24. Aug. 1639. Mehr alte abgelößte Pergamentene Zinßbr. und sonst allerh. schrifftlichen bericht und Ergangener bescheid alles signirt m. L. B. vnd darbeÿ gelaßen.

Les héritiers de Jean Christophe Reichard portent devant les Quinze le litige sur les droits de la succession. Le défunt était imposé pour 12 000 florins. A sa mort en 1692, l’inventaire ne se monte qu’à 6845 florins. La veuve qui a continué les affaires de son mari est morte en 1694. Les héritiers prétendent que les retards de paiement sont dus à la négligence du notaire. Le secrétaire du bureau de la Taille rapporte que le notaire lui a remis un état de la succession du mari peu de temps après sa mort. On évoque une différence de fortune comparable constatée lors de l’inventaire du Treize Kips. La commission estime que le notaire est hors de cause. Le préteur royal est d’avis que les héritiers doivent être imposés à la somme déclarée du vivant du défunt jusqu’à ce que l’inventaire soit remis au bureau de la Taille, ce qui incitera les héritiers à hâter les choses
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Weÿl. H Johann Christoph Reichards Erben pt° Stallgelds
die alte Inventaria auff d. Statt stall zu lüffern
(f° 224) Sambst. den 20. 8.bris. nôie Weÿl. H Johann Christoph Reichards, des Handelßmanns, Hinterlaßener Erben, Vogt Herr Joh: Wilh: Reichard, Rhath. prod. herr Künasten underth. memor. vnd bitten, mit beÿlagen Sub Nis 1. 2. & 3. Erk. Vor Obere Stallherren Gewießen.
(f° 228) Freÿt. den 9. 9.bris. Iidem [Obere Stallherren] per me daß Weÿl. H Johann Christoph Reichards Hinterlaßener Erben inn einem producirten Memorial berichtet, Wie daß ihr Vatter biß ad annum 1691, da er gestorben, 12 000 R. mit 20. lb 11 ß Verstallt und deßen Wittib biß ad annum 1692. es continuirt habe, beÿ sein, Hn Reichardts Verlaßenschaffts Inventation aber habe sich befunden, daß die Nahrung so abgenommen, daß nicht mehr als 6845. R. übrig geblieben davon d. jährliche Stallzusatz 9. lb und etlich Schilling außgetragen werden, deßen ohngeachtet hätte d. Statt Stall noch die Völlige summ d. 20. lb 11 ß pro 1693. 94. 95 & 96. gefordert, so 86. lb 9 ß 6 s außwerffen, derentweg., Weilen das Inventarium /:da innzwischen, Und Zwar in a° 1694. die Wittib auch gestorben:/ Nicht ehend. auff den Stall gelüeffert worden, daß mann daßelbige enderen Und Umbso viel darn darann abschreiben Können, Welches aber allein dem Inventirschreiber Hn Notario Saltzmann, Zu imputiren were, Als Von welchem mann über allen angewendeten Fleiß und Vielfältige Anmahnung gedachtes Inventarium Nicht Zeitlicher haben mögen, mit Undth. Bitt, weilen solchem Falls sie des Notarÿ Fehler Und Negligentz Zu entgelten hätten, Und mit ihme selbsten bezeugen können, Wie hefftig sie ihn getrieben, es möchten Mghh. es beÿ dem Stallgeld 9. lb Und etlich schilling laßen, des erbiethens, die gebühr auff solchen Fuß vor 4 jahr zu entrichten
Worüber man den Hn Stallschreiber gehört, der beditten, daß herr Not. Saltzmann gleich nach des Hn Reichardts Verlaßenschaffts Inventation ihme einen Estat Von d. Nahrung Zugestelt habe, so sich auff die 8000. R. beloffen, Nach welchem Fuß er die Extraordinari Stallgeld gesetzt, beÿ die ordinari Stallgebühren Habe er es nicht thun Können, weilen die Ordnung haben wolle, daß mann nichts abschreiben solle, ehe und bevor [f° 229] der Außstand bezahlt, 2. hätte er d. Inventarium Nicht gehabt, und er also die Conclusionem Finalem Nicht Wißen Können, neben dem hätten, 3. herr Not. Saltzmann alzeit gegen ihm gedacht, daß wann d. Inventarium Nicht außgefertigt würde, er Nicht schuld daran were, sondern die Erben, die er Nicht Zur Ab rechnung bringen Könte. Dabeneben des Herrn XIII.er Kibßen præiudicium allegirt, Welcher 12. jahr lang 30 000 R. Verstallt, Wie aber die Frau gestorben, Und die Nahrung sich nur auff 8000. R. beloffen, und vor gedachte 12. jahr die Stallgeld außgestanden, so seÿen selbige nach dem Fuß 30/m. R. abgefordert, vnd ohnerachtet die Erben umb moderation angesucht, dennoch sie zu erlegung der Völlig. Summ Angehalten worden, dem jetzigen casum betreffend, so seÿe Zwar Ane dem, daß wann sich Finden solte, daß Hr Notarius Saltzmann sie auffgehalten, sie unschuldiger Weiß Zu abstattung d. 86. lb 9 ß 6 d Kämme, Allein stehe mann an, deßwegen mann mit Mghh. ratification dafür gehalten, daß bemeldter Herr Saltzmann bedeckt, und darüber Vernommen, Auch die Erben Nach befindung d. sach gehörd, und als dann Ferners davon geredt werden Könte.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte Vor Nöthig, daß mann jed. Zeit Von dem todfall An biß zu Lüefferung des Inventarÿ die Stallgeld auff dem Fuß, wie die Zuvor bezahlt worden, abfordere, dann sonsten die Statt dabeÿ leiden würde, als die, wann in zwischen die Nahrung eiem Zugang gewinnet, ein mehrers Nicht Ziehet, Neben dem so seÿe Widrigen Falls die böße consequentz zu besorgen, dann die Erben saum: [f° 229-v] seelig werden, und auff die lüefferung des Inventarium nicht mehr triegen* würden, da doch ihnen, die notarios zu treiben obliege, dahero was dießen casum betrifft, Er vermeine daß man, Nicht lang Anzustehen, Viel weniger eine Weitläuffige Inquisition einzuziehen, sondern die Stallgebühr nach dem Fuß, Wie Zu d. Zeit des todfalls sie geweßen abzufordern heben würde, In dem übrigen würden die Obere Stallherren Nochmahlen Zu ersuchen seÿe, daß die alte Inventaria eingelüffert werden möchten, in specie die, so H. Not. Lang jnn handen hatt, als beÿ denen allen inn stucken gerathe. Erk. gefolgt.
(die alte Inventaria auff d. Statt stall zu lüffern)

La maison revient au fils Jean Christophe Reichard qui épouse successivement Anne Marie Brand (1692) puis Marie Cléophée Miville (1714). La maison figure comme bien propre au mari à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marie Brand en 1714, pour le prix de 550 livres auquel il l’a acquise de ses cohéritiers.
Le notaire Philippe Jacques Mader passe au nom de son beau frère Jean Christophe Reichard un accord avec le voisin Christophe Frédéric Ratz. Jean Christophe Reichard vend son droit de déverser des eaux de pluie et d’autres eaux dans un chenal commun avec plusieurs voisins dont Christophe Frédéric Ratz

1722 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 139-v
H. Philipp Jacob Mader Notarius publicus et academicus als mandatarius S.T. H. Fünffzener Joh. Christoph Reichardt ahn einem
und Christoph Friedrich Ratz der Schneider ahm andern theil
demnach sie bißanhero durch ged. Hn. Fünffzehners theils im hauer: theils im Keßelgäßel gelegene Eckbehausung ein gemeinschaftlicher nach in welchen unterschiedlicher nachbaren abgeschüttet: und gefallenes Reegen: und anderes waßer gefloßen geleitet gewest, solches aber denen innwohnern besagter behausung viele beschwärnuß verursachet, als habe sich ged. H. Fünffzehner umb von dießer beschwärlichkeit künfftighin befreÿt zu seÿn, dahin mit erwehntem Ratzen vereinbahret, daß derselbe bedüttenen Nach durch seiner neben H. Fünffzehners hauß im Keßelgäßel gelegene behausung zu leÿten, des Nachbarn Reegen und anderes waßer dadurch lauffen zu laßen und wohlbesagten H. XV.ers behausung von sothanem onere zu allen zeithen befreÿt zu erhalten verbunden und jure servitutis solches alles auff sich zu leÿden verpflichtet sein solle, dahingegen verspricht ged. H. XV.r ihme Ratzen wegen sothanen übernommenen oneris ahne statt alles abstandts und schadloßhaltung einmahl für alle mahl zu geben 6 pfund 3 sch.

Jean Christophe Reichart du collège des Quinze cède la maison à sa sœur Susanne femme du notaire Philippe Jacques Mader au lieu de lui délivrer les 1 500 florins que lui a légués sa première femme Anne Marie Brand

1725 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 211-v
S.T. H. Johann Christoph Reichart des beständigen Regiments und geheimen Collegÿ gn: Hn: der Fünffzehen allhier Beÿsitzer
in gegensein Fraun Susannæ Maderin geb. Reichardtin seiner schwester H. Philipp Jacob Mader Notarii Publici und Academici Ehefrauen
demnach sein H. XV. Reichard erstere Fr. Eheliebste weÿl. Fr. Anna Maria Reichardtin geb. Brandtin in ihrem vor weÿl. H. No° Saltzmann in Anno 1704 den 27. Decembris auffgerichteten Testamento solemni inscriptis ihro Maderischer Ehefrauen 1500 gulden als ein wahres eigenthumb legirt, ane statt baarer bezahlung eigenthümlich überlaßen Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im hauergäßlein, einseit ist ein eck ahn dem Keßelgäßlein anderseit neben Estienne Bonvallot dem Schloßer hinten theils auff H. Kornmänner gebrüder theils auff Philipp Christoph Ratz den Schneider

Philippe Jacques Mader et Susanne Reichard hypothèquent la maison au profit des enfants du marchand de papier Jacques Hammerer

1725 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 212-v
H. Philipp Jacob Mader Notarius Publ. und Academicus und Fr. Susanna Maderin geb. Reichardtin beÿständlich H. Dr. Bilger und H .Lt. Daudel beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein weÿl. Jacob Hammerer Papÿrhändtlers mit auch weÿl. Fr. Barbaræ geb. Kräuttin 5 Kinder nahmens Fr. Maria Magdalena Hammererin, Johann Jacob Stamm des Schiffers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers Ehefrauen, Ferner Fr. Anna Salome Hammererin Philipp Jacob Kasten des Silberarbeiters hausfrauen, Item H. M. Philipp Hammerer allhießigen Seminarÿ Mitglieds und Diaconi zu Scharrachbergheim und Fürdenheim, Mehr Jfr. Maria Margaretha Hammererin mit assistentz david Stamm des Meßerschmidts und curatoris ad lites, So dann aller dießer und respectivé dero Ehemänner als negotiorum gestoren ihres bruders und schwagers Johannes Hammerer Soldaten in dem Schweitzerischen regiment hacbrett Infanterie (…) mit 500 thaler vergnügen wollen
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten im hauergäßlein, einseit ist ein eck ahn dem Keßelgäßlein anderseit neben Estienne Bonvallot dem Schloßer hinten theils auff H. Kornmänner gebrüder und Compagnie theils auff Philipp Christoph Ratz den Schneider

Philippe Jacques Mader et Susanne Reichard hypothèquent la maison au profit des héritiers présomptifs de l’ancien greffier Jean Kast domicilié à New York en Amérique

1725 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 340
H. Philipp Jacob Mader Notarius Publicus und Academicus und Fr. Susanna Maderin geb. Reichardin mit assistentz H. Dr Bilger und H. Lt Daudet, beeder E. E. kleinen Raths beÿsitzer
haben in gegensein H. Johann Caspar Mühlberger Exsenatoris und Schaffners der Schenckbecherischen und anderer Stiftungen als mandatarii hæredum præsumptorum ab intestato H. Johannes Kast vormahligen actuarÿ beÿ ged. Ehr. Kleinen Rath alhier dermahlen sich zu New Yorck in Americâ auffhaltend und in fernerer gegenwart H. Rathh. Frantz Wörner und H. Jacob dürninger handelsmanns (schuldig seÿen) 800 gulden
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten so allhier ahm hauer gäßlein, einseit ist ein eck ahm Keßelgäßlein anderseit neben Estienne Beauvallot dem Schloßer hinten theils auff H. Kornmann gebrüdere und Compagnie theils auff Philipp Christoph Ratz dem Schneider

Philippe Jacques Mader et Susanne Reichard hypothèquent la maison au profit de Jean Greuhm

1725 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 472
H. Philipp Jacob Mader Not. Publ. und Academicus und Fr. Susanna Maderin geb. Reichardin mit beÿstand H. Chalon und H. Lt. Garand beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Johannes Greuhm des geheimen Collegÿ der H. Fünffzehen Beÿsitzers und Oberkirchen Pflegers der Evangelischen Kirch – schuldig seÿen 250 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm hauer: gäßlein, ist ein eck ahm Keßel: gäßlein, anderseit neben Beauvallot dem Schloßer hinten theils auff Kornmännische H. gebrüdere theils auff Friedrich Christoph Ratz dem Schneider

Philippe Jacques Mader qui avait la jouissance de la maison meurt en 1739 de dysenterie. Les experts estiment la maison 1100 livres lors de son inventaire dressé en 1739. Les héritiers la vendent 1 670 livres au notaire Mathias Koch

1739 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 509
Erschienen weÿl. Fr. Susanna geb. Reichardin mit auch weÿl. H. Philipp Jacob Mader Notarÿ Publicÿ und Academici Eheliebstin erzeugte Kinder und des einen mandatarius nahmens Fr. Maria Susanna geb. Maderin H. Johann Jacob Walther des Spiegelhändlers Eheliebste beÿständlich H. Adam Friedrich Oesinger des geschwornen courtier als ged. H. Walthers mandatarÿ, ferner S.T. H. dreÿzehner Johann Christoph Reichard als gewalthaber H. Johann Christoph Mader hochfürstl. Naßau: Ußingischen Cantzleÿ registratoris (vollmacht zu Ußingen aufgestellt), so dann Fr. Maria Salome geb. Maderin H. Johann Georg Riedle Candidati Notariatus ehefrau
in gegensein H. Mathias Koch Notarÿ Publici und Practici, am 7. ergangenen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten im hauer: gäßlein, einseit ist ein eck ahne dem Keßelgäßlein anderseit neben Michael Latti dem Schloßer, hinten zum theil auff S.T. H. Fünffzehner Friedrich Kornmann zum theil auff weÿl. Philipp Christoph Ratz des schneiders erben – u; 400 und 250 pfund verhafftet – als hæredibus ab intestato anfangs bemelter ihrer mutter die selbige am 11. Aprilis 1725 per cessionem in solutum eines ihr von weÿl. Fr. Anna Maria geb. Brandin obged. H. XIII Reichard ersterer Eheliebstin verschafften in 750 pfund bestandenen legats erhalten – um 650 capitalien beladen, geschehen um 1020 pfund

Les experts estiment la maison rue du Sanglier 850 livres lors de l’ dressé après la mort de Catherine Salomé Grauel 1750. Le même prix sert à dresser l’ de Mathias Koch en 1761. La maison revient à sa petite fille et seule héritière Catherine Salomé Hæring qui épouse en 1774 le docteur en philosophie Jean Schweighæuser : contrat de mariage, célébration

1774 (2.12), Me Schweighaeuser (6 E 41, 566)
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿe Herr Johannes Schweighäuser, Phil: Doctor. Log: & Metaphysices Prof. Adjunctus und burger alhier Zu Straßburg, als bräutigam ane einem,
So dann Jungfrau Catharina Salome Häringin, weiland H Johann Richard Häring gewesenen Notarii jur. publ. et Practici, auch burgers alhier seel. in erster Ehe erzeugte tochter, als braut, mit beÿstand Herrn Johann Michael Grauel ehemaligen Weinhändlers und E. E. Grosen Raths alhier alten wohlverdienten beÿsitzers ihres geschwornen Herrn Vogts, am andern Theil – Straßburg auf Freÿtag den 2.ten Decembris im Jahr der Gnaden 1774. [unterzeichnet] Johann Schweighäuser, bräutigam, Catharina Salome Häringin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 85-v)
Im Jahr 1776, Dienstags den 10. Januarii um Zehn uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden H M. Johannes Schweighäuser der Philosophie beÿ hiesiger löbliher Universität adjungirter offentlicher Lehrer weiland Hn M. Johann Georg Schweighäuser gewesenen Pastoris und Canonici Zu St Thoman und burgers allhier und weiland Frauen Prisca Barbara gebohrne Ehrlerin hinterlassener ehelicher Sohn Und Jungfrau Catharina Salome Häringin, weiland hrn Johann Reichardt Härings gewesenen Notarii Publici Jurati und burgers allhier und weiland Frauen Catharina Salome gebohrner Kochin hinterlaßene ehelichr tochter [unterzeichnet] Johannes Schweighäuser bräutigam, Catharina Salome Häring braut (i 138)

Compte que Jean Michel Grauel rend à Catherine Salomé Hæring de sa tutelle
1775 (20.4.), Me Schweighaeuser (6 E 41, 576) n° 70
Rechnung Innhaltend Was hr. Rathh. Johann Michael Grauel als Vogt Frauen Catharinæ Salome Schweighäußerin geb. Häringin seit dem 17. oct. 1774 bis 20. Aprl: 1775 eingenommen und dargegen wieder außgegeben hat

Catherine Salomé Hæring et Jean Schweighæuser vendent la maison 1 350 livres au tourneur Chrétien Louis Weiss et à sa femme Marie Madeleine Dœrffer

1786 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 6601
Catharina Salome geb. Häringin SS. TT. H. Johannes Schweighäußer linguarum orientalium professoris publici ordinarii ehegattin
haben in gegensein Christian Ludwig Weiß des hohldrehers und Mariæ Magdalenæ geb. Dörfferin beÿständlich Johann Philipp Hägel des Seidenknopff machers und H. Johann Michael Dörffer des Kieffers und Weinhändlers
ihro als ein elterlich anerstorbenes guth eigenthümlich zuständige behausung, bronnen, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Hauer respective Keßelgäßlein, einseit neben Olivier Dichinsky dem schloßer, anderseit neben Mr Beckert dem schumacher, hinten auff H. exsenatoris Benedict Philipp Kast dem handelsmann – um 2700 gulden

Le maître de la grue Jean Paul Busch demande au nom de son pupille Chrétien Louis Weiss d’entrer en apprentissage chez Jean Daniel Friess avant la fin des deux ans pendant lesquels un maître tourneur n’a pas le droit de reprendre un apprenti après le départ du précédent. La commission estime que les motifs ne sont pas assez importants pour contrevenir au règlement. Ils autorisent cependant le futur apprenti à se rendre chez son futur maître avant que l’apprentissage ne commence pour qu’il puisse se faire une idée du métier. Débats et version de la décision remise aux parties
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
(p. 146) Sambstags den 23.t martii 1754. Pastorius nôe H Johann Paul Puschen des Cranmeisters als Vogt Christian Ludwig Weiß Ctra. E. Handwerck derer hohldreher obermeister producirt Wiedrigen handwercks bescheid von Welchem pplis an mghhen appellirt bitt Verzeichnus. Erkandt Verzeichnus.
(p. 223) Sambstags den 27. Aprilis. Iidem [Obere handwercks herren] lassen per Eundem [H Secretarium Städel] referiren, es habe H Johann Paul Pusch der Cranmeister als Vogt Christian Ludwig Weiß den 16.t martÿ Jüngst beÿ mghhen Contra E E handwerck der hohldreher obermstr einen Wiedrigen handwercks bescheid producirt, Vermög Welches Er mit seinem begehren Johann Daniel Frieß aber mit seiner declaration, beedes wieder articul lauffend abgewießen Worden, Von dießem bescheid habe gedachter H Pusch in tempore legali an mghh. appellirt, seiner jnterponirten appellation Verzeichnus gebetten und erhalten, auch den 23.ten Ejusdem mensis ein unterthäniges memoriale loci appellations Clag übergeben und darinn Vorgetragen, Er habe einen Vogts sohn nahmens Christian Ludwig Weiß, den Er gern das dreher handwerck lernen laßen, und Zwar beÿ meister Johann Daniel Frieß, der des Knaben Vetter ist, in der lehr thun möchte in der hoffnung, daß Er desto ehender beÿ ihme etwas rechtschaffenes lernen und wohl gehalten Werden Würde. Er habe deßwegen an gegentheilige meisterschafft den 11.t dicti mensis seinen Curandum in die lehr einzuschreiben bittlich Verlanget, Weilen aber meister Frieß welcher den Jungen annehmen Wollen, declarirt, daß ihme noch Fünff monath fehleten, biß Er der ordnung nach wieder einen Jungen annehmen dörffe, so seÿe ihme sein petitum abgeschlagen Worden, obschon gedachter Frieß sich anerbotten, nach geendigter lehrzeith ane statt der sonst gesetzten Zweÿ jahr, um dreÿ jahr zurück und still zu sehen, Weilen nun dem Imploranten daran gelegen daß sein Vogtsohn beÿ meister Frieß und Zwar auff das bälderste in die lehr kommen möchte Alß ergehe an mghh. deßen unterthäniges bitten, dieselbe zu erkennen geruhen Wollten, daß meister Frieß unter* dem oblato dreÿ statt zweÿer jahr nach geendigter lehrzeit zurück zu stehen seines Vogts sohn Christian Ludwig Weiß in die lehr auffzunehmen zugestatten seÿe, ref. exp.
Imploratischer obermeister habe per recessum um deputation gebetten auff geschehene Weißung habe der implorant nôe quo agit sich auff sein productum bezogen.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe Vorgestanden Johannes Durig als obermeister Johann Eberhard Grintzler als untermeister, Frantz Christoph Holtzapffel und Johann Daniel Hammerer als Deputirte, alle 4 hohldreher meistere, welche sich auff den habenden handwercks artickel beruffen, Vermög Welches ein Jeder meister, wann er einen Jungen außgelehret, zweÿ Vollkommene jahr still zu stehen schuldig, wann aber dem jenigen meister zu welchem des Imploranten Vogts sohn in die lehr kommen solle, zu solcher Zeit annoch über 5 monats Fehlen, über dießes würcklich ettlich und 20 jungen eingeschrieben auch 11 gesellen Von hier gebürtig auff der Wanderschafft, mithin ihre ohnehin übersetzte meisterschafft endlich gäntzlich ruinirt Werden Würde, als Wollten sie untherth. gebetten haben, Sie beÿ ihrem habenden artickel zu manuteniren einfolglich den Implorant mit seinem Wider ordnung lauffenden begehren ref. exp. abzuweißen.
Auff seithen derer Hh Deputirten habe man befunden daß des Imploranten begehren Wieder ordnung und artickel lauffe, auch Keine Causa prægnans Vorhanden, Welche mghhen, Von demselben abzuweichen antreiben sollte, Weßwegen dieselbe dafür gehalten, daß der Implorant nôe quo agit mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe, deßen Curando aber dannoch erlaubt seÿn solle beÿ meister Frieß seinem künfftigen lehr meister ohne beÿ ihme im hauß zu seÿn aus: und einzugehen, um sich einen begriff Von dem handwerck zu machen, die lehr zeit aber erst nach Vollbrachten zweÿ ruh jahren angehen solle, die Confirmation dieses bedachs mghhen anheim stellen. Erkannt, bedacht gefolgt.

(p. 280) Sambstags den 25. Maÿ 1754. Folgende bescheide seÿnd Von denen Partheÿen begegret Worden.
Bescheid. Sambstags den 27. aprilis. In sachen Hn Johann Paul Puschen des Cran beständers allhier, imploranten an Einem, entgegen und Wieder E E handwercks der hohldreher obermeister Imploraten am andern theil auff producirtes unterthäniges memoriale mit beÿlas sub litt. A. juncto petito Wir geruhen Wollten Zu erkennenn daß meister Frieß dem hohm dreher unter dem oblato dreÿ statt zweÿer jahr nach geendigter lehr Zeit zurück zu stehen, sein des Imploranten Vogts sohn Christian Ludwig Weiß in die lehr auffzunehmen zu gestatten seÿe, des Imploratischen obermeister per recessum gethanes unterthäniges bitten den Imploranten mit seinem Wieder ordnung lauffenden begehren ref. exp. abzuweißen, gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig deren Parten angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hen Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß der Implorant nôe quo agit mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe, deßen Curando aber dannoch erlaubt seÿn solle, beÿ meister Frieß seinem künfftigen lehrmeister ohne beÿ ihme im hauß zu seÿn aus: und einzugehen, um sich einen begriff Von dem handwerck zu machen, die lehr zeit aber erst nach Vollbrachten zweÿ ruh jahren angehen solle.

Fils d’un fondeur en étain, Chrétien Louis Weiss épouse en 1766 Marie Madeleine Dœrffer, fille de boutonnier : contrat de mariage, célébration
1766 (2.7.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 19
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrenachtbare Christian Ludwig Weiß, der leedige hohltreher und burger alhier, des Ehren und vorachtbaren H Friderich Samuel Weiß des Zinngiesers und burgers alhier mit Weil. Frauen Maria Margaretha gebohrner Städelin ehelich erzeugter Sohn beÿständlichen dieses seines Vaters, als hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Dörfferin längst Weil. Hn Joh: Michael Dörfer, des gewesenen Seiden Knöpffmachers und b. alhier mit auch weil. fraun Maria Ursula gebohrner Marheinickin ehelich erzeugt und nach tod verlaßene Tochter beÿständl. H Joh: Michael Klein des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch b. alhier als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Mittwoch den 2.ten Julii Anno 1766. [unterzeichnet] Christian Ludwig Weiß als Hochzeiter, Friderich Samuel Weiß Als Vatter, Maria Magdalena dörfferin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 159-v) n° 824)
Im Jahr 1766 Mittwoch den 8. Octobris sind (…) copulirt und eingesegnet worden Christian Ludwig Weiß der ledige dreher und burger allhier, Friderich Samuel Weiß deß burgers und zinngießers allhier ehelicher Sohn, mit Jungfrau Maria Magdalena Dörfferin, weÿland Johann Michael Dörff geweßenen Knöpffmachers und burgers allhier hinterlaßene tochter [unterzeichnet] Christian Ludwig Weiß als hochzeiter, Maria Magdalena Dörfferin als Hochzeiterin (i 162)

Chrétien Louis Weiss porte en 1766 une affaire devant les Quinze. Les pages correspondantes du registre manquent
1766, Protocole des Quinze (2 R 178)
Christian Ludwig Weiß Ca. Hohldreher (Table) 331, 352, 385, 433

Chrétien Louis Weiss loue sa cave au tonnelier Henri Jacques Marx

1788 (2.6.), Me Laquiante (6 E 41, 1109) n° 5
Bail pour 9 années qui commencent aux fetes de St Michel – Sr Cretien Louis Weiss Me tourneur
au Sr Henri Jacob Marx Me tonnelier
une cave voutée dans la maison appartenante au Sr bailleur et qu’il occupe Rue du Chaudron N° 5, moyennant un loyer annuel de 28 livres

Chrétien Louis Weiss et ses filles relouent la cave au tonnelier Henri Jacques Marx

1805 (6 fruct. 13), Strasbourg 5 (21), Me F. Grimmer n° 3566 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 103 du 15 fruct.
Bail de 10 ans à commencer d’aujourd’hui – Chrétien Louis Weiss tourneur et Dlle Catherine Salomé Weiss fille majeure et Marguerite Weiss épouse de Charles Hirth Instituteur
à Henri Jacques Marx marchand de vins
la cave vuide qui se trouve sous la Maison appartenant en propre au bailleur en cette ville faisant le coin de la rue du Chaudron n° 5 – moyennant un loyer annuel de 28 francs

Marie Madeleine Dœrffer meurt en 1805 en délaissant deux filles

1806 (13.6.), Strasbourg 5 (23), Me F. Grimmer n° 3980 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 11 du 16.6.
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Marie Madeleine Doerfer épouse de Chrétien Louis Weis tourneur décédée le 13 germinal 13 – Dénomination des héritiers 1. Salomé Catherine Weis majeure assitée de François Georges Hirt ministre du Culte à Strasbourg, 2. Marguerite Dorothée Weis épouse du susdit Sr Hirth – Contrat de mariage non trouvé
dans la maison ci après dénommée
propres, habillements 102 fr
communauté, meubles 234 fr
Immeuble. Une Maison puits avec tous ses bâtiments appartenances droits aisances et dépendances sise en cette ville rue du Sanglier et rue du Chaudron, d’un côté la veuve Jung d’autre les héritiers Emmerich derrière contre la maison d’autre le Sr Kast négociant, laquelle maison est occupée par le Sr Fenner tailleur pour un loyer de 72 fr, Mademoiselle Herrmann 28 fr, le logement du veuf 100 fr, ensemble 200 fr de revenu en capital 4000 fr – acquis à la Chambre des Contrats le 3 janvier 1786
total général 4234 fr, passif 4440 fr, déficit 205 fr

Chrétien Louis Weiss et sa fille vendent la maison au serrurier Jean Henri Kirchner

1808 (6.12.), Strasbourg 7 (39), Me Stoeber n° 2924 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 35 du 8.12.
Chrétien Louis Weiss, tourneur, tant en son propre nom qu’en qualité de mandataire de De Marguerite Weiss, épouse du Sr Hirth ministre du culte a Rothbach, sa fille en qualité de seule et unique héritière de défunte Marie Madeleine Doerffer sa mère
au Sr Jean Henri Kirchner serrurier
Une maison avec appartenances et dépendances sise a Strasbourg rue du Sanglier faisant le coin de la ruelle dite Kesselgaesslein n° 5, d’un côté les héritiers du Sr Emmerich, d’autre la veuve du Sr Jung cordonnier, derrière M Kast et Cie – acquis à la Chambre des Contrats le 3 janvier 1786 – pour 5600 francs

Jean Henri Kirchner et Louise Salomé Wenger vendent 8 000 francs la maison au cabaretier Philippe Jacques Castor et à sa femme Marie Madeleine Meyer

1810 (12.12.), Strasbourg 7 (39), Me Stoeber n° 3133, 10 052 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 38-v du 22.12.
Jean Henri Kirchner serrurier et Louise Salomé née Wenger
à Philippe Jacques Castor Cabaretier et Marie Madeleine née Meyer
Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Sanglier faisant le Coin de la ruelle dite Kesselgaesslein N° 5, d’un côté le Sr Emmerich orfèvre, d’autre la veuve de feu le Sr Jung cordonnier, aboutissant sur le Sr Herrenschmidt Négociant – acquis par acte dressé par nous le 6 décembre 1808 – pour 8000 francs

Originaire de Wehlen près de Bernkastel dans le diocèse de Trèves, le tailleur Philippe Joseph Castor épouse en 1798 Marie Madeleine Meyer originaire de Zellwiller : mariage et contrat passé après célébration
Mariage, Strasbourg (n° 524)
Cejourd’hui 4° Thermidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) Philippe Joseph Castor, agé de 22 ans, tailleur domicilié en cette Commune depuis deux ans, natif de Wehlen près de Trève, fils de feu Jean Antoine Castor, mercier au dit lieun et de feue Anne Catherine Haud, d’autre part Marie Madeleine Meyer agée de 26 ans, domiciliée en cette commune depuis deux ans, native de Zellwiller Canton de Barr fille de Théodore Meyer, tailleur de pierres audit lieu et de feüe Anne Marie Klugeshertz (…) l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Wehlen den 23 janvier 1773 (…), l’acte de naissance de la future portant qu’elle est nér à Zellwiller le 10 octobre 1771 (signé) Philipp Joseph Kastor, Magdelena Meÿer (i 117)

1798 (27 frimaire 7), Strasbourg 2 (12), Me Knobloch n° 35 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 162 du 27 frim. 7
Eheberedung – bürger Philipp Joseph Castor Schneider und Magdalena geb. Meÿerin deßen Ehefrau, den 4. Thermidor letzt gesetzmäßig allhier Copuliren lassen ohne vorauslichen einige Ehe pacten

Devenu maître de pension, Joseph Philippe Castor meurt en 1820 en délaissant trois enfants

1821 (29.9.), Strasbourg 2 (49), Me Weigel n° 1302 – enreg. 154 manquant F° 97 du 9.10.
Inventaire de la succession de Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, décédé le 2 septembre 1820 – à la requête de Madeleine Meyer la veuve commune en biens, tutrice naturelle de a) Philippe 20 ans 11 mois, b) Hélène Thérèse 17 ans et demi, c) Catherine Caroline 11 ans 11 mois – en présence de Charles Geisler père, tailleur, tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu Me Knobloch le 27 frimaire 7
II. Immeuble une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 5, d’un côté Mde Jung, d’autre M Jost, derrière M Herrenschneider – estimée à 200 fr de revenu, 4000 fr en capital
dans la maison mortuaire rue du Sanglier n° 5, garde robe 46 fr, meubles au rez de chaussée, dans la chambre à droite en entrant dans la première chambre à gauche en entrant, dans la cuisine, au premier étage dans le chambre sur la rue du Chaudron, 276 fr – passif 5086 fr

Sa fille Caroline Catherine Castor épouse en 1833 le tailleur d’habits Henri Chrétien Steinmetz

1833 (4.2.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7909 – Enregistrement de Strasbourg, acp 215 F° 127-v du 11.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits né Cramberg, grand Duché Nassau, fils de Georges Guillaume Steinmetz faisant partie de la maison de la (-) de Schaumbourg et de Marie Gertrude Hindersdorf
Caroline Catherine Castor fille majeure de Marie Madeleine Meyer veuve de Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits

Caroline Catherine Castor meurt en 1843 en délaissant une fille qui devient propriétaire de la moitié de maison échue à sa mère

1843 (27.7.), Strasbourg 2 (89), Me Roessel n° 73
Inventaire après le décès de Caroline Catherine Castor épouse de Henri Chrétien Steinmetz
L’an 1843 le 22 juillet à neuf heures du matin en la maison mortuaire, à la requête et en présence de Monsieur Henri Chrétien Steinmetz, tailleur domicilié et demeurant à Strasbourg agissant aux présentes 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et la dame Caroline Catherine Castor son épouse défunte, ainsi que des reprises et avantages à lui assurés par le contrat de mariage ci après relaté et analysé, 2° comme père et père et tuteur légal de de Henriette Caroline Steinmetz âgée de trois ans et demi issue du mariage des dits conjoints Steinmetz, ladite mineure habile à se dire et porter seule et unique héritière de ladite dame Caroline Catherine Steinmetz née Castor sa mère défunte
2° de Monsieur Charles Chrétien Hoeffel relieur domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant comme subrogé tuteur de ladite mineure Henriette Caroline Steinmetz (…)
le tout trouvé en une maison sise à Strasbourg rue du sanglier n° 5 où la défunte est décédée le 27 février de la présente année
M Steinmetz interpellé de déclarer s’il existait un testament ou quelques autre pièce qui pût servir de base à la présente opération a déclaré que le défunte est morte intestate et a produit la grosse de son contrat de mariage dressé par M° Weigel le 4 février 1833

meubles de la communauté 482, créances 2231
reprises de la défunte 688, reprises du veuf 2000
Déclare le sieur Steinmetz que sa femme défunte était héritière pour partie dans la succession de feu le sieur Joseph Philippe Castor son père en son vivant tailleur en cette ville, décédé, époux de dame Madeleine Meyer aujourd’hui sa veuve, ainsi que dans la succession d’Hélène Thérèse Castor sœur de la défunte. Et à cet égard il est à observer qu’après le décès du dut sieur Castor il a été dressé inventaire par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 29 septembre 1821. De cet inventaire il résulte (…) Immeubles. Une maison sise à Strasbourg rue du sanglier numéro 5 entre la dame Jung et le Sr Jost. Ladite maison évaluée actuellement sans distraction de charges, à un revenu annuel de 300 francs, représentant au denier vingt un capital de 6000 francs
Le sieur Steinmetz déclare de plus que la dite Hélène Castor est décédée ensuite dans le courant de l’année 1826 sans avoir fait de testament
Succession de la défunte, valeurs mobilières 263, immeubles 1375, masse passive 1274

Madeleine Meyer veuve de Joseph Philippe Castor meurt en 1849 en délaissant deux enfants puisque sa fille Hélène Thérèse Castor qui avait épousé le chirurgien sous aide major Bernard Jean Pierre Calixte Dumas est décédée sans descendance

1849 (4. Xbr), Strasbourg 2 (95), Me Roessel n° 3097
Inventaire après décès de Mad. Madeleine Meyer veuve de Mr Joseph Philippe Castor, en son vivant tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, demeurant à Strasbourg om elle avait son domicilié & où elle est décédée le 25. novembre 1849.
L’an 1849, mardi le 4 décembre à deux heures de relevée, à la requête de Monsieur Conrad Philippe Castor cordonnier demeurant à Strasbourg, de Monsieur Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de père et tuteur légal de de Henriette Caroline Steinmetz âgée de 10 ans comme étant née le 3 décembre 1839 issue de son mariage avec sa femme en premières noces née Caroline Catherine Castor, En présence de Mr Charles Chrétien Hoeffel, relieur demeurant à Strasbourg,
ledit sieur Castor et ladite mineure Steinmetz habiles à se dire & porter héritiers pour moitié de leur mère & grand-mère respective
le tout trouvé en une Maison sise à Strasbourg rue du sanglier n° 5

total des objets mobiliers 365, argent comptant 201 francs
Titres et papiers. Trois pièces dont la première est une expédition sur parchemin d’un contrat passé devant Me Jean Daniel Stoeber, notaire à Strasbourg le 12 décembre 1810, par lequel le sieur Jean Henri Kirchner & dame Louise Salomé née Wenger son épouse ont vendu aux époux Castor une maison sise à Strasbourg rue du sanglier N° 5 faisant le Coin de la rue du Chaudron où elle porte ne n° 5 qui avait appartenu aux vendeurs aux termes d’un contrat reçu par le même notaire Stoeber le 6 décembre 1808. L’acquisition faite par les époux Castor eut lieu pour le prix de 8000 francs qui se trouve intégralement payés depuis longues années ainsi que les requérans le déclarent. Cette maison faisait partie de la communauté de biens universelle qui existait entre les époux Castor aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Knobloch notaire à Strasbourg le 27 frimaire de l’an VII par lequel les époux Castor s’étaient assuré réciproquement l’usufruit de la moitié de la succession du prédécédé. Le sieur Castor père est décédé à Strasbourg le 2 septembre 1821 en laissant pour seuls uniques héritiers Mr Castor requérant, Mad. Steinmetz née Castor & Hélène Thérèse Castor décédée depuis épouse du Sr Dumas chirurgien major à Paris ainsi que celle qualité héréditaire est constatée par l’inventaire après le décès de Me Castor père dressé per M° Weigel notaire à Strasbourg le 29 septembre 1821. Mad. Dumas est décédée à Lille sans laisser de descendance de manière que un quart de cette succession est avenue à Mad. veuve Castor & les trois quart restants à Mad. Steinmetz & Mr Castor. De sorte que la défunte était propriétaire par indivis de cette maison 1) pour moitié ou 24/48 comme ayant été commune en biens avec son mari, 2) pour 2/48 comme les ayant recueilli dans la succession de sa fille De Dumas (…) faisant ensemble 26/48
Déclarations passives 201

Acte de notoriété concernant Hélène Thérèse Castor
1850 (12.1.), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3218
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Madame Hélène Thérèse Castor, épouse de Monsieur Bernard Jean Pierre Calixte Dumas, chirurgien sous aide major à l’hôpital de Colmar, domicilié à Toulouse,
qu’elle s’est mariée avec M. Dumas à la mairie de Strasbourg le 1 juin 1824,
qu’elle est décédée ab intestat et sans laisser de descendance à Lille le 1 juillet 1824,
qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’elle a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers dame Madeleine Meyer veuve de Monsieur Joseph Philippe Castor vivant tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, à Strasbourg sa mère pour un quart et Monsieur Conrad Philippe Castor, cordonnier, et Dame Caroline Catherine Castor, vivante épouse de M. Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits, tous demeurant à Strasbourg, ses frère et sœur pour les trois quarts restants

Les héritiers, le fils Conrad Philippe Castor et la petite fille Henriette Caroline Steinmetz exposent la maison aux enchères. Le colicitant Conrad Philippe Castor se porte acquéreur

1850 (10.2.), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3219
Cahier des charges. L’an 1850 le 12 février Sont comparus 1. Le sieur Conrad Philippe Castor, cordonnier, et Dame Catherine Frey son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, 2. Le sieur Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits demeurant en cette ville, agissant au nom et comme qualité de père et tuteur légal de Henriette Caroline Steinmetz son enfant mineure issue de son mariage avec Dame Caroline Catherine Castor son épouse en premières noces, ledit sieur Castor et ladite mineure Steinmetz habiles à se dire et porter héritiers pour moitié de feue Madeleine Meyer veuve de Joseph Philippe Castor vivant tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, à Strasbourg leur mère et grand-mère respective, ainsi que ces qualités héréditaires se trouvent constatées par l’inventaire dressé après le décès de la veuve Castor par Me Roessel le 4 décembre 1849

Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une maison avec toutes ses aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Sanglier N° 5 faisant le coin de la rue du chaudron, tenant d’un côté dans la rue du chaudron à M Pierrot, de l’autre dans la rue du sanglier à M Jost et par derrière à M Hepp. Mise à prix 6000 francs
Etablissement de la propriété. Cette maison faisait partie de la communauté universelle qui avait existé entre le sieur Joseph Philippe Castor tailleur d’habits , en dernier lieu maître de pension, et Dame Marie Madeleine Meyer, vivants conjoints à Strasbourg aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Knobloch notaire à Strasbourg le 27 frimaire de l’an VII de la République française correspondant au 17 décembre 1798 moyennant l’acquisition qu’ils en ont faite de Jean Henri Kirschner serrurier et de Louise Salomé Wenger conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Stoeber le 12 décembre 1806. Cette vente eut lieu moyennant le prix de 8000 francs que les comparans déclarent avoir été intégralement payé par les époux Castor père et mère ainsi qu’ils s’engagent à le justfifier à la première réquisition. Le sieur Castor père est décédé à Strasbourg le 2 septembre 1820 en laissant pour ses seuls héritiers ses trois enfants Mr Castor comparant, la Dame Steinmetz née Caroline Catherine Castor et Dame Hélène Thérèse Castor décédée depuis épouse du Sr Bernard Dumas, chirurgien major à Paris, ainsi que celle qualité héréditaire est constatée par l’inventaire après le décès de Me Castor père dressé per M° Weigel notaire à Strasbourg le 29 septembre 1821. Par suite de ce décès la moitié de l’immeuble à vendre appartenait à la veuve Castor née Madeleine Meyer et l’autre moitié aux trois héritiers du Sr Castor père. Madame Dumas née Hélène Thérèse Castor est décédée à Lille le 1 juillet 1824 sans laisser de descendance, sa fortune est échue pour un quart à la veuve Castor née Madeleine Meyer et pour les trois quarts restants au dit sieur Castor et à sa sœur la Dame Steinmetz comme cela résulte d’un acte de notoriété reçu par Me Roessel cejourd’hui, la Dame Steinmetz est elle-même décédée à Strasbourg le 27 février 1843 en laissant pour seuls héritiers sa fille la mineure Steinmetz sus nommée ainsi qu’il appert de l’inventaire dressé après son décès par Me Roessel le 22 juillet 1843. Par suite de ces mutations la veuve Castor née Madeleine Meyer était propriétaire par indivis de cette maison à liciter 1) comme ayant été commune en biens avec son mari pour la moitié ou 24/48, 2) comme héritière pour un quart de sa fille la De Dumas (…) pour 2/48 comme les ayant recueillis dans la succession faisant ensemble 26/48, (…) en sorte que le sieur Castor et la mineurs Steinmetz sont seuls propriétaires par indivis chacun pour moitié de l’immeuble à vendre
Charges, clauses et conditions (…). Intervention. Aux présents est intervenu Monsieur Charles Chrétien Hoeffel relieur demeurant àStrasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Steinmetz
N° 3281 du 12. mars 1850. Adjudication définitive – à M. Castor colicitant pour 8000 francs

Liquidation des successions
1850 (23.4.), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3397
Liquidation et partage des successions de Joseph Philippe Castor, en son vivant tailleur d’habits et en dernier lieu maître de pension, et de Madeleine Meyer

Le cordonnier Conrad Castor reçoit le consentement de sa mère pour épouser Caroline Frédérique Werner
1822 (7.10.), Strasbourg, Me Weigel, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 115-v du 8.10.
Consentement par Madeleine Meyer veuve de Philippe Jacques Castor, tailleur d’habits au mariage de Conrad Castor, cordonnier, avec Caroline Frédérique Werner enfant naturel de Christine Sophie Werner demeurant à Criminitschau* royaume de Saxe

Le cordonnier Conrad Castor reçoit le consentement de sa mère pour épouser Adolphine Prestat
1836 (19.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 243 F° 92-v du 20.9.
Consentement par Madeleine Meyer veuve de Joseph Castor, au mariage de Conrad Philippe Castor son fils avec Adolphine Prestat de Giorey*

Conrad Castor épouse Laurence Adolphe Prestat le 15 octobre 1836 à Saint-Germain-en-Laye (voir l’acte de 1852) qui meurt en 1846 en délaissant quatre enfants dont trois meurent peu de temps après.
1854 (9.10.), Me Roessel Aîné
Notoriété constatant que Laurence Adolphe Prestat 1° femme de Conrad Philippe Castor, vivant Cordonnier à Strasbourg, est décédée à Strasbourg le 10 octobre 1846, laissant pour héritiers Charles, Frédéric Joseph, Marie Adolphine et Caroline Florentine Castor, que depuis Charles Castor est décédé le 22 novembre 1849, Marie Adolphine Castor le 6 juin 1847 et Caroline Florentine le 25 juin 1848
acp 433 (3 Q 30 148) f° 99 du 10.10.

Veuf, Conrad Philippe Castor passe un contrat de mariage avec Anne Marie Barthelmé, originaire de Sermersheim (mariage non célébré)
1848 (31.1.), Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1660
Contrat de mariage – Conrad Philippe Castor, cordonnier demeurant à Strasbourg veuf avec trois enfants de Dame Adolphe ou Adolphine Presta sa femme en premières noces, domiciliée en son vivant à Strasbourg, fils de feu le Sr Joseph Philippe Castor, tailleur, & de Madeleine Meyer sa veuve survivante, demeurant à Strasbourg
Et Mlle Anne Marie Barthelmé, majeure d’ans sans état demeurant aussi à Strasbourg, fille de M Joseph Barthelmé, vivant batelier & de Dame Madeleine Müller sa veuve survivante demeurant et domiciliée à Sermersheim canton de Benfeld

Conrad Philippe Castor se remarie avec Catherine Frey, originaire d’Alteckendorf
1848 (24.5.), Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1847
Contrat de mariage – Monsieur Conrad Philippe Castor, cordonnier demeurant à Strasbourg veuf avec trois enfants de Dame Adolphe ou Adolphine Presta sa femme en premières noces, domiciliée en son vivant à Strasbourg, fils majeur de feu le Sr Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits, & de Madeleine Meyer sa veuve survivante, demeurant à Strasbourg
Et Mademoiselle Catherine Frey, majeure sans état, demeurant à Strasbourg, native d’Alteckendorf, fille majeure de M Georges Frey tonnelier & de feue Eve Richert sa femme demeurant à Alteckendorf

Conrad Philippe Castor et Catherine Frey hypothèquent la maison au profit du pelletier Chrétien Scholl

1850 (27.4.), Strasbourg 12 (179), Me Noetinger n° 22 087
Obligation – Ont comparu M. Conrad Philippe Castor, cordonnier, & Dame Catherine Frey son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg rue du Sanglier N° 5
devoir à M Chrétien Scholl pelletier demeurant à Strasbourg, la somme principale de 5000 francs
hypothèque, Une maison avec ses droits et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Sanglier N° 5 faisant le coin de la rue du Chaudron, tenant d’un côté à M Pierret, de l’autre à M Jost, & par derrière à M Hepp. Cette maison dépendait des successions de feu M. Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits & de De Madeleine Meyer en leur vivant conjoints à Strasbourg, père & mère du codébiteur qui en était héritier pour moitié. Il déclare en être devenu propriétaire aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Roessel, notaire en cette ville, le 12 mars 1850 moyennant le prix de 8000 francs sur lequel il ne reste plus devoir que ma somme de 4000

Conrad Philippe Castor et Catherine Frey hypothèquent la maison au profit du conducteur de diligences Charles Bernard Madelin

1850 (1.8.), Strasbourg 12 (179), Me Noetinger n° 22 348
Obligation – Ont comparu M. Cunrad Philippe Castor, cordonnier, & Dame Catherine Frey son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg rue du Sanglier N° 5
devoir à M Charles Bernard Madelin, conducteur de diligences demeurant en cette ville, la somme principale de 1200 francs
hypothèque, Une maison avec ses droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 faisant le coin de la rue du Chaudron tenant d’un côté à M Pierrel, de l’autre à M Jost, par derrière à M Hepp. Ils déclarent & affirment sous les peines du stellionat 1 que cet immeuble leur appartient en toute propriété pour s’en être rendus adjudicataires sur les successions du Sr Joseph Philippe Castor tailleur d’habits & de De Madeleine Meyer vivant conjoints à Strasbourg, père & mère du co emprunteur, aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 12 mars 1850, 2. & qu’il n’est grevé que d’une somme principale de 5000 francs due à M Chrétien Scholl pelletier demeurant à Strasbourg suivant acte (…) passé par devant ledit Me Noetinger le 27 avril dernier

Conrad Philippe Castor meurt en 1852 en délaissant un fils de son premier mariage et deux enfants procréés avec la veuve

1852 (26.4.), Strasbourg 2 (92), Me Roessel n° 4533
Inventaire après le décès du Sieur Conrad Philippe Castor vivant cordonnier à Strasbourg
L’an 1852 le 26 avril à deux heures de relevée en la maison mortuaire à la requête de Dame Catherine Frey, veuve du sieur Conrad Philippe Castor vivant cordonnier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Roessel ainé le 24 mai 1848 (…) que comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs issus de son union avec ledit Sr Castor et nommés Gustave Adolphe Castor âgé de trois ans et Catherine Sophie Castor agée de 7 mois environ,
2. de Monsieur Henri Steinmetz, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg agissant en qualité de tuteur de Frédéric Joseph Castor, mineur âgé de 17 ans et 11 mois comme étant né le 1 juin 1834 de l’union dudit défunt avec Laurence Adolphe Prestat sa femme en premières noces (…)
Et en présence de Monsieur Charles Hoeffet relieur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Frédéric Joseph Castor, et encore en présence de Mr Frédéric Théophile Barchewitz, tonnelier demeurant audit Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits deux mineurs Castor issus de l’union avec sa seconde femme

trouvés dans une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 5 où Mr Castor est décédé le 18 du courant mois
Avis. Le Sieur Castor était marié comme il a déjà été dit ci-dessus en premières noces avec ladite Laurence Adolphe Prestat à la mairie de Saint Germain en Laye le 15 octobre 1836 sans faire précéder son union d’un contrat de mariage. Celle dame est morte à Strasbourg le 10 octobre 1846 en laissant pour seuls héritiers chacun pour un quart ses quatre enfants issus de son mariage avec M Conrad Philippe Castor et nommés Charles Castor, décédé le 22 novembre 1849, Frédéric Joseph Castor ci-dessus nommé, moteur Adolphine Castor décédée le 6 juin 1847 et Caroline Florentine Castor décédée le 25 juin 1848. La dame Castor née Prestat ne laissa aucune fortune à son décès, la communauté légale qui avait existé entre elle et son mari ne présentait aucun actif, de manière que la succession de Mr Castor ne doit rien à l’enfant du premier lit, encore en vie, pour bien maternel et reliquat de compte de tutelle.
M Castor s’est remarié en secondes noces avec sa veuve requérante née Frey le 25 mai 1848 après avoir fait précédée son union d’un contrat de mariage qui sera ci après analysé
Titres et papiers – Cote première. Me Roessel l’ainé, la minute du contrat de mariage reçu par lui le 24 mai 1848 (…)
Cote deux. Successions recueillies par le Sr Castor. Mr Castor a recueilli pendant son mariage sa part dans la succession de sa mère dame Madeleine Meyer veuve du sieur Joseph Philippe Castor, en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg où elle est décédée le 25 novembre 1849 (…)
Cote trois. Maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5. Quatre pièces dont la première est une expédition (…) d’un cahier des charges dressé à la requête de époux Castor et de Mr Steinmetz par ledir Me Roessel le 12 février 1850 pour la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 formant le coin de la rue du Chaudron appartenant pour moitié à la mineure Steinmetz et d’un procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé le 12 mars suivant aux termes duquel ledit immeuble été adjugé à M Castor pour le prix de 8000 francs (…)
La deuxième pièce est une expression sur parchemin (…) d’un contrat passé devant Me Jean Daniel Stoeber notaire à Strasbourg le 12 décembre 1810 par lequel le sieur Jean Henri Kirchner et dame Louise Salomé Wenger son épouse ont vendu aux époux Castor père et mère la maison dont il s’agit et qu avait appartenu aux vendeurs aux termes d’un contrat reçu par le même notaire Stoeber le 6 décembre 1838 (…)
Les deuxième dernières pièces sont des titres de créances
Déclarations passives, 36 francs
acp 409 (3 Q 30 124) f° 52-v du 6.5. Roessel A. 26.4.
Succession déclarée le 16 8.bre 1852 n° 1187
Communauté, mobilier 103
Succession, garde robe 48, mobilier propres 135, mobilier échu au défunt dans la succession de sa mère 377
Communauté immobilière, une maison rue du Sanglier n° 5
Passif 2810

La veuve Catherine Frey se remarie en 1853 avec l’ouvrier tanneur Pierre Reuss
Mariage, Strasbourg (n° 524)
Du 28° jour du mois d’avril l’an 1853. Acte de mariage de Pierre Reuss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 janvier 1821 en cette Mairie domicilié en cette Mairie, ouvrier tanneur, fils de feu Pierre Reuss parcheminier décédé en cette ville le 14 janvier 1844 et de feu Marguerite Salomé Stromeyer décédée en cette ville le 31 janvier 1821 et de Catherine Frey majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 juillet 1816 à Alteckendorff (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg veuve de Conrad Philippe Castor, cordonnier décédé en cette ville le 18 avril 1852, fille de Georges Frey, tonnelier décédé à Alteckendorff le 17 décembre 1850 et de feu Eve Richert décédée au même lieu le 8 avril 1842 (signé) Pierre Reiss, Kathar freÿ

Compte de tutelle puis arrêté de compte rendus à Frédéric Joseph Castor issu du premier mariage
1855 (19.7.), Roessel A.
Compte de tutelle rendu par Pierre Reuss, aubergiste, et Catherine Frey sa femme, et Henri Steinmetz, tailleur d’habits à Strasbourg
à Frédéric Joseph Castor, célibataire audit lieu
duquel il résulte que la fortune de ce dernier s’élève à la somme de 414,74 francs et récépissé par le Sr Steinmetz du dit compte ainsi que les pièces à l’appui pour les vérifier et examiner dans le délai prescrit
acp 441 (3 Q 30 156) f° 82-v du 21.7.

1855 (28.8.), Me Roessel A.
Arrêté du compte de tutelle rendu par Pierre Reuss, aubergiste, et Catherine Frey sa femme, et Henri Steinmetz, tailleur à Strasbourg, le premier comme administrateur et le second comme tuteur de à Frédéric Charles Castor, célibataire à Strasbourg
par acte reçu Roessel A. le 19 juillet 1855, duquel il résulte que le reliquat actif au profit du Sr Castor s’élève à la somme de 414, 94 francs dont décharge ainsi que des pièces à l’appui
acp 442 (3 Q 30 157) f° 81-v du 1.9.

Frédéric Joseph Castor vend sa part de maison à sa belle-mère Catherine Frey

1855 (28.8.), Me Roessel Aîné
Vente – Frédéric Joseph Castor, Cordonnier à Strasbourg
à Catherine Frey veuve en premières noces de Philippe Conrad Castor, vivant cordonnier, et épouse actuelle de Pierre Reuss, aubergiste à Strasbourg
de 18/48 d’une Maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 formant le Coin de la rue du Chaudron moyennant 2770 francs
outre le prix ci-dessus les époux Reuss s’obligent de nourrir, blanchir et entretenir ledit Sr Castor et ce gratuitement, mais seulement tant qu’il restera célibataire ou que la De Reuss restera en vie, cette charge évaluée à 395 francs
Origine, 16/48 héritage du Sr Castor père, 3/48 héritage de Catherine Sophie Castor sa sœur
acp 442 (3 Q 30 157) f° 90-v du 5.9.

Les héritiers Castor exposent la maison aux enchères. L’acquéreur est le garçon meunier Michel Fritsch

1857 (6.4.), Roessel A.
Le 2 mars. Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 dressé à la requête de Pierre Reuss, tonnelier, et Catherine Frey sa femme à Strasbourg
Intervention de Henri Chrétien Steinmetz tailleur d’habits à Strasbourg, lequel déclare accepter le présent cahier des charges pour signifié
acp 458 (3 Q 30 173) f° 16 du 5.3.
Le 6 avril. Adjudication définitive d’une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5, à la requête de Pierre Reuss tanneur [sic] et Catherine Frey sa femme elle veuve de Philippe Conrad Castor, vivant cordonnier à Strasbourg, agissant tant en son nom que comme mère et tutrice de Gustave Adolphe Castor, son fils issus du premier mariage
à Michel Fritsch, garçon meunier à Illkirch, moyennant 6700 francs
payables 5000 francs à Chrétien Scholl, pelletier à Strasbourg, créancier, 2) 1200 francs à Bernard Madelin, surveillant au chemin de fer à Strasbourg et le surplus aux vendeurs
(Origine) Partage de Philippe Castor père susdénommé et de Catherine Sophie Castor mineure à Strasbourg
acp 459 (3 Q 30 174) f° 38-v du 16.4.



54, rue de Zurich (ancien 34)


Rue de Zurich n° 54 – X 220 (Blondel), O 877 puis section 33 parcelle 9 (cadastre)

Quai aux Fleurs n° 37 (1784-1857) puis n° 2, ensuite rue de Zurich n° 34 puis partie gauche du n° 54 (1973)

Zurich 30-36 (50-56), Blumer 1 Fi 74 n° 213Zurich 36-30 (56-50), Blumer 1 Fi 74 n° 214
L’ancien n° 34 est la maison à gauche du magasin de fruits et légumes.
La photographie de droite représente les trois maisons qui seront démolies au début des années 1950 pour les remplacer par le bâtiment actuel
(AMS, cotes 1 Fi 74, n° 213 et 214)

La maison à un étage qui donne sur le quai aux Fleurs, presque en face du pont du Brochet, comprend une petite remise et une petite cour d’après sa description en 1706. Elle appartient au XVII° siècle à des pêcheurs ou à des employés municipaux, voir en particulier l’affaire du pêcheur et employé garde-bois Jean Michel Philipps, soupçonné en 1665 de détourner des paiements. Une veuve l’achète en 1690 avant de se convertir pour épouser le péager du Wickhæusel Jean Jacques Valentin, veuf qui vient d’avoir un enfant naturel. Le potier Jean Georges Schmieg qui a un caractère vif et dont le chef d’œuvre ne satisfait pas les examinateurs l’achète en 1707 et la transmettra à son fils du même nom, lui aussi potier. Elle est attribuée après sa mort à la veuve d’un de ses créanciers. Les propriétaires suivants sont le compagnon charpentier manant Jean Pierre Büttner (1773) puis le chargeur à la douane Thiébaut Hamm (1800). Xavier Schlick et sa sœur (1832-1843) n’habitent pas la maison qui est ensuite à nouveau occupée par son propriétaire Jean Baptiste Furler.

Pont du Brochet (vers 1869)
Elévations du plan-relief de 1830, îlot 240
Plan de l’îlot 240
Le pont du Brochet vers 1860 avant sa destruction, la maison qui a encore un seul étage se trouve à gauche,
publié par A. Seyboth, page hors-texte 211

La maison comprend en 1764 deux logements (deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres). L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade est la deuxième à gauche du repère (z) : fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, une fenêtre à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La petite cour S montre l’arrière (1-2) de la façade sur rue, le bâtiment (3-4) en forme de remise au fond de la cour et un autre (4-1) à droite de la cour. Le mur (2-3) sépare la cour de celle du voisin à l’est.

240 Cour SZurich 54 Brochet (avril 2016)
Cour S
Bâtiment actuel dont la partie centrale en forme de passage donne accès à la rue du Brochet

Jean Baptiste Furler ajoute un deuxième étage à la maison en 1862, ce qui porte son revenu de 33 à 73 francs et les ouvertures imposables de 5 à 14. La maison garde son aspect que représentent les photographies des années 1930 jusqu’à ce que la Ville la démolisse pour remplacer trois maisons par le bâtiment actuel.

juillet 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 16xxx à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Martin Heinrich, batelier, et (1608) Susanne Stahl – luthériens
1645 v Jean Grau, employé garde-bois, et (1639) Marie Wittmann puis (1656) Barbe, veuve du chandelier Gall Zimmermann – luthériens
adj Jean Frédéric von der Bruck, tondeur de draps – luthérien
1658 v Jean Michel Philipps, pêcheur et employé garde-bois, et (1637) Dorothée Adam puis (1663) Barbe Schoner – luthériens
1680* h Jean Philipps, pêcheur, et (1670) Anne Marie Meyer – luthériens
1690 v Ursule Stump femme (1676) du tonnelier Jean Jacques Feuchter, (v. 1691) du péager Jean Jacques Valentin puis (1694) du charretier Thiébaut Sarger – luthérienne puis catholique (1690)
1707 v Jean Georges Schmieg, potier, et (1704) Marguerite Steiger – luthériens
1746 h Jean Georges Schmieg, potier, et (1744) Marie Dorothée Christianus – luthériens
v. 1765 adj Jean Philippe Grauel, médecin et chanoine à Saint-Thomas, et (1739) Salomé Barth puis (1749) Dorothée Wencker – luthériens
1773 v Jean Pierre Büttner, compagnon charpentier, et (1760) Caroline Dorothée Sind, manants
1800 v Thiébaut Hamm, chargeur à la douane, et (1789) Marie Madeleine Kern – luthérien et catholique
1832 v (½) Xavier (François Xavier Joseph Martin) Schlick, épicier puis aubergiste, et (1833) Sophie Henriette Lassiat
(½) Thérèse (Françoise Thérèse Marie) Schlick épouse (1830) de l’adjudant Louis Gooss

1843 v Jean Baptiste Furler, cordonnier, et Anne Guillemette Barth
1901* Jean Bühler, journalier, et Auguste Jæger
1920* Joseph Freyermuth, marchand de légumes, et Marie Françoise Willmann
1944* Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 130 livres en 1706, 250 livres en 1765

(1765, Liste Blondel) X 220, Jean George Schmich
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 877, Schluck, Christophe, quai des Fleurs 37 et Goosz Louis Neuf Brisach – maison, sol – 0,62 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1776, Directeurs fonciers (VII 1417)
Jean Pierre Büttner est autorisé à poser à ses frais une marche dans le revêtement du canal

(f° 18-v) Dienstags den 5. Martii 1776. Joh. Peter Büttner
Johann Peter Büttner, bittet ihme zu erlauben vor einer behausung auf seine Kösten durch das Landvest am Gaulstaden ein Steeglein an das Wasser zu machen. Erkannt, Willfahrt

1780, Directeurs fonciers (VII 1419)
Le maçon Schrœder est autorisé au nom de Pierre Büttner à repeindre la façade en blanc et gris perle et à poser un encadrement de porte et de fenêtre

(f° 53-v) Dienstags den 2.ten Maji 1780. Peter Büttner
Mstr Schröder der Maurermeister nomine Peter Büttner bittet um erlaubnus deßen hauß nächst der Hechten bruck weißen und perlfarb anstreichen auch eine haußthür und ein fenster gestell ein setzen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1706 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une petite remise et une petite cour, le tout estimé à la somme de 130 florins
  • 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé à la somme de 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Fleurs

nouveau N° / ancien N° : 22 / 37
Hamm
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

La maison est d’abord portée pour moitié dans deux cases correspondant aux deux propriétaires par indivis. Les deux moitiés sont réunies en une seule case dans le deuxième registre en biffant une case superflue
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 281 case 2

Schlick Xavier, quai des fleurs N° 37
Furler Jean Baptiste Cordonnier (subst. pr. 1845)

O 877 (½), maison, sol, quai des Fleurs 37
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (1650 et 0,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 281 case 3

Goosz Louis à Neuf Brisack
Furler Jean Baptiste Cordonnier (subst. pr. 1845)

O 877 (½), maison, sol, quai des Fleurs 37
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (1650 et 0,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1024 case 1

Furler Jean Baptiste Cordonnier
1901 Bühler Johann, Tagner, und Ehefrau Augusta geb. Jaeger

O 877.p, maison, sol, Quai des fleurs 2 / Züricherstraße 34
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (16,50 et 0,66)
Folio de provenance : (281)
Folio de destination : 1024. augm. de c.on de 1862
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 877.p, maison
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,50, total 33,32
Folio de provenance : 1024, 2° case
Folio de destination : 1024. augm. de c.on de 1862
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 877, maison
Contenance : 0,31
Revenu total : 73 (73 et 0,32)
Folio de provenance : 1024, Augm. de C.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Furler J. B.te f° 1024, O 877, Maison, revenu 73, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Furler J. B.te f° 1024, O 877, Maison, revenu 33, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1024 case 2

Furler Jean Baptiste Cordonnier
[biffé, reporté case 1]

O 877.p, maison, sol, Quai des fleurs 2
Contenance : 0,31
Revenu total : 16,66 (16,50 et 0,66)
Folio de provenance : (281)
Folio de destination : 1024 (1° case)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 411 case 9

Parcelle, section 33, n° 9 – autrefois O 877
Canton : Züricherstraße Hs. N° 34 – Rue de Zurich
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 500 – 800
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 257
Bühler Johann, Tagn., u. Ehef.
1906 Bühler Wilhelm u. Ehefr.
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1450
Lorentz Albert u. Ehefr. / Lorentz Albert veuve Marie née Fritz
1942 Lorentz Albert
(2745)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 4308
Freyermuth Joseph Obst und Gemüsehändler und Ehefrau Marie geb. Willmann je ½
1932 Freyermuth Joseph marchand de légumes et les héritiers de son épouse Marie Françoise née Willmann
gelöscht 1944

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume (p. 490)

37
Pr. Büttner, Pierre – Manant
Loc. Siefert, Pierre – Manant
Loc. Schübler, Math. – Manant

Registres de population

600 MW 85 f° 415 – Quai des fleurs n° 37 (i 380) – légende

Büttner, Jn Pierre, 69, Comp. Charpentier, (natif de) Worms, (venu en) 1761 – mort le 9 fructidor an 7
Id. née Send, Caroline, 78, sa femme, (native de) Carlsruhe, (venue en) 1748 – dec. Pluv. X hôpital Civil
(…)
Hamm, Jean Thiébaut, 38, Journalier – Strasbourg (auparavant) Rue du Jeu de paume 59, (entré) le 1. Nivose an 9
Id. née Kerner, Madeleine, 34, sa femme – Matzenheim (entrée en cette commune) 1781
Id. Madeleine, 5, sa fille – Strasbourg – décédée le 11 Sept. 1806
Id. Marguerite, 3, id. – Id. – Id.

600 MW 91, f° 750 – Quai des fleurs n° 37 (i 6), cf infra

600 MW 150 – Quai des fleurs n° 37 (i 406)

Hamm, Thiébaut, 1763, Strasbourg, chargeur (auparavant) Quartier des Souabes 58, décédé 13. 7.br 1833
Id. née Kerner, Madeleine, 1764 Matzenheim sa femme – 25 ans, (puis) 8. fer. 1836, Robertsau 266
Id. Marguerite, 1796 Strasbourg (puis) 20. Xbr 1827, Place Dauph. 17, mariée à Jn Bste Fournier, bourrelier au trois. d’artillerie

600 MW 221, f° 1034 – Quai des fleurs n° 37 (i 148)

Fourler, Jn Bte, cordonnier, 20

600 MW 287 – Quai des fleurs n° 37 (i 110)

Fourler, Jean Baptiste, 1799 Seeland en Hollande, Cordonnier, marié, (venu en) 1806, auparavant Krutenau n° 137, (entré) 27 avril 1844
Idem née Wilhelm, Marie Anne, 1801 à Marlenheim, sa femme, (venue en) 1801
id. Marie Wilhelmine, 1842 à Strasbourg, leur fille

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Züricherstrasse (Seite 203)

(Haus Nr.) 34
Bühler, J., Tagner. E 1
Bühler, W., Maler. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 702 W 210, manquant)

Rue de Zurich 54 (1866-1951)


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1640 au batelier Martin Heinrich. Il épouse en 1608 alors qu’il est garçon batelier Susanne Stahl, fille de pêcheur

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 73 n° 28)
1608. Dominica VII Trinit. 10. Julÿ. Martin Heinrich der Schiffknecht Hanß Heinrichen des Schifmans seligen nachgelaßener Sohn, J. Susanna, Thiebolt Staalen de fischers tochter. Eingesegnet Montag 18. Julÿ hora 10. p. M. (i 75)

Susanne veuve de Martin Stahl dispose en 1651 des 700 florins que lui doit son gendre Gabriel Waldeck sur le prix de sa maison rue Sainte-Madeleine
1651 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 788
Erschienen Susanna weÿl. H Martin Henrichß deß Schiffmanns und Zollers am Blumengieß. alhie nunmehr seel. nachgelaßener wittib, gesund ahne leib und Gemüth, die verordnete, daß Sie vff ihres dochtermanns H Gabriel Waldeckhß deß Goltarbeiters Behaußung in der Vtengaßen 700. fl. angelegt hatt und nach ihrem Ableiben der dochter Mariæ H Daniel Bergers deß Weinhändlers ehelich haußfr. od. wann sie den Mütterlich. Fall nicht erlebet deroselben Kindern die helffte daran erblich heimfallen wirt (…)

L’orfèvre Gabriel Waldeck vend au nom de sa belle-mère impotente Susanne Stahl veuve de Martin Heinrich, ancien péager au canal des Fleurs, la maison 150 livres à l’employé garde-bois Jean Grau

1645 (6. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 11-v
(Prot. fol. 49) Erschienen herr Gabriel Waldeck der Goldtarbeiter Burger Zu Straßburg alß dochtermann und geordneter Vogt fr. Susannæ Stahlin, Weÿ. Martin Henrichen, geweßenen Waßer Zollers see. am Blumengießen nachgelaßener wittiben, welche an ietzo leibß halben nit auß gehend kann
hatt in gegensein hannß Grohen deß Hagknechts auch burgers alhie
hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in der Vorstatt Krautenaw beÿ der Obersten gedeckt geweßenen Brucken, einseit neben Ulrich Wÿhers dem Metzg. and. seit neben Gregorio fischer dem Schiffknecht hind. vff Dorotheam Andreßin Gabriel Erhard. deß Schiff Zimmermanns haußfr. stoßend gelegen – vmb 150. lib

L’employé garde-bois Jean Grau épouse en 1639 Marie Wittmann, fille de charretier : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration
1639, (ut supra [7. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 765-v
(Prot. fol. 160 – Eheberedung) Erschienen Hanß Graw hagknecht burg. Zu Str. alß hochzeiter mit beÿstandt Georg Martzen deß Münster Knechts seines Schwagern An j.
So dann Maria weÿ: Michel Wÿdtmanns deß Karchers see: alhie tochter alß hochzeiterin mit beÿstand hanß Friderich von der Brucken deß Tuchscherers anstat ihres verstorbenen Vogts am 2. theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 141)
1639. Dominica XVII. Trinitatis. Hanns Graw der Vischer vndt Hag Knecht Alhie, vndt Jungfr. Maria weÿl. Michel Widmanns deß Karchers vndt burgers Alhier nachgelaßene eheliche tochter. Copulirt Inn der Ruprechts aw (i 316)

Jean Grau se remarie avec Barbe, veuve du chandelier Gall Zimmermann : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration. Le marié est assisté du tondeur de draps Jean Frédéric von der Bruck
1656 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 306-v
(Protocoll. fol. 110. – Eheberedung) Erschienen Hannß Groh der hagknecht und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Fridrichß von der Bruckh deß thuchscherers und Burgers alhie, an einem,
So dann Barbara, weÿl. Gall Zimmermanns deß Liechtermachers und Burgers alhie nunmehr seelig nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Samuel Schragen deß Seÿlers ihres Vogts, und Mathæi Bawmanns deß Leinenwebers beed. burger alhie am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 31, n° 19)
1656. Dniis ÿsdem [V. et VI. Trinit. 6 / 11 Julÿ] Hans Groh der Fischer Undt Hag Knecht B. alhier, Undt Barbara Wlnd Gall Zimmermanns geweßenen Burgers vndt Liechtermachers alhie nachgel. wittib. Cop. Mont. d. 14. Julÿ

Jean Frédéric von der Bruck ci-dessus vend la maison 137 livres au pêcheur Jean Michel Philipps et à sa femme Dorothée

1658 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 91-v
(Protocoll. fol. 18.) Erschienen Johann Friderich von der Bruckhen der Thuchscherer
in gegensein Hannß Michael Philipßen deß fischers und Dorothea beÿder Eheleuth, mit beÿstand H. Johann Niclauß Caroli Burgers Zu Straßburg
hauß, hoff, hoffstatt Höfflin mit allen deren Gebäwen in der Vorstatt Krautenaw beÿ der obersten etwann gedeckhten Bruckhen, einseit neben Ulrich Wÿhers den Metzgern ehevögtlich weiße anderseit neben Hannß Ottmann dem Schiffmann, hinden vff Dorotheam Andreßin weÿl. Gabriel Gerhardts deß Schiff Zimmermanns seel: wittibin stoßend gelegen, für ohnverhafftet – geschehen Vmb 137. lb
[in margine :] Erschienen Hannß Carl Kopp der Kürßner alß seiner Anzeig nach Gewalthaber Hannß Friderich von der Bruckh seines Schwähers so ietzo verraÿset seÿe (quittung) Actum 19. aprilis a° 1662.

Jean Michel Philipps et sa femme Dorothée hypothèquent la maison au profit de Marguerite, veuve du sénateur Jean Jacques Huck

1660 (23. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1012
Erschienen Hannß Michael Philipß der Fischer und Dorothea sein eheliche haußfrau und Sie Dorothea insonderheit mit beÿstand H. Jacob Baldners und Herrn Paul Friderich Marbachen beeder alß auß E.E. Großen Rhats mitteln ahne statt ihr Dorotheæ nechster Verwanther, hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Fr. Margarethæ weÿl. H. Hannß Jacob Huckhen geweßenen Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand Herrn Georg Obrechts U.I.D. und .E.E Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris ihres Curatoris – schuldig seÿen 37. lb 10 ß
Unterpfand sein sollen, hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenaw, beÿ der Obersten etwan gedeckhten Bruckhen, einseit neben Ulrich Wÿhers dem Metzgern ehevögtlicher weiße anderseit neben Hannß Ottmann dem Schiffmann hinden uff Dorotheam Andreßin weÿl. Gabriel Gerhardts deß Schiff zimmermanns seel. Wittibin stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 40 lb kauffschillingß rest Johann Friderich Bruckhen dem Tuchscherern Verhafftet

Fils de pêcheur, Jean Michel Philipps épouse en 1637 Dorothée Adam, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 105)
1637. Hannß Michel Philipps d. Visch. Alhie W. Hans Philipp deß Vischers v. burgs. Alhie nachgel. ehel. Sohn, v. Jungf. Dorothea Gabriel Adam deß gartenmans vndt burgers alhie ehe. tochter. Cop. Eodem die Zue St W. [in margine :] d. 1663. 5. Apr. (i 297)

Le pêcheur et employé garde-bois Jean Michel Philipps se remarie en 1663 avec Barbe Schoner, fille de boucher
1663 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 441
(Eheberedung) Erschienen Hannß Michael Philipß der Fischer und burger Zue Straßburg alß hochzeiter mit assistentz Daniel Wÿdenmanns deß Fischers und burgers alhie an einem
So dann Jungfr. Barbara, Hannß Adolph Schoners deß Metzgers eheleibliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand erstermelts ihres Vatters und Mariæ Schonerin ihrer eheleiblich. Mutter am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58, n° 21)
1663. Dom. VII et VIII p. Trinit. 2 / 9 Aug. Hans Michel Philips der fischer und Haagknecht auch B. alhie, vndt Jfr. Barbara Hans Adolf Schoners des Metzgers Unterkeuffler, x eheliche Tocht. Cop. d. X. (W.) i 46

L’employé garde-bois hypothèque la maison au profit des enfants mineurs d’Adam Behr, receveur de l’Œuvre Notre Dame

1664 (6. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 79
Erschienen hannß Michael Philipß der haagknecht
in gegensein H Johann Niclaus Caroli deß holtzhändlers und Treÿers der Statt stalls alß Vogt weÿl. H Adam Behren geweßenen Schaffners der Fabric deß Münsters nunmehr seel. nachgelaßener Kind. – schuldig seÿen 26 Pfund
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen & in Krautenaw beÿ der obersten etwan gedeckhten Bruckh. einseit neben Ulrich Weÿhers dem Metzgern, anderseit neben hannß Ottmann dem Schiffmann, hind. vff Dorothea Andreßin stoßend geleg.

Le maître garde-bois Léonard Baldner se plaint début septembre que Jean Michel Philipps, l’employé garde-bois, ne lui remet pas entièrement les sommes qu’il reçoit pour les porter dans ses comptes. Jean Michel Philipps se justifie en disant qu’il n’agit pas autrement que d’autres. Léonard Baldner réitère sa plainte fin octobre après que Jean Michel Philipps a évoqué l’affaire à la Tour aux deniers en en faisant une affaire d’honneur (die Kätze durch den bach gezogen) et s’en soit vanté en public. Jean Michel Philipps répond plus précisément concernant ses livraisons à Charles Klein. Les préposés décident d’entendre les témoins qui comparaissent les 1° et 4 novembre : Charles Klein puis les différentes personnes qui ont entendu Jean Michel Philipps évoquer l’affaire devant une maison de la Krutenau, le jardinier Michel Klugshertz, David Kientz le jeune et Adam Seyfrid qui rapporte s’être étonné que Léonard Baldner connu pour sa probité puisse agir contre les intérêts de quiconque. Les préposés relèvent le 21 novembre Jean Michel Philipps de ses fonctions jusqu’à ce qu’il reconnaisse ses torts. Début décembre, les témoins qui ont déposé rapportent que Jean Michel Philipps les a accusés de fausse déclaration, ce qu’il nie en ajoutant que le Christ a lui aussi été victime de fausses déclarations. Le secrétaire rapporte que Jean Michel Philipps lui a demandé d’être réintégré dans ses fonctions. Les préposés s’en tiennent à leur précédente décision.
1665, Directeurs fonciers (VII 1359)
H Leonhard Baldner Hagmeister Cont. Hanß Michael Philippß den Hagknecht
(f° 88) Sambstags den 9. Sept. 1665. Baldner Ca. Philipßen
H Leonhard Baldner Hagmeister Cont. Hanß Michael Philippß den Hagknecht, Clagt, d. er hien vnd wider Spargiren thue, Er hette Ihme Hagmeister einen halben thaler von holtz, so Carol Klein von Ihme Hagknecht erkaufft hatte, eingelieffert, welcher sich aber nirgents in sein Hagmeisters Rechnung in Jnncomb befinden wolle, da doch Er Hagknecht selbst, bekantlich, d. er den halben theil davon für seine bemühung hiebevor bewilligter maßen Inbehalten, vnd ihme Hagmeistern nur 3 ß 6 d eingehendiget, vnd gebührender maßen v.rechnet, will deßwegen satisfaction haben, Weilen Er nicht geschehen laßen könne, d. seinen guten Nahmen abbruch geschehe, noch d. er in seinem ambt v.dächtig gemacht werden vnd Zwar von einem solchen Liederlichen Hagknecht, der wider recht abwartet, dem Voglen, Kischen vnd strickstellen in den worthen nachhenget, auch selbsten dirr und ander holtz in den Wöhrten hawet vnd verkauffet, so alles wider Ordnung.
Geclagter will d. geklagte nicht gestehen noch waß er gegen daniel von Zabern geredet also verstanden haben, bittet deßwegen vmb verziehung, Waß aber sonsten von Ihme geklagt werde, solches thetten die andere Hagknecht auch, Wann es vnrecht vnd andere sich dessen enthalten, Wolle er dergleich durch thun. Erk. solle mit Oberen Bawherren Communicirt werd.

(f° 106) Dienstags den 31. Euisdem [Octob.] Baldner Ca. Philipßen
H Leonhard Baldner Hagmeister Contra Hanß Michael Philippßen den Hagknecht, Widerholt die Clage vom 9.t Sept. Jüngsthien, vnd Clagt Specialiter darauf, d. er Ihne hien vnd wieder verschreÿet, ob hette Er ihme Hagmeister ½ th für Rebstützlein, so er Carol Kleinen geliefert, eingehendiget, da er doch mehr nicht alß 3. ß 6. d verrechnet, vnd also gemeine Statt vmb den rest s.v. betrogen, d Ihme Philipßen doch wohl wissent, d. er Ihme hagmstr. mehr nicht alß 3 ß 6 d geliefert, vnd den rest vor sich behalten auch sich noch dazu gegen David Kientzen dem Jungen Michael Klugshertzen vnd Adam seÿfrid dem Jungen berühmet, d. er deß wegen mit Ihme Hagmeister die Kätze gewaltig vff dem Pfthrn durch den bach gezogen habe, Welches er seines theils vmb so viel wenig. vff sich beruhen laßen könne, weilen Er Ihme damit vnrecht vnd gewalt anthuett vnd Er Hagknecht hiengegen ein solcher leichtfertiger Mann, der Wider ordnung allererst in verschinnenem früe Jahr Carol Kleinen dem Metzger Stutzen gehawen, ½ thlr dafür empfang. vnd in seinen Seckel gestoßen, wie mit Daniel von Zabern vnd Carol Kleinen selbsten Zuerweißen. Nicht wenig. ohne vorwißen vnd gehölle Sein des Hagmeisters 200. Bonenstecken, vnd etlich wollen Tamarißeren holtz gehawen v.kaufft, Vnd d. gelt für sich bezalten, Welches keinem Haagknecht gebühren thuett.
Citati Præsens sagt weilen er die 7 ß für die Bonenstecken Ihme Hagmeister, für voll geliefert, habe er auch vermeint er werde solche auch in sein rechnung für voll eingeschrieben haben, hette es nicht so böße gemeinet, wie es ihme Jetzo außgedeutet werden wolle. Seÿe auch gestendig d. er 4. Wollen Tamarisern holtz gehawen vnd 2. bz verehr dfür empfangen, Meine nicht d. es etwas vff sich haben solle, weilen d. holtz alle Jahr wider frisch waxen thueth. d. er aber von Carol Kleinen ½ thl. für stutzen empfangen vnd in seinen sackh gestoßen haben solle, d. konne er bey seinem Eÿd nicht gestendig sein, da sich auch finden solte wolle er sich an den Leib straffen laßen, sondern d. seÿe wahr, d. er Carol Kleinen zwar 7 Kleine stützlein denen eine 3. d. Wehrt gehawen, dafür Er aber Kein gelt seines wißens empfang. Berufft sich deß wegen vff Carol Kleinen, vnd beschweret sich dabei d. waß vorgehet Ihme beigew(-)sen werden wolle, Wie er dann auch in Newlichkeit beschuldet word., ob hette er in dem Weißengräbel gefischet, Item ein gantzes Schiff voll rutt stangen heimbeführt, da Ihme doch in allen beeden stucken vnrecht geschiehet.
Erk. sollen Kientz, Zabern, Seÿfridt vnd Klein gehört werd.
Hanß Böler V. hanß Michel Philipß, Clagt auch d. er vnd seine beede Buben Ihm in dem Voglfang sehr hinderlich seÿen, in deme d. Sie Ihme in der vogelweid die Stöcke verdretten vnd mit fleiß v.derben so Ihme vnleidenlich. Philipß will nichts davon wißen. Erk. Bedacht.

(f° 107-v) Freÿtags den 3. Eiusdem [1. Novembris] Baldner Ca. Phillipßen
In sachen Leonhard Baldners deß hagmeisters C. hanß Michael Phillipßen ist Carol Klein der Metzger gehört, der sagt, Er habe in dem verschinnenen Jahr Ihne Phillipßen, vmb etiche wellen stecken so außgeschlagen, sambt etlichen kleinen stützlein, vmb damit sein im hauß habendes gärtlein einzuzeunen angesprochen, die er Ihme Auch in der Statt wehrten gehawen vnd geliefert, auch mit 7. ß gelt bezahlet, Zumahlen d. er Ihme d. gärtlein eingeflochten, gleichwohlen keinen lohn dafür begehret, Ihme deß weg. ½. Rhlr. verehret, Jetzt in dem verschiennnenen frue Jahr hab er Ihne wider vmb liefferung 8. Kleiner stutzlein angesprochen, Welche Phillipß Ihme deponenten auch Zukommen laßen, vnd dafür 4 oder 3 ½ bz empfang. Ob er nun solche für sich behalten oder dem hagmeister geliefert seÿe Ihme ohnwißend. Vnd endet damit Seine außaag. dimissus
Michael Klugshertz der gartner deponirt, vor vngefehr einen viertel Jahr alß er Vom veld kommen, vnd vor seinem hauß vffm bloch sitzend ein stuckbrodts verzehrt, seÿe hanß Adam Seÿfrid der fischer Zu Ihme gesessen, in deßen hanß Michel Phillipß so den haspel v. rechen Zugemacht gehabt, auch Zu Ihnen kommen, v. gegen Seÿfriden gesagt, Es halte aus einer vmb Meiner herren dienst an, Er habe heut mit dem hagmeister vfm Pfthrn die Strel Katz gewaltig durchgezogen, der herr Schöffe, Daniel von Zabern niemand hette so hendel angefang. weg. Stutzen so er Carol Klein geliefert, er hette dem hagmeister 7. ß oder thlr für die stutzen geliefert, konne nichts darvor d. er solches nit recht eingetragen, doch bekummere er sich nit hoch vmb den dienst konne noch wohl die woch vber 14. ß vfm handwerck verdienen, hette sein eigen heußell vnd dergleichen mehr, dessen er sich nit mehr Zu erinneren Weiß, deponent hette nichts da zu geredet, alß er sehe den hagmeister für einen solch. Mann an der Mh. nit vnrecht thun werde. Weiters seÿe Ihme nichts wißend. dimissus.
David Kientz der jung meldet er seÿe vngefehr dazu kommen, alß hanß Michel Phillipß in beisein Michael Klugshertzen, mit hanß Adam Seifrid geredet, da er wohl gehört, d. Phillipß gesagt der herr Schöffel Daniel von Zabern meinend hette auch groß Maulwaschen gegen dem Haagmeister gehabt, mein* es gehet einem, es helts nur einer mehr vmb einen herren dienst ahn, er hette dem hagmeister 7. ß oder ½ thlr geliefert, Könte nichts darvor d. er es nit recht eingeschrieb. vnd damit wider fortgang. Weiters hab er nit selbsten gehoret. dimissis.

(f° 108-v) Sambstags den 4. 9.bris. Baldner Ca. Phillipßen
In sachen Leonhard Baldners C. hanß Michael Phillipßen den hagknecht ist hanß Adam Seÿfrid der jung gehort worden der sagt, Er seÿe bei david Kientzen vnd Michael Klugshertz. vor der thüren gesessen, Zu denen hanß Michel Phillipß der hagknecht, nach dem derselbe den haspel am rechen aufgehaspelt gehabt kommen, vnd gleich so balden Zu Ihnen gesagt, Mein es gehet einem, solte sich einer mehr vmb einen herren dienst Anmelden, muße je schlecht sein, wann einer mit fischen eine woch. durch nit 14. ß verdienen solte, Er hette heut morgens mit dem hagmeister vf den Pfenningthurn, die hechel Katz recht durch gezogen, der Große Schöffel (.Daniel von Zabern meinend.) hette ein so großen Maul wesche, bei dem hagmeister gemacht, wegen etliche stutzlein vnd truchtern so er Carol Kleinen gehawet, vnd dafür 7 oder einen halben thaler empfangen vnd solchen dem hagmeister gelieffert, konte nichts dafür d. der hagmeister nicht recht geschrieben, derselbe hette Ihnen vffm Pfthrn einen Schelmen geheißen, aber er seÿe doch so gutt alß den hagmeister, Warüber deponent et consorten sich verwundert, v. dar auf zu einander gesagt, Sie sehen den hagmeister für einen solchen Mann ahn, der Niemand Vnrecht thun werde, vnd damit Ihne hagknecht wider von sich geh. laßen. Sonsten meldet deponent vmb jungst verschinnen Johannis, alß H Andreß Grein der Apotecker am Kornmarckt Ihne angesprochen gehabt Ihme ein par wellen damarisern holtz zu bring. er aber nit der Zeit gehabt solches ins werck zu setzen, hette deponent fraw, daß hagknecht fr. gebetten, Ihren Mann darumb anzusprechen, d. er solches holtz hawen wolte, wie er dann auch 4. wellen gehawen Ihme deponent gebracht, vnd vor iede 4 d bezalt angenommen. dimissus.

(f° 112-v) Dienstags den 21. 9.bris. Baldner Ca. Phillipßen
In sachen Leonhard Baldners deß hagmeisters C. hanß Michael Phillipßen den hagknecht ist vff beschehene Clag vnd antwortt auch eingezogene inq.sition vnd deß beklagten hartnäckige Verleugnung Erk. d. Er Beklagte ab officio so lang removirt sein soll biß er sein Vnrecht erkennen werde.

(f° 119) Freÿtags den 8. Xbris. Klugshertz et consorten Ca. Phillipßen.Haagknecht
Michael Klugshertz, david Kientz vnd hanß Adam Seÿfrid Contra hanß Michel Phillipsen Clagen d. Sie von beklagten außgeschrien werden wollen, ob hetten Sie in sachen Leonhard Baldners C. Ihne Phillipßen falsch Zeugnus außgesagt so Ihnen nicht Zuleid.
Reus negirt solches, würd aber convenirt, d. er in bei sein der hagknecht vfm Pfenningth. beim abtritt gesagt, es schade nichts Christus hette falsch Zeugnus vbertrag. müßen Wann es schon Ihme auch geschehe.
Ego berichte d. dießer Phillipß eine Supplication vber geben darinn er sucht, d. er wider zu einem hagknecht möchte angenommen vnd in Vorigen frist gesetzt werd.
Erk. weilen geklagte falsche bezichtigung keine gnade meritiret alß bleibt es bei vorig. remotion, Vnd solle Phillips weg. falscher delation Clegern Abbitten. fact.

Le pêcheur Jean Michel Philipps hypothèque la maison au profit de l’Orphelinat. En marge, quittance délivrée en 1693 à Ursule, veuve de Jean Jacques Valentin, péager au Wickhæusel, propriétaire de la maison, au nom de laquelle son tuteur Georges Daniel Musculus

1675 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 393
Hannß Michael Philipps der fischer
in gegensein Herrn Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß Waÿsenhaus – schuldig seÿe 75 lb
unterpfand, hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gabäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenaw beÿ der Obersten etwan gedeckhten Bruckhen, einseit neben hannß Henrich Lobstein dem Metzger anderseit neben H. Daniel Von Zabern, hinden auch uff denselben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Daniel Musculus alß vogt Ursulæ weil. Johann Jacob Valentins geweßenen Zollers am Wickhäusel seel. nachgelaßener wittib, als iezmahliger besitzerin hierinn gemeldten Underpfands (quittung) Act. d. 2. Maÿ A° 1693.

La maison revient à son fils Jean Philipps, lui aussi pêcheur, qui épouse en 1670 Anne Marie Meyer, fille d’éperonnier : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration

1670 (25. april.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 244
(Eheberedung) Erschienen hannß Philipß d. Fischer Burg. Zu Straßburg alß Hochzeiter, mit assistentz hannß Michael Philipß seines eheleiblich Vatters und Daniel Widemanns seines noch ohnentledigten Vogts, beed. Fischer und Burg. alhier, an einem
So dann Anna Maria, weÿl. hannß Meÿers geweßenen Sporers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener eheliche dochter, als hochzeiterin, mit beÿstand Servatÿ Kleinen deß weÿsenvatters alhie am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 85) 1670. (W.)
Dnus qsim. Johann Philips, fischer Handwercks, Hans Michel Philip des fischers u. B. alhier ehelich. Sohn Undt Jgft. Anna Maria Wldt Hannß Meÿers gew. Sporers* vnd B. alhier nachgl. Eheliche Tocht.wl* Jährige Köchin Im waÿß. hauß. * * In Collegen a * (i 61)

Jean Philipps veuf d’Anne Marie Meyer meurt en 1715. Les témoins sont ses gendres Jean Fritschmann et Jean Jacques Hæussler
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. 1708-1729, f° 71-v n° 38)
1715. Mittwoch den 26. Junÿ starb Johannes Philips der Fischer v. burger alhier, vulgo der alte Staranfanger* weiland Anna Maria Meÿerin gewesener ehemann, ward begraben Freÿtags d. 28. eiusd. ad S. Urb. ætas 67 jar 2 monat [unterzeichnet] Johannes Fritschmann tochtermann, Jß hand Zeichen Hans Jacob Häußlers deß dochtermanns (i 73)

Jean Philipps vend la maison 120 livres à Ursule Stump veuve du tonnelier Jean Jacques Feuchter

1690 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 205
(Prot. fol. 43.) Erschienen Hans Philipß, der Fischer [unterzeichnet] HP
in gegensein Ursulæ gebohrner Stumpin, weÿl. hans Jacob Feuchters gewesenen Kieffers nachgelaßener wittib mit beÿstand Georg Henrich Musculi deß Leinenwebers ihres Vogts [unterzeichnet] V F
hauß, höffel, und deren hoffstätten mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Krautenau ober halb d. Hecht. Bruck am Johannis gießen, einseit neben Melchior Binder dem Krempen, anderseit neben Daniel von Zabern gewesenen schiffbäuers Erben, hind. auff hans Jacob Bartels d. Steurmann stoßend geleg., welche behaußung umb 75 lb Capital dem Waisenhauß allhier verhafftet – geschehen umb 45 pfund

Le tonnelier Jean Jacques Feuchter épouse en 1676 Marie Stump, fille de boucher
Mariage, cathédrale (luth. f° 30, n° 60)
1676. Zum 2. mahl Hanß Jacob Feuchter der Bürger und Kufer alhie, Jfr. Ursula Weiland Martin Stumpen gewesenen Burgers u. Metzgers allhier nachgel. ehel. T. Donnerstags den 29.t. Junÿ. Münster (i 31)

Elle se convertit et épouse le péager catholique Jean Jacques Valentin (le mariage ne semble pas avoir été célébré à Strasbourg). Originaire de Freiberg en Saxe, Jean Jacques Valentin épouse en 1685 Anne Marie Rickenbach. Veuf, le péager hors la porte des pêcheurs a une fille naturelle en 1690 avec Marie Madeleine Lo. Il meurt en décembre 1691.
Mariage, Saint-Laurent (cath. p 24)
5 9.bris 1685. factis rite omnibus proclamationibus jntronizati fuerunt honesti Adolescentes Jacobus Valentin Von Freÿberg aus saxen oriundus Laurentÿ Valentin filius et Anna Maria Rickenbachin joannis Conradi Riggenbach, Testes erant joannes frichemann von Marhlenheim et joannes Mübel von Rotteren, (signé) Jacob Valentin (i 24)

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 169)
Februarius 1686. Die 24.a Maria Catharina filia Jacobi Valentin freibergensis in Saxonia et Annæ Mariæ Rochobackin Conjugum, patrinus Joannes Friedschmann et Anna Maria Artzin (signé) Jacob Valentin (i 91)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 40)
1690 Anna Margaretha filia spuria Joannis Jacob Valentin viduus sedentis ad telonium extra portam laniorum et civitatem et Mariæ Magdalenæ Lo apud ipsum ancillantis die duodecima Novemris nata, hodie die 16. Novembris 1690. baptizata, patrinus fuit Paulus Ensel Juvenis solutus professione Cordarius et Matrina Anna Margaretha filia quondam Nicolai Belleman Tabernensis in hac civitate iam dudum commorantis et ancillantis (i 23)

Acte de sépulture de « Jean Jacques Valentin, originaire de Saxe ». Un des témoins est Georges Daniel Musculus (tuteur de la veuve)
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 56)
Hodie 27. Decembris 1691 (…) sepultus est in Cæmeterio Joannes Jacobus Valentin ex saxonia Testes fuere Andreas De La porte dictus de Chateauneuf et Joannes Georgius Henricus Musculus (i 82)

Répertoire des Jésuites (1 AST 305, p. 89) Ursula Fischin, 1690 octobre 31

Les Quinze nomment fin décembre 1691 David Schneller péager au Wickhæusel après la mort de Jean Jacques Valentin
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Hannß Jacob Valentin d. Zoller am Wickhäußel gehet mit tod ab – David Schneller Wird Zoller
(f° 250-v) Mittw: den 28. Xbris. Iidem per Herren Schragen, daß Hannß Jacob Valentin der Zoller am Wickhäußel, so Catholischer religion zugethan war, gestorben Und da mann es jm Umbgeld hauß erfahren, Frid.ich Hahn ad interim hienaus gethann worden seÿe, aber nach der Hn dreÿer Conclusio, Hr Abraham Faust sich selbst hienaus begeben und wegen d. pfand, darunter etlich Gulden mehr als eingetragen geweßen, sich gefunden, prospicirt, Und selbige David Schneller, dem garde, so hahnen, als welcher von seinem posten* am Metzgerthor Nicht bleiben Können, abgelöst eingehändigt habe, welcher Schneller, bemeldter Hn dreÿ bericht nach sich seithero wohl Und Friedlich Verhalten, Und dahero Von ihnen bestens recommendirt werde, dießem Nach Zu Mghh. stündte, Wie Sie es wollen ansehen, Ob Sie ihn anjetzo gleich Zu einem Zoller denominiren, od. einen Außschuß gn. erkennen Wollen. Warauff jenes beliebt, Und David Schnelles Zu einem Zoller am Wickhäußel ernennet word.
(f° 253) David Schneller Jurat
David Schneller der Neu erwehlte Zoller ans Wickhäußel, wird eingelaßen, Und schwört auff die Ordnung.

Ursule Stump épouse en troisièmes noces le charretier Thiébaut Sarger : contrat de mariage, célébration
1694 (24. 8.br), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16), Prothocollum f° 188-v
Eheberedung. zwischen dem Ersamen und bescheidenen Diebold Sarger, dem Holtz Karchern und burger, allhier Zu Straßburg, alß dem bräutigamb ane einem,
So dann der tugendsamen Frawen Ursulæ gebohrner Stumpin, Weÿland Hannß Jacob Valentins, geweßenen Zollers am Wückhäußel, hinterlaßener Wittib, alß der hochzeiterin Andern theils
So geschehen und Verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, auff Sontag den 24. Monatstags Octobris im Jahr 1694.

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 53)
Die 5. Novembris Anno Dni 1694. (…) honestus vir Theobaldus Sarger Civis Argentinensis et honesta fœmina Ursula Stumpin in veros ac legitimos Coniuges in facie Stæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt (signé) m signum sponsi, m signum sponsæ (i 27)

Ursule Stump (Stumpff) meurt sans descendance en 1706. L’observation qui suit l’intitulé mentionne l’inventaire (non conservé) dressé le 19 février 1692 après la mort de Jean Jacques Valentin. L’inventaire est dressé dans la maison du mari derrière Saint-Nicolas, rue Græthel. Les experts estiment la maison à la Krutenau 130 livres. La masse propre au veuf s’élève à 11 livres, celle des héritiers à 162 livres. L’actif de la communauté s’élève à 89 livres, le passif à 128 livres.

1706 (4.2.), Me Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 7
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Ursulæ Sargerin gebohrner Stumpffin, deß Ehrenhafften Hrn diebold Sargers, Holtz Karchers und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlassenschafft, aufgerichtet in Anno 1706. – nach Ihrem Mittwochs den 27. Monatstag Januarÿ Jüngst aus dießem mühesamen traur und kummervollen leben genommenen tödlichen hintrit hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern deß Wohl Ehrengeachten und vorachtbaren herrn Johann Daniel Bochen Pastetenbeckens vnd Weinhändlers wie auch burgers Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Salomeæ und Philipßen der Stumpffen beeder geschwisterden, deß Ehrenhafften Martin Stumpffen, Lebküchlers und burgers Zu Straßburg Eheleibliche Kinder und der Verstorbenen seel. per Testamentum instituirter Erben, ersucht – Actum Straßburg donnerstags den 4. Monatstag Februarÿ 1706.
weÿl. Hn Eliam Wincklern der Statt Str. geweßten Notarium den 4. ebr. innstehend. Jahren fideliter consignirt, beschrieben, alldieweilen aber derselbe, vor expeditn. Zeitlich. todes Verfahren, mich underzeichneten Notarium, als deme von G. Hh. Räth v. Ein und Zwantzig sein Hn Notÿ. Wincklers hinderlaßene Notariat geschäfft gn. conferirt v. anvertraut, gegenwärtig. Inventarium außgefertigt word. Actum den 30. Julÿ 1706. J. H. Lang S. Not.
Bericht und Respectivé Vergleich Wegen beederseiths in die Ehe gebrachter Nahrungen und deren Ergäntzung. Zuwißen, demnach gegenwärtige Verlaßenschafft beschrieben geweßen, und die Ersuchung beeder seiths unveränderter Güetter, vorgenommen werden wollen, ist bericht beschehen, daß weder ein noch anderseitts, die Zugebrachte Nahrung Inventirt worden, beneben sich auch hervorgethan, daß weÿl. hans Jacob Valentins, der Verstorbenen Zweÿten haußwürths sel. Verlaßenschafft den 19. Februarÿ Anno 1692. Inventirt worden, mithin dieselbe nach solcher Inventation, noch über drithalb Jahr im Wittibstand geweßen, entzwischen aber Ihrer Stieffdochter, Ihr Vätter und Stieff groß Mütterlich Erbguth so nach besag solchen Inventarÿ sich auf 136 Pfund pfenning beloffen, außgelüffert, darzu Sie dann die in solchem Inventario beschriebene Mobilia größerem theÿls Emploÿirt, daß als nichts gewißes hat erfahren werden können, was sie Verstorbene seel. ane mobilibus in die Ehe gebracht, anbeÿ aber auch bericht beschehen daß dieselbe Stante matrimonio, so wol von deß wittwers, als auch Ihren in die Ehe gebrachten Mobilien ein Zimbliches verkaufft (…)

In hernach eingetragen, in der Statt Straßburg hinder S. Niclaus Kirch im Grattelgäßel gelegenen, dem Wittwer für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstuben, Im Conthörel, Un der Bub Cammer, In der Küchen, Im undern haußohren, Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern. (W.) Item eine Eckbehausung, als hoffstatt, gemeinschafft deß höffleins und brunnens mit allen deren gebäwen hinder der Pfarrkirch Zu S. Niclaus (…)
(E.) Item ein hauß, höffel und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Krautenaw, an St. Johannis Gießen, oberhalb der hechtenbrucken, einseit neben Christoph Spähten dem grempen, anderseith neben Daniel von Zabern, geweßenen Schiffbäwers sel. Erben, hinden auf H Johann Georg Truckenbrod, E. E. großen Rahts alten beÿsitzern tochter, so freÿ, ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, inhalt obiger Abschatzung æstimirt für 65 lb. Darüber sagt ein Pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt, datirt d. 18. Aprilis Anno 1690. Barbeÿ fernerem 2 pergamentin Kauffbrieff mit erwehntem Insigel bekräfftigt, datirt den 6. Martÿ Anno & 1658. beede mit N° 1 notirt
– Abschatzung den 9. Februarÿ aô 1706. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen H. Matheas N. N. bruck Müller ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau an dem Johannes Gießen gelegen einseits neben Christoph Speth Kremb, ander seits neben hannß Jacob dietrerich Fischer Schiffbaÿer hinden auff Lienhart huber Körbmacher stosendt, Welche behausung schöpffl. und höfflein sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb. Ein hundert undt dreÿsig Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Ergäntzung deß Wittwers unverändert guths. Aus dem über Weÿl. frawen Elisabethæ Schorin deß Wittwers Erstern haußwürthin seel. Verlaßenschafft den 13. Junÿ Anno 1695. durch herrn Johann Philipp Schübler, den Notarium seel. auffgerichteten Inventario
Ergäntzung der Erben unveränderten Guts. (…) Item ist der Verstorbenen frawen seel. unverändert behaußung in der Roßeneckergaß in wehrender Ehe verkaufft worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers unveränderte Nahr. Sa. Haußraths 20, Sa. Eigenthums an einer behaußung 13, Sa. Schuld 50, Ergäntzung (10, Abgang 82, Mehr Abgang 71), Summa summarum 83 lb – Schuld 71 lb, Nach deren Abzug 11 lb
Der Erben unverändert Vermög. Sa. hausraths 40, Sa. Silber Geschmeids 16 ß, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 20, Sa. Eigenthums an einer behaußung 65, Sa. Erg. 86, Summa summarum 216. lb – Schulden 54, Der Erben unverändert Vermögen 162. lb
Theilbahr Guth. Sa. haußraths 6, Sa. Pferdt, wie auch Schiff und geschirr Zum holtzfuhrwerck gehörig 11, Sa. Schuld 71, Summa summarum 89 lb – Schulden 128 lb, die Theilbare Passiva übertreffen das Theilbar Gutt umb 38 lb
Summa finalis Inventarÿ 162. lb – Summa pælegata und Legaten 244. ln. Mehr legata und wÿdemb als guth 82. lb – Johann Heinrich Lang sen. Nots.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Diebold Sarger dem Holtz Karcher und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamb, ane einem, so dann der tugendsamen frawen Ursulæ, gebohrnee Stumpffin, weÿland hanß Jacob Valentins gewesenen Zollers am Wückhäußel hinterlaßener Wittib alß der hochzeiterin andern theils (…) mit gutme Consens (…) auff der Fraw hochzeiterin seitten deß Ehren und vorachtbahren herrn Georg Heinrich Musculi deß Leinenwebers und burgers allhier dero verordnet und geschwornen Vogts – So geschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sontag den 24. Monats tag Octobris im Jahr deß Herrn alß man Zahlte 1694.. Johann Martin Brieff Nots. Publ.
Copia Testamenti nuncupativi – daß die Ehren und tugendsame frau Ursula gebohrne Stumpffin, Eheberedung Sargers deß Holtz karchers und burgers alhie Ehegattin (…) Donnerstags den 15. Monats tag Januarÿ Zwischen vier und fünff Uhren Nachmitag beÿ dreÿ hellbrennenden Lichtern Anno 1706., Elias Winckler Nots. Publ.

Le tuteur des héritiers qu’a institués Ursule Stump, les deux enfants du fabricant de pain d’épices Martin Stumpff, vendent la maison 212 livres au potier Jean Georges Schmieg

1707 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 46
(212) Joh: Daniel Boch weinhändler alß vogt Joh: Martin Stumpffen deß lebküchlers KK, Item Mathis Bilß müller u. bleicher
haben in gegensein Joh: Georg Schmig haffners
Hauß Hoffel u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen && allhier in der Krautenau oberhalb der Hechtenbruck ahm Joh: Gießen einseit neben Christoph Späth gremp anderseit neben Daniel von Zabern hinten auff Truckerbrod stoßend – um 212 pfund

Jean Georges Schmieg et Marguerite Steiger hypothèquent la maison au profit du chapelier Jean Paul von Hipsheim

1707 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 47
obiger Käufer [Joh: Georg Schmig haffner] u. Marg: geb. Steÿerin beÿständlich Abraham Rhiem schiffmanns u. Georg Kÿlian weißbeckers
haben in gegensein Joh: Paul v. Hipßen huetm: – schuldig seÿen 175 pfund zu erkauffung immediate infra stehenden versetzten behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eÿgen

Jean Georges Schmieg et Marguerite Steiger hypothèquent la maison au profit du fabricant de montres Abraham Habrecht

1714 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 443-v
Johann Georg Schmig der haffner und Margaretha geb. Steÿgerin beÿständlich Georg Kylian weißbeckers und hermann Lechners Schuemachers ihrer Vettern
haben in gegensein hrn Abraham habrechts Klein Uhrenmachers und Exsen. – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, hauß höfflein hoffstatt cum appertinentÿs in der Krautenau oberhalb der hechtenbruck ahm Johannis gießen, einseit neben Christoph Späth Gremp neben neben Daniel Von Zabern

Les loyers non nominatifs figurent au compte de tutelle que rend l’apprêteur de tabac Jean Adam Crohn en 1733,
Le tuteur des deux enfants Schmieg, Conrad, potier à Frankenthal et Jean Georges, apprenti potier, hypothèque la maison au profit du mineur Jean Guillaume Bruder

1734 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 289
Hannß Adam Cronn der tabackbereiter als vogt weÿl. Johann Georg Schmieg des haffners beeden Kinder Conrad Schmieg haffners zu Franckenthal und hannß Georg Schmieg haffners lehrjungen
haben in gegensein H. Johann Melchior Vetter des Specirers als vogts weÿl. H. Johann Jacob Bruder gewesten Ledehändlers und Exsenatoris jüngsten Kindts Johann Willhelm Bruder Tertiæ Curiæ discipuli – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau oberhalb der hechtenbruck am St Johannes gießen, einseit neben Christoph Spät dem grempen anderseit neben Daniel von Zabern dem Korbmacher hinten auff weÿl. Leonhard Huber Exsenatoris Erben

Jean Conrad Schmieg, potier bourgeois de Heidelberg cède sa moitié de maison à son frère Jean Georges Schmieg

1746 (1.2.), Me Stoeber (6 E 41, 1232) f° 116
W. Meister Johann Georg Schmieg des geweßenen haffners mit auch weÿl. Frauen Margarethæ geb. Steigerin erzeugte zwen Söhn und Erben, benantlichen Mr Johann Conrad Schmieg, burger und haffner zu Heidelberg, ane einem und dann andern theils Mr Johann Georg Schmieg burger und haffner allhier, anzeigenden daß Sie sich wegen Ihrer Elter. Verlassenschafften miteinander dahien gütlichen verglichen hätten folgt
Nemblichen Es cedirt und überläßt Mr Johann Conrad Schmieg
seinem bruder Johann Georg Schmieg
die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt auch allen deren mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ohnfern der hechtenbruck 1.s neben Jacob Kammerer dem Wannenmacher, 2.s neben Späthischer Wb. der Krempin hinten auf N. den Schffknecht stoßend gelegen – dem cessionario zur übrigen heffte vor Elterlich guth zuständig ist – 500 capital und 20 gulden
[unterzeichnet] Johann Conradt schmüch, J.G.S. Zeichen +

Jean Georges Schmieg et Marie Dorothée Christianus hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Kilian, veuve du musicien Jean Michel Braun

1749 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 536
Johann Georg Schmieg der haffner und Maria Dorothea geb. Christianußin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Christianus des kupfferschmidts und ihres vatter bruders Johann Philipp Christianus des knopffmachers
haben in gegensein Fr. Maria Dorotheæ geb. Kilianin weÿl. Johann Michael Braun des musici wittib mit beÿstand ihres bruders Johann David Kilian des weißbeckens – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt in der Vorstadt Krautenau oberhalb der Hechtenbruck am St Johannis gießen, einseit neben Christoph Spät dem krempen, anderseit neben Daniel von Zabern dem korbmacher, hinten auff die Huberische erben

Jean Georges Schmieg et Marie Dorothée Christianus hypothèquent la maison au profit de Salomé Jund veuve du marchand Valentin Grauel

1752 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 269
Johann Georg Schmieg des haffners ehefrau Maria Dorothea geb. Christianußin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Christianus des kupfferschmidts ihres schwagers und Johann Jacob Birckel des biersieders
haben in gegensein Fr. Salome geb. Jundin weÿl. Valentin Grauel des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres sohns H. Johann Philipp Grauel Med. D. et Physices Professoris auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt in der vorstatt Krautenau oberhalb der hechten:bruck an St Johannis giesen, einseit neben Christoph Spät dem kremp, anderseit neben Daniel von Zabern dem korbmacher, hinten auff die Huberische erben

Ancien potier devenu ouvrier à la fabrique de porcelaine, Jean Georges Schmieg fils meurt en 1764. Les experts estiment la maison 250 livres lors de son inventaire après décès.
Le Grand Sénat attribue la maison à la créancière Dorothée Wencker, veuve du médecin Jean Philippe Grauel, qui la revend 250 livres en 1773 au manant Jean Pierre Büttner

1773 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 213
Fr. Dorothea Grauelin geb. Wenckerin weÿl. H. Dr. Johann Philipp Grauel gewesten professoris physices hinterlassene wittib beÿständlich H. Michael Friedrich Böhm medicinæ doctoris und practici ihres tochtermanns
in gegensein Johann Peter Bütner des schirmers
eine behausung mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hechtenbruck, einseit neben der Späthischen wittib, anderseit neben N. Kammerer dem wannenmacher, hinten auff N. Roßer den kammacher – um 500 gulden

Originaire de Worms, le compagnon charpentier Jean Pierre Büttner épouse en 1760 Caroline Dorothée Sind de Karlsruhe
1760 (26.7.), Me J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 47
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Johann Peter Büttner leedigen Zimmergesellen von Wormbß gebürtig, weÿland Johann Heinrich Büttners geweßenen Zimmermanns Zu gedachtem Wormbß mit auch weÿland frauen Maria Regina gebohrner Debohrin beede seelig ehelich erziehltem nachgelaßenem Sohn als dem Hochzeiter beÿständlichen H Johann Daniel Buchß des Wannenmachers und burgers allhier ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Carolinä Dorotheä Sindin von Carlsruhe gebürtig, weÿland Johann Georg Sind geweßenen Sattlers zu Carlsruhe hinterlaßener ehelicher tochter alß der Jungfrau hochzeiterin unter assistentz H Johann Christoph Völcker des schreiners und burgers allhier ane dem andern theil
Straßburg Sambstags den 26. Julÿ Anno 1760. [unterzeichnet] Johann peter büttner alß hockzeiter, + der Hochzeiterin selbst gemachtes handzeichen

Jean Pierre Büttner et Caroline Dorothée Sind hypothèquent la maison au profit d’Hyacinthe Jean Baptiste Hervé

1792 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 150 enreg. 2.3. F° –
Johann Peter Büttner der tagner und Carolina Dorothea geb. Sendin unter assistentz Johann Christoph Hebig des schuhmachers und Mathias Scheubler des tagners
in gegensein H. Hyacinth Johann Baptist Herve mitglieds der algiesigen municipalität – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine beÿ der hechtenbruck, gelegen mit N° 37 bezeichnete behausung einseit neben Fr. Späthin, anderseit neben N. Kammerer dem wannenmacher

Jean Pierre Büttner et Caroline Dorothée Sind hypothèquent la maison au profit du cordier Jean Jacques Müller

1794 (1 sans cul. 2), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 1834 enreg. 4 sans cul. F°
cit. Jean Pierre Büttner charpentier et Caroline Dorothée née Send assitée de cit. Georges Schock charpentier et Jean Pierre Siefert charretier
devoir au cit. Jean Jacques Müller cordier, 2000 livres
hypothèque, une maison situé quai des Brochets actuellement quai Carmagnole N° 37, d’un côté le cit. Fuchs tisserand, d’autre le cit. Hottinger

Caroline Dorothée Sind veuve de Jean Pierre Büttner vend la maison à Thiébaut Hamm, chargeur à la douane, et à Marie Madeleine Kern en s’y réservant un droit d’habitation viagère

1800 (11 mess. 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Me Dinckel n° 790 – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 107 du 12 mess. 8
b. Carolina Dorothea Send weÿl. des b. Johann Peter Büttner zimmermanns Wittib
in gegensein b. diebold hamm Spanners in hiesigen Kaufhaus und b. Mariæ Magdalenæ Kern
eine behausung mit all deren mit Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane der hechtenbruck N° 37, einseit neben b. Schlick ehevögtl. weiß anderseit neben b. Kamererische Erben hinten auff die Rosersche wittib – ihro als erbin Ihres Ehemanns laut der vor b. Johann Heinrich Thenn hiesigen Notario den 26. Julÿ 1760 a. St. errichteten Eheberedung, während ihrer Ehe den 11. Junÿ 1775 in C.C. stub errichteten Kaufbrieffs erkauftes haus eigenthümlich zuständig
Wobeÿ sich die verkäufer wie sich ausdrucklich vorbehalten in verkauftes haus ein Stüblein ein Cämmerlein und eine Küche ein Steg hoch in den hof aussehend nebst einem kleinen holtzpläzlein zeit lebens ohnentgeltlich geniesen – um 2400 francken

Le luthérien Jean Thiébaut Hamm épouse en 1789 la catholique Marie Madeleine Kern originaire de Matzenheim
Mariage, Saint-Louis (cath. f° 2-v)
Hodie 21. aprilis anno 1789 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Sunt Joannes Theobaldus Hamm filius majorennis Theobaldi Hamm et annæ Catharinæ Köpfin conjugum confessionis augustanæ addictus ex hac urbe oriundus ex unâ, et maria magdalena Kern oriunda ex matzenheim filia majorennis mathiæ Kern civis in dictâ matzenheim et Mariæ Barbaræ Keusser conjugum ratione domicilii parochiana nostra ex altera partibus (signé) Johann diebold hamm, + nota sponsæ (i 4)

Jean Thiébaut Hamm et Marie Madeleine Kern vendent la maison pour moitié à l’épicier François Xavier Joseph Martin Schlick et pour moitié à sa sœur Marie Joséphine Schlick épouse de l’adjudant Louis Gooss. D’après le registre de population, Thiébaut Hamm meurt en septembre 1833, sa veuve quitte la maison pour la Robertsau en 1836 et leur fille épouse le militaire Jean Baptiste Fournier

1832 (3.5.), Strasbourg 2 (73), Me Weigel n° 7608 – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 12 du 7.5.
Thiébaut Hamm, chargeur à la douane, et Madeleine Kern
à François Xavier Joseph Martin Schlick, épicier tant pour lui que pour sa sœur Marie Joséphine Schlick épouse de Louis Gooss adjudant au 2° régiment d’artillerie en garnison à Nancy
la maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Fleurs n° 37, d’un côté le Sr Fuchs, d’autre la veuve Schlick, derrière le Sr Fritschmann – Titres de propriété, acquis Caroline Dorothée Send veuve de Jean Pierre Buttner, charpentier, par acte Me Dinckel le 8 messidor 8, la veuve Buttner en est propriétaire par contrat de mariage dressé par Me Thenn le 26 juillet 1760 et acte à la Chambre des Contrats du 11 juillet 1773 – moyennant 1500 francs

Louis Goos de Metz épouse en 1830 Françoise Thérèse Marie Schlick
1830 (19.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 58), Me Hickel n° 3459 – Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 40-v du 20.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Goos, adjudant sous officier au deuxième régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg, fils de Martin Goos, ancien militaire, et de Louise Lang à Metz
Françoise Thérèse Marie Schlick, fille majeure feu de François Xavier Schlick, marchand épicier, et de Barbe Geyer demeurant quai des Chevaux n° 141

François Xavier Joseph Martin Schlick épouse en 1833 Sophie Henriette Lassiat, fille de notaire
Mariage, Strasbourg (n° 121)
Du 15° jour du mois d’avril 1833, Acte de mariage de François Xavier Joseph Martin Schlick, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13. mars 1808 à Strasbourg, Epicier, fils de feu Georges Benjamin François Xavier Schlick, Epicier décédé en cette ville le 8 avril 1818 et de Marie Barbe Geiger, domiciliée en cette ville ci présente et consentante,
et de Sophie Henriette Lassiat, Majeure d’ans, née en légitime mariage ne 23 février 1812 à Wolfisheim, domiciliée à Strasbourg fille de Sébastien Lassiat, ancien notaire, et de Henriette Dorn, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et onsenrtants (signé) François Xavier Joseph Martin Schlick, Sophie henriette Lassiat (i 28)

L’aubergiste Xavier Schlick et sa sœur Thérèse Schlick vendent la maison 3 500 francs au cordonnier Jean Baptiste Furler et à sa femme Anne Guillemette Barth

1843 (14.8.), Strasbourg 15 (74), Me Lacombe n° 4035
Ont comparu Le Sr Xavier Schlick, Aubergiste, et Dame Sophie Henriette Lassiat son épouse, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg hors la porte des Juifs, le Sr Schlick agissant I° en son nom personnel, II° pour autoriser sa femme et III° en qualité de mandataire, pour et au nom de sa sœur Dame Thérèse Schlick épouse autorisée de Mr Louis Goosz, garde d’Artillerie en garnison à la Petite Pierre, elle demeurant à Neuf-Brisach, les deux domiciliés à la Petite Pierre
à Mr Jean Baptiste Furler, Cordonnier et Anne Guillemette Barth son épouse, de son mari autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une Maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue quai des fleurs n° 37, au quartier de la Krutenau, tenant d’un côté à la propriété de la femme Van de Gravelle, de l’autre à celle du Sr Weber, par derrière au sieur Schmutz par devant au quai aux fleurs. Duquel immeuble le Sr Schlick comparant déclare être copropriétaire indivis avec la femme Goosz sa sœur pour l’avoir acquise ensemble sur Thiébaut Hamm chargeur à la douane communale de Strasbourg et Madeleine Kern sa femme suivant vente reçue par Me Weigel le 3 mai 1832 enregistrée. Les conjoints Hamm avaient acquis cette Maison sur Caroline Dorothée Send veuve de feu le sieur Jean Pierre Büttner charpentier à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Dinckel le 9 Messidor de l’an huit, enregistré. la veuve Buttner était devenue elle-même propriétaire de cette maison par suite du contrat de mariage passé devant Me Thenn alors notaire à Strasbourg le 26 juin 1760 et d’un acte de vente fait à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 11 juillet 1773. Cette propriété est ainsi établie en la vente devant Me Weigel sus relatée – Prix de vente, 3500 francs
Mr Jean Henri Redslob, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg hors la porte des pêcheurs ci présent payant de ses deniers

Le registre de population indique que Jean Baptiste Furler est né au Seeland en Hollande en 1799 et sa femme Marie Anne Wilhelmine Barth en 1804 à Marlenheim.
Le pensionnaire de l’Etat André Barth meurt en 1844 dans la maison où il était en pension depuis quelques mois

1844 (21. 7.br), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2388
Inventaire de la succession du Sr André Barth vivant pensionnaire de l’état décédé à Strasbourg le 3 mai 1844
L’an 1844, le 21 septembre à deux heures de relevée à Strasbourg Maison quai des fleurs N° 37. A la requête 1° de Me François Joseph Valentin, chef de bureau de comptabilité de l’administration des hospices demeurant et domicilié à Strasbourg, en remplacement de Me Louis Christophe Jacques Gombault qui a passé à d’autres fonctions dans la même administration, demeurant et domicilié à Strasbourg, en qualité de mandataire général et spécial de M. Auguste Ehrmann, propriétaire demeurant à Strasbourg, membre de la commission administrative des hospices civils réunis de la Ville de Strasbourg et tuteur établi (…) aux enfans mineurs admis auxdits hospices et comme tel tuteur de André Joseph Albert Seyfritz fils mineur du Sr Joseph Seyfritz, cordonnier établi actuellement à Alger, et de feue De Antoinette Barth son épouse, (…) seul et unique héritier par représentation de sa mère susnommée, du Sr André Barth (…) son aïeul maternel,
2° De De Marie Anne Wilhelm, épouse assistée et autorisée du Sr Jean Baptiste Furler, cordonnier (…) en qualité de légataire de la moitié des biens meubles et immeubles du défunt Sr Bart aux termes de son testament reçu par Me Guillaume Grimmer le 14 octobre 1833 enregistré le 26 juin 1844
les époux Furler ont déclaré que par le ministère de Me Zeyssolff sous la date du 11 mars dernier, il a été procédé à la Robertsau à l’inventaire de la succession de Madeleine Wilhelm épouse du défunt Sr Barth, qu’immédiatement après ce dernier a fait transporter tout le maison de la succession à Strasbourg au domicile des époux Furler chez lesquels il s’est mis en pension et où il est décédé ainsi qu’il a déjà été dit. Que ce mobilier n’a reçu aucune augmentation depuis le décès de la femme Barth, que les époux Furler jugent inutile d’en faire une nouvelle description et aussi du consentement de Me Valentin on n’a procédé qu’à un simple récolement desdits objets
Ensemble 45 fr
Titres et papiers. 1° L’expédition d’un contrat passé devant Me Guillaume Grimmer le 14 octobre 1833 par lequel De Marie Elisabeth Sieffert veuve de Jean Jacques Holderer à Strasbourg a vendu aux époux André Barth et Madeleine Wilhelm une petite maison avec cour jardin droits et dépendances sise à la Robertsau auf dem Plon n° 208 canton appele Mittelau (…)
4° Brevet de Chevalier de la Légion d’Honneur accordé au défunt sous le n° 31 205
Passif 128 francs



107, Grand rue


Grand rue n° 107 – IV 281 (Blondel), N 944 puis section 59 parcelle 90 (cadastre)

Maison Rhein (1867)

Grand rue 107 (juillet 2016)
Aspect en juillet 2016. Les trois étages datent de 1867, le rez-de-chaussée a été transformé en 1922

Située dans la partie basse de la Grand rue près de l’auberge à l’Aigle noir, la maison appartient à des artisans, un huilier puis des tonneliers, Jean Schœttel de 1641 à 1671, Jean Lobstein et son fils de 1671 à 1748. Elle comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un passage, sans doute une galerie, au-dessus duquel se trouve le logement militaire. Le propriétaire est autorisé en 1715 à surélever de deux pieds son encorbellement qui a 31 pieds de long et 2 pieds 11 pouces de large. La maison appartient ensuite au boutonnier Joseph Bonnard natif du Dauphiné (1753-1788) puis au tailleur Louis Goucheron qui fait repeindre en 1788 son encorbellement en contravention aux règlements en vigueur.

