59, rue du Faubourg de Pierre (ancien)


Rue du Faubourg de Pierre n° 59 (ancien) – II 182 (Blondel), N 236


Le sol de l’ancien n° 59 a été en partie converti en voie publique (rue du Chevreuil) et en partie rattaché à la maison de gauche (n° 53)

Le jardinier Balthasar Kuntz acquiert en trois fois de 1596 à 1602 la moitié de la maison dont l’autre moitié appartient aux frères Pfrimmer d’Eckwersheim. Son gendre le tailleur Jean Grossmann la rachète en 1619 et en cède aussitôt la partie arrière indivise avec des campagnards au jardinier Nicolas Klein. Les héritiers du tailleur Jean Melchior Müller sont autorisés en 1690 à poser un auvent, de 13 pieds de long et trois pieds de large, soutenu par trois piliers moyennant un loyer annuel qui s’éteindra en 1768 quand les objets seront supprimés. Les actes citent pour la première fois en 1694 l’impasse qui donne accès à la maison arrière et au grand jardin auquel elle a été réunie. Les selliers Jacques Verius, Chrétien Schwing puis Jean Jacques Zisig sont propriétaires de la maison de 1695 à 1786. Elle revient ensuite au paveur Jean Frédéric Siegfried puis aux cordiers Philippe Jacques Hæussler et Philippe Henri Ammel (1801-1856).


7 Plan (2) XYZV
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7
Elévations, plan, cour L

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée surmonté de deux étages en bois. C’est la même description qui figure sur les plans établis par les Ponts-et-Chaussées en 1823 et en 1851. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade donnant sur l’impasse se trouve à gauche et celle sur la rue à droite du repère (n). Une grande porte arquée s’ouvre vers la rue et une porte ordinaire sur l’impasse. Outre les deux étages mentionnés par l’Atlas, la toiture a trois étages de lucarnes. La partie arrière du bâtiment (5-6) donne dans la cour (L’).
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 59. Suite aux destructions du siège de 1870, une partie du sol (0,78 are) de la maison est réunie à la propriété voisine (actuel n° 53) et une autre (0,62 are) à la voie publique pour ouvrir la rue du Chevreuil.


Ponts-et-Chaussées en 1823 (ADBR, cote 2 SP 52) et en 1851 (cote 5 K 123)

octobre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1596 v Balthasar Kuntz, jardinier, et (1578) Susanne Brumpter – luthériens, pour moitié
Loup et Erard Pfrimmer d’Eckwersheim, pour moitié
1619 h Jean Grossmann, tailleur, et (1619) Marthe Cuntz – luthériens
1685* adj Raoul Klein, cordonnier et consorts
1687 v Jean Melchior Müller, tailleur, et (1669) Catherine Bindenschuh – luthériens
1695 v Jacques Verius, sellier, et (1684) Esther Bindenschuh – luthériens
1710* h Chrétien Schwing, sellier, et (1710) Esther Verius – luthériens
1720 h Jean Jacques Zisig, sellier, et (1720) Marie Esther Verius veuve du sellier Chrétien Schwing puis (1743) Marie Catherine Baldner – luthériens
1786 v Jean Frédéric Siegfried, paveur, et (1758) Marie Madeleine von Triembach – luthériens
1801 v Philippe Jacques Hæussler, cordier, et (1784) Marie Salomé Lentz – luthériens
1817 v Philippe Henri Ammel, cordier, et (1818) Elisabeth Hammann
1856 v Michel Deschler, marchand épicier, et (1852) Rosalie Laas
1867* François Joseph Schmitt
1872* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 475 livres en 1719, 450 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) II 182, Jean Jacques Zisig
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Jac: Zißig, 3 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 236, Ammel, Philippe – maison, sol – 1,4 are

Locations

1687, 1694 Jacques Verius, sellier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 508
Loyer correspondant à l’autorisation accordée par les préposés aux affaires foncières

Hannß Jacob Verius soll Hannß Melchior Müllers Kinder behaußung in der Steinstraß bewohnet soll so langer darinn wohnen wirdt, von einem wetterdach, Jahrs vff weihnenachten und A° 1691 i.mo ([corrigé en] Hannß Jacob Verius Sattler soll von einer behaußung in der Steinstraß von einem wetterdach, Jhrs vff Joh: Baptæ und A° 1691 i.mo), 12 ß
Prot : 1690. p. 89
Jacob Zisich
(Quittungen 1692-1741)
Neuzb fol 76

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1470 (1741-1802) f° 76
Même loyer dans le registre suivant, éteint en 1768 quand le propriétaire supprime l’auvent

alzb. 508
Jacob Zisich Soll von seiner behaußung Wetterdach in der Steinstraß Jahrs auf Johann Baptistæ
(Quittungen, 1741-1768)
Ist in A° 1768 hinweg gemacht worden

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1690, Préposés aux affaires foncières (VII 1374)
Les héritiers de Jean Melchior Müller demandent l’autorisation de poser à la maison qu’habite à titre de bail Jean Jacques Verius un auvent, de 13 pieds de long et trois pieds de large, soutenu par trois piliers. Les préposés aux affaires foncières accordent l’autorisation après s’être rendus sur place, moyennant un loyer annuel de 12 sols

(f° 89) Montags den 18. Ejusdem [Decembr.] Hanß Melchior Müllers KK.
Augenschein eingenommen in der Steinstraß, beÿ Hanß Melchior Müllers Kinder behaußung, deren vogt Lorentz Karcher d. Weißbeck, so anietzo Hans Jacob Verius der Sattler, Lehnungsweiß bewohnet, halttet an ihme Zuerlauben, daß er ein Wetterdach 5. schuh breit, und 13. schuh lang und 2. Pfosten darunder machen möge. Erkandt, bedacht.

(f° 89) Dienstags den 19. dito – pt° Eingenommenen augenscheins beÿ obgedachter Müllerischer Kinder Behaußung, so Hanß Jacob Verius bewohnt, ist inn dem begehren willfahrt, und Zwahr dergesaltn daß Verius Jährlichen vff Weÿhenachten 12. ß bodenzinß dauon geben soll, so lang er daß hauß bewohnet.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, un bûcher, une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 950 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 75 / 38
Hensler
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 79, Toute en bois, en mauvais état, 2 étages
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 79, Wilhelm Jean 2 E B M (Maison à deux étages, constructions en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 69 case 4

Ammel, Philippe à Strasbourg
1858 Deschler Michel épicier faubourg de pierre n° 38 à Strasbourg

N 236, maison, sol, faubourg de pierre 38
Contenance : 1,40
Revenu total : 135,73 (135 et 0,73)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 289 case 1

Deschler Michel épicier
1868 Schmitt, François Joseph, marchand de farine

N 236, maison, sol, Faubourg de Pierre 59
Contenance : 1,40
Revenu total : 135,73 (135 et 0,73)
Folio de provenance : (69)
Folio de destination : zerstört, (sol) 289-I, 316-I
Année d’entrée :
Année de sortie : (sol) 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 236, sol
Contenance : 0,62
Revenu total : 0,32
Folio de provenance : 289-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 316 case 1
Une partie du sol est réunie à celui du n° 57 par Charles Brack dont la maison porte ensuite le n° 53 au Faubourg de Pierre et le n° 6 de la rue du Chevreuil

Brack, Carl und Barbara Charlotte Foucot, Eheleute in Strassburg

N 236, sol, Faubourg de Pierre 59
Contenance : 0,78
Revenu total : 0,41
Folio de provenance : 289-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie : (sol)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 53)

38
Pr: Siegfried Jean Frederic, Paveur – Maçons
lo: Brückmann, Laurent, Cordier – Moresse
lo: Ziesig, Catherine, Veuve – Tanneurs


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Balthasar Kuntz. Originaire de Steinbach, il épouse en 1578 Susanne, fille du jardinier Henri Brumpt et devient bourgeois un mois après son mariage

