9, Marais Vert


Marais Vert n° 9 – II 61 (Blondel), N 151 (cadastre)

Maison arrière, maître d’ouvrage Philippe Henri Kuster vers 1760
Démolie en 1845 pour établir le débarcadère du chemin de fer


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et cour H, îlot 35 (© Musée des Plans-relief)

La maison appartient avant 1728 à des paysans de Pfulgriesheim. Elle se trouve en face de la cour aux Chiens (Hundshoff) et à côté de la maison appartenant à l’Eglise Rouge appelée maison d’Etape (Tapphoff) au XVIII° siècle. Le menuisier Conrad Zinck acquiert en trois fois entre 1728 et 1736 les parties divisées de la maison à trois étages. Le plan-relief de 1727 montre que le bâtiment sur rue n’occupait que la partie ouest du terrain. La veuve de Conrad Zinck et ses cinq enfants empruntent en 1750 de l’argent pour pouvoir construire un nouvel étage. Le revendeur Philippe Henri Kuster et Marie Salomé Zinck construisent à leurs frais dans la cour un nouveau bâtiment à deux logements qui leur est attribué lors du partage verbal mis par écrit en 1768. Susanne Madeleine Zinck veuve du peintre en porcelaine Jean Marc Reitti, Marie Dorothée Zinck veuve du peintre en porcelaine Jean Kugelmann et Anne Marie Zinck femme de l’équarisseur Jean Georges Franck reçoivent la maison avant qui comprend trois logements. L’entrée et la sortie par le portail demeurent indivis entre les parties. Alors qu’en 1751 la maison était estimée 350 livres, en 1768 la maison avant est estimée 300 livres et la maison arrière 200 livres. Les héritiers vendent en 1798 la maison au laitier Jean Fritsch.


Plan préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 35 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (c) : porte cochère et porte simple, plusieurs fenêtres au rez-de-chaussée et à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour H représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, les bâtiments (2-3) du voisin à l’est, le petit bâtiment (3-4-5) à l’angle sud-est, le mur (5-6) au sud, le bâtiment latéral (6-7-8) prolongé par un plus petit (8-1) qui touche à la maison avant. D’après ce qui précède, ce bâtiment latéral est celui que Philippe Henri Kuster a construit vers 1760.
La maison porte le n° 9 au Marais Vert ou rue de l’Esprit. Elle est expropriée en même temps que trente autres le 20 janvier 1844 au profit de l’Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne pour établir le débarcadère du chemin de fer. Le maison fait l’objet d’une estimation puis est démolie en août 1845.

mars 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1620 à 1845. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj) ou expropriation (exp). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Metzger, cultivateur à Pfulgriesheim, et (1660) Eve Michel – luthériens
puis Eve Metzger et (1695) Valentin Rohfritsch puis (1703) Thiébaut Roth de Berstett et cohéritiers
1728 v Conrad Zinck, menuisier, et (1707) Susanne Fausser – catholiques
1751 h indivis entre les filles des précédents
Jean Marc Reitti, peintre en porcelaine, et (1738) Susanne Madeleine Zinck – catholiques
Jean Kugelmann, peintre en porcelaine, et (1740) Marie Dorothée Zinck – catholiques
Philippe Henri Kuster, jardinier, et (1743) Marie Salomé Zinck – catholiques
Jean Georges Franck, équarisseur, et (1750) Anne Marie Zinck – catholiques puis son fils Jean Philippe Franck, ouvrier maçon, et (1782) Eve Münder – catholiques
1798 v Jean Fritsch, journalier puis laitier, et (1781) Brigitte Simon – luthériens
1830 h Jean Fritsch, cordonnier, et (1813) Anne Marie Artopæus
1840 exp Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne (et de Bâle) à Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1752, 300 livres (bâtiment avant) et 200 livres (bâtiment arrière) en 1768, 450 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) II 61, Philippe Küster
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kuster, 7 toises, 0 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 151, Fritsch, Jean, cordonnier – maison, sol – 2,85 are

Locations

1807, Félix Jacques Wintz, tisserand, et Madeleine Louise Louis
1813, André Schellenberger et (1770) Madeleine Kugelmann
1832, Valentin Quiri, laitier, et Salomé Roth

Description de la maison

  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison qui prend son entrée par la cour comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, une chambre et un vestibule où se trouve le fourneau, une cave sous solives, à l’étage deux poêles, deux chambres et le vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, le comble dallé à pignon en bois est surmonté d’un comble, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit) Le bâtiment avant comprend trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres ; le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
    Le bâtiment arrière comprend deux poêles, deux cuisines et deux cabinets, surmontés d’une mansarde de deux pièces, estimé à la somme de 400 florins
  • 1788 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent cinq poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a aussi un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Marais vert

nouveau N° / ancien N° : 20 / 9
Fritsch
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 45 case 3

Fritsch Jean, cordonnier à Strasbourg

N 151, maison, sol, R. de l’esprit 9
Contenance : 2,85
Revenu total : 82,48 (81 et 1,48)
Folio de provenance :
Folio de destination : expropriée, 38 bis
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 38-ter

Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne (et de Bâle) à Strasbourg, indivis (1856)
Compagnie de Chemins de fer de l’Est, au Marais Vert
La Compagnie Anonyme de Chemin de fer de Strasbourg à Bâle (1850), faubourg de Saverne 12

N 151, Rue de l’Esprit, sol et cour
Contenance : 2,85
Revenu total : 1,48
Folio de provenance : 45
Folio de destination :
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :
1847, Diminutions – Fritsch Jn, f° 44, N 151, maison, revenu 81, Expropriée pr. le Chemin de fer, suppression en 1846

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd

9
Pr. Küstrin, Salomé, Chaircuitiere – Moresse
Pr. Rittig, Jean, Journalier
Pr. Kugelmann, Catherine
lo: Jamer, Jean – invalide
lo: Himmenberger, Jaques – invalide


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants des voisins, la maison appartient en 1662 à Valentin Metzger de Pfulgriesheim (Veltin Metz von Pfulgriesheim), à Valentin Weber en 1674 et 1688 (Veltin Weber von Pfulgriesheim, Weber Velten) et à André Metzger en 1705 (Andres Metzger von Pfulgriesheim).

Valentin Weber fils de Valentin se marie en 1683 à Pfulgriesheim avec Eve, fille de Thomas Ernwein

Mariage, Pfulgriesheim (luth.)
1683. Dinstag d. 2. Febr. st. N. seind auff geschehene ordentliche proclamation vnd Außruffung Ehelich copulirt word. Veltin Weber Veltin Webers Burgers alhier ehelicher Sohn, J. Eva, Weÿl. Thomas Ernweins gewesenen Burgers alhier hinterlaßene Eheliche Tochter der Herr Verlühe ihnen seinen Segen (i 16)

André Metzger fils de Nicolas épouse en 1660 Eve, fille de Jacques Michel, prévôt de Reitwiller

Mariage, Pfulgriesheim (luth.)
1660. den 8. Maÿ seindt copuliret Worden Andres Metzger Clauß Metzgers des Burgers Zu Pfulgriesheim Ehl. sohn undt Jungf. Eva Jacob Michels des Schultzens von Reÿtweÿler Ehl. Tochter (i 10)

Sa fille Eve épouse en 1695 Valentin Rohfritsch puis en 1703 Thiébaut Roth de Berstett
Mariage, Pfulgriesheim (luth.)
1694. Dinstag d. 29. Novembr. seind nach zweÿmahliger proclamation v. Außruffung ehelich copulirt v. eingesegnet worden Valentin Rohfritsch der ledige weÿl. Valentin Rohfritschen burgers allhier ehl. Sohn, vnd Jgfr. Eva, Andres Metzgers deß burgers allhier ehl. tochter Gott verleÿhe ihnen seine Gnad u. Seegen (i 18)

Mariage, Pfulgriesheim (luth.)
1703 dienstag d. 10. Julÿ sind nach Vorhergegangene proclamation und Außruffung zum ersten und andern mahl ehl. copulirt u. eigesegnet word. Diebold Roth, hanß Roth burgers in Berstett ehl. Sohn, u. Eva Valentin Rohfritsch gewesenen burgers alhier hinterlassene Wittib Gott verleÿhe ihnen seine Gnad u. Seegen (i 19)

Le cultivateur Valentin Weber de Pfulgriesheim vend 150 livres un quart de la maison au menuisier Conrad Zinck. Le quart consiste en une moitié de poêle, la totalité d’un cabinet, en un quart du vestibule ou cuisine le tout au premier étage, en une chambre ou cellier au troisième étage, en une moitié indivise de la cour et en un quart d’un poêle au rez-de-chaussée et en une cave. Les trois autres quarts appartiennent à Nicolas Metzger et consorts de Pfulgriesheim.

1728 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 66
Valentin Weber ackersmann und burger zu Pfulgrießheim
in gegensein Conrad Zinck zimmermanns
den vierdten theil so abgeteilt ahne einer Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Grünen Bruch einseit neben hannß Georg Nortz dem garttner anderseit neben einem dem Mehrern hospital gehörigen hauß, hinten auff diebold von Friedolßheim – sothaner vierdte theil bestehend Eine Stiege hoch in der helffte eine Stueb in einer gantzen stueb Kammer in dem vierdten theil eines haußöhrens oder Küchen, weither in einer Kammer oder Fruchtschütt, dreÿ stiegen hoch, Item im vierdten ohnvertheilten theil des hoffs und dem vierdten theil einer stueb, unten auff dem boden, wie auch des Kellers, die und dreÿ viertden theil aber Clauß Metzger von Pfulgrießheim und Consorten zuständig – 150 pfund

Michel Roth, Marguerite Roth épouse de Jacques Baur, Eve Roth épouse de Jacques Rosenstiel et le mineur d’Antoine Roth, tous de Mundolsheim, vendent 100 livres un quart divisé de la même maison à Conrad Zinck. Le quart consiste en une moitié de poêle au premier étage, en un quart du vestibule ou cuisine, en deux chambres au deuxième étage et en un quart d’un poêle et cabinet, d’une cuisine au rez-de-chaussée et en une cave.

1731 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 429-v
Michael Roth Ackersmann zu Mundolßheim, Margaretha geb. Rothin Jacob Baur ackersmann allda ehefrau, Eva Rothin Jacob Roßenstiehl gleichfalls ackersmanns daselbst Eheweib, so dann diebold Fritsch ackersmann zu gedachtem Mundolßheim als vogt weÿl. Antoni Rothen seel. hinterlassenen einigen sohn und Erben hannß Roth
in gegensein Conrad Zinck zimmermanns
Einen vierdten vertheilten theil ahne einer Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden im grünen Bruch einseit neben hannß Georg Nortz dem garttenmann, anderseit neben einem dem Mehrern hospital gehörigen hauß, hinten auff diebold von Friedolßheim, und besteht sothaner vierdte theil in der helffte einer stueb eine stiege hoch in dem vierdten theil der Kuche oder des haußöhrens, zwo stiegen hoch in zweÿen gantzen Kammern unten auff dem boden in dem vierdten theil einer Stuben Kämmerleins und Kuchen wie auch des kellers und hoffs – Michael Roth zu 10. 64.te theil, die Baurische ehefrau zu 2. 64.te theil, dier Roßenstiehlische ehefrau eben soviel und hannß Roth auch 2 64.te theil ahn ged. gantzem hauß participirt – um 100 pfund

Conrad Zinck hypothèque quelques jours plus tard la moitié de la maison au profit de Jean Raoul Stœsser, greffier à la Chambre de la Taille

1731 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 452
Conrad Zinck der Zimmermann
in gegensein H. Johann Rudolph Stößer Actuarÿ beÿ der Statt stall – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, die ohnvertheilte helffte einer behausung hoffs und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im grünen bruch, einseit neben hannß Georg Nortz dem Garttner anderseit neben einem dem mehrern hospital gehörigen hauß, hinten auff diebold von Friedolßheim stoßend

Nicolas Metzger, Eve Metzger épouse de Thiébaut Roth de Pfulgriesheim, Eve Metzger femme de Jean Rohfritsch de Reitwiller, Michel Bilger, André Michel le jeune et Valentin Metzger, ces trois de Pfulgriesheim, vendent la moitié de la maison 200 livres à Conrad Zinck et à sa femme Susanne Fausser

1736 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 373-v
Nicolaus Metzger ackersmann zu Pfuelgrießheim, Eva geb. Metzgerin Diebold Roth Ackersmann allda eheweib, Eva geb. Metzger Hannß Rohfritsch ackersmanns zu Reitweiler ehefrau, Michael Bilger, Andreas Michael der Jung und Valentin Metzger alle dreÿ ackersleuthe zu Pfuelgrießheim
in gegensein Conrad Zinck des zimmermanns und Susannæ geb. Pflaußerin
die helffte einer Behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im grünen Bruch, einseit neben Hannß Georg Nortz dem garttner Unter Wagnern, anderseit neben dem sogenannten Estappe hauß hiesigen Mehrerm hospital gehörig, hinten auff weÿl. Diebold von Friedolßheim g.u.w. Erben – als von ihren Eltern ererbt zu einem 6.ten theil, die übrige hauß helffte aber denen käuffern schon zuvorhin eigenthümlich zuständig – um 200 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la moitié de maison au profit de Chrétien Hænlé, greffier à la Chartreuse

1736 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 375
Conrad Zinck der zimmermann und Susanna geb. Pflaußerin mit beÿstand H. Rathh. Breu und H. Kögelin
in gegensein des Stiffts Carthauß Scribenten H. Christian Hänel, schuldig seÿen 200 pfund zu erkauff: und bezalung der helffte hiernach beschriebenen haußes
unterpfand, Eine heutigen tags zur helffte erkauffte gantze Behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im grünen Bruch, einseit neben Hannß Georg Nortz dem garttner Unter Wagnern, anderseit neben dem sogenannten Estappe hauß hiesigen Mehrerm hospital gehörig, hinten auff weÿl. Diebold von Friedolßheim g.u.w. Erben

Les experts estiment la maison 350 livres à l’inventaire dressé en 1740 aprèa la mort de Conrad Zinck.
Susanne Fausser et ses cinq enfants hypothèquent la maison au profit de François Jacques Dorsner, receveur adjoint à la Chartreuse, pour pouvoir construire un nouvel étage.

1750 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 331-v
Fr. Susanna geb. Pfaußerin weÿl. Conrad Zinck des zimmermanns wittib und dero kinder Susanna Magdalena geb. Zinckin Johann Marx Ritti des Porcelan mahlers Ehefrau, Maria Dorothea geb. Zinckin Johann Kugelmann des Porcelan Mahlers Eheweib, Maria Salome geb. Zinckin Philipp Heinrich Kuster des krempen Ehefrau, Johann Georg Zinck der Zimmermann und Anna Maria geb. Zinckin Johann Georg Franck eheweib
in gegensein des Stiffts Carthauß schaffneÿ substitutÿ H. Lt. Frantz Jacob Dorßner, zu bauung eines neuen stocks in hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt im grünen Bruch, einseit neben Georg Nortz dem G.U.W. anderseit neben dem Etapes hauß, hinten auff Martin Burger den Zimmermann

Jean Georges Zinck vend sa part de maison 350 florins (175 livres) à son beau frère revendeur Philippe Henri Kuster

1751 (4. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 86)
Jean George Zinck Bourgeois Maître Charpentier de cette ville
à Philippe Henry Kuster Bourgeois Marchand Graissier
le 5° appartenant en propriété au vendeur en une maison et cour Scituée en cette ville avec tous ses bâtiments contenance étendue appartenances et dépendances au fauxbourg dit der grüne bruch ohnfern dem hundshoff
le Magazin de l’Etappe d’une part la veuve et héritiers de Jean Nortz Jardinier d’autre et par derrière Jean Martin Burger charpentier – il possede et habite actuellement un autre 5° du chef de Marie Salomé zing sa femme sœur du vendeur a laquelle ainsi qu’au vendeur et aux trois autres leurs sœurs ladite Maison est echeue et avenue de la succession de feu Conrad Zing leur Pere Mr charpentier de cette ville, suivant inventaire de la succession dressé par Sr Oelinger Notaire Juré et Public de cette ville le 4. juin 1740 – 340 florins

Les experts estiment la maison 350 livres à l’inventaire dressé en 1752 après la mort du peintre en porcelaine Jean Marc Reiti, gendre de Conrad Zinck et propriétaire indivis pour un cinquième de la maison du chef de sa femme. Ils estiment la maison 500 livres à l’inventaire dressé en 1768 après la mort du peintre en porcelaine Jean Kugelmann, gendre de Conrad Zinck.
Les quatre filles Zinck, propriétaires indivises de la maison, demandent au notaire qui a dressé l’inventaire Kugelmann de dresser l’acte du partage verbal auquel elles ont procédé. L’acte n’est ni daté ni signé. Philippe Henri Kuster qui a construit à ses frais avec sa femme Marie Salomé Zinck un bâtiment latéral sur un terrain indivis en devient seul propriétaire. Les trois sœurs Susanne Marguerite Zinck veuve de Jean Marc Ritti, Dorothée Zinck veuve de Jean Kugelmann et Catherine Zinck femme de Jean Georges Franck deviennent seules propriétaires du bâtiment avant. L’entrée et la sortie par le portail demeurent indivis entre les parties.

1768, Not. Zimmer (6 E 41, 1411) Joint au n° 203 du 7 déc. 1768
Declaration und respective Vergleich – persönlich erschienen Frau Dorothea Kugelmännin gebohrner Zinckin Weÿland Johannes Kugelmann, des gewesenen Porcellanmahlers und burgers allhier nachgelaßene Wittib, beÿständlich H. Christoph Panniere des Gastgebers und burgers allhier, ferner Mandatario nomine Frauen Annä Mariä gebohrner Zinckin, Hanß Georg Franck des Ackersmanns zu Hüningen Ehefrauen, und Frauen Mariä Magdalenä Riettin gebohrner Zinckin Wittib, beede ihr Kugelmännischer Wittib eheleibliche Geschwüsterde, von denenselben (…) authorisirt ane einem,
Und Hr Philipp Heinrich Kuster der Fastenspeishändler und burger dahier ane dem andern theil
Samt und sonders anzeigende, wie daß die allhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegene behaußung einseit neben dem Königlichen Dapphoff, anderseit neben N. Börsch dem Gartner ane St Str. zum theil, theils neben Johannes Bär dem Zundelmacher und H. Not° Greiß alhier und hinten auf Johann Martin Burger gewesenen Zimmermeister und burgers alhier Wittib stoßend, aus weÿl. (-) ihres respective Vatters und Schwiegervatters Verlaßenschafft herrühre, ane derselben Kugelmännischer Wittib und beeden Geschwüsterden dreÿ fünfte und comparirendem H. Philipp Heinrich Kuster zween fünfte theil gebührig seÿen, da aber Er H. Kuster das in dem Hoff sich befindliche Nebens Gebäude auf den damals annoch gemeinschaftlich geweßten Grund und Boden aus seinen eigenen Mittlen vor etwa (-) Jahren erbauet habe, so hätten Sie die Comparenten berührte behausung samt Zugehörden unter sich gütlichen also abgetheilt und mit einander verglichen, aber nichts schrifftliches hierüber verfaßt, daher mich Notarium requirirt solches zu verzeichnen, so auch geschehen auf Art und weiße wie folget
1° Solle das durch H. Philipp Heinrich Kuster aus deßen Mittlen erbaute Nebens gebäude, samt Grund und boden worauf dasselbe erbauet worden, demselben allein eigenthümlichen seÿn und verbleiben, dergestalten daß von seithen Kugelmännischer Wittib und Geschwüsterde oder dero Erben kein Anspruch gemacht werden solle, könne noch möge, Dahingegen
2.do Solle Kugelmännischer Wittib und beeden Geschwüsterden das Vorderhaus als ein wahres Eigenthum um solches gemeinschaftlich oder abgetheilt Zubewohnen, Zunutzen und Zugenießen, gehörig seÿn und verbleiben, auch ane daßelbe vor Ihme H. Kuster oder deßen Erben kein Anspruch gemacht werden können, unter was Fürwand es auch seÿn möchte, wobeÿ Sie Kugelmännische Wittib und beeder Geschwüsterde Mandatarius declarirt, daß Sie die auf dem Hauß stehende 400. fl. Capital vor sich allein und zu dreÿ gleichen Antheilen schuldig seÿen, biß daher also verzinnßet hätten, künfftighin verzinnßen, hiemit übernommen und Ihn H. Kuster desfalls Zu allen Zeiten schadlos gehalten haben wollen.
3° Wäre unter Ihnen Parthen verglichen worden, daß weder Ein: und Ausgang, wie auch die Ein: und Ausfuhr durch das thor Vorderhauses also auch der Hoff gemeinschaftlich seÿn, verbleiben: und genoßen werden, dergestalten daß daran Kugelmännischer Wittib und dero beeder Geschwüsterde dreÿ fünfte, Ihme H. Kuster aber die übrige zwen fünffte theil zustehen und gebühren sollen
[non daté ni signé]

Les experts estiment la maison arrière 450 livres à l’inventaire dressé en 1788 après la mort du revendeur Philippe Henri Kuster qui a institué pour héritier son neveu Jean Philippe Franck qu’il a élevé. Le notaire rapporte qu’il y avait trois logements dans le bâtiment avant et deux dans le bâtiment arrière ; la maison arrière a été attribuée au défunt après qu’il a racheté la part de son beau frère Jean Georges Zinck et la maison avant aux trois autres sœurs sans qu’il existe aucun document écrit à ce propos.

Les enfants d’Anne Marie Zinck et de Jean Georges Franck cédent leurs parts à leur cohéritier, le journalier Jean Philippe Franck et à sa femme Marie Eve Minder.

1798 (8 germinal 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1771
b. Jacob Franck Scharfrichter zu Geispolzheim und die b. Catharina Franck des b. Ludwig Caqué Canonier de la 14° compagnie de la 5° demi brigade d’artillerie à pied Ehegattin, die haben sowol vor sich als Namens Ihrer brudern derer b. Johann Georg Franck und Frantz Franck zu Neudorf Canton Hüningen in Oberrheinischen département
in gegensein b. Johann Philipp Franck tagners daher und b. Mariæ Evæ Minderin
im ohnvertheilten mütterlichen Erb cedirt, 4/15.de theil vor ohnvertheilt ane einer behaußung hoff bronnen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im grünen bruch N° 9, einseit neben dem Tapphof, anderseit neben Valentin Schott, hinten auf der b. franck – um 426 francken
(procuration) so dießes haus von unserer Mutter seel. Catharina Zinck herkomt
Enregistrement de Strasbourg, acp 59 F° 123 du 11 germ. 6

Tous les héritiers de Conrad Zinck vendent la maison 6 400 francs au laitier Jean Fritsch

1798 (23 messidor 6), Strasbourg 12 (1), Not. Wengler n° 344
bürger Johannes Ritti tabacbereiter allhier, Antoni Bliemer Sprachmeister als ernannten Curatoris des seit 16 und mehreren Jahren verschollenen Frantz Antoni Ritti wegen welchem dessen der vorgenannter bruder annoch zum Überfluß de rato et grato zu cariren sich anheischig gemachet, Heinrich Beibel, tagner, dieser als sein von ihm geerbtes mit weiland Magdalena geb. Ritty erzeugtes und deroselben bald in die Ewigkeit nachgefolgtes tochterlein repräsentirend,
ferner Frau Maria Magdalena Kugelmann weiland Andreas Schellenberger gewesenen tagners hieselbst hinterbliebene Wittib beiständlich des bürgers Michael Werlÿ Melckers, vorgenannter Johannes Rittÿ als bevollmächtigter Johannes Kugelmann des Porcellanmahlers zu Paris,
weither Mathias Zinck Schumacher dahier sowol für sich als auch als gewalthaber Anna Maria Salome Zinck Johannes Plon dahier Ehefrau seiner Schwester,
noch weiter Johann Philipp Franck Maurertagner dieser nicht nur für sich selbst sondern auch als Machthaber Frantz Franck, Scharfrichter zu Bourglibre deßelben jüngsten bruders, Johann Jacob Franck Scharfrichter zu Geispolsheim und zwar dieser ebenfalls sowol für sich selbst als auch als Gewalthaber Johann Georg Franck Scharfrichters zu Hüningen seines ältesten bruders, und endlich obgenannter Matthias Zinck als bestellten Mandatarius Maria Catharina Franck Ludwig Caquet Canoniers der 14. Compagnie des 5. Artillerie-Regiments zu Fuß Ehefraun,
alle aber nicht nur überhaupt jedoch aus schüßig genannten Heinrich Beibels als Intestaterben weiland Maria Salome Zinck auch weiland Philipp Heinrich Kuster gewesenen Fastenspeishändlers hieselbst hinterlasser Wittib ihrer Tante, sondern auch ins besondere zum theil als Separat Eigenthümer hernach beschriebenen behausung, woran in gemelter Kusterischen Wittib Verlassenschafft 4/15 teile, dem Rittischen Stamm ein 5.te teil, denen Kugelmännischen beeden Geschwistrigen gleicherweis ein 5.t teil und ihm Johann Philipp Franck einmal zween 15.t teile als von gemelter Kusterischer Wittib vorher verstorbenen Ehemann testaments weise ererbet, ferner 1/25. teil als von desselben Mutter Erbsweis erlanget, sondern 4/25 teile als von seinen vier übrigen Geschwistrigen erkaufet, folglich diesen leztern allein zusammen ein dritter teil zuständig
in gegensein Johannes Fritsch Melckers, auf vorangegangene dreimalige öffentliche Versteigerungen, um 6400 francken
eine behausung bestehend in Vorder und hinterhaus Hoff Hoffstatt bronnen samt allen deren übrigen Zugehörden, weithen Rechten und Gerechtigkeitren im grünen bruch gegen dem sogenannten Hundshoff über gelegen mit N° 9 bezeichnet, einseit neben dem, dem bürger Spital zuständigen ehmaligen dapphaus, anderseit neben Johannes Bär dem Zundermacher und hinten auf Frantz Peter Franck stosend
– 18. prairial 6, n° 338 – Johannes Ritti tabacbereiter allhier, Antoni Bliemer Sprachmeister als ernannten Curatoris des schon seit 16 und mehreren Jahren verschollenen Frantz Antoni Ritti, Fr. Maria Magdalena Kugelmann weiland Andreas Schellenberger gewesenen tagners hieselbst hinterbliebene Wittib beiständlich des bürgers Michael Wöhrlÿ Melckers, vorgenannter Johannes Rittÿ alls bevollmächtigter Johannes Kugelmann des Porcellanmahlers zu Paris, Mathias Zinck Schumachers dahier sowol für sich selbst als auch als gewalthaber Anna Maria Salome Zinck Johannes Plon dahier Ehefraun deßelben Schwester, Johann Georg Franck Scharfrichters zu Hüningen, Johann Philipp Franck Maurertagner alhier sowol in eigenem Namen als auch als Machthabers Frantz Franck Scharfrichters zu Bouglibre deßelben jüngsten bruders, Johann Jacob Franck Scharfrichters zu Geispolsheim und endlich obgenannten Matthias Zinck als bestellten Mandatarii Maria Catharina Franck Ludwig Caquet Canoniers der 14. Compagnie des 5. Artillerie Regiments zu Fuß Ehefrau, sämtliche nicht nur überhaupt als Intestaterben weiland Maria Salome Zinck auch weiland Philipp Heinrich Kuster gewesenen Fastenspeishändlers hieselbst hinterlassen Wittib ihrer Tante sondern auch zum theil als Separat Eigenthümer hernach beschriebenen behausung woran in gemelter Kusterischer Wittib Verlassenschafft 4/15 teile, denen Rittischen beeden Geschwistrigen ein 5t. teil, denen Kugelmännischen beeden Geschwistrigen auch ein 5.t teil und ihm Johann Philipp Franck zween 15.t teile als von genannter Kusterischer Wittib vorher verstorbenen Ehemann testaments weise ererbet ein 25. teil als von desselben Mutter Erbsweis erhalten und 4/25 teile als von desselben vier übrige Geschwistrigen erkaufet, folglich diesen leztern allein zusammen 5/15. teile zuständig sind
zur Versteigerung einer allhier in dem grünen bruch gegen dem sogenannten Hundshoff über gelegenen mit N° 9 bezeichneten behausung, Hoff Hoffstatt Schopf bronnen übrigen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeitren einseit neben dem vormaligen dapphaus, anderseit neben Johannes Behr dem Zundermacher und hinten auf Frantz Peter Franck stosend
ausgerufen für eine Summa von 4500 Francken – dem burger Georg Adam Peter 5100 Francken
20. Prairial 6, 5150 Francken, Mathias Zinck – 2. Messidor 6, Georg Adam Peter 5420 Francken
16. Messidor 6, burger Heinrich Meÿer 6400 Francken für burger Johannes Fritsch, Melker dahier
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 F° 34-v du 25 messidor 6

Originaire d’Ittenheim, le journalier Jean Fritsch épouse en 1781 Brigitte Simon native de Duntzenheim. Tous deux deviennent bourgeois chacun à son tour la même année
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 157, n° 26)
Im Jahr 1781 wurden Dominica 17. u. 18. Trinitatis bei uns ausgerufen und dienstag den 16. Octobris eingesegnet Johannes Fritsch lediger Burger Und Tagner alhie weil. Johannes Fritsch gewesenen Burgers und Tagners in Ittenheim mit weil. Margaretha Letzin ehel. erzeugter Sohn, und Jungfr. Brigitta, weil Adam Simon gewesenen Burgers u. Ackersmanns in Duntzenheim mit weil. Eva Ackerin ehel. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes fritsch als hochzeiter, + Handzeichen Brigitta Simonin (i 161)

1781, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 8]
Johannes Fritsch
id. [p. 11]
Brigitta Simonin

Inventaire après décès d’un locataire, le tisserand Félix Jacques Wintz

1807 (31.8.), Strasbourg 13 (27), Not. Bremsinger, n° 3973
Inventaire de la succession de Félix Jacques Wintz tisserand décédé le 31 juillet dernier – à la requête de Madeleine Louise née Louis veuve de Félix Jacques Wintz tisserand assitée de Jean Jacques Lehmann tisserand grand rue de l’Esprit n° 7, le défunt a laissé pour seuls et uniques héritiers Marie Anne Wintz 9 ans, Catherine 7 ans, procréé en premier mariage avec Anne Marie née Schwartz, Madeleine Wintz 2 ans – en présence d’Antoine Schwartz cordonnier au quai des fleurs sous n° 36 tuteur subrogé, Antoine Sultzer tisserand grande rue de l’Esprit n° 148 tuteur subrogé enfants du second lit, Joseph Brevillle Menuisier grand rue n° 169
au Marais verd n° 9
ustensiles de tisserand 108 fr, meubles, dettes actives, total de la succession 705 fr, passif 708 fr, déficit 3 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 109 du 31.8.

Marie Anne Kugelmann veuve d’André Schellenberger, petite-fille de Conrad Zinck, meurt dans la maison en 1812.

1812 (20.10.), Strasbourg 2 (36), Not. Knobloch n° 5834
Inventaire de la succession de Madeleine Kugelmann veuve d’André Schellenberger décédée le 27 août 1812 – à la requête de 1. Madeleine Schellenberger célibataire majeure, 2. Dorothée Schellenberger célibataire majeure, 3. Sophie Schellenberger femme d’André Thomas journalier, 4. Salomé Schellenberger célibataire majeure, 5. Marguerite Schellenberger célibataire majeure, tous ses enfants
dans la maison mortuaire Marais verd n° 9, au premier étage éclairé sur la rue
236 fr, passif 374 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 182 du 28.10.

Brigitte Simon meurt en 1823 en délaissant pour seul héritier son fils cordonnier Jean Fritsch

1823 (12.2.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 832
Inventaire de la succession de Brigitte Simon femme de Jean Fritsch, laitier décédée le 8 novembre dernier – à la requête du veuf et Jean Fritsch fils cordonnier, héritiers de leur femme et mère respective
immeuble, une maison consistant en deux corps de logis avec puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au Marais Vert n° 9, d’un côté les Sr Weiler et Mühl, d’autre le Sr Schott voiturier, aboutissant sur Weiler et Mühl – acquis par acte reçu Me Wengler le 23 messisor 6, estimée 3000 fr
mobilier 142 fr, garde robe 32 fr, terres 300 fr, ensemble 3742 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 132 du 20.2.

Le laitier Jean Fritsch meurt à son tour en 1830. Son fils Jean devient seul propriétaire de la maison

1830 (27.8.), Strasbourg 4 (72), Me Hatt n° 5608
Inventaire par déclaration – Jean Fritsch, laitier, décédé le 9 juin 1830 – à la requête de Jean Fritsch, cordonnier que son père est décédé (…), Suivant l’inventaire de Brigitte Simon sa femme défunte dressé par Me Hatt le 12 février 1823
les immeubles ont été dit consister : 1. en une maison située à Strasbourg au Marais Verd n° 9 estimée 1500 fr
terres 300 fr, mobilier 71 fr, garde robe 36 fr, totalité 1907 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 144 du 4.9.

Jean Fritsch épouse en 1813 Anne Marie Artopæus, fille du chirurgien d’Ittenheim.
1813 (27.12.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2736
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Fritsch cordonnier, fils de Jean Fritsch, laitier, et de Brigitte Simon
Anne Marie Artopaeus, fille majeure de Jean Chrétien Artopaeus, chirurgien à Ittenheim, et de feu Marie Barbe Redslob
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 48-v du 5.1.

Inventaire après décès d’une locataire, Salomé Roth femme du laitier Valentin Quiri

1832 (19.1.), Strasbourg 14 (91), Me Ritleng n° 2246
Inventaire de la succession de Salomé Roth femme de Valentin Quiri, laitier, décédée le 30 décembre dernier – à la requête du veuf, commun en biens, père et tuteur légal de ses deux enfants Salomé 6 ans et Frédéric Charles Quiri 2 ans – en présence de Michel Roth, cultivateur à Lampertheim, subrogé tuteur
maison mortuaire au Marais Vert n° 9
Dans le poel au rez de chaussée, Dans une chambre au rez de chaussée ayant vue sur la cour, Au grenier, Dans la cour, Dans l’écurie, Chambre de domestique, Cuisine
meubles 2739 fr, garde robe 170 fr
propres de la défunte au ban de Lampertheim, propres du veuf inexistants ban de Lampertheim, communauté comptant 15 fr, créances actives 150 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 17 du 28.1.

Anne Marie Artopeus, veuve de Jean Fritsch, renonce aux avantages concédés au contrat de mariage
1845 (5.9.), Not. Becker
Renonciation par Anne Marie Artopeus, veuve de Jean Fritsch, cordonnier à Strasbourg, à l’usufruit viager qui lui compete sur la succession de son mari suivant contrat de mariage reçu Stoeber Nre à Strasbourg le 27 décembre 1813
acp 339 (3 Q 30 054) f° 83-v du 8.9.

Anne Marie Artopœus et ses deux filles font dresser l’état des biens délaissés par leur fils et frère respectif Jean Charles Fritsch

1848 (21. Xbr), Strasbourg 9 (97), Not. Becker n° 4012
Etat de fortune – furent présents 1) Mad. Anne Marie Artopoeus, veuve du sieur Jean Fritsch en son vivant cordonnier à Strasbourg demeurant en cette ville
2° Dlle Marie Sophie Franck, majeure demeurant en ladite ville, 3) Et Dlle Julie Fritsch, aussi majeure demeurante en la même ville, agissant comme habiles à se dire et porter seules et uniques héritières pour les parts et portions ci après exprimées du Sr Jean Charles Fritsch, en son vivant majeur sans état domicilié à Strasbourg leur fils et frère respectif, savoir Mad. veuve Fritsch sa mère pour deux 8° et lesdites deux Dlles Fritsch sœurs ensemble pour les six 8° restant ou chacune pour trois 8°, le tout ainsi que les comparantes le déclarent (…) ont exposé Que ledit Sr Fritsch est décédé à Strasbourg le 5 juillet 1848, Quil n’a pas été fait d’inventaire après ce décès mais que els présentes doivent en tenir lieu
garde robe 13, créance 1000 et intérêts 10, immeubles ban de Strasbourg 280 francs, total de la masse active 1303
Masse passive 400, Balance 903
acp 378 (3 Q 30 093) f° 16-v

Anne Marie Artopœus meurt en 1850 en délaissant deux filles.
1850 (16.2.), Strasbourg 14 (131), Not. Ritleng n° 2130
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Dame Anne Marie Artopeus veuve du S. Jean Fritsch en son vivant cordonnier à Strasbourg où elle est décédée le 23 janvier dernier, qu’ils savent qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire de sa succession & qu’elle a délaissé pour ses seules & uniques héritières ses deux filles légitimes Sophie Fritsch & Julie Fritsch ses deux majeures d’ans demeurant en cette ville lesquelles ont en conséquence seules droit à recueillir toute la succession de ladite défunte leur mère
acp 389 (3 Q 30 104) f° 175-v

La maison de Jean Fritsch est expropriée le 20 janvier 1845 pour établir la gare du chemin de fer au profit de l’Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne. La maison est démolie en août 1845

Mémoire sur les indemnités

1845 – ADBR, cote SP 400-1 (Chemins de fer)
Ponts et Chaussées – Mémoire justificatif des offres de l’Administration pour les indemnités des nouveaux immeubles qui doivent être occupés par la station de Strasbourg – Strasbourg le 30 Avril 1845
Article 20
N° 151 du cadastre – N° 9 de la place du marais vert – Maison & dépendances
Anne Marie Artopoeus veuve de Jean Frietsch, Sophie Frietsch, Charles Frietsch & Julie Frietsch propriétaires
Surface 2 a 44 c à acquérir en totalité
Offre 16 000 fr – Demande 36 000 fr
Le revenu imposable est de 82 fr 48, la valeur locative de 457 fr 76, & la valeur vénale de 13.079 fr. Cette même valeur augmentée d’un quart s’élève à 16.000 fr. C’est le prix qui a été offert & il n’est que de 400 fr inférieur à celui qui avait été proposé par M. Lauer.
Mr Feuerstein avait indiqué 19.000 fr mais c’est à tort.

Estimation

N° 20 Madame Fritsch, marais vert N° 9
Cette propriété dont la principale valeur me semble pour ainsi dire consister dans la superficie, est vieille et d’une construction légère. Au rez-de-chaussée il y a un petit logement composé de deux pièces mal arrangées et qui ne peuvent donner asyle qu’à de pauvres ménages. Cependant à côté de ce local il y a une belle écurie louée à un laitier qui habite une portion du bâtiment qui se trouve dans la cour où il y a encoe une autre petite écurie également louée au même locataire.
Le 1° étage qui donne sur le Marais vert est dans un état analogie au logement qui se trouve au rez de chaussée, les pièces sont basses, mal distribuées et mal entretenues. Les greniers peu spacieux laissent voir à découvert une charpente vermoulue.
Le bâtiment latéral qui est dans la cour me semble peu important, il est à rez-de-chaussée et à un étage d’une construction vieille et légère. L’entretien de ce local m’a paru encore moins satisfaisant que celui de la maison principale. Les planchers, les portes les fenêtres et les escaliers sont également délabrés et il n’y a que des familles de pauvres ouvriers qui puissent se loger dans un pareil local.
Cependant, tout en reconnaissant que cette propriété est vieille et dans un mauvais état d’entretien, je crois juste de dire que le Sr Fritsch paroit encore en tirer bon parti, principalement à cause des écuries dont la location est facile et nécessite celle d’une partie du local d’habitation. Je pense donc qu’en ayant égart à celle circonstance, comme aussi à la surface de cette propriété, on pourrait la payer à raison de 19.000 fr.



Conrad Zinck, menuisier, et (1707) Susanne Fausser – catholiques


Conrad Zinck, menuisier, et (1707) Susanne Fausser – catholiques

Fils du tourneur Jean Zinck et de sa femme Marie Suder à Altusried près de Kempten en Allgäu, le menuisier Conrad Zinck épouse en 1707 Susanne Fausser, fille du maçon Jean Fausser. Il acquiert le droit de bourgeoisie le 8 août 1707. Après avoir travaillé pendant sept ans chez Michel Bindenschuh, il obtient des Quinze le droit de faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Conrad Zinck meurt le 8 avril 1740, Susanne Fausser le premier novembre 1751.

Maison en propriété
Marais Vert, (II 61, actuel n° 9)

Enfants


Marque au bas du contrat de mariage de sa fille aînée (1738, AMS 25 Not 105 n° 178)


Fils du tourneur Jean Zinck et de sa femme Marie Suder à Altusried (Altesried, Memmholtz) près de Kempten en Allgäu, le menuisier Conrad Zinck épouse en 1707 Susanne Fausser, fille du maçon Jean Fausser : contrat de mariage, célébration

1707 (25.3.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Conrad Zincken dem ledigen Zimmermann weÿl. Johann Zincken geweßenen drähers zu Memmholtz beÿ Kempten mit auch Weÿl. Frauen Maria gebohrner Sudererin erzeugtem und nachgelaßenem ehelichem Sohn, las hochzeithern ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Susannæ Faußerin weÿl. Johannes Faußers geweßenen burgers und Steinhauers allhier Zu Straßb. mit auch weÿl. Fraun Christinæ gebohrner Weiblingerin erziehlter und nachgelaßener ehelicher tochter, als hochzeitherin am andern Theil
So beschehen und verhandelt in der königlichen Statt Straßburg in Persönlicher Gegenwärtigkeit der Ehren Geachten H. Johann Jacob Matten, Leinenwebers auff sein des Hochzeithers, So dann auff der Jgfr. hochzeitherin Seithen H. Johann Adam Ackers Statt Kachlers deroselben Curatoris (…) d. 25.ten Martÿ A° 1707.

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 84)
Anno salutis 1707. die vero 8. Maÿ (…) inthronizati sunt Conradus Zinck faber lignarius ex memmholtz sueviæ loco oriundus ex parte una et Susanna fauserin Joannis fausers p. mem. lapicidæ civis argentinensis legitima filia (i 45)

Conrad Zinck fait dresser un état de sa fortune (pour devenir bourgeois)

1707 (30.3.), Not. Goldtbach (6 E 41, 228) n° 20
Summarische Designation der Jenigen Nahrung, so dem Ehrenhafften Conrad Zincken dem Ledigen Zimmermann Eigenthümlich Zuständig, welche derselbe mit unterschriebenem Notario Vnd Inventir schreibern bona fide selbsten angegeben, welche ich alß dann ordentlichen Verzeichnet vnd gegenwärtige Designation darüber auffgerichtet
Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs Zum Zimmer handwerck gehörig 15, Sa. Baarschafft 127, Summa summarum 192. lb
Actum Straßburg den 30.ten Martÿ Anno 1707.

Conrad Zinck acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Susanne Fausser le 8 août 1707

1707, 4° Livre de bourgeoisie p. 767
Conrad Zinck d. Zimmermann V. Altesried, empfangt d. burgerrecht v. s. Fr. Susanna Faußerin p. 2. Gold fl. 16 ß. wird beÿ den Zimmerleuthen dienen, Jur. d. 8. aug. 1707.

Conrad Zinck qui travaille depuis sept ans chez Michel Bindenschuh sollicite auprès des Quinze le droit de faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié depuis huit ans. Les représentants des Charpentiers déclarent que le règlement stipule que le candidat au chef d’œuvre doit être célibataire. Les Quinze accordent la dispense moyennant quatre livres.

1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
Conradt Zinck Ctra E.E. Mstrschfft der Zimmerleuth pt° Meisterstücks
(f° 16-v) Sambstag den 1.ten Februarÿ – R. nôe Conrad Zinck deß burgers und Zimmermanns Ca. E. E Meisterschafft der Zinngießer [sic] Ober meister Thomas Nicker Weilen principalis daß meisterstück zumachen entschloßen, alß bittet unterth. ihme dasselbige auffzugeben, Welcher schon 7. Jahr beÿ Michael Bindtenschuhe gearbeitet. G.. nôe cit. bittet deput. Erkandt, ut ante [Ober handtwercks herren]

(f° 41) Sambstag den 15.ten Februarÿ – Conradt Zinck Ctra E.E. Mstrschfft der Zimmerleuth pt° Meisterstücks
Iidem [Obere handtwercks herren] per eundem [Secretarium] laßen referiren, daß Conrad Zinck der Zimmermann geklagt, daß E. E. Mstrschfft der Zimmerleuth ihne nicht Zum Meisterstück admittiren wolten anbeÿ vmb dispensation gebetten. alß man ihne ferner gehört, habe er Vermeldet, Wie daß solches ihme deßwegen erschwehret worden weilen er schon seith 8 jahren her Verheÿrathet, und anfangs seinen Lehrbrieff nicht hette produciren können, so aber ietz beÿ der handt were.
Worauff nôe der Meisterschafft Martin Fluck et cons. geantwortet, daß der articul clar were, und dahin gehen daß einer, so daß meisterstück machen will, selbiges im ledigen standt machen, und Zuvor sich ordnungsmäßig einschreiben laßen solte, welches gegner nicht gethan, und weilen sie beÿm articul nicht dispensiren könten, sie ihn abgewießen hetten.
Auff welches Kläger replicirt, daß er 7 jahr lang beÿ Martin Bindtenschuhe gerabeitet, und nicht gewußt hette, daß er sich einschreiben laßen solte, mit unth. bitt beÿ ihme, wie beÿ andern geschehen, auch gn. zu dispensiren.
Alß man die Meisterschafft befragt, ob nicht einige dispensationes vorhanden weren, so hetten sie es nicht in abred sein können und nur dießes beÿgefügt, daß man daß Handwerckh auch gedencken, und gegneren wie anderen die 3. 4. biß 5 lb. d pro dispensatione bezahlt, tractiren möchte. quo audito, habe man darvorgehalten, daß beÿ Klägerrn in beeden puncten geg. erlag 4. lb d. dispensirt werden Könte, die genehmhaltung zu Mghh. stellendt. Erkandt, beliebt.

Conrad Zinck meurt en avril 1740 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 381 livres et le passif à 345 livres

1740 (4.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 42) n° 1206 (1161)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so weÿland der Ehrsame und bescheidene Meister Conrad Zinck der geweßene Zimmermann und burger allhier Zue Straßburg nunmehr seelige, nach seinem d. 8.ten Aprilis dieses instehenden 1740.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten mit hernach gemelter seiner hinterbliebener Wittib fünff Ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) Inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsahme frau Susannam gebohrne Faußerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich H. Johann Jacob Matten leinenwebers allhier Ihres erbettenen beÿstandts (geäugt und gezeigt) – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Sambstag d. 4. Junÿ 1740.
Der abgeleibte hatt ab intestato Zu seinen rechtsmäßigenn Erben Verlaßen Wie Volget. 1. Frau Susannam Magdalenam Riettin gebohrne Zinckin, Johannes Reithen des porcellin mahlers und burgers allhier Ehefrau, so mit assistentz deßelben dem geschäfft beÿwohnte, in dem ersten fünfften stammtheil, 2. et 3. Jungfer Mariam Dorotheam vnd Jgfr. Mariam Salomeam beede Majorennes, so vor sich selbsten dem geschäfft beÿwohneten In der Zweÿten Vnd dritten 5.ten Stammtheil, 4. et 5. Johann Geörg, und Annam Mariam, so bevögtiget mit Mr Martin Burgers dem Zimmermann und burgern allhier, so dero Interesse hiebeÿ observirte, In den vierdten vnd fünfften Stammtheil, Alle fünff des Verstorbenen mit obermelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern Verlaßen rechtsmäßigen Erben
Copia der Eheberedung
Kurtzer Bericht. Demnach die wittib glaubhafftig berichtet, daß weder Sie noch Ihr Verstorbene Ehemann seelig etwas stehender Ehe ererbt alß würd Zufolg der Ehepacten die gantze Verlaßenschafft vor theilbar zu tractiren seÿn, Zum bericht.

In Einer allhier Zue Straßburg ane dem grünen bruch gelegenen und Eÿgenthümblich hiehero gehöriger behaußung sich befuden worden wie volgt.
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung. Nemblich eine Behaußung hoff vnd hoffstatt samt allen deren gebäuden, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und gerechtig Keiten allhier Zue Straßburg ane dem grünen bruch ohnfern dem hundshoff, einseith neben dem dapp hauß, anderseith neben hanß Nortzen des gartners wb. vnd Erben hinten auff Mstr. Joh: Martin Burgern den Zimmermann stoßend gelegen, so über die hernach unter den passivis enthaltene Capitalia freÿ leedig und eigen Vnd Ist dieselbe durch (die Werckmeistere) vermög Einer Zu mein des Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung de dato 17. Junÿ Anno 1740. angeschlagen worden pro 350 lb. Hierüber und Zwahr über einen vierten theil besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter pergamentener Kauffbrieff datirt den 23. febr. anno 1728. mit dero Kleinerem anhagendem Insiegel verwahrt redend wie der verstorbene solcher Vierdten theil von Valentin Weber dem ackersmann zu Fuhlgrießheim ane sich erkaufft hatt.
Ferner Ist Über einen andern vierten theil vorhanden auch ein dergleichen Pergamentener Kauffbrieff in gedachtem ort auffgerichtet sub dato 23.ten 8.bris 1731. mit dero anhangendem Insiegel Versehen, meldend wie diesen vierten thel der verstorbene von Michel Rothen ackersmann Zu Mondolsheim Margaretha Baurin gebohrne Rothin und Eva Roßenstiehlin gebohrne Rothin alle burgere zu ermeltem Mundolsheim Käufflichen an sich gebracht hatt, So dann über die helffte sothaner Behaußung meldet eben auch ein dergleichen ane offtallegirtem ort errichteter pergamentener Kauffbrieff de dato 13.ten Aprilis anno 1736. ebenfalls mit derosel. anhangendem Insiegel versehen, berichtend wie die dißortige helffte von Niclaus Metzgern ackersmann zu pfulgrießheim et consorten erkaufft worden seÿe.
Series rubricarum. Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeugs Zum Zimmer handwerck gehörig 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 350, Summa summarum 381 lb – Schulden 345 lb, Nach deren Abgang 36 lb
Abschatzung dem 17. Junÿ 1740. Auff begëren weilandt deß achtbahren und bescheitenen Meister Conradt Cinck deß gewëßenen Zimmermann seel: hindter Laßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg ihm grünen bruch gelegen ein seitß Neben dem taphauß So Zum spitall gehörich, anderseitß auff deß Johannes Nortzen seel. Erben, hinden auff Johann Martin burger dem Zimmer Meister stoßend welche behaußung unden auff dem botten die Ein fahrt und der hoff Neben dar an ein Stübell Cammer undt hauß Ehren darinn der herdt, getrëmbteß Kellerlein, oben dar über 2. stuben 2 cammern daß hauß Ehren darinnen der herdt und waßer stein, ein alter tach stuell mit einer besetzten bienen Zweÿ holtzene gëbell, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Sieben hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Conrad Zinck meurt le 8 avril 1740

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 260)
1740. Conradus Zinck – Die vero octavâ Mensis Aprilis Mortuus est Sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis Præ munitus Civis Argt: et Faber lignarius, Susannæ Fauserin viduæ superstitis Maritus, in hac parochiâ commorans, et Postridie à me infra scripto hujus Ecclesiæ Parocho sepultus fuit in coemeterio ad St Helenam Dicto, Præsentibus Joanne Marco Ruthÿ Cive Argt: et defuncti genero ex hâc parochiâ, 2° Mathiâ Maÿer Cive Argt: 3° Joanne georgio Zinck filio defuncti (i 138)

Susanne Fausser meurt le premier novembre 1751

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 336)
Hodie Secunda Die Novembris Anni 1751 Sepulta fuit a me infra scripto pridie mortua Susanna Zingin omnibus sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ Unctionis rité pieque præmunita vidua relicta Conradi Zing sexaginta novem annos nata in cœmeterio ad Stam helenam, præsentis adfuerunt testes filius Defunctæ Joanns Georgius Zinck civis et faber lignarius, Joannes Kugellmann civis Argent. philip. henricus Kuster civis Argent. (i 173)


Jean Marc Reiti, peintre en porcelaine, et (1738) Susanne Madeleine Zinck – catholiques

Fils du maçon Jean Erard Reiti devenu bourgeois après la naissance de son fils et de Anne Feurabend, Jean Marc Reiti est peintre en porcelaine depuis dix ans chez Charles François Hannong quand il sollicite en 1737 une promesse d’admission à la tribu des Maçons. Il épouse Susanne Madeleine Zinck en juillet 1738, devient bourgeois puis tributaire chez les Maçons le 31 juillet 1738. Il habite avec sa femme en 1738 une maison canoniale rue de la Toussaint occupée par l’abbé d’Andlau. Susanne Madeleine Zinck obtient en 1741 le legs Meyer en faveur d’une jeune mariée. Jean Marc Reiti meurt le 2 août 1751. Le conseil des Maçons réduit l’écot annuel payable par la veuve et lui délivre un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône de Saint-Marc.

Enfants

  • Jean Baptiste, peintre en porcelaine puis marchand de fruits et légumes
  • Catherine Madeleine, épouse (1773) le peintre en porcelaine Henri Bayblé
  • François Antoine, sans nouvelles depuis environ 1782


Signature au bas du contrat de mariage (1738, AMS 25 Not 105 n° 178)

Fils du maçon Jean Erard Reiti devenu bourgeois après la naissance de son fils, Jean Marc Reiti sollicite auprès de la tribu des Maçons une promesse d’admission à la tribu. Charles François Hannong déclare qu’il est peintre en porcelaine à son service depuis dix ans.

1737, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
Johann Marx Reiti, Porcellanmahler
(f° 238) Dienstags den 19.ten Novembris 1737 – Verlangter Zunfftschein
Johann Marx Reiti, Porcellanmahler beÿ Hn Carel Frantz Hannung in arbeit stehend, weÿland Johann Ehrhard Reiti gewesenen Maurers und dißortgs Zünfftigen hinderlaßener Ehelicher Sohn, so beÿ annahm seines Vatters zum burger beÿ der ordnung gelaßen wordten, bittet umb einen Zunfftschein, producirt deßhalben seinen Tauff: Confessions: vnd Wohlverhaltens schein, nechstdem H. Carel Frantz Hannung anbeÿ mündlich declarirte, daß er schon Zehn jahr lang beÿ Ihme in arbeit gestanden, und sich wohl verhalten habe.
Erkandt, wan derselbe von Löblichem Magistrat wird von einen burger angenommen seÿn, er als dann auch beÿ dießer Ehrsamen Zunfft vor Einen Zünfftigen angenommen, Vnd Ihme darüber ein schein Conferirt werden solle.

