6, rue des Lentilles


Rue des Lentilles n° 6 – VII 168 (Blondel), P 896 puis section 1 parcelle 57 (cadastre)

Auberge au Pélican (1692-1702) – Bâtiments démolis en 1973


Aspect en avril 2016. La maison se trouvait à l’extrémité de la file de voitures au premier plan

La maison et sa voisine au sud appartiennent au début du XVII° siècle au tisserand et teinturier Gaspard Geiger. Elles reviennent à son fils Ambroise Geiger, sergent municipal, puis à l’Hôpital. La maison a le droit de faire écouler ses eaux par la voisine au sud. Le cordonnier Jean Georges Klein y transporte en 1692 l’auberge au Pélican qu’il a été autorisé à ouvrir quelques maisons plus loin en 1680. Un compagnon barbier y est poignardé en 1699. Les Quinze consentent à ne pas fermer l’auberge à la demande du beau-père des mineurs propriétaires. Antoine Gabriel renonce en 1702 à exploiter l’auberge après avoir été agressé par un cavalier. L’aubergiste Jean Frédéric Greiner qui n’est pas autorisé à en continuer l’exploitation quitte la Ville en abandonnant sa famille, sa femme est reléguée pour bigamie. L’Orphelinat où leurs enfants sont placés demande de rouvrir l’auberge sous une autre enseigne. Les Quinze refusent après que la commission qui s’est rendue sur place a constaté que l’auberge est une maison de passe. Le propriétaire suivant, André Schulmeister (1703) est tisserand. Comme l’aubergiste Jean Jacques Schnabel qui vient d’acquérir la maison n’est pas autorisé à y rétablir l’enseigne en 1714, il la revend au paveur André Siegfried. La maison appartient ensuite à des artisans qui y exercent leur activité : le tailleur Jean Albert Kauffmann (1723-1735) qui y fait sans doute des transformations puisque sa valeur a augmenté en 1732, les chanvriers Jacques Frick et David Henri Mohr (1736-1784) puis le fabricant de savon Daniel Reith.

123 Elévations f-i-a
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 123 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) cite un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (h) : porte d’entrée et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, comble aménagé. La cour B à l’arrière des n° 4 et 6 montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue et les différents bâtiments à simple rez-de-chaussée qui entourent la cour au nord (2-5), à l’est (5-6) et au sud (1-6).
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 4. Les plans du XX° siècle attribuent aux maisons 4 et 6 réunies le numéro quatre et à la maison n° 8 le numéro six.


Cour B – Extrait du plan cadastral (1972) sur lequel les numéros 4 (en fait 4-6) et 6 (en fait 8) sont mal portés

L’entrée du numéro 6 sert aussi au numéro 8 depuis 1885. Emile Schœllhammer fait reconstruire en 1888 la maison arrière trop peu solide après avoir simplement voulu refaire l’escalier et aménager des cabinets d’aisance. L’îlot est tenu pour insalubre depuis la fin des années 1940. Les bâtiments dont la description correspond aux dessins de 1830 comprennent plusieurs fenêtres gothiques d’après le compte rendu de visite. Ils sont démolis en avril 1973. Le sol sert depuis lors d’aire de stationnement.


Plan et élévation du nouveau bâtiment arrière (1888, dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Geiger, tisserand et teinturier, et (1597) Barbe Spiegel – luthériens
1642 h Ambroise Geiger, sergent municipal, (1641) et Anne Marie Hammerbach veuve de Nicolas Hamburger – luthériens
v 1680 h Hôpital bourgeois
1695 v Jean Georges Klein, cordonnier puis aubergiste, et (v. 1675) Marie Barbe Fleck – luthériens
1685 v Jean Jacques Ihringer, tailleur, et (1656) Catherine Scheder puis (1675) Marie Madeleine Buhler, remariée (1697) au tailleur Jean Ziegler – luthériens
1702 v Jean Frédéric Greiner, aubergiste, et Anne Marie Walter
1702 h Orphelinat
1703 v André Schulmeister, tisserand, et (1699) et Catherine Kayser – luthériens
1712 v Chrétien Becker, tisserand, et (1700) Anne Marguerite Schrepffer, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kœnig – luthériens
1714 v Jean Adolphe Rumetsch, précepteur, et (v. 1698) Anne Barbe Baquin – luthériens
1714 v Jean Jacques Schnabel, aubergiste, et (1699) Marie Salomé Heim – catholique et luthérienne convertie
1714 v André Siegfried, paveur, et (1692) Anne Marie Rost – luthériens
1723 adj Jean Albert Kauffmann, tailleur, et (1688) Anne Marie Gærtner puis (1710) Catherine Lang – luthériens
1735 h Jean Frédéric Schrœling, chirurgien, et (1725) Susanne Dorothée Lang – luthériens
1736 v Jean Jacques Frick, chanvrier, et (1732) Anne Riehl puis (1745) Marguerite Barbe Baldner – luthériens
1764 h David Henri Mohr, cordier et revendeur, et (1752) Marguerite Barbe Baldner veuve de Jean Jacques Frick – luthériens
1784 v Jean Daniel Reith, fabricant de savon et revendeur, et (1751) Marie Dorothée Müller veuve du cordier Jean Jacques Mægelin – luthériens
1787 h Jean Daniel Reith, marchand de fruits et légumes, et (1775) Marie Madeleine Zipper – luthériens
1809 v Philippe Hamm, cordonnier, et (1804) Salomé Lienhard
1832 h Jean Jacques Schmutz, batelier, et (1823) Anne Lienhard
1853 v Chrétien Charles Rœssel, notaire, célibataire
1865* h Louis Eugène Rœssel, notaire à Strasbourg et Gustave Emile Rœssel, à Brumath
1884* v Frédéric Emile Schœllhammer
1937* h Frédéric Emile Schœllhammer, cordonnier, et Sophie Wolff

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1721, 750 livres en 1732, 400 livres en 1744, 375 livres en 1751, 250 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VII 168, Jean Jacques Frick
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mohr, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 896, Schmutz, Jacques, batelier & pilote – maison, sol, cour – 1,8 are

Locations

Auberge au Pélican

1695, Conrad Merald, aubergiste, et (1688) Elisabeth Braun
1699, François Füger, aubergiste et manant
1700, Antoine Gabriel, aubergiste

1712, Jean Adam Gilg, tisserand
1714, Chrétien Becker, ancien propriétaire de la maison
1723, Jean Erard Spengler, cordonnier
1726, Véronique Messerlin veuve du tricoteur de chausses Luc Heiger
1755, état des locataires
1784, Jean Balthasar Plœcklé, teinturier, fiancé à Anne Catherine Eck

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Nagel est autorisé au nom du fabricant de savon Daniel Reith à réparer le crépi de la maison rue des Lentilles

(f° 323-v) Dienstags den 26. Julii 1785 – Daniel Reith Seifensieder
Idem [Herr Exsenator Nagel, der Maurer] nôe Daniel Reith, des Seifensieders, bittet zu erlauben an deßen behausung am Linsenfelser Gäßel gelegen den abgefallenen Bestich Zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave voûtée, un bâtiment arrière comprenant deux petites chambres, dalles par-dessus, passage latéral, puits commun, petite cour, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, passage latéral, plusieurs poêles, chambre, chambre à soldats, cuisine, réduit pour une vache, vestibule, cave voûtée, puits commun, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un vestibule et la chambre à soldats, la cour et un puits commun, cave voûtée, au premier un poêle, une chambre, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, sous le toit un poêle, une petite cuisine et un vestibule, vieux combles et grenier dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et une cuisine à côté de l’entrée, au premier et au deuxième étage à chaque fois un poêle, une cuisine et un vestibule, comble à double couverture de tuiles plates, cave voûtée, puits commun, en outre un bâtiment arrière comprenant plusieurs chambres, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Lentilles

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Hamm
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Les deux maisons n° 7 (plan Blondel VII168) et n° 8 (VII 169) forment une seule parcelle
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 251 case 2

Schmutz Jacques, batelier pilotte
Roessel, notaire,Rue du Vieux Marché aux Vins substitution 1854

P 896, sol, maison, Rue des lentilles 7
Contenance : 1,80
Revenu total : 94,94 (94 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 540 case 2
La maison n° 8 (VII 167) est reportée à la même case

Roessel, notaire, Vieux Marché aux Vins 46
1865, Roessel, Louis Eugène, notaire à Strasbourg et Roessel, Gustave Emile, à Brumath
1884, Schoellhammer Friedrich Emil

P 896, maison, sol, Rue des lentilles 4-6
Contenance : 1,80
Revenu total : 94,94 (94 et 0,94)
Folio de provenance : (251)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 86/87
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 895, maison, sol, Lindenfelsergasse 8
Contenance : 0,34
Revenu total : 136,12 (précédent, 45 et 0,18)
Folio de provenance : 540-I
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 5
Le nouveau cadastre n’attribue plus aux maisons les mêmes numéros

Parcelle, section 1, n° 56 – autrefois P 895, 896.p
Canton : Lindenfelsergasse N° 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,44
Revenu : 1000 / 1050
Remarques :

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 6

Parcelle, section 1, n° 57 – autrefois P 896.p
Canton : Lindenfelsergasse N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,04
Revenu : 1000 / 1400
Remarques :

(Propriétaire), compte 1115
Schoellhammer Emil
1937, Schoellhammer Frédéric Emile
(3725)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 226 Rue de Linsensfels (p. 366)

7
loc. – Moesner, garç. tisserant – Drapiers
loc. – Karcher, femme de bourgeois
loc. – Zezner, J. Jacques – Pêcheurs
loc. – Baumann J. Fréd. frippier
loc. – Bansang, veuve – Manante
loc. – Frech, veuve –
loc. – Lupf, Michel, journalier – Manant
loc. – Krieger, veuve – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lindenfelsergasse (Seite 103)

(Haus Nr.) 4
Grabenstetter, Tagner. 0
Schöllhammer, Totengr. E 1
Metz, Tagner. 2
Wolf, Musiker. 2
Brach, Schreiner. 3
Woelfle. Wwe. H 0
Stiefvater,Tagner. H 1
Dendinger, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 94)

Rue des Lentilles 4, 6, 8 (1884-1972)

Le propriétaire Schœllhammer convertit en fenêtre la porte d’entrée du n° 8 en 1885, l’entrée se faisant désormais par le n° 6. Il fait reconstruire en 1888 la maison arrière trop peu solide après avoir simplement voulu refaire l’escalier et aménager des cabinets d’aisance.
Marie Glasser pose en 1908 au n° 6 une enseigne reprise en 1911 par Jacques Bachmann. Une autre enseigne est posée en 1912 par la fripière Philomène Hils puis en 1922 par le ferrailleur Aloÿse Schmitt. Plusieurs locataires se plaignent de leur logement.
La Police du Bâtiment constate en 1948 que les logements du bâtiment en partie sinistré en 1944, sis dans un îlot insalubre, ne correspondent pas aux prescriptions. Après la mort de la veuve propriétaire en 1972, l’architecte des Bâtiments de France écrit que les immeubles sis 4 et 6 rue des Lentilles et 3 et 5 rue du Coq sont promis à la démolition. Le rapport constate que les bâtiments à rez-de-chaussée, deux étages, combles aménagés et caves voûtées sont construits en maçonnerie (façade sur rue) et en pans de bois et qu’une corniche est détériorée. Le bâtiment comporte en outre des fenêtres en bois et en pierre de style gothique. Les bâtiments sont démolis en avril 1973.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – La maison est repeinte, juin 1884
  • 1864 – Charles Lux demande l’autorisation de continuer à engraisser des oies dans la cave. Le maire fait établir un rapport qui énumère les conditions à respecter.
  • 1885 – L’entrepreneur Bischoff demande l’autorisation de modifier une croisée et de convertir la porte d’entrée en fenêtre dans la propriété Schoellhammer – Autorisation accordée eu égard que les trois maisons 4, 6 et 8 appartiennent au même propriétaire et que l’entrée du n° 6 est proche de la cage d’escalier du n° 8 – Travaux terminés, avril – Dessin
  • 1888 – Le maire constate que l’entrepreneur Bischoff fait construire pour le compte du cordonnier Emile Schœllhammer une maison arrière et une cage d’escalier. Le propriétaire fait une demande dans laquelle il expose que son intention était de faire un nouvel escalier et d’aménager des cabinets d’aisance mais que l’état du bâtiment a conduit à le démolir et à le reconstruire – Autorisation de transformer le bâtiment arrière. Dessins
    L’agent constate lors du contrôle que le cabinet d’aisance a pour seule ouverture la porte, que la cuisine est éclairée par une fenêtre qui donne dans le corridor et que le mur pignon du bâtiment voisin a été consolidé sur une partie seulement de sa longueur
  • 1891 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1896 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – Le propriétaire répond avec retard en alléguant sa maladie et demande un délai. L’agent note en marge que la double maison 4-6 est sale et le ravalement urgent. – La façade a été repeinte à l’eau, septembre 1897
    1897 – Autre notification pour la maison 4-6, rue des Lentilles – Les deux maisons sont repeintes, octobre 1897
  • 1902 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade aux 4-6, rue des Lentilles – La maison est repeinte, octobre 1902
  • 1908 – Marie Glasser demande l’autorisation de poser une enseigne au 6, rue des Lentilles – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1908 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade aux 4-6, rue des Lentilles – Travaux terminés, novembre 1908
  • 1911 – Jacques Bachmann demande de transférer à son nom le droit d’enseigne dont bénéficiait Marie Glasser. – Accord
    Marie Glaser informe en 1912 la Police du Bâtiment qu’elle habite désormais au 17, rue Saint-Nicolas
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la fripière Philomène Hils a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est retirée en octobre 1912
  • 1822 – Aloÿse Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne plate (commerce de vieux métaux) au 6, rue des Lentilles
  • 1927 – Le locataire Schæffer (deuxième étage du bâtiment sur cour) se plaint que son logement est humide – La Police du Bâtiment qui constate que la plainte est fondée invite le propriétaire Schœllhammer à faire réparer les gouttières – Travaux terminés, avril 1928
    1929 – Nouvelle plainte du même. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée
  • Commission contre les logements insalubres – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1906
    1905, rapport sur les maisons n° 4, 6 et (8), en cinq points
    1907. Maison n° 4, rien à signaler sauf le logement sous les combles qu’il faut rénover
    Maison n° 6, remarques en 5 points. Le litige avec la locataire Jost s’éteint quand elle quitte la maison en 1909
    Commission des logements militaires, 1915, maison n° 4, remarques en 7 points. Autre rapport, 1916. Travaux terminés, octobre 1916. Un soldat se plaint des punaises qu’il voit en se rendant chez sa fiancée
    Réclamations, 1912, 1922 (locataire Dürr, rez-de-chaussée), 1923 (locataire Schæffer deuxième étage). Rapport de 1919 qui estime que la plainte est exagérée. Rapport de 1923 qui constate que la plainte est fondée.
    1924. Le Syndicat des locataires d’Alsace et de Lorraine intervient au nom de Valentin Dürr. La Police du Bâtiment constate les faits mais estime qu’ils ne sont pas si graves étant donnée la crise du logement
  • 1934 – Le locataire Lechler dépose une plainte. Le maire notifie le propriétaire Schœllhammer de faire réparer le plancher du logement Lechler, 6, rue des Lentilles. Le propriétaire répond que le plancher est abîmé par négligence des locataires. L’affaire tenue pour non urgente est provisoirement classée
    1937 – Le locataire Lechner signale que la cage d’escalier est en mauvais état. La Police du Bâtiment constate les faits et invite le propriétaire, domicilié au 4 de la même rue, de faire faire les travaux – Le propriétaire envoie une réponse circonstanciée dans laquelle il déclare avoir donné congé à son locataire par lettre recommandée qui a été refusée – La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le règlement. Travaux terminés, avril 1937
  • 1938 – La locataire Mages se plaint du plafond qui menace de s’écrouler – La Police du Bâtiment constate les faits – Le propriétaire, homme âgé, fait lui-même les réparations, les dommages ayant été causés par un tuyau d’eau gelé – Travaux terminés, juillet 1939
  • 1948 – La Division I (logement) demande à la Division V de voir si les murs menacent de s’écrouler après que le bâtiment a été en partie sinistré en 1944. La Police du Bâtiment constate que les logements ne correspondent pas aux prescriptions et que leur remise en état serait trop onéreuse. L’immeuble dont le propriétaire habite au premier étage se trouve dans un îlot insalubre
  • 1972 – Le notaire Loth demande un certificat d’urbanisme pour les immeubles 4-6, rue des Lentilles (section 1, n° 56 et 57.
    Extrait de la matrice cadastrale (1971), feuillet du L. F. 3649. Frédéric Emile Schoellhammer, cordonnier, et son épouse Sophie Wolff en c.d.b.n 4, rue des Lentilles était inscrit à la matrice cadastrale sous le compte 3725 pour les propriétés bâties rue des Lentilles n° 4, maison, 30,00
    Propriétés non bâties, section 1 n° 56, rue des Lentilles n° 6, 1,44, sol deux maisons
    section 1 n° 57, rue des Lentilles n° 4, 1,04, sol maison – Plan cadastral
    L’architecte des Bâtiments de France écrit que « le plan de rénovation du quartier de La Petite France prévoit la démolition des immeubles sis 4 et 6 rue des Lentilles et 3 et 5 rue du Coq. Ces terrains seraient à inclure dans la voirie urbaine afin d’assainir l’îlot formé par ces deux rues la Grand’Rue et la rue du Bain aux Plantes et de créer un chemin pour piétons. »
  • 1972 – Rapport des pompiers sur un feu de cheminée. La propriétaire, Mme Schœllhammer, habitait au premier étage avant sa mort en 1971, le gérant est le notaire Loth (rue de la Haute-Montée). La Police du Bâtiment estime que « ces bâtisses sans aucune valeur architecturale devront être portées sur la liste des bâtiments menaçant ruine suivie de la démolition intégrale ».
    Rapport, 14 février 1972. « Il a été constaté que les n° 4 et 6 rue des Lentilles sont deux immeubles contigus en R + 2 + combles aménagés, toiture à 2 versants avec annexes dans la cour. Les deux immeubles sont construits en maçonnerie pour la façade sur rue et en pans de bois et remplissage pour tous les autres murs avec caves voûtées en sous-sol. Le n° 6 n’est plus habité, le n° 4 comporte encore un logement occupé au rez-de-chaussée, totalement insalubre et dépourvu de tout confort. (…) La couverture a dû être un certain temps en très mauvais état (cela a entraîné le pourrissement de la charpente) mais des travaux y ont été faits et on peut les considérer comme à peu près étanches. La charpente a été partiellement *ée et consolidée. Seules demeurent des déficiences dans l’écoulement des eaux pluviales, d’une part pour le n° 4 sur rue en mitoyenneté avec le n° 2 ainsi que dans la cour intérieure, d’autre part pour le n° 6 à l’angle du pignon et de la façade sur cour. De plus la corniche sur rue qui avait été atteinte lorsque la toiture était défectueuse menace actuellement de s’effondrer. Il faudrait rendre attentif à ce fait Maître Loth qui assure la gérance des immeubles et lui demander de faire abatte la partie dangereuse de la corniche. Par la même occasion on pourrait lui conseiller d’accélérer les procédures concernant ces immeubles qui ne gagnent pas d’être laissés ainsi à l’abandon et sont visiblement très détériorés, trop même pour envisager une remise en état dont le coût serait disproportionné. Toutefois si l’arasement était choisi il faudrait prendre garde qu’un certain nombre de fenêtres sur cour tant en bois qu’en pierre de style gothique sont à conserver. »
    Le maire demande au notaire gérant de l’immeuble de faire abattre la corniche qui menace de s’effondrer sur la voie publique.
    Le maire prend le 17 avril 1972 un arrêté portant injonction de remédier à un état de péril. Le notaire répond que les moyens financiers des héritiers ne leur permettent ni de réparer ni de faire démolir les bâtiments, il offre à la Ville de Strasbourg d’acheter les immeubles pour les faire démolir eu égard que les terrains ne sont pas constructibles d’après le certificat d’urbanisme.
    1972 (octobre) – Rapport d’expertise contradictoire qui conclut que la démolition s’impose. Les immeubles 4 et 6 rue des Lentilles sont compris dans le programme de rénovation et seraient réunis à la voie publique.
    1973 (février) – Les bâtiments sont en cours de démolition. La démolition est suspendue parce que le chantier voisin ne permet pas de faire parvenir un camion jusqu’aux décombres. – Les bâtiments sont démolis, avril 1973

Relevé d’actes

La maison ainsi que sa voisine au sud appartiennent dans les années 1610 au tisserand et teinturier Gaspard Geiger qui épouse en 1597 Barbe Spiegel, fille du receveur Ambroise Spiegel. La maison au sud revient à ses enfants, celle au nord à sa veuve.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. n° 7 p. 100)
1597. Caspar Geiger der Sergenweber vnd ferber vnd Jungfrau Barbara Ambrosÿ Spiegels des Schaffners im Blatterhauß. Eingesegnet zu St Thomas 8. Febru. (i 54)

Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger teinturier en soie et péager au pont sur Rhin, hypothèque la maison au profit des enfants du farinier Blaise Hartmann.

1633 (30. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 59-v
Erschienen Barbara Spieglin, Caspar Geigers, deß Seÿdenferbers vnd Zollers vf d. Reinbrucken see. witwen, mit beÿstandt ihres Vogts Friderich Steg. Barbierers vnd burgers Alhie
hatt in gegensein Hanß Reinhardt Reicheisens Kinder Vogts Bläß Hartmanns deß Meelmanns bekannt, demnach besagter Ihr haußwürh see. alß gewesener vogt erstbesagter Reichseÿsischen Kinder, Andres Heckern von Breuschwickerßheim vermög der den 16. 10.bris anno 1625. auch in der Contract stuben vfgerichteten verschreibung 25. lb d vorgestreckt
Vnderpfandt, Hauß, hoff vnd nebens häußlein, sampt deren hoffstätten auch allen andern & Alhie im Linsenfelßer gäßlin neben einer behaußung dem stifft Alten St. Peter gehörig & neben (-) von Marlenheim, Hinden auch vf ein Stift behausung stoßend gelegen so zuuor v.hafftet umb 200. fl. a 15. bz. dem Stifft St. Marx, Item vmb 15. lb Jacob Stollenmeÿer, vdt gehen auch Jarß von disen heüsern 14. ß dem Closter St. Johann vnd dann 17. ß dem obbesagten Stifft alten St. Peter

Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger, hypothèque la maison au profit de son fils Ambroise Geiger, sergent de la ville

1633 (7. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 271
Erschienen Barbara weÿ: Caspar Geigers gewesenen Zollers an der Rheinbrucken vnd burgers s: alhie wittib, mit beÿstand Friderich Steegen deß Barbierers ihres Vogts
hatt in gegensein ut spâ. [Ambrosÿ Geigers der St. St. Einspenningers] ihres eheleiblichen Sohns – schuldig seÿe XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt, im Linsenfelser gäßlin einseit neben ihr vnd ihren Kindern selbsten, anderseit neben Jacob Schneider von Marlenheim et gsort. hinden vff N. N. von Scharrachberckheim stoßend gelegen
dabeÿ gewesen Caspar Geiger der Bekennerin anderer Sohn

Hypothèque par Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger, assistée de ses deux fils Ambroise Geiger, sergent, et Gaspard Geiger, teinturier

1633, (ut spâ. [5. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 269
Erschienen weÿ: Caspar Geigers gewesenen Zollers An der Rheinbrucken nachgelaßene witib Barbara, mit beÿstand Friderich Steegen deß Barbierers ihres Vogts, wie auch sein Geigers see. beede Söhn vnd Erben, Ambrosius Geiger der St. St. Einspenninger, vnd Caspar Geiger der Jünger Bomasin Ferber, burger alhie
haben in gegensein Paul Leütels Vogts Steffan Stichen deß Notÿ. – schuldig worden 50 lb
[in margine :] Erschienen hienebens gemelter Vogt Stephan Stich benante in gegensein weÿ: Caspar Geigers see: Erben nahmens Ambrosÿ, Caspar v. Friderich Stegen (…) Act. 12. Febru: 1635.

Barbe Spiegel conclut en 1642 un contrat alimentaire avec son fils Ambroise Geiger
1642 (8. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 663-v
Erschienen Barbara, Weÿl. Caspar Geigers geweßenen Ferbers und Sergen Webers nunmehr seel. hinderlaßene Wittib, mit beÿstand der Ehrenvest H hannß Gollen und H Adam Burckhardts beeder alß vß E. E. Großen Rhatsmittel hierzu ex officio deputirter, wie auch Caspar Geigers deß Ferbers ihres Sohns, an einem,
Andern theilß aber Ambrosius Geiger ihr Sohn, Vnd bekannt, demnach Sie wegen ihres hohen erlebt. Alters sich in ietzig. beschwährlich. Zeit mit ihrer noch wenig. Nahrung Zue alimentiren nicht betrachte, Alß hette Sie, vff wohlged. Rhats am 9. octobris a° 1641. interponirtes Decretum mit ernanndtem ihrem Sohn Ambrosio ein Leibgeding dergestalt abgeredt und Verglich. (…)

La maison revient à Ambroise Geiger qui épouse en 1641 Anne Marie Hammerbach veuve de Nicolas Hamburger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Cellerier à Saint-Etienne, Nicolas Hamburger épouse en 1631 Anne Marie Hammerbach, fille d’un trompette de Waiblingen en Wurtemberg

Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrsamen vnd Achtbahre Niclaus Hamburg. den Kheller vnd portner Zue St: Stephan auch burgern Zue Straßb. als dem Breütigamb ane einem, So dann der Ehren: Vndt tugendsamen Jfrn Annæ Mariæ Hammerbachin, weÿl. Leonhard Hammerbachs geweßenen burg.s Zu Waibling. seelg. nachgelaßener ehelichen tochter, als der Hochzeiterin andern theils (…) vf d. Jfr. hochzeiterin seith. H. Ludwig Ißenheils gedachtes Stiffts Zue St: Stephan Schaffnern auch burgers Zu besagtem Straßburg, vnd Niclauß Hammerbachen ihres bruders, Wohnhaft Zue Durlach, alller deß hierzue erbettener g. H. Saaleüth
(…) hat der Bräutigamb seiner lieben hochzeiterin, Zu einem rechten Wÿdem verschrieben seine Zwen eigenthümliche antheill ane dem hauß hoffstatt und gärtlein in der vorstatt Crutenaw hind. dem Weÿßenhauß gegen Martin Stöhren hoff vber gegegen
Beschehen in d. löbl. freÿ. Reichstatt Straßb. Sontags den 25. montags Febr. Im Jahr nach Christi geburth 1631. [unterzeichnet] Stephan Stich Sacra Imperiali authoritate Notarius ac civis Argentinensis in fidem subscripsit

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 14, n° 8)
1631. Dnâca paschatos 10. Aprilis. Claus Hamburger der Keller Zu St Stephan, v. Burger alhie, J. Anna Maria, Lienhart Hammerbachs gewesenen Thurn bläsers Zu Wäiblingen im würtenb.ger Lande Tochter Köchin zu S. Stephan, hat ihren geburts brieff gebracht, ist Sie vber 30. Jahr alt, wie ihr Brudtt auch ein Bläser vor beÿtt stunde (i 250)

Nicolas Hamburger, sergent des fortifications, et Anne Marie Hammerbach font leur testament
1638 (ut spâ [8. Octob.]), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 682-v
Erschienen Clauß Hamburger Geschirr v Knecht am fortification werck und burger alhier, und Anna Maria Hambächin sein ehefr. beede ut spâ. [gesunden stehend und gehenden leibs, auch guter menschlicher Sinnen, vernunfft und verstandts, wie solches auß ihren reden, wandel und geberden genugsamb was abzunemmen,
Zeigten an], demnach Sie bißhero in ihrem nunmehr Sÿben Järigen ut spâ. [Ehestand, Je eines dem andern elle eheliche Pflicht wie Christlichen Eheleuthen gebürt, erwÿsen auch solches noch fürbaß so lang der liebe Gott ihnen deß leben beÿsammen verlaßt Zuleisten gemeint, Alß wolten Sie Einander. mit wÿdemben bedencken (…)]

Anne Marie Hammerbach conclut au nom de son mari malade un accord concernant la succession d’Anne Trœllinger, première femme de son mari morte en 1625
1640 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 450
Erschienen H. Georg Röhm alß Schaffner des Großen Allmoßens Zu St: Marx an einem,
So dann Anna Maria hamerbächin, Clauß Hamburgers geweßenen Weißbeckhen und burgers Zu Straßburg haußfrawen mit beÿstand H Johann Georg Meÿgers Stallschreibers anstatt ihres Vorgedacht. Haußwürths welcher Leibsblödigkheit nicht erscheinen können am andern theil Zeigten an, demnach Sein Hamburgers erste haußfrauw seel: Anna Tröllingerin albereit a° 1625. tods v.fahren, und sich seithero Keine Erben præsentirt (Außkauff)

Nicolas Hamburger meurt en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve. L’actif de la succession qui comprend deux maisons s’élève à 609 livres, le passif à 65 livres.
1642 (22. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 10) n° 25
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrsame Claus Hamburger geweßener burger alhie zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheiden hinder ihme Verlaßen, Welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren: vndt tugendsamen frawn Annæ Mariæ Hammerbächin deßelbe, hinderlaßener witwe, vndt vermög beÿ E. Ehrs. großen Raths erlangten Consens per testamentum Instituirte Erbin, durch sie die Wittib selbsten mit rath hülff vnd beÿstandt deß Vorgeachten vndt Achtbahren herrn Jacob Küblers burgers alhier Zu Straßburg, ihres geschwornen vogts geügt vndt gezeigt. – So beschehen in beÿsein deß Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Johann Georg Meÿgers Notÿ Publ. Vnd ietzig. Stallschrbr, auff Dienstag den 22.t 7.bris A° 1640.

Eheberedungs Copeÿ (…)
Copia Testamenti nuncupativi. 1648 (…) auff Sambstag den 4. deß Monaths Januarÿ (…) persönlich erschienen sind der Ehrsame Claus Hamburger burg. Zue Straßb. vnd mit und neben ihme die Ehrbar vnd tugendsame Anna Maria Hammerbächin sein eheliche haußfr er Claus Zwahr etwan krancken: vnd weg. erlebt. hohen alters vnuermöglichen leibs, auff einem bette ligend, Sie Anna Maria aber gesund, gehend und stehend. leibsn beede von dem Gn: Gottes guter vnd bestendiger sinnen vnd vernunfft (…)
Zum vierdten will er Claus Hamburg d. Testator seinen unterhalben bruders Söhnen hannß Sÿfridt Zue Firdenheim vnd dem andern sohn aber nicht nennen kan Jedem Insonderheit 25 lb (…) Zum Fünfften (…) Instituirt ernennt vnd eingesetzt haben obbemelte Annam Mariam Hammerbächin sein leibe Hfr. – Johann Georg Meÿger von Straßb. diß. Zeit verordneter Stallschreiber vnd burger daselbsten
In einer alhier in d. Statt Straßburg in d. Haanen gaßen in dieße Erbschafft gehörig. Behaußung Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B,, Vor dießer Cammer, Im haußöhren vor der Stuben, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Im Hoff, Im Keller
Wÿdem, so der verstorbene seeliger genoßen. Item es hatt weÿl. Anna Tröllingerin deß ietzt abgeleibten vorige haußfr. seel. Danieln, Clauß Geÿßers burgers alhie Sohn legirt vnd vermacht
Eigenthumb ane Heüßerm. Item hauß hoffestatt vnd Höfflin in Crauthenauw hind. dem Weÿßenhauß (…)
Item hauß, hoffstatt vndt höfflein in d. Statt Straßburg in d. Obern straßen in d. Haanengaßen (…)
Sa. haußraths 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. guldenen Ring 5, Sa. Baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 302, Sa. Eigenthums ane Heüßern 200, Sa. Liegenden güther 3, Sa. Schulden 10, Summa summarum 609 lb – Schulden 65 lb,, Nach deren Abzug 554 lb
Legata 50 lb, Nach deren Abzug 504 – Conclusio finalis Inventarÿ 544 lb

Le sergent municipal Ambroise Geiger épouse en 1641 Anne Marie, veuve de Nicolas Hamburger
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 263)
1641. Domin. Cantate 23. Maÿ. Ambrosius Geiger Einspänniger, Caspar Geiger Seidenfärber Vndt burger alhie hinderlaß: Sohn, Anna Maria Claus Hamburger, Becken vndt Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 31. Maÿ Ruprechtsaw (i 268)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 55) 1641. Dnca Cantate 23. Maÿ. Ambrosius Geÿger der Einspenniger alhier, Anna Maria Niclaus Hamburger Burger Vnd Becken alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 31. Maÿ Ruprechtsaw (i 56)
(pas de mariage à la Robertsau)

Les Quinze réduisent l’amende infligée à Ambroise Geiger pour avoir déclaré une fortune inférieure à celle constatée lors de l’inventaire
1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
Stall Ca. Ambrosÿ Geÿers Vermögen. 158.
(f° 158) Mittw. den 28. 8.bris. Zum andern belaüffe sich Ambrosÿ Geÿers des Einspengers Vermögen, Crafft Inventarÿ 2300. fl. dieweilen Er aber 1100 fl. Zu Wenig Verstallet, Vnd deßwegen für Nachtrag dem Stall 19. lb 5 ß 6 d Zu Zahlen alß Vermeinen die Obere Stallherren es solte dieße Straff vf 20. lb dictirt Vnd beÿ 15. lb. gelaßen, beede dieße Inuentaria aber, Wie auch bescheidt anzeigung vnd Straff wieder ane die Herren dreÿern deß Stalls remittirt Vnd gewieß. Werd.
Erkandt, Würdt beedes gefolgt, mit dem anhang deß die herren dreÿer über die 5. lb auch noch ferner moderation thun können.

Ambroise Geiger démissionne de sa fonction de sergent à cause de son grand âge et sollicite une pension. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés de la Taille.
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p 395) Montag den 24. Aug. 1674 – Ambrosius Geÿer der Einspänniger überreicht per Dr Graden Vnderthänige Supplication, resignirt wegen hohen alters vnd blögikgkeit des leibs, seine dienste, Vnd bitt mit einem genaden gelt gn. Zu erfrewen. Erkandt, Wird der Supplicant seiner dienste erlaßen, vnd sein übriges begehren ahn die Oberen Stallherren gewießen.
Herr XV.er Reißeißen et H. Caroli.

Les administrateurs de l’Hôpital vendent avec la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un 175 livres la maison qui leur est revenue à l’aubergiste Jean Georges Klein et à sa femme Marie Barbe Fleck. Le cordonnier Jean Georges Klein a obtenu en 1680 la permission d’ouvrir l’auberge au Pélican dans sa maison rue des Lentilles qu’il revend pour acheter celle de l’Hôpital. La maison acquise a le droit de faire écouler ses eaux par la voisine au sud

1692 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 806
/:tit:/ Herr Abraham von Fridolßheim, deß beständig. Regiments, der herrn XV. Beÿsitzer, alß Pfleger und H. Balthasar Friderich Stößer, alß Schaffner deß Mehren Hospitalß
in gegensein hans Georg Kleinen deß würths Zum Pelican und Mariæ Barbarä gebohrner Fleckin, mit beÿstand hans wolff Stöfflers, deß Schneiders – auff die am 20.ten 8.bris jüngst von HHn Räth und XXI. ertheilte permission
hauß, höfflein und hoffstätte sambt d. gerechtigkeit deß gemeinen bronnens und ablauffs deß waßers, und allen andern deren Gebäuen Recht und Zugehördt, allhier im linsenfelder gäßlein, einseit neben Georg Flötzer, dem Leinenweber, and.seit neben Hn Dionysio Schöpffen, Specereÿhändler, hind. auff Hn Johann Schatzen, den handelßmann ehevögtlicher weiß stoßend gelegen – geschehen umb 175 pfund

1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 268) den 20. octobr. – Schaffner des mehrern Hospitalß pro decreto alienandi.
G. nôe Balth: fried. Stößers des mehrern Hospitalß alhier Schaffnern prod. memoriale pro decreto alienandi eines im linßer Felßen gäßlein gelegenes dem besagten Spithal Zugehöriges häußlein, so an Hanß Georg Kleinen dem würth Zum pelican umb 300. fl. Verkaufft werden solle, die herren pflegere berichten mündtlich, es seÿe baulooß und trage mehr nicht alß 10 fl. Jährl. Zinß. Erkannt Willfahrt.

Fils de Jean Raoul Klein dont il a hérité de la maison, le cordonnier Jean Georges Klein épouse Barbe Fleck qui devient bourgeoise en 1681 en apportant deux enfants
1681, 4° Livre de bourgeoisie p. 479
Barbara Fleckin, empfangt das burger recht von ihrem Eheman hans Georg Kleinen, dem Schuhmacher p. 8. gold fl. welche erlegt, bringt mit sich dreÿ Kinder, Maria Barbara, hanns Geörg und Anna Margareth, so beÿ ordnung gelaßen, promist. eod. [21. martÿ]

Jean Georges Klein meurt en février 1694 à l’âge de 45 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du diacre 1687-1710 f°16-v)
1694. d. 28. Febr. ist abends ein 4.tel Vor 6 Uhr selig verschieden Johann Georg Klein burger und Schuhmacher auch Wirth Zum Pelican seines alters 45 Jahr vnd 11 Monat Vnd ist folgenden 3. Martÿ auff den Gottes Acker Zur guten leuten begraben Worden laut folgender Vnterzeichung Johannes Georgius Klein, Als Sohn, Hanß Gorg Bender schwager (i 28)

La veuve de Jean Georges Klein vend la maison et le droit d’enseigne 315 livres au tailleur Jean Jacques Ihringer et à sa femme Marie Madeleine Buhler

1695 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 225-v
Maria Barbara geb. Fleckin weil. hans Georg Kleinen gewesenen würth zum Pelican sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Jacob Sommerhalter, deß Leinenwebers ihres Vogts, so dann hans Georg Flöß auch leinenweber alß Vogt Jfr Maria Barbara mit vorged. ihrem Ehemann sel. erziehlte und nachgelaßene 6. Kinder
in gegensein H. Johann Jacob Iringers, deß Schneiders und Mariæ Magdalenæ geb. Bühlerin
hauß, höfflein und dero hoffstätten sambt der Gerechtigkeit deß gemeinen bronnens und ablauff deß waßers /:wie auch deß Schilds:/ und allen andern den Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier im Linsenfelser gäßlein, einseit neben hans Georg Flößen obged. and. seit neben H. Dionysio Schöpff. dem Specereÿ händler hind. auff Johann Schatzen dem Handelßmann, Ehevögtl. weiß stoßend gelegen, und Zum Pelican genandt, welche behaußung umb 125 pfund (und umb 100 lb Capital verhafftet) – umb 90 pfund

Jean Jacques Ihringer et Marie Madeleine Buhler louent l’auberge à Conrad Merald

1695 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 229-v
H. Johann Jacob Iringer, der Schneider und Maria Magdalena, geb. Buhlerin
in gegensein Conrad Merald, deß würths
verlühen, das würthshauß Zum Pelican, mit allen deren gebaüen und Zugehördt. allhier im linsenfelßergäßel einseit neb. hans Georg Flößen dem Leinenweber anderseit neben H. Dionysio Schöpffen den Specereÿ händler, hinten auf Johann Schatzen den handelßmann Ehevögtlich. weiß stoßend gelegen, auff Sechs Jahr lang, von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen Zinß nunmehr 20 pfund

Les Quinze font en 1696 un rapport sur les petites auberges. Celle au Pélican y porte le numéro 26. Le catholique Conrad Merald a été autorisé à reprendre le droit l’auberge parce qu’il n’a pas d’autre moyen de subsistance mais le perdra s’il déménage ou s’il trouve un autre emploi.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
Belangend die Kleinen Würth, so seÿen einige darunter, so abzuschaffen seÿn werden, Und habe mann den anfang inn dem Metzgergießen gemacht, darinn sich Findet
26. d. Pelican jnn dem Linßen Felßer Gäßlin, So Conrad Meraldt bewohnet, ist Catholischer Religion zugethan und Leibzünfftig, und lieget d. Hauß Zwar jm Winckel, allein hatt er Keine Andere gelegenheit Finden Können, deßweg. mann ihme den schanck allda so lang als er da wohnen Wird, continuiren wolte, sollte er aber anders wohin Ziehen, od. einen dienst bekommen, wo werde es als dann abzuschaffen seÿn, Geliebt Und soll seines* jns Künfftige beÿ ersetzung d. ämpter gedacht werd.

Le manant François Füger sollicite le droit de débit au Pélican parce que l’exploitation de l’auberge au Lièvre dans la Grand rue ne lui permet pas de subsister. Les Quinze qui avaient déjà voulu supprimer l’auberge de mauvaise réputation sise dans une rue étroite refusent en incitant le pétitionnaire à trouver une autre auberge. Jean Ziegler qui a épousé la veuve de Jean Jacques Ihringer, propriétaire de la maison, intercède en faveur de ses beaux-enfants auxquels la suppression du droit de débit porte préjudice. Les Quinze rappellent les circonstances qui les ont amené à accorder le droit de débit au cordonnier Jean Georges Klein en 1680. Ils se rangent aux arguments de Jean Ziegler et autorisent François Füger à exploiter le débit

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 217) Sambstags de, 4. July 1699. – Frantz Füger pt° weinschancks Zum Pelican
Frantz Füger der Schirmer per G. bittet unterth. ihme den weinschanckh Zum Pelican in Gnaden Zu Vergönnen. Erk. an die Obere Ungelts Hh. verwießen.

(f° 221) Freÿtags den 17. Julÿ 1699. – Frantz Füger pt° weinschancks
Iidem [Obere Ungelts Herren] Laßen per Herren Friden Proponiren daß Frantz Füger der Schirmer ohnlängst umb erlaubnuß den weinschanck Zum Pelican Zu treiben angehalten, vndt alß man denselben noch ferner angehört, berichtet, daß er den weinschanckh Zuvor in der straß Zum Hasen getrieben, undt weilen Er alda so schlecht war, daß er sich nicht ernehren können, Er das würtshauß Zum Pelican gelehnt habe. Man habe sich aber gleich erinnert daß es hiebevor schon die meinung gehabt, daß dießes hauß weilen es schlecht, undt in einem engen, nemblich dem Linsenfelsergäßel gelegen, abgeschafft werden solte, deßwegen davor gehalten, daß der Implorant, vmb eine andere Gelegenheit sich zu bewerben, angewießen vnd ihme alßdan in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. Gefolgt.

(f° 241) Sambstags de, 8.ten Augusti 1699 – Johann Ziegler pt° würthshaußes Zum Pelican
Gol noîe Joh: Ziegler des Schneiders, in deßen nahmen seine haußfr. erschiene, berichtet daß Prplis ohnlängst das Würthshauß Zum Pelican sampt der gerechtigkeit würtschafft alda Zu treiben an sich erhandelt nun aber Ihme wein daselbst außzuschencken inhibirt werden wolle, so ihme großen schaden bringe, alß bittet unterth. Ihme beÿ seiner erhandelten gerechtigkeit gn. Zu Manuteniren. Erk. an die Obere Vngeltshh. Gewießen.

(f° 269) Montags den 31. Aug. 1699. – Frantz Füeger und Johann Ziegler pt° Weinschancks in einem inn dem Linßerfelßel gäßlein gelegenen hauß Zum Pelican genandt
Obere Umbgeldts Herren Laßen per me referiren, daß Frantz Füger ohnlängst umb den Weinschanck in einem hauß, so jnn dem dem Linßerfelßel gäßlein gelegen, und den schild Zum Pelican hatt, angehalten, deßen begehren aber deßwegen abgeschlagen worden, weilen man sich erinnert, daß es beÿ Mghh. die meinung gehabt, daß d. Würthshauß Zum Pelican gantz abgehen solle, Nachdem aber d. ietzmahlige Eÿgenthumbs herr, Johann Ziegler, d. schneid. darauffhin umb continuation des schancks allda eingekommen, Und dabeneben remonstrirt, daß wann d. hauß quæstionis deßelben beneben d. Schildts gerechtigkeit, so seine Stieff Kind. erkaufft, verlieren sollte, sie dardurch inn sehr große, schaden gesetzt werden würden, als habe mann Auff geschehene remission die sach erkündigt, sage, Untersucht, Und thue sich soviel herfür, daß den 1. 8.bris 1690. /:davon vide Mghh. protocoll:/ Georg Klein, d. schuemacher, in ansehung seines übelen Zustandts in einem Kleinen hauß inn dem Linßerfelßel gäßl. den schanck Und schild Zum Pelican gegen erlag Viel pfund erhalten, jedoch mit dem anhang daß es nur so lang, als er dießes häußlein bewohnen Wird, währen, Und sobalden d. schild davon Wegkommen würde, er sich de novo anmelden solte, Nun seÿe Klein Zwar gestorben und d schild Von dar jnn d. hauß so anjetzo Frantz Füger besitzet, transferirt worden, allein habe deßelbige dadurch die schilds gerechtigkeit Nicht bekommen, jedoch weilen d. orth Zum Weinschanck Nicht Unbequem Und dafür d.selbe erschwehrt werden solte, die Kinder sehr der Kürtzere Ziehen würden, als habe mann auff adprobation Mghh. dafür gehalten, daß sie billich in consideration Zu Ziehen Und mithin d. schanck Zu Willfahren seÿn werde, mit dem beding daß wan Fueger jedermann setzen wird, er d. große umbgeld gebe, Und vor den schild quartaliter einen halben thaler bezahlen solte. Erk. bedacht beliebt.

Antoine Gabriel sollicite le droit de débit au Pélican. Il déclare avoir servi six ans au Bœuf, deux ans à la Carpe bridée, acheté le droit de bourgeoisie et loué l’auberge pour pouvoir l’exploiter. Les Quinze rappellent qu’un compagnon barbier y a été poignardé. Le Grand Sénat a alors laissé aux Quinze latitude de décider si l’auberge serait supprimée. Elle a cependant été maintenue à la demande de Jean Ziegler, beau père des mineurs propriétaires, qui a perdu 40 florins à cause du précédent aubergiste relégué. Les Quinze accordent le droit l’auberge au pétitionnaire qui a bonne réputation en se réservant le droit de le supprimer en cas de désordre.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Anthoni Gabriel pt° Weinschancks Zum Pelican
(f° 301) Sambstags den 4. Septembr. 1700. G. noîe Anthoni Gabriels des burgers alhie, der ist willens Zum Pelican die würtschafft anzufangen, bittet ihme den weinschanck alda gn. zu willfahren und setzts. Erk. an die Obere Vngelts herren gewießen

(f° 311) Freÿtags den 10.ten Septembris 1700. – Anthoni Gabriel pt° Weinschancks
Iidem [Obere Vngelts herren] per Herren Friden, es habe auch Anthoni Gabriel vmb den weinschanck angesucht, und alß man denselben angehört berichtet, daß er das würthshauß Zum Pelican gelehnt habe, undt mit seiner frawen burger worden seÿe, Zu deßen beweiß auch einen schein vorgelegt, und und noch weiters beÿgesetzt daß Er hiebevor 6. Jahr beÿm Ochßen, und 2. Jahr beÿm Gertenfisch als Stall knecht gedienet, vnd ermelts hauß den Schildt Zum Pelican noch hette, dabeneben das große Vngelt gleich Zugeben sich offerirte. Man habe aber sich erinnert daß ohnlängst ein Barbiergesell in dießem hauß erstochen und beÿ E. E. Gr. Rhat deßentwegen etwaß insonderheit erkant worden seÿe, Worauff Er herr Fridt sich beÿ den Raths Protocollo erkündiget, vndt von herrn Rathherrn vernehmen, daß EE. gr. Rhat, wegen wegnehmung des Schildts, an Mgherren die XV. die sach verwießen habe. Es hette aber der Proprietarius Johann Ziegler Jun: gebetten, das Recht vom Hauß nich wegzunehmen, weilen er an dem Vorigen vnd relegirten würth beÿ 40. fl. verlohren vnd an den vorgegangenen vnglückh keinen theil habe. Nun seÿe das hauß Zwar abgelegen, allein weilen der Implorant burger und Zünfftig seÿe, vnd ein gutes Zeugnus habe, auch unterschiedliche Recommandationes Vor denselben eingeloffen, alß habe man dafür gehalten, daß auff sein wohl verhalten ihme in sein begehren willfahrt werden könte, iedochstünde die approbation Zu Mghherren.
Erkandt, wirdt zwar dem Imploranten willfahrt, solle aber demselben dabeneben angezeigt werden, daß Mgherren den Schildt von sochem hauß wegzunehmen willens geweßenen seÿen, deßwegen er sich vorsehen, widrigen falls und wan einige unfugen darinnen vorgehen würden, solcher sowohl Ihme, als dem Proprietario weggenommen werden solle.

Marie Madeleine Bühler, veuve de Jean Jacques Ihringer et femme en secondes noces de Jean Ziegler, vend la maison 300 livres en janvier 1702 à l’aubergiste Jean Frédéric Greiner et à sa femme Anne Marie Walter

1702 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 42-v
(300) Maria Magdalena geb. Bühlerin Weÿl. Johann Jacob Jringers geweßenen Schneiders nun seel. Nachgelaßene Wittib anjetzo Johann Zieglers des jüngern Schneiders Haußfrau, So dann Johann Philipp Ulrici auch Schneider alß Vogt ged. Jhringers hinterlassen dreÿ Kinder
in gegensein Johann Friderich Greiners des Würths und Annæ Mariæ geb. Waltherin
Hauß, Höfflein und dero Hoffstatt sambt der Gerechtigkeit des gemeinen Bronnens Und Ablauff des Waßers Wie auch des Schilds und allen anderen deren Gebäuen, Rechten Und zugehörden allhier im Linsenfelser Gäßlein einseit neben Hanns Georg Flößen dem Weber, anderseit neben Hannß Georg Klocken dem Sigristen zum alten St. Peter allhier hind. auff Hn Johann Schatzen des Handelsmanns Kinder Erster Ehe stoßend gelegen Und Zum Pelican genandt – um 125 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund

Jean Frédéric Greiner qui vient d’acheter l’auberge au Pélican sollicite en février 1702 auprès des Quinze l’autorisation de l’exploiter. Les préposés en chef de l’accise demandent à Antoine Gabriel pourquoi il veut quitter le Pélican pour reprendre une enseigne au Faubourg Blanc. Il répond que l’auberge a mauvaise réputation et qu’il arrive souvent que des gens veuillent entrer la nuit. Un cavalier l’a en outre pris à partie en le blessant gravement au bras. Les Quinze rappellent qu’ils étaient d’avis de supprimer l’enseigne en 1699 après qu’un compagnon barbier y a été poignardé au courant de l’année et qu’elle n’a été maintenue qu’à la demande du beau père des mineurs propriétaires, à la condition que l’auberge retrouve une bonne réputation. Comme ils constatent que ce n’est pas le cas malgré la bonne conduite d’Antoine Gabriel, ils décident en mars de supprimer l’enseigne.
Le receveur de l’Orphelinat demande en septembre de la même année de rétablir le droit d’auberge. Les enfants de l’aubergiste Jean Frédéric Greiner ont en effet été admis à l’orphelinat après que leur père a quitté la Ville. Les administrateurs arguent qu’ils tireraient profit de l’immeuble s’il était à nouveau exploité, éventuellement sous une nouvelle enseigne qu’Henri Schwartz le jeune se propose de reprendre. Les préposés se rendent sur place. Ils constatent que l’auberge se trouve dans une rue étroite et qu’elle a un tel aspect qu’un homme honnête se garde d’y entrer. Seules des canailles peuvent fréquenter un tel endroit qu’Antoine Gabriel veut quitter. Il s’agit d’un véritable bordel dont le voisinage se plaint. Les Quinze ne modifient pas leur décision prise quelques mois plus tôt.

1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
Johann Friderich Greiner Zum Pelican in dem Linßenfelßer Gäßel
Weißenhaußes Schaffners H Johann Heüpels, vergönstigung des Schildts und Weinschancks in dem hauß wo vor dießem der Pelican geweßen und abgeschafft worden
(f° 54) Sambstags den 25.t febr. 1702. Joh. Friderich Greiner pt° Würtschafft Zum Pelican
K. nôe Joh: Fridr. Greiners burgers alhier, der hat das Gasthauß Zum Pelican in dem Linßenfelßer Gäßel erkaufft und will die würtschafft daselbst treiben, bittet umb continuaô des aldasigen Schancks, prod. Zugleich Stall: vnd Zunfftschein, daß Er beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger leibzünfftig werden will. Erk. an die Obere ungelts hhrn gewießen.

(f° 87-v) Freÿtags den 24.t Martÿ 1702. – Anthoni Gabriel pt° würthschaff Zum Weißenthurn olim Zur Eulen genant
Iidem [Obere Vngelts herren] per Herren Friden, es habe Anthoni Gabriel der Würth Zum Pelican, umb die würthschaff Zum Weißenthurn, olim Zur Eulen genant (…) dem Imploranten gefragt, warumb Er aus dem Pelican weg Ziehen wolle? der Zur Antworttt gegeben daß solches würthshauß in üblen ruff seÿe, und die leüth öffters Zu nacht mit gewalt hineintringen wollen, Wie dann ein Reüter Ihne, einmahl so übel tractirt, daß er vermuthlich den Lincken arm sein lebtag nicht mehr werde recht brauchen Können. Auff seithen der herren Deputirten finde man nöthig Zu seÿn, erstged. Würthshauß Zum Pelican abzuschaffen, weilen es schon in aô 1699. dieße meinung gehabt habe, in deme in besagten jahr ein barbiergesell daselbst erstochen und auch von E E Rhat dießer ursach wegen die abschaffung deßelben MGHherren den XV. recommandirt worden seÿe. man habe sich Zwar auch erinnert, daß des hauß Johann Zieglern Zugehöre, und demeselben damahls auff sein inständiges bitten die continuation des weinschancks noch ferner iedoch mit dem anhang gegönnet worden, daß der würth nienmand als leüth von gutem erbaren wandel setzen solle, wiewohlen die erfahrenheit ein gantz anders bezeüge.
Weilen nun das Würthshauß Zur Eülen (…) den Pelican aber belangendt werde Zu Mghherren stehen, ob Sie den Schild davon gäntzlich aberkennen wollen. Erkandt, wird dem Imploranten, die Würtschafft Zum Weißenthurn Zu treiben, auff sein wohl verhalten erlaubt, vnd soll der Pelican gäntzlich abgeschaff und der Schildt davon abgenommen werden.

(f° 290) Sambstags den 2. Septembr. 1702. Noê des Weißenhaußes Schaffners H. Johann Heüpels, prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts, umb wider vergönstigung des Schildts und Weinschancks in dem hauß wo vor dießem der Pelican geweßen und abgeschafft worden. Erkandt, an die Oberen ungeltshh. gewießen

(f° 314-v) Freÿtags den 22. Septembr. 1702. das Weißenhauß pt° Weinschancks Zum Vormahlig. Pelican.
Obere Vngelts herren laßen per H. Friden Proponirent, es habe H. Johann Heüpel der Schaffner des alhiesigen Weißenhaußes ein unterthäniges Memoriale überreichet und darinnen vorgetragen, welcher gestalten das weisenhauß auff Erkantnus heren Rhät vnd XXI. des außgewichenen Johann Friderich Greiners gew. Würths Zum Pelican, hinderlaßene Kinder recipirt habe, und daß Zugleich ged. Stifft besagtes hauß, cum oneribus Zugefallen seÿe, Weilen aber daßelbige anderst nicht genutzt werden Könne, als man wid. ein anderer Würth hinein gesetzt, und der vorige Schild /:so dem orths verhaßt gemacht:/ in einen andern Verwenandelt werden, und sich dato Heinrich Schwartz der Jüngere, solches Zu beziehen, und die würthschafft die er erlernt darin zu continuiren resoluirt, und darumb beÿ den herren Pflegeren angemeldet, alß wolte Er unterth. gebetten haben, Zu beßerem des Stiffts auffnehmen, in die continuation des weinschancks in dießem hauß, wie auch auffrichtung eines newen Schildts anstatt des vorigen, gn. Zu consentiren, in deme man sonsten dießeits nicht finde, wie beÿ so vielen darauff stehenden Passivis einiger profit daraus gezogen werden köne.
Auff beschehene Remission habe man vor nöthig erachtet, einen Augenschein in dießem hauß einnehmen zu laßen, so durch herr Mühlberger geschehen, welcher berichtet habe, daß selbiges in dem Linsenfelßergäßel, welches Zimlich eng, gelegen seÿe, Keinen Würths hauß gleich, sondern dergestalten außsehe, daß kein ehrlicher Mann hinein gehen sondern es nur Canailles frequentiren würden, maßen der Letztere würth, so darin gewohnet, nembl. Anthonÿ Gabriel seines lebens nicht sicher, sondern daraus Zu Ziehen genöthiget, vnd es vor dießem ein rechtes Bordel geweßen seÿe, darüber die nachbarschafft sich sehr beschwehrt habe. Worauff man Ihne herr Schaffner angehöret, welcher sich auff die Contenta seines übergebenen Memorialis bezogen, undt anbeÿ gemeldet, daß wann gemelter Schwartz zu einem Würth alda nicht anständig were, Er auff ein anderes Subjectum bedacht seÿn wolte, allein habe man davor gehalten, daß dießer Schwartz so lang er dem Weinhandel treibe, keinen würth abgeben Könne. Nach welchem man die Protocolla auffgeschlagen und gefunden, daß ao 1699. schon der schild von dießem hauß weggethan werd. sollen, wann nicht Johann Ziegler der damahlige Eigenthumbs H. davor gebetten und den schaden der Ihme dadurch zuwachße, remonstrirt hette. In dießem 1702.t Jahr seÿe ein würth darinnen gewesen, der sich aber so übel verhalten, daß man den 24. Martÿ jüngsthin solches würthshauß gäntzlich habe abschaffen müßen. Es seÿe Zwar nachgehends Anthoni Gabriel hineingezogen, der sich wohl verhalten aber wegen der officiers Zulauff vnd importunitæt nicht habe darinnen verbleiben können, sondern sich in dem würthshauß Zur Eulen begeben habe, stünde alßo Zu Mghherren, ob Sie dannoch den weinschanck wider alda erlauben oder es beÿ vorig. Erkantnuß laßen wollen.
Erkandt, wirdt es beÿ vorig. Erkantnuß und beschehener abschaffung dießes würthshaußes nochmahlig gelaßen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent les enfants de Jean Philippe Greiner aux administrateurs de l’Orphelinat. Leur grand-mère Catherine, veuve du cordonnier Jean Philippe Greiner en fait la demande après que leur père Jean Philippe Greiner a quitté la ville en abandonnant sa famille et que leur mère a été reléguée pour bigamie (remarque, on ne trouve à Strasbourg ni le mariage des parents ni le baptême des enfants).

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
H. Friderich Greiners Zweÿ Kleine Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 247.
(p. 247) Montags den 24.ten Julÿ 1702. – Saltzm. Ersch. Johann Friderich Greines deß außgetrettenen burgers Zweÿ Kleine ohnerzogene Kinder mit beÿstand der Groß Mutter Catharina, auch weÿl. Johann Philipp Greiners gewesenen burgers und Schuhmachers hinderbliebene Wittib, b. unterthänig weil auch deren Mutter ob Bigamiam von hier relegirt worden, vnd Sie wegen hohen alters von 68. die Vater vnd Mutterloße Weÿßen nicht mehr erhalten kan, selbige an J Gn. erbarmen in das allhießige Weÿßenhauß auff zu nehmen.
Herr Syndicus meldet, das vornembste so beÿ dieser sach Zu consideriren ist ob die Implorantin be[-] Kinder sein, welches auß dem abgeleßenen Stall [-] verificirt werde, vnd Zwar, daß nicht allein der Vatter sondern auch die Von Eltern derselben daß burgerrecht allhier genoßen, weilen nun das Waÿßenhauß fürnehmlich für arme burgers Kinder gestifftet und auch ob delicta [-]entum die Kinder nich Zu straffen, ob dictur ex jure divini unusquisque pro peccato suo monatur welches auch in jure civili der titulus** in Digess*ne filius pro patre vel pater pro filio erfordert*, alß hette Er darvorgehalten, daß dieße beÿde Kinder, welche pro veris orphanis zu halten ohne die herren Pfleger deß Weÿßenhaußes Zu recommendiren sein werden. Erk. Werden die Implorirenden Kinder an die herren Pfleger deß Weÿßenhaußes recommendirt.
H Rathherr Schmuck und herr Rinck.

Les administrateurs de l’Orphelinat vendent la maison 275 livres au tisserand André Schulmeister et à sa femme Anne Catherine Kayser. En marge, quittance remise au précepteur Jean Adolphe Rumetsch en 1714.

1703 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 234-v
(275) S.T. Hr. Jacob Wencker alter Ammeister u. XIII.ner alß hochverordneter mit Pfleger deß waÿßenhaußes allhier beneben Hn Joh: Heupel Schafner daßelbst
in gegensein Andres Schuelmeÿsters leinenwebers u. Annæ Cath: geb. Kaÿßerin
Hauß, Höfflein sambt Dero Hoffstatt u. der gerechtigkeit deß gemeinen brunnens, u. ablauf deß wassers, wie auch übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten allhier im Linßenfelßer gäßlein einseit neben Hanß Georg Flößen webern anderseit neben Hannß Georg Glocken Sÿgristen beÿm alten St Peter hinten auf Hn Joh: Schatzen handelsmann stoßend gelegen – um 125, 75 pfund verhafftetn geschehen um 75 pfund
[in margine :] Johann Adolph Rumetsch Præcept. privatj als Nunmahligen proprietary hierinn bemelten Haußes (…) den 15. jan. 1714

André Schulmeister et Anne Catherine Kayser hypothèquent la maison au profit d’une créancière, Marie Esther Kœnig

1704 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 168-v
Maria Ester geb. Königin Joh: Mar* deß soldaten Haußfr: so aber anjetzo in Engelland seÿe, u. Sie bereiths vier jahr lang verlassen haben mit beÿstand Joh: Daniel Inckels fischers ihres Schwagers einßen
u. andern theils andres Schuelmeÿster leinenweber u. Anna Cath: geb. Kaÿßerin deßen haußfr:, daß sie Schuelmeÿsterische Eheleuthe schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der schuldigen Eheleuthe ahm 24. maÿ 1703 erkaufte behaußung cum appertinentiis allhier im Linßenfelßer Gäßlein gelegen, wo annoch um 125 lb dem mehrern Hospithal (…) verhaftet

André Schulmeister loue la maison au tisserand Jean Adam Gilg

1712 (ut ante [15. Febr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 127-v
andres Schuelmaister leinenweber
in gegensein Joh: Adam Gilg leinenwebers
sein hauß allhier im Linßenfeltzergässel, einseit neben Joh: Georg Löß anderseit neben Glock gelegen, nichts außgenommen – auf 9 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1712 um einen jährlichen Zinß nemlich 16 lb

André Schulmeister et Anne Catherine Kayser revendent le maison 325 livres au tisserand Chrétien Becker et à sa femme Anne Marguerite Schrepffer

1712, (ut ante [28. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 391-v
(325) andres Schuelmeÿster leinenw: und Cath: geb. Kaÿßerin
in gegensein Christian Beckers leinenwebers und Annæ Marg: geb. Schrepferin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt u. Gerechtigkeit daß gemeinen brunnen u. ablauff deß wassers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß webern, anderseit neben Joh: Georg Glock, hinten auff (-), um 125, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 75 pfund

Fils d’un tisserand de Zerbst en Saxe, Chrétien Becker épouse en 1700 Anne Marguerite (Schrepffer), veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kœnig
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 102)
1700. Domin. XXV post Triit. et Domin: I. Adventus proclamati sunt Christian Becker d. leinenweber gebürthig Von Zerbst, weÿl. Christian Becker, geweßenen leinenwebers V. burgers Zu Zerbst nachgel. ehl. Sohn, V. Anna Margaretha weÿl. Joh: Jacob König geweßenen Tabackmachers alhier Nachgelaßene Witwe, copulati sunt, Mittw. d. 1. 10.bris [unterzeichnet] Christian Becker Als Hoch Zeitter, o beÿzeichen Annæ Margarethä Königin als hochzeiterin (i 104)

Fils d’enseignant, Jean Jacques Kœnig épouse en 1694 Anne Marguerite Schrepffer, fille de maître maçon
Mariage, Eckbolsheim (luth. p. 12)
Anno 1694. Die Mont. d. 1. Martÿ sind auff erlaubnuß des Regierend. H. Ammeisters Zu Straßburg, Vnd consens E. E. Capituls Zu St. Thomæ nach geschehener ordentlicher Proclamation ehelich allhier copulirt word. Johann Jacob König der ledige tuback knecht, Johannis Pauli Königs Informatoris Zu Straßburg ehelicher sohn, Vnd Jfr. Anna Margaretha, Gabriel Schrepffers burgers vnd maurers Zu Straßburg eheliche tochter [unterzeichnet] hanß Jacobus König, Annaa Margret schrepfferin (i 9

Chrétien Becker devient bourgeois par sa femme avant son mariage en octobre 1701
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 733
Christian Bercker der Leinenweber Von groß Zerbst, Weÿl. Christian Berckers gew. Leinenwebers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Frawen Anna Margaretha schrepfferin p. 2. gold fl. 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, wird beÿ E E Zunfft der Tucher dienen. Jur: d. 22. 8.bris 1701.

Chrétien Becker demande, certificats médicaux à l’appui, que sa femme soit admise à l’hôpital jusqu’à sa guérison. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent en renvoyant le pétitionnaire à l’aumône Saint-Marc
1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Christian Becker pro uxore Anna Margaretha Schröpfferin vmb auffnahm derselben in den Spittahl. 33.
(p. 33) Montags den 2.ten Martÿ 1711. – K. Ersch. H. Christian Becker burger vnd Leinenweber allhier pro uxore Anna Margaretha Schröpfferin weÿllen dieselbe lauth beÿgehend. attestati Medici mit vnterschiedlich. beschwerdten Insonderheit mit der Mult. Kranckheit behafftet Vnd Er Ihro als ein bedürfftiger Mann Zu helffen außer dem stand seÿe, als bittet Er unterthänig sie bis Zu Ihrer geneßung in allhießigen hospital auff vndt anzunehmen, Erk. wirdt implorant mit seinem begehren ab: vndt ahn die herren pflegere zu St. Marx gewießen vmb Ihme nach der sachen befundtung mit einem wochentlich. allmoßen beÿzuspringen,
Hh. XXI. Reichardt Vndt H. Garand

Chrétien Becker demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre en déclarant qu’il n’en avait pas les moyens quand il était célibataire. Il a exercé avec un seul métier pendant douze ans mais n’arrive plus à assurer sa subsitance en ces temps difficiles. Les représentants du corps de métier ne voient pas d’inconvénient à ce que les Quinze accordent une dispense, le pétitionnaire s’étant toujours bien comporté.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Christian Becker Ca. E.E. Meisterschafft der Leinenweber
(f° 2) Sambstags den 13.ten Januarÿ 1714. – Christian Becker Ca. EE Mstrschffr der Leinenweber
S. noîe Christian Beckers des burgers und Leinenwebers alhier Cit. per sched. E. E. Meisterschafft der Leinenweber alhier Obermr. Johann Georg Krieger, Pplis hat im ledigen standt aus mangel der Mittel das Meisterstück nicht machen können, alß bittet unterth. Ihme das Meisterst. anietzo Zu machen dispensando gn. Zuerlauben. G. Citat. præs. weilen das petitum wider ordnung alß bittet Deputationem. S. Setzts.
Erkandt gebettener deputation willfahrt. Obere Handwercksherren.

(f° 38) Sambstags den 10.t Febr. 1714. – Christian Becker Ca. EE Mstrschffr der Leinenweber
Iidem [Obere Handwercksherren] per Herren Friden es habe Christian Becker der Leinenweber angesucht daß ihme das Meisterstück im verheuratheten standt Zu machen erlaubt werden möchte, Alß man Ihme ferner gehört, Habe Er beditten, daß Er bißhero nur mit einem Stuhl zwölff jahr gearbeitet, weilen aber die Zeiten schwehr, Vndt Er dabeÿ sich nicht mehr außbringen könne, Er sich resoluirt hette daß Meisterstück Zu machen, mit unterth. bitt, gn. damit zu dispensiren.
Worauff Johann Georg Krieger und Johann Graff, als Ober vndt unter meister geantwortet, daß das begehren wider articul lauffe, vnd weilen Sie nicht dispensiren könten, Sie dan Imploranten anhero gewießen hetten, jm übrigen Sie wider Gegner der mit seinem Geburths vndt Lehrbrieff wohl versehen auch beÿm Handwercks sich wohl auffgeführet, nichts einzuwenden hetten, vndt nur gebetten haben wolten daß Er wie andere pro dispensatione 3 lb erlegen solte.
Auff seithen der Herren Deputirten, habe man es vor billich undt davor gehalten, daß der jmplorant gleich wie andere pro dispensatione 3. lb halb der Statt undt halb dem Handwerck erlegen solte.
Erk. Bedacht gefolgt.

Anne Marguerite Schrepffer meurt en 1721 en délaissant deux enfants issus du veuf. Le mariage a eu lieu sans contrat. L’inventaire est dressé dans une maison de location près du moulin Zorn au Finckwiller. La masse propre aux héritiers s’élève à 10 livres. L’actif de la communauté est de 8 livres, le passif de 61 livres.
1722 (7.7.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 9) n° 227
Inventarium über Weÿl. fr. Annæ Margarethæ Beckerin gebohrner Schräpfferin, Mr Christian Beckers Leinenwebers und burgers allhier geweßener Ehelicher Haußfr. seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1722. – nach Ihrem den 17. Octobris deß abgelegten 1721. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Hannß Jacob Volcken fischers vnd burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Christians undt Annæ Catharinæ der Beckeren der Verstorbenen fraw seel. mit hernach gemeltem Ihrem hinderlaßenen Wittiber Ehelich erzeugten Kinder, auch ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Strb. dienstags den 7. Julÿ A° 1722.

Bericht anstatt der Eheberedung. Demnach ich der Notarius dem Eingang dießes Inventarÿ beschrieben, so habe dem Wittiber gefragt, ob nicht Zur Zeit seiner Verheürathung Zwischen Ihme und seiner Verstorbenen fraw seel. eine Eheberedung auffgerichtet worden, hat derselbe mir geantwortet, es wäre Keine auffgerichtet worden, dahero die Jenige natural posten, so der Verstorbenen fraw seel. gehörig den Kindern Und Erben für unverändert Zugeschrieben, alles übrige aber Vor theilbahr inventirt worden.
In einer allhier Su Straßburg in dem Finckweiler ohnweit der Zornenmühl gelegener und in dieße Verlassenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
In der Stuben, In der hauß Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Erstlichen der Kinder und Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 4 ß, Summa summarum 10 lb
Dießemnach Würd auch das Gemein verändert und theilbahr gut beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handtwerck gehörig 5 lb, Sa. Goldin rings 6 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 61 lb, Theilbarer Passivorum 53 lb
das passiv onus übertrifft auch der Erben unv: Vermögen: umb 42. lb

Chrétien Becker et Anne Marguerite Schrepffer vendent la maison 375 livres au précepteur Jean Adolphe Rumetsch et à sa femme Anne Barbe Baquin

1714 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 2
(375) Christian Becker leinenweber und Anna Marg: geb. Schrepferin
in gegensein Joh. Adolph Rumetsch præceptoris privat: und Annæ Barb: geb. Backenin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnens und ablauff deß Wassers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß webern anderseit neben Georg Glock hinten auff Fr. Rennerin – um 125, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 75 pfund

Anne Barbe Baquin est originaire de Strasbourg, fille de l’interprète David Baquin. Leur fils François David est baptisé en avril 1702
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153-v) Anno 1702. Heut dato den 7. Aprilis Ist ein Junges Söhnlein Nahmens Franciscus David getauffet worden desselben Eltern seind Johann Adolph Rumetsch Von Speÿer schirmer v. bruch schneider alhier vndt Fr. Anna Maria Backinin, der tauff zeügen aber Wahren Monsieur Barron Haÿn Noch lediges standts, H. Johann Jacob Backin der ledige haußknecht welcher aber nicht Zugegen wahr, v. deßwegen Hr. Baron solches Werck verrichtete, Jonas Faudel der burger v. huffschmidt alhier, Maria Ursula Borckbinin (…) [unterzeichnet] Johann Adolph Rumetsch alß vatter, H. Baron von Haÿm freÿh. von halberstatt (i 162)

Originaire de Spire, Jean Adolphe Rumetsch devient bourgeois en 1712 en même temps que sa femme en apportant un enfant
1712, 3° Livre de bourgeoisie p. 1284
Joh: Adolff Rumetz d. Informator V. Speÿer, V. sein Fr: anna Barbara Baquinin V. hier erkauffen d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß mit ihrem Kind bleibt es beÿ ordnung. Wird Zur Mörin dien. Jur: d. 5. Martÿ 1712.

Anne Barbe Baquin meurt en 1722. De plus amples précisions figureront à la notice d’une de leurs maisons
1722 (1.6., Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 211 (194)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren: und tugendsahme Fraw Anna Barbara Rumetschin gebohrne Paquaynin deß Ehren: und Achtbahren Hn Johann Adolph Rumetschen, Præceptoris domestici undt burgers allhier geweßene Haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem d. 25. Januarÿ dießes Instehenden 1722. Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Johann Heinrich Lößen geweßenen Würthen Zuer Linten und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogt Jfr. Annæ Barbaræ Rumetschin der Verstorbenen seel. mit Vor ermeltem Ihren hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzügt undt einzig hinterlassener tochter und ab intestato Rechtsmäßiger Erbin – Actum Straßburg d. 1.ten Junÿ Anno 1722.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krebsgaß auff dem Roßmarckt gelegener und in dieße Verlassenschafft Eigenthümlich gehöriger behaußung befundten worden wie Volgt
Auff der Bühn, In der wohnstub
Eÿgenthumb ane Hausern. Item in d. Krebsgaß (…)
Item in d. Vorstatt Crautenaw am Gaulstatten (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 110, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eÿgenth. ane häußern 425, Summa summarum 823 lb – Schulden 9 lb, Nach deren Abzug 814 lb – Stall summa 775 lb

Jean Adolphe Rumetsch loue la maison au tisserand Chrétien Becker auquel il vient de l’acheter

1714 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 3-v
Joh. Adolph Rumetsch præceptor privatus
in gegensein Christian Becker leinenwebers
in seinem hauß allhier im Linßenfeltzer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Glock anderseit neben Joh: Georg Floß hinten auff frau Rennerin stoßend, oben die öberste stueb und alles was auf solchem boden ist, Item oben darüber eine Cammer die in den hoff siehet und einen großen Keller mit den beding, daß sie unterer haußleuth den durchgang dardurch in ihren keller haben sollen der hof soll gemein seÿn, auf i. jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1714 – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Jean Adolphe Rumetsch et Anne Barbe Baquin revendent un mois plus tard la maison à l’aubergiste Jean Jacques Schnabel et à sa femme Marie Salomé Heim

1714 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 n° 112
(500) Johann Adolph Rummetsch præceptor priuatus und Anna Barbara geb. Beckinin (signé) Anna Barbara Baquingin
in gegensein Joh: Jacob Schnabel würt und Maria Salome geb. heimin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnens und ablauff deß wassers wie auch übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier im Linßen felßer gässen, einseit neben Joh: Georg Flöß anderseit neben Joh: Georg Glock hinten auff Fr. Rennerin – um 125, 75 und 50 pf verhafftet, geschehen um 250 pfund

Originaire d’Oberreitnau à côté de Lindau au lac de Constance, Jean Jacques Schnabel épouse en 1699 la strasbourgeoise convertie Marie Salomé Heim
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 40)
Die 2.a Mensis Martÿ 1699. (…) inthronizati sunt Jacobus Schnabel Joannis Schnabel & Evæ bräuchin p. m. civium quondam in oberreytenau ditionis Lindauiensis filius ex una, & Maria Salome Dromerin, Joannis Jacobi Dromers & Maria Salome Heynin ciuium quondam argent. filia ex parte altera (i 23)

Jean Jacques Schnabel devient bourgeois par sa femme en 1711 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1282
Jacob Schnabel der Weinhändler V. Landaw Weÿl. Johann Jacob schnabel gew. burgers daselbst sohn V. sein Fr. Maria Salome Heimin erkauffen d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß Wird zu E. E. Zunfft d. Freÿburger dienen Jur. d. 14. Dito [9.br] 1711

Ancien aubergiste au Fort entre la porte de Cronenbourg et celle de la Tour Blanche, Jean Jacques Schnabel et sa femme Marie Salomé Heim font dresser un état de leur fortune dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Leurs biens s’élèvent à 324 livres
1711 (30. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 34) n° 37
Inventarium über deß Ehrengeachten Jacob Schnabels hiebevor geweßenen würths in dem Fort zwischen dem Cronenburger thor und Weißenthurn und fr. Mariæ Salome gebohrner Heimin beeder Eheleuthe und Schirms Verwanthen allhier jetztmahls habende Nahrung – Welche zu bescheinung Ihr beeder Eheleuthe Vermögens beÿ erkauffung deß alhiesigen burgerrechtens, ersucht und inventirt – Actum freÿtags den 30. 8.bris A° 1711.
In einer alhier Zu Straßburg am Alten Weinmarckh geg. der Pfarrkirchen Zum alten St Peter hieüber Gelegenen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Sa. hausraths 110, Sa. Frucht 86 lb, Sa. Silber u. Gild. Ring 2 lb, Sa. der Baarschafft 107, Sa. Schuld in die nahrung zugeltend 18 lb – Summa summarum 324 lb

Jean Jacques Schnabel sollicite en mars 1714 auprès des Quinze le rétablissement de l’enseigne au Pélican attachée à la maison qu’il vient d’acheter. Il présente plusieurs certificats qui attestent de sa bonne conduite depuis qu’il est manant à Strasbourg et deux congés militaires des troupes du Roi de France. Il promet d’éviter tout désordre. Les Quinze refusent de rétablir l’enseigne. Quelques mois plus tard, Jean Jacques Schnabel quitte l’auberge à la Poule blanche et sollicite d’exploiter celle au Cerf blanc.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks in Linsenfelser Gäßel
(f° 57) Sambstags den 10.ten Martÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
S. nôe Hanß Jacob Schnabels des Würths vndt burgers alhie der hat in Linsenfelser Gäßel ein Hauß gekaufft so den Schildt Zum Pelican gehabt bittet unterth. ihme den Schildt und Weinschanckh alda gn. Zu erlauben. Erk. Soll derselbe abgewießen werden

(f° 198-v) Sambstags den 21. Julÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Würtheÿ
Iidem [Obere Ungeltsherren] laßen durch H. Secretarium Friden referiren daß Johann Jacob Schnabel der burger vnd Würth allhier de novo den 14.ten hujus gegenwärtiges undth. Memorial übergeben innhaltend, daß Zwar ihm Implorant nach dem Er durch seinem fleiß vnd gottes seegen endlich dahin gebracht, daß ein hauß im dem Linsenfelser Gäßlein gelegen, allwo vor dießem Würthschafft getrieben worden, wegen der liederlichen besitzern vnd Inwohnern deßelben der damahlen geweßte schild Zum Pelican wegerkandt worden, ged. Schild wider auff zu hencken vnd daselbsten Würtschafft Zu treiben abgeschlagen worden, wann aber Er bereits beneben seiner haußfrau über 15 jahr im schirm, vnd so wohl von geistlichen alß Weltlichen persohnen vermög beÿgehender attestation ein guthes Zeügniß habe, vnd auch lauth Zweÿer abschied Jhro Königl. Maÿe. in Franckreich alß ein reüther gedienet vnd solches hauß Zu seinem vorhaben eine Kleine Würtschafft Zu treiben sehr bequem ist und Mghh. auch versichert sein können, daß Er keine desordres darinnen werde vorgeh. laßen, dabeneben auch sich anderwerths Zuernehren nicht wußte, alß wolte in aller vnderthänigkeit gebetten haben ihme die gnade Zu erzeigen, vnd in ged. hauß Würtschafft zu treiben gn. Zu erlauben, Alß man ihne auff beschehene remission ferner gehört habe Er sich auff die Contenta deß Memorials bezogen vnd andersten nichts beÿzusetzen gewußt, alß daß, wann Er die permission die Würtheÿ in dem linßenfelßer gäßlein gelegenen hauß nicht erhielte, Er verderben müßte, allein habe mann seine beÿgebrachte rationes nicht für erheblich angesehen, vnd dahien darvorgehalten, daß es veÿm vorigen bescheid gelaßen, vnd Implorant ein Für alle mahl abgewießen werden könte. Erk. beliebt.

(f° 416) Sambstag den 15. ten Decembris. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
Ober Vngelts Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Hanß Jacob Schnabel der burger und bißheriger würth Zur Weißen hennen umb des Weinschanck Zum Weißen Hirschen hindter dem Reebstöckel (…)

Jean Jacques Schnabel et Marie Salomé Heim vendent la maison au paveur André Siegfried et à sa femme Anne Marie Rost.

1714 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 764
(525) Joh: Jacob Schnabel würt und Maria Salome geb. Heimin
in gegensein Andres Sigfridt Pflästerers und Annæ Mariæ geb. Rostin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnen und ablauff deß wassers wie auch übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten allhier im Linßerfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß, anderseit neben Joh: Georg Glock hinten auf Rennerin – um 125, 75, 50 und 225 pfund verhafftet, geschehen um 50 pfund

André Siegfried apprend le métier de paveur auprès de son frère aîné Jean Siegfried de 1686 à 1689.
1686, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 64) 1686. Donnerst. 25. April. – Lehrjungen Annahm – Andres Sÿfrid
Johann Sÿfridt d. pflästerer nimbt zu einem lehr Jungen an Andres Sÿfrid. seinen Jüngsten bruder vff 3. Jahr lang solch hwerckh Zu lehren, gibt dem Jungen nebst der Cost Jährl. noch 25 fl. an gelt fahrt die lehr Zeit an Vom 1. Febr. 86. und endet sich A° 1689. auff ernanten Termin bittend Ihme gegen Erlag der gebühr Gerichtl. einzuschreiben.
Erk. Würd gebettener maßen willfahrt, Zalt 13 ß

(f° 157) Dienst. 2.ten Augusti 1689 – Lehrjungen looßsprech.
Johann Sÿgfridt der pflästerer p.sentirt seinen brudern Andreßen, den Er vom 25. April 1686 biß 1689. d. termin in 3. Jahren d. pflästern gelehrt, weilen nun Sie beede mit einander Zu frieden wolle Er ihne hiemit ledig gesprochen, und solches dem Protocoll ein Zu verleiben gebetten haben.
Erkand, wirdt gegen der gebühr willfahrt, Zmt 13 ß

André Siegfried devient tributaire le 10 février 1686
1686, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 4) Dienstag den 10.ten Februarÿ Anno 1693 – Andreß Sÿfridt, der Pflästerer alß Zünfftigen Sohn producirt Stallschein, Krafft deßen Ihne gegen der gebühr Zu einem Mit Zünfftigen anzunehmen bittend. Erkandt, Würd Solicitanten Willfahrt erlegt darauff die gebühr Vor E: E: Zunfft, Wie auch Zunfftschreiber und Bittel mit 9 ß deß 1 lb d auff den Pfenningthurn ist Er alß Zünfftig Sohn befreÿet.

André Siegfried épouse en 1692 Anne Marie Rost, fille du chapelier Jean Thiébaut Rost : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Andreæ Sÿgfrid, Pflästerern, Weÿl. deß Ehrenhafften Johann Sÿgfridts geweßenen Pfläterers burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenem Ehelichem Sohn, als Hochzeitern, an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Rostin, weÿl. herrn Johann Theobald Rosten geweßenen huethmachers auch burgers allda seeligen hinderbliebener Ehelichen dochter, als der hochzeiterin am andern theil – Und seind dieße ding beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1692. aber expedirt den 14. Februarÿ Anno 1721. Johann Heinrich Lang Sen. Nots :

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v n° 177)
Heut den 19. Nov. 1692 ist nach ordentlich. außruffung Copulirt word. Joh: Andreas Sigfrid der ledige Pflästerer, weÿl. Johann Sigfrids des burgers undt Pflästerers ehelich. Sohn, vnd Jfr. Anna Maria weÿl. Johann Diebold Rosten des burg. undt huttmachers eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Sigfridt als hoch Zeiter, x Annæ Mariæ Rostin (handzeichen) i 37

André Siegfried et Anne Marie Rost hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Gabriel Frœlich et de Gérard Walcker

1715 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 353-v
Andres Sigfrid Pflästerer und Anna Maria geb. Rostin beÿständlich hanns Georg Rüger rothegerber und lorentz dieß huetmachers
in gegensein hrn Eliæ Brackenhoffers E. löbl Ammeister Audientz actuarÿ alß vogts weÿl. Gabriel Frölichs des handelsmanns seel. 2. Kinder, so dann Gerhardt Walckhers des ledigen handelsmanns so majorennis und ohnbevögtigt – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, hauß höfflein samt dero hoffstatt und gerechtigkeit des gemeinschafftlichen brunnen und Ablauff deß waßers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlen, einseit neben Johann Georg Flöß neben Johann Georg glock hinten auff Rennerin

André Siegfried meurt en 1720 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 39 livres, celle des héritiers à 4 livres. L’actif de la communauté est de 50 livres, le passif de 396 livres.

1721 (21.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 3) n° 25
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güethere, so weÿl. der Ehrengeachte Meister Andreas Sÿgfridt geweßener Pflästerer und burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 1.ten Novembris des nechst hiengelegten 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Georg Burgers Rothgerbers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Annæ Barbaræ, Andreæ, Annæ Dorotheæ und Mariæ Salome der Sÿgfridin, aller Vier des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria Sÿgfridin gebohrner Rostin, seiner geweßenen ehelichen hußwürthin und nunmahligen hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gliechen antheilen Verlaßener Erben – So verschreibung den 21.ten Februarÿ Anno 1721.

Copia der Eheberedung (…) den 2. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1692. Johann Heinrich Lang Sen. Nots :
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linsenfelßer Gäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung, hoffstatt, höfflein sambt einem gemeinschafftlichen brunnen, auch allen übrigen Zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane dem sogenandten Linßenfelßer gäßlein, einseith neben hannß Georg Flötzen dem Leinenweber, and.seith neben H. Johann Georg Beckhen dem Musicanten, hinden auff H. Johann Christoph Bären dem Paßmentirer stoßend, so über hernach stehende beschwerden eigen und durch H. Michael Erlacher Werckmeistern des Münsters und H. Johann Jacob Biermeÿern Werckmeistern des Zimmerhoffs Crafft Abschatzungs scheins Vom 15. febr. 1721. angeschlagen pro 350. lb. Wavon aber wiedrumb abzuziehen die auff solcher behaußung hafftende Capitalia, alß Erstl. 5. lb Zu 4. pro C° gerechnet, gefallen Jährlichen auff weÿhenachten, dem Mehren hospital allhier, wiederlößig in restirendem Kauffschilling mit 125. lb. d, Item 3. lb 15. ß d Zu 5. pro Cto. gerechneten Zinßes reicht man Jährlichen auff Weÿhenachtenen der hohen Schuel allhier redimibel in Capital mit 75. lb Und dann 20. lb 5 ß d Zu 4 ½. pro Cto gerechneten Gelt gehen Jährl. auff den 3.ten Maÿ herrn Eliæ Brackenhoffern E. E. Großen Raths jetzigen wohlmeritirtem beÿsitzern undt herrn (-) Walther dem handelßmann, deßelben H. Stieffsohn ins gemein, seind in haubtguth abzulößen mit 450. lb. Summa Vorheriger auff dießer behaußung haffteden Capitalien macht 650. lb. Nach deren abzug Verbleibt nicht nur allein ane obigem anschlag nichts übrig sondern es übertreffen auch dieße Capitalien denselben annoch so hernach fol. (-) fac (-) allhier eingebracht umb 300. lb. Dahero dann dißorts davon außzuwerfen o. Über dieße behaußung besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret deßen datum den 25.ten Octobris Anno 1714. mit N° 1 bezeichnet.
Series rubricarum. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 12 ß, Sa. goldenen Ring 2 lb, Sa. Schulden 20, Summa summarum 39 lb
Hierauff werden auch der Erben ohnveränderte Rubricen beschrieben, Sa. Kleÿdung 13, Sa. Werckzeugs Zum Pflßterere handwerck 1, Summa summarum 15 lb – Schulden 20, In Vergleichung 4 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung, Nulla, Summa summarum 50 lb – Schulden 396 lb, Mehr theilbar Schulden als theilbar Guth 346 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 39 lb – Endlich restirenden Schulden last
Abschatzung: d. 15.ten Febris: anô: 1721: Weÿlandt, deß Ehren festen, Vnd bescheÿtenen Meister Andeß Süffert pflästerer: Seel. hiender Laßenen Frau Wittib Vnd Erben ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in dem Linßenfelßer geßel Gelegen, Ein eiths Neben hanß Görg Flötz: leinen wöber, ander seÿth Neben H. Hannß Görg Beckh: spiellman, hinder seith Neben Joh: Christoff ber: basamendtirer, stoßend, welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen hauß Ehren, Gewölbter Keller, Ein hinder gebeÿell Mit Zweÿ Kämmerlein, Oben mit blatten belegt, Nebens gänglin, höffell, Vnd ein gemeiner brunen, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie soclhes durch der Statt Straßburg, Geschwohren Werckh Leüthen in der Besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach An geschlagen wirt, Vor undt umb Süben Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les créanciers d’André Siegfried font vendre la maison. L’acquéreur est le tailleur Jean Albert Kauffmann et sa femme Catherine Lang

1723 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 99-v
H. Johann Flach E. E. kleinen Raths alter beÿsitzer und zu weÿl. Andreß Sÿfert gewesten Pflasterers Credit geschäffs besorgung aus ged. Raths mittel abgeordnet, Ferner H. Johann Ernst Theurer Mittelschreiber alhiesigen mehrern hospitahls im nahmen deßelben, Mehr H. Johann Ernst Beck als Verwalther des Stipendÿ Mauritiani in deßen nahmen, so dann H. Elias Brackenhoffer Exsenatoris und H. Gerhardt Walther weißleinwand händler alle sambt versicherte Sÿferitische falliments Crediores
in gegensein Johann Allbrecht Kauffmann des Schneiders und Catharinæ geb. Langin, mit bewilligung ged. Sÿfert nachgelaßener Wittib Annæ Mariæ geb. Rostin und dero Vogts Ißrael Mohr des Schreiners und deroselben Kinder Vogts hanß Georg Rüger des Rothgerbers in ansehung des beneficium abstentionis ergriffen
Eine behausung höfflein und hoffstatt sambt der gerechtigkeit eines gemeinschaftlichen bronnens und ablauff des waßers oder servitutis fluminis dominantis wie auch übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßel, einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Becken dem Musico hinten auff hannß Georg Bähren dem Paßmentirer gelegen, um 650 capital weither aber nichts zu bezahlen

Jean Albert Kauffmann loue aussitôt une partie de la maison au cordonnier Jean Erard Spengler

1723 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 130-v
Johann Allbrech Kauffmann Schneider
in gegensein Johann Erhardt Spengler des Schuemachers
In seiner ahm Linßerfelßer: gäßel einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Becken dem Musico gelegenen behausung unten auff dem boden eine Stub ferner daselbst eine küche und zween plätz zum holtz unter denen beeden Stiegen, mehr eine Stiege hoch eine Kammer so dan einen unterschlagenen Keller – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 pfund

Fils de pasteur, originaire de Saalfeld en Thuringe Jean Albert Kauffmann épouse en 1688 Anne Marie Gærtner, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 5-v)
1688. die 18. Febr. seind Copulirt worden Johann Albrecht Kauffmann lediger schneider von Saalfeldt auß Thüringen H. Johan Kaufmans Pfarrer Zu deßnitz in Thüringen ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Maria Georg Gärtners deß Schuhmachers vnd Burgers alhie hinderlassene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Albertus Kauffmann Hoch Zeÿdern Ich Annamar Gärtnerinn hochÿeiterin (i 7)

Jean Albert Kauffmann devient bourgeois un mois après son mariage
1688, 4° Livre de bourgeoisie f° 539

Joh: Albrecht Kauffmann der Schneider von Seelfeldt In thüringen empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Gärtnerin p. 2. golt fl. und 16. ß so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, Jur. 20. martÿ 88.

Jean Albert Kauffmann se remarie en 1710 avec Catherine Lang, fille du notaire Jean Henri Lang
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 20-v)
1710. Eodem [17 Sept.] sind Ehelich eingesegnet word. Johann Allbrecht Kauffmann der Burger und Schneider allhier Vndt Catharina herr Johann Heinrich Langen des ältern Notarj Publici Vnd Burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Albrecht Kauffmann Als Hochzeider, Catharina Langin als hoch Zeiterin (i 23)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison grand rue face à la rue des Lentilles. Ceux du mari s’élèvent à 70 livres, ceux de la femme à 226 livres.
1710 (8. 8.bris), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 73
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen hab und Nahrung, so der Ehren und vorgeachte Meister Johann Albrecht Kauffmann, der Schneider und Fraw Catharina Kauffmännin gebohrne Langin beede Eheleuthe und burgers alhier zu Straßburg für unverändert in den Ehestand zugebracht, Welche der Vrsachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtucklichen Versehen, daß einem Jeden theil und Seinen Erben, Sein in die Ehe gebrachte Nahrung Unverändert seÿe – Actum Straßburg in fernerem gegensein S: T: herrn Johann Heinrich Langen Senioris Notarÿ publicj und berühmten Practici, auch burgers alhier, der Frawen Eheleiblichen Vatters, den 8.t Octobris Anno 1710.

In einer allhier Zu Straßburg in der Langen straß gegen der lindengaß hinüber gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Norma hujus inventarii,. Des Ehemanns unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 98, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 4, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldener Ring 7, Summa summarum 113 lb – Schulden 43 lb, Nach deren Abzug 70 lb
dießemnach Wird nun auch der Ehefrawen Unverändertes Gutt beschrieben, Sa. haußraths 114, Sa. Silbergeschmeids 23, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 81, Summa summarum 226 lb
Haussteuren 33, daran gebühret dem Ehemann zwo terzten thun 22 lb Und der Ehefrau die überige tertz 11 lb

Les nouveaux mariés font un testament par lequel ils se léguent mutuellement leurs biens
1710 (27. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 23
Codicillus reciprocus – persönlich kommen und erschienen der Ehren vnd Vorgeachte herr Herr Johann Albrecht Kauffmann, der Schneider und beneben ihme die tugendsame Fraw Catharina Kauffmännin gebohrne Langin, bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg und von der gnade des grundgüthigen Gottes guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstandts und gesprächs, wie auch gesund und gehend und stehender Leiber
Montag den 27.te, 8.bris nachmittag zwischen 1. v. 2. Vhren A° 1710.
[unterzeichnet] Johann Albrecht Kauffmann, Catharina Kaufmännin geb. Langin

Jean Albert Kauffmann loue une partie de sa maison à Véronique Messerlin veuve du tricoteur de chausses Luc Heiger

1726 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 241
Johann Allbrecht Kauffmann der Schneider
in gegensein Veronicæ geb. Meßerlinin weÿl. Lucas Heiger gewesten hoßenstrickers wittib beiständlich Johann Carl Bach Eberle des Rothgerbers
entlehnt, In seiner allhier ahm Linßenfelßergäßel, einseit neben Flötz dem Leinenweber anderseit neben Beck dem Musico gelegenen behausung, Eine stiege hoch hinden in den hoff Eine Stueb Kuchen und Platz im hauß öhren – von nächst kommend Johann Baptistæ ihren anfang nehmen [ohne dauer] – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden

Jean Albert Kauffmann et Catherine Lang hypothèquent la maison au profit de la Fondation mauricienne et de l’Université

1731 (14.6.),Chambre des Contrats, vol. 605 f° 263
Johann Allbrecht Kauffmann der Schneider Catharina geb. Langin beÿständlich ihrer schwäger Johann David Kuntz gürttlers und Johann Friedrich Brantz des Knopff: und pferd zeugmachers
in gegensein des Stipendÿ Mauritiani H. Mit administratoris S.T. H. Elias Silberrad S.S. Theol. D. et Prof. publ. Ord. capituli Thomani Canonici und Conv: Eccles: Præsidis p.t. rectoris Magnifici allhier und H. Johann Ernst Beck Schaffners der hohen Schuel und gedachten stipendÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Obern Straß im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bähr den Paßmentirer

Catherine Lang meurt en décembre 1731 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 762 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 594 livres, le passif à 964 livres

1732 (11.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 733
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Kauffmännin gebohrne Langin, des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Albrecht Kauffmann des Schneiders und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige als dieselbe Dienstags den 18.ten Decembris des Zurückgelegten 1731.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Abgeleibten Frauen seel. per Testamentum Verlaßener (Erben) – So beschehen in Straßburg auf Montag den 11.ten Februarÿ Anno 1632.
Die Abgeleibte Frau selige hat Zu Ihren Erben per Testamentum verlaßen, Wie Volgt. 1. Jungfer Catharinam Elisabetham Langin, Weÿland herrn Johann Heinrich Langen des Jüngern gewesenen Notarÿ publici und Practici auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene ehelich erziehlte tochter, deren geschworner Vogt Hr Johann David Kuntz der Gürtler und burger allhier Zu Straßburg welcher nomine seiner Curandin dem geschäfft in Persohn abwartete. 2. Jungfer Mariam Magdalenam Langin, Weÿland herrn Johann Langen geweßenen Gürtlers und burgers allhier seel. hinterlaßene ehelich erzeugte Tochter dero geschworner Curator herr Bernhard Schlögel der ältere Kübler und burger allhier welcher ebenmäßig im Nahmen seines Vogtstochter sich persönlich beÿ dem geschäfft eingefunden, So dann 3. Frau Susannam Dorotheam Schrälingin, gebohrner Langin, Hern Johann Friderich Schrälings des Chirurgi in Illkirch und burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebste, welche gleicherweiße mit assistentz gedachten Ihres geleibten haußwürths in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt. Alßo alle dreÿ der seelig Verstorbenen Frauen respective halb schwester auch verstorbenen eheleiblichen und halb bruders töchter und per Testamentum Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben
Copia Heüraths Verschreibung

In einer allhier zu Straßburg ane dem Linßenfelßer gäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Cammer, Im Haußöhren Vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Wohnstub, In der Soldaten Cammer, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Eine Behaußung, Höfflein und Hoffstatt, sambt der gerechtigkeit eines gemeinschaftlichen bronnens und ablauff des Waßers, oder servitutis fluminis Dominantis, wie auch übrigen derselben gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßer gäßlein, einseit neben Johann Georg Flöß, dem leinenweber, anderseit neben Johann Becken, dem Musicanten, hinden auf hannß Georg Bähren dem Paßmentirer stoßend, davon gibt mann Jährl. auf Weÿhenachten 5. lb d Zinnß à 4 pro Cento gerechnet, dem Mehren Hospithal allhier, ablößig in Capital mit 125. lb. Ferner 3. lb d Zinß auch à 4 pro Cento gerechenet der Mauritianischen Stifftung, Jahres auf weÿhenachten, redimibel in huptguth mit 75 lb, So dann 3 lb d Zinnß ebenmäßig a 4 pro cento gerechnet gemelter Mauritianischen Stifftung, ferner Jährl. auf Joh. Bapt: ablößig in Cap. mit 75 lb. Sonsten freÿ Leig eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 9.ten Februarÿ 1732. angeschlagen pro 500. lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 16. Februarÿ Anno 1723.
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Maria Magdalena Langin gebohrne Blanckin, Weÿl. herrn Johann Heinrich Langen des ältern geweßenen Notarÿ publici und berühmbten Practici auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib der verstorbenen Frauen seel. Stieffmutter von vorgedachtem ihren Verstorbenen Eheherrn seel. mit gewißen Condition zu nießen hat (…)
Wÿdemb, Welchen der Wittiber Von Weÿland frauen Anna Maria, geb. Gärtnerin, seiner Erstern haußfrauen seel. annoch Zeit Lebens zu usufruiren hat (…) so finito usufructu Frauen Mariæ Salome Reißnerin geb. Gärtnerin Joh: Heinrich Reißners des Spillendrähers und burger allhier ehel. haußfrauen Zur helffte, So dann Frauen Annæ Margarethæ Paulÿn geb. Gartnerin Christoph Pauli des Schuhmachers und burgers allhier Ehefrau zur übrigen helffte eigenthümlich anheim fällig
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1710. durch weÿl. Hn Not. Sebastian Goldbach nun seel. auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 2, Erg. Rest 802, Summa summarum 831 lb – Schulden 69, Nach solchem abgang 762
Des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung,Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenningzinß hauptguths 69, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Summa summarum 594 lb – Schulden 964 lb, Passiv onus 369 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 787 lb – Stall summ 417 lb
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Albrecht Kauffmann, dem Schneider und burgern alhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem, so dann Catharina gebohrner Langin /S:T:/ herrn Johann Heinrich Langen senioris Notarÿ Publici und berühmten Practici in Erster Ehe ehelich erzeugter dochter als der hochzeiterin ane dem andern Theil
Abschatzung . 9 Februarÿ 1732. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Albrecht Kaufmann Schneider, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen straß im Lintzen feltzer gäßel gelegen, einseits Neben herrn Johann Beck Musicus, anderseit Neben hanß geörg flötzen Leinen Weber, hinden auf Andres Berr Paßementmacher stoßend, welche behausung hinder gebäulein, Neben gängel, Stuben, Cammern, Soldaten Cammern Küchen, und unterschlag Zu einer Kühe, hauß Ehren gewölbter Keller höffel und gemeiner bronnen sambt aller gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wirdt Vor undt Umb Ein Tausendt Fünff Hundert und Fünfzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Malade, Jean Albert Kauffmann qui n’a ni femme ni enfant est admis à l’hôpital au titre de pauvre pensionnaire
1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
Joh: Albrecht Kauffmann Wird Vor sein leben lang in den Spithal auffgenommen. 394.
(p. 394) Montag d. 24. 9.bris 1732 – Lt. Gug Nomine gegenwärtigen Johann Albrecht Kauffmann des hiesigen burgers und schneiders, producirt unterthäniges Memoriale iuncto petito mit beÿlagen sub Numris 1. 2. 3. 4. et 5. umb gnädige Reception in dem Mehren Hospital, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant an die Herren Pfleger des Spithals Verwießen, umb ihne as einem armen alten und mit einem dorrelten leibs schaden behafften burger, Welcher Weder Weib noch Kinder hat, darein auffnehmen, und lebtägig Verpflegen Zu laßen. Deputati H. Rhhh. Brackenhoffer und H. Rth. Schmidt.

Les héritiers vendent la maison à leur beau frère et sœur respectifs Jean Frédéric Schrœling, chirurgien à Illkirch, et à Susanne Dorothée Lang

1735 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 386
weÿl. Catharina geb. Langin auch weÿl. Johann Allbrecht Kauffmann Schneiders Ehefrau in dero am 19. Decembris 1730 vor H. Not. Johann Lobstein auffgerichtem Testamento nuncupativo vor das zehende &c. in zweÿ Stammtheilen eingesetzte Erben nahmens Jfr. Catharina Elisabetha Langin weÿl. H. Not. Johann Heinrich Lang Jun: nachgelaßene tochter mit beÿstand ihres curatoris Johann David Kuntz des gürttlers und Jfr. Maria Magdalena Langin weÿl. Johann Lang des gewesten gürttlers tochter beÿständlich ihres Curatoris Bernhard Schlegel des ältern küblers
in gegensein ihres vatters seel. schwagers und schwester H. Johann Friedrich Schröling des zu Illkirch wohnhafften Chirurgi und hiesigen burger und deßen Eheweibs Susannæ Dorotheæ geb. Langin dießer letzteren zugleich als der verkäuferinnen Miterbin zu einem dritten stammtheil, am 16. martÿ jüngst gesucht am 5. Aprilis vorgenommennen und obrigkeitlich confirmirten Versteigerung
Eine Behausung oder vielmehr zween dritten theil derselben samt hofflein gemeinschafft eines bronnens, hindergebäu und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Linnßenfelßen: gäßlein einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bähr den Paßmentirer, beneben der servitute dominante fluminis durch ged. Flößischen hauß, ged. gantze behausung um 125, 150 und 100 pfund verhafftet, 375 ausmachende capitalien zu zween dritte theil 250 pfund, auff den fueß von 525 pfund – als erben ged. Kauffmännin

Originaire de Meldorf en Dithmarse (Danemark), Jean Frédéric Schrœling épouse en 1725 Susanne Dorothée Lang, fille du notaire Jean Henri Lang ; contrat de mariage, célébration
1725 (23.10.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 118
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehrenvest vnd Kunsterfahrenen herrn Johann Friederich Schröling barbierern wohnhaft Zu Illkirch weÿland S. T. Herrn Wilhelm Schröling J. I. L. Zu Meldorff im Dietmartschen hinterlaßener Ehelicher Sohn als Hochzeither ane Einem,
so dann der viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrauen Susanna Dorothea, weÿland deß Ehren vest großachtbahren vnd rechtsgelehrten herrn Johann Heinrich Langen Sen: geweßenen berühmten Notarÿ Publ. et Pract. mit der Viel Erhen und tugendgezierten Frauwen Anna Elisabethæ gebohrner Eÿßerin Ehelich erzeugter dochter alß hochzeiterin Andern Theils
Straßburg d. 23. oct. 1725 [unterzeichnet] Johann Friederich Schröling als Hochzeiter, Susanna Dorothea Langin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113, n° 31)
1725, Domin: XXV. et XXVI Trinit. seind außgeruffen Vndt Mittwochs den 28. 9.bris darauff Ehelich eingesegnet worden H. Johann Friderich Schröling Lediger Chyrurgus Zu Illkirch vnd Gravenstaden weÿl. Herrn Michaelis Schrölings gewesenen Königl. dänenmarckischen Schultheißen Zu Mehldorff Nachgel. Sohn Vndt Jungfrau Susanna Dorothea Langin, weÿl. H. Johann Heinrich Langen deß Ältern E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers wie auch hießig. geweßenen Notarÿ Publici Nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Schröling als hochzeiter, Susanna Dorothea langin als hochzeiterin (i 115)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Lentilles (sans doute celle de Jean Albert Kauffmann qui assiste sa belle-sœur)
1725 (3. X.bris), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 11) n° 179
Inventarium und beschreibung aller haab Nahrung und güthere Liegend und fahrender überall nichts davon ausgenommen, so die viel Ehren und tugendbegabte Fraw Susanna Dorothea Langin, Herrn Johann Friderich Schröhling burgern alhier und barbierer zu Graffenstaden in die Ehe zugebracht, welche Nahrung umb der in dero mit einander auffgerichteten Eheberedung stipulirten künfftigen Ergäntzung weillen auf freundliches ansuchen erfordern und begehren angeregter Frawen mit beÿstand Johann Albrecht Kauffmanns burgers vnd Schneiders dero Schwagers auff zuvor ahne Sie ergangenem Erinnerung (…) – So geschehen Straßburg d. 3. Decembris 1725.
der haußrath, Welcher sich in einer alhier in Straßburg im Linßenfelßel gäßel gelegenen behaußung sich befunden

Jean Frédéric Schrœling devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 925
H Johann Friderich schröling d. Chirurgus Von Maldorf geb. erhalt das burger recht Vno seiner ehefr. Sus. Dorothe weÿl. H. Johann Heinrich Langen gewes. b: undt Notarÿ Hint. tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E.E. Zunfft Zur lucern dienen. Jur: den 21.ten Jan. 1726.

Jean Frédéric Schrœling est reçu tributaire le 5 mars 1726
1726 (5.3.), Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 13-v) Dienstags den 5. Martÿ 1726 – H Johann Friderich Schröhling Chyrurgus von Maldorff aus dännenlarck prod. Statt Stall und Pfenningthurns schein, vermög deßen Er von u. gn. Hh. vor einem burger angenommen worden, bit Ihm dißorths vor eim Zünfftigen anzunehmen. Erkandt gegen Erlag der gebühr Willfahrt (dt. 3. lb 6 ß)

Jean Frédéric Schrœling et Susanne Dorothée Lang revendent l’année suivante la maison 600 livres au chanvrier Jean Jacques Frick et à Anne Riehl

1736 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 328-v
Johann Friedrich Schröling der zu Illkirch wonhafft Chirurgus und deßen eheweib Susanna Dorothea geb. Langin
in gegensein Hannß Jacob Frick des hänffers und Anna geb. Riehlin
Eine Behausung, höfflein, gemeinschaft des bronnens, hinderstock und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten im Linnßenfelßen: gäßlein an der Obern straß einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bär den Paßmentirer, beneben der servitute dominante fluminis durch ged. Flößischen hauß – um 125 und 150 pfund verhafftet – theils ein am 17. Maÿ 1735 erkaufft theils als ein von weÿl. Catharina geb. Langin auch weÿl. Johann Allbecht Kauffmann des schneiders ehefrau ererbtes guth, um angezeigte 275 pfund und 325 pfund

Fils du cordonnier André Frick, Jean Jacques Frick passe un contrat de mariage avec Marie Madeleine Ottriss, fille du messager de la chambre de manance. La mariage ne sera pas célébré
1731 (10.12.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 66
Eheberedung zwischen Johann Jacob Fricken, dem ledigen hänffer, weÿl. Andreas Fricken geweßenen Schuemachers und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, als hochzeitern, beÿständlich David Riehlen Schuhmachers und burgers allhier seines Vettern und Vogts ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Magdalenæ Ottrißin, weÿl. Johann Jacob Ottriß gewesenen Schirmgerichts botten und burgers allhier nachgelaßenen ehelichen Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand Johann Philipp Lederlin, Schneider und burgers allhier, Ihres Vettern, am andern theil
Actum Straßburg auff Montag en 10. Decembris A° 1731. [unterzeichnet] Johann Jacob Frick Als hochzeiter, Maria Magdalena Ottrißin als hochzeitrin

Jean Jacques Frick épouse en 1732 Anne Riehl, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1732 (6. 7.br), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam undt bescheidenen Johann Jacob Frick dem ledigen Seÿler und burger allhier alß dem Brautigamb ane Einem
So dann der Tugendsamen Jungfer Annä Riehlin, des Ehrengeachten Hanß Riehlen, Garthners ane Steinstraß und burgers allhie Eheleiblichen Tochter am andern theil
So Geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Sambstag den 6. 7.bris Anno 1732. [unterzeichnet] Johann Jacob frick Als Hochzeiter, + Annæ Riehlin handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 130, n° 14)
1732. Mittw. den 29. 8.bris sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Jacobus Frick der ledige hänffer v. burger allhier weÿl. Andreß Frick gewesenen Schuhmachers v. burgers Hinderlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna, Hanß Riehl burgers v. Gartners allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Jacob Frick Als hochzeiter, annariehlin hohzeoterin (i 133)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1733, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 778
Inventarium über Johann Jacob Fricken Seilers v. Fr. Annä Riehlin zugebrachte Nahrungen

Anne Riehl meurt en septembre 1744 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre au veuf s’élève à 45 livres, celle des héritiers à 569 livres. L’actif de la communauté s’élève à 776 livres, le passif à 1197 livres

1744 (5. Xbris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 315) n° 355
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Frauen Annæ Frickin gebohrner Riehlin, des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Fricken Hänffers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. – nach Ihrem Sambstags den 12. Septembris dießes Zu End lauffenden 1744.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verheurathet mit auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Jacob Wilden, Garthners ans Steinstraß und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ, Johann Daniels, Johann Jacobs und Johannis der Fricken, aller 4 der Abgeleibten seel. mit Vorernanntem Ihrem geweßenen Ehemann und nunmahlen hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt – So beschehen in der königl. Stadt Straßburg auf Sambstag den 5.ten Xbr Anno 1744.

In einer allhier Zu Straßburg ae dem Linsenfelßergäßlein gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hiernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, Höfflein, Gemeinschafft eines bronnens, Hinderstock und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßergäßlein, einseith neben Philipp Kügler dem Kieffer, anderseith neben Urban Börsch dem Faßzieher, hinten auf Johann Georg Bär den Paßmentirer stoßend, gelegen beneben der Servitute Dominante fluminis, durch gedachten Küglers hauß, so außer hernach passivé eingetragener, darauff hafftender Capitalien, freÿ, ledig und eigen, durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum gelieferter schrifftlicher Abschatzung vom 9.ten Xbre 1744. angeschlagen pro 400. lb. Wie beede geweßene Eheleuthe dieße behaußung ane sich erkaufft, weiset ein teutscher pergamenter Kauffbrieff in allhieß. C. C. stub gefertiget, wovon das daran gehangene Insigel abgerißen worden, datirt den 27.ten Martij A° 1736.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe angegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch weÿl. Hn Philipp Jacob Mader geweßenen Notarium publicum et Academicum in Anno 1733. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. Werckzeugs Zur hänffer profession gehörig 1, Sa. Ergäntzung (69, Abgang 1, verbleibt) 67, Summa summarum 70 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 45 lb
Dießmnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (591, Abgang 62, Rest) 522, Summa summarum 569 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbar Verlaßenschafft consignirt Sa. haußraths 31, Sa. Waar und Werckzeug Zum hänffer profession gehörig 287, Sa. Wein und faß 48, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Summa summarum 776 lb – Schulden 1197 lb, Theilbares passiv onus 420 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 232 b stall Summ 243 lb
Abschatzung den 9. Decem: 1744. Auf Begehren deß wohll achtbahren und bescheiten Johann Jakob frick dem hänffer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Lintzen felßer gäßlein gelegen ein seitß Neben Philipp Kugler dem kieffer, anderseitß an Meÿster Urbanuß Peesß hinden auffein Stiffts hauß Zum alten St. Peter gehörig, Stoßend, Wëlche behaußung, unden ein gangß eine Stuben, Küchell, hauß Ehren, neben daran die soldaten Cammer, daß höffell gemeiner bronnen gewölbder Keller, oben darüber ein Stube, Cammer hauß Ehren mit einem herdt und waßerstein under dem tach eine stuben Küchell, hauß Ehren, Ein alter tach stull mit um besetzten bienen sambt aller gerechtig Keÿt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornenn werck Meÿster sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Acht hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Jacques Frick se remarie avec Marguerite Barbe Baldner, fille d’un constructeur de bateaux : contrat de mariage, célébration
1745 (9.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 169
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Frick, der hänffer und burger allher, mit beÿstand Jacob Wilden des Garthners ane Steinstraß seiner Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, und Johann Caspar Fricken des Schuhmachers seines bruder,n beeder burgere allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann Jgfr. Margaretha Barbara Baldnerin, weÿl. Johann Jacob Baldners, geweßenen Schiff Zimmermann und burgers allhier seel. mit auch w. Frauen Anna Barbara gebohrner Rummelin ehelich erzeugten Tochter, beÿständlich Johann Carl Baldners auch Schiff Zimmermanns und burgers allhier ihres Vettern und geschwornenn Vogts, und Johann Adam Rummels Schuhmachers und burgers allhier auch ihres Vettern als Hochzeiterin an andern theil
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Dienstag den 9. Februarÿ A° 1745. Johann Jacob frick Alls hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9)
1745. Mitwoch den 10. Martÿ sind nach zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Jacob Frick der Hänffer burger und Wittwer alhie und Jfr. Margaretha Barbara weÿl. Johann Jacob Baldtner gewesenen burgers und Schiff Zimmermanns alhier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob frick Alls hoch Zeiter, Margaretha Barbara Baldnerin als hochzeiterin (i 8)

Jean Jacques Frick et Marguerite Barbe Baldner hypothèquent la maison au profit du constructeur de bateaux Jean Charles Baldner

1746 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 173-v
Johann Jacob Frick der hänffer und Margaretha Barbara geb. Baldnerin mit beÿstand ihres mutter bruders Johann Adam Rummel des schuhmachers und ihres vettern H. David Fischer des handelsmanns
in gegensein Johann Carl Baldner des schiffzimmermanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis im Linßerfelsengäßlein, einseit neben Philipp Kugler dem kieffer, anderseit neben Urban Bärst dem faßzieher, hinten auff Johann Georg Bär den Paßmentirer

Jean Jacques Frick est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour avoir délivré un certificat d’hébergement non-conforme. Il nie avoir logé qui que ce soit.
1750 (30.4.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 68) Donnerstags den 30.ten deß Monaths Aprilis Anno 1750
Johann Jacob Frickh, der Hänffer im Lintzenfelßer gäßel, citiret wegen einer Ihro Gn. dem Regierenden Herrn Ammeister unterm 1.ten Jan : 1750. überschickten Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen er solchen nicht nur allein despictierlich Klein verfertiget, sondern auch darinnen nicht gemeldet, woher Lorentz Müller, so er logiret.
Citatus præsens, Sagt, Er habe Sein Leb: tag Niemandt frembdes logiret, auch den Nacht Zedul nicht geschrieben.
Hierauff Ist Erkandt worden, wirdt die Sache ad examinandum außgesetzt, dem Citato aber die Abstraff auch Allenfalls per expressum reserviret.

Marguerite Barbe Baldner fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 163 livres

1751 (30.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) f° 593
Inventarium über Frauen Margarethæ Barbaræ Frickin gebohrner Baldnerin, zu Meister Johann Jacob Frick, dem ietzmahligen Seÿler und burgern allhier zu Straßburg ihrem geliebten Ehemann vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1751. – in ihrem im februario Anno 1745. angetrettenen Ehestand, Krafft dero den 9. dicti Mensis et Anni vor mir Notaro mit einander erichteter Eheberedung §° 3.tio Vor ohnverändert zugebracht (…), durch sie selbsten mit beÿstand Meister Johann Adam Rummels des Schuhmachers und burgers allhier, dero Oncle – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 30.sten Januarÿ Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linßenfelßer Gäßel gelegener dem Ehemann eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum, Sa. haußraths 82, Sa. Silber 8, Sa. goldenen Ring 9, Sa. baarschafft 43, Summa summarum 147 lb
Wann nun hierzu ferners addirt wird, die Ihro der Ehefrauen an denen haussteuren gebührige helffte mit 21 lb, So bealufft sich solchemnach der Ehefrauen gesamte vor ohnverändert in die Ehe gebrache Nahrung in allem auf 163 lb

Jean Jacques Frick meurt en janvier 1752 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux issus de la veuve. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 110 livres, celle des héritiers à 183 livres. L’actif de la communauté s’élève à 392 livres, le passif à 496 livres.

1751 (25.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) n° 599
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Frick, geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach seinem Freÿtags den 29.ten Januarÿ dieses laufenden 1751.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hier zeitlichen verlaßen, (…) durch Frau Margaretham Barbaram gebohrne Baldnerin die hinterbliebene Wittib beÿständlichen Johann Adam Rummels des Schuhmachers und burgers allhier, ihres Vettern – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 26.sten Februarÿ Anno 1751.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1.mo Annam Frickin so 15. Jahr alt, 2. Johann Jacob Frick so 11 Jahr alt, 3. Johann Frick so 6 ½ jahr alt, dieße dreÿ des Defuncti in erster Ehe mit Weÿl. Frauen Anna gebohrner Riehlin ehelich erzeugte Kinder, deren geordnet und geschworner Vogt H. Andreas Reÿbel der tabackbereiter und burger allhier so in Persohn der Inventur beÿgewohnet, und seiner Curanden Interesse observiret hatte,
4. Johann Daniel Frick, so 5. Jahr alt und dann 5. Susannam Elisabetham Frickin so 3 Jahr alt, Welche beede der abgeleibte un Zweÿt: und letzter Ehe mit deßen hinterbliebener Wittib eingangs gedachter frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin erziehlet und mit Hn Philipp Schäcker dem bierbrauer und burgern allhier bevögtiget seind,so gleichfalls persönlich diesem Geschäfft Abwartete und seiner Curanden Interesse besorgte. Also alle fünff des verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu Fünff gleichen Portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linßenfelßer gäßlein gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (E.) Nemblichen eine Behaußung, Höfflein, Gemeinschafft eines bronnens, Hinderstock, und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßer Gäßlein, einseith neben Philipp Kügler dem Kieffer, andern seith neben Urban Börsch, dem Faßzieher, hinten auf Johann Georg Bähr den Paßmentirer stoßend, gelegen, beneben der Servitute Dominante fluminis, durch gedachten Küglers hauß, so außer hernach passivé eingetragener, darauff hafftender Capitalien, freÿ, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 22. Februarÿ Anno 1751. angeschlagen pro 750 fl. oder 375. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter in allhiesiger C. C. Stub gefertigter Kauffbrieff, Wovon das daran gehangene Insigel abgerißen worden, de dato 27.ten Martÿ 1736.
Nota. Vorbeschriebene behaußung ist Zwar in erster Ehe theilbahre Nahrung gehörig hannß und in dem zwischen dem Abgeleibten und seiner Kinder erster ehe geschwornen Vogten beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht getroffenen Auch behöriger orthen confirmirt und enregistrirten Vertrag umb ersuchung der theilbaren Massæ etwas höher als dieselbe durch die Hh. Werckmeistere æstimirt worden, in außwurff und anschlag gebracht worden, weilen aber dannoch dardurch Keine theilbare Nahrung sich geäußert, alß wurde dieselbe nebst übriger theilbarer Mass dem Vatter von dem Vogten dergestalten entschlagen und überlaßen, daß im fall solche behaußung in Künfftigen Zeiten höher als dieselbe in solchem Vertrag außgeworffen von dem Vatter solte alienirt und Verkaufft werden, als dann seinen Curandiis ihr gehöriger Antheil bestens reservirt und Vorbehalten seÿn solle.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vätterlichen Guths. Nach besag Inventarÿ über weÿland Frauen Annæ Frickin gebohrner Riehlin des nun auch Angeleibten Mstr Johann Jacob Frick geweßener ersterer Ehefrauen seeligen verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1744 auffgerichtet
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach besag Inventarÿ deroselben in die Ehe gebrachte ohnveränderte Nahrung durch mich Notarium den 19. Januarÿ 1751. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht und repectivé Vergleich in gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach wohlen beede geweßte Ehepersohnen in ihrer vorher Copeÿlich eingetragenen Eheberedung §° 3.tio sich ein ohnverändertes Guth reservirt so hat dennoch alleinig die Ehefrau und Zwar nur Kurtze Zeit Vor des Ehemanns absterben Ihrer in die Ehe gebrachte vor ohnverändert reservirte Nahrung durch mich. Notarium Inventiren und aufzeichnen auch das hernach allegirte Inventarium darüber verfertigen und Expediren laßen (…)
der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Schuld 35, Sa. Ergäntzung 64, Summa summarum 110 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben anersorbene Vätterliche ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Werckzeugs zum hänffen gehörig 5, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 375, Sa. Ergäntzung (615, Abgang 220, restiret) 395, Summa summarum 795 lb – Schulden 978 lb, In Vergleichung 183 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeug Zum hänffen gehörig 160, Sa. Weins 23, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 28, Sa. Schulden 132, Summa summarum 392 lb – Schulden 496, In Compensatione 104 lb
Stall summ 307 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 21 lb
Abschatzung, Vom, 2.ten feb. 1751. Auff begehren, weill. Jacob Frick, des Geweßenen Hänffers Seel. hinder laßene fr. Wittib, ist eine behaußung alhie in der Sttt Straßburg in dem lintzen föltzer Gäßel Gelegen einseÿts näben Urbanus Börsch, anderseÿths, näben Philipp Kügler und hinden auff N. Bärr, Stoßendt gelegen, dise behaußung hatt näber dem eingang eine Stube, und Kuchen in dem ersten und Zweÿten stock ist jedes mall ein Stube, Küchen und haußöhren, darüber ist der dagstuhl mit breit Zieglen doppelt gedeckt, hatt auch einen Gewölbten Keller, höffel und Gemeinschaftlichen Brunnen, ferner ein hinder Gebäuel, worinnen etliche Kammern der dachstull darüber ist mit breidt Zieglen doppelt Gedeckt, ist Von uns den underschriebenen der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere nach Vorher beschehener besichdigung mit aller Ihrer Gerechdig Keidt dem Jetzichen werdt nach æstimirt und angeschlagen wordten Vor und um Siebenhundert und Fünftzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Joint à l’inventaire, le compte que rend le brasseur Philippe Schæcker de la gestion des biens des mineurs énumère les locataires de la maison

Rechnung über dasjenige, so Ich Philipp Schäcker, bierbrauer und burger allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworner Vogt, Weiland Meister Johann Jacob Frick, gewesenen Seilers und burgers allhier in Zweÿter Ehemit Frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin, deßen hinterlaßener Wittib nunmehro David Heinrich Mohr des Seilers und burgers alhier Ehefrauen ehelich erzeugter Zweÿer Kinder und eines Posthumi Namens Johann Daniel, Susannæ Elisabethæ und Johann Jacobs, seit dem 29.t, Martii 1755. als dem Schluß meiner Zweÿten Rechnung biß den 31. Xbris 1762. sowol für besagte meine Vogts: Kinder als Ihro halb Geschwistrigen, nemlichen Ihres Vaters seligen in Erster Ehe mit weiland Frauen Anna, gebohrner Riehlin erziehlter dreÿ Kinder mit Nahmen Annæ, Johann Jacobs und Johannis ins gesamt gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe.
solshe bestehet einig und allein in denen aus der meinen Curanden und dero halb geschwistrigen gemeinschaftlich zuständigen alhier ane dem Linsenfelser Gäßlein gelegenen behaußung von 1755. biß und mit 1762. verfallenen größten theils eingegangenen Zinsen als
Anno 1755. Erstlichen erhiete von auswendig gedachter meiner Curaden eibliche Mutter und dero nunmahligem Ehemann von der Obern Wohnung vor dießes 1755 Jahr, angesehen der Zinß in der vorgehender Rechnung nur biß Weÿhenachten 1754. verrechnet worden 14. lb
Item bezahlte Peter Zubers Wittib von der Mittleren Wittib pro Annunciationis Mariæ et Johannis Baptistæ 1765 als auf welche Zeit dieselbe ausgezogen 5 lb
Item Peter Müller der Taglöhner so diese Mittlere Wohnung sogleich bezogen, pro Michaelis et Weÿhenachten 1755, 5 lb
Item erstgedachter Peter Müller entrichtete von der untern Wohnung, so Er innen hatte pro Annunciationis Mariæ et Johannis Baptistæ 1755, 4 b 5 ß
Item Peter Schwäbel, der Tabackbereiter so die untere Wohnung à 8 lb des Jahrs bezog, Zahlte pro Michaelis et Weÿhenachten 1755, 4 lb
Anno 1756. Item entricht David Heinrich Mohr meiner Curandten Stief: Vater von der Obern Wohnung vor dieses Jahr den Zinß mit 14. lb
Item deßgleichen Peter Müller der Taglöhner von der mittler, Wohnung 10 lb
Item Peter Schwäbel der Tabackbereiter von der untern Wohnung den dißjährighen Zinß mit 8 lb
Anno 1757. Item Zahlte David Heinrich Mohr (…) Item weil sich derselbe beÿ mit und meiner Curanden Halb Geschwisterigen Vogt beschwehrte, daß der hauß Zinß allzuhoch, so wurde der jährliche Zinß auf 13 lb gesetzet
Item entrichtete Peter Müller der Taglöhner von der Mittlen Wohnung (…) auf gedachten 25. Januarÿ 1757. zoge dießer Peter Müller aus, & bliebe die Wohnung ohnverlehnet und ler bis auf Johannis Baptistæ
Item behändigte mir Zacharias Langwolf der Schneider als welcher auf Johannis Baptistæ die Mittlere Wohnung bezogen (…)
Item Zahlte Peter Schwäbel der tabackbereiter von der Mittleren Wohnung den dißjährigen Zinß mit 8. lb
Anno 1758. (idem)
Nota auf Weÿhenachten 178. Zoge diser Zacharias Langwolf aus und bliebe diese Wohnung biß Johannis Baptistæ 1759. ohnverlehnt
Anno 1759. (David Heinrich Mohr, idem)
Item erlegte Johann Georg Gering der Zimmergesell welcher auf Johannis Baptistæ scolehe, 1759. Jahrs die Mittlere wohnung bezog
Item (Peter Schwäbel auszog as Annunciationis Mariæ)
Item Catharina Gräfin Wittib welche auf erstgedachtes quartal die untere Wohnung bezoh
Anno 1760 (David Heinrich Mohr, Johann Georg Gering, Catharina Gräfin Wittib)
Anno 1761 (David Heinrich Mohr, Johann Georg Gering, Catharina Gräfin Wittib)
Anno 1762 (David Heinrich Mohr, Catharina Gräfin Wittib)
Item erhielte Christian Hüttner dem Schumacher welvher in februario die Mittelre Wohnung bezohg
(Rechnung, seith dem 15. Martÿ A° 1753 biß den 29. Martÿ 1755)
(Rechnung, seith dem 15. Maÿ A° 1751 biß den 15. Martÿ 1753)

A la demande de la Chambre des tutelles, le conseil de la Mauresse propose des tuteurs pour les enfants de Jean Jacques Frick après la mort du précédent tuteur André Reibel
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
Bevögtigung weÿland Johann Jacob Frick Kinder
(p. 142) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Ausschuß zu einer Vogteÿ
Ein Löbliches Vogteÿ Gericht, begehrt Vermög überschickten Scheins Vom 3.ten hujus Mensis et Anni Zu wieder Bevögtigung weÿland Johann Jacob Frick, geweßenen Seilers und burgers allhier hinterlaßener dreÿ Kinder, einen Außschuß von dreÿ tüchtigen Subjectis Augspurgischer Confession, angesehen der bißherige Vogt, weÿland Andreas Reibel, der geweßene Tabackbereiter und Burger allhier neulich verstorben und Keine Anverwandte vorhanden.
Erkandt, seÿen Einem löblichen Vogteÿ Gericht Zu deßen fernerer Election hernach benahmbste dreÿ dißorts Leibzünfftige Seÿler Ausgpurgiße onfession geschrieben zu geben als Jacob Weiß der älter, Christoph Saum der jüngere und Johann Georg Ruhff.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable pour admettre le cadet des enfants Frick à l’orphelinat
1755 Conseillers et XXI (1 R 238)
weÿl. Joh: Jacob Fricken des gewesten seiler hinterl. söhnlein wird in das Waÿßenhauß auffgenommen. 83.
(p. 83) Montag den 28. Aprilis 1755. – Christmann nôe Johann Jacob Fricken des gewesten und burgers seiler hinterlaßenen Jüngeren Kindts nahmens Johannes Vogten Abraham Ottino des burgers und Gartner unterwagners alhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 biß 5 inclusiué pt° auffnahm deßen Curandi in das Weÿßenhauß. Erkandt, wird der Implorirende Vogt noê seine Curanden ane die hochansehnliche Hh. Pflegere des Weÿßenhaußes umb allda auffgenommen und verpflegt Zu werden Verwießen.
Depp. Rathh. Käßhammer, H. Rathh. Von Fridolßheim

La veuve Marguerite Barbe Baldner se remarie en 1752 avec le cordier David Henri Mohr, fils de menuisier : contrat de mariage, célébration

1752 (3.8), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 306
Eheberedung – persönlich erschienen David Heinrich Mohr, Leediger Seÿler, Meister Israel Mohr Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿland Frauen Magdalena Gebohrner Baumgarthnerin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen herrn Christoph Saum des ältern Seÿlers und burgers allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Margaretha Barbara Frickin, gebohrene Baldnerin, Weÿland Meister Johann Jacob Frick, geweßenen Seÿlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit assistentz herrn Philipp Schäcker bierbrauer und Mr Adam Hummel Schuhmachers ihres vettern, beeder burgere allhier, als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 3. Aug. Anno 1752. [unterzeichnet] David Heinrich Mohr als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 207 n° 20)
1752. Mittw. den 29. 9.bris sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden David Heinrich Mohr der ledige burger v. Seiler weil. Israel Mohr burgers vnd Schreiners allhier nachgelaßener Ehel. Sohn v. fr. Margaretha Barbara geb. Baldnerin weil. Jacob Frick burgers v. Hänffers nachgelaßenee Wittib [unterzeichnet] David Heinrich Mohr als hoch Zeiter, x der hochzeiterin handzeichen (i 212) Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 203-v)

Dernier compte rendu par André Reibel de la tutelle des enfants Frick
1754 (21.10.), Comptes, (6 E 41, 447) [Lichtenberger]
Rechnung innhaltend Alles dasjenige was wegen weÿland Meister Johann Jacob Frick des geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland Frauen Annæ gebohrner Riehlin, deßen ersterer Ehefrauen erzeugt und nach tod verlasserner dreÿ Kinder, Nahmens Annæ, Johann Jacobs und Johann, derer Fricken deren geordnet und geschworener Vogt weÿland Andreas Reÿbel, gewesener Tabackbereiter und burger allhier und nach seinem Absterben dessen hinterlaßener Wittib und Erben vom 15. Martÿ A° 1753 als dem beschluß der erstern Rechnung biß den 21. Octobris Anno 1754 eingenommen und hingegen wieder außgegeben haben – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ

Fils du menuisier Israël Mohr, le cordier David Henri Mohr est admis à la Mauresse en qualité de cordier et de revendeur à condition de se limiter au fromage et à d’autres marchandises qui ne relèvent pas des salaisons et des aliments gras
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 107) Donnerstags den 15.ten Februarÿ Anno 1753 – Neuer Leibzünfftiger Seÿler E. R.
Meister David Heinrich Mohr, der Seÿler, weÿland Israel Mohr gewesenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 28.ten Decembris 1752. und bittet um das Zunfft Seÿler und Grempen Recht.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr seÿe dem Imploranten in seinem begehren, jedoch was das Grempen Recht betrifft, mit der Restriction zu willfahren, daß Er daßelbige nicht Völlig, sondern nur davon den Handel mit Käß en détail auch übrigen Kleinigkeiten so nicht unter der gesaltzenen und fetten Waar begriffen, nach Außweiß des zwischen denen Ehrsamen Meisterschafften der Seÿler und Fastenspeishändler vor Gnädigen Herren den Fünffzehen den 17. Junÿ 1752. ergangenen bescheids Zu treiben befugt seÿn solle.
Zahlte vor dem Pfenningthurn 13 ß 4 d, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Seÿler Recht 1 lb 5 ß, vor das Krempen recht 1 lb 10 ß, vor der Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 3 lb 18 ß 5 ß Und vor das Findlinhghauß 1 ß

Les contrôleurs ont fait saisir un fil de chanvre mêlé non-conforme au règlement. David Henri Mohr déclare qu’il a acheté le fil mêlé et promet de faire plus attention à l’avenir. Il est condamné à cinq livres d’amende
(f° 253-v) Donnerstags den 17.ten Aprilis Anno 1755 – Seiler-Rieger Ca. David Heinrich Mohr
Johann Friderich Ros und Johann Georg Spicks, beede Seiler und Seiler Rieger, Klagen wieder David Heinrich Mohr, den Seilern und burgers allhiern daß er Hanff und Bärthel unter einander gemengt Zu Haßen Garn verarbeitet habe, wie die dann zu deßen Überzeugung ihme den 5.ten hujus einen Haspel mit dergleichen Arbeit hinweg genommen, und auf die Zunfft Stub geleitet, bitten weilen solches wieder articul Abstraffung.
Beklagter zugegen ist der Anklag geständig, schützet aber zu seiner Verantwortung vorn daß Er quæstionirten Bärtel auch Vor Hanf gelauffet, mithin adaruch von seinem Verkäufer betrogen worden, es finde sich jedoch solcher Bärtel nicht, in allen docken, sondern nur hin und wieder, verhoffe also man werde ihn nun so ehender von der Straff absolviren, als er noch niemalen hierinnen betretten worden, er auch künfftig sich fleißig darvor hüten werde.
Erkandt, solle Beklagter den Articul mit 5 lb d beßern, dedit 2 lb.

Même affaire contre David Henri Mohr et Daniel Walter qui déclarent que le travail non réglementaire a été fait pour le compte du cordier Daniel Saum l’aîné. Les contrevenants sont condamnés à une amende et aux dépens
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 526) Montags den 15. Aprilis 1765 – Seiler-Rieger Contra David Heinrich Mohr und Daniel Walter die beede Seiler Meister
Johann Philipp Fries, Johanne Eiskircher und Lorentz Weis, die dreÿ geschworne Seiler: Rüger, klagen wider David Heinrich Mohr und Daniel Walter, die beede Seiler Meister und burgere alhier, daß sie beklagte wider Articul grob Haasen Garn aus Hanf und Bärtel Verarbeitet hätten.
Über welcher Arbeit sie die klagende Rüger, die beede beklagten den 28. Martÿ 1765. erstenmal und da sie hartnackiger und höchststrafbarer weis damit continuirten, den 1. Aprilis dicti Anni Zum zweitenmal angetroffen und jedesmal beede dem Haspel samt dem Garn, wie auch den Hanf und Bärtel Hinweg genommen und auf die disortige Zunft Stub gelieret hätten.
Baten also die Klägere vor gemelte gerügte Waarn angesehen solche kein Kaufmanns: Guth ist, Zu confisciren, anbeÿ jeden in die Straf des Articuls und Unkosten Zu condemniren.
Beide beklagte Zugegen seind solcher wider sie angebrachten Klag geständig, schützen aber Zu ihrer Verantwortung vor, daß sie diese Waar nicht in ihrem eigenen sondern im Namen: und auf begehren Meister Christoph Saum, des ältern Seilers und burgers alhier verfertiget hätten, welcher ihnen beÿ Übergebung dieser Arbeit, auf sogleich Von ihnen beschehener Einwendung, daß ja sothane Waar zu machen Verbotten seÿe, beditten, sie solten auf seinen Gefahr solche nur verfertigen, er seÿe Mann dafür, er stehe dafür.
Baten demnach die Beklagte sie Von dieser Klag refusis expensis gäntzlich zu befreÿen und allenfalls obgemelten Meister Saum, derentwegen Zu belangen der sich schon Zu defendiren wißen wird.
Nach angehörter Klag und Verantwortung wurde Erkandt, seÿe de Kraft Articuls von Gnädigen Herren den XV. sub dato 27. Aprilis 1754. Verbottene: und gerügte Waar hiemit Zu confisciren und jeder Zufolg eben dießes Articuls in Fünf Pfund Pfenning Straf und Vier Schilling Gerichts: Unkosten Zu condemniren, jedoch wird ihnen derentwegen der Regress wider obgedachtem Meister Saum welcher ihrem Vorgeben nach dafür stehen wolle, wofern sie einen an deselben Zu haben vermeinen, Vorbehalten.

David Henri Mohr est soupçonné de vendre illégalement du vin en même temps que le tailleur Zacharie Langolff. Les dépositions des témoins ont seulement trait à ce dernier
1758, Protocole des Quinze (2 R 170, Rapiaria)
(Enquête) Ca. Zacharias Lancolff den Schneider und David Heinrich Mohr den Seÿler pto. Verbottenen Weinschancks
(f° 1) Donnerstags d. 16. febr. Lect. Procès verbal von Kamm, dem Umbgets bott und Moisy dem Garde Ca. Zacharias Lancolff, den Schneider, und David Heinrich Mohr den Seÿlern pt° verbottenen weinschancks.
Zacharias Lancolff, der Schneider Zugegen, sagt es seÿe nicht dem alßo, und habe er Kleinen Wein verkaufft, es seÿe Verlogene leüth.
David Heinrich Mohr der Seiler und burger auch Zugegen sagt, er konne nicht sagen, daß er jemahlen ein tropffen wein umbs gelt Verkaufft habe.
(Zeugen relation)
Nach angehörten Partheÿen ist Erkandt, daß Jener die beklagten Vor dißmahl der Straff zu entlaßen, der beÿ Mohr dem Seÿler saisirte Wein aber Zu Profit der Kläger Zu Confisciren, wobeÿ dem Mohr vor die helffte seine action wieder Lanloff den Schneider Vorzubehalten, beede aber in solidum in die unkosten Zu condemniren seÿen.

Les héritiers cèdent à la veuve remariée à David Henri Mohr la maison qui a besoin de réparations mais n’a pas trouvé preneur

1764 (4.4.), J. Fréd. Lichtenberger, annexé à Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 928)
Extractus aus dem, über weiland Meister Johann Jacob Frick, des gewesenen Seilers und burgers allhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschaft, durch mich unterschriebenen Notarium den 30. Martÿ Anno 1751. errichteten Liefer und respectivé Verkauf und Erlös: Register auch Erörterung Concepto.
Cession und Übernahm der in die disortige vätterliche nahrung gehörigen und bisher ohnvertheilt ausgesetzt gebliebenen behausung.
Auf heut zu End gemeltes datum erschienen beÿ diesem Concepto Frau Anna Pfeifferin, gebohrne Frickin, beiständlich Meister Johann Georg Pfeiffer, des Seilers und burgers alhier, ihres Ehevogts, Johann Jacob Frick der ledige Seiler: Meister mit beistand Abraham Ottino des Gartners Unterwagner seines ehemaligen Vogts, Salvo titulo herr Johann Friedrich Heüpel, als wohlverordneter Schaffner des alhiesigen Waÿßenhauses, wegen Johannes Frick des in erstbesagtem Waÿßenhauses sich befindlichen jüngern Sohns erster Ehe
Und herr Philipp Schäcker der bierbrauer und burger alhier als beeidigter Vogt des Defuncti in zweiter Ehe mit Frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin ehelich erzielter dermalen noch lebender Zweier Kinder Namens Johann Daniel und Susanna Elisabetha beeder Frickin, So dann erstgemelte Frau Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin des defuncti hinterbliebene Wittib und dermalen Meister David Heinrich Mohr des Seilers und burgers alhier Ehefraun unter beÿstand desselben und Salvo titulo herrn Johann Heinrich Faust J: V: Lti Eines Ehrsamen Kleinen Raths alhier und anderer höherer Gerichts: stellen wohlverordneter Advocati et Procuratoris ordinari als Erben, weiland Johann Jacob Frick ihres Söhnleins, welcher erst nach seines Vaters absterben den 22.ten Septembris 1751. auf der Welt gekommen und den 14.ten Maÿ 1753. verstorben ist, dei zeigten an (…) die vätterliche Behaußung alhier ane dem Linsenfelser Gäßel gelegen annoch gemeinschaftlich zuständig, deren Verwaltung besagter Herr Philipp Schäcker biß dato auf sich gehabt, wie solches aus seinen abgelegten Vogteÿ Rechnungen erhellet. Aldieweilen nun sothane Behausung mit 549 pfund Passiv Schulden beschweret, die davon abfallende Haußzinße aber Zu Abrichtung des Capital Zinßen der obrigkeitlichen Beschwerden und anderer ohnumgänglicher Abgaben nicht hinlänglich auch über dis in sothaner Behaußung anjetzo gar vieles unumgänglich reparirt werden müße dergestalten daß man keinen fremden Käufer ausfindig machen können, der sothane behausung um einen solchen Preiß annehmen wollen, daß die Theilbaren ohne grosen Verlust hätten davon kommen können (…) beschloßen daß sie (…)
sothane ane dem Linsenfelser Gäßel gelegene behaußung mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, wie soclhe in dem Vätterlich Verlaßenschafft Inventario umständlich beschrieben,
ihro der Mit Comparentin Frauen Margaretha Barbara Mohrin gebohrner Baldnerin als nunmahliger Mit Erbin (…) Welche dreÿ Articul ausmachen 549 lb (…) Hingegen solle Sie Frau Cessionaria benebst überreichung vorgedachter dreier Capital Posten, welche aber nunmehro moderirtermassen nur 525 Pfund pfenning ausmachen (bezahlen)
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 4. Aprilis Anno 1764 – Joh: Friderich Lichtenberger mit Handzug, Notarius. Fideliter extrahirt, Straßburg den 9.ten Aprilis Anno 1764. Joh: Friderich Lichtenberger Notarius antedictus

David Henri Mohr hypothèque la maison au profit de la fille mineure du messager David Baumann

1773 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 62
David Heinrich Mohr der seiler
in gegensein Johann Friedrich Moritzhäußer des kieffers als vogt weÿl. David Baumann gewesten einspännigers und deßen auch verstorbenen ehelich hinterlassenen tochter nahmentlich Maria – schuldig seÿe 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Linsenfeltzergäßlein, einseit neben Johann Börst dem bronnenschöpffer, anderseit neben N. Reith hinten auff David Klein den huffschmitt

David Henri Mohr meurt en novembre 1783 en délaissant un fils qui n’a plus donné de ses nouvelles depuis plusieurs années et qu’on pense parti pour les Indes orientales. Le défunt a institué pour héritiers de substitution ses beaux-enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 136 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 88 livres, le passif à 477 livres.

1783 (22.12.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 928) n° 108
Inventarium über Weiland Meister David Heinrich Mohr im Leben gewesenen Seilers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1783.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab, Nahrung und güthere keinerlei davon ausgenommen so weil. Mstr David Heinrich Mohr, der Seiler und Burger alhier nach seinem den 29.sten Novembris jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen disortiger Wittib Margarethæ Barbaræ geb. Baldnerin und im Nahmen des abwesenden Leibl. Sohns und instituirten einigen Erben des deputati H. Hechlers, sodann der substitutions Erben alle samt hernach gemelt inventirt und ersucht – So geschehen alher Zu Straßburg und einer daselbst ane dem Linsenfelser Gäßl. gelegen. hernach beschriebenen behaußung in fernerer Gegewart H. Schaffner Jacob Christoph Schwing des hiesigen burgers als der Wittib hierzu erbettenen beistands auf Montag den 22. Decembris A° 1783.
Der Verstorbene Mstr Mohr hat per testamentum Zum Erben hinterlaßen mit Eingangs ged. hinterbl. Wittib ehel. erzeugten und hinterl. einigen Sohn namentl. Johann David Mohr, den längstens majorennen Studiosum, welcher schon verschiednenen Jahr abweßend und seinen lezten Brief aus franckfurt am Maÿn unterem 29. Augusti 1775. an seinen Vater erlaßen hat, dermalen aber vermutlich in Ostindien sich befindet, also wie gesagt nach dem dritten Puncten des lezten Willens Zu universal Erben mit vorbehalt der Wittib, deducta legitima verschriebenen lebtägigen Genußes. Würde aber nach dem vierten Testament Articul dießen des Testierers und heutiges Tags Erblaßers leibl. Sohn vor ihme dem Vatter oder auch nach demselben ledigen Standts und ohne Verlaßung ehelicher Kinder der Kindts versterben oder respê verstorben seÿn, so sollen ihm in dieser Erbsch. jedoch mit Vorbehalt des seines als dann etwan noch lebenden Mutter gebührigen Pflicht Theil bestens substuituirt und untersetzt seÿn, sein des Testirer Stief Kinder als seines Sohns halbbändige Geschwistrige neml. hr. Johann Daniel Frick, Schreibmstr. und burger alh. und Fr. Susanna Elisabetha geb. Frickin Mstr. Bernhard Meÿers des Seilers und hießigen Burgers Ehegattin Zu Zwei gleichen Antheilen mit noch weiteren Untersetzung auf ein oder des an denen subsituirten Erben Absterben ihrer hinterlaßenden Kindern.