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 243)
1577. Dominica II.Adventus. Balthasar Kuntz von Steinbach vnd Susanna Brumbdts Heinrich des garttners nachgelaßene tochter. Eingesegnet am Zinstag den 21. Januarÿ 78. (i 127)

1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 441
Balthasar Cuntz von Steinbach garthner hatt das burgkrecht Empfang. von Susana weÿland Brumbts Heinrich. sellig. dochter und dient Zu den Garttnern. Eod. die [15. Februarÿ A° 78]

Balthasar Kuntz meurt en délaissant trois enfants issus de la veuve Susanne Brumpter. La veuve déclare qu’il y a eu un contrat de mariage mais qu’elle ne le retrouve pas. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre dans une maison proche de la Corne de Cerf. Leur autre maison appartient pour une moitié indivise aux frères Loup et Erard Pfrimmer d’Eckwersheim, le défunt a acquis en trois fois (1596, 1597 et 1602) l’autre moitié d’habitants de Berstett et de Gimbrett. La somme finale de l’inventaire s’élève à 681 livres

1608 (23.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 11) n° 256
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿlandt der Ehrsam Balthasar Cuntz gartner vnd burger zu Straßburg ane der Steinstraßen, nach seinem tödtlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren Ulrich Wolffen Gartners In Steinstraßen burgers Zu Straßburg Alß geschwornen Vogts Ulrich, Marthæ vnd Michelll aller dreÿ geschwüstern Vnd Weÿland obgedachtes abgestorbenen seligen mit nachgemelter seiner hinderlaßnenen Wittiben ehelichen erziehlter Kinder vnd nechster ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Erbar frauw Susannen Bruempterin die Wittwen mit beÿstand Jacob Trienbach auch gartners ane steinstraßen vnd burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts geäugt und gezeigt – Actum und angefangen In beÿsein Hn Lux Sÿfridts alten Rathherrn Vnd Bastian Sÿfridts deß ältern beede gartner In Steinstraßen vnd burgere Zu Straßburg alß von der Wittiben vnd Erben wegen hierzu erpettener beÿstender, Zünstag den 23. Februarÿ Anno 1608.

In einer hernach specificirten Vnd In diße erbschafft gehörigen behausung ane der Steinstraßen In der Statt Straßburg ob der herberg Zum Hirtzhorn gelegenen befunden worden Wie Volgt
Ob wohll vor anfang der Inuentation Vermeldet worden, daß Zwüschen beeden Vorgemelten Eheleuthen In ihrer Vermählung ein eheberedung angeben, diewelche aber nicht beÿ handt vnd man nicht mehr weiß, wie man dieselbig möge überkhommen, Allso Ist die Verlaßenschafft durch die Wittwe, deren vnd die Erben Vögt vnd beÿstendt für Verändert vnd theilbar Zu Inuentiren gutwillig eingangen bewilligt
In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer B, In der Undern Stuben, Vor der Stuben
Eÿgenthumb Ane heüsern. Item hauß v hoffstatt mit Allen Ihren gebüwen, begriffen, weÿtten, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten Inn der Vorstatt Straßburg Ane der Steinstraßen gelegen nah beÿ d. herrberg Zum hirtzhorn genant, ein seit neben herrn Lux Sÿfridt garttner (…)
Item ein halbertheÿl Ane einer behausung sampt ein hoff, scheür, Ställ, Inn der Voorstatt Straßburg mit Allen Ihren gebeüwen Zugehörd. Ane Steinstraß einseÿtt neben H. Ammeÿsters Jacob Kipsen seelig. erben gartten And. seitt neb. lux Sÿfrid stost mitt eim end vff die vorgeschriben gedachts H Ammeisters Kipßen selig. erb. Ist ledig eÿg, daran d. übrig halbth. Wolff v Erhard Pfrimmers gebrüdern v Zu erkheuerßheim seßhafft gehörig, d. Ist dieser halbe theÿl angesch. wie es erkaufft word. für 158. lb.
Darüb. sagtt ein Pergam. Brieff mit deß Bischofflich. hoffs Insigell datirt d. 4.ten Novembris 1570. N° 14 ferner befindet sich j. Perg. Brieff mit d. statt Straßburg Contract Insigell dessen datum d. 27.t Decembris 1602. weiset wie der abgestorbene Von hermans Matthiß Zu Berstett ein drittentheÿl Am Viertheÿl vmb 25. lb, ferner ein Pergam: brieff mit der Statt Straßburg Contract Insigell deßen datum d. 29.t Octobris 1596. weiset wie d. abgestorbene von Georg Knoderer dem müller Zu Berstett ein drittheÿl Am Vierdtentheÿl für 25. lb d ferners ein Pergam: brieff mit d. St. St. Contract Insigell deßen datum d. 22. Aprilis 1597. meldet wie d. abgestorbene den Vbrig drittheil Am vierd. theÿl We*n Rumanns* diebold Zu gümprecht für 23. lb Vnd dann j. Pergam : Brieff mitt derSt. St. Contract Insigell deßen datum d. 9. Julÿ 1596. Inhabend wie d. abgestorbene Ein ganz Vierdten theÿl Von Agneß Pfrimmerin Zu Berstett für 85. lb. d d Also vorgeschriebenes halbentheÿl Ane hieuor geschriebener behausung sampt scheür v ställ erkhaufft word. Alles signirt mit N° 14.
Abzug dieses Inventarÿ, Sa. haußraths 39, Sa. der frücht 19, Sa. vÿhe heüw stroh vndt müst 4, Sa. Schiff und geschirrs 4, Sa. d. blumen 4, Sa. Silbergeschmeidts 1, Sa. Baarschafft 25, Sa. Pfenningzinß güter 200, Sa. Gültten Zinß hauptgutt 16, Sa. Eigen ligend gutt 50, Sa. Eÿgenthumb ane heüßern 210, Sa. schulden 171, Beschluß Inventarÿ, Conclusio finalis Inventarÿ 681 lb

La veuve et le tuteur de ses deux fils cèdent à leur fille et sœur respective Marthe Cuntz et à son mari le tailleur Jean Grossmann la maison comprenant un bâtiment avant, une entrée et un bâtiment arrière dont la moitié appartient à des campagnards

1619 (x. 9.bris), Chancellerie, vol. 436 f° 573
(Inchoat. in Prot. fol. 408. – Postea prothocolatum fol. 506.) Erschienen Susanna Brumpterin, Wÿland Balthasar Cuntzen des gartners Ane Steinstraß seeligen nachgelaßene wittwe mit beÿstandt d. herrn Jacob Triembach alten beÿsitzer eines Ersamen grossen Raths Ihres geschwornen Vogts für sich vnd Ihre erben, So dann Bläß Sÿfridt gartner Ane Steinstraß burger Zu Straßburg Als ein geschworner Vormundt Michell Cuntzen, obgedachts Balthasar Cuntzen seligen sohns für denselben vnd seine erben Auch vmb dessen scheinbaren nutz vnd frommens willen (verkaufft)
hanß Großman dem Jüngern schneÿdern burgern Zu Straßburg vnd Marthæ Cuntzin obernanter Susannen dochter vnd ermelts Michell Cuntzen schwester, seiner ehelichen haußfrauwen So auch bede Zugegen
Erstlich den Zweÿthentheil Ane hauß vnd hoffestatt sampt der einfarth deßgleichen den Zweÿthentheil ane der hinder halben behaußung hoff, hoffestatt scheür, Ställ vnd schöpffell mit Allen Andern Ihren gebeüwen, Aneinander Inn der v.statt Straßburg ane der Steinstraß gelegen, einseit neben Bastian Rincken dem Jüngern Anderseit zum theil neben Michel Sÿlardt seligen erben vnd zum theÿl neben Jacob Kipßen hinden Auch vff ermelten Jacob Kipßen stoßend, für ledig vnd eigen, darann Ane der vorder behaußung den Keüffern Zuuor ein drittetheil vnd Ane der hinder halben behaußung Auch ein drittetheil vnd der vberig halbe theil Ane gemelter hinder behaußung etlichen bauren für vngetheilt eÿgenthümblich Zugehörig, Vnd Alles Recht, Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 233 pfund

