14, rue de Schiltigheim


Rue de Schiltigheim n° 14 – III 307 (Blondel), N 451 puis section 68 parcelle 38 (cadastre)

Démolie en 1971, aspect actuel

Schiltigheim 14 (1970)
La maison, cerclée de rouge, avant sa démolition en 1971
(dossier de la Police du Bâtiment)

La Fondation Saint-Pierre-le-Vieux vend la maison en 1734 au menuisier Jean Georges Burger qui s’en défait après en avoir acquis une autre au Marais Vert. Le nouveau propriétaire est le compagnon maçon et manant Denis Sporer. Ses héritiers la vendent en 1785 au domestique Frédéric Schiffart qui y fait faire des travaux de réfection l’année suivante.

58 Elévations d-h
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 58

L’Atlas des alignements clos en 1829 mentionne seulement un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie qu’on voit sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), deuxième maison à droite du repère (f). Le rez-de-chaussée comprend la porte d’entrée et deux fenêtres, chacun des deux étages trois fenêtres. L’intervalle entre la travée de gauche et la suivante est plus important que l’intervalle suivant. La toiture comprend un niveau de lucarnes. La parcelle entièrement occupée par le bâtiment ne comprend pas de cour.
La maison photographiée avant sa démolition en 1971 se présente de la même manière qu’en 1830. Il y a cependant trois fenêtres au lieu de deux au rez-de-chaussée, ce qui pourrait tenir à une approximation du dessin, et une petite fenêtre entre les deux premières au premier étage.
La maison qui avait jusque là été bien tenue fait l’objet à plusieurs reprises de travaux d’urgence (1962-1963). La Ville l’acquiert en juin 1964. Le préfet prend en mai 1969 un arrêté d’interdiction d’habiter. La Ville constitue en avril 1970 un dossier pour être autorisée à démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages, composée de quatre logements (120 m²), située dans le secteur à rénover Ilot Broglie. Le bâtiment est démoli en mars 1971.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fondation Saint-Pierre-le-Vieux
1736 v Jean Georges Burger, menuisier, et (1705) Agnès Gœppinger – catholiques
1744 v Denis Spohrer, compagnon maçon, et (1734) Anne Marie Barth, manants – catholiques
1782 h Marguerite Spohrer
1785 v Frédéric Schiffart, domestique, et (1779) Madeleine Modest – catholiques
1812 h Catherine Modeste, repasseuse
1835 v Jean Hahn, aubergiste, et (1820) Madeleine Kœssler puis (1853) Marie Anne Cleman, veuve de Louis Rang
1839 v Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou
1840 v Benjamin Arnold, tanneur, et (1860) Marguerite Wintz veuve d’Abraham Beinert
1843 v (nue-propriété) Henri Fischer, barbier, et Catherine Wintz demeurant à Wasselonne
(usufruit) Benjamin Arnold ci-dessus, et Marguerite Wintz femme du tisserand Abraham Beinert
(nue-propriété) 1854, Benjamin Arnold ci-dessus
1874* Jean Wintz
1920* Louis Ohlmann, charpentier, et Marie Blæs
1924* Otton Strauch, employé municipal, veuf de Caroline Claussmann et (1903) Christine Hæhnel, femme divorcée de l’ouvrier de fabrique Charles Abry

(1765, Liste Blondel) III 307, Denis Sporer Garçon maçon
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 451, Hahn, Jean, /cabaretier/ – maison, sol – 0,72 are – puis Arnold Benjamin

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1786, Directeurs fonciers (VII 1422)
Le maçon Fæssler est autorisé à faire des travaux de réfection, à chauler et à peindre la maison de Frédéric Schiffart

(92-v) Dienstags den 13. Julii 1786. Friderich Schiffart – Mr Fäßler, der Maurer, nôe Friderich Schiffart, bittet zu erlauben deßen behausung an dem Roßmarckt in der kleinen Schilds Gaß gelegen N° 8. ausbeßern, weisen und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de Schiltigheim

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
Giffard
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 122 case 3

Arnold, Benjamin à Strasbourg

N 451, maison, sol, R. Schiltigheim 8
Contenance : 0,72
Revenu total : 50,38 (50 et 0,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 659 case 1

Arnold Benjamin
1874, Wintz, Johann, Schreiner, Schiltigheimer Gasse 14
(ancien f° 407)

N 451, maison, sol, Rue de Schiltigheim 14
Contenance : 0,72
Revenu total : 50,38 (50 et 0,38)
Folio de provenance : (122)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 32 p. 542 case 1

Parcelle, section 68, n° 38 – autrefois N 451
Canton : Schiltigheimergasse Hs N° 14 – rue de Schiltigheim
Désignation : Hf, Whs u NG – sol, maison
Contenance : 0,48
Revenu : 500 – 650
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 3747
Wintz Johann
1920 Ohlmann Louis, Zimmerer & Ehefrau Maria geb. Blaes je ½
1926 Weinling Albert, commerçant à Brumath
1927 Obri Jean veuve Catherine née Halter
(3144)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4673
Strauch Othon employé municipal épouse Christine née Hälmel*

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 79 de Schillique
(maison n°) 8

Pr. Giffard Frédéric Blanchisseur – Moresse
Loc. Modeste Catherine veuve journaliere
Loc. Erhard Bastien Second Marquilier de la Catedrale

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 79 de Schillique (p. 101)
(maison n°) 8

P. Giffard Frédéric Blanchisseur – Moresse
Lo. Modeste Catherine veuve Journaliere
Lo. Erhard Bastien Marquilier de la Cathedr.

Registres de population

(1795) 5° Section, rue de Schiltigheim n° 8 (registre 600 MW 3) – légende

Frédéric Chiffard, 62 ans, blanchisseur
Madeleine née Modeste, 52, épouse
Salomé, 15, fille
Catherine Modeste, 96, veuve
Catherine Modest, 55, couturiere
Léonard Mechlin, 46, Journalier – délogé
Christine, id. 56, Epouse
Laurent Buchsbaum, 51, Journalier
Catherine id., 30, Epouse
Laurent Buchsbaum, 14, fils

Registres de population

(1798) Arrondissement II, Section III, rue Schiltigheim n° 8 (p. 80) (registre 600 MW 15)

Frédéric Chiffard, blanchisseur, 61 ans
Madeleine née Modest son épouse, 52
Salomé, sa fille, 15
Catherine Modest née Weiss veuve, 96
Catherine Modest sa fille, 52
Antoine Recho, portier, 62, Haut Clocher Dépt. de la meurthe – est allé Krutenau 41 le 6 G.al 7
Streitinger Jean Thomas, instituteur, 73 – E. le 13 Germ. 7 de la r. du fort N° 25
id. née Gossert, M. Anne, épouse, 25

Registres de population

Registre de population 600 MW 192 (1846-1856), p. 430

(partim)
Beiner, Abraham, 1800, ouvrier en soie, P.M.
id. née Wintz, Marguerite, 1804, P. Ep
Arnold, Benjamin, 1787, Barr, manœuvre, P.G. – (entrée dans la commune) 1. fev. 34, 3974 – (entrée) 18 janvier 1840

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiltigheimergasse (Seite 148)

(Haus Nr.) 14
Strauch, Heizer. 0
Neff, Fuhrmann. 1
Wintz, Rentner. E 1
Reis, Tagner. 2
Diebold, Tagner. 3
Ott, Tagnerin. 3
Ulrich, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2093)

La Commission contre les logements insalubres constate en 1898 que la maison est bien tenue, sauf l’atelier qu’occupe le propriétaire au troisième étage. Le propriétaire, un batelier de la Robertsau, fait faire à plusieurs reprises des travaux d’urgence dans la maison (1962-1963). La Ville acquiert l’immeuble en juin 1964. Le préfet prend en mai 1969 un arrêté d’interdiction d’habiter. La Ville constitue en avril 1970 un dossier pour être autorisée à démolir la maison à rez-de-chaussée et trois étages, composée de quatre logements (120 m²), située dans le secteur à rénover Ilot Broglie. Le bâtiment est démoli en mars 1971.