149 Elévations a-b
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 149
partie entre la rue du Savon (a) et la rue Sainte-Barbe (b)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la cinquième à gauche du repère (b) : le rez-de-chaussée comprend deux arcades, une de part et d’autre de la porte d’entrée, quatre fenêtres s’ouvrent à chacun des deux étages, la toiture a trois niveaux de combles. Dans la cour R, (5-6) représente l’arrière du bâtiment sur rue, (1-2) le bâtiment au fond de la cour. Le hangar (6-1) se trouve sur la gauche de la cour, le bâtiment en L (2-3-4-5) sur la droite.
La maison porte d’abord le n° 139 (1784-1857) puis le n° 107.

149 Cour RGrand rue 107 (1889)
Cour R
Bâtiment à gauche de la cour (1889, dossier de la Police du Bâtiment)

Le plombier Auguste Rhein fait démolir en 1867 les deux étages en encorbellement et les remplace par trois nouveaux étages. Joseph Stürmer fait construire en 1889 sur la gauche de la cour un bâtiment latéral servant de cuisine et de bûcher. Les deux anciens magasins de part et d’autre de l’entrée principale sont réunis en 1922, l’entrée déplacée sur le côté droit. Le local agrandi est une fromagerie (Bernhard, 1922-1962) puis un magasin de confection pour hommes (Henri Meria, 1964-1992).

Grand rue 107 (1922)Grand rue 107 (1941)
Rez-de-chaussée avant et après les transformations de 1922
Photographie de 1941 (dossier de la Police du Bâtiment)

juillet 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Fritsch, huilier, et (1627) Susanne Eberlin – luthériens
1638 h Martin Füssinger, cordier, et (1638) Susanne Eberlin veuve de Georges Fritsch – luthériens
1641 v Jean Schœttel, tonnelier, et (1627) Sybille Schrag – luthériens
1671 v Jean Lobstein, tonnelier, et (1671) Marie Salomé Bær – luthériens
1700 h Jean Lobstein, tonnelier, et (1700) Anne Marie Klein puis (1727) Susanne Salomé Müller, veuve du tonnelier François Guthmann – luthériens
(1744, donation à) Jean Lobstein, tonnelier, et (1744) Marie Salomé Affel
1748 v Jean Raoul Dinckel, notaire, et (1736) Marie Madeleine Braun – luthériens
1749 v Pierre Gayneau, sellier, et (1733) Marie Madeleine Hammer – catholiques
1753 adj Joseph Bonnard, boutonnier, et (1741) Anne Marie Hammerer – catholiques
1788 v François Louis Goucheron, tailleur, et (1786) Marie Dorothée Roth – catholiques
1868* Auguste Rhein, plombier
1890* Joseph Stürmer, commerçant, et Jeanne Klee
1921* Joseph Edouard Bernhard, commerçant, et Emilie Feurstein

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 025 livres en 1700, 1 400 livres en 1727, 1 200 livres en 1743 et 1 250 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) IV 281, Joseph Bonard
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 944, Goucheron, François Louis, les hér. – maison, sol – 3,2 ares (3,00)

Locations

1727, Jean Georges Flach, étudiant en droit
1730, Benoît Pernin, employé dans les magasins des grains du Roi
1747, Michel Martin, maître d’armes
1754, Pierre Joseph Noël, doreur
1804, François Cherrier, blanchisseur, et Elisabeth Herzog
1804, François Antoine Willig, employé des chantiers municipaux
1807, Catherine Deckert veuve de Jean Weber, cuisinière de l’évêque
1808, Michel Daniel Zig, garçon pelletier
1840, François Xavier Zimmermann, ferblantier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1715, Directeurs fonciers (VII 1386)
Le tonnelier Jean Lobstein est autorisé à surélever de deux pieds son encorbellement qui a 31 pieds de long et 2 pieds 11 pouces de large

(f° 139-v) Montags den 18. Februarÿ 1715. Johannes Lobstein pt° erhöhung seines Überhangs
Johannes Lobstein, der Küeffer, haltet umb erlaubnus an, den an seiner neben dem Würthshauß Zum schwartzen Adler in der Straßen gelegenen behausung habenden Überhang, der 2. schuhe 11. Zoll breit und 32. schuhe lang ist, umb 2. schuhe erhöhen Zulaßen. Weilen mann nun beÿ gestrigen tags alda eingenommenen augenschein befunden, daß ich solches gar wohl thun laße, alß ist demselben in seinem begehren willfahrt worden.

1788, Directeurs fonciers (VII 1423)
Le tailleur Louis Goucheron et le maître maçon Müller comparaissent devant les directeurs fonciers pour avoir fait repeindre la façade en encorbellement. Le maître maçon déclare avoir averti le propriétaire qu’il est interdit de repeindre une telle façade sous peine d’amende. Le propriétaire déclare qu’un soldat qui a repeint son poêle a aussi repeint pendant son absence la façade en couleur claire, ce qui lui donne un meilleur aspect, d’autant qu’il est jeune et n’a pas les moyens de faire des travaux. Les préposés infligent une amende au propriétaire et exigent qu’il fasse repeindre l’encorbellement en une couleur sombre.

(f° 87) Dienstags den 10. Junii 1788. Sr Louis Goucheron Schneider.
Sr Louis Goucheron, der Schneider, und Herr Rathherr Müller, deßen Maurer, wurden vorbeschieden Weilen die Kreutz stöck an dem Überhang seiner in der langen Straß N° 139. nach besag des von Alexandre Colin dem Commis den 7. huius reparirt und angestrichen worden. Beede Citati Zugegen, sagt Herr Rathherr Müller, Er habe an dem Überhang nicht nur nichts gemacht sondern annoch Sr Goucheron beditten, daß es bei Straf verbotten seÿe, etwas daran machen zu laßen. Sr Goucheron sagt zu seiner Verantwortung, daß durch den Soldaten, so die Stub angestrichen, auf Ansuchen seiner Ehefrauen, wehrend seiner Abwesenheit die Kreutz stöck angestrichen worden, um der behausung beßer Ansehen Zu machen, weilen sich dermalen als ein junger Mann noch nicht im Stand befinde eine façade aufzuführen. Erkannt Seÿe Herr Rathherr Müller von gegebener Assignation Zu absolviren. Beklagter Sr Goucheron aber in drei Gulden Straff zu condemniren anbei anzuhalten die angestrichenen Kreutzstöck an dem Überhang miteiner duncklen alten (*) gleichenden Farb überstreichen zu lassen.

Description de la maison

  • 1700 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral, une chambre à vinaigre, un atelier, une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral, une chambre d’officier, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, atelier, cave en partie voûtée en partie solivée, un four et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 800 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un poêle vers la cour, une cuisine, un cabinet, une cave voûtée, à l’étage un poêle, une chambre, cuisine, cabinet et vestibule, deux chambres dans le comble, il y a en outre une cour, un puits, une chambre à vinaigre, un chaudron à lessive, un bûcher, au-dessus de la galerie deux chambres pour l’officier et son domestique, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
  • 1782 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques, plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre une cave voûtée, une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 46 / 139
Goucheron
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 274 case 4

Goucheron, héritiers de François Louis à Strasbourg

N 944, maison, sol, grand’rue 139
Contenance : 3,00
Revenu total : 181,56 (180 et 1,56)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 890 case 1

Goucheron François Louis les héritiers
1868 Rhein Auguste plombier
1890/91 Stürmer Joseph, Kaufmann
(ancien f° 638)

N 944, maison, sol, Grande-rue 107
Contenance : 3,00
Revenu total : 181,56 (180 et 1,56)
Folio de provenance : (274)
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 944, maison
Revenu total : 492,56 (491 et 1,56)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 47 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18
1868, Diminutions – Goucheron F.çois Louis héritiers f° 638, N 944, maison, revenu 180, démolie en 1866, supp. en 1868
1870, Augmentations – Rhein Auguste f° 638, N 944, maison, revenu 491, nouvelle construction, achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870

Cadastre allemand, registre 32 p. 375 case 5

Parcelle, section 59, n° 90 – autrefois N 944
Canton : Lang Straße Hs N° 107
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,29
Revenu : 3800 – 5200 – 4900
Remarques : 1910 – Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 3552
Stürmer Josef
1920 Stürmer Joseph Kaufmann & Ehefrau Johanna geb. Klee
1921 Bernhard Joseph Edouard commerçant et son épouse née Feurstein
gelöscht 1921)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 160
Becker Peter
1920 Bernhard Joseph Eduard Kaufmann zu ½ & Ehefrau Emilie geb. Feurstein zu ½
1921 Bernhard Joseph Edouard commerçant et son épouse Emilie née Feurstein
(776)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 203)

n° 139
pr. Coucheron, Tailleur – Tailleurs
loc. Reeb, Jean, Graissier – Moresse
loc. Holdermann, Joseph, Peruquier – Vignerons
loc. Schwing, Lt. ez Loix – (-)
loc. Rieger, Veteran – Manant
loc. Kaeshammer – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 107
Stürmer, Lotterie-General-Agent, Zigarren- und Tabakhandlg. E 01
Lambert, Friseurm. 0
Feuerstein, Wärterin. 2
Feuerstein, Näherin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 203)

Grand rue n° 107 (I, 1863-1992)

Le propriétaire fait démolir en 1867 ses deux étages en encorbellement et les remplace par trois nouveaux étages. Joseph Stürmer charge en 1889 l’entrepreneur Greiner de construire un bâtiment latéral servant de cuisine et de bûcher sur la gauche de la cour, entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Les deux anciens magasins de part et d’autre de l’entrée principale sont réunis en 1922, l’entrée déplacée sur le côté droit.
L’horloger bijoutier Weiser transfère en 1892 sa boutique du 4, rue des Grandes Arcades au 107, Grand rue. Le propriétaire Stürmer y exploite son commerce de tabac et loteries. Un coiffeur y a son salon (Georges Messner en 1893, Alfred Geckler en 1902). On trouve aussi l’agent de santé Victor Brückmann (1893), le tailleur pour dames Henri Brendel (1901), le bureau de placement Charles Guhmann (1905). La boutique agrandie en 1912 est occupée par le marchand de fromages Bernhard (1922-1962). Le transfert d’un débit de boissons reçoit un avis défavorable en 1962. On trouve ensuite un supermarché puis le magasin de confection Henri Meria (1964-1992).

Sommaire
  • 1863 – Le ferblantier Zimmermann demande l’autorisation de poser un store (1,50 sur 2,30 mètres)
  • 1867 – J. Klein demande l’autorisation de démolir les deux étages en encorbellement et de reconstruire trois étages sur le rez-de-chaussée en maçonnerie selon de croquis joint – Rapport de l’agent voyer, accord
  • 1867 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs à la maison dont il est propriétaire
    1872 – Même demande au nom de Loeb, pour environ deux becs
  • 1884 – Les agents de la ville constatent que J. Stürmer a posé sans autorisation une enseigne et un store. Il répond qu’il n’a jamais eu de store – La Ville classe l’affaire
  • 1886 – Dossier transmis par la préfecture. Mme Müller demande l’autorisation d’exposer des casquettes. Accord
  • 1889 – L’entrepreneur Greiner (8, boulevard de la Porte-Blanche) demande au nom du propriétaire Stürmer l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment latéral servant de cuisine et de bûcher – Rapport et croquis de l’agent Illinger : le bâtiment se trouve à gauche de la cour entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière – Autorisation de construire un bâtiment latéral à un étage – Travaux terminés, avril 1889 – Dessins sur calque
  • 1892 – Joseph Franchello demande à la préfecture l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire après avoir déménagé du 46 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons au 107, Grand rue – La préfecture transmet le dossier à la Police du Bâtiment – Autorisation pour une enseigne déjà posée
  • 1892 – L’horloger bijoutier V. Weiser, anciennement 4, rue des Grandes Arcades, demande l’autorisation de poser une enseigne au 107, Grand rue – Autorisation. L’enseigne en forme de montre fait une saillie de 90 centimètres
  • 1892 (mai) – Le propriétaire Stürmer demande l’autorisation de poser une enseigne en caisson entre le premier et le deuxième étage. Autorisation
    1892 (juin) – Autre demande pour une double enseigne. L’autorisation est accordée après que le pétitionnaire a réduit la saillie à 90 centimètres. L’objet posé avance de 95 centimètres. La Ville classe l’affaire en prenant en compte sa hauteur (7 mètres)
  • 1893 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. L’horloger Weiser remplace son store
  • 1893 – Le coiffeur Georges Messner demande l’autorisation de transférer ses trois enseignes du 93 au 107, Grand rue (en forme de plat à barbe) et de poser un store. La Police du Bâtiment demande des modifications (une des enseignes se trouve à moins de 25 centimètres du bâtiment voisin, le store fait une saillie trop importante). Georges Messner fait des objections que l’agent de la ville estime pertinentes à propos de l’enseigne. Le store a été modifié, décembre 1893
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que l’agent de santé Victor Brückmann a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande de poser une enseigne de 80 centimètres de saillie à 5 mètres de hauteur – Autorisation. La Police du Bâtiment demande de déplacer l’enseigne trop proche du bâtiment voisin. Brückmann argue que son voisin (Kieffer, 105, Grand rue) a donné son accord. La Police du Bâtiment estime que les objections sont recevables, la façade de la maison Stürmer (débit de tabac) comportant un grand nombre d’enseignes jusqu’au deuxième étage – Accord écrit de Frédéric Kieffer
  • 1901 – Le tailleur pour dames Henri Brendel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1902
  • 1902 – Dossier suite à la demande du coiffeur Alfred Geckler, successeur de Mallo. Les enseignes sont mises à son nom
  • 1902 – Dossier suite à la demande du coiffeur J. Lambert de placer des inscriptions sur le mur et sur la devanture. Accord
  • 1904 – Le peintre Charles Dick (9, Grande rue de la Course) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La préfecture transmet le dossier à la Police du Bâtiment – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, juillet 1904
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que Charles Guhmann (bureau de placement) a posé une enseigne sans autorisation – Demande de poser une enseigne ronde en tôle – Autorisation
  • 1908 – Le peintre Charles Dick (16, rue de Molsheim) demande au commissariat l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La demande est transmise à la Police du Bâtiment – Autorisation
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que J. Stürmer (loteries) a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation
    1910 – J. Stürmer a accroché une deuxième enseigne à la précédente, croquis – L’agent de placement Guhmann se plaint que Stürmer a posé une enseigne devant sa fenêtre – Stürmer répond qu’il a chargé les serruriers Kapp et Kœhli de poser les enseignes et qu’il a déplacé l’enseigne litigieuse – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de tabac Joseph Stürmer a posé sans autorisation une enseigne plate. Il répond avoir obtenu une autorisation. La Police du Bâtiment ne la trouve pas dans le dossier – Autorisation
  • 1914 – Joseph Stürmer (loterie) demande l’autorisation de remplacer l’ancienne enseigne plate par une enseigne plate sur verre à lettres dorées sur fond noir
  • Commission contre les logements insalubres. 1903, les apprentis du coiffeur ne dorment pas sur place
    1907, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1916, rien à signaler
  • 1923 – Un locataire du troisième étage se plaint des odeurs d’ammoniac – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée mais que l’odeur devrait disparaître une fois que la nouvelle machine frigorifique sera installée – L’odeur a disparu, septembre 1923
  • 1922 – Le Syndicat de la propriété bâtie de Strasbourg (6, rue Saint-Léon) transmet à la Police du Bâtiment le projet de transformer la devanture du marchand de fromages Bernhard. Les deux anciennes boutiques seront réunies en une seule, la cloison de 15 centimètres sera abattue et l’entrée de la maison déplacée– Autorisation – Travaux terminés, décembre 1922 – Plan (état avant et après travaux)
    1922 – L’entreprise Koch et fils (25, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande au commissariat l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant la propriété Bernhard – La Police du Bâtiment donne son accord
    1922 – Le peintre en bâtiment Levy (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade– La Police du Bâtiment donne son accord
    1923 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que le marchand de fromages en gros a posé sans autorisation une enseigne plate, une enseigne perpendiculaire et un store – Demande, accord du voisin Frédéric Kieffer (105, Grand rue) – Autorisation
  • 1923 – Le marchand de fromages E. Bernhard demande l’autorisation d’installer une machine frigorifique – L’inspection du travail renvoie le pétitionnaire à la préfecture étant donné qu‘il s’agit d’un établissement de troisième classe – Le préfet remet un récépissé de déclaration en mars 1924 – Plan du local
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de fromages Bernhard a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation
  • 1932 – Le marchand Bernhard demande l’autorisation de suspendre une antenne de T.S.F. entre le 107 et le 124, Grand rue – Accord
  • 1934 – J. E. Bernhard et fils demandent de régulariser une enseigne à double face à poser pendant la journée – Autorisation – Maquette de Camille Kuhn
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que le fourreur André Schott a posé sans autorisation une enseigne de jour – Demande – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1938 – J. E. Bernhard et fils demandent l’autorisation de placer une inscription sur le coffre de leur store – Autorisation
  • 1941 (février) – La Police du Bâtiment notifie J. E. Bernhard de supprimer une enseigne sur verre – L’enseigne est supprimée en mars
    1941 (juin) – Le propriétaire Bernhard (domicilié à Bergbiethen) demande l’autorisation que le peintre Guckert (1, rue du parchemin) repeigne la devanture et y appose une inscription – Dessin, photographie – Accord – Travaux terminés
    1942 – Le marchand Bernhard (papier à lettres A la belle fermière, Fromages, beurres, œufs, conserves, J. E. Bernhard et Fils) se plaint que le peintre Gœller (4, rue du Bilstein à Neudorf) ne l’a pas payé – La Police du Bâtiment demande que le marchand Bernhard règle les frais liés à la suppression des anciennes enseignes et inscriptions. Le paiement a eu lieu
  • 1949 – Ch. Gottsmann (12, rue Fritz) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer la toiture
  • 1950 – L’entrepreneur Kleinmann (13, place du Marché à Brumath) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade
    1950 – L’entrepreneur Peter et fils (31, rue Wimpfeling) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1950 (novembre) – J. E. Bernhard informe la Police du Bâtiment qu’il a supprimé l’inscription sur le coffre du volet roulant
  • 1954 – Emma Derendinger, gérante du magasin Bernhard, demande l’autorisation de poser une enseigne sur lambrequin – Autorisation
    1955 – L’enseigne en question est supprimée
  • 1959 – La société S.A.D.I.S. demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face sur la façade de l’épicerie Bernhard (Kiravi, votre vin favori), maquette – René Bernhard donne son accord – Autorisation
  • 1960 – R. E. Bernhard et fils informent la Police du Bâtiment qu’ils ont supprimé l’enseigne sur lambrequin
    1962 – René Bernhard informe la Police du Bâtiment qu’il n’est plus locataire du magasin, le droit du store n’est donc plus à sa charge, il ne reste redevable que de l’enseigne perpendiculaire
  • 1962 – L’entreprise de constructions métalliques Joseph Gremmel et Compagnie (239, route se Schirmeck) dépose au nom du propriétaire René Bernhard une demande de permis de construire (section 59 n° 90) – Plan de situation – Transformation du magasin en snack-bar Chez Freddy
    Liste des transformations à faire pour que le local soit conforme aux prescriptions concernant les débits de boissons
    1961 – Le préfet transmet au maire une demande de transfert de licence. La brasserie Schützenberger demande de transférer la licence attachée au débit de boissons Au Bœuf Rouge (12, rue Sainte-Marguerite, démolie) au 107, Grand rue – Le maire émet un avis défavorable en arguant qu’il y a déjà beaucoup d’établissements du même genre dans les environs
    1962 (février) – L’entrepreneur Joseph Gremmel déclare que son client renonce aux transformations prévues
    1962 – La Société des Vins de France renonce à son enseigne sur lambrequin Kiravi
  • 1963 – L’exploitant de la supérette demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées et une inscription sur la devanture – Accord
    1963 – Note. L’immeuble est géré par la société Steiner et Martin
  • 1964 – Le magasin de confection pour hommes Henri Meria demande l’autorisation de poser une enseigne au 107, Grand rue. Dessin (l’enseigne surmonte la devanture)
    1964 – L’entrepreneur Louis d’Andrea (106, rue Parallèle au Neuhof) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour recrépir et repeindre la façade
    1967 – Henri Meria est autorisé à poser un store
    1979 – Henri Meria demande une copie de l’autorisation à fournir à son assureur. Il demande la même année l’autorisation de remplacer la toile du store. L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Photographie – Autorisation
  • 1979 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    La société de gérance Steiner et Martin, agissant pour le compte du propriétaire Frédéric Ungerer demeurant 12, rue du Chanoine Grunenwald au Neuhof, demande à bénéficier d’une subvention – Devis de l’entreprise Kratzeisen de Brumath – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable en donnant des prescriptions
    1980 – L’entreprise Kratzeisen est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1981 – La subvention est versée après vérification des travaux et de la facture
  • 1986 – Le magasin Au 107 [Henri Meria] est autorisé à remplacer la toile de son store – Photographie – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable en donnant des prescriptions – Accord – Travaux terminés, juin
  • 1992 – Henri Meria informe la Police du Bâtiment qu’il a vendu son fonds à compter de juin 1992

Relevé d’actes

L’huilier Georges Fritsch hypothèque sa maison au profit du marchand Georges Sandrat. En marge, quittance donnée à Jean Schœttel en 1645

1630 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 430-v
Erschienen Georg Fritsch der ohlmann, burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Georg Sandtraten deß handelßmanns auch burgers alhie alß vogts weÿ: herrn hanß Conrad Kecken geweßenen handellsmanns see. vnd deß Rahts zu heÿdelberg nachgelaßenen Kindern, so anietzo alhie v.burgert – 200 Reichßthaler schuldig seÿ
zu vnderpfand verlegt sein Ohl hauß sampt deßen hoffstat, höfflin vnd hinderhauß, auch Trott vndt allen andern ihren gebäwen, begriffen, weiten, zugehörden, recht, vnd gerechtigkeiten gelegen alhie an der Obern straß, nicht weit von der Herberg Zum Schwartzen Adler, neben den Sturmen hoff, ein: vnd anderseit neben Georg Kuglers deß Kupferschmidts see. witib vnd Erben, hind. vff besagten Sturmen hoff stoßend, welche zuuor noch v.hafftet seind vmb 100. R. St. w. dem Stifft zum Jung. S. Peter, Item vmb 500. lb. weÿ: H Georg Nagels geweßenen Pfarrers zu Dorolßheim Erben
(vide cassaturam in Reg. 1628 fol. 82.)
[in margine :] Erschienen herr Christoph Abri der handelßmann, alß Ehevogt Mariæ Margarethæ Keckhin, V H. Jacob Sandtrath auch handelßmann alß geweßener Vogt vnd ietziger Befelchhab. Hannß Philippß Keckhen, beede H Hannß Conrad Keckhen see. nachgelaßener Kinder vnd Erben hierinngemelt haben in gegensein Hannß Schöttels deß Küeffers alhie, alß ietzigen Innhabers hierinn gedachter Behaußung (quittirten) Actum den 18. Julÿ Anno 1645.

L’huilier Georges Fritsch épouse en 1627 Susanne Eberlin, fille de cordier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 68)
1627. Den 1. Octobr. Seind nach ordentlicher ausruffung ehelichen Eingesegnet worden Georgius Fritsch der Ohlman vnd Burger alhie Vndt J Susanna h. Johann Peter Eberlins des gewesenen Seÿlers S. hinderlaßene eheliche tochter (i 36)

Devenue veuve, Susanne Eberlin se remarie en 1638 avec le cordier Martin Füessinger, originaire de Durchhausen dans la seigneurie de Konzenberg, près de Tuttlingen, de l’autre côté de la Forêt Noire en Wurtemberg
Mariage, Saint-Nicolas (luth. 201-v, n° 17)
1638. Dom. I. Trinit: 27 Maÿ 1.a vice, Dom 2. Trinit. 3. Junÿ 2.a vice, Martin Füeßinger Von durchhaußen in der Cuntzenberger Herrschafft, der Seÿler, Stephan Füeßinger gewesenen Burgers daselbst hinderlaßener Sohn, Und Susanna Eberlin Georg Fritschen des Ohlmanns vnd Burgers alhie hinderlaßene Wittib. – Mont. 4. Junÿ Zu S. Claus (i 215)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 223) 1638. Domin: I. Trin. 27. Maÿ. Martin Füeßinger, Seÿlern Weÿl. Steffan Füeßingers Burgers vnd Meÿers Zu durchhaußen, Contzenberger herrschafft, hinderlaßener Sohn, Susanna weÿl. Georg Fritschen, Ohlmanns vndt burgers alhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 4. Junÿ St. Niclaus (i 229)

Susanne Eberlin femme de Martin Füessinger et son fils du premier mariage Georges Fritsch vendent la maison au tonnelier Jean Schœttel et à sa femme Sybille Schrag

1641, ut supra [20. Aprilis], Chambre des Contrats, vol. 486 f° 308
(Prot. fol. 29 – Emptio-Venditio) Erschienen Susanna Eberlin, Martin Füesingers des Seÿlers haußfrauw mit beÿstand ietzernants ihres Eheuogts, hannß Peter Eberlins Seilers ihres bruders Und hannß Michel Leichingers des Münsterbeckh alß ihres mit ihrem Vorigen haußwürths Georg Fritschen seel. erzeügten Söhnlin Vogts (v.kaufft)
Hannß Schötteln dem Kieffern Und Sÿbillæ Schragin deßen haußfr welche zugegen mit beÿstand hannß Adolff Schragen des Rathsbotten
hauß, hoffstatt, höfflin sampt dem Stall Und allen andern deren gebäwen gelegen alhie an der Oberstraßen neben dem Sturmischen hoff && hannß Simon Kupffernageln dem Kupfferschmidt hinden Vff die herberg Zum schwartzen Adler stoßend, davon gehnd Jahrs 4. R. gelts Str. Wehr. Vff dem Stifft Zu Jungen St. Peter alhie lößig mit 100. R. ermelter wehr. So dann ist diße Behaußung auch noch Verhafftet Vmb 200. Rthaler in specie Weÿl. hannß Conrad Keckhen seel. Kindern, Item umb 50. Lib. H Adam Schaffners seel. Erben, Item Vmb 45. Lib. Peter Ammerbachs des Meelmanns seel. Erben, Item Vmb 30. Lib. Caspar Mößnern Kürschnern Und dann Vmb 100. lib. Str. hannß Samuel Nageln dem Kieffern – umb 322 Pfund

Le tonnelier Jean Schœttel épouse en 1627 Sybille Schrag, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46)
1627. den 21. octobr. Hans Schöttel der Kieffer vnd burger alhie vnd J. Sÿbilla hans Schragen des Schumachers und burgers alhie hind. tochter. Eingesegnet den 29. octobr. (i 52)

C’est sans doute le même Jean Schœttel, originaire de Vendenheim, qui devient bourgeois en 1626 après avoir épousé Anne Marie Müller, fille de tonnelier
1626, 4° Livre de bourgeoisie, p. 86
Hannß Schettel Von Vendenheim d. Kueffer empfangt d. Burgrecht Von Anna Maria Petter Mullers deß Kueffers Tochter, Will beÿ den Kueffern Zünfftig sein den 23. Martÿ 1626

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32)
1626. Hans Schöttel von Fendenheim der Küffer Vnd J. Anna Maria Peter Müller des Küffers und burgers alhie tochter. Eingesegnet Montag d. 13. Martÿ (i 35)

Le tuteur des enfants de Jean Daniel Schœttel, organiste à Lahr, vend la maison 575 livres au tonnelier Jean Lobstein, assisté de son père André Lobstein, aubergiste au Bouc

1671 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 363-v
(Prot. fol. 18. fac. 2.) Erschienen Herr Johann Rheinhard Mader Vergichtschreiber alß Vogt Hannß Daniel Schöttels geweßenen Organisten Zu Lahr nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein Johann Lobsteins deß Kieffers, mit assistentz Andres Lobsteins deß Würths Zum Bocks seines eheleiblichen Vatters und Herrn Josiæ Gerners deß handelßmanns
Hauß, hoffstatt höfflin sambt dem Stall mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie an der Obern Straßen, einseit neben dem Sturmischen Hoff, anderseit neben Hn Hannß Simon Kupffernaglern Alten Großen Rhats verwanth. hinden uff die Herberg Zum Schwartzen Adler stoßend gelegen – umb 575 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen Zacharias Hauff burger Zu Lahr alß Ehevogt Mariæ Margarethæ Schöttelin und Johann Daniel Schöttels Huetmachers für sich selsbten, haben in gegensein hierin hemelts Käuffers (quittung) Actum den 20. Aug. 1686

Jean Lobstein se marie quelques jours plus tard avec Marie Salomé Bær, fille de marchand
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139-v, n° 19)
1671. Domin: Misericordias. Zum 2. mahl Johann Lobstein der Kiefer H Andreß Lobsteins des Würths Zum Böck und Burgers alhier ehel. Sohn, Jfr. Maria Salome, hr Johann Matthiß Bähren des geweßenen handelßmanns u. Burgers alhiie nachgelaßene ehel T. Montags den 15.t May. Münster (i 142)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari mais n’est pas décrite dans l’acte

1671 (23. 8.bris), Me Oesinger (David, 37 Not 22) n° 17
Inventarium und Beschreibung Aller vnd Jeder Haab vnd Nahrung, So der Ehrenhaffte Hannß Lobstein burger vnd Kieffer alhie Zue Straßburg, vnd Fr. Maria Salome Behrin einander inn d. Ehestand gebracht (…) In beÿsein herrn Andres Lobsteins, deß Gastgebers Zue dem bockh alhie, ihres respectivé Vatters vndt Schwähers wie auch Mattis Behren Alß Nächsten Verwanthen, vnd der Frawen noch ohnentledigten Vogts, fleißig Errichtet – so beschehen den 23. 8.bris Anno 1671.
In Einer In derStatt Straßburg in der Straß gelegenen behaußung, so dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständig hatt sich befunden alß Volgt
Abzug In dießes Inventarium. Sa. haußraths 63, Sa. baarschafft 108, Sa. Schuld 3, Summa summarum deß Mannß unveränderten gäntzen guths 174 lb
Sa. der Fr. unverändert. haußraths 70, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. goldener Ring 8, Sa. d. Baarschafft 15 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 332, Sa. der Schuld 6, Summa summarum 443 lb

Jean Lobstein et sa femme Marie Salomé hypothèquent la maison au profit du professeur de droit Gérard von Stœcken

1672 (4. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 302-v
Johann Lobstein der Küeffer und Maria Salome seine eheweib, Und Zwar dieselbe mit assistentz H David Beüters deß ohlmanns und Mathiß Beren des Küeffers ihres noch ohnentledigten Vogts
in gegensein Christmann Kammen deß Seÿlers im nahmen des Edel Hochgelehrten H. Gerhardt Von Stöckhen V.J.D. et Instit. Imperial. Profess. publici – schuldig seÿen 125. lb
Unterpfand, hauß, hoffstatt höfflin, sampt dem Stall mit allen deren Gebäwen & alhier ahne der obern Straßen einseit neben dem Sturmischen hoff, anderseit neben Weÿl. Samuel Kupffernagels geweßenen alten großen Rhatsverwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff die Herberg Zum Schwartzen Adler stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 475. lb. Kauffschillings rest den Schötterlischen Kindern verhafftet

Jean Lobstein règle un capital assis sur sa maison d’après un acte passé en 1537 devant l’autorité épiscopale

1677 (1. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 676
Herr Johann Jacob Gräff alß Canonicus deß Stiffts Jungen St. Peter und H. Johann Theobald Raÿß der Jünger alß Schaffner gemelten Stiffts und Zue dießer quietanz hierzu insonderheit befelcht
haben in gegensein Johann Lobsteins deß Kieffers
bekannt, daß derselbe, wohlgedachtem Stifft, 100 R. Straßburger wehrung in bahrem Gelt erlegt, und dardurch die iährlichen term. Joh. Bapt. Zu Zinnß Verfallenen 4. R. gedachter wehrung so Er Lobstein Von seiner alhier ahne der Obern Straßen Zwischen dem Sturmischen hoff und Anthoni Ruffier dem Tabackbereiter gelegener behausung Vermög Einer Latinischen pergamentinen sub dato 5. Idus Octobris A° 1537. mit deß bischofflichen hoffs anhangendem Insigel uffgerichteten Zinnßbrieffs schuldig geweßen, abgelöst habe (…) die in deß Stiffts Reg. fol. 125.b befindliche Zinnß Verschreibung zu Cassiren batten und gelobten, wann sich der hieüber außgefertigte Zinnßbrieff im Gewölb befinden wirdt selbigen mit abschneidung des Insigels alß cassirt Zu extradiren

Jean Lobstein est autorisé à continuer à débiter du vin de Moselle. Il est connu pour ne pas frelater sa marchandise, contrairement à la pratique courante. Il demande à être imposé au tarif des cabaretiers, inférieur à celui qu’on lui propose. Quelques mois plus tard, les préposés interdisent à Jean Lobstein et à la veuve Braun de vendre au détail le vin de Moselle aux cabaretiers pour éviter à la Ville un manque à gagner
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
Johann Lobstein pt° Außzäpffung Moßelweins
Weÿl. Herrn XV. Johann Daniel Braunen Frau W. Und Johannes Lobstein, der Kieffer, sollen den Würthen Keinen Moßelwein Maaß oder bouteille weiß verkauffen
(f° 135) Mittw. den 15. Junÿ – Johann Lobstein pt° Außzäpffung Moßelweins
Johann Lobstein, der Burger und Kieffer alhier, per Künast, prod. Undth. Memorial und Bitten, Erk. Vor Obere Umbgeldts Hhn gewießen
pt° Außzäpffung Moßelweins
(f° 143-v) Mittw. den 24. Junÿ – Johann Lobstein pt° Außzäpffung Moßelweins
Herr XV.er Krauth, alß Ober Umbgelds H: laßt jn absen. Herrn XV.er Johann Richshoffers per Hn Schragen referiren, daß Nach deme Johannes Lobstein, der Kieffer, umb continuation des Moßelweinschancks, Und leidentliches Umbgeld gebetten, auch anbeÿ, daß die geweßene Hn Fermiers mit ihme deßwegen tractirt hätten, berichtet, Mann nicht ermangelt habe, Hn Flachen darüber Zu hören, der beditten, daß er deme also, Und ja bekandt were, was Vor Moßelwein die Würth hätten, dießer Implorant aber sich immer auff gute Und pure wahr gelegt, Und ratione pretÿ die leuth Zimlich leidenlich /:jedeme er die große Maaß Umb 6. batzen gegeben:/ gehalten hätte. Sie ihres Orts hätten den ohmen Vor die entrée Und Verumbgeldung auff 15. ß gesetzt. Als mann solches gehört, so habe mann da Für gehalten daß Supplicanten der Fernere schanck also wohl zu gönnen were, Nicht nur wegen seiner person, sondern auch wegen d. Fürnehmen Lauth, so den Moßelwein suchen. Damit aber Kein Unterschleiff damit Vorgehe, so habe mann Vor Nöthig erachtet, ihme Folgende conditiones Vorzuschlagen, 1. daß er die große Maaß außschencken, 2. den Moßelwein pur laßen, 3. selbigen Maaßen, Und nicht ohmen weiß weggeben, 4. wann er wein bekompt, ihn allzeit ordentlich auffnehmen Und taxiren, auch 5. alle quartal die visitation fürnehmen laßen, Und den ohm Zu 15. ß Verumgelden solte, Er habe sich aber über dieße 15. ß geschwehrt, und nur 9. ß, Wie die cabaretiers, Zu geben Vermeint, jedoch darauffhin bedenckzeit begehrt, auch etlich tag also Vorbeÿ gehen laßen, weilen er Aber Nach der hand jm Umbgeld daß er auff dieße Weiß den schanck Nicht mehr Verlange, beditten, so seÿe die sach also Zu nichts worden, Es werde aber Zu bedencken seÿn, Wie Fürterhin deme Zusteuren seÿn werde, daß ein Und and. Burger Nicht heimlich den Moßler wein Maaßen Weiß weggebe, Und daß die Würth dergl. wein allzeit pur haben. Zu Mghh. stellend. Erk. Wird Johannes Lobstein beÿ Seiner erklärung gelaßen, Und fernerer bedacht an die Ob. Umbgeld Hh. gewießen.
(f° 291-v) Mittw. den 23. Xbris – Weÿl. Herrn XV. Johann Daniel Braunen Frau W. Und Johannes Lobstein, der Kieffer, sollen den Würthen Keinen Moßelwein Maaß oder bouteille weiß verkauffen
Obere Umbgelds Herren laßen per herren Schragen reassumiren daß wie Supra fol. 286. wegen des Taxs der Wein, in specie des Moßelweins gehandelt worden, Und anbeÿ berichten, daß als Hn Spielmann der dreÿ des Umbgeldts, Und Hn Flachen der bescheid intimirt worden, sie beditten, daß Weÿl. Hn XV.er Johann Daniel Braunen Frau Wittib und Johannes Lobstein, auff die, Von Mghhn erhaltenen erlaubnuß Moßel Wein außzäpffen, allein auch geschehen were, daß die Würth selbigen beÿ ihnen hohlten, Und Vor die Maaß mehr nicht als 5. batzen, bezahlten, dahingegen, Krafft angeregten Taxs, ihren selbige à resp: 4. 5. und 6. ß zu verkauffen erlaubt were, Wodurch sie ein großes profitirten, die Statt aber an dem Umbgeld Viel leidete, Welche erinnerung Man Vor guth angesehen, dahero ohnmaßgeblich dafür gehalten, daß gedachte Braunischer Frau Wittib, und Johann Lobstein angezeigt werden Könte, daß Sie Fürterhin den Würthen Nicht bouteille, oder Maaß Weiß, sondern Ohmen Weiß Verkauffen sollten, So aber Zu MGhh. ratification gestellt würde. Erk. Beliebt.

Comme Jean Lobstein rechigne à régler l’impôt sur le vin, les préposés lui interdisent de vendre le vin de Moselle
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 122-v) mittw. den 13. Julÿ – Johann Lobstein Wird der Verkauff des Meßelweins nid.gelegt
Iidem per Hn Schragen daß, Wie Hn Rath. Flachen beditten, es mit Johann Lobsteins, des Kieffers, Verumbgeldung des Moßelweins nicht recht hergehen, jedman er ein gantzes jahr her nicht über 3. lb d Umbgeld gelüffert, da hinhegen die Frau XV. Braunin ein großes abgestattet habe, Und Weilen er während gantzen Ferme nur 14. ohm. angegeben, Und also er sehr schlüpfferig, so habe man mit Mghh. ratificaton dafür gehalten, daß ihme d. Verkauff des Meßelweins maaßen Weiß gäntzllich Nidergelegt werden Könte. Erk. Beliebt.

Les préposés refusent de lui accorder à nouveau le droit de débiter le vin de Moselle bien qu’il se soit inscrit comme cotisant à la tribu des Fribourgeois
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 12) Sambstags den 26. Jan. 1692. Johann Lobstein, d. Kieffer Umb erlaubnuß den Moßelwein maaßen weiß außzuzäpffen
Johann Lobstein, d. Kieffer, per Künast, prd. Und.th. Memoriale und Bitten w. j. Umb erlaubnuß den Moßelwein Vornehmen Und Krancken personen Wider maaßen weiß außzuzäpffen, zumahlen er beÿ E. E. Zunfft d. Freÿburger sich geld zünfftig gemacht, Und der Vertrieb Nicht groß seÿe, offerirt vor jedem ohmen einen thaler Umbgels zu zahlen. Begehren abgeleint.

Jean Lobstein est élu assesseur au Conseil de police en remplacement de Jean Keck
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 95-v) Montags den 7. Junÿ – Polizeÿ gerichts ersetzung. Herr Johann Lobstein wird assessor des Polizeÿ gerichts
Herr Secretarius Schrag proponirt, daß Herr Johann Keck geweßter Beÿsitzer E. löbl. Polizeÿ gericht gestorben, und die ordnung wolle, daß Weilen es Noch I Joh. Baptist deßen stelle Wider ersetzt werde Umb Von ihr außzusitzen diesem Nach Zu Mghh. stündte Ob Nicht der Reg. Herr Ammeister Zu ersuchen, daß E. E. Rath auff nechstkünfftig Mittwoch beÿ 10. ß gesendt werden möchte, da als dann Einer Von der Zunfft der Kieffer da der Verstorbene Zünfftig gewesen, darzu zu erwehlen seÿn werde. Erk. Quod Sic & Und ist den 9. huius darzu erkoßen worden
Herr Johann Lobstein d. Kieffer.

Marie Salomé Bær veuve du marchand de vins Jean Lobstein meurt en 1699 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 1 025 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 745 livres

1700 (24.1.), Me Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und gütere, liegend und vahrender, nichts außgenommen, so weÿland die viel Ehren und tugendsame fraw Maria Salome gebohrne Bärin weÿland deß wohl Ehrenvest und Großachtbaren herrn Johann Lobsteins, geweßenen Weinhändlers und E Löbl. Policeÿ Gerichts gewesenen beÿsitzers und burgers zu Straßburg nunmehr hinterlassene fraw wittib und seeliger, nach Ihrem den (-) nächst Zurückgelegtem 1699.gsten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt zeitlichen hinterlaßen – Geschehen in Straßburg, beÿwesend aller Interessenten, vnd angefang. den 24. Januarÿ 1700.
Copia d. seelig v.storb. fr. coram notario et testibus vfgerichteten dispositionis matris inter liberos
Die seelig verstorbene fraw hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen alß volgt. 1. die viel Ehren und tugendsamen fraw Mariam Salome Gebohrne Lobsteinin, daß Ehrengeachten herrn Johann Wilhelm Schatzen, Zinngießers und burgers Zu Straßburg, eheliche haußfraw, so beneben erstgedachtem ihrem Ehemann dießem geschäfft beÿgewohnt, 2. die Ehr: und tugendsame fraw Annam Margaretham gebohrne Lobsteinin deß wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Johann Andreä Jacobi treweÿferigen Pfarrherrens Zu Sarbrücken, eheliche fraw liebste welche beede auch persönlich zugegen gewesen, 3. H. Johann Lobstein, Ledigen Küffer, 4. Jungf. Susannam Lobsteinin, 5. H Andream Lobsteinen, ledigen handelßmann, 6. Joh: Daniel, Zinngieser Jung, 7. Jgf. Mariam, 8. Mariam Magdalenam, In welcher fünff Jüngern Kinder nahmen und zugleich ihrer (-) der wohl Ehrenvest vnd Großachtbare herr Johann Friderich Lobstein Handelßmann v. b. Zu Straßburg alß derselben herr vogt dießer Inventation beÿgewohnt. Alle der seelig verstorbenen frawen hinterlaßenen Kinder und zugleichen theilen Erben

Holtz und Schreinwerck. Auff der bühn, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. obern stuben, In d. obern stub Kammern, Im hauß Ehren vor d. obern stuben, In d. Kuch beÿ der obern stuben, In der Cammer Lit C. In d. Soldaten Stub, Im haußöhren
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. haußn hoffstatt und hoflein m. allen anderen dero gebäwebn begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. an der obern stras 1.s. Lorentz Klopfern dem Groß. uhrenmacher, 2.s Antoni Ruffier tabacbereÿter, hinten vf weÿl. herrn Joh: Philipp Ursini gewes. Oberschreibers vf dem Pfenningthurn seel. fraw wittib und Erben stoßend, so allerdings freÿ ledig und eigen und durch d. Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere krafft deß zu mein deß notarÿ concept geschckten Scheins sub dato 28. Janu: 1700. angeschlag. vor 1025.lb. Darüber vorhanden ein teutscher pergamenten Kauffbrieff m. d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt deßen datum der 11. Maÿ aô 1671. mit N° 1. notirt und dabeÿ gelaßen. Darbeÿ sieben unterschiedlichen alte pergamentener Kauff: und abgelößte Zinnß verschreibungen alles in einem paquet zusammen gebunden.
Abzug über dießes Inventarÿ. 1. haußraths 135, 2. Werckzeugs 58, 3. Wein, Eßig v. lähren vaß 321, 4. früchten vf dem Kasten 10, 5. Silber geschirr und Geschmeid 66, 6. Guldenen Ring 10, 7. baarschafft 52, Eÿgenthumb an j. behaußung 1025, 9. Pfenningzinß hauptgüter 939, 10. Schulden 305, Summa summarum 2745 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2745. lb
– Abschatzung. Donnerstags d. 28. Januari 1700. Weillandt der Vill Ehr Vnd Tugendsahmen fraw Maria Sallome Lobsteinin See: hinder laßene Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straß Ein seits Neben Maister Lorentz Kleber dem Vhren Macher, ander seitzs neben H Antoni Ruffier dem tabackh Macher, hinden auff herrn Orsinius See: wüttib Vnd Erben Stoßend, Welche behaußung sampt hinder gebeÿ Neben Gang und ößig Kammer Werckstatt höfflin vnd bronen, auch überigen begriff Zugehöhr vnd gerechtigkeit wie solches durch die geordnete Werckhleuthe in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen vor Zweÿ Taußend Vnd Vünffzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

La maison revient à son fils Jean Lobstein qui épouse en 1700 Anne Marie Klein, fille de maréchal ferrant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95)
1700. Domin: IV post Epiphan: et Septuages. proclamati sunt Johann Lobstein der Kiefer alhier Weÿl. Hr. Johann Lobstein, geweßenen Kieffers V. Weinhändlers W. beÿ Es löbl. Policeÿ gericht alhie alten Beÿsitzers nachgel. H sohn, u. Jfr. Anna Maria hrn David Klein deß huffschmidts V. burgers alhie ehl. tochter, Copulati sont Mittw. d. 10. Februarÿ [unterzeichnet] Johannes Lobstein Alß hochzeider, Maria Kleinin Alß hochzeidrin (i 97)

Les jeunes mariés font dresser quelques mois plus tard un codicille réciproque
1700 (27.12.), Me Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 12)
Codicillus Reciprocus – persönlich kommen und erschienen seind, der wohl Edelgeachte Herr Johann Lobstein und beneben Ihme die Viel Ehren und tugendreiche fraw Maria gebohrne Kleinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, beede von dem Gnaden Gottes annoch auffrecht, gesund, gehend und stehender leiber, auch völligen verstandts undt vernünfftiger rede
(…) alß wollen Sie einander den völligen Usum fructum, Wÿdemb und nießbrauch sambtlicher Ihrer verlaßenschafft, jetziger und Künfftiger, nicht alß Kundliche Schulden daran außgenommen, reciproce hiemit verschafft, vermacht (…)
Geschehen in d. Königlichen Statt Straßburg, in Einer in dem Meÿkäffergäßlein gelegenen von mir dem Notario bewohnenden behaußung den 27.ten Decembris 1700. nachmittag Zwischen 4. et 5. Uhren, war ein Montag [unterzeichnet] Johannes Lobstein, Maria Kleinin

Jean Lobstein s’inscrit pour faire son chef d’œuvre le même jour qu’il demande au nom de sa sœur, mariée à un pasteur de Sarrebruck, de s’inscrire à la tribu des Tonneliers
1696, Protocole des Tonneliers (XI 392, 393)
(f° 45) Monntags den 26. Novembris Anno 1696. ward das Zweÿte Vaßgericht gehalten und volgendes verhandelt worden
Johannes Lobstein erscheint im Nahmen Seiner Schwester Frauen Annæ Margarethæ Lobsteinin, so ane H. M. Andreas Jacobi Pfarrern Zu Sarbrücken verheurathet, bittet weilen Sie hier das burgerrecht erhalten will, Sie beÿ dieser Ehrsamen Zunfft als eine Zünfftige anzunehmen. Erkannt, auff vorgewiesenen Stallschein vom 16. 8.bris 1696., so von den Herren dreÿern der Statt Stall unterschrieben, und auff Erlag der Gebühr so 10. ß 6 d Willfarth.
Idem bittet auch Ihn zum Meisterstück einzuschreiben, Erkannt, auff Erlag der gebühr so 1. lb 10 ß Wurde Ihme Willfahrt.

Jean Lobstein présente son chef d’œuvre dont les examinateurs sont satisfaits. Il est reçu maître tonnelier
(f° 58-v) Sambstags den 11.ten Maÿ Anno 1697.
Hatt Johannes Lobstein, der Ledige Kieffer von hier gebürtig, weÿ: herrn Johann Lobsteins gewesenen Kieffers vnd burgers alhier seel. ehelich hinderlaßener Sohn, in gegenwarth Ihro hochweißheit deß Hn Obmann vnd der 3. Hhn Schauern, sein Meisterstück Zum drittenmahl schauen laßen, vnd wurde durch die Hh. Schauere referirt, daß Sie es in der Ersten Schau, in guter form und spitzung befunden, außer daß es etwas ohnfleißig gestreifft war, so Sie aber in der andern Schau Verbeßert angetroffen, in der andern Schau befunden Sie Zwar die böden vmb etwas, absonderlich den hindern Zue groß, deme Er aber wohl geholffen, jn der Letzten Schau war daß Vaß Wohlabgebunden, vnd sauber außgemacht, allein befande sich an dem Vordern theil in einer daugen in dem Kopff ein Schlifern so Zwar deß Arbeiters Schuld nicht ist, vnd auch dem Vaß an sich selbsten Keinen schaden bringet, allein wäre Zierlicher Wanns nicht wäre, im übrigen weilen daß faß für ein Meisterstück wohl passirlich alß ist derselbe Von den Herren Schauern, für einen Meister erkandt und auch solchergestalten Von dem Hn XV.er darzu confirmirt worden.

Jean Lobstein devient tributaire chez les Tonneliers en mars 1700
(f° 176) Dienstag den 2. Martÿ Anno 1700. Wurde ordinari Gericht gehalten und darbeÿ Verhandelt wie folgt
Mr Johann Lobstein, producirt burger: Schein Von der Statt Stall, Sub dato 29.t Jan. Anno 1700 und bittet mithin Ihme das Zunfftrecht alß leibzünfftiger gegen der gebühr Zukommen Zu laßen, erkandt und angenommen, erlegt gebühr, alß eines Zünfftigen Sohn 10. ß 6 d und für die Zu denen feuer Eÿmern Verordneten 10. ß d

(f° 357) Dienstags den 3. Martÿ Anno 1705. wurde Kauffgericht gehalten und dabeÿ verhandelt wie volgt.
Johannes Lobstein Kieffer klagt wider seinen Knecht Johann Conrad Rudolph (3. p.)

André Dürrbach se plaint que Jean Lobstein a conseillé à une femme d’orfèvre un paysan qui lui a livré du vin et s’est chargé de remplir les tonneaux. Le conseil lui demande de se charger lui-même du travail à l’avenir
(f° 383-v) Montags den 30. Novembris Anno 1705 – Eodem die ist beÿ gehaltenem dritten Vaß Gericht verhandelt worden wie volgt.
Meister Andreas Dürrbach alß Cläger Ctra Johann Lobstein beklagte, meldet es seÿe ohngefähr 6 wochen, daß Fr. Bittnerin die Goldschmidtin Ihne angesprochen, Sie habe Lähre Vaß in dem Keller, Wann Er also bauren wißte die Wein herein flehen wolten, so solte Er Ihro solche Zuweißen, Welches er auch gethan, und Ihro bauren Zugewießen und selbigen auch den Wein hinunder gethan, allein der baur habe nachgehendts noch mehr Wein gebracht, und alß der baur nach deß Kieffers hauß gefragt, habe deß Goldtschmidts Magd Ihme Zu Lobstein geschickt, Welcher dann dem bauren den Wein hinunder gethan, derowegen Er Klagte, daß weilen Er dem bauren den Keller Zugewießen und den Ersten Wein hienunder gethan daß auch Ihme die fernere Arbeith gebürte.
Beklagter præsens replicirt Er hätte nichts darumb gewußt, Wann der baur nicht Zu Ihme gekommen wäre und begehrt hätte, daß Er Ihme den Wein eintäuchlen solte, Er seÿe Zuvor Kieffer in bemeldem Keller geweßen hoffet demnach daß Er befunt geweßenen deß Bauen Anmuthen Zu Willfahren.
Erkandt daß ein Jeder Waß er hienunder getäuchelt auch ins Künfftig ablaßen und füllen solle.

Jean Lobstein demande l’autorisation d’employer, outre les deux apprentis habituels, son beau frère pour qu’il puisse s’exercer dans son métier
Tonneliers (XI 393) (f° 161-v) Dienstags den 26. Julÿ Anno 1712 alß beÿ gehaltenen Ordinari Gericht Wurde folgendes Verhandelt
Meister Johannes Lobstein der Kieffer stehet Vor und bittet Ihme Zuerlauben über seine bereits habende Zween Knecht Vorgedachten Johann Georg Kleinen als sein Schwager beÿ Ihme Zweÿ faß umb sich zu exerciren Zumachen, Erkandt und mit der Condition Willfarth, daß erwehnter Klein Ihme Lobstein über die Zweÿ faß Weder im Keller noch Zu hauß einige Arbeith Zumachen macht haben widrigen fals Er Lobstein in der Straff seÿn solle.

Jean Lobstein se plaint de son apprenti Philippe Feigler qui dilapide ses biens et manifeste peu d’entrain au travail. Le tuteur de l’apprenti l’a déjà menacé de le placer à la maison de correction. L’apprenti déclare ne plus avoir envie d’apprendre le métier. Le Conseil lui fait remarquer qu’il peut se former à un nouveau métier qui aura lui aussi des difficultés, mais qu’il devra alors reprendre toute sa formation. L’apprenti déclare alors qu’il continuera son apprentissage en cours.
(f° 220) Dienstags den 13. Martÿ Anno 1714. als beÿ gehaltenem ordinari Gericht, wurde Verhandelt, Wie Volgt
Mstr Johannes Lobstein, der Kieffer Klagt wieder Joh: Philipp Feigler seinen Lehrjung, meldet daß der Jung seidene band auß einem Laden außgenommen durch seine handschuh Meßer und ander Kleÿdungs stuck Vom Leib Verkaufft und das geld Verspiehlt und Verschenckt habe, und als Hr Faudel sein Vogt und andere seine Verwanthen, Ihme das über Scharff zugesprochen, auch Ihne darinn abgestrafft, darbeneben Ihme getrohen wann Er sich nichts beßern würde, so wolten sie Ihne in d. arbeith hauß setzen. Warüber Er Zwar beßerung Versprochen, Welches Er aber gar schlecht gehalten, In deme Er bald hernach sich Verlauthen Laßen, er wolle sich mit fleiß ein finger von der hand hawen, damit Er nur von dem handwerck käme, deßweg. der Klagende Mstr. beÿ so gestallten sachen den Jung weilen Er Keinen Lust mehr Zum Handwerck hat, Lieber quittieren als Länger behalten wolle, der beklagte Jung welcher nebst H Faudel dem Sattler seinem Vogt zugegen, konnte der anklag nicht in abred sein, meldete der vogt daß Ihm Leÿd seÿ daß sich der Jung nicht beßer auff führet, habe Ihn deßwegen auch schon beÿ E: E: Vogteÿ Gericht vorgestellt, daselbsten Ihme auch scharff Zugeredt worden,
Auff angehorte Klag und verantwortung wurde der Jung befragt, was Er vor mangel an seinem Lehr mstr. hätte, und ob Er mangel an eßen v. trincken habe, Warauff er geantworthet er Könne es Klagen, hat aber dabeÿ beditten daß Er Keinen Lust mehr Zum Handwerck habe, Welchemnach dem Jung. Zugesproch. worden, Nembl. was Er gedächte, daß Er nicht folget in deme er schon ¾ Jahr eingeschrieben seÿe, solte gedencken, daß Er beÿ eines Jedwedern profession etwas Leiden mußte, und wann Er gleich sich resovirte Zu einer andern profession Zugehen, so müßte Er wieder Von Newem 3. Jahr Lernen auff so gethane Zured erklärte sich der Jung mit der hülff Gottes das handwerck folgendts auß Zulernen und Zu folgen.
Erkandt weilen die Klag Von keiner solchen Wichtigkeith daß man den Jungen gleich von dem handwerck stoßen solle, daß der Klagende Meister den Jungen auff sein Wohl verhalten noch ferner behalten , und wann Er ins Künfftige Rechtsmäßige Klag wider den Jungen haben würde, so Kan Er sich ferner wieder beÿ dem Ehrs. Gericht anmelden, da als dann ergeh. soll was recht ist.

Compte que rend le marchand Jean Frédéric Lobstein de la gestion des biens des deux plus jeunes enfants Lobstein depuis le mariage de Marie Madeleine avec le barbier Jean Georges Wœller de Marlenheim
1710 (5. 8.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 25) n° 918
Rechnung Mein Johann Friderich Lobstein handelßmann und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel undt Jgfr. Annæ Mariæ weÿl. Tit. Herrn Johann Lobstein geweßenen weinhändler und E. Löbl. Policeÿ gerichts beÿsitzer auch burgers allhier mit auch weÿl. frawen Maria Salome gebohrner Bärin deßen ehelichen haußfrawen erziehlter Zweÿer noch leediger Kinder, Inhaltend und außweißend was ich vom 1. Maÿ anno 1707 als dem beschluß meiner vorhergehenden Ersten Rechnung biß den 5. Octobris Anno 1710. Ihrentwegen ferner eingenommen undt außgegeben auch sonsten vögtlicher weiße verhandelt habe. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ
Kurtzer Bericht Zu gegenwärtiger Rechnung gehörig. Nach meiner abgelegten vorigen Rechnung erhellet, daß dazumahlen der Curanden dreÿ geweßen seÿen, dahero zuberichten daß seith deßen die Jüngste Vogts tochter Magdalena sich in Anno 1708. an herrn Johann Geörg Wöller barbierer Zu Marlenheim und burger allhier verheurathet mit welcher ich dann dazumahlen eine aparte ab rechnung beseßen und dieselbe dardurch vergnüglichen contentirt vnd gelüffert (…)

Jean Lobstein loue une partie de la maison à l’étudiant en droit Jean Georges Flach

1727 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 195-v
H. Johannes Lobstein weinhändler und Kieffer
in gegensein H. Johann Georg Flach Jurium Candidati
In seiner allhier ahne der Langen: straß, einseit neben weÿl. hannß Jacob haußer tabackhändlers wittib anderseit neben Johann Leonhard Zÿsich dem Chirurgo gelegenen eigenthümlichen behausung, zwo stiegen hoch vornen auff die gaß eine stueb Stuebkammer und Kuchen, Ferner eben daselbst in dem hoff sehend Stueb und Stuebkammer, Mehr dreÿ Stiegen hoch einen Platz zu ohnfegehr dreÿ Fuder holz zu legen, So dann im hindern hauß einen beschlüßigen unterschlagenen Keller – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Marie Klein meurt en 1727 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse propre au veuf s’élève à 964 livres, celle des héritiers à 1 351 livres. L’actif de la communauté s’élève à 890 livres, le passif à 1 770 livres.

1727 (19.5.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 37) n° 963
Inventarium und beschreibung aller der Jeenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrendter, Verändert und ohnveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsamme Frau Maria Lobsteinin geborne Kleinin des Ehrenhafften und achtbahren H. Johann Lobsteins Kieffers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Ehelich haußfrau, nach Ihrem den 9.ten Januarÿ dieses instehenden 1727. Jahrs aus dießer mühesammen Kummervollen und Zergänglichen Welt genommenen tödlichen hientritt, hie zeitlichen verlaßen, welche Verlaßensch. auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Wohl Ehrenhafften Vorachtbahren und Kunsterfahrenn herrn Georg Wilhelm Mollen barbierers und Wundartztens burgers alhie Zu Straßb. alß geordnet und geschworenen Tutoris der Verstorbenen Fr. seeligen, mit obgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzeugten und hinterlaßenen Vier KK. alß deroselben ab intestato nechster rechtsmäßiger Erben, benantlichen Jungfr. Mariä Salomen, Catharinä Margarethä, Mariä Dorotheæ und Johannis der Lobsteinen Inventirt
Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwärtigkeit der Ehren und tugendsamen fr. Maria Salome Schatzin gebohrner Lobsteinin, weÿl. H Joh: Wilhelm Schatzen geweßenen Zinngießers und burgers allhier hinderlaßene Fr. Wittib als deß Wittibers Schwester, Montags d. 17. Maÿ A° 1727.

In einer allhier in der Königlichen Statt Stb. ane der inneren Straßen gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörig und hernach beschriebenen behausung befunden Worden, wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, In der Schwartz tuch Cammer, In der Cammer B, In der Mittleren Stub Cammer, In der Mittleren Stub, Im Haußöhren, In der Cammer C, In der Cammer D, Ins Knechts Cammer, Auff dem Gang, In der Wohnstub
Eigenthumb ahne einer Behaußung (W.) Nembl. eine behaußung, höffl. bronnen und hinderhäußlein, mit Ihren hoffstätten auch übrigen deren gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg, ane der inneren Straßen, oberhalb dem Würthshauß Zum schwartzen Adler genannt, eins. Weÿl. Joh: Jac. hußers deß geweßenen fastenspeishändlers hinterlaßener Wittib, anders. neben H. Joh. Leonhard Zÿßig, dem barbierer und peruquenmacher, hinden auff Tit. H. XV. Elbert stoßend, so gegen Jeedermänniglich freÿ Leedig und eigen, und durch der St. St. geschwornen Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Conc. gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 23.t Maÿ 1727. angeschl. pro 1400 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamenten Kbrieff, mit der St. St. anhangendem C. C. Insiegel Verwahrt, deßen datum ist der 11.ten Maÿ A° 1671 m. N. 1 notirt. Darbeÿ ferner Sieben unterschiedliche alte Pergamentene Kauff und abgelößte Zinß Verschreibungen, alles in ein. Pacqueth Zusammen gebund. befund.
Ergäntzung deß Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über des Wittibers zu seiner verstorbenen Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung, durch Weÿl. H. Johann Friderich Schatzen gewesenen Not. publicum in A° 1700 auffgerichtet
– Abschatzung d. 23. May aô 1727. Auff begehren des Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Lobstein Küffer ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg, in der langen straß gelegen, einseits Neben herrn Johann Zisy Perucken macher, anderseits Neben Jacob Hußer gewesenen Kremben seel. hinterlaßenen Wittib, hinden auf H XV. Elber stoßend, welche behausung hinter gebäw Nebens gang, Stuben, officier stub, Kammern, Küchen, hauß Ehren, Werckstatt gewölbter und gebälckter Keller, höffel, brenn offen und bronne sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ Tausend und acht hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Wÿdumbs Verfangensch. So Denen dißorts Kinderen und Erben nach Endigung deßelben Eigenthümlich an heim fallet. Es hatt Fr. Anna Maria Kleinin gebohrne Kammin, weÿ: herrn David Kleinen gewesenen Huffschmidts und burgers auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers allhier seeligen hinterlaßene Wittib Von demeselben nach innhalt Theil Registers über das Jennige was der Kinder Mutter seel. Von gedachtem Ihrem Vatter seel. in Anno 1713. für einem Neunden Stammtheil in Erbs Weiß bekommen, wie fol. 13. et 14. (…) die allhir ahne der Steinstraßen gelegenen Sterb behaußung Lebens lang Wÿdumbs weiß zugenüßen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers ohnverändertes Vermögen. Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 15, Sa. Lähren faßen 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Eigenthumbs ahne einer behauß. 1400, Erg. (585, Abzug 982, restirt) 398, Summa summarum 1437 lb – Schulden 473 lb Nach deren Abzug 964. lb
Der Kinder und Erben Ererbtes Mütterliches Guth, Sa. hausraths 49, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. Goldenen Ringen 5, Sa. der baarschafft 3, Sa. Schulden in das Erb zugeltend 75, Sa. der Ergäntz. (1270, Abgang 54, remanet) 1215, Summa summarum 1351 lb
Das gemein verändert und Theilbar Guth. Sa. haußraths 142, Sa. Werckzeugs Holtz: Reÿff und bänden auch gemachter arbeith Zum Küffer handw. gehörig 57, Sa. Weins, brandenw. Eßig 126, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 42, Sa. der baarsch. 46, Sa. der Schulden 473, Summa summarum 890 lb – Schulden 1770, Compensando 880 lb
Verstallungs und Beschluß summæ Inventarÿ 1345 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 2 700 florins
1727, cote VII 1176 – Livres de la Taille p. 147
Kieffer N° 4246 – Weÿl. Fr. Mariæ gebohrner Kleinin H. Johann Lobstein Kiefers und burgers alhier gewesener Ehel. Haußfr. Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ößinger.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 118.b, 1345 lb 19 ß 3 d
die machen 2700 R. Verstalte 2400. R. alßo Zu wenig 300. R.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird alß von ohnverändertem guht auff acht jahr in duplo à 18. ß, 7 lb 4 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 9 ß, 2 lb 14 ß
Extat kein Stallg.
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 s – Summa 11 lb 12 ß 6 d
Auff bitten haben die herren dreÿ nachgelaßen 2 Jahr in duplo und so viel in simplo th. 2 lb 14 ß, rest 8 lb 18 ß 6 d
dt. 6° Aug. 1727.

Jean Lobstein se remarie en 1727 avec Susanne Salomé Müller, veuve du tonnelier François Guthmann : contrat de mariage par lequel le futur époux assure l’habitation viagère à sa femme dans sa maison, célébration
1727 (9. 7.br), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 67
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Lobstein, Kieffern, Wittibern und burgern allhier, als dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Frauen Susannæ Salome Guthmännin gebohrner Müllerin weÿ: des Ehren und Wohlgeachten herrn Frantz Guthmanns geweßenen Kieffers und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib als der hochzeiterin ane dem andern theil

Siebendens hat der hr bräutigamb zu noch mehrerer contestation der, Zu seiner vielgeleibter frauen hochzeiterin tragenden affection, falls er vor Ihro dießes Zeitliche geseegnen wurde deroselben hiermit zu einem gemeinen lebtägigen und wiederrückfälligen wÿdemb versprochen und Zugesagt, die Obere Wohnung in dem zweÿten Stock seiner ane der langen Straß ohnfern der Saltzmanns gaß gelegenen behaußung bestehend in Zwoen stuben, deren eine auff die Gaß und die andere mit denen fenstern in hoff siehet und daselbst sich befindlichen zwoen stub Cammern, wie auch einer Kuchen, Zwischen solchen beeden stuben und hauß öhren dabeÿ, so dann platz im Keller und platz zum holtz, alßo und dergestalten daß Sie die fraw hochzeiterin vorherbeschriebene Gemach die zeit Ihres Lebens als lang Sie nemblichen in dero Wittiben stand verharren und sich nicht wieder anderwerts oder Zum dritten mahl verheurathen wurde gantz freÿ und ohne einige beschwerden ruhig und ohngekränckt zunutzen, zugenießen, zugebrauchen und zu bewohnen berechtiget seÿn solle, ohngehindert männiglichs, Wabeÿ aber noch ferner wohlbedächtlichen abgeredt und verglichen worden, daß im fall der frauen hochzeiterin obberührter Wÿdembs sitz und genuß nicht mehr anständig seÿn möchte, alß dann des H Hochzeiters Erben schuldig und verbunden seÿn sollen Ihro der frauen braut ane statt solchen Wÿdembs Jährlichen 40 Gulden Zinß – zu Straßburg auff Dienstag den 9.ten Septembris Anno 1727. [unterzeichnet] Johannes Lobsten Als Hochzeiter, susanna salome gutt menin Als hoch zeicherin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 55, n° 213)
1727. Mont. d. 23. 7.bris sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Joh: Lobstein der Kiefer, wittber v. b. alhier v. fr. Susanna Salome weÿl. Frantz Guthmanns gewes. b. v. Kiefers nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johannes Lobstein Als hochzeider, susanna sallome gutt menin (i 58)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La maison du mari y est décrite de la même manière qu’à l’inventaire après décès de 1727

1728 (8.4.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 21) n° 211
Inventarium über Des Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Lobsteins Kieffers wie auch der Ehren und tugendreichen frauen Susannæ Salome Lobsteinin gebohrner Müllerin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1728. – welche der ursachen, allweilen deroselben den 9. Sept: 1727. Vor mir unterschriebenem Notario mit einander auffgerichteten Eheberedung austrucklichen Versehen, daß einem jeeden theil seine in die Ehe bringend und wehrender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ, eigen, unverändert und vorbehalten guth seÿe und bleiben – So beschehen in Straßburg in fernerer gegenwart des wohl Ehrenvest Großachtbahren und Kunsterfahrenen herren Georg willhelm Mollen, berühmten chirurgi und wundartzts des Eheherrn Vogts, ingleichem des Wohl Ehrenvest und Wohlgelehren herrn (-) flachen J. Practici und burgers allhier der Fenêtreen erbettenen herren assistenten, auff Donnerstag den 8.ten Aprilis anno 1728.

In einer allhier zu Straßburg ane der langen Straß gelegener dem Ehemann zuständigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, Wie Volgt
(f° 19) Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Eine behaußung, höfflein, bronnen und hindergebäu mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allh. zu Straßb. ane der langen Straßen, gegen der Rothen Kirch hienüber, oberhalb dem Würthshauß Zum schwartzen Adler, eins. neben weÿl. Joh: Jac. Hußers des gewesenen Fastenspeishändlers hinterlaßener Wittib, anderseith neben H. Joh. Leonhard Zÿßich, dem barbierer und peruq., vornen auff gemelte Straß v. hind. auff Weÿl. H. XIII. Ehlberts Erben stoßend, so freÿ, ledig v. eigen und beÿ weÿl. frauen Mariæ Lobsteinin gebohr. Kleinin des Ehemanns ersterer Ehegattin seel. Verlaßenschafft Inventation den 23.ten Maji A° 1727. durch die allhießige geschworene Herren Werckmeistere taxirt, Warbeÿ es auch dermalen wie wohl ohnpræjudicirlichen wiederumb zulaßen beliebet worden nemblichen pro 1400 lb. Darüber besagt j. teutscher pergament. Kauffbrieff, mit d. Statt Stßb. anhang. Canc. Contr. Ins. Verw. dat. den 11.ten Maÿ A° 1611 mit altem N. 1 notirt. Darbeÿ annoch 7. Verschied. alte Pergamentene Kauff und abgelößte Zinß Verschreibungen, alles in einem pacquet Zusammen gebund.
Wÿdemb Welchen der Ehemann wegen seiner erstern Ehefrauen seel. zugenießen hat. Wie in Ihr beeder geweßter Ehepersohnen den 27.t Dec. A° 1700 Vor Weÿl. herrn Notario Johann Friderich Schatzen seel. auffgerichtetem, Ihro Frauen Lobsteinin seel. Verlaßenschafft Inventario de Anno 1727. copialiter einverleibtem Codicillo Reciproco §° 2.do zustehen
Wÿdumbs Verfangenschafft. So Frau Anna Maria Kleinin gebohrne Kammin, weÿl: Hn. David Kleinen, geweßenen Huffschmidts und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers seel. hinderlaßene Wittib, des H. Lobsteins 4. Kinder erster Ehe Steiffgroßmutter Ihr dieser Kinder halben lebtägig Wÿdembs weiß Zugenießen hat
(f° 24-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung. Sa. haußraths 384, Sa. Werckzeugs Reÿff und holtzes 132, Sa. Wein Eßig und brandenwein wie auch lährer Vaß 288, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 131 Sa. Goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 54, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1400, Summa summarum 2393 lb – Und wann hierzu gerechnet wird deßeben ane der haussteuren participirende hälffte 32 lb, So belauffet sich sein des Ehemanns in diße seine Zweÿte Ehe gebrachte Activ Nahrung dem vero pretio nach sammenhafft auf 2426. lb – Schulden 2044, Nach deren Abzug 381 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben. Sa. haußraths 70, Sa. werckzeugs Zum küeffer handwerck gehörig und Vaß 8, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 19, Sa. baarschafft 392, Summa summarum 507 lb – Zurechnen ane gelich hernach beschriebenen haussteuren hoehero gehörige helffte mit 32. lb,daß alßo Ihro der Ehefrauen Völliges in die Ehe gebrachtes Guth sammelthafft dem vero pretio nach anlangt 540. lb
– Zuwißen demnach David Klein der leedige Hueffschmidt Weÿl. H David Kleinen, auch geweßenen Hueffschmidts und E. E. Kleinen Raths allhier akten beÿsitzers sel. hinterlassener Sohn schon Vor Vielen Jahren auff die Wanderschafft sich begeben und man auch schon von langer Zeit her keine Nachricht erhalten können, allwo er seÿn möchte, ob er noch lebendig oder tod seÿe, derowegen dann seine resp° Geschwistrige und Schwester Kinder ihne für verschollen geachtet und um deren Ursach Willen denselben beÿ dem hiesigen löbl. Kleinen Rath außgebürgt (…) Lect. Auff der Statt Stalll d. 22° 9.br. 1728.

Jean Lobstein et Susanne Salomé Müller hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du marchand de cuirs Jean Jacques Bruder

1729 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 274-v
Johannes Lobstein Kieffer weinhändler und Fr. Susanna Salome geb. Müllerin mit beÿstand ihrer geschwistrig Kinder Ehemänner Johann Adam Zinck und Veit Zinck beede brüder Metzgern
in gegensein H. Johann Melchior Vetter Specierers als Vogts weÿl. H. Rathh. Johann Jacob Bruder Lederhändlers dreÿer Kinder letster Ehe Johann, Margarethæ Salome und Johann WIllhelm der Bruder – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit neben Johann Michael Klopffer dem Musico anderseit neben Frantz haußer dem Silberarbeiter hinten auff. H. XV Johannes Ellwert und das Closter zu St Barbara

Jean Lobstein loue une partie de sa maison à Benoît Pernin, employé dans les magasins des grains du Roi

1730 (21.11.), Chambre des Contr ats, vol. 604 f° 498
Johannes Lobstein der Kieffer und weinhändler
in gegensein H. Benoist Pernin Employé dans les magasins des grains du Roy allhier
In seiner ahne der Langen straß einseit neben Johann Michael Klopffer dem Musico anderseit neben H. Johann Jacob häußer Silberarbeiters gelegenen behausung, zwo stiegen hoch vornen auff die gaß Eine stueb und stuebkammer und eben daselbst hinden auff den hoff Eine Stueb und Kammer, darzwischen ein Kuchen, haußöhren und kleine Kammer, dreÿ stiegen hoch eine kleine kammer einen ohnbeschlüßigen platz zum holtz einen besondern unterschlagenen platz im Keller gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs Bronnens, Bauchküche und Profeÿ – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 45 gulden

Jean Lobstein et Susanne Salomé Müller hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Jacques Heuss

1742 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 253-v
Johannes Lobstein der kieffer und Susanna Salome geb. Müllerin mit beÿstand Johann Adam Zinck des metzgers und Martin Schwindt des kieffer beede ihrer geschwistrig ehemänner
in gegensein H. M. Johann Jacob Heuß diaconi senioris beÿ der Neuen od. Prediger: Kirch – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Obern straß, einseit neben Frantz Haußer dem silberarbeiter, anderseit neben weÿl. H. Prof. Saltzmanns Fr wittib, hinten auff H. Goll dem handelsmanns und consorten – ihme H. Lobstein als ein vätterliches erbguth

Susanne Salomé Müller meurt en 1743 sans enfant après avoir institué pour ses héritiers les enfants issus du premier mariage de son mari. Les experts estiment la maison 1200 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 547 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 773 livres, le passif à 2 396 livres.

1743 (24.1.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 361) f° 125
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendsahmen Frauen Susannä Salome Lobsteinin, gebohrner Müllerin, des Ehren: und Wohl Vorgeachten herrn Johann Lobsteins, des ältern, Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1743. – als dieselbe Sambstags den 12.ten dießes Monaths Januarÿ dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der seelig Verstorbenen per Testamentum Verlaßener und gleich nach dießem Eingang benahmbster Erben – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 24. Januarÿ Anno 1743.
Die Abgeleibte seelige hat Zu Ihren Erben per Testamentum Verlaßen, wie folgt. 1. Frau Mariam Salome Strohlin gebohrne Lobsteinin, Hn Johann Jacob Strohlen, des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers in Bischweÿler eheliche haußfrau, welche allhier ohnverburgert, dahero mit assistentz S. T. Hn Gottfried höhlers des Spithalwagners und E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, als aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel (…) zu dießem geschäfft in specie abgeordneten Hn Deputati hiebeÿ erschienen, 2.do Frau Catharinam Margaretham Hohlweinin gebohrne Lobsteinin Johann Philipp Hohlwein, des Sattlers und burgers allhier so dermahlen in Königlichen Frantzösischen diensten unter dem Regiment la Reine Cavallerie engagirt Ehefrau, Welche mit beÿhülff Hn Johann Friderich Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris ad Lites in Persohn dem geschäfft abwartete. 3.do Frau Mariam Dorotheam Dürbachin gebohrne Lobsteinin, H Johann Jacob Dürbachs des Schloßers und burgers allhier eheliche haußfrau, welch mit assistentz besagten Ihres Ehevogt Persönlich dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 4.to Johann Lobstein den jüngern Ledigen Kieffer so 24. Jahr alt dahero majorennis und mit beÿhülff Hn Ernst Friderich Moßeders des handelßmanns und burgers allhier seines noch ohnentledigten Vogts in persohn Zugegen geweßen. Alßo alle Vier des hinterbliebenen Wittibers in erster Ehe mit weÿl. frauen Maria gebohrner Kleinin seel. ehelich erzeugter Kinder und der Defunctæ Zu vier gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß Liegenden in diße Verlaßenschafft gehörige behausung befunden Worden, wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, In der Cammer über der Wohnstub, In der obern vordern Cammern, In der Wohnstub, Im Ladenstübel
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Eine behaußung, höfflin und hoffstatt sambt bronnen und hinder gebäu, mit allen übrigen deroselben gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, ane der Langen Straß gegen der rothen Kirch hinüber, oberhalb dem Würthshauß Zum schwartzen Adler, einseit neben herrn Johann Jacob hußer dem Silberarbeitern anderseit neben weÿ: herrn Johann Saltzmanns, Medicinæ Doctoris et Professoris publici auch Capituli Thomani Canonici nunmehr seel. hinderlaßener Frau Wittib, hinden auf Herren Goll, Divoux und Cochnat, alle dreÿ handelsgemeinere stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) laut überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 29.ten Januarÿ 1743. angeschlagen pro 1200. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahret, datirt den 11.ten Maji Anno 1611 mit altem N° 1 notirt. Darbeÿ annoch Sieben Verschiedene alte pergamentene Kauff und abgelößte Zinß Verschreibungen alles in einem pacquet Zusammen gebunden.
Ergäntzung der Erben abgeganenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder durch den zeitlichen todt nunmehro Zertrennter Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch Herrn Johann Daniel Langen Notarium publicum und berühmten Practicum in Anno 1728. auffgerichtet
Wÿdemb Welchen der hinterbliebene Wittiber Von Weÿland frauen Maria Lobsteinin gebohrner Kleinin, seiner Erstern Ehegattin seel. Zeit Lebens zugenießen hat. Wie in Ihr beeder geweßener Ehepersohnen den 27.ten Decembris Anno 1700 Vor Weÿl. herrn Notario Johann Friderich Schatzen seel. auffgerichtetem, Ihro Frauen Lobsteinin seel. Verlaßenschafft Inventario de Anno 1727. copialiter einverleibtem Codicillo Reciproco §° 2.do zustehen
Wÿdemb Welchen der Wittiber Wegen Johann Lobsteins des jüngern Ledigen Kieffers seines noch ohnentledigten Sohns erster Ehe annoch in handen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ Copia der heuraths Verschreibung, Copia Testamenti nuncupativi
Bericht und Respectivé Vergleich Wegen der theilbahren Verlaßenschafft. Zu Wißen seÿe, perge supra fol. 12.b biß der Wittiber allein zu überlaßen, In Urkund deßen Sie sich sambtlichen in den Concept eigenhänig unterschriebenenen haben. Actum Straßburg den 24. Januarÿ 1743.
Der Erben ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 74, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. goldener Ring 8, Erg. Rest 455, Summa summarum 547 lb
Dießem nach wird nun auch des Wittibers ohnverändert und theilbahre Nahrung, weilen die Erben Krafft hiroben inserirten berichts auf das theilbahre guth tam active quam passive renuncirt haben, unter einer Massa beschrieben. Sa. haußraths 224, Sa. Werckzeugs auch holtz Reiff und band zum Kieffer handwerck gehörig 40, Sa. Wein, Eßig, brandenweins und lähre Vaß 190, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 103, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1200, Summa summarum 1773 lb – Schulden 2396 lb, In Vergleichung ergiebt sich daß des wittibers ohnverändert und theilbahre Zu bezahlen habende Passiva deßelben Völlige Vorhandene Activ Massam in allem dem billichen Werth nach übersteigen umb 622. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1725 lb – Stall summ 862 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) den 9. Septembris 1727, Johann Daniel Lang Notarius publicus
– Abschatzung dem 29. Januarÿ 1742. Auff begehren deß Wohll achtbahren und bescheiten Meister Johanneß Lobstein deß Küffers ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Langen Straßen gelëgen ein seitß Neben der frau tochter saltz Männin anderseitß ane H Johann jackob haußer dem goltschmidts, hinden auff gemelte frau Saltzmännin stoßend welche behausung und.en daß hauß Ehren hinden daran gegen dem hoff ein Stube, und Kuchell Nebeß Stübell gewölbter Keller oben dar über ein stuben Cammer Kuchen Nebens Stübell und daß hauß Ehren, under dem tach 2. Camren, ein alten tach stull der hoff und bronen die Esig Kamer der bauch offen und holtzhaus Oben dar über der gang und Zweÿ Camren Vor dem officier undt Knecht, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister sich in dero besichtigung befundten undt Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend und Vier hundert Guldten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Lors du contrat de mariage passé entre Jean Lobstein le jeune et Marie Salomé Affel, fille d’un teinturier de Barr, son père lui fait donation de sa maison en s’en réservant la propriété.

1744 (23.6.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) f° 66
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Lobstein dem jüngern Ledigem Kieffer des Ehren: und wohlvorgeachten herrn Johann Lobstein des ältern Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿland der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Maria, gebohrner Kleinin seiner geweßenen ersteren Ehegattin nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Affelin, Weÿland des Ehre : und Wohlvorgeachten Lorentz Affels, geweßenen Schwartz und Schönfärbers, auch burgers Zu Barr nunmehr seel. mit der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Maria Salome gebohrner Müllerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil

Siebendens, hat er Johannes Lobstein der ältere, des herrn bräutigambs geliebter herr vatter Ihme seinem Sohn, seine eigenthümliche behaußung, hoff, hoffstatt, sambt bronnnen und hindergebäud mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gegen der rothen Kirch hinüber, oberhalb dem Würthshauß zum schwartzen Adler, einseit neben herrn Johann Jacob hußer, dem Silberarbeiter, anderseit neben Weÿl. herrn Johann Saltzmanns Medicinæ Doctoris et Professoris publici auch Capituli Thomani Canonici seel. hinterlaßener Frau Wittib hinden auf herrn Goll, Divoux und Cochnat, alle dreÿ handelsgemeinere stoßend, vor freÿ Ledig und eigen umb 5000. Gulden hießig current eigenthümlichen, Jedoch ehender nicht als naci seinem des herrn Vatters absterben an sich zu ziehen cedirt, übergeben und abgetretten, Ihme aber dabeÿ die freÿe Wahl gegönnet, selbige als dann umb gemelten Preiß anzunehmen oder so es Ihme nicht gefällig wäre, dieselbe wieder zu entschlagen und davon abzustehen
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 23. Junÿ Anno 1744. [unterzeichnet] Johannes Lobstein der Jüngere als hochzeiter, Maria Salome Avelin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230-v, n° 880)
1744. Mittw. d. 5. Aug. seind nach ordentl. Proclamation Ehel. copul. und eingesegnet worden H Johannes Lobstein der led. Kieffer weinhändl. u. b. allhier H Johannes Lobsteins auch Kieffers, weinhändlers u. b. allhier Ehl. Sohn, und Maria Salomen weÿl. H Lorentz Affels geweßenen schwartz u. Schönfärbers zu barr nachgelaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Lobstein als Hochzeiter, Maria Annas Salome Avelin als hochzeiterin (i 236)

Marie Salomé Affel devient bourgeoise à l’ancien tarif
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 179
Maria Salome Avelin von Barr gebürtig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Lobstein dem Jungern dem burger und Kieffer allhier um den alten burgerschilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Kieffer, promis. eod. [17. aug. 1744]

Jean Lobstein garantit sur sa maison la part d’héritage maternel qui revient à son fils
1744 (6.7), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 398-v
Johannes Lobstein der Jüngere kieffer so über 25 jahr alt zu seÿn versicherte mit beÿstand seines annoch ohnentledigten vogts
in gegensein seines vatters Johannes Lobstein des älteren kieffers
demnach er Lobstein der älter ihme die anerstorben mütterliches gut eine summ von 323 pfund von welcher succession nebst deßen übrigen vermögen auch seine ane der Obern straß einseit neben Frantz Haußer dem silberarbeiter, anderseit neben Fr. Dr Saltzmännin, hinten auff H. Goll den handelsmann gelegenen behausung verpfändet ist

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Jean Lobstein père
1744 (11.8.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 363) n° 162
Inventarium über des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Lobsteins des Jüngern Kieffers und Weinhändlers und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Lobsteinin gebohrner Avelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1744. – welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Lobsteins des ältern Kieffers und Weinhändlers deß Ehemanns eheleiblichen Vatters und herren Johann Paul Buschen des Schneiders der Ehefrauen anverwanthen und erbettenen beÿstandts, beeder burgere allhier auf Dienstag den 11. Augustei Anno 1744.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen des Ehemanns eheleiblichen Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung, befunden Worden wie folgt.
Antheil ane einer behaußung. (F.) Der Viertetheil theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung (…) gelegen in dem Flecken Barr in der Storckengaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 7, Sa. Lähren Vaßes 20, Sa. Silbern geschmeids 13, Sa. baarschafft 83, Summa summarum 123. lb – Darzu gelegt der Ihme gebührige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 20. lb. Des Ehemanns völlige in die Ehe gebracht Guth, 144 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 61, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. goldener Ring 20, Sa. baarschafft 250. Sa. Antheils ane einer behaußung Nihil, Summa summarum 339 – Hierzu Kombt ferner die helffte ane denen haussteuren 20. lb. Der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 360 lb
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Herr Johann Lobstein der ältere Kieffer und Weinhändler auch burger allhier des Ehemanns eheleiblicher Vatter wegen dießes seines Sohns Lebtägig zu usufruiren hat. Vermög des über weÿland Frauen Susannä Salome Lobsteinin gebohrner Müllerin, sein herrn Johann Lobsteins des ältern geweßener ehelicher haußfrauen als des dießortigens Ehemanns Stieffmutter nunmehr seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium den 24.ten Januarÿ Anno 1743 auffgerichteten Inventarÿ

Jean Lobstein le jeune s’inscrit en 1743 pour faire son chef d’œuvre. Les examinateurs y trouvent de nombreux défauts mais le trouvent acceptable à la troisième inspection. Le candidat est reçu maître. Il devient tributaire en août 1744
1743, Protocole des Tonneliers (XI 394)
(f° 442) Dienstags d. 12. Martÿ 1743 ist beÿ gehaltenem ordinari Gericht folgendes verhandelt worden
Johannes Lobstein der Ledige Kieffer wurdte gleichfalls Zum mstrstück eingeschrieben dt. ut supra [30 ß d pro protoc. 2 ß 6 d]
(f° 448) Sambstags d. 10. aug. 1743 wurdte Johannes Lobsteins verfertigtes Kieffer meisterstück Zum Letztenmahl besichtiget und von den Herren Schauern referirt, daß sich in d. erstern schau sehr viele außfugen und bickel befunden, in der 2.t schau ware das faß schändlich geendet, der hinter boden Zu wenig gesenckt, und am fordern im gewölb durchsichtig ware, auch waren die böden im Circul Zu klein, in der 3.t schau aber ware das stuck Zimmlich verbeßert und passable. wegen dießen fehlern wurdte ihme 30. ß d straff angesetzt Er aber vor ein mstr Erkandt welches auch also von H Obmann Confirmirt worden.
(f° 448-v) Dienstags den 10. 7.bris 1743
Mstr Johann Lobstein jun. Zahlte ferner werckstatt zinns.
(f° 461) Donnerstags d. 27. aug. 1744 ist beÿ gehaltenem ordinari Gericht folgendes verhandelt worden
Mstr Johannes Lobstein jun. der Kieffer erhalt auff producirten Stallschein vom 19. hujus das Zunfft recht, undt Zahlt als eines Zünfftien Sohn 1 lb 1 ß d pro feureÿmer 10 ß pro protoc. 3 ß 6 d

Jean Lobstein le jeune meurt sans descendance en 1746. L’inventaire est dressé dans la maison de son père. La masse propre à la veuve est de 470 livres, celle de l’héritier de 76 livres. L’actif de la communauté s’élève à 207 livres, le passif à 455 livres.
1746 (3.6.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 365) n° 224
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Lobsteins des jüngern geweßenen Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1746. – als derselbe Mittwochs den 6.ten Aprilis dießes Lauffenden 1746.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohl vorachtbahren herrn Johann Lobsteins des ältern Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier des Verstorbenen, seel. eheleiblichen Vatters und ab intestato Verlaßenen Universal Erben ersucht und inventirt durch die Viel Ehren und tugendsame Frau Mariam Salome Lobsteinin gebohrne Avelin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Ehren und Wohl Vorachtbahren herren Johann Paul Busch des Schneiders und burgers allhier, Ihres geschwornenn Vogts (geäugt und gezeigt) – So beschehen Straßburg auf Freÿtags den 5.ten Junÿ Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen Eingangs gedachtem herrn Johann Lobstein des Defuncti eheleiblichem Vattern und Erben eigenthümlich zuständiger behaußung, befunden worden wie folgt
Antheil ane einer Behaußung (W.) Der Vierte theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung (…) gelegen in dem Flecken Barr in der Storckengaß (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarium über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1744. durch mich Notarium auffgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Herr Johann Lobstein der ältere Kieffer und Weinhändler auch burger allhier des Verstorbenen seel. eheleiblicher Vatter wegen dießes seines Sohns Lebtägig zu usufruiren hat. Vermög des über weÿland Frauen Susannä Salome Lobsteinin gebohrner Müllerin, sein herrn Johann Lobsteins des ältern geweßener ehelicher haußfrauen als des Defuncti Stieffmutter nunmehr seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium den 24.ten Januarÿ Anno 1743 auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli
der Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 23, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Goldener Ring 8, Sa. Antheils ane einer behaußung 93, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 266, Summa summarum 470. lb
Dießem nach Wird auch des Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs zum Kieffer handwerck gehörig 12, Sa. Lähren Vaßes 10, Sa. Silber geschmeids 5, Sa. baarschafft 6, Erg. Rest 87, Summa summarum 151 lb – Schulden 75 lb, Detrahendo 76. lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben. Sa. haußraths 2, Sa. Holtz, Raiff und bänd Zum Kieffer handwerck gehörig 6, Sa. Wein, brandenwein und Lährer Faß 142, Sa. baarschafft 20, Sa. Schulden 35, Summa summarum 207 lb – Schulden 455 lb, In Vergleichung Theilbares Passiv onus 247 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall tax nach 470 – Stall Summ 299. lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. n° 7, 1719 sqq f° 178-v, n° 16)
1746. Mittw. d. 6. Apr. nachts zwischen 8 u. 9 uhr ist d. Herrn entschloßen H Johannes lobstein der jüngere Kieffer u. weinhändler allhier, s. alters 26 jahr, 3. monath u. 8 tag, wurde am h. Carfreytag Zur erde bestattet auff d. gottes acker St. Hel. [unterzeichnet] Johannes Lobstein als Vatter, Johann Jacob strohl als Schwager (i 186)

Jean Lobstein loue une partie de sa maison au maître d’armes Michel Martin

1747 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 781-v
Johannes Lobstein der kieffer
in gegensein H. Michel Martin des Fechtmeisters beÿ hiesiger academie
entlehnt, in seiner ane der langenstraß einseit neben Saltzmännischer Fr. wittib anderseit neben Johann Jacob Haußer dem silberarbeiter gelegenen behausung den ersten stock auff die gaß heraus bestehend in eine stub, stub kammmer, kuchen und noch eine kammer samt einen gang einen unterschlagenen keller und platz zum holtz, auff so lange zeit er der verlehner im leben seÿn wird, anfangend auff letztverwichenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Jean Lobstein vend 3 000 livres la maison au notaire Jean Raoul Dinckel

1748 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 438-v
Johannes Lobstein der kieffer
in gegensein H. Johann Rudolph Dinckel notarii publici jurati und practici
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten, ane der Obern Straß einseit neben Frantz Haußer dem silberarbeiter, anderseit neben weÿl. H. Rudolph Saltzmann gewesten Med. D. und Professoris wittib, hinten auff H. Johann Nicolaus Goll den handelsmann – als ein vätterliches erbguth – um 3000 pfund

Jean Raoul Dinckel revend la maison 3 250 livres au sellier Pierre Gayneau et à sa femme Marie Madeleine Hammerer

1749 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 466-v
H. Johann Rudolph Dinckel notarius publicus juratus und practicus
in gegensein Pierre Gayneau des sattlers und Mariæ Magdalenæ geb. Hammererin
eine behausung behstehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit neben Frantz Haußer dem silberarbeiter, anderseit neben weÿl. Johann Rudolph Saltzmann med. Doct. und Professoris wittib, hinten auff H. Nicolaus Goll den handelsmann – als ein am 27. Maÿ 1748 erkaufftes guth – um 1450 pfund capital verhafftet, geschehen um 1800 pfund

Pierre Gayneau et Marie Madeleine Hammerer hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel André Gambs pour en payer le prix d’acquisition et les frais de réparation

1749 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 468-v
Pierre Gayneau des sattlers und Maria Magdalena geb. Hammererin mit beÿstand ihres schwagers Johann Georg Weiß des einspännigers und ihres vettern Johann Heinrich Vierschrot
in gegensein H. Daniel Andreas Gambs des handelsmanns theils zu bezalung des kaufschillings theils zu vorhabenden reparationen hernach zu erst beschriebenen behausung – schuldig seÿen 250 lb
unterpfand, erstlich eine behausung behstehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt ane der Obern straß, einseit neben Frantz Haußer silberarbeiter, anderseit neben der Saltzmannischen wittib, hinten auff H. Nicolaus Goll den handelsmann
ferner eine behausung und hoffstatt in dem Spiegelgäßlein, einseit ist ein Eck am Allmend, anderseit neben H. Riviere dem perruckenmacher, hinten auff H. Antoine Janin den handelsmann
so dann eine behausung, kutschenhauß und hoffstatt im Finckweiler, einseit ist ein Eck ane dem Blattergäßlein, anderseit ist ein Eck ane dem Hirten oder Fischergäßlein, hinten auff Johann Georg Morgen des schuhmachers wittib und erben – davon gibt man der Commanthureÿ St Johann 1 lb ewigen gelds, dem Stifft St Marx 6 ß 8 d auch ewigen gelds und hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane Allmend zinß

La maison est portée au prix de 3 000 livres lors de l’inventaire des biens de Jean Pierre Gayneau et de Marie Madeleine Hammer dressé pour cause de dettes. L’inventaire de 1782 ci-dessous indique que le maison a été vendue par enchère judiciaire le 16 avril 1753 à Joseph Bonnard.
Natif du Cheylas en Dauphiné, le boutonnier Joseph Bonnard épouse en 1741 Anne Marie Hammerer, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration

1741 (26.5.), Me Koch (6 E 41, 498) f° 82
(Contrat de mariage) furent presens le Sr. Joseph Bonnard, natif du Chelas en Dauphiné, boutonnier en étain, fils de f. Sr Pierre Bonnard en son vivant fermier, et de f. Dlle Antoinette Magnon vivante son Epouse, d’une part,
Et Dlle Anne Marie Hammerer, fille de feu Sr Jerome Hammerer, vivant Cordonnier et bourgeois de la dite Ville de Strasbourg et de feuë Dlle Marie Madeleine Hammerer née Gærtner d’autre, lesquelles parties, en presence de leurs Assistans, sçavoir de la part dudit Sr Bonard, du Sr Jean Siccard, Marchand et bourgeois dudit Strasbourg et de Dlle Hammerer, du Sr Jean Pierre Gayneau Marchand sellier et bourgeois dudit Strasbourg son Curateur
Vendredy le 26° May 1751 (signé) joseph bonnard, Anna Maria hammererin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 259-v)
Hodie 10 mensis julÿ anni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus josephus bonnard globulorum mercator, oriundus ex parochia Loci Du chelas ex Delphinatu diœcesis Gratianopolitanæ, filius Legitimus defunctorum Conjugum petri Bonnard et antoniæ Magnon, in dictæ parochiâ Sti Ludovici intra argentinam commorans, et honesta ac pudica puaella Anna Maria Hammerin filia legitima defunctorum Conjugum Hyeronimi Hammer civis dum viveret et sutoris hujatis et Mariæ Magdalenæ gärtnerin in hac parochia commorans. Testes aderant joannes petrus guenot civis et ephipparius et sponsæ soceri (signé) jospeh bonnard, Anna Maria hammerin (i 264)

Joseph Bonnard devient bourgeois à l’ancien tarif
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 60
Joseph Bonnard der Zinn Knöpffmacher Von Duchelas in Dauphine gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Anna Maria Hammerin, weÿl. hieronimi hammers gewesenen burgers und Schuhmachers allhier tochter um den Alten burger schilling, und Wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt, juravit d. 12.t. Aug. 1741.

La tribu du Miroir renvoie Joseph Bonnard aux Quinze pour obtenir l’autorisation de vendre des boucles et des boutons en laiton ou en zinc en se séparant de Georges Weiss, beau frère d’Anne Marie Hammerer. La tribu ne voit pas d’inconvénient à ce petit commerce du moment que les pétitionnaires deviennent tributaires. Les Quinze accordent la permission.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(p. 323) Moss. nôe Joseph Bonnar burgers allhier Cit. E. E. Zunfft zum Spiegel H Zunfft M. prod. Zunfft Gerichts bescheid und bitt Unterth. umb gn. Erlaubnuß einen Cram von Schnällen, Knöpffen und dergleichen Kleinigkeiten halten Zu dörffen. Freund bitt Deput. Erk. Deput. Willfahrt.
(p. 368) Sambstag d. 16 May 1744.
Obere Kauff hauß herren laßen per me referiren, daß Joseph Bonnar der burger allhier den 9. huj. contra E. E. Zunfft Zum Spiegel H Zunfft Meister einen beÿ dieser E. Zunfft den 5. Ejusd. ergangenen bescheid, (besag welches der Implorant mit seinem begehren Ihme zu erlauben allerhand gattung Schnallen, wie auch Mößene Knöpff verkauffen Zu dörffen. Weilen er Weder die Handlung noch Krämereÿ erlernet, ab, und an Gh. die Fünff Zehen Verwiesen worden) producirt, vnd Underth. gebetten Ihne gnädig zu erlauben einen Krahm Von Schnallen, Knöpffen und dergleichen Kleinig Keiten halten Zu dörffen. Auff Welches der Citirte Zunfft Meister umb Deputation gebetten, welche auch willfahret und beseßen worden, da der Implorant petitum wiederhohlet, und beÿgesetzt, Er treibe schon lang die Krähmereÿ, Könne aber Weder Lehrbrieff noch Certificat vorlegen, Nahmens E. E. Zunfft Zum Spiegel seÿe Vorgestanden H Claude Tourny der jetztmahlige Zunfft Meister, welcher gemelt, des Imploranten Ehefrau halte schon Viele Jahr ein dergleichen Kleines Krähmelin mit Schnallen und Meßenen: und Zinnenen: Knöpffen: aber nahmens deren Schwester George Weißen des Einspänigers Ehefrawen, Welche dieße Erlaubnus beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel ehedeßen erhalten, jetzo seÿen diese Zweÿ Schwestern ohneinig, und hätten streit mit einander bekommen, wolle alßo Weißen dieses Krahmlein ins künfftige selbsten fortführen, Die Zunfft consentire in des Imploranten begehren, jedoch daß derselbe beÿ sothaner E. Zunfft Leibzünfftig werde, und weithers nicht un seinem Krähmein halte alß Schnallen und Meßenen: und Zinnenen: Knöpff, auch pro dispensatione etwas erlege und die unkosten erstatten Weilen nun die Zunfft nichts einwend. und es umb eine Kleinigkeit zu (-), alß Werde zu erkennen sein, Wird dem Implorant willfahrt ein Kleines Krähmlein mit Schnallen auch Moßenen: und Zinnenen: Knöpffen: aber weithers nicht Zu halten, jedoch daß Er beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel leibzünfftig Werde, 3. lib pro dispensatione erlege, und dem Imploraten die un kosten Wieder erstatte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Ist bedacht gefolgt, außer daß wegen Armuth die dispensations Gebühr auff 1. lb 10 ß gesetzt. Und ist darauff dießer bescheid wie folgt Zu papier
Bedacht. In Sachen Joseph Bonnar des allhiesigen burgers, Imploranten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft Zum Spiegel H Zunfft Meister, Imploraten, am andern theil. Auff des Imploranten gethanes Unterthäniges bitten Ihme gnädig zu erlauben allerhand Gattung Schnallen, wie auch Knöpff und dergleichen Kleinig Keiten, halten, und in einem Krahm Verkauffen Zu dörffen. Des Imploraten beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Depp. hi,nüber gethane Erklährung, und all übriges angehörte Vor ; und anbringen, Ist der Herrn Depurirte abgelegten Relation nacj Erkandt, Wie dem Imploranten dispensando, ex gratia willfahrt ein Kleines Krähmlein mit Schnallen auch Moßenen: und Zinnenen: Knöpffen: aber weithers nicht Zu halten, jedoch daß Er beÿ ged. E. Zunfft Zum Spiegel leibzünfftig Werde, 1. lb 10 ß pro dispensatione halb der Statt und halb E. E. Zunfft erlege, und den Imploranten die unkosten Wieder erstatte.

Joseph Bonnard loue un logement au doreur Pierre Joseph Noël

1754 (16.8.), Me Laquiante (6 E 41, 1003)
Bail de 6 années consecutives à commencer a La feste de St Michel – Sr Joseph Bonnard Marchand boutonnier
au Sr Pierre Joseph Noël Bourgeois doreur
un appartement au deuxième étage de la maison a luy appartenant dans la grand rüe vis à vis de M Le Stättmestre de Gail aboutissant côté a droite a la maison de Mr le Docteur Saltzmann d’autre le Sr Häußer orphevre, Ledit appartement consistant premierement et de plain pied en deux poeles trois chambres deux cuisines, Le vestibule et les latrines plus de deux autres chambres au dessus dudit appartement un petit grenier separé, deux places closes dans la cour pour servir de bucher, deux caves scavoir une dans la grande cave et l’autre sur le derrière de la maison et Ce avec l’usage d’un grand grenier pour les besoins du menasge et la permission de pendre L’enseigne de Dorreur au premier étage – moyennant un loyer annuel de 120 livres

Joseph Bonnard meurt sans descendance en 1782. la veuve n’est pas en mesure de présenter de document qui établisse ses apports. Les experts estiment la maison 1 250 livres. L’actif de la communauté est de 2 240 livres, le passif de 4 245 livres.

1782 (22.6.), Me Carlier (6 E 41, 974) n° 1
Inventarium und beschreibung aller des Jenigen Haab, Nahrung und Güether so weÿland der Ehren und Vorachtbare Herr Joseph Bonnard der geweßene Zinn Knopffmacher und burger alhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach seinem bereits den 25. Januarÿ letztens aus dieser welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen frauen Annæ Mariæ Bonnard gebohrner Hammerer der hinterbliebenen frauen wittib, unter assistentz des Vorachtbahren Johann Jacob Ulrich des spänglers und burgers alhier, wie auch des Ehren Vesten und wohlgeachten Herrn Johann Michael Saltzmann, als debattirten Rathherrn (…) für die abwesende nächste frunden des entseelten herrn Bonnards (…) inventirt und ersucht durch sie die hinterbliebene fraw wittib, wie auch ane Jungfrau Maria Elisabetha Waltzin die dienstmagd – So geschehen Straßburg Sambstag den 22. Junÿ 1782.
Der abgelebte hat keine leibliche Erben verlassen, allein durch erlangtes missiv schreiben von dem wohl Ehrwürdigen Herrn Laud pfarrherr de tormes nahe beÿ Grenoble in Dauphiné ohne datum wurd beschienen das deßen nächste Erben, bestehend in bruder und schwester kindern, angesehen aber selbe durch gemeltes missiv schreiben, nicht alle eigentlich gemeltet, so kan hier dießfahls auch weiters nichts aingetragen werden (…)
Die hinterbliebene Frau wittib Producirt würcklichen den Zwischen ihro und ihrem abgelebten Hn Eheliebste Vor Notario und gezeugen vor ihrer Verehelichung auffgerichteten Ehe Contract folgenden Innhalts. Contrat de mariage (…) Vendredÿ le 26. Maÿ l’an de grâce 1742, Mathias Koch. Collationné le 14 May 1782. Schweighäusser
declarirt hierauff die hinterbliebene frau wittib, das in ansehung weder das ihrige noch das so ihr verstorbene Hr Eheliebster in dieße ihre abgegangener Ehe zugebracht, nicht inventirt noch beschrieben worden, so könne dannenhero würcklichen von all solchem auch nichts justificirt mithin auch nichts gefordert noch angesucht werden, aus dieser beweg. ursachen dann, wird das Völlige Vorhandene Vermögen als eine Errungenschafft angesehen (…)
angesehen aber das selbe in stehend ihrer Ehe abgegangen und Verkaufft worden, und der Erlöß derselben Zu Zahlung der bauw: und ammelliorations kösten hernach eingeführter behaußung in der langen straß gelegen verwendet worden und wovon sie auch nichts Justificiren kan, dahero gemelte frau wittib deßwegen keine Ergäntzung Zu prætendiren hat, um so viel Zuer nachricht

Sa. haußraths 61, Sa. Zinnene Knopff und dergliechen wahren, wie auch Werckzeug 28, Sa. Silbern geschirrs, Goldenen Ring (-)
Eigenthum ane Haußern so in die gemeinschaftliche Erbschafft gehörig. Nemblichen Eine behausung mit allens deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten alhier ane dem spithalgäßlein gelegen, einseit neben (-) bleÿfueß dem seckler, anderseit neben (-) Rehrloff dem seckler, vornen auff gemeltes gäßlein und hinten auff den allwergraben stoßend (…)
Item eine behausung bestehend in Vorter und Hinterhaus, hoff, Stallung und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier ane der langen straß gegen der Saltzmanns gaß nächst hinüber, einseit neben H. (-) felgraff dem perruckenmacher anderseit neben weÿl. Herrn Johann Gottfried Saltzmann Medicinæ Doctoris frau wittib, hinten auff den sogenannten Colmarerhoff, stoßend, so außer denen darauff hafftenden Passiv Capitalien, so hernach eingetragen werden, freÿ ledig und eigen. Über solche behausung besagt ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrieff durch Hrn Beguin den actuarium unterschrieben de dato 16. Aprilis 1753. das selbe außen denen darauff hafftenden Passiv Capitalien leedig und eigen seÿe und auff dießen fueß ist solche behaußung mit sambt ihren weithen und begriffen durch (die Werckmeistere) ausweißlich des vorangezogenen Abschatzung Zeduls angeschlagen worden pro 1250 lb
Sa. Eigenthum ane häußern 2150, Summa summarum 2240 lb, Kleidung 14 – Schulden 4245 lb, Passiv onus loco der Stall summ 1990 lb
– Abschatzung vom 22.t junÿ 1782. Auf begeren Weÿland Herr Joseph Bonart dem geweßenen Zinn Knopffmacher, ist Eine behausung alher in der statt straßburg in der spithalgas gelegen, Ein seÿts neben Herr bleÿfuß dem seckler anderer seÿts neben Herr Retzeloff dem seckler und Hinten auf den ulmer graben stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etliche Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Vor und um Ein Tausend Acht Hundert gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhir in der statt straßburg in der langen stras gelegen Ein seÿts neben Herr fulgraff dem baruckenmacher anderer seÿts neben frau Doctor saltzmänin und hinten auf N. N. stoßend solche behausung bestehet in Zweÿ boutiquen ferner in Etlichen stuben Kuchen und Kammer darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Von uns unterschriebene der statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigem wahrem werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner wkmr

Anne Marie Hammerer meurt en 1804 dans sa maison rue de l’Hôpital

1804 (1 therm. 12), Strasbourg 12 (5), Me Wengler n° 886 – Enregistrement de Strasbourg, acp 93 f° 28 du 6 therm. 12
Inventaire de la succession d’Anne Marie Hammerer veuve de Joseph Bonnard, fabricant de boutons d’étain, décédée le 7 thermidor dernier – a la requête du Sr Pierre Müller, ferblantier, et Herrmann Willig, ci devant musicien, enfants des cousins germains de la défunte par institués par testament nuncupatif reçu Me Übersaal le 19 pluviose 11 – sur l’indication de Marguerite Eck fille native de cette ville servante de la défunte, Barbe Klinger aussy de Strasbourg comme ayant porté des soins à la défunte
Testament 19 pluviose 11 reçu Me Übersaal

dans la maison mortuaire rue de l’hopital n° 35
immeuble, Une maison avec ses appartenances et dépendances trésfond et autres droits et aisancess sise en cette ville de Strasbourg rue de l’hôpital N° 35, d’un côté le Sr Redslob, d’autre Sr Reinhard derrière au fossé appelé Ulmergraben – acquis conjointement avec son mari des femmes de Jean Meyer le vieux et Jean Meyer le jeune, à la Chambre des contrats le 29 décembre 1745, rapporte Le rez de chaussée occupé par Jean Baptiste Henning 108 fr, Le premier étage qu’a habité la défunte 60 fr, le troisième étage loué à Risch 96 fr, ensemble 264 fr, 5280 en acapital
meubles, dettes actives 51 fr, total de la masse mobiliere 813 fr, immeubles 5280 fr, passif 4160 fr [Liasses de quittances]

Anne Marie Hammerer vend la maison 3 500 livres au tailleur François Louis Goucheron et à sa femme Marie Dorothée Roth : vente provisoire devant notaire, vente définitive passée à la Chambre des Contrats

1788 (28.2.), Me Roessel (6 E 41, 938) n° 172
Frau Anna Maria Bonnard geb. Hammerin weÿl. Sr Joseph Bonnard des zinnknöpff machers wittib beÿständlich H. Joh. Arnold Hirth handelsmanns ihres schwagers
So dann Hr. Frantz Ludwig Goucheron der Schneidermeister und Maria Dorothea geb. Rothin verbeÿstandlich H. Johann Theobald Roth des geschwornen Inventier schäzers
Eine behausung bestehend in Vorder und hinterhauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der langen Straß gegen der Saltzmanns gaß nechst hin über, einseit neben weÿl. H. Joh. Gottfried Salzmann Med. D. hinterlassenen Erben anderseit neben H. Maÿbaum dem uhrenmacher hinten auff den sogenannten Colmarer hoff
Und soll mit und unter dem auf dieses haußes begrifen seÿn der kupfernen bauch Kößel und die in den Kellern sich vorfindigen liegerling, ferner im ersten Stock hintern Gebäudes in der Käshammerischen Wohnung (…) in des Schuhachers Kuchen in der Kuchen des ersten Stocks (…) in der Stub dieses ersten Stocks, Im zweÿten Stock der Küchen so dann au rez de chaussée in des Sattlers wohnung – um 7000 gulden

1788 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 264-v
Fr. Anna Maria Bonnard geb. Hammerin weÿl. Joseph Bonnard des zinn knopff machers wittib beÿständlich H. Johann Arnold Hirth des handelsmanns ihres schwagers
in gegensein Frantz Ludwig Goucheron des schneider meisters und Mariæ Dorotheæ geb. Rothin beÿständlich H. Johann Theobald Roth des geschwornen käufflers ihres vatters und Ludwig Bronner des schneider meisters
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, hoffstatt, bronnen, stallung mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß gegen der Saltzmanns gaß über, einseit neben weÿl. Fr. Dr. Saltzmännin erben, anderseit neben H. Maÿbaum dem klein uhrenmacher, hinten auff den sogenannten Colmarer hoff – um 7000 gulden

Louis Goucheron qui souhaite se marier rapidement demande aux Quinze le droit de présenter son chef d’œuvre dans l’année au lieu d’attendre l’année suivante, étant donné que le nombre de nouveaux maîtres est atteint pour l’année en cours. Il argue qu’il est fils de maître et que sa mère renoncera à son atelier en sa faveur. Les représentants du corps de métier objectent que le candidat n’a que 26 ans et que sa mère a déjà renoncé à son affaire en faveur de sa fille et de son gendre. Les Quinze accordent la dispense demandée.
Louis Goucheron s’adresse de nouveau aux Quinze en août. Il obtient que la clause portant cession de son affaire par sa mère soit supprimée de l’autorisation précédente. Les Quinze délivrent en fin d’année la version définitive de leus deux décisions.

1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 27) (p. 80) Sambstags den 28. Januarii 1786
Wilhelm nomine Ludwig Goucheron des hiesigen burgers und schneidermeisters sohns, Contra EE Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister producirt unterthäniges memoriale samt beÿlag sub N° 1, um gnädige admission Zum meisterstück dispensando von der ordnung, Claus bitt Copiam & Terminum ordinus obtuit.
(p. 57) Sambstags den 11. februarii 1786
Wilhelm nomine Ludwig Goucheron in actis Contra EE Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister in actis erholt memoriale vom 28.sten Januarii jüngst und bitt unterthänig um deputation. Claus producirt unterthänige exceptionibis Juncto petito und bitt unterthänig glichfalls um deputation. Erkandt, deputatio.
(p. 80) Sambstags den 18. februarii 1786
Iidem [Obere Handwercks Hh] laßen ferner per eundem [H Secretarium Widt] referiren es habe Ludwig Goucheron der hiesige burgers und Schneider meisters sohn, Contra EE Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister den 18.sten Januarii jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlag N° 1 übergeben, und darin gebetten Mgh. geruheten zu erkennen daß er dispensando von der ordnung und über die gesetzte Zahl als Meisters sohn Zum Meisterstück und recht für das gegenwärtige jahr zu admittiren seÿe.
Hienwider und diesem entgegen Habe Imploratischer H Zunfft meister in seinem den 11.ten dieses übergeben exceptionibus gebetten Implorant mit seinem begehren ab und an die ordnung Zu erweißen refusis & in hac Instantia expensis.
Beÿ besessener deputation hat Implorant gegenwärtig mündlich widerholet, er seÿe eines Meisters sohn, gedancke eines Meisters tochter welche selbst auf der profession arbeiten könne Zu heurathen, welches ihme sehr ersprießlich wäre, beÿ längerem aufschub aber zu seinem Schaden entgehen könte, da über das seine Mutter die profession noch treibe solche aber Zu seiner gunsten aufzugeben erbietig und also durch sein établissement keine neue boutique eröfnet werde, er auch gegründete hoffnung habe künfftiges jahr seiner Tour nach Zu dem Meisterstück gelangen Zu können als hoffe er von Mgh. gnädiges gehör zu finden.
Nomine Imploratischer Zunfft haben H Johann Jacob Starck als Zunfftmeister, so dann H Johann Georg Klingler und Leonhard Printz bede Schöffen und mit vorstehen der Meisterschafft sich auf ihre exceptiones beziehend erwiedert, wann der vorsatz zu heurathen von der ordnung und articklen dispens veranlassen solte, würden bald alle handwercks gesetz unnütz und Ilusorisch seÿn, indeme das heurathen die allgemeine triebfeder aller derjenigen seÿen, welche auser ihrer Tour zum Meisterstück zu gelangen suchen, der Implorant seÿe jung und erst 26. jahr alt, würde auch seine braut, wann er seine Tour erwartete, noch immer finden, der vorzug seiner mutter auf die profession seÿe gar in keinen betracht Zu Ziehen, maßen sie schon in favor eines tochtermanns ein gleiches Zugesagt, und dennoch des Imploranten eigener geständ aus noch bis dato fortgetrieben, mithin um sich mit ihrem annoch jüngeren sohn Zu ernähren, Continuiren werde, sie wolten dahero gehorsambst um manutenentz der ordnung gebetten haben, und dießes um desto mehr als verschied. andere vorhanden, welche auf gleiche dispens an [-] sich berechtiget glauben würden.
Die Hh Deputirte haben die von dem Imploranten ang[-] so beschaffen befunden, daß sie sich nicht wohl entschließen [-] begehren nach der strenge der artickel zu beurtheilen [-] H XV Dorsner H XV. Mathieu und H XV Mogg ihr gutachten ertheilen wollen, daß der Implorant ex speciali gratia und [ohne] consequenz dispensando von der ordnung annoch dieses Jahr [um] verfertigung des Meisterstück refusis tamen expensis zu admittiren seÿe H XV. Flach hingegen votirte dahin daß die a[nzahl] der jährigen sechs stuck meister bereits ergäntzet, die meister über das Zahl reich und mehreren theils arm, der Implorant anbeÿ noch jung, sich auch selbsten verlauten laßen daß [-] er seiner Tour auf das Künfftige jahr versichert wäre [-] bis dahin in gelduld gestanden wäre, derselbe noch Zur Zeit mit seinem begehren efusis Expensis abzuweißen, ihme hingegen die hoffnung und zusage ertheilt werden könte, als der erste oder Zweite meisters sohn für das künfftige jahr admittirt zu werden.
Erkandt votum H XV Dorsner, Mathieu und Mogg befolgt, unter Imploranten Mutter anerbieten daß sie zu gunsten ihres sohns auf den betreieb des handwercks verzug thue.

(p. 285) Sambstags den 19. Augusti 1786.
Idem [Wilhelm] nomine Ludwig Goucheron des Schneidermeisters sohns producirt unterthäniges memoriale und bitten mit beÿlagen sub N° 1 & 2 puncto Erläuterung E. G. bescheids vom 18.ten februarii jüngst. Erkandt an die Obere handwercks Hh Zur untersuchung verwießen, worzu dem H Zunfftmeister E E Zunfft der Schneider Zu verkünden.
(p. 298) Sambstags den 2.ten Septembris 1786.
Iidem [Obere Handwercks Hh] laßen ferner per Eundem [H Secretarium Widt] referiren es habe Ludwig Goucheron der hieseitige burger und Schneider meisters sohn den 18.ten dieses ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub N° 1 & 2 übergeben und darinn gebetten MGHh geruheten Zu erkennen daß deroselben bescheid vom 18.ten februarii letsthin dahin Zu erläuteren daß er Sohn Zuthun seiner mutter durch verziehung auf ihr profession Zu Verfertigung des schneider meisterstücks annoch dieses jahr ex speciali gratia Zu admittiren seÿe.
Auf des fals erkanten bedacht, und hierauf eingezogenen Kundschafft habe sich ergeben daß unter der mutter Verzug auf ihren professions betrieb der Implorant Zu dem meisterstück admittirt worden, da aber die mutter solche resignation würcklichen anno 1777 Zu gunsten ihres tochtermanns von sich gegeben, mithin dieselbe in hoc casu als eine Conditio otiosa Zu achten, der Implorant aber Hierdurch an seinem Etablissement wider verschulden gehemmet würde las haben die H Deputirte nach anhörung der hiebeÿ erschienenen H Zunfft vorstehenen und daß der Implorant nicht nur ein meisters sohn sondern auch ein meisters tochter heurathen keinen anstand nehmen wollen ihr gutachten dahin Zu eröfnen, daß der zu gunsten des Imploranten den 18.ten februarii jüngst ergangener bescheid dahin Zu erläutern seÿe, daß derselb ohne rucksicht auf der darin angeregte conditiones welche hiermit als nicht beÿgesetzt anzusehen zu Verfertigung des meisterstücks annoch in diesem jahr zu admittiren seÿe. Erkand, bedacht confirmirt.