Fils de tailleur, Jean Grossmann épouse Marthe Cuntz en février 1619
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 297)
1619. Dominica Septuagesima. Hans Großman der Schneider, Hans Großman des Schneiders Sohn Vndt J: Martha Balthasar Cuntzen des Gartners hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinstag 2. febr: (i 153)

Jean Grossmann et Marthe Cuntz cèdent la maison arrière au jardinier Nicolas Klein

1619 (x. 10.bris), Chancellerie, vol. 436 f° 620
(Inchoat. in Prot. fol. 460. – Protocollat. fol. 510) Erschienen hannß Großman der Jünger schneÿder burger Zu Straßburg Vnd Martha Cuntzin seiner eheliche haußfr. (verkaufft)
Clauß Cleinen dem gartner Ane Steinstraß burgern Zu Straßburg So auch Zugegen
die halbe behaußung hoff und hoffestatt sampt der gantzen scheür vnd Ställin daran auch Allen Andern Ihren gebeüwen & gelegen Ane einander Inn der vorstatt Straßburg Ane der Steinstraßen einseit neben Bastian Rincken dem jüngern, Anderseit neben Zum theil neben Michell Sÿlers seligen erben vnd zum theil neben Jacob Kipßen hinden Auch vff ermelten Jacob Kipßen stoßend, Vnd soll auch die einfarth hierzu gehören, für ledig vnd eigen, daran der vberig halb theil allein Ane der behaußung etlichen Bauren für vngetheilt Zustendig, Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 160 pfund

Jean Grossmann hypothèque la maison au profit du fossoyeur Jean Sigel

1626 (12. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 21-v
(inchoat. in Prot. fol. 21) Erschienen hannß Großman d. Jung schneÿd. Vnd burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hanß Sigells Todtengräbers – schuldig seÿen x. lb gelühen gelts
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß Vnd hoffstatt, mit Allen Ihren gebäwen & geleg. Inn der Cot St: St: Ane d. Steinstraß einseit nebent Bastian Rincken, Anderseit ein eck Ane des Jacob Kipßen behaußung, hinden vff Clauß Cleinen den garttner stoßend

Nicolas Klein hypothèque sa part de la maison arrière au profit du même Jean Sigel. La même maison sera vendue en 1688 au marchand de bois Jean Henri Bischoff, propriétaire des jardins à l’arrière de la maison

1627 (ut spâ. [22. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 45-v
Erschienen Clauß Clein gartner Ane Steinstraß
hatt in gegensein hannß Sigell todtengräber Zu den gitt. leuth. – schuldig seÿen xxv. lb
vnderpfand den halben theil Ane hauß, hoffstatt, höfflin vnd die gantz scheur mit Allen ihr geb. & glg. In d. St. St. In Steinstraß einseit n. Jacob Kipßen erb. Anderseit n. Bastian Rinck, hind vff andres Kipßen
[in margine :] (…) nit allein dise 25. lb d Sondern auch die 37. lb so Er Ihme Cleinen in Anno 1620. den 17. Janua. wie beÿ Noto. Meÿger fol: 34. vschrieben (…) q.tirt den 14. Octobris 1634.

Jean Grossmann et sa femme Marthe-Anne hypothèquent la maison au profit de Chrétien Sudnerus, pasteur à Furchhausen et Wolschheim. En marge, quittance remise en 1671 au tailleur Jérémie Müller au nom de son fils le tailleur Melchior Müller, alors propriétaire de la maison

1630 (23. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 631
Erschienen hanß Großmann der schneider burger Zu St. und Marthan sein eheliche haußfr. mit beÿstand Rudolph Kleinen deß schuhmachers, Ulrich Kuntzen vnd Martin Wiederker beeder garter an Steinstraßen alß ihrer hierzu insonderheit erbetener negsten verwanten
haben in gegensein herrn M. Christiani Sudneri, hanawischen Vnd Voltzerischen Pfarrers Zu Furchhausen und Wolschheim beÿ Elsaß Zabern – schuldig seÿen, 100. Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen ihren gebäwen, alhie in der Steinstraßen, neben Bastian Runcken dem Jüngern & neben weÿ: H Jacob Kipsen see. Erben, hinden vff Clauß Kleinen den Gartner stoßend gelegen
[in margine :] (…) hatt in gegensein Jeremiæ Müllers deß Schneiders im nahmen hannß Melchior Müllers deß Schneiders seines ehelichen Sohns alß ietzigen Possessoris hierin hypothecirten behausung mit beÿstand Sebastian Binteschuhs deß Zimmermanns sein hanß Melchiors Schwähers (quittirend) Act. d. 29. Xbris Anno 1671.

Jean Grossmann hypothèque la maison au profit des enfants du jardinier Nicolas Klein (propriétaire de la maison arrière)

1634 (13. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 665
Erschienen Hanß Großmann d. Schneid. alhie
hatt in gegensein Andreß Hagenstein Vogts Clauß Kleinen, gartners An Steinstraß – schuldig seÿ xij. lb x ß d
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie An d. Steinstraß neben Bastian Rincken dem Gartner & neben dem gäßlin zu weÿ: Jacob Kipsen see: garten, hind. vff ihne den Vogt selbsten stoßend, so Zuuor verhafftet H. M. Christiano Sudnero Pfarrern Zu Furchhausen

Jean Grossmann et Marthe-Anne Cuntz hypothèquent la maison au profit des enfants du cordonnier Jean Raoul Klein pour rembourser les sommes que le mari doit à son frère défunt André Grossmann

1637 (17. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 381
Erschienen hannß Großman d. Schneid. burger Zu St: vnd Marthan Cuntzin sein eheliche haußfr. mit beÿstand ihres Bruders Ulrich Cuntzen deß taglöhners, und Martin Windeckers deß Kohlmeßers auch burgern alhie, alß ihrer hierzu insonderheit erpetener nechsten Verwanthen
haben in gegensein hanß Rudolff Kleinen deß Schuhmach. auch Burgers Zu St. Innamen deßelben zweÿer Kind.n bekant, daß Sie beede Ehegemechdt ersterwehnten Kindern, wegen weÿ: Andreß Großmanns sein hanß Großmanns bruders see. Erbschafft, vffrecht & unuersch. schuldig seÿen 43. lb 10. ß
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat Alhie An d. Steinstraß. neben Dauid Sÿfrid. & ist ein Eck hind. vff Clauß Kleinen den gartner stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 200. fl. H. M. Christian Sudner Pfarrer zu Furchausen, It. vmb 25. fl. claus Kleinen vorgedacht vögtlich. weiß

Le cordonnier Raoul Klein, Marie Klein femme de l’arquebusier Martin Freytag et Ulric Cuntz vendent la maison au tailleur Jean Melchior Müller, assisté de son père Jérémie Müller. Les vendeurs auxquels la maison était hypothéquée doivent avoir acquis la maison par adjudication judiciaire.