Jean Marc Reiti épouse en juillet 1738 Susanne Madeleine Zinck : contrat de mariage, célébration

1738 (12.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 178
Eheberedungs puncten entzwischen Johann Marx Reithi, ledigem Porcellan mahler weÿl. Joh: Erhard Reithi geweßten Maurers, Steinhauern und burgers allhier mit Fr. Anna gebohrner Feurabendin deßen hinderlaßener Wittib, ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann
Jgfr. Susanna Magdalena Zinckin, Meister Conrad Zincken, des Zimmermanns und burgers allhier seel. mit Fr. Susanna gebohrner haußerin deßen Ehewürthin ehelich erziehlten tochtern als der hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen zu Straßburg in mein Notarÿ Wohnbehaußung ane der Judengaß und rothfäßelgäßl. gelegen (…) auff Donnerstag den 12. Junÿ 1738. [unterzeichnet] Johannes Marcus riti als hochzeiter, Susanna Magdalena Zinckin als hohzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 195)
Hodie 6. mensis Julii anni 1738 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus adolescens Joannes Marcus Reuthÿ p. m. defuncti Erhardi Reuthÿ Lapicidæ huiatis et Annæ Freurobin Conjugum filius in Parochia ad S. Petrum seniorem Commorans, et pudica Virgo Susanna Magdalena Zinckin Conradi Zinck Civis Arg. et fabri Lignarÿ et Susannæ Fauserin Conjugum filia in hâc Parochia apud parentes suas Commorans (signé) Johannes Marcus riti, Susanna Magdalena zinckin (i 102)

Jean Marc Reiti devient tributaire chez les Maçons le 31 juillet 1738 (le registre de bourgeoisie de 1738 manque)

(f° 264) Donnerstags den 31.ten Julÿ 1738. – C. Neu Zünfftiger
Johann Niclaus Reiti, der Porcellanmahler Von hier gebürtig, producirt Cancelleÿ schein Vom 28.ten Julÿ, daß er Von seiner Ehefraun Susanna Magdalena, Conrad Zincken burgers und Zimmermanns allhier tochter um den alten burger schilling das burgerrecht erlangt habe, samt annectirten pfenning thurn vnd Stall schein ab eodem, bitt Ihne vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt.

Jean Marc Reiti et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison canoniale rue de la Toussaint occupée par l’abbé d’Andlau. Les apports du mari s’élèvent à 46 livres, ceux de la femme à 111 livres.

1738 (29.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 66) n° 581
Inventarium über des Ehrengeachten Johann Marx Reiti, Porcelan Mahlers und der Ehren und Tugendbegabten Frauen Susannæ Magdalenæ Reitiin gebohrner Zinckin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1738. – welche der ursachen, allweilen in deroselben den 12. Junÿ dißes Jahrs Vor mir Notario auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden derselben seine in die Ehe bringende Nahrung eine freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn – So beschehen Zu Straßburg in fernerm beÿseÿn frauen Annæ Reitiin gebohrne Feurbendin Weÿl. Johann Erhard Reiti geweßenen Steinhauers Maurers und burgers allher seel. hinderbliebener Wittib des Ehemanns eheleibl. Mutter, ingleichem Meister Conrad Zincken des Zimmermanns und frauen Susannæ Zinckin gebohrner Haußerin, beeder burgere allhier der Ehefraun geliebter Eltern, so dann H. Georgÿ Wagner, des Practicÿ und burgers allhier deroselben erbettenen Hn Assisteten, auff Freÿtag den 29.ten aug. 1738.

In einer allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu allerheÿligen gelegenen dißem Stifft zuständigen und Von Mr Abbé Dandlau in Præbendweiße genießenden behaußung, woselbsten sich beede Eheleuth dermalen auffhalten, befunden worden wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Mittel, Sa. Kleidung und weißen Gezeugs 27, Sa. Silbers 2, Summa summarum 29 lb – Deme beÿzuechnen die ane den haussteuren dem Ehemann gebührige helffte thut 17 lb, Des Ehemanns Völliges Zubringen 46. lb
Dießem nach werde auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Effecten beschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. Silbers 2, Sa. Goldnen Rings 2, Summa summarum 94 lb – Dazu zurechnen die ane denen haussteuren Ihro Zukommenden helffte mit 17. lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth 111 lb.

Susanne Madeleine Zinck obtient en 1741 le legs Meyer en faveur d’une jeune mariée bien qu’elle ait fait sa demande après son mariage

1741, Conseillers et XXI (1 R 224)
Susanna Magd. Zinckin erhalt das Meÿerische Legat. 570.
(p. 570) Montag d. 7. Augusti – Lt. Mosseder, Nomine Gegenwärtiger Susannæ Magdalenæ Weÿland Conrad Zincken des hiesigen burgers und Zimmermanns ehelicher Tochter Joh: Marcus Reiti des Porcellan mahlers ehefrauen, producirt unterthäniges den Regierenden Herrn Ammeister übrreichtes Memoriale mit Beÿlagen sub Num.is 1. bis 8. umb gnädige Benennung Zu dem Meÿerischen Heuraths Legat, sambt deßen ertheilter hochgeneigter Nomination dazu, bitt gehorsambst der Implorantin solches auf des XIII Secretarÿ Relation gnädig zukommen zu laßen, factâ Relatione, aus welcher sich ergeben, daß dise Implorantin Zwar die durch die fundation erforderte requisita besitze, ihr auch die alternativa günstig seÿe, maßen Sie der Catholischen Religion Zugethan, und Annæ Margarethæ Ludin von Augßburgischer Confession dieses auff Nicolai 1740. Vertagte Legat d. 31.ten Julÿ iüngst Conferirt worden, Selbige aber darinnen, daß Sie sich erst post Copulationem umb ein Legat beÿ dem Regirenden H. Ammeister angemeldet, gefehlet, sothane begangene fehler aber mit der unwißenteit entschuldiget habe. Ist Erkandt, Wird der Implorantin der ex ignorantia ergangene fahler aus Gnaden Verziehen, und deroselben das auff Nicolai 1740. Verfallene Meÿerische Legatum Dotis mit 10. lb 10 ß willfahrt.
Deputati H. Rathh. Wild und H. Rht. Bruslé.

Jean Marc Reiti meurt en 1751 en délaissant trois enfants. Sa mère Anne Feurabend assiste à l’inventaire est dressé dans la maison indivise entre la veuve et ses cohéritiers, estimée 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 61 livres, celle des héritiers à 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 34 livres et le passif à 12 livres

1752 (21.1.), Not. Lang le jeune (Jean Daniel, 26 Not 2) n° 34
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorachtbahren Johann Marci Reitÿ geweßten Porcellan Mahlers und burgers allhier nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1752. – nanchdem derselbe den 2.ten Aug. letztverwichenen 1751.gtsen Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt abgeordert worden, zeitl. hinter sich Verlaßen hat, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren Frauwen Susannä Magdalenä gebohrner Zinckin deßen hinterbliebener Wittib, wie auch Johann Kugelmanns Porcellan Mahlers und burgers allhier als geschwornen Vogts des Defuncti seel. mit ersternandter seiner hinterlaßende Wittib ehelich erzeugter und nach todt verlaßener dreÿer Kinder und ab intestato Erben, gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ außführ. benahmsßet, heut dato inventirt, durch die Wittib selbsten wie auch Frau Annam gebohrne Feuerabendin weÿl. Ehrhardt Reitÿ geweßten Maurers und burgers allhier hinterbliebene Wittib des Verstorbenen seel. Eheleibl. Mutter – So beschehen Zu Straßburg in Gegenwarth H. Joh: Martin Burgers Zimmermanns und burgers allhier der Wittib geschwornen Vogts, auff Montag den 24. ten Januarÿ 1752.
Der Verstorbene seelig hab ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt Erst. Johann Reitÿ so ungefahr 10 Jahr alt, 2. Catharinam Magdalena, so das 5.te Jahr ihres Alters allbereit zurückgelegt und dann 3. Franciscum Antonium, so in das dritte Jahr seines alters gehet. Alle dreÿ mit Eingangs gedachter Fr. Susanna Magdalena gebohrner Zinckin deßen geweßter Ehegattin und nunmahlige Wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Verlaßene Erben. Deren geschworner Vogt auch eingangs gemeltes Johannes Kugelmann Porcellan Mahlers und burger allhier, (…) in Nahmen seiner Pupillen dem Geschäfft Persönlich beÿwohnete.

In einer allhier Zu Straßburg in dem grünen bruch ohnfern dem Estappe Hauß gelegenen der hinterbliebenen Wittib und Geschwisterten gemeinschaftl. Zugehörig und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt.
Antheil ane einer Behaußung. Nembl. i. dritter theil vor ohnvertheilt ane I.r behaußung, Hoff, Hoffstatt, Kleinen Schopff und Bronnen, mit allen dero Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. ohnweit dem grünen bruch nechst dem Estappe Hauß, i. seith neben dem mehrern Hospithal allhier, das sogenandte Estappe Hauß genandt, anderseith neben David Wunderer, Gartnern ane Steinstraß, vornen auf die Allmend und hinten auf H. Joh: Martin Burger stoßend, so über hernach unter denen Passivis befindl. Capitalia gegen männigl. ledig v. eigen v. ist dieselbe in A° 1740 beÿ weÿl. Mstr. Conrad Zincken, geweßten Zimmermanns und burgers allhier der Wittib eheleibl. Vatters seel. Verlaßenschafft Inventur, vermög des durch H. Notm. Ölinger darüber auffgerichteten Inventarÿ durch (die Werckmeister) angeschlagen word. pro 350. lb. beÿ welchen Anschlag dann solche behaußung unter Von der Wittib beÿ denen hochverordneten Hhn dreÿers der Statt Stalls gesucht und deroselben hierbeÿ abgestattetem bericht nach auch erlangter Erlaubnuß dermahlen zulaßen, mithin Vor ihrem daran participirenden 3.ten Antheil auszuwerffen seÿn wird, 116. lb 13 ß 4 d. Die übrige 2/3 theil seind Johann Kugelmann, Porcellanmahler und Johann Georg Franck dem Waßen Knecht als diseitigen Schwäger uxoriis nominibus zuständig. Über die Völlige behaußung besagt ein alter pergamentener teutscher Kauffbrieff in allheißiger Cancelleÿ Contract Stuben verfertiget mit der Statt Straßb. anhangeem Innsiegel corroboriret, datirt den 17. Junÿ 1701. Weiter über einen vierten theil solcher behaußung ist vorhanden I. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Contract Stuben verfertigtet, weißend wie Conrad Zinck der Zimmermann allhier den 4. theil ane dießer behaußung, Hoff, v. Hoffstatt Valentin Weber Ackersmann und burgern zu Pfuhl Grießheim aberkaufft hatt. Über einen andern Vierten theil ist zugegen i. teutscher Pergamentener Kauffbrieff in wohlernandter Cancelleÿ Contract Stuben gefertigt, Zeigend wie ermeldter Conrad Zinck der Wittib Vatter seel. einen 4. vertheilten theil ane dießer behaußung von Michael Rothen von Mundolsheim, Margaretha gebohrner Rothin, Hannß Bauren Ackersmanns allda Ehefr. Eva Rothin Jacob Rooßenstiels gleichfalls Ackersmanns daselbst Eheweib und Diebold Fritschen auch Ackersmann allda alß vogt weÿl. Anthoni Rothen seel. hinterlaßenen einigen sohns und Erben vor 100 Pfund Pfenning aberkauffet vnd davor gleichfalls den 62. Pfund 10 Schilling, die überige 37. Pfund 10 Schilling aber den 17.ten Aug. 1745. v. repectivé 2.ten Xbris 1751 bezahlet haben mit deroselben anhangendem Innsiegel corroborirt de dato 23. 8.bris 1731. So dann besagt über die 2. übrige 4.te theil oder die Helffte solcher Behaußung ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stuben verfertiget, meldend wie Niclauß Metzgern ackersmann zu Pfuhl Grießheim, Eva gebohrne Metzgerin, diebold Rothen Ackersmanns allda Eheweib, Eva gebohrne Metzgerin Hannß Rohfritschen Ackersmanns zu Reÿthweiler Ehefr. Michael Bilger, Andreas Michael der Jung und Vallentin Metzgern alle dreÿ Ackersleuth zu Pfuhlgrießheim die helffte ane solcher behaußung offterwehntem Conrad Zincken Verkauffet haben, mit der Statt Straßburg anhangendem Innsiegel versehen datirt den 13. Aprilis 1736. Alle mit N° 1 bezeichnet.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarii über beeder geweßter Ehepersohnen einander in die Ehe Zugebrachter Nahrung durch H: Notm: Johann Daniel Langen Seniorem meinem Gel. Vatter den 29. aug. 1738. Verfertiget
Der Wittib unverändert, Sa. haussteuren 5, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 12 ß, Sa. goldenen Rings 18 ß, Sa. Antheils ane einer behaußung 116, Sa. Schuld 10, Sa. Ergäntzung (8,, Abgang 1, restirt) 6, Summa summarum 155 lb – Passvia 94, der Wittib restirend Vermögen 61 lb
Dießemnach folgt nun auch der Erben ohnverändertes Guth, Sa. haussteuren 5, Sa. Haußraths 13, Sa. Guths Ergäntzung 5, Summa summarum 19 lb – Schulden 10, der Erben Guth 9 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 10 Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 22, Summa summarum lb – Schulden 22, Compensando verbleibet 12 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 82 lb
Eheberedungs Puncten (…) Donnerstag den 12. Junÿ 1738. Joh: Daniel Lang Nots. publ:

Le conseil des Maçons réduit l’écot annuel payable par la veuve et lui délivre un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône de Saint-Marc

1751, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 138) Donnerstags den 21.ten Octobris 1751. – Stubengeldts tax
Johann Marx Reiti geweßten Porcellanmahlers wittib Supplicirt auff ein leidentlich Stubengeld gesetzt zu werden.
Erkandt, zu 2 ß pro futura taxirt und Zu Erhaltung Ihrer 3 Kinder Vor Ein schein Zu erlangung des Allmosens Zu St. Marx. Willfahrt

1773, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 134) Freÿtags den 30.ten ejusdem [Aprilis] – Neu Zünfftiger
Johann Baptista Rittÿ, Porcellanmahler, Weÿland Johann Marx Ritty geweßenen Porcellanmahlers und burger sallhier nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet vor, producirt Stallschein vom 21.ten Januarÿ jüngst und bittet Ihne vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dt. Zunfftrecht 5 ß, Einschreibgeb. 4 ß, Findlhs 3 ß)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 12-v)
Hodie 15. Martii Anni 1773 Henricus Beÿblé argent. defunci Joannis Beÿblé vasorum faventionum Pictoris olim hujatis et Magdalenæ carrot* filius legitimus a septem mensibus ultimis in parochia nostra commorans et Catharinæ Magdalena Rithÿ, Joannis Marci Rithÿ pictoris ut supra actu et Susannä Magdalenæ Zinck conjugum defunctorum filia legitima ratione Juris et facti Parochiana nostra, ambo soluti (signé) Heinrich beÿblé, signum sponsæ x (i 9)


Jean Kugelmann, peintre en porcelaine, et (1740) Marie Dorothée Zinck – catholiques

Fils du boulanger Jean Jacques Kugelmann et de Cunégonde Ammon, le peintre sur porcelaine Jean Kugelmann épouse en 1740 Dorothée Zinck puis devient tributaire chez les Maçons en décembre 1740. Marie Dorothée Zinck obtient en 1741 le legs Hüttich en faveur d’une jeune mariée pauvre.
Jean Kugelmann meurt en octobre 1768. Le conseil des Maçons dispense en 1773 la veuve de payer les impositions à cause de sa pauvreté. Dorothée Zinck meurt en 1798.

Enfants

  • Philippe, peintre en porcelaine, épouse (1771) Thérèse Werner
  • Susanne Madeleine, épouse en 1770 le journalier André Schellenberger
  • Jean, peintre en porcelaine, épouse (1765) Thérèse Werner


Signature au bas du contrat de mariage (1738, AMS cote 25 Not 105 n° 196)

Fils du boulanger Jean Jacques Kugelmann et de Cunégonde Ammon, Jean Kugelmann épouse en 1740 Dorothée Zinck : contrat de mariage, célébration

1740 (16.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 196
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeacht H. Johann Kugelmann ledigem Porcellan mahler weÿl. des Ehren: und Vorgeachte Mr Johann Jacob Kugelmanns, geweßten Becken und burgers allhier sel. mit der Ehren und tugendsamen Fr. Kunigunda gebohrner Amonin, deßen hinterbliebener Wittib, ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jgfr Dorothea Zinckin weÿl. des Ehren und vorachtbaren Mstr Conrad Zincken, geweßenen Zimmermanns und burgers allhier seel. mit der Ehren und tugendsamen Fr. Susanna gebohrner haußerin seiner hinder. Wittib erziehlter tochter, als der Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
Dorothea Zinckin
So beschehen zu Straßburg in mein Notarÿ Wohnbehaußung ane der Judengaß gelegen (…) auff Mittwoch den 14. Septembris Anno 1740 [unterzeichnet] Johannes Kugelmann Als hoch Zeiter, D Z Dorotheä Zinckin der hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 229)
sie 2. mensis Octobris anni 1740 (…) sacro matrimonii vinculo recepto prius mutuo consensu, honestus adolescens joannes Kugelmann pié defuncti Jacobi Kugelmann civis dum viveret et pictoris futilium faventinorum in hac urbe et Mariæ ammonin viduæ superstitis filius vasa quoque faventina pingendi artem professus commorans in parochiâ dictâ ad Stum Stephanum et pudica virgo Dorothea zinckin pié defuncto Conradi Zinck civis dum viveret et fabri lignarii in hac urbe et Susannæ fausserin viduæ superstitis filia parochiana nostra (signé) Johannes Kugelmann, signum sponsæ x (i 121)

Le peintre sur porcelaine Jean Kugelmann devient tributaire en décembre 1740

1740, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 75) Montags den 19.t Decembris 1740 – C. Neu Zünfftiger
Johannes Kugelmann Porcellanmahler Weÿlland Jacob Kugelmanns gewesenen Tagners und burgers allhier ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 17.ten Octobris 1740. vnd bitt Ihne Vor einen Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt.
dt. vor das Zunfftrecht 1 lb 5 ß, Einschreibgebühr 4 ß (zusammen) 1 lb 9 ß

Marie Dorothée Zinck obtient en 1741 le legs Hüttich en faveur d’une jeune mariée bien qu’elle ait fait sa demande après son mariage et que la fortune de ses parents s’élève à 36 livres au lieu de 20.

1741, Conseillers et XXI (1 R 224)
Maria Dorothea Zinckin erhalt das Hüttichische Legatum dotis. 741.
(p. 741-bis) Montag d. 6. 9.bris 1741. – Lt. Mosseder, Nomine Gegenwärtiger Mariæ Dorotheæ Weÿland Conrad Zincken gewesenen burgers und Zimmermanns allhier hinterlassener Tochter, Catholischer Religion, Johann Kugelmanns des hiesigen burgers undt Porcellan: mahlers Ehefrauen producirt das denen Hochverordneten Herren Pflegern Löbl. Stiffts St. Marx überreichten Gehorsambsten Memorialis und bitten mit Beÿlagen Sub Num.is 1. bis 7. umb hochgeneigte Benennung Zu dem Hüttichischen Legato Dotis, sambt der willfahrten Denomination dazu, bitt unterthänig derselben auf des XIII Secretarÿ Relation, solches gnädig zukommen zu laßen. factâ Relatione, Ist Erkandt, Wird der Implorantin der /:Dispensando respectu dero Eltern Vermögens, alß Welches ahne statt die durch die fundation bestimmten 20. lb d. sich auff 36. lb 17 ß 9 d belaufft, und des begangenen fehlers, daß Sie sich erst post Copulationem umb ein Legat beÿ dem Regirenden H. Ammeister angemeldet hat:/ die Zweite Helfte des pro ano 1709. Verfallenen Hüttichischen Legati Dotis mit 10. lb 10. ß Von dem Pfenningthurn Willfahrt.
Deputati H. Rht. Baur und H. Rht. Burst.

Jean Kugelmann meurt en octobre 1768 en délaissant quatre enfants. L’inventaire dressé dans la maison indivise entre la veuve et ses cohéritiers, estimée 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 61 livres, celle des héritiers à 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 34 livres et le passif à 12 livres

1768 (7.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1411) n° 203
Inventarium über Weÿland Johannes Kugelmann, gewesenen Porcellanmahlers und burgers allhier zu Straßburg Verlaßenschaft auffgerichtet Anno 1768. – nach seinem den 31. Octobris dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Fr. Dorotheä Kugelmännin gebohrner Zinckin Ihr der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich H. Christoph Panniere des Gastgebers und burgers allhier und der gleich nach dem Eingang dieses insonderheit benamßten von dem Verstorbenen ab intestato hinterlaßener Kinder und Erben inventirt – So geschehen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 7.ten Decembris Anno 1768.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen als 1° H. Philipp Kugelmann, so majorennis und Porcellanmahler in der allhiesigen Porcellan fabrique, 2° Frl. Susannam Magdalenam gebohrne Kugelmännin Andreas Schellenbergers des Meelmanns und burgers dahier Ehefrau, beÿständlichen deßelben, 3° H. Johannes Kugelmann Porcellanmahler und burger dahier, 4° Annam Mariam Kugelmännin, so ohngefehr 16 Jahr alt, deren geordnet und geschworner Vogt Philipp Heinrich Kuster der Fastenspeishändler und burger dahier, Alle des Verstorbenen mit der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zugleichen antheilen hinterlaßene Erben
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Wie aus der gleich hernach copialiter inserirter zwischen Ihro der hinterbliebenen Wb. und dem Verst: errichteten Eheberedung §° 4° ersichtlich, so hätte eines jeeden in die ehe zugebrachtes Vermögen Ordnung mäßig inventirt æstimirt und beschrieben werden sollen, Allein wie die hinterbliebene Wittib auf beschehenes Anfragen hiebeÿ declarirt, es seÿe solche Inventur unterlaßen worden, daher dann die noch in natura vorhandene von der Wittib in die Ehe gebrachte Posten zufolg deroselben Declaration, mit einwilligung derer Erben vnd Vogt, Ihro vor unverändert zugeschrieben, alles übrige aber (…) als ein theilbare Nahrung gehörig beschrieben worden. Hiehero Zum bericht.

In einer allhier Zu Straßburg im grünen bruch gelegenen und in diese Verlaßenschafft Zum theil gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung (W.) Neml. ein fünfter theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung, Hoff, Hoffstatt, samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in dem grünen Bruch einseit neben dem Königlichen Dapphoff, anderseit neben N. Börsch dem Gartner ane St Str. zum theil, theils neben Johannes Bär dem Zundelmacher und H. Not° Greiß alhier und hinten auf Johann Martin Burger gewesenen Zimmermeister und burgers alhier Wittib stoßend, so als freÿ, ledig und eigen durch (die Werckmeister) vermög des Zu dem Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 28. Decembris1768. angeschlagen worden pro 500. lb
Worunter das in dem Hoff sich befindlich und auf erstgedahte Burgerische Wb. stosende Nebensgebäude zwar begriffen, allein wie die hinterbliebene Wittib hiebeÿ declarirt, Ihro kein antheil hieran gehörig, sondern einig und allein Eingangs gedachtem der jüngern tochter geordnetem Vogt, ane dem Grund und boden aber worauf berührtes Nebens gebäude stehet participire Sie die Wittib ein fünffter theil gleich wie an allen übrigen Gebäuden Rechten und Gerechtigkeiten daher von dem Anschlag der Belauf erwehnten Nebengebäudes abzuziehen, zufolg berührter Abschatzung antreffend 200. lb, demnach verbleibet annoch 300. lb. woran Ihr der Wittib 5.ter theil beträgt 60. lb. Worüber sich nichts schriftliches vorhanden befunden.
Ane den überigen 4/5.ten theilen aber seÿen mehr erwehntem Vogt 2/5. Fr. Mariä Magdalenä Riettin gebohrner Zinckin Wittib und Fr. Annä Mariä Franckin des Ackersmanns Zu Hüningen Ehefr. auch 1/5.te theil Zuständig, Hiehero Zum Bericht.
(f° 5-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderten Vermögens ; Sa. Haußraths 10, Sa. Antheils ane einer behaußung 60, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Schuld 10, Summa summarum 81 lb – Schulden 66 lb, Nach deren Abzug 14 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, einig und allein in des Verstorbenen hinterlaßener Kleidung und weiß Gezeug 4 lb – Schuld 10 lb, Vcompensando 5 lb
Endlichen wird auch die theilbare Verlaßenschafft beschrieben, worinn einig und allein bestehet 23 lb – Sa. Schulden 9, Detrahendi verbleibt 14 lb – Stall Summa 23 lb
Abschatzung Von 28.ten Der 1768. Auff begehren Weil. Johannes Kugelman Des gewesenen Porcellanmahlers ist eine behausung alhie in dem grienen bruch beim thaphoff gelegen Einseis Neben Diebold Lüx ander seits neben dem thaphoff und hienden auff Das Nebens gebeÿ Dem Erben selbsten tochter gelegen solche behausung besteht in dreÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kamern dar iber ist der dach stuhl mit beritzieglein belegt, hat auch ein getembten Käller hoff und brunen, Sechs Hundert Gulden
Der Zweÿte Begrieff Ist Auch alhie in der Statt Straßburg in dem grienen bruch Gelegen ein Seit Neben obgedachte witib, anderseit neben Weil. Martin Burger hiender Lasener Erben und hienden auf das thaphauß stosent Gelegen solche behausung besteht in Zweÿ stuben Zweÿ kichen und Zweÿ Stub kammern Dar jber ist eine Mosart warinen Zweÿ Kammer. Von uns unterschriebenen der Statt strasburg Geschwornenn werck Meister nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und umb Vier Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

Le conseil des Maçons dispense la veuve du peintre en porcelaine Jean Kugelmann de payer les impositions à cause de sa pauvreté.

1773, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 140) Freÿtags den 30.ten ejusdem [Aprilis] – Petitum wegen Nachlaß des Stubengelds
Johann Kugelmann des Porcellanmahlers und burgers allhier Wittib stehet vor und bittet Sie in ansehung Ihres dürfftigkeit von der Jährlichen bezahlung des Stubengelts in das fürkünfftige zu befreÿen. Erkannt Willfahrt

Dorothée Zinck meurt en 1798 en délaissant deux enfants. L’inventaire comprend un cinquième de maison au Marais Vert

1798 (3 pluviose 6), Strasbourg 2 (10), Not. Knobloch n° 78
Inventarium über Weÿl. Dorothea Kugelmann geb. Zinckin Weÿl. Johannes Kugelmann gewesenen porcellin arbeiters hinterlassenen Wittib Verlassenschafft – nach ihrem den 4. frimaire jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
Benennung der Erben, 1. Frau Magdalena geb. Kugelmann bs Andreas Schellenbergers des tagners Eheliebstin, 2. Johannes Kugelmann porcellan arbeiter abwesend und zu Paris sich auffhaltend, in dessen nahmen br. Johannes Ritti tabacbereiter deßen Curator, beede der Verstorbenen mit weÿl. Johann Kugelmann erziehlte Kinder und Erben

hausrath 159 livres
Eigenthum ane einer behaußung. Der 5.t theil ane einer behaußung gelegen allhier im grünen bruch N° 9, I.s dem Etapes hoff, 2.s neben br Schott dem taglöhner, Joh: Bär und br Schmitt, hinten auf fr. Francken wittib, davon jährlich dem Stift St. Marx als wohin das Capital gehört 32 ß zinß gibt, der 5.te theil 600 livres
Summa summarum 759 livres – Schulden 266 livres, Abgezogen 492 livres
Extrait de la Matrice de Role de la Contribution Foncière de la commune de Strasbourg, article art 127 section BB, Dorothée Kugelmann Vv demeurant à Strasbourg rue de l’Esprit N° 9, une maison sise rue de l’Esprit N° 9 estimée 60
Enregistrement de Strasbourg, acp 57 F° 132 du 6 pluv. 6


Philippe Kugelmann, peintre en porcelaine, et (1771) Thérèse Werner – catholiques

Jean Philippe Kugelmann épouse en 1770 Catherine Marguerite Fischer, fille du jardinier manant Jean Georges Fischer, qui devient bourgeoise en mars 1771. Philippe Kugelmann est reçu tributaire chez les maçons le 5 juillet 1771. Il quitte la ville en 1771 en abandonnant sa femme et ses quatre enfants qui ne figurent pas parmi les héritiers de leur grand-mère en 1798.


Signature au bas de l’acte de mariage (Saint-Pierre-le-Vieux. p. 3.)

Jean Philippe Kugelmann épouse en 1770 Catherine Marguerite, fille du jardinier Jean Georges Fischer et de Catherine Hart

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 3.)
Anno domini 1770 die 9. Julii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuere Joannes Philippus Kugelmann civis filius legitimus defuncti Joannis Kugelmann civis et superstitis ejus viduæ Dorotheæ Zingerin in vita conjugum, vasorum faventinorum tornatoris in parochia ad S Marcum et Catharina Margaretha fischer filia legitima defuncti Joannis Georgii fischer dum viveret hortulani ac superstitis Catharinæ Hart in vita Conjugum, parochiana nostra (signé) Johann Philipp Kugelmann, fischer (i 3)

Fille de manant, Catherine Marguerite Fischer devient bourgeoise par son mari à l’ancien tarif : inscription, registre de traitement des demandes

1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 31-v
Catharina Margaretha Fischerin hiesigen schirmers tochter erhalt das burgerrecht von ihrem ehemann Philipp Kugelmann employirt in hannongischer procellan manufacture und burger allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft d Maurer, prom. den 11. Mertz 1771

(VI 286 bis, p. 138) 140. Zimmerleuth. N) 50. d. 23. Junÿ 1770
Catharina Margaretha, weÿl. Joh: Georg Fischers geweßenen Schirmers alhier hinterlassene tochter, Verlobt mit Philipp Kugelmann dem burger und hohldreher alhier, erweißet durch Vorgelegte schein Ihre eheliche Geburt, catholische Religion und die richtigkeit Ihres Sponsi Stallgebühren.
Implorantin hat 500 fl. baar Vorgewießen und den eÿd deß eigenthums abgeschworen, auch 100 fl. beÿl protocolle deponirt, bittet um Gnädige auffnahm in Allhiesigers BurgerRecht à sponso um d. A. B. ß
Recepta eoden um d. A. B. ß

Philippe Kugelmann est reçu tributaire chez les maçons le 5 juillet 1771

1771, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(f° 9) Freÿtags den 5.ten Julÿ – Neu Zünfftiger
Philipp Kugelmann dreher in der Porcellanfabric, weÿland Johann Kugelmann senioris geweßenen Mahlers und burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn stehet vor und producirt Stallschein vom 11.ten Martÿ mit Bitt, Ihme als einen Leibzünfftig auf und anzunehmen
(dt. vor d Zrecht 5 ß, Einschr. Geb. 4 ß, Findl. hs 3 ß)

La tribu des Maçons remet à Marguerite Fischer un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône. Âgée de 29 ans, son mari a quitté la ville en l’abandonnant avec ses quatre enfants

1781, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(f° 559) Donnerstags den 3. May – Allmoßen schein
Margaretha Kugelmännin gebohrne Fischerin, Philipp Kugelmann, des von hier abwesenden burgers und Porcellanmahlers Ehefrau, ihres Alters 29. Jahr, mit vier unmündigen Kindern beladen und von ihrem Ehemann verlaßen, daher außer stand sich und die ihrigen zu ernähren wird von seithen E. E. Zunft der Maurer des Allmosens würdig geachtet und denen Hoch und Wohlverordneten Herrn Pflegern Löblichen Stiffts St: Marx alhier bestens recommandirt zu dem Ende ihro gegenwärtiger Schein auf befehl dieser Ehrsamen Zunft Hochgebietenden Herrn Oberherrn mitgetheilt worden.

Susanne Madeleine Kugelmann épouse en 1770 André Schellenberger originaire d’Oberhausbergen

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 216)
Hodie 7. mensis Septembris anni 1770 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Andreas Schellenberger oriundus et oberhausbergen, parochiæ dingsheim hujus diœcesis defunctorum Joannis Schellenberger civis ibidem et Annæ evæ Lorentz filius legitimus solutus et Majorennis Civis et pistor hujas a plurimis annis in nostra parochia Commorans et Susannæ Magdalenä Kugelmann filia Joannis Kugelmann Civis et vasorum faventinorum pictoris hujatis et Mariæ Dorotheæ Zinck ejus uxoris filia Legitima soluta a teneris annis parochiana nostra (signé) Andres schellenberger, signum sponsæ x (i 111)


Jean Kugelmann, peintre en porcelaine, et (1765) Thérèse Werner – catholiques

Jean Kugelmann épouse en 1765 Marie Thérèse Wernert de Ribeauvillé qui devient bourgeoise le 14 novembre 1765. Jean Kugelmann devient tributaire chez les maçons le 7 février 1766.
Marie Thérèse Wernert meurt en 1784 dressé dans une maison Grand rue qui appartient à Jean Erlenholtz. Jean Kugelmann habite à Thann en 1789 puis à Paris en 1798.

Jean Kugelmann, employé à la fabrique de faïence de Strasbourg, se marie en 1765 avec Marie Thérèse Wernert de Ribeauvillé : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire

Copia der Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Kugelmann würcklich employirter in der fayence fabrique Zu Straßburg herrn Johann Kugelmann und Dorotheæ Zinckin beeder Eheleuthen zu gedachtem Straßburg ehelich leedigem Sohn durch Joseph Kientzler den hiesigen Metzger verbeÿstandet, Hochzeitern ane einem, So dann die tugendsamme Jungfrau Maria Theresia Wernertin, des Ehrengeachten Andreas Wernert des burgers von hier mit weÿland Fraun Maria Theresia Simon ehelich erziehlte leedige tochter hochzeiterin andern theils durch gedachten ihren Vatter und Dominique Götz von hier ihrem Vogten hierzu genugsam authorisirt und verbeÿstandet (…)
auf Seiten der Jungfrau Hochzeiterin ihres Eingangs gemelten Vatters und Vogten, Annæ Mariæ Geigerin ihrer Stieffmutter, Joseph Wernert des Musicanten und Herrn Frantz Xaverÿ Kauffmann des practici – zu Rappolsweiler den 13. Aprilis 1765, Collationirt ist unterschrieben, Guldenfels Stattschreiber mit paraphe

Marie Thérèse Wernert devient bourgeoise par son mari

1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 77
fr. teresia geb. Wernerin, von Rappoltz weÿr geb. erhalt das burgerrecht von jhrem Ehemann Johannes Kugelmann dem Porcellanmahler und burger allhier um den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft d. Maurer prom. den 14. 9.bris 1765.

Jean Kugelmann le jeune devient tributaire chez les maçons le 7 février 1766

(f° 196) Freÿtags den 7.ten Februarÿ 1766. Ist ein Kauffgericht. – Neu Zünfftiger
Johannes Kugelmann Junior Porcellanmahler Vnd burger allhier producirt löbl. statt stallschein Vom 29.ten Januarÿ Lestshin, bittet denselben als ein Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt.
[in margine :] dt. vor das Zunftrecht 5 ß, Einschreibgebühr 4 ß, find. hauß 3 ß

Marie Thérèse Wernert meurt en 1784 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue qui appartient à Jean Erlenholtz. La masse propre aux héritiers s’élève à 163 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 50 livres, le passif à 253 livres

1784 (6.4.),Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 884) n° 219
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Theresiä Kugelmännin gebohrner Wernertin, Herrn Johannes Kugelmann des Porcellan: mahlers und burgers allhier zu Straßburg Verstorbener Ehefrauen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1784. – nach ihrem den 26.ten Martÿ jüngst erfolgten Absterben an vermögen hinterlaßen hat, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erstgedachten des hinterbliebeneen Wittibers, wie auch herrn Johannes Nübling des Vergulders und burgers allhiern als geordnet und geschwohrnen Vogts der Defunctæ mit Vorher benahmßten dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Vier Kinder und ab intestato Zu gleichlingen portionen und Antheileren Verlaßener Erben, nahmentlch Johann Baptista Kugelmann, leediger Vergulders Gesell, so auf der Wanderschafft sich befindet und 18 Jahr alt, Jungfer Maria Theresia Kugelmännin, so 16 Jahr alt, Frantz Ludwig, so 8 Jahr Zurückgelegt, und Maria Josepha Kugelmännin so beÿ nahem 2 Jahr alt, ersucht und inventirt worden ist – Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an der Langen Straß gelegenen Herrn Johannes Ehrlenholtz, dem ältern, hiesigem burger und ehemaligen Gastgeber eigenthümlich Zuständigen behaußung, Dienstag den 16. Aprilis Anno 1784.
Bericht in dieses Inventarium gehörig. In erst vorher eingetragener Eheberedung und deren dritten paragrapheo haben beede nun Zerennte Eheleuthe ihr in die ehe gebrachtes und wehrender Ehe ererbten Guth sich vorbehalten, da aber dierüber weder ein Inventarium illatorum noch ein anderes Documentum Vorhanden ist, als hat man sich in besehung deßelben einig und allein auf des Wittibes handtreulich gethane declaration Verlaßen müßen, welche darinn bestünde, daß die Verstorbene außer ihrer Kleidung und weisen Gezeug nichts anders als die in dem 7.ten Punct der Vorgedachten Eheberedung bemerckte 166 lb in die Ehe gebracht, sofort wehrender Ehe folgendes geerbt habe nemlich einmal von ihrem Bruder, weiland Joseph Wernert dem geweßenen ledigen Musicant 102. so dann von ihrem Oncle weiland H. Bernhard Simon dem geweßenn Conseiller bei dem Königlichen Hohen Rath Zu Colmar 150. (…)

Series rubricarum hujus Inventarii. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Frauenkleidung und weißen Gezeugs 5 lb, Sa. Schuld 75 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 82 lb, Summa summarum 163 lb
Dießemnach wird auch des hinterbliebenen Wittibers ohnverändertes und das theilbahre Guth unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 30 lb, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Schulden 19 lb, Summa summarum 50 lb – Schulden 253 lb, Compensando 203 lb
Mehr schulden als Vermögen dem Stallax nach 39 lb
Copia der Eheberedung (…) – zu Rappolsweiler den 13. Aprilis 1765, Collationirt ist unterschrieben, Guldenfels Stattschreiber mit paraphe

Jean Kugelmann habite à Thann en 1789. Lors de l’inventaire dressé en 1798 à la mort de sa mère, il réside à Paris

1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Maçons
Kugelmann, Jean, ouvrier en porcelaine (à Thann en haute Alsace)


Philippe Henri Kuster, jardinier puis marchand de fruits et légumes, et (1743) Marie Salomé Zinck – catholiques

Fils du commissaire priseur adjoint Philippe Kuster et de Madeleine Drach, le jardinier Philippe Henri Kuster passe en 1742 un contrat de mariage avec Catherine Huber veuve du geôlier manant Georges Bernard Vogt. Il épouse en 1742 Marie Salomé Zinck qui obtient en 1743 le legs Hüttich en faveur d’une jeune mariée pauvre. Devenu marchand de fruits et légumes, Philippe Henri Kuster meurt en 1788 après avoir institué pour son héritier l’ouvrier maçon Jean Philippe Franck, neveu de sa veuve. Marie Salomé Zinck meurt en 1798.


Signature au bas du contrat de mariage (1742, ADBR cote 6 E 41, 348 n° 118)

Fils du commissaire priseur adjoint Philippe Kuster et de Madeleine Drach, le jardinier pépiniériste Philippe Henri Kuster passe en 1742 un contrat de mariage avec Catherine Huber veuve du geôlier manant Georges Bernard Vogt

1742 (15.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 118
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Heinrich Kuster, der ledige Kunst Gärthner, weÿl. Philipp Kustern geweßenen Unter Käufflers und burgers allher mit auh weÿl. Frauen Magdalena gebohrner Drachin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand.S T. herrn Johann Georg Hammerers, Weinhändlers und E: E: Kleinen Raths dermahlig wohlansehnlichen beÿsitzers, als hochzeiter ane einem, So dann Frau Catharina Vogtin, gebohrene Huberin, weÿl. Georg Bernhard Vogts geweßenen Thurnhüters und Schirmers allhier seel. hinterlaßene Wittib, mit assistentz H. Michael Schneiders, leinenwebers und burgers allhier als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen statt Straßburg, auf Freÿtag den 15.ten Junÿ Anno 1742. [unterzeichnet] Philipp heirch Kaust als hochzeither, + Catharinæ Vogten handzeichen

Philippe Henri Kuster épouse en 1742 Marie Salomé Zinck

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 276)
Die 14 Januarÿ anni 1743 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt honestus Adolescens Philippus Heinricus Kuster civis Argentinensis a quatuor annis in Commendâ Sti Johannis ordini Melitesis intra Argentinam Hortulanus Philippi Kuster et Magdalenæ Drachin Conjugum ciuium argentin. defunctorum filius et pudica virgo Maria Salome Zinckin defuncti Conradi Zinck fabri lignarÿ et Susannæ fauserin ciuium argentin. in hac parochia commorantium filia (i 144)

Marie Salomé Zinck obtient en 1743 le legs Hüttich en faveur d’une jeune mariée

1743, Conseillers et XXI (1 R 226)
Maria Salome Zinckin erhalt das hüttichische Legat. 51.
(p. 51) Montag d. 4.te, Februarÿ. – Römer, Nomine Mariæ Salome, Weÿland Conrad Zincken gewesenen burgers und Zimmermanns Tochter, Philipp Heinrich Fusten des hiesigen burgers undt Gartenmanns Ehefrauen Catholischer Religion, Producirt Recessirt, und bitt unterthänig ut anté.
[producirt das denen Hochverordneten Hh. Pflegern Löbl. Stiffts St. Marx præsentirte gehorsambste Memoriale sambt Beÿlagen Sub Lit. A bis E inclusivé, umb hochgeneigte Benennung Zu dem Hüttichischen Legato Dotis, sambt deren willfahrten Denomination, bitt unterthänig solche Obrigkeitlich Zu Confirmiren, und der Implorantin dieses Legat gnädig Zu willfahren, des XIII Secret. Relation.]

Le marchand de fruits et légumes Philippe Henri Kuster meurt en 1788 après avoir institué pour son héritier l’ouvrier maçon Jean Philippe Franck, neveu de sa veuve et fils de l’équarisseur et bourreau Jean Georges Franck établi à Huningue. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 105 livres, celle des héritiers à 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 160 livres.

1788 (16.10.), Not. Wengler (6 E 41, 1531) n° 143-a
Inventarium über Weiland des Ehrsamen und Bescheidenen Philipp Heinrich Kuster, gewesenen Fastenspeishändlers und Burgers alhuer Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1788 – nach deßen am 14.ten September gegenwärtigen 1788.sten Jahrs aus dieser Welt erfolgten tödlichen Ableben, zurück gelaßen hat. Wolche Verlaßenschafft wurde auf ansuchen Fr. Mariä Salome geborner Zinckin, der disorts hinterbliebenen Wittwe sowol, als auch Johann Philipp Franck, des Maurertagners und hiesigen Schirmers, als des Defuncti kraft seines unterm 21.sten October 1778. mündlich gestifteten, hernach abschriftlich einverleibt befindlichen Testaments, in Ermanglung Kinder und Leibserben, eingesetzt hinterlaßenen Universal-Erbens (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an dem grünen bruch gegen dem sogenannten Hundshof über gelegenen, hiehero gehörigen und hieunten beschriebenen behausung, auf Donnerstag den 16.ten des Weinmonats im Jahr 1788.

(W.) Anteil ane einer behausung Nämlich die hälfte für un Verteilt Von u. an einem Hinterhaus und Hofstatt, ingleichen die Hälfte an zweien fünften teilen ebenfalls für unvertheilt von und an dem dasigen Hof, worinn sotanes hinterhaus befindlich, bronnen, übrigen Zubehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, davon der Umfang der eigentlichen gantzen behausung und Zugehörigen Hofes gelegen alhier Zu Strasbg. an dem Grünen bruch gegen dem sogenannten Hundshof über, I.s. neben dem königl. Dapphaus, anders. neben Johannes Behr dem Zundermacher und hinten auf weil. Martin Burger, des gewes. Zimmermeisters hinterbl. Wittwe u. Erben stosend, welche so viel das diesortige Eigentum betrift, gegen männiglich frei, ledig und eigen und davon die völlige behausung samt Zugehörden durch (die Werckmeistere) vermög deren Zu dem Concept gegenwärtigen Invii. gelieferten schrifftl. Abschätzung vom 30. October letzthin, abgewürdiget worden für und um 900 fl. oder 450 lb. Davon die hier in Auswurf zubrigende Zween fünfte Teil an dem Gantzen oder die Hälfte an Vorhergemeltem Hintergebäude abwirft 90 lb.
Die übrige Hälfte an sothenen Hintergebäude, welche in die diesortige teilb. Verl. gehörig ist, befindet sich hieunten fol. (-) nach behörde eingebrach. Mit der gantzen behausung, deren Ererb: Acquisition und Verteilung aber hat es, nach der hinterbl. Wittwe erteilten bericht, folgende bewandung. Weiland Konrad Zinck, dem gewes. hiesig. Verburgerten Zimmermeister u. auch weil. Fr. Susanna geb. Fauserin, der diesortigen Wittwe beede längst sel. Ältern, Wovon das Völlige Eigenthum derselben zuständig, aus deren Verl. deren auch dieselbe auf deren hinterlaßene 5. Kinder, davon sie dermalige Wittwe eines gewesen, erblich erwachsen. Da die behausung in Vorder und Hintergebäude 5. Wohnungen, drei in jenem und zwei in diesem hatte, so nahm jedes derselben übereinkommener masen eine davon in besitz und machte daher im hinsicht der Wohnungen zu dieser Zeit unter sich eine gleiche Abtheilung, bis im Jahr 1751. der diesortige Defunctus von weil. Joh. Georg Zinck, dem gewesenen Zimmermann der hiesigen burger, der Wittwe bruder, den ihm Zuständig gewesten einten fünten Teil abgekaufet, u. sie die diesortige Eheleute dadurch in den besitz von Zweien fünften Teilen an der Völligen behausung gekommen, da dann, besonders weil sie in dem hinterhaus ihre einte Wohnung bis dahin gehabt, ihnen sotanes hintergebäude und hofstatt, von den übrigen drei participierend. Geschwistrigen u. Miterben angewiesen und allein eigentümlich überlaßen worden, welches sie sie die hierortige nun durch den zeitl. Tod zertrennte Eheleute bis auf die heutige Stunde auf solche Weise beseßen, so wie hingegen Fr. Dorothe Kugelmännin geb. Zinckin, weil. Johannes Kugelmann, des gewes. hiesig. Verburgerten Porcellanmahlers hinterbliebene Wittwe, weil. Mariä Magdal. Rittiin geb. Zinckin, auch weil. Johannes Ritti des gewes. gleichmäsigen Porcellanmahlers und bgrd. dahier gewesener Ehefr. hinterlaßenen Kinder, und weil. Fr. Annä Mariä Franckin, geb. Zinckin, auch weil. Joh. Georg Franck, des gewes. Ackersmanns zu Hüningen sel. Ehefraun, zurückgelaßene Kinder, deren der disortige universal Erb eines ist, das erwähnte Vordergebäude zu dreien gleichen Anteilen gemeinschaftl. in Eigentumsweise besizzen. Hof, bronnen, samt übrigen ohnzuverteilen gewesener Gebäulichkeiten aber bleiben Zwischen ihnen sämtlich gemein, so daß erstgenannte der Wittwe Schwester und Schwesterkinder daran drei fünfte Teile, sie die disortige Wittwe, als ererbt einen fünften Teil, und die disortige Wittwe Masse, als währender Ehe erkaufet, auch einen fünften Teil participirt, weder über eines noch das andere etwas Schriftliches hervorgetan.
(T.) Nämlich die hälfte für unverteilt von und an dem oben fol. (-) beschriebenen hintergebäude, wie auch die hälfte ane Zweien fünfte Teilen, oder ein fünfter Teil an dem daselbstigen hof und bronnen, übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in dem grünen bruch gegen dem sogenannten Hundshof über gelegen, davon die völlige in Vorder und Hintergebäude bestehende behausung durch löbl. Stadt geschworene Herren Werckleute angeschlagen worden für 450 lb.d. mithin zu hieher gehörigen fünften Teil der gantzen behausung, oder hälftigen Anteil ermelten hintergebäudes, antrift 90 lb. Diese hälfte nun ist eigentlich derjenige fünfte teil, den der diesortige Defunctus, während seiner nun zertrennten Ehe von weil. Joh. Jacob Zinck, gewesenen hiesig. Verburgerten Zimmermann an der Völligen in Vorder und Hinterhaus, Hof, bronnen und Zugehörden bestehenden behausung käuflich an sich gebracht, wie es die vor H. Humbourg, dem ehemaligen königl. Notario alhier unterm 4.ten Decembr. 1751 in frantzös. Sprache errichtete, auf Pergament ausgefertigte, und dem alhies. Contractum Protokoll einverleibt gewordene Kauffverschreibung ausweiset, in ansehung deßen dermaliger beschaffenheit aber sich auf den Vorher, bei beschreibung des der Wittwe als unverändert zugehörigen andern hälftigen Anteils von derselben erteilten bericht, bezogen wird.
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschaft. Wie die hinterbliebene Wittwe hiebei angezeiget, so hat dieselbe mit ihrem verstorbenen Ehemann Zur Zeit ihrer Verheurathung weder eine Eheberedung noch sonsten etwas Schrifftliches, wodurch die Separation und abtheilung gegenwärtiger Verl. allenfalls hätte festgesezzet werden können, auffgerichtet, doch erklärt dieselbe zugleich unter der von ihro geleisteten handtreu, daß Von Ihrem Einbringen dermalen annoch ein und andere Posten in natura existiren, die ihro dann auch beneben dem von ihr währender Ehe ererbten anteil an der hieunten beschriebenen behaußung, bei gegenwärtiger Inventur, als unverändert und eigen, so wie dem diesortigen Universal Erben des Erblaßers Kleidung und Weis Gezeug (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittwe unverändert Vermögen, Sa. haußraths 15, Sa. Anteils an einer behaußung 90, Summa summarum 105 lb
Dießemnach wird auch des Universal Erbens unverändert Gut verzeichnet, Sa. kleidung 8
Endlich wird auch das teilbare Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. Silbers 13 ß, Sa. baarschafft 36, Sa. eigenthümlichen Anteils an einer behausung 90, Summa summarum 160 lb
Beschluß und Stall summa 167 lb
Copia Testamenti nuncupativi – persönlich erschienen H. Philipp Heinrich Kuster der Fastenspeishändler und burger alhier zu Straßburg, zwar etwas breshaften jedoch gehend und stehenden Leibes (…) Drittens, will der testirer, angesehen er weder in ab: noch auf steigender Linie Notheben habe, hiemit und Kraft dieses, zu seinem einzigen wahren und ohngezweifelten Erben aller seiner dereinstigen Verlaßenschaft ernennet, instituirt und eigesetzt haben, Johann Philipp Franck weiland Johann Georg Franck, des Scharfrichters zu Hüningen mit Anna Maria gebohrner Zinckin, ehelich erzeugten sohn, als seinen Vettern, welcher Von zarter Jugend an sich bei ihme Testirer befindet, und dato noch bei ihm im Haus ist – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer daselbst ane dm St Thomas Plan gelegenen dem Collegiat stift Sancti Thomæ zuständiger Von mir Notario Lichtenberger lehnungsweis bewohnender behausung und deren im hindern Gebäude eine Stiege hoch befindlicher Schreibstube mit denen Fenstern in den Hoff aus sehend (…) auf Mittwoch den 21. Octobris Nachmittags Zwischen Eins, Zweÿ, drei und Vier Uhren Anno 1778. – Johann Friderich Liechtenbeger Notarius publicus et requisitus
– Abschatzung vom 30.t octobre 1788. Auf begehren Weÿland Phillipp Kuster dem geweßenen fastenspeiß händler ist Eine behausung alher in der statt strasburg beim dapphoff gelegen, Ein seÿts neben johannes Behr dem Zuntelmacher, anderer seÿts neben dem dapphoff, und hinten auf frau Burgerin Wittib stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Nebens gebäu, worinnen fünff stuben Vier Küchen und Etliche Kammeren, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller Hoff und Brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwohrenen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMmstr

Marie Salomé Zinck meurt en 1798 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces

1798 (4 prairial 6), Strasbourg 12 (1), Not. Wengler n° 335
Inventarium, Verkauf und Erörterung über weiland Fr. Mariæ Salome geb. Zinck auch weiland Philipp Heinrich Kuster gewesenen Fastenspeishändlers hinterbliebenen Wittib Verlassenschafft – so den 4. Floreal jüngst mit tod angegangen, hinterbliebenen Intestat Erben mit Namen 1. Johannes Ritti tabacbereiter allhier, 2. Frantz Antoni Rittj von deßen Aufenthalt Leben oder Tod man schon seit ungefähr 16 Jahren keine Nachricht mehr erhalten, für welchen der burger Antoni Bliemer Schreibmeister als Curator ernannt worden, Vorherige beede als weiland Fr. Susannæ Magdalenæ Zinck mit auch weÿl. Johannes Ritti gewes. Porcellanmahlers erzeugt und hinterlassenen Söhne,
3. Maria Magdalena Kugelmann weiland Andreas Schellenberger gewesenen tagners dahier Wittib, 4. Johannes Kugelmann Porcellanmahler dermalen zu Paris wohnhaft, diese beede als weiland Fraun Mariæ Dorotheæ Zinck mit ebenfalls weiland Johannes Kugelmann gewesten Porcellanmahlers erzeugte Kinder,
5. Anna Maria Salome Zinck Johannes Plon dahier ehefrau, 6. Mathias Zinck des Schumachers diese beede als von weiland Georg Zinck des gewesenen Zimmermanns abstammend,
7. Johann Georg Franck Scharfrichter zu Hüningen für welchen sich deßen bruder Johann Jacob Franck starck machend, 8. Johann Philipp Franck Maurertagner alhier, 9. Johann Jacob Franck Scharfrichter zu Geispolsheim, 10. Maria Catharina Franck des burgers Ludwig Caquet Canoniers der 14. Compagnie des 5. Artillerie Regiments zu Fuß Ehefrau so dermalen zu Itteville in dem Canton la Ferté alais bei Pariß wohnhaft ist und 11. Frantz Franck Scharfrichter zu Bouglibre, lezten als weiland Annæ Mariæ Zinck mit gleichfalls weiland Johann Georg Franck gewesten Scharfrichters zu gemelten Hüningen erzeugte und hinterlassen fünff Kinder, alle als der Erblaßerin bruder und Schwester Kinder

in einer allhier an dem grünen bruch gelegenen zum theil in disortige Verlassenschafft gehörigen mit N° 9 bezeichnete behausung
den 3. Prairial 6 (Hausraths verkauf)
Eröreterung, Activ Masse – Item den Wohnungzins so Magdalena Stephan für ein Viertel Jahr alt hieher entrichtet hat mit 14
So dann die 4/15 teile von und an einer an dem grünen bruch gegen dem sogenannten Hundshoff über gelegenen mit N° 9 bezeichneten behausung, welche vor mir Notar am 23. Messidor jüngst vorgegangenen Kauffverschreibung an Johannes Fritsch den Melker für die von ihm meistgebottene Summa der 6400 lb. käuflich überlassen, 1706 livres
gesamte Activ Verlassenschafft 4388 livres, abzuziehen 1295 livres, Nach deren Hinwegrechnung verbleibt 3092 livres
enregistré 12 prairial 6


Jean Georges Zinck, charpentier, et (1750) Anne Marie Rohr – luthériens

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 151)
Hodie 17 junÿ anni 1750 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes georgius Zing faber lignarius filius defuncti Conradi Zing fabri lignarii et Susannæ fauserin commorans in hac parochia et Anna Maria Rohrin filia Josephi Rohr et Annæ Mariæ müllerin ambo commorans in hac parochia (signé) Johannes geörg Zinck, + signum sponsæ (i 79)

Ses héritiers sont en 1798 Anne Marie Salomé femme de Jean Plon et le cordonnier Mathias Zinck


Jean Georges Franck, équarisseur, et (1750) Anne Marie Zinck – catholiques

Fils du bourreau et équarisseur luthérien Jean Georges Franck et de sa femme Anne Marie Ostertag, le bourreau et équarisseur Jean Georges Franck épouse en 1750 Anne Marie Zinck. Il obtient en 1757 que sa fonction soit transmissible à sa veuve et à ses enfants. Il habite toujours à Strasbourg en 1773 puis déménage à Huningue.