Eigenthum ane einer behaußung (W.) Neml. eine Behaußung, Höffl. Gemeinsch. eines brunnens, Hinderstock und Hofstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Recht. Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg im Linßenfelsergäßel, einseit neben Johann Borst dem brunnenschöpfer, 2.seit neben Daniel Reith dem Seifens, hinten auf David Klein den Hufschmid stosend, beneben der Servitute dominante fluminis, durch gedachten Reithen Hauß, so außer hernach passivé eingetragen darauff haftender Capitalien, frei, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben ad conceptum huj. Invent. geliefferter schriftl. Abschatzung vom 9. Januarÿ Anno 1784. æstimirt und angeschlag. worden pro 250. lb. Diese behaußung hat disseitige Wb. von ihres erstern Ehemann längst Wei. Mstr. Joh: Jac. Frick des gewes. Seilers u. burgers alhier hinterl. Kinder u. Erben theils cessions weis übernommen theils von seinem verstorbenen, Söhnl. erbsweise erhalten wie es vor H. Not° Joh: Fried. Lichtenberger hierüber unterem 4. Aprilis 1764. errichteten Cessions actus das mehrere aus weiße, übrigens besagt über die gantze behausung 1. teutscher pergamenter in allhies. Cantzleÿ Contract stub gefertigter Kaufbrief de dato 17.ten Martÿ 1736.
(f° 8) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach besag des oben im bericht allegirten Invent. über weil. Mstr. Joh: Jacob Frick der Wittib erstern Ehemanns Verl. errichtet
Series rubricarum hujus Invent. Vorbericht.Nach den vierten Puncten vorher in copia einverleibten Eheb. haben beede nun Zertrennte Mohrische Eheleuth ein ohnv. Guth und Ergäntzung des abgehenden stipuliret, die Inventur ihrer Illatorum aber unterlaßen, wie die Wittib hiebeÿ berichtet (…)
der Wittib ohnveränderte Nahrungs Vermögenschaft, Sa. Eigent. a. I. bhßg 250, Sa. activ schuld 75, Sa. Erg. Rest 311, Summa summarum 636 lb – Schulden 500, detrahendo 136 lb
Dießemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft sub una Massa et titulo als des Benef. Erben ohnv. u. theilb. beschrieben, Sa. haußraths 35, Sa. Waar u. Werckzeugs 13, Sa. Silbers 3, Sa. gold. rg. 3., Sa. baarschaft 11, Sa. Activ Schulden 17, Summa summarum 85 lb – Schulden 477 lb, Passiv onus 392 lb
Endliches passiv onus den werth nach loco der Stall summa 255 lb
Abschatzung Vom 9.ten jenner 1787. Auf begeren Weÿland Herr David Heinrich Mohr dem geweßenen seÿler Meister ist Eine behausung alhier in der statt Straßburg im Lintzerfeltzer gäßell gelegen, ein seÿts neben Martin Reith dem seifensiedrer, anderer seÿts neben meister Bersch dem brunnen schöpfer und hinten auff Meister glein stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitziegel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und gemeinschaftlichen brunnen. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen baujnspector und Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr. Götz Wmstr.
Copia der Eheberedung (…) den 3. Augusti Anno 1752, Joh: Friderich Lichtenberger Notarius
Copia Testamenti – Meister David Heinrich Mohr, Seiler und Burger allhier mich unterschriebenen offenbahr geschwornen Notarium zu sich in unter erwehnte deßen Wohnbehaußung berufen und kommen laßen, den wir gesund gehend und stehenden Leibes auch guten richtiger Sinnen, Vernunft und Verstands (…) auf Donnerstag den 17. Januraii Abends zwischen 6, 7 und 8 Uhren bei Zwei brennenden Lichtern im Jahr 1782.

Marguerite Barbe Baldner vend la maison au fabricant de savon et marchand de fruits et légumes Jean Daniel Reith et à sa femme Marie Dorothée Müller, déjà propriétaires de la maison voisine vers le sud

1784 (21.12.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 468-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Baldnerin weÿl. David Heinrich Mohr des seilers wittib beÿständlich ihres leiblichen sohns H. Johann Daniel Fried des schmidt meisters
in gegensein H. M. Andreas Raith so nahmens seines leiblichen vatters Johann Daniel Raith des älteren seiffensieders und fastenspeishändlers und Mariæ Dorotheæ geb. Müllerin unter assistentz Johann Heckmann des fastenspeishändlers und Johannes Bruder des lederhändlers
eine behausung, höfflein, hoffstatt, gemeinschafft des bronnens mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Linßenfelßergäßlein ane der obern straß, einseit neben dem käuffer selbst, anderseit neben H. Lt. Osterreith, hinten auff N. Schmidt dem geflügelhändler – um 1600 gulden

Fille de cordier, Marie Dorothée Müller a épousé en premières noces en 1745 le cordier Jean Jacques Mægelin, fils de boucher : contrat de mariage, célébration

1745 (2. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 191
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Jacob Mägelin, der leedige Seÿler, Weÿland Johann Michael Mägelin, geweßenen Metzgers und burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Susanna gebohrner Müllerin ehelich erzielter Sohn, mit beÿstand Meister Daniel Müller des ältern, auch Seÿlers und burgers allhier, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Dorothea Müllerin, Meister Johann Jacob Müllers, des ältern Seÿlers und burgers allhier mit weÿland Frauen Maria Magdalena gebohrner Reichardin, ehelich erzielte Tochter, beÿständlich erstgedachten ihres Vatters und Mstr Johann Michael Freÿtag Küblers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts als Hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2.ten Septembris Anno 1745. [unterzeichnet] Johann Jacob Mægele Als hochzeiter, Maria dorothea Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179, n° 24)
1745. Mittw. d. 24. 9.bris seind nach 2.mahl. ordentl. Ausruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Mägele lediger seiler u. burger allhier, weÿl. Joh: Michael Mägelin gew. Metzgers u. b. h. l. hinterlaßener ehel Sohn und Jgfr. Maria Dorothea Joh: Jacob Müller, seiler u. b h l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Mägele als hochzeiter, Maria Dorothea Müllerin als hochzeiterin (i 183

Originaire de Holzhausen dans le bailliage de Kork en Bade, Jean Daniel Reith apprend pendant un an le métier de marchand de fruits et légumes auprès de Jean Daniel Gross
1751, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 8-v) Sambstags den 20.ten Februarÿ Anno 1751 – Eingeschriebener Lehrjung zu dem Fastenspeishändler und Gesaltzen Waar handl.
Johann Daniel Groß, der Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar händler auch burger allhier, præsentirt einen neu angenommenen Lehrjungen Nahmens Johann Daniel Reith, Leedigen Kutscher von Holtzhausen in dem Amt Korck gebürtig, so Majorennis mithin Keines beÿstandts benöthiget, Und verspricht demselben die Profession Ein Jahr lang vom 17.ten Februarÿ anno 1751. biß gedachte Zeit 1752. getreulich und wie es einem rechtschaffenen Meister Zukommet, Zu Lehren, hingegen verspricht der Lehrjung ihme dem Lehrmeister 20 gulden Lehr geld Zu geben, wovon die helffte alsobalden beÿ der Einschreibung und die andere helffte Zu end der Lehrzeit entrichtet werden solle, anbeneben verspricht auch der Lehrjung alle Uncösten des Ein: und Außschreibens Zu Leiden, alles vermög producirten Obern handwercks herren Scheins de dato 19.ten Februarÿ 1751. bittet Gerichtlich ihr Einschreibung.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dedit 10. ß
dedit vor das Findlinghauß 2 ß

Le cocher Jean Daniel Reith devient tributaire en 17 juin 1751
(f° 22) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1751 – Neuer Leibzünfftiger ER
Johannes Daniel Reith, der Kutscher Von Freÿstadt über Rhein gebürtig, producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn: und Stall Schein davon die Zween erstere den 7.ten Junÿ Anno 1751. der Letztere aber den 9.t dito datirt, bittet um ertheilung des Zunfft Rechts.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr, Jedoch mit dem Anhang Willfahrt, daß wann er als ein dermahlig eingeschriebener Lehrjung nach vollendeter Lehrzeit das fastenspeishändler recht empfangen wird, er dißfalls als ein frembder angesehen werden solle.
Zahlt vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, und Einschreib Geld 2 ß, Zusammen 1 lb 10 ß 4 s – dt. vor das Findlings hauß 1 ß 6 d

Jean Daniel Reith termine son apprentissage d’un an. Il acquiert le même jour le droit de vendre au détail des fruits et légumes ainsi que des salaisons
(f° 61-v) Mittwochs den 23.ten Februarÿ Anno 1752 – Außgethaner Lehrjung
Johann Daniel Groß, der Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar händler auch burger allhier, præsentirt seinen bißherigen Lehrjungen Nahmens Johann Daniel Reith, und berichteten daß derselbe den 17.ten Februarÿ 1751. Zu ihme auf eub Jahr in die Lehr eingeschrieben worden seÿen weilen nun besagte Lehrzeit ihre Endschafft erreichet, Alß bittet Er Gerichtliche Loßsprechung.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dt. 10. ß.

(f° 62) Neuer Fastenspeis und gesaltzen Waar händler en detail so Zuvor das Zunfft Recht gehabt
Ille Johann Daniel Reith der dißorths Leibzünfftige Burger bittet um Ertheilung des Fastenspeis und gesaltzen Waar handel Rechts.
Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt, Zahlte vor das Fastenspeis und gesaltzen Waar handel Recht die alte Gebühr 1 lb 10 ß, die Neüe Gebühr, weilen er die Mägerlinische Wittib geheürathet 8 lb 6 ß 8 d, Protocoll geld 1 ß, und Gebott geld 1 ß, also in allem 9 lb 18 ß 8 s, dt. Vor das Findling hauß 9 d

Jean Daniel Reith épouse en 1751 Marie Dorothée Müller veuve du cordier Jean Jacques Mægelin : contrat de mariage célébration
1751 (9.2), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 295
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Daniel Reit, der Leedige Kutscher, weÿl. Johann Carl Reit, geweßenen Schuhl Meisters zu Holtzhaußen in dem Amt Korck hochfürstl. Heßen Hanauischer Herrschafft mit Frauen Catharina Barbara gebohrner Riwerin ehelich erzeugter Sohn beÿständlichen herrn Jacob Zisich, des Sattlers und burgers allhier Zu Straßburg, Als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Maria Dorothea Mägerlinin, gebohrene Müllerin, Weÿland Johann Jacob Mägerlin, gewesenen Seÿlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, mit assistentz Michael Freÿtag des Küblers und burgers allhier ihres geschwornenn Vogts, Als hochzeiteron am andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 9. Februarÿ anno 1751. [unterzeichnet] Johann Daniel Reÿth alß hochzeder, Maria dorothea Mägelin geborne Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199-v, n° 9)
1751. Sonnt. Pasch. et Sonnt. Seq. sind proclamirt und Mittw. d. 21. Aprilis copulirt worden Joh: Daniel Reith lediger Kutscher und b. h. l. weÿl. Joh: Carl Reith gew. Schuhlmeister zu Bischen zum hohen steg hinderl. ehel. sohn. u. Fr. Maria Dorothea geb. Müllerin weÿl. Joh: Jacob Mägel gew. seilers v. b. wittwe [unterzeichnet] Johann Daniel Reith alß hochzeiter, Maria Dorothe Mäglerin als hochzeiterin (i 204)

Jean Daniel Reith devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 456
Joh. Daniel Reith der Kutscher Von Freÿstatt über Rhein gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Doroth. weÿl. Joh: Jacob Mägerlin geweßten burgers und Seÿlers hinterl. W. umb den A. b. ß u. will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, jur. eod. [9. junÿ 1751]

Jean Daniel Reith sollicite auprès des Quinze d’acheter à tarif préférentiel le sel nécessaire pour fabriquer le savon. Les Quinze refusent en estimant que les inconvénients seraient trop importants.
1784, Protocole des Quinze (2 R 194)
Johann Daniel Reith Seifensieder
(p. 298) Sambstags den 18. Septembris 1784. Obere Saltzh. lassen per Eundem referiren es habe Johann Daniel Reith der Burger und Seifensieder allhier Ihnen per memoriale Zu erkennen gegeben, wie daß er in ansehung seines zu fabricirung der seiff benöthigten saltz Quanti Eben die vergünstigung welche die übrige fabricanten Genießen Zu verdienen verhoffe, und deßwegen denselben im preis gleich gehalten zu werden Wünsche. Da aber dieses begehren denen Hh. Deputirten um so bedencklicher geschienend als solche ermäßigung an deren saltz benöthigten fabricanten Zum præjudicio dienen könte, als haben sie sie entschuldigung MGHh anheimstelllen wollen. Erkandt, daß Implorant mit seinem begehren abzuweißen.

Nouvelle demande pour bénéficier du même tarif que les fabricants de tabac
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
(p. 325) Sambstags den 24.sten Septembris 1785 – Wilhelm nomine Johann Daniel Reith des hiesigen Burgers und Seifen fabricants, producirt unterthäniges memoriale und bitten um gnädig überlaßung des Saltzes aus hiesigem Magazin gleich den Taback faricanten, bitt unterthänig um Deputation. Erkandt, Obern Saltzh.

Etat de la fortune du teinturier Jean Balthasar Plœcklé, fiancé à Anne Catherine Eck, pour accéder à la manance. Le pétitionnaire habite la maison de Jean Daniel Reith

1784 (20.2.), Not. Übersaal (6 E 41, 655) n° 77
Designatio desjenigen Vermoegens, so Johann Balthasar Plöckle, der ledige Schwartz und Schönfärber Gesell von Zoltingen in dem fürstenthum Oettingen gebürtig, weiland Johann Baltasar Plöckle, des gewesenen Hochfürstl. Oettingischen baders zu Opperzhoffen, mit Anna Catharina gebohrner Buckebachin ehelich erzeugter Sohn, welcher mit Jgfr Anna Eckin, weil. Jakob Eck, des gewesenen Tagners und Schirmers alhier hinterlaßener ehelicher tochter, ehelich verlobet zu seÿn declariret, dermalen eigenthümlich besitzet (…) um der Ursachen willen, weilen Er bei alhiesiger Gnädiger Obrigkeit um das Schirm: Recht unterthänig anzuhalten gesinnet
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Linsenfelser Gäßlein gelegenen H. Joh. Daniel Reith dem Fastenspeishändler und hieisigen burger zuständigen behausung auf Freÿtag den 20. Hornung im Jahr 1784. [unterzeichnet] +
hausrath 97 lb, silber 5 lb, currentem geld 36 lb, summa summarum 139 lb

Marie Dorothée Müller meurt en 1786 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre issus du veuf. Les experts estiment la maison 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 737 livres, le passif à 1 000 livres. Le veuf meurt quelques mois plus tard, les héritiers déclarent que la succession est toujours dans le même état

1786 (26.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608) n° 549
Inventarium über Weiland Frauen Maria Dorothea Reÿthin geb. Müllerin, des H. Joh. Daniel Reÿth ältern Seifensieders u. b. alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, Vermögens Nachlaßenschafft, aufgerichtet in A° 1786 – nach ihrem den letztverflossenen 14. Maj aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Straß und Müllergäßlein gelegenen Sterbbehausung auf dienstag den 26. Herbstmonats Vormittag in dem Jahr 1786.
Benennung der Erben. Der verstorbenen ohne testament zu gleichen Teilen zurückgelassene Erben sind ihre in Zwoen Ehen gebohrenen Kinder mit Nahmen, 1. H. Joh. Jacob Mägelin, der Seifensieder, Lichtermacher u. b. in Hamburg, deßen Nutzen sein (…) Gewalthaber Hr. Philipp Jacob Dürr, vormaliger Kaffesieder und E. E. großen Raths alhier alter beisitzer hiebei besorget hat. Wegen welchen hier unverburgerten Sohn Zugleich Hr Joh: Daniel Weiler der ältere, Metzger u. E.E. grosen Rahts alhier alter, aber dermahlen E. E. Kleinen Raths diesjähriger Brisitzer, Nahmens H. Exsenatoris Johann Kamm des Gastgebers Zur blum und E. E. Kleinen Raths dahier disjährigen Beisizers als aus edelgedachten Raths Mittel Zufolg dasiger Erkanntnus Vin letztabgewichenen 26. Augstmonats hierzu abgeordneten Herrn, diesem Geschäfft beiwohnte.
2. H. Joh. Daniel Reÿth der jüngere, Fastenspeishdl. Seifensieder u. b. dahier, anwesend, 3. H. Magister Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistlichen Seminarii, gegenwärtig, 4. Frau Maria Barbara geb. Reÿthin mit beihilfe ihres Ehevogts H. Peter Friedrich Schott, des ebenmäs. Fastenspeishdl. Seifensieders u. b. hieselbst hiebei Zugegen, So dann 5. Frau. Maria Dorotea geb. Reÿthin, welche beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des hies. b. u. Liechtermachers, persönlich da war, Vorgedachter älteste Sohn, der abgelebten in erster Ehe mit längst weiland Meister Joh. Jacob Mägelin, dem gew. Seiler u. b. alhier, die Vier übrigen Kinder hingegen in zwoter und letzter Ehe mit eingangs berührtem hinterbliebenen Witwer erziehlt

Eigentum an Häusern, so teilbar. (T.) 7 C. N° 425, 20° 17 16, logt. 12 16 – Nämlich 1. beh. u. hoffstatt m. allen deren mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt an der obern langen straß (…)
7 C. N° 326, 20° 15 128, logt 12 16 It – 1. beh. Hoffstatt, höfl. u. bronn m. allen deren übrig. Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigkeiten, geleg. in hies. Stadt bei der Obern langen Straß an dem Linsenfelsergäßlein 1. S. H. Lt. Joh. Michael Osterieth Proc. bei E. E. grosen Raht, 2. S. neben nachbeschr. Haus, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend, so frei u. eigen, Laut 2. perg. teutsch. un hies. C. St. anh. Ins. bekräft. Kbr. v. 27. Märtz 1736 u. 21. Xbr 1784.
7 C N° 327, 20° 15 18 8 logt 12 16 – So dann 1. beh. Hoffstatt u. Höflein m. allen deren begriffen, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen an vorgemeltem Linsenfelsergäßlein 1. S. neben vorbezeichnetem Haus, 2. S. u. hinten auf. löbl. Stift alten Sanct Peter gehörigen Häuser stosend, so ebenfalls frei und eigen, dabei von mehrgemelten beuverständigen in deren Zedel geschätzt worden vor 750 lb,. Inh. 3. in d. C.C. St. 2. anhg. u. 1. fgedr. Ins. verw. perg. teutsch. Kbr. v. 25. Julius 1690, 28. Aprill 1704 und 8. 9.br 1770.
– Abschatzung Vom 26.t jullÿ 1776. Auf begeren Herr Johann Danjel Reÿth dem seÿfenseider ist Eine Behausung alhier in der statt strasburg in der langen straß gelegen, Ein seÿts neben Peter Friedrich schott dem fastenspeishändler, anderer seÿts neben dem Müllergäßlein und hinten auf frau Günterin Wittib stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem Ladten und Ladten stube ferner in Zweÿ stuben, Zweÿ Küchen und Etlichen Kammer darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller, Vor und um Neun Hundert gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg im Lintzenfeltzer gäßell gelegen Ein seÿts neben Einem stiffthauß Zum alten St Peter gehörig, anderer seÿts neben Herr Procurator ostritt und Hinten auf Meister schmitt dem hünerkremp stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Sechs stuben, fünff Küchen und Etliche Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch zweÿ gewölbte Keller, Hoff und brunen, Von uns unterschriebenen er statt straßburg geschwornen Baujnspectir und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtiging mit allen jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner, Klotz – thut nichts auf Löbl. Stadt Pfeningthurn, Ferber
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Vermoegens Nachlaßenschafft der Kürze halben nur unter einer einzigen Maß, die denen Erben vor unverändert, Sa. hausrats 280 lb, Sa. Unschlitts 385 lb, Sa. heu 3 lb, Sa. Pferds 41 lb, Sa. Fäßer und Weins 56 lb, Sa. Silbers 46 lb, Sa. goldene Uhr 19 lb, Sa. baarschaft 26 lb, Sa. Eigentums an Häusern 1179 lb, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 500 lb, Sa. gute Activ schulden 199 lb, Summa summarum 2737 lb – Schulden 1000 lb, Nach deren abzug 1737 lb
Schlußsumm 1343 lb – Stallsumm 1144 lb
– Abschrift der den 9. feb. 1751 vor H. Not. J. Frd. Lichtenberger errichteten Eheberedung (…)
(f° 17) Erklärung. Montags den 7. Maj in dem Jahr 1787 erschienen vor dem unterschriebenenn der Stadt Straßburg geschwornen Notario 1. Herr Joh. Daniel Reÿth der jüngere, Fastenspeishändler und Seifensieder, 2. H. Mag. Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistlichen Seminari, 3. Frau Maria Barbara geb. Reÿthin mit beihilfe ihres Ehevogts H. Peter Friedrich Schott, des ebenmäsigen Fastenspeishändlers und Seifens. 4. Frau. Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, Alle burger alhier, dieselbe, zeigten als Intestaterben ihres den 2. laufenden Monats plötzlich verstorbenen Vaters Weiland H. Joh: Daniel Reÿth des ältern gewesenen hiesigen burgers und Seifensieders nach der mir Notario des getrauen äugens und Zeigens halben gegebenen Handtreu offentlich an, daß dessen hinterlaßenes Vermoegen sich in dem nämlichen Zustand befinde, in welchen es Zur Zeit seiner den 14. Maj 1786 abgelebter Ehegattin weiland Fraun Maria Dorothea gebohrner Müllerin den letzt verfloßenen 26. Septembris durch mich Notarius vorgenommenen Nachlaßenschaft Inventur war

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 2 200 florins
1786 (15. Nov.), Livres de la Taille (VII 1181) f° 37
Mörin N° 878 – Weÿl. Fr. Mariä Dorotheä gebohrner Müllerin, Johann Daniel Reÿth senioris des Seÿfensieders und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschafft invent. H. Not. Saltzmann.
Concl. fin. Invent. ist fol. 94.b 1144 lb 1 ½ d diese machen 2200. fl. verstallte 1900 fl. also Zuwenig 300 fl.
Wovon Nachtag als von errungenem Gut, Sechs Jahr in duplo à 18 ß, 5 lb 8 ß
und Vier Jahr in simplo à 9 ß, 1 lb 16 ß
Ext: kein Stallgeld,
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 2 lb 16 ß 6 d, Summa 10 lb 3 ß
Aus triftigen Ursachen ist der gantze Nachtrag nachgelaßen worden mit 7 lb 4 ß, Verbleibt 2 lb 19 ß
dt. 15. Nov: 1786
[in margine :] NB. Puncto Joh: Jacob Mägelin in Hamburg des Sohns erster Ehe Abzug vid. fol. 46.

Nouvelle inscription parce que Jean Jacques Mægelin établi à Hambourg doit régler le droit de détraction.
1787 (13. Maji), Livres de la Taille (VII 1181) f ° 45-v
Mörin N° 878 – Weÿl. Fr. Mariä Dorotheä gebohrner Müllerin, Johann Daniel Reÿth sen: des Seÿfensieders und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschafft invent. H. Not. Saltzmann.
Abzug. Johann Jacob Mägelin der Seÿfensider und Liechtermacher in Hamburg, soll laut summarischen Calculi von angefallenem Müterlichen Gut der 256 lb 6 ß 6 2/5 d ane Abzug 25 lb 12 ß 7 d
dt. 12. Maji 1787.

Jean Jacques Mægelin cède à ses cohéritiers sa part dans les différentes maisons

1787 (7.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608), Joint au 549 du 26 septembre 1786
(f° 16) Ueberlassung der 3. häuser. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notarius, als Zu Erörterung weiland Frauen Maria Dorotea Reÿthin gebohrner Müllerin, des nun auch weiland H. Joh: Daniel Reÿth ältern, gewesenen hiesigen burgers und Seifensieders, verstorbener Ehegattin Vermögens-Nachlaßenschaft berufenem Inventir schreiber, Herr Philipp Jacob Dürr, vormaliger Kaffesieder und E. E. grosen Rahts alhier alter wolverdienter beisitzer derselbe hat, als (…) bestellter Anwald H. Joh. Jacob Mägelin, des Seifensieders, Lichtermachers und burgers in Hamburg
deßen vier einbändigen Geschwistern namentlich Herrn Johann Daniel Reÿth dem jüngeren, Fastenspeishändler und Seifensieder, H. M. Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistl. Seminarii, Fraun Maria Barbara geb. Reÿthin, des H. Peter Friedrich Schott, auch Fastenspeishändlers und Seifensieders Ehegattin, mit beihilfe desselben, so dann Fraun Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, allen Burgern allhier (überlaßen habe)
einen fünften teil an der unvertheilten Hälfte, das ist einen Zehnten Theil von nachgemelten häusern,
deren eines samt hofstatt gelegen in hiesiger Stadt an der obern langen Straß, ein Seit ist ein Eck an dem Müllergäßlein, ander Seit neben obigem H. Schott hinten auf ebendenselben stosend, so auser einem Kappaun und zween Schilling sechs Pfenning in Geld jährlich auf Weÿhenachten Löbl. Stift St. Thomä alhier, in gleichem dann 7 Schilling 6 Pfenning des Jahrs auf Martini zu liefern habender ewiger Zinse frei und eigen,
das Zweÿte Haus, Hofstatt, Höflein und bronn mit deßen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in hiesiger Statt an der Obern langen Straß an dem Linsenfelsergäßlein ein Seit neben H. Lt. Johann Michael Osterrieth Procuratore bei E. E. grosen Raht ander Seit neben nachbeschriebenem Haus, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend, vor frei und eigen,
Und dann die dritte Behausung, Hofstatt und Höflein mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten auch an dem Linsenfelsergäßlein neben vorbezeichnetem Haus gelegen, ander Seit und hinten auf die löbl. Stift Alten St Peter gehörigen Häuser stosend, ebenfals vor frei und eigen. – um 440 Gulden Straßburger Währung
Abgelesen und unterschriebenen in Straßburg den 7. Maj anno 1787

Les héritiers Reith cèdent leurs droits sur les deux maisons contiguës sises rue des Lentilles à leur frère Jean Daniel Reith qui en devient ainsi seul propriétaire

1787 (2.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608), Joint au 549 du 26 septembre 1786
(f° 24) Ueberlassung der 2. Häuser. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notarius, als Zu Erörterung weiland H. Joh: Daniel Reÿth des ältern, Seifensieders und auch weil. Frauen Maria Dorotea gebohrner Müllerin, beder Verstorbener Eheleut und burgere alhier Vermögens-Nachlaßenschaft berufenem Inventir schreiber, H. Magister Andreas Reÿth, evangelischer Pfarrer Zu Schmieheim Reichs-ritterschaftl. Ortenauischen Bezirks, Ferner Frau Maria Barbara geb. Reÿthin, mit beihilfe ihres Ehemanns H. Peter Friedrich Schott, des Fastenspeishändlers und Seifensieders, Sodann Frau Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehegatten H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, alle Burger allhier dieselbe haben
in Gegenwart ihres Vollbändigen ältern bruders H. Johann Daniel Reÿth des jüngern auch Fastenspeishändlers Seifensieders und hiesigen burgers (überlaßen)
drei Quart an zweien in hiesiger Stadt an der obern langen Straße in dem Linsenfelsergäßlein neben einander gelegenen Häusern, deren oberes samt Hofstatt, Höflein und bronn mit deßen übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten neben H. Lt. Johann Michael Osterrieth, dem Procuratore bei E. E. grosen Raht, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend,
das untere aber nebst Hofstatt, Höflein, übrigen Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten neben und hinten auf die dem löbl. Stift alten Sanct Peter gehörige häuser stosend – um 2250 Gulden Straßburger Währung – der übrige vierte Teil ist dem Cessionario selbst Erbsweise gebührig
Abgelesen und unterschriebenen in Straßburg den 2. Julius in dem Jahr 1787

Jean Daniel Reith vend les deux maisons contiguës au cordonnier Philippe Hamm et à sa femme Salomé Lienhard

1809 (5.8.), Strasbourg 12 (26), Not. Wengler n° 4186
Jean Daniel Reyth fabricant de savon demeurant vieux marché aux vins n° 57
à Philippe Hamm cordonnier domicilié rue de Linsenfels n° 3 et Salomé Lienhard
deux maisons contigues et reunies en une seule a deux étages petite cour, puits avec autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de Linsenfels n° 7 et 7 bis, d’un côté la succession du Sr Osterrieth homme de loix, d’autre le Sr Hochrith commissionnaire à la douane, derrière le Sr Meyer negociant – cédées au vendeur par ses frères et sœurs suivant liquidation de la succession de Jean Daniel Reyth, fabricant de savon, et Marie Dorothée Müller ses père et mère – pour 4740 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 21-v du 10 août

Originaire de Strasbourg, Jacques Philippe Hamm épouse Salomé Lienhard, originaire de Lingolsheim.
Mariage, Strasbourg (n° 199)
Cejourd’hui 21° Nivôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) d’une part Philippe Jacques Hamm, âgé de 28 ans, cordonnier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Michel Hamm, Journalier, et de Catherine Huss, de l’autre part Salomée Lienhardt, âgée de 30 ans, née et domiciliée à Lingolsheim, Département du Bas Rhin fille de feû Jacques Lienhard, Laboureur audit lieu et de Marie Meyer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le premier May 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 2 août 1764 (signé) Philipp ham, Salome lienhadtin (i 106)

Jacques Philippe Hamm meurt en 1826 en délaissant des héritiers collatéraux

1826 (16.11.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4472
Inventaire de la succession de Jacques Philippe Hamm, cordonnier décédé le 18 octobre dernier – à la requête de 1. la veuve Salomé Lienhard, mariés sous le régime du statut municipal de la ville de Strasbourg
à la requête de ses neveux et nièces 2. Salomé Hamm femme de Jean Pauli, tisserand à Strasbourg, 3. Jean Hamm, fabricant de peignes demeurant à Paris rue Royale n° 15 représenté par Martin Ennes tailleur d’habits demeurant Petites boutiques n° 43

en une maison rue des Lentilles n° 7
Testament, Me Weigel le 23 août 1823 enreg. 8 octobre 1826 F° 175 – § 3 je lègue à Anne Lienhard la nièce de ma femme 1. ma maison avec toutes ses appartenances & dépendances et tous les effets mobiliers, cette maison est située en cette ville rue des Lentilles n° 7, d’un côté le Sr Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gemberling, 2. le jardin & toutes ses dépendances hors la porte Blanche
immeubles, 1. une maison avec cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Lentilles n° 7 d’un côté le Sr Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gemberling – Cette maison est occupée par les conjoints Schmutz et la veuve, estimée 1500 fr. Les titres de propriété n’ont point été trouvés
2. un jardin et toutes ses dépendances occupant une superficie de 9 ares hors la porte Blanche en deçà de la Montagne verte, d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Klein, aboutissant par le bas sur le Sr Schwing, acquis de la communauté de Samuel Volck, pêcheur, et de Catherine Reuffler suivant acte reçu Me Knobloch le 1 avril 1818, évalué à 600 fr. Ces deux immeubles sont ceux qui ont été légués à la De Schmutz
3. une autre maison située à Strasbourg rue des Lentilles n° 3, d’un côté le Sr Scherlet, d’autre le Sr Brosse, derrière le Sr Stahl, les titres de propriété n’ont point été trouvés, occupée par différents locataires, estimée à un revenu de 800 francs par an
garde robe 41 fr, communauté mobilier 48 fr ; terres à Lingolsheim 120 fr, total 3068 fr, passif 703 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 64-v du 20.11.

Décès, Strasbourg (n° 1825)
Déclaration de décès le 17 octobre 1826. Philippe Jacques Hamm âgé de 59 ans 5 mois 16 jours né à Strasbourg, cordonnier, époux de Salomé Lienhard, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 17 courant à deux heures du matin dans la maison située n° 7, rue des Lentilles, fils de feu Michel Hamm, journalier, et de feu Catherine Huss (Squirre à l’estomac, i 65)

Philippe Hamm et sa femme habitent au 3 rue des Lentilles avant d’acquérir le numéro 7
Registre de population 600 MW 69 Rue des Lentilles 7 (p 296 i 161)
Hamm, Philippe, 44, Cordonnier (auparavant) R. des Lentilles 3, Ch. 23 9.bre 1809
Hamm née Lienhard, 40, épouse
Bain née Bauer, Marthe, 48. Jre (auparavant) R. des Lentilles 3, Ch. id. Del. Pont Couvert 41
Registre de population 600 MW 71 Rue des Lentilles 3 (p 231 i 246)
Hamm, Philippe, 36, Cordonnier, de Strasbourg, Dél. R. des Lentilles 7
Hamm née Lienhard, 34, sa femme, de Lingolsheim

Salomé Lienhard meurt en 1832 en délaissant des héritiers collatéraux

1832 (19.12.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7860
Inventaire de la succession de Salomé Lienhard veuve de Jacques Philippe Hamm, cordonnier décédée le 16 juillet 1832 – à la requête de Marie Anne Lienhard femme de Jacques Schmutz, batelier, légataire universelle suivant testament reçu Me Weigel le 12 juillet 1832 enreg. le 18 dudit
dans la maison où elle est décédée rue des Lentilles n° 7
biens immeubles, 1. la moitié par indivis dans une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Lentilles n° 7 d’un côté le S Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gamberling, évaluée 750 fr. Cette maison appartenait originairement communauté de Salomé Lienhard et Jacques Philippe Hamm, le premier l’ayant légué à la De Schultz suivant acte reçu Me Weigel le 23 août 1823 enreg. 18 octobre 1826
2. la moitié d’un jardin avec toutes dépendances d’une superficie d’environ 9 ares hors la porte Blanche en deçà de la Montagne Verte d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Klein, devant un aboutissant, derrière le Sr Schwing – dépendait également de la communauté et légué par Testament susallégué, acquis de Samuel Volck et Catherine Renffler suivant contrat reçu Me Knobloch le 1 avril 1818, évaluée 300 fr
3. la moitié par indivis d’une autre maison rue des Lentilles n° 3 d’un côté le Sr Schertel, d’autre le Sr Buser, derrière le Sr Stahl, évaluée 400 francs
totalité des immeubles 1510 fr
garde robe 14 fr, mobilier 37 fr – actif 1561 fr – passif 1248 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 214 F° 121 du 24.12

La maison revient par testament à Jean Jacques Schmutz et à sa femme Anne Lienhard originaire de Lingolsheim

1823 (23.8.), Strasbourg 2 (54), Me Weigel n° 2537
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Schmutz, compagnon batelier âgé de 23 ans, fils de Jean Daniel Schmutz, batelier, et de Marie Madeleine Fischer
Anne Lienhard âgée de 21 ans révolus, fille majeure de Jacques Lienhard, cultivateur, à Lingolsheim, et d’Anne Treiter
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 98-v du 28.8.

Jean Jacques Schmutz et Anne Lienhard hypothèquent la maison au profit du limonadier Gustave Adolphe Baur

1845 (14.3.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 564
Obligation – Ont comparu le sieur Jean Jacques Schmutz, batelier, & Dame Anne Lienhard conjoints demeurant et domiciliés hors la porte nationale de Strasbourg près la montagne verte, la femme de son mari dûment assistée & autorisés. Lequels reconnaissent devoir
à Monsieur Gustave Adolphe Baur limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 600 francs
(hypothèque) 1° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3, donnant d’un côté au sieur Brost, de l’autre au Sr Schirtel, par derrière au sieur Stoll boulanger
2° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, tenant d’un côté aux sieurs Hiell maçon et Stoll boulanger, de l’autre à la maison ci après désignée par derrière le sieur Mathieu serrurier
3° Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, tenant d’un côté au sieur Klinck maçon, de l’autre à la maison prédésignée, par derrière au sieur Jacques Weber
4° Une maison avec jardin appartenances et dépendances sise hors la porte Nationale en deça de la montagne verte d’un côté M. Klein, de l’autre la veuve Vogt, par devant la route qui conduit à la montagne verte par derrière la blanchisserie de la veuve Schwing
5° Onze ares 45 centiares de terre et broussailles sis au ban de Lingolsheim (…)

Autre hypothèque conclue quelques mois plus tard entre les mêmes parties

1845 (24.7.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 686
Obligation – Ont comparu le sieur Jean Jacques Schmutz, batelier, & Dame Anne Lienhard conjoints demeurant et domiciliés hors la porte nationale de Strasbourg près la montagne verte, la femme de son mari dûment assistée & autorisés. Lequels reconnaissent devoir
à Monsieur Gustave Adolphe Baur limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 1400 francs
Désignation des biens hypothéqués. Art. 1. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3, donnant d’un côté au sieur Brost, de l’autre au Sr Schoertel, par derrière au sieur Stoll boulanger
Art. 2. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, tenant d’un côté aux sieurs Hüll maçon et au Sr Stoll boulanger, de l’autre à la maison ci après désignée par derrière le sieur Mathieun serrurier
Art. 3. Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, tenant d’un côté au sieur Klinck maçon, de l’autre à la maison prédésignée, par derrière au Sr Jacques Weber
Art. 4. Une maison avec jardin appartenances et dépendances sise hors la porte Nationale de Strasbourg en deça de la montagne verte d’un côté M. Klein, de l’autre la veuve Vogt, par devant la route qui conduit à la montagne verte par derrière la blanchisserie de la veuve Schwing
Au ban de Lingolsheim (…)

Les mêmes immeubles sont engagés en faveur de Henri May qui remplace au service militaire le fils des propriétaires, Jean Frédéric Guillaume Schmutz

1849 (26.1.), Strasbourg 2 (95), Not. Roessel n° 2189
Affectation hypothécaire – Ont comparu le Sr Henri May, serrurier de profession, aujourd’hui soldat au 15° régiment d’artillerie (pontonniers) quatrième compagnie, en garnison à Strasbourg, originaire de Soultz sous forêts, domicilié en dernier lieu à Hochfelden d’une part
Et Jean Frédéric Guillaume Schmutz garçon batelier, M. Jean Jacques Schmutz, batelier, et Anne Lienhard sa femme, qu’il autorise pour ce qui suit, tous demeurant à Strasbourg d’autre part

lesquels ont par les présentes déclaré que suivant acte fait double sous seing privé à Strasbourg le 22 octobre 1848 (…) le Sr May s’est obligé de remplacer au service militaire come de fait cela a eu lieu, ledit Sr Jean Frédéric Guillaume Schmutz (…) pour le prix de 800 francs
les époux Schmutz affectent en hypothèque spéciale en faveur dudit Sr May
1) une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3 entre Brost et Schoertel, par derrière au Sr Stoll boulanger
2) une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, entre Stoll et Hull d’un côté et la maison ci après de l’autre côté
3) Une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, entre Klinck et la maison prédésignée, par derrière Jacques Weber
4) Une maison avec jardin et dépendances sise hors la porte Nationale de Strasbourg en deça de la montagne verte ban de Strasbourg entre Klein et la veuve Vogt, devant la route par derrière la veuve Schwing
Au ban de Lingolsheim (…)

Jacques Schmutz meurt en 1865 dans sa maison rue du Renard prêchant
1865 (27.12.), Strasbourg 3 (107), Not. Weiss (Emile)
Inventaire de la succession délaissée par M. Jacques Schmutz en son vivant pêcheur à Strasbourg où il est décédé le 21 octobre 1865.
L’an 1865 le 29 novembre à deux heures de relevée au domicile mortuaire Impasse du canard, à la requête I. de Dame Marguerite Schmutz veuve de M. Louis Auguste Leicht, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg faubourg de Saverne N° 7, II. de M. Théodore Schmutz, pêcheur demeurant et domicilié à Strasbourg route du Rhin N° 8, agissant tant en son nom que comme mandataire de M. Frédéric Martin Schartner ancien brasseur et Dame Salomé Schmutz son épouse demeurant ensemble à St Denis rue de Paris autrefois, actuellement au Havre, III. de M. Adolphe Beyer chef de comptabilité des hospices de Strasbourgoù il demeure, agissant comme mandataire de de M. Charles Aubry, doyen de la faculté de Strasbourg, officer de l’ordre impérial de la Légion d’honneur, vice-président de la commission administrative des dits hospices civils (…) tuteur de Salomé Frédérique Schmutz née à Strasbourg le 24 octobre 1851 du mariage de feu les conjoints Jean Jacques Schmutz vivant pêcheur et de Jeanne Jacqueline Agathe Zimmer décédés les deux à Strasbourg (…) Lesdits Des Schartner, veuve Leicht, Théodore Schmutz et Dame Madeleine Salomé Schmutz habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers du Sr Jacques Schmutz leur père et grand père (…) chacun pour un quart

Immeuble de la communauté. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, à la Krutenau, rue du renard prêchant aux canards N° 4 ancien et 2 nouveau (…)
acp 548 (3 Q 30 263) f° 51-v du 4.12. (suc. déclarée le 19. Xbre 1865)
Il dépend desdites successions la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue du renard prêchant N° 2
créances 3267, mobilier 447
id. f° 95 du 18.12. Weiss 15.12. suite
argent 200, créances 1200

Les maisons qui appartiennent à Jean Jacques Schmutz et à Anne Lienhard sont vendues par les créanciers au tribunal civil. Le notaire Chrétien Charles Rœssel s’en rend adjudicataire.

1853 (4 juin), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 566 (2224) n° 93
le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas-rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le Jugement suivant. Cahier des charges, Me Jean Frédéric Roser licencié en droit, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg y demeurant rue du Vieux Marché aux Vins numéro 100 constitué pour dame Marie Dorothée Wolff veuve de feu le sieur Philippe Jacques Krafft, Commissaire priseur à Strasbourg ou elle est domiciliée déclare qu’elle est créancière du sieur Jean Jacques Schmutz batelier et de dame Anne Marie Lienhart conjoints domiciliés à Strasbourg solidaires 1° en vertu d’une obligation passée devant Me Roessel notaire a Strasbourg le 16 mai 1846 (…) d’une somme principale de 2000 francs, 2° en vertu d’une obligation passée devant le même notaire le 15 juin 1846 (…) d’une somme principale de 1200 francs (…), la veuve Krafft a (…) fait pratiquer sur les conjoints Schmutz une saisie immobilière, laquelle leur a été dénoncée par exploit du 21 même mois [d’aout 1850]

Désignation de l’immeuble saisi. 1° une maison suse à Strasbourg rue des Lentilles N° 3 tenant d’un côté a la propriété du sieur Bras, de l’autre celle du sieur Schoertell, contenance imposable 41 centiares revenu 27 francs 21 centimes, première classe section P numéro 892
2° une maison sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6 tenant d’un côté aux propriétés des sieurs Trill et Stahl, des autres a la maison n° 7 contenance imposée 34 centiares revenu 41 francs 18 centimes, première classe section P numéro 895
3° une maison sise à Strasbourg rue des lentilles numéro 7 tenant d’un côté au sieur Klenck de l’autre a la maison numéro 6, contenance imposable 1 are 80 centiares revenu 94 francs 94 centimes, première classe section P numéro 896
4° une maison et un Jardin situés hors la porte nationale (…)
Les trois premiers articles sont situés dans le canton sud de la Ville de Strasbourg, le quatrième article dans le canton ouest de la Ville de Strasbourg et les trois derniers dans le canton de Geisposheim, le tout dans l’arrondissement de Strasbourg. Origine de la propriété. la femme Schmutz est propriétaire des articles un, cinq et six et sept, savoir de la moitié de chacun d’eux comme s’étant rendu cessionnaire du droit héréditaire de dame Salomé Hamm femme de Jean Pauly tisserand à Strasbourg par contrat passé devant Me Weigel notaire en la dite ville le 30 septembre 1828 et du sieur Hamm ouvrier fabricant de piques a Strasbourg par acte passé devant ledit notaire le 5 octobre 1832, les cedans étoient les seuls héritiers du sieur Jacques Philippe Hamm cordonnier a Strasbourg décédé le 18 octobre 1826 et de l’autre moitié de chacun des susidts articles comme etant légitimes universelles de dame Salomé Lienhard sa tante veuve dudit sieur Jacques Philippe Hamm décédée à Strasbourg le 16 juillet 1832 par son testament fait devant ledit Me Weigel le 12 même mois.
La femme Schmutz est propriétaire des articles trois et quatre savoir de la moitié de chacun d’eux comme ayant été instituée légataire dudit sieur Jean Philippe Hamm par son testament fait devant ledit Me Weigel le 23 août 1823, et de l’autre moitié comme ayant été instituée légataire universelle de ladite veuve Hamm par son testament sus allégué du 16 juillet 1832, quant à l’article [4] il n’était a cette époque qu’en nature de terrain et ce sont les conjoints Schmutz qui ont fait construite les bâtiments qui s’y trouvent aujourd’hui. Conditions de la vente (…)i
mise à prix. la poursuivante enchérit les immeubles pour servir de première mise savoir, le premier lot à la somme de 100 francs, le 2° lot à la somme de 100 francs, le 3° lot à la somme de 100 francs, le 4° lot à la somme de 100 francs, le 5° lot à la somme de 10 francs, le 6° lot à la somme de 10 francs, le 7° lot à la somme de 5 francs. Strasbourg le 6 septembre 1850
Adjudication. L’an 1853 le 29 avril (…) Me Lederlin avoué constitué pour le sieur Sébastien Clotilde Burguburu propriétaire domicilié à Strasbourg agissant comme étant subrogé aux droits de Marie Dorothée Wolff veuve de Philippe Jacques Krafft commissaire priseur à Strasbourg (…)
Les 2 et 3° lots criés à 200 francs enchéris pendant plusieurs bougies et enfin par Me Roser avoué à la somme de 4200 francs (…)
et à l’instant Me Lederlin avoué poursuivant a declaré que voulant user de la faculté que lui a donné l’article 22 du Cahier des charges il voulût a ce qu’il plaise au tribunal ordonner que les sept lots ci-dessus désignés seroient reunis en un bloc et mis ainsi en adjudication sur la mise à prix formée des sept prix reunis. Le tribunal faisant droit sur les conclusions de Me Lederlin ordonne que les sept lots cidessus adjugés seroient réunis en un seul bloc sur la mise à prix formée des sept prix reunis, en conséquence faisant crier le bloc à 7905 francs (…) adjugés en bloc audit Me Roser avoué pour la somme de 8600 francs
Déclaration d’adjudication. L’an 1853 le 2 mai est comparu Me Roser avoué et a dit qu’a l’audience des criées du 29 avril dernier il s’est rendu adjudicatiaire pour le prix de 8600 francs du bloc des immeubles saisis sur le sieur Jean Jacques Schmutz batelier et dame Anne Lienhard conjoints (…) des quatre premiers lots pour le prix de 7900 francs au profit du sieur Chrétien Charles Auguste Roessel ainé, notaire domicilié à Strasbourg

Célibataire, le notaire Chrétien Charles Auguste Rœssel habite au 39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (actuel n° 46)
1856, Recensement de 1856 (7 M 741) p. 164 (i 185)
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins 39 (n° 1) Roessel, Chrétien Charles Auguste, Notaire, garçon, 42 ans
(fils de Jean Georges Rœssel, notaire, et de Marguerite Salomé Doldé)



20, rue de la Nuée Bleue


Rue de la Nuée Bleue n° 20 – III 186 (Blondel), N 490 puis section 69 parcelle 34 (cadastre)


Façade en novembre 2018 – Elévation en 1899 et en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison à simple bâtiment est localisée au XVII° siècle d’après l’auberge au Petit cheval blanc (zum weissen Rössel) située en face. Elle appartient successivement à plusieurs serruriers, Jacques Eckmann, Gall Reutter, son fils Georges Reutter puis (1707) au serrurier catholique Blaise Sultzer. Elle a un rez-de-chaussée et trois étages sur le plan-relief de 1727 comme sur celui de 1830. La maison appartient ensuite au tailleur Jean Baptiste Dutilleul puis au perruquier Marc Antoine Drouin qui est autorisé en 1761 à avancer sa maison en bâtissant à l’aplomb de son encorbellement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 68 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (i) : trois étroites ouvertures en arcade au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun et deux niveaux de lucarnes, appelés mansardes sur le plan de 1823.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 20.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Le bâtiment dépasse légèrement des alignements définis au XIX° siècle (entre 21 et 27 centimètres). Gustave Schladitz fait poser en 1899 une devanture pour que le local commercial ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé. Le marchand de légumes Albert Reeb fait communiquer le rez-de-chaussée et le premier étage par un escalier en 1929. Albert Quirin remplace la devanture en 1956. L’antiquaire Bernard Pfirsch fait aménager les combles en 1978. Le rez-de-chaussée est occupé par un marchand de légumes de 1909 à 1963 puis par un antiquaire.


Devanture en bois (1899), ancienne et nouvelle devanture
(dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Eckmann, serrurier, et (1628) Elisabeth Schurer – luthériens
1634 v Jean Salinus, culottier, et (1602) Anne Wettischweiler – luthériens
1635 v Gall Reuter, serrurier, et (1635) Anne Marie Reichshoffer puis (1637) Anne Marie Frommeyer remariée au serrurier Conrad Steiner – luthériens
1670* h Jean Georges Reuter, serrurier, et (1676) Marie Elisabeth Senff puis (1703) Anne Catherine Hess, veuve du tisserand Jean Jacques Wolff – luthériens
1707 v Blaise Sultzer, serrurier, et (1701) Elisabeth Probst puis (1706) Marie Rosine Riethammer, remariée au serrurier Jean Michel Kreutzer – catholiques
1730 v Jean Baptiste Dutilleul, tailleur, et (1706) Marie Anne Muffat – catholiques
1757 v Marc Antoine Drouin, perruquier, et (1745) Marie Ursule Wahr – catholiques
1806 v André Geissenhoffer, tailleur, et (1801) Anne Marie Legoy – catholiques
1809 v Marie Claire With, femme (1785) de Sébastien Hyacinthe Louis puis (1792) du négociant Augustin Hugard – catholiques
1822 h Jean Georges Louis, commis libraire puis receveur des contributions directes, épouse et (1813) Marie Pauline Baudrié
1862 v Aloïse Lechner, bottier, et (1841) Marguerite Claudine Jouvelet
1863 v Charles Eissen, négociant
1889* v Robert Seyfert, bijoutier
1895* v Gustave Schladitz et Mathilde Seyfert
1923* v Société protectrice des animaux, association inscrite, usufruitière veuve Schladitz

Valeur de la maison au XVIII° siècle selon le prix de vente : 575 livres en 1707, 650 livres en 1730, 1 500 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) III 186, Marc Antoine Drouen perruquier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Drouin, 2 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 490, Louis, Jean Georges – maison, sol – 0,23 are

Locations

1842, Antoine Lentz, coiffeur, et Mélanie Boymond

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Joseph Lebrun et son voisin Marc Antoine Drouin demandent en 1761 l’autorisation de bâtir sous leur encorbellement d’après l’alignement défini en 1753 jusqu’à ce qu’ils aient les moyens de surélever leur maison. La décision est renvoyée à huitaine. Seul Marc Antoine Drouin réitère sa demande et obtient l’autorisation.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Nuée bleue

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Hugard
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 3 Toute en pierre en bon état, 3 étages et mansarde
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 3, Louis Georges 3 E P S (Maison à trois étages, constructions en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 139 case 3

Louis, Jean Georges à Strasbourg

N 490, maison, sol, Rue Nuée bleue 2
Contenance : 0.23
Revenu total : 90,12 (90 et 0,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 627 case 2

Louis, Jean Georges
1864, Lechner Aloïse veuve, rue des orfèvres 4
1865 Eisen, Charles, négociant
1889/90 Seÿfert Robert, Juvelier
1895/96 Schladitz Gustav Ehefrau Mathilde geb. Seÿfert
(ancien f° 375)

N 490, maison, sol, Rue de la nuée bleue 20
Contenance : 0.23
Revenu total : 90,12 (90 et 0,12)
Folio de provenance : (139)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 581 case 5

Parcelle, section 69, n° 34 – autrefois N 490
Canton : Blauwolkengasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N. G. – sol, maison
Contenance : 0,24
Revenu : 1500 – 1900 – 1500
Remarques : 1912 Berufung

(Propriétaire), compte 3328
Schladitz Gustav Ehefr.
1923 Société protectrice des animaux société inscrite
1944 Tierschutzverein Els. u. Umgebung eingetragener Verein in Strassburg
1947 Société protectrice des animaux de Strasbourg, association inscrite, usufruitière Mme Vv Schladitz
(501)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton III, (72) Rue de la Nuée bleue

(maison n°) 3
P. M. Drouin, Marc Antoine, Me berruckier – Vignerons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 72 de la Nuée bleue (p. 117)

3
Pr. Drouin, Ant., Perruquier – Vignerons

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blauwolkengasse (Seite 15)

(Haus Nr.) 20
Moser, Delikatessen- u. Wurstenwarenhdlg. 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 866 W 294)

Nuée Bleue 20 (1888-1891)

Le bijoutier Seifert fait faire divers travaux dans la maison en 1888 (cheminée, cabinets d’aisance, soupiraux). Gustave Schladitz fait poser en 1899 une devanture pour que le local ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé. L’architecte impérial Wagner déclare que le caisson en bois fixé à la façade qui dépasse légèrement l’alignement légal (entre 21 et 27 centimètres) ne doit pas être considéré comme une saillie fixe. Le marchand de légumes Henri Weber transporte en 1909 son commerce du 15, quai des Pêcheurs au 20, rue de la Nuée Bleue. Son successeur Albert Reeb (Kohler-Reeb) modifie en 1929 l’escalier qui mène au premier étage sous la direction de l’architecte Jean Sarg. L’enseigne Kohler-Reeb est ensuite reprise par Albert Quirin qui fait remplacer la devanture en 1956. L’antiquaire Bernard Pfirsch s’installe au rez-de-chaussée en 1963. Il fait aménager les combles et une salle de bains en 1978 sous la direction de l’architecte Antoine Pfirsch.

Sommaire
  • 1888 (juillet) – Les services municipaux constatent que le bijoutier Seifert (demeurant rue de la Lanterne) fait construire sans autorisation une nouvelle cheminée – Demande – L’entrepreneur J. J. Nuss (44, route de Cronenbourg, aujourd’hui Faubourg de Saverne) est autorisé à démolir deux cheminées et à les remplacer par une nouvelle et à installer trois sièges de cabinets d’aisance. Croquis en marge, le tuyau d’aération des cabinets d’aisance va jusqu’au toit. Le contrôle constate que les parties en bois sont trop proches de la cheminée et que la fosse d’aisance est trop petite – Les défauts sont corrigés, octobre 1888
    1888 (octobre) – Les services municipaux constatent que le bijoutier R. Seifert fait construire sans autorisation deux soupiraux – Courrier au commissaire de police – Les droits sont réglés
    1888 (octobre) – Le propriétaire Seifert demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations municipales ( Autorisation – Dessin
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Hauer l’autorisation de faire une prise pour environ 4 becs – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie J. Hauert de faire ravaler la façade – Hauert déclare être seulement locataire principal, le propriétaire étant le bijoutier Schladitz, domicilié rue de la Lanterne
    1896 – Nouvelle injonction, adressée au propriétaire
    1896 – Dossier – J. J. Nuss demande l’autorisation de réparer le crépi – Le maire transmet la demande au commissaire de police – Les droits sont réglés
  • 1899 (juillet) – Le propriétaire Schladitz demande l’autorisation de supprimer deux piliers dans la façade au rez-de-chaussée et de les remplacer par une structure en bois pour que le local ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé – Autorisation – Dessins du caisson en haut de la devanture – Travaux terminés, novembre
    1899 (août) – Le propriétaire auquel on a interdit de faire les travaux en arguant que le bâtiment dépasse l’alignement déclare être dans une situation difficile puisqu’il a déjà loué le local. Le maire écrit à l’architecte impérial du fait que le caisson de la devanture dépasse l’alignement. L’architecte impérial Wagner déclare que le caisson en bois ne peut pas être considéré comme une saillie fixe.
    1899 (septembre) – Le propriétaire demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour étayer les étages pendant les transformations – Autorisation
  • 1903 – Le maire notifie Gustave Schladitz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1907 – Le maire notifie Gustave Schladitz (demeurant 1, rue du Saumon) de faire ravaler la façade – Le propriétaire obtient un an de délai – Travaux terminés, juillet 1908
  • 1908 – Rapport d’un incendie qui s’est déclaré dans une chambre du premier étage. La Police du Bâtiment constate que le plancher devant le fourneau n’avait pas le revêtement réglementaire – Lors du contrôle en janvier 1909, la maison n’est pas habitée. Le fourneau et les tuyaux ont été supprimés en juillet 1909.
  • 1909 – Le marchand de légumes Henri Weber transporte son commerce du 15, quai des Pêcheurs au 20, rue de la Nuée Bleue. Il demande l’autorisation de poser une planche de 25 centimètres de large le long de la devanture et trois paniers métalliques pour y poser ses marchandises – Autorisation
  • 1921 – Le maire notifie Gustave Schladitz (demeurant chez Hausknecht, 3, rue de Wissembourg) de faire ravaler la façade – L’affaire est entre les mains du liquidateur Bourdeaux
    1922 – Le peintre en bâtiment Emile Mathieu (111, route de Schirmeck) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Le commissaire de police et le maire donnent leur accord
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de fruits Albert Reeb a posé sans autorisation un volet roulant. Demande par le serrurier Unselt (9, place Saint-Etienne) – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1899, propriétaire Ruff, demeurant 8, rue du Dôme, locataire principal, Hauert, marchand de blanc. Bon état général, sauf les cabinets d’aisance – La maison est habitée par une seule famille. Les cabinets du premier étage ont été supprimés et ceux du troisième pourvus d’une aération. Dossier classé.
    Commission des logements militaire, 1916. Rien à signaler
  • 1929 – Albert Reeb (Kohler-Reeb) et l’architecte Jean Sarg (rue du Vingt-deux-novembre) demandent l’autorisation de modifier l’escalier menant du rez-de-chaussée au premier étage – La Division VI note que le bâtiment dépasse entre 21 et 27 centimètres de l’alignement légal, un mètre carré tombe dans la route nationale n° 63 – Autorisation – Plan de situation, plan avant et après transformation – Travaux terminés, mai 1930
  • 1934 – Le maire notifie Gustave Schladitz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, août 1935
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Quirin a posé sans autorisation une inscription (Maison Kohler-Reeb, fruits et primeurs de choix) – Demande – Autorisation
  • 1954 – L’entreprise de crépissage Bastian (rue Kobler à Dingsheim) est autorise à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1955 – Albert Quirin autorise son architecte Georges Haudenschild (9, place des Etudiants) à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    1956 – Il est autorisé à occuper la voie publique devant le bâtiment pour remplacer la devanture. Il dépose une demande de permis de construire (parcelle 34 de la section 69. Calcul statique – Devis et description, dessins – Le maire consulte l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui donne son accord – Autorisation, droits acquittés pour transporter une devanture et deux trumeaux – Travaux terminés, août 1956
    1956 (septembre) – Albert Quirin demande l’autorisation de poser deux enseignes
  • 1963 – La brasserie Météor de Hochfelden est autorisée à poser des panneaux publicitaires devant l’épicerie Quirin – Les panneaux sont posés
  • 1964 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire Bernard Pfirsch a posé sans autorisation une enseigne – Demande (libellé Antiquités) – Autorisation
  • 1963 – Le maire notifie Albert Quirin (demeurant 22, rue de Colmar à Schiltigheim) de faire ravaler la façade – Rappels en 1964 puis en 1968. D’après une note, Albert Quirin a vendu l’immeuble en 1963 à l’architecte Pfirsch (11, rue Goethe)
    1968 – Bernard Pfirsch est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, septembre 1968
  • 1979 – Le maire notifie Bernard Pfirsch de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1979
    1979 – L’entreprise Beck (2, rue du Héron à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1978 – L’antiquaire Bernard Pfirsch (demeurant rue de Stockholm) demande l’autorisation d’aménager les combles et d’installer une salle de bains sous la direction de l’architecte Antoine Pfirsch (11, rue Goethe) – Description
    Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’architecte des Bâtiments de France qui émet aussi un avis favorable ainsi que le directeur départemental de l’équipement – Le préfet accorde le permis de construire (août 1979).
    Les travaux sont en cours, la lucarne supplémentaire est posée ainsi que les deux vasistas. Les travaux sont terminés, la réception finale ne donne lieu à aucune observation, septembre 1980. Le certificat de conformité est accordé en mars 1981.

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1616 au serrurier Jacques Eckmann.
Jacques Eckmann se remarie en 1628 avec Elisabeth Schurer, originaire de Lahr. Il leur naît un fils Jean Jacques en 1630 (Saint-Pierre-le-Jeune, i 150)

1628 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 320
(Eheberedung) Erschienen Jacob Eckman d. schloßer burg. Zu St. alß hochzeiter An einem mit beÿstand Martin Bomelens deß schreiners auch Burgers alhie
So dann Philipps Scheür burger Zu Lahr innamen seiner tochter Elisabetha mit beÿstand herrn Johann Georg Wolckensteins deß Notÿ auch burgers alhie, alß nechsten V.wanth 2. theils

Jacques Eckmann hypothèque en 1633 la maison sise au petit marché aux chevaux au profit du marchand Jacques Spielmann. En marge, quittance accordée en 1642 au propriétaire Gall Reuter

1633 (19. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 441
Erschienen Jacob Eckman d. schloßer burger Zu St.
hatt in gegensein H Jacob Spüelmanns deß handelßmanns Auch burgers Alhie – schuldig XI. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie vffm Kleinen Roßmarckt, neben H Johann Friderich Bentzen præceptori classico & neben Mathiß Fesel dem schneid. hind. vf Peter Klopfers deß gürtlers see. wittib, so zuuor v.hafft. vmb 100. lb d Becker Zunfft, So dann vmb 75. lb. d sein deß Bekenners Kindern für Müeterlich gut, So gehen auch Jarß dauon 2. fl. Bod. Zinß dem Stifft Zum Jungen S. Peter alhie
[in margine :] Erschienen herr Jacob Spielmann der Creditor, hatt in gegensein Gall Reuters deß Schloßers alß Jetzig. Inhabers deß Und.pfands (…) Act. d. 23. Junÿ Anno 1642.

Jacques Eckmann et Elisabeth Schurer vendent au culottier Jean Salinus la maison face à l’auberge au petit cheval blanc

1634 (4. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 749-v
Erschienen Jacob Eckmann d. Schloßer und Elisabeth Schurerin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein hanß Salinus deß Hoßenstrickers, auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstat mit allen And.en Iren gebäwen & gelegen alhie vff dem Roßmarckht gegen dem weißen Rößlein vber, neben H M. Johann Friderich Bentzen & Mathiß Fesel dem Schneider hinden vff weÿland Peter Klopfers deß gürtlers see. Erben stoßend dauon gehet Jarß vf Weÿhenachten j. lb. d bod. Zinß dem Stifft Zum Jungen S. Peter alhie So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d Capital vnd 15. lb d davon verfallenen Zinß E. E. Zunfft der Becken, Jährlich vf den 12. feb. J. vmb 50. lb. d hanß Engelbrecher dem Schloßer deß v.keuffers dochtermann vf Johannis Bpstæ, J. umb 25. lb. d hanß Jacob Schaller dem Büchsenmacher auch vf. Johs. Zuuerzinßen, So dan vmb XI. lb H Jacob Spielman dem handelßmann, vff beg.en Zuerlegen sonst ledig eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 74. lb
(Vide in Regist: 1635. fol. 366 Wie Gall Reuter der Schloßer diße Behaußung erkaufft und etliche beschwerd. abgelößt und bezahlt)

Le tricoteur de chausses Jean Salinus épouse en 1602 Anne, fille du préposé aux ventes Georges Wettischweiler. Ils font baptiser un enfant à la cathédrale en 1603.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 63-v, n° 15)
1602. vf den h. ostertag Joannes Salinus ein hoßen stricker, weilandt Gladi Salinus des hoßen strickers seligen Son alhie, vnd J. Anna meister Görg Wettischweiler des Käuflers tochter alhie. Confirmatione facta die lunæ 12. Aprilis (i 183)

Jean Salinus revend la maison huit mois plus tard au serrurier Gall Reuter

1635 (VI. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 53
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen vnser Burger Hanß Salinus der hosenstricker (verkaufft)
auch vnserm Burger Gall Reütter dem Schloßer
hauß vnd hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vffm Roßmarckht gegen dem Weissen Rößlin vber, einseit neben Johann Friderich Bentzen anderseit neben Mathiß Fesel dem Schneider hinden vf Peter Klopfers deß gürtlers se. Erben stoßend, dauon gehet Jährlich auf weÿhenachten Ein pfundt d. bod. Zinß dem Stifft zum Jungen S. Peter alhie, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 100. pfundt d. hauptgut (…) E. E. Zunfft der Becken, Item vmb 52. pfundt d. hanß Engelbrecher dem Schloßer, Item vmb 26. pfund d hanß Jacob Schaller dem Büchsenmacher, Mehr vmb Eÿlff pfund Jacob Spielman dem handelsmann, So dan vmb 49. pfund Jacob Eckman dem Schloßer – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 20 Pfundt

Originaire de Nœrdlingen en Wurtemberg, Gall Reuter épouse en 1635 Anne Marie, fille du tonnelier Philippe Reichshoffer. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
Mariage, cathédrale (luth. p. 368)
1635 Gall Reuter von Nördingen der Schloßer, Michel A. Sohn vnd J. Anna Maria Philips Reichshoffer, deß küeffers tochter, eigesegnet Dienst.17. 9.bris) i 189

1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 154
Gall Reütter der Schloßer Von Nördingen außem würtenberger Landt empfohet daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Margretha, Philip Reißhoffer burgers vnd Küeffers allhie eheliche tochter vnd ist beÿ den schmiden Zünfftig Jur. den. 28. 9.bris 1635.

Anne Marie Reichshoffer meurt en 1637 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après elle, de sorte que le veuf est seul héritier. L’actif de la succession qui comprend la maison s’élève à 323 livres, le passif à 38 livres.

1637 (17.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 18) n° (404)
Inventarium Vnndt beschreibung aller haab undt Nahrung, so weÿland die tugendsame fraw Anna Margaretha Richßhofferin deß Ersamen gall Reüters schloßers und burgers Zu Straßburg haußfrauw nunmehr seelig, nach Ihrem auser dießer Welt tödtlichen hinscheiden hind. Ihro Verlaßen, Vnd obwohl die verstorbene frauw seelige ein eintziges Söhnlein nahmens Michael, so sie mit vorgedacht gall Reüter Ihrem haußwürth ehelich erzeugt nach Ihrem ableiben hinderlaß. so ist doch deßelbige garbaldt nach deß. mutter tödlich hinscheid auch todts verfahren durch den Wittiber alß Vatter geerbt word, (…), Actum vnd Angefang. In Straßburg Donnerstagß den 17.t Augustj Anno 1637.

Inn einer hernach gemeldter In diße Erbschafft gehöriger Vnd Inn der statt Straßburg gegen Einer E*hauß Zum weißen Rößlein genandt gelegener behaußung befund. word.
Ane haußrath, Vff der Oberst. büenen, In d. Cammer mit lit: A Vff den hind. bod. In, Cammer lit. D, Vor dieße Cammer, Un d. Wohnstuben, In dem Küchlein, In dem Keller
Eÿgenthumb Ane Einer Behaußung. Item hauß hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten geleg. Vff der Statt Straßburg ane dem Roßmarckh gegen dem Weißen Rößlein, anderseith neben H. Johann Friderich Bantzen anderseit neben Mathÿß fäsell dem schneid. hind. auff Andreß schneidern den Weißbeckhen Stoßend, dauon gehendt Jährlich ein Pfund bodenzinß dem Stifft Zum Jung. St. Peter alhie Zu Straßburg, So fünff Pfundt Pfenning Jährlichen auff den 25.ten Februarÿ Eine Ersam Zunfft der Beckhen Zu Straßburg stehend Inn hauptgut 100 lb So dann Ist diße behaußung noch verhafftet herrn Jacob Spielmann dem handelßmann burgern alhie für 11. lb Vndt dann Jacob Eckman dem schloßer 49 Pfund Pfenning, sonst ledig vnd eÿgen vnd hiehero Vber die darauff Stehende beschwerd. Angeschlagen p. 98. lb. Vndt weißt darüber ein Pergamin Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg Contract Innsigell versigelt deßen datum den 6.ten Augusti 1635. signirt
Abzug In dißes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 27, Sa. eÿßen neuw vnndt alt gemachter vnd ohngemachter arbeit Wie auch Werckzeug Zum schloßer handwerck gehörig Ist 16, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. guldiner Ring 2, Sa. Baarschafft 3, Sa. Eÿgenthumbß ane einer Behaußung 98, Sa. schuld Ins Erbe 174, Summa summarum 323 lb – Schulden 38, (Nach deren Abzug) Conclusio finalis Inventarÿ 285 lb

Gall Reuter se remarie en 1637 avec Anne Marie Frommeyer, fille de charpentier : contrat de mariage, célébration à la Robertsau, portée dans les registres de la cathédrale
1637 (22.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 477
(Eheberedung) 22. Octobris 1637 – zwüschen dem Ersamen Meister Gall Reütern dem schloßer burgern Zue Straßburg ane Einem,
So dann die Züchtige vnd tugendsame Jungfrau Annen Marien Frombmeÿerin, Weÿland deß Ehrengeachten Christoffell Frombmeÿers gewesenen Zimmermanns und burgers Zue Straßburg seelig. hinderlaßene ehelich. dochter am Andern theÿll
Actum Inn Straßburg Sonntagß den 22.ten Octobris A° 1637. [unterzeichnet] Ich gall reuter als hohzeiter beken Wie obstet, Ich Christoff Hogel Alls vogt beken wie obsteth

Mariage, cathédrale (luth. p. 403)
1637. Dominica XVI. 29. 8.bris. Gall Reüter der Schloßer, Vndt J. Anna Maria Christoph From Meÿer des Zimmer Mans e. tochter eingesegnet in Ruperti Aw, Mont. 6 .9.bris (i 206)

Gall Reuter et sa femme Anne Marie s’engagent à entretenir Salomé, mère de l’épouse, et son mari Michel Bender, maître du pont du Rhin

1652 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 403
Erschienen Salome, Weÿl. Michael Benders deß Bruckhmaÿsters vff der Rheinbruckhen nunmehr sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Lorentz Breußen Umbgeldts Beamptens ihres Vogts, wie auch Johann Bölers deß Kantengießers ihres dochtermanns und Jacob Binders deß Küeffers alß Vogts Michael Benders ihres Sohns an einem,
So dann Gall Reütter der Schloßer und Anna Maria sein eheliche haußfrau, ihr Salomeen dochtermann und dochter am andern, und beÿde theil mit beÿstand d. Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H Mathæi Hellbeckh genannt Behem beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, daß Sie Salome die Muter eins: So dann Gall Reuter und Anna Maria d. dochtermann und dochter andern theils durch Vermittlung ehrengedachter Rhathherrn, sich mit einand. dahien verglich. hetten, daß Sie beÿde Eheleuth deroselb. resp. Muter und Schwig. die übrige Zeit ihres lebens underhalt. (…)

Leur fille Anne Marie épouse le relieur Ernest Frédéric Klenck
1672 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 444-v
(Prot. fol. 53.) Ernst Friderich Klenckh der buchbinder alß hochzeiter, mit beÿstand Michael Klenckhen des Buchbinders seines eheleiblichen Vatters und Abraham Ohlingers deß buchbinders seines Vogts, an einem
So dann Jgfr. Anna Maria, weÿl. Gall Reuters des Schloßers nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz Hannß Jacob Engelbrechers deß Schloßers ihres Curatoris und hannß Conrad Steiners auch Schloßers ihres Stieff Vatters /:alle Burgere Zu Straßburg:/ am andern theil

Anne Marie (Frommeyer) remariée au serrurier Conrad Steiner, et le tuteur de ses quatre enfants mineurs issus de son premier mari Gall Reuter empruntent de l’argent au professeur Gérard von Stœcken pour rembourser un capital

1675 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 448-v
Anna Maria, hannß Conrad Steiners deß Schloßers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und hannß Jacob Engelbrecher der Schloßer alß Vogt Ihr Annæ Mariæ mit weÿl. Gall Reutern dem Schuemachern ihrem Vorig. Ehemann nunmehr seel. ehelich erziehlter und noch lebender 4. Kinder
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöcken U.I.D. et Pandect. Profess. publ. – schuldig seÿen 50. lb Ihnen Zu dem Ende bahr gelühenen Geldt,
daß Er dieselbe damit E.E. Zunfft der beckhen, die Jenige 50. lb so Sie Anna Maria und deren Kinder obgedacht aus der am 25. febr: a° 1613. durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿern alß Kaÿserl. Not. nun längst seel: darüber uffgerichteter Verschreibung und nach anlaÿtung des am 6. Mart. a° 1615. Verfertigten Ganth Kauffbrieffs Von uff und ab ihrer alhier am Roßmarckh Zwischen weÿl. Mathis Fäßels deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßener Erben und Herrn Friderich Deckhern U.I. Ddo und E.E. Kleinen Rhats Advocat. et Procurat. gelegener behaußung Zuverzinnßen schuldig seind, ablößen

La maison revient au fils serrurier Jean Georges Reuter qui épouse en 1676 Marie Elisabeth Senff, fille d’un censier de Plobsheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 118)
Dominic. Jubilate et Cantate den 16 und 23 Aprilis) 1676. Hanß Geörg Reüter d. ledige Schloßer, Gall Reütter gewesenen Burgers vndt Schloßers
nachgel. ehel. Sohn, Jungfr. Maria Elisabetha Hanß Senff gewesenen Burgers vndt Meÿers Zu Plopßheim nachgel. ehel. Tochter.. S. Wilhelm (i 78)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 264-v, n° 32) 1676. Eâd. Dom.câ [Jubilate 16. Aprilis] Hanß Geörg Reüttern der Schloßer, Weÿl. Gall Reütter des Schloßers Vnd Burgers allhie nachgelas. ehl. Sohn Vnd Jfr. Maria Elisabetha Weÿl. Hanß Senfften gewes. Adelich: Bernoldischen Meÿers Zu Blopßheim nachgelas. eheliche Tochter. Eingeseget eod. Die ad S. Wilhelmj (i 278)

Jean Georges Reutter et sa femme Marie Elisabeth hypothèquent la maison au profit du professeur Gérard von Stœcken

1678 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 82-v
Hannß Georg Reuter der Schloßer und Maria Elisabetha, beÿde Eheleuth, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Georg Senffen deß Zieglers und hannß Lienhardt Otten deß Leinenwebers, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers, im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöckhen U.I.D. et Pandectarum Profess: Publ. beÿ hießiger wohllöb. Universität – schuldig seÿen 150. lb, daß Sie damit ihre resp. Schwäger und brüder umb dero hienach beschriebener behaußung gehabte antheiler außweißen und befriedigen können
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Roßmarckh gegen dem Weißen Rösel, einseit neben herrn Friderich Deckher U.I. Ddo und E.E. Kleinen Rhats Advocato et Procuratori anderseit neben Mathis Fäsel dem Schneider, hinden uff Hannß Michael Bruckhmann den büchßenmacher stoßend gelegen, davon gehend iährlichenen 1. lb Zinnß dem Stifft Jungen St. Peter

Anne Catherine Reuter épouse le serrurier Jean Ernest Saltz originaire du Brandebourg
1680 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 157-v
(Eheberedung) Hannß Ernst Saltz der ledige Schloßer aus Brandenburg und deßen Churfürstenthumb gebürtig alß bodenzinß, mit beÿstand Andres Kermanns deß Statt schloßers an einem
So dann Jungfr. Anna Catharina, weÿl. Gall Reuters deß Schloßers nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz Hannß Jacob Engelbrechers deß Schloßers ihres Vogts, wie auch Hannß Georg Reuters des Schloßers ihres eheleiblichen bruders am andern theil

Jean Georges Reuter se remarie à Illkirch avec Anne Catherine Hess, fille du patricien Jean Hess et veuve du tisserand Jean Jacques Wolff
Mariage, Illkirch (luth. f° 114-v)
1703. d. 22. April sind auß Bewilligung Ihrer Gnaden Regirend. H. Ammeister in Straßburg, laut beiliegend. Scheins Zum erst. Vnd andernmal alhier in Illkirch außgeruffen Vnd d. 25. Ejusd. copulirt Vnd eingesegnet worden H. Johann Geörg Reuter, Gall Reuter gew. burgers v. Schloßers in Straßb. Vnd Anna Maria Frommejerin, hind. ehl. Sohn jetzig. Zeit burg. Vnd schloßer in Straßburg, bißherig. Witwer, Vnd Fr. Anna Catharina Wolffin gebohrne Heßin H. Johann Heß Connestablen in Straßb. Vnd Anna Maria Storckin hind. ehel. Tochter jetzig. Zeit Hanß Jacob Wolffen gew. Leinenwebers hind. Wittib [unterzeichnet] Hanß Georg Ritter als hohzeitern, Katharina Heßin alß hochzeiterin, georg oberdorffer Alß schwager, Johannes specht als der Kindter Vogt (i 125)

La nouvelle épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 77 livres dans la maison qui appartient à son mari.
1703 (28. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 63) n° 571
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so die Ehren und tugendsahme Frau Anna Catharina Reuterin gebohrne Heßin, des Ehren geachten Hrn Georg Reuters Schloßers und burgers alhier zu Str. eheliche haußfrau, Zu Ihme ihrem Ehemann in die Ehe gebracht, welcher der ursachen allweilen in ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung hiebeÿ berichteter maßen austrucklichen versehen, daß einem jeden Ehegemächd seine in die Ehe bringende Nahrung unverändert sein werden wird (…) So beschehen in Straßburg den 28.ten Novembris ao: 1703.

In einer in der Statt Straßburg in der blau Wolcken gaß gelegenen und von beeden Eheleuthen bewohneten behausung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Guldener Ring 8, Sa. der baarschafft 3, Summa summarum 77 lb, der Frauen samtliche in die Ehe gebrachte Nahrung 77 lb

Jean Georges Reuter hypothèque la maison qui appartient à ses enfants en premières noces et dont il a la jouissance viagère

1704 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 162-v
Joh: Georg Reütter schlosser [unterzeichnet] hanß Georg Reitter schloser
in gegensein Joh: Spechten meelmanns alß Vogts sein Reütters 3 KK.
Demnach Er, Reütter, erwehnter seinen KK. mütterlich guth Kraft Codicills lebtägig zu genießen berechtiget, alß wolle Er, Parens, Sie die KK, deßwegen in specie versichern auf seine behaußung Cum appertinentiis allhier in der blauen wolckengass einseit neben Hn Joh: Peter Randenrath Senat: anderseit neben andres Gundelwein dem Kiefer hinten auf hanß Adam Acker Kachlern stoßend gelegen

Jean Georges Reuter meurt en 1706 à l’âge de 61 ans en délaissant trois enfants issus de son premier mariage avec Elisabeth Sumpff. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 29 livres, celle des héritiers à 60 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 livres, le passif à 54 livres.

1706 (19.4.) Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 7)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, liegend. vnd Vahrender, verändert und ohn verändert, so weÿland der Ehrsahme Meister Hanß Georg Reutter, geweßener Schloßer und burger allhier zu Straßburg, nunmehro seeliger, nach seinem den 10.ten Aprilis dießes lauffenden 1706.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johannis Spechten, deß meelmanns vnd burgers Zu gedachtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp Reutters, Ledigen Schloßer gesellens so vff d. wanderschafft sich vffhaltend, ferner Johann Friderich Reuters, auch Schloßer gesellens und Jungfr. Maria Elisabetha Reuterin, dießer dreÿer des seeligen verstorbenen mit weÿland der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Elisabetha gebohrner Sumpffin, seiner erstern haußfrauen, ehelich erzeugte und hinterlaßener Kinder und ab intestato Erben (…) durch die viel Ehren und tugendsahme fraw Annam Catharinam gebohrner Heßin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand S.T. herr Christmann Dautels Notarÿ publici et Juris practici burgers zu gedachtem Straßburg, deroselben geschwornen herrn Curatoris (…) – Actum Straßburg, den 19.ten Aprilis 1706.

In einer in der Statt Straßburg ane der blohwolcken gaß gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden.
Höltzen und Schreinwerck, In d. Soldaten Cammern In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, Vor dießer Stuben, In d. werckstatt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) It. hauß und hoffestatt m. allen andern ihren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßb. an d. blawen wolckengaß nahe dem Roßmarck gegen dem weißen Rößel über gelegen einseith neben Georg Andreß Gundelwein Küffer anderseith neben herrn Johann Freÿen dem glaser, hinten vff herrn Joh: Adam Acker dem häffner stoßend, davon gehet Jährlich auff weÿhenachten ein pfund pfenning bodenzinß dem Stifft Zum Jungen St. Peter allhier, welche behausung umb 280. lb d den Stöckischen Erben hypothecirt, vnd anno 29. Martÿ 1703. durch d. Statt Straßb. geschwornen Werckmeistere æstimirt umb 350. lb, abgezogen obige beschweret restirt annoch hier auß Zuwerffen 70. lb. hierüber besagt j. t.. p. hlbr. m. d. St. Wt. anh. Ins. verw. sub dato 6. Aug. 1635. mit altem N° 1 notirt und darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden ohnveränderten guts. Nach Innhalt deß über deroselben in die Ehe Gebrachtes Gut vffgerichtet durch herrn Johann Reinhard Langen Notarium außgefertigten Inventarÿ de aô 1703.
Abzug dießes Inventarÿ. Der wittib ohnverändert, haußrath 10, gold. Ring 4, Ergäntzung 4, Activi 10, Summa summarum 29.
der Erben ohnverändert, haußrath 32, Werckzeug 14, Silber 2, guld. ring 1, behaußung 70, Ergäntzung 24, Summa summarum 145 – Passiva 206, In collatione 60 lb
Theilbar, haußrath 15, Silber 1, Gold. Ring 1, Summa summarum 17 lb – Passiva 54 lb, In collatione 36 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 118 lb
Wÿdemb so die wittib von dem seelig. verstorbenenn ad dies vitæ geneußt. Eß hat Zwar der abgeleibte Mann der hinderlaßenen wittib einen lebtägigen wÿdemb in der mit Ihro auffgerichteten Eheberedung verschrieben, entweder dem sitz in dem Sterbhauß oder aber 5. lb. Jährlichen Zinßes, alldieweilen aber beÿ solcher bewandnuß, da, dem gemachten* anschlag nach, die Passiva die Activ Na& umb ein mercklches übertreffen (…)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1701-1716, f° 47-v)
1706. Sambstag d. 10. Aprilis morgens umb halb 7 Uhr starb und ward Montag d. 12.ten Aprilis hor. 2. pom. nach gehaltener Leich Predigt Zum Jungen St Peter Zu St. Gall begraben, Johann Georg Reuter gewesener Schloßer und Burger allhier weÿl. Gall Reuter gew. Schloßers und Burgers alhier und Mariæ Fronmeÿerin Ehel. Sohn, So erstlich Verheÿrathet gewesen an Jfr Mariam Elisabetham gebohrne Senferin und nach dero absterben mit Anna Catharina Wolfin mit welcher er geleget biß an sein ende. Æt. 61. jar weniger 6. tagen [unterzeichnet] friht Reutter sohne (i 50)

Le tuteur des enfants de Jean Georges Reuter vend la maison 575 livres au serrurier Blaise Sultzer

1707 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 383-v
(575) Joh: Specht meelmann alß vogt weÿl. hanß Georg Reütters schlossers 3 KK
in gegensein Blasii Sultzers schlossers
eine behaußung u. hoffstatt mit allen begriffen, weithen & alhier in der blauwolckengass, einseit neben andres Gundelwein Kieffer anderseit neben Joh: freÿ glaßern hinten auf H. Joh: Adam Ackern den Stattkachler stoßend, darvon gehen jährlich 1 lb bodenzinß dem Stift jungen St Peter – endlichen ist hierbeÿ erschienen Anna Catharina geb. Reüterin wittib geb. Hessin beÿständlich H. Christmann Dautels Not. publ. u. juratum practici ihres vogts, die hat bekannt 24 empfangen zu haben – um 575 pfund

La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1714 après la mort de Blaise Sultzer. Sa veuve Marie Rosine Riethammer se remarie en 1715 avec le serrurier Jean Michel Kreutzer
Jean Adam Sultzer, unique héritier de son père, et sa mère vendent la maison 650 livres au tailleur Jean Baptiste Dutilleul et à sa femme Anne Marie Muffat.

1730 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 423
Johann Adam Sultzer lediger Schloßer so über 25 jahr und ohnbevögtigt zu sein versicherte und deßen Stieff Mutter Fr. Maria Rosina geb. Ritthammerin H. Johann Michael Kreutzer des Schloßers Ehefrau
in gegensein Johannis Baptistæ Dutillol des Schneiders und Mariæ Annæ geb. Muffat [unterzeichnet] thutilleul, +
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der blauen: wolcken: gaß, einseit neben Nicolas Kohler dem glaßer ehevögtl. weiß anderseit neben Johann Martin Bahn dem Kieffer auch ux: noe. hinten auff H. Rathh. Johann Adam Acker Stattkachler – davon gibt man dem stifft Jungen St Peter 1 lb ane bodenzinß – ihro Kreutzerischer Ehefrau als welche ihres verstorbenen ersten Ehemanns weÿl. H. Blasÿ Sultzer, Schloßers und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, sowohl sie ohnveränderte als theilbare Verlaßenschafft krafft vor allhies. Löbl. Vogteÿ gerichts am 17. Xbr 1714 auffgerichteten Vertrags tam active quam passive übernommen hat – um 650 pfund

Jean Baptiste Dutilleul naît en 1683 à Strasbourg, fils naturel d’un capitaine de dragons et d’une Savernoise. Il se marie en 1706 avec Marie Anne Muffat, fille d’Antoine Muffat de Sélestat.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 53)
22° 9.bris 83, Joannes, illeg: N. Cheuallier du dilleu Capitaneus des dragons dans le Regiment de la Royne et Marg. drömmall Tabernensis, Patrini Joannes Rouland Capitaneus Regimenti du Moele et Maria sibilla Pirottin (i 31)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 91-v)
Hodie 13 Septembris anni 1706 (…) nuptias celebrerunt in facie ecclesiæ Joannes De Dilleu argentinensis sartor filius Joannis Du Dilleu ducis in legione dicta de la reine a sexdecim annis mortui et maria anna mufae Scelestadiensis fiia defucti antonii mufae Scelestadiensis (signé) Johaneß tutter, marianne mufac (i 94)

Jean Baptiste Dutilleul est reçu maître après avoir présenté son chef d’œuvre en février 1711
1711, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 17) Dienstags den 2.to febr. 1711 – Erscheint unter seinem Herrn Informatori Herrn Ulrici, Jean Dutilier bittet Ihme die gewohnliche Riß Zu seinem bevorstehenden Meisterstück auffzuerlegen
N° 3. Ein trompeter Rock
N° 5. Ein Suadane
N° 6. Ein Pantalon
N° 2. Ein Manns Kleÿd
N° 13. Ein Raths Botten Rock.
Hat obige Riß wohl Verfertiget, derohalben als Mit meister auff: und angenommen worden.

Jean Baptiste Dutilleul et Marie Anne Muffat deviennent bourgeois en 1711. Leur enfant suit la coutume, c’est-à-dire qu’il ne devient pas bourgeois avec ses parents.
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1282
Jean Dutille der schneider V. hier V. sein Fr : Mariana Muffa erkauffen d. burgerrecht p. 6. gold fl. 15 s. mit ihrem Kind ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ den Schneiders dienen, jur. d. 7. dito [9.bris] 1711.

Le commissaire d’artillerie Renaudeau demande que des experts inspectent le costume que lui a fait Jean Baptiste Dutilleul. Le conseil des tailleurs condamne Jean Baptiste Dutilleul à reprendre le travail à ses frais
1726, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 142) Mittwoch den 16. Decembris 1726 – Herr Renaudeau Commissaire d’artillerie Klagt Entgegen und Wider Jean Dutille burger und Schneider alhier, wie daß er Kläger sambtstags vor ungefehr 14 Tagen dem beklagten 4 ¼ staab braun Holländisches durch umb Ein Completer Kleÿdt ihme Kläger daraus Zue verfertigen gelüffert, es hätte aber beklagter solches Kleÿdt, ob schon noch nicht außgefertiget, der maßen Zustückhert daß es nicht passiren könne, bittet abordnung einiger Expertorum umb das Kleÿdt Zubesichtigen und außzumeßen et facta relatione den beklagten in alle verursachte Kösten, Schaden und Interesse Zue condemniren.
Beklagter Zuegegen Excipiret er habe an den H. Kläger, so eine große Persohn ist, 4 ½ staab duch gefordert. H. Kläger ist deßen nicht geständig, beruffet sich auff H. Le Blanc den handelsmann in deßen Laden daß durch außgenommen Worden.
H. Pierre Le Blanc hierzu beruffen und Zuegegen, sagt daß beklagter nicht mehr alß 4 ¼. staab durch gefordert habe, und übriges der parten vor und anbringen, ist auff der Hh. Expertorum abgelegte Relation, daß Zwar daß durch alles vorhanden seÿe, es wäre aber solches nicht managiert, sondern über auß getheilt und ohnnöthiger weiß Zerstückhet Worden.
Erkant Wird beklagter Condemnirt daß quæestionirte Kleÿdt auff seine Kosten in einen Wohl Conditionen standt Zuestellen, und sovil durch von dem Nemblichen stück dar zue zuekauffen, alß Zue deßen perfestion nöthig sein werde.

Ouvrier à la fonderie royale François Duché se plaint que Jean Baptiste Dutilleul traite mal son fils apprenti chez lui. Jean Baptiste Dutilleul expose qu’il a obtenu gratuitement le congé de l’apprenti qui s’était engagé et qui n’a guère d’ardeur au travail. Le conseil permet à l’apprenti de changer de maître
1733, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 446) Dienstags den 17.ten Novembris 1733 – François Duché der arbeiter in der Königl. fonterie alhier nôe. filÿ des schneider Lehrjungen klagt wider Jean Dutillieu daß er Meister, daß beklagter Lehrjung so übel beÿ ihm gehalten werde, habe nicht Zue Eßen genueg, und werde Vilmehr alß eine Dienstmagd alß Lehrjung gebraucht, bittet selbigem Zu Erlauben seine lehr zeit beÿ Einem andern meister auß Zuehalten und dem beklagten Zu Condemniren, daß er Von dem bereits völlig Empfangenen lehrgeldt für j. jahr Zurückzugeben müße.
Beklagter Zuegegen Erwidert, der Junge seÿe Zum dritten mahl weggeloffen, und hätte sich engagiren laßen, wovon er meister den durch gute freund gratis Zue wegen begrachten Congé in händen hat, seÿe übrigens sehr faul, vnd arbeite mit verdruß dahero er befugt geweßen selbigen abzustraffen, und von dem außlauffen abzuehalten, übrigens mangle ihn an der nahrung nichts, und consculiere er Meister daß wann Kläger also nicht Zuefriden, sein Kind anders wohin Zu thun.
Erkant, seÿe beklagter schuldig den Jungen Zue Entlaßen, dem Kläger Erlaubt sein H. und Zue einem andern Meister Zuethun, vnd auß seinen Mittel außlehren Zue laßen.

Jean Baptiste Dutilleul et Marie Anne Muffat hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Frédéric Færber

1741 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 231-v
Jean Baptiste Dutilleul der schneider und Marie Anne geb. Muffat beÿständlich Johann Leopold Deißers des handelsmanns und Nicolaus Kohlers des glaßers ihres geschwistrig kinder [unterzeichnet] marie maffad, deisser
in gegensein H. Daniel Friedrich Färbers des handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der blau Wolckengaß einseit neben obgesagten Kohler, anderseit neben Johann Martin Bahn dem kieffer, hinten auff H. Rathh. Acker – davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter 1 lb ane bodenzinß

Leur fille Marie Anne Chrétienne se marie en 1746 avec Guillaume Rondouin, entrepreneur des Ponts et Chaussées
1746 (30. 9.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 76)
Contrat de mariage – Sr Guillaume Rondoüin, Entrepreneur des Ponts et Chaussées de cette Province d’Alsace, fils majeur du Sr Urbain Rondoüin aussi Entrepreneur desdits Ponts et Chaussées et Damle Marguerite Assenet
Sr Jean Baptiste Dutilleul dit Chevalier maître tailleur d’habits et Dlle Marie Anne Mouffat stipulant pour Demoiselle Marie Anne Christine Dutilleul leur fille

Marie Anne Chrétienne Dutilleul se remarie en 1753 avec François Ignace Lex, receveur du chapitre de Neuwiller en apportant la maison en mariage

1753 (1,.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 90)
Contrat de mariage – Sr François Ignace Lex, Recev. General du Chap.re de Neuviller demeurant en cette ville, fils majeur du Sr François Lex, ancien Prevot et Recev. des domaines du Roy a Marmoutier et de défunte Marie Anne Dieta
De Marie Anne Christine Dutilleul, veuve en premières noces du Sr Guillaume Rondouin Entrepreneur des Ponts et Chaussées de cette province, Majeure d’ans fills du Sr Jean Baptiste Dutilleul dit Chevalier et de défunte Anne Marie Mouffat
Etat des apports de la future épouse – Maison, Il appartient à lad. Dame Lex une maison Sise en cette ville ruë de la nuée bleue, le Sr Bourger tonnelier d’une part, le Sr Kohler vitrier d’autre, derrière Sr Dupont caffetier derrière la rue – du 29. 8bre 1753

L’ancien tailleur Jean Baptiste Dutilleul et sa fille Marie Anne Chrétienne épouse de François Ignace Lex vendent la maison 1 500 livres au perruquier Marc Antoine Drouin

1757 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 217-v
H. Johannes Baptista Dutilleul ehemaliger schneider und deßen tochter Maria Anna Christina geb. Dutilleul H. Frantz Ignatii Lex des oberschaffners löblichen stiffts Neuwiller
in gegensein H. Marc Antoine Drouin perruckenmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der Blauwolcken gaß, d’un côté Nicolaus Arbogast Kohler dem glaßer, d’autre Johann Friedrich Burger dem kieffer, derrière N. Dupont dem caffetier – dem stifft Jungen St Peter 1 lb. ane bodenzinß – als ein d. 25. 7.br. 1730 erkaufft und ihro Fr. Lexin als ein mütterliches erbguth – 1500 pfund

Originaire de Franche-Comté, Marc Antoine Drouin demande au Corps des perruquiers un certificat pour pouvoir devenir bourgeois et acquérir le fonds de François Tassin qui cesse d’être peruquier pour devenir huissier royal. Le corps de métier refuse d’accéder à sa demande contraire au règlement et le renvoie aux Quinze.
1744, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 184) Montags den 21.ten Xbris 1744 – Marc Antoine Drouin der Perruckenmacher Gesell aus franche Comté gebürtig bittet Ihme Schein Zu ertheilen daß man Ihm nach erlangtem burgerrecht in Ein löbl. Corps des Perruquiers auffnehmen wolle, weilen Hr François Tassin jetzmahliger Huissier Royal die Perruckenmacher Profession quittiren und Ihme als seinem anverwanthen eine Boutique und Pratique cediren will, mithien dadurch Keine neue Boutique auffgerichtet wird, er der Comparent auch bereits 8. Jahr hier als Perruckenmacher Gesell gedienet und sich bekannter maßen wohl außgeführet hat.
Erkand, weilen sein begehren dem 15. Art: d: d: 19.ten 7.bris 1716. Zuwider Vermög deßen er sich nicht in die Muthjahr einschreiben laßen, als wird derselbe allhier ab: und an gnädige Herren die XV. Verwießen.

Marc Antoine Drouin porte le 2 janvier 1745 l’affaire devant les Quinze. Il déclare avoir servi comme compagnon huit ans et demi à Strasbourg. Il n’ouvrira pas de nouvelle boutique puisqu’il reprendra celle de François Tassin. Il demande en outre un certificat pour pouvoir devenir bourgeois. Le Corps des perruquiers n’a pas d’objection à ce que les Quinze lui accordent une dispense. Sur proposition de la commission, les Quinze décident que le pétitionnaire s’inscrira aux années d’épreuve qu’il terminera le même jour moyennant les droits habituels et une taxe de dispense. Les Quinze délivrent aussitôt une expédition de leur jugement.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154) et 1745, XV (2 R 155)
Marc Antoine Drouin Ca. die peruquiers
François Tassin der bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal
1744, XV (2 R 154)
(p. 707) Sambstag d. 2. Januarÿ 1745. Moss. nôe Marc Antoine Drouain ledigen peruquiers aus der franche Comté gebürtig, prod. Vnderth. Mem. und befragen Sub N. 1. biß 5. umb gn. dispensation des François Tassin boutique und pratique continuiren Zu dörffen, undt umb gn. Erkantnuß daß Ihme ein Zunfft Schein Zum Burger Recht ertheilt Werden möge, beÿ welchen der peruquiers Ober Meister erscheinen solle. Erk. solle dem Ober Meister der peruquiers Zu diesem begehren Verkündet Werden.

1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 5) Sambstag d. 9. Januarÿ 1745.
Moss. nôe Marc Antoine Drouhin C. der Peruquenmacher Ober M. erhalt petitum vom 2. jûs, bitt Deput. Römer bitt auch Deput. Erk. Oberhandwerck Hh.

(p. 37) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745. – Marc Antoine Drouin Ca. die peruquiers
Iidem [Obere handwerck Hh] laßen ferner per Eundem [secretarium] referiren, daß Marc Antoine Drouin der Ledige Peruquenmacher aus der franche Comté gebürtig den 2. Jan. huius contra E. Löbl. Corps derer peruquiers ein Vnderthäniges Memoriale sambt beylagen sub N. 1. 2. 3. 3. et 5. producirt darinnen gehorsamst Vortragend Mgh. würden aus dem Extract sub N° 1 ersehen, wie daß François Tassin der bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal, da er seine vorige profession quittiren wolle, Ihme, alß seinem anverwanden, deßen boutique und pratique Zu cediren Vorhabens seÿe, wann es mit Mgh. permission geschehen Könne, jndeme Er, Implorant, sich noch nicht Zu denen Muthjahren haben einschreiben laßen. Da nun Keine newe Boutique hierdurch auffgerichtet Werde, vnd Er, Implorant, nach außweis der beyligenden 4. attestaten sub N. 2. 3. 4 et 5. allbereit acht und ein halb Jahr in allhiesiger Statt alß peruquenmacher Gesell gedienet, vnd gearbeitet, er auch allbereit beÿ E. E. Großen Rath umb das Burgerrecht Vnderthänig anhalte, Alß gelange an Mghh. deßen Vndertheniges bitten, Sie gnädig geruhen wollen, Zu dispensiren, daß Er, supplicant, das Vorgenante François Tassin boutique und pratique continuiren dörffe, anbeÿ auch in hohen gnad Zu erlauben daß Ihme ein Zunfft schein Zu dem burger recht, umb solchen beÿ E. E. Großen Rath Vorlegen Zu können, mitgeteilt werden möge. Auff solches ged. corps umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant sich auff der contenta seines memorials bezog.
Nahmens derer peruquiers seyen Vorgestanden Johann Jacob Ullmar, Barnabé Paulet, Johann Michael Porner und Niclaus Copin, Welche geantwortet, weilen der Gegener sich acht Jahr lang wohl auffgeführt, und Keine Newe Weckstatt auffrichte, alß wolten Sie wieder Ihme nichts einwenden sondern die Willfahr Mghh. anheim gestellt haben.
Beÿ dießen Umbständen Vermeinten, die Hh. Deputirten der Implorant seÿe dahier anzuweisen, sich Vordersambst Zu denen Muthjahren einschreiben Zu laßen solle aber gleich Zur stund wieder außgethan, und Zum Meister Recht, gegen erlag der unkosten, und 3 lb d pro dispensatione admittirt, auch Ihme ein Schein zu erhaltung des burger rechts ertheilet Werden. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkant, Bedacht gefolgt.

(p. 41) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745
Bescheid. – Sambstag den 30. Januarÿ 1745. In Sachen Marc Antoine Drouin Lediger peruquiers Imploranten, ane einem, entgegen vnd wider E. Löbl. Corps der peruquiers, Imploraten, am andern theil. Auff producirtes Vnderthnges. Memoriale sambt beÿlagen sub Nis. 1. biß 5. jnclusiven und beÿgesetztem Bitten, wir geruhen wolten gnädig Zu dispensiren, daß Er, Implorant, in ansehung François Tassin bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal, seine vorige profession quittirt, und Ihme, alß seinem Anverwanthen, deßen Boutique und pratique Zu cediren Vorhabens seÿe, er Zwahr Zu denen Muthjahren sich noch nicht einschreiben laßen, dannoch aber in allhiesiger statt 8 ½ Jahr alß peruquenmacher Gesell gedienet, vnd gearbeitet habe, des Vorgedachten François Tassin boutique und pratique continuiren möge, anbeÿ auch Zu erlauben daß Ihme ein Zunfft schein zu dem Burgerrecht, umb solchen beÿ E. E. Großen Rath vorlegen Zu können, gegeben werde. Den Imploranten beÿ gebettener, bewilligter und beseßener &Dpt& darüber angehörte Verantwortung, Ist, der Herren Deputirten abgelegten Relation nach, Erkand, Wird der Implorant dahien angewiesen, daß er sich Vordersambst Zu denen Muthjahren einschreiben laße, gleich aber Zur stund, wieder außgethan, und 3 pfund s pro dispensatione admittirt, und Ihme ein Schein Zu erhaltung des burger rechts ertheilet Werden solle.

Marc Antoine Drouin s’inscrit aux années d’épreuve dont il est aussitôt libéré.
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 185-v) Montags den 1. Februarÿ 1745
Erschiene Herr Marc Antoine Trouin der Perruckenmacher Gesell aus der franche Comté gebürtig, bittet, Ihme Zufolg prod. Erkantnus der gnädigen Herren XV. vom 30. Januarii jüngst in die Muthjahr einzuschreiben, und so gleich wider davon zu befreÿen gegen Erlag 12 lb pro dispensatione.
Erkand, seÿe Zufolg solcher Erkanntnus einzuschreiben und wider davon Zubefreÿen gegen Erlag 12. lb pro dispens.

Originaire de Frotey-lès-Vesoul, Marc Antoine Drouin devient bourgeois au nouveau tarif le 11 février 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 198
Marc Antoine Drouin Von Frotey les vessouls en franche comté erhalt das burgerrecht umb den neuen burger schilling Ein lediger Peruckenmacher, will dienen beÿ .E E. Zunfft der Weinsticher, juravit eodem [11. Februarÿ 1745]

Marc Antoine Drouin est reçu maître le 23 mars 1745 après avoir présenté son certificat d’apprentissage
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 186-v) Dienstags den 23. Martii – Maître
Herr Marc Antoine Trouin der Perruquier und burger allhier prod. Lehrbrieff de dato 19. Octobris 1744. und Zunfft Schein de dato 16. februarii 1745 bittet ihme das Meisterrecht zu accordiren.
Erkand, wird gegen Erlag 60. lb und 12 lb pro dispens. angenommen.

Marc Antoine Drouin épouse Marie Ursule Wahr, native d’Arlesheim en suisse près de Bâle : contrat de mariage, célébration
1745 (10.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 996)
Contrat de mariage, communauté partageable selon la coutume de Strasbourg – Sr Marc Antoine droüin, maître perruquier bourgeois de cette ville, fils du Sr Leonard droüin et de dlle Reine guilleman, assitée du Sr Pierre Guilleman intéressé dans les affaires du roy son oncle maternel
dlle Marie Ursule Warr fille mineure de Nicolas Warr, marchand bourgeois de harlesheim en suisse, et de Marie Madeleine feur
promettent de se prendre devant l’église catholique (signé) guillemain

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 267)
Hodie 11 Mensis Maji anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Marcus antonius Drouhin ex Parochiâ dictâ froteÿ les vesoul diœcesis bisuntinæ oriundus filius Leonhardi Drouhin et Reginæ guillemin conjugum et nunc intra hanc civitatem civis, et Maria Ursula Francisca Wahr arleshemensis, filia Nicolai wahr et Mariæ Magdalenæ feurhammerin conjugum, adfuerunt testes Petruis guillemin interessé dans les affaires du Roy et entrepreneur des fortifications de Haguenau, Franciscus Paul Tassin Huissier Roÿal au Conseil souverain d’Alsace, Nicolaus Wahr pater sponsæ, Franciscus guillemand Huissier Roÿal a wasslenheim (signé) drouin (i 137)

Marie Ursule Wahr devient bourgeoise par son mari à l’ancien tarif le 12 juin 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 221
fr. Maria Ursula Wahrin Von Arlesheim erhalt das burgerrecht Von ihrem Marc Antoine Drouin burger und Peruquenmacher um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher, promisit eod. [12. Junÿ]

Les enfants et héritiers Drouin vendent la maison 3950 francs au tailleur André Geissenhoffer et à sa femme Anne Marie Legoy

1806 (21.1.), Strasbourg 12 (9), Not. Wengler n° 1642
Marie Madeleine Drouin, Marie Anne Drouin et Ursule Drouin les trois filles majeures, Ignace Drouin Perruquier les quatre frères et sœurs demeurant à Strasbourg
au Sr André Geissenhoffer Tailleur d’habits et Anne Marie Lequoi
Une Maison a trois étages et deux mansardes trefond avec ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la nuée bleue n° 3, d’un côté le Sr François Kohler Vitrier, d’autre le Sr Burger Conseiller de la Préfecture du Bas Rhin, devant la rue, derrière en partie Sr Clause patissier en partie Sr Baldner boulanger – échue de la succession de Marc Antoine Drouin Perruquier leur père, acquise de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul sa fille à la Chambre des contrats le 9 août 1757 – grévée d’une rente foncière 4 francs à la ci devant collégiale de St Pierre le jeune aux droits de laquelle se trouve aujourd’hui l’état – moyennant 3950 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 105-v du 25.1.

Originaire d’Alzey en Palatinat (alors département du Mont-Tonnerre), André Geissenhoffer épouse en 1801 Anne Marie Legoy qui a dix ans de plus que lui
Mariage, Strasbourg (n° 62)
Du 5° jour du mois de Brumaire l’an X de la République française. Acte de mariage d’André Geisenhoefer, âgé de 19 ans, tailleur domicilié en cette ville depuis deux ans 10 mois né à Alzey département du Mont tonère le 26 décembre 1781, fils légitime mineur de feu Michel Geisenhoefer, tailleur au dit lieu et de Jeane Jünger,dûment autorisé à cet effet par ladite Jeanne Jünger, sa mère absente et d’Anne Legoy, âgée de 29 ans, née en cette ville le 10 décembre 1771, y domiciliée, fille légitime de feu Jérôme Legoy, dégraisseur, et de Susanne Hirschfogler (signé) André Geisenhöffer,Ana lequa (i 35)

Inventaire après décès de Charles Legoy chez son neveu André Geissenhoffer
1809 (5.4.), Strasbourg 11 (7), Not. Thurmann n° 311
Inventaire de la succession de Charles Legoy garçon limonadier décédé le 27 mars dernier – à la requête d’Anne Marie Legoy épouse d’André Geissenhoffer tailleur d’habits héritière universelle instituée par testament de son oncle en date du 18 mars 1809 à charge de payer à mon autre sœur Françoise Legoy (…) Me Meyer
en la demeure du Sr Geissenhoffer rue de la nuée bleue
meubles 224 fr, numéraire 144 fr, dettes actives 1736 fr, passif 725 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 f° 48-v du 15.4.

André Geissenhoffer et Anne Marie Legoy revendent trois ans plus tard la maison à Marie Claire With, épouse séparée du négociant Augustin Hugard

1809 (21.12.), Strasbourg 11 (7), Not. Thurmann n° 540
André Geissenhoffer tailleur d’habits et Anne Legoy
à Marie Claire née With épouse séparée quant aux biens du Sr Augustin Hugard négociant
La maison qu’ils occupent en ce moment en cette ville rue de la nuée bleue n° 3 avec appartenances droits circonstances et dépendances d’un côté le Sr Burger conseiller de préfecture, d’autre celle du vitrier Kohler, derrière la propriété du Sr Glooss – chargée d’une rente foncière de 4 fr provenant du ci devant chapitre de St Pierre le Jeune payable a la caisse de recette de l’enregistrement – acquise des héritiers Drouin par acte reçu Me Wengler le 21 janvier 1806, Ledit Drouin l’acquis de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 août 1757 – moyennant 5925 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 170 du 22.12.

Fille d’un teinturier de Sélestat, Marie Claire Widt épouse Sébastien Hyacinthe Louis, libraire originaire de Lunéville : contrat de mariage, célébration
1786 (31.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 203) n° 77
Dépôt de Contrat de mariage – entre Sébastien Hyacinthe Louis bourgeois libraire de la ville de Strasbourg
Marie Claire With femme dudit Sr Louis assitée de François Joseph With bourgeois de maître teinturier de Selestatt et Marie Catherine Bucher ses père et mère
à Strasbourg le 29. juil. 1786

Mariage, Sélestat (cath. p. 33) Hodie 31 Januarii anni 1785, una proclamatione in Ecclesiâ hâc parochiali Eâdemque in Parochiali Ecclesiâ ad Stum Petrum Juniorem intra argentinam publice factâ (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Sunt Dnus Sebastianus Louis oriundus Ex Lunéville, Librorum mercator argentinæ Commorans defunctorum Ludovici Louis, Civis, dum Viveret et Pistoris in dicto Luneville, et Vrsulæ Joannæ Gerard Conjugum un vivis filius Majoriennis superstes et Maria Clara Witt filia Francisci Josephi Witt, Civis Tinctoris et Mariæ Catharinæ Brucker, Conjugum hic commorantium (signé) Sesbastien Louis, Maria Claire withe (i 19)

Tous deux deviennent bourgeois en février 1785
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 67-v
Sebastian hyacinth Louis der buchhändler Von Luneville gebürtig weÿl. Joh: Ludwig Louis geweßenen burgers Vnd Beckers daselbst hinderlaßenen ehl. Sohn, Verheurathet mit Marja Clara Wittin von schlettstatt gebürtig, Frantz Joseph witt des burgers vnd färbers allda ehl. tochter, erhalt das burgerrecht vnd zwar Maritus vmb den Neuen deßen ehefrau aber Vmb den alter burger schilling, wollen dienen Zur Steltz, juravit et promisit den 5.ten feb. 1785.

Sébastien Hyacinthe Louis est reçu à la tribu de l’Echasse
1785, Protocole de la tribu des Echasse (XI 112)
(p 582) Anno 1785. Sambstags d. 12. Martÿ 1785. ist ein Kauf Gericht gehalten. – Catholischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Sebastian Hiacinth Louis der buchhändler Von Luneville gebürtig stehet Vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein Vom 5.ten Februarÿ 1785. bittet ihn disorts für einen Leibzünfftigen auf: und anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt, dt 4 fl. 5. ß für as Kaufgericht, 12 fl. für des Zunfftrecht, 3 fl. Zu Unterhaltung der Feuerspritz, 2 fl. für den Pfenningthurn und 5 ß für das Findlinghauß, jur. eod.

Sébastien Hyacinthe Louis meurt en 1791 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison Broistedt aux Grandes Arcades. L’actif s’élève à 4634 florins, le passif à 8553 florins
1791 (17.8.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) f° 317
Inventarium über weil. H. Sebastian Hiacinth Louis gewesten buchhändler Verlaßenschafft, nach seinem d. 21. Februarÿ jüngst erfolgten absterben hinterlassen hat – auf ansuchen der Wittib Fr. Maria Clara geb. With beiständlich H. Heinrich David Broistett des seiden-knopffmachers
der verstorbene hat mit seiner Fr. wittib zu erben hinterlassen, 1. Ludwig Sebastian, 5 ½ Jahr alt, 2. Josepham 4 jahr alt, 3. Johann Georg 3 jahr alt, 4. Maria Anna so 1 jahr alt, denenselben geschworne vogt ist H. Frantz Etienne der Citoyen alhier

in einer ane dem grosen Gewerbslauben gelegenen vorgedachten H. Broistett zuständigen behausung
der Frau wittib unverändertes vermoegen
der kinder und erben unverändertes guth : kleidung 42 fl, summa summarum 1042 fl
gemein verändertes hausrath 152 fl, bücher 4354 fl, silber 16 fl, schulden 110 fl, summa summarum 4634 fl – Schulden 8553 fl, passiv onus 3919 fl
Contrat de mariage (…) le 31. juillet 1786, Lacombe, notaire royal

Marie Claire With se remarie en 1792 avec le négociant Augustin Hugard, originaire de Nancy-sur-Cluse en Savoie : contrat de mariage, célébration
1792 (7.6.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer n° 308 (7)
(Contrat de mariage) furent presens Le Sieur Augustin Hugard Negociant de cette ville, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses Droits, de feû le Sr Joseph Hugard negociant à Nancÿ sur Cluse en Savoir, et de feûe De Perronne née Hugard ses pere et mere, faisant, stipulant et agissant pour Lui et en son nom d’une part
Et Delle Marie Claire With, veuve de feu Sr Sébastien Hyacinthe Louis en son vivant Marchand Libraire en cette dite ville faisante, agissante et stipulante pour Elle et en son nom de l’autre
(signé) Augustin Hugard, Marie Claire V° Louis, néé with

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 60-v)
Anno Domini 1792 die 12 Junii (…) sacro matrimonii vinculo Conjuncti sunt Augustinus Hugard ex nancy sur Cluses ditionis geneviensis filius Josephi Hugard et peronæ hugard conjugum defunctorum, negotiator et Civis argentoratensis et maria Clara Witt vidua Sebastiani Louis olim bibliopolæ et civis argentinensis, in hac parochia Commorantes (signé) Augustin hugard, Marie Claire With V° Louis (i 66)

Augustin Hugard et sa femme Marie Claire Widt font dresser un inventaire de leur biens. La masse propre à la femme est de 39 666 francs, celle du mari de 18 420 francs. L’actif de la communauté s’élève à 20 437 francs, le passif à 62 250 francs
1799 (11 prairial 7), Strasbourg 2 (4), Not. Meyer n° 641
Inventarium über Augustin Hugard des burgers und handelsmanns zu Straßburg und Maria Clara With dermalen besitzendes activ- und passiv- Vermögen, angefangen in hernach inventirter behaußung den 8 germinal VI

Hausrath so der Ehefrau ohnverändert, Im Speicher, Im vierten Stock N° 1, Im vierten Stock N° 2, Im dritten stock N° 6, Im Vorzimmer, Im dritten stock N° 5, Im Kamin ZImmer N° 1, Im Zweÿten stock N° 7, Im Kaminzimmer N° 8, Im ersten stock, Im Nebens Zimmer, In der Kuchen, Im Laden, Im Keller
(f° 10) Eigenthum an einer behaußung so dem Ehemann ohnverändert. Nemlich eine behaußung samt Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am Krämergässel 1.s neben burger Gloxin dem handelsmann mit N° 11, 2.s macht Ein Eck vom Schneider Graben aus mit N° 17 bezeichnet hinten auf gedachtemn Gloxin stosend gelegen, von solcher behaußung zahlt man jährlich ane bodenzinß 12 francken und an Ewigen zinß 2 Francken, ist gedachte behaußung schon verschiedene malen zur offentkichen Versteigerung vor Not. Laquiante ausgesetzt und zu dem ende zu 18.000 Francken abgeschätzt, dahero hier in auswurff ebenfalls pro 18.000 fr, Über ebenbeschriebene behaußung besagt ein Kaufbrieff sub dato 15. 8.br 1754 in der ehemaligen Canzleÿ Contract Stube dahier verfertiget, 18.000 fr
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrau ohnverändert vermögen, hausrath 924 fr, silbers 25 fr, bücher 8717 fr, Ergäntzung 30.000 fr, summa summarum 39.666 fr
des Ehemanns ohnverändert, hausrath 371 fr, silbers 49 fr, behaußung 18.000 fr, summa summarum 18.420 fr
theilbare Nahrung, hausrath 153 fr, bächer und waaren zur handlung gehörig 1864 fr, summa 2017 fr, summa summarum des gantzen vermögen 20.437 fr, schulden 62.250 fr, passiv onus 41.812 fr, Activ Schulden so seit der Revolution verlohren gegangen 20.168 fr
Copia der Eheberedung (…)
Bericht gegenwärtiges Inventarium, kein Inventarium
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 120 du 12 prai. 7

Récolement d’inventaire en présence d’Augustin Hugard et de ses créanciers place de la Cathédrale
1801 (18 therm. 9), Strasbourg 13 (13), Not. Bremsinger n° 310
Récolement en la demeure du Cit. Augustin Hugard libraire en cette ville dans la maison située place de la Cathedrale N° 14 afin de procéder contradictoirement avec ledit c. Hugard et ses créanciers au récolement des objets compris dans l’inventaire de Séparation de la Cit. Marie Claire née With le 8. Germinal 7
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 99 du 25 ther. 9

Marie Claire With qui a acquis en l’an XII la rente annuelle assise sur la maison la cède à la banque Pierre François Tiberghien et Compagnie

1818 (4.12.), Strasbourg 14 (60), Not. Lex n°309
Titre nouvel – Marie Claire née With épouse séparée quant aux biens d’Augustin Hugart débitant de tabac
à Pierre François Tilberghien & Cie ci devant banquiers à Paris présentement demeurant à Bruxelles au nom desquels stipule Joseph Bernard Schaller homme de loi à Haguenau
une rente foncière annuelle de 4 fr an assise sur une maison avec dépendances sise en cette ville rue de la Nuée Bleue n° 3 entre propriété de M Burger conseiller de préfecture et celle du Sr Kohler vitrier, devant la rue, derrière le Sr Gloss, payable annuellement au 11 novembre ou St Martin – la venderesse en est devenue propriétaire en vertu du transfert qui en a été passé à leur profit par M le directeur des Domaines du Bas Rhin au nom de l’Etat le 18 ventose 12 approuvé par le préfet le 21 ventose suivant. La De Hugart née Wirth est débitrice de cette rente en lieu et place d’André Geissenhoffer et Anne Legoy par vente de la maison devant Me Thurmann le 21 décembre 1809, les conjoints Geissenhoffer devaient cette rente comme étant aux droits des héritiers de Marc Antoine Drouin décédé par vente de la maison devant Me Wengler le 21 janvier 1806, le Sr Drouin était subrogé aux droits de Jean Baptiste Dutilleul & Anne Marie Christine Dutilleul par vente passée à la Chambre des Contrats le 9 août 1757
Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 27 du 4.12.

Marie Claire With cède la maison à (son fils) Jean Georges Louis, receveur des contributions directes

1822 (24.1.), Strasbourg 12 (85), Me Wengler n° 12.557
Marie Claire With femme séparée quant aux biens d’Augustin Hugard, négociant rue de la Nuée Bleue n° 3
à Jean Georges Louis, receveur des contributions directes à Pfaffenhoffen
une maison avec toutes ses appartenances, circonstances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Nuée Bleue n° 3, d’un côté Jean Frédéric Burger ancien conseiller de préfecture du département du Bas Rhin, d’autre le Sr Kohler vitrier, devant la rue, derrière le Sr Clause patissier, grevée envers le gouvernernement comme étant aux droits du ci devant Chapitre de St Pierre le Jeune d’une rente foncière de 4 francs par an – acquis d’André Geissenhoffer tailleur d’habits et Anne Legoy apr actue reçu Me Thurmann le 21 décembre 1819. Le Sr Geissenhoffer l’a acquis par acte reçu Me Wengler le 21 janvier 1806 des héritiers Drouin, l’auteur des héritiers Drouin l’a acquis acquis de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul par acte passé à la Chambre des contrats le 9 avril 1757 – moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 190 du 30.1.

Le commis libraire Jean Georges Louis épouse en 1813 Marie Pauline Baudrié
1813 (26.7.), Strasbourg 2 (38), Not. Knobloch n° 6317
Contrat de mariage – Georges Louis, commis libraire, fils de feu Sébastien Louis, libraire, et de Claire Marie With présentement épouse d’Auguste Hugard débitant de tabac
Marie Pauline Baudrié fille mineure de feu Marie Joseph Baudrié, receveur de la loterie, et de Marie Pauline Brobeque
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 19 du 27.7.

Débitante de tabac, Marie Claire With meurt en 1838 en délaissant trois enfants de son premier mari
1838 (19.5.), Strasbourg 1 (79), Me Rencker n° 13.473
Inventaire dressé dans une maison rue de la Nuée Bleue n° [blanc] de la succession de Marie Claire With, débitante de tabac, veuve en premières noces de Hyacinthe Sébastien Louis et en deuxièmes noces d’Augustin Hugard, décédée le 5 avril dernier
A la requête de 1. Louis Sébastien Louis, propriétaire à Strasbourg, 2. Georges Louis, percepteur domicilié à Mutzig, 3. Jean Louis Koehler, teneur de livres chez M. de Bussierres domicilié à Strasbourg, mandataire de Georgette Hostein épouse de Thomas Fenwick Annett commissionnaire à Lyon rue Royale n° 1, 4. Georges Louis, mandataire d’Hypolite Hostein, journaliste à Paris rue de Clery n° 36, 5. Antoine Ritleng, notaire pour représenter Rose Hostein, majeure à Paris – Louis Sébastien Louis pour 1/3, Georges Louis pour 1/3, Georgette Hostein épouse Annett, Hypolite Hostein, Rose Hostein par représentation de Louise Louis femme d’Augustin Hostein, chirurgien à Paris pour 1/3 héritiers leur mère
nregistrement de Strasbourg, acp 259 f° 73-v du 21.5.

Domicilié à Mutzig, Jean Georges Louis loue la maison au coiffeur Antoine Lentz et à sa femme Mélanie Boymond

1842 (22. Xbr), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.751
Bail de 6 ans – a comparu Mr Jean Georges Louis, propriétaire demeurant à Mutzig
au Sieur Antoine Lentz, coiffeur, et à Dame Mélanie Boymond sa femme de lui autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg, preneurs solidaires
Une maison sise à Strasbourg Rue de la nuée bleue sous le numéro 3, consistant en un rez de chaussée en boutique ayant une porte d’entrée à côté de la boutique, composés de trois étages, mansardes et grenier avec caves
Dans la maison se trouvent 1. Un fourneau en fayence avec ses tuyaux placés dans la boutique
2. Une cloison séparative dans la boutique à vitrage et porte vitrée, tous les carreaux entiers
3. Une devanture vitrée avec volets fermant avec une barre en fer et cadenas, tous les carreaux entiers
4. Une porte de la boutique donnant sur l’entrée de la cave, avec une double porte recouverte en toile peinte,
5. Au premier étage une glace placée entre les deux croisées en parfait état
6. Un fourneau en fayence avec dessus de marbre et trois armoires fixées entre les murs
7. Quatre tringles pour petits et grands rideaux, la pièce tapissée
8. Dans la cuisine, un grand buffet à quatre portières, un petit buffet à une portière, la cuisine close avec un vitrage dont les carreaux sont tous entiers, sans porte
9. Au second étage, un fourneau en fayence avec ses tuyaux & dessus de marbre, une armoire peinte en gris perle, neuf tringles, la pièce tapissée
10. Au troisième étage divisé en deux pièces tapissées, Un fourneau en fonte de forme ovale avec ses tuyaux,
11. Au quatrième étage dit Mansardes divisé en deux pièces avec leurs portes, une grande armoire en bois de chêne peinte en gris de perle avec une serrure fermant avec verroux, à côté de cette armoire un autre plus petite en bois de sapin peinte également en gris de perle
12. Dans la cave, deux poutres dites chantiers, une grande armoire à une portière recouverte en canevas et un petit buffet suspendu avec deux portières recouvertes avec du fil d’archal
(…) le loyer annuel est fixé à la somme de 550 francs
acp 305 (3 Q 30 020) f° 44-v

Jean Georges Louis et Pauline Baudrié vendent la maison qu’ils possèdent à Mutzig au notaire Damase Lestage et à sa femme Marie Agathe Thirion
1864 (4.7.), Me Noetinger
Jean Georges Louis, percepteur et Pauline Baudrié sa femme à Strasbourg
à Damase Lestage, notaire à Mutzig et Marie Agathe Thirion sa femme
une maison sise à Mutzig rue de l’Eglise N° 171, moyennant 10.000 francs
Origine, adjudication reçue Simonnaire notaire à Mutzig le 27 avril 1834
acp 534 (3 Q 30 249) f° 57-v du 13.7.

Acte de notoriété dressé en 1867 après la mort de Jean Georges Louis
1867 (17.10.), Strasbourg 15 (119), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.275
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu M. Jean Georges Louis, ancien percepteur des Contributions directes, domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que M. Jean Georges Louis susqualifié est décédé à Strasbourg le 8 octobre courant ab intestat, 2° qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3° qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants issus de son mariage avec sa veuve survivante ci après dénomée & qui sont a) M. Joseph Bernard Jules Louis, propriétaire domicilié à Levallois (Seine), b) Mr Charles Eugène Louis, propriétaire domicilié à Strasbourg
4° que de la communauté de biens légale qui, à défaut de contrat anténuprial a existé entre feu M. Georges Louis susqualifié & De Charlotte Pauline Baudrié sa veuve survivante domiciliée à Strasbourg il dépendait une inscription départementale portée au Grand livre de la dette publique (…)
acp 565 (3 Q 30 280) f° 87-v du 18.10.

Jean Georges Louis et Charlotte Pauline Baudrié vendent la maison à Marguerite Clotilde Jouvelet, veuve du bottier Aloïse Lechner

1862 (8. 8.br), Strasbourg 9 (123), Not. Becker, n° 9547
Ont comparu Monsieur Jean Georges Louis, propriétaire, et Dame Charlotte Pauline Baudrié, son épouse, qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à Madame Marguerite Clotilde Jouvelet, propriétaire, veuve de Monsieur Aloïse Lechner, en son vivant bottier à Strasbourg où elle demeure
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg, rue de la Nuée bleue n° 20, autrefois n° 3, consistant en un rez de chaussée en boutique, cave au dessous, trois étages, mansardes et greniers, tenant d’un côté à M. Diemer, de l’autre à M. Wagner, derrière à mondit sieur Wagner et devant à ladite rue
Sont comrpis dans cette vente les objets mobiliers suivants
Au rez de chaussée. Un fourneau en fayence avec ses tuyaux,
Une cloison séparative à vitrage et porte vitrée dans la boutique,
Une devanture vitrée avec volets, fermant avec une barre en fer et cadenas,
Une porte de la boutique donnant sur l’entrée de la cave, avec une double porte recouverte en toile peinte,
Au premier étage, Une glace placée entre les deux croisées, un fourneau en faïence avec dessus de marbre et trois armoires fixées entre les murs,
Dans la cuisine un buffet à quatre battants un petit buffet à un battant,
Au second étage, un fourneau en faïence avec tuyaux et dessus de marbre, une armoire peinte,
Au troisième étage, un fourneau en fonte de forme ovale avec ses tuyaux,
Dans les mansardes, une grande armoire en bois de chêne et une petite armoire un en sapin peinte
Dans la cave une armoire à un battant et un petit buffet suspendu à deux portières recouvertes avec du fil de fer
Etablissement de la propriété. Au sujet de lorigine de la propriété de ladite maison, les vendeurs ont fait les déclarations suivantes. L’acquisition en a été faite pendant leur mariage par M. Louis de Mad. Marie Claire With, épouse séparée quant aux biens de M. Augustin Hugard, négociant, demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Wengler Notaire à Strasbourg le 24 janvier 1822 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 février suivant volume 147 n° 79 (…) La maison dont il s’agit était en outre grevée d’une rente foncière de 4 francs par an, envers le Gouvernement comme se trouvant aux droits du chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg mais cette rente a été rachetée le 17 juillet 1845. Au sujet de la propriété antérieure du dit immeuble, le contrat de vente ci-dessis relaté contient les renseignements suivants. Mad. Hugard l’avait acquis du Sr Antoine Geitschenhoffer tailleur d’habits et Dame Anne Legoy, conjointss à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Thurmann, notaire en la cette ville le 21 décembre 1809. Les époux Geitschenhoffer en avaient fait l’acquisition des héritiers Drouin aux termes d’un contrat passé devant ledit Me Wengler le 21, janvier 1806. Et l’auteur des héritiers Drouin en était devenu propriétaire aux termes d’un contrat passé à la ci devant Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 9 août 1757.
Bail. La maison et les objets mobiliers ci-dessis désignés sont loués au sieur Antoine Lentz coiffeur et à Dame Ménalie Boymond sa femme mais par bail verbal seulement qui peut être dénoncé à volonté en observant les délais d’usage. Les locataires ont fait différents changements de disposition dans ladite maison, notamment en ce qui concerne la porte d’entrée et la cloison séparative du rez-de-chaussée mais ils sont tenus de rétablir les lieux loués dans leur état primitif – Prix, 15.000 francs
acp 514 (3 Q 30 229) f° 93 du 10. 8.br

Natif de Hüttendorf, Aloïse Lechner épouse en 1841 Marguerite Claudine Jouvelet, fille de douanier
Mariage, Strasbourg (n° 485) Du 25° jour du mois de novembre 1841, acte de mariage d’Aloyse Lechner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 mars 1812 à Hüttendorf (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de Joseph Lechner, cordonnier, et de Anne Marie Laugel conjoints domiciliés à Hüttendorf, ci présents et consentants, et de Marguerite Claudine Jouvelet, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 janvier 1817 à Lebetain (Haut-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de François Jouvelet, préposé des douanes, domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Marguerite Strohm décédée en cette ville le 27 octobre 1840 (signé) Aloisius Lechner, M C Jouvelet -i 25)

Aloïse Lechner meurt en 1857 en délaissant une fille.
1857 (2.4.), Strasbourg 15 (96), Not. Momy (Hippolyte) n° 3850
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Aloyse Lechner, vivant cordonnier et Marguerite Claudine Jouvelet
L’an 1857 le jeudi deux avril en la maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16 où est décédé M Aloyse Lechner en son vivant cordonnier demeurant et domicilié audit Strasbourg. A la requête et en présence de Dame Marguerite Claudine Jouvelet veuve du Sr Aloyse Lechner, en son vivant cordonnier à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, agissant 1° à cause de la communauté e biens qui a existé entre elle et M. Aloyse Lechner son défunt mari avec lequel elle s’est mariée sans avoir fait précéder son union d’un contrat de mariage, 2° Pour raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer tant contre ladite communauté que contre la succession de sondit mari, 3° Et encore en qualité de mère et tutrice légale de Marie Caroline agée de 13 ans en demi son Enfant mineur né d’elle et de son défunt mari, 4° Et enfin comme ayant la jouissance légale des biens de son enfant aux termes de la loi et aux charges de droit. Et en présence de Monsieur Antoine Lechner, cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure (…) habile à de dire et porter seulzz et unique héritière dudit Sieur Aloyse Lechner son père décédé à Strasbourg le 17 février dernier
acp 459 (3 Q 30 174) f° 2-v du 4.4. (succession déclarée le 23 juillet 1857)
Il dépend de la communauté un mobilier estimé 351, Marchandises 8459, Créance 134
succession, garde robe 64

Marguerite Clotilde Jouvelet constitue une rente annuelle viagère au profit de Sophie Caroline Pfender
1867 (7.10.), Not. Becker (Geoffroi), actes en déficit
Constitution par Marguerite Clotilde Jouvelet veuve d’Aloyse Lechner vivant fabricant de chaussures à Strasbourg
au profit et sur la tête de Sophie Caroline Pfender célibataire à Fouday
d’une rente annuelle et viagère de 437 francs payable par quarts. Cette constitution de rente faite moyennant 5000 francs payés
Intervention de Marie Catherine Pauline Momy veuve d’Alexandre Frédéric Drieu général de brigade en cadre de réserve à Strasbourg agissant comme légataire de son mari suivant contrat de mariage reçu Zaepffel notaire à Ostwald le 13 avril 1823 laquelle reconnaît avoir reçu de la De Lechner la somme de 5000 francs e déduction de celle de 10.000. francs due à feu son mari suivant acte reçu Zeyssolff le 27 juin 1857
acp 566 (3 Q 30 281) f° 93-v du 9.10.

Marguerite Clotilde Jouvelet vend la maison au négociant Charles Eissen

1863 (2.12.), Me Noetinger
Marguerite Clotilde Jouvelet veuve d’Aloïse Lechner bottier à Strasbourg
à Charles Eissen, négociant à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue N° 20 moyennant 14.500 francs
Origine, vente reçue Becker le 8 8.br 1862
acp 527 (3 Q 30 242) f° 96-v du 9.12.

Charles Eissen et Emile Eissen s’associent pour faire commerce de sellerie, quincaillerie et commission en articles de Paris
1865 (31.12.), Strasbourg 4 (123), Not. Lauth n° 11.650
Société – Ont comparu M. Charles Eissen, fils, commis négociant demeurant à Strasbourg d’une part
Et M. Emile Eissen, aussi commis négociant demeurant en la même ville, précédemment à Paris, d’autre part
Lesquels ont arrêté comme il suit les bases de la société en nom collectif qu’ils vont former entre eux
1. M.M.Eissen s’associent pour faire le commerce de la sellerie, de la quincaillerie et la commission en articles de Paris et autres
2. Cette société est contractée pour 15 années consécutives qui commenceront à partir du premier janvier prochain et finiront à pareil jour de l’année 1881
3. Le siège de la maison de commerce est fixé à Strasbourg Grand’rue N° 143 et el bail des lieux sera au nom des deux associés
4. La raison de commerce sera sous le nom de Emile et Charles Eissen (…)
acp 549 (3 Q 30 264) f° 49 du 2.1.1866
Le capital social est fixé à la somme de 100.000 francs.Les autres stipulations sont purement réglementaires



10, rue Sainte-Madeleine


Rue Sainte-Madeleine n° 10 – IX 149 (Blondel), O 694 puis section 17 parcelle 5 (cadastre)

Reconstruite par le fabricant de chandelles Jean Chapuis, 1737


Façade, bâtiment sur cour, porte à crossettes (octobre 2018)

La maison qui porte aujourd’hui le numéro 10 comprenait jusqu’au XVIII° siècle trois maisons distinctes, réunies en une seule propriété par le fabricant de chandelles Jean Chapuis en 1737. Les deux du nord, appelées ici (a-1) et (a-2), se trouvaient sous un même toit et étaient réputées en 1737 n’en avoir formé qu’une dans les anciens temps ; elles appartiennent au même propriétaire de 1661 à 1676 puis à partir de 1730. Ces deux maisons qui correspondent à la partie actuellement séparée par la courette sont réunies en 1737 à la troisième, appelée ici (b). La première maison que Jean Chapuis a achetée correspond à l’actuel numéro 12. Il en détache un terrain à l’arrière des précédentes où se trouvait son atelier à fabriquer les chandelles. Les parcelles actuelles remontent à 1737, la distribution des bâtiments résulte des reconstructions de Jean Chapuis.

Maison (a-1)
Le charpentier Jean Gretz qui fait divers travaux en 1618 est autorisé par son voisin (actuel n° 8) à poser un corbeau dans son mur. Après avoir appartenu à des artisans (cordonnier, fabricant de capes, graveur de sceaux), elle est réunie à la voisine par le chapelier François von Hipsheim de 1661 à 1676, date à laquelle le confiseur Jean Martin Stroh l’achète. Le tailleur Jean André Gimpel en est propriétaire pendant plus de trente ans. Le fabricant de chandelles Claude François Vernier la réunit à la la maison (a-2) en 1730. La maison comprend trois petits poêles, trois vestibules où se trouvent l’évier et le fourneau, une cour très étroite et une petite cave solivée d’après le billet d’estimation de 1735. En 1742, c’est-à-dire après la reconstruction, la maison comprend au rez-de-chaussée deux poêles, deux chambres, deux cuisines, un vestibule, le premier et le deuxième étages comprennent chacun un logement sur la droite et un autre sur la gauche.

Maison (a-2)
Elle appartient pendant presque tout le XVII° siècle à des chapeliers (Conrad Stumpf, Christophe Spleis, son gendre François von Hipsheim puis Paul von Hipsheim). La femme du fabricant de pâtés infirme Jean Haubenstricker en est propriétaire un an. Son mari demande en 1694 l’autorisation de poser un auvent d’une planche de large qu’on pourrait lever et baisser à l’aide d’une corde. Propriétaire de 1724 à 1726, le maître maçon Philippe Jacques Zell revend la maison au fabricant de chandelles Claude François Vernier en promettant de faire des travaux qui ne satisfont pas l’acheteur. D’après le billet d’estimation de 1735, la maison comprend deux caves dont l’une est voûtée et l’autre solivée, un poêle, une cuisine, un atelier à fabriquer les chandelles, resserre à suif, boutique, à l’étage deux poêles, deux cuisines, passage, dans le bâtiment latéral deux chambres, logement militaire et greniers.
Jean Chapuis achète en 1737 les deux maisons réunies par Claude François Vernier. Son voisin (actuel n° 8) lui cède la même année la partie du cabinet d’aisance et de la fosse qui avance dans sa propriété pour obtenir une limite rectiligne. Il est par ailleurs autorisé à reconstruire d’un seul tenant les deux maisons délabrées qu’il vient d’acquérir et n’en faisaient anciennement qu’une seule. Celle vers le sud a 33 pieds 3 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds, celle au nord a 16 pieds 10 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds.

Maison (b)
Elle appartient au début des années 1620 au potier Daniel Fiedel. Le droit de feu qui y est attaché passe ensuite au boulanger Georges Lentz. La maison revient à nouveau à un potier, Jean Gaspard Ursch, en 1638 puis, après avoir appartenu à des fariniers, au potier Jean Georges Ruff (1687-1695) et Paul Heyer (1695-1728). Déjà propriétaire de la maison voisine (actuel numéro 12), Jean Chapuis l’acquiert puis est autorisé à ouvrir une porte pour faire communiquer les deux maisons. Quand il achète les maisons au nord en 1737, les Quinze l’autorisent à détacher de l’actuel numéro 12 un jardin et un terrain de 50 pieds de long sur 20 de large sur lequel se trouve son atelier à fabriquer les chandelles pour le réunir aux trois autres maisons. En 1742, le rez-de-chaussée comprend une boutique de chandelier, un poêle, une cuisine et un vestibule, un logement à chacun des deux étages et un niveau mansardé, le bâtiment arrière un rez-de-chaussée, deux étages et le logement d’officier sous les combles.
Les maisons (a) et (b) réunies sont toujours considérées comme indépendantes, chacune est donc soumise au logement militaire. Les héritiers Chapuis vendent l’actuel n° 12 au menuisier Jean André Lux et cèdent en 1767 les deux maisons formant l’actuel n° 10 à leur sœur Marie Dorothée Chapuis. Comme il n’est pas bourgeois, son mari André Braulle déclare ignorer les règlements quand les contrôleurs des Maçons lui reprochent en 1779 de faire faire des travaux sans avoir recours à un maître.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cours O et N, plan (îlot 210)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (s) : au rez-de-chaussée une ouverture en arcade à chaque extrémité, séparée par deux fenêtres de la porte au milieu du bâtiment. Comme le nombre de fenêtres aux étages ne correspond pas au nombre actuel, il est probable que le dessin s’écarte de la réalité. La petite cour O entre les deux bâtiments successifs représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, l’extrémité nord (2-3) et le bâtiment arrière (1-2), à deux étages moins hauts que ceux du bâtiment avant. La cour N montre la face postérieure (7-8) du bâtiment arrière qui se prolonge en aile (8-9) vers le sud. Le bâtiment (6-7) occupe la face nord, (5-6) la face sud, les autres bâtiments 9-10-1-2-3-4-5) occupant l’angle sud ouest.
La maison porte d’abord le n° 26 (1784-1857) puis le n° 10.


Courette – Plan du rez-de-chaussée (1980, Police du Bâtiment, dossier II)

Maurice Thiebault dont la femme vient de racheter les parts de la maison fait démolir et reconstruire en 1844 un bâtiment, sans doute à l’arrière, ce qui porte le revenu cadastral de 378 à 395 francs et le nombre d’ouvertures imposables au-dessus du deuxième étage de 76 à 91.
Chrétien Greiner installe en 1894 un atelier de menuiserie. Le maître tapissier Jean-Daniel Wolff fait aménager un magasin en 1973 à gauche de la porte d’entrée en transformant les deux arcades. Le propriétaire fait remplacer en 1980 la porte d’entrée et celle qui donne dans la cour arrière. Le vannier Alain Vogelsperger fait aménager en 1980 un local commercial et transformer les arcades à droite de la porte d’entrée. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage. La société d’ébénisterie Gottfried Muller aménage les combles en 1985 et 1986. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage.



Vue en 1973 et en 1980, on y voit l’ancienne porte et le fer forgé dans l’imposte
Transformations des arcades en 1973 (Police du Bâtiment, dossier I)

octobre 2018

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II
Maison (a-1), Maison (a-2), Maison (b) puis maison entière

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Maison (a-1), correspondant à la partie droite de l’actuel n° 10

Jean Gretz, charpentier, et (1602) Gertrude Træher – luthériens
1621 v Frédéric Lindenberger, cordonnier, et (1614) Barbe Haderbeck veuve du cordonnier Pierre Bleicher – luthériens
1636 v Pierre Brentz, fabricant de capes, et (1618) Madeleine Wilhelm, veuve du fabricant de capes Jean Sontag – luthériens
1643 v Abraham Schiller, graveur de sceaux, et (1635) Ursule Kretz puis (1654) Elisabeth Neher remariée (1666) à Michel Diebold – luthériens
1661 v François von Hipsheim (ci-dessous)
1676 v Jean Martin Stroh, confiseur, et (1671) Marthe Winschel veuve du revendeur Philippe Eusèbe Angelin (ancien locataire) – luthériens
1680 v Jean Weiss, cordonnier, et (1670) Marguerite Scheubel – luthériens
1693 adj Ernest Frédéric Mollinger, adjudicataire par procédure judiciaire, puis le précédent par faculté de rachat
1696 v Jean André Gimpel, tailleur, et (1694) Anne Barbe Schæffer – luthériens
1730 v Claude François Vernier (ci-dessous)

Maison (a-2), correspondant à la partie centrale de l’actuel n° 10

Conrad Stumpf, chapelier, et (1608) Elisabeth Kegereis, veuve du boucher Antoine Mangold – luthériens
1619 v Christophe Spleis, chapelier, et (1611) Anne Thomas veuve du chapelier Jean Ulric Meyer – luthériens
1651 h François von Hipsheim, chapelier, et (1640) Anne Marthe Spleiss, (1651) Marie Madeleine Wagner puis (1662) Susanne Schurer – luthériens
1670 h Paul von Hipsheim, chapelier, et (1682) Anne Salomé Schwenck – luthériens
1694 v Jean Haubenstricker, fabricant de pâtés, et (1684) Anne Marie Wagner – luthériens
1695 v Paul Rœmer, cloutier, et (1673) Susanne Rœmer – luthériens
1703 h Jean Rœmer, cloutier, et (1696) Anne Hildenbrand puis (1704) Anne Catherine Neustœckel – luthériens
1624 v Philippe Jacques Zell, maçon, et (1712) Marie Claire Keller puis (1736) Marie Müller – catholiques
1626 v Claude François Vernier, fabricant de chandelles, et (1723) Marie Eve Reinbold – catholiques
1735 h Jean Guillaume Lender, compagnon maçon puis fabricant de chandelles, et (1735) Marie Eve Reinbold veuve de Claude François Vernier – catholiques
Jean Chapuis (ci-dessous)

Maison (b), correspondant à la partie gauche de l’actuel n° 10 puis maison entière

Daniel Fiedell, potier
Georges Lentz, boulanger, et (1601) Ursule Siebenhorn – luthériens
1638 v Jean Gaspard Ursch, potier, et (1638) Barbe Steigenbock d’abord (1636) femme du potier Jean Adam Rammel – luthériens
1652 h Georges Siler, farinier, et (1638) Salomé Müller, divorcée de Melchior Meyer, puis (1652) Barbe Steigenbock d’abord (1636) femme de Jean Adam Rammel et (1638) de Jean Gaspard Ursch, potiers – luthériens
1662 v Jean Balthasar Hahn, meunier, et Anne Catherine Lauth – luthériens
1664 v Jean Frédéric Linck, farinier, et (1632) Sara Damon – luthériens
puis les héritiers dont Jean Susé et (1677) Anne Marie Linck
1687 v Jean Georges Ruff, potier, et (1683) Anne Marguerite Notter – luthériens
1695 v Paul Heyer, potier, et (1691) Ursule Rantzmer puis (1710) Marie Ursule Cœllner –catholiques
1728 v Jean Chapuis, fabricant de chandelles, et (1712) Antoinette Maury puis (1718) Marie Gasque dite Duportal – catholiques
1767 h François André Braulle, employé pour le roi, et (1772) Marie Dorothée Chapuis – catholiques
1835 v Jean Baptiste Picard, négociant, et (1805) Anne Marguerite Chatelain
1843 h Maurice Thiebault, avocat, et (1840) Hortense Picard puis (1862) Emma Eugénie Stéphanie Bartel
1933* h Emile Oscar Thiebault et copropriétaires
1940- h Georges Pitiot, son épouse et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation.
Maison (a-1), 350 livres en 1721, 285 livres en 1729, 300 livres en 1734, 500 livres en 1735
Maison (a-2), 550 livres en 1713, 500 livres en 1734, 900 livres en 1735 – Les deux maisons (a) 600 livres en 1743
Maison (b), 225 livres en 1710, 375 livres en 1726, 1 700 livres en 1743
Maisons (a) et (b), 1 250 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) IX 149, veuve Jean Chappuy
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Broll, 11 toises, 3 pieds et 0 pouce
149 ½ Schweigheimer, 2 toises, 5 pieds et 0 pouce
149 ¾ Lux, 6 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 694, Picard, Marguerite, veuve rue Ste Hélène / rue Ste Barbe – maison, sol – 5,45 are

Locations

Maison a-1

1669, Philippe Eusèbe Angelin, revendeur, et (1658) Anne Catherine Schertzer puis (1666) Marthe Winschel (remariée à Jean Martin Stroh, propriétaire de la maison)

Maison a-2

1695, Gaspard Seyfried, fabricant de pâtés

Maison b

1622, Georges Lentz, futur propriétaire
Etat des loyers en 1743
1792, Joseph Rosetti, marchand épicier
1807, François Joseph Rosset, négociant, et Marie Jeanne Hürstel
1811, Donat Marchal, négociant
1821, Joseph Jacques Antoine Delcominette, négociant, et Marie Claire Pougnet
1825, Guillaume Becker, mécanicien

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

Voir à la rubrique de chacune des trois maisons

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Ste Madeleine

nouveau N° / ancien N° : 10 / 26
Braul
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 226 case 3

Picard Marguerite veuve négociant rue Ste Barbe N° 3
Thiebaut, Maurice (Subst.on pr. 1845)

O 694, maison, sol, R. Ste Madeleine 26
Contenance : 5,45
Revenu total : 380,84 (378 et 2,84)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 76 / 73
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13

O 694, maison
Revenu total : 395,84 (393 et 2,84)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 91
fenêtres du 3° et au-dessus : 16
1847, Diminutions – Thiebaut Maurice f° 226, O 694, maison, revenu 378, démolie en 1847
Augmentations – Thiebaut Maurice f° 226, O 694, maison, revenu 393, nlle. construction, achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 948 case 1

Thiébault Maurice

O 694, maison, sol, Rue Ste Madeleine 10
Contenance : 5,45
Revenu total : 395,84 (393 et 2,84)
Folio de provenance : (226)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 91
fenêtres du 3° et au-dessus : 16

O 694, atelier
Revenu : 105
Revenu total : 500,84 (393, 100 et 2,84)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée : 1878
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6
fenêtres du 3° et au-dessus :
1878, Zugang – Thiebaut Moriz f° 1548, O 694, atelier, revenu 105, Neubau, achevée en 1875, imposable en 1878, imposée en 1878
1879, Abgang – Thiebaut Moriz f° 948, O 694, atelier, revenu 105, Abbruch, supp. 1879

Cadastre allemand, registre 29 p. 195 case 5

Parcelle, section, 17 n° 5 – autrefois O 694
Canton : St. Magdalenengasse Hs N° 10
Désignation : Hf, 2 Whs – sol, deux maisons
Contenance : 5,63
Revenu : 3400 – 4900
Remarques :

(Propriétaire), compte 1232
Thiebault Moritz Ww
1911 Thiebault Eugenie für ¼. u. Miteigent.
1933 Thiebault Emile Oscar pour 5/9 et copropriétaires
1940 Pitiot Georges son épouse et copropriétaires
(3237)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 355 Rue de Ste Magdeleine ou R. D’Uton (p. 513)

26
loc: Gigling, Jean Michel, menuisier – Charpentiers
loc: Rühle, Caspar – Tailleurs
loc: Weisbeck, Jean – Moresse
loc: Choula, Dominique, perruquier – Privilégié
loc: Grevillan, graissier – Moresse
loc: Pierret, Jacques Ph. – Privilégié
loc: Pierret, Anne Françoise- (-)
loc: Linder, George, empl, a la Douane – Moresse
loc: Madlon, veuve – Maçons
loc: Hirschel, Caspar, Courtier – Miroir
loc: Colmann, Jean – Maréchaux
loc: Bellicam, Mariane – Moresse
loc: Weickert, Marguerithe – Manante
loc: Rollin, Marguerithe – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Magdalenengasse (Seite 106)

(Haus Nr.) 10
Gräling, Pförtner u. Schuhmachermeister. 0
Morgenthaler, Tagner. 0
Missel, Spezereihdl. 0
Koeber, Verkäufer. 1
Meyer, Tapezierer. 1
Nussbaum, Ladendiener. 2
Rapp, Postschaffner. 2
Schmocker, Bildhauerm. 2
Ernwein, Fab.-Arbeiterin. 3
Guth, Wwe. 3
Merkel, Tagner. H 0
Kitter, Wäscherin. H 1
Müller, Maschinenführ. H 1
Fink, Schuhmacher. H 2
Bächler, Gemüsehdl. H 2
Contram, Wwe. H 3
Broehm, Vergolder. H 3
Lutz, Wochenbettpfleg.H 3
Rinn, Postbote. H 3
Schaffhauser, Monatsfr. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 267)

Sainte-Madeleine 10 (dossier I, 1873-1986)

Le menuisier Chrétien Greiner aménage en 1894 un atelier de menuiserie comportant une machine à vapeur. Le bâtiment est raccordé aux canalisations en 1889.
Le maître tapissier Jean-Daniel Wolff fait aménager un magasin en 1973. Les deux arcades à gauche de la porte d’entrée sont transformées en supprimant le muret qui occupe une partie de l’arcade à l’extrémité du bâtiment et en partie celui qui occupe entièrement l’autre arcade. Les deux devantures sont à nouveau transformées en 1977. Le propriétaire fait remplacer en 1980 la porte d’entrée et celle qui donne dans la cour arrière. Le vannier Alain Vogelsperger fait aménager en 1980 un local commercial et transformer les arcades à droite de la porte d’entrée malgré l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France. La société Portaloff transforme ces mêmes locaux en 1982. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage.