1667 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 575
(Prot. fol. 39. fac. 2) Erschienen Rudolph Klein der schuhmach. für sich selbsten, Maria Kleinin Martin Freÿtags des büchßenmachers eheliche haußfraw, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogt und Sebastian Schöttel der Sinner alß Curator Ulrich Kuontzen
in gegensein hannß Melchior Müllers des schneiders mit beÿstand Jeremiæ Müllers des schneiders seines eheleiblichen Vatters
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in d. Vorstatt Steinstraß einseit neben H Johann Jacob Kipßen treÿ Zehneren, anderseit neben hannß Nartzen dem Gartnern hinden uff David Seÿfert den tagnern stoßend gelegen, dauon gehen iahrs termino Mich. 5. lib. lößig mit 100. lb H Johann Henrich weÿlandt UID. Comiti Palatini Cæsareo und der freÿen Reichß Ritterschafft im Vndern Ellsaß Sÿndico, so dann 3. lb. 16. ß uff den j. Paril. lößig mit 76. lib H Francisco Reißeißen E.E. Großen Rhats Beÿsitzern (übernohmen) – umb 12 Pfund pfenning

Le tailleur Melchior Müller épouse en 1669 Catherine Bindenschuh, fille de charpentier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v, n° 15)
1669. Dom. Quasimodogeniti 18. Aprilis Hanß Melchior Müller der Schneÿder Jeremiæ Müllern deß Schnÿders Vndt Burgers allhie ehelicher Sohn und Jfr. Catharina Sebastian Bündenschue deß Zimmer Manns Undt Burgers allhie eheliche Tochter. Copulavi Mont. den 26. Aprilis (i 206)

Jean Melchior Müller hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Jean Hoh

1672 (10. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 95
Hannß Melchior Müller der Schneider
in gegensein hannß Hohen deß Huffschmidts – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning allbereit uff weÿhenachten nechsthien bahr gelühenen gelts
Unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhier in der Vorstatt Steinstraß einseit neben H. Johann Jacob Kipßen Erben, anderseit neben Hannß Nartzen, Gartnern, hinden uff David Sÿfridt den tagnern stoßend gelegen

Le tuteur de Jean et Madeleine Hæusel cède à Jean Melchior Müller les droits provenant de Catherine Küntzler
1679 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 24-v
Hannß Philipp Fleischmann der Metzger alß Vogt Johannes und Magdalenæ der Haüsel Geschwisterdt, mit beÿstand Hannß Jacob Haüsels deß Waÿdmanns ihres Ehelichen Vatters
in gegensein Hannß Melchior Müllers deß Schneiders
bekannt, demnach sie beÿde Haüßelische Geschwisterd Von weÿl. Catharinæ Küntzlerin nunmehr seel. Zu ihrem antheil 20. fl. geerbt, welche auch weÿl. Jeremias Müller der Schneider, sein Hannß Melchiors eheleiblicher Vatter nun auch seel. lebtägig Zugenießen gehabt auch in die 44. Jahr lang genoßen, So habe Er der Vogt nach deß Usufructuarÿ Zeitlichen hientritt Von deßen eheleiblichem Sohn erwehntem Hannß Melchior, gemelte 20. fl. in bahrem gelt empfangen

Le tuteur des deux fils de Jean Melchior Müller loue la maison au sellier Jacques Verius

1687 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 676
Lorentz Karcher, der Weißbeck, alß Vogt Weÿl. hans Melchior Müllers gewesenen Schneiders sel. hind.laßener 2. Söhnlein
in gegensein hans Jacob Verius, deß Sattlers
verlühen, eine behaußung sambt aller deren Gebäuen und zugehördt. allhier an Steinstraß einseit neben dem Adel. wormserisch. hauß, anderseit neben hans Peter Müller dem Käuffler, hinden auff David Sÿfrid d. Tagner stoßend geleg. auff fünff Jahr lang von weihnacht. diß jahrs an zu rechnen, umb 14 pfund pfenning jährlich. Zinßes

Nouveau bail entre les mêmes. L’acte cite l’impasse à côté de la maison

1694 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 443-v
Lorentz Karcher der weißbeck alß Vogt weÿl. Hans Melchior Müllers gewesenen Schneiders seel. hinterlaßener Zween Söhne
hans Jacob Verius, des Sattlers
entlehnt, Eine behaußung sambt deren Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben hans Peter Müller dem seÿler, andereit ist ein Eck in ein gäßlein, das nit durchgehet, hinten auff den Bischoffischen Gartten stoßend gelegen, auff fünff jahr lang, von verschienenen Joh: Bapt. an zurechnen, umb einen jährlichen Zinnß nemblich 16 Pfund – auff solche weiß abtretten, in maßen der Entlehner ged. behaußung schon beÿ eilff Jahr her bewohnt, darbeÿ abgeredt, daß wann irgend der eine von ged. vogt Söhnen, welcher ein Schneid. und schon beÿ 10 Jahren in d. frembde ist, Zeit wehrend. lehnung solte hierher kommen, und sich d. entlehner behaußung bedienen wolte, der Entlehner Sich mit demselben deßwegen vergleichen solle

Le boulanger Jean Michel Müller vend, en son nom et en celui de son frère disparu sans donner de nouvelles, Jean Melchior Müller, la maison 575 livres au sellier Jean Jacques Verius et à sa femme Esther Bindenschuh

1695 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 467
hans Michael Müller der ledige weißbeck so majorennis mit beÿstand lorentz Karchers deß weißbecken seines gewesenen aber bereits entschlagenen Vogts, wie auch Hn Carl Obrechts deß Stubenvatters auff der Beckenknecht stub, und E.E. Kleinen Raths alt. beÿsitzers
in gegensein Johann Jacob Verius deß Sattlers und Esther geb. Bindenschuhin
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen, zugehördt Recht und Gerechtigkeit allhier in der Vorstatt Ane Steinstraß einseit neben ist ein Eck an einem Allmend gäßel so nicht durchgehet, and.seit neben hans bernhard Müller, dem Seÿler hinten auf H, Johann Balthasar Bischoff den holtzhändler stoßend geleg., darvon Zwar die helffte hans Melchior Müller den ledig. Schneid. deß Verkäufers bruder gehörig, welcher aber bereits vor Zehen jahren verzog. und verscholl. deßen Nahrung aber Er Verkäufer beÿ E.E. Kleinen Rath am 20. Junÿ jüngst außgebürgt, darvor obgem. Karcher der bügschafft versproch. – umb 575 pfund

Fils du fabricant de peignes Guisbert Verius, Jean Jacques Verius épouse en 1684 Esther Bindenschuh, fille de charpentier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 309)
1684. Domin: ead. [Dom. 2 post Epiph: d. 16. Jan:] Johann Jacob Verius d. Sattler alhie gißbrecht Verius deß Salpeter sieders Vndt burgers alhir ehl. Sohn, Vndt Jfr. Esther Weÿl. Sebastian Bindenschuh deß Zimmermanns Undt burgers alhie Nachgel. eheliche Tochter. Cop. Mont. d. 24. Jan: (i 323)

Jean Jacques Verius meurt en juin 1709 en délaissant cinq filles. Les héritiers conviennent de décrire les biens sous une seule masse. Les experts estiment la maison 550 livres. La succession s’élève à 450 livres.