Signature au bas de l’acte de mariage (1750, Saint-Marc p. 147)

Fils du bourreau et équarisseur Jean Georges Franck et de sa femme Anne Marie Ostertag (d’après l’inventaire après décès dressé en 1756), le bourreau et équarisseur Jean Georges Franck épouse en 1750 Anne Marie Zinck. L’acte de mariage est mal rédigé.

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 147)
Hodie nono Februarii Anni 1750 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Franck faber lignarius hujatis et Anna Maria Rohrin ([biffé] Zinckin) Defuncti Zinck fabri lignarii hujatis et Annæ Mariæ K* Conjugum in nostra parochia commorantium filia parochiana nostra, præsente aderant testes Josephus Roher incola hujatis, Franciscus petrus Kugellmann franck commorans apud Carnificem hujatis, Joannes Kugellmann civis Argentinensis et laboratorius (-) apud Dnum Hanon civitatis argentinensisis consulem praesentes aderant testes Josephus Rohrer incola Argent. Franciscus petrus Franck, Joannes Kugellmann et Kirchs(-) mercator hujatis commorans in parochia nostra (signé) hannß Jorg franck, signum sponsæ x, Joseph Rohrer, frans petter franck, Johannes Kugelman, Philipp heich Kuster (i 77)

L’équarisseur Jean Georges Franck demande aux Quinze que sa fonction d’équarisseur soit transmissible à sa veuve et à ses enfants. La commission constate que Thierry Mæger (Mæyer) a demandé en 1741 aux Quinze de confirmer la décision rendue par le Conseil de la Fleur d’après laquelle la fonction de bourreau et d’équariseur serait transmissible à sa veuve et à ses enfants. Les Quinze ont alors accédé à la requête en demandant à la tribu de la Fleur de ne plus statuer sur ce genre de requête comme il était d’usage jusqu’alors mais de leur renvoyer les pétitionnaires. La fonction est attribuée à Jean Georges Franck puisque la veuve et les héritiers Mæger ne s’y opposent pas.

1757, Protocole des Quinze (2 R 168)
Johann Georg Franck des Waaßenmeisters, 59, 78
(p. 59) Sambstags den 5. Februarÿ 1757. – Idem [Freund] nôe Johann Georg Franck des hießigen Waaßenmeisters, producirt unterth. memoriale und bitten mit beÿlaagen sub Nis. 1. 2. et 3., handelt jnnhalts. Erkandt, obere baw herren

(p. 78) Sambstags den 19. Februarÿ 1757. – Johann Georg Franck pt° Klee und Waaßen diensts
Obere Bauheren laßen per Hn Secretarium Städel referiren, was maßen Johann Georg Franck der hießige Waaßen meister den 5.ten Hujus beÿ mghh. ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen Sub Nis 1. 2. et 3. übergeben, hochdieselbe unterthänigst gebetten, ihme die hohe huld zu erzeigen und gnädig Zuerkennen daß auff deßen erfolgendes absterben das Clee: und Waasenmeister dienst als dann deßen Wittib und Kinderen Continuirt und prolongirt werden solle, auf geschehener Weißung habe der Implorant præsens Contenta memorialis und petiti wiederhohlt.
die Hrn Deputaten hätten in denen protocollis nachgeschlagen und gefunden, daß Dietrich Mäÿers der scharffrichter in anno 1741. beÿ mghherren durch ein unterthäniges memoriale geziemend eingekommen und gebetten, dieselbe geruhen Wollten E E Zunfft Zur blum erkantnus, Vermög welcher seiner nach absterben Verlaßender wittib und Kindern, gleich anderen Scharffrichters Wittiben der Kleemeister dienst gelaßen und Continuirt werden, gnädig Zu Confirmiren, und mgherren protocoll jnseriren zu laßen. Worauff damal Erkant Worden, daß zwar für dieses mahl dem Imploranten jedoch ohne præjuditz und Consequentz ratione des zukünfftigen Zu willfahren, mit dem anhang daß gemelter E E Zunfft Zur Blum ausdrucklich anzuzeigen, daß sie sich führohin der Vergebung sothenan Kleemeisters dienst nicht mehr anmaßen, sondern die partheÿen directe an mghh Verweißen sollen, allwo allein sothaner dienst zu Vergeben, und im fall einem oder dem andern sothaner dienst von Mghh. Conferirt worden, Von dem Impetranten ein Extract auß mgherren der XV. protocoll beÿ gemelter Zunft Zur Blum Vorgelegt, und allda Enregistrirt werden solle.
auß dießem allem nun seÿe 1° zu ersehen daß das præjudicium Von obbemeltem Mäÿers des ersten seÿe, so Vor mghhen pt° des Cleemeister diensts gebracht worden, indeme vorher E E Zunfft zur blum sich dießer gerechtsame unterzogen gehabt, 2.do daß mghhern sich dieße gerechtsame Vindicirt und E E Zunfft zur Blum jnnhibirt, fernerhin sich der Vergebung quæstionirten diensts nicht mehr zu unterziehen, sondern mghhen Erkantnus erwarten und dann 3.tio daß damahlen des Implorirenden Mäÿers Wittib und Kindern die continuation des Klee: und Waaßen meister dients, Von mghh. gegönnet und zuerkandt worden, da nun der heutige jmplorant sich beÿ mgherren geziemend gemeldtet, seine umstände des Dietrich Mäÿers seinen gleich, mehr besagter Mäÿer auch sich nicht darwieder opponirt, Vielmehr selbst Vor den jmplorant dafür gehalten daß des imploranten Wittib und Kindern auß deßen erfolgenden absterben der Klee: und Waaßenmeisters dienst Continuirt und prolongirt werden solle. Erkandt, bedacht gefolgt.

Le bourreau Jean Georges Franck porte devant les Quinze une affaire exposée sur une page manquante du registre

1773, Protocole des Quinze (2 R 184)
(p. 430) Sambstags den 4.ten Septembris 1773
Osterrieth nôe Johann Georg Franck des scharfrichters dieser bittet Compiam des jüngst auf ansuchen dietrich [suite p. 430, en déficit]

Jean Georges Franck devient ensuite équarisseur et bourreau à Huningue (voir le testament de Philippe Henri Kuster et les héritiers de la veuve Kuster). Ses enfants sont en 1798 Jean Georges, Franck bourreau et équarisseur à Huningue, Jean Jacques Franck, Jean Philippe Franck ouvrier maçon à Strasbourg, Jean Jacques Franck bourreau et équarisseur à Geispolsheim, Marie Catherine Franck femme du canonnier Louis Caquet, François Franck bourreau et équarisseur à Bouglibre (Saint-Louis).


Jean Philippe Franck, ouvrier maçon, et (1782) Eve Münder – catholiques

Fils des précédents, Philippe Franck est élevé par son oncle par alliance Philippe Henri Kuster que les Quinze n’autorisent pas en 1774 à lui apprendre le métier de marchand de fruits. Il épouse en 1782 sans l’autorisation du Magistrat Marie Eve Münder originaire de Guebwiller. Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent le journalier Jean Philippe Franck et sa femme Marie Eve Münder au nombre des manants ; ils nont pas la fortune nécessaire mais arguent qu’ils feront des héritages. Ils achètent en 1798 une maison au Marais Vert qu’ils revendent en 1811.


Signature au bas de l’acte de mariage (1784, Saint-Marc p. 180)

Philippe Henri Kuster, père nourricier de Philippe Franck, demande aux Quinze l’autorisation de lui apprendre le métier de marchand de fruits et légumes malgré l’opposition du corps de métier. Les Quinze ratifient la décision du corps de métier. Le page qui relate le débat manque, seule subsite l’expédition de la sentence.

1774, Protocole des Quinze (2 R 185)
Philipp Franck des Scharffrichters Sohns pflegvaters Philipp Heinrich Küster Fastenspeishändler, 392, 461
(p. 392) Sambstags den 21. May 1774 – Idem [Faust] nôe Joh: Phil. Francken Pfleg Vaters in aîs cit. E. E. Handwercks der hiesigen Fastenspeishändler Ober mr. erholt appellations Klag vom 30. Aprilis jüngst, bitt Deput. Osterrieth producirt unth. Exceptiones juncto petito bitt gleichfalls Deput. Erkandt, Deputatio.

[manquent plusieurs pages du 4 juin]

(p. 461) Sambstags den 11.ten junii 1771. Folgende bescheid sÿnd von den Parthÿen begehrt und ausgelieffert worden.
Bescheid. Sambstag den 4.ten Junii – In Sachen Philipp Franck des Scharffrichters Sohns Pfleg vaters Philipp Heinrich Küster, des burgers und Fastenspeishändlers, Appellanten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler Ober meister, appellaten am adern theil, auf produciren Handwercks bescheid, vermög deßen der appellant mit seinem begehren, seinen pflegsohn als Lehrjung beÿ Ihme einzuschreiben, abgewießen worden, interponirte und Verzeichnete appellation, übergebenes unterthäniges Memoriale mit beÿlag sib Lit. A et B. Juncto petito, wir geruheten Zu erkennen daß E E Zunfft gericht Zur Mörin allerdings schuldig disortigen Pflegsohn in die Lehr Zu dem appellanten als einem Fastenspeishändler Meister einzuschreiben, idque refusis Expensis, übergebene Exeptiones samt beÿgefügtem Bitten, in rechten Zu erkennen, und aus zu sprechen, daß in erster instantz wohl gesprochen und übel appellirt worden, einfolglich der appellant mit seinem begehren abzuweißen und die sententia à quâ, refusis absque expensis, Zu confirmiren seÿe, gebettene, bewilligte und besessene Deputation auch all übrig der Parten angehörtes vor und anbringen, ist der H. Deputirten abgelegten relation nach, mit urthel Zu recht Erkandt, daß der appellant, noîe quo agit, mit seinem begehren refusis Expensis abzuweißen seÿe.

Jean Philippe Franck épouse en 1782 Marie Eve Münder, fille de Régnard Münder de Guebwiller

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 180)
Hodie 15 Aprilis Anni 1782 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti Joannes phillippus franck, filius Joannis Georgÿ franck defuncti et Annæ Mariæ Zinck Conjugum ratione juris et domicilÿ Parochianus noster et Maria Eva Münder ex Gebwiller diiœcesis Basiliesis oriunda, Reinhardi Münder, civis ibidem et Mariæ Annæ Schottenberger filia legitima, ratione domicilÿ actiui ad S Petrum Juniorem hujus urbis, parochinana actu nostra (signé) Jean Philipp franck, signum sponsæ +, Philipp fridrich kuster, Johann Paazista Ritti (i 94)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent le journalier Jean Philippe Franck et sa femme Marie Eve Münder au nombre des manants bien qu’ils n’aient pas la fortune nécessaire. Ils arguent que le mari et la femme vont héritier chacun d’une somme suffisante. L’assemblée leur pardonne aussi de s’être mariés sans solliciter une autorisation préalable. La commission estime que seule une amende plus élevée pourrait éviterle grand nombre de mariages célébrée sans autorisation.

1784, Conseillers et XXI (1 R 267)
Ferner werden in den Schirm aufgenommen Johann Philipp Franck et uxor. 298.
(p. 297) Sambstag den 25. Septembris 1784. Lectum folgenden von Löbl. Schirmgericht ad protocollum gelieferte Memorialien, die annahm der darinn beschriebenen Schirmer betreffend, mit Production der samtl. tauf und wohlverhaltens schein.
3° Johann Philipp Franck, der tagner von hier gebürtig und allhier erzogen, Weiland Johann Georg Franck des geweßenen Waßen Knechts alhier und nachmaligen Scharfrichters zu Hüningen ehel. Sohn seit 15. Aprilis ohne vorhin eingeholte Erlaubniß verheurathet mit Maria Eva, gebohrner Munderin, von Gebweiler, welche 1[0] Jahr alhier als Magd in 2. diensten gestanden, bitten E. G. um gnädige Aufnahm in alhießigen Schirm dispensando von dem ihm daralen manglenden Vermögen, weilen aber Implorant von deßen Mutter zu h[-] ohngefähr 300. lb zu ererben und von seinem bürg, deßen [-] Philipp Heinrich Kuster dem Kremp und burger allhier nach deßen [tod -]lts zu hoffen hat, auch deßen Ehefrau nach Absterben [ihrer] Mutter ohnfegähr 200 lb zu erben hat, so wird der Imploranten E. G. hohen Dejudicatur überlaßen, solche weil er ein hießiges Kind mit dispens des dermalen ihnen fehlenden Vermögens und mit Condonation ihres begangenen fehlers wegen vollzogener heurath ohne vorher sich gemeldet zu haben.
(p. 301) Nach sofort angehörtem Gutachten des Herrn General Advocat Mogg, welcher angemerckt, daß mehrere von den vorgetranenen Parten entweder als hießige Schirmers KK. oder aber frembde welche sich übrigens in ordnung gesetzt, der aufnahm in den Schirm würdig wären, unterdeßen müße er besonders in ansehung N. 2 & 8 bemercken, daß beÿ beeden Parthen, beede theile nicht nur frembd, sondern auch ohne Vermögen, und wider E. G. ordnung sich verheurathet haben, Solche also in allen requisitis fehleten, wes wegen er dafür gehalt, daß sie nicht anzunehmen, übrigens seÿe nicht nur an benöthigte parteÿen die dispens von manglenden Vermögen zu ertheilen, 1. sondern auch fast durchgängen pro condonatione des begangnenen fehlers wegen vollzogener heurath ohne eingeholte Erlaubniß eine Strafe anzusetzen, und (- ) er Mhh auf die häufige Übetrtettung E. G. ordnung in diesem stück aufmercksam machen.
So Ist Vermitterst angestellter Umfrag, in welcher Hr Stettmeister von Hafner angetragen, daß mit ausnahm n° 2 & 9 als welche abgewießen, die übrige parteÿen ad recipiendum in den Schirm an die Obere schirmherren disensando von dem Vermögen in ansehung derjenigen, welche solcher dispens benöthiget, und gegen erlag einen wegen der auf hn Gal Adv. anreregten Ursach auf 6. livres zu setzende abgab an das Findlinghauß per condonatione gratiose möchten verwießen werden.
H. Ammst. Zaepffel auch auf die annahm des Imploranten N° 2 angesehen solcher eib Maurergesell, deren man sehr benöthiget, und hr. XV. Kien auf reception des Imploranten N. 8. als welche ein besonders guther arbeiter seÿn soll, angesprochen.
Ferner hr. XII. Hennenberg die nothwendigkeit vorstellig gemacht daß Mghh. durch vorzukehrende Mittel dem einreißenden heurath der Schirmer, oder unverschirmten, ohne sich gemeldet zu haben einhalt zu thun trachten, und geglaubt daß allein die größere Summ der Strafe, so ihnen pro condonatione abzutrag. auferlegt wird, solche ordnung widrige heurathen mindern könnten, des weg. auch angetrag. daß Mhh. ex officio Erkennen möchten, daß hinführo die condonatinem wegen begangenem fehler der ohne eingeholte Erlaubnuß vollzogenen heurath nicht so leicht zu ertheilen und nie unter einer Strafe von sechs gulden.
Erkant, daß die implorirende Partheÿen, die in N° 2 & 8 verzeichnete ausgenommen als welche abzuweißen, unter Exûtion der vorgeschlagenen bürgen respective dispensando von manglendem Vermögen und gegen Erlag von dreÿ Gulden an des Findling hauß pro gratiosa condonatione des von einigen wegen vollzogener heurath ohne eingeholte Erlaubnuß begangenen fehlers ad recipiendum an die herren Oberen Schirm herren zu verweißen seÿen und ferner Erkannt ex officio daß solche condonationes hinführo nicht so leichtlich und nicht unter einer Anlage von sechs gulden zu ertheilen seÿen worauf samtl. bürg. vorgestanden und die bürgschaft angelobet
Deputati Hr Rht Lipp, Hr Rth. Hirschel.



2, impasse des Craquelins


Impasse des Craquelins n° 2 – X 176 (Blondel), O 908 puis section 34 parcelle 8 (cadastre)


Vue en avril 2016, le n° 1 est la maison basse sur la gauche, suivie du n° 2
Photographie de Lucien Blumer (années 1930, AMS cote 8 Z 3267)

La maison appartient au XVII° siècle aux bateliers Jean Heinrich, Pierre Balder puis à son gendre Jean Braun. Les préposés permettent en 1659 au batelier André Ziegler de continuer à occuper un terrain le long du canal lors d’un différend avec son voisin Daniel Philipps. André Ziegler agrandit la même année son terrain par un achat à son voisin l’aubergiste au Cheval. La maison comme plusieurs autres à proximité appartient de 1680 à 1697 aux marchands Haan. Elle est ensuite propriété du batelier Jean Georges Wintersinger. Elle se trouve au fond à gauche de l’impasse à droite de l’image sur le plan-relief de 1727. Elle a deux poêles, deux cuisines et une cave voûtée en 1761 et sans nul doute déjà en 1727. Sa valeur a cependant augmenté entre temps en passant de 300 à 450 livres. La veuve du propriétaire est condamnée en 1762 à être détenue quatre ans à la Maison de travail. Après avoir appartenu à un garçon batelier, la maison revient au potier Jean Frédéric Schützenberger qui y installe son four après avoir été un temps autorisé à vendre des marchandises de la campagne parce qu’il n’en avait plus.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 235 : élévations, cour P, plan (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) ne décrit pas la maison qui se trouve derrière une porte cochère. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), l’impasse s’étend de (h’) à (m’). Le portail (k’-l’) donne accès à la cour (P’) qui représente la maison (2-3-4) à gauche de l’entrée et les bâtiments (5-6) au fond de la cour. Le mur (4-5) et la façade (6-1) font partie des propriétés voisines. D’après le rapport de 1821, la première maison en maçonnerie comprend un rez-de-chaussée, un étage, une mansarde et un grenier. Les bâtiments au fond de la cour sont aussi en maçonnerie, le rez-de-chaussée comprend un poêle, une écurie et une grange, l’étage sert d’habitation.
La maison porte d’abord le n° 148 du quai aux Chevaux (1784-1857) puis le n° 2 de l’impasse des Craquelins.


Façade des n° 1 et 2, pignon sur cour en 1964 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le tripier Henri Rosenstiehl auquel le père vient de faire donation de la maison agrandit les constructions en portant le nombre d’ouvertures de 18 à 35, ce qui fait passer le revenu de 58 à 136 francs. Il fait agrandir et modifier en 1873 deux fenêtres au premier étage. La maison appartient ensuite à des marchands de charbon, l’enseigne qui surmonte le portail sur la photographie de Lucien Blumer porte encore le nom du marchand de briquettes Jacques Wendel. Le bâtiment arrière est démoli en 1954 suite à un arrêté du maire daté de mars 1952. Emile Wendel renonce en 1964 à remplacer l’étage mansardé par un étage ordinaire à cause de la restructuration du quartier décidée le 25 novembre 1963 par le conseil municipal. Emile Wendel aménage un dépôt souterrain de mazout en 1966. Marguerite Berdoll fait agrandir en 1984-1985 un appartement sous la direction de l’architecte Bernard Aghina. Elle fait construire en 1990 un nouveau bâtiment servant de salon de coiffure.


Façade en 1983 puis en 1989 lors de la construction du salon de coiffure

février 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Heinrich, batelier, et (1603) Barbe Herrmann – luthériens
1623 h Pierre Baldner, batelier, et (1623) Barbe Herrmann, veuve du batelier Jean Heinrich – luthériens
1650* h Jean Braun, batelier, et (1645) Barbe Baldner – luthériens
1655 v André Ziegler, batelier, et (v. 1654) Anne Graff – luthériens
1680 v Michel Haan, marchand, et (1637) Marie Barbe Kercker puis (1668) Marie Haas – luthériens
1681 h Jacques Haan, marchand, et (1682) Jeanne Salomé Spielmann, remariée à Philippe Jacques Vinther, docteur en médecine et grand bailli à Lahr en Bade – luthériens
1697 v Jean Georges Wintersinger, batelier, et Marie Dorothée Rominger – luthériens
1738 h Jean Jacques Wintersinger, aubergiste, et (1761) Marie Catherine Eisenmann – luthériens
1771 adj Jean Frédéric Kieffer, apprêteur de tabac, et (1757) Anne Barbe Fuchs – luthériens
1773 v Jean Thiébaut Wagner, garçon batelier, et (1763) Anne Marie Jacob – luthériens
1783 v Jean Frédéric Schützenberger, potier, et (1776) Catherine Salomé Günther – luthériens
1803 v Michel Lorentz, voiturier, et (1798) Marie Marguerite Gechter
1821 adj Jean Jacques Bronner, charron, et (1808) Caroline Wilhelm puis (1810) Susanne Marie Müller veuve du chanvrier Jean Frédéric Marbach
1843 v Benjamin Rosenstiel, boucher, et (1843) Barbe Eyer
1862 h Henri Rosenstiel, tripier
1878* Joseph Wencker
1887* Philippe Holtzmann, marchand de charbons
1900* Joseph Schwebel, marchand de charbons
1947* h Fernand Ring et Marie Schwebel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1727, 450 livres en 1761

(1765, Liste Blondel)
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 908, Bronner, Jean Jacques, charron Faubourg de Pierres 8 – maison, sol – 2,2 are

Locations

1821, Michel Lorentz, voiturier, ancien propriétaire

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1659, Préposés aux affaires foncières (VII 1356)
L’employé garde-bois Daniel Philipps et André Ziegler portent devant les préposés aux affaires foncières leur différend au sujet du terrain dont ils jouissent le long du canal. Daniel Philipps prétend pouvoir occuper un terrain aussi large que sa maison, André Ziegler s’appuie sur des titres et une jouissance de plus de quarante ans. Les préposés demandent qu’André Ziegler enlève le bois sous peine d’amende et lui accordent la jouissance du terrain du bas à condition qu’il l’entretienne et n’entrave pas la circulation des bateaux. Daniel Philipps jouira du terrain du haut en ayant le droit d’arrimer sa barque.

(p. 67) Montags den 19. Sept. – Daniel Philips Ca. Andreß Zieglern, Staden beim Gaul
Augenschein eingenommen vff begehren Daniel Philipßen deß hagknechts vnd Andreß Zieglers deß Schiffers, welche wegen deß Stadens vor dero behaußung. vnderhalb deß Gauls in Crautenaw streitig word. vnd befunden, d. beede theil Platz genug an dem Stad. hetten wann sie solche einander gönnen möchten. Philips prætendirt den Stad. so weit deßen hauß, Ziegler aber widerspricht solchen, durch einen Kauffbrieff seines haußes, warmit er bescheinet, d. er Zu einem Platz Stad. Recht habe, auch vor 40. vnd mehr Jahren d. vndere theil deß Stadens Zu seinem hauß gehörig gewesen seÿe, vnd von seinen Antecessoren gebawen word. hoff also manutenenz. Erkandt, Bedacht.

(p. 69-v) Montags den 27. Septemb. – Philips Ca. Zieglern, Staden beim Gaul
In Sachen hanß Daniel Philipßen Contra Andreß Zieglern ist vf eingenommenen augenschein, besichtigung Zieglerischen haußbrieffs auch allen vorbringen nach Erkandt, daß Zuvorderist Ziegler v. vnden am Wasser deß Stadens ligende holtz hienweg thun vnd beÿ straff j. lb d fürters keines dorthin legen, So dann den Vndern theil strittigen Stadens, von dem eingang Zum wasser an, alß lang deßen Zu sein Zieglers erkaufftem hauße von alters gehörig geweßenen auch furters dazu gehörig verbleiben solle, in seinen Costen Bawen vnd erhalten, hiengegen den Staden also gebrauch. d. er an großen Schiffen zwar eines, wie wohl da deßen Staden mehrern, gleichwohlen weder den benachbarten noch der Schiff fahrt darmit hinderlich sein möge.
Anbelangent aber Daniel Phillipßen ist der Schluß, daß derselbe Zu seiner bewohn behaußung vnd hanthierung sich deß Obern dazu behörigen Stadens bedienen vnd benebens schuldig sein solle, das Zu den rechen behörige Nächell, an seinem vor alters destinirten Platz, beÿ der bedeckten bruckh. oder Rechen mit einem mahlschloß anzuschließen.

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres dont certaines ont des cloisons en lattes, une chambre à soldats, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, bûcher, cave voûtée, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1821 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 109 / 148
Lorentz
Porte cochère
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 314-1 case

Bronner, Jean Jacques charronn faubourg de Pierre N° 28
Rosenstiehl Benjamin, boucher (subst. pr. 1845)

O 908, maison, sol, Quai des chevaux 148
Contenance : 2,20
Revenu total : 59,15 (58 et 1,15)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1132 case 2

Rosenstiehl Benjamin, boucher
1878, Wencker, Joseph
1887/88 Holtzmann, Philipp, Kohlenhändler
1900 Schwebel Josef, Kohlenhändler

O 908, maison, sol, Impasse des Craquelins 2
Contenance : 2,20
Revenu total : 59,15 (58 et 1,15)
Folio de provenance : (314)
Folio de destination : 1132, augm. de Con 1863 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus :
Année 1866 – Augmentations – Rosenstiel Benjamin f° 1132, O 908, Maison, revenu 136, Aug.on de C.on, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866

O 908, maison
Revenu total : 137,15 (136 et 1,15)
Folio de provenance : 1132, augm. de Con 1863
Folio de destination : Gb. 1132-II, 1132-I
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 1899
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 908.p, sol
Revenu total : 0,63
Folio de provenance : 1132-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

O 908.p, cour
Revenu total : 0,30 (0,93)
Folio de provenance : 1132-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 30 p. 421 case 8

Parcelle, section 34, n° 8 – autrefois O 908
Canton : Am Brettstelleneck Hs Nr 2, Züricherstraße N° 32 – Impasse des Craquelins
Désignation : Hf, 3 Whs u. N.G.
Contenance : 2,25
Revenu : 650 – 1000
Remarques :

(Propriétaire), compte 1146
Schwebel Joseph (und Ehefr.)
1947 Ring Fernand et son épouse née Schwebel
(3386)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 351, Quai des Chevaux, Quartier de la Krautenau (p. 550)

148
pr. Spitzenberger, Frédéric, Potier – Maçons
loc. Bitsch, Frédéric, garçon Charp. – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Am Brettstelleneck (Seite 18)

(Haus Nr.) 2
Mai, Wwe. 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 683 W 166)

Impasse des Craquelins 2 (1863-1990)

Le tripier Rosenstiehl fait agrandir et modifier en 1873 deux fenêtres au premier étage. Un commerce de combustibles occupe les locaux en 1913. Le propriétaire déclare en 1952 n’avoir pas les moyens de réparer les deux bâtiments (avant et arrière) jugés vétustes. Le maire prend en janvier 1952 un arrêté qui impose les réparations puis en mars 1952 un autre qui enjoint de démolir la maison arrière. Le bâtiment est démoli en décembre 1954.
Emile Wendel demande en 1964 l’autorisation de transformer la maison en remplaçant l’étage mansardé par un étage ordinaire. Il renonce à son projet à cause de la restructuration du quartier décidée le 25 novembre 1963 par le conseil municipal. Emile Wendel aménage un dépôt souterrain de mazout en 1966. Les constructions du quartier sont régies par l’arrêté municipal du 12 septembre 1975.
Marguerite Berdoll demande en 1983 l’autorisation d’agrandir un appartement sous la direction de l’architecte Bernard Aghina par une construction qui remplace deux hangars. Les travaux sont terminés en septembre 1985. La même fait construire en 1990 un nouveau bâtiment servant de salon de coiffure.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom de M. Rosenstihl à faire une prise pour environ trois becs au 2, impasse des Craquelins.
  • 1873 – L’entrepreneur Ch. Lorentz (1-bis rue de l’hôpital militaire) demande au nom du tripier Rosenstiehl l’autorisation d’agrandir et de modifier deux fenêtres au premier étage de sa maison sise 2, impasse des Craquelins. – Rapport de l’agent voyer (la maison alignée n’a pas d’avance)
  • 1913 (février) – L’architecte municipal demande à l’union commerciale des charbons et briquettes (Braunkohlen-Brikett-Kaufverein G.m.b.H., domiciliée à Rheinau en Bade, sàrl) de supprimer l’enseigne qui ne figure pas sur l’autorisation délivrée le 28 janvier
  • Commission contre les logements insalubres – 1901. Propriétaire, Schwebel, domicilié sur place. Remarques en 4 points (1) la pièce à l’arrière du rez-de-chaussée ne doit plus servir de chambre à coucher, (3) le propriétaire doit aménager deux cabinets d’aisance supplémentaires pour les nombreux hôtes. – 1902. Un troisième cabinet d’aisance a été aménagé bien qu’il n’y ait plus que trois hôtes
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en 6 points – Travaux terminés, mai 1916 – Visite de 1917, remarque sur l’écoulement dans l’écurie
  • 1950 – La locataire Marguerite Ammerich se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que la toiture défectueuse laisse passer l’eau. Elle écrit à Joseph Schwebel demeurant route du Rhin au Neudorf qui répond qu’il n’a jamais été propriétaire de l’immeuble. Nouveau courrier adressé à Marie Ring, demeurant au Schweitzerhaus (route de Molsheim) à Mutzig – Travaux terminés, novembre 1950
    1951 – La locataire Marguerite Ammerich transmet à la Police du Bâtiment une lettre du propriétaire qui la prie de trouver un nouveau logement pour pouvoir démolir la maison
    La Police du Bâtiment constate que les bâtiments ne menacent pas ruine mais que le propriétaire devrait sans délai réparer l’escalier extérieur en bois qui mène au premier étage du bâtiment arrière, refaire la toiture et ravaler les bâtiments à la fois dans le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Le propriétaire répond qu’il n’a pas les moyens d’entreprendre les travaux. La Police du Bâtiment accorde un délai
    1952 (janvier) – Le maire prend un arrêté qui impose les réparations et inscrit la maison sur la liste des bâtiments qui menacent en partie ruine
    1952 (mars) – Visite des lieux en présence du représentant du propriétaire qui ne conteste pas le péril. Les bâtiments devront être démolis avant avril 1952 après relogement des deux locataires
    1952 (mars) – Le maire met le propriétaire en demeure de remédier au péril en démolissant entièrement la maison arrière – Les locaux sont toujours occupés, février 1954 – Les locataires seront relogés à la mi 1954 à la cité Lyautey. L’un d’eux déclare avoir trouvé à se loger rue de la Krutenau mais habite toujours sur place en juillet 1954.
    1954 (septembre) – Les locaux sont évacués
    1954 (décembre) – Le bâtiment est démoli
  • 1964 – Emile Wendel, demeurant 1-2, impasse des Craquelins dépose un permis de construire sous la direction de Paul Spinner (technicien en bâtiment, à la Robertsau) – Plan cadastral de situation, dessins avant et après transformation
    Travaux prévus : démolir l’étage mansardé sous toiture et le remplacer par une construction en briques, ouvrir deux croisées à la place d’une petite dans le pignon arrière
    La Division VI objecte que l’immeuble se trouve dans un secteur que le conseil municipal a prévu de restructurer lors de sa délibération du 25 novembre 1963 et propose d’opposer un sursis à statuer. Le maire accorde le permis de construire à condition que le propriétaire renonce à la plus-value au cas où il devrait céder sa propriété en partie ou en totalité à la Ville
    1964 (décembre) – Paul Spinner déclare que le propriétaire renonce aux travaux
  • 1966 Le préfet accorde au marchand de combustibles Emile Wendel l’autorisation d’aménager un dépôt souterrain de mazout (9.000 litres, établissement de troisième classe)
  • 1980 – Les notaires associés Robert Riedel et Roland Schmitt (quai Desaix à Strasbourg) demandent des renseignements d’urbanisme sur les immeubles sis 1-2, impasse des Craquelins, appartenant à Emile Wendel et à son épouse Alice Meyer
    Arrêté municipal du 12 septembre 1975, constructions limitées à une hauteur de 7 mètres
  • 1983 – Marguerite Berdoll demande l’autorisation d’agrandir un appartement sous la direction de l’architecte Bernard Aghina (8, rue du Faisan) par une construction qui remplacerait deux hangars. Elle demande une dérogation pour utiliser un ancien mur de refend à six mètres (au lieu des sept réglementaires) de la limite de la propriété voisine – Dessins – La voisine Lucie Fauser donne son autorisation de même que les sieurs Lies, Rœsch et Sachs (propriétaires du 5, rue de l’Abreuvoir)
    1983 (octobre) – Arrêté portant permis de construire – Les travaux commencés en juillet 1984 sont terminés en septembre 1985 (déclaration d’achèvement) – Certificat délivré par les ramoneurs Reppert et fils (rue du Fort, novembre)
  • 1989 – Marguerite Berdoll demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment servant de salon de coiffure – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (ni les volumes, ni les façades ni les matériaux ne s’accordent avec l’environnement)
    1989 (juin) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au nouveau projet
    1989 (juillet) – La commission de sécurité rend son rapport sur le salon de coiffure Grittel – L’inspecteur du travail émet un avis favorable
    1989 (août) – Arrêté portant permis de construire. Déclaration d’ouverture de chantier, janvier 1990. Le gros œuvre commencé en mars est terminé en juillet – Déclaration d’achèvement des travaux, avril 1990 – La commission de sécurité donne son approbation, août 1990 – Certificat de conformité, décembre 1990

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au batelier Pierre Baldner qui épouse en 1623 Barbe Herrmann, veuve du batelier Jean Heinrich avec lequel elle s’est mariée en 1603

Mariage, Saint-Guillaume (luth. II p. 92)
1603. Eodem die [Dominica 19. Trinitatis] hans heinrich Schiffmann hans heinrich deß schiffmanns selig. Sohn alhie, vnd J. Barbara Heinrich Härman des Schiffmanns tochter alhie (i 204)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 98, n° 38)
1623. Dnica ijsdem ausgeruffen [In Festo pentecostes I. Dnica Trinit 8. junÿ] Peter Baldner, ein schiffknecht, Hans Baldners des Schiffmanns sohn, Barbara, Hans Heinrich des Schiffmanns p. m. Wittwe. Aderant Andres Heinrich der Kinder vogt, * Davidis von Zabern Junioris, viduæ Tutoris, Confirmaâ facta Zinstag 17 Junÿ p. m (i 320)

La maison revient à sa fille Barbe Baldner. Elle épouse en 1645 le batelier Jean Braun, originaire de Colmar, qui devient bourgeois en juillet

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 18, f° 220-v)
1645. Dominica Trinitatis Hanß Braun der Schüffknecht Hanß Braunen des Meelmans von Colmar ehelicher hinderlaßener Son und Jungfrau Barbara Baldnerin Peter Baldners des Büttelß Zum Encker eheliche tochter. Clauß, Mont. (i 249)

1645, 4° Livre de bourgeoisie p. 229
Hannß Braun der Schiffmann Von Colmar empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Barbara Peter Baldners deß büttel Zum Enckher dochter Vmb Gold fl. ist ledigen standts geweßen, Würd Zum Encker dienen Jur. den 5. Julÿ 1645.

Jean Braun hypothèque la maison au profit des enfants du batelier Martin Heinrich

1651 (29. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 587-v
Erschienen Johann Braun der Schiffmann
hatt in gegensein H Andreß Henrichs alt. groß. Rhats Verwanthen alß Vogts Weÿl. Martin Henrichß deß Schiffmanns seel: Kind. – schuldig seÿen 25. lib. theilß wehen ihres angenohmenen Antheilß nachgeschriebener Behaußung theilß noch dazu bahr gelühenen Gelts
Underpfand resp. bleiben und sein soll hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, in der Krautenaw Zwisch. den gedeckhten Bruckh. einseit neb. der herberg Zum Gaul, anderseit neb. Bernhard Heilckh dem Schiffmann, hind. auch verkäuffer der herberg Zum Gaul stoßend gelegen, so zuvor verhafftet umb 30. lib. H. M. Blasio Eggen E.E. groß. Rhats Procuratori und umb 20. lib.

Barbe, femme du batelier Jean Braun, assistée de son demi-frère André Heinrich le jeune, vend la maison au batelier André Ziegler. La venderesse remet à l’acquéreur un titre dressé en 1603 par le notaire de la Chancellerie Jacques Kügler. En marge, quittance remise en 1667 à Marie, veuve d’André Ziegler

1655 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 401
(Protocoll. fol. 52.) Erschienen Barbara, Johann Braunen deß Schiffmanns eheliche haußfr., mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogt, wie auch H. Andreß Heinrichen deß ältern, alt. groß. Rhats Verwanthens, ihres Vettern, Undt Andreß Henrichs deß jüngern Schiff Zimmermanns ihres, Von der Muter hero halbbürtig. Bruders,
hat in gegensein Andres Zieglers, Schiffmanns Und burgers alhie, mit beÿstand H Johann Philipß Müllers EE groß. Rhats Beÿsitzers
hauß, hoffstatt vnd höfflin, sampt der Gerechtigkeit deß Stadens an dem Waßer, und allen andern Gebäwen & in der Crautenaw, Zwischen denen Zwoen gedeckhten Bruckhen neben Bernhard Helckhen dem Schiffmann ein vnd anderseit neben einem Garten Zu der Herberg Zum Gaul gehörig, Vnd hinden Vff H Georg Basilium Geÿern & stoßend gelegen, so Zuvor Verhafftet ist umb 30. lb. H. M. Blasio Egen E.E. groß. Rhats procuratoris, So Jährlich Vf Joh. Bapt: v.zinnßt werd. Mehr umb 20. lb H. Johann Baldnern Oberschreibern deß Pfenningthurns welche Jahrs vf Weÿhenacht. Zuverzinnß. seind. und dann umb 25. lb. weÿl. Martin Henrichs deß Schiffmanns seel. Kinder, deren Vogt obgemelter H. Andreß Henrich der älter, welche gleichfalls vff Johannis Bapt. Verzinnßt w.den sollen, sonsten für ohn Verhafftet, freÿ, ledig vnd eig. vnd were dißer Verkauff und Kauff über die Vorgemelte beschwärdten so der Käuffer von Johannis Baptistæ an übernommen (…) Zugang. Vmb 75. lb
(…) Auch darauff demselben einen pergamentinen durch weÿl. H. Jacobum Kuglern alß dermahlig. geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. am 6. Aprilis Anno 1603. mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel außgefertigt. Kauffbrieff Vnd damit all daß recht, so Ihro Verkäufferin vff der ietzt Verkaufften behaußung bißhero gebührt hat, od. noch ferner, da dißer Verkauff nicht beschehen weren gebühren Könten Vbergab (…)
[in margine :] Erschienenen hierin gemelter H Baldner hatt in gegensein hierinn gedachten Andres Zieglers deß Käufflers seel. wittibin, Mariæ (quittung) Act. 17.t Aug. a° 1667.
[in margine :] diße 25. lb d Henrichische beschwerdt seind bezahlt, wie in Registrand. d. A° 1651. fol. 558. Zubefinden ist

André Ziegler devient bourgeois en 1654
1654, 3° Livre de bourgeoisie p. 947
Andreß Ziegler der Schiffmann erkaufft daß Burger Recht für sich Vmb 20 goldt fl. welche Er auf dem Pfenningthurn Zuerlegen, Vnd wurdt zu E. E. Zunfft der Encker dienen, Jurav. den 9.ten Aug. 1654.

Marie Salomé, femme de l’aubergiste au Cheval Jean Grumbach, vend à André Ziegler et à sa femme Marie un terrain (28 pieds sur 32) entre leurs propriétés

1659 (24. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 686-v
(Protocoll. fol. 90.) Erschienen Maria Salome, Johann Grumbachs deß Würths zum Gaul eheliche haußfrau, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch H Johann Christmann Merckhlins und H Mathæi Schmid. beed. alß aus E.E. Groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein andres Zieglers deß Schiffmanns und Mariæ seines Eheweibs
Einen lähren Platz. 38. schuh lang und 32. schuh braÿt, Zwischen der Verkäufferin und den Kauffend. Eheleuth. einseit neben der Herberg Zum Gaul anderseit neben H Hannß Carl Spieß. Vmbgelts beampten, Zur tritten seit. neben H Georg Basilio Geÿern Treÿern der Statt stalls und Zur vierten seiten neben der kauffend. Eheleuth geleg. – umb 40. lb

Marie Gaff veuve d’André Ziegler annule un testament antérieur, daté de 1658, par lequel elle faisait un legs à sa soeur Odile, femme du pêcheur Jean Sprenger de Meissenheim en Ortenau
1669 (3.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17)
Cassatio Testamenti Fr. Mariæ Grävin, Weÿl. Andreæ Zieglers geweßenen Burgers vndt Schiffmanns walhie Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittiben
Persönlich Erschienen ist die Ehren: Vndt tugendsamme Fr. Maria Gravin Schirmbs verwanthe alhie Zue Straßburg Gesund gehenden:: Vndt stehenden leibs, auch Gueter richtiger Sünnen, Redens Vndt Gesprächs, Meldende, daß Sie heivor diesen Vndt Nemblichen den 24.ten Tag Monats Novembris alten Calenders A° 1658. Vor dem H. Godtfrid Stößern Contractûum Notario alhie neben Andres Zieglern Schiffmann, Vndt burgern alhier ihrem verstorbenen haußwürth seel. ein Testamentum nuncupativum auffrichten laßen, In welchem Sie neben bestimmung eines Legats für dero Schwester Ottiliam Hanß Spengers des fischers Zu Meißenheim eheliche Haußfr. Zu dero Erbin instituirt vndt benambset habe die weilen aber ent Zwischen Allerhandt veränderungen Vorgang. Ist Sie Cassatriix für dieses mahl entschloßen Crafft Rechtlichen vorbehalts der Enderung münderung, vndt mehrung obangeregtes ihr auffgerichtes Testament wid. zu annuliren, Zu Cassiren auffzuheben vndt zu vernichten, dergestalten daß solches durchaus von uncräfften vndt nicht mehr Gültig sein solle.
Hievorgeschriebene Cassirung Ist zugang. (…) Donnerstags den 3. Junÿ A° 1669. Abendts zwisch. 7 und 8 Uhren

Le boulanger Jean Cossmann de Rust en Bade (sans doute héritier de la précédente) vend la maison au marchand Michel Haan

1680 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 275
Hannß Michael Heckhel der Müller Von Ehrstein und alß seiner anzeig nach mündlich constituirter Mandatarius Marx Coßmanns des beckhen Von Ruost seines Schwäher Vatters, mit beÿstand Adam Greÿhabers des hoßenstrickhers Von ged. Ehrstein
in gegensein herrn Michael Hahnen des handelßmanns
hauß, hoffstatt, höfflein, Garten, Stallung mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenaw, Zwischen den Zwoen etwa gedeckhten bruckhen, einseit neben dem Gaul, anderseit neben Johann Grumbachß deß Würths zum Gaul nunmehr seel. hinderbliebener Wittibin, hinden uff den herren Kauffern selbsten stoßend gelegen – umb 100 lb

Le marchand Michel Haan meurt un an après avoir acheté la maison. L’inventaire dreessé après sa mort montre qu’il est propriétaire de plusieurs maisons et d’un grand jardin dans le même îlot. La maison située entre les deux anciens ponts couverts jouxte l’aubergiste au Cheval.

La maison revient à son fils Jacques Haan comme l’indique la mention en marge de l’inventaire dressé après la mort de son père. Elle est dite se trouver dans la ruelle au Cheval (Gaulgässlein) lors de l’inventaire dressé après sa mort en 1695.

Les héritiers de Jean Michel Haan vendent la maison au garçon batelier Jean Georges Wintersinger et à sa femme Marie Dorothée Rominger

1697 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 361-v
(prot. fol. 356) Erschienen ut supra [H. Johann Michael Hahn, der Handelsmann, Und E.E. großen Raths alter beÿsitzer, alß Curator weil. H. Johann Jacob Hahnen, gewesenen Banquiers sel. hinterlassenen 4. Kinder, mit beÿstand p H. Philipp Jacob Winthers, JU & Mat. Doctoris, Ihres H. Stieffvatters]
hat in gegensein hans Georg Wintersinger, deß Schiffknechts, und Mariæ Dorotheæ, gebohrner Romingerin, deßen Ehelicher haußfraun (verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflein, Gartten, Stallung, mit allen deren Gebaüen, Begriff. weith. Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt Krautenau, Zwischen den Zwoen etwa gedeckten Brucken im Gaul Gäßlein, einseit neben dem hauß Zum Gaul anderseit neben einer behaußung ins waisenhauß gehörig, hinten auf den Hahnischen Gartten, stoßend gelegen – umb 175 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit des enfants mineurs du perruquier Jean Conrad Simon

1697 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 362
hans Georg Wintersinger, der Schiffknecht, und Maria Dorothea geb. Romingerin
in gegensein Hn Stephan Ambergers, deß ohlmanns und E:E: kleinen Raths beÿsitzers alß Curatoris weil. Hn Johann Conrad Simons gewesenen Peruquenmachers und wundartzts sel. nachgelaßene noch lediger 5 Kind., schuldig seÿen 150 pfund, daß Sie damit hernach beschriebener behaußung hab. erkauffen und völlig bezahl. können
unterpfand, hauß, hoffstatt p perge auß immediate vorstehend. verschreibung

Jean Georges Wintersinger épouse en 1687 Marie Dorothée Rominger, fille d’un lieutenant de l’ancienne garnison
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 4, n° 6) 1687. Auff heute Mitwoch den 26. Nov. Seind nach 2 maliger proclamation (np. Dom. XXV et XXVI geschehen) copulirt Word. Hannß Georg Wintersinger, der ledige Schiffknecht, Hans Georg Wintersinger des Schiffknechts v. Schirms Verwandten alhier vnd Magdalenæ gebohrner Knechtin ehelicher Sohn, vndt Jgfr. Maria Dorothea, Wld. Andreæ Rommingers geweßenen Stuckleütenanrts alhier vndt Elisabethæ Fechterin eheliche Tochter, laut beÿgesetzter Hand Zeichen unterschrift [unterzeichnet] H In M d (i 4)

Fils de batelier, originaire de Bâle, Jean Georges Wintersinger devient bourgeois avec sa femme Marie Dorothée Rominger en apportant deux enfants
1701, 3° Livre de bourgeoisie p. 1229
Joh: Georg Wintersinger, der schiffknecht, weÿl. Joh: Georg Wintersingers auch gew: schiffknechts Zu baßel hintl: sohn Vnd sein fraw Maria Dorothea Weÿl. H: Daniel Romüllers gew: stuck Lieutnant allhier, erkauffen das burgerrecht mit ihren 2. Kindern p. 4 gold fl. 16 ß, so auff dem Pfenningth. erlegt Worden, wird beÿ E. E. Zunfft Zun Encker dienen. Jur: d. 30. May 1701.

Jean Georges Wintersinger devient tributaire à l’Ancre le 30 mai 1701
1706, Registres annuels de la Taille (VII 1200) f° 3
Encker – Hanns Georg Wintersinger, Jur: 30. Maÿ 1701.

Jean Georges Wintersinger et Marie Dorothée Rominger hypothèquent la maison au profit du boulanger célibataire Jean Philippe Blanck

1718 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 281-v
Joh: Georg Wintersinger schiffmann und Maria Dorothea geb. Romingerin beÿständlich H. Joseph Jeremias Tito und H. Joh: Georg Kießel
in gegensein Joh: Philipp Blanck deß ledigen beckens – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: ahm Gaulstaden einseit neben H. Joh: Heupel anderseit neben Simon Häß hinten auff einen Garten

Le pilote Jean Georges Wintersinger meurt en 1727 en délaissant cinq enfants. La veuve déclare qu’aucun contrat n’a été dressé. Le défunt n’a rien apporté ni hérité, elle-même a apporté 100 florins en mariage. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 11 livres, l’actif de la communauté et des héritiers à 315 livres, le passif à 238 livres.

1727 (19. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 18) n° 191
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachtenn Johann Georg Wintersingers, geweßenen Steurmanns und burgers allhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1727 – nach seinem den 20.ten Aprilis dießes instehenden 1727.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehrengeachten undt respective Tugendsahmen Jgfr. Mariæ Dorotheæ, Andreä, Johann Jacobs, Mariä Elisabethæ und Georg Friedrichs, der Wintersinger, aller fünff des verstorbenen mit der Ehren und tugendsahmen fraun Maria Dorothea Wintersingerin gebohrner Rhemingerin, deroselben hinterbliebener Wittib, ehelich erzeugter Kinder und nach todt verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 19.ten Septembris 1727.

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ mit wenigem Zu berichten, daß als ich der Notarius gleich beÿ anfang des Geschäffts gefraget, ob eine Eheberedung, Inventarium illatorum oder theilregister über ihr beeder Eheleuthe einander Zugebrachte undt wehrender Ehe ererbte Nahrung vorhanden seÿe, die hinterbliebene Wittib zur antwort ertheilet, daß Sie weder eine Eheberedung mit einander auffgerichtet noch die in die Ehe gebrachte Mittel haben inventiren laßen, in deme der Verstorbene Ihro ane Nahrung gantz nichts zugebracht noch wehrender Ehe etwas ererbet, Sie die wittib aber habe in gegentheil nicht nur beÿ ihrer verheürathung von dero Eltern verschiedene Posten mit in die Ehe bekommen, sondern auch auff dero absterben über 100. fl. werth ererbet, davon dann noch einige stuck in natura vorhanden, das übrige aber theils verändert, theils abgegangen und theils in die Nahrung, in deme Sie ihrem Ehemann viel Jahr lang Kranck erhalten müßen, verwendet worden, dannenhero man nach allhießiger löbl. Statt brauch und ordnung nur diejenige stück, welche sich von Ihro der Wittib in die Ehe gebrachtem und wehrender Ehe ererbten Posten dermalen annoch in natura vorhanden befunden, derselben wieder vor eigen zugeschrieben, alles übrige aber unter einer Massa vor theilbar inventiret.
In einer allhier Zu Straßburg in deren vorstatt Crautenau am Gaulstaden gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen undt hernach beschriebenen behausung folgender maßen befunden worden.
Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Eine behaußung, hoffstatt und höfflein, mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. am Gaulstaden im Gaulgäßl. einseith neben H. Johann Heüpel, Schaffners des Stiffts Weÿsenhauses, anderseith neben dem Gaul, hinden auf H. Consulent Steinheil stoßend, so eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 21.ten Sept. aô 1727. æstimirt pro 300. lb. Die über solche behaußung, so wehrender Ehe erkaufft worden, besagen Documenta und Kauffbrieff, solle Hr. Rathherr Dorßner, als Schaffner des Stifft Zur Carthauß, welchen solche umb 200. lb d hernach passive eingetragenen Capital hypotheciret pfandtsweiße in verwahrung haben.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Suma haußraths so von der Wittib in die Ehe gebrachtem und wehrender Ehe erebtem Guth 11 lb
Dießem nach wird auch die übrige Verlaßenschafft als ein gemein, verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 15, Sa. lähren Vaß 3 ß, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 300, Summa summarum 315 lb – Schulden 238 lb, Nach deren Abgang 77 lb
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ 89. lb
Abschatzung d. 21.ten 7.bris aô 1727. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen hannß geörg Wintersinger gewesenen Schiffmanns seel. hinterlaßene frau wittib vnd Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg am gaul staden in gaul gäßel gelegen einseits Neben herrn Heupel Weÿßen schaffner, anderseits Neben dem gaul, hinten auf herrn Conselenz Steinhelt im Ritterhauß stoßend, Welche behausung, Stuben, Cammer, wavon einige mit thielen unterschlagen, Soldaten Kammer, hauß Ehren mit herd und waßerstein, holtz schopff, höffel und gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor vnd Umb Sechß hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworner Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marie Dorothée Reminger meurt en 1733. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 367 livres, le passif à 225 livres

1733 (17.3.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 7) n° 112-b
Inventarium über Weÿl. Fr: Maria Dorothea Wintersingerin gebohrner Rhemingerin, Weÿl. Johann Georg Wintersingers geweßenen Steuermanns undt burgers Zu Straßb: Längst seel. nachgel. wittib, nun auch seel. Verl., Auffgerichtet Anno 1733 – nach Ihrem Monntags den 9.ten deß Monats feb. 1733. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt hie zeitlichen Verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 17. deß Monats Martÿ A° Dni 1733.
Die verstorbene Fr. seel. hatt ab intestato zu Erben Verlassen wie volget, 1. die Viel Ehr: und tugendsame Jungfr: Mariam Dorotheam Wintersingerin, 2. den auch Ehrsahmen Andream Wintersinger, Ledigen Schiffer, 3. den Ehernachtbahren H. Johann Jacob Wintersinger, den ledigen Würth und Gastgebern auch burgern allhier zu Straßb. 4. die Ehr und tugendtsahmne Jungfr. Mariam Elisabetham Wintersingerin Undt dann 5. den Ehrs. Georg Friedrich Wintersinger auch Ledigen Schiffer, Mithin sambtliche Fünff der seelig Verstorbenen Frauen mit weÿl. Johann Georg Wintersinger dem geweßenen Steurmann und burgern allhier zu Straßburg, dero Längst seeligem Ehemann ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen Portionen und Antheilen verlaßene rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Gaulstaden im Gaulgäßlein gelegen in dieße Verlt. gehörigen behausung dahero hernach beschriebener behaußung , alß volget befunden
Ane Holtz und Schreinwerck, Auff der bühn, Inn der obern Kammer, Vor der obern Kammer, Inn der Kuchen, Inn der Soldaten Kammer, Inn der Wohnstub, Inn der Stub Kammer
(f° 9) Eÿgenthumb ane einer behaußung, Eine behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen überigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, so gelegen allhier Zu Straßburg am Gaulstaaden im Gaul Gäßlein, I: s: neben weÿld. H. Johann Heupels, geweßenen Schaffners deß Stifft Waÿßenhaußes allhier hinderl. Erben 2. s: neben dem hauß zum Gaul genandt, hinten auf Hn. N. Theurer den Mitterschreiber in allhießigem Mehrern Hospithal stoßend, welche eÿgen undt durch (die Werckmeister) auff absterben weÿl. H. Johann Georg Wintersingers geweßenen Sterumanns und burgers allhier seel. der Erben Vatters seel. unterm 21.ten Sept. 1727: wie das über die vätterl. Verl. auffger. Invent: fol° 22-a Maaß giebet, æstimirt und angeschlagen, auch dabeÿ gelaßen worden, für und umb 600 fl. oder 300 lb. Die über solche behausung besagende Documenta und Kauffbrieffe, sollen Hr Ratthh. Dorschner alß Schaffner des Stiffts Carthauß allhier, welchem die behauß. vor 200 lb. d hernach passive eingetrag. Capital hypotheciret, in Verwahrung haben.
Beschreibung der Verlt., Sa. hausraths 63 lb, Sa. Schweinen 3 lb, Sa. Eÿgenthumbß ahne einer behaußung 300 lb, Summa summarum 367 lb – Schulden 225 lb, (f° 10) Compensando 141 lb

Les héritiers hypothèquent la maison au profit du tanneur Georges Frédéric Ott

1733 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 130-v
weÿl. hannß Georg Wintersinger gewesten Schiffknechts mit seiner hinterlassenen wittib Maria Dorothea geb. Romingerin seelig erzeugte fünff Kinder Johann Jacob Wintersinger lediger gastgeber, Maria Dorothea und Elisabetha Wintersingerin, Andreas Wintersinger lediger schiffer, so dann Georg Friedrich Wintersinger lediger schiffknecht alle fünff mehrjährig und ohnbevögtigt
in gegensein Georg Friedrich Ott des Rothgerbers Lederbereithers – schuldig seÿen 120 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, Stallung gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau am Gaulstaden im gaulgäßlein einseit neben dem hauß zum Gaul Brehmisch: häßisch: und Ulmerischen Erben gehörig, anderseit neben einer dem Stifft Weÿßenhauß zuständigen behausung hinten auff H. Johann Friedrich Theurer des Mittelschreibers hießigen Mehren hospitals gartten

L’aubergiste Jean Jacques Wintersinger rachète les parts de la maison par trois actes annexés à l’inventaire précédent : de son frère cadet Georges Frédéric en 1737, de ses sœurs puis de son frère batelier André en 1738

1738, Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 7) Joint an n° 112-b du 17 mars 1733
Abhandlung der in die Verlaßenschafft gehörigen und unter gesambten 5. Erben Ohnvertheilt außgesetzten behaußung.
So viel nun solche behaußung, in specie aber den 5.ten theil welchen Georg Friderich Wintersinger, der Jüngste Sohn und Erb hierahn Zu Erfordern hat, betrifft, So hat dato erst ermeldter Georg Friderich,
in gegenseÿn Hn Johann Jacob Wintersingers, des würths und Gastgebers Zum Granadierer und burgers allhier, seines eheleiblichen Bruders declariret und bekandt,
demnach er Georg Friderich solcher Behaußung einen fünfften theil ahne solcher behaußung in Erbweiße Eÿgenthümblichen Zu Erfordern berechtiget, und Er gedachten 5.ten haußes theil nach vorher geschehener genugsamen berathschlagung auch beförderung seines beßern Nutzens und Abwendung Schaden Willen Ime seinem bruder vor und umb 180 Gulden Straßburger Jeeden derer zu 15 Batzen oder 60. Xr gerechnet solchergestalten hiermit eÿgenthümblichen Cediret und überlaßen, daß Er Hr Johann Jacob auff Abschlag solcher 180 fl. von denen: auff Ihrer Gemeinschafftlichen Behausung hafftenden 400 gulden dem Stifft Carthaus allhier Schuldigen Capital, seinen, nemblichen den 5.t herahne mithin mit 80 gulden abzutragenden habenden Antheil, dahin in seinem Nahmen Zu Entrichten Zu übernehmen, die: ahne der überlaßungs Summa der stipulirte 180 fl. aber Restirende 100 fl. Ihme Zufolg habender Abrechnung baar Zu bezahlen, obligiert und verbuden seÿn solle (…) Actum Straßburg den 11.ten Sept. 1737.