Sommaire
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour six becs au nom du menuisier Greiner 10, rue Sainte-Madeleine
  • 1874 – Le menuisier Chrétien Greiner, locataire de Maurice Thiebaut, vient d’aménager un atelier de menuiserie comportant une machine à vapeur. Le voisin Louis Sprauel, propriétaire de l’immeuble sis 13, quai des Bateliers, se plaint que la cave et la glacière qui jouxtent l’atelier deviennent inutilisables – Le maire établit que la plainte est sans fondement puisque les machines sont installées selon le règlement et que les murs ont l’épaisseur et la hauteur réglementaires.
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le sieur Greiner soit autorisé à faire une prise pour environ vingt six becs 10, rue Sainte-Madeleine – Autorisation – Travaux terminés, juin 1886
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Thiebault née Barthel, domiciliée 4, rue de l’hôpital au Neudorf, de faire ravaler la façade. La propriétaire qui a l’intention de faire des travaux demande un an de délai. Les services municipaux notent que le rez-de-chaussée est assez propre mais que l’étage supérieur est sale et qu’un simple lavage suffirait. Ils accordent ensuite le délai demandé – Travaux terminés, septembre
    1891 (mars) – Le maître maçon Ludæscher (rue du Coq) demande l’autorisation de crépir et de peindre la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1892 – L’agent de police Brunner rapporte que le maçon Botzenhard, demeurant 10, rue Sainte-Madeleine, a déclaré qu’un petit incendie s’est déclaré dans son logement la nuit du 10 janvier, le feu est dû à une étincelle qui a enflammé une poutre. Le commissaire de police transmet le rapport au maire – Les services municipaux qui se rendent sur place font un rapport illustré de croquis et de plans. Le maire demande au propriétaire de faire en sorte qu’il y ait au moins 23 centimètres entre la cheminée et les parties en bois
    1892 (février) – Le maître maçon Ludæscher et l’architecte Stieffel demandent au maire de ratifier leur plan – Dessin
  • 1889 – Le maître maçon Ludæscher demande au nom de madame Thiebault l’autorisation de raccorder le bâtiment aux canalisations par un tuyau en ciment de 25 centimètres de diamètre – Autorisation, octobre 1890 – Dessin
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que l’agence de placement de G. Diemer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – G. Diemer répond qu’il a obtenu l’autorisation du commissaire de police, ce qui est confirmé
  • 1895 – Un incendie a endommagé les combles le 23 août – Rapport des pompiers
  • 1895 – Le maire notifie le concierge Grænling de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, – Travaux terminés, novembre 1897
  • 1907 (13 août) – L’entrepreneur Imberger, demeurant sur place, demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire transmet au maire. – Autorisation accordée le 20 août – Travaux terminés, août
    1907 (21 août) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Thiebaut (demeurant 147, route du Polygone) a fait poser sans autorisation un échafaudage. Le dossier est mis en rapport avec la demande d’Imberger le 23
  • 1910 – C. Finck informe le maire qu’il transporte son affaire et son enseigne du 7, rue de Rhinau (Neudorf) au 10, rue Sainte-Madeleine
  • 1903 – La veuve Heuer demande une visite de son logement au deuxième étage qu’elle estime insalubre – Une visite constate que le logement n’est pas humide mais que la plaignante, blanchisseuse, y suspend du linge mouillé. La plaignante quittera les lieux qui seront mis à neuf
    1906 – La Commission contre les logements insalubres fait un rapport en 4 points – Le dossier est classé, les travaux ayant été faits – Paul Thiébault (commerce de cigares en gros et en détail, 79, route du Polygone) obtient un délai en arguant qu’il a fait récemment des réparations.
    1908 – Albert Lutz déclare que les travaux ont été faits après son premier courrier où il a omis d’indiquer le numéro de la maison
    1913 – La Police du Bâtiment constate que la plainte du locataire Bapst (12, rue Sainte-Madeleine) est fondée. La petite cour humide et malpropre entre les n° 10 et 12 n’est pas raccordée aux canalisations
    1914 – Rapport en sept points. Propriétaire, Thiebault, demeurant 25, rue Sainte-Madeleine
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires (sol des combles à nettoyer, pièces à rénover)
    1915 – Nouveau rapport. Travaux terminés, juillet 1916
    1917 – Deux locataires élèvent des lapins dans leur logement
  • 1930 – Fr. Mailænder (demeurant 15, quai des Bateliers) signale qu’une cheminée menace de s’écrouler – La Police du Bâtiment constate les faits, elle avertit le propriétaire, le marchand de charbons Thiébault demeurant 1, rue de l’Hôpital au Neudorf – Travaux terminés, février 1931
  • 1959 – L’entrepreneur de construction Ketterer (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1961 – Mme Pitiot, demeurant sur place, est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1966 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin signale au nom de Louise Beck que le tirage de la cheminée est mauvais et qu’elle n’a pas obtenu satisfaction auprès de la propriétaire, Mme Pitiot, demeurant 10, rue des Sœurs – La Police du Bâtiment se rend sur place. Elle demande au propriétaire de faire faire des réparations et établir un certificat par un ramoneur – Certificat de René Arnold, de Schiltigheim
  • 1973 – Le maître tapissier Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (J. D. Wolff, maître tapissier décorateur) – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de transformer un magasin, avec l’accord de la propriétaire, Mme Georges Pitiot. Les travaux consistent à supprimer un muret et une devanture pour les remplacer par une nouvelle devanture à châssis en aluminium, à poser un grillage métallique pliant, à remplacer le fer forgé au-dessus de la devanture, à établir une deuxième devanture dans une arcade en supprimant un muret – Plan cadastral de situation – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – Les travaux sont presque terminés, mars 1973
  • 1977 – Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de transformer deux devantures en supprimant un muret de deux arcades et en remplaçant les fenêtres par une vitre d’un seul tenant, avec l’accord du propriétaire – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le préfet délivre le permis de construire le 6 janvier 1978 – La réception finale a lieu le 31 janvier 1978
  • 1980 (février) – Marie Thiebault (demeurant 6, rue Chopin) demande l’autorisation de remplacer la porte d’entrée et une porte qui donne dans la cour arrière – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
  • 1980 (mars) – Alain Vogelsperger demande l’autorisation de transformer la façade (aménager un local commercial, ouvrir une porte de magasin dans une arcade à droite de la porte d’entrée) sous la direction d’Yves L’Hermitte (25, rue des Frères) avec l’accord des propriétaires, Mme Georges Pitiot et Mme Emile Thiebault – Dessin avant et après transformation – Photographies – Plan
    L’inspecteur du travail émet un avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France qui estime que les travaux prévus nuisent à l’aspect du bâtiment émet un avis défavorable. Le préfet refuse d’accorder le permis de construire – Les travaux ont été entrepris avant autorisation. Les poursuites sont laissées à la discrétion des Monuments historiques. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable après s’être rendu sur place. Le préfet accorde le permis de construire le 27 octobre 1980 – La réception finale a lieu le 20 novembre
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate qu’Alain Vogelsperger a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande, photographie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Maquette (Alain Vogelsperger, artisan, osiériculteur, vannier) – Autorisation
  • 1980 – Le maire demande au propriétaire de faire ravaler la façade du bâtiment situé dans le secteur sauvegardé – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour poser un échafaudage sur la voie publique et ravaler la façade – Mme Thiébault sollicite une subvention. Devis de l’entreprise Roger Tomat et Fils (78, route de Colmar), de l’entreprise Roeser (rue du Commandant Reibel à la Robertsau)
    1981 (septembre) – L’entreprise Roger Tomat et Fils est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, février 1982 (le crépi tyrolien a été maintenu, les pierres de taille repeintes, les encadrements des baies entièrement décapés, à la satisfaction du contrôleur) – La Ville verse la subvention.
  • 1982 (août) – Isabelle Gangloff, gérante de la société Portaloff (sàrl), magasin Dorothée Bis, demande l’autorisation de transformer les devantures et la distribution intérieure sous la direction d’Yves L’Hermitte (25, rue des Frères). Plans avant at après transformation (magasin à droite de la porte d’entrée, à la place du magasin de vannerie). L’inspecteur du travail et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable. Le préfet accorde le permis de construire le 12 novembre 1982. La réception finale a lieu le 16 décembre 1982
  • 1983 – Jean-Daniel Wolff demande que les droits d’enseigne soient rectifiés. Le tarif double est rectifié en tarif ordinaire, l’objet se trouvant à plus de 3,50 mètres du sol
  • 1984 – Le notaire Jean-Pierre Meyer, à Drulingen, demande des renseignements d’urbanisme (10, rue Sainte-Madeleine, section 17 n° 5, appartenant à Hubert et Bernard Thiebault)
  • 1986 janvier) – Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de couvrir la partie sud de la petite cour. La division II émet un avis défavorable. La demande est reprise, il s’agit de couvrir la cour au niveau du plancher du premier étage. Photographie, dessins de l’architecte A. G. Mehl (15, rue Ehrmann). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 269)

Sainte-Madeleine 10 (dossier II, 1984-1988)

La société d’ébénisterie Gottfried Muller, de Weislingen, est autorisée en 1985 à aménager les combles après avoir présenté un premier projet non conforme à la réglementation. Les troisième et quatrième étages sont réunis (duplex) dans le bâtiment arrière. Les travaux sont terminés conformément en septembre 1986. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage.

Sommaire
  • 1984 (octobre) – La société Gottfried Muller (ébénisterie à Weislingen) demande l’autorisation d’aménager les combles et de poser des vasistas dans la toiture sous la direction de l’architecte Marcel Keller, de Pfaffenhoffen. Dessins (toiture vers la rue, vers la cour intérieure, bâtiment 1 et bâtiment 2, plan, coupe). Dans le bâtiment arrière, le projet contrevient à l’article 111 du Code de la construction et à l’article 40 du Règlement sanitaire départemental.
    1984 (novembre) – Le propriétaire et l’architecte proposent un nouveau projet en reliant les troisième et quatrième étages (duplex) dans le bâtiment arrière. Les nouveaux plans sont transmis à la Police du Bâtiment en janvier 1985. Plan cadastral, plan de situation, dessins correspondants à ceux ci-dessus. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le préfet délivre le permis de construire en janvier 1985.
    Les travaux sont en cours (avril 1985), un échafaudage est posé devant le bâtiment. L’aménagement se poursuit, l’échafaudage a été démonté. Les travaux sont terminés conformément aux plans (septembre 1986)
  • 1986 (juin) – Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de couvrir la courette au niveau du premier étage. Plan cadastral, plan du rez-de-chaussée. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord eu égard que la galerie surplombe une grande partie de la courette. Le préfet délivre le permis de construire en août 1986, le pétitionnaire devant régler une taxe pour dépasser le plafond légal de densité. Les travaux sont réalisés conformément aux plans, janvier 1987.
  • 1991 – Le notaire Jean-Paul Traband de Weyersheim demande des renseignements d’urbanisme pour les lots 14 et 39 du bâtiment
  • 1992 – Le maire autorise la boutique Gris bleu à vendre par liquidation avant transformations
  • 1988 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la demande de faire ravaler la façade déposée par le décorateur Wolff.

Maison (a-1), correspondant à la partie droite de l’actuel n° 10

Sous le même toit que la voisine (a-2) d’après les actes de 1737

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, une cave sous solives, estimée avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 700 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats et cuisines, une petite cave sous solives, estimée avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 575 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs petits poêles, petites cuisines et petites chambres au rez-de-chaussée, un étroit corridor d’entrée, une petite cave sous solives à demi-toit, estimée avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 600 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois petits poêles, trois vestibules où se trouvent l’évier et le fourneau , très petite chambre, une cour très étroite, petite cave solivée, le tout estimé avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 1 000 florins

Relevé d’actes

La maison appartient au charpentier Jean Gretz, originaire de Buchenbach en Allgäu, qui épouse en 1602 Gertrude Træher, fille de charpentier. La mariée a dû porter un voile lors de la cérémonie parce qu’elle avait eu auparavant un enfant.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 155) 1602.Hans Kretz aus dem Allgöw ein Zimmermann, Gertrut Adam Drehers des Zimmermann hind.laßene Tochter. dise * * Zu Kirchgang sein, weil sie aber Zuuor mit ander Zu gehdrn. ein Kind bekommen, ist sie für die Kirch pfleg gestehen, hatt ein schleÿer muß Zu Kirch geh. Eingesegnet Zinst. d. 27. Aprilis (i 81)

Jean Gretz devient bourgeois quelques mois après son mariage
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 620
Hanns Kretz von Buchenbach d. Zimmermann empfahet von seiner Haußfrauwen Gertraudt Treÿherin weÿland Adam Treÿher deß Zimmermanns dochter das B: vnnd will Zin Zimmerleüthen dienen. Act. 9. decemb: 1602.

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison en 1616 au profit de Joachim Rüderer, receveur des Pénitentes

1616 (ut spâ [2. Augusti]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 356-v
(Inchoat. in Prot. fol. 384.) Erschienen hannß Gretz der Zimmermann burger Zue Straßburg vnd Gertrudt trägerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Joachim Rüderers schaffners Zu Ruwern burgers Alhier – schuldig sigen 71 pfundt
Zum Vnderpfand verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Jenseit Am gestaden, Inn der Uttengaß, einsit nebent Cunradt Stumpffen dem huettmacher, Andersit nebent Stoffell Retzen des Kappenmachers seligen witwen vnd Erben hinden vff Samson Strintzen seligen erben stoßend, Dauon gend ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb d Michel Ziegler schaffner Zu Sanct Steffen seligen erben Sunst ledig vnd eÿgen

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison au profit de Dominique Schilling

1618 (xiij. 8.bris), Chancellerie, vol. 430 f° 402-v
(Inchoat. in Prot. fol. 298.) Erschienen hannß Kretz der Zimmermann burger Zue Straßburg vnd Gertrudt Treigerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn dominici Schillings burgers Alhier Zu Straßburg – schuldig sigen 100 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt in specie hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Vttengaß, einseit neben Daniel Büttner dem Notarium Anderseit neben Cunradt Stumpff hinden vff herrn doctori Bechts behaußung stoßend dauon gnd. 2 pfund 10 schilling pfenning gelts Ablößig mit L lb d Cunradt Stumpffen vorgedacht, So dann seind sie verhafftet vmb xxxvij lb x ß d Jacob Koppen dem balbierer sunst ledig vnd eigen

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison au profit de Jean Hessler, receveur de l’hôpital

1617 (ut spâ [xxiij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 281-v
(Inchoat. in Proth. fol: 303.) Erschienen hannß Kretz der Zimmermann burger Zue Straßburg vnd Gertrud Trägerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Heßlern schaffnern des Mehrern Spittals burgers Zu Straßburg – schuldig sigen 250 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Vttengaß, einseit neben Cunradt Stumpff dem huttmacher, anderseit neben Christoff Retz* des Kappenmachers seligen erben, hinden vff herrn Doctor Becht, Welche behaußung noch verhafftet Ist vmb L lb d Michell Ziegels geweßenen schiffmann Zu Sanct Steffan seligen erben, sunst ledig vnd eÿgen

Même acte joint au précédent

1617 (23. Junÿ), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger), scheda ad fol: 282
Zuwüßen daß Hannß Kretz der Zimmermann burger Zu Straßburg vnd Gertrudt Trägerin sein eheliche haußfrauw
bekhandt haben vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Heßlern schaffnern des mehren Spittals burgers Zu Straßburg schuldig sigen 250 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüden, begriffen, Weÿthen, Rechten vnd Zugehörden, gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Uttengaß einseit nebent Conradt Stumpffen dem huttmacher, Anderseit neben Christoff N des Kappenmachers seligen erbenn hinden vff herrn Doctor Bechten stoßend, Welche behaußung noch verhafftet Ist vmb 50 pfund pfenning Michell Ziegels geweßenen schaffners Zu Sant Steffan seligen erben, Sunst ledig vnd eigen – vff den 23. Junÿ Anno xvj C vnd Sübenzehen [unterzeichnet] Hilarius Meÿger Nots

Le notaire Daniel Büttner (propriétaire de l’actuel n° 8) permet à titre de simple tolérance à Jean Gretz et à sa femme Gertrude qui reconstruisent la maison de poser un corbeau dans son mur

1618 (xxix. Januarÿ), Chancellerie, vol. 430 f° 57-v
(Inchoat. in Prot. fol. 49.) Erschienen herr Daniel Büttner Notarius burger Zu Straßburg Ane eim,
So dann hannß Gretz der Zimmermann vnd Gertrudt sein eheliche haußfr. An Andrern theil, Anzeigend
Demnach ermeltte bede ehegemecht Allerhand gebeüw Inn Ihrer behausung vff Zubauwen vnd Zumachen vorgenommen vnd Aber Ihnen mercklich under Anderm gelegen were, Inn sein h. Büttners gerechtigkeit vnd Mauer ein Käpffer vff ein halben stein Zulegen, vnd hienein Zubrechen, damit Aber sie bede ehegemecht oder Ihre nachkommen solche nachbarliche freündtliche Zulassung Inn Kein gerechtigkeit vff vnd Anzunemmen befugt sein sollen, Als hatt hierauf besagter herr Büttner für sich & Angeregter Köpffer Inn seine Mauwr dergestalt ein zu setzen oder Zulegen, Zugelaßen vnd vergönt, das sie nach ihrer nachkommen diß für Kein gerechtigkeit sondern für ein freündlich gönnung vnd halten Belopten

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison au profit de Louis Mürsel

1619 (xxiij. Augusti), Chancellerie, vol. 436 f° 455
(Inchoat. in Prot. fol. 326.) Erschienen hannß Kretz der Zimmermann burger Zu Straßburg Vnd Gertrudt Trägerin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Friderich Mürsell so Zugeg. Inn nammen seines Bruders herrn Ludwig Mürsells burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen L lb
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn d. St. St. Inn d. Vttengaß, einseit neben Cunradt Stumpff And seit n. Martin Heinrich dem schiffman hind. vff doctorÿs Johann Becht behausung stoßend, dauon gnd 2 lb 10 ß d gls loßig mit L lb ermelten Cunradt Stumpff. It. seind sie verhafftet vmb L. lb obgedachtem herrn Friderich Mürsell, Mehr vmb L lb Andreß Dieffebech. Item vmb j C lb Sontag Schilling
(disse Verschreÿbung Ist weg. eines Newern contracts pnt. in Reg. 1621. fol. 314. vß geheÿß bed. parth. cassirt vnd vßgethan, Act. .d. 6. Junÿ Anno 1621.)

Jean Gretz et Gertrude Træher vendent la maison au cordonnier Frédéric Lindenberger et à sa femme Barbe

1621 (v. Martÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 141
(Inchoat. in Prot. fol. 82. – Protocollatum fol. 533) Erschienen Hannß Gretz der Zimmermann burg. Zu Straßburg vnd Gertrud Trägerin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Friderich Lindenberger dem schuomach. burger Zu Straßburg Vnd Barbara seiner ehelich. haußwürthin
hauß, hoffestatt vnd höffell, mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Vten gaß, einseit neben Stoffell Spreÿß dem hutmach. Anderseit neb. Martin Heinrich dem Zoller Am Wasserzoll, hind. vff h. Johann Brecht. doctore stoßend, für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb ij C L lb d
[in margine :] Erschienen H, Johann Melchior Cremer Von Wormbs alß Ehevogt Cleophe Mürßlerin bekante in gegensein Magdalenæ Peter Brantzen witwen alß Inhaberin dißer behaußung mit beÿstand Daniel Zipperer ihres Vogts (…) Actum den 19. Augusti 1640.
[in margine :] (…) Rest noch 150. lb vnd Ist er Lindenberg deßhalb. verwisen Ane h. Friderich Mürsell vmb 50. lb Ane h. Andreß dieffenbech. vmb 5. lb. vnd h. Joachim Brackenhoffer vmb die übrige 50. lb – Act. 14. Junÿ 1621.

Originaire de Biberach (sans doute le village de l’Ortenau), Frédéric Lindenberger épouse en 1614 Barbe veuve du cordonnier Pierre Bleicher
Mariage, cathédrale (luth. f° 18)
1614. Dominica Reminiscere den 20. Martÿ. Friderich Lindenberger der Schuhmacher von Byberach vnd Barbara Peter Bleichers des Schuhmachers nachgelaßene wittwe, eingesegnet montag den 25. Martÿ (i 14)

Il devient bourgeois quelques jours après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 974
Friderich Lindenberg. d. Schumach. von Bibrach Empfahet d. Burgerrecht von Barbara Kellerin Weÿlandt Peter Bleich. deß Schumachers hund.laßene wittib wüll beÿ den Schumach. dienen. Actum den 5. Aprilis 1614.

Frédéric Lindenberger et sa femme Barbe Haderbeck hypothèquent la maison au profit du tanneur Chrétien Rœderer le jeune

1627 (24 Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 228
Erschienen Friderich Lindenberger d. schuhmacher vnd Barbara haderbeckin sein eheliche haußfraw
hab. in gegensein Christman Röderers deß Jüngers Rohtgerbers – schuldig seÿen xxv. lb für aberkaufft Leder
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen & alhier in Vtengaßen i. seit neben Stoffel Spleißen em hutmacher 2.seit neben Martin Heinrichs deß Schiffmanns see: wittib, hind. vff herrn D. Johann Georg Bechten d. St. St. Aduocaten stoßend gelegen, vnd ist daß hauß Zuuor v.hafft vmb 50. lb hanß Büchel dem lederbereit. Item vmb 50. lb d Friderich Mürsel sonst ledig eÿgen

Frédéric Lindenberger hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Otto

1628 (10. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 592-v
Erschienen Friderich Lindenberg. d. schuemach burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Otto deß Rothgerbers auch burgers alhie bekannt – schuldig seÿ xx lb
Vnderpfand hauß vnd hoffstat, höfflin mit allen andern & alhie in Uttengaß. neben Martin heinrichs deß schiffmanns wittib ein vnd 2.seit neben Christoff Schleiß huotmacher, hind. vff herrn D. Johann Georg Bechten stoßend gelegen, Welche Zuuor v.hafft vmb 50. lb. hanß Bühel, Item vmb 50. lb. Friderich Mürsel, Item vmb 25. lb Christmann Röderer dem Jüngern Rothgerber

Frédéric Lindenberger hypothèque la maison au profit du corroyeur Jean Büchel

1629 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 167-v
Erschienen Friderich Lindenberger schuhmach. alhie
hatt in gegensein hanß Büchel deß lederbereiters auch burgers alhie schuldig seÿe 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern deren gebäwen alhie in Utengaßen neben Christoph Spleißen dem hutmacher ein vnd and.seit Martin Heinrichs s: wittib, hind. vff herrn D. Johann Georg Bechten, stoßend gelegen, welche Zuuor auch noch v.hafftet ist umb 50. lb. d dem Glaubigern selbsten, Item H. Friderich Müesel umb 50. lb d, Item umb 25. lb d Christman Röderer Rothgerber, Item vmb 20. lb hanß Otto Rhotgerber

Barbe Haderbeck veuve de Frédéric Lindenberger vend la maison au fabricant de capes Pierre Brentz

1636 (ut supra [11. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 714-v
(Protocoll. fol. 53.) Erschienen Barbara Haderbeckin, weÿ: Friderich Lindenbergers deß Schuhmachers alhie see. hinderlaßene wittib, mit beÿstand hanß Georg Löfflers deß Körbmachers ihres Zukünfftigen Eheuogts und hannß Philipp Romels deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts (verkaufft)
Peter Brentzen dem Kappenmacher alhie
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen ihren gebäwen gelegen in der St. Str. in der Utengassen, einseit neben Stoffel Spreÿßen dem Huetmacher, anderseit neben Martin Heinrichs deß gewesenen Zollers see. Wittib und Erben, hinden vff H D. Johann Georg Bechten stoßend, so noch verhafftet vmb 50. lb Friderich Mürsels Burgers alhie see. Erben, Item vmb 100. lb hanß Büchels Alten grossen Rhats Verwanth see. Erben, So dann vmb 25. lb hanß dieboldt Rohren dem Rohtgerber alhie – mit dden beschwerden per 275 lb

Originaire de Niedernhall en Franconie, Pierre Brentz se marie en 1618 avec Madeleine Wilhelm, fille du fabricant d’amadou Thiébaut Wilhelm, qui avait épousé en 1614 le fabricant de capes Jean Sontag
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 361-v, n° 1102)
1614. Dominica 15. Trinitatis. Hans Suntag der Kappenmacher Vndt J. Magdalena Tiebold Wilhelms d. Zudelmachers Hinderlaßene Tochter (i 373)

Mariage, cathédrale (luth. p. 64)
1618. Dominica Sexagesima den 8. febr. Peter Brentz der Schneider von Niderhall in Franck. land und Magdalena Hans Sontag des Kappenmachers n. witwe. eingesegnet montag im frügebett montag d 16. febr. (i 37)

Pierre Brentz natif de Niedenhall dans le comté de Hohenlohe devient bourgeois trois mois après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1021
Peter Brenn d. Kappenmach. von Niderhall In d. Grauenschafft hohenlohe Empfaht d. Burg.recht von weÿl. hanß Sontag deß Kappenmachers wittib Magthalena Wulhelmin vnd wüll zu den schneid. dienen. Actum den 7. Aprilis 1618.

Le cordonnier Philippe Brentz hypothèque le tiers qui lui revient de la maison au profit de son frère Thomas Brentz

1641 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 182-v
(Mutuum cum speciali) Erschienen Philipp Brentz der Schuhmacher burg. alhie
hat in in gegenwart seines Bruders hannß Thoman Brentzen geschwornen Vogts Christoph Spleiß. deß huotmachers burg. Zu Straßburg – schuldig seÿen 20. Pfund
Unterpfand ein tritter theil Ihme für ohngetheilt gebührend ahne hauß hoffstatt höfflin alhie in der Vttengaß, neben Gabriel Waldeckh dem golt Arbeiter ein und anderseit neben den obgenandt. Vogt hind. vff H Dr Johann Georg Becht stoßend gelegen. daran die übrige zwen tritte theil ihme dem Schuldglaubig. und Jonæ Brentz beed. des bekenners brüdern Zuständig

Les enfants de Pierre Brentz, Jean Thomas, Jonas et Philippe Brentz, vendent la maison au graveur de sceaux Abraham Schiller

1643 (23. Jan:) Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 350
Kauffbrieff Abraham Schillert deß Pittschier Grabers und Ursulæ Kretzin Eheleuth
Wir Bernhard von Kageneckh & Notario erschienen Weÿl. Vnßers Burgers Peter Pretzen deß Kappenmachers nachgelaßener iüngerer in der Wanderschafft begriffener Sohn hannß Thoman Prentzen deß Schuh Knechts, und Jonæ Prentzen deß huetmacher Gesellen geschworner Vogt Vnßer Burg. Christoph Spleiß der huetmach. mit beÿstand unßerer mitraths Verwanth. Zu der minderjähriger handlungen Von Vnnß insonderheit deputirter, Samuel Spielmanns und Adam Burckhardts wie auch Philipß Prentzen der Vogts Söhn, älten Bruders
hatt in gegensein auch vnsers Burgers Abraham Schillerts deß Pitschier Grabers und Ursulæ Kretzin seiner ehelich. haußfrawen
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen deren Gebäwen & in vnßerer Statt in d. Vtengaß. neb. vorgenanndt. Spleiß. ein: und anderseit neb. Gabriel Waldeckh dem Golt Arbeiters, hind. vff Weÿl. deß hochgelehrt. Dr. Johann Georg Becht. wittib und Erb. stoßend gelegen, so Verhafftet ist umb 100. lib. hannß Jacob Büchels, sonst. freÿ ledig und eig. dann ob wohlen Johann Wernhard Gambß diße Behaußung umb 15. lib. Nachträglich hauptgut bespricht, So seÿen iedoch dieselbe noch strittig, derentweg. der Verkauffende Vogt Versproch. dieselbe entwed. richtig; und daß verkauffte hauß davon ledig zu mach. od. wa fern es nicht geschehen köndte od. würde, so sollen die Käuffer solche Beschwärdt Zwar Zu übernehmen verbund. hiengeg. aber so viel am Kauffschilling innzubehalt. und abzuzieh. befugt sein – über die angezogene 100. lib so die Käuffer übernohmen (…) zugang. umb 100 lb

Originaire de Meissenheim en Bade, le graveur de sceaux et de monnaie Abraham Schiller épouse en 1635 Ursule Kretz, fille du charpentier Jean Kretz, puis en 1654 Elisabeth Neher, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 363)
1635. Dominica VIII. Trinitatis, 19. Julÿ. Abraham Schiller von Meÿsenheim, sigel und müntzeÿsen schneider, H. M. Johann Georg Schiller Pfarrers daselbsten ehl. Sohn, vnd J. Ursula Hanß Krätz, Zimmermanns ehl. tochter (eingesegnet Mont. 28. Julÿ) i 186

Mariage, cathédrale (luth. f° 565-v), n° LII)
1654. Dom. 24. Trin. 5. 9.br. H Abraham Schiller der Burger, Sigell vnndt wappenstein schneider alhier, Unndt J. Elisabetha, weiland herrn Sebaldt Neher des burgers Vndt handelßmanns alhier hinderlaßene Eheliche dochter – Mont. 13. 9.br. Münster, Spiegell. H.stub (i 315)

Abraham Schiller devient bourgeois par sa femme
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 150
Abraham Schiller Von Meißenheim der Pütschier graber Empfangt d. Burg.recht von seiner frauwen Ursula weÿl. hanß Kretzen deß Zimmermanns vnd Burg. Alhier hinderlaßene dochter Will Zu den Steltz. Zünfftig sein Actum den 20. August. 1635.

Le graveur de sceaux Abraham Schiller et Elisabeth Næher font leur testament et nomment leurs héritiers respectifs au cas où ils mourraient sans que Dieu leur fasse la grâce d’avoir des enfants
1663 (23.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17)
Testamentum nuncupativum Herrn Abraham Schillers Wappen vndt Sigill schneiders undt frawen Elisabeth Näherin beeder Eheleuth vndt Burgere alhie Zu Straßburg, Act. den 23. Aprilis 1663
Persönlich kommen undt Erschienen seindt der Ehrengeachte, vndt Kunstreiche H. Abraham Schiller Wappenstein vndt Sigelschneid., beneben Ihme die Ehren und Tugendtreiche fr: Elisabetha Näherin beede Eheleüth vndt Burgere alhie Zu Straßburg durch Gottes güethe gesunden gehend. undt stehenden Leibs, auch guter richtiger Sinnen, reden vndt Gesprächs
zuvorderst aber wollen Sie daß Jenige Testamentum nuncupativum so Sie den 2. Feb: 1659 vor mir Notario und Gezeüg angeben wid. gäntzlich annilliret, cassirt vnd auffgehoben (…)
Zum Andern legirt der Herr Testator H. Hanß Geörg Schillern Studioso so sich an Jeto in dem Wilhelmer Collegio enthaltet alle seine nach todt hinderlaßene bücher (…)
Beÿ dem Vierdten Verordnet Sie Fr Testirerin auch auf vorhergedachten Fall Wann Sie ohne hinderlaßung Kind. dieße Weldt gesegnen solte, vnd der hernach bestimbte Wÿdumlb seine endschafft erreicht haben würdt, Johannes Selinger, Paßmentmachers und burgers allhier Kinder (…) undt Veronicæ beeden geschwisterden undt Weÿl. Heinrich Seelingers geweßenen burgers alhie mit auch Weÿl. Fr. Mari Bannwarttin sel. ehelich erzeigten Kindern ihrem Vettern vndt Baßen Jedem Insonderheit 50 Pfundt (…)
Wann dann Achtens die Einsetz: oder benennung derr Erben Eines Jeden in rechten gültig Testaments vornambsten wesentlcih Hauptstück vnd fundament ist (…) derohalben wollen beede Testirende Ehegemächt Ins gesambt Zu ihren wahren, rechten vnd ohnzweifflich. Erben ernennen undt einsetzen Zuvorderst ihre lieben Kind. da Sie erer durch die Gnade Gottes erziehlen und hinder Ihnen verlaßen werden. Solte aber dem Allgüettigen Gott nicht belieben Ihnen einig. Ehe seegen Zu beschehren, (…) So Ernant, vndt bestimbt Herr Testator auf solchen fall Zu seinen rechtsmäßigen Erben Erstichen Mariam Schillerin seine Schwester Zu einem dritten Stammtheil, Item Samuel Schillers seines bruders Kinder so Er bereits hatt oder nach Künfftiger Zeit ehelich erziehlen möchte, Vnd so viel deren seinen Todtfall erleben werd. Zu einem dritten Stammtheil, So dann H. Hans Geörg Schillern Studiosim Weÿl. H. Hanß Geörg Schillers geweßenen Pfarrers Zu Meißenh. seines Bruders seel. nachgelaßenen Sohn auch zu einem dritten Stammtheil (…)
Sie Fr. Elisabetha Neherin die Testiererin setzt undt ordentlich auf den fall da Sie ohne Leibs Erben versterb. Würdt Zu ihrer Einigen Erbin Fr. Veronica Näherin H. Hans Friderich Großmanns deß Paßmentmachers vnd Burgers alhie eheliche Haußfrauw ihre Schwester

Elisabeth Næher veuve d’Abraham Schiller fait un codicille
1666 (14.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17)
Codicill, Frawen Elisabethæ Näherin Weÿland H. Abraham Schillers gewesenen Wappen schneiders vndt Burgers alhie seel. nachgelaßener Wittiben. Act. den 14. Martÿ 1666.
Dieses hierinn beschrieben Codicill wie auch das den 23. April. 1663. auffgerichte Testamentum nuncupativum hatt obgedachte fraw in beÿsein 7. Gezeug wie hierin Zu endt Zu sehen gäntzlich cassiren laß. Act. Mont. 19. 9.bris 1666
Persönlich kommen undt Erschienen Ist die Viel Ehren: undt Tugendsame fr: Elisabeth Näherin Weÿlandt Herrn Abraham Schillers geweßenen Wappenstein Schneids. vndt Burgers alhie seel. nachgelaßene Wittib: etwas vnpäßlich, Jedoch vermittelst göttlicher gnad. guten richtigen Verstandts (…)
Beschehen seind Alle diese ding In einer In der Statt Straßburg ahne dem Schiffleüth Stad. gelegenen Vndt der Fr. Codiillirerin eügenthümlich Zustandig. behaußung dero Obern Stuben mit den Fenstern auff die Breüsch außsehendt

La veuve Elisabeth Neher se remarie en 1666 avec un ancien officier, Michel Diebold : contrat de mariage par lequel le marié fait un legs à sa sœur s’il venait à mourir sans enfant, célébration
1666 (8.8.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Großachtbaren Vndt Mannhafften Herrn Michel Dieboldt geweßenen Majorn vnder dem Zillerischen Regiment Vnd Jetzmahligen Schirmbs Verwanthen alhie Zu Straßburg Alß Bräuttigam an Einem,
So dann der viel Ehren vndt tugendreichen Frauwen Elisabethæ Näherin Weÿl. des Ehrenvesten Wohlvorgedachten vndt Kunstreichen Herrn Abraham Schillers geweßenen Sigel: vndt Wappenstein Schneiders alhie seel. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin andern Theils
Vber dießen Vndt Zum Fünfften will mehr ernandter H. Bräuttigamb Zu Anzeig seiner geg. der Fr. Hochzeiterin tragenden ehelichen affection vnd Liebe Ihro auf den fall da Er ohne erziehl: vnd Hind.laßung ehelicher Leibs Erben die Schuld der Nattur vor ihro bezahlen, vndt versterben solte, Alle seine Hinderlaßene Haab, Nahrung vndt Güettere, nichts Als 100 Reichsthaler Welche Er Catharinæ Dieboldin Michel N. des taglöhners alhier ehelich haußfr. seiner Schwester für ein eigenthumb sollen alß bald nach seinem todt abgevolgt werd. davon außgeschloßen, Zu einem rechten und wahren Eigenthumb verschafft
So beschehen In Straßburg Mittwoch den 8.ten Augusti A° 1666. [unterzeichnet] Michel Dieboldt alß hochzeiter, Ehlisabeht Naherin alls hochzeidterin

Mariage, cathédrale (luth. 78-v, n° 36)
1666. Zum 2. mahl hr Michael Diebold geweßener Major unter Weiland H. Obr. Zilhard, Fr. Elisabeth Weiland hr. Abraham Schiller gewesenen Pitschirer und Steinschneiders nachgel: W. Donnerstag den 23.ten Aug: Münster (i 81)

Abraham Schiller et sa femme Elisabeth vendent la maison au chapelier François von Hipsheim, propriétaire de la maison voisine (voir plus bas)

1661 (27. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 374
(Prot. fol. 28.) Erschienen H Abraham Schillerts Pitschier Graber und Elisabethæ sein eheliche haußfrau, beÿde Eheleuth mit assistentz H Michael Großmanns E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
in gegensein Frantz von hüpffßheim deß huetmachers mit beÿstand H hannß Jacobs von Zabern deß jüngern wohlgedachten Rhats Beÿsitzers
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Utengaßen, einseit neben dem Käuffern selbsten, anderseit neben H. Gabriel Waldeckh Treÿern deß Pfenningthurns hind. vff H Johann Melchior Saxen V.I.D. & Instit. Imper. Professorem stoßend geleg. welche umb 25. lib. H Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Lt. und Pfarrherrn deß Münsters und umb 50. lib. Kauffschillingß rests hannß Thoman und Jonæ denen Prentzen, Gebrüdern, verhafftet (übernohmen) – umb 125. lb

François von Hipsheim revend la même maison au confiseur Jean Martin Stroh. En marge, quittance remise en 1696 à Jean Weiss, alors propriétaire

1676 (11. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 453
Frantz Von Hipßheim der Huetmacher
in gegensein hannß Martin Stroh deß Zuckherbeckhers
hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Uttengaß einseit neben dem Verkäuffern selbsten, anderseit neben weÿl. herrn Gabriel Waldeckhen dreÿers deß Pfenningthurns nunmehr seel: nachgelaßener wittibin und Erben, hinden uff weÿl. herrn Johann Melchior Saxen U.I.D. et Instit. Imperial. Profess. nunmehr seel. nachgelaßener Erben stoßend gelegen – umb 300. lb
[in margine :] (…) in gegensein Johannis weisen deß Schuemachers, dem d hierin verschriebener hauß nachmals verkaufft word. (quittung) Act. d 14.ten Febr. 1696

Jean Martin Stroh épouse Marthe Winschel veuve du revendeur Philippe Eusèbe Angelin qui a été locataire de la maison.
Originaire de Bergzabern en Palatinat, le domestique Philippe Eusèbe Angelin épouse en 1658 Anne Catherine Schertzer, fille d’un aubergiste de Göppingen
Mariage, cathédrale (luth. f° 94, LVI)
1658. Zum erst. mahl Philippus Eusebius Angelin Von Bergzabern d. hauß knecht Weÿland h. Melchior Angelin pfarrherrn daselbst hind.laßer Sohn, Vnd Jugfr. Anna Catharina Lorentz Schertzers würths Zu Göppingen hinderlaßene Eheliche Tochter. Im münster, fischerstub, am Montag (i 95)

Ils font dresser l’année suivante un inventaire de leurs apports en présence de la mère de l’épouse
1659 (21. 9.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 11
Inventarium Vndt beschreibung Aller der Jenig. Haab, Nahrung vndt Güettere, Migender vndt Vahrender, So der Ehrengeachte H. Philips Eusebius Angelin, Vndt die Ehren und tugendtsamme Fr. Anna Catharina Schertzerin beede Eheleuth Vndt Schirms Verwanthe Alhie In Straßburg einander in diese Ehe alß ein Vnverändert Guth Zugebracht haben, Welche Zu künfftiger beßerer Nachricht In beÿsein der Fr. Muter (…) So beschehen Zu Straßburg Montags den 21. Novembris 1659.

Philippe Eusèbe Angelin et Anne Catherine Schertzer acquièrent le droit de bourgeoisie en 1663 sans apporter d’enfant. Ils s’inscrivent à la tribu du Miroir
1663, 3° Livre de bourgeoisie p. 968
Philipp Eusebius Angelin von Bergzabern, Weÿl. Melchior Angelin geweßenen Pfarrers Zu Seltz hinderlaßener Sohn, Erkaufft das burgerrecht vor sich Vnd sein Haußfr. Annam Catharinam Störtzerin Vmb 20 gold guld. so vffm Pfenningthurn erlegt, haben bede noch keine Kind. vnd willer Zu EE Zunft der Spiegler dienen. Jurav den 1 Junÿ A° 1664.

Philippe Eusèbe Angelin se remarie avec Marthe-Anne Winschel, fille de confiseur : contrat de mariage, célébration
1666 (27. 7.bris), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16) n° 202
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten vnd nunmehrn H. Philipp Eüsepio Angelin Burgers alhie Zu Straßburg alß bräutgamb an Einem
Vndt der Ehren vndt tugendsammen Jfr Marthannæ, Weÿl. H. Jacob Winschel, geweßenen zuckherbeckhen vnd Formen schneiders alhie seel. nachgelaßener dochter alß hochzeiterin Andern theils – So beschehen Donnerstags den 27.ten Septembris A° 1666 [unterzeichnet] Philip Eusebÿ Angelin Hochzeiter Vnd burger, Mathäus öpp der hochzeiterin vogt vnd schwager

Mariage, cathédrale (luth. f° 80-v, n° 45)
1666. Dom: 17 post Tris. Zum 2 mahl Philipp Eusebius Angelin, becker vndt Burger alhie undt Jfr. Martha einander Jacob Wönschels gewesenen Zuckerbeckers undt Burgers alhie nachgelaßene Tochter. Donnerstags den 18.t 8.bris Münster (i 83)

Philippe Eusèbe Angelin meurt en 1669 dans la maison de François von Hipsheim rue Sainte-Madeleine en délaissant des héritiers collatéraux. La masse propre à la veuve s’élève à 42 livres, celle des héritiers à 265 livres. L’actif de la communauté qui comprend une maison à la Krutenau est de 90 livres, le passif de 103 livres.

1669 (27.8.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 3) n° 18
Inventarium Vndt Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung undt Güethere, Ligender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrengeachte H Philipp Eusepius Angelin geweßene Krämer undt Burger alhie Zu Straßburg, nach seinem aus dießer welt zeitlichen genommenen Abschiedt verlaßen Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der auff nachbeschrienem blatt beschriebenen Erbin undt dero beÿständer Inventirt, durch die Ehren vndt tugendsame Fr. Marthan Wünschlerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des Ehrenvesten vndt Wohl vorachtbahren Herrn Matthä(i Eggen Lauttenmacjers undt Burgers alhie Ihres geordneten Vogts (…). So beschehen vnd Angefangen Freÿtags den 27. Augusti A° 1669.
Der In Gott verschidene H. Philipp Eusepius Angelin hatt Zu Erben ab intestato Verlaßen nach eschriebene Persohnen. die Ehren vndt tugendsamme Jfr. Catharina Angelin, Weÿl. H. Melchior Angelins geweßenen Pfarrers vndt Inspectoris Zu Seltz nachgelaßene dochter Zu Einem halben Stammtheil, So dann Mariam Catharinam Schipffin des Ehrenachtbahren vorgeachten H. Egidÿ Schöpffels Handelßmanns und burger meister Zu Bergzabern mit auch weÿl. Fr. Anna Sibilla Angelni seiner haußfr. sel. erzeigt vnd nachgelaßenes döcherlin, Zum And. Stammtheil mit assistentz erstgemelt H. Egidÿ Schöpffels ihres Vatters, In deren aller nahmen Zugegen der Ehrenveste fürsichtig vndt Weißen Geörg Sigmundt Fettich E E. Kleinen Raths Jetzig. Beÿsitzers auß derselben Mittel hirzu Insonderheit erbettener Deputirte

In einer In der Statt Straßburg In der Uttengaßen gelegenen Vndt H. Frantz von Hüpßen dem huetmacher und burgern alhie eigenthümlich zuständig. behaußung Ist befunden worden alß volgt
Eigenthum an Einer behausung so der Erben unverändert. Item ein Hauß vnd hoffstatt
in der Vorstatt Krautenau im hell gäßlin (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Vermög Eines über mehr beditter beeder Ehepersohnen In den Ehestand zusammen gebrachter Nahrung in A° 1666. auffgerichteten Inventarÿ
Sa. der Wittib unveränderten haußraths 7, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Baarschafft 6, Sa. Ergäntzung 15, Summa summarum 42 lb
Summa der Erben unveränderten haußraths 119, Sa. Wahren 15, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. ehne einer behaußung 50, Sa. Ergäntzung (105, Abzugs 5, restirt) 60, Summa summarum 265 lb
Sa. Anschlags des Theilbaren haußraths 27, Sa.Wahren 45, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 90 lb – Schulden 103. Die Theilbare Passiva übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft 67 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 294 lb

Fils d’un cordonnier de Leonberg en Wurtemberg, le marchand épicier Jean Martin Stroh épouse en 1671 Marthe, veuve du confiseur Philippe Eusèbe Angelin
Mariage, cathédrale (luth. f° 138-v, n° 12)
1671. [Dom. Reminiscere] zum 2. mahl Johann Hr. Martin Stroh des Spetzereÿhändler, Martin Stroh des Schuhmachers u. Burgers Zu Leonberg im Hertzogthumb Würtenberg ehel: Sohn, Fr. Martha Weiland Philipp Eusebi Angelins gewesenen Zuckerbecks u. Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Montags den 27. Mart: Münster (i 141)

Jean Martin Stroh devient bourgeois quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 385
Hannß Martin Stroh der Specereÿhändler, Martin Strohen deß Schuhmachers Zu Leonberg im Hertzogthumb Württemberg ehelicher Sohn, empfangt das Burgerrecht von seiner haußfrauen Martha, Weÿl. Philip Eusebÿ Angelins deß Krämers und burgers ahie Wittib, umb 8. Goldt fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Zuuor ledigen standts geweßen und Würdt auff E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 13. Aprilis A° 1671.

Le tuteur des enfants de Jean Martin Stroh vend la maison au cordonnier Jean Weiss et à sa femme Marguerite. En marge, quittance remise en 1693 à l’administrateur de la Monnaie Ernest Frédéric Mollinger qui a acquis la maison par enchère judiciaire. D’autres capitaux sont ensuite réglés par Jean Weiss après que l’adjudicataire à renoncé à ses droits en vertu d’une faculté de réméré de deux ans (voir la vente de 1696).

1680 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 460
Herr Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeckh und E.E. Sibenergerichts alter beÿsitzer alß Vogt weÿl. hannß Martin Strohen deß geweßenen Zuckherbeckhers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein Johann Weißen des Schuhmachers, undt Margarethæ beÿdter Eheleuth
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in der Uttengaß, einseit neben weÿl. Frantz Von Hipßheim des huotmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben Weÿl. Gabriel Wahldeckhs dreÿers des Pfenningthurns nunmehr seel. hinderblieben Erben hinden uff Weÿl. hans Melchior Saxen V.J. S. et Instit. Profess. Publ. nunmehr seel. nachgelaßene Kinder stoßend gelegen, undt seÿe solche behaußung umb 125. lb Kauffschillings rest obged. Frantz von Hipßheim Kindern Verhafftet – umb 175 fl.
[in margine :] (…) in gegensein Hn Ernst Friderich Mollingers dießer Statt Müntzverwalters alß ietzmahlig. possessoris der hierin verschriebenen behaußung, dem solche an der Ganth Zuerkannt word. (quittung) Act. d. 15.te 7.br. 1693
[in margine :] Erschien obhemeldter H. Mollinger hat in gegensein Johannis Weißen deß hierin gemeldt. Käuffers wie auch Johann Conrad B*eigers deß Schuemachers seiner Kind. Vogts angezeigt und bekandt, d. Er H. Mollinger auff die obgem. Ganth wid. verzug gethan, dargeg. heut dato die hievor auß gelegte 60. fl. Capital empfang. haben – Act. d. 13. Febr. 1696.

Fils de cordonnier, Jean Weiss épouse en 1670 Marguerite Scheubel, fille de boucher : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung. (…) zwischen dem Erbaren und bescheÿdenen Johann Weisen dem ledigen Schuhmacher und burgern allhier Zu Straßburg, Johann weisen des Schuhmachers und burgers allhier ehelicher Sohn, alß bräutigamb an Einem, So dann der Tugendsamen Jungfrauen Margarethæ Christian Scheubels burgers und Metzgers allhier ehelichen tochter, alß hochzeiterin andern theils – So beschehen in Straßburg Sonntags den 3. Julÿ im Jahr alß man nach der geburth Jesu Christi Zahlte 1670

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 14)
1670. Den 8. et 9. Trinit. wurde zum I. und II. mahl außgeruffen Johannes Weiß der Ledige Schumacher, Johannis Weißen deß hießigen Schumachers u. burgers ehelich. Sohn, und Jungfr. Margaretha, Christian scheubels deß Metzgers u. burgers allhier eheliche tochter. Copuati Zu S. Thomæ Mont. post 9 Trinit. (i 9)

Paul von Hipsheim donne quittance de 125 livres à Ernest Frédéric Mollinger

1683 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 13-v
Paulus Von Hipßheim der Huetmacher
in gegensein herren Ernst Friderich Mollingers dißer statt Müntzverwalters
125 lb d Kauffschillingß rest so Johann Weiß der Schuhmacher hierbetiers zugegen Vermög der am 11. April. a° 1676. und 2. Julÿ a° 1680. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Kauffverschreibungen Von seiner alhier in der Uttengaßen gelegener behaußung jährlichen Zu Verzinnßen schuldig Zumahlen erwehnte behaußung gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen

Marguerite Scheubel meurt en 1691 en délaissant trois enfants. L’inventaire ne comprend pas le résumé habituel.

1691 (3. 8.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6123) n° 333
Inventarium undt beschreibung, aller undt Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: undt tugen.dtsahme Anna Margaretha Scheibelin, deß Ehrsamen Johann Weißen Schuhmachers burgers alhier Zu Straßb. gewesene eheliche Haußfr. nunmehr seelig. nach ihrem d. 9. Jan: Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid. hind. ihro v.laß. welche verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erford.n und begehren des Ehrenhafft. hanß Conradt Kriegers, eb.mäßig Schuhmachers burgers Zu gerührtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christians, Johann Philippßen undt Mariæ Margarethæ, d. verstorb. seel. mit undt ab intestato nachgelaß.er Erb. – Mittwochs den 3. 8.bris 1691.

In einer in der Statt Straßb. in der Uttengaßen gelegenen von dem Wittiber
Haußrath, auf der Ober bühn, In der Cammer A, Cammer B. In der Wohnstub
Eigenthumb ane einer behaußung so Theilbar. Item hauß, hoffestatt höfflein mit allen deren gebeuen begriffen weithen Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg in der Uttengaßen jenseit der Preüsch einseit Frantz von Hipßen dem Huthmacher, anderseit neben weil. H. Johann Heinrich Waldecks gewesenen Goldarbeiters seel. hinderlaßener Wittib und Erben, hinden neben weil. Hn Hartmann Wörtzen gewesenen weisenschaffners seel. nachgelaßener wittib stoßend gelegen, davon gend jährlichen (-) ablösig mit 125 pfund Ferner (-) ablosig mit 30 pfund Kauffschillings rest, sonsten wäre diese behausung freÿ ledig und eÿgen und hiehero was darauf bezehlt worden angeschlagen umb 57. lb 10 ß. Darüber Vorhanden ein teutscher Pergamentiner Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub Verfertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel bekräfftiget sub dato den 2. Julÿ 1680.
Copia der von dem hinterbliebenen wittiber und der Verstorbenen seel. Zu Zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteter Eheberedung. (…) den 3. Julÿ im Jahr alß man nach der geburth Jesu Christi Zahlte 1670.
Copia des Von der Verstorbenen, seel. auffgerichteten Codicilli. 1691 (…) auff Dienstag den 9. Januarÿ neuen Calenders Morgens Zwischen 9 und 10 Uhren in einer in der Statt Straßburg in der Uttengaßen gelegenen der Codicillirerin Zum theil eÿgenthümblich gehörigen und Von Ihro und dero Ehemann bewohnenden behaußung, dero wohnstuben mit den Fenstern auff gemelte gaß sehens Vor mir Benedicto Grosen offenbahrem geschwornem Notario (…) Persönlich erschienen Margaretha gebohrne Schaübelin Meister Johann Weisen des Schuhmachers burgers allhier eheliche haußfrau, Zwar wegen Zugestandener schwehren Kranckheit auff einem bett liegendt sich enthaltend, gleich wohlen aber durch die gnade Gottes richtigen Sinnen guten Verstandts und Vernehmlicher reden (…) Benedictus Groß, Notar: publ. juratus ac requisitus

Jean Weiss et le tuteur de ses enfants vendent la maison au tailleur Jean André Gimpel et à sa femme Anne Barbe Schæffer

1696 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 93-v
(Prot. fol. 14.b) Erschienen Johann Weiß der Schuemacher für sich selbst, So dann Johann Conrad Krieger der Schuhmacher alß Vogt sein weißen mit weil. Margaretha Schüblerin sel. erzielter 3. Kinder
in gegensein Johann Andreæ Gimpels, deß Schneiders und Annæ Barbaræ geb. Schäfferin mit beÿstand Johann Friderich Günthers des Glaßers und Johannis Brechtels deß Schuhmachers ihres repect. Vettern und Schwagers
Hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. zugehörden recht. und gerechtigkeit. allhier in der Uttengaß einseit neben Paul Römer dem Nagelschmid anderseit neben weil. Hn hans Heinrich Waldecks, gewesenen Goldarbeiters sel. nachgelaßenen Erb. hinten auf die alte Bechtische modo Sachßische behausung, stoßend gelegen – umb 250 pfund
Pro Nota, Es hat Zwar H. Ernst Friderich Mollinger d. Müntzverwalther die hieob. verkauffte behausung, weg. darauff gehabte zweÿ und.schiedlich. Capitalien, und Zinß, bereits A° 1693. in d. Ganth gezog. darüber auch d. biennium reluitionis würcklich verstrich., hat aber heut dato bei d. Contractstub allein sein Capital Zinß und unkost. gezog. und die quittung gehörig. orth gemacht, auch will geg. d.obige verschreibung d.gestalt eingerichtet word.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’administrateur de la Monnaie Ernest Frédéric Mollinger

1696 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 95
Johann Andreas Gimpel, der Schneider und Anna Barbara geb. Schäfferin und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Friderich Günthers deß Glaßers und Johannis Brechtels deß Schuhmachers ihres repect. Vettern und Schwagers [unterzeichnet] Johan Andreas Gimbel, der Schneider und Anna Barbara gimblerin
in gegensein Hn Ernst Friderich Mollinger dieser Statt Müntz Verwalthers, schuldig seÿen 225 pfund zu erkauffung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß, hoffstatt, p perge auß immediate vorstehend. Verschreibung

Jean André Gimpel se marie en 1694 avec Anne Barbe Schæffer qui avait épousé en premières noces le baigneur Jean Georges Hengstein (dit Hengst) en 1691 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 27 n° 140)
Heüt den 10. octob. 1691. ist (…) nach geschehener p.clamation eingesegnet word. Johann Geörg Hengstein (genannt Hengst) der burger undt Bader, undt Jgfr. Anna Barbara Weÿl. H. Philipp Schäffers des gewesten burgers undt Kauffhauß beampten nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Hans georg Hengstein als hochzeiter, Anna Barba Schefferin (i 29)

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafft und Achtbarhen Meister Johann Andreæ Gimbeln dem Leedigen Schneider, weÿlandt Meister Johann Andeæ Gimbels, des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen hinderlaßenen eheleiblichem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Barbaræ gebohrner Schäfferin weÿland Meister hannß Georg Hänpffen* geweßenen Baders in allhießigem Trusen bad, und burgers allhier nun auch seeligen hinterbliebene Wittib, als der hochzeiterin am andern theil – auff dem Pfingst Montag, So da war den 31. tag des monaths Maÿ stÿli novi im jahr als man nach Christi unsers Einigen Erlößers und Seligenmachers Gebuhrt Zahlte 1694. Johann Reinhard Lang, Notarius juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 46, n° 283)
1694. Dom: 3. post Trinit. seÿnd Zum I. außgruffen worden Johann Andreas Gümpel lediger Schneider weiland Andreas Gümepls geweßenen Schneiders und burgers allhier nachgel. ehl . Sohn, Fr. Anna Barbara weÿl. Joh: Georg Hengsters geweßenen Drußen baders und burgers nachg. Wittib, seÿnd copulirt worden Mittw. den 7. Julÿ deßen seÿn Zeugen [unterzeichnet] hans Andras Gimbel als hoch Zeidter, Annabarbara schefferin Als hochzerin (i 46)

Jean André Gimpel et Anne Barbe Schæffer font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 49 livres, ceux de la femme à 351 livres.
1694 (29.7.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 36) n° 351 [restitué]
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrenthafft und Achtbahre Meister Johann Andreas Gümpel, der Schneider und die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Barbara Gümpelin, gebohrne Schäfferin, beede Eheleuthe und b. allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, welche der Ursach. allweilen in iht beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Ehepactis außtrucklich versehen daß einem jeden deroselben seine in die Ehe zubringende Nahrung unverändert sein, auch was davon stehend. Ehe verändert werd. wird mit gebührendem billig. werth wid. ersetzt und ergäntzt werden solle – So beschehen in Straßb. in fernerm beÿsein des Ehrenhafft und Achtbaren meister Andreas Schäffers Schuhmachers und b. allhier der Fr. eheleiblich. Bruders und noch ohnentledigten vogts

In einer in der Statt Straßburg unden ane St: Urwans gaßen gelegenen behaußung hat sich befunden wie volgt
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe Gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerckh gehörig 4, Sa.Silbers 16 ß, Summa summarum 40 lb – darzu Zu legen die dem Mann ane der haussteuren gebührige Zween dritte theile 13 lb 2 ß, des Manns gantzes zugebrachtes Vermögen 49 lb
der Frawen in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 116, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. goldener Ringe 16, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 166, Sa. Schulden 4, Summa summarum 347 lb – Dazu ist Zu rechnen der Ihro der Frawen ans denen haussteuren gebürige dritte theil ane 13 lb, 4 lb, der Frawen in die ehe gebrachtes gantzes gueth 351 lb

Jean André Gimpel et Anne Barbe Schæffer hypothèquent la maison au profit du boulanger André Fischer

1698 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 418
Johann Andreas Gimpel der Schneider Und Anna Barbara geb. Schäfferin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johannes Prechtels und Johann Melchior Graudj, beeder Schuhmacher Ihrer Schwägere [unterzeichnet] Johann Andreas Gimbel, Annabar Bara gimblerin geborne ch-, Johannes Brechtel, Johann Melchior Grauti
in gegensein H. Philipp Jacob Erhards, Schaffners alß Vogts Andreä Fischers, deß ledig. becken – schuldig seÿen, 50 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Uttengaßen einseit neben weÿl. H. Johann Henrich Waldecks gewesenen Goldarbeiters sel. Wittib, anderseit neben Johann Römer, dem Nagelschmid, hind. auff d. Sachßische behaußung stoßend gelegen

Anne Barbe Schæffer meurt en 1721 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre au veuf s’élève à 3 livres, celle des héritiers à 841 livres. L’actif de la communauté s’élève à 267 livres, le passif à 661 livres

1721 (12.8.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 118) n° 1072
Inventarium und Beschreibung aller derjenigan haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsamme fraw Anna Barbara Gimpelin, gebohrne Schäfferin, des wohl Ehren und Vorgeachten herrn Johann Andreæ Gimpels des Schneiders und burgers allhier zu Straßb: eheliche haußfrau nunmehr seel. nachdeme dieselbe dienstags d. 27. Martÿ diessen lauffenden 1721. Jahrs Zeitlichen todts verblichen, nach solch Ihrem seel. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vest und wohl vorgeachte H: Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers, auch burgers allhier der frawen seel. eheleiblichen bruders als geschwornen Vogts Johann Andreæ Gimpels, der Abgeleibten Frawen seel. mit Vorermeltem Ihren hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlt und nach tod verlaßenen einigen Sohns und ab intestato verlaßenen einig. Erben inventirt, durch Ihn den hinterbliebenen wittiber, wie auch Jgfr. Barbaram Kraudiin alhier gebürtig der Frawen seel. eheleiblichen Schwester seel. Tochter – So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 12.ten Augusti Anno 1721.

In einer allhier Zu Straßburg in der Uttengaßen liegenden, in diße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden Wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Soldaten Cammer, In der mittlern Stub, In der Undern Stub
(f° 12) Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Eine behaußung hoff, hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Utten Gaß, eins: neben Johann Römern dem Nagelschmid, and. neben weÿl. Hn Johann Heinrich Wald Ecks gewes. goldarbeiters seel. Erben, hinten auff die alt Bechtische oder Sächsische wohn behaußung, jetztaber Johann heppiche den Liechtermacher stoßend, davon gehen jährlichen 3. lb. d. Zinß weÿl. hrn Ernst Friderich Mollingers gewes. Jur. u. Lti und Müntz Verwalters allhier seel: hinterbliebener fraw wittib, widerlößig in Cap. mit 75. lb. d. Mehr 2. lb d Zinß Fr. Annæ Barbaræ Gümppelin gebohrner Schäfferin der Verstorbenen Fr. seel. Erben ohnverändte Nahrung redimibel in Capital mit 50. lb, Mach. dieße beede beschwährd. Zusammen 125. lb. sonsten freÿ leedig und eigen und über dieße beschwerd. durch (die Werckmeistere) vermög übergebenen Abschatzungs Zeduls Vom 17.ten May 1721. angeschlagen pro 225. lb. Darüber vorhanden 1. teutsches pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Innsiegel verwahrt datirt d. 13. Februarÿ A° 1693. mit jetzigel N° 1 signirt
Ergäntzung des Wittibers ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über eingangs erwehnter beeder Eheleuthe einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch mich Notarium Joh: Reinhard Lang in Anno 1694. auffgerichtet
(f° 15-v) Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, (Sa. haussteuren 1 lb) Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 15 ß, Sa. Ergäntzung (7, abzuziehen 6, per rest) 1, Summa summarum 3 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 2, Sa. golderner ring 5, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Ergäntzung (644, abzuziehen 8, rest) 635, Summa summarum 841 lb
Das gemein, verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 225, Summa summarum 267 lb – Schulden 661 lb, Die theilbare Passiva decediren das theilbar guth 394 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
Copia des zwischen eingange gedachten Eheleuth mit einander auffgerichteten Codicilli reciprici – 1695 (…) auff Freÿtag den 7. tag des Monaths Aprilis neuen Calenders abends Zwischen Sieben und Aht Uhren (…) persönlich erschienen der Ehrenhafft undt achtbahre meister Johann Andreas Gimbel der Schneider und die Ehren undt Tugendsame Frau Fraw Anna Barbara Gimpelin gebohrne Schäfferin bede Eheleuth und burger allhier zu Straßburg, Von der Gnade Gottes gesunden, gehenden und stehender, Sie die Frau aber hochschwangern Leibs (…) Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
Special Theil Register Inhaltens Alles das Jenige was Frauen Annæ Barbaræ Gimpelin gebohrner Schäfferin Herrn Johann Andreæ Gimpels, des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg ehelicher haußfraww, in weÿland Frawen Annæ Barbaræ Schäfferin gebohrner Fischerin auch weÿland herrn Johann Philipp Schäffers geweßenen Kauffhauß beambten und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderbliebener Fraw Wittib ihrer lieben Mutter seeligen Verlaßenschafft abtheilung vor einen Achten Stammtheil erblichen Zu: und angefallen Zubefinden auffgerichtet Anno 1705.
Inventarium über des Ehrenhafft und Achtbaren Meister Johann Andreæ Gümpels, Schneiders, und der Ehren undt Tugendsamen Frauen Anna Barbara Gümpelin gebohrner Schäfferin beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1694.
Abschatzung: d 17.t Maÿ: ano: 1721. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten Meister Andreß Gümpel schneider Ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Rudten gaßen gelegen Ein seith Neben Johannes Romer, Nagell schmitt, Ander seith Neben Niclauß Elles Wittib, hinden auff Johannes Heppie, Lichter Macher stoßend, Welche behaußung, hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen, Ein gebälckter Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, wie solches durch der Statt geschwohren werckh Leüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen wirt, Vor, undt umb Süben Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworen werckh leüthen, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean André Gimpel meurt en décembre 1729. Les experts estiment la maison 575 livres. L’actif de la succession s’élève à 403 livres, le passif à 60 livres.

1729 (29.12.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 27) n° 262
Inventarium über Weÿland des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Andreä Gümpels, geweßenen Schneiders und burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729 – nachdeme dieselbe den 18.ten dießes Monaths von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitl. hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Joh. Andreä Gimpels, des Abgeleibten. mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Anna Barbara Gimpelin gebohrner Schäfferin seiner Verstorbenen ehel. haußwürthin ehel. erzeugten Sohns und ab intestato verlaßenen einigen Erben inventirt, durch Mstr: Johann Jacob Nivern den leedigen allhier noch ohnverburgerten Schneider von Lützelstein gebürtig Welcher nun ein Jahr hero beÿ dem Verstorbenen in diensten sich auffgehalten, deßgleichen frau Catharina Sutterin gebohrne Fritschin Frantz Joseph Sutters des bedienten der frembden herren Ehegattin, so schon acht Jahr hero in dem Sterbhauß wohnhaft (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 29.ten Decembris 1729.

In einer allhier Zu Straßburg in der Uttengaß gelegen in diße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden Wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung hoffstatt und höfflin mit allen deren gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg in der Utten gaß, einseit neben François Claude Vernier dem liechtermacher, anderseit neben weÿland Johann Jacob Elleßen Erben, hinten auff Vorbemelten Vernier des liechtermachers behaußung stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig u. eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög übergebenen schrifftlichen abschatzungs dedato 9. Januarÿ 1760 angeschlagen pro 287. lb. 10 ß Wie der Verstorbene und seine Ehefrau seel. dieße behausung von Johann Weißen dem Schuhmacher proprio und Johann Conrad Kriegers dem Schuhmacher Curatorio nomine sein Weißen mit weÿland Margarethæ Scheublerin seiner Ehefrauen ehelich erzeugter dreÿer Kinder vor sich erkaufft haben Weiset ein teutscher Perg: Kauffbrieff in allhieß: C C Stuben verfertiget u. m. ders. vorgedr. Kl. Inns: verwahret de dato 13. febr. anno 1696. m. a. N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen. dabeÿ i. T. Perg. Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kl. Raths d. St. Straßb. anhangendem größ: Inns: corroborirt datirt den 11.t Martÿ anno 1693. Und dan i. a. Pergam. Kaufbr. in obgem: Stuben gefert: u. mit deros. anhang. Inns. verw. datirt d. 2. Julÿ 1680.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 32, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 10 ß, Sa. Silbers 1, Sa. pfenningzinß hauptgüter 80, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 287, Sa. Schulden 1, Summa summarum 403 lb – Schulden 60 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 342 lb
Abschatzung d. 9. Januarÿ 1730. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren Meister Andreæ Gimbel gewesenen Schneiders seel. hinterlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Rutten gaßen gelegen, einseits Neben den Ellischen Erben, anderseits wie auch hinden auf Claude François Verny liechtermacher stosend, welche behausung, stuben, Cammren, soldaten Cammern Küchen und gebälcktes Kellerlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wird Vor und Umb Fünff hundert Siebenzig und Fünff gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauerhofs

Les administrateurs de l’Orphelinat où le fils Gimpel a été admis vendent la maison 362 livres au fabricant de chandelles Claude François Vernier et à sa femme Marie Eve Reinbold, propriétaires de la maison voisine (ci-dessous, a-2).

1730 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 127-v
allhießigen weÿßenhaußes H. Mitpfleger S.T. H. Fünffzehner Johannes Sainctlo und H. Johann Friedrich Heupel Schaffner daselbst
in gegensein Claude François Vernier des Liechtermachers und Mariæ Evæ geb. Reinboldtin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß einseit denen käuffern selbst anderseit neben weÿl. Johann Jacob Elles fastenspeishändlers Erben, hinten auff bemeldte Käuffer als Rechts: innhaber weÿl. Johann Andreas Gimpel schneiders und deßen sich im weÿßenhauß befindlichen hinterlaßenen einigen kindts Johann Andreas gimpel eigenthümlich zuständig – um 362 pfund


Maison (a-2), correspondant à la partie centrale de l’actuel n° 10

Préposés aux affaires foncières (Bauherren), protocole de tribus et des Quinze

1694, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
Jean Haubenstricker demande l’autorisation de poser un auvent d’une planche de large qu’on pourrait lever et baisser à l’aide d’une corde. Les préposés renvoient l’affaire aux deux chefs de chantier

(f° 7-v) Dienstags den 2. Februarÿ – Johann Haubenstricker
Johann Haubenstricker der Pastetenbeck, haltet an, ihme Zuerlauben, daß er an seinem hauß in der Uthengaß ein Wetterdächlein nur Von einem diehlen machen laßen möchte, welches mann mit einem Seÿl auff: und ablaßen Könte.
Erk. die beede Werckmeister sollen augenschein einnehmen und wiedrumb berichten.

1727, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Le fabricant de chandelles Claude François Vernier demande au conseil des maçons d’inspecter le travail qu’a fait Philippe Jacques Zell : les dalles qu’il a posées dans la cour pour éviter au pan de bois de pourrir ne remplissent pas leur fonction, l’encadrement de porte doit être remplacé, le toit du bâtiment en équerre laisse passer l’eau de pluie, le chenal doit être réparé, le chaudron à savon doit être utilisable. Le maître maçon renvoie aux termes de l’accord passé avec le maître d’ouvrage. Le représentant des maçons déclare cependant qu’il n’a pas vu l’accord. La commission ajoute que le défendeur a promis de mettre la maison en état quand il l’a vendue et enjoint au maçon de terminer le travail dans les quatre semaines.

(f° 224) Freÿtags den 31. Januarÿ 1727
Hr Zanger proponirte, daß Er vnd Mr Knott auf Claude François Vernier des Lichtermachers in der Uttengaß Ansuchen von herrn Oberherrn deputirt worden des Mr Zellers arbeit allda zu besichtigen welche sie dergestalten befunden
1) habe im hoff auff dem alten auff Zweÿ seithen Blatten gesetzt welche Vor das holtz damit solches nicht verfaulen gehen solle, allein liege solche nur den holtz Zugleich, daß es in Kurtzer Zeit Verfaulen müße.
2) das thurgestell muße außgebrochen vnd wieder ein anders eingesetzt werden indeme es allweeg nur Von einem halben schuh.
3) das tach auffm Zwerchhauß vnd das übrige tachwerck ist nicht gemacht, daß der Mann im hauß wohnen Kan, Indeme es darein regnet.
4) der Nach hinderm hauß ist frisch Zu legen, Vnd zu Verkutten, daß das waßer seinen ablauff habe.
5) der Seÿffen Keßel in stand Zu setzen daß er denselben brauchen vnd seÿff darinnen sieden könne.
Welches alles Mr Knott ebenmäßig affirmirte, nachdeme Ine solches Vorgelesen worden, vnd referiten beede noch weiter daß alles dießes er Zeller den mann Zumachen vnd in guten stand Zu stellen Versprochen, aber bis daro nicht geschehen habe.
Hr François vernier der Liechtermacher so dieses gericht gekaufft Vnd die Gebühr erlegt, beruffe sich auf dem rapport der Hh. Deputirten.
Beklagter Zeller ad 1. das gängel seÿe schon belegt gewesen, wie die beede Deputirte darauß geweßen, warauff er Verlangt, daß man seine arbeit abschatzen solle, welche dannoch umb 9 ß höher gekommen als sein Verding antraffe, beÿ welcher Abschatzung auch der Klagende verniers bewenden zu laßen, vnd waß er ferner begehre, ein tagloch arbeiten Laßen.
H. Zanger referirte Ihne niemahlen einen Verding Vorgewießen zu haben Vnd habe er Zeller expresse damalen gesagt, daß es muße anders belegt werden.
ad 2) Ja habe er Versprochen einen andern stein, wan ers Verlange, hinein Zu setzen, vernier aber habe Ihm 5. fl. deßwegen in seinem Zedul abziehen wollen.
ad 3) habe Ihme deßelbe machen wollen, der vernier aber seinen gesellen ins teuffels nahmen fortgeschickt.
ad 4) seÿe ein alter nach gewesen, den nie frisch gelegt worden, Vnder auch denselben nicht frisch zu Legen Versprochen, seÿe auch nicht im Verding.
ad 5) seÿe gemacht.
Kläger Replicirte, daß er mit dießem Keßel nunmehro Zufrieden seÿe, die übrige puncten aber instand gesetzt Zu haben Verlange.
Die beede deputirte berichteten ferner mit und beneben dem Kläger daß Beklagter beÿ Verkäuffung des haußes alles in guten stand zu setzen, vnd beÿ Abschatzung seiner gethanen arbeit in specie noch dieße vier puncyen zu befriedigung des Klägers Zu machen Versprochen, dahero vnd weilen Keinen Verding Vorwießen, noch solches in abrede seÿn kan, alß solle derselbe die noch restirende vier puncten von dato innerhalb Vier wochen auff seinen Costen in guten stand setzen vnd verbeßern, Zumahlen sowohl die Kauffgerichts gebühr alß andere unkosten auß dem seinigen erlegen, weilen Er denen beeden Hh. Deputirten die Verbeßerung deselben Versprochen, vnd wan die arbeit gemacht, solle wolche von denen beeden Deputirten wieder besichtiget werden.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Philippe Jacques Zell porte l’affaire devant les Quinze. La procédure engagée n’a pas de suite

(p .39) Sambstag d. 8. Febr. 1729
Gug nomine Philipp Jacob Zell des Maurers und Steinhauers Citavit François Vernier den Lichtermachen producirt Undtg. Appellations klag juncto petito mit beÿlag N° 1. Moss bitt Cop. et T. ord. Gug laßt Copeÿ Zu bitt Deputationem. Erkandt wird Copeÿ und Deputation willfahrt

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison est estimée avec sa cave et son atelier à la somme de 1 100 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, chambre à soldats, deux chambres sous le toit, au rez-de-chaussée cuisine, placard, atelier à fabriquer les chandelles, petite cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec le puits, la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à l’arrière deux caves dont l’une est voûtée et l’autre solivée, au-dessus un poêle, une cuisine, un atelier à fabriquer les chandelles, resserre à suif, boutique, à l’étage deux poêles, deux cuisines, passage, dans le bâtiment latéral deux chambres, chambre à soldats et greniers, estimés avec le puits à bras, la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • (parties a-1 et a-2 réunies) 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée deux poêles, deux chambres, deux cuisines, un vestibule et une cave sous solives ainsi qu’un puits, aux premier et deuxième étages à gauche un poêle, chambre, cuisine et vestibule, à droite aussi un poêle, une chambre, une cuisine, un vestibule, le tout estimé avec ses aisances et appartenances à la somme de 1 200 florins

Relevé d’actes

La maison appartient en 1619 au chapelier Conrad Stumpf qui épouse en 1608 Elisabeth, veuve du boucher Antoine Mangold

Mariage, cathédrale (luth. p. 212)
1608. Dominica 17. Trinitatis. Conrad Stumpf der hutmacher, Elisabetha Antoni Mangold des metzigers n: g: witwe

Conrad Stumpf et Elisabeth Kegereis vendent deux maisons contiguës au chapelier Christophe Spleis et à sa femme Anne Thomas. En marge, quittance remise par les enfants et héritiers des vendeurs

1619 (xiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 436 f° 36-v
(Inchoat. in Prot. fol. 30.) Erschienen Cunradt Stumpff d. huottmach. burg. Zu Straßburg vnd Elisabeth Keger Isin sein ehelich. haußfr. (verkaufft)
Stoffell Spleÿß. dem huttmacher burger Zu Straßburg vnd Annæ Thommin seiner ehelich. haußwürthin
Zweÿ heüser neb. einand. sampt dem höfflin, mit Allen Ihren gebeüw & gelegen Inn d. St. St. Inn der Utten gaß einseit neben Daniel Fridell dem Kachlern And. seit hanß Retz dem Zimmermann, hind. vff h. Johann Bechten d. Recht. doctoris stoßend, dauon v. lb d gelts Abloßig mit j C. lb vff Weÿhenachten fallend, herrn Albanus Ruckus diacono Zu Jung. S. Peter So dann sie verhafftet vmb L lb d wann es gefordert würd. Zuerleg. Julianæ Fißlerin seiner ledig. dochter mit dem Zinß, Wie man sagt, Vnd Alles recht, Vnnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 200 pfund
[in margine :] Erschienen Christoph Spleiß an j. So dann Conrad Stumpfen s: erben mit nammen hannß Jacob Krimmer alß ehevogt Elisabeth Stumpfin Johann Pauli s. wittib vnd Vincentz Lümberger alß vogt ernts. Pauli s. Kind. 2. theils (Nachtrag) Act. den 22. Aug. 1629.

Christophe Spleis se marie en 1611 avec Anne Thomas, fille du gourmet Georges Thomas, qui avait épousé en 1605 le chapelier Jean Ulric Meyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 97-v, n° 38)
1605. Hans Ulrich Meier hutmacher, Jr. Anna Thomass Jörgen des Weinstichers tochter. 16. Julÿ (i 109)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125, n° 50)
1611. 29. April. Christoff Spleyß der Hutmacher, Anna, Hans Ulrich Mayr Hutmachers Wittib (i 127)

Christophe Spleis hypothèque la maison au profit du diacre Jean Jacques Rueckus

1621 (xj. Julÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 402
(Inchoat. in Prot. fol. 274.) Erschienen Stoffell Spleÿß der huttmacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des ehrwürdigen vnd wohlgelehrten herrn hannß Jacob Rueckus Diaconi Zum Jungen Sanct Peter Alhie – schuldig seÿe 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Zweÿ heüßer nebent einander sampt der höflin Auch Allen Andern Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Utten gassen, neben Daniel Fidell dem Kachler, anderseit neben einem schuhmacher hanß Kretzen nachkomm. hinden vff herrn Johann Bechden der Rechten doctor stoßend dauon gend v lb gelts Ablößig mit j C lb d dem herrn gläubiger obgedacht Zuuor, So dann sind die heüßer verhafftet vmb j C. Lx lb Cunradt Stumpff dem huttmacher sunst ledig vnd eÿgenn

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1624 (xvj. Augusti), Chancellerie, vol. 452 f° 362-v
(Inchoat. in Prot. fol. 213.) Erschienen Stoffell Spleÿß der huttmach. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein des Ehr: wolhelehrt. herrn Johann Jacob Ruckus diaconi Zum Jung. Sant Peter alhie – schuldig seÿe L. lb
vnderpfand Zweÿ heüßer nebent einand. samt den höfflin, Auch Allen Ihren gebaw. & gelegen Inn d. St. St. Inn der Vten gassen, einseit nebent Daniel Fidell dem Kachlern, anderseit n. Friderich Lindenberger hind. vff herrn Johann Georg Bechten der Rechten doctori stoßend, dauon gnd. b. lb d. gelds Ablößig mit j.C. lb dem gläubiger *geht Zuuor
(vide cassaturam in Reg. 1621. fol. 402.)
[in margine :] Erschienen H Urban Kißlin der Nots. alß befehlhaber Fr. Maria Jacobe Ziegelin deß H. Creditoris seel. witwen gralichs* leibs blödikeit halben nit erscheinen kann, bekannte in gegensein Stoffell Spleißes der Deb. (…) q.tirt den 25. 7.bris a° 1631.

Anne, veuve de Christophe Spleis, passe un contrat alimentaire avec son fils Jean Jacques Spleis et sa bru Anne
1654 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 422
Erschienen Anna, weÿl. Christoph Spleÿß. deß huetmachers seel: wittib, mit beÿstand hannß Georg Meÿers deß huetmachers ihres Vogts an einem,
So dann hannß Jacob Spleÿß der huetmacher, und Anna sein Eheweib ihr Annä eheleiblich. Sohn und Sohnsfraw, am andern theil,
haben bekannt, waß maß. sie sich mit einand. dahien vereinbahret, daß Sie beÿde Eheleuthe, ermeldte ihre Muter und Schwig. Zue sich in ihrer Stub und ahne ihrem disch nehmen, darinn und daran so gut sie es selbst. haben werd. versorg. (…)

Anne Thomas veuve de Christophe Spleis et ses enfants, le chapelier Jean Jacques Spleis et Salomé femme du cordonnier Jean Gaspard Griessinger, vendent la maison à François von Hipsheim (veuf de leur fille et sœur respective, voir ci-dessous). La veuve se réserve l’habitation dans un logement de la maison

1651 (2. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 273
Erschienen Anna Thomin, weÿl. Christoph Spleiß. deß huetmachers seel. Wittib mit beÿstand hannß Georg Meÿers deß huetmachers ihres Curatoris, Ferner hannß Jacob Spleiß. der huetmacher für sich selbst. und hannß Caspar Grießingers Schuhmachers alß Ehevogt Salomeen Spleißin
haben in gegensein Frantz von Hipßheim deß huetmachers ihres resp. dochtermanns und Schwagers mit beÿstand Martin Rüdingers deß huetmachers seines Schwagers
ihr d. Mutter 1/3, so dann ahne den übrig. 2/3 hannß Jacobß und Salomeen ahne hauß, hoff, hoffstatt mit all. deren Gebäwen, alhie in d. Utengaß. einseit neben weÿl. Caspar Urschen deß Kachlers seel: Erb. anderseit neben Abraham Schiller dem Pitschiergrabern, hind. vff weÿl. H dr. Johann Georg Becht. seel. Erb. Gart. stoßend geleg., daran dem Käuffern deß übrige vorhien erbßweiß Zustehet, von welcher gantzen Behaußung gehend iahrs vff Jacobeæ 5. lib lößig mit 100. lib. denen armen im Kirchspiel deß Münsters, sonst für eldig und eig. dann ob wohlen solche behaußung dem darneb. gelegenen Schillertisch. hauß H. Lt. Balthasar Friderich Saltzmann noch umb 100. lib. verhafftet seÿe, haben iedoch die verkäuffere die verkauffte antheil d. vorbeschriebenen Behaußung solch. Unterpfands Ansprach vffs fürderlichst Zu entledig. und den Käuffern derentweg. freÿ und schadloß zu mach. zugesagt
die Muter hatt ihro vff ihr Persohn und für ihr leben lang deß Stüblin und Kämmerlin an einander. und in den hoff herauß gebawen, ohne Zinnß Zu bewohnen außtruckhlich auß und dem Käuffern angedingt

Fils du chapelier Jean Jacques von Hipsheim, François von Hipsheim épouse en 1640 Anne Marthe Spleiss
Mariage, cathédrale (luth. p. 433)
1640. Domin: Quinquages: Frantz von Hipsen der Huttmacher, Hanß Jacob von Hipsen Huttmachers Vnd burgers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Anna Marthan Christoff Spleißen Huttmachers vndt Burgers alhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Mont. Im Münster den 24. Febr: (i 221)

François von Hipsheim se remarie en 1651 avec Marie Madeleine Wagner, fille de potier : contrat de mariage, célébration
1651 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 611-v
(Prot. fol. 168. – Eheberedung) Erschienen Frantz von hipß. der huetmacher und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Daniel Walters deß Metzgers seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Maria Magdalena H Paul Wagners deß haffenmachers eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand erstermeldts ihres Vatters, wie auch H Johann Schatzen deß handelßmanns und Michael Karchers deß Büttelß vff der Fischer zunfftstuben am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 538, XXXVIII)
1651. Dom. XII. Trinit. den 17. Aug. Frantz vonn Hipßheim Huetmacher vnndt burger alhier vnnd Maria Magdalena, herrn Pauli Wagners des burgers Vnndt haffenmachers alhier Eheliche dochter. den 25. Aug. Münster, Spiegell. Thiergarten (i 286)

Convention entre le barbier Jean Pfort et les pauvres de la paroisse de la cathédrale au sujet du capital assis sur la maison autrefois propriété de Christophe Spleiss et actuellement de François von Hipsheim

1657 (13. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 352
Erschienen H Johann Pfort der Barbierer
in gegensein h Michael Zentgraff deß Golt Arbeiters im nahmen der hauß Armen der Pfarr. deß Münsters, mit beÿstand H Urban Kißelß Notarÿ seines Schwagers
bekannt, Wiewohlen weÿl. Fr. Jacobea Ruckheißin gebohrne Zieglerin, in ihrem vffgerichteten Testamento §. Alß für das tritte & die ienige 100. lib Capital so sie vff einer alhie in der Utengaß. gelegenen dermahl. Christoph Spleiß. dem huetmacher Zugestandenen, anietzo aber Frantz von hipßen dem huetmach. gehörig. Behaußung, gehabte und iahrs vff weÿhenacht. Zinnßbahr. geweß. seind, denen Jeweilig. hauß Armen der Pfarr deß Münsters, der gestalt, legirt, daß der iährliche zinnß ied. Jahrs vff Jacobeæ tag und gemelte haußarmen distribuirt werd. solle (…) So habe eingangßgemelter H Pfort gedachte 100 lib Zu seinen hand. empfang. hiengeg. aner ahne deren statt, den hauß Armen assignirt und Zugeeignet die ienige 100. lib Capital, so anietzo die hohe Schul alhie, vermög der in der Cancelleÿ contract stuben am 11.t maÿ a° 1626. vffgerichteter obligation alle Jahr vff den 11. Maÿ Zu verzinnß. verbunden, von weÿl. Fr. Maria Elisabetha Sommerin, sein Pforten geweßenen Zweÿten ehelich. haußfrau, vff dero ienig. mit Ihme ehelich erzeugtes Söhnlin Johann Wilhelm Pforten, von demselben aber, vff ihme den Vattern erblich gelanget, und sein Johann Pforten geg. männiglich ohnansprüchiges Eigenthum seÿe, (…)

François von Hipsheim se remarie en 1662 avec Susanne, fille du tanneur Martin Schurer
Mariage, cathédrale (luth. f° 19)
1662. Dom: Quasimodogeniti den 6. April: Zum 2. mahl Frantz von Hipßheim der hutmacher vndt Bürger alhier und Jfr. Susanna, Martin Schurers des Rothgerbers vndt Bürgers alhier ehel: Tochter. Dienstags den 15.t April: Spiegel, Münster, Thiergart. (i 20)

Le marié fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 1 663 livres, dettes déduites à 1 232 livres. Il est propriétaire pour deux tiers de deux maisons contiguës rue Sainte-Madeleine, le troisième tiers revenant aux enfants issus en deuxièmes noces (il revend en 1676 la maison acquise en 1661, voir ci-dessus, a-1)

1662 (4. 7.bris), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 11) n° 14
Inventarium und beschreibung aller und Jeder Haab, Nahrung und Gütter, liegend. und vahrend. so dem Ehrenthafften Mr Frantzen von Hipßheim, huthmachern v. burgern Zu Str. eigenthümlichen Zuständig, v. d.selbe seiner geliebten hfr. Susannæ Schurerin in d. Ehestandt Zugebracht, Welches d. Vrsachen beschehen, weilen inn beed. der benanter Ehepersohnen auffgerichteten heuraths verschreibung vnd. and. p. expressum versehen, d. beed.seits Zu bringende v. in wehrend Ehe ererbende Gütter Jedem theil v. seinen Erben ein unverändert v. vorbehalten Gutt sein v. heißen – Actum vnd angefang. in fernerm beysein deß auch Ehrengeacht. H. Martin Schurers Rothgerbers v. deßen Eheprn. alß d. frauwen geliebt. Eltern in Straßburg Donnerstags d. 4 7.bris 1662.

In einer in d. Statt Str. ane Uttengaßen gelegener v. inn dieße Nahrung für unverändert gehöriger behaußg. befund. word. alß Volgt
Eÿgenthumb ane Häußer. Item huß, hoffestatt, höfflin und bronnen mit allen deren Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Str. ane Vdengaßen Einseit etwan neben Abraham Schiller dem Pitschiergraber anizo dißorts selbsten and.seit Georg Sieler der Meelman hinden vff den Edlen und hochgelehrten H. Melchior Sachßen J. V. Drm vnd Professorem stoßend, so gantz freÿ leedig v. eig. Vndt angeschlagen p. 312 lb 10 ß, Daran gebührt erstlichen Ihrer L. Frantzen v. hipßen für unverändert 61 lb 2 ß 2 1/3 s, vnd ane restirenden 351 lb 7 ß 9 1/3 d für 2/3. theil, 167 lb 11 ß 10 d, Vnd alßo in Summa 228 lb 14 ß 3/2 d. Die restirende 83 lb 15 ß 11 1/3 d seind den Kindern mittler Ehe Zuständig. Darüber sagt ein alter Pergament Kauffverschreibung mit d. St. Str. Cantzleÿ Contractstb. anhangendem Insigel v.wahrt datirt den 13. Oct. 1590.
Eÿgenthumb ane Häußern. It. 2/3 theil ane hauß, hoffestatt vnd höfflin mit allen anderen ihren gebäuwen, begriffen, Zugehördten Rechten vnd Gerechtigkeiten geleg. ane obbemelter Vden gaßen, einseit neben deren nechst Vorher beschriebener behausung 2.s neben H. Gabriel Waldeck dem Goldarbeitern hinden H. Dr. Johann Melchior Sachß, dauon gend iahrs vf Weÿhenachten j lb 5 ß d em Wohl Ehrwürdig und hochgeehrten H. Balthasar Friderich Salzman S. S. Theologiæ Licentiato vnd Pfarrern im Münster, wid. lößig in hg. mit 25. lb ferner 2 lb 10 ß d Hanß Thomæ vnd Jonæ den Brantzen Gebrüedern Jahrs vf (-) ablößig mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig v. eig. vnd über dieß beschwerden angeschlag. vmb 125. lb. Thun die hiehero gehörige 2/3. theil 83. lb 6 ß. Der vbrige 1/3. theil ist uch ermelten Kindern gehörig. Vnd besagt vber diße behaußung ein teutsch. Prgmtiner brief in d. St. Str. Cantzleÿ Contractstuben gefertigt vnd mit dero fürhangendem Insigel verwahrt datirt den 27. Maÿ 1661.
Item 2/3. theil ane hauß, hoffestatt, höfflin vnd bronnen in s. Sr. Str. Zuhind.st im Encker gäßel (…)
Künfftige Ergenztung. Vermög Inventarÿ über weiland Frawen Maria Magdalena Wagnerin M. Frantzen v. Hipßen mittlern haußfr. seel. Verlaßenschafft d. 1661. vfgericht
Rubrices In hieuorger geschrieben Inventarium. Haußrath 446, Werckzeug Zum huthmacher handwerck gehörig. 13.
Wein und Vaß 101, Frucht 18, Silber geschirr und Geschmeidt 217, Guldine Ring 14, Baarschafft 172, Pfenningzinß hauptgüter 36, Eigenthumb ane Häußern 562, Schulden in die (Nahrung) Zugeltend 9, Künfftige Ergäntzung 72, Summa summarum 1663 lb, Nach deren Abzug 1232 lb

Les enfants et héritiers de François von Hipsheim vendent leurs parts de maison à leur frère Paul von Hipsheim

1690 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 395
Henrich Seÿler der Rathsbott alß Ehevogt Salome von Hipßen, Mehr Frantz von Hipßen der Huthmacher für sich selbsten, Sigmund Waltz auch huthmacher alß Ehevogt Susannæ von Hipßen, David Schweinle der Riemenschneider alß Ehevogt Marthæ von Hipßen, so dann Johann Martin Schurer der Gerber und Lederbereiter, alß Vogt Martins, Gottfrieds und Mariæ Salome von Hipßen, und Andres Dirrbach alß Vogt Johann Schöttels
in gegensein Johann Paul von Hipßen deß huthmachers Ihres respect. leiblich. bruders und Schwagers [unterzeichnet] Johann Paulus von Hüpßen alß Keuffer
Acht Neundte theÿl Einer behaußung höfflein und dero hoffstätten, mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier in der Uttengaß, einseit neben Johann Weißen dem Schuhmacher, anderseit neben hans Georg (-) dem Kachler, hind. auff die Sachsische Behaußung stoßend gelegen, daran der übrige Neundte theÿl Ihme Kaüffer zu vorhin Zuständig, Zumahlen die gantze Behaußung umb 137 pfund (so dann umb 25 pfund verhafftet) – geschehen umb 59 pfund

Le Grand Sénat autorise l’aliénation de la maison qui appartient aux enfants issus de deux mariages de François von Hipsheim

1690, AMS cote 94 Z 1 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkannus E E Großen Rhats der Statt Straßburg ist Frantz von Hipßen Kindter, Erster und anderer Ehe Joh: Martin Schurer und Andreß Dürbachs daß gebettene decretum alien. betreff. eine behaußung in der Uttengaß gelegen auff der Kinder Vertrags Hh. angehörte relation und der Vogt gewohnliche behabung ertheilt d. 22. Julÿ 1690 und ist die behabung geschehen Eod.
Scheffmacher Rhatschreib.

Le chapelier Paul von Hipsheim épouse en 1682 Anne Salomé Schwenck, fille de chapelier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v, n° 35)
1682. Domin. 17. post Trinit. Zum 2.mahl Paulus Von Hipsen der hutmacher Weiland Frantz Von hipsen auch geweßenen hutmachers u. Burgers alhier nachgelaß: ehel. Sohn, Jfr. Anna Salome Hans Schwencken hutmachers u. Burgers allhier ehel. T. Mittw. den I. 8.br. Zun Predigern (i 106)

Paul von Hipsheim et Anne Salomé Schwenck hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat

1693 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 148-v
Paulus von Hipßen, der Huthmacher und Anna Salome Schwenckin, deß. Eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand Jacob Schwenck auch hutmachers Ihres leiblich. Vatters und hans Daniel Holländers deß huthmachers Ihres Vettern [unterzeichnet] Johann Paluluß Von Hüpßen, Anna Salme Schwenckin
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes, schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Ein vord. und hind. hauß, höfflein, sambt dero hoffstätt. und allen deren gebaüen recht. und zugehördt allhier in d. Uttengaß, einseit neben Johann weißen dem Schuhmacher and.seit hans Georg (-) dem Kachler hinten auff die Sachßische behaußung stoßend gelegen

L’inventaire après décès dressé en 1712 n’est pas conservé
1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 40
Inventarium über weÿl. Herrn Johann Paulus Von Hipßheim des huthmachers seel. Verlassenschafft

Anne Salomé Schwenck meurt en 1719 dans sa maison Grande rue de la Grange en délaissant sept enfants. L’actif de la succession s’élève à 314 livres, le passif à 590 livres.
1720 (28. 10.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 10) n° 418
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Salomeæ von Hipßheim gebohrner Schwenckin auch Weÿl. Hn Paulus von Hipßheim gewesten Huthmachers und burgers alhier nachgelaßener Wittib, beeder nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1720. – nach ihrem am 14. Decembris jüngsthin genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deroselben nechstfolgenden blatt benahmbster Kinder und Erben (…) So beschehen Straßb. den 28. 10.br A° 1720.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Fr. Mariam Magdalenam gebohrne v. Hipßheim Joh: Conrad Fischbach des jünger Hoßenstrickers u. burgers alhier Ehefrau mit beÿstand desselben 2. Joh: Jacob v. Hipßheim den in der frembde sich befindender lediger Schönferber, in deßen Nahmen u. bettener maßen in gegensein war Mstr. Frantz Waltz der Huthmacher u. burger alhier, 3. Weÿl. Fr. Mariæ Salomeæ gebohrner v. Hipßheim mit Mstr. Lorentz Rißen jun. dem Huthmacher burgern alhier ehel. erzielter 2. Kinder u. dißorts Enckele nahmens Lorentz u. Mariam Dorotheam so bevögtigt mit Mstr. Johann Frid. Dürbach dem Kupferschmid u. burgern allhier welcher neben d. Enckeln Vatter dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 4. 5. 6. & 7. Frantz Paul, Annam Margaretham, Joh: Daniel u. Mariam Dorotheam dero geschworner Vogt Mstr Gottfried v. Hipßheim d. hutmacher u. burger allhier so gegenwärtig war. Alle 7. Zu gleichen portionen und Antheilern hinterlaßenen Kind. u. Erben

In einer alhier Zu Straßb. ane der großen Stadelgaß gelegenen in dießen Verl. gehörigen deßwegen hernach fol: beschriebener behaußung folgender maßen befunden.
Hültzenwercks. Cammer A. Obern Gang, Im undern Haußöhren, Wohnstub, Kuchen, Stub Cammer
In Gottes Nahmen ! Zuwißen daß auff (-) den (-) Xbris 1720. zwischen (-) und (-) Uhren in einer alhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen hernach Vermelter Fr. Codicillantin eÿgenthümblich Zuständigen behaußung dero vordern wohnstuben die fenster auff gedachte gaß außsehend fraw Anna Salome gebohrne Schwendin weÿl. Hn Johann Paulus v. Hipsßheim gewesten Huthmachers u. burgers alhier seel. nachgelaßene Wittib, Kranckh (…)
Sa. haußraths 88, Sa. Leehren Faß 9, Sa. Werckzeug Zum hutmacher handwerck gehörig 7, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ringe 10
(f° 9) Eÿgenthumb ane einer behaußung. Ein Behaußung in der großen Stadelgaß gelegen (…)
Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 138, Sa. Schulden 55, Summa summarum 314 lb – Passiva 590 lb, Conferendo 216 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 196 lb

Paul von Hipsheim vend la maison 400 livres à Anne Marie Wagner, femme de Jean Haubenstricker

1694 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 242-v
Johann Paulus Von Hipßen der Huethmacher
in gegensein Annæ Mariæ geb. wagnerin Johannis Haubenstrickers des Pastetenbecks haußfrawen
Hauß, Hoffstatt, Höfflein sambt allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördten allhier in der Uttengaßen, einseit neben Hn Ernst Friderich Mollingern Müntzverwalthern anderseit neben Hanß Georg (-) dem Kachler, hinden auff die Sachßische behaußung stoßend gelegen, welche behaußung zu vorher um 200 lb dem waißenhauß allhier verhafftet – umb 200 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Paul Römers des Nagelschmids alß ietzigen besitzers der hirin gemelten in der Uttengaß gelegenen behaußung (quittung) den 30. mart. 1696

Fils d’aubergiste, le fabricant de pâtés Jean Haubenstricker épouse en 1684 Anne Marie Wagner, fille d’huilier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 197-v, n° 15)
1684. Majus. den 29. Joh. Haubenstricker der ledige pastetenbeck H. Joh Jacob Haubenstrickers eines Ehrsamen Großen Raths alten Beÿsitzers v. gastgebers alhier ehel. sohn, J. Anna Maria H. Georg Wagners burgers v Ohlmans alhie ehe. Tochter (i 199)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. 26-v, n° 12) 1684. Johannes Haubenstricker der ledige Pastetenbeck Hrn Hans Jacob Haubenstrickers des würths zum Ochsen alhier vnd E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Anna Maria Herrn Georg Wagners deß Burgers und Olmans alhier eheliche Tochter. Copul. Zum Alten St. Peter Montag 19/29 Maÿ

Malade depuis huit ans et paralysé des membres, Jean Haubenstricker demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un subside pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. La tribu des boulangers à laquelle ressortissent les fabricants de pâtés apportait jusqu’à présent son aide qui devient une charge trop pesante. Le consul propose une recommandation à l’aumône Saint-Marc pour passer outre au règlement qui interdit de subvenir entièrement aux besoins d’une famille
1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Johann Haubenstricker Burger vnd Krempp vmb Eine Wochentliche Beÿsteur. 268.
(p. 268) Sambstagß den 1.ten 8.bris 1701 – G. Ersch. Johann Haubenstricker Burger Vnd Krempp allhier, Berichtet Ew. Gnad. daß Er schon vber 8 Jahr Kranck und Contract und Nichts Verdienen Kann Vmb sein Weib vndt Kinder Zu ernehren, b. deßwegen Ew. Gnd. vmb Eine Wochentliche beÿsteür. herr Advocat Geyger Gantze famillie Zu St. Marx Zu ernehren währe wieder die Allmoßen ordnung vnd ahne den Spithal Zu Weißen, währe auch Nicht Ublich, Er Vermeine daß der Implorant ahne d. Spithal Vnd St. Marx Conjunctim Könte Verwießen Werden.
Herr Stätt Meister Von Wickerßheim, Er Vermeine daß der Implorant ahne St. Marx allein Könte Remittirt Werden.
Herr Am Meister Friderici berichtet daß bede Ehe Leüth bißhero Von E: E: Zunft der Becken, da der Implorant als Ein Pastettenbecken Incorporirt, Viel guthes genoßen, allein wolte es Ihnen Jetzo Nicht Mehr Continuirt Werden, weilen es Ihr allzuschwehr fället, Sie währen Vbrigens Erbarmens würdig, Vnd die Fr. eine ehrliche Fraw, Vndt Muße die Kinder liegen, Unvermögens in dem bittel herumb Lauffen.
Erk. Auff beschehenen bericht herrn Am Meisters Friderici Könd der Implorant Cum Recommandtione ane St. Marx Verwießen.
Herr XV. Scherer, Herr Schäffer

Anne Marie Wagner meurt en novembre 1701 dans une maison sise au Fossé des Tanneurs en délaissant deux filles. La succession est décrite sous une seule masse pour éviter des frais inutiles, le veuf étant fort pauvre et ne pouvant subsister sans l’aide de l’hôpital. L’actif de la succession s’élève à 64 livres, le passif à 60 livres.
1701 (15. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 7) n° 292, 293
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt die Ehren: und tugendsahme Fraw Anna Maria Haubenstrickerin gebohrne Wagnerin, des Ehrenachtbaren Johann Haubenstrickers vormahls geweßenen Pastetenbecks vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem den 26.t 9.bris dießes Zu endt eÿlenden 1701.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vnd vorgeachten Meister hanß Geörg Redtsloben hohltreger vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr Mariæ Ester vnd Annæ Mariæ der abgeleibten fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter beeder Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein herrn Johann Ludwig Küchel des Kieffers vnd burgers allhier, Donnerstags den 15. Xbris A° 1701.
Pro nota. Es ist Zwahr Zwischen hievorbenanten nun getrennten beeden Eheleüthen Zur Zeit Ihrer angetrettenen Ehe eine formbliche Eheberedung auffgerichtet und darinnen von dem Wittiber der Verstorbenenn Fraw seel. ein gewißes stuck geldt Zur Morgengaab verschrieben (…), alldieweilen aber Er der Wittiber leiter in solchen Elendenstand v. aüßerste armuth gerathen, das er auch ohne Verpflegung gn. hoher Obrigkeit in allhießigem Mehren Hospital sich Künfftighien Zu erhalten ohnmöglich Vermag, also beÿ so gestalter Sachen von demselbigen nichts Zubekommen noch Zuhoffen, als hat mann auch ohnnöthig Zusein erachtet, die Eheberedung hier zu inseriren, noch viel weniger einige ersuchung der Kinder Mütterlichen guths Vorzunehmen, sondern Zu erspahrung weitläuffligkeit vnd unkosten ist Ihnen den Kindern mit verwilligung des Wittiber die gesambt Verheurathet mit Activé et passivé abgetretten, vnd eingelüffert worden, so hier Zur nachricht annectirt würdt.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegenen hannß David Müller dem Rothgerber und burgern allhier eÿgenthümblich gehörigen behaußung, volgender maßen befunden worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 44, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Schuldt 2, Summa summarum 64 – Schulden 60, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 3 lb 19 ß
N° 293. Verkauff und Looß Registerlein – Actum den 29.ten et 30. Xbris Anno 1701.

Jean Georges Reslob, tuteur de Marie Esther Haubenstricker, fait admettre sa pupille infirme à l’orphelinat comme sa mère est morte et que son père est pensionnaire à l’hôpital
1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
Johann Haubenstrickers töchterlein pt° receptionis ins Waÿßenhauß. 291.
(p. 291) Sambstags den 23.sten 7.bris 1702. – Künast Ersch. Johann Haubenstrickers des bürgers vndt Krämben allhier töchterleins Maria Ester Vogt Johann Geörg Retzlob weÿllen der Vatter in dem Hospital die Mutter gestorben, Keine Mittlen Vorhandten, Vndt das Kindt wegen leibsblödigkeit nichts Verdienen Kan, als bittet der Vogt seine Curandin in alließiges Weißenhauß gnädig Zu recipiren.
H. Syndicus Regius meldet, Es wären alle angebrachte Umbständt dießem Kind favorable Vndt Verneme Er weÿllen daß weißenhauß eigentlich Vor arme Elteren loße burgers Kindter Vnter welcher Zahl dießes imploranten Curandum auch ist gestifftet, daß Es ohne anstandt könte recipirt wrrdten.
Erk. wirdt der jmplorante Vogt mit seinem begehren denen Hh. Pflegeren des weißenhaußes recommendirt.
H. XV. Dietrich,vndt H. Rathh. Gangolff.

Anne Marie Wagner, femme de Jean Haubenstricker, loue la maison au fabricant de pâtés Gaspard Seyfried

1695 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 452-v
Anna Maria geb. Wagnerin Johannis Haubenstrickers, deß Pastetenbecks haußfrau mit beÿstand Friderich Wagers deß Kieffers Ihres Vogts
in gegensein Caspar Seÿfrid deß Pastetenbecks
verlühen, Ihro in d. Uttengaß gelegene behaußung, mit allen deren Gebäuen, außerhalb deß Kleinen stocks den die Verleiherin würcklich bewohnt, auff ein Jahr lang von Joh:is Baptistæ dieß jahrs anzurechnen, umb 14 pfund

Anne Marie Wagner, femme de Jean Haubenstricker pensionnaire à l’hôpital, vend la maison 400 livres au cloutier Paul Rœmer

1695 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 624-v
Anna Maria geb. Wagnerin Johann Haubenstrickers deß Pfründers im Spitahl Haußfrau, mit beÿstand Friderich Wagners, deß Küffers Ihres bruders und Vogts
in gegensein Paul Römers, deß Nagelschmids, mit beÿstand Christoph Hildenbrands deß Feÿelhauers seines Gegen Schwehers
hauß, hoffstatt, höfflein sambt allen deren gebaüen, rechten und Zugehördt. allhier in der Uttengaßen, einseit neben Hn. Ernst Friedrich Mollingern, dießer Statt Müntz Verwalthern, anderseit neben H. Paul Heÿer dem Kachlern hind. auff die Sachßische Behaußung stoßend gelegen, welche Behaußung umb 200 lb Capital (und umb 200 lb Capital verhafftet, welche) die Kaüffer übernehmen, und Kein theil dem andern nichts herauß geb. solle

Fils de cloutier, Paul Rœmer épouse en 1673 Susanne Rœmer, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1673 (28. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 481-v
(Eheberedung) Paulus Römer der Nagelschmidt Burger zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Paul Wagners deß haffenmachers seines Curatoris an einem
So dann Jungfr. Susanna weÿl. Alexander Römers gewesenen Schuhmachers Und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Eheliche dochter alß hochzeiterin mit assistentz Caspar Römers deß Schuhmachers Ihres Vogts und Hannß Georg Kreßen deß Schneiders Ihrer Mutter Bruders beeder Burger zu Straßburg am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 170)
1673. Dom: XV. post Trinit: Zum 2.mahl Paulus Römer der nagelschmid Weiland Johann Römers geweßenen Nagelschmdts u. Burgers alhier nachgelaß: ehel: Sohn Jfr. Susanna Weiland Hr. Alexander Römers gewesenen Schumachers b. Burgers alhier nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 18.t 7.br: Münster (i 172)

Paul Rœmer hypothèque la maison au profit du tailleur de limes Christophe Hildenbrand

1696 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 196
Paulus Römer, der Nagelschmid
in gegensein H. Christoph Hildenbrand deß Feÿelhauers, schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebaüen, Recht. und zugehördt. allhier in d. Uttengaß, einseit neben Andres Gimpel dem Schneider anderseit neben Paul Heÿer, den Kachler, hind. auff die Sachßische behaußung stoßend gelegen
So dann hauß und hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, recht. und zugehörd. allhier in d. Kalbsgaß so einseit ein Eck am Tränckgäßel, anderseit neben der Färbereÿ Zur blauen hand, hind. auff Mathiß Ensel den Schuhmacher stoßend geleg.

Paul Rœmer meurt en 1713 dans sa maison rue des Veaux en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 173 livres, le passif à 137 livres.
1713 (30.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) f° 466

Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Veränderter und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenhaffte und Achtbahre Mstr. Paulus Römer, der geweßene Nagelschmid v. b. alhier nach seinem den 1.ten Julÿ dieses instehenden 1713.t Jahrs aus dießer welt genommenen seel. hientritt zeitlich. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erfordern und begehren des verstorbenen seel. hinterlassenen dreÿen Kindern und ab intestato rechtsmäßigen Erben, Inventirt und ersucht, dh. die Ehren und tugendsame fr. Susannam geb. Römerin, die dießorts Wittib, beÿständlich deß Ehrsamen vnd bescheidenen Mstr. Joh: Michael Scheurings, Nagelschmidts v. b. alhier Ihres geschwornenen Curatoris (…) Actum in der Königl. Statt Straßb. Mittwochs den 30.ten Aug. Anno 1713.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. den Ehrsamen und bescheidenen Meister Joh: Römern Nagelschmidt und burgern alhier, so in persohn zugegen geweßen, 2. die Ehren und tugendbegabte fraw Mariam Magdalenam gebohrene Römerin deß Wohl Ehrenthafften vnd Vorachtbahren H. Abraham Metzgers wohlbestellten Ammeister Knechts und burgers alhier Haußfr, welche mit assistentz erstged. Ihres Ehwürths beÿ dem geschäfft erschienen, 3. die Ehren und Tugendsame Jgfr. Mariam Salomeam Römerin deren geschworner Vogt ist der Ehrsame und bescheidene Mstr. Johannes Römer Schuhmacher und burger alhier so beneben erstewehner seiner vogts tochter die Inventation beÿgewohnet hatt, Alle dreÿ deß Verstorbenen seel. mit eingangs ernannter Wüttib ehel. erzeugte und hinderlaßene Kind. und Zugleich portionen vnd Stammtheilen Erben

In einer in der statt Straßburg ahne der Kalbsgaßen gelegenen In dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung befund. worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, Vor dießer cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Cammer B
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, hoffstatt sampt allen deßen gebauen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten Und gerechtigkeit gelegen alhier in der Statt Straßb. ahne der Kalbßgaßen einseit ist ein Eck am trenckgäßel, anderseit neben H. David Schneider, dem ferber, hinden auff frid. Kochen dem Spielmann stoßend, davon gibt man Jährl. 2. lb 12 ß 6 d zinß fr. Fr. Dorothea, weÿl. H. Frantz Rudolph Mollingers geweßenen Stattlohners seel. Wittib auff Michaelis ist in hauptguth abzulößen mit 50 lb. It. 5 lb d Zinß H. Joh: frid. Rebhan auff den 1.t febr. in Cap. ablößig mit 100 lb. Ferner 11 lb zinß weÿl. H. Joh: frid. Spielmanns deß geweßenen dreÿzehn hinterlaßenen Erben Jährl. auff Joh: Bapt. loßig in hauptgut mit 275 lb, Summa der beschwerd. 425.Sonsten freÿ ledig und eig. und über dieße beschwerd. dh. der Statt straßb. geschworne werckleuthe crafft Ihrer Zu dießme, Concept geliefferten Abschatzung sub dato d. 21. Aug. Anno 1713. æstimirt per 125. lb. Dar. ist vorh. i. teutsch perg. Kbr. m. d. St. St. C.C. Stub secret Ins. verwahrt datirt den 8. 8.bris 1668 notirt m. altem N° 1 und dießmahlen wieder dabeÿ gelaß.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 39 lb, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeith zum Nagelschmid handwerck gehörig 7 lb, Sa. Silber und goldenen rings 18 ß, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung, Summa summarum 173 lb – Sa. der Schulden 137 lb, Nach solchem abzug 36 lb
It. so hat H. Abraham hanß metzger in obenangezogener behaußung 10. Jahr lang gewohnt und darinnen eine stub, Stub Cammer Kuchen, sampt noch einer Cammer in gehabt dargeg. aber solche Gemach in seinen Costen gebawen, Weßwegen derselbe 175 fl. baw costen gefordet dannenhero zwischen den Parthen verglichen daß die baw costen geg. den Zinnßen auff gehen und kein theil an des anders etwas zu prætendiren befragt seÿ solle
– Abschatzung den 21.t Augusti 1713. Weylandt des Ehren hafften und bescheidenen Herren Paulus Röhmers des Nagelschmidts seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Kalbßgaßen Gelegen, ein Eck am Tränckgäßl. Ander seith. neben Hn. dauidt Schneider dem Ferber hinden auf Friederich Kochen den spielmann stoßendt, Welche behaußung Keller loch, Werckstatt sampt aller Ihrer recht: und gerechtigkeit sich in der besichtigung durch der Statt Straßburg Geschwohrne Weckhleüthe befunden, undt Jetzigem Preiß nach geschlagen Wirdt Vor und umb Ein Taußend und ein Hundert Gulden. bezeichnus durch der Statt Straßburg geschwohrene werckhleüthe. [unterzeichnet] Jacob Staudacher werck Meister des Maurhoffs

Paul Rœmer et Susanne Rœmer vendent la maison 500 livres à leur fils cloutier Jean Rœmer

1703 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 292-v
(333) Paul Römer nagelschmid u. Susanna geb. Römerin
in gegensein Joh: Römers auch nagelschmids deß. sohns
Hauß, Hoffstatt, Höfflein sambt allen deren gebäuen, rechten u. zugehörden allhier in der utten gaßen, einseit neben andres Gimpel schneidern anderseit neben Paul Geÿer hafnern hinten auf Jacques Maury wachsbohrer stoßend gelegen – um 200, 75 und 150 pfund verhafftet, geschehen um) 75 pfund

Jean Rœmer épouse en 1696 Anne Hildenbrand, fille du tailleur de limes Christophe Hildenbrand : contrat de mariage, célébration
1695 (14.8.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johannes Römern, dem ledigen Nagelschmidt, deß Ehrenhafften Meister Paul Römers ehelichem Sohn, alß hochzeitern an einem,
So dann der Ehren undt tugendsamen Jungfrawen Annæ, des Ehrengeachten Herrn Christoph Hillenbrandts feigelhawers, burgers Zu gerührten Straßburg eheleiblichen tochter der Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil
Welches beschehen inn Straßburg Sontags den 14. Augusti Anno 1695 [unterzeichnet] Johannes Römer als hoch Zeider, Anna Hiller brandtin Als Hoch Zeiterin, Christoph hiellbrandt als der hoch Zeilth vatter
Protocollum tertium, f° 105-v

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 63, n° 355)
1696. Mittw. d. 14. Mart. wird. nach zweÿmahliger außruffungen eingesegnet, Johannes Römer der ledige Nagelschmidt v. burger alhier, Pauli Römers des Nagelschm. v. B. alhier ehel. sohn V. Anna, Christoph Hild.brandts des B. allhier v. feigelhawers ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Römer als hochzeiter, Anna Hillenbrandtin als hochzeiterin (i 62)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 89 livres, ceux de la femme à 242 livres.
1696 (14.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6314) n° 485
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung so d. Ehrenhaffte Johannes Römer Nagelschmidt undt die Ehren: und tug.dsahme Anna Hillenbrandtin, beede Eheleuth burgere alhier zu Straßburg einand. in Ihren Ehestand Zubring. so umb d. ursach. beschrieb. wirdt, weilen inn d. Zwisch. beed. gedacht. Ehe Persohnen mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich verseh. d. eines Jed. inn die Ehe zugebrachte Vermög. einen Jed. theil undt seinen Erben ein freÿ eÿg. Ohnverändt. Vermögen seÿn undt künfftig. Zeit (…) – Beschehen in Straßb. inn beÿein d. Ehrengeacht. H. Paul Römers Nagelschmidts undt H. Christoph Hillenbrandts feigelhawers, beed. burg. alhie, als d. beed.Zeug. Eheleuth geehrten Vättern Montags d. 14. Maÿ anno 1696.
Volgt nun hierauff die Inventation und beschreibung der Verlaßenschafft für und ahne sich selbsten, undt anfänglich des Ehemanns in die Ehe zugebrachte ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 55, Sa. Werckzeug Zum nagelschmidt handtwerck gehörig 26, Sa. Silbers 7, Summa summarum 89 lb
Auff solches wird auch der frawen Zugebrachte ohnverändert eÿgenthümblich guth beschrieben, Sa. haußraths 163, Sa. Silbers u. geschmeids 9, Sa. frücht 3, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 58, Summa summarum 242 lb

Anne Hildenbrand meurt en 1703 en délaissant trois enfants. La maison est portée à son prix d’achat, soit 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 3 livres, celle des héritiers à 205 livres. L’actif de la communauté s’élève à 99 livres, le passif à 299 livres

1703 (19. Xbris), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 4) [partie supérieure détruite par l’humidité]
Inventarium über [Annæ Rö]merin gebohr[ne Hildenbrand]in deß Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Römers deß Nagelschmidts und burgers allhier zu Straßburg gewesener Eheliche haußfraw nunmehr seelige, nach ihrem den 23.ten Septembr. dießen Lauffenden 1703.ten Jahrs auß dieser zeitlichkeit beschehenen tödtlichen hintritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsahmen und bescheidnen Meister Johann Jacob Schweickhardts deß Kachlers auch burgers Zu gedachten Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts der seelig verstorbenen mit dem hinterbliebenem wittibern ehelich erziehlten dreÿer Kinder nach dem eingang dießes Inventarÿ benambßet (…) – Geschehen in beÿsein herrn Christoph Hildebrandts deß feÿlhawers burgers allhier der seeligen frawen eheleiblichen Vatters nun obged. Kindern Vogts und wittibers, Straßburg den 19.te,Decembris 1703.
[die seelig verstorbene hat ab intestato Zu Erben v.laßen alß volgt] 1. Hanß [Christoph] so 7. Jahr alt, 2. Hanß Daniel, so 5. Jahr alt und 3. Susannam so 2 ½ Jahr alt, alle dreÿ der seelig verstorbenen frawen mit dem hinterbliebenen wittiber ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Erben Zu dreÿen gleichlingen portionen und Erbs Antheÿlen, in deren Nahmen eingangs gemeldter meister Schweickhatdt, der geschworene Vogt dieser Inventation von anfang biß zu endt beÿgewohnt hat.

Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoffstatt, höfflein sambt allen deren gebäuwen, rechten und zugehörden gelegen allhier in der Statt Straßburg in d. uttengaß 1.s. andreß Gümpel dem Schneider, 2. s. neben herrn Paul Heÿgern dem hafnern, hinten auf Jacques Maury Wachßpoßierer und vornen vf die Uttengaß stoßend, davon gehen Jährlich 10. lb d Jährlichen Zinnß dem hiesig. weisenhauß, vf Ann: Mariæ fällig lößig in haubtgutt mit 200. lb d, Item 3. lb 15. ß d Jungfr Margarethæ Preußelin, Mstr Jacob Carl Preußels deß Schneiders v. b. allh. ehelichen tochter, auch vf ged. termin fällig lößig in haubtguth mit 75. lb d. So dann 6. lb d Jährl. Zinßes vf ged. termin H. Christoph Hildebrand dem feÿlhawern v. b. allhier ablößig mit 150. lb. d Sonsten freÿ ledig und eÿg und wie sie d. Wittiber den 7.ten Julÿ 1703. an sich erkauft angeschlagen umb 500 lb. Abgezogen obige beschwerden restiret hier außzuwerffen 75. lb.
Hierüber bes. i. t. p. Kbr. mit j. d. St. St. anhang. inns. sub 7. Julÿ 1703. notirt mit N° 1, Ferner j. t. p. Kbr. m. dito de a° 1695. 28. Octobr. m. N° 1 Paul Römers deß nagelschmidts, So dann j. dito m. dito Annæ Mariæ Wagnerin Johann Haubenstrickers deß Pastetenbeckens haußfr. 29. Martÿ 1694. mit Lit. A. signirt
Summa hujus Inventarÿ. Wittiber, 1. haußrath 3, 2. Werckzeug 12, 3. Silber und geschmeid 1, 4. Ergäntzung 24, Summa summarum 41 lb – Passiva 45, Rest 3 lb
d. Erben gutt, 1. haußrathß 43, 2. Silbergeschmeid 4, 3. gold. Ring 1, 4. Ergäntzung 112, 5. Activorum 45, Summa summarum 205 lb
Theilbar, 1. haußrath 21, 2. Gld. Ring 2, 3. behaußung rest 75, Summa summarum 99 – Passivorum 299 lb, übertreffen 200 lb

Jean Rœmer se remarie avec Anne Catherine Neustœckel, fille de boulanger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 144, n° 679)
1704. Mittw. d. 16. April. wurden nach ord.tl außruff. copulirt Johannes Römer d. Nagelschmidt v. Burger allhier v. J. Anna Catharina Johann Jacob Newstöckels des Weißbecken v. Burg. allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Römer als hochzeiter, Anna Catharina Neüstocken als hochzeiderin (i 143)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 62 livres, ceux de la femme à 109 livres.

1705 (17.3.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 6)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und güther, liegender und vahrendter, so der Ehren und vorgeachte Herr Johann Römer, der nagelschmid und burger allhier, und die viel Ehren und Tugendsahme fraw Anna Catharina gebohrne Newstöcklerin deßen zweÿte eheliche haußfrau, einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht, welche crafft der Zwischen dießen beeden Eheleuthen uffgerichteten Eheberedung ohnverändert vorbehalten sein und verbleiben sollen, dergestalten daß solche mit der Zeit widerumb in natura ersetzt (…). Actum in fernerem beÿwesen herrn Johann Friderich Hucken, deß biersieders Zum Schwehrten der frawen annoch ohnentledigten vogts und herrn Johann Jacob Schweickarts deß Kachlers deß Ehemanns Kinder vogten, Straßburg den 17.ten Martÿ 1705.

In einer in der Statt Straßburg und uttengaß deß Ehemanns ohnverändert behaußung befunden worden.
Holtz: und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, vor dießer Cammer, In der Wohnstuben, In der Soldaten Cammer, In d. Küchen, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. (M.) It. hauß, hoffstatt, höfflein sambt allen deren gebäuwen, rechten und Zugehörd. gelegen allhier in der Statt Straßburg in d. uttengaß 1.s. andreß Gümpel dem Schneider, 2. s. neben herrn Paul Heÿgern dem hafnern und E. E. Kl. Rathß alten beÿsitzern, hinden auf Jacques Maury den Wachßpoßierer und vornen vf die Uttengaß stoßend, davon gehen Jährlich 10. lb d Jährlichen Zinnß dem allhießigen waÿsenhauß, auff Annunciationis fällig, lößig in haubtgutt mit 200. lb d, Item 3. lb 15. ß d Jungfr Margarethæ Preußelin, meister Jacob Carl Preußel deß Schneiders und burgers allhier ehelicher tochter auch auff gedachtem Termin fällig lößig in haubtguth mit 75. lb d. So dann 6. lb d Jährlichen Zinßes vff gedachtem Termin Herrn Christoph Hildebranden dem feÿlhawern und burgern allhier ablößig mit 150. lb. d. Sonsten freÿ ledig und eÿgen und wie sie der Mann in seiner erstern Ehe den 7.ten Julÿ 1703. an sich erkaufft angeschlagen umb 500 lb. obige beschwerden davon abgezogen restiret hier annoch an dem Kauffschilling 75. lb. Daran participiren deß Ehemanns dreÿen Kindern ersterer Ehe vor mütterlich Gut eine tertz und die überige tertz der Ehemann nemblichen 50 lb
Hierüber besagt i. t. p. Kbr. m. d. St. St. anh. C. C. inns. vw. sub dato 7. Julÿ 1703. notirt mit N° 1, Ferner j. t. p. Kbr. m. dito de a° 1695. 28. Octobr. m. N° 1. So dann So dann j. dito m. dito sub dato. 29. Martÿ 1694. m. L. A. signirt
(F.) So dann ist dem Mann gelüffert worden 100 thaler welche ane einer Mehrern Summ auff dem beckenhauß am Speÿer thor gestanden und der frawen vatter herr hannß Jacob Neuwtöckel der weißbeck und burger allhier in der zwischen beeden Eheleuthen vffgerichteten Eheberedung §° 6.to Ihro mit zugegen versprochen gehabt
Der Kinder Pfetter, Göttel und Geschenck, hannß Christophen gehörig, hannß Danielen gehörig, Susannä
Summa hujus Inventarÿ. des Manns ohnverändert, 1. haußrath 161, 2. Werckzeug 40, 3. Silber 14, 4. behaußung 50, Summa summarum 267 lb – Passiva 329 lb, übertreffen die vorstehende Passiv Schulden deß Ehemanns zugebrachte Nahrung umb 62 lb
der frawen ohnv.änderten. haußrathß 10, 2. Silber 17 ß, 3. gold. Ring 7, 4. baarschafft 78, Summa summarum 109 lb
Summa Haussteuren 14 lb

Jean Rœmer et Anne Catherine Neustœckel vendent la maison 700 livres au maçon Philippe Jacques Zell et à sa femme Marie Claire Keller

1724 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 n° 335-v
Johannes Römer der Nagelschmidt und Anna Catharina geb. Neustöckelin, Ferner sein Römer in erster ehe mit weÿl. Fr: Anna geb. Hildebandin noch lebende zweÿ Kinder Johann Christoph Römer der Feÿlhauer und Jfr Susanna Römerin mit assistentz ihres bruders so beede majorennes und ohnbevögtigt zu seÿn versicherten
in gegensein Philipp Jacob Zell des Maurers und Steinhauers und Mariæ Claræ geb. Kellerin
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hindergebäu hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Uttengaß, einseit neben Andreas gimpel dem Schneider anderseit neben Paul heÿer dem haffner hinten auff Jacques Maury modo deßen tochtermann Jean Chapuis beede Liechtermacher – als ein währender Ehe erkaufftes Guth nach deme die Kinder Vogt auff das theilbare verzug gethan angegebene 577 pfund ausmachende onera und 122 pfund

Philippe Jacques Zell et Marie Claire Keller revendent la maison 800 livres au fabricant de chandelles Claude François Vernier et à sa femme Marie Eve Reinboldt

1726 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 n° 202-v
Philipp Jacob Zell der Maurer und Steinhauer und Maria Clara geb. Kellerin
in gegensein Claude François Vernier des Liechtermachers und burgers allhier und Mariæ Evæ geb. Reinboldtin
Eine Behausung bestehend in vorder: nebens: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß einseit neben Andreas Gimpel dem Schneider anderseit neben Paul Geÿer dem haffner hinten auff Jean Chapuis den Liechtermacher – um die angegebene 577 pfund hauptsummen und 222 pfund

Originaire de « Lory » près de Porrentruy, Claude François Vernier épouse en 1723 Marie Eve Reinbold native de Steinbach dans le diocèse de Strasbourg : contrat de mariage non conservé, célébration
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
H Claudÿ Francisci Vernier liechtermach: und Jgfr Mariæ Evæ Reinboldin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 65-v)
die 28 junii 1723 (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti claudius Franciscus vernier oriundus del(-) diœcesis Basiliensis et Maria Eva Reinboldin oriunda ex Steinbach huius diœcesis – signum sponsi x, signum sponsæ x (i 65)

Tous deux deviennent bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1344
Claude François Vernier d. liechtenmacher Von Lory beÿ bruntrudt geb. undt seine ehefr. Maria Eva Reinboltin von Steinbach erhalten das burgerrecht umb die tertz d. Neuen burger schilling, wollen beÿ E. E. Zunfft d. Möhren dienen. Jur. et prom. d. 18.ten Martÿ 1724.

Claude François Vernier se plaint à la tribu des Maçons que Philippe Jacques Zell a mal exécuté les travaux promis lors de la vente (voir plus haut). Il achète en 1730 la maison contiguë à la sienne (a-1).
Claude François Vernier meurt en 1734 en délaissant deux enfants. Une note signale que les conjoints n’ont pas fait dresser d’inventaire de leurs apports. Les experts estiment la maison au nord 300 livres et celle au sud 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 216 livres, celle des héritiers à 24 livres. L’actif de la communauté s’élève à 575 livres, le passif à 1770 livres.

1734 (21.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland der Ehrenhaffte Claude François Veurnier, geweßener Liechtermacher vnd burger alhier seel. nach seinem den 16. Aprilis Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Meister Johann Michael Strifflins, Schuemachers vndt burgers alhie, alß geordnet: und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, und Andres Michaels der Veurnier, des Abgeleibten seel: mit der Ehren: vnd tugendsamen Frauen Maria Eva gebohrnen Reinboldin ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch die hinderlaßene Wittib, mit assistentz des Ehren vorgeachten herrn Johann Jacob Newstöckels, weißbecken vnd burgers alhie, dero geschwornen Curatoris – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 21. Junÿ 1734.
Eheberedungs Copeÿ
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. deswegen ist Zuwißen, daß zwar die vorgemelte beede Eheleuthe in vorher geschriebener Eheberedung sich allerseits ein unverändert gutt und deren Ergäntzung vorbehalten, aber folgendts der ordung zu wider auß gewißen verhindernußen dero zugebrachte Nahrung nicht inventiren laßen, dahero dann beÿ so gestalten Sachen vordrist der Wittib gethanen handtreuwlichen bericht (…)

In einer alhier zu Straßburg in der Uttengaßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie folgt.
In der Soldaten Kammer, Im obern Vordern Cämmerlein, In der Vordern Stuben, In der hindern Stuben, In der Kuchen, Im Laden
Eigenthumb ane Häußern. (T.) Eine behaußung, als Vorder: hinder: und Nebenshaus, wie auch hoffstatt und höfflein, mit allen deßen begriffen weithen rechten Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, in der Uttengaßen, einseith neben hernach beschriebener behausung, and.seit neben, Mons. Jean Chapuÿ dem Liechter macher hinden auff erstdachten Chapuy stoßend, davon gehen Jährlichen 15. lb d Zinß dem Weÿßenhauß alhier vff Mathiæ n Capital ablößig mit 300 lb. d, Item 7. lb 10 ß gelts à 5. pro Cento H. Philipp Ramsperger dem Schuhmacher jahrs auff den 13. Julÿ ablößig in Hauptguth mit 150. lb. d, Vnd dann 3 lb 15 ß gelts herrn Johann Georg Reißeißen dem Scribenten, Jahrs vff Johannis Baptistæ in Capital wid. lößig mit 75. lb. Thun vorstehend. Posten zusammen 525. lb d. Sondten eigen, dargegen ist vorstehende behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere laut überschickten scheins vom 4. Junÿ 1734. allein angeschlag. worden pro 500. lb. ist also höher onerirt dann selbige angeschlagen 25. lb So hernacher fol: (-) beÿ den Passivis angeschlagen befindlich.
Uber vorstehende behaußung besagt j. teutscher Perg. Kauffbrieff mitder Cancelleÿ Contractstuben Anhang. Insigel verwahrt, datirt den 2. Maÿ 1726.
(T.) Item I. behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden vnd Gerechtig keiten, geleg. allhier Zu Straßburg in ermelter Uttengaßen, einseith neben nechst Vorherbeschrieber behaußung, ands. neben Johann Georg Dörffer, dem Küeffer hinden auff gedachte behaußung stoßend, davon gehen Jährlichen 12 lb 10 ß gelts dem Weÿsenhauß alhier vff Annunc: Mariæ in Capital ablösig mit 250. lb. dargegen haben die Herren Werckmeistere besagte behaußung Laut vorhergemelten Scheins æstimirt pro 300 lb. Restiret also annoch außzuwerffen 50 lb. Über vorher geschriebene behaußung besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit d. Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insiegel de dato 13. Martÿ 1730.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 19 ß, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Schulden 202, Summa summarum 216 lb
Dießemnach würd auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿder 11, Sa. Schiff und geschirr Zum Liechtermach. gehörig 16, Summa summarum 28 lb – Schulden fol. 7.a, In Compensatione 24 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 34, Sa. Wahren Zum Liechter handel 487, Sa. Silbers 3 Sa. Eigenthumbs an häußern 50, Summa summarum 575 lb – Schulden 1770 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die sambtliche Theilbare Verlaßenschafft umb 1194 lb
Abschatzung dem 4. Junÿ 1734. Auff begehren Weilandt deß achtbahren und bescheitenen Frantz Blott Wernier dëß geweßenen Lichtermachers seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der rutten gaßen gelegen eins eits Neben die Erben selbsten, anderseits Neben Johann Jörg törffer dem küffer hinden auff getachte Erben Stoßend welche behausung Stübell Küchell und Kleines Cämmerlin auff dem Botten stübell schmaler eingang und Kleines getrëmbtes Kellerlein und mit einen halben tach sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckhleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen würdt Vor und Umb Sechs Hundert Gulten
Der 2.te begriff ist auh alhier in der Statt Straßburg in der rutten gaßen gelegen ein seits Neben die Erben selbsten, anderseits und hinden auff Musi Schapi dem Lichter macher Stoßent welche behausung Stuben Cammren Kuchen hauß Ehren sodaten Cammer 2. Cammeren under dem tach auff dem botten Kuchen der Casten Lichter machers werckstatt höffell bronen ein getrëmbtes und gewölbtes Kellerlein, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch dero Statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der biersieder befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein Tausent Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marie Eve Reinbold se remarie avec le compagnon maçon Jean Guillaume Lender originaire de Kitzingen en Bavière : contrat de mariage dans lequel la future épouse assure à son mari la jouissance viagère des deux maisons, célébration
1735 (12.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 144
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrengeachten Johann Wilhelm Lender, ledigem Steinhauer und Maurergesellen von Kitzingen gebürtig, weÿland des Ehren und Vorachtbahren Meister Johann Wilhelm Lender geweßenen Steinhauers und Maurers auxh Werckmeisters allda seel hinderlaßenen ehelichem sohn als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Eva Veurnier gebohrner Reinboldin weÿl. des Ehrengeachten Claude François Veurnier,geweßenen Liechtermachers und burgers allhier nachgelaßener Wittib als der hochzeiterin ane dem andern Theil

Siebendens hat die Frau Hochzeiterin umb besonderer Zu ihrem bräutigams habender Neigung willen demselben auff den fall Sie Zuerst Versterben würde Zu einem gemeinen lebtägigen und wiederrückfälligen Wÿdems bestimmet und Verschrieben Erstlichen die Ihre Vor ohnvertheilt gehörige helffte ane einer behaußung in Vorder: hinder: v. Nebenshaus, mit allen deßen begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß, einseith neben hernach beschriebener behausung, anders. neben, Jean Chapuy dem Liechtermacher, hind. wieder auf denselben stoßend,
Ferner dero ohn Vertheilte helffte ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weith. rechten, Zugehörden vnd Gerechtig Keiten, auch ane der Uttengaß gelegen, eins. neben Joh. Georg Dörffer, dem Küeffer, anderseith neben obbedeutetem hauß, hinden auf gedachte behaußung stoßend, welche beede heüßer Sie die fr. hochzeiterin und dero erstere Ehemann seel. mit einander ane sich erkauffet haben und Ihro der hochzeiterin beeden Kindern erster Ehe die andere helffte daran gebührig ist, alßo und dergestalten daß Er der bräutigamb die helffte an erstbedittenen beeden häußern und deren Zugehörden die tag seines Lebens ruhig und ohngekränckt Zunutzen Zugenießen, Zubewohnen und Zugebrauchen berechtiget (…)
So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem alten Weinmarckt gelegen auff Dienstag den 12.ten Julÿ A° 1735 [unterzeichnet] Johann Willhelm Lendter alß hoch zeitter, MEV Frauen Mariæ Evæ Veurnier der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 171-v)
Hodie die 21 mensis Augusti anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes wilhelmus Lender Lapicida filius legitimus wilhelmi Lander et Dorotheæ clauhammerin defunctorum parentum, dum viverent in Kintingen Diœcesis Herbipolensis, natus in dicto Kitzingen et commorans a octodecim annis argentinæ in Parochia ad dictum S. Petrum Seniorem et Maria Eva Reinboldin vidua Francisce vernier dum viveret Civis hujatis et candelarum opificis commorans in hac parochia nostrâ (signé) Johann Wilhelm Lendter, signum sponsæ x (i 173)

Le maçon Jean Guillaume Lender devient bourgeois en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1024
Johann willhelm Lenter d. Maurer Von Kitzing. auß francken geb. erhalt d. b. von seiner ehefr: Maria Eva Frantz Vernier gew. b: undt Liechtenmachers wtb. ex gratia gratis, will beÿ E E Zunfft d. Mohrin dienen. Jur. eodem [18.t octob. 1735]

Marie Eve Reinbold, femme du fabricant de chandelles Jean Guillaume Lender meurt trois mois après son mariage en délaissant un fils de son premier mari. Les experts estiment la maison au nord 500 livres et celle au sud 900 livres. Le notaire fait observer qu’il est impossible d’évaluer les apports de la défunte à partir de l’inventaire dressé après la mort de son premier mari puisqu’elle a continué à exercer son métier en contractant plusieurs dettes. La succession est décrite sous une seule masse dont l’actif s’élève à 1 068 livres et le passif à 1 092 livres.

1735 (19. 9.bris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 56) n° 500
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Evæ Lenderin gebohrener Reinboldin letztmals des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Wilhelm Lenders Liechtenmachers und burgers allh. geweßener Haußwürthin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet 1735.
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab, Nahrung und güthere so weÿl. die Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Eva gebohrene Reinboldin, erstmals weÿl. des Ehren und Vorgeachten H. Claude François Vuernier gewes. Liechterm. v. burgers allh. seel. und letztmals des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Wilhelm Lenders auch Liechtenmachers v. burgers allhier geweßene Ehegattin, nach Ihrem d. 10. dießes Monats 9.bris aus dießer welt genommenem tödl. hintritt zeitl. hinder sich Verlaßen, welche Verlaß. nachdeme Mstr. Joh: Mich. Strifflin der Schumach. v. burger allh. als geschworner Vogt Andres Michael Veurnier der abgeleibten seel. in 1. Ehe mit obgedachtem Ihrem erstern Ehemann ehelich erzeugten v. nach tod Verlaß. noch lebenden einigen Söhnleins und Zwar die in denen Kästen sich befindlichen Effecten V. in dem Laden enthaltenen Waaren mit E. E. Kl. Raths sigillo belegen anheute aber reseriren laßen, Zum theil auff sein Mr Strifflins des Vogts und theils auf obgedacgten Joh: Wilhelm Lenders des nunmal. Wittibers Ansuchen vnd begehren inventirt, durch Ihme dem hinderbl. Wittiber deßgl. Hubertum Niccard d. dienst Knecht V. Annam Mariam Doßwaldin die dienstmagd im hauß – So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 19.ten 9.bris Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befund. worden, wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, Vor der Soldaten Cammer, In der Magd Cammer, Auff dem oberten hindern Bühnell, Im hindern Stübel, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. Eine behaußung, als Vorder hinder: und Nebensgebäu, hoffstatt und höfflein, mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. ane der Uttengaß, einseith neben H. Jean Chapuy dem Liechtermacher, anders. neben hernach beschriebener behßg, Vornen auff besagte Uttengaß und hinden auff erstgemelten Chapuy stoßendt, und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 24.ten Novemb. Aô 1735. angeschl. pro 900 lb.
Davon reicht mann Jährlichen dem Stifft des Waÿsenhaußes allhier auff Matthiæ Apostoli oder den 24. febr. 13. lb 10. ß Zu 4 ½ pro Cento gerechneten Geld Zinßes wiederlößig in haubtguth mit 300 lb. Mehr gefallen davon Jährlich auf dem 13. Julÿ 7 lb 10 ß Zu 5 pro C° gerechneten Geld Zinnßes H ? Philipp Ramsperger dem Schuhmacher und burger allhier redimibel in Capital mit 150. lb. Item dann gehen davon Jeweilen auff Joh. Bapt: oder den 24. Junÿ 3. lb 15 ß à 5. pro Ct° gerechneten Gld Zß H. Joh: Georg Reißeißen Cand. Notar: ablößig in haubtguth mit 75. lb. Welche dreÿ auff solcher behßg hafftende Capitalia zusammen antreffen 525 lb. Solche gegen obiger Abschatzung des haußes gehalten, so Verbleibt an derselben annoch per rest übrig und dißorts außzuwerffen 375 lb
Wie die Verstorbene und dero erstere Ehemann seel. diese behaußung Von Meister Philipp Jacob Zeller dem Steinhauer und Maurer allh. ane sich erkauffet haben, weißet j. Teutscher pergam. Kauffbr. in allhießig. Canc. Contractst. gefert. v. mit d° anhang. Insigel Verwahret dat. den 2.t Maÿ A° 1726. Dabeÿ noch 2. alte teutsche pergam. Kauffbrieff auch in allhießig. Canc. Contractst. gefert. v. mit dero anhangend. Insigel verseh, dat. den 17. Julÿ A° 1724. et 7. Julÿ A° 1703. alle 3. stuck mit N° 1 bemerckt
It. eine behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. Gerechtig Keiten gelegen auch allhier ane der Uttengaß, einseith neben nechst Vorherbeschrieber behaußung, anderseith neben Meister Joh: Georg Dörffer, dem Küeffer vornen auff gesagte Gaß und hind. auff bemeltes hiehero gehöriges hauß stoßend, so eigen und durch Vorernandte allhießige herren Werckmeistere nach besag Abschatzung Zeduls Vom 24.te Nov: 1735 angeschlagen pro 500 lb. Davon hatt man Jährl. auff Annunc: Mariæ dem Stifft des allhiesigen Waÿsenhaußes 12 lb 10 ß Zu 5. pro Ct° gerechnet, ane Zinß Zurichten so in Capital abzulösen mit 250. lb. Nach deren Abgang restirt ane obigem hauß Anschlag annoch per rest außzuwerffen 250 lb. Dieße behaußung haben die Verstorbene und dero ersere Ehemann seel. Von wohlermeltem Stifft Waÿßenhauß als rechts Inhabern weÿl. Joh: Andres Gimpels geweßenen Schneiders und deßen hinderlaßenen in dem Waÿßenhauß sich befindlich einigen Sohns eigenthümlich ane sich erkauffet, wie der darüber in allhießiger Canc: Contractst. gefert: mit deroselben anhang. Insiegel verwahrte Kauffbrieff de dato 13.ten Martÿ A° 1730. mit mehrerm außweißet, mit N° 1 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen Seÿe hiermit demnach man zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur geschritten und auß der Eheberedung ersehen daß beede geweßte Ehepersohnen ihr einander in die Ehe zugebrachte Nahrung sich zwar Vor ohnverändert vorbehalten, selbige aber nach Vollerzogener Ehe nicht haben inventiren laßen, sondern durch der Defunctæ bald darauff erfolgte Kranckheit davon Verhindert worden und obwolen erst in Anno 1734. den 21.t Junÿ Ihro der abgeleibten seel. erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft inventirt durch H. Notm. Jacob Christoph Pantrion ein formblich Inventarium darüber auffgerichtet worden, welches Inventarium man endlich in ermanglung eines nährern Documenti hätte sollen vor die hand nehmen und der Defunctæ Nahrung darauß ersuchen, allweilen aber Sie die Verstorbene seel in ihrem Wittwenstand das Gewerb fortgeführt und Von denen in solchem Invent. enthaltenen Vielen passiv schulden biß zu ihrer Zweÿten Verheürathung ein ansehnliches bezahlt (…)
Sa. haußraths 68. Sa. Werckzeug Zum Liechtermachen und handel gehörig 356. Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Ring 1. Sa. Eigenthumbs ane häußern 625, Sa. Schulden 12, Summa summarum 1068 lb – Schulden 1092 lb, Passiv onus 23 lb
Abschatzung dem 24. Nov: 1735. Auff begehren deß bescheitenen willhelm Lënter Lichter Macher, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg inn der rutten gaßen gelegen einseits H schapy dem Lichter macher anderseits neben die Erben selbsten hinden auff Johann Jörg Dörffer stoßend welche behaußung hinden auff dem botten Zweÿ Keller einer gewolbt der ander aber getrëmbt oben dar über eine stuben Kuchen Liecher macher werckstatt unschlig Kestell der Lahten, ihm obern stock Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen der gang oben darüber ihm seiten gebeü Zweÿ Camren soltaten Cammer und bienen Klein hoffell und Gompbronnen sampt aller gerechtigkeidt wie solches durch der Statt Straßburg gewesen werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb Ein dausent und acht hundert Gulten.
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der rutten gaßen gelegen einseits ann die Erben selbst anderseits und hinden auff Meister Johann Jörg Dörffer Stoßend welche behaußung: 3 stübel, 3. hauß Ehren worinn die herd und waßer stein sehr Kleine Cammerlein höffell welches sehr schmall und Kleiner getrembter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb Ein dausent Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Guillaume Lender qui est devenu propriétaire des deux maisons en vertu d’une cession faite le premier mars 1736 par le tuteur de son beau-fils les hypothèque au profit du notaire Mathias Koch. L’actif s’élève à 1945 livres, le passif à 2096 livres.

1736 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 604
Johann Willhelm Lender der Liechtermacher
in gegensein H. Mathias Koch Notarÿ Publici und Practici – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, dreÿ neben einander liegende Behausungen, deren eine in Vorder: hinder: und Nebenshauß auch höfflein bestehet mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, hoffstätten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß, einseit neben Jean Chapuy dem Liechtermacher anderseit neben Johann Georg Dörffer dem kieffer hinten auff ged. Chapuy, welche beede häußer deren jedes mit einem höfflein versehen ist – als ein durch den am 1. Martÿ jüngst mit vorbemelten seines stieffkindts (Andreas Michael Vernier) vogt errichtet und am 14. ejusdem vor E.E. Großen Rath confirmirten Kinder Vertrag eigenthümlich überlaßenes guth

Les créanciers de Jean Guillaume Lender qui a quitté la ville font dresser l’inventaire de ses biens. Les experts les estiment au même prix qu’à l’inventaire précédent

1736 (27. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 60) n° 528
Inventarium über Mr Johann Wilhelm Lenders, des Liechtermachers und burgers allhier nunmehr habende Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1736 – welche umb willen derselbe verwichenen freÿtags alß den 23.ten hujus sich Von hier absentiret und deßen Nahrung mit Passiv schulden merckl. beladen, auf Ansuchen und begehren herrn Eberhard Hartmanns des Metzgers, Viehhändlers und burgers allhier, alß eines derer Herren Creditoren und Von E. E. Kleinen Rath allhier unterm 26.ten hujus constituirten Syndici Massæ, inventirt, durch Peter Knotter von Cronweißenburg gebürtig, des ausgettrettenen geweßenen Gesellen, deßgleichen durch Catharinam gebohrne Frickin Johannes Butschers Steinhauers und Schirmers allhier Ehewürthin, so in dem Hauß wohnet – So beschehen allher Zu Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwart Mr Johann Michael Strifflins, Schuhmachers und burgers allhier, als geschwornen Vogts Andres Michael Vernier, des außgetrettenen Stieffsohns, welcher über äugen und zeigen ebenmäßig angelobet hat, mit fernerer zuziehnung S. T. Herrn Johann Ulrich Cammerers des Seÿlers und E. E. Kleinen Raths dermahligen wohlverdienteen beÿsitzer, als auß deßen Mittel hierzu in Specie aobgeordneten Deputati, auf Dienstag den 27. Novembris Anno 1736.