1710 (8.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) n° 878
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen haab und Nahrung so weÿland der Ehren vnd Vorgeachte Herr Johann Jacob Verius geweßener Sattler vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.ten Junÿ deß Zurückgelegten 1709.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Frantz Verius Kamm macher vndt burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Ester, Annæ Barbaræ, Mariæ Magdalenæ, Catharinæ und Salome des abgeleibten seel. mit hernach gemelter deßen hinderblieben Wittib Eheliche erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendsame Fraw Esther gebohrne Bindenschuhin die hinderbliebene Wittib beÿständlich deß Ehrenvest, Fürsichtig vnd Weißen herrn Michael Bindenschuh Zimmermanns vnd E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers, burgers allhier, Ihres Eheleiblichen bruders und geschwornen Vogts – So beschehen allhie in der Königlichen freÿen St. St. Sambstags den 8.ten Februarÿ Anno 1710.
Copia der Eheberedung
Bericht und respectivé Vergleich über gegenwärtige Verlaßenschafft. Alldieweilen, bede geweßene Ehepersohnen Ihre in den Ehestand Zusammengebrachte Nahrungen nicht gebührend haben inventiren vnd verschreiben laß. auch vber das jenige Was Sie beederseiths stante Matrimonio von Ihren Eltern seel. ererbt Keine ordentliche theilregisterlein außgefertiget worden, also daß anjetzo mann nicht gewiß wißen, Können, Was eigentlich jedem theil vor unverändert gehörig sein möchte, alß haben sich beede Parthen Mutter und Kinder mit beliebigem Consens Ihrer herren Vögte, Zu bevorkom: und abschneidung aller vertrußlichen Weitlauffigkeit vnd unnöthiger Unkosten sich mit einander dahien gütlichen abgeredet und verglichen, daß ohneracht der Wittib eÿgenthümblich Vermögen deß verstorbenen seel. unveränderte Nahrung, falls Sie Könte ersucht werden, umb etwas übersteigen dörffe, nichts desto weniger gegenwärthige gesambte Verlaßenschafft biß uff die darunder begriffene und der Wittib allein uberlaßene goldene gelob: und gemahlring, dergestalten theilbar sein solle (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraßen gelegenen Und in dißer Verlaßenschafft Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der obersten Stub, In der obersten Stubkammer, In der Soldaten Cammer Vor dießen 3.en Gemachen, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Mittlern Stub, In der Mittlern Stubkammern In der Wohnstub, Im undern haußöhren, In der Kuchen, Im keller
(f° 10) Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. It. haus vnd hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten alljier in der Vorstatt ane Steinstraß einseith ist ein Eckh ane einem allmend gäßlein, so nicht durch gehet, anderseith neben herrn hanß Bernhardt Müller del Seÿler, hinden auff herrn Johann Balthasar Bischoffen holtzhändler stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen 5. lb d à 5 p. Ct° gerechneten Zinnß herrn Johann Carl Leopart haußherr des allhießigen Zoll Kellers lößig in Cap. mit 100. lb. So dann 4. lb à 4 p. Ct° gerechneten Zinnßes Davidt von Triembach Garttner ane Steinstraß vnd burgern allhier, wider Lauffig in haubtguth mit 100. lb Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschwornen Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftliche,Abschatzung de dato 7. Martÿ A° 1710. æstimirt worden pro 550. lb. Nach Abzug vorstehende beschwerde der 200. lb aber Verbleibt allein allhier annoch auß zu werffen im rest 350. lb
Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangenden C. C stuben Insiegel verwahrt, so datirt d. 1. Aug. Anno 1685. mit N° 1 notirt.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 68, Sa. wahren und werckzeugs Zum Sattler handwerck gehörig 22, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Eÿgenthumb ane j. behaußung 350. Summa summarum und Conclusio finalis Inventarÿ 450 lb
Abschatzung den 7. Martÿ 1710. Weÿlandt deß Ehrenhafften vndt bescheidenen Herrn Hannß Jacob Ferius Sattlers seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Stein Straßen gelegen, Ein Eckh auff ein Allment gäßel, Einseith neben herrn Bernhard Müller Seÿler, hinden auff herrn Balthaßar Bischoff stoßendt, Welche behaußung, holtzhauß und gewölbten Keller, sambt aller Ihrer Recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Ein taußend und Ein hundeert Gulden. Bezeuchnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 900 florins
1710, Livres de la Taille (VII 1174) f° 181-v
Gerber, F., N° 522 – Weÿl. Hannß Jacob Verÿ geweßenen Sattlers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 37, 450. lb 1 ß 8 d, die machen 900. fl. Verstallte nur 700 fl, alßo Zu wenig 200 fl.
Wovon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs jahr un simplo macht à 12. ß d, 3 lb 12 ß
Und auff vier jahr in simplo th. à 6 ß d 1 lb 4 ß
Extat d Stallgeltt pro 1710. mit 2 lb 8 ß
Gebott 3 ß 4 d
Abhandlung 12 ß 6 d – Summa 7 lb 19 ß 10 d
Ferner Stallgeltt pro 1711, 2. lb, 8 ß
Gebott 2 ß (Summa) 10. lb 9 ß 10 d
auf bitten nachgelaßen 2 lb 14 ß, restiret 7. lb 10 d 10 d
dt. 24° Octobris 1711.

Esther Bindenschuh hypothèque son tiers de maison au profit du directeur de la douane Jean Charles Leopard

1709 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 374
Ester Verius wittib geb. Bindenschuein beÿständlich H. Michel Bindenschue zimmermanns ihres (vogts barré) u. Frantz Verius Kammachers der KK vogts
in gegensein H Joh: Carol Leopard haußh. im Zollkeller – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die tertz haußes c. appert: allhier ahn der Steinstraß, einseit ist ein Eck an einem allmend gäßlein anderseit neben hanß bernhard müller hinten auf den Bischoffischen Garten stoßend

Le tuteur des quatre enfants de Jean Jacques Verius cède à la cohéritière Esther Verius et à son mari le sellier Chrétien Schwing la part indivise dans plusieurs immeubles

1714 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 127-v
(520) Frantz Verius Kammacher alß Vogt weÿl. Joh: Jacob Verius satters 4 Kinder
in gegensein Christmann Schwing sattlers und Ester geb. Verußin
der Curanden 4.te theil ahn einer behaußung hoffstatt mit allen begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Steinstaß einseit ist ein eck ahn einem gässel anderseit neben H. Bernhardt Müller hinten auf H. Balth: Bischoff – davon gibt man 12 ß vom wetterdach auf den Pfenningthurn 100 und 100 capitalien und jedem obiger 4 Curanden 90 pfund
[in margine :] Magdalena Veriusin eine der hierin erwehnen vier veriusische Kindern als verkäufern so majorennis v. ohnbevögtigt beÿständlich Johann Gottieb Janus Leistenschneiders ihres zukünfftigen schwähers in gegensein hierin benahmster Mitkäuffer Ester geb. Verußin Joh: Jacob Ziesich Sattlers jetzmahlige ehefraun und proprietariae bedüttener behausung (…) unterpfand, den 6.t theil für ohnvertheilt ahn einer behaußung und hoffstatt cum appertinentis ahne der steinstraß neben Merckischer Wittib anderseit neben dem Stifft zu St allheiligen hinten auff eben dieselbe,
ferner ein 6.t theil für ohnvertheilt ahn einer behaußung c. appert: beÿ St Nicloai in Undis es. einen ged. Stifft gehörigen gartten anderseit neben ihme ziesich et cons: selbsten hinten auff Friedrich Ziesich
so dann der 6.te theil für ohnvertheilt ahne einer behaußung so neben allererst beschreibener zum silbernen Löwen genannter behaußung gelegen, den 23. 7.br 1721
[in margine :] Anna Barbara Verußin so ledigen Standt majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich Joh: Michael Lobsteins gastgebers zum ancker (…) den 27. 7.br 1721
[in margine :] Catharina Verußin hieobengemeldten Joh: Jacob Veruß sattlers seel. tochter so nunmehro ohnbevögtigt beÿständlich Johannes Janus Leistenschneiders (…) den 17. junÿ 1722
[in margine :] Salome Verußin obemeldten Joh: Jacob Veruß sattlers seel. tochter die Mit verkäuferin obbemelter behaußung (…) den 26. apr. 1725
[in margine :] fol° 130 erschein supra fol 128.b bemeldte Anna Barbara geb. Verußin weÿl. Joh; Rummel Schreibers auff dem Rheinbruckhoff ohnbevögtigt Wittib (…) den 15. oct. 1735

Chrétien Schwing meurt en avril 1719 dans sa maison au faubourg de Pierre en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 475 livres lors de l’inventaire dressé après sa mort. La veuve Esther Verius se remarie avec le sellier Jean Jacques Zisig (Zisich)

1721 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 462
Johann Jacob Ziesich Sattler und Maria Esther geb. Veriusin beÿständlich Johann Michael Lobsteins Gastgebers zum Ancker und Johann Janus Leistenschneiders ihrer Schwäger
in gegensein Isaac Osterrieth Schuhmachers und Joh. Jacob Schrappen glaßers – schuldig seÿen 60 pfund
unterpfand, der correæ debendi eigenthümlich gehöriges hauß hoff und hoffstatt in der Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem gäßel anderseit neben H. Bernhard Müller hinten auff H. Balthasar Bischoff – davon gibt man 12 ß ane allmend zinß von einem wetterdach