Erschienen Fr. Maria Dorothea gebohrne Wintersingerin, Mr Joseph Steigle deß Schuemachers und burgers allhier, Ehefrau mit beÿstandt gedacht Ihres Ehemanns, vnd dann Frau Maria Elisabetha gebohrne Wintersingerin Johannes Löwenmanns des hiesigen Schreiners undt burgers zu Straßburg Eheweib, wie auch H. Joh: Jacob Wintersinger, Würth und Gastgeber zum Granadirer auch burger allhier, Anzeigende, wie daß sie wegen des: hernacher gemeldten auß Ihrer Eltern seel. Verlaßenschafft herrührenden Gemeinschafftlichen Haußes ahn dem Gaulstaden gelegen mit einander wißendt und wohlbedächtlichen sich Verglichen hätten Mich den Notarium dahero Ersuchend, solchen Ihren Vergleich u. respectivé Cession Zu Papÿr Zu bringen, welches ich dann Zu folg sothaner Requisition wie Angegeben, also und schrifftlichen hiemit verfahret wie volget
Nehmlcihen und Zum Ersten so thun Sie beede Geschwüsterde Nemblichen Fr. Maria Dorothea und Fr. Maria Elisabetha mit beÿstandt deroselben Ehevögt, Ihre: ane einer ahne dem Gaulstaden allhier I: seith neben einem denen Heupelischen Erben zuständigen Hauß, 2. s: neben Hn Theurers seel. Erben, hinten auff einem Garten denen gemelten Theurerischen Erben stoßend gelegenen behaußung, Inmaßen solche behaußung in der Eltern Mütterlichen Verlaßenschaffts Inventario mit mehrem beschrieben, vor ohnvertheilt in Erbsweiße darüber Zu prætendiren habenden 2/5. theile Ihme H. Johann Jacob Wintersinger Ihrem Bruder obgedacht Hiemit und in Krafft dießes eÿgenthümblichen Cediren und Überlaßen, undt darbeÿ bekennen, daß Ein jeedes dererselben (…) 110 Gulden mithin beede 200. fl. Erhalten (…) 2° Diejenige 400. fl. Cap: so mann dem Stifft Carthauß allhier schuldig und auff solch. hauß in specie versichert (…) Hiengegen so hat 3.. Hr Johann Jacob Wintersinger, ohneachtet Er dieße Zeit über solches hauß weder bewohnet noch einigen heller ahne hauß Zinß seit dem Mütterlichen Absterben, so in A° 1733. geschehen, davon Eingezogen, nichts desto weniger auff alle derselben ahne seine geschwüsterdte habende anforderung ebenfalls wißendlichen Verzuck gethan, und solches seinen Geschwüsteden Nachgelaßen – Actum Straßb. Donnerstag den 27.ten Monats Febr : A° 1738.

Ahne dato Zu end gemeldte, ist ferner erschienen H. Andreas Wintersinger der hiesige Schiffmann undt burger hat in gegensein H. Joh: Jacob Wintersingers deß Würths und Gastgebers Zur Granadirer und burgers Zu Straßburg Seines eheleiblichen bruders angezeigt und bekhandt, daß Er ermeldtem seinem Bruder, Seinen: ahne obmentionirter in Ihrer Mutter seel. Verlaßenschafft gehörigen ahne allhiesigen Gaul: Staad. gelegener Behaußung in Erbweiß Zu Erfordernden habenen 5.ten theil gleich seinen vorherbenandten überigen Geschwüsterden Ebenfalls Vor und umb 110 Gulden Straßb. Jeeden derer Zu 15 batzen oder 60 Xr. gerechnet, eÿgenthümblichen Cedirt und Überlaßen (…) – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßb. Montags den dritten des Monats Martÿ A° 1738.

Aubergiste à l’enseigne du Grenadier au Marais Kageneck (voir ci-dessus), Jean Jacques Wintersinger devient tributaire chez les Fribourgeois en juin 1733
1733, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 146) Dienstags den 2.ten Junji 1733 – Neu Z.
Johann Jacob Wintersinger, der ledige Würth, weÿl.d Johann Georg Wintersingers, geweßenen Steurmanns undt burgers aallhier, seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, wo von Gn. Herren denen XV.n den weinschanck Zum Granadirer im Bruch erhalten, producirt Statt stall Schein dedato 27.ten Febr. 1733. und bittet ulmb das Zunfftrecht.
Erkandt weil er die würthschafft nach ordnung gelernet, Alß wird ihme gegen Erlag der ordinarj gebühr willfahrt, dt. 6. lb 14 ß d und Stuben geldt pro hoc Anno mit 6 ß et Jur; auff die ordn.

Jean Jacques Wintersinger hypothèque la maison au profit du marchand Daniel Frédéric Ferber

1745 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 572
Johann Jacob Wintersinger der gastgeber
in gegensein H. Daniel Friedrich Färber des handelsmanns – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben den Heupelischen erben, anderseit neben& den Theurerischen erben, hinten auff eben derselben garten

Jean Jacques Wintersinger hypothèque la maison au profit du marchand épicier Jean Jacques Moschenrosch

1752 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 402-v
Johann Jacob Wintersinger der gastgeber
in gegensein H. Johann Jacob Moschenrosch des specirers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentiis in der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben den Heupelischen erben, anderseit neben& den Theurerischen erben, hinten auff deroselben garten

Jean Jacques Wintersinger épouse en 1761 Marie Catherine Eisenmann, fille d’aubergiste. Le mariage est célébré à domicile, le marié signe d’une écriture tremblante à cause de sa faiblesse : contrat de mariage, célébration
1761 (21.4.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 52
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte H. Johann Jacob Wintersinger, der Gastgeber auf E. E. Zunfft der Gartner ane Crautenau v. b. alhier, als hochzeiter ane einem,
Sodann die tugendgezierte Jgfr. Maria Catharina Eißenmännin, weÿl. H. Joh: Georg Eißenmann, des geweßenen Gastgebers v. b. allhier mit auch weÿl. Frauen Elisabetha geb. Schweighäußerin, beede seel. ehel. erzeugte Tochter, als hochzeiterin unter assistentz Hn Johann Jacob Sommer der Weinhändlers, Kieffers v. b. allhier agirend andern theil
auf Dienstag den 21. Aprilis 1761 [unterzeichnet] wintersinger, des hochzeiters Nahmen Welcher wegen Zitternder hand anderster solchen nicht schreiben Könne, Maria Catherina Eismnnin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 222-v, n° 7)
1761. exaudi proclam. I. et II. d* p.missu dni Consul Richshoffer, Dienst. 5. Maji domi copulati H. Joh: Jacob Wintersinger Gastgeber und b. h. l. u. Jgfr. Anna Catharina weÿl. Hn Joh: Georg Eisenmann, gastgebers u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] ist des gar schwachen Sponsi Zeugniß Maria Catharina Eisnmin (i 227)

Jean Jacques Wintersinger meurt quatre mois après son mariage en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre à la veuve est de 505 livres. L’actif du défunt et de la communauté s’élève à 849 livres, le passif à 1 208 livres.

1761 (14.9.), Not. Elles (6 E 41, 1328) n° 147
Inventarium über Weÿl. des Ehren v. vorgeachten Herrn Johann Jacob Wintersinger, des geweßenen Gastgebers v. Würths auf Es. En. Zunfft der Gartner ane Crautenau auch b. allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1761. – nach seinem den 4. dieses Monath 7.bris aus dießer Zeit v. Welt genommenen tödl. hientritt Zeitl. verlaßen, Welche Verlt. auf freundl. Ansuchen Erfordern v. Begehren der ane hernach folgendem folio benahmßter Erben, inventirt v. ersucht durch die tugendgezierte Fr. Maria Catharina Wintersingerin geb. Eißenmännin, die hinterbl. Wb. beÿständlich T. Herrn Johann Carl Hüttel Not° Publ. et Pract. alhier – So beschehen in der königl. Statt Straßb. auf Montag den 14. Septembris 1761.
Recognitio et Reseratio Sigilli appositi
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Dorotheam Steigelin geb. Wintersingerin, weÿl. Joseph Steigel geweßenen bs v. schuhmachers allhier seel. Wb. zugegen. 2. Andreas Wintersinger br. v. Schiffknecht allhier, auch in Persohn anweßend, 3. Elisabetham Rummelin geb. Wintersingerin, Mstr Andreas Rummel des Schreiners v. bs. allhier ehel. Haußfrau, so auch mit v. benebst demselben ihrem Ehemann gegenwärtig Und 4. Friderich Wintersinger auch b. v. Schiffknecht dahier, so Kranckheit halben abweßend, Alle 4 des verst. seel Geschwisterde Zugelichen anthailen

Auff allhiesiger ane der Vorstatt Crautenau gelegener Gartner Zunfft stuben ist befunden worden wie folgt.
Abschatzung Vom 16.t septer 1761. Auff Begehren Weil. Jacob Wientersienger des Gewesenen Wiertt auff der garttner Stuben ane gruttenu seil: Hiender Lasene Fr. Witib ist eine behausung allhier in der Statt Strasburg An dem Gaulstaden Gelegen Einseits Neben Johannes Vllrich Ander seit Neben Nicollaus Giener vnd Hinden Auf Gores Gartten stosent Gelegen solche behausung bestet in zwäÿ Stuben Zwäÿ Kichen Vnd Ettliche Haus Kammer dar jber ist der dachstull mit breit Ziglen belegt, Hat auch ein Getremtter Keller Vnd Hoff. Von uns Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen Worden Vor und Umb Nein Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Eigenthum ane einer Behausung. Neml. eine Behaußung, Höffel v. Hoffstatt mit allen deren begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Strb. ane der Vorstatt Crautenau im Gaul Gäßel gelegen, 1. s. neben Johann Ulrich, 2. s. neben Niclaus (-) v. hinten auf N. Gorÿ Garten stoßend gelegen, so außer den hiernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ, ledig v. eigen. Und ist diese Behaußung durch (die Werckmeistere) zufolg dero schrifftl. dem Concept beÿbehaltener Abschatzung æstimirt v. angeschlagen worden pro 450. lb. Und besagt über 2/5 theil sothaner behaußung ein Erbs Cession durch Mariam Dorotheam Steiglerin v. Mariam Elisabetham Löwenmännin, die gebohrne Wintersingerin, dem verst. seel. als Ihrem bruder beschehen, vor Not° Phil. Jacob Marbach passirt dd 27.ten febr. 1738. Über die gantze behaußung v. wie solche von des Verst. seel. Eltern Käuffl. ane sich gebracht worden, meldet ein teutscher perg. Kbr. in allhießiger C. C. Stub gef. mit dero anhangendem Ins. versehen dd 19. Julii 1697. Ferner ist vorhanden ein noch älterer teutsch. perg. Kbr. in ermelt. C. C. stub gef. v. m. dero anh. Ins. munirt datirt den 16. Apr. 1680.
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung, den 21. Aprilis Jüngst vor mir Not. auffgerichtet
Der Wittib Nahrung, Sa. Haußraths 16, Sa. Silber v. geschmeids 3, Sa. der Wittib Anforderung (492, abgehet 7, Nach deren Abzug) 485, Summa summarum 505 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderts Guth b. d. wenig theilbare als worauff die Wb. renuncirt, unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 86, Sa. Weins, faß v. Bütten 207, Sa. Silbers 9, Sa. baar geld 34, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Sa. Schulden 61, Summa summarum 849 lb – Sa. Schulden 1208 lb, Compensando 359 lb
Beschluß summa 146 lb – Zweiffelhaffte v. verlorher Schulden in der Erben Nahrung Zugeltend 147 lb

Les héritiers cèdent la maison à la veuve

1761 (30.12.), Not. Elles (6 E 41, 1328) Joint au n° 147 du 14 sept. 1761
Cessio und Üerlaßung vorher eingetragener Behaußung der Wittib in abschlag Ihrer Zufolg Eheberedung v. sonsten ane die Erben habender Forderungen
Zuwißen seÿe hiemit daß ane Zu End stehendem dato zwischen Eingangs gemel. Frauen Maria Catharina Wintersingerin geb. Eißenmännin, dießortiger Wittib unter assistentz Tit. Herrn Joh. Carl Hüttel Not° Publ. v. Pract. alhier, ane einem, So dann den auc hvorbemerckten dißortigen Erben als Dorothea Steigelin geb. Wintersingerin, weÿl. Joseph Steigle geweßenen Schuhmachers v.bs dahier seel. Wittib, beÿständlich Hn Anthoni Fidelis Hurstel Practici allhier, Andres Wintersinger br. v. Schiffer dahier, Elisabetha Rummelin geb. Wintersingerin, Mstr Andreas Rummel, des Schreiners v. bs. allhier Ehefrauen unter Authoritæt v. Assistenz erstged. ihres Mariti Und dann Friderich Wintersinger auch b. v. Schiffern allhier, allen 4 als ab intestato hinterlaßenen Erben v. Geschwisterden Weÿl. Joh. Jacob Wintersingers geweßenen Würth v. Gastgebers auf Es. En. Zunfftstuben der Gartner ane Crautenau v. b. allhier seel. am andern theil, folgende Erbs Cession v. resp. Überlaßung beschehen, getroffen v. angenommen worden. Neml. v. da vorbenahmßte hinterbliebene Wintersingerische Wittib, laut des über ihres Verst. Ehemanns seel. Verlaßenschafft durch mich Notm. den 14. 7.bris Jüngst errichteten Inv. in Crafft Eheberedung v. sonsten per rest eine Summam von 485 Pfund 8 Schilling Zu erfordern, über das annoch den leblänglichen Nutz v. Nießbrauch der Völligen übrigen Verl. Zu prætendiren als wolten Sie vier Erben
Ihro Wittib in abschlag sothaner ihrer habenden Anforderung,
die in diese Verl. v. Zwar ihnen Erben als unverändert Zufließende Behaußung, Höffel v. Hoffstatt mit allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau im Gaul Gäßel gelegen, 1. s. neben Johann Ulrich, 2. s. neben Niclaus Schneider hinten auf Gorjschen Garten stoßend gelegen, so außer hiernach bemerckten darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ, ledig v. eigen. hiemit völlig v. eigenthümlich cediren, abtretten v. überlaßen, v. Zwar mit Übernahm Von Seiten der Cessionariæ, der darauff stehenden Vorerwehnten Passiv Capitalien als (75 lb, 300 lb und 200 lb) zusammen 575 pfund (…) zugangen und beschehen für v. um eine Summam von 174 Pfund
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Mittwoch den 30. Decembris 1761

Vente de meubles
1762 (23.3.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 1
Verkauff und Erlöß Register über die von H. Johann Jacob Wintersinger, des geweßenen Gastgebers auf E. E. Zunfft der Gartner ane Crautenau und burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft herrührige und Frauen Mariæ Catharinæ Wintersingerin gebohrner Eißenmännin, der hinterbliebenen Wittib von denen Erben Krafft eines vor H. Not° Johann Georg Elles den 30. Decembris 1761 getroffenen Vergleichs eigenthümlich überlaßene und durch Hn Frantz Roßenburger den geschwornen Käuffler offentlich versteigerte Mobilien auffgerichtet Anno 1762.

Inventaire des biens de Marie Catherine Eisenmann après que le Magistrat l’a condamnée à être détenue quatre ans à la Maison de travail

1762 (30.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 3
Inventarium über Mariä Catharinä Wintersingerin gebohrner Eißenmännin, weÿl. H. Johann Jacob Wintersinger, geweßenen Gastgebers auf E. E. Zunfft der Gartner ane Crautenau und burgers allhier zu Straßburg nachgelaßener und in allhießigem Arbeit hauß befindlicher Wittib, dermalen besitzende activ et passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1762. – welche Nahrung aus Ursachen Sie die Wintersingerische Wittib den 28.ten gegenwärtigen Montags Junÿ von hochlöbl. Magistrat hießiger Statt auf vier Jahr in das Arbeit hauß condemniret worden, auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Hn Andreas Rummel, des Schreiners und burgers allhier ihres Schwagers und Zufolg beÿ deißem Concept befindl. procuration vom heutigen tag bestellten Mandatarÿ inventirt und ersucht durch Ihne Hn Rummel selbsten wie nicht weniger Frau Mariam Magdalenam Büchelin, gebohrner Eißenmannin, weÿl. G. Balthasar Friderich Büchel, geweßenen Perruquier und burgers allhier seel. hinterbliebenen Wittib deroselben Schwester und Frau Margaretham Salome Schmutzin gebohrnen Löwenmännin, Johann Peter Schmutz, des hießigen Fischers und burgers Ehefrau, so seit der beschehenen Einthurnung beneben vorged. Hn Rummel ihrem Stieffvatter beständig im Würths hauß geblieben und die völlige Massam verwaltet, so dann Catharinam Böttigerin, von alt Breisach gebürtig, die dienstmagd im Hauß (geäugt und gezeigt) – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 30. Junÿ 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau gelegenen E. E. Zunfft der Gartner Zunfft Stub genannten behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 9-v) Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine behaußung, Höffel und Hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau, im Gaulgäßel gelegen, einseith neben Johann Ulrich dem (-) anderseit neben Niclaus (-) und hinten auf (-) Gorÿ Garten stoßend, so außer denen darauff hafftenden und hernach passivé inventirten Capitalien freÿ, ledig und eigen, und wurde sothane behaußung beÿ nun weÿl. H. Johann Jacob Wintersinger, des geweßenen Würths auf E. E. Zunfft der Gartner ane der Crautenau und diesortigen Ehemanns seel. Verlaßenschafft Inventur zufolg in A° 1761. durch Hn Notm Elles darüber errichteten Inventarÿ damals durch (die Werckmeistere) æstimirt und angeschlagen, wobeÿ man es dermalen auch bewend. laßen pro 450. lb
Über 2/5 theil solcher behaußung besagt eine Vor Hn Not° Philipp Jacob Marbach den 27.ten Februarÿ 1738. zwischen Maria Dorothea Steiglerin und Maria Elisabetha Löwenmännin, beede gebohrne Wintersingerin und Vorged. H. Johann Jacob Wintersinger ihrem bruder seel. errichtete Erbs Cession. Über die gantze behaußung und wie solche ernannten H. Wintersinger seel. gleichfalls verstorbenen Eltern Käufflich ane sich gebracht ist vorhand. ein teutscher pergamente Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, de dato 19. Julÿ 1697. Ferner hat sich befunden ein noch älterer teutscher pergamenter in der C. C. passirte Kauffbrieff mit deroselben anhangendem Insiegel versehen datirt den 16. Aprilis 1680. Endlichen ist vorhanden eine vor erstgemeltem H. Not° Elles sub dato 30. Xbris 1761. passirte Cession und Überlaßung sothaner völligen behaußung vermög dreÿ engangs gedachter Wintersingerinschen Wittib von ihres Verstorbenen Ehemanns seel. hinterlaßenen Erben diße behaußung in Abschlag ihrer gehabten Forderung völlig abgetretten und eigenthümlich cedirt word.

Marie Catherine Eisenmann hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du garçon batelier Philippe Henri Muderer

1769 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 593.a-v
Maria Catharina geb. Isenmännin weÿl. Johann Jacob Wintersinger des wirths wittib beÿständlich Johann Christoph Schwing des practici
in gegensein Friedrich Kiefer des tabacbereiters als vogt Philipp Heinrich Muderer d. Schiffknechts dreÿen kinder Philipp Heinrich, Friedrich und Margaretha der Muderer – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentiis ane der Vorstadt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben Johann Ulrich dem schifmacher, anderseit neben David Schneider dem schuhmacher, hinten auff Jacob Gorÿ den gartenmann

L’apprêteur de tabac Jean Frédéric Kieffer acquiert la maison par adjudication judiciaire le 26 juin 1771 (voir la revente en 1773). Fils de meunier, Jean Frédéric Kieffer épouse en 1757 Anne Barbe Fuchs, fille d’un journalier manant : contrat de mariage, célébration

1757 (16.6.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 53
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen der Ehrsam: und bescheidene Johann Friedrich Kieffer, der leedige tabackbereiter des auch Ehrsam: und bescheidenen Johann Georg Kiefers, des Müllers und burgers alhier mit Weÿl. Fr. Elisabethä Kiefferin gebohrner Nußin seiner geweßenen ehefrauen ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstandt H. Johann Daniel Wintersingers des Schuhmachers und burgers allhier,
So dann die Ehren und tugendsame Jgfr. Anna Barbara Fuchßin, Weÿl. des Ehrsam: und bescheidenen Bernhard Fuchßen, des tagners und Schirmers alhier, mit der Ehren und tugendsamen Fr. Barbara gebohrner Schilligin seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erziehlte tochter, mit beÿstand des Ehrsam und Vorachtbaren H. Caspar Samuel Edelmanns des Schreiners und burgers allhier
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag 16. Junÿ Anno 1757 – [unterzeichnet] Johann friederich Kieffer als hochzeiter, Anna Barbara Fuchin als hochzeidrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 158, n° 14)
Mittwoch d. 29. Junÿ 1757. seind nach vorher geschehener zweÿmahliger Außruffung Ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Friderich Kieffer lediger Tabackbereiter und burger allhie, Johann Georg Kieffer Müllers und burgers allhier Ehel. Sohn und Jgfr. Anna Barbara weÿl. Bernhard Fuchs Tagners und Schirmers allhier nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann friederich Kieffer als hochzeit, Anna Barbara Fuchsin Als Hochzeiterin (i 84)

Jean Frédéric Kieffer devient tributaire le 18 février 1758
1759, Registres annuels de la Taille (VII 1252) f° 157-v
Möhrin – Kieffer Joh: Frider. Ins. 18. feb: 1758

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Saint-Jean. Ceux du mari s’élèvent à 28 livres, ceux de la femme à 285 livres.
1769 (14. Weinmonat.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 581) n° 172
Inventarium über des Ehrengeachten Johann Friedrich Kieffer des Tabackbereiters und der tugendsamen Fr. Annæ Barbaræ geborner Fuchsin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1769. – sich zufolg ihrer vor H. Notario Georg Friderich Nenter am 16. Junÿ 1757. auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane der St. Johannis Gaß gelegenen dißorts Lehnungs weiß bewohnenden behaußung, in beÿseÿn der Ehrengeachten Johann Georg Kieffer des Ehemanns bruders, und Meister Johann Martin Fuchs, Schneiders, der Ehefrauen Bruders, beeder hiesiger burgern und ad hoc in specie angesprochenen beÿständer, auf Sambstag den 14. Wein Monat im Jahr 1769.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten unveränderten Vermögens, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 28 lb
Sodann wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes unverändertes Guth beschrieben, Sa. Haußraths 98, Sa. Silbers und Geschmeids 14, Sa. goldenen Ringen 3, Sa. baarschafft 168, Summa summarum 285. lb

Frédéric Kieffer et Barbe Fuchs hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Jean Daniel Unselt

1772 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 61
Friedrich Kieffer der tabackbereiter und Barbara geb. Fuchßin beÿständlich Michael Schentzlin und Johann Valentin Schneegannß
in gegensein H. Johann Daniel Unselt des weinhändlers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentiis zu Strassburg dero Vorstadt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben Johann Ulrich dem schiffmann, anderseit neben David Schneider dem schuhmacher, hinten auff Jacob Gori den gartenmann – als ein auff dem Ganthkauff vermög Ganthkauffbrieff de dato 26 Junÿ 1771 ersteigertes guth

Le fabricant de tabac Jean Frédéric Kieffer meurt en 1788 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison sise rue de l’Ecurie. La masse propre à la veuve s’élève à 261 livres, celle des héritiers à 29 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 213 livres et le passif à 3 252 livres
1788 (5.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890) n° 401
Inventarium über Weiland Herrn Johann Friedrich Kieffers, geweßenen Tabackfabricanten und burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet Anno 1788. – nach seinem den 15. Februarÿ jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Fraun Annä Barbarä Kiefferin, gebohrner Fuchßin der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Herrn Johann Friedrich Müllers, des handelsmanns und burgers allhier (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter an der Stallgaß gelegenen behaußung, angefangen Mittwochs den 5. Martÿ Anni 1788.
Des verstorbenen ab intestato verlaßene Erben, sind folgende, 1° Frau Maria Barbara, gebohrne Kiefferin, H. Johann Jacob Duez, des handelsmanns und Employé unter der Königlich Frantzösischen Schweitzer Garde Ehegattin, ohnfern Paris wohnhaft, in dero Nahmen beÿ dieser Verlaßenschafft Inventur Zugegen ware Herr Johann Wilhelm Kobelt, der Chirurgus und Es. En. Kleinen Raths dermaliger beisitzer (…) ad hoc ernannter Deputatus, welcher dann auch dieser ältern tochter Nutzen hiebeÿ beobachtete, in den Ersten dritten Stammtheil, 2° Hr. Johann Georg Kiefer, leediger handlungs befliessener, so beÿ nahem 17 Jahr alt, in dem Zweÿen dritten Stammtheil ,So dann 3. Jgfr. Catharina Margaretha Kieferin, so beÿ nahem 14 Jahr alt, in den letzten dritten Stammtheil, dieser beÿder jüngerer minorenner Kinder geordnet und geschworener Vogt ist Herr Johann Georg Kiefer, der Schiffer und burger allhier, dero Oncle, welcher in ihrem Nahmen beÿ diesem Verlaßenschafft Geschäfft gegenwärtig Waren und dero Nutzen besorgte. Alle dreÿ sind des Defuncti mit Eingangs benahmster der hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu dreÿen gelichlingen antheilern Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung

Eigenthum an einer Behausung. (T.) Nemlich eine Behausung bestehend in Vorder und hinterhaus Hof und Hoffstatt samt allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg an der Stallgaß (…)
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Zufolg über beeder nun zertrennter Eheleute in die Ehe gebrachte Nahrungen durch weiland Herrn Notarium Philipp Jacob Greiß den 14. Octobris 1769. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 12 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. goldene Ringe 2 lb, Sa. Schulden 15 lb, Sa. Ergäntzungs rest 229 lb, Summa summarum 261 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. Manns kleidung und weisen Gezeugs 18 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Ergäntzungs rests 24 lb, Summa summarum 44 lb – Schulden 15 lb, Detrahendo 29 lb
Das theilbare Gut, Sa. Hausraths 60 lb, Sa. Schiff und Geschirrs auch Waar zur Tabacfabrication gehörig 516 lb, Sa. Wein und Faß 130 lb, Sa. Silbers 3 lb, Sa. baarschafft 129 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1750 lb, Sa. Eigenthums an einer behausung 1940 lb, Sa. Schulden 682 lb, Summa summarum 5213 lb – Schulden 3252 lb, Nach solchem Abzug 1960 lb – Beschluß Summa 2251 lb, Stall summ 1811 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die theilare Massam zugeltend 1627 lb
Copia der Eheberedung (…) den 16. junÿ 1757, Johann Friedrich Nenter, Notarius publicus juratus

Jean Frédéric Kieffer revend la maison 300 livres au garçon batelier Jean Thiébaut Wagner

1773 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 647 n° 100
Johann Friedrich Kieffer der tabackfabricant
in gegensein Johann Diebolt Wagner des schiffknechts
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Gaulstaden einseit neben H. Jacob Ulrich dem schiffmann, anderseit neben N. Schneider dem schuhmacher zum theil theils einem Allmendgäßlein, hinten auff Jacob Geörg verlassene Ehefrau – alß ein auff der Ganth d. 26. Junÿ 1771 ersteigtes guth – um 400 fl und 200 fl. verhafftet, geschehen um 600 gulden

Fils de garçon batelier, Jean Thiébaut Wagner épouse en 1763 Anne Marie Jacob, fille du marchand de fruits et manant Thomas Jacob et d’Aurélie Eltz , contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, dans lequel la mère de la mariée fait donation de son étal de fruitière, célébration
Copia der Eheberedung – Entzwischen dem Ehren und vorachtbahren Johann Diebold Wagner, dem leedigen schiffknecht Weÿland des Ehren und vorachtbahren Johann Jacob Wagners des gewesenen schiffknechts und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen mit der Ehren und tugendsamen frauen Maria Salome gebohrner Nagelin seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich Erzeugtem Sohn als dem bräutigam ane Einem, So dann der Ehren und tugendsame, Jungfrauen Anna Maria Jacobin des Ehren und vorachtbahren Thomä Jacob des Kräutlers und schirms verwandten allhier mit der Ehren und tugendsamen Frauen Aurelia gebohrner Eltzin Ehelich Erziehlter tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin ane em andern theil
Drittens Hat der Jungfer Hochzeiterin vielgeliebte Mutter Eingangs gedachte Frau Aurelia Jacobin gebohrne Eltzin, mit Consens des Ehren und Vorachtbahren Christmann Ost des Fastenspeishändlers und burgers allhier ihres Erbettenen beÿsitzers versprochen denen beeden neu angehenden Eheleuthen ihren Kräuterstandt und Was dazu gehörig, Samt ihrer Völlig annoch habenden Haußhaltung mit ausnahm ihres betts auch ihrer kleidung und Weissen gezeugs Eigenthümlichen Zu übergeben, mit dem anhang daß Hingegen sie die beede neu angehende Eheleuthe Verbunden seÿn sollen Sie die Mutter die tag ihres Lebens sowohl in gesundten als Krancken tagen in Losament Kost und allem übrigen Zu Versorgen und Zuerhalten auch dieselbe nach ihrem Erfolgenden absterben auf ihre Kösten Ehrlich begraben zu laßen (…)
Straßburg den 15. 9.bris 1763. Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 12-r, n° 22)
Anno 1763 (…) am 16. Novembris beÿ uns copuliret worden Diebold Wagner lediger schiffmann und burger allhier des weÿland Joh: Jacob Wagners gewesenen schiffmanns und burgers allhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, und Jgfr. Anna Maria Jacobin des Thomas Jacob Kräutlers und schirmers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Joh diewolt Wagner Als hochzeiter, anna maria als hochzeiteßn (i 14)

Thiébaut Wagner devient tributaire à l’Ancre le 27 juin 1767
1777, Registres annuels de la Taille (VII 1270) f° 16-v
Encker – Wagner, Diebold, ins: 27. Jun: 1767

Anne Marie Jacob devient bourgeoise en janvier 1767
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 121-v
Anna Maria Jacobin hiesigen Schirmers tochter erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Diebold Wagner dem Schiff Knecht vnd burgern allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE. Zunfft Zur Encker prom. den 22. Jan. 1767.

Anne Marie Jacob meurt en 1787 en délaissant quatre enfants. La succession comprend une halle au marché Gayot. L’actif de la succession s’élève à 211 livres, le passif à 388 livres.
1788 (28.7.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 931) n° 200
Inventarium über Weiland Annæ Mariæ geb. Jacob, Joh: Diebold Wagner, des Schiffknechts und bs. alh. zu Straßb. im Leben gewester Ehefraun, nunmehrige Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1788. – nach ihrem den 1.ten Februarÿ 1787. aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erstgedachten Wittibs und der verheuratheten Tochter wie auch deroselben Ehe und Zugleich der minorennen Kinder und Benef. Erben geschwornen ordinarie Vogts (…) Actum Straßburg und einer daselbst ane dem sogenanten schwabenländel gelegener von dem Wittiber bewohnender behaußung, auf Montag den 28. Julÿ 1788.
Die verstorbene Wagnerin hat ab intestato Zu Erben verlaßen ihre 5 mit Eingangs ged. dero Wittiben ehelich erzeugte noch lebende KK. Zu gleichen portionen und Antheilern als 1° Fr. Maria Salome geb. Wagner, Georg Friderich Grammer der burg. und becken ehel. Ehegattin beiständlich deßelben zugegen, 2° Maria Barbara, alt 19 Jar, 3° Sophia, alt 4 Jahr, 4° Maria Magdalena alt 11 Jahr und 5° Anna Maria alt 3 Jahr, dießer 4 minorennen KK. geordnet und geschworenen Vogts ist vorgedacht dero Schwager Georg Frid. Grammer. Alß aber ich der Inventir Nots. demselben und dem Wittiber beditten, daß der ordnung nach zu diesem Geschäfft ein theilvogt ernennet werden solte, so gaben dieselben Zu Verstehen, daß sie dieses Zu thun zu verhütung Weitläufigkeit und Erspahrung der Kösten noch Zur Zeit, um so mehr unterlaßen hätten, als ihnen schon Zum voraus bekannt, daß vor die KK. Keine Erbschaft ausfallen würde, sie seÿen jedoch erbötig, auf erstern Erforderungs fall einen theilvogt enennen Zulaßen (…)

Gädlein betreffend. (T.) Nemlich das Dominium utile, das ist, die nutzliche herrschafft, eines auf dem marché Gayot unt dasiger halle vorfindigen Gädleins (…)
Eigenthum ane einem Kräuter Standt samt Zugehörd. (E.) Ein tannener Kräuter Stand mit i. besch. th. alh. und was dazu gehörig auf dem heutiges hag genannten bauren marckt neben dem bronnen ohnfern der neuen apotheck, angeschlagen pro 6 lb. Hierüber besagt disortige vorher in Copia einverleibte Eheberedung und deren §° 3°
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
der Benef. Erben oher. Guth. Eigenthum ane einem Kräuterstand 5 lb.
Dießemnach wird auch die übrige Verlaßenschafts maß so vermög Eheber. samb. theilbar ist, beschrieben, Gädlein betreffend 200, Sa. haußraths 11, Summa summarum 211 lb – Schulden 388 lb, In Vergleichung 176 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 15. 9.bris 1763. Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus requisitus

Jean Thiébaut Wagner et Marie Els (d’après le nom de sa mère) vendent la maison 650 livres au potier Frédéric Schützenberger et à sa femme Catherine Salomé Günther

1783 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 375
Johann Diebold Wagner der schiffknecht und Maria geb. Elsin unter assistentz Christian Gebhard des zimmergesellen und Heinrich Mockel des gartenmanns
in gegensein H. Friedrich Schützenberger des haffners und Catharinæ Salome geb. Güntherin unter assistentz Philipp Jacob Koch des bürstenbinders und Johann Georg Koch des tagners
eine behausung, hoff und hoffstatt samt dem brennoffen mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Gaulstaden, einseit neben H. Jacob Ulrich dem schiffmann, anderseit neben Mr Schneider dem schuhmacher zum theil theils Allmend gäßlein, hinten auff Jacob Gorÿ ehefrau – als ein von Johann Friedrich Kieffer dem taback fabricanten den 16. Martÿ 1773 erkaufftes haus – geschehen um 1300 gulden

Fils du fripier Nicolas Schützenberger, Frédéric Schützenberger termine son apprentissage de quatre ans chez le potier Jean Daniel Heberlin. Le Corps des potiers l’a inscrit le 6 juin 1760.
1764, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 157) Freÿtags den 16.ten Martÿ 1764 – Außgethaner Haffner Jung
Mr Johann Daniel Heberlin Haffner stehet Vor nôe Johann Andreæ Eberhardt Gerner des haffners vnd bittet Johann Friderich Schützenberger, Niclaus Schützenbergers burgers vnd altgewenders alhier Ehelichen sohn der Lehr Zuentlaßen, angesehen auff den 6.ten Aprilis nechsthin die Vier Jahr Zu End lauffen, und ist derselbe beÿ E. E. Handwerck den 6. Junÿ 1760. eingeschrieben worden.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt (dt. 1. lb d.)

Jean Frédéric Schützenberger devient tributaire chez les Maçons le 23 juillet 1776
1776 (23.7.), Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 308) Kaufgericht. Dienstags den 23.ten Julii – Neuzünfftiger
Meister Johann Friderich Schützenberger, der Hafner, weiland Johann Niclaus Schützenberger, des Frippier und burgers alhier ehelicher Sohn, stehet vor und producirt Stallschein von gestrigen Tag, Zufolg deßen er sich vermög der Ordnung angemeldet, bittet ihme als einen Leibzünfftigen beÿ dieser Ehsamen Zunnft Zu recipiren.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dt. Kfgericht 1 lb 10 ß, Zunfftrecht moderirt ad 1 lb 6 ß, Einschrbgeb. 4 ß, Findlghs. 1 ß)

Jean Frédéric Schützenberger épouse en octobre 1776 Catherine Salomé Günther, fille d’un tricoteur de bas : contrat de mariage, célébration
1776 (24.9.), Not. Laquiante (6 E 41, 1060) n° 38
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Friedrich Schützenberger, Herrn Johann Nicolaus Schützenberger burgers und altgewänders alhier zu Straßburg mit weÿland Salome gebohrner Winter, seiner geweßten Ehefrau, ehelich erzeugt und hinterlaßener mehrjähriger sohn, seiner profession ein haffner alhier Zu Straßburg wohnhaft unter beÿständung seines Vatters als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfer Salome Güntherin, H. Johannes Günthers des burgers und Strumpffstrickers alhier Zu Straßburg, mit Anna Salome gebohrner Wörlerin seiner Ehefrau Ehelich erzeugte großjährige tochter, unter verbeÿstandung ermelt ihres hier gegenwärtigen Vatters als hochzeiterin ane andern Theil
zu ermaltem Straßburg, in mein des Notarÿ schreibstub, den 24.ten Septembris 1776.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 204-v, n° 30)
1776, Montag den 7. Weinmonath sind nach ordentlich geschehener ausruffungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Friedrich Schützenberger der ledige haffner Meister und burger allhier weÿland Johann Niclaus Schützenberger, geweßen Altgewänders und burgers alhier mit weÿland deßen geweßener Ehefraun Annä Salome gebohrner Winterin hinterlaßsen ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Catharina Salome Güntherin, Johannes Günther des Strumpfstrickers und burgers alhier mit deßen Ehefrauen Anna Salome gebohrner Wehrlerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich schützen berger als hoh zeiter, Catharina Salome Güntherin als hochzeiterin (i 208) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 24 n° 46) i 27

Etat des biens dressé en 1778 à la requête des créanciers après que Jean Frédéric Schützenberger a quitté la Ville, dans la maison du potier Acker rue Sainte-Madeleine
1778 (11.3.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 921) n° 15
Inventarium über Meister Joh: Friderich Schützenberger, des von hier ausgetrettenen Kachlers und burgers hieselbst und Frauen Salome gebohrner Güntherin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, dermalen besizender Activ- Nahrung und habender passiv-schulden, auffgerichtet Anno 1778. – Welche Nahrung, auf ihr der Ehefraueb wie auch des Ehemanns Schwester Fr. Bräuningerin als schuldgläubigerin, ansuchen, der Ursachen halben, alwieweilen sich ein schulden last hervor gethan, inventirt und erscuht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Utten Gaß gelegenen Hn Acker dem Kachler Zuständigen behaußung in fernerer Gegenwarth Mr (-) Günther des Kachlers der Ehefr. Bruders und beistandts und dero leiblichen Mutter wie auch obgedachter Fr. Bräuningerin und H. Acker als beeder dißortiger Schuldgläubigern
Copia der Eheberedung (…) den 24.ten Septembris 1776. Laquiante avec Paraphe

Jean Frédéric Schützenberger s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de revendre des marchandises achetées à la campagne jusqu’à ce qu’il ait à nouveau un four. Les représentants des potiers objectent que le pétitionnaire ne peut que s’en prendre à lui-même de ne plus avoir de four et citent les conséquences préjudiciables au corps des métier après qu’une même permission a été accordée à Bolender. La commission estime qu’on ne peut pas priver le pétitionnaire de revenus mais limite en janvier 1782 l’autorisation à six mois qui permettront de trouver un nouveau four.
Les Quinze délivrent en juillet une expédition de la décision en y ajoutant que le corps des potiers ne devra plus tenir de réunions sans en avertir les préposé généraux aux métiers.
Jean Frédéric Schützenberger refait en décembre la même demande qu’un an auparavant. Elle reste sans suite.

1782, Protocole des Quinze (2 R 191) et XV (2 R 192), 1783
Johann Friderich Schützenberger der haffner meister Contra E E Meisterschafft der haffner
XV (2 R 191, p. 466) Sambstags den 15. Decembris 1781. – Claus nomine Johann Friderich Schützenberger des burgers und haffner meisters allhier Contra E E Meisterschafft der hiesigen haffner Obermeister producirt unterthäniges memoriale juncto petito samt beÿlag. litt. A & B pt° Erlaubnus hafner geschirr auswarts Zu Kaufen, Claus bitt copiam et Terminum ordinis, obtinet.

XV (2 R 192, p. 7) Sambstags den 19.ten Januarii 1782. – Idem [Osterrieth] nomine Johann Friderich Schützenberger in actis contra E. E. Meisterschafft der Hafner Obermeister in actis erhalt memoriale vom 15.ten Xbris jüngst bitt unterthänig deputation. Claus producirt unterthänige exceptiones juncto petito bitt similiter, Erkandt Deputatio

(p. 25) Sambstags den 26.sten Januarii 1782. Iidem [Obere Handwercks Hh] per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Johann Friderich Schützenberger der burger und Kachler allhier Contra E. E. Meisterschafft der Kachler Obermeister den 15.ten Decembris jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen A & B übergeben und darinn gebetten Mghh. geruheten ihme Zu erlauben Kachler waar von auswärts Zu Kaufen und allhier wider Zu verkaufen, solang bis er wider einen Brennofen haben wird.
Hierwider und diesem entgegen habe Imploratische Obermeister in seinem den 19.ten dieses übergebenen exceptionibus gebetten MGhh. geruheten Zu erkennen daß der Implorant mit seinem begehren refusis expensis abzuweisen seÿe.
Beÿ beseßener Deputation hat der Implorant nichts anders anzubringen gewußt als daß er dermalen keinen brennofen habe noch auch zu finden wisse, dennoch aber sein weib und Kinder Zu ernähren, wie auch Königliche und Obrigkeitliche abgaben Zu bestreiten habe, welches er ohne betrieb seiner profession nicht im stand seÿe, da ihme nun der betrieb der profession mangel eines brennofen unmöglich, folglich nichts anders als der verkauf Frembder hafnergeschirrs übrig bleibe. MGHh. aber etnem seiner mit meister gleiche genade angedeÿen laßen, als hoffe er nicht härter als jener angesehen zu werden, zumalen er diese erlaubnus nur bis er wider einen Brennofen haben werde sich aus bette.
Die nomine der Meisterschafft anweßende Ober und mit meister namens Melchior Gabriel und Johann Daniel Heberlin haben erwiedert, der Implorant seÿe durch sein eigen verschulden aus dem hauß wo er seinen brennofen hatte vertrieben worden, übrigens Zeige das Beÿspiel des genanten Bolender welcher sothane erlaubnus mit Frembden geschrr Zu handlen erhalten wie nachtheilig die folge für die Meisterschafft seÿen und wie wenig dieselbe nachhero sich bestreben das handwerck nach ordnung zu treiben wolten also gehorsamst gebetten haben der Meisterschafft Interesse in beliebige Betrachtung Zu Ziehen.
Die H. Deputirte haben Gar wohl eingesehen, daß dergleichen widerholte vergünstigungen und dispensen von den articklen von gefährlichen folgen seÿn würden, wann sie aber hinwiderum in Betrchtung gezogen daß der Implorant mangel eines brenofens sich und die seinige ohnmögich erhalten könne als haben dieselbe ihr gutachten dahin entheilen wollen, daß demselben Zwar mit gebettener Erlaubnus dermalen Zu willfharen, ihme aber eine Zeit von sechs monat anzuberaumen, innerhalb welcher er sich einen brennofen anzuschaffen und ausfindig Zu machen gehalten seÿn solle. Und weilen sich aus denen Actis ergeben daß Imploratische Meisterschafft wider ordnung ein handwerck ohne verwißen und beÿseÿn der Oberhandwercks herren gehalten, als seÿe demselben beÿ ohnausbleiblicher Obrigkeitlicher ahndung in das fürkünfftige solches durchaus Zu verbleiben. Erkandt, bedacht Confrmirt.

(p. 244) Sambstags den 27.ten Julii 1782.
Bescheid. de eodem [26. Januarÿ] In sachen Johann Friderich Schützenberger des burgers und Kachlers allhier Imploranten ane einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Kachler Obermeister Imploraten am Andern theil, auf producires unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub litt. A & B und bitten wir geruheten ihme Zu erlauben Kachler waar von auswärts Zu Kaufen und allhier wider Zu verkaufen, solang bis er wider einen Brennofen haben wird, exceptionis mit bitten dem Imploranten mit seinem begehren refusis expensis abzuweisen, gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch alles übrige der Parthen angehörte vor und anbringen, Ist der H. Deputirten abgestattenen relation nach alles wohl erwogen Erkandt, daß dem imploranten Zwar mit gebettener Erlaubnus Kachler waar auswärts Zu Kaufen und wider allhier Zu verkaufen zu willfharen, ihme aber eine Zeit von sechs monat anzuberaumen, innerhalb welcher er sich einen brennofen anzuschaffen und ausfindig Zu machen gehalten seÿn solle. so dann ex officio Erkandt, daß E. E. Meisterschafft der Haffner beÿ ohnausbleiblicher Obrigkeitlicher ahndung zu untersagen, fernerhin keine handwercks versamlung ohne vorwißen und beÿseÿn denen Oberen Handwercks H. anzustellen.

(p. 339) Sambstags den 7. Decembris 1782. Idem [Wilhelm] nomine Johann Friderich Schützenberger des hiesigen burgers und Kachlers, producirt unterthäniges memoriale und bitten puncto verkaufs frembden geschirrs. Erkandt, Oberhandwercks H.

Jean Frédéric Schützenberger et Catherine Salomé Günther vendent la maison 4 400 francs au charretier Michel Lorentz

1803 (30 pluviose 11), Strasbourg 5 (15), Not. F. Grimmer n° 2090
bürger Johann Friedrich Schützenberger der haffner und Catharina Salome geb. Günther
in gegensein bürger Michael Lorentz dem Sandführer
Eine behausung hof hoffstatt und brennofen sammt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane dem Gaustaden N° 148, einseit neben Jacob Ulrich modo N. helck dem Schiffmann 2.s. neben br. Arlen dem Schreiner zum theil und zum theil einen allmendgäßlein und hinten auf Jacob Gorÿs Wittib – als vermög einer den 6. Septembris 1783. passirten Kauffverschreibung von dem br. Johann diebold Wagner dem Schiffknecht und Anna Maria geb. Els erkaufft worden – um 4400 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 31 du 9 vent. 11

Natif de Quatzenheim, le domestique Michel Lorentz épouse en 1798 Marie Marguerite Gechter, native de Masevaux
Mariage, Strasbourg (n° 209)
Cejourd’hui, 28° Nivôse l’an VI de la République française une et indivisible (…) d’une part Michel Lorentz, agé de 2 ans, domestique, domicilié en cette communal depuis deux ans, narif de Quatzenheim canton d’Oberhausbergen département du bas rhin, fils de feu Laurent Lorentz, laboureur au dit lieu, et de feue Eve Kuhn, d’autre part Marie Marguerite Gechter, agée de 29 ans, domiciliée en cette commune depuis un an, native de Masevaux, département du Haut Rhin, fille de feu Jacques Gechter serrurier au dit lieu et de feüe Marguerite Ulrich (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 29 juin 1775 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 février 1768 (signé) michael lorentz, margaretha gechler (i 109)

Inscription au registre de population. On remarque que le femme est dite originaire de Marmoutier par confusion de Maursmünster et Masmünster.
Registre de population 600 MW 93, p. 174 – Quay des Chevaux N° 148
Lorentz, Michel, 27, Voiturier en Bois, Quatzenheim, (en cette commune depuis) an 3 – auparavant rue Salpêtrière 15 – E(ntré) le 10 Ger. XI, dél. en Gl. XIII rue du Soleil n° 23
id. née Gaechter, Marguerite, 31, Epouse, Marmoutier, (en cette commune depuis) an 4
id. Marguerite, 3, fille, Strasbourg – décédée le 7 Vent. XII
id. Michel, 1, fils – décédé le 29 Vent. XI

La maison est vendue par expropriation forcée contre le voiturier Michel Lorentz et Marie Marguerite Gechter au profit du charron Jacques Bronner

1821 (5.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 143, n° 26
Par devant le Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, vente et adjudication par voie d’expropriation forcée de l’immeuble réellement saisi sur les conjoints Michel Lorentz, voiturier à Strasbourg. – Cahier des charges, Me Bloechel avocat avoué du Sr Jacques Burger meunier et Rene Ressler domiciliés à Oberkirch, Grand Duché de Bade, la femme agissant en qualité d’héritière universelle d’Anne Marie Schneider veuve et héritière universelle d’Antoine Johannes, père de charité des orphelins à Strasbourg, que les conjoints Burger sont créanciers de Michel Lorentz, voiturier, et de Marguerite Goechter d’une somme principale de 800 francs en vertu d’un jugement du tribunal civil du 7 juillet 1819
à Me Klauhold
Déclaration de command le 10 août, pour Jacques Bronner maître charron, moyennant 2800 francs
Désignation de l’immeuble. Une maison d’habitation, cour, grange, écurie, aisances et dépendances sise à Strasbourg quai des Chevaux n° 148 canton est de la ville, d’un côté une maison appartenant à la Fondation des Orphelins n° 174,, d’autre celle de Philippe Jacques Haas n° 149, par devant le quai, par derrière un jardin, section MM n° 106. Cette maison est batie en maçonnerie et couverte de tuiles. Elle consiste en deux corps de logis et à l’entrée par une porte cochère sur le quai. Le premier corps de logis se compose d’un rez de chaussée et un étage avec mansarde surmonté d’un grenier. Le rez de chaussée renferme un poele, une chambre et une cuisine et se trouve éclairé par quatre croisées donnant dans la cour, sous le rez de chaussée est une cave non voutée. Le premier étage se compose également comme le rez de chaussée, les mansardes sont composées d’un poele avec une croisée, une petite chambre et une petite cuisine éclairée par une lucarne, le grenier éclairé par trois lucarnes. Le second corps de logis au fond de la cour vis à vis le premier est aussi construit en maçonnerie et couvert de tuiles et se compose d’un rez de chaussée et d’un étage surmonté de deux petits greniers, le rez de chaussée est composé d’un poel ayant deux croisées d’une petite chambre et d’une cuisine, d’une grange et de deux petites écuries, le premier étage se compose d’un poel, d’une chambre et d’une cuisine, le poel est éclairé par une croisée et au dessus à côté du grenier se trouve une chambre éclairée par une croisée. Ladite maison et dépendances sont occupées par les parties saisies et leurs locataires, elle a un revenu de 21 fr 30 et est imposée d’une contribution foncière de 7 fr 18 – Mise à prix 100 francs, fait le 20 mars 1821
Adjudication préparatoire le 7 juin – Adjudication définitive le 9 août

Fils de charron strasbourgeois, Jean Jacques Bronner épouse en 1808 Caroline Wilhelm, fille de maréchal ferrant : contrat de mariage, célébration
1807 (15.12.), Strasbourg, Not. F. Grimmer
Contrat de mariage – Jean Jacques Bronner
Caroline Wilhelm
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 84 du 22.12.