In einer allhier Zu Straßburg ahn der Uttengaß gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befund. worden, wie folgt.
Eÿgenthumb ane Häußern. Erstl. eine behaußung als Vorder hinder: und Nebensgebäu, hoffstatt und höfflein, mit allen übrigen deroselben begriffen, weith. rechten zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß, einseit neben H. Jean Chapuy dem Liechtermacher, anderseith neben gleich hernach beschriebener behaußung, Vornen auff besagte Uttengaß v. hinden auff erstgemelten Chapuy stoßend, so eigen und den 24.ten 9.bris A° 1735 beÿ weÿl. Frauen Mariæ Evæ Lenderin gebohrner Reinboldin, des außgetrettenen geweßter Ehegattin seel. Verlaßenschafft Inventation, durch (die Werckmeistere) angeschlag. auch dermalen, Wiewohl ohnpræjudicirlichen dabeÿ Zulaßen beliebet worden, nemblich pro 900 lb.
Auff solcher behaußung stehet in 3. verschiedenen Posten ane Capital 525 lb d welche hernach umb mehrerer richtigkeit willen passive eingetragen und Wie obgedachte Fr. Maria Eva geb. Reinboldin und Claude François Veurnier geweßener Liechtermach. v. burg. allh. deroselben erstere Ehemann dieße behaußung Von Meister Philipp Jacob Zeller dem Steinhauer und Maurer allh. ane sich erkauffet haben weißet j. Teutscher pergament. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stube, gefert: v. mit deroselben anhang. Insigel Verwahret dat. den 2.tn Maÿ A° 1726. Dabeÿ noch 2. alte teutsche pergament. Kauffbrieff auch in allhießig. Canc. Contractst. gefert. v. mit deroselb. anhangend. Insigel versehen, datirt den 17. Julÿ A° 1724. et 7. Julÿ A° 1703. alle 3. stuck mit alt.N. 1 signirt
It. eine behaußung, höfflein v. hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten v. Gerechtigkeiten gelegen auch allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß, einseit neben nechst Vorherbeschrieber behaußung anderseith neben Meister Joh: Georg Dörffer, dem Küeffer vornen auff gesagte Gaß und hinden auff bemeltes auch hiehero gehöriges hauß stoßend so eigen und dicto 24. 9.bris 1735 beÿ des von hier sich absentirten geweßter Ehefrauen Verlaßenschafft Inventur (…) æstimirt auch anjetzo Wiewohl ohnverfängl. dabeÿ gelaßen worden, nemblichen pro 500 lb
Auff dießer behaußung stehet auch ein Capital Von 250. lb so aber dißorts von dem pretio desselben nicht abgezogen, sondern umb mehrerer richtigkeit willen hernach passivé eingetragen worden. Dießes hauß haben mehrgemelte Veurnierische Eheleuthe Von dem Stifft des Waÿßenhaußes als rechts Inhabern weÿl. Joh: Andres Gimpels geweßenen Schneiders allhier seel. hinderlaßenen in dem Waÿßenhauß sich befindlich ane sich erkauffet, wie der darüber in allhießiger Canc: Contractstuben gefertigte mit deroselben anhang. Insiegel verwahrte Kauffbrieff de dato 13.ten Martÿ A° 1730. mit mehrerm außweißet mit altem N° 1 bemerckt.
Pro nota. Vorherbeschriebene beede häußer seind dem außgetrettenen nach absterben mehr ernandter seiner Ehefrauen, durch einen mit Ihres Sohns erster Ehe geschwornen Vogten Joh: Michael Strifflin dem Schuhmach. und burgern allh. dere 1.ten Martÿ 1736. Vor Hn Joh: Friderich Lichtenberger, Not: publ. allh. getroffenen den 3.ten ejusdem beÿ einem Löbl. Vogteÿgericht und den 14.ten dießes beÿ E. E. Grosen Raths confirmirten auch darauffhin in allhießig Löbl. Canceleÿ Contract stuben enregistrirten Vertrag umb obig. außgeworfenen preÿß eigenthümlichen entschlagen worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 130. Sa. Werckzeug Zum Liechtermachen gehörig 87. Sa. Wahren Zum Liechterhandel gehörig 257. Sa. baarschafft 68. Sa. Eigenthumbs ane häußern 1400, Summa summarum 1945 lb – Schulden 2096 lb, Passiv onus 150 lb
Ungewiß Zweiffelhafft und Verlohrene Schulden 29 lb

Jean Chapuis, propriétaire de la maison voisine, acquiert les deux maisons de la masse délaissée par Jean Guillaume Lender.

1737 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 874-v
Ganth kauff – Mittwoch d. 6. Februarÿ 1737, zufolg E. E. kleinen Raths Erkanntnus vom 12. Decembris 1736 ist eine in Johann Philipp Lender des ausgetrettenen Liechtermachers fallliments mass gehörige in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt bestehenden allhier ane der Uttengaß liegende behausung einseit neben Jean Chappuy dem Liechtermacher anderseit neben hiernach beschriebenem hauß hinten auff ged. Chappuy
erwehntem Chapuy umb 1850 gulden
Eodem wurde auch die kleiner in ged. Lenders falliment gehörigen einseit neben obbeschriebenem hauß anderseit neben Johann Georg Dörffer dem kieffer hinten auff. bemeldten Chappuy stoßene gelegenen behausung
erst besagtem Chappuy umb 850 gulden
(Jean Chappuy dem Liechtermacher)

Jean Chapuis qui a l’intention de reconstruire la maison achète de son voisin tonnelier Jean Georges Dœrffer (propriétaire de l’actuel n° 8) la partie du cabinet d’aisance et de la fosse qui avance dans sa propriété pour obtenir une limite rectiligne. En contrepartie Jean Chapuis accorde à son voisin le droit de pratiquer dans sa remise une fenêtre grillagée qui donne vers son jardin.

1737 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 274
Johann Georg Dörffer der Kieffer
Jean Chapuis des Liechtermachers
zufolg mit demselben vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 13. hujus getroffen von E. E. kleinen Rath confirmirten vergleichs auch verkauffs
Einen theil sein Dörffers Profeÿ:sitzes gewölbs, zugangs und zugehörden umb so viel solches seinem giebel vorgehet welcher hinten auff sein Chapuis oder ehedeßen auff das gimpelische hauß stoßet und unten auf ged. Chapuis platz 6 schuh und einen halben in der länge und in der breitte 5 schueh im ersten und zweiten stock aber nur 4 schuh lang oder tieff und 5 schuh breitt ist alles in der Absicht damit er Chapuis mit seinem neu auffzuführen vorhabenden gebäu und giebel biß in das fundament so tief es von nöthen grad in einer flucht fahren möge, jedoch nicht weiter als biß an des verkäufers hindern Reiffschopff und mit dem beding daß der verkäufer solchen profeÿsitz und zugang und seinen eigenen costen abbrechen, jedoch auch die abbrechender materialien für sich behalten solle, um 135 pfund
anbeÿ verpflichtet sich der kaüffer die profeÿ dermahlen auff seine Unkosten säubern zu laßen und die scheidmaur ohne des verkäufer beÿtrag auffzubauen und in des verkäufers Reiffschopff so auff sein Chapuis gärttlein stoßet ein wohlvergittert und eng vergrembstes einen weg 2 und en andern weg 3 schuh hoch und 2 schuh breittes fenster von gehauenen steinen auff sein des kauffenden Chapuis cösten machen zu laßen und als ein immerwährendes Recht ohne selbiges verfinstern verstellen oder verlegen zu können in sein Chapuis maur ohngeändert zu laßen: worauff beede theile solche zwischen ihnen und wegen ihrer allhier ahne der Uttengaß einseit neben Georg Heinrich Delscher dem Schwerdtfeger anderseit neben dem käuffer selbst gelegenen behausungen getroffene Kaufverschreibung und vergleich


Maison (b), correspondant à la partie gauche de l’actuel n° 10

Les trois anciennes maisons sont réunies à partir de 1737

Livres des communaux

1730, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 776-v
Jean Chapuis est autorisé à ouvrir une porte de communication entre son ancienne maison (actuel n° 12) et celle qu’il vient d’acquérir (partie de l’actuel n° 10) moyennant un loyer annuel de 10 sols dont il rachète le capital en 1737.

Jean Chappuy der Liechtermacher allhier, soll vor die Erlaubnus eine Communication mit seiner wohn behaußung in sein gekaufftes nebens hauß in der Uttengaß machen zu laßen, laut der H. XV. Erk. de 4. Junÿ 1729. auf Eduardi 1730. I.mo, 10 ß
1737
Ist Laut erk. der H. XV. aberkaufft und im Einnahmbuch de A° 1737. Verrechnet worden mit 10 lb

Préposés aux affaires foncières et protocole des Quinze

1729, Préposés aux affaires foncières (VII 1393)
Même affaire traitée par le Préposés aux affaires foncières. Jean Chapuis demande l’autorisation d’ouvrir une communication avec la maison de potier qu’il vient d’acheter et de décharger le sable nécessaire à sa nouvelle construction près du Pont neuf. Les préposés se rendent sur place et constatent que la porte fera 3 pieds et demi de large sur 7 de haut.

(f° 170-v) Dienstags den 3. May 1729. – Mre Jean Chapuy weg. Bawens
Jean Chapuy der Liechtermacher, sucht erlaubnus einen durchbruch in des Haffners wohnung, so neben Seiner in der Uttengaß ligenden gelegen ist, und Er erkaufft hat, machen Zu laßen, ingleichem daß Er Zum Vorhabenden baw an der newen bruck den benöthigten Sand dörffe außladen laßen.
Erk. wird Implorant mit dem Ersten begehren an Gnd. Herrn die Fünffzehen gewiesen, den Sand aber anlangend, mag Er wohl beÿ der Newen bruck außladen laßen wann er alsobald hinweg und in Seine wohnung geführt wird.

(f° 181) Montags den 30. Maÿ 1729. – Jean Chapuy weg. durchbruchs
Augenschein eingenommen Beÿ Jean Chapuy dem Liechtermacher in der Uttengaß, Welcher beÿ Gnädigen Herren den Fünff Zehen umb erlaubnus gebetten eine 3 ½ schuhe breit und 7 schuhe Hoh Thür in die Scheidmaur seiner Zweÿ Häußern gegen dem Closter Zu der Rewerin über Zubrechen und dardurch eine Communication Von seinem Hauß in das Andere Zumachen.

1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
Les préposés aux affaires foncières transmettent l’affaire aux Quinze qui autorisent la communication moyennant un loyer annuel de 10 sols. Les Quinze délivent une expédition de leur arrêt.

Jean Chappuy pt° Durchbruchs
(p. 212) Sambstag d. 4. Junÿ 1729. Ober bawherren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren daß Jean Chappuy der burger und Liechtermacher allhier in einem gehaltenen recess umb gnädige Erlaubnuß eine Communication in sein gekaufft Nebens hauß in der Uttengaß gelegen machen Zu dörffen Vndthg. gebetten habe.
auff geschehener Remission seÿe der augenschein eingenommen worden, da man ersehen daß Implorant aus seinem wohnhauß unten in der Einfahrt Rechter hand in ermeltes Nebens hauß durchbrechen undt eine thür in dem Liecht 3 ½ schuh breit und 7 schuh hoch machen laßen wolle. Nun finde mann auff seithen der Hh. Deputirten Keinen anstand Ihme hierinn Zu willfahren, jedoch wolte mit der meinung sein, daß er jährlich gemeiner Statt Pfenningthurn Zehen schilling davon Zu bezahlen gehalten sein allein die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 218) Sambstag den 18. Junÿ 1729. Ober bawherren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß proponiren daß Comm. hienach gesetzten bescheids seÿe begehrt und willfahrt so fort Wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag d. 4. Junÿ 1729. Auff Jean Chappuy des burgers und Liechtermachers allhier gethanes Unterthäniges ansuchen und bitten Ihme in seinem gekaufften Nebens hauß in der Uttengaß gelegen eine Communication mit seiner Wohnbehausung allda machen Zu dörffen gnädig Zu erlauben, undt Zwahr dergestalten daß Ihme aus gedachter seiner Wohnbehausung unten in der Einfahrt Rechter hand in ermeltes Nebens hauß durchbrechen, undt eine thür in dem Liecht Vierthalben schuhe breit und sieben schuh hoch machen laßen erlaubt sein möchte. Ist nach genohmenen Bedacht, eingenommen Augenschein und der Oberhauheren hierüber abgelegten relation, Erkandt, wird dem Imploranten in seinem begehren Willfahrt, jedoch mit dem anhang daß er deßwegen gemeiner Statt Pfenningthurn Zehen schilling Jährlich Zu bezahlen und abzurichten schuldig sein solle.
Zu MGHhn stellend, ob Sie [-]

Mêmes pièces en copie
Cote VII 27 (Plans et décisions)
108-a, b, c – Jean Chappuy in der Uttengaß
N° b 108.a Auß Gnädiger Herrn der Fünffzehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1729, Sambstags den 4. Junÿ
N° b 108.c Auß Gnädiger Herrn der Fünffzehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1737, Sambstags den 6. Aprilis
N° b 108.b Auß Gnädiger Herrn der Fünffzehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1737, Sambstag den 25. Maÿ

1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Jean Chapuis demande l’autorisation de démolir les maisons qu’il vient d’acheter et de reconstruire un seul bâtiment. Le chef de chantier qui s’est rendu sur place rapporte que les deux maisons acquises, vieilles et délabrées, n’en faisaient anciennement qu’une seule. Celle vers le sud (à côté de l’acquéreur) a 33 pieds 3 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds, celle au nord (à côté de Jean Georges Dœrffer) a 16 pieds 10 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds. Le pétitionnaire a en outre l’intention de détacher un terrain de 50 pieds de long sur 20 de large à l’arrière de son ancienne maison pour le réunir à celle qu’il va reconstruire. Les Quinze donnent leur accord moyennant paiement de 10 livres. Ils délivrent une expédition de leur arrêt.

Jean Chapuy pt° Zusammenbrechung 2. Häußer
(p. 159) Sambstag d. 23. Martÿ 1737 Jean Chapuy pt° Zusammenbrechung 2. Häußer
Moss. Nôe Jean Chapuy burgers und Liechtermachers bitt Underth. umb gn. Erlaubnuß seine Zweÿ an einander stehende häußer in der Vttengaß gelegen abzubrechen, undt Zusammen alß ein New Hauß Wieder auffzubawen. Erkandt, Oberbawherren.

(p. 174) Sambstags d. 6. Aprilis 1737. Jean Chapuy pt° Zusammenbrechung 2. Häußer
Idem laßen ferner per Eundem Referiren Jean Chappuy der burger und Liechtermacher allhier habe umb g. Erlaubnuß gebetten seine Zweÿ aneinander stehende häußer in der Uttengaß gelegen, abzubrechen, und zusammen alß ein New hauß wieder auffzubauwen. Auff geschehene weisung seÿe der Augenschein eingenommen, und besag der beeden Hh. Werckmeister auffgesetzten und eingeliefferten schrifftlichen Relation befunden worden, daß Chapuy an seinem in gedachter Vttengaß gelegenen Wohnhauß Zweÿ an einander stoßende behaußungen erkaufft, welche aber Zuvor nur eine behaußung gewesen, welche beede häußer er, Chappuy willens beede häußer abzureißen und wiederumb eine behaußung daraus zu machen, anbeÿ ein stuck Von seinem Hinder Hauß 50. schuh lang und 20. schuh breit darzu Zu ziehen, das einte erkauffte Hauß, welches an deßen wohnbehaußung anschließt ist gegen der Gaß 33. Schuhe 3. Zoll breit, und gegen dem Hoff biß an die hinder Maur 36 schuh tieff, das andere erkauffte Hauß, welches dem Waÿßenhauß Zuvor gehörig war, so an Ihne, Chappuy, und Meister Johann Georg Dörffer den Kieffer stoßet, befindet sich gegen der Gaß 16. Schuhe 10. Zoll breit, und in der tieffe auch gleich wie das andere 36. Schuh, welche behaußung von unden biß oben auff sehr schlecht, alt, und bawfällig, Auff seithen der Herrn Deputirten Verneme man, daß dem Imploranten gegen einmahliger bezahlung 10. lb. für die Vergönstigung in seinem begehren zu willfahren, die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkannt, bedacht gefolgt.

(p. 183) Sambstags d. 13. Aprilis 1737. Bescheid – In Sachen Jean Chapuy des burgers und Liechtermachers allhier Auff deßelben gethanes Underthäniges ansuchen und bitten Gnädig zu erlauben, daß er seine Zweÿ aneinander stehende häußer in der Vttengaß gelegen, abbrechen und zusammen alß ein Neue Hauß Wieder auffbawen dörffe, erkandten und ein genommemen Augenschein, abgeleßenen schrifftlichen Bericht der beeden Werckmeister dahien gehend, daß der Implorant an seinem in ged. Vttengaß gelegenem Wohnhauß Zweÿ an einander stehende behaußungen erkaufft, Welche aber Zuvor nur eine behaußung gewesen, die er beede abzureißen und wiederumb eine behaußung daraus zu machen, anbeÿ ein stuck Von seinem Hinder Hauß 50. Schuh lang und 20. Schuh breit darzu Zu ziehen, willens seÿe, das einte erkauffte Hauß, welches an deßen Wohnbehaußung anschließt, seÿe gegen der Gaß 33. Schuhe 3. Zoll breit, und gegen dem Hoff biß an die hinder Maur 36. Schuh tieff, das andere erkauffte Hauß, welches dem Waÿßenhauß Zuvor gehörig war, so an Ihne dem Imploranten, und Johann Georg Dörffer den Kieffer stoßt, befinde sich gegen der Gaß 16. Schuhe 10. Zoll breit, und in der tieffe auch 36. Schuh, Welche behaußung von unden biß oben auff, sehr schlecht, alt, und bawfällig seÿen. Ist der Herrn Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, Wird dem Imploranten gegen einmahliger bezahlung Zehen Pfundt d. für die Vergönstigung in seinem begehren willfahrt.
Zu Mghh. stellend, Ob Sie deßen Auffsatz alßo genehmhalten, und dabeÿ erkennen willen, daß selbiger in dieser formb expedirt und ged. Chappuy Zugestellet werden solle. Erk. quod Sic.

Jean Chapuis est autorisé à éteindre les 10 sols de loyer pour le droit de communication accordé en 1727 en payant un capital de 10 livres. Les Quinze délivrent une expédition de leur arrêt.

(p. 207) Sambstag d. 11. Maÿ 1737. Moss. Nôe Jean Chapuy b. und Liechtermachers allhier prod. Vnderth. Mem. pt° eines jährlichen oneris auff seinem hauß. Erkandt, Oberbawherren.

(p. 226) Sambstag d. 24. Maÿ 1737. – Jean Chapuy pt° ablößung 10. ß wegen einer thür
Iidem [Oberbawherren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclaus] referiren, daß Jean Chapuy burger und Liechtermacher allhier den 11. hujus ein Underthg. Memorial producirt, darinnen Vortragend, Es wurde Mgh. aus dem protocoll vom 4. Junÿ 1729 erinnerlich seÿn, wie daß Ihme, Imploranten, gn. erlaubt worden eine thür unden in sein Nebens hauß durch zubrechen jedoch daß er deßwegen Gemeiner Statt Pfenningthurn Zehen schilling jährlich bezahlen solle Es wurde aber solch jährlich onus Ihme, Imploranten, Zu beschwehrlich, undt wolte er die behaußung lieber freÿ haben, befinde er sich also genöthiget ehender ged. thür oder Oeffnung Zumachen Zu laßen, alß solche 10 ß jährlich abzurichten, Wann nicht Mghh. gnädigst gelieben wolten, solch onus Zu moderiren, undt auff ein leidentliches einmahl für allemahl Zu bezahlen, Zu setzen, geruheten, Mit demuthiger bitt Mghh. belieben möchten sothane jährliche Zehen Schilling in ein geringes und leidentliches auff einmahl Zu bezahlen, ex gratia Zu Verwandlen. Auff geschehene Weisung habe der Implorant sich auff den jnhalt seines Memorials bezogen.
Auff seithen der Hh. Deputirten vermeine man daß in die ablößung dieses oneris in alle weg gegen einmahliger bezahlung Zehen pfundt zu consentiren, anerwogen wann der Supplicant die thür wegen welcher deselbe jährlich 10 ß bezahle, wieder Zumauren laße, Gemeine Statt alßdann weder Capital noch Zinß mehr bekommen würde, dahienngen solchen falls Gemeine Statt das Völlige Capital à 5 pro Ct° beziehe und bekomme, jedoch stehe zu Mghh. was die erkennen wollen. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 247) Montag d. 3. Junÿ 1737.
Bedacht – Sambstag d. 24. Maÿ 1737. In Sachen Jean Chapuy des burgers und Liechtermachers auff deßelben producires Unterthäniges Memoriale und bitten, die Ihme wegen einer unden in sein Nebens hauß durchgebrochene thür angesetzte, und jährlich Gemeiner Statt Pfenningthurn zu bezahlen habende Zehen schilling in ein geringes und leidentliches auff einmahl Zu bezahlen, ex gratia Zu Verwandlen. genommenen Bedacht, und der Oberbaw herren abgelegte relation ist Erkandt, Wird der Implorant gegen einmahliger bezahlung Zehen pfund. von diesem onere befreÿt.
Zu Mghh. stellendt, Ob sie auch deßen Auffsatz genehmhalten undt deßen expedition und extradition erkennen wollen. Erkandt, quoadsic.

1737, Préposés aux affaires foncières (VII 1397)
Les préposés aux affaires foncières visitent la maison de Jean Chapuis qui a demandé l’autorisation de réunir les deux maisons sous un seul toit qu’il vient d’acheter et de détacher de son ancienne maison un terrain où se trouve son atelier servant à fabriquer les chandelles en le réunissant à la nouvelle qu’il va construire.
(f° 117-v) Donnerstags den 28. Martÿ 1737. – Augenschein, Jean Chapuy
beÿ Jean Chapuy dem Liechtermacher in der Uttenhaß welcher beÿ Gnädigen Herren den XV. umb erlaubnus gebetten, Zweÿ neben seinem neüerbauten Wohnhauß allda habende, unter einem dach stehende Häußer, So Vor disem nur ein Hauß geweßen, und nochmahls Zu Zweÿen Getheillt und abgesöndert worden, abzubrechen und wieder eines auf den Platz Zubauen, und damit selbiges mehr tieffer bekommen möge, seine hinten daran Habende fonderie Zum Unschlittschmeltzen, welche Zu dem Von jhme bewohnten Hauß gehört, darzu zu ziehen und durch eine Scheidmaur Von diesem abzusöndern und Alle Communication abzuschneiden.
Nota ist ihme den 6. Aprilis 1737. beÿ Gnd. Herren den XV. gegen einmahliger bezahlung 10. lb willfahrt worden.

1779, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Les contrôleurs de maçons constatent qu’André Braulle fait faire des travaux (blanchissage et peinture, réparation d’une cheminée) par le journalier Jean Guillaume Finck sans avoir recours à un maître. André Braulle déclare que le journalier travaille pour lui au lieu de verser un loyer et qu’il ignore le règlement puisqu’il n’est pas bourgeois. Le Conseil l’exempte d’amende pour cette fois, condamne le journalier aux dépens et à la confiscation de ses outils mais lève aussitôt la condamnation eu égard à sa pauvreté.
(p. 459) Mittwochs den 30.ten ejusdem [Junii 1779] Klag – Vorbenannte E: E: Maurer Meisterschafft pro hoc anno geschworene Rügere ließen citiren Herrn Andream Braulle, ancien Controlleur du droit sur les Cartes alhier wohnhaft, und Johann Wilhelm Finck, den Tagner und Schirmer alhier, klagen wider dieselben, und Zwar vordersamst wider ihn Herrn Braulle, daß er in seiner behaußung ane der Uttengaß alhier durch einen Handlanger ohne Meister noch Gesellen Zweÿ Zimmer mit weicher Kreide und Leim waßer habe weißlen und in dem einen das Getäfel perlfarb anstreichen, auch einen Feurherd und Caminschoos ausbeßern, folglich Maurer arbeit verrichten laßen, so dann wider gedachten Finck den Tagner, daß er solche Arbeit gemacht und also gepfuscht habe, welches alles wider Ordnung, bitten daher beede beklagten den Articklen gemäß abzustrafen, dieselben solidarie in die Unkosten zu condemniren und das hinweggenommene Geschirr Zu confisciren.
Weilen aber Herr Braulle der eine beklagte nicht erschienen, sondern sich excusiren laßen, so wurde diese Sache auf künftige Gerichts; Session remittirt.

(p. 461) Freÿtag den 5.ten Novembris. Klag – Meister Johann Jacob Fäßler, Meister Johann Michael Gruber und meister Frantz Marx Spohrer, samtliche Maurer und Steinhauer meistere alhier, als E: E: hiesigen Maurer Meisterschafft pro hoc anno geschworene Rügere ließen Zum Zweÿten mal citiren Herrn Andream Braulle, ancien Controlleur du droit sur les Cartes alhier wohnhaft, und Johann Wilhelm Finck, den Tagner und Schirmer alhier, klagen wider dieselben, und Zwar vordersamst wider ihn Herrn Braulle, daß er in seiner behaußung ane der Uttengaß alhier durch einen Handlanger ohne Meister noch Gesellen Zweÿ Zimmer mit weicher Kreide und Leim waßer habe weißlen und in dem einen das Getäfel perlfarb anstreichen, auch einen Feurherd und Caminschoos ausbeßern, folglich Maurer arbeit verrichten laßen, so dann wider gedachten Finck den Tagner, daß er solche Arbeit gemacht und also gepfuscht habe, welches alles wider Ordnung, produciren demnach den desfalls errichteten Procesverbal vom 5.ten Junii Jüngst und bitten beede Beklagten den Articklen gemäß abzustrafen, dieselben solidarie in die Unkosten zu condemniren und das hinweggenommene Geschirr Zu confisciren.
Beeder Beklagte Zugegen seind der Anklag geständig, sagen aber Zu ihrer Verantwortung, und Zwar Herr Braulle daß Ihme, da Er kein hießiger Burger ist, die Ordnungen und Artickel dieser Ehrsamen Zunft unbewußt sind, daher er solche Arbeit durch den Mitbeklagten auf abschlag das an ihn zu fordern habenden Haußzinses habe machen laßen um Zu seiner Zahlung Zugelangen. Bemelter Johann Wilhelm Finck aber hat ihne diesen Fehler Zu verzeihen, indeme ihn seine äußerste Armuth dazu verleitet habe, und Er außer stand sich sehe, seiner schuldigen Haußzins abzurichten, Bitten demnach beede um absolutionem.
Erkannt, Seÿe beklagter Herr Braulle für dieses mal, in Ansehung ihme der Artickel unbewußt, von der Klag gäntzlich Zu absolviren, mitbeklagter Johann Wilhelm Finck hingegen in den aufgelaufene Unkösten ad 17. ß 8 d taxirt Zu condemniren und das hinweggenommene Geschirr Zu confisdciren. In Betrachtung aber seiner bedürftigten Umstände und Armuth wurde Ihme die Strafe ex speciali gratia erlaßen, Wobeÿ beÿden Beklagten injungirt worden, sich künftighin dem Artickel Zu conformiren, widrigenfalls Sie mit desto härterer Strafe angesehen werden sollen.
(Procès verbal, Zeugen 6 ß, Transport des Geschirrs 5 ß, 4. Citationes 2 ß 8, Büttel 4 ß, zusammen 17 ß 8 d)

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) 1726 la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, chambre à soldats, atelier de potier avec son four, petit vestibule, le tout estimé avec ses aisances et appartenances à la somme de 750 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à l’avant vers la rue une boutique de chandelier, à côté un poêle, une cuisine et un vestibule, une cave sous solives, dans les deux étages un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, dans la mansarde sous le toit trois chambres, greniers dalles, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre à cheminée, une cuisine et un vestibule, passage avec deux dépenses, au premier et au deuxième étage un poêle, une chambre à cheminée, une cuisine et un vestibule ainsi que deux dépenses, sous le toit logement d’officier comprenant un poêle, une chambre et une dépense pour le domestique, un long couloir, le comble renferme un grenier dallé, estimé pour ce qui est du bâtiment arrière posé sur un terrain de 45 pieds sur 17 pieds ½ à 400 florins, pour ce qui est des deux autres bâtiments, un à l’avant et un à l’arrière, à la somme de 3 000 florins

Relevé d’actes

La maison appartient au début des années 1620 au potier Daniel Fiedell.
Le potier Gaspard Schweickhard loue la maison au boulanger Georges Lentz

1622 (xv. Septembris), Chancellerie, vol. 446 f° 337
(Inchoat. in Prot. fol. 248.) Erschienen Caspar Schweÿckhard d. Kachler burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Georg Lentz des weÿßbeckens burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen
das er Jme vonn ermeltem Geörg Lentzen ein gantz Jahr so vff Weÿhenachten Jetz nechst Khünfftig Angehen vnd nit fürbaß desselben Geörg Lentzen behaußung Inn d. St. St. Inn d. Vten gassen & geleg. entlehnet Vnd bestand. hette, für vnd vmb ein Jährlich Zinß Nemmlich xviij ln Straßb.

Georges Lentz devient ensuite propriétaire de la maison. Originaire de Dettwiller, il épouse en juillet 1601 Ursule Siebenhorn, fille de meunier, et devient bourgeois le mois suivant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 149)
1601. Jerg Lentz von Detweiler ein Beck, Ursula Wolf sibenhorns des müllers hind.lassene Tochter. Eingesegnet Zinst. 28. Julÿ (i 78)

1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 799
Georg Lentz vonn Dettweiler der Beckh empfangt d. B: Von Ursula w: Wolff Sibenhorn deß Müllers seligen dochter will Zun Becken dienen vnd 100 fl für sein v.mogen angeben.Act. 11.t August.

Les enfants et héritiers de Georges Lentz vendent la maison 400 livres au potier Jean Gaspard Ursch

1638 (27. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 890
(Protocollat. fol. 137. f. 2.) Erschienen weÿ: Georg Lentzen geweßenen Weißbecken vndt burgers Zu Straßburg see. nachgelaßene Erben: auch deren Ehe: vnd Vögt mit namen Georg Lentz der Jünger Weißbeck undt hanß Lentz, hauptkann vf der Gartner Vnder Wagner Zunfft stuben, beede gebrüedere für sich selbsten, Mehr herr Georg Mahler Würth Zum Gerttenfisch, hanß Oberle Weißbeck, undt hanß Werner Würth Zum Engel, alß Eheuögt Catharinæ, Barbaræ vndt Annæ Lentzin, So dann Er hanß Werner, alß geordneter Vogt Ulrich Lentz (verkaufft)
hanß Caspar Urschen dem Kachler auch burgern alhie, so Zugegen, ihme & Kauffe
hauß undt Hoffstatt, mit allen and. ihren gebäwen & gelegen in der Statt Straßburg, Jenseit der Breüschen in der Vttengaßen einseit neben herrn D. Johann Georg Bechten anderseit neben Christoff Sprießen, dem huetmacher, hinden vff ernannten herr D. Bechten Scheür stoßend – für und umb 400. lb

L’acquéreur hypothèque le même jour la maison au profit du commissaire priseur Christophe Goldbach

1638 (27. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 892
Erschienen hanß Caspar Ursch der Kachler, burger zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit Christoph Goldbachen der Statt Straßburg geschwornen Käufflers bekannt – schuldig seÿe 25. lb. Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß undt Hoffstatt, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie Jenseit der Breüschen in der Vttengaßen gelegen, einseit neben herrn D. Johann Georg Bechten & Christoff Sprießen, dem Huetmacher, hinden vff ernannten H. D. Becht. stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 350. lb rest am Kauffschilling weÿ: Georg Lentzen deß Weißbecken alhie see: Erben

Fils d’un aubergiste de Pfaffenhoffen, Jean Gaspard Ursch se marie en 1638 avec Barbe Steigenbock, fille de boulanger, qui avait épousé en 1636 le potier Jean Adam Rammel.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 218)
1636. Dom. III. Trinitat. 3. Julÿ. Hanß Adam Rammel von Schwäbisch Hall d. Kachler, Balthasar Rammels gewesenen Kachlers v. burgers daselbst Sohn v. J. Barbara Levini Steigenbecks gewesenen weißbecken v. burgers nachgelaßene tochter. Cop. II. Julÿ J. S. Peter (i 111)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 41-v)
1638. Hanß Caspar Ursch d. Kachler Hanß Ursch des Würths Zue Pfaffenhoffen nachgelaßener Sohn, Barbara Hans Adam Rummel deß Kachlers alhie nachgelaßene Wittib. 4. Junÿ (i 43)

Jean Gaspard Ursch devient bourgeois trois semaines après son mariage
4° Livre de bourgeoisie p. 176
Hannß Caspar Urs d. Kachler Von Pfaff. hoff. Empfangt d. Burgerrecht von Barbara Weÿl. Hanß Adam Rumels geweßenen Kachlers vnd Burg. Alhie seel. hind.laßene Wittib vmb 8 goldguld. Wüll Zu den Maurern Zunfftig sein den 27. Junÿ 1638.

Jean Gaspard Ursch hypothèque la maison au profit de la fille du charpentier Jacques Müller

1645 (29. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 655-v
Erschienen Hannß Caspar Vrsch, Kachler Vnd Burger alhie
hatt in gegensein Mariæ Magdalenæ, Jacob Müllers, deß Zimmermanns nachgelaßener dochter Vogts Hannß Georg Schantzen, deß Buchbinders alhie bekannt – schuldig seÿe 25. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll, Hauß Vnd Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie in der Rudengaßen neben H. D. Johann Georg Bechten seel. Wittib Und Erben ein Vnd anderseit neben Christoph Spließen deß Huetmachers seel. Wittibin hinden vff vorgemelts H D. Bechten Gärtlin stoßend gelegen, so zu Vor Verhafftet Vmb 150. lib. Kauffschillings Rest Georg Lentzen deß ältern geweßenen Weißbeckhen alhie seel. Erben, so dann Vmb 25. lb. obgedachten Hannß Georg Schantzen
[in margine :] Erschienen Johann Elbert der Kachler alß Ehevogt hierinngemelter Mariæ Magdalenæ Müllerin, hatt in gegensein Barbara Steigenbockhin deß debitoris ehelicher haußfrawen (quittung) Act. d. 14. Janu. A° 1651.

Georges Lentz cède un capital qui lui reste dû suite à la vente de la maison à Jean Gaspard Ursch

1646 (7. febr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 69-v
Erschienen Georg Lentz der Weißbeck
hatt in gegensein H Hannß Wörners Würths Zum Engel
vor ohngefährd 1 ½ Jahren cedirt und übergeben habe, einen sechsten theil, ihme gebührend, ahne 200. lib so hannß Caspar Ursch der Kachler, vermög der am 27. Xbr. a° 1638. in der Cancelleÿ Contractstub vffgerichteter Kauff Verschreibung Zur Zeit solch. Cession schuldig verblieben ist, und dann einen sechsten theil ahne d Behaußung, so Marx Rueff der Kachler Zwar hiebevor von denen gesampt. Lentzisch. Erben erkaufft, Sie die Erben aber weg. mangel d. Zahlung wid. durch die Ganth ahne sich gezogen hetten – p. 90 Rthlr

Jean Gaspard Ursch hypothèque la maison au profit du relieur Jean Georges Schantz

1647 (ut supra [10. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 198-v
Erschienen Hannß Caspar Ursch der Kachler Vnd Burger Zu Straßburg
in gegensein Hannß Georg Schantzen deß Buchbinders auch burgers alhie – schuldig seÿe 25. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie ienseit der Preüsch in der Uttengaßen einseit neben H Johann Georg Bechten dero recht. Doctoris Und deß hochlöbl. Kaÿß. Cammer Gerichts Zu Speÿer geweßenen Advocati seel. Wittib und Erben & neb. Christoph Sprießen seel. Erben hinden vff ernannts H Bechten seel: wittib Und Erben Gart: stoßend gelegen, so Zuvor noch verhafftet ist umb 25. lib Ihne Schantzen selbsten, Mehr vmb 25. lb Mariæ Magdalenæ Müllerin sein Schantzen Vogts dochter Vnd dann vmb 75. lb Kauffschillingß rest obgedacht. Lentzischen Erben

Veuve de Jean Gaspard Ursch, Barbe Steigenbock se remarie en 1652 avec le farinier Georges Siler. Originaire de Wettringen près de Rothenburg sur la Tauber, le meunier Georges Siler a épousé en premières noces Salomé Müller, femme divorcée du farinier Melchior Meyer, et a accédé à la bourgeoisie une semaine après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne

Mariage, cathédrale (luth. p. 408)
1638. Dominica Jubilate 15. April. Görg Sÿler der Müller Von Wetteringen beÿ Rotenburg an der Tauber Michel Syler burger daselbsten n. sohn, Vndt Salome Melchior Meÿer des Meelmanns Vndt geweßenen burgers alhie durch den Ordentlichen Eherichter geschieden, Eingesegnet Mont. 23. April (i 209)

1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 174
Georg Sÿler der Müller von Rottenburg an der Tauber Empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Salome Müllerin weÿl. Hanß Jacob Müllers des Rothgießers seel. hinderlmaßener tochter vmb 8. goldt fl. würdt Zur Lucernen dienen. Jur. d. 30. Aprilis 1638.

Mariage, cathédrale (luth. f° 546, n° XXXIII)
1652. Dom. 6. Trin. 25. Julÿ. Geörg Siler der burger Vnnd Mehlmann alhier vnndt Barbara, weilandt Johann Caspar Ursch des burgers vnndt Kachlers alhier hinderlaßene Wittib. d. 2. Aug. Münster, Fischerstub, zum Ochßen (i 294)

Le farinier Jean Siler et sa femme Barbe achètent une pension à l’Hôpital
1662 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 183
Erschienen H. Daniel Freÿ als Oberschreiber deß Mehrern hospitals, hatt
in gegensein Georg Silers deß Meelmanns
bekannt, daß die Hh Pflegere besagten hospitals, Ihme Silern und sein Eheweib Barbaram vff dero bitt, Zu mittelpfündern, im mehr gedachten hospital auffgenohmen, daß Sie, darinn ihr lebtag nach der mittel Pfründer ietzig. gleichwohl also underhalten werden, daß sie Zugleich die Jenige Stub und Kammer welche H M Braun seel: inn gehabt genieß: Auch täglich weiß brot, in der woch ein mahl ein stückh Gebratens und auf freÿtag ein eß. fisch haben, hiengeg. sie beÿde Eheleuthe, dem Hospithal, für solche Pfrund 500 Pfund erstatten, wie auch zweÿ halbe bett, einer stangenbettlad und ein klein bettlädlein (…) ahne gemelten 500. lib. 200. lib albereÿt bahr erlegt, und die übrige 300. lib vff ihr beÿder Eheleuth alhie in der Vtengaßen gelegene, nunmehr ahne Balthasar Haanen den Müllern verkauffter Behaußung

Georges Siler et sa femme Barbe vendent la maison au meunier Jean Balthasar Hahn et à sa femme Anne Catherine

1662 (24. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 194-v
(Protocoll.) Erschienen Georg Siler, und Barbara sein Eheweib
in gegensein Hannß Balthasar Haanen deß Müllers und Annæ Catharinæ seines Eheweibs
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Utengaßen, einseit neben H. Johann Melchior Saxen U.I.D. & Instit. Profess., anderseit neben Frantz von hüffßheim dem hutmach. hinden uff gemelten H. dr. Saxen stoßend gelegen – umb 325 Pfund

Jean Balthasar Hahn et Anne Catherine Lauth, assistée de son père meunier Wendelin Lauth, hypothèquent la maison au profit du Chapitre Saint-Thomas au nom duquel son receveur Jean Jacques Moseder. En marge, quittance accordée en 1675 aux enfants du farinier Jean Frédéric Linck, alors propriétaires.

1662 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 509-v
Erschienen Hannß Balthasar Haan der Müller, und Anna Catharina sein Eheweib, und Sie Anna Catharina mit beÿstand Wendling Luten deß Müllers ihres eheleiblich. Vatters Wie auch Wolfgang Sÿbenhorns deß Müllers und hannß Jacob Jundten deß Weißbeckhen ihrer Vettern
in gegensein herrn Johann Jacob Moseders alß E.E. Collegiat Stiffts Zu St. Thomä bestelten Schaffners – schuldig seÿen 200. lb /:darunder 100 lib Zu Völliger bezahung der hierund. beschriebenen behaußung bereits am 2.t. hus. cum acto de insistendo, und die übrige 100. lb. heut dato bahr Vorgelühen worden seÿen:/
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Vtengaßen einseit neben H Johann Melchior Saxen U.I.D. et Inst. Imper. Profess. anderseit neben Frantzen Von Hüpßheim dem huetmacher, hinden uf gemelter H. Dr Saxen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Herrn Hermann Kämpffers deß Lederhändlers alß Vogts hannß Friderich Linckhen deß Meelmanns Kinder alß ietziger besitzer hierinn gemelter behaußung (quittung) Act. 16. 7.br 1675

Jean Balthasar Hahn vend la maison 250 livres au farinier Jean Frédéric Linck

1664 (27. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 528
(Prot. fol. 52) Erschienen hannß Balthasar Haan der Müller
in gegensein hannß Friderich Linckh deß Meelmanns
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Utengaß. einseit neben H Johann Melchior Saxen U.I.D. v. Instrit. Imper. Profess anderseit neben Frantzen von Hupffeßheim den huetmachern, hind. vff gemelten H. Saxen stoßend gelegen, welchen Behaußung umb 200. lib. dem Stifft St. thoman verhafftet (übernohmen) – umb 50 Pfund

Fils du meunier de la Habermühl, Jean Frédéric Linck épouse en 1632 Sara Damon
Mariage, cathédrale (luth. p. 309)
1632. Doîca Jubilat. 22. April. Friderich Linck der Müller Friderich Lincken deß Habermüllers sohn, J. Sara Hans Ludwig Damonn. tochter. eingesegnet Zinstag den 15. Maÿ (i 159)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126) 1632. Eadem [Dom. Voc. Jucundat. 6. Maÿ] Friderich Linck j. Müller Friderich Linck deß eltern v. habermüllers ehelicher Sohn, vnnd J. Sara H. Hans Ludwig Damons gewesenen burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 15. Maÿ Im Münster (i 65)

Leur fille Anne Marie épouse en 1677 Jean Susé, originaire de Lyon
Mariage, cathédrale (luth. f° 51-v, n° 79)
1677. Dom. 1. Adventus. Zum 2 mahl H. Suse Von Lyon Weÿl. Peter Suse geweßenen Paßmentmacher alda nachgelaßener ehel. Sohn, Jfr. Anna Maria Weiland Friderich Linck gewesenen Mehlmanns u. burgers alhie nachgel. ehel. T., Donnerstags den 13.10.bris (i 53)

Jean Susé et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Biccius

1680 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 30-v
Jean Suse undt Anna Maria beÿdte Eheleuth derer nahrung gemein undt theÿlbahrt seÿe
daß Sie Jgfr. Mariæ Magdalenæ Biccin schuldig seÿen, 25. lb
unterpfand, der Vierdte theÿl ahn einer behausung und deren gebäwen und Zugehördten allhier in der Rewerin gaß einseit neben weÿl. Johann Johann Melchior Sachß V.J.D. et Ino tit: Profess. publ. nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben weÿl. Frantz Von Hipßheim des huotmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, hinden uff ged. Saxische Erben stoßend gelegen

Anne Marguerite, femme de l’apprêteur de tabac Chrétien Adler, vend le quart de la maison au profit de l’appariteur Jean Susé

1685 (20. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 571-v
Anna Margaretha Christian Adlers deß tabackbereiters eheweib mit beÿstand deßelben
in gegensein Jean Suse deß Geistlichen Rhatspedellen und Schirmbs Verwanthen – maßen Er dann uff den am 15. 10.bis iüngsthien Obrigkeitlich ertheilt. Consens festiglich gekaufft zuhaben geständig war
einen Viertentheil ahne einer behaußung, hoffstatt, sambt allen übrigen deren Gebawen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Uttengaß einseit neben weÿl. H. Johann Melchior Saxen Prof: Juris beÿ hießiger löbl. Universität nachgelaßener wittib, anderseit neben Frantz Von Hipßen deß Hutmachers Seel. Erben, hinden uff obgedachte Saxische behaußung stoßend gelegen – umb 115. fl.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Susé qui n’est ni manant ni bourgeois et dont le seul revenu provient de sa place auprès du vicaire général à acquérir une part de maison de sa belle-sœur. La commission rapporte que la maison est en mauvais état.

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
Johannes Susé. 202. 205. [der geistlichen Rath pedell wegen einer behaußung in der Rauerer Gaß]
(p. 202) Montags den 10. Xbris 1683 – G. nôie Johannes Susé des geistlichen Raths pedell alhier, Will etliche Antheil ane einer behaußung, in der Reuerer Gaß gelegen daran ohne das seine frau participirt, An sich erhandlen, bitt umb gn. erlaubnuß. Werden Zu einziehnung fernern berichts deputirt Herr XXI. Mockel, Herr Mollinger

(p. 205) Sambstags den 15. Xbris 1685. Herr XXI. Mockel, Und Herr Rathh. Mollinger referiren, Sie Auffgetragener Commission Zufolg dasjenige hauß, daran Jean Susé Noch einige Antheil An sich erkaufen wolte, besichtigt, daßelbige seÿe in der Rueuerin Gaß harth An dem Saxischen Hauß gelegen, Von schlechtem wert, ohnerachtet es Sie dießem Umb 500. fl. erkaufft worden. Gedachter Jean habe bereits einen Vierdten theil uxorio nomine daran, und wolte seiner frauen Verheurathete Schwester ihme ihren Antheil Umb 115. fl. überlaßen, die Zweÿ Noch ledige Geschwistern aber wolten ihren halben theil ohnabgelößt behalten, der Käuffer seÿe weder burger, Noch jm schirm, Auch Keinen Anden dienst als daß er beÿ dem Herrn General Vicario als pedell Aufzuwerthen habe. Zu Mghh stellend, was Sie hierinnen erkennen wollen. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Mockel, Herr Mollinger.

Les héritiers Linck dont Jean Susé et sa femme Anne Marie Linck vendent la maison 262 livres au potier Jean Georges Ruff et à sa femme Anne Marguerite Notter

1687 (13. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 640-v
Erschienen H. Jean Susé Schultheiß Zu Bischoffsheim am Saum und Anna Maria gebohrne Linckin, So dann Johann Philipp Bechtold, der Huthmacher, alß Vogt Weÿl. Friderich Lincken gewesenen Mehlmanns hinderlaßenen Sohns und tochter ([unterzeichnet] Jeannsuse Prevot de biche)
in gegensein hans Georg Rueffen, deß Kachlers und Annæ Margarethæ gebohrner Notterin
eine Behaußung und hoffstatt sambt allen deren gebäyen begriffen, weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit allhier in der Vttengaß, einseit neben weÿl. H. Johann Melchior Sachßen gewes. U.J. Doctoirs & Professoris allhier hind.laßene wittib und Erben anderseit neben Daniel von Hipßen dem Huthmacher, hinden auff vorbesagte Sachsische Behausung stoßend gelegen – umb 262 pfund
[in margine :] Erschienen herin gemelte beede Susische eheleuthe, so dann Anna Margaretha gebohrne Linckin Christian Nadlers deß Tabacbereiters haußfr. mit beÿstand deßelben, beede theile im nahmen deß hierinnged. Linckischen sohns so in d. frembde deßen Nahrung Sie beede außge* beÿ E: E: Kleinen Rhat wie auch im nahmen Saræ Linckin so ledigen standts aber majorennisn haben in gegensein deß Käuffers (quittung) den 20. Jun: 1690

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de la fille mineure du potier municipal Georges Nussbaum. En marge, quittance remise à Paul Heyer en 1697

1687 (13. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 557 n° 642
hans Georg Rueff, der Kachler und Anna Margaretha gebohrne Notterin deßen eheliche haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand hans Georg Schlegels deß Küblers und Georg Friderich Spangenbergs deß buchbinders ihres respect. Mutter bruders und leiblich. Schwagers
in gegensein H. Christian Kuhnen, deß Schreiners alß Vogts Anna Maria weÿl. H. Georg Nußbaums gewesenen Statt Kachlers hinderlaßener Tochter – schuldig seÿen 196 pfund Ihnen Zu erkauffung nach beschriebenen Unterpfands
unterpfand, Eine Behaußung und hoffstatt & perge auß vorstehend. Verschreibung
[in margine :] der hierinngemeldten Annæ Mariæ Nußbaumin der Creditricis welche ledig verstorben, hinderlaßen Erben nahmentlich erstlich von wegen Elisabethæ gebohrner Rueffin deroselben Steiffmutter und Ex testamento Erbin, anietzo Johannis Bauren deß Anckerwürths Eheliche haußfraun welche ohnpäßlichkeit halben nicht außgeh. kan vorgedachter deroselb. Ehevogt mit beÿstand deß hierin gemeldt. Hn Kuhnen dero vormahligen Vogts, H Johann Henrich Buck der Schreiner alß Ehevogt Annæ Mariæ Stegmännin und hans Georg Litsche der hohltreher alß ehevogt Barbaræ Wagnerin, hans Philipß Gsell der Schneider und Maria Ursula Gsellin deß. Schwester anietzo hans Jacob Litschen deß Zeugschmids eheliche haußfrau haben in gegensein Hn Paul Heÿers, deß Kachlers und ietzmahlig. besitzers deß Und.pfands (quittung) den 26. Febr. 1697

Les héritiers de la fille mineure du potier municipal Georges Nussbaum s’accordent au sujet du capital assis sur la maison

1689 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 104
Anna Maria Steegmännin Hannß Henrich Bucken deß Schreiners Eheweib, Andreß Steegmann der Schreiner für sich selbst, so dann Catharina Steegmännin Michel Däninger deß Schreiners haußfr. ahn einem,
Elisabeth Ruffin hannß Christoph Wagners deß Hohltrehers Haußfr. mit beÿstand deßelben am andern und beede theÿle mit assistentz H. Sebastian Röderers und H. Hannß Georg Ehrlen beede E.E. Großen Rhats beÿsitzer (verglichen)
[unterzeichnet] Anna Maria buckin, Hannß Heinrig Buckh, Andtres Steg Man, C., Michel dähnichen, E.W., Hanß Christoph Wagner, Sebastian Röderer, Hanß Görg Ehrlen
demnach Weÿl. Georg Nußbaum der Haffner und Barbara gebohrne Huberin deßen Haußfr. in einem durch Weÿl. H. Johann Georg Retzlob Not. Seel. in Anno 1666. uffgerichteten Testamento Nuncupativo §. 5. Ihr eintzige tochter Maria Nußbaumin /:iedoch mit dießer Condition daß Wann selbige ohne Leibß Erben versterben würde alß dann Anna Maria Fischerin mit weÿl. andreß Steegmann auch Schreiner Seel. hinderlaßene obgemelte dreÿ Kind. subrogirt sein sollen:/ Zue Erbin eingesetzt, und Aber Sie Maria Nußbaumin Ledigen standts zwar verstorben, aber in Anno 1687. in einem Von H. Benedicto Großen Not. aufgerichteten Testamento Nuncupativo fr. Elisabetham Nußbäumin gebohrner Rueffin deren Stieffmutter Zu Ihrer Erbin instituirt und eingesetzt habe, Weren Sie hierauff ein process beÿ E: E: Großen Rhat gerathen endlich aber under sich mit einand. dahien guthlichen auff Volgende Weiß, zu abschneidung fernerer verdrüßlichen processes verglich. und solchen Vergleich nachgehend beÿ volgend. Raths obrigkeitlich confirmiren laßen,
Nemblich und zum Ersten soll gemelte Elisabetha gebohrne Ruffin 100 guld. Capital so hannß Georg Rueffin der Kachler Von seiner in d. Uttengaß gelegenen behaußung ahn einer mehrern Summ schuldig zum vorauß habe und dann Versproch Sie deroselben, die Vormahls Maria Nußbaumin gebührende vätter: und mütterliche Legitimam od. dritte theÿl der Verlaßenschafft durch alle rubriquen zu kommen zu laßen, Hingegen soll Sie Elisabetha ahne deren von ged. Maria Nußbaumin Verschaffte legaten denen Legatariis 120 Gulden bahr außzahlen

Les créanciers de Jean Georges Ruff ont été mis en possession le 4 juin 1695 de la maison avec faculté de rachat pendant deux ans. Ils la vendent en septembre au potier Paul Heyer et à sa femme Ursule Rantzmer.

1695 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 562-v
Barbara geb. Wagnerin, Johann Georg Litschen, deß hohltrehers haußfrau, Anna Maria geb. Stegmännin, Henrich Bucken, deß Schreiners haußfrau, Ferner Johann Philippß Gsell, der Schneider, So dann Maria Ursula G’sellin deß. Schwester, hans Jacob Litschen, deß bohrenmachers und Zeugschmids haußfrau, und Sie alle auch im Nahmen Jacob Wagners, deß Schneiders und ietzmahlig. Officier zu Liuorno
in gegensein Paul Heÿers, deß Kachlers, und Ursulæ Rantzmarin
hauß und hoffstatt, samt allen deren Gebaüen, weith. Zugehördt. recht. und Gerechtigkeit allhier in der Uttengaß, einseit neben weil. H. Johann Melchior Sachßen gewesenen U.J. D. Profes. sel. hind. laßen Fr. witt. und Erb. anderseit neben Anna Maria wagnerin, Johann Haubenstricker deß Pastetenbecks hind. auff besagte Sachßische behaußung stoßend geleg., welche behaußung annoch umb 49 lb (verhafftet), freÿ ledig und eÿg., inmaßen dieselbe auff die am 4.ten Junÿ dießes Jahrs beschehehe Expulsion hans Georg Rueffen, deß Kieffers, Ihnen an d. gantz heimgeschlag. word. Ist demnach solcher Verkauff und Kauff über die angegebene beschwerde, welche die Kauffende Eheleuthe übernommen, auch mit vorbehalt deß exequrt. Rueffen biennÿ reluitionis, Zugegen und geschehen für 325 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Jean Chapuis des Liechtermachers alß Kaüffers und jetzigen proprietarÿ hier beschriebener behaußung, den 29. dec. 1728

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du potier Jean Brunner

1695 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 564-v
Paul Heÿer, der Kachler, und Ursula Rantzmarin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Rebhan und H. Josiæ Städels, beede E.E. Großen Raths beÿsitzer und hierzu insonderheit deputirte
in gegensein Johannis Brunners, deß Kachlers, schuldig seÿen, 100 pfund, daß die damit hernach beschriebene hypothecirte behaußung hab. erkauf. und d. Angeld damit bezahl. Können
unterpfand, hauß und hoffstatt p perge auß immediate vorstehend. Verschreibung

Fils d’un laboureur de Sélestat, le potier Paul Heyer et sa fiancée Ursule Rantzmer, native de Diessen am Ammersee en Bavière, acquièrent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1080
Paulus Heÿer der haffner Von Schlettstatt gebürtig Weÿl. Geörg heÿers geweßen Ackermanns daselbst hinterlaß: sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich, Vnd seiner Verlobten Ursulam Ratzmerin, Von Closterdießen auß baÿern gebürtig, weil: hannß Rantzmers des geweßenen Ackermanns daselbst hinterl: tochter p. 6 Gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt hat, seind beede noch ledigen standes, Vnd werden Zu E.E. Zunfft der Maurer dienen. Jur: d 15. 7.bris 1691.

Paul Heyer devient tributaire chez les Maçons
1690, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 212) Mittw. 20.t 7.br. 1691 – Neu Zünfftiger
Paulus Heÿer der haffner Von Schlettstatt producirt gehörige Documenta krafft deren Er umb das Zunfftrecht gegen erlag der Gebühr, ansuchen thäte, Erkandt wird besagter maßen sollicitanten willfahrt, erlegt darauff vor E.E. Zunfft Zu ihrer gebühr 1. lb 5 ß d undt auff den Pfgth 1 lb. d so dann die Zschbr und büttel 4 ß.

Paul Heyer épouse Ursule Ratzmer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 69)
Die prima Octobris An. 1691 Honestus Juuenis Paulus Heÿer Selestadianus et pudica virgo Ursula Rantzmerin ex Closterdisem ex Bavaria præhabita unica proclamatione cum dispensatione (…) Matrimoio iuncti sunt (signé) Pauluß heÿer, + (i 55)

Ursule Ratzmer meurt en 1710 en délaissant deux enfants. Le veuf déclare n’avoir pas passé de contrat de mariage. Les experts estiment 550 livres la maison qui est hypothéquée pour une somme supérieure à cette valeur. L’actif de la succession s’élève à 17 livres, le passif à 124 livres.

1710 (13.5.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 68
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Hab und Nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsame Fraw Ursula Heÿerin gebohrne Rambsnerin, deß Wohl Ehrenvesten und Weißen Herrn Paul Heÿers deß Hafners und E: E: Kleinen Raths alhier jetzmahligen Assessoris, gewesene Eheliche Haußfraw, nunmehr seel. nach Ihrem den 18.ten Martÿ dieses fortlauffenden 1710.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren: undt vorachtbahren Herrn Johann Stratzen deß Schreiners und b. alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johannj und Mariæ Franciscæ, der Heÿer, der abgelebten Frawen seel. mit obgemeltem herrn Paul Heÿern, Ihrem hinterlaßenen herrn Wittiber, Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato hinterbliebener Erben (…) Actum Straßburg den 13.ten Maÿ Anno 1710.
Bericht Wie dieße Verlaßenschafft Zu inventiren. Demnach ich der adhibirte Inventir: Notarius den Eingang gegenwärtigen Inventarÿ Verfertigt gehabt, so habe den hinterlaßenen herrn Wittiber befragt, ob nicht Zur Zeit der Verheürathung einige Ehe pacta auffgerichtet worden seind und Je eines dem andern Unveränderte Mittel in die ehe zugebracht habe, Warauf derselbe, mir, Crafft abgelegter handtrew, geantworttet, daß Sie Keine Eheberedung auffgerichtet, massen dazumahl Kein theil nichts ane Nahrung gehabt, Auf solch mir dem Notario ertheilten bericht nun habe ich vermög hiesiger ordnung die gesambte Verlaßenschafft, Vor theilbar Inventirt.

In seiner alhie Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, Wie folgt
In der Soldaten Cammer, In deß gesellen Cammer, In der obern Stub
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine hauß und Hoffstatt s. allen deren Gebäuwen, Weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Strb. in der Uttengaß, eins. neben herrn Moritzen dem Frantzösischen Liechtermacher, 2. s. neben Mstr Johann Römern, dem Jüngern Nagelschmid und hinden auf besagte Moritzische behaußung stoßend, welche gesambte behaußung annoch Mstr. Heinrich Bucken dem Schreiner und b. alhier umb 100. lb d Mehr dem Closter zu den Reweren St Mariæ Magdalenä Vm 128. lb 17 ß 11 d, Sodann herrn Rathherr Rebhaans seel. hiderlaßener Fraw Wittib 75 lb d verhafftet, und durch der St. Strbg. geschworene Werckmeister den 13. Maÿ Anno 1710. æstimirt worden pro 275. lb. Wann nun dießer anschlag von obiger beschwerden abgezogen werden solte, so befindet sich daß die Capitalien so auf der behausung stehen, dem anschlag übertreffen umb 28. lb 12 ß, derowegen in auswurf zu bringen o. Über dieße behausung besagt 1. teutscher pergament. Kaufbrieff mit der Statt Strbg. angangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahrt datirt den 26. 7.bris A° 1695.
Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig, wie auch gerbrand: und ungbrand Geschirr. die gesambte Werckzeug Zum hafner handwerck gehörig, wie auch etwas wenig gebrandt: v: ungebrandte Geschirr ist durch H. Johann Adam Acker den Statt Kachler und E: E: Groß, Raths alten Beÿsitzern, æstimirt worden per 6. lb
(Scheda) S: T.herrn Paulus heÿer werck Zeuch. betreffet ist der selbige benantlich in dem haubt Stucken 2 scheiben ein müll sambt Und schiedlich mödel Zu einem offen Zu machen, 30 häffin bretter Vndt Vnterschiedliche allerhandt Kleine sachen was sonsten noch Zu handwerck gehörig auch gebrendt vndt un gebrennt geschirr auch noch etwaß wenich weiß undt roth Erdt alles zusammen gerechnet 6 lb [unterzeichnet] Joh: Adam Acker
Norma hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs 6 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung, Nihil, Summa summarum 17 lb – Schulden 124 lb, die Passiva übertreffen die vorhandene Activ: Nahrung 107 lb
Abschatzung den 13. Maÿ 1710. Auff begehren deß Ehrenhafften vndt bescheidenen herrn Rathh: Paulus Heÿer Kachler ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Uttengaßen Gelegen einseith neben Johann Renner dem Nagelschmidt, Anderseith neben herrn Moritz dem Liechtermacher, hinden auch auf Vorgedachten Liechtermacher stoßendt, Welche behaußung undt Gebälckter Keller, sambt alle Ihrer Recht. und Gerechtigkeiten Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor: und umb Fünff hundert und Fünffzig Gulden. Bezeuchnüß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Assesseur au Petit Sénat, Paul Heyer se remarie avec Marie Ursule Cœllner, fille d’un potier de Sélestat : contrat de mariage, célébration
1710 (3.6.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231)
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen dem Wohl Ehrenvest und Weißen herrn Paul Heÿern, dem Hafnern und E. E. Kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzer, beÿständlich Herrn Johann Strantzen deß Schreiners und burgers alhier deßen Kinder Vogten und
der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Ursulæ Cöllnerin Weÿl. Herrn Johann Caspar Cölners gewesenen hafners und b. Zu Schlettstatt hinterlassen Tochter beÿständlich herrn Christian Bärthelins des Küefers und b. Zu Schlettstatt Ihres Curatoris v. H. Hans Jacob Newstöckels deß Weißbecken und burgers alhier
Beschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg den 3.ten Junÿ A° 1710. [unterzeichnet] Pauluß Heÿer alß hochzeiter, + der Jfr. hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 3)
Die 9° Junÿ 1710 a me infra scripto parochi sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt Viduus Paulus Heÿer civis argent. cum pudica virgine Maria Ursula Kellnerin Selestadiana (signé) Pauluß Heÿer, signum sponsæ x

Marie Ursule Cœllner fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 156 livres
1710 (3.6.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) f° 69
Summarische Designation der Jenigen Nahrung so Jungfrawen Maria Ursula Cöllnerin, Weÿl. herrn Johann Caspar Cöllners, geweßenen Haffners und burgers zu Schlettstatt nunmehr seel. hinterlaßener dochter /:welche sich an Herrn Paul Heÿer den hafner und E: E: kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzern, verheurathen wird:/ Eigenthümlichen zuständig, welche dieselbe beÿständlich Hn Christian Bärthelins deß Küefers und burgers Zu gedachttem Schlettstatt, Ihres Curatoris (…) angegeben
Sa. haußraths 50
Item einen tritten theil ane einem garthen Vor der Statt Schlettstatt 25
Item ein tertz ane einem halb acker Veldt 6
Und dann in Capital 75 lb – Summarum 156 lb
Actum Straßburg den 3. Junÿ Anno 1710.

Marie Ursule Cœllner (Kellner) devient bourgeoise un mois après son mariage
1710, 4° Livre de bourgeoisie p. 778
Maria Ursula Kelnerin, Von Schlettstaht, Weÿl. Joh. Caspar Kellner hew. schaffnern daselbst tochter empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Paul Heÿer p. 2. gold fl. 16 ß Wird beÿ den Maurern dienen. P. 19. Dito [Julÿ 1710]

Paul Heyer meurt en 1726 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 130 livres, celle des héritiers à 39 livres. L’actif de la communauté s’élève à 45 livres, le passif à 156 livres.

1726 (10. Xbr), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 13) n° 151
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und weißen Herrn Paul Heÿers, gewesenen Haffners u. E: E: Kleinen Raths alten beÿsitzers auch burgers allh. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1726.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, so Weÿl. der Ehrenveste, Wohlvorgeacht und weiße Herr Paul Heÿer, gewesener Haffner u. E: E: Kleinen Raths alter beÿsitzer auch burger alh. nach deme derselbe den 24. 8.bris jüngst Von dem l. Gott auß dieser Zeit und Welt abgefordert worden, Zeitlichen hind. sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren deßelben in 2. Ehen erzeugter Kinder u. ab intestato Zu gleichen antheilen v.laßener Erben wie auch d.selben respectivé Hh. Assistenten und geschwornen Vogts aller gleich dem Eingang dießes Inventarÿ benambset, inventirt durch die Ehren: und tugendsame Frau Mariam Ursulam Heÿerin gebohrne Cöllnerin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Melchior Schröder haffners u. burgers allh. deroselben geschwornen Vogts, wie auch den Sohn u. Tochter erster Ehe selbsten – So beschehen in Strb. Dienstags den 10. Xbr: A° 1720.
Der abgeleibte H. Heÿer seel. hat Zu Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Johann Heÿer und 2. Mariam Franciscam Heÿerin, diese beede in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Ursula gebohrner Rambßerin längst seel. erzeugt Kinder, so bereits majorennes und dahero ohnbevögtigt, mit assistentz deß Wohl Ehrenvest und Rechts wohlgelehrten H, Philipp Jacob Marbachs Notarÿ publicj et practicj dem geschäfft persönlich erschienen beÿgewohnet.
3. Mariam Salome und 4. Mariam Catharinam die Heÿerin diese beede in Letzter Ehe mit Eingangs gedachter Maria Ursula gebohrner Cöllnerin der hind.bliebenen Wittib erzeugte Kinder, deren geschwornen, Vogt der Ehren u. Vorgeachte H. Joh: Georg Kießler, Rothgerber und burger alh. welcher im nahmen seiner beÿden Vogt perohnen hiebeÿ Zugegen ware. Also alle Vier des abgeleibten seel. in Zwoen Ehen erzeugte Kind u. ab intestato Zu gleichen Antheilen verlaßene Erben

In seiner alhie Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegener u. hernach beschriebener behaußung befunden worden, Wie volgt
Schrein und Höltzenwerck. In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der Hindern Kuchen Cammer, In der Soldaten Cammer, Auf der Bühn, Im Keller
Werckzeug Zum Haffner Handwerck gehörig. Dieser ist durch Mstr Georg Andream Huck dem burger und haffner alh. angegeben und æstimirt worden wie volgt
(T.) Ertl. 2. a. Scheiben pro 1 lb
2. a. Mühlen, 1 lb
Vor Rothe Erd, 6 ß
Vor Weiße Erd, 7 ß 6
Vor 46. Haffen bretter, 6 ß
Vor allerleÿ Kleinigkeiten ständl. hammer und d.gleichen, 7 ß 6
Vor die Mödel, 15 ß
Vor gebrannnte Kachlen, 15 ß
1. a. Klingelstein s. dem stößel, 3 ß
Vor gebrannt Geschirr, 1 lb 15 ß
Vor 1 eiß. schierstang, 4 ß
Vor 5. lb Kupffer äsch, 5 ß
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths. Vermög Extractus aus Mstr Johann Jippon geweßenen haffners und burgers Zu Schlettstatt und auch weÿl. frauen Mariæ Magdalenä gebohrner Steinmetzin, deßelben ehelicher haußwürthin, der Wittib respectivé Stieff Vatters und eheleibl. Mutter seel. Verlaßenschafft haubt Inventario de dato 18. Martÿ 1709. über die Ihro erblich zugefallennen Posten, durch H. Rumpler gerichtsschreiber und Königl. Notarium allda gefertiget (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) eine Behaußung u. Hoffstatt mit allen deroselb. Zugehörden, begriffen, Weith. Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strb. ane d. Uttengaß, 1. s. neben François Verney dem lichtermacher 2. s. neben Jean Japÿ auch liechtermacher, hinden wider auf denselben stoßend, So über hernach gemelte daroben stehede Capitalia eig. und durch (die Werckmeister) v.mög d.oselben ad Conceptum gelüfferten schrifftl. Abschatzung vom 20. 9.br: 1726. Vor freÿ ledig u. eig. angeschlagen pro 375. lb
Wavon wied. wegzurechnen Erstl. so man Mstr. Heinrich Bucken dem Schreiner und burger alh. ane Capital Jährl. auf Michael. mit 4. lb 17 ß 6 d Zinßl. schuldig, 97. lb 18 ß 4, Mehr so man dem Closter Zur Reüerin Stæ Mariæ Magdalenæ in Haubtguth jeweilen auf Jacobi mit 10. lb d Zinßbar schuldig 125. lb, Und dann so man Weÿl. frauen Susannæ Rebhanin seel. hind. laßen Erben ane Cap. jährlich auff Michael mit 3 lb 15. ß Verinteressirlich Zu entrichten 75 lb. Machen dise 3. auf Vorbeschriebener behaußung hafftende Capitalia zusammen 297 lb 18 ß 4 d. Nach d. abgang v.bleibt ane deren anschlag annoch 77 lb 1 ß 8 d. Waran vor die dem Verstorb. seel. u. nunmehr deßen Erben gebührige 2/3 theil dißorths außzuwerffen 51. lb 7 ß 9 1/3
die übrige tertz ist dem Sohn und tochter erster Ehe vor Mütterl. Guth gebührig auch hernach f° (-) fac (-) des abgeleibten seel. Lebtägig genoßenem Wÿdumb einverleibt befindlich. Wie dieße behaußung wehrendern Ersten Ehe erkauffet worden, weißet 1. teutscher pergament. Kauffbrieff mit d. Statt Strb. angangend. Cantzleÿ Contract Insiegel v.wahrt dat. 26. 7.br 1695. Dabeÿ noch 2. alte teutsche pergament. Ganth und Respectivé Kauffbrieff mit E. E. Kl. raths wie auch vorgemeltem Contract Innsiegel bekräfftiget, datirt d. 6.ten Aprilis A° 1695. und 13. 9.br 1687. alle 3. mit jetzigem N° 1 bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 10, Sa. gold. Rings 4 ß, Sa. Schuld 25, Sa. ergäntzung (95, Abgang 10 ß, Compensando) 95, Summa summarum 130 lb
Hierauff nun wird auch der Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. Eigenthums an einer behaußung 51, Sa. Ergäntzung 25, Summa summarum 77 lb – Schulden 37, Nach deren Abgang 39 lb
Endlichen wird auch das gemein, Verändert und theilbar Guth beschieben, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs Zum haffner handwerck gehörig 7 lb Summa summarum 45 lb – Schulden 156 lb, In Vergleichung 110 lb
Gantze nach abzug der Passivorum restirende Verlaßenschafft 93 lb
Wÿdemb, Welchen der Verstorbene Herr Heÿer wegen Johannis und Mariæ Franciscæ der Heÿer seiner beeden Kindern erster Ehe gegen derselben education und alimentation bis an sein seeliges Ende genoßen
Solcher bestehet, Erstl. in dem dritten theil ane der hievorn fol. (-) fac (-) et seqq. beschriebenen behaußung und deren Zugehördten in der Uttengaß alhier gelegen, deren dasigen anschlag nach über abzug der obensteheder Capitalien zu hiehero gehörigem rato antreffend 25. lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung d. 20.t. 9.bris aô 1726. Auff begehren Wÿland de Ehren hafft und bescheidenen H. Johann Paulÿ Heÿer gewesenen Kachlers seel. hinter laßene Fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Rutten gaßen gelegen, einseits Neben Frantz Wernÿ Liechtermacher, anderseits Neben und hinden auf Johannes Schaby liechtermacher stosend, welche behausung Stuben Cammren, Kuche, Soldaten Cammer, Kachler Werckstatt, mit einem offen, ferner bren ofen und hauß Ehrlein sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleithe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb. Sieben Hundert und Fünffzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les enfants et héritiers de Paul Heyer vendent la maison 550 livres à Jean Chapuis, déjà propriétaire de la maison voisine (actuel n° 12)

1728 (29.12.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 565-v
weÿl. Paul Heÿer gewesten haffners und deßen ersterer Ehefrau weÿl. Ursula geb. Rantzmarin erzeugt und hinterlaßenen beede Kinder nahmens Johannes Heÿer ledigen standts so majorennis und ohnbevögtigt zu sein versicherte und Fr. Maria Francisca geb. Heÿerin Johann Martin Hörle des haffners Ehefrau, so dann ged. Heÿers in zweÿter Ehe mit Fr. Maria Ursula geb. Kellnerin deßen hinterbliebenen wittib erzeugt und hinterlaßenen zweÿer Kinder Maria Salome und Maria Catharina der Heÿer geschworner Vogt Joseph Diller der Schneider mit zuziehung der Curandi Mutter und dero Curatoris Johann Melchior Schröder haffners
in gegensein Jean Chapuy des Liechtemachers, unter dem 1.t hujus ergangen: und obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß, einseit neben dem käuffer selbst anderseit neben Claude francois Vernier auch Liechtermacher hinten auff bemeldten kauffenden Chapuy – den Kindern erster ehe zu 8/12 theil den beÿden Kindern letzter ehe aber zu 4/12 – um 320 pfund verhafftet, geschehen um 229 pfund

Les maisons sont décrites à l’inventaire dressé en 1743 après la mort de Jean Chapuis.
Marie Duportail veuve de Jean Chapuis hypothèque les trois maisons contiguës au profit de la fondation ottonienne pour pouvoir remettre à son beau-fils Guillaume Chapuis sa part d’héritage

1744 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 423-v
Fr. Marie geb. Duportail weÿl. Jean Chapuis des Lichtenmachers wittib mit beÿstand H. Frantz Ernst Cons des schaffners des Stiffts St Margaretha und vogt, daß sie mit obigem vorschuß ihrem stieffsohn Guillaume Chapuis wegen seinen vätterlichen erbgut ausweißen wolle
in gegensein S.T. H. Johann Friedrich Hammerer regierenden H. Ammeister XIII und scholarchæ als Obmanns der Ottonischen stifftung und S.T. H. Elias Christoph Lantz Jcti und hiesiger Stadt Consulenten als administratoris – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, erstlich dreÿ neben einander stehende behausungen samt deren höffen und hoffstätten auch übriger zugehörden ane der Uttengaß, einseit neben H. Georg Dorffer dem kieffer anderseit ist ein eck ane einem Allmendgäßlein hinten theils auff der Fischer Zunfftstub gelegen
mehr eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis auff der Esplanade beÿ denen rothen häußern gegen den backöffen über, einseit neben François Delay dem wirth anderseit neben weÿl. Johann Melchior Klein des huffschmids erben hinten auff eben dieselbe

Marie Anne Gasque veuve de Jean Chapuis hypothèque les trois maisons contiguës au profit du receveur de l’orphelinat Jean Frédéric Heupel

1747 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 879
Fr. Maria Anna geb. Gasque weÿl. Jean Chapuy des lichtenmachers wittib mit beÿstand ihres vogts H. Frantz Ernst Cons des schaffner des Closters zu St Margarethen
in gegensein des Stiffts Waÿßenhaußes schaffners H. Johann Friedrich Heupel – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, dreÿ häußern nebeneinander samt deren höffen und hoffstatt auch übrigen zughörden ane der Uttengaß, einseit neben Johann Georg Dörffer dem kieffer, anderseit ist ein eck am allmend gäßlein, hinten theils auff das Fridische stammhauß theils auff der Fischer zunfft stub

Marie Anne Gasque hypothèque les trois maisons contiguës au profit de l’employé à la halle Jacques Hector Gombault

1752 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 199
Fr. Maria Anna geb. Gasque weÿl. Jean Chapuy gewesten lichtermachers wittib mit beÿstand ihres vogts H. Rathh Frantz Ernst Cons des schaffners des Closters zu St Margaretha und dero sohn H. Jean Pierre Louis Chapuy mit beÿstand seines curatoris ad lites H. Johann Friedrich Heupel des waÿßenschaffners
in gegensein H. Jacob Hector Gombault des beamten hiesigen Kaufhauß – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, dreÿ häußer nebeneinaner samt deren zugehörden und rechten ane der Uttengaß, einseit neben Johann Georg Dörffer kieffer, anderseit ist ein eck ane einem Allmend gäßlein, hinten theils auff den Fridischen stammhauß theils auff die Fischer zunfft

Les maisons sont décrites à l’inventaire dressé en 1757 après la mort de Marie Gasque dite Duportal.
Jean Laurent Barbier et Marie Marguerite Agnès Chapuis hypothèquent plusieurs immeubles au profit du notaire Jean Daniel Schweighæusser

1763 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 294-v
H. Jean Laurent Barbier employé dans les affaires du Roy und Maria Margaretha Agnes geb. Chapuis mit beÿstand H. Frantz Antoni Kellermann E. E. großen raths beÿsitzers und H. Ferdinand Blauw des medicinæ doctoris und practici
schuldig seÿen H. Not. Johann Daniel Schweighäußer – 250 pfund
unterpfand, primo einen vierten theil ane dreÿ nebeneinander liegenden behausungen ane der Uttengaß, einseit ist ein eck ane einem allmend gäßlein, anderseit neben N. Dörffer dem kieffer, hinten auff E. E. Zunfft der fischer
den vierten theil ane einer behausung cum appertinentis ane den rothen häußern auf der Esplanade, einseit neben H. Rathh. Delaÿ, anderseit neben N. Lobstein dem biersieder, hinten auff denselben
eine quart ane einer behausung cum appertinentis ane dem Rooßengäßlein, einseit neben den Vaudinischen erben, anderseit neben H. Gourmand, hinten auff Georg Kübler den weißbecken

Autre hypothèque entre les mêmes

1763 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 474-v
H. Ferdinand Blauw medicinæ doctor und practicus und Maria Theresia geb. Chapuis mit beÿstand H. Jean Louis Barbier des employé dans les affaires du roy und H. Rathh. Frantz Antoni Keller E. E. kleinen raths beÿsitzers
in gegensein H. Not. Johann Daniel Schweighäußer – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, 1. einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane dreÿen nebeneinander liegenden behausungen ane der Uttengaß, einseit ist ein Eck ane dem Allmend gäßlein, anderseit neben N. Dörffer dem kieffer, hinten auff E. E. Zunfft der Fischer
ferner einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis beÿ denen rothen häußern auf der Esplanade, einseit neben H. Rathh. Delaÿ, anderseit neben N. Lobstein dem biersieder, hinten auff eben denselben
so dann einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßengäßlein, einseit neben den Vaudinischen erben, anderseit neben H. Gourmand, hinten auff Georg Kübler den weißbecken

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1765 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 456
H. Ferdinand Blauw medicinæ doctor et physicis zu Oberkirch und Maria Theresia geb. Chapuis mit beÿstand ihres bruders H. Jean Pierre Cahpuis des geographe und H. Rathh. Frantz Antoni Kellermann E. E. kleinen raths beÿsitzers
in gegensein H. Not. Johann Daniel Schweighäußer als mandatarii Jfer Mariæ Magdalenæ Hubmeÿerin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, 1. einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane dreÿen nebeneinander liegenden behausungen ane der Uttengaß, einseit ist ein Eck ane dem Allmend gäßlein, anderseit neben N. Dörffer dem kieffer, hinten auff E. E. Zunfft der Fischer
ferner einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis beÿ denen rothen häußern auf der Esplanade, einseit neben H. Rathh. Delaÿ, anderseit neben N. Lobstein dem biersieder, hinten auff eben denselben
so dann einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßengäßlein, einseit neben den Vaudinischen erben, anderseit neben H. Gourmand, hinten auff Georg Kübler den weißbecken

Le géomètre Jean Pierre Louis Chapuis et sa femme Marguerite Louise Kellermann hypothèquent leur quart de maisons au profit de Marguerite Barbe Hubmeyer

1765 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 615-v
H. Johann Peter Louis Chapuis des geometre und Margaretha Louise geb. Kellermännin mit beÿstand ihres vatters Frantz Antoni Kellermann E. E. kleinen Raths dermahligen beÿsitzers und Louis Kellermann des lieutenant lieutenant au régiment d’Anhalt
in gegensein H. Not. Johann Daniel Schweighäußer als mandatarius Fr. Margarethæ Barbaræ Wittwe Herichin geb. Hubmeÿerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 1. ein vierdter theil vor unvertheilt ane dreÿen nebeneinander liegenden behausungen cum appertinentis ane der Uttengaß, eins. ane einem allmend gäßel,
ferner ein vierdter theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis beÿ den rothen häußern auf der Esplanade,
so dann ein vierdter theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßengäßlein

Les héritiers Chapuis cèdent leurs parts de deux maisons rue Sainte-Madeleine (la troisième, actuel n° 12, ayant été vendue la même année au menuisier Jean André Lux) à leur sœur Marie Dorothée Chapuis moyennant 4 400 livres. L’acquéreuse s’engage à faire faire une porte d’entrée au logement qu’occupe son frère Jean Louis Chapuis

1767 (14.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 128)
furent presens le Sr Jean Louis Chapuis Geometre demeurant en cette ville, le Sr Ferdinand Blau Docteur en medecine pour et au nom de De Marie Therese Chapuis son Epouse, Et le Sr Jean Laurent Barbier Trésorier du Regiment Suisse de Pfeiffer au nom de De Marie Marguerite Agnès Chapuis Son Epouse (…) d’une part
Et Dlle Marie Dorothée Chapuis leur sœur et belle sœur fille majeure d’ans usante et jouissante de Ses droitsn demeurant en cette ville, assistée, pour plus grande Validité de ce qui suit, du Sr François Antoine Kellermann assesseur au Senat, cy present, et qu’elle en a requis, d’autre part,
Lesquels ont dit, qu’entre autres Immeubles à eux Echus par le deceds de leurs pere et mere ils possedent deux maisons Scituées en cette ville l’une à côté de l’autre dans la rue Ste Madeleine, le Sr Dörffer Marchand de vin d’une part, le Sr Lux menuisier d’autre, Et par derrier la Tribu des Pecheurs, ils sont convenus que celuy d’entre eux quise trouverait vouloir en donner le plus en demeurant adjudicataire par forme de partage et licitation à l’amiable, et S’etant assemblés à cet effet le Jour d’hyer il s’est trouvé qu’après plusieurs mises et encheres faites de part et d’autre personne n’a voulu Surencherir la mise faite par lad. Dle Marie Dorothée Chapuis d’une somme de 17.600 livres, Et fut arreté que lesd. maisons Seroient laissées à lad. De Marie Dorothée Chapuis comme plus offrante et derniere encherisseuse – Lad. De Marie Dorothée chapuis retiendra une somme de 24 livres sur lesd. 17.600 livres a quoy elle a fait monter le prix total de la totalité desd. deux maisons et moyennant ladite somme Elle fera faire à ses frais une porte d’Entrée à celle desdites deux maisons qui est actuellement occupée par ledit Sr Chapuis mais lors du partage definif desd. Successions paternelle et maternelle ell ne tiendra aucun compte de ces 24 livres a ses frere et soeurs (procuration Barbier, demeurant presentement a Metz rue de la Crette paroisse St Gengoulf)
enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 641 /2, f° 574 le 26 octobre 1767

Marie Dorothée Chapuis épouse en 1772 François André Braulle, contrôleur du droit sur les cartes : contrat de mariage, célébration
1772 (7.8.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 619
(Contrat de mariage) fut present le sieur François André Braulle, Controlleur du Droit sur les Cartes fils majeur de defunt le Sr George Henry Braulle, en son vivant Employé dans le affaires du Roy et de feu Delle Felicité Geistodin son Epouse ayant demeuré dans cette ville d’une part
Et Demoiselle Marie Dorothée Chappuis fille majeure d’ans de feu le sieur Jean Chappuis en son vivant Marchand Chadelier et bourgeois domicilié en cette dite ville et de feu Delle Marie Anne Gasque Ses pere et Mere assistée du Sr Luc Schaaff Juriste demeurant dans lad. Ville de Strasbourg d’autre part
Fait lû et passé à Strasbourg cejourd’hui 7° aoust 1772 (signé) Braulle, chapuis

Mariage, Saint-Laurent (cath. 319)
Hodie 11. Augusti Anni 1772 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dns Franciscus Andreas Brolle Argentinensis in negotiis regiis occuptus, filus legitimus majorennisis et orphanus Dni Georgii Henrici Brolle in negotiis regiis olim occupati et Dnæ Felicitatis Geisdodin conjugum defuctorum ab Anno in parochia nostrâ commorans et Dlla Maria Dorothea Chapuis etiam Argentinensis, filia legitima majorennis et orphana defuncti Domini Joannis Chapuis civis quondam argentinensis et Mariæ Annæ Gasque conjugum defunctorum parochiana nostra. Testes Aderant Dns Joannes Petrus Ludovicus Chapuis Sponsæ frater civis hujas (signé) Braulle, chapuis (i 162)

François André Braulle loue une partie de la maison au profit du marchand épicier Joseph Rosetti

1792 (22.2.) Strasbourg 11 (3), Not. Anrich n° 230
Mr François André Braulle Receveur de le Lotterie cour de France, Bail et loyer d’argent pour 8 années consecutives qui ont commencé à courir à la St Michel dernier
à Mr Joseph Rosetti citoyen et marchand épicier
dans la Maison dudit Braulle sçise rue de la Magdeleine N° 26 consistante ladite Location dans un poel au Rez de chaussée donnant sur la rue dont le Sr Bailleur se charge de faire percer à ses frais une arcade, la munir d’une porte bien conditionnée et de faire murer celle qui donne dans l’allée a droite pour servir de Boutique au Sr preneur, Plus dans une Cuisine derrière ladite Boutique prenant son jour sur la cour dont le Sr preneur disposera pour sa commodité (…), Plus dans une chambre attenant à la boutique y ayant Communication, Plus dans une Cave dont le Sr bailleur fera agrandir L’entrée dont le Sr preneur aura seul la Jouissance, le Vestibule au dessus de ladite Cave doit être libre pour L’entrée et la Sortie des autres Locataires, Plus dans deux pièces au premier Etage attenants prenans Jour sur la rue, Plus dans une Cuisine donnant sur la cour, Plus dans deux chambres à la Mansarde, Le Grenier sera en commun avec un second Locataire et le Sr Preneur Jouira en outre de toutes les autres aisances locatives comme puits, Bouanderie – moyennant un loyer annuel de 300 livres
enregistré le 22 février

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant François Joseph Rosset

1807 (20.2.), Strasbourg 15 (17), Not. Lacombe n° 300
Inventaire de la succession de François Joseph Rosset négociant décédé le 13 janvier dernier – à la requête de Jeanne Hürstel la veuve tutrice naturelle d’Auguste Charles leur fils mineur 4 ans, et de Joseph Brentano négociant subrogé tuteur dudit mineur – en présence de Catherine Hügel domestique de la maison
dans le logement du défunt rue de la Madeleine n° 26
meubles, argenterie 2570 fr, marchandises 10.395 fr, numéraire 736 fr, créances 4926 fr, créances 1137 fr, total de l’actif 19.765 fr, passif 47.275 fr, apports et reprises 14.400 fr, total 61.675 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 25-v du 2.3.

André Braulle et Dorothée Chapuis louent une partie de la maison à Marie Jeanne Hürstel veuve de François Joseph Rosset

1809 (18.7.), Strasbourg 15 (10), Not. Lacombe n° 1022
Bail de 12 années qui commencent à la St Michel 29 sept. prochaine – André Braulle, caissier des articles d’argent à la poste aux lettres de cette ville, et Dorothée Chapuis
à Marie Jeanne Hürstel veuve de François Joseph Rosset négociant
En la maison des Sr et De Braulle sise en cette ville rue de la Madeleine n° 26, d’un côté les héritiers de la veuve Krenztinger d’autre le Sr Doerfer tonnelier derrière le caffé du Sr Reymann, le tout au rez de chaussée tant de la maison de devant que de celle entre deux cours, des ailes adjacentes et du fond de la seconde cour consistant en deux pièces et cuisine a côté de la boutique, la boutique, comptoir, allée attenante les divers magasins, écurie, appartenances et dépendances avec la seconde cour ainsi que les trois pièces et la cuisine formant le rez de chaussée occupé actuellement par le Sr Schmid dans la maison entre deux cours de manière que tout le rez de chaussée dans tous les bâtiments quelconques soient compris dans le présent bail avec les appartenances et dépendances exprimées ou non cy dessus. En outre dans la maison de devant tout le premier étage consistant en 6 pièces 3 cuisines et l’allée au second étage, les deux pièces, chambre et allée à côté du logement actuel occupé par le Sr Milty père, toutes les chambres en mansardes et les greniers excepté la chambre occupée actuellement par le Sr Milty père, les deux caves attenantes l’une à l’autre, les deux caves dans la maison de devant excepté les deux enclos dans l’une d’elles occupés par la De Poirot et le Sr Villars en outre la cave qui est sous la maison entre les deux cours à l’exception de la partie qui est occupée actuellement par le Sr Milty père – moyennant un loyer annuel de 1037 francs ou 1050 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 5 du 24.7.

Marie Jeanne Hürstel cède son bail au négociant Donat Marchal

1811 (24.12.), Strasbourg 15 (14), Not. Lacombe n° 2314
Cession – Marie Jeanne Hürstel veuve de François Joseph Rosset ayant un commerce d’épicerie en cette ville
à Donat Marchal négociant
cede le fond de commerce d’épicerie qu’elle fait en cette ville tel qu’il est établi rue de la Madeleine n° 26 avec toutes les marchandises tel que le tout se trouvera exister a l’époque du 14 avril 1812 à estimer par des experts
le bénéfice du bail qu’elle tient de M André Braul et Dorothée Chapuis propriétaires de la maison pour l’espace de 9 ans et demi que le bail aura encore à courir pour 1037 francs de loyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 145-v du 30.12.

Consentement au mariage de leur fils
1813 (27.1.), Strasbourg, Not. Knobloch
Consentement – André Braulle propriétaire à Strasbourg et Dorothée Chapuis au mariage de Charles Alexandre Hyppolite audit lieu avec Marie Anne Fischer
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 113 du 29.1.

François André Braulle et Marie Dorothée Chapuis font dresser l’inventaire de séparation

1814 (24.8.), Strasbourg 11 (18), Not. Thurmann n° 2765
Inventaire de séparation, François André Braulle ci devant caissier de la poste aux lettres et Marie Dorothée née Chapuis, par jugement du 9 août dernier
propres de la femme, deux maisons l’une a côté de l autre rue de la Madeleine tenant alors au Sr Dorffer marchand de vin d’autre Sr Lux menuisier derrière Tribu des Pêcheurs
de la maison faubourg de Pierre n° 95 – communauté, meubles 1269 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 f° 84 du 3.9.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Claire Pougnet femme du négociant Joseph Jacques Antoine Delcominette

1821 (22.5.), Strasbourg 8 (32), Me Roessel n° 7860
Inventaire de la succession de Marie Claire Pougnet femme de Joseph Jacques Antoine Delcominète, négociant décédée le 18 janvier dernier – à la requête du veuf, commun en biens en vertu du contrat de mariage passé devant Me Meister à Colmar le 6 avril 1818 père et tuteur légal de Claire Joséphine 2 ans et Françoise Catherine décédée le 11 février 1821 – en présence de Charles Marie Dagobert Pougnet substitut du procureur du Roi près le tribunal civil de première instance de Colmar, subrogé tuteur
dans une maison en cette ville rue de la Madeleine n° 26
propres, mobilier 4792 fr, garde robe 692 fr, bijoux 154 fr, reprises 8400 fr, ensemble 14.038 fr
communauté mobilier 992 fr, marchandises 11.829 fr, créances 4956 fr, numéraire 300 fr, ensemble 18.077 fr, passif 16.721 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 146 du 24.5.

Propriétaire de la moitié de la maison, Charles Alexandre Hyppolité Braulle meurt en 1827

1827 (15.5.), Strasbourg, Me L’Ange
Inventaire de la succession de Charles Alexandre Hyppolité Braulle, employé à la poste aux lettres décédé le 5 mars dernier – à la requête de la veuve Marie Anne Fischer en son nom et mère et tutrice légale de Eugène Emile et Henri Hyppolite
mobilier 541 fr, créance 228 fr
la moitié d’une maison rue de la Madeleine n° 26 estimée 5000 fr ; passif 1608 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 14 du 21.5.

Les enfants de Charles Alexandre Hyppolité Braulle louent une partie de la maison au mécanicien Guillaume Becker

1825 (2.7.), Strasbourg 7 (70), Me Stoeber n° 831
Bail de 3 ans à commencer le 29 septembre prochain – Emilie Braulle, fille majeure, Hipolite Braulle, employé à la poste aux lettres
à Guillaume Becker, mécanicien
les localités suivantes dans la maison à eux appartenante sise en cette ville rue Ste Madeleine n° 26, savoir une cave quelconque et une chambre aux mansardes, Dans la seconde cour le rez de chaussée composé de trois chambres et une cuisine ses deux bâtiments latéraux, la jouissance de cette cour avec le droit au profit du preneur d’y faire établir une forge et une cheminée à âtre et tout ce qui s’ensuit
Charges, clauses et conditions, 4. il aura le droit de faire une porte de communication de la cuisine avec le corridor dont il devra laisser l’entrée et sortie libre – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 11 du 7.7.

Les héritiers Braulle exposent la maison aux enchères. Marguerite Chatelain veuve du négociant Jean Baptiste Picard se porte acquéreuse

1835 (19.12.), Strasbourg 7 (89), Me Stoeber n° 16.506
Cahier des Charges du 22. 7.bre. n° 16.327 – Adjudication définitive – 1. Françoise Julie Emilie Braulle, rentière, comme poursuivant la licitation d’une maison indivise, propriétaire pour moitié d’une part,
2. Marie Anne Fischer veuve de Charles Alexandre Hyppolite Braulle, mère et tutrice légale d’Hypolite Henry Braulle 19 ans et demi, ayant pour subrogé tuteur Jean Oster, marchand épicier, 3. Angélique Emilie Braulle majeure, propriétaires de l’autre moitié-vente ordonnée par jugement à la première chambre du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 23 juillet courant, rapport d’experts du 25 août, estimée à 19.000 fr, et jugement du 30 août dernier
à Laurent Schumacher, maître maçon, pour 24.600 fr
Déclaration de command n° 16.507 du 19 décembre, enchéri pour Marguerite Chatelain demeurant rue Mercière n° 3 veuve de Jean Baptiste Picard, négociant
Désignation de l’immeuble, une maison se composant de plusieurs corps de bâtiments avec cour, puits, écurie, petit jardin, autres droits, aisances, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Madeleine n° 26, d’un côté la Dlle Scholl, d’autre le Sr Christmann, derrière le Kohlenhof
Origine et Etablissement de l’immeuble à vendre. L’immeuble à vendre provient de la succession de Charles Alexandre Hypolite Braulle, suivant inventaire dressé par Me Lange le 15 mai 1827. Charles Alexandre Hypolite et sa sœur Françoise Julie Emilie sont propriétaires exclusifs chacun pour moitié, échue dans la succession de François André Braulle, employé à la porte de Strasbourg, et Marie Dorothée Chapuis. ladite maison et avenue au Sr Braulle et à ladite Chapuis suivant partage et licitation dans la succession de ses père et mère dressé par Me Humbourg le 14 octobre 1767
Adjudication préparatoire n° 16 407 du 7. 9.br
(Joint) Rapport d’experts du 25 août – Auguste Arnold, Jean Frédéric Klinck, Philippe Jacques Hennenberg tous trois architectes (…) le partage ne peut se faire commodément vu que la construction et la distribution des bâtiments dont le premier est situé entre ladite rue et la petite cour dans laquelle est un puits avec une pompe. Le second est entre la même cour et le petit jardin communiquant à travers ladite cour avec le premier bâtiment à chaque étage. Le troisième est à gauche au jardin et enfin le quatrième est au fond du même jardin.
Le premier contient au rez de chaussée qui est sur trois caves sous solives deux corridors d’entrée, une boutique et trois chambres vers la rue, une cage d’escalier, buanderie et une cuisine vers la cour. Le premier ainsi que le deuxième étage renferment chacun six chambres dont une avec alcove vers la rue une autre l’escalier et cuisine vers la cour. Dessus comble l’un avec mansardes contenant six galetas et l’esaclier, plus un grenier avec deux séparations en planches au dessus l’autre à deux greniers dont l’inférieur renferme trois galetas, un pignon un mur sépare les deux combles et portions de cette maison.
La seconde maison contient un rez de chaussée sur cave sous solives, une cage d’escalier, un bucher, une cuisine et trois chambres vers le jardin, lieux et fosses d’aisances aux deux extrémités. Le premier comme le second étage renferment chacun quatre chambres dont une avec alcove vers le jardin une cuisine et une galerie de communication vers la petite cour. Dessus comble avec mansarde dans laquelle cinq galetas plus un grenier au dessus ayant deux séparations en planches.
Le troisième bâtiment n’a que deux chambres avec rez de chaussée avec un grenier dans le demi toit au dessus.
Le quatrième bâtiment aussi simple rez de chaussée contient une cuisine et un magasin couvert d’un demi toit à un grenier. Dans l’angle une petite étable. Toutes les couvertures sont en tuiles doubles et peu de simples, estimé 19.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 93-v du 21.12.

Originaire de Nancy, le coiffeur Jean Picard épouse en 1805 Anne Marguerite Chatelain, native du Fort-Louis
Mariage, Strasbourg (n° 107)
L’an XIII de la République, le 25° jour du mois de Nivôse (…) sont comparus Jean Picard, âgé de 38 ans, coëffeur, domicilié en cette ville depuis 17 ans, né à Nancy, Département de la Meurthe, le 19 avril 1766, majeur, fils de feu Antoine Picard, tailleur de pierres, décédé à Nancy le 6 avril 1777 et de Catherine Petit, consentante (…) et Anne Marguerite Chattelain, âgé de 24 ans, domiciliée en cette ville depuis 10 ans, née au Fort-Vauban, Département du Bas-Rhin le 20 juillet 1780, majeure, fille de feu Jean Jacques Chattelain, ancien militaire mort à Lille à l’hôpital militaire le 15 juin 1793, et de Marie Anne Boymond, ci présente et consentante (signé) Jean Picard, M. Chatelain (i 58)

Jean Baptiste Picard meurt en 1836 en délaissant deux filles
1836 (14.5.), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7648
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Picard, marchand et fabricant, à la requête de Anne Marguerite Chatelain la veuve, communauté s’étant épousé à Strasbourg le 25 nivose XIII (15 janvier 1805) sans contrat de mariage, marchande et fabricante d’ouvrages, mère et tutrice naturelle de Florentine Eugénie Hortense Picard née le 7 mai 1817 sa fille mineure, 2. Adèle Juliette Picard, majeure, héritiers pour moitié de leur père, en présence de Benoît Joseph Ignace Doss, avoué près le Tribunal Civil mandataire de Felix Chavanne propriétaire à Paris rue d’Alger n° 29 près de celle de Rivoli, subrogé tuteur de la mineure
maison mortuaire rue Mercière n° 3 au rez de chaussée et au premier étage
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 84 du 16.5.

Juliette Picard cède sa moitié de maison à son beau frère et à sa sœur Maurice Thiebault et Hortense Picard

1843 (19.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 86 (1875) f° 64
Vente du 25 juin 1843 – Je soussignée Juliette Picard rentière à Paris rue de l’Echiquier N° 4 déclare par ces présentes avoir vendu, cédé, quitté ét abandonné en tous droits de propriété et avec toute garantie de droit et de fait
à Maurice Thiebault, avocat demt. à Strasbourg et De Hortense Picard, son épouse autorisée à cet effet
la moitié d’une Maison que je possède par indivis à l’encontre des acquéreurs rue de la Madeleine N° 26 à Strasbourg, entre Delle Scholl et le Sr Christmann, donnant par derrière sur le Kohlenhoff, Telle ce cette moitié e maison se trouve contient et comporte, me provenant de la succession de Marguerite Châtelain V° Picard notre mère décédée. Cette vente faite pour et moyennant la somme de 10.000 francs en numéraire

Originaire de Puttelange, le licencié en droit Maurice Thiebault épouse en 1840 Florentine Eugénie Hortense Picard
1840 (16.6.), Strasbourg 13 (56), Me Arbogast n° 11
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Maurice Thiebault, licencié en droit à Puttelange (Moselle) fils de Maurice Thiebault, propriétaire, et de Marie Marguerite Riquet
Florentine Eugénie Hortense Picard, fille de feu Jean Baptiste Picard, commerçant, et d’Anne Marguerite Chatelain
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 25-v du 18.6.

Hortense Picard meurt en 1861 en délaissant quatre enfants

1861 (18. Xbre), Strasbourg 15 (105), Not. Momy (Hippolyte) n° 7660
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Maurice Thiébault propriétaire Florentine Eugénie Hortense Picard
L’an 1861 le Mercredi 18 décembre à neuf heures du matin en la Maison sise à Strasbourg rue des Orphelins N° 23. ou demeurait Mad. Florentine Eugénie Hortense Picard décédée épouse de M. Thiébault requérant en la Maison de campagne sise hors la porte d’Austerlitz le 22 juin dernier.
A le requête de Mr Maurice Thiébault, propriétaire, Agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg agissant comme ayant été commun en biens avec son épouse défunte aux termes des dispositions de leur contrat de mariage passé devant M° Arbogast et son collègue notaires à Strasbourg le 16 juin 1840. à cause des reproses qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté et des avantages de survie lui ressortant du contrat de mariage ci-dessus relaté. En qualité de père et tuteur légal de de ses quatre enfants mineurs procréés de son mariage avec feue son épouse nommés 1) Marie Hortese Adéle Thiébault née le premier mai 1841, 2) Jules Ernest Maurice Thiébault, né le 21 septembre 1842, 3) Eugène Florentin Marie Thiébault né le 11 septembre 1846, 4) Maurice Ernest Marie Thiébault né le premier septembre 1850. Enfin comme légataire de tous les meubles (…) en vertu du testament de cette dernière fait olographe à Strasbourg le 20 août 1840 (…). Et en présence de Mr Paul Lamache, professeur à la faculté de droit de Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits quatre enfants mineurs Thiébault

Contrat de mariage (…)
N° 7664, Continuation du 19 Xbre 1861. Immeuble bâti propre à la défunte
Maison rue de la Madeleine. Une Maison se composant de plusieurs corps de bâtiments, avec cour, puits, écurie, petit jardin, autres droits, aisances, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de la Madeleine N° 26 ancien et 10 nouveau, d’un côté Mr Laugel de l’autre Mr Grün, devant la rue derrière la Brasserie du poel des pêcheurs. Cet immeuble était la propriété de Mad. Thiébault pour en avoir recueili une moitié, l’autre moitié étant échue à Mademoiselle Picard sa sœur ci après qualifiée, dans la succession de Mad. Marguerite Chateain veuve de Mr Jean Baptiste Picard en son vivant Négociant à Strasbourg, de quelle Mad. Thiébault était héritière pour moitié, et pour avoir acquis l’autre moitié de Madlle Juliette Picard, sa sœur, rentière demeurant à Paris aux termes d’un acte sous signature privée fait en double à Strasbourg le 25 juin 1843, enregistré à Strasbourg le 19 septembre 1846 folio 64
Communauté. Immeubles. Maison rue des Orphelins (…)
Campagne située hors la porte de l’hôpital (…)
Testament de la défunte (…)
Marchandises faisant partie du commerce de Mad. Thiébault
acp 505 (3 Q 30 220) f° 50-v du 21.12. (succession déclarée le 21. Xbre 1841)
Communauté, mobilier 8051
Garde robe de la défunte 405
Une maison rue de la Madeleine N° 10 propre à la défunte
Communauté, Une maison rue des Orphelins N° 21
Une campagne hors la porte d’Austerlitz de Strasbourg
La charge d’agent de change, le cautionnement de 8000 – argent 315, loyers 1735, extances 2948
Indemnités dues à la communauté 46.836
Récompenses dues au veuf par la communauté 57.005. Reprises de la défunte 40.000, Marchandises 24.091 – Passif de la communauté 1543

1861 (17.12.), Me Momy
Dépôt du testament olographe de Florentine Eugénie Hortense Picard épouse Maurice Thiébaut, ledit testament en date du 20 août 1840, enregistré aujourd’hui
acp 505 (3 Q 30 220) f° 36 du 18.12.

Marie Hortense Adèle Thiébault épouse du pharmacien Albert Antoine Alexandre Adolphe Laurent cède ses droits successifs à son père

1862 (29. 8.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8400
Cession droits successifs – Ont comparu Dame Marie Hortense Adèle Thiébault épouse de Monsieur Albert Antoine Alexandre Adolphe Laurent, pharmacien de son mari présent assistée et autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Haguenau (…) héritière pour un quart de feu sa mère Dame Florentine Eugénie Hortense Picard, décédée épouse de M. Maurice Thiébault propriétaire demeurant à Strasbourg
à Monsieur Maurice Thiébault, propriétaire, agent de change, son père demeurant et domicilié à Strasbourg
tous droits successifs mobiliers et immobiliers, tant en fonds et capitaux qu’en fruits et revenus échus et à échoir revenant à Madame Laurent dans la succession indivise de Madame sa mère – moyennant la somme de 18.000 francs
acp 515 (3 Q 30 230) f° 50 du 30.10.

Comptes de tutelle
1862 (22. 7.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8321
Récépissé Compte de tutelle – Ont comparu Monsieur Maurice Thiébault, propriétaire, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
et Dlle Marie Hortense Adèle Thiebault, majeure d’ans, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg d’autre part
Lesquels ont dit que M. Thiébault a entendu rendre compte à Madlle sa fille sus dénomée de la gestion et de l’administration qu’il a eues en sa qualité de tuteur légal de la personne, des biens et fortune demoiselle Marie Hortense Adèle Thiebault, depuis le décès de Dame Florentine Eugénie Hortense Picard son épouse défunte (…)
acp 514 (3 Q 30 229) f° 47-v du 23. 7.bre

1862 (28. 8.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 3397
Arrête de compte – Monsieur Maurice Thiebault, propriétaire, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
et Dame Marie Hortense Adèle Thiébault épouse de Monsieur Albert Antoine Alexandre Adolphe Laurent, pharmacien de son mari présent assistée et autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Haguenau (…)
acp 515 (3 Q 30 230) f° 49-v du 30.10.

Maurice Thiébault se remarie avec Emma Eugénie Stéphanie Bartel
1862 (15. 7.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8309
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Maurice Thiébault, propriétaire, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf avec quatre enfants de Dame Eugénie Hortense Picard agissant et stipulant comme futur époux
Et Demoiselle Emma Eugénie Stephanie Bartel, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure et légitime de feu Mr Conrad Louis Bartel ancien officier et de feue Dame Catherine Schott son épouse les deux décédés à Strasbourg, agissant et stipulant comme future épouse
acp 514 (3 Q 30 229) f° 23 du 16. 7.bre
stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux sont constatés par inventaire reçu Momy le 18 Xbre 1861
Ceux de la future épouse consistent en argent et rentes sur l’Etat, montant à 15.000 francs
Point de donation éventuelle



59, rue du Faubourg de Pierre (ancien)


Rue du Faubourg de Pierre n° 59 (ancien) – II 182 (Blondel), N 236


Le sol de l’ancien n° 59 a été en partie converti en voie publique (rue du Chevreuil) et en partie rattaché à la maison de gauche (n° 53)

Le jardinier Balthasar Kuntz acquiert en trois fois de 1596 à 1602 la moitié de la maison dont l’autre moitié appartient aux frères Pfrimmer d’Eckwersheim. Son gendre le tailleur Jean Grossmann la rachète en 1619 et en cède aussitôt la partie arrière indivise avec des campagnards au jardinier Nicolas Klein. Les héritiers du tailleur Jean Melchior Müller sont autorisés en 1690 à poser un auvent, de 13 pieds de long et trois pieds de large, soutenu par trois piliers moyennant un loyer annuel qui s’éteindra en 1768 quand les objets seront supprimés. Les actes citent pour la première fois en 1694 l’impasse qui donne accès à la maison arrière et au grand jardin auquel elle a été réunie. Les selliers Jacques Verius, Chrétien Schwing puis Jean Jacques Zisig sont propriétaires de la maison de 1695 à 1786. Elle revient ensuite au paveur Jean Frédéric Siegfried puis aux cordiers Philippe Jacques Hæussler et Philippe Henri Ammel (1801-1856).


7 Plan (2) XYZV
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7
Elévations, plan, cour L

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée surmonté de deux étages en bois. C’est la même description qui figure sur les plans établis par les Ponts-et-Chaussées en 1823 et en 1851. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade donnant sur l’impasse se trouve à gauche et celle sur la rue à droite du repère (n). Une grande porte arquée s’ouvre vers la rue et une porte ordinaire sur l’impasse. Outre les deux étages mentionnés par l’Atlas, la toiture a trois étages de lucarnes. La partie arrière du bâtiment (5-6) donne dans la cour (L’).
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 59. Suite aux destructions du siège de 1870, une partie du sol (0,78 are) de la maison est réunie à la propriété voisine (actuel n° 53) et une autre (0,62 are) à la voie publique pour ouvrir la rue du Chevreuil.


Ponts-et-Chaussées en 1823 (ADBR, cote 2 SP 52) et en 1851 (cote 5 K 123)

octobre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1596 v Balthasar Kuntz, jardinier, et (1578) Susanne Brumpter – luthériens, pour moitié
Loup et Erard Pfrimmer d’Eckwersheim, pour moitié
1619 h Jean Grossmann, tailleur, et (1619) Marthe Cuntz – luthériens
1685* adj Raoul Klein, cordonnier et consorts
1687 v Jean Melchior Müller, tailleur, et (1669) Catherine Bindenschuh – luthériens
1695 v Jacques Verius, sellier, et (1684) Esther Bindenschuh – luthériens
1710* h Chrétien Schwing, sellier, et (1710) Esther Verius – luthériens
1720 h Jean Jacques Zisig, sellier, et (1720) Marie Esther Verius veuve du sellier Chrétien Schwing puis (1743) Marie Catherine Baldner – luthériens
1786 v Jean Frédéric Siegfried, paveur, et (1758) Marie Madeleine von Triembach – luthériens
1801 v Philippe Jacques Hæussler, cordier, et (1784) Marie Salomé Lentz – luthériens
1817 v Philippe Henri Ammel, cordier, et (1818) Elisabeth Hammann
1856 v Michel Deschler, marchand épicier, et (1852) Rosalie Laas
1867* François Joseph Schmitt
1872* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 475 livres en 1719, 450 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) II 182, Jean Jacques Zisig
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Jac: Zißig, 3 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 236, Ammel, Philippe – maison, sol – 1,4 are

Locations

1687, 1694 Jacques Verius, sellier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 508
Loyer correspondant à l’autorisation accordée par les préposés aux affaires foncières

Hannß Jacob Verius soll Hannß Melchior Müllers Kinder behaußung in der Steinstraß bewohnet soll so langer darinn wohnen wirdt, von einem wetterdach, Jahrs vff weihnenachten und A° 1691 i.mo ([corrigé en] Hannß Jacob Verius Sattler soll von einer behaußung in der Steinstraß von einem wetterdach, Jhrs vff Joh: Baptæ und A° 1691 i.mo), 12 ß
Prot : 1690. p. 89
Jacob Zisich
(Quittungen 1692-1741)
Neuzb fol 76

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1470 (1741-1802) f° 76
Même loyer dans le registre suivant, éteint en 1768 quand le propriétaire supprime l’auvent

alzb. 508
Jacob Zisich Soll von seiner behaußung Wetterdach in der Steinstraß Jahrs auf Johann Baptistæ
(Quittungen, 1741-1768)
Ist in A° 1768 hinweg gemacht worden

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1690, Préposés aux affaires foncières (VII 1374)
Les héritiers de Jean Melchior Müller demandent l’autorisation de poser à la maison qu’habite à titre de bail Jean Jacques Verius un auvent, de 13 pieds de long et trois pieds de large, soutenu par trois piliers. Les préposés aux affaires foncières accordent l’autorisation après s’être rendus sur place, moyennant un loyer annuel de 12 sols

(f° 89) Montags den 18. Ejusdem [Decembr.] Hanß Melchior Müllers KK.
Augenschein eingenommen in der Steinstraß, beÿ Hanß Melchior Müllers Kinder behaußung, deren vogt Lorentz Karcher d. Weißbeck, so anietzo Hans Jacob Verius der Sattler, Lehnungsweiß bewohnet, halttet an ihme Zuerlauben, daß er ein Wetterdach 5. schuh breit, und 13. schuh lang und 2. Pfosten darunder machen möge. Erkandt, bedacht.

(f° 89) Dienstags den 19. dito – pt° Eingenommenen augenscheins beÿ obgedachter Müllerischer Kinder Behaußung, so Hanß Jacob Verius bewohnt, ist inn dem begehren willfahrt, und Zwahr dergesaltn daß Verius Jährlichen vff Weÿhenachten 12. ß bodenzinß dauon geben soll, so lang er daß hauß bewohnet.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, un bûcher, une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 950 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 75 / 38
Hensler
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 79, Toute en bois, en mauvais état, 2 étages
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 79, Wilhelm Jean 2 E B M (Maison à deux étages, constructions en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 69 case 4

Ammel, Philippe à Strasbourg
1858 Deschler Michel épicier faubourg de pierre n° 38 à Strasbourg

N 236, maison, sol, faubourg de pierre 38
Contenance : 1,40
Revenu total : 135,73 (135 et 0,73)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 289 case 1

Deschler Michel épicier
1868 Schmitt, François Joseph, marchand de farine

N 236, maison, sol, Faubourg de Pierre 59
Contenance : 1,40
Revenu total : 135,73 (135 et 0,73)
Folio de provenance : (69)
Folio de destination : zerstört, (sol) 289-I, 316-I
Année d’entrée :
Année de sortie : (sol) 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 236, sol
Contenance : 0,62
Revenu total : 0,32
Folio de provenance : 289-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 316 case 1
Une partie du sol est réunie à celui du n° 57 par Charles Brack dont la maison porte ensuite le n° 53 au Faubourg de Pierre et le n° 6 de la rue du Chevreuil

Brack, Carl und Barbara Charlotte Foucot, Eheleute in Strassburg

N 236, sol, Faubourg de Pierre 59
Contenance : 0,78
Revenu total : 0,41
Folio de provenance : 289-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie : (sol)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 53)

38
Pr: Siegfried Jean Frederic, Paveur – Maçons
lo: Brückmann, Laurent, Cordier – Moresse
lo: Ziesig, Catherine, Veuve – Tanneurs


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Balthasar Kuntz. Originaire de Steinbach, il épouse en 1578 Susanne, fille du jardinier Henri Brumpt et devient bourgeois un mois après son mariage

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 243)
1577. Dominica II.Adventus. Balthasar Kuntz von Steinbach vnd Susanna Brumbdts Heinrich des garttners nachgelaßene tochter. Eingesegnet am Zinstag den 21. Januarÿ 78. (i 127)

1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 441
Balthasar Cuntz von Steinbach garthner hatt das burgkrecht Empfang. von Susana weÿland Brumbts Heinrich. sellig. dochter und dient Zu den Garttnern. Eod. die [15. Februarÿ A° 78]

Balthasar Kuntz meurt en délaissant trois enfants issus de la veuve Susanne Brumpter. La veuve déclare qu’il y a eu un contrat de mariage mais qu’elle ne le retrouve pas. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre dans une maison proche de la Corne de Cerf. Leur autre maison appartient pour une moitié indivise aux frères Loup et Erard Pfrimmer d’Eckwersheim, le défunt a acquis en trois fois (1596, 1597 et 1602) l’autre moitié d’habitants de Berstett et de Gimbrett. La somme finale de l’inventaire s’élève à 681 livres

1608 (23.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 11) n° 256
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿlandt der Ehrsam Balthasar Cuntz gartner vnd burger zu Straßburg ane der Steinstraßen, nach seinem tödtlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren Ulrich Wolffen Gartners In Steinstraßen burgers Zu Straßburg Alß geschwornen Vogts Ulrich, Marthæ vnd Michelll aller dreÿ geschwüstern Vnd Weÿland obgedachtes abgestorbenen seligen mit nachgemelter seiner hinderlaßnenen Wittiben ehelichen erziehlter Kinder vnd nechster ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Erbar frauw Susannen Bruempterin die Wittwen mit beÿstand Jacob Trienbach auch gartners ane steinstraßen vnd burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts geäugt und gezeigt – Actum und angefangen In beÿsein Hn Lux Sÿfridts alten Rathherrn Vnd Bastian Sÿfridts deß ältern beede gartner In Steinstraßen vnd burgere Zu Straßburg alß von der Wittiben vnd Erben wegen hierzu erpettener beÿstender, Zünstag den 23. Februarÿ Anno 1608.

In einer hernach specificirten Vnd In diße erbschafft gehörigen behausung ane der Steinstraßen In der Statt Straßburg ob der herberg Zum Hirtzhorn gelegenen befunden worden Wie Volgt
Ob wohll vor anfang der Inuentation Vermeldet worden, daß Zwüschen beeden Vorgemelten Eheleuthen In ihrer Vermählung ein eheberedung angeben, diewelche aber nicht beÿ handt vnd man nicht mehr weiß, wie man dieselbig möge überkhommen, Allso Ist die Verlaßenschafft durch die Wittwe, deren vnd die Erben Vögt vnd beÿstendt für Verändert vnd theilbar Zu Inuentiren gutwillig eingangen bewilligt
In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer B, In der Undern Stuben, Vor der Stuben
Eÿgenthumb Ane heüsern. Item hauß v hoffstatt mit Allen Ihren gebüwen, begriffen, weÿtten, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten Inn der Vorstatt Straßburg Ane der Steinstraßen gelegen nah beÿ d. herrberg Zum hirtzhorn genant, ein seit neben herrn Lux Sÿfridt garttner (…)
Item ein halbertheÿl Ane einer behausung sampt ein hoff, scheür, Ställ, Inn der Voorstatt Straßburg mit Allen Ihren gebeüwen Zugehörd. Ane Steinstraß einseÿtt neben H. Ammeÿsters Jacob Kipsen seelig. erben gartten And. seitt neb. lux Sÿfrid stost mitt eim end vff die vorgeschriben gedachts H Ammeisters Kipßen selig. erb. Ist ledig eÿg, daran d. übrig halbth. Wolff v Erhard Pfrimmers gebrüdern v Zu erkheuerßheim seßhafft gehörig, d. Ist dieser halbe theÿl angesch. wie es erkaufft word. für 158. lb.
Darüb. sagtt ein Pergam. Brieff mit deß Bischofflich. hoffs Insigell datirt d. 4.ten Novembris 1570. N° 14 ferner befindet sich j. Perg. Brieff mit d. statt Straßburg Contract Insigell dessen datum d. 27.t Decembris 1602. weiset wie der abgestorbene Von hermans Matthiß Zu Berstett ein drittentheÿl Am Viertheÿl vmb 25. lb, ferner ein Pergam: brieff mit der Statt Straßburg Contract Insigell deßen datum d. 29.t Octobris 1596. weiset wie d. abgestorbene von Georg Knoderer dem müller Zu Berstett ein drittheÿl Am Vierdtentheÿl für 25. lb d ferners ein Pergam: brieff mit d. St. St. Contract Insigell deßen datum d. 22. Aprilis 1597. meldet wie d. abgestorbene den Vbrig drittheil Am vierd. theÿl We*n Rumanns* diebold Zu gümprecht für 23. lb Vnd dann j. Pergam : Brieff mitt derSt. St. Contract Insigell deßen datum d. 9. Julÿ 1596. Inhabend wie d. abgestorbene Ein ganz Vierdten theÿl Von Agneß Pfrimmerin Zu Berstett für 85. lb. d d Also vorgeschriebenes halbentheÿl Ane hieuor geschriebener behausung sampt scheür v ställ erkhaufft word. Alles signirt mit N° 14.
Abzug dieses Inventarÿ, Sa. haußraths 39, Sa. der frücht 19, Sa. vÿhe heüw stroh vndt müst 4, Sa. Schiff und geschirrs 4, Sa. d. blumen 4, Sa. Silbergeschmeidts 1, Sa. Baarschafft 25, Sa. Pfenningzinß güter 200, Sa. Gültten Zinß hauptgutt 16, Sa. Eigen ligend gutt 50, Sa. Eÿgenthumb ane heüßern 210, Sa. schulden 171, Beschluß Inventarÿ, Conclusio finalis Inventarÿ 681 lb

La veuve et le tuteur de ses deux fils cèdent à leur fille et sœur respective Marthe Cuntz et à son mari le tailleur Jean Grossmann la maison comprenant un bâtiment avant, une entrée et un bâtiment arrière dont la moitié appartient à des campagnards

1619 (x. 9.bris), Chancellerie, vol. 436 f° 573
(Inchoat. in Prot. fol. 408. – Postea prothocolatum fol. 506.) Erschienen Susanna Brumpterin, Wÿland Balthasar Cuntzen des gartners Ane Steinstraß seeligen nachgelaßene wittwe mit beÿstandt d. herrn Jacob Triembach alten beÿsitzer eines Ersamen grossen Raths Ihres geschwornen Vogts für sich vnd Ihre erben, So dann Bläß Sÿfridt gartner Ane Steinstraß burger Zu Straßburg Als ein geschworner Vormundt Michell Cuntzen, obgedachts Balthasar Cuntzen seligen sohns für denselben vnd seine erben Auch vmb dessen scheinbaren nutz vnd frommens willen (verkaufft)
hanß Großman dem Jüngern schneÿdern burgern Zu Straßburg vnd Marthæ Cuntzin obernanter Susannen dochter vnd ermelts Michell Cuntzen schwester, seiner ehelichen haußfrauwen So auch bede Zugegen
Erstlich den Zweÿthentheil Ane hauß vnd hoffestatt sampt der einfarth deßgleichen den Zweÿthentheil ane der hinder halben behaußung hoff, hoffestatt scheür, Ställ vnd schöpffell mit Allen Andern Ihren gebeüwen, Aneinander Inn der v.statt Straßburg ane der Steinstraß gelegen, einseit neben Bastian Rincken dem Jüngern Anderseit zum theil neben Michel Sÿlardt seligen erben vnd zum theÿl neben Jacob Kipßen hinden Auch vff ermelten Jacob Kipßen stoßend, für ledig vnd eigen, darann Ane der vorder behaußung den Keüffern Zuuor ein drittetheil vnd Ane der hinder halben behaußung Auch ein drittetheil vnd der vberig halbe theil Ane gemelter hinder behaußung etlichen bauren für vngetheilt eÿgenthümblich Zugehörig, Vnd Alles Recht, Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 233 pfund

Fils de tailleur, Jean Grossmann épouse Marthe Cuntz en février 1619
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 297)
1619. Dominica Septuagesima. Hans Großman der Schneider, Hans Großman des Schneiders Sohn Vndt J: Martha Balthasar Cuntzen des Gartners hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinstag 2. febr: (i 153)

Jean Grossmann et Marthe Cuntz cèdent la maison arrière au jardinier Nicolas Klein

1619 (x. 10.bris), Chancellerie, vol. 436 f° 620
(Inchoat. in Prot. fol. 460. – Protocollat. fol. 510) Erschienen hannß Großman der Jünger schneÿder burger Zu Straßburg Vnd Martha Cuntzin seiner eheliche haußfr. (verkaufft)
Clauß Cleinen dem gartner Ane Steinstraß burgern Zu Straßburg So auch Zugegen
die halbe behaußung hoff und hoffestatt sampt der gantzen scheür vnd Ställin daran auch Allen Andern Ihren gebeüwen & gelegen Ane einander Inn der vorstatt Straßburg Ane der Steinstraßen einseit neben Bastian Rincken dem jüngern, Anderseit neben Zum theil neben Michell Sÿlers seligen erben vnd zum theil neben Jacob Kipßen hinden Auch vff ermelten Jacob Kipßen stoßend, Vnd soll auch die einfarth hierzu gehören, für ledig vnd eigen, daran der vberig halb theil allein Ane der behaußung etlichen Bauren für vngetheilt Zustendig, Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 160 pfund

Jean Grossmann hypothèque la maison au profit du fossoyeur Jean Sigel

1626 (12. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 21-v
(inchoat. in Prot. fol. 21) Erschienen hannß Großman d. Jung schneÿd. Vnd burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hanß Sigells Todtengräbers – schuldig seÿen x. lb gelühen gelts
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß Vnd hoffstatt, mit Allen Ihren gebäwen & geleg. Inn der Cot St: St: Ane d. Steinstraß einseit nebent Bastian Rincken, Anderseit ein eck Ane des Jacob Kipßen behaußung, hinden vff Clauß Cleinen den garttner stoßend

Nicolas Klein hypothèque sa part de la maison arrière au profit du même Jean Sigel. La même maison sera vendue en 1688 au marchand de bois Jean Henri Bischoff, propriétaire des jardins à l’arrière de la maison

1627 (ut spâ. [22. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 45-v
Erschienen Clauß Clein gartner Ane Steinstraß
hatt in gegensein hannß Sigell todtengräber Zu den gitt. leuth. – schuldig seÿen xxv. lb
vnderpfand den halben theil Ane hauß, hoffstatt, höfflin vnd die gantz scheur mit Allen ihr geb. & glg. In d. St. St. In Steinstraß einseit n. Jacob Kipßen erb. Anderseit n. Bastian Rinck, hind vff andres Kipßen
[in margine :] (…) nit allein dise 25. lb d Sondern auch die 37. lb so Er Ihme Cleinen in Anno 1620. den 17. Janua. wie beÿ Noto. Meÿger fol: 34. vschrieben (…) q.tirt den 14. Octobris 1634.

Jean Grossmann et sa femme Marthe-Anne hypothèquent la maison au profit de Chrétien Sudnerus, pasteur à Furchhausen et Wolschheim. En marge, quittance remise en 1671 au tailleur Jérémie Müller au nom de son fils le tailleur Melchior Müller, alors propriétaire de la maison

1630 (23. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 631
Erschienen hanß Großmann der schneider burger Zu St. und Marthan sein eheliche haußfr. mit beÿstand Rudolph Kleinen deß schuhmachers, Ulrich Kuntzen vnd Martin Wiederker beeder garter an Steinstraßen alß ihrer hierzu insonderheit erbetener negsten verwanten
haben in gegensein herrn M. Christiani Sudneri, hanawischen Vnd Voltzerischen Pfarrers Zu Furchhausen und Wolschheim beÿ Elsaß Zabern – schuldig seÿen, 100. Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen ihren gebäwen, alhie in der Steinstraßen, neben Bastian Runcken dem Jüngern & neben weÿ: H Jacob Kipsen see. Erben, hinden vff Clauß Kleinen den Gartner stoßend gelegen
[in margine :] (…) hatt in gegensein Jeremiæ Müllers deß Schneiders im nahmen hannß Melchior Müllers deß Schneiders seines ehelichen Sohns alß ietzigen Possessoris hierin hypothecirten behausung mit beÿstand Sebastian Binteschuhs deß Zimmermanns sein hanß Melchiors Schwähers (quittirend) Act. d. 29. Xbris Anno 1671.

Jean Grossmann hypothèque la maison au profit des enfants du jardinier Nicolas Klein (propriétaire de la maison arrière)

1634 (13. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 665
Erschienen Hanß Großmann d. Schneid. alhie
hatt in gegensein Andreß Hagenstein Vogts Clauß Kleinen, gartners An Steinstraß – schuldig seÿ xij. lb x ß d
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie An d. Steinstraß neben Bastian Rincken dem Gartner & neben dem gäßlin zu weÿ: Jacob Kipsen see: garten, hind. vff ihne den Vogt selbsten stoßend, so Zuuor verhafftet H. M. Christiano Sudnero Pfarrern Zu Furchhausen

Jean Grossmann et Marthe-Anne Cuntz hypothèquent la maison au profit des enfants du cordonnier Jean Raoul Klein pour rembourser les sommes que le mari doit à son frère défunt André Grossmann

1637 (17. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 381
Erschienen hannß Großman d. Schneid. burger Zu St: vnd Marthan Cuntzin sein eheliche haußfr. mit beÿstand ihres Bruders Ulrich Cuntzen deß taglöhners, und Martin Windeckers deß Kohlmeßers auch burgern alhie, alß ihrer hierzu insonderheit erpetener nechsten Verwanthen
haben in gegensein hanß Rudolff Kleinen deß Schuhmach. auch Burgers Zu St. Innamen deßelben zweÿer Kind.n bekant, daß Sie beede Ehegemechdt ersterwehnten Kindern, wegen weÿ: Andreß Großmanns sein hanß Großmanns bruders see. Erbschafft, vffrecht & unuersch. schuldig seÿen 43. lb 10. ß
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat Alhie An d. Steinstraß. neben Dauid Sÿfrid. & ist ein Eck hind. vff Clauß Kleinen den gartner stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 200. fl. H. M. Christian Sudner Pfarrer zu Furchausen, It. vmb 25. fl. claus Kleinen vorgedacht vögtlich. weiß

Le cordonnier Raoul Klein, Marie Klein femme de l’arquebusier Martin Freytag et Ulric Cuntz vendent la maison au tailleur Jean Melchior Müller, assisté de son père Jérémie Müller. Les vendeurs auxquels la maison était hypothéquée doivent avoir acquis la maison par adjudication judiciaire.

1667 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 575
(Prot. fol. 39. fac. 2) Erschienen Rudolph Klein der schuhmach. für sich selbsten, Maria Kleinin Martin Freÿtags des büchßenmachers eheliche haußfraw, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogt und Sebastian Schöttel der Sinner alß Curator Ulrich Kuontzen
in gegensein hannß Melchior Müllers des schneiders mit beÿstand Jeremiæ Müllers des schneiders seines eheleiblichen Vatters
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in d. Vorstatt Steinstraß einseit neben H Johann Jacob Kipßen treÿ Zehneren, anderseit neben hannß Nartzen dem Gartnern hinden uff David Seÿfert den tagnern stoßend gelegen, dauon gehen iahrs termino Mich. 5. lib. lößig mit 100. lb H Johann Henrich weÿlandt UID. Comiti Palatini Cæsareo und der freÿen Reichß Ritterschafft im Vndern Ellsaß Sÿndico, so dann 3. lb. 16. ß uff den j. Paril. lößig mit 76. lib H Francisco Reißeißen E.E. Großen Rhats Beÿsitzern (übernohmen) – umb 12 Pfund pfenning

Le tailleur Melchior Müller épouse en 1669 Catherine Bindenschuh, fille de charpentier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v, n° 15)
1669. Dom. Quasimodogeniti 18. Aprilis Hanß Melchior Müller der Schneÿder Jeremiæ Müllern deß Schnÿders Vndt Burgers allhie ehelicher Sohn und Jfr. Catharina Sebastian Bündenschue deß Zimmer Manns Undt Burgers allhie eheliche Tochter. Copulavi Mont. den 26. Aprilis (i 206)

Jean Melchior Müller hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Jean Hoh

1672 (10. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 95
Hannß Melchior Müller der Schneider
in gegensein hannß Hohen deß Huffschmidts – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning allbereit uff weÿhenachten nechsthien bahr gelühenen gelts
Unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhier in der Vorstatt Steinstraß einseit neben H. Johann Jacob Kipßen Erben, anderseit neben Hannß Nartzen, Gartnern, hinden uff David Sÿfridt den tagnern stoßend gelegen

Le tuteur de Jean et Madeleine Hæusel cède à Jean Melchior Müller les droits provenant de Catherine Küntzler
1679 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 24-v
Hannß Philipp Fleischmann der Metzger alß Vogt Johannes und Magdalenæ der Haüsel Geschwisterdt, mit beÿstand Hannß Jacob Haüsels deß Waÿdmanns ihres Ehelichen Vatters
in gegensein Hannß Melchior Müllers deß Schneiders
bekannt, demnach sie beÿde Haüßelische Geschwisterd Von weÿl. Catharinæ Küntzlerin nunmehr seel. Zu ihrem antheil 20. fl. geerbt, welche auch weÿl. Jeremias Müller der Schneider, sein Hannß Melchiors eheleiblicher Vatter nun auch seel. lebtägig Zugenießen gehabt auch in die 44. Jahr lang genoßen, So habe Er der Vogt nach deß Usufructuarÿ Zeitlichen hientritt Von deßen eheleiblichem Sohn erwehntem Hannß Melchior, gemelte 20. fl. in bahrem gelt empfangen

Le tuteur des deux fils de Jean Melchior Müller loue la maison au sellier Jacques Verius

1687 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 676
Lorentz Karcher, der Weißbeck, alß Vogt Weÿl. hans Melchior Müllers gewesenen Schneiders sel. hind.laßener 2. Söhnlein
in gegensein hans Jacob Verius, deß Sattlers
verlühen, eine behaußung sambt aller deren Gebäuen und zugehördt. allhier an Steinstraß einseit neben dem Adel. wormserisch. hauß, anderseit neben hans Peter Müller dem Käuffler, hinden auff David Sÿfrid d. Tagner stoßend geleg. auff fünff Jahr lang von weihnacht. diß jahrs an zu rechnen, umb 14 pfund pfenning jährlich. Zinßes

Nouveau bail entre les mêmes. L’acte cite l’impasse à côté de la maison

1694 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 443-v
Lorentz Karcher der weißbeck alß Vogt weÿl. Hans Melchior Müllers gewesenen Schneiders seel. hinterlaßener Zween Söhne
hans Jacob Verius, des Sattlers
entlehnt, Eine behaußung sambt deren Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben hans Peter Müller dem seÿler, andereit ist ein Eck in ein gäßlein, das nit durchgehet, hinten auff den Bischoffischen Gartten stoßend gelegen, auff fünff jahr lang, von verschienenen Joh: Bapt. an zurechnen, umb einen jährlichen Zinnß nemblich 16 Pfund – auff solche weiß abtretten, in maßen der Entlehner ged. behaußung schon beÿ eilff Jahr her bewohnt, darbeÿ abgeredt, daß wann irgend der eine von ged. vogt Söhnen, welcher ein Schneid. und schon beÿ 10 Jahren in d. frembde ist, Zeit wehrend. lehnung solte hierher kommen, und sich d. entlehner behaußung bedienen wolte, der Entlehner Sich mit demselben deßwegen vergleichen solle

Le boulanger Jean Michel Müller vend, en son nom et en celui de son frère disparu sans donner de nouvelles, Jean Melchior Müller, la maison 575 livres au sellier Jean Jacques Verius et à sa femme Esther Bindenschuh

1695 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 467
hans Michael Müller der ledige weißbeck so majorennis mit beÿstand lorentz Karchers deß weißbecken seines gewesenen aber bereits entschlagenen Vogts, wie auch Hn Carl Obrechts deß Stubenvatters auff der Beckenknecht stub, und E.E. Kleinen Raths alt. beÿsitzers
in gegensein Johann Jacob Verius deß Sattlers und Esther geb. Bindenschuhin
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen, zugehördt Recht und Gerechtigkeit allhier in der Vorstatt Ane Steinstraß einseit neben ist ein Eck an einem Allmend gäßel so nicht durchgehet, and.seit neben hans bernhard Müller, dem Seÿler hinten auf H, Johann Balthasar Bischoff den holtzhändler stoßend geleg., darvon Zwar die helffte hans Melchior Müller den ledig. Schneid. deß Verkäufers bruder gehörig, welcher aber bereits vor Zehen jahren verzog. und verscholl. deßen Nahrung aber Er Verkäufer beÿ E.E. Kleinen Rath am 20. Junÿ jüngst außgebürgt, darvor obgem. Karcher der bügschafft versproch. – umb 575 pfund

Fils du fabricant de peignes Guisbert Verius, Jean Jacques Verius épouse en 1684 Esther Bindenschuh, fille de charpentier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 309)
1684. Domin: ead. [Dom. 2 post Epiph: d. 16. Jan:] Johann Jacob Verius d. Sattler alhie gißbrecht Verius deß Salpeter sieders Vndt burgers alhir ehl. Sohn, Vndt Jfr. Esther Weÿl. Sebastian Bindenschuh deß Zimmermanns Undt burgers alhie Nachgel. eheliche Tochter. Cop. Mont. d. 24. Jan: (i 323)

Jean Jacques Verius meurt en juin 1709 en délaissant cinq filles. Les héritiers conviennent de décrire les biens sous une seule masse. Les experts estiment la maison 550 livres. La succession s’élève à 450 livres.

1710 (8.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) n° 878
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen haab und Nahrung so weÿland der Ehren vnd Vorgeachte Herr Johann Jacob Verius geweßener Sattler vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.ten Junÿ deß Zurückgelegten 1709.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Frantz Verius Kamm macher vndt burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Ester, Annæ Barbaræ, Mariæ Magdalenæ, Catharinæ und Salome des abgeleibten seel. mit hernach gemelter deßen hinderblieben Wittib Eheliche erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendsame Fraw Esther gebohrne Bindenschuhin die hinderbliebene Wittib beÿständlich deß Ehrenvest, Fürsichtig vnd Weißen herrn Michael Bindenschuh Zimmermanns vnd E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers, burgers allhier, Ihres Eheleiblichen bruders und geschwornen Vogts – So beschehen allhie in der Königlichen freÿen St. St. Sambstags den 8.ten Februarÿ Anno 1710.
Copia der Eheberedung
Bericht und respectivé Vergleich über gegenwärtige Verlaßenschafft. Alldieweilen, bede geweßene Ehepersohnen Ihre in den Ehestand Zusammengebrachte Nahrungen nicht gebührend haben inventiren vnd verschreiben laß. auch vber das jenige Was Sie beederseiths stante Matrimonio von Ihren Eltern seel. ererbt Keine ordentliche theilregisterlein außgefertiget worden, also daß anjetzo mann nicht gewiß wißen, Können, Was eigentlich jedem theil vor unverändert gehörig sein möchte, alß haben sich beede Parthen Mutter und Kinder mit beliebigem Consens Ihrer herren Vögte, Zu bevorkom: und abschneidung aller vertrußlichen Weitlauffigkeit vnd unnöthiger Unkosten sich mit einander dahien gütlichen abgeredet und verglichen, daß ohneracht der Wittib eÿgenthümblich Vermögen deß verstorbenen seel. unveränderte Nahrung, falls Sie Könte ersucht werden, umb etwas übersteigen dörffe, nichts desto weniger gegenwärthige gesambte Verlaßenschafft biß uff die darunder begriffene und der Wittib allein uberlaßene goldene gelob: und gemahlring, dergestalten theilbar sein solle (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraßen gelegenen Und in dißer Verlaßenschafft Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der obersten Stub, In der obersten Stubkammer, In der Soldaten Cammer Vor dießen 3.en Gemachen, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Mittlern Stub, In der Mittlern Stubkammern In der Wohnstub, Im undern haußöhren, In der Kuchen, Im keller
(f° 10) Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. It. haus vnd hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten alljier in der Vorstatt ane Steinstraß einseith ist ein Eckh ane einem allmend gäßlein, so nicht durch gehet, anderseith neben herrn hanß Bernhardt Müller del Seÿler, hinden auff herrn Johann Balthasar Bischoffen holtzhändler stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen 5. lb d à 5 p. Ct° gerechneten Zinnß herrn Johann Carl Leopart haußherr des allhießigen Zoll Kellers lößig in Cap. mit 100. lb. So dann 4. lb à 4 p. Ct° gerechneten Zinnßes Davidt von Triembach Garttner ane Steinstraß vnd burgern allhier, wider Lauffig in haubtguth mit 100. lb Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschwornen Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftliche,Abschatzung de dato 7. Martÿ A° 1710. æstimirt worden pro 550. lb. Nach Abzug vorstehende beschwerde der 200. lb aber Verbleibt allein allhier annoch auß zu werffen im rest 350. lb
Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangenden C. C stuben Insiegel verwahrt, so datirt d. 1. Aug. Anno 1685. mit N° 1 notirt.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 68, Sa. wahren und werckzeugs Zum Sattler handwerck gehörig 22, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Eÿgenthumb ane j. behaußung 350. Summa summarum und Conclusio finalis Inventarÿ 450 lb
Abschatzung den 7. Martÿ 1710. Weÿlandt deß Ehrenhafften vndt bescheidenen Herrn Hannß Jacob Ferius Sattlers seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Stein Straßen gelegen, Ein Eckh auff ein Allment gäßel, Einseith neben herrn Bernhard Müller Seÿler, hinden auff herrn Balthaßar Bischoff stoßendt, Welche behaußung, holtzhauß und gewölbten Keller, sambt aller Ihrer Recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Ein taußend und Ein hundeert Gulden. Bezeuchnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 900 florins
1710, Livres de la Taille (VII 1174) f° 181-v
Gerber, F., N° 522 – Weÿl. Hannß Jacob Verÿ geweßenen Sattlers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 37, 450. lb 1 ß 8 d, die machen 900. fl. Verstallte nur 700 fl, alßo Zu wenig 200 fl.
Wovon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs jahr un simplo macht à 12. ß d, 3 lb 12 ß
Und auff vier jahr in simplo th. à 6 ß d 1 lb 4 ß
Extat d Stallgeltt pro 1710. mit 2 lb 8 ß
Gebott 3 ß 4 d
Abhandlung 12 ß 6 d – Summa 7 lb 19 ß 10 d
Ferner Stallgeltt pro 1711, 2. lb, 8 ß
Gebott 2 ß (Summa) 10. lb 9 ß 10 d
auf bitten nachgelaßen 2 lb 14 ß, restiret 7. lb 10 d 10 d
dt. 24° Octobris 1711.

Esther Bindenschuh hypothèque son tiers de maison au profit du directeur de la douane Jean Charles Leopard

1709 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 374
Ester Verius wittib geb. Bindenschuein beÿständlich H. Michel Bindenschue zimmermanns ihres (vogts barré) u. Frantz Verius Kammachers der KK vogts
in gegensein H Joh: Carol Leopard haußh. im Zollkeller – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die tertz haußes c. appert: allhier ahn der Steinstraß, einseit ist ein Eck an einem allmend gäßlein anderseit neben hanß bernhard müller hinten auf den Bischoffischen Garten stoßend

Le tuteur des quatre enfants de Jean Jacques Verius cède à la cohéritière Esther Verius et à son mari le sellier Chrétien Schwing la part indivise dans plusieurs immeubles

1714 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 127-v
(520) Frantz Verius Kammacher alß Vogt weÿl. Joh: Jacob Verius satters 4 Kinder
in gegensein Christmann Schwing sattlers und Ester geb. Verußin
der Curanden 4.te theil ahn einer behaußung hoffstatt mit allen begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Steinstaß einseit ist ein eck ahn einem gässel anderseit neben H. Bernhardt Müller hinten auf H. Balth: Bischoff – davon gibt man 12 ß vom wetterdach auf den Pfenningthurn 100 und 100 capitalien und jedem obiger 4 Curanden 90 pfund
[in margine :] Magdalena Veriusin eine der hierin erwehnen vier veriusische Kindern als verkäufern so majorennis v. ohnbevögtigt beÿständlich Johann Gottieb Janus Leistenschneiders ihres zukünfftigen schwähers in gegensein hierin benahmster Mitkäuffer Ester geb. Verußin Joh: Jacob Ziesich Sattlers jetzmahlige ehefraun und proprietariae bedüttener behausung (…) unterpfand, den 6.t theil für ohnvertheilt ahn einer behaußung und hoffstatt cum appertinentis ahne der steinstraß neben Merckischer Wittib anderseit neben dem Stifft zu St allheiligen hinten auff eben dieselbe,
ferner ein 6.t theil für ohnvertheilt ahn einer behaußung c. appert: beÿ St Nicloai in Undis es. einen ged. Stifft gehörigen gartten anderseit neben ihme ziesich et cons: selbsten hinten auff Friedrich Ziesich
so dann der 6.te theil für ohnvertheilt ahne einer behaußung so neben allererst beschreibener zum silbernen Löwen genannter behaußung gelegen, den 23. 7.br 1721
[in margine :] Anna Barbara Verußin so ledigen Standt majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich Joh: Michael Lobsteins gastgebers zum ancker (…) den 27. 7.br 1721
[in margine :] Catharina Verußin hieobengemeldten Joh: Jacob Veruß sattlers seel. tochter so nunmehro ohnbevögtigt beÿständlich Johannes Janus Leistenschneiders (…) den 17. junÿ 1722
[in margine :] Salome Verußin obemeldten Joh: Jacob Veruß sattlers seel. tochter die Mit verkäuferin obbemelter behaußung (…) den 26. apr. 1725
[in margine :] fol° 130 erschein supra fol 128.b bemeldte Anna Barbara geb. Verußin weÿl. Joh; Rummel Schreibers auff dem Rheinbruckhoff ohnbevögtigt Wittib (…) den 15. oct. 1735

Chrétien Schwing meurt en avril 1719 dans sa maison au faubourg de Pierre en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 475 livres lors de l’inventaire dressé après sa mort. La veuve Esther Verius se remarie avec le sellier Jean Jacques Zisig (Zisich)

1721 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 462
Johann Jacob Ziesich Sattler und Maria Esther geb. Veriusin beÿständlich Johann Michael Lobsteins Gastgebers zum Ancker und Johann Janus Leistenschneiders ihrer Schwäger
in gegensein Isaac Osterrieth Schuhmachers und Joh. Jacob Schrappen glaßers – schuldig seÿen 60 pfund
unterpfand, der correæ debendi eigenthümlich gehöriges hauß hoff und hoffstatt in der Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem gäßel anderseit neben H. Bernhard Müller hinten auff H. Balthasar Bischoff – davon gibt man 12 ß ane allmend zinß von einem wetterdach

Jean Jacques Zisich et Marie Esther Verius hypothèquent la maison au profit des consorts Bindenschuh. La maison a été cédée à la veuve par contrat de tutelle en date du 16 septembre 1720, confirmé par le Grand Sénat le 6 septembre 1721

1724 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 263
Johann Jacob Zießich der Sattler und Maria Esther geb. Veriusin beÿständlich ihres Vettern Johann Georg Ott des Jüngern rothgerbers und ihres schwagers Johannes Janus des Leistenschneiders
in gegensein Johann Michael Osterrieth des zimmermanns theils als ehevogt Mariæ Salome geb. Bindenschuhin theils als vogts Johann Jacob Bindenschuh des Studjosi, Ferner in gegenwartt Balthaßar Hummel des Pastettenbecks als vogts ged. Otten mit weÿl. Annæ Dorothea geb. Bindenschuhin hinterlassenen dreÿ Kinder, jedem zum dritten theil – schuldig seÿen 100 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, anderseit neben H hannß Bernhard Müllers des Seÿlers Kinder hinten auff H. Johann Balthaßar Bischoff den holtzhändler – davon gibt man jährlich ahm Pfenningthurn 12 ß ane allmend zinß von einem wetterdächlein ihro der correæ zufolg des ahm 16. 7.br 1720. beÿ löbl. Vogteÿ gericht auffgerichtet: und ahm 6. 7.bris 1721 beÿ E. E. Großen Rath confirmirten Kindervertrags eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Zisich et Marie Esther Verius hypothèquent deux maisons au profit de la fondation Saint-Marc

1737 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 419-v
Johann Jacob Zießich der Sattler und Maria Esther geb. Veriusin mit beÿstand ihrer schwägern Daniel Altmann des schuhmachers und Johannes Janus des Leistenschneiders
in gegensein des Stiffts St Marx allhier schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich von dasigen H. Pflegern bevollmächtigt – schuldig seÿen 750 pf zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener und heutigen tags erkaufft und bezalten behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft aus jetzigem vorschuß vollkommen bezalten behausung, Scheur, Stallung, Bronen, hoff, einen ohngefehr anderthalben acker grundts haltenden gartten cum appertinentis ohnfern dem Steinstraßer thor ahne dasigem innern Stadtwall vornen gegen dem wall und dem Pulver magasin über, einseit neben H. Johann Balthasar Bischoff altem dreyer hiesigen Pfenningthurn anderseit und hinten auff weÿl. H. Ammeister Andreas Lempen seel. erben gartten
ferner eine Behausung bestehend in Vorder und Hinderhauß, hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Benjamin Bößinger dem Metzger theils eben obged. H. Bischoff anderseit neben einem allmend gäßlein hinten auff besagtem H. Bischoff – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 12 ß ane allmend zinß, dem Stifft St Thomas (…) verstetzt

L’inventaire des apports suite au remariage de Jean Jacques Zisig avec Marie Catherine Baldner décrit la maison.
Le sellier Jean Erard Schwing et sa sœur Catherine Marguerite, femme de l’aubergiste Sébastien Helmstætter (enfants et héritiers de leur mère Esther Verius) cèdent deux tiers de la maison à leur beau-père Jean Jacques Zisich

1749 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 378
Johann Erhard Schwing der sattler und deßen schwester Catharina Margaretha geb. Schwingin Sebastian Helmstätter des gastgebers zum blauen hechten ehefrau
in gegensein ihres stiffvatters Johann Jacob Zisich des sattlers
zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Steinstraß einseit ist ein eck ane einem allmend gäßel, anderseit neben Benjamin Boßinger dem metzger, hinten auff den Bischoffischen garten – von solcher gantzen behausung und zwar von dem wetterdach gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß allmend zinß, auch dem käuffer mit lebtlägigen wÿdum verfangen – als ein elterlichen erbguth – um 1000 pfund

Le sellier Jean Michel Schwing cède son tiers au même Jean Jacques Zisich qui réunit ainsi la propriété à l’usufruit

1754 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 530-v
Johann Michael Schwing der sattler
in gegensein seines stieffvatters Johann Jacob Ziesich des sattlers
ein dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck, anderseit neben Benjamin Bößinger dem metzger, hinten auff den Bischoffischen garten – davon gibt man; hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß, auch dem käuffer mit lebtägigen wÿdum verfangen – als ein elterliches erbguth
ferner den neunte theil vor unvertheilt ane einer behausung scheur, stallung, bronnen, hoff, garten und hoffstatt mit allen gebäu, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem Streinstraßerthor ane dasigen innerem Stadtwall, einseit neben H. Lt. Bischoff anderseit und hinten auff Clemens Reiff dem holtzhändler so ebenmäßig dem käuffer mit lebtägigen wÿdum verfangen – 162 pfund

Jean Jacques Zisig meurt le 29 février 1784. Les experts estiment la maison 450 livres lors de l’inventaire.
Les héritiers vendent la maison 1500 livres au paveur Jean Frédéric Siegfried

1786 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 73-v
Fr. Catharina Salome geb. Ziesichin Johann Friedrich Grün des gastgebers ehegattin, H. Johann Friedrich Ziesich der sattler, Johannes Ziesich der sattler, samtliche weÿl. H. Johann Jacob Ziesich des sattlers nachgelassenen kinder und erben
in gegensein H. Johann Friedrich Siegfried des pflästerers
als ein anerstorbeben unerändert vätterliches guth eigenthümlich zuständig auch unvertheilt gebliebene behausung, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ane einem nicht durchgenendes allmend gäßlein, anderseit neben Benjamin Bösinger dem metzger, hinten auff N. Brantz den meelhändler – außschließlich des känsterleins im zweÿten stock (…) zu benutzen berechtiget so lang verwittibte Fr. Ziesich in erkaufftes haus lehn bleiben wird – um 3000 gulden

Jean Frédéric Siegfried fait son apprentissage auprès de son père du même nom de 1746 à 1749
1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 286) Freÿtags den 17. Junÿ 1746 – Eingeschriebener Pflästerer Jung
Meister Johann Friderich Sÿfried Pflästerer stellt vor seinen sohn Johann Friderich denselben das Pflästerer handwerck dreÿ Jahr von dato an Zu Lehren, bitt Inscription.
Erkandt, gegen erlag der gebühr willfahrt, in ansehung es sein Kind vnd Eines meisters Sohn ist (dt. 15. ß, ausgethan den 13. Octobris 1749.)