Sommaire
  • 1895 – Le maire notifie le menuisier Jean Wintz, domicilié sur place, de faire ravaler la façade – La peinture à l’huile a été appliquée, décembre 1895
    1897 – Nouvelle demande – Le propriétaire demande un délai qu’accorde la Police du Bâtiment – Le ravalement est terminé, août 1898
  • 1898 – Le maire demande à la Division V si la prévention des incendies permet d’installer un atelier de menuiserie dans la maison. La Police du Bâtiment fait remarquer que le propriétaire ne se sert plus de l’atelier, elle rédige un rapport sur les mesures à prendre dans la chambre sous le comble pour qu’elle soit habitable
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire Wintz de se conformer au nouveau règlement en supprimant les trois volets qui s’ouvrent sur la voie publique au rez-de-chaussée et une trappe qui s’ouvre dans le vestibule – Rappel en juillet 1989, en mai 1900, en avril 1901. Les volets ont été transformés, la trappe existe toujours, septembre 1901.
    La Police du Bâtiment dresse un croquis et propose une solution pour aménager la trappe qu’il est impossible d’entourer d’une clôture – La trappe a été transformée, mars 1902
  • 1904 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment constate que des éléments en bois touchent à la cheminée. Elle demande au propriétaire Henri Levy (domicilié 32, fossé de Tanneurs) de remédier à la situation – Travaux terminés, avril 1904
  • 1907 – Plainte au sujet de la gouttière qui déborde. Le problème a été résolu, septembre
  • 1912 – Le maire notifie le menuisier Auguste Kœrner (domicilié 33, rue du Marais Vert) de faire ravaler la façade – La partie inférieure de la façade a été repeinte, la partie supérieure est encore en bon état, juillet 1912
  • Commission contre les logements insalubres. 14, rue de Schiltigheim. Propriétaire, Wintz. La maison est bien tenue, sauf l’atelier au troisième étage (1898). Le maire écrit à la préfecture à ce sujet, étant donné que l’atelier représente un risque d’incendie. La Police du Bâtiment constate en mars 1899 que la pièce est bien tenue et que le propriétaire envisage de vendre ses outils
    Rapport de 1902. La maison est bien tenue, y compris le troisième étage
    Rapport de 1903. Il faut remettre en état un logement du deuxième étage
    Rapport de 1905. Liste de travaux à faire
    1912 – Auguste Kœrner demande un délai pour ravaler la façade sur cour
    1912 – Rapport d’un agent de police sur le nombre d’occupants dans le logement Stoll, suite à une carte postale. La préfecture transmet le dossier à la mairie
    1915 – Un locataire se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée – Autre plainte sur le même sujet en 1906, la Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui fait faire les travaux nécessaires
    1916 – Othon Strauch, chauffeur au théâtre municipal, se plaint des agissements d’Amand Remetter, repris de justice locataire du rez-de-chaussée.
    1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1941 – Rapport sur un feu de cheminée. Les réparations sont terminées, février 1942
  • 1952 – Un locataire se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que les réparations ont été faites avant son passage
  • 1962 – La Police du Bâtiment constate qu’une cheminée menace de s’écrouler. Elle demande au propriétaire, le batelier Alfred Martz (domicilié 21, rue Auguste Himly à la Robertsau) de faire faire les réparations. Le notaire Pierre Loth, gérant de la maison, informe la Police du Bâtiment que le propriétaire a chargé l’entreprise Hilbert (1.b, quai du canal de la Marne-au-Rhin à la Robertsau) des travaux et demande un certificat pour bénéficier d’une subvention du Fonds National de l’Amélioration de l’Habitat
  • 1963 – La Fédération des locataires transmet une plainte du locataire Gauer. La Police du Bâtiment constate que des morceaux de plâtre se détachent du plafond.
    1963 – Plainte verbale du locataire du rez-de-chaussée, Juan Orozco. La Police du Bâtiment constate en février 1963 que le logement est un taudis et que les conduites des cabinets d’aisance sont rompues. Elle constate en avril 1963 que les travaux indispensables ont été faits
  • 1964 (février) – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Alfred Martz suite à des infiltrations d’eau à travers le mur commun avec le bâtiment municipal sis 11, rue de l’Ecrevisse – Constat, la conduite d’eau a été coupée mais les locataires versent toujours de l’eau dans les cabinets d’aisance
    1964 (mars) – Le notaire Loth gérant de l’immeuble demande un certificat pour les travaux d’urgence
    1964 (mai) – Le notaire s’adresse au propriétaire étant donné que les nouveaux travaux reviennent à une somme importante
    1964 (1 juin) – La ville devient propriétaire de l’immeuble
    1965 (janvier) – Les travaux sont terminés
  • 1969 – La maison est inoccupée. Le préfet a pris le 13 mai 1969 un arrêté d’interdiction d’habiter
    Arrêté préfectoral déclarant l’immeuble 14, rue de Schiltigheim à Strasbourg en état d’insalubrité
  • 1970 (29 avril) – Demande d’autorisation de démolir. Propriétaire, Ville de Strasbourg, Service municipal des Domaines. Bâtiment à rez-de-chaussée et 3 étages, 4 logements, surface habitable 120 m², située dans le secteur à rénover Ilot Broglie. Observations – Il s’agit d’un très vieil immeuble vétuste et insalubre
    Liste des locataires relogés pendant l’été 1968. Extrait du plan cadastral (photocopie) – Photographie
    1971 (mars) – L’immeuble est démoli (voir rapport dans dossier V-06-02-01)

Relevé d’actes

La maison appartient jusqu’en 1736 à la fondation Saint-Pierre-le-Vieux qui la vend alors 675 livres au menuisier Jean Georges Burger et à sa femme Agnès Gœppinger

1736 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 934
des hoch Edelwürdigen Stiffts zum Alten St Peter mandatarÿ S.T. H. Nicolaus Payen Canonicus et Custos und S.T. H. Jacob Barbier Canonicus allda
hatt in gegensein Johann Georg Burger des zimmermanns und Agnes geb. Göppingin
Eine Behausung, Gäßleins: gemeinschafft und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt in der kleinen Schildtsgaß, einseit neben Anna Barbara Münchin geb. Keßlerin der wittib anderseit neben Jacob Ratz dem Schneider hinden Heinrich Werter den altgewänther wie auff Jacob Reumann des Seiffensieders wittib
Ferner Eine behausung, gärttlein und hoffstatt mit allen zugehörden in der Vorstatt Krauttenau in der Neuen gaß, einseit neben Langenbach dem Buchbinder anderseit neben Friedrich Scharbach dem grempen der gartten aber neben hannß Helck des Schiffers Spopff [sic] ein und anderseit neben Daniel Moritzhäußer dem kieffer – um 675 pfund

Originaire de Baden-Baden, Jean Georges Burger épouse en 1705 Agnès Gebinger (Gœppinger) originaire de Rust
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 84)
Hodie 26 mensis octobris anni 1705 (…) sacramentaliter copulati sunt Joannes Georgius Burger Badensis et Agnes gebingin ex parochia Rust (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x

Tous deux deviennent bourgeois en 1711 en apportant un enfant. Le mari est mis du journal Chrétien Burger
1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 787
Joh: Georg Burger der Zimmermann, Von Baaden, Weÿl. Christian burger gew. taglöhners daselbst sohn, Vnd sein Fr. Angneß Gexin von Rost, empfangen das burgerrecht gratis, bringen 1. Kind mit, so beÿ ordnung gelaßen worden. Wird beÿ denen Zimmerleuthen dienen. J. d. 9. Dito 1711.