Mariage, Strasbourg (n° 26)
L’an 1808, le 28° jour du mois de janvier (…) sont comparus Jean Jacques Bronner, agé de 30 ans, charron, né en cette ville le 18 juin 1777, y domicilié, majeur, fils de feu Jean Jacques Bronner, charron, et de feu Marie Catherine Schmidt, décédés en cette ville le premier le 23 ventôse an II et la seconde le 30 frimaire an IX, et Caroline Wilhelm, agée de 23 ans, née en cette ville le 26 janvier 1785, y domiciliée, majeure, fille de Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et de Marie Catherine Jülch, ci présents et consentants (signé) Jean Jacque Bronner, Carlin Wilhelm (i 15)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1809 (23.12.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5976
Inventaire des apports de Jean Jacques Bronner, charron, et de Caroline Wilhelm assitée de Jean Wilhelm maréchal ferrant son père, suivant contrat de mariage passé le 15 décembre 1807
le mari, meubles 152 fr, ustensites du métier 809 fr, argenterie et or 162 fr
immeuble, un tiers par indivis d’une maison et dépendances en cette ville rue des bouchers n° 47 mais ladite maison ayant été vendue, pour note, total 1123 fr, présents de noces 186 fr, total 1309 fr
la femme, meubles 755 fr, bijoux 51 fr, numéraire 1200 fr, total 2006 fr, présents de noces 186 fr, total 2192 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 179 du 29.12.

Caroline Wilhelm meurt en 1810
1810 (27.7.), Strasbourg 5 (31), Not. F. Grimmer n° 6420
Inventaire de la succession de Caroline née Wilhelm épouse de Jean Jacques Bronner charon décédée le 27 mars dernier – Dénomination des héritiers 1. ses père et mère Jean Wilhelm, maréchal ferrant, et Marie Catherine née Gillig, 2. Jean Wilhelm garçon serrurier frère de la défunte, 3. Daniel Wilhelm maréchal ferrant garçon majeur

dans la maison mortuaire au fauxbourg de pierres n° 79 appartenant aux père et mère de la défunte
propres du veuf, meubles 118 fr, argenterie 156 fr, remploi 995 fr, total 1269 fr
propres des héritiers, meubles, garde robe 1025 fr, bijoux 54 fr, remploi 1386 fr, total général 2465 fr
communauté, meubles (numéraire 192 fr, créances 1212 fr) 3397 fr, passif 2381 fr, déduction faite 1016 fr
Contrat de mariage souss. le 15 décembre 1807, Inventaire des apports souss. 23 décembre 1809
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 61-v du 6.8.

Jean Jacques Bronner se remarie avec Susanne Marie Müller, fille de cordier et veuve du chanvrier Jean Frédéric Marbach
1810 (30.7.), Strasbourg 12 (32), Not. Wengler, n° 4997
Contrat de mariage – Jean Jacques Bronner charron demeurant fauxbourg de Pierre n° 79, veuf sans enfant de Caroline Wilhelm assité de Jean Wilhelm son beau père maréchal ferrant
Susanne Marie Müller veuve avec enfants de Jean Frédéric Marbach marchand chanvrier assitée de Jean Michel Marbach marchand chanvrier son beau frère
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 58 du 1.8.

(Joint) Inventaire des apports du 10 décembre 1810. n° 5342 (acp 116 F° 19 du 10.12.) de Jean Jacques Bronner dans leur maison d’habitation appartenant au Sr Wilhelm maréchal ferrant sise à Strasbourg faubourg de Pierre n° 79
total 6661 fr, passif 900 fr, reste 5761 fr
Etat des biens appartenant à Susanne Marie Müller ; meubles, argenterie, marchandises, numéraire 16 000 fr, dettes actives,
immeuble : une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière avec puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 4, d’un côté formant le coin de la rue des cheveux où il y a porte d’issue attenant au Sr Neulinger huilier devant la Grand rue derrière le Sr Neulinger, estimée 10.000 fr, total 74.785 fr, déduire 23.358 fr, reste 51 426 fr

Mariage, Strasbourg (n° 369)
L’an 1810, le 16° jour du mois d’août (…) sont comparus Jean Jacques Bronner, agé de 33 ans, charron, né en cette ville le 18 juin 1777, y domicilié, majeur, fils de feu Jean Jacques Bronner, charron, et de feu Marie Catherine Schmidt, veuf de Caroline Wilhelm décédée en cette ville le 27 mars dernier, et Susanne Marie Müller, âgé de 30 ans, née en cette ville le 22 février 1780, y domiciliée fille de Jean Frédéric Müller, cordier, et de Susanne Marie Dürr, veuve de Jean Frédéric Marbach, cordier, décédé en cette ville le 26 décembre 1807 (signé) Jean Jacque Bronner, Susanne Marie Müller (i 40)

L’acquéreur loue la maison à l’ancien propriétaire

1821 (17. 8.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 47, acte du 10 courant
Les soussignés Jean Jacques Bronner charron demeurant à Strasbourg d’une part
Et Michel Lorentz voiturier au dit lieu d’autre part
ont convenu le bail qui suit, savoir Le Sr Bronner cede au dit Lorentz à titre de bail pour trois années commencant le 29 septembre denier une maison sise à Strasbourg faubourg de la Krutenau au quai des chevaux n° 148, avec cinq fournaux murés qui s’y trouvent, moyennant un loyer annuel de 440 francs

Liquidation de la succession de Susanne Marie Müller entre son mari et ses quatre enfants en secondes noces, les deux du premier mariage étant morts
1848 (10.8.), Me Noetinger
Liquidation et partage Susanne Marie Müller veuve premières noces Jean Frédéric Marbach secondes noces Jean Jacques Bronner
entre 1° Jean Jacques Bronner père, propriétaire à Strasbourg, 2° Jean Jacques Bronner fils, directeur du pensionnat St Guillaume en cette ville, 3° Caroline Louise Bronner femme de Joachim Frédéric Kirstenstein, ciseleur et Joalier en la même ville, 4° Frédérique Julie Bronner, femme de Guillaume Adolphe Horning, pasteur à Pfulgriesheim, 5° Louis Auguste Aufschlager, négociant à Strasbourg comme tuteur légal de a) Louis Auguste, b) Ernest Alphonse, c) Paul Albert, d) Sophie Valérie, e) Frédéric Oscar Aufschlager ses enfants mineurs issus de son mariage avec feu De Sophie Amélie Bronner
les Sr Bronner fils, les Des Kirstenstein & Horning et les mineurs Aufschlager seuls héritiers de feu la De Susanne Marie Müller leur mère et grand-mère
Mde Bronner défunte était veuve en premières noces de Jean Frédéric Marbach, négociant, avec deux enfants Jean Frédéric & Susanne Marie Marbach, décédés, dont la succession a été recueillie par Mde Bronner leur mère & leurs frères et sœurs utérins les enfants Bronner sus nommés & Gustave Adolphe Bronner décédé depuis laissant pour héritiers les Sr et De Bronner ses père et mère chacun pour un quart & ses frères et sœurs germains chacun pour un 8°

Liquidation de la communauté entre M. Bronner père et feu son épouse biens réduite aux acquêts suivant contrat de mariage devant M° Wengler notaire à Strasbourg le 30 juillet 1810.
Masse active 1° une maison avec dépendances sise en cette ville faubourg de Pierre N° 28 estimée 40.000 francs
2° un corps de biens situé dans le ban de Willgottheim, canton de Truchtersheim, d’une superficie approximative de 2 ha. 50 ares de terre & vignes, estimé 5000
3° de créances résultant de titres enregistrés pour 126.400.
4° La somme de 119.000, montant des rapports dus à la masse par les enfants Bronner savoir 1° par Bronner fils 29.000, 2° les enfants Aufschlager 29.000, 3° Mde Kirstentsein 32.000, 4° Mde Horning 29.000
5° 1251 francs montant de l’estimation de meubles et objets mobiliers
6° de 105.480 montant de créances recouvrées par M Bronner père depuis le dissolution de la communauté, Total 397.131 francs
La masse passive de compose ses reprises de M. Bronner avec 5741, 2° de celles de Mde Bronner avec 167.695, 3° de 23.359 dus aux successions des deux enfants du ½ lit pour droits successifs constatés par inventaire devant Me Wengler du 20 mai 1808, Total 200.316, dont ½ fait 100.158
Liquidation de la succession de Jean Frédéric Marbach
Liquidation de la succession de Susanne Marie Marbach
Liquidation de la succession d’Adolphe Bronner
Liquidation de la succession de Mde Bronner
Fournissements. Il revient à M. Bronner (…) 106.731
Donation entre vifs & irrévocable par le Sr Bronner père à ses enfants à titre de partage anticipé savoir 1° Un corps de biens au ban de Dingsheim comprenant 40 parcelles de terre prés et vignr d’une superficie de 8 ha 24 ares, d’un revenu de 23 hl 24 l de froment suivant bail reçu Bossenius le 8 juin 1807
2° Un corps de biens sis à Grassendorf composé de 2 ha 20 ares de terres en 14 pièces d’un revenu annuel de 8 hl 90 litres de froment suivant bail reçu Rencker le 26 novembre 1834
3° des créances pour la somme de 273.400
Partage – I. lot à Mde Kirstenstein 1° maison et dépendances grand rue N° 4 estimée 10.000, 2° corps de biens à Willgottheim, 5000 (…)
II. lot aux enfants Auffschlaher. la maison rue du bain aux roses estimée 18.000, le corps de biens à Grassendorf estimé 4500 (…)
III. lot à M. Bronner fils, 1) la maison faubourg de Pierre n° 28 estimée 40.000 (…)
IV. lot à Mde Horning, 1° le corps de biens au ban de Dingsheim estimé 13.000 (…)
acp 374 (3 Q 30 089) f° 61 du 17.8.

Jean Jacques Bronner meurt en décembre 1848
1849 (19.4.), Strasbourg 12 (176), Not. Noetinger n° 21.022
Inventaire de la succession de M. Jean Jacques Bronner, propriétaire rentier à Strasbourg où il est décédé le 20 décembre 1848.
L’an 1849 le 19 avril ) 9 heures du marin, A la requête 1° de M. Jean Jacques Bronner, directeur du pensionnat St Guillaume, demeurant à Strasbourg rue de l’Outre N° 6, 2° de Madale Caroline Louise Bronner épouse de M. Joachim Frédéric Kirstenstein, ciseleur-joaillier avec lequel elle demeure à Strasbourg rue des Orfèvres, 3° de Madame Frédérique Julie Bronner, épouse de M. Guillaume Adolphe Horning, pasteur, demeurant avec lui à Pfulgriesheim, a de lui ci présent dûment autorisée, 4° de M. Louis Auguste Aufschlager, courtier de commerce demeurant à Strasbourg, place Kléber N° 34, agissant en qualité de père & tuteur légal de 1) Louis Auguste, 2) Ernest Alphonse, 3) Paul Albert, 4) Sophie Valérie & 5) Frédéric Oscar Aufschlager, enfants mineurs issus de son mariage avec feu Dame Sophie Amélie Bronner dont ils sont seuls et uniques héritiers
Les dits Sieur Bronner, Dames Kirstenstein & Horning & les mineurs Aufschlager étant habiles ) se dire & porter seuls héritiers de M. Jean Jacques Bronner père, (…) leur père et grand père (…) En présence de M. Joachim Frédéric Kirstenstein susqualifié, agissant 1° pour autoriser son épouse susnommée, 2° en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Aufschlager (…)
Les parties déclarent que suivant acte dressé par Me Noetinger l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 10 août 1848, feu M.Bronner père a fait donation à ses enfants à titre de partage anticipé de tous ses biens immeubles & de la totalité de ses capitaux (…)
Le tout fait, trouvé, déclaré & exhibé à Strasbourg en la maison mortuaire rue des orfèvres N° 4
Succession, 1) mobilier 2373 francs, 2) argent comptant 33.970, total de la masse active 36.343 – Passif 8000, Balance 28.343
acp 381 (3 Q 30 096) f° 88 (déclaration du 20. juin 1849)

Jean Jacques Bronner et ses enfants vendent la maison 8 000 francs au boucher Benjamin Rosenstiel et à sa femme Barbe Eyer

1843 (30. Xbre), Strasbourg 12 (162), Me Noetinger n° 16.841
Ont comparu 1° M. Jean Jacques Bronner propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de sa fille Frédérique Julie Bronner épouse de M. Guillaume Adolphe Horning, pasteur demeurant à Pfulgriesheim (…), 2° M. Jean Jacques Bronner fils, instituteur à l’école primaire du Temple Neuf à Strasbourg où il demeure, 3° Mad. Sophie Amélie Bronner, épouse assistée de et autorisée deM. Louis Auffschlager, négociant demeurant ensemble à Strasbourg, 4. Mad. Caroline Louise Bronner, épouse assistée de et autorisée de M. Joachim Frédéric Kirstenstein ciseleur joallier demeurant en son nom à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Benjamin Rosenstiel, boucher, & à De Barbe Eyer son épouse dûment autorisée demeurant ensemble audit Strasbourg
Ue maison avec cour au fond de laquelle elle se trouve bâtie, deux bâtimens en ailes, l’un à droite l’autre à gauche, droits, appartenancess et dépendances. Cette propriété sise à Strasbourg quartier de la Krutenau au fond d’une rue impasse aboutissant sur le quai des chevaux sur lequel elle porte le N° 148, tient d’un côté aus Srs Fullhardt et Bernhard, de l’autre côté aux héritiers Helck, par devant avec la porte d’entrée sur lad. impasse par derrière la propriété du Sr Fritz.
Ainsi que cet immeuble se trouve, poursuit et comporte dans son état actuel avec tout ce qui y tient à clous ou mur et peut être réputé de nature immobilière, y compris quatre fourneaux en fonte avec tuyaux et pierres et tous les volets et jalousies. Néanmoins les vendeurs se réservent expressément les rateliers et Crèche appartenant au Sr Gross locataire d’une partie de la propriété, ainsi que les fourneau se trouvant dans le logement au rez de chaussée occupé par le Sr Gross.
 » L’immeuble objet des présentes fut acquis par M. Bronner père, l’un des vendeurs susnommés durant la communauté de biens qui a existe entre lui et De Suzanne Marie Müller son épouse défunte, et ce aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur expropriation forcée contre les conjoints Michel Lorentz, voiturier à Strasbourg, prononcé à la barre du tribunal civil de ce siège le 9 août 1821 et déclaration de command du lendemaiin, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques ce cette ville le 5 septembre suivant vol. 143 n° 26 est inscrit d’office le même jour vol. 146 n°& 356.. Cette adjudication fut opérée pour ma somme et prix de 2800 francs (…)  »
La présente vente a en outre été conclue moyennant pour) prix la somme de 8000 francs
acp 318 (3 Q 30 033) f° 34

Originaire de Schiltigheim, Benjamin Rosenstiel épouse en 1843 Barbe Eyer native de Windstein, en service dans la banlieue de la ville
1843 (8.9.), Me Grimmer
Contrat de mariage sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Benjamin Rosenstiehl, compagnon boucher demeurant à Schiltigheim, fils de Jacques Rosenstiehl et de Dorothée Schertling conjoints au dit lieu futur époux d’une part
Et Dle Barbe Eyer demeurant à la hauteur de Lingolsheim dite Lingolsheimer Burckel commune de Lingolsheim, fille majeure de Philippe Eyer, cultivateur et Madeleine Steiner, vivans conjoints à Windstein future épouse d’autre part

Les apports du futur époux consistent en une somme de 800 francs provenant de ses gains et épargnes
Les apports de la future épouse consistent 1° en une maison avec cour jardin et dépendances située à la hauteur de Lingolsheim N° 20
2° en meubles et effets mobiliers la valeur de 2000 francs, 3° et une créance de 20.000 francs
Donation mutuelle et réciproque par les futurs époux de l’usufruit gratuit et viager de tous les biens meubles et immeubles que délaissera le prémourant d’eux. Laquelle donation est réductible en cas d’existence d’enfant
acp 313 (3 Q 30 028) f° 81 du 11.9.

Barbe Eyer meurt en 1859 en délaissant quatre enfants

1859 (2.2.), Me Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Benjamin Rosenstiel, tripier, et Barbe Eyer, sa femme à Strasbourg et de la succession de la De Rosenstiel décédée le 18 novembre dernier
dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer le 8 septembre 1843 et comme père et tuteur de Henri & Léonie Rosenstiel, 2) Anne Caroline Rosenstiel épouse de Charles Magnus boucher à Strasbourg, 3) Henriette Ernestine Rosenstiel épouse de Gustave Adolphe Werner, cordier à Strasbourg

Communauté. mobilier estimé 1812
Succession, garde robe 129
acp 476 (3 Q 30 191) f° 8 du 7.2. (succession déclarée le 26 mars 1859)
(vacation du 8 mars) Communauté, créances 23.383
cinq actions du comptoir Lamy, six obligations de la sauvegarde des fortunes
Une maison à la Krutenau
Une maison à Lingolsheim n° 20
acp 476 (3 Q 30 191) f° 93 du 12.3.

Lors de la liquidation, la maison est attribuée au veuf

1862 (20.2.), Me Grimmer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Benjamin Rosenstiel, tripier à Strasbourg, et Barbe Eyer, sa femme et de la succession de Barbe Eyer décédée le 18 novembre 1858
Entre 1) le veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer le 8 septembre 1843 et comme usufruitier de la moitié de la succession de feue son épouse,
2) Anne Caroline Rosenstiel épouse de Charles Magnus boucher à Strasbourg, 3) Henriette Ernestine Rosenstiel épouse de Gustave Adolphe Werner, cordier à Strasbourg, 4) Henri Rosenstiel, garçon boucher à Strasbourg, 4) Léonie Rosenstiel célibataire à Strasbourg

1° partie Communauté, compte d’administration des recettes 13.216, dépenses 3673,, reste 9542
Compte de la succession, recettes 88, dépenses 656, M. Rosenstiel père reste créancier de 568
Communauté. Masse active 45.050, masse passive 25.165, reste 19.885
Succession, moitié du bénéfice de la communauté 9942
Rapports des enfants en vertu de leurs contrat de mariage, Mde Werner 1748, Mde Magnus 1748, intérêts 5, Henri et Léonie Rosenstiel 12
créances Magnus, gendre 1075, créances Grimm 2237, reprises 24.135, Total 41.035 – masse passive 667, reste 40.368
Masse active en fonds 35.808, passif 667, reste 35.141
Droits des copartageants et abandonnements. Au veuf (…) 17.570, pour le remplir il reçoit la maison sise à Strasbourg impasse des Craquelins N° 2, 12.000
acp 508 (3 Q 30 223) f° 6-v du 1.3.

Benjamin Rosenstiel fait donation de la maison à son fils tripier Henri Rosenstiel

1862 (4.12.), Me Grimmer
Donation entre vifs – Benjamin Rosenstiel, ancien tripier à Schiltigheim
à Henri Rosenstiel, tripier à Strasbourg, son fils présent et acceptant
une maison sise à Strasbourg quartier de la Krutenau rue des Craquelins N° 2
Cette donation est faite à charge de payer au décès du donateur (…) toutes ces sommes soumises à l’usufruit au père suivant liquidation reçue Grimmer le 9 février 1862 et à charge de verser dans la succession du donateur une somme de 809 francs, total 8000 francs
l’immeuble donné estimé à un revenu annuel de 450 francs, en capital 9000 francs
acp 517 (3 Q 30 232) f° 4-v du 12.12.



7, rue du Marché


Rue du Marché n° 7 – III 84 (Blondel), P 504 puis section 57 parcelle 21 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Daniel Gerner (1856) – Façade refaite en 1948 (architecte A. Fritz)


Le n° 7 est le bâtiment à crépi blanc au milieu de l’image (août 2015)
Le n° 9 formant angle puis le n° 7 après le balcon (vers 1942, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 384)
Dessin de 1947, en rouge la partie détruite (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison qui comprend une écurie donne à l’arrière sur le Jardin aux Roses. Elle revient à un orfèvre (Jean Charles Bauer, 1643) avant de passer à un tisserand (Jean Bernhard, 1675) puis à un manant originaire de Marlenheim (Jean Clausmar, 1689). La commission d’enquête constate alors que la maison comprend au rez-de-chaussée un bûcher qui était autrefois une écurie, une cuisine, à l’étage un petit poêle, deux chambres et un mauvais grenier pour y conserver le grain ; les murs sont en assez bon état, le sol et le lambris sont par contre délabrés. Le maître maçon Zacharie Zanger en est propriétaire pendant plus de trente ans (1685-1728). Les différents bâtiments autour de la petite cour se trouvent entre la maison d’angle à l’avant et la grande maison à l’arrière sur le plan-relief de 1727. La maison appartient pendant tout le reste du XVIII° sècle à des bouchers qui exploitent un étal aux Petites Boucheries. D’après le rapport d’experts dressé en 1780, la maison couverte de tuiles plates comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une écurie et une cave solivée. Les propriétaires sont ensuite de 1809 à 1833 le maroquinier Ephraïm Weil puis le boucher Joël Weil, tous deux expropriés pour défaut de paiement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 44 cours H et N
Mise à jour de 1861, îlot 42-bis. Les 7 et 9 rue de la Gare se trouvent entre les repères (9-10)(© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades sur rue sont la troisième et la cinquième à droite du repère (4) : un premier bâtiment à pignon où se trouve une porte d’entrée puis une porte cochère et un deuxième bâtiment. La cour N représente le bâtiment à pignon (1-2), celui au fond de la cour (2-3) et celui au sud (3-4).
La maison porte d’abord le n° 10 de la rue du Jardin-aux-Roses (1784-1857) puis le n° 7 de la rue du Marché.


Dessin du rez-de-chaussée et de la cour couverte, 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)
Rez-de-chaussée des n° 9 et 7 (vers 1942, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 384)

Le fabricant de poêles en faïence Jean Daniel Gerner achète la maison en 1840 puis la voisine à l’angle de la rue Thomann en 1855 quand la Ville aménage la rue de la Gare à la place de celle du Jardin-aux-Roses. La Ville lui cède un terrain communal. Il contracte en 1856 une hypothèque pour régler à l’entrepreneur Joseph Mangold les frais des deux bâtiments semblables ornés de sculptures. Il vend en 1857 au maître bottier Auguste Hirschbühl la maison sise 7, rue du Marché qui n’est pas entièrement terminée en se chargeant des frais de construction.


Le n° 9 démoli avec une partie du n° 7 (1944, AMS cote Fi 105, n° 230)

Henri et Lehmann Weil, sous la raison Fils Weil, remplacent en 1899 les volets en bois par des volets en fer à leur devanture. Le confiseur Jacques Günzburger transfère en 1908 ses locaux du 2, quai Kellermann au 7, rue de la Gare avant d’en devenir propriétaire. Un litige s’élève alors entre lui et la Police du Bâtiment qui constate que la cour est en partie couverte d’un toit en bois. Le propriétaire Henri Weil fait élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie en supprimant le toit en bois. Jacques Günzburger est autorisé en 1913 à couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé à hauteur du premier étage. Le Bureau des logements populaires fait en 1943 une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager des chambres de pension. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit la partie droite de la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire du 18 août 1947. La façade perd alors ses éléments sculptés. Les travaux sont terminés en décembre 1949.


Vue en 1991 (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj) ou résolution de vente (rés). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean et Georges Müllenberger
Jean Müllenberger, potier, et (1611) Barbe Grassmann, (1632) Esther Heim et (1634) Susanne Gœppel – luthériens, pour moitié
Thiébaut Werner de Marlenheim puis Marie Werner et (1608) Pierre Ammerbach, boulanger pour moitié
1636 v Marie Werner et (1608) Pierre Ammerbach, boulanger – luthériens
1643 v Jean Charles Bauer, orfèvre, et (1623) Marguerite Guckenmus – luthériens
1675 v Jean Bernard, tisserand, et (1654) Anne Marguerite Jacob – luthériens
1687* adj Balthasar Frédéric Stœsser, receveur de l’hôpital, et (1673) Marguerite Rummelsperger puis (1689) Catherine Strintz – luthériens
1689 v Jean Clausmar, de Marlenheim
1695 v Zacharie Zanger et (v. 1666) Anne Barbe Schupp – luthériens
1728 v Jean Georges Buxbaum, boucher, et (1724) Anne Marie Bæhr – luthériens
1734 v Jean Adam Fuchs, boucher, et (1727) Marie Marguerite Kraus puis (1755) Marguerite Barbe Remes, veuve du garde Jean Philippe Lobstein puis remariée (1763) avec le boucher Jean Conrad Mann – luthériens
1760 v Georges Martin Jungling, boucher, et (1759) Marie Cléophée Zentler – luthériens
1780 v Jean Leonhard Seiderer, boucher, et (1774) Susanne Marie Braun – luthériens
1809 v Ephraïm Weil, fabricant de maroquin, et (v. 1792) Madeleine Wittersheim – juifs
1811 adj François Antoine Lacombe, notaire royal, et (1771) Marie Eléonore Langhans – catholiques
1815 v Joël Weil (Lehmann Joël), boucher et (1794) Sophie Kræmer (Feyel Libermann) – juifs
1833 rés Antoine François Thomas Lacombe, notaire royal, épouse (1801) Marie Françoise Jeannesson
1833 v Jean Jacques Schleicher, et (1814) Marie Elisabeth Geng puis (1858) Sophie Henriette Wegelin, veuve du tapissier Léopold Arnaud Baudis
1840 v Jean Daniel Goerner, potier, et (1837) Caroline Geng puis (1846) Catherine Frédérique Eichborn
1857 v Auguste Hirschbühl, bottier, et (1847) Elisabeth Wanger
1871 v Lehmann Weil et Henri Weil, commerçants de Rust en Bade
1921* Jacques Gunzburger, pâtissier, et Juliette Levy
1949* h Alfred Gunzburger, négociant
1952* v Amstoutz Jean, négociant, son épouse née Schaeffer
Syndicat Départemental des Praticiens de l’art dentaire du Bas-Rhin
Tanneries de France société anonyme à Paris
Joseph François Mutschler, la veuve née Darracq

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1723, 375 livres en 1754, 400 livres en 1760, 450 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) III 84, Martin Jugeling
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac fermé par une porte
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 504, Schleicher, Jacques, marchand de cuirs – maison, sol, cour – 1,3 are / Goerner Jean Daniel, poêlier

Locations

1636, Claude Wolff, charretier
1830, Joseph Levy, maroquinier
1868, Félix Robillot, ancien sous-préfet

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouve un fourneau, une écurie pour les logements militaires, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, ainsi qu’une écurie, la couverture est en tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1857, voir les clauses lors de la vente du bâtiment non terminé

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jardin aux roses

nouveau N° / ancien N° : 2 / 10
Seider
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 133 case 2

Goerner Jean Daniel, poelier

P 504, maison, sol, rue du Jardin des Roses 11
Contenance : 1,30
Revenu total : 81,68 (80 et 0,68)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1556, sol de maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 742 f° 2 case 2

Goerner Jean Daniel, poelier, rue du noyer 2
1886/87 Gerner, Julius, Ofenfabrikant
(ancien f° 490)

P 504.p, sol,
Contenance : 1,30
Revenu total : 0,68
Folio de provenance : (133)
Folio de destination : 490, 491
Année d’entrée :
Année de sortie : 1859
1857, Diminutions – Gerner Jean Daniel f° 133, P 504, Maison, revenu 81, Démolition de 1856, supprimée en 1857

P 504.p, sol
Contenance : 0,93
Revenu total : 0,49
Folio de provenance : 490
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1859
Année de sortie :

P 1556, sol de maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination : 490, 490
Année d’entrée :
Année de sortie : 1859

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 743 case 1

Hirschbühl Auguste, bottier, rue de la nuée bleue 23 à Strasbourg
1873, Weill, Lehmann und Heinrich Handelsmann in Ruest (Baden)
(ancien 491)

P 504-p, sol de maison, Rue de la gare 7
Contenance : 0,57 (0,37 et 0,16)
Revenu total : 0,27 (0,19 et 0,08
Folio de provenance : 490
Folio de destination :
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :

P 1556-p, sol de maison, Rue de la gare 7
Contenance : 0,16
Revenu total : 0,08
Folio de provenance : 490
Folio de destination :
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :

P 504-1556-p, Maison
Revenu total : 417 (417,47)
Folio de provenance : N.C. de 1857
Folio de destination :
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 14
1860, Augmentations – Hirschbühl Auguste f° 491, P 504, 1556, Maison, revenu 417, N.elle construction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860

Cadastre allemand, registre 30 p. 298 case 5

Parcelle, section 57, n° 21 – autrefois P 504, 1556.p, 495.p
Canton : Marktgasse Hs N° 7 – Rue du Marché N° 7
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, bât, voie comptes 3697, 6186, 6657, 6666 et 665 (esquisse d’étage. N° 127)
Contenance : 1,27
Revenu : 3700 – 5266
Remarques : 1952 dim. à p. 313 c 1-5, p. 318 c. 1

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 3697
Weil Heinrich u. Lehmann
1921 Guntzburger Jacques pâtissier veuve Juliette née Levy patissière
1949 Guntzburger Alfred négociant
(1742)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6660
Guntzburger Alfred négociant pour 3/5 et copropriétaires
1952 Amstotz, Jean, son épouse pour 1/5 et copropriétaires
(582)

Copropriétaires inscrits au cadastre
(f° 313 case 1) parcelle 91/21 Rue du marché n° 7 – 0,22 are, sol, dépôt compte 3697
1952, 6666 (Amstoutz Jean, négociant, son épouse née Schaeffer – 581)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 2) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, rez-de-chaussée, compte 3697 (supra)
1952, 6666
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 3) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 5° étage, compte 3697 (supra)
1952, 6665 (Syndicat Départemental des Praticiens de l’art dentaire du Bas-Rhin – 510)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 4) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 2° étage, compte 3697 (supra)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 5) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 3° étage, compte 6186 (Strassburger Eisenhofwichel é Co Kommandigesellschaft – 1947 Tanneries de France société anonyme à Paris – 513)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 314 case 1) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, compte 6657 (Mutschler Joseph François, sa veuve Darracq – 3098)
1952 de p. 298 c. 5

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton 3, Rue du Jardin aux Roses 59

10
Pr. Seiderer, Jean Leonard, Boucher – à la Fleur ou des bouchers
Loc. Stutz, Jacques garçon maçon

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 59 Jardin aux Roses (p. 129)

10
Pr. Seiderer, Jean Leonard, Boucher – boucher
Loc. Stutz, Jacques garçon Maçon

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Marktstrasse (Seite 108)

(Haus Nr.) 7
Bernheim, Möbelhändl. 01
Levy, Möbelhändler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 837 W 283)

Rue du Marché 7 (dossier I, 1865-1991)

Les fils Weil remplacent en 1899 les volets en bois par des volets en fer à leur devanture. Avant de ravaler la façade en 1903, les fils Weil ont l’intention de s’entendre avec le propriétaire du n°9 qui ne forme avec le n° 7 qu’une façade comprenant de nombreuses sculptures aux fenêtres et de petits panneaux crépis.
Le confiseur Jacques Günzburger transfère ses locaux du 2, quai Kellermann au 7, rue de la Gare en 1908. La pension privée Frank-Bloch est transférée la même année 1908 du 1-a rue Thiergarten au 7, rue de la Gare. Un litige s’élève en 1908 entre le boulanger Jacques Günzburger et la Police du Bâtiment qui constate que la cour est en partie couverte d’un toit en bois. Le propriétaire Henri Weil est finalement autorisé à élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie en supprimant le toit en bois qui est cependant toujours en place quelques années plus tard. Jacques Günzburger est finalement autorisé en 1913 à couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé à hauteur du premier étage. Le Bureau des logements populaires fait en 1943 une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager les chambres de la pension. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit une partie de la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire du 18 août 1947 bien que l’immeuble se trouve dans un périmètre sinistré. Les dessins montrent que la partie détruite est celle vers le sud ; ils représentent les éléments sculptés qui ont ensuite disparu sur toute la façade. Les travaux sont terminés en décembre 1949.
Jean Amstoutz transfère en 1949 son magasin de radio du 8 au 7, rue du Marché. Il cesse son activité en 1962 et loue son magasin à la société Vernier-Leurant (Damart) qui déménage en 1977 au 1, quai Kleber. La société Est Vidéo occupe le magasin de 1977 à 1991. Une boutique à l’enseigne Laura Valente s’installe à sa place.

Sommaire
  • 1863 – Le chemiser Franck demande une autorisation pour une enseigne déjà posée 7, rue de la Gare
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du locataire Eyer à faire une prise pour environ deux becs au 7, rue de la Gare qui appartient à M. Hirschbühl
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du propriétaire Weil à faire une prise pour environ trois becs
  • 1899 – Les fils Weil demandent l’autorisation de remplacer les volets en bois par des volets en fer à leur devanture – Autorisation – Travaux terminés, avril 1899 – Dessin
  • 1903 – Le maire notifie Gabriel Weil, demeurant 8, route de Cronenbourg (faubourg de Saverne) de faire ravaler la façade. En marge, les Fils Weil demandent un délai (juillet 1903) et devront d’abord s’entendre avec le propriétaire du n°9 (Gerner, demeurant 6, quai Müllenheim) qui ne forme qu’une façade avec le n° 7. Comme la façade est très sale, le délai n’est accordé que jusqu’en octobre. L’agent Kœhler note que la double maison qui appartient à deux propriétaires a de nombreuses sculptures à la porte et aux fenêtres (à laver) et de petits panneaux crépis (à peindre)
    1904 (février) – Les Fils Weil demandent un délai jusqu’en avril
    1904 (avril) – Les frères Levy, maîtres peintres (140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant le 7, rue de la Gare. Le commissaire de police donne son accord – Autorisation – L’échafaudage a été démonté, mai 1904
  • 1908 (juillet) – Le confiseur Jacques Günzburger (2, quai Kellermann) demande l’autorisation de poser une enseigne au 7, rue de la Gare – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée
    1908 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Günzburger a posé sans autorisation une lampe électrique – Le confiseur pâtissier Güntzburger (salon de thé 7, rue de la Gare) fait une demande sur papier à lettre – Autorisation
  • 1908 – Max Frank demande l’autorisation de transférer l’enseigne de sa pension privée Frank-Bloch du 1-a rue Thiergarten au 7, rue de la Gare – Autorisation. L’enseigne n’est pas posée, il y a cependant une petite plaque à la porte d’entrée
  • 1908 – Jacques Günzburger informe la Police du Bâtiment qu’Henri Weil fait construire un atelier de boulangerie dans la cour. Une visite constate que la cour (9 mètres de long sur environ 2,50 de large) est en partie couverte d’un toit en bois servant de remise à la hauteur du premier étage. Le bâtiment ne correspond pas au règlement de voirie de 1904 qui stipule que la cour doit avoir au moins 5 mètres de large et une surface de 25 mètres carrés– Dessin par les architectes Falk et Wolf – Henri Weil (demeurant 25, route de Cronenbourg) déclare que son différend avec le pâtissier est réglé et présente des arguments en sa faveur. La Police du Bâtiment note en marge que le projet peut être autorisé eu égard que la partie déjà couverte sera libérée et que la construction au-delà du mur de séparation a été réglée par contrat notarié en date du 13 juillet 1871
    1908 (mai) – Henri Weil est autorisé à élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie au rez-de-chaussée de la maison sise 7, rue de la Gare – Dessin, calcul statique – L’inspecteur du travail donne son accord – Henri Weil est autorisé à aménager une boulangerie au rez-de-chaussée de sa maison.
    1908 (juillet) – Avenant accordé à Henri Weil et les architectes Falk et Wolf (au sujet d’une cheminée) – Dessin
    Suivi des travaux. Les transformations sont presque terminées. La peinture est en cours. (août) – Les travaux sont terminés (octobre). La cour est couverte sur toute sa longueur d’un toit de 1,50 mètre de large (novembre). Le maire demande que le propriétaire fasse aménager le vestiaire pour les employés de la boulangerie et démonter le toit
    1908 (décembre) – Jacques Günzburger déclare avoir besoin du toit pour poser des marchandises à refroidir sans qu’elles soient recouvertes de suie – Le maire s’appuie sur le règlement et refuse de donner l’autorisation – Jacques Günzburger réitère sa demande. En marge, son bail commencé le 1 août 1908 prend fin le 1 août 1913. Le maire acorde un délai jusqu’au 1 juin 1911 pour que le pâtissier puisse trouver d’ici là un nouveau local.
    1911 – Jacques Günzburger demande de prolonger le délai en déclarant être en pourparlers pour transférer son affaire sur le Nouveau boulevard. Le délai est prolongé jusqu’au 1 avril 1912 – Le toit est toujours en place début 1913
  • 1913 (février) – Jacques Günzburger dépose une demande de permis de construire. La société A. Scheyen (1, Grande rue de la course) va lui livrer des machines électriques qu’il prévoit de ranger sous le toit – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner fait observer que le bail de Jacques Günzburger dure encore cinq ans – Après une visite des lieux en juin, Jacques Günzburger devra démonter le toit et déposer une demande pour pouvoir se servir de la cour comme local commercial en montrant les avantages des transformations – Dessin biffé
    1913 (juin) – Jacques Günzburger dépose une demande de permis de construire pour couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé. Propriétaire, H. Weil et Fraenkel à Munich – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner présente le projet. Les marchandises seront à l’abri de la poussière (avantage sanitaire), les machines à l’abri des intempéries
    1913 (décembre) – Autorisation d’aménager une confiserie pourvue de machines et autorisation révocable de couvrir la cour d’un toit – L’inspecteur du travail énumère les conditions à respecter – Dessins (toit vitré, machines) – Travaux terminés, février 1914
  • 1913 (juin) – L’architecte municipal Fesenmeyer autorise la société Othon Quantz, représentée par Jules Wolf (8, rue Saint-Thérèse au Neudorf) à poser deux plaques en verre
  • 1905 – Les logements et les cabinets d’aisance sont en bon état
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Travaux terminés, avril 1916
    1922 – Le locataire Eléazar Wulkan se plaint que le plafond laisse passer l’eau de pluie. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, mai
  • 1938 – Juliette Gunzburger (pâtisserie confiserie) demande l’autorisation de poser deux vitrines au 7, rue du Marché – Autorisation
  • 1943 (avril) – Courrier du commissaire de police au maire en chef (Oberbürgermeister). Alma Holtzmann née Schneider demande l’autorisation d’aménager des chambres à louer à la journée, soit 5 chambres au premier étage (hauteur 3,45 mètres), quatre au deuxième (hauteur 3,05 mètres), cinq au troisième (hauteur 2,80 mètres) et cinq au quatrième (hauteur 2,55 mètres, destinées à des étudiants, des invalides et des veuves de guerre. Dessin signé par l’architecte des logements populaires
    1943 (décembre) – Le Bureau des logements populaires fait une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager les chambres de la pension (poser des installations sanitaires, réparer les menuiseries, repeindre toutes les pièces) – Devis – L’architecte Beblo émet un avis favorable.
  • 1946 – Commissaire principal des contributions indirectes qui a quitté Strasbourg à la déclaration de guerre, Fernand Compan demande au maire d’intercéder pour savoir ce qu’il est advenu de ses meubles, le curateur Camille Hæflinger ne répondant pas à ses lettres. Le maire le renvoie au tribunal civil qui a nommé le curateur
  • 1945 – Certificat de sinistré, délivré à Alfred Güntzburger suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1947 – La Police du Bâtiment écrit à la veuve Juliette Guntzburger (demeurant 2, rue du Travail) pour pouvoir émettre un avis sur la reconstruction de la maison (dossier du M.R.U. 12.711, permis de construire du 18 août 1947). L’architecte Dopff est d’avis de donner un avis favorable au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme bien que l’immeuble se trouve dans un périmètre sinistré
    1947 (novembre) – L’architecte A. Fritz (3, rue de l’Observatoire) transmet les plans de la maison à reconstruire – Copie du plan cadastral – Dessin – Autorisation suite au permis accordé par le M.R.U. « L’autorisation est accordée à titre exceptionnel en ce qui concerne la surface de la cour et la distance des baies nécessaires aménagées dans la façade sur cour et la limite du terrain, vu qu’il s’agit de la remise en état et d’une construction sinistrée, existante encore dans sa majeure partie. Elle est à part cela accordée à titre révocable quant à la couverture entière de la cour en hauteur du plafond du rez-de-chaussée  »
    Suivi des travaux – La démolition est en cours (janvier 1948). Le pignon et la partie endommagée de la façade sont reconstruits (avril). Les travaux continuent à l’intérieur. Les murs de refend en pans de bois qui ont subsisté ne sont pas remplacés par des pans de fer (juin 1948). L’aménagement du magasin au rez-de-chaussée est terminé (mars 1949). Les travaux sont terminés (décembre 1949). Le dossier est classé.
    1951 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le certificat de conformité à la veuve Alfred Gunzburger
  • 1949 – Jean Amstoutz demande l’autorisation de transférer son magasin de radio et son enseigne du 8 au 7, rue du Marché – Dessin – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    1950 – La Police du Bâtiment constate que Jean Amstoutz a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1951 – Jean Amstoutz supprime une des enseignes
  • 1962 – La société Vernier-Leurant (Damart) à Roubaix est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. L’entreprise Robert Braun (41, rue des Bouchers) de même
    1962 – Les drapiers Belmart (rue Tiquetonne à Paris) demandent l’autorisation de tendre un calicot à travers la rue pour signaler que leur nouveau centre d’information est ouvert. La Police du Bâtiment répond que cette banderole est contraire au règlement mais qu’il serait possible d’en fixer une à la façade elle-même
    1962 (juin) – Jean Amstoutz demande l’autorisation de fixer une petite enseigne lumineuse – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1962 (septembre) – Jean Amstoutz déclare avoir cessé son commerce et loué le magasin à la société Belmart
    1962 (juillet) – Le directeur de la société Damart remercie le directeur de la Police du Bâtiment de l’avoir reçu à propos de l’enseigne dont la taille serait réduite – Maquette sur photographie – L’enseigne de grande taille est autorisée d’après les arguments commerciaux de la société Vernier-Leurant – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée – Autorisation
  • 1964 – La société Damart demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette – Jean Amstoutz, propriétaire, donne son accord en fixant des dimensions
  • 1971 – Le maire notifie Jean Amstoutz de faire ravaler la façade – Même courrier envoyé un mois plus tard à Marcel Kienzlen, demeurant sur place
    1971 (octobre) – L’entrepreneur M. Schmid (rue de Molsheim à Lingolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé fin octobre
  • 1977 – Le maire demande à la société Damart qui a transféré ses locaux 1, quai Kleber d’enlever son enseigne rue du Marché
    1977 (décembre) – La société Est Vidéo demande l’autorisation de poser trois enseignes (Est Vidéo – La maison du magnétoscope) – Photographies – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1981 – Chargé de vendre un appartement, le notaire Claude Sutter de Huningue demande des renseignements d’urbanisme
    1982 – Le notaire Pierre Krantz de la Wantzenau demande des renseignements d’urbanisme (propriétaire, Daniel Delatour à la Wantzenau) – L’acheteur, René Mehl d’Erstein, demande aussi un certificat – Plan cadastral de situation
  • 1983 – Dossier. M. Duchmann demande au nom de la société Est Vidéo l’autorisation de transformer la devanture en supprimant le bandeau et en modifiant l’entrée (propriétaire, veuve Amstoutz à Orléans) sous la direction de Michel Picaud, de Fegersheim – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    Description des travaux – Dessin de la devanture (état actuel, état projeté) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses – Les enseignes sont posées
    Les travaux en cours en janvier 1984 sont terminés en août
  • 1985 – La Police du Bâtiment constate qu’Est Vidéo a posé sans autorisation une enseigne à double face. Le gérant répond que la nouvelle enseigne remplace une ancienne – Photographie – Autorisation
    1991 – La société Est Vidéo quitte les locaux en septembre 1991. L’enseigne est retirée, octobre
  • 1991 – Fabienne Arama, gérante de la société Or’Elie en cours d’immatriculation demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et des stores – Maquette de la devanture, enseigne Laura Valente. Gisèle Gallot et Mireille Marx, propriétaires du magasin, donnent leur accord – Description de l’enseigne, le store étant supprimé – Photographie Est Vidéo – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1991

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 942 W 114)

La société Or’Elie (enseigne Laura Valente) réaménage les locaux en 1991. La boutique Cassandra cesse son activité en 1993. Le magasin est ensuite occupé par les Chaussures Firetti (1994).

Sommaire
  • 1991 – (Suite de la transformation de la devanture par la société Or’Elie) Les travaux consistent à modifier les devantures, à poser une nouvelle enseigne, à démonter une mezzanine – Dessin de la devanture par l’architecte Georges Heitz (rue du Faubourg de Saverne), plan du magasin – Les travaux sont conformes aux plans, avril 1992 – Photographie Est Vidéo
  • 1993 – Le maire autorise Elisabeth Singer et la boutique Cassandra à vendre sous forme de liquidation au 7, rue du Marché
  • 1994 (février) – Les Chaussures Steinmetz (11, rue du Martin-pêcheur à Schiltigheim) sont autorisées à poser une enseigne lumineuse
    1994 (mai) – Les Chaussures Firetti (M. Steinmetz) sont autorisées à poser un store dont le lambrequin comporte des enseignes

Relevé d’actes

Les frères Jean et Georges Müllenberger hypothèquent la maison et une autre au Faubourg de Pierre au profit de Laurent Werner

1615 (v. Augusti), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 368
(Inchoat. in Proth. fol. 319.) Erschienen Hannß vnd Geörg Müllenberger beder Kachler gebrüdere burgere Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Lorentz Werners burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 150 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. geleg. Inn d. St. St. vff dem Alten weinmarck einseit n. hannß Ulrich Meÿers des Notarÿ behausung, And.seit hanß haasen dem Küeffer hind. vff den Rosen Gartt. stoßend, Dauon gend iiij mb iiij ß d gelts Abloßig mit j C v lb d dem Wilhelmer closter, Item vj ß d gelts Bod. Zinß der Sond.sich. Zum gutt. Leüth. Sunst ledig eÿg.
Item hauß, hoffestatt vnd höfflin mit All Ihren geb d glg. In d. St. St. Ane d. Steinstraß einseit n. Bläß hanß and. sit d dem hürzhorn hind. vff Vix Hummans erben Zu Niffern stoßend Dauon 3 lb 8 ß 3 d in zweÿ post. d. Allmoß. Zu S. Marx Sunst ledig eÿg.

La maison appartient en 1634 pour moitié aux héritiers de Thiébaut Werner de Marlenheim et pour moitié à Jean Müllenberger qui l’hypothèque au profit de Daniel Steinbock

1634 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 489
Erschienen hanß Müllenberger d. Kachler burger Zu St.
hatt in gegensein Daniel Steinbocken auch burgers alhie – schuldig seÿ 150. lb
dafür Vnderpfand sein soll haus, hoffstat vnd höfflin mit allen and.en ihren gebäwen & alhie An der Steinstraß neben Daniel Gaßer dem Würth zum Hirtzhorn && neben Börß Vrbans s: witib, hind. vff Vix Hamanns see: Zue Nüffern Erben stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet umb 150. fl. dem Stifft S. Marx It. vmb 100. fl. Barthel Kalhard. dem goldschlag. sonst eigen
Item der halbtheil Ime für ungetheilt gebürend an einer behaußung im Rosengarten alhie, neben Josias Barbbeten dem goldarbeiter & neben hanß Ernweins see: Erben von Marlenheim gelegen, daran der and. halbe theil weÿ: diebold Werners deß Schultheissen see: Erben Zu Marlenh. zustendig eigen, Vnd dann 200. fl. so Lorentz Boner der Küeffer Zu Wangen Jährlich auf Bauli Bekerung vermög eines vnder deß Fleckens Marlenheimb Insigel ipsa conversionis Pauli A° 1624. vfgerichteten brieffs mit 10. fl. zuuer Zinsen schuldig

La deuxième moitié revient à la fille de Thiébaut Werner de Marlenheim, Marie Werner qui épouse en 1608 le boulanger Pierre Ammerbach, de Wangen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 114, n° 58)
1608. Peter Amberbach von Wangen der beck, J. Maria Diebold Werner von Marle tochter, 31. Octobris (i 116)

Marie Werner veuve de Pierre Ammerbach loue la maison au charretier Claude Wolff

1636 (11. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 901
Erschienen Cladi Wolff Faßzieher burg. Zu Str.
hatt in gegensein Maria Wernerin weÿ: Peter Amerbachs s: witiben mit beÿstand H Hanß Peter Gündels deß Notÿ. ihres Vogts bekannt,
daß Er von derselben vffrecht & ein Jahr lang von nechst künfftig Weÿhenachten An, entlehnt und bestand. Ein behausung mit Allen Ihren gebäwen & Alhie im Roßgart. geleg. für und vmb Einen Järlich Zinß benantlichen 26. gld. a 15. bz.

Le potier Jean Müllenberger vend sa moitié de maison à Marie Werner veuve de Pierre Ammerbach qui en devient seule propriétaire

1636 (30. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 690
Erschienen Hannß Müllenberger der Kachler burger Zue Straßburg (verkaufft)
Maria Wernerin, weÿ: Peter Ammerbachs deß Meelmans alhie see: hinderlaßenen Wittiben, derentwegen Ihr dochtermann herr Johann Carl Büchel Burger alhie Zu gegen, Welcher für besagte seine Schwiger & festiglich Kauffe
den halben theil, ihme Müllenberger für ungetheilt gebürend An hauß hoffstat höfflin und Stallung auch allen Andern ihren gebäwen & gelegen alhie im Rosengarten, einseit neben Josias Barbeten dem Goldarbeiter alhie, And.seit neben dieboldt Adamen von Marlenheim, hinden vff besagten Barbeten stoßendt, daran der vberig halbe theil Ihro der käufferin Zuuor zustendig, vnd obwohl dißer halbe theil beneben noch einer behausung herrn Daniel Steinbocken alhie vmb 300 fl verhafft. – zugangen und beschehen per 160. fl

Le notaire Jean Ammerbach vend en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison à l’orfèvre Jean Charles Bauer en se réservant le droit de réméré

1643 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 225
Kauffbrieff hannß Carl Bauren deß Golt Arbeiters
Wir Hannß Rheinhard Voltz & in unserer Cancelleÿ & Notario erschienen ist unßer Burg. Johann Ammerbach der Notarius, hatt für sich und seine Erben eines vffrechten & iedoch mit nachgemeldt. Vorbehalt, verkaufft und Zu Kauffen gegeben
auch unßerm Burgern hannß Carl Bauren dem Golt Arbeitern
hauß, hoffstatt, höfflin und Stallung, mit allen deren Gebäwen & in dißer Statt im Thomanloch im Rosengart. neben Josia Barbetten dem Goltarbeitern, ein und anderseit neben diebold Adamen von Northeim, hind. vff hannß Jacob Spieß. deß huetstaffierers Erben Behaußung Zum Rosengarten genannt stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig: Vnd ist dißer Kauff gewesen umb 112 Pfund 10 Schilling pfenning
dabeÿ hatt der Käuffer dem Verkäuffer gegönnt, daß verkauffte hauß innerhalt Zweÿer Jahren von dato gerechnet, entwed. für cih widerumb Zu lößen, od. aber anderwerts Wiederumb zu Verkauffen, vff deren fall einen od. den andern der Käuffer daß gekauffte hauß widerumb, Jedoch eher nicht alß w[ie] Ihme Zuvorderst obgemeldter Kauffschilling restituirt sein wirt abzutretten

Fils de l’assesseur des XXI Léonard Bauer, Jean Charles Bauer épouse en 1623 Marguerite Guckenmus, fille de l’aubergiste au Cheval
Mariage, cathédrale (luth. f° 9)
1623. Dom : Cantate 11.Maÿ. Johann Carlen Baur der Goldarbeiter Herrn Leonhardt Bauren des XXI. Sohn Vndt J: Margreth Herrn Christoff Guckenmuß Gasthaltters Zum Gaul Eheliche Tochter. Eingesegnet Montag 19. Maÿ (i 6)

Loup Guillaume Rollwagen vend au nom de son beau père Jean Charles Bauer la maison 225 livres à Jean Bernhard et à sa femme Anne Marguerite

1675 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 432-v
Herr Wolff Eberhardt Rollwagen, alß H. Johann Carl Bauren seines Schwäher Vatters, Vermög eines sub dato 5. hus. jüngstin außgefertigten mit deßen underzogener hand und beÿgestelltem Pittschafft Verwahrten (…) gewaltscheins hierzu constituirter Mandatarius
in gegensein Hannß Bernhardts und Annæ Margarethæ beÿder Eheleuth
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, anderseit neben herrn Jacob Wenckher dießer Statt ein und Zwantzigern, hinden uff Gißbrecht Veriuß den Jüngern ferbern stoßend gelegen – umb 450 Gulden à 15. batzen

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’avocat Frédéric Decker. En marge, quittance donnée au maçon Zacharie Zanger, propriétaire de la maison en 1695

1675 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 433-v
Hannß Bernhardt und Anna Margaretha beÿde Eheleuthe deren Nahrung gemein und theilbar seÿe mithien Sie anna Margareth kein ohnveränderte Nahrung habe
in gegensein herrn Friderich Deckhers U.I. Ddi und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris – schuldig seÿen 150 pfund, daß Sie damit nach beschriebener behaußung behaußung erkauffen und Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben herrn Jacob Wenckher Ein und Zwantzigern, anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, hind. uff Gißbrecht Veriuß den Jüngern ferbern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Zachariæ Zangers des Maurers als jetzmahligen besitzers hierinn gemeldten Zum unterpfand, verlegten behaußung (quittung) Act. den 3.ten februarÿ 1695.