1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 74-v) Montags den 13.ten octobris 1749. – Außgethaner Pflästerer Jung
Mr Johann Friderich Sÿfried Pflästerer stellt vor seinen Sohn gleichen nahmens mit bitte, weilen sein Lehrzeit bereits den 17.t Junÿ huius anni Zu Endte gegangen, umb deßen außthuung. Erkandt, Willfahrt gegen Erlag der gebühr.

Jean Frédéric Siegfried devient tributaire chez les Maçons le 30 mars 1758
1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Neu Zünfftiger
Johann Friderich Sÿfried der Jüngere Pflästerer vnd burger allhier producirt der Statt Straßburg Stallschein vom 18.ten huius, mit bitt denselben als ein Zünfftigen auff und anzunehmen. Erkant, gegen Erlag der gebühr Willfahrt
(dt. vor das Zunfftrecht 5. ß, Einschreibgebühr 4 ß, findl. hauß 1 ß)

Jean Frédéric Siegfried épouse en 1758 Marie Madeleine von Triembach, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1758 (16.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 593
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Friderich Sigfrid, deù ledigen Pflästerer, H. Johann Friderich Sÿfrid Pflästerers und burgers allhier in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Maria Salome geb. Reÿfin seel. ehelich erzeugteù Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständlich gemelten seines eheleibl. aters wie auh H. M. Johann Friderich Schmidts, des hiesigen löbl. Collegÿ Wilhelmitani Vice Pædagogj seines Vettern, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariä Magdalenä Von Trimbach, H. Hannß David von Trimbach, des ältern GAStStr und burgers allhier mit Fr. Anna Barbara geb. Hohein ehelich erziehlter tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin unter assistentz gedachten ihres Vaters wie auch H. Jacob Hohe auch gartners allda und E E Kleinen Raths alh. alten beÿsitzers dero H. Schwagers und Hans David von Trimbach des jüngern auch gartners daselbsten Ihres ältesten bruders, ane dem andern theil
Actum Straßburg Montags den 16. Januarÿ 1758. [unterzeichnet] Johann Friedrich Siegfried Als hochzeiter, Maria Magdalena von Trienbach als hochzeiterin (i 7081)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 215-a, n° 3)
1758. Dom. Pasch. et I. post Pasch. proclamati, Mittw. d. 5. Aprilis copulati Joh: Friderich Sigfridt, lediger pflästerer u. b. h. l. H. Joh: Friderich Sigfridt des Stadt Pflästerers b. h. l. ehel. Sohn u. Jgfr. Maria Magdalena Joh: Peter von Trienbach des gartners u. b. h. l. ehel. tochter (i 220)

Jean Frédéric Siegfried hypothèque la maison au profit du jardinier Abraham Reibel

1793 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 261
bu. Johann Friedrich Sigfried der pflästerer
in gegensein bu. Abraham Reÿbel des gartners – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung ane der vorstatt Steinstraß, gelegen mit N° 38 bezeichnet einseit neben bu. Bösinger dem metzger, anderseit neben ein Allmendgäßel
enreg. 10.4.

Marie Madeleine Triembach veuve de Jean Frédéric Siegfried et ses trois enfants vendent la maison au marchand de chanvre Philippe Jacques Hæussler et à sa femme Marie Salomé Lentz

1801 (23 prairial 9), Strasbourg 5 (11), Not. F. Grimmer n° 914
die bürgerin Maria Magdalena Trienbach weÿl. des bürgers Friedrich Siegfried Pflästerers Wittib beÿständlich des bürgers Friedrich Siegfried des Caffesieders ihres Sohns, ferner gedachter bürger Siegfried in seinem eigenen Namen, ferner der bürger Daniel Siegfried Meelhändler so dann die bürgerin Magdalena Siegfried weÿl. des bürgers Friedrich Schiff beckers Wittib beÿständlich vorgemelten ihres bruders Daniel Siegfried
bürger Philipp Jacob Häußler dem hanfhändler und Sailer und bürgerin Maria Salome Lentz
Eine behausung bronen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstras N° 38, einseit neben Benjamin Bösinger dem Metzger anderseit ist ein Eck vornen einem nicht durchgängigen Gäßlein ausmachend und hinten auf den bürger Branz dem Meelhändler, welche behausung der Verkäuferin Vater und respective Ehemann weÿl. bürger Johann Friedrich Siegfried zufolg Verschreibung de 23. feb. 1786 in der C. C. Stub passirt, von auch weÿl. Johann Jacob Ziesig gewesten sattlers Kinder und Erben eigenthümlich ane sich gebracht – um 5000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 158 du 1 mess. 9

Le cordier Philippe Jacques Hæussler épouse en 1784 Marie Salomé Lentz, fille de marchand de grains : contrat de mariage, célébration
1784 (7.9.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 86
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Meister Philipp Jacob Häußler, der ledige Seiler, weiland Leonhard Häußler, des auch gewesenen Seiler Meisters und Burgers hieselbsten mit Frauen Maria Elisabetha gebohrner Werlenin deßen hinterbliebener Wittwe ehelich erzeugter seiner Mutter Wie auch inter Verbeÿstandung Meister Heinrich Drapp, des ebenfälligen Seilers und burgers dahier, als annoch ohnentledigten deßen vogts, als Hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr und Tugendreiche Jungfer Maria Salome Lenzin Weiland Herrn Johann Daniel Lentz, geweßenen Meel: und Gekörnhändlers, auch burgers allhier mit Fraun Maria Margaretha gebohrner Lixin, deßen nachgelaßener Wittwe, ehelich erziehlte Tochter, in Gegenwart und mit Consens nächstgemelter ihrer Mutter, wie auch unter assistentz Hn Joh: Lenz des gleichfalls Meel: und Gekörns händlers auch burgers dah: dero Vormunds und resp. Oncle, als Hochzeiterin am andern theil
So gewesen Straßburg auf Dienstag den 7. Septembris Anno 1784 Nachmittags [unterzeichnet] Philipp Jacob Häußler als hochzeiter, Maria Elisabethta häußlerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54)
1785 sind Dominica post festum Circumcisionis et prima post Epiphanias in unserer Kirch proclamirt, und Montag den 10. Jänner copulirt worden Philipp Jacob Häußler led. Seiler meister und burger alhier, weil. Leonhard Häußler gew. Seiler meisters und burgers alhier mit Fr. Maria Elisabetha geb. Wehrlerin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Salome, weil. Johann Daniel Lentz gew. Meelhändlers und burgers alhier, mit Fr. Maria Margaretha geb. Lixin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob häußler hochzeiter, Maria Salome Lentz als hochzeiterin (i 46) Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 183-v)

Le cordier Philippe Jacques Hæussler habite au 75, Faubourg blanc en 1789.
1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Mauresse
n° 217 – I. fauxb. blanc 75, Hausler, Philippe Jacques, cordier

Philippe Jacques Hæussler meurt en 1813 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 6 908 francs, le passif à 16 881 francs

1813 (1.12.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7968
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Haeussler marchand cordier décédé le 4 septembre dernier – à la requête de Marie Salomé Lentz la veuve agissant tant en son nom qu’en qualité de mère et tutrice légale de Charles Frédéric Haeussler son fils garde d’honneur au deuxième régiment, Marie Salomé Haeussler fille majeure, Marie Elisabeth Haeussler épouse de Jean Georges Guirsching officier retiré, Frédérique Philippine Haeussler majeure, en présence de Léonard Lentz cordier tuteur – Contrat de mariage Me Lauth 7 septembre 1784
dans la maison fauxbourg de pierre n° 38
communauté meubles 1908 fr
immeuble, une maison avec pompe, trefond et toutes ses autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de Pierre n° 38, d’un côté faisant le coin d’une impasse, d’autre la femme Benjamin Boesinger boucher, devant la rue, derrière le Sr Hodel jardinier – acquis de la veuve et héritiers Frédéric Siegfried, paveur, suivant contrat reçu Me Grimmer le 23 prairial 9, estimée 5000 francs
toral de l’actif 6908 fr, passif 16.881 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 10 du 8.12.

Les héritiers Hæussler vendent la maison 9 000 francs au cordier Philippe Henri Ammel et à sa future épouse Elisabeth Hammann

1817 (2.10.), Strasbourg 7 (58), Not. Stoeber jeune n° 3240
1. Marie Salomé Lentz veuve de Philippe Jacques Haeussler, cordier usufruitière des biens de son mari suivant contrat de mariage passé devant Me Lauth le 7 septembre 1784, 2. Marie Salomé Haeussler fille majeure, 3. Marguerite Elisabeth Haeussler épouse de Jean Georges Girsching officier retiré, Chevalier de la Légion d’Honneur, 4. Frédéric Philippe Haeussler majeur, 5. Charles Frédéric Haeussler cordonnier, héritiers de leur père, suivant inventaire de la succession dressé par Me Wengler le 1 décembre 1813
à Philippe Henri Ammel, cordier, et Elisabeth Hamann majeure, futur époux
une maison, puits, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au faubourg de pierre n° 38, d’un côté la succession Benjamin Boesinger, d’autre faisant le coin d’un cul de sac, devant la rue, derrière la propriété du Sr Hodel – à la veuve la moitié aux enfants l’autre moitié, acquis de Marie Madeleine Trienbach veuve de Frédéric Siegfried, paveur, Frédéric Siegfried cafetier, Daniel Siegfried marchand farinier, Madeleine Siegfried veuve de Frédéric Schiff boulanger, suivant contrat de vente passé devant Me Grimmer le 23 prairial 9, ledit Siegfried a acquis cette maison des enfants héritiers de Jean Jacques Ziesig, sellier, à la Chambre des Contrats de cette ville le 23 février 1786 – avec un chaudron à lessive – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 15 du 10.10.

Natif d’Ittenheim, Philippe Henri Ammel épouse en 1818 Elisabeth Hammann fille d’un vigneron de Westhoffen
Mariage, Ittenheim (n° 1)
Acte de mariage célébré le 24 janvier 1818. Philippe Henri Ammel, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 novembre 178(9) à Ittenheim, domicilié à Ittenheim, Cordier, fils de Charles Frédéric Ammel, rentier à Ittenheim ci présent et consentant et de Marie Marguerite Renchert, ci présente et consentante, et Marie Elisabeth Hammann, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 septembre 179(4) à Westhoffen, domiciliée à Westhoffen, fille de feu David Hammann, vigneron à Westhoffen, décédé le 8 mars 1794 et de feu Elisabeth Gall décédée le 23 juillet 1798 (signé) Philipp Ammel, Elisabeth Hammann (i 2)

Registre de population 600 MW 116, p. 629
Faubourg de pierre suite, N° 38 (Ammel propriétaire)
Ammel, Philippe, 1789, Ittenheim, Cordier, M, (entré dans la commune) 7.bre 1817, auparavant Ittenheim, (entré dans le logement actuel) 26 may 1818
id. née Hamann Elisabeth, 1794,Westhoffen, Epouse (idem)
Charles Auguste, 16 may 1825 Strasbourg, fils
Philippe Henri, 30. 9.br 1829 id. – 18 Dec. 1829 décédé

Philippe Henri Ammel et Elisabeth Hammann hypothèquent la maison au profit du pasteur Frédéric Auguste Gérard Müller

1854 (27.3.), Strasbourg 9 (105), Not. Becker n° 6301
Ont comparu M. Henri Philippe Ammel, cordier, et Dame Elisabeth Hammann son épouse qu’il autorise spécialement à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Auguste Gérard Müller pasteur demeurant au Klingenthal commune de Boersch arrondissement de Schlestadt, 2000 francs
Hypothèque. Une maison avec puits, cour et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg au faubourg de pierres N° 38, tenant d’un côté au Sieur Wescher autrefois aux héritiers de M. Hoffherr de l’autre côté à un cul de sac dont elle forme le coin, par derrière à la propriété de M. Hodel jardinier feuriste. Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils ont acquis conjointement la dite maison avec ses dépendances de Dame Marie Salomé Lentz veuve du sieur Philippe Jacques Haeussler vivant cordier à Strasbourg, de dlle Marie Salomé Haeussler fille majeure, de De Marguerite Elisabeth Haeussler épouse du sieur Jean Georges Girsching officier retiré membre de ml légion d’honneur, de dlle Frédérique Philippine Haeussler fille majeure et du Sr Charles Frédéric Haeussler cordier, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Stoeber le jeune ci devant notaire en lad. ville le deux octobre 1817, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 98 n° 6. Que ladite acquisition a été faite pour le prix de 9000 francs (…)
Etat civil des débiteurs et situation hypothécaire. Les débiteurs déclarent sous les peines de la oi qu’ils ont dit bien connaître 1. qu’ils sont mariés en premières noces et quavant leur unions ils n’avaient contracté d’autre mariage (…)

Philippe Henri Ammel et Elisabeth Hammann vendent la maison 12 000 francs au marchand épicier Michel Deschler et à sa femme Rosalie Laas

1856 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 650 (2795) n° 6
Marie Léon Chaveheid à Bischheim au Saum
Sont comparus Monsieur Henri Philippe Ammel, cordier, et Elisabeth Hammann sa femme qu’il autorise aux effets ci après, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg faubourg de pierres numéro 38 (avoir vendu)
à Monsieur Michel Deschler épicier et à Rosalie Lass sa femme qu’il autorise aux effets ci après, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison d’habitation avec dépendances sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 38 tenant d’un côté à M. Wescher et d’autre côté à une impasse dont elle forme le coin et par derrière à Monsieur Hodel jardinier. Plus trois fourneaux en faïence et les pots de fer d’économir avec la platine.
Les vendeurs ont acquis ledit immeuble de Marie Salomé Lentz veuve de feu Philippe Jacques Heussler vivant cordier à Strasbourg et des héritiers de celui-ci en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le deux octobre 1817 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 octobre suivant volume 98 n° 6 moyennant le prix de 9000 francs (…)
La présente vente a été faite sous les conditions suivantes (…) 4) Les vendeurs d’interdisent de commencer dans le faubourg de pierres un autre commerce de cordages et de corderie, les acquéreurs seuls auront le droit de continuer le dit commerce. 5) Les acquéreurs pourront commencer leurs constructions de la boutique pour entrer en jouissance à la St Michel des le premier septembre prochain – moyennant la somme de 12.000 francs (…)
à la sûreté et garantie de la présente obligation en principal intérêts et frais les débiteurs affectent et hypothèquent spécialement l’immeuble ci-dessus acheté. Sont intervenus Monsieur Ferdinand Laass cultivateur et Catherine Bornert sa femme qu’il autorisé aux effets ci après demeurant et domiciliés à Reichstett, lesquels ont déclaré de constituer caution pour les conjoints débiteurs
Dont acte fait lû et interprété à Bischheim au Saum en l’étude l’an 1856 le 22 juillet

Natif d’Innenheim, Michel Deschler épouse en 1852 à Reichstett Rosalie Laas qui en est originaire
Mariage, Reichstett (n° 6)
Le 30 août 1852, Acte du mariage de Deschler, Michel, âgé de 29 ans, né à Innenheim, Bas Rhin, le 29 septembre 1822, commis négociant à Strasbourg, fils légitime majeur de Deschler, Michel, âgé de 56 ans, cultivateur à Innenheim ci présent et consentant, et de feue Jehl Catherine domiciliée à Innenheim y décédée le 25 octobre 1823
et de Laas, Marie Rosalie, âgé de 23 ans, née à Reichstett le 23 mars 1829, domiciliée à Reichstett, fille légitime majeure de Laas, Ferdinand, âgé de 64 ans, laboureur domicilié à Reichstett ci présent et consentant, et de Bornert Catherine, âgé de 53 ans, domiciliée à Reichstett, ci présente et consentante (signé) Laas, Deschler (i 4)

Michel Deschler meurt en 1868 en délaissant trois enfants. La maison ne figure plus à son inventaire

1869 (2.2.), Me Roessel
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Deschler, vivant tisserand, et Marie Rosalie Laas son épouse à Strasbourg et de la succession dudit Sr Deschler décédé le 12 décembre 1868
dressé à la requête de 1) la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Chaveheid notaire à Bischheim le 20 juillet 1852 et comme mère et tutrice naturelle de Mathilde, Michel et Anne Deschler
acp 580 (3 Q 30 295) f° 63 du 9.2. (succession déclarée le 8 juin 1867)
Communauté, mobilier 740, argent 500, garde robe 76
(vacation du 1 juin
acp 583 (3 Q 30 298) f° 44-v du 3.6.
Communauté, un are de vignes ban d’Innenheim canton in den Steinen
Renonciation par la veuve à la somme de 1000 francs à elle constituée par son contrat de mariage



Jean Baptiste Choisy, sellier carrossier, et (1744) Marie Salomé Rothenbach – (catholiques)


Fils du manant Martin Choisy, sellier carrossier, et de Marguerite Maurice, Jean Baptiste Choisy présente son chef d’œuvre en 1742. Le corps des selliers français le nomme maître alors qu’il n’est pas bourgeois à l’encontre des règlements. Le Conseil des Tanneurs demande à Jean Baptiste Choisy de devenir bourgeois en lui donnant un délai d’un mois. Après plusieurs rappels, Jean Baptiste Choisy obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 23 janvier 1743 et devient tributaire chez les Tanneurs le premier mars 1743.
Il épouse en janvier 1744 Marie Salomé Rothenbach, native de Wasselonne et belle fille de l’huissier strasbourgeois Etienne Sauthier. Il est nommé échevin des Tanneurs en 1757.
Jean Baptiste Choisy demande peu avant sa mort de contracter un abonnement d’un montant de 1 200 florins auprès des préposés de la Taille mais renonce à son projet après avoir appris que la convention n’aura pas d’effet s’il meurt dans l’année. Il fait donation de tous ses biens à ses enfants sans faire dresser d’inventaire préalable. Il meurt le 22 octobre 1787. Les préposés de la Taille concluent que la donation a pour seul but d’échapper à un redressement fiscal. Le Magistrat fait ordonner au libraire Georges Treuttel qui a acquis la maison Choisy de ne pas verser aux héritiers les sommes qu’il leur doit encore, en garantie d’arriérés qu’ils évaluent à 1 500 florins. Les héritiers finissent par accepter de régler 450 florins qu’ils versent le 21 janvier 1789.

Maison en propriété
1743-1766, Grand rue (IV 223, actuel n° 89)
1764, Grand rue (VII 19, actuel n° 126)

Enfants

  • Salomé, épouse (1772) François Joseph Kastner, secrétaire à l’Intendance puis (1799) François Joseph Léopold Marco, homme de loi
  • Marie Elisabeth, épouse (1773) François Ignace de Montlong, bailli à Beinheim
  • Claire, épouse (1775) François Michel Müller, inspecteur des Ponts et Chaussées
  • Catherine, épouse (1779) Claude Jean Baptiste Conrad, inspecteur des Ponts et Chaussées


Signature au bas de l’acte de mariage de sa fille aînée (1773, ADBR cote 6 E 41, 1444, n° 133)


Le sellier célibataire Jean Baptiste Choisy a fait son chef d’œuvre et déjà pris part à un conseil du corps de métier. Le Conseil des Tanneurs lui demande le 6 mars 1742 de devenir bourgeois. Jean Baptiste Choisy répond qu’il travaille encore chez son père sans avoir d’atelier propre. Le conseil lui donne un mois pour s’inscrire à la bourgeoisie

1742, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 316) Dienstag den 6. Martÿ Anno 1742
Jean Baptiste Choisi, der leedige Sattler, Martin Choisi des Sattlers und Schirms Verwanthen alhier ehelicher Sohn, wurde citirt, und Zugemuthet, nach Verfertigung Meisterstücks, den Meister Sitz genommen, burger und Zünfftig Zuwerden.
Ille sagt, er habe noch keine eigen Werckstatt, sondern arbeite seinem Vatter, verhoffe also daß man ihme annoch Zeith laßen werde.
Erkant, wird ihme Zu anhaltung des burger Rechts ein Monath frist gelaßen.

Le conseil lui donne le 19 juin 1742 un délai supplémentaire de deux mois et notifie le corps des selliers français de ne plus nommer maître un candidat qui ne soit pas bourgeois sous peine de poursuite devant les Quinze

(f° 317-v) Dienstag den 19. Junÿ Anno 1742
Jean Baptiste Choisi, dem leedigen Sattler, wurde annoch Zweÿ Monat Zeith gegönnet um sich inn das burger Recht bewerben zu können.
der Ober meister der frantzösischen Sattler wurde Zu red gestellt, daß sie vorgedachten Choisi alß Meister in ihr Corps aufgenommen, ohne daß er burger und zünfftig seÿe, dahero ihnen anbefohlen, solches künfftig nicht ferner Zu practiciren, sonsten man die Meisterschafft beÿ gnädigen herren den XV.en verklagen würde.

Le conseil convoque Jean Baptiste Choisy le 5 décembre 1742 pour lui demander pourquoi il ne s’est pas encore inscrit à la bourgeoisie. C’est son père qui le représente en déclarant que le préteur royal a accordé un délai supplémentaire. Le conseil notifie Jean Baptiste Choisy de se faire bourgeois dans les quinze jours sous peine de 5 livres d’amende

(f° 319-v) Mittwoch den 5.ten Decembris Anno 1742
Jean Baptiste Choisi, der leedige Sattler, alß Martin Choisi des Schirmers und Sattlers alhier ehelicher Sohn, welchem beÿ der frantzösischen Meisterschafft nach verfertigtem Meisterstück der Meister Sitz Zugelaßen worden, wurde citirt, weilen ihme den 19. Junÿ 1741 Zweÿ Monat Zeith gegönnet worden, um sich um das burgerrecht Zubewerben und befragt, warum er solchen in zwischen nicht præstirt.
Citatus ist nicht sondern deßen Vatter erschienen vorgebend, Ihro Excell. Herr Prætor Regius hätte ihme noch länger frist gegeben.
Erkannt, soll sich innerhalb 14 tagen um das burger Recht gehöriger Orthen anmelden, oder in 5. lb s Straff verfallen seÿn.

Jean Baptiste Choisy obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 23 janvier 1743

1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 116
Jean Baptiste Choisy der ledige frantzösische Sattler erhalt das burgerrecht gratis und wird dienen beÿ E.E. Zunfft der Gerber jur. d. 28.ten Jan: 1743.

Jean Baptiste Choisy devient tributaire chez les Tanneurs le premier mars 1743

1742, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 325-v) Freÿtag den 1. Martÿ Anno 1743 – Neuzünfftiger
Jean Baptiste Choisy der ledige frantzösische Sattler, Martin Choisy des frantzösischen Sattlers und Schirmers allhier ehevogter Sohn, stunde Vor, nebst producirung burger und Stallscheins de dato 28. Januarÿ et 4. Februarÿ 1743. mit bitten Ihme das Zunfftrecht angedeÿen Zu laßen.
Erkant, gegen Erlmag der Gebühr willfahrt
(3 lb 16 ß 2 d Zunfft, 10 ß 10 d spendirt, 2 ß scribæ, 1 ß büttel, dt. 4 lb 10 ß)

Fils du manant Martin Choisy, sellier carrossier, et de Marguerite Maurice, Jean Baptiste Choisy épouse en janvier 1744 Marie Salomé Rothenbach, native de Wasselonne et belle fille de l’huissier strasbourgeois Etienne Sauthier : contrat de mariage, célébration à Offendorf par le frère du mari, Louis Choisy

1744 (2.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
Contrat de mariage – Sr Jean Baptiste Choisy me Sellier Carossier Bourgeois de cette ville fils majeur du Sr Martin Choisy me Sellier Carossier et Dlle Marguerite Maurice
damlle Anne Marie Vix épouse du Sr Etienne Sauthier huissier sergent royal au Conseil souverain d’Alsace a la residence de cette ville auparavant veuve en secondes noces de Jean Baptiste Burckart bourgeois cabaretier a Wasselonne et en premières noces de Jean Georges Rothenbach negociant audit Wasselonne agissant pour dlle Marie Salomé Rothenbach sa fille de son premier lit
art. 4, en faveur duquel mariage le Sr Choisy pere a cédé audit futur époux sa Boutique avec les outils et ustensiles et les marchandises y existant dans sa maison grand rue
T. Me Louis Choisy son frère prêtre curé d’offendorf

Offendorf (cath. p. 62)
Hodie die 7. mensis Januarÿ Anni 1744 duabus (…) prolcamationibus in Ecclesiâ parochiali ad S. Petrum seniorem intra Argentinam (…) à me infra scripto Ludovico Choisy Parocho in offendorff prævie Recepto Mutuo consensu Sacro Matrimoni vinculo in facie Ecclesiæ Conjucti fuerunt honestus Adolescens joannes Baptista Choisy Civis et Epiphiarius Argentinensis filius Legitimus Martini Choisy Civi et Epiphiarÿ et Margarethæ Maurice Conjugum et pudica virgo Maria Salome Rotenbachin filia legitim defuncti Joannus Georgÿ Rotenbach Civis olim Lanionis et hospitis sub signo vitis in wasslenheim et annæ Mariæ Vixin Conjugum supersitis ambo Commorantes Argentinæ (signé) jean paptiste choisy, Maria salomä rothenbachin

Marie Salomé Rothenbach devient bourgeoise par son mari le 27 janvier 1744

1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 151
Maria Salome Rothenbachin Von Waßlenheim gebürtig erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Johann Baptite Choisy burger und Sattler allhier um den Alten burgerschilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, promis. eod. [27. Jan. 1744]

Jean Jacques Zisch et Jean Chrétien Cullmann portent plainte devant le conseil de tribu des Tanneurs contre Jean Huissier, Joseph Gross et Jean Baptiste Choisy au sujet d’un achat de peaux auprès du marchand juif Raphaël de Bischheim. Ils ont acheté ensemble les peaux qu’ils se sont partagées puis ont fait un nouvel achat quelques jours plus tard. Les plaignants estiment qu’ils ont obtenu les peaux de moindre qualité. Le conseil déboute les parties de leur requête et condamne toutes les parties aux dépens.

1751, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
Johann Jacob Zÿsich und Johann Christian Cullmann beede Sattler Klagen wieder Jean Huissier, Joseph Groß und Jean Baptiste Choisy
(f°6-v) Sambstag den 11. Decembris A° 1751
Johann Jacob Zÿsich und Johann Christian Cullmann beede Sattler Klagen wieder Jean Huissier, Joseph Groß und Jean Baptiste Choisy alle dreÿ Sattler, demnach Sie Kläger durch beklagte befragt worden, ob Sie andere Parthie schmalhäuth welche beÿ Raphael dem Juden Zu bischheim am Saum feÿl wäre theil nehmen wollen, und da sie sich erklärt gehabt, theil daran zu nehmen, so hatten Sie den Kauf geschlossen, 120 stuck aber daran anhero führen laßen, davon Hr Andreas Bruder 60 Stuck, Choisy 28. Huissier 13. Groß 6 Kläger 14 bezogen, nachgehends hätten Sie zweÿ Tag henach noch 26 Stuck so Sie angesucht gehabt, wieder anhero führen laßen, und unter sich getheilt, also die beste vor sivh behalten, weilen Sie Kläger nur geringe bekomme, so begehren sie auch theil an den guten.
Beklagter Groß wendete ein, daß er dem Marché getroffen, und seinen consorten theil gegeben, und er nichts darum gewußt, daß Choisy ihnen Kläger theil versprochen, also solches von ihm dependirt hätte, wem er theil davon geben wolte.
Erkannt seÿe die Klag es officio aufzuhenen und beede Partheÿen in die Gerichts kosten zu condemniren. (dt 10 ß zunft accepi, 6 ß Scribæ accepo, 4 ß büttel zahlt)

Plainte du Corps des selliers allemands contre Jean Baptiste Choisy, dans un registre fragmentaire

1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 494) Idem [Römer] nôe Ejusdem [handwerck derer teutschen sattler} ctra N. choisy den Frantzösischen sattler recessirt ut ante [gegner hat Von E. Handwercks bescheid an mghhen appellirt, solche appellation aber biß anhero nicht prosequirt, bitt derowegen zu Vorlegung der appellations klag] Fuchs ob absentiam Citati bitt term. ord. Römer bitt anzusetzen. Erkandt Wird term. ord. sub desertione angesetzt. [idem, Rapiarium f° 67]

Jean Baptiste Choisy est nommé échevin des Tanneurs

1757, Conseillers et XXI (1 R 240)
Jean Baptiste Choisy wird schöff beÿ E. E. Zunfft der Gerber erwehlt. 210.

Jean Baptiste Choisy porte plainte contre le Corps des selliers français. L’affaire n’a pas de suite

1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
(p. 275) Sambstags d. 28. Junÿ. [-] nôe Sr Jean Baptiste Choisy E. E. G. R. beÿsitzer Ca. E. Mstrschfft der Frantz. Sattler Obmtr. prod. wiedrigen bescheid von welchem H. Principalin an E. G. in tempore legali appellirt, bitt dum Verzeichnuß. Erk. Verzeichnuß.

Jean Baptiste Choisy meurt le 22 octobre 1787. Son corps est inhumé dans le cimetière du couvent Sainte-Marguerite

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 287)
Anno domini 1787 die 22 mensis octobris mortuus est sacramentis pœnitentiæ et Eucharistiæ rité munitus Dnus joannes Baptist Choisy consiliarius veteranus Senatûs argentinensis annos 78 natus maritus Dnæ Salomeae Rottenbach Superstitis et die 24 Ejudsem mensis me parocho funus deducente corpus Ejus translatum est as Ecclesiam Monialium dictam Stam Margaretham in Cujus Coemeterio a Patre Directore inhumatum est coram multis testibus (i 148)

Les préposés de la Taille n’ont pas obtenu l’inventaire à dresser après la mort de Jean Baptiste Choisy, malgré leur demande. Son gendre Kastner déclare que le défunt a fait donation de ses biens à ses enfants avant sa mort sans dresser d’inventaire. Les préposés relèvent que le défunt était un homme riche qui a demandé peu avant sa mort un abonnement à la Taille, ce qui lui a été refusé parce que la somme qu’il proposait de régler était trop faible. Ils concluent que la donation a pour seul but d’échapper à un redressement fiscal, ce qui les amène à porter l’affaire devant le Magistrat.
Les Quinze qui ont sollicité l’avis des avocats Mogg et Fischer donnent lecture de leur rapport le 20 septembre. L’avocat Fischer estime que les héritiers pourraient être dispensés de faire dresser un inventaire s’ils produisent un état fidèle des biens du défunt, en se réservant le droit de le vérifier, ce qui permettra de fixer le montant des arriérés, celui des futurs impôts que devra régler la veuve et celui du droit de détraction des filles non bourgeoises.
La commission estime que ces mesurees sont adaptées à la situation. Les Quinze ratifient le rapport des avocats.
Le 29 novembre, les préposés de la Taille rapportent qu’ils n’ont pas obtenu satisfaction. Suite à la notification qui leur a été remise, les héritiers ont répondu par une déclaration qui prouve qu’ils n’ont pas l’intention d’obtempérer. Le Magistrat estime qu’il est dans l’intérêt de la Ville de poursuivre l’affaire. Il a appris que les héritiers ont vendu leur maison au libraire Georges Treuttel qui n’a pas intégralement réglé le prix d’achat. Il propose de prendre une décision judiciaire pour interdire à l’acquéreur de régler les sommes restantes aux vendeurs en garantie des arriérés estimés à la somme de 1 500 florins. Le Magistrat autorise les Trois de la Tour aux Deniers à engager les actions judiciaires correspondantes.

1788, Protocole des Quinze (2 R 199)
(p. 150) Sambstags den 26.sten Aprilis 1788.
Lect. unterthäniger Stallbericht pt° nicht gelieferten Inventarii über weÿl. H Exsen. Jean Baptiste Choisi verlaßenschafft, Erkandt, Obere Stallhh.

(p. 372) Sambstag den 20.sten Septembris 1788.
Ober-Stall-Herren laßen per me referiren, die Herren dreÿ löbl. Stadt Stalls haben den 26.sten Aprilis hujus anni gegen weÿl. Hn Joh: Baptist Choisy des gewesenen Sattler meister Exsenatoris und burgers allhier hinterbliebene Wittib und Erben einen unterth. bericht sambt beÿl. sub nro 1. beÿ Mhh. eingegeben, dahin gehend, daß da nach ermeldten Hn Choisy’s Absterben deßen Wittib und Erben im verwichenen Monat Februario geboten worden, uns das Verlaßenschafft Inventarium auf löbl. Stadt Stall Zu liefern, H. Kastner der eine tochtermann nach Inhalt seines unter dem 14.ten Febr. j. schrifftlich gethanen declaration, sich dahin geäußert, daß da der verstorbene H. Choisy und seine Ehegattin ihr samtliches Vermögen ihren Kindern per donationem inter vivos übergeben haben, auch solches schon beÿ Hn.Choisy’s Lebzeiten ausgeliefert, kein Inventarium aber darüber verfertiget worden, auch dermalen keines zu errichten seÿe. Wann aber in betrachtung gezogen werde, daß erwähnter H. Choisy ein großes Vermögen beseßen, hingegen nur ein tausend Gulden verstallet, auch kurtz vor seinem End nur ein abonnement angefragt habe, welches ihme aber wegen Zu geringer angebotener Summ nicht bewilliget worden, so erhelle deutlich daß diese vorgebliche donation einig und allen, dem Nachtrag zu entgehen geschehen seÿn möge. Da nun dieses der Stall-Ordnung Zuwieder laufe, als haben die Hhn dreÿ löbl. Stadt Stall solches Mghh. Zu notificiren für nöthig erachtet.
Als hierauf dieses Geschäfft Zur Untersuchnung an die Hhn deputirten verwiesen worden, so haben dieselbe ermeldten bericht vordersamst denen Hh. Stadt-Advocaten Mogg und Fischer communicirt, um deren Gutachten darüber zu vernehmen, welches dieselben auch ertheilet haben. /Leguntur/ und vermeinen dieselben, besonders H. Advocat Fischer, es seÿe ein hochlöbl Magistrat berechtiget an die Choisy’sche Wittib und töchtern zu gesinnen, statt des gewohnlichen Inventarium eine getreue designation des von den Eltern Zur Zeit der Uebergab besessenen Vermögens, worüber sie allenfalls Zu beeÿdigen einzuliefern, vorbehältlich im Fall gegründeten Verdachts eine Untersuchung deswegen anzustellen, um sofort nach der Summa des betrags so wohl den Nachtrag des von Choisy’schen Eheleuthen zu wenig verstallten Guths, als die von der Wittib für die Zukunft zu entrichten habende Gebühr, das real schirmgeld der hier unverbürgerten töchter, und etwa den Abzug der verzogenen Tochter zu bestimmen.
Die Verfahrungs Art hiebeÿ möchte diese seÿn, die Hh. Dreÿ des Stalls laßen die wittib und Erbinnen in dem domicilio ihr der Wittib und der hier wohnenden Tochter schrifftlich zu Vorlegung gemeldter designation unter Vorbehalt deren Untersuchung und Beÿdigung, auf eine gewiße Zeitfrist, etwa eines Monats sommiren, und in Mangel deren Einlieferung nach Verlauf solcher Frist sie vor MGhh. formlich belangen, In beÿden Fällen solle die Signification mit injunction geschehen den auswärts geseßenen communication davon Zu ertheilen.
Da nun dieses Gutachten den Hh Deputirten der Sachen vollkommen angemeßen Zu seÿn geschienen, als nahmen dieselben kein Bedencken, Mggh. deßen befolgung vorzuschlagen. Erk. Bedacht confirmirt.

(p. 425) Sambstag den 29.sten Novembris 1788.
Ober-Stall-Herren laßen per me referiren, MGhhn haben den Hh. dreÿ löbl. Stadt Stall unter dem 20.sten Sept. die Weißung gegeben, wie sie sich in Ansehung der Verlaßenschafft weÿl. Hn Joh: Baptist Choisy zu verhalten haben in deren Gefolg ermeldte Hhn dreÿ erwähnten H, Choisy’s Wittib und Erben den 22.sten Oct. h. schriftlich gebieten laßen, loco Inventary eine designation des von dem verstorbenen Hn Choisy und deßen hinterbliebener Wittib Zur Zeit dero vor ihm beschehenen donation und Ubergab beseßenen Vermögen unter Vorbehalt derer Untersuchung und Beeÿdigung in Zeit vier Wochen auf der Stadt Stall Zu liefern. Es haben aber die Erben anstatt der anbefohlenen designation uns eine unter den 29.sten Octobr. datirte und den 22.sten h. eingeschickte declaration eingeliefert, aus welcher ersichtlich daß die Choisy’schen Erben gar nicht gesonnen seÿen, dem Inhalt des Gebots ein Genügen Zuleisten, ja die Wittib habe nicht einmal darauf geantwortet. Dahero die Hhn dreÿ des Stalls ihren Bericht unter Anlage obermeldten Gebots und declaration einzugeben.
Da nun Mghh. hieraus abnehmen können, daß gem: Stadt Intereße hiebeÿ versire, und die Hhn. deputirte in Erfahrung gebracht, daß H. Georg Treüttel der Buchhändler, welcher die Choisy’sche behaußung allhier gekauft, annoch einen theil des Kauffschillings in Händen habe, so vermeinen sie, daß Zu Sicherheit des von den Choisy’schen Erben und resp. donatariis schuldigen Stall-Zusatzen und Nachtrag, welchem sie beÿlaufig auf 1500 fl. schätzen, de Hh. dreÿ zu autorisiren, und resp. anzuweißen, ein obrigkeitl. Gebot in die Hände Hn. Treüttel vor dem Zuständigen Richter nachzusuchen.
Erk. Bedacht confirmirt. In Gefolg deßen den Hh. Dreÿ des Stalls folgende Weißung auf den von den Hh dreÿ löbl. Stadt Stall unter dem 22.sten huj. erstatteten Bericht, daß weÿl. H. Exsenatoris Joh. Bapt: Choisy, des ehemaligen Sattler meister allhier hinterlaßene Wittib und Erben und respective donatorii des ihnen angelegten Gebots ohngeachtet sich weigern, eine getreue designation des von ihrem verstorbenen resp. Ehemann und Vater, auch ihr der Ehefrauen selbst Zur Zeit der Schenckung, Übergab und nachherigen Absterbens beseßenen Vermögens auf löbl. Stadt Stall nach Ordnung einzuliefern werden obermeldte Herren dreÿ hiemit autorisirt und angewiesen Zur Sicherheit des von benamßten Hn. Choisy’s Vermögen schuldigen Stall Zusatzes und Nachtrag namentlich der 1500 fl. beÿ dem Zuständigen Richter nachzusuchen und deßfalls das nöthige zubesorgen.

Le registre de la Taille enregistre la décision des Quinze en date du 20 septembre 1788 et la décision correspondante qu’ont prise les préposés de la Taille le 22 octobre. L’injonction a été remise au dernier domicile des héritiers à Strasbourg, en la demeure du libraire Georges Treuttel.
Le même registre fait état de la décision des Quinze en date du 29 novembre 1788 et de la signification remise au libraire Georges Treuttel pour qu’il ne puisse pas prétendre avoir ignoré l’intediction de verser les sommes aux héritiers. Il transcrit la décision prise le 2 décembre à l’audience du consul. Le messager Pierre Dierstein atteste avoir signifié la décision au libraire Treuttel. Le Sénat confirme la décision.

1788, Livres de la Taille (VII 1181)
Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünfzehen in Sachen Herrn Exsenatoris Joh: Baptista Choisy
(f° 70-v) 1788. Erkandtnus Gnädiger Herren derer Fünff Zehen vom 20. Septembris 1788. weÿl. H. Johann Baptist Choisy des gewesenen Sattlers, Exsenatoris und burgers allhier Verlaßenschafft betreffend.
Auf den von dern Herren Dreÿ Löbl. Stadt Stall gegen weÿl. H. Johann Baptist Choisy des gewesenen Sattlers, Exsenatoris und burgers allhier Verlaßenschafft hinterbliebene Wittib und Erben den 26. Aprilis hujus anni eingegebenen Bericht, wird denenselben, die Ausweisung dahin ertheilt, daß er die Choisy’sche Wittib und Töchter zu gesinnen, statt des gewohnlichen Inventarium eine getreue desgnation des von den Eltern Zur Zeit der Uebergab besessenen Vermögens, worüber sie allenfalls Zu beeÿdigen einzuliefern, vorbehältlich im Fall gegründeten Verdachts eine Untersuchung deswegen anzustellen, um sofort nach der Summa des betragts so wohl den Nachtrag des von Choisy’schen Eheleuthen zu wenig verstallten Guths, als die von der Wittib für die Zukunft zu entrichten habende Gebühr, das real Schirmgeld der hier unverbürgerten töchter, und etwa den Abzug der verzogenen Tochter zu bestimmen. Wobeÿ die Verfahrungs art diese seÿn soll, daß nemlich die Herrn Dreÿ Löbl. Statt Stalls die Wittib und Erbinnen in dem domicilio ihr der Wittib und der hier wohnenden Tochter schrifftlich zu Vorlegung gemeldter designation unter Vorbehalt deren Untersuchung und Beÿdigung, auf eine gewiße Zeitfrist, etwa eines Monats sommiren, und in Mangel deren Einlieferung nach Verlauf solcher Frist sie vor Gnädige Herren die Fünfffzehen formlich belangen, und solle in beÿden Fällen solle die Signification mit Injunction geschehen, den auswärts geseßenen communication davon Zu ertheilen. Decretum beÿ Gn. Herren der Fünffzehen der Stadt Straßburg Samstag den 20.ten Septembris Anno 1788. Unterschrieben Herrmann XV. Secretarius mit Handzug. Überlieffert den 4. Octobris 1788.
Nach deme nun in Erfahrung gebracht worden, daß weder die Choisy’sche Witib noch jemand von denen Erben annoch alhier wohnhaft seÿe, so haben wir die dreÿ beschloßen, daß nachtehende Gebott, ohne Verzug in die Choisy’schen Wittib letzteren domicilo, durch unsern Botten solle angelegt werden, welches auch sogleich geschehen, wie folgt,
Es wird hiemit und in Kraft dieses weÿland H. Johann Baptist Choisy, des gewesenen Sattler meisters, Eines Ehrsamen Grosen Raths alten Beÿsitzers und Burgers alhier hinterbliebener Fr. Wittib und samtlichen Erben auferlegt, ane statt des gewohnlichen Inventariums eine getreue Designation des von dem Verstorbenen H. Rathherrn Choisy und der hinterbliebenen Fr: Wittib, Zur Zeit der Übergab beseßenen Vermögens, unter Vorbehalt derern Untersuchung und Beeÿdigung in Zeit Vier Wochen auf der Stadt Stall Zu lieffern und dadurch der Stall-Ordnung ein Genügen Zuthun, widrigen und in fernerem Anstandts Fall, nach dem Rigor angezogener Ordnung wider dieselben ohnfehlbar procedirt werden solle, wornach man sich Zu richten und vor Schaden Zu hüten wißen wird. Signatum Straßburg den 22. Octobris 1788. unterschriebenen die dreÿ der Statt Stall
Obigen Gebott ist durch mich den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Stallbott, weÿl. H. Rathh. Johann Baptist Choisy hinterbliebener Fr. Wittib cum injunction deren samtlichen Erben communication davon Zu ertheilen, in ihrem letzten Domicilio ane der Langenstraß, mit H. Johann Georg Treutel dem Buchhändler und Burger alhier, als dermaligem Besitzer Choisy’scher Behaußung redend, angelegt, und hievon gehörige Copeÿ überlaßen worde. Straßburg den 22. Octobris 1788. Unterschrieben Johann Philipp Wittmann,Stallbott

(f° 75) 1788. Erkandtnus Gnädiger Herren derer Fünff Zehen weÿl. HN Exsen: Choisy Verlaßenschafft betreffend, vom 29.ten Novembris 1788. samt Signification vom 4. Decem: d: a.
Auf den von deren Herren Dreÿ Löbl. Stadt Stall unter dem 22.ten dieses erstattenen Bericht, daß weÿl. Herrn Exsenatoris Joh: Baptista Choisy, des ehemaligen Sattlermeisters alhier hinterlaßene Wittib und Erben und respective donatorii des ihnen angelegten Gebots ohngeachtet sich weigern, eine getreue designation des von ihrem verstorbenenn resp. Ehemann und Vater Zur Zeit der Schenckung, Übergab und nachherigen Absterbens, auch ihr der Ehefrau selbst beseßenen Vermögens auf Löbl. Stadt Stall nach Ordnung einzuliefern, werden obermeldte Herren dreÿ hiemit autorisirt und angewiesen Zur Sicherheit des von benamßten Hn. Choisy’s Vermögen schuldigen und beÿläufig auf fünff Zehn hundert Gulden geschätzten Stall Zusatzes und Nachtrag ein Obrigkeitliches Verbot, auf die von H. Johann Georg Treuttel dem hiesigen Burger und Buchhändler als Käufer der in der Langen Straße allhier gelegenen Choisy’schen Behaußung annoch in Handen habenden Kauf Schilling, bis auf die Belauf vorerwähnten schuldigen Stall-Zusatzes und Nachtrags namentlich der fünf Zehen hundert Gulden beÿ dem zuständigen Richter nachzusuchen und deßfalls das nöthige Zubringen. Decretum beÿ gnäd: Herren deb Fünff zehen der Stadt Straßburg samstag den 29.sten Novembris anno 1788. Unterschrieben Hermann XV. Secretarius, mit Handzug.
Significirt und von stehender Erkantnus Gnädiger Herren der Fünffzehen eine gleichlautende Abschrift Zugestelt Herrn Joh: Georg Treuttel dem hiesigen Burger und Buchhändler mit Ihne in Person redend und den Inhalt wiederholend, samit Er sich keiner Unwißenheit bedienen könne, durch mich unterschriebenen dieser Statt beidigten Rathsbotten, den 4. Decembris 1788. Unterschrieben Meÿer Rathsbott ./. A tergo stehet, Autorisation In der Hh, dreÿ Löbl. Stadt Stall Zusatzes. Ca weÿl. H. Exs: Choisi Wittib EE. und Donatarios. prod. beÿ Rath den 3. Xbr. 1788.
Copia Arresti
Aus löbl. ammeister aus Audientz der Stadt Straßburg memoriali de Anno 1788
Dienstag den Zweiten Decembris. Erschiene Herr Lt. Fabian Sebastian Dournay dreier des Stall Zusatzes, anzeigend daß die Herren drei des Statt Zusatzes qualitate qua ane weiland Herrn Exsenatorio Johann Baptist Choisi gewesenen Sattlers nachgelaßene Wittib und Erben und respecive Donatarios ane Stall Zusatz und Nachtrag beÿläufig Fünfzehenhundert Gulden Zu erfordern haben, weshalben gedachte Herren drei durch Decret gnädiger Herren derer Fünff Zehen de dato 29.t Novembris jüngst autosirirt worden ein Obrigkeitliches Verbot auf en von Herrn Johann Georg Treutel dem hiesigen Burger und Buchhändler als Käufer der in der langen Straß gelegenen Choisy’schen Behaußung annoch in Handen habenden Kauffschilling Zum belauf derer Fünfzehenhundert Gulden anlegen Zu laßen, bittet dahero ihnen mit solchem Verbot Zum Belau erwehnter Summ und Unkosten gnädig Zu willfahren. Nach Ersuchung des producirten decreti gnädiger Herren der Fünffzehen, ist Erkandt, wird auf derer Herren Requirenten Gefahr mit gebettenem Verbot Zum Belauf der anfordernden 1500 Gulden und Unkosten ad confirmandum bei Einem Ehrsamen Grosen Rath Obrigkeitlich Willfahrt, Peter Dierstein der Einspänniger berichtete, daß er obiges Verbot Herrn Treutel mit ihme in Mund redend formlich angelegt insinuirt und schrifftlich hinterlassen habe. Unterschrieben Lt. Kolb Greffier mit Handzug, Unkosten 10. ß
Erkandt, wird auf Gefahr der Herren Imploranten qualitate qua mit gebettener Confirmation und Continuatio des von dem Regirenden Herrn Ammeister unter gestrigem tag Wider die Imploranten ertheilten Verbott bis Zu Austrage der Sachen Obrigkeitlich willfahrt. Decretum bei Rath Straßburg d. 3. Decembris 1788. Unterschrieben Lauth Rathschreiber, mit Handzug
Significirt und von angebogener Erkantnuß Gnädiger Herren der Fünf Zehen vorstehender hierauf ertheilter Arrest Erkantnuß Ihro Gnade des regiendenden Herrn Ammeisters wie auch obiger von Seiten E. E. großen Raths anerkanndter Confirmation und Continuation eine gleichlautende Abschrift zugestelt. Herrn H. Georg Treuttel, dem hiesigen burger und Buchhändler mit Ihme in Person redend und den Inhalt wiederholend, damit keine Unwißenheit vorgeschützt werden möge, durch mich unterschriebenen dieser Statt beeidigten Rathsbotten den 4. Decembris 1788. Unterschrieben Meyer Rathsbott ./. A tergo stehet, Real Arrest In S. der Hh. Dreÿ Löbl. Stadt Statt Zusatzes Ca. Weÿl. H. Exsneat. Joh: Baptist Choisi Wittib, EE: und respé Donatarios. Prod. beÿ Rath den 3. Xbr. 1788.
(T 5 ß,, Wilhelm 1 fl. 8 ß 6 d – Rep. p. H. L. Wilhelm obige 1 fl 8 ß 6 d, pro Copia derer Decreten 3 ß, pro Signif. der Decreten 1 fl 6 ß Summa 3 fl 7 ß 6 d)

Les préposés de la Taille rapportent le 17 janvier 1789 aux Quinze que les héritiers ont proposé de verser 300 florins pour terminer l’affaire. Ils rappellent que le défunt a proposé peu avant sa mort de contracter un abonnement pour un montant de 1 200 florins mais qu’il a renoncé à son projet en apprenant qu’il n’aurait aucun effet s’il mourait dans l’année. Ils concluent que la fortune du défunt s’élévait au moins à 12 000 florins et demandent aux héritiers de régler 450 florins, ce qu’ils finissent par accepter.

1789, Protocole des Quinze (2 R 200)
Choisysche Erben pt° Nachtrag 16. 17.
(p. 16) Sambstag den 17. Januarii 1789. Obere Stall-Herren laßen per me referiren, Seit dem zufolg Mghh. den 29.sten November j. in betreff des in die Choisysche Verlaßenschafft zufordern habenden Statt Zusatzes und resp. Nachtrags ertheilten decret auf die in Hh. G. Treüttel des hieß: Buchhändlers Händen befindliche Choisysche Gelder von den Hh. dreÿ löbl. Stadt Stalls nachgesuchten und erhaltenen obrigkeitlichen decrets haben die Choisysche Erben sich an die Hh Ober Stallherren gewendet, und um allen ferneren Weitläufighkeiten vorzubringen eine Summe von 300 fl. angeboten, da nun die Hhn Deputirten sich erinnert, daß der verstorbene H. Choisy etwa zweÿ Monate vor seinem Tod ein abonnement auf die Summ von 1200 fl. begehren wollen und von seinem ad protocollum bereits geäußerten Vorhaben nur deßwegen abgestanden, weilen ihme angezeigt worden, daß wofern er vor Verlauf eines Jahres nach erhaltenem abonnement sterben sollte, dieses kein Kraft haben würde, unterdeßen sich doch daraus ergibt, daß derselbe damalen ein Vermögen von 12.000 fl. müße gehabt haben auch andre Umstände mehr Zur Genüge erweißlich machen, deß er wenigstens so viel in bonis müße gehabt haben, als haben Sie davor gehalten, daß ermelten Erben gar wohl eine Summ von vier hundert fünffzig Gulden, jedoch mit zubegriff der Abhandlungs gebühr an Nachtrag abgefordert werde könne, da nun dieselben sich dazu noch einiger Weigerung auch verständen haben, als wollen die Hh. deputirten diesen Ansatz Mghh. hohen confirmation anheim stellen.
Erk. Bedacht confirmirt und seÿen die Choisy’schen Erben nach Erlag der 450 fl von fernerem Ansrpcuh und Vorlegung des Inventarii oder design: zu befreÿen.

Le registre de la Taille enregistre le versement des 450 florins suite à la décision des Quinze

1789, Livres de la Taille (VII 1181)
(f° 78) den 21. dito [Januarÿ]
Gerber N° 1431. Weÿland H Johann Baptist Choisy des gewesenen Sattlermeisters und Exsenatoris, auch burgers alhier hinterbliebene Wittib und Erben wurden Zufolg Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünfzehen vom 17. Januarii 1789. Von Vorlegung eines Verlaßenschaffts Inventarii und Designation, gegen Erlag einer Summ von 450 gulden oder 225. lb. d statt Nachtrags ausständigen Stallgelds und Abhandlungs Gebühr dispensirt
Verstallte 1000 fl.
Extat Stallgelt pro 1788 et 1789 à 2 lb 17 ß – 5 lb 14 ß
Gebott – 2 ß 4 s
Abhandlung, die Verlaßenschafft, nach den gesuchten aber nich angenommenen Abonnement zu 12.000 fl. gerechnet 9 lb 2 ß 6 s
So dann ane nachtrag 210. lb 1 ß 5 s – Summa 225. lb
dt. 21. Januarii 1789.



4, rue de la Lanterne


Rue de la Lanterne n° 4 – IV 319 (Blondel), N 868 puis section 60 parcelle 87 (cadastre)

Portail sans doute dû à Pierre Jacotti, aubergiste à la Place de Victoire, 1744


Façade mise au goût du XVIII° siècle (portail à arrière-voussure, chaînages)
Le portail n’a pas de sculpture sur la clé ni sur les côtés, ni de moulures sur le chanfrein, voir le portail rue des Veaux
Elévation en 1935, lors de la réfection des devantures (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison qui comprend un bâtiment sur rue, un bâtiment de milieu et une écurie séparés par deux cours (1644) appartient au début du XVII° siècle au docteur en médecine Jean Ringler puis (1677) au procureur Jean Philippe Marolff. Le tonnelier Jean Georges Meyer l’achète en 1690 et en transmet la propriété à sa fille, épouse du tonnelier Jean Philippe Astheimer. Le traiteur Pierre Jacotti qui l’acquiert en 1744 est autorisé, après un premier refus motivé par la proximité du poêle de la Lanterne, à y ouvrir une auberge à l’enseigne de la Place de Victoire. Il contracte la même année une obligation pour couvrir les frais de construction. Le portail au goût du jour lui est sans doute dû (voir le portail comparable de l’auberge à la Ville de Haguenau rue des Cordonniers). Suite à la faillite de l’aubergiste en 1751, la maison est vendue par adjudication judiciaire au maître maçon Jacques Gallay qui ne figure pas parmi les créanciers. Elle appartient (1754-1777) au contrôleur au grenier à sel Jean Christophe Kellermann qui la loue les premiers temps à différents aubergistes. Le propriétaire suivant, le marchand de vins Marin Henri Comperot, fait lui aussi faillite. Le sergent Jacques Kempff la vend en 1797 à la veuve de l’aubergiste juif Samuel Jacob, auparavant locataire. Elle est toujours connue sous le nom de Place de Victoire au milieu du XIX° siècle.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 151 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (c) : une fenêtre de part et d’autre du portail central, trois étages à quatre fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. La première cour L représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) à galeries au nord, celui (3-4) au sud et le bâtiment (4-1) entre deux cours qu’on retrouve en (2-3) dans la deuxième cour L où (1-2) est le bâtiment au nord,(4-5-6) occupant l’angle sud-ouest de la cour et (1-6) le fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 4.


Cours K et L

Le boucher Adolphe Hübner aménage en 1891 un fumoir au rez-de-chaussée du bâtiment arrière puis installe en 1894 un moteur à gaz dans son atelier. Son successeur Emile Kühnhold installe un moteur électrique en 1903. Le propriétaire Virgile Heitz transforme en 1901 en logement des pièces qui servaient de magasin à foin dans le bâtiment arrière mais n’est pas autorisé à les louer par manque de lumière. Il fait refaire la devanture en 1935. Diverses plaintes émanent régulièrement de locataires, la Police du Bâtiment estime en 1975 qu’une remise en état nécessiterait des sommes importantes sans rapport avec les loyers. Des travaux de réfection ont lieu en 1981.


Première cour (juin 2015)

Le propriétaire fait rénover les bâtiments, établir une galerie marchande et démolir le bâtiment arrière jusqu’au rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte Roland Meyer de septembre 1979 à août 1982. Le bâtiment entre deux cours est évacué en 1990 après des affaissements généralisés.


Elévations sur rue, sur cour, coupe
(1979, dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2018

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Ringler, docteur en médecine, et (1590) Marie von Hohenburg – luthériens
1645 v h Georges Christophe Kast, marchand de chevaux, et (1648) Marie Ursule Ringler – luthériens
1677 v Jean Philippe Marolff, procureur, et (1670) Anne Marie Vogler – luthériens
1688 v adj Frédéric Gambs, marchand, et (1657) Anne Félicité Gambs, (1665) Marie Salomé Diebold, puis (1666) Cécile Salomé Widt – luthériens
1690 v Georges Meyer, tonnelier, et (1686) Elisabeth Diemer – luthériens
1721 h Jean Philippe Astheimer, tonnelier, et (1712) Marie Salomé Meyer – luthériens
1744 v Pierre Jacotti, aubergiste et (v. 1739) Anne Marie Huet – catholiques
1751 adj Jacques Gallay, maître maçon, et (1736) Marie Catherine Berga – catholiques
1754 v Jean Christophe Kellermann, contrôleur au grenier à sel, et (1733) Marie Madeleine Dürr – catholiques
1777 v Marin Henri Comperot, marchand de vins, et (1769) Odile Louis, veuve du confiseur Jean Antoine Falconet, puis (1776) Marguerite Benoist veuve du boulanger Antoine Charles Martin – catholiques
1782 v Guillaume Comes, huissier, et (1769) Anne Marguerite Schneider – catholiques
1784 v Jacques Kempf, charron, sergent, et (1765) Dorothée Steinfelder puis (1787) Marie Gertrude du Bois – catholiques
1797 v Sara Netter, veuve de l’aubergiste Samuel Jacob (†1796)
1809 h Jacques Samuel Netter et (1809) Henriette Ruef, Jacques Abraham et (1799) Flore Samuel Netter, Alexandre Isaac Troller et (v. 1801) Pauline Samuel Netter
puis (1824) Jacques Samuel Netter et (1809) Henriette Ruef, Alexandre Isaac Troller et (v. 1801) Pauline Samuel Netter
puis (1831) Alexandre Isaac Troller et (v. 1801) Pauline Samuel Netter et leurs enfants
1843 v Louis Bloch, changeur, et (1840) Babette Levi puis (1847) Sara Altschul
1853 v Isaac Hausser, négociant, et (1845) Henriette Mayer, remariée (1864) avec Alexandre Troller
1860 v Nathan Blum, négociant, et (v. 1851) Pauline Goudchaux
1880* v Léonard Mæhn
1900* Virgile Heitz, marchand épicier, et Pauline Schœpfer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1644, 975 livres en 1713, 2 300 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) IV 319, au Sr Kellermann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hary, 5 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 868, Troller, Alexandre, veuve – maison, sol – 3,7 are

Locations

1754, Philibert Tachon, aubergiste
1756, Joseph Zweili, aubergiste
1768, Cerf Berr, marchand juif de Bischheim
1776, Marin Henri Comperot, cafetier (futur propriétaire)
1776, 1781, Guillaume Comes, huissier royal (futur propriétaire)
1787, Antoine Fournier, traiteur

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, VII 1450 f° 181

Anderseits der Gaß beÿ der Lutzernen Wider herauff ahne die Oberstrassen.
Jacob Ringler der Apotecker hatt darneben oben ane dem Tachstuel Zween Erckher stehn, da Jed. xij schu lang, vnd iij schu herauß, vnd oben mit ij Spizen Thürnen gedeckht, Bessert x ß d

(traduction) La maison voisine appartient au pharmacien Jacques Ringler qui a deux oriels sur les combles, chacun d’eux qui a 12 pieds de long et avance de 3 pieds est couvert de tours pointues. Doit pour jouissance 10 sols

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Le maître maçon André Müller est autorisé le 5 septembre au nom de l’huissier royal Comes à repeindre la maison dite à la Place Victoire rue de la Lanterne. Le 16 octobre suivant, le commis Alexandre Colin objecte que le maître maçon répare la maison sans supprimer les encorbellements ni les chenaux. Le maçon répond que les encorbellements sont de simples avances du toit et que les chenaux seront supprimés dès que le ferblantier aura fini les gouttières. Le conseil décide de s’en tenir à un défraiement de 16 sols sans infliger d’amende.

(f° 126-v) Dienstags den 5. Septembris 1780. – Sr Comes, huissier royal
Mr Andreas Mülller, der Maurer, nôe. Sr Comes des königlichen Huisier bittet zu erlauben deßen behausung à la Place Victoire genannt an der Herrenstub Gaß gelegen anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 148-v) Montags den 16. Octobris 1780 – Mr Andreas Müller Maurer pt° Sr Comes behausung
Alexandre Colin der Commis klagt wider Mr Andreas Müller Maurer, den Maurer, daß er Sr Comes, des Königl. huisier behausung ane der Laternen Gaß repariret ohne zweÿ daran befindlichen überhäng und zweÿ Ausschuß-Nääch weg zu machen, Beklagter zugegen sagt da es eingentlich keine überhang sondern an dem tach befindliche Vorspring seÿen, so habe er nicht geglaubt, daß solches verbotten, betreffend die Auschuß Nääch, so werden soche sobald der Spengler die hinunter gehende verfertiget haben wird abgenommen werden, bittet dero halben um Absolution. Erkannt, Seÿe beklagter an zu halten Klägern 15 ß zu erlegen, übrigens vor dieses mal von der Straf zu befreÿen.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier, un couloir, deux caves voûtées, à l’arrière une écurie, deux cours, puits, le tout estimé avec la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 1 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Lanterne

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Jacob Abraham
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 250 case 2

Troller Alexandre, veuve à Strasbourg
Bloch, Louis, changeur rue de la Lanterne 3 (1849) vis-à-vis la Douane 37
1855 Hausser Isaac rue de la Lanterne 3

N 868, maison, sol, R. de la Lanterne 3
Contenance : 3,70
Revenu total : 406,92 (405 et 1,92
Folio de provenance : (250)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1028 case 1

Hausser Isaac
1861 Blum, Nathan, propriétaire rue de la chaîne 3
1880, Maehn, Leonhard
1900 Heitz, Virgil, Spezereihändler
1903 Heitz, Virgil, Spezereihändler und Ehefr. Pauline geb. Schoepfer in GG.
(ancien f° 776)

N 868, maison, sol, Rue de la Lanterne 4
Contenance : 3,70
Revenu total : 406,92 (405 et 1,92
Folio de provenance : (250)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 18

Cadastre allemand, registre 32 p. 400 case 1

Parcelle, section 60, n° 87 – autrefois N 868
Canton : Laternengasse Hs N° 4 – Rue de la Lanterne
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 3,33
Revenu : 3100 4600 – 4000
Remarques : 1912. Minder.

(Propriétaire), compte 2399
Heitz Virgil u. Ehefr.
1936 Heitz Jules Virgile sa veuve née Schoepfer
(1898)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 109 de la Lanterne (p. 197)

3
pr. Kempf
loc. Durantin père Mre de langue
loc. Durantin fils

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Laternengasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 4
Klein, Metzgerm. 01
Abraham, Handelsmann. 2
Schaja, Kaufmann. 3
Maehn, Klempnermstr. 4
Salomon, Hanelsm. H 1
Ehrlich, Milchhändler. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 734 W 110)

Rue de la Lanterne (dossier I, 1886-1993)

Le propriétaire Virgile Heitz transforme en 1901 en logement des pièces qui servaient de magasin à foin dans le bâtiment arrière mais n’est pas autorisé à les louer par manque de lumière. Il fait refaire la devanture en 1935. Diverses plaintes émanent régulièrement de locataires, la Police du Bâtiment estime en 1975 que la remise en état nécessiterait des sommes importantes sans rapport avec les loyers. Des travaux de réfection ont lieu en 1981.
Le boucher Adolphe Hübner aménage en 1891 un fumoir au rez-de-chaussée du bâtiment arrière puis installe en 1894 un moteur à gaz dans son atelier. Ses successeurs sont Emile Kühnhold qui installe un moteur électrique en 1903, Charles Klein (1908), Eugène Wernert, Joseph Heim (1919), Georges Gemminger (1920), Lazare Metzger (1924), Rodolphe Simon (1935). Le boucher juif Rodolphe Simon est remplacé pendant la guerre par Alfred Halter (boucherie chevaline). La boucherie chevaline Stengel et Compagnie ouvre en 1959.
On trouve en outre le coiffeur Adolphe Wallach (1896) puis les ferblantiers Adam Greis puis (1900) Guillaume Mæhn, (1906) Gustave Hoch (1906) et Georges Hoch qui cède son affaire en 1961 à Laruelle et Martin.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie la dame Margula de Nancy de faire ravaler la façade au 4, rue de la Lanterne
  • 1886 – L’entrepreneur L. Greiner (20,, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Marconet l’autorisation de faire un raccordement à l’égout communal – Autorisation – Dessin
  • 1886 – Le maire notifie le sieur Mæhn de faire ravaler la façade au 4, rue de la Lanterne – Même notification pour le 57, rue des Grandes Arcades
    La veuve Greiner (ci-dessus) demande de reporter les ravalements parce que la veuve Mæhn est partie sans laisser d’adresse. Elle obtient un an de délai. Les travaux sont terminés, août 1890
  • 1891 – Un agent de police informe le maire que le boucher Adolphe Hübner aménage un fumoir au rez-de-chaussée du bâtiment arrière – Adolphe Hübner adresse à la Police du Bâtiment une demande d’aménager le fumoir dans le bâtiment qui appartient à la veuve Marconnet – Visite des lieux, croquis – Autorisation – Dessin
  • 1891 – La Police du Bâtiment constate que le boucher Hübner a posé un miroir sans autorisation – Demande – Autorisation de poser un miroir au-dessus de la devanture. Remarque en marge, l’objet est fixé au-dessus de la devanture à 2,75 mètres de hauteur mais perdrait sa raison d’être s’il se trouvait plus haut. – La Police du Bâtiment demande au boucher Hübner de déplacer le miroir à la hauteur réglementaire de 3 mètres – Elle se rend aux arguments du boucher, le miroir pourra rester à sa hauteur à condition que le demandeur s’engage à le démonter dès que la nuit vient et par temps de pluie. Engagement signé par le boucher
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Hübner l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs – Autorisation
  • 1893 – Le président du foyer A la patrie (Zur Heimat, 3, rue des Fribourgeois) informe le maire que la cheminée qui sert à fumer la charcuterie n’est pas réglementaire – La Police du Bâtiment constate que la cheminée surplombe de 2,50 mètres le bâtiment à quatre étages et qu’il arrive que le vent rabatte les fumées dans la cour du foyer – Le maire demande au boucher de munir la cheminée d’un pare-étincelles. Adolphe Hübner transmet la demande au gérant Adam Greis – La cheminée a été surélevée sans pare-étincelles. Dossier classé, octobre 1893.
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Hübner l’autorisation de faire une prise pour environ 60 becs – Autorisation
  • 1894 – Le boucher Hübner demande l’autorisation d’installer dans son atelier un moteur à gaz de 4 chevaux-vapeur – Description de la machine (balance, hachoir) et du local où travailleront cinq employés. La cour du milieu est déjà couverte d’un toit vitré – L’inspecteur du travail énumère les conditions auxquelles la machine doit satisfaire – Autorisation – Travaux terminés, la machine est en service, juillet 1894. – Dessins (la machine en service au sud du bâtiment entre deux cours)
    1894 (juillet) – Marie Heid-Schnee (6, rue de la Lanterne) se plaint des vibrations dues à la machine – La Police du Bâtiment constate qu’on entend un léger vrombissement dans la cuisine de l’auberge mais rien aux étages
    1894 (octobre) – Le service d’enlèvement des ordures observe que la fosse d’aisances est encombrée de déchets de charcuterie qui bouchent les tuyaux lors du nettoyage
    1895 (juin) – L’inspecteur du travail transmet au maire son rapport en 6 observations sur la machine – Le maire écrit au boucher – Travaux terminés, octobre 1895
  • 1896 – Le cordonnier Charles Winterich demande l’autorisation de poser une enseigne devant le 4, rue de la Lanterne
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Adolphe Wallach a posé sans autorisation une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – L’enseigne n’est pas à la hauteur réglementaire. Le pétitionnaire expose qu’il doit quitter pour deux ans son local au 150, Grand rue et qu’il a besoin d’un miroir pour assurer un meilleur éclairage. La Police du Bâtiment lui propose de signer un engagement comparable à celui accordé en 1891, ce qu’il fait.
    1897 – Adolphe Wallach informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son droit à la veuve Minck
    1901 – Le miroir n’est plus en place
  • 1897 – Le maire notifie la veuve Markonett de Nancy de faire ravaler la façade au 4, rue de la Lanterne – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1897
    1896 – L’agent de police Günther déclare que la maison figure sur la liste de celles à repeindre dans l’année. Le principal locataire Hübner s’est adressé à la veuve Markonett de Nancy qui a chargé son gérant, le notaire Kœrttgé, de faire les démarches nécessaires. Note de la Police du Bâtiment, il suffira de laver la façade – Pas de travaux, avril 1897
  • 1900 – Guillaume Mæhn demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à la place de celle du ferblantier Adam Greis qui a transporté son atelier au 11, Vieux-Marché-aux-Grains. – La Police du Bâtiment lui demande de modifier l’enseigne pour qu’elle soit distante d’au moins 65 centimètre des voisines, qu’elle soit à trois mètres du sol et que sa saillie ne soit pas supérieure à 25 centimètres – L’enseigne n’est pas posée, avril 1901.
  • 1901 – Rapport d’incendie, feu de cheminée dans la propriété Heitz, dû à un mauvais ramonage. Le propriétaire s’adresse à un autre ramoneur. Dossier classé, janvier 1902
  • 1901 – Le maire demande si les cloisons posées aux étages du bâtiment donnant sur la cour vitrée sont réglementaires. – La Police du Bâtiment constate que des cloisons ont été posées en décembre de l’année précédente dans la cuisine et les chambres aux deuxième et troisième étages du bâtiment arrière, servant autrefois de magasin à foin et désormais de logement. Le propriétaire Virgile Heitz (articles coloniaux, friandises, vins en gros et au détail), demeurant 47, rue des Grandes Arcades, n’a pas demandé d’autorisation. La cuisine prend jour sur la cage d’escalier, les fenêtres sur la petite cour de deux mètres de large – Le maire écrit au propriétaire qui répond que les cloisons existaient déjà et qu’il s’est borné à les faire plâtrer – Le propriétaire dépose une demande – Dessin (Plâtrage des cloisons dans le deuxième bâtiment arrière, deuxième et troisième étages) – Le maire répond que les transformations ne peuvent être autorisées par manque d’éclairage, demande de supprimer les cloisons et interdit que les pièces servent d’habitation – Le propriétaire propose une visite des lieux, de supprimer le toit vitré et de créer un puits de lumière pour la cuisine – Les occupants quittent les logements, avril 1902
  • 1903 – Le boucher Emile Kühnhold demande l’autorisation d’installer un moteur électrique de 3 chevaux et deux machines dans son atelier – Autorisation, croquis
  • 1903 – Joseph Meyer, propriétaire de 6, rue du Vieux-Seigle, déclare qu’il est incommodé par les suies qui proviennent de la cheminée du 4, rue de la Lanterne – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ramoner plus souvent la cheminée
  • 1901 – Rapport d’incendie, feu de cheminée dans la propriété Heitz, dû à une accumulation de suie
    1907 – Rapport d’incendie, feu de cave
  • 1906 – Le ferblantier G. Hoch demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’autorisation ne peut être accordée, l’enseigne ayant une saillie de 85 centimètres au lieu de 25 centimètres au plus – Il remplace l’enseigne par un porte-marchandises, posé à trois mètres du sol – Autorisation, la saillie ne doit pas dépasser 25 centimètres, sa largeur le tiers de la façade
    1908 – La Police du Bâtiment constate que le porte-marchandises ne se trouve qu’à 2,80 mètres de haut
  • 1907 – Dossier. le marchand épicier Virgile Heitz demande l’autorisation d’entreposer de l’essence, de l’alcool à brûler et du pétrole dans un local au rez-de-chaussée du bâtiment arrière. Le rapport établi que le local à charpente en bois est inadapté d’autant que les étages sont habités. Dossier classé, octobre 1908
  • 1908 – Le boucher Charles Klein demande une inspection de la cheminée. Le propriétaire répare le tuyau dans le logement du plaignant.
  • 1909 – Le commissaire de police demande un rapport sur le charcuterie Klein. Le rapport établit que la cheminée est réglementaire
  • 1910 – Le sieur Meyer (6, rue du Vieux Seigle) écrit au préfet au sujet de la cheminée de son voisin qu’il estime dangereuse. Le rapport établit qu’il n’y a aucun danger d’écroulement, la mitre en fer blanc devra cependant être remplacée. Comme la cheminée ne sert plus à l’atelier du boucher, il est superflu de la rehausser.
    1911 – Nouvelle plainte du sieur Meyer qui déclare que la cheminée n’est toujours pas réparée. La Police du Bâtiment transmet au plaignant les conclusions de l’année précédente.
  • 1911 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police qui demande si le boucher Kühnhold a une autorisation pour les machines électriques dans son atelier. L’autorisation a été accordée en 1903.
    1911 (octobre) – Le boucher Kühnhold déclare qu’il a fait enlever le miroir
  • 1914 – Rapport d’incendie, feu de cheminée dans la propriété Heitz. La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire
  • 1915 – G. Hoch déclare qu’il a enlevé son porte-marchandises
  • 1919 – Joseph Heim déclare qu’il a repris depuis le 24 avril la boucherie d’Eugène Wernert. La Police du Bâtiment répond qu’Eugène Wernert n’est titulaire d’aucun permis, mais qu’une autorisation a été délivrée à Kühnhold en 1903. L’inspecteur du travail n’a aucune objection contre le transfert d’autorisation à Joseph Heim qui est cependant invité à mieux nettoyer et ranger ses locaux. – Joseph Heim est autorisé à continuer d’exploiter le moteur – Dessin
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que l’installateur Gustave Hoch a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande, croquis (Installations, Electricité) – Autorisation
  • 1919 (novembre) – Le sieur Meyer (6, rue du Vieux Seigle) déclare qu’une partie de la cheminée de son voisin Virgile Heitz est tombée en endommageant des tuiles – La Police du Bâtiment constate que la partie de la cheminée qui dépasse du toit s’est écroulée. Elle écrit au propriétaire demeurant 23, rue de la Paix – Travaux terminés, 1920
  • 1920 – Dossier ouvert suite à une demande du commissaire de police. Jules Bosch souhaite continuer à exploiter la boucherie chevaline – La Police du Bâtiment répond que Jules Bosch n’est pas propriétaire du fonds. Le nouveau propriétaire Georges Gemminger demande le transfert des autorisations que détenait Joseph Heim – Autorisation
    1921 – La Police du Bâtiment constate que Georges Gemminger a posé sans autorisation une enseigne non réglementaire – Demande – Autorisation
  • 1924 – La Police du Bâtiment constate que le boucher Lazare Metzger a fait poser sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1939 – La locataire Heinrich qui a trouvé un nouveau logement place de la Bourse dans les habitations à bon marché se plaint que l’eau ait été coupée – La Police du Bâtiment constate que la plaignante va chercher l’eau chez un voisin
  • 1929 – Rapport d’incendie, un feu s’est déclaré dans une mansarde – Le poêle a été enlevé.
  • Commission contre les logements insalubres – 1899. Propriétaire, Maconet, locataire principal, le boucher Hübner – Cabinets d’aisance bien tenus, lumière et aération en partie mauvaises. Une charcuterie est exploitée dans la maison. La cour arrière, couverte d’un toit vitré à la hauteur du troisième étage, sert de réserve de viande. Il y a trois chambres de fumage dans la cour arrière. Une réserve de foin se trouve au premier étage. Le propriétaire devra remettre les différents logements en état, supprimer le toit vitré ou au moins l’abaisser à la hauteur du premier étage pour que les pièces des étages reçoivent l’air et la lumière – Le boucher Hübner répond aux diverses objections du rapport
    Comme on ouvre des aérations dans le toit vitré, le propriétaire peut être dispensé de l’abaisser. Les fumées sont supprimées par le réaménagement complet, 1899
    1901, Logements aménagés dans le bâtiment arrière qui servait jusqu’à présent de grenier à foin (voir plus haut)
    1903, Dossier sur le logement Fleischer, bien tenu
    1905, Observations en 5 points
    1906, Nouveau rapport en 11 points. 1907, le propriétaire a remédié à la plupart des observations
    1908, Plainte du locataire Schwartz – Cabinets d’aisance à différents endroits de la maison
    1912, Rapport en quatre points
    1915, Rapport en 7 points – Le propriétaire doit faire enlever les lits des pièces sombres qui ne doivent plus servir à dormir. L’atelier de charcuterie dans le bâtiment arrière n’est pas assez propre
    1916 – Commission des logements militaires, observations en 14 points – Situation inchangée, 1917, idem, 1918, la maison est de façon générale bien tenue
    1926. Plainte des locataires Klein et Katzmeyer, Travaux terminés, janvier 1927
    1929, Le locataire Auffinger (2, rue de la Lanterne) se plaint des fumées provenant du bâtiment voisin – La mitre a été posée, novembre 1929
  • 1930 – L’installateur Mathis et Compagnie demande l’autorisation de construire une chambre froide. L’inspecteur du travail émet un avis favorable – Autorisation d’aménager une chambre frigorifique et d’installer des machines dans la cour – Dessins (la construction se trouve dans l’angle nord-est de la première cour) – Travaux terminés, septembre 1930
    Les locataires se plaignent que la nouvelle installation obstrue le passage, mai 1930
  • 1933 – Suite à la réclamation du directeur du Nouveau Journal, la Police du Bâtiment se rend avec l’inspecteur sanitaire dans la boucherie de Lazare Metzger et constate que le boucher n’applique pas assez rigoureusement les prescriptions, notamment dans son atelier. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Virgile Heitz que le bâtiment exige des réparations : assurer l’écoulement des eaux de pluie et des eaux usées, crépir les façades qui donnent dans la cour, refaire entièrement l’atelier de charcuterie, supprimer le poulailler dans la cour arrière – Travaux terminés, janvier 1934
  • 1935 – Virgile Heitz charge la société Veuve Emile Dietsch et Compagnie (5-a, rue de Rosheim) de refaire la devanture – Autorisation – Calcul statique – Dessin (élévation, coupe de la devanture) – Travaux terminés, août 1935
    1935 (novembre) – Le boucher Rodolphe Simon demande l’autorisation de poser une enseigne diurne au-dessus de la devanture (Boucherie charcuterie, avec caractères hébraîques) – Autorisation
  • 1939 – Le Service d’hygiène se rend dans la boucherie à la demande de la bouchère Paulette Simon et constate que l’atelier et le fumoir sont en très mauvais état (le crépi se détache du plafond) – Le maire notifie Virginie Heitz (23, avenue Chamberlain) de faire faire les travaux – Virgile Heitz déclare que le locataire est chargé des réparations aux termes de son bail qui expire au premier juillet – Travaux terminés, août 1939
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne de l’ancienne boucherie Simon est toujours en place (propriétaire, Mme Heitz, 23, rue Hermann Göring) – L’enseigne est retirée, août 1940
  • 1943 – Le ferblantier Georges Hoch demande une inspection des toilettes qui servent à 12 personnes qu’il emploie. La Police du Bâtiment constate qu’elles sont en mauvais état et notifie le propriétaire Virgile Heitz de les faire réparer
  • 1942 – Alfred Halter (boucherie chevaline) charge l’entreprise C. Kuhn de Schiltigheim de faire une inscription sur sa devanture – L’architecte Dopff corrige la maquette (ancienne et nouvelle maquette) – Photographie de la devanture – Travaux terminés, avril 1943
  • 1945 – Georges Hoch certifie que René Lazarus a déposé des meubles chez lui avant d’être incorporé dans l’armée allemande
  • 1947 – La Police du Bâtiment constate que Georges Hoch a fait poser une enseigne sans autorisation – Demande de poser une enseigne en verre au-dessus du magasin, comme avant guette (Installations, Electricité, Gaz et eau) – Accord
  • 1947 – Le locataire Léon Herold se plaint que son logement est en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que le plâtre se détache et que la cheminée est défectueuse. Elle demande au propriétaire, Mme Schnee (23, avenue de la Paix) de faire faire les travaux – Travaux terminés, mars 1948
    1949 – Les locataires René Klein et Alfred Grossel se plaignent que leurs logements sont en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, août 1950
    1950 – Plainte de la veuve Jacques Claudel. Les réparations sont faites
  • 1949 – Le boucher Simon demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
    1950 – Idem, pour une enseigne plate
  • 1952 – L’avocat Théodore Steck déclare que son client Georges Hoch est en litige avec M. Bürcklé, propriétaire de l’immeuble sinistré sis 4, rue du Miroir. Il joint une lettre que le Commissaire du remembrement a envoyée à son client. Le commissaire y déclare que la propriété du terrain sis 2, rue du Miroir a été transférée à l’association syndicale du remembrement de Strasbourg-Ville par arrêté ministériel du 23 février 1950 mais que les vestiges restent son entière propriété – Photographie – Réponse de Georges Hoch – Le maire fait remarquer que la petite taille du terrain ne permet pas d’y reconstruire une maison d’après la réglementation en vigueur
  • 1952 – Le Service d’hygiène demande d’inspecter la cheminée de la boucherie qui serait défectueuse à la Police du Bâtiment qui constate des fissures aux étages – Le maire écrit au propriétaire, Mme Schnee
    Léon Herold se plaint de la fumée et d’odeurs provenant de la boucherie – La cheminée a été réparée
  • 1959 – La boucherie chevaline Stengel et Compagnie demande l’autorisation de poser une inscription sur la devanture – Autorisation
  • 1961 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin fait observer que le plâtre du plafond se détache dans le logement qu’occupe son membre Léon Scherer – La Police du Bâtiment qui constate de simples fissures estime qu’il s’agit d’une affaire purement locative.
    1965 – Léon Scherer se plaint que le plâtre du plafond se détache dans son logement – La Police du Bâtiment constate que la pliante est fondée et écrit au propriétaire René Meyer (6, rue de Vendenheim) – Travaux terminés, juin 1965
  • 1961 – Georges Hoch (32, Faubourg de Pierre) déclare qu’il a cédé son affaire à MM. Laruelle et Martin
  • 1970 – Mme Stengel se plaint de la toiture, de la cage d’escalier et de la remise qui sont en mauvais état. Propriétaire, Pierre Levy (16, rue Saint-Urbain) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Elle écrit à plusieurs reprises au propriétaire qui charge en septembre 1970 la Société de Gestion d’Immeubles (Sogestim) de faire faire les travaux
    1971 (août) – Lettre courtoise d’un locataire anonyme concernant l’état du bâtiment
    1971 (septembre) – Léon Scherer se plaint que son logement est en mauvais état
    1972 (janvier) – Les travaux d’urgence sont terminés (plafond de la cage d’escalier)
    1972 (décembre) – Lucien Stengel adresse une lettre courtoise à la fois au propriétaire Claude Levy (rue Charles Grad) et à la Police du Bâtiment concernant l’état du bâtiment – La Police du Bâtiment constate que les observations sont fondées et que la remise en état nécessiterait des sommes importantes sans rapport avec les loyers
    1973 (juin) – Le Service des incendies déclare avoir constaté lors d’une intervention qu’une partie du plafond s’est effondrée dans le bâtiment arrière
    1973 (novembre) – Claude Levy déclare avoir fait faire les travaux d’urgence et avoir l’intention de vendre l’immeuble à une société civile immobilière qui construira un nouveau bâtiment
  • 1980 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la demande de l’entreprise Heckmann (53, route de Schirmeck) de poser des bennes rue de la Lanterne – Autorisation de poser des bennes sur la voie publique – Travaux terminés, juin 1980
    1980 (octobre) – MM. Levy Mandel demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir et peindre et réparer la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, les pierres de tailles devant être exemptes de peinture – Plan cadastral de situation – L’entreprise Heckmann dépose une demande dans le même sens
    1981 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux suite à la demande de Claude Levy – Le ravalement des étages est terminé, août 1981, celui du rez-de-chaussée également, mai 1982
  • 1982 – La Police du Bâtiment constate que Gadget Shop a posé une enseigne sans autorisation – René Burcklé dépose une demande – Photographie (floue), croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    René Burcklé dépose une déclaration d’ouverture d’un établissement recevant du public (5° catégorie, Gadget shop – Récépissé)
    1983 – La commission de sécurité remet son rapport sur les boutiques

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 938 W 61)

Rue de la Lanterne n° 4 (dossier II, 1978-1993) cote 938 W 61

Claude Levy dépose en février 1979 une demande de permis de construire pour rénover les bâtiments, établir une galerie marchande et démolir le bâtiment arrière jusqu’au rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte Roland Meyer. Les travaux commencent en septembre 1979. Le portail est approuvé en novembre 1981 lors d’un avenant. Les travaux sont terminés en août 1982, sauf l’aménagement de la cour arrière. Les petit-bois des fenêtres sur rue sont restitués en septembre 1982. Comme la pierre de taille du porche n’est pas décapée et que les fenêtres sur cour n’ont pas de croisillons, le certificat de conformité n’est pas délivré.
Des affaissements ont lieu en 1985 dans le passage qui conduit à la cour arrière. Ils reprennent en 1990, Le bâtiment entre deux cours est évacué en 1990 après de nouveaux affaissements qui se généralisent.

Sommaire
  • 1978 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Claude Levy fait des travaux illicites au 4, rue de la Lanterne, une devanture ayant été remplacée par une paroi en brique. Le propriétaire répond qu’il a fait poser le mur parce que la vitrine était brisée et qu’il a l’intention de transformer les bâtiments.
  • 1979 (février) – Claude Levy dépose une demande de permis de construire pour rénover les bâtiments, établir une galerie marchande (cinq boutiques) et démolir le bâtiment arrière jusqu’au rez-de-chaussée
    Section 60 parcelle n° 87, propriétaire Claude Levy demeurant 1, rue Charles Grad, architecte Roland Meyer (64, allée de la Robertsau) – Plan cadastral de situation, jeu de plans (dont certains annulés) des différents niveaux, élévation sur rue, sur cour, coupe longitudinale)
    1979 (avril) – Jeu de plans modifiés d’après les observations du service d’architecture – Observations de la commission de sécurité
    1979 (mai) – Plans modifiés d’après les observations de la commission de sécurité. La commission des sites n’est pas opposée au portail tel qu’il est prévu. – L’architecte des Bâtiments de France (E. During) émet un avis favorable.
    Extrait du procès verbal de la réunion tenue le 4 mai 1979. La démolition du bâtiment arrière contribuera à assainir un îlot dense. Les devantures sont reculées dans l’embrasure des piliers. Le portail devra encore être approuvé.
    1979 (juillet) – Calcul des droits de voirie : transformation de deux devantures et deux entrées sur rue au rez-de-chaussée, transformation des façades sur cour au rez-de-chaussée et vasistas, transformations intérieures – Le préfet délivre le permis de construire
    1979 (septembre) – Le Comptoir des Viandes transmet la déclaration d’ouverture du chantier
    Suivi des travaux – Démolitions aux étages (septembre 1979) – Le chantier est fermé (mars 1980) – La structure en bois est en cours de consolidation (juin 1980) – L’ancien crépi sur cour est enlevé (septembre 1980) – Les toitures des bâtiments latéraux et arrière sont terminées, les menuiseries extérieures sont posées, l’aménagement intérieur continue (janvier 1981) – Les façades sur cour sont crépies (avril 1981) – La façade sur rue est repeinte. Les petits bois des fenêtres sont supprimés, le maire écrit à ce sujet au propriétaire – Jean Daniel Braun S.A. (22, rue Lafayette) transmet le dessin du portail pour approbation
  • 1981 (novembre) – Demande d’avenant (régularisation des étages, modifications projetées au rez-de-chaussée) – Nouveaux plans – L’architecte des Bâtiments de France approuve la grille du portail et rappelle que les petits bois aux fenêtres doivent être maintenus ou refaits et que la pierre de taille du porche ne devra pas être peinte
    1982 (mars) – Observations de la commission de sécurité. La passage pour accéder aux logements devra être muni de parois adaptées, la surface vitrée devra être réduite dans les boutiques
    1982 (mai) – Le préfet accorde le permis de construire
    1982 ((août) – Les travaux sont terminés, sauf l’aménagement de la cour arrière
    1982 (septembre) – La commission décide d’exiger que les conditions portées au permis de construire (petits bois aux fenêtres) soient respectées. Jean Daniel Braun SA. répond en octobre que les fenêtres sur rue sont conformes aux prescriptions. La commission exige que les mêmes prescriptions soient respectées dans la cour
    1983 (septembre) – Les fenêtres sur cour ne sont pas modifiées. L’architecte des Bâtiments de France n’est pas disposé à porter l’affaire devant le tribunal. Le dossier est classé
    1987 (juin) – La Police du Bâtiment procède à un nouveau contrôle après avoir reçu une déclaration d’achèvement des travaux. La situation est la même qu’en 1983 (la pierre de talle du porche n’est pas décapée, les fenêtres sur cour n’ont pas de croisillons). Le maire émet un avis défavorable à la délivrance du certificat de conformité
  • 1985 – Rapport de la Commission de sécurité qui demande de supprimer les étais dans le passage qui mène à la deuxième cour où se trouve un établissement recevant du public.
    1986 (janvier) – Claude Levy répond que les étais sont nécessaires pour éviter que les poutres ne s’affaissent
    1988 – Les étais sont retirés après travaux
  • 1987 – Locataire d’une boutique (Peau Rouge, bottes et accessoires), Jacques Monzain demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et une autre en forme de botte. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour la première, favorable pour la deuxième – Arrêté correspondant du maire
    1993 – Evelyne Gall-Heng délivre un certificat d’irrecouvrabilité
  • 1992 – Michael Kamana demande l’autorisation de poser une enseigne à double face (Europa Griffe), maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, la saillie étant trop importante
    Nouveau projet, avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1992
  • 1990 – Rapport préalable à un arrêté de péril non imminent – Des affaissements et des fissures observés depuis mars 1990 semblent dus à une surcharge suite aux transformations des années 1980. Les planchers ont été enlevés dans les cuisines et les salles de séjour. Les affaissements se sont étendus à la cage d’escalier.
    Liste des copropriétaires des bâtiments gérés par la société Sogestim (rue Martin Bucer)
    1990 (octobre) – Le maire prend un arrêté portant injonction aux copropriétaires de remédier à un état de péril
    1990 (novembre) – Expertise contradictoire. Comme les logements sont vides et la première cour protégée, il n’est pas nécessaire de poursuivre la procédure. Les contrôles de février 1991 et avril 1992 constatent que la situation n’a pas changé. Le contrôle de janvier 1994 constate que les étais se sont déplacés – La Police du Bâtiment classe le dossier en prévoyant des contrôles réguliers.

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au docteur en médecine Jean Ringler qui épouse en 1590 Marie, fille de l’ancien consul Jean von Hohenburg

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 365)
1590. Domin. post octavam Domini. Johannes Ringler der Artzeneÿ doctor, vnd Maria h. Johann von Hohenburgs Alten Ammeisters dochter, eingesegnet den 27. Januarÿ (i 128)

Le docteur en médecine Jean Ringler et sa femme Marie von Hohenburg nomment pour leurs héritiers leurs trois fils (Jean, Jean Frédéric et Charles)) et leur petite-fille issue de Marie et de Henri Stœsser.
1618 (18.2.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
Testamentum nuncupativum deß Ehrenvesten Hochgelehrten Herrn Johann Ringlern der Medicin doctore vnd der Ehren vnd tugendreich. frauwen Marien Von Hohenburg beeder Ehegemächt vnd burger Zu Straßburg f° 75
1618 Auff Mittwoch den 18. Februarÿ (…) persönlich erschÿnen seindt der Ehrenvest vnnd hochgelehrt Herr Johann Ringler, der Artzneÿ doctor, vnd die Vÿlehren vnd tugendreiche frauw Maria Ringlerin geborne Von Hohenburg beede ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg gesunder gehnder vnd stehender leÿber Auch gutter verstendiger Sinnen vernunfft (…) die angedeute übergebene vnd.schriebene lettsten willens schrifft
(…) Lettstlichen vnnd Zum Fünnften, weÿll die Einsatzung vnd benennung der Erben eines Jeden Testaments fundament vnnd grundfeste Ist (…) so ernennen setzen vnnd bestellen wir testirende ehegemächt Zu Vnnsren rechten wahren testaments Erben die auch ohne daß ab intestato vnnßerer Rechte vnnd natürliche Erben sind benantlichen, Johannem, Johann Friderichen, H. Carolum Ringler, vnnßerer dreÿ Söhn, so dann Marien, vnßer lieben dochter Mariæ Ringlerin seeligen mit hanß Heinrich Stößern erzeügten döchterlein vnnßeren leiben Enckell Jeden Zue einem vierdtentheÿll
Zugangen vnd beschehen Inn der beder testirende Ehegemächd Zuständiger vnd bewonender behausung Inn der lucernen gassenn gelegen, deren täglichen wohnstuben Inn beede höff sehend
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 365) 1590. Domin. post octavam Domini. Johannes Ringler der Artzeneÿ doctor, vnd Maria h. Johann von Hohenburgs Alten Ammeisters dochter, eingesegnet den 27. Januarÿ (i 128)

Après la mort de Marie von Hohenburg, le notaire Jérémie Ursinus dresse l’inventaire de ses biens où est copié le testament qu’elle a fait en 1618 avec son mari. Elle laisse trois fils et une fille ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 10 053 livres, le passif à 5 764 livres

1644 (1. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 14) n° 17
Inventarium undt Beschreibung Aller vndt Jeder Haab Nahrung und Güetter, Ligendt vndt Vahrender, so weÿl. die Ehren: undt viel tugendreiche Fraw Maria Ringlerin gebohrne von Hohenburg, auch weÿl. deß Ehrenvesten undt Hochgelehrten Herrn Johann Ringlers Medicinæ Doctoris burgers alhie Zu Straßburg seel hinderlaßene wittib, nunmehr beede seel. nach Ihrem aus dießer weltt tödlichen hinscheÿden hinter ihro Verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edlen, ehrenvesten, fürsichtig weÿßen, hochgelehrten, Hochachtbahren v. wohl fürgeachten Herrn Johann Jacob Kipßen, E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzers, (weÿl. herrn Johann Ringlers, mitt auch weÿl. frn. Salomeen Ingoldin seiner Efrn. beeden seel. ehelich erziehlter hinderlaßener Kinder) als Jfrn Mariæ Salomeen, Johannißen, Foelicitæ vndt Mariæ Dorotheæ aller 4. geschwüsterdt vnd weÿl. H. Johann Ringlers vnd Fraw Salomeen Ingoldin beed Eheleuth burger alhier seel. Ehelich erziehlter hinderlaßener Kind. geschwornen Vogts, Mehr herr Ernst Heuß, deß Elttern beÿder Rechten Doctoris vnd Advocati alhier Zu Straßburg als Jungfrau Mariæ Ursulæ Ringlerin, weÿl. H. Johann Friderich Ringlers geweßenen Appodeckers burgers alhue mit Frau Susannæ Bernerin seiner hinderlaßenen Fr. Wittwen ehelich erziehlter dochter geschwornen herrn Theilvogts, Mehr Herr Johann Carl Ringlers Eines Ehrs. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers vnd d. Zeit der Statt Straßburg Saltz: vndt Vnschlich Verwaltters burgers alhie, so wohl für seine Persohn selbsten, als auch erst ernanndter Jgfrn Mariæ Ursulæ Ringlerinn geschwornen Vogt, Vndt dann (H. Friderich Harnuspergers burgers alhier als fraw) Mariæ Stößerin auch ane* fraw Mariæ Ringlerin seel. mit H. Johann Heinrich Stößerin der Zeitt Landtspergischen Schaffners vnd Gericht schrb Zu Brumpt vnd Westhoffen ehelich erzielter dochter, Ehevogts, alle der iezt abgeleibten fraw seel. respectivé Sohn vndt Enckel vndt sowohl ab intestato als auch p. Testamentum nominirter hind.laßner nechster Erben und dero Ehe: geschwornen Vnd Theil vögt – So beschehen vnd angefangen auff dinstag den 10. 7.bris A° 1644.
Copia Testamenti nuncupativi H. doctoris Johann Ringlers Vndt Frawen Mariæ von Hohenstein beÿder Eheleuth in Anno 1618. vffgericht – Persönlich erschienen seindt der Ehrenuest vndt hochgelehte H. Joh: Ringler der Artzneÿ doctor vnd die Viel Ehrn vnd. tugendreichee Fraw Maria Ringlerin gebohrne von Hohenburg beede Ehegemächte Vndt burgere Zu Straßburg gesunder, gehender vff stehnder leiber, Auch gutter verständliger sinnen vernunfft gespräch vnd sinnens (…) solchen Ihren letzten willen vndt testament Kurtz verrückher tagen in ein schrifft verfaßen laßen, welche letzte willens schrifft, So mit Ihrer der beeder testirender Ehegemächt eigener handt suscription verahrt, die mir Notario als baldt vberrichten, mit begehren, d. Ich dießlbige den anweßenden erbettenen gezeügen Allen hernach bemelt offentlich verleßen (…)
Lettstlichen vndt Zum Fünfften, weil die einsetzung vndt benamung der Erben eines Jeden Testaments fundament vnd grundt feste ist, auch ohne dießelbige kein testament bestand heben kan, derowegen so ernennen, setzen vnd bestimmen wie beede Testirende Ehebegmächt Zu vnßeren rechten wahren testaments Erben, so auch d. ab intestato vnßer rechte vnd Natürliche Erben seindt, benantlichen Johannem, Johann Friderichen, Johann Carolinn Ringler Vnßere dreÿ Söhn, So dann Marien vnßer lieben Tochter Marien Ringlerin seel. mit Hannß Heinrich Stößern Erzeugtes Töchterlin, vnßern lieben Enckel, Jedem Zu einem Vierdten (…) So geben vnd beschehen de, 18. Februarÿ 1618. – Vndt diewiel dann Ich Daniel Strintz von Straßburg deßelben bistumbs vndt burger daselbsten (…)
Declaratio Vndt Erleütterung Ettlicher Puncten in hieuorgeschriebenen testaments begriffen (…)
Der Frn. seel. Nachdisposition Copeÿ (…) Actum Straßburg Sontags den 13. Novembris Im 1631. Jahrr
Copia Instrumenti vber hieuorgeschriebene Nachdisposition auffgerichtet (…)
Publicatio vndt Erclerung vff hieuorgeschribene d. fren. seel verordnete Nachdisposition

In einer alhie in d. Lucernen gaßen in d. Statt Straßburg gelegenen vndt in dieße verlaßenschafft gehöriger behaußung Ist befunden worden, wie volgt
Im vordern Stock. Auff dem Mittlern Kasten, In der obern vordern Neben Stuben, Inn dießer Stubkammer, In d. Cammer A, In nebens Kammer, Inn der vndern Vordern Stuben, Inn dießer stub Cammer, Inn der vordern Kuchen, Auff dem obern Gang am Mittlern stock, Auff dem gang daruor, In der Kammer C, In der Kammer D, Inn der Kuchen in dießem stockh, Im Obern Haußöhren, Inn der undern Stuben dießes stocks, Im Conthor in d. Stuben dießes stocks, In d. vor Badtstuben
Im hind. Stockh, Im Mähl Kämmerl., Im hind. Hoff, Im vordern Gewölb (vide hernach sub signo #)
Eÿgenthumb ane Heüßen. Item Zwo Behaußungen, ein vord. v. mittlere mit deren hoffstätten, auch 2. höfflin dar Zwischen, sampt j. Stall, v. allen and. Ihren gebewen, begriffen, weith. Rechten, Zugehörden V. gerechtigkeiten, geegen alhie in d. St. Straßb. im Reinboldts gaßen, j. s. neben H. Christoph Bohnstengeln dem handelßmann, 2.s. neben H. Hans Jacob Wild.muthen auch handelßmann beed. burgern alhie, stoßt hinden vff den Müntz hoff, seindt freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 800. lb d.
Darüber sagt j. t. Perg. brieff mit d. St. Str. anhangendem Insigelln deßen dat. d. 16.t Januarÿ A° 1587. Dabeÿ noch ettliche v Kauff wehr: hutten: abgeloßte Zinnßbr. v. and. Documenta mit alttem N° 1 sign. v. darbeÿ gelaßen.
Item eine Behaußung vndt hoff, mit Keller (…) in dem Flecken Barr in d. widen gaßen gelegen (…)
Beschluß in dießes Inventarium, Sa. haußraths 389, Sa. Früchten vndt Meels 5, Sa. Weins vndt Leerer vaß 48, Sa. Bibliothec 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 199, Sa. Guldenen Ring 27, Sa. Bahrschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüetter 5372, Sa. Gülthen vnd dere Anschlags 72, Sa. Eigenthums ane heüßern 900,, Sa. Anschlags d Ligenden Güetter 98, Sa. Schulden 2907, Summa summarum 10.053 lb – Schulden 5764 lb, Nach Abzug der Schulden 4289 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 9257 lib
Wÿdem so die ietz verstorbene fraw seel. biß in Ihr Absterben genoßen. Item so hatt dießelbe vo weÿl. herrn Johann Ringlern der Artzneÿ Doctore Ihrem gelieten Herrn seel. wÿdembs weÿs Zugenießen gehabt.

Les héritiers Ringler hypothèquent la maison au profit de la tribu de la Fleur pour laquelle agit son chef Henri Koch

1644 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 663
Erschienen H. Friderich Hornusperger alß Ehevogt Mariæ Stößerin, H Johann Jacob Kipß E. E. groß. Rhats Beÿsitzer alß Vogt weÿl. H Johann Ringlers seel. hinderbliebener Vier eheleiblich. Kind. Vnd H Johann Carl Ringler alter Kleinen Rhats Verwanther alß Vogt Jungfrawen Mariæ Ursulæ, Weÿl. H. Johann Friderich Ringlers seel. hinderlaßener eheleiblich. dochter, mit beÿstand H Ernesti Heuß. dero recht. Doctoris & Advocati alß Theil Vogts, so dann Er. H H. Carl Ringler für sich selbst. alle alß Weÿl. Frawen Mariæ von Hohenburg, Weÿl. H Johann Ringlers Med. Doct. seel. Wittibin, nunmehr auch seel. hinderlaßener resp. Kind. Enckhel und sampt. Erben
haben in gegensein H Henrich Koch E. E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers alß beÿ E. E. Zunfft der Blumen alt. Zunfft Maÿsters und hierzu insonderheit Deputirten – schuldig seÿen 200 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoff und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördt. alhie beÿ der Zunfftstuben Zur Lucernen in der Reinboldts gaß. neben H. Christoph Bonenstengel ein: und anderseit neb. H Hannß Jacob Wildermuthen, hind. vff der Statt Müntzhoff stoßend gelegen, so allerdingß freÿ ledig und eig. seÿe, Vnd in subsidium alle übrige obgedachter Frawen Mariæ von Hohenburg Ringlerischer Wittib Verlassenschafft soch sovil hierzu von nöth

La maison revient à sa petite-fille Marie Ursule, fille du pharmacien Jean Frédéric Ringler, qui épouse en 1648 Georges Christophe Kast, marchand originaire de Worms : célébration, inscription au registre de bourgeoisie comme servant à la tribu du Miroir

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 342) 1648.Dominicâ XIX Trinit. d. 8. 8.br. Hr: Georg Christoff Kast der handelsmann weÿl. herr, Johann Philips Kasten Handelsman Vnnd des Raths der Statt Wormbß Beÿsitzer nachgelaßener ehelicher Sohn, J. Maria Ursula, weÿl. H: Johann Friderich Ringler Apotheckers vnnd Burgers alhie nachgelasene eheliche tochter, Eingesegnet d. 16. 8.bris Zu St: Thoman (i 347)

1648, 4° Livre de bourgeoisie p. 256
Geörg Christoph Kast Von Wormbs der Handelßmann empfangt d. burrecht Von seiner haußfr. Maria Ursula Hrn Johann Friderich Ringlers deß Apoteckers seel. dochter umb 8 Gold fl. ist ledigen standts geweßen, Würd zu denn Spiegleren dienen Jur. den 1. 9.bris 1648.

Georges Christophe Kast et Marie Ursule Ringler hypothèquent la maison au profit de l’étudiant en philosophie Jacques Evrard Becht

1650 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1038-v
Erschienen H Georg Christoph Kast der handelsmann und fr. Maria Ursula Ringlerin beÿde Eheleuth und Sie Fr. Maria Ursula mit beÿstand H Johann Rudolph Saltzmanns deß ältern Med. Doct. & Professoris senioris, Statt Physici und der Collegiat stifft St. Thoman Decani, und H Johann Carl Stieglers der Statt Saltz: und Unschlitt Verwalters alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
haben in gegensein H hannß Ludwig Koben deß handelsmanns und E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts Jacob Eberhard Bechten Philosoph. Studiosi mit beÿstand H Johann Adam Schrag V.I.D. und wohlgedachts Rhats Actuarÿ alß deßelben Schwagers und constituirten Curatoris ad lites – schuldig seÿen 250. lib.
Underpfand sein soll hauß hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie beÿ der Zunfftstuben Zur Lucernen, einseit neben H Jacob Sendrath, anderseit neben H hannß Jacob Wildermuth, beede handelßmännern, hinden vff den Statt Müntzhoff Zum theil theilß vff die Wogeßerische wittib und Erb. stoßend gelegen, so zuuor verhafftet ist umb 200. lib. E.E. Zunfft Zur Blumen

Georges Christophe Kast demande l’autorisation de se faire accompagner par Jean Bender jusqu’à Montbéliard pour acheminer des chevaux en France
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 70-v) Sambstag d. 29. Martÿ – Georg Christoph Kast Bericht d. Er 50 pferdt in Franckreich Zu führen Vorhabens, Bittet Mh. wollen gescheh. alß. daß Er Johan Bender biß nacher Mümpelgartt mit sich nemmen möge. Erk. Soll Ihme deß begehren abgelehnt Werd.

Georges Christophe Kast perçoit du vin à la place des intérêts d’un capital déposé à la Tour aux Deniers en février et en juin
Les Quinze nomment fermier du péage aux chevaux le marchand de chevaux Georges Christophe Kast qui est le seul candidat à la fois compétent et en mesure de fournir une caution

1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
H. Georg Christoph Kast. 22. 100. Admodiator. 162.
(f° 22-v) Freÿt. den 15. Februarÿ. – Georg Christoph Kast per Reüßnern dem stünden beÿ 1000.fl. Zins auß Vffm Pfen: Thurn, der pittet Vmb gelt, frucht vnd wein. Erkandt, von obb. herren die Verwilligte 10. lb d 12. ohmen wein vnd 6. vrtl. Frucht, hat schein empfg.
(f° 100-v) Sambstags den 29.ten Junÿ – Georg Christoph Kast per Dr. G. hatt über 1000. fl. Pfenningth. Zinß außstehen, bitt man wolle Ihme ein erglückliches ahne Wein vndt Früchten Zu kommen laßen. Erkant Sollen dem Imploranten Zwölff Ohm. wein, vndt Zehen fl. Frucht gevolgt werden.
(f° 162) Freÿtags den j. 7.bris – H. Georg Christoph Kast Roß Zolls Admodiation
Obere Bawherren laßen per Herrn Negelin referiren nach deme mann vmb den Roß Zoll anderwertlich zu bestellen vnd zuebegeben, eine geraume Zeit verstreichen laßen, warinnen sich Zwahr Hans Carl Zorn, H. Anthoni Flach, Hans Jacob Haubenstricker, H. Hüenerer vnd Hans Jacob Schneider der Kantengieser angemelt, theils aber wider Zurückgangen, andern theils wegen der Caution gemeiner statt nicht annehmlich gewesen, Vnd sich mittler weis Georg Christoph Kast der Roßhändler In der Vollkommenen Condition Vnd dem gebott waß sich von Obrig. etliche Zugeben erclärt, angemeldt, außerhalb das er die Admodiation nur Vff 3. Jahr begehrt, Wehre darauff In gegenwarth der Obern Bawherren Und herren dreÿ des Pfen: Thurns mit Ihme Kasten dahin tractirt vnd geschloßen worden, daß er berierten Roß Zoll In der qualität, wie Ihne Hans Michel Schaad exercirt vnd genoßen, Vff 5. Jahr termino Instehende Martini angehend, Übernommen, Hergegen Gemeiner Statt Jährlichen daruor 400. Rthler Zuegeben Versprochen, also das er quartaliter 100. Rthlr darvon Zu advanciren Vnd deßwegen mit beÿstand seiner Frawen nechster befreünden Vff den Pfen: thurn In der Stille Zu caviren sich obligat gemacht, mit dem dabeÿ beschehenen anhang, welch. Gott lang abwende, wofern das contagium auch diße Statt ergreiffen Vnd alle handlun wie beÿ d. gleichen fällen geschiht, dauon entgehen sollte, daß vff solchen fall allein die Statt selbiges erwägen Vnd ratione des Canonis ein billige gleichheit beobachten wolt, Weilen nun hiemit dem geschäfft seine abhelffliche maß gegeben, habe mams* billig auch für Jetzo hind.bringen sollen.
Erkandt, würd das Verhandelte In diesem geschäfft gevolgt, seind vnd. disem dato 150. mandato wegen des Roßzolls Vmbgetruckh Vnd vff H. Kasten gereicht worden.

Georges Christophe Kast demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’intercéder en sa faveur auprès du prince de Saxe pour obtenir paiement des chevaux qu’il a fournis aux troupes. Il propose en juin que les interprètes encaissent la taxe des chevaux aux portes où il n’y a pas de péager pour mieux faire rentrer l’argent
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
Georg Christoph Kast. 134. 321.
(p. 134). Sambst. d. 4.ten Aprilis aô 1674. – Nôe Herrn Georg Christoph Kasten deß Pferdthändlers überreicht Reüßner Vnterth. etl. supplicatiio pro intercessionalibus Ahn Ihre Churfst. dhlt. in Sachsen wegen Verlangender mitschlagung der 100. ducaten Welche Er zu redimiren Seiner Von denen Chur Sächsischen Völckern Ihme abgenommener Pferde Zu Franckfort beÿ Herrn Wihsen deponirren müßen. Erk. Willfahrt.
(p. 321) Sambst. den 18. Julÿ 1674. – Georg Christoph Kast wegen des Pferdt Zolls
Mghhn die XV. laßen per Herrn Secret: Graseck referiren, 1. demnach Herr Georg Christoph Kast auf dem Pfenningthurn sich becklagt, daß der Pferdt Zoll Zimlich ohnrichtig eingeht, vnd die Juden sehr betriegen, vndt mann sich errinnert, daß hiebevor die Käuffere ein Zeichen an denen Zöllern Vorweißen müße, sonsten mann sie nicht passiren laßen, alß habe mann darfür gehalten, dieweilen doch die Juden mit Ihrem Pferdt handel nirgend anders wohin alß hiehero wißen, daß das Pflaster gelt, wie an andern orthen üblich auch allhier eingeführt von einem ieden Pferdt 2 d gefordert, vndt an denen thoren wo keine Zoller seind, daßelbige durch die dollmetschen welchen nach proportion der Summ welche es ertragen wird, eine ergötzlichkeit deßwegen Zu geben were, eingenommen werden könte, iedoch stelten Sie alles Zu Mghh. Erkandt, Gefolgt.

Georges Christophe Kast est nommé député aux logements militaires et suppléant des Vingt-et-Un
1687 Conseillers et XXI (1 R 170)
H. Georg Cristoph Kast wird XXI. 108. und Deputirter beÿ d. Einquartierung stub. eod.
(p. 108) Montagß den 24. martÿ 1687.Electus Zu Einem ledige, XXI H. Rath. Georg Cristoph Kast
Electus Zu Einem deputirten herren der Einquartierung erstgemelter H. XXI. Georg Cristoph Kast.

1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
182 Ane Herrn Georg Christoph Kasten so XXI worden, stelle ist ein anderer Constoffler inn EE Kleinen Rath Zu erwehlen

Marie Ursule (Ringler) femme du marchand Georges Christophe Kast vend la maison à Jean Philippe Marolff et à sa femme Anne Marie Vogler

1677 (2.4.),Chambre des Contrats, vol. 546 f° 296
Maria Ursula, herrn Georg Christoph Kasten deß handelßmanns Eheweib mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts
in gegensein herrn Johann Philipp Marolffs und frawen Annæ Mariæ Marolffin gebohrner Voglerin beÿder Eheleuth
Ein Vorder: und mittler: hauß Zweÿ höfflein dar zwischen Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier in der sogenannten Lucernen Gaß, einseit neben Johann Römer den Goltarbeiter, alß den Sandrartischen, hinden uff den Müntzhoff zum theil und theils neben hannß Philipp Otten den Kieffer, stoßend gelegen – umb 1125. lb.
Vnd haben die Kauffende Eheleuth der Verkäufferin bewilligt, daß dieselbe ihre alda ligend habende früchten biß Weÿhenachten dießen Jahrs ligen laßen mögen und daß ohne einigen Entgeld, oder Kasten zinnß

Le juriste Jean Philippe Marolff et sa femme hypothèquent aussitôt la maison au profit du marchand Frédéric Gambs pour en payer le prix d’achat

1677 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 299-v
Herr Johann Philipp Marolff U. I. Ddus und fraw Anna Maria Marolffin gebohrne Voglerin ein eheliche haußfrau und Zwar Sie Anna Maria, mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn hannß Jacob Knoderers und herrn Isaac Habrechts beÿder alß E.E. Großen Rhats mittel ahne Statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter
in gegensein Johann Grünwaldts deß Scribenten im nahmen Herrn Friderich Gambßen deß handelßmanns – schuldig seÿen 500. lb, daß diselbe nach beschriebene behaußung erkauffen, und daß Angelt bezahlen können
unterpfand, Ein Vorder: und mittler: hauß, Zweÿ höfflein darzwischen Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der so genannten Lucernen Gaß, einseit neben Johann Römer den Golt Arbeiter, anderseit neben der Sandrartischen behaußung, hinden uff den Müntzhoff Zum theil und theils uff hannß Philipp Otten den Kieffer, stoßend gelegen

Fils du maître des rentes à Friedberg en Wetterau (Hesse), Jean Philippe Marolff épouse en 1670 Anne Marie Vogler, fille de juriste
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 201-v, n° 8) 1670. Eâdem die [Sonnt. II. Epiphaniæ. 16. Ianuarÿ] Hr. Johann Philipp Marolff J. U. Candidatus, deß Edlen, Wohl Ehren Vösten Vndt Hochachtbaren Hn Anthonÿ Marolff des Keÿßerlichen Vndt deß Heiligen Vn*chs Burgk Fridberg in der Wetteraw Wohlbestelten Rent Meisters Ehleibl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Maria Weÿl. deß Wohl Edeln Vest: Vndt Hochgelehrten Hrn Johann Caspar Vogler, J. U. Dri Vndt berühmten Practici allhier hinderlaßne eheliche Tochter. Copulavi 27. Januarÿ (i 216)

Jean Philippe Marolff est candidat en droit puis (1672) procureur à Bouxwiller
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1024, n° 4) 1671. Donnerst. 19. Januarÿ. Parent. H. Johannes Philippus Murolff von Friedberg auß dem Wetterauw J. U. Candidatus Vnd Fr. Anna Maria Voglerin. Inf. Maria Sÿbilla. Suscept. H. Johann Caspar Bernegger XIII. Vir, Fr. Christiana Dorothea Hn Johann Frischmann frantzösischen Residenten Hausfrau Vndt Fr. Anna Ursula H. Joh: Melchior Greiners U.I. Doct. Wittib (i 566)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 35, n° 116) 1672. Eodem [18. Octobr.] Parent. H. Hanß Philipps Murolff J. U. Cand. Vndt Procurator Zu Buxweiler Vndt Fr. Anna Maria Voglerin. Inf. Maria Salome. Suscept. Hr. Johann Conrad Huth, Handelsmann, Fr. Maria Veronica Susanna Junckern Von Kirchheim Hoch Gr. Hanauischen Oberampt Mann Uxor Undt Fr. Anna Maria Hn Hannß Ernst Varenbühler J. Cti Vndt Hochgräffl. Hanaw Vormundschafftischen Raths Vndt Kirchen: Directoris Uxor (i 20)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 245 n° 138) 1676. Freÿt. 26. Julÿ. Parent. Hr. Johann Philipps Marolff J. U. Drd. Vndt Fr. Anna Maria Voglerin. Inf. Philipps Frantz, ist von der Hebamm Nöthgetaufft v. ein halbe stundt post acceptur Baptismus todts verfahren (i 74)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 308, n° 103) 1677. Sonnt. VI. Trinit. 22. Julÿ. Parent. Hr. Johann Philipp Marolff J. U. Drd. E E. Großen Vndt Kleinen Raths Procur. vicarius ordinar. V. Fr. Anna Maria Voglerin. Inf. Philipps Leonhard. Susc. Hr. Johann Leonhard Fröreÿßen XIII. vir, H. Johann Ulrich Fried, Syndicus, Fr. Felicitas Hr. Daniel Graudten des Handelßmanns Fr. (i 165)

Jean Philippe Marolff prête serment le 23 octobre après avoir été nommé procureur à l’audience du consul et le 25 octobre procureur adjoint au Grand Sénat
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Johann Philipp Marolff. 348. 350.
(p. 348) Sambst. d. 23. 8.bris aô 1675 – Johann Philipp Marolff schwöhrt auff die ordnung eines procuratoris beÿ des Reg. H. Ammeister Audientz.
(p. 350) Montag d. 25.t 8.bris – Joh: Philip Marolf und Christian Breüning auff die ordnung der vice procurat : beÿ E. Ehrs. Großen Rath.

Juriste et procureur adjoint au Grand Sénat, Jean Philippe Marolff acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme quelques jours après la prestation de serment. Il apporte un enfant et s’inscrit à la tribu du Miroir
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 423
H. Joh. Philipp Maroff I.U. Ddus und E. E. Großen Rhats Vice Procurator empfangt das burgerecht von seiner haußfr. Anna Maria weÿl. H. Joh: Caspar Voglers I. U. Ds seel. nachgelaßener dochter p. 8. golt fl. Welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt hatt, bringt mit sich ein döchterlein namens Maria Salome, so beÿ Ordnung gelaßen wird zu den Maurern dienen. Jur. 27. 9.br. 1675.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Philippe Marolff procureur au tribunal de la Ville
1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
(p 59) Montag d. 16. Februar. – Herr Johann Philipp Marolff würd Procurator beÿm Statt Gericht
Ane statt Joh: Jacob Schaumanns so Schaffner Collegÿ Wilhelmitani word. ist Zu einem procurator erwöhlt word. H. Marolf
(p. 64.) Sambst. den 21. Eheberedung 1680. Herr Peter Philipp Marolff schwört auff die Statt Gerichts Procurator Ordnung.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Philippe Marolff deuxième procureur au Grand Sénat
1686, Conseillers et XXI (1 R 169)
Johann Philipp Marolff procurator beÿ Kl. Rath
(p. 269.) Montagß en 6. Januarÿ 1687. – Zum zweiten H. Procuratorj dasembst [beÿ E: E: Kleinen Rath] H. Johann Philipp Marolff

Jean Philippe Marolff quitte la tribu des Maçons pour s’inscrire à celle des Bouchers
1688, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 126) 2.te Gericht, Mont. 10. Maÿ 1688 – Herr Joh: Philipp Marolff Dd. resignirt sein zunfftrecht, und will zu E. E. Zunfft Zur Blumen dienen, bittet deßwegen mit benöthigten Schein ihme umb die gebühr Zu willfahren

Jean Philippe Marolff est remplacé dans ses charges après sa mort
1698, Obere Cancelley Herren, 1692-1725 (4 R 33)
H Joh: Philipp Marolff ist Gestorben und hatt durch seinen abgang ein procuratoris stelle beÿ E Kleinen Rhat eröffnet (p. 26. Montags den 1. 7.bris 1698)

La maison revient ensuite au marchand Frédéric Gambs (sans doute par adjudication judiciaire, voir plus haut l’obligation à son profit)
Fils du marchand Jean Vernier Gambs, Frédéric Gambs épouse en 1657 Anne Félicité, fille du receveur de Saint-Nicolas-aux-Ondes Jean Nicolas Gambs. Il se remarie en 1665 avec Marie Salomé Diebold, fille du bailli de Barr, puis en 1666 avec Cécile Salomé Widt, fille du docteur en médecine Jean Régnard Widt

Mariage, cathédrale (luth. f° 73)
1657. mehr zum 2. mal Dom. 1. Trin. H. Friderich Gambs der handelsmann H. Johann Werner Gambsen des handelsmanns vnd E. E. Groß. Raths Alten Beÿsitzers Ehel. Sohl, Vndt J. Anna Felicitas, Weilandt h. Johann Nicolai Gambsen Schaffner Zu Claus in Undis allhier hinterlaß. Tochter – Dienst. 9. Junÿ Spiegel et copul. etiam Zum Spiegel

Mariage, cathédrale (luth. f° 66-v, n° 43)
1665. Dom: post Trinit : Zum 2. mahl hr. Friderich Gambß handelßmann undt Burger alhie, Jfr. Maria Salome Weiland hr. Anthoni Diebold gewesenen Straßburg. Amptverwes. in der herrschafft Barr hinterlaßene ehel: Tochter. Dienstags den 12. 8.bris, Münster (i 69)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v)
1666. Dncâ XXX Trin. d. 28. Octobris. H. Friderich Gambs der Handelßmann v. Burger allhier, J. Cæcilia Salome, weiland H. Johann Reinhardi Widten Medicinæ Doctoris allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 8. Novembris Zu St. Thomæ (i 66)

Le tuteur des enfants de Frédéric Gambs vend la maison 1 100 livres au tonnelier Georges Meyer et à sa femme Elisabeth Diemer

1690 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 556-v
H. Johann Rudolph Saltzmann, beeder rechten Doctorandus und E. E. Großen Raths Procurator et Advocatus ordinarius alß vogt weÿl. Hn Friderich Gambßen gewesenen handelßmanns hind.laßene noch lediger Kind.
in gegensein hans Georg Meÿers deß Kieffers und Elisabethæ gebohrner diemerin deßen ehelich. haußfr. mit beÿstand Valentin diemers deß Seÿlers deren leiblich. vatters
Eine behaußung bestehendin einem Vorder und Mittlern hauß auch hindern Stock mit Zweÿen höfflein, auch allen deren gebäuen, begriffen, weithen Zugehördt. rechten und Gerechtigkeit. allhier in der Sogenandten Lucernengaß einseit neben Johann Römer dem Goldarbeiter Zum theil und Zum theil neb. hans Phil. Otten d. Kieffer, anderseit neben Johann Adolph Offenbächer, hind. auff dem Müntzhoff stoßend gelegen – geschehen umb 1100 pfund

Fils de tonnelier, Jean Georges Meyer épouse en 1686 Elisabeth Diemer, fille de cordier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 322)
1686. In Festo S. Trinit. 9. Junÿ. Johann Georg Meÿer d. Kieffer Weÿl. Lorentz Meÿers gewesenen Kieffers Vndt Weinhändlers auch burgers alhier Nachgel. ehl. sohn, V. Jgf. Elisabetha Valentin Diemers deß Seÿlers Vndt burgers alhier ehl. Tochter. Copul. Mittw. 19. Junÿ (i 343)

Jean Georges Meyer meurt en 1713 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1 001 livres, celle des héritiers à 481 livres. L’actif de la communauté est de 3 768 livres, le passif de 1 594 livres.

1713 (8.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 462
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Verändert und unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrenthaffte und Achtbahre herr Johann Geörg Meÿer geweßene Kieffer undt Weinhändlter burger allhier Zu Straßburg, nach seinem den 15.t Junÿ dieses lauffenden 1713.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendsammen Mariä Salomeä Astheimerin gebohrner Meÿerin des Ehrenthafften und Vorachtbaren Herrn Johann Philipp Astheimers Kieffers und Weinhändtlers auch burgers allhier eheliche haußfrau als des Verstorbenen Hn. eheliche Tochter, So dann herrn Johann Diemers, Seÿlers und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob Meÿers, leedigen Kieffers des Verstorbenen seel. ehelich hinderlaßenen Sohns, als deßelben ab intestato nächste beede Erben Inventirt und ersucht (…) durch die Viel Ehren: undt tugendsame Fr. Elisabetham gebohrne Diemerin die disorths Wittib beÿständlich des Edlen, Wohl Ehren Vesten Rechtsgelehrten und Großachtbaren herrn Johann Andreä Käufflins U. J. Candidati und berühmbten Practici ihres geschwornen Vogts als auch die obbenannde beede Erben (geäugt und gezeigt) – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth des Wohl Ehren Wohl Ehrenvesten, Rechtsgelehrten und Großachtbahren herrn Johann Christoph Roßenzweigs U. J. Lti und E. Löbl. Vogteÿ Gerichts wohlmeritirten Actuarÿ, welcher weilen obgedachter Herr Diemer aiß mangel anderer Verwandter Zu obgedachten Sohns Vogt erbetten worden, undt aber der disorths Fr. Wittib Leiblicher bruder ist, damit alle etwan darauß zuschöpffende ungleiche Gedancken Vermitten bleiben möchten neben berührtem Vogt Zu dißem geschäfft erbetten worden, Dienstags den 8.ten Augusti Anno 1713.

In einer jn der Statt Straßburg hinder der herren Stub gelegenen, in dießer Verlaßenschafft gehörigen undt hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Officier Cammer, In der Cammer B, Auff dem Gang, In der Schwartzgetüch Cammer, In der officier Knechts Cammer, In der Wohnstub, In der Magd Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen
Eigenthumb ahne einer behaußung (T.) Ein Vordere, Mittlere und ein hindere behaußung sambt Zweÿen höfflein, hoffstatten, bronnen auch übrigen dero Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ane der sogenannten Lucernengaß, 1. s. neben Mr. Lafermiere dem frantzösischen Würth, 2. s. herrn Joh: Heinrich Künast Ehevögtlicher weiß, hinden auff der Statt Müntz stoßend, so freÿ ledig und Eÿgen und durch der St. Strb. geschwornen herren Werckleuthe Crafft der Zu mein des Notarÿ Inventarÿ Concept geliefferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato den 27.ten Julÿ 1713. æstimirt und angeschlagen Vor und umb 975. Darüber meldet 1. teutsch perg. Kbr. in allh. C. C. stb. gefertiget u. m. dero anh. Cleinern Secret Innsigel Verwahrt datirt den 16.ten Octobris Anno 1690.
Ergäntzung der Kinder und Erben abgegangenen unveränderten Vätterl. Guths. Inhalt Vorallegirten Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ durch weÿl. H. Joh: Schübler Not: publ: in Anno 1687. gefertiget (…)
Abschatzung den 27.ten Julÿ 1713. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Georg Meÿer Küeffer seel: hinderlaßener Fraw wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Lucernen Gaßen gelegen einseith neben Mons. La Ferme, anderseith neben herrn Johann Heinrich Grünaß, hinden auff die Müntz stoßendt, Welche behaußung Werckstatt, neben gang, Mittel hauß, Zweÿ Gewölbte Keller, hinden ein Stall, Zweÿ hoff: hoffstatt und brunnen sambt aller Ihrer recht undt Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Eintaußend Neun hundert undt Fünffzig Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhof
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 45, Sa. Lährer Faß 17 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. der Goldenen Ring 7, Sa. der Ergäntzung (927, davon gehet ab 9 ß, Restirt) 927, Summa summarum 1001. lb
Der Kinder und Erben ohnverändert Vätterlich Guth, Sa. haußraths 22, Sa. Silbergeschirrs 3, Sa. Ergäntzung (563, davon gehet ab 107, restirt) 455, Summa summarum 481 lb
Das Gemein Verändert und theilbar Guth, Sa. Haußraths 66, Sa. Werckzeugs Holtz, reÿff und band auch gemachter Arbeit Zum Kieffer handwerck gehörig 45, Sa. Früchten auff dem Kasten 15, Sa. der Wein, Eßig, Brandenwein und Lähre faß 1049, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 61, Sa. Goldenen Ring 8, Sa. baarschafft 202, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1200, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 975, Sa. der Schulden 144, Summa summarum 3768 lb – Schulden 1594 lb, Nach deren Abzug 2163 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 3656 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 900 florins (950 livres) sur un total de 9 300 florins
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 50-v
(Kieffer, F. N° 1141) Weÿl. Hannß Geörg Meÿers gewesenen Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 88, 3656. lb 13 ß 1 d
dazu gelegt wegen der für zweiffelhaffte eingetragenen Capitalien und Schulden 1000. lb (summa) 4656. lb, die machen 9300. fl. verstallte 7400. fl., also Zu wenig 1900 fl
War von der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 5 lb 14 ß d, 34 lb 4 ß
Und auf vier Jahr in simplo th. à 2 lb 17 ß, 11 lb 8 ß
Extat das Stallgeltt pro 1713, 12 lb 11 ß
Geborr, 2 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 1 ß 6 d, Summa 63. lb 10 d
Daran haben die Herren Dreÿ nachgelaßen Zweÿ Jahr in duplo und soviel in simplo, th. 17. lb. 2. ß, restirt 45. lb 18 ß 10 d
dt. 25° X.br. 1713.

Elisabeth Diemer meurt en 1721. La maison est estimée au prix porté à l’inventaire de son mari. L’actif de la succession s’élève à 4169 livres, le passif à 224 livres.

1721 (9.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 28) n° 758
Inventarium und Beschreibung aller derjeingen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Wohl Ehren und tugendsammme Fraw Elisabetha Meÿerin gebohrne Diemerin auch Weÿl. deß Ehrenhafften und achtbahren Herrn Johann Geög Meÿers geweßenen Kieffers und Weinhändlers, burgers allhier zu Straßburg seel. hinterlaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem den 19. Januarÿ deß gegenwärtigen 1721. Jahrs aus dießer welt genommenen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendbegabten Frawen Mariä Salomeä Astheimerin gebohrener Meÿerin, des Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Johann Philipp Astheimers, auch Kieffers und Weinhändlers, burgers allhier Eheliebstin alß diß Orths Tochter, mit beÿstand deßelben, so dann deß Ehrenhafften und achtbaren Herrn Johann Jacob Meÿers leedigen Kieffers, alß dißorths Sohns, als beeder der Verstorbenen seel. hinterlaßener nechster ab intestato Erben Inventirt und ersucht, durch Sie die Erben selbsten, mit Zueiehung deß Ehrenhafften herrn Johann Diemers Seÿlers und burgers allhier Vorgedachten Sohns noch ohnentledigtenen Vogts – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwärthigkeit des Wohl Ehren, Rechts Wohl gelehrten und Großachtbahren herrn Johann Andreä Käufflins, Jurium berümten practici, alß der Verstorbenen Fr. seel. geweßenen geschwornen Vogts, Mittwochs den 9.t Julÿ Anni 1721.

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg hinder der herren Stub zum theil in dieße Verlaßenschafft gehörigen undt hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Officier Stub, In der Cammer B, In der Schwartzgetüch Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren
Eigenthumb ahne einer behaußung. Nemblichen Ein Vordere, Mittlere und Hindere behaußung, sambt Zweÿen Höfflein, Hoffstätten, bronnen auch überigen dero Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßb.g ahne der so genannten Lucernengaß, einseit neben Monsr. Lafermieres des frantzösischen Würths Wittib und Erben, anderseit neben Herrn Johann Heinrich Künasten Ehevögtlicher weiß, hinden auff der Statt Müntz stoßend, so gegen jeder männiglichen freÿ Ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwohr. Werckleuthe den 27.ten Julÿ Anno 1713. alß beÿ der Verstorbenen Frauen seel. Ehewürths Verlaßenschafft angeschlag. pro 975 lb. Von vorbeschrienener behausung ist eine tertz hiehero eigenthümlichen die andere Tertz H. Joh: Jacob Meÿern den Sohn, Welche seine Verstorbene Mutter seel. biß ahne Ihr lebens end nach innhalt Kinder Vertrags wÿdumbs weiß genoß. gehörig Welche beede tertzen weilen solche die Verstorbene seelig Zu Verstallen pflicht War hierin in außwurff Zu bringen 650 lb. Die übrige ein tertz ist Fr. Anna Salome Astheimerin gebohrener Meÿerin der Tochter und dißorths Erbin als Vätterl. guth Zuständig. Über die völlige behaußung ist vorhanden 1. teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt straßb. anhagedenem Cantzleÿ Contract Insigell Verwahrt, datirt den 16. 8.bris Anno 1790 [sic].
Series Rubricarum Hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 150, Sa. Werckzeugs Holtz, Reÿff und banden Zum Kieffer handwerck gehörig 58, Sa. Wein, Eßig, Brandenwein und Lähre faß 1129, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 68, Sa. Goldenen Ring 14, Sa. baarschafft 41, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1264, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 650, Sa. der Schulden 789, Summa summarum 4169 lb – Schulden 224 lb, Nach deren Abzug 3944 lb

Jean Jacques Meyer cède sa moitié de maison à sa sœur Marie Salomé, femme du tonnelier Jean Philippe Astheimer

1721 (9.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 28) Joint du n° 758 du 9 juillet 1721
Übergaab und übernahm Weÿl. H: Johann Geörg Meÿers deß geweßenen Kieffers und Weinhändlers und auch Weÿl. Frawen Elisabethä gebohrner Diemarin beeder Eheleuth und burgern allhier Zu Straßburg hinderlaßenen allhier hinter der Herrn stub gelegenen behaußung
Solche behaußung wie dieselbe in gedachten Herrn Johann Geög Meÿers Verlaßenschaffts Inventario fol: 79.b et 80.a umbständlichen beschrieben mit allen Ihren Gebäuen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, hat herr Johann Jacob Meÿer der noch Leedige aber majorennis Sohn beÿständlich S. T. Herrn Johann Andreä Käufflins U: J: berührter practici seiner geliebten Mutter seel. geweßenen Curatoris und herrn Johann Diemars Seÿlers und burgers allhier seines noch ohnentledigten Vogts und angeregter seiner Mutter seel. leiblichen Bruders,
Frawen Mariæ Salomeä Astheimerin gebohrner Meÿerin, herrn Johann Philipp Astheimers ebenmäßigen Kieffers und Weinhändlers Eheliebsten mit assistentz deselben, alß seine leiblichen lieben Schwester so viel die Ihme herrn Johann Jacob Meÿern daran zuständig Eigenthümliche helffte betrifft, für freÿ leedig und eigen cedit und überlaßen umb den Preiß der 1750 gulden hießig Courrent, mit der noch fernerer Condition daß alle die jenige baw Kosten welche vorbemelter herr Johann Philipp Astheimer nach eines obberührten herrn Schwähers seel. ableben in berührter behaußung angewandt haben möchte, sie bestehen hernach worinn Sie wollen, sie die Schwester ohne Zuthuung Ihres bruders auff sich allein leÿde – So beschehen in der Königlicnen Syadt Straßburg Donnerstag den 10. Julÿ Anno 1721.

Les deux compagnons Sébastien Kohlmann et Jean Philippe Astheimer demandent au nom de tous les autres compagnons l’autorisation d’organiser leur fête habituelle
1710, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 99) Dienstags den 17. Junÿ Anno 1710 – Sebastian Colmann und Johann Philipp Astheimer beede büchßenknecht beÿ der Kieffer Knecht laden stunden vor und bathen daß der sambtlicher Kieffer Knecht Gesellschafft auf den Nechstkünfftigen Johannis Baptistæ tag die gewohnliche recreation in brod und wein nach alter Gewohnheit gedeÿen möchte.
Erkand, solle Jeedem Gesellen ein Maaß wein und 4 d brod gereicht werden.

Originaire de Rüsselsheim près de Darmstadt, Jean Philippe Astheimer est autorisé à s’inscrire pour faire son chef d’œuvre en juillet 1711
1711, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 130) Dienstags den 21. Julÿ Anno 1711 – Johann Philipp Astheimer Von Rüßelsheimb beÿ Darmstatt lediger Kieffer Knecht beÿ Johann Georg Meÿer Kieffern und Weinhändlern in arbeith stehet Vor bittet Ihme zu Verfertigung des Meisterstücks ein zuschreiben.
Erkand, und weilen er die Zeit nach Laut Articuls Verarbeithet, Willfahrt, Zahlt Werckstatten Zinß 1 lb 10 ß und pro Zunfft schrbr. und büttel 2 ß.

Jean Philippe Astheimer épouse Marie Salomé Meyer : contrat de mariage, célébration
1712, (5.9.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 337
Eheberedung-zwischen dem Ehrenhafften achtbaren und bescheidenen Meister Johann Philipp Astheimer Ledigen Kieffern Von Rüselsheim gebürthig Weÿl. deß Ehrsamen und bescheidenen H. Johann Adam Astheims gewesen bierbrauers und Gerichtsmanns daselbsten mit der Ehren und tugendsammen Fr. Appolonia gebohrne Hillerin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfr. Mariæ Salome gebohrner Meÿerin des Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Georg Meÿers Kieffers und Weinhändlers burgers alhie Zu Straßb. mit der Ehren und tugendhafften Fr Elisabetha gebohrner Diemerin ehelich erzeugten tochter alß der Hochzeiterin am Andern theil
Montag de, 5.ten 7.bric Anno 1712. [unterzeichnet] Johann Philipp astheimer alls hohzeiter, Maria Salome Meÿrin Als hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 243, n° 1058)
1712. Mitwoch den 21.t 7.mbris Seind nach 2. mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Joh: Philipp Astheimer, der ledige Kieffer, weÿl. Adam Astheimers gew. b. v. biersieders Zu Rißelsheim Hinterl. ehl. Sohn, vnd J. Maria Salome H. Joh: Georg Meÿer b. vnd weinhändl. ehl. Tochter Testant Johann Philipp Astheimer als hochzeiter, Maria Salome Meÿerin Als hochzeiterin (i 242)

Jean Philippe Astheimer devient bourgeois le 17 janvier 1712
1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 793
Joh: Philipp Astheimer der Küeffer Von Westhoffen, weÿl. Adam Astheimer gew. biersieders daselbst sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Maria Salome Meÿerin p. 2. gold fl. 16 ß Wird beÿ E. E. Zunfft der Küffer dienen. Jur: d. 17. Dito [8.bris] 1712.

Jean Philippe Astheimer devient tributaire chez les Tonneliers en novembre 1712
1712, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 173-v) Mittwochs den 2. Novembris Anno 1712 – Meister Johann Philipp Astheimer Kieffer von Rüßelsheim gebürthig prod: burger Schein von der Statt Stall Vermög deßen Er das Zunfftrecht als ein Leibzünfftiger Verlangt. Erkandt willfahrt, Zahlt gebühr als ein frembdter so sich an eines Zünfftigen tochter Verheürathet 1 lb 15 ß und für die Zu d. feüer Eÿmern geordnete 10. ß auch pro Zfftschreiber und büttel 2. ß 6 d.

Jean Philippe Astheimer et Marie Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit d’Anne Catherine Kuhn née Memminger

1725 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 441
H. Johann Philipp Astheimer weinhändler und Fr. Maria Salome geb. Meÿerin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Meÿer Biersieders und ihrer Mutter bruders Johannes diemer Seÿlers
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ Kuhnin geb. Memmingerin mit beÿstand H. Georg Friedrich Binder Schaffners des Closters zu denen Reuerinnen – umb 750 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höffen und dero hoffstätten mit allen derselben begriffen, zugehörden und Rechten ahne der herren: stueb: oder Lucernen: gaß, einseit neben dem würthshauß au Louvre anderseit neben H. Künast hinten auff die königliche Müntz

Jean Philippe Astheimer et Marie Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du marchand de vins Jean Gaspard Emmerich

1728 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 510-v
H. Johann Philipp Astheimer der weinhändler und Maria Salome geb. Meÿerin beÿständlich ihres bruders Johann Jacob Meÿer Buerbrauers zum Störckel und ihrer mutter bruders Johann Diemer seÿlers
in gegensein H. Johann Heinrich Pfeffinger Metzgers als vogts weÿl. H. Johann Caspar Emmerich weinhändlers Vier Kinder letster Ehe Mariæ Salome, Mariæ Margarethæ, Mariæ Marthæ und Mariæ Magdalenæ der Ememrich – schuldig seÿen 900 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hinderhauß zweÿen höffen und dero hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Lucernen: oder herren stueb gaß, einseit neben der gastherberg au Louvre anderseit neben Kunastischer Wittib und erben hinten auff die Königl. Müntz und H. Schaffner Weinnemer

Jean Philippe Astheimer présente pour caution sa femme Marie Salomé Meyer et hypothèque la maison, ici localisée dans la rue des Chandelles

1733 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 359
Auff Ansuchen H. Johann Philipp Astheimer des Weinhändlers nachstehender Niederhaußbergener Ambts bescheid vom 1. Augusti 1733
Extractus Niederhaußbergener Ambts: Verhör Protocolli de die 1. Augusti 1733 – H. Johann Philipp Astheimer der Weinhändler dahier stellet zur bürgin Fr. Maria Salome geb. Meÿerin seine eheliche hausfrau unter assistentz H. Johann Jacob Meÿers des Bierwürths zum Störckel und tit: Herrn Johann Andreas Käufflins Procuratoris vicarÿ beÿ E. E. großen Raths als ihres respective bruders und nächsten
die auslüfferung Johann Michael Kräutlers des Schuelmeisters daselbst in erster Ehe erzielten kindts mütterlichen Guths betreffend 471 gulden
unterpfand, ihr ohnveränderte zu Straßburg an der hellen: Liechtengaß, einseit neben dem gasthauß au Louvre anderseit neben tit: Hn. Künasten wittib gelegen

Jean Philippe Astheimer et Marie Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit du serrurier municipal Sigismond Falckenhauer

1735 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 82-v
Johann Philipp Astheimer der weinhändler und Maria Salome geb. Meÿerin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Meÿer des Biersieders zum Storcken und ihres vettern H. Johann Andreas Keufflin Procuratoris vicarÿ und Jurium practici
in gegensein H. Sigmund Falckenhauer statt schloßers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: Mittel: und hindergebäu, zweÿen höffen und hoffstatt mit allen anderen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne derr herren: Stueb gaß, einseit neben der Gastbehausung zum Louvre weÿl. H. Rathh. Charles La Fermière wittib und erben zuständig, anderseit neben weÿl. H. Heinrich Künast wittib und erben hinten auff die königliche Müntz

Jean Philippe Astheimer et Marie Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit du fils mineur de Jean Evrard Pick et de Marie Madeleine Stuber

1739 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 2-v
H. Johann Philipp Astheimer der weinhändler und Maria Salome geb. Meÿerin mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Meÿer des bierbrauers zum Storcken und ihres tochtermanns bruders Daniel Jacob Spoor des kürßners und fechhändlers
in gegensein H. Johann Georg Stuber des Pettschirrstechers als vogts weÿl. Mariæ Magdalenæ geb. Stüberin mit Johann Eberhard Pick dem Silberarbeiter erzeugten einigen kinds Johann Eberhard Pick – schuldig seÿen 35 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel und hindergebäu, zweÿen höffen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane der herrenstub oder Lucernen gaß, einseit neben der Gastbehaußung zum Louvre weÿl. H. Rathh. Charles Lafermiere wittib und erben zuständlig, anderseit neben weÿl. H. Heinrich Künast dem Contolleur in hiesigen umbgeldt wittib und erben, hinten auff die königliche müntz – ihr Alstheimin als ein in Elterlicher verlassenschafft abtheillung von obged. ihre m bruder käufflich übernommenes guth

Jean Philippe Astheimer et Marie Salomé Meyer, assistée de son gendre Jean Spohr, hypothèquent la maison au profit de la mineure Anne Salomé Ihringer

1739 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 59
H. Johann Philipp Astheimer der weinhändler und Maria Salome geb. Meÿerin mit beÿstand ihres brueders Johann Jacob Meyer des Bierbrauers zum Storcken und ihres tochtermanns H. Johannes Spoor
in gegensein Johannes Schäffer des knopffmachers als vogts Annæ Salome Ihringerin – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder, Mittel: und hindergebäuden zweÿen höffen und hoffstatt mit allen übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der herren stub: oder Lucernen gaß, einseit neben der zum Louvre genanten H. Rathh. Charles Lafermière des Gastgebers wittib und Erben gehörigen Gastbehausung, einseit neben H. Heinrich Künast Controlleur in hiesigen Umbgeldt wittib und erben, hinten auff die Königliche Müntz – ihr Astheimerischer Ehefrau als ein in Elterlichen verlaßenschafft abtheilung theils ererbt theils von obbenannten ihrem bruder käufflich übernommenes guth

Jean Philippe Astheimer et Marie Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit de la Commanderie Saint-Jean de Dorlisheim

1741 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 368-v
H. Johann Philipp Astheimer der weinhändler und Maria Salome geb. Meÿerin mit beÿstand ihres tochtermanns bruders Daniel Jacob Spoor des veechhändlers und ihres weitloßen vettern Abraham Eberwein metzgers
in gegensein S.T. H. Johann Baptist Kentzingers derer Commenthureÿen des Löbl. Johaniter Ordens zu Straßburg und Schlettstatt coadjutoris und administatoris der Ritter St Johannis Ordens Commethureÿ St. Johann beÿ Dorlißheim für ermelten Commenthureÿ St Johann beÿ Dorlißheim – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: mittel: und hinderhauß, zween höffen, bronnen und hoffstatt in der Herrenstubgaß, einseit neben der königlichen Müntz, anderseit neben den Kunasthischen erben, hinten auff besagte Müntz – als ein elterliches erbguth

Jean Philippe Astheimer et Marie Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Pfund femme du batelier Jean Thiébaut Ulrich

1743 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 485
Johann Philipp Astheimer der weinhändler und Maria Salome geb. Meÿerin mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Spoor des handelsmanns und deßen bruders Daniel Jacob Spoor des veechhändlers
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Pfundin H. Johann Diebold Ulrich des schiffmanns Ehefrau – schuldig seÿen, 200 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: Mittel: und hinderhauß, zween höffen, bronnen und hoffstätten in der Herrenstub: gaß, einseit neben der königl. Müntz, anderseit neben den Künastischen erben, hinten auff besagte Müntz – ihr Fr. Astheimerin als ein elterliches erbguth

Marie Salomé Meyer meurt en 1747 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison dont elle est locataire quai Saint-Nicolas. La masse propre aux héritiers s’élève à 5 467 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 74 livres, le passif à 5 574 livres

1748 (15.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 54) n° 1413
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren: und tugendbegabten frauen Mariæ Salome Astheimerin gebohrener Meÿerin, des wohl Ehrenhafften und vorachtbaren H. Johann Philipp Astheimer Kiefer und burgers allhier Zu Straßburg gewesener ehel. Haußfrau nun seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1748. – nach ihrem den 16. Januarii des längst abgew. 1747.sten Jahrs aus dießem mühesamen Welt Leben genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen – Actum Straßburg den 15. Juny 1748.
Denominatio hæredum. die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen alß 1. Fr. Mariam Elisabetham Spoorin gebohrne Astheimerin, H. Johannes Spor, wohnhaft Zu Düntzheim und burger Zu Straßburg Ehefr. welche auch gegenwärtig war und dieses Geschäfft unter assistentz H. Joh: Michael Ruepp hohldräh. u. b. alh. selbsten abwartete, 2) Jungfr. Maria Salome, so Majorennis, 3) Jgfr. Dorotheam so ebenfalls majorennis, diese beÿde mit H. Joh: Christian Rößel, Schneider u. b. alh. verbeÿstandet, 4) Johann Geörg seines alters 10 Jahr der dannenhero mit H. Joh: Jacob Meÿer biersieder Zum Stoerckel und b. alhier bevögigt, welcher auch hiebeÿ erschienen und die Interesse dieses seines Pfleg befohlen observirte, Alle vier der Astheimer der Defunctæ seel mit eingangs erwehntem dem hinterbl. Wittiber ehelich erzeugt: und ab intestato ad æquales partes zu Ihren rechtsmäßigen Erben Verlaßene Kinder
Bericht Gegenwärtigen Inventary. Nachdeme der dießeitig Inventur vollendet ware, hat sich sogleich hervorgethan, daß nicht nur Keine theilbahr Guth sondern vielmehr ein starck passiv onus heraußfallen würde, so daß die Kinder und Erben beÿ weitem Ihres Mütterl. guth nicht habhafft werden Könnten, dahero hat mann nach ersuchung der Kinder und Erben Mütterlichen Guths die ubrig Verlaßenschafft als dß Wittibers unverändert und theilbar tractiren wollen.