Jean Georges Burger et Geoffroi Weber, tous deux mariés, veulent faire leur chef d’œuvre, ce qui contrevient au règlement. La tribu des Charpentiers renvoie donc les pétitionnaires aux Quinze qui accordent la dispense moyennant redevance. Jean Georges Burger demande en outre de passer l’examen avant Geoffroi Weber qui argue qu’il est fils de bourgeois et que Jean Georges Burger peut continuer de travailler au Chantier des charpentiers alors que lui ne gagne plus rien depuis Noël. Les Quinze décident de donner la préséance à Geoffroi Weber
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Hanß Georg Burger und Gottfried Weber Ca. E. E. Zunfft der Zimmerleüth
(f° 4) Sambstags den 16.t Januarÿ 1712. Saltzm. noê Hanß Georg Burgers deß burgers und Zimmermanns alhier cit. E. E. Zunfft der Zimmerleüth Obermeister Thomas Nicken principalis hat verlangt das Meisterstück auffzunehmen, weilen Er aber verheurathet alß haben Sie ihm hiehero geweßen mit underth. bitt ihme wolches dispensando auffzugeben und ihne in die gehörige ordnung Zusetzen. Gl. bittet Deputation. hab nl. s. Erk. ahne die Obere handwercksherren gewießen.
(f° 7) Sambstags den 23.t Januarÿ 1712. Obere handwerck herren laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Gottfried Weber H. hanß Georg Burger, die Herren Zimmerleüth underthänig angesucht gnd. Zuerlauben das Meisterstück im Verheuratheten standt machen Zu dürffen, beÿ der Deputation hetten beede beÿgesetzt, daß Sie bißhero gesellen weiß geschafft hetten, so die Zunfft der Zimmerleüth nicht mehr zu geben sondern haben wolle, daß Sie das Meisterstück verfertig. solten, und weilen der articul haben wolle, daß es im ledigen stand verfertiget * solle und Sie darüber nicht dispensiren könten alß heten dieselbe Sie anhero verwiesen.
Nôe der Zunfft seind Erschienen Martin Fluck und Thomas Nicard und haben geantwortet, daß in alle weg die Zunfft nicht dispensiren Könne, da Zu nah käme, daß die beide Gegner die Zweÿ so genandte Muthjahr hier Zuverarbeiten nicht außgestanden haben, demnach Sie es Mghh. lediglich vberlaß. haben.
Auff seithen der Herren Deputaten habe mann davor gehalten, daß beÿ den Imploranten dispensirt und Ein jeder zu dispensatione 4 lb. d Zuerlegen angehalten werden Könte, weilen aber ged. Burger in seinem recess auch gebetten, daß Er jenem dem Weber in vergertigung deß Meisterstücks vorgeh. dörffte, angesehen Er auff dem Zimmerhoff schaffe, und nach deß Werckmeisters bericht, Er anjetzo weniger alß sonsten versaumen Würde, so seÿe die frag entstanden, welcher von dießen beeden den Vorzug haben solte. Jener Gottfried Weber sagt, Er seÿe eines burgers kind, hette Eines Meisters tochter geheürathet sich vor dem Burger beÿ Mghh. angemeldet seith Weÿhenachten beÿm handwerck nichts verdienet, dahin gegen Burger auff dem Zimmerhoff fort und fort schaffen Könte, dieser gebe vor, daß wann Er nicht ehender einkommen were, der bott schuldig daran seÿe, weilen vergeben, daß Mghh. nicht sichten* 2) Er Zwar von hier nicht gebürtig, doch vor einiger Zeit burger hier worden were, und könte Er auch anjetzo vom Zimmerhof am besten bekommen. Die Hh Deputaten weren ohnmaßgeblicher meinung daß weilen Weber sich Zum ersten angemeldet auch billich daß ein burgers Kind einem fremden vorgezogen würde Er weber den Vorzug haben solte Zu Mghh. stellend, ob Sie dißen bedacht genehmhalten wollen. Erk. beliebt.

Agnès Gœppinger meurt en 1744 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans sa maison au Marais Vert. L’actif de la succession s’élève à 450 livres, la passif à 35 livres
1744 (29.9.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 45) n° 1338 (1294)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, liegender und fahrender, Verändert und unveränderter, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Agnes Burgerin gebohrne Göppingerin herrn Johann Geörg Burger, burgers und Zimmermanns allhier zu Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr seel., nach Ihrem den 21.ten Aprilis dießes fürwährenden 1744.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Meister Johann Martin Burger und Christian Burger beeder Zimmerleuthe und burgere allhier des abgeleibten seeligen mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber Ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Söhne auch zu gleichen portionen und antheilern rechtsmäßiger Erben fleißig inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Donnerstags den 24. Septembris A° 1744.
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Demnach beÿ Eintritt dießer Inventur der Wittiber auff vorhergangenes befragen, handtrewlich erhartet, daß Er mit seiner verstorbenen Ehefrauen Zur Zeit Ihrer Verheuratung Weder eine Eheberedung noch ein Inventarium Zugebrachten Sie auß beederseit * Nahrung in die Ehe gebracht, alß wurde die ganze verlaßenschafft außer der Kleÿdung und weißem gezeug umb und ane der Verstorbenen seel. leib gehörig, so den Erben zuzuschreiben Vor Theilbar Zuachten seÿn, Zum bericht.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen bruch gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemblich eine behaußung sampt allen Ihren begriffen Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg Im grünen Bruch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 90, Sa. Holtz und Werckzeugs zum Zimmer handwerck gehörig 42, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Goldenen Ring 16, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 17, Summa summarum 450 lb – Schulden 35, Nach deren Abzug 415 lb
Copia Codicilli reciproci – Im Jahr 1730 (…) Mittwoch den 11. Januarÿ (…) persönlich kommen und erschienen seyndt der Ehrengeachte und bescheidene Meister Johann Geörg Burger Zimmermann und die Ehren und tugendsame Frau Agnes gebohrne Göppingerin beede Eheleuth und burgers allhier zu Straßburg (…), Johann Jacob Oelinger Notarius juratus

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 126)
Die 21. aprilis 1744 sepulta est a me infra scripto in Cœmeterio ad stum Gallum, pridie mortua et sacramentis omnibus præmunita Agnes gebingen uxor Johannis Martini burger fabri lignarii civis hujatis et parochiani nostri præsentes adfuerunt testes Joannes Georgius burger maritus prædictæ defunctæ et Johannes Martinus burger filius modo dicti mariti (i 68)

Jean Georges Burger et ses deux fils charpentiers Martin et Chrétien vendent la maison 375 livres au maçon Denis Spohrer et à Anne Marie Barth, tous deux manants

1744 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 562
H. Johann Georg Burger der ältere zimmermann und deßen söhne Martin auch zimmermeister und Christian Burger des zimmergesellen (signé) x, Martin Burger, Christian Burger
in gegensein Dionysius Sporer des Maurers und schirmers und Annæ Mariæ geb. Barthin /:zufolg H. Räth und XXI vom 16. hujus erhaltener obrigkeitlichen erlaubnus (signé) N, +
eine behausung, gäßlein, gemeischafft und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auff dem Roßmarckt und der Schilds gaß, einseit neben Anna Barbara Münchin geb. Keßlerin der wittib, anderseit neben Jacob Ratz dem schneider, hinten auff Heinrich Werter dem Altgewändter – um 375 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit des mineurs Börringer

1744 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 564
Dionysius Sporer der Maurer und schirmers und Anna Maria geb. Barthin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Deneux beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Caspar Treitlinger des weißgerber als vogts Annæ Mariæ, Margarethæ Salome und Johann Daniel der Börringer – schuldig seÿen zu erkauffung hiernach beschriebener behausung 150 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, gäßlein, gemeischafft und hoffstatt cum appertinentis auff dem Roßmarckt und der Schilds gaß, einseit neben der Münchischen wittib, anderseit neben Jacob Ratz dem schneider, hinten auff Heinrich Werter dem Altgewändter

Originaire de Stumpfenbach près d’Altomünster en Haute Bavière, Denis Spohrer épouse en 1734 Anne Marie Barth native de Baden-Baden
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 57)
Hodie 27.a Junÿ Anni 1734. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dionÿsius Sporer Ex Stumpfenbach in Bavaria oriundus Andreæ Sporer et apolloniæ Conjugum defunctorum filius et Anna Maria Barth defuncti Josephi Barth Civis Baadensis et Annæ Mariæ Conjugum filia, ambo pro tempore in parochiâ nostrâ Commoranntis (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 31)

