10, rue du Sanglier


Rue du Sanglier n° 10 – V 116 (Blondel), N 1177, puis section 63 parcelle 39 (cadastre)

Autre adresse, 8, rue du Chaudron

Sanglier 10 (juin 2016)Sanglier 10 (Chaudron 8, millésime) juillet 2016
Façade à pans de bois rue du Sanglier. Le rez-de-chaussée et le premier étage ont été transformés en 1897-1899
Millésime 1740, fenêtre à côté de la porte rue du Chaudron

La maison forme l’angle méridional de la rue du Sanglier et de celle du Chaudron. D’après le Livre des communaux (1587), elle a un auvent et une descente de cave sur la rue. Elle est dépourvue de cour, les portes ont pour millésimes 1601 et 1609 d’après Adolphe Seyboth (éd. en allemand, p. 35). Acquise par le cordonnier Jean Guillaume Jost en 1639, elle sert ensuite de maison de rapport au pharmacien Jean Georges Lemp puis à son beau-fils Jean Christophe Reichard et à son fils du même nom qui cède en 1722 son droit d’écoulement des eaux par un canal commun avec ses voisins. Le notaire Philippe Jacques Mader y a son étude (1725) de même que Mathias Koch (1739) qui doit y avoir fait des transformations si on se réfère au millésime 1740 au-dessus de la fenêtre la plus proche de la porte rue du Chaudron. La maison revient à nouveau à des artisans, le tourneur Chrétien Louis Weiss (1786), le serrurier Jean Henri Kirchner (1808) puis le tailleur d’habits Philippe Jacques Castor (1810).

186 Elévations k-a186 Elévations a-(b)
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 186

L’Atlas des alignements (années 1820) signale que le rez-de-chaussée et le premier étage sont en maçonnerie et le deuxième étage en pans de bois, ce qui correspond au compte rendu de l’agent voyer en 1875. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade rue du Chaudron se trouve à droite du repère (a) : fenêtres groupées puis une fenêtre à côté de la porte, deux étages aux fenêtres différemment réparties et étage sous combles. La façade (l-a) rue du Sanglier comprend une porte et trois fenêtres, chacun des deux étages des fenêtres réparties de la même manière. La toiture comprend deux étages de lucarnes
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 10 de la rue du Sanglier

Sanglier 8, 1875Sanglier 8, 1897, devantureSanglier 8, 1897, façade rue du SanglierSanglier 8, 1897, façade rue du Chaudron
Dessin de 1875 lors de la réfection de la toiture et des combles
Devanture posée en 1897
Façades rue du Sanglier et rue du Chaudron (1897)
(Dossier de la Police du Bâtiment)

L’aubergiste Eugène Jacquemet remplace en 1875 la toiture incendiée et une partie du pignon qui donne dans la rue du Chaudron. Le premier étage présente un bombement déjà ancien qui fait l’objet d’un suivi entre 1890 et 1894. La descente de cave est supprimée en 1897. L’aubergiste Eugène Jacquemet fait transformer le rez-de-chaussée en 1897 en posant une devanture. L’entrepreneur constate lors des travaux que l’état du mur exige de transformer aussi l’étage, ce qui donne lieu à un procès avec la Ville. Le conseil municipal ratifie en avril 1899 le projet d’accord entre la ville et les conjoints Jacquemet qui prévoit notamment que la Ville acquière une partie du sol de la maison et le loue aux vendeurs jusqu’à ce que l’alignement de la rue du Sanglier ait été définitivement arrêté. Le terrain cédé est réuni à la voie publique en 1925. Le rez-de-chaussée qui sert d’auberge porte l’enseigne de Café Astoria en 1922 dont la gérante tient en outre quelque temps un hôtel puis (1949) celle de s’Burjerstuewel.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Laurent Schaumann, orfèvre
1639 v Jean Guillaume Jost, cordonnier, et (1634) Marie Küntzer puis (1644) Marie Wurm remariée (1651) au cordonnier Jean Pflaum – luthériens
v. 1660 Jean Georges Lemp, pharmacien, et (1652) Susanne Heuss veuve du pharmacien Jean Bressler – luthériens
1688 h Jean Christophe Reichard, marchand, et (1663) Susanne Bressler – luthériens
1699* h Jean Christophe Reichard, marchand, et (1692) Anne Marie Brand puis (1714) Marie Cléophée Miville – luthériens
1725 v Philippe Jacques Mader, notaire, et (1699) Susanne Reichard – luthériens
1739 v Mathias Koch, notaire, et (1733) Catherine Salomé Grauel – luthériens
1761 h Jean Schweighæuser, docteur en philosophie, et (1774) Catherine Salomé Hæring – luthériens
1786 v Chrétien Louis Weiss, tourneur, et (1766) Marie Madeleine Dœrffer – luthériens
1808 v Jean Henri Kirchner, serrurier, et (1782) Marguerite Salomé Wenger puis (1789) Louise Salomé Wenger – luthériens
1810 v Philippe Jacques Castor, tailleur d’habits, et (1798) Marie Madeleine Meyer
1850 h Conrad Castor, cordonnier, et (1836) Laurence Adolphe Prestat puis (1848) Catherine Frey
1853 h Pierre Reuss, ouvrier tanneur, et (1853) Catherine Frey veuve de Conrad Castor
1857 v Michel Fritsch, garçon meunier
1863* Théodore Krieg, aubergiste
1903 h François Eugène Jacquemet, aubergiste, et Sophie Krieg
1913* Charles Stoll, commerçant, et Eugène Jacquemet chacun pour moitié
1914* Charles Stoll, commerçant
1924 v Eugène Boulanger et son épouse née Keckhut

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1694, 1 400 livres en 1728, 1100 livres en 1739

(1765, Liste Blondel) V 116, Sr Horing
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1177, Castor, Philippe Joseph, veuve – maison, sol – 0,97 are

Locations

1646, cave au marchand Daniel Bitot
1788, 1808, cave au tonnelier Henri Jacques Marx

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 123-v
La maison du tisserand Mathias Kolb à l’angle de la rue du Chaudron a un auvent qui a 9 pieds de long et 4 pieds 3 pouces de large, une porte de cave qui a 7 pieds 3 pouces de long et 3 pieds 9 pouces de large, une marche en pierre entourée de deux murets qui ont 7 pieds ½ de long et 2 pieds 3 pouces de large. Doit pour la jouissance 6 sols 8 deniers

Anderseits Hawerts Geßlin Wider gegen dem Kessel gaëßlin Zuo
Mathis Kolb der Weber hatt vor seinem hauß oben ein Wettertächlin vnz ane das Eckh Kesselgeßlin 9 schu lang vnd 4 schu 3 Zoll herauß, Vnden ein Kellerthuër 7 schu 3 Zoll lang vnd 3 schu 9 Zoll herauß, Mehr 2 steinerin Tritt mit Zweÿen aufrechten Meürlin 7 ½ schu lang vnd 2 schu 3 Zoll herauß, Bessert p, vj ß viij d

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, plusieurs chambres, vestibule à dalles de pierre, grande cave voûtée, chambres sous les combles, buanderie, le tout estimé à la somme de 2 800 florins
  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le vestibule dans lequel donne l’étude notariale, à l’arrière la buanderie, une sortie dans la rue du Chaudron, une cave voûtée, le premier étage comprend une chambre, cuisine et vestibule, le deuxième étage une chambre où se trouve l’âtre, deux dépenses et le vestibule, le comble ancien comprend un grenier dallé et trois chambres dont l’une sert de chambre à soldats, le toit est couvert en partie de tuiles creuses en partie de tuiles plates, le pignon vers la rue du Chaudon est en pans de bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Sanglier

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Castor
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 348 case 4

Castor Philippe Joseph la veuve à Strasbourg
Castor Conrad Philippe Cordonnier à Strasbourg (substitution P. 1851)
Reiss Pierre, Cabaretier à Strasbourg (subst. p. 1857)
1858 Fritsch Michel, garçon meunier rue du sanglier 5 à Strasbourg

N 1177, maison, sol, Rue du Sanglier 5
Contenance : 0,97
Revenu total : 99,50 (99 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1197 case 1

Fritsch Michel, garçon meunier
1863 Krieg Théodore aubergiste
1903 Jacquemet Franz Eugen Wittwe Sophie geb. Krieg
(ancien f° 945)

N 1177, maison, sol, Rue du Chaudron 1 / 8
Contenance : 0,97
Revenu total : 99,50 (99 et 0,50)
Folio de provenance : (348)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 465 case 2

Parcelle, section 63, n° 39 – autrefois N 1177.p
Canton : Kesselgäßchen Hs N° 8 und Hauergasse Hs N° 10 – Rue du Chaudron, rue du Sanglier – 727
Désignation : Hf, Whs u. NG.- sol, maison
Contenance : 0,85 / 0,76
Revenu : 2800 – 2300 – 2100
Remarques : 1924 ab. S. 485 F 1
1921 Diminution Réel. 139,20

(Propriétaire), compte 2557
Jacquemet Franz Eugen Wittwe
1913 Stoll Carl Kaufmann zu ½ und Jacquemet Eugen zu ½
1914 Stoll Carl Kaufmann
1929 Boulanger Eugène et son épouse née Keckhut
(926)

Cadastre allemand, registre 32 p. 485 case 3

Parcelle, section 63, n° 141 / 39
Canton : Hauergasse – rue du Sanglier – 727
Désignation : rue – voie publique
Contenance : 0,09
Remarques : 1924 Augm. p 462 c. 2

(Propriétaire), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 137 du Sanglier (p. 253)

5
Pr. Weis, Chrét. Fréd: Tourneur – Charpentiers
Loc. Kugler, Jean Fréd: Boutonnier – Miroir
Loc. Waldersperger, Joseph Peruquier – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hauergasse (Seite 56)

(Haus Nr.) 10
Ganière, Wirtin. 01
Ganière, Bürgerm.-Bote. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 821 W 91)

Rue du Sanglier, Hauergasse 10, et 8, rue du Chaudron (1875-1991)

Le propriétaire Eugène Jacquemet remplace en 1875 la toiture incendiée et une partie du pignon qui donne dans la rue du Chaudron. L’agent voyer constate que le bâtiment dépasse de l’alignement dans les deux rues, que le rez-de-chaussée et le premier étage sont en maçonnerie et le deuxième étage en pans de bois. Le premier étage présente un bombement déjà ancien qui fait l’objet d’un suivi entre 1890 et 1894. La descente de cave est supprimée en 1897. L’aubergiste Eugène Jacquemet fait transformer le rez-de-chaussée en 1897 en posant une devanture. La Ville souhaite que le bombement à l’étage soit supprimé. D’après l’entrepreneur, le bombement de 20 centimètres ne nuit pas à la solidité du mur qui a 60 centimètres d’épaisseur, d’autant que les étages supérieurs sont en pans de bois. L’entrepreneur constate lors des travaux que l’état du mur exige de transformer aussi l’étage. La Ville poursuit le propriétaire en justice pour travaux non autorisés. Un premier jugement rendu à Strasbourg en 1898 est infirmé en appel à Colmar du fait que les travaux ont été autorisés au rez-de-chaussée. Le conseil municipal ratifie en avril 1899 le projet d’accord entre la ville et les conjoints Jacquemet qui prévoit notamment que la Ville acquière une partie du sol de la maison et le loue aux vendeurs jusqu’à ce que l’alignement de la rue du Sanglier ait été définitivement arrêté. Les travaux sont terminés en mai 1899.
Plusieurs différends concernant les travaux à exécuter s’élèvent entre le propriétaire (le commerçant Charles Stoll puis à partir de 1924 l’homme d’affaires Eugène Boulanger) et le locataire principal Heitz qui a élu domicile en Allemagne.
Le restaurant change plusieurs fois de titulaire (1905 Joseph Schoenbock, 1907 Acker, 1908 Joseph Kientz, 1909 Ernest Herr, 1913 Elise Gœtzmann de Mulhouse, 1918 Elise Heitz). Elise Heitz sous-loue le local à Marie Naas qui y exploite l’enseigne Café Astoria et demande en 1922 à ouvrir un hôtel. Le restaurateur Théodore Armbrust (1933) rouvre l’établissement en 1941. L’enseigne Burjerstuewel est tenue par Georges Guyot en 1949 et reprise par Yvonne Zimmer en 1955 après avoir changé plusieurs fois de titulaire. Le débit Chez Yvonne, s’Burjerstuewel est au nom d’Yvonne Haller en 1991.