In einer alhie Zu Straßburg am Niclaus-Staaden gelegener dißorths Lehnungsweiße bewohnender behaußung befunden wrden als
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Mütterlichen guts. Nach besag einer Designation de 1721. besagenge was die Verstorbene seelig beÿ abtheilung Weÿl. frau Elisabethæ Meÿerin gebohrner Diemarin Ihrer Mutter seel. Verlaßenschafft vor einen halben theil ererbet
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben Mütterlich guth, Sa. haußraths 35, Sa.Silbers und dergleichen Geschmeids 30, Sa. Goldener Rings 7, Sa. der Schulden 100, Sa. der Ergäntzung (6527, abzug 1232, Remanet) 5295, Summa summarum 5467 lb
Des Wittibers unverändert Nahrung v. theilbahre verlaßenschafft, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 1, Sa.Silbers 7, Sa. Reebgüter 27, Summa summarum 74 lb – Schulden 5574, Compensando 5500 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 32 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Erben ohnveränderte Nahrung 20, Zweiffelhaffte und verlohren Schulden in des Wittibers unveränderte Nahrung 1053 lb

Marie Salomé Meyer femme de Jean Philippe Astheimer vend la maison au traiteur Pierre Jacotti

1744 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 212
Fr. Maria Salome geb. Meÿerin Johann Philipp Astheimer des weinhändlers ehefrau
in gegensein Pierre Jacotti dem traiteur [unterzeichnet] jacotÿ
eine behausung bestehend in vorder: mittel: und hinderhauß, zweÿen höffen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Herrenstub oder Lucernen gaß, einseit neben der Königl. Müntz, anderseit neben weÿl. H. Heinrich Künast Controlleur in hiesigen Umgeldhauß wittib und erben, hinten auff wieder auff die Müntz – als ein elterliches erbguth – um 750, 450, 250, 125, 350, 200 und 200 pfund verhafftet, geschehen um 1420 pfund

Aubergiste au Panier Fleuri, Pierre Jacotti demande l’autorisation d’ouvrir une auberge à l’enseigne de la Place de Victoire dans la maison Astheimer qu’il vient d’acheter. Les Quinze refusent en mai parce que la maison se trouve trop près du poêle de la Lanterne. Il réitère sa demande en juin. La décision se trouve dans la partie manquante du registre.

1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(p. 317) Sambstag d. 2. May 1744. – Römer nôe Sr Pierre Jacotti burgers und Würths au Panier Fleury pt° Schilds gerechtigkeit prod. Underth. Memoriale. ErK Ober Ungeltsherren.

(p. 343) Sambstag d. 9. May 1744. – Pierre Jacotti pt° Schilds gerechtigkeit
Iidem [Ober Ungeltsherren] laßen weithers per Eundem [Secretarium] referiren, daß Pierre Jacotti der burger und Würth durch ein den 2. Maÿ producirtes Underthges Memorial Zu Vernehmen gegeben, wie daß Er das Astheimerische in der Herren Stub Gaß, neben der Königlichen Müntz gelegene Hauß an sich erkaufft, und daraus ein Würths hauß à la place de Victoire Zu machen entschloßen seÿe, Weil aber solches ohn Mghh. hohe Obrigkeitliche permission nicht geschehen köne, alß wolle er allergehorsambs gebetten haben dieselbe gnädig geruhen wollen diesem erkaufften hauß die Schilds gerechtigkeit à la place de Victoire umb ein leidentliches mit Zutheilen. Welches petitum der Implorant auff geschehene Weisung widerhohlet. Weilen aber die behaußung all Zu nahe beÿ der Zunfftstuben Zur Lucern allwo er Weinschanck auch getrieben wird, gelegen, Alß Vermeine man daß der Implorant mit seinem begehren anzuweisen. Es stehe aber Zu Mghh. as sie erkennen wollen. Erkand, abgewiesen.

(p. 415) Sambstag d. 13. Junÿ 1744. – Pierre Jacotti pt° Schilds gerechtigkeit
Römer nôe Sr Pierre Jacotti pt° Schilds gerechtigkeit pprod. Underth. Mem. und bitten. Erk. Ober Ungeltsherren.

Originaire de Strasbourg, l’aubergiste Pierre Jacotti et Anne Marie Huet native de Colmar acquièrent le droit de bourgeoisie le 3 juin 1741. Le premier enfant est baptisé à Saint-Laurent en novembre
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 53
Pierre Jacotti der Würth von hier gebürtig et uxor eius anna maria gebohrne Huet von Colmar, wie auch dero töchterlein Maria Anna Jacotti erhalten das burger Recht jedes derer Elterrn um den alten burger schilling, und Wollen beÿ E.E. Zunfft der freÿburger dienen jur. et prom. eod. [3. Junÿ 1741]

Baptême, Saint-Laurent (cath. f° 149)
Hodie 13 Novembris anni 1741. (…) baptizatus fuit Petri Jacotiéz Civis et Cauponis hujatis et Annæ Mariæ Huët conjugum in hac parochia commorantium natus hodié. Patrinus fuit (…) (i 155)

Jusqu’alors aubergiste à Colmar, Pierre Jacotti devient tributaire chez les Fribourgeois le 3 octobre 1741
1741, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 138-v) 4° Gericht de 1741, Dienstags den 3.ten 8.bris A° 1741. – Neu Z.
Pierre Jacoty der bißherige würth zu Colmar, von hier gebürtig, so au pagnier fleury würtschafft zu treiben vorhabens, prod. burger: Urkundt dedato 3.ten Julij 1741: undt bittet Ihme das Zunfftrecht Zu Conferiren, mit dem Bericht daß Er die Sache wegen dem Weinschanck beÿ Gn. Herren denen XV. würcklichen in Richtigkeit gebracht.

Pierre Jacotti et Marie Anne Huet hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Jean Michel Demuth pour en payer les frais de construction

1744 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 470
Pierre Jacotti der traiteur und Marie Anne geb. Huet mit beÿstand H. Zeÿß und H. Jung beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Michael Demuth des weinhändlers, zu erbauung hiernach beschriebener behausung schuldig worden 1000 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: Mittel: und hinderhauß, zween höffen und hoffstätten cum appertinentis ader Herrenstub: oder Lucernen gaß, einseit neben den Kuhnastischen wittib und erben, anderseit neben der Königl. Müntz, hinten auff dießelbe – als ein am 16. Aprilis jüngst erkaufftes guth

Originaire de Worms, Jean Nicolas Ridhauser qui était employé chez Pierre Jacotti à la Place de Victoire et a l’intention de rentrer dans son pays demande au conseil de tribu d’obliger son maître à lui régler son salaire. Pierre Jacotti réplique que son employé l’a quitté et qu’il a enfreint le règlement et ne s’est pas rendu à la convocation portée par l’huissier de la tribu. Jean Nicolas Ridhauser prétend qu’il était souffrant. Le Conseil décide que Pierre Jacotti doit payer son employé de son travail, inflige une amende au pétitionnaire pour désobéissance et se réserve le droit de poursuivre Pierre Jacotti qui n’a inscrit aucun employé auprès de la tribu.
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 324-v) Kauffgericht – Dienstags den 6. Dec. A° 1746 – Johann Niclaus Ridthauer der Hauß Knecht, gebürtig von Wormbs stehet und Klagt wieder Hn Pierre Jacotty den würth à la Place de Victoire, daß Er 5: Monath beÿ demselben in diensten gestandten, aber von Ihme seinen Verdienten Lohn nicht haben Kan, bittet, weilen er nacher Hauß beruffen worden, den Beklagten Zu bezahlung deßen ex officio Anzuhalten, will dahero die Sache Zu E. Ehrs. Gerichts Erkantnuß hiermit außgesetzt undt deroßelbe, sich submittirt haben, wecher aber anbeÿ seiner Klage dießes annoch beÿgesetzt, daß deß baklagten Ehefrau in Gegenwarth sein des beklagten gesagt, Er solle nur gehen, Er der Beklagte aber habe darbeÿ gemeldet, Er könne 20. hauß Knecht haben.
Beklager Zugegen, Sagt in seiner Veranthworthung daß der Kläger ohne Ihme das geringste hiervon Zu sagen, auß deren Hauße gegangen, undt der dienst quittirt, vermeint alßo dem Kläger Keinen Lohn schuldig Zu seÿn, bittet dahero von der Klage absolut: refusis Exp: welcher seiner Veranthworthung dießes annoch annectiret, daß, alß der büttel Ihne vor das letzt gehaltene Gericht wegen Einschreibung seines Gesindts, in specie deß Klägers citiret, so habe Er es demselben Zwar gesagt, Er sollte sich parat halten, Er müßte den Andern tag mit Ihme Vor Gericht Es hat aber derselbe Ihme darauff trotziglichen geantwortet, Er wolle nicht davor Erscheinen, und sich Einschreiben Laßen.
Der büttel hierüber angehört, Meldet, daß Er dem Kläger expresse gesagt, daß E. E. Gericht gehalten werde, undt Er dabeÿ Erscheinen müße.
Kläger Sagt hierauff, Er seÿe Kranckh gewesen undt habe alßo nicht außgehen Können.
Beklagter wiederspricht solches Vorgeben, undt sagt, daß Kläger habe außgehen Können, aber solches weilen Er Em En Gericht nicht pariren wollen, boßhafften weiße nicht Gethan.
Beklagter Klagt Ferner daß der Kläger auch ahne einem Sonntag ohne sein Vorwißen, einmahl auß dem Hauße gegangen, mithin wieder Ordnung gehandelt habe, bittet dahero Abstraffung.
Hierauff ist Erkandt worden, daß der Beklagte dem Kläger, vor die Zeit alß er beÿ Ihme gedienet 7 fl. 5 ß d ahne lohn Zugeben undt anbeÿ die heutige Uncosten Zu Leiden, der Kläger aber wegen seinen Ungehorsam, daß er vor E. E. Gereicht nicht hat Erschinen wollen, in 15 ß d Zu Condemniren, die Abstraffung aber dem Beklagten daß Er schon Lange Zeit sein Gesind nach Ordnung nicht angegeben undt Einschreiben laßen expresse Zu reserviren. Anbeÿ so ist auch dem Kläger vor weÿhenachten 1746: beÿ Keinem Wurth allhier, Zu serviren, verbotten worden

Le Conseil constate que Pierre Jacotti n’a pas inscrit d’employé depuis cinq ans qu’il est tributaire. Le défendeur répond soit qu’il a renvoyé ses employés à la fin du temps d’essai soit qu’aucun conseil n’a été tenu au bon moment. Le conseil lui inflige une amende en lui demandant de mieux observer le règlement à l’avenir.
(f° 316-v) 5.te Gericht de 1746. Donnerstags den 1.ten Dec. A° 1746. – Pierre Jacotty dem Würth à la Place de Victoire, so Zwar Erschienen aber weilen er nicht verblieben und dahero dem Gebott Keiner parition geleistet, Ist dato Erkandt worden, daß derselbe ad proximam beÿ 5 ß Straff Citirt werden solle

(f° 342) 1.te Gericht de 1747. Donnerstags den 9.ten Febr. A° 1747. – Pierre Jacotty der würth à la Place de victoire ex officio Vorgestellet, daß derselbe so Langer allhier burger undt Zünfftig, weithin in die 4: Jahr Kein gesindt beÿ E. E. Zunfft angegeben und Einschreiben Laßen wordurch Er sehr wieder Ordnung gehalt.
Ille Sagt, Er habe dermahlen Kein Gesindt auch niemahlen Keines Einschreben Laßen, weilen solches Gesindt, so er gehabt, in der Prob wiederumb quittirt, oder seÿe kein gericht gehalten worden. Hierauff
Erkandt worden, daß Citatus dermahlen vor die Einschreib: undt Außthuung deß Gesinds vor die Zunfftt Gebühr 1 lb 10 ß d Zu Erlegen Vnd im übrigen sich der ordnung deßfalls beÿ der darinn Enhaltenen Straff ich ins Künftige stricte Zu conformiren Schuldig seÿn solle.

Pierre Jacotti et Marie Anne Huet hypothèquent la maison au profit de Claude Leriche, chirurgien à l’hôpital militaire

1748 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 32
Pierre Jacotti der traiteur und Marie Anne geb. Huet mit beÿstand H. Rathh. Wild und Klingelmeÿer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Claude Leriche des chirurgi aide major des königl. hospitals – schuldig seÿen 4500 livres tournois
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder, mittel und hinderhauß, zween höffen und hoffstätten ane der Herren:stub oder Lucernen: gaß, einseit neben den Künastischen Erben, anderseit neben der königl. Müntz, hinten auff auch dieselbe

Les créanciers font dresser l’inventaire des biens appartenant à Pierre Jacotti, aubergiste à la place de Victoire qui a quitté la ville et à sa femme Marie Anne Huet. La femme déclare qu’il n’y a pas eu de contrat de mariage. La maison est portée à l’inventaire pour une valeur de 5 000 livres, l’actif s’élève à 5190 livres, le passif à 12 062 livres

1751 (24.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 90
Inventarium über Pierre Jacquottj des von hier sich absentirten Aubergisten a la place de Victoire und frauen Mariæ Annæ geb. Hiettin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende activ und passiv Nahrung auffgerichtet Anno 1751. – welche der ursachen, alldieweilen die Meisten derer Creditoren Ihre forderungen theils bereits gerichtlich gesucht, theils noch fernerer suchen wollen mithin dieße Nahrung Zu einem Concursu Creditorum gelangen muß, Sie die Ehefrau aber nicht nur Ihre unverändert noch in natura Vorhandene Natural posten sondern auch Ihre Ergäntzung Gerichtlich prætendiren will, auf freundliches ansuchen gedachter frauen Marie Anne Jacquotti der Ehefrauen mit beÿstand H. Pierre Moreau tapezierers v. burgers allhier nach deme ihre vorher der über äugen und zeigen besagende Articul abgeleßen auch von Ihro die handtreu ane Eÿdesstatt darüber præstirt worden. – So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 24.ten Augusti A° 1751.
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Nach deme ich der Notarium beÿ Anfang dieser Inventation gefragt ob beede Eheleuth Zur Zeit Ihrer Verehelichung einen Ehe Contract mit einander auffgerichtet um daraufhin Ihre Zugebrachte Nahrungen haben inventiren laßen, So hat die Ehefrau so gleich den bericht ertheilt, daß weder das eine noch das andere geschehen

In einer allhier Zu Straßburg hinter der Hh. Stub gelegener a la place de Victoire genandter und in dieße Nahrung gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths. Vermög einer Mir Not° vorgewießenen Confessati von dem dißorths Ehemann selbsthändig geschrieben und beneben 3. Gezeugen unterschriebenen de dato Collmar den 18. Junÿ 1737. attestirt derselbe daß Ihme seine geliebte Ehefrau theils in baarem Geld theils in Silbergeschirr und dergleichen die Summ von 16.000 Livres in die Ehe gebracht, 4000 lb
Eigenthum en einer Behaußung, so des Manns unverändert und theilbar. Eine Vord: Mittel: und hinter behaußung, Hoff, Hoffestatt und bronnen, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Hh Stub oder Lucernen gaß, 1.seith neben d. königl. Müntz 2.s. neben Künastischen Erben hinten wieder auf die Müntz stoßend, so gegen Männiglichen außer denen darauf hafftenden und unter den passiv eingetragenen Capitalien freÿ leedig eigen und wird dieße behaußung ohnpræjudicirlich allhier außgeworffen vor 5000. lb. Hierüber sagt 1. teutscher pergam. in allhies. C. C. Stub gefertigter und mit dem anhangeden Insigel Verwahrten Kauffbrieff de dato 16. Apr. A° 1744.
Summa summarum des Manns unverändert und theilbar außgeworffene Nahrung, 5190 lb – Schulden 12.062, In Vergleichung 6871 lb
Sa. Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 669 lb

Pierre Jacotti demande aux Quinze l’autorisation de tenir auberge
1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
(Table) f° 286 Pierre Jacotte pt° erlaubnus auberge zuhalten

Pierre Jacotti meurt en 1763 en délaissant une fille, outre un fils qui est mort à l’armée d’Allemagne après son père. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de la Grange. La somme taillable s’élève à 90 livres
1764 (4.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 37) n° 493
Inventarium über Weÿl. des Ehrs. Pierre Jacotty des geweßenen Aubergisten undt burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Annp 1764. – nach deme derselbe den 19.ten des monaths Sept. im hiengelegtem 1763.sten Jahrs sein Leben mit dem Todt verwechßelt, hinter Ihme allhier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft hierauff (…) durch der Ehr und Tugend[samen] Frau Anna Maria Jacotty geborner Huet, die hinterbliebene Wb. wie auch Jungfrau Annam Mariam Jacotty welche des verstorbenen seel. mit Ihro der Wittib ehelich erzeugte tochter /:dero aussage nach 27 Jahr alt dahero:/ majorennis und ohnbevögtigt – Montag den 4. deß Monaths Junÿ a° Domini 1764.
Denominatio haeredum betr. Derowegen ist allhier zu berichten, daß der def: nicht nur alleine seine in dem Eingang benandte Tochter nôe Anna Maria Jacotty sondern auch einen Sohn Nahmens Jacques Jacotty, einen Employé dans l’armée militaire d’Allemagne nach seinen tod im Leben verlaßen, welcher aber nach seines vatters todt Nemblichen den 6. Martÿ dieses lauffenden 1764. Jahres Entleibet undt seines lebens beraubet dahero dann von der wittib alß deßen eheleiblicher Mutter geerbt worden.
Bericht wegen solcher Verlaßenschafft. Demnach die hinterbliebene Wittib hiebeÿ berichtet daß Sie mit Ihrem Verstorbenen Ehemann Zur Zeit Ihrer Beschehener, Verheurathung Kein Heüraths Verschreibung Errichtet (…)
In einer allhier Zu Straßburg ahne der großen Stadelgaß gelegenen in solche Verl. nicht gehörigen sondern zum theil ihn Lehnung habende behausung
Norma hujus inventarii. Sa. hausraths 128 lb, Sa. schulden aus der Verlaßenschafft 38 lb, Stall summa 90 lb

Anne Marie Huet meurt en 1782. Sa fille Françoise Jaccotty femme de l’aubergiste Louis Henry Latombelle déclare que la défunte ne possédait que ses hardes
1782 (25.11.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 634) n° 163
Declaratio loco Inventarii über Weiland Frauen Anne Marie Jaccotty gebohrner Huette längst weiland Sr Pierre Jaccotty gewessenen Aubergiste und burgers alhier zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nun auch seeliger Verlaßenschaft im Jahr 1782. – persönlich kommen und erschienen seÿe Frau Francisca Latombelle gebohrne Jaccottÿ Sieur Louis Henry Latombelle des Aubergiste und burgers allhier Ehefrau, in Abwesenheit ihres estgedachten Ehemanns mit Herrn Martin Mainglet dem hiesigen Caffetier und burgern verbeistandet (…) declarirend daß weiland Frau Anne Marie Jaccotty gebohrne Huette längst weiland Sr Pierre Jaccotty gewesenen Aubergiste und burgers alhier zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib auf ihr den 16. Januarÿ 1780. beschehenes Absterben außer einiger wenigen geringen Kleidung, sonst gar nichts ane Vermögen hinterlaßen habe, dahero Ihro frau Comparentin als einziger tochter und Beneficial Erben der Defunctæ nicht das mindeste ane Haabseeligkeit Zugefloßen seÿe

L’acte suivant établit que le maître maçon Jacques Gallay a acquis la maison par enchère judiciaire le 16 décembre 1751. Il ne figure pas parmi les créanciers lors de l’inventaire dressé lors de la faillite de Pierre Jacotti.
Il loue l’auberge à l’enseigne de la Place de Victoire à l’aubergiste Philibert Tachon

1754 (2.5.), Not. René (6 E 41, 547) n° 47
Dépot – Lehnung zwischen H. Jacob Gallay baumeister und H. Philibert Tachon gastgeber vom 1. junÿ 1752
Sr Jacques Gallay maître architecte en cette ville, Bail a loyer et à prix d’argent du 24. juin de la présente année pour 3 années consecutives
au Sr filibert Tachon Bourgeois et obergiste de cette ville
une maison scise audit Strasbourg rue de La monnoye ou pend pour enseigne La Place de Victoire Consistante en deux corps de logis principaux et autres dépendances général quelconque sans reserve apartenante aud. Bailleur, moyennant un loyer annuel de 950 livres

Jacques Gallay vend la maison à l’enseigne de la Place de Victoire 4 000 livres strasbourgeoises au contrôleur au grenier à sel Jean Christophe Kellermann

1754 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 338-v
auff ansuchen H. Johann Christoph Kellermann des controlleurs im allhiesigen saltzhauß, nachstehender kauf vor Not. Revoire den 25 junÿ 1754 passirt
Sr Jacques Gallay bourgeois assesseur au Petit Sénat et maître architecte
au Sr Jean Christophe Kellermann controleur au grenier à sel de cette ville
une maison consistante en deux grands corps de logis, deux cours, écurie avec toutes ses autres appartenances et dépendances scize rue du poelle de la Lanterne ou pend pour enseigne la Place de Victoire, d’un côté l’hôtel des monnoyes, d’autre la maison des Sr Kunastisch et Veinemer derrière l’hôtel de la Monnoye – acquis à la chambre des subhastations le 16. décembre 1751 – l’acquéreur sera obligé de tenir au Sr Taschon locataire tenant la maison à bail le bail du 17 juin 1752 pour trois années – moyennant 16.000 livres

Les Quinze ont fait appel à candidature pour remplacer le poste de contrôleur du grenier à sel jusqu’alors tenu par le luthérien Rang. Six candidats dont cinq catholiques s’inscrivent. Les préposés au sel laissent aux Quinze le soin de choisir parmi les cinq candidats catholiques d’après le principe de l’alternative. Le préteur royal estime que Jean Christophe Kellermann est le plus compétent, d’autant qu’il est natif de Strasbourg et fils d’un membre du Magistrat. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Wieder Ersetzung der Controlleur: Stell im Saltzhauß betr. – H Joh: Christoph Kellermann wird Controlleur in dem Saltzhauß
Obere Saltzherren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus proponiren, seith deme Mghh. zu wieder ersetzung der Controlleur: Stell in dem Saltzhauß eine Rubric erkant, hätten sich folgende persohnen beÿ der Cancelleÿ geschrieben gegeben 1. Joh: Jacob Dieterlin, 2. Jacques Hector Gombaut, 3. Estienne Daudet, 4. Johann Christoph Kellermann, 5. Joh: Frantz Reineri und 6. Johann Ignatius Hügel, der erstere Augspurgischer Confession, die Fünff letztere aber Catholischer Religion. Die alternativ betreffend so seÿe dieses ein Officum unicum, und weil H. Rang so der letzt erwehlte beÿ diesem Ambt geweßen, so werde die tour nun ein Subjectum Catholischer Religion treffen. Die hochverordnete Ober:Saltzherren, in deme sich nur Fünff persohnen dießer Religion geschrieben gegeben, hatten Keinen Außschuß machen, sondern die Wahl Mghh. überlaßen wollen.
Herr Prætor Regios meldet hierauff daß die alternativ an einem subjecto Catholischer Religion seÿe, solch seÿe gantz Klahr, die Persohn belangend, so werde nicht nur nach denen ordnungen, sondern auch nach dem Interesse und Wohlfahrt des gemeinen Weßens, der tüchtigeste Zu erwehlen sein, Wann nun dießem also so finde er daß H Joh: Christoph Kellermann der Vorzug gebühre, maßen er ein litteratus so sich bißhero sehr wohl auffgeführt, undt denn ein gebohrener Straßburger, Über das so seÿe derselbe ein Sohn von einer Magistrats persohn so sich besonders beÿ dem publico meritirt gemacht, welches ein particular Consideration meritire, wolle er also ged. H. Kellermann seine Stimm gegeben haben.
Electus H. Joh: Christoph Kellermann C. R.

Jean Christophe Kellermann que les Quinze viennent de nommer contrôleur au grenier à sel prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un
1721, Conseillers et XXI (1 R 204)
H. Joh: Cristoph Kellermann als neu erwöhlter Controlleur im Saltzhauß Von denen Herren Fünffzehen legt seinen eÿd ab. 214.
(p. 215) Sambstags d. 6. Sept. 1721. H. Johann Christoph Kellermann, welcher beÿ Ghh. XV. d. 1. hujus Zu einem Controlleur in dem Saltzhauß erwöhlet worden, hat seinen Eÿdt abgelegt.

Jean Christophe Kellermann demande une augmentation de salaire en arguant qu’il doit travailler même quand le grenier à sel est fermé
1731, Protocole des Quinze (2 R 137, notes)
Mittw. den 17, Januarÿ – Ober Saltz Hh. Lect. mem. vom 13. hus. in H. Johann Christoph Kellermann Controleur im saltzhauß pt° additionis. P. gehört, hat cont. mem. widerhohlt mit dem beisatz d. wann auch d. Saltzhaus geschloßen, er noch immer noch arbeiten müße.
H. Dep. H. Rang den 13. 7.bris 1720 seÿn 20 biß 30. thaler Zuerkandt Weg. theüren Zeiten, doch nur so lang alß die theüre Zeiten Wehren, R* d. ihme so lang dieße Extraord. arbeit dauren werd. mit einer jährl. gratification von 20 thaler Zu adiudiciren. Erk. in plenum.
Sambst. 20 January – Ober saltz herren laßen bescheidt ansagen, in H. Johann Christoph Kellermanns

Jean Christophe Kellermann obtient une augmentation de 100 florins
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(f° 99) Sambstag den 3. Maÿ – Ober saltz herren ref. in s. Joh: Christoph Kellermanns pt° addit. salarii. Erk. addition auf 100 fl. gesetzt jährl. Zu bezahlen.

Fils du prévôt des Marchands Jean Christophe Kellermann et de sa femme Véronique Hoffmann, Jean Christophe Kellermann épouse en 1733 Marie Madeleine Dürr, fille du (cordonnier) Jean Michel Dürr et de sa femme Eve Marguerite Ott
1733 (16.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 51)
Mariage – furent presens Le Sieur Jean Christophe Kellerman Controleur du Grenier a Sel en cette ville fils majeur d’ans jouissant de ses droits de feu Le Sieur Jean Christophe Kellerman Viuant Prevôt des Marchands et assesseur de la Chambre des treize de cette ville et de defunte damle Marie Veronique Hoffman son épouse ses pere et mere faisant stipulant et agissant pour Luy et en son nom d’une part
Et dem.le Marie Madeleine Dürr fille majeure d’Ans jouissante de ses droits de feu Le sieur Jean Michel Dürr Bourgeois de cette ville et de defunte Eve Marguerite Otto, sa femme aussy ses pere et mere faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
le 16 May 1733, (signé) jean christop Kellermann, maria magtlena dirr

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 147)
Hodie prima Menis Junÿ Anni 1733 (…) sacro Matrimonÿ Vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Christophorus Kellermann præfectus Annonæ salariæ et Dlle Maria Magdalena Dürrhin (signé) Johann christopff Kellermann, maria magtlena dirrin (i 149)

Jean Christophe Kellermann demande une nouvelle augmentation de salaire étant donné qu’il fournit beaucoup de travail et que son revenu lui permet à peine de subsister avec sa famille. Il fournit un état de sa rétribution, soit 300 florins en comptant l’augmentation qui lui a déjà été consentie, 72 florins de remboursement, 49 florins pour trois comptes rendus, 6 quarts de céréales, 6 mesures de bois, 600 planches et 2 setiers de sel. La commission estime qu’on pourrait accorder 12 mesures de vin à prendre dans les caves de la Ville au lieu d’argent puisque le trésor est vide, et sans conséquence pour ses successeurs. Les Quinze adoptent la proposition.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(p. 389) Sambstag d. 1. Augusti 1739. – Fuchß nôe Joh: Christoph Kellermann des Controlleurs in dem Saltzhauß prod. vnderth. Memoriale sambt beÿlag n° (-) pt° erhöhung Salarÿ. Erk. Ober Saltz Herren.
(p. 426) Sambstag. d. 5. Sept. 1739. – H. Joh: Christoph Kellermann pt° Addit.
Obere Saltz Herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclauß referiren daß H. Johann Christoph Kellermann der Controlleur in allhiesigem Saltzhauß den 1. Aug. jüngst ein Underth. Memoriale mit beÿlag N° (-) producirt, darinnen derselbe gehorsambst Vorträgt, es seÿe bereiths 6. Jahr deß Mghh. Ihme die Gnad angethan seine jährliche Besoldung umb etwas Zu vermehren, maßen deroselben generositæt nicht leiden möge daß ein getrewer beambte beÿ seiner mühsamen undt beständigen Arbeit, da derselbe nichts darneben Versehen noch gewinnen Könne, noth leiden solle. Es werde aber die arbeit, wie aus dem Beÿtrag N° 1 ersichtlich alle Zeit Vermehret, anbeÿ seÿen die Zeiten sehr schwehr undt seÿe Ihme, Vnderth. Imploranten fast ohnmöglich mit seiner haußhaltung und 4. Kindern beÿ seiner Besoldung Zu leben und aus Zukommen, mit demüthiger bitt Mghh. geruhen möchten obige Umbstände Zu behertzigen, und Ihm eine anderwärtige Vermehrung der Besoldung gedeÿen Zu laßen. Auß geschehene Weisung haben der Supplicant einen Estat seiner bereits habenden Besoldung, Welche in 300. gulden sambt der bereiths habenden addition an geld Vor die Wohnung 72. fl. Accidentien 49. fl 5 ß Von 3 Rechnungen 18 fl. 6. Frl. Frucht 6. Fuder Holtz 600. Wellen undt 2. Sester Saltz bestehe, Vorgelegt, und petitum Wiederhohlet.
Auff seithen der Hh. Deputirten habe man Vermeint daß weil der H. Implorant sehr viel mühe beÿ seiner Controlle hat auch sehr eifferig undt fleißig in seinem ambt, anbeÿ mit einer schwehren Haußhaltung beladen Ihme jährlich 12. ohm. Wein aus dem Statt Keller, jedoch ohne Consequenz ratione Successoris, alß eine fernere addition Zu erkandt undt abgefolget werden Könte, maßen es beÿ denen jetzigen conjuncturen, da der Pfenningth. gar nicht beÿ mittlen, es nichy wohl thun laßen Geld-additionen Zu machen. Des Herrn Prætoris Regÿ Excellenz dero man Von diesem Bedacht nachricht gegen habe solchen auch genehm gehalten. Es stehe aber zu Mghh. was sie erkennen wollen. Erk. Bedacht gefolgt.

Jean Christophe Kellermann loue l’auberge à l’enseigne de la Place de Victoire à l’aubergiste Joseph Zweili

1756 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 332
H. Christoph Kellermann der controlleur im Saltzhauß
in gegensein Joseph Zweili des aubergisten
verlühen, eine gastbehausung cum appertinentis zum Place de Victoire genanndt in der Herrenstubgaß gelegen – auff 3 nacheinander folgenden jahren innstehenden weÿhnachten – für das erste jahr 150 pfund, für das zweÿte 175 pfund, für das dritte ebensoviel

Jean Christophe Kellermann hypothèque la maison au profit des marchands Joseph Willamme et Sixte Germain Le Roy

1760 (15.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 103)
Sr Jean Christophe Kellermann contrôleur aux greniers à sel de cette ville
au Sr Joseph Willamme et Sixte Germain Le Roy son beau frère au nom de De Thérèse Willamme tous deux marchands buffletiers – devoir 3138 livres
hypothèque de la maison du Sr Débiteur à l’enseigne de la place de Victoire a côté de L’ancien hotel de la Monnoye

Jean Christophe Kellermann loue l’auberge à l’enseigne de la Place de Victoire au marchand juif Cerf Berr de Bischheim

1768 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 360
H. Johann Christoph Kellermann der controlleur in saltzhaus
in gegensein H. Moÿes Weil des juden innahmen H. Cerf Berr des handelsjuden zu Bischheim am Saum
entlehnt, das wirthshaus a la place de Victoire ane der Lanternengaß neben H. Dietrich, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auf innstehenden Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 175 pfund

Les parties résilient le bail précédent

1771 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 517-v
H. Johann Christoph Kellermann der controlleur im Saltzhaus
in gegensein H. Moises Weÿl der judt nahmens H. Cerf Berr des handelsjuden dermahlen alhier wohnhafft
das sie wegen der a la Place de la Victoire genannte behausung cum appertinentis zwischen ihnen parthen in Anno 1768 getroffenen um auf 9 jahren gestellten lehnung auff Johannis Baptistæ 1768.ten jahrs anfangend, folgenden resiliations vertrag (…) von dato

Locataire de Jean Christophe Kellermann, le cafetier Marin Henri Comperot sous-loue le deuxième étage à l’huissier royal Guillaume Comes

1776 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 259
Sr Marin Henri Comperol, caffetier – bail de 6 années à commencer à la St Michel prochaine
au Sr Guillaume Comes, huissier royal
tout le second étage d’une maison ou auberge à la Place de la Victoire scize en cette ville rue de la Lanterne laquelle maison ledit Sr bailleur a louée en entier du Sr Jean Christophe Kellermann controlleur du magasin à sel de cette ville – (les parties ont) convenu que l’écurie restera en commun sans que de part et d’autre ladite écurie puisse être louée à d’autres personnes, le Sr preneur jouira de même en commun de la cour ainsi que des greniers, le grenier à foin sera seul au Sr preneur lequel jouira de la cave de derrière comme faisant partie de dit bail – le Sr bailleur se charge en outre de mettre un fourneau de fond dans le poele du Sr preneur – moyennant un loyer annuel de 350 livres

Marie Madeleine Dürr meurt en 1778 et Jean Christophe Kellermann en 1785. Ils laissent deux filles célibataires, deux fils officiers et un fils résidant en Hongrie. L’actif de la succession s’élève à 263 livres, le passif à 290 livres
1785 (12.10.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 128
Inventarium über Weiland S.T. H. Johann Christoph Kellermann des Contrôlleur Löbl. Stadt Saltzhauses und auch weiland Fraun Mariä Magdalenä geborener Dürrin, beeder gewesener Ehepersohnen und burger alhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet den 12.ten Octobris im Jahr 1785. – nachdeme dieselne und zwar die Frau Eheliebstin im Jahr 1778. der Eheherr, deroselben hinterlaßener Herr Wittwer, aber den 29. Septembr. dieses 1785.sten Jahrs das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, hinterassen haben. – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Judengaß gelegenen Meister Antoni Schmitz dem Lichtermacher und hiesigen burger zuständigen und diesorts Zum theil Lehnungweiße bewohnenden behausung auf Mittwoch de, 12. Octobris im Jahr 1785.
Beede seelig verstorbene Ehe Persohnen haben miteinander ehelich erzeuget und ab intestato zu Erben hinterlassen, wie folgt, 1° S.T. Jungfrau Mariam Veronicam Kellermännin, so majorennis und unter Assistentz S.T. Herrn Georg Adolph Ostertag, Medicinæ Doctoris et Practici, auch dieser Löbl. Stadt Hebammen Meister, dieser Inventut persönlich beigewohnet, 2° den Hochwohlgebornen Herrn Herrn Christoph von Kellermann, hochverdienten Brigadier der Königlich französischen Armeen und Obrist-Commandanten des Löbl. Husaren Regiments Colonel-General genannt, so sich dermalen zu Hagenau in Garnison befindet, deßelben Herr Mandatarius ist S.T. Herr Frantz Reiner, Professor bei der Königl. Artillerie alhier (…), 3) S.T. Jungfrau Mariam Magdalenam Kellermännin so großjährigen Alters und beiständlich Vorbenannten Herrn Dris Ostertag bei gegenwärtiger Inventation Zugegen gewesen, 4° den Hochwolgebornen Herrn Ludwig von Kellermann, hochmeritirten Capitaine-Commandant unter dem löbl. Regiment Salm-Salm, demalen zu Neu-breÿsach in Garnison liegend, desselben Herrn Mandatarius ist vorernannter Herr Prof. Reiner (…) welcher Er authorisiret hat auf die Väterlich Succession Zu Gunsten seiner beÿde Jungfrauen Schwestern Zu renunciren und denenselben seinen Erbtheil Zu überlaßen, So dann 5° H. Frantz Ignatium Kellermann, so majorennis und sich bei Fünfkirchen in Nieder-Ungarn aufhalten solle, demselben wurde (…) Zum Curatore ernennet Herr Lt. Johann Joseph Bitschnau, Cancellariæ Adjunctus et Procurator Vicarius welcher auch in solcher Qualitæt dem Geschäft persönlich abgewartet
Sa. hausraths 168 lb, Sa. Silbers 42 lb, Sa. angelegten Capitals 51 lb, Summa summarum 263 lb – Schulden 290 lb, mehr schulden dann guth 27 lb
Copie du contrat de mariage (…) 16 mai 1733 Humbourg Notaire royal

Jean Christophe Kellermann et Madeleine Dürr vendent la maison au marchand de vins Marin Henri Comperot

1777 (30. 8.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1065) n° 49
Me Jean Christophe Kellermann bourgeois de et Contrôleur du Magazin a sel /:ratification par Madeleine Dürr épouse du Sr Kellermann le 11 juillet 1778
au Sr Marin Henry Comperot bourgeois de marchand de vin en gros
la maison Cours Ecuries appartenances et dépendances ayant et portant pour Enseigne la place de victoire qu’il possede en cette ville Rue de la Lanterne sans en rien reserver, d’un côté M de Dieterick d’autre la veuve Virtenberger devant la rue de la lanterne, par derrière L’hotel de Lancienne Monnoye – remis copie de la vente que le Sr Jacques Gallay lui a fait de lad. Maison devant Me Revoir notaire public de cette ville le 25. juin 1754 – moyennant 5200 livres tournois

Originaire de Paris Marin Henri Comperot se marie en 1769 avec Odile Louis, native de Sainte-Marie-aux-Mines, veuve du confiseur Jean Antoine Falconet qu’elle avait épousé en 1746 : contrat de mariage, célébration
1746 (10.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 75)
Contrat de mariage – Sr Jean Antoine Falconet Bourgeois Confiseur de cette ville fils majeur de feu le Sr Thomas Falconet Chirurgien à Playe au diocese d’Ast en Piémont et de dlle Barbe Christine Benne
demle Odile Louis fille majeure de feu Jean Louis bourgeois de à Ste Marie aux Mines partie d’Alsace et de défunte Jeanne Vinay

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 102)
Hodie 15. Martÿ Anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Antonius de falconis Civis ac mercator dulciarius hujas oriundus ex parochia Bleie in Italiâ Diœcesis Astensis, filius legitimus defuncti Thomæ de falconis et Barbaræ Christinæ uxoris ejus Et Odilia Louis, ex parochiâ Sti Ludovici in oppido Stæ Mariæ ad fodinas, hujus diœcesis oriunda, filia legitima Joannis Louis et Johannæ Vinay ambo parochiani nostri – (signé) Jean Antoine falconet, + Odiliæ Louis signum (i 53)

1769 (4.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1029)
Contrat de mariage communauté partageable par moitié – Sr Marin Henry Comperot fils majeur de deffunt Sr Henry Comperot bourgeois de Paris et de Françoise Renat
Dlle Odile Louis veuve du Sr Jean François Falconnet marchand Caffetier

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 329)
Hodie 6. februarii anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt marinus henricus comperot parisiensis, filis Legitimus defuncti henrici comperot incolæ olim urbis parisiensis et Franciscæ renat in vita conjugum Et odilia Louis vidua defuncti joannis Francisci falconet civis olim hic, ambo in hac parochia commorantes (signé) Comperot, signum sponsæ + (i 192)

La tribu du Miroir remet à Marin Henri Comperot une promesse d’admission dès qu’il sera devenu bourgeois. Il vient d’épouser la veuve du cafetier François Falconet et déclare n’avoir pas appris le métier de pâtissier. Il est reçu tributaire le 22 août 1770
1769, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 23-v) Dienstags, den 11. Aprilis 1769 – Vertröstung
Hr Marin Henry Comperot, von Paris gebürtig, stehet Vor und meldet, daß er weil: H. Joh: Frantz Falconet, des dißorts leibzünftig. gewesenen Caffeesieder, Wittib Frau Ottilia geborene Louis Vor einigen Wochen geheürathet habe, mit bitte, ihm den benötigten Vertröstungschein Zu ertheilen, um burger werden Zu können. Berichtet anbei auf befragen, daß er die Zueckerbeckerei nicht erlernet habe. Welchemnach in gehaltener Umfrag Erkannt Worden, daß dem Implorant der verlangte Vertröstungschein auszufertigen seÿe, um nach erhaltenem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Caffeesieder angenommen Zu werden.

(f° 46) Mittwochs, den 22. Augusti 1770 – C. Leibzünftiger
Hr Marin Henry Comperot ist nunmehr auf vorgewiesene Kanzlei: und Stallschein vom 13. & 14. Aprilis 1769. gegen Erlag drei Pfund Zehen Schilling leibzünfftig als Caffeesieder aufgenommen worden. prom (dt. 3 lb 10 ß, 15 ß Findl.)

Marin Henri Comperot acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Odile Louis
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 166
Sr Marin Henry Couperot, handelsmann von Paris gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen odilia geborner Louis weÿl. Johann Antoine Falconet gewesenen Caffetier und burgers alhirer hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 13. april 1769.

Marin Henri Comperot se remarie en 1776 avec Marguerite Benoist veuve du boulanger Antoine Charles Martin, de Paris : contrat de mariage, célébration
1776 (13.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1060) n° 17
Contrat de mariage – Sr Marin Henry Comperot marchand Caffetier de cette ville
De Marguerite Benoist veuve du Sr Antoine Charles Martin maître boulanger a Paris
3° Led. future Epouse n’apporte en mariage que lad. Rente viagere de 300 livres constituée a son profit et a Celui de ses deux enfants du premier lit constituée par led. S. Comperot le 16 mars 1772 devant Mre Leiager et son Confrere Notaires au Chatelet de Paris – Fait à Strasbourg le 13. août 1776,

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 198)
Hodie 2 septembris anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Henricus Comperot civis hujas, viduus defunctæ odiliæ Louis parochianus noster, et Maria Margarita Benoist vidua antonii Caroli Martin ante hac parisiis actu per sex mensium parochiana nostra (signé) Comperot, benoit (i 106)

Marin Henri Comperot meurt en 1778 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 2 300 livres. L’actif propre à la veuve s’élève à 2 300 livres, le passif à 24 678 livres. L’actif de la communauté et du défunt s’élève à 15 729 livres, le passif à 40 408 livres.

1778 (17.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 878) n° 53
Inventaire des Biens delaissés par feû le Sieur Marin Henry Comperot vivant Bourgeois Negociant de la Ville de Strasbourg, dressé en l’Année 1778.
Cejourd’huy 17 Novembre 1778 à deux heures de Relevée dans la maison mortuaire de deffunt le Sr Marin Henry Comperot Rue de la Lanterne (…) a la Requete de De Marie Marguerithe Benoit veuve de deffunt le Sr Comperot assistée de Me Jean Thomas d’Aquin Laquiante Conseiller du Roy et son Juge en la Citadelle et fortiffication de la ville de Strasbourg et Notaire Royal en lad. Ville et aussy a la requete de M. Charles Anne Le Cousturier de la Motte Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis Aide Major de la Citadelle de Strasbourg au nom et comme pousuivant les droits de De Marie Henriette Comperot son Epouse dont il se porte fort (…), lad. De comme fille unique heritiere cy apres qualiffiée dud. Sr Comperot son pere qui est décédé en led. maison mortuaire le jour d’hier 16 novembre courrant – indiqué par la veuve comme aussy par Joseph Rente domestique et Catherine Nägelin la servante
Dénomination l’héritière. Le deffunt S. Comperot a delaissé pour seule et unique heritiere lad. De Marie Henriette de la Motte née Comperot sa fille unique. Lad. De Veuve ayant declaré n’etre point commune mais seulement usufruitiere suivant son contrat de mariage

S’Ensuit la Description des meubles meublants, Dans la Sale donnant sur la Ruë de la Lanterne au premier Etage, Dans la Chambre de la De Veuve à coucher, Dans la Chambre a côté de la Chambre de la De veuve à coucher donnant dans la petite Cour, Dans la Chambre donnant dans la grande Cour vis à vis l’Entrée de la Maison, Dans la Chambre de la Servante donnante dans la petite Cour, Dans la Chambre à coucher du feû M Comperot, Dans le Cabinet attenant à lad. Chambre à coucher du deffunt, Chambre du Domestique, Batterie de Cuisine
(f° 14 v) Propriété d’une Maison. Une Maison, Cours, Ecuries, avec des Droits, Appartenances et Dependances ayant et portant pour Enseigne la Place de Victoire, Scise en cette ville de Strasbourg Ruë de la Lanterne aboutissant d’un côté à Me Jean de Dieterich, d’autre à la veuve de feu Godefroy Wittenberg en son vivant Bourgeois Me Menuisier de cette ville, par devant à lad. Ruê de la Lanterne et par derriere à la vieille Monnoye. Lad. Maison à l’Exception des Capitaux affectés sur icelle et mentionnés cy après, au reste franche, quitte et libre, est estimée par les architectes jurés de cette ville suivant le procès verbal de leur Estimation du 23° X.bre 1778 joint et annexé à la Minutte du present Inventaire à la somme de 9200 Livres. La propriété de lad. Maison est constatée par une Lettre d’Achat en parchemin passée pardevant Me Laquiante Notaire royal de cette ville le 30. 8.bre 1777. en vertu duquel le Deffunt Sr Marin Henry comperot a acheté lad. Maison du Sr Jean Christophe Kellermann, Bourgs. et Controlleur au Magazin à Sel de cette ville [Joint original sur parchemin]
Suitte des Rubriques du present Inventaire, Description de lad. succession, Total des meubles meublans 1192 li, Total des Vins et tonneaux 2121 li, Total des Liqueurs, Caffée et Chocolat 329 li, Total de la Chaise et du Cheval 156 li, Total de l’argenterie 328 li, Total de l’or et bijoux 1280 li, Total de l’argent comptant 1854 li, Total de la Propriété d’une Maison 9200 li, Total des Dettes actives bonnes 46.457 li, Total général 62.919 livres
Total des Dettes passives 161.634 li, Compensation faite 98.715 li
Bien propre de la De Veuve, argenterie 239 li, Rente annuelle 3000 li, Total 3239 li, Dont il devroit etre deduit le Restant des Dettes passives 98.715 li, Compensation faite 95.475 li – Dettes actives douteuses 113.336 li
Etat des Dettes passives provenantes des Lettres de change endossées par le Deffunt 93.701 li

Le procureur fiscal des terres de la Noblesse Guillaume Comes acquiert la maison lors de l’adjudication jointe à l’inventaire après décès

1779 (8.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 878) Joint au n° 53 du 17.11.1778
Ce jourd’hui 8 fevrier 1779 sont comparus Me Jean Thomas d’Aquin Laquiante Conseiller du Roy et son Juge & de ladite Ville et fortiffications de la ville de Strasbourg et le Sr Jacques Joussaud Bourgeois Negotiant de la même Ville, tous deux mandataires représentant la Veuve, l’heritiere Beneficiaire et les Creanciers de feu le S. Henry Comperot vivant Bourgeois Negociant dud. Strasbourg, Lesquels ont dit que par et Suivant L’affiche dont ils ont représenté un Imprimé qui a esté Joint à la minutte des presentes
il seroit procédé à la vente volontaire au plus offrant et dernier encherisseur d’une maison appartenante a la Masse dud. Sr Comperot Cour ecurie et Dependances ayant et portant pour Enseigne la place des Victoires Scise audit Strasbourg Rue de la Lanterne aboutissant d’un côté à Me de Dieterick d’autre a la veuve Vittenberger apr devant a la Rue de la Lanterne et parderrière a L’hotel de Lancienne Monnoye, (…) 3. L’Adjudicaire de Chargera des capitaux dont le detail s’Ensuit et des Interets a echeoir du jour de l’adjudication deffinitive Savoir et d’abord un Capital de 3000 livres du a M Oesinger Conseiller avec interet a quatre pour Cent, d’un capital de 2200 livres au S. Stüber orfevre avec interet a quatre pour Cent, d’un Capital de 1800 livres dû à Mde de Pistoris heritiere de la Ve Oesinger avec interet a cinq pour Cent, d’un Capital de 1800 livres dû au S. Silbermann avec interet a quatre pour Cent, d’un Capital de 1000 livres du au S. Rozer Ministre à Kolbsheim avec interet a Raison de quatre pour Cent et finalement un Capital de 3400 livres encore du pour restant du prix d’achat Interet au S. Kellermann, Dernier vendeur – criée à la somme de 14.200 livres qui forment le montant des capitaux dus sur lad. Maison. Mais personne ne s’étant présenté pour encherir lad. enchere a été à la Requisition des Sr. requerans remise à la quinzaine
Cejourd’huy 24 fevrier 1779, personne ne s’étant présenté pour encherir
Cejourd’huy 2 avril 1779, personne ne s’étant présenté pour encherir
23 Decembre 1779, adjudication définitive, portée par le Sr Guillaume Comes procureur fiscal des terres de la Noblesse à la somme de 14.200 livres

Les créanciers louent la maison à Guillaume Comes

1781 (25.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 182) n° 44
Dépôt – Je soussigné convient d’avoir loué au S Comes procureur fiscal de la noblesse de la Basse Alsace a Strasbourg le second étage de la maison avec la grande cave appelé l’hotel de la place de victoire a l’exception d’un appartement, la cheminée donnant dans la cour, 300 livres à commencer à la St Michel prochaine 22 juin 1780
signé P. Mocquin

Les créanciers vendent la maison à Guillaume Comes aux termes de l’adjudication passée devant le notaire Greis en 1779

1782 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 183
H. Rathh. Jean Thomas d’Aquin Laquiante notarius regius als mandatarius weÿl. Sr Marin Henry Comperot des caffesieders hinterbliebenen wittib als beneficial erben und H. creditorum, vor H. Not. Johann Friedrich Greiß vorgenommenen versteigerung vom 8. und 27. feb. und 23. dec. 1779 enthaltenen bedingnußen
in gegensein H. Wilhelm Comes des ritterschafftlichen fiscal
die in ermelten Comperotische nachlaßenschafft gehörige a la place des victoires geschildete behausung, hoff und hoffstatt, stallung mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Laternen gäßlein einseit neben H. von Dietrich modo H. XV von Oberkirch, anderseit neben der Wittenberischen wittib, vornen besagte gaß, hinten auf die alte müntz modo H. Hoffherr den vogteÿbotten – um 14.200 livres

Fils de l’huissier Philippe Henri Comes de Saverne, Guillaume Comes épouse en 1769 Anne Marguerite Schneider, fille d’officier à Molsheim
Mariage, Molsheim (cath. f° 78, n° 14)
Hodie 20 mensis Junii Anno 1769 unum proclamatione in Ecclesiâ nostrâ quam in parochiis ad Sanctum Petrum Seniorem intra argentinam et B: M: V: intra tabernas alsaticas publicé factâ (…) matrimonium legitimé Contractum inter D: Guillelmum Comes taberni oriundum apparitorem Regium intra argentinam filium legitimum D: Philippi Henrici Comes, apparitoris Regiminis Episcopalis tabernensis et defunctæ Mariæ Claræ Lempfrid in vita ejus conjugi et Dcellam Annam Margaritham Schneider filiam legitimam defuncti Di Philippi Jacobi Schneider officialis olim legionis dictæ de Lend* et Annæ Reginæ Hauswürth in Vitâ Conjugum parochianam nostram ex alterâ partibus (signé) Comes, Margueritt Schneider (i 80) – Proclamation, Saverne (cath. f° 78-v) 1769 die 5. menisis Junÿ (i 83)

Guillaume Comes figure sur la liste des nouveaux bourgeois pour 1782
1782, cote VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783)
[p. 16] Wilhelm Comes et uxor

Prévôt de Bischheim, Guillaume Comes vend la maison 4 500 livres strasbourgeoises à l’ancien officier Jean Jacques Kempf : vente provisoire devant notaire, vente définitive passée à la Chambre des Contrats

1784 (6.10.), Not. Mayer (6 E 41, 437) n° 16 bis (biffé : 2)
Interims Kauff – Herr Wilhelm Comes der hiesige burger und wohlbestellter herrschaftlicher Schultheißen zu Bischheim am Saum mit Herrn Joh: Jacob Kempf gewesen unter officier unter dem Corps royal d’artillerie folgenden interims Kauff getroffen und beschloßen haben
Nemlich Es verkauft getachter Herr Comes
ihm H. Kempf
seine ane der Lanternen gaß einseit neben Freÿherrn von Oberkirch Mitgled des Geheimen Collegii derer Herren den XV.er anderseit neben Wittenbergischer Wittib vornen auf die gas und hinten auf den alten Müntzhof stoßende vorder: und hintere behaußung nebst Stallungen und zugehörden sonst zum place de victoire genannt nebst allen dazu gehörigen gerechten und gerechtigkeiten – um 18.000 livres tournois

1784 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 658 n° 386-v
H. Wilhelm Comes der ritterschafftlicher schultheiß zu Bischheim am Saum und burger alhier
in gegensein H. Jacob Kempf des sergent retiré des ouvriers du corps royal d’artillerie
eine behausung ehedem a la Place de Victoire geschildet, hoff, hoffstatt bronnen und stallung mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Lanternengaß, einseit neben dem freÿherren von Oberkirch XV. anderseit neben der Wittenbergischen wittib, vornen auf besagte gaß, hinten auff H. Haffner den vogteÿbotten wittib – in weÿl. Sr Marin Henry Comperol nachlassenschafft ersteigt laut kauffverschreibung vom 6. maÿ 1782 – um 18.000 livres

Originaire de Wangen, le charron Jacques Kempf épouse en 1765 Dorothée Steinfelder, fille de messager : contrat de mariage, proclamation (les registres de Wangen sont perdus)
1765 (25.7.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 29
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Hr. Jacob Kempf der leedige Wagner und Mstr. Jacob Kempffen des Wagners und burgers zu Wangen mit fr. Catharina gebohrner Dieboldin seiner Hausfrauen ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn als Hochzeiter ane einem
So dann die viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Dorothea Steinfelderin Hrn Michael Steinfelders des burgers und Einspenigers dahier mit weiland frn. Dorothea gebohrner Bijon seiner abgelebten Ehegattin ehelich erzielte tochter als Hochzeiterin am andern Theil
Straßburg auf Donnerstag den 25. Julÿ Anno 1765 [unterzeichnet] Jacob kempff, Maria Dorothée Steinfelder

Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 168)
Anno domini 1774 die 4. Augusti duabus tantum proclamationibus /:super tertiâ enim legitime dispensatum et:/ in Ecclesia nostra parochiali publice factis, ac nullo detecto impedimento Mariam Dorotheam Steinfelder Argentinensem, Michaelis Steinfelder civis et Apparitoris Magistratûs hujus urbis et defunctæ Dorotheæ Pigeon olim conjugum filiam legitimam parochianam nostram ad venerabilem Dominum Casimirum Tussanum Cousin Parochum in Wangen hujus diœcesis, quatenus per eum vel alium sacerdotem approbatum de ejus tam licentiâ in facie Ecclesiæ matrimonio Jungi valeat cum Joanne Jacobo Kempff ex dicto Wangen oriundo Carpentario, Joannis Jacobi Kempff Carpentarii dicti loci et Annæ Catharinæ Diebold conjugum filio legitimo milite dimissi ê legione regiâ rei tormetaria de Villepatour dicta Palange operariorum Dni de Mansau ratione originis ejus parochiani (i 88)

L’ancien sergent Jean Jacques Kempf devient bourgeois en 1784 en apportant trois enfants issus de sa défunte femme Dorothée Steinfelder
1784, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 60
Joh: Jacob Kempff sergent retiré des ouvriers au Corps Royal d’artillerie geb. zu Wangen, meister Johann Jacob Kempf des burgers vnd Wagners allda erzeugter sohn, welcher mit der verstorbenen Marja Dorothea Steinfelder verheurathet gewesen und dreÿ Kinder mit derselben erziehlet, Nahmens Marja Dorothea Joh: Jacob vnd Joh: Jean Baptiste Ludwig erhaltet das burgerrecht vmb den Neuen burger schilling, vnd seind obige dreÿ Kinder beÿ ordnung gelassen worden, will dienen Zur E. E. Zunfft der Zimmerleüth juravit d. 24. 9.bris 1784.

Jean Jacques Kempf devient tributaire chez les Charpentiers
1784, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
(f° 56-v) Dienstag den 21.ten Decembris 1784. – Neuzünfftiger C. R.
Erschienen H Joh: Jacob Kempf, Sergent retiré au Corps royal d’artillerie, Cantzleÿ und Stall: Schein de dato 24.ten Novembris 1784. mit bitte ihme beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünfftigen auf und anzunehmen unter dem Anerbieten, das Juramentum abzulegen, und die Gebühr zu erlegen.
Erkannt, Gegen Erlag der gebühr willfahrt

Jean Jacques Kempf loue une partie de la maison au traiteur Antoine Fournier

1787 (3.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 206) n° 9
Bail pour 6 années consécutives qui commenceront a compter de ce jour – Sr Jacques Kempff
au Sr Antoine Fournier traiteur
sçavoir le premier étage de la maison du Sr bailleur n° 3 rue de la Lanterne et le second étage en entier sans en rien réserver ni excepter, Plus une cuisine au rez de chaussée, Plus une écurie dans la cour avec une remise y attenant, Plus deux greniers au dessus du logement du Sr preneur et un troisième dans l’aile gauche en y entrant. Le petit cabinet avant d’entrer au premier grenier n’est point compris au présente bail comme étant réservé au bailleur, Plus aura le Sr preneur une grande cave donnant sur le devant et une petite a côté sépaée par des Lattes, plus une autre sur le derrière de la maison, Plus et enfin l’usage commun de la buanderie et autres aisances – moyennant un loyer annuel de 750 livres

Jean Jacques Kempf se remarie avec Marie Gertrude du Bois, fille de revendeur : contrat de mariage, célébration
1787 (24. 7.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1106) n° 23
Contrat de mariage – Jean Jacques Kempff bourgeois de Strasbourg veuf de feu Dorothée Steinfelder
Marie Gertrude du Bois fille majeure de feu Nicolas du Bois, graissier à Strasbourg et de Christine Salomé Saartz

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 8)
Hodie primâ octobris anni 1787 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Kempff Civis hujas, viduus defunctæ Mariæ Dorotheæ Steinfelder Parochianus ad Stum Petrum Seniorem, Er Maria Gertrudis Dubois filia majorennis defuncti Nicolai Dubois Civis et Ciborum Chorialium* propolæ hujatis dum viveret et superstitis Salomeæ Staath olim conjugum Parochiana nostra (signé) johann jacob Kämpff, signum sponsæ x

Marie Gertrude du Bois hypothèque la maison au profit du coiffeur François Joseph Lebrun

1793 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 670 n° 504 enreg. 29.6. F°
bu. Maria Gertrud geb. Dubois des bu. Johann Jacob Kempff des sergent retiré des ouvriers de l’Artillerie ehefrau beiständlich bu. Frantz Carl Poirot des hiesigen huissier, namens ihres ehemanns
in gegensein bu. Frantz Joseph Lebrun des coeffeur
unterpfand, der ihrem Ehemann zuständige ane der Laternengaß, gelegen mit N° 3 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Holl dem schneider, anderseit neben dem Oberkirchischen haus

Marie Gertrude du Bois meurt en 1795

1795 (5 et 18 therm. 3), Strasbourg, Not. Fettich
Inventaire de la succession de Marie Gertrude née Dubois femme Jean Jacques Kempf Caffetier, décédée le 26 germinal dernier
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 128-v du 27 ther 3

Jean Jacques Kempf vend la maison à l’enseigne de la Place de Victoire à Sara Netter veuve de l’aubergiste Samuel Jacob

1796 (13 brumaire 5), Strasbourg 3 (44), Not. Übersaal, n° 265
bürger Johann Jakob Kempff sergent retiré des Ouvriers du cidevant Corps d’Artillerie allhier
der bürgerin Sara Netter des weÿl. bürgers Samuel Jakob gewesenen Gastgebers hinterbliebenen Wittib beiständlich des burgers Alexander Samuel Gastgebers in der Stadt Hagenau wohnhaft ihres Schwagers
eine behaußung mit N° 3 bezeichnet ehemals à la Place de Victoire geschildet Hof hoffstatt bronnen und Stallung samt allen darinn befindlichen Oefen auch allen Gebäuden begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Lanternengaße einseit neben der ehemaligen Oberkich’schen nunmehr der Dietrich’schen Wittib und erbschafft gehörigen behaußung, anderseit neben der Wittenbergschen dermalen dem br. Frantz Berrat Weinhändler zuständigen behaußung, vornen auf besagte Gaß hinten auf weÿl. N. Haffner gewesenen Vogteiboten hinterlassenen Wittib und erben stoßend, zufolg Kauf Contracts aus der ehemaligen Contract stube vom 19. oct. 1784 von dem bürger Wilhelm Comes ehemaligen Schultheiß zu Bischheim am Saum erkauft hat – um 18 000 li
Enregistrement de Strasbourg, acp 43 F° 108 du 18 brum. 5

Natif de Krautergersheim puis établi à Bischheim où naissent ses enfants, Samuel Jacob meurt au 3, rue de la Lanterne en 1796
Décès, Strasbourg (n° 809) Cejourd’hui 16° floréal l’an IV de la République française (…) que Samüel Jacob, âgé de 54 ans, aubergiste natif de Krautergersheim Département du bas Rhin époux en légitime mariage de Sara Meyer est mort cejourd’hui à neuf heures du matin en sa demeure située ruë de la lanterne N° 3 (i 6)

Sa veuve conserve le nom de Sara Netter et donne à son fils mineur Samuel Jacob les noms de Jacob Samuel Netter
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 587 s’est présentée Sara Meyer Netter veuve de Samuel Jacob, aubergiste domiciliée en cette ville Ruë de la lanterne laquelle nous a déclaré conserver le nom de Netter pour nom de famille et celui de Sara pour prénom, et a déclaré ne savoir signer le 12 janvier 1808.
n° 588 s’est présentée Sara Meyer Netter veuve de Samuel Jacob, aubergiste domiciliée en cette ville Ruë de la lanterne laquelle nous a déclaré donner à Jacob Samuel son fils mineur né à Bischheim au Saum en juillet 1789 le nom de Netter pour nom de famille et celui conserver ceux de Jacob Samuel pour prénom, et a déclaré ne savoir signer le 12 janvier 1808.

Sara Netter veuve de Samuel Jacob cède la maison à Jacques Samuel Netter (son fils), Jacques Abraham (qui a épousé sa fille Flore Samuel Netter) et Alexandre Isaac Troller (qui a épousé sa fille Pauline Samuel Netter) en s’y réservant l’habitation viagère

1809 (26.10.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5885
Sare Netter veuve de Samuel Jacob aubergiste assitée de Isaac Weil homme de lettres
à Jacques Samuel Netter commis négociant, Jacques Abraham et Alexandre Isaac Troller négociants, savoir Jacques Samuel Netter 2/5, Jacques Abraham 2/5 et Alexandre Isaac Troller 1/5 par indivis
faisant ensemble la totalité d’une maison, cour, puits, écuries, avec tous ses bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances ladite maison connue autrefois sous le Nom à la place de Victoire rue de la Lanterne n° 3, d’un côté les veuve et héritiers Dietrich, d’autre autrefois François Perrat actuellement le Sr Kunz fabricant de bas, derrière les héritiers Haffner actuellement le Sr Rübsamen – acquis par acte reçu Me Ubersaal le 13 brumaire 5
la venderesse aura et jouira sa vie durante gratuite sa vie durant d’une chambre et d’une cuisine au second étage donnant dans la cour estimée 30 fr – moyennant 18.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 111 du 2.11.

Blümel Samuel femme de l’aubergiste Jacob Abraham meurt en 1800 au 3, rue de la Lanterne

1800 (6 ventose 8), Strasbourg 3 (22), Not. Übersaal n° 630, 345
Inventarium über der weÿl. bürgerin Blümel Samuel des b.s Jakob Abraham Gastgebers Ehegattin Verlassenschafft nach ihrem den 28. Fructidor VIII erfolgten Absterben, auf ansuchen des Wittibers beeÿdigten Vogts seiner mit der Verstorbenen erzeugter töchterlein als Erbinnen 1. Nannet Abraham und 2. Frommet Abraham ersteres bald 4 Jahr und letzters anderthalb Jahr alt, wie auch bs Samuel Isaac handelsmanns als subrogirten Vogts

in einer an der Lanternengaß gelegenen der weÿl. brs Samuel Jakob gewesten Gastgebers Wittib zuständigen Gastbehausung N° 3
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Kleidung und weises Gezeug 188 fr, Ergäntzung der Erbinnen Nach ausweis Inventarii über des weÿl. bürgers Samuel Jakob gewesten Gastgebers der Verstorbenen Vaters Verlassenschafft durch mich Notarium den 27. prairial IV aufgerichtet 675 fr, Summa summarum 863 fr
Theilbare Massa, hausrath 466 fr, Gold 127 fr, Eigenthümlicher antheil an einer behausung zu Hagenau 1200 fr, Summa summarum 1793 fr – passiva 1230 fr, Nach deren Abzug 231 fr
Copia der Eheberedung vor Notario Chaveheid zu bischheim am Saum den 22. ventose III aufgerichtet, burger Jacob Abraham handelsmann wohnhaft zu Straßburg in der Lanternengaß N° 3 ane einem So dann burgerin blüm Samuel deßen eheliebstin durch burger Samuel Jacob dero Vatter auch dahier zu Straßburg wohnhaft verbeistandet
Enregistrement de Strasbourg, acp 72 F° 40 du 6 ventose 8

Jacob Abraham se remarie en 1799 avec Fromet Samuel (sœur de sa première femme)
Mariage, Strasbourg (n° 50) Cejourd’hui 10° Brumaire l’an VIII de la République française (…) Jacob Abraham, âgé de 33 ans, aubergiste domicilié en ette commune depuis 10 ans, natif de Gundershoffen canton de Niederbronn, Département du Bas Rhin, fils de feu Abraham Enoch, instituteur audit lieu & de feüe Nennel Hirtzel, vef de Fleur Samuel d’une part Fromet Samuel, âgé de 16 ans, domiciliée en cette commune depuis 9 ans, native de Bischheim au Saum canton d’Oberhausnbergen Département susdit, fille mineure de feu Samuel Jacob, aubergiste, et de Sara Netter (…) l’acte de décès de fleure Samuel épouse en premières noces du futur, portant d’elle est morte en cette commune le 28 juillet dernier (signé) jacob abraham, fromet Samuel (i 29)

Jacques Samuel Netter épouse en 1809 Henriette Ruef native de Hegenheim en Sundgau, il apporte en mariage sa part de la maison : contrat de mariage, célébration

1809 (27.10.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5888
Contrat de mariage – Jacques Samuel Netter fils émancipé de feu Samuel Jacob, aubergiste en cette ville, et de Sara Netter assistée de Jacques Abraham négociant son curateur
Henriette Ruef fille de Joseph Ruef, négociant natif de Dürmenach demeurant autrefois à Hegenheim département du Haut Rhin actuellement domicilié à Bâle, procréée avec Amélie Pigard
art. 1. le futur époux assure apporter en mariage deux 5° par indivis d’une maison et dépendances à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 106 du 28.10.

Mariage, Strasbourg (n° 391)
L’an 1809 le 30° jour du mois d’octobre sont comparus Jacob Samuel Netter âgé de 20 ans, commis-négociant domicilié en cette ville depuis son enfance, né à Bischheim au Saum Département du Bas-Rhin le 29 août 1781 fils de feu Samuel Jacob, aubergiste, et de Sara née Netter, assisté de de sa mère seulement son père étant décédé en cette ville le 16 floréal an IV comme il est constaté par son acte de décès et Henriette Rueff agée de 16 ans, née à Hegenheim Département du Haut Rhin le 3 janvier 1793, y domiciliée fille de Joseph Rueff, négociant audit lieu ci présent et consentant et d’Amélie Picard (signé) Jacob Samuel Nettre, Henriette Ruef (i 45)

Jacques Samuel Netter et Henriette Rueff cèdent leurs parts aux deux copropriétaires

1824 (6.5.), Strasbourg 1 (43), Me Rencker n° 3167
Jacques Samuel Netter, négociant, et Henriette Rueff
à Jacques Abraham et Flore Samuel Netter, Alexandre Isaac Troller, négociant, et Pauline Samuel Netter, aux conjoints Abraham 1/10, conjoints Troller 3/10
les deux 5° appartenant par indivis aux vendeurs à une maison, cour, puits, écuries avec tous ses bâtiment, appartenances et dépendances situés à Strasbourg connus sous le nom de places des Victoires rue de la Lanterne n° 3, d’un côté le Sr Reinhard, d’autre David Levy & Felix Behr, derrière le Sr Rubsamen, M Kampmann et autres – acquis par acte reçu Grimmer le 20 octobre 1809, les vendeurs se réservent le droit de rester dans leur logement jusqu’au 25 mars 1825 pour un loyer de 400 francs – à charge d’entetenir Sara Netter veuve de Samuel Jacob aubergiste – il a été convenu que dans le cas que l’un ou l’autre des deux copropriétaires ne voudrait plus rester dans l’indivision il sera tenu de céder sa moitié à son copropriétaire au prix de 13 000 fr – moyennant 12 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 168 f° 16 du 8.5.

Natif de Krautergersheim, Alexandre Isaac Troller meurt en délaissant huit enfants. L’inventaire est dressé dans une maison aux Grandes Arcades

1825 (16.2.), Strasbourg 14 (81), Me Lex n° 3261
Inventaire de la succession d’Alexandre Isaac Troller, négociant décédé le 4 février dernier – à la requête de Pauline Netter la veuve mère et tutrice légale de 1. Babette née le 25 août 1807, 2. Samuel Alexandre né le 30 mars 1809, 3. Jacob Alexandre né le 21 août 1812, 4. Moyse né le 15 juillet 1814, 5. Elie né le 4 juin 1816, 6. Jeannette née le 4 janvier 1818, 7. Julie née le 11 août 1819, B. Isaac Alexandre Troller, négociant tant pour lui comme fils et subrogé tuteur des mineurs, C. Isaac Bloch commerçant tuteur ad hoc

dans la maison mortuaire rue des Grandes Arcades près la place d’Armes n° 25
Titres et papiers, 1. Me Grimmer 20 octobre 1809, vente par Sara Netter veuve de Samuel Jacob à Alexandre Isaac Troller d’un 5° indivis dans une maison avec cour, puits, écurie et dépendances située à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3
Me Rencker 6 mai 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 168 n° 18 vente par Jacques Samuel Netter et Henriette Rueff de trois 10° dans la même maison
garde robe 142 fr, marchandises 52 041 fr, mobilier dans le magasin 218 fr, meubles meublants dans la chambre à demeure, chambre à côté, dans l’appartement du fond, au second étage, dans la cuisine, dans la cour 4348 fr, créances 91.201 fr, numéraire 261 fr, ensemble 148.213 fr
moitié de maison à Bolsenheim, moitié de maison à Osthoffen, terres à Schalckendorf, Rottebach, Bischholtz, Muhlhaussen, passif 91.447 fr
vacation du 28.3. (acp 172 F° 155-v du 7.4.)

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 582 s’est présenté Alexandre Isaac, Marchand de rubans, domicilié en cette ville Ruë de la lanterne N° 3 lequel nous a déclaré prendre le nom de Troller pour nom de famille et conserver ceux d’Alexandre Isaac pour prénoms, il a signé avec nous le présent acte le 12 janvier 1808.
n° 532 s’est présentée Bellé Samüel épouse dAlexandre Isaac, Marchand de rubans, qui a pris les prénoms et noms fixes d’Alexandre Isaac Troller, domicilié en cette ville Ruë de la lanterne N° 3, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Netter pour nom de famille et celui de Pauline pour prénom, et a déclaré ne savoir signer, le 12 janvier 1808.
n° 584 s’est présenté Alexandre Isaac, Marchand de rubans, domicilié en cette ville Ruë de la lanterne N° 3 qui a pris les prénoms et noms fixes d’Alexandre Isaac Troller lequel nous a déclaré donner à Isaac son fils né en cette ville le 4 vendémiaire X Troller pour nom de famille et ceux d’Alexandre Isaac pour prénoms, il a signé avec nous le présent acte le 12 javier 1808.
n° 585 s’est présenté Alexandre Isaac, Marchand de rubans, domicilié en cette ville Ruë de la lanterne N° 3 qui a pris les prénoms et noms fixes d’Alexandre Isaac Troller lequel nous a déclaré donner à Guidon son fils né en cette ville le 21 Messidor an XIII Troller pour nom de famille et celui de Guidon pour prénom, il a signé avec nous le présent acte le 12 janvier 1808.
n° 586 s’est présenté Alexandre Isaac, Marchand de rubans, domicilié en cette ville Ruë de la lanterne N° 3 qui a pris les prénoms et noms fixes d’Alexandre Isaac Troller lequel nous a déclaré donner à Babette sa fille née en cette ville le 5 août 1807 Troller pour nom de famille et celui de Babette pour prénom, il a signé avec nous le présent acte le 12 janvier 1808.

Décès, Strasbourg (n° 188)
Déclaration de décès, le 5 février 1828. Isaac Alexandre Troller, âgé de 52 ans, né à Krautergersheim Bas Rhin, négociant, époux de Pauline Netter, domicilié à Strasbourg est mort en cette mairie le 5 du mois courant à 5 heures du matin dans sa maison située N° 3 rue de la lanterne, fils de feu Isaac Jacob, boucher et de feue Marie N – Rétention d’urine (i 47)

Jacques Abraham et Flore Samuel Netter vendent leur moitié de maison à Pauline Samuel Netter veuve d’Alexandre Isaac Troller

1831 (26.9.), Strasbourg 1 (62), Me Rencker n° 8396
Licitation – Jacques Abaham, propriétaire, et Flore Samuel Netter sa femme
à Pauline Samuel Netter veuve d’Alexandre Isaac Troller, négociant
lesquels ont exposé ce qui suit, par contrat passé devant Me J. Frd. Grimmer le 20 octobre 1809 Jacques Abraham, Alexandre Isaac Troller et Jacques Samuel Netter ont acquis de Sara Netter veuve de Samuel Jacob, aubergiste, une maison, cour, puits, écurie avec tous ses bâtiment, appartenances & dépendances située à Strasbourg, connue sous le nom de place des Victoires rue de la Lanterne n° 3, d’un côté M Reinhard, d’autre David Levy et Felix Bohr, derrière M. Rebsamen, Kampman, et autres, moyennant 18.000 francs. Cette vente a été faite pour le Sr Abraham pour 2/5, le Sr Netter 2/5, le Sr Troller 1/5. Par Contrat reçu Me Rencker le 6 mai 1824, Jacques Samuel Netter a vendu auxdits Sr Troller et Abraham les deux 5° qui lui appartenaient dans l’immeuble pour 12.000 fr, savoir aux conjoints Abraham 1/10 et conjoints Troller 3/10 de manière que les conjoints Abraham et conjoints Troller sont devenus propriétaires chacun de la moitié dudit immeuble. Par le contrat du 6 mai 1824 (il a été convenu que) dans le cas où l’un des deux copropriétaires ne voudroit plus rester dans l’indivision il sera tenu de céder sa maison à son co propriétaire au prix de 12.000 fr – moyennant 13.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 f° 154-v du 28.9.

Fils d’Alexandre Isaac Troller, Jacob Alexandre Troller meurt en 1838 en laissant pour héritiers sa mère et ses frères et sœurs

1838 (7.12.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.887
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession délaissée par Jacob Alexandre Troller, célibataire à Strasbourg décédé le 2 juillet dernier
à la requête de Pauline Netter veuve d’Alexandre Isaac Troller, négociant, en son nom et tutrice de 1. Jeannette et 2. Julie ses enfants, 2. Isaac Alexandre Troller, tant en son nom que subrogé tuteur des enfants mineurs et que mandataire de Barbe Troller femme de Godechaux Bloch, négociant demeurant à Fénétrange, 3. Samuel Alexandre Troller, négociant, et Elie Troller, négociant à Strasbourg frères et sœurs du défunt
sa part indivise dans une maison sise à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3 que le défunt a recueilli dans la succession d’Alexandre Isaac Troller, négociant, suivant inventaire dressé par Me Lex le 16 février 1825 et de Moise Troller, faisant 31/672 estimée 1201 la part
Enregistrement de Strasbourg, acp 264 f° 30 du 10.12.

Quatre de ses enfants renoncent à la succession de leur mère Pauline Netter veuve d’Alexandre Isaac Troller

1843 (3.2.), Me Boersch
Renonciation par Elie Troller, commis négociant, Julie Troller, majeure, les deux à Strasbourg, par le mandataire de Babette Troller épouse de Godechaux Bloch dit Louis Marchand de draps à Fénétrange et par le mandataire de Jeannette Troller épouse de Josué Strauss commerçant à Haguenau,
à la succession de Pauline Netter veuve d’Alexandre Isaac Troller négociant à Strasbourg y décédée le 31 octobre dernier, tous les susnommés ses héritiers
acp 306 (3 Q 30 021) f° 75 du 6.2.

Elie Troller et Julie Troller vendent leurs parts, soit 178/1792° au changeur Louis Bloch

1843 (28.1.), Strasbourg 7 (98), Me Boersch n° 3608
Ont comparu le Sieur Elie Troller commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg et Dlle Jule Troller, majeure d’ans, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg (avoir vendu)
à M. Louis Bloch, changeur demeurant et domicilié à Strasbourg
Les 178/1792 indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière avec deux cours, puits, écuries, remises, magasins, appartenances, droits et dépendances, connus sous le nom de place des victoires, située à Strasbourg rue de la lanterne N° 3, tenant d’un côté à la propriété de M. Reinhardt, de l’autre côté à la propriété des sieurs David Levy et Felix Behr, donnant par devant sur la rue de la lanterne attenant par derrière à la propriété de MM. Rübsamen, Kampmann et autres. (…)
L’immeuble dont s’agit appartenait anciennement à Dame Sara Netter veuve du Sr Samuel Jacob aubergiste à Strasbourg, laquelle l’a vendue aux sieurs Jacques Samuel Netter commis négociant, Jacques Abraham et Alexandre Isaac Troller les deux négociants, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg selon contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1809. (…) Suivant contrat passé devant Me Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 6 mai 1824 le sieur Jacques Samuel Netter négociant à Strasbourg et De Henriette Ruef son épouse ont vendu les quatre 10° à eux appartenant dans ladite maison au sieur Jacques Abraham et à Dame Flore Samuel Netter son épouse et au sieur Alexandre Isaac Troller et à Dame Pauline Samuel Netter son épouse demeurant tous à Strasbourg, savoir un 10° aux conjoints Abraham et trois 10° aux conjoints Troller pour 120.000 francs. Ainsi les conjoints Abraham déjà propriétaires de 4/10 dudit immeuble en vertu de la vente susrelatée du 26 octobre 1809 sont devenus propriétaires de 5/10 ou de la moitié dudit immeuble et les conjoints Troller déjà propriétaires en vertu du même contrat de 2/10 dudit immeuble sont devenus propriétaires de l’autre. (…) Le sieur Alexandre Isaac Troller étant décédé à Strasbourg le 4 février 1825, sa succession est avenue à ses huit enfants Babette Troller, Samuel Alexandre Troller, Jacob Alexandre Troller, Moïse Troller, Elie Troller, Jeannette Troller, Julie Troller et Isaac Alexandre Troller, ainsi qu’il résulte de l’intitué de l’invention de sa succession dressé par M° Lex lors notaire à Strasbourg le 16 février 1825, enregistré. En conséquence ladite moitié de maison est avenue pour deux tiers auxdits héritiers et pour l’autre tiers à la veuve attendu qu’il n’avait pas été fait de contrat de mariage entre lesdits époux Troller et qu’ainsi ils se trouvaient régis par les statuts e Strasbourg antérieurs au code civil qui attribuaient au mari les deux tiers de la communauté et un tiers seulement à la femme. Chaque enfant Troller est devenu ainsi propriétaire d’in 24° de ladite maison. Le sieur Moïse Troller, l’un des enfants étant décédé postérieurement, le 24° à lui appartenant est avenu pour un quart à la mère et pour les trois autres quarts à ses sept frères et sœurs, la mère a ainsi recueilli dans cette succession 1/96 et chacun des sept frères et sœurs 3/672. Chaque enfant Troller s’est ainsi trouvé propriétaire de 31/672.
Le sieur Jacob Alexandre Troller étant également décédé, les 31/672 à lui appartenant dans ladite maison sont avenus pour un quart à sa mère et pour les trois quarts à ses frères et sœurs, sa mère a ainsi recueilli dans cette succession 31/2798 dudit immeuble & chacun des frères et sœurs 93/16.128. C’est ainsi que chacun des vendeurs est devenu propriétaire de 93/1792 dudit immeuble. Ce qui fait pour les deux vendeurs ensemble la part par eux présentement vendue de 186/1792. – moyennant le prix & la somme de 3000 francs
acp 306 (3 Q 30 021) f° 51

Isaac Alexandre Troller et Samuel Alexandre Troller qui sont devenus seuls propriétaires du restant de la maison cèdent leurs parts à Louis Bloch qui devient ainsi seul propriétaire

1843 (4.2.), Strasbourg 7 (99), Me Boersch n° 3625
Licitation – Ont comparu M. Isaac Alexandre Troller, M. Samuel Alexandre Troller les deux négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg d’une part
et M. Louis Bloch, changeur demeurant et domicilié à Strasbourg d’autre part
Lesquels ont exposé qu’ils sont propriétaires par indivis d’une maison sise à Strasbourg rue de la lanterne N° 3, que désirant sortir de cette indivision, ils sont convenus d’exposer aux enchères, sans admission d’étrangers, (…) qu’ils comparoitraient aujourd’hui à l’effet de dresser le cahier des charges ded clauses et conditions sous lesquelles cette adjudication aura lieu.
Description de la maison à vendre. Une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière avec deux cours, puits, écuries, remises, magasins, appartenances, droits et dépendances, connue sous le nom de place des victoires, située à Strasbourg rue de la lanterne N° 3, tenant d’un côté à la propriété de M. Reinhardt, de l’autre côté à la propriété des sieurs David Levy et Felix Behr, donnant par devant sur la rue de la lanterne attenant par derrière à la propriété de MM. Rübsamen, Kampmann et autres.
Titres de propriété. I. Titres de M. Bloch. M. Bloch est propriétaire de (186/1792) indivis dudit immeuble pour les avoir acquis du sieur Elie Troller commis négociant et de Dlle Julie Troller, majeure d’ans, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg selon contrat passé devant ledit M° Boersch le 28 janvier 1843, enregistré, il est à voir dans ce contrat comment la dite portion indivise de maison appartenait au sieur Elie Troller et à la Dlle Julie Troller.
II. Titres de MM. Troller. MM. Isaac Alexandre Troller et Samuel Alexandre Troller déclarent être propriétaires de (1606/1792) de ladite maison de la manière suivante. La veuve Pauline Samuel Netter, veuve du Sr Isaac Troller, négociant à Strasbourg a pour sa part à la communauté qui a existé entre elle et son mari (2/12) dudit immeuble, ainsi qu’il est dit dans l’acte précité du 28 janvier 1843 (2688/16.128) Elle a recueilli plus tard dans la succession de son fils M. Moïse Troller ainsi qu’il est établi au même acte du 28 janvier 1843 (1/93) ou 168/16.128. Suivant contrat passé devant M. Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 26 septembre 1831, enregistré, elle a acquis du Sr Jacques Abraham propriétaire à Strasbourg et de Dame Flore Samuel Netter son épouse la moitié de ladite maison (cette moitié indivise) pour le prix de 13.000 francs, savoir 8064/16.128 (…).
La veuve Netter a hérité dans la succession de son fils Jacob-Alexandre Troller (ainsi qu’il est établi dans l’acte du 28 janvier 1843) 31/2688 dudit immeuble, soit 186/16.128
Le sieur Isaac Alexandre Troller et Marie Alexandre Troller déclarent que la succession dudit Jacob Alexandre Troller étant obérée, ils ont ainsi que leurs deux sœurs Babette Troller épouse du Sr Gottschau Bloch commis négociant à Fénétrange et Jeannette Troller épouse du Sr Josué Strauss négociant demeurant à Haguenau renoncé en faveur de ladite veuve Troller à la succession dudit Jacob Alexandre Troller et la veuve Troller s’est chargée du passif de ladite succession. Par suite de cette renonciation la veuve Troller a réuni entre ses mains du chef des ces quatre enfants Troller et au nom de chacun d’eux (93/16.128) soit pour les quatre 372/16.128.
Le sieur Isaac Alexandre Troller était propriétaire du chef de leur père le sieur Isaac Troller sus nommé et du chef de leur frère le Sr Moïse Troller aussi susnommé de (31/672) soit (44/16.128). Mais par acte passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 9 août 1843, enregistré, le Sr Isaac Alexandre Troller a donné quittance à la veuve Troller sa mère de ses parts dans la succession de son père et de son frère Moïse Troller moyennant la somme de 6400 francs et ainsi la veuve Troller a réuni entre ses mains les (744/16.128) appartenant audit Isaac Alexandre Troller, ci 744/16.128
De même le Sr Samuel Alexandre Troller était propriétaire du chef de son père et de son frère les Sr Isaac Troller et Moïse Troller de (744/16.128). Mais également par acte passé devant ledit M° Noetinger le 9 août 1833, enregistré, il a donné quittance à sa mère la veuve Troller moyennant la somme de 6400 francs, et ainsi la veuve Troller a réuni entre ses mains le (744/16.128) appartenant ausdit Samuel Alexandre Toller, ci 744/16.128
Dame Babette Troller épouse du Sr Gottschau Bloch commis négociant demeurant à Fénétrange était aussi propriétaire du chef de son père Isaac Troller et de son frère Moïse Troller de (744/16.128) dudit immeuble. Elle a aussi en son contrat de mariage passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le premier septembre 1829 enregistré, donné quittance à sa mère la veuve Troller de ses parts dans les successions desdits sieurs Isaac et Moïse Troller moyennant la somme de 6400 francs, et par suite la veuve Troller a ainsi réuni entre ses mains le (744/16.128) appartenant à ladite dame Bloch, ci 744/16.128
Dame Jeannette Troller épouse du sieur Josué Strauss négociant demeurant à Haguenau était au même titre que la dame Bloch propriétaire de (744/16.128) dudit immeuble. De même en son son contrat de mariage passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 22 et 29 octobre 1840 enregistré, elle donné quittance à sa mère la veuve Troller de ses parts dans les successions desdits Isaac et Moïse Troller moyennant la somme de 5500 francs, et ainsi la veuve Troller est encore devenue propriétaire de (744/16.128) appartenant à ladite dame Strauss, ci 744/16.128
Les sieurs Isaac Alexandre Troller et Samuel Alexandre Troller déclarent d’ailleurs garantir expressément et solidairement l’adjudicaire contre toutes recherches et tous troubles qui pourraient provenir de l’irrégularité des susdits actes. Ainsi la veuve Troller est devenue propriétaire de 14.454/16.128.
La veuve Troller est décédée à Strasbourg le 31 octobre 1842, sa succession est avenue à ses six enfants qui sont 1° le Sr Isaac Alexandre Troller, l’un des comparans, 2° le Sr Samuel Alexandre Troller, aussi l’un des comparans, 3° le Sr Elie Troller commis négociant demeurant à Strasbourg 4° la Dlle Julie Troller, majeure d’ans demeurant à Strasbourg, 5° Dame Babette Troller épouse du Sr Gottschau Bloch commis négociant demeurant à Strasbourg, 6° Et dame Jeannette Troller épouse du Sr Josué Strauss demeurant à Haguenau.
Mais par acte passé devant ledit M° Boersch (…) le jour d’hier, le Sr Elie Troller, la Dlle Julie Troller, la Dame Jeannette Troller épouse du Sr Josué Strauss commerçant demeurant à Haguenau. et le Dame Gottschau Bloch ont renoncé à la succession de ladite veuve Troller et ainsi les Sr Isaac Alexandre Troller et Samuel Alexandre Troller sont aujourd’hui seuls héritiers de ladite veuve Troller.
(…) mise à prix de 25.000 francs
au sieur Bloch moyennant 34.000 francs
acp 306 (3 Q 30 021) f° 99

Originaire de Fénétrange en Moselle, Louis Bloch épouse en 1840 Babette Levi native de Worms
1840 (9.11.), Strasbourg 12 (153), Me Noetinger n° 12 887
Contrat de mariage – furent presens M. Louis Bloch, changeur demeurant à Strasbourg fils majeur et légitime de M. Joseph Bloch, négociant domicilié à Fénétrange, et de Mad Rosalie Cerf
Et Madlle Babette Levi, mineure demeurante à Worms, fille légitime de M. Abraham Levi, négociant demeurant à Worms, et de feu Sara Cahn

communauté réduite aux acquets
Etat des apports de M. Louis Bloch, changeur à Strasbourg au mariage qu’il se propose de contracter avec Dlle Babette Levy mineure d’ans demeurant à Worms
Immeuble. 135. Une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de la Douane N° 27 faisant le coin de la rue des tonneliers tenant d’un côté à Mr Greiner de l’autre à ladite rue des Tonneliers par derrière au Sr Brucker baquetier, Estimée à 25.000 francs
Places à la synagogue. 136. Le droit de location perpétuelle sur six places à la synagogue de cette ville, ledit droit évalué 5000
Total de l’actif 303.455, Passif 137.766, Balance 165.680
Etat des différens objets mobiliers apportés par Medlle Babette Levi de Worms au mariage qu’elle se propose de contracter avec M. Louis Bloch changeur de Strasbourg, total 849
Enregistrement de Strasbourg, acp 282 f° 89-v du 12.11.

Babette Levi meurt en 1844 en délaissant deux fils

1844 (1.4.), Strasbourg 12 (163), Me Noetinger n° 16.686
Inventaire après le décès de De Babette Levi épouse de M. Louis Bloch, changeur demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 18 février 1844
L’an 1844, le premier avril à midi, à la requête en présence de M. Louis Bloch, changeur demeurant à Strasbourg, agissant 1° comme ayant été commun en biens, conquêts & acquêts avec De Babette Levi son épouse décédée en cette ville 2° comme donataire de feu son épouse de l’usufruit viager d’une somme de 50.000 francs à prendre sur la succession de la défunte, ainsi que le tout résule du contrat de mariage ci après analysé, 3° & en qualité de père et tuteur légal de de Jules Bloch & Adolphe Bloch le premier âge de 2 ans et demi le second de sept mois, ses deux enfants enore mineurs issus de son mariage avec ladite défunte Babette Levi
En présence de M. Abraham Levy, négociant demeurant à Worms, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs

La présente opération sera basée sur le contrat de mariage passé entre M. Bloch et sa défunte épouse devant Me Noetinger le 9 novembre 1840 (…)
Le tout fait & trouvé à Strasbourg en la maison mortuaire rue de la douane N° 27
Immeuble. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtimens latéraux & de derrière, avec deux cours, écuries, remise, magasin & dépendances située à Strasbourg rue de la lanterne N° 3, d’un côté M. Reinhardt, de l’autre le Sr David Levy & Frédéric Bohr, par devant ladite rue par derrière le Sr Ruebsamen & Kampmann & autres. M. Bloch a acquis 197/792 de cet immeuble du Sr Elie Troller commis négociant & de Dlle Julie Troller majeure, les deux demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Boersch notaire à Strasbourg le 28 janvier 1843 transcrit au bureau des hypothèques le 6 janvier [sic] même année vol. 394 N° 54. Et il a acquis le surplus de ladite maison de MM. Isaac Alexandre Troller & Samuel Alexandre Troller négociants à Strasbourg suivant acte de licitation reçu par ledit notaire Boersch le 4 février 1843. Les parties évaluent le revenu annuel de cette maison, sans distraction de charges, à 1700 francs, ce revenu capitalisé au denier vingt produit une valeur de 34.000 francs
acp 321 (3 Q 30 036) f° 94-v du 9.4. – Ladite succession se compose savoir,
Propres à la veuve 1° sa garde robe évaluée 790, 2° di linge 1639, 3° une somme de 34.000
Propres du veuf, 152.481 francs
Communauté, masse active, meubles, argent comptant et créancess d’une valeur de 225.894, Plus une maison à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3 d’un revenu de 1700 en capital 34.000, créances douteuses 6766
Masse passive 38.848

Louis Bloch se remarie avec Sara Altschul native d’Ingenheim en Palatinat en apportant la maison sise rue de la Lanterne

1847 (19.1.), Strasbourg 12 (170), Not. Noetinger n° 19.003
Contrat de mariage – Ont comparu M. Louis Bloch, changeur demeurant à Strasbourg, veuf avec deux enfants de De Babelle Levi stipulant comme futur époux d’une part
Et Madlle Sara Altschul, majeure sans état demeurant à Ingenheim /:Bavière rhénane:/ fille de feus M. Gabriel Altschul, négociant à Ingenheim & de Dlle Cécile Wolff, stipulant comme future épouse, sous l’assistance de son frère M. Marx Altschul propriétaire demeurant à Ingenheim à ce présent, d’autre part

Immeubles. Une maison sise à Strasbourg rue de la douane N° 27 faisnt le coin de la rue des tonneliers estimée à 35.000
Une maison avec deux cours etc. sise à Strasbourg rue de la Lanterne N° 3 estimée à 40.000
acp 357 (3 Q 30 072) f° 12 du 22 janvier – Il y aura communauté d’acquets dont deux tiers au futur et un tiers à la future. Néanmoins en cas de prédécès de la future épouse sans enfant la communauté entière appartiendra au futur époux et en cas de prédécès du futur sans enfant la future aura l’option d’accepter la communauté ou de prende 15.000 francs après le décès dans les deux ans du mariage et 20.000 francs dans le cas où ce décès arrivera après l’expiration des deux années.
Les apports du futur époux se composent de valeurs commerciales et effets en portefeuille montant à 509.563
une maison à Strasbourg rue de la douane N° 27 évaluée 35.000
Une maison rue de la lanterné N° 3 évaluée 40.000 (total) 584.563 – Passif 300.886
Les apports de la future se composent d’une somme de 37.000
Donation par la future en cas de prédécès et d’existence d’enfant de l’usufruit de la moitié de sa succession
Et par le futur à la future en cas de prédécès d’une rente annuelle de 500 francs durant les 10 premières années qui suivront son décès.

Liquidation de la communauté entre Louis Bloch et Babette Levi
1864 (22.8.), Me Holtzapffel subst. Mr Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Louis Bloch, changeur à Strasbourg, Babette Levi sa femme et de la succession de cette dernière, décédée le 18 février 1844.
Entre 1) le veuf comme commun en biens en vert de son contrat de mariage reçu Noetinger le 9 novembre 1840 et comme usufruitier de la moitié de sa succession
2) Jules Bloch, commis négociant à Strasbourg, 3) Adolphe Bloch, élève en médecine à Paris
Communauté.Masse active, argenterie 675, créances 208.168, argent 17.049, prix de vente de la maison 30.205, Total 255.944
Masse passive, reprises de la défunte 34.000, reprises du veuf 152.481, autre 40.757, total 227.238 – Reste 28.705
Succession, reprises 34.000, bénéfices de la communauté 14.052 – Total 49.991
Masse passive 26, Reste 49.965, moitié en usufruit au Sr Bloch 24.982
En toute propriété aux enfants 24.982, à déduire les droits de succession 339, reste 24.643
Attributions (…)
acp 535 (3 Q 30 250) f° 69-v du 29.8.

Louis Bloch et ses enfants vendent la maison au négociant Isaac Hausser moyennant 30 050 francs

1853 (18.5.), Me Noetinger
Ont comparu Monsieur Louis Bloch, négociant demeurant à Strasbourg, Et Monsieur Eliacin Aaron, licencié en droit demeurant en ladite ville, agissant en qualité de mandataire de Monsieur Abraham Levy négociant demeurant à Worms (…) lesquels on déposé audit Me Noetinger le cahier des charges sur lequel devront être ouvertes les enchères pour la vente d’une maison sise à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3 dépendant de la communauté qui a existé entre Monsieur Bloch comparant et la Dame Babette Levi sa défunte épouse. Ce cahier des charges dressé par ledit Me Noetinger à ce commis par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 14 mars dernier qui a également ordonné que la vente aurait lieu devant le même notaire. Lequel cahier des charges signé par ledit M° Noetinger aujourd’hui (…)
Ledit jugement a été rendu contre Monsieur Louis Bloch négociant demeurant à Strasbourg ayant été commun en biens avec Dame Babette Levi sa défunte épouse en encore en raison des droits d’usufruit qui lui competent sur uen partie de la succession de feue sadite femme, demandeur en licitation pour lequel a occupé Me Ackermann avoué près le tribunal civil de Strasbourg, Et Monsieur Abraham Levy, négociant demeurant à Worms, en qualité de subrogé tuteur de Jules Bloch, et Adolphe Bloch les deux enfants mineurs issus du mariage du demandeur Louis Bloch avec feue ladite Babette Levi, défendeurs ayant comparu par M° Hevé avoué près ledit tribunal
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière avec deux cours, écuries, remises, magasins et dépendances située à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3 tenant d’un côté au Sieur Schnitzler de l’autre au sieur Schopp par devant la rue par derrière les sieurs Kampmann, Michel Aron et Weil frères.
Etablissement de la propriété. La maison à vendre appartenait anciennement à Dame Sara Netter veuve du Sieur Samuel Jacob aubergiste à Strasbourg laquelle l’a vendue à Jacques Samuel Netter commis négociant pour deux cinquièmes, Jacques Abraham négociant pour deux cinquièmes et Isaac Troller négociant pour un cinquième, tous demeurant à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1829. Par acte pasé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 6 mai 1824 le sieur Jacques Samuel netter et Dame Henriette Ruef sa femme ont vendu les 2/5 leur appartenant au sieur Jacques Abraham susnommé et Dame Flore Samuel Netter sa femme pour un 10° et Alexandre Isaac Troller et Pauline Samuel Netter sa femme pour trois 10° de sorte que ladite maison appartenait alors indivisément et par moitié aux conjoints Abraham et Troller. Le sieur Troller étant décédé la moitié de la maison est avenue pour un tiers soit pour un 6° de la totalité à sa veuve et pour les deux autres tiers restants à ses huit enfants Babette Troller, Samuel Alexandre Troller, Jacob Alexandre Troller, Moïse Troller, Elie Troller, Jeannette Troller, Julie Troller et Isaac Alexandre Troller, soit à chacun pour un 24° du total. Le sieur Moïse Troller, l’un des enfants étant venu à mourir, sa mère a recueilli dans sa succession le quart du 24° à lui appartenant et devint par là propriétaire de 118/672. Les sept frères et sœurs recueillirent le trois autres quart et devinrent chacun propriétaires de 31/672. Le sieur Jacob Alexandre Troller étant également décédé le 31/672 lui appartenat furent recueillis pour un quart par la veuve avec 31/2698 et pour trois quarts par ses six frères et sœurs soit chacun pour 93/2698. Les sieurs Samuel Alexandre Troller, Isaas Alexandre Troller, Babette Troller et Jeannette Troller ayant renoncé à la succession de leur dit frère Jacob Alexandre Troller en faveur de la veuve, cette dernière devint propriétaire de 3404/16.192, Samuel Alexandre Troller, Isaac Alexandre Troller, Babette Troller et Jeannette Troller possédèrent alors chacun 31/672, Elie Troller et Julie Troller chacun 93/692. Par acte passé devant M° Boersch notaire à Strasbourg le 28 janvier 1843. Elie Troller et Julie Troller vendirent leur parts faisant ensemble 186/1792 à Monsieur Louis Bloch changeur demeurant à Strasbourg ci-dessus nommé. Ladite vente eut lieu moyennant 3000 francs (…) transcrit au bureau des hypothèques volume le 6 janvier 1843 volume 394 numéro 54. Les quatre autres enfants Troller vendirent successivement les 31/372 appartenant à chacun d’eux à la veuve, savoir le sieur Isaac Alexandre Troller par acte passé devant Me Noetinger soussigné le 9 août 1833, le sieur Samuel Alexandre Troller par acte passé devant le dit notaire le même jour, Babelle Netter en son contrat de mariage avec Gottschau Bloch de Fénétrage passé devant Me Noetinger soussigné le premier septembre 1829 et Jeannette Troller en son contrat de mariage avec Josué Strauss de Haguenau passé devant ledit Me Noetinger le 22 et 29 octobre 1810, tous lesdits actes portant quittance des prix de vente. Enfin le sieur Jacques Abraham et Flore Samuel Netter sa femme ont vendu également à la veuve Troller leur moitié en vertu d’un acte passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 6 septembre 1831 pour le prix de 13.000 francs délégués aux créanciers nommés plus loin, de sorte que la veuve Troller possédait alors 14.454/16.128 et Monsieur Bloch 1674/16.128. Au décès de Madame veuve Troller sa succession échut à ses six enfants survivants ci-dessus nommés mais par acte passé devant M° Boersch notaire à Strasbourg le 3 février 1843 le sieur Troller, la demoiselle Julie Troller, Dame Jeannette Troller femme de Josué Strass de haguenai et Babette Troller femme de Gottschau Bloch de Fénétrange ont renoncé à la succession de leur mère, de sorte que Messieurs Isaac Alexandre Troller et Samuel Alexandre Troller sont devenus seuls propriétaires des 14.454/16.128 ayant appartenu à leur mère. Par acte passé devant M° Boersch susdit Messieurs Troller et Monsieur Bloch ont fait dresser le cahier des charges clauses et condition pour parvenir à la vente aux enchères par licitation entre eux sans admission d’étrangers de ladite maison. Cette adjudication a été pronocée en vertu du même acte au profit de Monsieur Bloch moyennant le prix de 30.000 francs (…)
(Charges, clauses et conditions) Article six bis. De convention expresse, l’adjudication emportera bail par l’adjudicataire au profit de Monsieur Bloch pour trois, six, neuf ou douze ans d’une écurie avec remise pour y loger les foins le tout faisant partie de la maison à vendre moyennant un loyer annuel de 50 francs avec l’obligation à la charge de l’adjudicataire de fournir pendant toute la durée du bail la paille pour la litère à condition que tout le fumier appartiendra à l’adjudicataire (…) L’an 1853 le 27 avril
Adjudication. Et le mercredi 18 mai 1853 (…)
Echéri durant le premier feu par Monsieur Isaac Hausser négociant demeurant à Strasbourg à la somme de 30.050 francs. Et trois nouveaux feux ayant été allumés sans que pendant leur durée ait été fait de mise ultérieure, ladite maison a ét définitivement adjugée à Monsieur Hausser
Les parties font observer à raison de la paille que l’adjudicataire est tenu de fournir au vendeur pour litière de l’écurie que celui-ci s’est réservée à titre de bail, que la paille fournie par l’adjudicataire équivaut au fumier que celui-ci est autorisé à retenir de sorte qu’il n’y a aucune chambre à cet égard. De plus par convention expresse à l’instant arrêtée, le locataire aura le droit de faire panser et seller son cheval dans la cour de derrière de l’écurie et de chercher l’eau à la pompe moyennant quoi et sous la promesse de l’exécution formelle de tout ce que dessus Monsieur Hausser est considéré à présent comme propriétaire de la maison vendue pour par lui en faire jouir et disposer dès aujourd’hui comme bon lui semblera
acp 419 (3 Q 30 134) f° 8 du 2.5., Cahier des charges du 27 avril – idem f° 80-v du 27.5., Adjudication définitive du 18 mai
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 567 (2228) n° 68

Isaac Hausser constitue une société avec Marie Hausser sa sœur veuve Elie Mayer
1842 (24.12.), Me Arbogast
Acte de société – pour 9 années à partir du premier janvier 1843 en nom collectif sous la raison Hausser et Compagnie, pour les remplacements militaires dans le département du Calvados dont le siège est fixé à Caen
entre Isaac Hausser agent d’affaires à Strasbourg domicilié à Caen et Marie Hausser sa sœur veuve Elie Mayer à Strasbourg
Le fonds capital de la société est de 40.000 francs, numéraire, créances et billets dont il sera dressé état
Ne contenant ledit acte que des articles réglementaires
acp 305 (3 Q 30 020) f° 50-v du 26.12.

Isaac Hausser épouse Henriette Mayer
1845 (5. Xbr), Strasbourg 13 (61), Me Arbogast n° 2193
Contrat de mariage – Sont comparus M. Isaac Hausser, commis négociant demeurant à Strasbourg fils majeur de M. Daniel Hausser autrefois marchand demeurant en ladite ville de de feue Dame Sophie Weill son épouse, agissant comme futur époux d’une part
Et Delle Henriette Mayer, sans état demeurant à Strasbourg fille mineure de feus M. Elie Meyer agent d’affaires et De Henriette Stein vivants conjoints à Strasbourg, assistée de par 1. De Pauline Lœb veuve de Samson Stein vivant fripier à Strasbourg où elle demeure son aieule materelle (…) 2. M. Samuel Alexandre Troller, négociant demeurant en cette ville son tuteur datif, agissant comme future épouse d’autre part

acp 343 (3 Q 30 058) f° 87 du 8 décembre
Les apports du futur consistent en une somme de 30.000 francs
Ceux de la future en 1° un trousseau estimé 486, 2° argent comptant 8193, 3° créances 7031
Don matutinal par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 2400 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de la propriété pleine et entière des objets qui auront servi à leur usage personnel
Donation par la future au futur en cas d’inexistence d’enfant de la jouissance viagère de tous les biens qu’elle délaissera au jour de son décès et par le futur à la future l’usufruit viager d’une somme égale au montant de la fortune de cette dernière

Isaac Hausser meurt en 1854 en délaissant quatre enfants

1854 (25.11.), Strasbourg 15 (92), Not. Momy (Hippolyte) n° 1956
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Isaac Hausser et Henriette Mayer – A la requête et en présence de Dame Henriette Mayer, veuve du Sieur Isaac Hausser, en son vivant négociant domiciliée & demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens ayant existé entre elle & son mari défunt aux termes des dispositions de leur contrat de mariage passé devant Me Arbogast lors notaire à Strasbourg le 5 décembre 1845, enregistré (communauté à laquelle ladite Dame requérante se réserve de renoncer si elle le juge convenable) & à raison des avantages de survie qui lui ont été assurés par feu son mari suivant l’article 7 du même contrat, 2° En sa qualité de tutrice légale de ses quatre enfants mineurs issus de son mariage avec feu son époux nommés Fanny Hausser âgé de 8 ans, Ernestine Hausser agée de 7 ans, Lucie Hausser agée de 5 ans, Désiré Hausser âgé de 8 mois
En présence de Monsieur David Masse, avocat domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des quatre enfants mineurs

Dispositions du contrat de mariage (…)
Immeuble de la communauté. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiments latéraux & de derrière avec deux cours, écuries, remises, magasins & dépendances située à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3, tenant d’un côté au sieur Schnitzler de l’autre au Sr Schopp par devant la rue, par derrière les sieurs Kampmann, Michel Aron et Weil frères. Origine de la propriété de ladite maison. M. Hausser défunt est devenu propriétaire de la maison & de ses dépendances ci-dessus décrite pour en avoir fait l’acquisition sur le sieur Louis Bloch, négociant demeurant à Strasbourg & les enfants de ce dernier issus de son mariage avec dame Babette Levi sa femme défunte, aux termes d’un procès verbal d’adjudication par forme de licitation dressé par Me Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 18 mai 1853, enregistré le 27 transcrit au bureau des hypothèques le 31 mars volume 567 N° 68. Ladaite licitation ordonnée par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 14 mars 1854
acp 435 (3 Q 30 150) f° 45-v du 1.12. (succession déclarée le 9 février 1855)
Communauté, mobilier estimé 1571, créances 62.535, créances douteuses 5000, Une maison à Strasbourg rue de la Lanterne N° 3
Passif 92.298
Propres inexistants du défunt 30.000, Récompenses dues à la veuve 10.600

Henriette Mayer renonce à la communauté avec son mari Isaac Hausser
1855 (5.2.), Strasbourg 15 (92), Not. Momy (Hippolyte) n° 2128
Renonciation – A comparu Dame par Henriette Mayer veuve du Sr Isaac Hausser, en son vivant négociant demeurant et domiciliée à Strasbourg
Laquelle a déclaré renoncer purement et simplement au don matutinal et à la donation en propriété de de garde robe, de la bibliothèque et autres objets ayant servi à l’usage personnel de son mari ainsi qu’à l’usufruit qui lui a été légué par le Sr Hausser au contrat de mariage passé devant Me Arbogast lors notaire à Strasbourg le 5 décembre 1845. Madame veuve Hausser ne vouant pas profiter des avantages qui peuvent lui résulter des donations retenues audit contrat
acp 437 (3 Q 30 152) f° 25 du 7.2.

La veuve d’Isaac Hausser acquiert la maison par licitation

1860 (4.1.) Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 5889
Cahier des charges du 3. Xbre 1859. Sont comparus 1° Dame Henriette Mayer, veuve du Sieur Isaac Hausser, en son vivant négociant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari défunt que comme tutrice naturelle de ses quatre enfants mineurs issus de son mariage avec feu son époux et nommés 1° Fanny Hausser, 2° Ernestine Hausser, 3° Lucie Hausser, & 4° Désiré Hausser, ces mineurs habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart dudit Sieur Hausser leur père défunt ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé après le décès du Sieur Hausser par M° Momy l’un des notaires soussignés qui en a la minute le 29 novembre 1854, enregistré, 2° Et Monsieur David Masse, avocat demeurant et domicilié en ladite ville de Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des quatre mineurs (…)
Par jugement rendu le 14 novembre 1859 (…) entre Dme Henriette Mayer veuve du Sieur Isaac Hausser en son vivant négociant à Strasbourg où elle est domiciliée ayant agi en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et le susdit défunt son Epoux, demanderesse ayant comparu par M° Picard avoué près le tribunal d’une part, Et le Sieur David Masse avocat domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de subrogé tuteur de Fanny, Ernestine, Lucie & Désiré Hausser les quatre enfants mineurs issus du mariage d’entre la de demanderesse & le susdit défunt Isaac Hausser son mari leur père, ces mineurs sous la tutelle légale de leur mère laveuve Hausser sus dénommée défendeur ayant comparu par M° Schneegans avoué près le même tribunal, Le tribunal de première instance (…) a ordonné que devant M° Momy notaire à Strasbourg à ce commis il sera procédé aux liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre le demanderesse et feu son mari, a ordonné en outre que pour parvenir aux opérations dont s’agit il sera (…) procédé à la vente et adjudication publique par licitation de l’immeuble ci après décrit (…)
(la veuve)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiments latéraux & de derrière, avec deux cours, écuries, remises, magasins et dépendances, située à Strasbourg rue de la Lanterne n° 3 tenant d’un côté au Sieur Schnitzler de l’autre au sieur Schopp par devant la rue par derrière les Sieurs Kampmann, Michel Aron & Weil frères.
Etablissement de la propriété. La maison ci dessus désignée dépend de la communauté de biens qui, aux termes e leur contrat passé devant M° Arbogast lors notaire à Strasbourg & l’un de ses collègues le 5 décembre 1855 enregistré a existe entre feu M. Hausser & la dame comparante sa veuve survivante. Monsieur Hausser est décédé à Strasbourg le 8 août 1854 en délaissant pour ses seuls et uniques héritiers chacun pour un quart es quatre enfants issus de son mariage avec la veuve comparante et nommés Fanny Hausser, Ernestine Hausser, Lucien Hausser & Désiré Hausser. L’inventaire après le décès de M. Hausser a éé dressé par Me Momy le 29 novembre 1854, enregistré (…) Monsieur Hausser défunt est devenu propriétaire de la maison et de ses dépendances ci-dessus décrites pour en avoir fait l’acquisition sur le Sieur Louis Bloch négociant demeurant à Strasbourg & Jules Bloch & Adolphe Bloch enfant alors encore mineurs, issus de son mariage avec dame Babette Levi sa femme défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication par formee de licitation dressé par Me Charles Noetinger & son collègue notaires à Strasbourg le 18 mai 1853, enregistré le 27 transcrit au bureau des hypothèques le 31 du même mois volume 567 numéro 68. Ladite licitation ordonnée par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 14 mars 1853. Dans le cahier des charges dressé en vue de l’adjudication ci-dessus relatée par ledit Me Noetinger le 27 avril 1853 (…) l’origine de la propriété du chef du sieur Louis Bloch & de ses enfants a été établie ainsi qu’il suit
« La maison à vendre appartenait anciennement à Dame Sara Netter veuve du Sieur Samuel Jacob aubergiste à Strasbourg (…) Cette adjudication a été pronocée en vertu du même acte au profit de Monsieur Bloch moyennant le prix de 30.000 francs (…) »
Charges, clauses et conditions (…) Mise à prix 20.000 francs
N° 5959, Vente par adjudication du 4 janvier 1860 – (le notaire) a prononcé l’adjudication au profit de ladite dame Henriette Mayer veuve du Sieur Isaac Hauser comparante, pour 20.050 francs
Police d’assurance n° 28.275. Compagnie d’assurances générales contre l’incendie. M Hausser, date de la police 5 juillet 1853, expiration 6 juillet 1863
1° 50.000 francs sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg rue de la Lanterne N° 3 élevée sur cave de rez de chaussée renfermant magasin, remise, une petite écurie & lieux d’aisances le tout surmonté de trois étages & greniers
2° 25.000 francs sur recours de voisins soit de droite soit de gauche.
Par avenant N° 1427 en date du 5 décembre 1853 le sieur Hausser a fait couvrir en sus sur ladite maison les sommes ci après savoir 1° 20.000 francs en augmentation de celle de f. 50.000 déjà assurée par l’article. 1, 2° 5000 francs en augmentation de celle de f. 25.000 déjà assurée par l’article 2 s. recours de voisins
L’assuré déclare que le bâtiment est construit et Pierres & bois où la pierre domine, couvert en tuiles.
acp 483 (3 Q 30 198) f° 82-v du 12. Xbr, Cahier des charges du 7. Xbr
acp 484 (3 Q 30 199) f° 76-v du 13.1., Adjudication définitive du 4 janvier

Henriette Mayer se remarie avec Alexandre Troller, négociant à Bischwiller
1864 (21.9.), Strasbourg 15 (113), Not. Momy (Hippolyte) n° 9928
Contrat de mariage – Sont comparus Monsieur Alexandre Troller, négociant demeurant à Bischwiller, l’un des associés de la maison de commerce établie de ladite ville sous la raison Troller et Blum, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Et Madame Henriette Mayer veuve avec quatre enfants de Monsieur Isaac Hausser en son vivant négociant à Strasbourg ou ladite dame demeure
acp 536 (3 Q 30 251) f° 32-v du 26.9.
stipulation de communauté de biens réduite aux acquets, partageable par moitié , réserve d’apports et d’héritages
Les apportsd du futur consistent dans son avoir dans la maison de commerce Troller & Blum
Ceux de la future consistent en une valeur de 38.212
Point de donation éventuelle

Henriette Mayer hypothèque la maison au profit du capitaine Nicolas Emile Toussaint

1860 (27.2.),Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6081
Obligation – a comparu Dame Henriette Maÿer, veuve de M. Isaac Hausser, en son vivant négociant à Strasbourg où ladite Dame demeure et est domiciliée (devoir)
à Monsieur Nicolas Emile Toussaint, capitaine en retraite demeurant à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins N° 38, la somme principale de 15.000 francs pour prêt se pareille somme
Affectation hypothécaire. Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiments latéraux & de derrière, avec deux cours, écuries, remises, magasins & dépendances, située à Strasbourg rue de la Lanterne, n° 4, tenant d’un côté au Sieur Schnitzler, de l’autre au Sieur Schopp, pardevant la rue par derrière les sieursKampmann, Michel Aron & Weil frères.
Etablissement de la propriété. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre feu M. Isaac Hausser et la dame comparante sa veuve, Madame Hausser en est devenue seule propriétaire pour s’en être rendue adjudicataire moyennant le prix de 25.050 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M. Momy l’un des notaires soussigné le 4 janvier 1860, enregistré. Cette licitation avait été ordonnée par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 14 novembre 1859, enregistré entre ladite dame Hausser, demanderesse, et les héritiers de feu son mari défendeurs. Part le cahier des charges dressé en vue de cette adjudication par ledit Me Momy & son Collègue le 7 décembre 1859, enregistré, le prix d’adjudication a été stipulé payable savoir (…)

Liquidation de la communauté entre Isaac Hausser et Henriette Mayer
1860 (7.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6032
Sont comparus 1° Dame Henriette Mayer, veuve du Sieur Isaac Hausser, en son vivant négociant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens ayant existé entre elle et ledit Sieur Hausser son mari défunt aux termes des dispositions de leur contrat de mariage passé devant Me Arbogast lors notaire à Strasbourg le 5 décembre 1845, enregistré & encore à raison des avantages de survie qui lui ont été assurés par son mari suivant l’article 7 du même contrat, 2° Monsieur David Masse, avocat domicilié à Strasbourg agissant pour et au nom des mineurs Fanny Hausser, Ernestine Hausser, Lucie Hausser, Désiré Hausser dont il est subrogé tuteur & qui ont pour tutrice Madame veuve Hausser comparante leur mère (…)

Par jugement rendu le 14 novembre 1859 le tribunal civil de première instance de Strasbourg jugeant en matière sommaire a ordonné que devant Me Momy l’un des notaires soussignés il sera procédé aux liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre la dame veuve Hausser comparante & feu son mari
Observations préliminaires. I. Mariage de Monsieur & Mad. Hausser (…)
Décès de M. Hausser. Inventaire. Monsieur Hausser est décédé à Strasbourg le 8 août 1854. L’inventaire a ét dressé par M° Momy le 29 novembre suivant (…)
Licitation de l’immeuble de Communauté, il dépendait de la communauté une maison sise à Strasbourg rue de la Lanterné N° 4 (…)
acp 485 (3 Q 30 200) f° 51 du 10.2. – Communauté. Masse active, 1) mobilier 1571, 2) créances 62.535, 3) prix de la maison adjugée à la veuve 20.050 – Total 84.157
Masse passive, 126.370 – Déficit de la communauté 42.212
Droits des parties et abandonnements. Compte de la De Hausser. Elle a payé à la décharge de la communauté 80.690, elle a fait recette pour le compte de la communauté 62.535, la communauté reste devoir à Mde Hausser 18.154
Elle paiera à la décharge de la même communauté (…) 5079, La veuve Hausser réclame récompense a elle due par son contrat de mariage 10.600, Total 33.834
Pour la remplir on lui abandonne 1) lemobilier 1571, 2) le prix de la maison 20.050, Total 21.621
partant elle reste à découvert de 12.212

Henriette Mayer vend la maison 24 000 francs à Nathan Blum

1860 (3.7.), Strasbourg 1 (169), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1148
a comparu Madame Henriette Maÿer, veuve de Mons. Isaac Hausser, en son vivant négociant à Strasbourg où ladite Dame demeure et est domiciliée (vend)
à Monsieur Nathan Blum, propriétaire, domicilié et demeurant à Strasbourg
Une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, avec deux cours, écuries, remises, magasins et dépendances, situés à Strasbourg rue de la Lanterne n° 4, tenant d’un côté au sieur Schnitzler, de l’autre au sieur Schopp, pardevant la rue, par derrière les sieurs Michel Aron, Kampmann et Weil frères.
Titres de propriété. Madame veuve Hausser est devenue propriétaire de cet immeuble aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M. Momy notaire à Strasbourg le 4 janvier 1860, enregistré. Le même immeuble dépendait de la communauté de biens qui aux termes du contrat de mariage de la comparante dressé par M. Arbogast notaire à Strasbourg le 5 décembre 1845, enregistré, existait entre feu Monsieur Hausser et sa veuve survivante. Monsieur Hausser est décédé à Strasbourg le 8 août 1854 en délaissant pour ses seuls et uniques héritiers chacun pour un ä ses quatre enfants issus de son mariage avec la Dame comparante et nommés Fanny, Ernestine, Lucie et Désiré Hausser. L’inventaire après le décès de M. Hausser a été dressé par M. Moly notaire susdit le 29 novembre 1854 enregistré, il en résulte qu’à l’époque du décès de M. Hausser l’immeuble en question était la propriété de la veuve pour moitié et de ses quatre enfant susdits pour l’autre moitié. Monsieur Hausser défunt est devenu propriétaire de la maison et de ses dépendances ci-dessus décrites pour en avoir fait l’acquisition sur le sieur Louis Boch, négociant demeurant à Strasbourg et Jules Bloch et Adolphe Bloch enfants encore alors mineurs de ce dernier issus de son mariage avec Dame Babette Levy sa femme défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication en forme de licitation dressé par M. Charles Noetinger notaire à Strasbourg le 18 mai 1853. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 31 diu même mois volume 567 numéro 68 (…) Dans le cahier des charges dressé en vie de l’adjudication ci-dessus relatée par ledit M. Noetinger le 27 avril 1853 enregistré et déposé pour minute par lui à la requête de parties intéressées ledit jour 27 avril 1853 enregistré l’origine de la propriété du chef du sieur Bloch et de ses enfants a été établie ainsi que suit
« La maison à vendre appartenait anciennement à Dame Sara Netter veuve du Sieur Samuel Jacob aubergiste à Strasbourg (…) Cette adjudication a été pronocée en vertu du même acte au profit de Monsieur Bloch moyennant le prix de 30.000 francs (…) »
Situation hypothécaire (…). Charges, clauses et conditions (…) Et en outre y compris trois poeles en fayence au deuxième étage un poêle en fonte, deux en fayence et une glace dans la grande chambre du premier étage et tout ce qui se trouve dans la buanderie de la maison vendue – Prix 24.000 francs
Police d’assurance [ut supra, sans avenant]
acp 489 (3 Q 30 204) f° 87-v du 4.7.

Natif de Bischheim, Nathan Blum épouse vers 1851, sans doute en Amérique où naît son fils aîné, Pauline Goudchaux originaire d’Herbéviller
1862, Registre de population (600 MW 352)
rue de la Lanterne 4 (i 186)
place Kleber 12 (délogement 25 mars 1858), rue de la Chaîne 3 (délogement 29 Xbre 1860) rue de la lanterne 4
Blum, Nathan, né à Bischheim le 18. 8bre 1817, h. m. négociant, Israélite, français, (séjour dans la commune) 1 .8.b 1856, (domicile antérieur) Amérique
id. née Godchot, Pauline, née à Herbeviller, Meurthe le 7 février 1832, f, m. sa femme
id. Alfred, né à Donatsonville, Amérique, le 25 juin 1852, g. son fils

Recensement de 1866. Canton nord, 3° section, p. 134 (i 197) – Rue de la Lanterne 2
Blum, Nathan, Md. d’articles d’Allemagne, chef de ménage, 50 ans
id. née Gotschau, Pauline femme du chef, 33
Blum, Alfred, fils du chef, 14
id. Florine, fille du chef, 10
id. Jeanne, id, 2
id. Meyer, père du chef, 86

Nathan Blum et Pauline Goudchaux hypothèquent la maison au profit de Catherine Joséphine Tribout veuve d’Auguste Reibell

1864 (22.4.), Strasbourg 1 (175), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 3505
Obligation – Ont comparu Monsieur Nathan Blum, propriétaire et commerçant, et Dame Pauline Goudchau son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Madame Catherine Joséphine Tribout veuve de Monsieur Auguste Reibell propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 12.000 francs
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière, avec deux cours, écuries, remises, magasins et dépendances, située à Strasbourg rue de la Lanterne n° 4 ancien et n° 3 nouveau, tenant d’un côté au sieur Schnitzler, de l’autre au sieur Schopp, pardevant la rue, par derrière les sieurs Michel Aron, Kampmann et Weil frères.
Titres de propriété. Monsieur Blum est propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Dame Henriette Mayer veuve de Monsieur Isaac Hausser en son vivant négociant à Strasbourg suivant contrat reçu par le soussigné notaire Ritleng et l’un de ses cllègues le 3 juillet 1860 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 du même mois de juillet volume 817, Numéro 121. Madame veuve Hausser était elle-même devenue propriétaire dudit immeuble aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M. Momy notaire à Strasbourg le 4 janvier 1860, enregistré. Ce même immeuble dépendait de la communauté de biens qui aux termes du contrat de mariage de la comparante dressé par M. Arbogast ci-devant notaire à Strasbourg le 5 décembre 1845, enregistré, existait entre feu Monsieur Hausser et sa veuve née Mayer susnommée. Monsieur Hausser est décédé à Strasbourg le 8 août 1854 en délaissant pour ses seuls et uniques héritiers chacun pour un ä ses quatre enfants issus de son mariage avec sa veuve née Mayer nommés Fanny, Ernestine, Lucie et Désiré Hausser. L’inventaire après le décès de M. Hausser a été dressé par M. Moly notaire susdit le 29 novembre 1854 enregistré, il en résulte qu’à l’époque du décès de M. Hausser l’immeuble en question était la propriété de sa veuve pour moitié et de ses quatre enfant susdits pour l’autre moitié. Monsieur Hausser défunt avait acquis la site Maison et de ses dépendances ci-dessus décrites du sieur Louis Boch, négociant demeurant à Strasbourg et Jules Bloch et Adolphe Bloch enfants alors encore alors mineurs de ce dernier, issus de son mariage avec Dame Babette Levy sa femme défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication en forme de licitation dressé par M. Charles Noetinger notaire à Strasbourg le 18 mai 1853. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 31 diu même mois volume 567 numéro 68 moyennant la somme de 30.050 forme, la dite licitation ordonnée par jugement rendue par le tribunal civil séant à Strasbourg le 14 mars 1853 enregistré. L’origine de la propriété du chef du sieur Bloch et de ses enfants a été établie dans le cahier des charges dressé en vie de l’adjudication ci-dessus relatée par ledit M. Noetinger le 27 avril 1853 enregistré et déposé pour minute et l’étude dudit Me Noetinger (…) et a été détaillée dans le contrat d’acquisition du sieur Blum comparant reçu par le soussigné et l’un de ses collègues le 3 juillet 1860 déjà ci-dessus relaté
Situation hypothécaire (…).- Police d’assurance [ut supra, sans avenant]



4, rue du Faubourg de Pierre (ancien)


Rue du Faubourg de Pierre n° 4 (ancien) – II 144 (Blondel), N 200 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Daniel Hæberlin (1813), maison démolie en 1854

Quai Kléber n° 16 – N 71 (après 1871) puis section 71 parcelle 26 (cadastre)

Maison construite sur le terrain à l’arrière de la précédente, maître d’ouvrage Théodore Siegfried (1856)


L’ancien numéro 4 se trouvait à gauche de l’actuelle maison d’angle, à l’emplacement du quai
Bâtiment quai Kleber, bâti en 1856 par Théodore Siegfried

Située au bas du Faubourg de Pierre entre le canal du faux-Rempart et la rue de la Toussaint, la maison anciennement appelée au Cordier (zum Seiler) appartient de la fin du XVI° siècle jusqu’en 1831 à des potiers, Nicolas Gückel et à ses ayants droit. La façade comprend en 1587 une galerie en bois surmontée d’un auvent de 20 pieds de long (qui doivent correspondre à la largeur du bâtiment), un étal de marchandises est posé chaque jour sur les marches devant la maison, en partie séparée de sa voisine au nord par une impasse. La maison est chargée de plusieurs rentes au profit de l’oratoire de la Toussaint, notamment de trois sols pour une porte à l’arrière de la propriété. Estimée au cours du XVIII° siècle à une valeur minimale d’environ 400 livres, elle comprend un rez-de-chaussée et trois étages d’après le plan-relief de 1727. Jean Jacques Hæberlin remplace en 1731 les marches usées posées sur le communal devant sa maison. L’oratoire de la Toussaint et Susanne Marguerite Straub passent en1743 un accord par lequel le mur qui sépare leurs propriétés ne sera plus mitoyen mais appartiendra au seul Oratoire qui remet en compensation trois chapons de rente. Jean Daniel Hæberlin hypothèque en 1813 la maison au profit du maçon Jean Jacques Stotz et du charpentier Jean Daniel Vogt qui ont reconstruit sa maison.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 36
Plan-relief de 1725. La maison est la troisième à partir du canal, suivie d’une ruelle (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Plan des abords de la route nationale n° 663 (1851, ADBR, cote 5 K 123)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le faubourg de Pierre est à gauche du repère (v) : au rez-de-chaussée deux grandes arcades (des boutiques d’après l’acte de 1831), trois fenêtres à chacun des trois étages, un niveau de lucarnes dans le demi-toit. La façade (y-x) borde l’impasse. Vers la rue de la Toussaint, la maison a une issue dans un mur, après les deux bâtiments à droite du repère (a).
La maison porte le n° 4 du Faubourg de Pierre.


Plan dressé lors de l’expertise de 1852 (ADBR, cote SP 865, 2)
Plan joint à la vente au profit de la Ville de Strasbourg (1855, ADBR, cote 57 E 15, 95)

Quand le quai de Paris (ensuite quai Kleber) est établi à la fin des années 1830, les deux premières maisons vers le canal sont démolies, la maison qui appartient alors à la veuve du charpentier Jean Daniel Vogt subsiste en saillie sur la nouvelle voie. Privé de son appui vers le sud, le mur se lézarde. Quand la veuve Vogt demande en 1852 à reconstruire sa maison notée A sur le plan, le préfet l’enjoint de démolir le pignon qui menace ruine. La Ville de Strasbourg finit par acheter la propriété Vogt en 1854. Elle en distrait le terrain à réunir à la voie publique pour l’alignement du quai et revend le reste à Théodore Siegfried qui procède à un échange de terrains avec ses voisins et cède à la Ville une bande de terrain rue de la Toussaint.

Propriétaire d’un terrain qui donne à la fois sur le quai et sur la rue de la Toussaint et qui correspond aux anciens bâtiments arrière de la maison 4, rue du Faubourg de Pierre, Théodore Siegfried construit en 1856 une nouvelle maison que représente la mise à jour du plan-relief en 1860 (deuxième bâtiment à gauche du repère 10 qui correspond à l’angle avec le Faubourg de Pierre). La nouvelle bâtisse a neuf travées dont les trois du milieu sont garnies d’un balcon à chacun des trois étages.
La maison est inscrite comme en partie démolie suite au siège de 1870. Elle retrouve quelques années plus tard sa valeur initiale. Ce doit être Henri Edmond Magnus qui a acquis la maison en 1860 qui a fait graver le monogramme M au-dessus de la porte d’entrée et peut-être poser les linteaux en bâtière. Elle porte successivement les numéros 9, 12 puis 16 du quai Kleber.



Elévations quai Kleber et rue de la Toussaint (dossier de la Police du Bâtiment)
Façade rue de la Toussaint (août 2018)
Partie centrale du rez-de-chaussée quai Kleber (août 2018)
Mise à jour (1860) des élévations du plan-relief de 1830. Le nouveau bâtiment se trouve à gauche du repère (10) qui marque l’angle du quai

août 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Nicolas Gückel, potier, et (1578) Catherine Spritz puis (1599) Esther Lipp – luthériens
h Nicolas Gückel, potier, et (1639) Marie Reps, veuve du tailleur Michel Braun, puis (1655) Salomé Baumheckel, veuve du maître maçon Michel Ott – luthériens
1666 h Ester Gückel et (1629) Gaspard Wolffgruber, maçon, puis (1636) Jean Jacques Schweickard, potier – luthériens
1678 h Jean Jacques Schweickard, potier, et (1663) Marie Hellenwürth puis (1682) Susanne Brummer – luthériens
1692 h Jean Zimmermann, potier, et (1692) Susanne Brummer veuve de Jean Jacques Schweickard – luthériens
1719 h Susanne Marguerite Straub et (1720) Jean Georges Heberlé, potier – luthériens
1760 h Georges Wolffgang Scheidt, potier, et (1750) Marie Elisabeth Hæberlin – luthériens
1760 h Jean Georges Hæberlin, potier, et (1748) Anne Dorothée Jost – luthériens
Jean Jæck, potier, et (1768) Anne Dorothée Jost, veuve de Jean Georges Hæberlin – luthériens
1797 h Jean Daniel Hæberlin, potier, et (1788) Susanne Salomé Fœttinger – luthériens
1831 v Jean Jacques Stotz, entrepreneur et architecte, et (1819) Cléophée Sophie Heitz puis (1836) Madeleine Sophie Remp
Jean Daniel Vogt, charpentier, et (1805) Marie Madeleine Hatterer
puis (1836) Jean Daniel Vogt seul
1854 v Ville de Strasbourg

Maison 16, quai Kleber

1854 v Théodore Siegfried, propriétaire, et (1849) Eugénie Gastal
1860 v Henri Edmond Magnus
1899* Elise Schiltz
1927* Albert Schiltz propriétaire
1933* Henri Georges Burck, négociant
1934* v Gustave Hanhart, rentier, et Berthe Haushalter

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1714, 375 livres en 1719, 500 livres en 1753 et 400 livres en 1768

(1765, Liste Blondel) II 144 au Chapitre de la Toussaint [sic]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jäck, 5 toises, 5 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 200, Vogt, Jean Daniel et Stoltz Jean Jacques – maison, sol – 1,05 are / puis Vogt Jean Daniel seul

Locations

1660, Jean Conrad Russ, potier
1828, Chrétien Georges Sauss, chaudronnier
1830, Susanne Marguerite veuve du chaudronnier Jean Daniel Streisguth

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450, f°466)
La veuve du potier Nicolas Gückel a au bas du Faubourg de Pierre une maison qui comprend une galerie en bois de 20 pieds de long et 3 pieds et demi de saillie, un encorbellement de 4 pieds et demi de saillie, sur la galerie un auvent de 20 pieds de long et un pied de saillie supplémentaire, au rez-de-chaussée une entrée maçonnée de 15 pieds de long en saillie de 5 pieds, devant la porte six marches maçonnées de 5 pieds de long et 6 pieds de saillie sur lesquelles est placé chaque jour un étal pour présenter des pots, des carreaux et d’autres marchandises. Doit pour la jouissance 15 sols 2 deniers

Aber an der Steinstraßen
Claus Gücklers des Kachlers seligen Wittwe hatt oben an Ihrem Hauß, xx schu lang, iii= schu herauß, daran ein hülzenen Gang Ingleicher Lengen, vnd noch iiii= schu für dem Ausstoß herauß, Ane disem Gang ein Wettertach, auch xx schu lang, j schu weiter herauß, Vnden ane dem Hauß ein gemaurten Intritt xv schu lang, v schu herauß, Vor der Thür Sechs gemaurte Tritt v schu lang, vj schu herauß, darauff täglich ein Aussaz mit Haëffen, Kächlen vnd Yëdinen geschirr, bessert für das Niessen, xv ß ij d.

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1731, Préposés aux affaires foncières (VII 1394)
Le potier Jean Georges Hæberlin est autorisé à remplacer les marches usées devant sa maison pourvu qu’elles ne soient pas plus grandes.

(f° 139-v) Dienstag den 24. Ejusdem [Aprilis 1731] – Johann Georg Heberlin
Johann Georg Heberlin der Haffner berichtet, daß die gepflästerte staffelen Vor seinem hauß in der Steinstraß auß Getretten, und er steinere staffelen Von einem Stuckh dahin Zu legen willens, mit bitt jhme solches Zuerlauben. Erkannt Willfahrt es sollen aber die Werckmeister das Meß nehmen, damit die staffelen nicht größer werden als die Vorige Geweßen.

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom du potier Jean Jæck à transformer une arcade en fenêtre

(f° 223) Dienstags den 1.ten Februarii 1785. – Johann Jäck
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Johann Jäck, des Kachlers, bittet zu erlauben an seiner Behausung an der Steinstras gelegen aus einem bogen den Fenster Banck machen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1714 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral, un atelier, un four, une cave sous solives, le tout estimé avec la cour, toutes appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, un atelier, un passage latéral, un four, une cave sous solives, le tout estimé avec la cour, toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de potier, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Héberlé
Rez de chaussée et 2 étages neufs en maçonnerie, le 3° étage en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 4, Vogt V°, 3 E P M (Maison à trois étages, constructions en pierre, médiocre), voir le plan plus haut

Cadastre

Une partie du sol est réunie à l’immeuble voisin, 5, Faubourg de Pierre, parcelle N 201. La nouvelle maison que construit Théodore Siegfried se trouve donc sur la partie arrière de l’ancien 4, faubourg de Pierre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 61 case 1

Vogt Jean Daniel maître charpentier à Strasbourg
1855 Strasbourg la Ville
Siegfried Théodore, propriétaire faub. de Pierre 4 / demeure rue de la nuée bleue 22

N 200, maison, sol, faubourg de Pierres 4
Contenance : 2,45
Revenu total : 199,28 (198 et 1,28)
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolition – (sol) 61, 61 et Diminution
Année d’entrée :1856
1855 – Vogt Jean Daniel f° 61, N 200, Maison, revenu 198, Démolition en 1855
1856 – Strasbourg la Ville f° 61, N 200.9, spl 0,86 are, revenu 0,45, Rendu à la voie publique, en 1856

N 200, sol
Contenance : 1,41
Revenu total : 0,73
Folio de provenance : 61
Folio de destination :
Année d’entrée :1856

N 200-bis.p, sol
Contenance : 0,33 (+ 200.p acquis de la Ville)
Revenu total : 0,17 (avec le précédent 1,74)
Folio de provenance : 61
Folio de destination :
Année d’entrée :1856

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 272 case 2

Siegfried Théodore, propriétaire
1860 Magnus, Henri Edmond, Rue de la Nuée Bleue 22, Quai Kleber 9

N 200.p, sol, Quai de Paris / Quai Kleber 9
Contenance : 1,41
Revenu total : 0,73
Folio de provenance : (61)

N 201.p, sol
Contenance : 0,33
Revenu total : 0,17 (avec le précédent, 0,90
Folio de provenance : (61)

N 200-201, maison, Quai de Paris / Quai Kleber 9
Revenu total : 521 (521,90)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination : theilweise zerstört
Année d’entrée : 1859
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 14
1859 – Siegfried Théodore f° 272, N 200, 201, maison, revenu 521, Construction nouvelle, achevée en 1856, imposable en 1859, imposée en 1859

N 200-201, Haus, Quai Kleber 9
Revenu total : 257 (257,90)
Folio de provenance :
Folio de destination : Berichtigung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875
1871 – Magnus Henri f° 272, N 200, 201, revenu 521

N 200-201, maison, Kleberstaden 12
Revenu total : 521 (521,90)
Folio de provenance : Rectif.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1875 – Magnus Heinrich Friedrich f° 272, N 200, 201, maison, revenu 264, Berichtigung

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 327 case 2

Magnus Heinrich Eduard
1899/00 Schiltz Elise Rentnerin

N 71, Hofraum, Haus, Kleberstaden 12 / 16
Contenance : 1,74
Revenu total : 521,90 (521 et 0,90)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre allemand, registre 32 p. 614 case 1

Parcelle, section 71, n° 26 – autrefois N 71
Canton : Kleberstaden Hs. N° 16 – Moscheroschstaden
Désignation : Hf, Whs u NG – sol, maison
Contenance : 1,79
Revenu : 3700 – 4300
Remarques :

(Propriétaire), compte 3326
Schiltz Elise (Luise Gabriele)
1927 Schiltz Albert propriétaire
1933 Burck Henri Georges négociant sa veuve
1934 Hanhart Gustave rentier & son épouse Berthe née Haushalter
(1813)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (f° 48)

4
Pr. Jæck, Jean, Potier – Maçons
lo. Hæberlin, Jean Daniel, Potier – Maçons
lo. Abel, Georges, Ouvrier en tabac – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberstaden (Seite 80)

(Haus Nr.) 16
Becker, Sparkassenbeamter. 0
Dr. Pfersdorff, Rechtsanwalt (Bureau). 0
Schiltz Wwe, Rentn. E 0
Bojarzin, Gerichtsvollz. 2
Welsch, Missionspred. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 787 W 84)

Quai Kléber 16 (1908-1992)

L’Electricité de Strasbourg construit en 1937 un poste de transformation dans le sous-sol du 16, quai Kleber. L’architecte Christian Boulicaud dépose en 1989 une demande pour aménager les combles en modifiant la pente vers le quai Kleber et en surélevant la façade rue de la Toussaint ; le projet non conforme est refusé.

Sommaire
  • 1908 – Rapport des pompiers suite à un feu qui s’est déclaré dans une salle de bains. La Police du Bâtiment constate que le chauffe-eau est à moins de 50 centimètres de la menuiserie et notifie la dame Schiltz, propriétaire, de remédier à la situation. Le dossier est classé en décembre 1908 comme la salle de bains servait seulement de débarras
  • 1909 – Le maire notifie Caroline Schiltz née Wagner de faire ravaler la façade quai Kleber. Remarque en marge, la façade quai Kleber ainsi que celle rue de la Toussaint sont très sales (mai 1910) – Travaux terminés, octobre 1911
    1911 – Le peintre en bâtiment Jean Joseph (3, rue Sainte-Barbe) demande au commissaire de police qui transmet au maire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade – Autorisation – Dossier classé, avril 1911
  • [concerne la maison d’angle, n° 17]
    1922 – Emile Saas et Compagnie (ameublements en tous genres) demande l’autorisation d’apposer à la maison à l’angle du Faubourg de Pierre et du quai Kleber (n° 16, sic) un panneau (Vente de meubles Möbel nur Saac et Cie Steinstrasse 39). Même demande quelques jours plus tard pour une enseigne perpendiculaire – Autorisation délivrée pour une enseigne déjà posée. En marge, l’autorisation a été accordée parce que le requérant habite la maison
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, les logements et les cabinets d’aisance sont bien tenus
    Commission des logements militaires, 1917, rien à signaler dans aucun des logements (bureau Klein, avocat Meyer, Levy et missionnaire Welsch)
  • 1937 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation de construire un poste de transformation au 16, quai Kleber inscrit au livre foncier au nom de Gustave Hanhart. Le poste dépasse en partie de l’alignement. Autorisation d’aménager un poste de transformation dans le sous-sol et d’établir une trappe et un puits de descente en avant de l’alignement légal. Entrepreneur, veuve Emile Dietsch et Compagnie, 5 rue de Rosheim – Plan de situation, dessins – Travaux terminés, mars 1938
    1938 – Les Usines Alsaciennes d’émulsions demandent l’autorisation de poser une chaudière de mastic bitumeux sur la voie publique pour exécuter les travaux ci-dessus – Autorisation
    La veuve Emile Dietsch demande l’autorisation d’occuper la voie publique
  • 1940 – La locataire Biehn se plaint de son logement humide – La Police du Bâtiment constate que le chenal est endommagé et que l’eau de pluie pénètre depuis un certain temps dans le mur et le plafond du logement sis au troisième étage – La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un dommage de guerre puisque la plaignante l’a signalé au bureau compétent. Le propriétaire Hanhardt est réfugié dans le sud de la France. La remise en état commencée en décembre 1940 est terminée en mars 1943
  • 1948 – Mme J. Herter (chemin des Roses à Hœnheim) est autorisée à occuper la voie publique rue de la Toussaint
  • 1956 – M. Nicklès (17, rue du Conseil des Quinze) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1969 – Le maire notifie Gustave Hanhart (domicilié sur place) de faire ravaler la façade. Suzanne Hanhart, fille de feu Gustave Hanhart fait remarquer que la façade a été entièrement rénovée une douzaine d’années plus tôt.
  • 1974 – L’entreprise de crépissage Roget Tomat et Compagnie (78, route de Colmar) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1988 – Les notaires associés Gérard Jost et Jean Nicklès demandent des renseignements d’urbanisme. L’immeuble sis 16, quai Kleber (section 71 n° 26) appartient indivisément à André Hanhart et Marie Louise Hanhart épouse Nicklès – Extrait du plan cadastral
  • 1989 – L’architecte Christian Boulicaud dépose une demande pour aménager les combles en modifiant la pente vers le quai Kleber et en surélevant la façade rue de la Toussaint – Photographies, plan de situation – Dessins : coupe, élévations (état exemplaire, état projeté) – L’architecte des Bâtiments de France estime que la hauteur est trop élevée par rapport à la rue (l’architecte a pris en compte le terrain privé servant de stationnement) et que le nombre et l’emplacement des lucarnes devront être conservés quai Kleber
  • 1991 – L’agence immobilière Meniel (à Illkirch) est autorisée à faire ravaler la façade sous la direction de l’architecte Chalumeau. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
  • 1992 – Le propriétaire propose à l’avocat Jean-Pierre Apprill d’acheter une partie du rez-de-chaussée et du premier étage
  • 1992 – L’entrepreneur André Nonnenmacher (à Brumath) est autorisé à poser un échafaudage quia Kleber et rue de la Toussaint

Relevé d’actes

La maison appartient à la veuve du potier Nicolas Gückel dans le Livre des communaux de 1587.
Le potier Nicolas Gückel épouse en 1578 Catherine Spritz, fille de tailleur de pierres, puis en 1599 Esther Lipp, fille du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 245, n° 11)
1578. Dominica Esto mihi. Niclaus Gickel der Kachler in der steinstrassen, vnnd Catharina Melchior Spritzen des steinmetzen hinterlaßene tochter, Eingesegnet im Münster den 18. Februarÿ (i 128)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 128, n° 8)
1599. Doîca 3. post Epiphan 21. Januarÿ. Nicolaus Gückel d. Kachler und Ester Johann Lippen des pfarrers Zum Jungen S Peter Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 30 Januarÿ (i 68)

Le potier Nicolas Gückel hypothèque la maison au profit de Georges Hornung, pasteur à Seelbach en Bade. L’acte mentionne les différents cens dus au chapitre de la Toussaint, notamment pour une porte

1629 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 456
Erschienen Niclauß Gickel d. Kachler burg. Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdig. wolgelehrten herrn M. Georgÿ Hornungs Pfarrers Zu Sehlbach auch burgers alhie – schuldig seÿ 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie an d. Steinstraß. neben Gottfried Hüetwohl Barbierer & neben Erasmi Bettmanns gewesenen Vngelters see. Erben, hind. vff des Stiffts Zu Allenheiligen Schaffneÿ behausung, welche zuuor v.hafftet vmb 200. fl. der Ellend. herberg, So gehen Jarß auch 6. ß d. vnd 3. Kappen bod. Zinß vnd dann 3 ß für d. hinderthür besagtem Stifft Zu Allenheiligen, So dann 6 ß d Allmend gelt der St. St.