Fils du chef de redoute Jean Bernard, le tisserand Jean Bernard épouse en 1654 Anne Marguerite, fille du charretier Martin Jacob. Le pasteur indique en marge que la chambre matrimoniale a obligé Jean Bernhard à garder sa femme dans le conflit qui l’oppose à Jean Henri Bullian
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 26)
1654. Ead. [Dncâ Exaudi 7. Maii] Hannß Bernhard der leinweber, Hannß Bernhardten deß Wahlmeisters nachgelaßener Son, Anna Margreth, Martin Jacob deß Faßziehers eheliche Tochter Zinst. 16. im frügebett
NB. dieße genaß* 9 Julii, Er Wolt sie nicht mehr Weil Joh: Heinrich Bullian Von ihr ward angeben, Sie Kame vor d. Ehgericht, da Sie ihm Zu behalten Würd Zuerkandt. 1655 in Febr. (i 108)

Jean Bernhard s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Comme il a dû épouser sa femme après avoir fini son apprentissage, il lui manque trois ans de compagnonnage pour satisfaire au règlement. Les Quinze accordent la dispense à condition qu’il fasse son chef d’œuvre dans les règles et qu’il n’engage ni apprenti ni compagnon pendant deux ans
1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
(f° 201. Samsbt. den 24. 8.bris. – Hans Bernhard, per Dr. Bitsch, contra Leinenweber prod: Vnderth. Supplication Wildt pro Citato copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 218-v) Samsbt. den 14. 9.bris – Leinenweber Per Wild. Contra Hannß Bernhard prod: Gegenbericht, Dr. Bitsch pro Citat. copias vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 230-v) Samsbt. den 28. 9.bris – Hans Bernhard d. Leinenweber per Dr. Bitsch, contra Leinenweber prod: Schloß recess, Wild. pro Citat. copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 237-v) Samsbt. den 12. X.bris -Leinenweber Per Wild. Contra Hannß Bernhard prod: Gegenbeschluß, Dr. Bitsch copias vnd Zeit 8. tag erh.

(f° 241-v) Samsbt. den 19. X.bris – Hans Bernhard Contra Leinenweber Ist die Sach vf beeder Parthen submission für beschloßen angenohmen vndt Erkandt, daß solche H. Eggen vnd H. Weßner bedenckens soll.

(f° 243) Samsbt. den 24. X.bris – H. Eggen, H. Weßner laßen per H. Frantzen referiren, Wie für Sie Zu bedencken gewießene Sach Hans Bernhardts deß leinenwebers Contra die Meisterschafft ermeldten handt Wercks beruhe darinn, daß Cläg. alß nicht mehr im ledigen Standt daß Meisterstück vnd Zwar nur eines davon dispensando Zumachen suchet, sich vf Johann Heÿbergers in Prot: 1656. fol: 102. befindliches præjudicium beruffend & Weilen aber vermög d. beclagten Gegenbericht bald nach seinen außgestandenen Lehr Jahren sich verheürath. müß. also daß ihme ane den respectiué Knappen vnd Wand. Jahren vff 3. Jahr ermanglet, alß Vermeine Deputati, Es were vf folgende weiß mit Ihme zu dispensiren.
In Sachen hannß Bernhard burgers v. Leinenwebers allhier Imploranten entgegen und Wid. E. E. Meisterschafft Leinenweber handwercks Anttwortter Ist vf einkommene Handlung vnndt beschehene submission auch besichtigung der Articull Erkandt, Würdt Implorant. die gesuchte dispensation gebettener maßen nit: sondern dieselbe hiemit dergestalt Verwilliget, Wann Er Zuvorderst daß Völlige Meisterstück nach besaag d. ordnung verfertigt, vnd alß dann auch nach 2. Jahr ohne Knappen vnd Jung. daß Handwerck Zutreib. haben, Ein solcher nach für Einen vollkommenen Meister passirt vndt gehalten w. solle refusis expesis.
Erkandt, Würdt d. Herren bedencken v. die vrtel placidirt.
(Publ. den 2. Jan. 1658)

Jean Bernhard hypothèque la maison au profit [des enfants] de Jean Paul Sebitzius pour lequel accepte leur tuteur le receveur Balthasar Frédéric Stœsser

1676 (17. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 476-v
Erschienen Hannß Bernhard
in gegensein Herrn Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts Johann Pauli Sebizÿ – schuldig seÿe 75 lb
Unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäuwen und zugehördten alhier am alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben herrn Jacob Wenckhern XV. anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, hinden uff Gißbrecht Verius den ferber stoßend gelegen

Autre hypothèque entre les mêmes

1676 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 957
hannß Bernhard
in gegensein herrn Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts weÿl. herrn Pauli Sebizÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 25. lb.
Unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am alten Weinmarckh im Roß Garten, einseit neben herrn Jacob Wenckher XV. anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim hinden uff Gißbrecht Verjus den ferner stoßend gelegen,

Jean Bernhard hypothèque la maison au profit des enfants du greffier en chef de Saint-Marc Jean Georges Rhein

1677 (27. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 840-v
Johann Bernhardt der Weber
in gegensein H Johann Daniel Heßen Oberschreibers des großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx Im nahmen H Johann Schmidts Schaffers daselbst alß Vogts weÿl. H Johann Georg Rheinen gewesenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßene Kinder – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier im Rooßgarten, einseit neben H Jacob Wenckher XV. anderseit neben Lorentz Adam Von Marlenheim, hinden uff dem Rooßgarten stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs 12. fl. loßig mit 300. fl. H Johann Friderich Deckher V. J. Ddo und E.E. Kleinen Rhats advocato et Procuratori

La maison revient, sans doute par vente judiciaire, au receveur de l’hôpital Balthasar Frédéric Stœsser qui épouse en 1673 Marguerite Rummelsperger, fille de conseiller au Magistrat, alors qu’il est greffier adjoint à la Chancellerie puis en 1689 Catherine Strintz, fille du marchand Jean Charles Strintz

Mariage, cathédrale (luth. f° 167-v n° 34)
1673. Dom. VIII post Trinit. Zum Z mahl Hr Balthasar Friedrich Stößer der Cantzleÿ Contractum Substitutus Weiland H. Gottfried Stößers geweßen Cantzleÿ Contractuum Notarÿ nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr Margaretha Weiland Hr. Isaac Rumelspergers geweßenen Rhats Verwanthens erziehlt T. Donnerstag den 21. Julÿ, Münster

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10-v n° 14)
1689. (16. 9.br) H. Friderich Balthasar Stößer deß Mehrern Hospitals dahier wohlbestellter Schaffner, vnd Jungfr. Catharina weÿl. H. Johann Carlen Strintzen deß Burgers vnd Handelßmanns alhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] B.F. Stößer alß Hochzeiter, Catharina Strintzin alß Hochzeiterin (i 12)

Balthasar Frédéric Stœsser vend la maison à Jean Clausmar de Marlenheim, manant de Strasbourg

1689 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 498
H. Balthasar Friderich Stößer, Schaffner deß Mehrern Hospitalß allhier für sein eÿgene person
in gegensein hans Claußmars, Von Marlenheim, und ietzmahligen Schirms verwanthen allhier – auff die von Hh. Räth und XXI. den 8.ten huj. jüngst ertheÿlte permission gekaufft
hauß, höfflein, hoffstatt sambt allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten allhier im Thomanloch im Rosengarten, einseit neb. Lorentz Adam von Marlenheim, and.seit neb. /:tit:/ H. Jacob Wenckern, alt Ammeister, hind. auff erstged. H. Amstr. Wencker stoßend geleg., welche behaußung umb 150 lb Capital Fr. Maria Deckerin, gebohrner Jundtin wittib verhafftet – umb 30 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean Clausmar à acquérir la maison. Les députés rapportent que la maison comprend au rez-de-chaussée un bûcher qui était autrefois une écurie, une cuisine, à l’étage un petit poêle et deux chambres, un mauvais grenier pour y conserver le grain. Les murs sont en assez bon état, le sol et le lambris sont par contre anciens et délabrés. L’acquéreur versera comptant 60 florins sur les 360 du prix d’achat.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Augenschein referirte des haußes so hanß Claußmar von Marlenheim von H. Balthasar Friderich Stößern abkauffen willens
(p .295) Montags den 3. octobr. – Hb. nôe Hannß Claußmars burgern Zu Marlenheim, so willens von H. Balthasar Friderich Stößern des Mehrern Spithals schaffnern ein hauß im Thomans loch gelegen und Ihme Eÿgenthb. Zuständig Zuerkaufen bitt umb Obrigk. consens

(p. 296) Sambstags den 8. octobr. – Herr XV. Weßener und Rathherr Ehrlin referiren den eingenommenen augenschein des Haußes im Thomans loch gelegen, so hanß Claußner von Marlenheim von H. Balthasar Friderich Stößern schafnern im Spithal ahn sich Kaufen will, habe unten ein höfflein, holtz hauß, so vorhin Eine stallung geweßen und Küchlein, darüber Ein stüblein und 2. Cammern, so dann oben ein schlechter boden Zur fruchtschütten die Mauren seÿen annoch in Zimblichen standt, boden vnd getäfel aber schlecht, und alt: der Kauf solle geschehen umb 360. fl. darvon nur 60. fl. den Verkäufer gegeb. werd. 300. fl. aber stünden schon darauf, und wolle der Käufer der Deckerischen fr. wittib sollche ferner Verzinßen, Er seÿe in den Schirm albereit eingeschrieben, vnd stehe auf so erstattete Relation Zu Mgh. herren, ob Sie in seinem begehren willfahren wollen.
Erkandt, willfahrt, und vorige Herren deputirt der Verschbung in der Contractstub beÿ Zu wohnen, so dann der Deckerisch. fraw Wittib Zu ihrer nachricht part davon Zugeben.

Les enfants et héritiers de Jean Clausmar vendent la maison au maçon Zacharie Zanger et à sa femme Anne Barbe Schupp (Müller)

1695 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 38
(prot. fol. 4: b) erschienen Andres Claußmann burger zu Wangen, Ferner Hanß Claußmann von Marlenheim, Niclaus Claußmann von ged. Marlenheim, Henrich Claußmann, Lorentz Claußmann, Mehr Bechtold Adam, als Ehevogt Annæ Claußmännin, Sodann Hannß Moßbach alß Ehevogt Bridæ Claußmännin auch von ged. Marlenheim, alle alß weÿland Hannß Claußmanns gewesenen burgers zu Marlenheim hinterlassene Kinder und Erben [unterzeichnet] Andres Claus Mor
haben in gegensein Zachariæ Zangers, deß Maurers vnd Annæ Barbaræ gebohrner Müllerin, deßen ehelicher Haußfrawen (verkaufft)
Eine behaußung, Höfflein, Hoffstatt samt übrigen ren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier im Thomanloch am sogenandten Rosen Gartten, einseit neben Lorentz Adam von Marlenheim seel. Hinterlassenen Erben, anderseit neben /:tit:/ H. Jacob Wenckers, alten Ammeistern und XIII.ern hind. auff ged. Rosengartten stoßend gelegen, welche behausung zuvorhien umb 150 lb Kauffschillings Rest Jfr. Mariæ Magdalenæ Jundtin verhafftet, in übrigen gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, Ist dermalen solcher Verkauf und Kauff über die jetz angegebene Jundische beschwärdte, welche die Käufferer übernommen, vnd deßwegen die Verkäuffere schadloß zuhalten, zugesagt haben fürgangen und geschehen für und umb 105 pfund
Paulo post ist verglichen, daß wofern die Käuffere, den in d. verkaufften behaußung befindlichen Stall ändern oder gar hinwegthun wolten, Sie denen verkäufferen den rauff und Kripff die darinn seind ohne einig. entgeld abfolgen und Zukommen laßen sollen versproch. eod.

Les experts estiment la maison 350 livres lors de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Barbe Schupp.
Zacharie Zanger vend la maison 500 livres au boucher Jean Georges Buxbaum et à sa femme Anne Marie Bæhr

1728 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 438
H. Samuel Zanger Maurer und Steinhauer
in gegensein hannß Georg Buxbaum des metzgers und Annæ Mariæ geb. Bährin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derseben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch in dem Roßengäßlein, einseit neben H. Lt Wencker registratore allhiesigen archivs, anderseit neben Johannes Schmidt dem schneider hinten auff den sogenannten Roßen gartten – ihme in vätterlicher Verlaßenschaffts abtheilung erblich ahnerwachßen mithin eigenthümlich zuständig – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Fils d’un tonnelier d’Ochsenberg en Wurtemberg près de Heidenheim, Jean Georges Buxbaum épouse en 1724 Anne Marie Bæhr, fille du serrurier Jean Jacques Bæhr : contrat de mariage, célébration
1724 (15.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 110
Eheberedung Zwischen Georg Buxbaum, dem Ledigen Metzger Von Oxenberg aus dem Würtenbergerland gebürtig, weÿland Meister Johann Buxbaums, des gewesenen Küblers und burgers daßelbsten, nunmehr seeligen Hinderlaßenen Sohns, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Jungfrauen Annæ Mariæ Bährin, weÿland des Ehren: vnd Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Bähren des geweßenen Stattschloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil, getroffen
So beschehen in Straßburg (…) auf Mittwoch den 15. Marÿ 1724 [unterzeichnet] hanß georg buxbaum als hoch zeider, Anna Maria bärin alß hoch zieterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1074 f° 188-v)
Anno 1724. den 22. Mertz seind nach geschehener ordetlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Georg Buchsbaum der ledige Metzger von Ochsenberg in dem Hertzogthum würtemberg, Johann Georg Buchsbaum deß burgers und Metzgers daselbst ehelicher Sohn und Jungfr. Anna Maria Bärin weil. Johann Jacob Bären deß gewesenen burgers und Stattschloßers alhie hinderlaßene ehel. dochter [unterzeichnet] hans georg buxbaum als hochzeiter, Anna Maria bärin als hochzätern (i 192)

Jean Georges Buxbaum devient bourgeois quatre mois après son mariage
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 910
Johann Geörg Buchsbaum d. Metzger von ochßenberg in dem würtenberger Landt geb., erhalt das b. Von seiner ehefr. Anna Maria weÿl. Johann Jacob Bähren gewes: b. undt Stattschloßers alher hint. tochter, umb die tertz des alt. b. will beÿ E. E. Zunfft Zur blum dienen, Jur. Eoden [17. Julÿ 1724]

Jean Georges Buxbaum s’adresse aux Quinze pour obtenir le grand droit que lui refuse le Conseil des bouchers en s’appuyant sur le règlement qui permet d’accorder chaque année le grand droit à un étranger, à un fils de bourgeois et à quatre fils de maîtres. Or tous les droits n’ont pas été attribués, il ne portera pas non plus préjudice à un autre boucher puisqu’il reprend l’étal de Jean Georges Magnus. Le Conseil objecte que le demandeur aurait obtenu la place réservée aux étrangers s’il s’était présenté plus tôt. Les Quinze décident conformément à un de leurs jugements de 1721 d’attribuer au pétitionnaire le grand droit qui n’a pas été attribué à un fils de bourgeois
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Georg Buxbaum Ca. E. E. Zunfft der Bluhm
(p. 57) Sambstag d. 3. Martÿ 1725. – Moss. noê Johann Georg Buxbaum des burgers und Metzgers Cit. E. E. Zunfft der Bluhm H. Zunfft Meister prod. Unthg. Memoriale mit beÿlagen Sub lit A et B umb Gnädige Dispensation Zum Großen Zunfftrecht, bitt nach deßen jnhalt. Gug bitt Deputationem und setzt auch dießes petitum Zu Mgh. Erkantnß. Moss. bitt auch Deput. Erk. ut modo [mit gebettener Deputation willfahrt]

(p. 67) Sambstag d. 10. Martÿ 1725. – Johann Georg Buxbaum Ca. E. E. Zunfft der Bluhm
Obere Handwerckh Herrn laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Johann Georg Buxbaum der burger und Metzger allhier d. 3. huj. contra E. E. Zunfft Zur Bluhm ein Unthg. Memoriale mit beÿlagen Sub lit A et B producirt, darinnen er meldet die beÿlag Lit. A. so ein Extract aus E. E. Zunfft Zur Bluhm Gerichts protocoll de dato 15. febr. jüngst, Weiße Wie er sich beÿ ged. Zunfft gehorsambst angemeldt, umb allda Verpflichtet zu werden, undt das Große Zunfftrecht Zu genießen, maßen er sich den 22. Martÿ 1724. dazu habe einschreiben laßen, mit welchem begehren er aber an Mgh. Verwießen worden, Weilen er nun ein hießiger Burger seÿe besag beÿlag Lit. B /:so ein burger Schein, daraus erhellet, daß Implorant den 17. Julÿ 1724. das Burgerrecht von seiner Ehefrawen Anna Maria weÿl. Joh: Jacob Bähren geweßenen Statt Schloßers tochter erhalten:/ und aber Vor dieses Jahr kein burgers Sohn und nur Zweÿ Meisters Söhn sich umb ermeltes Zunfftrecht angemelt, da jährlich denen articulen nach ein Frembd ein burgers Sohn und Vier Meisters Söhn alß Groß Zünfftig angenommen würden, worzu noch Komme daß er auch Keinem andern Metzger Verhinderlich sein werde, maßen er Joh: Georg Magnus des Ältern Banck, lehnungs-weis annehmen und fortführen wolte, deßwegen der Hoffnung lebe, daß er alß burger an platz eines Burgers Sohn, oder eines der Zweÿ vacirend gebliebenen stellen vor Meister- Sohn Zu dem Großen Zunfft Recht der Metzger gnädig auffgenommen werden Könte, alß bathe er Mghh. demüthig mit dero hohen Dispensation Zu solchem Zunfftrecht gnädig auffgenommen Zu werden, Ihme ex gratia gnädig Zu willfahren
Auff dieses Memorial habe der Citirte H. Zunfftmeister umb Deputation gebetten, und das petitum Zu Mghh. Erkantnuß zusgesetzt.
Beÿ bewilligt und Verwichenen Mitwoch beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens ged. Zunfft hatten H. Joh: Georg Ehehalt Exsenator, undt H. Joh: Friderich Pfeffinger geantwortet, daß bereiths schon ein Frembder dießes Jahr Zu dem Großen Zunfftrecht gelaßen worden, undt wann dieser Vor jenem sich angemeldet hätte, würde er auch vor Ihm angenommen werden sein, Allein der Implorant habe 12. Jahr lang allhier gearbeithet, wollen Sie alßo die Dispensation zu Mhgh. gestellet haben.
Auff seithen der Hh.N Depp: finde man daß Weilen die Meisters Söhn die platz der burgers Söhn und Frembden, wann Von dießen Keine vorhanden, ersetzen Können laut articuls de A° 1721 /:vid. Mgd. Memorial de dicto Anno fol. 85:/ der billichkeit gemäs seÿe, daß wann Keine Meisters Sohn Vorhand. auch deren ledige platz durch burgers Söhne und Frembder præstatis præstandis Zu ersetzen seÿen, und weilen nunmehro annoch Zweÿ plätz so vor Meisters Söhne gewidmet ledig und offen stünden, die Zunfft dem Imploranten sein petitum auch nicht schwehr mache, alß habe man davor gehalten, daß der Implorant ane statt des dritten Meisters Sohns Zue erlegen schuldig sein solle, die Genehmhaltung Zu Mghh stellend.
Erkandt, Bedacht gefolgt.

Affaire qui appose les bouchers Jean Georges Buxbaum et Albert Bechtle, connue seulement par les notes du greffier, le registre étant fragmentaire
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(Notes p. 113) Sambst. den 14. Xbris – M. Joh: Georg Buxbaum brg. u. Metzger Ca. Albrecht Bechtle auch bgrs u. Metzgers prod. uth. appel. kl. beÿl. A. B. dieße appel. gn. Zu recipiren u. will ad prox. den ggr. darzu v.künten laßen. Erk. soll Verkhündtet Werden.

Jean Georges Buxbaum demande à être admis à l’hôpital pour le restant de ses jours. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient avec avis favorable aux administrateurs de l’hôpital
1751, Conseillers et XXI (1 R 234)
Johann Georg Buxbaum der burger wird ad dies vitæ in den mehrern Hospithal recipirt
(p. 188) Sambstag den 18.ten Decembris 1751. – Faust n. Johann Georg Buxbaum des burgers und Metzgers producirt unterth. Memoriale und bitten mitt beÿl. sub Lit. A biß E incl.
Erkandt, wird der Implorant an die hochansehnliche Hh. pflegere des mehrern Hospithals, umb allda lebtägig verpfleget Zu werden, Verwießen.
Depp. H. Rathh. Gayneau, H.. Rathh. Busch

Jean Georges Buxbaum et Anne Marie Bær vendent la maison au boucher Jean Adam Fuchs et à sa femme Marie Marguerite Kraus

1734 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 143-v
hannß Georg Buxbaum dem Metzger und Anna Maria geb. Bärin
in gegensein Johann Adam Fuchs des Metzgers und Mariæ Margarethæ geb. Kraußin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Thoman: loch im Roßen gäßlein einseit neben einem der Ottonischen stifftung gehörigen hauß, anderseit neben Johannes Schmidt dem Schneider, hinten auff den so genannten Roßen: gartten – um 200, 50 und 250 pfund (verhafftet), als ein am 16. Septembris 1729 erkaufftes guth – um die 600 pfund ausmachende capitalien und noch 50 pfund beschehen

Fils d’un aubergiste et brasseur d’Öhringen en comté de Hohenlohe, Jean Adam Fuchs épouse en 1727 Marie Marguerite Kraus, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1727 (13.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 12
Eheberedung zwischen H. Johann Adam Fuchß, ledigen Metzger, Weÿl. H. Johann Leonhard Fuchßen gewesenen Wirths und biersieders Zu Ehringen in der graffschafft hohenlohe nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß dem bräutigam, beÿständlich H. Johann Jacob Kammen Metzgers und burgers allhier ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Margarethæ Kraußin, weÿl. H. Johann Geörg Kraußen gewesenen Metzgers und burgers allhie mit Frauen Eva Maria gebohrner Helmstätterin ehelich erziehlten Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz H. Johann Michael Vesten Metzger und burger allhier Ihres Stieffvatters und H. Joh: Diebold Vogts, holtzhändlers und burger allhier Ihres Schwagers andern theils
Actum Straßburg Montags den 13.ten Januarÿ A° 1727. [unterzeichnet] Johann Adam fuchß alß hochzeiter, maria margretha Kraußin alß hochzeitern

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118-v)
1727. Domin: Quinquag: et Quadrag: seindt außgeruffen vndt Mittwochs daraufff als den 5. mart. Ehelich eingesegnet worden Johann Adam Fuchs lediger Metzger von Ehringen in der graffschafft hohenloh Johann Leonhard Fuchsen geweßenen Burgers vndt Biersieders allda Nachgel. Ehel. Sohn vnd Jungfrau Maria Margaretha Kraußin, Johann Georg Kraußen geweßenen burgers undt Metzgers allhier Nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Fuchß alß hochzeiter, maria margretha Kraußin als hochzeitrin (i 121)

Jean Adam Fuchs devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 934
Joh. Adam fuchs d. Metzger Von öhringen erhalt d. b. Von seiner ehefr. Maria Marg. Kraußin weÿl. Johann Geörg Kraußen hint. tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E E. Zunfft Zur blum dienen. Jur. d. 27.ten Martÿ 1727.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Thomann qui appartient aux parents de l’épouse qui apporte une part d’un étal de boucher
1727 (25.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 48
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren: und Vorgeachte hr. Johann Adam Fuchs, Metzger und die Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha gebohrne Kraußin, beede Eheleuthe undt burgers allhier einander in den Ehestandt zugebracht, und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten (…) So beschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg, Freÿtags den 25. Aprilis Anno 1727. in beÿsein der Ehefrauen geliebter Eltern
In einer allhier zu Straßburg ane dem Thomæ Loch gelegenen: der Ehefrauen Eltern zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Antheil ane einem Metzgerbanck (F.) Benandtlich, ein vierer theil Vor unvertheilt, von und ane einem Metzigbanck unter der Kleinen oder neuen Metzig gelegen (…)

Jean Adam Fuchs est régulièrement élu huissier de la tribu et préposé aux ventes avec Simon Seck. Tous deux sont rappelés à l’ordre en 1755 pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires lors des désordres qui se sont élevés entre les bouchers
1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 121-127)
(IX 121) Johann Adam Fuchs, fol: 16.b, 18.a, 24.b, 61.b bis, 90.a, 97.a, 176.b, 343.a, 358.a [le registre manque]
(IX 124) Johann Adam Fuchs, fol. 8.a (bis), 11.b, 75.b, 76.a, 138.a (bis) – A° 1753 fol. 14.a, 14.a, 98.b, 98.b, 106.a – Ehefrau 67.a*
(IX 127) Johann Adam Fuchs, fol. 5.b, et 6.a, 49.a, 70.a et b. – A° 1757 12.a (bis)

1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 122)
(f° 8) Donnerstags den 12. Februarÿ 1750. Auff Fastnacht zeit 1750. haben sich umb nachfolgende Ämter beÿ E. E. Zunfft Zur Blum nach alten Gebrauch und Gewonheit geschrieben gegeben und seind beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 75-v) Donnerstags den 25. Februarÿ 1751. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1751. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 138) Donnerstags den 17. Februarÿ 1752. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1752. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 123)
(f° 13-v) Donnerstags den 6. Martii 1753. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1753. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 98) Mittwoch den 20. Februarÿ 1754. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1755, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 125)
(f° 5-v) Mittwoch den 12. Februarÿ 1755. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 49) Dienstags den 11.ten Novembris Anno 1755. – Johann Adam Fuchß, der Zunfftbüttel und Simon Seck der Accisgarde wurden ex officio vorgestelt, pt° daß Sie auf die unter beeden Metzgen sich jezuweilen eräugnende Unordnungen nicht wie sich gebührt Achtung geben, und gehöriger maßen angeben.
Beede Beklagte zugegen, medlen daß Sie so viel Ihnen möglich Ihren aufgetragenen Befehlen nachgeleben, bitten absolutionem.
Erkanndt, seÿe denselben mit allem Ernst anzubefehlen, daß Sie hienkünfftig auf die Unordnung in beeden Metzger beßer achtung geben und solche gebührender massen angeben sollen.

(f° 70) Mittwoch den 3. Martii 1756. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1760, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 128)
Johann Adam Fuchs, fol. 12.a, 16.b – Wittib fol. 24.a
(f° 12.a) Donnerstags den 21. Februarÿ Anno 1760. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um folgende Ämter nach altem Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

Jean Adam Fuchs, et Marie Marguerite Kraus hypothèquent la maison au profit de l’employé à la halle Hector Gombault et du conseiller Jean Klein

1754 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 628 n° 36
Johann Adam Fuchs der metzger und Maria Margaretha geb. Kraußin mit beÿstand ihrer halbbändigen brüder Adolph und Georg der Vest beede metzger
in gegensein H. Hector Gombault des kauffhauß bedienten und H. Rathh. Johann Klein als Pfleger der Allmoßen beÿ E. E. Zunfft der Blum – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten im Roßengäßel, einseit neben Johann Schmidt dem schneider, anderseit neben (-), hinten auff die Theurkauffische wittib
ferner einen metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben vorgedachten Adolph Vest, anderseit neben Diebold Vogt dem metzger und consort, hinten auff den Rindshäutergraben, davon gibt man 11 ß 3 d ane bodenzinß

Anne Marguerite Kraus meurt en 1754 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 702 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 477 livres, le passif à 1615 livres. La défunte a fait son testament en 1753 dans sa maison, dans une pièce au premier étage dont les fenêtres donnent en partie sur la rue et en partie sur la cour.

1754 (5.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 960) n° 68
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Frauen Mariä Margarethä gebohrner Kraußin, des Ehrenachtbaren H. Johann Adam Fuchßen, des Metzgers und burgers allhier, wie auch beÿ E. E. Zunfft zur Blum haupt Kanndten, geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1754. – nach ihrem den 28.ten Septembris dießes zu end lauffenden 1754.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl Hintritt, Zeitlichen hinter sich verlaßen – So geschehen allhier Zu Straßburg, Dienstags den 5.ten Novembris A° 17540
Die Verstorbene seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1.mo den Ehrenachtbahrn H. Johann Georg Vesten dermahlgen Schencken in allhießigen teutschen mehrern Hospithal und burgern allhier wie auch der Ehren: und tugendsame Frau Mariam Magdalenam gebohrner Vestin, H. Daniel Vixen des Kornwerffers und burgers allhier Ehefrau, der abgeleiben seel. vollbändiget Schwester weÿl. frauen Mariæ Magdalenæ Vestin gebohrner Kraußin, mit auch weÿl. H. Georg Vesten geweßenem Metzger und burgern allhier, Ihres geweßenen Ehemanns ehelich erzeugten Kindern, in den ersten, 2.do weÿl. Mariæ Evä Vogtin gebohrner Kraußin mit auch weÿl. H. Diebold Vogt geweßenen Holtzhändlers burgers allhier ehelich erziehlte und der Verstorbenen seel. vollbändige Schwester Kindern nahmentlichen die Ehren und tugendsame Frau Annam Mariam Holdererin gebohrne Vögtin, weÿl. H. Johann Georg Holderers, des geweßenen bierbrauers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, ferner H. Johann Jacob Vogt dem bierbrauer und burger allhier, weiter die Ehren und tugendsame Frau Mariam Salome Petschin gebohrne Vögtin, Paul Petschen, des bierbrauers und burgers allhier verlaßene Ehefrau, sodann H. Diebold Vogt, den Metzger und burgern allhier, dieße samtliche in den Zweÿten, 3.tio den Ehrenachtbarn H. Adolph Vest, den Metzgern und burgern allhier, der Defunctæ halb bruder in den drittenn und dann 4.to den Ehrenachtbahrn H. Johann Georg Vest, den Schultheißen in vorgedachtem teutschen Mehrern Hospithal und burgern allhier gleichmäßig der Verstorbenen seel. halbbruder in den Vierten und letzten Stammtheil. Alle vorbeschriebene von der verstorbenen seel. zu ungleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben, so dem Geschäfft insgesamt persönlich beÿgewohnet.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans loch in dem sogenannten Rooßengäßlein gelegener und in dieße Verlaßenschafft eigenthümb. gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behaußung und Metzigbanck. (T.) Nembl. eine Behausung, Höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg im Thomansloch in dem sogenannten Rooßengäßlein einseith neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseith neben Johannes Schmid, dem Schneider und burgern allhier, hinten auf den sogenannten Rooßengarten, stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeistern Vermög des beÿ mein Notarÿ Concept befind. Abschatzungs Zeduls de dato 25. Octobris 1754. æstimirt und angeschlagen worden pro 375 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kaufbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahret de dato 15. Aprilis 1734.
(E.) Sodann ein vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig gelegen (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangener ohnveränderten Guths, Vermög über beeder geweßener Eheleuthen durch H. Johann Philipp Lichtenberger Not. publ. et Pract. allhier in Anno 1727. zugebrachter Nahrung errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Goldener ringe 7 lb, Sa. Eigenthumbs ane einem Metzig banck 228 lb, Sa. Schuld 100 lb, Sa. der Guths Ergäntzung (335, Abgang 2, Compensando) 333 lb, summa summarum 702 lb
Dießemnach wird auch, und zwar weilen die sambtliche Erben, auf die theilbare Nahrung tam active quam passive Verzug thun, des Wittibers ohnverändert und theilbares Vermögen Sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 56 lb, Sa. Schweinenfleisch, Speck und Schmaltz 4 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. baarschafft 25 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 375 lb, Sa. Activ schuld 6 lb, Summa summarum 477 lb – Schulden 1615 lb, In Gegeneinaderhaltung 1137 lb – Stall Summa, nichts
Copia der Eheberedung (…) den 13. Januarÿ 1727 Not. Johann Philipp Lichtenberger
Copia Codicilli – die Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha gebohrne Kraußin des Ehrenachtbarn H. Joh: Adam Fuchßen des Metzgers und burgers wie auch beÿ E. E. Zunfft zur Blum Hauptkanden alhier zu Straßburg eheliche Haußfrau, mich unterschriebenen Notarium (…) zu sich in dero nachbenanndte Wohnbehaußung berufen laßen, Welche wir dann daselbst kranck und schwachen Leibes derowegen auf einem Bette liegend, jedoch beÿ guter richiger Sinnen, Vernunfft und Verstand (…) in der von der Codicillirerin beneben Ihrem mehrerwehntem Ehemann bewohnenden ane dem Thomansloch in dem sogenannten Rooßen Gäßlein gelegene behaußung deren auf dem erstern Stockwerck befindlichen stuben, mit denen Fenstern zum theil auf die Gaß und zum theil in den Hoff aus sehend (…) Sambstag den 10. Martii Abends Zwischen acht und Neun Uhren beÿ dreÿen hellbrennenden Lichtern Anno 1753, – Georg Friderich Nenter Notarius juratus

Jean Adam Fuchs se remarie en 1755 avec Marguerite Barbe Remes, veuve du garde Jean Philippe Lobstein : contrat de mariage où Jean Adam Fuchs adopte le fils issu du premier mariage de sa femme, célébration après avoir obtenu des Conseillers et des Vingt-et-Un dispense de se marier avant la fin du deuil.
1754 (11. Xbr), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 32
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen H. Johann Adam Fuchß der Metzger und burger allhie und beÿ E E Zunft Zur Blum Haupt Kanden, mit beÿstand H. Johann Michael Schwartzländer des Metzgers und burgers allhier alß Hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Barbara gebohrne Remeßin Weÿl. H. Johann Philipp Lobsteins, des geweßenen allhießigen Statt Thurnhüters und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit beÿstand H. Johann Friderich Zeÿsolff, des allhießigen Verburgerten Gards Von allhießigem ohmgeld, als Hochzeiterin ane dem Andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 11 Decembris Anno 1754. [unterzeichnet] Johann Adam fuchß alß hoch Zeitter, margerda barbara lobsteinin gebohren remeßin als hochzeiterin

Viertens verspricht der Hochzeiter aus sonderbarer Liebe und affection gegen seiner Frau Hochzeiterin, daß das der Hochzeiterin dermahlen habendes und mit ihrem Verstorbenen Ehemann Johann Philipp Lobstein ehelich erzeugtes Söhnlein nahmens Johann Michael Lobstein hienkünfftig mit seinem etwann ehelich mit dieser seiner Frauen braut erziehltenden Kindern auf seinem todtfall in gleiches Erb stehen

1755, Conseillers et XXI (1 R 238)
(p. 18.) Sambstag den 25.ten Januarÿ 1755. – Pastorius nôe Johann Adam Fuchß des Metzgers büttels E. E. Zunfft der Metzger alhier et Sponsæ Margarethä Barbarä gebohrner Roemes von Ingweiler gebürtig Weÿl. Johann Philipp Lobstein gewesten Thurnhüters alhier hinterl. Wittib producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Lis. A er B pt° gnädiger dispensation Von übriger trauerzeith.
Erkandt, wird des von denen Imploranten angebrachte petitum dahin gehend Mhhen geruheten ihnen Zu erlauben sich in tempore Luctus, worinnen sich annoch beede Imploranten befinden, Mit einander Verehelichen zu dörffen, Zu bedacht gezogen.
Depp. H. Rathh. Breÿ, H. Rathh. Käßhammer.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 333, n° 1229)
1755. Mittwoch d. 21. May seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Adam Fuchs Metzger wittwer und b. allh. und Fr. Margaretha Barbara wel. Joh. philip Lobsteins des thurn hüters hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Johann Adam fuchß Alß hoch Zeuter, margreda barbra ales hogzeiterin (i 338)

Originaire de Lahr, le musicien Jean Philippe Lobstein épouse en 1742 Marguerite Barbe Remus, fille de maréchal ferrant
1742 (24.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 113
Eheberedung – zwischen Johann Philipp Lobstein, dem ledigen Musico, Von Lahr im Preißgau gebürtig als dem bräutigams ane einem
So dann Margaretha Barbara Remussin, weÿl. Philipp Jacob Remus, geweßten huffschmidts und burgers allhier, mit Frauen Margaretha gebohrner Botzin so dermahlen an Bernhard Fischer den Zimmermann und Schirmern allhier Verheurathet, ehelich erziehlter tochter, als der hochzeiterin ane dem andern Theil
Straßburg, auff dienstag den 24.ten Aprilis Anno 1742. [unterzeichnet] Johann Philipp lobstein, als hochzeiter, Margretha Barbara Remisin als hochzeiterin

Jean Adam Fuchs et Marguerite Barbe Remus font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 327 livres, ceux de la femme à 274 livres.

1757 (27.6.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 961) n° 93
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Joh. Adam Fuchßen, des Metzgers beÿ E: E: Zunfft zur Blum allhier Hauptkannthen und der Ehren und tugendsamen Fr. Margarethä Barbarä gebohrner Remeßin beede Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1757. – einander vermög der vor mir Notario d. 11. Decembris Anno 1754. errichteten Ehepacten vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Montag den 27. Junÿ Anno 1757. in Præsentia H. Joh: Bernhard Fischer, des Obskrempen und Schirmers eingangs gemeldter Ehefrauen respe. Stieffvattern, und erbettenen Assistenten.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans loch in dem sogenanndten Roßengäßlein gelegenern und hernach beschriebenen Behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthum an einer behausung und Metzigbanck. Eigenthum an einer Behaußung und Metzigbanck. (M.) Nehml. eine Behausung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden u. Gerechtigkeit, all. Zu Straßburg im Thomansloch in dem sogenannten Rooßengäßlein 1. s. neben einem der Ottonischen Stifftung gehörig. hauß, 2. s. neben weÿl. Johannes Schmiden des Schneiders und burgers allh. hinterlaßenen Erben, hinten auf den sogenannten Roßengarten gelegen, und ist solche behaußung außer denen hernacher passivé eingetragenen Capitalien freÿ, leedig u. eigen, anbeneben verglichener maßen ohnpræjudicirlichen ausgeworffen pro 850. lb. Darüber besagt 1. teutscher pergamenter Kaufbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget u. dero anhangenden Insiegel verwahret d. d. 15. Apr. 1734.
(M.) So dann i. vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck, unter der kleinen Metzig gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 78 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. goldene Ring 5 lb, Sa. baarschafft 78 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung und Metzigbanck 1200 lb, Summa summarum 1380 lb – Schulden 1098 lb, Nach diesem abzug verbleibt 282 lb, – Und wann darzu gerechnet die haussteuren antreffen 48 lb, Des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes Guth 327 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 97 lb, Sa. Silbers 22 lb, Sa. goldener Ring 8 lb, Sa. baarschafft 100 lb, Summa summarum 229 lb – Darzu gelegt die der Ehefrauen ane denen Haussteuren gebührige Helffte 45 lb, der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung 274 lb

Jean Adam Fuchs meurt en 1760 en délaissant pour héritier son fils adoptif. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 237 livres. L’actif de la communauté et des héritiers s’élève à 763 livres et le passif à 1 312 livres. L’inventaire rapporte que le défunt a racheté les parts d’immeubles aux héritiers de sa première femme

1760 (20.5.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 962) n° 130
Inventarium über weÿl. des Ehrsam: und bescheidenen Johann Adam Fuchßen des gewesenen Metzgers und beÿ E: E: Zunft zur Blum Hauptkandten, wie auch burgers allhuer zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1760. – nach seinem den 29. Martii dieses lauffenden 1760.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenachtbaren Herrn Johann Heinrich Juncker, des taback fabricanten und burgers allhier, als geordneter und geschworener Vogts der hinterbliebener Wittib mit weÿl. Johann Philipp Lobstein ihrem erstern Ehemann ehelich erzielten Söhnleins, Nahmentlichen Johann Michael Lobstein, so ohngefehr 8 ½ Jahr alt, so von dem Defuncto, kraft hernach copialiter eingetragener Eheberedung §° 4.to adoptiret worden, welches aber diese Verlaßenschafft nahmens solcjen adoptirten Erbens anderst nicht als cum Beneficio legis et Inventarii angetretten haben will, inventirt und ersucht durch die Ehren: und tugendsame Frau Margaretham Barbaram gebohrner Remeßin, die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich S.T. H. Johann Daniel Busch J.U. Lti wie auch Canc: Substit: allhier – So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag den 30. May Anno 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansloch in dem sogenanndten Rooßengäßlein gelegen und in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung und Metzigbanck. (E. T.) Nehml. eine Behausung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alh. zu Straßburg im Thomansloch, in dem sogenannten Rosengäßlein, Einseith neben einem der Ottonischen Stiftung gehörigen Hauß, anderseith neben weÿl. Johannes Schmidten des Schneiders und burgers alhier hinterlaßenen Erben hinten auf den sogenannten Rooßengarten stoßend, gelegen, und ist solche Behaußung außer denen hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, leedig und eigen. Und ist vorstehende Behaußung, vermög der von allhießiger Statt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeisteren Zu mein des Notarii Consept geliefferten schrifftlichen Abschatzung de dato 28. Maÿ hujus anni angeschlagen worden pro 800 fl. oder 400 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, und mit dero anhangedndem Insiegel verwahret d. d. 15. Apr. 1734.
Item ein vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig (…)
Wie nun vorbeschriebene Behausung und die Quart Metzigbanck dem Verstorbenen seel. eigenthümlich zugekommen, darüber besagt einer vor mir Notario d. 19. Novembris 1754. zwischen weÿland Fraun Mariä Margarethä gebohrner Kraußin, seiner erstern Ehefrauen seel. ab intestato hinterlaßenen Erben und Ihme dem damahls gewesenen hinterbliebenen Wittiber und dermahlig verstorbenen seel. errichteter und getroffener, wie auch von denen Erbs: Interessenten und gehabten beÿständern eigenhändig unterschriebener Vergleich
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nemlichen vermög des durch mich den dißorigen Notarium über beeder durch den Zeitlichen Tod Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen d. 27. Junii Anno 1757. aufgerichteten Inventarii illatorum
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. goldener Ring 1 lb, Sa. der Ergäntzung (196, Abgang 2, Restiret) 196, Summa summarum 237 lb
Dießemnach wird auch des Erben ohnverändert und theilbare Nahrung Sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 32 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung und Metzigbancks 728 lb, Summa summarum 763 lb – Schulden 1312 lb, Passiv onus 548 lb – Beschluß und stall summa nichts
Copia auffgerichteter Eheberedung (…) den 11.ten Xbris Anno 1754. Georg Friderich Nenter, Notarius publicus
– Verkauf und Erlöß Register, Summarische berechnung den 23. 7br 1760 wurde (die behausung) offentlich versteigt, H. Johann Martin Jüngling dem Metzger als dem als letzt und meistbietenden überlassen pro 890 fl oder 445 lb

La tribu remplace l’huissier et aubergiste de la tribu Jean Adam Fuchs après sa mort. Suivant le principe de l’alternative, le nouvel élu devra être catholique. Il devra reprendre la dette de 200 livres si la succession du défunt ne suffit pas à la couvrir. Laurent Detterer est élu.
1760, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 128)
(f° 16-b) Donnerstags den 10.ten Aprilis 1760. – Demnach Johann Adam Fuchs, der Metzger und burger allhier, wie auch Haupt Kand beÿ dieser Ehrsamen Zunfft zur Blum Jüngst dieses Zeitliche mit dem ewigen verwechselt, mithin an deßen Stelle ein anderer Büttel und Zwar nach observirung der alternativ von C. R: Zu erwehlen wäre, So wurde aber ehe und bevor mann Zu solcher Wahl geschritten /:in Ansehung gemeldter Johann Adam Fuchs, der gewesen Büttel nunmehr seelig dißortigem Zunfft Alllmoßen ein Capital von 200 lb d so Jährlichen auff den 17. Januarÿ à fünff pro Cento verzinßlich schuldig und mann nicht weiß, ob deßen Verlaßenschafft Zu abführung solchen Capital hienreichlich:/
Erkandt daß derjenige Büttel so nunmehro Zu erwöhlen falls den abgestorbenen Büttels Verlaßenschafft, zu bezahlung vorbedittenen Capitals der 200 lb nicht hinlänglich seÿn sollte, oder aber etwas davon verlohren gienge, dickberührtes Capital oder etwas davon möchte verlohren gehen, auff sich zu nehmen und dergestalten, daß nehmlich derselbe alle Jahr biß Zur gänzlichen abführung und Zwar auff den 17. Januarÿ Anno 1761. erstenmahls beneben denen à fünff pro Cento stipulirten Interesse Fünfftzig Gulden unter Verpfandung seiner Haab und Nahrung so viel hiezu von nöthen, Zu bezahlen schuldig und gehalten seÿn solle.
Post hoc wurde Zur Wahl eines neuen büttels geschritten und darauf per unanimia, jedoch daß deselbe eine Caution von 500 Gulden Zu leisten schuldig seÿn solle, erwöhlet, Lorentz Detterer – juravit
Welchem dann ehe und bevor derselbe ad juramentum gelaßen vorbeschriebene Erkantnuß vorgeleßen worden, welcher er Lorentz Detterer nachzugeleben so gleich wie nicht weniger eine Caution vor 500 Gulden zu leisten versprochen auch alsobalden Zu einem bürg H. Ignatium Matthias dargestellt.
Zu Urkund und Vesthaltung so wohl obiger Erkantnuß als auch der bürgschafft Leistung hat sich mehrgedachter Lorentz Detterer als neu erwöhlter Büttel und Hr Ignatius Matthias hier Zu End End eigenhändig unterschrieben.

La veuve de Jean Adam Fuchs demande à la tribu des Fribourgeois l’autorisation de vendre des charcuteries françaises (cervelas, boudins, langues). Elle est admise cotisante.
1761, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 140) Donnerstag den 5.ten mensis Novembris 1761. – Frau Margaretha Barbara Fuchßin, gebohrne Römußin, weÿland Johann Adam Fuchßen geweßenen Metzgers undt Büttels beÿ Einer Ehrs. Zunfft Zur Blum Nachgelaßene Wittib, Erscheint dato undt bittet, Ihro Zu Erlauben Cervelats, Balleronds, Boudins vnd Zungen, wie auch Endouilles auf den Verkauff Fertigen Zu dörffen.
Hierauff Erkandt worden, daß der Implorantin alß einer Wittib gegen Erlag der 2. lb 4 d sambt 6 ß Stubengeldt pro hoc Anno gebettener maßen Zu willfahren, Jedoch aber mit der außgetruckten Condition, daß Sie Keine andere alß die Vorgemelte Speißen /:Jedoch diejenige so Ihro alß einer bratwurstmacherin Erlaubt, außgenommen:/ weder Kalt noch warn auff den Kauff Zu fertigen, beÿ der in der Ordnung Erhaltenen Straff, berechtiget seÿn solle.
(Geldz. Zud. 2 lb 4 ß, u. Stubeng. pro hoc anno 6 ß, Also zu 2 lb 10 ß)

Les contrôleurs de la Mauresse reprochent à Marguerite Barbe Remus de vendre sur un étal au Marché neuf des langues et de la viande fumée qu’ils confisquent en partie pour servir de preuve. Elle affirme que les marchandises appartiennent à son beau père qui est habilité à les vendre. Le conseil de tribu se rend à ces arguments sous la foi du serment.
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
Klag eines Fastenspeishändler Rügers Ca. Johann Adam Fuchßen Wittib
(f° 188-v) Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1762
Frantz Jacob Wengler, der Fastenspeishändler Rüger, Klagt wieder Weiland Johann Adam Fuchß, des gewesenen Metzgers und büttels beÿ E. E. Zunfft Zur Blum hinterlaßene Wittib, die bratwurstmacherin, daß sie rohe gerauchte Zungen und geräucht schweinen fleisch verkaufe, und Zwar an Zweÿen orthen, nemlich Zu Hauß und an ihrem Stand auf dem Neuen Marck, Zum beweis dessen habe er ihro acht geräuchte rohe schweinen Zungen und ein geräucht blächel hinweggenommen und auf die Zunftstub geliefert, bittet dieselbe derentwegen abzustraffen und in die Unkosten Zu Condemniren.
Die Beklagte gibt vor, der Klagende Rüger habe dißfalls übel gerüget, indeme diese weggenommene Zungen und blächel nicht Ihro sondern Leonhard Fischer, dem Fastenspeishändler und Schirmer alhier ihrem Vater, welcher das Recht hat dergleichen waaren zu Verkaufen, gehörig seÿen, bittet dahero um restitution der weggenommenen Sachen und sie von angestelltter Klag Zu befreÿen.
Nachdeme nun die Implorantin mit handtreu ane Eÿdes statt affirmirte, daß diese gerügte Waar nicht Ihro sondern gedachtem ihrem Vater der das Fastenspeishandel recht hat, mithien ihme erlaubet, mit dergleichen Waar Zu handlen gehöre, und welcher bei Ihro wohnet, wurde Erkandt, seÿe dieselbe außer Gericht und Recht Zusetzen.

Marguerite Barbe Remus se remarie en 1763 avec le boucher Jean Conrad Mann : contrat de mariage, célébration
1763 (2. 7.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 108
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, der Ehrsam und bescheidene H. Joh: Conrad Mann, des leedige Metzger, Weÿl. Johann Conrad Manns, des geweßenen Metzgers und burgers allhier ehelich erziehlter Sohn, beÿständlich H. Joh: Conrad Manns, des Metzgers und burgers allhier seines Vettern, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Barbara gebohrne Remußin Weÿl. Johann Adam Fuchßen, des geweßenen Metzgers und burgers wie auch beÿ E. E. Zunfft Zur Blum Haupt kandten hinterlaßene Wittib, beÿständlich H. Johann Daniel Vix des Kornwerffers und burgers allhier
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 2.ten Septembris Anno 1763. [unterzeichnet] Johann Conrad Mann als hochzeiter, margaretha barbara fuchßin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 433-v, n° 1534)
Im Jahr 1763 Mittwochs den 21. Septembris eins nach vorhergegangener ordentlichen proclamation (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Conrad Mann der leedige Meister Von hier, weÿland Johann Conrad Manns Metzgers und Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn und Frau Margaretha Barbara Remusin weÿl. Johann Adam Fuchßen geweßenen Metzgers und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Conrad Mann als hochtzeiter, margaretha barbara fuchin als hochzeiterin (i 439)

Marguerite Barbe Remus meurt en 1785 dans sa maison rue du Sanglier en délaissant un fils issu de son premier mariage. La masse propre au veuf s’élève à 70 livres, celle des héritiers à 181 livres, l’actif de la communauté à 2 064 livres, le passif à 1 713 livres
1785 (29.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 906) n° 288
Inventarium über Weiland Fraun Margarethæ Barbaræ gebohrner Römußin, Herrn. Johann Conrad Manns, des Bradwurstmachers und burgers dahier in Straßburg geweßener Ehefrau, nunmehr seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1785 – nach ihrem den 21.ten Januarii dießes 1785.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft ane Zu End gemeldtem dato auf Requisition H. Johann Michael Lobsteins, des auch Braswurstmachers und burgers dahier der Defunctæ mit längst Weil. H. Johann Michael Lobstein, dem geweßenen Musico und burgern allhier in erster Ehe ehelich erzeugten Sohns und ab intestato nach Tod verlaßenen einigen Erbens fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 28.te, Februarii 1785.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Hauergäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung folgender maaßen sich befunden als
Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine Behausung, bestehend in vorder: und Hinterhauß, 2.en Höffen, Bronnen und Hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Hauergäßlein (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, In gefolg des über beeder nun zertrennter Eheleuth durch Weiland HN Georg Friderich Nenter Notarium publicum juratum et Practicum den 2.ten 9.bris 1762 errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers Guth betreffend, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (63, Abgang 1, Restirt) 62, Summa summarum 88 lb – Schulden 18 lb, des wittibers ohnverändertes Guths rest 70 lb
Des Erben Vermögen betreffend, Sa. Hausraths 62, Sa. Silbers 3, Sa. Golds 1, Sa. Schulden 18, Sa. Ergäntzung (210, Abgang 88, Restirt) 121, Summa summarum 206 lb – Schulden 25 lb, Des erben ohnverändert Guths 181 lb
Das Theilbare Guth anlangend, Sa. Hausraths 85, Sa. Silbers 11 Sa. Golds 2, Sa. Baarschafft 90, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 1500, Sa. Schulden 375, Summa summarum 2064 lb – Schulden 1713 lb, Compensando 350 lb – Stallsumma 602 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (300 livres) sur un total de 1 200 florins. L’amende est réduite de moitié suite à une supplique.
1785, Livres de la Taille (VII 1181)
Blum N° 465. – Weÿland Fr. Margarethä Barbarä gebohrner Remußin, Johann Conrad Mann, des Bratwürstmachers und Burgers allhier gewesener Ehefr. Verlaßenschaft invent. H. Nots Lederlin.
Concl. fin: Invent. ist fol: 124., 603 lb 1 ß 11 d, die machen 1200 fl. verstallte 600 fl. also Zuwenig 600. fl.
Wovon Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 1 lb 16 ß d, 10 lb 16 ß
und Vier Jahr in simplo à 18 ß, 3. lb 12 ß
Extr. kein Stallgeld
Gebott ,2 ß
Abhandlung, 1 lb 6 d, – Summa 15 lb 10 ß 6 d
Auf fürgebrachte wichtige motiven ist ane dem gantzen Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden, so abzuziehen mit 7 lb 4 ß
Verbleibt also 8 lb 6 ß 6 d
dt. 23.ten Martii 1785.