Les compagnons Denis Spohrer originaire d’Altomünster et Joseph Sens du Bregenzerwald se plaignent que le maître maçon André Stahl emploie des compagnons qui n’ont pas appris le métier. L’un d’eux, Balthasar Erth, produit des certificats. Le conseil décide que pour éviter toute difficulté à l’avenir, André Stahl devra donner congé aux compagnons en question et qu’aucun autre maître ne devra leur donner de travail, de sorte qu’ils quitteront la ville.
1742, Protocole des Maçons (XI 237)
Dionisius Spohrer Maurergesell auß alten Münster und Joseph Senß Maurer gesell Klagen wieder Mr Andreas Stahlen, Einen Balthasar Erth Maurergesellen
(f° 125-v) Donnerstags den 9. Augusti 1742. convenit E. E. ordinari Gericht – Dionisius Spohrer Maurergesell auß alten Münster Vier stund von augspurg, und Joseph Senß Maurergesell auß dem Pregentzer waldt, Klagen wieder Mr Andreas Stahlen der Steinhauer Und Maurer allhier, daß er gesellen halte, sie nicht nach handwercks brauch gelernt, nemblichen Einen Balthasar Erth Maurergesellen von Werdtach ausgpurgischen bistumbs.
Beklagter, so bald als Ihme Vom gesellen gebott auß angesagt worden, den gesellen fortzuschicken, habe der gesell nur noch acht tag beÿ Ihme Verharret, und gemeldet, er wolle als dan nacher hauß Und seinen Lehrbrieff selbsten hohlen, daß er dann auch gethan, im übrigen stehe Ihm nicht Zu, seinen Lehrbrieff zu Verwerffen.
Klägere sagen, daß Er beÿ einem Zu Ludwigsburg gearbeitet, und gelernet haben der selbsten Kein meister ware.
Beklagter gesell Balthasar Erth producirte Lehrbrieff Von Zunft: und brudtermeistern E. E. Handwercks der Maurer, Steinhauer und Zimmer handwercks beÿ der haubstadt Zu Piehlbach undt gantzen gericht Ehrenberg under Ertzfürstlichen Graffschafft Tÿrol Unter H Joseph Johann von Pach zu Haußrheins undt Picknegg tÿrolischen Landtmanns, Pfarr und Landrichters der herrschafft Ehrenberg anhangenden adelichen wie auch der Zunff Insigel den 26. Junÿ 1742. außgestelt, daß er beÿ Martin Schluchter einem Zunfftmeßigen meister in der Pfarr thanheimb das handwerck dreÿ Jahr erlernt, ordnungs mäßig auffgedungen, und nach wollendeter Lehrjahr wieder Loßgesprochen werden seÿe.
Beklagter sagt ferner, daß solch sein meister nachgehendts auff Ludwigsburg gezogen, daselbst balier worden, mit deme Er dann auch dahin müsen Ziehen, und seÿe er nachgehendts wieder zu thanheimb Looßgesprochen worden, auch daselbsten würcklich Vor ein meister eingeschrieben und habe sein Balthasar Erthen brudter beÿm Ihm auch schon zweÿ Jahr gelernet und wäre es so in Tÿrol bräuchlich, auch noch mehr alß fünffzehen dergleichen gesell hier, so auff dieße art gelernet haben.
Erkandt, Obwohlen man den Lehrbrieff in seinem werth Laßet, solle dannoch dem M Stahlen beditten worden, diesen beeden gesellen freÿrabend Zugeben, auch Kein anderer meister sie annehmen, damit sie genöthiget werden, Von selbsten fort zu gehen, und dadurch alle weithlauffigkeit beÿ der gesellschafft Vermitten bleibe.

Denis Spohrer est convoqué devant le conseil des Fribourgeois parce qu’il outrepasserait l’autorisation d’héberger huit ou neuf compagnons notamment en servant du vin et des en-cas. Il nie les faits qui lui sont reporchés. Les Fribourgeois se réservent le droit de poursuivre l’enquête
1747, Protocole des Fribourgeois (XI 166)
Dionysius Spohrer der Maurer und schirmer
5.te Gericht de 1747. Donnerstags den 16.ten Nov: A° 1747. (f° 372) Dionysius Spohrer der Maurer und Schirmer allhier citiret, daß derßelbe ohnerachtet Er von Gn. Herren denen XV.n Krafft deß sub dato 10.t Apr: 1745. Ertheilten undt den 28.t Julÿ ermeldt 1745.t Jahrs dießorths prod. Extractus Hoch: ernandter Gn. Herren der XV.er Memorialis 8 à 9 Maurer undt Zimmer Gesellen ohne Wein, in Cost zu haben die Erlaubnuß Erhalten, jedannoch nicht nur alleine denenselben sondern auch Lackaÿen, Stallknechten, Gutschern undt anderern, nebst der Cost, auch wein, nicht nur alleine über tisch, sondern auch Extra die Manß à 1 ß d. verkauffet, von Jeeder Persohn vor Jeeden Embiß sich 1 ß d bezahlen Läßt, zumahlen am Letst gehaltenen Straßburger Meß: tag den gantzen tag hindurch Jeedermann Eßen und wein verkauffet, undr Zwar die Maaß wein vor 7 sols auß geschäncket, wardurch Er wieder Ordnung und Articul auch wieder die Erhaltene Erlaubnuß und obige Gericht Erkandtnus vom 28. Julÿ 1745. gehandelt.
Ejus uxor præsens negiret die Anklage un totum, Sagt, Sie habe Niemandt alß 4. Maurergesellen und Einen Stricker, auß Erlaubnuß Gn. Obrigkeit in Cost gehalten beÿ setzen undt daß sie die 7. wochen über, alß Sie in dießem Letztern Sommer in ihrem hauß * 2. Ohmen Wein Eingeleget und davon Würcklichen annoch Ein halben Ohmen wein habe, so die vor Ihre bevorstehende Kindt. bett auff behalten thäte.
Hierauff Erkandt worden, daß die Sache Zwar ad examinandum Auß zu setzen, der Citatæ aber die Abstraffung per expressum Zu reserviren.

Un garde de l’accise dénonce Denis Spohrer (ici Antoine, dont la forme familière Toni est voisine de Denis) qui vendrait du vin en présentant des témoins, à savoir Marie Madeleine Aillaud née Paulet qui déclare avoir été menacée et Marguerite Bilger née Iller. L’accusé est condamné à une amende
1750, Protocole des Quinze (2 R 161, Rapiarium)
Umbgeld Gardes, Anthoni Sporer den Maurer und Schirmer
freÿtag d. 21. Aug. – Lect. proc: verb: Insachen Burckhardt des Garde Ca Anthoni Sporer, den Maurer und Schirmer allhier, denunciantin in abwesenheit dero ehemanns Zugegen sagt und läugert vor sich und dero Ehemann, jemahlen wein zum geld verkauffet Zuhaben. Klagender Garde præsentirt Zweÿ Zeugen, welche zugegen die wahrheit auszusagen angeloben, nach gethaner erinnerung an dieselbe die wahrheit auszusagen, deponirt.
Maria Magdalena Ayot, wittib von weÿ: Antoni Ayot gewesenen Schuhmachers allhiern Cathol. Rel. Zugethan, ihres alters 38 jahr, nachabgelegten eÿdt in præsentia des bekl. ehefrau de dicendo veritate sagt, wie sie den Parten mit verwandschafft nicht zu gethan, und deponirt auff den inhalt des prod. proces verbal wie folgt
Sagt, sonntags nach pfingsttag hat dieselbe des beklagten ehefrau vor dreÿ Maaß wein, so beklagten ehefrau ihn verkaufft, vier und ein halb schilling baaren geldt, und nach der Zeit annoch zweÿ bouteilles, so beklagten ehefrau an dem haußzinß abziehen laßen, bezahlt und entrichtet. Nach dem derselben dero Deposition nochmahlen verlesen worden, bejahet dieselbe solche nochmahlen und hat solches eigenhändig unterschrieben [unterzeichnet] marie magdelaine paulet ueuf aliaud
[in margine :] begehrt an der Salaires alß daß beklagter der frieden möchte gebotten werden indeme sie ihro gedrohen sie todzuschlagen
Margaretha Iller Johann Daniel Bilger des Laquayen und burgers allhier Ehefrau, Catholischer Religion ihres alters 30. Jahr denen Parthen nicht Verwanth noch sonsten Ungethan, declarirt nach abgelegten eydt de dicendo veritate in gegenseÿn der beklagten auf den inhalt des producirten procès verbals wie folgt
sagt, dieselbe könte Von der in gedachtem procès verbal enthaltenen Klag nichts aussagen, habe aber Wohl gesehen daß bekl. Kostgänger gehabt denen sie sowohl in denen Feÿrtagen alß auch in der wochen auf dem abend wann sie es begehrt wein gegeben kan aber nicht sagen ob sie solches bezahlt haben, Wiße aber auch noch daß diese Kostgänger so Maurers Gesellen Waren andern Maurers gesellen und Zimmergesellen mit sich gebracht denen sie bekl. zutrincken soviel ein Jeder gefordert aus einem großen steinern Krug schoppen und halb Maaß Weiß gegeben habe.
Nach deme nun deponentin ihre deposition auf frantzösisch expliciret worden hat sie solche nochmahlen bejahet und unterschrieben [unterzeichnet] Marguerithe illere
hat auf befragen kiein Zeugen lohn begehret
Erk. seÿe bekl. laut der Weinmarckts Ordnung de Anno 1736 confirmirt in eine straff Von 20. lb zu codemniret