Nicolas Gückel hypothèque la maison au profit du messager Henri Jacob

1634 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 648
Erschienen Niclauß Gückel der Kachler, burg. alhie
hatt in gegensein Henrich Jacoben deß Einspennigers alhie – schuldig seÿ 75 lb
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hofstat mit allen andern d.en gebäwen, Alhier An Steinstraß. neben Gottfried Huetwol dem barbierer && neben dem Glaubiger selbsten hind. vff die Allerheÿligen Schaffneÿ behausung, so zuuor v.hafftet vmb 200. fl. der ellend Herberg J. vmb 100. fl. weÿ: Georg Hornung geweßenen Pfarrers s: zu Seebach witib, So dann gehen Jarß auch dauin 15. ß bod. Zinß dem Stifft Aller heilig.

Nicolas Gückel épouse en 1639 Marie Reps, veuve du tailleur Michel Braun : contrat de mariage par lequel le futur époux assure à la future épouse l’habitation viagère dans sa maison, célébration
1639 (11. Xbr), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 225
Eheberedung – Zwisch. d. Ehrenhafften und Bescheidenen Niclaus Gückel d. Kachler vndt burgern Zue Straßb. alß Breüttigam an Einem
So dann der Tugendtsamen Fr. Mariæ Repßin Weÿlandt M. Michael Braunen gewesenen burgers und Schneiders alhie selig. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin Andern theils
Ferner vnd beÿ d. dritten verschafft Er Ihro zu einem Wÿdembssitz dafern Sie seinen todt erleben solte In seiner ane der Steinstraß gelegenen behaußung die Obere stuben, Cammer vnd alle vbrige auff demselben boden stehende gemach Zu sambt d. Gang Oder aber das nebens Heüßlin mit aller Zugehörd. vnder welch. beed. bestimpten wÿdembssitz Sie die wahl haben
So beschehen Mittwochs den 11. Xbris A° 1639 [unterzeichnet] Joh nicolaus gickel

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9)
1640. Dominica post Circumcisionem 5. Jan. Nicolaus Gickel der Kachler Vnnd burger Vnnd Maria Michel Braunen deß schneiders V. burgers nachg. Wittib. Eingesegnet Mont. d. 13. Januarÿ J S Peter (i 12)

Nicolas Gückel se remarie en 1655 avec Salomé (Baumheckel), veuve du maître maçon Michel Ott
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 75-v, n° 34)
1655. Dominicâ XVI. Trinit. Nicolaus Gickel der Kachler undt burger allhier und Salome, Michael Otten gewesenen burgers undt Kachlers alhie hinderlaßene Wittib. Copulabantur Mont. d. 8. Octobris im frühgebet Zum JSPeter (i 87)

Nicolas Gückel et Marie Reps passent un testament par lequel ils se lèguent mutuellement la jouissance de leurs biens
1642 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 264
(Protocoll. fol. 323.) Erschienen Niclauß Gickel der Kachler und Maria Retzin sein eheliche haußfrau, beede durch die Gnade Gottes gesund ahne leib und Verstand, Ordneten, daß wann der Allgewaltige Gott über Kurtz oder lang durch den Zeitlich. tod trennen würde, Alß dann daß letztlebende alle deß Zuvor abgestorbenen Verlassenschafft, nichts alß deß abgeleibten Kinder, od da der fall Sie Mariam am ersten treffen, und ihre Muter noch im leben sein würde, deroselben die gehörige Legitimam außgesetzt, die tag seines lebens ruhiglich und widembßweiß Zu genieß. haben solle

Nicolas Gückel loue une partie de sa maison au potier Jean Conrad Russ

1660 (9. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 568
Erschienen Niclaus Gickhel der Kachler
in gegensein hannß Conrad Ruoß. deß Kachlers mit beÿstand Michael Schmidt deß Kachlers seines Schwähers
verlühen habe, in seiner ahne Steinstraß gelegener wohnbehaußung, den gantzen undern Stockh, sampt dem groß. Keller, wie auch zwo bühnen, ein Kammer an der Bühnen und den Zweÿten theil deß Platzes und. dem Gang, vff sechts Jahr lang von Michaelis dießes Jahrs angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 12. Pfund

Nicolas Gückel meurt en août 1666
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 74 n° 76)
1666. Mr Niclauß Gückel der alte Kachler Vndt Burger alhier, Eod. Ibid. [Donnerst. 23. Augusti, ad Lepros.] (i 42)

La maison revient aux enfants d’Ester Gückel qui épouse en 1629 le maçon Gaspard Wolffgruber puis en 1636 le potier Jean Jacques Schweickard

Mariage, cathédrale (luth. p. 272)
1629. Jacob Wolff Gruber der maurer Caspar Wolff grubers des maurers sohn Vnd J. Esther Niclas Jückels des Kachlers tochter, eingesegnet Zinstag 21. Julÿ (i 141)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. f° 99) 1629. Eadem [Dom. VI. Trinit. 12. Julÿ] Jacob Wolff Gruber d. Maurer Caspar Wolffgrubers burgers v. Maurers alhie ehelicher Sohn Vnd J Esther Nicklauß Gückels burgers vnd Kachlers alhie eheliche Tochter. Cop. 21. Julÿ Im Münster (i 51)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 211)
1636. Eadem [13. Martÿ] Hanß Jacob Schweickard Kachler Hanß Schweickhards burgers alhie vndt Esther Jacob Grubers deß Maurers v. burgers wittwe. Cop. 22. Martÿ zu J. S Peter (i 107)

Les Quinze autorisent en juin 1668 Jean Jacques Schweickard à employer le soldat Frédéric Riff pour l’aider à poser 20 poêles chez le margrave à Mahlberg. Ils accordent une nouvelle autorisation en novembre à Jean Jacques Schweickard qui est malade
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
(p. 97) Sambst. den 30. Maÿ – Hans Jacob Schweickert der Kachler per Wildten, weilen er Im Schloß Zue Mahlberg den Herrn Marggraffen etlich vnd 20. Öffen Vffzuesetzen, aber darzu Kein dauglich gesind haben kan, Alß pittet er gn. zu verstatten daß er einen hiesigen Soldaten, namens Friderich Riff, Zum taglöhner Zu Verfertigung der arbeit vff 4. Monath annehmen möge. Erkandt, vor Obern handwerck herren gewießen.

(p. 99-v) Freÿtag den 5. Junÿ – Herr Zeÿsolff, In Abweßenheit herrn Fausten, alß Ob. Handwerck herren, laßt per me referiren, daß Sie Hans Jacob Schweighards des Kachlers geschäfft Vor die hand genommen, vnd weil nicht ohn, Supplicant wegen seiner bawfälligkeit, ohn beÿhülff Friderich Riffen, des alhiesigen Quardi Knecht, wenig mit auff setzung der öffen Zur Mahlberg außrichten werde, derselbe aber Immerdahr was besonders suecht und haben will, So halten die herren daruor so Viel Riffen des Soldaten betrifft, es Wehre Zue Zuelaßen, daß er sich seiner Vff ein par Monath bediene, Jedoch aber Verspreche, das Jenige waß Schweighard E. E. Zunfft Zue thun, Im Zeit eines Monaths Zuentrichten, mit dem anhand, wofern er In gesetzter Zeit mit der Arbeit nit zu end kommen solte, das er schrifftlich Vmb weiteren termin einzuhalten solte schuldig sein. Erkandt, würd der Herren bedacht gefolgt vnd hatt Schweighart also zu hohlen angelobt.

(p. 182) Sambstags den 17.ten 8.bris – Hans Jacob Schweickart der Kachler per Wildten, weilen er nun viel wochen Kranck, Vilerleÿ arbeit Zue Mahlberg dem Herrn Marggraffen Zuuerfertigen hat, Vnd darzu Keinem gesellen bekommenn kan, So pittet er vmb ein stuck brod Zuuerdienen, Ihme dispensando Zuerlauben, daß er einen hiesigen Soldaten, Namens Friderich Reiff ahnemen, Vnd In arbeith stellen mag. Erkandt, das Handwerck Zuor dar über Zuhören, deßwegen Vor Obern handwerck herren gewießen.

(p. 190) Freit. den 30. 8.bris – Herr Faust alß Obern handwerck herr laße per H. Negelin referiren, daß mit Zue Zihung Rath her Merckel, die Kachler Meisterschafft wegen Hans Jacob Schweickard begehren, Ihme einen alhiesigen Soldaten Zu der Marggräfflichen arbeit vff Mahlberg 2. Monath lang zuerlauben, gehört, Ob nun wohl berührter Schweickard, nicht deren einer, denen vmb seines wohlhaltens vnd gehorsambs willen beÿ dem handwerck Viel Zu willfahren, So habe man doch In Ansehung seiner dürfftigkeit vnd Krancken Leibs, daß begehren nicht erschwehren, Sondern vff seiten gedachten Handwercks vff weiters belieben Mghh. Zugleich einwiligen wollen. Erkannt laßt mans also geschehen.

Une vente passée en 1675 mentionne les héritiers de Jean Jacques Schweickard : le potier Jean Jacques Schweickard, Esther épouse du tailleur Jean Georges Springer, Marie Salomé et Anne Barbe, admises à l’orphelinat.

1675 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 297-v
Hannß Jacob Schweickhard der Kachler, Ester Schweickhardin, hannß Georg Springers deß Schneiders eheliche haußfrau, mit assistentz erstgedachts ihres Ehevogts und dann Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt und Von wegen Mariæ Salomeen und Annæ Barbaræ der Schweickardin, so in erwehntes waÿßenhauß uff: und eingenohmen worden, alle Vier Geschwisterd, und weÿl. hannß Jacob Schweickhardts deß Kachlers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben

Esther Schweickard vend un tiers de maison à Marie Elisabeth (Hornung), femme du notaire Jean Thomas Tromer

1672 (21. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 181-v
(Prot. fol. 11 fac. 2) H. Georg Hüber EE. Kleinen Rhat alter beÿsitzer, alß Vogt Ester Schweickhartin
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ H. Johann Thomæ Tromers deß Notarÿ ehelicher haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, daß Er Huber Vögtlicher weiße (verkaufft)
Einen tritten theil Ihro Ester für ohnvertheilt gebührend ahne hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhier in vor Statt Steinstraß einseit neben Sigmund Dietrich dem Barbierer anderseit neben Friderich Rämern Creditoren, hinden Vff eine Behaußung den Stifft Allheÿlig. gehörig stoßend gelegen, von welcher gantzen Behaußung gehen iährlichen uff Weÿhenachten 3. ß und vff Martini 3. Cappen beede Posten Zu Bodenzinß, wie auch 3. ß d wegen der hindern thüren, dem Stifft Allheÿligen, so seÿe dieselbe auch noch umb 150 fl und 50. fl str. wehrung in Zweÿen Posten der Elenden Herbergen alhie, und vmb 96. fl 6 ß 8 d Michael Braunen den Schneider Verhafftet – /:über die obangegebener Beschwärdt daran die käufferin pro rato gewißen worden ist, welche dieselbe auch Zur tertz übernohmen:/ – umb 27. lb

La femme du notaire Tromer vend deux tiers de la maison à Jean Jacques Schweickard et à sa femme Marie, le mari étant propriétaire du troisième tiers. En marge, quittances remises à Susanne Brummer et à son deuxième mari Jean Zimmermann

1678 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 19
fraw Maria Elisabetha, herren Johann Thomæ Tromers daß Notarÿ Eheweib, mit beÿstandt ietzgemelts ihres Ehevogts, und herrn Philipp Jacob Christen deß Mahlers
in gegensein hannß Jacob Schweickhardts deß Kachlers und Mariæ beÿder Eheleuth, daß Sie Maria Elisabeth aus ihrem ohnveränderten guth (verkaufft)
Zwen dritte theil Ihro der verkäuferin für ohnvertheilt gebührend, ahne zweÿen häußern Einem Vordern und hindern höfflein und allen übrigen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhier ahne der Vorstatt Steinstras, einseit neben weÿl. Sigmund Dietrichß deß barbierers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben Einer behaußung dem Stifft Allheÿligen gehörig, hinden auch uff gedachtes Stifft stoßend gelegen, daran der übrige dritte theil, obbesagtem Hannß Jacob Schweickhardt eÿgenthümblich gehörig seÿe, Von welcher gantzen behaußung gehend iährlichen uff weÿhenachten. 3. ß d und uff Martini 3. Cappen beÿde Posten Zu Bodenzinß wie auchh 3. ß wegen der hinderthür dem Stifft Allheÿligen, so seÿe dieselbe auch noch umb 150 fl. und 50. fl. Straßburger wehrung in zweÿen Posten der Ellenden Herberg Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ geb. Brummerin Joh: Zimmermanns Hafners haußfrn. alß nunmahliger proprietariæ hierinn versetzten haußes (quittung) den 5. April: 1703
[in margine :] (…) in gegensein Susannæ gebohrner Brummerin deß hievor gemeldt. hans Jacob Schweickards alß damalig. Kaüffer, welche kranck, ehelich. haußfrau (quittung) Act. d. 2.ten 8.br 1691
[in margine :] (…) in gegensein Johannis Zimmermanns, deß Kachlers, alß ietzmahligen Ehevogts Susannæ gebohrner Brummerinn, deß hierinn gemeldt Kaüffers hans Jacob Schweickards nun seel. nachgelaßener wittib, der. d. hierinn verschriebene hauß nunmehr eÿgenthümblich gehörig, wie hans Jacob Schweickard der Jüngere Kachler, dere Stieffsohn hierbeÿ gegenwärtig (quittung) Act den 15. april 1695

Jean Jacques Schweickard épouse en 1663 Marie Hellenwürth, fille de charpentier. L’inventaire de Marie Hellenwürth est dressé en 1682 par le notaire Jean Thomas Tromer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 129-v, n° 6)
1663. Dominicâ IV. Epiphaniæ 1. Feb. Hanß Jacob Schweickhart der Kachler, Hanß Jacob Schweickhart deß Kachlers Vnd Burgers allhie Ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria weÿl. Hanß Jacob Hellen Würth, Zimmermanns Vndt Burgers allhier nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Mont. 9. Februarÿ (i 142)

Jean Jacques Schweickard se remarie en 1682 avec Susanne Brummer, fille de maçon : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheperedung – zwischen dem Ehrenhafft: u. achtbahren Meister hannß Jacob Swickartd dem haffnern u: burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane Einem So dann d. Ehren u. tugendsamen Jungfrawen Susanna Brummerin weÿl. des Ehrenhafft und achtbahren Meister Hannß Jacob Brummers geweßenen Maurers u. Steinhauers auch burgers alhier nunmehr seel. nachgelaßener ehelich. dochter als d. hochzeiterin am andern theil (in beÿsein) des wohl ehrenvesten fürsichtig weißen großachtbahren und wohlgelehrte auch Ehrenhafft u. achtbahren Mr. Hannß Jacob Kielen Maurers und Steinhauers als des hochzeiters Sohns erster Ehe geschwornen Vogts – So beschehen in der Cancelleÿ Contarct stuben Montags den 3. tag des monats Augusti Im Jahr als man nach Christi unsers einig. Erlösers und Seeligmachers freudenreichen geburth Zahlte, 1682.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 300)
1682. Domin. Eâd [XI. post Trinit. 9. Augusti] Hans Jacob Schweickhardt der burger Vndt Kachler alhier, V. Jfr. Susanna weÿl. Hans Jacob Brummers geweßenen Maurers v. Steinhauers alhier Nachgel. ehl. tochter. Copul. Donnerst. 20. Augusti (i 315)

Jean Jacques Schweickard meurt en 1692 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille de son deuxième. La masse propre à la veuve est de 48 livres, celle des héritiers présente un déficit de 115 livres. L’actif de la communauté est de 109 livres, le passif de 59 livres. Le défunt a assuré par son testament à sa veuve la jouissance viagère de la maison dont le titre cité date de 1555.

1692 (5.1.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 30) n° 294
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehrenhafft und Achtbahre, Meister Hannß Jacob Schweickard d. älter geweßener Haffner und burger allhie zu Straßburg nach seinem den 5. Novembris des Letztverwichenen 1691.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Abgeleibten seel: hinderlaßener, gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ benembster Erben, auch respectivé dero geschwornen Vogts inventirt durch die tugendsame Fr. Susanna Schweickartin gebohrne Brummerin, des Abgleibten seel: hinderlaßene Wittib mit beÿstand des Ehrenhafften und Achtbaren Meister Johann Bronners des Haffners und burgers allhier ihres geschwornen Vogts wie auch d. Ehrenhafft und Achtbahren Meister hannß Jacob Schweickard den Jüngern haffnern und burgern allhier als d. Sohn ersyer Ehe selbsten – Actum d. 5. Jan: 1692.
Der Abgeleibte seel. hat Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. Meister hannß Jacob Schweickardten d. Jüngern haffnern und burgern allhier des Verstorbenen seel. in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Maria gebohrner Höllenwürthin ehelich erzeugt. Sohn, so mit beÿstandt des Wohl Ehrenvest und Rechts Wohlgelehrt. H. Johann Friderich Redwitzen Notarÿ jurat. und burgers allhier Zu Straßb. selbst Zugeg. war. 2. Susannam Mariam Schweickardin des in Gott ruhend seel. mit eingangs ermeldter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehltes töchterlein, deßen geschworner Vogt der Ehrenhafft und achtbahre Meister Conrad Schrepfer Maurer und Steinhauerer auch burg. allhier, so dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt. Beede des Abgeleibten seel. in erstgedachten Zwoen Ehen erzeugte Kind. und de jure zugleichen antheilen Verlaßene Erben.

In einer in der Vorstatt Steinstraß gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung ist befund. word. wie volgt
Hültzen und Scheinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stub, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen, Im Haußöhren
Eÿgenthumb ane einer Behausung, so d. Erben unverändert (E.). Ein Vord. und j. nebens hauß auch ihr hoffstatt und j. hinderes höffl sampt allen anderen gebäuwen, begriffen, rechten, Weithen, Zugehörd. und gerechtigkeit. gelegen In der Statt Straßb. in dero Vorstatt Steinstraß Zum Seiler Genandt, j. s. neben Christian Friderich Hellwig dem barbierern und Wundartzt and. s. neb. j. behausung dem Stifft Allerheilig. gehörig ane einem nicht durchgehenden Allmend Gäßl. hind. auf eine behaußung dem Stifft Allerheiligen gehörig, davon geh. jahrs auf Johannis Baptistæ und Weÿhenacht. 6 fl. Straßburg. Wehrung der Elend. herberg allhier ablößig in hauptguth mit 150 fl. berührt. Wehrung, Ferner erstged. Elend. herberg alhier 2 fl. gelts berührt. Straßb. Wehrung vnderpfand Mariæ Verkündung fallend, ablößig mit 50 fl. jetzerachnd Straßb. Wehrung, Item 3 ß d. gelts auff Weÿhenachten wie auch 3. Kappen auf Martini, so dann 3. ß d weg. d. hind. thüren für bod. zinß, diese 3. Post. dem Stifft Allerheÿligen allhier, so dann ist diese behaußung auch Verhafftet umb 150. lb. d Capital welche H Tobiæ Garing dem haffner und burgern allhier mit 6. lb. f Verzinßlich, sonsten sind dieselbe freÿ ledig und eigen und üb. die darauff stehende beschwärden Vermög bereits in Anno 1682. Von denen H. Werckmeistern beschehenen æstimation vor nichts angeschlag.
Darüber besagt j. teutsch. pergamentener Kaufbrrieff mit der St. Straßb. Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt d. 12. Januarÿ Anno 1678. Und soll ferner üb. diese behausung besagen j teutsch. Pergamentener Kauffbrief mit deß Bischoflich. hoffs Zu Straßb: anhangendem Insigel v.wahret datirt d. 24. Xbris Anno 1555. mit alten N° 2 notirt sambt einem ältern Kauff: und 4. Pergamentinen hütten brieff. davon sich ab. dißmahlen nichts befund.
(E.) Der gesambte Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig ist durch H. Tobiam Garing und Meist. Michael Huckhen beede haffner und b. sammenthafft angeschlagen word. pro 6 lb
(T.) das sambtlich vorhandene gebrandt und ungebrandte Geschirr Zum haffner handwerck gehörig ist durch H. Tobiam Garing und Meist. Michael Hucken beede haffner und burgere allhier sammenthafft æstimirt word. pro 4 lb
Wÿdemb, Welchen der Verstorbene seel. weÿl. Mstr Johann Jacob Schweickards seines Sohns Erbster Ehe Zeit leben genoß.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Vermög des über der Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichteten Inventarÿ durch mich Johann Reinhard Lang Notarium in A° 1683.
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths, Laut Inventarÿ über Weÿl. Frawen Mariæ Höllenwürthin des abgeleibten ersten haußfrawen sel. verlaßenschafft durch weÿl. H. Johann Thoman Tromern Notarium in Anno 1682. auffgerichtet
Abzug In Meister hannß Jacob Schweickards des haffners seel. verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Wittib unverändert guth, Sa. haußraths 4, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Schuld 15, Sa. Ergäntzung (31., abzuziehen 4) 25, Summa summarum 48 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Eigenthum ane einer behaußung Nulla, Sa. der Erben ihres unverändert. Guths abgegangen (51, Sa. d. Erben guths Ergäntzung widerulb abzuziehen 129, beede summen gegeneinander v.glichen, 78), Summa summarum 28 lb – Schulden 149 lb, Übertreffen also der Erben unverändert zubezahlende Schulden derselben unveränderte Nahrung umb 115. lb
das gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 25, Sa. genandt und ohngebradtes geschirrs 4, Sa. silbergeschmeids 2, Sa. Schuld 78 Summa summarum 109 lb – Schulden 59, Nach deren Abzug 50 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 115 lb
Copia der Eheperedung (…) den 3. tag des monats Augusti Im Jahr als man nach Christi unsers einig. Erlösers und Seeligmachers freudenreichen geburth Zahlte, 1682.
Copia Testamenti nuncupativi – 1680 (…) auff Montag den 13. Septembris alten Calenders nachmittag Zwisch. zweÿ u. dreÿ uhren, Vor mit offenbahrem geschwornem Keÿßerlich. Notario (…) persönlich erschienen der Ehrenhaffte Hanß Jacob Schwickard der haffner u. die Ehren und tugendsahme fraw Anna Maria Helwürthin beede Eheleuth burger allhier Zu Straßburg, Er d. Mann Krancken undt schwachen Leibs u. dannenhero in einem beth liegend, Sie die fraw aber gesund gehend und stehenden leibs (…) Johannes Kitsch, Notarius, Civis Argentinensis in fidem Subscripsit
Copia des Verstorbenen seelig auffgerichtete Nach Disposition. 1682. (…) auff Donnerstag den 31. tag des Monaths Decembris neuen Calenders nachmittag zwischen zweÿ und dreÿ Uhren in iner allhier Zu Straßburg ane d. Steinstraß neben derm barbierhauß lig.den hernachgemeltem Disponenten Zuständig. behaußung (…) persönlich kommen und erschienen d. Ehrenhafft u. Achtbahren Meÿster hannß Jacob Schweickards haffner u. burger allhier Zu Straßburg wiewohl sehr Krancken und schwach. leibs in einem bette ligend (…)
Fünfftens, Will d. Disponent umb eingangs erwehnter ehelicher liebe frau u. uffwartung willen, welche Er von Frawen Susanna Schwickertin gebohrner Brummerin seiner ehelich. haußfrauwen wehrend ihres Kurtzen Ehe genoßen auch noch ins Künfftige ohnabgewendet Zu genießen Verhoffet, Ihro seiner lieben haußfrauwen zu einer wid. vergeltung Erstlichen ein außbereites gantz beth (…) mehr seine ane der Steinstraß allhier neben dem barbierhauß gelegenen Wohnbehaußung sampt dero Zugehörd. und hind. hauß u. dann halben theil ane allem auff deßen tötliches Ableiben Vorhandenen Schiff und geschirr auch Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig, dergelstalten Vermacht haben, daß Sie solches alles die tag ihres lebens in rechter Widumbs weißer zu besitzen, zugenießen, zubewohnen u. Zugebrauchen, berechtiget sein solle – Johann Reinhard Lang

Susanne Brummer hypothèque la maison au profit du potier Tobie Garing.

1692 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 178-v
Susanna gebohrne Brummerin, weil. hans Jacob Schweickards, gewesenen Kachlers nachgelaßener Wittib mit beÿstand Johannis Brunners, auch Kachlers Ihres Vogts
in gegensein H. Tobiæ Garings, deß Kachlers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Eine behaußung allhier in der Vorstatt an Steinstraß mit allen gebäuen und Zugehörden, einseit neben Christian Friderich Hellwig d. balbierer, anderseit neb. dem Stifft Allheilig. hinten auff die Adel. Müllenheimische Behaußung stoßend gelegen, darvon gehen jährlich auff weihnacht. 3 ß und auff Martini 3. Kappen beede posten zu bodenzinß wie auch 3 ß weg. d. hind. thür, dem Stifft allheiligen
[in margine :] (…) in gegensein Johannis Zimmermanns deß Kachlers alß ietzmahlig. Ehevogts, der hierin gemeldt. Susannæ Brumerin, mit beÿstand Johann Jacob Schweickards deß Kachlers (quittung), den 15. apr. 1695

Susanne Brummer se remarie en 1692 avec le potier Jean Zimmermann, fils d’un tourneur de Nuremberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40)
1692. Domin : XI er XII. post Trinit : proclamationi sunt Johannes Zimmerman d. Kachler allhier gebürthig von Nürnberg, weÿl. Conrad Zimmermans geweßenen hohlträhers Zu Nürnberg nachgel. ehl. Sohn, V. Susanna, weÿl. Joh: Jacob Schweickardt deß Kachlers v. burgers alhie Nachgel. Wittwe, Copulati sint Mittw. d. 27. Aug. [unterzeichnet] H. signum Johann Zimmermans sponsi, I signum Susannæ Schweickhardin sponsæ (i 42)

Jean Zimmermann devient bourgeois par sa femme en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 621
Johannes Zimmermann der haffner Von Nürnberg Weÿl. Conrad Zimmermanns des geweßenen hohl trehers daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Susanna, weÿl. hannß Jacob schweickart des geweßenen haffners und burgers allhie hinterl. Wittib seiner jetzigen haußfr. p.2. gold fl. 16. ß so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, wad Zuvor ledig. standts und Wird Zu E. E. Zunfft der Maurer dienen. Jur. d. 30. aug. 1692.

Susanne Bronner (sic) passe un testament en 1710
1710 (11.5.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231)
persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und tugendsame Fraw Susanna Zimmermännin, gebohrne Bronnerin, deß Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Zimmermanns, deß Kachlers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfrau, von der Gnade deß grundgüthigen Gottes nicht allein gesund: gehend und stehenden Leibes, sondern auch guther Richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstands und Gesprächs
den 11. Maÿ Nachmittags Zwischen 4. und 5. Uhren Anno 1710. + der Fraw Testatrix Handzeichen

Jean Zimmermann meurt en 1714. Il laisse pour seule héritière sa veuve aux termes du contrat de mariage. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 447 livres, le passif à 6 livres

1714 (20.7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 230) sans numéro
Inventarium über Weÿland deß Ehren und Vorachtbahren Meister Johann Zimmermanns gewesenen Hafners und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1714. – nach seinem den 31.t Monats tag Augusti dieses fortlaufenden 1714.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Susannæ Zimmermännin gebohrner Bronnerin, deß in Gott ruhenden seel. hinterlaßenen Wittib und Crafft der hernach Copialiter eingetragenen heuraths Verschreibung und Zwar §° Sexto nachgelaßener eingesetzter Erbin, Vorgenommen (…) durch Sie Frau Susanna Zimmermännin gebohrner Bronnerin die hinterbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehren: und Vorgeachten Meister Joh: Caspar Oderbains, deß Schneiders und burgers allhier, Ihres geordnet und geschworenen Curatoris (geäugt und gezeigt) – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 20. Septembris Anno 1714.

In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß gelegen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folget
Haußrath. In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Stub, In dero Cammer, Im haußöhren, In der vndern Stub, Im haußöhren, In der Soldaten Cammer, In dem Keller
Erd, Gebrand und ohngebrand Geschirr, wie auch Werckzeug Zum haffber handwerck gehörig. Welches alles ist durch Mstr: Johannes Speerer und Mstr: Hannß Georg Feurstein, beede hafner und burgere allhier Zu Straßburg folgender maßen angeschlagen worden
Erstl. zwo Mühlen dreÿ scheuben und 30. bretter, 3 lb
It. das gebrand und ohngebrand geschirr und Kachelwerck, 2 lb
It. die gesambde Mödel v. was darzu gehörig, 3 lb 15 ß
It. vor die Vorhandene Weiß und rotherd, 1 lb 10 ß
It. j. Klingelstein, ein schürerstand und 3. fändlein, 15 ß
Eigenthumb ane einer Behausung. Item j. Vorder: und j. nebens häüßl. sambt Ihren hoffstätten, hind. höflin, begrifen, Weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg, und dero Vorstatt Steinstraß Zum Seiler genand, einseith neben herrn Johann Georg Schäfer dem barbierer und Wundartzt and. s. neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig ane einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein und hinden wid. auf eine behaußung dem Stifft Allerheiligen gehörig stoßend, davon gehen Jährlichen 3. ß d gelt auf Weÿhenachten, wie auch 3. Cappen auf Martini, so dann 3. ß d gelt wegen der hinderthüren für bodenzinß alle diese dreÿ Posten, dem Stifft allerheÿligen allhier. So dann ist diese behaußung auch E: Ehrs: Zunfft der Schumacher allhier annoch verhafftet umb 50. lb. sonsten freÿ ledig und eigen und über solche beschwärden durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, Vermög der den 15.ten Septembris A° 1714. eingeschickter und beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung angeschlagen worden pro 350. lb.
darüber besagt j. teutscher pergamentener Kaufbr. mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 12. Januarÿ A° 1678. Und soll ferner über diese behaußung besagen ein teutscher pergament: Kauffbrief mit deß bischoflichen hofs Zu Starßb: anhangendem Insigel verwahret datirt den 24. Decembris A° 1555. sambt einem ältern Kauff: und Vier pergament. hütten briefen davon sich aber dißmahlen nichts befunden.
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung
Sa. haußraths 73, Sa. der Erd, Gebrand: und ohngebrandten Geschirrs auch Werckzeug zum hafner handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 8, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 350, Summa summarum 447 lb – Schulden 6 lb, Nach deren Abzug und Conclusio finalis Inventarÿ 440 lb
Abschatzung d. 15.t 7.bris 1714. Weÿland deß Ehrenhafften Vnd bescheiten H: Johannes Ziller Man: Kachler: Selle hinder Lassener Frau: Witib Vnd Erben Ist Eine behaußung alhier in der statt Straßburg in der stein Straßen gelegen Ein seitz Neben H: Johann schäffer balbierer Ander seitz Neben Ein hauß Zu aller heillig. hinden auch an Ob gemelten aller heÿligen Stoßend: Welche behaußung hoff: hoffstatt Neben gang, werck statt brennoffen, höffel Ein gebelckter Keller Sampt Aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe sich in der besichtigung befunten und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wierdt Vor und Vmb Acht Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

Susanne Brummer meurt en 1719 après avoir institué pour héritière Susanne Marguerite Straub, fille du charretier Jean Michel Straub. Les experts estiment la maison 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 491 livres, le passif à 58 livres

1719 (14.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 3) n° 79
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Zimmermännin, gebohrne Brummerin, auch weÿl. des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Zimmermanns, geweßenen haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene wittib nun auch seel. nach Ihrem den 30.ten Maÿ dießes lauffenden 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohlgeachten herrn Johann Georg Baders Haubt Kandten auf E. E. Zunfft der Becker Zunfft stuben burgs. allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæ Straubin, weÿl. Hannß Michael Strauben des geweßenen Kärchel Ziehers und burg. allhier hinderlaßene Tochter, als der abgeleibten Fr. seel. per Testamentum Verlaßene einiger Erbin, – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 14. Junÿ 1719.

In einer Zu Straßburg ane d. Vorstatt Steinstraß gelegen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie Volgt.
Eigenthumb ane einer Behausung. Ein Vorder und ein nebens häüßlein sambt Ihren hoffstätten, hind. höfflein, begrifen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen In der Statt Straßburg, in der Vorstatt Steinstraß Zum Seiler genand, einseit neben H. Johann Georg Schäffer dem barbierer undt Wundarzten and. seit neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig, ane einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein, hinden wid. auf eine behaußung dem Stifft Allerheiligen gehörig stoßend, davon geh. Jährlich. 3. ß d geldts auf Weÿhenacht. wie auch 3. Cappen auf Martini, so dann 3. ß d geldts wegen der hinderthüren für bod. Zinß dem Stifft Allerheÿlig. allhier. So dann ist diese behaußung auch umb 2. lb 10 ß d Zinnß jährl. auf weÿhenacht. E: E: Zunfft der Schumacher allhier verhafftet in haubtgguth mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig, eig. und über diße beschwärde durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, Vermög d. den 13.ten Junÿ Anno 1719. überschickt. und beÿ mein deß Notarÿ Concept befindlich. Abschatzung angeschlag. pro 283. lb.
Darüber sagt j. teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, datirt den 12. Januarÿ Anno 1678. Und soll ferner über diese behaußung besagen ein teutscher pergamentener Kauffbrief mit deß bischoflichen Hoffs Zu Starßburg anhangendem Insigel verwahret, datirt den 24. Decembris Anno 1555. sambt einem ältern Kauff: und 4. pergamentenen hütten brieffen, davon sich aber dißmahlen nichts befunden.
Abschatzung d. 13. Junÿ: anô: 1719: auff begehren, Weÿlandt derEhr vnd tugendsammen Frau: Susana Zimermenin, Kachlerin, Seel. hinder Lassenen: Erben, ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg, in der Steinstraß, gelegen Ein Seith Neben, H: Johann Schäffer balbierer, Ander Seith Neben, Einem Stifft hauß Zu aller heilligen, gehörig, hinden auff Vor gedachten stiffts hauß stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt, hauß Ehren, Werckstatt, Nebens gang, brenn offen, Gebälckhter Keller, Vnd höffel, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit: Wie solches durch der Statt geschwohren Weckhleithen in der besichtigung, befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt, Vor undt umb Süben Hundert: vnd Fünffzig Gulden. Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg, geschwohren Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 56, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 283, Sa. Schulden 18, Summa summarum 491 lb – Schulden 58, Nach solchem abzug 433 lb
Copia Testamenti – 1718 (…) auff Sambstag den 26. tah des Monats Novembris abends Zwischen 5 und 6 Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in eine in der Statt Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß Liegenden, hernachbenanter der Frauen Testirerin eigenthümlich zuständigen behaußung, deren obern Stub mit den fenstern auf die Straß außehend (…) persönlich erschienen die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Zimmermännin gebohrne Brummerin, Weÿland des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Zimmermanns, geweßenenn Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib, Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem bette liegend – Johannes Lobstein Notarius juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1719, Livres de la Taille (VII 1175) f° 325-v
Maurer F. N° 2229 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Brummerin auch weÿl. Johann Zimmermanns geweßenen Haffners und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 44., 433 lb 16 ß 6 d, die machen 800 fl. dieselbe verstallte hiengegen 900 fl.
Etstat das Stallgeltt pro 1719 mit1 lb 7 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 15 ß 6 d, Summa 2. lb 3 ß 10 d
Abzug. Johann Conrad und Mathis Brummer, Maurer Zu Wimender* sollen von 20. lb d legat den Abzug erlehen mit 2. lb
dt. omnia den 13. Septembris 1719.

Susanne Marguerite Straub hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Jacques Hirschel

1719 (5. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 591
Susanna marg: Straubin majorennis ihrer außsag nach beÿständlich Joh. Georg Baders büttels auf der becker stueb ihres Curatoris
in gegensein H M. Joh. Jacob hirschel Pastoris beÿm jungen St Peter – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Steinstraß, einseit neben Joh. Georg Schäfer Chirurgo anderseit ist ein eck hinten auf ein Stifthauß

Susanne Marguerite Straub épouse en 1720 Jean Georges Heberlé
Natif de Strasbourg, Jean Georges Heberlé termine en 1705 son apprentissage de potier chez Jean Schieb

1705 (18. Xbr), Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 34-v) Freÿtags den 18.ten Decembris 1705 – Ledigsprech. i. Haffn. Jungens
Johannes Schieb der haffner stellt seien Lehrjungen Vor hannß Georg Heberler von hier gebürtig, bitt ihn wegen der Jachacht seiner Lehrzeit Zuerlaßen, Erk. weilen der mstr v. Jung gegen einand. ô wißen sond. wohl zu frieden, alß solle derselbe vor j. Gesell erk. und der Jahracht erlaßen sein d. aber die gebühr erlegen (13 ß d, dt)

Fils du pelletier Jean Daniel Heberlé, Jean Georges Heberlé devient tributaire ches les Maçons en juillet 1720
1720, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 14-v) Dienstags den 9. Julÿ 1720. – E. Neu Zünfftiger
Johann Georg Heberle Haffner Vnd burger allhier weÿland Johann Daniel Heberlins Kürschners Vnd burgers allhier ehelicher Sohn producirt Stallschein Vom 6. Julÿ 1720. mit bitte Ihne vor ein Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr willfahrt
dt. vor den Pfenningthurn o, Zunftrecht 1 lb 5 ß, Zunfftschreiber vnd büttel 4 ß, dt 1 lb 9 ß

Jean Georges Heberlé épouse en 1720 Susanne Marguerite Straub : contrat de mariage, célébration
1720 (2.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 15
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Georg Heberlin, dem ledigen haffner weÿl. des Ehrengeachten Meister Daniel Heberlin, geweßenen Kürßners und burgers alhier seel. nachgelaßenen ehel. Sohn, alß dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Susannæ Margarethæ Straubin, weÿl. des Ehrenhafften Michael Strauben, geweßenen Kärchelziehers und burgers allhier seel. hinderbliebener ehelicher Tochter, alß der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil – So beschehen in Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem Alten Weinmarckt gelegen auff dienstag den 2. Julÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann Georg Häberlin als Hochzeiter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 46, n° XVI)
1720. Dominica VII et VIII Trinit. proclamati sunt Johann Georg Heberlin der ledige Haffner v. burger alhier Weÿl. Johann Daniel Hebelin gewes. burgers v. Kurßbers alhue nachgel.. Ehl. Sohn, v. Jgfr. Susanna Margaretha Weÿl. Michael Straub, gewes. burg. vnd faßziehers alhier nachgelaß. Ehl. Tochter. Copulati sunt Freÿt. d. 24. Julÿ [unterzeichnet] Johan Georg häberlin alß hochzeiter, Susana Margreta Sträubin als hochzeiterin (i 50)

Jean Georges Heberlé demande aux Quinze d’être relevé de l’amende que lui a infligée le Corps des potiers pour avoir fait des réparations sans s’informer si le client avait réglé ses précédentes factures. Les potiers arguent que Martin Œrtel a été condamné à une pareille amende quelques années plus tôt. Les Quinze relèvent le pétitionnaire de l’amende mais l’exhortent à mieux se conformer au règlement à l’avenir
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 30) Sambstag d. 10. Febr. 1725. – Johann Georg Heberlin Ca E. E. Meisterschafft der Haffner
Gug nôe Johann Georg Heberlin des burgers und Haffners C. E. E. Meisterschafft der Haffner, Wie auch C Joh: Georg Fewerstein auch Haffern prod. wiedrigen handwerckhs bescheid vom 6. hus. Wavon Ppal an Msch. in Undthkeit appellirt, bitt dieße appellation gndg. Zu recipiren undt Zeit ad I.am post ferias Zur Verkundung gn. Zu Kommen Zu laßen. Erk. Soll ad i.am pst Verkundt werden.

(p. 58) Sambstag d. 3. Martÿ 1725. – Johann Georg Heberlin Ca E. E. Meisterschafft der Haffner
Gug nôe Johann Georg Heberlin burger und Haffners Cit. Handwerck der Haffner Ober Meister Andres Hug, Wie auch Johann Georg Fewerstein den Haffer prod. und.tge Klag sambt beÿlagen Sub Nis 1 et 2. Moss nomine Citatorum bitt Und.thg. umn Deputation. Gug bitt auch Deput. Erk. Wird mit gebettener Deput. willfahrt.

(p. 68) Sambstag d. 10. Martÿ 1725. – Johann Georg Heberlin Ca E. E. Meisterschafft der Haffner
Iidem [Ober Handwercks Herren] laßen ferner per Eundem [H. Secretarium] ref. daß Johann Georg Heberlin der burger und Haffner allhier contra E. E. Meisterschafft der haffner den 10. febr. jüngst einen Extract auß E E Zunfft der Haffner Handwercks Memorial dedato 6. febr. jüngst pt° 5 schilling straaf und 15 ß uncosten producirt wavon er An Mgh. appellirt und den 3. huj. seine Appellations Klag mit beÿlag sub N. 1 et 2 eingelegt, Ille ließt beedes ab, und meldet darauff daß auff dieses Memorial E. E. Meisterschafft der haffner umb Dput. gebetten, die auch willfahrt und Verwichenen Mittwoch beseßen worden, d der Appellant beÿgefügt, daß wann Martin Örthel in anno 1721. wegen gemachter Flickarbeit wäre gestrafft worden, er auch gewußt würde haben, daß er hätte fragen müßen. Nahmens ges. Meisterschafft seÿen vorgestanden Georg Andres Huck und Isaac Bohländer, welche geantwortet daß lauth Articuls auch wegen der Flickarbeith Zu fragen seÿe, sie bleiben beÿ dem Articul mit bitt es dabeÿ Zu laßen. vid. d. 1. Articul vom 27. febr. 1663.
Auff seiten der Hh. Depp: finde man daß der Articul Klahr, und daß es genugsam erwießen daß der Appellant darinnen, daß er nach deßen jnnhalt den Vorigen Meister dar vor Ihme die Kundschafft hatte, nicht auch befragt ob er bezahlet seÿe, gefehlet habe. Nun aber seÿe auch erwießen daß die Appellaten ebenmäßig gefehlet da sie obbemelten Örtel, so in gleichem Casu war, in A° 1721. aus de ursach auch Weilen er nur Flickarbeith gemacht absolvirt habe, Und halte man davor daß Zwahr der Appellant Vor dieses mahl Von denen ihnen angesetzten 5 ß Straaffen Zu absolviren, jedoch dahien Zu condemniren daß er die helffte der Ihme angesetzten unkosten der 15 ß bezahlen solle, in dem übrigen auff sich leiden, beede theil aber künfftighin den Articul stricte nachzugeleben schuldig und verbunden sein sollen. die genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erkandt bedacht gefolgt.

Jean Georges Heberlé et Susanne Marguerite Straub, assistée de son demi-frère Jean Gesensohn, hypothèquent la maison au profit du notaire Jacques Christophe Pantrion

1730 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 378
Johann Georg Häberlin der haffner und Fr. Susanna Margaretha geb. Straubin mit beÿstand ihres bruders von mütterlichen seithen her Johann Gößensohn des Nagelschmidts und ihres halbbruders Sohns Isaac Gößensohn des hoßenstrickers
in gegensein H. Jacob Christoph Pantrion Notarii Publici und Practici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstadt ahne Steinstraß, einseit neben Schäffer dem Chirurgo anderseit neben einem nicht durchgängigen Allmend: gäßlein hinten auff ein dem Oratorio zu aller heiligen gehöriges hauß – davon soll man auf weÿnachten 3 ß und auff Martini 3 Cappen beedes ane bodenzinß

L’oratoire de la Toussaint et Susanne Marguerite Straub passent un accord par lequel le mur qui sépare leurs propriétés ne sera plus mitoyen mais appartiendra au seul Oratoire qui remet en compensation les trois chapons de rente

1743 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 187-v
im Nahmen des Stiffts und Oratorÿ zu Allerheÿligen H. Herrmann Weinemer Præbendarius daselbst ane einem
und Fr Susanna Margaretha geb. Straubin Johann Georg Häberlin des haffners ehefrau am anderen theil
anzeigende demnach an ihr Häberlinischen Ehefrau eigenthümlich alhier ane der Steinstraß einseit neben H Johann Philipp Frölich dem Chirurgo anderseit neben besagtem Stifft hinten auff wieder daßelbe gelegenen behausung eine mit dem Stifft gemeinschaftliche Maur befindlich, welche neu aufzubauen nöthig ist, als haben sich deßentwegen mit einander dergesatlten verglichen
Namlich es cedirt und überlaßt sie Häberlinischen Ehefrau wohlermeltem Stifft von ihrem hoff zweÿ und ein halbe schuh in der breite längst besagter Maur, welche die H. Præbendarÿ auff des stiffts costen auffzuführen sich verpflichtet und künffltig nicht mehr gemeinschaftlich seÿn sondern dem stifft allein gehören solle, hingegen so laßet das Oratorium Häberlinischen Ehefrau deren erben und nachkommen nach, den dem Stifft bißhero schuldig gewesten ane bodenzinß von 3 Cappen so daß selbiger hiermit gäntzlich tod und abgethan seÿn solle

Jean Georges Heberlé et Susanne Marguerite Straub hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Steegmann, veuve de l’horloger André Roth

1750 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 215
Johann Georg Häberlin der haffner und Susanna Marguerite geb. Straubin mit beÿstand Johann Malfurt des schuhmachers und Johann Philipp Kleÿß des wollenwebers beede ihrer vettern
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Steegmännin weÿl. Andreas Roth des groß: Uhrenmachers wittib mit beÿstand Johann Caspar Graßer des paßmentirers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt in der Vorstatt steinstraß, einseit neben H. Johann Philipp Frölich dem chirurgo, anderseit neben einem allmend gäßlein, hinten auff eine dem Stifft Allerheÿligen gehörige behausung

Susanne Marguerite Straub meurt en 1753 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 500 livres.

1753 (19.11.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 99) n° 820
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendbegabten Fr. Susannä Margarethä Häberlinin gebohrner Straubin, des Ehren v. Vorgeachten Mstr Johann Georg Häberlin des ältern Haffners v. burgers allhier Zu Straßburg geweßter Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1753. – nach deme dieselbe den 12.ten Aprilis dieses Lauffenden 1753. Jahrs von dem liieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, hier Zeitl. hinter Sich verlaßen – So beschehen Zu Straßburg auf Montag den 19.t Novembris Anno 1753.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Mstr Georg Friderich Häberlin, Haffnern v. burgern allhier, somit Fr. Anna Dorothea gebohrner Jostin ebenmäßig burgerin allhier in ehelichem bande stehet, und beede persohn. Zugegen gewesen,
2. Frau Mariam Elisabetham Scheidin gebohrne Häberlinin, Mstr. Georg Wolffgang Scheid, des Haffners v. burgers allhier Ehegattin, so vermög produciren Tauffzeduls den 10. Novembris A° 1728. die heÿl. tauff empfangen, mithin würckl. 25. Jahr alt v. vollkommen Majorennis ist, auch nebst obgedachtem Ihrem Ehemann persohnl. beÿgewohnt,
3. Johann Daniel Häberlin, den ledigen Haffner Gesellen beÿ seinem leibl. Vatter in Arbeit stehend, Welcher den 27. Octobris 1731. Zur heÿl. tauff gebracht worden, mithin etliche wochen über 22 Jahr alt ist, und dann
4. Jungfr. Mariam Salome Häberlinin, so den 30. Decembris A° 1736. die heÿl. tauff empfangen und bis dahin 1752 das 17. Jahr Ihres alters erreichen wird.
Welchen dreÿen Jüngern Häberlinischen Kinder, Nahmens fr. Mariæ Elisabethæ Scheidin, Johann Daniel und Jungfr. Maria Salome ane Seithen eines Ers. Vogteÿ Gerichts, Mstr Johannes Mahlfart der Schuemacher v. burger allhier Zu einem Vogt constituirt (…) Also alle Vier der abgelebten Fr. Häberlinin mit eingangs gedachten Mstr Joh: Georg Häberlin dem ältern Ihren nunmahl. Wittiber ehelich erzeugte Söhne v. Töchtere auch ab intestato zu gleichen antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane einer behausung. Neml. Eine Vorders v. Hinder behaußung, hoffstätt, höffl. v. Brennoffen, mit allen übrigen derselben begrifen, Weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg, ane der Vorstatt Steinstraß Zum Seiler genand, eins. neben Hn. Philipp Frölich dem Chirurgo anders. neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig, hinden wieder auf eine behaußung diesem Stifft Zuständig stoßend, davon sollen sowohl Zufolg hernach allegirten Kauffbriefs vom 12. Januarÿ 1678 als auch nach besag Inv: über weÿl. Fr. Susannä Zimmermännin gebohr. Brummerin auch weÿl. Mstr Joh: Zimmermann geweßen haffners v. burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft, durch H. Notm. Joh: Lobstein in A° 1719. gefertiget, von deren solche behaußung herrühret, fol: 36. fac. 2.a Jährl. 3. ß Geldt auf weÿhnachten v. 3. Cappen auf Martini beede Posten Zu bodenzinß wie auch 3. ß gelds wegen der hinterthür, wohlgedachtem Stifft allheÿligen jährl. gefallen. Es seind aber die dreÿ Cappen bodenzinß, wegen einem von dißeitigem hinterhauß dem Stifft allheÿligen cedirten Plätzeln vermittelst getroffenen Vergleichs gäntzl. abgethan, v. wie in Registrandis Cancellariæ Contractuum protocolli de A° 1743. fol: 187. Zusehen, abgelöst worden, hingegen fordert besagtes Stifft allheÿligen ane statt obiger Zween 6. ß antreffender Geldzinß 9. ß dergleichen Zinß, welche auch demselben schon verschiedene Jahr her gereichet worden, sonsten aber ist diese behaußung über hernach gemelte darüber hafftende, unter denen passivis eingetragene Capitalia eigen: und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben übergebenen schrifftlichen Abschatzung vom 1.ten Octobris 1753. ohne einige beschwerde angeschlagen umb 1000 gulden oder 500. lb.
Wann nun obige nunmehro Jährl. davon reichende 9 ß geld zinß zu doppeltem Capital antreffend 18 lb, wiewohl ohnpræjudicirlich hievon abgzogen werd., so verbleibt ane obigem hauß pretio annoch per rest außzuwerffen 482. lb
Deßwegen vorhanden j. teutscher pergam. Kauffbrieff in allhießig. Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget, v. mit deros. anhangendem Insigel verwahrt, weißend wie Mstr Joh: Jacob Schweickard, der haffner v. Maria deßen Ehefrau beede burgere allhier welcher vorhin schon ein drittertheil ane solchem hauß eigenthümbl. gehörig geweßt, die übrig 2/3. theil von fr. Maria Elisabetha Hn Notarÿ Joh: Thomä Thromers Ehegattin ane sich erkaufft haben, datirt den 12. Januarÿ Anno 1678. warauf a tergo die abloßung derer damahls daroben gestandenen Capitalien v. obbesagter 3.er Cappen jährl. bodenzß notirt befindlich. Dabeÿ ferner 1. alt teutscher perg. Kauffbrief, von dem Richter des hoffs zu Straßburg gefertiget war, an deßen Insiegel gehang. aber abgerißen worden, deßen datum der 18. 9.bris A° 1554.
Copia der Eheberedung (…) auf Dienstag den 2. Monats tag Julÿ Anno 1720. Johann Daniel Lang Notarius publicus
Copia Codicilli reciproci – 1732 (…) auf Dienstag den 10. Junÿ, persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachte meister Johann Georg Häberlin, Haffner, auch mit und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Margaretha Häberlinin gebohrner Straubin, beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg, Er der Ehemann gesunden, auffrechten, gehend und stehenden Leibes, Sie die Ehefrau aber Krancken und schwachen Leibs auf einem bette liegend Johann Daniel Lang Notarius publicus

Jean Georges Heberlé meurt en décembre 1759. Comme l’inventaire de sa femme a été traité peu auparavant, les préposés de la Taille dispensent les héritiers de faire dresser un inventaire. Lors de la licitation passée le 21 février 1760, le fils aîné Georges Frédéric Hæberlin devient propriétaire de la maison

1760 (21.2.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 621) n° 13
Verkauff und Erlöß Register auch Abtheil und Vergleichung Weÿland Meister Johann Georg Häberlin des ältern geweßenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760.
Zuwißen seÿe hiemit demnach Weÿland Meister Johann Georg Häberlin, der ältere geweßener Haffner und burger allhier Zu Straßburg den 24.ten Decembris des verfloßenen 1759.sten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, und deßen hinterlaßenen Kinder und Erben von seithen Löbl. Stadt Stalls in ansehung Frauen Susannä Margarethä Häberlinin gebohrner Straubin dero Mutter seel. Verlaßenschafft Inventarium erst Kurtz vorher daselbsten abgehandelt worden, von abermahliger Inventur dispensirt worden, daß daraufhin
1. Meister Georg Friderich Häberlin der Haffner und burger allhier, 2. Frau Maria Elisabetha Scheidin gebohrne Häberlinin, Meister Georg Wolffgang Scheid, des Haffners und burgers allhier Ehegattin, beÿständlich deßelben, 3. Meister Johann Daniel Häberlin auch Haffner und burger allhier, So dann 4. Jungfrau Maria Salome Häberlinin unter authoritæt Meister Johannes Mahlfort des Schuemachers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts, alle Vier des abgeleibten seel. mit vorhemeldter frauen Susannæ Margarethæ gebohrner Straubin auch seel. ehelich erziehlter Kinder, in der Sterb behaußung ane der Steinstras gelegen Zusammen getreffen, der freundlichen intention und Vorhabens Solche Verlaßenschafft freundlich und einig theils Zu versilbern, theils unter sich zu vertheilen (…), auf Donnerstag den 21.ten Februarÿ anno 1760.

Vergleichung und Cession der behaußung
Zu wißen seÿe hiemitn daß Weÿland Meister Johann Georg Häberlin des ältern Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nun seel. ab intestato hinterlaßene Kinder und Erben, wie auch deroselben respectibé Ehe und geschwohrnen Vögte, alle in dem Eingang dieser Verlaßenschaffts: Abtheilung ausführliche benahmßt wegen sein Meister Häberlins seel. hinterlaßener behaußung bestehend in Vorder und Hinderhauß, hoffestatt, höfflein und Brennoffen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane der Vorstatt Steinstraß Zum Seÿler genand, einseit neben Herrn Philipp Frölich dem Chirurgo anderseit neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig, hinden wieder auf eine behaußung diesem Stifft Zuständig stoßend, wovon jährlichen dem Stifft allerheiligen 9 ß bodenzinß gereichet wird, und sonsten annoch Er En Zunfft der Schuhmacher um 50. lb d Frauen Annæ Mariæ Rothin der verwittibten uhrenmacherin um 100. lb und Frauen Annæ Mariæ Reinthalerin der verwittibten Sippenmacherin allhier um 75. lb d Capital verhafftet, übrigens freÿ leedig und eigen, um ihres verhoffenden würcklichen Nutzens willen, sich nachfolgender maßen wißend und wohlbedächtichen verglichen und vereinbaret haben, Nemlichen und
Zum Ersten, so ist gedachte Vorder und Hinder behaußung mit ihren hoffestätten, höfflein und Brennoffen, auch allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten Meister Georg Friderich Häberlin haffnern und burgern allhier dem ältisten Sohn, und dißorts mit Erben, von deßen übrigen geschwisterden (…) hiemit cedirt, abgetretten und überlaßen worden, vor und um den Preiß der 775 Pfund Pfenning Straßburger

Georges Wolffgang Scheid et Marie Elisabeth Hæberlin s’étaient auparavant rendus propriétaires de la même maison.
Georges Wolffgang Scheid demande une promesse d’admission à la tribu des Maçons en octobre 1749

1749, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 73-v) Montags den 13.ten octobris 1749. – Zunfftschein
Mr Geörg Wolffgang Scheid Lediger Haffner halt an umb ein Zunfftschein, umb burger werden Zu können
Erkannt Willfahrt.

Originaire de Lehrberg en juridiction d’Ansbach, il devient bourgeois début décembre
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 401
Georg Wolffgang Scheidt der ledige haffner meister Von Lehrberg im Anspachischen gebürthig, erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling will beÿ E. E. Zunfft der maurer dienen. Jurav. d. 10. decembris 1749.

Il est reçu tributaire le 23 décembre 1749
1749, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 84-v) Dienstags den 23. Decembris 1749 – E. Neu Zünfftiger
Geörg Wolffgang Scheid Lediger haffner meister von Lehrberg im anspachischen producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn und Stallschein Vom 10.t Decembris 1749. daß Er das Burgerrecht um den neuen burger schilling erhalten, auch solches mit 12. Goldgulden à 4 fl. vnd 16 ß current samt einem feuereÿmer Zahlt habe, Vnd allhero dienen wolle, mit bitt Ihne Vor ein Zünfftig anzunehmen.
Erkant, gegen Erlag der gebühr Willfahrt

Georges Wolffgang Scheidt épouse en 1750 Marie Elisabeth Hæberlin : contrat de mariage, célébration
1750 (6.5.), Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 5) n° 10
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Achtbaren Georg Wolffgang Scheidten, ledigem Haffner Meister, Weÿland des auch Ehren und achtbaren Wolffgang Dietrich Scheiden geweßten Haffner Meisters und burgers zu Lörberg hochfürstl. Anspachischer Herrschafft mit auch weÿl. frauen Apollonia gebohrneer Zaurin seiner geweßten ehelichen haußfrauen nunmehr seel. ehelich erziehltem Sohn, als dem Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Maria Elisabetha Heberlin, der Ehren und Vorgeachten Meister Johann Georg Heberle des Haffners und burgers alhier mit der Ehren und tugendsameen Fraun Susanna Margaretha gebohrner Straubin seiner Ehelichen Haußwürthin ehelich erzeugten Tochter als der hochzeiterin ane dem andern Theil – Auf Mittwoch den 6. Maji Anno 1750 [unterzeichnet] Heinrich Wolfgang Scheidt als Hochzeiter, Maria Elisabetha Häberlinin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 197-v n° 12)
1750. Dom. Trinit. et post Trin. sind proclamirt u. Mittw. d. 3. Junii copulirt worden Georg Wolffgang Scheidt, lediger Haffner u. b. h. l. gebürtig von Lehrberg, Anspachischer Herrschafft, weÿl. Wolffgang Dieterich Scheidt gew. Haffners u. b. daselbst hinderl. ehelicher sohn, und Jgfr. Maria Elisabetha Joh: Georg Häberlin haffners u. b. h. l. ehl. Tochter [unterzeichnet] Georg Wolfgang Scheid hohzeiter, Maria Elisabetha Häberlin alß Hohzeiterin (i 202)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au faubourg de Pierre qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 32 livres, ceux de la femme à 169 livres.

1750 (8.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 95) n° 798
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Georg Wolffgang Scheiden, Haffners, wie auch der tugendbegabten Frauen Mariä Elisabethä Scheidin gebohrner Heberlinin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1750. – welche der ursachen, seilen Sie beede Eheleuth in Igrer Vir Licentato et Notario Johann Daniel Langen meinem Sohn mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse versehen und sich dahien güttlichen verglichen haben, daß einem Jeden seine in die Ehe bringendes Vermögen auff alle begebende Fälle eigenthümlichen Vorbehalten seÿn und verbleiben – So beschehen Zu Straßburg in beÿsein Meister Johann Georg Opitzen Haffners und burgers allhier auff des Ehemanns, So dann auff der Ehefrauen Seithen des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Georg Heberlins ebenmäßigen und der tugendbegabten Frawen Susannä Margarethæ Heberlinin gebohrner Straubin beeder Ehepersohnen und burgere allhier, als deroselben geliebter Eltern, auff Montag dn 8. Junÿ A° 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen Eingangs gedachten beeden der Ehefrauen geliebter Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 6) Waar und Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig. Solche seind durch Meister Georg Jacob Jung und Vorgedachten Meister Johann Georg Opitzen, beede Haffnere und burgere allhier Zu Straßburg, dem vero pretio nach angeschlagen worden wie folgt
2. Scheiben
1. neue und eine gebrauchte Ertzmühl
60. Haffenbretter und Gerust stangen samt all übrigen Zum handwerck gehörigen Schiff und geschirr gewürdiget pro 12. lb
dießen Anschlag bescheinet dicto 8. Junii A° 1650, Georg Jacob Jung, Johann Georg Opitz
1000.Stuck allerhand gebrannt haffner Geschirr æstimirt pro 15 lb
So ebenmäßig bescheinen erstgedachte beede haffnermeister die atq. anno ut modo dictum, Georg Jacob Jung, Johann Georg Opitz (Summa) 27
(f° 9) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Effecten, Sa. Werckzeugs 27, Sa. Silbers 9 ß, Summa summarum 27 lb – Schulden 20, Nach deren Abzug 7 lb, Darzu gelegt die ane denen haussteuren Ihme gebührige eine helffte 25 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung 32 lb
Hierauff werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. haußraths 69, Sa. Silbers 9, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. baarschafft 59, Summa summarum 143 lb – Darzu Zurechnen deroselben ratum ane gleich hernach beschriebenen haussteuren mit 25 lb – Der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth 169 lb

Georges Wolffgang Scheid sollicite l’autorisation d’acheter des marchandises à la campagne et de les revendre en ville. Lors de l’enquête, il ajoute qu’il n’aurait jamais présenté une telle demande si sa santé lui permettait de travailler. Le maître des potiers répond qu’il est de tradtion que les potiers ne vendent que leur marchandise mais qu’aucun règlement n’interdit d’acheter à la campagne. Les Quinze accordent l’autorisation mais Georges Wolffgang Scheid devra vendre à un autre endroit que les autres potiers les marchandises de la campagne, réputées de qualité inférieure
1758, Protocole des Quinze (2 R 169, rapiarium 170)
(p. 14) Sambstags d. 28.t Januarii 1758 – Georg Wolffgang Scheid ctra die Haffner
Claus nôe meisters Georg Wolffgang Scheid des hafners und burgers allhier Ctra E. E. Handwerck der Haffner Obermeister, producirt unterthäniges memoriale und bitten, samt beÿlagen sub Litt a b et c puncto gnädiger Erlaubnus jeden geschirr, außerhalb der Statt Kauffen und allhier wiederVerkauffe zu dörffen und bitt deput. Christmann bitt gleichfalls Deput. Erkandt, Deput.

(p. 26) Sambstags den 4.ten Februarii 1758. Scheid Ctra die Haffner
Obere Handwercks Herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Meister Georg Wolffgang Scheid der haffner und burger allhier den 28.t Januarii jüngst Ctra E E meisterschafft der haffner allhier obermeister ein unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub Litt. A. B. C. und D. übergeben, und darinn Concludirt mghhrn geruheten gnädig Zu erkennen, daß denen Supplicanten außerhalb der Statt auff dem Land jeden geschirr einkauffen und solches allhier auff dem marckt Verkauffen zu dörffen Ex speciali gratia Vergönnet seÿn solle, Eadem die habe der imploratische obermeister per recessum um deputationem gebetten. auff geschehene Weißung habe der implorant zugegen seinem producto und petito annoch beÿgesetzet, wie daß er nimmer mehr auff dießes mittel gefallen wäre, wann sein blöder und kräncklicher Zustand ihme ferner erlaubt hätte seine ohne hin sehr ungesunde profession treiben zu Können.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe Vorgestanden Frantz paul Acker als obermeister, welcher Vorgetragen, es seÿe ein alter gebrauch so bißhero observirt Worden, daß Kein Meister frembd geschirr Verkauffen dörffe, in ihren articklen aber seÿe Kein wort davon enthalten, mithin auch nicht durch ein gesetz verbotten, der implorant hätte Vielleicht auch beÿ dem handwerck die Willfaht seiner bitte erlangt wann man nicht beförchtet, daß wann man dem Implorant Erlaubte, Verschiedene andere ein gleiches begehren Würden, Er seines orts könne mghen Versichern, daß der implorant, wegen seinen besondern umständen eiihe gnad so würdig als bedürfftig seÿn wolle alß dieße sach mghh. belebigen Erkandtnus anheim gestellt haben.
Auff seiten derer Hn Deputirten habe man in dießer sache wahrgenommen daß 1° des imploranten umstände so beschaffen, daß Er einiger gnad würdig, 2.do daß nach Eigener aussag des obermeisters denen allhießigen Haffneren durch Keine legem Scriptam verbotten frembde geschirr Zu verkauffen, sondern solcher Verbott Von einem unter der Meisterschafft eingeführten brauch herkommen und 3.tio daß der obermeister nicht nur wieder des Imploranten begehren sich nicht opponirt, sondern Vielmehr Vor ihn gebetten, Weilen aber dennoch Krafft eingezogenen glaubwürdigen berichts, daß hießige geschir dauerhaffter und beßer seÿn soll, auch theurer Verkaufft wird, mithin wann fremdes Vor hießiges Verkaufft würde, das publicum so wohl in der güte als dem Preiß des geschirrs erfährt werden Könnte, Als hätten die hhen Deputirt dafür gehalten, daß dem Imploranten Ex speciali gratia und ohne Consequentz zu erlauben seÿe, außwerts geschirr zukauffen und allhier wieder Zu Verkauffen, jedoch daß Er solches geschirr an einem besondern ort, so ihme anzuweißen und nicht unter dem hiesigen haffner geschirr zu feilem Kauff aus lege. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 36) Sambstags d. 11. Februarii 1758
Bescheid. Sambstag d. 4. Februarii – In Sachen Georg Wolffgang Scheid des haffnermeisters und burgers allhier Imploranten an Einem, Entgegen und wieder E E Meisterschafft der haffner obermeister Imploraten Am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub Litt. A. B. C. und D. Juncto petito Wir geruheten zu erkennen, daß dem Imploranten außerhalb der Statt auff dem Land jeden geschirr einkauffen, und solches allhier auff dem marckt Verkauffen zu dörffen Ex speciali gratia Vergönnet seÿn solle, des imploratischen obermeisters gethane declaration daß in ansehung des Imploranten begehren, weder ordnung noch articklen Vorhanden und er deßwegen die entscheidung zu unßerer Willfahr wolle gestellet haben. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputaton, auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hh Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß dem Imploranten Ex speciali gratia und ohne Consequentz zu erlauben seÿe, außwerts geschirr zu kauffen und allhier wieder Zu Verkauffen, jedoch daß Er solches geschirr an einem besondern ort, so ihme anzuweißen, und nicht unter dem hiesigen haffner geschirr zu feilem Kauff aus lege.

Georges Wolffgang Scheid meurt en mai 1760 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au parcheminier Bruder rue de l’Argile. Le défunt a acquis la maison faubourg de Pierre par adjudication le 30 mars 1760 moyennant 1 320 livres mais sa femme l’a revendue par licitation à Georges Frédéric Hæberlin. La masse propre à la veuve s’élève à 376 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 404 livres, le passif à 1 620 livres.

1760 (19.7.), Not. Zimmer (6 E 41, 1399) n° 1
Inventarium über Weiland der Ehrenachtbaren Meister Georg Wolffgang Scheid, gewesenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760 – nach seinem den 19. Maÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen Frauen Mariä Elisabethä Scheidin geb. Häberlinin, der hinterbliebene, Wb. beÿständlich Mr Johannes Mahlfurth des Schuhmachers und burgers allhier Wie auch Meister Johann Balthasar Darm des Haffners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg Scheid so 9. Jahr alt des abgeleibten seel. mit gemelter seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzugten Söhnleins und ab intestato verlaßenen einigen Erben (inventirt) – so geschehen allhier Zu Straßburg Donnerstags den 19. Junii Anno 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßl. gelegenen in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Schulden aus der Verlaßenschafft mit Zubezahlend (…) It. Mstr. Bruder dem pergamenter, vor restirenden hauß Zinß,
It. löbl. Stifft Frauen hauß ane gädel Zinß
(f° 6) Werckzeug Zum Haffner Handwerck gehörig, wie auch gemachte Arbeit. Solche rubric ist durch Meister Adam Hügelin den Haffner und burger allhier nach abgelegter handtreu dem Stalltax nach angeschlagen worden als
(T.) 1. Ertzmühl, 12 ß
(hßst.) 1. gegos: eis: Klingelstein mit I.dergl. Stößel 13 ß
(T.) 2. Kachler scheuben, 5 lb
26. Haffnerbretter 6 ß 6
1. a. Spaltaxt 3 ß
150. Groß sambt den Unterscherben 1 lb 2 ß 6
ohngefhr 300. Stück irdenn Geschirr in häfflein, blätlein, schüßel und dellerlein bestehend 2 lb 5 ß
vor verschiedene Offen Kachlen 10 ß
1. Centner bolus 6 ß
1. Sester bademer Erd 4 ß
11. Ertzlöffel, 2. Sipplein und 2. Pinßel 2 ß
25. lb braunstein 4 ß
200. Stück irrden Geschirr in dem Frauenhß. l lb 10 ß
1. dän. Ständl. 1 lb
1. rauher Bodenstein Zu einer Ertzmühl 10. ß
(Summa, Hßst. 13. T. 13 lb 15 ß)
(f° 7) Eigenthum ane einer behaußung (F.) Nemblichen eine behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß, hoffstätt, höfflein und Brennoffen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane der Vorstatt Steinstraß Zum Seÿler genannt, 1. s. neben H. Philipp Frölich dem Chirurgo 2. s. neben einer behausung dem Stifft Allerheiligen gehörig und hinten auf eine behaußung diesem Stifft Zuständig stoßend, Wovon man ehedeßen erstberührtem Stifft Allerheiligen Jährl. 3. ß Geldt auf Weÿhnachten und 3. Kappen auf Martini Zu bodenzinß, wie auch 3. ß gelds wegen der hinter thür gereichet. Es seÿen aber die 3. Kappen bodenzinß, wegen einem sothanen Stifft cedirten Plätzlein, vermittelst getroffenen Vergleichs gäntzlich abgethan, und wie in registrandis Cancellariæ Contractuum protocolli de A° 1743. fol: 187-b Zusehen, abgelöst worden, hingegen fordert besagtes Stifft Allheÿligen ane statt obiger Zween 6. ß anlangender Geldzinß 9. ß dergl. Zinß, welche auch demselben schon verschiedene Jahr her gereichet worden, und hat der abgeleibte seel. solche behaußung für freÿ, leedig und eigen den 24. Martii jüngst ane sich gebracht und ersteigert pro 1320. Wann aber obige 9 ß zu doppeltem Capital gerechnet, davon abgezogen werden mit 18 lb, so verbleibt jedoch ohnpræjudicirlichen ane dem Preiß dieser behausung annoch außzuwerffen 130. lb
Wie nun solche behaußung, dem Verstorbenen, seel. als als letzt und meistbietenden adjudicirt worden, das weiset ein von H. Not° Johann Michael Grauel, vergriffener von beeden theilen und demselben eigenhändig unterschriebener Versteigerung und adjudications procès verbal de dato 24. martii 1760.
Nota. Hiebeÿ ist zu berichten, daß Zwar der abgeleibte seel. diese behaußung durch deßen letztes Gebott beÿ der Versteigerung um gemelte 1320. lb eigenthüml. an sich gebracht, unter den in dem Versteigerungs procès verbal enthaltenen conditionen, daß nembl. der Kauff und Verkauff in allh: C. S. Stb. ordnungs mäßig sollte verschrieben und der Kauffschilling allda baar erlegt und bezahlet werden, Es ist aber beÿ des verstorbenen seel. lebzeiten der Kauff weder in allh. C. C. Stn verschrieben, noch der Kauffschilling bezahlet worden, sondern ausständig und ohnbezahlt verblieben, den, der Verkäufer ane deßen nunmahlige Verlaßenschafft Zu erfordern hat, Zufolg Mr Darm, des Kinds und Erben geschwornen Vogts declaration, habe des abgeleibten seel. hinterlaßene Wb. ohne deßen Wißen Mr Georg Friderich Heberlin dem haffner und burger allhier ihrem bruder und Verkäuffer dieser behaußung solche wider um eben den Preiß von 1320. lb abgetretten und überlaßen, und in allh. C. C. stb verschreiben laßen, damit er der Vogt aber Keines wegs nicht zufrieden seÿn Könne noch wolle weilen die Übergab mit nichten in behöriger Ordnung geschehen seÿe, daher ohne Nachtheil eines jeeden Rechten die behaußung, als in diese Verl. gehörig, angesehen schuldige und ohnbezahlte Kauffschilling aber denen passivis aus des Verst. seel. Verl. Zu bezahlend beÿgesetzt worden.
Ergäntzung der wittib abgegangenen ohnveränderten Guts. Zufolg des über beeder gewesener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch nun auch weÿl. H. Not. Joh: Daniel Lang sen. seel. in anno 1750. aufgerichteten Inventarii (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 203, Summa summarum 376 lb
Dießemnach wird auch des Kinds und Erben guths mit und beeben dem theilbaren /:weilen die Wb aug die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive renuncirt:/ unter einem Titul als in des verstorbenen seel. Verlaßenschafft gehörig beschrieben. Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeug Zum Haffner handwerck gehörig 13, Sa. baarschafft 66, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1302, Summa summarum 1404 lb – Schulden 1620 lb, In Vergleichung 216 lb
Beschluß und Stall Summ 160 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 30. Januarii 1756. Johann Friderich Lobstein

Vente de la maison à Georges Frédéric Hæberlin passée à la Chambre des Contrats

1760 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 183
Fr. Maria Elisabetha geb. Häberlinin weÿl. Johann Wolffgang Scheid des haffners Wittib beÿständlich H. Johann Georg Fichter des courtier, Johann Daniel Häberlin der hafner, Johannes Mahlfurt der schuhmacher als vogt weÿl. Johann Georg Häberlin des haffners einigen tochter Maria Salome Häberlinin
in gegensein Georg Friedrich Häberlin des haffners ihres bruders
dreÿ 4.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäu, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Steinstraß, einseit neben Philipp Frölich dem chirurgi, anderseit neben einem dem Stifft Allerheiligen gehörigen hauß – die gantze behausung um 50 lb capital verhafftet, geschehen um 952 pfund

Georges Frédéric Hæberlin et Anne Dorothée Jost hypothèquent le même jour la maison au profit du tonnelier Jean Philippe Bleyfuss

1760 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 184-v
Georg Friedrich Häberlin der haffner und Anna Dorothea Jostin mit beÿstand ihres vaters Johann Paul Jost des schuhmachers und ihres schwagers Lorentz Landgraff
in gegensein Johann Philipp Bleÿfuß des küblers – schuldig seÿen 850 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Steinstraß, einseit neben Philipp Frölich dem chirurgi, anderseit neben einem dem stifft Allerheiligen gehörigen hauß

Fils du potier Jean Georges Hæberlin, Georges Frédéric Hæberlin est reçu tributaire chez les Maçons le 3 janvier 1748
1748, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 22) Anno 1748. Mittwochs den 3. Januarÿ – Neu Zünfftiger
Mr Geörg Friderich Heberlin Lediger haffner, Mr Johann Georg Heberlins des Haffners Vnd burgers allhier ehelicher Sohn producirte Stallschein vom heutigen dato, Krafft deßen Er sich daselbst angemeldet, Vnd Zu dießortiger Ehrsamen Zunfft dienen will, mit bitt Ihne vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt. dt Weil Eines Zünfftigen Sohn der Zunfft 5 ß, Einschrebgebühr 4 ß (zusammen) 9 ß

Jean Georges Hæberlin épouse Anne Dorothée Jost, fille du cordonnier Jean Paul Jost : contrat de mariage, célébration
1748 (31.10.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 132
Eheberedung Zwischen dem Ehrsahmen Georg Friderich Heberlin Leedigen Haffneren Von hier gehörig als Hochzeiteren ane Einem, So dann
der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Annæ Dorotheæ, herrn Johann Paul Jost, Schuhmachers und burgers dahier ehl. tochter, als Hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 31. Octobris 1748. [unterzeichnet] geörg Friderich Häberlin, Anna Dorothea Jostin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v, n° 30)
1748. Mittw d. 20. 9.br sind post binam proclamation. ehel. copulirt word. Georg Friderich Häberlin lediger haffner u. b. h. l. Joh: Georg Häberlin haffners u. b. h. l. ehel Sohn u. Jgfr. Maria Dorothea Joh: Paul Jost schuhmachers u. b. h. l. ehel. Tochter [unterzeichnet] heörg Friederich Häberlin als Hohzeiter, Anna Dorothea Jostin als Hochzeiterin (i 196)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 119 livres, ceux de la femme à 265 livres.
1750 (18.6.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 186
Inventarium über des Ehrsahmen Georg Friderich Häberle, Haffners und Annæ Dorotheä geb. Jostin, beeder Eheleuthe und burgere allhier in die Ehe zusammen gebrachter nahrungen, auffgerichtet in Anno 1750. – und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung, Ihnen und jhren Erben als ein ohnverändert und vorbehaltenen guth, mithin die ergäntzung derselben expressé reservirt, conditionirt und bedungen – So Beschehen In fernerem beÿseÿn auff sethen des Ehemann Hn Joh: Georg Häberle auch Haffner undt burgers allhier deßen leiblicher Vatter, so dann auf der Ehefrauen Seithen Hr Joh: Paul Jost Schuhemacher und Ebenmäßiger burger allhier, dero geliebter Vattern mit assistentz deßelben, Straßburg den 18. Junÿ 1750.

(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 46, Sa. Werckzeug 27, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 87 lb – Darzu gelegt deßen helffte ane denen haussteuren so antrifft 31, des Ehemanns besambte in die Ehe gebrachte Vermögen 119 lb
Demnach wird auch der Ehefrauen gesambten in die Ehe gebrache Nahrung consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 146, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 12, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 234 lb – Darzu gelegt die andere helffte ane denen haussteuren so antrifft 31, dee Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung 265 lb

Jean Georges Hæberlin meurt en 1768 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 144 livres, celle des héritiers à 135 livres. L’actif de la communauté s’élève à 348 livres, le passif à 1 326 livres.

1768 (13.7.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1285) n° 458
Inventarium über Weÿland Herrn Georg Friedrich Häberle geweßenen Hafners und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768. – nach seinem am 11.ten Aprilis jüngsthien genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren H. Johann Daniel Häberle Haffners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel des Zwölfjährigen Kinds und Söhnleins so der Verstorbene seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehel. erziehlt und ab intestato Zu Einem Eintzigen Kindt und rechtsmäßigen Erben verlaßen heüt dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fr. Annam Dorotheam gebohrner Jostin die Hinterbliebene Wittib mit Zuziehung H. Joh: Paul Jost, Schuhmachers und burgers allher der erbettenen beÿstandts und respectivé Leibl. Vatters – So beschehen allhier zu Straßburg den 13.ten Julÿ 1768.
Copia der Eheberedung, Vor mir Notario auffgerichtet

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung folgender maßen befunden worden.
Behausung. Eine behaußung, höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeit allhier ane der Vorstatt Steinstraß einseith neben Joh: Michel Specht wollenweber, anderseith neben einem Stifft Allerheiligen gebürtigen hauß, hinten auf gedachtes Stifft stoßend. Davon gibt man jährl. dem Stifft Allerheiligen von der hinter thür bodenzinß 9 ß außer dießen und darauff hafftenden capitalien leedig und eigen. Über dreÿ Vierte theil dießer behaußung urkundet ein aus allhießiger Contract stub gefertigter Kauffbrieff de dato 9. Junÿ 1760. den Einen Vierdten theil solcher behaußung hatt der Verstorbene theil von seinen Eltern seel. ane sich ererbt mithin dem Erben unverändert. Und ist gedachte behausung Vermög der Hh. Werckmeister überreichter schrifflicher Abschatzung gewürdiget worden Vor 800 gulden, so thut 400. lb.
Ergäntzung, der Wittib mangelnden unveränderten Vermögen besag Inventarÿ (…) durch mich unterschriebenen den 18.ten junÿ 1750. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußrath 17, Sa. Silber und Geschmeidt 2, Sa. goldene Ring 6, Sa. baarschafft 6, Sa. activ schuld 25, Sa. Ergäntzung 87, Summa summarum 144 lb
Dießemnach Würd auch des Erben unveränderten Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 15, Sa. Silber 11 ßn Sa. baarschafft 4, Sa. Werckzeug und anderes Zum Haffner handwerck gehörig 2, Sa. eigenthümlicher antheil einer behaußung 100, Sa. Ergäntzung 49, Summa summarum173 – Schulden 37 lb, Nach solchem abzug 135 lb
Dießemnach Folget nun auch die beschreibung der theilbaren Verlaßenschafft, Sa. hausrath 20, Sa. Silber 7, Sa. Wahren und Werckzeug 20, Sa.Antheil einer behaußung 300, Summa summarum 348 – Schulden 1326 lb, Conferendo übertreffen die passiv Schulden die gesamte theilbare activ nahrung benantlichen umb 977 lb
Beschluß summa 697 lb
Abschatzung Vom 18.ten Junÿ 1768. Auff begehren Weil. Georg Friderich Eberle gewesener Kachler Meister hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg Ein seits Neben Meister Specht ander seits Neben einem allment geslein und hienden auff Das gestieft Zu allerhäilligen Stosent gelegen solche behausung besteht in einer Kachlers Werckstatt Ferner in Zweÿ stuben, zweÿ Kichen und Ettliche Kammer Dar jber ist der Dach stuhl mit breit Ziglein belegt hat auch ein getrembten Käller und Hoff. Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb 800 gulden [unterzeichnet] Huber
Copia der Eheberedung (…) So Geschehen allhier Zu Straßburg den 31. Octobris 1778, Johann Jacob Heß

Anne Dorothée Jost se remarie en 1768 avec le potier Jean Jæck, fils d’un cultivateur de Lahr en Bade : contrat de mariage par lequel l’épouse assure à son mari la jouissance viagère de sa part de maison, célébration

1768 (26.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 529
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johannes Jäck, dem ledigen Haffnern, weÿl. des Ehrsam und bescheidene Johannes Jäck, des ackersmanns und auch weÿl. der tugendsamen frauen Elisabethæ gebohrner Gerhardin, beeder geweßenen Eheleuthe und burgere in Lahr seel. nachgelaßenen ehelich erzeugtem Sohn als dem Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Dorotheæ gebohrner Jostin, Weÿl. des Ehrengeachten Meisters Georg Friderich Heberlins, des geweßenen Haffners und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib, als der Hochzeiterin am andern theil

Vor das Sechßte (…) dahinwieder da der fall auff der Hochzeiterin seithen sich Zu erst zutrüge, will deselbe ihrem Hochzeiter iher eigenthümliche helffte ane der in währender ihrer Ersten Ehe an sich erkaufften behausung und Hoffstatt mit allen ihren Zugehörden, gelegen allhier ane der Vorstatt Steinstraß einseit neben Johann Daniel Specht, dem wollenweber, anderseit neben einem Stiffthauß nach Allerheÿligen allhier hinden wieder dahin stoßend, davon man jährlichen von der hindern thür dem wohlgedachten Stifft allerheÿligen 9 ß Zu bodenzinß Zu geben pflichtig, sonsten außer einigen darauff hafftenden passi Capitalien ledig eigen, Zu einem lebtägigen Wÿdumbs sitz verordnet haben
Beschluß summa allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 26. Julÿ anno 1768. [unterzeichnet] Johannes Jäck als hochzeiter, Anna Dorothea Häberlin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126, n° 10)
Anno 1769 (…) den 19. ejusdem [Aprilis] beÿ uns copulirt worden Johannes Jäck der ledige Hafner meister und burger allhier gebürtig von Lahr Naßau Ußingischer Herrschafft, des Weÿland Johannes Jäck des gewesenen ackersmanns und burgers Zu Lahr und der weÿland frawen Elisabetha gebohrner Gehrhardin hinderlaßener ehelicher Sohn mit Fraun Anna Dorothea gebohrner Jostin des Weÿland Georg Friderich Häberlins gewesenen Hafners und burgers allhier hinderlaßenen Wittwe [unterzeichnet] Johannes Jäck als Hochzeider, Anna Dorothea Häberlin als hochzeiterin (i 130)

La tribu des maçons remet à Jean Jæck une promesse d’admission dès qu’il sera devenu bourgeois en mars 1769
1769, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 233-v) Donnerstags den 9. Martÿ 1769 – Zunfftschein
Producirte Johannes Jäck der ledige haffner meister allhier Zu Straßburg, gebürtig in Lahr, tauffschein von H. Müller pastore primario allda den 23. Julÿ 1768. außgestellt, Krafft weßen derselbe Von Weÿl. Johann Jäck burgern Vnd Ackersmann daselbst vnd auch weÿl. Elisabetha gebohrner Gerhardin deßen Eltern den 7.t 7.bris 1739. Ehelich gebohren worden, dame auch befehl Ihro Gnaden herrn Ammeister Faust dießeitiger Ehrsamen Zunfft hochgebietenden herrn Oberherren umb so viel mehr, da derselbe das meisterstück allhier, umb frau Dorothea Heberlin gebohrne Jostin weÿl. Mr Georg Friderich Heberlin gewesten Haffners Vnd burgers allhier hinterlaßene Wittib Zu heÿrathen verfertiget, vnd den 1. 7.bris 1768. nach ordentlicher besichtigung deßelben alß meister angenommen worden Ein schein, daß wan Ein hoch Edler Magistrat denselben Vorderistens als burger wird auff und angenommen haben, so auch als Zünfftiger beÿ dießer Ehrsamen Zunfft auffgenommen werden solle, mitgetheilt worden.

Jean Jæck devient bourgeois en mai 1769
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 167-v
Johannes Jeck haffner von Lahr gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Anna Dorothea Johann Paul Jost des schuemachers und burgers allhier ehel. tochter, aus hoher recommandation gratis, will dinen beehe EE Zunfft der Maurer, Jur. den 7. Maÿ 1769.

Il est reçu tributaire en juin 1769
1769, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 236) Mittwochs den 28.ten Junÿ 1769. – Neu Zünfftiger
Johannes Jäck der Haffner vnd burger allhier gebürtig Von Lahr stehet Vor vnd producirt löbl. Cantzleÿ vnd statt stall schein beede vom 6. Maÿ Jüngsthin mit bitt Ihn als ein Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt (dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, Zunfft recht 5 ß, Einschrb. gebühr 4 ß, zusammen 1 lb 9 ß – Findl. hauß 1 ß 6 d)

Anne Dorothée Jost meurt en l’an IV en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième

1797 (19 fruct. 5), Strasbourg, Not. Saltzmann (Rép. 6 E 41 499, 5 a et Enregistrement de Strasbourg, acp 54 F° 30-v du 19 fruct. 5), n° 207
Inventaire de la succession d’Anne Dorothée née Jost femme en premières noces de Georges Frédéric Haeberlin et en secondes noces de Jean Jaeck tous 2 potiers, décédée le 9 Pluviose 4
à la requête de Jean Jaeck et Jean Daniel Haeberlin fils uniques
actif 2762 li
une maison à Strasbourg rue faubourg de Pierre N° 1 et N° 4
usufruit au veuf du mobilier 2859 li

Jean Daniel Hæberlin conserve la maison n° 4 et vend sa part de celle n° 1 à son beau père Jean Jæck en 1797

Jean Daniel Hæberlin épouse en 1788 Susanne Salomé Fœttinger, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1788 (1.2.), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 74
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Mstr Johann Daniel Häberlin, lediger Hafner, weiland Mstr Georg Friderich Häberlin, gewesenen Hafers und burgers alhier, mit Frn. Anna Dorothea gebohrner Jostin, dermalen H. Johannes Jäck auch Hafnermeisters und burgers dahier Ehefrau ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, als Hochzeiter, ane einem,
So dann die Viel Ehr: und tugendsame Jungfrau Susanna Salome Föttingerin, H. Joh: Adam Föttinger, des Metzgers und burgers allhier mit Frn Maria Barbara gebohrne Scharbachin ehelich erzeugter minderjährige Tochter, als Hochzeiterin beÿständlich ihres Vaters, ane dem andern Theil
den 1. Februarii A,,o 1788. [unterzeichnet] Johann Daniel Häberlin Hochzeiter, Susanna Salomea Föttingerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 29-v, n° 12)
Im Jahr 1788. Montag den 21. Aprilis sind, auf vorher geschehenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ Jubilate et Cantate nachmittag um dreÿ Uhr in offentlicher Kirch ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Häberlin lediger Hafnermeister und burger allhier weiland Georg Friderich Häberlins gewesenen Hafnermeisters und burgers allhier und der noch lebenden Fr: Anna Dorothea gebohrner Jostin ehelich erzeugter Sohn, Und Jgfr. Susanna Salome Föttingerin, Johann Adam Föttingers, Metzgers und burgers allhier und Fr: Maria Barbara gebohrner Scharbächin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Häberlin als Hochzeiter, Susanna Salome föttingerin als Hochzeiterin, Johannes Jäck als stiehffatter vom Hochzeitter (i 31)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du marié faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 590 florins, ceux de la femme à 624 florins.
1788 (13.5.), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 142
Inventarium über Herrn Johann Daniel Häberlin, des Hafnermeisters und Fr. Susanna Salome gebohrne Föttingerin, beede Eheleute und burgere alhier, einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1788 – in ihren den 21. Aprilis jüngst angefangen Ehestand einander Zugebracht und in der vor mir Notario den 1. Februarii letzthin errichteten Eheberedung §° 3° für unverändert vorbehalten haben – So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Joh. Adam Föttinger, des Metzgers und burgers alhier, der Ehefraun geliebten Vaters und hierzu erbettenen beÿstands, in einer ane der Steinstraß gelegen in des Ehemanns Vätterliche Verlaßenschafft gehörigen behausung, auf Dienstag den 13.den May Anno 1788.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 37 fl, Sa. Silbers 29 fl, Sa. baarschafft 16 fl, Sa. Schulden 353 fl, Summa summarum 436 R – dann beÿzurechnen, deßen Hälfte an den haussteuren 154 fl, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth 590 fl
Diesemnach wird auch der Ehefraun für unverändert in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. Hausraths 275 fl, Sa. Silbers 13 fl, Sa. goldenen Rings 15 fl, Sa. baarschafft 166 fl, Summa summarum 470 fl – Hierzu gerechnet deroselben Hälfte an den Haussteuren haussteur 154 fl, So beträgt der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 624 fl

Susanne Salomé Fœttinger meurt en 1797 en délaissant deux enfants.
1797 (27 frimaire 6),
Strasbourg, Not. Saltzmann (Rép. 6 E 41 499, 5 a et Enregistrement de Strasbourg, acp 56 F° 130 du 7 niv. 6) n° 807 du 3 nivose
Inventaire et liquidation de Susanne Salomé née Foettinger femme de Jean Daniel Haeberlin décédée le 26 germinal 4
à la requête du veuf et de Susanne Marguerite et Jean Daniel ses enfants
mobilier 1580 li, point d’immeuble

Jean Daniel Hæberlin hypothèque la maison au profit du maçon Jean Jacques Stotz et du charpentier Jean Daniel Vogt qui ont reconstruit sa maison

1813 (16.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 36), Not. Bossenius n° 3730
Sr Jean Daniel Haeberlin pere potier de terre
aux Sr Jean Jacob Stotz architecte maçon et Sr Jean Daniel Vogt architecte charpentier 6600 fr savoir le Sr Stotz 4000 pour ouvages en maçonnerie et matériaux et au Sr Vogt 2600 pour la batise de la maison avec appartenances ci apres désignée
hypothèque, une maison avec appartenances sise à Strasbourg fauxbourg de Pierre N° 4, d’un côté le Sr Hilly épicier d’autre le Sr Zwicker fariner

Jean Daniel Hæberlin loue la maison au chaudronnier Chrétien Georges Sauss

1828 (29.4.), Strasbourg 4 (67), Me Hatt n° 4037
Bail de 3 années à commencer le 25.mars dernier – Jean Daniel Haeberlin, potier de terre
à Chrétien Georges Sauss, chaudronnier
tout le rez de chaussée qui comprend l’emplacement qu’on a pais* le défunt Sr Streisguth de la maison appartenant au Sr Haeberlin sise à Strasbourg rue Fauxbourg de Pierre n° 4, place dans la cave, une chambre à charbons, usage commun de la cour, troisième étage à l exception du grenier qui se trouve au même étage usage commun du grand grenier pour sécher le linge – moyennant un loyer annuel de 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 189 F° 74 du 5.5.

Jean Daniel Hæberlin fils est déclaré mort en 1820
1830 (26.4.), Strasbourg 4 (71), Me Hatt n° 5413
Inventaire de la succession de Jean Daniel Haeberlin, militaire à l’ex 85° régiment d’infanterie de ligne actuellement absent déclaré comme tel par jugement du tribunal civil du 30 novembre 1820 – à la requête Susanne Marguerite Haeberlin veuve de Jean Daniel Streisguth, chaudronnier, héritière de son frère et comme cessionnaire des droits de Jean Daniel Haeberlin, potier de terre son père en qualité d’envoyé en possession provisoire suivant cession sous seing privé du 1 avril 1827 enreg. le 1 septembre suivant f° 64
masse purement mobilière 4417 fr, passif 716 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 82-v du 4.5.

Jean Daniel Hæberlin loue une partie de la maison à sa fille Susanne Marguerite veuve du chaudronnier Jean Daniel Streisguth

1830 (24.11.), Strasbourg 4 (72), Me Hatt n° 3724
Bail pour 9 années à commencer le 29 septembre – Jean Daniel Haeberlin, potier de terre
à Susanne Marguerite née Haeberlin veuve de Jean Daniel Streisguth, chaudronnier
la maison située en cette ville Faubourg de Pierre n° 4 d’un côté une impasse, d’autre le Sr Hylly épicier, savoir 1. la boutique au rez de chaussée à côté du Sr Hylly, marchand épicier, 2. le second étage de ladite maison avec tous les emplacements qui se trouvent dans cet étage sans exception ni réserve quelconque – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 168-v du 3.12.

Supplément de bail entre les mêmes

1831 (23.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 68, ssp du 21 courant
Bail – Jean Daniel Haeberlin, potier en terre, supplément du bail Me Hatt 24.11.1830
à sa fille la veuve Streisguth aussi 9 ans du 27 septembre 1830
la partie de devant de la cave à côté de la propriété du Sr Helly de même que la partie du milieu de même qu’une place au grenier pour mettre du bois, cette cave apartenant à la maison louée à elle pour un loyer de 60 francs

Jean Daniel Hæberlin vend la maison au charpentier Jean Daniel Vogt et au menuisier Jean Jacques Stotz (ses créanciers, voir plus haut)

1831 (9.9.), Strasbourg 4 (74), Me Hatt, n° 6218
Guillaume Strohl, clerc de notaire, mandataire de Jean Daniel Haeberlin, potier de terre
à Jean Daniel Vogt, architecte charpentier, et Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon
Désignation de l’immeuble, une maison située à Strasbourg Faubourg de Pierre n° 4 à trois étages, deux boutiques, cour, buanderie, puits, bâtiment de derrière, appartenances, aisances, circonstances et dépendances, d’un côté le Sr Hilly, d’autre le Sr Zwicker – Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de Georges Frédéric Haeberlin, potier de terre dont il était seul enfant et héritier, suivant inventaire dressé par Me Heus le 13 juillet 1768 – que le bail au profit de Marguerite Haeberlin veuve de Daniel Streisguth passé devant Me Hatt le 24 novembre 1830 ne pourra plus profiter à la veuve Streisguth que pour le deuxième étage sur le devant en entier et dans le bâtiment de derrière sur le même étage pour une seule chambre et place dans la cave, le loyer devra alors subir une réduction de 80 francs par an, soit 120 francs – moyennant 14 029 francs
[autre acte] 19.8. n° 3181 Adjudication, Désignation de l’immeuble [ut supra] mise à prix 12.000 fr, adjudication du 8 juillet n° 6213 à Jean Daniel Vogt, mre charpentier pour 13.000 fr, puis retrait
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 117-v du 17.9.

Fils de charron, Jean Daniel Vogt épouse en 1805 Marie Madeleine Hatterer
1805 (18 germinal 13), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 471, 2787
Contrat de mariage – Sr Jean Daniel Vogt, Charon fils de feu le Sr Jean Daniel Vogt, Charon, avec De Marie Salomée Magnus
Dlle Marie Madeleine Hadterer, fille du Sr Jean Jacques Hadterer, tanneur, avec De Marie Marguerite Kaelber
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 65-v du 19 germ. 13

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 12 809 livres, ceux de la femme à 9 453 livres.
1805 (3 vendémiaire 14), Strasbourg 3 (29, 1), Not. Übersaal n° 903, 3001
Inventaire des apports de Jean Daniel Vogt charpentier et Marie Madeleine Haderer assitée de son père Jean Jacques Haderer tanneur, mariés le 12 prairial 13, Contrat de mariage dressé le 8 germinal 13
le mari – meubles 2164 fr, bois de construction 5295 fr, or et argenterie 201 fr
Propriété d’une Maison, Sçavoir une Maison avec cour jardin une grande place pour le charpentage remises hangards tous droits appartenances et dépendances situé a Strasbourg fauxbourg de Pierre N° 76 et 77, d’un côté les héritiers Jean Voltz d’autre en partie le cit. Sutter menuisier en partie la veuve Jean Christophe Aufschlag jardinier, derrière la rue de la soupe a l’eau où elle a une issue, laquelle maison doit à la famille de Lerchenfeld une rente apelée Ehrschatz zins de 3 fr 50, estimée 24.000 livres ou 23.703 francs, Un quart est avenu au mari par le décès de Jean Daniel Vogt charpentier, trois quarts cédés par sa mère Marie Catherine Magnus veuve du Sr Vogt père qui étoit propriétaire pour la moitié & par sa sœur Marie Salomé Vogt femme abandonnée de Jean Nicolas Schafflützel ci devant tanneur qui y avoit participé pour un quart, suivant contrat de vente reçu Me Stoeber le 12 prairial 13, transcrit au bureau des hypothèques volume 23 n° 191
total des apports 31.365 fr, présents de noces 442 fr, total 31.807 fr – passif 18.997 fr, reste 12.809 fr
la femme – meubles 2615 fr, or et argenterie 469 fr, numéraire 5925 fr, total des apports 8011 fr, présents de noces 442 fr, total 9453 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 143-v du 5 vend 14

Jean Jacques Stotz cède sa moitié de l’immeuble à Jean Daniel Vogt

1836 (16.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 175
ssp du 20.2. vente – Strasbourg 4 (82), Me Hatt du 7.5. n° 9148, dépôt – Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 85-v du 16.5.
Jean Jacques Stotz fils, architecte maçon
à Jean Daniel Vogt père, architecte charpentier
la moitié indivise (dont l’autre lui apparitent déjà à l’acquéreur) à une maison à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 4 consistant en trois étages, deux boutiques, cour, buanderie, puits, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances entre propriété du Sr Hellty et Zwicker par derrière la moitié de maison vendue – que la totalité de la maison appatenait à Jean Daniel Haeberlin de Strasbourg héritier de feu son père Georges Frédéric Haeberlin dont il était seul et unique héritier qu’eux Vogt et Stotz ont acquise conjointement par acte reçu Me Hatt le 11 septembre 1831 transcrit au bureau des hypothèques volume 249 n° 137 – moyennant 7000 francs

Jean Daniel Vogt meurt en 1838 en délaissant quatre enfants ou leur représentants

1838 (15.9.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 10.894
Inventaire à la requête de 1. Marie Madeleine Hadterer veuve de Jean Daniel Vogt, architecte charpentier à Strasbourg décédé le 7 avril dernier, usufruitière par contrat de mariage reçu Me Ubersaal le 18 germinal 13, 2. Sophie Vogt épouse de Frédéric Hey, marchand de fers, 3. Jean Michel Kammerer, brasseur, tuteur naturel de ses deux enfants Emile 9 ans et Emilie 8 ans ses enfants issus de son mariage avec Emilie Vogt, 4. Jean Jacques Vogt, brasseur, 5. Caroline Vogt, majeurs ces quatre derniers enfants héritiers pour un quart de la défunte

(continuation enreg. f° 77 du 3 octobre Me Hatt) 25 septembre.
Immeubles. 1. une maison avec appartenances, dépendances située au Faubourg de Pierre n° 4 entre la propriété des Sr Hilly et Zwicker, derrière le Sr Bischoff, acquis par deux contrats reçus Me Hatt le 9 septembre 1831 en communauté avec le Sr Stotz lequel a vendu sa part audit Vogt par acte sous seing privé le 20 mars 1836 enreg. 16 mai f° 175, déposé Me Hatt le 7 mai1836
immeubles à Kuttolsheim, Niederhausbergen, Furdenheim
38. une maison avec appartenances et dépendances, cour, chantier, hangard, échoppe, maison latérale et jardin située Faubourg de Pierre n° 76 & 77, d’un côté le Sr Lutter menuisier, d’autre la maison Ruhlmann appartenant au Sr Arnold – trois quarts acquis de sa mère la veuve Vogt née Magnus et de sa sœur femme de Schafflützel par acte reçu Me Stoeber le 12 prairial 13 et le quatrième quart acquis du chef son père Jean Daniel Vogt, la famille est convenue de laisser la maison entière en commun
39. une maison avec petite cour, appartenances, dépendances située rue du Fort n° 21, entre le Sr Roth menuisier et un inconnu, derrière l’école St Pierre le Jeune
40. immeubles propres à la veuve, hérité de ses père et mère Jean Jacques Hadterer, tanneur, et Marguerite née Kölberer
1. un jardin avec gloriette situé banlieue de Strasbourg hors la porte Nationale ci devant Porte Blanche près de la Montagne verte,
3. une maison avec appartenances et dépendances rue des Cheveux Quartier du Bain aux Plantes n° 16,
4. une maison boulangerie avec appartenances, dépendances rue Ste Hélène n° 9,
5. une autre maison dépendances rue des Drapiers n° 17, cette maison a été batie à neuf pendant la communauté
Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 61 du 24.9.

Lors de la liquidation, la maison du 4, Faubourg de Pierre est attribuée à la veuve Marie Madeleine Hatterer

1840 (21.11.), Strasbourg 4 (92), Me Hatt n° 12.611
Liquidation et Partage des biens composant la succession de M Daniel Vogt, en son vivant architecte charpentier à Strasbourg et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve Marie Madeleine Hadterer, et de la succession de Dlle Caroline Vogt, décédée célibataire en la même ville.
L’an 1840. le 21 novembre Ont comparu 1. Dame Marie Madeleine Hadterer, veuve de feu Mr Jean Daniel Vogt, vivant architecte charpentier en cette ville, où elle demeure, agissant ici A. comme propriétaire de la moitié de la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari aux termes de leur Contrat de mariage passé devant Me Ubersaal vivant notaire à Strasbourg le 18 germinal an XIII de la République, B. en sa qualité d’usufruitière viagère gratuite et exempte de caution de la moitié de la fortune de son mari, ainsi qu’il résulte du même contrat de mariage, C. & enfin comme héritière pour un quart de feu Dlle Caroline Vogt décédée célibataire à Strasbourg, sa fille ainsi qu’il résute de l’inventaire de la succession dressé par Me Hatt notaire à Strasbourg le 21 février dernier, enregistré
2. Dame Sophie née Vogt épouse de M Frédéric Hey, marchand de fers, de son mari ci présent assistée et autorisée, demeurant et domiciliée à Strasbourg
3. M. Jean Jacques Vogt, brasseur de sa profession demeurant et domicilié en la même ville
4. M. Jean Michel Kammerer, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en sa qualité de père et tuteur légal de ses deux en effets mineurs nommés Emile et Emilie Kammerer, issus de son mariage avec feue dame Emilie Vogt sa femme décédée qu’ils représentent, pour lesquels il se porte fort (…)
La Dame Hey, M. Vogt fils, les mineurs Kammerer par représentation de leur mère et feu Dlle Caroline Vogt majeure décédée en cette ville depuis le confectionnement de l’inventaire de leur père, en leur qualité de seuls et uniques héritiers de leur père chacun pour un quart, ainsi que cette qualité résulte de l’intitulé de l’inventaire après le décès de ce dernier par le soussigné notaire Hatt le 15 septembre 1838. (…)

1° Observation. Mariage des époux Vogt. Le mariage d’entre M. Vogt défunt et sa veuve a eu lieu en l’année XIII de la République française (1804) Et le Contrat qui a réglé les conditions civiles a été passé devant Me Unversaal alors notaire à Strasbourg le 18 germinal an XIII (…)
2° Observation. Décès et inventaire de M. Vogt. M. Vogt est décédé en son domicile en cette ville le 7 avril 1838. L’inventaire de sa succession et de la communauté qui a existé entre eux a été dressé par Me Hatt notaire à Strasbourg le 15 septembre 1838. 3° Observation. Intérêts des capitaux (…)
4° Observation. Décès et inventaire de Mlle Vogt. La Dlle Vogt étant décédée dans l’intervalle du confectionnement de l’inventaire au présentes, elle figurera donc ici comme recevant sa part à la succession de son père. L’inventaire de sa succession a été dressé par Me Hatt le 21 février 1840
Communauté. Masse active
B. Immeubles, Ville de Strasbourg, 1. une maison et dépendances au Faubourg de Pierres, n° 76 et 77 évaluée à 30.000 fr
2. une autre même Faubourg n° 4, évaluée 20.000 fr
3. une autre rue du Fort n° 21 estimée 6000 fr
Abandonements : III. enfants Kammerer en toute propriété la maison, dépendances, bâtiments latéraux, remises et échoppes située à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 76 et 77
IV. la veuve, 2. la maison Faubourg de Pierres n° 4 pour 20.000 fr
3. la maison rue du Fort n° 21 pour 6000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 283 F° 36 du 1.12.

Marie Madeleine Hatterer renonce à l’usufruit que lui assurait son contrat de mariage
1850 (7. Xbr), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4396
Rénonciation – A comparu Madame Marie Madeleine Hadterer, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jean Daniel Vogt, en son vivant architecte en l même ville
Laquelle a, pes ces présentes, déclaré renoncer, comme de fait elle renonce, à vouoir profiter de l’usufruit qui lui compète sur la moitié de la succession mobilière & immobilière de son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Ubersaal le 8 germinal treize

L’entrepreneur Digel demande le 20 février 1852 au préfet West l’autorisation de reconstruire la maison de la veuve Vogt le long du quai en laissant subsiter celle qui se trouve à l’angle du Faubourg de Pierre et fait saillie sur le quai. Cette maison d’angle est lézardée suite à la démolition des maisons qui ont fait place au quai. Le préfet enjoint le 20 mars 1852 la veuve de démolir le pignon lézardé et fait indiquer l’alignement à suivre ; l’indemnité à laquelle la veuve Vogt a droit pour le terrain cédé à la voie publique devra être réglée par la Ville de Strasbourg. Comme la veuve proteste le 16 avril 1852 que la maison à démolir est en bon état et n’a guère que vingt ans d’âge, l’ingénieur des Ponts et Chaussées se rend sur place et constate qu’une lézarde de deux à trois centimètres se trouve près du pignon. Il propose de vérifier si la maison d’angle n’est pas moins solide après que la pétitionnaire aura démoli la voisine. L’expertise a lieu le 27 juillet 1852 mais les représentants des deux parties ont des avis divergents. L’ingénieur des Ponts et Chaussées est d’avis d’ordonner à la dame Vogt de démolir entièrement le deuxième bâtiment. Le préfet prend l’arrêté correspondant le 6 octobre 1852. L’architecte de la Ville rédige le 13 janvier 1853 un rapport qui rappelle les circonstances dans lesquelles a été établi le quai et conclut que le gouvernement devrait contribuer avec la Ville aux frais liés à la démolition de la maison Vogt. Le préfet répond le 30 mai 1853 qu’il n‘est pas question de démolir la maison Vogt et que la Ville devra régler à la dame Vogt l’indemnité à laquelle elle a droit.

1853, Navigation (ADBR cote SP 865 (2)
Quai de Paris, Maison Vogt démolie dans l’intérêt de la sécurité publique
(L’entrepreneur Digel demande au préfet West l’autorisation de reconstruire la maison Vogt)
Strasbourg le 20 février 1852

Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Navigation de la rivière d’Ill – Traversée de Strasbourg – Canal des faux remparts, Rive gauche
Rapport sur la pétition du Sr Diegel
Par une pétition en date du 20 février le Sr Digel, entrepreneur à Strasbourg, au nom de la Dame veuve Vogt, propriétaire des maisons sises quai de Paris à l’angle de la rue du faubourg de Pierre, demande l’alignement pour reconstruire une partie de ces maisons sur une longueur de 20 mètres environ en partant de la propriété Bischoff.
La maison de la veuve Vogt se trouve fortement en saillie sur l’alignement proposé pour le quai de la rive gauche du canal des Faux remparts, même sur la rue du faubourg de Pierre, cet alignement (34 à 35) qui n’est que le prolongement de la façade de la propriété Bischoff (33 à 34) enlève a quelques centimètres près la largeur de la façade donnant sur la route nationale ou rue du faubourg. Déjà dans d’autres circonstances, la dame Vogt a demandé qu’on fît l’acquisition de cette maison comme on l’a fait pour toutes les maisons démolies par suite de l’établissement du quai, au lieu de procéder à son égard par voie d’alignement. Cette question concerne la ville de Strasbourg qui est propriétaire du sol des quais, c’est donc à la ville que la Dame Vogt doit s’adresser pour obtenir l’indemnité à laquelle elle a droit.
Par sa pétition, la dame Vogt demande seulement à reconstruire une partie de la longueur de la façade donnant sur le quai en laissant subsister la partie en retour sur le faubourg, de cette manière la saillie la plus forte à l’entrée du quai continuerait d’exister. On n’a pas le droit de forcer la dame Vogt à construire sur tout en partie de la longueur de sa propriété mais dans l’intérêt de la sécurité publique, on doit exiger dans un bref délai la démolition du pignon donnant sur le quai et cela sur toute la longueur. Ce pignon est lézardé, surplombe en de certains endroit et menace ruine à peu près partout, comme le signale la pétition elle-même.
En conséquence, nous pensons qu’il y a lieu
1° de prescrire à la dame Vogt de démolir sur toute sa longueur le pignon donnant sur le quai dans un délai de deux mois au plus à partir de la notification de l’arrêté à intervenir
2° de lui assigner l’alignement 34 à 35 indiqué sur le calque ci-joint, et tracé dans le prolongement de la façade de la propriété Bischoff, pour la partie du mur qu’elle voudra rétablir et pour la construction duquel elle devra se conformer aux prescriptions des art. 2. 3. 4. 5. 7. 8. 9. 21. 24. 25. 26 et 27 du règlement général sur les alignements.
3° de la renvoyer devant la ville de Strasbourg pour le réglement de l’indemnité à laquelle elle a droit pour la valeur du terrain qu’elle devra abandonner pour se mettre dans l’alignement.
Cette pétition devra d’ailleurs être renvoyée à M. l’ingénieur en Chef du département pour l’alignement à donner du côté du faubourg de Pierre.
Strasbourg le 5 mars 1852, l’ingénieur ordinaire, Leduc
Vu et proposé, Strasbourg le 8 mars 1852, Pour l’ingénieur en chef absent, l’ingénieur ordinaire chargé de l’intérim, Leduc.

Extrait du régistre des arrêtés du Préfet
Strasbourg le 20 mars 1852 (l’arreté reprend les termes du rapport de l’ingénieur)

Département du Bas-Rhin – Arrondissement du sud – Route nationale n° 63 de Strasbourg à Wissembourg
Rapport de l’ingénieur (qui donne son accord à la construction)

Protestation, dressée par François Antoine Nicolas, huissier, 16 avril 1852
(…) la démolition est ordonnée par un motif de sûreté publique puisé dans la considération que la propriété dont s’agit menace ruine. Que ce fait est exact pour la maison située à côté de la maison Bischoff, longue de 20 mètres et pour laquelle seule l’alignement a été demandé, mais qu’il est complètement erroné en ce qui concerne la maison faisant l’angle du faubourg de pierres. Cette maison ainsi que les pignons donnant sur le quai sur une longueur de neuf mètres sont de construction très récente et se trouvent en parfait état. Qu’il n’y a pas vingt ans que le bâtiment a été construit, le pignon est solide et ne surplombe pas, Mr le Préfet a donc été induit en erreur en ce qui concerne cette maison, vu qu’elle ne menace pas ruine, qu’elle est en parfait état et n’a pas besoin de travaux reconfortatifs. Sa démolition ne devrait donc pas être ordonnée. (…)

Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Navigation de la rivière d’Ill – Traversée de Strasbourg – Canal des faux remparts
Rapport sur la protestation de la dame Vogt contre l’arrêté en date du 20 mars 1852 ordonnant d’urgence la démolition du pignon donnant sur le quai de Paris de la propriété Vogt
(…) Pour répondre à cette réclamation, nous avons voulu visiter nous-mêmes les lieux en détail, le fils de la dame Vogt nous a accompagné dans cette visite, et nous avons reconnu que cette maison est loin d’être en bon état.
La façade sur le rue du faubourg de Pierre est en assez bon état, et il est possible que sa construction ne remonte pas à plus de 20 ans, ainsi que le prétend la pétitionnaire, mais une lézarde assez large sillonne cette façade à sa jonction avec le pignon qui donne sur le quai, ce pignon est presque complètement détaché de la façade, il a fait un mouvement du côté du vide, et les plafonds intérieurs présentent une lézarde de 2 ou 3 centimètres, à leur jonction avec le pignon.
A l’extérieur, du côté du quai, on reconnaît que ce pignon est double, c’est-à-dire qu’il ne formait pas mur mitoyen avec la maison voisine qui a été démolie pour l’établissement du quai, chacune avait son pignon distinct, et en démolissant la maison voisine, on a laissé subsister le pignon qui est accolé contre celui de la maison Vogt, mais s’en distingie facilement parce qu’il s’élève un peu moins haut. Il paraît même que lors de la démolition de cette maison, le Sr Vogt aurait acheté le pignon, de peur que sa démolition n’ébranlât son propre mur.
Cet ancien pignon et en très-mauvais état ; les briques qui le composent sont rongées en plusieurs endroits sur une profondeur e plus de 0 m 10 adhérant au mur de la maison Vogt, mais son poids tend à entraîner ce mur lui-même, et c’est sans doute à cette cause que l’on doit attribuer la formation de la lézarde qui a séparé le pignon de la façade.
On aperçoit en outre extérieurement plusieurs lézardes au point où le pignon de la maison formant la coin de la rue se relie à celui de la seoconde maison que la dame Vogt consent à faire démolir. L’ébranlement qui résultera de cette démolition augmentera encore les lézardes et pourra compromettre tant ce pignon ue le mur de refend qui sépare les deux maisons.
La maison formant coin est donc loin d’être en bon état ; cependant nous devons reconnaître que le danger n’est pas aussi imminent que nous l’avions cru d’abord, mais ce n’est que lorsque l’autre maison sera démolie que l’on pourra reconnaître s’il est réellement possible de laisser subsister celle du coin sans péril pour la sécurité publique. Nous pensons donc qu’il y a lieu de maintenir l’arrêté du 20 février en ce qui concerne la maison dont le pignon occupe sur le quai une longueur de 20 mètres à partir de la propriété Bischoff, d’ajourner son exécution en ce qui concerne la maison formant le coin du quai et la rue du faubourg de pierre, et d’ordonner qu’après la démolition de la première il sera procédé à une nouvelle vérification de l’état de la seconde, vérification à laquelle la Dame Vogt pourra être appelée à assister elle-même ou par l’homme d’art qu’elle voudra désigner.
Quant à ce qui est de l’expropriation de cette maison, il ne peut pas y avoir lieu de s’en occuper car d’une part cette expropriation regarderait la Ville de Strasbourg qui est propriétaire du sol du quai, d’autre part si cette l’expropriation était urgente, ce ne serait qu’à cause de l’état menaçant de cette maison, dans ce cas il n’y aurait pas lieu de l’exproprier mais de la faire démolir pour cause de sûreté publique.
Strasbourg le 5 mai 1852, l’ingénieur ordinaire, Leduc
Vu et adopté par l’ingénieur en chef soussigné, Strasbourg le 8 mai 1852, Coumes

Préfecture du Bas-Rhin, 4° Division – Canal des faux remparts
Maison menaçant ruine au Quai de Paris à Strasbourg
Strasbourg le 15 mai 1852
(…) Arrêtons 1. Madame Ve Vogt fera procéder dans les délais indiqués par l’arrêté du 20 mars dernier à la démolition de la maison qui, d’après ses propres déclarations, menace ruine.
2. Aussitôt que cette démolition sera terminée, il sera procédé à une expertise pour constater l’état de la maison située au coin du faubourg de pierres.
3. M. Reiber jeune, Conducteur des Ponts et chaussées à Strasbourg, est nommé expert dans l’intérêt public, pour, et contradictoirement avec l’expert que désignera Mad. Veuve Vogt, examiner l’état des murs de face du bâtiment, signaler les vices desdits murs, et faire sur le tout un rapport d’après lequel il sera statué ce qu’il appartiendra.
4. La dame Veuve Vogt fera connaître dans les dix jours l’expert qu’elle aura choisi, et faute par elle d’en désigner un, il y sera pourvu d’office.
4. [sic] Des expéditions du présent arrêté seront transmies à l’ingénieur en chef Coumes et à M. le Maire de Strasbourg qui est chargé de le notifier à la veuve Vogt. Une copie en sera également remise à M. le conducteur Reiber désigné pour procéder à l’expertise.

Quai de Paris, Maison de Mde Vogt – Rapport d’experts
Le 27 juillet 1852, à cinq heures du soir.
Conformément à un arrêté de M. le Préfet du Bas-Rhin en date du 15 mai 1852 qui prescrit
1° La démolition d’une maison située à Strasbourg quai de Paris et appartenant à la De Veuve Vogt de cette ville.
2° Une expertise ayant pour objet de constater, après cette démolition, la situation d’une 2° maison, contiguë à la précédente et appartenant également à la De Vogt.
Nous Chrétien Auguste Arnold, architecte expert désigné par le De Vogt et Dominique Reiber, conducteur des ponts & chaussées, expert dans l’intérêt public, tous deux demeurant à Strasbourg, avons procédé à la vérification des lieux et reconnu ce qui suit
1. De la 1.re maison A (voir le plan ci-joint) on a retranché le pignon qui fesait face au quai et une partie du corps du bâtiment usqu’à la rencontre d’un mur de refend qui supporte les étages supérieurs de la partie A conservée, ce mur est situé à 3. m 55 à et 3. m 12 en arrière de la face extérieure du pignon démoli.
2. La partie A’ du bâtiment a également été conservée jusqu’à la hauteur du1er étage. La partie A » a été démolie jusqu’au niveau du socle.
3. Le mur latéral C sur lequel s’appuient des solives de la 2° maison B a également été conservé sur une hauteur de 6. m 67. Ce qui établit que l’art. 1 de l’arrêté du 15 mai 1852 n’est pas complètement exécuté.
4. La 2° maison B est construite en briques comprend trois étages ayant vue sur la rue du faubourg de pierre. La façade vers le quai de Paris se compose d’un pignon de 16. m 25 de hauteur, autrefois mitoyen et adossé contre une autre maison acquise par la Ville de Strasbourg et démolie pour l’établissement du quai.
5. Sur la cour vers la 1.re maison, ce pignon se trouve isolé et le bâtiment ouvert sur une hauteur de 9. m 58 depuis le dessus du mur C jusqu’au sommet du toit.
6. Auprès de l’angle et sur la façade vers la rue du faubourg de pierre existe une lézarde qui descend depuis le toit jusqu’au rez de chaussée et qui a rompu, au moins extérieurement, la liaison des maçonneries des deux façades.
7. Enfin le pignon lui-même paroit avoir subi un affaissement, car, à la hauteur du 2° étage, il est en surplomb sur 0. m 08 quoique relié par deux tirans en fer avec la charpente intérieure.
Il s’agissait donc d’examnier si eu égard à ces différentes circonstances, le pignon de l’ensemble du bâtiment B présente, dans leu situation actuelle, le degré de solidité nécessaire. Cette question a été discutée par les deux experts mais leurs avis étant différens, il y a lieu de nommer un tiers expert. Fait et clos à Strasbourg le 3 août 1852 (signé) Reiber, Arnold

Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Traversée de Strasbourg – Canal des faux remparts
Rapport sur l’expertise prescrite par l’arrêté du 15 mai 1852. pour constater l’Etat de la maison de la De Vogt située quai de Paris
Rapport de l’ingénieur ordinaire (qui propose de nommer un tiers expert)
Strasbourg le 9 août 1852
(…) L’ingénieur en chef soussigné propose à Monsieur le préfet de prendre un nouvel arrêté qui renfermrait les dispositions suivantes
1° Un délai d’un mois est accordé à la dame Vogt pour excuter intégralement l’article premier de l’arrêté du 15 mai 1852, en faisant démolir les restes de la deuxième maison située sur le quai de Paris et anciennement accolée à la premier, faisant le coin sur ce quai et sur le faubourg de Pierre.
2° Faute par le Dame Vogt de se conformer à cette injonction, l’arrêté du 20 mars 1852, modifié par celui du 15 mai, reprendra toute son autorité.
3° L’expertise faite à la date du 3 août 1852. est considérée comme nulle et ne pourra être recommencée qu’après l’exécution complète des dispositions ordonnées
Strasbourg le 21 août 1852. L’ingénieur en chef, Coumes

Ponts et Chaussées – Département du Bas-Rhin
Rapport de l’ingénieur (qui conclut ne pas avoir à donner d’avis sur la maison donnant sur le quai)
Strasbourg le 14 septembre 1852

Préfecture du Bas-Rhin, 4° Division – Rivière d’Ill, Quai de Paris à Strasbourg
Maison menaçant ruine au Quai de Paris à Strasbourg
Strasbourg le 6 octobre 1852
(…) Considérant qu’on ne pourra connaître s’il est possible de laisser subsister la maison formeant le coin du faubourg de pierre que lorsque la maison contigüe sur le quai de Paris aura été entièrement démolie,
Arrêtons 1. Un délai d’un mois est accordé à la Dame Vogt pour exécuter intégralement l’article 1° de l’arrêté du 15 mai 1852 en faisant démolir les restes de la maison située sur le quai de Paris et contiguë à celle qui forme le coin du faubourg de Pierre.
2. Faute par la Dame Vogt de se conformer à cette injonction, la démolition sera opérée d’office conformément à l’arrêté du 20 mars 1852.
3. Une nouvelle expertise aura lieu lorsque les démolitions seront achevées.
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Mairie de la Ville de Strasbourg
Avis de l’architecte de la Ville sur l’indemnité demandée par Me Ve Vogt pour la démolition d’une maison sise au coin du faubourg de Pierre et du quai de Paris
Lorsque la ville donna suite, il y a quelques années, au projet des quais de la rive gauche des faux remparts, elle acheta pour le quai de Paris, des propriétaires riverains du canal, une bande de terrain d’une largeur égale à celle fixée pour ce quai, et allant depuis le pont de la rue des noyers jusqu’au coin du faubourg de Pierre où est située la propriété de Vve Vogt.
En avant de cette propriété se trouvait alors une maison bordant le canal. Cette maison fut également achetée par la vile, mais elle n’avait pas la profondeur voulue pour parfaire la largeur du quai.
Toutefois, comme le largeur disponible suffisait amplement pour le circulation ainsi que pour le service du hallage, on se réserva de donner ultérieurement au quai sa largeur normale par voie d’alignement.
C’est dans des considérations qie le projet général des quais de la rive gauche des faux remparts fut soumis au Gouvernement et que la ville obtint un concours de 50.000 frs.
La propriété de Me Vogt est composée de plusieurs parties, savoir d’un crps de bâtiment situé au coin du quai et du faubourg de Pierre, et qui est en maçonnerie et en bon état de solidité, et d’un autre bâtiment en galandure et en si mauvais état qu’il n’était soutenu que par la maison bordant le canal et qui fut acquise et démolie par la ville.
Après cette démolition, M. le Préfet dut prendre un arrêt ordonnant la démolition de ce deuxième corps de bâtiment dont l’état compromettait la sûreté publique.
Une partie de ce bâtiment, celle donnant sur le quai, a été démolie, la partie postérieure est encore en place, et Mde Vogt est aujourd’hui en instance auprès de la ville aux fins d’obtenir le règlement de l’indemnité qui lui revient pour le terrain qu’elle doit céder à la voie publique.
Pour compléter cet exposé on ajoutera que l’Administration supérieure insiste aujourd’hui sur la démolition complète du corps de bâtiments en galandure, sauf à examiner ultérieurement, s’il y a lieu d’ordonner également la démolition du bâtiment plus solide sis au coin du faubourg de Pierre, et l’affaire a été renvoyée à Mr le Maire avec invitation de faire connaître les intentions de la ville.
On dira encore que Me Vogt, dans la vue sans doute de retirer le meilleur prix de vente de sa propriété, expose qu’elle est composé de deux maisons (ce qui est en contradiction avec le plan cadastral n’indiquant qu’une seule et même propriété) et demande à conserver la maison située à l’angle du faubourg de Pierre, laquelle ne peut manquer d’augmenter considérablement de valeur plus tard, surtout après qu’elle aura été restaurée.
Chargé de donner un avis sur cette affaire et considérant que le projet général d’un quai sur la rive gauche du faux rempart a été admis par le Gouvernement avec la condition énoncée plus haut, de compléter la largeur du quai en cet endroit par voie d’alignement.
Considérant que l’exécution de cette ligne de quais par la ville a été combinée avec les travaux de canalisation des faux remparts par l’Etat, et que le concours de 50.000 fr pour un travail auquel la ville affecterait une dépense totale de 400.000 frs n’était que le montant de la risberme projetée dans le principe par MM. les Ingénieurs pour défendre les propriétés riveraines du canal avant qu’il ne fut question du quai, tandis que pour d’autres quais, l’Etat a donné un concours bien supérieur comparativement à la dépense, ainsi que cela a eu lieu pour le quai des pêcheurs, pour leque la ville a obtenu 50.000 frs formant le tiers de la dépense totale par la raison qu’il y avait des maisons à acquérir.
Considérant que le Gouvernement paraît s’être en dernier lieu arrêté au parti de prendre à sa charge les terrains à aquérir par voie d’alignement comme aussi de toucher le montant des surfaces à céder aux propriétaires par suite de rectifications des communications faisant partie de la grande voirie, ce qu’on peut induire de ce qui a eu lieu récemment dans le faubourg de Pierre où l’Etat a touché la valeur d’un terrain cédé à M. Hey.
Considérant en outre que la situation peu favorable de la caisse municipale oblige la ville à surseoir à toutes les opérations qui ne sont que de pur embellissement, et que cette partie du quai de Paris a une largeur suffisante pour la circulation,
Je suis d’avis que la ville est fondée à décliner l’obligation d’indemniser Mme Vogt pour le terrain qu’elle doit céder à la voie publique du côté du quai de Paris, comme aussi d’acquérir la maison d’angle de la même propriété.
On ajoutera toutefois que si la ville ou l’Etat devaient dans un avenir peu éloigné acquérir la propriété Vogt, il serait préférable de le faire de suite, pour la raison déjà énoncée que cet immeuble ne manquera pas d’augmenter considérablement de valeur par le fait de sa reconstruction et de la hausse certaine de toutes les propriétés d’une situation analogue.
A cet effet il serait peut-être convenable que le Ville, pour le motif de l’embellissement d’un point aussi important, et l’Etat, dans l’intérêt de la grande voirie, se réunissent pour acquéri cette propriété.
On estime que sa valeur approximative est de 23.000 fr, dont à déduire le terrain et les matériaux à vendre 5.000, Reste dépense nette 18.000
Strasbourg, le 13 janvier 1853. L’architecte de la Ville, signé Fries. Pour copie conforme, Le Maire, Coulaux.

Lettre du maire de Strasbourg au préfet, 21 janvier 1853

Rapport de l’ingénieur ordinaire Leduc, 12 mai 1853, ratifié par l’ingénieur en chef Coumes le même jour [sur lequel se fonde la réponse suivante du préfet]

Préfecture du Bas-Rhin, 4° Division – Rivière d’Ill, Quai de Paris à Strasbourg
Maison Vogt démolie dans l’intérêt de la sécurité publique – Indemnité à payer
Strasbourg le 30 mai 1853.
Au Maire de Strasbourg
J’ai reçu avec la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser le 21 janvier dernier un rapport dans lequel l’architecte Fries exprime l’avis
que la ville est fondée à décliner l’obligation d’indemniser Mme Vogt pour le terrain qu’elle doit céder à la voie publique du côté du quai de Paris,
qu’elle pourrait tout au plus concourir de concert avec l’administration des Ponts et Chaussées à l’acquisition de la propriété Vogt dans un but d’embellissement.
Je vous prie de remarquer qu’il n’est point question d’acheter la maison Vogt. Cette maison menace ruine et pour prévenir un accident, j’ai dû prescrire la démolition de la partie du mur qui est en mauvais état. Cette démolition opérée, Mme Vogt ne pourra entreprendre aucun ouvrage de reconstruction ou de réparation sans reporter la façade sur l’alignement qui lui a été tracé. Mais elle aura droit à une indemnité pour le terrain qu’elle délaissera, en vertu de l’article 50 de la loi du 16 septembre 1807. Par qui cette indemnité lui sera-t-elle payée ? Ce ne peut être évidemment que le propriétaire du quai auquel le terrain sera réuni. Or le sol de tous les quais de Strasbourg est communal, la ville en a fait l’acquisition et elle y a exécuté tous les travaux de nivellement et de pavage. L’état s’est borné à allouer des subventions pour la construction des murs de quai et des ports d’embarquement dont l’établissement intéressait la navigation. Il ne peut donc y avoir aucu doute sur l’obligation dans laquelle se trouve la ville de payer l’indemnité due à Mad. Vogt.
L’état n’aquiert que le terrain servant à l’élargisseemnt des routes qui font partie du domaine public, la propriété Hey dont fait mention l’architecte de la ville, est situéé sur le bord d’une route impériale, c’est le motif que l’Etat a touché le prix du terrain cédé à ce propriétaire.
Je ne puis donc que vous prier de faire régler l’indemnité à laquelle a droit la dame Vogt

Marie Madeleine Hatterer lègue le tiers de ses biens à sa petite-fille Eugénie Hey
1868, Me Momy

Testament du 5 décembre 1866 – Marie Madeleine Hatterer veuve Daniel Vogt charpentier à Strasbourg
par lequel elle lègue par préciput et hors part à Eugénie Hey femme Meyer sa petite fille à Strasbourg le tiers en toute propriété de tous les biens qu’elle délaissera
Dècès du 26. 9.bre 1868
acp 577 (3 Q 30 292) f° 94-v du 28.11.1868

Marie Madeleine Hatterer meurt le 26 novembre 1868
1868 (28.11.), Me Ritleng jeune
Inventaire de la succession délaissée par Marie Madeleine Hadterer veuve Jean Daniel Vogt, architecte à Strasbourg décédée le 26 novembre 1868 – à la requête de 1) Marie Sophie Vogt veuve de Jean Frédéric Hey, négociant à Strasbourg, 2) Charles Emile Kammerer, propriétaire, 3) Frédéric Jacques Digel, architecte en qualité de tuteur d’Emilie Anne et Frédéric Jacques Henri Digel issus du mariage de Caroline Emilie Kammerer sa femme, Elie Edouard Meyer négociant, en qualité de mandataire de Valérie Eugénie Hey sa femme

Il dépend de ladite succession, argent comptant 1369
acp 577 (3 Q 30 292) f° 99 du 1.12. (succession déclarée le 7 avril 1869
(vacation du 4 janvier 1867) 1) 1360 francs de rentes 3 %, 2) 1292 de rentes 3 %
six obligations du chemin de fer et créances hypothécaires 47.747
créances chirographaires 2721
Une maison rue de la Toussaint N° 14 et quai Kleber N° 8
Une maison faubourg de Pierre N° 15
Une maison rue du Fort N° 21
Une maison rue des Cheveux
Une petite maison à la montagne verte
Une maison à Küttolsheim
84,60 terre ban de Strasbourg
39,49 terre et vigne ban d’Oberhausbergen
1 ha 70. 38 terre ban de Niederhausbergen
2 ha 43. 32 terre ban de Schiltigheim
37 66 terre ban de Bischheim au Saum
17 62 terre ban de la Wantzenau
4/16 d’une maison rue du vieux Seigle
4/16 de 10 ha 31 86 terres ban de Schaffhausen
94 60 terres ban de Neugatheim
acp 579 (3 Q 30 294) f° 97 du 12.1.

Liquidation de la succession
1869 (13.5.), Ritleng jeune
Etat de compte et liquidation de la succession de Marie Madeleine Haderer veuve de Jean Daniel Vogt charpentier à Strasbourg décédée le 26 novembre 1868.
Entre 1) Marie Sophie Vogt veuve de Jean Frédéric Hey, 2) Charles Emile Kammerer, propriétaire, 3) Frédéric Jacques Digel, architecte en qualité de tuteur d’Emilie Anne et Frédéric Jacques Henri Digel ses enfants issus du mariage de Caroline Emilie Kammerer sa femme, 4) Valérie Eugénie Hey épouse d’Elie Edouard Meyer négociant, à Strasbourg, cette dernière légataire du tiers de la succession

Succession – Masse active. Prix d’immeubles succession de Vogt père 34.551
Prix d’immeubles et créances 459.695, total 494.246
Sur cette somme Me Meyer a droit pour son legs 153.231
Mde Hey à 170.507
M Kammerer 85.253
les enfants Digel 85.253
La présente liquidation dressée par le notaire seul
acp 582 (3 Q 30 297) f° 99 du 18.5.

Marie Madeleine Hatterer promet à la Ville de lui vendre la maison

1854 (8.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 117 (3 Q 31 616)
Promesse par Madeleine Hatterer veuve de Jean Daniel Vogt, en son vivant maître charpentier à Strasbourg, de vendre à ladite ville de Strasbourg sa maison sise audit lieu à l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre N° 4 pour le prix de 41.000 francs
(idem) Plan de la maison susindiquée, dressé à l’appui de l’avis de l’architecte de la Ville de Strasbourg sur la demande de Dme Vv Vogt aux fins d’obtenir une indemnité pour la démolition de la maison sise à l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre
[in margine :] Acte de vete réalisé devant Me Momy notaire le 31 mai 1854.
f° 52-v du 8.6. ssp du 1.2.

Marie Madeleine Hatterer veuve de Mr Jean Daniel Vogt vend la maison à la Ville de Strasbourg

1854 (31.5.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte)
A comparu Madame Marie Madeleine Hatterer, veuve de Mr Jean Daniel Vogt, en son vivant architecte à Strasbourg, domiciliée et demeurant en ladite ville, agissant tant en son nom personnel qu’en sa qualité de mandataire de Madame Marie Sophie Vogt, sa fille épouse de Mr Jean Frédéric Hey, marchand de fer domiciliés & demeurant ensemble en cette ville
à la Ville de Strasbourg, par représentée pat Monsieur Georges François Auguste de Laporte, Lieutenant colonel d’Etat major en retraite, officier de la légion d’honneur, l’un des adjoints au Maire de cette villen domicilié audit Strasbourg, ici présent, en l’absence de Mr le Maire stipule & accepte pour la commune autorisée à cette acquisition par arrêté de Monsieur le Préfet du Bas-Rhin pris en son conseil le 28 avril dernier, dont une copie conforme timbrée à l’extraordinaire, restera annexée aux présentes
Un immeuble situé à Strasbourg se composant d’une maison d’habitation formant l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre, d’un bâtiment y attenant, du côté du quai d’une échoppe & d’une cour sise entre ledit quai et la rue de la Toussaint, tel que le tout occupant une superficie totale de 236 mètres 38 centimètres carrés se trouve figuré et limité par les lignes AB, BC, CD, DE, EF, FG, GH, HA sur un plan dressé le 13 janvier dernier par Mr l’architecte de la Ville & dont l’original, timbré à l’extraordinaire & visé tant par Mad. veuve Vogt que par Mr Strohl, l’un des adjoints au Maire de la Ville de Strasbourg restera joint aux présentes pour être enregistré en même temps. L’acquisition de cet immeuble avait été votée par la Commission municipale de Strasbourg suivant délibération prise en séance le 9 février dernier, d’après l’offre avec promesse de vente faite par Mad veuve Vogt ainsi qu’il résulte d’une soumission en date du premier du même mois.
Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus décrit appartient en propriété à Madame Hey et en usufruit à Madame veuve Vogt sa mandante & covenderesse aux présentes pour leur avoir été attribué par un acte du ministère de Me Hatt, notaire à Strasbourg en date du 21 novembre 1840 enregistré, contenant partage et liquidation de la communauté de biens qui a existé entre ladite dame Marie Madeleine Hatterer veuve du dit Mr Jean Daniel Vogt, de la succession de ce dernier, & de celle de Mad. Caroline Vogt, décédée célibataire à Strasbourg, sœur de ladite dame veuve Vogt.
Feu le sieur Jean Daniel Vogt avait acquis cet immeuble pendant ladite communauté conjointement avec le sieur Jean Jacques Stotz fils architecte maçon à Strasbourg, du sieur Jean Daniel Haeberlin, potier de terre en cette ville suivant contrat passé devant ledit Me Hatt & son collègue le 9 septembre 1831 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 19 novembre même année volume 249 numéro 137. (…). Ledit défunt Jean Daniel Vogt est devenu propriétaire de latotalité de l’immeuble présentement vendu par suite de la vente par licitation faite entre lui et ledit sieur Stotz aux termes d’un acte sous seing privé en date à Strasbourg du 20 février 1836 (…) dépose pour minute en l’étude dudit Me Hatt le 7 mai 1836. (…). Le contrat de vente du 9 septembre 1831 sus allégué porte que le sieur Jean Daniel Haeberlin sus dénommé était devenu lui-même propriétaire de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de son père Georges Frédéric Haeberlin, vivant potier de terre à Strasbourg dont il était seul et unique héritier ainsi qu’il est établi en l’inventaire dressé par Me Hess alors notaire à Strasbourg le 13 juillet 1768, enregistré. – moyennant 41.000 francs – Plan
acp 430 (3 Q 30 145) f° 62-v du 8.6.

La Ville vend à Théodore Siegfried le terrain de l’ancienne maison Vogt, après en avoir distrait une partie réunie à la voie publique

1854 (17. 8.br), maire
Adjudication définitive par la Ville de Strasbourg
d’un terrain communal à surbâtir sis entre le quai de Paris et la rue de la Toussaint
au profit de Théodore Siegfried, propriétaire à Strasbourg moyennant 9600 francs
acp 434 (3 Q 30 149) f° 88-v du 10.11.

Fils de paveur, Théodore Siegfried épouse en 1849 Eugénie Gastal native de Paris après avoir passé un contrat de mariage pardevant Me Delabrousse à Benfeld le 2 septembre 1849 (voir la vente de 1860)
Mariage, Strasbourg (n° 317)
Du 4° septembre 1849. Acte de mariage de Théodore Siegfried, majeur, né en légitime mariage le premier septembre 1811 à Strasbourg, rentier, fils de Jean Frédéric Siegfried, ancien paveur de la ville et de Catherine Kieffer, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et de Eugénie Aimée Gastal, mineure, née hors le mariage le 5 septembre 1829 à Paris domiciliée à Strasbourg, fille de feue Marguerite Gastal, non mariée décédée à Paris le 24 octobre 1833 (signé) Th.Siegfried, Eugénie A. Gastal

Théodore Siegfried cède un terrain sis à l’angle du quai et du faubourg de Pierre à la veuve de Louis Léopold Guillaume Grimmer et à la veuve de Frédéric Emile Wack et reçoit en échange un terrain rue de la Toussaint

1855 (8.8.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Echange – 1) Caroline Hatt veuve de Louis Léopold Guillaume Grimmer vivant notaire
2) Eve Freyss veuve de Frédéric Emile Wack, commissaire priseur, les deux à Strasbourg
cèdent à Théodore Siegfried, propriétaire, et Eugénie Aimée Gastal son épouse à Strasbourg
Un terrain de 8 mètres de long sur une largeur de 3 mètres 85, situé à Strasbourg, rue de la Toussaint N° 1
et reçoivent en contre échange 32 mètres 10 centimètres carrés de terrain à Strasbourg au coin du quai de Paris
Chaque lot échangé d’un revenu de 75 francs. Cet échange fait sans soulte ni retour, capital 1500 francs
acp 442 (3 Q 30 157) f° 30-v du 9.8.

Théodore Siegfried cède à la Ville de Strasbourg un terrain le long de la rue de la Toussaint

1855 (23.10.), Maire
approuvé le 27 – Cession par Théodore Siegfried propriétaire à Strasbourg
à la Ville de Strasbourg
de 12,37 mètres de terrain rue de la Toussaint moyennant 194,55 francs
acp 444 (3 Q 30 159) f° 51 du 30.10.

Le maire de Strasbourg donne quittance à la veuve Vogt

1856 (20. Xbr), Strasbourg 15 (95), Not. Momy (Hippolyte)
Quittance – A comparu Dame Marie Madeleine Hatterer, veuve de M Jean Daniel Vogt , en son vivant architecte à Strasbourg, domiciliée et demeurant en cette ville, agissant tant en son nom personnel qu’en sa qualité de mandataire de Madame Marie Sophie Vogt, sa fille épouse de Mr Jean Frédéric Hey, marchand de fer domiciliés & demeurant ensemble en cette ville
Laquelle dame Comparante a tout présentement reçu de la Ville de Strasbourg, par les mains de Monsieur Ferdinand de Turckheim, Receveur municipal de ladite ville où il est domicilié
La somme de 15.000 francs formant le solde de celle de 41.000 francs moyennant laquelle la Dame veuve Vogt comparante & Mad. Hey, sa fille, ont fait vente à la Ville de Strasbourg d’un immeuble situé en ladite ville, se composant d’une maison d’habitation formant l’angle du quai de Paris et du faubourg de Pierre, d’un bâtiment y attenant, du côté du quai d’une échoppe & d’une cour situées entre ledit quai et la rue de la Toussaint, tel que le tout occupant une superficie totale de 236 mètres carrés, suivant contrat passé devant Me Momy l’un des Notaires soussignés le 31 mai 1844 enregistré transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg le 20 juin suivant volume 589 numéro 7

Théodore Siegfried et Eugénie Aimée Gastal vendent la maison qu’ils ont fait construire quai Kleber à Henri Edmond Magnus. La police d’assurance mentionne que la maison en pierre à rez de chaussée, trois étages et grenier est élevée sur cave et couverte en ardoise et en zinc

1859 (9.3.), Strasbourg 1 (166), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 491
Ont comparu Monsieur Théodore Siegfried, propriétaire rentier et Dame Eugénie Aimée Gastal son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg (déclarent vendre)
à Monsieur Henri Edmond Magnus, rentier domicilié & demeurant à Strasbourg
Une maison d’habitation avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Quai Kleber N° 9 d’un côté madame veuve Vogt de l’autre mesdames veuves Grimmer & Wack pardevant le quai Kleber par derrière la rue de la Toussaint où elle porte le n&& 16, y compris les tringles, les volets & persiennes & les appareils de gaz se trouvant dans la maison
Origine de la propriété. L’immeuble cidessus désigné dépend de la communauté de biens qui a existé entre les époux Siegfried vendeurs aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Delabrousse cidevant notaire à Benfeld le 2 septembre 1849. Il a été construit pat Monsieur Siegfried durant son mariage sur un terrain dont il est devenu propriétaire pour en avoir acquis une partie de la Ville de Strasbourg en vertu d’un Procès verbal de vente administratif dressé à la mairie de Strasbourg en exécution d’un arrêté de Monsieur le Préfet du Bas Rhin pris au Conseil de préfecture sous la date du 28 septembre 1854 approuvé par le Préfet du Bas Rhin le 24 octobre suivant & dument enregistré & reçu le surplus de Madame Caroline Hatt veuve de Monsieur Louis Léopold Guillaume Grimmer décédé notaire à Strasbourg & de Dame Eve Freyss veuve de Monsieur Frédéric Emile Wack en son vivant commissaire priseur à Strasbourg les deux domiciliées en ladite ville suivant contrat d’échange sans soulte passé devant Me Zeyssolff & son collègie notaires à Strasbourg me 8 août 1855 enregistré. Monsieur Siegfried a vendu à la Ville de Strasbourg une parcelle du même terrain de la superficie de 12 mètres 97 centimètres carrés remis à la voie publique suivant acte sous seing privé en date du 23 octobre 1855 enregistré à Strasbourg le 31 octobre 1855 f° 51 (…)
Dans la vente de ladite maison sont compris les objets mobiliers ci après désignés
Savoir 15 poêles en fayence estimés à 750 francs
Un poêle en fonte estimé à 20 francs
Trois glaces estimées à 600 francs
Un compteur à gaz estimé à 30 francs, Total 1400 francs
Charges, clauses et conditions. 3. Les vendeurs continueront à occuper jusqu’au 25 juin prochain le logement qu’ils habitent présentement au rez-de-chaussée de ladite maison moyennant un loyer de 200 francs pour ledit trimeste – Prix, 60.000 francs
Police d’assurance – L’Urbaine, compagnie anonyme d’assurance contre l’incendie – Avenant d’augmentation. Mr Siegfried. Effet de la police 25 novembre 1849, de l’avenant 22 août 1855, Expiration 25 9.bre 1859
La compagnie a assuré Mr Siegfried Théodore de Strasbourg une somme de 10.000 francs moyennant une prime annuelle de 7 fr 50 c.
La Compagnie lui assure en outre (…) une somme de 40.000 francs sur une maison d’habitation sise à Strasbourg quai de Paris, élevée sur cave de rez de chaussée trois étages et grenier construite en pierre couverte en ardoise et zinc. Cette assurance est faite moyennant une prime de 13 francs 20 centimes
acp 476 (3 Q 30 191) f° 95 du 14.3.



18, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 18 – IV 37 (Blondel), P 537 puis section 56 parcelle 30 (cadastre)

Démolie en 1935


Le n° 18 forme l’angle des rues, l’enseigne peinte Léon Würgel surmonte les fenêtres du deuxième étage (AMS, cote 1 Fi 22, n° 8, détail)
Même endroit en août 2014, l’ancien n° 18 se trouvait au début du bâtiment en saillie

La maison à l’angle occidental de la rue du Jeu-des-Enfants (Vieux-Marché-aux-Vins au XVII° siècle) et de la rue des Aveugles s’ouvre dans cette dernière. Elle appartient au début du XVII° siècle au tisserand Michel Schweitzer et passe en 1641 au voisin dans la rue du Jeu-des-Enfants, le potier Michel Ott, qui la revend en 1646 au tisserand Henri Grohberger. Ses héritiers la vendent à nouveau au voisin dans la rue du Jeu-des-Enfants en 1691. Les deux maisons ne forment qu’une seule propriété pendant un siècle. Les billets d’estimation rapportent que les différentes pièces sont de petite taille, qu’elle a un étage, que les greniers ne sont pas dallés et que son pignon est en bois.
La maison d’angle est à nouveau indépendante à partir de 1791 quand Catherine Dorothée Jung femme du cafetier Antoine Mack en devient propriétaire.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 147

L’Atlas des alignements (années 1820) relate que la maison a un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade se trouve de part et d’autre du repère (e). A gauche dans la rue des Aveugles le rez-de-chaussée comprend deux portes et deux fenêtres, chacun des trois étages trois fenêtres. A droite dans la rue du Jeu-des-Enfants, une porte d’entrée, deux fenêtres et deux ou trois fenêtres à chacun des étages. La toiture a un seul niveau de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 28 ou 28-bis (1784-1857) puis le n° 18 ainsi que le n° 2 de la rue des Aveugles.


Dessins du service d’architecture, à gauche la rue des Aveugles, à droite la rue du Jeu-des-Enfants
(AMS, cote 907 W 161 n° 31)

Florent Bernhard puis Joseph Sitter y exploitent un commerce d’épicerie à partir des années 1830. Florent Bernhard lègue la maison à sa nièce épouse de Joseph Sitter qui est déjà propriétaire de la voisine rue des Aveugles. Joseph Sitter fait poser en 1887 des volets roulants en fer aux devantures dans les deux rues. Les locaux sont occupés par le marchand épicier Léon Würgel en 1902, le cordonnier Théodore Heimann (Ateliers strasbourgeois de semelles fines). Le café Sans Souci ouvre en 1918.
Les élévations relevées par le Service d’architecture en 1911 montrent que le rez-de-chaussée a été aménagé en magasin qui a une devanture dans chaque rue. L’angle est arrondi au rez-de-chaussée. Les ouvertures aux étages ne sont pas disposées de la même manière sur les dessins de 1830 et de 1911.
La Ville acquiert la maison (1907) puis la cède à une société immobilière qui la démolit en 1935.