(p. 474) Sambstags den 30.sten Decembris 1786. Folgende bescheid sind auf begehren der Parthen aus gefertiget worden
Bescheid vom 18.ten Februarii. In sachen Ludwig Goucheron des hiesigen burgers und schneider meisters sohns Imploranten ane einem entgegen und wider E E Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister Imploraten am andern theil, auf übergebenes memoriale samt beÿlag N° 1 mit bitten gnädig Zu erkennen daß er dispensando von der ordnung und über die gesetzte Zahl als Meisters sohn Zum meisterstück und meisterrecht für das gegenwärtige jahr zu admittiren seÿe, exceptiones mit bitten zu erkennen und aus Zu sprechen daß der Implorant mit seinem begehren ab und ane die ordungs Zu Verweißen seÿe idque refusis Expensis
gebetten bewilligte und besessene deputation auch alles überige der Parthel vor und anbringen ist der H Deputirten abgelegte relation nach Erkandt, daß der Implorant ex speciali Gratia und ohne consequentz unter dem anerbieten seiner mutter daß sie Zu seinem gunsten auf den betrieb der profession verzug thue, Dispensando von der ordnung annoch dueses jahr jedoch gegen ersetzung der uncosten, Zu Werfertigung es meisterstücks zu admittiren seÿe.

(p. 488) Bescheid vom 2.ten 7.bris. In sachen Ludwig Goucheron des hiesigen burgers und Schneider meisters Sohns Imploranten ane einem entgegen und wieder E: E: Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister Imploraten am andern theil, auf übergebenes Memoriale samt beÿlagen sub Num. 1 et 2 mit bitten wie geruheten zu erkennen daß Unser den 18.t febr. letzthin ertheilte bescheid dahin Zu erlauteren, daß er ohne zuthun seiner Mutter Verzugs auf den betrieb ihrer profession Zu Verfertigung des Schneider meisterstücks ex speciali gratia annoch dieses jahr Zu admittiren seÿe, Erkandten bedacht ist nach eingezogener Kundschafft, wie auch der hierüber Vernommenen Meister anch angehörten Gutachteb der Herren Deputirten Erkanndt, daß der bescheid vom 18.ten febr: dahin Zu erläutern, daß der Implorant ohne Rücksicht der darin angeregten bedingungen, welche hiermit als nicht beÿgesetzt anzusehen ex speciali gratia annoch in diesem jahr zu Verfertigung des Meisterstücks zu admittiren seÿe.

Louis Goucheron présente son chef d’œuvre en septembre 1786. Il est reçu maître. Il devient tributaire en janvier 1787.
1786, Protocole des Tailleurs XI 348 (1784-1791)
(f° 36-v) den 14. Sept. 1786 – Er scheint unter S. T. H. XV. Flach als Obern und H Jacob Starck seinem Informatori Louis Goucheron ein hießiger Meisters sohn prod. bescheid von Gn. Hh d. XV. vom 2. Sept. jüngst mit bitt in gefolg sothanen bescheids ihn Zum meisterstück Zu admittiren sofort ihn das quantum samt den Rißen auf zu geben. Ist denselben mit
2 ¾. stab drap doeul bœuf Zu einen ganzen Kleÿd
N° 10 Ein Metzgergewad,
vnd 14 Ein rathsbotten Rock
willfahrt worden.
facta examinatione et relatione deren Hh Meisterstück schauern daß das Kleÿd so sohn als die Riß nach ordnung und wie recht verfertiget, alß ist derselbe Zu einem Mitmeister auf und angenommen worden.
(f° 43) Donnerstag den 25 Januarÿ 1787
Frantz Ludwig Goucheron erhalt auf prod. Stall schein vom 24. Jan 1787 d. Zunft und und Stubenrecht (dt. 12. ß findl. 9 ß)

François Louis Goucheron épouse en octobre 1786 Marie Dorothée Roth, fille de commissaire priseur : contrat de mariage, célébration
1786 (4.7.), Me Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 160
(Eheberedung) persönlich erschienen Hr Frantz Louis Goucheron, lediger Schneider, weÿl. Peter Herrmann Goucheron, geweßenen Schneiders und burgers alhier, mit fr. Francisca Salome geb. Kirweilerin, ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
so dann Jgfr. Maria Dorothea Rothin, H. Joh: Theobald Roth, des geschw. Inventierschätzers, mit fr. Maria Dorothea gebohrner Geroldin, ehelich erzielte tochter, als braut ane dem andern theil – Straßburg den 4 July 1786. [unterzeichnet] Franciscus Loudovicus Gouscherong, Marie Dorothée Roth

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 35)
Hodie die 24 Octobris Anni 1786 (…) sacro Matrimonii vinculo Conjuncti fuerunt Franciscus Ludovicus Goucheron argentinensis civis et sator hujas filius solutus Majorennis defuncti petri Hermani goucheron civis et sartoris dum viveret hujatis et superstitis Franciscæ Salomeæ Kindweiler conjugum, parochianus noster et Maria Dorothea Roth Argentinensis filis soluta Majorennis Joannis theobaldi Roth civis sartoris hujatis et Maria Dorothea gerold conjugum hujatum parochiana nostra (signé) Goucherong, Roth (i 20)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à l’angle de la Grand rue et de celle des Fribourgeois
1787 (16.4.), Me Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 234
Inventarium über Meister Frantz Ludwig Goucheron, des Schneiders und Frauen Mariæ Dorotheæ geb. Rothin beder Eheleuthe und burgere alhier einander für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1787. – in ihren den 14. Octobris 1786. angetrettenen Ehestand zugebracht haben. Welche Nahrungen auf ihr beeder Eheleuth ane heutig. dato beschehenem Ansuchen, der ursach halben, aldieweilen sie in Gefolg ihrer, vor mir Notario unterm 4. July vorged. 1786.ten Jahres errichteter Eheberedung §° 3.tio ein ohnveränderter Guth und Ergäntzung des abgehenden stipulirt haben, inventirt – So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der langen stras am Eck der Freiburger Gaß gelegener behaußung in fernerer Gegenwarth der Ehefr. leiblichen Mutter und H Notarii Heinrich Joseph Wengler als beistandts auf Sambstag den 16. Aprilis 1787.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebracht Guth, Effecten, silber und Gold Posten 11 – adde die helfte der haussteuren 9, des Ehemanns völlig Einbringen 81. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen eingebracht guth, Sa. Haußraths, Silbers und golds 222, Sa. der baarschafft 542, Summa summarum 876 lb – darzu gelegt ihre helfte haussteuren 9, solchemnach bestehet der Frauen völligen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft auf 885 lb
[unterzeichnet] Ludwig Gouscherong, Marie Dorothée goucherong née Roth

Vente de meubles d’une locataire, Elisabeth Herzog femme du blanchisseur François Cherrier

1804 (3 vend. 13), Strasbourg 13 (20), Me Bremsinger n° 2033
Vente de meubles de la succession de De Elisabeth née Herzog épouse de François Cherrier, blanchisseur, décédée le 23 thermidor dernier, devant la maison grand rue n° 139
à la requête de Jean Jacques Chrisostome Dieudonné Cherrier le veuf unique héritier par testament reçu Me Bremsinger le 22 thermidor dernier
510 fr, extances 50 fr, reste 460 fr, frais 70 fr, reste 389 fr

Inventaire après décès d’un locataire, François Antoine Willig, employé des chantiers municipaux

1804 (3 nivose 13), Strasbourg 12 (6), Me Wengler n° 1070 – Enregistrement de Strasbourg, acp 95 f° 77 du 8 niv. 13
Inventaire de la succession de François Antoine Willig, Employé au chantier de la commune de Strasbourg, leur parent décédé le 26 vendémiaire dernier – à la requête de Pierre Willig Musicien au 7° Régiment d’artillerie en garnison a Strasbourg, Jean Baptiste Hartmann propriétaire a Dachstein, Catherine Barbe Becker majeure, héritiers du défunt conjointement avec Antoine Willig ingénieur à Paris, André Becker militaire au service de France, Françoise Antoinette Becker majeure, François Xavier Tiebaut Becker menuisier, Thérèse Becker et Marie Thérèse Hartmann née Willig épouse dudit Sr Hartmann
actif 412 fr, passif 1066 fr, déficit 653 fr
vente devant la maison grande rue n° 139 (héritiers du Sr Villig employé au Magasin a Bois)

Inventaire après décès d’une locataire, Catherine Deckert veuve de Jean Weber, cuisinière de l’évêque

1807 (7.1.), Strasbourg 13 (26), Me Bremsinger n° 3561 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 158 du 17.1.
Inventaire de la succession de Catherine Deckert veuve de Jean Weber, cuisinière de Monseigneur l’Eveque de Strasbourg, décédée le 9 novembre 1806 – à la requête de Jean Diebold boulanger de Wilfisheim tuteur des enfants mineurs – en présence de Joseph Weber subrogé tuteur
Dénomination des héritiers, 1. Antoinette 19 ans, 2. Jean Baptiste 14 ans
meubles 601 fr, immeubles ban de Wilvisheim 150 et 150 fr, total 901 fr
Vente de meubles n° 3562, le 8 janvier devant la maison grand rue n° 139

Vente de meubles d’un locataire, le garçon pelletier Michel Daniel Zig

1808 (7.9.), Strasbourg 5 (26), Me F. Grimmer n° 5214
Vente de meubles, de la succession de Jean Michel Daniel Zig, garçon pelletier, grand rue n° 139 – à la requête de Me Knobloch curateur des héritiers absens, en présence de Jean Philippe Brehm passementier tuteur subrogé à l’enfant mineur d’Elisabeth Ohry procréé avec le défunt hors mariage
78 francs, frais 78 francs

Marie Dorothée Roth meurt en 1825 en délaissant un fils prêtre et deux filles

1826 (11.3.), Strasbourg 14 (85), Me Lex n° 4527 – Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 111 du 14.3.
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Roth épouse de François Louis Goucheron, décédée le 27 octobre 1825 dernier – à la requête de ce dernier.
Dénomination des héritiers ses enfants issus du mariage : 1. Jean Louis Goucheron, curé desservant la paroisse de la Robertsau, 2. Françoise Dorothée Goucheron vivant de son revenu, 3. Elisabeth Goucheron vivant de son revenu
Contrat de mariage reçu Me Roessel le 4 juillet 1786
Communauté. Immeubles, une maison ayant bâtiment de devant et de derrière, cour, puits avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 139, d’un côté la maison de Ferdinand Zeysolff, d’autre celle du Sr Leinenberger menuisier, devant la grand rue, derrière la maison de M Polty – acquis à la Chambre des Contrats le 20 juin 1788, estimée 12 000 fr
garde robe 96 fr, remploi 4214 fr, dettes actives 300 fr, total 4611 fr, remploi actif du veuf 4324 – mobilier 188 fr, total de la communauté 12 188 fr, passif 8539 fr

Dorothée Goucheron loue une partie de la maison au ferblantier François Xavier Zimmermann

1840 (16.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 78 f° 36, acte ssp du 25.3.1836
Bail – Dlle Dorothée Goucheron, propriétaire de la maison Grand rue n° 139
à François Xavier Zimmermann, ferblantier
le logement et la boutique qu’il occupe actuellement dans la maison sus indiquée pour 3, 6 ou 9 années consécutives à dater de Pâques 1836 – pourra se servir sans être gêné pour l’exploitation de son industrie – moyennant un loyer annuel de 188 francs



3, place Saint-Pierre-le-Vieux


Place Saint-Pierre-le-Vieux n° 3 – arrière Quai Desaix n° 3
III 3 (Blondel), P 427 puis section 56 parcelle 3 (cadastre)

Maison Hæberlé, vers 1815 (voir notice)

Saint-Pierre-le-Vieux 2-4 (mai 2014)Saint-Pierre-le-Vieux 2-4 (juillet 2009)
Façade vers la place en mai 2014. Le numéro 3 est le bâtiment blanc
En juillet 2009, anciennes enseignes Aux Deux Passages et Commissionnaires Verts

La maison construite sur un petit terrain entre la rue et le canal intérieur du faux rempart appartient aux XVII° et XVIII° siècles à des artisans comme le cordier Jean Bernard Heidecker (1647-1698) qui est autorisé en 1672 à percer une ouverture dans le rempart du canal ou le serrurier Jean Scheuring (1698-1753) qui est autorisé à en percer une deuxième en 1712 pour éclairer sa forge. Les préposés refusent en 1710 qu’il place son auvent un étage plus haut. La maison atteint sa valeur maximale du siècle en 1728 quand les experts l’estiment à une valeur de 500 livres (soit une valeur vénale approximative de 750 livres) qui est sa valeur vénale quand le brocanteur Nicolas Hæberlin l’acquiert en 1765.

136 Elévations a-h136 Elévations Cour A (avant 3)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 121 : côté rue et côté canal

L’Atlas des alignements signale sous le nom de Hæberlin un rez-de-chaussée, deux étages neufs en maçonnerie et un troisième en bois. Le plan des Ponts-et-Chaussées dressé à la même époque en 1823, mentionne une maison toute en pierres en bon état à trois étages. Elle est vendue 14 000 francs en 1819 à Antoine Fetter et conserve ensuite sa valeur – 13 000 francs quand l’ébéniste Charles Musculus l’achète en 1834. On en conclut que la construction légèrement antérieure à 1819 est due aux héritiers de Nicolas Hæberlin.
Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (c) et (d). Le rez-de-chaussée a trois ouvertures de plain-pied, chacun des trois étages quatre fenêtres. Le toit a deux niveaux de lucarnes. La façade vers le canal est la troisième à partir de la droite, le rez-de-chaussée et les trois étages ont chacun quatre fenêtres. La Ville établit le quai Desaix à la place du canal intérieur en 1833.
La maison porte d’abord le n° 67 du Vieux-Marché-aux-Vins (1784-1857) puis le n° 3 de la place Saint-Pierre-le-Vieux et le n° 3 du quai Desaix. Un autre plan des Ponts-et-Chaussées dressé en 1851 mentionne sous le nom de Musculus (n° 67) une maison en pierre à deux étages. Dès l’ouverture des matrices cadastrales (1844), la maison a 23 ouvertures ordinaires et 8 au troisième ou au-dessus, nombre qui ne change pas jusqu’à leur clôture à la fin du siècle.

Desaix 2-4 (mai 2016)Desaix 3 (1982, élévations) 919 W 54
Façades quai Desaix (le n° 3 est celui dont la porte est peinte en vert)
Elévations de 1982 (dossier de la Police du Bâtiment)

Une fois que le quai a été établi, on y ouvrira une porte d’entrée. Le propriétaire supprime en 1937 l’entrée des locataires place Saint-Pierre-le-Vieux afin d’agrandir le magasin. Il projette d’aménager en 1964 les combles en habitation mais le permis est refusé parce que les logements prévus contreviendraient au règlement de 1955. Le rez-de-chaussée comprend deux locaux commerciaux qui donnent à la fois sur la place et sur le quai. Celui vers le nord est occupé par les Commissionnaires verts (1911-1993). Celui vers le sud qui s’étend aussi dans la maison voisine par la chapellerie René (1926) puis la Bonneterie parisienne (1928) dont le propriétaire change en 1948 l’enseigne qui devient Aux Deux Passages.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Teuffel, tailleur, et (1619) Marie Schrœff puis (1628) Aurélie Krieg veuve du jardinier André Sommer – luthériens
1628 v André Mock, charron, et Elisabeth Seyfried (bourgeois en 1628) – luthériens
h Jacques Kratz, de Nordheim, et Catherine Kuhn
1647 v Jean Bernard Heidecker, cordier, et (1638) Marguerite Schrœting, veuve du cordier Jean Pierre Müller, puis (1672) Madeleine Müller veuve du farinier Jean Raoul Odersoth – luthériens
1698 v Jean Scheuring, serrurier, et (1678) Marie Karg, veuve du cordonnier Jean Charles Volmar, puis (1698) Anne Elisabeth Bonert – luthériens
indivise entre Marie Marguerite Scheuring épouse (1729) du serrurier Philippe Frédéric Otto puis (1746) du serrurier Jean Philippe Seitz
Jacques Scheuring, serrurier, et (1722) Marie Madeleine Steinbach puis ses enfants Jean Philippe Scheuring de Colmar et Marie Madeleine femme du cloutier Jean Ball
1753 h Jean Ball, cloutier, et (1754) Marguerite Scheuring – luthériens
1765 v Nicolas Hæberlé, brocanteur, et (1754) Eve Wenger – luthériens
1800 h Nicolas Hæberlé, brocanteur, et (1795) Catherine Elisabeth Lœschmeyer
1819 v Antoine Fetter, domestique puis marchand de meubles, et (1800) Catherine Schmitt
1832 h Jacques Fetter, menuisier puis employé au mont-de-piété, et (1823) Anne Marie Sophie Hobarth
1834 v Charles Musculus, ébéniste, et (1825) Caroline Braun puis (1834) Eléonore Sophie Frantz
1853 v Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et (1826) Frédérique Haynoldt
1871* Louis Frédéric Alfred Hecht, avocat
1872* Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et (1826) Frédérique Haynoldt (supra)
1905* h Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase, et (1853) Caroline Frédérique Lichtenfelder

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1728

(1765, Liste Blondel) III 3, au Sr Bäl
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 427, Musculus, Charles, ébéniste faubourg National 16 – maison, sol – 1,02 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 325
Le loyer communal établi en 1673 par les directeurs fonciers est inscrit au Livre des loyers communaux

Hanß Bernhard Heidecker, Soll boden Zinnß vom Gädel am alten St: Peter gegen dem Rothen Löwen vff Liechtmeß 1 lb
St. Zinßb. p. 384
Jetzt Georg Müllers Erben
Martin Müller
hanß Daniel Wörle 1736

1673
Ferner von einem Tagloch ([corrigé en] zweÿen Fenstern) durch die Statt Maur seiner Behausung +, Jahrs Vff Ann: Mar und 1673 i.mo, 5 ß ([corrigé en] 4. 5. ( – 10 ß, vide Prot: de 1710 fol : 85 et Prot: de 1712 fol: 86)
+ deren jedes 4 schuh ii. Zoll hoch, und 4 schuh 5. zoll breit ist A. 1713. i.mo
Prot: 1672. p. 147 – den 3. Octobr. 1677. moderirt vff 4 ß
Neuzb fol. 16-b
Georg Müllers Erben
Johann Scheüring V. 242-b

Weiters Vom Seilerplan in St.Johannes Gaßen, ane der Elend Herbergen Maur, Jahrs vf Ann: Mar. und 1675. primo
ist hernach p. 332. Johann Peter Müllern Zugeschrieben

(Quittungen 1677-1741, davon)
1691 Zalt p. 1690 vom i. posten Georg Müllers Erb.
1696 Zahlt H. Müntzer alter p. 1692. 93. 94. 95. et 96.
1697 Zalten Müllerische Erben
1698 Zalt Hn Mollinger s W. und Erben p. 1697
1699 Zahlt Johann Scheüring
Neuzb fol 202-b

Livre des loyers communaux cote VII 1470 (1741-1802) f° 16-b
La rente pour les ouvertures n’est plus perçue à partir de 1762 (voir plus loin les directeurs fonciers)

alzb. 242-b
Johannes Scheurings wittib, soll vom Gädel auff dem graben neben dem Zoll thor auff Michael. vid. Pr. 1675. fol. 90, 1 lb (gehört der Statt)
Ferner wegen erweüterung dießes gädels Jahrs vff Matthiæ. vid. Pr. 1676. fol. 141, 8 ß
Ferner von der wacht hütt auff den graben mit beding wan solche gemeine Statt Zu gebrauchen dießelbe wider abzutretten Jahrs auff Martini 1 lb 10 ß, vid. Pr. 1679 fol. 155
alzb. 325
Ferner von Zweÿen Tag fenstern durch die Statt Maur seiner Behausung deren Jedes 4 schuh II. Zoll hoch und 4 schuh 5 zoll breit ist, Jahrs auff ann: Mariæ, 10 lb
(Quittungen 1740-1762)
den 9. 9.br Zahlt vff abschlag rückständiger Zinß 9. lb. d: verbleibt noch schuldig 6. lb 10 ß 3 d.
ist nichts mehr Zu erhalten

Jetzt Joh Philipp Seitz d. Schloßer

Directeurs fonciers (Bauherren)

1672, Directeurs fonciers (VII 1362)
Bernard Heidecker est autorisé à ouvrir dans le rempart qui donne sur le fossé intérieur deux ouvertures de 2 pieds 10 pouces de haut et autant de large moyennant un loyer communal

(f° 147) Montags den 11. Eiusdem [Martÿ] Heÿdecker, Almend Zinß
Bernhard Heÿdecker der Seÿler bittet erlaubnus d. er in die Statt Maur an seinem hauß ein Tagloch 2. schue 10. Zoll hoch vnd 2 schu 10 Zoll breit einbrechen laßen möge, Zu nothwendiger commoditet vnd erlangung mehrern liechts. Erkand Willfahrt doch d. er Jährlichen vff Ann. Mariæ vnd 1673. I°. 5 ß dauon Zinßen solle

1677, Directeurs fonciers (VII 1365)
Jean Bernard Heidecker demande que son loyer communal soit réduit puisque d’autres ouvertures ne sont pas imposées. Les préposés ramènent le loyer de 5 sous à 7.

(f° 109-v) Mittwoch den 4. Octobr. 1677. Hannß Bernhard Heÿdecker
Hannß Bernhard Heÿdecker, beschwäret sich daß Ihme wegen eines durch bruchs in gemeiner Statt maur Vor 5 Jahr 5 ß Zinß Jahrs zuentricht. aufferlegt worden, vndt Viel seiner Nachbarschafft sich befindet so nichts Von ihrem durchbruch entrichten
Erkannt, weilen sich dar befindet daß Ihme wegen dises durchbruchs 5 ß Zugeben aufferlegt word. solle Es darbeÿ sein Verbleibens haben, Ille bittet vmb moderation
Erk. ist an dem Zinß der 5 ß. 1 ß nachgelaßen word. hatt also Künfftig 4 ß d Zu Zinßen, vnd die außstendige Zinß völlig Zubezahlen, aufferlegt word.

1710, Directeurs fonciers (VII 1384)
Jean Scheuring demande en juillet l’autorisation de placer son auvent un étage plus haut. Les préposés refusent après avoir constaté que la poutre était pourrie. Il réitère sa demande un mois plus tard en demandant en outre la permission d’agrandir la fenêtre de sa forge vers le canal. Les préposés réitèrent leur refus quant à l’auvent mais lui permettent d’agrandir la fenêtre. Jean Scheuring demande ensuite de réviser le loyer communal qui est ramené de 5 à 4 sols

(f° 57) Mittwoch den 16. Julÿ 1710. Joh: Scheuring pt° dergleichen [überhangs]
Augenschein eingenommen in Johannes Scheüring, des Schloßers gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung, an deren Er den Überhang umb ein stockwerck erhöhen Zu laßen underthänig angesuchet hatt. Alldieweilen aber deßen balcken gantz faul befubden worden seindt alß ist Ihme solches mißrahten worden
(f° 66-v) Dienstags den 12. Augusti 1710. Johann Scheuring
Johannes Scheuring, der Schloßer, haltet nochmahlen an, Ihme gnd. Zu erlauben daß Er einen newen tachstuhl auff seine gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung, und Zwar auff den daran befindlichen überhang machen und das in der Werckstatt durch die Statt Maur in den Weiten Statt graben habende fenster Vergrößern laßen dörffe. Erk. Würdt das erste begehren abgeschlagen, das andere aber concedirt.
(f° 85) Dienstags den 4. 9.bris 1710) Joh: Scheuring pt° eines fensters
Johannes Scheüring, der Schloßer, welcher mit MGHh permission das in seiner gegen der Kirchen zum Alten St. Peter gelegenen behausung durch die Statt Maur in den Weiten Statt Graben gehendes fenster in der Werckstatt Vergrößern hatt laßen, Welches anietzo 4 schuhe und 11 Zoll Hoch und 4 schuhe 5 Zoll breit ist, bittet umb regulirung des Zinnses, den Er davon abrichten solle. Erk. Soll Jährlichen 5. ß ane statt der biß anhero bezahlten 4 ß d. darvon abrichten.

1712, Directeurs fonciers (VII 1385)
Jean Scheuring qui a obtenu des préposés au feu la permission d’installer sa forge vers le canal a ouvert une autre ouverture dans le rempart. Il demande le droit de la conserver contre un loyer modique que les préposés fixent à 5 sols

(f° 86) Mittwochs den 28. Sept. 1712. Johannes Scheuring
Johannes Scheuring der Schloßer berichtet Mghh. daß Er von des obern fewr herren die erlaubnus erhalten, in Seiner beÿ der alten St Peter Kirchen liegenden behaußung, hinten auff das waßer hienauß, ein fewreß machen Zulaßen, nur hette Er wieder ein so großes fenster, das 4 schuh und 11 Zoll hoch so dann 4. Schuh und 5 Zoll breit seÿe, gleich wie Er den 4. 9.br. a° 1710. von Mghh. die erlaubnus bekommen, das alte umb so viel Zuerweitern, höchstnötig, bittet Ihme solches gegen einem billichen Zinnß Zuerlauben.
Erkt. willfahrt, wann Er jährlichen vnd Zwar vf Michaelis 1713. I.mo 5 ß Zinnß davon geben will, welches Er acceptirte.

1764, Directeurs fonciers (VII 1411)
Les préposés convoquent Jean Philippe Seitz qui n’a pas réglé le loyer communal de plusieurs années. Le propriétaire demande qu’on tienne compte des frais de réfection. Les préposés accordent une réduction en retenant la facture du maître maçon mais pas celle du menuisier ni du vitrier

(f° 23-v) Dinstag den 15. Maÿ 1764. Seitz
Johann Philipp Seitz der schloßer wurde citirt weilen derselbe dreÿ Jahr Zinnß Von seiner gehabten behaußung Schuldig, Sagt habe Viele nothwendige reparationes in dießem hauß gemacht, und hoffe mann werde den belauff derselben an dem haußzinnß abgehen laßen, habe auch deßwegen der handwercks leuth Conto überlieffet, Erkandt sollen solche as poximam producirt werden.
(f° 32) Dienstags den 3. Junÿ 1764. Johann Philipp Seitz
Johann Philipp Seitz dem schloßer seÿndt an seinem annoch Laut stattzb. fol. 16.b rückständigen p. 1761. 1762. und ¾ Jahr 1763. 17 lb. 3 ß. 6 d. hauß Zinnß, wegen bezahlter Maurer arbeit l. prod. Zd. nachgelaßen worden 1 lb. 13. ß 6 .d mit den übrigen schreiners und Glaßers Zettlen aber wird derselbe abgewießen.

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisine, vestibule, atelier, forge de serrurier, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de mille florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Place St Pierre le Vieux (f° 11 v°)

nouveau N° / ancien N° : 68 / 67
Heberlé
Rez de chaussée et 2 étages neufs en maçonnerie le 3° étage en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 67, Toute en pierres. 3. Etages, Bonne maison
1851 (ADBR, cote 5 K 123) Musculus, N° 67, 2 P S (Maison à deux étages, construction en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 240 case 2

Musculus Charles Ebéniste, faub. National n° 16
1858 Lichtenfelder Daniel Guillaume serrurier, vieux marché aux vins, 68

P 427, maison, sol, Vx. marché aux vins 67
Contenance : 1,02
Revenu total : 198,54 (198 et 0,54)
Folio de provenance :
Folio de destination : D.on du 16 Juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Musculus Charles f° 240, P 427, Maison, revenu 18, Réd.on du revenu par D.on du 16 Juillet 1844, suppression en 1845

P 427, maison
Revenu total : 180,54 (180 et 0,54)
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 774 case 1

Lichtenfelder Daniel Serrurier
1871 Hecht Louis Frédéric Alfred avocat
1872 Lichtenfelder Daniel, Strasbourg
1887/88 Lichtenfelder Daniel, Wittwe
1904 Heitz Emil, Universitätsprofessor Wittwe Friederika geb. Lichtenfelder
(ancien f° 522)

P 427, maison, sol, Place St Pierre le vieux 3
Contenance : 1,02
Revenu total : 180,54 (180 et 0,54)
Folio de provenance : (240)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 276 case 3

Parcelle, section 56, n° 3 – autrefois P 427
Canton : Alt St. Peter Platz Hs. N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,91
Revenu : 2100 – 2500
Remarques :

(Propriétaires), compte 2396
Heitz Emil We. die Erben u. Miteigentümer
1929 Heitz Emile professeur et copropriétaires
1931 Heitz Paul Thimothée Charles
(1903)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins

(maison n°) 67
Prop. Eberlin, Nicolas, Revendeur – Moresse
Loc. Hudern Jean, Journalier – Boulanger
Loc. Gütel, Samuel, Journalier – Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 137)

67
Prop. Eberlin, Nicolas, Revendeur – Moresse
Loc. Huder, Jean, Journalier – Boulanger
Loc. Gütel, Samuel, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alt St. Peterplatz (Seite 132)

(Haus Nr.) 3
Bintz, Wwe. 0123
Bintz, Maler. 1

Desaixstaden. Sämtliche Häuser zählen nach dem Alt S. Peter-platz u. Alten Weinm.

Dossiers de la Police du Bâtiment (cote)

3, place Saint-Pierre-le-Vieux (1884-1980) cote 739 W 100

Le dossier du 3, quai Desaix complète celui du 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Les pièces les plus anciennes remontent à 1941. On notera que celles du magasin Aux Deux Passages concernent à la fois le 2 et le 3 quai Desaix et place Saint-Pierre-le-Vieux.

Le rez-de-chaussée comprend deux locaux commerciaux qui donnent à la fois sur la place et sur le quai. Celui vers le nord est occupé à partir de 1911 par les Commissionnaires verts et jaunes (Grüne und gelbe Radler) qui deviennent en 1919 les Commissionnaires verts. Le gérant Oscar Geiser installe en 1924 une pompe à essence dont le réservoir se trouve dans la cave. Les Commissionnaires Verts sont les correspondants de l’agence de voyages Fauth de Saverne entre 1977 et 1980.
Arthur Ulsemer qui commercialise un procédé pour imprégner les semelles de chaussures projette d’occuper le local vers le sud en 1912. On y trouve le libraire Albert Lorentz en 1919 puis la chapellerie René en 1926. La Bonneterie parisienne s’y installe en 1928 (Tenenbaum puis à partir de 1936 N. Dukattenzeller). En 1948, Fernand Dukattenzeller change l’enseigne qui devient Aux Deux Passages.
En 1937, l’éditeur Paul Heitz, propriétaire de la maison, fait poser une devanture à l’emplacement de l’ancienne entrée et supprime l’entrée des locataires vers la place afin d’agrandir le magasin. La devanture quai Desaix est transformée en 1947.

Sommaire
  • 1884 – La Ville notifie Frédéric Lichtenfender (domicilié 15, rue Thomann) de faire ravaler la façade vers le quai Desaix. L’entrepreneur en bâtiment Brion (11, rue Sainte-Aurélie) objecte au nom du professeur Heitz qu’il est préférable d’attendre que deux maisons proches aient été démolies. La maison appartient à la veuve Lichtenfelder née Heynold qui habite chez son gendre le professeur Heitz. La Police du Bâtiment accorde un délai puis rappelle sa notification en octobre 1885.
  • 1895 – Le Maire demande au propriétaire Heitz (domicilié 5, rue de l’Outre) de se conformer au nouveau règlement en supprimant trois volets et deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique quai Desaix – Travaux terminés, octobre 1896
  • 1901 – L’agent de police Metz rapporte que la gouttière défectueuse laisse échapper au niveau du premier étage l’eau de pluie qui tombe sur les passants. La préfecture transmet le rapport à la mairie qui demande au libraire Paul Heitz (8, rue des Etudiants) de faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, juillet 1901
  • 1902 – Dieuloué (Gottlob) Huhn demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1902 – La Ville notifie Paul Heitz (8, rue des Etudiants), gérant de la maison, de faire ravaler la façade vers la place Saint-Pierre-le-Vieux. Paul Heitz demande sur papier à lettres des éditions Heitz et Mündel de reporter les travaux à la fin des transformations qu’il prévoit faire. La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en septembre 1903 – Travaux terminés, septembre 1903
    1903 (mai) – Même demande pour la façade quai Desaix. – Travaux terminés, octobre 1903
    1903 (juillet) – Le peintre Schætzlé (14, rue d’Or) demande au préfet l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le préfet transmet la requête au maire. Autorisation, prolongée en août
  • 1908 – La Police du Bâtiment demande à Paul Heitz (demeurant 23, an der Aar, ensuite quai Edmond Valentin) de faire ravaler la façade place Saint-Pierre-le-Vieux. Paul Heitz objecte sur papier à lettres des éditions Heitz et Mündel qu’un ravalement a eu lieu en 1903. La Police du Bâtiment accorde un délai en faisant remarquer que le règlement stipule que les façades doivent être toujours propres. Elle constate en outre que le gérant du magasin a peint le rez-de-chaussée de couleurs très contrastées, la partie droite en vert et la partie gauche en rouge. Paul Heitz demande en avril 1909 un nouveau délai en arguant que le gérant du magasin a disparu sans laisser d’adresse
    1911 (novembre) – Correspondance entre Paul Heitz et la Police du Bâtiment concernant le ravalement du rez-de-chaussée
  • 1911 (décembre) – François Gallus, gérant du magasin Les cyclistes (commissionnaires) verts et jaunes (Grüne und gelbe Radler), demande l’autorisation de peindre des inscriptions en vert foncé. Dessins de la devanture quai Desaix et place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1912
  • 1912 (février) – Arthur Ulsemer (imprégnation de semelles de chaussures selon un nouveau procédé, domicilié 7, rue des Cordonniers) demande l’autorisation de peindre le rez-de-chaussée d’après la maquette jointe. La Police du Bâtiment fait remarquer que le brun prévu fera meilleur effet que le vert foncé de droite et le rouge cinabre de gauche. Elle objecte que l’enseigne contrevient aux dispositions d’aspect local énoncées par le règlement du 23 novembre 1910 – Croquis du rez-de-chaussée. Dessin multicolore et slogan Mit Ucil erspar ich viel (je fais de grandes économies grâce à Ucil) – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée, le pétitionnaire est parti en France
  • Commission contre les logements insalubres, 1900 – 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Propriétaire, Heitz, 16 rue Möller (ensuite rue du Maréchal Joffre). Remarque, un siège de cabinets d’aisance se trouve dans une pièce inutilisée du rez-de-chaussée, un autre dans une cuisine du premier étage. La commission demande un raccordement aux canalisations. Le propriétaire suggère d’attendre la fin des baux pour transformer les lieux
    Rapport de 1905. Remarques sur une chambre de bonne dans les combles, sur une cuisine transformée en chambre à coucher au deuxième étage – Travaux terminés, octobre
    Commission des logements militaires, 1915. Propriétaire Paul Heitz (demeurant 23, an der Aar, ensuite quai Edmond Valentin). Trois remarques (réparer le plancher du vestibule, remplacer l’escalier de cave) – Travaux terminés, décembre 1915
  • 1919 – La veuve Geiser demande au nom des Commissionnaires Verts (Grüne Radler) l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation, dimensions inférieures à celles de la demande – L’enseigne est posée en novembre
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Albert Lorentz a posé sans autorisation une vitrine en saillie de 20 centimètres alors qu’elle devrait être de 16 centimètres au plus d’après la largeur du trottoir – Autorisation, la vitrine a 12 centimètres de saillie (avec l’avis de la direction de l’octroi)
  • 1921 – La Ville notifie Paul Heitz et Ignace Geiser de faire ravaler la façade vers la place Saint-Pierre-le-Vieux. – Le peintre Louis Marx (3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Accord de la préfecture, de la Police du Bâtiment
  • 1924 – Oscar Geiser est autorisé à installer un réservoir d’essence de mille litres et une pompe. Les Etablissements Schwinn (78, quai de Clichy à Clichy) fournissent un certificat d’épreuve. Le préfet délivre un récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe – Autorisation d’installer un distributeur d’essence selon le système Gilbert et Barker quai Desaix – Plan (la pompe se trouve au bord du trottoir, le réservoir dans la cave) – Schéma de la fosse et du réservoir
  • 1926 (septembre) – A. Witsch demande au nom de la chapellerie René l’autorisation de poser une vitrine au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux – Autorisation
    1826 (octobre) – B. Bloch demande au nom de la chapellerie René l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1927 – Dossier transmis par la préfecture. Joséphine Geiser demande l’autorisation d’ouvrir un débit de vin au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. La Police du Bâtiment constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles de 1890 à condition d’installer des lieux d’aisances – Joséphine Geiser renonce à son projet
  • 1928 – M. Tenenbaum demande à la préfecture (commissariat de police) au nom de la Bonnetterie parisienne de poser une inscription aussi bien vers le quai que vers la place et une enseigne lumineuse
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que MM. Gleiser et Kautzmann (commissionnaires Verts) ont posé trois enseignes place Saint-Pierre-le-Vieux – Demande – Autorisation
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Witsch (chapellerie René) a posé une enseigne lumineuse au-dessus de la porte au 3, quai Desaix. Demande déposée par B. Bloch – Autorisations délivrées à Bloch et Compagnie les 15 mai et 20 décembre 1926
    1927 – Le serrurier Knoesel (8, rue des Echasses) est autorisé à poser un store quai Desaix pour la chapellerie Renée
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Tenenbaum (Bonneterie parisienne) a posé un store sans autorisation place Saint-Pierre-le-Vieux – Demande – Autorisation
    1932 – Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la devanture – Autorisation
    1936 – N. Dukattenzeller informe la Police du Bâtiment qu’il a acquis le fonds de la Bonneterie parisienne le 1 mars 1936 en reprenant les droits d’enseigne
  • 1932 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Paul Heitz (23, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade quai Desaix – Travaux terminés, mai 1934
  • 1937 – L’éditeur Paul Heitz (23, rue Jean-Jacques Rousseau puis 16, rue du Maréchal Joffre) est autorisé à poser une devanture à l’emplacement de l’ancienne entrée, à agrandir le magasin et à supprimer l’entrée pour les locataires vers la place au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux (section 56, parcelle 3). Le couloir supprimé sert à agrandir le magasin. Les travaux commencés sans autorisation font l’objet d’une demande et d’une autorisation – Plan de situation, dessin – Travaux terminés, avril 1937
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que N. Dukattenzeller a posé sans autorisation une enseigne en calicot – Demande – Autorisation exceptionnelle moyennant redevance puisque l’enseigne fait saillie
    1939 – La lanterne a été rehaussée à 3,60 mètres du sol
  • 1941 – L’éditeur Heitz demande l’autorisation de reporter le ravalement en arguant qu’il n’a pas encore trouvé locataire pour le local commercial. La Police du Bâtiment accorde un report jusqu’à la fin de la guerre
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que la Bonneterie parisienne a posé sans autorisation un store quai Desaix. F. Dukattenzeller dépose une demande – Autorisation
  • 1947 – Les héritiers Paul Heitz demandent l’autorisation de transformer la devanture quai Desaix et de poser une vitrine place Saint-Pierre-le-Vieux. Architecte, Camille Rudloff (24, rue de la Marseillaise). Entrepreneur, Th. et Ed. Wagner, 14, rue Adolphe Seyboth. Le crépissage et la peinture sont réalisés au titre des dommages de guerre – Dessins – Accord de l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées (vitrine Dukattenzeller)
    Paul Heitz est autorisé à faire les travaux projetés, novembre 1947
    Suivi des travaux. Les nouvelles baies sont percées (novembre 1947) mais la façade n’est pas encore crépie. Réception finale, juin 1948
  • 1948 – F. Dukattenzeller, propriétaire du magasin Aux Deux Passages (anciennement Bonnetterie parisienne), demande l’autorisation de poser une enseigne place Saint-Pierre-le-Vieux et une autre quai Desaix. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les enseignes sont posées, décembre
    1950 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser une vitrine 3, place Saint-Pierre-le-Vieux et 2-3 quai Desaix – Plan de situation, dessin ratifié par le propriétaire Lina Beyl – Autorisation – Travaux terminés, août 1950
  • 1954 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner, 14, rue Adolphe Seyboth est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique 3, place Saint-Pierre-le-Vieux (juillet-septembre)
  • 1958 – Albert Gerrer (manufacture de glaces et de verres à vitres, 4, rue des Verriers à Mulhouse) demande au nom de la maison Gillier de Paris l’autorisation de poser une enseigne (texte, Jil) au magasin Aux Deux Passages – Maquette – Autorisation de poser une enseigne lumineuse
    1958 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser des panneaux publicitaires provisoires aux 2-3 place Saint-Pierre-le-Vieux – Accord
  • 1961 – L’entreprise les Commissionnaires Verts (déménagements, transports) demande l’autorisation de poser une enseigne. Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1963 – Le maire notifie Paul Heitz (3, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade. Le propriétaire annonce qu’il bénéficie d’un prêt. Il est autorisé en août 1964 à poser un échafaudage sur la voie publique vers le quai et vers la place – Travaux terminés, juillet 1965
    1964 – Caisson publicitaire. Selon le croquis, la façade comprend successivement l’entrée des Deux passages, celle des Commissionnaires Verts et le caisson de l’Electricité de Strasbourg au-dessus duquel il est prévu de poser le caisson publicitaire. L’autorisation est périmée sans que le caisson soit posé
  • 1965 – Fernand Dukattenzeller demande l’autorisation de poser des enseignes publicitaires provisoires – Accord
  • 1968 – Le maire notifie Paul Heitz (3, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade quai Desaix. Il répond que la façade a été ravalée en 1964 en même temps que la voisine 1, quai Desaix (propriété Dukattenzeller) et communique sa nouvelle adresse (81, Neubadstrasse à Bâle) – Après vérification, la Police du Bâtiment note que le ravalement n’est pas nécessaire
  • 1977 – Les établissements Antox de Marlenheim demandent au nom des Commissionnaires Verts l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses simples (place Saint-Pierre-le-Vieux et quai Desaix) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées, juin 1977
  • 1977 – Fernand Dukattenzeller (Aux deux Passages) demande l’autorisation de remplacer la toile des stores (rayures brun et orange) – La Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Autorisation – Les stores sont posés, décembre 1977
  • 1977 (juin) – La Police du Bâtiment constate que l’agence de voyages J. P. Fauth (117, Grand rue à Saverne) a posé sans autorisation deux enseignes lumineuses simples (place Saint-Pierre-le-Vieux et quai Desaix). Les photographies représentent les deux vitrines devant les locaux des Commissionnaires Verts – La Police du Bâtiment émet un avis favorable, l’architecte des Bâtiments de France un avis défavorable – Refus –Les enseignes sont toujours en place, novembre – Nouveau projet après entretien avec l’architecte des Bâtiments de France – Maquette – Autorisation, janvier 1978
  • 1978 – Changement de débiteur. Les droits réglés par F. Dukattenzeller passent au nom de la société Aux deux Passages
  • 1980 – L’agence de voyages J. P. Fauth retire son enseigne, les Commissionnaires Verts n’étant plus correspondants

3, quai Desaix (1941-1995) cote 919 W 54

Fernand Dukattenzeller, propriétaire de la Bonnetterie Parisienne (2 et 3 quai Desaix), fait poser en 1947 six nouvelles devantures puis change son enseigne en 1953 (Aux Deux Passages). Il fait transformer en 1957 le rez-de-chaussée ; l’entrepreneur perce la façade, pose des poutres métalliques et installe une marquise
Des travaux de réfection intérieure suite aux bombardements sont réalisés en 1951. Le propriétaire projette d’aménager en 1964 les combles en habitation mais le permis est refusé parce que les logements prévus contreviendraient au règlement de 1955 : l’âge allégué du bâtiment serait de 180 ans. Le dossier contient un jeu de plans dressés par l’architecte F. Coltat en 1982. Les Commissionnaires Verts démontent en 1993 l’enseigne des locaux qu’ils ont quittés. On démonte en 1995 une cheminée qui menace de s’écrouler.

Sommaire
  • 1941 (août) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, Büchergasse, soit rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant le 2, quai de la Porte de Spire (Speyertorstaden, soit quai Desaix)
  • 1947 (novembre) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant les 2-3, quai Desaix pour crépir le socle
  • 1948 (mai) – Fernand Dukattenzeller, propriétaire de la Bonnetterie Parisienne, demande l’autorisation de poser six nouvelles devantures (de 40 à 140 centimètres de large sur 166 centimètres de haut et d’une profondeur de 15 centimètres) – Autorisation
    1948 (juin) – L’entrepreneur de constructions Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) demande l’autorisation de crépir le 3, quai Desaix, propriété de Fernand Dukattenzeller. Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 2, quai Desaix – Travaux terminés, 30 juin
  • 1951 – Mme Linder, locataire principale du 3, quai Desaix, se plaint que le plafond abîmé lors des bombardements n’a pas été réparé et qu’il menace de tomber. La visite montre que le plafond de la cuisine au premier étage se disloque et que le plancher du cabinet d’aisance commun juste au-dessus s’affaisse – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire, l’imprimeur Paul Heitz (16, rue du Maréchal Joffre) – L’état s’est aggravé, mars 1952
    1952 (avril) – Le maire prend un arrêté par lequel il enjoint Paul Heitz de faire faire les réparations dans le délai d’un mois – Paul Henri Heitz répond en déclarant que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme a fait les travaux de première nécessité, interrompus depuis lors – Le maire écrit au M.R.U. qui déclare que les arguments du propriétaire sont irrecevables et qu’il procédera à un contrôle sur place. Le propriétaire charge l’architecte Werler-Cardosi et l’entrepreneur Oberlé des travaux étant donné que le dossier du M.R.U. a été liquidé. – Travaux terminés, novembre 1952
  • 1953 – Fernand Dukattenzeller remplace son enseigne par une nouvelle à tubes de néon aux 2 et 3 quai Desaix – Autorisation délivrée à la maison Aux Deux Passages
  • 1957 (mai) – Fernand Dukattenzeller dépose une demande de permis de construire. Plan de situation – Autorisation (architecte, E. Gremler, décorateur, 7, rue Erckmann-Chatrian) de transformer le rez-de-chaussée aux 2 et 3 quai Desaix et de poser une marquise de 13 m²
    1957 (juin-août) – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique devant les 2-3, quai Desaix et les 2-3, place Saint-Pierre-le-Vieux afin de transformer le rez-de-chaussée pour le compte de Fernand Dukattenzeller
    Suivi des travaux. Th. et Ed. Wagner percent la façade et posent des poutres métalliques (juillet 1957). Les cadres métalliques des devantures et des portes sont posés ainsi que la marquise métallique (septembre). Les travaux sont terminés (octobre).
  • 1961 – Le Police du Bâtiment constate que les Commissionnaires Verts ont posé une enseigne sans autorisation au 3, place Saint-Pierre-le-Vieux. Demande et croquis – Autorisation
  • 1964 (septembre-octobre) – L’entreprise Dilippo Quattrone (9, rue de l’Unterelsau) est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1964 – Le propriétaire (Paul Henri Heitz, éditeur) demande dans quelles conditions il pourrait agrandir les lucarnes pour aménager les combles en logement mansardé
    1964 (avril) – Le propriétaire dépose une demande de permis de construire
    L’entreprise Th. et Ed. Wagner déclare que le propriétaire projette de transformer les combles habitées par mesure de salubrité et que la charpente du bâtiment construit 180 années auparavant ne se prête pas à augmenter leur hauteur – Devis – Plans et dessins
    1964 (décembre) – Le maire prend un arrêté portant refus de permis de construire, le projet n’étant pas conforme au décret du 22 octobre 1955 concernant la surface, la hauteur, l’aération et l’éclairage des pièces d’habitation
  • 1993 – La Police du Bâtiment écrit aux Commissionnaires Verts (2, rue des Tuileries à Souffelweyersheim) que l’enseigne est toujours en place bien que la société ait cessé son activité dans le bâtiment – L’enseigne est démontée, septembre
  • 1995 (février) – Rapport des services municipaux qui constate que la cheminée à la limite de la propriété menace de s’effondrer. Le contrôle a lieu en présence du fils du propriétaire, le notaire Heitz (3, place Saint-Pierre-le-Jeune)
    Le maire suspend le 19 mars la circulation des véhicules quai Desaix le temps de démonter une cheminée qui menace de tomber
  • 1982 – Dessins de F. Coltat (52, rue du Jeu-des-Enfants), 3, quai Desaix et 3, place Saint-Pierre-le-Vieux, bâtiment à usage commercial et d’habitation, propriété de la S.C.I. Lichtenpeter (24, rue Jean-Jacques Rousseau). Plan de situation, élévations

Relevé d’actes

Jacques Teuffel qui vend la maison en 1629 est un tailleur originaire de Schorndorf près de Stuttgart. Il épouse en 1619 Marie Schrœff, fille de jardinier, et devient bourgeois quelques jours plus tard.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147-v)
1619. 18. Janu. Jacob teüffel der Schneider von Schorndorff. J. Maria Antoni Schröff gartners T. (i 152)

1619, 4° Livre de bourgeoisie, p. 8
Jacob Teüffel d. schneid. Von Schorndorff Empfahet des burg.recht Von Maria, weÿl. Antoni schötters deß Gartners tochter und wull Zu den schneidern dienen. Actum den 23. Januarÿ A° 1619.

Jacques Teuffel se remarie en 1628 avec Aurélie Krieg qui avait épousé en premières noces en 1626 le jardinier André Sommer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 71, n° 7)
1628. Den 11.ten Februarÿ Seind nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Jacob Deüffel ein Schneider vndt Burger alhie, Vndt Aureliä Krieckin, Andres Sommers deß gewesenen gartners alhie nachgelaßene Wittebe (i 37)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 185) 1628. Dominica IV post Epiphan. Jacob deüffel d. Schneid. allhie, Aurelia Andreas Somers deß gartners nachgelaßene Wittib. 11. Febr. St. Aurelien (i 190)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 64, n° 18)
1626. den 18.ten Decembs. Seindt nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Andreas Sommer Adolffs Sommers des gewesenen Meÿers auff dem Murhoff hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt J. Aurelia Wolffgang Krucken S. nachgelaßene eheliche Tochter (i 34)

Jacques Teuffel, sa femme Aurélie Krieg et le tuteur de ses deux enfants en premières noces vendent la maison 450 livres au charron André Mock et à sa femme Elisabeth Seyfried

1628 (ut supra [11. Novembr.]), Chambre des Contrats, vol. 462
(Protocollat. fol. 201) Erschienen Jacob Teüffel der Schneider burger Zu Straßburg, Vnd Aurelia Kriegin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand hanß Ehrle des Schneiders alß Vogts sein Teüffels in erster ehe erzeügter Zweÿer Kinder haben vnuersch. verkaufft
Andreas Mocken dem Wagner auch burgern Zu Straßburg vnd Elisabetha Seÿfridin seiner ehelichen haußfrawen
Hauß vnd hoffstatt mit annen Ihren gebäwen vnd Stallung, gelegen in d. St: Str: am Zollthor gegen dem Alten Sct: Peter über, einseit Michael Ziegels gewesenen Rhatsbotten seel. Wittiben, anderseit neben N. N. des Schultheißen Von Westhofen Erben hinden Vff der Statt innern graben stoßend, dauon gehen 8 ß Bodenzinß dem Stifft Alten Sant Peters, Mehr 5 R. Straßburg. werung Snt. Marx Closter, steth in haubtguth mit 100. R. wehrung, Mehr 16 ß 8 d Zinß dem Stifft Jungen Snt Peter, ablösig mit 33. R., Mehr Lorentz Förstern dem Plattner alhie 5 R. a 15 bz. ablösig mit 100. R. Mehr Caspar Hammanns des Weinschencken Wittiben 15. R. ablößig mit 300. R. So dann Niclaus Kiseln dem Schneider alß Vogt Aurelia weiland Andres Sonnens seeligen Töchterlins 66. R. Capital, Welche der Verkäuffer Zu nießen biß ermeltes Töchterlin seine 18. Jhar erreichnen thut. Vnd ist diser Kauff über obgehörte beschwerden (vßerhalb der 66. R) so der Käuffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 300 gld. à 15. bz.

André Mock de Marlenheim a acheté quelques mois plus tôt le droit de bourgeoisie
1628, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 841
Andreas Meckh der Wagner Von Marlenheim Erkhaufft d. Burg.recht vmb 20 Gldguld. Ist beÿ den Zummerleuth Zünfftig den 21. Augusti An. 1628

Jacques Kratz de Nordheim et sa femme Catherine Kuhn, sans doute héritiers des précédents, vendent 160 livres la maison au cordier Jean Bernard Heidecker

1647 (8. sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 535
(Prot. fol. 185.) Erschienen Jacob Kratz von Northeim und Catharina Kuohnen von Northeim sein Eheweib
haben in gegensein hannß Bernhard Heÿdeckhers deß Saÿlers Burgers Zu Straßburg
hauß, hoffstatt und Stalung mit allen deren Gebäwen alhie am Zollthor geg. der Kirch Zum alten St Peter, neben weÿl. Michael Ziegels deß Rhatsbotten seel. Erben ein: und anderseit neben Georg Krauterer dem leinenweber hind. vff der statt innern Graben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Martini 8 ß bodenzinß dem Stifft Zum alten S Peter, Item 16 ß 8 s vff Joh. Bapt: lößig mit 16. lib 10 ß dem Stifft iung St. Peter und dann 2 lib 2 ß 6 d vff Mathiæ lößig mit 52. lib. 10. ß dem Stifft St Marx (vff sich genohmen) – umb 91. lib

Originaire de Willstett en Bade, Jean Bernard Heidecker épouse en 1638 la veuve du cordier Jean Pierre Müller et devient bourgeois en 1638
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 43-v)
1638. Dominica XXVI. Post Trinit. Hanß Bernhard Heÿdecker d. Seÿler Von Willstätt hanß Bernhard Heÿdeckers deß Seÿlers daselbsten ehel. Sohn, Margaretha Hanß Peter Müllers deß Seÿlers allhier nachgelaßene Wittib, den 3. Xbr. (i 45)

1638, 4° Livre de bourgeoisie, p. 182
Hannß Bernhardt Heÿdecker der Seÿler Von willstett empfangt d. burger recht Von Margreth weÿ: Hanß Peter Müllers des Seÿlers seel: witiben vmb 8 gold R. Ist noch ledigen Standts gewesen, vnd würdt Zur Mörin dinnen. Jur.d. 14 Xbris. 1638.

Marguerite Schrœtig, originaire d’Œderbach en Wurtemberg (vf. Odersbach) épouse en 1620 le cordier Pierre Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 313)
1620. Peter Müller der Seÿler, Peter Müllers des Seÿlers alhie Ehelicher Sohn, J: Margreth Balthasar Schrötings des gewesenen Beckhen zu Öderbach im Würtenberger Landt hinterlaßene Tochter. Dinst. Eingesegnet den 25. Aprilis (i 161)

Jean Bernard Heidecker se remarie en 1672 avec Madeleine Müller qui avait épousé en premières noces le farinier Jean Raoul Odersoth en 1655
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154, n° 45)
1672. Hanß Bernhard Heÿdecker der Seÿler und Burger allhie, Vnndt Magdalena, Hanß Rudolph Oderso, des gewesenen Burger u. undt Meelmanns hinterl. Wittib. Donnerst.14. Novembr. (i 155)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 23)
1655. Eodem [Dn. III. Epiphan. 21. Januarii] Johann Rudolph Odersoth der Meelmahn v. burger allh. vnd Magdalena, Weiland Johann Georg Müllners des Buchbinders v. burger akllhier nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 29.t Januar. Zu St. Thoman

Madeleine Müller meurt en 1675 en délaissant une fille de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du veuf près de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre au veuf s’élève à 529 livres, celle des héritiers à 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 364 livres, le passif à 462 livres.

1675 (4.5.), Divers (63 Not 3) Cahier b, Jean Georges Redtslob, [Résumé d’inventaire]
Inventarium vnd Beschreibung aller v. Jeder Liegender v. Vahrender, Verändert und ohnveränderter Haab, Nahrung vndt Güther, so weÿl. die Ehren und Tugendsame fr. Magdalena Müllerin, deß Ehrenhafften v. Vorgeachten H. Hannß Bernhardt Heÿdeckers, Seÿlers v. Burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfraw, nach ihrem den 17. Jan: dieses lauffenden 1675.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichem Ableiben hinder ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehrenvesten, Großachtbar v. weißen H. Johann Joel Leoparths E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, auch Goldarbeiters v. Burgers alhier, alß geschwornen Curatoris Mariæ Magdalenæ Odersottin, der Verstorbenen frawen seeligen mit weÿl. dem Ehrengeachten herrn Hanß Rudolph Odersoth, Melmann v. burgern Zu besagtem Straßb. ihrem gewesenen Ersten Haußwürth seel. ehelich erzeugter tochter v. ab intestato eintziger Erbin ersucht – Actum in deß h. Reichs Freÿen Statt Straßburg dienstags den 4.ten Monaths tag Maÿ A° 1675.

Copia der heüraths Verschreibung
In einer in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarck beÿ Altem St. Peter Pfarrkirchen Liegendem vndt dem Wittiber vor ohnverändert gehörigen Behaußung befunden worden
Deß Wittibers ohnverändert guth, Sa. haußraths 40, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler herrschafft gehörig 14,Wein vnd Lähre Vaß 41, Silberne Löffel per se. Eÿgenthumb ane einer Behaußung per Se, Schulden 28, Ergäntzung (309, ist abzuziehen 3, per Rest übrig) 306, Summa summarum 604 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 529 lb
Hierauff wird nun auch der Erben Ohnv. Guth beschrieben, Sa. haußraths 77, Lehre Vaß per se, Silbergeschmeid 7, Guldene Ring 7, Ergäntzung (baarschafft 68, schuld 102, abzuziehen 7, Compensando) 94, Summa summarum 187 lb
Volgt Endlichen daß gemein Verändert vnd Theilbar guth, haußrath 48, Wahren Zu Seÿler handwerck gehörig 162, Früchten vnd Meel 10, Wein vnd Lähre Vaß 46, Baarschafft 7, Schulden 89, Summa summarum 364 lb – Schulden (Item Fr Annä Meisterlin, des Wittibers Schwester) 462 lb. Theilbare passiva übertreffen die theilbare Verlaßenschafft vmb 98. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 698 lb
Wÿdumb, So die Verstorbene fr. biß in ihr seeliges ableiben Zu genüeßen gehabt. Vermög des, über weÿl. Hanß Rudolph Odersoth, geweßenen Meelmanns v. Burgers Alhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ, vnd demselben einverleibten Codicilli §° 5.to hat die abgeleibte v. nunmehr in Gott ruhende fr. von jetzged. ihrem ersten Haußwürth seel. deßelben Restirende Nahrung widumbs weiß Zugenießen gehabt 78 lb
Zweiffelhaffte Schulden 28, Ungewiße Schulden ins Erben zugeltend 2 lb

Les héritiers collatéraux de Jean Bernard Heidecker vendent 260 livres la maison au serrurier Jean Scheuring

1698 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 284-v
hanß bernhard Heÿdecker, der ledige Seÿler von Kämpten für sich selbsten, und im nahmen Mariæ Heÿdeckerin, so noch ledig aber majorennis, seiner leiblich. Schwester, So dann Er auch alß vermög einer (…) Vollmacht constituirter Mandatarius Joachim Heÿdeckers auch burgers zu Kämpten für sich sebsten und alß Vogts Veronicæ Kluffingerin geb. Heÿdeckerin, wie auch Georg Großelfingers deß rothgerbers daselbst alß Ehevogts Ursulæ Heÿdeckerin mit beÿstand H. Johann Erhard Wilden, deß hoßenstrickers und E:E: kleinen Raths beÿsitzers, und Johann Bernhard Müllers, deß Seÿlers, ihrer Vettern
in gegensein Johannis Scheuring deß Schloßers
daß Sie obgenanndte heÿdeckerische Interessent. alle alß weÿl. Johann Bernhard Heÿdeckers gewesenen Seÿlers und burgers allhier hinterlassene testaments Erb., und Zwar Er gegenwärtiger Heÿdecker für sich und seine Schwester für einen Vierdt. und weg. d. übrig. dreÿ Interessent. iedes auch für einen vierdt. theil hauß und hoffstatt mit allen Gebaüen, Begriffen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier ohnweit dem Zollthor geg. der Kirchen zum alt. St. Peter über, einseit neben Johann Werner Renther dem Küffer anderseit neben hans Michael Graffen, dem Leinenweber, hind. auff der Statt innen Graben stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 8 schilling pfenning bodenzinß dem Stifft zum alten St. Peter, Item 16 schilling und 8 pfenning auff Johannis Bapistæ lößig mit 16 pfund dem Stifft Jungen St. Peter Und dann zweÿ pfund 12 schilling 6 pfenning Vff Mtthiä lößig mit 52 pfund 10 schilling dem Stifft St. Marx – umb 180 pfund

Fils de cordonnier, Jean Scheuring épouse en 1678 Marie Karg, veuve du cordonnier Jean Charles Volmar avec lequel Marie Karg, fille de tisserand, s’était mariée en 1663
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79-v, n° 470)
1678. Dom. 22. 23. Trin. d. 27. oct. v. 3. Nov. Johannes Scheüring d. ledige Schloßer Weÿl. Philipp Scheürings, des burgers v. schuemachers allhie, ehelich. Sohn, Maria, weÿ: Johann Carl Volmars gewesenen burgers v. schuemachers allhie hind.lassene wittib. Cop. St. Thomæ d. 7. Nov. (i 41)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 52-v)
1663. Dom. IV. Trinit. 12. Julii. Johann Carol Vollmar der Schloßer weiland Johann Vollmar würths auff der Weinsticherstuben v. burger allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Maria, weiland Johann Kargen, Leinenweber vnd burgers allhie hinderlaßener Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. Julii Zu St. Thoman (i 57)

Marie Karg meurt sans délaisser d’enfant après avoir institué son mari légataire de ses biens. Le maison acquise peu de temps auparavant est estimée à son prix d’achat. La masse propre au veuf s’élève à 24 livres, celle des héritiers à 68 livres. L’actif de la communauté s’élève à 397 livres, le passif à 35 livres.

1698 (9.7.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 21) n° 16
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren vnd Tugendsame fraw Maria Scheüringin Gebohrne Kargin, deß Ehrenachtbaren Meister Johann Scheurings, Schloßers und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr., nunmehr seel. nach ihrem den 14.ten Maÿ Jüngsthin, Aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft nach Außweißung hernach eingetragenen Testamenti reciproci auff deß hindelaßenen Wittibers, Innahmen seiner Künfftigen Erben gethanes erfordern vnd begehren vorgenommen – Actum Mitwochs den 9.ten Julÿ A° 1698.

Copia der zwischen beÿden geweßenen Eheleuthen Auffgerichteten heüraths Verschreibung, perge in Prot: C. fol: 461. et seqq.
Copia Beeder Geweßener Eheleuth mit einander Auffgerichteten Testamenti nuncupativi Reciproci, perge in Prot: C. fol. 464. t seqq.
In einer alhier Zu Straßburg am Innern Statt Graben beim Zollthor Gelegenen vndt Gemeiner Statt gehörigen behaußung befund. word. wie volgt.
Auff dem bühnel, Im Stübel, Im Stub Cämmerlein, Im Nebens Cämmerl.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item hauß v. hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Str, ohnweit dem Zollthor Gegen der Kirch Zum alten St. Peter hinüber, einseit neben Johann Werner Renter dem Küffer Anderseit neben hanß Michel Graffen dem Leinenweber, hind. auff den Innern stattgraben, stoßend, davon gehen Jährlichen 8 ß. bodenzinß dem Stifft Zum Alten St. Peter alhier, Item 16. ß 8 d Zinnß auff Joh. Bapt: lößig mit 16. lb. 10. ß dem Stifft Jungen St. Peter Und dann 2. lb 12. ß 6 d vff Matthiæ, Lößig mit 52. lb 10. ß d dem Stifft St. Marx Alhier, sonsten seind die Gebäw Ledig eigen, vnd ist diese behaußung, über Angeregte beschwerden Inmaßen dieselbe kurtz vor der frawen seel. absterben erkaufft worden, hiehero Angeschlag umb 180. lb.
Darüber meldet I. perg. Kbr. mit der St. St. anh. Cancelleÿ Contract Insigel Verw. deßen datum den 12. Maÿ A° 1698. mit N° 1 not. Dabeÿ 2. ältere perg. Kbr. under wohlgedachtem Insigel, deren der eine datirt den 8. et 9. 7.br. aô 1647. v. der and den 11. 9.br. A° 1628. beede auch mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guth. Vermög deß, über die in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch herrn David Ösingern den Notarium den 6. Martÿ A° 1679. auffgerichteten Inventarÿ ist Zuergäntz. wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Gutt betr. Deß Wittibers unveränderte Nahrung, Werckzeugs 24 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Vermög. beschrieben, Sa. haußraths 24, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 4, Sa. Erg. 35, Summa summarum 68 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und Theilbar Gutt beschrieben. Sa. haußraths 30, Sa. Frucht 5, Sa. Weins v. Leerer Vaß 26. Sa. Viehe 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 135, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 180, Summa summarum 397 lb – Schuld 35, Detrahendo verbleibt 361. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 454. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres)
1698, VII 1173 – Livres de la Taille f° 22-v
(Schmid) Fr. Maria Scheüringin, Johann Scheürings, des Schloßers haußfr. seel. Verlassenschafft inventirt, H. Johann Heinrich Lang, Nots. thut die final Summ Invent. fol. 54, 454 lb. 18 ß 9 ½ d
Macht 900 R
Er verstallte 800. R. davon Kein stallgelt auß stund von ohnverstallten 100. R. stehet auß, vnd wird der Nachtrag für 4. Jahr in duplo gefordert, ist 1. lb 4 ß
Und wegen der Extraordinari Anlagen pro 4. Jahr in simplo 12 ß
Gebott vnd Unkosten 15 ß 6 s (zusammen) 2. lb 11 ß 6 d
dt. 1. 7.br 1698

Jean Scheuring se remarie en 1698 avec Anne Elisabeth Bonert, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration

1698 (28.7.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 175
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Scheüring, Schloßern vnd burgern Zu Straßburg, Alß hochzeitern an einem,
So Dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Elisabethæ Bonertin, deß Ehrenhafften Meister Hanß Georg Bonerts Schreiners vnd burgers Alhier Zu Straßburg Ehelichen dochter, alß der Hochzeiterin Am andern theil – Montags den 28. Julÿ Anno 1698, [unterzeichnet] Johann Scheüring alß hochzeiter, anlisbett bonrin als hoh zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65)
den 20 Aug. A. 1698 seind copulirt Worden Johannes Scheuring schloßer v. burger alhie Vnd Jngfraw Anna Elisabetha Hanß Georg Boners beÿsitzers vnd schreiners alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Scheuring hoch Zeider, Anaelis bett bohnerin hoh Zeiderrin (i 66)

Jules Roser se plaint de Jean Scheuring et de Joachim Kœpke auprès du Corps des serruriers. Il prétend qu’ils auraient éconduit un compagnon à sa recherche. Le conseil décide de ne traiter l’affaire qu’en présence de Jean Scheuring. Le registre ne mentionne rien de plus
1714, Protocole des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 11) Montags den 22.ten Octobris Anno 1714 – Meister Julius Roßer Clagt wider Meister Johann Scheuring und Meister Joachim Köpke, daß Sie Ihme Verwichenen donnerstag, als ein Gesell auf die herberg gekommen, und nach sein Meister Roßers Nahmen gefragt, denselben nicht zu ihn eingeschickt, wie es billich hätte sein solle, sondern haben ihne auf das schärffste examiniret, mithien Ihme denselben entzogen.
Erkandt solle die sach biß Meister Scheuring præsens auffgeschoben bleiben.

Jean Mussler et Jean Michel Kreutzer se plaignent au Corps de métier que Jean Scheuring les aurait injuriés à la précédente réunion. Jean Scheuring réplique qu’il a des droits particuliers puisqu’il est le doyen des maîtres. Les plaignants poursuivent l’affaire malgré les tentatives de conciliation. Le Conseil se réfère au règlement qui est en faveur de Jean Scheuring mais le condamne au dépend pour avoir injurié Jean Michel Kreutzer
1723, Protocole des Maréchaux XI 148 (Serruriers 1714-1729)
(f° 107) Montags den 8.ten Novembris Anno 1723
Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer, clagen wider Meister Johann Scheuring, so abweßend, daß Er Vor Vierzehen tagen beÿ dem Gebott Sie hefftig geschimpffirt habe pt° des Irten Ambts, gestalten Er Vorgegeben Sie clägere nehmen Ihme sein Recht Vor dem Maul hinweg, prætendiren Satisfaction.
Erkandt, dieße sach ist biß zu deß gegenwarth differirt worden.
(f° 108-v) Montags den 29.ten Novembris Anno 1723.
Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer stehen vor, und repetiren Ihre Clag nochmahlen Ga. Meister Johann Scheuring Vom 8.ten Novembris 1723.
Ille, seÿe der älteste Meister, dahero gebührt Ihn oben anzustehen.
Erkandt, sollen einander die hand geben und mit einander Zufriden sein, dahiengegen soll des arbeit Schauen fürder observirt werden wie mann ist Meister worden.
Illj wollen die sach weiter suchen.
(f° 109-v) Mittwochs den 1.ten Decembris Anno 1723. Herr Johann Mußler undt Herr Johann Michael Kreutzer, beede Schöffen, stehen und clagen wider Meister Johann Scheuring und repetiren Ihre Clag nochmahlen Vom 29.ten Novembris 1723. p° der præferenz in der Meistertaffel und umbschicken.
Ille prætendirt den Vorzug umb arbeit Schauen, nebst deme habe Er herr Kreutzer Ihme den beclagten seinen barth vorgeworffen.
Erkandt, bleibt beÿ der Uhralten ordnung nemblichen daß die herren Schöffen nicht nur allein oben ansitzen sollen sondern auch die umbschau p° der Gesellen soll beÿ Ihnen denen Schöffen allezeit Zuerst Verbleiben, das jenige aber daß Er herr Kreutzer denselben soll verschimpffirt haben, ist an unßere g. herren des Löbliche Policeÿ gericht Verwießen worden, die handwercks Uncösten aber seind Meister Scheuring Zu erkandt worden, daß Aufflaggeld trifft an 18. ß d

Jean Scheuring meurt en 1728 en délaissant un fils et une fille. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 53 livres, celle des héritiers à 257 livres. L’actif de la communauté s’élève à 143 livres, le passif à 55 livres.

1728 (31.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 21) n° 479
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güethere, so weÿl. der Ehren: und Wohlvorgeachte Mr Johannes Scheuring der geweßene Schloßer und burger allhier nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 14.ten Februarÿ dießes lauffnden 1728.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Ehren vnd Vorgeachten Mr Johann Jacob Scheurings des Schloßers vnd burgers allhier Zu Straßburg und dann des Ehren und Vorgeachten Mr Christian Erich sohns, Schreiners vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Margarethæ Scheuring, beeder des abgeleibten seel. mit hernach benennter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehlter Sohns und tochter und ab intestato Zu gleichlingen antheiltern Verlaßener Erben, inventirt durch die Ehren und tugendsame frau Annam Elisabetham Scheuringin gebohrne Bohnerin, die hinterbliebene wittib mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Mr hanß Georg Bohners des Auch Schreiners und burg. allhier ihres geschwornen Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Montag den 31. Maÿ Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Innern Statt graben beÿm Zollthor gelegenen vndt gemeiner Statt gehörigen behaußung befunden word. wie volgt.
Antheil ane Einer behaußung. (E.) Zween drittetheil Vor ohnvertheilt Von und ane I.r behaußung v. hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ohnweit dem Zollthor gegen der Kirchen Zum alten St. Peter allhier, einseith neben H. Reinhard Pfaudten del Statt Glaser Anderseith neben Mr Friderich Hÿße dem Leinenweber, hinten auff den innern Stattgraben, stoßend gelegen, davon gehen jähr. vndt Zwahr Von denen hiehero gehörigen 2/3 theilen 5 ß 4 d bodenzinß dem Stifft Zum alten St. Peter, weiter 11. ß 1 1/3 d Zinnß auff Joh. Bapt: dem Stifft Jungen St. Peter alhie, So dann reicht mann ferner von obged. 2/3. theilen der Statt Straßb. Pfenningthurn Jährl. 9 ß 4 d Zu Zins, Sonsten freÿ leedig Eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 24.ten Martÿ 1728. angeschlagen und Zwar hiehero gehörige Zween dritte theil pro 281. lb 15 ß 6 2/3.
Darüber meldet I. teutscher pergamentener Kauffbrieff m. der St. Staßb. anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel Verwahret, datirt den 12. Maÿ A° 1698. mit altem N° 1 notirt. Ferner sagen darüber 2. alte teutsche Pergamentene Kauffbrieff mit Vor Ehrenged. C. C. Insiegel corroboriret deren der I.ste datirt d. 8.t et 9.ten 7.bris A° 1647 vnd der andere d. 11. 9.bris. A° 1628. beede auch mit altem N° 1 quotirt Und dißmahlen wider nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
– Abschatzung d 24. Marty aô 1728. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johannes Schiring gewesenen Schloßers seel. hinterlaßene frau Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg auf dem Alten Wein Marck gegen dem Alten St. Peter über gelegen, einseits Neben herren Rheinhard Pfaut Statt glaser anderseit Neben friedrich Heiße Leinen Weber, hinden auf den weiten graben stosend welche behausung Stuben, Cammer Soldaten Cammer, Kuche, hauß Ehren, Werck statt, schloßer Es und gebalckter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Weÿland Frauen Mariæ Scheuringin geb. Kargin des Verstorbenen seel. geweßener Erstern haußfrauen auch seel. Verlaßenschafft in Anno 1698 durch Hn Notarium Johann Heinrich Langen nun gleichfalls seel. auffgerichtet
Wÿdemb, Welche, der Abgeleibte seelige Von auch Weÿland Frauen Mariæ Scheuringin geb. Kargin seiner Erstern haußfrauen ebenmäßig seel. biß an sein tödliches ableiben genoßen hat und nunmehre auff deßen ehelich erziehlten Sohn und tochter als seine ab intestato Verlaßene Erben Eigenthümlich anheim fällt. Es hat erst gedachte Frau Maria Scheuringin geb. Kargin (…) Ihrem verlaßenen Wittiber den 7.ten Aprilis Anno 1680. Vor Weÿland H Notario David ösinger Juniore auffgerichteten Testamento nuncupativo Reciproco (…), Erstl. in einem drittentheil vor ohnvertheilt Von und ane der hivornen fol. (-) fac. (-) et seqq. specifice eingetragenen behaußung und hoffstatt (…) æstimirt per 140. lb
Abzug in gegenwärtig Inventariim gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 16 ß, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 12, Sa. Activ Schulden 25, Sa. Ergäntzung 1, Summa summarum 53. lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 23, Sa. Werckzeug Zum Schloßer handwerck gehörig 6, Sa. Lährer Vaß 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 9, Sa. goldener Ring 16 ß,n Sa. Antheil ane einer behaußung 281, Sa. Erg. Rest 2, Summa summarum 334 -b – Schulden 76 lb, Nach solchem Abgang 257 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs zum Schloßer handwerck gehörig 17, Sa. Weins und lährer Vaß 9, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 10 ß, Sa. baarschafft 31, Sa. Schulden 53, Summa summarum 143 lb – Schulden 55 lb, In Vergleichung 88 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 591. lb
(Copia Codicilli) Im Jahr 1725 (…) auf Montag den 12. tag des Monaths Februarÿ abends zwischen Sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in einer allhier zu Straßburg ane dem Innern Statt graben beÿ dem Zollthor gelegenen gemeiner Statt gehörigen und Von beeden hernachgemelten Codicillirenden Eheleuthen bewohnenden behaußung, deren Untern mit den fenstern in beede Gräben außsehenden Stuben (…) so viel den Mann betrifft Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend, Sie de Frau aber aufrechten gesund gehend und stehenden Leibes (…), Johannes Lobstein Notarius juratus
Im Jahr 1726 (…) auf Sontag den 31. tag des Monats Martÿ nachmittags Zwischen Ein und Zweÿ Uhren, in einer allhier zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegenen, Von Mir Notario bewohnenden behaußung (…) erschienen der Ehren und wohlvorgeachte Meister Johannes Scheuring der Schuemacher und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Anna Elisabetha Scheurigin gebohrne Bonertin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg (…) Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) Montags den 28. Julÿ Anno 1698, Johann Heinrich Lang, Nots.

Le serrurier Jean Philippe Seitz et Marie Marguerite Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit du tonnelier Jean Hügel

1747 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 343-v
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuringin mit beÿstand Johann Christoph Lengerer des seÿlers und Johann Wigand ihres vettern
in gegensein Johannes Hügel des küblers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem Zollthor gegen der Kirch zum alten St Peter über, einseit neben Reinhard Pfaud dem stadt glaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern stadt graben

Nouvelle hypothèque quelques mois plus tard au profit de leur voisin Jean Régnard Pfauth, vitrier municipal

1747 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 797-v
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuringin mit beÿstand Johann Christoph Lengerer des seÿlers und Johann Wigand Guth des tabacbereiters beede ihrer vettern
hatt in gegensein Johann Reinhard Pfaud des Stadt: Glaßers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, die unverändert helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem Zollthor gegen der kirch zum alten St Peter über, einseit neben dem creditore, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern Stadt graben – als ein der Ehefrau vor unverändert guth

Anne Elisabeth Bohner meurt en 1753 en délaissant sa fille et les enfants de son fils. L’actif de la succession s’élève à 349 livres, le passif à 96 livres.

1753 (3.7.), Me Lobstein (6 E 41, 786) n° 27
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Elisabetha Scheuringin gebohrner Bohnerin auch, weÿland des Ehrengeachten Mr Johann Scheurings, des geweßenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg längst seel. nachgelaßener Wittib, nun auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1753 – nach ihrem dienstags den 19.ten Junÿ dieses laufenden 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 3.ten Julÿ 1753.
Die Abgeleibte Frau seelige, hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen, wie folgt. 1.mo Weÿland Mr Johann Jacob Scheurings, des geweßenen Schloßers und burgera allhier Ihres Sohns nachgelaßene beede Kinder, Nahmentlichen 1.mo Johann Philipp Scheuring, den ledigen Schloßers gesellen, 2.do Jungfer Mariam Magdalenam Scheuringin, deren geschworner Vogt Mr Johann Philipp Steinbach, der Sattler und burgerr allhier, Welcher beneben einen Curanden selbsten und mit Assistentz T. Hn. Johann Jacob Oelingers Notarÿ Publici und berühmten Practici allhier, diesem Geschäfft beÿwohneten diese beede in dem Ersten Zweÿten Stammtheil, Vnd dann
2. Frau Mariam Magdalena Seitzin gebohrner Scheuringin, Mr Johann Philipp Seitz des Schloßers und& burgers allhier ehel. haußfrau, Welche mit und beneben Ihrm haußwürth dem Geschäfft abwartete, in den Zweÿten Stamm theil
dieße beede der abgeleibten seeligen mit weÿl. Mr Johann Scheuring dem geweßenen Schloßern und burgern allhier Ihrm geweßenen haußwürth längst seel. ehelich erziehlte tochter und Enckel, und ab intestato zu zweÿen gleichlingen Portionen und antheilern Verlaßene Erben
Bericht und respectibé Vergleich, wegen dißer Verlaßenschafft. Als man zu dieser Verlaßenschafft Erörterung geschritten, hat man gleichbalden ersehen, daß die verstorbene seelige von der Ihro auf Ihres Manns seel. absterben beede noch beÿ Leben geweßene Sohn und tochter, oder seith diesem Ihres Sohns Kinder, alß dero Enckel, wegen Ihrer Vatter: und respective Groß Vätterlicher Legitimæ /:maßen Sie den Rest crafft Codicilli ad dies vitæ zu usufruiren hätten:/ vollkommen contentirt, sondern nur denen selben beÿ unterschiedenen Gelegenheiten einiges auf abschlag gelieffert (…), crafft der vor Hn. Notario Johann Lobstein den 31. Martÿ. 1720 aufgerichteter Nachdisposition

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Innern Stadtgraben beÿm Zollthor gelegenen und gemeiner Stadt gehörigen behausung, befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ohnweit dem Zollhor gegen der Kirchen zum alten St. Peter allhier, einseith Hn. Reinhard Pfauten, dem Statt Glaßer, and.seith neben Mr Friedrich Hÿße, des Leinenwebers Ehefrauen seel. Erben hinten auf den innern Stattgraben stoßend gelegen, davon gehen Jährl. 8 ß 9 bodenzinß dem Stifft zum alten St. Peter, weiter 16 ß d auf Johannis Baptistæ lößig mit 16 lb 10 ß d dem Stift Jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährl. 14 ß. d. wegen einem dhbruch auf den innern Stattgraben, zu zinnß, sosten freÿ, ledig, eigen und über abzug solche beschwärden durch. (die Werckmeistere) laut abschatzung zeduls, vom 4. Julÿ 1753 æstimirt und angeschlagen pro 303. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kaufbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem C. C. Insigel verwahrt mit altem N° 1 bezeichnet, datirt d. 12. Maÿ A° 1698, Ferner melden hierüber 2. alte teutsche pergamentener Kaufbrieff mit Ehren gedachter C.C. Stub Insiegel verwahrt, deren der eine datirt den 8.yen et 9.ten 7.bris A° 1647 und der andere den 11. Novembris 1628. beede auch dißmahlen auch dißmahlen nan beschehener besichtigung wieder hierbeÿ gelaßen.
Extractus aus weÿland Mr Johann Scheurings, des gewesenen Schloßer und auch weÿland Frauen Annä Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnertin, beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nun seeligen von Herrn Notario Johann Lobstein den 31. Mart. 1726 auffgerichteten Nachdispositionis (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausrath 20 lb, Sa. Werckzeugs Zur Schloßer Profession gehörig 4 lb, Sa. Silbers 8 lb, Sa. baarschafft 8 lb, Sa. Eigenthumn ane eine behaußung 303 lb, Sa. Schulden 4 lb, Summa summarum 349 lb – Schulden 96 lb, Nach solchem Abzug 253 lb
Stall summ et Conclusio finalis Inventarÿ 253 lb
Extractus aus weÿl. Mr Johann Scheurings und Fr. Annä Elisabethä Scheuringin geb. Bohnertin vor Not. Johann Lobstein den 31. mart. 1726 auffgerichteten Nachdispositionis
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 20 lb, werckzeug 4 lb, silbers 8 lb, baarschafft 8 lb, behaußung 303 lb, schulden 4 lb, Summa summarum 349 lb -Schulden 96 lb, Nach solchem Abzug 253 lb – Stall summ et conclusio finalis 253 lb

Jean Philippe Seitz et Marie Marguerite Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickhoffer

1753 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 154
Johann Philipp Seitz der schloßer und Maria Margaretha geb. Scheuring mit beÿstand Georg Hörter des schuhmachers und Johann Philipp Gleÿß des wollenwebers beede ihrer vettern
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des handelsmanns innahmen seines vatters H. Jacob Christoph Zollickhoffer des handelsmanns, als vogt Johann Georg und Catharina Eva der Haußer – schuldig seÿen 85 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt ohnfern dem zollthor gegen der kirch zum Alten St Peter über, einseit neben Reinhard Pfaud dem Stadt:glaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße dem leinenweber, hinten auff den innern Stadt graben

Marie Marguerite Scheuring épouse en 1729 Philippe Frédéric Otto, fils d’un serrurier de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration

1729 (12.1.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 196
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Philipp Friderich Otto, dem Ledigen Schloßer, des Ehren und Vorgeachten herrn Philipp Friderich Ortto des Schloßers undt burgers zu Buchsweÿler hochgräffl. hanauisch. herrschafft ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Scheuringin, weÿ: des Ehren und Vorgeachten Mr Johann Scheurings des gewesenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, ane dem andern theil gehalten – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 11.ten Januarÿ Anno 1729. [unterzeichnet] Phillipp Friderich Otto Als Hochzeiter, Maria Margretha Schiringin als hochzeiterni

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 209, n° 1189)
Anno 1729. den 23. febr. seind nach geschehener ordentlicher auß ruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden Philipp Friderich Otto der ledige Schloßer von buchsweiler, Philipp Friderich Otto des burgers und Schloßers daselbst ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Weÿland Johannes Scheuring deß burgers und schloßers alhie Zu straßb. nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] phillipp fridrich Otto als hochzeider, Maria Margaretha Schiringin, als hochzeiterin (i 213)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche la tour du Péage – sans doute celle des parents Scheuring
1729 (22.9.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 25) n° 580
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so die Ehren: und Tugendsame Frau Maria Margaretha Ottin gebohrne Scheuringin, zu dem Ehren: und Vorgeachten Meister Philipp Friedrich Otto, dem Schloßer und burgern zu Buchsweÿler Hochgräffl. Hanauischer Herrschafft Ihrem Haußwürth in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in beÿsein des Ehren: und vorgeachten Mr Christian Ehrich Sohn des Schreiners und burgers allhier der fr. noch ohnentledigten Vogts auf Donnerstag den 22.ten Septembris Anno 1729.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Graben nahe beÿ dem Zollthor gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt

Veuve de Philippe Frédéric Otto de Bouxwiller, Marie Marguerite Scheuring se remarie en 1746 avec le serrurier Jean Philippe Seitz : contrat de mariage, célébration
1746 (1.7.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 510
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrengeachten Johann Philipp Seitz, dem Ledigen Schloßern des Ehren und wohlvorgeacht herrn Johann Georg Seitz, bedienten beÿ Ihro hochfürstl. durchlaucht von darmstatt un buchsweÿler ehelichem Sohn, alß dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Margaretha Ottoin gebohrner Scheuringin weÿland des Ehrengeachten Meister Philipp Friderich Otto des geweßenen Schloßers und burgers in Buchsweÿler nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib als der frauen hochzeiterin – So bodenzinß in Straßburg auf Freÿtag den 1.ten Julÿ anni 1714 [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz als Hochzeiter, Maria Margaretha Ottoin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60-v, n° 323)
1746. Mittwoch den 13. Julii seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ in diser Kirch copulirt und eingesegnet worden Johann Philipp Seitz Lediger Schloßer Johann Georg Seitz , Bedienten am Heßen-Darmsattischen Hoff ehel. Sohn, und fr. Maria Margaretha weÿl. Philipp Friderich Otto gewesenen Schloßers und burgers zu buchßweiler hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz Als hochzeiter, Maria Margaretha als hochzeiterein (i 62)

Fils de Jean Jacques Scheuring, Jean Philippe Scheuring de Colmar hérite d’un quart de la maison dans la succession de sa grand-mère. Cette portion de maison figure dans l’état de ses biens dressé en 1753. Il vend son quart de maison à sa sœur Marie Madeleine femme du cloutier Jean Ball qui devient ainsi propriétaire indivis de la moitié de la maison. Un quart de la maison figure à l’inventaire des apports Ball-Scheuring dressé en 1756

1755 (5.4.), Me Lobstein (6 E 41, 786) Joint au n° 27 du 3.7.1753
Erschienen auf heut Zu end gesetztes datum als zu weÿland frauen Annä Elisabetha Scheuringin gebohrner Bohnerin, auch weÿland Mr Johann Scheurings des geweßenen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Wittib Verlassenschafft seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie adhibirten Notario Johann Philipp Seuring [sic] der schloßer und burger zu Collmar
anzeigend, daß da Ihme in ohnvertheiltem Groß Mütterlichem Erb gebührig der Vierte theil ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten zugehörden und Gerechtigkeiten ohnweit dem zollhor gegen der Kirchen zum alten St. Peter allhier, anderseit neben Herr Reinhardt Pfauden dem Stattglaßern anderseit neben Mr Friedrich Hÿße des Leinenwebers Ehefrauen seel. Erben, hinten auf den innern Stattgraben stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung Jährlichen 8 ß. d bodenzinß, dem Stifft zum alten St. Peter, Weiter 16 ß 8 auf Johannis Baptistæ lößig mit 16 lb 10 ß d dem Stift Jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährl. 14 ß wegen einem durchbruch auf den innern Stattgraben zu zinß Zu reichen seind
seiner Schwester Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Scheuringin beÿständlich Ihres Ehemanns Mr Johann Ball des Nagelschmids und burgers allhie – umb 233 Gulden – Straßburg den 5.ten Aprilis 1755.

Jean Ball et Marie Madeleine Scheuring hypothèquent leur moitié de maison au profit de Jean Frédéric Griesinger, diacre du Temple Neuf

1755 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 169
Johann Ball der nagelschmidt und Maria Magdalena geb. Scheuringerin mit beÿstand Johann Philipp Steinbach des sattlers und Johann Jacob Kärling des hauptkandten E. E. Zunfft der Maurer
hatt in gegensein H. M. Johann Friedrich Grießinger des diaconi der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte einer behausung cum appertinentis ohnweit dem zollthor gegen der kirch zum alten St. Peter, einseit neben Reinhard Pfauden dem Stadtglaßer, anderseit neben Friedrich Hÿße des leinenwebers Ehefrau erben, hinten auff den innern stadt graben – davon gibt man ane verschiedenen beschwerden 1 lt 18 ß 8 d

Marie Marguerite Scheuring femme de Jean Philippe Seitz meurt en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième. Une observation préliminaire relève qu’il n’a pas été dressé d’inventaire des apports. La masse propre au veuf s’élève à 220 livres. Comme les héritiers renoncent à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont le passif surpasse l’actif de 329 livres

1761 (14.2.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 798) n° 225
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsahmen Frn. Mariä Margarethä Seitzin, gebohrner Scheuringin, Mr Johann Philipp Seitz, des Schloßers und burgers dahier geweßener ehelicher Hausfrn. nun seel. Verlassenschafft, errichtet in Anno 1761. – nach ihrem Donnerstags d. 23.ten Decembris letzt verfloßenen 1760.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen, Erfordern und Begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Mr Leonhard Häußlers des Seilers u. b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Friedrich Otto, des leedigen Schloßers gesellen, der verstorbenen seel. in erster Ehe mit auch weÿl. Mr Philipp Friderich Otto dem geweßenen Schloßer und b. in Buchßweiler ehelich erziehlten sohns und Mr Johann Ball, des jüngern Nagelschmidts u. b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp Seitzen der verstorbenen seel. mit vorbemeltem dem hinterbliebenen wittiber in letzter Ehe ehelich erzeugten Sohns, beede ab intestato verlaßener Erben – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag d .14. Februarÿ A° 1761.
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es weißet voreingetregene Eheberedung §° 3° daß beede nun zertrennte Ehepersohnen ohnverändert Gut und Ergäntzung stipuliret haben mithin seind dermalen die von der verstorbenen seel. sowohl in die Ehe gebrachte als wehrender Ehe ererbte Posten denen Erben entweder in Natura zuzuschreiben (…) da aber beeder Zertrennter Ehepersohnen in die Ehe gebrachtes Vermögen nicht inventirt worden, als hat man sich deßfalls allein auf des hinterbliebenen Wittibers gethane Declaration beziehen müßen, welche darinnen bestunde, daß die verstorbene Frau seel. ein mehreres nicht in die Ehe gebracht habe als die annoch in natura vorhanden inventirt wenige haußraths posten (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stadtgraben ohnweit des Zollthors gelegenen und in dieße Verlaßenschafft zum theil gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Schulden aus dießer Verlaßenschafft zu bezahlend. (…) It. Mr Johannes Ball der jüngere Nagelschmid u. b. dah. der dißorthige eine Vogt fordert für Zuviel avancirte bau Kösten an d. in dieße Verlaßenschafft gehörig haußhelffte, 3.
Antheil ane einer behaußung. (E.) Nembl. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen anderen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ohnweit dem Zollthor gegen der Kirchen zum alten St Peter allhier, einseit neben weil. Hn. Reinhard Pfauden des geweßenen Statt Glaßers und b. alhier seel. nachgelaßener Erben, 2.s. neben Mr Friedrich Hÿße, des Leinen Webers Ehefrauen seel. Erben, hinten auf den innern Statt Graben stoßend, Von welcher völligen behaußung man jährl. 8 ß d. bodenzinß dem Stifft zum Alten St. Peter reicht, weiter 16 ß 8 s. auf Joh: Baptistæ lößig mit 16 lb, 10 ß dem Stifft zum jungen St Peter allhier, So dann Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn jährl. berichteter maßen 10 ß wegen einem durchbruch auf den innern Statt graben Zu Zinß, sonsten ist dißorthige helffte außer hernach eingetragenen darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig eigen, Ist die Völlige behaußung über abzug obiger beschwerden in weil. frauen Annä Elisabethä Scheuringin geb. Bohnerin, auch weil. Mr Joh: Scheurings deß geweßenen Schloßers v. b. dahier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßener Wittib als Iher Mutter seel. Verlaßenschafft Inv. durch mich unterschriebenen Notar. in A° 1753. gefertigtet dh. der Statt Straßb. geschwornen Werckhleuthe æstimirt und angeschlagen worden pro 303. lb 10. ß, thut die hiehero gehörige helffte 151. 15.
Welche hauß helffte die Verstorbene Fr. seel. beÿ Vorgedachter Ihrer Mutter w. Fr. Annæ Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnerin seel. Verlaßenschafft Erörterung für ohnvertheilt erblichen erhalten hat. Und ist der übrige ohnvertheilte helffte solcher behaußung Mr Johann Ball des jüngern nagelschmidts und b. dahier des Sohns 2.ter Ehe geordneten Vogts Ehefrauen theils Erbs und theils Cessions weise gebührig.
Über die völlige behaußung sagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit Löbl. Statt Straßburg C. C. Insigel verwahret, mit altem N° 1 berzeichnet de dato 12. Maÿ A° 1698. Ferner melden darüber zween alte pergamentene Kauffbrieff ; mit Ehrengedachter C. C. stub Insigel verwahrt, deren der eine d. 8. et 9. 7.br: A° 1647 und der andere den 11. 9.br. 1628, beede auch mit altel N° 1 bezeichnet.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög abtheilungs Concept über weil. Fr. Annä Elisabethä Scheuringin gebohrner Bohnerin auch weÿl. mr Johann Scheureings des geweßenen Schloßers und burgers allhier längst seel. nachgelaßener Wittib, als der Verst. Mutter nun auch seel. Verlaßenschafft durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1753. vorgenommen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 4 ß, Sa. des goldenen o. 8 ßn Sa. Werckzeugs 151, Sa. Schuld o, Sa. des Ergäntzungs rests 45, Summa summarum 220. lb
Dießemnach wird nun auch des Wittibers ohnverändert und theilbar guth unter einem Titul beschrieben, maßen beede Erben Vögte auff die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzl. Verzug thun und solche dem hinterbliebenen Wittiber allein überlaßen wollen, Sa. Werckzeugs 10 – Schulden 339 lb, In Vergleichung 329 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 108. lb
Copia der Eheberedung

Jean Philippe Seitz se remarie en 1761 avec Catherine Barbe Seltzam, originaire de Brumath : contrat de mariage, proclamation à Saint-Thomas (le mariage a lieu à Hausbergen, sans doute Mittelhausbergen dont les registres manquent)
1761 (30.6.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen Meister Johann Philipp Seÿtz, dem Wittiber Schloßer undt burgern Zu Straßburg alß hochzeitern ahne Einem
So dann Mr Johann Jacob Seltzam des burgers und Metzgers Zu Brumat und weÿl. fr. Anna Maria gebohrner Ottmännin seel. ehelich erzeugter Tochter Nahmentlich Catharinæ Barbaræ Seltzamin alß der Hochzeiterin am Andern theil – so Geschehen und verhandelt allhier in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 30. deß Monaths Junii Anno Domini 1761 [unterzeichnet] Johann Philipp Seitz als hochzeiter, Catharina barra seltzamin

Proclamation, Saint-Thomas (luth. n° 685 f° 107)
Anno 1761. den 8. Julÿ seind nach Zweÿmaliger ordentl. proclamation zu St Thomæ zu Hausbergen copulirt worden Johann Philipp Seitz der wittiber Schloßer u. burger alhie und Jfr. Catharina Barbara Setzamin, Joh: Jacob Seltzam metzgers und burgers zu brumath ehel. tochter (i 109)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1762 (27.2.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1282) n° 366
Inventarium über Herren Johann Philipp Seitz, Schloßers, undt Frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Seltzamin beeder Eheleuthe und burgern allhier zu Straßburg Zusammen gebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – krafft deren mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben, als ein ohnverändert und Vorbehalten guth, mithin die ergäntzung derselben expressé reserviert, conditionirt undt bedungen – So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn H Johann Adam Haaß Fastenspeishändlers und burgers allhier, der Ehefrauen erbettenen beÿstandts, den 27. Febr. 1762.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. Kleidung 17, Sa. Silbers 12, Summa summarum 29 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 195, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener ring 3, Summa summarum 204. lb

Catherine Barbe Seltzam meurt en 1770 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 158 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 143 livres, le passif lui est supérieur.
1771 (22.1.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1287) n° 486
Inventarium über Weÿland Catharinæ Barbaræ gebohrner Seltsamin, H. Johann Philipp Seitz Schlossers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener hausfrauen seel. Verlassenschafft auffgerichtet in anno 1771. – nach ihrem am 14. Octobris jüngsthin geweßenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Johann Georg Michel Schloßers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel, Johann Jacob und Johann Friderich aller dreÿ Seitzen, so die Verstorbene seel. mit abgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erziehlt und ab intestato Zu dreÿ gleichen portionen und antheÿlern Zu Minderjähriger Kinder und rechtsmäßigen Erben verlaßen – So beschehen allhuer Zu Straßburg den 22.sten Januarÿ 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane der genanten Crautenau gelegen von dieße Verlaßenschafft lehnungsweiß inhabender behausung folgender maßen befunden worden
Schulden aus dieser Verlaßenschafft Zu bezahlt. Item Frawen Margarethæ Dorotheæ Bamußin witib Vor sieben Viertel jahr verseßenen haußzinnß a 5 lb 10 ß (thut) 38. 18
Werckzeug zu Schloßer handwerck gehörig
Ergäntzung der Erben manglenden unveränderten guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleuth Zugebrachter nahrungen von unterschriebenem Notario den 20. Februarÿ 1762. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben eigenthümlich Vermögen, Sa. hausrath 14, Sa. activ schuld 25, Sa. Ergäntzung 119, Summa summarum 158 lb
Dießemnach Würd sowohl de Wittibers wenige Vermögen als übrige Nahrung unter einem titul als sogenand theilbahr beschrieben, worauf der Vogt propter onus passivorum nomine quo agit wohlmeinend renunciret, Sa. Hausrath 11, Sa. Werckzeug zum Schloßer handwerck 8, Summa summarum 20 lb – Sa. Schulden (-)
Copia der Eheberedung (…) den 30. Junÿ 1761, Philipp Jacob Marbach Notarius publicus juratus

Le cloutier Jean Ball et Marguerite Scheuring vendent la maison 500 livres au brocanteur Nicolas Hæberlé

1765 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 300
Johannes Bahl der nagelschmitt und Magdalena geb. Schiringin
hatt in gegensein Niclaus Häberle dem gimpler
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem zollthor gegen dem Alten St Peter kirch über, einseit neben Reinhard Pfauden des glaßers erben, anderseit neben Friedrich Hÿßke des leinenwebers erben, hinten auff den innern stadt graben – davon gibt mann dem Stifft Alten St Peter 8 ß ane bodenzinß und 16 ß 8 d auf Johann Baptistæ lößig mit 16 lt 10 s dem stifft Jungen St Peter, 10 ß d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wegen einen durchbuch auf den innern stadt graben ane bodenzinß – geschehen um 500 pfund

Nicolas Hæberlé et Eve Wenger hypothèquent leurs deux maisons au profit de Marguerite Salomé Theurkauff née Redslob

1783 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 392-v
Nicolaus Häberle der gimpelkäuffler und Eva geb. Wengerin unter assistentz Johann Jacob Frölich des kornwerffers und Friedrich Rauchmaul des schreiners
hatt in gegensein Fr. Margarethæ Salome Theurkauffin geb. Redslobin – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, 1. eine beÿ den Rothen häußern ohnweit dem capuciner closter gelegene behausung samt zugehörden,
2. eine behausung cum appertinentis gegen der Alt St Peter kirch über ane dem alten Weinmarckt,
3. eine au quartier St Nicolas vorfindige behausung nebst zugehörden

Nicolas Hæberlé meurt en 1800 en délaissant un fils, brocanteur comme son père. La maison est estimée 3 500 francs à son inventaire.
Nicolas Hæberlé fils épouse en 1795 Catherine Elisabeth Lœschmeyer, fille de boulanger

1795 (22 ventose 3, Strasbourg 3 (11), Me Ensfelder n° 198, Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 157-v du 22 vent. 3
(Eheberedung) erschienen der burger Niclaus Heberle, der ledige Gimpelkäufler alhierdes hiesigen burgers Niclaus Heberle ebenmäßigen Gimpelkäuflers mit Maria Eva gebohrner Wenger ehelich erzeugter großjährigen und seiner Rechten genießenden Sohn als bräutigam an Einem theil
So dann die bürgerin Catharina Elisabetha Löschmeÿer, Weiland des burgers Johann Jacob Löschmeÿers gewesenen beckens hinterlassene ehelich erzeugte ledige aber großjährigen tochter – Straßburg den 22. Ventose im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Francken Republick
(Enregistrement, le futur époux déclare que son revenu annuel n’excède pas 150 livres)

Nicolas Hæberlé le jeune meurt en 1805 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison près de Saint-Pierre-le-Vieux dont une moitié lui est échue dans la succession de son père

1805 (24 messidor 13), Strasbourg 3 (29, 1), Me Übersaal n° 885, 2903 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 30-v du 24 mess. 13
Inventaire de la succession du Cit. Nicolas Heberlé marchand de meubles décédé le 14 germinal 13 – à la requête de Catherine Elisabeth Loeschmeyer la veuve, assitée de Jacques Möbs boulanger, en son nom et comme tutrice naturelle de son fils unique Nicolas, âgé de 8 ans et demi – en présence de Jean Henri Kirchner, serrurier, tuteur subrogé dudit mineur

dans la maison mortuaire vieux marché aux vins n° 67
propres de la veuve, meubles 255 fr
propres des héritiers, garde robe et or 202 fr
Moitié dans une Maison a Strasbourg. Sçavoir la moitié pour indivis dans une maison située en cette ville vieux marché aux vins place St Pierre le Vieux N° 67, d’un côté le Cit. Lichtenfelder serrurier, d’autre le Cit. Klaffzig cloutier, derrière le faux rempart – Le logement au premier étage occupé par la mère du défunt Marie Eve Wenger veuve de Nicolas Heberlé, marchand de meubles, moyennant un loyer annuel de 100 fr, celui au second étage occupé par la veuve du défunt 75 fr, total 175 fr de revenu, en capital 3500 fr, la moitié à l’héritier 1750 fr, L’autre moitié appartient à la mère du défunt selon l’inventaire dressé par Me Roessel le 9 germinal 8
total des propres 1952 fr
communauté, meubles 1206 fr, dettes actives 34 fr, total 1240 fr, passif 894 fr, reste 346 fr
Contrat de mariage, Jean Daniel Ensfelder le 22 ventose 3, Codicille devant le soussigné le 17 pluviose 13

Catherine Elisabeth Lœschmeyer veuve de Nicolas Hæberlé meurt en 1814
1814 (16.7.), Strasbourg 8 (9), Me Roessel n° 1862 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 10du 18.7
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Loeschmeyer veuve de Nicolas Haeberlé, marchand de meubles, décédée le 19 juin courant – à la requête de Jean Henri Kirchner, serrurier, tuteur de Nicolas Haeberlé âgé de 18 ans, en présence de Jean Georges Stritzinger, potier de terre, subrogé tuteur
dans une maison vieux marché au Vin n° 67
mobilier 857 fr, créances 2849 fr, numéraire 365 fr, ensemble 3885 fr, passif 3688 fr, reste 196 fr (vacation du 20 juillet, acp 125 F° 14 du 20.7.)

Après la mort de Nicolas Hæberlé héritier de son père et de ses grand-parents, ses héritiers collatéraux vendent la maison au marchand de meubles Antoine Fetter et à Catherine Schmitt

1819 (26.7.), Strasbourg 8 (27), Me Roessel n° 6595 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 181-v du 27.7.
Marguerite Salomée Loeschmeyer veuve de Jacques Moebs, boulanger, Abraham Loeschmeyer, meunier, Elisabeth Loeschmeyer femme de Jean Georges Stritzinger, potier de terre, Salomée Loeschmeyer femme de Jacques Bürcklin, cordonnier, Marie Salomé Wenger veuve de Simon Müller instituteur en cette ville et Jean Chrétien Wenger, foulon dans la vallée de Barr, ce dernier tant en son nom que se portant fort de Marguerite Salomé Wenger et de Marie Elisabeth Wenger, filles majeures, Madeleine Wenger femme d’André Hohlinger, tailleur à Andolsheim et Marie Barbe Wenger majeure demeurant dans la vallée de Barr, lesquels en qualité d’héritiers de Nicolas Heberlé, garçon menuisier, fils de feu Nicolas Heberlé, marchand de meubles, issu de son mariage avec Catherine Elisabeth Loeschmeyer
à Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt
la maison avec tous ses droits, appartenances et dépendances ainsi qu’avec les fourneaux et le lit servant à l’usage des militaires qui s’y trouve situé à Strasbourg Vieux Marché au Vin n° 67, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Rudolf vitrier, derrière le fossé du Faux Rempart – moyennant 14 000 francs

Mention dans le registre de population. Les nouveaux propriétaires habitaient auparavant rue de l’Argile

1819, 600 MW 40
Registre de population, p.193, 4° section, Vieux Marché aux Vins N° 67
Feder, Antoine, 1775, Revendeur, né à Engenthal, (arrivé) IV
id. née Schmitt, Catherine, 1784, ép. née à Obernai, (arrivée) 1793
auparavant, rue de l’argile 27 – entrés en janvier 1820

Originaire d’Engenthal, le domestique Antoine Fetter épouse en 1800 Marie Catherine Schmitt native d’Obernai
Mariage, Strasbourg (n° 269)
Cejourd’hui 20 Prairial l’an huit de la République française, une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Antoine Feder, agé de 25 ans, homme de confiance, domicilié en cette ville depuis un an, natif d’Engenthal, Département du Bas Rhin, fils de feu Joseph Feder, meunier audit lieu, et de Barbe Statler, d’autre part Marie Catherine Schmitt, agée de 21 ans accomplis, domiciliée en cette ville depuis un an, native d’Obernai, Département susdit, fille d’André Schmitt, Chirurgien audit lieu & de Marguerite Ditz, lesquels futurs Conjoints étaient accompagnés de Louis Riehl agé de 68 ans, tailleur, grand oncle du futur, de Jean Gaerth agé de 39 ans, cordonnier, beau frère de la future (…) 1° l’acte de naissance du futur époux portant qu’il est né à Engenthal le 24 May 1775 (…) 2° l’acte de naissance de la future épouse portant qu’elle est née à Obernai le 8 août 1778 (…) (signé) Andoni Fetter, Maria catharina schmitt (i 143)

Le marchand de meubles Antoine Fetter meurt en 1850 en laissant pour héritiers les enfants issus de son fils unique Jacques Fetter. L’inventaire est dressé dans la maison dont il a été propriétaire
1850 (1. 8.br), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3871
Inventaire de la succession du sieur Antoine Fetter, Marchand de Meubles, décédé à Strasbourg le 14 septembre 1850
à la requête 1° de Mr Jacques Antoine Fetter, commis négociant, 2° de Mad. Marie Sophie Caroline Fetter, majeure, les deux demeurant à Strasbourg, 3° de De Sophie Hobarth, veuve du Sr Jacques Fetter, en son vivant à Strasbourg, elle y demeurante, agissant en qualité de tutrice légale de 1° Louis Philippe Fetter, âgé de 20 ans, 2° Marie Eugénie Fetter agée de 16 ans, 3° Gustave Adolphe Fetter agé de 13 ans, ses trois enfants encore mineurs issus de son mariage avec ledit défunt Sr Jacques Fetter. En présence de M Léonard Adler, Boulanger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs (…), Le Sr Fetter négociant, Mad.lle Fetter et les trois mineurs Fetter habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers propre un cinquième de feu ledit Sr Antoine Fetter leur aïeul par représentation de feur leur père ledit Sr Jacques Fetter, seul enfant du défunt

dans un logement que led. défunt occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 67 où il est décédé le 14 septembre dernier
Total des effets mobiliers 318
Titres et papiers. Mr Musculus nous a produit à l’instant une grosse d’un contrat reçu par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 13 août 1834 contenant vente par led. Sr Jacques Fetter a mondit Sr Musculus de la susdite Maison rue du Vieux marché aux Vins N° 67 qui leur avait été donné par le Sr Antoine Fetter et De Catherine Schmitt suivant contrat reçu par M Hatt Notaire à Strasbourg le 10 octobre 1832, à charge de payer à la décharge des donateurs à la de veuve Silbermann de Strasbourg la somme de 6000 francs et au Sr Fetter père une pension viagère de 30 centimes par jour et de fournir à la De Thérèse Schmitt les prestations imposées aux donateurs suivant contrat de donation reçu par Me Hatt notaire çà Strasbourg le 31 janvier 1827.
Il a été convenu dans l’acte du 10 octobre 1832 que si les donateurs avaient des sujets de plainte contre le donataire ils seraient en droit de reprendre la jouissance de la totalité de la maison donnée, à charge par eux d’acquitter les intérets du capital de 6000 francs mais que la propriété serait acquise en tous les cas au Sr Fetter fils. Ledit contrat de vente mentionne encore que plus tard des contestations s’étant élevés entre le Sr Fetter père et le Sr Fetter fils le Tribunal de première instance séant à Strasbourg par son jugement an date du 13 juin 1833 ordonna que les conjoints Fetter père reprendraient la jouissance de la totalité de la maison ci-dessus désignée avec le droit d’en percevoir les loyers, à charge par eux de servir les intérêts dudit capital de 6000 francs et condamna le Sr Fetter fils à leur payer en outre une somme de 1000 francs, le jugement a été confirmé par arrêt de la cour d’appel de Colmar le 31 août suivant
Actif, loyers 255 francs – Passif 170 francs

Antoine Fetter et Catherine Schmitt font donation de la maison à leur fils unique Jacques Fetter, commis du Mont de piété, à charge d’entretenir ses parents. L’inventaire ci-dessus expose les contestations qui se sont élevées entre le fils et ses parents donataires

1832 (10.10.), Strasbourg 4 (76), Me Hatt n° 6948 – Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 37 du 17.10.
Donation entre vifs – Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt
à Jacques Fetter, commis du Mont de piété leur fils unique
1. d’une maison d’habitation à rez de chaussée trois étages avec tous ses droits et dépendances, située à en cette ville rue du Vieux Marché aux Vins n° 67 près l’église St Pierre le Vieux, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Hoffet vitrier, par devant la rue, par derrière le Faux rempart
Origine de la propriété, acquis des héritiers Nicolas Haeberlé par acte reçu Me Roessel le 26 juillet 1819 – Il nourrira ses parents donateurs soit en leur fesant partager sa table soit en faisant les mets dans leur propre appartement – les donateurs se réservent le droit d’habitation et de jouissance pour leur usage exclusif des deux chambres et de la cuisine se trouvant au rez de chaussée de la maison en question à gauche en y entrant dont l’une donnant sur la rue de devant et l’autre sur le Faux Rempart – Le donataire demeure en outre assujetti vis à vis de Thérèse Schmitt sa tante aux charges imposées aux donateurs dans un acte de donation reçu par le soussigné le 31 janvier 1827 – estimée à 600 francs de revenu

Le menuisier Jacques Fetter épouse Anne Marie Sophie Hobarth en 1823
1823 (17.6.), Strasbourg, Me Wengler, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 101 du 18.6.
Consentement – Antoine Fetter, marchand de meubles, au mariage que son fils Jacques Fetter, menuisier, se propose de contracter avec Anne Marie Sophie Hobarth de cette ville

Mariage, Strasbourg (n° 210)
Acte de mariage célébré le 2 juillet 1823. Jacques Fetter, mineur d’ans, né en légitime mariage le 12 Fructidor an huit à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils d’Antoine Fetter, revendeur, et de Catherine Schmitt,
Anne Marie Sophie Hobarth, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 Frimaire an huit à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Mathias Hobarth, ouvrier en tabacs décédé en cette ville le 28 frimaire an XIII, et de Marie Karp, ci présente et consentante (signé) Jaque Fetter, Anna Maria Sophia Hobard (i 1)
Naissance, Strasbourg (n° 2022). Ce jourd’hui 13° fructidor L’an huit de la République française, une et indivisible (…) qu’Antoine Feder, domestique, domicilié en cette commune, fauxbourg de pierre N° 89 (…) a déclaré que Catherine Schmitt son épouse en légitime mariage, est accouchée hier 12 fructidor à sept heures du soir en son domicile d’un enfant mâle qu’il a présenté audit commissaire et auquel il a donné le prénom de Jacques (i 83)

Jacques Fetter et son épouse Anne Sophie Hobarth vendent 13 000 francs la maison à l’ébéniste Charles Musculus

1834 (4.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 286, n° 40 – Me F. Grimmer du 13.8., Enregistrement de Strasbourg, acp 226 f° 123 du 18.8.
Jacques Fetter, employé à la salle de vente des commissaires priseurs, et Anne Sophie Hobart
à Charles Musculus, ébéniste menuisier en bâtiment
une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages avec dépendances située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 67 près l’église St Pierre le Vieux, d’un côté le Sr Lichtenfelder serrurier, d’autre le Sr Hoffet vitrier, par devant la rue, par derrière le Faux rempart aujourd’hui quai Desaix – donnée au vendeur par Antoine Fetter, marchand de meubles, et Catherine Schmitt ses père et mère par acte reçu Me Hatt le 10 octobre 1832 transcrit au bureau des hypothèques volume le 24 novembre suivant, à charge d’usufruit viager en faveur des père et mère du vendeur – que plus tard des contestations s’étant élevées entre le Sr Fetter père et Sr Fetter fils le Tribunal Civil de de Première Instance par son jugement du 13 juin 1833 ordonna que les conjoints Fetter père reprendraient la jouissance de la totalité de la maison ci dessus désignée avec le droit d’en percevoir les loyers et condamna le Sr Fetter fils à leur payer 1000 fr, le Sr Fetter père ayant interjetté appel il fut confirmé par Arrêt de la cour royale de Colmar 31 août suivant, les conjoints Fetter père ont acquis ledit immeuble de Nicolas Haeberlé, garçon menuisier, suivant acte reçu Me Roessel le 26 juillet 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 52 – moyennant 13 000 francs

Charles Musculus épouse en 1825 Caroline Braun
1825 (24.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer – Consulté enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 128 du 26.3.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Musculus, menuisier, fils majeur de Reinhard Musculus, capitaine en retraite, et de Salomé Reiber
Caroline Braun, fille de Jean Michel Braun, propriétaire, et de feu Anne Marguerite Knoderer

Caroline Braun meurt en 1833 en délaissant un fils
1833 (14.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 218 F° 53 du 15.6. (minute non conservée)
Inventaire de la succession de Caroline Braun femme de Charles Musculus, ébéniste demeurant Faubourg National n° 16, décédée le 19 avril dernier – à la requête du veuf agissant à cause de la communauté réduite aux acquets qui a existé avec son épouse suivant contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 24 mars 1825, et comme légataire en propriété de la maison suivant testament olographe du 15 avril dernier déposé le 24 mai dernier, 2. Charles Théophile, mineur – Jean Jacques Brantz, subrogé tuteur, passementier

meubles 4727 fr, dettes actives 4870 fr, comp 650 fr, passif 5500 fr
propre, 1. une grande maison à Strasbourg Faubourg National n° 16
2. la moitié d’une maison à Strasbourg rue du Roitelet n° 10
3. la moitié d’une maison rue St Thomas n° 22
4. la moitié d’une maison rue des Aveugles n° 4
dettes de la succession de 30 000 fr

Charles Musculus se remarie en 1834 avec Eléonore Sophie Frantz
1834 (24.2.) Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 223 F° 90-v du 28.2. (minute non conservée)
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Muculus, ébéniste, fils de Reinhard Musculus, capitaine retraité, et de Salomé Ruber, veuf avec un enfant de Caroline Braun
Eléonore Sophie Frantz, fille majeure de Philippe Jacques Frantz, propriétaire, et de Marie Schwebel
apports du futur époux. 2. la moitié indivise avec son enfant de trois maisons sises à Strasbourg acquises pendant son veuvage par acte reçu Me Grimmer le 19 juillet 1833

Charles Musculus et Eleonore Sophie Frantz vendent la maison à Daniel Guillaume Lichtenfelder, propriétaire de la voisine

1852 (1.7.), Me Grimmer (Georges Louis Frédéric)
Vente – Charles Musculus, ébéniste, et Eleonore Sophie Frantz son épouse à Strasbourg
à Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins N° 67, moyennant 29 000 francs
acp 411 (3 Q 30 126) f° 38-v du 3.7. (minute non conservée)

Daniel Guillaume Lichtenfelder épouse en 1826 Frédérique Haynoldt, fille de boucher. Son père lui fait donation de la moitié qui lui revient de la maison
1826 (4.10.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer, n° 672, 10 259 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 141-v du 7.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Daniel Guillaume Lichtenfelder, garçon serrurier, fils majeur de Paul Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et feue Marie Dorothée Hartmann né le 23 prairial 10 (12 juin 1802)
et Catherine Frédérique Haynoldt, fille majeure de Jean Philippe Haynoldt, boucher, et d’Anne Catherine Lamp née le 22 vendémiaire 13 (14 octobre 1804)
art. 4, apports, le futur époux, un quart indivis dans une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 68 ci après désignée
art. 8, en considération du futur mariage le sieur Lichtenfelder père fait par forme de donation entre vifs au futur époux de la moitié indivise dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 68, entre la propriété du Sr Vetter revendeur et celle du Sr Bühner facteur d’instruments, derrière le fossé du Faux Rempart, ladite maison acquise par acte reçu Me Stoeber le 23 fructidor 11 – le futur époux est copropriétaire du quart dans ledit immeuble en sa qualité d’héritier pour moitié de la succession de sa mère, estimé 8000 fr, le père donateur se réserve l’usufruit viager tant en sa qualité de propriétaire pour moitié que comme usufruitier à vie de l’autre moitié maternelle, selon contrat de mariage reçu Me Ubersaal le 9 prairial 6
Etat des effets mobiliers apportés par le futur époux 1396 fr

La maison revient ensuite à leur fille Caroline Frédérique Lichtenfelder qui épouse en 1853 Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase

1853 (12.8.) Me Zimmer (Louis Frédéric)
Contrat de mariage – Jean Henri Emile Heitz, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, fils de Frédéric Charles Heitz, imprimeur, et de Barbe Louise Baerst son épouse défunte d’une part
et Caroline Frédérique Lichtenfelder, célibataire à Strasbourg, fille de Daniel Guillaume Lichtenfelder, serrurier, et de Catherine Frédérique Haynold son épouse à Strasbourg
stipulation de communauté réduite aux aquetsn réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles comprenant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur consistent 1) en une bibliothèque estimée à 4000 francs 2) argent comptant 821 francs, 3) dans sa part non encore liquidée, grevée d’usufruit pour moitié en faveur du Sieur Heitz père, dans la succession maternelle constatée par inventaire reçu Zimmer le 11 janvier 1848. Le futur déclare qu’à valoir sur cette part, tant disponible que grevée d’usufruit, son père lui a déjà délivré une somme de 3881 francs.
Les apports de la future consistent en sa garde robe. Donation par les conjoints Lichtenfelder à la future épouse leur fille ce acceptant d’une somme de 10 000 francs. Cette donation faire en avancement d’hoirie des donateurs
acp 421 (3 Q 30 136) f° 92 du 12.8.



6, Grande rue de la Grange


Grande rue de la Grange n° 6 – IV 263 (Blondel), N 763 puis section 59 parcelle 23 (cadastre)

Démolie en 1912

Stadelgasse 2-12 (v 1912, AMS 907 W 161)
Elévations relevées par le Service d’architecture (AMS, cote 907 W 161)

La maison appartient au XVII° siècle aux potiers Nicolas Kantengiesser et Nicolas Unger puis au garde Thomas Baum (1670) et à son gendre le tailleur Frédéric Keller, tous deux manants. Leurs locataires Jean Georges Schmieg (1705) et Isaac Bolender (1710) sont potiers. Elle appartient de nouveau à un potier à partir de 1722, Jean Georges Feurstein qui remplace en 1725 le mur de cave vers la rue. Comme le rapporte le billet d’estimation de 1749, le rez-de-chaussée est occupé par l’atelier, les deux étages servent à l’habitation, de même que le bâtiment arrière à toit en bâtière.

198 Elévations u-z
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 198

La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 6 de la Grande rue de la Grange. L’Atlas des alignements clos en 1829 signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle à droite du repère (v) : porte d’entrée et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun et deux étages de lucarnes. Le bâtiment sur rue se prolonge à l’arrière par le bâtiment bas (3-4) dans la cour F. Le fond de la cour comprend sur la droite (ouest) le bâtiment (1-2-3) et sur la gauche (est) le bâtiment (15-14-13) dont l’arrière (12-13) donne dans la partie de cour qui dépend de la maison voisine. Le serrurier Jean Baptiste Buck achète la maison en 1857 et y ajoute la même année un troisième étage (voir le cadastre). Les transformations portent le revenu de la maison de 72 à 123 francs.

198 Plan (ouest) (c)198 Cour F
Cour F – Partie ouest de l’îlot

Le rez-de-chaussée est occupé par le brocanteur Garfunkel en 1905. La Ville achète ensuite la maison et la démolit en 1912 lors de la Grande Percée.
Il ne semble pas qu’on ait conservé une photographie de la maison. Le Service d’architecture de la Ville en relève des dessins.Les élévations montrent qu’un petit toit précède l’étage rajouté en 1857 qui doit donc être légèrement en retrait des étages inférieurs. La commission chargée de visiter les bâtiments relève peu d’éléments : des fenêtres Renaissance à trois et quatre parties côté cour, bâtiment arrière en pan de bois. L’actuel 30, rue du Vingt-deux-novembre occupe en partie le terrain du numéro 6.