Jean Jacques Zisich et Marie Esther Verius hypothèquent la maison au profit des consorts Bindenschuh. La maison a été cédée à la veuve par contrat de tutelle en date du 16 septembre 1720, confirmé par le Grand Sénat le 6 septembre 1721

1724 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 263
Johann Jacob Zießich der Sattler und Maria Esther geb. Veriusin beÿständlich ihres Vettern Johann Georg Ott des Jüngern rothgerbers und ihres schwagers Johannes Janus des Leistenschneiders
in gegensein Johann Michael Osterrieth des zimmermanns theils als ehevogt Mariæ Salome geb. Bindenschuhin theils als vogts Johann Jacob Bindenschuh des Studjosi, Ferner in gegenwartt Balthaßar Hummel des Pastettenbecks als vogts ged. Otten mit weÿl. Annæ Dorothea geb. Bindenschuhin hinterlassenen dreÿ Kinder, jedem zum dritten theil – schuldig seÿen 100 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, anderseit neben H hannß Bernhard Müllers des Seÿlers Kinder hinten auff H. Johann Balthaßar Bischoff den holtzhändler – davon gibt man jährlich ahm Pfenningthurn 12 ß ane allmend zinß von einem wetterdächlein ihro der correæ zufolg des ahm 16. 7.br 1720. beÿ löbl. Vogteÿ gericht auffgerichtet: und ahm 6. 7.bris 1721 beÿ E. E. Großen Rath confirmirten Kindervertrags eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Zisich et Marie Esther Verius hypothèquent deux maisons au profit de la fondation Saint-Marc

1737 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 419-v
Johann Jacob Zießich der Sattler und Maria Esther geb. Veriusin mit beÿstand ihrer schwägern Daniel Altmann des schuhmachers und Johannes Janus des Leistenschneiders
in gegensein des Stiffts St Marx allhier schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich von dasigen H. Pflegern bevollmächtigt – schuldig seÿen 750 pf zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener und heutigen tags erkaufft und bezalten behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft aus jetzigem vorschuß vollkommen bezalten behausung, Scheur, Stallung, Bronen, hoff, einen ohngefehr anderthalben acker grundts haltenden gartten cum appertinentis ohnfern dem Steinstraßer thor ahne dasigem innern Stadtwall vornen gegen dem wall und dem Pulver magasin über, einseit neben H. Johann Balthasar Bischoff altem dreyer hiesigen Pfenningthurn anderseit und hinten auff weÿl. H. Ammeister Andreas Lempen seel. erben gartten
ferner eine Behausung bestehend in Vorder und Hinderhauß, hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Benjamin Bößinger dem Metzger theils eben obged. H. Bischoff anderseit neben einem allmend gäßlein hinten auff besagtem H. Bischoff – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 12 ß ane allmend zinß, dem Stifft St Thomas (…) verstetzt

L’inventaire des apports suite au remariage de Jean Jacques Zisig avec Marie Catherine Baldner décrit la maison.
Le sellier Jean Erard Schwing et sa sœur Catherine Marguerite, femme de l’aubergiste Sébastien Helmstætter (enfants et héritiers de leur mère Esther Verius) cèdent deux tiers de la maison à leur beau-père Jean Jacques Zisich

1749 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 378
Johann Erhard Schwing der sattler und deßen schwester Catharina Margaretha geb. Schwingin Sebastian Helmstätter des gastgebers zum blauen hechten ehefrau
in gegensein ihres stiffvatters Johann Jacob Zisich des sattlers
zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Steinstraß einseit ist ein eck ane einem allmend gäßel, anderseit neben Benjamin Boßinger dem metzger, hinten auff den Bischoffischen garten – von solcher gantzen behausung und zwar von dem wetterdach gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß allmend zinß, auch dem käuffer mit lebtlägigen wÿdum verfangen – als ein elterlichen erbguth – um 1000 pfund

Le sellier Jean Michel Schwing cède son tiers au même Jean Jacques Zisich qui réunit ainsi la propriété à l’usufruit

1754 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 530-v
Johann Michael Schwing der sattler
in gegensein seines stieffvatters Johann Jacob Ziesich des sattlers
ein dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck, anderseit neben Benjamin Bößinger dem metzger, hinten auff den Bischoffischen garten – davon gibt man; hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß, auch dem käuffer mit lebtägigen wÿdum verfangen – als ein elterliches erbguth
ferner den neunte theil vor unvertheilt ane einer behausung scheur, stallung, bronnen, hoff, garten und hoffstatt mit allen gebäu, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem Streinstraßerthor ane dasigen innerem Stadtwall, einseit neben H. Lt. Bischoff anderseit und hinten auff Clemens Reiff dem holtzhändler so ebenmäßig dem käuffer mit lebtägigen wÿdum verfangen – 162 pfund

Jean Jacques Zisig meurt le 29 février 1784. Les experts estiment la maison 450 livres lors de l’inventaire.
Les héritiers vendent la maison 1500 livres au paveur Jean Frédéric Siegfried

1786 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 73-v
Fr. Catharina Salome geb. Ziesichin Johann Friedrich Grün des gastgebers ehegattin, H. Johann Friedrich Ziesich der sattler, Johannes Ziesich der sattler, samtliche weÿl. H. Johann Jacob Ziesich des sattlers nachgelassenen kinder und erben
in gegensein H. Johann Friedrich Siegfried des pflästerers
als ein anerstorbeben unerändert vätterliches guth eigenthümlich zuständig auch unvertheilt gebliebene behausung, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ane einem nicht durchgenendes allmend gäßlein, anderseit neben Benjamin Bösinger dem metzger, hinten auff N. Brantz den meelhändler – außschließlich des känsterleins im zweÿten stock (…) zu benutzen berechtiget so lang verwittibte Fr. Ziesich in erkaufftes haus lehn bleiben wird – um 3000 gulden

Jean Frédéric Siegfried fait son apprentissage auprès de son père du même nom de 1746 à 1749
1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 286) Freÿtags den 17. Junÿ 1746 – Eingeschriebener Pflästerer Jung
Meister Johann Friderich Sÿfried Pflästerer stellt vor seinen sohn Johann Friderich denselben das Pflästerer handwerck dreÿ Jahr von dato an Zu Lehren, bitt Inscription.
Erkandt, gegen erlag der gebühr willfahrt, in ansehung es sein Kind vnd Eines meisters Sohn ist (dt. 15. ß, ausgethan den 13. Octobris 1749.)

1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 74-v) Montags den 13.ten octobris 1749. – Außgethaner Pflästerer Jung
Mr Johann Friderich Sÿfried Pflästerer stellt vor seinen Sohn gleichen nahmens mit bitte, weilen sein Lehrzeit bereits den 17.t Junÿ huius anni Zu Endte gegangen, umb deßen außthuung. Erkandt, Willfahrt gegen Erlag der gebühr.