Devantures en 1887
Plan de l’atelier de cordonnier quand Théodore Heimann y installe une machine en 1904
(dossier de la Police du Bâtiment)

août 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h, c) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Schweitzer, tailleur, et (1608) Marguerite Steck – luthériens
1641 v Michel Ott, potier, et (1618) Elisabeth Wildenmeyer, veuve du potier Georges Katzenmeyer puis (1644) Salomé Baumheckel – luthériens (voisin)
1646 v Henri Grohberger, tisserand, et (1634) Apollonie Schmidt veuve du tisserand Laurent Wittman, (1637) Catherine Rauscher puis (1654) Marguerite Eichelberger – luthériens
1691 v Michel Huck, potier, et (1674) Marguerite Meyer – luthériens (voisin)
(voir ensuite la maison voisine rue du Jeu-des-Enfants)
1791 h François Antoine Mack, cafetier, et (1792) Catherine Dorothée Jung – catholique et luthérienne
1810 v Madeleine Gemberling, épouse (1812) Philippe Jung
1812 c David Gemberling, mégissier, et (1807) Barbe Pfeiffer veuve de François Rickert
1812 v Michel Groskost, farinier, et (1813) Anne Catherine Weber puis (1818) Barbe Hertz
1830 v Florent Bernard, marchand épicier, et (1819) Marie Anne Touvenin
1863 h Joseph Sitter, marchand épicier, et (1840) Anne Marie Bernhard
1887* h Marie Louise Sitter
1898* v Auguste Georges Bruckmann, directeur de casino et Sophie Hug
1906* Théâtre de variétés de Strasbourg, s.à.r.l.
1908* v Ville de Strasbourg
1931* v Société Immobilière Electra société à resp. limitée
1936* v Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal s.à.r.l.

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :200 livres en 1728, 225 livres et 1744

(1765, Liste Blondel) IV 37, George Jacques Jung
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), IV 37 et 38, Jung wittib 11 toises, 1 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 537, Florent, Bernard, épicier – maison, sol, cour – 0,47 are

Locations

1799, Jean Kugler, cafetier
1801, Pierre Louis Bargeon
1816, Joseph Stoeffler, cordonnier, et Marie Madeleine Hitschler

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit poêle, de petites chambres, une chambre à soldats, une petite cuisine et une cave sous solives, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 400 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un vestibule et une cave sous solives, à l’étage deux chambres dont une pour les soldats, le comble contient des greniers non dallés, le pignon est en bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 51 / 28 a
Groskost
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 219 case 2

Florent, Bernard, épicier

P 537, Maison et cour, sol, Rue du jeu des enfants 28
Contenance : 0,47
Revenu total : 108,24 (108 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre xxx case 2

Florent, Bernard, épicier
1868, Sitter, Joseph épicier
1887/88 Sitter Maria Luise
1898/99 Bruckmann August Georg, Kasino-Direktor
1903 Bruckmann August Georg, Theaterdirektor die Erben und Wittwe Sophie geb. Hug in Gemeinschafft Zuegesamte, handbeeidigte Gütergemeinschaft
1906 Straßburger Variété Theater und Theatergesellschafft m. b. H.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 562)

P 537, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 18
Contenance : 0,47
Revenu total : 108,24 (108 et 0,24)
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 30 p. 280 case 5

Parcelle, section 56, n° 30 – autrefois P 537, P 687, 1560
Canton : Kinderspielgasse Hs N° 18 – Rue du Jeu des Enfants
(u. Blindengasse N° 2)
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G. – sol, deux maisons (parties non distinctes) et bât. acc.
Contenance : 1,22 / 1,17
Revenu : 2300 – 2000
Remarques : 1923 modif. 1931 d. p. 287 c. 5
1935, démolit.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5350
Société Immobilière Electra société à resp. limitée
1936 Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal s.à.r.l.
1942 Els. Immobiliengesellschaft, Elsig, G.m.b.H.
1952 Société Foncière et Immobilière d’Alsace, Sofidal, s.à.r.l.
(439)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

voir le n° 16

Registres de population

voir le n° 16

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kinderspielgasse (Seite 77)

(Haus Nr.) 18
Umbau

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(46)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]

Haus : Kinderspielgasse N° 18

a) Geschichtliches :

Zu der Rosen 1379. Her Marzolff von Morsmünster 1466. Hans Georg von Oberschäffolsheim, wo Hans Lentz den Schuster wohnt 1587. Café veuve Mack, 1795, 1806.
[notice tirée de l’ouvrage d’Adolphe Seyboth
Les enquêteurs n’ont porté aucune remarque dans le formulaire]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 126)

Rue du Jeu-des-Enfants 18, Kinderpsielgasse 18 (1884-1932)

Le propriétaire Joseph Sitter n’est pas autorisé en 1884 à réparer la façade rue du Jeu-des-Enfants qui dépasse de l’alignement légal. Il fait poser en 1887 des volets roulants en fer aux devantures.
Les locaux sont occupés par le marchand épicier Léon Würgel en 1902, le marchand d’habits Charles Haberkorn en 1906 et la même année le cordonnier Xavier Frey auquel succède Théodore Heimann (Ateliers strasbourgeois de semelles fines) qui installe un moteur dans son atelier. On trouve en 1914 le marchand de lainages et de draps Paul Reibel et en 1917 Joseph Franck puis en 1918 le café Sans Souci. La maison est démolie en 1935 par la société immobilière Sofidal.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Joseph Sitter, domicilié sur place, de faire ravaler la façade. Il lui accorde un an de délai – Travaux terminés, novembre 1885.
    1885 (mai) L’entrepreneur L. Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de réparer le crépi de la maison – Autorisation, comme la maison dépasse de l’alignement légal dans la rue du Jeu-des-Enfants, les améliorations y sont interdites – Travaux terminés, juin 1885
  • 1887 – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) demande l’autorisation de poser des volets roulants en fer aux devantures rue du Jeu-des-Enfants (n° 18) et rue des Aveugles (n° 2) – Dessin – Autorisation à condition de ne pas consolider la façade en avant de l’alignement rue du Jeu-des-Enfants – Travaux terminés, août 1887
  • 1892 – Le maire notifie Joseph Sitter, domicilié sur place, de faire ravaler la façade. Il lui accorde un an de délai – Travaux terminés, novembre 1885. Le propriétaire demande un délai. Le crépi est réparé (avril 1893), la façade repeinte (juillet 1893)
    1893 – L’entrepreneur L. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi à la façade rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation
  • 1895 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Sitter de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés, juin
  • 1902 – Le maire notifie la veuve Brückmann (domiciliée 14, rue du Jeu-des-Enfants) de faire ravaler la façade.
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que le marchand épicier Léon Würgel a posé une machine automatique sans autorisation. Léon Würgel répond qu’il a quitté le n° 16 et non le n° 18 à cause des transformations qui y ont lieu
  • 1906 – Le marchand d’habits Charles Haberkorn demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire sur calicot – Autorisation
  • 1906 – Le cordonnier Xavier Frey demande une autorisation pour deux enseignes déjà posées – Autorisation, à condition de les surélever pour qu’elles soient réglementaires – Dossier classé, juin 1906
  • 1906 – Théodore Heimann (Ateliers strasbourgeois de semelles fines, Strassburger Feinsohl-Werk) demande l’autorisation d’installer un moteur de 1 à 3 chevaux-vapeur dans son atelier. – Dessin – L’inspecteur du travail émet un avis favorable, assorti de conditions
  • 1907 – Le maire adresse un courrier à Guillaume Koch (au 6 quai Sturmeck) puis chez son beau frère Guillaume Reum (5, avenue de la Forêt-Noire) pour qu’il règle ses droits au 18, rue du Jeu-des-Enfants – Les droits sont versés, février 1907
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que Théodore Heimann a posé sans autorisation une enseigne et une lampe électrique. Théodore Heimann répond que l’enseigne a été autorisée et que la lampe est louée à l’usine à gaz. La Police du Bâtiment note que l’enseigne a été accordée à son prédécesseur Xavier Frey – Autorisation de poser la lampe qui devra être modifiée pour que la saillie ne dépasse pas 25 centimètres
    L’usine à gaz de Strasbourg-Kehl demande l’autorisation de conserver la lampe qui contribue à l’éclairage public en limitant la saillie à 60 centimètres. La dérogation est accordée
  • 1907 – Théodore Heimann demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à l’angle des rues. Croquis – Autorisation
  • 1908 – La Police du Bâtiment notifie la Division III de faire ravaler la façade.
  • 1914 – Paul Reibel (lainages, draps et tricots) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire après avoir peint la même sur le mur d’angle – Autorisation – L’enseigne est posée, avril 1914 – Sa femme déclare qu’elle n’a pas les moyens de payer les droits d’enseigne, le magasin étant fermé depuis que son mari est parti à l’armée – Le caissier municipal accorde un délai. Dossier classé, mai 1916
  • 1916 – L’entrepreneur en bâtiment A. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage pour réparer le crépi – Le dossier est transmis au maire. Les travaux sont exempts de droit puisque l’immeuble appartient à la Ville
  • 1917 – Dossier ouvert après un courrier du commissaire de police. Joseph Franck demande l’autorisation de poser des inscriptions dans son local commercial – Accord
  • 1918 – L’électricien G. Knauss (24, rue Schott à la Robertsau) écrit à la Police du Bâtiment à propos de la lanterne posée au café Sans Souci.
    La veuve Hahner (café Sans-Souci) est autorisée à poser une lampe électrique à 2,90 mètres au lieu des 3 mètres réglementaires.
  • 1932 – La Division III constate que les cabinets d’aisance servent à la fois à l’auberge et aux locataires qui refusent de les nettoyer. La maison appartient à l’Electricité de Strasbourg – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que les lieux ont été nettoyés mais que le col en ciment est fortement endommagé à certains endroits. La Société foncière et immobilière d’Alsace (Sofidal), propriétaire de l’immeuble, répond qu’elle prend les mesures nécessaires – Travaux terminés, juillet 1932

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 au tailleur Michel Schweitzer qui épouse en 1608 Marguerite, fille du tailleur Ulric Steck.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 109-v, n° 4)
1608. Michael Schweitzer schneider J. Margaretha Ulrich stecken des schneiders verlaßene tochter. 1. Februarÿ (i 112)

Michel Schweitzer rembourse un capital assis sur sa maison rue des Aveugles

1637 (14. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 36
Erschienen Niclaus Jungen deß Buchsenschmidts Zu Hagenau und Maria Moserin beeder Ehegemechden see: Kinder und Erben mit nahmen Hannß Caspar Jung der schreiner Zu Bergzabern für sich selbst, Hanß Georg Wuscherus der schloßer Zu Hagenaw alß Eheuogt Annæ Mariæ Jungin, Mehr Balthasar König Nots. Und Gerichtsschreiber Zu Hagenaw innamen Catharinæ Jungin, weÿ: Daniel Bannspachen deß Schloßers Zu Oberbronn wittiben und dann von Wegen Hannß Niclaus Jungen büchsenmachers Zu Hagenaw von deren wegen Er Nots. König vff daß ehist alß möglich einen schrifftlichen gewalt allhero zuschicken versprochen
Haben in gegensein Michel Schweitzers deß schneiders burgers Zue St. mit beÿstand Michel Reisen duch schneiders alß seiner Kinder Vogts (verkaufft)
25. lb Capital so Er Schweitzer von seiner behaußung alher in d. Blinden gassen Jährlich vff (-) mit j lb 5 ß bißhero Zuuor Zinß schuldig gewesen und solch Capital Maria Seüfferin hanß Strohlen deß schuhmachers haußfraw sie sich an ietzo und halb Collen vffhalten ad dies vitæ Wÿdembs weiß zugenießen hat – per 130 lb

Le receveur de l’orphelinat et le tuteur du fils de Michel Schweitzer vendent le maison sise au Vieux-Marché-aux-Vins dans la rue des Aveugles à Michel Ott, déjà propriétaire de la maison voisine rue du Jeu-des-Enfants (à l’arrière dans la description)

1641 (21. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 41-v
(Emptio-Venditio, Prot. fol. 57) Erschienen Herr Johann Valentin Storckh Schaffner deß Waÿsenhaußes alhie, so dann weÿl. Michael Schweitzers deß schneiders und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßenen Sohns und Erbens hannß Michelß geschworner Vogt Michael Reiß auch burger und Schneid. alhie (verkaufft)
Michael Ott burgern und Kachler alhie
Ein hauß, hoffstatt und höfflin mit allen & gelegen alhie vff dem alten Wein Marckh in der Blindengaß, einseit ein Eckh gegen der Behaußung Zum treübel über und anderseit neben Georg Spänern dem Weinsticher, stoßt hinden vff Ihne den Käuffer selbst. so über j. lb. 5 ß iährlich Zinnses s lang Maria Stahlin ietzo in Niderland sich vffhaltendt leben würt ihro alß ein Widemb Zinnß Zu raichen, so nach ihrem todt allerdingß gefallen – umb 125 Pfund

Michel Ott vend la maison au tisserand Henri Grohberger. En marge, quittance délivrée par les héritiers du vendeur en 1658

1648 (24. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 31-v
(Prot. fol. 208.) Erschienen Michael Ott der Kachler
hatt in gegensein Henrich Grohbergers deß Leinenwebers
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen alhie vff dem alte Weinmarckh in der blinden Gaßen, ist einseit ein Eckh gegen der Behaußung zum Treübel hienüber, anderseit neben H Ulrich Nottern alten groß. Rhats Verwanthen, hinden vff Ihne den Verkäuffern stoßend gelegen,
([biffé] davon hatt Maria Stahlin so sich im Niderland vffhält ihr leben lang alß einen widerszinnß j lb 5 ß Zu erfordern, Nach ihrem todt aber ist diße Beschwärdt gefallen und hatt weg. d. Eigenschafft niemandts nichts herauff Zu prætendiren, inmaßen diße Behaußung eben vff solche weiß auch ihme Otten, vermög der am 21. Jan: a° 1641. in d. Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter Verschreibung, verkaufft word. ist, So ist dieße)
welche Behaußung noch verhafftet umb 15. lib. dem waÿßenhauß und 40. lib. hannß Michael Schweitzern, beede Posten vom vorig. Kauffschilling herrührend (vff sich genohmen) – umb 70. lib
[in margine :] vide in H Kuglers registrand. de a° 1614. fol. 32.
[in margine :] Erschienen Michael Ruoff der Kachler, hannß Michael Ochß der Schiffknecht Vnd hannß Duch den bach d. Kachler, alß Ehevögt Elisabethæ, Margarethæ und Saræ, weÿl. Michael Otten deß Verkäuffers seel. döchter und Erbinnen haben in gegensein Heinrich Grohbergers deß Käufflers – Actum 28.t Junÿ a° 1658.

Henri Grohberger épouse en 1634 Apollonie Schmidt, fille de menuisier, qui avait épousé en 1620 le tisserand Laurent Wittman originaire d’Alzey en Palatinat
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1620. Dominica Reminiscere. Lorentz Wittman der Willenweber Von Alßheim auß d. Pfaltz v. Apollonia hanß Schmidts deß Schreiners Tochter, seind auß dem thurn in die Kirch gefiehrt v. eingesegnet worden den 13. Martÿ (i 155)

Contrat de mariage de Henri Grohberger tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copie Heuraths Abredt – Zwüschen dem Ehrsamen Heinrich Grohbergern, Leinenwebern burgern alhie Zue Straßburg ahne Einem, So dann der Ehren vndt Tugendsamen Frawen Appolonia Schmidin, Weÿland deß Ehrenhafften Lorentz Wiedtmans geweßenen Wullenwebers burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßener Wittiben ahm Andern theil darbeÿ in beÿsein vff vnderhandelung der Ehrenvesten, Wohlfürgeachten, Ehrenhafften, Ehrsamen vnd bescheidenen Moritz Grobergers des Hochzeiters vatters vnd hannß Waldtbauren Wurtzstößers vff sein deß Hochzeiters, So dann auff ihr der Hochzeiterin seithen, herrn Hannß Gollen Eines Ehrsamen Kleinen Raths alhie alten beÿsitzers, Daniel Stocken wullenwebers vnd Sontag Ringenn Hoßenstrickers aller burger alhie Zue Straßburg ihrer beederseits respectivé vatters, vogts vndt erbettener großgünstiger herrn beÿstender vnd Saal Persohnen – Actum Straßburg vff Donnerstags den 24. Aprilis A° 1734. Jeremias Ursinus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 164)
1634. Dom. eadem [Jubilate 27. April] Heinrich Grohberger der leinenweber v. burger alhie vnnd Appollonia Lorentz Widmans deß Wullenwebers . burgers alhie hinderlasen wittwe, Cop. 5. Maÿ zu J St. Peter (i 84)

Apollonie Schmidt meurt en délaissant quatre enfants issus de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du tonnelier Daniel Franck rue de la Grange. La masse propre au veuf s’élève à 8 livres, celle des héritiers à 116 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 livres, le passif à 123 livres
1636 (16. 9.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) n° 36
Inventarium vndt beschreibung aller haab undt Nahrung, So weÿl. Appolonia Schmidin, Heinrich Grobergers deß Leinenwebers Burgers alhie Zu Straßburg haußfraw seel., nach ihrem aus dießer weltt tödlichem hinscheiden hinder ihro verlaßen, welche vff ansuchen, erfordern und begehren Sontag Ringen, deß Hossenstrickers burgers alhie Zu Straßburg, als Agnes, Lorentz, Samuels vnd Caspar alle der ietz v.storbenen fren seel. mit auch weÿlandt Lorentz Wÿdtmann, geweßenen wullenweber burgern Zu Straßburg Ihrem vorigen haußwürth seel. in erster ehe ehelich erzielter Kinder vndt ab intestato hinderlaßener necher erben geschwornen Vogts – So beschehen vff Mittwoch den 16.t Novembris Anno 1636.

Inn einer alhie in d. Statt Straßburg in der Stadelgaßen neben d. Gerberstuben gelegenen behaußung so Daniel Francken dem Küeffer gehörig ist befunden worden alß volgt
Auff der Bühnen, In der Cammer A, Im Obern haußöhren, Inn d. stuben, Im vndern haußöhren, Im Keller
Werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig
Deß Wittwers ohnverändert Nahrung belangend. Sa. haußraths 5, Sa. Schiff und geschirr Zum Leinenweber Handwerckh gehörig 3, Summa summarum 8 Lib – Schulden 15 ß, v.pleibt 8 lb
Der Erben unverändert guth betreffend, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 10, Sa. gld. Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 83, Summa summarum 136 lb – Schulden 21 lb, Nach solchem abzug 116 lb
die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 2, Sa. Bahrschafft 6, Summa summarum 8 lib – Schulden 123 lb, Übertreffen also die Schulden aus der theilbaren verlaßenschafft Zu bezahlend daß theilbare Vermög. vmb 114 lb
Copie Heuraths Abredt (…) Actum Straßburg vff Donnerstags den 24. Aprilis A° 1734. Jeremias Ursinus

Henri Grohberger se remarie avec Catherine Rauscher, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration
1637 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 477 n° 86
(Eheberedung) Erschienen Heinrich Groberger der Leinenweber alhie, Alß Hochzeiter, mit beÿstandt hannß Francken deß Kürschners, An einem,
So dann Catharina, weÿ: Lienhardt Rauschers geweßenen Leinenwebers seel. dochter, Alß Hochzeiterin, mit beÿstandt ihres Vogts Hanß Burners, wie auch Joseph Guckeisens auch beeder Leinenweber, Am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 36-v)
1637. Dominica IV. post Epiph. Heinrich Grohbergs d. Leinenweber J. Catharina Lienhard Rauscher des Leinenwebers nachgelaßene dochter, 6. Febr. (i 38)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 338) 1634. Doîca Jubilate 27. aprilis. Heinrich groberger der leinenweber und Apollonia Lorentz Wüdmans des wüllenwebers n. wittwe, eingesegnet zum J. P. montag 5. Maÿ (i 174)

Henri Grohberger et Catherine Rauscher passent un testament par lequel ils se lèguent mutuellement l’usufruit viager de leurs biens
1637, 30. Septembris, Chambre des Contrats, vol. 478 n° 756-v
(Codicill) Erschienen Heinrich Groberger der Leinenweber burger Zur Straßburg undt Catharina Rauscherin sein eheliche haußfraw beede von den gnaden Gottes gesunden stehend und gehenden und Sie Catharina Schwangeren leibs, auch guter Verstendlicher sinnen und Vernunfft (…) Zeigten An, demnach Sie einander in Ihrem nunmehr dreÿ Viertel Jährigen Ehestandt aller ehelicher pflicht, lieb, trew und gutthaten, wie Christliche eheleuten in alle weg gebürt, erzeigt und erwÿsen, auch solches noch ferner einander Zuerzeigen, willens (…) daß daß letstlebendt. (…) des erst abgestorbenen gantze Verlassenschafft ad dies vitæ Wÿdembs weiß (…) zue nüßen haben

Henri Grohberger épouse en troisième noces Marguerite Eichelberger, fille d’un tisserand de Molsheim : contrat de mariage, célébration
1654 (30. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 523
(Eheberedung) Erschienen Henrich Grohberger der leinenweber, alß hochzeiter an einem,
So dann Jungfr. Margaretha, weÿl. hannß Aÿchelbergers deß leinenwebers und Burgers Zu Molßheim nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Mooßen deß Sigrist zum alten St. Peter und Burgers Zu Straßburg, am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 108-v, n° 42)
1654. Dnca XIIX. 24 Sept: Heinrich Groberger der leinenweber; J: Margreth Hanß Eichelbergers nachgelaßene ehelichr tochter. Mont. 2. Octob. feühg: (i 110)

Jean Adolphe Grohberger hypothèque la maison au profit du tuteur de Zacharie Gsell, compagnon boutonnier

1673 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 n° 556
Hannß Adolph Grohberger der Leinenweber
in gegensein Hannß Heinrich von Molßheim deß Glaßers, alß Vogts Zachariæ Gsellens deß wandernden Knöpffmacher gesellens – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand, hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier vff dem alten Weinmarckh an der blindengaß, ist einseit ein Eckh, anderseit neben weÿl. Michael Otten deß Kachlers seel. Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen

Joseph Grohberger vend la maison 175 livres au potier Michel Huck, propriétaire de la maison arrière dans la rue du Jeu-des-Enfants. Les deux maisons forment une seule propriété pendant un siècle.

1691 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 879
hans Joseph Grohberger der leinenweber [unterzeichnet] hans josep groberger
in gegensein Michael Hucken, deß Kachlers [unterzeichnet] o
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäuen, zugehördt, Rechten und Gerechtigkeit. allhier am welten Weinmarckt in der Blindengaß, einseit ist ein Eck geg. dem Birckenwaldisch. od. Klugischen hoff über, anderseit neben Conrad Fegers dem Kornwerffer hinten auff den Käuffer selbst stoßend gelegen, welche behaußung umb 50 lb (und umb 50 lb verhafftet), geschehen umb 75 pfund

Les héritiers Jung cèdent la maison d’angle à leur cohéritière Catherine Dorothée Jung, fiancée à François Antoine Mack

1791 (5.10.), Not. Stoeber (6 E 41, 1264) n° 14
Frau Maria Salome geb. Jungin H. Georg Friedrich Strauß hafnermeisters Ehefrau, Margaretha Magdalena Jungin die ledige so großjährigen alters beÿständlich ihres erstbenannten Schwagers
in gegensein Catharina Dorothea Jungin der ledigen großjährigen alters beiständlich herrn Frantz Anton Mack des Activ burgers ihres breutigams
eine behaußung und hoffstatt samt einem schmalen Gang mit allen übrigen dero begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten gelegen alhier zu Straßburg an dem alten Weinmarckt so ein Eck an der blindengaß, einseit neben eine zwischen ihnen comparenten annoch gemeinschaftlichen behaußung anderseit neben Christoph Fölcker Schreiners Wittib und Erben hinten auf den zu des Evangelischen Pfarrers beÿm alten St. Peter behaußung gehörigen Garthen ziehend, denen Verkäufern als ein von ihrem Vater weÿl. H. Georg Jacob Jung dem hafner ererbtes Gut zu zwo tertzen, der Käuferen selbst aber zur übrigen terz auf solche art zuständig
Wobeÿ zugleich erschienen fr. Margaretha Salome Jungen geb. Reißnerin die dißortige Mutter beÿständlich H. Johann Daniel Bär des kiefers, anzeigend daß Sie auf den Ihro zuständigen natural genuß jener behaußung verzicht thue – die völlige behaußung zu 700 Gulden gerechnet

Catherine Dorothée Jung veuve d’Antoine Mack loue la maison entière au cafetier Jean Kugler

1799 (9 pluviose 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 445
Lehnung – die bürgerin Catharina Dorothea geb. Jung des weÿl. bürgers antoni Mack gewesenen Caffesieders Wittib
dem bürger Johannes Kugler auch Caffesieder
die völlige Ihr eigenthümlich zuständige behaußung ohne einige Ausnahm noch Vorbehalt mit N° 28 bezeichnet, gelegen an der Kinderspielgaß, das Eck an der blindengaß ausmachend samt einem Billard und 7 tischen, Ihme burger Johannes Kugler auf 3 nacheinander folgenden jahren anfangend den 5 Germinal des laufenden 7. Jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 816 Francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 104 du 9 pluv. 7

Jean Kugler cède son bail à Pierre Louis Bargeon

1801 (17 prairial 9), Strasbourg 5 (11), Not. F. Grimmer n° 898
Sous bail de 9 mois à commencer le 18 du présent mois – Cit. Jean Kugler aubergiste d’une part
et le Cit. Pierre Louis Bargeon aussi habitant de cette ville
le Cit. Kugler donne en sous bail au Cit. Bargeon toute la maison sise en cette ville rue jeu des enfants N° 28 faisant le coin de la rue des aveugles, laquelle maison le Cit. Kugler a à bail de la veuve Mack de cette ville suivant contrat passé devant Übersahl notaire à Strasbourg le 9 pluviose 7 (et) 2 bancs 7 tables 2 pots de fer – moyennant 630 francs pour les 9 mois
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 123 du 17 prai. 9

Catherine Dorothée Jung vend la maison à Madeleine Gemberling assistée de son frère David Gemberling

1810 (3.4.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 3053, 9609
Catherine Dorothée née Jung veuve du Sr François Antoine Mack Caffetier assitée du Sr Daniel Theophile Stoeber licencié en droit
à De Madeleine Gemberling sous l’assitance du Sr David Gemberling Propriétaire son frère
Une Maison sise à Strasbourg faisant le Coin de la rue des Aveugles n° 28 avec appartenances et dépendances, dans la rue du Jeu des enfants une maison appartenante a la venderesse, d’autre dans la rue des aveugles le Sr Augustin Ketterer aboutissant sur une Maison appartenante actuellement au Sr Moyse Oppenheim – échue dans la succession de François Antoine Mack son mari suivant inventaire du 11 prairial 2 par nous – 2. l’acquéreur se charge de remplir le bail fait avec Simon Wick* négociant principal locataire de la maison, 3. l’acquéreur ne pourra aggrandir la Chambre qui donne sur la Maison de la venderesse d. faire quelque bâtiment dessus pour ne point obscurcir la Maison de la venderesse, laquelle condition est de rigueur et qui doit être maintenue – 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 110 du 11.4.

Madeleine Gemberling cède ses droits à son frère David Gemberling et à sa femme Barbe Pfeiffer

1812 (13.4.), Strasbourg 4 (40), Not. Stoeber n° 1709
Madeleine Gemberling fille majeure assitée de Jean Daniel Braun l’ainé propriétaire laquelle a déclaré qu’elle est devenue propriétaire d’une maison sise en cette ville faisant le coin de la rue des Aveugles n° 28 avec appartenances et dépendances, dans la rue du jeu des enfants la veuve Mack d’autre dans la rue des Aveugles le Sr Auguste Ketterer derrière Moyse Oppenheim, suivant contrat reçu Me Stoeber le 14 mai 1810 (suivant) sommes avancées par
David Gemberling son frère et Barbe Pfeiffer son épouse, ensemble 6450 lesquelles sommes elle se voit dans l’impossibilité de payer, cède la maison rue des Aveugles n° 28 moyennant 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 117-v du 21.4.

Madeleine Gemberling épouse quelques jours plus tard le tanneur Philippe Jung originaire de Sarralbe
Mariage, Strasbourg (n° 157)
le 20 avril 1812. Philippe Jung, majeur d’ans, né le 21 juillet 1785 à Saralbe Département de la Moselle, domicilié à Strasbourg, Tanneur, fils de Michel Jung, charon au dit lieu et de Catherine Urban, Madeleine Gemperling, majeure née le 25 janvier 1786 à Barr Département du Bas-Rhin, de Jean Henri Gemperling, ci devant marchand de porccs à Barr et de feu Marie Salomé Wild décédée audit lieu le 8 août dernier (signé) Phillippe Jung, Magdalena Gemberling (i 45)

Catherine Barbe Pfeiffer meurt l’année suivante en délaissant un fils issu de son premier mariage avec François Rickert
1813 (28.9.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1478
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Gemberling née Pfeiffer femme de David Gemberling mégissier – à la requête 1. du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Me Schwind à Barr le 27 mai 1807, 2. Jean Frédéric Grimmer notaire commis pour représenter François Louis Rickert son seul enfant né du premier mariage avec François Rickert commerçant en cette ville

dans une maison en cette ville rue du Coq n° 9
meubles propres 1175 fr, garde robe 509 fr, argenterie 93 fr, ensemble 1777 fr, doit 2158 fr
communauté meubles en ville 2190 fr et hors la porte 188 fr, argenterie 215 fr, numéraire 1000 fr, dettes actives 83 fr, ensemble 4579 fr
communauté immeuble maison rue du Coq n° 9 estimée 10.000 fr
maison hors la porte Blanche estimée 4320 fr
30 ares à Graffenstaden 500 fr, 71 ares 1440 fr, dus aux héritiers 2158 fr, ensemble 26 544 fr, passif 11 309 fr, reste 15 325 fr
meubles, chambre au rez de chaussée, appartement au 1 étage, au grenier, dans la cuisine, cave
Titres et papiers, Inventaire des apports
Contrat passé devant Me Wengler le 15 juin 1810 par lequel Georges Graff meunier et Catherine Ott ont vendu la maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 9, d’un côté celle de feu le Sr Hochriett employé à la douane, d’autre le Sr Schmitt marchand de volaille aboutissant sur le Sr Hamm cordonnier, pour 8888 fr – existant en nature, uniquement occupée par le veuf, estimée 10.000 fr
Contrat passé devant Me Stoeber le 9 mars 1812 par lequel le défunt a acquis de Frédéric Etienne Hatterer employé à la recette générale du département du Bas Rhin, une maison, écurie, appartenances et dépendances sise hors la porte Blanche près de la tour verde a droite de la chaussée de Lingolsheim, d’un côté le talus de la chaussée, d’autre la digue du canal du moulin, en haut le communal en friche, en bas aboutissant, estimée 4000 fr, loué à Henri Gemberling boucher pour 216 fr, estimée en capital 4320 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 114 du 4.10. – vacation du 5 novembre, acp 123 F° 164 du 8.11.

David Gemberling et Barbe Pfeiffer revendent quelques mois plus tard la maison au garçon meunier Michel Groskost

1812 (25.8.), Strasbourg 4 (41), Not. Stoeber n° 2007
David Gemberling tanneur demeurant à Strasbourg rue du Coq n° 8 et Barbe Pfeifer
à Michel Grosskost garçon meunier originaire de Breuschwickersheim en service de M. Baerst meunier au moulin dit Spitzmühl
une maison sise à Strasbourg faisant le coin de la rue des Aveugles n° 28 avec appartenances et dépendances, d’un côté dans la rue du Jeu des Enfants la veuve Mack, d’autre dans la rue des Aveugles Augustin Ketterer, aboutissant sur Moyse Oppenheim, acquis par acte passé devant le soussigné notaire le 13 avril dernier – moyennant 7000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 100-v du 1.9.

Mariage de locataires, le cordonnier Joseph Stoeffler et Marie Madeleine Hitschler

1816 (23.2.), Strasbourg 4 (46), Not. Stoeber aîné n° 3529
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Stoeffler, cordonnier demeurant rue du Jeu des enfants n° 28, fils de Georges Stoeffler, tailleur à Krautergersheim
Marie Madeleine Hitschler fille majeure sous l’autorisation d’Anne Barbe Weber veuve de Jean Hitschler commerçant rue du Jeu des Enfants n° 28
enreg. f° 166 du 4.3.

Anne Catherine Weber que le farinier Michel Groskost a épousée en 1813 meurt en 1818 en délaissant pour héritiers sa mère, son frère et sa sœur demeurant à Kolbsheim

1818 (16.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lex n° 4345
Inventaire, liquidation et partage de la succession d’Anne Catherine Weber épouse de Michel Groskost, farinier, décédé le 28 février dernier – à la requête de 1. le veuf, 2. Marguerite Maehn veuve de Martin Weber cultivateur à Kolbsheim mère de la défunte, 3 Martin Weber cultivateur, 4. Barbe Weber les deux frères et sœurs tous domiciliés à Kolbsheim

Contrat de mariage passé devant Me Koch à Bischheim au Saum le 22 avril 1813
propres du veuf, une maison à trois étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28, d’un côté le Sr Strauss, d’autre la rue des Aveugles, en partie la veuve Koch, devant la rue du Jeu des Enfants, estimée 3900 fr – appartient au veuf pour l’avoir acquis avant son mariage sur David Gemberling devant Me D. E. Stoeber le 25 août 1811
7 ares à Kolbsheim 200 fr et autres terres, total des immeuble 4710 fr
mobilier au rhes de chaussée dans la boutique, dans la cuisine, au premier étage dans la première chambre, dans la seconde chambre 782 fr, dettes actives 125 fr, total 5618 fr, propre de la défunte lit nuptial 89 fr, total 5707 fr, passif 3039 fr, déduction faite 2668 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 136 du 18.4.

Michel Groskost se remarie en 1818 avec Barbe Hertz en lui léguant l’usufruit viager de sa maison

1818 (7.5.), Strasbourg 4 (48), Not. Stoeber aîné n° 4310
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Michel Groskost, farinier demeurant à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28
Barbe Hertz fille majeure de feu Jean Hertz, cordonnier, et de Barbe Voltz
art. 6) arrivoit le décès du futur époux sans enfants la future épouse survivant aura en toute propriété la maison apparteau futur époux sise en cette ville rue du Jeu des Enfants n° 28, d’un côté le Sr Straus, d’autre la veuve Koch, aboutissant sur ledit Straus, moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 191-v du 13.5.

Michel Groskost et Barbe Hertz vendent la maison au marchand épicier Florent Bernard

1830 (29.3.), Strasbourg 13 (46), Me Bremsinger n° 5586
Michel Groskost, farinier, et Barbe Hertz
à Florent Bernard, marchand épicier
une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 28 faisant le coin de la rue des Aveugles avec puits, petite cour communiquant aux lieux d’aisances, appartenances, droits et dépendances d’un côté Moyse Oppenheim actuellement Caspard Lindenmann facteur d’instruments rue des Aveugles n° 14, d’autre les frères Strauss pottiers autrefois Augustin Ketterer rue du Jeu des Enfants 28 bis, provenant de David Gemberling, tanneur, et de Barbe Pfeiffer vendu à Michel Groskost garçon meunier par devant Me Stoeber le 25 août 1812, les conjoints Gemberling l’ont acquis le 13 avril 1812 de Madeleine Gemberling fille majeure à laquelle cette maison avait été vendue le 14 mars 1810 par Catherine Dorothée Jung veuve de François Antoine Mack par deux contrats passés devant Me Stoeber – Titres de propriété antérieurs au profit de la De Mack née Jung par Mde Jung née Strauss et Marie Madeleine Jung fille majeure, même notaire le 5 octobre 1791 – pour 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 F° 192-v du 1.4.

Originaire d’Ernolsheim, le domestique Florent Bernard épouse en 1819 Marie Anne Touvenin originaire de Bettelainville près de Metz
Mariage, Strasbourg (n° 211) le 5 juillet 1819, Florent Bernard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 novembre 1773 à Ernolsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, domestique, fils de Joseph Bernard, vigneron à Ernolsheim, et d’Anne Marie Gillmann, Marie Anne Touvenin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 juillet 1773 à Bettlainville (Moselle) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Baptiste Touvenin, boutonnier décédé à Longwy (Moselle), le 22 juin 1814 e de feu Marie Tourans, décédée à Metz (Moselle) le 2 février même année, (signé) Florent Bernard, marie anne thouvenin (i 2)

Le marchand épicier Florent Bernhard passe un contrat avec son associé Joseph Sitter et sa femme Anne Marie Bernhard

1841 (1.3.), Strasbourg 13 (60), Me Arbogast,

Joint à l’acte n° 2013 du 31.3.1845
Entre les soussignés Le Sr Florent Bernhard, épicier d’une part
et le Sr Joseph Sitter, aussi épicier et Anne Marie Bernhard, sa femme, de lui autorisée, d’autre part, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
A été fait convenu et arêté ce qui suit.
1° Les conjoints Sitter déclarent que le Sr Bernhard les a admis à titre d’associés dans son commerce d’épicerie à compter du 15. mai 1840.
2° Il a été procédé contradictoirement entre les parties à l’estimation des marchandises composant le fonds de commerce existant audit jour (…)
3° Le siège de cette société est fixé à Strasbourg dans la maison du Sr Bernhard Rue du jeu des enfants Numéro 28.
4° Cette société sera Constituée sous la raison de commerce Bernard épicier à Strasbourg et la signature sociale appartiendre seul au Sr Bernhard (…)
8° Il n’y aura qu’un seul ménage entre les associés qui mangeront à la même table et le parties s’engagent formellement pendant la durée de cette société de nourrir et entretenir gratuitement et d’admettre à la même table Madlle Salomé Bernhard sœur dudit Sr Bernhard. Les frais de ménage seront prélevés sur les bénéfices du commere
14° Le Sr Bernhard à raison de cette association concède gratuitement aux Conjoints Sitter acceptant l’habitation de tout le second étage de sa dite maison.
15° Après la dissolution de cette société la communauté de ménage cessera et si cette dissolution provient de la volonté du Sr Bernhard et que les conjoints Sitter veuillent continuer le commerce pour leur pour compte, le Sr Bernhard s’engage à leur céder l’habitation du premier étage qu’il occupe dans ladite maison ainsi que le rez de chaussée, et à prendre leur logement du second étage, en se réservant toutefois une place dans la cave pour y mettre ses provisions, et dans ce cas les conjoints Sitter paieront annuellement au Sr Bernhard la somme de 600 francs qu’ils acquitteront par trimestre (…)
Fait en double et signé à Strasbourg le premier mars 1841

Nouvelle convention entre les mêmes après que Joseph Sitter a acquis la maison contiguë dans la rue des Aveugles

1845 (31.3.), Strasbourg 13 (60), Me Arbogast n° 2013
Convention – sont comparus le Sr Florent Bernhard, marchand épicier d’une part
et le Sr Joseph Sitter, aussi marchand épicier et Anne Marie Bernhard, sa femme, de lui autorisée, d’autre part, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg.
Lesquels ont exposé que par acte sous seing privé daté de Strasbourg du premier mars 1841 dont l’un des doubles sera enregistré avec les présentes auxquelle il demeurera joint et annexé (…) ils ont réglé entre eux les conventions d’une association pour le commerce d’épiceries en cette ville, patentée par la mairie de cette ville pour l’année écoulée sous la date du 15 mai dernier n° 763, première catégorie, 4° classe. Que depuis ce tems ils sont en outre convenus de ce qui suit
1° Par dérogation à la disposition de l’article six dudit acte de société par laquelle le Sr Bernhard a le droit de prélever annuellement avant partage la somme de 150 francs sur les bénéfices de la société, il prélèvera à l’avenir sur la recette journaliere du commerce 25 centimes pour ses besoins personnels.
2° Après la dissolution de la société, les époux Sitter paieront les contributions de la maison du Sr Bernhard rue du jeu des enfants N° 28 dont il est fait mention audit acte de société, s’ils s’y refusent ils seront déchus du droit d’habitation du premier étage de cette maison qui leur est accordé par l’article 15 du dit traité et n’auront droit qu’à l’habitation du rez de chaussée et en outre seront tenus de contribuer pour moitié aux frais d’établissement à ce premier étage d’une cuisine avec une cheminée si le Sr Bernhard juge à porpos de les y établir.
Ils seront en outre tenus de clore à frais communs à supporter par moitié entre eux et le Sr Bernhard et au moyen d’une claire voie en lattes l’espace dans la cave réservé à M. Bernhard aux termes du même article.
3° Et finalement cette société sera dissoute si la Dame Sitter née Bernhard décède avant ledit Sr Bernhard son oncle, dans ce cas, ce dernier retirera avant tout partage des objets et marchandises dépendant de cette société, le mobilier et les ustensiles du commerce d’épicerie qui sont sa propriété après quoi la liquidation de la société sera faite par le Sr Bernhard et Sitter et l’état des choses rétabli comme il se trouvait avant le mariage des époux Sitter. Par suite le Sr Bernhard pourra s’il le juge convenable, continuer ledit commerce pour son compte particulier ou louer à qui bon lui semblera son magasin d’épicerie avec ses dépendances. Cependant il prend l’engagement dans le cas où il viendrait à le louer de donner au Sr Sitter la préférence à prix égal sur un étranger.
Les parties ont en outre exposé que suivant contrat passé devant ledit M° Arbogast, qui en a la minute, et son collègue le 7 février 1844, les dits époux Sitter ont acquis du Sr Philippe Chrétien Birenbaum, cordonnier, et Salomé Lier, sa femme demeurant à Strasbourg une maison à rez de chaussée et deux étage avec droits et dépendances,, sise à Strasbourg rue des aveugles N° 14. Cette maison est contigue à celle du Sr Bernard rue du jeu des enfants N° 28 dont il a été parlé ci-dessus. Que sur l’autorisation accordée par lle Sr Bernard au Sr & De Sitter il a été fait par ceux-ci dans la maison du Sr Bernard les suppressions et chargements suivants
1° L’entrée de la maison du Sr Bernard dans la rue des aveugles ainsi que les deux marches devant la porte ont été supprimées.
2° Il a été établi une chambre ou comptoir à l’emplacement du corridor qui servait de cuisine, l’âtre, l’Evier, la chaudière à lessive et le dallage de ladite cuisine ont été enlevés, transférés et placés dans la maison des conjoints Sitter.
3° La pompe établie dans ledit emplacement été supprimée et conduit à travers la cave de la maison des conjoints Sitter dans l’entrée de celle-ci.
4° Le magasin a été élargi par la suppression du petit comptoir qui y était établi.
5° les escaliers e la maison du Sr Bernard ont été supprimés et pour y suppléer il a été établi entre les deux maisons et à chaque étage des portes de communication pour arriver par l’escalier de la maison des conjoints Sitter aux étages supérieurs de celle du Sr. Bernhard.
Ces suppressions, changemens et communication ont été consenties par le Sr Bernhard sous les conditions et charges suivantes
1° L’entrée de la maison du Sr Bernhard ayant été supprimée lui et ses locataires auront le libre passage par la maison des conjoints Sitter, comme aussi la jouissance de la pompe et de la chaudière à lessive du Sr Bernhard transférés dans la maison des conjoints Sitter.
2° Le logements militaires à la charge de la maison Bernhard ont été mis à celle de conjoints Sitter.
3° Ces derners seront tenus de remettre la maison du Sr Bernhard dans l’état où elle se trouvait avant les suppressions et changemens dont il est ci dessus parlé et ce à la première réquisition de celui-ci ou bien de lui payer pour frais des travaux y relatifs, évalués dès à présent à la somme de 565 francs, sans qu’ils puissent jamais faire valoir aucun droit sur les dites pompe et cuve à lessive ainsi que dans les localités et sur tous les autres objets ainsi remis en état, et dans ce dernier cas, si les conjoints Sitter devienent débiteurs de la somme dont s’agit, il s’engagent à donner pour autant au Sr Bernhard une garantie hypothécaire sur leur maison
acp 334 (3 Q 30 049) f° 60-v

Extrait du registre de population
600 MW 41, p. 335, Jeu des enfants n° 28 (i 140)
Sitter, Joseph, 1809, Cultivateur, Ernolsheim, auparavant Ernolsheim, Entré juillet 40
née Bernhard Anne Marie, 1810, Ernolsheim, ép., auparavant r. du jeu des enfants 46
id. Anne Marie Jos. Georgette, 1841, enf., décédée juin 41

Florent Bernhard meurt en 1863 après avoir légué la maison à sa nièce Anne Marie Bernhard, épouse de Joseph Sitter

1863, Me Bremsinger, 19 7.bre 1838
Testament – Florent Bernhard épicier à Strasbourg, par lequel il lègue
1) à Jean Baptiste Thouvenin son beau frère et à Louis Jean Baptiste Demeurrin neveu de sa femme une somme de 600 francs
2) à Anne Marie Bernhard sa nièce des marchandises pour une somme de 800 francs
3) une Maison rue du Jeu-des-Enfants n° 28 à charge de verser 6000 francs dans sa succession
et il institue pour ses légataires universels sa sœur Salomé Bernhard pour moitié et André Bernhard son frère pour moitié – Me Bremsinger 19 7.bre 1838
Décès du 21 juillet 1863
acp 523 (3 Q 30 238) f° 98 du 27.7. (succession déclarée le 7 janvier 1864)

Décès, Strasbourg (n° 1326)
Déclaration de décès – ont comparu Joseph Sitter âgé de 54 ans, épicier, neveu du défunt (…)
que Florent Bernard âgé de 86 ans, né à Ernolsheim (Bas Rhin) ancien épicier veuf de Marie Anne Touvenin, domicilié à Strasbourg fils de feu Joseph Bernard vigneron et de feu Marie Gillmann est décédé le 21 juillet 1863 à 6 heures du soir en la maison rue du jeu des enfants 18 (vieillesse) i 34

Joseph Sitter épouse en 1840 Anne Marie Bernhard, tous deux natifs d’Ernolsheim : contrat de mariage, célébration
1840 (15.5.), Strasbourg 13 (54), Me
Bremsinger n° 8989
Contrat de mariage, communauté des acquets Joseph Sitter, ancien militaire actuellement sans état, fils de Jacques Sitter et de feu Madeleine Schwartz demeurant à Ernolsheim
Anne Marie Bernhard, majeure à Strasbourg fille d’André Bernhard, épicier, et de Madeleine Clementz ses père et mère à Ernolsheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 278 F° 34-v du 19.5.

Mariage, Strasbourg (n° 272)
Du 7° jour du mois de juillet 1840. Joseph Sitter majeur, né en légitime mariage le 17 décembre 1809 à Ernolsheim (Bas Rhin), domicilié à Ernolsheim, cultivateur, fils de Jacques Sitter, cultivateur domicilié à Ernolsheim et de feu Madeleine Schvartz décédée à Ernolsheim le 6 février 1821 et Anne Marie Bernhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 mai 1810 à Ernolsheim domiciliée à Strasbourg fille d’André Bernhard cultivateur et de Marie Madeleine Clément conjoints domiciliés à Ernolsheim ci présents et consentants (i 4)



Chrétien Erichsohn, menuisier, et (1725) Marie Salomé Scheuring veuve du menuisier Daniel Giesbrecht – luthériens


Fils d’Eric Erichsohn, menuisier à Kriwitz en Mecklembourg, Chrétien Erichsohn est autorisé en février 1724 à commencer son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas produit ses certificats de baptême et d’apprentissage. Devenu maître, il épouse en 1725 Marie Salomé Scheuring, veuve du menuisier Jean Daniel Gissbrecht, acquiert le droit de bourgeoisie le 26 novembre deux mois après son mariage puis devient tributaire à la tribu des Charpentiers le 4 décembre 1725.
Chrétien Erichsohn est autorisé à employer des compagnons en surnombre pour honorer une commande de l’Hôpital en 1729 et 1733. Il est nommé jaugeur municipal le 19 juin 1734. Il propose en 1738 un nouveau modèle pour le chef d’œuvre. La tribu estime que le modèle est trop coûteux pour être retenu mais les Quinze autorisent le 31 janvier 1739 son futur gendre à passer son examen d’après ce modèle.
Les Quinze ordonnent le 11 avril 1739 au placeur de fournir les compagnons en surnombre que demande Chrétien Erichsohn pour le nouveau bâtiment du préteur royal. Les vingt compagnons qu’emploie Chrétien Erichsohn donnent lieu à des dissensions portées devant les Quinze.
Il obtient le 9 février 1753 que son gendre Gaspard Samuel Edelmann soit son adjoint aux fonctions de jaugeur puis le 7 juillet suivant une augmentation de ses revenus.
Chrétien Erichsohn meurt en juillet 1757.

Maison en propriété
1732, rue du Coin brûlé (IV 210, actuel 5, rue du Fossé des Tanneurs)

Enfant

  • Geoffroi, pasteur


Signature au bas du contrat de mariage (AMS, cote 35 Not 74 n° 347)


Chrétien Erichsohn s’adresse aux Quinze pour être admis à faire son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas produit ses certificats de baptême et d’apprentissage. Les représentants de la tribu déclarent que la demande contrevient au règlement. La commission estime qu’il n’y a pas lieu de refuser de donner au candidat le sujet de son chef d’œuvre et lui donnent trois mois pour se procurer les certificats.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 48) Sambstag d. 19. Febr. 1724. – Christian Erich Sohn Ca. E. E. Handwerck der Schreiner
Moss. nôe Christian Erich Sohn des ledigen Schreiners contra Ca. E. E. Handwerck der Schreiner Obermeister prod. Undthn. Memoriale und bitten pt° Meisterstücks bitt nach deßen jnnhalt. Fuchß Citatus declarirt daß er nicht Obermeister sondern Schaumeister, bitt den Gegner Zur anderwärtiger Verkündigung anzuhalten. Moss. weil Ppalis Sponsæ anverwandter und Vogt der Obermeister ist, alß hat die Meisterschafft befohlen, dem Gegner darzu Verkünd. Zu laßen, erholt priora. Erkandt, wird die Verkündigung für sufficient angenommen und Zu Untersuchung der Sach die Ober Handwerckh. abgeordnet.

(p. 103) Sambstag d. 11. Martÿ 1724. – Christian Erichsohn Ca. E. E. Meisterschafft der Schreiner
Iidem [Obere Handwercks herren] per Eund. [Secretarium] referiren, daß Christian Erich Sohn der ledige Schreiner contra Ca. E. E. Handwerck der Schreiner d. 19. feb. jüngst ein underthäniges Memoriale und bitten pt° admission Zum Meisterstück, da doch er seine Tauffschein undt Lehrbrieff noch nicht beÿ der handt habe, wegen Welcher ohnfehlbahren herbeÿschaffung er aber Caution offerire, eingelegt,
Auff geschehene Remission hat der Implorant sich auff den jnnhalt seines Memorials bezogen, Nahmens ged. Handwercks seÿen Vorgestand. die Vier geschwohrne Schau Meister alß Johann Kärcher, Johann Georg Brehmer, Georg Wilderich und hannß Michael Röhrer, Welche geantwortet das begehren seÿe wieder den Articul so Ihnen d. 27. Martÿ 1713. ertheilt worden undt der 6.te seÿe dahien gehend, daß Kein Gesell mehr Zu einem Meister angenommen werden soll, er habe dann Zuvor seinen Geburths: und lehrbrieff Vorgelegt, undt das Meisterstück nach ordnung verfertiget.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man nicht daß Rißes Zum Meisterstück hinderlich seÿe, dann ob schon er den Riß Zum Meisterstück empfangen, und so fort in Verfertigung des Meisterstücks begriffen seÿe, so folge nicht daraus daß er deßwegen schon Zum Meister angenommen werde, maßen ihme erst nach besichtigtem Meisterstück, soferne es Vor gut erkandt word. das Meisterrecht von conferirt werden könne, dahero halte man davor, daß der Implorant beÿ seinem erbiethen Zu laßen, und anbeÿ Ihme in seinem begehren zu willfahren, seÿe, jedoch mit dem anhang daß Ihme zu producirung der benöthigten Urkund. die Zeit Von dreÿ monath angesetzt werden solte, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

Né à Kriwitz en Mecklembourg du menuisier Eric Erichsohn, Chrétien Erichsohn épouse en 1725 Marie Salomé Scheuring veuve du menuisier Daniel Gissbrecht : contrat de mariage, célébration

1725 (20.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 347
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Christian Erichs Sohn Leedigen Schreinern Von Cribitz gebürtig, weÿl.Erich Erichß Sohn schreiners allda seel.hinterl. Sohn, beÿständl. H Christian Kauschen hohltrehers ane Einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Fr. Mariæ Salomeæ Gießbrechtin geb. Scheüringin weÿl. deß Ehrengeachten vnd bescheidenen M. Daniel Gießbrechts geweßenen Schreiners seel. nachgelaßenen wittib beÿständl. Hn Daniel Gießbrechts schreiners Ihres Schwähers und Johann Philipp Buck auch Schreiners Ihres Vogts anden theils – Act. Straßburg Montags d. 20. Aug. 1725. [unterzeichnet] Christian Ehrich Sohn als hoch Zeiter, Maria Salome Gißbrechtin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 34, n° 134)
1725. Mittw. d. 12. 7.br. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Christian Erichsohn der ledige schreiner von Crivitz in dem hertzogthumb Mecklenburg, Erich Erich sohns b. v. schreiners daselbst ehl. Sohn, v. fr. Maria Salome weÿl. Joh: Daniel Gießbrecht gewes. b. v. schreiners nachgel. Wittib [unterzeichnet] Christian Erich sohn Als Hoch Zeiter, Maria Salome gißbrechtin als hochzeiterin (i 37)

Chrétien Erichsohn devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers

1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 922
Cristian Erichsohn schreiner Von Kriwitz in d: Mecklenb: geb. erhalt das burger recht Von seiner ehefr. Maria Salome weÿl. Daniel gießbrechts d. iung. gewes. b. undt schreiners allhier hint: wtb. ulbn die tertz d. alt. bs. will beÿ E. E. Zunfft d: zimmerleüth dienen Jur. d: 26.ten 9.b. 1725.

Il devient tributaire le 4 décembre 1725

1725, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 81) Dientags den 4. Decembris – Neuzünfftiger
Mr Christian Erichß Sohn der Schreiner von Criwitz gebürtig prod. Stallsch. vom 1. Xbr. 1725. bitt Ihne alß einen Zünfftig Zu recipiren. Erk. Willf., dt. 3. lb. d

Chrétien Erichsohn demande aux Quinze l’autorisation d’engager deux compagnons supplémentaires pour honorer une commande de l’Hôpital. Les représentants de la tribu objectent qu’il pourrait louer des compagnons ou faire appel à des maîtres sans travail. Chrétien Erichsohn déclare qu’il n’a pas trouvé de compagnon à louer. La commission estime qu’il y a lieu d’accorder les deux compagnons à condition qu’ils travaillent à la commande de l’hôpital.

1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
(p. 281) Sambstags d. 6. Augusti 1729. – Christian Erichsohn Ca. E. E. Meisterschafft d. Schreiner pt° mehrerer Gesellen
Moss. nôe Christian Erichsohns burgers undt Schreiners bitt umb gn. permission noch 2. gesell über die Zahl biß seine arbeith in dem Spithal verfertiget halten zu dörffen. Erk.andt Ober handwerck herren und soll der Meisterschafft darzu gebetten werden

(Bedacht Sextern p. 60) Sambstag den 13. Augusti 1729.
Iid. [Obere Handwerckh Herren] ref. daß Christian Erichsohn in einem gehaltenen rec. umb gn. p.mission noch 2 gesellen über die ordinari Zahl, biß seine arbeit im Hospital werde Verfertiget sein, halten zu dörffen unterth. gebetten habe.
R. habe er petitum widerhohlt. Nôe E. E. Msstrsch. d. schreiner seÿen Vorgestandten Johann Georg Brehmer undt Elias Kleÿber, welche geantwortet, daß andere meister keine arbeit hetten, undt könte der gegner Von andern meisters gesell lehnen oder andere meistere die nichts zu thun hatten Zu sich nehmen. Worauff der implorant rep. er könte von andern meistern keine gesellen gelehnt bekommen.
H. Depp. weil deß impl. begehren Zu beförderung der Spital arbeit abzwecke, undt sie saison schon Zimmlich avançirt seÿe, daß ihme mit 2. Extraordin. gesell biß nächst künfftigen Martini Zu willfahren seÿe, doch mit dem beding, daß er sich selbiger allein Zur spithal arbeit zu bedienen schuldig sein solle.

Chrétien Erichsohn demande une nouvelle fois deux compagnons supplémentaires pour honorer une commande urgente de l’Hôpital. Les représentants de la tribu interrogent le receveur de l’hôpital qui déclare que le travail doit être terminé à la Saint-Michel seulement. Plusieurs menuisiers s’offrent pour louer des compagnons.

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 20) Sambst. den 31. Januarÿ
M. nôe Christian Erichsohns des schreiners b. comm. deß erhaltenen bescheids C. E. E. Hwkh der schreiner Obstr. Erk. Willfahrt.

(p. 130) Sambst. den 20. Junÿ
M. nôe Christian Erichsohns des bgrs. und schreiners Ca. E. E. Hwkh der schreiner Obstr. b. unth. umb gn. Dispensaôn noch 2. gesellen über die ordinari Zahl Zur pressirten arbeith im hospital, Wo von mitkommender schein Zeugnuß gibt, halten zu dörffen G. b. zu mündl. V.antw. Dep. et f. rel. den gegner mit seinem begehren abzuweißen, ref exp. M. b. dep und w. in allerrt gebetten Erk. Oberhdw. herren.

(p. 133) Mont. d. 22. Junÿ – Ober Hw. Hh. Lect. rec. und prod. vom 20. hus. in s. Christian Erichsohns Ca. E. E. Hwkh der schreiner.
Ille gehört, setzt beÿ, er habe ietz nur 2 gesellen, indem heüth der 3.te jhme durchgegangen, und habe nur ein im spital. Nôe deß Hwkh Johann Ludwig Beÿ, Johann Georg Diemer, Johann Philipp Buckh und Christian Schureÿ, welche geantwortet, d. nach aussag deß spital schaffners dieße bettladen nicht pressirt, sondern erst auff Mich: sollen fertig sein, da habe er beÿ den gegner Zu sich kom. laßen, und es jhme vorgehalten, da er sich declarirt, daß er auf der ordin. Zahl wolle Zu frieden sein, und Wann er auch pressirt Were, so könte er einen andern armen mitmeister Zu sich in arbeit nehmen oder jhme wollen sie gesell lehnen, alß er Beÿ einen undt Philipp Buckh auch ein. H. Dep. d. Beÿ und Buckh beÿ jhrem erbieten Zu laßen undt Implorant Wann er pressirt, dieße 2 gesell lehnen möge. Erk. in plenum.

(p. 135) Sambst. den 27. Junÿ – Iidem [Obere Handwercks herren] ref. in s. Christian Erichsohns Ca. E. E. Hwkh der schreiner. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 294) Sambst. den 27. Junÿ 1733 – Iidem [Obere Handwercks herren] ref. daß Christian Erichsohn der burger und schreiner Ca. E. E. Hwkh der schreiner umb gn. dispensation gebetten umb noch 2 gesell über die ordinari Zahl Zu pressirter arbeith Laut beÿgelegten scheins Vom spital halten Zu dörgfen. Ged. Hwkh. bittet umb dep. et f. re. den gegner mit seinem begehren abzuweißen ref. exp.
R. setzt der implorant beÿ, er habe anietzo nur 2 gesellen in arbeith Worvon einer im Spital arbeitete, der 3.te seÿe ihme durchgegangen. Nôe deß Hws seÿen vorgestanden. Johann Ludwig Beÿ, Johann Georg Diemer, Johann Philipp Buckh und Christian Schureÿ, Welche geantwortet, es habe H. spital schaffner selbst Zu dem obstr. gesagt, dieße bettladen seÿen nicht pressirt, sollen erst biß nächstkünfftigen Michaelis fertig sein, Worauffhin er Beÿ alß obstr. den gegner Zu sich haben kommen laßen, und jhne deß H. schaffners aussag Zu communiciren. Darauff gegner sich declarirt, er wolle dann mit der ordinari Zahl der gesellen Zu friden sein, über daß, Wann gegner auch pressirte arbeith hette, so könte er andere arme mitmeister in arbeit nehmen oder Von anderen meistern gesellen lehnen, Wie dann unter jhnen 2. alß er Beÿ und Buckh sich befänden, deren jeder einen jhme Zu geben offerirte.
Beÿ Welcher beschaffenheit davor gehalten Worden, daß Baÿ und Buckh Einen Jhrem arbeiten Zu laßen, implorant mit seinem begehren ab: und dahin Zu weißen seÿe, daß Wann er pressirt, entweder arme meister zu sich in arbeith nehmen oder aber von anderen meistern gesellen entlehen möge.

Les Quinze désignent un nouveau jaugeur après la mort du précédent titulaire, le catholique Lachbronner. Le préteur royal appuie la candidature de Chrétien Erichsohn que les Quinze élisent le 19 juin 1734. Chrétien Erichsohn prête serment le 26 juin.

1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Wahl eines Seÿgers und Ehlen Fechers – Christian Ehrichsohn wird Seÿger und Ehlen Fecher
(p. 204) Sambstag den 19. Junÿ 1734. Den Ungelt hrn laßen durch Hn Secret. Kleinclaus proponiren daß Lachbronner der gewesene Seÿger und Ehlen Fecher schon vor geraumer Zeit todes Verblichen und alßo dießes Ambt Ledig worden, vmb daßelbe hätten sich Christian Erichsohn, Michael Dennichen und Conrad Ginger Aug. Conf. so dann Lorentz Cola Cath. Religion geschrieben gegeben. Es erfordere aber die alternativ ein Subjectum Aug. Confession, maßen dießes ein officium Unicum undt Lachbronner Cath. Religion geweßen. Des Hrn Præt. Regÿ Excellenz dero man hievon nachricht gegeben laße sich des Erich Sohns Persohn, der en guthes habe, nicht mißfallen, Stehe also die Waahl Zu Mghh.
Electus Christian Erichsohn, Aug. Conf.

(p. 207) Sambstag d. 26. Junÿ 1734 – Christian Erichsohn der new Erkoßene Sinner und Fecher stellt sich und schwört auff die ordnung.

Affaire de planches en chêne saisies, provenant de la tribu des Tanneurs

1736 XV (2 R 145)
(p. 186) Sambstag d. 12. Maÿ 1736. – Christian Erichsohn pt° saisirter Eichener Latten
Moss. nôe Christian Erichsohn burgers und Schreiners prod. Underth. Mem. pt° 130. Eichener Latten so von der Gerberstub abgeführt worden, bitt demuthig nach deßen Jnhalt.
Erk. Oberbaw herren undt denenselben die hand geöffnet nach guthfinden die Sach Zu speichen.

Chrétien Erichsohn propose un modèle pour le nouveau règlement du chef d’œuvre

1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(p. 494) Sambstag d. 20. Sept. 1738. Moss. noê Christian Erichsohn bitt vmb gn. Comm des erhaltenen gn. bescheids Ca. der Schreiner Ober Meister, Erkannt Willfahrt.

(p. 615) Sambstag d. 29. Nov. 1738. – Moss nôe Christian Erichsohn b. und Schreiners prod. einen Riß des zu dem Schreiner Künfftigen Meisterst. dienlich, bete solchen vor das Muster Zu dem Meisterstück gn. zu erkennen.
Erk. Ober Handwerck Hh. und solle denen geschwornen Zu der Deput. angesaget werden.

La tribu estime que le modèle que propose Chrétien Erichsohn est trop coûteux pour être retenu. Chrétien Erichsohn demande que son futur gendre soit autorisé à présenter son chef d’œuvre selon le modèle qu’il a proposé. Les Quinze donnent leur accord le 31 janvier 1739 sur l’avis du préteur royal puis délivrent une expédition de leur jugement.
Les Quinze ordonnent le 11 avril 1739 au placeur de fournir les compagnons en surnombre que demande Chrétien Erichsohn pour le nouveau bâtiment du préteur royal.
Les Quinze délibèrent le 23 mai suivant sur une plainte du corps des menuisiers allemands qui font grief à Chrétien Erichsohn et au menuisier municipal Guillaume Fischer d’obtenir des compagnons en surnombre (respectivement 20 et 8) sans qu’ils les emploient pour les travaux déclarés. Chrétien Erichsohn se justifie en déclarant qu’avant d’envoyer un compagnon sur le chantier du préteur royal il le fait travailler en atelier pour s’assurer de ses compétences. Les Quinze recommandent d’appliquer le règlement de façon stricte et demandent au chef des travaux de vérifier les allégations des menuisiers avant de délivrer une autorisation d’employer des compagnons en surnombre. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.

1739 XV (2 R 148)
(p. 41) Sambstag d. 24. Januarÿ 1739. Moss nôe Christian Erichsohn Sa. E. E. Handw.. der Schreiner erholt recess und petitum Vom 3. huj. Christ. bitt Deput. Moss. bitt Similiter, Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 56) Sambstag d. 31. Januarÿ 1739. Ober Handwerck Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Christian Erichsohn der Schreiner undt burger allhier den 3. hujus einen Extract aus E. E. Handwercks der Schreiner protocoll de dato 20. Xbris jüngst, besag Welches ged. Meisterschafft declarirt daß dieselbe beÿ dem letzt new confirmirten Meisterstück Verbleiben wolle, maßen das abermahl durch Erichsohn projectirte gar zu Kostbar, jedoch möchte ged. Meisterschafft wohl leiden daß wann Ihr Excel. Herr P. Regius an diesem letzten ein belieben hatte, solches für dero persohn einmahl Verfertiget werde, Vorgelegt, und gebetten denen geschwornen Schreiner Meistern Zu erlauben daß sie das maaß nach ordnung zu dem den 29.t Nov. jüngst produciren Riß geben möchten, damit solches Ordnungs: mäßig geschawet Werden Könne.
Worauff E. E. Meisterschafft der Schreiner umb Deputation gebetten welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant beygesetzt er Verlang nur daß dieses Stück durch seinen Künfftigen Tochtermann in des Herrn Prætoris Regÿ Newes Gebäu Verfertiget werden dörffe, und daß Ihme solches ane statt Meisterstücks passirt werde.
Nahmens E E Handwercks seÿen Vorgestanden Dietrich Wahlläußer, Hans Georg Zear, Ludwig Beÿ, Johann Philipp Buck, undt Georg Dienner Welche gebetten wie in Extractu handwercks protocolli enthalten.
Die Herren Deputaten hätten vor nöthig ermeßen hieraus mit des Herrn Prætoris Regÿ Excellenz Zu Reden, Welches auch geschehen, da dieselbe sach dahien erklähret daß Weilen das gantz new projectirte Meisterstück allzu Kostbar außfalle der Schreiner Meisterschafft beÿ denen Vorigen Von Mgh. Confirmirten Meisterstück Zu laßen, jedoch Könte Vor diesesmahl des Erichs Sohns Küfftigen tochtermann erlaubet werden das stück nach dem letzt Vorgelegten Riß Zu machen, und wann solches beÿ der Schaw besehen würde, Vor deßen Meisterstück zu passien.
Erk. Hrn Prætoris Regÿ Meinung gefolgt, und sollen die geschworene Schreiner Meister ohnverwelt des Imploranten Künfftigen tochtermann das maaß nach ordnung Zu dem den 29. Nov. jüngst producirten Riß geben.

(p. 82) Sambstag d. 7. feb. 1739 – Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen Weithers per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] proponiren daß diejenige bescheid deren Communication diesen morgen begehrt und Willfahrt worden, bereits Wie folgt zu pappier gebracht.
Bescheid. Sambstag d. 31. Januarÿ 1739. In Sachen Christian Erichsohn des Schreiners undt burgers allhier, Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Schreiner, Imploraten am andern theil, Auf producirten Extractum handwercks protocolli vom 20. Decembris jüngst, und des Imploranten gethanes Underthäniges ansuchen und bitten denen geschwohrnen Schreiner Meistern Zu erlauben daß Sie das Maaß nach Ordnung Zu dem den 29. Novembris letzthin produciren Riß geben möchten, damit nach demselben durch seinen Künfftigen Tochtermann das Meisterstück verfertiget werden dörffe, solches ordnungs mäßig geschawet, und Ihme solches ane statt Meisterstücks passirt werde, der Imploraten beÿ Gebettener, bewilligter und beseßener deputation darüber angehörte Verantwortung, und all übriges Vor: und Anbringen, Ist der Hh. Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, Wird dem Imploranten, jedoch ohn præjuditz und Consequenz. Vor anderen in seinem begehren willfahrt.
Zu Mgh. stellend, Ob sie dieße Zweÿ Auffsätz also genehmhalten, und dabeÿ erkennen wollen, daß dieselbe in dießer form expedirt, und denen petenten Zugestellet werden sollen. Erk quod sic.

(p. 201) Sambstag d. 11. Aprilis 1739. – Christian Erichsohn pt° mehrer Gesellen
Moss. nôe Christian Erichsohn Schreiners Weil des Schreiner jetzigen Einschreib Meister dem Imploranten nicht soviel gesellen Zu schicken laßt, alß Er Zu Ihro Exc. Hrn P. Regi newen Gebaw nöthig hat, ob gleich Mgh. solches gn. erkandt haben, also bitt Underth. umb gn. Erkandtnuß, daß beÿ empfindlicher schwehrer Straaff dem Imploranten so viel Gesellen alß er Zu ged. Gebäw nöthig hat Zugeschicket werden sollen. Erk. wird dem Einschreib Meister anbefohlen dem Imploranten so viel Gesellen alß er Zu der quæstionirte arbeit nöthig hat, Zu Zuschicken, und dießes beÿ 2 lb straff.

(p. 259) Sambstag d. 16. Maÿ 1739. – E. E. Meisterschafft der Teutschen Schreiner Ca. Christian Erichsohn et Fischer
Christ. nôe der Teutschen Schreiner Cit. Christian Erichsohn den Schreiner undt Mr Fischer Statt Schreiner prod. Underth. Mem. mit beÿlagen sub N. 1. biß. 5. Moss nôe Christian Erichsohn der versichert daß Gegner keine parition auff Mgh. bescheid geleistet, sondern der Einschreib Meister habe Ihme mit streichen getrohen bitt abs. ref. Exp.
Gug nôe Fischers Cit. hat mehr nicht alß 3. gesellen alß ordinari Meister und 5. Gesellen extraordinarii auff des Hn Statt Lohners Zettel bitt Ihne dabeÿ Zu laßen, ref. Exp.
Christ. bitt Deput. Erk. Deput. willfahrt

(p. 277) Sambstag d. 23. May 1739. – E. E. Meistersch. der Teutschen Schreiner Ca. Erichsohn et Fischer pt° Zu Vielen Gesellen
Obere Handwerck Herren laßen durch Herrn Secretarium Kleinclaus referiren daß E. E. Meisterschafft der Teutschen Schreiner contra Christian Erichsohn und Wilhelm Fischer den Statt schreiner den 16. huj. ein Vnderth. Memoriale sambt beÿlagen sub N. 1. biß 5. jnclusive producirt, darinnen dieße Meisterschafft sich beschwehret, daß Erichsohn under dem prætext das für des Hrn Prætoris Excell. in dero Newen baw machender arbeit, wie auch obliegender Statt Arbeit, Fischer aber auch unter dem Vorwand überhauffter und pressirter Statt arbeit, Zu der gantzen Meisterschafft aller empfindlichsten Schaden weit meherer Gesellen alß Sie zu sothanen Arbeithen benöthiget sich Zuschicken ließen, und solche hernach nicht zu der vorgeschützten arbeit, sondern Zu anderer in menge angenommener Kunden arbeit, darzu Krafft ordnung doch jeder nur dreÿ Gesell halten solle, brauchten, so daß denen Mit: Meistere offters ohne Gesind stehen, müßten & mit demüthiger bitt Mgh geruhen möchten Zu erkennen, daß Meister Erichsohn schuldig und gehalten sein solle die Zu Ihro Excellenz Hrrn Prætoris Regÿ baw benöthigte [p. 278] Gesellen, auff die Herberg zu schicken, in gemelten baw einführen und daselbst in arbeit stellen, und arbeiten zu laßen, biß die Abschied nehmen, oder selbiger Ihnen gegeben wird, Keines wegs aber selbige in seine werckstätt zu stellen, beÿ empfindlicher Straff, dem Meister Fischer aber ebenfalls beÿ Straff Zu jnjungiren nicht mehr Gesellen, alß er Zur jeweiligen Statt arbeit nöthig hat, Zu nehmen, selbige auch gleich nach geendigter arbeit wieder Abzuschaffen, und zu dem end dem H. Lohner anzubefehlen Künfftighien nicht auff schlechtes begehren seine Zedul Zu ertheilen, sondern Vorhero Zu erforschen wie viel Gesellen ein jeder obgedachter beeder Meister habe, auch diese letztere anzuhalten Ihre über die nöthige Zahl habende Gesellen alsobald abzuschaffen, undt an die Ordnung Zu verweisen idque Ref. Expensis.
Worauf H Mosseder nahmens Erichsohs geantwortet, Gegner hätten Keine parition auff Mgh. bescheid gelaistet, sondern der Einschreib Meister habe Ihme, Erichsohn, mit strechen getrohet, anbeÿ absolutionem gebetten, und die Gegner abzuweisen, Ref. Expensis.
Nomine Mr Fischers aber habe H Gug replicirt, Er, Fischer, habe mehr nicht alß 3. Gesellen alß Ordinari-Meister, und acht extraordinarios auff des H. Stattlohners Zettul, mit bitt Ihne dabeÿ h. zu laßen und den Gegentheil abzuweisen, Ref. Expensis.
Auff welches H. Christiani umb Deputation gebetten welche auch willfahrt und beseßen worden, da nahmens der Klägerer Vorgestanden Johannes Loger, Dietrich Wahlhaußer, Johann Georg Zear, Ludwig Beÿ, Zacharias Mathé und Wolffgang Gleich, welche Contenta Memorialis undt petitum wiederhohlet. Meister Erichsohn habe erwiedert Wann er einen Gesellen bekomme müße er selbigen Vor allen dingen in seine Werckstatt auff 14 tag einstellen, umb Zu sehen, was er Kenne, ehe und bevor er denselben in das Herrn Prætoris Regÿ Gebäw führe, Hernacher wann derselbe nach denen 14. tagen wolle [p. 279] in arbeit bleiben, so mache er wochenlohn mit demselben oder Verdinge Ihme die arbeit, Auff H. Lohners seines Zettul fehleten Ihm noch 2. Gesellen, welche die Gegenere Ihme noch nicht Zugeschickt, und habe er deßwegen dreÿ Franzoßen in des Hrn Mareschals Gebäw annehmen müßen.
Wilhelm Fischer habe replicirt, wie in recessu mit dem beÿsatz, daß wann er auff des H. Lohners Schein, Zweÿ Gesell bekommen solle, so schickten Ihme der Gegener solche nicht zu mahl, sondern nur einen, worauff der Kläger regerirt Erichsohn habe 20 Gesellen und Fischer Acht, worwieder Erichsohn replicirt, er habe anjetzo in Herrn P. Regÿ Gebaw 8. teutsche Gesellen stehen, dreÿ vor sich zu seinen Kunden arbeith und 7. für die Statt Arbeit.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß beede Parthen an die Ordnung, undt derselben Stricté nachzukommen, Zu Verweisen seÿen, Compensatis Expensis. Die Genehmhaltung Zu Mghh stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 311) Sambstag d. 13. Junÿ 1739.
Bescheid. Sambstag d. 23. May 1739. In Sachen E. E. Meisterschafft der Teutschen Schreiner Klägere, ane einem, entgegen und wieder Christian Erichsohn und Wilhelm Fischer beede Schreiner Meistere beklagte, am andern theil, Auff producirtes Underthges Memoriale mit beÿlagen sub N. 1. biß 5. jnclusivé, und angehencktem bitten, Zu erkennen, daß Meister Erichsohn schuldig und gehalten sein solle die Zu Ihro Excellenz Herrn Prætoris Regÿ baw benöthigte Gesellen auff die Herberg zu schicken, in gemelten baw einführen, und daselbst in arbeit Zu stellen, und arbeiten zu laßen, biß die abschied nehmen, oder selbiger Ihnen gegeben wird, Keines wegs aber selbigen in seine werckstätt zu stellen, beÿ empfindlicher Straff, dem Meister Fischer aber ebenfalls beÿ Straff Zu jnjungiren nicht mehr Gesellen alß er Zu jeweiliger Statt: arbeit nöthig hat, Zu nehmen, selbige auch gleich nach geendigter Statt arbeit wieder abzuschaffen, und zu dem ende dem H. Lohner anzubefehlen Künfftighien nicht auff schlechtes begehren seine Zedul Zu ertheilen, sondern Vorhero Zu erforschen wie viel Gesellen ein jeder obged. beeder Meister habe, auch diese letztere anzuhalten Ihre über die nöthige Anzahl habende Gesellen alsobald abzuschaffen, und selbige an die Ordnung Zu verweisen idque Ref. Expensis. der beeden beklagten hierüber gethaner Verantwortung juncto petito den Gegentheil abzuweisen, Ref. Expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übriges angehört Vor: und Anbringen, Ist der Hh. Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, werden beede Parthen an die Ordnung, undt derselben geawa Beobachtung Verwiesen, Compensatis Expensis.

Chrétien Erichsohn se plaint auprès des Quinze que les examinateurs n’ont toujours pas inspecté le chef d’œuvre de son futur gendre Gaspard Samuel Edelmann selon la décision que les Quinze ont rendue le 31 janvier 1739. La commission constate qu’il y a de l’animosité entre les parties et ordonnent l’inspection sous huitaine le 6 février 1740. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.

1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
Christian Erichsohn und sein künfftiger tochtermann Caspar Samuel Edelmann Ca E. E. Handwerck der Schreiner Schaw Meister
(p. 40) Sambstag d. 23. Januarÿ 1740. Moss nôe Christian Erichsohn und seines künfftigen tochtermanns Caspar Samuel Edelmann Schreiners: gesell Cit. E. E. Handw der Schreiner Schau meister Zufolg Mgh. bescheidt vom 31. Januarÿ 1739. ist das Meisterstück gemacht worden Citat. aber haben es noch nicht beschawet, bitt die Citator beÿ Straff darzu anzuhalten Christ bitt Deput. Moss. Wed. es res judicata alß setzts Zu Mghh. Erkantnuß. Erk. Deput. willfahrt

(p. 84) Sambstag d. 6. febr. 1740 – Christian Erichsohn und Caspar Samuel Edelmann Ca E. E. Handwerck der Schreiner Schaw Meistere
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen Weithers per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] referien, daß Christian Erichsohn der Schreiner den 23. Jan. jüngst in den nahmen seiner und seines Künfftiges Tochtermanns Caspar Samuel Edelmann des Schreiners: Gesellen contra E. E. Handwerck der Schreiner Schaw: Meistere per Recessum Vortragen laßen, Zufolg M. Ghhh bescheidts vom 31. Januarÿ 1739. seÿe das Meisterstück gemacht worden, die Citati hatten solches aber noch nicht geschawet, mit underthger. bitt dieselbe beÿ Straff darzu anzuhalten, warauff die Citat. Zur mündlichen Verantwortung umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da die Klägere Ihre Klag und petitum wiederhohlet, die Citati alß Ludwig Beÿ, Johann Philipp Buch, Georg Conrad Strauß und Hans Georg Zear, neben Johann Loger hätten geantwortet, 1° Habe Edelman den Kasten nicht nach dem Riß gemacht den er den 29. Nov. 1738. beÿ Mgh. producirt, undt nach welchem er den Kasten laut Mgh. Erkantnuß Vom 31. Januarÿ 1739. hätte Verfertigen sollen, 2. habe der Stuck Meister gesagt, die Geschwornen hätten Ihme nichts Zu befehlen, er mache was er wolle, und Reiße seinen Riß wie es Ihme gefalle, habe auch die geschwornen nicht beruffen umb seinen gemachten Riß zu besichtigen wie es hätte sein sollen, habe sie nicht Vor die Geschworne erkandt noch angenommen, auch beÿ Ihme, beÿ, Reißen sollen so er aber nicht gethan, sondern nur den halben Riß beÿ Ihme geweßen, das andere habe er fort getragen.
Auff welches Edelmann replicirt, daß er denen Gegnern gesagt er bleibe beÿ Mgh. bescheid, beklagte hätten regerirt gegner habe sie noch Zure Zeit noch nicht Zur schaw beruffen.
Auff Seithen der H. Deputirten habe man beÿ beeden Parthen eine Zimliche Animositæt wahrgenommen, und vermeine daß denen Beklagten, beÿ 20. lb d straff das quæstionirte Meisterstück innerhalb acht tagen in gegenwart des Hrn Obmans zu beschawen anzubefohlen seÿe. Die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 143) Sambstag d. 27.ten Februarÿ 1740.
Bescheid. Sambstag d. 6. febr. 1740 – In Sachen Christian Erichsohns des burgers und Schreiners und deßen Zukünfftigen Tochtermanns Caspar Samuel Edelmann des Schreiners: Gesellen, Klägern, an einem, entgegen und wieder E. E. Handwerckh der Schreiner Schaumeistere, Beklagte am andern theil, Auff eingeführte Klag, daß gedachter Edelmann nach Erkantnuß vom 31. Januarÿ 1739. das Meisterstück gemacht habe, Citati hätten aber solches noch nicht geschawet, mit underthäniger bitt dieselbe beÿ Straff darzu anzuhalten, der Beklagten beÿ gebetten, bewilligt und beseßener Deputation darüber angehörte Verantwortung, undt all übriges Vor: und Anbringen, Ist, der Hh. Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, wird denen Beklagten das quæstionirte Meisterstück innerhalb acht tagen, in gegenwart des Herrn Obmans Ordnungsmäßig zu beschawen, beÿ 20. lb d Straff injungirt und anbefohlen.

Chrétien Erichsohn et sa femme font dresser un inventaire de leurs biens. L’inventaire ne comprend pas de résumé. Les experts estiment la maison 900 livres

1742 (16.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1132) n° 151
Inventarium über dasjenige so Meister Christian Erichs Sohn, der Schreiner und Frau Maria Salome Erichs Sohnin gebohrne Scheuringin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen ane Nahrung besitzen und hienwieder passive zu bezahlen haben, auffgerichtet in Anno 1742. – welche auf ihr der Ehefrauen beÿständlich des wohl Edel Vest und hochgelehrten Hn Johann Friderich Faust J. V. Lti und beÿlöblocher Ameÿster Audientz wohlbestelten Procuratoris ordinarÿ ihres nominirten H. Curatoris ad lites, so ohnerachtet Er den gewohnlichen Vogteÿ Aÿd noch nicht abgeschwohren (…) – So geschehen in persönlichem beÿszÿn obigen Mstr Christian Erichs Sohn des Ehemanns, Straßburg Freÿtags den 16.ten gevollmächtigt er Seqq. 1742.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem gebranden end gelegenen und in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Nembl. eine Behaußung, Hoff, bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebauen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörten und Gerechtigkeithen, allhier zu Straßburg ohnfern dem Baarfüßer platz beÿ dem brandenend, 1. s. ist ein eck, ane der in dem Gerber: oder Rindshäuter oder Gerber Graben leitenden Stieg ausmachend, 2.s. neben weÿland Johann Jacob Stall des jüngern geweßten weißgerbers und burgers allhier, hinten auff gedachten graben stoßend gelegen, davon man Jährl. der Statt Straßb. Pfenningthurn 2 ß ane allmend zinß Von einem wetterdächlein Zu geben pflichtig, sonsten über diese beschwerde und hernach eingetragenen passiv capitalia gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg eines Zu mein des Notarÿ Concept gelüfferten Abschatzung Zeduls Vom 22.ten Februarÿ 1742. angeschlagen pro 1800. Darüber besagt j teutscher pergamentener Kauffbr. in d. C. C. Stub gefertiget mit dero anhangendem Insigel verwahrt, de dato 22.ten 7.bris 1732.

Chrétien Erichsohn fait appel auprès des Quinze de la décision rendue par le corps des menuisiers allemands d’après laquelle il est mis à l’amende pour avoir employé le compagnon Samuel Hœpffner sans l’inscrire. Il transmet un long mémoire qui aborde divers sujets. Les Quinze confirment la décision.

1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
Christian Erichsohn Ca. die Teutsche Schreiner
(p. 623) Sambstag d. 28. Nov. 1744. – Moss. noê Christian Erichsohn Schreiners, Cit. E. E. Handwerckh der teutschen Schreiner Ober M. prod. Underth. App. Schrifft mit beÿlag N° 1 Romer bitt deput. et facta relatione dem handwercks bescheid Zu Confirmiren, ref. Exp. Moss bitt auch Deput, Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 654) Sambstag d. 5. Xbris 1744. – Christian Erichsohn Ca. die Teutsche Schreiner
Obere Handwercks Herren laßen per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] referien, daß Christian Erichsohn der Schreiner den 19. Nov. jüngst Vor E. E. Handwerck der Teutschen Schreiner gestellet, und angeklaget worden, daß Er Samuel Höpffner den Gesellen ohnzugeschickt in arbeit gefördert, da auff deßen Verantw[ortet] er habe den quæstionirten Gesellen ohnzugeschickt Zwahr in arbeit genommen, we[ilen] aber die Sach schon anhängisch war, alß habe er den Gesell biß Zu Außtrag [der] Sach behalten, und solbald Ihnen der Gesell hinweg gebotten worden, habe er denselben gehen laßen, dabeÿ Erichsohn gestanden [-] daß er dem damahlig Klagenden Laden Gesellen das geld Zu vollziehung des h[and]wercks gelühen, die Erkantnuß dahien außgefallen, weilen der beklagte sch[nur]stracks wieder Ordnung gehandelt Zumahlen er schon Vor 8. Jahren deßwegen gestrafft worden, alß seÿe Er in 15 ß d straff, und in die Handwerckhs Costen Verfallen. Warauff Erichsohn den 28. Nov. jüngst seine Underth. Appellations schrifft sambt beÿlag N° 1 /:so sehr weitläuffig, und mit Vielen Frembden erzehlungen angefüllet und nun abgeleßen werden.) contra ged. E. Handwerck der Teutschen Schreiner producirt, concludirt dahien, den Handwercks bescheid Sub N° 1 dahin Zu reformiren, daß Er Appellant von der angeschriebenen Straff zu entladen, und zu befreÿen seÿe, idque refusis Expensis.
Auff Welches der Appellaten umb Deputation gebetten, et facta relatione den Handwercks bescheid Gn. Zu Confirmiren ref. Expensis. Auff geschehene weisung habe der Appellant Contenta seines Memorials wiederhohlet. Nahmen derer Alppellaten seÿe Vorgestanden Joh: Georg Zoar der jetzmahlige Ober Meister, welcher nochmahlen umb confirmation der sententiæ à quâ gebetten Ref. Expensis. Wie man dann auch auff seithen der Hrn Deputirten der Meinung seÿe, daß sothaner Bescheid Zu confirmiren, der Appellant mit seinem begehren abzuweisen, und in die unkosten Zu Condemniren, maßen deßelben beÿgebrachte Exceptiones weder erwiesen noch fundirt, Zumahlen er auch den Gesellen ohnumbgeschauet, mithien Wieder Articul angenommen Zu haben gestandig seÿe, die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkant, bedacht gefolgt.

1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
Christian Erichsohn pt° Meß
(p. 606) Sambstags d. 9. Decembris – Roemer nôe Christian Erichsohn der burger und Schreiners wie auch geschwornen Seÿgers und Ehlenfächers, prod. memor: und bitten sambt Beÿl. Lit: A. Erk. Ober Umgedts Hh.

Chrétien Erichsohn obtient des Quinze le 9 février 1753 que son gendre Gaspard Samuel Edelmann soit son adjoint aux fonctions de jaugeur
Il obtient le 7 juillet suivant une augmentation de ses revenus aux fonctions de jaugeur municipal. Les Quinze établissent un nouveau tarif et recommandent de revoir le règlement qui régit cette fonction.

1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
Joh: Christian Erichsohn pt° erhöhung seines Lohns als Stattfächer
(Rapiarium p. 87) Freÿtag d. 9. febr. – Christian Erichsohn der Schreiner und geschwohrne sinner, berichtet, daß er, im fall er Kranck einer von hier verreißen würde, niemand hätte, welcher die Ehlen und meß sinnen könne, wolle deßweg. unterth. gebetten haben, Ihme einen Vicarium Zuzugeben, und stellt deßwegen seinen tochterman Caspar Samuel Edelmann vor.
Erk. seÿe erstgenandter Edelmann als vicario sinner hiemit constituirt, gibt handtreu

(Rapiarium p. 94) Freÿtags d. 30. Martÿ – Lect. Procès verbal von Christian Erichsohn, allhießigen geschwornem Stattfächer, Ca Joh: Gottfried Augst, den Müller von Nieder Modern, angeklagt, daß er einen Sester, welcher mit der allhießigen Sinn gezeichnet flicken und ein stück von einem halben Zoll darin setzen laßen, weilen nun solches höchst stäfflich, als bitt deßen abstaffung. (…)

(Rapiarium p. 139) Mittwochs d. 27. Junÿ – Lect. Memor. Joh: Christian Erichsohn, des geschwohrnen fächers.
Implorant, præsebsn remonstrirt daß er machen tag in der werckstatt, wo die fäch vorgenommen wird, Zubring. muß, ohne einen heller zu Verdienen
Sester 9 d 1 ß, ½ Sester 8 d 9 ß, 1 Vier. 3. 3, ½ Vier. 3. 3. 1 Meßel 3. 3.

(p. 407) Sambstags d. 7. Julÿ – Joh: Christian Erichsohn pt° erhöhung seines Lohns als Stattfächer
Ober Ungelts Hh. laßen per me referiren, es habe Joh: Christian Erichsohn, der Schreiner und Stattfächer beÿ MGhh. d. 23. Junÿ jüngst ein unterthäniges Memoriale übergeben, und darinn vorgestellet, was maßen er seith A° 1734. seinem Eÿd gemäß sein Ambt mit aller sogfalt und Fleiß versehen, habe aber Vor seinen Lohn Von seinem gantzen besteck, so in 6. Stücken bestehe, mehr nicht als 1 ß 4 d da doch die Kohlen und Zeith Versaumnuß ihne eine mehrers Kosten, wann nun aber anderer orthen in der Provintz von einem besteck zu fächen 4 ß zu baar 3 ß 6 d gesetzet seÿe, als gelange an Mghh. daß Imploranten unterthäniges bitten, MGHh. geruheten Zu erkennen, daß Ihme mit erhöhung seines Lohns zu willfahren seÿe.
Auf geschehene weißung habe der Implorant præsens, sein petitum wiederhohlt, die Hh. deputirte, nach dem Sie des Sinners ordnung examinirt, daß dieselbe Vieles in sich halte, so theils abgegangen theils verändert worden, theils würcklich zu verbeßern wäre, zugleich aber auch befunden, daß des Sinners lohn zu gering, hätten dafür gehalhen, daß deßen Lohn folgender maßen zu erhöhen, neml. Von einem Sester zu sinnen 1 ß, von einem halb Sester 9 ß, Von allen geringeren Meßen aber vom Stück 3 d, Von einem geschlagenen Sester 1 ß 6 d, von einem halb Sester 1 ß und von seinem vierl. 6 ß. worbeÿ derze Hh. deputirten meinung ferner dahin gehe, ob Mghh. geruhen wollten Zu Verordnen, daß des Stattführers ordnung revidirt und nach denen heutigen Zeitläuffen eingerichtet werde, Erkant bedacht gefolgt.

Chrétien Erichsohn meurt en juillet 1757 en délaissant un fils pasteur. Aucun inventaire des apports n’a été dressé après le mariage. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre à la veuve est de 345 livres. L’actif de la communauté s’élève à 817 livres, le passif à 2 110 livres.

1757 (10.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1170) n° 1022
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren Herrn Christian Ehrichsohn, geweßenen Schreinermeisters und brs. allhier Zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1757. – nach seinem Dienstags den 5.ten Julÿ dießes instehenden 1757.gsten jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehen und tugendsamen Frauen Mariä Salome Erichsohnin geb. Scheuringin, der hinterbliebenen Wb. unter assistentz Hn Caspar Samuel Edelmanns Schneider meisters und brs. allhier, den Sie ane Vogtsstatt Zu ihrem beÿstand hierzu angesprochen, wie auch H. Philipp Friderich Rautenstrauch, des Perruckenmachers und brs allhier als constituirten Mandatarÿ S. T. H. Gottfried Erichsohns pt. substituirten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Jebsheim im Obern Elßas, des Verstorbenen seelig mit Ihro der hinterbliebenen Fr. Wb. ehelich erziehlen Herrn Sohns und ab intestato verlaßen universal Erbens – So beschehen Straßburg Mittwochß den 10.ten Augustei Anno 1757.
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Demnach beede im leben geweßte Eheleuth in ihrer Vorher copeilich eingetragenen Eheberedung §° 5.to wohlbedächtlich abgehandelt und verglichen daß Alles das jenige so Sie einander in den Ehestand Zubringen auch darinn ererben werden, einem jeden und seiner Erben ein freÿ eigen reservirt unverändert und Vorbehalten guth seÿn und bleibe, und da davon abgehende ergäntzt werden solle, und der Wb nich möglich ist dero in die Ehe gebrachtes Vermögen behörig zu liquidiren und Zu probiren indeme selbiges dazu mahlen zu inventiren ist unterlaßen worden, so könte ihro dermahlen mehr nicht vor ohnverändert zugeschrieben werden alß was Sie währender ehe ererbt hat, so noch folgende Ergäntzung Rubric weisen wird Sonsten aber thut Sie die Wb. auf die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive renunciren und sich lediglich erstbesagte ohnverändertn guths Erg. reserviren, derowegen die Vorhandene mass und dagegen zu bezahlen habende passiv Schulden gleich wohl mit außnahm derjenigen so die Wb. vor dißortiger Verheurathung schuldig worden, respe. in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft gehörig, und daraus zu bezahlensd, zu tituliren und also nach dießem bericht, gegenwärtig Inventarium einzurichten seÿn wird.

In einer allhier Zu Straßburg oben ane dem brandein end gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nembl. eine Behaußung, Höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebauen, begriffen, weiten, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg ohnfern dem Baarfüßer platz beÿ dem brand ein end, 1. s. ein eck, ane der in dem Rindshäuter oder Gerber graben leitenden Stüeg aus machend, anders. neben H. David Stamm dem weißgerber und br. allhier ehevögtl. weiße, hinten auf gedachten Graben stoßend gelegen, davon man jährl. der Statt Straßburg pfenningthurn 2 ß ane Allmend zinß Von j. wetterdächlein zu geben pflichtig, sonsten über hernach gemelte passiv Capitalia leedig, eigen und ist dieselbe solchergestalten durch (die Werckmeistere) ausweislich des Zu mein Notarÿ Concept über lüfferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 18.ten hujus angeschlagen worden per 700 lb. Darüber besagt j teutsch. perg. Kfbr. in allh. CC stb gef. m. dero anhgd. Ins. verwahret de dato 22.ten Septembris 1732.
Ergäntzung der Frau Wb abgegangenen ohnverändert Guths, Inhalt einer von H. Not. Johann Lobstein in A° 1730. verfertigten Désignation hat Sie die Wb. beÿ Vergleich und Abtheilung weÿl. Mr Johann Michael Scheurings des ältern geweßenten Nagelschmidts und bs. alhier ihres Vatters seel. Verlaßenschafft Vor einen dritten Stammtheil (…)
Nembl. Krafft Vergleichs und Abtheilung über weÿl. Fr. Margarethä Henningin geb. Redslobin, Gabriel Henning deß Goldstickers und b. allhier zu Straßburg geweßter Ehefr. seel. Verlaßenschafft in Anno 1728. durch weÿl. H. Notarium Christoph Michael Hoffmann seel. vorgenommen
der Wittib ohnverändert guth 345 lb
Dießemnach wird nach obigem Bericht des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 82, Sa. Werckzeugs und Waar Zum Schreiner handwerck gehörig 26, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 3, Sa. Eigenthums an j. behausung 700. Summa summarum 817 lb – Schulden 2110 lb, Des Verstorbenen seel. Passiv onus 1292 lb
Und wann auch schon der Wb. restirend ohnverändert guth hier abgezogen und conferirt wird dero bericht ausmachend 345 lb, So ist annoch nichts active aus fällig sondern im gegentheil seind mehr schulden dann guth vorhanden 940 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft 928 lb
Copia der Eheberedung (…) den 20. Augusti Anno 1725. Johann Jacob Ölinger


Jean Daniel Gissbrecht, menuisier, et (1716) Marie Salomé Scheuring

Enfants

  • Marie Salomé femme (1740) du menuisier Gaspard Samuel Edelmann
  • Marie Marguerite femme (1743) du perruquier Philippe Frédéric Rautenstrauch

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 288, n° 1232)
1716. Eodem Sind nach 2. mahl. Proclamation ehl. copulirt worden Joh: Dan. Gißbrecht der ledige Schreiner, Dan. Gißbrecht b. und Schreiners ehl. Sohn und J. Maria Salomé Joh: Mich. Scheuring b. und Nagelschm. ehl. tochter [unterzeichnet] Johan Daniel Gißbrecht als hochzeiter, maria Salome Scheuringin als hochzeiterin (i 387)

Le menuisier Jean Adam Gißbrecht rend compte de la gestion des biens qui appartiennent aux deux filles de Jean Daniel Gissbrecht, Marie Salomé femme du menuisier Gaspard Samuel Edelmann et Marie Marguerite femme du perruquier Philippe Frédéric Rautenstrauch

1744, Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1233)
Rechnung Mein Johann Adam Gießbrechts, Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Frauen Mariæ Salome Edelmännin gebohrner Gießbrechtin Mr Caspar Samuel Edelmann Schreiners und burgers allhier Ehefr. wie auch Fr. Mariæ Margarethæ Rautenstrauchin geb. Gießbrechtin, H. Philipp Friderich Rautenstrauch, deß Perruquenmachers und burgers dahuer Eheliebste beeder weÿl. Mr Daniel Gießbrechts geweßenen Schreiners seel. mit Fr. Maria Salome gebohrner Scheuringin seiner hinterbliebenen Wb. alß derzeith Mr Christian Ehrichsohn auch Schreiners und b. allhier Ehewürthin ehelich erziehlter töchter, inhaltend was Ich Von Joh. Bapt: 1740 alß dem beschluß meiner abgelegten 1.tern Rechnung biß 24. feb. A° 1744 weiter eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte und zugleich Letzte Rechnung dießer Vogteÿ
Corpus Jährlich fallenden hauß Zinnßes beeden Vogts töchtern ins gemein gehörig.
Nembl. so wird die allhier Zu Straßburg ane der St. Johannis Gaß (…)



Plan Blondel : Propriétaires I – II


La partie gauche transcrit la liste de propriétaires qui accompagne le plan Blondel (AMS, cote VI 585, sans date [1765]).
La partie droite une autre liste qui indique la surface des terrains en toises, pieds et pouces pour chaque parcelle portée au plan Blondel, en mentionnant le propriétaire (AMS, cote V 61, sans date, vers 1775).

Cantons III et IV
Cantons V et VI
Cantons VII et VIII
Cantons IX et X

Liste cotée VI 585

Elle reprend la numérotation de l’état existant (voir l’exposé sur le plan Blondel). Les parcelles des Petites Boucheries (canton III, 349 et suivantes) portent en effet d’autres numéros sur l’état modifié. Cette liste doit avoir été dressée à partir de plusieurs états préparatoires dus à différents auteurs : un même nom y apparaît sous des formes diverses (par exemple Hoh, Hoo), on observe des erreurs manifestes de transcription (Munn pour Murr) ou de notation (Kheron pour Gerung, le nommé Rénélalie pour René Lanier). La liste des propriétaires correspond presque toujours à la réalité quoiqu’il existe des erreurs à certains endroits, par exemple aux parcelles VII 79 à 81. Le découpage des parcelles est lui aussi juste à quelques exceptions près, par exemple la parcelle VII 366 (Rheineckel, actuel quai Saint-Thomas).
Différences de la transcription par rapport à la liste : a) les mentions au même sont remplacées par le libellé intégral, b) certaines parcelles subdivisées et signalées par une étoile dans l’original portent ici un numéro à virgule (exemple : III 257, III 257,1).

Liste cotée V 61

Intitulée Etat du développement des façades des maisons, elle comprend un cahier par canton et indique pour chaque parcelle la contenance (en toises, pieds et pouces) et le propriétaire porté dans différentes colonnes (Ville, Noblesse, Clergé, Saint-Jean, Confession d’Augsbourg, Bourgeois). Les propriétaires bourgeois sont généralement en allemand selon une graphie qui s’écarte parfois de la coutume (Grünbach à la place de Trienbach). Les propriétés dans les impasses ne sont pas toisées.
Les cahiers se trouvent dans un fonds concernant l’impôt du Vingtième.


I 1 Jean Stroubel à l’abbesse de St. Jean (Clergé) 8 5 5
I 2 à la Fondation de St Marc Mr de Doettling (Noblesse) 5 4 6
I 3 à la Fondation de St Marc Mr de Doettling (Noblesse) 3 4 10
I 4 à la Fondation de St Marc Joh: Jacob Eichler 4 0 3
I 5 à la Fondation de St Marc Gottfried Städel 3 5 2
I 6 à la Fondation de St Marc Schillio 14 2 7
I 7 Abraham Reübel Daniel Trentz 7 0 10
I 8 aux héritiers de Eisen Eißen wittib 6 3 7
I 9 Fréderic Guebhard tailleur Joh: Gebhart 5 5 9
I 10 au Sr Vogt Friderich Vogt, son jardin et chentiers 30 1 6
I 11 au Sr Vogt Friderich Vogt, son jardin et chentiers 62 4 9
I 12 Jean Klein Joh: Klein 7 1 7
I 13 Jean Philippe Kammerer Joh: Ring 12 3 9
I 14 André Stöhr Friderich Stier 2 1 10
I 15 François Wölffel Frantz Enderle 4 1 10
I 16 veuve Daniel Vogt Martin Fritsch 6 3 10
I 17 St Jean Commenderie de St Jean 135 1 11
I 18 Jean Jacques Rothbach Jacob Rodbach 20 1 5
I 19 Michel Geiger fils Michel Geÿer 7 1 5
I 20 Jean Ulrich Tannenberger Philipp Jacob Danneberger 7 2 1
I 21 Jean George Diebold Diebold wittib 4 5 0
I 22 Diebold Voltz Joh: Foltz 3 3 3
I 23 André Rencker fils de Jacques David Foltz 6 0 3
I 24 Jacques Wunderer Abraham Wunderer 7 1 8
I 25 au Sr Faüdel Diebold Riel 7 0 6
I 26 Diebold Riehl fils David Riel 19 3 7
I 27 David Voltz le jeune Joh: Heÿtel 12 4 0
I 28 Diebolt Huck Andreas Ruhlmann 12 4 6
I 29 André Voltz fils de Michel Andres Foltz 16 4 9
I 30 Jean Michel Bürckel Michel Bürckel 12 5 11
I 31 Daniel Siffert Strohl wittib 2 0 5
I 32 Thiébold Rencker fils Andres Lix, son jardin
32 ½ Andres Roth
17 2 0 et 13 2 10
3 4 9
I 33 Jacques Kauffer Johan Zing 3 4 9
I 34 Michel Schott Jacob Schott 6 0 2
I 35 Jacques Olinot Friderich Roos 2 4 6
I 36 Thiebolt Fridolsheim Abraham Odino 4 3 0
I 37 David Schelhammer Diebold Fridolsheim 4 0 8
I 38 la veuve d’André Lix Schehlhammer und Wolff
38 ½ Daniel Lix
5 0 1
20 5 6
I 39 Laurent Baur Johann Jacob Bauer 5 1 5
I 40 Jacques Vägel Jacob Reibel 8 2 9
I 41 Abraham Lix Stollhoffers Wittib 2 1 5
I 42 Laurent Bonhert Bohnert 3 5 6
I 43 Jean Philippe Martzloff Philipp Martzloff 5 4 9
I 44 Jean David Pendolt Daniel Dachert 5 1 9
I 45 Jacques Baur Joh: Wagner 9 1 6
I 46 Jean Lix fils de Nicolas Friderich Aufschlag 6 5 9
I 47 Daniel Siffert Michel Süßer 5 0 8
I 48 Thiebolt Lix fils d’André Diebold Lix Wittib 5 4 10
I 49 Bernard Wagner Andreß Wunderer 6 3 6
I 50 Jacques Wunderer Jacob Huber 6 4 3
I 51 Jean Fridolsheim Joh: von Fridolsheim 8 2 4
I 52 Abraham Fridolsheim Daniel Trentz 6 3 4
I 53 Samuel Maul Friderich Maul 5 5 2
I 54 Jean Schoffer Jacob Schäffer 2 3 7
I 55 Abraham Reübel Daniel Trentz
55 ½ Reibler Wittib
5 5 8
2 2 2
I 56 Mathieu Schmitt Marg. Schmitt Wittib 7 2 7
I 57 Jean Moll Georg Foltz 11 3 0
I 58 André Lix Andres Lix 13 1 3
I 59 Thiebolt Schöll Diebold Schehl 9 4 8
I 60 Jean Vägel Wägel 7 4 10
I 61 George Föderlé Georg Federle 5 3 6
I 62 Thiebaut Lix le jeune fils de Jean Joh: Riel 2 4 6
I 63 Jean Bane Jacob und Joh: Bauer 2 3 6
I 64 au Sr Gambs Abraham Ring
son jardin
5 1 0
11 2 3
I 65 Thiebolt Schott Diebold Schott 25 1 6
I 66 Abraham Moll Abrah. Moll 19 0 9
I 67 Jean Jacques Schmitt Joh: Jacob Schmitt 25 0 0
I 68 Thiebolt Reinhard fils de Martin Michel Wägel 5 4 6
I 69 Jacques Roullemann le jeune Abrah. Ruhlmann 5 2 0
I 70 Abraham Fridolsheim Abrah. Fridelßer 12 1 2
I 71 André Roullemann fils de Michel Andres Lix 6 3 3
I 72 André Huck Andres Schott 5 3 2
I 73 Jacques Schwing le jeune Andres Hutt 6 5 9
I 74 Thiebolt Wunderer Schwing Wittib 3 5 0
I 75 Thiebolt Fridolsheim Diebold Wunderer 6 0 3
I 76 Thiebolt Reinichert Joh: von Fridolsheim 6 0 6
I 77 André Lix fils de Jean Fenninger Wittib 4 3 3
I 78 André Riehl fils de Jean Andres Lix 4 2 6
I 79 la veuve d’André Voltz Andres Riel 6 – –
I 80 Thiebolt Fridolsheim Andres Foltz 5 4 9
I 81 André Lix Rath. Fridelser 2 5 10
I 82 Abraham Lix fils de Thiebolt Diebold Wild 12 2 4
I 83 André Feterlé Lix wittib 4 4 9
I 84 George Reübel Andreß Federle Erben 9 0 8
I 85 Jean Küssler le jeune Georg Reibel 4 – –
I 86 George Susser Diebold Grünbach 7 1 8
I 87 André Siffert Niclaus Götz Erben 3 – –
I 88 Joseph Probst Andres Siffert 4 2 8
I 89 André Nessmann Joseph Probst 8 0 8
I 90 Fréderic Müller Andres Mößmann 15 3 3
I 91 la veuve du Sr Ehrlen Ministre idem
91 ½ Frid. Müller (cul de sac)
91 ¾ Daniel Moll (cul de sac)
(-)
3 0 11
3 0 0
I 92 Jean Daniel Baumgärtner Bschörer 3 4 6
I 93 à la Fondation de St Marc Joh: Seiler 9
I 94 Jacques Weymann Andres Flach 2 4 10
I 95 Jean Wunderer Andres Trentz 3 3 0
I 96 André Trentz le jeune David, Abraham und Diebold Riehl 12 5 4
I 97 David Riehl (supra)
I 98 au nommé Riehlmann Diebold Lix 3 3 6
I 99 Jean Riehl fils de Jean Joh: Riehl 3 3 6
I 100 Jean Reinicher fils de Jacques Joh: Renniger 4 3 10
I 101 la veuve de Thiebold Reubel Abrah: Reibel 8 3 9
I 102 Jacques Lix le jeune Joh: Lix 4 1 3
I 103 Abraham Heÿdel Abraham von Fridolsheim Wittib 6 1 6
I 104 Vendeling Staub Georg Lambert 14 3 9
I 105 Jean Küchel Kigels Erben 4 4 9
I 106 Michel Baur Michel Bauer 6 0 6
I 107 les héritiers de Michel Schwäntzel Philipp Schertzer 4 2 6
I 108 à Jean Baumgärtner et Westermann Caspar Baumgarten
108 ½ Joj. Bschörer
2 3 0
2 1 5
I 109 Jean Michel Jost Michel Jost 4 – –
I 110 Jean Jacques Bersch Friderich Gebhart 4 0 2
I 111 Jardin à Jean Ring jardins à des particuliers dejas nommés dont leurs maisons Et Issus desd. jardins sont toisés
I 112 Jardin à André Fridolsheim (idem)
I 113 Jacques Wunderer Martin Kauffer 28 0 11
I 114 Thiebold Moll Diebold Molls Wittib 2 1 7
I 115 Thiebold Hoch Johan: Lix 31 4 0
I 116 Jean Wolff fils de Jacques Barbara Wolff Wittib 4 2 0
I 117 Abraham Lix fils d’André Abrah: Lix Wittib 3 4 0
I 118 Jean Dillinger fils d’André David Müll 2 1 6
I 119 André Woltz Andres Foltz Wittib 7 0 1
I 120 André Mühl le jeune Andres Müll 9 0 6
I 121 Abraham Fridolsheim Andres Nortz 6 2 0
I 122 George Roth Hans Lix, Diebolds sohn und Georg Roths Wittib 7 3 3
I 123 Jean Woltz Hanß Foltz 14 – –
I 124 Jean Lix Hans Lix, Andreße sohn 11 3 0
I 125 Michel Wolff Michel Wolff 11 4 0
I 126 Michel Wolff (supra)
I 127 Fréderic Lix David Hügel und Joh: Frid. Lix 10 1 3
I 128 Jean Friesinger Hannß Brühlinger 10 5 5
I 129 Thiebold Holl le fils Diebold Ohlen wittib 21 1 0
I 130 Fréderic Lix Joh: Friderich Lix 8 1 9
I 131 Thiebold Weigel Diebold Wägel 8 4 6
I 132 Jacques Lix Jacob Lix 4 – –
I 133 Jean Trentz Andreß Trentz 7 2 0
I 134 Jean Roth Andreß Müll 11 3 6
I 135 André Wolff Andreß Börsch 7 4 4
I 136 Jacques Schell Abrah. Schwing 12 5 0
I 137 Thibold Fridolsheim Rathh. Fridelsheim 31 4 6
I 138 Jardin au nommé Heÿd Daniel Heÿdel, maison
jardin
31 3
20 3
I 139 Michel Heydel (supra)
I 140 Michel Heydel (supra)
I 141 Michel Mill le jeune David Müll 3 4 9
I 142 Jean Odinot Hanß Hemler 3 3 6
I 143 Jean Ring Andres Trentz 21 4 2
I 144 Laurent Lienhard Friderich Vogt 3 5 4
I 145 Thiebolt Lix Diebold Lix 3 1 6
I 146 Jacques Reübel Georg Ohl 9 2 6
I 147 Godefroi Weeber Gottfried Weber 5 2 7
I 148 Thiebolt Mitschel Diebold Metschel 4 2 2
I 149 Abraham Heydel Carl Gecklers wittib 4 3 3
I 150 Daniel Lix Daniel Lix 36 4 0
I 151 Daniel Lix (supra)
I 152 au Sr Focht Friderich Vogt 14 2 0
I 153 Jean Jacques Oberlé Andres Renniger 6 4 2
I 154 Jacques Huber Jacob Huber 7 5 7
I 155 Thiebolt Fridolsheim Abraham Lix 18 0 9
I 156 Abraham Lix fils d’André (supra)
156 ½ Diebold Wunderer
(-)
12 0 2
I 157 Thiebolt Riehl fils de Jean Diebold Wunderer
157 ½ Diebold Riehl
21 0 0
20 2 0
I 158 héritiers de Jacques Wunderer Diebold Wunderer 7 2 2
I 159 Abraham Lix le jeune Diebold Wunderer
159 ½ Abrah. Lix
8 1 5
11 1 0
I 160 Thiebolt Fridolsheim Diebold von Fridelsheim 28 0 3
I 161 André Wunderer (supra)
I 162 Jean Lix Abrah. Lix 13 0 5
I 163 Jean Lix Diebold Wunderer 19 3 0
I 164 Jacques Fridolsheim Jacob Friedelser 10 3 6
I 165 Jacques Jundt Jacob Junt 12 4 0
I 166 Jacques Ory Nicolas Carle 5 0 4
I 167 Christophe Saum Johan Bruder 3 0 1
I 168 Jean Fréderic Pfeffinger Pfeffinger Wittib 4 2 3
I 169 Thiebold Fridolsheim Rathh. Friedelser 16 4 0
I 170 Jean Philippe Kammerer Daniel Kammerer 2 2 6
I 171 Jacques Trentz Daniel Trentz 12 5 1
I 172 Gaspard Obert Caspar Ober 5 5 5
I 173 la veuve d’Antoine Jost Daniel Jost 2 5 9
I 174 Jean Zacharie Habersamm Heinrich Fesser 2 5 3
I 175 Jean Daniel Scholl Joh: Daniel Schell 2 5 8
I 176 David Woltz David Foltz 8 4 0
I 177 Jean Obert Obers Erben 3 3 2
I 178 Jean Gaspard Ehrlenholtz Joh: Friderich Ehrlenholtz 6 3 5
I 179 Jean Daniel Eckert Daniel Eckert 3 0 –
I 180 David Ott David Ott 4 4 0
I 181 Martin Nöppel Martin Nepel 2 4 2
I 182 Jean Daniel Bückelhaub Godfrid Städel 7 5 8
I 183 Jean George Werner Georg Werner 8 2 3
I 184 Jean George Müller Daniel Müller 4 5 9
I 185 Jean Woltz fils de Michel Jean Voltz 5 2 8
I 186 Jean Daniel Tambach Daniel Dambach 1 5 6
I 187 Jean Person Joh: Persons wittib 19 3 9
I 188 André Neissmann Andres Neßman 6 1 10
I 189 Jacques Rencher Michel Jauch 11 0 9
I 190 Jean Fréderic Guebhard Michel Süßer 2 5 1
I 191 Jean Helmer Salome Ruhlmann wittib 2 3 10
I 192 Michel Ehremann Michel Herrmann 4 2 9
I 193 Jean Daniel Guebhard Daniel Gebhart 6 5 4
I 194 Thiebolt Holtz Diebold Ohls wittib
194 ½ Caspar Fuchs
194 ¾ Neulinger
3 0 7
3 4 0
2 4 10
I 195 André Lix fils de Thiebolt Andres Lix 6 4 1
I 196 hotel de Moyenmoutier et des Bénédictins à l’abbaye de moÿenmoutier 36 1 10
I 197 la veuve de Paul Fréderic Zinserling Hartman Friderich 12 4 9
I 198 Jean Klein Joh: Klein Wittib 2 1 5
I 199 Jean Schaeffer Joh: Schäffer 7 3 2
I 200 Daniel Schoeffer au bout du pont Joh: Daniel Schäffer 5 5 3
I 201 André Nortz Andres Nortz 15 2 9
I 202 au Sr Rishoffer Michel Taub 3 3 4
I 203 Daniel Schott Daniel Schott 4 2 0
I 204 George Flach Michel Jauch 3 4 0
I 205 Thiebolt Feterlé Diebold Federle 17 2 4
I 206 Jean Michel Rieckert Hans Michel Rickert 9 3 4
I 207 Thiebold Fridolsheim Diebold Fridelser 17 2 4
I 208 Thiebold Reinichert Diebold Rennigers Wittib 15 1 5
I 209 Thiebold Reübel Andres Reibel 10 0 10
I 210 Jardin à Jean Michel Müller jardin à Freiß 16 2 0
I 211 la veuve de Jean Reinichert Michel und Daniel Renniger 14 3 0
I 212 Jean Lix Diebold Renniger 25 2 6
I 213 Michel Geÿer Michel Geÿer 10 2 6
I 214 Daniel Heÿdel Michel Andreß 12 – –
I 215 Christian Schlatter Michel Wolff
Schlatter
9 5 6
3 0 6
I 216 Philippe Jacques Thirr David Dürr 6 1 3
I 217 Michel Wolff Michel Wolff 3 3 6
I 218 Michel Woltz Michel Foltz 9 0 9
I 219 Jean Michel Müll Joh: Trentz 15 2 6
I 220 Michel Heÿdel le jeune Michel Heÿdel 9 4 –
I 221 Thiebold Reübel Diebold Reibel 6 0 8
I 222 Thiebold Riehl fils de Jacques Johann Riehl 13 3 7
I 223 Paul Heÿdel le fils Abraham Heÿdel 10 0 8
I 224 Jean Lix Joh: Jacob Weiß 3 1 1
I 225 Jean Philippe Röderer Joh: Philipp Rederer 6 1 5
I 226 au Sr Schott Diebold Riehl 6 0 6
I 227 au nommé Pfeffinger Pfeffinger Wittib 5 4 7
I 228 Thiebold Schott Rath. Schott 5 4 6
I 229 Jean George Müller Müllers Erben 5 5 6
I 230 Abraham Fridolsheim fils de Thiebolt Abrah: Fridelser Wittib 7 5 –
I 231 Christophe Bilger Philipp Jacob Bilger 3 1 6
I 232 André Nartz Andres Nortz 8 0 11
I 233 Christophe Saum le fils Conrad Werner 17 3 3
I 234 George Fréderic Holderer Müllers Erben 6 5 3
I 235 le bureau du péage à la Ville péage à la Ville 15 0 7
I 236 au nommé Thiebold David Foltz 6 3 2
I 237 Sébastien Freiss Joh: Joachim Fischer 16 1 2
I 238 moulin des 8 tournants à la Ville moulin des 8 tournants, jardin dud. moulin
Lauth Wittib
19 5 6
7 1 6
I 239 Daniel Person Joh: Peter Führer 15 0 9
I 240 Thiebold Wunderer Michael Foltz wittib 21 3 9
I 241 Michel Woltz Diebold Wunderer 19 3 0
I 242 André Lix Andres Lix 8 1 6
I 243 Jean Odinot Odino 6 1 10
I 244 Diebold Wunderer 24 4 1
I 245 à veuve d’André Wunderer (supra)
I 246 à veuve d’André Wunderer balance à farine 10 – –
I 247 à la Ville à St Thomas 18 5 0
I 248 au Chapitre de St Thomas (supra)
I 249 au Chapitre de St Thomas Wagner Wittib 11 4 0
I 250 Thiebold Riehl Diebold Riehl 8 3 3
I 251 à la veuve de Laurent Schott Andres Schott 14 2 3
I 252 Christian Kuntz Andres Mötschel 15 3 0
I 253 Michel Schettel Christian Kuntz 4 3 9
I 254 André Mützel Michel Schettel 4 2 2
I 255 Tour à la Ville ne se toise pas, sur le faux rempart
I 256 Jean George Lix Daniel Lentz 5 2 0
I 257 Jean Léon Montfort Joh: Daniel Grimeißen 20 1 0
I 258 Gaspard Samuel Edelmann Caspar Samuel Edelmann 4 1 2
I 259 Samuel Geissel Lang procureur 4 5 6
I 260 au Sr Weber Weber 5 1 6
I 261 à la Commanderie de St Jean Michel Kieffer 3 4 3
I 262 à la Commanderie de St Jean à St Marc 10 2 7
I 263 à la Commanderie de St Jean à St Jean 4 4 6
I 264 à la Commanderie de St Jean Idem 3 4 8
I 265 à la Commanderie de St Jean Idem 3 5 8
I 266 à la Commanderie de St Jean Idem 4 1 6
I 267 à la Commanderie de St Jean Idem 12 0 2
I 268 Maison de force à la Ville hopital des pauvres
Maison de force
58 0 0
75 3 10
I 269 Daniel Heydel Heÿtel
son jardin
2 0 5
1 6 0
I 270 Eglise de Ste Aurélie à St Aureile
jardin jdem
53 3 6
7 0 6
I 271 Jacques Odinot Jacob Odino 6 3 0
I 272 Abraham Abrah. Reibel 6 1 0
I 273 Jardin au Commandant du Fort Blanc Zepfel jardin 46 1 3
I 274 Ignace Matthis Ignati Mathis 15 2 9
I 275 Jacques Trentz Michel Foltz 11 1 8
I 276 Thiebold Riehl Joh: Riehl 7 – –
I 277 David Voltz Joh: Foltz 6 1 5
I 278 Jean Reinichert Joh: Renniger 12 4 6
I 279 Thiebold Fridolsheim Jacob Moll 23 5 0
I 280 Thiebold Fridolsheim (supra)
I 281 Jean Feterlé And. Federle 13 0 10
I 282 Abraham Wunderer Abrah. Wunder Wittib 18 4 –
I 283 Michel Hatzong Hatzon 6 5 3
I 284 Poële des Jardiniers à la Communauté sortie de la Tribu des Jardiniers 13 5 9
I 285 à la Commanderie de St Jean à St Jean 13 5 9
I 286 la veuve de George Brenel Hatzon 3 3 7
I 287 à la Commanderie de St Jean à St Jean 2 4 2
I 288 Jean Fréderic Vogel Claußin 16 3 3
I 289 Jean Fréderic Vogel (supra)
I 290 Jean Jacques Klein Jacob Kleins Wittib 2 0 6
I 291 à la Commanderie de St Jean à St Jean 6 4 5
I 292 au Poële des Jardiniers Tribu des Jardiniers 7 3 6
I 293 Abraham Müller Allment Abraham MÜller 1 4 0
I 294 Daniel Schmitt Andres Rasp 5 3 5
I 295 à la veuve de Jean Daniel Fridolsheim David Foltz 2 5 9
I 296 George Wolff Joh: Georg Wolff 1 1 10
I 297 Jean Henri Danckler Joh. Heinrich Dangler 5 1 3
I 298 le Sr Rosset Doct. Reterer 2 0 2
I 299 Thiebold Lix Diebold Lix 3 3 7
I 300 Couvent des Réligieuses de Ste Barbe à Ste Barbe 63 5 9
I 301 Couvent des Réligieuses de Ste Barbe Jardin idem 112 4 10
I 302 Couvent des Réligieuses de Ste Barbe (supra)
I 303 à la Ville (supra)
I 304 Jean Weidt 304 ½ Joh: From
304 Jonas Weÿd
12 1 1
4 5 0
I 305 Eglise et Couvent de Ste Marguerite Couvent de Ste Marguerithe
leur jardin
19 2 0
340 5 5
I 306 Conrad Würdt Nußbaum
son jardin [voir 308]
6 3 5
11 1 0
I 307 Jean Haerter Saum
son jardin [voir 309]
6 1 9
10 0 0
I 308 la veuve Salomé Bersch quartier de St Jean [voir 313] 64 1 3
I 309 au nommé Saum
I 310 au nommé Delscher
I 311 à la Ville
I 312 Casernes du Faubourg de Saverne
I 313 Casernes de St Jean
I 314 Jean Pierre Georges
I 315 à la Ville
II 1 François Baumgartner Hertz Wittib 4 4 6
II 2 Jean Hufflin Frantz Baumgarten 2 2 8
II 3 François Nessmann Joh: Georg Siffert 4 4 9
II 4 Jean Jacques Hertz Elisabeth Wessien 4 4 7
II 5 au Sr Lutz Rathh. Lauth 5 1 1
II 6 Jean George Freÿ Georg Freÿ 2 2 2
II 7 François Kohler Michel Dürringer 5 1 3
II 8 Martin Niclaus Maria Niclaus 5 0 2
II 9 Nicolas Stephan Niclaus Steffan 2 1 4
II 10 le nommé Stübler Philipp Niclaus 2 2 6
II 11 David Ripss Dürrkauff 2 1 6
II 12 George Sehr Georg Scheer 2 1 4
II 13 au nommé Heller Werner 7 3 3
II 14 au nommé Schlenacker Schlenacker 5 – –
II 15 Jacques Jelg Georg Fix
son jardin
5 4 4
7 1 0
II 16 au Sr Spillmann Jacob Wolff 4 1 10
II 17 Thiebold Rieder Rieder 5 4 2
II 18 Jacques Weeber Joh: Siegel 3 2 4
II 19 Fréderic Brüllenmeÿer Joh: König 3 2 0
II 20 à la veuve du Sr Böhm H. Doctor Kratz 3 1 4
II 21 Jacques Weber Georg Weber 3 1 6
II 22 au Sr Rischoff Christian Reibel 5 2 0
II 23 à la Fondation de St Marc Diebold Lix jörges Sohn 3 – –
II 24 Chretien Kieffer Cÿriac Wolff 3 – –
II 25 Michel Sarguer maison à l’hôpital 3 – –
II 26 François Joseph Brötsch Reinold
26 ½ Federle
6 5 6
0 5 8
II 27 François Joseph Brötsch Michael Bertsch 2 1 2
II 28 au nommé Federlé Federle 9 – –
II 29 George Lix H. Prof: Spielman 15 5 –
II 30 André Vix David Grünbach 13 1 1
II 31 Jean George Vix Georg Fix 11 5 1
II 32 Sigmann Schelenacker Schlenacker
son jardin
3 4 9
33 0 0
II 33 David Jud David Jutt 3 1 7
II 34 Thiebold Schott fils d’André Michel Siffert 9 – –
II 35 Jean Debes Joh: Debus 4 4 8
II 36 Clément Reiff Clemens Reiffes wittib
son jardin
22 3 0
44 0 0
II 37 Jean Geÿer Abrah. Kügel
son jardin
8 0 11
5 5 6
II 38 Jean Vix David Wunderer 5 2 0
II 39 Jean Freiss Joh: Freiß 3 2 5
II 40 Chretien Siegel Siegler Wittib
son jardin
4 4 0
6 2 4
II 41 au nommé Teurkauff Michel Dürkauff 4 1 4
II 42 Jean George Hoh Joh: Seiterer
42 ½ Jacob Wolff
6 5 6
6 2 0
II 43 Jacques Wolff Reichert Wittib
son jardin
3 1 0
16 3 6
II 44 Sr Reichert Reichert Wittib
son jardin
7 0 0
14 2 4
II 45 Sr Zollikoffer Kart 14 3 0
II 46 Laurent Stumoffer Lorentz Stumhoffer 4 4 1
II 47 le nommé Best Antoni Conrad 6 4 6
II 48 au Sr Riss Riß 28 1 0
II 49 au Sr Riss (supra)
II 50 le Sr Vogt Diebold Vogt
son jardin
51 4 6
40 2 2
II 51 Jean Engel H. Magisters Reterer Erben 7 4 0
II 52 Jacques Rencher Schwartz et Grünbach 7 5 4
II 53 Michel Bersch Ruhlmann 5 1 6
II 54 Conrad Lang Conrad Lang 9 0 11
II 55 Conrad Dietrich Christian Fischbach 3 4 6
II 56 au Sr Faudel Faudel 7 3 5
II 57 Martin Burger Burger Wittib
57 ½ Jardin à l’hôpital
11 1 10
7 1 10
II 58 Jean Kress Joh: Jacob Schmitt 2 2 10
II 59 Sr Bähr Johann Behr 2 5 10
II 60 Sr Schoeffer Michel Hügel 10 4 9
II 61 Philippe Küster Kuster 7 0 4
II 62 à l’ hôpital bourgeois Maison de l’Etape, à l’hôpital 15 – –
II 63 Jacques Reübel Joh: Jacob Bruder 10 4 6
II 64 Jean Martin Schwintz Abrah: Riehl 8 – –
II 65 Jean George Seither Seiter Wittib 12 3 9
II 66 Philippe Jacques Bischoff Philipp Bischoff 12 3 9
II 67 Jean Huber Joh: Huber 10 4 0
II 68 Sr Vogt ne toise pas
II 69 à la Ville Joseph Bircklenß 8 5 3
II 70 Jean Schott Jacob Berschi und Diebold Schott 25 4 0
II 71 à la Ville Hundshoff (à la Ville) 26 2 0
II 72 à la Ville Magasin du quartier du Grünbruch 31 4 6
II 73 Gabriel Scheücker Weiß Wittib 17 1 11
II 74 Jean George Weiss Philipp Wagner
74 ½ Weiß Wittib
16 5 2
1 3 2
II 75 Jean Rhiel Marg. Gitzler 6 2 0
II 76 David Wunderer Wunderer 6 – –
II 77 Philippe Bischoff Phil: Jon: Bischoff 17 – –
II 78 Laurent Hügel Bernhard et son jardin 44 2 6
21 3 0
II 79 Sr Hammerer Hammerer et son jardin 8 4 1
6 3 2
II 80 Sr Strohl Johan Philipp Graß et son jardin 21 0 0
31 4 6
II 81 Martin Burger Walck färber
81 ½ Burger Wittib
12 5 0
15 0 0
II 82 Mr Dietrich 82-83 Barthel Graß
82-83 Remise du Sr de Dieterich (noblesse)
59 5 6
12 4 8
II 83 Mr Scheibel (supra)
II 84 Philippe Jacques Bischoff Bischoff son chantier
idem sa maison
plus son magasin
15 2 0
11 4 8
5 4 6
II 85 au nommé Meÿer Meÿer balbier
idem son jardin
11 2 2
15 0 0
II 86 à la Ville Cazernes et Ecuries 156 0 10
II 87 à la Fondation de St Marc Diebold Rieter 25 2 10
II 88 Jean Jacques Zisig Zißi sa maison
Idem son jardin
13 2 0
17 2 6
II 89 Sr Bischoff Brantz
89 ½ David Grünbach
8 3 0
0 3 0
II 90 Jean Schmitt David Ohl
90 ½ Benjamin Bösinger
8 5 9
4 4 9
II 91 Benjamin Böninger Foltz Wittib 5 3 9
II 92 Jean George Baur H. Weÿer
92 ½ Daniel Hoh
2 1 0
2 4 11
II 93 David Ohl Jacob Wolff 4 0 3
II 94 David Ohl Börsch und Ohlin
Idem leur jardin
5 2 0
16 1 6
A. Prés de N° 88 Maison neuve, le propriétaire d’icellle est le Sr Benjamin Bösinger, 21 0 0
II 95 Jean Nortz Jacob Staffel 5 5 3
II 96 Fréderic Magnus H. Manges
Idem son jardin
4 4 9
14 4 3
II 97 Sr Herrmann jardin de la veuve Grünbach 17 5 0
II 98 Jean George Marbach au N° 184, H. Scheer 0
II 99 Jean David Triembach Horn et Trienbach 7 2 0
II 100 Abraham Besch Abrah. Börsch 4 2 4
II 101 Jean Sehr Joh: Scheer 5 5 4
II 102 Jean Michel Braunwald Catharina Braunwald 5 2 9
II 103 Jean Benjamin Bösinger Benjamin Bößinger 4 3 0
II 104 Sr Plessig Schwind Wittib 5 4 0
II 105 Philippe Jacques Brida Philipp Brida 4 1 9
II 106 Jean Roth le vieux Heinrich Manges 5 2 3
II 107 Poële des Jardiniers à la Communauté à la Communauté Tribu des Jardiniers 4 1 5
II 108 Jean Martin Schwindt Schwind Wittib 4 0 5
II 109 Benjamin Bösinger Bößinger 4 4 11
II 110 George Henry Steinbach Georg Steinbach 6 3 0
II 111 M. de Salomon Président de Colmar H. Drolenvaux
Idem son jardin
21 1 4
48 3 6
II 112 Fondation de St Marc Jutt 16 4 4
II 113 Sr Böhm (supra)
II 114 à la Fondation de St Marc Jacob Peter 10 2 5
II 115 à la Fondation de St Marc Hoh Wittib 3 5 2
II 116 à la Fondation de St Marc Michel Greiner 12 1 0
II 117 à la Fondation de St Marc (supra)
II 118 à la Fondation de St Marc (supra)
II 119 à la Fondation de St Marc (supra)
II 120 à la Fondation de St Marc Anna Reiblerin 3 0 9
II 121 à la Fondation de St Marc H. Bickel 5 0 5
II 122 George Reübel Lorentz Luth 3 0 9
II 123 Jean Suser Michel Grieß
123 ½ Stabhalter von Reidwiller
14 4 6
4 0 5
II 124 Jacques Baur H. Burger 7 1 3
II 125 le Sr Brackenhoffer Johann Kießel 1 3 6
II 126 le nommé Weishor Weishar Wittib 13 2 6
II 127 le nommé Anwögele Johann Sultzer 4 0 0
II 128 Jacques Vögel Jacob Wild 6 0 5
II 129 André Lix David Riehl 6 1 0
II 130 Thieboltd Reineck Dieb: Ring 5 4 6
II 131 Jacques Börsch Joh: Börsch 5 4 0
II 132 Pierre Schnebel Friderich Franck
132 ½ Jacob Hermann
5 5 4
5 5 3
II 133 Jean Fuchs Mde Bereau 5 1 0
II 134 André Schott à la Toussaint 22 0 0
II 135 à la Fondation de St Marc (supra)
II 136 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 26 4 0
II 137 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 7 0 10
II 138 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 9 4 6
II 139 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 16 4 6
II 140 Jean Jacques Fischer à la Toussaint 23 2 2
II 141 au Chapitre de la Toussaint (supra)
II 142 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 6 2 8
II 143 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 9 2 6
II 144 au Chapitre de la Toussaint Jäck 5 5 3
II 145 Jean Paul Jost Mde Dorard 2 0 4
II 146 Jean Paul Jost Johann Jäck 3 1 2
II 147 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 17 5 3
II 148 veuve Rudolphe Mosseder Zitterle 3 3 7
II 149 Philippe Bleyfus Weishaar Wittib 3 2 4
II 150 Christian Seltzer Christian Seltzer 3 3 0
II 151 George Zwicker Zwicker 3 4 0
II 152 Jean Fréderic Keck Frau Keckin 6 0 4
II 153 Jean Michel Buchet Joh: Greiß 3 0 7
II 154 Jean Pfundt Christoph Pfaut 2 3 2
II 155 la veuve de Jacques Schultz H. Jäcki 3 1 8
II 156 Jean Daniel Karcher Georg Weber 6 1 3
II 157 Jean Melchior Ziegler Schwing 34 4 6
II 158 David Triembach Neßmann 1 5 8
II 159 Jean Philippe Beuckert H. Hetzel 9 5 10
II 160 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint, maison
Idem jardin
5 0 0
10 0 10
II 161 Jean Henry Bersch Jacon Strohl 3 0 7
II 162 Jacques Tress David Riebel 6 3 6
II 163 Jacques Kress Greß jardin 16 1 5
II 164 au Chapitre de la Toussaint Jardin à la Toussaint
Idem une maison
41 2 9
15 4 9
II 165 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 10 2 2
II 166 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 13 3 3
II 167 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 15 5 6
II 168 au Chapitre de la Toussaint à la Toussaint 16 1 9
II 169 au Chapitre de la Toussaint Eglise de la Toussaint 27 2 9
II 170 George Gulden Zittele 7 1 6
II 171 Jean Fréderic Schott Frider: Scholl 3 2 0
II 172 Jean Jacques Pfähler H. Bickelhaupt 5 5 7
II 173 la veuve Jean Pfähler Daniel Pfehler 4 0 3
II 174 Jean Pierre Martzloff Martzloff 2 4 10
II 175 Jean George Hess Valentin Bürnbaum 2 1 7
II 176 Sr Stempffel Joh: Jac: Stempel 6 1 8
II 177 Jean Christophe Richard Joh: Christ. Richert 6 2 9
II 178 Jean Michel Bohner Brantz son entrée 1 2 4
II 179 la veuve Claude Buisson Joh: Rooß 6 0 4
II 180 Jean Siffert Joh: Sieffert 3 4 3
II 181 Michel Kuntz Kuntz Wittib 3 5 9
II 182 Jean Jacques Zisig Joh: Jac: Zißig 3 1 9
II 183 Jean George Rieffel Ludwig Marbach 5 2 4
II 184 Jean Schuller H. Schehr (184 et 98) 6 1 5
II 185 Jerôme Ackermann Philipp Hügele 5 1 3
II 186 au nommé Sommer Jacob Jutt 3 4 8
II 187 Jean Michel Walter Michel Walter 7 2 5
II 188 les héritiers d’Ambroise Korn H. Manns 3 5 3
II 189 Jean Fréderic Tag H. Tag
189 ½ Frid: Mengus
7 3 3
5 1 7
II 190 Jean Henry Reinhard H. Mengus 23 0 9
II 191 Péage à la Ville Péage du fauxbourg de Pierre 16 1 3
II 192 Jean Hoh fils de David Hannß Hoh 20 3 0
II 193 Jean Roth Christ. Aufschlag
193 ½ David Grünbach
7 3 8
II 194 David Triembach David Grünbach 7 3 8
II 195 Jean Kress Jacob Greß 14 5 6
II 196 la Sr Pfähler Phil. Pfehler 18 3 6
II 197 le Sr Kheron H: Gueron
197 ½ Clemens Wittib
16 3 0
2 4 9
II 198 la veuve Elisabeth Koch Phil: Bickel 2 0 0
II 199 Simon Pfetzinger Betzinger Wittib 7 4 6
II 200 Philippe Jacques Ziegler Dan: Fleischmann 4 2 6
II 201 Laurent Waag à l’hôpital 7 2 4 A. Jardin au péage du fauxbourg de Savernes 10 1 9,
Idem maison dud. péage 14 1 6
II 202 Daniel Egely David Eÿle 11 3 0
II 203 Jean Fréderic Waltz Frid: Walch 5 3 3
II 204 Jean Steinbach Jacob Steinbach 8 3 9
II 205 George Woltz le jeune Joh: Federle 4 2 2
II 206 Job Best Hÿob Pest 3 4 3
II 207 Abraham Rengert Abrah: Renniger 9 4 10
II 208 Jean Jacques Dachert Jacob Dachert 8 5 11
II 209 George Kleitz Jacob Gleitz 8 1 9
II 210 Jean Jacques Fischer le jeune Jacob Fischer 13 5 3
II 211 Jean Daniel Wagner Daniel Seiler 4 1 9
II 212 George Friess Joh: Mich. Riehl 11 4 8
II 213 Jean Jacques Fischer H. Doct. Reterer 40 5 3
II 214 la veuve Nicolaj la XIII Lautische Erben 5 0 4
II 215 André Kitzel Kitzlin Wittib 3 5 0
II 216 Michel Geiger Joh: Mich: Trentz 4 4 0
II 217 à la Ville
II 217,1 Bernard Müller Bernhard Müllers Wb., am Eck des ostertags Gäßel 10 – –
II 218 Philippe Jacques Bischoff H. Walck 2 3 3
II 218,1 Jean Müller le jeune Jac: Frantz 4 4 0
II 219 Jean Fischer H. Fischer 2 5 3
II 220 Jean Müller le jeune H. Müller 7 2 2
II 221 David Triembach H. Grünbach 5 1 8
II 222 Jean Lentz Joh: Lentz 3 4 6
II 223 André Trentz le jeune Michel Trentz 13 1 3
II 224 à la Ville Sigmund Rieti 27 0 4
II 225 André Rasp Jacob Rasp 10 5 5
II 226 Jean Philippe Lauth Lauth Wittib 13 5 4
II 227 Christophe Kiessel Phil: Jac: Dürr 1 4 5
II 228 Jean Jacques Werner Joh: Georg Werner 8 5 8
II 229 la veuve Linckin Phil: Luth 8 5 9
II 230 Léonard Siether Georg Seiterer 13 0 1
II 231 le Sr Lauth Joh: Wachdorffer 4 2 8
II 232 Henry Liebwald Phil: Rederer 9 3 6
II 233 André Hirsch Joh: Krieg 9 3 4
II 234 la femme de Jean Henau Hessel Paulÿ Kaÿser 14 0 9
II 235 M. Schaaff Jurisconsulte Unsin Erben 18 3 2
II 236 Jean Meyer Carl Phil: Meÿer
son jardin
4 2 2
3 5 2
II 237 Jean George Diebold Diebold Wittib 3 2 4
II 238 Jean Jacques Tannenberger Frid: Danneberger
son jardin
3 1 8
6 2 3
II 239 Jean Jacques Riebel Joh: Frid. Reibel 15 3 6
II 240 Jean George Strub Jacob Wild 5 3 6
II 241 Mr Franck XXI Carl Baltz
son jardin
14 1 8
5 2 3
II 242 André Trentz le jeune David Diehl 5 0 1
II 243 Antoine Glotz H. Glotz 9 3 9
II 244 au nommé Tanner Hertz 3 2 4
II 245 au nommé Pechtolde Cul de sac
II 246 Jacques Pfister Martin Heckler 4 0 6 B. Jacob Maul, 3 2 9
II 247 à la Ville Roth: Wittib 10 3 9
II 248 à la Ville à la Ville 2 3 0
II 249 Sr Bähr Behr Wittib 3 2 6
II 250 Pierre Buisson Joh: Müller 6 – –
II 251 Sr Bohn Thomas Robert 5 4 6
II 252 Jean Hohl H: Doct. Gratz 4 3 0
II 253 Pierre Buisson Dürrkauff 7 2 3
II 254 les héritiers du Sr Brackenhoffer Dieb: Martzloff 5 5 9
II 255 au Sr Hebeissen Riedel Chirurg: 4 3 3
II 256 la veuve Lung H: Pfehler 7 0 9
II 257 la veuve Lung Hirschlerin 10 5 6
II 258 le nommé Hirschel H: Bruder 3 – –
II 259 Casimir Dahy à la Ville 4 – –
II 260 Thomas Hulot Vollherbst 5 3 0
II 261 André Resberger Gautschi 4 4 4
II 262 la veuve du nommé Buisson Reßberger 7 1 6
II 263 à la Fondation de St Marc Joseph Nef 4 2 9
II 264 Jean Michel Scheller à St Marc
264 ½ Michel Schöller
6 4 4
8 1 3
II 265 Jacques Christ Christin Wittib 8 5 6
II 266 à M. de Tollosan H. Dolosan son Ecurie 8 4 0
II 267 Jean Herrmann Herrman Wittib 7 2 7
II 268 le Sr Rosenstiel Ehrlenholtz 4 1 2
II 269 à la Fondation de St Marc Heß 4 3 6
II 270 au Sr Schurer H: Doct. Gratz 2 5 9
II 271 le Sr Christiani Frau Christiani 4 2 9
II 272 Sr Grasmann Kiehl 4 2 10
II 273 Pierre Zell H: Zeller 7 2 3
II 274 Jean Metzger aux Orphelins 4 3 0
II 275 M. Fridt le XIII Rathh: Sonntag 2 3 2
II 276 Jacques Hübscher Christian Färber 9 5 0
II 277 les héritiers Casimir Dahy Casimir Vollherbst 7 0 0
II 278 au Sr Schützenberger Schützenberger
son jardin
30 3 0
9 1 6
II 279 David Reübel David Riebel
son jardin
4 3 9
5 1 6
II 280 Abraham Bähr Behr et Riebel
leur jardin
1 4 7
5 2 6
II 281 Jacques Triembach Michel Grünbach 9 0 6
II 282 Daniel Triembach Johan Fix
son jardin
8 2 3
6 2 6
II 283 Jean Würtz Andres Schehr
son jardin
10 1 3
5 3 5
II 284 Jean George Henry Jacob Hag
son jardin
1 3 10
3 5 8
II 285 Fréderic Sigfridt Siffert pflästerer 7 2 2
II 286 Samuel Siffert Georg Siffert et Lix
leur jardin
2 0 10
3 3 0
II 287 Jean Bernard Steinhilbert Steinhelber 4 0 5
II 288 George Sigfridt Sieffert Wittib 3 3 6
II 289 Jacques Hoo Joh: Müller 3 0 4
II 290 la veuve Jean Daniel Kieffer (supra)
II 291 Jean Thüringer Joh: Schehrer 6 4 6
II 292 Jean George Magnus Abrah. Börsch 6 1 3
II 293 Jean David Triembach Georg Menges 6 0 0
II 294 Jean Metz Johann Foltz 7 0 6
II 295 au nommé Zisig Metz 5 5 3
II 296 André Lobstein Lobstein 3 4 0
II 297 André Schmitt (supra)
II 298 Jean Foltz Joh: Foltz 4 0 0
II 299 Jean Hoh Hoh 4 0 3
II 300 Sr Hörtenstein Mollinkopf 6 – –
II 301 Jean Rosenfelder Sutter 4 4 10
II 302 Jean Jacques Acker Bürcki 3 2 7
II 303 Jean George Hoo Joh: Hoh 8 3 9
II 304 Jean George Kuch Bleÿfuß wittib 4 2 6
II 305 Jean Jacques Fromm Frau Fromm 2 2 6
II 306 Jean Léonard Denis Gloßer 6 – –
II 307 Jean Henry Wilhelm Dannberger 3 0 6
II 308 Jean George Dietrich Dieterich Wittib 4 4 9
II 309 Sr Grauel Hatterer 1 4 9
II 310 les héritiers de Henry Tanner Schreiber 8 4 7
II 311 Jacques Christ Schappon 11 – –
II 312 la veuve Nicolas Kolb Halbethaler 3 4 3
II 313 David Hoo David Hoh
313 ½ Hertenstein
4 0 1
7 4 9
II 314 Sr Osterrieth Hoh et Foltz 7 4 3
II 315 M Fridt XIII Grünbach 9 0 9
II 316 au même M Fridt XIII Rathh. Sonntag 9 0 3
II 317 Jacques Schott Rthh. Busch 11 2 5
II 318 Jacques Schott (supra)
318 ½ Hoh jardin
318 ¾ Lix jardin
(-)
13 2 9
2 5 0
II 319 Jean George Kaltzinger Joh: Muth 4 4 3
II 320 Gaspard Finck Foltzenlogel 7 2 9
II 321 Jean Michel Osterrieth Osterieth Hauß 44 3 4
II 322 Jean George Burger Kirchner 5 3 0
II 323 Jean Jacques Kieffer Klein (maison dans un Cul de sac)
II 324 Jean Michel Weishar Weishaar (maison dans un Cul de sac)
II 325 Benjamin Betischer Bettiger (maison dans un Cul de sac)
II 326 Jean George Mähn Mehne Wittib 3 4 1
II 327 M. de Tollosan Mr Dolosan 21 3 11
II 328 Sr Bach de Ruffach Mrs de Bach 8 3 3
II 329 Jean Daniel Pfähler H. Strohl 7 1 7
II 330 Jean Melchior Klein Schützenberger 8 2 3
II 331 Jean Philippe Hölck Hellick 14 5 10
II 332 George Fréderic Keck Mr Ponceau 6 1 6
II 333 Godefroy Mütschler Joh: Grieß 3 5 2
II 334 Baltasar Stöhr Georg Rasp 3 2 9
II 335 Clément Reiff Clemens Reiff Wittib 9 1 9
II 336 Laurent Blind Lorentz Blind 17 0 10
II 337 Jean Michel Börsch Bonnert 1 5 5
II 338 Jean Lips Bentz 5 0 4
II 339 Sr Rittner Kostmann 6 3 3
II 340 la veuve Jean Schmitt Brocé 3 3 7
II 341 Jean Jacques Vix Fix 3 3 6
II 342 Clément Reiff Clemens Witib 3 4 0
II 343 M. Fridt XIII Bratsche Wittib 3 1 5
II 344 Clément Reiff Clemens Witib 9 3 6
II 345 à la Fondation de St Marc à St Marc 2 – –
II 346 Chrétien Keisser Niclaus Kimm 3 0 1
II 347 les enfants de Daniel Bast Kaÿser 2 5 2
II 348 Pierre Zell Zeller Wittib 8 1 9
II 349 Jean Diebold Keisser Kaÿser 4 3 2
II 350 Daniel Canarius Joh: Roßwag 12 – –
II 351 la veuve Jean Jacques Schmitt Daniel Letz 2 2 0
II 352 Jean Michel Albrecht Joh: Mich: Albrecht 7 5 0
II 353 Jean Daniel Haass Müller 3 4 0
II 354 Michel Laugel Michel Logel 3 1 3
II 355 Jean Michel Jost Michel Jost 3 – –
II 356 Jean Michel Jost Mich. Jost senior 4 5 2
II 357 André Guebhard Müller 4 3 0
II 358 Michel Elb Erb Wittib 2 2 3
II 359 la veuve Jean George Klingler Klingler Wittib 3 3 0
II 360 la veuve Jean Schmitt Joh: Brocé 7 3 3
II 361 aux héritiers du nommé Nobis Joh: Nobis 4 5 0
II 362 Florain Kessler Jungf. Fischer 4 3 11
II 363 Jean Hortenstein Hertenstein 6 – –
II 364 chantiers à la Ville et à des particuliers Un Chentier
II 365 Fort Blanc appartenant au Roy contenant le logement du Commandant et des Casernes Fort de pierre
II 366 Corps de garde de la Porte de Pierre Corps de garde du fauxbourg de Pierre
II 367 à la Ville Démoli
II 368 Casernes du Finckmatt
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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.