Stadelgasse 6 (Schnitt, 907 W 161)
Coupe (Service d’architecture, AMS, cote 907 W 161)

mai 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1633 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Nicolas Kantengiesser, potier, et (1634) Chrétienne Veitinger, veuve du potier Mathias Kleinmann – luthériens
1654 v Nicolas Unger, potier, et (1638) Barbe Hübner puis (1671) Anne Marguerite Schubæus, veuve du potier Balthasar Recklinger – luthériens
1670 v Thomas Baum, garde de la garnison, et (1649) Catherine Wald – manants, luthériens
1690 h Frédéric Keller, soldat puis tailleur, et (1680) Anne Marie Baum – manants, luthériens
1722 v Jean Georges Feurstein, potier, et (1714) Anne Marie Arnold – luthériens
1747 v Jean Jacques Fritz, menuisier, et (1722) Marie Salomé Jost – luthériens
1750 adj Jean Georges Feurstein, ci-dessus
1755 v Chrétien Vœlcker, potier, et (1724) Marie Dorothée Schmidt veuve de Jean Michel Hetz – catholiques
1758 v Jean Michel Wetzel, potier, et (1749) Anne Marie Kætzel puis (1760) Marie Salomé Meyer – luthériens
1775 v Jean Daniel Hæberlin, potier, et (1756) Marguerite Salomé Œrtel veuve du potier Jean Georges Oppitz, puis (1794) Marie Sophie Altherr – luthériens
1801 adj François Charles Antoine Poirot, huissier, et (1781) Catherine Barbe Royer
puis Anne Catherine Poirot, femme (1814) du capitaine Jean Baptiste Voitier – Marie Madeleine Poirot femme (1827) de l’ébéniste Jean Baptiste Schreiner – Victoire Charlotte Poirot
1856 h Pierre Antoine Poirot, officier, et (1816) Justine Walter
1857 v Jean Baptiste Aimé Buck, serrurier, et (1843) Marguerite Frédérique Martin
1899* Edouard Kellerhof et Hélène Kellerhof
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1749, 700 livres en 1751, 1 400 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 263, Jean Michel Wetzel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Doppert, 1 toise, 5 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 763, Poirot, hér. de la veuve – maison, sol – 1,6 are (puis Poirot François Charles Antoine)

Locations

1705, Jean Georges Schmieg, potier
1710, Isaac Bolender, potier
1739, André Guthleben, tailleur de pierres

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1725, Préposés aux affaires foncières (VII 1391)
Le potier Jean Georges Feurstein est autorisé à remplacer les murs de sa cave. Les préposés demandent au chef de chantier de vérifier que les dimensions ne soient pas plus importantes

(f° 174-v) Dienstags den 31.t Ejudsem [Julÿ 1728] Hanß Georg Feürstein wegen reparirung seiner Kellerthür
Hanß Georg Feürstein der Kachler berichtet Mghh. daß seine Kellerthür an seinem Hauß in der Stadelgaß schadhaft und benöthiget neüe steinrne Gewändter einzumachen, bittet deßwegen Unterthänig umb Erlaubnus.
Erkandt Willfahrt und solle H. Werckmeister das Meß nehmen und Zusehen daß nichts größers Gemacht werde.

Description de la maison

  • 1749 (billet d’estimation traduit) la maison comprend à côté de l’entrée un atelier de menuisier, au premier étage un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, au deuxième deux poêles, deux cuisines et un vestibule, le comble à une couverture simple en tuiles plates comprend trois chambres verrouillées, le bâtiment arrière dont le toit en bâtière a une couverture simple en tuiles plates renferme un poêle, une petite chambre et le vestibule où se trouve la cuisine pour le logement militaire, il y a en outre une cour, une petite cave voûtée et un puits, le tout estimé à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange

nouveau N° / ancien N° : 23 / 12
Poirot
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 216 case 3

Poirot François Charles Antoine héritiers à Strasbourg
1858 Buck, Jean Baptiste Aimé serrurier grande rue de la grange 12 à Strasbourg

N 763, maison, sol, grande rue de la grange 12
Contenance : 1,60
Revenu total : 72,83 (72 et 0,83)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 967 case 1

Buck, Jean Baptiste Aimé serrurier
1862. Buck, Jean Baptiste veuve
1899/1900 Kellerhof Eduard und Helene
1903 Kellerhoff Heinrich Richard Eduard Kaufmann, Kellerhoff Friederika Maria Helena gewerblos ½ in Erbgemeinschaft des alten Rechts Paris
(ancien f° 715)

N 763, maison, sol, Rue de la grange 6
Contenance : 1,60
Revenu total : 72,83 (72 et 0,83)
Folio de provenance : (216)
Folio de destination : 715. Add.on de construction
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 763, maison
Revenu total : 123,83 (123 et 0,83)
Folio de provenance : Add.on de construction
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1860
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
Augmentations – Buck Jean Bte. ainé f° 715, N 763, Maison, revenu 123, addition de construction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860
Diminutions – Buck Jean Bte. ainé f° 715, N 763, Maison, revenu 72, addition de construction en 1857, (voir ci-contre), supp. en 1860

Cadastre allemand, registre 32 p. 359 case 3

Parcelle, section, 59 n° 23 – autrefois N 763
Canton : Große Stadelgasse Hs. N° 6
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G. – (265/13, 236)
Contenance : 7,70
Revenu : 1300 – 1650
Remarques : 1912 Abbruch – 1913 ab S. 361 F. 5

(Propriétaire), compte 15
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Jean Geoffroi Goppert est le gendre du propriétaire Jean Michel Wetzel
Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel (p. 163)

12.
Pr. Goppert, Jean Geofroid, Potier – Maçons
lo. Straub, Jean, Cocher – Moresse
lo. Armbruster, François – Manant
lo. Lutz, François Mathieu, Domestique
lo. Dürr, Catherine, fripiere – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Stadelgasse (Seite 168)

(Haus Nr.) 6
Garfukel, Trödler. 0
Sidobre, Maler. 3
Ingwiller, Wwe. H 1

Grille d’enquête, n° 55 (cote 113 MW 999)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Grosse Stadelgasse N° 6 [Maison :] 6, Grande rue de la Grange

a) Geschichtliches : Hans Decker, Kachler, 1587 [Historique] repris d’Adolphe Seyboth

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 12. Fenstereinfassungen – 3. teil. Fenster (Ergesch. Hosfeite), 4. teil. Fenster (I. Stock. Hosfeite) Renaissance (verwendbar)
    [Encadrement de fenêtre] Fenêtres en trois parties (côté cour, au rez-de-chaussée, fenêtres en quatre parties, (au premier étage, côté cour), style Renaissance (à utiliser)

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 3. Hinterhaus – Fachwerk
    [Bâtiment arrière] en pans de bois

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1630 au potier Nicolas Kantengiesser, originaire de Wissembourg, qui se marie en 1634 avec Chrétienne Veitinger, originaire de Rockenhausen en Palatinat, veuve du potier Mathias Kleinmann qu’elle avait épousé en 1630

Mariage, cathédrale (luth. f° 339)
1634. Niclas Kandtengieser von Cron weissenburg der Kachler, Barthel Kantengieser des Zieglers daselbsten sohn, vnd Christina, Matthis Kleinman des Kachlers n. witwe (eingesegnet montag 12. Maÿ ) i 174
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 158-v) 1634. Eodem [Dom. Cantate 4. Maÿ] Niclaus Kantengieser d. Kachler, Bartholome Kantengieser deß Zieglers Zu Cronweissenburg Ehelicher Sohn, und Christina, Mathis Kleinmans Kachlers v. burgers alhier Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. Montag d. 12. Maÿ Im Münster

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 5)
1630. Dominica Misericordias. Mathis Kleinman d Kachler Vnd burg. allhie, Jungfr. Christina Lorentz Veiting. gewesen Keller Zu Rockenhaußen in d. Pfaltz nachgelaßene tochter. 26. Apr. (i 6)

Nicolas Kantengiesser devient bourgeois quelques jours après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 138
Niclauß Kandtengießer der Kachler Von Cronweißenburg Empfangt d. Burgerrecht Von seiner haußfrawen Christina weÿlandt Mathis Kleinman deß Kachlers alhie hind.laßene wittib, Well beÿ den Maurern Zünfftig sein. Actum den 21. Maÿ 1634.

Georges Decker, soldat dans la compagnie du colonel Rantzau, vend son tiers de la maison à Nicolas Kantengiesser qui est déjà propriétaire d’un autre tiers

1637 (ut supra [18. Januarÿ]) Chambre des Contrats, vol. 477 f° 46-v
(Protocollat. fol. 108. fa. 2.) Erschienen Georg Decker von Straßburg an ietzo Soldat under dem Obristen Rantzaw
hatt in gegensein Niclaus Kandengüeßers Statt Kachlers alhie und Christinæ seiner ehelichen haußfrawen
Einen dritentheil ihme für vngetheilt gebürend Ane hauß, hoffstat Vnd Höfflin auch hinderhauß und bronnen, sambt allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie in der großen Stadelgassen, neben hanß Jacob Pass dem Trompeter, & neben eim hauß dem Stifft Zur Rothen Kürchen Zuständig, hind. vff die Tucher Zunfft stub stoßend daran Zuuor ihme Käuffer selbsten Ein driter theil und d. vbrige dritetheil Georg Lutzen dem Küeffer Ehevögtlicher Weiß gehörig, Vnd gehen von d. gantzen behaußung Jährlich vff Johannis und Weÿhenachten 10 ß 2 d Bodenzinß Jr. Jacob Sturmen Alten Stettmeisters seel. Erben, So dann 8 ß 4 d und dreÿ Cappen Bodenzinß vff Johannis Baptistæ N.N. von Elsaß Zabern (…) vber den driten theil d. beschwerden, so die Käuffere vff sich genommen geschehen per 100. lb

Le potier municipal Nicolas Kantengiesser hypothèque ses deux tiers de maison au profit de la fille du cordeur de bois Michel Kegler

1637 (9. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 717
Erschienen Niclauß Kandtengüesser Statt Kachler burger Zue Straßburg
hat in gegenwärtigkeit Barbaræ weÿ: Michel Keglers deß holtzlegers vndt burgers alhie see: nachgelaßener dochter, mit beÿstand Ihres schwagern vndt geordneten Vogts Jacob Gromers deß gartenmanns – schuldig seÿen 75. lb
zu Vnderpfand eingesetzt und verlegt seinen Zweiten theil ihme für ungetheilt gebürend ane Hauß, hoffstat, hofflein, hind. hauß vnd Bronnen auch alen andern deren gebäwen und Zugehörden gelegen alhie in der Großen Stadel gaßen neben hanß jacob Paß dem Trompeter ein vndt anderseit neben eim Hauß dem Stifft Zur Rohten kürchen Zuestendig, hinden vff die Tucher Zunfftstub stoßendt, daran der vberige dritetheil Georg Lutzen dem Küeffer Eheuögtlicher weiß Zugehörig, Und gehen von der gantzen Behaußung Jährlich vff Johannis und Weÿhenachten 110. ß 2 d Bodenzinß Jr. Jacob Sturmen Alten Stettmeÿsters see. Erben, So dann 8 ß 4 d vndt 3 Cappen Bodenzinß vnd Johannis Baptistæ N. N. von Elsaß Zabern vndt dann ist der eine theil Zweitentheil haußes auch zuvor noch verhafftet vmb 50. lb. Georg decker dem soldaten rest am Kauffschilling
[in margine :] Erschienen Margaretha Keglerin Jacob Krummers deß Gartenmanns hinderlaßene witib alß crafft der durch H Steffan Stichen den Notarium den 24. Octob: 1637. vffgerichteter Donation Von todtes wegen, eintzige Erbin ihrer Schwester Barbaræ mit beÿstand Lienhard Pfeiffers auch Gartenmanns ihres ietzigen Ehevogts bekante in gegensein des Debitoris (…) Actum den 28.ten 10.bris 1640.

Nicolas Kantengiesser hypothèque sa part de maison au profit des enfants mineurs du farinier Georges Stiegler

1639 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 621-v
Erschienen Niclauß Kannengüeßer der Statt Kachler alhie
hatt in gegensein dauid Stiglers deß Weißbecken, alß Vogts Weÿ: Georg Stiglers geweßenen Meelmanns see. nachgelaßener Kindern – schuldig seÿen 50 lb
dafür in specie Und.pfandt sein soll der zweite theil ihme Bekenner für ungetheilt gebürend an ein Vord: vnd hind.hauß, hoff vnd hoffstatt, auch allen anderen ihren gebäwen & alhie in der Großen Stadelgaßen, einseit neben einer Behaußung dem Guthen leuten Zur Rothen Kürchen gehörig, anderseit neben den Liechtstocken hinden vff die Tucher Zunfft stub stoßend daran der vberig drittetheil Georg Lutzen dem Küeffer und burgern Zu Schlettstatt Eheuögtlicher weiß zustendig, dauon gehen Jährlich 10. ß 2 d Bodenzinß den Edlen Sturmen So ist der Zweitetheil insonderheit zuuor hafft vmb 75. lb weÿl. Jacob Gromers deß Gartenmanns Kindern

Nicolas Kantengiesser et Chrétienne Veitinger hypothèquent leurs deux tiers de maison au profit de Chrétien Klipffel, tuilier à la Robertsau

1641 (10. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 197
(Mutuum cum grli. & speciali) Erschienen Niclaus Kandtengießer der Statt Kachler alhie Und Christina Veitingerin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein Christmann Klipffels Zieglers in Ruprechtsaw – schuldig seÿen XXV Lib. Str.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zwen drittentheil ahne hauß hoff, hoffstatt, hinderhauß, auch allen andern deren gebäwen & gelegen alhie in der groß. Stadelgaßen neben einer Behaußung Zum Liechtstockh && einer Behaußung der roth. Kirch. Zuständig hinden Vff die Thucher Zunfftstub stoßend, dauon gehet Jährlich 10. ß Zinß den Edlen Sturmischen Erben, So dann seind diße 2/3. theil auch noch v.hafftet Vmb 100. R. david Stiglern Vögtlicher Weiß Vnd dann vmb 100. R. Reinhard Pfeiffern dem Gartenmann

Nicolas Kantengiesser et sa femme Chrétienne hypothèquent leurs deux tiers de maison au profit du boucher Gaspard Riesser

1642 (26. Jan, Chambre des Contrats, vol. 488 f° 74
Erschienen Niclauß Kantengießer Statt Kachler und Christina sein eheliche haußfraw
haben in gegensein H Caspar Rießers deß metzgers – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning Straßb.
dafür in spê. Und.pfand sein soll Zwen tritte theil ihnen beÿd. Eheleuth. für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoff, hoffstatt, hinderhauß, mit allen deren gebäwen alhie in der groß. Stadelgaß. neben hannß Jacob Baß. dem statt Trompeter ein: und anderseit neben einem Stifft hauß der roth. Kirchen gehörig, hind. vff die thuch. Zunfft stub stoßend gelegen, weche zwen tritte theil zuvor verhafftet seind Leonhard Pfeiffern dem Gartenmann und 50 lib, So gehnd auch von der gantzen Behaußung 10 ß d denen edlen Sturmen iährlich Zinnßes

Georges Lutz, tonnelier à Sélestat, vend avec le consentement de ses enfants son tiers de maison à Nicolas Kantengiesser qui en devient ainsi seul propriétaire

1646 (14. febr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 82-v
(Prot. fol. 255.) Erschienen Georg Lutz der Küeffer und Burger Zue Schlettstatt,
hatt in gegensein Niclaus Kantengießer deß Statt Kachlers und Burgers Zu Straßburg, bekannt, daß Er demselben mit vßtrucklichem consens Georg Lutzen deß iüngen Zu Schlettstatt seines Sohns und Elisabethæ Lutzin Closter Frawen Zuen Rewerein alhier seiner dochter, wie auch Veltin Weißen Zu Schlettstatt ihr Geschwisterd noch ohnentledigt. Vogts
Einen tritten theil ihnen beÿd. Geschwisterd für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, alhie in der groß. Stadelgaß. neben H Johann Wenckhern alten Ammaÿstern alhie ein: und anderseit einem hauß der roth. Kirch. gehörig, hind. vff die thucher Zunfft Stueb stoßend gelegen, daran die übrige Zwen tritte theil, dem Käuffern vorhien zuständig seind, von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs vff Joh: und Weÿhenacht 10. ß 2 d bodenzinß denen Edlen Sturmen – umb 90. lib

Jean Georges Feiting de Heuchelheim en Palatinat vend le sixième de la maison héritée de Chrétienne Feitinger au potier Nicolas Unger qui le céde à Thomas Baum, originaire du même lieu de Heuchelheim

1654 (1. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 246-v
Erschienen hannß Georg Feiting von haÿchlenheim in dem Churpfältz. und Fürst. Speÿerisch. gemeinen herrschafft gelegen
hatt in gegensein Niclauß Ungers deß Kachlers Burgers Zu Straßburg
einen sechßt. theil ahne hauß, hoffstatt, höfflin hinderhauß und allen deren Gebäwen, alhie in der großen Stadelgaß. einseit neben H. Ammaÿstern Johann Wenckern anderseit neben einer Behaußung der armen sündersich. Zur roth. Kirch. gehörig., hind. vff der Thüch. Zunfftstub. stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs 3 ß 2 d den Edlen Sturmen, für, alß daß, über weÿl. Christinæ Feitingerin seel. Verlassenschafft vffgerichtete Inventarium berichtet, bodenzinß – umb 11 lib
(f° 247) Erschienen ut supra, hatt in gegensein Thomæ Baumen von gemeldtem haÿchlenheim, anietzo Musquetierers in der Statt Guarnison, seines Vettern und nachgemeldter Behaußung Theilhabers bekannt, daß er demselben vffrichtig verkaufft und Zue kauffen gegeb. habe einen sechßt. theil ahne hauß, alles ut supra.

Originaire de Breitbrunn en Franconie, Nicolas Unger épouse en 1638 Barbe Hübner de Germersheim, tous deux viennent de devenir bourgeois de la Ville
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 224-v)
1638. Domin. XVI. Trin: 9. Sept. Niclauß Unger, Kachlern Peter Ungers Kachlers Zu Breitbronn in Francken Nachgelaßener Sohn: Jungfr. Barbara weÿ: Johann Hübners schiffschreibers vndt burgers Zu Germerßheimb hind.laßene tochter. Eingesegnet dinstag 18. Sept: St: Thoman (i 231)

1638, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 878
Niclauß Unger Von Braitbrun in Franckhenland der Kachler Erkaufft daß Burgerrecht vmb 20. gold R. für sich vnd sein Hochzeiterin Barbara Hüberin von Germerheim, seind beede noch ledig. Standts geweßen will beÿ den Maureren Zünfftig werden. Jur. den 8 Augusti 1638.

Nicolas Unger épouse en 1671 Anne Marguerite, veuve du potier Balthasar Recklinger. Fille de Georges Schubæus, pasteur de Willstett en Bade, elle s’était mariée avec Balthasar Recklinger en 1652
Mariage, cathédrale (luth. f° 144, n° 41)
1671. Zum 2.mahl Hr Niclaus Unger der haffner und burger alhie, Anna Margaretha Weiland Balthasar Recklingers geweßenen haffners u. burgers alhie nachgelaßene Wittib. Montags, den 24.ten Aug. Münster (i 146)

Mariage, cathédrale (luth. f° 544-v, n° XXVI)
1652. Sonnt. den 6. Junÿ. Balthasar Rœckhlinger der burger undt Kachler alhie, vnndt J. Anna Margaretha weiland herren M. Georgÿ Schubæi hanauischen Pfarrers Zue Willstett hinderlaßene Eheliche dochter (i 293)

Anne Marguerite Schubæus meurt en 1686 en délaissant quatre enfants issus de son premier mari Balthasar Rœcklinger. La succession en comprend deux autre, rue de l’Ecrevisse et à la Krutenau. La masse propre au veuf est de 984 livres, celle des héritiers de 285 livres. L’actif de la succession s’élève à 102 livres, le passif à 132 livres.
1686 (29.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 19) n° 645
Inventarium und beschreibung aller v. Jed. Haab Nahrung v. güettere so weÿl. die viel Ehrn v. Tugendsame fraw Anna Margaretha, gebohrne Schubbæin, Weÿl. Herrn Nicolai Ungers geweßenen haffners v. burgers alhie hinderblieben With., nach Ihrem den 7. dieses Monaths Julÿ aus dießer Zergenglichen welt genommenen seel. hien scheiden hind. ihro v.laß. welche Verlaßenschafft auf fr. ansuchen erfordern v. begehren deß Ehrenvest Vorgeachte fürsichtig v. weißen auch Kunstreich. H Joh: Jacob Geßlers barbierers v. Wundartzts auch burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Balthasar Röcklingers haffners handwercks der seel. abgeleibten fr. hinderlaßenen jüngern Sohns, durch fr. Mariam Elisabetham Röcklingerin Meister Georg Kleÿle deß Haffners V. burgers alhier geliebte Eheliche haußfr. Ferner fr. Barbaram Röcklingerin, Mstr Daniel Bleÿfußen deß Säcklers v. burgers alhier Eheliche haußfr. dieße beede döchtere, mit beÿstand gemelt ihrer Ehe Vögte, So dan Mstr Joh: Joachim Röcklingern haffnern v. burgern alhier, d. abgeleibten fr. seel. bede döchtere V. ältern Sohn (…) Alle Vier mehrberührter fr. seel. ab intestato hind.laßen – Actum in d. Königlich Freÿ Statt Straßb. Montag den 29. Julÿ A° 1686.

In Einer d. Statt Straaßb. In d. Krämergaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung ist befund. word. wie Volgt
Vnd Erstlichen Wirt beschrieben der Haußrath. Auf der oben bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießer Cammer, In der Cammer D, In d. hindern Cammer E, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Im Undern haußöhren, Im Hoff
Werckzeig Zum Haffner Handwerck gehörig. Item allerhand Werckzeig Zum Haffner Handwerck gehörig alß 4. Mühlen, 3. Ungl. Scheiben, j. K Kübel mit 2 eis. hand hab. i. eis. Klingelstein sampt d.gleich stößel, alle haffenbretter, schlößel auch samptlliche Mödel v. dergleichen ist durch die Ehrnhafft V. Achtbare Claus Jacob Scheickart V. Michel Hucken beede deß haffner handwercks Verständige Meistere dem Stalltax nach æstimirt V. angeschlagen Word. Vmb 7 lb 6 ß 8 d.
Nota. Vnd. dießem Werckzeig ist auch begriffen, Was Ihnen Eingangs gemeltt Erben Von Weÿland fr. Catharina Hammännin ihres gebliebt. Vatters Balthasar Röcklinger seel. Erst. haußfr: seelh: Legats weiß gebüren thut, Summa per se.
Eigenthum ane Einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt, höfflin, hind. hauß v. bronnen mit allen Ihren gebäwen ahne d. Obern Straaß (…)
Wÿdemb Vermög deß beÿ E: E: Vogteÿ gericht alhier Anno 1670. d. 30. Julÿ auffgerichtet, von den H. Kind.v.trags Hh subscribirt, in Allheißig. Contract stub dem protocollo einv.leibt d. 23. febr. A° 1671. beÿ E. E. Groß. Rhat Gn. confirmirt v. Endlich dem Anno 1669. über weÿl. H Balthasar Röcklingers deß haffners V. burgers alher ihr d. vst. seelig abgeleibten Fr. Ersten Eheliebstens seel. Verlaßenschafft durch Notm. H Joh: Frid. Medlern nun auch seel. außgefertigt. Inventario hind. annectirten V.trags
Summarischer Extract. des Wittibers Unverändert Vermögen, Sa. Haußrath 105, Sa. lehrer Vaßen 4, Sa. Werckzeugs 5, Sa. gebrannt Und ungebrannten geschirrs 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. guldener ringen 20, Sa. Baarschafft 24, ß Pfenningzinß hauptgüter 127, Sa. liegenden guths 35, Sa. Eigenthums ane Häußern 800, Sa. Ergäntzung 172, Summa summarum 1394 lb – Passiva 410, Nach deren Abzug 984 lb
Der Erben Unverändert Vermögen, Sa. Hausraths 35, Sa. Werckzeugs 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. guldiner Ringen 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Sa. der Ergäntzung 43, Summa summarum 337 lb – Schuld 51, Nach Abzug deßen 285 lb
Theilbar guth, Sa. haußraths 30, Sa. Gebranten Irrterin geschirs 3, Sa. Weins 15, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptguths 25, Sa. Activ Schuld 25, Summa summarum 102. lb – Passiv Schulden 235, Theilbare passiv Schulden übertreffen das theilbar guth 132 lb
Final und Beschluß summa 1457 lb
Copia Codicilli – Im jahr 1682 (…) auf Sontag den 12. tag deß Monaths Aprilis st: n: (…) persönlich erschienen Fraw Anna Margaretha Ungerin gebohrne Schobœusin, weÿland deß Ehrengeachten vnd achtbaren H Niclaus Ungers geweßenen haffners undt burgers Zue Straßburg seel. hinderlaßene wittib von den Gnaden Gottes gedunden gehendt undt stehenden Leibs (…), Johann Philipp Schübler Notarius Publicus
– Es hat weÿlandt frau Catharina Hammännin auch weÿland Balthasar Röcklingers geweßenen Kachlers vndt burgers allhier erste haußfraw Seel. in dero Anno 1651. auffgerichteten Testamento nuncupativo (…) Donnerstags den 7. Augusti 1679. Johann Philipp Schübler Not. Publ.

Nicolas Unger vend au nom de sa femme Anne Barbe la moitié de la maison à Thomas Baum, manant et garde de la garnison, qui est déjà propriétaire de l’autre moitié

1670 (6. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 660-v
(Prot. fol. 26. fac. 2) Erschienen Niclaus Unger der haffner alß Ehevogt Annæ Barbaræ so lagerhafft seÿe und dißorts nicht erscheinen könne
in gegensein Thoman Baumen deß quardi Knechts in alhiesiger quarnison – vff unserer g. Herren Rhät und XXI. am 5. hus. ernteilten Consens
den halben theil einer Behaußung daran die andere helffte ihme dem Käuffern Zuvor eigenthümlichen Zustehe, alhie in der großen Stadelgaßen, einseit neben hannß Georg Boßen, einseit neben hannß Peter Hilberten dem Pergamentenen hinden uff die Tucher zunfftstub stoßend gelegen, von welcher gantzen Behaußung gehen iährlichen vff Joh. Bapt: et Weÿenachten 10. ß 2 d bodenzinß hoher stifft Straßburg – umb 75. lb

Originaire de Heuchelheim en Palatinat, le mousquetaire Thomas Baum épouse en 1649 Catherine Wald, fille d’un cordonnier d’Oberbronn : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration
1649 (20. Janu.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 43
(Eheberedung) Erschienen Thoman Baum Von Heüchel auß der Vndern Pfaltz gebürtig, Musquetierer Vnder herrn Capitain Hasen alhier alß Hochzeiter, mit beÿstand Niclauß Ungers deß Kachlers Vnd Burgers alhie Vnd Hannß Schleiffenheimers deß Käufferß alhie an einem,
So dann Jungfr. Catharina Waldin Samuel Walden deß Schuhmachers Zu Oberbrunen eheliche dochter alß Hochzeiterin mit beÿstand Georg Sÿfrdts deß Einspenningers alhie an andern theil

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1)
1649. Eâdem [Dominicâ 2. Epiphan. den 14. Januarii] Thomas Baum von Heichelum auß der Vndern Pfaltz, Soldat, J. Catharina, Samuel Walten, Burgers und Schuhmachers Zu Oberbrunn, Eheliche tochter. Eingesegnet den 22. Januar. Zu St. Thoman (i 3)

La maison revient ensuite à sa fille Anne Marie Baum qui épouse en 1680 Frédéric Keller, fils d’un garde-chasse de la Petite Pierre

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 91, n° 538)
1680 – Friderich Keller ledige Soldat all hier weÿl. Johann Kellers Von Litzelstein Gewesenen weÿdmanns von Nord. ehelich sohn, Jfr. Anna Maria thomä Baumen deß soldat. allhier eheliche tochter. Cop. St. Thomæ d. 27. april (i 47)

Anne Marie Baum et son mari le tailleur Frédéric Keller hypothèquent la maison au profit du tanneur Chrétien Rœderer pour pouvoir payer à sa sœur Chrétienne le prix de sa part

1690 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 247-v
Anna Maria gebohrne Baumin, Friderich Kellers deß Schneiders und Schirms Verwanthen allhier eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben, wie auch Hn Johann Jacob Bleicher E.E. Großen Raths alten und deß. Kleinen Raths ietzmahlig. Beÿsitzers, so dann H. Johann Kasten ged. Kleinen Raths Actuarÿ
in gegensein Christmann Röderers, deß Rothgerbers – schuldig seÿen 75 pfund, daß Sie die helffte von nachbeschriebener hypothecirt. behaußung von Ihrer Schwester Christina erkauffen und zum theil bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung, höfflein und hind.hauß mit allen deren Gebäuen Rechten und zugehördt. allhier in der großen Stadelgaß, einseit neben weil. hans Georg Hauffen gewes. Pergamenters Kindern, anderseit neben Christian Brudern dem Pergamentern, hind. auff die Tucher Zunfftstub stoßend gelegen, von welcher behaußung geh. jährlich auff Johannis und weihnacht. 10 ß 2 d bodenzinß weÿl. denen edlen Sturmen gehörig, empfängt nunmehr H. Johann Theobald Reÿß Schaffner Zum Jungen St. Peter

Frédéric Keller et Anne Marie Baum hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Rebhan, adjoint à la Chambre des Contrats pour régler les travaux faits à leur maison

1704 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 49-v
Friderich Keller schneider u. Anna Maria geb. Baumin mit beÿstand Hn Philipp Caspar Leiterspergers E.E. G. Raths alten beÿsitzers u. Hn. Joh: Roßers weinhändlers ahn statt u. in ermanglung Verwandter
in gegensein Hn Joh: Friderich Rebhans C. Contractuum Substituti alß Vogts weÿl. Hn M. Joh: Michael Rebhans E. E. Großen Raths beÿsitzers 2 KK – schuldig seÿen 190 pfund zur bezahlung eines Capitals (…) wie auch zuer melioration untenstehenden unterpfands baar gelehenen gelds
unterpfand, eine behaußung, Höfflein u. Hinterhauß Cum appertinentiis allhier in der Großen Stadelgaß einseit neben [gestrichen : Hartwig Grieße schreinern] neben Christian Brudern pergamentern hinten auf die Tucher Zunft stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 10 ß 2 d bodenzinß denen Edlen Von Sturm, Worbeÿ ferners erschienen Christina Baumin, ledigen stands so majorennis u. unbevögtigt, der Correæ Schwester, mit der erklärung daß keine ansprach ahn solches Hauß habe

Anne Marie, femme de Frédéric Keller, loue au potier Jean Georges Schmieg une partie de la maison dont le four et la boutique

1705 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 562
Anna Maria, Friderich Kellers schneiders Haußfr: [unterzeichnet] anna maria Kellerin, friedrich keller
in gegensein Joh: Georg Schmiegs Hafners [unterzeichnet] hanß georg Schmig
verliehen, in ihrem hauß allhier in der großen Stadelgass folgende gemach, Erstlichen d. untere hauß im innersten thun, Item eine Cammer zwo steegen hoch, Item den halben keller, Item im hinteren hauß so weith alß der brennoffen gehet, u. dann will der entlehner beÿm laden eine riegelwand auf seinen Costen machen laßen u. selbige im Hauß ohn entgeld laßen, auf dreÿ jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1705 – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Le tailleur Frédéric Keller et Anne Marie Baum louent une partie de la maison au potier Isaac Bolender

1710 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 214
Friedrich Keller schneider und Anna Maria geb. Baumin
hatt in gegensein Isaac Bohlender hafners
in ihrem hauß allhier in der großen Stadelgass vornen das gädlein neben d. Speißkämmerlein unter der steeg stueb daran den halben keller, It. 2. steegen hoch eine Cammer auf die gass und den brennoffen, die gemeinschafft des hoffs u. brunnens, auf zweÿ jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1710 anfangens – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 lb
[in margine :] (…) auff ferneren 4 jahre anfangend von Annunc: Mar 1712, den 26. feb. 1711

Frédéric Keller et Anne Marie Baum hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Faust, enseignant au Gymnase

1711 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 90
Friedrich Keller Schneider und Anna Maria geb. Baumin mit beÿstand hrn Johann Martin Kuntzen und hn. Johann Nické beed. E.E. Kleinen raths beysitzer und auß deßen mittel hierzu deputiret
in gegensein hn M Johann Friedrich Fausten Præcept. infer. Gymnasÿ – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behaußung höfflein und hinterhauß mit allen übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der großen Stadelgaß, einseit neben Christian bruder Pergamenter anderseit neben Johann Georg Werdenmann färber hinten auf die Tucher zunfft – davon gehen jährlich 10 ß bodenzinß denen edlen von Sturm
erschienen Isaac bolender der haffner als entlehner in obged. hauß

Frédéric Keller et Anne Marie Baum hypothèquent la maison au profit de Jean Güntzelin, enseignant au Gymnase

1713 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 675-v
Friedrich Keller schneider und Anna Maria geb. Baumin beÿständlich H Joh: Philipp von Zabern und H. Adam Graff auß mittel E. E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein H. M. Joh: Gintzelin præceptoris inferioris Gym: – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der großen stadelgaß, einseit neben dem hauß zuem Liechtstock anderseit neben Bruder dem perg: hinten auf einen dolen

Trois des quatre enfants des manants Anne Marie Baum et Frédéric Keller vendent leur parts de maison au potier Jean Georges Feurstein et à Anne Marie Arnold

1722 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 483-v
(562) weÿl. Anna Maria geb. Baumin mit Friedrich Keller dem Schneider und Schirmer erziehlte Kinder und nachgelaßenen Erben nahmens Anna Maria Kellerin so majorennis und ohnbevögtigt, Ferner Catharina Kellerin so gleichfalls mehrjährig und ohnbevögtigt und zwar dieße erst gemeldte beede Schwestern beÿständlich Georg Friedrich Musculus des haffners, so dann hannß Georg Keller der ledige hafner so über 25 jahr alt und nicht bevögtigt ist
in gegensein Johann Georg Feurstein des hafners und Annæ Mariæ geb. Arnoldin
dreÿ vierte theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff hinderhäußlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der großen Stadel gaß, einseit neben Johann Christian Bruder dem Pergamenter anderseit neben Heinrich Stöber dem Nadler, hinten auff einen dohlen, woran der übrige vierdte theil Friedrich Keller dem Taglöhner zugehörig – von der gantzen behausung gehen 10 ß 2 d ahne in das Sturmische Lehen giebigen bodenzinß ([in margine :] um 312 pfund verhafftet, zu dreÿ vierte theil übernommen, geschehen um 328 pfund

Originaire de Schwabach dans la juridiction d’Anspach, Jean Georges Feurstein et Anne Marie Arnold de Barr font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1714 (19.5.), Me Goldtbach (6 E 41, 230) n° 132
Zuwißen seÿe hiermit und in Crafft dieses, daß Johann Georg Feurstein, der hafnergesell, gebürtig Von Schwabach brandenburgisch onoltzbachischer herrschafft und beneben Ihme Jfr: Anna Maria Arnoldin gebürtig Von Baar, beede Verlobte hochzeitliche Personen, vor mot Notario persönlich erschienen und eröfnet, wasmaßen Sie gesinnet sich allhier bürgerlich Niderzulassen, gleichwohlen aber wegen erhaltung deß burgerrechts, Vorderist Verbunden weren, Ihr Vermögen verzeichnen zulaßen
Er Johann Georg Feurstein, Somma 151. lb
Sie Jfr: Anna Maria Arnoldin, Summa 158 lb
Actum Straßburg den 19.ten Maÿ Anno 1714.

Jean Georges Feurstein et Anne Marie Arnold se marient en juillet 1714 : contrat de mariage, célébration

1714 (21.7.), Me Goldtbach (6 E 41, 231) n° 37
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrengeachten Meister Hanß Georg Feurstein dem Ledigen hafner alß del bräutigamb, ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Maria Arnoldin, Weÿl. Mr Andreß Arnolden gewesenen huthmachers und burgers Zu Baar seel. hinterlaßener tochter, alß der Jfr. hochzeiterin ane dem andern theil – So geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Sambstag den 21 ?t Julÿ A° 1714. [unterzeichnet] Johann georg feürstein Als hochzeiter, Anna Maria Arnoltin als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 261-v, n° 18)
1714. Mittwoch den 25. ejusdem [Julÿ] sind nach 2. mahl. Proclamation ehelich Copulirt worden Johann Georg fegerstein der ledige Haffner weÿl. Johann Fegerstein geweßenen Messerschmidts zu Schwabach hinterl. ehel. Sohn und fr. Anna Maria, weÿl. andreß Arnold gewesenen b ; und Huthmachers zu Barr Hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Feurstein Als hochzeter, Anna Maria Arnoldin als hochzeitin (i 261)

Jean Georges Feurstein s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Le corps des potiers refuse de recevoir son inscription parce qu’il n’a pas travaillé trois ans en continu à Strasbourg. Après avoir été en service à Strasbourg pendant deux ans et demi, il s’est rendu à Lahr. Il argue qu’il a travaillé à Strasbourg bien plus de trois ans même si ce n’est pas en continu. La commission propose d’accorder une dispense au pétitionnaire moyennant deux livres. Les Quinze ratifient la proposition

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Johann Georg Feurstein Ca. E. E. Mstrsch. der Kachler pt° Meisterstücks
(f° 138) Sambstags den 19. Maÿ 1714. E. E. Mstrschft der Kachler pt° Meisterstücks
Saltzm. noîne Johann Georg Feurstein, deß ledigen Kachlers von Schwabach gtra. E. E. Meisterschafft d. Kachler Ober meister principalis bittet, weilen Citatus ihme nicht erlauben will d meisterstück auffnehmen, ohnerachtet Er mehr als dreÿ Jahr hier gearbeitet, und das dritte jahr Zu Lohr gewesen, ahne dispensando dah* laßen. Eund. bittet zu mehrern bericht Deputation. Saltzm. s. ahne die Obere handwercksherren gewiesen
(f° 152-v) Sambstags den 2.t Junÿ 1714. Johann Georg Feurstein Ca. E. E. Mstrsch. der Kachler pt° Meisterstücks
Iiden laß. durch H Secretarium Friden referiren daß Johann Georg Feurstein der Kachler von Schwabach geklagt daß EE Meisterschafft d. Kachler ihme wegen auff völlig verarbeiteter Zeit Zum Meisterstück nicht laß. wolle, mit undth. bitt hrn gn. Zu dispensiren. Alß mann ihn ferner vernohm. habe Er beditten, wie daß Er 2 ½ jahr nacheinand. beÿ Einem Meister geschafft, nachgehends sich nach Lohr begeben vnd seither der zeit wider 3/4 jahr hier geschafft hette.
Warauff nôe der Meister Melchior Schneider und Johann Conrad Nagel geantwortet, daß vermög art. so Sie producirt und abgelegt worden Einer 3 jahr lang ohnaußgesetzt beÿ Einem Meister arbeiten soll vnd weilen gegner nur 2 ½ jahr hier gearbeitet vnd darauffhien nacher Lohr gegangen, acht der 3 jahr nicht völlig verarbeitet sowie die 2 ½ jahr nicht gültig.
Kläger aber habe darauff geatwortet daß ja beÿ andern, so kaum ein halb jahr hier gearbeitet, dispensirt worden, und wann für die Zeit, so Er hier geschafft, Zusammen rechnete, so würde es mahr alß 3 jahr außmachen, wider welche dispensation die beklagte nichts ein wenden können, sondern vielmehr gesteh. müßen, daß noch mehr Meister weren, so die Zeit nicht verarbeitet vnd Er Nagel auch einer davon were, allein pro dispensatione hette 2 lb d erlegen müßen.
Auff seithen der Hh. Deputirt, habe man darvor gehalten daß beÿ Imploranten gegen erlag 2 lb halb der Statt halb der Zunfft dispendirt werden könte. Erk. beliebt.

Jean Georges Feurstein et Anne Marie Arnold deviennent bourgeois, la femme à titre gratuit, le mari à cause de sa femme
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 805
Anna Maria Arnoldin, Von Barr, Andreas Arnold schumachers daselbst tochter, emp: das burgerrecht gratis, Ihr Mann aber Johann Georg Feurstein Von Schwabach emp: es Von Ihro p. 2. goldR 16. ß wird beÿ denen Maureren dienen. P. d. 6. Dito [Augusti] 1714

Jean Georges Feurstein devient quelques jours plus tard tributaire chez les maçons
1714, Protocole des Maçons (XI 234)
(f° 168) Montags den 27.to Augusti A° 1714. Neu Zünfftiger – Mr hannß Georg Feurstein der Hafner, producirt Schein auß der Cancelleÿ sub dato 6.to Augustj A° 1714. auch von der Statt Stall und herren Rentmeister und d. schreiber, und bitt Ihme alß einen Zunfftbrud. auf und anzunehmen. Erk. Willfarth (Pfth. 1 lb, Zfft. 1 lb 5 ß, Zschr. u. b. 4 ß, zusammen 2 lb 9 ß)

Jean Georges Feurstein et Anne Marie Arnold hypothèquent la maison au profit du stettmestre François Joseph de Klinglin pour pouvoir la reconstruire

1724 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 339-v
Johann Georg Feürstein der haffner und Anna Maria geb. Arnoldin beÿständlich Samuel herrmann der ohlmanns und Johann Jacob Müller des Sandtführers beede ihrer vettern
in gegensein S.T. H. Frantz Joseph von Klinglin Stättmeisters und Fünffzehners als Pflegers des Stiffts St Nicolai in Vndis und H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners daselbst – schuldig seÿen 100 pfund
hypothecirt, Eine aus jetzigem vorschuß auffzubauen vorhabende behausung hof hinderhäußlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der großen Stadelgaß, einseit neben weÿl. Johann Christian Bruder Pergamenters Erben anderseit neben Heinrich Stöber dem Nadler hinten auff einen dohlen – davon gibt man 10 ß 2 ane bodenzinß in das Sturmische lehen

Inventaire après décès d’un locataire, le tailleur de pierres André Guthleben, manant de la Ville

1739 (30.5.), E 5782 (B)
Inventarium über Weÿl. des ehrengeachten Andreä Guthleben gewesenen Maurers und Steinhauers auch Schirms Verwanthen seel. Verlassenschafft – nach seinem dienstags den 10. martÿ 1739. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, welche verlaßenschafft auff ansuchen H. Frantz Joseph Meltzheim des rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier alß geordnet und geschworenen vogts Annæ Mariæ Guthleberin des abgeleibten mit seiner Wittib erziehltes töchterlein und ab intestato verlaßener Erbin – durch frau Annam Guthlebin geb. Völckerin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Mr Johann Georg Feÿerstein des Kachlers und burgers (geäugt und gezeigt)
In einer alhier zu Straßburg ane der großen stadel gaß gelegenen Mr Johann Georg Feÿerstein dem Kachler und burgers allhier eigenthümlich zuständigen behaußung
hausrath 56 lb, Lähre Faß 3 lb, silbers 1 lb, liegende güther (Dangolsheimer banns) 49 lb, summa summarum 111 lb, Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 29 lb, Nach deren Abzug 81 lb – Conclusio finalis 81 lb
Copia der Eheberedung

Jean Georges Feurstein et Anne Marie Arnold vendent la maison 1 400 livres au menuisier Jean Jacques Fritz et à Marie Salomé Jost

1747 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 80
Johann Georg Feurstein der haffner und Anna Maria geb. Arnoldin
in gegensein Johann Jacob Fritz des schreiners und Mariæ Salome geb. Jostin
eine behausung, hinderhäußlein, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der großen Stadelgaß, einseit neben Johann Christian Bruder des Pergamenters wittib und erben, anderseit neben Heinrich Stöber dem Nadler, hinten auff einen dohlen – davon gibt mann in das Sturmische Lehen 10 ß 2 d ane bodenzinß – als ein am 14. Augusti 1722 und 27. martÿ 1723 erkaufftes guth
(die verkäuffere haben sich) vorbehalten die hindere wohnung bestehend in einer stub, kammer, haußehren, küchen, platz zum holtz, den bühnen und dem halben keller lebens lang um einen jährlichen zinß von 16 gulden, hingegen sind die verkäufer schuldig ihnen das bett samt zweÿ paar leintucher dazu zu fourniren – um 1400 pfund

Jean Jacques Fritz et à Marie Salomé Jost hypothèquent aussitôt la maison au profit d’Anne Marguerite Kob veuve de l’orfèvre Jean Goll pour pouvoir la réparer

1747 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 601-v
Johann Jacob Fritz der schreiner und Maria Salome geb. Jostin mit beÿstand ihres schwagers Johann Frantz Steinrück des schuhmachers und ihres vettern Johann Friedrich Reiß des schuhmachers
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Kobin weÿl. H. Johann Goll des goldarbeiters wittib, mit beÿstand ihres Sohns Johann Friedrich Goll des lang Meßerschimidts – bereits am 12. junÿ jüngst zur reparation hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt ane der großen Stadelgaß, einseit neben Christian Bruder des Pergamenters wittib und erben, anderseit neben Heinrich Stöber dem Nadler, hinten auff einen dohlen – davon gibt man jährl. 10 ß 2 d ane bodenzinß – als ein am 8. feb. jüngst erkaufftes guth

Fils de menuisier, Jean Jacques Fritz épouse en 1722 Marie Salomé Jost, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1722 (3.2.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 191
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Meister Johann Jacob Fritzen leedigem Schreiner H Johann Jacob Fritzen auch Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugtem Sohn, beÿständlich ged. seines vatters, H Johann Daniel Arnold auf seiten des hochzeiters
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariæ Salome Jostin weÿl. H Daniel Josten geweßenen Schuhmachers und burgers allhier Ehelich erzeugter tochter, mit assistentz H Johann Geörg Brösamle Stattsattlers Ihres geschwornen Curatoris und H Johann Braun practici deroselben vettern v. seiten deroselben ane anden theil – Actum Straßburg Dienstag d. 3. febr. 1720. [unterzeichnet] Johann Jacob Fritz Als Hochzeitern, Maria Salome Jostin Als hoch Zeierin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 344-v, n° 12)
1722- Eod. [Mittwoch d. 22. April] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Joh: Jacob Fritz der ledige schreiner u. b. alhier, Joh: Jacob Fritz deß schreiners ehl. Sohn, V. Jgfr. Maria Salome weÿl. Joh: Daniel Jost gewes. b. v. schuhmachers Nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob fritz Als hochzeiter, Maria Salome Jostin Als hochzeiterin, Johan Daniel Wetzel als Pfatter deß hochzeithers, Johan görg bresamle als Vocht (i 342)

Jean Jacques Fritz devient tributaire chez les charpentiers en 1722
1722, Protocole des Charpentiers (XI 31)
(f° 55-v) Dienstags den 2. Martÿ 1722. Neuz. – Johann Jacob Fritz Jun. Schreiner stehet Vor, producirt Stallschein dato d 9. Martÿ 1722. bitt umbs Zunfftrecht. dt. 1. lb 10. ß

Marie Salomé Jost meurt en 1749 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 763 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1 092 livres, le passif à 2 192 livres.

1749 (27.3.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 55) n° 1428
Inventarium über Weÿlandt der Ehren u. tugendsamen Fraun Mariæ Salome Fritzin gebohrner Jostin Meister Joh: Jacob Fritzen des dato sich von hier absentirten Schreiners und burgers allhier zu Straßburg im leben geweßener Ehefraun nunmehro Seeligen Verlassenschafft, Auffgerichtet in Anno 1749. – nach ihrem den 12. Februarÿ dieses Instehenden 1749.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf gethane Requisition Erfordern und begehren des Wohl Ehren vesten H Johann Jacob Hitschlers des Silberarbeiters und burgers alhier, als geschwornen Vogts Johann Daniel, ledigen Schreiners in der frembde sich aufhaltend, Jgfr. Mariæ Margarethæ und Jgfr. Mariæ Magdalenæ alle dreÿ der Abgeleibten seel. mit ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter u. nach todt zu gleichen theilen rechtsmäßiger Erben – Actum in der Königlichen Statt Straßburg In præsentia S. T. Herrn Berga E. E. Kleinen Raths Jetzmahlig. wohlansehnlichen Assessor, welcher weilen der Wittiber sich absentirt, auf hoch Edelgedachten kleinen Raths mittel vermög extractus vom 27° Martÿ 1749. vmb deßen Stelle zu vertreten, zu diesem geschäfft in Specie angeordnet worden, Donnerstag den 27. Martÿ 1749.
Copia der Eheberedung

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Stadelgaß gelegenen und eigenthümlich hieher gehörigen behaußung sich befunden wie folgt.
Eigenthumb ane Einer Behaußung (W. et T.) Neml. eine behaußung, hinterhäußlein, hoff und hoff: Statt mit allen derselben begriffen, weiten, zugehörden rechten u. Gerechtigkeiten, allhier ane der großen Stadelgaß, einseit neben weÿl. Christian Bruder, geweßenen Pergamenters wb. u. Erben, anderseith neben Henrich Stöeber deß ältern geweßenen Nadlers hinterlaßenen Erben, hinten auf 1. dohlen stoßend gelegen, darvon gibt man jährlich in den Sturmischen lehen 10. ß 2 d ane bodenzinß, sonsten, über die hernach unter den passivis enthaltene Capitalia freÿ ledig und eigen, und ist diese behaußung durch (die Werckmeistere) vermög einer de dato 19° Martÿ 1749 zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung æstimirt worden pro 1000. lb. Darüber besgt ein in allhieß. C C Stub gefertigter pergament. teutscher Kbrief datirt d. 9. febr. 1747. mit dero anhangenden Innsiegel verwahrt
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Mütterlichen guths. Nach anleitung Inventarÿ Illatorum de 1722.
Series rubricarum hujus Inventarÿ der Kinder und Erben Nahrung, Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Rings 14 ß, Sa. der baarschafft 15 ß, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung (696, abgang 6, remanet) 690, Summa summarum 763 lb
des Wittibers Unveränderte Nahrung v. T. Verlaßenschafft, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeug, holtz und angefangener arbeith Zum schreiner handwerck gehörig 27, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen rings 8 ß, Sa. der baarschafft 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1000, Sa. Schuld 14, Summa summarum 1092 – Schulden 2192, Conferendo 1100 lb
Stall Summa, Nichts
Abschatzung Vom 29.ten Martÿ 1749. Auff begehren Weÿland Frawen Mariæ Salome Fritzin seel. hinterlaßener Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der großen Stadelgaß, einseit neben N. Bruders Wittib, anderseit neben herrn Stöber dem Nadler und hinten auff N. Feuerstein den Kachler stoßend gelegen, Solche behaußung hat vornen neben dem Eingang eine Schreiner Werckstatt auff dem Ersten stock eine Stube, eine Kammer, Küchen und Haußöhren, auff dem Zweÿten Stock Zwo Stuben, Zwo Küchen und ein Haußöhren, auch einen Tachstuhl mit breit Ziegeln einfach gedeckt, worunter dreÿ Verriegelte Kammern, ferner befindet sich auch ein hintergebäw mit einem Satteldach, mit breit Ziegeln einfach gedeckt, worunter eine Stube, Kämmerlein und haußöhren, worinnen ein Küchel, für die Einlogirung so dann ein Höffel ein gewöbtes Kellerlein und ein bronnen, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrenen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung miit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Zweÿ Taußend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs

La maison est vendue par enchère judiciaire au potier Jean Georges Feurstein (le propriétaire précédent) pour 1 310 livres

1750 ([9.3.]), Chambre des Contrats, vol. 624 n° 134-v
Ganth kauff, dienstag d. 3. Martÿ 1750. In sachen Johann Jacob Fritz des schreiners falliment betreffend ist die in solche maß gehörigen behausung hinder hauß, hoff, hoffstatt ane der großen stadelgaß, einseit neben weÿl. Christian Bruder des Pergamenters wittib und erben, anderseit neben weÿl. Heinrich Stöbers des nadlers erben, hinten auff einen dohlen – davon gibt man in das Sturmischen lehen 10 ß 2 d ane bodenzinß gibt
Johann Georg Feurstein dem kachler um 2620 gulden adjudicirt worden

Jean Georges Feurstein meurt en 1751 sans délaiser d’enfant. L’héritière est la veuve d’après les conventions portées au contrat de mariage. Les experts estiment la maison 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 881 livres, le passif à 227 livres.

1751 (10.5.), Me Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 2) n° 27
Inventarium über Weÿland des Ehren: und vorgeachten Meister Johann Georg Feÿersteins geweßten Haffners und burgers allhier nun seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1751. – Inventarium und Beschreibung, aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehren und vorgeachte Mr Johann Georg Feürstein, geweßener Haffner und burger allhier nun seelig nach deme derselbe den 8.ten Martii Jüngsthin von dem lieben Gott auß dießer Wellt abgefordert worden, zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Mariæ Feuersteinin gebohrnen Arnoldin, deßen hinterbliebener Wittib und in mangel ehelich mit einander erzeugter Kinder und Leibs Erben Vermög hernach copialiter einerleibter Eheberedung §° 3.tio hinterlaßener Erbin, beÿständl. H Johann Jacob Kärlins,d es Haupt Kanthen auß E E Zunft der Maurer zunfftstuben und burgers allher, ihres hierzu erbettenen Assitenten, inventirt – So beschehen zu Straßburg auff Montag den 10.ten Maji 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine behausung, bestehend in forder gebäu und hinterhäußl. Hoff v. Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, ane d. großen Stadelgaß einseit neben Weÿl. Christian Bruders des geweßenen Pergamenters Wittib v. Erben, anderseit neben Daniel Stöber dem Nadler, hinten auff einen Dohlen v. vornen auff die Allmend gaß stoßend, davon man jährl. in das Sturmische Lehen 10. ß 2 d bodenzinß zu reichen schuldig sonsten über dieße beschwährde und hernach unter denen passivis eingetragen darauff annoch schuldige 95. R. eigen v. durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum gelüfferter schrifftlicher Abschatzung de dato 26.ten Martÿ jüngsthin vor freÿ ledig v eigen æstimirt und angeschlagen Worden Vor v. umb 1400 Gulden oder 700 lb. Wovon abzuziehen obgemelte in d. Sturmische Lehen jährlich Zuliefern habende 10 ß bodenzinß zu doppeltem Capital ohnverfählich gerechnet antreffend 20 lb 6 ß 8 d, Nach deren abgang restiret ane sothanen haußpretio dißorts annoch p. rest außzurechnen 679. lb 13 ß 4 d
Deßwegen Vorhanden ein Pergamentener Ganth Kauffbrieff mit H. Bequin eines ehrsamen Kleinen Raths Actuarii eigenhändiger Nahmens Untrerschrifft und anhangendem Kleinen Raths Insiegel Corroborirt, datirt den 3. Martii 1750. mit N° 1. Notirt
Item eine behaußung v. hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehördten, Recht v. Gerechtigkeiten allhier im grünen bruch hinter dem Zollhauß beÿ dem Cronenburger thor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
volgt nun hierauff die beschreibung der gesambten Verlaßenschafft vor und ane sich selbsten, Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 1, Sa. Goldenen rings 16 ß, Sa. Pfenningzinß hauptguths 50, Sa. Eigenthums ane häußern 779, Summa summarum 881 lb – Schulden 227, Abgezogen verbleibt 654. Stall summ et Conclusio finalis Inventarÿ 654 lb
Ungewiße Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 664 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der königlichen Statt Straßburg auff Sambstag den 21. Junii im dem Jahr als mann nach Christi unsters einigen Erlößers und Seeligmachers freudenreichen Geburth Zahlte 1714, Johannes Lobstein Notarius juratus

Anne Marie Arnold meurt quatre ans plus tard. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent.D’après les dispositions testamentaires de la défunte, le prix de vente de la maison revient pour moitié à ses légataires et pour moitié aux héritiers Feuerstein. On remarquera que cet inventaire cite davantage de titres de propriétaire qu’aucun autre. L’actif de la succession s’élève à 855 livres, le passif à 102 livres

1754 (20. Xbris), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 101) n° 831
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Feuersteinin gebohrner Arnoldin, Weÿl. Meister Johann Georg Feuersteins gewesenen Haffners und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlassener Wittib nunmehro auch seeligen Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1754. – Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Feuersteinin gebohrne Arnoldin, Weÿl. Meister Johann Georg Feuersteins gewesenen Haffners und burgers alhier seelige, nach ihrem Mittwochs den 18.ten Decembris jüngst aus dießem zeitlichen Weltleben welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren Frauen Christina Barbara Hummelin gebohrner Heinßelmännin Mstr Johann Hummel, des Müllers zu Dierßheim hanauischer herrschafft Ehefrauen, beÿständlichen dieses ihres Ehemanns, als der Verstorbenen Frauen seeligen per testamentum verlaßener Erbin, nach ordnung ersucht und inventirt worden. Wobeÿ dann allforderist Sie die Ehefrau erstermalte dißortige haupt Erbin, wie auch frau Margaretha Heinßelmännin gebohrne Arnoldin deroselbe leibliche Mutter und Johannes Danner, der in dißortigem Sterbhauß wohnende Schneider und burgers alhier (geäugt und gezeigt) – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Johann Daniel Brand E. E. großen Raths alten und E. E. kleinen Raths dermahligen wohlverdienten beÿsitzers als des aus Ehrenermeltem kleinen Raths Mittel hierzu abgeordneten herrn Deputati, auf Freÿtag den 20.ten Decembris 1754.

(f° 7) Eigenthumb ane Häußern. Erstlich eine behausung bestehend in Vorder Gebäu und hinter Häußel, Hoff und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, ane der großen Stadelgaß, einseit neben Weÿl. Christian Bruders des geweßenen Pergamenters Wittib und Erben, anderseit neben Daniel Stöber, dem Nadler, hinten auf einen dohlen und vornen auf die Allmend gaß stoßend, davon gibt man jährlich in das Sturmische Lehen 10. ß 2 d bodenzinß, sonsten und über dieße beschwerde aber ist solche behaußung freÿ, leedig und eigen und nach erfolgtem Absterben der Defunctæ seeligen Ehemanns durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schrifftlicher außgestellter Abschatzung de dato 26.ten Martÿ 1751 æstimirt und angeschlagen worden vor 1400 Gulden oder 700 lb. Wobeÿ dann auch die wohlverordnete Herren dreÿ löbl. Statt stalls es vor dißmahl zulaßen großgünstig erlaubt haben. Wird nun von erstbedittenem Anschlag hier abgezogen, des eben gemelten Bodenzinßes doppelter Capitals betrag mit 20 lb 6 ß 8 d, So verbleibt daran dißorths auszuwerffen annoch übrig 679. lb 13 ß 4 d
Darüber besagt und ist vorhanden ein pergamentener Ganth Kauffbrieff mit Herrn Bequin E. E. kleinen Raths actuarii eigenhändiger Nahmens Untrerschrifft und anhangendem Kleinen Raths Insiegel corroborirt, de dato 3.ten Marty 1750. mit N° 1. notirt. Ferner ein pergamentener in allhießiger C. C Stub außgefertigter und mit deren anhangendem Secret Insiegel verwahrter Kauffbrieff vom 15. Martÿ 1672. mit N° 3 bezeichnet. So dann annoch Zween dergleichen Kauffbrieff deren einer vom 6. Dec. 1670. mit N° 6 und der andere de dato 14. febr. 1646. mit N° 5 bezeichnet
Item eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehördten, Recht und Gerechtigkeiten, allhier im grünen bruch, hinter dem Zollhauß beÿ dem Cronenburger thor (…)
Copia des von der verstorbenen Frauen seeligen den 27.ten Martÿ 1752. auffgerichteten Testamenti nuncupativi – die Ehren und tugendsame Frau Anna Maria Feursteinin gebohrne Arnoldin, weÿ: Mstr Johann Georg Feursteins gewesenen Hafners und burgers allhier seel. hinterlaßene Wittib, durch die Gnade Gottes gesunden, gehend und stehenden Leibs, auch guter richtiger Sinnen, Vernunfft und Verstandts (…)
Copia der von der verstorbenen Frauen seel. den 1.ten Aprilis 1751. auffgerichteten Nach Disposition (…) zu legaten bestimmet und vermacht gehabt, nunmehre denenselben ins gesamt statt sothanen baarem Geldtes der Disponentin eigenthümlich besitzende alhier an der großen Stadelgaß, einseith neben Weÿl. Christian Bruders des geweßenen Pergamenters alhier Wittib und Erben, anders: neben Daniel Stöber, dem Nadler alhier gelegener behausung cum appertinentiis und dependentiis, dergestalten als ein Legat zukommen sollen da dieselbe nach ihr der Frauen Disponentin erfolgendem Absterben und über deroselben Verlaßenschafft vollendeter Inventur, gemeinschafftlichen verkaufft und auß dem darab erlößenden Kauffschilling denen in articuli tertio allegirten Testamenti benahmbsten vier Feuersteinischen Stammen alß Nehml. Primo Meister Johannes Feuerstein dem Kupfferschmid und burger zu Schwabach hocnfürstlich Anspachischer Herrschafft, 2.do Weÿland Frauen Annä Mariä Hertzogin gebohrnet Feuersteinin seel. mit N. Hertzog dem Schneider und Innwohner zu gedachtem Schwabacbj ehelich erzeugt und nachgelaßenen zweÿen Kindern, 3.tio Frauen Margarethæ gebohrner Feuersteinin, so ane N. N. den Leisten schneider Zu Nürnberg verheurathet und dann 4.to weÿland N. Feuersteins geweßenen Lebküchlers zu Roth hochfürstl. Anspachischer herrschafft ehelich erzeugter und auch bereits verstorbener einiger tochter nachgelaßenen Vier Kindern, dießen vier Stammen mit einander und ins gemein die helffte oder Zween vierte theil, Mehr Frauen Margarethæ Heinselmännin gebohrne Arboldin, weÿland Jacob Heinselmanns geweßten Weißbecken Zu Freÿstätt hinterlaßener Wittib Ein Vierter Theil, So dann weÿland Meister Andres Arnold geweßenen Zimmermanns zu Hornberg hochfürstl. Wütembergischer Herrschafft ehelich erzeugten Kindern erst: und zweÿter Ehe der übrige vierte theil ane dem erlößenden Kauffschilling eigenthümlich gehörig zugeeignet (…)
Norma hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 49, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Eigenthums ane häußern 779, Sa. Schulden 25, Summa summarum 855 lb – Schulden 102, Nach deren Abzug 752 – Conclusio finalis Inventarÿ 654. lb
Sa. Legata 776 lb – Stall summ 735 lb
Schuld in die Verlaßenschafft zugeltend so zweiffelhafft 664 lb
– Pro copia. Dem Johann Feuerstein, gewesenen burger und Klingenschmid: Meister dahier zu Schwabach, und seinem Ehweib Magdalena sind durch Gottes Gnade nach und nach folgende Kinder in ihrer rechtsmäßigen Ehe gebohren worden 1° Johann Leonhard Feuerstein, geb. den 29. 8.bris 1680, 2) Barbara Feuersteinin geb. den 27. Sept. 1682, 3° Johann Georg Feuerstein, geb. den 5. Januar 1684, 4) Johann Feuerstein, geb. den 17. feb. 1686, 5) Anna Margaretha Feuersteinin, geb. d. 18. Sept. 1687, 6) Johann Peter Feuerstein, geb. den 27. febr. 1689, Welche speciication sämtl. Kinder obgemeldten Feuersteins aus allhiesigem Stadt- Tauff-Register bona fide Zur Nachricht extrahiren und zu mehrerer beglaubigung durch hand und Siegel bekräfftigen wollen. (LS) unterschriebenen M Philipp Jacob Flechtner, Decanus und Stadt Pfarrer. (…) Schwabach den 20. Januarii 1755, unterschriebenen Hieronymus Henricus Westernacher, Auctor. Cæs. Majestat Notar. publicus juratus
– Jo: Michael Seligmann, damals Leisten schneider, anjetzo Kupfferdrucher, ist mit Anna Margaretha, Johann Feuerstein, Klingenschmidts in Schwabach S. N. E. T. An. 1718 den 30. Septembris ehelich eingesegnet und copulirt worden
– Nach deme Georg Feuerstein, burger und hafner Meister zu Straßburg mit Hinterlaßung eines Testaments, darinnen seine Geschwistrigte und Geschwistrigt Kinder zu Erben ernennet und eingesetzet worden vor einigen Monathen Todes verfahren, weßwegen die dahier sich befinden die Collaterales und instituirte Testaments Erben des Defuncti, Namens 1.mo Johann Geschwistrigte hiesiger burger und Meister des Kunpferschmidt Handwercks, alß deßen leiblichen bruder, dann 2.do des ebenmäßig hiesigen burgers und Schneider Meisters Michael Herzogen, mit seinen ersten Eheweib Weÿl. Barbara eine leibl. Schwester des Erblaßers erzeugte und noch am Leben seÿende 2. Kinder benantlich a) Maria Magdalena, Johann Leonhard Ruppens, hiesigen burgern und Schneiders Eheweib und b) Johann Paul Herzog, ebenmäßig hiesiger burger und Schneider Meister, sich durch abordnende bevollmächtigte um ihre dißfallige Erbschafft beÿ dem Wohllöbl. Stadt Magistrat zu gedachten Straßburg, geziemend zu melden gesonnen und worzu obberührter Johann Geschwistrigte, welcher Alters halber sich einer so weiten Reiß zu unterziehen nicht mehr Zu Stande ist, seinen Sohn Johann Christoph Feuerstein, neu angehenden burger und es Kupfferschmidts Handwercks alhier erwählet, von denen hertzogis. Erbs Interessenten hingegen obersagter Johann Leonhard Rupp in seines Ehweibs und Schwagern, Johann Paul Hertzogs Namen (…) So geschehen Schwabach den 9. Aprilis 1755.

Les héritiers de Jean Georges Feurstein et ceux d’Anne Marie Arnold vendent la maison au potier Chrétien Vœlcker et à sa femme Marie Dorothée Schmidt

1755 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 166
Johann Feuerstein der kupfferschmid und burger zu Schwabach als mandatarius seines vatters Johann Feuerstein burgers und kupfferschmid daselbst, als ferner mandatarius Johann Paul Ferderlein als vogt weÿl. N. Feuerstein gewesten lebküchlers zu Roth hinterlassenen vier kinder, mehr Johann Leonhard Rub der schneider, auch von da, als ehevogt Mariæ Magdalenæ geb. Hertzogin und als mandatarius seines schwagers Johann Paul Hertzog, auch schneiders daselbst, ferner H. Johann Gottfried Baur der buchführer, als gewalthalber Annæ Margarethæ Seligmännin gebohrner Feuersteinin zu Nürnberg wittib, mehr Margaretha Heinselmännin geb. Arnoldin, ferner Andreas Arnold der haffner und burger zu Hornberg, mehr Johann Georg Heintzmann der weißbeck und burger daselbst als ehevogt Elisabetha geb. Arnoldin und endlich Johannes Walter der steinhauer alda als vogt Johann Jacob Arnold
haben in gegensein Christian Völcker des haffners und Mariæ Dorotheæ geb. Schmidtin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Stadelgaß einseit neben Christian Bruder des pergamenters wittib und erben, anderseit neben Heinrich Stöber dem nadler, hinten auff einen dohlen – davon gibt mann in das Sturmische lehen 10 ß 2 d – als ein von ihrer baaß weÿl. Anna Maria Feuerstein geb. Arnoldin legirtes guth – um 1105 pfund

Les héritiers de Marie Dorothée Schmitt cèdent leurs droits sur la maison au veuf Jean Chrétien Vœlcker sur le pied de 1 000 livres

1757 (17.6.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 791) Joint au n° 117 du 12.5.1757
Zuwißen seÿe hiemit, vor mit unterschriebenenem, als zu weÿl. Frauen Mariæ Dorotheæ Evæ Völckerin geb. Schmidin, Herren Johann Christian Völckers des haffners und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen, seeligen Verlassenschafft Inventation und Erörterung in specie adhibirten Notario, persönlich erschienen Frau Sophia geb. Hetzin weÿl. Meister Sebastian Seÿlers des geweßenen haffners und burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib beÿständl. H. Frantz Anthoni Janßen, des Schneiders und burgers allhier und Herr Johann Adam Sultzer der Schloßer und burger allhier auch E. E. Kleinen Raths jetziger wohlverdienter beÿsitzer als /:zufolg Procurationis de dto. Gap en Dauphiné d. 28.ten Maÿ huj. a.i (…) bestellter Mandatarius H. Johann Michael Hetz, des Porcellan Manufacturier dermahlen à la bastie neuve ohnweit Grenoble wohnhaft, Sie Fr. Seÿlerin und Er herr Hetz in erster Ehe erziehlte und nach tod verlaßene Kinder und Erben vorgedachter Frauen Mariæ Dorotheæ Völckerin gebohrner Schmidin
in beÿsein Eingangs gedachten Herrn Johann Christian Völckers, des Haffners und burgers allhier Ihr der beeden Hetzischen Kinder Stieffvatters
Ihrem einen dritten oder zween sechßte theil für ohnvertheilt von und ane der in die Völckerische theilbahre Nahrung gehörigen behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß, einseit neben weÿl. H. Christian Bruder, des geweßenen Pergamenters Wittib und Erben anderseit neben Heinrich Stöber dem Nadler, hinten auf einen dohlen stoßend gelegen, von welcher gantzen behausung man jährlichen in das Sturmische Lehen 10 ß 2 d bodenzinß zu reichen hat, sonsten aber ist solche behaußung gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, wie dann auch Er Herr Völcker welchem die übrige zween dritte oder vier sechßte theil an offt besagter behaußung ohne dem schon als theilbahr Guth gehörigen seÿnd – umb die Summam von 666 Gulden, das ist die völlige behaußung auff den Fuß von 2000 R gerechnet – Straßburg d. 17. Junii 1757

Jean Chrétien Vœlcker meurt l’année suivante en léguant sa fortune à diverses fondations. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire dressé après la mort de sa femme. L’actif de la succession s’élève à 1 363 livres, le passif à 936 livres

1758 (21.2.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 145
Inventarium über Weÿl. Herren Johann Christian Völckert, des gewesenen Kachlers und burgers alhier zu Straßburg seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1758 – nach seinem am Montag d. 13.ten hujus mensis et anni aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren S.T. Herrn Frantz Jacob Burgards E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, Gastgebers und wohlangesehenen burgers allhier, als Executoris des von dem seel. verstorbenen errichteten Testamenti (…) inventirt, (…) an Annam Mariam Geblin des seel. verstorbenen geweßene dienstmagd von Trusenheim gebürtig und Jacob Völckert von Elsaß Zabern gebürtig welcher beÿ ihm die Kachler Profession erlernet (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier in Straßburg in fernerm beÿseÿn S. T. H. Joh: Michael Schneiders E. E. Kleinen Raths Assessoris und burgers allhier, alß craft vorher allegirten E. E. Kleinen Raths Erkantnus vom 20. huj. mensis et anni zu besagter Reseration und Inventation geordneten Herrn Deputati, auf Dienstag den 21. und Donnerstags den 23.ten Februarii Anno 1758
der seel. Verstorbene Herr Völckert hat per testamentum zu seinen Erben instituirt und verlaßen die Arme und Gotteshäußer, mit dem Anhang, daß Eingangs gedachter S. T. Herr Rathh. Frantz Jacob Burgard, als Executor testamenti, die nach Abzug verordneter Legaten restirende Verlassenschafft unter dieselbe nach seinem belieben und Guthbefinden austheilen solle.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßlein gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb an einer behausung. Nemlichen eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der grosen Stadelgaß einseit neben weÿl. Christian Bruder des geweßenen Pergamenters Wittib und Erben, 2.s. neben Heinrich Stöber dem Nadler hinten auf einen dohlen stoßend gelegen, davon gibt man jährl. in das Sturmische Lehen 10 ß bodenzinß, sonsten aber gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und in weÿl. frauen Mariä Dorotheä Evä Völckerin, gebohrner Schmidin des defuncti Ehefrauen seel. Verlassenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1757 errichtet üb. solche beschwer. durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe æstimirt und angeschlagen, dabeÿ man es auch dißorts wieder gelaßen hat pro 426. 12. Dießenwegen ist vorhanden eine in allhießiger C. C. Stub errichtete pergamentene Kauffverschreibung mit dero anhangendm Insiegel Verwahrt de dato 15. Maÿ 1755. mit N° 3. notirt
Wÿdemb, So der verstorbene seelige von weÿl. Fraun Maria Dorothea Eva Völckerin gebohrner Schmidin seiner Ehefrauen seel. biß an sein seeliges Ableiben genoßen hat. Solche bestehet, vermög des in Ihr frauen Mariä Dorotheä Evä Völckerin gebohrner Schmidin, seiner geweßener Ehefrauen seel. Verlaßenschafft Inventario enthaltene und wllerseit approbirten Vergleich in einer behaußung, höfflein und hinter Gebäu, mit Ihren Hoffstätten und übrigen deroselben Zugehörden, Weithen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem Leimengäßel 1.s. neben Johann Jacob Fröreiß dem Schumacher 2.s. neben Zacharia Pfaltzner dem Spanner im Kauffhauß, Vornen auf die Gaß und hinten auf das Würthshauß zum Stall stoßend, wo Von man jährl. auf Martini 15 ß bodenzinß dem Stifft Allerheÿligen zu reichen schuldig, sonsten aber eigen und in der wÿdembs Stiffterin seel. Verlaßenschafft Inventarium durch Löbl. Statt Werckleuthe, Vermög Abschatzung Zeduls vom 28. aprilis 1757 taxirt ad 170 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Werckzeugs und gemachte waar zur Kachler Profession gehörig 33 lb, Sa. lehrer Vaß 1 lb, Sa. Silbers 8 lb, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. baarschafft 276 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500 lb, Sa. Eigenthums ane j. behausung 426 lb, Sa. Schulden 63 lb, Summa summarum 1363 lb – Schulden 936 lb, Nach deren Abzug 426 lb,
Legata, 1) weÿl. Mr Heinrich Völckers des Sattlers und b. zu Elsaß Zabern seel 6. Kindern, 2) weÿl. Jacob Völckers des Glasers zu buchßweiler 3. Kindern, 3) Joseph Völckert vorgedachten H. Heinrich Völckers sohn, Sa. Legaten 562 lb, Dieße nun solten von vorherigen Restirender Verlassenschafft abgezogen werden, es ergiebt sich ab. daß dieße jene dem Stall pretio nach übertreffen umb 135 lb
Stall summ 596 lb, Zweiffelhaffte Schulden 388 lb

L’exécuteur testamentaire vend la maison 1 050 livres au potier Jean Michel Wetzel et à sa femme Anne Marie Kætzel

1758 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 632 n° 136
H. Rath. Frantz Jacob Burgard der gastgeber als executor testamenti weÿl. Johann Christian Völcker
in gegensein Johann Michael Wetzel des kachlers und Annæ Mariæ geb. Kätzlerin
die ged. Völcker gehörigen behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Stadelgaß einseit neben Christian Bruder des pergamenters wittib und erben, anderseit neben Heinrich Stöber dem nadler, hinten auff einen dohlen – davon gibt man in das Sturmischen Lehen 10 ß 2 d ane bodenzinß – als ein von ged. Völcker vermachtes guth – um 1050 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de plusieurs personnes

1758 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 632 n° 138-v
Johann Michael Wetzel der kachler und Anna Maria geb. Kätzelin mit beÿstand Johann Jacob Kammerer des wannenmachers und Andreas Kammerer auch wannenmachers
in gegensein Lorentz Blind des huffschmidts, Johannes Danner des schneiders, H. Rathh Frantz Jacob Burgard des gastgebers, Johann Jacob Cousin perruckenmachers als vogt weÿl. N. Willmann meelhändlers tochers Annæ Margarethæ Willmännin und Frantz Joseph Tournay des gartenmanns als vogt weÿl. N. Julien gewesten waschers sohns Martin Julien, schuldig seÿen ihme Blind 500 pfund, Danner 250 pfund, H. Rathh. Burgard 100 pfund, Willmännische curandæ 50 pfund, Julienischen curando 64 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten ane der großen Stadelgaß, einseit neben den Bruderischen erben, anderseit neben Heinrich Stöber dem nadler, hinten auff einen dohlen

Le potier Jean Michel Wetzel devient tributaire chez les maçons à tarif réduit puisqu’il est fils de potier
1749, Protocole des Maçons (XI 238)
(f° 61) Montags den 14.ten Aprilis 1749. E. Neu Zünfftiger
Mr Johann Michael Wetzel der ledige Haffner, weÿlland Mr Johann Michael Wetzels geweßenen haffners, burgers und disorts Zünfftigen hinderlaßener Ehelicher Sohn producirt Stallschein vom 2.ten Aprilis 1749. mit bitte Ihne vor einen Zünfftigten anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. dt. vor das Zunfftrecht alß Sohns eines Zünfftigen nur 5 ß, Einschreibgebühr 4 ß (Summa 6 ß) Fundlinghauß 6 ß

Jean Michel Wetzel épouse en 1749 Anne Marie Kætzel de Dorlisheim : contrat de mariage, célébration
1749 (14.6.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 156
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren: und vorachtbahren hern Johann Michael Wetzel, dem Ledigen Haffner, Weÿland des Ehren und vorachtbahren herrn Johann Michael Wetzels auch geweßenen haffners und burgers allhier mit auch weÿland der Ehren und tugendsamen Frawen Catharina Dorothea gebohrner Bronnerin seiner Erstern Ehefrauen beeder nunmehr seeligen hinterlaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem bäutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Anna Maria Kätzelin des Ehrengeachten Johann Heinrich Kätzels, burgers in Dorlißheim Straßburger herrschafft mit der Ehren und tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Wundin ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern theil – So beschehen und Verhandelt in löblicher Statt Straßburg auf Sambstag den 14. Junÿ Anno 1749. [unterzeichnet] Johann Michael Wetzel Aks hochzeiter, Anna Maria Kätzelin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 162)
1749 d. 2. Jul. Seind (…) ehelig copulirt und eingesegnet worden Meister Johann Michael Wetzel, lediger Haffner und burger allhie weÿl. Meisters Johann Michael Wetzell geweßenen haffners und burgers allhier und Catharinæ Dorotheæ Baumerin nachgelaßener ehl. Sohn und Jungfrau Anna Maria, Johann Henrich Kätzels Kiefers und burgers zu Dorlißheim und Weÿl. Anna Maria Wundin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Wetzel alß hochzeiter, Anna Maria Kätzelin als hochzeiterin, Abraham Kuffel Als fetter (i 165)

Anne Marie Kætzel devient bourgeoise deux mois après son mariage
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 391
Anna Maria Kätzelin von dorrlißheim gebürtig verheurathet an Joh: Michel Wetzel den burger vnd Haffner erhalt das burgerrecht wohlverhaltens wegen gratis, vnd dient zu E. E. Zunfft der Maurer, promisit d. 1. Septemb. 1749.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau près de l’hôpital militaire, propriété pour partie du marié

1749 (18.8.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 371) n° 350
Inventarium über des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Michael Wetzels des haffners und der Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Maria Wetzelin gebohrner Kätzelin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1749. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heüraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein des Ehren und Vorachtbahrn herrn Johann Jacob Kammerer des wannenmachers und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen beÿstands, auf Montag den 18.ten Augusti Anno 1749.

In einer allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau ohnfern dem frantzösischen hospithal gegen am Gaulstaden hinüber gelegenen, dem Ehemann Zum theil eigenthümlich gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer behausung (M.) Vier Neuntetheil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der Vorstatt Krautenau oberhalb der hechtenbruck nahe beÿ dem frantzösischen hospithal (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe Gebracht Vermögen, Sa. hausraths 55, Sa. Werckzeug zum haffner handwerck gehörig 12, Sa. Silbers 11, Sa. Antheils ane einer behaußung (nihil), Summa summarum 79 lb -Schulden 50, Detrahendo verbleibt 29, Dazu wieder Zu rechnen der Ihme gebührige halbe theil der haussteuren 23, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Vermögen 52 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 49, Sa. Silbers 8, Sa.goldener Ring 4, Sa. der baarschafft 20, Summa summarum 82 lb – Hierzu ist ferner zurechnen der Ihro Zuständig halbe theil ane denen verehrten haussteuren 23, Der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Guth 105 lb

Anne Marie Kætzel meurt en 1760 en délaissant deux enfants. La maison est estimée selon son prix dachat, soit 1 050 livres. La masse propre au veuf s’élève à 270 livres, celle des héritiers à 86 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 056 livres, le passif à 1 378 livres.

1760 (5.4.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) n° 839
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Annä Mariä Wetzelin, gebohrner Kätzelin, des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Michael Wetzels, des haffners und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1760 – nach deme dieselbe Samstags den 5. Januarÿ dießes lauffenden 1760. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihren seeligen Absterben zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und begehren vorgedachten H Johann Michael Wetzels, des hinterbliebenen Wittibers, wie auch des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Michael Kätzel, des Kornwerffers und burgers allhier, als constituirten Vogts Johann Jacob und Margarethä Magdalenä der Wetzel, der seelig Verstorbenen mit besagtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlten Zweÿer Kinder und ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 5. Aprilis Anno 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen, in dieße verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig
(W) 2. ohngel. Scheuben
i. Mahlmühl
80. Häffenbrett
3. ohngl. Schierstangen
I. kupff. Stritz
I. eiß. Klingelst. s. i. dgl. stößel, dieses alles zusammen wurde æstimirt pro 3.
Ohngemachte Wahr Zum Haffner Handwerck gehörig (T.) die vorhandene ohngebrannte Kachler wahr wurde sammenthafft angeschlagen für 2. lb 10
Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Eine behaußung bestehend in Vorder und hindergebäu, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß einseit neben Johann Heinrich Stöber, dem Nadler, anderseit neben Weÿl. H. deurkauff des Kürßners Wittib und Erben hinten auf E. E. Zunfft der Tucher stoßend, davon reicht man Jährl. auf Martini denen Edlen von Reich von Platz 10. ß 2. d. bodenzinß, sonsten Vor freÿ ledig und eigen dißorts angeschlagen wie selbige allererst in Anno 1759 erkaufft worden, pro 1050. Der hierüber besagende Kauffbrieff ist aus allhießiger Cancelleÿ Contract Stub Zur Zeit nicht ausgefertigt worden.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1749 durch mich Notarium aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 10 lb, Sa. Werckzeugs zum haffner handwerck gehörig 3 lb, Sa. Silbers 14 ß, Erg. rest 271 lb, Summa summarum 285 lb – Schulden 15 lb, Nach deren Abzug 270 lb
Dießem nach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 20 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Schulden 15 lb, Erg. 48 lb, Summa summarum 86 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa. hausraths 2 lb, Sa. der ohngemachte Wahr 2 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1050 lb, Summa summarum 1056 lb – Schulden 1378 lb, In Vergleichung 322 lb – Conclusio finalis 86 lb, Stall summ 34 lb
Copia der Heuraths Verschreibung

Jean Michel Wetzel se remarie la même année avec Marie Salomé Meyer, fille d’un bâtelier et transporteur de sable : contrat de mariage, célébration
1760 (21.4), Me Dinckel (6 E 41, 426) f° 330
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und Vorachtbahrn herrn Johann Michael Wetzel, dem haffner, Wittiber und burgern allhier zu Straßburg als dem bäutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Meÿerin, weÿland des Ehren und vorachtbahrn Herrn Johann Meÿers geweßenen Schiffmanns und Sandführers auch burgers allhier, mit auch Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Salome gebohrner Weberin beeder seeligen ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil – so beschehen in Straßburg auf Montag den 21. Aprilis Anno 1760 [unterzeichnet] Johann Michael Wetzel alß hochzeiter, + Jungfrauen Mariæ Salome Meÿerin der hochzeiterin Welche Schreibens ohnerfahren zuseÿn declarirte, handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 103-v n° 653)
Anno 1760. Mitwoch den 11. Junii seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und Außruffung Zu St. Thomæ und St. Wilhelm Zu St. Thomä copulirt und eingesegnet worden, Johann Michael Wetzel der Wittiber burger und Kachler allhie, und Jungfr. Maria Salome Meÿerin, weÿl. Johannes Meÿer gewesenen Sandführers und burgers allhier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Wetzel Als hochzeiter, + Ist der hochzeiterin handzeichen (i 106)

La tribu des maçons accorde au potier Jean Michel Wetzel, malade, âgé de 56 ans et à sa femme âgée de 60 ans un certificat pour qu’ils puissent bénéficier de l’aumône de Saint-Marc
1778, Protocole des Maçons (XI 240)
(f° 404-v) Donnerstags den 24. Septembris. Allmoßen schein – Mstr. Johann Michael Wetzel, der Hafner, so 56. Jahr alt, und Frau Maria Salome gebohrne Meÿerin, so in das 60.te Jahr gehet, beede Eheleuth und burgere alhier, seind in Ansehung der ihnen Zu öftern malen Zugestoßenen langwierigen Kranckheiten und besonders des wirklich kranck ligenden Ehemanns Leibes blödikeit außer stand, sich und die beÿ sich Zu Hauß habende Tochter erster Ehe füglich Zu ernähren, um von seiten dieser Ehrsamen Zunft des Allmosens dürftig und würdig erachtet dahero den Hoch und Wohlverordneten Herren Pflegeren des Löblichen Stifts St. Marx bestens anzurecommendiren, und ihnen auf Befehl S. T. Herrn XV. Gangolf, Ehrenbesagter Maurer Zunfft hochgebietenden Herrn Oberherrn gegenwärtiges Attestat mitgetheilt worden.

Jean Michel Wetzel vend la maison 1 650 livres au potier Jean Daniel Hæberlin et à Marguerite Salomé Œrtel

1775 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 174
Johann Michael Wetzel der haffner
in gegensein Johann Daniel Häberlin des haffners und Margarethæ Salome geb. Örtlerin unter assistentz H. Johann Daniel Guthmann des sigristen zu St Thomä und Johann Jäck des haffner meisters
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Stadelgaß, einseit neben H. Christian Bruder dem pergamenten, anderseit neben N . Stöber dem nadler, hinten auff einen gemeinen dohlen und alßo auff das allmend – davon gibt mann in das Sturmische lehen 10 ß 2 p ane bodenzinß – um 2000 R und 200 verhafftet, geschehen um 1100 gulden

La maison est estimée 1 400 florins en 1790 à l’inventaire après décès de Marguerite Salomé Œrtel.
Jean Daniel Hæberlin et ses deux enfants issus de son premier mariage exposent la maison aux enchères

1794 (22 brumaire 3), Strasbourg 4 (5), Me Greis (altes) n° 486
den 22. Brumaire im 3. Jahr – auf Ansuchen des bürgers Johann Daniel Häberlin, des ältern, hafners alhier, so dann deßen beÿder mit seiner verstorbenen erstern Ehefraun weiland Margaretha Salome, gebohrner Oertel, ehelich erzeugter Kinder, nahmentlich der bürgerin Maria Dorothea Häberlin, des burgers Johann Gottfried Goppert, haffners allhier Ehefraun unter dieses ihres Ehemanns Verbeÿstandung und Johann Daniel Häberlin des jüngern hafners alhier
wurde einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung (…) ausgesetzt, die den Requirenten und zwar dem Vater zu zween dritten Theilen und denen beÿden Kindern zum übrigen dritten Theil eigenthümlich zuständige behaußung, bestehend in Vorder: und hinter hauß, Hoff, bronnen und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Geißberg: /:vormaligen Großen Stadelgaß:/ N° 12. einseit neben weiland Christian Bruders, geweßenen Pergamenters Verlassenschafft, anderseit neben dem burger Stöber, Nadler und hinten auf einen gemeinschaftlichen dohlen stoßend, wovon man vorhien in das Sturmische Lehen jährlich zween Livres 8 Deniers an bodenzinß zu entrichten verpflichtet, auch ist diese behausung annoch der bürgerin Maria Magdalena, verwittibte Weishaarn gebohrne bleÿfus nun 5000 livres an Capital verpfändet, so,sten aber den Verkäuffer Versicherung Zufolg gegen jeedermann freÿ, leedig und eigen
(…) wird diese behaußung ausgeruffen um die Summ von 5000 Livres – Es ist aber niemend erschienen, der ein Gebott thun wollen
N° 497, den 2. Frimaire im 3. Jahr, ausgerufen 5000 Livres, worauf geboten haben, von dem bürger Johann Gottfried Goppert hafner dem disortigen tochtermann 5500 livres
N° 510, den 12. Frimaire im 3. Jahr, von dem bürger Johann Daniel Feÿl, Schneider, 6000 livres
N° 530, den 3. Nivose im 3. Jahr, d von em bürger Johann Gottfried Goppert hafner dem disortigen tochtermann 7000 livres
N° 551, den 26. Nivose im 3. Jahr, von dem bürger Johann Daniel Häberlin dem Sohn hafner 10 800 livres
N° 573, den 21. Pluviose im 3. Jahr, um das durch den bürger Johann Daniel Häberlin den Sohn den 6. dieses Monats gethane letztere Gebot von 11 100 livres, Es ist aber niemand zugegen geweßen, der ein Gebot hat thun wollen

Jean Daniel Hæberlin et sa fille Marie Dorothée femme du potier Jean Geoffroi Goppert vendent leurs parts de maison à leur fils et frère respectif Jean Daniel Hæberlin, aussi potier

1796 (1 messidor 4), Strasbourg 4 (13), Me Greis n° 726, altes 513 – Enregistrement de Strasbourg, acp 34 F° 87 du 2 mess. 3
der bürger Johann Georg Rössel öffentlicher Notarius als constituirter Mandatarius des burgers Johann Daniel Häberlin Vaters, Hafners allhier, so dann dieses leztern tochter die bürgerin Maria Dorothea geb. Häberlin des burgers Johann Gottfried Goppert Hafners Ehefrau
in gegensein des bürgers Johann Daniel Häberlin hafners allhier des disortigen respective Sohns und bruders
die den vorbenandten Parteien und zwar dem Vater zu zween dritten theilen dessen tochter zu einem 6. theil und dem Käufer selbsten auch zu einem 6. theil gehörige behaußung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Hoff, bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier an der großen Stadelgaß N° 12, einseit neben weiland Christian Bruders gewesenen Pergamenters Verlassenschafft anderseit neben dem bürger Stöber Nadler und hinten auf einen gemeinschafftlichen dohlen stoßend, von welcher behaußung man in das Sturmische Lehen jährlich zween Livres 8 Deniers an bodenzinß zu entrichten verpflichtet war (um) 500 Livres Capital verpfändet, um das bei der Versteigerungen und der darüber durch mich Notarium errichteten Procès verbaux von ihm dem Käufer den 6. Pluvios jüngst gethane leztere Gebot von 11 100 Livres – solches wird die über weiland der bürgerin Margaretha Salome geb. Oertel als der vorbenamsten Parthen verstorbenen respectivé Ehefrau und Mutter Verlassenschaffts Mass annoch zu pflegen habende neuere berechn: und Eröretrung lehren

Marie Madeleine Bleyfus, veuve de Georges Frédéric Weisshaar, créancière de Jean Daniel Hæberlin et de ses deux enfants fait vendre la maison par enchère judiciaire. L’acquéreur est l’huissier Poirot

1801 (20 pluviose 9), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 3, n° 142
Audience du 15 pluviose 9, est comparu le Cit. Graffenauer avoué près le tribunal pour et au nom de la Cit. Marie Madeleine Bleyfus, veuve de feu le C. Georges Frédéric Weisshaar, Marchand de vin a Strasbourg poursuivant l’expropriation forcée sur le C. Jean Daniel Heberlin, potier de terre, et Marie Dorothée Heberlin, femme de de Jean Geofroi Goppert aussi potier de terre en qualité d’héritiers de feu Marguerite Salomée Oertel vivante femme de feu Jean Daniel Heberlin, aussi potier de terre
au Cit Poirot huissier
une maison consistante en deux Corps de Logis avec Cour et ses autres aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg grande rue de la grange N° 12 section 22 N° 72 attenant d’un côté à Jean Michel Stoeber Epinglier, d’autre à Marie Madeleine Bruder parcheminiere, pardevant lad. rue par derrière le conduit communal. Evaluée en produit net à 93,75 fr, mise à prix par la partie poursuivante à 3000 fr – adjugée 3275 francs

Originaire de Blamont, l’huissier François Charles Antoine Poirot épouse en 1781 Catherine Barbe Royer : contrat de mariage, célébration
1781 (12. 8.br), Me Laquiante (6 E 41, 1083) n° 10
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M François Charles Antoine Poirot, huissier sergent Royal à la résidence de Strasbourg, fils du Sr Antoine Poirot, bourgeois de Blamont, et de feue De Charlotte Moncel
Dlle Catherine Barbe Royer, fille mineure du Sr Jean Pierre Royer, secrétaire interprete des fermes du Roy demeurant à Strasbourg, et de De Catherine Miss

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 165)
Hodie 30 mensis octobris anni 1781 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Franciscus Antonius Poirot appariror Regius à 15 annis degens in hac civitate filus majorennis Dne Antonii poirot et Carolæ Mancel oriundus Ex Blamont Diœcesis Nanceianæ parochianus ad stum petrum Senioren ex una, et Della Catharina Barbara Royer filia minorennis Dni joannis petri Royer videm plurarum Regiarum Secretarius interpres et Dnæ Catharinä Miss parochiana nostra Ex altera partibus [unterzeichnet] Poiot, Royer (i 81 – procl. SPV i 181)

François Charles Antoine Poirot meurt en 1812 en délaissant un fils et trois filles

1812 (27.2.), Strasbourg 8 (3), Me Roesse n° 546l – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 31-v du 28.2.
Inventaire de la succession de François Charles Antoine Poirot, huissier impérial audiencier au tribunal civil de première instance décédé le 22 janvier dernier – à la requête d’Anne Catherine, Victoire Charlotte et Marie Madeleine Poirot, filles majeures, et de François Xavier Comes, négociant, mandataire de Pierre Antoine Poirot, capitaine aide de camp de M. le Général Debrun (procuration à Paris) héritiers de leur père, procréés de feue Catherine Barbe Royer
testament reçu par le soussigné le 22 janvier courant (procuration : demeurant à Parie rue des filles St Thomas hotel d’angelterre)

dans la maison grand’rue de la grange n° 12
meubles, dans le bureau au rez de chaussée, dans la cuisine, dans une chambre au premier donnant sur la cour, dans un appartement au premier étage donnant sur la rue, dans une chambre au second étage ayant vue sur la rue, dans une chambre au même étage donnant sur la cour, au grenier, dans la cave, total 1513 fr
argenterie 372 fr, or 130 fr, numéraire 2165 fr, créances 7716 fr, immeubles (10 ares à Osthoffen) 50 fr, au Neuhoff 660 fr, maison à Strasbourg 4800 fr, total de l’actif 17 407 fr, passif 1419 fr
Titres et papiers, Me Wengler le 3 septembre dernier transcrit au bureau des hypothèques volume 62 n° 72, Tibaud Wohlschlegel et Barbe Lienhard du Neuhoff ont vendu au défunt une maison avec grange, écurie et 45 ares ou 2 arpents un quart de jardin et terres labourables au Neuhoff n° 6, d’un côté André Buck d’autre le chemin, aboutissant sur led. Buck (et terres)
15. par jugement rendu au tribunal civil le 15 pluviose 9 transcrit au bureau des hypothèques volume 3 n° 142 i a été adjugé au défunt une maison avec cour, appartenances et dépendances sise grand rue de la grange n° 12 sect. 22 n° 78, d’un côté celle de la veuve Bruder d’autre celle de Jean Michel Stoeber épinglier aboutissant sur un conduit communal pour 3275, vente forcée poursuivie à la requête de Marie Madeleine Bleyfus veuve de Georges Frédéric Weishaar marchand de vin contre Jean Daniel Heberlin potier de terre et Marie Dorothée Heberlin femme de Jean Geofroi Goeppert potier de terre en qualité d’héritiers de Marguerite Salomé Oertel décédé veuve de Jean Daniel Heberlin potier de terre – occupée par le défunt seul 4800 francs – 16. acte à la Chambre des Contrats, ledit Heberlin a acquis ladite maison le 27 avril 1776 de Jean Michel Wetzel potier de terre

Anne Catherine Poirot épouse en 1814 Jean Baptiste Voitier, ancien capitaine originaire de Poligny dans le Jura
1814 (23.8.), Strasbourg 8 (9), Me Roessel n° 1960 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 62-v du 24.8.
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Baptiste Voitier, capitaine retiré ci devant au 152° régiment d’infanterie de ligne, fils de Jean Denis Voitier, vigneron à Poligny département du Jura, et de Françoise Sage
Anne Catherine Poirot, fille majeure de feu François Charles Antoine Poirot, huissier, et de feu Catherine Barbe Royer

Pierre Antoine Poirot vend sa part de maison à ses trois sœurs

1815 (16.12.), Strasbourg 8 (13), Me Roessel n° 2860 – enreg. manquant F° 55 du 18.12.
Pierre Antoine Poirot chef d’escadron employé à l’état major member de la Légion d’Honneur
à ses sœurs Anne Catherine Poirot épouse de Jean Baptiste Voitier capitaine retiré, Victoire Charlotte Poirot et Marie Madeleine Poirot
les trois 16° appartenant pour indivis au vendeur dans une maison avec cour et dépendances sise à Strasbourg grande rue de la Grange n° 12, entre la veuve Bruder et Stoeber, aboutissant sur un conduit communal, dont les treize 16° appartiennent déjà aux acquéreurs comme héritiers de François Charles Antoine Poirot leur père, huissier, duquel le vendeur tient également ses trois 16°, d’après l’inventaire dressé par le soussigné notaire le 27 décembre 1812. Le défunt acquis ledit immeuble à la barre du tribunal civil le 15 pluviose 9, transcrit au bureau des hypothèques volume 3 n° 142. Le vendeur y possède une moindre portion que ses sœurs a cause du legs d’un quart de sa succession dont le défunt a avantagé elles ci par testament le jour de son décès le 22 janvier 1812 – moyennant 800 francs

Pierre Antoine Poirot épouse Justine Walter
1816 (21.12.), Strasbourg 10 (53), Me Zimmer n° 575, 7517 – Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 105 du 23.12.
Contrat de mariage, communauté d’acquets avec réserve d’usufruit – Pierre Antoine Poirot, chef de bataillon sous chef d’Etat Major général de la 5° division militaire, Chevalier de la Légion d’Honneur, fils majeur de feu François Charles Antoine Poirot et de défunte Catherine Barbe Royer
Justine Walter, fille majeure de feu Jean Walter et de Christine Cléophée née Schatz

Marie Madeleine Poirot épouse l’ébéniste Jean Baptiste Schreiner. Elle apporte en mariage un tiers de la maison Grande rue de la Grange. Elle mourra en 1841 sans délaisser d’enfant après avoir institué son mari usufruitier de ses biens (voir acte suivant, les minutes Grimmer n’étant pas conservées)
1827 (30.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 53), Me Hickel n° 2494 – Enregistrement de Strasbourg, acp 183 F° 138-v du 1.5.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Baptiste Schreiner, ébéniste, fils majeur de Jean Georges Schreiner, cloutier, et de Marie Madeleine Klein la veuve
Marie Madeleine Poirot, fille majeure de François Charles Antoine Poirot, huissier, et de Barbe Catherine Royer
3. les apports de la future épouse consistent 1. dans le tiers par indivis d’une maison avec cour & dépendances située grande rue de la Grange n° 12, hérité de son père et acquis de Pierre Antoine Poirot son frère par acte reçu Me Roessel le 16 décembre 1815
2. dans le tiers par indivis d’une maison avec grange, écurie, 45 ares de jardin & tarres labourables situés au Neuhoff n° 6 et 21 ares de terre labourable canton in der Klebsau acquis par acte Me Wengler le 23 septembre 1811 de Thiébaut Wohlschlegel, tisserand au Neuhoff, et de Barbe Lienhard

Anne Catherine Poirot veuve de Jean Baptiste Voitier meurt en 1853 sans délaisser d’enfant après avoir institué pour son héritière universelle sa sœur célibataire Victoire Charlotte Poirot qui devient ainsi seule propriétaire de la maison

1853 (9.12.), Strasbourg 9 (104), Me Becker n° 6154
Etat de fortune délaissée par Anne Catherine Poirot veuve Jean Baptiste Voitier, vivant Capitaine en retraite à Strasbourg, décédée à Strasbourg le 13 juin 1853, dressé à la requête de Victoire Charlotte Poirot célibataire à Strasbourg, légataire universelle de la défunte suivant testament olographe en date du 14 août 1848 enregistré le 1 octobre 1853.
Masse active. Meubles et garde robe estimé 50
Créances et intérêts 307
La moitié indivise d’une Maison Grande rue de la Grange n° 12 – Loyers échus 5
Passif 200
acp 425 (3 Q 30 140) f° 41-v du 10.12.
Observations préliminaires. Madame veuve Voitier est décédée à Strasbourg le 13 juin 1853 après avoir institué Mad.lle Poirot comparante sa sœur germaine pour sa seule et unique légataire universelle aux termes du testament olographe ci-dessus relaté.
La défunte n’a laissé ni descendants ni ascendants auxquels la loi accorde une réserve sur une partie de sa fortune de sorte que le legs universel peut recevoir sa pleine et entière exécution. Il n’a point été dressé d’inventaire après le décès de Madame Voitier, mais la comparante entend que les présentes en tiennent lieu.
(…) Article 2. Une somme de 300 francs (…), 100 francs faisant partie de la susdite somme de 300 francs sont échus à Mad. Voitier dans la succession de Mad. Marie Madeleine Poirot vivante épouse de M. Jean Baptiste Schreiner, ébéniste demeurant à Strasbourg et dont Mad. Voitier était héritiers pour moitié ainsi qu’il est justifié par l’inventaire après le décès de ladite dame Schreiner dressé par Me Grimmer notaire à Strasbourg le 26 janvier 1842, mais que cette somme ainsi que toutes les autres valeurs dépendant de la succession de Mad. Schreiner sont grevées d’usufruit viager au profit du dit Sieur Schreiner aux termes du contrat de mariage desdits époux Schreiner passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 30 avril 1827. (…)
Article 3. La moitié indivise d’une maison avec cour et dépendances située à Strasbourg, grand’rue de la grange N° 12, tenant d’un côté au sieur Baumann, de l’autre côté au sieur Jaenner. La comparante déclare que deux tiers de ladite maison ou deux sixièmes de la totalité sont la propriété de feue Mad. Voitier en partie pour l’avoir recueilli dans la succession de son père feu M François Charles Antoine Poirot, huissier à Strasbourg, dont elle était héritière pour un quart, en partie pour lui avoir été léguée par son dit père par son testament reçu ât Me Roessel vivant notaire à Strasbourg le 22 janvier 1812 enregistré le 20 février suivant, et partie pour l’avoir acquise du Sieur Pierre Antoine Poirot son frère, suivant contrat de vente passé devant le même notaire le 16 décembre 1815, contenant quittance du prix y stipulé
Et que le dernier tiers de ladite moitié de maison est avenu à Mad. Voitier dans la succession de ladite dame Schreiner sont elle était héritiers pour une moitié ainsi qu’on l’a vu plus haut, mais que ce tiers est également grevé de l’usufruit viager de M Schreiner en vertu du contrat de mariage ci dessus allégué

1853 (29.9.), Me Becker
Dépôt du testament olographe de Anne Catherine Poirot veuve Jean Baptiste Voitier
acp 423 (3 Q 30 138) f° 35 du 1.10.

Après la mort de sa sœur Victoire Charlotte Poirot, Pierre Antoine Poirot expose aux enchères la maison dont un tiers est grevé d’usufruit au profit de Jean Baptiste Schreiner et s’en rend acquéreur

1856 (18.8.), Me Keller
Le 31 juillet – Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg Grande rue de la Grange N° 12, dressé à la requête Pierre Antoine Poirot, colonel d’Etat major en retraite à Strasbourg
acp 452 (3 Q 30 167) f° 61-v du 7.8.
Le18 août – Adjudication définitive d’une Maison sise à Strasbourg grande rue de la grange N° 12, à la requête 1) du mandataire de Pierre Antoine Poirot, colonel d’Etat major en retraite à la Robertsau, 2) Jean Baptiste Schreiner, Ebeniste à Strasbourg, ce dernier usufruitier pour 1/3 comme donataire de Madeleine Poirot en vertu de son contrat de mariage et Mr Poirot en nue propriété de ce tiers et propriétaire de la totalité de deux tiers comme héritier de Victoire Charlotte Poirot, rentière à Strasbourg, décédée le 19 mai dernier
au profit dudit Poirot colicitant moyennant 7900 francs
acp 453 (3 Q 30 168) f° 13 du 27.8.

Pierre Antoine Poirot et Justine Walter vendent l’année suivante la maison au serrurier Jean Baptiste Aimé Buck et à Marguerite Frédérique Martin

1857 (6 et 7 janvier), Me Keller
Vente – Pierre Antoine Poirot, colonel d’Etat major en retraite, et Justine Walter sa femme à la Robertsau
à Jean Baptiste Aimé Buck, serrurier, et Marguerite Frédérique Martin sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg Grande rue de la Grange N° 12, moyennant 8800 francs
Jouissance du 25. Xbre 1856, impôts 1 janvier 1857
acp 456 (3 Q 30 171) f° 65 du 13.1.

Jean-Baptiste-Aimé Buck épouse Marguerite-Frédérique Martin en 1843 : contrat de mariage, célébration
1843 (1.7.), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 1985
Contrat de mariage – sont comparus M. Jean-Baptiste-Aimé Buck, serrurier demeurant à Strasbourg grand’rue N° 129, d’une part
Et Madlle Marguerite-Frédérique Martin, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M Jean Jacques Martin, en son vivant ferblantier en cette ville, et de Dame Philippine Marguerite Redslob sa femme défunte

Mariage, Strasbourg (n° 302)
Du 15 juillet 1843. Acte de mariage de Jean Baptiste Aimé Buck, majeur d’ans né hors le mariage le 25 mars 1813 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de feu Dorothée Salomé Buck, non mariée, native de Bouxwiller, décédée à Strasbourg le 14 janvier 1822 et de Frédérique Marguerite Martin fille majeure née en légitime mariage le 19 janvier 1833 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Jacques Martin, ferblantier, décédé en cette ville le 10 janvier 1841, et de feu Philippine Marguerite Redslob, décédée le cette ville le 11 janvier 1841. (signé) Jean Baptiste Aimé Buck, Marguerite Frédérique Martin (i 16)

Jean Baptiste Aimé Buck meurt sans délaisser d’enfant en 1860. La veuve est son héritière universelle d’après les conventions de mariage

1860 (23.1.) Me Zimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Baptiste Aimé Buck, serrurier, et Marguerite Frédérique Martin sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Buck décédé le 14 janvier 1860, dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en bien en vertu de son contrat de mariage reçu Becker le 1 juillet 1843 et comme héritière de son mari à défaut d’héritiers au degré successible.
Communauté, mobilier 669
Succession, garde robe 88
acp 485 (3 Q 30 200) f° 7-v du 27.1.



81, Grand rue


Grand rue n° 81 – IV 219 (Blondel), N 931 puis section 59 parcelle 69 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Henri Fanck (1772)

Grand rue 81 (juin 2013)Grand rue 81, 1989 Elévations (1197 W 37)Grand rue 81 (clé, avril 2016)
De gauche à droite, les n° 79, 81 et 83
Elévations (1989, dossier de la Police du Bâtiment)
Clé au-dessus de la porte

La maison à bâtiment avant et bâtiment arrière est au XVII° siècle un immeuble de rapport qui appartient au consul Jean Wencker puis à son fils Jacques Wencker, lui aussi consul. Le cloutier Jean Michel Scheuring l’achète en 1688 et y établit son atelier de cloutier. Après être passée aux mains du marchand Jean Frédéric Rebhahn et du tailleur puis commissaire priseur Philippe Jacques Schützenberger, la maison appartient pendant plus de quarante ans au potier Jean Henri Fanck qui en supprime l’encorbellement et la reconstruit en partie en 1772. Outre qu’elle ne figure pas dans les registres des préposés aux feux, l’aspect antérieur de la maison et son prix d’estimation laissent supposer que les transformations se sont limitées à mettre la façade au goût du jour : chaînes d’angle, rez-de-chaussée entièrement parementé de grès, bandeaux entre les trois étages, fenêtres à fausse clé et appuis galbés. La porte d’entrée est surmontée d’une clé de cintre sculptée de l’emblème du potier ; on voit dans la partie inférieure les initiales du maître d’ouvrage et la date de construction (1 7 J H F 7 2).



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), la maison est le sixième bâtiment qui s’ouvre sur la rue, à partir de la gauche
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 141

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est le cinquième bâtiment à gauche du repère (b). Le rez-de-chaussée comprend une arcade et une porte, chacun des trois étages trois fenêtres. La toiture a trois niveaux de lucarnes. La cour G montre l’arrière (3-4) de la façade sur rue mais aucun autre bâtiment n’y a de porte. La maison porte d’abord le n° 126 (1784-1857) puis le n° 81 de la Grand rue
La veuve Rathgeber transforme la maison en 1860 en ajoutant un étage (voir le nombre d’ouvertures au troisième dans le cadastre), ce qui porte le revenu de 117 à 218 francs. La maison et sa voisine le n° 83 appartiennent au même propriétaire depuis le début des années 1860.

141 Plan141 Cour G
Plan de l’îlot – cour G

Le local du rez-de-chaussée sert de débit de tabac pendant plus d’un siècle. Auguste Megel pose en 1911 deux vitrines (une de chaque côté de la devanture) qui sont supprimées en 1953 quand le débitant de tabac remplace l’ancienne devanture. La société anonyme d’habitations à loyer modéré Logis social réhabilite les deux maisons 81 et 83 d’après le projet de l’Atelier Robert Jacob et Maurice Lauber de 1989 à1993.

Grand rue 81, 1953 (1197 W 37)
Rez-de-chaussée en 1953.
On voit les vitrines de part et d’autre de la devanture et l’ancienne porte dans le goût du XIX° siècle
(dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1632 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Wencker, consul, et (1613) Elisabeth Berchtold – luthériens
1659* h Jacques Wencker, consul, et (1661) Marie Eve Stemmler puis (1665) Agnès Spielmann – luthériens
1688 v Jean Michel Scheuring, cloutier, et (1681) Anne Marie Rœmer puis (1694) Marie Salomé Redtslob – luthériens
1732 v Jean Frédéric Rebhahn, marchand, et (1730) Catherine Salomé Ichert – luthériens
1745 v Philippe Jacques Schützenberger, tailleur puis commissaire priseur, et (1722) Anne Catherine Auff der Bruck puis (1726) Anne Barbe Kærcher – luthériens
1761 v Jean Henri Fanck, potier, et (1753) Catherine Barbe Litsch, (1757) Susanne Marie Lobstein, (1772) Sabine Federreuter puis (1785) Susanne Marguerite Redslob, veuve du boutonnier Jacques Bourcart Schweigheusser – (non célébré, 1756 Marguerite Dorothée Wetzel) – luthériens
1804 v Isaac Kœbelé, peignier, et (1777) Marie Madeleine Bernhard puis (1814) Marie Dorothée Lang veuve du cordonnier Georges Bilger – luthériens
1849 h Marie Salomé Kœbelé femme (1811) du maître d’école Louis Régnard Rathgeber
1864* h Salomé Wilhelmine Rathgeber femme (1838) du facteur de pianos Jacques Frédéric Bauer
1888* Edouard Koch
1904* h Charles Edouard Koch et cohéritiers
1943 Ernest Glück et cohéritiers
1952* Albert Kornwachs maître-peintre

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 775 livres en 1721, 700 livres en 1730, 750 livres en 1772, 650 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) IV 219, Jean Henrÿ Fanck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Franck, 2 toises, 2 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 931, Koebelé, Isaac, tourneur / propriétaire – maison, sol – 0,92 are (1,22)

Locations

1653, Martin Riedinger, chapelier
1660, Gaspard Kleiber, menuisier
1717, Marie Ursule Redslob
1746, Jean Christophe Nidermeyer, perruquier, et Anne Salomé Dürrbach
1749, Jacques Obeliane, huissier royal
1794, Jean Chrétien Hengel, maître tailleur
1813, Catherine Dorothée Bernhard
1820, Jean Louis Kœbele, tourneur, et Marie Sophie Müller puis (1821) Sophie Ihlé

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Jean Lickenhœl demande l’alignement à suivre au nom du potier Fanck qui a l’intention de supprimer son encorbellement

(f° 49-v) Dienstags den 28. Aprilis 1772. Mr Fanck, der Kachler – Hr. Johannes Linckenhölin der Maurer nôe. Mr Fanck, des Kachlers, weilen besagter Mr Fanck gesonnen seine in der Langen straß gelegene behausung vermittelst wegschneidung des Überhangs aufführen zu laßen, als bittet er um Anweisung des Allignements. Erkannt, Wird Hr. Bau Inspector abgeordnet, das Allignement anzuweisen.
(f° 55) Dienstags den 12. Maji 1772. Mr. Joh. Heinrich Fanck – Hr. Linckenhölin der Maurer stehet mit Mr Johann Heinrich Fanck, dem Kachler vor, bittet Mghh. geruhen möchten zu erlauben, gedachten Fanck zu bauen angefangenes Haus in der Langenstras gelegen, dem durch herrn Bau Inspectorem angewiesenen Allignement nach, aufbauen zu können. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment arrière sont estimés avec leurs appartenances et dépendances à la somme de 975 florins
  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles et chambres, forge de cloutier dans le vestibule, réduit à charbon entouré de lattes, cave voûtée, petit bâtiment arrière, bûcher, passage latéral, puits, abreuvoir, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 550 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vieux bâtiment arrière, un passage latéral, chambre à alcôve, chambre à soldats, vestibule, atelier de cloutier où se trouvent la forge, le fourneau et l’évier, réduit à charbon, cave voûtée, fourneau à lessive, puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins
  • 1772 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambre, cuisines, comble couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 72 / 126
Koebelé
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 271 case 3

Koebelé, Isaac père propriétaire, grand’rue N° 126 à Strasbourg
Rathgeber Salomé veuve grand’rue 126 (1849)

N 931, maison, sol, grand’rue 126
Contenance : 1,22
Revenu total : 117,64 (117 et 0,64)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 883 case 2

Rathgeber Salomé veuve
1864 Baur, Jacques Frédéric
1875 Baur, Jacob Friedrich, Wittwe geb. Rathgeber, Langstrasse 81
Subst. 88/89 Koch Eduard Wwe. geb. Meyer
1904 Koch Karl Eduard, Koch Friederika, Frédéric August Ehefr. Emma geb. Koch u. Koch Elise Bertha
(ancien f° 631)

N 931, maison, sol, Grand rue 81
Contenance : 1,22
Revenu total : 117,64 (117 et 0,64)
Folio de provenance : (271)
Folio de destination : 631, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

N 931, maison
Revenu total : 218,64 (218 et 0,64)
Folio de provenance : 631
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18
1863, Augmentations – Rathgeber Salomé f° 631, N 931, maison, revenu 218, augmentation de construction, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Rathgeber Salomé f° 631, N 931, maison, revenu 117, augmentation de construction, supp. en 1863, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 368 case 4

Parcelle, section 59, n° 69 – autrefois N 931
Canton : Langstrase Hs. N° 81
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,18
Revenu : 1900 – 1700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1943), compte 2678
Koch Charles Edouard et cohéritiers
(clos 1943)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6160
Glück Ernst ¼. und Miterben
1952. Kornwachs Albert maître-peintre et son épouse
(2463)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades (p. 201)

126
pr. Fanck, J. Henri, potier – Maçons
loc. Specht, Louis, Chaudronnier – Maréch.
loc. Müller, J. frippier – Moresse
loc. Schaeffer, Carl Wilhelm, boutonnier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 81
Floner, Zigarrenhdlg. 0
Koch, Prokurist. E A
Kahn, Kaufmann. 2
Dober, Hebamme. 3
Roederer, Buchhalter. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 170)

Grand rue 81 (1876-1994)

Le débit de tabac au rez-de-chaussée est exploité par Paul Henninger (1892), Nicolas Klein (1893-1908), Auguste Megel (1909), Elise Bettin (1925), Jeanne Bougard (1927) puis Monnet (1941, 1950), Simone Volkringer (1953-1959), Jeanne Kahn 1959 (1959-1963), François Recht, Joseph Monsch, Antoine Muckensturm (1968), Cécile Dillenschneider (1970), Eschbach (1986), Michel Wagner (1992). Certaines activités se trouvent aux étages comme la bijouterie de Jacques Lehr en 1946.
Auguste Megel pose une vitrine de part et d’autre de la devanture en 1911. Ces deux vitrines sont supprimées quand Simone Volkringer fait poser une nouvelle devanture en 1953. La société anonyme d’habitations à loyer modéré Logis social qui acquiert la maison et sa voisine le n° 83 en 1986 réhabilite les locaux (1989-1993) d’après le projet de l’Atelier Robert Jacob et Maurice Lauber. Elle verse à la Ville l’indemnité prévue pour n’avoir pas réalisé des places de stationnement.

Sommaire
  • 1876 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Jung que le plombier Zettner soit autorisé à faire une prise d’environ trois mètres de long pour un bec
  • 1887 – L’entrepreneur Th. Wagner (rue des Livres N° 14, actuellement rue Adolphe-Seyboth) demande au nom de la dame Koch, propriétaire du 81, Grand rue, l’autorisation de réparer le crépi de la façade. Autorisation bien que la façade soit en avant de l’alignement légal mais les travaux prévus ne consolident pas le bâtiment – Le crépi et la peinture sont terminés, juillet 1887
  • 1892 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de cigares Paul Henninger (domicilié 3, quai de l’Abattoir) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation au 81, Grand rue. – Demande – Autorisation
    Note en marge (juin 1892) – L’enseigne qui a été démontée de nuit par malveillance n’est pas remontée, le commerce a été entre temps repris par le frère du pétitionnaire défunt. Une nouvelle enseigne posée en juillet 1892 ne se trouve qu’à 2,40 mètres de hauteur au lieu des trois mètres réglementaires. Août 1892, l’enseigne se trouve maintenant à 2,90 mètres de haut, les volets du premier étage empêchent de la poser plus haut
  • 1893 (10 mars) – Mina Klein demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au débit de tabac qu’elle vient d’ouvrir – Autorisation
    1893 (23 mars) – Elle demande l’autorisation de remplacer l’enseigne par une autre qui sera seulement suspendue la journée comme celle du coiffeur voisin. Comme l’enseigne est amovible, elle pourra se trouver à 2,20 mètres de haut
  • 1898 – Anne Levy demande l’autorisation de poser un store. Autorisation. La Police du Bâtiment constate que le store de 2,50 mètres de long n’est qu’à 2 mètres du sol au lieu des 2,20 mètres réglementaires – Sa hauteur a été rectifiée, août
  • 1901 – Le peintre Jean Joseph (1, rue Sainte-Hélène successeur de Ch. Sunnes) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage devant les 81 et 83 Grand rue pendant huit à dix jours. La préfecture transmet la demande à la Police du Bâtiment – Autorisation – Prolongation – Nouvelle autorisation – L’échafaudage a été retiré, juin
  • 1908 – Le marchand de cigares Nicolas Klein demande à la préfecture et à la Police du Bâtiment l’autorisation de poser une enseigne en tôle – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre – Nicolas Klein cesse son activité et retire l’enseigne (décembre 1908)
  • 1909 – Le marchand de cigares Auguste Megel demande l’autorisation de poser deux enseignes, l’une pour le commerce de cigares l’autre pour la location de costumes (Strassburger Wäsche Verleianstalt) – Autorisation, en marge de laquelle la Police du Bâtiment note que le pétitionnaire reprend à son nom des enseignes posées par son prédécesseur. L’enseigne du débit de tabac ne se trouve qu’à 2,20 mètres de haut mais pourra être conservée si elle est retirée chaque soir
  • 1911 – Auguste Megel informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser deux vitrines – Autorisation – Pas d’objection
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de cigares Auguste Megel a posé sans autorisation deux enseignes – Autorisation de poser deux enseignes plates, croquis
  • 1912 – La Police du Bâtiment notifie la veuve Koch de faire ravaler la façade – Elle informe la Police du Bâtiment qu’elle a l’intention de faire les travaux aux n° 81 et 83 l’année suivante – Rappel – Le propriétaire argue que le ravalement n’a pu avoir lieu à cause de la grève des peintres
    1914 (mai) – Le peintre Jean Joseph (6, rue Sainte-Barbe) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Le ravalement des deux maisons est terminé, juin
  • 1916 – Commission des logements militaires. Une seule observation, repeindre une cuisine au troisième étage
  • 1925 – Elise Bettin demande au commissariat l’autorisation de remplacer l’enseigne Tabacs, cigares, cigarettes par une nouvelle Plissage moderne, jours, E. Bessin-Simon, en lettres blanches sur fond bleu – Accord
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que l’établissement Teinturerie de l’Est, de Bischwiller, a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1927 – Albert Back (enseignes, 8, rue Jean Hultz) demande l’autorisation se poser une enseigne lumineuse pour le compte de la débitante de tabac Jeanne Bougard – Croquis (l’enseigne est à la hauteur des fenêtres du premier étage) – Autorisation
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne lumineuse de Mme Monnet a encore une inscription en français. Elle demande de retirer l’enseigne lumineuse et les enseignes plates – Travaux terminés, mars
  • 1946 (mars) – Jacques Lehr (Comptoir des métaux précieux, horlogerie, bijouterie) demande l’autorisation de poser une plaque en émail blanc à lettres noires – Autorisation verbale
    1946 (avril) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Comptoir des métaux précieux, horlogerie, bijouterie, Achat brillant, or, argent, 3° étage) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1947 (juillet) – Jacques Lehr informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1950 – La débitante de tabac Monnet demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de carotte – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1953 – La débitante de tabac Simone Volkringer dépose une demande de permis de construire pour remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle. Les travaux seront confiés à l’entreprise de constructions Emile Volkringer – Plan de situation (section 59 n° 69), photographie – Dessin
    Rapport de la Division VI. La façade dépasse de 10 à 20 centimètres de l’alignement légal. Elle n’émet pas d’objection au projet et demande de supprimer les vitrines de part et d’autre de la devanture – Autorisation après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France – Travaux terminés, conformes à l’autorisation, décembre 1953
    1954 – La débitante de tabac demande l’autorisation de poser un deuxième présentoir à journaux. Autorisation verbale
    1953 (octobre) – Idem, enseigne lumineuse (Tabac) – Autorisation, dessin par les frères Ott, 1, quai des Bateliers – L’autorisation est périmée avant que l’enseigne soit posée
  • 1955 – Le propriétaire des n° 81 et 83, A. Kornwachs (5, rue des Francs-Bourgeois) demande l’autorisation de poser des échafaudages sur la voie publique pour repeindre les deux façades, celle du n° 81 en gris clair et celle du n° 83 en beige clair – Autorisation après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France – L’échafaudage est retiré, mai 1955
  • 1959 – Albert Kornwachs (5, rue des Francs-Bourgeois) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
  • 1959 – Simone Volkringer informe la Police du Bâtiment qu’elle a cédé le fonds de débit de tabac à Jeanne Kahn à compter du 15 juillet – Jeanne Kahn est autorisée à conserver l’enseigne et le présentoir
  • 1963 – François Recht qui a acquis le débit de tabac n° 67-622 de Marcel Kahn demande l’autorisation de poser une enseigne (Journaux) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse double
  • 1968 – Joseph Monsch informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé le fonds de débit de tabac à Antoine Muckensturm
  • 1968 – Albert Kornwachs (10, rue de l’Arc-en-Ciel) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique et demande à être exonéré de droits de voirie
  • 1970 – Changement de débiteur – Les droits d’enseigne d’Antoine Muckensturm passent à Cécile Dillenschneider
  • 1976 – Cécile Dillenschneider est autorisée à poser une enseigne en forme de panneau après avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France – L’enseigne est posée
  • 1986 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme concernant les 81 et 83 Grand rue (section 59, n° 69 et 70) pour mutation d’immeuble sans modification de son état – Plan cadastral
  • 1986 – Changement de débiteur – Les droits d’enseigne de Cécile Dillenschneider passent au Tabac Eschbach
  • 1990 (décembre) – L’entreprise B.D.W. (20, rue Contades à Schiltigheim) est autorisée à poser des bennes devant les numéros 81 et 83
    1991 (juillet) – L’entreprise Marbres Laurent (rue Hohl à Weinbourg) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1989 (novembre) – La société anonyme d’habitations à loyer modéré Logis social (9, quai de Paris) dépose une demande pour réhabiliter les bâtiments n° 81 et 83 – Plan parcellaire – Dessins établis par l’Atelier Robert Jacob et Maurice Lauber (8, route de la Fédération) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable à condition que les menuiseries soient en bois teinté blanc et les croisillons soient fixes – La Ville transmet le dossier au préfet avec avis favorable
    1990 (janvier) – La société Logis social verse à la Ville l’indemnité prévue pour n’avoir pas réalisé des places de stationnement
    1990 (janvier) – Le service des incendies énumère des prescriptions à respecter étant donné que les studios aménagés dans l’arrière-cour et dans les combles ne sont pas accessibles aux échelles des pompiers
    1990 (janvier) – La Ville délivre une autorisation de travaux. Elle constate en février que l’affichage fait défaut
    Suivi des travaux. L’échafaudage est en place (août 1991), les travaux s’achèvent sauf dans la partie arrière (janvier 1992). Certaines fenêtres ne correspondent pas au permis. La société Logis social répond que les fenêtres sont conformes. L’architecte des bâtiments de France rappelle qu’il a été convenu que les fenêtres du n° 81 seraient refaites comme celle du n° 83. La vitrine du n° 83 est en travaux, la plupart des logements sont occupés (avril 1993)
    1993 (décembre) – Observations du service d’incendie après visite des lieux
    1991 (février) – Autorisation de travaux (réfection des façades) – Devis – Demande de subvention – Travaux achevés, avril 1992 – La Ville verse la subvention, juin 1994
  • 1992 – Les Dernières Nouvelles d’Alsace demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse chez M. Wagner. L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable – Photographie de l’enseigne Journaux-Tabac – Pas de nouveau projet
  • 1993 (mars) – Le Maire demande à la bijouterie Diamantine de retirer la guirlande lumineuse qu’elle a fait poser pour les fêtes de fin d’année
  • 1993 – La Police du Bâtiment constate que le débitant de tabac Michel Wagner a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse double – L’intéressé répond qu’il n’a pas modifié les enseignes depuis son entrée dans les lieux en mars 1991 et qu’il paie régulièrement les redevances – Autorisation de poser une enseigne lumineuse double face parallèle à la façade – L’aspect est conforme, avril 1994
  • 1994 – La société Logis social demande l’autorisation de faire ravaler les façades – Autorisation de travaux, février 1994 – Travaux terminés, mai 1994

Relevé d’actes

La maison appartient au milieu du XVII° siècle à Jean Wencker, consul en 1644, 1650 et 1659. Il se marie en 1613 avec Elisabeth Berchtold, fille d’un docteur en droit, avocat au service de la Ville. Après sa mort en 1659, la maison échoit à son fils Jacques Wencker

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 6-v)
1613. Eodem [Dominica Quinquagisma den 14. hornung] H. Johannes Wencker, weylland des Ehrenvesten vnd furnehmen H. Daniel wenckers seligen, gewesenen handelsman alhie, Ehelicher Sohn, vnd J. Elisabeth, des Ehrenvesten vnd hochgelehrten H Stephani Berchtoldi, der Rechten doctor, vnd dieser Statt Aduocat, Eheliche tochter (eingesegnet Zinstag den 23 hornung) i 8

Jean Wencker loue la maison au chapelier Martin Riedinger. Le bail est prolongé de quatre ans en 1656

1653 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 364
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- hochweise H Johann Wenckher dißer Statt alter ammaÿster und deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zeh.
in gegensein Martin Rüdingers deß huetmachers
verlüh. haben Eine Behaußung alhie ahne d. Obern Straß. einseit neb. H dr Johann Jacob Sigler anderseit neb. hannß Adam Schwaben dem schwartzbeckh. geleg. vff treÿ Jahr lang von nechst künfftig Michaelis angerechnet, um einen iährlich. Zinnß benantlich. 15 Pfund
[in margine :] (…) die vff Michaelis a° 1656. außgeloffene lehnung noch vier Jahr von erstgemelt Michaelis angerechnet prolongirt habe – Act. 9. maÿ 1657.