Jean Frédéric Siegfried devient tributaire chez les Maçons le 30 mars 1758
1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Neu Zünfftiger
Johann Friderich Sÿfried der Jüngere Pflästerer vnd burger allhier producirt der Statt Straßburg Stallschein vom 18.ten huius, mit bitt denselben als ein Zünfftigen auff und anzunehmen. Erkant, gegen Erlag der gebühr Willfahrt
(dt. vor das Zunfftrecht 5. ß, Einschreibgebühr 4 ß, findl. hauß 1 ß)

Jean Frédéric Siegfried épouse en 1758 Marie Madeleine von Triembach, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1758 (16.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 593
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Friderich Sigfrid, deù ledigen Pflästerer, H. Johann Friderich Sÿfrid Pflästerers und burgers allhier in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Maria Salome geb. Reÿfin seel. ehelich erzeugteù Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständlich gemelten seines eheleibl. aters wie auh H. M. Johann Friderich Schmidts, des hiesigen löbl. Collegÿ Wilhelmitani Vice Pædagogj seines Vettern, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariä Magdalenä Von Trimbach, H. Hannß David von Trimbach, des ältern GAStStr und burgers allhier mit Fr. Anna Barbara geb. Hohein ehelich erziehlter tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin unter assistentz gedachten ihres Vaters wie auch H. Jacob Hohe auch gartners allda und E E Kleinen Raths alh. alten beÿsitzers dero H. Schwagers und Hans David von Trimbach des jüngern auch gartners daselbsten Ihres ältesten bruders, ane dem andern theil
Actum Straßburg Montags den 16. Januarÿ 1758. [unterzeichnet] Johann Friedrich Siegfried Als hochzeiter, Maria Magdalena von Trienbach als hochzeiterin (i 7081)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 215-a, n° 3)
1758. Dom. Pasch. et I. post Pasch. proclamati, Mittw. d. 5. Aprilis copulati Joh: Friderich Sigfridt, lediger pflästerer u. b. h. l. H. Joh: Friderich Sigfridt des Stadt Pflästerers b. h. l. ehel. Sohn u. Jgfr. Maria Magdalena Joh: Peter von Trienbach des gartners u. b. h. l. ehel. tochter (i 220)

Jean Frédéric Siegfried hypothèque la maison au profit du jardinier Abraham Reibel

1793 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 261
bu. Johann Friedrich Sigfried der pflästerer
in gegensein bu. Abraham Reÿbel des gartners – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung ane der vorstatt Steinstraß, gelegen mit N° 38 bezeichnet einseit neben bu. Bösinger dem metzger, anderseit neben ein Allmendgäßel
enreg. 10.4.

Marie Madeleine Triembach veuve de Jean Frédéric Siegfried et ses trois enfants vendent la maison au marchand de chanvre Philippe Jacques Hæussler et à sa femme Marie Salomé Lentz

1801 (23 prairial 9), Strasbourg 5 (11), Not. F. Grimmer n° 914
die bürgerin Maria Magdalena Trienbach weÿl. des bürgers Friedrich Siegfried Pflästerers Wittib beÿständlich des bürgers Friedrich Siegfried des Caffesieders ihres Sohns, ferner gedachter bürger Siegfried in seinem eigenen Namen, ferner der bürger Daniel Siegfried Meelhändler so dann die bürgerin Magdalena Siegfried weÿl. des bürgers Friedrich Schiff beckers Wittib beÿständlich vorgemelten ihres bruders Daniel Siegfried
bürger Philipp Jacob Häußler dem hanfhändler und Sailer und bürgerin Maria Salome Lentz
Eine behausung bronen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstras N° 38, einseit neben Benjamin Bösinger dem Metzger anderseit ist ein Eck vornen einem nicht durchgängigen Gäßlein ausmachend und hinten auf den bürger Branz dem Meelhändler, welche behausung der Verkäuferin Vater und respective Ehemann weÿl. bürger Johann Friedrich Siegfried zufolg Verschreibung de 23. feb. 1786 in der C. C. Stub passirt, von auch weÿl. Johann Jacob Ziesig gewesten sattlers Kinder und Erben eigenthümlich ane sich gebracht – um 5000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 158 du 1 mess. 9

Le cordier Philippe Jacques Hæussler épouse en 1784 Marie Salomé Lentz, fille de marchand de grains : contrat de mariage, célébration
1784 (7.9.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 86
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Meister Philipp Jacob Häußler, der ledige Seiler, weiland Leonhard Häußler, des auch gewesenen Seiler Meisters und Burgers hieselbsten mit Frauen Maria Elisabetha gebohrner Werlenin deßen hinterbliebener Wittwe ehelich erzeugter seiner Mutter Wie auch inter Verbeÿstandung Meister Heinrich Drapp, des ebenfälligen Seilers und burgers dahier, als annoch ohnentledigten deßen vogts, als Hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr und Tugendreiche Jungfer Maria Salome Lenzin Weiland Herrn Johann Daniel Lentz, geweßenen Meel: und Gekörnhändlers, auch burgers allhier mit Fraun Maria Margaretha gebohrner Lixin, deßen nachgelaßener Wittwe, ehelich erziehlte Tochter, in Gegenwart und mit Consens nächstgemelter ihrer Mutter, wie auch unter assistentz Hn Joh: Lenz des gleichfalls Meel: und Gekörns händlers auch burgers dah: dero Vormunds und resp. Oncle, als Hochzeiterin am andern theil
So gewesen Straßburg auf Dienstag den 7. Septembris Anno 1784 Nachmittags [unterzeichnet] Philipp Jacob Häußler als hochzeiter, Maria Elisabethta häußlerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54)
1785 sind Dominica post festum Circumcisionis et prima post Epiphanias in unserer Kirch proclamirt, und Montag den 10. Jänner copulirt worden Philipp Jacob Häußler led. Seiler meister und burger alhier, weil. Leonhard Häußler gew. Seiler meisters und burgers alhier mit Fr. Maria Elisabetha geb. Wehrlerin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Salome, weil. Johann Daniel Lentz gew. Meelhändlers und burgers alhier, mit Fr. Maria Margaretha geb. Lixin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob häußler hochzeiter, Maria Salome Lentz als hochzeiterin (i 46) Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 183-v)

Le cordier Philippe Jacques Hæussler habite au 75, Faubourg blanc en 1789.
1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Mauresse
n° 217 – I. fauxb. blanc 75, Hausler, Philippe Jacques, cordier

Philippe Jacques Hæussler meurt en 1813 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 6 908 francs, le passif à 16 881 francs

1813 (1.12.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7968
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Haeussler marchand cordier décédé le 4 septembre dernier – à la requête de Marie Salomé Lentz la veuve agissant tant en son nom qu’en qualité de mère et tutrice légale de Charles Frédéric Haeussler son fils garde d’honneur au deuxième régiment, Marie Salomé Haeussler fille majeure, Marie Elisabeth Haeussler épouse de Jean Georges Guirsching officier retiré, Frédérique Philippine Haeussler majeure, en présence de Léonard Lentz cordier tuteur – Contrat de mariage Me Lauth 7 septembre 1784
dans la maison fauxbourg de pierre n° 38
communauté meubles 1908 fr
immeuble, une maison avec pompe, trefond et toutes ses autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de Pierre n° 38, d’un côté faisant le coin d’une impasse, d’autre la femme Benjamin Boesinger boucher, devant la rue, derrière le Sr Hodel jardinier – acquis de la veuve et héritiers Frédéric Siegfried, paveur, suivant contrat reçu Me Grimmer le 23 prairial 9, estimée 5000 francs
toral de l’actif 6908 fr, passif 16.881 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 10 du 8.12.

Les héritiers Hæussler vendent la maison 9 000 francs au cordier Philippe Henri Ammel et à sa future épouse Elisabeth Hammann

1817 (2.10.), Strasbourg 7 (58), Not. Stoeber jeune n° 3240
1. Marie Salomé Lentz veuve de Philippe Jacques Haeussler, cordier usufruitière des biens de son mari suivant contrat de mariage passé devant Me Lauth le 7 septembre 1784, 2. Marie Salomé Haeussler fille majeure, 3. Marguerite Elisabeth Haeussler épouse de Jean Georges Girsching officier retiré, Chevalier de la Légion d’Honneur, 4. Frédéric Philippe Haeussler majeur, 5. Charles Frédéric Haeussler cordonnier, héritiers de leur père, suivant inventaire de la succession dressé par Me Wengler le 1 décembre 1813
à Philippe Henri Ammel, cordier, et Elisabeth Hamann majeure, futur époux
une maison, puits, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au faubourg de pierre n° 38, d’un côté la succession Benjamin Boesinger, d’autre faisant le coin d’un cul de sac, devant la rue, derrière la propriété du Sr Hodel – à la veuve la moitié aux enfants l’autre moitié, acquis de Marie Madeleine Trienbach veuve de Frédéric Siegfried, paveur, Frédéric Siegfried cafetier, Daniel Siegfried marchand farinier, Madeleine Siegfried veuve de Frédéric Schiff boulanger, suivant contrat de vente passé devant Me Grimmer le 23 prairial 9, ledit Siegfried a acquis cette maison des enfants héritiers de Jean Jacques Ziesig, sellier, à la Chambre des Contrats de cette ville le 23 février 1786 – avec un chaudron à lessive – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 15 du 10.10.