Sommaire
  • 1875 (mai) – L’entrepreneur Conrad demande au nom du propriétaire Eugène Jacquemet l’autorisation de remplacer la toiture incendiée et une partie du pignon qui donne dans la rue du Chaudron (dessins joints) – Rapport de l’agent voyer (Dieses Eigenthum stehet auf beiden Seiten auswärts dem Alignement aber hat keinen Ueberhang. Das Erdgeschoß und erster Stockwerck ist in Mauerwerck und der 2.te Stock ist in Fackwerck). Les travaux sont autorisés à condition qu’ils aient lieu à l’arrière de l’alignement et ne consolident pas le bâtiment – Plan
    1875 (juin) – Le même entrepreneur demande l’autorisation de ravaler la façade (crépi et peinture) – Accord
  • 1884 – La Ville constate qu’Eugène Jacquemet a fait poser sans autorisation deux raccords à la canalisation communale et lui envoie un courrier – Demande – L’aubergiste Eugène Jacquemet, domicilié 10 rue du Sanglier, est autorisé à poser un raccord 8, rue du Sanglier – Plan
  • 1886 – La Ville notifie l’aubergiste Eugène Jacquemet de faire ravaler la façade rue du Sanglier – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1890 – Un agent de police signale que la maison est en mauvais état. Le préfet ordonne une expertise. L’inspecteur des bâtiments rapporte que le bombement de la façade au premier étage est ancien et qu’il existait déjà en 1875. Il propose un nouveau constat six mois plus tard – Un contrôle a lieu tous les six mois (pose de témoins) jusqu’en 1894. La Police du Bâtiment classe l’affaire
  • 1894 – La Ville notifie Eugène Jacquemet de faire ravaler la façade rue du Sanglier – Travaux terminés, octobre 1894
  • 1896 – La Ville fixe à 30 marks le prix du terrain à acquérir pour élargir la rue par comparaison avec la rue de l’Ecrevisse (15 marks), la rue Sainte-Barbe (30 marks) et la rue du Coin Brûlé (23,15 marks)
  • 1897 – Dossier. La descente de cave est supprimée. Les travaux (suppression et transformation du rez-de-chaussée) s’élèvent à 3000 marks. Calcul du prix à partir de tarifs
  • 1895 – La Ville demande au propriétaire Jacquemet de se conformer au nouveau règlement de 1891 et de supprimer des volets qui s’ouvrent vers la voie publique à 6 fenêtres du rez-de-chaussée et 3 soupiraux – Les nouveaux volets sont en place mais les anciens ne sont pas démontés (novembre 1898) – Travaux terminés, mai 1899
  • 1897 (mars) – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) demande au nom du propriétaire Jacquemet l’alignement à suivre – La Police du Bâtiment joint un croquis à la demande
    1897 (août) – L’entrepreneur transmet les plans des travaux que projette le propriétaire pour reculer une partie du rez-de-chaussée. La Police du Bâtiment demande des pièces supplémentaires et souhaite que le bombement à l’étage soit supprimé
    1897 (septembre) – L’entrepreneur répond que le bombement de 20 centimètres ne nuit pas à la solidité du mur qui a 60 centimètres d’épaisseur, d’autant que les étages supérieurs sont en pans de bois
    1897 (octobre) – Autorisation de transformer le mur du rez-de-chaussée rue du Sanglier – Dessin de la devanture, coupe du mur bombé – Les travaux n’ont pas lieu. L’entrepreneur informe en juin 1898 la Police du Bâtiment qu’ils sont impossibles sans toucher aux étages parce que le mur est délabré
    1898 (juin) – L’entrepreneur Matter informe la Police du Bâtiment qu’il entrepose des matériaux sur la voie publique – Autorisation
    1898 (juin) – Dossier concernant les travaux non autorisés aux étages. Juillet. Les travaux se poursuivent au rez-de-chaussée, le plancher du premier étage a été déplacé
    1898 (juillet) – Courrier de l’entrepreneur sur les travaux en cours – Décembre, les fenêtres sont posées
    1899 (janvier) – Compte rendu des jugements intervenus dans l’affaire au tribunal de grande instance de Strasbourg et à la cour d’appel de Colmar. La cour d’appel infirme le jugement du 23 août 1898 qui modifie le jugement provisionnel du 23 juin 1898 du fait que les travaux allégués ont lieu au rez-de-chaussée. Les frais sont supportés pour moitié par chacune des parties
    1899 (mars) – L’entrepreneur Matter demande l’autorisation de crépir puis de peindre la façade rue du Sanglier. A la demande de la Police du Bâtiment, l’entrepreneur précise que le ravalement concerne toute la façade rue du Chaudron et quelques endroits de celle rue du Sanglier – Autorisation
    1899 (avril) – Extraits du procès verbal de la séance tenue le 5 avril 1899 par le Conseil municipal, 13° point de l’ordre du jour, accord concernant une contravention en matière de construction – Le conseil municipal a autorisé par sa décision du 14 septembre 1898 le maire à poursuivre en justice l’aubergiste Eugène Jacquemet pour avoir consolidé sa maison sans autorisation préalable. Le contrevenant a été condamné par le tribunal de grande instance de Strasbourg le 23 août. La cour d’appel de Colmar a infirmé ce jugement le 28 octobre en arguant que les travaux ont été faits au rez-de-chaussée avec l’autorisation de la ville et a condamné les parties aux dépens pour moitié. Suite à des pourparlers, les conjoints Jacquemet sont disposés à conclure un accord avec la Ville. (1) Ils céderaient à la Ville une partie du sol de la maison contenant environ 8 mètres carrés contre un dédommagement de 240 marks, (2) ils conserveraient la jouissance des constructions au-dessus et au-dessous du terrain cédé jusqu’à ce que l’alignement de la rue du Sanglier ait été définitivement arrêté moyennant un loyer annuel au profit de la Ville, (3) les constructions réalisées par l’entrepreneur Matter seraient régularisées, (4) le dédommagement une fois que l’alignement arrêté sera établi contradictoirement, (5) l’accord mettra fin au différend.
    1899 (mai) – Autorisation correspondante – Plans (1° étage, élévation rue du Chaudron, rez-de-chaussée, élévation rue du Sanglier) – Travaux terminés, mai
  • 1905 – Dossier. Joseph Schoenbock demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. La cuisine se trouve au premier étage. Les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles. L’inspecteur Nebelung fixe les travaux à faire (cabinets d’aisance, cuisine)
    1905 – Eugène Jacquemet est autorisé à aménager de nouveaux cabinets d’aisance 8, rue du Chaudron. En marge, la veuve Jacquemet habite 13, rue Finckwiller – Dessins – Travaux terminés, octobre, le treillis grillagé a été posé, février 1906
  • 1906 – Le maire écrit à la veuve Jacquemet suite au rapport de la Commission contre les logements insalubres. La cheminée de la chambre n° 12 doit être réparée – Travaux terminés, novembre
  • 1906 (juin) – La Ville notifie Sophie Jacquemet, domiciliée 11, rue Twinger, de faire ravaler la façade rue du Sanglier – Travaux en cours (octobre), terminés (novembre 1907)
    1907 – Le peintre en bâtiment Arnheiter (11, rue Finckwiller) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La préfecture donne son accord – Autorisation
  • 1907 – Dossier. Le sieur Acker demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. La cuisine au premier étage ne correspond pas aux prescriptions ministérielles quant à sa hauteur (2,50 au lieu de 3,50 mètres). Les cabinets d’aisances correspondent aux plans de 1905.
  • 1908 – Le préfet autorise l’aubergiste Joseph Kientz à entreposer deux bouteilles d’acide carbonique
  • 1909 – Dossier. Ernest Herr demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra)
  • 1913 – Dossier. Elise Gœtzmann de Mulhouse demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra)
  • 1918 – Dossier. Elise Heitz demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra) qui demande en outre de placer une plaque sous le fourneau
  • 1921 – Dossier. Marie Naas née Unger demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge 10, rue du Sanglier. Rapport de la Police du Bâtiment (cf. supra) qui demande en outre de réparer l’escalier de la cave
    Marie Unger-Naas demande l’autorisation de poser une enseigne Café Astoria
    1922 – Dossier. La même demande l’autorisation d’exploiter un hôtel. Travaux à exécuter. La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an pour manque de ressources
  • 1922 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment demande au propriétaire Stoll (6, rue du Général Rapp) de faire réparer la toiture. Le propriétaire sollicite un délai, il est en procès avec le locataire principal Heitz domicilié à Kreuznach en Allemagne auquel il revenait de faire ce genre de travaux – Courrier de rappel adressé à Stoll, 26, rue Jeanne-d’Arc à la Robertsau en octobre et décembre 1923
    1924 (mars) – L’entrepreneur Louis Meyer demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour le compte du propriétaire Boulanger – Accord de la préfecture et de la Police du Bâtiment
  • 1924 – L’hôtelière Naas se plaint du propriétaire qui refuse de faire faire des réparations. Le plâtre s’est détaché du lattis dans une des chambres d’hôtel au deuxième étage. La Police du Bâtiment adresse un courrier au propriétaire Eugène Boulanger (homme d’affaires, domicilié 6, rue de la Mésange). Il répond avoir acquis l’immeuble du commerçant Charles Stoll par acte dressé le 7 mars 1924 par devant M° Locker à Bischheim. Le locataire principal Heitz a sous-loué la maison à Mlle Naas. Il estime par conséquent n’être tenu qu’aux travaux extérieurs. La Police du Bâtiment répond que d’après les dispositions légales les travaux incombent au propriétaire
    1925 (juin) – La Police du Bâtiment transmet l’affaire au tribunal cantonal qui signifie le 21 août un commandement de payer au propriétaire
    1925 (septembre) – L’hôtel est fermé. L’opposition au commandement de payer n’a pas de suite puisque la chambre n’est plus habitée
  • Commission contre les logements insalubres – 1901. Courrier concernant l’éclairage direct dans les cabinets d’aisance
    1906. Liste de travaux à exécuter en six points. L’un d’eux interdit de dormir dans les chambres n° 9, 12 et 13 parce que les fenêtres sont trop petites. Les travaux sont exécutés sauf dans la chambre n° 9
    1916. Commission des logements militaires. Propriétaire, Stoll au Finckwiller, gérant Lidy, domicilié 48 Faubourg de Pierre. Travaux à exécuter en cinq points
  • 1922 – Le locataire Charles Unger se plaint des mauvaises odeurs dans son logement au troisième étage
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Théodore Armbrust a posé sans autorisation une antenne de TSF entre les 7 et 10, rue du Sanglier – Demande, plan de situation – Accord
  • 1933 – Un locataire se plaint de fumées dans le corridor. La Police du Bâtiment estime qu’elles proviennent du restaurant, elles ont cessé
  • 1941 – Théodore Armbrust demande au préfet (Polizeipräsident) l’autorisation de rouvrir le restaurant au 10, rue du Sanglier. Rapport, le local comprend une salle de débit (61,50 m²), deux salles annexes (20 et 16 m²), une cuisine et des cabinets d’aisance
  • 1947 – Le préfet demande un rapport au maire après que Mme Eib née Daab a demandé l’autorisation d’exploiter le débit de boissons 10, rue du Sanglier. Les locaux correspondent en tous points aux dispositions du règlement du 24 avril 1890 et de l’arrêté municipal du 1 décembre 1931.
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que Georges Guyot (débit de vins Burjerstuewel) a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse verticale. Il répond qu’il a seulement remis en place une enseigne supprimée pendant la guerre. La Police du Bâtiment répond que le règlement a changé et que ces enseignes ne sont plus autorisées.
    F. Guyot démonte l’enseigne et demande l’autorisation de poser une enseigne d’angle à trois faces – Autorisation
  • 1952 – Le préfet autorise Joséphine Dienst née Iltis à exploiter un débit de boissons alcooliques tenu auparavant par Alice Werner née Burgbacher suite au bail passé entre les époux Guyot et les époux Dienst en juillet 1952
    1955 – Le préfet autorise la Société d’exploitation de débits de vins d’Alsace à exploiter un débit de boissons de quatrième catégorie tenu auparavant par Joséphine Dienst née Iltis suite à la vente consentie par Mmes Armbrust et Guyot en mai 1947 et à l’acte de constitution de société en décembre 1954
    1955 – Le préfet autorise Yvonne Zimmer à continuer d’exploiter le débit de boissons Burjerstuewel suite à l’attestation de vente délivrée en mai 1956 par le notaire Offenstein
  • 1955 – Le maire autorise Yvonne Zimmer à occuper la voie publique pour des travaux de réfection
    1967 – Le maire autorise l’entreprise Keusch (18, route de Strasbourg à Vendenheim) à occuper la voie publique devant le restaurant Burjerstuewel pour peindre la façade
    1978 – Le maire donne un avis favorable au ravalement que sollicite l’entreprise Stammler (5, rue du Cerf à Cronenbourg) pour le compte de Mme Zimmer. Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juillet 1978
    1983 – L’entreprise Scherberich (162, rue du Ladhof à Colmar) est autorisée à occuper la voie publique pour poser une benne à gravats et une roulotte de chantier – Note de novembre 1985 qui constate que les objets ont été enlevés
  • 1985 – Rapport de la commission de sécurité après visite du débit de vins Chez Yvonne, tenu par Yvonne Haller
    1985 – Yvonne Haller (débit Chez Yvonne, s’Burjerstuewel) demande l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Photographies instantanées – Maquette des établissements Fluorest (66, rue Heidenberg à Cronenbourg) – Autorisation, la saillie ne dépassera pas 1,10 m et la surface 1 m²
  • 1991 – La Police du Bâtiment constate que deux inscriptions murales n’ont pas fait l’objet d’une autorisation – Yvonne Haller (s’Burjerstuewel) demande l’autorisation – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Photographies instantanées – Autorisation

Relevé d’actes

L’orfèvre Laurent Schaumann hypothèque la maison au profit de son beau père Christophe Berner. Elle est déjà grevée de plusieurs capitaux, dont le reste du prix d’achat de la maison à la veuve et aux héritiers de Jacques Weiss

1633 (ut spâ. [18. Septembr:]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 437
Erschienen H Lorentz Schawmann der goldschmidt burger Zu St.
hat bekannt, daß Er H D. Ernst Heußen Auch burgers alhie deßwegen H Christoph Berner Alter Kleinen Rhats v.wanther, sein Schweher Vater zugegen vffrecht & schuldig seÿ 50 pfund
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstat mit Allen and.en ihren gebäwen & alhie im Keßelgäßlein gelegen neben hanß Ernens deß goldschmidts see. Erben ein: und Anderseit neben hanß Philipp Gretzingers creditoren hind. vff besagter creditoren garten, so zuuor verhafftet vmb 100. R. werung der Edlen Hornberger. J. vmb 200. R. H Paul Heÿdel Schaffner Zue St Marx J. vmb 100. gld. wehr. dem Werck vnser frawen Münster, so dann vmb 365. lb 2 ß rest am Kauffschilling Jacob Weißen deß schneiders see: witib vnd Erben

Le tuteur des deux enfants Schaumann vend la maison 920 livres au cordonnier Jean Guillaume Jost

1639 (28. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 670
(Protocollat. fol. 84. f. 2.) Erschienen herr Laurentius Treütel der Nots. und burger Zu Str. alß geordneter Vogt weÿ: Lorentz Schawmanns geweßenen Goldtschmidts alhie nachgelaßener Zweÿer Kindern hanß Paulußen und Ursulæ, mit beÿstandt herrn Rudolff Würtzen Undt H Joachim Rüderers deß Eltern beed. alß auß E. Erß. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und Verordnet (verkaufft)
hanß Wilhelm Josten dem Schuhmacher auch burg. alhie Zugegen, mit beÿstand H Johann Heüpeln Capitul schaffners Zu S Steffan alhie
hauß Und hoffstatt, mit allen and. ihren gebäwen alhie im Keßelgäßlein und theils in der hawergaß. einseit neben Wolffgang Vltzen dem handelßmann anderseit ist ein Eck am Keßelgäßlein vff gemelten Vltzen stoßenndt geleg. dauon gehen Jährlich 4. R. Str. w. vff Johannis Baptistæ Fr. Gertrudten gebohrner Zornin in hauptgut mit 100. R. gerüerter wehr. Item 8. r. gelts vff Urbani dem Allmusen Zu Sanct Marx alhiemit 200. R. Mehr 5. R. zinßes dem Werck vnser frawen Münster Jahrs auff Mariæ Verkündig. in hauptgut mit 100. R. beede Posten ebenmäßig Str. Wehrung abzulößen, Item Ist dißes hauß noch verhafftet vmb 50 lb Ursula Seÿlerin weÿ: Jacob Weissen deß schneiders see: wittiben so Jährlich vff Michaelis mit 2. lb 10. ß d Mehr vmb 215. lb 11 ß gedachten Weißen see. Zweÿer Kindern, Welche denselben auch Jahrs b vff Michaelis mit 10. lb 15 ß verpensioniert werden müeßen, So dann vmb 50. lb d H. D. Ernst Heußen – per 1166. R.