Denis Spohrer réclame devant le conseil le salaire que lui doit Jean Klotz. Le défendeur convient qu’il lui doit de l’argent mais veut retenir les frais d’un mur que Denis Spohrer aurait démoli par erreur. Ce dernier répond que son maître était présent lors de l’affaire et que les frais ne sont pas si élevés. Le conseil décide que Jean Klotz devra payer son ouvrier en retenant un florin mais en lui remboursant les frais de procédure
1754, Protocole des Maçons (XI 238)
Mittwochs den 27. Martÿ 1754., War ein quartal Gericht (f° 217-v) Dionÿsius Spohrer der Maurergesell Klagt contra Mr Johannes Klotz erstgedacht [den Steinhauer und Maurer] bitt Ihne zu Condemniren ihne für taglohn 16. R. refusis expensis zu bezahlen.
Beklagter ist der schuld geständig, bitt aber reconveniendo Klägern anzuhalten ihme 4. R. für ohne des meisters wißen undt willen gethane ausbrechung eines platzes so Er in der Kuchen der behausung fürgenommen, und den dadurch erlittenen schaden ihne zu bezahlen und von der eingeklagter fordterung abziehen zu laßen.
Klagender gesell sagt, Er habe quæstionirten Platz mit beÿhülff des bauherrn in der Kuchen auffgebrochen, der schaden wäre nicht so groß wie Ihne beklagten Vorgibt, Er habe nicht mehr dann anderthalben Klaffter auffbebrochen, die beÿ weitem nicht auff 4. R. sich belauffen Können, rapportire sich auff H Stahl, so dießen Platz gesehen, nescitur übrigens.
Nach angehörten Partheÿen Ist Erkandt, wird beklagter Condemnirt dem Klägern die eingeklagte 16. R. und an 13. ß Unkosten Zweÿ tertzen Zu bezahlen, Jedoch Ihne erlaubt für den prætendirlichen Zugefugten schadten 1. R. davon abzuziehen, mithin Ihne Kläger in principali 15. R. und 8 ß 8 d angehabten Unkösten zu bonificiren.

Le compagnon Denis Spohrer est accusé d’avoir étayé un mur pour son propre compte mais prétend avoir agi sur ordre de la veuve Gœbel. Le contrôleur objecte que le prévenu n’a pas su lui dire pour qui il travaillait. Le conseil décide d’entendre la veuve Gœbel qui convient que Spohrer a travaillé pour elle mais sans qu’elle en sache davantage. Le conseil décide de ne pas poursuivre l’affaire mais enjoint aux parties de mieux respecter le règlement
1755, Protocole des Maçons (XI 238, 239)
Contra Michael Weishaar den tabackbereiter, Johann Georg Reiß Schuhmacher und Johann Martin Münch den Leinenweber auch Dionisium Spohrer den maurergesellen, daß Er Spohrer beÿ Mr Weishaar gespreißt
Freÿtags den 7. Novembris 1755, War das Quartal Gericht pro Michaelis (f° 257-v) Mr Johann Geörg Faußert und Mr Johann Geörg Grauffel als Rüeger Klagen Contra Michael Weishaar den tabackbereiter, Johann Georg Reiß Schuhmacher und Johann Martin Münch den Leinenweber, auch Dionisium Spohrer den maurergesellen, daß nemlichen Er Spohrer beÿ Mr Weishaar gespreißt, und eine maur auffgeführt, so doch wider ordnung, Er Spohrer befragt, ob Er dieses gemacht, sagte Ja, das Mr Göbels wittib habe Ihn darzu bestellt, Er habe Ihro Ihr geld davon gegeben.
Mr Grauffel Replicirt Er Spohrer habe Ihme auff befragen nicht sagen können, beÿ wem er schaffe.
H Andreas Stahl Assessor dieses Ehrsamen gerichts sagt, Sie die Rüger Kamen Zu Ihm mit befragen, weilen der gesell Ihnen gesagt, Er habe H Stahl deßwegen befragt, ob Er frau göblerin arbeiten dörffen welches Ihm Spohrer geantwortet, Er solle sich in acht nehmen, antwortete mit Ja.
Nach gehaltener Umbfrag Wurdte Erkandt, Solle Mr Göbels wittib vor nechstkommend Ehrsames gericht citirt und befrag werden, ob sich die sach also vorhalte, oder nicht, warauff dan ferners ergehen wird was rechtens.
Anno 1755. Freÿtags den 12. Decembris. (f° 1) Mstr Johann Georg Faußert als Rueger wiederhohlet seine Klag contra Michael Weißhaar den tabackbereiter, Johann Georg Reiß Schuhmacher, Johann Martin Münch den Leinenweber, und Dionisium Spohrer den maurergesellen, Und Zwar daß er Spohrer beÿ meister Weishaar gespreißt, und eine maur auffgeführt, so wider ordung, welche Klag den 7. 9.bris letzthin beÿ E. E. Gericht eingeführet und Erkand worden, daß Mstr. Göbels frau vor nechstkommendes Ehresames Gericht Citirt und befragt werden solle, ob soch die sach Vorhalte, wie in der Klag und Verantwortung enthalten ist oder icht.
Er Spohrer damahlen befragt, ob er dieses gemacht ? sagt ja, daß mstr. Göbels verlasene frau habe Ihne darzu bestelt, Er habe Ihro geld davon gegeben.
Mstr Grauffel replicirte damahl, Er Spohrer habe Ihme auff befragen nicht sagen können, beÿ wem er arbeitete.
Mstr. Göbels verlasene frau Zugegen bekandlich ware, daß der gesell beÿ Ihro gewesen Und Ihro 3. ß gegeben, wise aber nicht, ob solche arbeit gemacht worden seÿe oder nicht.
Nach gehaltener Umbfrag Zu recht Erkandt, seÿen die Partheÿen wegen diesfahl angestelter Klag und anthworth außer gericht und process zu setzen, Jedoch sowohl dionisio Spohrer der maurergesell alß mstr. Göbels verlasene frau Ernsthafft anbefohlen denen articulen E. E. Zunfft genau nachzuleben, beÿ darinn enthaltener Straff, auch höherer, wann sich der fall ereignet.

Denis Spohrer meurt en 1767 en délaissant deux fils et une fille. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 370 livres. L’actif de la succession s’élève à 389 livres, le passif à 214 livres

1767 (12. 9.br), E 5788 (B) [Me Elles] n° 292
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Dionysii Spoorers geweßenen Maurers gesellen und Schirms verwanthen seel. Verlt., nach seinem den 17. 7.br jüngst beschehenen tödl. absterben hie zeitl. verlasen, ersucht durch die tugend. Frau Anna Maria geb. barth hinterbl. Wittib unter assistentz S.T. H. Joh: Georg Albert J.U.ti und Not. Jurati publici et Practici
Benamsung der Erben. der Verst. seel. hat ab intestato zu seinen Wahren und rechtsmäßigen Erben verlaßen wie folgt 1. den Ehrb. Frantz Spoorer den Leedig. Steinmetz so majorennis, 2. den Ehrsamen Marx Spoorer den leedigen Jedoch auch Großjährig Maurer und Steinmetzers gesellen und 3. die tugend. Margaretha Spoorer die Leedige so auf Weÿhnachten nechstkomend 17 Jahr alt wird, alle dreÿ des Verstorbenen mit der hinterbliebenen W. erzeugte Hinterlassenen Kinder, in samtl. 3 Nahmen Frantz Spoorer der älteste Sohn
Bericht keine Ehepacta
Copia Codicilli, Dionysius Sporer der verheurathete Maurer gesell und Schirmer, 3. daß er mit seiner jetzigen Ehefrauen Anna Maria geb. Barthin schon beÿ nahe 35 Jahr lang eine gantz vergnügte Ehe beseßen, ane dem Roßmarckt in der kleinen Schildgaßen gelegenen wohnbehaußung in der auf dem ersten Stock befindlichen Wohnstuben so mit denen Fenstern auf bemelte Gaß aussiehet – 1768 den 22. jan. Not. Joh: Georg Albert

