Jean Georges Ruff, potier, et (1683) Anne Marguerite Notter – luthériens


Fils du potier Michel Ruff et de sa femme Elisabeth Ott, Jean Georges Ruff fait son apprentissage auprès de son beau père potier Thomas Berghoffer de novembre 1671 à novembre 1674. Il devient tributaire chez les Maçons le 15 septembre 1683 en reprenant la place de son père puis épouse en octobre de la même année Anne Marguerite Notter, fille du cordonnier Jean Ulric Notter.
D’après l’affaire portée devant les Quinze en mai 1700, Jean Georges Ruff mène une vie oisive et dissolue qui l’amène trois ans auparavant à s’engager dans la compagnie du capitaine Trustett où il ne reste de quelques jours, ce qui ne l’empêche pas de prétexter de son service armé quand il reçoit les convocations du corps de métier. Il hérite d’une cousine six mois auparavant. Le prévôt de la tribu lui demande alors de régler ses arriérés de cotisations, ce qu’il omet de faire en proférant injuries. Les Quinze lui donnent un délai pour s’acquitter de ses dettes en exigeant qu’il présente ses excuses et règle les frais de procédure. Jean Georges Ruff prétend quelques mois plus tard que le corps de métier ne se conforme pas à la décision ci-dessus mais les potiers répliquent que c’est au contraire Jean Georges Ruff qui ne s’y conforme pas. Jean Georges Ruff remet un acompte aux Maçons en juillet 1701. Sa femme demande à deux reprises en 1705 l’admission de son mari épileptique à l’hôpital. L’assemblée rejette la demande mais lui accorde un subside que devra verser l’aumône Saint-Marc.

Maison en propriété
1687 et 1695, rue Sainte-Madeleine (IX 149, actuel n° 10)


Signatures de Jean Georges Ruff et marque de sa femme au bas de l’acte d’achat passé à la Chambre des Contrats en 1687 (cote KS 557, f° 640 v°)


Jean Georges Ruff fait son apprentissage auprès de son beau père potier Thomas Berghoffer de novembre 1671 à novembre 1674

1671, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 90) Freÿtags den 17. Novembris A° 1671
Thomas Berghoffer stellt für Hannß Georg Rueffen seinen Stieff Sohn vnd Andreas Haffners seines Vogts Ihne daß Haffner handwerckh dreÿ Jahr lang Zue Lernen, vndt gehet die Zeith ahn auff Weÿhenachten A° 1671. und endet sich auff gemelten Termin A° 1674. Zahlt diener geldt, 15 ß

(f° 138-v) Freÿtags den 11. Decembris 1674
Thomas Berghoffer schlegt ledig hannß Georg Rueffen seinen Stieff sohn, vndt seind beede theil mit einander Zufrieden. Erkandt, willfahrt, Zahlt diener gelt 13 ß

Le compagnon Jean Georges Ruff travaille chez Léonard Müller

1683, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 161) Sambtags den 27. Februarÿ 1683 – (Folgende Gesellen seind heüt dato eingeschrieben Worden und haben das Jurament abgelegt)
hannß Georg Rueff, Von Straßburg, beÿ Leonhard Müller

Jean Georges Ruff devient tributaire chez les Maçons le 15 septembre 1683 en reprenant la place de son père Michel Ruff

(f° 172-v) Mittwochs den 15. Septembris Anno 1683 – hannß Georg Ruff, der haffner und burger alhier Weÿland Michael Rueffen, des haffners und burgers allhier nunmehr seeligen ehelicher Sohn, producirt Stallschein Vom 6. Septembris Anno 1683. und bitt Ihme dießer Zunfft und seines Vatters seeligen recht mitzutheilen. Erkand, gegen erlag der Gebühr Willfahrt, Erlegte darauff Vor seines Vattrs Recht 5. ß d

Jean Georges Ruff épouse en octobre 1683 Anne Marguerite Notter, fille du cordonnier Jean Ulric Notter : contrat de mariage, célébration