Jacques Wencker loue la maison au menuisier Gaspard Kleiber

1660 (4. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 972
Erschienen H Jacob Wenckher, mit assistentz deß Edel- hochgelehrten H Friderich Deckhers U.I.D. & Pandect. Profess.
in gegensein Caspar Klaÿbers deß Schreiners
verlühen habe seine Behaußung alhie ahne der obern Straß., einseit neben weÿl. Johann Jacob Siglers Med. Doct. seel. Erben geleg. vff Neun Jahr lang von Joh. Bapt: a° 1661 angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich 50 Pfund pfenning

Jacques Wencker vend la maison 475 livres au cloutier Jean Michel Scheuring

1688 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 167-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen /:salv. tit:/ Herr Jacob Wencker, dießer statt ietz Regierender Ammeister
hat in gegensein hans Michael Scheuring deß Nagelschmids mit beÿstand hans Ernst Gesensohns, deß hosenstrickers, seines Schwagers (verkaufft)
Eine behaußung, sambt dero höfflein vnd hoffstatt, und sambt allen deren Gebäuen, begriffen, weith. zugehördt, Recht. und Gerechtigkeit, allhier in der Obern Straß, einseit neben weÿl. hans Jacob Schrammen gewesenen Schwartzbecken Erben, anderseit neben weÿl. H. Rudolff Würtzen sel. Erben, hind. auff ged. Würtzische Erben stoßend gelegen – umb 475 pfund

Fils de cordonnier, Jean Michel Scheuring épouse en 1681 Anne Marie Rœmer, fille de cloutier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – weÿl. dem Ehrsam und bescheidenen Meister Hanß Michael Scheüring dem Ledigen Nagelschmidt weÿland deß Ehrenhafften Meister Philipp Scheüring geweßenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg seel: eheleiblichen Sohn alß dem hochzeiter ane Einem, So dann der Ehren: Züchtig und Tugendreichen Jungfrawen Annä Mariä Römerin weÿland Meister Johann Römers gewesenen Nagelschmidt und burgers Zu besagtem Straßburg seel: hinderbliebener Eheleiblicher dochter, als der Jungfrau hochzeiterin am Andern Theil (…) durch underhandlung der Ehrengeachten Ersamen und bescheidenen Meister Ambrosÿ Kellers Schuhmachers, deß hochzeiters geschwornen Vogts, und Johann Scheürings deß Schloßers seines eheleiblichen bruders auf sein des hochzeiters, so dann auff Ihr der Jungfrau Hochzeiterin Seiten herrn Pauli Wagners Stecknadlers Ihres geschwornen Vogts und Meister Pauli Römers Nagelschmidts ihres eheleiblichen bruders – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in obgedachts herrn Pauli Wagners in der Uttengaß gelegenen Behausung, Montags den 7. Februarÿ Anno 1681. Elias Winckler Nots: Publ: et Juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 91-v, n° 24)
1681. Zum 2 mal hannß Michael Scheuring der Nageschmid Weiland Philipp Scheurings Sch[umachers] und Burgers nachgelaß. H. Sohn, Jfr Anna Maria Weiland hanß Römers gewesenen Nageschmids u. Burgers nagelschmids u. burgers alhier nachgelaß. Ehl. Tochter. Mittw. den 28.ten April: Münster (i 93)

Anne Marie Rœmer meurt en 1693 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 482 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 86 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 567 livres, le passif à 105 livres.

1693 (23. 9.br), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6214) n° 400
Inventarium undt beschreibung aller undt jeder Haab undt Nahrung, Liegend undt vahrend. verändt. und unveränderter, so weÿl. die Ehren: undt tugendtsahme fraw Anna Maria Römerin, deß Ehrengeachten Meister Hanß Michel Scheurings Nagelschmidts, burgers alhier Zu Straßburg gewesene eheliche haußfraw, nunmehr seelig, nach Ihrem d. 29. 8.bris Jüngsthien todtlich genommenen hienscheiden, hind. Ihro verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erfordern undt begehren des Ehrenhafft. Meister Paul Römers Nagelschmidts auch burgers Zu gedachtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Hanß Michels, Susannæ undt Johannis, aller 4. d. verstorb. frawen seeligen mit dem nachgelaßenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder undt ab intestato nachgelaß.er Erb., warvon aber Johannes nach der Mutter gestorben undt vom Vatter undt Wittiber geerbt word. – welches bescheh. inn Straßburg Montags d. 23. 9.bris 1693.
Copia Eheberedung

Inn einer inn d. Statt Straßburg in der mitlern Straß beÿ d. glock gelegenen, inn diese verlaßenschafft gehörigen, hernach beschriebenen theilbahren behaußung befund. word. wie volgt
Auf dem Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dieser Cammer, Inn der Cammer D, Inn d. Wohnstuben, Im haußöhren vor d. Stuben, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item eine behaußung und ein Klein hind. gebaw sampt d. höfflein undt hoffstatt, u. allen d.en gebäwen begriffen. weit. Zugehörd. Recht. undt Gerechtigkeit alhier in d. Obern Straß, eins. neben Bößwillwaldt dem Schwartzbeck. and.s neb. Herrn Joh: Paul flach dem Specerierer, hind. auff ged. H Flach stoßend gelegen, davon gehen Jahrs auff Annunciat. Mariæ 16. fl. à 4. p. Cento von 400 fl. restierenden Kauffschilling Tit. Hn Jacob Wenckern alten Ammeistern undt. XIII.ern sonst freÿ ledig undt eÿg. undt hiehero üb. angeregte 400. fl. darauff hafftente beschwerdt durch die geschworne Werckmeistere crafft beÿ dem Concept befindlichen Abschatzungs Schein æstimirt Vor 287. lb. Darüb. vorhand. ein teutsch. Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt de dato d. 12. Martÿ anô 1688.
– Abschatzung Sambstags d. 14.ten 9.beris 1693. Auff Begehren deß Ehrbahren Vnd bescheidenen Meister Johann Michaell Schewring burger Vnd Nagellschmidts behaußung alhier in ser Ststt Straßburg, in der Straß Ein Seitzs dem schwartzbecker, Anderseits Neben herr Johann paullus flach dem Wurtz Krämmer, hinden auff gedachten herrn Flachen Stoßend, Welche behaußung Sampt hinder gebeÿ Vnd hofflin, auch aller dero begriff recht Vnd gerechtigkeit, wie solches durch die georrdnete Werckh Leithe in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt, Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Nein hundert Sibentzig Fünff Gulden. Bezeichnis der Statt Straßburg geschworne Werckh leithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.
Copia der Eheberedung (…) Montags den 7. Februarÿ Anno 1681. Elias Winckler Nots: Publ: et Juratus
Volgt nun hierauff die Inventation und beschreibung d. verlaßenschafft vor undt ahne sich selbsten, undt anfänglichen
der Erben ohnverändert. eÿg.thumblich Vermögen, Sa. haußraths 7, Silber 3, Guldener ring 1, Ergäntzung (Auß der rechnung so Paul Preger Stecknadler d. verstorb. fr. seeligen gewesener Vogt abgelegt. und d. 23. 9.br 1682. vor dem wohllöbl. vogteÿgrcht. confirmirt word. über mütter: und vätterlich auch Großvätterlich guth besagend, 103, abgezogen 29, restirt) 75, Summa summarum 86 lb
Auff solches und endtlich wirdt nun auch d. Gemein verändert undt theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 75, Sa. werckzeugs Zum Nagelschmidt handwerck gehörig 84, frucht 18, lehre vaß 5, Silber 2, Guldene Ring 3, baarschafft 76, Eÿgenthumb ane einer behaußung 287, Schulden 14, Summa summarum 567 lb – Schulden 105, Rest theilbaren Guths 462. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 527 / 549 lb

Jean Michel Scheuring se remarie avec Marie Salomé Redtslob, fille de passementier : contrat de mariage, célébration
1694 (3.1.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
(Eheberedung) Zwischen dem Ehrengeachten meister Hannß Michel Scheüring, Nagelschmidt burgern alhier, als hochzeitern, an einem,
So dann der Ehren: undt tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Salome Redslobin, weÿl. des Ehrenhafften Hanß Carle Redtslobs, gewesenen Paßmentirers undt ebenmäßigen Burgers alhier see. nachgelaßenen ehelichen tochter, der Jungfrawen hochzeiterin am andern theil – So geschehen zu Straßburg, Sontags d. 3. Januarÿ Anno 1694 [unterzeichnet] hanß Michael scheüring alß hochzeiter, anna salome redtslobin als hochzeitheri,
Protocollum tertium, f° 69

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43, n° 267)
1694. Dom.III. post Epiphan. seÿn Zum 1. mahl außgeruffen Johann Michael Scheuring Nageschmid und burger, Maria Salome Weiland Johann Carl Retzlobß Paßmenmachers und burgers nachgel. ehl. tochter Seÿnd copulirtt den 3. febr. [unterzeichnet] hanß Michael scheuring als hochzeiter, Maria salme hochserin (i 43)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison

1694 (14.4.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6059) n° 408
Inventarium und beschreibung aller d. Jenigen Haab undt Nahrung, so der Ehrenhaffte meister Hannß Michel Scheuring, Nagelschmidt und die Ehren: und tugendtsahme fr. Maria Salome Redtslobin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg einander inn den Ehestandt Zubring. so umb der ursach. beschrieb. wirdt, weilen inn d. Zwisch. Ihnen beed. seiths mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich. verseh. daß eines Jed inn die Ehe Zugebrachte Nahrung einem jed. undt seinen Erben ein freÿ ohnverändert undt Vorbehaltenen Guth seÿn (…) welches bescheh. in beÿsein der Ehrengeacht. meister Paul Römmers, Nagelschmidts, des Ehemanns Kind. geordnet und geschworenen Vogts undt meister Joh: Michel Redtslob. Paßmentirers der Ehefrauen bruders beeder burgere alhier Zu Straßburg Ostermittwochs d. 14. Apr. a° 1694.

Norma hujus inventarÿ. Sa. haußraths so d. mann in die Ehe gebracht 251, Sa. wahren undt werckzeug Zum Nagelschmidt handwerck gehörig 236, Sa. frucht undt meels 45, sein undt Lehre Vaß 44, Silber 7, baarschafft 42, Schuld. 16, Summa summarum 644 lb – Schulden 9, Nach deren Abzug 635 lb
Pfetter: Göttel und Geschenckt Gelt, Annæ Mariæ gehörig, Hanß Micheln Zuständig, Susanna gehörig
Eÿgenthumb ane einer behaußung. (Mann) It. ein behaußung undt ein Klein hind. gebaw sampt d. höfflein u. hoffstatt, mit all. and.en d.en gebäwen, begriffen. weith. Zugehörd. Recht. undt Gerechtigkeit. alhier inn d. Obern Straß, eins. neb. Bößwillwaldt dem Schwartzbeck. and.s neb. Hn Joh: Paul flach. dem Specerierer, hind. auff ged. Herrn Flach stoßend geleg., davon gehen Jahrs auff Annunciat. Mariæ 16. fl. à 4. p. Cento von 400 fl. restierenden Kauffschilling Tit. H. Jacob Wenckern nunmahligen Regierenden Ammeistern undt. XIII.ern sonst freÿ ledig undt eÿg. u. hiehero dißmahlen nicht angeschlagen word. Darüb. vorhand. ein teütsch. p.gam. brieff mit d. Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt de dato d. 12. Martÿ aô 1688.
der frawen Zugebrachte Nahrung, haußrath 83, Silbergeschmeidt 4, guldene Ring 7, baarschafft 7, Schuld. 37, Summa summarum 140. lb

Jean Michel Scheuring s’adresse aux Quinze parce que le corps des cloutiers l’empêche d’exercer normalement son métier. Il emploie un compagnon qu’on accuse d’avoir rendu enceinte une jeune fille. Comme le maître n’a pas renvoyé le compagnon, le corps de métier a déclaré que son atelier n’était pas honorable. La commission s’étonne que le corps des cloutiers ait pris une telle décision alors que le Grand Sénat ne s’est pas encore prononcé sur l’affaire. Les Quinze approuvent l’amende infligée au maître et à son compagnon pour ne s’être pas rendu à la convocation des cloutiers, lèvent l’opprobre jetée sur l’atelier et permettent au maître d’employer le compagnon jusqu’à ce que la sentence soit rendue

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
Hans Michael Scheuring Ca. E. E. Meisterschafft der Nagelschmidt
(f° 191) Sambstags den 18.ten Aug. 1708. G. nôe Hans Michael Scheuring burgers undt Nagelschmids alhier Cit. per sched. E. E. Meisterschafft der Nagelschmidt Obermeister, Pplis klagt daß Citirte ihm im handwerckh hinderen, vndt einige difficultät machen, bittet Zu mehrern bericht deputaônem. S. Citatus præs. setzts Zur Depûtation. Erk. gebettene deputaôn willfahrt. Ob. Handwercks Hh.
(f° 217) Freÿtags den 14.t Sept. 1708. Iidem [Ober Handwercks Hh.] per Hn Friden es habe Hans Michael Scheüring der Nagelschmidt Ca. E. E. Meisterschafft der Nagelschmidt geklagt, daß Sie Ihme in dem handwerck hindernus bringen wollen, anbeÿ umb deputaôn gebetten vndt alß man Ihne ferner angehört, berichtet daß Er einen Gesellen, Barthel Hohmann habe, von Mittelbergh. gebürtig, der eine Geschwängert haben solle, deßwegen die Meisterschafft zusammen gekommen, 2. handwerck gehalten vndt Ihme die werckstatt vor untüchtig Erkant hetten, ohngeachtet Er nicht beym Handwerck gewesen, undt die Sach beÿ E. E. Gr. Rhat anhängig vnd noch nicht außgemacht seÿe.
Worauff Joh: Schrad. et cons. geantwortet, daß ged.r gesell sich mit Erinnern übersehen vnd sowohl dem Kläger als dem gesellen Zum 2. mahl gebotten worden seÿe, wobeÿ d. Meister gar nicht, der gesell aber ein mahl erschienen seÿe deßweg. man seine Werckstatt vor untüchtig Erkant habe. Welche man gefragt, wer Ihnen die erlaubnus gegeben, die Werckstatt gleich vor untüchtig Zu erkennen, ehe die sach beÿ EE. Rhat außgemacht seÿe ? Darauff Sie gesagt, daß Gegner sich selbst untüchtig gemacht, weilen Er den Gesellen, so untüchtig, ohngeachtet Er errinnert worden, nicht fortgeschafft habe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalten, daß Scheüring wegen Zweÿmahliger nicht erscheinung beÿm handwerckh, vermög articuls, vor iedes mahl, 2 ß. der gesell aber vor einmahl 2 ß erlegen, vndt Künfftighin ohne erhebliche ursach od. ohne sich beÿ dem Obermst. anzumelden, nicht außbleiben sondern erscheinen, in Zwischen Ihme seine werckstatt wider eröffnet werden, und Er dem gesellen, bis die sach auß gemacht seÿn werden behalten, wann aber erwießen werden sollte, daß Er d. mensch geschwängert, Er derselben gleich fortschaffen solle. Erkandt, Bedacht gefolgt.
(f° 238) Sambstags den 10. Novembris 1708. Saltzm. nôe E. E. Meisterschafft der Nagelschmid bittet und.thn deß gtm. Michel Scheuring auch Nagelschmid ergangenen bescheids schrifftliche communication. Erk. willfahrt.
(f° 256) Freÿtags den 23.t Novemnr. 1708. ablesen wie folgt als
Hans Michael Scheuring Ca. E. E. Meisterschafft der Nagelschmidt
Bescheidt. Mittw. den 14. 7.bris 1708. In Sachen Michael Scheüring des Nagelschmidts Klägen an einem, entgegen vnd wider E. E. Meisterschafft der Nagelschmidt beklagte am andern theil, Ist Erkandt, Soll Kläger wegen zweÿ mahliger nicht erscheinung beÿ dem Handwerck, nach inhalt des articuls, vor iedes mahl 2 ß. der gesell aber vor einmahl 2 ß der Laden beÿtragen undt erlegen, auch Er Kläger Künffthin, ohne erhebliche ursachen, vndt ohne Vorwißen des ieweiligen Obermeisters nicht mehr außbleiben, sondern willig erscheinen, in Zwischen Ihme seine werckstatt wid. geöffnet werden, undt Er dem ged. Gesellen, so lang, bis die sach pt° angeklagter schwängerung, Gehöriger Orthen außgemacht seÿn wird, beÿ sich behalten, wann aber solches sich erweißlich finden würde, Er alß dann demselben gleich abschaffen vnd von sich laßen.

Marie Ursule Redslob, belle-sœur de Jean Michel Scheuring, meurt dans sa maison en 1717 en délaissant pour héritiers ses deux sœurs et son frère Redslob, deux demi-sœurs et le demi-frère Kratzer qui ont quitté depuis plus de trente ans Strasbourg étant exclus de la succession. La défunte laisse une fortune de 156 livres

1717 (17.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 2) n° 54 [haut de page abîmé par l’humidité]
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Ursula Redslobin burgerin allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach ihrem den 12. Junÿ dießes Lauffenden 1717.ten jahrs aus dießer Weltg genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Limburgers des Courtagiers und burgers allhier, der Verstorbenen seel. geweßenen geschwornen Vogts auf donnerstag den 17.ten Junÿ Anno 1717.
Die abgelebte Jungfrau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie volgt, 1.mo Frau Mariam Salome Scheuringin gebohrne Redslobin, Mr Johann Michael Scheuring des ältern Nagelschmidts und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit und beneben ihrem haußwürth dem Geschäfft abwartete in einen Stammtheil, 2.do Meister hannß Michel Redslob dem Paßmentirer und burgern allhier, so sich beÿ dem Geschäfft in Person eingefunden, in dem andern Stammtheil, Und dann 3.tio Frau Mariam Margaretham Hengerin, gebohrne Redtslobin, burgerin allhier, Gabriel Hengels eds Goldstückers verlaßene ehefrau, welche auch dem geschäfft Persönlich beÿgewohnt, in den dritten Stmmtheil. Alßo Alle dreÿ der abgeleibten Jungfrauen seel. eheleibliche geschwüsterde und ab intestato zu gleichlingen antheilern, Verlaßene Erben.
Pro nota. Es hat Zwar auch die Verstorbene Jungfer Redslobin dreÿ halb Geschwisterde mit Nahmen Hannß Conrad Kratzer dem Paßmentirer so zu Bößigheim am Necker, hoch fürstl. Würtembergischer herrschafft wohnhaft, Mehr Annam Barbaram und Margaretham die Kratzerin, so beede noch ledigen standts und in Schwabach, Anspachischer herrschafft sich auffhalt und Verlaßen, welche aber alle würcklich in 32 jahr Von hier verzog. und weilen dann crafft hießig. Statuti die auß.halb d. Statt wohnende halb geschwisterde mit den recht geschwüsterd. so allhier zu Straßburg seßhafft nicht Zu Erb. gehen können, es seÿe dann daß glaubwürdig. Schein und Urkund vorhand. daß die Unßn. in gleichfällen beÿ Ihnen auch Zugelaßen werd. alß hat man ohnerachtet die Erben (-) treten daß Sie solches Keines weegs probiren werd. können, dannoch es berichts weis hieh. an mercken wollen.
In einer in der Statt [Straßbur]g ane der] Straß Liegenden Mr Johann Michael Scheuring dem ältern d. verstorbenen seel. Schwagern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie volgt
Abzug, Sa. haußraths 33, Sa. Sa. Silbers 33, Sa. Baarschafft 32, Sa. Schulden 91, Summa summarum 161 lb – Schulden 25 lb, Conclusio finalis Inventarÿ156 lb

Marie Salomé Redslob meurt en 1721 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 775 livres. La masse propre au veuf s’élève à 798 livres, celle des héritiers à 141 livres. L’actif de la communauté s’élève à 216 livres, le passif à 359 livres.

1721 (16.4.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 6) n° 140
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güethere, so Weÿl. die Ehren: und tugendsahme Frau Maria Salome Scheuringin geb. Redslobin des Ehren V. Vorgeachten Joh: Michael Scheurings, des ältern Nagelschmids u. burgers alhier geweß. eheliche hßfrau nunmehr seel. nach Ihrem den 11. Febr. dießes Lauffenden 1721.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein Mr Hß Michael Scheuring des jüngern Nagelschmidts u. burgers allhier des Wittibers Sohns Von erster Ehe, auf Mittwoch den 16. Aprilis Anno 1721.
Die abgelebte Frau seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie Volgt. 1.mo Frau Mariam Salome Gÿßbrechtin geb. Scheuringin, Mr Joh: Daniel Gÿßbrechts des Schreiners u. burgers allhier seel. hßfrau, Welche mit u. beneben d. hßwürth dem geschäfft beÿwohnt, Und dann 2.do Mariam Dorotheam Scheuringin, noch ledigen standts, so Majorennis dahero ohnbevögtigt, Welche aber mit assistentz H. Joh: Heinrich Werckmeisters des Chirurgj u. burgers allhier dem geschäfft abwartete, Alßo alle beede der abgestorbenen Fr. seel. ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß Liegenden u. in dieße Verlaßensch. gehörigen behausung befunden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, Auff der Mittlern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießem gemach, In der Cammer D, In der Soldaten Cammer, In der Wohnstub, Im haußöhren vor der Wohnstub, Im Keller.
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Eine behaußung u. jn. Klein hind.gebäu, sambt d. höfflein u. hoffstatt mit allen and. den gebäwen begriffen, Weith., Rechten, Zugehörden u. gerechtigkeiten allhier in d. obern Straß, j.seit neben Mr Balthasar Bößwillwald dem Schwartzbecken, and. s. neben S. Bessieur, dem gastgebern Zum grünen dragoner, hind. auf vorgedachten Sr Bessieur stoßend gelegen, freÿ ledig Eigen u. dh. (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 19.t Martÿ 1721. angeschlagen pro 775. lb. Daran hiehero 11/12.te theil gehörig, th. 710. lb 8 ß 4 d. Der überige 12.te theil ist Mr hß Michael Scheuring dem jüngern Nagelschmid u. burgern allhier des Wittibers Sohn erster Ehe eigenthümlich gehörig, Welches d. Wittiber nicht zu genießen hat. Darüb. Vorhanden j. teutsch. perg. Kffbrff. mit d. Statt Straßb. anh. C Contract Ins. verwahrt, datirt d. 12. Martÿ Anno 1688.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden ohnveränderten guth. Inhalt Inventarÿ über beed. geweßener Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch hrn hans Kitsch Notm. publicum nun seel. in A° 1694 auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Guth. Sa. haußraths 36, Sa. Werckzeugs um Nagelschmid hdwerck gehörig 8, Sa. Lährer Vaß 5, Sa. Silbers 18 ß Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 710, Sa. Ergäntzung (446, Abzugs 410, In Vergleichung) 36, Summa summarum 798 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 23, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. guldener Ring 3, Sa. baarschafft 5, Sa. Ergäntzung (107, Abgang 1, In Compensatione) 106, Summa summarum 141 lb
Das theilbahre Vermögen, Sa. haußraths 28, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum Nagelschmidt handwerck gehörig 16, Sa. Meels 3, Sa. Wein u. Lährer Vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. guldener Ring 1, Sa. baarschafft 38, Sa. Schulden 92, Summa summarum 216 lb – Schulden 359 lb, Die theilbare passiva übertreffen das theilbare guth 142. lb
Stall Summ 797 lb
– Abschatzung d. 19.t Martzÿ anô 1721. Auff begehren, daß Ehrenhafften Vnd bescheÿdenen Meister Joh: Michäll Scheiring, Nagellschmit, ist Eine behaußung Alhier, in der Statt Straßburg, in der Langen straßen Gelegen, Ein seits Neben Balthasar biswalt, schwartzbeck, Ander seÿth, Neben dem Wirts hauß Zu dem Grinen dragoner genandt, hinden auff Vor gedachten tragoner stoßendt, Welche behaußung, hoff statt, Stuben, Kammern, Hauß Ehren, darin die Nagell schmit Eßen, Vnd Kollen kammern, mit thüllen Zu geschlagen, Ein Gewölbter Keller, Ein Klein hinder gebeÿell darneben Ein holtz schopff Nebens gang,, höffell, Vnd Ein Geßalyer brunen, dar Neben Ein trenckstein, Sampt Allen Ihrer gerechtigkeith, Wie solches, durch der Statt Straßburg, geschwohren Werckh Leüthen, in der besichtigung befundten wirt, Vor, und, umb Ein Tausendt, Fünff, Hundert, Vnd Fünffzig Gulten Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werck Leüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia der Eheberedung – So geschehen zu Straßburg, Sontags d. 3. Januarÿ Anno 1694, Johann Kitsch
Copia Codicilli – Im Jahr 1719 (…) auf Montag den 20. tag des Monats Martÿ Abends Zwischen Sieben ; und Acht Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer ane der langen Straß Ligenden, beeden hernach gemelten Codicillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Ober Vordern Stuben mit den Fenstern auf die gaß außsehend (…) persönlich erschienen der Ehren und Wohlvorgeacht Herr Johann Michael Scheuring des ältere Nagelschmidt und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Scheuringin gebohrne Redslobin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, Von der gnade des grundgutigen Gottes (…)

Jean Michel Scheuring et son fils hypothèquent la maison au profit du marchand de soie Jean Jacques Heckel

1727 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 74
Johann Michael Scheuring der ältere Nagelschmidt und deßen Sohn Johann Michael Scheuring der Jüngere auch Nagelschmidt
in gegensein H. Johann Jacob Heckel Seidenhändlers als Vogts H M Johann Michael Eberlin Evangelischen Pfarrers zu gerttweÿler beede Kinder erster Ehe – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der obern straß, einseit neben Bezieres dem würth zum grünen Dragoner anderseit neben den Bößwillwaldtischen Erben hinten auff ged. Bezieres zum theil theils auff die gerber zunfft stub – dem vatter zu 11/12 dem sohn aber zu 1/12

Jean Michel Scheuring meurt en 1730 en délaissant un fils de son premier mariage et deux filles du deuxième. Les experts estiment la maison 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 216 livres, le passif à 167 livres.

1730 (2.8.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 28) n° 642
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, so weÿland der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Michael Scheuring, der ältere, geweßener Nagelschmidt und burger allhier nunmehr seeliger, nach seinem den 5.ten Julÿ dießes Lauffenden 1730.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 2.ten Augusti Anno 1730.
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen Wie Volgt. 1.mo Meister Johann Michael Scheuring, den jüngern Nagelschmidt und burger allhier, welcher beneben Meister Johann Baptistæ Jetzhaußen dem bohrenmachern und auch burgern allhier seinen erbettenen Assistenten dem geschäfft abwartete, dießer in Erster Ehe mit auch weÿland frauen Anna Maria Scheuringin gebohrner Römerin seel. ehelich erzeugter Sohn, 2.do Frau Mariam Salome Erichsohnin gebohrne Scheuringin, Meister Christian Erichsohn, des Schreiners und burgers allhier Ehefrau, Welche mit und beneben dero Ehemann dem geschäfft beÿwohnte, Und dann 3.tio Mariam Dorotheam Klaffskÿin gebohrne Scheuringin, Meister Johann Klaffskÿ, des Nagelschmidts vnd ebenmäßig burgers allhier haußwürthin, so mit assistentz gedachten Ihren Ehemanns beÿ dem geschäfft erschienen, dieße beede in Letzter Ehe mit auch weÿl. frauen Maria Salome Scheuringin, geb. Redslobin ehelich erziehlte töchtere. Alßo alle dreÿ des verstorbenen seeligen in Zwoen Ehen ehelich erziehlten Sohns und frau Töchete Und ab intestato Zu gleichlingen antheilern Verlaßene Erben
Copia Nach disposition

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß Liegenden u. in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehörigen behausung befunden wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und ein Klein hind.gebäu, sambt dero höfflein, mit allen andern deren gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten allhier in der obern Straß,einseit neben Mr Johann Georg Großen, dem haußfeurer, anders. neben Sr. Bessieur, des gastgebers Zum grünen dragoner Hinterlaßenr wittib, hind. auf vorgemelten Sr Bessieur hinderlaßene Wittib, stoßend geleg., so freÿ ledig, eig. und dh. (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 20. Julÿ 1730. æstimirt pro 700. lb. Daran gebührt hiehero 11/12.te theil th. 641. lb 13 ß 4 d. Der überige eine Zwölffte theil ist Mr Johann Michael Scheuring, dem jüngern, Nagelschmid und burg.n allhier des verstorbenen seel. Sohn erster Ehe eigenthümbl. vor ohnvertheilt zuständig. Hierüber meldet ein teutsch. pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel corroboriret, dat. d. 12. Martÿ Anno 1688.
Wÿdemb.Welchen der abgelebte seelig Von auch Weÿland Frauen Maria Salome Scheuringin geb. Redslobin seiner geweßene, Zweÿten haußfrauen seel. biß an sein tödliches Ableiben genoßen. Inhalt Summarischen Calculi über Erstgedachter Weÿl. Frauen Mariæ Salome Scheuringin geb. Redslobin seel. Verlaßenschafft den 7. Aprilis Anno 1724. durch mich Notarium auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 16, Sa. Wein u. Lährer Vaß 9, Sa. Silbers 2, Sa. guldener Ring 6 ß, Sa. baarschafft 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 641, Summa summarum 216 lb – Schulden 167 lb, Detrahendo verbleibt 505. lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall tax nach 579 lb
– Abschatzung d. 20.t July 1730. Auff begehren Weÿl. des Ehren Vesten und Vorachtbahren H Hans Michael Scherning gewesenen Nagelschmidts seel. hinterlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen Straß gelegen, einseits Neben dem Wirts hauß Zum grünen Dragoner, anderseits Neben Hannß geörg groß haußfeurer, hinden auf schon gedachtes Wirts hauß stosend, Welche behaußung, alt hinter gebäu, Nebens gang, Stuben, Cammer, Soldaten Cammer, hauß Ehren, Eine Mit einem herdt und Waßerstein, Nagelschmidts Werckstatt, worin eine schmidt Eß, Kohlen Cämmerl. gewölb Keller, bauch offen, höffel und bronnen, sambt aller gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleüthe, sich in der besichtigung befundten und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wird Vor und Umb Ein Taüsend und Vierhundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les héritiers Scheuring vendent la maison 1 181 livres à Jean Frédéric Rebhahn et à sa femme Catherine Salomé Ichert

1732 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 207-v
weÿl. Johann Michael Scheuring des ältern Nagelschmiedts seel. hinterlassenen Kinder und Erben und zwar der sohn erster Ehe Johann Michael Scheuring auch Nagelschmiedt, so dann die zweÿ Kinder der letster ehe Maria Salome geb. Scheuring Christian Erichsohn des Schreiners ehefrau wie auch Maria Dorothea geb. Scheuring Johannes Klaffskÿ desNagelschmiedt hausfrau
in gegensein Johann Friedrich Rebhaan des burgers alhier und Catharinæ Salome geb. Ichardin
Eine Behausung hindergebäu höfflein Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Obern straß, einseit neben Georg Leonhard Graff dem haußfeurer anderseit neben der Gastbehausung zum grünen dragoner, weÿl. Antoine Bessiere gastgebers wittib und erben gehörig, hinten auff eben dieselbe – ihme Scheuring dem sohn als erben zu einem vierten Stammtheil seiner mutter weÿl. Fr. Annæ Mariæ geb. Römerin zu einem 12.ten theil oder dreÿ 36. eben demselben als Erben zu einem dritten Stammtheil seines vatters zu 11/36, Erichsohnischer Ehefrau zu 11/36 und Klaffskÿ Ehefrau zu eben so viel – geschehen um 1181 pfund

Fils d’un greffier de la Chambre des Contrats, le marchand Jean Frédéric Rebhahn épouse Catherine Salomé Ichert, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration sans proclamation préalable à Illkirch
1730 (12. 8.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 668
Eheberedung Zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten H. Johann Friderich Rephan ledigen handelsmann und burger alhier alß hochzeitter an einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Catharina Salomea Ichertin, weÿl. H Johann Jacob Icherts geweßenen Schneiders und burgers alhier seel. nachgelaßener ehel. Tochter, alß hochzeiterin am andern theÿl – beschehen Straßburg den 12.ten Octobris Anni 1730. [unterzeichnet] Johann Friederich Rehban als hochzeiter, Catharina salome Fichertin hochzeiterin

Mariage, Illkirch (luth.)
MDCCXXX. d. 17. Xbris sind auf Erlaubnus Ihro Gnad. H. Ameisters in Strasburg ohn ausgeruff. ehl. copuliret und eingesegnet word. H. Johann Friderich Rebhan der ledige Handelsmann in Strasb. weÿl. H Johann Friderich Rebhanns geweßenen actuarÿ in d. Contractstuben in Strasb. ehl. Sohn, Jgf. Catharina Salome weÿl. H Johann Carl Icherts des geweßenen burg. und schneiders in Strasb. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Rebhan alß hochzeiter, catharina salome ichertin als hochzeiter (i 93)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1731, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1114
Inventarium über Frauen Catharinæ Salomeæ Ichterin zu H. Johann Friderich Rebhan dem Handelsmann ihres Ehemanns in die Ehe gebrachtes

Catherine Salomé Ichert meurt en 1757 dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins en délaissant une fille. La masse propre à l’héritière s’élève à 1406 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 3 128 livres, le passif à 3 750 livres.
1759 (1.2.), Me Elles (6 E 41, 1326) n° 84
Inventarium über Weÿl. der Ehr. v. Tugendsamen Frauen Catharinä Salomeä Reebhanin geb. Ichertin, des Ehren v. vorgeachten H. Johann Friedrich Reebhan des Handelsmanns v. b. dahier Zu Straßburg im Leben geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1759. – nach ihrem den 31. 8.bris 1757 aus dießer Zeit v. Welt genommenen tödl. Hientritt, hie Zeitl. verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der Ehr v. tugendgeziertes Jungfrauen Catharinä Salome Rebhanin der Verst. frauen seel. mit Vorermelt. Wr. ehel. erziehlter v. nach tod hinterl. einziger tochter v. ab intestato Erben, so majorennis, beÿst. Hn Joh: Daniel Buchs des Wannenmachers v. brs allhier inventirt – So geschehen in der Königl. Statt Str. auf Donnerstag den Ersten februarii Im Jahr 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarckt gelegenen v. hiernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane behaußungen. Erstl. eine noch nicht völlig außgebauene behaußung
ane dem Alten Weinmarckt ane der Kinderspielgaß (…)
It. eine behaußung, Hoff, Hoffstatt v. Gemeinschafft des bronnens am Finckweiler ane dem sogenanndten Hirtengäßel geleg. (…)
Ergäntzung der Erbin wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarii (…) durch H Christoph Michael Hoffmann gewes. Not. publ. et Pract. seel. in a° 1731. gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) beschehen Straßburg den 12.ten Octobris Anni 1730. Christoph Michael Hoffmann, Not.
Der Erbin Nahrung, so allein in der ihrer Mutte seel. versprochenen Morgengaab v. Erg. derselben unveränderten Guths, Sa. Sa. 750, Sa. Erg. (658, Abzug 2, verbelibt) 656 Summa summarum 1406 lb
Dießemnach wird auch des Wrs. unverändert v. die theilb. Nahrung unter einer Massa beschrieben maßen die Erbin auf Einrathen ihres beÿstandts auf das theilbare Verzug gethan v. solches dem W. ihrem Vatter tam active quam passive anheim geschlagen, Sa. haußraths 80, Sa. Wein v. Leeren Faß 27, Sa. Silbers 2, Sa. goldener ring 2, Sa. Eigenthum ane behausungen 1400, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 190, Sa. Pfenningzinß haupt Güther 1376, Sa. Schulden 49, Summa summarum 3128 lb – Schulden 3750 lb, Conferendo 622. lb
Beschluß und Verstallungs summa 783. lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 650 lb, Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeldend 29. lb

Jean Frédéric Rebhahn et Catherine Salomé Ichert vendent la maison au tailleur Philippe Jacques Schützenberger : vente provisoire devant notaire, vente définive à la Chambre des Contrats moyennant 1 850 livres

1745 (6.8.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 29)
persönlich kommen und erschienen herrr Johann Friderich Reebhahn der handelßmann und fr. Catharina Salome Rebhahnin gebohrne Ichertin, beede Eheleuthe undt burgere dahier Zu Straßburg
in beÿsein H Philipp Jacob Schützenberger deß Schneiders auch burgers dahier (verkaufft)
ihre allhier in der Langen Straß gelegene Eigenthümlich zuständige behaußung hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten Einseit Neben Mad. Finance der wittib undt würthin Zum grünen Dragoner anderseit neben Geörg Bernhard Grafff dem Schwartzbecken hinden auff Ermeldte Mad. finance stoßend, so freÿ, ledig undt Eigen – umb 3700 gulden

1745 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 540
H. Johann Friedrich Rebhan und Catharina Salome geb. Ichertin
hatt in gegensein Philipp Jacob Schützenberger des schneiders und Susannæ Barbaræ geb. Kärcherin
eine behausung, hinder gebäuden, bronen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten in der obern straß, einseit neben Georg Leonhard Graff dem haußfeurer, anderseit neben weÿl. Louis Finance des wirths zum grünen Dragoner wittib, hinten auff dieselbe – als ein am 5. maÿ 1732 erkaufftes guth – um 1850 pfund

Le commisaire priseur Philippe Jacques Schützenberger loue une partie de la maison au perruquier Jean Christophe Nidermeyer et à Anne Salomé Dürrbach

1746 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 139
Philipp Jacob Schützenberger geschworner käuffler
hatt in gegensein Johann Christoph Nidermeÿer des peruckenmachers und Annæ Salome geb. Dürrbachin mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten vogts Johann Michael Fießel des schuhmachers
verlühen, in einer an der obern straß einseit neben dem Wirthshauß zum grünen Dragoner, anderseit neben N. Graff dem haußfeurer gelegenen behausung, unten auf dem boden einen laden, eine stub, im hoff ein kämmerlein, kuchen und bachoffen und platz zum holtz, so viel als der platz unter dem gang begriffen mag im vordern hauß unten dem dach eine Kammer, so dann einen unterschlagenen keller – auff sechs* nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 52 gulden

Le commisaire priseur adjoint Philippe Jacques Schützenberger loue une partie de la maison à l’huissier royal Jacques Obeliane

1749 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 156-v
Philipp Jacob Schützenberger der vice käuffler
hatt in gegensein H. Jacques Obeliane des königl. huissier
verlühen in einer alhier ane der Langenstraß einseit neben dem hauß zum grünen Dragoner anderseit neben Georg Graff dem haußfeurer gelegenen behausung, den gantzen zweÿten Stock, auff dem dritten stock eine kammer auff die gaß herauß und ein unterschlagenen holtzhauß, den gemeinschafftlichen gebrauch der bühn zum wasch tröcknen, so dann den mittleren keller – auff sechs nacheinander folgenden jahren, auff innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Philippe Jacques Schützenberger et Susanne Barbe Kærcher hypothèquent la maison au profit de Susanne Catherine Faust, veuve du marchand Jacques Dürninger

1751 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 512-v
Philipp Jacob Schützenberger der geschworne käuffler und Susanna Barbara geb. Kärcherin, mit beÿstand Philipp Jacob Schützenberger des nadlers ihres Sohns und ihres Vettern H. Johann Martin Meÿer des schuhmachers und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein H. Jacob Dürniger des handelsmanns, als gewalthabers seiner Mutter Susannæ Catharinæ geb. Faustin weÿl. H. Rathh. Jacob Dürninger des handelsmanns wittib – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung, hindergebäu, hoff, bronnen und hoffstatt ane der Obern straß, einseit neben Georg Leonhard Graff dem haußfeurer, anderseit neben Louis Finance dem gastgeber zum grünen Dragoner wittib, hinten auff eben denselben

Les enfants Schützenberger cèdent la maison à la veuve

1761 (27.6.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 789) Joint au n° 83 du 21.5.1756
Daß alle in weil. herrn Philipp Jacob Schützenbergers, des geweßenen Käufflers und burgers alhier zu Straßburg nun seeligen ohnverändert und theilbahre Verlassenschafft gehörig geweßene Rubricen,
worunter auch eine behaußung hinter Gebäu, hoff, brunnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der obern Straß gelegen 1.seith neben Hn Vöckler dem Chirurgo Ehevögtl. weiß, 2.seith neben weil. Louis Finance geweßenen Gastgebers zum grünen Dragoner hinterlassene Wittib u. Erben hinten wieder auf dieselbe stoßend, begriffen ist, von deßen nachgelaßnen Beneficial Erben Fraun Susannæ Barbaræ Schützenbergerin gebohrner Kärcherin, der hinterbliebenen Wittib auf Abschlag und auf Rechnung Ihrer zu erforden gehabten ohnverändert Guths Ergäntzung eigenthümlich überlaßen worden – Straßburg d. 22. Junÿ 1761.

Susanne Barbe Kærcher veuve de Philippe Jacques Schutzenberger vend la maison 1 300 livres au potier Jean Henri Fanck devant le notaire royal Laquiante. La vente est enregistrée à la Chambre des Contrats le mois suivant

1761 (1.10.), Me Laquiante (6 E 41, 1010)
enreg. Chambre des Contrats, vol. 635 du 20 novembre 1761 f° 338
Dlle Susanne Barbe Kärcherine veuve du Sr Philippe Jacques Schutzenberger priseur juré assitée de Philippe Jacques Schutzenberger son fils épinglier
au Sr Jean Henry Fanck potier
une maison, cour, puit, bâtiment au fond de la cour, appartenances et dépendances scize grand rue, d’un côté le Sr Friderick Foeckler chirurgien, de l’autre la veuve Finance aubergiste du dragon verd, derrière la même – délaissée et abandonnée par les héritiers de son défunt marit pour le remplacement de ses propres, Me Jean Frédéric Lobstein lors de l’inventaire dressé par Zimmer – moyennant 5200 livres tournois

1761 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 338, Not. royal Laquiante, 1.10.1761
auff ansuchen Johann Heinrich Fanck des kachlers, nachstehender kauff
Dlle Susanne Barbe Karcherine veuve du Sr Philippe Jacques Schutzenberger priseur juté assitée de Philippe Jacques Schutzenberger son fils épinglier
au Sr Jean Henri Fanck potier
une maison, cour, puit, bâtiment au fond de la cour, appartenances et dépendances scize grand rue, d’un côté le Sr Frideric Foeckler chirurgien, d’autre la veuve Finance aubergiste du dragon ver, derrière la même – délaissée et abandonnée par les héritiers de son défunt marry pour le remplacement de ses propres, Me Jean Frédéric Lobstein lors de l’inventaire – moyennant 5200 livres tournois

Fils de passementier, Jean Henri Fanck apprend le métier de potier chez Georges Jacques Jung de 1743 à 1747
1743, Protocole des Maçons (XI 237)
(f° 144) Mittwochs den 13.t Februarÿ 1743. War Ein Kauff Gericht
Eingeschriebener Haffner Jung – Mr Geörg Jacob Jung haffner stellt Vor Johann Heinrich Fancken, H Johann Paul Fancken Paßmentirers Und burgers allhier ehelichen Sohn beÿständlich solch seines Vatters, vnd H Christoph Baumen auch Paßmentirers seines Vogts, will denselben das haffner handwerck auff Vier Jahr von weÿhenachten 1742. angehend, biß dahin 1746. sich endigend gratis vnd ohne lehrgeld, Hingegen bezahlt der Vatter oder Jung das Einschreib: vnd außthuungs geld, verspricht den Consens schein Von denen Obern Handwercks herren nach Zu lüffern, bitt umb Inscriptionem.
Erkandt, Willfarth gegen Erlag der Gebühr, cum reservatione der oberen handwercks herren schein ad protocollum nachzulüffern (dt. 15. ß, ausgethan den 15. Feb. 1747)

1747, Protocole des Maçons (XI 238)
(f° 2-v) Mittwochs den 15. Februarÿ 1747. War ein Kauffgericht
Lehrjung – Mr Geörg Jacob Jung haffner stellt Vor Johann Heinrich Fancken, beÿständlich H Johann Paul Fancken Paßmentirers Und burgers allhier ehelichen Sohn beÿständlich deßelben, wolle denselben seiner Lehrjahr halben ledig sprechen, wiß nichts wieder denselbe, bitt um die außthuung.
Erkandt, weilen beede mit einander Zufrieden, gegen Erlag der gebühr außzuthun, so er gleich Zahlte (außthuungs gebühr dt. 15 ß)

Jean Henri Fanck devient tributaire chez les Maçons début octobre 1753
1753, Protocole des Maçons (XI 238)
(f° 202-v) Donnerstags den 4. Octobris 1753. War ein quartal Gericht
E. Neu Zünfftiger – Mr Johann Heinrich Fanck der Haffner producirt stallschein vom 24.t Septembris 1753. daß er eines hiesigen burgers sohn, vnd sich allda der ordtnung nach angemeldet, bitt Ihne als einen Zünfftigen dißorts anzunehmen. Erkandt, Willfahrt. (dt. 2. lb 15 ß, findl. hauß 2 ß)

Jean Henri Fanck épouse fin octobre 1753 Catherine Barbe Litsch, fille d’un fabricant de vrilles : contrat de mariage, célébration
1753 (27.7.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 254
(Eheberedung) entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Heinrich Fanck, ledigem Haffner, des Ehren und Wohlachtbaren Herrn Johann Paul Fanck, Paßmentirers und burgers allhier, mit weÿl. der Ehren und tugendbegabten Frauen Salome gebohrner Baumin, deßen geweßter ersterer Ehegattin seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Catharina Barbara Litschin, des Ehren und wohlachtbaren Herrn Johann Jacob Litsch, bohrenmachers und burgers allhier mit weÿl. der Ehren und tugendbegabten Frauen Catharinæ Barbara gebohr. Farrenschonin deßen geweßter deßen geweßter erstern Ehegattin seel. ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin – So beschehen zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 27. Julÿ Anno 1753 [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanck Als hochzeiter, Catharina Barbara Litschin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 318, n° 1171)
1753. Mittwoch d. 24. Oct. seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Heinrich Fanck der ledige hafner H Joh: paulus Fancken pasmentmchers und b. allh. ehl. Sohn, und Jfr Catharina Barbara H Joh. Jacob Litschen, bohrenmachers u. b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanck Als hochzeiter, Catharina Barbara Litschin Als hochzeiterin (i 323)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison sise Grand rue face à la rue du Bouclier
1753 (1.12.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 100) n° 822
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Meister Johann Heinrich Fanck, Haffners, wie auch der Ehren: und tugendbegabten Frauen Annæ Catharinæ Fanckin gebohrner Litschin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1753. – welche der Ursachen, allweilen in deroselben dem 27. Julÿ A° 1753. mit einander auffgerichteter Eheberedung §. 4.to ausdrucklichen Versehen, daß alles dasjenige, Was dieselbe einander in die Ehe Zubrigen, auch wehrend derselben, auf Ihr Jeedes Seithen und Linien hero, durch oder ohne Testament ererben, deßgleichen in præ: Legats: Schanckungs oder andere dergl. weiß erlangen und überkommen werden, einem Jeden theil und seinen Erben ein freÿ eigen ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben – So beschehen Zu Straßb. in beÿseÿn v persöhnl. gegenwarth derer Ehren v. wohlvorachtbaren, H, Johann Paul Fancken Paßmentirers, des Ehemanns Leibl. Vatters v. Hn Joh: Christoph Baum, Seÿdenhändl. deßelben H. Oncle v. nich ohnentledigten Vogts, So dann H, Joh: Jacob Litsch, bohrenmachers der Ehefr. leibl. Vatters v. Fr. Susannæ Salome Litschin gebohrne Späthin Ihrer Stieff Mutter, deßgleiche, H, Joh: Philipp Kiehl, Schloßers, deroselben geschwohr. noch ohnentledigten Vogts, aller burgere allhier auf Sambstag en 1.ten Decembris Anno 1753.

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straß gegen der Schildtsgaß hinüber gelegenen, Fr. Schmidin der huffschmidin und Fr. Froschhammerin der Meßerschmidin eigenthümlich zuständigen, Von beeden Eheleuthen lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Effecten, Sa. haußraths 57, Sa. Silbers 7, Sa. Schuld 25, Summa summarum 89 lb – Schuld 75, (Nach deren Abzug) 14, Und wann hierzu gerechnet wird die ane denen haussteuren Ihme gebührige helffte 50 lb, Des Ehemanns Völliges Zugebrachtes Guth 65 lb
Dießem nach werden auch der Ehefrauen in dieße Ihre Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. haußraths 162, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Ring 20, Sa. baarschafft 117, Sa. Schuld 20, Summa summarum 257 lb – Deme beÿzufügen deroselben ane gleich hernachfolgenden haussteuren participirende helffte 50, Der Ehefrauen zugebrachten Vermögen 407 lb

Catherine Barbe Litsch meurt trois ans plus tard en délaissant pour seul héritier son père. Marie Salomé Kühl, veuve du menuisier Jean Siegfrid a assisté la défunte lors de sa maladie et tient la maison depuis sa mort. L’inventaire est dressé dans la même maison que lors des apports en mariage. Le beau père et héritier cède ses droits au veuf dans un acte annexé à l’inventaire
1756 (24.8.), Me Haering (6 E 41, 1355) n° 35
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendbegabten frau Catharinä Barbarä Fanckin gebohrner Litschin des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Heinrich Fanck haffners und burgers alhie geweßener ehel. Haußfrau nun seel. Vrl. auffgerichtet Anno 1756. – nach ihrem den 6.ten instehenden Monaths aus dießer welt genommenen tödl. Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührenden ansuchen derselben hernachgemeldten Herrn Vaters und ab intestato nachgelaßeneen einigen Erben, deßg. Vorgemeldten hinterbl. Wr. inventirt und ersucht, durch dieselbe, Auf Zu Vorhien an Sie, wie auch Frau Mariam Salome Siegfridin gebohrne Kühlin Mr Johannes Siegfried gew: Schreiners und b. alhier seel. hinterbl. Wb. welche die verstorbene seelige in ihrer Kranckheit verpflegtet und seit deren tod die Haußhaltung besorget, dazu auch Jacob Kratzer von Weickersheim hochgräfl. hohenloischer Jurisdiction den Gesellen v. Mariam Salome Steinin die denstmagd von hier, beschehene (…) Handtreu geäugt und gezeigt – So beschehen in fernerer Gegenwarth H Johann Philipp Kühl Schloßers und b. allh der Verstorbenen seel. gew: Vogts, Straßburg Dienstag den 24. Aug. 1756.
Die abgeleibte seelige hat ohne testament zu ihrem einig. Erben nachgelaßen Nahment. H. Johann Jacob Litsch bohrenmacher und br. allhier ihren eheleiblichen Vater

In einer alhier Zu Straßburg an der langen Straß gegen der Schildts gaß hinüber gelegenen Fr. Schmidtin d. Hueffschlmidin u. Fr. Froschhammerin d. Meßerschmidin eigenth. Zuständig, dießirts Lehnungs weiß bewohnend. behaußung befunden word. wie folgt
Werckzeug, Materialien und gemachter Geschirr Zum Kachler Handwerck gehörig. Dieße Rubrick ist durch H Johann Georg Heberlin und H. Georg Jacob Jung beede Kachler Mr. und br. alhie nach mir Notario abgelegter handtreu aufgenommenen und dem Stallpreis nach geschätzt worden, als
das Vorhandene gebrannte geschirr pro 15 ß
2. Scheuben 15 ß
2. Mühlen 1 lb 5 ß 6
die samtl. hafen bretter pro 7 ß 6
½ Wag. Voll Weiß Erd 10 ß
1 Wag. Voll rothe Erd 5 ß
die Weiße geschutt Erd vor 3 ß
Erschienen des Wittibers abgegangenen Vorbehaltenen uths, ach Anleÿtung des über beeder geweßener Eheleuth einander in den Ehestand Zugebr. Nahrung durch H. Notm. Johann Daniel Lang A° 1753 errichteten Invÿ.
Wÿdembs Verfangenschaft So in d. Verstorbenen seel. Nahrg. gehörig. Zufolg des Zwischen mehrgemeldtem herrn Johann Jacob Litsch dem dermalen erbenden Vater an einem, So dann Eingangs erwähntem Mr Philipp Kühl seiner mit Weiland Frau Catharina Barbara geb. Farrebschonin erzeugter 5. Kr. geordnetem Vogt an dem andern theil, Vor E. Löbl. Vogteÿ Gericht den 9.ten febr 1743. auffgerichteten Vertrags
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. des Wbr ohnverändert und vorbehaltenen Guth, Sa. haußr. 7, Sa. Silber 2 ß, goldener Ring 9, Sa. Ergäntzungs (58, Abzug 7, Passiv Rest 19) Summa summarum 19 – Schulden 19, Nach deren Abzug 16 ß
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert und vorbehalten Guth beschrieben, Sa. Haußraths 62, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 8 ß, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzungs (155, Abzug 13, Rest) 140, Summa summarum 257 lb
Endlich wird auch das gemeinschafftlich. Verändert und theilbare Gurg beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs & zum Kachler handwerck gehörig 3, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 5, Sa. Schulden 19, Summa summarum 55 lb – Schulden 206 lb, Theilbares passiv onus 151 lb
Stall Sa. 106 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Freÿtag den 27. Julÿ Anno 1753, Johann Daniel Lang Notarius
Copia Codicilli. Zuwißen seÿe hiermit daß die Ehren und tugendsahme frau Catharina Barbara gebohrne Litschin des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Heinrich Fanck Kachlers und burgers alhie zu Straßburg Ehegattin (…) zu sich in eine alhier zu Straßburg an der langen Straß gerad gegen der Schilds Gaß über gelegenen, von ihr Lehnungs weiß bewohnende behausung beruffen, kommen und erbetten laßen, welche wir auff unser erschienen in deren Hinterhauß im ersten Stock befindlichen wohnstuben mit den fenstern in den hoff außsehend – den 18. Martÿ 1756 Not. Häring
– (Cession) sind persönlich erschienen Mr Johann Heinrich Fanck Haffner und burger alhier, beiständlich S. T. H. Lt. Johann Georg Albert Notÿ. publ. und berühmten Practici alhier an einem,
So dann H Johann Jacob Litsch bohrenmacher und burger alhier mit assistentz S. T. H. Johann Friderich Lobstein Notÿ. publ. und berühmten Practici alhier, an dem andern theil
die haben angezeigt demnach Sie das durch mich Notm. den 24.ten Aug. 1756. auffgerichtete Invm. über weiland Frau Catharinä Barbaræ geb. Litschin ged. Mr Fancken gew. Ehefrau und sein H. Litschen tochter seel. Verlaßenschafft genau durchgangen und nunmehro Zu Außlüfferung der Väterl. Leg., d aufrichtung des Legats und d. Aufrichtung des Wbs. Wÿdem schreiten solten, daß Sie sich nur ged. Verlaßenschafft unter sich gütlich Zu Vergleichen und zu erörten folgender maßen wißend und willkührlich Vereinbahret haben als
Nemlich und Zum Ersten so will Er Hr Litsch der Vater seinem ged. Tochtermann deßelbe, Ehegattin seeligen Verlaßenschafft so gesucht und ungesucht als ein wahren Eigenthum, so viel ihm daran vor seine rechten und Gerechtsamen würcklich Zustehet und Er daran Künfftig nich zu suchen hat, überlaßen und abtretten (…)
Dagegen und Vor das Andere macht sich ged. Mr Fanck gegen seinem geehrten H Schwäher anheischig ihm über die 50 Pfund Pfenning welche derslebe laut Invÿ. fol: 54.b et 55.b als ruckständ. Ehesteur in die Nahrung schuldig ist, annoch 125 Pfund zu zahlen (…), Womit dann derselbe sich ferner obligirt, das Frau Margarethä Salome geb. Muschculußin H. Johann Walter Koch bohrenmachers und bs. alhier Ehegattin Zuged. Legat außzuweißen (…)
So beschehen Straßburg Sambstags den 9.ten 8.bris 1756.

Jean Henri Fanck passe un contrat de mariage avec Marguerite Dorothée Wetzel, fille de potier. Le mariage ne sera pas célébré. Marguerite Dorothée Wetzel épousera en 1761 le boucher Jean Herrmann
1756 (24. 9.bris), Me Haering (6 E 41, 1375) n° 73
(Eheberedung) der Ehren und Vorgeachte H. Johann Heinrich Fanck, Kachlermeister, Wittiber und burger alhier zu Straßburg alß brautigam, an einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Margaretha Dorothea Wetzelin weiland H. Johann Michael Wetzel geweßenen Kachlermeisters und burgers alhier seeligen in Zweiter Ehe mit frau Anna Margaretha gebohrner Neffin, dermahlen herrn Johann Balthasar Darm Kachlermeisters und bs. alhie Ehefrau ehel. erzeugte tochter, als Jgf. Brauth an dem andern theil – So beschehen Straßburg den 24.ten 9.bris 1756. [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanck Als Hochzeiter, Margaretha Dorothea Wetzlerin als hochzeiterin

Jean Henri Fanck se remarie avec Susanne Marie Lobstein, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1757 (29.8), Me Haering (6 E 41, 1375) n° 103
(Eheberedung) Zwischen dem Ehrengeachten Mr Johann Heinrich Fanck Wittiber und br. alhier Zu Straßburg, als hochzeiter an einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrau Susannä Mariä Lobsteinin, weiland Mr Andreas Lobstein geweßenen Schwartzbecken und bs alhier seel. mit Frau Anna Ursula geb. Bortin ehel. erzeugten tochter, als hochzeiterin, an dem andern theil, mit bewilligung sein des hochzeiters Vaters und ihr der hochzeiterin Mutter – Straßburg Montags de, 29.ten Augusti 1757. [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanck als Hochzeiter, Susanna Maria Lobsteinin als hochzeiterin, Johann Paulus Fanck als Vatter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 355-v n° 1318)
1757. Mittwoch d. 5. Oct. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Heinrich Fanck haffner w. und b. alh. und Jfr. Susanna Maria weÿl. Andreas Lobstein Hausfeurers u. b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanck als Hochzeider, Susana Maria lobstein als hohrin (i 361)

Susanne Marie Lobstein meurt en 1772 sans enfant en délaissant le veuf pour son héritier d’après les dispositions du contrat de mariage. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 818 livres, le passif à 750 livres.

1772 (20.7.), Me Haering (6 E 41, 1373) n° 456
Inventarium über Weÿl. der Ehren und Tugendsamen frau Susannä Mariä Fanckin geb. Lobsteinin des Ehrengeachten herrn Johann Heinrich Fanck, Kachler Meisters und burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehefr: nunmehr seeliger Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1772 – nach ihrem Sonntags den 5.ten hujus aus dießer Welt genommenen tödl. von Hinnen Scheiden hie zeitlich Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf gebührendes ebenged. ihres hinterbl. Wittibers, welcher nach dem Siebenden Puncten ihrer (…) Eheberedung, die gantze Verlassenschafft als ein wahres Eigenthum in Handen zu behalten berechtiget ist, weilen seine seel. Ehefrau zu erst ohne ein Kind oder ihre Mutter zu hinterlaßen mit tod abgegagen – Beschehen Straßburg Montags den 20. Julÿ 1772

In einer alhier Zu Straßburg an der langen Straß gelegenen, in dißortige Verlassenschafft gehörige behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 5) Eigenthum an einer Behaußung. Nemlich eine behaußung hinter Gebäud Hoff bronnen, brennoffen und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, alhier in der obern Straß ein Seith neben weiland Georg Leonhard Graff des Haußfeurers Wittib anderseith neben Herrn Johann Andreas Bruder dem Jüngern Handelsmann alhier, ehemals dem Gasthauß zum grünen dragoner hinten auf eben dießes Hauß stoßend gelegen, so mit keine real beschwerde beladen und über hernach gemeldtes passiv Capital freÿ, leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) beede hießiger Stadt geschworne bauverständige Inhalt deren zu mein Notarÿ Concept schrifftlich geliefferter Abschatzung vom 29.ten Julÿ 1772 angeschlagen worden Vor 1500 fl. hier 750. Wie der Wittiber dieße behaußung erkaufft, meldet Vor dem Königl. Not° H. Laquiante am 1.ten 8.bris 1761 Vorgegangene Kauffverschreibung welcher den 20.ten 9.bris ebenged. Jahrs dem Contractuum Protocollo dießer Stadt einverleibt worden. Dabeÿ liegen dreÿ ältere Kauffbr. mit der Stadt Straßburg C.C. Stb anhangendem Insiegel Verwahret Vom 9.ten Augusti 1745, Vom 5.ten Maÿ 1732 u. 12.ten Martÿ 1688
– Abschatzung Vom 29 July 1772, Auff begehren H Joh: Heinrich Fang des Kachlers Mäister ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in Der Lange Stras gelegen Einseits Neben H Falcker anderseits und hienden auff H bruder Stoßent Gelegen, solche behausung besteht in Ferder und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kammern und Kichen dar jber seindt Die Dach Stull mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Keller hoff und brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister und Vorhero Geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Ein thausend Finff hundert gulden. [unterzeichnet] Werner, Hueber
Abzug gegenwärtigen, Invÿ. Copia der Eheberedung perge in mein Notarÿ Schreibstub Sub dato 29. Augusti 1757
Folgt nun hierauf die beschreibung gegenwärtiger Verlaßenschafft an und Vor sich selbst. Sa. Haußraths 56 lb, Sa. Werckzeug 3 lb, Sa. Silber und Geschmeids 5 lb, Sa. goldenen Ring 2 lb, Sa. Eigenthums an einer behaußung 750 lb, Summa summarum 818 lb – Schulden 750 lb, Nach welchem Abzug 68 lb

Jean Henri Fanck épouse en troisièmes noces Sabine Federreuter, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1772 (19. 9.br), Me Haering (6 E 41, 1378) n° 630
(Eheberedung) persönlich erschienen Hr Johann Heinrich Fanck hafner Mr Wittiber und burger allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendgezierte Jungfrau Sabina Federreuterin herrn Andreas Federreuter handelsmanns und hiesigen burgers mit frau Maria Elisabetha gebohrner Vierlingin ehelich erzeugte Tochter beÿhülflich erstgedachten ihres geehrten Vaters, als Hochzeiterin an dem andern theil – so beschehen Straßburg Donnerstags den 19. Novembris Anno 1772 [unterzeichnet] Johann Heinrich fanck als Hochzeiter, Sabina Federreutherin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 14)
Im Jahr Christi 1773, Montags den 11. Januar nachmittag umb zweÿ uhr wurden (…) copulirt und ehelich eingesegnet Johann Heinrich Fanck, wittwer, burger und Haffner allhier, welcher in der ersten Ehe lebte mit Frau Susanna Maria gebohrner Lobsteinin und Jgfr. Sabina Federreuterin, Hn Andreas Federreuters, Handelsmanns und burgers allhier, und deßen Ehegattin, Fr. Maria Elisabetha gebohrner Vierlingin, ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanckh Als hochzeiter, Sabina Federreutherin als Hochzeiterin (i 65)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari, estimée à une valeur de 2 000 livres

1773 (4.6.), Me Haering (6 E 41, 1374) n° 485
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Johann Heinrich Fanck hafner Meisters und der Ehren: und tugendgezeirten frau Sabina geb. Federreutherin, beder Eheleuth und br. alh. Zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1773 – einander in Ihrem den 11. Jenner gegenwärtigen 1773.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich in deren vor mir Not° am 19. Novembris 1772 gepflogenen Eheberedung 4.t. Puncten freÿ und eigen vorbehalten haben – So beschehen, Straßburg Freÿtags den 4.ten Junÿ 1773.

In einer alhier zu Straßburg an der langen Straß gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthum an einer behaußung. (M.) Nemlich eine behaußung, hintergebäud., hof, bronnen brennofen und hofstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, alhier in der obern Lang Straß, einseit neben weiland Georg Leonhard Graff des Haußfeurers Wittib, anderseit neben H. Joh. Andreas Bruder dem jüngern handelsmann alhier, ehemals dem Gasthauß zum grünen Dragoner hinten auf eben dießes hauß stoßend, gelegen, somit keiner Réal beschwerde beladen und über hernach gemeldtes Passiv Capital freÿ, leedig und eigen, wird ohne Præjuditz berechnet pro 2000 lb. Wie der Ehemann diese behaußung erkauft meldet vor dem königl. Not° H. Laquiante am 1. 8.bris 1761. vorgegangene Kauffverschreibung, welche den 20. 9.bris ebenged. Jahrs dem Contr. Prot. dießer Stadt einverleibt worden. Dabeÿ ligen 3. ältere Kauffbrief mit der Stadt Straßburg C. C. Stub anhangendem Insiegel verwahrt vom 9. Aug. 1745, vom 5. Laÿ 1732 u. 12. Martÿ 1688
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Anfänglich aber des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guths, Sa. hausraths 251 lb, Sa. Waar und Werckzeugs Zur hafner Profession gehörig 30 lb, Sa. Wein und faß 49 lb, Sa. Silbers 20 lb, Sa. Eigenthums an einer behaußung 2000 lb, Sa. baarschafft 50 lb, Summa summarum 2401 lb – Schulden 1118 lb, Nach deren Abzug 1283 lb
diesemnach wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachte sich vor freÿ und eigen vorbehaltene Vermögenschafft beschrieben, Sa. hausraths 30 lb, Sa. Silbers und geschmeids 32 lb, Sa. gold. O. u. Geschmeids. 32 lb, Sa. der Baarschafft 300 lb, Summa summarum 396 lb – Haussteuren 76 lb, jeedem 38 lb

Inventaire après décès d’un locataire, le maître tailleur Jean Chrétien Hengel

1784 (23.4.), Me Übersaal (6 E 41, 655) n° 85
Inventarium über des Wol: Ehren: und Vorachtbaren Herrn Johann Christian Hengel, Schneidermeisters und Viel: Ehren und tugendreichen Fraun Gertrudä gebohrner Rothin, beeder Eheleute, und bürger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaft auffgerichtet in dem Jahr 1784 – (…) einander in ihren Dienstags den 20.sten dieses laufenden Monats und Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht haben. Solches wurde auf ihr beeder Eheleute freundliches Ansuchen und zwar die Ehefrau unter Verbeÿständung des Wol Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Caspar Roth, des ebenmäßigen Schneidermeisters und burgers von Basel ihres leiblichen und gebiebten bruders

So geschehen alhier zu Straßburg in einer an der mittlern langen straß gelegenen Hn Joh. Heinrich Fanck, dem hieseigen burger und Hafnermeister Zuständigen und diesorts zum Theil Lehnungsweiß bewohnenden Behausung, in fernerer Gegenwart des Wol Ehren und Vorachtbaren Hn Joh: Veit Hengem Schneidermeisters und der Viel: Ehren: und Tugendbegabten Fraun Catharinä Salome gebohrner Roßerin, beeder Eheleute und bürgere hieselbst, des Ehemanns Vielgeliebter Eltern wie auch der Viel Ehren und tugendreichen Fraun Catharinæ Esther Rothin gebohrner Oberlin, weil. des Wol Ehren: und Vorachtbahren Hn Joh: Jakob Roth gewesenen ebenmäßigen Schneidermeisters und burgers in der Stadt Basel seel. hinterbliebener Wittwen der Ehefraun geehrter Mutter auf Freitag den 23.sten Aprilis im Jahr nach Christi Gnadenreicher Geburt 1784.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemans in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. Hausraths 7 lb, Sa. Silbers 25 lb, Sa. baarschafft 4 lb, Summa summarum 37 lb – dazu gelegt die Ihme an denen Haussteuren gebührige Hälfte antreffend 32 lb. Des Ehemanns Vermoegen 69 lb
Diesemnach wird auch der Ehegattin zugebrachtes Gut verzeichnet. Sa. Hausraths 67 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. goldener Ringe 7 lb, Sa. vorherbedittener durch die Ehefrau als mütterliche Ehesteur mitgebrachter baarschafft 60 lb, Summa summarum 144 lb – Und wann diesen beigerechnet wird die Ihro an denen gleichbalden veschriebenen Haussteuren 32 lb, So erstreckten sich der Ehegattin sämtliche beigebrachte Mittel dem wahren Werth nach auf 177 lb
Beeder Eheleute Einbringen 246 lb

Sabine Federreuther meurt sans enfant en 1784 en délaissant pour héritières ses quatre sœurs. Les experts estiment la maison 650 livres. La masse propre au veuf s’élève à 176 livres, celle des héritiers à 359 livres. L’actif de la communauté s’élève à 265 livres, le passif à 478 livres.

1784 (23.10.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 885) n° 252
Inventarium über Weiland Fraun Sabinä Fanckin, gebohrner Federreutherin, herrn Johann Heinrich Fanck, Hafnermeisters und burgers allhier Zu Straßburg, Verstorbener Ehefrauen Verlassenschafft, errichtet Anno 1784. – nach ihrem den 11. Septembris jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erstgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch ad requisitionem der Defunctæ per Testamentum instituiter Erben (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter dem Wittiber für ohnverändert gehörigen behaußung an der Mittlern Langen Straß gelegen, Sambstags den 23. Octobris Anno 1784.
Der defunctæ per Testamentum instituirte Erben, sind, 1° Frau Maria Salome, gebohrne Federreutherin, Weiland herrn Philipp Wilhelm Milius, geweßenen bierbrauers und burgers allhier hinterbliebenen Wittib, der Defunctæ Schwester, welche unter Assistentz ihres Tochtermanns herrn Johann Daniel Edel, des bierbrauers und burgers allhier, dieser Verlaßenschafft Inventur beÿwohnete, in den Ersten Vierten Stammtheil.
2° Frau Maria Magdalena, gebohrne Federreutherin, herrn Erhard Schwing, des bleichers und burgers allhier Ehegattin, der Defunctæ Schwester, welche unter Autorisation dieses ihres Ehemanns gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur abwartete, in den Zweÿten Vierten Stammtheil.
3° Fraun Mariä Elisabethä gebohrner Federreutherin, Andreas Gänßhirt, des hier wohnhaften unverburgerten Seifensieders Ehefrauen, der Defunctæ Schwester ehelich erzeugte bereits lebende zweÿ Kinder nahmentlich a) Andreas, so 3 Jahr zurückgelegt und b) Catharina Elisabetha, so 1 Jahr und 7. Monat alt, dieser zweÿ Gänßhirtischen Kinder geordneter Vogt ist Abraham Gänßhirt, Seiler und burger alhier, welcher ad interim Ssis Ttis de Regierenden Herrn Ammeister behabung gethan, cum injunctione post ferias sogleich beÿ Es. En. Großen Eaths ersterer Session fernere præstanda zu præstiren, weshalben dann sowohl dieser Vogt, als auch der Pupillen Eltern nahmens solcher Kinder beÿ dieser Verlaßenschafft Inventur erschienen, diese Gänßhirtische 2. Kinder in den dritten Vierten Stammtheil. Pro Nota. Wie aber aus dem 6. paragrapho der Defunctæ errichteten Testamenti zu sehen, so ordnete dieselbe, daß vorbenahmßte Frau Maria Elisabetha Gänßhirtin alles dasjenige, was ihren Kinderen aus dieser Verlaßenschafft nach des disortigen Wittibers als Wittums niesers Absterben Erbs weis ausfallen wird, die tags ihres Lebens zu genießen haben solle.
So dann 4° Frau Sophia gebohrne Federreutherin, hern Johann Carl Ott, des Öhlhänlers in Kehl jenseit Rheins Ehegattin, der Defunctæ Schwester, welche unter Autorisation dieses ihres Mariti gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur beÿwohnete, in den letzten Vierten Stammtheil. Pro Nota. Wegen dieser Schwester und Erbin, hat die Defuncta in dem 4. und 5. Punct ihres Testaments geordnet, dafern gedachte Frau Ottin nach ihro der Testirerin ohne hinterlaßung ehelich erzeugter Kinder oder Kinds dieses Zeitliche geseegnen würde, daß in solchem Fall die gesamte ihro disorts Zukommende Erbschafft auf Vorbenahmßter fraun Gänßhirtin als dann am Leben sich befindlichen samtliche ehelich erzeugte Kinder und Leibes Erben den Stämmen nach eigenthümlich rückfällig seÿn (…), Alle Vorbenahmßte Vier Stammtheile sind der Defunctæ Schwestern und Schwester Kinder und Zu Vier gleichlingen Portionen und Stammtheilern per Testamentum instituirte Erben

Eigenthum an einer behaußung. (W.) Nemlich eine behaußung, Hintergebäud. Hoff, Bronnen, brennoffen und hoffstatt, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier zu Straßburg an der Mittlern Langen Straß einseit neben herrn Wilhelm Friedrich Föckler dem Chirurgo, anderseit neben herrn Ferrier, dem handelsmann, hinten wieder auf denselben stoßend, so außer hernach inventirten darobe, haftenden Passiv Capital gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch diesiger löblicher Stadt geschwornenn Werckmeister Zufolg ihrer Zu der Minutte dieses Inventarii gelüfferten schrifftlichen Abschatzung vom 18.ten Septembris 1784. gewürdiget worden pro 650. Diese behaußung hat der hinterbliebene Wittiber für ohnverändert in diese Ehe gebracht, wie er aber solche erkauft, meldet eine Vor dem königlichen Notario Hn. Laquiante am 1. Octobris 1761. passirte Kauffverschreibung, welche d. 20. Novembris eben solchen Jahrs dem Contactuum Protocollo dieser Stadt einverleibt worden. Dabeÿ liegen dreÿ ältere Kaufbrief, mit der Stadt Straßburg C. C. Stub anhangenden Insiegel Verwahrt, Vom 9.t Aug. 1745, vom 5. May 1732. und 12.ten Martÿ 1688.
Ergäntzung des hinterbliebeneen Wittibers wehrend dieser Ehe abgenagnenen unveränderten Guts. Nach Maasgab des über beeder nun zertrennten Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch weil. Not. Joh: Richard Häring den 4. Junii 1773 errichteten Inventarii (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 54 lb, Sa. leerer Fäß 5 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. der goldenen Ring 3 lb, Sa. des Eigenthums an einer Behaußung 650 lb, Sa. der Schulden 50 lb, Summa summarum 770 lb – Schulden 946 lb, Compensando 176 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 65 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. goldenen Rings 3 lb, Sa. des Ergäntzungs Rests 334 lb, Summa summarum 409 lb -Schulden 50 lb, Nach solchem Abzug 359 lb
Endlich folget auch die Beschreibung des gemeinschafftlichen und theilbahren Guts. Sa. hausraths 19 lb, Sa. Werckzeugs zur Hafner Profession gehörig 2 lb, Sa. der leeren Faß 1 lb, Sa. Silbers 11 ß, Sa. der Schulden 241 lb, Summa summarum 265 lb – Schulden 478 lb, In Vergleichung 213 lb – Passiv recess loco der Stall Summ 30 lb
Copia der Eheberedung (…) den 19. Novembris 1772, Joh. Richard Häring
Copia Testamenti clausi – Ich Sabina gebohrne Federreutherin, Johann Heinrich Fanck Hfnermeisters und burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin (…) den 10. Augusti 1784. Copia actus Depositionis, (…) in erstgedachten ihres Ehemanns eigenthümliche an der mittlern langen Straß hiesiger Stadt gelegene behaußung berufen lassen, die wir daselbsten eine Stiege hoch in einem Zimmer mit den Fenstern in gedachte Straß aussehend zwar krancken Leibes auf einem Seßel sizend (…) Mittwochs den Eilfften Augusti Anno 1784, Johann Friedrich Greiß
(Documenta) A la requete de Jean henry Fanck potier de terre et citoyen de Strasbourg qui étoit domicilié en sa demeure en cette ville grand rue N° 126, pour terminer le differend qui s’ellève entre eux, signifié le 17. sept. 1773**

Jean Henri Fanck se marie pour la quatrième fois avec Susanne Marguerite Redslob, veuve du boutonnier Jacques Bourcart Schweigheusser : contrat de mariage, célébration
1785 (18.3.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 122
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Johann Heinrich Fanck, der hafner Meister Wittiber und burger allhier als bräutigam an einem
So dann Frau Susanna Magdalena gebohrene Redslobin, weiland Herrn Jacob Burckhard Wittib, beiständlich herrn Johann Michael Redslob des Seidenhändlers u burgers allhier, ihres bruders als braut an dem andern Theil [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanck als hochzeiter, Susann Magdalen schweigheußrin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181)
Im Jahr Christi 1785 Mittwoch den 25. Maÿ abends um Fünff Uhr sind (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Heinrich Fanck, Hafner-Meister und burger allhier, witwer, der in der Vorhergegangenen Ehe gelebet mit Weÿland Frau Sabina Federreuterin und Frau Susanna Magdalena Schweighäußerin gebohrne Redslobin, weÿl. herrn Jacob Burckhardt Schweighäußers geweßenen Seiden Knöpffmachers und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Fanck als hochzeiter, Susann Magdalena schweigheißer als braud (i 182)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari, estimée à la même valeur de 2 000 livres qu’en 1773

1785 (14.11.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 295
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Fanck, des Hafner Meisters und Fraun Susannä Magdalenä gebohrner Redslobin, beÿder Eheleuthe und bürgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Vermögenschafft, errichtet Anno 1785. – in ihrem Vor mir unterschriebenem Notario den 18. Martÿ 1785. miteinander errichteten Ehe Contract paragrapho secundo stipuliret haben, daß einem jeden Von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen für eigen und ohnverändert Vorbehalten seÿn solle

Geschehen allhier zu Straßburg in hernach inventirter an der mittlern langen Straß gelegenen dem disortigem Ehemann für ohnverändert gehörigen behausung, in fernerem beÿseÿn Hn Isaac Köbele des jüngern, Kamm Machers und burgers allhier, als der Ehefraun ad hoc angesprochenen beistands, Montags den 14. Novembris Anno 1785.
Werckzeug zur Haffner profession gehörig
(M.) 12.Hafenbrett 6 ß
2. drehscheib 2 lb
2. Glazure mühl 4 lb
1. Leimen std. Bürst u. Penß. 6 ß
1. Karch Marienthal Erd 1 lb 5
1. Karch Roth Erd 5 ß
½ Karch Sand 3 ß (summa) 8 lb 5 ß
Eigenthum an einer behaußung. (M.) Nemlich eine Behaußung, Hintergebäud, Hoff, Bronnen, Brennoffen und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben Begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg in der mittlern langen Straß, einseit neben H. Wilhelm Friedrich Föckler, dem Chirurgo, anderseit neben H. Ferrier dem handelsmann hinten auf denselben stoßend, so auser hernach inventirten Passivis sonsten gegen männiglich freÿ leedig eigen und hier ohnpræjudicirlich gewürdiget und angeschlagen wird, für 2000. Dieße behaußung hat der Ehemann für ohnverändert in die Ehe gebracht, wie er aber solche erkauft, darüber meldet eine vor dem königl. Not° H. Laquiante am 1. Octobris 1761. passirte Kauff verschreibung, welche d. 20. Nov. besagten Jahrs dem Contractuum Protocollo dießer Stadt einverleibt worden ist. Dabeÿ liegen dreÿ ältete Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg C. C. Stub anhangendem Insiegel verwahret, vom 9. Aug. 1745, vom 5. Maÿ 1732. und vom 12. Martii 1688.
Antheil an einem Gädlein. (F.) Nemlich der achte theil für ohnvertheilt von und ane einem Gädlein gelegen alhier zu Straßburg auf dem Prediger Kirchhoff, gegen der neuen Kirch über (…)
Wittum, Welchen der disortige Ehemann von weiland Fraun Sabina Fanckin gebohrner Federreutherin, seiner verstorbenen dritten Ehefraun lebtägig Zu geniesen hat, nach deßen absterben aber demselben hinterlaßenen Testaments Erben eigenthümlich anheimfällt. Es hat nemlich borbenahmste des Ehemanns verstorbenen dritte Ehefrau in ihrem den 10. Aug 1784. (…) Testament (…) zufolg der den 20. Novembris 1784 durch mich errichteten Summarischen Ersuch und berechnung
Wittums Verfangenschafft, So die Ehefrau in die Ehe gebracht. Es declarirte nemlich die Ehefrau, daß ihre Stiefmutter Frau Susanna Elisabetha, gebohrne Wiedenmännin weiland H. Johann Ludwig Redslob, gewesenen Paßmentirers und burgers alhier hinterbliebene Wittib aus dieses ihres verstorbenenn Ehemanns als der disortigen Ehefraun Vaters Verlaßenschafft lebtägig wittumsweis zu geniesen habe (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 199 lb, Sa. Werckzeugs zum Hafner Profession gehörig 8 lb, Sa. Weins und leeren Faß 30 lb, Sa. Silbers 26 lb, Sa. des goldenen Rings 1 lb, Sa. baarschafft 6 lb, Sa. des Eigenthums an einer behaußung 2000 lb, Sa. schulden 23 lb, Summa summarum 2295 lb – Schulden 1337 lb, Nach solchem Abzug 957 lb, Wird dazu gerechnet die demselben gebührige Helfte ane denen Haussteuren 29 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 987 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 220 lb, Sa. Wein und Faß 66 lb, Sa. des Silbers 34 lb, Sa. der goldenen Ring 67 lb, Sa. der baarschafft 1241 lb, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 525 lb, Sa. des Antheils an einem Gädlein 56 lb, Sa. der Schulden 331 lb, Summa summarum 2543 lb – dazu die helffte an denen haussteuren 29 lb, Der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth 2573 lb

Jean Henri Fanck meurt en 1806 en délaissant des héritiers collatéraux
1806 (20.9.), Strasbourg 3 (30-1), Me Übersaal n° 965, 3415 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 172-v du 20.9.
Inventaire de la succession de Jean Henri Fanck potier de terre décédé le 11 août 1806 – à la requête de la veuve Susanne Madeleine Redslob assistée de Jean Geofroi Redslob marchand en soie et des héritiers collatéraux
dans une maison grand’rue n° 126 appartenant au Sr Isaac Koebelé dont le second étage est occupé par le défunt
I. dans la ligne paternelle. 1. Les descendants de son frère Jean Michel Fanck passementier 1. Catherine Salomé Fanck femme de Conrard Pfaff menuisier fille de Jean Daniel Fanck, cabaretier procréée avec Juliane Erb, un tiers 1/6
2. a) Jean Michel Schleifer farinier b) Marguerite Elisabeth Schleifer femme de Jacques Weber farinier, c) Marguerite Madeleine Schleifer femme de Jean David Zwicker farinier issus de Tibaut Schleifer farnier et feu Marguerite Elisabeth Fanck chacun pour 1/18
3. Louis Pflaum, Frédéric et Charles Pflaum enfants mineurs de Louis Pflaum tailleur d’habits procréés avec feue Catherine Salomé Bauer, petits enfants de Jean Michel Bauer journalier et Anne Marie Fanck pour 1/6, Charles Pflaum décédé le 10 septembre 1806,
II. dans la ligne maternelle, Marie Salomé Baum veuve de Jean Michel Redslob, passementier, cousine germaine du défunt, fille de Jean Christophe Baum passementier et de Susanne Madeleine Falckenhauer petite fille, Jean Michel Baum et Ursule (-) père et mère du défunt, Marie Salomé Baum femme de Jean Paul Fanck passementier pour ½ (Arbre joint)

Propriété d’une maison, Scavoir une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 2, d’un côté la veuve Herrmann, d’autre N Lebrun coëffeur des Dames donnant derrière sur N Martin peseur de farine. Propriété constatée par acte passé devant le soussigné notaire le 8 juin 1791 en vertu duquel 6/7 de ladite maison ont été cédés a la veuve par ses cohéritiers de feue Marguerite Salomé Redslob, décédée veuve de Jean Michel Theurkauf pelletier, le 7° restant appartenant déjà à la veuve, 200 fr
remploi 9922 fr, déduire 1502 fr, restent à remplacer 8419 fr, total général 10&pt°619 fr
propres des héritiers, linge 180 fr, capitaux portant rente 7900 fr, remploi 5898 fr, déduire 4115 fr restent à remplacer 1782 fr, total général 9862 fr, duduire don matutinal 200 fr, propres des héritiers 9662 fr
communauté, meubles 1408 fr, argenterie 433 fr, capitaux et dettes actives 5155 fr, total 6996 fr, passif 12 326 fr, excédent de passif 5329 fr
Contrat de mariage Me Greis le 18 mars 1785, Testament nuncupatif du 21 août 1806
propres de la veuve selon le contrat de mariage, 200 francs

Jean Henri Fanck vend la maison7 900 francs au peignier Isaac Kœbelé

1804 (23 vend. 13), Strasbourg 3 (50), Me Übersaal n° 1374, 2593 – Enregistrement de Strasbourg, acp 94 F° 63-v du 24 vend. 13
Jean Henri Fanck potier demeurant en cette ville grand’rue n° 126 /:pendant la vie du Sr Fanck ou de son épouse Susanne Madeleine Redslob
à Isaac Koebelé faiseur de peignes
Une Maison appartenante au Sr Fanck avec cour puits tous droit appartenances et dépendances située en cette ville grand’rue n° 126, d’un côté le Cit. Fischer tricotteur de Bas d’autre le Sr Cretin – acquis par acte reçu Me Laquiante le 1 octobre 1761 enregistré au protocolle de la Chambre des Contrats le 20 novembre 1761 f° 338 – moyennant 7900 francs

Marie Madeleine Bernhardt femme d’Isaac Koebele meurt en 1808. La maison est décrite lors de son inventaire.

Les meubles délaissés par Catherine Dorothée Bernhard sont vendus aux enchères devant la maison Kœbelé

1813 (17.12.), Strasbourg 3 (36), Me Übersaal n° 1320, 6558
Vente de meubles délaissés par Catherine Dorothée Bernhard fille majeure décédée le 11 novembre 1813, devant une maison grand rue n° 126 appartenant à Isaac Koebelé père, peignier, et à ses enfants – à la requête des héritiers collatéraux savoir 1. Marie Salomé Bernhard sœur germaine femme de Jean Frédéric Verius peignier, 2. des enfants délaissés par Marie Madeleine Bernhard sœur germaine de la défunte, procréés avec Isaac Koebelé peignier sçavoir a) Marie Madeleine Koebelé épouse de Jean Jacques Müller peignier, b) Isaac Koebelé fils peignier, c) Jean Louis Koebelé aussi peignier, d) Marie Salomé Koebelé épouse de René Louis Rathgeber instituteur à Hürtigheim, 3. Susanne Marguerite Bernhard sœur germaine veuve de Jean Daniel Nonnenmann bacquetier
dans une maison sise grand rue n° 126
396, 128, 342 et 318 francs – liquidation n° 6571, total de la succession 2274 fr

Inventaire après décès de Marie Sophie Müller, femme du tourneur Jean Louis Kœbele, fils d’Isaac Kœbelé propriétaire de la maison

1820 (14.11.), Strasbourg 3 (65), Me Schreider n° 560 – Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 16 du 22.11.
Inventaire de la succession de Marie Sophie Müller épouse de Jean Louis Köbele, tourneur, décédée le 29 septembre dernier – à la requête de le veuf légataire universel par testament passé devant Me Schreider le 29 septembre dernier, communauté établie par contrat de mariage
dans une maison grand rue n° 126 dont M Köbele père est propriétaire
garde robe 67 fr
communauté meubles 206 fr, fonds de boutique 150 fr, numéraire 50 fr, dettes actives 2900 fr, total 3306 fr, passif 258 fr

Jean Louis Kœbele se remarie avec Sophie Ihlé
1821 (25.4.), Strasbourg 3 (66), Me Schreider n° 719 – Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 74-v du 26.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Louis Koebele, tourneur, domicilié grand rue n° 126 , veuf en premières noces sans enfants de Marie Sophie Müller, fils majeur d’Isaac Koebele, tourneur, et de feu Madeleine née Bernhard
Sophie Ihle, fille majeure de Valentin Ihle, frippier, et de Marguerite Müller demeurant grand rue

Après la mort d’Isaac Kœbelé dont l’inventaire dressé par le notaire Grimmer n’est pas conservé, la maison échoit à sa fille Marie Salomé femme de l’instituteur Louis Regnard Rathgeber (contrat de mariage). Elle hypothèque ses deux maisons en 1847 au profit du boulanger Gustave Georgen.

La maison reviendra ensuite à sa fille Salomé Wilhelmine qui épouse en 1838 le facteur de pianos Jacques Frédéric Bauer

1838 (9.3.), Strasbourg 8 (67), Me G. Grimmer n° 5410 – Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 85 du 12.3.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jacques Frédéric Bauer, facteur de pianos, veuf avec un enfant de Barbe Kieffer
Salomé Wilhelmine Rathgeber majeure feu Louis René Rathgeber, étudiant de théologie, et de Marie Salomé Koebele



2, rue des Orfèvres


Rue des Orfèvres n° 2 – V 222 (Blondel), N 1156 (cadastre)

Démolie en 1860 pour élargir la voie publique

Orfèvres 2, Touchemolin 77.985.0.45Temple-Neuf-Orfèvres (avril 2016)
Dessin d’Alfred Touchemolin (© Cabinet des Estampes, Strasbourg)
Même endroit en avril 2016

La maison forme l’extrémité de la rue des Orfèvres à laquelle on accède depuis la rue du Dôme. Un passage entre la maison et le Temple-Neuf permet de parvenir au parvis du Temple-Neuf (Prediger Kirchhoff). Elle appartient à des artisans, le tailleur Jean Gaspard Wolff (1627) qui achète en 1643 la maison voisine dans la rue des Orfèvres, puis au facteur d’instruments Jean Gaspard Wolff, fils du précédent. Ses deux filles se partagent les deux maisons adjacentes, celle du coin revient au facteur d’instruments Jean Valentin Storck qui en loue une partie à l’orfèvre Jean Goll. Le billet d’estimation de 1724 signale d’ailleurs une forge d’orfèvre dans l’échoppe. La femme du marchand Jean Adam Müller achète la maison en 1725. Elle est autorisée la même année à y faire des travaux : elle avance vers le Temple-Neuf le mur à l’aplomb de son encorbellement qu’elle rehausse en y aménageant des fenêtres, ajoute un étage à tout le bâtiment, remplace la toiture à pente simple par une toiture à pente brisée. C’est le bâtiment que représente le dessin de Touchemolin. La maison appartient ensuite aux marchands Jean Adam Müller fils et à son gendre Jean Jacques Mühlschlegel. Sa veuve la vend à l’orfèvre François Daniel Imlin, déjà propriétaire de la maison voisine rue des Orfèvres.

187 Elévations q'-t'187 Elévations t' (u').resized
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 187

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois à deux avances. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade rue des Orfèvres, orientée vers l’est, se trouve à gauche du repère (r’)  : trois arcades boutiquières, trois étages à quatre fenêtres chacun, toiture à pan brisé à deux niveaux (mansardes et grenier). La façade (r’-s’) forme passage vers le parvis du Temple-Neuf, la façade (s’-t’) orientée vers l’ouest est symétrique à celle rue des Orfèvres. Du repère t au trait vertical se trouve un bâtiment en forme d’échoppe derrière lequel sont représentés les bâtiments principaux. La cour (alpha-a) fermée d’une porte sépare l’échoppe de la voisine.

187 Plan (NE) (c)187 Cour alpha-a
Plan de l’îlot (partie nord-est) – Cour alpha-a

La Ville projette en 1838 d’acheter la maison pour remplacer le passage par une rue. L’achat n’aura cependant lieu qu’en 1860 par expropriation forcée puisque les propriétaires ne sont pas parvenus à un accord avec la Ville qui proposait une indemnité moins élevée que vingt ans auparavant.

Orèvres 2 (1860, 43 Z 27)
Plan de la maison expropriée (1860, AMS, fonds Ries, cote 43 Z 27)

avril 2016

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1633 à 1860. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques von der Heyden, graveur, et Rebecca Hogenberg – luthériens
1621 v Jean Gaspard Wolff, tailleur, (1616) Marie Bertram – luthériens
v. 1658 h Jean Gaspard Wolf, facteur d’instruments, et (1650) Anne Marie Schweickhart, (1653) Anne Marguerite Kopff, (1661) Marie Elisabeth Fürich, (1663) Susanne Seitz – luthériens
1694 h Jean Valentin Storck, facteur d’instruments, (1685) Marie Elisabeth Wolff – luthériens
1725 v Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens
1741 h Jean Adam Müller, marchand, et (1733) Marguerite Barbe Frœreisen – luthériens
1793 h Jean Jacques Mühlschlegel, marchand, et (1764) Marguerite Barbe Müller – luthériens
1809 v François Daniel Imlin, orfèvre, et (1781) Marie Madeleine Albrecht – luthériens
1827 v Emanuel Frédéric Imlin, orfèvre, et (1806) Marie Elisabeth Feyhl
1860 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1694, 750 livres en 1724, 900 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) V 222, Jean Jacques Müller
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Müller wittib, 2 toises, (-) pied et (-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1156, Imlin, François Daniel – maison, sol – 0,72 are – (puis) Imlin Emanuel veuve et enfants

Locations

1707, Balthasar Bossing, cordonnier, et Anne Barbe Nonninger
1709, Jean Goll, orfèvre, et (1708) Anne Marguerite Koob

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 147
Un nouveau loyer de 10 sols est porté au registre le 14 août 1571, que le tailleur Jacques Müller devra payer pour la première fois à la saint Adolphe 1572 pour une porte d’entrée, une croisée et une arcade à sa maison à l’angle de la rue des Orfèvres vers le parvis des Prédicateurs, la Ville conservant le droit de louer le terrain devant sa porte et son échoppe

Item x ß gibt Jacob Müller der schneÿder von Einer huß thüren tagfenster vnndt bogen An seinem huß oben Am Eck An der großen prediger gaßen so Ime von vnsern herrn vergönnet gegen dem Prediger Kirchoff Zumachen vnd durch Zubrechen, mit dem vorbehaltt das der blatz vor seiner thüren vnnd gaden Inn der gaßen wie bißhar durch die Statt verluhen soll werden, wo Er Aber denselbigen Inn der Gaßen begern wurde, Ein Krom unnd stand des ortts hinweg Zuthun, vnnd dafür Als vil geben will Als Ein Anderer gibt, soll Im Auch willfahret werden, Actum Zinßtags den 14. t Augusti Anno & xv C Lxxj° vnnd gefallet der Erst Zinß vff Sanct Adolffs tag Anno & Lxxij°
Jetzt Georg glotter* goldschmidt
(rub.) Jetz hanß Caspar Wolff 15 ß. i Martÿ 1627
Neü 215.

1652, Livre des loyers communaux f° 215-v, cote VII 1461 (1652-1672)
Même loyer porté au registre ouvert en 1652, les autres étant dus pour la maison voisine

H. Johann Caspar Wolf, Soll gemeiner Statt, von einem Allmendt höfflein ahn seiner behaußung Vf dem Prediger Kirchhoff Jahrs vf Adolphi 15 ß d
Alt. d. f. 147
New fol. 188
[in margine :] vid. j. f. 597

Idem vom durchbruch einer thüren Vf dem Prediger Kirchhoff Jahrs vf Laurentÿ 12 ß d
Alt. d. f. 152
New fol. 188

Idem vom einem Allmendtplatz ahn seiner behaußung Vf dem Prediger Kirchhoff stoßendt Jahrs vf Georgÿ 5 ß d
Alt. d. f. 152
New fol. 188

Pauli Wolfen Erben
Idem Von einer Kellerthür des Eckhaußes ahne dem brunnen in St. Barbaræ gaßen Jährlich vf Simonis et Judæ 2 ß d
Man. f. 56
New fol. 189

(Quittungen 1653-1669)
Paul Wolffen dochterlin à 2 ß p. 1667 und Johann Caspar Wolff p. 1670 à 1 lb 12 ß
1671 Zalt Wolff
eod. Paul Wolffen dochter
1672 Zalt H. Wolff

1673, Livre des loyers communaux f° 188-v, cote VII 1465 (1673-1741)

Johann Caspar Wolff, Soll vom Allmend Höfflein, an seiner behaußung vfm Prediger Kirchhoff vff Adolphi, 15 ß
Ferner vom durchbruch einer thüren vfm Prediger Kirchhoff, vff Laurentÿ, 12 ß
Mehr von einem Allmend platz an seiner vorbeschriebenen behaußung, vff Georgÿ, 5 ß
St. Zinßb. p. 215
jetzt Adam Clerc
Jetzt Johann Valentin Storck (v. 520)
jetzt H. Adam Müllers hßfr. Mar. Elisabetha
(Quittungen) 1673-1741
Neuzb fol 293

1741, Livre des loyers communaux f° 293, cote VII 1470 (1741-1802)
Adam Müller rachète les loyers communaux en les remboursant sous forme de capital en 1758

alzb. 188-b
Maria Elisabetha Müllerin Adam Müllers Hauß Frau, soll vom Allmend höfflein an seiner behaußung auf dem prediger Kirchhoff auf Adolphi, 15 ß
Ferner vom durchbruch einer thür auf dem Prediger Kirchhoff auf Laurentÿ, 12 ß
Ferner von einem Allmendt platz an seiner obiger behaußung Jahrs auf Georgÿ, 5 ß
auf dem prediger Kirchhoff
(Quittungen 1741-1757)
Adam Müller – H. Müller hat Hier Untenstehende 1. lb 12. ß mit 64. lb als dem doppeltem Capital abgelöst. L. jhme gegebenen Scheins Vom 29. Aprilis 1758.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391
Adam Müller demande l’autorisation de placer son mur à l’aplomb de son encorbellement en empiétant de 9 pouces sur le communal vers le Temple-Neuf, de rehausser son encorbellement en y aménageant des fenêtres, d’ajouter un étage à tout le bâtiment, de remplacer la toiture à pente simple par une toiture à pente brisée, de supprimer l’auvent vers le parvis du Temple-Neuf en le remplaçant par un autre à la même hauteur et enfin d’aligner le mur de sa petite cour avec les échoppes vers le parvis. Les préposés se rendent sur place puis autorisent quelques jours plus tard toutes les transformations.

(f° 165-v) Dienstags den 3. Ejusd. [Julÿ 1725.] Elisabetha Müllerin wegen bawens – Fraw Elisabetha, Adam Müllers des gewesenen Handelßmanns haußfrau, beÿständlich herrn Johann Heinrich Schawmanns des Goldarbeiters, berichtet MGHh. daß Sie das an der Goldschmidgaß liegende Storckische hauß gekaufft, und weilen Ihr vorfahrt ein auf dem Predigerkirch hoff ohnfern davon gelegenes Gädlein gegen Jährlicher Verzinßung dabeÿ gehabt, Alß bittet Sie demutig Ihro umb die verzinßung solches zuschreiben zulaßen. Erk. wird ein Augenschein deßwegen beliebt.
(f° 168-v) Freÿtags den 13. Ejusd. [Julÿ 1725.] seÿnd Nachfolgende Augenschein eingenommen worden. H Adam Müller pt° bawens – An H Adam Müllers Eckbehaußung an der Neüen Kirch in der Goldschmid Gaß, Welcher mit dem Eck seine Maur unter dem Überhang Gegen der Neüen Kirchen umb 9 Zoll Herauß Zufahren, den Überhang umb etwaß Zuerhöhen, die Fenster Gestell und Wände darinn Zu ändern, auf das Gantze Gebäu noch ein Stockwerck Zubawen, Ane Statt des geraden daches ein gebrochenes machen zulaßen, daß jetzige Wetterdächel Gegen dem Prediger Kirchhoff Hinweg Zubrechen, ein Anderen in gleiche Größe dahin Zumachen, und endlichen mit der Maur An seinem Höffel gegen ermeltem Kirchhoff denen Gädlein daselbst Zugleich herauß Zufahren, willens umb derentwegen Er MGHh. umb erlabnuß Unterthänig Gebetten.
(f° 170-v) Dienstags den 17. Julÿ 1725. Adam Müllers haußfr. weg. bauens – Adam Müllers des gewesenen Handelßmanns haußfraw, beÿständlich herrn Johann Heinrich Schawmanns, des Goldarbeiters Ihres Curatoris, bittet nochmalen gantz unterth. deß Ihre, nach eingenommenen Augenschein, mit denen hievor folio 168-b beschriebenen änderungen, an Ihrer in der Goldschmidgaß liegenden behausung möchte willfahrt werden. Erk. durchauß willfahrt.

Description de la maison

  • 1724 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, échoppe et forge d’orfèvre, chaudron à lessive, petite cour et cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendancess à la somme de 1 500 florins
  • 1860, Mémoire

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
Imlin
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et 2 avances
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 341 case 3

Imlin Emanuel Frédéric veuve et ses enfants à Strasbourg

N 1156, maison, sol, R. des orfèvres 16
Contenance : 0,72
Revenu total : 202,37 (202 et 0,37)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1180 case 1

Imlin Emanuel Frédéric veuve et les enfants
1861 Strasbourg la ville
(ancien f° 928)

N 1156, maison, sol, Rue des orfèvres 2
Contenance : 0,72
Revenu total : 202,37 (202 et 0,37)
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : (maison) démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1862
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
1862, Diminutions – Imlin Emanuel veuve f° 928, N 1156, maison, revenu 202, démolie en 1860, supp. en 1862
id. N 1156.p, sol 0,30, revenu 0,15, terrain, réuni à la voie publique par voie d’alignement, supp. en 1862

N 1156, sol
Contenance : 0,72
Revenu total : 0,37
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : 928, sup.é
Année d’entrée :
Année de sortie : 1862

N 1156.p, sol
Contenance : 0,42
Revenu total : 0,22
Folio de provenance : 928
Folio de destination : 927
Année d’entrée : 1862
Année de sortie : 1868

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 135 des Orfèvres

(maison n°) 16
Pro. Muller Marg. Barbe Veuve – Miroir
Loc. Baldner Catherine Veuve – Miroir
Loc. Mulschlegel Marg. Barbe, Veuve – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres p. 248

(maison n°) 16
Pro. Muller, Marg. Barbe, Veuve – Miroir
Loc. Baldner, Catherine, Veuve – Miroir
Loc. Mühlschlegel, Marg., Veuve – Miroir


Relevé d’actes

Le maison appartient au début du XVIII° sciècle au graveur Jacques von der Heyden et à sa femme Rebecca Hogenberg, native de Cologne.
Ils dont baptiser leur fils Jean Jacques en 1617

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 395 n° 2721)
1617. Dominica reminiscere. Jacob von der Heÿden der Kupfferstecher, M. Rebecca
I. Johann Jacobus. Compatrini. Herr Johann Friderich Jung der Müntzherr. Herr Reinhart Wilt. Jungfraw Martha Herrn Augustus Fettich nachgelaßene Tochter (i 413)

Acte de 1651 qui cite les héritiers en ligne paternelle et en ligne maternelle du graveur Jean Jacques von der Heyden, fils des précédents, qui a quitté Strasbourg en 1634.

1651, Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) n° 24
Hannß Jacob von der Heÿden D. In A° 1634 von Hinnen v.zogene Kupfferstecher, weÿl. H Jacob von d. Heÿden, auch geweßenen Kupfferstechers vndt burgers alhier Zu Straßburg v. auch weÿl. fraw Rebecca Hogenbergin beed. Eheleuth seel. hind.lassener Sohn, hatt ab intestato Zu erben hinderlaßen
1. Fr. Catharinam von der Heÿden, weÿl. H Johann Kraußen, geweßenen Frantzoischen Sprachmeisters Zu Fforth am Maÿn seel. hinderlaßene fr. Wittib deren befehlhaber H. d. Lazarus von d. Heÿd. hernach bemelt, 2. H Lazarum von der Heÿden, Medicinæ Doctorem vnd burgern alhie, 3. Fr. Mariam Magdalenam von d. Heÿden, Hannß Böbels deß Weÿßbecken, burgers alhier eheliche hfr. ale 3. seines vatters seel. geschwüsterd.
4. H. Abraham Hogenberg, Kupferstechern v. Burgern Zu Cölln, deßelben mutter seel. leiblich. brudn. alle 4. Zugleich. portionen v. antheilen.
Vertheilung des Kupfferschmidt Kunststück.

Le graveur Jacques von der Heyden hypothèque la maison au profit du graveur Isaac Brunn. En marge, quittance remise en 1630 à Jean Gaspard Wolff, propriétaire de la maison

1619 (18. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 306
(Inchoatum. fo. 56.) Erschienen herr Jacob von der Heÿden Kupfferstecher burger alhie
Hat in gegensein Herrn Isaac Brunn auch Kupfferstecher alhie – schuldig sige 100 guldin
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd hoffestatt mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen Inn der St. Inn groß Predig. gaß Einseit Ein Eck gegen der Predig. Kirchen Anderseit neben Paulo Reÿnacher Schuhmachern stost hind. vf den Prediger Kirchhoff, dauon gend acht guldin Str. losig mit 200 guldin bemelter Werung der Samblung Zum thurn, Item Zwen gulden geltt ablösig mit 50. guldin St. w. Wÿland Georg Burckhards alten Rathsuerwantten seelig Erben, Item Zehen schilling pfenning gelts Allmend Zinß der Statt Straßburg, Si dann lestlichen verhafftet für 950 guldin Zu 15 batz. herrn Georg Geloners des Goldschmidts selig Erben Zu Zÿlen mit gebürenden Zinß Zu bezahlen
Hiebeÿ geweßenen herrn Johann Köpff offener Notarius
[in margine :] Hanß Caspar Wolff der Schneider Burger Zu Straßburg alß Jetziger besitzer der hierinn Zu underpfand verlegten Behaußung an 1., So dann Isaac Brunn (…) Actum den 7. Januarÿ A° 1630.

Jean Jacques von der Heyden prend pour apprenti Claude Martin, fils de Jean Martin de Dampierre en Bassigny

1618 (ut spâ [xxvij. Augusti]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 345
(Inchoat. in Prot. fol. 262.) Erschienen Jacob Vonn der heÿden Kupfferstech. burg. Zu Straßburg Ane eim
So Johann Martin von damble Beÿ Bassignÿ Inn Lottring. Im nammen vnd Von Wegen seines Sohns Clade Am And. theil
Vnd hab. bede parth. sich eines Verdings mit einander Vereinbaret vnd verglich, Inn Weÿß vnd maß Nemmlich so hatt obgenannd Jacob von d. heÿden demselb. Clade Zu einem Jung. dreÿ Jahr lang nacheinand. volgend so heut dato Angeh. sollen vff vnd Angenommen, denselb. das Kupfferstechen bestens fleÿßes Zu Vnderweÿßen, dageg. obgedacht Johann Martin für solchen lehr vnd vnderweÿßung 120 guldin (…)

Le peintre Jacques von der Heyden et sa femme Rebecca vendent la maison à Jean Gaspard Wolff

1621 (30 May), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 38
Kauffverschreybung Hans Caspar Wolff vber sein Hauß In Predig. Gaß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 103. Zubefind.) Erschienen Jacob von der Heyden Mahler (vnd Rebecca sein eheliche haußfr. hat bewilligt den 7* Julÿ)
hatt in gegenwerigkeyt Hans Caspar Wolff Burg. alhie (verkaufft)
sein Behausung alhier in der groß. Predig. gassen so ein eck gegen der. Predig. Kirch vnd der Samblung Zum Thurn and.seyt geg. d. Predig. gaß. neben Paulo Strintz* hinden auff den Predig. Kichhoff, davon gehnd. Erstlich acht guld. Straßb. w. der Samblung Zum Thurn auff Bartholomej in haupgut mit 200 gl w. Item 2 gl w auff den i M* In hauptgut mit 50 gl. Item x ß auff d. Statt pfenning von d. hind.rn thur* so vff den Kirchhoff gehet, So ist auch Jetzgemelte behausung noch hafft für 400 lb Georg Gloners sel. Erben, so Jerlichs (…) vnd dann ist sie auch verhafftet für 50 lb Isaac Braunen auff Joh. Bapt: mit 2 lb 12 ß d verzinß. werd. soll sonst eyg vnd were diert Kauff zugang vnd beschehen vber Jetzgemelt beschwerd. si d. Keuffer vff sich genommen für 320 pfund
[in margine :] Erschienen H. M. Georg Mentelius gnt. Jordan alß ehevogt Margrethe Georg Gloners wittib vnd H. M. Martinus Sinitz alß vogt sein Gloners Jüngers Kindern bekannte in gegensein Hanß Caspar Wolffen (…) q.tirt den 5. 8.bris 622.
[in margine :] (Nachtrag)

Le tailleur Jean Gaspard Wolff épouse en 1616 Marie Bertram, fille de maçon

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 384-v, n° 1191)
1616. Dominica 19. Trinitatis. Hans Caspar Wolff der Schneider Vnd Jungfrau Maria, Nicolas Bertram des Maurers hinderlaßene Tochter (i 397)

Jean Gaspard Wolff achète en 1643 la maison voisine de la sienne rue des Orfèvres (n° 4 à partir de 1858)
La première revient ensuite à son fils facteur d’instruments Jean Gaspard Wolff qui épouse en 1650 Anne Marie Schweickhart, fille de potier

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 525-v)
1650. Dom. 2. Epiphan. Hanß Caspar Wolff der Jüngere, d. Lautenmach. H. Joh. Caspar Wolffen deß Schneiders, auch E. E. Grosen Raths beÿsitzers ehelicher Sohn, J. Anna Maria, Caspar Schweickhard, deß geweßenen Kachlers, Vnd Burgers allhier, Nachgelaßene Eheliche tochter. Im Münster, Dienst. (i 274)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 5) 1650. Eadem [Dominicâ II. post Epiphan. den 20. Januarii.] Hanß Caspar Wolff der Lautenmacher, Hrn Hanß Caspar Wolffen Schneider Rathherrn Ehelicher Sohn, Jf. Anna Maria, Caspar Schweigharts Burgers vnd Kachlers allhie nachgelaßene Eheliche tochter. Eingesegnet Dienst. d. 29. Januarii im Münster (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1650 (8.3.), Me Oesinger (David, 37 Not 11) n° 2
Inventarium und Beschreibung der Jenig. Haab undt Nahrung, So der Ehrengeachte hannß Caspar Wolff der Jüngere burger und Lautenmacher alhie Zue Straßburg, vnd die Ehren: und tugendsahme Fr: Anna Maria Schweickhardin beede Ehegemächt In die Ehe einander Zugebracht, welche Zue Verhüetung Künfftiger vngelegenheit, und vmb beßerer richtigkeit willen, auff beederseits beschehenes fleißiges ansuch. erfordern vnd begehren, Inn beÿsein der Edel, Ehrenvesten, wohlvorgeacht, Weÿßen und hochgelehrten herren Joh: Caspar Wolffen des Eltern E. E. Großen Raths Jetzmalig. beÿsitzers Ihres respectivé geliebten H Vatters vndt Schwähers und Johann Friderich Fuchßen der Artzneÿ berüembten Doctoris und bu&s allhie der Frawen gewesenen und loch ohnentledigtenen Vogts – Donnerstag den 8. Martÿ A° 1650.
Hernachbeschriebene Posten hatt Fr. Anna Maria Schweickhardin über die In Ihrer Muter Johanna Frölichin selig. Inventario befundene stuck zu H Hans Caspar Wolffen Ihrem Ehemann In den Ehestandt gebracht. Actum Donnerstags den 28. Martÿ A° 1650.

Anne Marie Schweickhart meurt en 1653 en laissant son mari pour seul héritier. L’inventaire est dressé dans la maison du père du veuf. La succession s’élève à 632 livres.

1653 (18.3.), Me Oesinger (David, 37 Not 12) n° 7
Inventarium und Beschreibung Aller undt Jeder haab, Nahrung und Güethere Ligender vnd Vahrender, so Weÿlandt die Ehren: und tugendsahme Fraw Anna Maria Schweickhardin, des Ehrengeachten H Hannß Caspar Wolffen des Jüngern burgers und Lautenmachers alhie Zue Straßburg gewesene nunmehr aber Verstorbene Haußfr. selige nach Ihrem Tödlichen abscheid aus dießer welt hinder ihro Verlaßen, Welche auf beschehenes freundlich und fleißiges erfordern und begehren Vnd begehren Ehegemelten Ihres hinterbliebenen witwers, und Crafft auffgerichteten und hernach einverleibten Testamenti Nuncupatiui Einigen rechtsmäßigen eingesetzten Erben in beÿsein des Ehrenvesten Fürsichtigen und Weisen herrn Hanß Caspar Wolffen des Eltern seines geliebten und geehrten Vatters hiesiger Statt Straßburg wolweisen Großen Rhats Jetzig. beÿsitzers Inventirt – So beschehen Freÿtags den 18. Martÿ A° 1653.

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Prediger Kürchhoff gelegenen behaußung So H Hannß Caspar Wolffen dem eltern E. E. Großen Rhats Jetzigem Beÿsitzern eigenthümlich zuständig, ist befunden worden wie volgt.
Auff der Obersten buenen, Auff d. 2. buenen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dißer Cammer, Im obern haußöhren, In der Obern Stub Cammer, In der Mittler. Stub, In d. Obern Kuch., Im Vnd hauß Öhren, Im Keller
Eügenthumb An einer behaußung. Item Ein hauß v. hoffstatt mit Allen Andern Ihren Gebäwen Weith. Rechten, Zugehördten v. Gerechtig Keiten gelegen ane der Schloßer Gaß. einseit neb. H. Daniel Schoner dem Stallmeister Alhie v. And. seith Bernhardt Leÿdeckhen dem Weißlein Wath handler beed. burgern Alhie v. hind. auff H. M. Daniel Königen Jetzig. Zeit diaconum Im Münster Alhie stoßendt, welche behaußung allerdings freÿ ledig v. eig. 250. lb. Darüber vorhand. Ein Perg. Kauff Verschreibung mit der Statt Straßb. anhangend. Contract Insigel verwahret deren datum den 25. Aprilis A° 1627. signirt mit N° 1.
Abzug In daß Inventarium. Sa. haußraths 132, Sa. Werckzeugs so Zum luthenmachen Gehörig 19, Sa. Silber Geschmeids 18, Sa. Guldenen ring 10 ß, Sa. baarschafft 19, Sa. pfenningzinß hauptgüther 183, Sa. Eügenthumb An einer behaußung 250, Summa summarum, Conclusio finalis 632 lb

Jean Gaspard Wolff se remarie en 1653 avec Anne Marguerite Kopff, fille de marchand : contrat de mariage, célébration. Elle meurt à son tour en 1660 en délaissant deux enfants. L’inventaire est à nouveau dressé dans une maison rue des Orfèvres, sans doute celle de Jean Gaspard Wolff père. La masse propre au veuf s’élève à 759 livres, celle des héritiers à 673 livres. L’actif de la communauté s’élève à 214 livres, le passif à 559 livres.

1653, Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 494
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeacht. H Hanß Caspar Wolffen dem Jüngern burgern Vndt Lauttenmachern alhie zu Straßburg
Vndt Jg. Annæ Margarethæ weÿl. H Michel Kopffen geweßenen burgers vndt handelßmann Alhie seel. nachgelaßener tochter Andern theils
[manque la partie de l’acte où se trouve la date]

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 556, n° XXXVIII)
1653. Eodem [Sonnt. 9. Trin. 7. Aug.] H Johann Caspar Wolff der Jünger burger Vnndt Lautenmacher alhie Vnndt J. Anna Margaretha weilandt herren Michael Kopffen des burgers vndt handelßmanns alhie, hinderlaßene Eheliche dochter. Mont. 15. Aug. Münster, Maurerstub, Thiergarten (i 304) – (Proclamation Saint-Thomas f° 17 i 20)

1660 (24.5.), Me Oesinger (David, 37 Not 15) n° 10
Inventarium und beschreibung Aller Undt Jeder Haab Nahrung und Güthere, Ligender vnd Vahrender, Vnveränderter Vndt theilbarer, So Weÿl. die Ehren und tugendreiche fr. Anna Margaretha Kopffin, deß Ehrengeachten und Vorweÿßen H. Hannß Caspar Wolffen deß Jüngern burgers undt Lauttenmachers alhie Zu Straßburg Verstorbenen haußfrawen Seeligen, Nach deme dieselbige Mittwoch den 4.t Aprilis dißes 1660.t Jahrs Gottes Vätterlichem Willen nach diße Welt gesegnete hinder Ihro Verlaßen. Welche auf beschehen fleißig Vnd freundliches begehren und erfordern deß Ehrengeachten Vndt Kunstreichen H. Johann Wilhelm Weißen, burgers Und Goldschmidts alhie alß geschwornenn Vogts, Annæ Margarethæ Und Hannß Caspars, beeder geschwisterigen Undt obgedachter abgeleibten frawen seel. hinderlaßener Kinder, Vndt rechtsmäßigener Erb, In beÿsein deß Ehren Vesten Wohl vornehmen Und Weißen H hanß Caspar Wolffen deß Ältern Alten großen Raths Verwanthen deß hinderbliebenen Wittwers Vatters fleißig ersucht – So beschehen in Straßburg Donnerstag den 24.t Maÿ Anno 1660.
Die Verstorbene Fraw Seel. Hatt Zue Erben per Testamentum nuncupativum Verlaßen Ihre 2. Liebe Kinder Nahmentlich Annam Margaretham Vnd Hannß Casparn, deren geordnet und geschworenen Vogts Eingangs Ehrengedachter H Johann Wilhelm Weiß, burger Vndt Goldschmid alhie.