Fils d’un cordonnier de Lahr, Jean Guillaume Jost épouse en 1634 Marie Küntzer, fille de cordonnier, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, cathédrale (luth. f° 341)
1634. Hans Wilhelm Jost der schuhmacher, peter Jost des schusters Zu Lohr e sohn, vnd J. Maria Jörg Küntzer des schusters e. tochter. Eingesegnet montag 9. Junÿ (i 175)

1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 140
Hannß Wülhelm Jost Von Lahr der Schumacher, empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrawen Maria Georg Küntzers Schumachers Alhie Eheliche dochter Wüll Zu den Schumach. zünfftig sein. Signatum den 26. Junÿ 1634.

Jean Guillaume Jost se remarie en 1644 avec Marie Wurm, aussi fille de cordonnier
Mariage, cathédrale (luth. f° 477)
1644. Hanß Wilhelm Jost der Schuhmacher Vnd Burger allhier Vndt Jungfr. Anna Maria, Mathiß Wurmen deß geweßenen Schuhmachers vnd Burgers allhie nachgelaßene Tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. 19. Aug. (i 243)

Jean Guillaume Jost loue une cave et des tonneaux au marchand Daniel Bitot

1646 (28. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 615-v
Erschienen hannß Wilhelm Jost der Schuhmacher
hatt in gegensein H Daniel Bitots deß handelßmanns
bekannt, daß Er demselben albereit vff Michaelis a° 1645. vffrecht verlühen habe in seiner Behaußung alhie im Keßel und hawergäßlin gelegen den gantzen Keller sampt fünff Stückh Faßen Zusammen eilff fuder haltend, und darinn ligend. vff sechß Jahr lang von gemeldt. Michaelis angerechnet umn einen iährlich. Zinnß benantlich. 9. lib

Devenue veuve, Anne Marie Wurm se remarie avec le cordonnier Jean Pflaum de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1651 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 287-v
(Eheberedung) Erschienen hannß Pflaum der Schuhmacher und Burg. alhie alß hochzeiter mit beÿstand Lienhard döchterlins deß Ballierers vff der Rheinbruckh seines stieff Vatters und Christoph Diedig deß Schmidts von Wörth anietzo Schirms Verwanthens allhie an einem
So dann Anna Maria Wurmin weÿl. hannß Wilhelm Jost. deß Schuhmachers und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit beÿstand hannß Bastian Gerlachß deß Schuhmachers ihres Vogts und H. Daniel Wöllers deß Schuemachers und alt. Statt Gerichts Beÿsitzers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 535, n° XIX)
1651. Eodem [Quasimodo geniti Zum I mal] Johannes Pflaum der Schuemacher vonn Buchßweiler, weiland Daniel Pflaumen des Gerichtsschreibers Zu Herlißheim hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnndt Anna Maria, Weilandt Joh: Wilhelm Josten des Burgers vndt Schuemachers alhie hinderlaßene wittib – 14. April. Münster Encker (i 283)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La femme est propriétaire d’un quart de maison rue de l’Hôpital
1651 (29.4.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) f° 7
Inventarium vnnd Beschreibung Aller vnnd Jeder Haab Nahrung vndt Güether, so die Ehren vnd Tugendsame fr. Anna Maria Wurmin, weÿl. hannß Wilhelm Josten deß Schusters und burg. alhie Zu Straßb. hinderlaßene wittib, Zu Meister Hannß Pflaumen auch Schuhmach. vnd burg. alhier Ihrem Jetztmahlig. Ehe vndt haußwürth In die Ehe Zugebracht – Actum In beÿsein Gemelts Ihres hauß Würths den 29. Aprilis. 1651.

Inn einer behaußung gelegen Im Spittelgeßlein, so der frawen vndt Ihren vberigen 3. Geschwisterd. für unvertheÿlt Zugehörig, ist volgend gestalten befund.
In d. Cammer A, Cammer B, Inn d. Cammer C, Vor dießer Cammer C, Im haußohren vor d. Wohnstub. Inn d. Wohnstub
Behaußung. Item ¼. theil an j. behaußung vnd hoffstatt & geleg. In d. Spittelgeßl. alhier (…)
Summarischer Extractus außer dem über Hannß Pflaumen, deß Schuhmachers vnd Frawen Annæ Mariæ Wurmin, weÿl: hanß Wilhelm Josten, auch Schuhmacher vndt burgers alhie seel. hinderlaßener wittib, einander Inn die Ehe zubringenden Nahrung Verfaßtem Concept Inventarÿ
Deß Manns Nahrung bestehet bloß inn deßelben Kleÿdern vnd Rüstung, 19 lb. Daran sein zwo tzertzn zu Verstallen thun 13 lb
Der Frawen Nahrung bestehet in volgenden rubricen, hausrath 139, daran seind 2/3 zu Verstallen thut 93
Werckzeug 5 lib, thun 2/3. 3
Silbergeschmeidt 15. daran seind ¾ zu Verstallen thun 10 lb
Guldene Ring 5, daran seind 4/5 Zu Verstallen thun 4
Behausung 100
Summa der Frawen Zugebrachten gantzen Nahrung ist 266. lb

La maison est au nom du pharmacien Jean Georges Lemp en 1665 d’après les tenants et aboutissants de la maison voisine. Comme la maison ne figure pas à l’inventaire des apports de 1652 et que le seul titre qui figure à l’inventaire de la veuve en 1688 est la vente passée en 1639 à Jean Guillaume Jost, on conclut qu’elle a été adjugée à Jean Georges Lemp et à sa femme entre 1652 et 1665.
Originaire d’Eger (aujourd’hui Cheb en Tchéquie), le pharmacien Jean Georges Lemp épouse en 1652 la veuve du pharmacien Jean Bressler. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage
.

Mariage, cathédrale (luth. f° 541, n° VI) 1652. Sonnt. 2. Epiph. 18. Jan. H Johann Georgius Lemp der Apoteckher Vonn Eger, weiland H Johann Lempen des handelßmanns daselbsten hinderlaßener Ehelicher Sohn, vnnd Fr. Susanna Weiland H Johann Preßlers Burgers vnndt Apoteckers alhie hinderlaßene wittib (i 289)

1652, 4° Livre de bourgeoisie p. 281
Hr. Johann Georg Lemp Von Egen Apothecker Accep. de uxore Susanna Hrn Preßlers Frn We vmb 8 gold. Würd Zu den Spieglern dienen. Jur. den 9. Feb. 1652.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1652 (9. Martÿ), Me Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller undt jeder Haab, Nahrung undt Güetere, Liegender undt vahrender, verändert v. unverändert, Keinerleÿ außgenommen, so die viel Ehren undt Tugendreiche fraw Susanna Preßlerin geborne Heüßin dem Ehrenvesten v. wohlachtbaren Herren Johann Georg Lemppen, Apotheckern und burgern alhier Zue Straßb. Ihrem andern haußwürth inn den Ehestand alß unverändert zugebracht, Welche durch Sie, mit beÿstandt deß Ehrenvesten und Hochgelehrten herrn Ernesti Heüsen j. U. Drndi Ihres herren bruders vndt noch ohnentledigten Hrn Curatoris – Actum vnd angefangen inn des H. w. fr. St. Stb. dinstags den 9. Martÿ 1652. vndt vollendet d. 17. 9.bris Ejusdem Anni

Inn einer in der St. Stb. inn der Schloßergasse gelegener Zum theil in diese Nahrung gehöriger und hernach beschriebener Apothecker behaußung ist befund. word. wie volgt
Vff der dritten büehnen, In d. Obern Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, Vor hievorgemelten Cammeren, Inn der Wohn Stuben, In d. Nebens Cammer, Vor diesen Cammeren, In d. Material Cammer, In der Stub Cammer, In der vnteren Stuben, Inn der Küchen, Im unterem haußöhren, In d. Apotheck
Eÿgenthumb ane Häußern undt Garten wie auch Corpus d. Apothecken, instrumenta vnd vasa Zuer Apothecken gehörig
It. ein Garten mit seinen Häuseren in d. allhieig. vorstatt Straßb. im grünen bruch (…)
It. ein hauß vndt hoffstatt auch allen begriffen, Zuegehörd. v. gerechtigkeiten inn allhieig. St. St. oben inn d. Schloßergaßen gelegen (…)
Item das gantze Corpus der Apothecken (…)
Sa. Anschlags haußraths 1012, Sa. Schiff und geschirr 32, Sa. Früchten 69, Sa. Weins vnd leerer Vaß 186, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 414, Sa. guldin Ring 153, Sa. Baarschafft 1600, Sa. Eÿgenthumbs der Häußer vndt Garten wie auch Corpus d. apothecken, Instrumentorum et vasorum Zur Apothecken gehörig 1389, Sa. Schulden 950, Summa summarum 5808 lb – Schulden auß der Nahrung 1132 – Beschluß summa , Conclusio finalis Inventarÿ 4675 lb

Susanne Heuss, successivement veuve de Jean Bressler et de Jean Georges Lemp, meurt en 1688. L’acte de partage est dressé en 1688, joint à l’inventaire après décès dont manquent les premières pages. Elle délaisse trois enfants de son premier mariage et un fils du deuxième. Selon la mention marginale de la description de la maison rue du Sanglier, les titres ont été remis au gendre Reichard en 1688

[Inventarium über Weÿland der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Susannæ Lempin gebohrner Heußin deß auch Weÿland Edlen Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Kunstreichen Herrn Johann Georg Lempen geweßenen Vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib seeligen Verlassenschafft – Il ne reste qu’un fragment de la page d’intitulé, les héritiers se trouve au partage, infra]
Copia schrifftlicher Verordnung verschiedener præ und legat.