1683 (13. 7.br), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Meister Hannß Georg Ruffen dem ledigen Kachler undt burgers allhier als dem Herrn hochzeiter an Einem,
So dann der tugendsamen Jfr. Anna Margaretha weÿland deß Ehrsamen und bescheidenen Hannß Ulrich Notters deß Schuhmachers undt burgers alhier in Straßb. hinderlaßen ehelicher Jungfr. Tochter als der Hochzeiterin andern Theils
Verhandemt in Straßb. Montags den 13. 7.br st. n. A° 1683. [unterzeichnet] Hans Jörg ruff als hochzeiter, Hanß Bardtel Notter Als vogt

Mariage, Temple-Neuf (luth. n° 53)
1683 – Zum 2 mahl hannß Georg Ruff der Kachler, Weiland [Micha]el Ruffen auch Kachlers u. Burgers alhier nachgelaßener ehl. S., Jgf. Anna Margaretha Weiland hans Ulrich Notters gewesten Schumachers u. Burgers alhier nachelaß. ehel. T. Montag den 8.ten 8.bris Zum Predigeren (i 118)

Jean Georges Ruff porte le 29 mai 1700 devant les Quinze une affaire qui l’oppose au corps de potiers. Il déclare que les circonstances dues à la guerre l’ont mené trois ans auparavant à s’engager dans l’armée et que depuis son retour le corps des potiers l’empêche d’exercer son métier, bien qu’il ait présenté son chef d’œuvre et qu’il ait prêté les serments d’usage. Le Corps des potiers déclare que le plaignant a mené une vie oisive et dissolue avant de s’engager dans la compagnie du capitaine Trustett où il n’est resté que quelques jours, ce qui ne l’a pas empêché d’alléguer qu’il soit en service armé quand il recevait les convocations du corps de métier. Après que Jean Georges Ruff a hérité d’une cousine six mois auparavant, le prévôt de la tribu lui a demandé de régler les arriérés de cotisations, ce qu’il a omis de faire. Le corps des potiers a décidé de sanctions tant que le plaignant qui se montre entêté et injurieux n’aura pas réglé ses arriérés.
Jean Georges Ruff répond qu’il n’a pas payé ses droits faute de moyens et que le corps de métier s’est montré injurieux envers lui. Les potiers donnent des preuves de leurs allégations et déclarent que le plaignant aurait dû s’adresser à eux au lieu d’ouvrir une procédure qui leur occasionne des frais. Jean Georges Ruff répond que le consul Stædel lui a recommandé de s’adresser directement aux Quinze. La commission estime le 2 juillet qu’il y a lieu de renvoyer l’affaire au corps de métier, de donner au plaignant un délai pour s’acquitter de ses dettes, d’exiger qu’il présente ses excuses et règle les frais de procédure.
Jean Georges Ruff revient le 11 septembre se plaindre que le corps de métier ne se conforme pas à la décision ci-dessus. Les potiers répliquent que c’est au contraire Jean Georges Ruff qui ne se conforme pas à la décision, qu’il prend en outre des clients à d’autres potiers au mépris du règlement. Ils déclarent que le sénateur Schlitzweg peut témoigner de l’obstination du plaignant et de sa femme. La commisson estime que Jean Georges Ruff qui s’est limité à présenter ses excuses doit tout d’abord se conformer à la précédente décision des Quinze.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Hans Georg Ruff Ca. E. E. Meisterschafft der Kachler
(f° 185-v) Sambstags den 29. Maÿ – Hans Georg Ruff burger und Kachler alhier Cit. Per Sched. E. E. Meisterschafft der Kachler Obermeister prod. unterthäniges memoriale und bitten wie inhalts. H. Citatus præs. bittet copiam producti, vndt Zu seiner Verantwortung Zeit 14. Tag. G. will copiam und Zeit 8 Tag zulaßen. Erk. wird gebettene copia und T. Ord. willfahrt.

(f° 204) Sambstags den 11. Junÿ 1700. – Hans Georg Ruff Ca. E. E. Meisterschafft der Kachler
Hans Georg Ruff der Kachler prs G. Cit E. E. Meisterschafft der Kachler, erholt prod.tum vom 29. May und will darauff erklärung vernehmen. K. Cit. præs. als* produciren unterthänigen abgenöthigten Gegen bericht juncto petito. G. bittet dießes prod. copia und Zeit 8 Tan. Obtinuit.