In Einer in der Statt Straßburg vnden an der Goldschmidtgaßen nahe beÿ der Kirchen Zu den Predigern genannte gelegenen behaußung Ist befunden worden wie volgt.
Auff dem Obern Kasten, Auff dem Andern Boden, In der Obern Stuben, In der Obern Stub Cammer, Vor der Obern Stuben, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Mittler Stub Cam., In der Mittlern Stuben, Vor der Mittlern Stuben, In der Kuchen, In der Undern Stuben, In dem Vordern hauß Öhren, Im Keller
Eigenthumb an Einer behaußung dem Wittwer Unverändert. It. j. hauß, hoffstatt mit allen and.n Ihren gebäuen weiten rechten, Zugehördten v. gerechtigkeiten gelegen an d. Schloßergaßen, im überzwerch. Kleinen Kettengäßl. j. s neben H. Daniel Schonen dem alten Stallmeister alhier, v. 2. s. Bernhard Leÿdeckern Weiß Leinwath händlern beeden burgern alhie, V. hinden vff H. Daniel König jetziger Zeit Diac. in dem Münster alhie, welche behaußung allerdings freÿ ledig vnd Eigen, vnd ist dieße behausung hiehero angeschl. pro 200. lb. Darüber Vorhanden j. perg. Kauffverschreibung mit offterwehnter Statt Straßb. anhangenden Contract Insigel Verwahrt deren datum den 25.ten Aprilis A° 1627. signirt mit altem N° 1 Vnd darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung deß Wittwers Unveränderten Guths
Abzug dießes Inventarium (W) Sa. deß Wittwers unveränderten haußraths 99, Sa. Werckzeugs 16, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. guldinen Ring, Sa. pfenningzinß hauptgüter 183, Sa. Eÿgenthumbs an einer behaußung 200, Sa. Ergäntzung 240, Summa summarum 759 lb
(E.) Sa. der Erben Unveränderten haußraths 78, Sa. Silbergeschmeids 29, Sa. guldinen Ring 17, Sa. pfenningzinß hauptgüter 240, Sa. Ergäntzung 308, Summa summarum 673 lb
(T.) Sa. Theilbahren haußraths 43, Sa. frucht 6, Sa. Silbergeschmeids 21, Sa. Lähren Vaß 1, Sa. Guldinen ring 3, Sa. baarschafft 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 117, Sa. Schuld 9, Summa summarum 214 lb – Schulden 559, Theilbare Schulden übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft 344 lb
Summa finalis 1088 lb

Jean Gaspard Wolff se remarie en 1661 avec Marie Elisabeth Fürich, fille de tourneur, qui meurt l’année suivante. Le veuf épouse en quatrièmes noces Susanne Seitz, fille de sculpteur, en 1663 : contrat de mariage, célébration.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 11, n° 46)

1661. Zum 2 mahl hr. Caspar Wolff der Lautenmacher und Burger alhie und Jfr. Maria Elisabeth Weiland Daniel Furich des gewesenen Beindrehers u. Burgers allhie hinterlaßene ehel. Tochter. Montags den 16.ten 7.bris Weinsticherst. Münster (i 12)

Sépulture, Temple-Neuf (luth.)
1662. December. d. 9.t. Maria Elisabetha Fürichin, Joh: Caspar Wolffen Lautenmachers fr. ætat. 33. jahr I. M. 14. T. (i 27)

1663 (1 7.br), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 738
(Eheberedung) Zwischen d. Ehrengeachten v. vornehmen H. Johann Caspar Wolffen d. Jüngern, burg. v. Lautenmachern alhier Zu Straßburg alß bräuttigam an Einem,
So dann der Züchtig. Ehren v. tugendsamen Jungfr. Susannæ Weÿl. des Ehrenhafften H. Johann Seitzen gewesenen burgers v. bildthawers alhier v. der tugendsamen frawen Annæ Schubhardin beeder Eheleuth nunmehr seel. ehelich erzielten und hinterbliebenen dochter alß Hochzeiterin Andern theils
So beschehen in des H . Reichs Freÿ. St. Straßb. Zinßtag den 1. Septembris A° 1663.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37-v, n° 32)
1663. Zum 2 mahl hanß Caspar Wolff der Lautenmacher und Burger alhie und Jfr. Susanna Weiland Johann Seitzen geweßenen Bildthawers u. Burgers alhie nachgelaßene ehel: Tochter. Dienstags den 15.t 7.bris Maurst: Münster. Weinst. (i 40)

Le facteur d’instruments Jean Gaspard Wolff rembourse en 1670 un capital assis sur la maison voisine. Le cordonnier Abraham Lentz, marié à Susanne Marie Bitsch, meurt dans une de ses deux maisons en 1679

1679 (23.8.), Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 13) n° 36
Inventarium undt beschreibung aller und Jeder Haab Nahrung undt Güethere, Veränderter undt Unveränderter Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrsamb vnd bescheidene Mr. Abraham Lentz geweßten Schuemacher und burger alhier Zu Straßburg, als derselbe d. 30. Junÿ dießes noch fortlauffenden 1679.sten Jahrs todtes verfahren, verlaßen, welche auf gebührliches ansuchen, erfordern vnd begehren des Ehrenhafften H Christoph Funckhen deß Schneiders und Kaüfflers allhier als geschwornen vogts Susannæ Mariæ Lentzin, obgedachten deß verstorbenen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich Erzeugten döchterlin undnechstens ab intestato hinderlaßenen Erben Inventirt durch die Ehren und tugendsame Frau Susannam Mariam Lentzin gebohrne Bitschen die hinderbliebene wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Mr Bartholomæi Erasmi Albrechts Kupfferschmidts vnd burgers allhier Ihres geordneten Curatoris – So beschehen Sambstags d. 23.t Augusti A° 1679.

In einer In der Statt Straßburg In der Goldtschmidtgaß gelegenen und Herrn Johann Caspar Wolffen lautenmachern und burgern allhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständigen behaußung hat sich befunden als volgt
Ergäntzung die Wittiben Unverändert. Guths. Mann hatt derselben nach besag Ihres über Ihro In den Ehestandt Zugebracht Unveränderte Nahrung in A° 1676. auffgerichteten Inventarÿ weg. des befundenen Abgangs zuergäntzen
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Der Wittiben unveränderte Vermögenschaft, Sa. haußraths 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Guldener Ring 11, Sa. Schuld 6, Sa. Ergäntzung 239, Summa summarum 313 lb
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeuge Zum Schuhmacher handwerck gehörig 2, Summa summarum 24 ln
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. hausraths 12, Sa. Lähren Vaß 9 ß, Summa summarum 12 lb – Schulden 360 lb, die Theilbahre Passiva vbertreffen die Theilbare Verlaßenschafft 347 lb
Summa finalis 112 lb

Adam Clerc, employé aux fortifications, et sa femme Anne Marguerite Wolff d’une part, Jean Valentin Storck, facteur d’instruments, et sa femme Marie Elisabeth Wolff d’autre part, se partagent les deux maisons héritées de Gaspard Wolff. Celle rue des Orfèvres revient à Adam Clerc, celle à l’angle du Temple Neuf à Jean Valentin Storck. La petite cour revient à Jean Valentin Storck qui se charge aussi de la rente foncière

1696 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 518
Erschienen H. Adam Clerc, Employé aux fortifications du Roy, alß usufructuarius weil. Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Wolffin, seiner haußfraun sel. Verlassenschafft, welche seinen in künfftiger Ehe erziehlenden Kind. d.mahlen inß eÿgenthümlich Zufallen soll, an einem
So dann Fr. Maria Elisabetha, gebohrne Wolffin, obgem. Annæ Margarethæ hind. laßener leibliche Schwester, mit beÿstand H. Johann Valentin Storcken, deß Lautenmachers, Ihres Ehevogts, am andern theil, haben angezeigt und bekandt
demnach Sie zweÿ neben einander oben an der Goldschmid: od. Großen Prediger gaßen gelegenen behaußung. von weil. H. Joh: Caspar Wolffen, dem lauten macher und E :E: kleinen Raths gewesenen beÿsitzer, Ihrem Vatter seel. ererbt, darvon durch Vergleich d. zu nächst an d. Prediger Kirch gelegene Eckhauß Ihro Fr. Storckin, d. darneben gelegene aber Ihr Clercische hausfrau zugefallen, alß d. gleich wol daß darhind. geg. d. Prediger Kirchhoff gelegen höfflein, so ein Allmend zu Ihro Annæ Margarethæ hauß gehörig sein, und ihro od. in den. Erb. deßen die thür so auß ihrem hauß darein gehet, offt gelaß. werd. solle, Alß hätten nach Ihro Annæ Margarethæ tödlich. ableib. nunmehro Er dem hind. laßener wittiber und Sie Fr. Storckin sich derentweg. guthwillig mit einander dahin verglich. daß der genuß solch. höffleins hinfüro zu den Ihro Fr. Storckin gehörig. hauß gehören, auch Ihro erlaubt sein soll, auff Ihren Cost. die auß dem Clercischen hauß darin gehende thür zu zumauren, doch dergelstalt. daß das darbeÿ befindlich. in die und.ste Küch gehende fenster werd. anjetzo noch ins Künfftige zugemacht od. verstellt noch das dar durch ein fallende licht, in einigen weg gehemd werd. solle, für eins, dahingegen. und für das andere, so übernimmt Sie Fr. Storckin d. von ged. Allmend höfflein auff dem Pfenningthurn jährlich fallend. zinß à 1 lb 12 ß auff sich und Ihr hauß, will auch sich solchen Zinß auff den Pfenningthurn Zuschreib. laß.

Le facteur d’instruments Jean Valentin Storck, fils d’un préposé à l’accise, épouse en 1685 Marie Elisabeth Wolff
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 134-v, n° 36)
1685. Zum 2 mahl hr. Joh: Valentin Storck der Lautenmacher Weiland Hr Johann Valentin Storcken gewesenen Vngelts bedienten u. Burgers alhier nachgelaß: ehel. S., Jfr. Maria Elisabeth Hr Joh: Caspar Wolffen E E Kl. Raths Beisitzers u. Lautenmachers ehel. T. Mittw. den 19.ten 7.bris N Kirch (i 138)

Jean Valentin Storck et Marie Elisabeth Wolff hypothèquent la maison au profit de la mineure Marie Madeleine Jundt

1696 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 519-v
Erschienen H. Johann Valentin Storck, der Lautenmacher, Und Maria Elisabetha geb. Wolffin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Jacob Grünwalds, Not. Publicj ihres Vettern und H. Adam Clerc, Employé aux fortifications du Roy ihres Schwagers
hatt in gegensein H. Friderich Wiegers, J.U. Ddj et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ, alß Vogts Jfr. Mariæ Magdalenæ Jundtin – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Eck behaußung und hoffstatt, sambt allen übrig. deren gebaüen, begriffen zugehördten Und Gerechtigkeiten allhier oben an der Großen Prediger oder sogenanden Goldschmidtgaßen, einseit neben obged. H. Clerc, sonsten rings umb auffs Allment stoßend gelegen

Jean Valentin Storck et Marie Elisabeth Wolff hypothèquent la maison au profit du serrurier Tobie Gœbel

1699 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 183
Erschienen Johann Valentin Storck, der Lautenmacher, und Fr. Maria Elisabetha geb. Wolffin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Adam Clerc, Entreprenneur des fortifications Ihres Schwagers und H. Johann Georg Redslob deß hohltrehers ihres Vettern
in gegensein H. Tobiä Göbels des Schloßers, Schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier oben an der Goldschmidts: oder großen Predigergaß ist einseit ein doppelt Eck geg. der Prediger Kirch einseit neben obged. H. Clerc, hat Zweÿ Eingang in d. Goldschmid gaß, und auff d. Prediger Kirch hoff, darvon gehend jährlich weg. eines höffleins 1 lb 12 ß allmend zinß der Statt Pfenningthurn

Marie Elisabeth Wolff meurt en 1705 en délaissant cinq enfants. Le bureau de la Taille permet, pour estimer la valeur de la maison, de reprendre la somme de 600 livres pour laquelle la défunte l’a acceptée dans la succession de ses parents. La masse des héritiers est de 1 159 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 414 livres, le passif à 1 159 livres.

1705 (12.3.), Me Winckler (Elie, 61 Not 26) n° 6
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendreichen frawen Mariæ Elisabethæ Storckin gebohrner Wolffin, deß Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Johann Valentin Storcken Lautenmachers und burgers zu Straßburg hinterbliebener Wittib seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1705. – nach Ihrem Sonntags den 1. Februarÿ Jüngst aus dießem mühesamen trawr: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern und begehren deß wohl Ehren vest und kunstreichen Herrn Paul helwig Goldarbeiters und burgers alhie Zu gedachtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Elisabethæ, Mariæ Barbaræ, Johann Valentin, Johann Friderichs und Mariæ Dorotheæ, alle Fünfff geschwisterd vnd der verstorbenen frawen seel. mit vorgemeldt und hernach benahmbtsen Ihrem hinterlassenen Wittwen Ehelich erzügter Kunder und ab intestato nechster Erben ersucht – Actum Straßburg in fernerem beÿsein (:Tit:) herrn Michael Storcken der Statt Straßburg wohlbestellten Loners und herren Johann Joachim Storcken Goldarbeiterb deß herrn Wittwers Eheleiblichen Gebrüdere, Donnerstags d. 12. Monatstag Martÿ Anno 1705.

In hernach eingetragenen in der Statt Straßburg ane dem Prediger Kirchhoff und der Goldschmid gaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt.
Holtz und Schreinwerck. Auff der Obern bühn, In der Mitteren Stuben, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stuben, Im Keller, In der Soldaten Cammer
Eÿgenthumb ane einer Behaußung der Erben unverändert. Item eine behaußung samt deren hoffstatt und allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhe in der Statt Straßburg ane der großen Prediger gaßen, einseit ein Eck gegen der Prediger Kirchen, Anderseith gegen der Prediger gaßen, neben herren Adam Clerc, Employé aux fortifications du Roÿ, oder vielmehr deßen Kindern, hinden auf dem Prediger Kirchhoff stoßend, so freÿ ledig eigen und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister in Anno 1694 Angeschlagen der Verstorbenen frawen seel. damahlen beÿ vätterlicher Verlaßenschafft Abhandlung in solchem preiß überlaßen, auch für dißmahlen weilen seithero in geringsten darinnen Nichts Gebawen oder gebeßert, darbeÿ gelaßen worden benantlichen umb 600. lb. Darüber sagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangedem Contract Insiegel verwahrt, deren datum den 30. Mai Anno 1621. mit alten Nis 10 et 4 notirt und nach beschehener Verlegung darbeÿ gelaß. Darbetiers ein Pappÿrein Vergleich, wegen eines durchbruchs mit H Adam Clercen getroffen und in alhiesigen Cancelleÿ Contractstub gefertigt, datirt den 12. Octobris Anno & 1696. Ferner besagen über dieße behaußung dreÿ Zehen underschiedliche Kauff, Spruch und abgelöste Zinßbrieff, so beÿsammen in einer gemahlten Bademer lad befündlich
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 75, Sa. Werckzeugs Zur Lautenmacher Kunst gehörig 4, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Guldiner Ring 8, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 600, Sa. Baarschafft 1, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung (561, Sa. Abgangs 147, Nach deren Abzug) 414, Summa summarum 1159 lb
deß Wittwers unverändert und Theÿlbahr, Sa. haußraths 34, Sa. Holtz Zur lautenmacher Kunst gehörig 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. guldin Ring 6, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 65 lb – Schulden 692 lb, Schulden aus dem Erben zu bezahlend übertreffen deß wittwers unverändert und Theÿlbahr Gut umb 626 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 532 lb
Copia der Eheberedung
Copia Testamenti nuncupativi

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Barbe Nonninger femme du cordonnier Balthasar Bossing

1707 (30. Xbris), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 19)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und Tugendsahme Fraw Anna Barbara Boßingin, gebohrne Nonningerin, des Ehrenhafften H. Balthasar Boßings, Schuemachers und burgers allhier haußfraw, nunmehr seel. nach ihrem Montags den 25.ten Julÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren erstgemelts hinderlaßenen Wittwers deßen Zukünfftigen Erben auch von der abgeleibten Frawen seel. per Testamentum Zu Erben instituirt worden, Inventirt – Actum Straßburg den 30. Xbris. 1707.
In einer allhier zu Straßburg In der Goldtschmid gaßen gelegener, H. Valentin Storcken dem Lautenmacher zuständig. behaußung, ist befunden worden, wie volgt
Ane Haußrath. In der Stuben
Bericht wegen der Eheberedung. Es hat der wittwer gleich anfangs der Inventur auffbetragen ob Zwischen ihme vnd der Verstorbenen Frauen seel. Keine Ehepacta auffgerichtet worden, geantwortet, daß dergleich vnder Ihnen nicht vorgang. ansgesehen Sie beederseits nichts in bonis gehabt und also dergleich. vorzunehmen, ohnnöthig befund. (…)
Copia Testamenti nuncupativi
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 46, Sa. Werckzeugs 10, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen Ringen 1, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 77 lb

Jean Valentin Storck loue la maison à l’orfèvre Jean Goll. Le bail est prolongé de trois ans d’après la mention portée en marge de l’acte

1709 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 2 [page abîmée côté reliure et en haut côté bord]
Joh: Valentin Storck lautenmacher
hatt in gegensein Joh: Gollen g[-]
hauß allhier ahn d[-] gass d. obere thun I[tem eine]n Laden unten u. in [-]genen Keller, auf 3 jahr lang anfangend auf ostern 1709, um einen jährlichen Zinß nemlich 35 lb
[in margine :] beml. Storck alß verleiher So dann auch hierein ged. Goll als Entlehner haben angezeigt Vnd bekannt, daß Sie beed.seits die lehnung auff fernere 3 Jahr lang Nemlichen von Annunc. Mar. 1712 anfangend continuirt (date [-])

Le tuteur des deux enfants aînés hypothèque la maison au profit de Susanne Dorothée Wolff

1713 (19. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 718
Christoph Friedrich Ratz schneider alß vogt Valentin Storcken lauthenmachers KK, Maria Elisabetha und Maria Barb: der zwo ältesten Curandin
in gegensein Susannæ Dorotheæ Wölfin so unbevögtigt beÿständlich Joh: Jacob häfelen schneiders – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: oben ahn der Goldschmidtgass gegen der neuen Kirch, einseit ist ein eck, anderseit neben Joh: Carl Häßel gelegen

Inventaire de la fortune d’un locataire, l’orfèvre Jean Goll et sa femme Anne Marguerite Koob qui se sont mariés en 1708

1714 (22. 9.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1222
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenveste und Kunstreiche Herr Johannes Goll, Goldtarbeither und die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Margaretha gebohrne Koobin, beede Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg, derzeit Activé besitzen, hiengegen aber auch wieder Passivé zu bezahlen schuldig seÿn – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Caspar Mühlbergers der Zeit wohlverordneten Schaffners der Schenckbecherischen Stifftung und Vornehmen Curatoris, Donnerstags den 22. 9.bris A° 1714.

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Goldtschmidt gaßen gelegenen Herrn Johann Valentin Storcken Lautenmacher und burgern allhier eÿgenthümlich zuständigen behausung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der schwartzen Gethuch Cammer, In der Stuben, In der Cammern Im Haußöhren, Im Keller
Ergäntzung der Frawen ermanglenden unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ über deroselben in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1708. durch mich Eingangs ermelten Notarium auffgerichtet, hat man der Ehefrauen Zuergäntzen wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 192, Sa. Silber Geschmeids 18, Sa. Goldenen Rings 30, Sa. Ergäntzung 2266, Sa. Activ Schulden 180, Summa summarum 2687
Theilbahre Nahr. Sa. haußraths 206, Sa. Werckzeugs 15, Sa. Silbergeschmeidts 61, Sa. Goldener Ring Und Geschmeids 85, Sa. Activ Schulden 53, Summa summarum 421 lb – Schulden 2573 lb – Theilbar Passiv Onus 2151. lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest und Kunstreichen herrn Johann Gollen, dem leedigen goldarbeitern, Weÿlandt deß wohl Edlen Vest fürsichtig, Wohlweißen und hochgelehrten herrn Johann Elias Gollen, deß beständigen geheimen Regiments der herren Ein und Zwantzig allhier Zu Straßburg gewesenen wohlansehnlichen Assessoris nunmehr seeligen, mit der wohl Edlen, hoch Ehr und tugendbegabten frawen Barbara Gollin gebohrner Braunin seiner hinterbliebenen frawen wittib, ehelich erzeugtem Sohn, alß dem herrn Bräutigamsn ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendreicheen Jungfrawen Annæ Margarethæ Kobin, Weÿland deß Edlen hochachtbahren fürsichtig und Wohlweisen herrn Johann Ludwig Koben, Eines Ehrsahmen großen Raths gewesenen Wohlmeritirten Beÿsitzers auch Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier Zugedachtem Straßburg nun seeligen mit der Edlen hoch Ehr und Tugendbegabten frawen Susanna Kobin gebohrner Kastin deßelben nachgelaßener frauen wittib ehelich erziehlter tochter alß der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil – Beschehen undt Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff freÿtag den 31. Monats tag Augusti in dem Jahr des Herren als mann Zahlte 1708 – Johann Philipp Braun, alß hierzu in specie requirirter Notarius

Le tuteur des deux enfants aînés hypothèque la maison au profit du farinier Jean Strohl

1714 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 613
Christoph Friedrich Ratz schneider alß vogt Johann Valentin Storcken deß Lautenmachers KK beÿseins Maria Barb: und Maria Elisabetha 2 der Curandin
hatt in gegensein Joh: Georg Strohl meelmanns – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, ihre behaußung beÿ der neuen Kirchen allhier, einseit ist der schopff anderseit nebenneben häßel dem schuemacher hinten aufs allmendt

Nouvelles hypothèques des mêmes, passées le même jour au profit de l’orfèvre Jean Frédéric Brackwehr et du sellier Anatoire (Anatole) Rollet

1716 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 428
Christoph Friedrich Ratz schneider und Joh. Valentin Storck lautenmacher
hatt in gegensein Joh: Friedrich Brackwer silberarbeiters
in seinem hauß allhier in der goltschmidtgass den laden so Goll in lehnung gehabt sambt der ess, platz im keller zuem wein und kohlen, auf 1 jahr lang anfangend von weÿhn: 1716 – um einen jährlichen Zinß nemlich 10 lb

1716 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 428-v
ut immediate supra [Christoph Friedrich Ratz schneider und Joh. Valentin Storck lautenmacher]
hatt in gegensein Anatoire Rollet sellier
in obbesagtem seinem hauß oben eine stueb stueb Cammer und 2. andere Cammer Kuchen und halben Keller so unterschlagen, auf 1 jahr lang anfangend von auf Mich. 1716 – um einen jährlichen Zinß nemlich 21 lb

Jean Valentin Storck et ses enfants hypothèquent la maison aux mêmes Brackwehr et Rollet

1717 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 449-v
Valentin Storck lautenmacher und Christoph Friedrich Ratz schneiders alß vogt seiner KK
hatt in gegensein Joh: Friedrich Brackwer sattlers und Anatoire Rollet sattlers (signé lat.) Brackwehr
ihm Rollet in seinem hauß allhier ahn der Prediger Kirch oben die stueb, stueb Cammer, Item noch eine Cammer auf dießen boden auf dießem boden auf der Bühn eine Cammer und ein theil deß kellers so unterschlagen
ihm Brackwer aber den Laden, die ess, platz im Keller zue denen Kohlen, ihm Rollet 7 viertel jahr lang von Michaelis 1717, ihm Brackwer aber auf 6 viertel jahr anfangend von weÿhn. 1717 – Rollet um 18 pfund und Brackwer 15 pfund
[in margine :] hierstehende Brackenwers auf 1 Jahr continuiert 21. apr. 1719

Jean Valentin Storck meurt en 1724 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 459 livres, le passif à 336 livres.

1724 (9. 8.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 15) n° 274 [haut abîmé par l’humidité]
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehrenvest und Wohlvorgeacht Herr Johann Valentin Storck, der geweßene Lautenmacher und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem Mittwochs den 30.ten Augusti dießes Laufenden 1724.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. hinderlaßener und gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benahmbtsen Söhne und töchtere alß deßen ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg auf Montag den 9.ten Octobris Anno 1724.
Der Verstorbene seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie volgt. 1. Jungfer Mariam Elisabetham Storckin, so Majorennis dahero ohnbevögtigt, welche sich inselbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden. 2.do Frau Mariam Barbaram Schmidin gebohrne Storckin, Herrn Johann Friderich Schmidt des Wagners und burgers allhier eheliche haußfrau, Welche mit beÿstand gedachtes Ihres haußwürth dem geschäfft abwartete. 3.tio Herr Johann Valentin Storcken, den Ledigen Lautenmacher gesellen, so Majorennisisn deß Wegen ohnbevögtigt und in Persohn sich beÿ dem geschäfft eingestelt. 4.tio Herrn Johann Friderich Storcken, auch Ledigen Lautenmacher gesellen, so ebenmäßig Majorennis daßwegen ohnbevögtigt, und in Persohn beÿ dem geschäfft Zugegen war. Also alle Vier des Verstorbenen seeligen mit auch Weÿland Frauen Maria Elisabetha Storckin geb. Wolffin seiner Verstorbenen Haußfrauen seeligen ehelich erziehlte Söhn und töchter auch ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheiltern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung. It. Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt und Höfflein sambt allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit, gelegen allhier ind er Statt Straßburg ane der Goldschmidts; oder großen Prediger Kirchgaßen, einseit neben ist ein Eck gegen der Prediger Kirchen, anderseit neben weÿ: Hn Johann Friderich Brackwehr des gewesenen Silberarbeiters seel. hinderlaßener fraw wittib und Erben, hinden auf dem Prediger Kirchhoff stoßend, davon gehen Jährl. Von dem höfflin 3.en Terminen und zwar auf Adolphi Laurentÿ und Georgÿ 1 lb 12. ß d Allmend Zinnß gemeiner Statt Pfenningthurn, ferner ist solche behaußung umb 6. lb d jährl. Zinßes auff Annunc: Mariæ fr. Mariæ Magdalenæ Göbelin, der Schloßerin Wittib Verhafftet, redimibel in Capital mit 150. lb. Mehr solle mann Hn Joh: Spiehlmann Schaffners des Stiffts St: Marx und E. E. gr. raths altem beÿsitzern 5. lb d zinnß Jährl. auf den 14. Januarÿ abrichten, ablößig in hbtguth mit 100. lb. So dann reicht mann demselben ferner Jähr. auf den 19.t Xbris 2. lb 10. ß d. Zinß redimibel in Capital mit 50. lb. Sonsten freÿ, ledig eigen und durch Hn Michael Ehrlacher, Werckmeister des Zimmerhoffs Laut Abschatzungs Zeduls Vom 10. Octobris Anno 1724. über obige beschwärde angeschlagen pro 386. lb.
Darüber sagt j. teutscher perg. Kffbrieff, mit d. Statt Straßb. anh. C. Contract Ins. Verwahrt deren datum der 30.ten Maÿ Anno 1621. mit altem N° 21. notirt. Darbeÿ ein Papÿr Vergleich Wegen eines durchbruchs, mit H Adam Clerc Employé aux fortifications du Roÿ getroffen und in allhießig. C. Contractstuben aufgerichtet, de dato den 12.ten 8.bris Anno 1696. Ferner besagen über dieße behausung 13. underschiedliche Kauff: Spruch: und abgelößte Zinnß brieff.
Abschatzung d 10.ten 8.bris ao. 1724. Auf begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Herren Valentin Storck, gewesenen Lauten Machers seel. hinterlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Goldschmids gaßen beÿ der Prediger Kirch gelegen, einseits Neben herren Brackenwers gewesenen Goldschmidts hinterlaßene Wittib anderseits neben Einem Laden allhiesiger Statt Zugehörd, welche behausung, Stuben, Kammeren Kuchen, hauß Ehren, Gädel sampt einer Goltschmidts Eß, bauch Kuchel höffel und gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch des Statt Straßburg geschwornen Werckleute sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen Wird Vor und Umb Ein Tausend und Fünff hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 33, Sa. holtzes und Werckzeugs auch Gemachte Arbeit Zum lautenmacher handwerck gehörig 35, Sa. Silers 4, Sa. Goldenen rings 14 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 386 lb, Summa summarum 459 lb – Schulden 336 lb, Nach solchem abzug 123 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 242 lb – Stall Summ 123. lb

Les héritiers Storck vendent la maison à Anne Elisabeth Carol, femme séparée quant aux biens de Jean Adam Müller

1725 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 297-v
weÿl. Johann Valentin Storck gewesten Lautenmachers mit auch weÿl. Fr. Elisabetha geb. Wolffin erzeugte hinterlassene vier Kinder nahmens Jfr. Elisabetha Storckin so ohnbevögtigt, Ferner Fr. Maria Barbara geb. Storckin Johann Friedrich Schmidt des wagners Ehefrau, weither Johann Valentin Storck und Friedrich Storck, beede ledige Lautenmacher, so gleichfalls beede ohnbevögtigt, alle vier geschwisterde aber über 25 jahr alt zu seÿn versicherten und zwar die ohnverheurathete mit beÿstand H. Not. Johann Adam Oeßinger
haben in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ Müllerin geb. Carolin Johann Adam Müller des handelsmanns abgesonderter Ehefrau, so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres bruders H. Johann Joachim Haubenstricker alten dreÿers allhiesigen Umbgeldts, in offentlicher den 15. hujus freÿwilligen versteigerung
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der goldschmidt gaß gegen der Prediger Kirch einseit ist ein eck ahne erwehnter gaß gegen ged. Kirch anderseit neben Brackenwehrischer Wittib und Erben hinten einen außgang auff dem Prediger Kirchhoff habend gelegen – davon gibt man von obgedachtem höfflein 1 lb 12 ß hiesigen Stadt Pfenning Thurn – um 150, 150 und 200 pfund verhafftet, geschehen um 1112 pfund

Fils de marchand, Jean Adam Müller épouse en 1704 Anne Elisabeth Carol, fille d’aubergiste
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 95 n° 528)
Mittwoch den 20. Februarÿ 1704 ist nach ordentlicher außruffung Zur Chritstl. Ehe eingesegnet word. H. Johann Adam Müller den Jüngern H Johann Adam Müllers, burgers undt handelßmanns allhier (der ledige handelsmann) ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Elisabetha weÿ: H Leonhard Carls gewesenen gastgebers undt burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Müller der Jünger alß hochzeitern Anna Elisabetha Carlin alß hochzeiterin (i 97)

Jean Adam Müller fait dresser un inventaire de ses marchandises, de son vin et de ses tonneaux (minute non conservée)
1709, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Designatio über Joh: Adam Müllers des Handelsmanns habende Gewerbs: waaran auch Wein und Faaß

Le marchand Jean Adam Müller porte une affaire devant les Quinze. Quoique le registre soit abîmé, on comprend que l’affaire a trait à la vente dans deux boutiques, ce qui est contraire au règlement de la tribu du Miroir
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
Anna Elisabetha, Johann Adam Müllers Handelsmanns Ehefrau Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
(p. 167) Sambstag d. 4. May 1726. Gug nomine Annæ Elisabethæ Johann Adam Müllers Handelsmanns Ehefrawen ist Zugegen Paul Platz dero Laden-diener Citirt E. E. Zunfft Zum Spiegel H Zunfft Meister H Pierre Le Blanc handelsmann erholt Und.tge Appellations-Klag Vom 13. Aprilis jüngst producirt den wiedrigen Zunfftbescheid und bitt umb Deputation, nomine comparente setzts auff den Ladungs-Zettul und bitt des botten relation. (.Ille sagt der Frawen dero Maritus seÿe nicht hier.) Erk. soll nochmahlen gebotten werden.
(p 201) Sambstag d. 25. Maÿ 1726. (pt° mulctæ) Gug nôe Fraw Annæ Elisabethæ Johann Adam Müllers Ehefrawen Contra E. E. Zunfft Zum Spiegel erholt nochmahl u.tge Appellations-Klag, bitt Deputation. Fuchß Principal sagt Gegnern haben wieder ordnung und Articul gehandelt bitt umb Deput. et Facta relatione die Sach beÿ ergangenem bescheid Zu laßen. Ref. Expensis. Gug priora. Erk. wird mit gebettener Depp. willfahrt.
(p. 210) Sambstag d. 1. Junÿ 1726. Obere Kauffhauß herren laßen per me referiren daß Anna Elisabetha Johann Adam Müllers des Handelsmanns geschiedene Ehefrau, alß welche, aus ursachen sie [-]hren [-] an Zweÿen orthen feÿl gehabt, [-] bescheids [vom 11.] Aprilis beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel [-]5 lb straff angesehen worden, von [-] sein bescheid den 4. Maÿ a, MGhh. appellirt, [-] gebotten undt [-] beseßener Deputation beÿgesetzt daß sie hoch betheuren [-] Von [-] Verbott geweßen, maßen jemand [-] Zweÿen orthen feÿl gehabt (auff Welch) H Le Blanc auß Zunfft Meister und H Marbach alß Zunfftschreuber [-]unnft ge[-] wor(den) wann a[–] auch [–] gebetten [–] daß [–] zu absolviren [–] betretten [–] un[-]

Anne Elisabeth Carol hypothèque la maison au profit de son demi-frère Jean Joachim Haubenstricker, l’un des Trois de l’accise

1730 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 384
Fr. Anna Elisabetha geb. Carlin weÿl. H. Johann Adam Müller handelsmanns wittib mit assistentz ihres Ehemanns seel. Vatters bruders Johann Ulrich Müller ledigen handelsmann
hatt in gegensein H. Johann Joachim Haubenstricker ihres halbbruders dreÿers allhiesigen Umbgeldts – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahne der gold: schmidts gaß, einseit ist ein eck unten ahn derselben gaß gegen der Prediger Kirch über, anderseit neben weÿl. H. Brackwehr gewesten silberarbeiters Wittib hinten auff den Prediger Kirch Hoff – davon soll mann Von ged. höfflein hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 12 ß

Jean Adam Müller demande aux Quinze de le dispenser de son arriéré dû à la Taille. Le registre abîmé ne permet pas de connaître la suite de l’affaire
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 137) S. alß Anwaldt Weÿ: Joh: Adam Müllers sen. geweß. handelsmanns Massæ prod. uth. mem. sambt beÿl. A et B umb gn. nachlaß deß fordernden stallgeldts. Erk. Ober Stallherren

Anne Elisabeth Carol veuve d’Adam Müller meurt en 1741 en délaissant deux enfants. Elle lègue par testament la maison à son fils Jean Adam. L’actif de la succession s’élève à 7 691 livres

1741 (14.8.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1131) n° 133
Inventarium über Weÿland der Edlen Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Annä Elisabethä Müllerin gebohrner Carlin, auch weÿland H. Johann Adam Müllers geweßenen Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Frau Wittib auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet in Anno 1741. – nach ihrem Sontags den 14.ten Maÿ instehenden 1741.gten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen, Straßburg Donnerstags den 24.ten augusti Anno 1741.
Die Verstorbene Frau Müllerin seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Annam Elisabetham Blatzerin gebohrne Müllerin, H Paul Blatzers handelßmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin beÿständlichen deßelben, und dann 2.do H Johann Adam Müller den Handelßmann und burger, allhier, so in Ehe lebet mit Frauen Margaretha Barbara gebohrner Fröreisen. Beede der abgeleibten Frau Müllerin seel. mit Eingangs gedachtem ihren Eheherrn auch seel. ehel. erziehlter Frau tochter und H Sohns alß ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmid gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung (H Johann Adam Müller dem Sohn prælegirt) Nembl. eine behaußung, hoffstatt und sehr Kleines Höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der goldschmid gaß gegen der Prediger Kirch, 1.s ein eck außmachend, 2.s neben Brackenwehrischer w. und Erben, hinten einen außgang auff den Prediger Kirchhoff habend, gelegen und har mann wegen des höffleins gemeiner Statt Pfenningthurn jährl. 1. lb 12. ß bodenzinß zu geben sonsten ist die behaußung gegen männiglich freÿ leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg der zu mein Notÿ Concept geliefferten Abschatzung Zeduls Vom 14.ten hujus 1741. über erwehnten bodenzinß zu doppeltem Capital gerechnet, taxirt pro 1736. Darüber besagt i. teutscher pergamentener Kauffbr. in allhießig. C C Stub gefertiget mit dero anhangendem Innsiegel Verwahrt de dato 18. Maÿ 1725.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 93, Sa. lährer faß 4, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen Ring und geschmeids 58, Sa. baarschafft 215, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3175, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1736, Sa. Schulden 2400, Summa summarum 7691 lb – præ und legata 4531 lb, restiret 3160 lb – Stall summ 7691 lb
Copia Codicilli [non joint]

Bien que la défunte ait déclaré peu de temps avant sa mort une somme supplémentaire, les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 200 florins (2 100 livres) et qu’un des legs est destiné à un non-bourgeois

1741, cote VII 1179 – Livres de la Taille, f° 104
(Spiegel F., N° 8421) Weÿl. Fr. Annæ Elisabethæ gebohrner Carlin auch Weÿl. H. Johann Adam Müller Handelßmann und burgers alhier Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Stöber.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 75., 7691. lb 19. ß 2 d, gehet ab wegen 2425. lb d zu 4. pro Cento angelegten Capitalien 485.
Und Von 750. mb d à 4 ½ pro Cento 75, Summa Abgangs 560. restiret 7131. 19. 2., die machen 14 200 fl., verstallte 10 000 fl. Zu wenig 4200. fl.
Nachtrag auff Sechs Jahr in duplo à 12. lb. 12. ß d macht 75 lb 12. ß
Und auch Vier Jahr in simplo à 6. lb 6. ß d macht 25. 4.
Extat das Stallgeltt 1741., 24
Gebott 3 ß
Abhandlung 8. 7. 6., Summa 133. 6. 6.Es hat Zwar die Verstorbene fr. den 1. Martÿ currentis sich pro 1740. 6000. fl. zuschreiben auch die Gebühr darvon Zugleich erlegen laßen, man hat aber keine reflexion auf solchen Zugang gemacht.
Aug bitten haben die herren dreÿ nachgelaßen 25. 4.
restiret 108. 2. 6.
Abzug. Christina Schwäbin sie dienstmagd hat von 12. lb d Legat den Abzug Zu erlegen mit 1. lb 4 ß
dt. 11. Septembris 1741.

Acte de cession à Jean Adam Müller conformément au legs de la défunte

1741, Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1131), Joint au n° 133 du 14 août 1741
(Inventarium über Weÿland Frauen Annä Elisabethä Müllerin gebohrner Carlin, auch weÿland H. Johann Adam Müllers geweßenen Handelßmanns Verlassenschafft)
(f° 8) Außlüfferung der Verstorbenen Frau Müllerin seel. Verordneten præ und legaten.
Nach besag des Von deroselben Vor mir Notario und fünff gezeugen den 6.ten Martÿ 1741. geliefferten Codicilli hat dieselbe zu præ und legaten geordnet.
Anfängl: und zwar §° 2.do prælegirte Sie ihrem Lieben Sohn H Johann Adam Müller dem handelßmann und b: allhier
ihro allhier zu Straßburg ane der goldschmid gaß gegen der Prediger Kirch, 1.s ein eck außmachend, 2.s neben Brackenwehrischer w. und Erben, hinten einen außgang auff den Prediger Kirchhoff habend, gelegene behaußung, hoffstatt und sehr Kleines Höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, so über 1. lb 12. ß wegen des höffleins gemeiner Statt Pfenningthurn jährl. zu geben habenden bodenzinß gegen männiglich freÿ leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg der zu mein Notÿ Concept gelüfferten Abschatzung Zeduls Vom 14.ten Augusti 1741. über erwehnten bodenzinß zu doppeltem Capital gerechnet, taxirt pro 1736. Warüber besagt i. teutscher pergamentener Kauffbr. in allhießig. C C Stub gefertiget mit dero anhangendem Innsiegel Verwahret de dato 18. Maÿ 1725.

Jean Adam Müller a épousé en 1733 Marguerite Barbe Frœreisen, fille de pasteur : contrat de mariage, célébration
1733 (12.2.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 285
(Eheberedung) entzwischen dem Wohl Ehrenvest vnd großachtbahrn herrn Johann Adam Müller, dem Ledigen handelßmann weÿland des Ehrenvest und Wohl vorgeachten herrn Johann Adam Müllers des geweßenen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen ehelich erziehltem Sohn, als dem herrn bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren: Und tugendgezierten Jungfrauen Margaretha Barbara Fröreißin, weÿl. des Wohl Ehrwürdig, Großachtbahr und wohlgelehrten herrn M. Johann Leonhard Fröreißen gewesenen Wohlmeritirten Pfarrers undt treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind Zu St. Niclauß, auch des Collegiat Stiffts Zu St. Thomæ wohlmeritirten Canonici und vornehmen burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener ehelich erzeugter tochter, alß der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Donnerstag den 12. tag des Monaths Februarÿ im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1733.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 5)
1733. Mittwoch den 4. Martÿ seind nach Zweÿmal geschehener proclamation in der Evangel. Pfarrkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet Word. H Joh: Adam Müller der ledige Handelsmann v. burger allhier Weil. Hn. Joh: Adam Müllers geweßt. Handelßmanns u. burgers allhier hinterlaßener ehel. Sohn u. Jgfr. Margaretha Barbara, Weil. Hn M. Johann Leonhard Fröreißens geweßenen Pastoris Nicol. u. Canonici Zu St. Thomä hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Müller als Hochzeiter, Margaretha Barbara Fröreißin als Hochzeiterin (i 11)

Jean Adam Müller meurt en 1769 en délaissant deux filles et un fils, Jean Frédéric, pour lors en condition à Bordeaux chez Conrad Schalck et Compagnie. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 3 106 livres, celle des héritiers de 6 496 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 566 livres, le passif à 8 743 livres.

1769 (15. Xbr), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1210) n° 1647
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvesten und großachtbaren H. Johann Adam Müller geweßenen vornehmen handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1769. – nach seinem Montags den 18.ten Septembris dieses Zu end eilenden 1769.sten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Edel und tugendgezierten frauen Margarethæ Barbaræ Müllerin gebohrner Fröreisin der hinterbliebenen Fr. Wittib unter assistentz des hoch Edel gebohrnen und hochgelehrten H Johann Leonhard Fröreißen J.U. Lti so wohl E. E. großer Raths als beÿ übrigen hoher Gerichststellen best meritirten Advocati et Procuratoris ordinarÿ auch Vornehmen burgers alhier den Sie an Vogtsstatt hierzu erbeten – So beschehen Straßburg Freitags den 1.ten X.bris et seq. Anno 1769.
Der abgeleibte herr seelig hat ab intestato Zu seinen Erben Verlaßen Wie folgt. Erstlichen Fr. Margaretham Barbaram Mülschlögel geb. Müllerin, H Johann Jacob Mülschlögel handelßmanns und burgers alhie Fr. Eheliebste, beÿständlich deßen hier anwesen zu dem Ersten dritten haupttheil, Zweÿtens Fr. Mariam Elisabetham Rübsamin geb. Müllerin H Georg Heinrich Rübsamen handelßmanns und b. alhie Fr. Ehegattin, welche unter deßen assistentz dießem Geschäfft beÿwohneten In den Zweÿten dritten haupttheil, So dann Drittens H Johann Friderich Müller den leedigen handelßmann, welcher den 2. Martÿ Anno 1748. Zur welt gebohren worden, der anjetzo Zu Bordeaux beÿ H Conrad Schalck et Compagnie alldortigen handelßleuth in Condition sich befindet, in deßen Nahmen S. T. Hr Johann Michael Grauel Vornehmer Weinhändler und E. E. Großen Raths wohlverdienten beÿsitzer in zwischen und biß sein des J Sohns Ihme zuschickendes Vollmacht antreffen wird, dißer inventation beÿgewohnt hat, In den letztern dritten haupttheil. Alle dreÿ des H Müllers seel. mit deßen eingange gemelter Fr. Wittib ehelich erziehlte KK. und ab intestato Zu gleichen portionen und hpttheilen Verlaßene Erben.
(Procuration – fut présent sieur Jean Friederich Muller agé de vingt deux ans negociant a Bordeaux y Demeurant aux chartrons paroisse Saint Remy, Lequel a fait et Constitué son procureur General et special LMr Michel Gravel senateur à Strasbourg (…) Cont.llé à Bordeaux le 7. X.bre 1769

In einer allhier Zu Straßburg ane der Golgschmidgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen dannenhero hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 9-v) Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Neml. eine behaußung, Höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gegen der Prediger Kirch allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidgaß 1.a gegen solcher Kirch i. Eck gegen solcher Kirch ausmachend 2.s. neben herr Johann Friderich Imlin dem Silberarbeiter hinten einen Ausgang auf den Prediger Kirchhof habend gelegen, so über den nunmahligen Vingtieme ledig eigen, und durch (die Werckmeistere) ausweislich dren ertheilten und zu mein Notÿ Concept über lieferten Abschatzung Zeduls vom 18.den hujus mensis taxirt worden pro 900. lb. Darüber besagt i. deutsch perg Kfbrief in allh. S. S. Stb gefertiget m. derer anhgd. Ins. verw. de dato 18. Maÿ A° 1728
(f° 11-v) Eigenthum ane einem Landguth zu Küttolsheim
(f° 14) Ergäntzung der hinterbliebeneen Fr. Wb ermangelnden ohnveränderten guths. Nach Anleitung der über beeder geweßter Ehegattin einander on der Ehestand zugebrachte Nahrung Von Weÿl. H Notario Johann Lobstein seel. den 15. Junÿ A° 1733. Verfertigten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Der Fr. Wittib ohnverändert Verlaßenschafft betrf. Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring und Geschmeids 26, Sa. Activ Schulden 100, Erg. Rest 2973, Summa summarum 3106 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändert Guth consignirt und beschrieben, Sa. Silbers 11 ß Sa. godlenen Ring 5, Sa. Eigenthumb ane j.r behaußung 900, Erg. Rest 5691., Summa summarum 6596 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 6496 lb
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 201, Sa. haußraths auff den Landguth zu Küttolsheim befindlich 22, Sa. Wein und Faß 143, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 74, Sa. goldene Ring und dergl. Geschmeids 38, Sa. baarschafft 36, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Eigenthums ane j.r Landguth 246, Sa. Activorum 7680, Summa summarum 8566 lb – Schulden 8743 lb – Theilbar passiv onus 1761 lb
Stall summ 7295. lb – Verlohrene Schuld in die theilbare Verlaßenschafft Zugeltend 1660 lb
Copia der Eheberedung
Copia Codicillilarischen Verordnung – persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Adam Müller vornehmer Handelsmann und angesehener burger allhier aufrechten gesunden gehend und stehenden Leibs (…) Dienstags den 28. Julÿ Anno 1761, Johann Daniel Stöber Notarius

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 000 florins (1 500 livres). Les préposés réduisent l’arrièré à payer de plus d’un tiers

1770 (28. februarÿ), cote VII 1180 – Livres de la Taille f° 100
(Spiegel N° 2500) Weÿl. H. Johann Adam Müller geweßenen handelsmann und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H Not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 151. 9426. lb 1 ß 3 7/8 davon Gehet aber wieder ab 2130. lb 2 ß 2 ½ Verbleibt 7295. lb 17 ß 1 1/8. d die machen 14 600. fl. Verstallte 11 600. fl. Zu wenig 3000. fl.
Wovon nachtrag 8. Jahr in duplo a 9 lb, 72 lb
und 6. jahr in simplo, 27. lb
Ext. Stallgeldt 1770. 18 lb 15 ß
Geb. 2 ß
Abhandlung 14 lb 18 ß 6 d (zusammen) 132 lb 18 ß 6 d
der nachtrag auß Erheblichen ursachen auff 48. lb 9 ß moderirt worden, restiert 82 lb 4 ß 6 d
dt. 5. Februarÿ 1770.

Le fils Jean Frédéric Müller devient tributaire au Miroir en déclarant faire commerce de marchandises de la campagne. Il a été commis négociant plusieurs années à Nantes. Son beau frère Georges Henri Rübsamen fournit le certificat d’apprentissage en réglant les amendes pour ne pas avoir déclaré son apprenti
1772, Protocoles du Miroir (XI 279)
(f° 78) Dienstags, den 21. Julii 1772. E. Leibzünftiger – Hr Joh: Friderich Müller, des weil. H Johann Adam Müller, diesorts leibzünftig geweßenen Handelßmanns hinterl. einziger Hr Sohn, stehet vor, producirt ein von seinem Schwager H Georg Heinrich Rübsamen alhier d. 1. 8.bris 1765. gesiegelt ausgestelltes Lehr-attestat, und Stallschein vom 26. Maji letzthin, mit bitten ihn gegen Erlag gewohnlicher Gebühr leibzünfftig als Handelsmann aufzunehmen.
Nach eingesehenem Lehrjungen-Protokoll und producten Erkannt, in betrachtung es bekannt ist, daß der Implorant als Handelsdiener Zu Nantes einige Jahr lang gestanden, demselben gegen Erlag 1. lb 10. ß Einschreib: und Austhuung Gebühr, wie auch 1. lb vor das Zunftrecht willfahrt. H. Rübsamen aber wegen unterlaßener declaration solches nötigen Einschreibens und Austhuns vor diesortiges nächtes Quartalgericht zu bescheiden Vorbehalten. Prom, Will mit Landwaaren handlen

Marguerite Barbe Müller, veuve du marchand Jean Jacques Mühlschlegel, achète les parts de maison de son frère et de sa sœur.

1793 (9 fév.), Me Stoeber – acp 14 f° 26 du 11.2.1793
Cession par Marie Elisabeth Müller femme de Georges Henri Rübsammen de Strasbourg et Jean Frédéric Müller du même lieu
à Marguerite Barbe née Müller veuve de Jean Jacques Mühlschlegel du même lieu
de deux tiers par indivis dans une maison sise à Strasbourg rue des orphevres N° 16 dont l’autre tiers est possédé par indivis par l’acquereuse, moyennant 6666 livres

Originaire de la ville libre impériale de Biberach an der Riss, Jean Jacques Mühlschlegel épouse en 1764 Marguerite Barbe Müller : contrat de mariage, célébration
1764 (17.4.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 764
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Edl und vorachtbahren Herrn Johann Jacob Mühlschlegel ledigem Handelßmann weÿ: des Ehrenachtbahren H Johann Mühlschlegel gew. Weißgerbers und burgers in der keÿßerl. freÿen Reichstadt Biberach und auch weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annä Mariä geb. Rudhardtin Ehelichem H Sohn als dem H bräutigams ane einem,
So dann der viel Edel und tugendgezierten Jungfraun Margarethä Barbarä Müllerin, des wohl Edel und Großachtbahren H Johann Adam Müller, vornehmen Handelßmanns angesehenen burgers allhier mit der viel Edlen und tugendbegabten Fraun Margaretha Barbara geb. Fröreisin erziehlten Jungfrauen tochter als der Jungfraun Hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen allhie Zu Straßburg Dienstags den 17.ten Aprilis Anno 1764.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 458, n° 1568)
Im Jahr 1764 sind (…) Mittwochs den 2. Maÿ in offentlicher Gemeinde copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Johann Jacob Mühlschlegel der leedige handelßmann Von Biberach, weÿland H Johann Mühlschlegels geweßenen weißgerbers und burgers daselbsten hinterlassener ehelicher Sohn, und Jungfr. Margaretha Barbara Müllerin Herrn Johann Adam Müllers burgers und handelsmanns allhier und Fr. Margaretha Barbara gebohrner Fröreißerin ehelich leedige tochter, die Mutter des brautigamns ist Frau Anna Maria gebohrne Ruthardin [unterzeichnet] Johann Jacob Mühlßlegel als Hochzeitern Margaretha Barbara Müllerin als Hochzeiterin (i 463)

Jean Jacques Mühlschlegel devient bourgeois quelques mois après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 45-v
Joh. Jacob Mühlschlegel von biberach gebürtig erhalt d. burgerrecht von seiner Ehefr. Marg. Barb. H. adam Müllers des handelßmanns und b. allhier ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 11. aug. 1764.

Jean Jacques Mühlschlegel obtient une promesse d’admission au Miroir pour pouvoir devenir bourgeois. Il a fait son apprentissage à Francfort. Quand le conseil de la tribu lui demande trois mois plus tard pourquoi il ne s’est pas encore inscrit, il répond que les pièces nécessaires ne lui ont pas encore été remises. Il devient tributaire en octobre et déclare faire commerce de tabac
1764, Protocoles du Miroir (XI 278)
(f° 176-v) Dienstags den 3. Aprilis 1764. Vertrösteter Leibzünfftiger – H. Johann Jacob Mühlschlegel von Biberach gebürtig, producirt Schein erlernter Handlung zu Franckfort, und bittet ihm Schein zu ertheilen, daß E. E. Zunftgericht ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünftig auf und annehmen wolle.
Erkannt, willfahrt.

(f° 184) Dienstags den 24. Julii 1764. H. Mühlschlegel ebenfalls [soll zünftig werden] – Vorgemelter Ht Mühlschlegel gleicher Ursach halben [welchem schon den 13. Decembris 1763. ihme auferlegt, Züftig zu werden] vorbeschieden, lies sagen, es seÿe des H.Procuratoris Schuld, daß solches heute nicht geschehen Kan. Er wolle sich aber ferner angelegen seÿn laßen, daß er biß dorthin als burger angenommen werden, um das begehren an ihn bei estem Quartalgericht erfüllen zu Können. Mit welcher Antwort man zufrieden war.

(f° 186) Mittwochs den 10. Octobris 1764. E. Leibzünfftiger – H Johann Jacob Mühlschlegel vorerwähnt ist auf vorgewiesenen Kanzlei: und Stallschein vom 11. Augusti jüngsthin gegen Erlag 3 lb. 10. ß und 25. lb wegen hier nicht erlernter Handlung, als Handelsmann leibzünfftig angenommen worden. prom. obed. und verspricht Taback zu fabriciren.

Les nouveaux mariés font dresser un inventaire de leurs apports
1764 (26. 7.bris), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1195) n° 1402
Inventarium über des wohl Edel und Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Mühlschlegel, Handelsmanns und der viel Edel und tugendgezierten Fraun Margarethä Barbarä geb. Müllerin, beeder Eheleuthe und burgeren allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1764. – in ihren den 2.ten Maÿ jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vom 17.ten Aprilis jüngst §° 4.to wohlbedächtlich abgeredt und verglichen, daß einem jeden sein in die Ehe bringendes Vermögen Ihme u. seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen Straßburg Mittwochs den 26.ten 7.bris 1764. in fernerem beÿsein hrn Johann Adam Müllers vornehmen Handelßmanns der Ehefraun herzgeliebten Vaters

In einer allhier Zu Straßburg ane der Freÿburger gaß gelegenen u. dißorts Zum theil lehnungsweise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen, Sa. haußräthl. Mobilien 51, Sa. der handlung 889, Sa. Silbergeschmeids 39, Sa. goldenen Rings 39, Sa. baarschafft 6, Summa summarum 1025 lb – hierzu kommet deßen helffte ane denen haussteuren 71, des Eheherren Vermögen 1097 lb
Dießemnach wird auch der Fr. Ehegattin in die Ehe gebrachtes Guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 251, Sa. Silbern geschirr und Geschmeid 28, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 282, Sa. baarschafft 1546, Summa summarum 2107 lb – Adde die übrige helffte ane der haussteuren 71, Der Fr. Ehegattin gut 2178 lb
Eheberedung

Jean Jacques Mühlschlegel meurt en 1776 en délaissant six enfants. L’inventaire a lieu dans la maison du marchand de soie Schæffer rue des Bouchers. La masse propre à la veuve est de 2875 livres. L’actif de la communauté et des héritiers est de 12 549 livres, le passif de 22 967 livres.

1776 (5.5.), Me Stoeber (6 E 41, 1236) n° 18
Inventarium über weÿl. Johann Jacob Mühlschlegel gewesenen handelsmanns u. brs. allhier zu Straßburg Verl. auffgerichtet Anno 1776 – nach seinem Montags den 25.t Märtz letzthin aus dieser Welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlt. auf gebührendes ansuchen, Erfordern und begehren Fraun Margarethä Barbarä Mühlschlegelin geb. Müllerin der hinterbliebeneen Frau Wb. unter assistentz H. Johann Jacob Treutel des handelsmanns u. brs. allhier den Sie ane Vogtsstatt Zu ihrem beÿstand hierzu angesprochen – so geschehen Straßburg Montags den 5. May A. 1776.
Der Verstorbene hat ab intestato zu erben verlaßen wie folgt. Erstlichen Margaretham Barbaram Mühlschlegelin so den 30. März 1765 zur Welt gekommen, Zweitens Mariam Magdalenam Mühlschlegelin die den 29. März 1768 geboren worden, Drittens Mariam Elisabetham Mühlschlegelin, so den 3. 8.bris 1769 dieses tages licht erblicket, Viertens Carolinam die den 6. 7.bris 1771 an diese Walt gebracht worden, Fünfftens Dorotheam Salome welche den 16. Decembris 1773 gezeugt worden. So dann Sechstens Johann Jacob Mühlschlegeln so den 12. 9.bris 1775 geboren worden. Alle sechs des abgeleibten mit eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wb. erzeugte Kinder und ab intestato verlaßene Erben deren geschworner Vogt ist iht Oncle eingangs ged. H. Johann Friedrich Müller, welcher in solcher qualitæt diesem Geschäfft beÿgewohnet

In einer allhier zu Straßburg an dem Metzgergießen gelegenen H. Schäfer dem Seidenhändler u. brn allhier zuständigen u. dißorts zum theil lehnungsweise bewohnenden behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane 1.r Eisenschmelz im bühlerbergwerkthal (extractus Bühlerthaler amts)
Ergäntzung der Fraun Wittib ermanglenden unveränderten Guts. Nach Anleitung des über beeder gewesener Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Notm. Joh: Daniel Stöber den 26. 7.bris 1764. auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus inventarii. Der Fraun Wittib unveränderten Vermögen, Sa. hausraths 119 lb, Sa. silben Geschmeids 21 lb, Sa. Goldener Ring v. Geschmucks 145 lb, Sa. activ schuld 150 lb, Ergäntzungs rest 5101 lb, Summa summarum 5338 lb – Schulden 2662 lb, Nach deren abzug 2875 lb
Dießemnach wird alles übrige vorhandene es seÿe gleich von dem abgeleibten in die Ehe gebracht oder während deroselben angeschafft worden in ansehung die völlige mass nicht hinrechend das passiv onus abzutilgen, unter einem titel als in des Verstorbenen Verl. Zugeltend u. daraus zu bezahlend consignirt und beschrieben, Sa. hausraths 186 lb, Sa. Silberen geschmeids 28 lb, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 29 lb, Sa. der Mobilien so sich in des Bühlerbergwerk thals behausung befinden 139 lb, Sa. Waaren Materialien und Werckzeug Zue Eisenschmelz gehörig 3312 lb, Sa. Pferd und Fuhrgeschirrs 114 lb, Sa. Wein und faß 128 lb, Sa. baarschafft 354 lb, Sa. Eigenthums ane 1.r Eisenschmeiz 6545 lb, Sa. activorum 1709 lb, Summa summarum 12 549 lb – Schulden 22 967 lb, passiv onus 10 418 lb
Copia der Eheberedung (…) den 17. apr. 1764, H. Johann Daniel Stöber

Marguerite Barbe Müller meurt en 1819 en délaissant six enfants
1820 (31.5.), Strasbourg 10 (25), Me Zimmer n° 671 (8842)
Inventaire de la succession de Marguerite Barbe Müller leur mère veuve de Jean Jacques Mühlschlegel, négociant, décédée le 6 décembre 1819 – à la requête de 1. Marguerite Barbe Mühlschlegel veuve de Jean Jacques Schlagdenhauffen, architecte, 2. Marie Madeleine Mühlschlegel épouse de Jean Daniel Lichtenberger, 3. Marie Elisabeth et 4. Caroline ces deux filles majeures, 5. Dorothée Salomé Mühlschlegel épouse de Théophile Fuchs ministre du culte protestant à Bischheim au Saum, 6. Jean Frédéric Boden, orfèvre, au nom de Jean Jacques Mühlschlegel commis négociant domicilié à Strasbourg se trouve presentement en condition à Offenbourg au Grand Duché de Bade
succession partagée, mobilier
numéraire 33 790 fr, créances 4426 fr, total 39 128 fr

Marguerite Barbe Müller veuve de Jean Jacques Mühlschlegel vend la maison à François Daniel Imlin, déjà propriétaire de la maison voisine rue des Orfèvres

1809 (7.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Me Bossenius n° 2599, 3916 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 85 du 9.1.
Marguerite Barbe née Müller veuve de Jean Jacques Mühlschlegel négociant assitée de Jean Jacques Schlagdenhaufen architecte charpentier & Jean Daniel Lichtenberger marchand coutelier
à François Daniel Imlin marchand-orfèvre
une maison petite cour avec toutes autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16, d’un côté l’acquéreur lui-même, d’autre le coin de ladite rue derrière avec la porte de la cour sur la place du temple neuf – la venderesse est devenur propriétaire dudit immeuble par partage de Marguerite Barbe née Froereisen veuve de Jean Adam Müller négociant sa mère par cession devant Me Stoeber le 9 février 1793 – moyennant 9876 fr représentant 10 000 livres tournois
bail à la De Mühlschlegel pour 25 années consecutives qui ont commencé du 1 du mois, le logement occupé jusqu’à présent par ladite preneuse dans ladite maison consistant dans le premier étage sans réserve l’armoire a côté de l’escalier deux chambres au troisième étage trois chambres sur la mansarde, une cave dont l’entrée est femée par une porte a serrures & la cave en entrant pour loger les cuves a lessive enfin les autres aisances locatives, 240 fr (résilié par la decès de la preneuse)

Fils de l’orfèvre Georges Frédéric Imlin, François Daniel Imlin entre en apprentissage chez son père à la Saint-Jean Baptiste 1769
1769, Protocoles de l’Echasse (XI 112)
(p. 64) Freÿtags den 17. Junÿ 1769. Eingeschriebener Lehrjung – Hr Georg Friderich Imlin dermahliger Silber Arbeiter stehet Vor und bitt Ihme seinen Sohn Frantz Daniel Imlin auf 4. Jahr lang Von Johannis Baptistæ 1769. biß gemelten termin 1773. in die Lehr einzuschreiben.
Erkandt willfahrt dt. 8 ß

François Daniel Imlin termine son apprentissage à la Saint-Jean Baptiste 1773
(p. 186) Montags den 21. Junÿ 1773. Außgethaner Lehrjung – Hr Georg Friderich Imlin Silber Arbeiter stehet Vor und bitt Ihme seinen Sohn Frantz Daniel Imlin seiner Vierjährigen Lehrzeit halben auß Zuthun die Zeit endet sich auf Joh. Bapt: 1773. vide die Einschreibung Vom 16. Junÿ 1769.
Erkannt Willfahrt dt. 2. s Außthuungs Gebühr und 5 ß Vor das findlings hauß

François Daniel Imlin devient tributaire à l’Echasse en avril 1781 à titre gratuit étant donné que son père est échevin
(p. 415) Sambstags den 7.ten Aprilis 1781. Evangelischer Neuer Leibzünftiger. – Hr Frantz Daniel Imlin, der Silberarbeiter, herrn Exsenatoris Georg Friderich Imlin, des silberarbeiters und burgers allhier ehelicher Sohn, stehet Vor und bittet ihn als einen Leibzünfftig auf: und anzunehmen, producirt Stallschein Vom 7.t Aprilis. 1781.
Erkandt, als eines herrn Schöffen Sohn gratis Willfahrt, jur. eod.

François Daniel Imlin épouse en janvier 1781 Marie Madeleine Albrecht, fille de marchand de soie : contrat de mariage, célébration
1780 (9.11.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 37
(Eheberedung) erschienen der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Frantz Daniel Imlin, leediger Silberarbeiter, des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Georg Friderich Imlin des Silberarbeiters, wie auch Es En Großen Raths jetzigen Wohlverdienten beÿsitzers und burgers dahier ehelich erzeugter Sohn, unter Autorisation dieses seines herrn Vatters, als bräutigam ane einem,
So dann die Ehren und Tugendgezierte Jungfer Maria Magdalena Albrechtin, des Ehren: und Wohlvorgachtbaren Herrn Johann Jacob Albrecht Seidenhändlers und Knöpffmachers auch burgers dahier ehelich erzeugte Tochter unter assistentz dieses ihres herrn Vatters, als braut
Actum allhier zu Straßburg in der Jungfer Braun Elteren Wohnbehaußung an dem Felsmarkt gelegen, Donnerstags den 9. Novembris Anno 1780. [unterzeichnet] Frantz Daniel Imlin als braütigam, Maria Magdalena Albrechtin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 34-v, n° 4)
Im Jahr Christi 1781, Montags den 22. Januario abends nach vier uhr wurden (…) ehelich mit einander copulirt und Christlich eingesegnet H. Frantz Daniel Immlin, lediger Silberarbeiter und burger allhier, H Georg Friderich Immlins, Silberarbeiters E.E. großen Rhats alten Beÿsitzers und burgers allhier mit Frau Catharina Elisabetha gebohrner Rödererin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Magdalena Albrechtin, H Johann Jacob Albrechts Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers allhier, mit Frau Maria Magdalena gebohrner Treutelin, ehelich erzeugte Tochter (i 36)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du mari
1781 (6.2.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 880) n° 99
Inventarium über Des Ehren und wohlvorachtbahren herrn Frantz Daniel Imlin silberarbeiters und der Ehren: und tugendgeziehrten Fraun Maria Magdalena geb. Albrechtin einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – in ihrem vor mir unterschriebenen Notario den 9. nov. 1780 miteinander errichteten Ehe: Contract stipulirt haben
in der des disortigen Ehemanns H. Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung an der Goldschmidtgaß gelegen, in fernerem beÿseÿn hn Georg Friedrich Imlin des silberarbeiters und Eines Ehrsahmen Grosen Raths alten beÿsitzers des Ehemanns geehrten Vatters wie auch in præsentia H. Joh: Jacob Albrechts des Seidenhändlers und Knopffmachers der Ehefrauen geliebten herrn Vatters
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 88 lb, Sa. silbers 15 lb, Sa. gold. Rings 36 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50 lb, Sa. schulden 500 lb, Summa summarum 690 lb -haussteur 79 lb, Summa 770 lb
der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 170 lb, Sa. silbers 29 lb, Sa. gold. Ring 103 lb, Sa. baarschafft 316 lb, Summa summarum 620 lb – haussteur 79 lb, Summa 699 lb

François Daniel Imlin meurt en 1827 en délaissant pour seul héritier son fils Emmanuel Frédéric Imlin. Lors de la liquidation, la maison rue des Orfèvres marquée du n° 16 revient à la veuve

1827 (16.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 53), Me Hickel n° 2550 – Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 180-v du 24.7.
Liquidation et partage de la succession de François Daniel Imlin, orfèvre décédé le 30 janvier dernier – à la requête de la veuve Marie Madeleine Albrecht assistée de Jean Geoffroi Emmerich, propriétaire, Emmanuel Frédéric Imlin, orfèvre, seul et unique héritier de son père
mariés en 1781, contrat de mariage passé devant Me Greis le 9 novembre 1780
Seconde observation, successions échues à M. Imlin, recueilli dans la succession de Georges Frédéric Imlin et Catherine Elisabeth Roederer ses père et mère dont il était seul et unique héritier, succession de de Georges Frédéric Imlin, inventaire Me Greis 6 novembre 1786. une maison située à Strasbourg rue des Orfèvres marquée aujourd’hui du n° 15, pour mémoire,
7. une autre maison situé Faubourg de la Krutenau lieu dit Endenletz, pour mémoire,
par acte Me Greis en date du 14 mars 1783 à la mère la maison à la Krutenau pour 1500 fr, Emmanuel Frédéric Imlin a droit de reprendre la maison rue des Orfèvres n° 15
Troisième observation, successions échues à Mde Imlin, un quart de la succession de Marie Madeleine Treuttel veuve de Jean Jacques Albrecht, décédé le 6 ventose 7, partage Me Saltzmann le 24 germinal 7, indépendamment de son quart d’une maison située à Strasbourg vis à vis des Grandes Boucheries n° 27 laissée en commun
masse active, immeubles, art. 3, une maison avec petite cour et dépendances située à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16, d’un côté formant le coin de ladite rue, d’autre la maison échue à M Imlin dans la succession de son père acquise de Marguerite Barbe Müller veuve de Jean Jacques Mühlschlegel, négociant, par acte reçu Me Bossenius le 7 janvier 1809, estimée 16 000 fr
art. 4, une maison située à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 55 avec cour, étables, appartenances et dépendances, acquise de Marguerite Dorothée Koberstein veuve de Louis Frédéric Süss et des enfants héritiers Süss par acte reçu Me Roessel 8 juillet 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 19, estimée 1600 fr
art. 5. une maison située à Strasbourg quartier du Marais Verd derrière le manège n° 83, acquise de Jean Gaspard Riss, vigneron à Ribeauvillé, Jean Conrad Riss, homme de lettres à Strasbourg, Marguerite Salomé Bernhard veuve de Jean Jacques Riss, par acte reçu Me Bossenius 2.3.1814, estimée 1000 fr
art. 6, une petite maison située à Strasbourg place du Marché Neuf, acquise du curateur de Marguerite Pfaehler, faible d’esprit femme adandonnée de Daniel Linck, à la Chambre des Contrats le 25 octobre 1788, estimée1000 fr,
art. 7, une petite maison située à Strasbourg quartier du Marais Verd rue du Demi Toit n° 93, acquise de Michel Diringer porteur de sacs, et Anne Marie Lambrecht par acte reçu Me Bossenius le 24 décembre 1807, estimée 600 fr,
art. 8, une boutique située à Strasbourg place du Temple Neuf n° 18, acquise de Jean Geoffroi Redslob, négociant, et autres, acquise dans l’adjudication définitive par le juge de paix du second arrondissement le 12 floréal 6, cette boutique était grevée d’une rente foncière due à la ville de Strasbourg rachetée suivant certificat du maire daté 15 mai 1811, estimée 1000 fr,
art. 9, une autre boutique située à Strasbourg place du Temple Neuf n° 19, acquise des héritiers Marguerite Salomé Geiger veuve de Jean Hechler, perruquier, suivant adjudication définitive devant Me Wengler le 20 juin 1808, la rente qui était affectée sur cette boutique en faveur de la ville de Strasbourg a été rachetée suivant certificat du 18 juillet 1811, estimée 1000 fr,
art. 10, une campagne située à la Robertsau n° 41 composée d’une maison avec cour et jardin et d’un champ de la contenance d’environ 25 ares (5/4 arpent) cédé à titre d’échange de Léonard Seyder, boucher, par acte reçu Me Lung le 21 frimaire 7, estimée 5600 fr,
art. 11, une maison avec jardin et dépendances situé à la Robertsau n° 105, acquis Jacques Frédéric Kirstenstein, orfèvre, par acte reçu Me Bossenius le 23 mars 1808, estimée 2000 fr
art. 12, une maison avec cour, jardin et dépendances située au Neuhoff n° 54 bis, acquise quant à la superficie de Simon Weil, propriétaire, et Julie Reins, par acte reçu Me Bossenius le 13 mai 1812 quant au fonds du gouvernement par adjudication passée devant le préfet du département le 30 août 1813, estimée 1500 fr
Abandonnements, à la veuve, 2. (art. 3) une maison rue des Orfèvres n° 16 pour 16 000 fr
2. une maison au Faubourg de Pierre n° 55 pour 1600 fr (art. 4)
3. une campagne n° 41 à la Robertsau pour 5600 fr (art. 10)
4. une maison dépendances à la Robertsau n° 105 pour 2000 fr (art. 11)
à Emmanuel Imlin, 1. une maison au Marais Vert n° 83 pour 1000 fr (art. 5)
2. une maison au Marché Neuf n° 15 pour 1000 fr (art. 6)
3. une maison au Marais Vert n° 93 pour 600 fr (art. 7)
4. une boutique n° 19 18 place du Temple Neuf pour 2000 fr (art. 8 & 9)
5. une maison et 68 ares et terres Neuhoff n° 54 pour 4250 fr (art. 12)

Emanuel Frédéric Imlin épouse en 1806 Marie Elisabeth Feyhl, fille d’un marchand de vins
1806 (28.6.), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 502, 3296 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 35 du 30.6.
Contrat de mariage – Sr Emanuel Frédéric Imlin marchand-Orfèvre fils du Sr François Daniel Imlin, Marchand-orfèvre, avec De Marie Madeleine Albrecht
Dlle Marie Elisabeth Feyhl, fille du Sr Jean David Feyhl, tonnelier et marchand de vin, avec de Marie Elisabeth Doerffer

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1806 (26.8.), Strasbourg 3 (30-1), Me Übersaal n° 962, 3389 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 133 du 27.8.
Inventaire des apports d’Emanuel Frédéric Imlin, marchand orfèvre, et de Marie Elisabeth Feyhl, assitée de son père Jean David Feyhl tonnelier et marchand de vin – mariés le 9 juillet de l’année courante, contrat de mariage passé le 28 juin précédent
le mari : meubles 1042 fr, argenterie 245 fr, dettes actives 9875 fr, total 11 162 fr, présents de noces 256 fr, total 11 418 fr
la femme meubles 1254 fr, argenterie 194 fr, numéraire 1185 fr, total 2633 fr, présents de noces 256 fr, total 2889 fr

François Daniel Imlin meurt en 1831 en délaissant cinq enfants

1831 (9.2.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3690 – Enregistrement de Strasbourg, acp 202 f° 192-v du 17.2.
Inventaire de la succession d’Emmanuel Frédéric Imlin, marchand orfèvre décédé le 4 janvier 1831, à la requête de Marie Elisabeth Feyhl la veuve, commune en bien en vertu du contrat de mariage dressé par Me Ubersaal le 28 juin 1806, testament olographe en date du 21 septembre 1829 enregistré le 18 janvier 1831 f° 151, mère et tutrice légale de Louis François, Marie Madeleine et Marie Elisabeth, 2. Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin épouse de Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, 3. Salomé Louise Imlin épouse de Charles Riess, commis négociant, 4. Jean Daniel Frédéric Imlin, orfèvre, seuls et uniques héritiers de leur père pour 1/6, chacun – Jean Georges Kammerer, libraire, subrogé tuteur

Immeubles propres des héritiers de M. Imlin. Cote 6. Titres de propriété de la maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 15, par acte passé à la Chambre des Contrats 3 janvier 1756 Georges Frédéric Imlin grand père feu Emmanuel Frédéric a acquis une maison avec petite cour dans la rue des Orfèvres portant actuellement n° 15 donnant par derrière sur le Marché du Temple Neuf
par acte passé à la Chambre des Contrats le 31 juillet 1780 Georges Frédéric Imlin a acquis de la ville de Strasbourg une boutique portant alors n° 17 actuellement n° 16 située près du Temple Neuf d’un côté en partie et par derrière Georges Frédéric Imlin (à sa maison acquis par le contrat du 3 janvier 1756). Cette boutique a été démolie par feu Georges Frédéric Imlin qui a construit à sa place une maison formant maison de derrière de celle ci dessus désignée sise rue des Orfèvres n° 15. Ladite maison occupée par la succession de à l’exception du rez de chaussée de la maison de derrière et d’un logement au troisième étage de la maison de devant – Titres de propriété de la maison désignée ci dessus sous n° 1 passés à la Chambre des Contrats dont le plus ancien est du 20 juin 1608
cote 7, Titres de propriété d’une maison sise au quartier du Marais Verd n° 83, par acte passé devant Me Bossenius le 2 mars 1815 Jean Gaspard Riss, vigneron à Ribeauvillé, Jean Conrad Riss, homme de lettres à Strasbourg, Marguerite Salomé Bernhard veuve de Jean Jacques Riss, commissionnaire de roulage, ont vendu à Jean Daniel Imlin une maison sise à Strasbourg au quarrier du Marais Verd derrière le manège n° 83 grevée d’une rente foncière de 6 fr. envers la ville de Strasbourg – vente à Jean Daniel Riss à la Chambre des Contrats le 24 juillet 1748 – Quittance de la rente foncière – par acte passé dus pour loyers 1. Dlle Eberlin pour le rez de chaussée 33 fr, 2. Sr Rehbein pour le premier étage 1,80 fr, 3. par Sr Schreiner pour 2 chambres au premier étage 14,30 fr
Cote 8, Titres de propriété d’une maison sise Place du Temple Neuf n° 15, par acte passé à la Chambre des Contrats le 27 octobre 1788 François Daniel Imlin acquis du curateur d’Anne Marguerite Pfaehler faible d’esprit femme abandonnée de Daniel Linck une maison avec cour et autres dépendances sise à Strasbourg Place du Temple Neuf portant actuellement n° 15 pour 710 florins – Titres de propriété dudit immeuble qui était alors une boutique, Chambre des Contrats le 27 juillet 1780, acte sous seing privé du 24 juin 1823 par lequel François Daniel Imlin a accordé au Sr Philippe Jacques Beck orfèvre son locataire de ladite maison n° 15 la permission de percer entre cette maison et celle dudit Sr Beck portant n° 14 trois portes l’une au rez de chaussée, la seconde dans l’étage supérieur et la troisième aux mansardes – loué verbalement au Sr Beck
cote 9, Titres d’une boutique sise Place du Temple neuf n° 18, Jugement rendu au tribunal civil le 19 floréal 6 portant homologation du procès verbal adjudication définitive dressé par le juge de paix du second arrondissement de la ville le 12 floréal par laquelle François Daniel Imlin s’est rendu adjudicataire d’une boutique sise à Strasbourg près du Temple Neuf n° 18 pour 1100 livres – certificat du maire de Strasbourg du 15 mai 1811 portant rachat d’une rente foncière de 1,98 fr affectée sur ladite boutique – louée verbalement au Sr Beck orfèvre pour 4 fr.
Cote 10, titres d’une boutique sise à Strasbourg Place du Temple Neuf n° 19, Cahier des charges dressé par Me Wengler le 14 avril 1808 et adjudication définitive du 20 juin, une boutique sise à Strasbourg Place du Temple Neuf n° 19 pour 1800 fr – certificat du maire de Strasbourg du 8 juillet 1811 par laquelle la rente a été rachetée – loué verbalement à Dlle Fichter
cote 11, titres d’une maison et dépendances au Neuhoff n° 54 bis, par acte passé devant Me Bossenius le 13 mai 1812 Simon Weill propriétaire et Julie Reis ont vendu 1. la superficie seulement d’une petite maison, jardin, cour et dépendances le tout de la contenance d’environ 4 ares entouré d’une haie vive sise au Neuhoff n° 54 bis, 2. et le bénefice de la jouissance d’un hectare sis derrière ledit jardin accordé par ladite commune suivant bail du 5 vendémiaire 13 qui a expiré le 29 septembre 1813, par acte reçu Me Lex le 13 mars 1812 ledit Weil a acquis ledit immeuble d’Elisabeth Roemer veuve de Jean Chrétien Kieffer, caissier à l’hotel de la Pomme d’or par adjudication définitive par le département du Bas Rhin en date du 30 août 1813 François Daniel Imlin s’est rendu adjudicataire du fonds de ladite maison sise au Neuhoff n° 54 bis pour 300 fr – loué verbalement au Sr Dettinger
terres eu Neuhoff, Hoenheim, Greisheim, Behlenheim, Dürningen
Cote 20, titres d’une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16, par acte reçu Me Bossenius le 7 janvier 1809 vente par Marguerite Barbe Müller veuve de Jean Jacques Mühlberger à François Daniel Imlin d’une maison avec petite cour et autres dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n°16 au Sr Imlin (à la maison de M. Emanuel Frédéric Imlin a hérité de son père et dont les titres ont été inventoriés sous cote 6) formant de l’autre un coin de ladite rue derrière avec la porte de la cour sur la Place du Temple Neuf – et loué De Michelberger pour 25 ans le logement et les localités qu’elle occupait dans ladite maison avant la vente pour 246 francs par an, la De Mühlberger étant décédée depuis de longues années que ladite maison était occupée par le Sr Imlin à l’exception du troisième étage qui est loué par bail verbal au Sr Jacquot pour 44 francs du trimestre
Cote 21, titres d’une maison sise à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 55, par acte reçu Me Roessel le 8 juillet 1819 Marguerite Salomé Koberstein veuve de Louis Frédéric Süss a vendu 1. une maison sise à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 55 avec cour étables, appartenances et dépendances, par acte Me Dinckel du 27 messidor 8, acquis par Süss – Loyers 1. par Sr Simon faiseur de bas pour le rez de chaussée 2,80 fr, 2. par Sr Metté consigne pour le premier étage 2,40 fr, 3. et par Sr Pierlot consigne pour le second étage 1,80 fr
Cote 22, titres d’une campagne sise à la Robertsau n° 41. Par acte reçu Me Lung le 21 frimaire 7, François Daniel Imlin a reçu en échange de Léonard Seyder, boucher, une maison avec cour, grange, écurie, remise le tout entouré d’une cloture en planches avec jardin de la contenance d’environ 25 ares ou 5/4 d’arpent de terre située à la Robertsau portant actuellement n° 41, à côté de la maison du Sr Seyder dont il est séparé par une cloison laquelle cloison devrait être commune – autres actes à la Chambre des Contrats le 12 septembre 1789 et Me Knobloch le 10 germinal 5 et 25 fructidor 10. Par acte sous seing privé du 7 frimaire 8 les Sr Georges Emmanuel Endlich, passementier, et ledit François Daniel Imlin sont convenus de ce qui suit. Le Sr Imlin permet au Sr Endlich d’adosser une grange avec écurie à la séparation en planches qui exsite entre leurs jardins et qui est commune entre eux aux titre d’échange du 21 frimaire 7, en outre le Sr Endlich a promis de faire faire un conduit pour les eaux le long dudit bâtiment à adosser du côté de la cour de M Imlin – acte sous seing privé daté du 19 vendémiaire 11 contenant convention entre M. Imlin et Georges Holtzinger, vannier, Erhard Schwing l’ainé et Martin Pauly cultivateur ayant pour objet une séparation en planches sur ladite campagne. Le Sr Holtzinger a consenti à ce que M Imlin fasse poser une séparation en planches depuis la rue communale jusqu’au bout de son jardin sous la condition cependant que le Sr Holtzinger pourrrait planter de son côté une vigne à 18 pouces de ladite séparation et que chacun des propriétaire pourrait cultiver la terre jusqu’à la séparation. Il a été convenu en outre entre lesdits Sr Imlin et Holtzinger que si leurs vignes respectives et les branches de leurs arbres portaient préjudice à l’un ou à l’autre chacun seroit autorisé de couper lesdites vignes et branches conformément aux usgaes – acte sous seing privé du 3 mai 1830 entre Emmanuel Frédéric Imlin et J. M. Schweighaeusser propriétaire du jardin n° 41 voisin ont reconnu que les droits de mitoyenneté de ladite séparation, que la porte de communication établie entre les deux propriétés était la propriété de M. Imlin et qu’il était seul chargé de la réparation – une parie de ladite maison louée verbalement au Sr Müller jardinier
Cote 23, titre d’une campagne située à la Robertsau n° 105. Par acte reçu Me Bossenius le 23 mars 1808 Jacques Frédéric Kirstenstein marchand orfèvre a vendu à François Daniel Imlin une maison avec jardin, appartenances et dépendances sise à la Robertsau canton dit im Neuen Zeil n° 105, par adjudication définitive dressée par M. Ehrlen juge au Tribunal Civil le 3 octobre 1807 le Sr Kirstenstein s’est rendu adjudicataire de ladite propriété – selon l’inventaire d’Anne Barbe Knapp veuve de Jean Jacques Bardel à la Robertsau, dressé par Me Bossenius, il dépendait de la succession de 5/6 de ladite campagne – Me Dinckel 21 ventose 6 vente à De Barde de la moitié par indivis dudit immeuble – certificat de la ville du 17 vendémiaire 14 que la rente foncière de 11 schillings ou 1,20 fr a été rachétée – mémoire, acquittée des ouvrages de maçonnerie, de serrurier et de menuisier faits en ladite campagne en 1807 – louée au Sr Henck selon bail verbal
biens à Kleinfranckenheim ; créances courantes cotes 27 à 84
garde robe 648 fr, meubles de la communauté 38 494 fr, deniers comptant 20 268 fr
Titres et papiers, cote 2, succession de la veuve Feyhl, cote 3, Titres de propriété à Wittersheim et Gebolsheim
cote 4°, succession de Frédéric Daniel Imlin dressée par Me Hickel le 16 juillet 1827, recueilli une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 15 dont les titres sont inventoriés sous la cote 6° recueilli dans la succession de Georges Frédéric Imlin son père dont il était seul et unique héritier, d’après inventaire dressé par Me Greis le 6 novembre 1782
Marie Madeleine Albrecht la veuve a repris en nature le quart par indivis qui lui appartenait d’une maison sise à Strasbourg vis à vis des Grandes Boucheries n° 27 laquelle dépendait de la succession de de Marie Madeleine Treuttel sa mère veuve de Jean Jacques Albrecht laissé en commun lors du partage Me Saltzmann 24 germinal 7, pour remplir 76 913 fr, sa mère lui a abandonné 1. une maison située à Strasbourg quartier du Marais Verd n° 83 portée sur l’art. 5 de la masse active, cote 7
2. une maison située en ladite ville Place du Marché Neuf n° 15, cote 8
3. une maison sise quartier du Marais Verd n° 93 vendue
4, 5 et 6 deux boutiques situées en ladite ville Place du Temple Neuf n° 18 et 19, une maison sise au Neuhoff n° 54 bis et 2 ha 30 ares de terres canton Neufeld
5° cote, succession de De veuve Imlin née Albrecht, déclaration au bureau de l’enregistrement, 2. immeubles, 1. le quart par indivis de ladite maison vis à vis des Grandes Boucheries n° 27 échu dans succession de Marie Madeleine Treuttel sa mère veuve de Jean Jacques Albrecht,
2. une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16
3. une maison sise à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 55
4. une campagne située à la Robertsau n° 41
5. une maison située audie lieu n° 105

Lors de la liquidation, les enfants attribuent à leur mère l’usufruit viager de divers immeubles dont la maison 16, rue des Orfèvres

1832 (26.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 63), Me Hickel n° 4113 – Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 76 du 4.4.
Liquidation et partage – 1. Frédérique Imlin, 2. Madeleine Imlin épouse de Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, 3. Salomé Louise Imlin épouse de Charles Riess, commis négociant, 4. Jean Daniel Frédéric Imlin, orfèvre, 5. Marie Elisabeth Feyhl veuve d’Emmanuel Frédéric Imlin, marchand orfèvre, mère et tutrice légale de Louis François, Marie Madeleine zt Marie Elisabeth – Contrat de mariage passé devant Me Ubersaal le 28 juin 1806, Testament olographe en date du 21 septembre 1829 enregistré le 18 janvier 1831 f° 151
8° observation, M Imlin père est décédé le 4 janvier 1831, l’inventaire de sa succession a été dressé par Me Hickel le 9 février de la même année
2° partie. Liquidation de la succession de M Imlin. Parts indivises d’un immeuble provenant de la succession de Mde Imlin née Albrecht, article 2. le quart indivis d’une maison sise à Strasbourg vis à vis les Grandes Boucheries n° 27 cote 4 et 5 dudit Inventaire évaluée 2500 francs
Immeubles provenant de la succession de M. Imlin grand père, art. 3. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 15, Titres de propriété inventoriés cote 6 dudit Inventaire évaluée 16 000 fr. Depuis le décès de M Imlin la boutique au rez de chaussée de cette maison n’était pas louée. Le logement au troisième étage et l’atelier étaient loués au Sr Krieger, tout le surplus de cette maison occupée par Mde veuve Imlin
art. 4. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Marais Verd n° 83, Titres de propriété cote 7 évaluée 2500 fr
art. 5. une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du Marché Neuf n° 15 dont les Titres de propriété inventoriés cote 8 évaluée 2200 fr. Il est observé que ledit inventaire porte par erreur que cette maison est sise place du Temple Neuf
art. 6. une boutique sise à Strasbourg place du Temple Neuf (lieu dit Kirchhoff) n° 18, Titres de propriété cote 9, évaluée 2200 fr
art. 7. une boutique sise à Strasbourg place du Temple Neuf (lieu dit Kirchhoff) n° 19, Titres de propriété cote 10, évaluée 2000 fr
art. 8. une maison avec cour, jardin, et autres appartenances sise au Neuhoff n° 54 bis, Titres de propriété cote 11, évaluée 2700 fr
Immeuble provenant de la succession de Mde Imlin née Albrecht, art. 17. une maison avec petite cour et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16, Titres de propriété cote 20 évaluée 17 000 fr
art. 18. une maison avec cour étage et autres appartenances sise à Strasbourg Faubourg de Pierres n° 55, Titres de propriété cote 21, évaluée 4800 fr
art. 19. une campagne sise à la Robertsau n° 41 et consistant en une maison avec cour, grange, écurie, remise, jardin et autres appartenances, Titres de propriété cote 22, évaluée 5000
art. 20. une autre campagne située à la Robertsau canton dit in der Neuen Zeil n° 105 consistant en maison avec jardin et autres appartenances, Titres de propriété cote 23, évaluée 1800
à la veuve, les autres comparants lui abandonnent l’usufruit viager de 1. le quart de la maison provenant de la succession vis à vis les Grandes Boucheries n° 17
2. la maison rue des Orfèvres n° 15
3. la maison Marais Vert 83
4. la maison place du Marché Neuf n° 15
5. la boutique place du Temple Neuf n° 18
6. la boutique place du Temple Neuf n° 19
7. la maison au Neuhoff 54-bis
16. la maison rue des Orfèvres n° 16
17. la maison Faubourg de Pierres n° 55
18. la campagne à la Robertsau n° 41
19. la campagne à la Robertsau n° 105

Nouvelle liquidation suite à la mort de la mineure Marie Madeleine Imlin

1836 (17.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5224 – Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 49-v du 20.2.
Liquidation et partage – Marie Madeleine Imlin fille mineure de la veuve Imlin à la requête de 1. Marie Elisabeth Feyhl veuve d’Emmanuel Frédéric Imlin, marchand orfèvre, 2. Frédéric Jacques Schlagdenghauffen, architecte, mandataire de Jean Daniel Frédéric Imlin, ci devant orfèvre actuellement maître d’équitation à l’école vétérinaire d’Alfort domicilié à Strasbourg, 3. Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin épouse dudit Schlagdenhauffen, 4. Salomé Louise Imlin épouse de Charles Riess, commis négociant à Strasbourg, 5. Jean George Kammerer, libraire, subrogé tuteur de Marie Elisabeth mineure de la veuve Imlin – la nue propriété des biens appartenait originairement aux six enfants de M & Mde Imlin, par liquidation et partage dressé par Me Hickel le 26 mars 1832, deux de ces enfants étant décédés, depuis la veuve Imlin est propriétaire non seulement de l’usufruit viager mais encore d’une partie de la nue propriété des parts et portions qui en avaient été abandonnées à ses deux enfants défunts
Marie Madeleine Imlin décédée la Robertsau le 24 juillet 1835, par testament olographe en date du 6 avril 1835 déposé au rang des actes de Me Hickel le 16 septembre 1835, Mlle Imlin née le 25 décembre 1815 âgée de plus de 16 ans de sorte qu’aux termes des dispositions des art. 904 et 915 du Code Civil la défunte ne pouvait disposer que de 3/8 de la succession
à la veuve les portions indivises
1° opération. Partage de la nue propriété des biens que les parties possèdent par indivis et dont l’usufruit viager appartient à la De veuve Imlin
1. la nue propriété dont les titres analysés dans l’Inventaire de M. Imlin père le 9 février 1831 estimés ensemble à 42 240 fr de diverses maisons, boutique & terres à Strasbourg & à la Robertsau évalués ensemble
1. un quart indivis d’une maison sise à Strasbourg vis à vis les Grandes Boucheries n° 27 duquel la pleine propriété est évaluée à 2500 fr
2. une maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 15 évaluée à 16 000 fr
3. une maison sise en la même ville rue du Marais vert n° 83 évaluée à 2500 fr
4. une maison en la même ville place du Marché Neuf n° 15 évaluée à 2200 fr
5. une boutique en la même ville place du Temple Neuf n° 19 évaluée à 2200 fr
6. une boutique en la même ville place du Temple Neuf n° 19 évaluée à 2000 fr
7. une maison sise au Neuhoff n° 54 bis évaluée à 2700 fr
16. une maison à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16 évaluée à 17 000 fr
17. une maison sise en la même ville rue du Faubourg de Pierre n° 55 évaluée à 4800 fr
18. une campagne sise à la Robertsau n° 41 évaluée à 5000 fr
19. une campagne à la Robertsau n° 105 évaluée à 1800 fr

Le tribunal civil prononce l’expropriation forcée de la maison à l’angle de la rue des Orfèvres et de la rue derrière le Temple Neuf à l’encontre des héritiers Imlin
1860, AMS cote 43 Z 27 (fonds Ries)

Elargissement de la rue du temple neuf et de celle des orfèvres.
Extrait des minutes du greffe du tribunal de première instance de l’arrondissement de Strasbourg, département du Bas Rhin, Audience publique tenue par la première chambre du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 20 mars 1860. A Messieurs les Président et Juges comparant, la première chambre du tribunal civil séant à Strasbourg. Nous Procureur Impérial. Vu la lettre de Monsieur le Préfet du Bas Rhin en date du 17 mars courant, Vu aussi le décret impérial en date du 5 novembre 1859. Vu aussi l’arrêté de Monsieur le Préfet en date du dit jour 17 mars. Vu enfin l’article 14 de la loi du 3 Mai 1841. Attendu qu’il résulte des pièces précédentes que toutes les formalités prescrites par la loi ont été remplies. Requérons qu’il vous plaise, Messieurs, en vertu de l’article 14 de la loi sus visée, prononcer l’expropriation de l’immeuble dont s’agit auxdits décret et arrêté. En parquet le 19 mars 1860. Pour le procureur Impérial signé Lebert substitut. Vu le réquisitoire cidessus ensemble les pièces y annexées et qui constatent que les formalités prescrites par la loi du trois mai 1841 article 4 du titre premier et titre deux ont été remplies. Le tribunal faisant droit audit réquisitoire prononce l’expropriation pour cause d’utilité publique d’une maison, sise à Strasbourg rue des orfèvres numéro 2, d’une superficie de 72 centaires appartenant à la veuve et aux enfants délaissés par le Sr Emanuel Frédéric Imlin, de cette ville, ledit immeuble ainsi qu’il est dit et relaté aux plan et état parcellaire indiqués en l’arrêt de M le Préfet du Bas Rhin du 17 mars courant commet Monsieur Descolins, juge et en cas d’empêchement Monsieur Laquiante, juge, pour remplir les fonctions attribuées par le titre quatre du chapitre février au magistrat directeur de jury, chargé de fixer l’indemnité. (…)
(suivi de significations)

Les héritiers Imlin notifient le maire de la situation de la maison et des locataires qui l’occupent (avril 1860)

Notification – L’an 1860, le 28 avril, à la requête 1° de dame Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin épouse épouse du sieur Frédéric Jacques Schlagdenghauffen, architecte et de ce dernier pour autorisation, 2° du sieur Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire. 3° de dame Louise Riss épouse du sieur Charles Théodore Seltzer, filateur et de ce dernier pour autorisation, 40 de demoiselle Fanny Riess, majeure, sans profession, 5° du sieur Charles Riess, négociant, en qualité de tuteur légal de Charles Paul Riess, issu de son mariage avec feue dame Louise Imlin son épouse, 6° du sieur G. F. Herrenschmidt, père, fabricant de cuir, en qualité de tuteur légal de Charles Herrenschmidt et Elisa Herrenschmidt, enfants mineurs issus du mariage de feu le sieur Charles Herrenschmidt fils et de feue dame Marie Elisabeth Imlin son épouse, tous domiciliés à Strasbourg et élisant domicilié au cabinet de M° Kugler avocat à Strasbourg faubourg de pierre N° 4,
Je Frédéric Porst fils, huissier aud. près le Tribunal civil séant à Strasbourg y demeurant rue Ste Barbe N° 7, soussigné ai signifié et déclaré à la Ville de Strasbourg et ce pour elle à M Charles Coulaux son maire demeurant à Strasbourg à l’hôtel de ville ou étant & parlant à Mr Delaporte son adjoint qui m’a visé les présentes
Que la maison sise à Strasbourg, rue des orfèvres n° 2 dont les requerans sont propriétaires comme héritiers immédiats et médiats de feu le Sr Emanuel Frédéric Imlin vivant bijoutier à Strasbourg et dont ils ont été déclarés expropriés pour cause d’utilité publique par Jugement du Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg, en date du 20 mars 1850, est loué par locations verbales aux locataires suivants qui y occupent, savoir
1° M. Léon François, marchand de comestibles, le rez-de-chaussée, composé d’un magasin et de deux arrière boutiques,
2° Mme Marie Clotilde Jouvelet, veuve de feu M Aloyse Lechnet, vivant cordonnier en cette ville, le premier étage,
3° M. Jean Georges Hack, employé des Citadelles indirectes, le second étage,
4° et Mr Martin Heintz, cafetier, le troisième étage
Et qu’en outre la maison expropriée est grevée d’usufruit au profit de Mad Marie Elisabeth Feÿhl, veuve de feu le Sr Emanuel Imlin, ci-desus nommé.
A ce que le Ville de Strasbourg n’en ignore & en conformité de l’article 21 de la Loi du 3 Mai 1841. j’ai remis à Monsieur le Maire, au domicile et parlant comme dessus, Copie des présentes

Dénonciation d’un Jugement d’expropriation pour cause d’utilité publique – L’an 1860 le 28 avril

La Ville offre 22 000 francs aux héritiers Imlin pour acquérir la maison

Notification d’offres – L’an 1860 le trois mai [la Ville offre la somme de 22 000 francs pour la dépossession de la maison]

Les héritiers Imlin refusent l’offre qu’ils jugent insuffisante
Refus d’offes – L’an 1860, le 16 mai (…) Je Frédéric Porst fils, huissier aud. près le Tribunal civil séant à Strasbourg y demeurant rue Ste Barbe N° 7 (…) que les requétants refusent comme insuffisantes les offres qui leur ont été signifiées à la requête de la Ville de Strasbourg (…)

Les héritiers Imlin justifient leurs prétentions, en arguant notamment que le prix offert en 1838 était supérieur à celui offert en 1860. Le mémoire imprimé est accomapgné d’un plan

(Imprimé) Justificatif de l’indemnité demandée par les héritiers Imlin pour leur immeuble situé rue des Orfèvres, 2, à Strasbourg, exproprié pour cause d’utilité publique
(Mode de construction) La construction de la maison est établie sur cave voûtée. Les façades vers l’église et la place du Temple Neuf sont en briques avec encadrements en pierres de taille ; celle de la rue des Orfèvres est en pierres de taille au rez-de-chaussée, et les encadrements des croisées dans les trois étages sont en pierre et façonnés. Il y a vingt-quatre croisées semblables. Les planchers unis et en parquets de chêne, ainsi que les portes et les lambris à panneaux, en partie en chêne, sont parfaitement conservés. Le comble, en mansarde et greniers au-dessus, et d’une construction solide et dans uun état d’entretien parfait. L’escalier est large, en chêne, avec balustre en chêné sculpté.
(Valeur de ce genre de construction) La valeur au mètre carré de ce genre de construction est de 320. fr. Les constructions dans la cour consistent en un dallage du sol, une fosse d’aisance voûtée avec cabinet et toit en appendice au-dessus, une chaudière à lessive avec sa cheminée, et le mur de clôture, le tout d’une valeur de 1500 fr.
(Surface surbâtie) La surface du rez-de-chaussée de la maison et de 66 m. c. Celle du premier étage, avec avance 76. Celle du deuxième étage, idem 86, Celle du troisième étage, idem 86.
Total en mètres carrés 314
Ce qui donne une moyenne par plancher de 314 / 4 = 72 m.c.,50, laquelle surface surbâtie à raison de 320. fr. par mètre carré donne la somme de 21,120.
qui jointe à celle de 1,500
représentant la valeur des constructions dans la cour donne un total de valeur de construction de 26,620.
(Surface du sol et valeur) La surface du sol du rez-de-chaussée de la maison est comme ci-dessus de 66,00 m.c., celle de la cour est de 3 m 80 x 2 m 55 = 7 mc 14, Total 73 mc 14.
La valeur du sol que nous estimons seulement à 120. fr. par mètre carré, est de 73 mc 14 x 120 fr = 8776,80, soit 8,780
Total de la valeur de l’immeuble 35,400.
(Indemnité) Ce n’est pas la valeur intrinsèque de l’immeuble seulement que le loi entend remboursr au propriétaire, mais encore une indemnité pour la dépossession forcée qu’elle lui impose, et dans le cas présent, cette indemnité devra en outre compenser le préjudice qu les héritiers Imlin ont éprouvé par la longue mise en demeure de cette expropriation.
(Décision du Conseil municipal et rapport du Maire, imprimés dans le projet de bugdet de la ville de 1838) En effet, depuis près de quarante années, le projet de l’administration de démolir la maison du coin de la rue des Orfèvres faisant saillie vers le Temple-Neuf, et les négociations entamées à ce sujet par notre grand-père sont parfaitement connus de la population et étaient sur le point d’aboutir en 1838, alors que M. Lacombe était maire de Strasbourg.
Sous d’administration de M. Lacombe, ainsi que le porte le budget de la ville de 1838, le Conseil municipal avait décidé d’abattre la maison Imlin pour élargir les avenues du Marché Neuf. Cette maison ainsi que celle de M Gautschi, au Pont-Royal, avaient été estimées par les architectes de la ville, qui ont constaté, suivant le rapport de M. le maire, que la valeur vénale de ces deux immeubles, Gautschi et Imlin, était de 70 à 80,000 fr. C’est ce chiffre qui a été émargé dans le projet de bugdet de 1838, il est à admettre que l’administration et le Conseil d’alors n’avaient aucun intérêt à publier un chiffre exagéré.
(Lettre d’avis du Maire en consentement de la famille Imlin à un arrangement à l’amiable, 5 juillet 1838) Dans son rapport, M. Lacombe, appréciant les conséquences résultant pour les intéressés de la non-exécution immédiate par la décision du Conseil, s’exprime de la manière suivante : « Vous ne voudrez pas laisser plus longtemps les propriétaires de ces maisons dans un état d’incertitude fort préjudiciable à leurs intérets », et la famille Imlin, ayant reçu communication de cette décision par lettre de M. le Maire, en date du 5 juillet 1838, s’est empressée de faire part à cet administrateur de son consentement à un arrangement à l’amiable.
Toutefois, comme, suivant le même projet de budget de 1838, d’autres acquisitions importantes et de grands travaux de construction, évalués à la somme de 600,000 fr., devaient être entrepris d’urgence, l’administration municipale ne trouva pas opportun de donner suite à son projet d’acquisition de la maison Imlin, et se borna, sous la pression du génie militaire, à faire l’acquisition de la maison Gautschi. Cette maison, consistant en un rez-de-chaussée et deux étages en bois et briques, et située à l’extrémité du quai des Pêcheurs contre le rempart, fut acquise par la ville à l’amiable au prix de 36,600 fr. et il restait donc pour la maison Imlin, en admettant qye la somme de 80,000 fr. émargée au bugdet suivant estimation des architectes de la ville ne pût pas être dépassée, une somme de 43,400 fr.
(Evaluation de la maison Imlin, d’après le projet de budget de 1838 à la somme de 43,400 fr.) Or, si en 1838, l’estimation de cet immeuble a été portée à ce chiffre, pourquoi l’administration de 1860 lui attribuerait-elle un prix moindre, alors surtout qu’il est de notoriété que la valeur vénale des immeubles a considérablement augmenté par toute la France.
« L’état d’incertitude si préjudiciable aux intérets des propriétaires des maisons Gautschi et Imlin », prévu par M. le maire en 1838, s’est prolongé, quant à cette denière, jusqu’en 1860 du fait des administrations municipales, et malgré le consentement de la famille Imlin à un arrangement çà l’amiable.
(Préjudice résultant pour les héritiers Imlin de l’ajournenant indéfini du projet de démolition de la maison Imlin) Il en est résulté pour les propriétaires, depuis une longe série d’années, un dommage considérable dans le prix des loyers et dans la convenance des locations ; car toutes les fois que lle question de la démolition de cette maison avait été de nouveau soulevée, soir par le Consistoire du Temple-Neuf, soit dans le Conseil municipal, et avait occupé le public, les principaux locataires ont délogé et les magasins et logements n’ont plus pu être loués q’à des prix réduits et bien au-dessous des prix payés dans le quartier pour les localités semblables.
(Préjudice résultant pour les héritiers Imlin de l’expropriation de cette maison du milieu d’un groupe d’immeubles dont ils sont propriétaires) Enfin la famille Imlin est encore propriétaire de la maison rue des Orfèvres, 4, à côté de la précédente, et de plusieurs petites maisons situées sur les places du Marché-Neuf et du Temple-Neuf, toutes contiguës à la maison dont l’expropriation est prononcée. Il était dans les prévisions du grand-père Imlin, en faisant l’acquisition de ces différents immeubles groupés ensemble, de les remplacer un jour par une seule grande maison faisart le coin de la rue des Orfèvres, et de faire ainsi disparaître à la fois les doubles avances des n° 2 et 4 de cette rue, et les boutiques et maisonnettes des places du Marché-Neuf et du Temple-Neuf. Ce projet combiné avec la construction d’un marché couvert n’aurait pu être réaliséque par le moyen d’une transaction.
(Perte de l’avantage d’une construction faisat coin de rue) Aujourd’hui l’administration a procédé à l’expropriation de la maison n° 2, elle a dépossédé les héritiers Imlin du principal immeuble du groupe dont il sont propriétaires, et leur a fait éprouver un préjudice considérable par la perte et l’avantage d’une construction faisant coin de rue au centre de la ville et entre deux marchés et par la diminution bien appréciable de la valeur des autres immeubles du groupe, et notamment de la maison rue des Orfèvres, 4, lesquels n’étant plus contigus entre eux ne pourront plus servir à aucune combinaison de construction d’ensemble.
(Total de l’indemnité demandée) C’est par tous ces motifs et nous estimons le montant de l’indemnité en dehors de la valeur de l’immeuble à la somme de 15,000 fr
Et basant nos prétensions sur le chiffre ci-dessus établi de 34,400
Nous fixons l’indemnité à la somme de 50,400 fr.
Strasbourg le 7 mai 1860
Les héritiers Imlin

Lettre de la mairie en date du 5 juillet 1838
Le Conseil Municipal considérant que la maison que vous possédez rue des Orfèvres n° (-) gène le libre accès sur la place du temple neuf, qu’elle retreint ce passage de manière à compromettre la libre circulation et même la sûreté des citoyens, il a autorisé l’administration municipale à entrer en arrangement avec vous pour l’acquisition de cet immeuble. (…)

Les héritiers Imlin donnent quittance à la Ville de la somme de 37 500 francs pour la dépossession de la maison

1861 (15.2.), Strasbourg 15 (103), Me Momy n° 6992
Sont comparus Monsieur Georges François Auguste Marie Delaporte lieutenant colonel d’Etat Major en retraite, officier de la légion d’honneur, Adjoint à M le Maire de la Ville de Strasbourg où il demeure, agissant en cette dernière qualité pour et au nom de Monsieur Charles Coulaux, Maire de la Ville de Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en ladite Ville d’une part
Et 1° dame Marie Elisabeth Feyhl, Veuve de M Emanuel Frédéric Imlin en son vivant orfèvre à Strasbourg où ladite dame demeure & est domiciliée, 2° Dame Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin, épouse assistée et autorisée de M Frédéric Jacques Schlagdenhaufen, architecte demeurant & domicilié en la même ville, 3. M Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire demeurant et domicilié à Strasbourg, 4. M Charles Riess, négociant demeurant et domicilié en la même ville, agissant au nom et comme tuteur légal de M Charles Paul Riess son fils mineur, 5. M. Charles Théodore Seltzer, filateur demeurant à Bibliesheim, agissant au nom et comme de faisant fort de dame Louise Riess son épouse demeurant avec lui, 6. Dlle Fanny Riess, majeure d’ans sans état demeurant et domicilié à Strasbourg, Mademoiselle Riess & son frère mineur, & Madame Seltzer issus du mariage de M. Riess père ci-dessus qualifié avec dame Salomé Louise Imlin son épouse décédéée dont ils sont seuls et uniques héritiers & représentants. 7. Et Monsieur Gustave François Herrenschmidt, négociant demeurant et domicilié au Wacken, dépendance de Strasbourg, agisant au nom et comme père et tuteur légal de ses deux petits enfants Elisa Herrenschmidt & Paul Charles Herrenschmidt encore mineurs issus du mariage de son fils M Louis Charles Herrenschmidt en son vivant négociant et dame Marie Elisabeth Imlin conjoints décédés au dit Wacken, Lesquels ont dit et fait ce qui suit, savoir
Un jugement rendu par le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en ladite ville le 20 mars 1860, enregistré le 23 dudit mois, après l’accomplissement de toutes les formalités prescrites par la loi a prononcé l’expropriation pour cause d’utilité publique d’une maison à Strasbourg rue des Orfèvres N° 2 dont l’acquisition par la Ville de Strasbourg a été jugée nécessaire pour l’élargissement de la rue des Orfèvres & de celle du temple neuf et qui appartenait à Mad. Veuve Imlin née Feyhl en usufruit viager et à ses quatre Enfants ou à leurs représentants en la nue propriété, dans la proportion ci après indiquée savoir 1° à Mad. Schlagdenhaufen pour un quart indivis, 2. aux enfants de Mme Riess pour un autre quart indivis à chacun d’eux pour 1/12, 3. à M Jean Daniel Frédéric Imlin pour un troisième quart indivis 4 et aux deux enfants mineurs de Mad. Herrenschmidt pour le dernier quart chachun pour 1/8. (…), de la grosse dudit jugement a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 avril dernier volume 811 N° 29, d’un certificat délivré par M le Conservateur dudit bureau des hypothèques le 29 janvier dernier, atteste qu’il n’existe sur eldit immeuble aucune inscription. La Ville de Strasbourg étant par suite de ce jugement d’expropriation sus daté devenue propriétaire de l’immeuble dont s’agit il ne restait plus qu’à déterminer le montant de l’indemnité due à Mad. Veuve Imlin à ses enfants par la Ville à raison de la dépossession.
Cette idnemnité n’ayant pu être déterminée à l’amiable entre le Ville, les veuve et héritiers Imlin, l’appréciation en a été soumise au jury spécial de l’arrondissement de Strasbourg qui dans sa séance du 5 juillet 1850 a fixé le montant de l’indemnité à la somme de 37 500 Francs ainsi qu’il résulté du procès verbal en date du dit jour enregistré gratis à Strasbourg le 17 juillet 1860 folio 197. (…) Monsieur Ferdinand de Turckheim, Receveur municipal de ladite ville où il est domicilié, intervenant ici en sadite qualité a tout présentement payé des fonds communaux à la vue de M° Momy



20, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 20, au Bon coin (zum Guth Eck), maison Lassia (1748) détruite en 1944
VI 176 (Blondel), O 264 puis section 19 parcelle 1 (cadastre)

Autre adresse, 14, place de la Cathédrale

Cathédrale 14 (février 2016)Cathédrale 20, 22 (1 Fi 67, 74)Hallebardes 18-20 (1003 W 3, 1197)
Bâtiment actuel (n° 18) qui occupe une partie de l’ancien n° 20 (février 2016)
Photographie de Lucien Blumer (années 1930)
le 14, place de la Cathédrale est la deuxième maison à partir de la gauche
(AMS, cote 1 Fi 67, n° 74)
Façade rue des Hallebardes, maison d’angle, la troisième à partir de la droite
(AMS cote 1003 W 3, n° 1197, cliché pris pendant la guerre)

Appelée au Bon coin (zum Guth Eck), la maison appartient successivement à plusieurs orfèvres : Jean Adam Runckel (1677-1734), Samuel Schwanfelder (1734-1744) et Jean Frédéric Bæhr (1758-1811). Jean Adam Runckel remplace en 1723 une partie de sa toiture par un toit à la Mansard, travaux complétés en 1739 par Samuel Schwanfelder qui a fait agrandir les fenêtres des étages quelques années auparavant (1735, voir les directeurs fonciers et la les tribu des Maçons). La maison qui a un encorbellement face à la rue des Orfèvres mais pas sur celle vers la cathédrale est estimée 1 100 livres en 1733, valeur assez élevée pour un bâtiment qui occupe un petit terrain. Le marchand de nouveautés Joseph Lassia l’achète en 1744 et la reconstruit entièrement en 1748. Il est autorisé à avancer des deux côtés son nouveau bâtiment sur le communal, à y placer rue des Hallebardes un balcon qu’il décide de transférer sur l’autre face de la maison quelques semaines plus tard et à creuser une fosse de vidange sous la voie publique. Il charge le maître maçon Gaspard Raballiati d’entreposer les pierres nécessaires à la nouvelle construction qu’il confie au maître maçon Georges Michel Müller. L’accord qu’il passe avec lui le 30 avril 1748 fera l’objet d’un litige clos par la sentence arbitrale rendue en 1753. Le billet d’estimation de 1749 qui évalue maintenant la maison à 4 500 livres la décrit telle qu’elle se présentait avant sa destruction en 1944 : un rez-de-chaussée, trois étages, comble à la Mansard et deux niveaux de greniers.

182 Elévations e-g
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 182

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les repères (g-h) représentent le mur en saillie par rapport à la maison voisine, (h-k) la façade à quatre travées vers la place de la Cathédrale et (k-l) celle à deux travées vers la rue des Hallebardes, le nombre et la disposition des ouvertures étant les mêmes que sur les photographies des années 1930 et 1940. L’élévation dessinée en 1903 avant le ravalement des façades représente des ornements (frontons au-dessus des fenêtres du premier étage) qu’on ne voit pas sur les photographies où seuls figurent les bandeaux entre les étages. Le plan du rez-de-chaussée (1903, avant travaux) montre bien l’arrondi à l’angle de la rue. Le mur qui sépare l’entrée du magasin a été reconstruit peu après en ligne droite.

Cathédrale 14 (façade, 1903)Cathédrale 14 (rez-de-chaussée, 1903) 2116Cathédrale 20 (1003 W 1, 476)
Elévation place de la Cathédrale – Plan du rez-de-chaussée
(1903, dossier de la Police du Bâtiment)
Même façade (AMS cote 1003 W 1, n° 476, cliché pris pendant la guerre)

Charles Raeuber (commerce de vêtements pour enfants fondé en 1853) transforme en 1881 le rez-de-chaussée en remplaçant les murs par des piliers en fer. Il pose en outre des devantures en bois garnies de volets roulants qui seront remplacées en 1903 par des cadres métalliques. On construit en 1903 un mur en briques qui sépare le magasin de l’escalier principal. Le commerce est repris par Charles Jacquin, gendre de Charles Raeuber, puis en 1904 par Léon Scheuer qui cesse son activité en 1914. Le rez-de-chaussée est ensuite occupé par le magasin de matériel photographique de Chrétien Münch (1920) puis par la librairie Sostralib (1930, Société Strasbourgeoise de Librairie) qui devient pendant la guerre la Librairie de la Cathédrale Fischer et Compagnie. La toiture est refaite en 1942. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 11 août 1944. La Ville modifie ensuite l’alignement à l’angle de la rue des Hallebardes, une partie du terrain est réunie à la voie publique, l’autre à la parcelle voisine (18, rue des Hallebardes) qui devient ainsi la maison d’angle.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

fondation des Pauvres lépreux de l’Eglise rouge
1638 v Jacques Ensel, cordonnier, et (1634), Barbe Brey – luthériens
1677 v Jean Adam Runckel, orfèvre, et (1674) Susanne Helck, veuve de l’orfèvre Jacques Sebastian Gambs, puis (1689) Marie Catherine Redslob – luthériens
1734 v Samuel Schwanfelder, orfèvre, et (1725) Susanne Grünwald – luthériens
1744 v Joseph Lassia, marchand de nouveautés, et (1724) Nicole Dany – catholiques
1758 adj Jean Frédéric Bæhr, orfèvre, et (1765) Charlotte Louise Wagner – luthériens
1811 v Jean Michel Mertz, savetier, et (1779) Anne Catherine Noll – luthériens
1834 h Jean Michel Mertz, cordonnier, et (1812) Sophie Edelmann
1857 v Louis Birry, boulanger, et (1846) Marie Anne Kutterer
1877* Charles Ræuber, marchand
1894* h Charles Joseph Jacquin, marchand, et Emma Ræuber
1922* h Charles Henri Georges Jacquin, directeur des assurances sociales à Metz
1927* v Adolphe Batt, architecte, et Marie Brückmann
1932* v Société Strasbourgeoise de Librairie et d’Imprimerie, Sostralib (s.à.r.l.)
1944* Librairie de la Cathédrale, Fischer et Compagnie
1947* Société Strasbourgeoise de Librairie Sostralib, Fischer et Compagnie (société en commandite simple)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1684, 1 100 livres en 1733, 4 500 livres en 1749

(1765, Liste Blondel) VI 176, Jean Fréderic Bähr
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 264, Mertz, Jean Michel fils rue des Hallebardes 1 – maison, sol – 0,54 are

Locations

1659, (boutique à trois arcades) Elie Kürsner, marchand épicier
1749, François Duboux de Maurant, commis principal des fortifications et maître d’arithmétique et géométrie
1797, (boutiques) Jean Louis Schlick, négociant

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 464
Le loyer établi par les directeurs fonciers (voir plus bas) pour une échoppe est réglé le temps de son existence, c’est-à-dire de 1740 à 1745

H. Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter, soll Von einem gädlein an seinem Eckhauß in d. Spießgaß geg. d. goldschmidgaß, jahrs vf Mich: und A° 1740. I.mo, L. P. de 1739. fol. 138
(Quittung) 1741
Neuzb fol 323-b

Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 323-b

alzb. 464
Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter solle von einem Gädlein an seinem Eckhauß in der Spießgaß gegen der Goldschmidtgaß, Jahrs auf Michael. 1 lb 10. ß
(Quittungen) 1741-1745 mit auffkünd.

Directeurs fonciers (Bauherren)

1723, Directeurs fonciers (VII 1390)
L’orfèvre Jean Adam Runckel demande l’autorisation de remplacer une partie de sa toiture par un toit à la française (à la Mansard). Les préposés se rendent sur place et constatent que le nouveau toit remplacerait une saillie identique à l’encorbellement. Jean Adam Runckel est autorisé à faire les travaux. Un mois plus tard, le charpentier Benoît Fuchs est autorisé à remplacer une pièce du pan de bois au-dessus de l’encorbellement une fois les travaux achevés.

(f° 180-v) Dienstags den 22. Ejusd. [Junÿ 1723] Herr Johann Adam Runckel pt° bawens – Herr Johann Adam Runckel, der Goldarbeiter, will an Seine in der Spießgaß liegenden Nebens behaußung ein Frantzösisches dach machen laßen bittet auch umb deßen Vergönstigung.
Erk. ut ante [solle deßwegen ein Augenschein eingenommen werden]
(f° 184-v) Montags den 19. Julÿ 1723. seÿnd Nachfolgende Augenschein eingenommen worden. Johann Adam Runckel pt° bawens – Endlichen An Herrn Johann Adam Runckel des Goldarbeiters behaußung in der Spießgaßen, An welcher Er eine Auß Ladung, Gleich über dem Überhang hinweg zuthun, auch das Alte Tach abzubrechen, und ein neü Frantzösisches so genantes Tach a la Mansarte bawen zulaßen willens.
(f° 185-v) Dienstags den 20. Julÿ 1723. Joh: Adam Runckel – Herr Johann Tobias Baur der Silber Arbeiter nôe H. Johann Adam Runckel seines Schwehrvatters wiederhohlt Voriges begehren wegen änderung des Tachs An seinem Hauß in der Spießgaß. Erkannt Willfahrt.
(f° 189-v) Dienstags den 3. Ejusd. [Aug. 1723]. H. Johann Adam Runckel pt° bawens – Herr Tobias Baur, der Silberarbeiter, Zeigte in nahmen Herrn Johann Adam Runckel, Seines Schwehers, Mghh. an, daß Benedict Fuchß der Zimmermann, beÿ dem den 9. Julÿ jüngst vor Seiner in der Spießgaß liegenden behaußung eingenommenen augenschein anzuzeig. Vergeßen, daß die oberste Riegelwand faul seÿe, bittet also gantz unterth. daß Ihme möchte erlaubt werden, solche vmb anderthalben Schuh höher setzen Zu laßen. Erk. weilen es in dem obersten theil dieser behausung ist, als wird Ihme hiemit willfahrt, benedict Fuchßen dem zimmermann aber solle ein guther verweiß gegeben werden, daß Er beÿ dem eingenommenen augenschein solches nicht angezeigt.

1734, Directeurs fonciers (VII 1396)
L’orfèvre Samuel Schwanfelder est autorisé à couvrir de planches les parois au-dessous de son encorbellement pour supprimer les toiles d’araignées qui entourent les poutres

(f° 60) Montags den 9.t Augusti 1734. H. Samuel Schwanfelder – H. Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter ersucht MGHh. umb erlaubnus unter dem Uberhang seines Haußes in der Spießgaß, Gegen der Goldschmidgaß hinüber, Täffelen Zulaßen, die alte schwarter jeder zeit mit Spinnweben umbegeben Balcken Zubedecken. Erkannt Willfahrt.

1735, Directeurs fonciers (VII 1396)
Samuel Schwanfelder demande l’autorisation d’agrandir les fenêtres des deux étages au-dessus de l’encorbellement. Avertis un mois plus tard que Samuel Schwanfelder fait faire de très grandes ouvertures, les préposés se rendent sur place et constatent que tout danger est écarté puisque les murs sont bien étayés. Ils font une nouvelle visite en mars après que Samuel Schwanfelder a demandé l’autorisation d’abaisser l’un de ses auvents et de remplacer une marche en pierre par deux plus petites

(f° 95-v) Dienstags den 25. Januarÿ 1735. Samuel Schwanfeld. weg. bauens – Herr Samuel Schwanfelder, der Goldarbeiter, bittet MGHh Zuerlauben, daß Er an Seiner in der Spießgaß liegeden wohnung und Zwar deßen beeden obersten Stöcken in der maur, masen, ohngeachtet es einen überhang hat, alles gemaurt ist, die fenster umb Einen Schuh biß 14. Zoll dörffe erhöhen laßen.
Erkand, Solle durch die Herren Werckmeister deßen beschaffenheit examinirt und referirt werden.
(f° 104-v), Donnerstags den 17.t Februarÿ 1735, seind folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – An H. Samuel Schwanfelders des Silberarbeiters Hauß in der Spießgaß, gegen der Goldschmidgaß hinüber woran er bauete, und, wie berichtet worden, so große Öffnungen in der Wand des Überhangs machen Laßen, daß es sehr gefährlich Außsiehet, es fande sich aber beÿ dem augenschein wohl Gesprießet, daß nichts Zubesorgen.
(f° 115-v) Donnerstags den 31. Ejusdem [Martÿ 1735], seind folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – An H. Samuel Schwanfelders des Silberarbeiters Eckhauß gegen der Goldschmidgaß hinüber, welcher das über seiner hinder thür befindlichen Wetterdächel, so etwas höher stehet, als das größere darneben, diesem Zugleich Herab Zulaßen, wie auch anstatt einer steinern staffel Vor gemelter thür so 4. schuhe Lang und 1 schuhe, 9 Zoll breit, 2. steinere staffelen Zusammen 2. schuhe 4. Zoll breit Legen Zulaßen willens und deßwegen umb erlaubnus gebetten.