(f° 5) In einer in der Statt Straßburg in der Straßen gelegenen vorgeachten herrn Ernst Breßlern eigenthümlich gehörig. behausung, ist befund. word. wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Vff dem dritten Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stub., In der obern Stubcammer, Auf der truckeneÿ, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der vndern Kuch, Im Undern haußohrin, Auf dem undern Gang, Im Hindern Stüblein, In der Hindern Stub Cammer, Im Soldaten Stüblein, Im Kast, Im Keller, Im Wein Keller, In der Apotheckh, In dem Breßlerischen Garten
(f° 40) Eigenthumb ane Häußern. (stehet kein Zinnß auß). Hauß v. hoffstatt mit allen deßen gebäwen begriffen Weithen Rechten Zugehörden und gerechtigkeit. geleg. in der St. Straßb. ane dem Keßel gäßel ist i. s. i. Eckhauß 2.s neb. Hn (-) hind. auf H. Matern Melckern d. handelsmann stoßend, so freÿ ledig eig. Vnd hiehero angeschlagen per 400. lb. Hierüber Weißt i. Teutsch Perg. Kauffbr. in d. St. St. anh. Contract Insiegel v.wahrt datirt d. 24. Aug. 1639. Alte abgelößte Pergament Zinßb. vnd sonst allerhandt schrifftliche bericht vnd ergangene bescheid alles signirt mit alt. Lit. B. und darbeÿ gelaßen
(die Docum. hatt d. 7. Aprilis 1688. H Reichard empf.)
It. i. dritter theil Vor Unvertheilt ane hauß Zum Rebstock genant geleg. In der Statt Straßburg (…)
It. ein dritter theil ane einem halben theil für unvertheilt ane einem new erbawten holtzhauß in der Statt Straßburg, ane dem Spigel Gäßlein Gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über gelegen (…)
Wÿdemb, So die fraw seelige Von weÿl. H Johann Breßlern vornehmen Apothecken vnd b. alhier Ihrem Erst. Eheherren seel. ad dies vitæ Zu genießen. gehabt, welcher auf die Apotheck in der Schloßergaß v.legt geweßen. Derselbe hatt vermög über weÿl. H Joh: Georg Lempen gewesenen Vornehmen Apotheckers sel. Verlaßenschafft Inventarÿ fol. 327.b in summa gethan 714. lb daran gebühren H. Ernst Breßlern 142 lb, frawen Susannæ Reichardtin Geborhner Breßlerin 142 lb, frawen Magdalenæ Reichaltin gebohrnee Breßlerin 142 lb, Herrn Andreæ Lempen alß Cessionario weÿl. H. Frantz Breßlers 142 lb, ferner Ihme H Lempen, weg. fr. Salome Braunin gebohrner Breßlerin getroffenen Außkauffs ane 142 lb für 2/3 an Ererbt Vätterliche tertzen 95
Wÿdembs Verfangenschaft So die verstorbene fr. sel. von Ihrem letzten Eheherrn H Johann Georg Lempen gewesenen vornehmen Apothecker, und b. alhie ad dies vitæ Zu genießen gehabt, das Eÿgenth. aber nunmehro H. Andreæ Lempen Ihrem einig. in Letzter Ehe erziehlt H. Sohn. Vermög über Wohl Ermelts H Johann Georg Lempen sel. Verlaßenschafft p. H Joh: Georg Redsloben Notm. in Anno 1675. auffgerichteten Inventarÿ Fol. 318 et 320 (…)
Abtheilungs Concept Über Weÿland der Edlen Viel Ehren und Tugendreichen frauen Susanna Lempin gebohrner Heüßin seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1688
Zuwißen seÿe Hiermit, demnach auff Tödliches Ableiben Weÿland der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Susannæ Lempin gebohrner Heußin deß auch Weÿland Edlen Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Kunstreichen Herrn Johann Georg Lempen, geweßenen Vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib nunmehr auch seel. (…) Verlaßenschafft Separation und Abtheilung
So geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 23. Martÿ et seqq. Anno 1688.
dem Wohl Edel Vest, Kunstreich Und hochachtbahren herrn Ernesto Breßlern, Vornehmen Apotheckern und burgers allhier für einem Vierten Stammtheil (+) durch daß ohnpartheÿische Looß Erblichen Zu und angefallen (…), Der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frawen Susanna Reichardin gebohrner Breßlerin, deß Edlen, Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren herrn Johann Christoph Reichardts Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Eheliebstin für einen Vierdt. Stammtheil perge wie oben (+), Der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frawen Magdalena Reicheltin gebohrner Breßlerin, deß Wohl Ehren Vesten und Hochgelehrten Herrn Julÿ Reichelts, Vortrefflichen und Weitbrühmten Mathematicj, auch beÿ allhießiger löblichen Universität Professoris publicj, und deß Collegiat Stiffts Zu St. Thomæ Canonici Eheliebstin für einen Vierden Stammtheil, perge wor oben, Dem Edlen Wohl Ehren Vesten Kunstreich Und hochachtbahren herrn Andreæ Lempen auch Vornehmen burgern und Apotheckern in Straßburg für einen Vierd. Stammtheil & perge Wie Vor
Die in Gott Ruhende Faw Hatt ab intestato Zu Erben Verlaßenschafft Wie volgt.
1 den Edlen, Wohl Ehren Vest, Kunstreich und hochachtbahren herrn Ernst Breßlern, Vornehmen Apotheckern und burgern allhier, welcher aber Wegen Seiner leibs blödigkeit dem geschäfft persönlich nicht abwarten Können, sondern es ist auf sein begehren Und Consens deßen geliebten Ehegemahlin die Edle, Viel Ehren und Tugendreichen Agneß Breßlerin gebohrne Saltzmännin Zu gegen gewesen. 2. die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Susanna Reichardin gebohrne Breßlerin, deß Edlen, Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren herrn Johann Christoph Reichardts Vornehmen handelsmanns und burgers allhier, Eheliebste, Welche mit hilff und beÿstand deßelben die Separation abgewartet hatt, 3. die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Magdalena Reicheltin gebohrne Breßlerin, deß Wohl Edel Vesten und Hochgelehrten Herrn Julÿ Reichelts, Vortrefflichen Vnd Weitbrühmten Mathematicj, auch beÿ hießiger löbl. Universität Professoris publ., und deß Collegiat Stiffts Zu St. Thomæ Canonici Eheliebste, Welche auch mit ermelten Ihrem Eheherrn beÿ dießem Inventur und Theilungs Geschäfft gegenwärtig erschienen ist,
dieße dreÿ der Verstorbenen, fr. seel. in erster Ehe mit Weÿl. dem Edlen Wohl Ehren Vesten Kunstreich und hochachtbaren herrn Johann Breßlern, berühlten Apotheckern und gewesenen Vornehmen burgern allhier seel. ehelich erziehlten H. Sohn und fr. Töchter
So dann 4. den Edlen Wohl Ehren Vesten Kunstreich Und hochachtbahren herrn Andream Lempen, auch Vornehmen Apotheckern und burgern in Straßb. derselb in Zweÿter und letzter Ehe mit eingangs Wohlermelten Herrn Johann Georg Lempen ehelich erzeugtem einigen hinterlaßenen Herrn Sohn, Also alle Vier Zu gleichen Portionen und Stammtheilen

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. C 1687-1728, f° 7 n° 7)
1688. den 23.t Jan. frühe Morgens umb 2 uhr starb fr. Susanna gebohrne heußin Weiland hr. Johann Georg Lempen Burgers u. Apoteckers Witwe 76 Jahr alt, Welches Alter auch ihre wenige* Kranckheit gewesen ist. Ist begraben Word. den 25.t diro Zu St Gallen, deßen seind Zeugen, Andreas Lemp alß Sohn, Johann Christoph Reichardt alß tochtermann (i 8)

L’acte précédent établit que la maison revient à la fille de la défunte Susanne Bressler qui épouse en 1663 le marchand Jean Christophe Reichard, fils d’un des Trois de la Monnaie

Mariage, cathédrale (luth. f° 41) 1663. Dom. 21. post Trin. den 8. 9.bris. Zum 2 mahl hr hanß Christoph Reichard der handelsmann Weiland hr Paul Richardts gewesenen dreÿers beÿ hiesiger Müntz hinterlassener ehel. Sohn undt Jfr. Susanna Weÿland hr. Johann Preßlers hannßen Apoteckers und Burgers alhie nachgelaßen ehel. Tochter. Dienstags den 17.t 9.bris Spiegel, Münster (i 43)

Susanne Bressler fait un codicille quelque temps avant sa mort
1694 (), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Nach disposition Fr Susannæ Reichardtin gebohrner Preßlerin herrn Johann Christoph Reichardten dem handelßmann
Ich Susanna Reichardtin gebohrne Preßlerin, Wittib, Urkunde und bekenne, demnach Ich neben meinem lieben Ehemann herrn Johann Christoph Reichardten dem handelßmann und burgers allhier, nunmehr seel. in aô 1665. Einen letzten willen Codicills weiß auffgerichtet (…)
Geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg d. 9. Maÿ 1694

Susanne Bressler meurt en 1694 en délaissant deux fils et une fille. Les experts estiment la maison 500 livres. L’inventaire est dressé rue du Bouclier dans une maison qui appartient à Jean Ursinus, greffier au bureau de la Taille

1694 (14.6.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 22) n° 18
Inventarium und beschreibung der Jenig. Haab, Nahrung vnd Gütter, liegender vndt Vahrender, So weÿland die Edle, Viel Ehren: Und Tugendreiche fraw Susanna Reichardtin gebohrne Breßlerin, auch weÿl. des Edel, wohl Ehrenvest vnd hochachtbaren H Johann Christoph Reichards, vornehmen handelßmanns vnd alten dreÿers der St. Str. Stalls nunmehr seel. hinterlaßene fraw Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem, den 15. Maÿ dießes lauffenden 1694. Jahrs, beschehenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen Verlaßen, welche auf fr. ansuchen, erfordern und begehren des wohl Ehren Vest und Großachtbaren herrn Johann Christoph Reichards auch vornehme handelßmanns vnd burgers allhier, ferner des Edel, wohl Ehren Vesten, Fürsichtig Weiß vndt Großachtbahren herrn Johann Wilhelm Reichards E. E. Großen Raths alten beÿsitzers, als geschwornen Vogts herrn Johann Wilhelm Reichards des ledigen Kunst: und Schönfärbers, und Jungfrauen Susannæ Reichardtin der verstorbenen, frawen seeligen, mit vorgemelten Ihrem Eheherrn seel. ehelich erzeügter und hinterlaßener beeder Herren Söhn und Jfr. Tochter, auch ab intestato Erben, inventirt vnd ersucht, durch oben wohlermelten ältern herrn Sohn, vnd die Viel Ehren: vnd Tugendreiche Fraw Annam Mariam Reichardin gebohrne Brandin deßen Fraw Eheliebste (geeigt und gezeigt) – Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein, des Edel, wohl Ehrenvesten und großachtbaren herrn Daniel Andreas Königs, vornehmen handelßmanns und jetzmahligen dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurn alß der Verstorbenen frawen seel. geweßenen herrn Curatoris, Montags den 14. Junÿ aô 1694.

In einer In der Statt Straßburg, in der langen Straß ahne der Schilt gaßen gelegenen H. Johann Ursino J. U. Ddo vnd Wohlverordneten Actuarii der Statt Str. Stalls eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf dem Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießem Gemach, In der Obern Undern Stub, Im Obern Hauß Ehren, In der Hintern Cammer, In der Stub Cammer, In der Hintern Stub, Vor dießer Stub, In der Wohnstub, Im Vordern Hauß Ehren, Im Undern Gewölb, Auf dem Gang
Eigenthumb ahne Einer behaußung. It. 1. hauß und Hoffstatt mit allen deßen gebawen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane dem Keßel geßlein, eins. ein eckhauß, anderseit neben N. N. hinden vf Matern Melkern den Handelßmann stoßend, so freÿ ledig undt Eigen und hiehero angeschlagen 500. lb. Hierüber Weißet I. teutscher pergamentener Kauffbr. m. der Statt Straßb. anh. Contr. Inns. vw. dat. d. 24. Aug. 1639. Mehr alte abgelößte Pergamentene Zinßbr. und sonst allerh. schrifftlichen bericht und Ergangener bescheid alles signirt m. L. B. vnd darbeÿ gelaßen.

Les héritiers de Jean Christophe Reichard portent devant les Quinze le litige sur les droits de la succession. Le défunt était imposé pour 12 000 florins. A sa mort en 1692, l’inventaire ne se monte qu’à 6845 florins. La veuve qui a continué les affaires de son mari est morte en 1694. Les héritiers prétendent que les retards de paiement sont dus à la négligence du notaire. Le secrétaire du bureau de la Taille rapporte que le notaire lui a remis un état de la succession du mari peu de temps après sa mort. On évoque une différence de fortune comparable constatée lors de l’inventaire du Treize Kips. La commission estime que le notaire est hors de cause. Le préteur royal est d’avis que les héritiers doivent être imposés à la somme déclarée du vivant du défunt jusqu’à ce que l’inventaire soit remis au bureau de la Taille, ce qui incitera les héritiers à hâter les choses
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Weÿl. H Johann Christoph Reichards Erben pt° Stallgelds
die alte Inventaria auff d. Statt stall zu lüffern
(f° 224) Sambst. den 20. 8.bris. nôie Weÿl. H Johann Christoph Reichards, des Handelßmanns, Hinterlaßener Erben, Vogt Herr Joh: Wilh: Reichard, Rhath. prod. herr Künasten underth. memor. vnd bitten, mit beÿlagen Sub Nis 1. 2. & 3. Erk. Vor Obere Stallherren Gewießen.
(f° 228) Freÿt. den 9. 9.bris. Iidem [Obere Stallherren] per me daß Weÿl. H Johann Christoph Reichards Hinterlaßener Erben inn einem producirten Memorial berichtet, Wie daß ihr Vatter biß ad annum 1691, da er gestorben, 12 000 R. mit 20. lb 11 ß Verstallt und deßen Wittib biß ad annum 1692. es continuirt habe, beÿ sein, Hn Reichardts Verlaßenschaffts Inventation aber habe sich befunden, daß die Nahrung so abgenommen, daß nicht mehr als 6845. R. übrig geblieben davon d. jährliche Stallzusatz 9. lb und etlich Schilling außgetragen werden, deßen ohngeachtet hätte d. Statt Stall noch die Völlige summ d. 20. lb 11 ß pro 1693. 94. 95 & 96. gefordert, so 86. lb 9 ß 6 s außwerffen, derentweg., Weilen das Inventarium /:da innzwischen, Und Zwar in a° 1694. die Wittib auch gestorben:/ Nicht ehend. auff den Stall gelüeffert worden, daß mann daßelbige enderen Und Umbso viel darn darann abschreiben Können, Welches aber allein dem Inventirschreiber Hn Notario Saltzmann, Zu imputiren were, Als Von welchem mann über allen angewendeten Fleiß und Vielfältige Anmahnung gedachtes Inventarium Nicht Zeitlicher haben mögen, mit Undth. Bitt, weilen solchem Falls sie des Notarÿ Fehler Und Negligentz Zu entgelten hätten, Und mit ihme selbsten bezeugen können, Wie hefftig sie ihn getrieben, es möchten Mghh. es beÿ dem Stallgeld 9. lb Und etlich schilling laßen, des erbiethens, die gebühr auff solchen Fuß vor 4 jahr zu entrichten
Worüber man den Hn Stallschreiber gehört, der beditten, daß herr Not. Saltzmann gleich nach des Hn Reichardts Verlaßenschaffts Inventation ihme einen Estat Von d. Nahrung Zugestelt habe, so sich auff die 8000. R. beloffen, Nach welchem Fuß er die Extraordinari Stallgeld gesetzt, beÿ die ordinari Stallgebühren Habe er es nicht thun Können, weilen die Ordnung haben wolle, daß mann nichts abschreiben solle, ehe und bevor [f° 229] der Außstand bezahlt, 2. hätte er d. Inventarium Nicht gehabt, und er also die Conclusionem Finalem Nicht Wißen Können, neben dem hätten, 3. herr Not. Saltzmann alzeit gegen ihm gedacht, daß wann d. Inventarium Nicht außgefertigt würde, er Nicht schuld daran were, sondern die Erben, die er Nicht Zur Ab rechnung bringen Könte. Dabeneben des Herrn XIII.er Kibßen præiudicium allegirt, Welcher 12. jahr lang 30 000 R. Verstallt, Wie aber die Frau gestorben, Und die Nahrung sich nur auff 8000. R. beloffen, und vor gedachte 12. jahr die Stallgeld außgestanden, so seÿen selbige nach dem Fuß 30/m. R. abgefordert, vnd ohnerachtet die Erben umb moderation angesucht, dennoch sie zu erlegung der Völlig. Summ Angehalten worden, dem jetzigen casum betreffend, so seÿe Zwar Ane dem, daß wann sich Finden solte, daß Hr Notarius Saltzmann sie auffgehalten, sie unschuldiger Weiß Zu abstattung d. 86. lb 9 ß 6 d Kämme, Allein stehe mann an, deßwegen mann mit Mghh. ratification dafür gehalten, daß bemeldter Herr Saltzmann bedeckt, und darüber Vernommen, Auch die Erben Nach befindung d. sach gehörd, und als dann Ferners davon geredt werden Könte.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte Vor Nöthig, daß mann jed. Zeit Von dem todfall An biß zu Lüefferung des Inventarÿ die Stallgeld auff dem Fuß, wie die Zuvor bezahlt worden, abfordere, dann sonsten die Statt dabeÿ leiden würde, als die, wann in zwischen die Nahrung eiem Zugang gewinnet, ein mehrers Nicht Ziehet, Neben dem so seÿe Widrigen Falls die böße consequentz zu besorgen, dann die Erben saum: [f° 229-v] seelig werden, und auff die lüefferung des Inventarium nicht mehr triegen* würden, da doch ihnen, die notarios zu treiben obliege, dahero was dießen casum betrifft, Er vermeine daß man, Nicht lang Anzustehen, Viel weniger eine Weitläuffige Inquisition einzuziehen, sondern die Stallgebühr nach dem Fuß, Wie Zu d. Zeit des todfalls sie geweßen abzufordern heben würde, In dem übrigen würden die Obere Stallherren Nochmahlen Zu ersuchen seÿe, daß die alte Inventaria eingelüffert werden möchten, in specie die, so H. Not. Lang jnn handen hatt, als beÿ denen allen inn stucken gerathe. Erk. gefolgt.
(die alte Inventaria auff d. Statt stall zu lüffern)