In einer an dem Roßmarckt in der Kleinen Schildtgaß gelegen und hiehro nicht gehörigen behaußung
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. Eine behaußung Gästleins [sic] Gemeinschaft [sic] und hoffstatt mit allen übrigen dersoelben zugehörden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten auf dem Roßmarckt in d. Kleinen Schildtgaß gelegen 1.s neben Joseph Peters Wittib und Erben 2.s neben N. buchsbaum denen Schifknecht hi. auf N. Steif den Schneider stosend, Kaufbrieff in C.C. Stub gefertiget d.d. 28. 9.br 1744 käuflich an sich gebracht worden für und um 370, beÿ welcher Kauffschillings Summa es auf dermahlen auf d. samtl. Erbs Interessent begehren gelasen und obstehender masen ausgeworfen worden und Meldet darüber i. Kaufbrieff in der C. C. Stub den 13. Xb 1736 datirt vorhanden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. hausrath 19 lb, behaußung 370 lb, Summa summarum 389 lb – Schulden 214 lb, facta deductione verbleibt 174 lb, der Wittib vor dero Voraus und Lebthat 15 lb, Nach deren Abzug 159 lb – Conclusio finalis 174 lb

La veuve Anne Marie Barth hypothèque la maison au profit des enfants du garde de la cathédrale Michel Hage

1770 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 531
Fr. Anna Maria geb. Barthin weÿl. Dionysii Sporer gewesten maurer meisters wittib beÿständlich ihres sohns Marx Sporer des maurer meisters
in gegensein Franz Antoni Heußler des buchbinders als vogt weÿl. Michel Hage gewesten münsterknechts 4 kinder Michel Mauritii, Annæ Mariæ, Franz Antoni und Franz Xaver der Hage – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt ane der Schiltzgaß, einseit neben den Buchßbaumerischen wb. und erben, anderseit neben den Peterischen wb. und erben, hinten auff N. Renner den zimmermann

Anne Marie Barth meurt en 1781 en délaissant les deux enfants de son fils François Spohrer maçon à Haguenau, son fils Marc François, maçon à Strasbourg, et sa fille Marguerite

1781 (22.10.), Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 848), [s. n., 3] Schirmers Geschäften
Inventarium über weÿland Frauen Annæ Mariæ Sporerin gebohrner Barthin, Weÿl. Dionisii Sporers im Leben geweßenen Maurers Gesellen und Schirms Verwanthen dahier zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib, nun auch seligen Verlaßenschafft, auffgerichtet d. 22. Octobris 1781. – nach Ihrem am Ersten Septembris dieses laufenden Jahrs 1781. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, hier zeitlichen verlaßen – durch die im Sterbhauß sich aufhaltende tochter und Mit Erbin (geäugt und gezeigt) – Geschehen alhier Zu Straßburg in hernach beschriebener hiehero gehörigen behausung auf Montag den 22. tag des Monats Octobris Vormittags im Jahr der Gnaden 1781.
Benennung der Erben. Die verstorbene Frau Sporerin hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen ihre mit längst Weÿl. Dionisio Sporer ihrem gewesenen Ehemann seel. ehelich erziehlte Zweÿ [sic] Kinder und von dem einen verstorbenen Sohns abstammende Enckel nahmentlich 1° Weÿl. Frantz Sporers geweßenen Steinhauers und burgers Zu Hagenau ihres ältesten Sohns in Zwoen Ehen erzeugte und nach tod genalßene Zweÿ Kinder und respective Enckele mit Namen 1° Frantz Sporer in erster Ehe mit Weÿland Frauen Catharina gebohrner Lützelmännin erzeugt so ohngefahr eilf Jahr alt, deßen geschworner Vogt H Elias Ginther Entrepreneur des fortifications Zu Hagenau wohnhaft, so bei diesem Inventations Geschäfft gegenwärtig gewesen, und seines Pupillen Interesse besorget hat, 2.do Magdalena Sporerin, so in Zweiter Ehe mit Frauen Anna Maria geborner Gemplerin erzeugte ohngefehr Ein und dreÿ Viertel Jahr alt, deren geschworner Vogt H Johannes Brickel Maurer Mstr. und burger zu gedachtem Hagenau benebst des Kinds noch lebenden Mutter gleichermaßen dieser Inventur persönlich beigewohnt, bede vorher benambste Eckele als repræsentanten obgmelten ihres Vaters seel. vor den Ersten dritten Stammtheil,
2.do Meister Marx Sporer den Maurer, Steinhauer und burger alhier, den Zweiten Sohn in den Zweiten dritten Stammtheil, 3.tio jungfer Margaretha Sporerin, so großjährig und ihre Rechte genießend, welche unter Beistand Meister Friderich Bernhard des Spenglers und burgers alhie auch dieser Inventur persönlich abgewartet, In den letzten dritten Stammtheil.

(f° 6) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behausung, Gäßleins Gemeinschafft und hoffstatt mit allen übrigen deroselben Zugehörd, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten alhie Zu Straßburg, ane dem Roßmarckt in der kleinen Schilts Gaß gelegen, einseit dermalen neben Michael Peter anderseit Barbara Buchsbaumin Wittib hinten auf N. Steif den Schneider stosend, so außer dem hernach eingetragenen Passiv Capitalien sonsten frei ledig und eigen und ist diese behausung samt Zugehörd durch Löbl. Stadt geschworene herrn Werckmeister, vermög beigebrachten Abschatzung Zeduls de dato 27. Octobris dem jetzigen Werth nach angeschlagen worden pro 450. lb. über diese behausung, wie selbige von der verstorbenen seel. und ihren vor verstorbenen Ehemann Während ihrer Ehe hiebevor erkaufft worden, besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrief in allhießiger C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insigel verwahrt ded. 28.ten 9.bris 1744. Und meldet annoch darüber ein anderer Teutscher pergamentener Kauffbrief auch in besagter C. C. stuben errichtet und mit dero anhangendem Insigel versehen datirt vom 13. Decembris 1736.
Manuductio et Series rubricarum. Sa. haußraths 70, Sa. Eigenthum ane einer behausung 450, Sa. Schulden 8, Summa summarum 528 lb – Schulden 272 lb, Nach deren Abzug 256. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 256 lb
Abschrifft des von der verstorbenen seel. vor H Johann Georg Albert dem geschwornen Notario dahier den 15. Junÿ 1778 errichteten Codicills

Marguerite Spohrer acquiert les parts de ses cohéritiers et devient seule propriétaire de la maison

1782 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 345
H. Elias Ginther der entrepreneur des fortifications zu Hagenau als gerichtlich bestellter vogt weÿl. Frantz Sporren gewesten steinhauers und burgers zu Hagenau mit auch weÿl. Fr. Catharinæ geb. Lützelmännin in erster ehe erziehlten Sohns nahmens Frantz Sporren, H. Johannes Brickhel der maurer meister allda auch als geordneter vogt weÿl. besagten Frantz Sporren mit Anna Maria geb. Gemplerin erzeugtes kind zweÿter ehe nahmens Magdalena Sporren, Marx Sporren der maurer meister steinhauer
in gegensein Jfer Margarethæ Sporrerin so großjährig beÿständlich H. Friedrich Bernhard des spenglers, als letzt und meistbietenden, so alß miterbin
zweÿ dritte theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt in der kleinen Schildsgaß, einseit neben Barbara Buxbäumin der wittib, anderseit neben Joseph Peter, hinten auff N. Renner zum theil zum theil Mr Steiff den schneider – um 910 gulden

Marguerite Spohrer hypothèque aussitôt la maison au profit d’Elisabeth Reitz, femme de l’invalide Gaspard Keller