(f° 225-v) Sambstags den 26. Junÿ 1700. – Joh: Georg Ruff Ca. E. E. Meisterschafft der Kachler
G. noîe Joh: Georg Ruff des Kachlers Cit E. E. Meisterschafft der Kachler, wider Gegentheiliges prod.tum vom 12. hujus sagt man dißeiths per generalia erhohlt dißorthig productum, und bittet Zu abschneidung weitläuffigkeit und einziehung mehrern berichts, deputationem. Nemine Comparente berufft man sich auff den Botten. Hic refert, daß gegentheilen das Gebott verkündiget worden seÿe. Erk. an die Obere Handwerckhs. gewießen.

(f° 228-v) Freÿtags den 2. Julÿ 1700. – Hans Georg Ruff Ca. E. E. Meisterschafft der Kachler
Iidem [Obere Handwercks herren] per Herrn Friden, es habe Hans Georg Ruff burg. und Kachler alhier ohnlängst wider E. E. Meisterschafft der Kachler ein unterthäniges Memoriale, so abgelesen worden, übergeben undt darinnen angebracht, wie daß die vorgeweßene schwehre undt betrübte Kriegs Zeiten und andere unglücksfälle ihne, vor ohngefehr 3. jahren in solche noth und armuth getrieben, daß er sich in Königl: Kriegs dienst habe begeben, und also sein handwerckh eine zeit lang verlaßen müßen, nach dem aber beÿ erfolgtem lieben frieden, Er sich wider aus ged: Kriegs diensten heraus gewickelt vndt sein handwerckh zu treiben widerumb in standt gesetzt, E: E: Meisterschafft der Kachler aber, umb erwehnter ursachen willen, ohngeachtet Er im burger Recht bißhero erhalten auch vormahls sein meisterstückh verfertiget, und alle præstanda præstirt, ihme sein Handwerckh aller orthen Zu Sperren suche, vndt Ihme, ohne einige ursach aus dem Marckhloß, außgeschloßen, alß wolte Er unterth. Gebetten haben, den ged. befehl Zu ertheilen, daß E. E. Meisterschafft der Kachler Ihne, sowohl Zur Meisterschafft, als Zu dem Marckhlooß und anderem handwercks Recht wider admittiren solte.
Worauff E. E. Meisterschafft der Kachler, einen schrifftlichen Gegenbericht, so Herr Freid auch abgeleßen überreichet, und darinnen remonstrirt, daß die vorgeschützte schwehre betrübte Zeiten, Klagenden Ruffen, von seinem Handwerckh gantz nicht, sondern vielmehl sein liederliches leben undt Müßigang, davon abgehalten habe, wie Er dann auch in solchen seinen geführten Luder, auff einer Zeit wegen vielen eingenommenen weins, und Gottes vergeßenheit, sein weib einem Andteren habe verkauffen wollen, und darüber sich Zwar in Königl. dienst unter des geweßenen Hrrn Haubtmann Tristetts Compagnie alhie begeben, aber nur etliche tag darunter verblieben, sich folglichen wider Looß gemacht, und seinem Vorigen liederlichen leben wider angehangen, auch wann man [f° 229] Ihme auff der Statt Stall, E. E. Zunfft oder vor das handwerck gebotten, sich alle Zeit mit einem Soldaten dienst excusirt und den Gebotten ungehorsam geweßen, undt keine Gebühren bezahlt habe, biß vor ohngefehr einem halben jahr, als er eine Baaß Geerbt, da er sich mit der Statt Stall gegen Pfenningthurn Zinßen abgefunden und einen Newen Stall zedul an die Zunfft erhalten, worauff der Herr Oberherr befohlen, daß wan ged. Ruff seine, von 7. Jahren her *chschuldige Stuben und Huthen gelter, abrichten, undt sich mit dem