La maison revient au fils Jean Christophe Reichard qui épouse successivement Anne Marie Brand (1692) puis Marie Cléophée Miville (1714). La maison figure comme bien propre au mari à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marie Brand en 1714, pour le prix de 550 livres auquel il l’a acquise de ses cohéritiers.
Le notaire Philippe Jacques Mader passe au nom de son beau frère Jean Christophe Reichard un accord avec le voisin Christophe Frédéric Ratz. Jean Christophe Reichard vend son droit de déverser des eaux de pluie et d’autres eaux dans un chenal commun avec plusieurs voisins dont Christophe Frédéric Ratz

1722 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 139-v
H. Philipp Jacob Mader Notarius publicus et academicus als mandatarius S.T. H. Fünffzener Joh. Christoph Reichardt ahn einem
und Christoph Friedrich Ratz der Schneider ahm andern theil
demnach sie bißanhero durch ged. Hn. Fünffzehners theils im hauer: theils im Keßelgäßel gelegene Eckbehausung ein gemeinschaftlicher nach in welchen unterschiedlicher nachbaren abgeschüttet: und gefallenes Reegen: und anderes waßer gefloßen geleitet gewest, solches aber denen innwohnern besagter behausung viele beschwärnuß verursachet, als habe sich ged. H. Fünffzehner umb von dießer beschwärlichkeit künfftighin befreÿt zu seÿn, dahin mit erwehntem Ratzen vereinbahret, daß derselbe bedüttenen Nach durch seiner neben H. Fünffzehners hauß im Keßelgäßel gelegene behausung zu leÿten, des Nachbarn Reegen und anderes waßer dadurch lauffen zu laßen und wohlbesagten H. XV.ers behausung von sothanem onere zu allen zeithen befreÿt zu erhalten verbunden und jure servitutis solches alles auff sich zu leÿden verpflichtet sein solle, dahingegen verspricht ged. H. XV.r ihme Ratzen wegen sothanen übernommenen oneris ahne statt alles abstandts und schadloßhaltung einmahl für alle mahl zu geben 6 pfund 3 sch.

Jean Christophe Reichart du collège des Quinze cède la maison à sa sœur Susanne femme du notaire Philippe Jacques Mader au lieu de lui délivrer les 1 500 florins que lui a légués sa première femme Anne Marie Brand

1725 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 211-v
S.T. H. Johann Christoph Reichart des beständigen Regiments und geheimen Collegÿ gn: Hn: der Fünffzehen allhier Beÿsitzer
in gegensein Fraun Susannæ Maderin geb. Reichardtin seiner schwester H. Philipp Jacob Mader Notarii Publici und Academici Ehefrauen
demnach sein H. XV. Reichard erstere Fr. Eheliebste weÿl. Fr. Anna Maria Reichardtin geb. Brandtin in ihrem vor weÿl. H. No° Saltzmann in Anno 1704 den 27. Decembris auffgerichteten Testamento solemni inscriptis ihro Maderischer Ehefrauen 1500 gulden als ein wahres eigenthumb legirt, ane statt baarer bezahlung eigenthümlich überlaßen Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im hauergäßlein, einseit ist ein eck ahn dem Keßelgäßlein anderseit neben Estienne Bonvallot dem Schloßer hinten theils auff H. Kornmänner gebrüder theils auff Philipp Christoph Ratz den Schneider

Philippe Jacques Mader et Susanne Reichard hypothèquent la maison au profit des enfants du marchand de papier Jacques Hammerer

1725 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 212-v
H. Philipp Jacob Mader Notarius Publ. und Academicus und Fr. Susanna Maderin geb. Reichardtin beÿständlich H. Dr. Bilger und H .Lt. Daudel beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein weÿl. Jacob Hammerer Papÿrhändtlers mit auch weÿl. Fr. Barbaræ geb. Kräuttin 5 Kinder nahmens Fr. Maria Magdalena Hammererin, Johann Jacob Stamm des Schiffers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers Ehefrauen, Ferner Fr. Anna Salome Hammererin Philipp Jacob Kasten des Silberarbeiters hausfrauen, Item H. M. Philipp Hammerer allhießigen Seminarÿ Mitglieds und Diaconi zu Scharrachbergheim und Fürdenheim, Mehr Jfr. Maria Margaretha Hammererin mit assistentz david Stamm des Meßerschmidts und curatoris ad lites, So dann aller dießer und respectivé dero Ehemänner als negotiorum gestoren ihres bruders und schwagers Johannes Hammerer Soldaten in dem Schweitzerischen regiment hacbrett Infanterie (…) mit 500 thaler vergnügen wollen
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten im hauergäßlein, einseit ist ein eck ahn dem Keßelgäßlein anderseit neben Estienne Bonvallot dem Schloßer hinten theils auff H. Kornmänner gebrüder und Compagnie theils auff Philipp Christoph Ratz den Schneider

Philippe Jacques Mader et Susanne Reichard hypothèquent la maison au profit des héritiers présomptifs de l’ancien greffier Jean Kast domicilié à New York en Amérique

1725 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 340
H. Philipp Jacob Mader Notarius Publicus und Academicus und Fr. Susanna Maderin geb. Reichardin mit assistentz H. Dr Bilger und H. Lt Daudet, beeder E. E. kleinen Raths beÿsitzer
haben in gegensein H. Johann Caspar Mühlberger Exsenatoris und Schaffners der Schenckbecherischen und anderer Stiftungen als mandatarii hæredum præsumptorum ab intestato H. Johannes Kast vormahligen actuarÿ beÿ ged. Ehr. Kleinen Rath alhier dermahlen sich zu New Yorck in Americâ auffhaltend und in fernerer gegenwart H. Rathh. Frantz Wörner und H. Jacob dürninger handelsmanns (schuldig seÿen) 800 gulden
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten so allhier ahm hauer gäßlein, einseit ist ein eck ahm Keßelgäßlein anderseit neben Estienne Beauvallot dem Schloßer hinten theils auff H. Kornmann gebrüdere und Compagnie theils auff Philipp Christoph Ratz dem Schneider

Philippe Jacques Mader et Susanne Reichard hypothèquent la maison au profit de Jean Greuhm

1725 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 472
H. Philipp Jacob Mader Not. Publ. und Academicus und Fr. Susanna Maderin geb. Reichardin mit beÿstand H. Chalon und H. Lt. Garand beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Johannes Greuhm des geheimen Collegÿ der H. Fünffzehen Beÿsitzers und Oberkirchen Pflegers der Evangelischen Kirch – schuldig seÿen 250 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm hauer: gäßlein, ist ein eck ahm Keßel: gäßlein, anderseit neben Beauvallot dem Schloßer hinten theils auff Kornmännische H. gebrüdere theils auff Friedrich Christoph Ratz dem Schneider

Philippe Jacques Mader qui avait la jouissance de la maison meurt en 1739 de dysenterie. Les experts estiment la maison 1100 livres lors de son inventaire dressé en 1739. Les héritiers la vendent 1 670 livres au notaire Mathias Koch

1739 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 509
Erschienen weÿl. Fr. Susanna geb. Reichardin mit auch weÿl. H. Philipp Jacob Mader Notarÿ Publicÿ und Academici Eheliebstin erzeugte Kinder und des einen mandatarius nahmens Fr. Maria Susanna geb. Maderin H. Johann Jacob Walther des Spiegelhändlers Eheliebste beÿständlich H. Adam Friedrich Oesinger des geschwornen courtier als ged. H. Walthers mandatarÿ, ferner S.T. H. dreÿzehner Johann Christoph Reichard als gewalthaber H. Johann Christoph Mader hochfürstl. Naßau: Ußingischen Cantzleÿ registratoris (vollmacht zu Ußingen aufgestellt), so dann Fr. Maria Salome geb. Maderin H. Johann Georg Riedle Candidati Notariatus ehefrau
in gegensein H. Mathias Koch Notarÿ Publici und Practici, am 7. ergangenen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten im hauer: gäßlein, einseit ist ein eck ahne dem Keßelgäßlein anderseit neben Michael Latti dem Schloßer, hinten zum theil auff S.T. H. Fünffzehner Friedrich Kornmann zum theil auff weÿl. Philipp Christoph Ratz des schneiders erben – u; 400 und 250 pfund verhafftet – als hæredibus ab intestato anfangs bemelter ihrer mutter die selbige am 11. Aprilis 1725 per cessionem in solutum eines ihr von weÿl. Fr. Anna Maria geb. Brandin obged. H. XIII Reichard ersterer Eheliebstin verschafften in 750 pfund bestandenen legats erhalten – um 650 capitalien beladen, geschehen um 1020 pfund

Les experts estiment la maison rue du Sanglier 850 livres lors de l’ dressé après la mort de Catherine Salomé Grauel 1750. Le même prix sert à dresser l’ de Mathias Koch en 1761. La maison revient à sa petite fille et seule héritière Catherine Salomé Hæring qui épouse en 1774 le docteur en philosophie Jean Schweighæuser : contrat de mariage, célébration

1774 (2.12), Me Schweighaeuser (6 E 41, 566)
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿe Herr Johannes Schweighäuser, Phil: Doctor. Log: & Metaphysices Prof. Adjunctus und burger alhier Zu Straßburg, als bräutigam ane einem,
So dann Jungfrau Catharina Salome Häringin, weiland H Johann Richard Häring gewesenen Notarii jur. publ. et Practici, auch burgers alhier seel. in erster Ehe erzeugte tochter, als braut, mit beÿstand Herrn Johann Michael Grauel ehemaligen Weinhändlers und E. E. Grosen Raths alhier alten wohlverdienten beÿsitzers ihres geschwornen Herrn Vogts, am andern Theil – Straßburg auf Freÿtag den 2.ten Decembris im Jahr der Gnaden 1774. [unterzeichnet] Johann Schweighäuser, bräutigam, Catharina Salome Häringin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 85-v)
Im Jahr 1776, Dienstags den 10. Januarii um Zehn uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden H M. Johannes Schweighäuser der Philosophie beÿ hiesiger löbliher Universität adjungirter offentlicher Lehrer weiland Hn M. Johann Georg Schweighäuser gewesenen Pastoris und Canonici Zu St Thoman und burgers allhier und weiland Frauen Prisca Barbara gebohrne Ehrlerin hinterlassener ehelicher Sohn Und Jungfrau Catharina Salome Häringin, weiland hrn Johann Reichardt Härings gewesenen Notarii Publici Jurati und burgers allhier und weiland Frauen Catharina Salome gebohrner Kochin hinterlaßene ehelichr tochter [unterzeichnet] Johannes Schweighäuser bräutigam, Catharina Salome Häring braut (i 138)

Compte que Jean Michel Grauel rend à Catherine Salomé Hæring de sa tutelle
1775 (20.4.), Me Schweighaeuser (6 E 41, 576) n° 70
Rechnung Innhaltend Was hr. Rathh. Johann Michael Grauel als Vogt Frauen Catharinæ Salome Schweighäußerin geb. Häringin seit dem 17. oct. 1774 bis 20. Aprl: 1775 eingenommen und dargegen wieder außgegeben hat

Catherine Salomé Hæring et Jean Schweighæuser vendent la maison 1 350 livres au tourneur Chrétien Louis Weiss et à sa femme Marie Madeleine Dœrffer