1782 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 353-v
Jfer Margaretha Sporrerin großjährigen alters unter assistentz H. Friedrich Bernhard des spenglers
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Reitzin Caspar Keller des Invaliden ehefrau – schuldig seÿe 150 gulden
unterpfand, eine behausung ane dem Roßmarckt in der kleinen Schildsgaß, einseit neben Barbara Buxbäumin der wittib, anderseit neben Joseph Peter, hinten auff Mr Steiff

Marguerite Spohrer vend la maison à Frédéric Schiffar et à Madeleine Modest

1785 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 392
Jfr Margaretha Sporrerin so großjährigen alters beÿständlich Johannes Hummel des schneider meisters
in gegensein Friedrich Schiffar und Magdalenæ geb. Modeste – (signé) schieffar
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt ane der kleinen Schildsgaß, einseit neben Barbara Buxmännin wittib, anderseit neben Michel Peter, hinten auff N. Renner zum theil theils Mr Steiff den schneider – um 1500 gulden

Originaire de Glehn dans le diocèse de Cologne, le domestique Frédéric Schiffart épouse en 1779 Madeleine Modest : contrat de mariage, célébration
1779 (9.2.), Me Lacombe (6 E 41, 173) f° 13
Contrat de mariage partageable par moitié – Frédéric Schiffard natif de Glihen eveché de Collogne fils majeur d’Adolphe Giffard laboureur audit Glihen et Marguerite Bauch, valet de chambre de Mme Baron Rauthier lieutenant colonel du régiment d’Alsace demeurant à Strasbourg
Madeleine Modeste fille majeure de Jacob Modeste de Strasbourg et de Catherine Stein (signé) schieffarth, Monstestin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p 317)
Hodie 11 Februarÿ anni 1779 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt godefridus Schiffers filius majorennis defuncti alberti Schiffers et defunctæ Mariæ Busch in vivis conjugum in glihn Diœcesis Coloniensis, Et Maria Magdalena Modest filia majorennis Jacobi Modest tutelaris hujatis, et Catharinæ Wackenheimin conjugum Parochiana nostra, testes aderant Jacobus Moders sponsæ frater (signé) schieffer, signum sponsæ x (i 162)

Tous deux deviennent bourgeois peu après. Ils figurent sur une liste de nouveaux bourgeois, le registre de l’époque étant perdu
1778-1780, cote VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois) [p. 6]
Gottfried schiffer
ejus uxor Marja Magd. Modest

Frédéric Schiffart meurt en 1803 en délaissant une fille qui s’est mariée en l’an IX avec le maçon Pierre Nautascher. Elle meurt peu de temps après la confection de l’inventaire en délaissant une fille naturelle

1803 (24 vend. 12), Strasbourg 1 (26), Me Lacombe n° 3959 – Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 49 du 29 vend. 12
Inventaire de la succession de Frédéric Chiffard décédé le 6 vendémiaire courant – à la requête de Madeleine Modeste la veuve et de Salomé Chiffard femme de Pierre Nautescher maçon fille unique et seule héritière
Contrat de mariage devant Me Lacombe le 9 février 1779
immeuble, une maison sise à Strasbourg Marché aux chevaux rue de Schilligheim N° 8, d’un côté le Cit. Martin employé a la balance a farine d’autre le Cit. Perrin Jardinier derrière le Cit. Rehberger – acquise de Marguerite Spohrer par acte passé à la Chambre des contrats le 22 septembre 1785, estimée 2100 fr
meubles 247 fr, maison 2100 fr, total 2347 fr, passif 203 fr
apports de la femme Neudascher
(acte n° 4260) Pierre Naudascher maçon d’une part et Madeleine Modeste veuve de Frédéric Schiffard comme ayeule et tutrice naturelle de Catherine Salomé Schiffard fille naturelle de feue Salomé Schiffard décédée femme de Pierre Naudascher, Et encore Jean Frédéric Vunderlich tailleur tuteur subrogé, qu’a la mort de lad. Salomé Naudascher arrivé le 27 pluviose dernier il ne se seroit trouvé qu’un lit 36 fr, une vieille armoire, 3 ou 4 vieilles chemises, deux mauvaises paires de draps que la maison qui appartient a la défunte rue de Schillig n° 8 ne peut être estimée aujourd’hui qu’a 2000 liures au plus ; rente de 74 fr

Mariage, Strasbourg (n° 350)
Du 10 jour du mois de messidor l’an XI de la République française. Acte de mariage de François Pierre Nautascher, agé de 30 ans, maçon, né en cette ville le 20 septembre 1772 y domicilié fils légitime de François Martin Nautescher, maçon, et de feüe Anne Marie Graff. Et de Marie Salomée Schiffar agée de 21 ans accomplis, née en cette ville le 19 février 1782 y domiciliée fille légitime de Frédéric Schiffar, ci devant domestique, et de Madeleine Modest (signé) Franß Peter Naudascher, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 31)

Madeleine Modest devient ensuite seule propriétaire de la maison qu’elle lègue à ses sœurs Catherine et Salomé Modest. La survivante Catherine Modest vend la maison à l’aubergiste Jean Hahn et à Madeleine Kœssler

1835 (4.9.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe n° 282 – Enregistrement de Strasbourg, acp 234 F° 10 du 7.9.
Catherine Modeste, ancienne repasseuse
à Jean Hahn, aubergiste, et Madeleine Koessler
une maison à rez de chaussée & deux étages avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8 d’un côté le Sr Lieber, d’autre Frédéric Graff, devant la rue, derrière le Sr Redslob
la moitié léguée par sa tante Madeleine Modeste veuve de Frédéric Geoffroi Schiffart, valet de chambre, par testament devant Me Lacombe le 28 août 1810 enreg. le 23 décembre 1812, et l’autre moitié avenue dans la succession de Salomé Modeste sa sœur de laquelle elle était seule et unique héritière, avenue à Salomé Modeste suivant legs qui lui en avait fait de la De Schiffart – moyennant 3500 francs

Jean Hahn épouse Marie Madeleine Kessler en 1820
Mariage, Strasbourg (n° 264)
Acte de mariage célébré le 2 octobre 1820. Jean Hahn, mineur d’ans, né en légitime mariage à Strasbourg le 6 Brumaine an VII, domicilié de droit à Strasbourg, imprimeur en papiers peints, fils de feu Jean Hahn, fruitier, décédé en cette ville le 29 décembre 1813 et de feu Marie Klein décédée en cette ville le 16 mars 1818,
et Marie Madeleine Kessler, mineure d’ans, née en légitime mariage le 4 Nivôse an VIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Dominique Kessler, cordonnier en cette ville et de Madeleine Eibel ci présens et consentants (signé) Johannes Han, Kösler (i 31)

Madeleine Kœssler rédige en 1845 son testament, enregistré à sa mort en 1852
1852, Me Ritleng
Testament de Madeleine Koessler femme de Jean Hahn aubergiste à Strasbourg laquelle légue au dit son mari l’universalité de ses biens (décès du 10 mars 1852, test. fol. 74. n° 11)
acp 407 (3 Q 30 122) f° 98-v du 11.3.1852 Ritleng 26 mai 1845

Jean Hahn se remarie en 1853 avec Marie Anne Cleman, veuve de Louis Rang : contrat de mariage, célébration
1853 (6.12.), Me Grimmer (Georges Louis Frédéric)
Contrat de mariage – Jean Hahn, Md. de Charbon et aubergiste, veuf avec cinq enfants de Marie Madeleine Koessler à Strasbourg
Marie Anne Cleman, veuve sans enfants de Louis Rung, compagnon meunier à Strasbourg
stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et héritages
Les apports du futur consistent 1° en la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau n° 2
2° d’un mobilier estimé à 1309, 3° argent comptant 100
Les apports de la future consistent 1° en une rente 4 ½ de 29 francs, 2° Une autre 4 ½ de 40 francs, 3° créances 1450, 4° argent comptant 100, 5° meubles 1111, total 2661.
Donation par les futurs en cas de prédécès d’une part d’enfant en toute propriété et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession
acp 425 (3 Q 30 140) f° 25-v du 6.12. (minutes en déficit)