handwerck gebührendt abfinden, undt Selbiges Contentirt würde, Er, wie andere Zünfftige wider gelesen, undt geachtet werden solte, Es habe aber Selbiger, es bißhero nur Verwehrt und Erzwingen wollen, daß man sich nach seinem trotzigen Kopff richten solle, alßo daß die gantze sach nur darauff beruhe, daß Er sich beÿ E. E. Gericht einfinde, seine Stub: und huthengelter erlege undt alßdann der Meisterschafft wegen außgestoßener schimpfff und ehrenrührigen wortten Satisfaction gebe, auff welchen fall, ihme weder das handwerck, noch der Marck versperrt werden würden, mit angehanckter unterthänigen Bitt ged. Ruffen so lang abzuweißen, biß er obigem allem ein vollkommenes vergnügen geleistet, vnd dieße muthwillig Causirte Cösten, ihnen wieder bezahlt haben werde.
Auff beschehene Remission habe man nicht ermangelt die sach zu examiniren und die Parthen anzuhören, da dann Ruff, wegen der Stub: und Huthengelter sich entschuldiget, daß er aus mangel der mittel selbige nicht habe bezahlen können, 2.tens aber die geklagte außgestoßene schimpffliche reden wider E. E. Meisterschafft nicht gestehen wollen, sondern vorgegeben, d. Selbige, Ihne sehr gescholten hette, Worauff im nahmen der Meisterschafft Paulus Heiger et Cons. geantwortet, daß Ruff vor 7. Jahr das Stuben vnd Huthengelt schuldig seÿe, welches à 8 ß in summa 5 fl 6 ß antreffen vnd alß man [f° 229-v] Ihme solche jüngsthin, vor E. E. Gericht gefordert, derselbe verächtlicher weiß gesagt habe, daß er nicht gewußt habe, daß es derumb zu thun seÿe, sonsten Er das gelt gleich mit gebracht haben wollen, (2.) sich habe verlauthen laßen, daß die Meisterschafft der Kachler keine tabackpfeiff werth were, (3.) bißhero jmmer ungehorsam geweßen, und den Gebotten nicht passirt, sondern allezeit sein Soldaten wesen vorgewandet habe, dabeneben Sie (4.) versichert, daß wan derselbe sich beÿ dem Obermeister angemeldet hette, die sach gleich außgemacht worden were, so Er aber nicht gethan und hingegen der Meisterschafft, dieße ohnnöthige unkösten welche sich auff 3. fl 2 ß 8 d belauffen, verurachet habe, anbeÿ Gebetten, denselben Zu deren erstattung anzuhalten.
Auff welches Ruff geantworttet, daß er sich beÿ dem verstorbenen Oberherrn, Herrn Ammr. Städel seel. wie auch deßen Sohn Herr Rathh. Städel angemeldet, welche ihme beditten daß Er vors handwerckh Zu gehen nicht nöthig habe, sondern sich gleich beÿ Mgherren anmelden solte. Worüber Jene replicirt, daß wann derselbe wegen der außgestoßenen schimpfflichen Reden nur 5 ß gegeben, oder umb Gnad Gebetten hette, Sie vielleicht damit Zu frieden Geweßenen were.
Solchemnach habe man auff seithen der Herren Deputirten davor gehalten, daß die Sach wiederumb an E. E. Zunfft Gericht gewießen vnd daselbst außgemacht, (2) Ihme Ruffen, zu abrichtung seiner schuldigen Stuben vnd Huthen gelter, eine gewiße Zeit gesetzt vnd (3) wegen der außgestoßenen schelttwortten derselbe dem Handwerckh vor E. E. Gericht eine Abbitt zu thun, und auch die auffgegangene unkosten Zu bezahlen angehalten werden könte, allein stünde die approbation Zu Mghherren. Erkandt, bedacht beliebt.