1786 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 6601
Catharina Salome geb. Häringin SS. TT. H. Johannes Schweighäußer linguarum orientalium professoris publici ordinarii ehegattin
haben in gegensein Christian Ludwig Weiß des hohldrehers und Mariæ Magdalenæ geb. Dörfferin beÿständlich Johann Philipp Hägel des Seidenknopff machers und H. Johann Michael Dörffer des Kieffers und Weinhändlers
ihro als ein elterlich anerstorbenes guth eigenthümlich zuständige behausung, bronnen, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Hauer respective Keßelgäßlein, einseit neben Olivier Dichinsky dem schloßer, anderseit neben Mr Beckert dem schumacher, hinten auff H. exsenatoris Benedict Philipp Kast dem handelsmann – um 2700 gulden

Le maître de la grue Jean Paul Busch demande au nom de son pupille Chrétien Louis Weiss d’entrer en apprentissage chez Jean Daniel Friess avant la fin des deux ans pendant lesquels un maître tourneur n’a pas le droit de reprendre un apprenti après le départ du précédent. La commission estime que les motifs ne sont pas assez importants pour contrevenir au règlement. Ils autorisent cependant le futur apprenti à se rendre chez son futur maître avant que l’apprentissage ne commence pour qu’il puisse se faire une idée du métier. Débats et version de la décision remise aux parties
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
(p. 146) Sambstags den 23.t martii 1754. Pastorius nôe H Johann Paul Puschen des Cranmeisters als Vogt Christian Ludwig Weiß Ctra. E. Handwerck derer hohldreher obermeister producirt Wiedrigen handwercks bescheid von Welchem pplis an mghhen appellirt bitt Verzeichnus. Erkandt Verzeichnus.
(p. 223) Sambstags den 27. Aprilis. Iidem [Obere handwercks herren] lassen per Eundem [H Secretarium Städel] referiren, es habe H Johann Paul Pusch der Cranmeister als Vogt Christian Ludwig Weiß den 16.t martÿ Jüngst beÿ mghhen Contra E E handwerck der hohldreher obermstr einen Wiedrigen handwercks bescheid producirt, Vermög Welches Er mit seinem begehren Johann Daniel Frieß aber mit seiner declaration, beedes wieder articul lauffend abgewießen Worden, Von dießem bescheid habe gedachter H Pusch in tempore legali an mghh. appellirt, seiner jnterponirten appellation Verzeichnus gebetten und erhalten, auch den 23.ten Ejusdem mensis ein unterthäniges memoriale loci appellations Clag übergeben und darinn Vorgetragen, Er habe einen Vogts sohn nahmens Christian Ludwig Weiß, den Er gern das dreher handwerck lernen laßen, und Zwar beÿ meister Johann Daniel Frieß, der des Knaben Vetter ist, in der lehr thun möchte in der hoffnung, daß Er desto ehender beÿ ihme etwas rechtschaffenes lernen und wohl gehalten Werden Würde. Er habe deßwegen an gegentheilige meisterschafft den 11.t dicti mensis seinen Curandum in die lehr einzuschreiben bittlich Verlanget, Weilen aber meister Frieß welcher den Jungen annehmen Wollen, declarirt, daß ihme noch Fünff monath fehleten, biß Er der ordnung nach wieder einen Jungen annehmen dörffe, so seÿe ihme sein petitum abgeschlagen Worden, obschon gedachter Frieß sich anerbotten, nach geendigter lehrzeith ane statt der sonst gesetzten Zweÿ jahr, um dreÿ jahr zurück und still zu sehen, Weilen nun dem Imploranten daran gelegen daß sein Vogtsohn beÿ meister Frieß und Zwar auff das bälderste in die lehr kommen möchte Alß ergehe an mghh. deßen unterthäniges bitten, dieselbe zu erkennen geruhen Wollten, daß meister Frieß unter* dem oblato dreÿ statt zweÿer jahr nach geendigter lehrzeit zurück zu stehen seines Vogts sohn Christian Ludwig Weiß in die lehr auffzunehmen zugestatten seÿe, ref. exp.
Imploratischer obermeister habe per recessum um deputation gebetten auff geschehene Weißung habe der implorant nôe quo agit sich auff sein productum bezogen.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe Vorgestanden Johannes Durig als obermeister Johann Eberhard Grintzler als untermeister, Frantz Christoph Holtzapffel und Johann Daniel Hammerer als Deputirte, alle 4 hohldreher meistere, welche sich auff den habenden handwercks artickel beruffen, Vermög Welches ein Jeder meister, wann er einen Jungen außgelehret, zweÿ Vollkommene jahr still zu stehen schuldig, wann aber dem jenigen meister zu welchem des Imploranten Vogts sohn in die lehr kommen solle, zu solcher Zeit annoch über 5 monats Fehlen, über dießes würcklich ettlich und 20 jungen eingeschrieben auch 11 gesellen Von hier gebürtig auff der Wanderschafft, mithin ihre ohnehin übersetzte meisterschafft endlich gäntzlich ruinirt Werden Würde, als Wollten sie untherth. gebetten haben, Sie beÿ ihrem habenden artickel zu manuteniren einfolglich den Implorant mit seinem Wider ordnung lauffenden begehren ref. exp. abzuweißen.
Auff seithen derer Hh Deputirten habe man befunden daß des Imploranten begehren Wieder ordnung und artickel lauffe, auch Keine Causa prægnans Vorhanden, Welche mghhen, Von demselben abzuweichen antreiben sollte, Weßwegen dieselbe dafür gehalten, daß der Implorant nôe quo agit mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe, deßen Curando aber dannoch erlaubt seÿn solle beÿ meister Frieß seinem künfftigen lehr meister ohne beÿ ihme im hauß zu seÿn aus: und einzugehen, um sich einen begriff Von dem handwerck zu machen, die lehr zeit aber erst nach Vollbrachten zweÿ ruh jahren angehen solle, die Confirmation dieses bedachs mghhen anheim stellen. Erkannt, bedacht gefolgt.

(p. 280) Sambstags den 25. Maÿ 1754. Folgende bescheide seÿnd Von denen Partheÿen begegret Worden.
Bescheid. Sambstags den 27. aprilis. In sachen Hn Johann Paul Puschen des Cran beständers allhier, imploranten an Einem, entgegen und Wieder E E handwercks der hohldreher obermeister Imploraten am andern theil auff producirtes unterthäniges memoriale mit beÿlas sub litt. A. juncto petito Wir geruhen Wollten Zu erkennenn daß meister Frieß dem hohm dreher unter dem oblato dreÿ statt zweÿer jahr nach geendigter lehr Zeit zurück zu stehen, sein des Imploranten Vogts sohn Christian Ludwig Weiß in die lehr auffzunehmen zu gestatten seÿe, des Imploratischen obermeister per recessum gethanes unterthäniges bitten den Imploranten mit seinem Wieder ordnung lauffenden begehren ref. exp. abzuweißen, gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig deren Parten angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hen Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß der Implorant nôe quo agit mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen seÿe, deßen Curando aber dannoch erlaubt seÿn solle, beÿ meister Frieß seinem künfftigen lehrmeister ohne beÿ ihme im hauß zu seÿn aus: und einzugehen, um sich einen begriff Von dem handwerck zu machen, die lehr zeit aber erst nach Vollbrachten zweÿ ruh jahren angehen solle.

Fils d’un fondeur en étain, Chrétien Louis Weiss épouse en 1766 Marie Madeleine Dœrffer, fille de boutonnier : contrat de mariage, célébration
1766 (2.7.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 19
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehrenachtbare Christian Ludwig Weiß, der leedige hohltreher und burger alhier, des Ehren und vorachtbaren H Friderich Samuel Weiß des Zinngiesers und burgers alhier mit Weil. Frauen Maria Margaretha gebohrner Städelin ehelich erzeugter Sohn beÿständlichen dieses seines Vaters, als hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Dörfferin längst Weil. Hn Joh: Michael Dörfer, des gewesenen Seiden Knöpffmachers und b. alhier mit auch weil. fraun Maria Ursula gebohrner Marheinickin ehelich erzeugt und nach tod verlaßene Tochter beÿständl. H Joh: Michael Klein des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch b. alhier als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Mittwoch den 2.ten Julii Anno 1766. [unterzeichnet] Christian Ludwig Weiß als Hochzeiter, Friderich Samuel Weiß Als Vatter, Maria Magdalena dörfferin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 159-v) n° 824)
Im Jahr 1766 Mittwoch den 8. Octobris sind (…) copulirt und eingesegnet worden Christian Ludwig Weiß der ledige dreher und burger allhier, Friderich Samuel Weiß deß burgers und zinngießers allhier ehelicher Sohn, mit Jungfrau Maria Magdalena Dörfferin, weÿland Johann Michael Dörff geweßenen Knöpffmachers und burgers allhier hinterlaßene tochter [unterzeichnet] Christian Ludwig Weiß als hochzeiter, Maria Magdalena Dörfferin als Hochzeiterin (i 162)

Chrétien Louis Weiss porte en 1766 une affaire devant les Quinze. Les pages correspondantes du registre manquent
1766, Protocole des Quinze (2 R 178)
Christian Ludwig Weiß Ca. Hohldreher (Table) 331, 352, 385, 433

Chrétien Louis Weiss loue sa cave au tonnelier Henri Jacques Marx

1788 (2.6.), Me Laquiante (6 E 41, 1109) n° 5
Bail pour 9 années qui commencent aux fetes de St Michel – Sr Cretien Louis Weiss Me tourneur
au Sr Henri Jacob Marx Me tonnelier
une cave voutée dans la maison appartenante au Sr bailleur et qu’il occupe Rue du Chaudron N° 5, moyennant un loyer annuel de 28 livres

Chrétien Louis Weiss et ses filles relouent la cave au tonnelier Henri Jacques Marx

1805 (6 fruct. 13), Strasbourg 5 (21), Me F. Grimmer n° 3566 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 103 du 15 fruct.
Bail de 10 ans à commencer d’aujourd’hui – Chrétien Louis Weiss tourneur et Dlle Catherine Salomé Weiss fille majeure et Marguerite Weiss épouse de Charles Hirth Instituteur
à Henri Jacques Marx marchand de vins
la cave vuide qui se trouve sous la Maison appartenant en propre au bailleur en cette ville faisant le coin de la rue du Chaudron n° 5 – moyennant un loyer annuel de 28 francs

Marie Madeleine Dœrffer meurt en 1805 en délaissant deux filles

1806 (13.6.), Strasbourg 5 (23), Me F. Grimmer n° 3980 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 11 du 16.6.
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Marie Madeleine Doerfer épouse de Chrétien Louis Weis tourneur décédée le 13 germinal 13 – Dénomination des héritiers 1. Salomé Catherine Weis majeure assitée de François Georges Hirt ministre du Culte à Strasbourg, 2. Marguerite Dorothée Weis épouse du susdit Sr Hirth – Contrat de mariage non trouvé
dans la maison ci après dénommée
propres, habillements 102 fr
communauté, meubles 234 fr
Immeuble. Une Maison puits avec tous ses bâtiments appartenances droits aisances et dépendances sise en cette ville rue du Sanglier et rue du Chaudron, d’un côté la veuve Jung d’autre les héritiers Emmerich derrière contre la maison d’autre le Sr Kast négociant, laquelle maison est occupée par le Sr Fenner tailleur pour un loyer de 72 fr, Mademoiselle Herrmann 28 fr, le logement du veuf 100 fr, ensemble 200 fr de revenu en capital 4000 fr – acquis à la Chambre des Contrats le 3 janvier 1786
total général 4234 fr, passif 4440 fr, déficit 205 fr

Chrétien Louis Weiss et sa fille vendent la maison au serrurier Jean Henri Kirchner

1808 (6.12.), Strasbourg 7 (39), Me Stoeber n° 2924 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 35 du 8.12.
Chrétien Louis Weiss, tourneur, tant en son propre nom qu’en qualité de mandataire de De Marguerite Weiss, épouse du Sr Hirth ministre du culte a Rothbach, sa fille en qualité de seule et unique héritière de défunte Marie Madeleine Doerffer sa mère
au Sr Jean Henri Kirchner serrurier
Une maison avec appartenances et dépendances sise a Strasbourg rue du Sanglier faisant le coin de la ruelle dite Kesselgaesslein n° 5, d’un côté les héritiers du Sr Emmerich, d’autre la veuve du Sr Jung cordonnier, derrière M Kast et Cie – acquis à la Chambre des Contrats le 3 janvier 1786 – pour 5600 francs

Jean Henri Kirchner et Louise Salomé Wenger vendent 8 000 francs la maison au cabaretier Philippe Jacques Castor et à sa femme Marie Madeleine Meyer

1810 (12.12.), Strasbourg 7 (39), Me Stoeber n° 3133, 10 052 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 38-v du 22.12.
Jean Henri Kirchner serrurier et Louise Salomé née Wenger
à Philippe Jacques Castor Cabaretier et Marie Madeleine née Meyer
Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Sanglier faisant le Coin de la ruelle dite Kesselgaesslein N° 5, d’un côté le Sr Emmerich orfèvre, d’autre la veuve de feu le Sr Jung cordonnier, aboutissant sur le Sr Herrenschmidt Négociant – acquis par acte dressé par nous le 6 décembre 1808 – pour 8000 francs

Originaire de Wehlen près de Bernkastel dans le diocèse de Trèves, le tailleur Philippe Joseph Castor épouse en 1798 Marie Madeleine Meyer originaire de Zellwiller : mariage et contrat passé après célébration
Mariage, Strasbourg (n° 524)
Cejourd’hui 4° Thermidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) Philippe Joseph Castor, agé de 22 ans, tailleur domicilié en cette Commune depuis deux ans, natif de Wehlen près de Trève, fils de feu Jean Antoine Castor, mercier au dit lieun et de feue Anne Catherine Haud, d’autre part Marie Madeleine Meyer agée de 26 ans, domiciliée en cette commune depuis deux ans, native de Zellwiller Canton de Barr fille de Théodore Meyer, tailleur de pierres audit lieu et de feüe Anne Marie Klugeshertz (…) l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Wehlen den 23 janvier 1773 (…), l’acte de naissance de la future portant qu’elle est nér à Zellwiller le 10 octobre 1771 (signé) Philipp Joseph Kastor, Magdelena Meÿer (i 117)