1739, Directeurs fonciers (VII 1398)
Samuel Schwanfelder est autorisé à occuper un terrain communal près du pont des étudiants pour y faire faire des travaux de menuiserie et faire faire un toit à la Mansard à sa maison pourvue d’un encorbellement. L’automne de la même année, les préposés constatent qu’il a fait bâtir sans autorisation une petite échoppe ; il déclare l’avoir fait construire pour que la veuve du passementier Jean Stuber puisse y vendre ses marchandises. Il est autorisé à conserver l’échoppe à condition de payer un cens annuel d’une livre dix sols (inscrite plus haut au Livre des loyers communaux)

(f° 95-v) Dienstags den 7. Ejusdem [Aprilis 1739], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – Auf dem Platz beÿ so genannten studenten brückel gegen dem Würths hauß Zum dann Zapffen hinüber, jenseits dem Gerbergraben, wo H. Samuel Schwanfelder der Goldarbeiter etwas Holtz Zimmern Zulaßen, umb erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt.
(f° 96) H. Samuel Schwanfelder – An Hn Samuel Schwanfelder des goldarbeiters Hauß an der Spießgaß gegen der Goldschmidgaß, welche umb erlaubnus gebetten, auf besagtes Hauß so einen Überhang hat, ein dach a la Mansard machen Zulaßen. Erkannt Willfahrt.
(f° 138) Montags den 28. Ejusdem [Sept. 1739], seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. H. Samuel Schwanfelder – An Hn Samuel Schwanfelder des Silberarbeiters Eckhauß in der Spießgaß gegen der Goldschmidgaß über, Vor Welches er Ohne erlaubnus ein gädlein bauen Laßen und solches Johannes Stubers deß Paßmentirers Verlaßenen Ehefrauen Verlühen. Schwanfelder entschuldiget sich er Habe es auß Commiseration gethan, damit sich diese frau ernehren Könne, und nicht in mangel der Nahrung dem Spital, und jhr Kind dem Waißenhauß Heimfalle, das Gädlein stehe in seinem Hauß und unter seinem dach, und werde alle Nacht in sein Hauß Getragen. Erkannt solle so Lang MGh. belieben wird das Gädlein da Zulaßen und Stubers Frau darinn seÿ, wird, jährlich 1. lb 10 ß Zinß geben.

1741, Directeurs fonciers (VII 1399)
Les préposés reprochent à Samuel Schwanfelder d’avoir établi un étal sur la voie publique devant sa maison. Il répond que la vannière Reeb a remplacé son panier par un étal sans lui avoir demandé son avis et qu’il serait satisfait s’il disparaissait. Les préposés décident de l’interdire

(f° 117) Dienstags den 2. Maÿ 1741. H. Samuel Schwanfelder – Herr Samuel Schwanfelder der Silberarbeiter ware Citirt und befragt, warumb er einen standt ohne erlaubnus An sein Hauß in der Spießgaß gegen der Goldschmid Gaß über machen Laßen ?
Ille sagt (-) Reeb des Wollspinners frau Hätte Vorhin nur ein Korben Woll Allda feÿl Gehabt, nachgehends aber wieder sein Wißen den standt dahin Gestellt, und wäre jhme Lieb wann solcher wieder Hinweg Erkannt Würde. Erkannt, solle hinweggethan werden.

1747, Directeurs fonciers (VII 1402)
Joseph Lassia demande l’autorisation de construire sur le communal à l’aplomb de son encorbellement. Les préposés refusent mais après qu’il a réitéré sa demande, ils chargent le chef des travaux de se rendre sur place

(f° 179) Dienstags den 28. Ejusdem [Novembris 1747] Joseph Lassia – Augenschein eingenommen an Joseph Lassia des galanterie händlers Eckhauß an der Spießgaß, gegen der goldschmid Gaß über, welcher um erlaubnus gebotten, unter dem Überhang besagten Haußes, auf der seithe gegen der goldschmid gaß, soweit derselbe Vorstehet, Vorzubauen. Erkannt, Abgewießen.
(f° 183) Dienstags den 12. Decembris 1747. Joseph Lassia – Joseph Lassia der Galanterie Waarhändlers ersucht MGHh. nochmahls durch sein Unterthäniges Memoriale, jhme die Unterbauung seines Überhangs Zuerlauben, Indeme solches weder dem publico noch sonsten jemand schädlich.
Erkannt solle Herr Lohner eine Flucht außstecken, um Zusehen, ob jhme ohne Nachtheil des Publici Könne geholffen werden.

1748, Directeurs fonciers (VII 1403)
(Suite de l’affaire) Joseph Lassia demande l’autorisation de construire sur le communal face à la rue des Orfèvres à l’aplomb de son encorbellement (17 pieds de long sur 3 pieds 3 pouces de large) et face à la maison Richshoffer où la maison n’a pas d’encorbellement (30 pieds de long sur 2 pieds 3 pouces de large). Les préposés décident de déterminer l’alignement à l’aide d’un cordeau. L’architecte de la Ville propose en février d’autoriser la construction sur 4 pieds face à la rue des Orfèvres et 2 pieds 3 pouces face à la maison Richshoffer. Les préposés se rangent à son avis, le pétitionnaire devra cependant ne pas poser de marche sur le communal et payer une rente annuelle de deux livres qu’il rachète aussitôt moyennant 80 livres.
Les préposés permettent en mars à Joseph Lassia de garnir la maison d’un balcon déjà autorisé par le préteur royal.
Les préposés autorisent fin mars Gaspard Raballiati à poser les pierres destinées à la nouvelle maison de Joseph Lassia sur la place du Marché-aux-Poissons. Ils autorisent le même jour Joseph Lassia à creuser sous la rue une fosse qui servira à vidanger ses latrines et à entreposer les matériaux provenant de la démolition de sa maison près de la chapelle Saint-Laurent, moyennant une redevance. Quelques jours plus tard, Joseph Lassia souhaite placer son balcon non pas face à la rue des Hallebardes mais face à la maison Richshoffer où il aura 33 pieds de long sur trois pieds trois pouces. Il y est autorisé moyennant 12 livres mais le balcon ne devra pas avoir plus de trois pieds.
En mai, Joseph Lassia renonce à avancer de quatre pouces sa maison face à la rue des Orfèvres pour que son mur reste aligné avec celui de son voisin Jean Stahl qui serait sans cela obligé de reconstruire entièrement sa maison. Il demande en contrepartie d’anticiper de neuf pouces supplémentaires (soit 2 pieds 9 pouces en tout) sur l’autre face de la maison
Voir aussi le marché passé le 30 avril 1748 avec le maître maçon Georges Michel Müller, mentionné à la sentence arbitrale rendue en 1753.

(f° 12) Sambstag den 10. Ejusdem [Februarÿ 1748] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden. Joseph Lassia – An Joseph Lassia des Galanterie Waar händler Eckhauß an der Spießgaß, gegen der Goldschmidgaß über, welcher abermahls um erlaubnus Gebotten, seinen 17. schuhe Lang und 3. schuhe 3. Zoll tieffen Überhang Gegen der Goldschmidgaß zuunterbauen. deßgleichen auf der seithe Gegen Herrn XV. Reichßhoffers Hauß, welche seithe Ohne den Überhang 30. schuhe lang ist, um 2. schuhe 3 Zoll mit der Maur gegen dem Allmendt zufahren.
Erkannt solle Vermittelst Ziehung einer schnur die flucht genommen und darauß ersehen werden, wue und was jhme Zu erlauben.
(f° 14) Dienstags den 20. Ejusdem [Februarÿ 1748] Joseph Lassia – Herr Frantz Peter Pflug der Statt Architecte producirt zufolg jüngster Erkanntnus einen Plan der gezogenen flucht An Lassia des galanterie Waarhändlers Eckhauß an der Spießgaß, nach welchem jhme fornen gegen der goldschmidgaß, wo das Hauß 16. schuhe breit ist, 4 schuhe, auf der seithe gegen dem Reichßhofferischen Hauß über aber wo das Hauß 35. schuhe Lang ist, 2. schuhe 3. Zoll auf das allmendt Vorzubauen Könte erlaubt werden.
Erkannt wird Joseph Lassia in dießem Meß Vorzufahren erlaubt, mit dem Anhang jedoch, daß er Keine stafflen Vor das hauß herauß sondern wann er denen benöthigt, jnwendig in daß Hauß Legen, und der Statt jährlich 2. lb d Bodenzinß Von dem jhme ein Zu Zäunen Verwilligten Allmendt bezahlen solle.
Ille offerirt den Bodenzinß mit einem Leÿdentlichen Capital abzukauffen.
Ferner Erkant, wird jhme freÿ gestellt, sothanen Zinß mit doppeltem Capital Nemblich 80. lb abzulößen, so er acceptirt. dt. 80 lb.
(f° 21) Dienstags den 19. Ejusdem [Martÿ] Joseph Lassia – Joseph Lassia der galanterie Waarhändler ersucht MGHh. um erlaubnus, einen Balcon ferner an sein Neubauendes Hauß gegen der goldschmidgaß zumachen, welches jhme Von des Herrn Prætoris Regÿ Excell. auch schon bewilligt worden. Erkannt Willfahrt.
(f° 24) Sambstags den 30. Martÿ 1748. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden. Caspar Rabaliati – Auf dem Alten Krautmark Hinder dem Bischoffs Hoff, wo Caspar Rabaliati der Maurer, die Stein Zu Joseph Lassia Hauß Zulegen um erlaubnus gebotten. Erkant gegen 2. lb Zinß Willfahrt, und weilen Jacques Galay dem Maurer ein gleiches allda erlaubt worden, solle der Platz unter jhme also abgetheilt werden, daß die daßige Tränck und der Stadten nicht Völlig Versperrt werde. dt. 2. lb
Joseph Lassia – An Joseph Lassia des galanterie Waar Händlers Hauß an Eck der Spießgaß, gegen der goldschmidgaß über, welcher um erlaubnus gebotten, auf der seithe gegen dem Richßhofferischen Hauß, ein 2 ½ schuhe in das gevierte großes Loch, Zu außführung des S: V: Secrets, auf das Allmendt Zumachen, so er nicht nur mit einer steinern platt Zu zudecken, sondern auch darüber pflästern zulaßen erbietig. Derselbe bate ferner jhme Zuerlauben, an dem Allmendt brunnen Ohnfern seinen Hauß, und Zu dem Münster beÿ der Lorentzen Capellen stein und Andere Materialien Von seinem abbrechenden Hauß Zulegen.
Erkannt wird das Loch Willfahrt, Gegen 6 lb für ein und alle mahl Zubezahlen, auch erlaubt, Allein an das Münster die Materialien Zulegen, doch so daß es nicht Zuviel Embarrassiere, dt. obige 6. lb.
(f° 25-v) Dienstags den 2. Ejusdem [Aprilis 1748] Joseph Lassia – Joseph Lassia der galanterie Waarhändler, welchem, wie Oben fol: 21 Zusehen, ein Balcon fernern an sein Hauß Zu machen erlaubt worden, declarirt anietzo, daß er solchen nicht fornen, sondern Längst dem Hauß auf der seithe gegen dem Richßhofferischen Hauß, und Zwar 33. schuhe Lang, 3 schuhe 3. Zoll tieff, und 13. schuhe Hoch Vom boden machen laßen wolle, um deßen erlaubnus er gebetten.
Erkannt wird jhme erlaubt den Begehrten Balcon 33. schuhe Lang, aber nur 3 schuhe tieff Zumachen, gegen einmahliger erlag 12. lb. dt. 12. lb den 5. Aprilis 1748
(f° 37) Dienstags den 28. Ejusdem [Maÿ 1748] Joseph Lassia – Joseph Lassia dem Handelßmann Ließen MGHh. anzeigen, daß er fornen an seinem Hauß an der Spießgaß, gegen der goldschmidgaß, an statt der am 20. Februarÿ Letzthin jhme erlaubter 4 schuhe, weiter nicht Hervorzufahren möchte, als sein Überhang Vorstehet, in ansehung H Johannes Stahl der Silberarbeiter sein Nachbar seinen Überhang, der mit Lassia seinem in Gleicher flucht ist, solchenfalls auch Zuunterbauen willens, sonsten Aber nicht Zubauen gesinnet, wann er weiter müßte Verfahren, Indeme Ihme sein gebälck Zu Kurtz würde, und er das gantze Hauß abbrechen, und Neu aufführen müßte. Lassia ist deßen wohl Zufrieden, wofern MGhh. jhme auch der seithe seines Haußes, Zu denen jhme erlaubten 2. schuhe 3. Zoll, noch 6. Zoll geben wolten, und er also 2 schuhe 9 Zoll auf das Allmend fahren Könte.
Erkannt, werden jhme die begehrte 6 Zoll bewilliget.

Protocole de tribus

1735, Protocole des Maçons (XI 236)
L’orfèvre Samuel Schwanfelder se retourne contre son maître maçon Jacques Seemann qui lui aurait promis de lui fournir la chaux à prix préférentiel lors des travaux dans sa maison à l’angle de la rue des Pâtissiers. Des experts ont confirmé que les travaux que le maître d’ouvrage a estimés mal faits ont été mal exécutés. Jacques Seemann tente de justifier son prix. Le conseil condamne le maçon à parfaire son travail et à baisser son tarif

(f° 180-v) Mittwochs den 16. Martÿ 1735. War Ein Kauff Gericht
H Samuel Schwanfelder der Goldtarbeiter Vnd burger allhier stehet Vor Vnd Klaget wider Mr Seemann den Steinhauer und maurer, daß derselbe in seinem ihne H. Schwanfelder übergebenen arbeits Conto den Jenigen Kalck, welcher er Mr Seemann ihne H. Schwanfelder umb den nemblichen Preiß was er Ihne gekostet lüffern wolle, auff einen gantz anderen vnd höheren Preiß nemblichen den erstern Kalck Vnd Zwar den Karch umb 3. R. nachgehends aber den Karch mörtel umb 2. R. 5. ß eingeschrieben, welche Ihne H Schwanfelder nicht Just vnd recht, mithin Zu hoch gedruckt, als habe er sich beÿ Ihm Mr Seemann beschwehret, daß solches nicht der jenige preiß seÿn könne, umb welchen er Ihm den Kalck Zu lüffern Versprochen, weilen aber Mr Seemann sich nichts davon hat abziehen laßen wollen, sondern sich auf eine taxation beruffen, alß habe Er H Schwanfelder, beÿ herrn Oberherrn umb Eine deputation nicht nur allein wegen taxirung des mörtels sondern auch umb völlige examinirung des baus Von Mr Seemann Ihne sehr schlecht gefertigte arbeit in seiner Eck behaußung ane der Fladergaß gegen der goldschmidt gaß hinüber gelegen gebetten, alß hat hochgebiethender herr Oberherr mstr. Niclaus Göbel vnd Mr Johann Carel Hißkÿ dahin als deputirte angeordnet, welche dann solche arbeit durchgangen, Vnd dieselbe als befunden, wie die schrifftlich auffgesetzte Verzeichnus maas gibet.
Der beklagte mstr Seemann Zugegen sagt, was den Kalck anbetrifft, so habe er Ihme H Schwanfelder solchen nicht auff den fuß, was er Ihne Kostet, zu lüffern Versprochen, über das damit man sehen Könne, daß er nicht zu Viel gerechnet, habe er Mr Erlachen dem Jüngern für einen Karch mörtel 28 ß. bezahlet, dem dann sechs Karch waren, welche er H Schwanfelder weilen sie nicht genug mörtel Zur arbeit hatten, ihme Mr Erlacher abgekaufft, da er doch seinen Kalck nur 25. ß für den Karch voll angerechnet, was die arbeit anbelangt, welche nach ausweiß der schrifftlichen relation nicht recht Just gemacht, dergestalten Zu repariren, daß H Schwanfelder mit seinem bau wird zufrieden seÿn Können.
Weßhalben Erkandt, Weillen Mr Seemann sich dahien gutlichen declariret die Jenige arbeit, welche etwaß unfleißig gemacht worden, und in der Expers gethane declaration Specifice schrifftlichen auffgezeichnet, wieder in einen guten stand zustellen, also solle Ihne Mr Seemann die jenige puncten schrifftlichen übergeben werdten damit er dasselbe Verbeßern, vnd in solchen stand stellen Könne, Vnd solle, die passable vnd gültig seÿe. Im übrigen waß die rechnung oder Conto anbelangt, welche Mr Seemann ihme H Schwanfelder für die arbeit gemacht, soll derselbe in soviel in seinem Esse bleiben, außgenommen daß der mörtel anstatt 25. ß nur 22. ß 6 s. vnd die schue stein anstatt 4 ß 6 d und 4 ß 3 d so H Schwanfelder Ihme Mstr Seemann Zu bezahlen taxirt jedoch ohne præjuditz E. E. Meisterschafft, betreffend Endlichen die beÿ E. E. Gericht und der Hh. Expers auffgegangener uncosten, so wird mstr. Seemann selbige Zu bezahlen Condemnirt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent l’évier et le fourneau, un magasin et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
  • 1749 (billet d’estimation traduit, original) La maison comprend au rez-de-chaussée l’entrée et une boutique de nouveautés, au premier étage un poêle, une petite alcôve, cuisine et vestibule, au deuxième un poêle, une chambre et le vestibule, au troisième un poêle, une chambre, une cuisine et le vestibule, au-dessus un comble à la Mansard où se trouvent six chambres et deux greniers dallés, sous la maison une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 9 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des hallebardes (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 33 / 1
Mertz
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 100 case 1

Mertz, Jean Michel fils rue des hallebardes N° 1

O 264, maison, sol, R. des hallebardes 1
Contenance : 0,54
Revenu total : 225,28 (225 et 0,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 12

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 163 case 2

Mertz, Jean Michel
1859, Birry, Louis, boulanger
1877 Raeuber Karl Handelßmann
94/95 Jacquin Karl Josef, die Frau Emma Raeuber

O 264, maison, sol, Rue des Hallebardes 20
Contenance : 0,54
Revenu total : 225,28 (225 et 0,28)
Folio de provenance : (100)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre allemand, registre 30 p. 221 case 1

Parcelle, section 19, n° 1 – autrefois O 264
Canton : Spießgasse H. N° 20 – u. Münsterplatz N° 14 – Rue des Hallebardes, Place de la Cathédrale
Désignation : Hf, Whs – Sol, maison
Contenance : 0,62
Revenu : 2500 – 4900
Remarques : 1905 Umbau
à p. 242 c. 10. – de c. 2

(Propriétaire), compte 592 [compte non utilisé]
Jacquin Karl, Ww.

(Propriétaire à partir de l’exercice 1905), compte 1125
Schütterle Emil
1905 Jacquin Karl Witwe
1922 Jacquin Charles Henri Georges directeur
1940 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1922), compte 4475
Jacquin Charles Henri Georges, directeur de l’office supérieur des assurances sociales à Metz
(2158)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1925), compte 4771
Gérardot Alphonse docteur en droit banquier et son épouse Marthe née Linck chacun pour moitié
1927 Batt Adolphe architecte et son épouse Marie née Brückmann en communauté de biens
1932 Sostralib, Société Strasbourgeoise de Librairie et d’Imprimerie, société à resp. limitée
1944 Buchhandlung Zum Dom Fischer & Co.
1947 Société Strasbourgeoise de Librairie Sostralib, Fischer et Cie, s. en commandite simple
(504)

Cadastre allemand, registre 30 p. 242 case 10

Parcelle, section 19, n°203/1
Canton : Place de la Cathédrale
Désignation : sol
Contenance : 0,17
Revenu :
Remarques : de p. 221 c. 1

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (134) Rue des Hallebardes

(maison n°) 1
Prop. Baehr, Jean Frederic, orfèvre – Echasses

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 134 des Hallebardes (p. 327)

(maison n°) 1
Prop. Baehr, Jean Frederic, Orfèvre – Echasses

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 20
Scheuer, Kinderkonfg.

Münsterplatz

(Haus Nr.) 14
Räuber, Wollwaren- u. Kinderkonfektion. E 01
Scheuer, Kaufmann. 4

Dossiers de la Police du Bâtiment

Dossier 14, place de la Cathédrale (1881-1995) cote 924 W 102

Charles Raeuber (commerce de vêtements pour enfants fondé en 1853) transforme en 1881 le rez-de-chaussée en remplaçant les murs par des piliers en fer. Il pose en outre des devantures en bois garnies de volets roulants qui seront remplacées en 1903 par des cadres métalliques. On construit en 1903 un mur en briques qui sépare le magasin de l’escalier principal. Le commerce est repris par Charles Jacquin, gendre de Charles Raeuber, puis en 1904 par Léon Scheuer qui cesse son activité en 1914. Le rez-de-chaussée est ensuite occupé par le magasin de matériel photographique de Chrétien Münch (1920) puis par la librairie Sostralib (1930, Société Strasbourgeoise de Librairie) qui devient pendant la guerre la Librairie de la Cathédrale Fischer et Compagnie. La toiture est refaite en 1942. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 11 août 1944. La Ville projette de modifier l’alignement à l’angle de la rue des Hallebardes, de sorte qu’il est impossible au propriétaire de reconstruire sa maison.

Sommaire
  • 1881 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Ch. Raeuber l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en remplaçant les murs par des piliers en fer, de poser des devantures en bois garnies de volets roulants et de repeindre la façade – Rapport de l’agent voyer et accord
  • 1893 – Le propriétaire Jacquin demande l’autorisation de poser une vitrine arrondie à l’angle de la rue des Hallebardes et de la place de la Cathédrale et deux petites boîtes amovibles aux piliers en bois – Bref rapport de la Police du Bâtiment illustré d’un croquis, la saillie ne devra pas dépasser 16 centimètres – Autorisation – Les vitrines sont posées, octobre 1893
    Bordereau de paiement pour trois vitrines au nom de M. Jacquin
    Bordereau de paiement pour un raccord de canalisation au nom de J. et E. Klein, propriété Jacquin 14 place de la Cathédrale à l’angle de la rue des Hallebardes
  • 1903 – La veuve Jacquin demande l’autorisation de transformer les devantures. Dessins sur fond bleu signés Th. et Ed. Wagner, accompagnés d’une demande, dessins sur papier blanc (rez-de-chaussée sur papier blanc, premier étage sur fond bleu). Quelques jours plus tard, le propriétaire renonce à faire les travaux sauf à remplacer les devantures en bois par des cadres en fer
    1903 (juin) – L’entrepreneur Th. et E. Wagner est autorisé à remplacer les devantures – Dessins – Travaux terminés, septembre – Calcul statique
    1903 (juillet) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent au nom de Mme Jacquin l’autorisation de remplacer l’escalier à vis en bois qui se trouve dans l’entrée de la maison par un nouveau en fer à l’épreuve du feu et celui qui se trouve dans le magasin par un nouveau en fer – Autorisation de remplacer les escaliers – Dessin
    1903 (août) – Mme Jacquin demande sur papier à lettres (Ch. Ræuber, fondé en 1859, successeur Ch. Jacquin) l’autorisation de construire le mur en ciment porté en rose sur le plan de la précédente autorisation en en limitant l’épaisseur à 12 centimètres – Travaux terminés, octobre
    1903 (octobre) – Mme Jacquin demande sur papier à lettres l’autorisation de poser une vitrine rue des Hallebardes et une autre place de la Cathédrale. La Police du Bâtiment dresse un croquis – La Police du Bâtiment rappelle la saillie maximale des devantures et la hauteur minimale des stores et des lampes au-dessus de la voie publique – Mme Jacquin fait observer qu’un store de dimension réglementaire ne protégerait plus la devanture du soleil rue des Hallebardes. Elle demande l’autorisation de conserver les lampes bien que leur saillie dépasse les dimensions réglementaires. La société Charles Ræuber ne pose pas la nouvelle vitrine rue des Hallebardes, la Police du Bâtiment accorde un délai pour les trois lampes – Le fabricant d’articles en bronze Eugène Braun fils (9, rue du Dôme, 1 et 3 rue des Echasses) demande un délai pour raccourcir les montants des lampes à cause de la charge de travail – Les lampes ont été transformées, décembre 1903 – Autorisation de poser trois lampes électriques
  • 1904 – Léon Scheuer demande sur papier à lettres (Ch. Ræuber, fondé en 1859, propriétaire Léon Scheuer) un certificat concernant les stores et les vitrines à présenter à l’agent de police – Nouvelle autorisation au nom de Ch. Ræuber
  • 1913 – Le maire notifie Emma Jacquin née Ræuber de faire ravaler la façade 14, place de la Cathédrale – Le peintre en bâtiment Reyhle déclare en septembre que les travaux projetés incommoderaient le propriétaire du magasin, Léon Scheuer. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire du magasin qui demande de repousser le ravalement après la rentrée des classes au moment où le magasin sera fermé
    Le peintre Reyle est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre
  • 1914 – Léon Scheuer informe sur papier à lettres (Magasin spécialisé en vêtements pour enfants, Ch. Ræuber, fondé en 1853, propriétaire Léon Scheuer) la Police du Bâtiment qu’il a cessé son activité
  • 1915 – Commission des logements militaires. 20, rue des Hallebardes, propriétaire, Jaquin, 1, rue Sleidan – Rien à signaler si ce n’est un lavabo à poser sous un robinet à l’étage dans un local qui dépend du magasin
  • 1920 – Chrétien Münch (Photo Hall, matériel de photographie) demande l’autorisation de poser une enseigne et un panneau place de la Cathédrale. La Police du Bâtiment constate que le panneau est une simple traduction en français d’un précédent – Autorisation
  • 1924 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Léon Salomon a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1930 – Sostralib (Société Strasbourgeoise de Librairie) domiciliée dans la maison signale à la Police du Bâtiment que la gouttière fuit (chenal et tuyau de descente) – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire Auguste Batt (122, route de Schirmeck à la Montagne Verte)
  • 1934 – Léon Salomon retire son enseigne
  • 1939 – La société Sostralib retire l’enseigne et le store
  • 1941 – Le peintre d’enseignes Eugène Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) demande l’autorisation de réaliser une enseigne pour Meyer et Wanner – La Police du Bâtiment répond qu’il faut réduire la taille des lettres
  • 1941 – L’architecte Bernhard (10, rue du Climont) demande au nom de la Coopérative de consommateurs de Strasbourg et environs l’autorisation de ravaler la façade à l’aide d’une peinture de la société Schreiber
    1941 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Fischer et Compagnie (Librairie de la Cathédrale) a posé une enseigne plate sans autorisation – Le fabricant d’enseignes Jean Merkel (11, rue de Sélestat au Neudorf) dépose une demande – Maquette (Imprimerie de la Cathédrale, photographie du rez-de-chaussée) – Autorisation, juillet – Travaux terminés, août
    La librairie confie les travaux au peintre Kehr du Neudorf
    1941 (juillet) – L’enseigne plate est retirée
  • 1942 – L’architecte A. Hæntzler (6, rue du Tabac et 9, rue Simonis au Neudorf) et la Librairie de la Cathédrale demandent l’autorisation de réparer la toiture et de crépir les cheminées – Après avoir été reconnus indispensables, les travaux sont autorisés
  • 1945 – Certificat de sinistré délivré à la Société Strasbourgeoise de Librairie Sostralib (14, place de la Cathédrale), entièrement détruit lors du bombardement du 11 août 1944
  • 1947 – La librairie Sostralib (successeurs Fischer et Compagnie, magasin provisoire 14, place de la Cathédrale) écrit au maire après que le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme a refusé l’agrément de reconstruction parce que la Ville prévoit de modifier l’alignement. La Ville répond qu’elle ne peut pas donner de réponse définitive puisque le projet est encore à l’étude
  • 1952 – Certificat de la Police du Bâtiment pour travaux exécutés à l’immeuble 14, place de la Cathédrale et 20 rue des Hallebardes [version en allemand, voir la version en français dans le dossier 20 rue des Hallebardes]
  • suite 1971 sqq, agence de la Caisse d’Epargne

Dossier rue des Hallebardes n° 20 (815 W 66)

Le dossier se compose de deux pièces, un certificat de sinistré et une attestation délivrée par la Police du Bâtiment.

Sommaire
  • 1946 – Certificat de sinistré accordé pour allocation à Henri Stamm pour le mobilier entreposé au troisième étage, complètement détruit par le bombardement du 11 août 1944
  • 1953 – Le maire atteste à la demande de la société Sostralib (13-14, place de la Cathédrale) que d’après le dossier de la Police du Bâtiment
    le rez-de-chaussée a été transformé en magasin en 1881,
    la devanture transformée en 1903 (encadrements de bois remplacés par des encadrements de fer)
    l’escalier en bois remplacé par un escalier en fer en 1903
    un mur en briques construit entre le magasin et l’escalier qui donne accès aux étages
    un store posé en 1903
    les façades repeintes en 1914
    la toiture refaite en 1942

Relevé d’actes

Le receveur de la fondation des Pauvres lépreux de l’Eglise rouge qui a été envoyé en possession de la maison la vend 1 500 livres au cordonnier Jacques Ensel, assisté de son père Mathias Ensel

1638 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 450-v
(Protocollat. fol. 61.) Erschienen H Johann Friderich Seüpel alß Schaffner der Armen Sondersiechern Zur Rohten Kürchen alhie
hatt in gegensein Jacob Ensels deß Schuhmachers burgers Zu Str. bekannt, demnach er H Seüpel in namen obstehet hernach specificirte Behausung nicht allein mit ordentlichen Rechten An sich gebracht und erganthet, Sondern auch vor E. E. Großen Rhat den 2. Februarÿ 1637. die Expulsion darauff erhalten und würcklich immittirt worden (verkaufft) obgedachtem Enseln, welcher auch mit beÿstandt seines Vatters Mathiß Ensels auch Schuhmachers vnd Isaac Faust deß kannengüeßers
hauß vnd hoffstat mit allen and. ihren gebäwen & alhie obwendig der Sporer: oder Spießgaßen, zum Gutt Eck gent. ist einseit ein Eck 2. seit neben Wilhelm Bitto see. Erben, hind. Zum theil vff ietzberüerte Erben und zum theil vff Friderich Hamerer, dauon Jarß vff Michaelis 2. lb d X. ß d gelts der Samblung Zum Kreütz in hauptgut mit 50 lb d Item 3. lb 15 ß d gelts vff Michaelis Hartliebs gent. Kurtzliebs Seelgerecht, mit 75. lb d hauptgutt, So dann 10. goldgld. geltd vff Joh. Bapt: hanß Caspar Scheiden in hauptgut mit 200 goldguld. abzulösen – vber die beschwerd. geschehen per 725. lb

Fils de cordonnier, Jacques Ensel épouse en 1634 Barbe Brey, fille de boulanger
Mariage, cathédrale (luth. p. 342)

1634. Dnâ 1. Trin : 8 Junÿ. Jacob Ensel der Schuhmacher, Matthes Ensel des Schusters sohn vnd J. Barbara Hans Brey des Schwartzbeck. e. tochter (eingesegnet Zinstag 17. Junÿ) i 176

Vente du capital de 200 florins d’or garanti en 1492 sur la maison Zum Gutheck qui appartient maintenant à Jacques Ensel

1638 (5. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 743
Erschienen Herr Johann Caspar Scheidt burger Zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit deß Hoch ehrwürdigen vnnd Hochgelehrten herrn Jacob. Schallers der Heÿ: Schrifft Doctoris unnd in alhieiger hohen Schulen professoris (verkaufft)
200 goldgulden hauptgut so Jacob Enßel der Schuhmacher burger alhie, Von vff vnd abe seiner alhie obwendig der Sporer oder Spießgaßen gelegenen Behaußung, Zum Gutt Eck gnt. ist einseit ein Eck, anderseit neben Wilhelm Bitto see: Erben, hinden Zum theil vff ietzgemelte Erben vnnd Zum theil vff Friderich Hammerer stoßend, Jährlich vff Johannis Baptistæ, mit 10. goldtgld. vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel durch herrn Johann Duwinger Notm. den 9. Calend Aprilis Anno 1492. vffgerichteten Brieffs, dardurch Ein transfix von herrn Johann Heinrich Meÿger, alß Contractuum Notarium see: am 12. 7.bris Anno 1597. verfertiget gezogen, Zuuerzinßen schuldig – vmb 110 Pfund

Jacques Ensel hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Mathias Wurm

1638 (28. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 898-v
Erschienen Jacob Ensel der Schuhmacher burger Zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit Daniel Wellers auch Schuhmachers alhie alß geordneten Vogts weÿ: hannß Mathiß Wurmen gewesenen gremppen see. 4. Kindern, mit beÿstand ihres eheleiblich. Brudern hanß Mathiß Wurmen deß Jüngern auch Grempen – schuldig seÿ 200. ln d Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß Undt hoffstatt, mit allen andern ihren gebäwen & alhie obwendig der Sporer: oder Spießgassen Zum Gut Eck gnt. ist einseit ein Eck, and.seit neben Wilhelm Bitto s: Erben, hinden Zum theil vff ietz berüerte Erben und zum theil vff Friderich hammerer stoßendt, so Zuuor Verhafftet vmb 50. lb. der Samblung Zum Creütz alhie, Item vmb 75. lb. Hartliebs gnt. Kurtzliebs Seelgerecht, Mehr vmb 200. goldgld. herrn D. Jacob Schaller in alhieiger hohen Schulen professori, So dann vmb 275. lb. weÿl. Gabriel Reinboldts see. Kindern

Jacques Ensel rembourse le capital assis sur la maison en vertu du titre de 1492 (voir la cession de novembre 1838)

1653 (14. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 596-v
Erschienen der Wohl Ehrwürdig- hochgelehrte H Jacob Schaller S.S. Theol. Doctor philos. Pract. beÿ hießig. löbl. Vniversität Professor, alß in crafft der am 5. 9.br. a° 1638. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung, Cessionarius H Johann Caspar Scheiden
hatt in gegensein Jacob Ennßelß deß Schuhmachers mit beÿstand hannß Kleinen deß Schuhmachers seines Schwagers
bekannt, daß Er Ennßel ehrengedachtem H Dr. Schallern die ienige 10. goltR. so besagter Ennßel, vermög eines pergamentinen latinischen 9. Kal. Aprilis a° 1492. mit deß Bischoff hoffs anhangenden Insigel gefertigt. Zinnßbrieffs, iährlich termino Joh. Bapt: von seiner alhie an der Spießgaß gelegenen Eckh behaußung Zum guten Eckh genannt, Zu Zinnß Zu raÿch. schuldig geweß. ist, mit 187 lib. 7 ß also verglichener Zu genüegen maß. abgelößt, die Zinnß abgerichtet

Jacques Ensel loue une boutique à trois arcades dont deux donnent dans la rue des Hallebardes au marchand épicier Elie Kürsner

1659 (29. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 940
Erschienen Jacob Ensel der Schuhmacher mit beÿstand deß Ehrenvest from und wohweÿsen H. Isaac Fausten deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen, seines H. Schwagers
in gegensein Eliæ Kürßners deß Specereÿ händlers
Verlühen habe, Einen Gaden mit treÿen Schwibbög. davon Zween in die Spießgaß und der tritten gegen H. Martin Andreß Königs Treÿ Zeheners Behaußung über stehen, sampt einem underschlagenem platz in dem Keller, in sein Enßels alhier an der Spießgaßen gelegener Eck behaußung vff fünff Jahr lang Von Mariæ Verkündung a° 1660. angerechnet für und umb einen Jährlichen zinnß benantlich 25. lb.

Les héritiers Ensel vendent la maison 950 livres à l’orfèvre Jean Adam Runckel

1677 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 652-v
Margaretha Enselin, Isaac Lungen des Schloßers Eheweib, mit beÿstand ietzgedachts Ihres Ehevogts, Ferner Isaac Enßel der Schuemacher, Johannes Ennßel auch Schuhmacher und dießer mit beÿstandt Hannß Georg Ensels des Schuhmachers seines noch ohnentledigten Vogts, hannß Jacob Enßel der Specerirer und Maria Salome Enselin, hannß Georg Lutzen des Schneiders Eheweib, mit beÿstandt erstgedachts Ihres Ehevogts
in gegensein Herrn Johann Adam Runckhels Goltarbeÿters, mit beÿstandt H M. Johann Conrad Reÿßners Præcept. Classicj in infer: Gymnas.
hauß undt hoffstatt mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten rechten undt gerechtigkeiten, obwendig der Sporer: oder Spießgaßen, Zum Gut Eckh genannt ist einseit ein Eckh, anderseit neben hannß Peter Schäffer dem schuhmacher hinden uff H Josien Städels XV.en stoßend gelegen – umb 950. lb

Jean Adam Runckel épouse en 1674 Susanne Helck, fille d’un apprêteur de chapeaux et veuve de l’orfèvre Jacques Sebastian Gambs avec lequel elle s’était mariée en 1669
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 180, n° 35)
1674. dom: 6. post Trinit. Zum 2. mahl Hr Johann Adam Runckel Goldarbeiter Weiland Hr Adam Runckels * Practici nachgelaß: ehel: sohn, Fr. Susanna Weiland Hr Jacob Sebastian Gambsen gewesenen Goldarbeiters alhier nachgelaß. W. Dienstags den 6. Aug: Münster (i 182)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 112, n° 13)
1669. dom. 7.ma Zum 2. mahl hr Jacob Sebastian Gambß Burger undt Goldarbeiter alhier, Weiland Hr Matthiæ Gambsen gewesenen Burgers alhier nachgelaß. ehel: Sohn, Jfr. Susanna Hr Johann Philipp Helcken hutstaffierers u. Burgers alhuer ehel: T. Donnerstags den 18.ten Febr: Münster (i 114)

Jean Adam Runckel et Susanne Helck font dresser chacun l’inventaire de leurs apports
1674 (12.8.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 27) n° 1580
Inventarium und Beschreibung der Jenig. Haab, Nahrung undt güthere, so der Ehrenvest undt Kunstreiche H Johann Adam Runckel, Goldarbeither undt burg. allhie, Zu der viel ehren undt tugendreich. Frawen Susannæ Runckelin gebohrner Helckin seiner geliebt. haußfrauen in den Ehestandt gebracht, welche der Ursach. alldieweilen in dero vffgericht. Ehepactis expresse verseh. daß einem jed. sein in die Ehe Zubring.de Nahrung unverändert sein und bleib. – Actum in præsentia des ehrenvest undt wohlgelehrt. Hn M. Johann Conradi Reüßners Quintæ Classis Præceptoris, Alß obbemelt. Frauen Susannæ Runckelin noch ohnentledigt. Vogts. d. 12. und 13.t Aug. A° 1674.
Abzug in dießes Inventarium. Sa. haußraths 186, Sa. früchten 4, Sa. Wein und Lähren Vaß 7, Sa. Werckzeugs 44, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 151, Sa. Gudenen Ring, Geschmeidt und Edelgestein 212 lb, Summa summarum 607 lb

– Inventarium und Beschreibung allerd. Jenig. Haab undt Nahrung, so die Viel Ehren und tugendreicheen Fraw Susanna Runckelin gebohrne Helckin dem Ehrenvest. und Kunstreich. Hn. Johann Adam Runckeln, Goldarbeithern und burg.n allhier zu Straßburg ihrem jetzig. haußwürth in die Ehe zugebracht, welche der Ursach. alldieweilen in dero vffgericht. Eheberedung expresse verseh. daß einem jed. d. beed. Ehegemächd sein in die Ehe Zugebrachtes Guth unverändert sein und bleib. solle – Actum in præsentia obgedachts Hn Johann Adam Runckels der Frawen jetzig. haußwürths wie auch des Ehrenvest undt wohlgelehrt. Hn M. Johann Conradi Reüßners Quintæ Classis Præceptoris, ihr d. Frawen noch ohnentledigt. Vogts. d. 12. undt 13.t Aug. A° 1674.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 199, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 72, Sa. Gudenen Ring 46 lb, Sa. der baarschafft 500, Summa summarum 817 lb

Susanne Helch meurt en 1685 en délaissant un fils de son premier mariage et trois filles du deuxième. Les experts estiment la maison 850 livres. La masse propre au veuf s’élève à 582 livres, celle des héritiers à 376 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 371 livres, le passif à 1 461 livres

1685 (30.7.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 10) n° 14 (474)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, Nahrung und güthere, so weÿl. die viel Ehren : und tugendreiche fraw Susanna Runckelin gebohrne Helckin, deß Ehrenvesten und Kunstreichen herrn Johann Adam Runckels Goldarbeiters und burgers in Straßb. haußfr. seel. nach Ihrem den 26.t Aprilis Instehenden Jahrs tödtlichen Verblichen hinderlaßen, so auff erfordern und begehren hernach gemelter der abgeleibten fr. seel. ab intestato hinderlaßener Erben, auch deroselben herrn Vögten, Inventirt – Actum Montags den 30.ten Julÿ 1685.
Die verstorbene fr. seel. hat ab intestato Zue Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrenhafften und bescheÿdenen Philippum Carolum Gambßen, ledigen Goldarbeitern, der abgeleibten fr. see. in erster Ehe mit weÿl. dem Ehrenvesten und Kunstreichen Jacob Sebastian Gambßen, geweßenen Goldarbeitern Ehelich erzeugten Sohn, mit beÿstandt deß ehrenvesten fürsichtig und weißen herrn Mathæi Schmidten E. E. Großen Raths alten beÿsitzers der wohlgebohrnen freÿherren von dahlberg Wohlbestellten Schaffners, deßelben geordnet und geschworenen Vogts welcher dem geschäfft in Persohn beÿgewohnet
2. Susannam Margaretham, 3. Mariam Magdalenam und 4. Mariam Salomeam, alle dreÿ mit dem hinderpliebenen G. Wittiber Ehelich erzeügter Töchter, deren geordnet und geschworener Vogt der Ehrenveste und Vorgeachte herr Johann Carl Feßel Specereÿ händler und burger alhier welcher dem Geschäfft ebenmäßig in Persohn beÿgewohnte, Alle vier der in Gott ruhenden fr. seel. hinderlaßene Erben

Ane Hültzen und Schreinwerckh. Auff der obern bühn, Auff der andern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, In der Obern Stueben, Im Obern haußöhren, In den undern Stueben, In der Werckstatt, Im undern haußöhren, Im Keller
(f° 21-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung. (T.) Item Hauß und hoffstatt, mit allen andern Ihren Gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten obwendig der Spohren oder Spießgaßen Zum guten Eck genandt, eins. j. Eck, 2. seit neben hanß Peter Schäffer dem Schuemacher etwann modo Hr Samuel Kauffmann dem Silberarbeiter hinden auff H. Johann Städeln der St. Str. alten ammeistern stoßend so allerdings freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung von den geschwornen werckleuthen, vber abzug 350. lb. restirenden Kauffschilling, so Isaac Lungen dem schloßer gehörig, beÿ dießer Inventation auff übergebener æstimation angeschlagen worden p. 492. lb 10. ß. Darüber sagt j. pergamenene Kauffverschreibung mit der St. str. Contract Ins. verwahrt deßen datum den 20.t 7.bris 1677. mit Lit. A. notirt
(f° 23) Ergäntzung deß H. Wittibers unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über deß H. Wittibers in den Ehestandt zugebrachte Nahrung durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1674. auffgerichtet
(f° 29) Wÿdumbs Verfangenschaft So die abgeleibnte fr. seel. von weÿl. H Jacob Sebastian Gambßen geweßenen Goldarbeiters Ihres Ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ genoßen
Abzug in Fr. Susanna Runckelin seel. Inventarium. deß herrn Wittibers unverändert Gut, Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Silbergeschirrs 54, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. der Ergäntzung 370, Summa summarum 582 lb
der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers v. guldener ring 8, Sa. der Ergäntzung 672, Summa summarum 755 lb – Schulden 367 lb, Nach deren Abzug 376 lb
Theilbar Guth, Sa. haußraths 107, Sa. Früchten 10, Sa. wein undt lährer Vaß 14, Sa. werckzeugs Zum Goldarbeiten gehörig 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 373, Sa. guldener Ring und geschmeidt 272, Sa. der baarschafft 12, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 492, Sa. der Schulden 73, Summa summarum 1371 lb – Schulden 1461, Theilbare Passiva übertreffen die theilbare Nahr. umb 90. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3383 lb

Jean Adam Runckel se remarie avec Marie Catherine Redslob, fille de notaire
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 165-v)
1689. Dom: 2. post Trin : Zum 2. mahl hr, Joh: Adam Runckel Burg. und Goldarbeiter, Jfr. Maria Catharina, Weiland Hr Johann Georg Retzlobs, Burgers und Not. publ. nachg: ehel: T., Mittw. den 29. Junÿ N. Kirch (i 167)

L’inventaire après décès de Jean Adam Runckel n’est pas conservé. Le partage de ses biens apprend qu’il a légué à sa veuve la jouissance de la maison et qu’elle reviendra à sa mort à ses cinq enfants et héritiers

1724 (21.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 56) n° 1833
Abtheil: und Vergleichungs Concept über Weÿland S. T. Herrn Johann Adam Runckeln geweßenen vornehmen Goldarbeither und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet den 21. Junÿ Anno 1724.
daß beÿ Weÿl. Hrn Joh. Adam Runckel gewesenen goldarbeiters und burgers allhier seel. in A° 1724. vorgenommenen Verlaßenschafft Abteilung deßen hinterlassene fünff Erben die Ihnen Vor unverändert zugeschriebene an der Spießgaß gelegenen Eckbehaußung alß freÿ ledig und eigen crafft codicillarischer verordnung Fr. Mariæ Catharinæ geb. Retzlobin der hinterbliebenen wittib in Lebtägigen Wÿdumbs genuß übergeben worden, alßo davon frauen Susannæ Margarethæ geb. Runckelin hrn Joh: Ludwig Schröder chirurgi und burgers allhier jetztmahliger Eheliebstin ein fünffter theil nach der frau wÿdums Nieserin absterben Zugefallen seÿe, solches bezeugt hiemit nach ersehung des darüber durch herrn Daniel Rohren Notarium sel. Vergriffenen Concepts. Straßburg den 1. Martÿ A° 1734.
Bericht wegen der behaußung. Die in dem Inventario beschriebene ane der Spießgaß gelegene Vätterl. Sterb behaußung cum appertinentiis ist der Frau Wittib von dem abgel. H. seel. in dem mit deroselben auffgerichteten Codicillo reciproco lebtägig wÿdumbs weiße habend zugenießen verschrieben Zumahlen deroselben würde solcher gestalten eingeraumbt worden, und wird finito usufructu frauen Mariä Dorotheä Baurin gebohrner Runckelin der ältern frau Tochter letzter Ehe hievon ein 5.ter theil eÿgenthümblich anfällig seÿn, Zum bericht

Marie Catherine Redslob meurt en 1733 en délaissant deux filles. Les experts estiment 1 100 livres la maison dont elle avait la jouissance viagère. L’actif de la succession s’élève à 1 102 livres, le passif à 473 livres. La défunte était en outre propriétaire d’une maison à Schiltigheim

1733 (11.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 21) n° 797 (754)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so weÿl. die Ehren : und tugendsahme Maria Catharina Runckelin, gebohrne Redslobin des auch weÿl. wohl Ehrenvest : und großachtbahren Herrn Johann Adam Runckels, geweßenen Kunstberühmten goldarbeithers und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. hinterbliebene Fr. Wittib auch seel. nach Ihrem Mittwochs den 27.ten Maÿ dießes instehenden 1733.sten jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Dorotheæ Baurin gebohrne Runckelin, Weÿl. Herrn Tobiæ Bauren, geweßenen Silberarbeithers und burgers alhie hinterbliebener Wittib, beÿständl. des Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Kuffer, handelßmanns Undt burgers allhier, So dann der Ehren und tugendsahmen Fr. Mariæ Elisabethæ Herthensteinin gebohrne Runckelin, herrn Johann Heinrich Hertensteins handelßmanns und burgers allhier fr. Eheliebste, mit Assistentz deselben, beede dero abgebleibten seel. mit vorgemeltem Ihrem auch seel. Eheherrn ehelich erzeugter und nach todt verlaßener frauen döchter und nach todt verlaßener Frauen döchter als ab intestato Erbinnen, inventirt, durch sie beede Fr. Erbinnens selbsten, auf Zuvorhin ane dieselbe, wie auch Annam Salome Immendörfferin die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg Donnerstags d. 11. Junÿ A° 1733

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen und in unten beschriebener widumbs Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Eÿgenthumb an einer Behausung. Nembl. eine behausung (…) in dem dorff Schiltigheim in der Münchgaß (…)
Abzug Gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 104, Sa. Weins und Vaß 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. goldene Ringn Ketten und dergelichen geschmeids 67, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 575, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung 294, Sa. Schuld 14, Summa summarum 1102 lb – Schulden 473 lb, Nach solchem abgang 678 lb
Legaten 80 – Beschluß und Stall Summa 2028 lb
Eÿgenthumb ane einer behaußung in der Verstorbenen seel. Wÿdemb gehörig. Nembl. eine behaußung und hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten obwendig der Spohrer:oder Spießgaßen Zum guther Eck genannt j. seith ein eck 2.s. neben H Johann Stahlen dem Silberarbeither hinten auff H. Friderich Wolffen n Bancquier stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ leedig eÿgen und ist dieselbe auch durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere, Vermög einer zu meinen des Notarÿ Concept gelüfferten schrifftl. Abschatzung de dato 12.t Junÿ 1733 æstimirt worden pro 1100 lb. Darüber sagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßb. C. Contract Insiegel Verwahret, deßen datum d. 20.t Septembris A° 1677 signirt mit altem Lit. A et B und dießmahlen wieder dabeÿ gelmaßen.
Abschatzung d. 12. Juny aô 1733. Auf begehren Weÿl. der Viel Ehr und Tugentsahmen fr. Mariæ Catharinæ Runckelin seel: hinterlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Spießgßen gelegen, ein Eckhauß gegen der goldschmidts gaßen über, einseiths Neben H Johann Stahl Silberarbeiter, anderseit Neben herrn Johann Friderich Wolff Banquier, welche behausung, Stuben, Kammern, hauß Ehren, mit herdt und Waßerstein, laden und gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornne Werckleith sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wirdt Vor undt Um Zweÿ Tausend und zweÿ hundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwornne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauer hosfs
Extractus Aus dem von Weÿl. Hn Johann Adam Runckel und der Verstorbenen seel. d. 30. Xbris 1720. vor weÿl. H Notario Daniel Rohren gestiffteten Codicilli
Copia Eines Von der abgeleibten seel. Verfertigten Testaments Zeduls, Straßburg d. 1. Aprilis 1729
Copia Eines anderwärtigen Von der verblichenen seel. Verfertigten Testaments Zeduls, Straßburg d. 6.ten Maÿ 1732.

Le chirurgien Jean Louis Schrœder et Susanne Marguerite Runckel hypothèquent leur cinquième part de la maison au profit du marchand de vins Etienne Schreiber

1734 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 74-v
H. Johann Ludwig Schröder Chirurgus und Susanna Margaretha geb. Runckelin mit beÿstand H. Stamm und H. Rathh. Pfeiffer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Stephan Schreiber des weinhändlers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Einen 5.ten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ahne derselben gegen der Goldschmidts: und Flader: gaß anderseit neben H. Johann Friedrich Wolf hinten auff H. Johannes Stall dem Silberarbeiter – ihro Schröderischer ehefrau zufolg von H. Not. Johann Philipp Lichtenberg am 1. hujus ertheilten attestati als ein von ihrem vatter Johann Adam Runckel dem goldarbeiter ererbtes guth zu einem 5.t theil so dann ihren vier übrigen Mitereben zu 4/5 theil eigenthümlich zuständig

Les cinq filles de Jean Adam Runckel vendent la maison 2 150 livres à l’orfèvre Samuel Schwanfelder

1734 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 317
weÿl. H. Johann Adam Runckel gewesten silberarbeiter hinterlassenen Erben deßen Kinder und Enckelin nahmens Fr. Maria Magdalena geb. Runckelin Johann Eberhard Zetzner des handelsmanns hausfrau und ihres Curatoris H. Lt. Johann Ludwig Freund, Procuratoris beÿ Löbl. ammeister audienz, Item Johann Ludwig Schröde, Chirurgus, als ehevogt und mandatarius Susannæ Margarethæ geb. Runckelin, Mehr weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Runckelin mit auch weÿl. Allbert Leÿdecker weißleinhhändtlers erzeugte tochter Maria Salome geb. Leÿdeckerin H. Johann Caspar Kuhn ehefrau, weither Fr. Maria Dorothea geb. Runckelin weÿl. Johann Tobias Baur des Silberarbeiters ohnbevögtigte wittib mit assistentz H. Johannes Kuhff des handelsmanns, so dann Fr. Maria Elisabetha geb. Runckelin H. Johann Heinrich Herttenstein des handelsmanns ehefrau
in gegensein Samuel Schwanfelder des Silber und goldarbeiters
Eine Behausung, gewerbsladen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Spießgaß, einseit theils ein eck ane der Fladergaß gegen der goldschmidtsgaß theils H. Johannes Stall dem Silberarbeiter, anderseit und hinten auff H. Johann Friedrich Wolff stoßend gelegen zum guth Eck genannt – als ein von bemeldetem ihrem vatter und großvatter ererbtes guth – 2150 pfund

Samuel Schwanfelder et sa femme Susanne Grünwald hypothèquent le même jour la maison au profit de Susanne Madeleine Wieger femme du marchand Tobie Stædel

1734 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 319
Samuel Schwanfelder der gold: und Silberarbeiter und Susanna geb. Grünwaldtin mit beÿstand ihres schwagers Philipp Jacob Christ des Meßerschmidts und ihres geschwistrigkindts H. Johann Daniel Breßler des ledigen handelsmanns
in gegensein H. Lazari Christiani Sahler J.V.Lti und beÿ Löbl. Nieder Elsaßischen Ritter Directoris Procuratoris und Advocati ordinarÿ, als gewalthbers seiner Fr. Schwieger Fr. Susannæ Magdalenæ geb. Wiegerin H. Tobias Städel des handelsmanns eheliebstin – schuldig seÿen 1000 pfund zu erkauffung hiernach beschriebener behausung, bezalung dero restirenden kauffschillings so dann zu derselben melioration
unterpfand, Eine Behausung, gewerbsladen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Spießgaß, einseit ist ein eck ane der Fladergaß zum theil theils neben H. Johannes Stall dem Silberarbeiter, anderseit neben H. Johann Friedrich Wolff und hinten auf demselben – als ein gestrigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß vollends bezahltes guth
wobeÿ ferner erschienen H. Leonhard Schwanfelder der schwerdtfeger und Anna Elisabetha geb. Schmidtin mit assistentz ihres schwagers H. Johannes Reuchlin Jun: Chirurgi und ihres geschwistrigkindts Ehemanns H. Johannes Schubhard des handelsmanns (welche sich zu bürgen dargestellt)
unterpfand, Eine Behausung, hoff, hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis ahne der Bruderhoffsgaß gegen dem Collegio der H. Patrum Societatis Jesu über einseit neben der zur Neuen Kirch gehörigen Pfarr Behausung anderseit neben Charrotischer wittib hinten auff die Beckerzunfft stub

Samuel Schwanfelder et Susanne Grünwald hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Abraham Wibmar

1743 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 85-v
H. Daniel Schwanfelder silberarbeiter und Susanna geb. Grünwaldin mit beÿstand S.T. H. XXI Georg Friedrich Lemp und H. Johann Breßler Apotheckers beede ihrer vettern
in gegensein H. Abraham Wibmar vormaligen gastgebers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit ist ein Eck gegen der Fladergaß zum theil H. Johann Stahl silberarbeiter, anderseit neben H. Rathh. Wolff, hinten auff ebendenselben – als ein am 26. Augusti 1734 erkaufftes guth

Samuel Schwanfelder et Susanne Grünwald vendent la maison 3 150 livres au marchand de modes Joseph Lassia et à sa femme Nicole Dany

1744 (16.10.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 517
H. Samuel Schwanfelder der silberarbeiter und Fr. Susanna geb. Grünwaldin
in gegensein Joseph Lassiat des galanterie händlers /:und deßen erschienener ehefrau Fr. Nicole geb. Danny
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spießgaß, einseit theils ein Eck ane der Fladergaß theils neben H. Johann Stall dem silberarbeiter, anderseit neben H. Friedrich Wolff exsenatoris gelegen zum gut: eck genandt, hinten auff wieder denselben – um 1000 und 750 pfund verhafftet, als ein am 26. Augusti 1734 erkaufftes guth – geschehen um 2400 pfund

Joseph Lassia et Nicole Dany hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs Cossa pour en régler les frais de construction

1748 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 321
H. Joseph Lassiat der mode: waaren händler und Nicole geb. Danny mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Lafermiere beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. André Cossa des handelsmanns als vogts seiner geschwister Dominique Hyacinthe Antoine, François und Margaretha der Cossa – zu bauung hiernach beschriebener behausung, 2000 pfund schuldig
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, ist einseit ein eck theils Johannes Stahl dem silberarbeiter, anderseit neben den Wolffischen erben, hinten auff dießelbe – als ein am 16. Octobris 1744 erkaufftes guth

Joseph Lassia meurt en 1749. Les experts estiment alors la maison qui vient d’être reconstruite à 4 500 livres.

Nicole Dany loue le troisième étage à François Duboux de Maurant, commis principal des fortifications et maître d’arithmétique et géométrie

1749 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 750-v
Fr. Nicole geb. Danny weÿl. H. Joseph Lassiat des handelsmanns wittib
in gegensein H. François Duboux de Maurant commis principal des fortifications et maître d’arithmétique et géométrie
entlehnt, in einer am eck der Spießgaß gegen der goldschmids gaß über gelegenen behausung, den gantzen dritten stock zwo kammeren in der mansarde, so dann einen unterschlagenen keller – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren auff innstehenden weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 120 livres

Le marché de construction fait l’objet d’un litige réglé en 1752.
Nicole Dany hypothèque la maison au profit du marchand Jean Roy

1755 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 80-v – Not. royal Humbourg, 26.2.1755
auff ansuchen H. Jean Roy des handelsmanns, nachstehende obligation
De Nicole Danÿ veuve de Sr Joseph Lassiat marchand
devoir au Sr Jean Roy marchand, 1000 lit
hypothèque sa maison située en cette ville au coin de la rue des Hallebardes et de la place de la Cathédrale, d’un côté le Sr Stahl orfèvre, d’autre les héritiers Wolff, vis à vis la rue des Orfèvres et la maison de Richshoffer

Nicole Dany fait dresser en 1756 l’inventaire de ses biens qu’elle est intentionnée d’abandonner à des créanciers. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé après le décès de Joseph Lassia. Les créanciers font vendre la maison aux enchères le 13 novembre 1758 (voir l’acte suivant et d’autres dressés par la suite).
L’orfèvre Jean Frédéric Bæhr s’en rend acquéreur et l’hypothèque aussitôt pour en régler le prix

1758 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 351-v
H. Johann Friedrich Bähr der silberarbeiter
in gegensein Fr. Agnes Klockin geb. Schmidtin innamen ihes vatters H. Andreæ Schmidt des pfarrers zu Freÿstadt andern theils, zu bezalung des ganthschillings hiernach beschriebener behausung d. 13 hujus ane der ganth ersteigter behausung – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen und rechten ane der Spießgaß, einseit neben Johann Stall dem silberarbeiter, anderseit ist ein Eck, hinten auff die Wolffischen Erben

Jean Frédéric Bæhr fait son apprentissage auprès de son père Jean Daniel de 1734 à 1738 (on remarquera que le père est appelé par erreur Jean Jacques à l’acte de début d’apprentissage). Il demande en septembre 1745 à faire son chef d’œuvre qu’il présente en février de l’année suivante. Les examinateurs relèvent quelques défauts mineurs à la pièce triangulaire et le reçoivent maître à part entière ; Jean Frédéric Bæhr devient tributaire en mars 1746
1734, Protocole de l’Echasse (XI 103)
(p. 681) Freÿtag den 18. Julÿ Anno 1734 – Johann Jacob Bähr, der silberarbeiter, nimbt Zum lehrknaben an, Johann Friderich Bähr, seinen leiblichen Sohn, Von nechst Künfftigen Johannis Baptistæ an, biß auf solchen Termin in Vier Jahren getreulich zu lehren.
(p. 812) Dienstags den 23. Septembris Anno 1738 – Johann Daniel Bähr, der Goldarbeiter erscheint und berichtet, daß Johann Friderich Bähr seines Leiblichen Sohns Vierjährige Lehrzeit Verwichene Johannis Baptistæ tag bereits Verfloßen, alß bittet er amb gerichtliche Looß Sprächung.
Erkand, wird demselben gegen Erlag der gebühr Willfahrt
(p. 1233) Donnerstag den 30.tens Septembris Anno 1745 wurde das dritte Quartal Gericht gehalten – Johann Friderich Bähr der leedige silberarbeiter, H. Johann Daniel Bähren auch Silberarbeiters und burgers allhier ehelicher sohn, erscheint und thut geziemende ansuchung um Auffnehmung und Verfertigung des Meisterstücks maßen seine Zeit schon überflüßig Verfloßen.
Erkandt seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr Zu Willfahren, nach ableßung der Meisterstück Ordnung wurde Ihme anbefohlen solches beÿ H. Johann Daniel Otten alß einen der dreÿen Herren Schaueren zu verfertigen.
(p. 1272) Freÿtag den 25.ten Februarÿ Anno 1746 wurde ein Kauffgericht gehalten und dabeÿ verhandelt wie folgt.
Johann Friderich Bähr der Leedige silberarbeiter von hier gebürtig erscheint und præsentirt sein den 30.ten Septembris 1745. auffgenommenes und anjetzo Verfertigtes Meisterstück bittet solches Zu besichtigen und quo facto Ihne Vor einen Meister Zu erkennen und anzunehmen. Die zweÿ Geschworene Herren Gold und silberschauer referiren nach genugsahmer besichtigung daß obmann Zwar ane den vorgewießenen Stuck Verschiedene Geringe fehler, besonders etwelche löchlein Wahrgenommen Welche dahero Kommen, Weilen das Stuck dreÿeckig formirt, dennoch solches Vertrefflich Wohl, Insonderheit Was die Sisilir: und Muntirung anlangt, verfertiget und Künstlich gearbeitet seÿe, dahero Wann Er handtreu ane Äÿdesstatt præstiren Kan, daß Er daßelbe mit eigener Hand gemacht, so wollen Sie Ihne Vor einen Meister erkennen
E: E: Gericht Votirte similiter dedit fidem et pro Discretione 3. lb. d
(p. 1277) Dienstags den 1.ten Martÿ Anno 1746 wurde das erste Quartal Gericht gehalten – Neuzünfftiger. Johann Friderich Bähr der Silberarbeiter erscheint und producirt Stallschein Vom heutigen Dato bittet Ihme das Zunfft und Stubenrecht gedeÿen Zu laßen weilen Er præstanda præstirt hat.
Erkand wird demselben in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

Jean Frédéric Bæhr épouse en 1765 Charlotte Louise Wagner, fille d’un métayer de Zinswiller : contrat de mariage, célébration à la Robertsau avec l’autorisation de l’ammestre
1765 (1.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 251
(Eheberedung) zwischen Hn Joh. Friderich Bähr, dem leedigen Silberarbeiter und burgern allhier Zu Straßburg
und Jgfr. Charlotta Louisa Wagnerin, Weÿl. Hn Johannes Wagners gewesenen hoffmanns auf dem herrschafftlichen Hoff Zu Zinnßweiler seel. nachgelaßene Tochter unter assistentz S. Tis Herrn Joh: Daniel Cappaun hocherfahrnen J. V. Lti und Löbl. Statt Straßburg wohlverdienten fiscalis
So beschehen in Straßburg auf freÿtag den 1. Martÿ 1765. [unterzeichnet] Johann Friderich Bäer, scharlotta Louisa wagner

Mariage, Robertsau (luth. p. 436)
Sonntag den 3. Martÿ 1765 sind nach gewohnlicher Ausrufung in der Prediger Kirch Zu Straßburg, allhier auf Obrigkeitliche Erlaubnuß Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Herr Johann Friderich Bär der Burger Und Goldarbeiter in Straßburg Herrn Johann Daniel Bär Goldarbeiters in Straßburg hochgelehrter Sohn, und Jungfrau Charlotta Louisa weÿland Herrn Johannes Wagner des Herrschafftlichen Meÿers Zu Zinsweiler nachgelaßener Ehelicher Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bäer als Hochzeiter, Charlotta Louisa Wagnerin nachgelaßener Ehelicher Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bäer als Hochzeiter, Charlotta Louisa Wagnerin als hochzeiterin (i 229)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 5) A. 1765 Dom: Reminiscere wurden auf schriftliche Erlaubnus des Regirenden H. Ammeisters Zum I. und 2. mal Zugleich proclamirt H Johann Friedr. Bär led. Goldarbeiter allh. weil. H. Johann danj. Bären gewesenen Goldarbeiters und b. allhier mit Frau Margaretha Barbara geb. Ströhlingin ehelich erzeugter Sohn, und Jfr Charlotta Louisa Wagnerin weil. Johannes Wagners gewesenen hschafftl. Meÿers in Zinsweiler mit Anna Maria geb. Cramerin ehelich erzeugte Tochter. Copulirt in der Ruprechtsau (i 7)

Charlotte Louise Wagner devient bourgeoise en avril 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 64-v
Fr. Charlotte Louise Wagnerin von Zinßweiler erhalt das burgerrecht verheurathet mit H. Joh: Friderich Bär dem goldarbeiter und burger allhier, wohlverhaltens wegen gratis, will dienen betiers EE Zunfft Zur Steltz prom. den 27.t Aprilis 1765.

Jean Frédéric Bæhr fait vendre quelques effets mobiliers qui appartiennent au marchand Ignace Hals, de Cologne
1768 (14.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1113
Dienstags den 14.ten Junÿ Anno 1768 nachmittag um 2. Uhr zufolg Erkandtnus Ihr Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters vom 7.ten Junÿ hujus Anni, und beÿ meine Notarÿ Concept befindlichen Extractus aus deroselben Hauß Audientz in Sachen Herrn Johann Friderich Bähr des silberarbeiters Klägers, Contra Ignatium Halß den handelsmann von Cölln beklagten ertheilt, innhalt deßen die im oballegirte, Extractu bemeldete Effecten prævia Publicatione (…) versteigt und daraus erlößt worden, wie folgt (…) 49 lb, davon gehen an Unkosten ab (…) 1 lb deductis deducendis verbleibt 47 lb

Jean Frédéric Bæhr meurt en 1795 en délaissant trois fils ou leur représentant.

1795 (2 therm. 3), Strasbourg 4 (5), Me Greis n° 759 altes 575 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 33 du 3 therm. 3
Inventarium und Erörterung Weiland burgers Johann Friderich Bäer des ältern gewesenen Silberarbeiters und Inwoners alhier zu Straßburg, so am 4. prairial jüngst verstorben Vermögenschaft, Welche auf Ansuchen der hinterbliebenen Wb. Carolinä Luisä geb. Wagner beiständlich des burgers Joh: Friderich Cladi Zuckerbecken hieselbsten, wie auch des verstorbenen mit ihro der Wb. erzielter nachgelaßener dreier Kinder und respe. des auch entseelten ältesten Sohns hinterbliebenen noch lebenden Söhnleins Vogts und des noch minderjährigen Sohns Vogts benandlich 1° weiland burgers Johann Friderich Bähr des jüngern aber ältesten Sohns gewesenen Silberarbeiters so am 14 floreal jüngst verstorben hinterbliebenen noch lebenden Söhnleins Friderich Carl genannt, so etwa 2. Jahr alt mit deßen zurückgelassenen Wb. Sophia Luisa geb. Kastner ehelich erzeugt, massen deßen Zweites Söhnlein Ludwig genannt bald nach dem Großvater und zwar am 9. prairial auch in die Ewigkeit nachgegangen, also deßen Erbsportion vermög Artick. 72. des Gesetzes vom 17. Nivose des 2. Jahrs der Republick über die Erbrechte redend, dem noch lebenden vorgenannten bruder als diesorts Enckel anheimgefallen, deme (…) zum Vogt ernannt und beeidigt worden burger Frantz Carl Stephan Handelsmann alhier, welcher auch mit und beneben dieses Söhnleins und Enckels vorgenannten Mutter diesem Geschäfft beiwonete
2° brs. Johann Daniel Bähr des großjährigen Sohns Uhrenmachers in Paris wonhafft dermalen aber hier anwesend, und 3° brs. Johann Jacob Bähr so bald 16 Jahr alt des noch minderjährigen Sohns und deßen (…) Vormunds brs. Johann Friderich Bähr des jüngern Silberarbeiters hieselbst, so ebenfakks hiebei in gegensein war

(f° 7) Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Neml. I. behßg. und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der Spiesgaß mit N° 1 bezeichnet I.s neben br Joh: Gottfried Stahl dem silberarbeiter 2.s ein Eck ane de Fladergaß gegen dem Münster zu mit N° 9 bezeichnet Zum theil und theils neben br Joh: Daniel Lauth dem bierbrauer hinten auf ged. br Stahl und Lauth stosend, so frei ledig eigen und hieheri ohnnachteilig angeschlagen pro 13 060 livres. Daruber besagt ein ehemaliger pergam. Ganthkaufbrieff dedato 13. Novembris 1758 mit des vormalig. Kl. Raths alhier Actuarii Beguin Unterschrifft versehen
(f° 13) Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wärender Ehe angegangenen unverändert Guts. Nemlich da beederseitige illata zu inventiren unterlaßen worden, so declarirte die Wb. bei ihrer abgelegten Handtreu gewissenhafft anzugeben (…)
Ergäntzung, des Verstorbenen manglenden unveränderten Vermögens (…) Nach dem am 1. Octobr. 1767 erfolgten Absterben weil. der bin. Margarethä Barbarä geb. Ströhlin auch weil. brs Joh: Daniel Behr senoris geweßten Silberarbeiters alhier Wb. des jetzt verstorbenen eheleibli. Mutter sind ihme dem nun entseelten in Gefolg der über solche mütterl. Verl. durch auch weil. Notar. Joh: Daniel Langheinrich am 9 gesagten Monat Octobris angefangenen (… ) Abteil: und Erörterungs Register
(f° 18 v) Series rubricarum. Der hinterbliebenen Wb. unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 89, Sa. Silber Geschmeids 4, Sa. Golden Geschmeids 725, Sa. der Ergäntzung 1518, Summa summarum 2336 livres
Diesemnach wird auch derer Kinder und Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 217, Sa. Werckzeugs, Silber und Goldwaar zur Silbers Kunst gehörig 1363, Sa. Eigentuma ane einer behaußung 13 060, Summa summarum 14 641 livres – Schulden 275 livres, Nach solchem Abzug 14 365 livres
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 1550, Sa. tafeln und Gemäld 658, Sa. Leerer Faß 363, Sa. Silbers 78, Sa. baarschafft 2820, Sa. Gultguths 10 800, Sa. Activorum 3462, Summa summarum 19 733 livres – Schulden 3518 livres, Nach deren Abzug 16 215 livres
(f° 12) Abschrifft der Eheberedung ded. 1. mart. 1765, (…) Not. Johann Daniel Langheinrich
Abschrift des Codicilli de dato 20. maÿ 1780 – in einer ane der Schumachergaß gelegen H. Exsenatori Johann Lorentz Götz dem Werckmeister eigenthümlich zuständigen behaußung in der darin zwo stigen hoch sich befindl. von mir Notario lehnungsweiße bewonten Schreibstub, Not. Johann Friedrich Greis

Décès, Strasbourg (n° 1370)
Cejourd’hui quatrième prairial l’an trois de la République française une et indivisible (…) que Jean Frédéric Bæër, Orfèvre, agé de 74 ans, né en cette commune, fils légitime de feu Jean Daniel Bæër, orfèvre, et de feuë Marguerithe Barbe Strehling, époux en légitime mariage de Charlotte Louise Wagner, est mort aujourd’hui à cinq heures du matin en sa demeure située à la Place de lEtre suprême N° 9

La veuve et les enfants de Jean Frédéric Bæhr louent les différentes boutiques de la maison au négociant Jean Louis Schlick

1797 (16 mess. 5), Strasbourg 6 (17), Me Laquiante n° 3 (4. juil. 1797) – Enregistré le 16 mes.
Bail de 6 années consecutives qui ont commencé a courir à la St Michel v. stÿle – Cit. Charlotte Louise Wagner veuve de feu le Cit. Jean Frédéric Baer Marchand Jouailler, Cit. Jean Frédéric Baer Marchand Orfèvre agissant en qualité de tuteur établi par la justice au Cit. Jean Jacques Baer Practisien en cette commune fils mineur dud. feu Cit. Baer, Cit. Ignace Scaramuzza Négociant en qualité de mandataire du Cit. Jean Daniel Baer horloger demeurant à paris, Le Cit. Charles François Stephan Négociant en cette commune en qualité de tuteur établi par la justice au Cit. Charles Frédéric Baer fils mineur de feu le Cit. Jean Frédéric Baer Lieutenant au 3+ Bataillon du Bas Rhin lequel était fils dudit feu Cit. Jean Frédéric Baer Tous Veuve Enfants petits Enfants et héritiers du Cit. Jean Frédéric Baer
au Cit. Jean Louis Schlick Negociant
Les trois Boutiques Scizes au Rez de chaussée ainsi que la petite Boutique derrière qui servoit autrefois à la fonderie de la Maison appartenante à la succession de feu le Cit. Baer Sise en cette commune faisant le Coin de la place de la Cathedrale et de la rue des hallebardes
(article 7) Le Vestibule a Côté des boutiques demeurera libre et le Cit. Preneur ne pourra y placer aucune Marchandise afin que l’entrée de la Cave ne soit pas genée – moyennant un loyer annuel de 672 livres tournois

Nouveau bail au profit des héritiers de Jean Louis Schlick

1803 (15 germ. 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe n° 3507 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 f° 113-v du 19 germ. 11
Bail de 6 années qui commencent le 5 vendemiaire 12 – De Charlotte Louise Wagner veuve de Jean Frédéric Baer marchand Jouailler, Jean Jacques Baer praticien agissant tant pour eux que pour Jean Daniel Baer horloger à Paris et encore le Cit. Charles François Stéphan Négociant comme tuteur établi par la justice au Cit. Charles Frédéric Baer fils mineur de feu Jean Frédéric baer petit fils dudit Jean Frédéric Baer
aux héritiers de Jean Louis Schlick de cette ville scavoir Xavier Schlick négociant, Louise Schlick, Thérèse Schlick et Madeleine Schlick absente et Joséphine Schlick mineure
Les trois boutiques sises au rez de chaussée ainsi que la petite boutique de derrière qui servoit autrefois a la fonderie de la maison appartenante a la succession dudit feu Jean Frédéric Baer sise en cette ville faisant le coin de la place de la cathedrale et de la rue des hallebardes – (connaissent les lieux) pour les occuper en vertu de bail passé devant Me Laquiante le 16 messidor 5
(charges, clauses et conditions) 5. le vestibule a côté des boutiques demeurera libre et les preneurs ne pouront y placer aucune marchandise afin que l’entrée ne soit pas genée – moyennant un loyer annuel de 672 francs

Charlotte Louise Wagner meurt en 1810

1810 (2.11.), Strasbourg 12 (34), Me Wengler n° 5258 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 179-v du 9.11.
Inventaire de la succession de Charlotte Louise Wagner veuve de Jean Frédéric Baer orfèvre décédée le 3 septembre 1810 – à la requête de François Charles Stephan, négociant, tuteur de Charles Frédéric Baer 16 ans 6 mois, fils de feu Jean Frédéric Baer procréé avec Sophie Louise Kastner, épouse en troisièmes noces de Henri Lützel, aubergiste, Jean Daniel Baer horloger, François Louis Klauhold avoué près le Tribunal Civil fondé de pouvoir de Jean Jacques Baer juris consulte à Mayence, héritiers pour un tiers de leur mère
dans la maison mortuaire place de la cathédrale n° 9
Codicille reçu Me Laquiante le 2 décembre 1806
meubles, argenterie, créances
immeuble, le tiers par indivis d’un bien rentier appelé Gültgut à Bernsheim canton de Brumath, mobilier 10 272 fr, immeuble 5110 fr, ensemble 15 382 fr, passif 7708 fr

Les héritiers vendent la maison par licitation à la barre du tribunal civil. L’acquéreur est le cordonnier Jean Michel Mertz

1811 (4.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 60, n° 5
par devant M François Xavier Herrmann juge au Tribunal de Première Instance commissaire en cette partie nommé par jugement dudit tribunal du 10 novembre 1810, Cahier des charges à la requête de Jean Daniel Baer, horloger, et Jean Jacques Baer, avocat demeurant à Mayence, pour lesquels occupe M Klauhold, avoué près le Tribunal civil, en présence de François Charles Fischer, négociant, tuteur de Charles Frédéric Baer, mineur ayant pour avoué M Laemmermann – vente par licitation et adjudication
à Me Laemmermann – déclaration de command du 15 mars, déclare avoir enchéri pour Jean Michel Mertz, marchand cordonnier
Désignation de la maison, Une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 9 faisant le coin de la rue des Hallebardes, d’un côté la brasserie du Dauphin, d’autre la maison des héritiers Stahl, derrière les susdites deux maisons – est construite en pierre de taille et briques, elle est composée d’un rez de chaussée, de trois étages et d’une mansarde, elle appartient à chacun pour un tiers au contenu d’un acte passé à la Chambre des Contrats – le 11 novembre 1785 et inventaire de la succession de Jean Frédéric Baer jouailler et Charlotte Louise Wagner – mise à prix 16 000 francs par le rapport d’experts du 5 décembre 1808, fait le 30 janvier 1811
Adjudication préparatoire du 1 mars – Adjudication définitive du 15 mars, moyennant 25 125 francs

Originaire d’Auenheim proche de Kehl, Jean Michel Mertz épouse en 1779 Anne Catherine Noll, originaire de Hugsweier près de Lahr : contrat de mariage, célébration
1779 (29.1.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 62
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿen Michael Mertz, der ledige Schuhmacher Von Auenheim über Rhein gebürtig, weÿ: Michael Mertz, geweßenen Fischers u. burgers daselbst, mit Fraun Margarethæ gebohrner Heÿdin, ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfer Anna Catharina Nollin, Jacob Noll, Ackersmanns und burgers Zu Hucksweÿer, Naßau Usinigscher Herrschafft, mit Fraun Anna Maria gebohrner Schweinin ehelich erziehlte tochter, als braut ane dem andern Theil – Straßburg d. 29. Januarÿ 1779 [unterzeichnet] Michael Mertz, Anna Chatharina Nollin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 218-v, n° 11)
Im Jahr 1779. Dienstags den 13. Aprilis nach Mittags um zweÿ Uhr sind nach vorhergegangenen gewohlichen Proclamationen Festi Paschalis et dominicâ Quasimodo geniti in offentlicher Kirchen ehelich eingesegnet worden, Michael Mertz, lediger Schuhmacher von Auenheim gebürtig, weiland Michael Mertz gewesenen Fischers und burgers daselbsten und Frauen Margaretha gebohrner Heÿdin ehelicher Sohn, Und Jgfr. nna Catharina Nollin Georg Noll, Ackersmanns und burgers in Huckschweÿher und Frauen (-) eheliche Tochter [unterzeichnet] Michael Mertz als Hochzeider, Anna Chatharina Nollin als hochziterin (i 31)

Le savetier Michel Mertz qui souhaite passer son chef d’œuvre en présentant quatre paires de chaussures pour femme porte l’affaire devant les Quinze en 1780. Les représentants de la tribu non seulement ne voient pas d’inconvénient à accéder à la demande mais souhaiteraient que tous les savetiers en fassent une comparable.
1780, Protocole des Quinze (2 R 190, registre lacunaire complété par les notes du secrétaire)
(Rapiarium p. 7) Oster. Michael Mertz des Altbusers und b. allhier C. EE Zft der Schumacher (Zmstr) prod. unterth. mem. samt beil. sub Lit A. pt° Erlaubnis mit 4 paar weibschuh zu verfertig. b. unterh. dep. Claus b. gleichfalls deput.
(p. 73) Iidem laßen per Eundem referiren, es habe Michael Märtz der burger und altbüßer Contra E. E. Zunfft der Schuhmacher Zunfft meister den 19.ten dieses ein unterthäniges memoriale mit beÿlag litt. A. übergeben und darinn gebetten MGHh. geruheten ihme Zu erlauben das Meisterstück mit vier paar frauenzimmer schuh verfertigen Zu dörfen, sofort ihne als dann das gantze Meisterrecht genießen Zu laßen.
Beÿ besessener Deputation haben H. Rathh. Vix und H Ulrich Lipp beede Schöffen und vorsteher E. E. Zunfft der Schuhmacher in gegenwarth des Imploranten nochmalen mündlich declarirt daß gleich wie nach ausweis extractus gerichts memorialis des Imploranten begehren MGh. beliebigen decision einhellig anheim gestellt worden sie nicht nur nichts darwider einzuwenden hätten, sondern vielmehr wünschten daß alle altbüßer ein gleiches begehren und erhalten möchten, und hierdurch auf einmal abgethan blieben.
Auf diese von E. E. Zunfft der Schuhmacher vorstehere beschehene erklärung, und die laut Gerichts memorialis vorliegender submission haben die H. Deputirte kein bedencken getragen ihr gutachten dahin zu ertheilen, daß der Implorant gegen erlag dreÿ pfund d wie gewohnlich theilbar und ersetzung der uncosten dispensando dem Artickel Zu verfertigung des Meisterstücks mit vier paar Frauen zimmer schuh Zu admittiren sofort nach vollziehung deßen ihme der Genuß des gantzen Meisterrechts zugestatten seÿe. Erkannt, be[dacht con]firmirt.
(p. 82) Sambstags den 26. Februarÿ 1780. Osterrieth nomine Michael Mertz in actis Contra E E Zunfft der Schuhmacher H Zunfftmeister in actis bitt Communicationem sententiæ. Erkannt communicatio.

Le registre de bourgeoisie manque. Michel Mertz figure sur la liste des nouveaux bourgeois
1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 6]
Michael Mertz

Inventaire des apports en conformité du contrat de mariage dressé en 1782. Le nom de l’épouse a été par erreur remplacé par le nom de la mère du mari. Les conjoints Mertz habitent alors rue des Orfèvres dans la maison du marchand Schatz
1782 (2.5.), Me Lederlin (6 E 41, 904) n° 184
Inventarium über H. Michael Mertz des schuhmachers und Fr. Margaretha geb. Heidin einander in den ehestand eingebrachte nahrung – vor H. Not. Schatz d. 29. jan. 1779 auffgerichtet Eheberedung
in einer ane dem Goldschmid gaß gelegenen H. Schatz dem handelsmann zugehörigen behausung ; [series rubricarum, non renseigné]

Nouvel inventaire des apports dressé en 1821
1821 (30.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 164-v du 1.6.
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Inventaire des apports de Michel Mertz ci devant cordonnier et d’Anne Catherine Noll, selon leur contrat de mariage passé devant Me Schatz le 29 janvier 1779
le mari 6000 fr et la femme 2000 fr

Anne Catherine Noll meurt en 1830 en délaissant trois enfants ou leur représentant

1831 (6.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 83-v du 10.6.
Inventaire de la succession d’Anne Catherine Noll femme de Jean Michel Mertz, propriétaire, décédée le 9 décembre dernier – à la requête 1. du veuf, des enfants 2. Jean Michel Mertz, cordonnier, 3. Anne Catherine Mertz femme Laemmermann, marchand de toiles, 4. Guillaume Gerhard par représentation de Marguerite Mertz femme de Geoffroi Gerhard, boucher
mobilier 900 fr, argent 100 fr, créances 800 fr, totalité 1800 fr
une auberge à la Hohwarth évaluée 800 fr
une petite maison jardin à la Hohwarth cote D évaluée 25 fr
deux bergeries cote H et I évaluée 100 fr
une maison rue des Hallebardes cote F évaluée 1000 fr
une maison au Marché Neuf cote C évaluée 500 fr
une maison à la Hohwarth cote L évaluée 150, totalité 2575 fr, point de passif

Jean Michel Mertz lègue sa maison rue des Hallebardes à son fils du même nom

1834 (27.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 228 F° 137-v du 2111.
Testament – Jean Michel Mertz père, propriétaire décédé le 21. 9.br, révoquant les testaments antérieurs
à son fils Jean Michel Mertz, la moitié de la maison & dépendances rue des Hallebardes n° 1
à sa fille De Laemmermann, la moitié de sa maison à Strasbourg au Marché Neuf n° 5
à son petit fils Edouard Gerhardt issu du mariage de Guillaume et Marguerite Salomé Mertz, la moitié de l’auberge dépendances sous le nom de la Hohwarth avec 6 ha 60 ares de terres labourables et pré

Jean Michel Mertz meurt en 1834

1834 (27.11.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer n° 5045 – Enregistrement de Strasbourg, acp 228 F° 190-v du 6.12.
Inventaire de la succession de Jean Michel Mertz père décédé le 21 novembre dernier – à la requête de 1. Jean Michel Mertz, marchand cordonnier, 2. Anne Catherine Mertz veuve d’Isaac Laemmermann, marchand de toile, 3. Guillaume Geoffroi Gerhardt, boucher, mandataire d’Edouard Gerhardt, trompette au quatrième régiment de chasseurs à cheval en garnison à Sedan par représentation de sa mère Marguerite Salomé Mertz épouse du Sr Gerhard
Observations préliminaires, veuf d’Anne Catherine Noll, inventaire dressé le 10 juin 1831

dans une maison rue des Hallebardes n° 1 faisant le coin de ladite rue et de la place de la Cathédrale
mobilier 247 fr, garde robe 57 fr, meubles communauté 786 fr, déclations actives 2731 fr
Testament Me F. Grimmer le 27 décembre 1828 enreg. le 21 novembre courant (…) à Jean Michel la moitié de la maison & dépendances sise en cette ville rue des Hallebardes n° 1 faisant le coin de ladite rue & de la place de la Cathédrale où elle est numérotée 9
à Mde Laemmermann, la moitié de ma maison au Marché Neuf n° 5 faisant le coin de ladite place & la ruelle Ste Marguerite
à mon petit fils la moitié de l’auberge & dépendances connue sous le nom de Hohwarth avec 6 ha 6 de terres labourables & pré, Adjudication définitive au Tribunal Civil 23.12.1818
A) Titres et papiers, contrat de mariage Me Schatz le 29 janvier 1779
B) Expedition du testament de la femme Mertz, Me F. Grimmer le 27 décembre 1828 enreg. 29 décembre 1830, à son fils Jean Michel [même teneur que ci dessus pour chacun des enfants]
C) Chambre des Contrats le 8 janvier 1785 acquis la maison à Strasbourg au Marché Neuf n° 5, d’un côté Dlle Jordain, d’autre la ruelle dite Allmendgaessel, derrière le Sr Strohmeyer
D) Me Zimmer le 25 mars 1806 acquis une petite maison, appartenances, dépendances à la petite plaine des Bouchers derrière la Hohwarth batie sur un terrain communal près la ci devant bergerie
pat jugement du tribunal civil de première instance rendu le 15 mars 1811, une maison, dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 9 faisant le coin de la rue des Hallebardes où elle porte le n° 1, d’un côté le brasserie du Dauphin,d’autre la maison des héritiers Stahl, derrière lesdites deux maisons
G) adjudication au tribunal civil le 3 décembre 1818 une auberge dite Hohwarth située hors la porte de l’Hôpital sur la chaussée conduisant à Illkirch avec bâtiment & dépendances de 85 ares de terres y compris le jardin potager attenant à ladite auberge & aux terres arables, de la contenance de 5 ares la cour du bâtiment susdite, d’un côté le canton dit Kritt, d’autre un pré de cette propriété, derrière le Sr Mertz
6 ares de pré y compris le verger planté d’arbres fuitiers à côté de la route, d’un côté le canton Kritt, d’autre le fossé dit Woerthgraben, derrière la terre arable ci dessus désignée (et terres à Illkirch)
H) adjudication Me Lacombe le 23 avril 1823, la Commission administrative des hospices civils de Strasbourg, adjudication d’une bergerie consistant en bâtiment composé d’une petite habitation & étable y attenant, une cour & un petit jardin le tout de la contenance de 11 ares 16 ca près la Hohwarth, d’un côté l’auberge de la Hohwarth, un chemin, d’autre le chemin conduisant à la chausée et en partie propriété de M Mertz, derrière N N anabaptiste
J) Adjudication définitive du 9 ventose 12 à la mairie de Strasbourg, acquis une autre bergerie & dépendances située à côté de la première consistant en un bâtiment & deux étables occupant une superficie de 256 m carrés avec un terrain y attenant de la contenance d’environ 15 ares & un petit jardin situé derrière lesdits bâtiments, d’un côté le chemin commun, d’autre en partie un terrain communal & en partie la maison & l’enclos appartenant au Sr Mertz, derrière un terrain communal, le jardin appartenant au Sr Mertz ;
L) transaction entre le défunt et Simon Küchel, cordonnier à Strasbourg devant Me Grimmer le 20 nivose 8 sur un procès et contestation qui se sont élevés au sujet d’une vente d’immeuble savoir, une maison sise à la Hohwarth à gauche de la route de Colmar avec cour, écurie, appartenances & dépendances & environ 100 ares (5 arpents) de terre, d’un côté et derrière la maison appartenant au Sr Mertz, d’autre le Sr Schulmeister en partie Sr Renaud de la Soudière, derrière fossé lesquels sont par conséquent propriété des héritiers Mertz – passif 19 510 fr

La maison revient d’après les dispositions testamentaires du défunt à son fils cordonnier Jean Michel Mertz qui a épousé en 1812 Sophie Edelmann

1812 (8.7.), Strasbourg 12 (46), Me Wengler n° 6825 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 33-v du 10.7.
Contrat de mariage – Jean Michel Mertz, cordonnier, fils de Michel Mertz l’ainé, cordonnier à Strasbourg, et d’Anne Catherine Noll
Sophie Edelmann fille majeure de feu Geofroy Louis Edelmann, faiseur d’instruments, et de défunte Marie Anne Helfrisch

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1812 (3.11.), Strasbourg 12 (47), Me Wengler n° 7102 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 192-v du 6.11.
Inventaire des apports de Jean Michel Mertz cadet cordonnier et de Sophie Edelmann mariés le 17.8. dernier, selon leur contrat de mariage en date du 8 juin dernier
dans la maison du Sr Mertz père au marché neuf n° 5
le mari, 2044 fr dont numéraire 1200 fr
la femme, 3364 fr dont créances 2000 fr

Jean Michel Mertz et Sophie Edelmann vendent la maison au boulanger Louis Birry et à sa femme Marie Kuterer

1857 (16.6.), Me Keller
une maison sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 9, moyennant 10 000 francs et une rente viagère de 1500 francs, réductible à 1200 francs au décès du premier mourant, ladite rente estimée au capital de 15 000 francs (total) 25 000 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 18 du 22.6.

Originaire de Düttlenheim, Louis Birry épouse en 1846 Marie Anne Kutterer, de Molsheim
Mariage, Strasbourg (n° 132)
Du 19° jour du mois de mars l’an 1846. Acte de mariage de Louis Birry, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 août 1820 à Düttlenheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, garçon boulanger, fils de Martin Birry, Cultivateur domicilié à Düttlenheim, ci présent et consentant, et de feu Salomé Heckmann, décédée à Düttlenheim le 10 octobre 1830, et de Marie Anne Kutterer, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 juin 1822 à Molsheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de Joseph Kutterer, serrurier, et de Thérèse Peter conjointss domiciliés à Molsheim, ci présents et consentants (signé) Louis Birry, M. Kutterr (i 10)



16, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 16 – VI 94 (Blondel), O 337 puis section 20 parcelle 49 (cadastre)

Bière (sept. 2007)
Façade rue des Juifs (au milieu de l’image, juin 2017)
Portail et bâtiment impasse de la Bière (septembre 2007)

La maison comprend un bâtiment avant sur la rue des Juifs et un bâtiment arrière qui donne dans l’impasse de la Bière. Le propriétaire achète en 1665 une petite maison sur la gauche de l’impasse (côté ouest) et la réunit à la sienne. Le billet d’estimation de 1721 signale deux cours et un passage latéral (liaison entre les deux bâtiments). D’après le plan Blondel, ce passage se trouve à l’ouest de la cour. Le plan de 1830 représente un bâtiment latéral de part et d’autre de la cour, ce qui semble indiquer que celui à l’est a été construit entre temps.
Les propriétaires exercent surtout des professions intellectuelles (enseignants, receveur, notaires Jean Jacques Œlinger puis son gendre Jean Frédéric Schæff). Elle appartient par la suite au maître maçon Jean Georges Nicker (1773-1788) puis au menuisier Laurent Jehl (1777-1802). C’est ensuite Françoise Evrard, servante d’un ancien locataire, qui en devient propriétaire.

76 Elévations a-c
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 76

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en pans de bois que les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1) représentent à droite du repère (b). Le rez-de-chaussée comprend une porte cintrée et trois fenêtres, chacun des deux étages a cinq fenêtres, la toiture a trois niveaux de lucarnes. La première cour B montre l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue où se trouvent deux étages de galeries, le bâtiment latéral ouest (2-3) également à deux étages de galeries, le bâtiment latéral est (4-1) plus récent et le bâtiment arrière (1-2) dont la face opposée donne dans la cour P, repères (3-4). Le côté sud de cette cour est occupé par le portail (1-2), le côté ouest par le bâtiment (2-3).

76 Cour B76 Cour P
76 Plan (c)
Cours B et P – Plan de l’îlot, la rue des Juifs se trouve en bas

Le tapissier Georges Edouard Schweickhardt qui vient d’acheter la maison l’agrandit en 1866 en ajoutant un troisième étage (le cadastre signale ensuite des fenêtres au troisième et au-delà qui n’existaient pas auparavant). Ce sont les bâtiments arrière qui ont été rehaussés comme le montre la façade vers l’impasse de la Bière. Le rez-de-chaussée rue des Juifs a été transformé ; la porte de 1830 subsiste, les fenêtres de part et d’autres sont devenues des vitrines, une nouvelle porte remplace la fenêtre de droite. Ces transformations doivent remonter à 1900 environ comme on l’observe ailleurs, sans qu’on puisse en connaître la date exacte puisque le dossier de la Police du Bâtiment manque.

février 2016

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment (manque) – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

David Geiger, marchand
Lazare Zetzner , libraire, et (1578) Catherine Heber puis (1613) Ursule Sparschuh, d’abord femme d’Israël Finster (1584), de Jacques Martin puis de Philippe Kranch (1609) – luthériens
1660 v Chrétienne Wolfart et (1634) Georges Christophe Kollœffel, receveur à la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes, (1642) Nicolas Ammia, marchand, (1661) Jacques Schaller, docteur en théologie et professeur à l’université – luthériens
1673 v Jean Christophe Pfeiffelmann, marchand, et (1662) Catherine Hünerer, veuve du marchand Jean Louis Küchel, puis (1668) Anne Catherine Weber – luthériens
1687 v Israël Dieterlin, précepteur au Petit Gymnase, et (1681) Anne Marie Siebenhorn, veuve du pasteur Jean Gaspard Bodemer – luthériens
1732 v Jean Jacques Œlinger, notaire, et (1715) Marie Marthe Ellès puis (1740) Catherine Elisabeth Knoll – luthériens
1772 h Jean Frédéric Schæff, notaire, et (1764) Marie Dorothée Œlinger – luthériens
1773 v Jean Georges Nicker, maître maçon, et (1777) Françoise Elisabeth Wurm – catholiques
1788 v Louis Jehl, menuisier, et (1777) Catherine Hœltzel – catholiques
1802 adj Michel Thomas Hirn, caissier, et (1806) Françoise Evrard
1842 v Casimir Victor Rivière, ébéniste, et (1840) Marie Françoise Joséphine Graux
1867* v Georges Edouard Schweickard, tapissier, et (1852) Pauline Caroline Gerner
1901* h Paul Gustave Schweickardt et Albert Louis Schweickardt
1924* h Albert Louis Schweickardt, tapissier, et Louise Dubois

Maison arrière impasse de la Bière

Jacques Boch, tonnelier, et (1631) Anne Marie Hitzel – luthériens
1665 v Chrétienne Wolfart et Jacques Schaller (supra)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1667, 1 500 livres en 1724, 1 800 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) VI 94, Jean Jacques Öhlinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Nicker, 7 toises, 2 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 337, Hirn, Caissier chez M. Nebel & Cie rue des Juifs 38 – maison, sol – 2,55 ares (puis Rivière Casimir Victor)

Locations

1779, Georges Charles Ferdinand Popp, conseiller à la régence de Hohenlohe-Waltenbourg-Bartenstein
1803, François Joseph Stouhlen, juriste
1811, Jean Georges François Wolff, sacristain de la cathédrale
1825, Luc Antoine Walter, greffier au tribunal de Sarrebourg
1836, Jean Chrisostome Louis Müller, chanoine à la Cathédrale
1837, Jean Georges Fix, chanoine à la Cathédrale

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1665, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Le docteur Jacques Schaller et le notaire Jean Georges Redslob qui viennent d’acheter chacun une petite maison impasse de la bière à côté de la leur sont autorisés à les réunir à la leur étant donné qu’elles sont inhabitables et que personne n’est prêt à les remettre en état. Chacun demande de pouvoir y remettre un encorbellement, ce qu’on leur refuse. Jacques Schaller rachète aussitôt le cens annuel lié à l’autorisation

(f° 40-v) Dinstags den 18. Aprilis 1665. Hr Dr Schaller, H. Retzlob, durchbruch, Allmend Zinnß
Collegial Augenschein eingenommen in dem Genanten Biergäßell beÿ dem Bruderhoff, auf begehren Hr Dr Jacob Schallers, vnd H. Johann Georg Retzlobs deß Notarÿ, Welche erlaubnus gesucht, d. deren ieder Sein erkaufftes Häußlein hinden an deren Behaußungen, in gedachtem Biergeßlein gelegen, abwerffen, Zu dem seinigen ein hauen vnd accomodiren möge. Weilen sich nun befunden, d. angeregte beede Häußlein dermaßen Bawlos, d. sie nicht mehr Zubewohnen, sich auch Niemandts finden Werd. der solche Wider erbawet, hiengegen den Impetranten Zu dere Behaußungen sehr diensamb, Alß ist denselben in Ihrem begehren doch d. ieder in recognitionem 7. ß 6 d der Statt zinß meistern Jährlich abzustatten, oder mit doppelten abzuloßen schuldig sein sollen, Willfahrt. Illi bedancken sich vnd wollen Ihren den vßstoß oder vberhang bemelter beeder Heußlein reservirt haben. Erk. Wurd reservatio abgeschlag. Act. den 15. Apr. 1665. durch die H XV.
NB. H Dr Schaller erlößet auferlegte 7. ß 6 d mit 22. lb 10. ß d. Pfthurns capit. den 19. 9.bris 1665.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Louis Jehl est autorisé à baisser plusieurs appuis de fenêtre

(f° 247-v) Dienstags den 28. Aprilis 1789. Ludwig Jehl pt° Herabsetzung einiger Fenster Bänck – Mstr Schnöller der Maurer nahmens Ludwig Jehl des Schreinermeisters bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen in der Judengaß gelegenen behaußung dreÿ Fenster Bänck dieser herunter setzen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt, jedich aß der ünbergang nucht berührt werde.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules dallés en pierre, une salle, un vestibule, une cave voûtée, un bâtiment arrière où se trouvent un petit poêle et de petites chambres, un petit bûcher, une buanderie, une cave voûtée, deux petites cours dont une à l’avant et l’autre à l’arrière, un puits et un passage latéral, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
  • 1782 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent quatre poêle, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée, une cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

Hirn
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 120 case 4

Rivière, Casimir Victor à Strasbourg

O 337, maison, sol, R. des Juifs 38
Contenance : 2,55
Revenu total : 253,33 (252 et 1,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 149 case 2

Rivière, Casimir Victor
1867 Schweickardt, Georges Edouard
1901 Schweickhardt, Paul Gustav und Schweickhardt Louis Albert

O 337, maison, sol, Rue des Juifs 16
Contenance : 2,55
Revenu total : 253,33 (252 et 1,33)
Folio de provenance : (120)
Folio de destination : 149. aug. de C.on de 1866
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869 (sol, Gb)
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 337, maison
Revenu total : 288,33 (289 et 1,33)
Folio de provenance : 149. aug. de C.on de 1866
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 62 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Année 1869, Augmentations – Schweickhardt Georges Edouard f° 149, O 337, Maison, revenu 288, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions – Schweickhardt Georges Edouard f° 149, O 337, Maison, revenu 252, Aug.on de Const.on de 1866, supp. en 1869

Cadastre allemand, registre 30 p. 255 case 8

Parcelle, section 20, n° 49 – autrefois O 337, 338.p
Canton : Judengasse Hs. N° 16 – Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 2,86
Revenu : 2500 – 3400
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1147
Schweickardt, Ludwig Albert und Paul Gustav
1920 Schweickart Albert Ludwig Tapezierermeister
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 3443
Schweickart Alb. und Paul Gustav
1920 Schweickart Albert Ludwig Tapezierermeister
1924 Schweickardt Georges Edouard et Schweickardt Claire
rayé 1930

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4684
Schweickardt Albert Louis tapissier veuve Louise * née Dubois sans profession
(3814)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (147) Rue des Juifs
(maison n°) 38

Prop, Jehl, Louis, Menuisier – Charpentiers
Loc. Walscher, Antoine – Charpentier
Loc. Faber, Madeleine, fille Bourgeoise – non tributaire
Loc. Bartiche, Félix, Musicien de la Catedrale – ni b. ni ma.
Loc. Kellerman, Françoise Madeleine fille Bourgeoise – non tributaire
Loc. Stierin, Barbe Veuve – Tailleur

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue des Juifs N° 147 (p 275)
(maison n°) 38

Pro. Jehl, Louis, Menuisier – Charpentier
Loc. Walscher, Antoine – Charpentier
Loc. Faber, Madeleine, fille Bourgeoise – non tributaire
Loc. Bartiche, Félix, Musicien de la Cathedrale – ni B ni M.
Loc. Kellermann, Françoise Madeleine fille Bourgeoise – non tribut.
Loc. Kellermann, Marie Veronique [ajout]
Loc. Stierin, Barbe Veuve – Tailleur

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 16
Schweickardt, Tapez. E O H 2
Knobloch, Schneider. 3
Bohnert, Karton-Fabr. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment

Pas de dossier


Relevé d’actes

I. Petite maison arrière (ruelle de la Bière) acquise en 1665

Elle appartient à Anne Marie, femme du tonnelier Jacques Boch. Jacques Boch épouse en 1631 Anne Marie Hitzel, fille de messager
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 162, n° 19) 18. Trinitatis I. vice. Jacob Boch der Kieffer, Hans Bochen des Kieffers vnd Burgers alhie ehelichr Sohn, vnd Jungf. Anna Maria, Heinrich Hitzel des einspennigers alhie ehel. tochter (i 175)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 108) 1631. Dominica 18. Trinit. den 9. octobr. Jacob Boch d. Kieffer hans Bochen des Kieffers und Burgers alhie Sohn, und Jungf. Anna Maria Heinrich Hitzel des Einspennigers und burgers alhie tochter. C. Clauß (i 113)

Jacques Boch meurt en 1678 dans sa maison Grande rue de la Grange en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 217 livres, le passif à 94 livres

1678 (14. 9.bris), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 2) n° 21
Inventarium undt beschreibung Aller Haab Undt Nahrung, so weÿlandt der Ehrenhaffte Mr Jacob Boch, Küeffer und burger alhier Zu Straßburg nunmehr seelig, welcher Montags den 30.ten 7.bris Jüngsthien göttlichem willen nach Zeitlichen todtes verblichen, nach seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hinscheÿden hinder Ihme verlaßen – So beschehen auff Donnerstag den 14. 9.bris Anno 1678.
Der Jetzt Abgeleibte seelig hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt. 1. weÿland frawen Anna Maria Bochin mit auch weÿland hanß Georg Elberten, Kachlern u. burger, alhie seel. ehelich erzeügte beede döchter Nahmentlich Jungfraw Annam Mariam und Margaretham seine liebe Enckel deren geschworner Vogt H hanß Georg Rüger Rothgerber und burger alhier so der Inventation beÿgewohnt, vor den ersten dritten theil,
2. Jacob Bochen Küeffern und burgern Zu Weinsperg, hohen fürstl. Württenb. herrschafft, in deßen nahmen der Ehrenvest, fürsichtig und weise Herr Daniel Dürninger der ältter, E. E Kleinen Raths alhiie beÿsitzer, auß Wohl ermeltes Kleinen Rathsmittel sonderlich hierzu dießem geschäfft deputirt, deßgleichen H Mathiß Kahlhard goldschlager v. burger alhier deß frembden Erben schhrifftlich erbettener beÿstandts, vor den andern dritten theil, vnd dann
3. Hannß Heinrich Bochen noch ledigen Küeffer aber Majorennis undt beÿ seinen 38. (30*) Jahren vndt ebenmäßig d. Inventation beÿgewohnt, vor den übrigen dreiiten theil, Alle deß ietzt Abgeleibten seel. hinderlaßene Enckel und Söhn und ab intestato hinderlaßene nechste Erben

Inn einer alhie inn der statt Straßburg inn der Großen Stadelgaßen, neben dem altten bierhauß Zum Störckel gelegener behaußung, so auch inn dieße Verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben ist, befunden worden wie volgt.
Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, vor dieser Cammer, Inn der Stueben, Inn der Stub Cammer, Inn der Kuchen, vor der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. i. alt hauß vnd hoffstatt mit alen deroselben gebäwen in d. großen Stadelgaßen (…)
Sa. hausraths 61, Sa. des Werckzeugs zum Küeffer handwerckh gehörig 5, Sa. Silbers 11 ß, Sa. deß Eigenthumbs vnd beßerung ane einer behausung 150, Summa summarum 217 lb – Schulden 94, Conclusio finalis Inventarÿ 123. lb
Reduction dießes Inventarÿ vom werth auff den Stall anschlag, Conclusio finalis Inventarÿ 100 lb

II. Maison principale rue des Juifs

Le marchand David Geiger hypothèque la maison au profit de la veuve du marchand linger Antoine Werbeck

1636 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 637
Erschienen herr Dauid Geiger d. handelßmann burger Zu Str.
hatt in gegensein Annæ Margarethæ weÿ: Anthoni Werbecken gewesenen Weißleinwath Krämers see: alhie tochter Vogts Niclauß Rüedingers deß goldschmidts – schuldig seÿen 500. pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstatt und höfflin, mit Allen And.en ihren gebäwen, Alhie in der Judengaß. einseit neben H Heinrich Hasen Alten groß. Rhats Verwanthen, anderseit neben einer vicariat behaußung hoher Stifft Straßb. hinden vff ein Allmend stoßend, so zuuor verhafftet vmb 500. fl. mit 4. p. cento dem Stifft S.Marx alhie zuuerzinßen

La maison revient ensuite à l’assesseur des Quinze Lazare Zetzner

Les héritiers de Lazare Zetzner vendent 1 000 livres la maison à Chrétienne, veuve du marchand Nicolas Ammia

1660 (28. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 539-v
(Prot. fol. 42) Erschienen der Edel- Fürsichtig- hochweÿß- hochgelehrt H Dominicus Dietrich dißer Statt ietzregirender Ammaÿster alß Vogt Johann Eberhard Zetzners, Ferners H Lorentz Meÿer der weinhändler alß Ehevogt Fr. Salomeen Geÿerin, Mehr H Lorentz Ahlenschlag. der handelßmann alß Ehevogt Fr. Salomeen Zetznerin, und alß Vogt Johann Albrecht Dollhopffs mit beÿstand H Georg Andres Dollhopffs deß Buchführers seines eheleiblich. Vatters, H Johann Bernhard der handelßmann alß Ehevogt Fr. Susannæ Zetznerin, und beede H Ahlenschlag. und H Bernhard Zugleich im nahmen H Johann Georg Rauch. Gräffl. Obersteinisch. Ampts Verwesers Zu Gerspach alß Ehevogts Fr. Catharinæ Zetznerin, deßentwegen Sie de ratihabitione cavirte, weiters H Friderich Schötterlin E.E. groß. Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt weÿl. H Johann Joachim Bockenhoffers deß Buchführers nunmehr seel. nachgelaßene Kind. mit beÿstand H Ambrosÿ Reichßhoffers wohl gedachten Rhats alten Beÿsitzers alß sein H Bockenhoffers wittib Vogts, so dann H Johann Friderich Kraut alß Vogt H Johann Jacob Mosetters Schaffners zu St. Thoman Kind, mit beÿstand erstermelts ihres eheleiblich. Vatters, Vnd alle vorbenambßte HH. Vögte zugleich mit assistentz H Johann Christmann Merckhlins und H Johann Leonhard Fröreisens, beed. alß mehrwohlgedachts Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein H Johann Kornmanns daß handelßmanns alß Curatoris Fr. Christinæ weÿl. H Niclaus Ammias deß Handelßmanns nunmehr seel: nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H Johann Gumprechts EE Kleinen Rhats alten Beÿsitzers und H Johann Berions deß handelßmanns ihrer Schwäg.
daß Sie die Zetznerische, Meÿerin und Bockenhofferische alß Weÿl. H Lazari Zetzners geweßenen Fünffzehners seel. Erben (…) verkaufft und zu kauffen gegeben haben Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit dero hoff, höfflin, hoffstätten und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Weÿth. Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Judengaß. einseit neben einer Behaußung der Hh. Deputaten deß Chors hoh. Stifft Straßburg gehörig, anderseit neben H Christoph Jacob Mockheln der Statt Zeugwarth geleg., hind. hatt daß hinderhauß einen Außgang in ein Allmendgäßlin, von welch. häußern gehend iahrs termino Joh. Bapt: 8 fl. straß. wehr. lößig mit 200. fl. besagt. wehr. wie auch termino Martini 12. fl. gemelter wehr. wid. käuffig mit 300. fl. mehrgedachter wehr. beed. Post. dem groß. gemeinen allmosen Zu St Marx (übernohmen) – umb 487 Pfund

Chrétienne Wolfart épouse en 1634 Georges Christophe Kollœffel, receveur à la fondation Sain-Nicolas-aux-Ondes
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160-v)
1634. Dom: 22 Trin: 2 9.bris. Hr. Georg Christoph Kolöffel Schaffner Zu St. Claus jn Undis vnd Jgfr. Christina, Hn Lazari Wolffarten Schaffners Tochter. Eingesegnet word. Montag d. 10. 9.bris Zu St Thoman. (i 167)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 62) 1634. Dominic. 22 & 23. Trinit. H. Georg Christoph Kollöffel der Schaffner Zu Claus in Undis vnd Christina Wolfartin H Lazari Wolfarten d. burgers alhie eh. Tocht. cop. zu S. Thomas montags den 10. Novembr. (i 275)

Elle se remarie en 1642 avec le marchand Nicolas Ammia
Mariage, cathédrale (luth. p. 462)
1642 Herr Nicolaus Ammia der Handelßmann Vndt burger allhier Undt Christina Herrn Georg Christoph Kohlöffels deß gewesten Schaffners Zu Claus in Undis nachgelaßene Wittib. Eingesegnet im Münster, Dienst. den 6. Decemb: (i 236, proclamation Saint-Guillaume, i 340)

Elle épouse en troisièmes noces en 1661 Jacques Schaller, docteur en théologie et professeur à l’université
Mariage, cathédrale (luth. f° 6, n° 23)
1661. Dom. Rogationum die 19. Maji. Zum 2. mahl hr Jacobus Schaller SS Theol. Doctor und Philosophiæ Publicæ Prof. P. in hießiger Universität, Fr. Christina Weiland hr. Niclauß Amia geweßenen handelßmanns undt Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Montag den 27.t Maji Freiburgerstub. (i 7)

Anne Marie femme du tonnelier Jacques Boch vend 50 livres à Chrétienne Wolfarth femme de Jacques Schaller une maison sise impasse de la Bière, adjacente à celle qui donne dans la rue des Juifs. Les Préposés au bâtiment autorisent son mari à la réunir à la grande maison

1665 (14. feb.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 73
Erschienen Anna Maria Jacob Boch deß küffers Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein deß hoch Ehrwürdig- hochgelehrten H Jacob Schallers SS. Theol. Doct. & Philosoph. pract. Professoris, alß Ehevogts Fr. Christinæ Schallerin gebohrner Wohlfahrtin, mit beÿstand H Johann Gumbrechts alten Kleinen Rhats Verwanthens und Johann Burniers deß Handelßmanns ihrer Schwäg.
hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie beÿm Bruderhoff im Biergäßlin, einseit neben weÿl. Georg – deß Schneckhenmachers seel. wittib und Erben, anderseit neben der Fr. Käufferin selbsten hinden theilß vff ein Stifft: theils vff die hugwartische Behaußung stoßend gelegen – umb 50. Pfund

Chrétienne Wolfarth meurt en 1667 en délaissant pour héritiers ses quatre sœurs et son frère. L’inventaire est incomplet, le registre de partage mentionne que la maison est estimée 800 livres

1667 (27.6.), Me Winter (Jean Christophe, 62 not 15)
Inventarium und Beschreibung aller und ied. haab, Nahrung und Gütteren, liegend. v. fahrender, verändert und unveränd.ter, Keinerleÿ dauon außgenommen, noch hindergesetzt, So weiland die Edle viel ehren: und tugendreiche frauw Christina Schallerin, gebohrne Wohlfahrtin, des Edlen hoch Wohl Ehrwürdig. und hochgelehrten Herrn Jacobi Schallers der Heil: Schrifft Doctoris, vnd beÿ d. löblich. Straßburgischen Universität hochv.dienten Professoris publici, geweßene geliebte eheliche hsfr., beÿ ihrem den 14. Maÿ des 166.sten Jahrs beschehenen seel. ableiben Zeitlich. verlaßen, welches vf erfordern v. begehren, ihro der verstorbenen, fr. seel. gleich folgend. dißem Eingang benambßter p. Testamtm. eingesetzter Erben – Actum, vnd angefang. in Straßburg Donnerstags d. 27. Junÿ 1667.
Die verstorbene frau selige hat p. Testamentum Zu Erben verlaßen. Die viel Ehren und tugendreiche 1. Frauw Elisabetham, weÿland des Ehrenuesten vnd wohlvorgeachten H Johann Israel Diefenbechers, geweßenen Schaffners und burgers alhie seel. nachgelaßene Wittib für sich selbsten gegenwärtig
2. frn. Annam, des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weißen H Johann Gumbrechts E. E. gr. R. beÿsitzers eheliche geleibte hfr. mit beÿstand erstgedachts ihres H Eheuogts
3. frauw Barbaram auch weÿland, H Johann Philipps Reichardts geweßenen Jüngern Adelich Schaffners v. bgrs. alhie seel. hind.bliebene Wittib, auch für sich selbsten p.sens
4. fraw Salome, H Johann Bourniers und.händlers bgrs. Zu Str. hfr. mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts,
5. H Laurentium Wohlfahrten, welcher nicht alhier deßen geschw. Curator erst vorernanter H Johannes Bournier in deßen nahmen aber anestatt eines theil vogts zugeg. war d. Ehrenvest und weiß H Christoph Scheubler Nots. publ. und E. E. Kl. R. beÿsitzer, als von wohlermeltem Rath hierzu insonderheit deputirt. Samptliche d. v.storbenen fr.en seel. rechte geschwistrige, Zu gleich. portionen vnd antheil.
Copia deren entzwischen vorwehl Ehrengemeltten beeden ehegemächt. aufgericht. heurats v.schreibung
Hierauff Volgt des Extractus Testamenti

In einer in der statt Straßburg ane Juden gaßen gelegener, der verstorbener frawen anjetzo deren hinderlaßenen Erben, für unverändert zuständigen Behaußung befunden word. Alß volgt
Hültzwerckh, Vff d. obern bühnen, Im Hindern stockh, Im hind.en haußöhren, In d. obersten hind. stub., In diß. Stub Cammeren, Vfm Gang, Vffm vnd.n gang, In d. hind.n underen stub. In d. hind.en Stub Cam:, Vor diß Stuben im hauß öhr, In d. hindsten hoff Cammern, Im vnd.n haußöhren, Im Stall, Im vndersten hoff Stübel, Im bauch Küchel
[inventaire incomplet]
Special Theil Register, darinnen was beÿ abtheilung der Edlen, vielehren: und tugendreichen frauwen Christinæ Schallerin, gebohrner Wohlfahrtin, des Edlen hochwohl Ehrwürdig. und Hochgelehrten Herrn Jacobi Schalleri, S. S. Theol. Dris. und Professoris publici, beÿ allhießig. löbl. Str. Universität geweßener ehelich geliebter Haußfrauwen seel. Verlaßenschafft, derer auch viel Ehren und tugendreich. Frauwen Annæ Gumbrechtin gebohrner Wohlfahrtin, frawen Salomeen Bournierin, gebohrner Wohlfahrtin, Herrn Laurentzio Wohlfahrten, für 1/5. theil in waß zu: und angefallen, auch sonsten in and. weg. abgehandelt v. v.glich. wird. Zubefund. 1667.
Eÿgenthumb ane Häußer, und einem Garten. Souil die im Inventario fol. 139. beschriebene 2. häuß. mit ihren erweiterten gebäwen, begriffen, rechten, zugehördten, vnd gerechtigkeit. in d. St. Str. so viel die vord.e behaußung belangt ane der Juden gaß. geleg. so fol: 140. f. 1. pro 800. lb angeschlag.
Wie niht wenig. den 1/7. theil des gartens, außerhalb d. St. Str. vor dem Newen thor beÿ d. Kurbaw od. St. Urbans Aw belang. thut, bleiben solche beede stueckh noch Zur Zeit für unuertheilt anstehen. In mittels thut d. H. d. wittiber die behaußung anestatt Jährlich schuldiger 50. fl. Zinß von 1000. fl. in d Eheberedung verschaften Widumbs Capital possediren, vnd besiz. Alß lang vnd viel, biß entwed.s die behaußung nutzlich verlaufft werden mögte, od. die Erben mit dem H. Wittibern sich an.wertlich vergleich. werden.

Les héritiers de Chrétienne Wolfarth vendent la maison 950 livres au marchand Jean Christophe Pfeiffelmann

1673 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 311-v
fraw Elisabetha Wollfartin herrn Israel Dieffenbachers geweßenen Schaffners im Maurßmünster hoff nunmehr sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand herren Johann Gumprechts E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers ihres Vogts und Schwagers, ferners fraw Anna Gumbrechtin gebohrne Wohlfartin, gedachts herren Gumbrechts eheliche haußfrau mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogt, Weithers Er Herr Gumbrecht alß Curator frawen Barbarä Reichardin gebohrner Wohlfartin wittibin mit beÿstand herren Johann Jacob Ansorgs Præceptoris Classici, ihres dochtermanns, Mehr fr. Salome Bournirin gebohrne Wohlfahrtin, herrn Jean Bournier deß handelßmanns Eheweib mit assistentz ersterwehnts ihres Ehevogts und gedachter Bournir alß Vogt Laurentÿ Wohlfahrts welcher gegenwärtiger Kauff Vermög einer sub dato Gindeberg den 25. Maÿ nechst hien gestellt. selbst händig geschriebenen und underschriebenen Ratifications schein guthgeheißen und genehmn gehalten, alle weÿl. frawen Christinæ Schallerin gebohrner Wohlfahrtin nunmehr seel. nachgelaßene Erben ab intestato
in gegensein herren Johann Christoph Pfeifelmanns deß Handelsmanns
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit dero hoff, höfflin, hoffstätten und allen übrigen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Judengaß, einseit neben Einer behaußung denen Herren Deputaten deß Chors hoher Stifft Straßburg gehörig, anderseit neben herrn Christoph Jacob Mockhel, der Statt Zeugwarth, hinden hatt daß hinder hauß einen außgang in ein allmendt Gäßlein – umb 950 pfund

Originaire d’Augsbourg, le marchand Jean Christophe Pfeiffelmann épouse en 1662 Catherine Hünerer, veuve du marchand Jean Louis Küchel
Mariage, cathédrale (luth. f° 18) 1662 Dom. Reminiscere den 23. Febr. Zum 2. mal Hr H. Christoff Pfeiffelmann der handelßmann Weiland Hr. hanß Jacob Pfeiffelmanns gewesenen handelßmanns Zu Augspurg hinterlassener ehel. Sohn, und Fr. Catharina Weiland hr. hanß Ludwig Küchels seel. gewesenen handelßmanns und Burgers alhier hinterlaßene Wittib. Montags den 3.ten Martÿ. Freiburg. Münster (i 19)

Jean Christophe Pfeiffelmann devient bourgeois quelques jours plus tard
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 331
H. Hannß Christoph Pfeiffelman der Handelßmann von Augspurg empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfr. weÿl. H. Johann lud. Kiechels auh handelßmanns alhie sel. hinderlaßener Witt. Catharina vmb 8. GoltR. die er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist Zuuor ledig. Standts gewesen, will Zu E. E. Zunfft der Spiegler dienen. Jurav. 20° Martÿ 1662.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en présence de Jean Adam Hünerer, père de l’épouse. La femme est propriétaire d’une maison rue du Dôme. Ses enfants issus du premier mariage possèdent des rentes féodales
1662 (22.4.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 4) n° 12 (365)
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab Nahrung undt güetter so die Viel Ehren: und tugentreiche Fr. Catharina Pfeiffelmännin gebohrne Hünnererin, deß Ehrenvesten H. Johann Christoph Pfeiffelmanns handelsmanns undt burgers allhie haußfrau Zu gedachtem Ihrem Eheherrn Inn den Ehestandt gebracht, welche der Vrsachen dieweilen Inn Ihr beeder auffgerichtete Eheberedung Versehen, daß einem Jeden seine Zugebrachte Nahrung ein reservirt undt Unverändert guet sein, auch man sich auff alle begebende fäll der Ergäntzung halben desto beßer werde Zu reguliren wißen, Inventirt – Actum Inn fernerer gegenwärtigkeit deß Ehrenvest fromb fürsichtigen undt Weißen H Johann Philipp Mülben* XV.ers deß geheimen Regiments, ferner deß Ehrenvesten, fürsichtig undt Weißen Herren Johann Adam Hünnerers Handelßmanns und alten großen Rahts verwanthen der frauen H Vatters, wie auch deß Ehrenvesten H Johann Georg Dambach Handelßmanns der Fr. in Erster Ehe ezeigten Kinder geschwornen H Vogts, wie auch ob ehrengedachtes H Johann Christoph Pfeifelmann Ihres geliebten haußwürths dinnstag den 22.ten Aprilis A° 1662.

Inn der Cammer A, Inn der Cammer B. Inn der Cammer C, Vor dießen Cammeren, im hindern Stock, Inn der hindern Stub, Inn der Wohnstuben, Inn der Stuben Cammer, Inn obern hauß öhren, Inn der Kuchen, Im Keller, Inn hoff, in dem Sommerhauß
Eÿgenthumb Ane einer behaußung (F.) Item ein Vorder, mittler undt hinderhauß in der Münstergaßen (…)
Lehen gefäll so der frawen In erster Ehe erzeügen Kinder, alß vätterliches guet erblichen angefallen
Abzug inn dießen Inventarium. Des herren Inn den Ehestandt, Sa. guldener Ring 20, Sa. der baarschafft 270, Summa summarum 290. lb
Der Fr Inn den Ehestandt zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 433, Sa. weins undt Lehrer vaß 742, Sa. der früchten 476, Sa. der Wahren auch Schiff und geschirrs 62, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 185, Sa. Guldener ring 100, Sa. baarschafft 710, Sa. Eigenthümlich ane einer behaußung 220, Sa. Schulden 90, Summa summarum 3022 lb – Schulden 2412 , Verbleibt 609 lb
Beschluß summa Inventarÿ, des hern in den Ehestands zugebrachte Nahrung 290, Mehr der frawen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung 609, Undt dann der Frauen in Erster Ehe erzeigten Kinder Mütterlichen substantz so die fraw mit gewißer Condition Zugenießen ist 2653, Conclusio finalis Inventarÿ 3553 lb
Wÿdembs Verfangenschaft so die fr. Von H Johann Ludwig Kücheln Ihrem Ersten H. Seel. inhalt Vertrags dem Vätterlichen Inv. Inserirt bitz zu der Kinder 18. Jährigen alter wÿdembsweiß Zu genießen.