Natif d’Ittenheim, Philippe Henri Ammel épouse en 1818 Elisabeth Hammann fille d’un vigneron de Westhoffen
Mariage, Ittenheim (n° 1)
Acte de mariage célébré le 24 janvier 1818. Philippe Henri Ammel, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 novembre 178(9) à Ittenheim, domicilié à Ittenheim, Cordier, fils de Charles Frédéric Ammel, rentier à Ittenheim ci présent et consentant et de Marie Marguerite Renchert, ci présente et consentante, et Marie Elisabeth Hammann, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 septembre 179(4) à Westhoffen, domiciliée à Westhoffen, fille de feu David Hammann, vigneron à Westhoffen, décédé le 8 mars 1794 et de feu Elisabeth Gall décédée le 23 juillet 1798 (signé) Philipp Ammel, Elisabeth Hammann (i 2)

Registre de population 600 MW 116, p. 629
Faubourg de pierre suite, N° 38 (Ammel propriétaire)
Ammel, Philippe, 1789, Ittenheim, Cordier, M, (entré dans la commune) 7.bre 1817, auparavant Ittenheim, (entré dans le logement actuel) 26 may 1818
id. née Hamann Elisabeth, 1794,Westhoffen, Epouse (idem)
Charles Auguste, 16 may 1825 Strasbourg, fils
Philippe Henri, 30. 9.br 1829 id. – 18 Dec. 1829 décédé

Philippe Henri Ammel et Elisabeth Hammann hypothèquent la maison au profit du pasteur Frédéric Auguste Gérard Müller

1854 (27.3.), Strasbourg 9 (105), Not. Becker n° 6301
Ont comparu M. Henri Philippe Ammel, cordier, et Dame Elisabeth Hammann son épouse qu’il autorise spécialement à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Auguste Gérard Müller pasteur demeurant au Klingenthal commune de Boersch arrondissement de Schlestadt, 2000 francs
Hypothèque. Une maison avec puits, cour et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg au faubourg de pierres N° 38, tenant d’un côté au Sieur Wescher autrefois aux héritiers de M. Hoffherr de l’autre côté à un cul de sac dont elle forme le coin, par derrière à la propriété de M. Hodel jardinier feuriste. Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils ont acquis conjointement la dite maison avec ses dépendances de Dame Marie Salomé Lentz veuve du sieur Philippe Jacques Haeussler vivant cordier à Strasbourg, de dlle Marie Salomé Haeussler fille majeure, de De Marguerite Elisabeth Haeussler épouse du sieur Jean Georges Girsching officier retiré membre de ml légion d’honneur, de dlle Frédérique Philippine Haeussler fille majeure et du Sr Charles Frédéric Haeussler cordier, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Stoeber le jeune ci devant notaire en lad. ville le deux octobre 1817, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 98 n° 6. Que ladite acquisition a été faite pour le prix de 9000 francs (…)
Etat civil des débiteurs et situation hypothécaire. Les débiteurs déclarent sous les peines de la oi qu’ils ont dit bien connaître 1. qu’ils sont mariés en premières noces et quavant leur unions ils n’avaient contracté d’autre mariage (…)

Philippe Henri Ammel et Elisabeth Hammann vendent la maison 12 000 francs au marchand épicier Michel Deschler et à sa femme Rosalie Laas

1856 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 650 (2795) n° 6
Marie Léon Chaveheid à Bischheim au Saum
Sont comparus Monsieur Henri Philippe Ammel, cordier, et Elisabeth Hammann sa femme qu’il autorise aux effets ci après, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg faubourg de pierres numéro 38 (avoir vendu)
à Monsieur Michel Deschler épicier et à Rosalie Lass sa femme qu’il autorise aux effets ci après, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison d’habitation avec dépendances sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 38 tenant d’un côté à M. Wescher et d’autre côté à une impasse dont elle forme le coin et par derrière à Monsieur Hodel jardinier. Plus trois fourneaux en faïence et les pots de fer d’économir avec la platine.
Les vendeurs ont acquis ledit immeuble de Marie Salomé Lentz veuve de feu Philippe Jacques Heussler vivant cordier à Strasbourg et des héritiers de celui-ci en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le deux octobre 1817 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 octobre suivant volume 98 n° 6 moyennant le prix de 9000 francs (…)
La présente vente a été faite sous les conditions suivantes (…) 4) Les vendeurs d’interdisent de commencer dans le faubourg de pierres un autre commerce de cordages et de corderie, les acquéreurs seuls auront le droit de continuer le dit commerce. 5) Les acquéreurs pourront commencer leurs constructions de la boutique pour entrer en jouissance à la St Michel des le premier septembre prochain – moyennant la somme de 12.000 francs (…)
à la sûreté et garantie de la présente obligation en principal intérêts et frais les débiteurs affectent et hypothèquent spécialement l’immeuble ci-dessus acheté. Sont intervenus Monsieur Ferdinand Laass cultivateur et Catherine Bornert sa femme qu’il autorisé aux effets ci après demeurant et domiciliés à Reichstett, lesquels ont déclaré de constituer caution pour les conjoints débiteurs
Dont acte fait lû et interprété à Bischheim au Saum en l’étude l’an 1856 le 22 juillet

Natif d’Innenheim, Michel Deschler épouse en 1852 à Reichstett Rosalie Laas qui en est originaire
Mariage, Reichstett (n° 6)
Le 30 août 1852, Acte du mariage de Deschler, Michel, âgé de 29 ans, né à Innenheim, Bas Rhin, le 29 septembre 1822, commis négociant à Strasbourg, fils légitime majeur de Deschler, Michel, âgé de 56 ans, cultivateur à Innenheim ci présent et consentant, et de feue Jehl Catherine domiciliée à Innenheim y décédée le 25 octobre 1823
et de Laas, Marie Rosalie, âgé de 23 ans, née à Reichstett le 23 mars 1829, domiciliée à Reichstett, fille légitime majeure de Laas, Ferdinand, âgé de 64 ans, laboureur domicilié à Reichstett ci présent et consentant, et de Bornert Catherine, âgé de 53 ans, domiciliée à Reichstett, ci présente et consentante (signé) Laas, Deschler (i 4)

Michel Deschler meurt en 1868 en délaissant trois enfants. La maison ne figure plus à son inventaire

1869 (2.2.), Me Roessel
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Deschler, vivant tisserand, et Marie Rosalie Laas son épouse à Strasbourg et de la succession dudit Sr Deschler décédé le 12 décembre 1868
dressé à la requête de 1) la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Chaveheid notaire à Bischheim le 20 juillet 1852 et comme mère et tutrice naturelle de Mathilde, Michel et Anne Deschler
acp 580 (3 Q 30 295) f° 63 du 9.2. (succession déclarée le 8 juin 1867)
Communauté, mobilier 740, argent 500, garde robe 76
(vacation du 1 juin
acp 583 (3 Q 30 298) f° 44-v du 3.6.
Communauté, un are de vignes ban d’Innenheim canton in den Steinen
Renonciation par la veuve à la somme de 1000 francs à elle constituée par son contrat de mariage


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.