Mariage, Strasbourg (n° 547)
Du 8° jour du mois de décembre 1853. Acte de mariage de Jean Hahn, majeur d’ans, né en légitime mariage à Strasbourg le 6 Brumaire an VII, domicilié à Strasbourg, marchand de charbons, veuf de Marie Madeleine Kessler décédée en cette ville le 12 mars 1852, fils de feu Jean Hahn, fruitier, décédé en cette ville le 29 décembre 1813 et de feu Marie Klein décédée en cette ville le 16 mars 1818,
et de Marie Claire Cléman, majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 Pluviôse an XIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Louis Rang garçon Meunier décédé en cette ville le 29 décembre 1852 fille de feu François Cléman, Menuisier décédé en cette ville le 7 avril 1832 et de feu Marie Madeleine Fried, décédée en cette ville le 26 décembre 1821 – il a été passé un contrat de mariage devant Me Grimmer notaire en cette ville le 7 décembre (signé) Hahn, Cleman Marie (i 31)

Jean Hahn et Madeleine Kœssler vendent la maison à Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou

1840 (21.9.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10 474 – Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 66-v du 22.9.
Jean Hahn, aubergiste, et Madeleine Koessler
à Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou (Russie) pour lequel Jacques Samuel Fiessinger, propriétaire à Strasbourg
une maison à rez de chaussée & deux étages avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8, d’un côté le Sr Lieber, d’autre Frédéric Graff, devant la rue, derrière le Sr Redslob – Titres de propriété, acquis de Catherine Modeste, ancienne repasseuse, par acte reçu Me Lacombe le 4 septembre 1835, Mlle Modeste a recueilli ladite maison dans la succession de sa tante Madeleine Modeste veuve de Frédéric Geoffroi Schiffart, valet de chambre, suivant testament reçu Me Lacombe le 28 août 1810 enreg. le 23 décembre 1812 et recueilli l’autre moitié dans la succession de Salomé Modeste sa sœur de laquelle elle était seule et unique héritière, à Salomé Modeste héritière au même titre que sa sœur de la De Schiffart – moyennant 2000 francs

Frédéric Fiessinger revend quelques mois plus tard la maison au tanneur Benjamin Arnold

1840 (13.12.), Strasbourg 14 (110), Me Ritleng n° 10 669 – Enregistrement de Strasbourg, acp 283 F° 68 du 14.12.
Jacques Samuel Fiessinger, propriétaire, au nom son fils Frédéric Fiessinger, commis négociant à Moscou en Russie
à Benjamin Arnold, tanneur à Strasbourg
une maison à rez de chaussée & deux étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8, d’un côté le Sr Lieber, d’autre Frédéric Graff, devant la rue de Schiltigheim, derrière le Sr Redslob – Titres de propriété, acquise de Jean Hahn de Strasbourg par acte reçu Me Ritleng le 20 septembre dernier – moyennant 2000 francs

Benjamin Arnoldt vend la nue-propriété de la maison au barbier Henri Fischer et à Catherine Wintz en se réservant un droit d’usufruit tant pour lui-même que pour Marguerite Wintz femme du tisserand Abraham Beinert

1843 (10.2.) Strasbourg 15 (73), Me Lacombe n° 3761
Vente – Benjamin Arnoldt, Tanneur demeurant et domicilié à Strasbourg
à Henri Fischer, barbier, et Catherine Wintz sa femme demeurant et domicilié ensemble à Wasselonne
La nue propriété d’une Maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 8 tenant d’un côté au Sieur Leiber, de l’autre au Sieur Frédéric Graff par devant la rue, par derrière le Sr Redslob, avec les appartenances et dépendances, pour y réunir l’usufruit lors du décès du survivant des Sr Arnold, vendeur, et de la femme Beinert au profit desquels cet usufruit est réservé ainsi qu’il sera dit ci-dessous.
Etablissement de la propriété. Le vendeur est propriétaire et tranquille possesseur de ladite Maison qu’il a aquise sur Jean Frédéric Fiessinger, commis négociant demeurant à Moscou en Russie au nom duquel son frère Jacques Samuel Fiessinger propriétaire à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par Me Ritleng notaire à Strasbourg le 13 décembre 1840, enregistré. Jean Frédéric Fiessinger est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en a faite sur les conjoints Jean Hahn de Strasbourg aux termes d’un acte reçu par le même notaire Ritleng le 21 septembre 1840 enregistré et transcrit, dans lequel acte se trouvent relatés ceux relatifs aux propriétaires antérieurs – pour 1000 francs
Réserve d’usufruit. Le Sr Arnold vendeur se réserve expressément à lui et à Marguerite Wintz épouse de Abraham Beinert, Tisserand demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg et au survivant d’eux Sr Arnold et femme Beinert l’usufruit et l’administration gratuits et à vie de la Maison dont il vient de vendre la nue propriété aux conjoints Fischer

Henri Fischer et Catherine Wintz revendent à Benjamin Arnold la nue-propriété de la maison grevée d’usufruit envers Marguerite Wintz épouse d’Abraham Beinert

1854 (28.7.), Me Momy
Vente – Henri Fischer barbier et Catherine Wintz sa femme à Wasselonne
à Benjamin Arnoldt, tanneur à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue de Schiltigheim N° 8 mais seulement la nue propriété pour y réunir l’usufruit après le décès de Marguerite Wintz épouse d’Abraham Beinert tisserand à Strasbourg au profit de laquelle l’usufruit a été réservé par acte reçu Lacombe le 10 février 1843, moyennant 1500 francs
acp 432 (3 Q 30 147) f° 11-v du 29.7.

Venu à Strasbourg en 1835 d’après le registre de population, Benjamin Arnold épouse en 1860 à 72 ans Marguerite Wintz veuve d’Abraham Beinert puis meurt en 1864
Mariage, Strasbourg (n° 53)
Du 2° jour du mois de février 1860. Acte de mariage de Benjamin Arnold, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 juillet 1787 à Barr (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Jean Arnold, gantier et culottier décédé à Barr le 30 mars 1821, et de feue Anne Barbe Hirtz décédée à Strasbourg le 19 juillet 1821,
et de Marguerite Wentz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 prairial an XI (23 mai 1803) à Wasslonne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, veuve d’Abraham Beinert, tisserand décédé à Strasbourg le 24 mars 1859, fille de feu Adam Wintz, cloutier décédé à Wasselonne le 2 décembre 1836 et de feu Catherine Bronner décédée à Wasselonne le 15 février 1824 – qu’il a été passé le 16 janvier dernier un contrat de mariage devant Me Ritleng père notaire à Strasbourg (signé) Arnold, Wintz (i 32)

Décès, Strasbourg (n° 1311)
Acte de décès. Le 20 juin 1864 ont comparu Jean Wintz âgé de 37 ans, menuisier, beau frère du défunt, domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Benjamin Arnoldt, âgé de 76 ans, né à Barr (Bas-Rhin), propriétaire, époux de Marguerite Wintz, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jean Arnoldt, gantier et culottier et de feu Anne Barbe Hirtz, est décédé le 19 juin à onze heures du matin en la maison rue de Schiltigheim 7 (i 69)

Propriétaire de la maison dans les années 1920, le chauffeur Otton Strauch veuf de Caroline Claussmann épouse en 1903 Christine Hæhnel, femme divorcée de l’ouvrier de fabrique Charles Abry
Mariage, Strasbourg (n° 516)
Strassburg am 23. Mai1903, Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Herr Heizer Otto Eduard Strauch, Wittwer von Karoline Claussmann, evangelischer Religion, geboren am 13. März des Jahres 1864 zu Bromberg, Preussen, wohnhaft in Straßburg, Schiltigheimergasse 14, Sohn des Tapezierers Eduard Strauch und seiner Ehefrau Maria, gebornen Schmidt, beide wohnhaft in Straßburg
2. die Christina Haehnel, ohne Beruf, geschiedene Ehefrau des Fabrikarbeiters Karl Abry, evangelischer Religion, geboren am 22. Januar des Jahres 1872 zu Neuweiler, Unter Elsass, wohnhaft in Straßburg, Tochter des verstorbenen Tagners Christian Haehnel und seiner verstorbenen Ehefrau Christina gebornen Heybeck, beede zuletzt in Neuweiler


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.