(f° 313) Sambstags den 11. Septembris 1700. – Hans Georg Ruff Ca. E. E. Meisterschafft der Kachler
G. noîe Hans Georg Ruffen ders Kachlers Cit E. E. Meisterschafft der Kachler, Principalis Klagt, daß Gegener Mghherren Ohnlängst ertheilten bescheidt nicht nachkommen wollen, bittet deßwegen selbige u deßen parition, Obrigkeitl. Zu vermögen. K. Cit. præsentes invertiren die Klag und sagen deß Vielmehr Kläg. sich dem ergangenen Bescheid widersetzt habe, bitten deßwegen Zu mehrem bericht Deputationem gn. Zu erkennen, et relatione factâ Ihne Zur parition anzuhalt, ref. exp. G. mag deputationem wohl leiden erhohlet aber priora. K. similiter. Erk. ut supra [deputation an die Obere Handwerckshh. willfahrt]

(f° 329) Freÿtags den 24. Septembris 1700. – Hans Jacob Ruff Ca. E. E. Meisterschafft der Kachler
Iidem [Obere Handwercks herren] per Herrn Friden, es habe Hans Jacob Ruff burger und Kachler alhier, in einem gehaltenen Recess geklagt, daß E. E. Meisterschafft der Kachler, Mghherren jüngst ertheilten bescheidt keine parition leisten wollen, und gebetten, Selbige dazu obrigk. Zu vermögen. Worüber Jene replicirt, daß Kläger ged. Bescheidt nicht nachgelebe, und zu einziehung mehreren Berichts umb eine deputation Gebetten, so auch willfahrt worden, vndt alß man darauff die Parthen vorbeschieden vndt dem Klagend. Ruffen gefragt, worinnen dann seine Klag bestehe? habe derselbe gesagt, daß die Meisterschafft ihne nicht in das Looß nehmen wolle, vnd anstatt daß Sie den bescheidt pariren solte; ihne vmb 15. ß gestrafft habe. Im nahmen E. E. Meisterschafft aber seÿen erschienen Paulus Heyger und Hans Jacob Schweickart welche berichten, daß Kläger den bescheid nicht pariren wolle, und was das looß betreffe, solches nur Zweÿmahl des Jahrs als auff Johannis Baptæ und weÿhenachten Geschehe, bis dahin der Kläger, Gleich wie andere, auch wartten müßte. (2.) vemög articul keiner der andern, beÿ straff eines Pfundt d die Kundten abspannen solle, welches Kläger thue, dabeneben derselbe sich sehr trutzig erzeügt, deme doch an statt 1. lb d nur 15 ß. angesetzt worden seÿen (3.) Herr Rathh. Schlitzweg vndt Herr Mergilet attestiren könten, wie trotzig der Kläger sich beÿ E. E. Gericht erstellet habe. Es hette aber Kläger negirt iemandten einiges Kunden abgspannen Zu haben, und gesagt daß er ohne gesell sich nicht ernehren könte. Auff welches die Meisterschafft regerirt, daß sie dem Kläger nichts im weeg zu legen vorlaug. wann er sich nur wie ein anderer Meister auff führte, vndt habe herr Rathh. Schlitzweeg seithero beÿ dem protocolle berichtet, daß Ruff Zwar beÿ Gericht erschienen, aber nichts erlegt habe, undt alß man ihme Zugemuthet die hand Zu geben und anzugeloben den Ordnungen vnd Gebotten gehorsam zu seÿn, derselbe undt sein Fraw sich sehr trotzig erzeügt, undt sich nicht hetten submittiren wollen, sondern davon gegangen seÿen.
Wobeÿ man sich errinnert daß der jüngste bescheidt vom 2.ten July dahin gegangen, daß Ruff beÿ Gericht die außständige Stub: undt huthen: gelter bezahlen vndt derentwegen leidentl. termin begehren, dem Handwerck eine abbitt thun, und die auffgeloffene unkosten der 3. lb 2 ß erlegen solle, deme Er, außer der Abbitt bißhero nicht parirt habe, daß beÿ dießer Sach nichts Zu thun seÿe, ehe und bevor der Kläger den vorigen bescheidt parition geleistet haben werde, vndt wann er solche gethan, und nachgehendts wegen des Looßes vnd gesellens etwan zu klagen haben würde, er sich alß dann wieder Anmelden solte, stünde femnach Zu MGHheern, ob Sie solchen bedacht approbiren, oder anders erkennen wollen. Erkandt, Bedacht Gefolgt.