Jean Christophe Pfeiffelmann se remarie en 1668 avec Anne Catherine Weber, fille de notaire
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 68)
1668. Dnica XX. Trinit. 4. Octobris. H. Johan Christoph Pfeiffelmann der Handelßmann vnd Burger allhie, J. Anna Catharina, H Peter Webers Notarii Publici Und Schaffners in allhiesigem Blatterhauße Eheliche Tochter. Copuliert Donnerst. den 15. Octobris zu S. Thomæ (i 72)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 105-v, n° XXI) 1668. Dom: 20. post Trin. Zum 2. mal hr Johann Christoph Pfeiffelmann der handelßmann v. burger alhie, Jfr. Anna Catharina, H Peter Webers Notar. publ. u. Schaffners im Blaterhauß ehel. T. Sonntags den 15.t 8.br.is St. Thoman (i 108)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en présence du tuteur des enfants issus du précédent mariage
1668 (2. 10.bris), Me Oesinger (David, 37 Not 20) n° 1
Inventarium undt Beschreibung aller Vnd Jeder Haab v. Nahrung, So der Ehren Vest Vndt Vorgeachte Herr Johann Christoph Pfeiffelman burger Vndt handelsmann Zu Straßburg Vndt die Ehren Vndt Tugendreiche Fr. Anna Catharina Weberin beede Eheleuth In Ihren Ehestandt einander zugebracht, welche Crafft dero Zwischen Ihnen auffgerichteten Eheberedung auff Ihre beeder beschehenes freundt: vndt fleißiges ansuchen erfordern und begehren – So beschehen in beÿsein der Ehren Vesten, Vorgeachten Vndt Kunstreichen Herren Johann Peter Jochen des Kupfferstechers Vndt burgers alhier, Welcher in nahmen deß auch Ehren Vesten Vndt Wolgelährden herrn Peter Webers Notarÿ Publici Vndt Wolbestellten Schaffners des Platterhaußes alhier respective vatters Vnd Schwähers, Vnd Johann Thomann Frölichs burgers Undt handelsmanns alhie Ehren gemelten herrn Pfeiffelmanns Schwagers Undt Zweÿer in Voriger Ehe Erzeugter Kind. geschwornen Vogts Mittwoch den 2. 10.bris A. 1668.

In Einer In der statt Straßburg in d. Münstergas gelegenen behaußung ist befunden worden Wie Volgt
In der Kammer A, In der Kammer B, Im obern Hauß Öhren, Im hinderhauß in der hindernstuben, In der Stub Kammer, in der Eckstub, In der Cammer Über der Eckstuben, In der Wohnstub, In der stub Kammer, Im Hauß Öhren, In der Kuchen, Im großen Keller, Ins Herrn Schreibstub, Vor dem Stüblin
Vergleich und respective Lüfferung, Zwisch. Herrn Johann Christoph Pfeiffelmann v. seiner Kind. erster vnndt Letzter Ehe H. Vögt.
H Johann Christoph Pfeiffelman, der handelßmann Ist erschienen nach dem Er den 28. Augusti 1667. seiner haußfr. Catharinæ Reichelin gebohrner Hüenererin Inventarium sampt Einer Designation, welche H Notarius Christoph Schübler auffgesetzt beÿ E. E. Vogteÿgericht producirt darbeÿ anzeugendt daß Er seine 4. Kind. wie die besagte Designation wießt weg. ihres Vätter: v. Mütterlich. guths nicht allen bezahlt vnd außgewiß. sond. auch d. daselbst fol: 25..b befindlich. recess deren 19. lb dem H Vogt mit bahrem gelt erstattet (…)
So Viel aber die 2. Kind. letzter Ehe betrifft, seindt selbige in beÿsein des Vogts herrn hanß Thoman Frölichs deß handelsmanns Ihres Mütterlich. guthshalben so 98. lb d thut Inhalt der Designation fol. 5.a et seq. mit Kleiden weiß gezeug v. andern so d. Vatter empfang. auß gewiß. word. (…)
Sa. der Fraw. Zugebrachten haußraths 13, Sa. Silbergeschmeids 22, Sa. guldenen ring 42, Sa. baarschafft 47, Summa summarum 126 lb

Jean Christophe Pfeiffelmann vend la maison 1 000 livres à Israël Dieterlin, précepteur au Petit Gymnase

1687 (18. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 514
H. Johann Christoph Pfeiffelmanns, der handelßmann
in gegensein H. M. Israël dieterlins, Præceptoris Inferior. Gymnasi
Zweÿ haüßer ein vorders und ein hinders, mit dero hoff, höfflein, hoffstätten, und allen übrigen Gebäuen, Begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Judengaß, einseit neben Einer Behaußung den Deputaten deß Chors hoher stifft Straßburg gehörig, anderseit neben H. Jacob Christoph Mockel XIII.ers, hind. hat d. hind. hauß einen außgang in ein Allmendgäßlein, d. Biergäßlein genandt – umb 1000 pfund

Fils du diacre de l’église Saint-Nicolas, Israël Dieterlin épouse en 1681 Anne Marie Siebenhorn, fille de meunier et veuve du pasteur de Wangen Jean Gaspard Bodemer qu’elle avait épousé l’année précédente
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 187, n° 30)

1680. Eodem [-t. Junius] H. M. Joh: Caspar Bodemer Pfarrherr Zu Wangenheim H Hans dieboldt Bodemers burgers b. gerbers alhie ehl. Sohn, J. Anna Maria H Wolffgang siben horns burgers v. Müllers allhier ehl. Tochter (i 188)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 189-v, n° 17)
1681. Majus d. 5. H. M. Israel Dieterlin, inferior. gymnas. præc, v. fr. Anna Maria H. M. Joh: Caspar Bodemers pfarrers Zu Wangenheim hinterl Wb. (i 191)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. p. 96, n° 567) 1681. Eodem [Dom. Jub. et Cant. 24 Apr. 1. Maÿ] H. M. Israel Dieterlin, Inferioris Gymnasi p.ceptor, weÿl. H. M. Martin Dieterlins gewesen. Diaconi Nicolaitani hint.lassener ehelich. sohn, Fr. Anna Maria weÿl. H. M. Joh: Caspar Bodemers pfarrers Zu Wangen hint.lassene wittib. Cop. Zu Alten ST. Peter d. 5. Maÿ (i 50)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins qui appartient à la veuve d’Albert Wesener
1681 (17.6.), Me Winckler (Elie, 61 Not 3) n° 8
Inventarium über daß Jenige Vermögen, So der Ehrenvest und Wohlgelehrte Herr M: Israel Dieterlin, Wohlbestelter Præceptor Classicus Inferioris Gÿmnasÿ und die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Anna Maria gebohrne Sibenhornin beede Ehegemächt und burgere Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1681. – in ihrem den 5. Maÿ Jüngst angetrettenen ehestand, Krafft auffgerichteter Eheberedung einander für Unverändert Angezeigt und bekandt – Actum Straßburg in Persönlichem beÿwesen herrn Wolffgang Sibenhorns düntzen müllers und Fr. Annæ Mariæ Vögtin d. fr. respective eheleiblich. Vatters und Stieffmutter, wie auch H Johann Peter Reeben Notarÿ Publici dero noch unentledigten vogts, und Fr. Anna Valeriæ Haanin* gebohrner Hemmerlinin, deß herrn Mutter seel. Schwester Freÿtags d. 17. Junÿ Anno 1681.

In einer in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegen weÿl. H Alberti Weßeners E. E. großen Raths Alten beÿsitzer seel. fr. wittib und Erben gehörig. behaußung befund. word. wie volgt
Ane Höltzen und Schreinen werck. Oben in der Cammer, In d. Obern stuben, In d. Cammer B, In d. Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen, In d. undern stuben
Eigenthum ane einem Garten so der herr für unverändert in die Ehe gebracht vor dem Newen thor (…)
Eÿgenthumb ane einer Behaußung, so d. herr für unverändert in die Ehe gebracht
Zwischen den beeden breüschwaßer, und d. düntzen und wurtzmühlen (…)
deß herrn unverändert Vermögen 1) haußrath 127, 2) Früchten 37, 3) Wein und faß 29, 4) Bibliotheca 75, 5) Silber geschirr und Geschmeids 32, 6) Guldene Ring 18, 7) baarschafft 114, 8) Pfenningzinß hauptgüter 93, 9) Sa. Eigenthums ane einem gartten 25, 10) Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 76, 11) Activ Schulden 43, Summa summarum 673 lb – Schulden 10, des Herrn für unverändert in die Ehe gebracht 663 lb
Hierauff wurd nun auch der frawen für unverändert in dieße Ehe gebracht Nahrung beschrieben 1) haußrath 206, 2) Wein und faß 12, 3) Silber geschirr und Geschmeids 58, 4) Guldene Ring 32, 5) baarschafft 143, 6) Pfenningzinß hauptgüter 875, 7) Activ Schulden 15, Summa summarum 1345 lb – Schulden 2, Nach Abzug solcher passiv schuld 1343 lb
Volgt nun hierauff und endlichen auch eine Ersuchung eingang erwehnter frauen Annæ Mariæ Sübenhornin Mütterliches Legitimæ und welcher gestalt dieselbe von Herrn Wolffgang Sibenhorn Ihrem Lieben Vatter derentwegen außgewisen auch sonsten verglichen worden. Erstlichen so gat Herr Wolffgang Sibenhorn von denen seinen beeden döchtern Erster Ehe, prælegirten Mütterlichen posten (…) 180. lb (…) Vermög des beÿ E.E. Vogteÿ gericht am 23. 7.br 1668. auffgerichteten Vertrags
Häußer betreffend

Anne Marie Dieterlin meurt en 1721 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 3 321 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 2 681 livres, le passif à 4 126 livres

1721 (29.7.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 51) n° 1667
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Maria Dieterlinin gebohrne Siebenhornin, des Ehren Vest Groß Achtbar und Wohlgelehrten Herrn Magister Israël Dieterlins treüeÿfferig und wohlbestellten Præceptoris Ordinarÿ im untern Gymnasio und burgers allhier zu Straßburg gewesene Fr. Eheliebste nunmehr seel. nach ihrem den 29. Maÿ Letzt Verwichenen 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen töd. Anleiben zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier in der Königlichen fr. St. Str. auff Dienstag den 29. Julÿ A° 1721.
Die abgeleibte Fr: Magisterin seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1) S. T. Frau Maria Salome Unseltin gebohrne Dieterlinin S. T. Herrn M. Johann Philipp Unselts dreueÿfferig und Wohlverordneten Diaconi Zu St. Wilhelm und burgers allhier Zu Straßburg Frau Eheliebste welche auch beneben dero Eheherrn dem Geschäfft Von anfang biß Zum End in person beÿgewohnt, 2. S. T. Herrn M. Johann Jacob Dieterlin, S. S. Theologiæ Studiosum und Vermahliger treufleißigen Vicarium des Gymnasÿ superioris, so Majorennis und ohnbevögtigt, welcher auch beÿ dem Geschäfft zugegen geweßen, 3. S. T. Frau Annam Catharinam Huberin gebohrne Dieterlinin, S. T. Herrn M. Johann Huber auch treueÿfferin und wohlverordneten Diaconi beÿ obgedachter Gemeind Zu S. Wilhelm und burgers allhier Frau Ehegattin welche beede Ehepersonen auch der Inventation biß Zum Außgang abgewartet, 4. Tit. Fr. Susannam Margaretham Beckerin gebohrne Dieterlinin, Tit. Herrn Gerhard Gottfried Becker, Kunsterfahrenen Schwerdtfegers und burgers allhier Fr. Eheliebstin, so ebener maße mit assistentz dero Eheh. beÿ dem Geschäfft Vorhanden war, 5. Tit. Fr. Mariam Dorotheam Lauthin gebohrne Dieterlinin, Tir Herrn Johann Jacob Lauthen treueifferich und Wohlverordneten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu Barr und burgers allhier Fr. Ehegattin, welche beede Ehepersonen beÿ geführter Inventation auch præsentes waren, 6. Jungfr. Mariam Ursulam Dieterlinin Und dann 7. Jungfr. Mariam Magdalenam Dieterlinin, dieße Zweÿ Letztere beede Kinder annoh Ledigen Standts seind wegen auff sich habenden Minorennitæt bevögtigt mit S. T. Herrn Johann Jacob Lauthen, Müllern und E. E. Großen Raths jetzmahl. wohlmeritirten beÿsitzern burgern allhier zu Straßburg

In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung volgender maßen sich befunden.
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff der Obern hindern bühn, In der Obern hindern Stub, In dero Cammern Vor dießen gemachen, In der H Wittibers Studierstub, In der Studierstub Cammer, Im obern vordern Haußöhren, In der Cammer darneben, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Hindern Studier Stub, In der Kuchen, Im Haußöhren – Im untern Saal zu Straßburg, Im Hoff Stübl., Im Kellern Im mittleren haußöhren
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) 2. Häußer i. Vorders und i. hinders m. dero hoff, höfflein, hoffstätten, und allen übrigen Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Judengaß, 1.s. neben j. behaußung der Deputaten des Chors hoher Stifft Straß. gehörig, anders. H. Gerhard Picken Oberschaffner des Gürtkerhoffs, hinden hat das hindterhauß einen Außgang in ein Allmendgäßl. das bier gäßl. gegand, so gegen männigl. freÿ ledig und eigen, und seind solche häußer durch die allhies geschworene Werckleuthe Vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindl. schrifftl. Abschatzung de dato den 4. Augusti A° 1721. angeschlagen word. pro 1150. Darüber sagt i. teutscher perg. Kffbr. in allh. C. C. stub unter dero anh. Ins. gefert. dedato 18. Sept. A° 1687. m. N° 1 notirt. Ferner i. teutsch. perg. Kffbr. in allh. C C Stub gef. und m. dero anh. Ins. Verw. de dato 3. Junÿ 1673 auch m. N° 1 signirt. Weiter j. pap. Kauffverschreibung in mehrgem. C. C. stub unter dero Kl. C. Secret Ins. gef. de dato 14. feb. 1665. ebenfalls m. N° 1 bemerckt.
– Abschatzung d. 4.ten Aug: aô: 1721: Auff begehren, deß Ehrenhafften, Vnd bescheÿten. H: Israell ditderlin Magister: ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Judten gassen gelegen Ein seÿth Neben, Einem hauß Zu dem thum Capitell gehörig, Ander seÿth, Neben, H: Schaffner Bickhen, hinden Auff daß bier gessell stoßendt, Welche behaußung, hoff statt, Stuben, Kammeren, Kuchen, hauß Ehren, Mit steineren platten belegt, Ein sall, hauß Ehren, Gewölbter Keller, hinder gebeÿ, Mit Stüblen, Und Kämmerlein, holtz Kämmerlein, bauch Küchen, Gewölbtder Keller, hinder Vnd Forter höffell, brunnen, vnd Nebens gang, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿth, Wie solches durch der Statt Straßburg, Geschwohren, werckhleüthen, sich in der besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preiß Nach, Angeschlagen wirt, Vor, und, Vmb Zweÿ tausendt dreÿ Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrene Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Wÿdumbs Verfangenschaft. Inhalt eines so titulirten Lüffer: vnd Wÿdumbs Registers darinnen alles das jenige was H Johann Friderich Teürer der Specierer und Burger Zu Straßburg, auff absterben weÿland Frawen Annæ Saræ gebohrne Dieterlinin sein H Teürers ehelicher haußfrawen seeligen per Testamentum instituirtem eintzigen Erben, Eingangs ermeltem H. Wittibern certis cum conditionibus, in abschlag deßen Erbguths geliefert, So dann Was er H Teürer noch in natura Zugenießen in handen behalten, Zufinden, in Anno 1711. durch H Notm. Johann Heinrich Langen Sen: gefertiget (…)
(f° 18) Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Vermögens, Inhalt Inventarÿ beeder geweßener Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung in A° 1681. durch weÿland Herrn Eliam Wincklern Notm. publ. seel. gefertiget, hat sich als manglend Zu ergäntzen befunden wie folgt.
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unveränderte Nahrung betr., Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener Ring 13, Sa. baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 263, Sa. Gülthen 134, Sa. Ergäntzung Rests 2804, Summa summarum 3321 lb
Des H. Wittibers Und zugleich die Theilbahre verlaßenschafft belangend, Sa. haußraths 228, Sa. Bibliothec 25, Sa. der früchten 19, Sa. Wein und leerer Vaß 178, Sa. Silbers 86, Sa. goldener Ring 268, Sa. baarschafft 81, Sa. Eigenthumbs ane j. behaußung 1150, Sa. Pfenningzinß haupt Gütere 556, Sa. Activ Schulden 86, Summa summarum 2681 lb – Schulden 4126 lb, In Compensatione 1444 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1847 lb – Zweiffelhaffte und ungiebige Pfenningzinß hauptgüter so der Erben unverändert 105 lb, Zweiffelhaffte Gültten so den Erben unverändert 7 lb, Ungewiße Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 75, Ungiebige Schulden in die theilbare Verlaßenschafft Zugeltend 96 lb
(Copia der Eheberedung) zwischen dem Ehrenvesten und wohlgelehrten Herrn Mag. Israel Dieterlin wohlverordnetem præceptoris primario primæ Classis hiesigen Inferioris Gÿmnasii, weÿl. deß auch wol Ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Magistri Martini Dieterlins geweßenen treueÿfferigen Diaconi seel. in allhiesiger Pfarr Kirchen Zu St. Niclaus und burgers allhier Zu Straßb. hinderlaßenem Eheleiblichem Sohn als dem bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariä Bodemerin gebohrner Siebenhornin, weÿl. deß Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn Magister Johann Caspari Bodemers geweßenen Pfarrherrens Zu Wangen und ebenmäßigen burgers allhier zu ermeltem Straßb. sel. hinterblbenen frau Wittib, als d. fr. Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt allhier in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg und der sogenanten dünßenmühlen oder dabeÿ stehendem Seedelhauß auff den heÿligen Charfreÿtag oder den ersten Aprilis in dem Jahr als man nach unsern einigen heÿlandts, Erlößers und Seligmachers Jesu Christi genanden Reichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1681.
(Copia Testamenti) im Jahr 1682. (…) auff dienstag den 29. tag deß monats Novembris neuen Calenders, Nachmittag zwischen 4. und 5. Uhren beÿ dreÿen hellbrennenden liechtern vor weÿl. herrn Eliæ Wincklern geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen der ehrenvest und wohlgelehrte herr M Israel Dieterlin wohlbestellter Præceptor Classicus inferioris Gymnasÿ und beneben Ihme frau Anna Maria Dieterlinin gebohrne Siebenhornin beede ehegemächte und burgere allhier Zu Straßburg (…)

Israël Dieterlin fait dresser un état du passif et de l’actif

1724 (3.7.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 56) n° 1837
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und nahrung, wie auch Passiv schulden, welche der Ehrenveste und wohlgelehrte herr M. Israël Dieterlin Præc: infer: Gymn: und vornehme burger allhier zu Straßburg dermahlen besitzet – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein S. T. Herrn Joh: Jac: Lauthen E. E. Großen Raths wohnansehnlichen beÿsitzern, Vornehmen burgern allhier Zu Straßburg, und dann S. T. Herrn N. N. Unselts und Herrn N. N. Hunern beede hochansehnliche Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeins Zu St Wilhelm, und disorts geehrte Tochtermänner auff montag den 3. Julÿ Anno 1724.
In einer alljier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen Viel Ehrengedachtem H Magister eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender massen befunden
n° 1840 – Verkauff und looß Registerlein über S.T. Herrn M. Israël Dieterlin Præc: infer: Gymn: allhier distrahirte haußräthliche und anderer Mobilia, auffgerichtet Anno 1724

Jean Jacques Dieterlin qui a racheté les parts de la maison d’après un certificat signé par le notaire Jean Philippe Lichtenberger la vend 2 310 livres au notaire Jean Jacques Œlinger

1732 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 130
H. M Johann Jacob Dieterlin organist beÿ der Prediger Kirch
in gegensein H. Johann Jacob Oelinger Notarÿ Publici und Practici
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höffen Bronnen und hoffstätten mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten dem Bauchkeßel hedbräterXX unterschlag am Saal, welche behausung ahne der Juden: gaß einseit neben einem denen Hn. Præbendarÿs des hohen Chors zuständigen hauß anderseit neben H. Johann Melchior Schmidt J V. Lto und E. E. kleinen raths Procuratore und advocati ordinario hinten auff ein Allmendgäßlein das Biergäßlein genannt stoßend und einen ausgang dahin habend – als ein von seinen geschwisterden und Miterben ahne seines vatters weÿl. H. M. Israel Dieterlin gewesten Præceptoris Inferioris Gÿmnasii seel. verlassenschafft, von H. Not. Johann Philipp Liechtenberger am 15. hujus ausgestellten (…) attestati erkaufft – geschehen um 2310 pfund

L’acquéreur hypothèque la maison pour pouvoir en payer le prix d’acquisition

1732 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 131
H. Johann Jacob Oelinger Not. Publicus und Practicus und Fr. Maria Martha geb. Elleßin mit beÿstand ihres bruders Johannes Elleß hohldrähers und ihres schwagers Johann Philipp Kohl des kieffers
in gegensein H. Christian Hänel des Stiffts Carthauß Schaffneÿ substituti von gesamten H. Pflegern bevollmächtigter – schuldig seÿen 1000 pfund zur gäntzlichen bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem vorschuß vollkommen bezahlt, heutigen tags erkaufft und beschriebene Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höffen Bronnen und hoffstätten mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Juden: gaß, einseit neben einem denen Hn. Præbendarÿs des hohen Chors zuständigen hauß anderseit neben H. Johann Melchior Schmidt J. V. Lto und E. E. kleinen raths Procuratore und advocati ordinario hinten auff ein Allmendgäßlein das Biergäßlein genannt stoßend und einen ausgang dahin habend

La maison est décrite dans l’inventaire des apports dressé le 29 juin 1740 après le remariage de Jean Jacques Œlinger avec Catherine Elisabeth Knoll. Les experts l’estiment 1 500 livres en 1772 lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Jacques Œlinger.

Les héritiers de Jean Jacques Œlinger vendent leurs parts de maison à leur sœur cadette et cohéritière Marie Dorothée Œlinger, femme du notaire Jean Frédéric Schæff sur le pied de 3 000 livres

1772 (6. Oct.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 731) Joint au n° 846 du 20 mai 1772
(Verkauff Register, f° 35) Erschienenvor mir unterschriebenem Geschwornem und Zu Weiland Herren Johann Jacob Oelingers Notarÿ jurati et Pract: auch Burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft Erörterung in specie requirirtem Notario Frau Maria Magdalena Lobsteinin gebohrene Oelingerin, Weiland Herrn Philipp Jacob Lobsteins geweßenen Seidenhändlers und burgers allhier seel. nachgel. Wittib, beiständlich Herren Johann Philipp Lobsteins Seidenhändlers Ihres Sohns, Frau Maria Margaretha Schäfflerin gebohrene Oelingerin, Herrn Johann Wilhelm Schäfflers Sen: Handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, unter assistentz deßelben, Frau Catharina Salome Ullmännin gebohrene Oelingerin, Herrn Johann Jacob Ullmanns Silberarbeiters und burgers allhier gel . Ehefrau unter deßen beistandt, Frau Maria Barbara Albertin gebohrene Ölingerin Herrn Joh: Georg Alberts J. V. Licent.i Adv : et Proc : ord : bei allhießigem Hochlöblichem Ritter Directorio auch Notarÿ jurati allhier Frau Eheliebstin, unter assistentz deßelben und Jungfer Catharina Elisabetha Oelingerin so Majorennis und ohnbevögtigt, Beiständl. Herrn Johann Carl Fické Notarÿ publ. jur ; et Pract : alle fünff obgedachten Herrn ot. Oelingers seel in Erster Ehe mit auch weil. Frauen Maria Martha gebohrner Ellesin ehelich erzeugte Frau und Jungfer töchtere und mit und beneben hernachgemelyer Frau Notarius Schäffin per Testamentum eingesetzter Erben, dei haben
in gegensein Frauen Mariä Dorotheä Schäffin gebohrener Oelingerin, Herrn Johann Friderich Schäff Notarÿ publici jurati et Practici Frauen Eheliebstin (cedirt)
benantlichen die in des Verstorbenen Hn seel. erstere theilbare Nahrung gehörige behaußung bestehend in Vorder und Hinterhauß, Hoff, Hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen deren Rechten begriffen Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg einseith neben S. T. Herrn Daniel Schmidt des beständigen geheimen Collegÿ derer Heren XIII. hochansehnlichem H. Assessori, anderseith neben einer Zu dem Gürthler Hoff gehörigen behaußung hinten auf ein Allmend Gäßlein das Bier Gäßlein genant, wohin auch dieße behaußung einen Außgang hat Zum theil und zum theil auff Herrn Johann Georg Weber den Weinhändler stoßend – beschehen und zugangen um den bei Vorgenommenen Versteigerungen durch Herrn Johann Leonhardt haaß als Letzt und Meistbietenden in der Frauen Cessionarii Namen offerirten und Von denen Cedentinnen laut Procès verbal vom 4.ten Julÿ Jüngst angenommenen Preis der 6000 gulden – Straßburg den 6. Octobris 1772

Fils d’enseignant, Jean Frédéric Schæff épouse Marie Dorothée Œlinger en 1764 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen Johann Friedrich Schaeff notario jurato Mag: Johannes Schaeff, Ludimoderatoris der armen Schuhl und Scribæ inferioris Gymnasii mit weÿl. Fr. Susanna Catharina geb. Seupelin ehelich erzeugtem Sohn, So dann Jfr. Maria Dorothea Oelingerin Joh. Jacob Oelinger, Notari publici, mit weÿl. Fr. Maria Martha geb. Elleßin ehelich erzielter Tochter – den 6. Julÿ 1764, Albert Not.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 284, n° 28)
In dem Jahr 1764 (…) Dienstags den 7. Augusti in eben der Kirche ehelich copulirt Herr Johann Friderich Schaeff, Oberschreiber beÿ der Ober: Schaffeneÿ E. Hochwürdigen dom: Capituls hoher Stifft Straßburg Notarius juratus und burger allhier, Herrn Magister Johannes Schäffen, Ludimoderatoris der armen Schul, Scribæ inferioris Gymnasii und angesehenen burgers allhier mit weiland frauen Susanna Catharina gebohrner Seüpelin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Dorothea Herrn Johann Jacob Oelingers Notarii jurati Publici und Vornehmen burgers und weiland Frauen Marthä gebohrnee Ellesin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Schäff notarius als bräutigam, Maria Dorothea Oelingerin als Braut (i 292)

Marie Dorothée Œlinger meurt en l’an IV en délaissant quatre enfants
1797 (23 therm. 5), Strasbourg 7 (16), Me Stoeber n° 1734 b – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 2 du 21 nivose 10
Inventarium über weÿl. der bürgerin Maria Dorothea Schaeff geb. Oelinger burgers Johann Friedrich Schaeff offentlichen Notarii gewesten ehegattin, nach ihrem am 18. nivose des verfloßenen 4. Republicanischen Jahres aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
Benamsung der Erben die verstorbene seel. hat ab intestato zu ihren rechtmäßigen Erben Verlaßen namentlich und 1. die bürgerin Catharina Dorothea Schlag geb. Schaeff burgers Georg Ludwig Schlag des jungern föchhändlers Ehefrau, 2. bürger Johann Friedrich Schaeff, Secretaire beÿ der Municipal Verwaltung des Cantons Truchtersheim, 3. die bürgerin Maria Magdalena Beguin geb. Schaeff burgers Johann Beguin, Capitaine unter den leichten truppen Ehegattin, 4. burger Johann Jacob Schaeff den ledigen Practicum
hausrath 1955 fr, Faß und bütten 78 fr, Silber und dergleichen Geschmeid 240 fr, Goldene Ring und dergleichen Geschmeid 144 fr, baarschafft 200 fr
liegende güther Schaffhaußer banns, Gimbretter banns 27 000 fr, Summa summarum 29 618 fr – abzuziehen 10 871 fr, Nach deren abzug 18 746 fr
Eheberedung (…) den 6. Julÿ 1764 Albert Not.

1802 (19 nivose 10), Enregistrement de Strasbourg, ssp 10 F° 25-v du 21 vent. 10
Inventaire de la succession de Marie Dorothée née Ehlinger femme de Schaeff décédée le 18. nivose 4
cession du mobilier par les enfants 136 francs

Jean Frédéric Schæff meurt à Schaffhouse-sur-Zorn en 1810
1810 (8.12.), Strasbourg 7 (27), Me Stoeber n° 2365
Partage de la succession de Jean Frédéric Schaeff ancien notaire et propriétaire à Schaffhouse y décédé le 30 avril dernier – à la requête de 1. Catherine Dorothée Schaeff femme divorcée de Georges Louis Schlag le jeune pelletier demeurant à Strasbourg, 2. Marie Madeleine Schaeff veuve de François Joseph Beguin ancien chef de bataillon de la 29° demie brigade d’Infanterie légère demeurant en ladite ville, 3. Jean Jacques Schaeff praticien tant en son nom et que comme tuteur de Jean Frédéric Schaeff interdit, héritiers pour un quart deu défunt, selon l’intitulé d’inventaire Me Ritt à Hochfelden le 4 juin dernier – en présence de Henri Samuel Lang homme de loi subrogé tuteur
Suivant l’inventaire de Marie Dorothée Oelinger femme en premières noces du défunt dressé le 25 thermidor 5, clos le 29 nivose 10 déposé Me Stoeber père le 21 ventose 10, total de la masse 66 611 fr, prélèvements et dettes 832 fr, reste 66 611 fr

Jean Frédéric Schæff promet au maître maçon Jean Georges Nicker de lui vendre la maison. L’acquéreur encore mineur est assisté de son beau père André Wurm

1778 (31.3.), Me Lacombe (6 E 41, 169) n° 77
Promesse de vente – M Jean Frédéric Schaeff notaire public juré
Sr Jean Georges Nicker maître maçon
1. le Sr Schaeff s’oblige de vendre audit Sr Nicker et de luy passer contrat dans les dix semaines datte des présentes, La maison qui luy appartient en cette ville rue des Juifs d’un côté le Sr XIII Schmitt, d’autre une prebendier de la Cathédrale et derrière en partie le Sr Schoetel en partie la veuve Vencker, ayant ladite maison une sortie de derrière sur la rue des frères pour 7000 florins, et attendu que le Sr Nicker est encore mineur le Sr André Vurm son beau père bourgeois fabricant de tabac déclare garantir l’exécution des présentes

Marie Dorothée Œlinger femme de Jean Frédéric Schæff vend 1 700 livres la maison au maître maçon Jean Georges Nicker

1778 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 126-v
Fr. Maria Dorothea geb. Öelingerin H. Friedrich Schäff notarii publici jurati ac practici Ehegattin
in gegensein H. Johann Georg Nicker des maurer meisters, in deßen nahmen, da dem H. comparent annoch wenig wochen zu seinem großjährigen alters fehlen, H. Andreas Wurn des tabackfabricanten seines H. schwiegervatters
eine behausung bestehend in vorder und hinter gebäu, vorder und hinter höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit neben weÿl. SS. TT. H. XIII Schmidt Fr. wittib und erben, anderseit theils neben weÿl. SS. TT. H. Ammmeister Faust Fr. wittib und erben theils dem Stifft hohen Chors zuständigen behausung, hinten auff das sogenannte Biergäßlein zum theil H. Schöttel – als ein zum theil ererbt theila von deren miterben in elterlichen verlassenschaft cedirt erhaltenes guth – um 3400 gulden

Jean Georges Nicker meurt en 1782. La maison est estimée 1 800 livres lors de son inventaire après décès. Elle est ensuite attribuée à la veuve en paiement du passif comme l’indique l’inventaire des apports dressé après son remariage avec le marchand Ignace Fessler.

Inventaire après décès d’un locataire, le conseiller à la régence de Hohenlohe-Waltenbourg-Bartenstein Georges Charles Ferdinand Popp

1779 (26.2.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 345) n° 1149
Inventarium über Weiland des Hoch Edelgebornen und hochgelehrten Herrn Georg Karl Ferdinand Popp, gewesenen J. C. und hochmeritirten hochfürstl. Hohenlohe: Waltenburg: Bartensteinischen Regierungs: Raths auch vornehmen bgrs. alh. zu Strasb. nunmehro seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1779. – nach desselben dienstags den 10. 9.br nächst verstrichenen 1778.sten Jahrs aus dießer zergänglichen Welt genommenen tödlichen Ableiben hie zeitlichen zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen (…) der hoch Edelgebornen u. tugendbegabten Fr. Margarethä Salome geb. Strengin, der disorts hinterbl. Fr. Wittib (…) unter assistentz S. T. H. Johannes Lichtenberger, Vornehmen handelsmanns und bgrs. deselbst – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Judengaß gelegenen herrn Nicker, dem Maurermeister eigenthüml. zuständigen u. diesorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behaußung, auf Freitag den 26. febr: im Jahr 1779.
Der sel. Herr Rath hat ohnestirt zu Erben Verlaßen, deßen mit Eingangs gedahter seiner hinterl. Fr. Wittib ehelich erzeugte beeder Söhne, mit Namen 1.mo Hn Georg Karl Ferdinand Friderich Popp, Philosophiæ Studiosum, so 16. Jahr seines alters erreichet, in die eine, und 2.do Gottlieb Friderich Christian Popp, secundæ Classis Discipuli, welcher 13. Jahr alt, in die anderer hälfte gedachter, H. Raths ihhres leiblichen H Vaters sel. Verlaßenschafft, deroselben geordnet und geschworenen Vogt ist Hr Johann Martin Kamm der Metzger und bgr. alh. ihr Stiefbruder, welcher auch in solcher Qualitæt dieser seiner beeden Curanden Interesse beu gegenwärtiger Inventur bestend observirte

Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung, vor H. Laquiante u.H Humbourg d. 10. Nov. 1762. mit einander errichtet
Folgt nun hierauf die beschreibung Eingangs hochernanten des sel. H. Raths Nachlaßenschafft Vor und an sich selbst, Sa. Silber und dergl. geschmeids 6, Sa. Golds 12, Summa summarum 18 lb
Solchemnach wird auch die übrige gesambte Verl. nach ausweis vorher copialiter einverleibten Ehepachten §° 2° als ein stipulirt gemein und zur hälfte theilbares Gut unter einander beschrieben, Sa. hausraths 186, Sa. Bibliothec 24, Sa. Weins und lährer Faß 31, Sa. Silbers 39, Sa. Schuld 425, Summa summarum 705 lb – Schulden 140 ln Nach deren Abzug 565 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 583 lb
Copie du Contrat de mariage – furent presens Me Charles Ferdinand Popp, Conseiller de la serenissime Maison de Linange demeurant en cette ville ; majeur d’ans, usant et jouissant de ses droits, fils de feu le Sr Gustave Frideric Popp, Bourgeois Greffier de Justice à Jagsthaussen en Franconie et de Deffunte Delle Susanne Braxedes Wibelin sa femme, ses pere et mere, stipulant pour luy et en son nom d’une part,
Et Demoiselle Marguerite Salomé Streng fille majeure d’ans, usante et Jouissante de ses droits, de feu le S. Philippe Friderc Streng Bourgeois Marchand à Colmar et de Dlle Marie Catherine Lichtenberger, sa veuve, ses pere et mere, stipulant pour elle et en son nom du consentement qu’elle a dit avoir de lad. Dlle sa mere d’autre part – Fait et passé aud. Straßburg le 17° novembre 1762

La veuve et les héritiers de Jean Georges Nicker vendent 4 020 livres au menuisier Louis Jehl et à sa femme Catherine Hœltzel

1788 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 464-v
Fr. Francisca Elisabetha geb. Wurmin weÿl. Johann Georg Nicker wittib modo H. Ignatz Fäßler des handelsmanns Ehegattin, H. Johann Peter Knott der schneider meister als geordneter vogt anfangs gedachter Fr. Fäßler mit ihrem Ehemann seel. weÿl. H. Nickler in erster Ehe zweÿen kinder nahmens Andreas Georg und Aloisius
hatt in gegensein Ludwig Jehl des schreiners und Catharinæ geb. Höltzlerin beÿständlich Johann Leonhard Lindner des kutzmeßerschmidts und Frantz Antoni Nuß des schreiners
eine behausung bestehend in vorder und hinter gebäude, vorder und hinter höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß einseit neben weÿl. ST. H. XIII. Schmidt Wittib und Erben, anderseit neben einer löbl. Stiffts Hohen Chor zuständigen behausung zum theil zum theil freÿh. von Bodeck, hinten auff das sogenannte Biergäßlein worin sie einen außgang hat und zum theil den Schöttelischen erben – beÿ Erörterung ihres Ehemanns verlassenschafft um 7800 R entschlagen worden – geschehen um 8040 gulden, meistgebotten

Originaire de Grussenheim, Louis Jehl épouse en 1777 Catherine Hœltzel, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration (où figure le nom de Zehl bien que le marié signe Jehl)
1776 (31.7.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 102
(Eheberedung) persönlich erschienen, der Ehrsame Ludwig Jehl, leediger Schreiner, Johannes Jehl, deß Ackersmanns Zu Grußheim Rathsamhausischer herrschafft, mit Weil. Frauen Magdalena gebohrner Trendlerin, ehel. erzeugter Sohn, so majorennis und seine Rechten selbsten genieset, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehr und tugendsame Jungfrau Catharina Hölzelin, Hn Frantz Joseph Hölzle des Schreiners und burgers alh. mit der Ehr: und tugendsamen Fraun Catharina gebohrnen Wolffin, ehel. erzeugte tochter, mit diesem ihrem Vater verbeistandten als die Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – auf Mittwoch den 31. Julÿ anno 1776 [unterzeichnet] Ludwig Jehl alß hochzeiter, Catharina Höltzle alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 411)
Hodie 3. Februarii anni 1777, unicâ tantum proclamatione factâ, accedente dispensatione duarum aliarum in Ecclesiâ Nostrâ Parochiali publicé factâ (…) Sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt in facie Ecclesiæ Ludovicus Zehl ex Groussenheim oriundus Solutus Scriniarius filis legitimus et majorennis Joannuis Zehl agricola dicti loci et defunctæ Magdalenæ Brendlerinne Conjugum a quatuor annis in Parochiâ nostrâ Commorans et Catharina Hoeltzle soluta argentinensis filia legitima et minorennis Francisci Josephi Hoeltzle Civis et Scriniarii hujatis et Catharinæ Wolff conjugum parochiana nostra (signé) Ludwig Jehl, Catharina höltzlé (i 210)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 137) Hodie 24. Octobris Anni 1779 (…) Baptizata est Maria Catharina hodie Nata filia Ludovici Jehl Civis et Scriniarii hujatis et Mariæ Catharinæ Holtzlé Conjugum in hac parochia Commorantium (i 77)

Louis Jehl devient bourgeois quelques jours après son mariage à l’ancien tarif : registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 165
Ludwig Jehl der Schreiner von Grießheim, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Catharina, Frantz Jos. Höltzle des schreiners und burgers allhier ehel. tochter umb d. alt. burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 15. febr. 1777

Livre de bourgeoisie (VI 286 bis)
Ludwig Jehl der leedige Schreiner Meister Von grußheim hiesigen bistumbs gebürtig, Joh: Jehl des b. daselbst mit fr. Magdalena dundlerin Ehelich erzeugter Sohn Verlobt mit Jugf. Chatarina, Frantz Joseph höltzle des b. u. Schreiner Meister alhier Ehelich erzeugte tochter.
Erweiset durch Vorgelegte schein Seine Eheliche geburth der Cath. Relig. Zugethan, daß seiner Sponsæ Stallgebühr in richtigkeit, Er die erforderliche Statt Stall Caution geleistet, u. des Zunftrechts beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuthe Vertröstet Worden
daß erforderliche Vermögen hatt derselbe baar Vorgezahlt, u. als sein Wahres eigenthum mit handtreÿ bekräfftiget, wie auch 102. fl. beim b. Prot. hinterlegt.
Implorant bittet E. G. unterthänig, Ihne à sponsa um den A. b. schilling des b.rechts Zu vertrösten
Receptus à Sponsa um den A. b. schilling

Louis Jehl devient tributaire chez les Charpentiers dix jours après son mariage
1777, Protocole des Charpentiers (XI 33)
(f° 147-v) Mittwochs den 25. Februarii 1777. Erschienen Ludwig Jehl der Schreiner, und producirt Cantzleÿ und Stallschein vom 15.d februarii 1777. bittet Ihne Zufolg derselben beÿ dieser Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren sub oblato præstanda zu præstiren.
Erkannt Gegen Erlag der Gebühr willfahrt, Juravit.

Louis Jehl meurt en l’an IX en délaissant trois enfants. L’inventaire donne un état des loyers

1801 (15 messidor 9), Strasbourg 9 (anc. cote 12), Me Bossenius n° 135- Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 198 du 15 mess. 9
Inventarium über weÿl. des burgers Ludwig Jehl gewesenen Schreiners Verlassenschafft – auf Ansuchen Fr. Catharina geb. Höltzle Wittwe und des burgers Frantz Nuß Schreiners (als) Vormunds Catharina 20.jährigen alters, Ludwig so in dem 16. Jahr seines alters begriffen und Margaretha welche das 13. Jahr ihres alters zurückgelegt – vor Not. Johann Friedrich Schäff den 30. Julius 1776 errichtete Eheberedung

in einer an der Judengaß gelegen in diesortiger Verlassenschafft gehörigen mit N° 38 bezeichneten behausung
hausrath, Werckzeug 838 fr
Eigenthum an einer behaußung. Nämlich eine behausung bestehend in Vorder und hintergebauden Vorder: und hinter höflein einen bronnen und hoffstatt samt allen deren übrigen zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten an der Judengaß N° 38, einseit neben weÿl. Joseph Pierre gewesten Geflügelhändlers Wittib und erben und teils neben dem bürger Meÿer, anderseit teils neben Friedrich Selig dem Schreiner und teils neben dem bürger Lahay, vornen auf der Judengaß, hinten auf das sogenannte biergäßlein woselbst diese behaußung ebenfalls einen Ausgang hat – der wittwe declaration an haus zins erträgt nemlich
die Wohnung auf den ersten Stock des Vorderhauses so Joh: Georg Wittmers Ehefrau inne hat 120,
die auf dem zweÿten Stock, welche Matthias Lievre bewohnt 96,
die auf dem boden, so von Antoni Wescher occupirt wird 48,
die welche disortig. Wittib in dem hintergebäud auf den ersten Stock besitzt 60,
die so von Barbara Bernard auf dem zweÿten solchen hauses bewohnt wird 48,
und die so Johannes Eßburger* in einem Seitengebäude occupirt 24, zusammen 396 francken, in Capital 7920. Solche behaußung von weÿl. Joh: Georg Nicker gewesten maurers Wittib und erben währender Ehe erkauft laut Kauffverschreibung in der Cancelleÿ Contract Stub am 10. Novembris 1788 errichtet
summa 7920 fr, summa summarum 8758 fr – Passiv schulden 15 980 fr, Mehr schulden als Guth 7221 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le juriste Joseph Stouhlen. Le mobilier est montré par sa servante Françoise Evrard

1803 (26 floreal 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2717 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 183 du 27 flor. 11
Inventaire de la succession de Joseph Stouhlen homme de lettres décédé le 2 floréal dernier – à la requête du Cit. Jean Philippe Raymond Dorsner, Général de division de l’artillerie demeurant à Neuviller, père et tuteur naturel de Marie Catherine Louise et Marie Alexandrine Victoire les deux seules filles mineures procréées de feu Marie Catherine Joséphine Stouhlen son épouse, en présence du Cit. Michel Saglio Négociant
indiqué par Dlle Françoise Evrard qui estoit au service du défunt
dans l’appartement qu’occupoit le défunt en cette ville dans une maison sise Rue des Juifs N° 38
Dans le sallon donnant sur la Rue des Juifs, dans la chambre a coucher attenante, dans la cuisine, dans la chambre donnant sur le derrière, dans une chambre derrière la cuisine, dans la cave – Immeubles à Ebersheim
meubles 5400 fr, numéraire 1676 fr, immeubles 8250 fr, dettes actives 6969 fr, passif 1321 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le sacristain Jean Georges François Wolff

1811 (22.2.), Strasbourg 6 (38), Me Meye n° 353r – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 134-v du 1.3.
Inventaire de la succession de Jean Georges François Wolff, sacristain de la cathédrale, décédé le 4 novembre 1810 – à la requête de I. Marie Catherine Wolff veuve de François Joseph Hetzel, II. Françoise Adèle Wolff, III. Marie Elisabeth Wolff les deux majeures, IV. Louis Léonard Lindner, tailleur demeurant présentement à Paris, fils de Marie Anne Lindner née Wolff (Procuration, demeurant à Paris rue de Vannes près celle de Viarme n° 5) les trois sœurs germaines du défunt – signé par Elisabeth Schlietzhauer domestique
dans le logement occupé par le défunt rue des Juifs n° 38
Copie du Testament mystique reçu Me Meyer le 8 mai 1809 enreg. le 30 novembre 1810
mobilier, garde robe (sans addition), argenterie, bibliothèque (309 fr), dettes actives 5545 fr, dettes actives douteuses 1152 fr, passif 322 fr
Joint cataloge des livres

La maison est vendue à Françoise Evrard devant le juge de paix (registres non conservés, référence à l’acte ci-dessous de 1841)
Les registres de population mentionnent, entre autres habitants de la maison, François Joseph Stuhlen et sa servante Françoise Evrard native de Saint-Quirin. Dans le registre suivant, Françoise Evrard est la femme de Michel Hirn

1800, Registre de population 600 MW 59 (f° 118, i 117) Section VII, Rue des Juifs N° 38 (suite)
Stuhlen, François Joseph, 62 ans, homme de lettres, né à Molsheim, depuis 22 ans, (venu de) Rue des Hallebardes 23, E(ntré) le 27 Fruct. X, décédé le 2 F.al XI
Evrard, Françoise, 42 ans, servante, née à St Quirin, depuis 22 ans, (de idem), (entrée idem)
Guillaume, Nanette, 25 ans, servante, née à St Quirin, (de idem), (entrée idem), D. Place d’armes N° 39

1800, Registre de population 600 MW 60 (f° 128, i 131) 7° Section, Rue des Juifs N° 38 (suite)
Hirn, Michel, 29 ans, né à Benfeld, depuis 1807, arrivé, Entré en Jr. 1807
id. née Evrard, Françoise, 50 ans, épouse, arrivée, Entré en Jr. 1807

Michel Thomas Hirn épouse à 28 ans Françoise Evrard qui en a 50.
Mariage, Benfeld (f° 7-v)
Du 27 novembre 1806, acte de mariage de Michel Thomas Hirn, né et domicilié à Benfeld, agé de 28 ans, fils de Hubert Hirn, Me bonnetier, et de Thérèse Schweigert, sa conjointe habitant à Benfeld d’une part, Et Dlle Françoise Evrard, agée de 50 ans, fille légitime de feu Jean Evrard en son vivant Cultivateur à St Quirin, et de feue Barbe Béné Sa Conjointe, demeurant à Strasbourg d’autre part – (signé) Hirn, Evrard (i 9)

Inventaire après décès d’un locataire, le greffier au tribunal Luc Antoine Walter

1825 (31.10.), Strasbourg 7 (71 et 72), Me Stoeber n° 8521 – Enregistrement de Strasbourg, acp 175 F° 104 du 5.11.
Inventaire de la succession de Luc Antoine Walter, greffier au tribunal de Saarbourg département de la Meurthe, décédé à Strasbourg le 12 octobre – à la requête 1. du côté paternel des enfants des frères et sœurs du père du défunt feu Luc Walter, fayencier à Strasbourg, 1. Mathias Messmer, laboureur à Grosselfingen principauté de Hohnezollern, fils de feu Jacques, cultivateur, et de Françoise Walter, 2. Jean Paul Walter, laboureur en la même commune, fils de feu Dominique, potier de terre, procréé avec Thérèse Fritz, ledit Dominique Walter également oncle du défunt, 3. Valentin Ruff, cordonnier à Grosselfingen, fils unique de feu Anne Marie Walter femme de Joseph Ruff, salpêtrier, tante du défunt,
les enfants de Joseph Walter, potier de terre audit Grosselfingen, oncle du défunt procréés avec Monique Volm savoir 4. Clément Walter, potier de terre en la même commune, 5. François Walter, potier de terre audit lieu, 6. Marie Joséphine Walter, célibataire majeure, 7. Françoise Walter, fille majeure, 8. François Michel Walter, sans état majeur. Cette ligne paternelle représentée dans ladite opération par Clément Walter et Valentin Ruff
2. du côté maternel c’est-à-dire du côté de feu sa mère Marie Antoine Acker, 1. Ignace François Paul Acker, ancien juge de paix à Strasbourg oncle maternel, 2. Marie Anne Acker, célibataire, les deux représentés par Antoine Nicolas Legendre agent spécial de la direction d’Artillerie, cessionnaire de tous les droits par transport souss. 15 courant

en la demeure des conjoints Hirn où avait logé le défunt avant son entrée à l’hôpital civil, rue des Juifs n° 38 (déclaration de Françoise Evrard épouse de Michel Hirn, caissier chez M Nebel négociant) – mobilier 443 fr
(n° 8875 du 4 avril) Cloture de l’inventaire (liasse 72), Antoine Nicolas Legendre, agent spécial de la direction d’artillerie à Strasbourg en son nom et comme cessionaire des droits successifs d’Ignace François Paul Acker, ancien juge de paix dans la succession de son neveu, transport souss. 15 octobre 1825 et mandataire de Marie Anne Acker, célibataire, 2. Prosper Bommer, élève en droit, mandataire des héritiers du côté paternel qualifiés dans l’inventaire précité
dans la demeure du défunt rue des Juifs n° 38
passif 9038 fr, actif 28 613, banlance 19 574 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le chanoine à la Cathédrale Jean Chrisostome Louis Müller

1836 (29.2.), Strasbourg 15 (59), Me Lacombe n° 513 – Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 85 du 5.3.
Inventaire, dressé dans une maison à Strasbourg rue des Juifs n° 38, de la succession de Jean Chrisostome Louis Müller, chanoine à la Cathédrale, grand custode, décédé le 22 février dernier – à la requête de Jean Christostome Louis baron de Müller, officier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre de St Louis et de l’Ordre Impréial de Léopold d’Autriche, ancien maire de la ville de Colmar, rentier demeurant à Strasbourg, légataire universel selon testament olographe du 1 avril 1829 déposé le 27 février
dans une maison à Strasbourg rue des Juifs n° 38

Inventaire après décès d’un locataire, le chanoine à la Cathédrale Jean Georges Fix

1837 (17.1.), Strasbourg 15 (61), Me Lacombe n° 953 – Enregistrement de Strasbourg, acp 247 F° 39-v du 24.1.
Inventaire de la succession de Jean Georges Fix, chanoine à la Cathédrale de Strasbourg, décédé le 16 janvier à la requête de I. Marie Eve Fix épouse de François Wintz, cultivateur à Souffelweyersheim,
II. Thérèse Fix épouse de Pierre Kuntz, cultivateur à Souffelweyersheim, et Laurent Fix, cultivateur à Souffelweyersheim, ces deux par représentation de leur père frère du défunt Antoine Fix, cultivateur audit lieu,
III. François Fix, cultivateur à Souffelweyersheim, 4. Madeleine Fix femme d’André Elsasser, cultivateur à Souffelweyersheim, 5. Anne Marie Fix femme d’André Schutz, cultivateur à Souffelweyersheim, 6. Michel Fix, cultivateur, Laurent Fix, cultivateur, Madeleine Fix, célibataire, Louis Fix, cultivateur, Madeleine Fix, célibataire, Louis Fix, cultivateur, Anne Marie Fix, célibataire, Catherine Fix, tous six demeurant à Souffelweyersheim, par représentation de leur père André Fix cultivateur audit lieu ; la femme Wintz, sœur du défunt héritière pour 1/6 (…), testament Me Lacombe 9 janvier 1837
dans l’appartemant qu’occupait le défunt au second étage de la maison rue des Juifs n° 38

Françoise Evrard meurt en 1834 après avoir institué son mari pour héritier

Décès, Strasbourg (n° 1225) Déclaration faite le 9 juillet 1834 du décès de Françoise Evrard, agée de 77 ans, née à St Quirin (Meurthe) épouse de Michel Thomas Hirn, Commis négociant, domicilié à Strasbourg, morte en cette marie le 9 du mois courant à huit heures du matin dans lla maison située N° 38 rue des Juifs, fille de feu Jean Evrard, Cultivateur, et de feu Barbe Bené (i 10)

Michel Thomas Hirn vend la maison à Marie Françoise Joséphine Graux femme de l’ébéniste Casimir Victor Rivière

1841 (26.3.), Strasbourg 14 (111), Me Ritleng n° 10 939
Mr Michel Thomas Hirn, caissier chez Mr Nebel négociant à Strasbourg, domicilié en cette ville (vend)
à Dame Marie Françoise Joséphine Graux épouse de M. Casimir Victor Rivière Ebéniste avec lequel elle est domiciliés à Strasbourg, ci présent & acceptanrt en remploi de ses capitaux propres qui seront employés au paiement du prix de la présente acquisition
Une maison avec batimens en dépendant, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 38 donnant sur l’impasse de la rue des frères où elle est marquée du N° 7 entre M Hatt Brasseur & le Sr Selig. Dans cette vente sont compris tous les poêles se trouvant présentement dans ladite maison au nombre de neuf ainsi que les chantiers dans la cave & tous les volets & jalousies y existant
M Hirn est propriétaire dudit Immeuble en sa qualité d’héritier universel de De Françoise Ewrard son épouse aux termes du testament de cette dernière reçu par Me Lacombe notaire à Strasbourg le 13 août 1831 enregistré le 16 décembre 1834. Feu mad. Hirn en était elle-même propriétaire pour l’avoir acquis des héritiers de Louis Jehl en son vivant menuisier à Strasbourg suivant adjudication définitive en date du 2 ventose an dix & 22 pluviose même année faite devant le juge de paix du quatrième arrondissement de la ville de Strasbourg, commissaire en cette partie, & homologué par Jugement du tribunal civil de Strasbourg en date dudit jour 2 ventose an deux enregistré. Ledit Jehl était propriétaire du même Immeuble aux termes d’un contrat de vente passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg en date du 10 novembre 1788
(…) 3° M Hirn conservera pendant une années à dater de ce jour le logement au premier étage sur le derrière de la maison vendue & de la cave où il a présentement son vin moyennant un loyer annuel de 420 francs
4° La Dame acquéreuse assure par les présentes à Mad. Marie Françoise Joséphine Naegert sa mère veuve de M. Joseph Graux en son vivant employé domicilié à Strasbourg, ci présente et acceptant, la jouissance viagère & gratuite d’une chambre au premier étage de la maison vendue au choix de Mad. Graux pour par cette dernière en jouir à dater de ce jour comme bon lui semblera, cette jouissance est estimée pour l’enregistrement à 20 francs par an
5° Le prix de la présente vente est fixé à 18 000 francs

Casimir Victor Rivière et Marie Françoise Joséphine Graux se marient en 1840
1840 (9.6.), Strasbourg 14 (109), Me Ritleng n° 10 186 – Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 3-v du 10.6.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Casimir Victor Rivière, ouvrier ébéniste natif de Bressuire département des Deux Sèvres demeurant actuellement à Strasbourg, fils de feu Jean François Rivière, menuisier, et de Louise Chevrau*
Marie Françoise Joséphine Graux, majeure fille de Joseph Graux, ancien employé de préfecture du Bas Rhin, et de Marie Françoise Joséphine Naegert

Inventaire de séparation de biens entre les précédents

1842 (18. 8.br), Strasbourg 14 (114), Me Ritleng n° 12 790
Inventaire de séparation – ont comparu A. Dame Marie Françoise Joséphine Graux femme du Sieur Casimir Victor Rivière ébéniste, domiciliée à Strasbourg, autorisée par justice à la poursuite de ses droits, assistée de Mr Auguste Momy, son avoué,
2. Et ledit Sieur Casimir Victor Rivière, domicilié en ladite ville, assisté de Me Traut son avoué.
Lesquels ont exposé ce qui suit. Sur la demande en séparation de biens intentée par Madame Rivière sontre son mari (…) il est intervenu un jugement contradictoire rendu par le tribunal de première instance de Strasbourg le 16 août dernier (…)
Et a de suite le Dame Rivière représenté audit Me Ritleng l’expédition du contrat de mariage passé entre elle et son mari devant ledit notaire (…) total des apports de la future, 34 000 francs
Description des outils
en la demeure des époux Riviere Rue des Juifs N° 38
Total des apports existants de Mad. Rivière 2 268 francs, apports en mariage 32 000, Partant il y a déficit de 6731 francs
Masse active de la communauté 17 687, masse passive 9807, Il y a un excédent d’actif de 7879 francs

Inventaire des biens de Michel Hirn qui a quitté son domicile
1845 (22.4.), Strasbourg 14 (120), Me Ritleng n° 15 509
Inventaire dans un logement dépendant de la maison sise à Strasbourg Rue des Juifs N° 38 appartenant au Sr Rivière ébéniste – A la requête et en présence de M. Théodore Burtz, Notaire à la résidence de Strasbourg domicilié en cette ville, agissant en qualité d’administrateur provisoire des biens abandonnés par le Sr Michel Hirn, ci devant Caissier chez MM François Nebel fils & Compagnie banquiers à Strasbourg, présumé absent, suivant jugement rendu sur requête par le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg sous la date du 3 avril courant, à la conservation des droits et intérets des créanciers de la dite masse de biens abandonnée
Total du mobilier 5809, dettes actives 1688
Réclamations passives 7447

Le propriétaire suivant, le tapissier Georges Edouard Schweickard, épouse Pauline Caroline Gerner en 1852

1851 (10. Xbr), Strasbourg 13 (65), Me Flach n° 1007
Consentement à mariage – M. Jean Daniel Goerner, poelier dem à Strasbourg, Lequel a par les présentes declaré consentir au mariage que sa fille Delle Pauline Caroline Gerner, issue de son mariage avec Dlle Caroline Geng sa femme défunte & demeurant en cette ville se propose de contracter avec Georges Edouard Schweickardt, tapissier demeurant à Strasbourg
acp 405 (3 Q 30 120) f° 48-v du 11.12. Flach 10.12.
Consentement par Jean Daniel Gerner poêlier à Strasbourg au mariage de sa fille Pauline Caroline Gerner à Strasbourg avec Georges Edouard Schweickhardt tapissier à Strasbourg

1852 (14.1.), Me Flach
Contrat de mariage – Georges Edouard Schweickard, tapissier à Strasbourg fils de Jean Georges Schweickardt professeur de Musique et Salomé Uebersaal son épouse d’une part
et Pauline Caroline Gerner, célibataire à Strasbourg, fille de Jean Daniel Gerner, poelier et de Caroline Geng, d’autre part
stipulation de régime de communauté réduite aux acquets, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 10 000 francs
ceux de la future en une valeur de 5586 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible en cas d’enfants
acp 406 (3 Q 30 121) f° 46 du 17.1.



14, rue de Schiltigheim


Rue de Schiltigheim n° 14 – III 307 (Blondel), N 451 puis section 68 parcelle 38 (cadastre)

Démolie en 1971, aspect actuel

Schiltigheim 14 (1970)
La maison, cerclée de rouge, avant sa démolition en 1971
(dossier de la Police du Bâtiment)

La Fondation Saint-Pierre-le-Vieux vend la maison en 1734 au menuisier Jean Georges Burger qui s’en défait après en avoir acquis une autre au Marais Vert. Le nouveau propriétaire est le compagnon maçon et manant Denis Sporer. Ses héritiers la vendent en 1785 au domestique Frédéric Schiffart qui y fait faire des travaux de réfection l’année suivante.

58 Elévations d-h
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 58

L’Atlas des alignements clos en 1829 mentionne seulement un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie qu’on voit sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), deuxième maison à droite du repère (f). Le rez-de-chaussée comprend la porte d’entrée et deux fenêtres, chacun des deux étages trois fenêtres. L’intervalle entre la travée de gauche et la suivante est plus important que l’intervalle suivant. La toiture comprend un niveau de lucarnes. La parcelle entièrement occupée par le bâtiment ne comprend pas de cour.
La maison photographiée avant sa démolition en 1971 se présente de la même manière qu’en 1830. Il y a cependant trois fenêtres au lieu de deux au rez-de-chaussée, ce qui pourrait tenir à une approximation du dessin, et une petite fenêtre entre les deux premières au premier étage.
La maison qui avait jusque là été bien tenue fait l’objet à plusieurs reprises de travaux d’urgence (1962-1963). La Ville l’acquiert en juin 1964. Le préfet prend en mai 1969 un arrêté d’interdiction d’habiter. La Ville constitue en avril 1970 un dossier pour être autorisée à démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages, composée de quatre logements (120 m²), située dans le secteur à rénover Ilot Broglie. Le bâtiment est démoli en mars 1971.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fondation Saint-Pierre-le-Vieux
1736 v Jean Georges Burger, menuisier, et (1705) Agnès Gœppinger – catholiques
1744 v Denis Spohrer, compagnon maçon, et (1734) Anne Marie Barth, manants – catholiques
1782 h Marguerite Spohrer
1785 v Frédéric Schiffart, domestique, et (1779) Madeleine Modest – catholiques
1812 h Catherine Modeste, repasseuse
1835 v Jean Hahn, aubergiste, et (1820) Madeleine Kœssler puis (1853) Marie Anne Cleman, veuve de Louis Rang
1839 v Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou
1840 v Benjamin Arnold, tanneur, et (1860) Marguerite Wintz veuve d’Abraham Beinert
1843 v (nue-propriété) Henri Fischer, barbier, et Catherine Wintz demeurant à Wasselonne
(usufruit) Benjamin Arnold ci-dessus, et Marguerite Wintz femme du tisserand Abraham Beinert
(nue-propriété) 1854, Benjamin Arnold ci-dessus
1874* Jean Wintz
1920* Louis Ohlmann, charpentier, et Marie Blæs
1924* Otton Strauch, employé municipal, veuf de Caroline Claussmann et (1903) Christine Hæhnel, femme divorcée de l’ouvrier de fabrique Charles Abry

(1765, Liste Blondel) III 307, Denis Sporer Garçon maçon
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 451, Hahn, Jean, /cabaretier/ – maison, sol – 0,72 are – puis Arnold Benjamin

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1786, Directeurs fonciers (VII 1422)
Le maçon Fæssler est autorisé à faire des travaux de réfection, à chauler et à peindre la maison de Frédéric Schiffart

(92-v) Dienstags den 13. Julii 1786. Friderich Schiffart – Mr Fäßler, der Maurer, nôe Friderich Schiffart, bittet zu erlauben deßen behausung an dem Roßmarckt in der kleinen Schilds Gaß gelegen N° 8. ausbeßern, weisen und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de Schiltigheim

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
Giffard
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 122 case 3

Arnold, Benjamin à Strasbourg

N 451, maison, sol, R. Schiltigheim 8
Contenance : 0,72
Revenu total : 50,38 (50 et 0,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 659 case 1

Arnold Benjamin
1874, Wintz, Johann, Schreiner, Schiltigheimer Gasse 14
(ancien f° 407)

N 451, maison, sol, Rue de Schiltigheim 14
Contenance : 0,72
Revenu total : 50,38 (50 et 0,38)
Folio de provenance : (122)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 32 p. 542 case 1

Parcelle, section 68, n° 38 – autrefois N 451
Canton : Schiltigheimergasse Hs N° 14 – rue de Schiltigheim
Désignation : Hf, Whs u NG – sol, maison
Contenance : 0,48
Revenu : 500 – 650
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 3747
Wintz Johann
1920 Ohlmann Louis, Zimmerer & Ehefrau Maria geb. Blaes je ½
1926 Weinling Albert, commerçant à Brumath
1927 Obri Jean veuve Catherine née Halter
(3144)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4673
Strauch Othon employé municipal épouse Christine née Hälmel*

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 79 de Schillique
(maison n°) 8

Pr. Giffard Frédéric Blanchisseur – Moresse
Loc. Modeste Catherine veuve journaliere
Loc. Erhard Bastien Second Marquilier de la Catedrale

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 79 de Schillique (p. 101)
(maison n°) 8

P. Giffard Frédéric Blanchisseur – Moresse
Lo. Modeste Catherine veuve Journaliere
Lo. Erhard Bastien Marquilier de la Cathedr.

Registres de population

(1795) 5° Section, rue de Schiltigheim n° 8 (registre 600 MW 3) – légende

Frédéric Chiffard, 62 ans, blanchisseur
Madeleine née Modeste, 52, épouse
Salomé, 15, fille
Catherine Modeste, 96, veuve
Catherine Modest, 55, couturiere
Léonard Mechlin, 46, Journalier – délogé
Christine, id. 56, Epouse
Laurent Buchsbaum, 51, Journalier
Catherine id., 30, Epouse
Laurent Buchsbaum, 14, fils

Registres de population

(1798) Arrondissement II, Section III, rue Schiltigheim n° 8 (p. 80) (registre 600 MW 15)

Frédéric Chiffard, blanchisseur, 61 ans
Madeleine née Modest son épouse, 52
Salomé, sa fille, 15
Catherine Modest née Weiss veuve, 96
Catherine Modest sa fille, 52
Antoine Recho, portier, 62, Haut Clocher Dépt. de la meurthe – est allé Krutenau 41 le 6 G.al 7
Streitinger Jean Thomas, instituteur, 73 – E. le 13 Germ. 7 de la r. du fort N° 25
id. née Gossert, M. Anne, épouse, 25

Registres de population

Registre de population 600 MW 192 (1846-1856), p. 430

(partim)
Beiner, Abraham, 1800, ouvrier en soie, P.M.
id. née Wintz, Marguerite, 1804, P. Ep
Arnold, Benjamin, 1787, Barr, manœuvre, P.G. – (entrée dans la commune) 1. fev. 34, 3974 – (entrée) 18 janvier 1840

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiltigheimergasse (Seite 148)

(Haus Nr.) 14
Strauch, Heizer. 0
Neff, Fuhrmann. 1
Wintz, Rentner. E 1
Reis, Tagner. 2
Diebold, Tagner. 3
Ott, Tagnerin. 3
Ulrich, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2093)

La Commission contre les logements insalubres constate en 1898 que la maison est bien tenue, sauf l’atelier qu’occupe le propriétaire au troisième étage. Le propriétaire, un batelier de la Robertsau, fait faire à plusieurs reprises des travaux d’urgence dans la maison (1962-1963). La Ville acquiert l’immeuble en juin 1964. Le préfet prend en mai 1969 un arrêté d’interdiction d’habiter. La Ville constitue en avril 1970 un dossier pour être autorisée à démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages, composée de quatre logements (120 m²), située dans le secteur à rénover Ilot Broglie. Le bâtiment est démoli en mars 1971.

Sommaire
  • 1895 – Le maire notifie le menuisier Jean Wintz, domicilié sur place, de faire ravaler la façade – La peinture à l’huile a été appliquée, décembre 1895
    1897 – Nouvelle demande – Le propriétaire demande un délai qu’accorde la Police du Bâtiment – Le ravalement est terminé, août 1898
  • 1898 – Le maire demande à la Division V si la prévention des incendies permet d’installer un atelier de menuiserie dans la maison. La Police du Bâtiment fait remarquer que le propriétaire ne se sert plus de l’atelier, elle rédige un rapport sur les mesures à prendre dans la chambre sous le comble pour qu’elle soit habitable
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire Wintz de se conformer au nouveau règlement en supprimant les trois volets qui s’ouvrent sur la voie publique au rez-de-chaussée et une trappe qui s’ouvre dans le vestibule – Rappel en juillet 1989, en mai 1900, en avril 1901. Les volets ont été transformés, la trappe existe toujours, septembre 1901.
    La Police du Bâtiment dresse un croquis et propose une solution pour aménager la trappe qu’il est impossible d’entourer d’une clôture – La trappe a été transformée, mars 1902
  • 1904 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment constate que des éléments en bois touchent à la cheminée. Elle demande au propriétaire Henri Levy (domicilié 32, fossé de Tanneurs) de remédier à la situation – Travaux terminés, avril 1904
  • 1907 – Plainte au sujet de la gouttière qui déborde. Le problème a été résolu, septembre
  • 1912 – Le maire notifie le menuisier Auguste Kœrner (domicilié 33, rue du Marais Vert) de faire ravaler la façade – La partie inférieure de la façade a été repeinte, la partie supérieure est encore en bon état, juillet 1912
  • Commission contre les logements insalubres. 14, rue de Schiltigheim. Propriétaire, Wintz. La maison est bien tenue, sauf l’atelier au troisième étage (1898). Le maire écrit à la préfecture à ce sujet, étant donné que l’atelier représente un risque d’incendie. La Police du Bâtiment constate en mars 1899 que la pièce est bien tenue et que le propriétaire envisage de vendre ses outils
    Rapport de 1902. La maison est bien tenue, y compris le troisième étage
    Rapport de 1903. Il faut remettre en état un logement du deuxième étage
    Rapport de 1905. Liste de travaux à faire
    1912 – Auguste Kœrner demande un délai pour ravaler la façade sur cour
    1912 – Rapport d’un agent de police sur le nombre d’occupants dans le logement Stoll, suite à une carte postale. La préfecture transmet le dossier à la mairie
    1915 – Un locataire se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée – Autre plainte sur le même sujet en 1906, la Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui fait faire les travaux nécessaires
    1916 – Othon Strauch, chauffeur au théâtre municipal, se plaint des agissements d’Amand Remetter, repris de justice locataire du rez-de-chaussée.
    1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1941 – Rapport sur un feu de cheminée. Les réparations sont terminées, février 1942
  • 1952 – Un locataire se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que les réparations ont été faites avant son passage
  • 1962 – La Police du Bâtiment constate qu’une cheminée menace de s’écrouler. Elle demande au propriétaire, le batelier Alfred Martz (domicilié 21, rue Auguste Himly à la Robertsau) de faire faire les réparations. Le notaire Pierre Loth, gérant de la maison, informe la Police du Bâtiment que le propriétaire a chargé l’entreprise Hilbert (1.b, quai du canal de la Marne-au-Rhin à la Robertsau) des travaux et demande un certificat pour bénéficier d’une subvention du Fonds National de l’Amélioration de l’Habitat
  • 1963 – La Fédération des locataires transmet une plainte du locataire Gauer. La Police du Bâtiment constate que des morceaux de plâtre se détachent du plafond.
    1963 – Plainte verbale du locataire du rez-de-chaussée, Juan Orozco. La Police du Bâtiment constate en février 1963 que le logement est un taudis et que les conduites des cabinets d’aisance sont rompues. Elle constate en avril 1963 que les travaux indispensables ont été faits
  • 1964 (février) – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Alfred Martz suite à des infiltrations d’eau à travers le mur commun avec le bâtiment municipal sis 11, rue de l’Ecrevisse – Constat, la conduite d’eau a été coupée mais les locataires versent toujours de l’eau dans les cabinets d’aisance
    1964 (mars) – Le notaire Loth gérant de l’immeuble demande un certificat pour les travaux d’urgence
    1964 (mai) – Le notaire s’adresse au propriétaire étant donné que les nouveaux travaux reviennent à une somme importante
    1964 (1 juin) – La ville devient propriétaire de l’immeuble
    1965 (janvier) – Les travaux sont terminés
  • 1969 – La maison est inoccupée. Le préfet a pris le 13 mai 1969 un arrêté d’interdiction d’habiter
    Arrêté préfectoral déclarant l’immeuble 14, rue de Schiltigheim à Strasbourg en état d’insalubrité
  • 1970 (29 avril) – Demande d’autorisation de démolir. Propriétaire, Ville de Strasbourg, Service municipal des Domaines. Bâtiment à rez-de-chaussée et 3 étages, 4 logements, surface habitable 120 m², située dans le secteur à rénover Ilot Broglie. Observations – Il s’agit d’un très vieil immeuble vétuste et insalubre
    Liste des locataires relogés pendant l’été 1968. Extrait du plan cadastral (photocopie) – Photographie
    1971 (mars) – L’immeuble est démoli (voir rapport dans dossier V-06-02-01)

Relevé d’actes

La maison appartient jusqu’en 1736 à la fondation Saint-Pierre-le-Vieux qui la vend alors 675 livres au menuisier Jean Georges Burger et à sa femme Agnès Gœppinger

1736 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 934
des hoch Edelwürdigen Stiffts zum Alten St Peter mandatarÿ S.T. H. Nicolaus Payen Canonicus et Custos und S.T. H. Jacob Barbier Canonicus allda
hatt in gegensein Johann Georg Burger des zimmermanns und Agnes geb. Göppingin
Eine Behausung, Gäßleins: gemeinschafft und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt in der kleinen Schildtsgaß, einseit neben Anna Barbara Münchin geb. Keßlerin der wittib anderseit neben Jacob Ratz dem Schneider hinden Heinrich Werter den altgewänther wie auff Jacob Reumann des Seiffensieders wittib
Ferner Eine behausung, gärttlein und hoffstatt mit allen zugehörden in der Vorstatt Krauttenau in der Neuen gaß, einseit neben Langenbach dem Buchbinder anderseit neben Friedrich Scharbach dem grempen der gartten aber neben hannß Helck des Schiffers Spopff [sic] ein und anderseit neben Daniel Moritzhäußer dem kieffer – um 675 pfund

Originaire de Baden-Baden, Jean Georges Burger épouse en 1705 Agnès Gebinger (Gœppinger) originaire de Rust
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 84)
Hodie 26 mensis octobris anni 1705 (…) sacramentaliter copulati sunt Joannes Georgius Burger Badensis et Agnes gebingin ex parochia Rust (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x

Tous deux deviennent bourgeois en 1711 en apportant un enfant. Le mari est mis du journal Chrétien Burger
1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 787
Joh: Georg Burger der Zimmermann, Von Baaden, Weÿl. Christian burger gew. taglöhners daselbst sohn, Vnd sein Fr. Angneß Gexin von Rost, empfangen das burgerrecht gratis, bringen 1. Kind mit, so beÿ ordnung gelaßen worden. Wird beÿ denen Zimmerleuthen dienen. J. d. 9. Dito 1711.

Jean Georges Burger et Geoffroi Weber, tous deux mariés, veulent faire leur chef d’œuvre, ce qui contrevient au règlement. La tribu des Charpentiers renvoie donc les pétitionnaires aux Quinze qui accordent la dispense moyennant redevance. Jean Georges Burger demande en outre de passer l’examen avant Geoffroi Weber qui argue qu’il est fils de bourgeois et que Jean Georges Burger peut continuer de travailler au Chantier des charpentiers alors que lui ne gagne plus rien depuis Noël. Les Quinze décident de donner la préséance à Geoffroi Weber
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Hanß Georg Burger und Gottfried Weber Ca. E. E. Zunfft der Zimmerleüth
(f° 4) Sambstags den 16.t Januarÿ 1712. Saltzm. noê Hanß Georg Burgers deß burgers und Zimmermanns alhier cit. E. E. Zunfft der Zimmerleüth Obermeister Thomas Nicken principalis hat verlangt das Meisterstück auffzunehmen, weilen Er aber verheurathet alß haben Sie ihm hiehero geweßen mit underth. bitt ihme wolches dispensando auffzugeben und ihne in die gehörige ordnung Zusetzen. Gl. bittet Deputation. hab nl. s. Erk. ahne die Obere handwercksherren gewießen.
(f° 7) Sambstags den 23.t Januarÿ 1712. Obere handwerck herren laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Gottfried Weber H. hanß Georg Burger, die Herren Zimmerleüth underthänig angesucht gnd. Zuerlauben das Meisterstück im Verheuratheten standt machen Zu dürffen, beÿ der Deputation hetten beede beÿgesetzt, daß Sie bißhero gesellen weiß geschafft hetten, so die Zunfft der Zimmerleüth nicht mehr zu geben sondern haben wolle, daß Sie das Meisterstück verfertig. solten, und weilen der articul haben wolle, daß es im ledigen stand verfertiget * solle und Sie darüber nicht dispensiren könten alß heten dieselbe Sie anhero verwiesen.
Nôe der Zunfft seind Erschienen Martin Fluck und Thomas Nicard und haben geantwortet, daß in alle weg die Zunfft nicht dispensiren Könne, da Zu nah käme, daß die beide Gegner die Zweÿ so genandte Muthjahr hier Zuverarbeiten nicht außgestanden haben, demnach Sie es Mghh. lediglich vberlaß. haben.
Auff seithen der Herren Deputaten habe mann davor gehalten, daß beÿ den Imploranten dispensirt und Ein jeder zu dispensatione 4 lb. d Zuerlegen angehalten werden Könte, weilen aber ged. Burger in seinem recess auch gebetten, daß Er jenem dem Weber in vergertigung deß Meisterstücks vorgeh. dörffte, angesehen Er auff dem Zimmerhoff schaffe, und nach deß Werckmeisters bericht, Er anjetzo weniger alß sonsten versaumen Würde, so seÿe die frag entstanden, welcher von dießen beeden den Vorzug haben solte. Jener Gottfried Weber sagt, Er seÿe eines burgers kind, hette Eines Meisters tochter geheürathet sich vor dem Burger beÿ Mghh. angemeldet seith Weÿhenachten beÿm handwerck nichts verdienet, dahin gegen Burger auff dem Zimmerhoff fort und fort schaffen Könte, dieser gebe vor, daß wann Er nicht ehender einkommen were, der bott schuldig daran seÿe, weilen vergeben, daß Mghh. nicht sichten* 2) Er Zwar von hier nicht gebürtig, doch vor einiger Zeit burger hier worden were, und könte Er auch anjetzo vom Zimmerhof am besten bekommen. Die Hh Deputaten weren ohnmaßgeblicher meinung daß weilen Weber sich Zum ersten angemeldet auch billich daß ein burgers Kind einem fremden vorgezogen würde Er weber den Vorzug haben solte Zu Mghh. stellend, ob Sie dißen bedacht genehmhalten wollen. Erk. beliebt.

Agnès Gœppinger meurt en 1744 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans sa maison au Marais Vert. L’actif de la succession s’élève à 450 livres, la passif à 35 livres
1744 (29.9.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 45) n° 1338 (1294)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, liegender und fahrender, Verändert und unveränderter, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Agnes Burgerin gebohrne Göppingerin herrn Johann Geörg Burger, burgers und Zimmermanns allhier zu Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr seel., nach Ihrem den 21.ten Aprilis dießes fürwährenden 1744.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Meister Johann Martin Burger und Christian Burger beeder Zimmerleuthe und burgere allhier des abgeleibten seeligen mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber Ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Söhne auch zu gleichen portionen und antheilern rechtsmäßiger Erben fleißig inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Donnerstags den 24. Septembris A° 1744.
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Demnach beÿ Eintritt dießer Inventur der Wittiber auff vorhergangenes befragen, handtrewlich erhartet, daß Er mit seiner verstorbenen Ehefrauen Zur Zeit Ihrer Verheuratung Weder eine Eheberedung noch ein Inventarium Zugebrachten Sie auß beederseit * Nahrung in die Ehe gebracht, alß wurde die ganze verlaßenschafft außer der Kleÿdung und weißem gezeug umb und ane der Verstorbenen seel. leib gehörig, so den Erben zuzuschreiben Vor Theilbar Zuachten seÿn, Zum bericht.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen bruch gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemblich eine behaußung sampt allen Ihren begriffen Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg Im grünen Bruch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 90, Sa. Holtz und Werckzeugs zum Zimmer handwerck gehörig 42, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Goldenen Ring 16, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 17, Summa summarum 450 lb – Schulden 35, Nach deren Abzug 415 lb
Copia Codicilli reciproci – Im Jahr 1730 (…) Mittwoch den 11. Januarÿ (…) persönlich kommen und erschienen seyndt der Ehrengeachte und bescheidene Meister Johann Geörg Burger Zimmermann und die Ehren und tugendsame Frau Agnes gebohrne Göppingerin beede Eheleuth und burgers allhier zu Straßburg (…), Johann Jacob Oelinger Notarius juratus

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 126)
Die 21. aprilis 1744 sepulta est a me infra scripto in Cœmeterio ad stum Gallum, pridie mortua et sacramentis omnibus præmunita Agnes gebingen uxor Johannis Martini burger fabri lignarii civis hujatis et parochiani nostri præsentes adfuerunt testes Joannes Georgius burger maritus prædictæ defunctæ et Johannes Martinus burger filius modo dicti mariti (i 68)

Jean Georges Burger et ses deux fils charpentiers Martin et Chrétien vendent la maison 375 livres au maçon Denis Spohrer et à Anne Marie Barth, tous deux manants

1744 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 562
H. Johann Georg Burger der ältere zimmermann und deßen söhne Martin auch zimmermeister und Christian Burger des zimmergesellen (signé) x, Martin Burger, Christian Burger
in gegensein Dionysius Sporer des Maurers und schirmers und Annæ Mariæ geb. Barthin /:zufolg H. Räth und XXI vom 16. hujus erhaltener obrigkeitlichen erlaubnus (signé) N, +
eine behausung, gäßlein, gemeischafft und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auff dem Roßmarckt und der Schilds gaß, einseit neben Anna Barbara Münchin geb. Keßlerin der wittib, anderseit neben Jacob Ratz dem schneider, hinten auff Heinrich Werter dem Altgewändter – um 375 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit des mineurs Börringer

1744 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 564
Dionysius Sporer der Maurer und schirmers und Anna Maria geb. Barthin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Deneux beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Caspar Treitlinger des weißgerber als vogts Annæ Mariæ, Margarethæ Salome und Johann Daniel der Börringer – schuldig seÿen zu erkauffung hiernach beschriebener behausung 150 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, gäßlein, gemeischafft und hoffstatt cum appertinentis auff dem Roßmarckt und der Schilds gaß, einseit neben der Münchischen wittib, anderseit neben Jacob Ratz dem schneider, hinten auff Heinrich Werter dem Altgewändter

Originaire de Stumpfenbach près d’Altomünster en Haute Bavière, Denis Spohrer épouse en 1734 Anne Marie Barth native de Baden-Baden
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 57)
Hodie 27.a Junÿ Anni 1734. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dionÿsius Sporer Ex Stumpfenbach in Bavaria oriundus Andreæ Sporer et apolloniæ Conjugum defunctorum filius et Anna Maria Barth defuncti Josephi Barth Civis Baadensis et Annæ Mariæ Conjugum filia, ambo pro tempore in parochiâ nostrâ Commoranntis (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 31)

Les compagnons Denis Spohrer originaire d’Altomünster et Joseph Sens du Bregenzerwald se plaignent que le maître maçon André Stahl emploie des compagnons qui n’ont pas appris le métier. L’un d’eux, Balthasar Erth, produit des certificats. Le conseil décide que pour éviter toute difficulté à l’avenir, André Stahl devra donner congé aux compagnons en question et qu’aucun autre maître ne devra leur donner de travail, de sorte qu’ils quitteront la ville.
1742, Protocole des Maçons (XI 237)
Dionisius Spohrer Maurergesell auß alten Münster und Joseph Senß Maurer gesell Klagen wieder Mr Andreas Stahlen, Einen Balthasar Erth Maurergesellen
(f° 125-v) Donnerstags den 9. Augusti 1742. convenit E. E. ordinari Gericht – Dionisius Spohrer Maurergesell auß alten Münster Vier stund von augspurg, und Joseph Senß Maurergesell auß dem Pregentzer waldt, Klagen wieder Mr Andreas Stahlen der Steinhauer Und Maurer allhier, daß er gesellen halte, sie nicht nach handwercks brauch gelernt, nemblichen Einen Balthasar Erth Maurergesellen von Werdtach ausgpurgischen bistumbs.
Beklagter, so bald als Ihme Vom gesellen gebott auß angesagt worden, den gesellen fortzuschicken, habe der gesell nur noch acht tag beÿ Ihme Verharret, und gemeldet, er wolle als dan nacher hauß Und seinen Lehrbrieff selbsten hohlen, daß er dann auch gethan, im übrigen stehe Ihm nicht Zu, seinen Lehrbrieff zu Verwerffen.
Klägere sagen, daß Er beÿ einem Zu Ludwigsburg gearbeitet, und gelernet haben der selbsten Kein meister ware.
Beklagter gesell Balthasar Erth producirte Lehrbrieff Von Zunft: und brudtermeistern E. E. Handwercks der Maurer, Steinhauer und Zimmer handwercks beÿ der haubstadt Zu Piehlbach undt gantzen gericht Ehrenberg under Ertzfürstlichen Graffschafft Tÿrol Unter H Joseph Johann von Pach zu Haußrheins undt Picknegg tÿrolischen Landtmanns, Pfarr und Landrichters der herrschafft Ehrenberg anhangenden adelichen wie auch der Zunff Insigel den 26. Junÿ 1742. außgestelt, daß er beÿ Martin Schluchter einem Zunfftmeßigen meister in der Pfarr thanheimb das handwerck dreÿ Jahr erlernt, ordnungs mäßig auffgedungen, und nach wollendeter Lehrjahr wieder Loßgesprochen werden seÿe.
Beklagter sagt ferner, daß solch sein meister nachgehendts auff Ludwigsburg gezogen, daselbst balier worden, mit deme Er dann auch dahin müsen Ziehen, und seÿe er nachgehendts wieder zu thanheimb Looßgesprochen worden, auch daselbsten würcklich Vor ein meister eingeschrieben und habe sein Balthasar Erthen brudter beÿm Ihm auch schon zweÿ Jahr gelernet und wäre es so in Tÿrol bräuchlich, auch noch mehr alß fünffzehen dergleichen gesell hier, so auff dieße art gelernet haben.
Erkandt, Obwohlen man den Lehrbrieff in seinem werth Laßet, solle dannoch dem M Stahlen beditten worden, diesen beeden gesellen freÿrabend Zugeben, auch Kein anderer meister sie annehmen, damit sie genöthiget werden, Von selbsten fort zu gehen, und dadurch alle weithlauffigkeit beÿ der gesellschafft Vermitten bleibe.

Denis Spohrer est convoqué devant le conseil des Fribourgeois parce qu’il outrepasserait l’autorisation d’héberger huit ou neuf compagnons notamment en servant du vin et des en-cas. Il nie les faits qui lui sont reporchés. Les Fribourgeois se réservent le droit de poursuivre l’enquête
1747, Protocole des Fribourgeois (XI 166)
Dionysius Spohrer der Maurer und schirmer
5.te Gericht de 1747. Donnerstags den 16.ten Nov: A° 1747. (f° 372) Dionysius Spohrer der Maurer und Schirmer allhier citiret, daß derßelbe ohnerachtet Er von Gn. Herren denen XV.n Krafft deß sub dato 10.t Apr: 1745. Ertheilten undt den 28.t Julÿ ermeldt 1745.t Jahrs dießorths prod. Extractus Hoch: ernandter Gn. Herren der XV.er Memorialis 8 à 9 Maurer undt Zimmer Gesellen ohne Wein, in Cost zu haben die Erlaubnuß Erhalten, jedannoch nicht nur alleine denenselben sondern auch Lackaÿen, Stallknechten, Gutschern undt anderern, nebst der Cost, auch wein, nicht nur alleine über tisch, sondern auch Extra die Manß à 1 ß d. verkauffet, von Jeeder Persohn vor Jeeden Embiß sich 1 ß d bezahlen Läßt, zumahlen am Letst gehaltenen Straßburger Meß: tag den gantzen tag hindurch Jeedermann Eßen und wein verkauffet, undr Zwar die Maaß wein vor 7 sols auß geschäncket, wardurch Er wieder Ordnung und Articul auch wieder die Erhaltene Erlaubnuß und obige Gericht Erkandtnus vom 28. Julÿ 1745. gehandelt.
Ejus uxor præsens negiret die Anklage un totum, Sagt, Sie habe Niemandt alß 4. Maurergesellen und Einen Stricker, auß Erlaubnuß Gn. Obrigkeit in Cost gehalten beÿ setzen undt daß sie die 7. wochen über, alß Sie in dießem Letztern Sommer in ihrem hauß * 2. Ohmen Wein Eingeleget und davon Würcklichen annoch Ein halben Ohmen wein habe, so die vor Ihre bevorstehende Kindt. bett auff behalten thäte.
Hierauff Erkandt worden, daß die Sache Zwar ad examinandum Auß zu setzen, der Citatæ aber die Abstraffung per expressum Zu reserviren.

Un garde de l’accise dénonce Denis Spohrer (ici Antoine, dont la forme familière Toni est voisine de Denis) qui vendrait du vin en présentant des témoins, à savoir Marie Madeleine Aillaud née Paulet qui déclare avoir été menacée et Marguerite Bilger née Iller. L’accusé est condamné à une amende
1750, Protocole des Quinze (2 R 161, Rapiarium)
Umbgeld Gardes, Anthoni Sporer den Maurer und Schirmer
freÿtag d. 21. Aug. – Lect. proc: verb: Insachen Burckhardt des Garde Ca Anthoni Sporer, den Maurer und Schirmer allhier, denunciantin in abwesenheit dero ehemanns Zugegen sagt und läugert vor sich und dero Ehemann, jemahlen wein zum geld verkauffet Zuhaben. Klagender Garde præsentirt Zweÿ Zeugen, welche zugegen die wahrheit auszusagen angeloben, nach gethaner erinnerung an dieselbe die wahrheit auszusagen, deponirt.
Maria Magdalena Ayot, wittib von weÿ: Antoni Ayot gewesenen Schuhmachers allhiern Cathol. Rel. Zugethan, ihres alters 38 jahr, nachabgelegten eÿdt in præsentia des bekl. ehefrau de dicendo veritate sagt, wie sie den Parten mit verwandschafft nicht zu gethan, und deponirt auff den inhalt des prod. proces verbal wie folgt
Sagt, sonntags nach pfingsttag hat dieselbe des beklagten ehefrau vor dreÿ Maaß wein, so beklagten ehefrau ihn verkaufft, vier und ein halb schilling baaren geldt, und nach der Zeit annoch zweÿ bouteilles, so beklagten ehefrau an dem haußzinß abziehen laßen, bezahlt und entrichtet. Nach dem derselben dero Deposition nochmahlen verlesen worden, bejahet dieselbe solche nochmahlen und hat solches eigenhändig unterschrieben [unterzeichnet] marie magdelaine paulet ueuf aliaud
[in margine :] begehrt an der Salaires alß daß beklagter der frieden möchte gebotten werden indeme sie ihro gedrohen sie todzuschlagen
Margaretha Iller Johann Daniel Bilger des Laquayen und burgers allhier Ehefrau, Catholischer Religion ihres alters 30. Jahr denen Parthen nicht Verwanth noch sonsten Ungethan, declarirt nach abgelegten eydt de dicendo veritate in gegenseÿn der beklagten auf den inhalt des producirten procès verbals wie folgt
sagt, dieselbe könte Von der in gedachtem procès verbal enthaltenen Klag nichts aussagen, habe aber Wohl gesehen daß bekl. Kostgänger gehabt denen sie sowohl in denen Feÿrtagen alß auch in der wochen auf dem abend wann sie es begehrt wein gegeben kan aber nicht sagen ob sie solches bezahlt haben, Wiße aber auch noch daß diese Kostgänger so Maurers Gesellen Waren andern Maurers gesellen und Zimmergesellen mit sich gebracht denen sie bekl. zutrincken soviel ein Jeder gefordert aus einem großen steinern Krug schoppen und halb Maaß Weiß gegeben habe.
Nach deme nun deponentin ihre deposition auf frantzösisch expliciret worden hat sie solche nochmahlen bejahet und unterschrieben [unterzeichnet] Marguerithe illere
hat auf befragen kiein Zeugen lohn begehret
Erk. seÿe bekl. laut der Weinmarckts Ordnung de Anno 1736 confirmirt in eine straff Von 20. lb zu codemniret

Denis Spohrer réclame devant le conseil le salaire que lui doit Jean Klotz. Le défendeur convient qu’il lui doit de l’argent mais veut retenir les frais d’un mur que Denis Spohrer aurait démoli par erreur. Ce dernier répond que son maître était présent lors de l’affaire et que les frais ne sont pas si élevés. Le conseil décide que Jean Klotz devra payer son ouvrier en retenant un florin mais en lui remboursant les frais de procédure
1754, Protocole des Maçons (XI 238)
Mittwochs den 27. Martÿ 1754., War ein quartal Gericht (f° 217-v) Dionÿsius Spohrer der Maurergesell Klagt contra Mr Johannes Klotz erstgedacht [den Steinhauer und Maurer] bitt Ihne zu Condemniren ihne für taglohn 16. R. refusis expensis zu bezahlen.
Beklagter ist der schuld geständig, bitt aber reconveniendo Klägern anzuhalten ihme 4. R. für ohne des meisters wißen undt willen gethane ausbrechung eines platzes so Er in der Kuchen der behausung fürgenommen, und den dadurch erlittenen schaden ihne zu bezahlen und von der eingeklagter fordterung abziehen zu laßen.
Klagender gesell sagt, Er habe quæstionirten Platz mit beÿhülff des bauherrn in der Kuchen auffgebrochen, der schaden wäre nicht so groß wie Ihne beklagten Vorgibt, Er habe nicht mehr dann anderthalben Klaffter auffbebrochen, die beÿ weitem nicht auff 4. R. sich belauffen Können, rapportire sich auff H Stahl, so dießen Platz gesehen, nescitur übrigens.
Nach angehörten Partheÿen Ist Erkandt, wird beklagter Condemnirt dem Klägern die eingeklagte 16. R. und an 13. ß Unkosten Zweÿ tertzen Zu bezahlen, Jedoch Ihne erlaubt für den prætendirlichen Zugefugten schadten 1. R. davon abzuziehen, mithin Ihne Kläger in principali 15. R. und 8 ß 8 d angehabten Unkösten zu bonificiren.

Le compagnon Denis Spohrer est accusé d’avoir étayé un mur pour son propre compte mais prétend avoir agi sur ordre de la veuve Gœbel. Le contrôleur objecte que le prévenu n’a pas su lui dire pour qui il travaillait. Le conseil décide d’entendre la veuve Gœbel qui convient que Spohrer a travaillé pour elle mais sans qu’elle en sache davantage. Le conseil décide de ne pas poursuivre l’affaire mais enjoint aux parties de mieux respecter le règlement
1755, Protocole des Maçons (XI 238, 239)
Contra Michael Weishaar den tabackbereiter, Johann Georg Reiß Schuhmacher und Johann Martin Münch den Leinenweber auch Dionisium Spohrer den maurergesellen, daß Er Spohrer beÿ Mr Weishaar gespreißt
Freÿtags den 7. Novembris 1755, War das Quartal Gericht pro Michaelis (f° 257-v) Mr Johann Geörg Faußert und Mr Johann Geörg Grauffel als Rüeger Klagen Contra Michael Weishaar den tabackbereiter, Johann Georg Reiß Schuhmacher und Johann Martin Münch den Leinenweber, auch Dionisium Spohrer den maurergesellen, daß nemlichen Er Spohrer beÿ Mr Weishaar gespreißt, und eine maur auffgeführt, so doch wider ordnung, Er Spohrer befragt, ob Er dieses gemacht, sagte Ja, das Mr Göbels wittib habe Ihn darzu bestellt, Er habe Ihro Ihr geld davon gegeben.
Mr Grauffel Replicirt Er Spohrer habe Ihme auff befragen nicht sagen können, beÿ wem er schaffe.
H Andreas Stahl Assessor dieses Ehrsamen gerichts sagt, Sie die Rüger Kamen Zu Ihm mit befragen, weilen der gesell Ihnen gesagt, Er habe H Stahl deßwegen befragt, ob Er frau göblerin arbeiten dörffen welches Ihm Spohrer geantwortet, Er solle sich in acht nehmen, antwortete mit Ja.
Nach gehaltener Umbfrag Wurdte Erkandt, Solle Mr Göbels wittib vor nechstkommend Ehrsames gericht citirt und befrag werden, ob sich die sach also vorhalte, oder nicht, warauff dan ferners ergehen wird was rechtens.
Anno 1755. Freÿtags den 12. Decembris. (f° 1) Mstr Johann Georg Faußert als Rueger wiederhohlet seine Klag contra Michael Weißhaar den tabackbereiter, Johann Georg Reiß Schuhmacher, Johann Martin Münch den Leinenweber, und Dionisium Spohrer den maurergesellen, Und Zwar daß er Spohrer beÿ meister Weishaar gespreißt, und eine maur auffgeführt, so wider ordung, welche Klag den 7. 9.bris letzthin beÿ E. E. Gericht eingeführet und Erkand worden, daß Mstr. Göbels frau vor nechstkommendes Ehresames Gericht Citirt und befragt werden solle, ob soch die sach Vorhalte, wie in der Klag und Verantwortung enthalten ist oder icht.
Er Spohrer damahlen befragt, ob er dieses gemacht ? sagt ja, daß mstr. Göbels verlasene frau habe Ihne darzu bestelt, Er habe Ihro geld davon gegeben.
Mstr Grauffel replicirte damahl, Er Spohrer habe Ihme auff befragen nicht sagen können, beÿ wem er arbeitete.
Mstr. Göbels verlasene frau Zugegen bekandlich ware, daß der gesell beÿ Ihro gewesen Und Ihro 3. ß gegeben, wise aber nicht, ob solche arbeit gemacht worden seÿe oder nicht.
Nach gehaltener Umbfrag Zu recht Erkandt, seÿen die Partheÿen wegen diesfahl angestelter Klag und anthworth außer gericht und process zu setzen, Jedoch sowohl dionisio Spohrer der maurergesell alß mstr. Göbels verlasene frau Ernsthafft anbefohlen denen articulen E. E. Zunfft genau nachzuleben, beÿ darinn enthaltener Straff, auch höherer, wann sich der fall ereignet.

Denis Spohrer meurt en 1767 en délaissant deux fils et une fille. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 370 livres. L’actif de la succession s’élève à 389 livres, le passif à 214 livres

1767 (12. 9.br), E 5788 (B) [Me Elles] n° 292
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Dionysii Spoorers geweßenen Maurers gesellen und Schirms verwanthen seel. Verlt., nach seinem den 17. 7.br jüngst beschehenen tödl. absterben hie zeitl. verlasen, ersucht durch die tugend. Frau Anna Maria geb. barth hinterbl. Wittib unter assistentz S.T. H. Joh: Georg Albert J.U.ti und Not. Jurati publici et Practici
Benamsung der Erben. der Verst. seel. hat ab intestato zu seinen Wahren und rechtsmäßigen Erben verlaßen wie folgt 1. den Ehrb. Frantz Spoorer den Leedig. Steinmetz so majorennis, 2. den Ehrsamen Marx Spoorer den leedigen Jedoch auch Großjährig Maurer und Steinmetzers gesellen und 3. die tugend. Margaretha Spoorer die Leedige so auf Weÿhnachten nechstkomend 17 Jahr alt wird, alle dreÿ des Verstorbenen mit der hinterbliebenen W. erzeugte Hinterlassenen Kinder, in samtl. 3 Nahmen Frantz Spoorer der älteste Sohn
Bericht keine Ehepacta
Copia Codicilli, Dionysius Sporer der verheurathete Maurer gesell und Schirmer, 3. daß er mit seiner jetzigen Ehefrauen Anna Maria geb. Barthin schon beÿ nahe 35 Jahr lang eine gantz vergnügte Ehe beseßen, ane dem Roßmarckt in der kleinen Schildgaßen gelegenen wohnbehaußung in der auf dem ersten Stock befindlichen Wohnstuben so mit denen Fenstern auf bemelte Gaß aussiehet – 1768 den 22. jan. Not. Joh: Georg Albert

In einer an dem Roßmarckt in der Kleinen Schildtgaß gelegen und hiehro nicht gehörigen behaußung
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. Eine behaußung Gästleins [sic] Gemeinschaft [sic] und hoffstatt mit allen übrigen dersoelben zugehörden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten auf dem Roßmarckt in d. Kleinen Schildtgaß gelegen 1.s neben Joseph Peters Wittib und Erben 2.s neben N. buchsbaum denen Schifknecht hi. auf N. Steif den Schneider stosend, Kaufbrieff in C.C. Stub gefertiget d.d. 28. 9.br 1744 käuflich an sich gebracht worden für und um 370, beÿ welcher Kauffschillings Summa es auf dermahlen auf d. samtl. Erbs Interessent begehren gelasen und obstehender masen ausgeworfen worden und Meldet darüber i. Kaufbrieff in der C. C. Stub den 13. Xb 1736 datirt vorhanden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. hausrath 19 lb, behaußung 370 lb, Summa summarum 389 lb – Schulden 214 lb, facta deductione verbleibt 174 lb, der Wittib vor dero Voraus und Lebthat 15 lb, Nach deren Abzug 159 lb – Conclusio finalis 174 lb

La veuve Anne Marie Barth hypothèque la maison au profit des enfants du garde de la cathédrale Michel Hage

1770 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 531
Fr. Anna Maria geb. Barthin weÿl. Dionysii Sporer gewesten maurer meisters wittib beÿständlich ihres sohns Marx Sporer des maurer meisters
in gegensein Franz Antoni Heußler des buchbinders als vogt weÿl. Michel Hage gewesten münsterknechts 4 kinder Michel Mauritii, Annæ Mariæ, Franz Antoni und Franz Xaver der Hage – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt ane der Schiltzgaß, einseit neben den Buchßbaumerischen wb. und erben, anderseit neben den Peterischen wb. und erben, hinten auff N. Renner den zimmermann

Anne Marie Barth meurt en 1781 en délaissant les deux enfants de son fils François Spohrer maçon à Haguenau, son fils Marc François, maçon à Strasbourg, et sa fille Marguerite

1781 (22.10.), Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 848), [s. n., 3] Schirmers Geschäften
Inventarium über weÿland Frauen Annæ Mariæ Sporerin gebohrner Barthin, Weÿl. Dionisii Sporers im Leben geweßenen Maurers Gesellen und Schirms Verwanthen dahier zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib, nun auch seligen Verlaßenschafft, auffgerichtet d. 22. Octobris 1781. – nach Ihrem am Ersten Septembris dieses laufenden Jahrs 1781. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, hier zeitlichen verlaßen – durch die im Sterbhauß sich aufhaltende tochter und Mit Erbin (geäugt und gezeigt) – Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach beschriebener hiehero gehörigen behausung auf Montag den 22. tag des Monats Octobris Vormittags im Jahr der Gnaden 1781.
Benennung der Erben. Die verstorbene Frau Sporerin hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen ihre mit längst Weÿl. Dionisio Sporer ihrem gewesenen Ehemann seel. ehelich erziehlte Zweÿ [sic] Kinder und von dem einen verstorbenen Sohns abstammende Enckel nahmentlich 1° Weÿl. Frantz Sporers geweßenen Steinhauers und burgers Zu Hagenau ihres ältesten Sohns in Zwoen Ehen erzeugte und nach tod genalßene Zweÿ Kinder und respective Enckele mit Namen 1° Frantz Sporer in erster Ehe mit Weÿland Frauen Catharina gebohrner Lützelmännin erzeugt so ohngefahr eilf Jahr alt, deßen geschworner Vogt H Elias Ginther Entrepreneur des fortifications Zu Hagenau wohnhaft, so bei diesem Inventations Geschäfft gegenwärtig gewesen, und seines Pupillen Interesse besorget hat, 2.do Magdalena Sporerin, so in Zweiter Ehe mit Frauen Anna Maria geborner Gemplerin erzeugte ohngefehr Ein und dreÿ Viertel Jahr alt, deren geschworner Vogt H Johannes Brickel Maurer Mstr. und burger zu gedachtem Hagenau benebst des Kinds noch lebenden Mutter gleichermaßen dieser Inventur persönlich beigewohnt, bede vorher benambste Eckele als repræsentanten obgmelten ihres Vaters seel. vor den Ersten dritten Stammtheil,
2.do Meister Marx Sporer den Maurer, Steinhauer und burger alhier, den Zweiten Sohn in den Zweiten dritten Stammtheil, 3.tio jungfer Margaretha Sporerin, so großjährig und ihre Rechte genießend, welche unter Beistand Meister Friderich Bernhard des Spenglers und burgers alhie auch dieser Inventur persönlich abgewartet, In den letzten dritten Stammtheil.

(f° 6) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behausung, Gäßleins Gemeinschafft und hoffstatt mit allen übrigen deroselben Zugehörd, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten alhie Zu Straßburg, ane dem Roßmarckt in der kleinen Schilts Gaß gelegen, einseit dermalen neben Michael Peter anderseit Barbara Buchsbaumin Wittib hinten auf N. Steif den Schneider stosend, so außer dem hernach eingetragenen Passiv Capitalien sonsten frei ledig und eigen und ist diese behausung samt Zugehörd durch Löbl. Stadt geschworene herrn Werckmeister, vermög beigebrachten Abschatzung Zeduls de dato 27. Octobris dem jetzigen Werth nach angeschlagen worden pro 450. lb. über diese behausung, wie selbige von der verstorbenen seel. und ihren vor verstorbenen Ehemann Während ihrer Ehe hiebevor erkaufft worden, besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrief in allhießiger C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insigel verwahrt ded. 28.ten 9.bris 1744. Und meldet annoch darüber ein anderer Teutscher pergamentener Kauffbrief auch in besagter C. C. stuben errichtet und mit dero anhangendem Insigel versehen datirt vom 13. Decembris 1736.
Manuductio et Series rubricarum. Sa. haußraths 70, Sa. Eigenthum ane einer behausung 450, Sa. Schulden 8, Summa summarum 528 lb – Schulden 272 lb, Nach deren Abzug 256. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 256 lb
Abschrifft des von der verstorbenen seel. vor H Johann Georg Albert dem geschwornen Notario dahier den 15. Junÿ 1778 errichteten Codicills

Marguerite Spohrer acquiert les parts de ses cohéritiers et devient seule propriétaire de la maison

1782 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 345
H. Elias Ginther der entrepreneur des fortifications zu Hagenau als gerichtlich bestellter vogt weÿl. Frantz Sporren gewesten steinhauers und burgers zu Hagenau mit auch weÿl. Fr. Catharinæ geb. Lützelmännin in erster ehe erziehlten Sohns nahmens Frantz Sporren, H. Johannes Brickhel der maurer meister allda auch als geordneter vogt weÿl. besagten Frantz Sporren mit Anna Maria geb. Gemplerin erzeugtes kind zweÿter ehe nahmens Magdalena Sporren, Marx Sporren der maurer meister steinhauer
in gegensein Jfer Margarethæ Sporrerin so großjährig beÿständlich H. Friedrich Bernhard des spenglers, als letzt und meistbietenden, so alß miterbin
zweÿ dritte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt in der kleinen Schildsgaß, einseit neben Barbara Buxbäumin der wittib, anderseit neben Joseph Peter, hinten auff N. Renner zum theil zum theil Mr Steiff den schneider – um 910 gulden

Marguerite Spohrer hypothèque aussitôt la maison au profit d’Elisabeth Reitz, femme de l’invalide Gaspard Keller

1782 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 353-v
Jfer Margaretha Sporrerin großjährigen alters unter assistentz H. Friedrich Bernhard des spenglers
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Reitzin Caspar Keller des Invaliden ehefrau – schuldig seÿe 150 gulden
unterpfand, eine behausung ane dem Roßmarckt in der kleinen Schildsgaß, einseit neben Barbara Buxbäumin der wittib, anderseit neben Joseph Peter, hinten auff Mr Steiff

Marguerite Spohrer vend la maison à Frédéric Schiffar et à Madeleine Modest

1785 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 392
Jfr Margaretha Sporrerin so großjährigen alters beÿständlich Johannes Hummel des schneider meisters
in gegensein Friedrich Schiffar und Magdalenæ geb. Modeste – (signé) schieffar
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt ane der kleinen Schildsgaß, einseit neben Barbara Buxmännin wittib, anderseit neben Michel Peter, hinten auff N. Renner zum theil theils Mr Steiff den schneider – um 1500 gulden

Originaire de Glehn dans le diocèse de Cologne, le domestique Frédéric Schiffart épouse en 1779 Madeleine Modest : contrat de mariage, célébration
1779 (9.2.), Me Lacombe (6 E 41, 173) f° 13
Contrat de mariage partageable par moitié – Frédéric Schiffard natif de Glihen eveché de Collogne fils majeur d’Adolphe Giffard laboureur audit Glihen et Marguerite Bauch, valet de chambre de Mme Baron Rauthier lieutenant colonel du régiment d’Alsace demeurant à Strasbourg
Madeleine Modeste fille majeure de Jacob Modeste de Strasbourg et de Catherine Stein (signé) schieffarth, Monstestin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p 317)
Hodie 11 Februarÿ anni 1779 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt godefridus Schiffers filius majorennis defuncti alberti Schiffers et defunctæ Mariæ Busch in vivis conjugum in glihn Diœcesis Coloniensis, Et Maria Magdalena Modest filia majorennis Jacobi Modest tutelaris hujatis, et Catharinæ Wackenheimin conjugum Parochiana nostra, testes aderant Jacobus Moders sponsæ frater (signé) schieffer, signum sponsæ x (i 162)

Tous deux deviennent bourgeois peu après. Ils figurent sur une liste de nouveaux bourgeois, le registre de l’époque étant perdu
1778-1780, cote VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois) [p. 6]
Gottfried schiffer
ejus uxor Marja Magd. Modest

Frédéric Schiffart meurt en 1803 en délaissant une fille qui s’est mariée en l’an IX avec le maçon Pierre Nautascher. Elle meurt peu de temps après la confection de l’inventaire en délaissant une fille naturelle

1803 (24 vend. 12), Strasbourg 1 (26), Me Lacombe n° 3959 – Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 49 du 29 vend. 12
Inventaire de la succession de Frédéric Chiffard décédé le 6 vendémiaire courant – à la requête de Madeleine Modeste la veuve et de Salomé Chiffard femme de Pierre Nautescher maçon fille unique et seule héritière
Contrat de mariage devant Me Lacombe le 9 février 1779
immeuble, une maison sise à Strasbourg Marché aux chevaux rue de Schilligheim N° 8, d’un côté le Cit. Martin employé a la balance a farine d’autre le Cit. Perrin Jardinier derrière le Cit. Rehberger – acquise de Marguerite Spohrer par acte passé à la Chambre des contrats le 22 septembre 1785, estimée 2100 fr
meubles 247 fr, maison 2100 fr, total 2347 fr, passif 203 fr
apports de la femme Neudascher
(acte n° 4260) Pierre Naudascher maçon d’une part et Madeleine Modeste veuve de Frédéric Schiffard comme ayeule et tutrice naturelle de Catherine Salomé Schiffard fille naturelle de feue Salomé Schiffard décédée femme de Pierre Naudascher, Et encore Jean Frédéric Vunderlich tailleur tuteur subrogé, qu’a la mort de lad. Salomé Naudascher arrivé le 27 pluviose dernier il ne se seroit trouvé qu’un lit 36 fr, une vieille armoire, 3 ou 4 vieilles chemises, deux mauvaises paires de draps que la maison qui appartient a la défunte rue de Schillig n° 8 ne peut être estimée aujourd’hui qu’a 2000 liures au plus ; rente de 74 fr

Mariage, Strasbourg (n° 350)
Du 10 jour du mois de messidor l’an XI de la République française. Acte de mariage de François Pierre Nautascher, agé de 30 ans, maçon, né en cette ville le 20 septembre 1772 y domicilié fils légitime de François Martin Nautescher, maçon, et de feüe Anne Marie Graff. Et de Marie Salomée Schiffar agée de 21 ans accomplis, née en cette ville le 19 février 1782 y domiciliée fille légitime de Frédéric Schiffar, ci devant domestique, et de Madeleine Modest (signé) Franß Peter Naudascher, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 31)

Madeleine Modest devient ensuite seule propriétaire de la maison qu’elle lègue à ses sœurs Catherine et Salomé Modest. La survivante Catherine Modest vend la maison à l’aubergiste Jean Hahn et à Madeleine Kœssler

1835 (4.9.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe n° 282 – Enregistrement de Strasbourg, acp 234 F° 10 du 7.9.
Catherine Modeste, ancienne repasseuse
à Jean Hahn, aubergiste, et Madeleine Koessler
une maison à rez de chaussée & deux étages avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8 d’un côté le Sr Lieber, d’autre Frédéric Graff, devant la rue, derrière le Sr Redslob
la moitié léguée par sa tante Madeleine Modeste veuve de Frédéric Geoffroi Schiffart, valet de chambre, par testament devant Me Lacombe le 28 août 1810 enreg. le 23 décembre 1812, et l’autre moitié avenue dans la succession de Salomé Modeste sa sœur de laquelle elle était seule et unique héritière, avenue à Salomé Modeste suivant legs qui lui en avait fait de la De Schiffart – moyennant 3500 francs

Jean Hahn épouse Marie Madeleine Kessler en 1820
Mariage, Strasbourg (n° 264)
Acte de mariage célébré le 2 octobre 1820. Jean Hahn, mineur d’ans, né en légitime mariage à Strasbourg le 6 Brumaine an VII, domicilié de droit à Strasbourg, imprimeur en papiers peints, fils de feu Jean Hahn, fruitier, décédé en cette ville le 29 décembre 1813 et de feu Marie Klein décédée en cette ville le 16 mars 1818,
et Marie Madeleine Kessler, mineure d’ans, née en légitime mariage le 4 Nivôse an VIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Dominique Kessler, cordonnier en cette ville et de Madeleine Eibel ci présens et consentants (signé) Johannes Han, Kösler (i 31)

Madeleine Kœssler rédige en 1845 son testament, enregistré à sa mort en 1852
1852, Me Ritleng
Testament de Madeleine Koessler femme de Jean Hahn aubergiste à Strasbourg laquelle légue au dit son mari l’universalité de ses biens (décès du 10 mars 1852, test. fol. 74. n° 11)
acp 407 (3 Q 30 122) f° 98-v du 11.3.1852 Ritleng 26 mai 1845

Jean Hahn se remarie en 1853 avec Marie Anne Cleman, veuve de Louis Rang : contrat de mariage, célébration
1853 (6.12.), Me Grimmer (Georges Louis Frédéric)
Contrat de mariage – Jean Hahn, Md. de Charbon et aubergiste, veuf avec cinq enfants de Marie Madeleine Koessler à Strasbourg
Marie Anne Cleman, veuve sans enfants de Louis Rung, compagnon meunier à Strasbourg
stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et héritages
Les apports du futur consistent 1° en la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau n° 2
2° d’un mobilier estimé à 1309, 3° argent comptant 100
Les apports de la future consistent 1° en une rente 4 ½ de 29 francs, 2° Une autre 4 ½ de 40 francs, 3° créances 1450, 4° argent comptant 100, 5° meubles 1111, total 2661.
Donation par les futurs en cas de prédécès d’une part d’enfant en toute propriété et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession
acp 425 (3 Q 30 140) f° 25-v du 6.12. (minutes en déficit)

Mariage, Strasbourg (n° 547)
Du 8° jour du mois de décembre 1853. Acte de mariage de Jean Hahn, majeur d’ans, né en légitime mariage à Strasbourg le 6 Brumaire an VII, domicilié à Strasbourg, marchand de charbons, veuf de Marie Madeleine Kessler décédée en cette ville le 12 mars 1852, fils de feu Jean Hahn, fruitier, décédé en cette ville le 29 décembre 1813 et de feu Marie Klein décédée en cette ville le 16 mars 1818,
et de Marie Claire Cléman, majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 Pluviôse an XIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Louis Rang garçon Meunier décédé en cette ville le 29 décembre 1852 fille de feu François Cléman, Menuisier décédé en cette ville le 7 avril 1832 et de feu Marie Madeleine Fried, décédée en cette ville le 26 décembre 1821 – il a été passé un contrat de mariage devant Me Grimmer notaire en cette ville le 7 décembre (signé) Hahn, Cleman Marie (i 31)

Jean Hahn et Madeleine Kœssler vendent la maison à Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou

1840 (21.9.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10 474 – Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 66-v du 22.9.
Jean Hahn, aubergiste, et Madeleine Koessler
à Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou (Russie) pour lequel Jacques Samuel Fiessinger, propriétaire à Strasbourg
une maison à rez de chaussée & deux étages avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8, d’un côté le Sr Lieber, d’autre Frédéric Graff, devant la rue, derrière le Sr Redslob – Titres de propriété, acquis de Catherine Modeste, ancienne repasseuse, par acte reçu Me Lacombe le 4 septembre 1835, Mlle Modeste a recueilli ladite maison dans la succession de sa tante Madeleine Modeste veuve de Frédéric Geoffroi Schiffart, valet de chambre, suivant testament reçu Me Lacombe le 28 août 1810 enreg. le 23 décembre 1812 et recueilli l’autre moitié dans la succession de Salomé Modeste sa sœur de laquelle elle était seule et unique héritière, à Salomé Modeste héritière au même titre que sa sœur de la De Schiffart – moyennant 2000 francs

Frédéric Fiessinger revend quelques mois plus tard la maison au tanneur Benjamin Arnold

1840 (13.12.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10 669 – Enregistrement de Strasbourg, acp 283 F° 68 du 14.12.
Jacques Samuel Fiessinger, propriétaire, au nom son fils Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou en Russie
à Benjamin Arnold, tanneur à Strasbourg
une maison à rez de chaussée & deux étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8, d’un côté le Sr Lieber, d’autre Frédéric Graff, devant la rue de Schiltigheim, derrière le Sr Redslob – Titres de propriété, acquise de Jean Hahn de Strasbourg par acte reçu Me Ritleng le 20 septembre dernier – moyennant 2000 francs

Benjamin Arnoldt vend la nue-propriété de la maison au barbier Henri Fischer et à Catherine Wintz en se réservant un droit d’usufruit tant pour lui-même que pour Marguerite Wintz femme du tisserand Abraham Beinert

1843 (10.2.) Strasbourg 15 (73), Me Lacombe n° 3761
Vente – Benjamin Arnoldt, Tanneur demeurant et domicilié à Strasbourg
à Henri Fischer, barbier, et Catherine Wintz sa femme demeurant et domicilié ensemble à Wasselonne
La nue propriété d’une Maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8 tenant d’un côté au Sieur Leiber, de l’autre au Sieur Frédéric Graff par devant la rue, par derrière le Sr Redslob, avec les appartenances et dépendances, pour y réunir l’usufruit lors du décès du survivant des Sr Arnold, vendeur, et de la femme Beinert au profit desquels cet usufruit est réservé ainsi qu’il sera dit ci-dessous.
Etablissement de la propriété. Le vendeur est propriétaire et tranquille possesseur de ladite Maison qu’il a aquise sur Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant demeurant à Moscou en Russie au nom duquel son frère Jacques Samuel Fiessinger propriétaire à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par Me Ritleng notaire à Strasbourg le 13 décembre 1840, enregistré. Jean Frédéric Fiessinger est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en a faite sur les conjoints Jean Hahn de Strasbourg aux termes d’un acte reçu par le même notaire Ritleng le 21 septembre 1840 enregistré et transcrit, dans lequel acte se trouvent relatés ceux relatifs aux propriétaires antérieurs – pour 1000 francs
Réserve d’usufruit. Le Sr Arnold vendeur se réserve expressément à lui et à Marguerite Wintz épouse de Abraham Beinert, Tisserand demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg et au survivant d’eux Sr Arnold et femme Beinert l’usufruit et l’administration gratuits et à vie de la Maison dont il vient de vendre la nue propriété aux conjoints Fischer

Henri Fischer et Catherine Wintz revendent à Benjamin Arnold la nue-propriété de la maison grevée d’usufruit envers Marguerite Wintz épouse d’Abraham Beinert

1854 (28.7.), Me Momy
Vente – Henri Fischer barbier et Catherine Wintz sa femme à Wasselonne
à Benjamin Arnoldt, tanneur à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 8 mais seulement la nue propriété pour y réunir l’usufruit après le décès de Marguerite Wintz épouse d’Abraham Beinert tisserand à Strasbourg au profit de laquelle l’usufruit a été réservé par acte reçu Lacombe le 10 février 1843, moyennant 1500 francs
acp 432 (3 Q 30 147) f° 11-v du 29.7.

Venu à Strasbourg en 1835 d’après le registre de population, Benjamin Arnold épouse en 1860 à 72 ans Marguerite Wintz veuve d’Abraham Beinert puis meurt en 1864
Mariage, Strasbourg (n° 53)
Du 2° jour du mois de février 1860. Acte de mariage de Benjamin Arnold, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 juillet 1787 à Barr (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Jean Arnold, gantier et culottier décédé à Barr le 30 mars 1821, et de feue Anne Barbe Hirtz décédée à Strasbourg le 19 juillet 1821,
et de Marguerite Wentz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 prairial an XI (23 mai 1803) à Wasslonne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, veuve d’Abraham Beinert, tisserand décédé à Strasbourg le 24 mars 1859, fille de feu Adam Wintz, cloutier décédé à Wasselonne le 2 décembre 1836 et de feu Catherine Bronner décédée à Wasselonne le 15 février 1824 – qu’il a été passé le 16 janvier dernier un contrat de mariage devant Me Ritleng père notaire à Strasbourg (signé) Arnold, Wintz (i 32)

Décès, Strasbourg (n° 1311)
Acte de décès. Le 20 juin 1864 ont comparu Jean Wintz âgé de 37 ans, menuisier, beau frère du défunt, domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Benjamin Arnoldt, âgé de 76 ans, né à Barr (Bas-Rhin), propriétaire, époux de Marguerite Wintz, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jean Arnoldt, gantier et culottier et de feu Anne Barbe Hirtz, est décédé le 19 juin à onze heures du matin en la maison rue de Schiltigheim 7 (i 69)

Propriétaire de la maison dans les années 1920, le chauffeur Otton Strauch veuf de Caroline Claussmann épouse en 1903 Christine Hæhnel, femme divorcée de l’ouvrier de fabrique Charles Abry
Mariage, Strasbourg (n° 516)
Strassburg am 23. Mai1903, Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Herr Heizer Otto Eduard Strauch, Wittwer von Karoline Claussmann, evangelischer Religion, geboren am 13. März des Jahres 1864 zu Bromberg, Preussen, wohnhaft in Straßburg, Schiltigheimergasse 14, Sohn des Tapezierers Eduard Strauch und seiner Ehefrau Maria, gebornen Schmidt, beide wohnhaft in Straßburg
2. die Christina Haehnel, ohne Beruf, geschiedene Ehefrau des Fabrikarbeiters Karl Abry, evangelischer Religion, geboren am 22. Januar des Jahres 1872 zu Neuweiler, Unter Elsass, wohnhaft in Straßburg, Tochter des verstorbenen Tagners Christian Haehnel und seiner verstorbenen Ehefrau Christina gebornen Heybeck, beede zuletzt in Neuweiler

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.