1798 (27 frimaire 7), Strasbourg 2 (12), Me Knobloch n° 35 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 F° 162 du 27 frim. 7
Eheberedung – bürger Philipp Joseph Castor Schneider und Magdalena geb. Meÿerin deßen Ehefrau, den 4. Thermidor letzt gesetzmäßig allhier Copuliren lassen ohne vorauslichen einige Ehe pacten

Devenu maître de pension, Joseph Philippe Castor meurt en 1820 en délaissant trois enfants

1821 (29.9.), Strasbourg 2 (49), Me Weigel n° 1302 – enreg. 154 manquant F° 97 du 9.10.
Inventaire de la succession de Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, décédé le 2 septembre 1820 – à la requête de Madeleine Meyer la veuve commune en biens, tutrice naturelle de a) Philippe 20 ans 11 mois, b) Hélène Thérèse 17 ans et demi, c) Catherine Caroline 11 ans 11 mois – en présence de Charles Geisler père, tailleur, tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu Me Knobloch le 27 frimaire 7
II. Immeuble une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 5, d’un côté Mde Jung, d’autre M Jost, derrière M Herrenschneider – estimée à 200 fr de revenu, 4000 fr en capital
dans la maison mortuaire rue du Sanglier n° 5, garde robe 46 fr, meubles au rez de chaussée, dans la chambre à droite en entrant dans la première chambre à gauche en entrant, dans la cuisine, au premier étage dans le chambre sur la rue du Chaudron, 276 fr – passif 5086 fr

Sa fille Caroline Catherine Castor épouse en 1833 le tailleur d’habits Henri Chrétien Steinmetz

1833 (4.2.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7909 – Enregistrement de Strasbourg, acp 215 F° 127-v du 11.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits né Cramberg, grand Duché Nassau, fils de Georges Guillaume Steinmetz faisant partie de la maison de la (-) de Schaumbourg et de Marie Gertrude Hindersdorf
Caroline Catherine Castor fille majeure de Marie Madeleine Meyer veuve de Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits

Caroline Catherine Castor meurt en 1843 en délaissant une fille qui devient propriétaire de la moitié de maison échue à sa mère

1843 (27.7.), Strasbourg 2 (89), Me Roessel n° 73
Inventaire après le décès de Caroline Catherine Castor épouse de Henri Chrétien Steinmetz
L’an 1843 le 22 juillet à neuf heures du matin en la maison mortuaire, à la requête et en présence de Monsieur Henri Chrétien Steinmetz, tailleur domicilié et demeurant à Strasbourg agissant aux présentes 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et la dame Caroline Catherine Castor son épouse défunte, ainsi que des reprises et avantages à lui assurés par le contrat de mariage ci après relaté et analysé, 2° comme père et père et tuteur légal de de Henriette Caroline Steinmetz âgée de trois ans et demi issue du mariage des dits conjoints Steinmetz, ladite mineure habile à se dire et porter seule et unique héritière de ladite dame Caroline Catherine Steinmetz née Castor sa mère défunte
2° de Monsieur Charles Chrétien Hoeffel relieur domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant comme subrogé tuteur de ladite mineure Henriette Caroline Steinmetz (…)
le tout trouvé en une maison sise à Strasbourg rue du sanglier n° 5 où la défunte est décédée le 27 février de la présente année
M Steinmetz interpellé de déclarer s’il existait un testament ou quelques autre pièce qui pût servir de base à la présente opération a déclaré que le défunte est morte intestate et a produit la grosse de son contrat de mariage dressé par M° Weigel le 4 février 1833

meubles de la communauté 482, créances 2231
reprises de la défunte 688, reprises du veuf 2000
Déclare le sieur Steinmetz que sa femme défunte était héritière pour partie dans la succession de feu le sieur Joseph Philippe Castor son père en son vivant tailleur en cette ville, décédé, époux de dame Madeleine Meyer aujourd’hui sa veuve, ainsi que dans la succession d’Hélène Thérèse Castor sœur de la défunte. Et à cet égard il est à observer qu’après le décès du dut sieur Castor il a été dressé inventaire par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 29 septembre 1821. De cet inventaire il résulte (…) Immeubles. Une maison sise à Strasbourg rue du sanglier numéro 5 entre la dame Jung et le Sr Jost. Ladite maison évaluée actuellement sans distraction de charges, à un revenu annuel de 300 francs, représentant au denier vingt un capital de 6000 francs
Le sieur Steinmetz déclare de plus que la dite Hélène Castor est décédée ensuite dans le courant de l’année 1826 sans avoir fait de testament
Succession de la défunte, valeurs mobilières 263, immeubles 1375, masse passive 1274

Madeleine Meyer veuve de Joseph Philippe Castor meurt en 1849 en délaissant deux enfants puisque sa fille Hélène Thérèse Castor qui avait épousé le chirurgien sous aide major Bernard Jean Pierre Calixte Dumas est décédée sans descendance

1849 (4. Xbr), Strasbourg 2 (95), Me Roessel n° 3097
Inventaire après décès de Mad. Madeleine Meyer veuve de Mr Joseph Philippe Castor, en son vivant tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, demeurant à Strasbourg om elle avait son domicilié & où elle est décédée le 25. novembre 1849.
L’an 1849, mardi le 4 décembre à deux heures de relevée, à la requête de Monsieur Conrad Philippe Castor cordonnier demeurant à Strasbourg, de Monsieur Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de père et tuteur légal de de Henriette Caroline Steinmetz âgée de 10 ans comme étant née le 3 décembre 1839 issue de son mariage avec sa femme en premières noces née Caroline Catherine Castor, En présence de Mr Charles Chrétien Hoeffel, relieur demeurant à Strasbourg,
ledit sieur Castor et ladite mineure Steinmetz habiles à se dire & porter héritiers pour moitié de leur mère & grand-mère respective
le tout trouvé en une Maison sise à Strasbourg rue du sanglier n° 5

total des objets mobiliers 365, argent comptant 201 francs
Titres et papiers. Trois pièces dont la première est une expédition sur parchemin d’un contrat passé devant Me Jean Daniel Stoeber, notaire à Strasbourg le 12 décembre 1810, par lequel le sieur Jean Henri Kirchner & dame Louise Salomé née Wenger son épouse ont vendu aux époux Castor une maison sise à Strasbourg rue du sanglier N° 5 faisant le Coin de la rue du Chaudron où elle porte ne n° 5 qui avait appartenu aux vendeurs aux termes d’un contrat reçu par le même notaire Stoeber le 6 décembre 1808. L’acquisition faite par les époux Castor eut lieu pour le prix de 8000 francs qui se trouve intégralement payés depuis longues années ainsi que les requérans le déclarent. Cette maison faisait partie de la communauté de biens universelle qui existait entre les époux Castor aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Knobloch notaire à Strasbourg le 27 frimaire de l’an VII par lequel les époux Castor s’étaient assuré réciproquement l’usufruit de la moitié de la succession du prédécédé. Le sieur Castor père est décédé à Strasbourg le 2 septembre 1821 en laissant pour seuls uniques héritiers Mr Castor requérant, Mad. Steinmetz née Castor & Hélène Thérèse Castor décédée depuis épouse du Sr Dumas chirurgien major à Paris ainsi que celle qualité héréditaire est constatée par l’inventaire après le décès de Me Castor père dressé per M° Weigel notaire à Strasbourg le 29 septembre 1821. Mad. Dumas est décédée à Lille sans laisser de descendance de manière que un quart de cette succession est avenue à Mad. veuve Castor & les trois quart restants à Mad. Steinmetz & Mr Castor. De sorte que la défunte était propriétaire par indivis de cette maison 1) pour moitié ou 24/48 comme ayant été commune en biens avec son mari, 2) pour 2/48 comme les ayant recueilli dans la succession de sa fille De Dumas (…) faisant ensemble 26/48
Déclarations passives 201

Acte de notoriété concernant Hélène Thérèse Castor
1850 (12.1.), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3218
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Madame Hélène Thérèse Castor, épouse de Monsieur Bernard Jean Pierre Calixte Dumas, chirurgien sous aide major à l’hôpital de Colmar, domicilié à Toulouse,
qu’elle s’est mariée avec M. Dumas à la mairie de Strasbourg le 1 juin 1824,
qu’elle est décédée ab intestat et sans laisser de descendance à Lille le 1 juillet 1824,
qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’elle a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers dame Madeleine Meyer veuve de Monsieur Joseph Philippe Castor vivant tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, à Strasbourg sa mère pour un quart et Monsieur Conrad Philippe Castor, cordonnier, et Dame Caroline Catherine Castor, vivante épouse de M. Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits, tous demeurant à Strasbourg, ses frère et sœur pour les trois quarts restants

Les héritiers, le fils Conrad Philippe Castor et la petite fille Henriette Caroline Steinmetz exposent la maison aux enchères. Le colicitant Conrad Philippe Castor se porte acquéreur

1850 (10.2.), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3219
Cahier des charges. L’an 1850 le 12 février Sont comparus 1. Le sieur Conrad Philippe Castor, cordonnier, et Dame Catherine Frey son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, 2. Le sieur Henri Chrétien Steinmetz, tailleur d’habits demeurant en cette ville, agissant au nom et comme qualité de père et tuteur légal de Henriette Caroline Steinmetz son enfant mineure issue de son mariage avec Dame Caroline Catherine Castor son épouse en premières noces, ledit sieur Castor et ladite mineure Steinmetz habiles à se dire et porter héritiers pour moitié de feue Madeleine Meyer veuve de Joseph Philippe Castor vivant tailleur d’habits, en dernier lieu maître de pension, à Strasbourg leur mère et grand-mère respective, ainsi que ces qualités héréditaires se trouvent constatées par l’inventaire dressé après le décès de la veuve Castor par Me Roessel le 4 décembre 1849

Désignation de l’immeuble à vendre et mise à prix. Une maison avec toutes ses aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Sanglier N° 5 faisant le coin de la rue du chaudron, tenant d’un côté dans la rue du chaudron à M Pierrot, de l’autre dans la rue du sanglier à M Jost et par derrière à M Hepp. Mise à prix 6000 francs
Etablissement de la propriété. Cette maison faisait partie de la communauté universelle qui avait existé entre le sieur Joseph Philippe Castor tailleur d’habits , en dernier lieu maître de pension, et Dame Marie Madeleine Meyer, vivants conjoints à Strasbourg aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Knobloch notaire à Strasbourg le 27 frimaire de l’an VII de la République française correspondant au 17 décembre 1798 moyennant l’acquisition qu’ils en ont faite de Jean Henri Kirschner serrurier et de Louise Salomé Wenger conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Stoeber le 12 décembre 1806. Cette vente eut lieu moyennant le prix de 8000 francs que les comparans déclarent avoir été intégralement payé par les époux Castor père et mère ainsi qu’ils s’engagent à le justfifier à la première réquisition. Le sieur Castor père est décédé à Strasbourg le 2 septembre 1820 en laissant pour ses seuls héritiers ses trois enfants Mr Castor comparant, la Dame Steinmetz née Caroline Catherine Castor et Dame Hélène Thérèse Castor décédée depuis épouse du Sr Bernard Dumas, chirurgien major à Paris, ainsi que celle qualité héréditaire est constatée par l’inventaire après le décès de Me Castor père dressé per M° Weigel notaire à Strasbourg le 29 septembre 1821. Par suite de ce décès la moitié de l’immeuble à vendre appartenait à la veuve Castor née Madeleine Meyer et l’autre moitié aux trois héritiers du Sr Castor père. Madame Dumas née Hélène Thérèse Castor est décédée à Lille le 1 juillet 1824 sans laisser de descendance, sa fortune est échue pour un quart à la veuve Castor née Madeleine Meyer et pour les trois quarts restants au dit sieur Castor et à sa sœur la Dame Steinmetz comme cela résulte d’un acte de notoriété reçu par Me Roessel cejourd’hui, la Dame Steinmetz est elle-même décédée à Strasbourg le 27 février 1843 en laissant pour seuls héritiers sa fille la mineure Steinmetz sus nommée ainsi qu’il appert de l’inventaire dressé après son décès par Me Roessel le 22 juillet 1843. Par suite de ces mutations la veuve Castor née Madeleine Meyer était propriétaire par indivis de cette maison à liciter 1) comme ayant été commune en biens avec son mari pour la moitié ou 24/48, 2) comme héritière pour un quart de sa fille la De Dumas (…) pour 2/48 comme les ayant recueillis dans la succession faisant ensemble 26/48, (…) en sorte que le sieur Castor et la mineurs Steinmetz sont seuls propriétaires par indivis chacun pour moitié de l’immeuble à vendre
Charges, clauses et conditions (…). Intervention. Aux présents est intervenu Monsieur Charles Chrétien Hoeffel relieur demeurant àStrasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Steinmetz
N° 3281 du 12. mars 1850. Adjudication définitive – à M. Castor colicitant pour 8000 francs

Liquidation des successions
1850 (23.4.), Strasbourg 2 (96), Me Roessel n° 3397
Liquidation et partage des successions de Joseph Philippe Castor, en son vivant tailleur d’habits et en dernier lieu maître de pension, et de Madeleine Meyer

Le cordonnier Conrad Castor reçoit le consentement de sa mère pour épouser Caroline Frédérique Werner
1822 (7.10.), Strasbourg, Me Weigel, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 115-v du 8.10.
Consentement par Madeleine Meyer veuve de Philippe Jacques Castor, tailleur d’habits au mariage de Conrad Castor, cordonnier, avec Caroline Frédérique Werner enfant naturel de Christine Sophie Werner demeurant à Criminitschau* royaume de Saxe

Le cordonnier Conrad Castor reçoit le consentement de sa mère pour épouser Adolphine Prestat
1836 (19.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 243 F° 92-v du 20.9.
Consentement par Madeleine Meyer veuve de Joseph Castor, au mariage de Conrad Philippe Castor son fils avec Adolphine Prestat de Giorey*

Conrad Castor épouse Laurence Adolphe Prestat le 15 octobre 1836 à Saint-Germain-en-Laye (voir l’acte de 1852) qui meurt en 1846 en délaissant quatre enfants dont trois meurent peu de temps après.
1854 (9.10.), Me Roessel Aîné
Notoriété constatant que Laurence Adolphe Prestat 1° femme de Conrad Philippe Castor, vivant Cordonnier à Strasbourg, est décédée à Strasbourg le 10 octobre 1846, laissant pour héritiers Charles, Frédéric Joseph, Marie Adolphine et Caroline Florentine Castor, que depuis Charles Castor est décédé le 22 novembre 1849, Marie Adolphine Castor le 6 juin 1847 et Caroline Florentine le 25 juin 1848
acp 433 (3 Q 30 148) f° 99 du 10.10.