Les créanciers ont cédé la maison à la veuve qui l’expose aux enchères. Comme personne ne se présente, la mise de 900 florins est abaissée à 800 florins. Le boucher Jean Martin Jungling en offre 890 florins (445 livres)

1760 (23.9.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 107 (2° série)
Anno 1760 den 23. Septembris wurde auf Ansuchen Fr. Margarethä Barbarä Fuchßin gebohrner Remeßin Weÿl. Johann Adam Fuchßen, des geweßenen Metzgers und beÿ E. E. zunfft zur Blum haubtkannden, wie auch burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib,
der Ihro Vermög zwischen deroselben und Ihres geweßenen Ehemanns Creditoribus den 29. Aug. h: a: vor mir Notario errichteten Vergleichs cedirter und überlaßener auch in Ihres geweßenen Mariti Verlassenschafft gehörige behaußung, gelegen allhier zu Straßburg ane dem Thomansloch, in dem so genanndten Roßengäßlein, einseit neben eben einem der ottonischen Stifftung gehörigem hauß, anderseit neben Weÿl. Johannes Schmidten des geweßenen Schneiders und burgers allhier hinterlaßenen Erben, modo Weÿl. S.T. H. Doctoris Flachen hinterlaßenener Fr. Wittib hinten auff den sogenanndten Rooßen Garten stoßend, mit allen deren Weithen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, auch waß Nied und Nagel Vest, nachdeme dieselbe Zu Vor Zum Verkauff ordentlichen affigirt und außgeruffen worden unter obgemeltem Dato Nachmittags um Zweÿ Uhr in der Gest behaußung Zum hohensteeg (…) Vor und umb die Summam der 900 Gulden an der als letzt und meistbietenden (…) ausgebotten
Dieweilen aber niemand darauff einige Misse als ist solche behaußung Zur anderwärtigen Versteigerung außgesetzt worden
als wurde solche mit genehmhaltung der Verkäuferin und Ihre assistenten die selbe frischer diengen angeschlagen Vor 800 gulden
(…) 890 fl. hat sich Johann Martin Jüngling, der Metzger und burger allhier als der als letzt und meistbietender (…) unterschrieben

Vente correspondante à la Chambre des contrats moyennant 445 livres

1760 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 304-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Remußin weÿl. Johann Adam Fuchß des metzgers wittib beÿständlich H Lt. Johann Daniel Busch des Cantzleÿ substituti
in gegensein Johann Martin Jüngling des metzgers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomanloch, einseit neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. Johannes Schmidt des schneider erben, hinten auff den Roßengarten – als ein von ihres Ehemanns creditoren entschlagenen guth – um 250 lb verhafftet, geschehen um 195 pfund

Martin Jungling hypothèque le même jour la maison au profit de Jean Valentin Schneegans et de Jacques Hector Gombault

1760 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 634 n° 308
Martin Jüngling des metzgers
H. Johann Valentin Schneegans E. E. großen Raths beÿsitzers und H Jacob Hector Gombault des Kaufhaus beamten – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten ane dem Thomanloch, einseit neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. Johannes Schmidt des schneider erben, hinten auff den Roßengarten
ferner einen metzig banck und der kleinen metzig, einseit neben Lucas Schaaff käuffler, anderseit neben den Zendlerischen Erben, hinten auff den Rindshäutergraben

Originaire de Gebersheim en Wurtemberg près de Leonberg, Martin Jungling se fiance avec Marguerite Salomé Harr, fille de boulanger, sous réserve que son père approuve le mariage. Or Jean Michel Jüngling, prévôt du lieu, estime que le mariage n’est pas assez avantageux pour son fils lors de sa venue à Strasbourg.
1758, Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 43 (2° série)
persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare H. Johann Michael Jüngling, der Schultheiß und burger Zu Gebersheim, anzeigende, wie daß Sein Sohn Georg Martin Jüngling dermahliger Metzger und burger allhier, Vor ohngefähr Zweÿ Monathen sich mit Margaretha Salome Harrin, Str. Johann Georg Harr, des Haußfeurers und burgers allhier ehelich zeielter Tochter, jedoch mit dießer Condition, daß falls comparirender Vatter in sein Sohns Versprechen consentiren und Vor genehmhalten wird, ehelichen Versprochen (…) dieweilen Er Comparent aber beÿ seiner allhießigen Ankunfft gefunden, daß sein Sohn gethanes Versprechen Vor denselben ncht Favorable auch Künfftiger Zeit nicht Zum besten Vor denselben außfallen möchte, als hat Er sich sogleich wegen seines Sohns beschehenes bedingliches Versprechen opponirt

Georges Martin Jungling épouse en 1759 Marie Cléophée Zentler, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1759 (4. jenner), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 11
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Georg Martin Jüngling, dem ledigen Mezger und burger allhier, des Ehrengeachten Johann Michael Jünglings, burgers und Schultheißen Zu Gebersheim, hochfürstl. Würtenbergischer Herrschafft, mit deßen Ehegattin Anna Magdalena gebohrner Kohlerin ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigam an einem,
so dann der Ehren: und tugendbegabten Jungfrau Maria Cleophe Zentlerin, weil. des Ehren; und vorachtbaren herrn Gerhard Zentlers gewesenen Metzgers und burgers dahier mit nun auch weiland der Viel Ehren: und tugendgezierten Frau Susanna Maria gebohrner Kammin ehelich erziehlten Tochter als hochzeiterin, am andern Theil
So beschehen in Löblicher Stadt Straßburg auf Donnerstag den 4. Jenner im Jahr des Herrn 1759 [unterzeichnet] Georg Martin Jüngling als hochzeiter, Maria Cleophe Zelderin als hochzerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 152, n° 8)
1759. Mittwoch d. 28. febr. wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai ehelich eingesegnet Georg Martin Jüngling, Metzger v. burger allher, Hrn Johann Michael Jüngling Schultheiß in Gebersheim Würtemb. h. Ehl. sohn, v. Jfr. Maria Cleophe Zentlerin, Hn Gerhard Zentlers gew. Metzgers v. burgers allhie ehelich hinterlaßene Tochter [unterzeichnet] Georg Martin Jüngling als hochzeitter, Maria Clephe Zendlerin Als hochzerin (i154)

Les contrôleurs de la Mauresse constatent que Martin Jungling vend sur son étal du lard fumé que seuls les tributaires de la Mauresse ont le droit de vendre. Martin Jungling répond que l’aubergiste à la Maison rouge le lui a commandé et que son employé en a remis une partie à des soldats en son absence. Le Conseil de tribu lui inflige une amende.
1763 (23.6.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 323-v) Donnerstags den 23.ten Junÿ Anno 1763 – Frantz Jacob Wengler und Johann Gerhard Wagner die beede Fastenspeiß: und gesaltze: Waar händler Rüger, klagen wieder Martin Jüngling, den schweinen Fleisch Metzger und burger allhier, daß derselbe den 15.t Hujus an seinem Banck unter der Kleinen Metzig Zweÿ Pfund geräuchter Speck an zweÿ Soldaten vom Regiment Elsaß verkauft habe, welchen Sie Rügere Zur Überzeugung Ferner Soldaten gegen Erstattung des dafür ausgelegten Gelds abgenommen und auf die Zunft Stub geliefert hätten, bitten den beklagten wegen des übertrettenen Articuls abzustrafen und in die Unkosten zu condemniren.
Beklagter zugegen ist der Anklag geständig, sagte aber zu seiner Verantwortung es hätte ihme der Würth Zum rothen hauß alher etliche pfund Speck bestellet und es seÿen die Soldaten in sein des beklagten Abwesenheit an seinen Banck gekommen und von seinem Knecht begehret er solte ihnen von dem gerauchten Speck den der Würth Zum rothen haus bestellet Zweÿ pfund geben, welches der Knecht auch ohne sein vorwißen und ohne einige üble Folgerung Zu besorgen gethan, bittet dahero Ihne beklagten vor angestellter Klag zu absolviren.
Erkandt seÿe der Beklagte in Conformitæt der, von gnädigen Herren der fünffzehen darüber ertheilten Erkandnus in zehen pfund pfenning Straf und in die Unkosten bestehend in Vier Schilling Protocoll: und Gebott Geld.

Georges Martin Jungling demande aux Quinze un certificat d’après lequel les sujets du Wurtemberg ont le droit de s’établir à Strasbourg
1774, Protocole des Quinze (2 R 185)
(f° 551) Sambstags den 20. Augusti 1774. – Wilhelm nôe Georg Martin Jüngling des hiesigen burgers und Metzgers producirt unterthäniges Memoriale und bitten puncto attestati wegen freÿzügigkeit mit denen Würtenbergischen landen. Erkandt, Wird dem Imploranten mit gebetttenem attestato nach ordnung willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont acquise depuis leur mariage. Ceux du mari s’élèvent à 1 463 livres, ceux de la femme à 132 livres.

1775 (22.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 597) n° 238
Inventarium über Herrn Georg Martin Jüngling, des Metzgers und Fraun Maria Cleophe gebohrner Zentlerin beder Eheleut und burger alhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachtes Vermögen, aufgerichtet in Anno 1775. – in ihrem bereits den 28. Februarii Anno 1759 mit einander angetrettenen Ehestand gebracht und Zufolg des Vierten Artickels ihrer den 4. Januarii gedachten Jahrs vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in fernerm beseÿn H. Joh: Philipp Haan, des ebenmäßig hiesigen burgers und Metzgers, als von der Ehefrau hierzu erbetenen beistands, in diesortiger in dem so genannten Rosengarten gelegener, während dieser Ehe erkaufter behausung auf dienstag den 22. Augstmonat nachmittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1775.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns sowol in die Ehe gebrachte, als auch während derselben von seinen Eltern empfangen Guts, Sa. haußrats 97, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 1640, Sa. Pfenningzinse 1122, Summa summarum 2880 fl – Dazugelegt die demselben von nachgemelten Haussteuren gebührigen halben theil derer 55, des Ehemanns gut 2936 fl.
Diesemnach wird der Von der Frau in die Ehe gebrachtem Vermögen hier nur die wenigen Mobilien verzeichnet, Sa. Slibers 34, Sa. goldene Ringe 42, Summa summarum 76 fl. – Die ihr von nachberürten Haussteuren gebürige helfte dazugerechnet mit 55 fl, Der Ehefrau Vermögens wenigster Theil 132 fl.

Georges Martin Jüngling meurt en 1780 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre à la veuve est de 387 livres. L’actif de la communauté et du défunt s’élève à 1 539 livres, le passif à 1 992 livres.

1780 (26.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 601) n° 360
Inventarium über Weiland Georg Martin Jüngling, des gewesenen Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschaft, aufgerichtet anno 1780. – nach seinem den dritten Hornung dieses Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft sowol auf Ansuchen der hinterbliebenen Tugendsamen Wittwe Fraun Maria Cleophe geborner Zentlerin, beiständlich H. Joh. Philipp Haan, des Metzgers und burgers alhier, als auch des Verstorbenen mit derselben ehelich erzeugten und ohntestirt zu Erben hinterlaßenen einzigen Sohns Johannes, Metzger-Lehrjungs, geordneten und geschworenen Vogts H. Joh. Jacob Eichler, des ebenmäßigen Metzgers und burgers alhier, mit Beistand H.. Not. Johannes Lederlin (…) So beschehen und angefangen in Straßburg in hernach inventirter in dem Thomas-Loch gelegener Sterb behausung auf Mittwoch den 26. Aprill vormittag in dem Jahr 1780.

Abschrifft der den 4. Januarii A° 1759 vor mir Notarius aufgerichteten Eheberedung
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschaft an sich selbst. Der hinterbliebenen Wittwe unverändertes Gut, Sa. Hausraths 4, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ringe13, Eigentümlicher Anteil an einem Metzig banck
Nämlich ein fünffter Theil vor unverthielt ane einem Metzgerbanck mit deßen Begriffen, Weithen, Zugehörd. u. Gerechtigkeiten gelegen unter der hies. kleinen Metzig (…)
Schuld 37, Ergäntzung (418, Abzug 205) 112, Summa summarum 387 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen, weil keine Errungenschaft zu hoffen, unter dem Titel, so des beneficial-Erben unverändert und teilbar verzeichnet, Sa. hausraths 253, Sa. Fässe u. Weins 44, Sa. Chaise, Sättel u. Zäum 27, Sa. Silbers 24, Sa. baarschafft 37, Sa. Pferds 10
Eigenthum ane einer Behausung. (3. C N° 254) Näml. 1. Beh. Hofstatt u. Höfl. m. deren mit Gebäud, Begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigk. in hies. Stadt in dem Thomasloch an dem Rosengäßl: ein Seit neben vorhin der Ottoischen Stifftung u. jetzo Lorentz Detterer Metzger Zunftbittel gehörigen Haus, 2. s. neben Jacob Specht, dem Wollspinner, hinten auf Jgfr. Margareta Theukauffin stoßend, so auser denen darauf haftend. u. hernach mit Passiv-Cap. frei u. eigen, sofort durch vorgenannte Hh. Werkm. in deren Abschatzung Zedel gewürdiget word. um 450 lb. Wie dieses Haus von weil. Joh. Adam Fuchs des Metzgers u. b. alh. Wb. Marg. Barb. geb. Remuß erkauft word. weiset i. perg. teutsch unter H. Dinckel des cancellariæ contractuum Substituti Untersch. ausgefert. u. m. hies. Kanzlei aufgedr. Contractuum Ins. vers. Kbr. v. 7. 8.br 1760. Dabei 3. dgl. Kbr. m. bes. C St. ang. Ins. verw. datirt d. 21. Januarii 1695, 16. Sept. 1728. u. 15. April 1734.
Sa. Eigentum an Metzgerbäncken 477, Sa. guter Activschulden 214, Summa summarum 1539 lb – Schulden 1992 lb, Verlust 453 lb
Ungewiß, zweiffelhafft und verlohrene Schulden in des benef. 1374 lb
des Sohns Patengeld d. 29. mart. 1765 geboren
Eigenthum an Metzgerbäncker. Nämlich 4/5 theil von dem hievornen fol. – ausführlich beschrieb: Metzig banck, 280, Hierüb. C.St Kbr. vom 18. apr. 1760. An diesem Metzig banck hat der Wb. vogenannte sel. Mutter von ihrer Mutter ¼ ererbt die übrige ¾ ab. von ihrer geschwistern lt Kbr. C.C.St. de dato 12. nov. 1708 erkauft
It. 1 Metzigbanck welcher 6 schu 3 zoll lang und 12 schu 6 zoll tief ist oder die ½ eines Gadleins m. deß. zugehörden, rechten und gerechtigkeit gelegen ohnweit dem bronn alh. unter der kleinen Metzig zwischen Johann Georg Magnus dem ältern metzger und Theobald Roser dem frantzösischen bäcker hi. Rindshäutergraben : 13 ß 9 hiesigen Stadt Pfenning Thurn, H Werkm. aestimirt worden 223. Obig. bodz. zu dopp. gerechnet davon abgezogen mit 27 lt, restiren 197 lt, ; C.C.St. Kbr. de dato 6. feb. 1769 von Fr. Sabina Elis. geb. Schläber deren ihres verschuldeten Ehem. Johann Jb. Kamm des hies. Metzgers Maß zufolg E.E. Großen Rath d. 16. mart. 1768 ertheiler Erkanntnus auf Reichung ihrer richtiger Forderung entschlagen war erkauft Ferner 2 Kbr. C.C.St. v. 3. jan. 1737 und 1765 darüber besagen
(f° 12) Ergäntzung der Wittwe manglenden unv: Guts. anch Anleitung des d. 22. Aug. A° 1775 durch mich Notarium auffgerichteten Inventariums fehlet von der heutigen Wittwe ihren d. 28. Fabr. A° 1758 in die Ehe gebrachten Gut
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag d. 4. Jenner 1759. Saltzmann, Notarius
(f° 19) Ausweisung der Wittwe. (…) So dann da die des beneficial erben unveränderte und in die teilbare Verl. gehörigen, vor den wolverordneten Kk. vertragsh. jüngsthin durch die Wb an sich ersteigten, d. 24. Martii daraufhin von E. E. grosen Raht bestättigten, und d. 3. dieses Monats in hiesiger C.C.St. verschriebenen vier fünfte Theile an dem in hiesigen kleinen Metzig zwischen weil. Johannes Geÿger Wittwe und Joh. Heinrich Magnus beden Metzgern, gelegenen Metzgerbanck, welche an 1110 fl ausmachen, 888 fl.
– Abschatzung vom 8.ten Maÿ 1780. Auf begeren Weÿland Herr Martin jüngling dem gewesenen Metzger ist Eine behausung alhie in der statt strasburg im thomenloch im Roßengarten gelegen, Ein seÿts neben Georg Specht dem wollspinner anderer seÿts neben H. Detterer dem Metzger und hinten Dirrkeuffin stoßend gelegen, solche behausung bestehet in zweÿ stuben zweÿ Kuchen und Etliche Kammern, ferner befindet sich Eine stallung darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und hoff, Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber Kaltner Wmstr

Marie Cléophée Zentler demande à être exemptée d’une partie des droits de mutation dus pour l’étal de boucher dont elle a racheté des parts. Le notaire Saltzmann présente des pièces à l’appui. Les Quinze rejettent la demande d’autant qu’elle aurait des conséquences préjudiciables
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 168) Sambstags den 7.ten Aprilis 1781. – Osterrieth nomine weÿland Georg Martin Jüngling gewesten burgers und metzgers Hinterlaßener Wittib Mariä Cleophe gebohrner Zendler, producirt unterthäniges memoriale und bitten puncto pfundzolls bitt unterthänig wie darinn. Erkandt, Obern Pfund Zoll Hh

(p. 231) Sambstags den 19.ten May 1781. – Obere Pfund Zoll Hh lassen durch H. Secretarium Widt referiren, es habe weÿland Georg Martin Jüngling des geweßenen hiesigen burgers und metzgers Wittib Maria Cleophe Zendler den 7.ten Aprilis jüngst per memoriale gebetten MGhh H. Contractuum actuarium dahin anzuweißen ihro mehr nicht dann den Pfundzolls von derjenigen Summe welche sie nach gepflogener abrechnung in ihres verstorbenen ehemanns maß wird ein zu schießen haben abzunehmen.
Beÿ deßfalls besessener Deputation hat H. Notarius Saltzmann nomine der Implorantin sich wie in memoriali auf den 4.ten §. um der Erläuterten Inventir schreiber und pfundzoll ordnung bezogen sofort seine conclusiones widerholet.
Nachdeme die H. Deputirte H. Actuarium Hammerer hinüber gehöret, hiebeÿ aber sowohl aus dessen mündlichen bericht, als der ihnen vorgewießenem Contract verschreibung wahrgenommen, daß die Implorantin das quæstionirte immobile durch eine auf ansuchen des Creditorum massæ syndici vorgenommener Versteigerung freÿ willig als als letzt und meistbietende an sich gebracht, mithin in solchem fall einem gnaden Frembden steigerer gleich zu achten der von der Implorantin angezogene §.4.is von einem fall redet wann eine wittib aus ihres ehemanns verlaßenschafft Zwar völlig ausgewießen unter denen Ihro desfalls angewießenen posten aber ihro ein immobile so sich nicht leicht theilen läßt und die schuldige ergäntzung über steigt gegen guth thuung des mehren werths überlaßen wird, als haben die H. Deputirte nicht ein sehen können wie die Implorantin da sie die quæstionirte Fünff vierte theil des in ihres ehemanns massam gehörigen metzig bancks freÿwillig an sich erstegert, einiger ansprach auf die in allegirtem §° vergrifene beneficien machen können, und da alle erweiterung dergleichen Rechts guthhaten gemeiniglich von nachtheiligen folgen und als haben die H. Deputirte der meinung seÿn wollen, daß die Implorantin mit ihren begehren ab und ane die bezahlung des völligen pfund zolls der ane sich ersteigten vier fünffte theil zu verweißen seÿe. Erkannt, bedacht Confirmirt.

Marie Cléophée Zentler meurt en 1785 dans une maison Grand rue qu’elle loue de la veuve Ensfelder. L’actif de la succession s’élève à 377 livres, le passif à 336 livres
1785 (19.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 607) n° 511
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Cleophe Jünglingin geb. Zentlerin, des Weiland Georg Martin Jüngling, gewesenen Metzgers und burgers alhier Zu Straßburgn Verstorbener Wittwe Verl. aufgerichtet A° 1785. – nach ihrem den 15. dieses laufenden Monats und Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied, Zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen H. Joh. Philipp Haan, des ebenmäsigen Metzgers und burgers alhier, als geordneten und geschworenen Vogts der Verstorbenen mit solchem ihrem auch entseelten Ehemann erzielten einzigen Sohns und untestirt hinterlassenen Erben Johannes, des Soldaten unter dem dermalen zu Neu-Brisach in Besatzung liegend. französischen Fusgänger-Regiments Bouillon, welcher den letzverfloßenen 29.ten März das 21.te Jahr seines alters angetretten hat (…) – So geschehen in Straßburg in der verwittweten Frau Ensfelderin geb. Weberin an der mittleren langen Strasse gelegener eigentümlicher diesorts Lehnungs Weise bewohnender becken behausung auf Donnerstag den 19. Maj nachmittag in dem Jahr 1786.

(f° 3-v) Eigentum ane einem Metzigbanck. (11 Role N° 50, 20° 9 lb 12) Nämlich I Metzigbanck m. dess. begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigk. gelegen unter der hies: kleinen Metzig (…)
Series rubrorum. Sa. Hausraths 26 lb, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Baarschaft 25 lb, Sa. Eigentums ane I. Metzigb. 225 lb, Sa. der Schuld. 100 lb, Summa summarum 377 lb – Schulden 336 lb, Nach deren abzug 50 lb – Stall summ 50 lb

Les créanciers de Georges Martin Jüngling font vendre la maison au plus offrant. Les acquéreurs sont le boucher Léonard Seiderer et sa femme Susanne Marie Braun moyennant 520 livres

1780 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 373-v
H. Johannes Lederlin Notarius publicus ac practicus, weÿl. Georg Martin Jüngling des metzgers massæ creditorum syndicus, weiters derselbe innahmen deßen hinterbliebenen wittib Maria Cleophe geb. Zentlerin und dann nahmens Johann Jacob Eichler des metzgers als geordneten und geschworenen vogt deßen minorennen sohns nahmens Johannes als beneficial erben
in gegensein Leonhard Seiderer des metzgers und Susannæ Mariæ geb. Braunin unter assistentz David Heywang des metzgers und Johann Georg Jost des hohldrehers, als letzt und meistbietenden
eine in ermelter Verlassenschaft gehörige behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomas loch am Rooßengäßlein, einseit neben Daniel Detterer dem hauptkandten E. E. Zunfft Zur blum, anderseit neben Mr Specht dem wollspinner, hinten auff den Rooßengarten – um 250 fl. verhafftet, geschehen um 1040 fl., worunter die capital summen begriffen

Fils de boucher, Jean Leonhard Seiderer épouse en 1774 Susanne Marie Braun, fille d’un cordonnier de Barr : contrat de mariage, célébration
1774 (4.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 1005
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Leonhard Seider lediger Metzger u. burger alhier, weÿland Meister Johann Adolph Seÿder geweßenen Metzgers mit auch weiland Frau Anna Maria geb. Steinbachin nun beeder selig ehelich erzeugter Sohn
Sodann die Ehren und tugendsame Jungfrau Susanna Maria Braunin Mr Johannes Braun des Schuhmachers und Burgers zu Barr mit Frn. Anna Maria geb. Jüngerin ehelich erzeugte Tochter – Actum Straßburg Montags den 4.sten Julÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johann Leonhardt Seÿder als hochzeiter, Susanna Maria braunen als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v, n° 18)
Im Jahr 1774 seind (den) 19. Julii copulirt worden Johann Leonhardt Seÿter lediger Metzger weil. Johann Adolph Seÿters gewesenen Metzgers und burgers alhie und weil. Fr. Annä Mariä gebohrner Steinbachin hinterlassener ehelicher Sohn und Jgfr. Susanna Maria Johannes Braun Schuhmachers und burgers in Barr und Fr. Annä Mariä gebohrner Jüngerin hinderlaßene eheliche tochter, [unterzeichnet] Johann Leonhardt Seÿder als hochzeiter, Susanna Maria braunen als hochzeitrin (i 181)

Susanne Marie Braun devient bourgeoise un mois après son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 110-v
Susanna Maria Braunin von Barr geb. verheurathet an Johann Leonhard Seÿter dem Metzger und burger allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens wegen gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft zur blum, prom. den eod. [17. aug. 1774]

Jean Leonard Seyder et Susanne Marie Braun font dresser un état de leur fortune

1805 (20 therm. 13), Strasbourg 7 (21), Not. Stoeber n° 2058, 6667
Inventaire de la masse active et passive de Jean Leonard Seyder boucher et Susanne Marie Braun par sentence du Tribunal le 8 thermidor
dans la maison sise rue du Thomas au jardin des roses N° 10 faisant partie de la présente masse
propres de la femme, meubles 110 fr, dettes actives 300 fr, total 410 fr
le mari, meubles 112 fr
Immeubles, Une maison avec cour écurie et appartenances située en cette ville rue Thomas au Jardin des Roses N° 10 d’un côté le Sr Specht d’autre le Sr detterer boucher aboutissant sur le Sr Baumer – acquise à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1780, estimée 2080 francs – existent trois anciens titres d’actes passés à la Chambre des Contrats en date des 21 janvier 1695, 16 septembre 1728 et 15 avril 1734
total de la masse active 2192 fr, passif 13.776 fr, déficit 11.583 fr, dt douteuses 49.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 74 du 22 therm. 13

Jean Leonard Seyder qui s’est établi à Eckbolsheim vend la maison 3960 francs à Ephraïm Weil ci-devant appelé Freyem Weil

1809 (5.12.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5948
Jean Leonard Seyder boucher ci devant à Strasbourg demeurant actuellement à Eckbolsheim
à Ephraim Weil ci devant appelé Freyem Weil
une maison, cour avec tous ses Bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances située en cette ville au cul de sac de St Thomas rue jardin des roses n° 10, d’un côté Richard Specht, d’autre Laurent Detterer, derrière la propriété du Sr Baumer – acquis à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1780, quoique acquis pendant le mariage avec Marie née Braun, il peut seul et valablement disposer attendu que suivant jugement du tribunal civil de première instance le 9 fructidor 13 la séparation de biens a été prononcée entre lui et la défunte – moyennant 3960 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 153-v du 7.12.

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 641 s’est présenté Ephraïm Weil, fabricant de Maroquin domicilié en cette ville Ruë du Jeu des Enfants N° 61 lequel nous a déclaré conserver le nom de Weil pour nom de famille et celui d’Ephraïm pour prénom, le 12 octobre 1808.
n° 642 s’est présentée Madeleine Raphaël Wittersheim Epouse d’Ephraïm Weil, fabricant de Maroquin domiciliée en cette ville Ruë du Jeu des Enfants N° 61 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Wittersheim pour nom de famille et celui de Madeleine pour prénom, le 12 octobre 1808.
(enfants n° 643-651)

Le registre de population des années 1820 porte qu’Ephraïm Weil est né en 1767 à Wintzenheim et sa femme Madeleine Wittersheim à Wittersheim en 1767
600 MW 51 (p. 243) Rue des Fribourgeois N° 4 (i 35)
Weil, Ephraim, 1767, Fabricant – Wintzenheim (auparavant) grande rue 156, – E. juillet 1822, décédé le 4 juin 1824
id. née Wittersheim, Madeleine, 1767, Ep. – Wittersheim – dél. v. m. aux grains 17
id. Samuel III, Négt. – Strasbourg – dél, même rue 3
id. Léopold, V – id. – dél. v. m. aux grains 17
id. Jacques XI – id. – dél. id.
id. Simon, XIII – id. – dél. id.
id. Sigismund, 1806 – id. – dél. id.
id. Jeannette, VII – id. – dél. id.
id. Henriette 1808 – id. – dél. id.

Ephraïm Weil meurt en 1824 d’apoplexie en délaissant neuf enfants
1824 (24.6.), Strasbourg 1 (44), Me Rencker n° 3272
Inventaire de la succession d’Ephraim Weill, marchand décédé le 5 juin dernier – à la requête de 1. Madeleine Wittersheim la veuve, mère et tutrice légale de Simon, Sigismond, Henriette, 2. Samuel Weill, commerçant tant en son nom et et tuteur de Benoit et Henriette Weill enfants mineurs de son frère Isaac, commerçant décédé à Krautergersheim procréés avec Gaton Weil épouse actuelle de Lazare Neftali Cerf, commerçant à Krautergersheim, 3. Lazare Cerf, commerçant à Strasbourg père et tuteur légal desdits enfants mineurs d’Isaac Weill, 4. Léopold Weill, commerçant, 5. Jacques Weill, commerçant, 6. Théodore Aron Hirtz, propriétaire à Wintzenheim arrondissement de Colmar au nom de son épouse Anne Weill, 7. Jules Weill, commissionnaire à Strasbourg subrogé tuteur des enfants mineurs Benoit, Minette par représentation de leur père Jean Weill demeurant à Krautergersheim

dans la maison du Sr Meckert place d’Armes n° 42
marchandises 26 192 fr, mobilier, meubles au comptoir
dans la maison rue des Fribourgeois n° 4, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, dans la salle à manger, dans la chambre à côté, dans la chambre à coucher à côté de la précédente, dans une pièce ayant vue dans la cour et dans la rue du Vieux Seigle, dans la chambre à côté ayant vue dans la rue des Fribourgeois et dans la reu du Vieux Seigle, dans une chambre aux mansardes sur le bâtiment de derrière et dans la chambre au linge sale 4033 fr, numéraire 736 fr, créances 56.325 fr, créances douteuses 6835 fr, ensemble 93.387 fr – immeubles à Griesheim, Truchtersheim, Krautergersheim, Obernai, Meistratzheim non estimés – passif 32.247 fr
vacation du 6.9. (acp 169 f° 167 du 11.9.)

Décès, Strasbourg (n° 904)
Déclaration de décès le 5 juin 1824. Ephraïm Weill âgé de 61 ans, né à Wintzenheim (Bas Rhin) Marchand de toile, Epoux de Madeleine Wittersheim domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 4 courant à 11 heures du soir dans la maison située N° 4 rue des Fribourgeois, fils de feu Matjieu Weill, Commerçant et de feue Judith Weil. (apoplexie) i 59

Le notaire François Antoine Lacombe acquiert la maison par adjudication au tribunal civil le 8 novembre 1811. Il la revend en 1815 au boucher Joël Weill et à sa femme Sophie Kræmer

1815 (14.9.), Strasbourg 3 (62), Not. Übersaal n° 6882
François Antoine Lacombe père notaire royal et Eléonore Cunégonde Langhans
à Joël Weill boucher et Sophie Kraemer
une maison avec cour, tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située en cette ville cul de sac de Thomas rue jardin des roses n° 10, dont les acquéreurs sont déjà en jouissance, d’un côté Richard Specht, d’autre N. Detterer, derrière la propriété de M. Pommer – la propriété est constatée par procès verbal d’adjudication au tribunal de première instance le 8 novembre 1811 et déclaration de command le 9 novembre – moyennant 4000 francs
enreg. f° 163 du 15.9.

Originaire d’Oberbronn mais en service depuis deux ans à Ingenheim, Lehmann Joël (Joël Weill) épouse en 1794 à Ingenheim Feyel Libermann (Sophie Kræmer)
Mariage, Ingenheim – Den 15.ten floral im Zweÿten Jahr der ein und untheilbaren fränckischen Republick ist vor mir (…) erschienen Lehmann Jöël, Jöël Lobs des burgers und Handelsjuden Zu Oberbronn, und Miriam gebohrner Lehmann beÿde Eheleuthe ehelich erzeugter lediger Sohn, seines Alters 28 Jahr laut scheins von der Municipalität von Oberbronn und der seit Zweÿen Jahren dahier in Ingenheim in diensten stehet, und feiel Libermännin weiland Libermann Levi gewesenen burgers und handels Juden dahier Zu Ingenheim hinterlassene und Zipper gebohrnen Beniaminin beÿder geweßten Eheleuthe ehelich erzeugte ledige tochter, ihres Alters 27 Jahr und Vier Monate laut Aussage und Geständnis der unterschriebenen Hochzeitsleute [unterzeichnet] Leman Joel, Hochzeiterin Nahmen (hébreu, i 7)

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 1265. (…) s’est présenté Lehmann Joël, Boucher, domicilié en cette ville Rue du Jeu des Enfant N° 29, lequel nous a déclaré prendre le nom de Weill pour nom de famille et celui de Joël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 4 novembre 1808 (signé) Lejman Joel, Joel weill (i 214)
n° 1266. (…) s’est présentée Foegelé Levy, épouse de Joël Weill, Boucher, qui se nommait antérieurement Lehmann Joël, domiciliée en cette ville Rue du Jeu des Enfant N° 29, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Kraemer pour nom de famille et celui de Sophie pour prénom, et a déclaré ne savoir signer (i 214)
Enfants n° 1267-1271

Registre de population
600 MW 118 (p 141) Rue du Jardin aux Roses N° 10
P. Weil, Joel, (surnom) Lehmann, 1763, Oberbronn, boucher (sortie) 24 9.b 1826 décédé
id. née Kraemer, Sophie, 1764, Ingenheim (sortie) 17 Xn 1831, Vx Mé aux Vins 64
Madeleine, 1798, Strasbourg (sortie) id.
Sephora, 1801, Strasbourg (sortie) 15 juin 1824 parti pour Paris
David, 1802, Strasbourg, garçon boucher (sortie) 14 7.bre 1824 parti pour Paris
Marie Anne, 1808, Strasbourg (sortie) 26 janvier 1827 parti pour Paris
Agathe, 1809, Strasbourg (sortie) 22 mai 1826 parti pour Paris, parti pour Francfort 29 juin
Josephe, 1810, Strasbourg (sortie) 17 Xbre 1832, Vx Mé aux Vins 64
Benjamin, 1812, Strasbourg (sortie) id.
Moyse, 1813, Strasbourg (sortie) id.

Le boucher Joël Weil meurt en 1827 dans sa maison rue du Jardin des Roses en délaissant huit enfants.

1827 (18.5.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9887
Inventaire de la succession de Joël Weil, boucher décédé le 24 novembre dernier – à la requête de Sophie Kraemer, la veuve mère et tutrice légale de ses cinq enfants nommés Marie, Agathe, Joseph, Benjamin, Moise – en présence de Simon Metzger, boucher, subrogé tuteur, héritiers bénéficiaires, pour un cinquième attendu que leurs autres frères et sœurs Madeleine Weil, célibataire majeure, Zéphora Weil majeure à Marseille, David Weil boucher à Strasbourg ont renoncé à la succession par déclaration au greffe en date du 30 avril courant
mariés il y a environ 30 ans sans contrat de mariage

dans la maison mortuaire cul de sac St Thomas rue du Jardin des Roses n° 10
immeubles, une maison, petite cour, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg au cul de sac St Thomas rue du Jardin des roses n° 10, d’un côté Eude marchand de chandelles, d’autre le Sr Schleicker, derrière le Sr Pommer – acquis de François Antoine Lacombe, notaire, et Eléonore Cunégonde Langhans par acte reçu Me Übersaal le 14 septembre 1815 pour 2000 fr
un étal de boucher situé à Strasbourg aux Petites Boucheries n° 106 d’un côté le Sr Huck, d’autre la succession de Heinold, estimé 500 fr
mobilier 101 fr – total 2601 fr – passif 5860 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 11 du 25.5.

Décès, Strasbourg (n° 2040)
Déclaration de décès le 24 novembre 1826. Joël Weill âgé de 55 ans, né à Oberbronn (Bas Rhin) boucher époux de Sophie Kraemer domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 24 courant à quatre heures du matin dans la maison située N° 10 rue des Roses, fils de feu Isaac Weill, Marchand et de feue Marie N. (obst. du bas-ventre)

Sophie Kræmer loue la maison à son gendre maroquinier Joseph Levy

1830 (22.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 56 – ssp du 4 courant
Bail de 3 années à commencer le 6 courant – Sophie Kraemer veuve de Joël Weill, boucher
son gendre Joseph Levy, maroquinier
une maison n° 10 rue des Jardins en cette ville – moyennant un loyer annuel de 200 francs

La vente de 1815 est résolue faute de paiement par jugement rendu au tribunal civil le 18 mars 1833 au profit d’Antoine François Thomas Lacombe, fils du précédent propriétaire, qui la revend deux mois plus tard 2 200 francs à Jean Jacques Schleicher

1833 (6.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4395
Antoine François Thomas Lacombe, notaire à la résidence de Strasbourg
à Jean Jacques Schleicher, propriétaire
une maison sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté le Sr Eude fabricant de chandelles, d’autre le Sr Schleicher acquéreur, derrière le Sr Schreiner maçon – au vendeur par jugement du tribunal civil rendu le 18 mars 1833 portant résolution de vente faite à Joël Weill, boucher, et Sophie Kraemer par feu François Antoine Lacombe père, notaire à Strasbourg, par acte reçu Me Ubersaal le 14 septembre 1815, le vendeur étant aux droits de la succession de son père et des enfants de François Sarger, cessionnaires intermédiaires contre les héritiers Joel Weill – moyennant 2200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 110 du 10.5.

Le marchand de cuirs Jean Jacques Schleicher et Dame Marie Elisabeth Geng vendent la maison 2000 francs au potier Jean Daniel Goerner et à sa femme Caroline Geng

1840 (24.12.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3793
Ont comparu M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs, et Dame Marie Elisabeth Geng, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
à M. Jean Daniel Goerner, potier de terre & De Caroline Geng, son épouse de lui dument autorisée les deux demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg
Une maison avec bâtiment latéral, cour, appartenances & dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté Mlle Brodbeck, de l’autre M. Eude fabricant de chandelles, & par derrière M Schreiner maçon. Cet immeuble est vendu tel qu’il se poursuit et se composant actuellement sans en rien exepter ni réserver, avec un fourneau carré en fonte & les volets qui s’yn trouvent, avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière et avec tous les droits & servitires actifs & passifs qui en dependent, à cet égard les vendeurs observent que par contrat de vente passé devant Me Tinchant notaire à Strasbourg le 26 novembre 1839 ils ont vendu à Mlle Marie Salomé Julie Brodbeck de Strasbourg une maison avec dépendances située cul de sac de St Thomas n° 22 entre autres à la condition suivante transcrite littéralement du dit contrat
« de souffir que les locataires de la maison sise rue du Jardin aux roses N° 10 viennent puiser, mais pendant le jour seulement, de l’eau à la pompe située en la maison faisant l’objet de ladite vente, ces locataires seront tenus d’entrer par la porte donnant dans la rue du jardin aux roses & l’entretien de cette pompe sera fait à frais communs par les propriétaires des deux maisons lesquelles sont contigues »
Cette maison appartient à M. Schleicher pour l’avoir acquise de M. Antoine François Thomas Lacombe, notaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. Cette maison est devenue la propriété de M. Lacombe par jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, dument enregistré, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par feu M. François Antoine Lacombe père notaire à Strasbourg devant Me Ubersaal notaire en ladite ville le 14 septembre 1815, ladite prononciation de résolution ayant été faite au profit dudit M. FrançoisAntoine Thomas Lacombe qui a justifié être aux droits de la succession de son père M. François Antoine Lacombe & des enfants du Sr François Sarger, cessionnaires intermédiaires contre les héritiers dudit Joel Weil & sa veuve Sophie Kraemer – pour la somme de 2000 francs
acp 284 (3 Q 29 999) f° 7 du 30.12.

Jean Daniel Gerner épouse Caroline Geng en 1837
1837 (29.12.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5811
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Daniel Gerner, garçon poelier fils de Jean Daniel Gerner, poelier, et de Marguerite Barbe Blind
Caroline Geng, majeure fille de Jean Daniel Geng, cordonnier, et de Barbe Heinrich
Enregistrement de Strasbourg, acp 255 F° 85-v du 2.1.

Jean Daniel Goerner et Caroline Geng hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Stotz

1841 (28.5.), Strasbourg 8 (63), Me Zeyssolff n° 731
Obligation – Ont comparu Le sieur Jean Daniel Goerner, potier de terre, et De Caroline Geng, son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (devoir)
a Mr Jean Jacques Stotz, propriétaire demeurant et domicilié en ladite ville, la somme principale de 1200 francs
hypothèque, Une maison avec bâtiment latéral, cour appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté Mlle Brodbeck, de l’autre M. Eude fabricant de chandelles, & par derrière M Schreiner maître maçon.
Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient en toute propriété pour en avoir fait l’acquisition aux termes d’un contrat passé devant Me Zimmer et son collègue Notaires en cette ville le 24 décembre dernier enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20. mars suivant volume 368. N° 17. Ils declarent en outre que ledit immeuble n’est grevé d’autre charges et hypothèques que du privilège de la somme de 2000 francs due à Mr Louis Chrétien Gonthier Schaefer docteur en médecine a Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant Me Hickel lors Notaire à Strasbourg le 2 mai 1834 (…)

Jean Daniel Goerner qui a fait plâtrer le pignon à l’arrière de sa maison déclare n’y avoir aucun droit de mitoyenneté

1841 (11.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 75-v, ssp du 10.6.1841
Déclaration. Je soussigné D. Gerner propriétaire de la Maison sise rue du Jardin des Roses N° 10 donnant par derrière sur le Maison des héritiers Schreiner ayant fait platrer dans une chambre de derrière du second étage le pignon en galanture appartenant aux héritiers Schreiner et qui separe nos propriétés declare par la présente que cette partie du pignon est la propriété des héritiers Schreiner et que je n’y ai aucun droit de mitoyenneté ni autre que la faculté de platrer ledit pignon m’a été accordée avec sa réserve de la part des héritiers Schreiner de la retirer pour la construction du dit pignon ou pour tout autre motig.
Fait à Strasbourg le 10 juin 1841.

Caroline Geng meurt en 1845 en délaissant deux filles.

1845 (20.9.br), Strasbourg 13 (61), Me Arbogast n° 2174
Inventaire de la succession délaissée par De Caroline Geng vivante épouse du Sr Jean Daniel Gerner poelier à Strasbourg et de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son mari
Cejourd’hui 20 novembre 1845 à neuf neures du matin dans la maison mortuaire sise à Strasbourg rue du Noyer n° 5. A la requête et en présence de M. Jean Daniel Gerner, poelier demeurant à Strasbourg agissant A. en son propre nom comme ayant été commun en biens avec la défunte D. Caroline Geng son épouse, B. comme usufruitier pour moitié de la fortune délaissée par cette dernière ainsi qu’il résulte 1) de son contrat de mariage passé devant Me Hickel ci devant notaire en cette ville le 29 décembre 1837, 2) d’un acte de donation passé devant Me Becker notaire en cette ville le 15 octobre denier, ces deux actes enregistrés, C. Et encore comme père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs nommés Caroline Gerner âgée de 14 ans, et Sophie Mathilde Gerner âgée de 2 ans, Lesdits deux enfant seuls habiles a se dire et porter héritières chacune pour moitié de leur défunte mère Dame Gerner décédée à Strasbourg le 23 octobre dernier
Et en présence de Mr Daniel Geng père cordonnier demeurant à Strasbourg en qualité de subrogé tuteur desdites mineures Gerner

Immeubles. M. Gœrner et sa défunte femme ot acquis pendant leur mariage de M. Jean Jacques Schleicher marchand de cuirs et De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg suivant acte passé devant M° Zimmer qui en a gardé la minute et son collègue notaires en ladite ville le 24 décembre 1840. enregistré, Une maison avec bâtiment latéral, cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du jardin des roses N° 10 d’un côté Melle Brodbeck de l’autre M Eude fabricant de chandelles et par derrière M. Schreiner, maître maçon
Relevé des titres de propriété et renseignements. 1. Contrat de mariage susrelaté (…), 2. L’expédition du contrat d’acquisition sus relaté (…)
clos après avoir été certifié véritable par le veuf et par Mlle Adèle Gerner, demoiselle de magasin et majeure d’age demeurant à Strasbourg, ci présente, comme ayant été en possession des marchandises se trouvant dans le magasin de la Rue des Petites Boucheries N° 33
acp 343 (3 Q 30 058) f° 54-v (déclaration du 16 avril 1846)
Il dépend de la dite succession un mobilier pour à la défunte évalué à 361 francs
Un mobilier de la communauté évalué à 382
Marchandises évaluées à 4807, argent comptant 60, créances 2769
Immeubles, Une maison sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses N° 10
Description du contrat de mariage et des titres et papiers
Passif montant à 13.670 francs

Caroline Geng lègue l’usufruit viager de la succession à son mari
1845 (14.10.), Me Becker
Donation par Caroline Geng épouse Jean Daniel Gerner poelier à Strasbourg au dit Sr Gerner son mari, ce acceptant, de l’usufruit viager de la succession en cas de survie, reductible en cas d’enfants
acp 341 (3 Q 30 056) f° 32 du 23.10. (décédée le 23. 8.bre 1845)

Jean Daniel Gerner se remarie avec Catherine Frédérique Eichborn
1846 (25.2.), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 6082
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poëles en fayence demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Jean Daniel Gerner et de Barbe Blind sa veuve demeurant en ladite ville & veuf avec deux enfants de Caroline Geng, d’une part
et Mlle Catherine Frédérique Eichborn, sans état, demeurant et domiciliée en ladite ville, fille légitime de feus Jean Eichborn & Marie Madeleine Helck, conjoints décédés tous deux à Strasbourg
Les apports du futur époux consistent en un mobilier, marchandises er créances s’élevant ensemble à 7858
Une Maison à Strasbourg rue du Jardin des Roses N° 10
Passif montant à 6960, Rapport dû aux enfants 3313
Les apports de la future épouse consistent en meubles, literie et créances le tout estimé à 15.000 francs
Donation réciproque de l’usufruit de la moitié des biens délaissés par le prémourant au survivant
acp 345 (3 Q 30 060) f° 60-v du 26.2.

1846 (11.2.), Me Arbogast
Rectification de l’inventaire de la succession de Caroline Geng épouse Jean Daniel Goerner poelier à Strasbourg, enregistré en ce bureau le 28 9.bre 1845 f° 54
A la requête dudit Goerner et autres héritiers qualifiés au dit inventaire.
L’actif de la communauté se compose en outre 1° d’une somme de 585 dont à déduire 69, reste 516 francs
le passif s’élève à 13.840, plus 490 francs pour frais de dernière maladie. Les reprises de la défunte sont de 2000, les remplois du veuf 900 (total) 17.290
acp 345 (3 Q 30 060) f° 16 du 12.1.

Jean Daniel Gerner devient seul propriétaire de la maison suite à l’adjudication ordonnée par jugement

1855 (27.6.), Strasbourg 13 (nouv. 79), Not. Flach (Jean Georges)
N° 2613 du 27 juin 1855. Cahier des charges – Enonciation du jugement ordonnant la vente. Suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 e ce mois, sur les poursuites I. de Mr Jean Daniel Gerner poêlier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom pour qu’en qualité de tuteur légal de son enfant mineur Sophie Mathilde Gerner issue de son mariage avec feu De Caroline Gang son épouse en premières noces, II. & De Caroline Gerner, épouse assistée de & autorisée du Sieur Georges Edouard Schweickardt tapissier avec lequel elle demeure en cette ville, Ledit Sr Schweickardt agissant en outre en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure. Le tribunal en homologuant la délibération du conseil de famille de ladite mineure tenu sous la présidence de Monsieur le juge de paix du canton Ouest de cette ville en date du 7 de ce mois a ordonné que devant Me Flach notaire soussigné il serait procédé à la vente par licitation d’une maison sise à Strasbourg & dépendant de la communauté de biens qui a exsité entre M. Gerner & son épouse défunte.
Désignation de l’immeuble. Une maison avec bâtiment latéral, cour appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté la propriété de Mlle Brodbeck, de l’autre celle du Sr Hahn & donnant par derrière sur celle des veuve & héritiers Schreiner.
Etablissement de la propriété. La maison ci dessus désignée a été acquise durant la communauté qui a existe entre M. Gerner & son épouse défunte de M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg suivant acte passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 décembre 1840 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 mars 1841 volume 368 N° 17. Les époux Schleicher sont eux-mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Antoine François Thomas Lacombe, alors notaire à Strasbourg suivant acte passé devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. La dite maison appartenait en toute propriété à M. Lacombe par le jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe père, alors notaire à Strasbourg, devant Me Uebersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
acp 441 (3 Q 30 156) f° 19-v du 27
N° 2614, Dépôt du 27 juin 1855
N° 2649, Adjudication du 19 juillet 1855 (…) Obtempérant à cette réquisition M° Flach a fait cette lecture avec interprétation en allemand, aux personnes réunies & a procédé ensuite à la réception des enchères sur la mise à prix de 8000 francs fixée par le jugement ordonnant la vente.
Deux bougies ayant été allumées & pendant la durée de la deuxième uen mise a été faite par le colicitant Sr Gerner qui a porté le prix de l’immeuble à 8200 francs
Police d’assurance – Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin. N° 112 inscription di 18 février 1850, somme assurée 9000. Police pour M. Jean Daniel Gerner à Strasbourg
Strasbourg. Rue du Jardin aux roses, 10
Maison d’habitation avec magasin et atelier de menuiserier, évaluation 7000 f.
Maison d’habitation contiguë avec bûchers etc., évaluation 2000 f.
acp 441 (3 Q 30 156) f° 87 du 24.7.

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn ouvrent un crédit auprès du négociant Charles Friedel pour qu’ils puissent régler l’entrepreneur Joseph Mangold des bâtiments qu’ils ont fait construire 23, rue Thomann et font construire 10, rue du Jardin-aux-Roses

1856 (24.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3059
Ouverture de crédit – Ont comparu I. Mr Charles Friedel, cadet, négociant demeurant à Strasbourg
II. Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poêles en fayence et sous son autorisation De Catherine Frédérique Eichborn son épouse,
III. & Mr Joseph Mangold Entrepreneur de constructions Tous demeurant audit Strasbourg
Article Premier. Mr Friedel ouvre par les présentes aux époux Gerner & au Sr Mangold qui l’acceptent un crédit de 30.000 francs afin de leur faciliter la construction que les époux Gerner font faire en ce moment par M Mangold des maisons ci après désignées. Article Deux (…)
Affectation hypothécaire. 1° Une maison nouvellement construite à rez-de-chaussée, trois étages, petite cour séparée par un mur des propriétés suivantes sise à Strasbourg rue Thomann n° 23 (…)
2° Un bâtiment de fond & bâtiment latéral à rez-de-chaussée Contenant remises deux étages & combles avec cour située derrière la maison qui vient d’être décrite dont ils sont séparés par un mur mais forment aujourd’hui les bâtiments du fond des deux maisons ci après désignées sous les articles 3 & 4
Le sol (…)
3° Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise à Strasbourg rue de la gare autrefois rue du jardin des roses dont elle fait le coin avec la rue Thomann, d’un côté la maison décrite sous l’article premier de l’autre la maison ci après désignée (…)
4° Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise en la même ville rue de la gare autrefois rue du jardin des roses N° 10, d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Hahn derrière la cour sont est parlé ci-dessus.
Le sol & les constructions a la place desquels cette maison a été élevée ont été acquis par M. Gerner dans la licitation poursuivie par lui contre les héritières de De Caroline Geng, son épouse en premières noces suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Flach, notaire soussigné, nommé par justice le 19 juillet 1855.
L’origine antérieure de la propriété de tous ces immeubles est suffisamment établie dans les titres ci-dessus relatés.
(…) 3) Que les immeubles désignés sous les articles un & deux sont grevés d’une somme de 20.000 francs due à laveuve & aux héritiers Schreiner aux termes du contrat de vente préallégué d’une obligation passée devant Me Flach notaire soussigné le 28 décembre dernier. 4) Que l’immeuble décrit sous l’article trois est franc et quitte de toute dette que le prix d’acquisition en a été soldé comptant. 5) & que m’immeuble décrit sous l’’article quatre a été affecté pour un somme de 6000 francs qui est due à M François Nægel chirurgien demeurant à Strasbourg suivant acte de translation d’hypothèque dressé par le soussigné notaire Flach le 9 octobre 1855

Liquidation et partage de la communauté entre Jean Daniel Gerner et Caroline Geng
1856 (23.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3058
Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre Jean Daniel Gerner et Caroline Geng
Ont comparu I) Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poeles demeurant à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & D. Caroline Geng son épouse, 2° comme usufruitier de la moitié de la fortune délaissée par ladite son épouse ainsi qu’il résulte 1. de son contrat de mariage passé entre les époux Gerner devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 19 décembre 1837, 2. d’un acte de donation par la défunte reçu par Me Becker notaire à Strasbourg le 15 octobre 1845. 3° enfin comme père et tuteur légal de sa fille mineure Sophie Mathilde Gerner issue de son union avec ladite défunte son épouse
II. Mad. Caroline Gerner épouse di Sieur Georges Edouard Schweickhardt, tapissier, avec lequel elle demeure à Strasbourg, Mr Schweickardt agissant tant pour l’assistance et l’autorisation de son épouse qu’en sa qualité de subrogé tuteur de ladite mineure.

Observations préliminaires. I° observation. Mariage des épouse Gerner, Contrat de mariage (…)
II° observation. Décès de Mad. Gerner née Geng. Inventaire. Rectification d’inventaire
III° observation. Mariage de Mad. Schweickardt
IV° observation. Licitation de la maison dépendant de la communauté. Enonciation du jugement ordonnant cette licitation ainsi que la présente liquidation
acp 451 (3 Q 30 166) f° 53 du 24.6. (succession déclarée le 16 avril 1846)
Communauté. Masse active 17.549. Masse passive 18.264. Excédent passif 715.
Succession, remploi de la défunte en vertu de son contrat de mariage 3345, Garde robe 341, Total 3706. Passif 490, reste 3216 – moitié 1608

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn hypothèquet les mêmes bâtiments au profit du brasseur Jacques Diemer

1856 (24.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3060
Obligation – Ont comparu Le Sieur Jean Daniel Gerner, fabricant de poêle et sous son autorisation De Catherine Frédérique Eichborn, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Jacques Diemer, brasseur demeurant au dit Strasbourg la somme principale de 20.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. I) Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise à Strasbourg rue de la gare autrefois rue du jardin des roses dont elle fait le coin avec la rue Thomann d’un côté rue Thomann n° 23 (…)
II) Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise en la même ville rue de la gare autrefois rue du jardin des roses N° 10, d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Hahn derrière la cour sont est parlé ci-dessus.
Le sol & les constructions a la place desquels cette maison a été élevée ont été acquis par M. Gerner dans la licitation poursuivie par lui contre les héritières de De Caroline Geng son épouse en premières noces suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Flach notaire soussigné nommé par justice le 19 juillet 1855. M. Gerner & sa première femme ont acquis le même immeuble durant la communauté qui a existé entre eux de M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg, suivant acte passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 décembre 1840 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 mars 1841 volume 368 N° 17. Les époux Schleicher sont eux-mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Antoine François Thomas Lacombe, alors notaire à Strasbourg, suivant acte passé devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. La dite maison appartenait en toute propriété à M. Lacombe par le jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe père, alors notaire à Strasbourg, devant Me Uebersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
III° & une maison de deux corps de bâtiments à rez-de-chaussée Contenant remise, deux étages & comble avec cour située derrière les deux maisons ci-dessus hypothéquées auxquelles elle sert de bâtiment de fond & qui est séparé par un mur d’une autre maison appartenant aux époux Gerner & donnant sur la rue Thoman où elle porte le N° 23. (…)

La Ville vend à Daniel Gerner un terrain rue de la Gare qui sert en partie à élever la maison (voir les actes suivants)

1856, Maire 23 juillet, approuvé le 6 août – Vente par la Ville de Strasbourg
à Daniel Gerner fabricant de poëles de fayence à Strasbourg
de 114 mètres 40 de terrain communal rue de la Gare à Strasbourg moyennant 7436 francs
acp 452 (3 Q 30 167) f° 68 du 12.8.