La tribu des Maçons cite en juillet 1701 Jean Georges Ruff à comparaître au sujet des arriérés à régler. il remet 10 sols. Le conseil l’engage à s’acquitter régulièrement de la même somme jusqu’à ce que sa dette soit éteinte. Jean Georges Ruff fait des difficultés pour régler les 5 sols à l’huissier pour lui avoir porté une convocation trente ou quarante fois.

1701, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 171) Diengstags den 5.ten Julÿ 1701. – Hannß Georg Rueff Würdt wegen seiner Extanzen abermahlen vorbeschieden, beclagter oder Vielmahr Citirter, offerirt jetzmahls 10. ß zuerlegen und den rest noch alßo ferner nach und nach.
Erkandt daß die 10. ß Zwahr uf solche weiß angenommen werden sollen, künfftighin aber solle Er ohnfehlbar quartaliter allemahl wider 10. ß biß Zu gäntzlicher Bezahlung abzurichten schuldig sein, dabeneben aber dem Büttel vor viefältige gebott 5 ß da Ihme doch wohl 30. oder 40. mahl gebotten worden, sein solle, citirter Verspricht demjenigen noch zukommen, außer der 5 ß Vor den Büttel, weßwegen Er mit H. oberherr reden will.

La femme de Jean Georges Ruff demande le 12 janvier 1705 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’admettre son mari à l’hôpital. Le syndic royal déclare que Jean Georges Ruff mérite commisération mais que l’hôpital n’est pas enclin à accepter les épileptiques. L’assemblée rejette la demande mais lui accorde un subside que devra verser l’aumône Saint-Marc

1705, Conseillers et XXI (1 R 187, 188)
Joh: Georg Rueff vmb auffnahm in den Spittahl. 307.
1704 Conseillers et XXI (1 R 187) Joh: Georg Rueff vmb auffnahm in den Spittahl. 307.
(p. 306) Montags den 12.ten Januarÿ 1705 – G. Ersch. Johann Geörg Rhuffen des burg. vnd Haffners allhier Eheliche haußfraw prod. Recommandations schein mit unterthänigen bitt Ihren Ehemann in ansehung der in prod. schein enthaltenen Motiven in allhießigen Hospital gnädig Zu recipiren.
H. sÿndicus regius votirt hierauff vnd meldet, es were nicht ohn daß dießer burger in ansehung seines beschwehrlichen vnd elendten Zustandts Mghh. Commiseration würdig seÿe, allein es were bekannt was für großen difficultäten mann bis anhero geacht habe, Persohnen so mit der fallendten sucht behafftet seÿndt in allhießigen hospital Zu recipiren vndt hatte Er darvor gehalten, daß der Implorantin ein zu verpflegung Ihres ehemanns erglöckliches wochentliches allmoßen Von St: Marx gereicht werden Könnte.
Erk. wirdt Implorantin mit Ihrem begehren pt° receptionis Ihres ehemanns in allhießigen hospital abgewießen, es solle Ihro er ein wochentlichen Allmoßen Von St: Marx gereicht undt gegeben werdten.
H. Rathh.. Randenrath, H. Rathh. Kübler.

La femme de Jean Georges Ruff réitère sa demande en décembre 1705. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui font la même réponse

1705 Conseillers et XXI (1 R 188)
Joh: Georg Ruff vmb auffnahm in den Spittahl. 283.
(p. 283) Sambstags den 19.ten Decembris 1705. – K. Ersch. nôe Johann Geörg Rhuffen burgers vndt Kachlers allhier deßen haußfraun, weÿllen Ihr mann gantz erarmet Vndt mit dem fallendten Siechten behafftet, auch zu weÿllen wie Toll vndt vnsinnig raßur als bittet Sie Unterthänigst Ihren auff beÿgehandts attestata in allhießigen Hospital auffzunehmen.
Erk. wirdt Implorantin mit Ihrem behegren ab: vndr ahn die Hhrn Pflegere Zu St.Marx gewießen.
H. Rathh. Walther, Vndt H. Rathh. Nauendorff.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.