Veuf, Conrad Philippe Castor passe un contrat de mariage avec Anne Marie Barthelmé, originaire de Sermersheim (mariage non célébré)
1848 (31.1.), Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1660
Contrat de mariage – Conrad Philippe Castor, cordonnier demeurant à Strasbourg veuf avec trois enfants de Dame Adolphe ou Adolphine Presta sa femme en premières noces, domiciliée en son vivant à Strasbourg, fils de feu le Sr Joseph Philippe Castor, tailleur, & de Madeleine Meyer sa veuve survivante, demeurant à Strasbourg
Et Mlle Anne Marie Barthelmé, majeure d’ans sans état demeurant aussi à Strasbourg, fille de M Joseph Barthelmé, vivant batelier & de Dame Madeleine Müller sa veuve survivante demeurant et domiciliée à Sermersheim canton de Benfeld

Conrad Philippe Castor se remarie avec Catherine Frey, originaire d’Alteckendorf
1848 (24.5.), Strasbourg 2 (94), Me Roessel n° 1847
Contrat de mariage – Monsieur Conrad Philippe Castor, cordonnier demeurant à Strasbourg veuf avec trois enfants de Dame Adolphe ou Adolphine Presta sa femme en premières noces, domiciliée en son vivant à Strasbourg, fils majeur de feu le Sr Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits, & de Madeleine Meyer sa veuve survivante, demeurant à Strasbourg
Et Mademoiselle Catherine Frey, majeure sans état, demeurant à Strasbourg, native d’Alteckendorf, fille majeure de M Georges Frey tonnelier & de feue Eve Richert sa femme demeurant à Alteckendorf

Conrad Philippe Castor et Catherine Frey hypothèquent la maison au profit du pelletier Chrétien Scholl

1850 (27.4.), Strasbourg 12 (179), Me Noetinger n° 22 087
Obligation – Ont comparu M. Conrad Philippe Castor, cordonnier, & Dame Catherine Frey son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg rue du Sanglier N° 5
devoir à M Chrétien Scholl pelletier demeurant à Strasbourg, la somme principale de 5000 francs
hypothèque, Une maison avec ses droits et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Sanglier N° 5 faisant le coin de la rue du Chaudron, tenant d’un côté à M Pierret, de l’autre à M Jost, & par derrière à M Hepp. Cette maison dépendait des successions de feu M. Joseph Philippe Castor, tailleur d’habits & de De Madeleine Meyer en leur vivant conjoints à Strasbourg, père & mère du codébiteur qui en était héritier pour moitié. Il déclare en être devenu propriétaire aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Roessel, notaire en cette ville, le 12 mars 1850 moyennant le prix de 8000 francs sur lequel il ne reste plus devoir que ma somme de 4000

Conrad Philippe Castor et Catherine Frey hypothèquent la maison au profit du conducteur de diligences Charles Bernard Madelin

1850 (1.8.), Strasbourg 12 (179), Me Noetinger n° 22 348
Obligation – Ont comparu M. Cunrad Philippe Castor, cordonnier, & Dame Catherine Frey son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg rue du Sanglier N° 5
devoir à M Charles Bernard Madelin, conducteur de diligences demeurant en cette ville, la somme principale de 1200 francs
hypothèque, Une maison avec ses droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 faisant le coin de la rue du Chaudron tenant d’un côté à M Pierrel, de l’autre à M Jost, par derrière à M Hepp. Ils déclarent & affirment sous les peines du stellionat 1 que cet immeuble leur appartient en toute propriété pour s’en être rendus adjudicataires sur les successions du Sr Joseph Philippe Castor tailleur d’habits & de De Madeleine Meyer vivant conjoints à Strasbourg, père & mère du co emprunteur, aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Roessel notaire à Strasbourg le 12 mars 1850, 2. & qu’il n’est grevé que d’une somme principale de 5000 francs due à M Chrétien Scholl pelletier demeurant à Strasbourg suivant acte (…) passé par devant ledit Me Noetinger le 27 avril dernier

Conrad Philippe Castor meurt en 1852 en délaissant un fils de son premier mariage et deux enfants procréés avec la veuve

1852 (26.4.), Strasbourg 2 (92), Me Roessel n° 4533
Inventaire après le décès du Sieur Conrad Philippe Castor vivant cordonnier à Strasbourg
L’an 1852 le 26 avril à deux heures de relevée en la maison mortuaire à la requête de Dame Catherine Frey, veuve du sieur Conrad Philippe Castor vivant cordonnier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Roessel ainé le 24 mai 1848 (…) que comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs issus de son union avec ledit Sr Castor et nommés Gustave Adolphe Castor âgé de trois ans et Catherine Sophie Castor agée de 7 mois environ,
2. de Monsieur Henri Steinmetz, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg agissant en qualité de tuteur de Frédéric Joseph Castor, mineur âgé de 17 ans et 11 mois comme étant né le 1 juin 1834 de l’union dudit défunt avec Laurence Adolphe Prestat sa femme en premières noces (…)
Et en présence de Monsieur Charles Hoeffet relieur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Frédéric Joseph Castor, et encore en présence de Mr Frédéric Théophile Barchewitz, tonnelier demeurant audit Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits deux mineurs Castor issus de l’union avec sa seconde femme

trouvés dans une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier n° 5 où Mr Castor est décédé le 18 du courant mois
Avis. Le Sieur Castor était marié comme il a déjà été dit ci-dessus en premières noces avec ladite Laurence Adolphe Prestat à la mairie de Saint Germain en Laye le 15 octobre 1836 sans faire précéder son union d’un contrat de mariage. Celle dame est morte à Strasbourg le 10 octobre 1846 en laissant pour seuls héritiers chacun pour un quart ses quatre enfants issus de son mariage avec M Conrad Philippe Castor et nommés Charles Castor, décédé le 22 novembre 1849, Frédéric Joseph Castor ci-dessus nommé, moteur Adolphine Castor décédée le 6 juin 1847 et Caroline Florentine Castor décédée le 25 juin 1848. La dame Castor née Prestat ne laissa aucune fortune à son décès, la communauté légale qui avait existé entre elle et son mari ne présentait aucun actif, de manière que la succession de Mr Castor ne doit rien à l’enfant du premier lit, encore en vie, pour bien maternel et reliquat de compte de tutelle.
M Castor s’est remarié en secondes noces avec sa veuve requérante née Frey le 25 mai 1848 après avoir fait précédée son union d’un contrat de mariage qui sera ci après analysé
Titres et papiers – Cote première. Me Roessel l’ainé, la minute du contrat de mariage reçu par lui le 24 mai 1848 (…)
Cote deux. Successions recueillies par le Sr Castor. Mr Castor a recueilli pendant son mariage sa part dans la succession de sa mère dame Madeleine Meyer veuve du sieur Joseph Philippe Castor, en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg où elle est décédée le 25 novembre 1849 (…)
Cote trois. Maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5. Quatre pièces dont la première est une expédition (…) d’un cahier des charges dressé à la requête de époux Castor et de Mr Steinmetz par ledir Me Roessel le 12 février 1850 pour la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 formant le coin de la rue du Chaudron appartenant pour moitié à la mineure Steinmetz et d’un procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé le 12 mars suivant aux termes duquel ledit immeuble été adjugé à M Castor pour le prix de 8000 francs (…)
La deuxième pièce est une expression sur parchemin (…) d’un contrat passé devant Me Jean Daniel Stoeber notaire à Strasbourg le 12 décembre 1810 par lequel le sieur Jean Henri Kirchner et dame Louise Salomé Wenger son épouse ont vendu aux époux Castor père et mère la maison dont il s’agit et qu avait appartenu aux vendeurs aux termes d’un contrat reçu par le même notaire Stoeber le 6 décembre 1838 (…)
Les deuxième dernières pièces sont des titres de créances
Déclarations passives, 36 francs
acp 409 (3 Q 30 124) f° 52-v du 6.5. Roessel A. 26.4.
Succession déclarée le 16 8.bre 1852 n° 1187
Communauté, mobilier 103
Succession, garde robe 48, mobilier propres 135, mobilier échu au défunt dans la succession de sa mère 377
Communauté immobilière, une maison rue du Sanglier n° 5
Passif 2810

La veuve Catherine Frey se remarie en 1853 avec l’ouvrier tanneur Pierre Reuss
Mariage, Strasbourg (n° 524)
Du 28° jour du mois d’avril l’an 1853. Acte de mariage de Pierre Reuss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 janvier 1821 en cette Mairie domicilié en cette Mairie, ouvrier tanneur, fils de feu Pierre Reuss parcheminier décédé en cette ville le 14 janvier 1844 et de feu Marguerite Salomé Stromeyer décédée en cette ville le 31 janvier 1821 et de Catherine Frey majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 juillet 1816 à Alteckendorff (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg veuve de Conrad Philippe Castor, cordonnier décédé en cette ville le 18 avril 1852, fille de Georges Frey, tonnelier décédé à Alteckendorff le 17 décembre 1850 et de feu Eve Richert décédée au même lieu le 8 avril 1842 (signé) Pierre Reiss, Kathar freÿ

Compte de tutelle puis arrêté de compte rendus à Frédéric Joseph Castor issu du premier mariage
1855 (19.7.), Roessel A.
Compte de tutelle rendu par Pierre Reuss, aubergiste, et Catherine Frey sa femme, et Henri Steinmetz, tailleur d’habits à Strasbourg
à Frédéric Joseph Castor, célibataire audit lieu
duquel il résulte que la fortune de ce dernier s’élève à la somme de 414,74 francs et récépissé par le Sr Steinmetz du dit compte ainsi que les pièces à l’appui pour les vérifier et examiner dans le délai prescrit
acp 441 (3 Q 30 156) f° 82-v du 21.7.

1855 (28.8.), Me Roessel A.
Arrêté du compte de tutelle rendu par Pierre Reuss, aubergiste, et Catherine Frey sa femme, et Henri Steinmetz, tailleur à Strasbourg, le premier comme administrateur et le second comme tuteur de à Frédéric Charles Castor, célibataire à Strasbourg
par acte reçu Roessel A. le 19 juillet 1855, duquel il résulte que le reliquat actif au profit du Sr Castor s’élève à la somme de 414, 94 francs dont décharge ainsi que des pièces à l’appui
acp 442 (3 Q 30 157) f° 81-v du 1.9.

Frédéric Joseph Castor vend sa part de maison à sa belle-mère Catherine Frey

1855 (28.8.), Me Roessel Aîné
Vente – Frédéric Joseph Castor, Cordonnier à Strasbourg
à Catherine Frey veuve en premières noces de Philippe Conrad Castor, vivant cordonnier, et épouse actuelle de Pierre Reuss, aubergiste à Strasbourg
de 18/48 d’une Maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 formant le Coin de la rue du Chaudron moyennant 2770 francs
outre le prix ci-dessus les époux Reuss s’obligent de nourrir, blanchir et entretenir ledit Sr Castor et ce gratuitement, mais seulement tant qu’il restera célibataire ou que la De Reuss restera en vie, cette charge évaluée à 395 francs
Origine, 16/48 héritage du Sr Castor père, 3/48 héritage de Catherine Sophie Castor sa sœur
acp 442 (3 Q 30 157) f° 90-v du 5.9.

Les héritiers Castor exposent la maison aux enchères. L’acquéreur est le garçon meunier Michel Fritsch

1857 (6.4.), Roessel A.
Le 2 mars. Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5 dressé à la requête de Pierre Reuss, tonnelier, et Catherine Frey sa femme à Strasbourg
Intervention de Henri Chrétien Steinmetz tailleur d’habits à Strasbourg, lequel déclare accepter le présent cahier des charges pour signifié
acp 458 (3 Q 30 173) f° 16 du 5.3.
Le 6 avril. Adjudication définitive d’une maison sise à Strasbourg rue du Sanglier N° 5, à la requête de Pierre Reuss tanneur [sic] et Catherine Frey sa femme elle veuve de Philippe Conrad Castor, vivant cordonnier à Strasbourg, agissant tant en son nom que comme mère et tutrice de Gustave Adolphe Castor, son fils issus du premier mariage
à Michel Fritsch, garçon meunier à Illkirch, moyennant 6700 francs
payables 5000 francs à Chrétien Scholl, pelletier à Strasbourg, créancier, 2) 1200 francs à Bernard Madelin, surveillant au chemin de fer à Strasbourg et le surplus aux vendeurs
(Origine) Partage de Philippe Castor père susdénommé et de Catherine Sophie Castor mineure à Strasbourg
acp 459 (3 Q 30 174) f° 38-v du 16.4.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.