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn vendent 40 000 francs au bottier Auguste Hirschbühl et à sa femme Elisabeth Wanger une maison dont ils s’engagent à terminer la construction en convenant de clauses sur le mur qui clôt la cour

1857 (23.6.), Strasbourg 14 (148), Not. Ritleng n° 9287
Ont comparu Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poêle & De Catherine Frédérique Eichborn son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg (vendre)
à Mr Auguste Hirschbühl, maître bottier & De Elisabeth Wanger son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison à rez-de-chaussée & quatre étages avec cour, puits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Gare numéro (-) d’un côté les vendeurs eux-mêmes de l’autre le sieur Hahn marchand de Charbons par devant la dite rue par derrière les vendeurs eux-mêmes. Dans cette vente sont compris tous les Poeles avec leurs tuyaux & pierres ainsi que toutes les cheminées y compris une cheminée portative se trouvant dans la dite maison et la mitoyenneté du mur de séparation entre la maison vendue et celle à cause appartenant aux vendeurs.
Etablissement de la propriété. Les Epoux Gerner ont fait nouvellement construire la dite maison tant sur l’emplacement d’une maison située à Strasbourg ancienne rue du Jardin des roses Numéro 10 que Mr Gerner & De Caroline Geng son épouse en premières noces ont acquise du Sr Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng son épouse demeurant à Strasbourg, suivant acte reçu par Me Zimmer notaire à Strasbourg le 24 décembre 1840 enregistré et transcrit, que sur une partie du terrain provenant de Mr Martha de Strasbourg & acquis par M. Gerner de la Ville de Strasbourg suivant contrat administratif du 13 juillet 1856 approuvé par le Préfet du bas Rhin le 6 août suivant & enregistré à Strasbourg le 12 du même mois d’août folio 68. D’après ce qui précède la dite maison sise rue du Jardin des roses Numéro 10 dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Mr Gerner & De Caroline Geng son épouse en premières noces & en vertu d’un Procès verbal d’adjudication sur licitation entre Mr Gerner & les héritiers de sa première femme dressé par Me Flach notaire à Strasbourg à ce commis par Justice, ladite maison a été adjugée définivement à mon dit Sr Gerner moyennant le prix de 8200 francs qui a été décompté par un acte de Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre lesdits époux Gerner & de la succession de la De Gerner née Geng dressé par ledit M° Flach le 23 juin 1856 enregistré. Il réulte de ce dernier acte que Mr Gerner doit à ses deux enfants du premier lit seuls & uniques héritiers de la d° Caroline Geng leur mère (…). Les dits époux Schleicher étaient eux mêmes propriétaires de la dite maison rue du Jardin des roses Numéro 10 pour l’avoir acquise de M. Antoine François Thomas Lacombe notaire à Strasbourg, suivant contrat portant quittance du pris devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer ci devant notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 79. La même maison appartenait audit M. Lacombe en vertu d’un jugement rendu par le Tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé à défaut de paiement du prix la résolution d’une vente qui en avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe, alors notaire à Strasbourg, devant Me Ubersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
Clauses & conditions de la vente. (…) 3. Attendu que les constructions de la maison vendue ne sont pas complètement achevées, les vendeurs s’engagent solidairement à faire faire immédiatement à leurs frais toutes celles restant à faire, notamment dans la cave, mur Pignon du grenier, faire placer des stores à toutes les croisées des quatre étages & poser le tuyau du chenal sur le devant de la maison un grillage en fer de la hauteur d’environ un mètre sur le mur séparatif de la maison vendue & de celle appartenant encore aux vendeurs, à fair établir une Porte à claire-voie dans le corridor du premier, faire achever les peintures des fenêtres, le tout de manière que les acquéreurs n’aient plus à faire aucuns travaux d’achèvement à la maison vendue, tous travaux restant à faire devront être terminés au plus tard dans le délai de un mois à partir d’aujourd’hui, à peine de tous dépens & dommages intérêts.
4. Il est expressément convenu entre les parties que le mur qui sépare la maison vendue de celle se trouvant derrière ladite Maison & appartenant encore aujourd’hui aux vendeurs ne pourra jamais être élevé ni abaissé, qu’on ne pourra construire contre ce mur des bâtiments dépassant la hauteur du mur afin de ne pas enlever le jour aux époux Hirschbühl. Prix, 40.000 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 22 du 23.6.

Natif de Herbolzheim en Bade près d’Emmendingen, le cordonnier Auguste Hirschbühl épouse en 1847 Elisabeth Wanger
1847 (2.3.), Strasbourg 14 (123), Not. Ritleng n° 17.259
Mariage – Me Auguste Hirschbühl garçon cordonnier majeur d’ans natif de Herbolsheim, Grand Duché de Bade demeurant présentement à Strasbourg d’une part
Et Demoiselle Elisabeth Wanger, fille majeure demeurant & domiciliée à Strasbourg d’autre part
Les futurs époux apportent en mariage indivisément par moitié le fonds et l’achalandage de marchand cordonnier acquis de Guillaume Müller de Strasbourg suivant acte reçu Ritleng le 20 septembre dernier
Le futur époux apporte en mariage une somme de 1000 francs
La future épouse apporte 1° une somme de 7000 francs, 2° des objets mobiliers estimées ensemble 1670 francs, total 8670
Plus la moitié indivise d’une maison à Strasbourg rue du Jeu de Paume N° 22
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de la propriété de tous les biens qui composeront la succession du prémourant
acp 358 (3 Q 30 073) f° 47

Mariage, Strasbourg (n° 77) Du 4° jour du mois de Mars l’an 1847
Acte de mariage d’Auguste Hirschbiel, majeur d’ans né en légitime mariage le 10 décembre 1817 à Herbolzheim, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, bottier, fils de feu Jacques Hirschbiel, savonnier décédé à Herbolzheim le 16 août 1846 et de feu Catherine Sartori décédée au même lieu le 14 août 1820 et d’Elisabeth Wanger, majeure née en légitime mariage le 16 avril 1612 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean André Wanger Maçon décédé en cette ville le 5 avril 1846 et d’Elisabeth Krieg domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) August Hirschbul, Elisabeth Wanger (i 2)

Inventaire après décès d’un locataire, l’ancien sous-préfet Félix Robillot
1868 (4.1.), Strasbourg 1 (182), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 5636
Inventaire de la succession de Félix Robillot – L’an 1868 samedi 4 janvier à une heure et demi de relevée en la demeure ci après indiquée à Strasbourg. A la requête de Monsieur Nicolas Félix Robillot, chef d’escadron au 18° régiment de dragons officier de la Légion d’Honneur demeurant à Lunéville, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Dame Marie Claire Robillot sa sœur épouse de Monsieur Amable Stanislas Edmond Bresson, receveur particulier des finances, demeurant à Remiremont (…) Monsieur Robillot et Madame Bresson née Robillot habiles à se dire héritiers chacun pour moitié de feu Monsieur Félix Robillot leur père, en son vivant ancien Sous Préfet, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 12 décembre dernier
dans les lieux ci après désignés rue de la Gare n° 7 dont le défunt était locataire et où il est décédé le 12 décembre 1867

Description et Estimation du mobilier. Chambre d’habitation, Chambre à coucher de M. Robillot, Chambre d’amis à côté du salon, Cabinet aux armoires, Cuisine
acp 569 (3 Q 30 284) f° 16 du 14.1. (succession déclarée le 11 juin 1868) Il dépend de la dite succession un mobilier estimé à 2678
(vacation du 10 juin) – acp 573 (3 Q 30 288) f° 81 du 11.6. – Argent comptant 42, passif 1696
(vacation du 23 octobre) – acp 576 (3 Q 30 291) f° 100 du 28.10. – Il dépend de ladite succession 1) moitié d’une scierie sise à Mousson commune d’Autrey canton de Ramberviller, 2) une forêt de la contenance de 7 hectares 14 ates 83 commune de Chaumouzey canton d’Epinal

Auguste Hirschbühl et Elisabeth Wanger vendent la maison 50 000 francs aux commerçants Lehmann Weil et Henri Weil, de Rust en Bade

1871 (13.6.), Me Ritleng
Verkauf – August Hirschbühl, Stieffel macher und Elisabetha Wanger seine Ehefrau in Straßburg
an Lehmann Weil und Heinrich Weil Handelsleute in Rust (Baden)
von einem Haus in Straßburg Gar Straße N° 7 für 50.000 Franken
Nutzniesung, Zinse und steuren vom 25. Märtz 1871
acp 599 (3 Q 30 314) f° 3 du 14.6., n° 1070



5, rue du Bain-Finkwiller


Rue du Bain-Finkwiller n° 5 – VIII 206 (Blondel), P 1262 puis section 8 parcelle 13 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Sigebert Kopf (années 1820)
Nouvelle maison accolée construite en 1888, 2, place du Moulin Zorn, maître d’ouvrage Henri Kayser
Bâtiment actuel, maître d’ouvrage Société civile immobilière Bain-Finkwiller, architecte André Pfrimmer (1972)


Vue vers 1891, à l’extrême gauche le bâtiment construit en 1888 puis le n° 5 (inscriptions en allemand) et le n° 7 (Imprimerie, en français), publiée par les D.N.A. le 28 novembre 2015
Le même endroit, vers 1970 (AMS, cote 1 Fi 149)

La maison à côté de laquelle se trouve un petit jardin appartient dans les années 1620 au tailleur Fabien Stoltz qui en transmet la propriété à son fils Jonas. Son petit-fils Jean Georges Stoltz séjourne à plusieurs reprises à l’hôpital comme « maniaque ». Le transporteur de sable Jean Meyer qui acquiert la maison en 1712 est autorisé l’année suivante à agrandir un dépôt de sable au devant. Le paveur Jean Nicolas Korn doit avoir fait d’importants travaux dans sa maison qu’il achète 370 livres et qui est revendue 675 livres en 1720 après sa mort. Le ferblantier Jean Frédéric Froschhammer, propriétaire depuis 1738, fait sans doute de nouvelles améliorations dans la maison à un étage, ce qui en porte la valeur minimale à 500 livres en 1748 (au lieu de 325 en 1720). Il a sans doute construit un nouveau bâtiment à l’emplacement du dépôt de sable qui n’était pas encore surbâti en 1728 (plan-relief). Le charcutier Matthieu Schletz fait réparer les fondations le long de la rivière en 1773, remplacer le mur du rez-de-chaussée en galandure par un nouveau en maçonnerie en 1778 puis établir une risberme en 1784. Le boucher Chrétien Leyer achète en 1784 la maison qui reste dans sa famille pendant un siècle.

114 Elévations
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 114 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (a) : cinq fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à six fenêtres régulièrement réparties, toiture à un niveau de lucarnes. Le pignon (f-a) a deux fenêtres à chaque étage, la face arrière commence en (f-e) et continue au-delà par quatre ouvertures à chaque étage. La partie (f-e) succède à l’escalier qui mène à la rivière (voir le plan de l’îlot 117). Comme la maison a un étage de plus que dans l’Atlas des alignements, on conclut que le menuisier Sigebert Kopf l’a ajouté dans les années 1820.
La maison porte d’abord le n° 91 du quartier Finckwiller (1784-1857) puis le n° 5 de la rue du Bain-Finckwiller.

Bains-Finckwiller 9 (1 Fi 149, 133-1)
Vue arrière, le n° 5 et la maison accolée se trouvent dans la moitié droite de l’image (AMS, cote 1 Fi 149, n° 133-1)
Aspect actuel (photographie Archi-wiki)

Le typographe Henri Kayser achète en 1868 le n° 7 voisin puis le n° 5 au début des années 1880. Il y établit l’imprimerie de son journal les Dernières Nouvelles. Il fait construire en 1888 à côté du n° 5 un bâtiment d’une hauteur maximale de six mètres sur un terrain sis 3, place du Moulin que la Ville vient de lui céder. Chrétien Bechtold ajoute en 1892 un deuxième étage par dérogation à la hauteur maximale fixée en 1888. Le rez-de-chaussée sert d’atelier au nickeleur Jacques Hoffmann (1901), au polisseur de marbre Charles Mages (1909) et à l’ébéniste Joseph Maps (1923). La société Aschenbrenner établit ses ateliers dans le bâtiment place du Moulin (1969) jusqu’à sa démolition en 1971.
La société civile immobilière Bain-Finkwiller fait construire en 1971 à la place des anciens n° 5 et 7 sous la direction de l’architecte André Pfrimmer un nouveau bâtiment à sept étages selon les mêmes principes que le n° 9 voisin. Les travaux commencés en décembre 1971 se terminent fin 1972.


Bâtiment construit en 1888 (3, place du Moulin-Zorn), élévation, croquis qui représente l’avance sur le rivière (dossier de la Police du Bâtiment)


Dessin du bâtiment actuel par André Pfrimmer : façade vers la rue, vers la rivière, pignon

janvier 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fabien Stoltz, tailleur, et Marthe – luthériens
1651 h Jonas Stoltz, tailleur, et (1644) Anne Marie Schmidt puis (1657) Jacqueline Bergmüller – luthériens
1694 h Georges Stoltz, tailleur, et (1686) Marie Salomé Walther puis (1699) Anne Catherine Herrmann – luthériens
1710 v Jean Meyer, batelier, et (1700) Marie Salomé Weber – luthériens
1718 v Jean Nicolas Korn, paveur, et (1708) Catherine Murr – luthériens
1720 adj Orphelinat
1738 v Jean Frédéric Froschhammer, ferblantier, et (1720) Anne Elisabeth Rhein – luthériens
1748 v Matthieu Schletz, charcutier, et (1746) Catherine Marguerite Berger puis (1747) Marie Marguerite Klughertz – luthériens
1784 v Chrétien Leyer, boucher, et (1782) Eve Barbe Knoll puis (1806) Ursule Ritter – luthériens
1817 h Sigebert Kopf, menuisier, et (1810) Marie Barbe Leyer puis (1836) Lutgarde Moog
1860 h Jean Théophile Kieffer, mécanicien et (1840) Sophie Leyer
1884 v Henri Kayser, typographe, et (1868) Madeleine Kempf
1891* Imprimerie et éditions des Dernières nouvelles, société anonyme
1893* v Chrétien Bechtold, menuisier et Marie Salomé Berstecher
1943* h Alfred Chrétien Bechtold

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 325 livres en 1720, 500 livres en 1748

(1765, Liste Blondel) VIII 206, Mathieu Schletz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Schletz, 6 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1259 (erreur pour 1262), Kopf, Sigisbert, menuisier – maison, sol – 1,9 are

Locations

1702, Jean Raoul Mohr, cordonnier

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 301-v
Le registre porte le cens assis sur la maison sans indiquer la date de création ni renvoyer au registre précédent

Jonas Stoltz, Soll gemeiner Statt, bodenzinß vom hauß beÿ des Siebenhorns mühlen, neben des dafners hültzern gelächt, Jahrs vf Annunt: Mariæ 1 lb 10 ß d
New fol. 258

(Quittungen, 1652-1656)
1659 von hanß Görg thewrkauf empf.
1661 von Jona Stoltzen empf.
(Quittungen, 1662-1672)

Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 258-v
Même article dans le registre suivant. Un nouveau loyer s’ajoute en 1712 pour la jouissance d’un nouvel emplacement (voir le registre des Préposés aux affaires foncières)

Jonas Stoltz(en W), Soll bodenzinnß vom Hauß beÿ des Sÿbenhorns ([corrigé en] der Zornen) Mühlen vff Annunciat. Mariæ 1 lb 10 ß
St. Zinßb. p. 301
Jetzt Hannß Georg Stoltz
Jetzt Johannes Meÿer Jun:
Jetzt Joh: Niclaus Korn 1719. I.mo
das Allhießige Waÿsenhauß 1720. I.mo
jetzt Johann Friderich Froschhammer der Spengler 2 lb 5 ß

(Quittungen, 1673-1711)
Ferner von einem eingezogenen allmend platz vor obiger behausung jahrs auff An: Mariæ 1712 i°, 15 ß
[in margine :] laut Prot: de 1711. fol: 128 soll Er die Maur daran, welche in einen guth. stand gesetzt worden ist erhalten

(Quittungen,1713-1741)
Neuzb fol 677

Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 677
Les deux loyers reportés dans le registre suivant subsistent jusqu’à sa clôture en 1802

alzb. 258-b
Joh: Frid: Froschhammer solle bodenzinnß vom Hauß beÿ den Mühlen auf Ann. Mariæ (id est 25. Martii) 1 lb 10 ß
Ferner von einem eingezogenen allmend platz vor obiger behausung Jahrs auff Ann: Mariæ (id est 25. Martii) 15 ß
(Quittungen 1741 – an 10) 5. Germinal

Mathæus Schletz (v. 454.b)
modo Christian Leÿhr der bratwursmacher lait C. C. Verschreibung vom 12. Octobris 1784)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1711, Préposés aux affaires foncières (VII 1384)
Le transporteur de sable Jean Meyer est autorisé à ajouter une surface de 171 pieds carrés à un dépôt de sable de 216 pieds carrés moyennant un loyer annuel de 15 sols à verser à partir de 1712

(f° 128) Montags den 9. Martÿ 1711. – Johann Meÿer pt° eines Sandplatzes
Augenschein eingenommen Vor Johann Meÿer des Sandführers beÿ der Edlen Zornen Mühlen gelegenen behausung, alwo Er den Allmend platz Zu einem Sandplatz zu richten Zu laßen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt.
Erk. Soll der alte bereits eingezäunte Allmend platz sampt dem newen biß an die tränck abgemeßen werden.

(f° 128) Dienstags den 10. Martÿ – Johann Meÿers Sandplatz
Der Statt Werckmeister referiren, Sie hätten Johann Meÿers des jüngern, alten Allmend: platz, den Er vor seiner ohnfern der Edlen Zornen Mühlen, selbst eingezäunet hatt, sampt dem newen abgemeßen und befunden, daß der alte an der einen seithen 25 ½ schuhe an der andern seithen aber 22 ½ schuhe lang und 9. schuhe breit seÿe, also daß derselbe in allem 216. quadrat schuhe hielte, der newe aber auff der seithen gegen der gaßen hätten Sie 22 ½ schuhe auff der seithen gegen dem Waßer aber 20 ½ schuhe lang, und auff der seithen gegen der Gaßen 9. schuhe gegen dem Waßer aber 7. schuhe breit, und in allem 171. quadrat schuhe groß befunden.
Erk. Soll die Mawr Zu beeden seithen dießes gantzen platzes biß an Johann Meÿers behaußung in der Statt costen in einen guten standt gesetzt, alßdann dieser platz mit der condition, daß er diselbe in solchem stand in seinen costen halten, und den gantzen allmend platz jährlichen mit 15. ß d Verzinnßen und auß Annunciationis Mariæ Anno 1712. mit reichung des ersten Zinnßes den anfang machen solle Verlüen werden.

1773, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
Le charcutier Schletz est autorisé à réparer les fondations le long de la rivière mais pas à établir une petite risberme

(f° 182) Dienstags den 20. Aprilis 1773 – N Schletz Bratwurstmacher
Mr. Haas nôe. N. Schletz des Bratwurst Mrs bittet zu erlauben an seinem beÿ der Zornen Mühl gelegenem Haus das fundament gegen dem Wasser zu repariren und vor daselbe ein klein Landvest zu schlagen. Erkannt, Augenschein.

(f° 189) Montags den 26. Aprilis 1773, wurden folgende Augenschein eingenommen – N Schletz Bratwurstmacher
Im Finckweiler an N. Schletz, des Bratwurstmachers Behausung, welcher gebetten ihme zu erlauben das fundament seines Hauses gegen dem Wasser zu repariren und ein Landvest vor daselbe zu machen.
Erkannt, die Reparation des fundaments Willfahrt, In ansehung des Landvests aber abgewiesen.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maçon Georges Frédéric Walter est autorisé au nom du boucher Matthieu Schletz à remplacer le mur du rez-de-chaussée en galandure par un nouveau en maçonnerie

(f° 85) Dienstags den 19. Maji 1778 – Matthäus Schletz metzger
Mr Georg Friedrich Walter, der Maurer, nôe. Matthäus Schletz, des Metzgers bittet zu erlauben an seiner behausung gegen der Zornen Mühl über gelegen au Rez de chaussée statt der daran befindlichen Riegelwand die selbe mit einer Maur aufzuführen.
Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés aux affaires foncières, (VII 1420)
Le maçon Lingenhœlin est autorisé au nom du charcutier Matthieu Schletz à poser une digue pour refaire le mur vers la rivière à condition de ne pas porter préjudice au moulin.

(f° 381) Dienstags den 18. Novembris 1783. – Matthias Schletz, Bratwurstmacher
Idem [Herr Lingenhölin, der Maurer] nôe Matthias Schletz, des Bratwurstmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung unten bei der Zornen Mühl gelegen, die Waßer Maur machen, und Zu deren Vollführung den nöthigen damm machen Zu laßen.
Erkannt, Willfahrt, doch dem damm so ein Zu richten daß den Mühlen dadurch kein Nachtheil Zu wachse.

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maçon Lingenhœlin demande au nom du charcutier Matthieu Schletz l’autorisation de refaire le mur le long de la rivière en même temps que le muret qui appartient à la Ville pour pouvoir le fixer. Il est par ailleurs autorisé à établir une risberme sur des pieux comme son voisin

(f° 185) Dienstags den 26. Octobris 1784. – Matthias Schletz, Wurstmacher
Hr. Lingenhölin, der Maurer nôe. Matthias Schletz, des Wurstmachers, stellte vor, daß da nunmehro an deßen Behausung bei der Zornen Mühl die Waßer Maur aufgeführt werden solle, an diese Maur aber ein schrages stoßt, so löbliche Stadt zu unterhalten, welche sehr schadhaft, als wolte er gebetten haben, solche beede Reparationen sogleich mit machen Zu laßen, weilen sonsten deßen Waßer Maur nicht wol bevestiget Werden könne. Ferner bittet deselbe zu erlauben vor erstbesagte Wasser Maur ein zwei Schu breites Landvest schlagen zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 188) Mittwochs den 27. Octobris 1784. wurden folgende Augenschein eingenommen – Matthis Schletz, Bratwurstmacher, Maur bei der Zornen Mühl
An Matthis Schletz, des Wurstmachers bei der Zornen Mühl gelegenen Behausung, welcher gebetten, da er im Begriff an solcher seiner Behaußung eine neue Waßer Maur aufzuführen, Zugleich auch das daran stoßende Eck nebst der alda befindlichen Steeg, so löbliche Stadt zu unterhalten machen Zu laßen, Weilen er sonsten seine Maur nicht bevestigen Könte.
Erkannt, Seie durch Herrn Werck Meister Kaltner einen Etat Estimatif über diese Arbeit zu Verfertigen, und die Sach Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben und dermalen tempore feriarum in Hoch dero Namen SS. TT. dem Regierenden Herrn Ammeister geziemenst vor zu tragen
Ferner begehrte derselbe ihme Zu erlauben vor erstgedachte seine Aufbauende Wasser Maur ein Land Vest mit Pfälen machen zu laßen.
Erkannt, In nemlicher Höhe und Breite wie vor des Nachbaren Hauß, Willfahrt.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Le maçon Walther est autorisé au nom du charcutier Chrétien Leyer à réparer le crépi et à repeindre la maison

(f° 79-v) Dienstags den 3. Junii 1788. – Christian Leÿer, Wurstmacher
Mr Walther, der Maurer, nôe. Christian Leÿer, des Wurstmachers bittet zu erlauben deßen Behausung im Finckweiler bei der Zornen Mühl gelegen N° 91 verwerfen und anstreichen zu laßen.
Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, petites cuisines, vestibule, écuries à côté, petite cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 650 florins.
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La petite maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle et petite cuisine, au premier étage un vestibule et petite chambre, à l’étage sous la toiture une chambre à soldats, le comble a une couverture simple en tuiles, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Moulin

nouveau N° / ancien N° : 10 / 91
Leyer
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

La parcelle porte d’abord un numéro erroné, corrigé par la suite
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 314 case 1

Kopff Sigismond (corrigé en) Sigisbert, Menuisier

P 1252 [erreur de numéro corrigée ci-dessous], maison, sol, Petite place du Finckwiller 91
Contenance : 1, 90
Revenu total : 126,99 (126 et 0,99)
Folio de provenance : (314, I° case) rectif. d’erreur matérielle, contenance et n° de plans transposés à rétablir
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 38
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1262, maison, sol, Petite place du Finckwiller 91
Contenance : 1, 18
Revenu total : 126,61 (126 et 0,61)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 627 case 1
Après la création de la nouvelle parcelle 1590, la parcelle 1262 devient par erreur 1562

Kopff Sigisbert, menuisier
1862, Kieffer Théophile, mécanicien
1884, Kayser Heinrich, Buchdruckereibesitzer
1891/92 Druckerei & Verlag der Strassburger Neuesten Nachrichten, Aktiengesellschaft
93/94, Bechtold Christian, Schreinermeister und Ehefrau Maria Salome geb. Berstecher in Gütergemeinschaft

P 1262, maison, sol, Rue des bains du finckwiller 5
Contenance : 1,18
Revenu total : 126,61 (126 et 0,61)
Folio de provenance : (314)
Folio de destination : 627, Vergrößerung 88
Année d’entrée :
Année de sortie : 91/92
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1590, sol, Finkweilerbadgasse 5
Revenu total : 1,90 (0,72 et 1,18)
Folio de provenance : Weg
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 89/90

P 1262, maison, Finkweilerbadgasse 5
Revenu total : 379,98 (379 et 0,98)
Folio de provenance : 627
Folio de destination : theilw. Abbruch
Année d’entrée : 91/92
Année de sortie : 93/94
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
Jahrgang 1891-92, Zugang – Druckerei Verlag der Neusten Nachrichten f° 627-I, P 1262, Maison, Reinertrag 379, Vergrößerung, vollendet 1888, steuerbar 1891, besteuert 1891/92
Abgang – Kayser Heinrich f° 627, P 1262, Maison, Reinertrag 126, Vergrößerung, Zeit 1888, d°

P 1562 [erreur pour P 1262], maison
Revenu total : 190,98 (190 et 0,98)
Folio de provenance : 627
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 93/94
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
Jahrgang 1893/94, Zugang – Bechtold Christian f° 627, P 1562, Maison, Reinertrag 190, theilw. Abbruch, vollendet 1891

Cadastre allemand, registre 29 p. 98 case 2

Parcelle, section 8, n° 13 – autrefois P 1262, 1590
Canton : Finkweilerbadgasse Hs Nr. 5
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,96
Revenu : 1500 – 2100
Remarques :

(Propriétaire), compte 155
Bechtold Christian u. Ehefr. in Gg.
1943 Bechtold Alfred Christian u. Ehefrau
(715)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 279 Des Moulins (p. 425)

91
prop. Baier, Chrétien Charcutier – Bouchers
loc. Würz, Antoine, Journalier – Manant
loc. Bauer, Magdeleine, Couturiere – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerbadgasse (Seite 34)

(Haus Nr.) 5
Hoffmann J., Galvaniseur. 0
Waltern Wwe. 0
Bechtold, Schreinerm. E 1
Rhein, Metzger. 1
Feist, Schneidermstr. 2
Jäger, Holzbildhauer.. 2
Ostermann, Diener. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 644 W 88)

5, rue du Bain-Finkwiller (puis 5-7, 1862-1973)

L’imprimeur Kayser est autorisé à construire en 1888 à côté du n° 5 un bâtiment d’une hauteur maximale de 6 mètres sur un terrain sis 3, place du Moulin que la Ville vient de lui céder. Chrétien Bechtold fait construire un deuxième étage en 1892 par dérogation à la hauteur maximale fixée en 1888.
Jacques Hoffmann installe en 1901 des machines dans son atelier de nickelage. Le polisseur de marbre Charles Mages installe des machines en 1909. L’ébéniste Joseph Maps fait poser des machines dans son atelier en 1923. L’avocat André Meyer est autorisé à désaffecter le logement du rez-de-chaussée en 1966. La société Aschenbrenner établit ses ateliers dans le bâtiment place du Moulin (1969) jusqu’à sa démolition (1971)
La société civile immobilière Bain-Finkwiller fait construire en 1971 à la place des anciens n° 5 et 7 sous la direction de l’architecte André Pfrimmer un nouveau bâtiment à sept étages (5 duplex, 8 logements et 40 studios). Le bâtiment empiète de 82 m² sur le domaine public fluvial. Le maire accorde dérogation au règlement municipal quant aux dimensions des façades, aux étages en retrait et aux surfaces bâties. Les travaux commencés en décembre 1971 se terminent fin 1972.

Sommaire
  • 1862 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du sieur Loos, locataire de M. Kieffer, de faire une prise pour environ deux becs au 5, rue des Bains du Finckwiller – L’architecte de la Ville fait son rapport
  • 1885 – L’entrepreneur Petiti-Klotz (17, place Saint-Etienne) demande au nom de l’imprimeur Kayser l’autorisation de remplacer une cheminée à trois conduits par une nouvelle à un seul conduit – Autorisation (5-7, rue du Bain-Finkwiller) – Dessin
  • 1887 – L’entrepreneur Petiti-Klotz demande au nom de l’imprimeur Kayser l’autorisation d’agrandir la fosse d’aisances au 5, rue du Bain-Finkwiller – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1887
  • 1888 – L’entrepreneur Petiti-Klotz demande au nom de l’imprimeur Kayser l’autorisation d’élever un bâtiment sis 3, place des Moulins sur un terrain cédé par la Ville d’après décision du Conseil municipal en date du 27 juin 1888, à la condition que le bâtiment ne dépassera pas 6 mètres de haut. Autorisation de construire un bâtiment à un étage – Dessin
    Suivi des travaux. Les fondations sont terminées, les murs arrivent à la hauteur des appuis de fenêtre (juillet 1888). Le gros œuvre est terminé. L’architecte de la ville constate que la façade sur la rivière comprend au rez-de-chaussée une avance en pans de bois (croquis joint, août 1888). Les travaux sont terminés (septembre 1888)
    Droits que l’entrepreneur doit régler pour avoir occupé sans autorisation la voie publique
  • 1892 – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du sieur Bechtold, propriétaire du 5, rue du Bain-Finkwiller, l’autorisation de surélever la maison d’un deuxième étage qui servira de remise à bois. Le maire répond que l’autorisation ne peut être accordée puisque le rez-de-chaussée est en pans de bois et que le bâtiment a déjà atteint sa hauteur maximale.
    L’autorisation est accordée en avril 1892 après que le Conseil municipal a relevé le 23 mars 1892 le pétitionnaire des obligations portées dans l’autorisation du 7 juillet 1888 (l’adresse 5, rue du Bain-Finkwiller est biffée, remplacée par 3, place des Moulins) – Dessin
    Suivi des travaux. La toiture est démontée (mai 1892), les travaux sont terminés (fin mai), le plâtre sera posé plus tard à l’intérieur
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Kayser de faire une prise pour environ cinq becs au 5-7, rue du Bain-Finkwiller – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1891
  • 1892 – L’entrepreneur Emile Widmann demande au nom du propriétaire Bechtold l’autorisation de ravaler les façades au 5, rue du Bain-Finkwiller, – Autorisation – Travaux terminés août 1892
    1893 – Le maire notifie Chrétien Bechtold de faire ravaler sa maison sise 5, rue du Bain-Finkwiller. Il accorde un an de délai au propriétaire qui déclare avoir engagé des sommes importantes pour construire sa maison l’année précédente. Le crépi est réparé, la peinture reste à faire (septembre 1894). La façade vers la rivière n’est pas ravalée (mai 1895)
  • 1901 – Dossier. Jacques Hoffmann demande l’autorisation d’installer des machines dans son atelier de nickelage (Strassburger Vernickelungsanstalt) – Autorisation – Dessin
    Les machines et la cloison sont montées (février 1902)
  • 1901 – Le maire demande au propriétaire Bechtold de poser un garde-corps autour de la trappe au rez-de-chaussée – Travaux terminés, juin 1902
  • 1904 – Le maire notifie Chrétien Bechtold de faire ravaler sa maison sise 5, rue du Bain-Finkwiller. Il accorde un délai d’un an après que le propriétaire a déclaré que son locataire le quittera sans doute et que les inscriptions seront supprimées – Rappel, mai 1905. Nouveau délai pour les mêmes raisons et des travaux projetés à l’intérieur du bâtiment
    1906 – Le maître maçon Louis Adé (37, rue du Finckwiller) demande l’autorisation de ravaler la façade au 5, rue du Bain-Finkwiller – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord du commissaire de police – Autorisation
  • 1906 – Le service d’architecture rédige une note d’après laquelle Chrétien Bechtold prévoit d’aménager un cabinet d’aisance au deuxième étage de sa maison sise 5, rue du Bain-Finkwiller à l’angle de la place des Moulins – Le dossier est classé sans qu’il y ait eu de travaux
  • 1909 – Rapport des pompiers après un incendie dans l’atelier. Dossier classé, septembre
  • 1909 – L’entrepreneur Eugène Ziss (24, rue Brûlée) demande l’autorisation d’installer des machines chez le polisseur de marbre Charles Mages. Les machines posées sont en activité sans avoir été préalablement autorisées, septembre
    Eugène Ziss transmet la description des machines électriques – L’inspection du travail donne son accord (23 septembre). Liste des conditions à respecter – Autorisation, décembre 1909 – Dessins (plan de situation, plan de l’atelier, machines)
  • Commission contre les logements insalubres, 5, rue du Bain-Finkwiller. 1901. Propriétaire, le maître menuisier Bechtold, demeurant sur place. La chambre sous les combles ne doit plus servir de chambre à coucher. La trappe devra avoir un garde-corps
    1905, remarques en deux points, le logement au deuxième étage exige une réfection, les cabinets d’aisance sont primitifs
    1915, Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1923 – L’ébéniste Joseph Maps informe la Police du Bâtiment qu’il a fait poser des machines dans son atelier. La Police du Bâtiment lui demande un plan qu’il fournit
  • 1933 – Le commissaire de police autorise l’entrepreneur Joseph Hoffer (19, rue Déserte) à occuper la voie publique devant le 5, rue du Bain-Finkwiller
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que Christophe Wosylus a posé sans autorisation une antenne entre le 5, rue du Bain-Finkwiller et le 1, ruelle du Moulin Zorn – Demande – Accord
    1937 – La Police du Bâtiment constate que Henri Wolff a posé sans autorisation une antenne entre les 3 et 5, rue du Bain-Finkwiller – Accord
  • 1942 – Un locataire se plaint de la cheminée. La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Mme Bechtold, fabrique de papier à Schiltigheim route de Brumath) de faire vérifier la cheminée par le ramoneur agréé Guillaume Waltzinger qui établit que le tirage est faible parce que la cheminée a seulement deux mètres
  • 1966 – Propriétaire de la maison, l’avocat André Meyer (5, place Kleber) a fait évacuer le logement du rez-de-chaussée. Comme ce logement n’est pas conforme au règlement sanitaire, il a l’intention de le mettre à disposition du menuisier qui occupe les lieux et demande au service du logement d’en autoriser la désaffection. La Police du Bâtiment émet un avis favorable après avoir visité les lieux (une cuisine sans aération directe et deux pièces dont aucune n’a les neuf mètres carrés)
  • 1970 – Rapport de feu de cheminée
  • 1969 – La Police du Bâtiment constate que la société Aschenbrenner (radio et télévision, 18, rue Sainte-Hélène) a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse 1, place du Moulin (5, rue du Bain-Finkwiller) – La société répond qu’elle s’est limitée à monter des lettres sur une enseigne déjà en place qui n’est pas nécessaire puisque les locaux servent d’atelier. Elle demande l’autorisation de poser quatre lettres – Autorisation
    1971 – La société Aschenbrenner n’occupe plus les locaux qui ont été démolis
  • 1972 – L’entreprise Nonnenmacher (24, route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à occuper la voie publique de septembre à décembre. L’autorisation est prorogée pour le mois de janvier 1973. Les droits sont dus pour 17 semaines et non pour 12 comme le demande l’entrepreneur.
  • 1971 – La société civile immobilière Bain-Finkwiller (1, place de Lattre de Tassigny) demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment aux 5-7, rue du Bain-Finkwiller sur un terrain de 301 m² occupé en totalité (5 duplex, 8 logements et 40 studios) – Plan de situation – Plans par l’architecte André Pfrimmer, datés de mars 1970 (sous-sol, rez-de-chaussée, premier, 2°, 3°, 4°, 5°, 6° et 7° étages, coupes, élévations)
    Description (Agence Architecte et urbanisme, Gérard Ecklé et André Pfrimmer, place Henri-Dunant) Le bâtiment à construire comprend six niveaux sur sous-sol servant de stationnement, de locaux techniques et de caves. Le rez-de-chaussée comprendra un commerce. La description insiste sur la qualité des matériaux et de la conception. – Estimation du prix
    1971 (octobre) – Le Service d’hygiène émet un avis favorable pour aménager un débit de boissons au rez-de-chaussée. L’inspecteur de travail émet un avis favorable
    Conférence de la Police du Bâtiment. Le rez-de-chaussée est en retrait de l’alignement légal qui pourra être modifié. Le nombre de places de stationnement est très insuffisant. Le service d’urbanisme émet un avis favorable « cependant M. Villaume est de plus en plus réservé quant au style ».
    1971 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Les architectes fournissent un nouveau plan du rez-de-chaussée où figurent les installations sanitaires et le vestiaire dépendant du restaurant (plan daté de septembre 1971)
    Le Service de navigation ne s’oppose pas au projet. Îl adressera directement à la société civile immobilière son arrêté qui l’autorise à empiéter de 82 m² sur le domaine public fluvial
    Le maire accorde dérogation au règlement municipal quant aux dimensions des façades, aux étages en retrait et aux surfaces bâties puis accorde le permis de construire
    Calculs relatifs aux logements
  • 1971 (décembre) – La société civile immobilière transmet la déclaration d’ouverture de chantier pour le bâtiment Finkwiller 2
    1972 (août) – Le rez-de-chaussée est converti en appartements et en cabinet de dentiste. Maximilien Mayerl, gérant de la société civile immobilière, dépose une demande d’avenant (section 8 n° 12 et 13) – Plan de situation, nouveau jeu de plans, signées d’André Pfrimmer en décembre 1971
    1972 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1972 (novembre) Le maire délivre l’avenant au permis de construire
    Suivi des travaux. L’entreprise Jockers réalise le gros œuvre (fondations en béton armé, murs) qui arrive au cinquième étage (juillet 1972). L’aménagement intérieur est en cours. Les façades et la distribution intérieure ne correspondent pas entièrement aux plans.
    1972 (décembre) – Déclaration d’achèvement des travaux

Relevé d’actes

Originaire de Tetschen en Bohême (aujourd’hui Děčín), le tailleur Fabien Stoltz devient bourgeois en 1627

1627, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 837
Fabian Stoltzer Von Detschen Auß Böhmen seines Handtwerckhs ein schneider Erkhaufft d. Burgerrecht vmb 20 goldtguld. Well Zu dem Schneidern dienen Jurauit den 8. Augusti 1627.

Fabien Stoltz conclut avec le culottier Georges Esslinger un contrat d’antichrèse par lequel il lui cède la jouissance de sa maison proche le moulin de Jacques Siebenhorn au Finckwiller. En marge, quittance acordée à Marthe, veuve de Fabien Stoltz en 1643

1629 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 357
Erschienen Georg Eßlinger der hosenstricker burger Zu St. an einem
So dann Fabian Stoltze der Schneider auch burger alhie Am andern theil,
Zeigten an und bekannten gegen einander, daß sie beede Parten sich mit einander einer antichrisin und gegennutzung volgender dergestalt verglichen, Nemlichen hat er Eßlinger ihme Stoltzen an parem gelt vorgesetzt und gelühen 50 Pfund pfenning St.
hingegen er Stoltze ihme Eßlinger in seiner beÿ Jacob Sÿbenhorns deß Müllers Mühlen im finckweiler gelegenen behausung nach specificirte gemache Verlühen, Alß den Mittlern stock, sampt allen dem darinn befindenden gemachen und die obere Büen, Also daß dise gegen nutzung Zehen Jahr lang die nechsten von schierist kommend. Michaelis an nach einander volgend. wehren, vnd da er Eßlinger Jemand Zu sich nemen wurde, welches ihme dan erlaubte Er Alß dann ihme Stoltzen Jährlich noch Vier pfundt d Zu zinß hinaußgeben, da aber mehrgedacht Eßlinger niemand Zu ihme vffnemmen wurde, alßdann ihme Stoltz entweder die eine vnder den Zwoen ietzverlühenen Camern od. die obere Büen Zu seinem gebrauch wider einraumen (…)
[in margine :] Erschienen Martha weÿ: Fabian Stoltze deß Schneiders nachgelaßene wittib mit beÿstand Christoph Lutzen deß Körbmachers, hatt in gegensein Mariæ Weÿl. Georg Eßlingers deß hosenstrickers hinterbliebener Wittibin (…) d. 21. febr. a° 1643
[in margine :] erschienen Samuel Helbeck der Kürßner alß vogt hanß Melchior vnd hanß Friderichen weÿ: hanß Georg Doni deß Kürßners see: Kindern vnd hanß Georg doni der hosenstricker beed. Vogt söhnen Brüd. für sich selbsten alß weÿl. Georg Eßlingers seel. Testaments Erben, hab. in gegensein Vorgedachten Jonæ Stoltzen vnd Anna deß. Schwest. – Actum d. 18. Jan. 1644

Anne, fille de Fabien Stoltz, est citée à comparaître à Stuttgart par le comte Evrard de Wurtemberg pour avoir rompu une promesse de mariage avec le fauconnier Jean Adam Wagner
1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
Anna, Fabian Stoltzen tochter. 130.
(f° 130-v) Sambstags den 19. octobris – Hertzog Eberhard Zu Würtenberg citirt Annam, Fabian Stoltz. tochter. auff d. 7. Nov: für seine Eherichter, weilen sie hanß Adam Wagnern, d. falckhner, weg. eines Ehev.spruchs v.schrait. Erk. d. interessantin Zu ihrer erclerung Zustellen. H. Stör v. Steinbockh

1640, Conseillers et XXI (1 R 123)
Anna Fabian Stoltzen tochter. 3. 6.
(f° 3-v) Mittwochs den 15. Januarÿ – Eberhard, Hertzog Zu Würtenberg, üb. schickt die 3. citat: p.ompt: i sach hanß Adam Wagners, Ca Annam, Fabian Stoltz. tochter. Erk. communiciren, p. H. Kipsen v. Hellbeckh
d. falckhner, weg. eines Ehev.spruchs v.schrait. Erk. d. interessantin Zu ihrer erclerung Zustellen. H. Stör v. Steinbockh.

(f° 6-v) Sambstags den 25. Januarÿ – Anna, Fabian Stoltz. tochter Ca. Hanß Adam Wagner pd; p. b. geg. antwort bitt selbige nacher Stuttgardt zu schick. Erk. man soll sie in d. Cantzleÿ noch ein mahl durchgeh. H. XV. Kipsen v. Müeg.

Anne Stoltz épouse en 1948 le pelletier Melchior Doni
1648 (22 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 686-v
(Eheberedung) Erschienen hannß Melchior Doni der Kürschner und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Samuel Hellbeckhß deß Kürschners seines noch ohnentledigten. Vogts, an einem,
So dann Jungfr. Anna, weÿl. Fabian Stoltzen deß Schneiders und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Andreß Bickhelß deß Einspännigers ihres noch ohnentledigten Vogts und Jonæ Stoltzen deß Schneiders ihres Bruders beed. Burg. alhie, am andern theil

Anne Stoltz femme de Melchior Doni vend la moitié de la maison et du jardin 50 livres à son frère Jonas Stoltz et à sa femme Anne Marie Schmidt

1651 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 561-v
(Protocoll. fol. 107. fac. 2. et seq.) Erschienen Marx Ludin der schwartzbeckh, Rudolph Nagel der Leinenweber und Henrich Butzwinckhen der Gartenmann alle treÿ alß ihrer Anzeig nach mündlicher Befelchhaber Annæ Stoltzin hannß Melchior Doni deß Kürßners eheliche haußfrawen, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Jonæ Stoltzen deß Schneiders und Annæ Mariæ Schmidin beÿd. Eheleuth.
ihr Annæ helffte ahne hauß hoffstatt höfflin und Gärtlin mit allen deren Gebäwen alhie im Finckhweiler nahe beÿ der Edlen Zornen Mühl, einseit neb. Christoph Lutz. dem Körbmacher, anderseit ist ein Eckh geg. ermeldter Mühl. vornen vffs Allmend, hind. vffs waßer stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehnd iährlich. vff Mariæ Verkündigung j. lb 10. ß bodenzinß gemeiner Statt – umb 50. lib

Jonas Stoltz et Anne Marie Schmidt hypothèquent le même jour la maison au profit d’Ursule Heus veuve du greffier Jean Ulric Frid pour pouvoir en régler le prix. En marge, quittance accordée à Jean Georges Stoltz, fils dudit Jonas

1651 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 562
Erschienen Jonas Stoltz d. Schneid. und Anna Maria Schmidin beÿde Eheleuth. deren Nahrung, ihrer Anzeig nach verändert gemein und theilbar seÿe
in gegensein H. Johann Georg Brimmers dero Rechten Doctorandi & Advocati im nahmen Fr. Ursulæ Heußin weÿl. H Johann Ulrich Friden dißer Statt wohlverdiente. Stattschreibers seel. wittibin seiner Schwig. Mutter – schuldig seÿen 75. lib ihnen Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Sie damit die helffte nachgeschriebener Behaußung erkauffen und daß hauß repariren mög.
dafür in spê. Underpfand sein hauß, hoffstatt, höfflin, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen alhie im Finckhweiler nahe beÿ der Edlen Zornen Mühl, einseit neb. Christoph Lutzen dem Körbmacher, anderseit ist ein Eckh geg. ermeldter Mühl. vornen vffs Allmend, hind. vffs waßer stoßend geleg., von welch. Behaußung gehnd iährlich. vff Mariæ Verkündigung j. lb 10. ß bodenzinß gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg stoltzen, deß Schneiders, deß hierin gemeldten Jonæ Stoltzen deß debitoris nun seel. nachgelaßenen leiblich. Sohns (quittung) Act. d. 16.ten Jul. 1697

Le tailleur Jonas Stoltz épouse Anne Marie, fille du paveur Arbogast Schmidt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 228, n° 2)
Anno 1644. Dominica III post Epiphan. zum 1. mal 2. auß geruff. worden Jonas Stoltz der Schneider vnd burger allhier, undt Jungfr: Anna Maria Arbogast Schmid des Statt pflesterers allhie hinderlaßene eheliche tochter. eingesegnet zu St: Claus, Zinstag post Epips IV (i 246)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 471) 1644. Domin: 3. Epiphanias. Jonas Stoltz der Schneider, Fabian Stoltzen deß geweßenen Schmidts Vndt Burgers allhie ehelicher Sohn, Vndt J: Anna Maria Arbogast Schmidts deß geweßenen Stattpflasterers allhie eheliche tochter. Eingesegnet zu St: Claus, Zinst. 30. Januarÿ (i 340)

Jonas Stoltz se remarie en 1657 avec Jacqueline Bergmüller, fille de boulanger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen vndt bescheÿdenen Meister Jonæ Stoltzen, dem Schneider undt burgern alhie alß bräuttigamb, ahne einem, So dann der Tugentsamen Jungfrawen Jacobea, deß Ehrenhafften H. Georg Bergmüllers Wurtzstößers und burgers alhier ehelichen dochter alß hochzeiterin ane andern theil – Beschehen Vndt Verhandelt seind dieße ding Inn Straßburg vff Donnerstag den 24. Septembris Anno 1657, Johann Christoph Werbeck, Notarius Cæsareus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 89, n° 35)
1657. Dominicâ XIX Trinitatis. Jonas Stoltz der Schneider und burger allhier, und Jungfr. Jacobe Georg Berckmüllers des Weißbeck. undt Burgers alhie eheliche Tochter (i 101)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 32) 1657. Dncâ XIX Trinitatis d. 4. Octobris. Jonas Stoltz der Schneider Vnd Burger allhier Vnd J. Jacobe Geörg Bergmüllers des Weißbecken und Burgers alhier Eheliche Tochter, Copulirt d. 12. Octobris Zum Jungen S Peter (i 35)

Jonas Stoltz meurt en avril 1678 en délaissant trois enfants issus de sa veuve Jacqueline Bergmüller. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 45 livres, celle des héritiers à 36 livres. L’actif de la communauté s’élève à 32 livres, le passif à 40 livres. L’inventaire est dressé dans la maison au Finckwiller

1678 (30.5.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 1) n° 10
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿland der Ehren: vndt Mannhafft Mr Jonas Stoltz, Schneider und Constabel burger Zu Straßburg seel. nach seinem Mittwochs den 3.ten Aprilis jüngsthin aus dießem Mühesamen Leben genommenen tödtlichen hintritt hinderlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehren vorgeachte vnd wohlachtbahren H. hannß Georg Theür Kauffs Kürschners und E. E. Siebner gerichts alhie beÿsitzer alß Jonæ, Georgÿ vnd Mariæ Cleophe aller dreÿ geschwüsterd deß ietz abgeleibten seel mit hernach benandter seiner hinderbliebenen Wittib ehelich gezeugter Kinder vnd ab intestato hinderlaßenen Wittib ehelich erzeugter Kinder vnd Vogts, ersucht durch die Ehren: vnd tugendsame Fraw Jacobe Bergmüllerin die Wittib mit assistentz deß Ehren vorgeachten und Wohlachtbahrn H. Johann Funcken Schneiders und burgers alhie Zu erwehntem Straßburg ihres geschwornen Curatoris (…). Actum in deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg auff donnerstag den 30.ten Maÿ anno 1678.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg im finckweiller ohnfern der Adelichen Zornen Mühlen gelegener behaußung, so auch inn dieße Verlaßenschafft gehörig, hernach beschrieben, ist befunden worden, wie volgt.
Auff der Oben bühnen, Inn der Obern Stuben, Inn der Stub Cammer, Im obern haußöhrn, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Undern Stuben, Inn dießer Stub Cammer, Im vndern Haußöhren, Inn der Cammer C, Inn der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb vnd besserung ane einer behaußung. (E.) Item hauß hoffstatt höfflin vnd Gärttlein mit allen d. gebäwen, begriffen, Weith, rechten, zugehörden v. gerechtigkeit. gelegen alhie inn d. Statt Straßb. im finckhweiler nahe beÿ der Adel. Zornen Mühlen, einseit neben hanß Adam Meÿern Schuemachern v. burgern alhier, 2.s. ein Eckh geg. ermelter Mühlen, vornen vffs Allmendt, hinden vffs wasser stoßend. Davon gehen Jährlich vff Mariæ verkündung j lb 10 ß d bodenzinß Gemeiner Statt inn hauptgutt gerechnet 30. lb, Ferner 2 lb Jährl. vff d. 16. febr. weÿl. H. Frantz Christoph Caroli seel. hinderlaßener fraw Wittwen inn hauptguth lößig mit 50. lb, Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 45. lb
Darüber sagt i. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Insigel verwahret de dato 16. Julÿ A° 1651. Inhallts welchergestalt d. verstorb. seel. seiner Schwester Annæ Stoltzin hannß Melchior Donui deß kürschners haußfr. ihren halben theil d. behausung ane sich erkaufft, signirt mit N° 1.
Ergäntzung der Wittib Unverändert Gueth, Auß dem Theil Register waß der Wittwen inn Weÿl. frawen Jacobeæ Stollenmeÿerin ihrer leibl Mutter seel. Verlaßenschafft abtheilung A° 1662. Erblichen Zugefallen
Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 2, Sa. Guldener Ring 2, Sa. d. Schuldt 15, Sa. d. Ergäntzung 13, Summa summarum 45 lb
Der Erben unverändert Guet, Sa. Werckzeugs Zum Schneid. handwerck gehörig 1, Sa. Eigenthums und beßerung an einer behaußung 45, Sa. haußraths 5, Summa summarum 51 lb – Schulden 15, Nach deren Abzug 36 lb
die Theilbahre verlaßenschafft, Sa. haußraths 24, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. bahrschafft 6, Summa summarum 32 lb – Schulden 40 lb, Übertreffen also die Schulden auß der theilbaren Verlaßenschafft Zu bezehlendt die theilbahre Nahrung vmb 7 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 74 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstag den 24. Septembris Anno 1657, Johann Christoph Werbeck, Notarius Cæsareus

Jonas Stoltz hypothèque le tiers de la maison au profit de son frère le tailleur Georges Stoltz. La mention marginale porte que l’hypothèque est annulée par la vente consentie en 1694

1688 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 567
Jonas Stoltz der Schneider
in gegensein Georg stoltzen auch Schneiders, seines leiblichen bruders – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, deß debitoris dritter theil für ohnvertheilt ane Einer behaußung allhier im Finckweiler nahe beÿ d. adel. Zornisch. Mühl einseit neben hans Ulrich Dürren dem Fischer, and.seit ist ein Eck geg. ged. Mühl, hind. auff die Breusch stoßend geleg., an welcher behaußung Ihme Creditori und sein Schwester Mariæ Cleophe die übrige Zween dritte theil Eigenthums, Fr. Jacobe Stoltzin Wittib deren leiblich. Mutter aber ein lebtägig widembsgenuß darauff gebühre, So gieng auch von d. gantz. behaußung jährlich 1 lb 10 ß bodenzinß d. Statt Pfenningthurn
Pro Nota. dieße verschreibung ist durch den am 15. Jan. 1694. in d. contractstub. verschriebenen Kauff cassirt, und die herinn gemeldte summ per compensationem auffgehob. word. Vid. ibid.

Jonas Stoltz vend à son frère le tailleur Georges Stoltz le tiers de la maison dont une partie est grevée d’usufruit au profit de leur mère

1694 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 34
Jonas Stoltz der Schneid.
Georg Stoltzen auch Schneiders seines leiblich. bruders
einen dritten theil für ohnvertheilt ane hauß, höfflein, gärttlein, sambt allen übrig. deren Gebäuen Recht. und zugehördt. allhier im Finckweiler nahe beÿ der adel. Zornisch. Mühl, einseit neben hans Ulrich Dürren dem Fischer, and. seit ist ein Eck geg. ged. Mühl, hind. auff die Breusch stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung geh. jährlich 1 lb 10 ß bodenzinß der Statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 50 lb Capital (verhafftet), der jetzt verkauffte dritte theil aber umb 25 lb Capital dem käuffer selbsten verhafftet, auch habe deren Mutter die obere helffte deß haußes Zeit lebens widembs weiß zu genießen, So gehöre dem Käuffer an den Eÿgenthum zuvorhin ein dritter theil, der übrige dritte theil aber Mariæ Cleophe Ihrer noch ledig. Schwester – umb 60 pfund

Le tailleur Georges Stoltz épouse en 1686 Marie Salomé Walther, fille d’un assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenthafft Meister Geörg Stoltzen dem ledigen Schneider Weÿland herrn Jonæ Stoltzens geweßenen Schneiders und burgers alhie seligen nachgelaßenem Sohn, alß bräutigamb an einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome, des Wohl Ehren Vesten fürsichtig und wohlweißen herrn Johann Georg Walthers senioris E. E. Großen Raths Alten beÿsitzers alhier Zu Straßburg ehelichen geliebten dochter, alß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 24. Februarÿ anno 1686, Andreas Schmidt Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139-v, n° II)
1686. Zum 2. mahl Hanß Georg Stoltz der Schneider, weiland Jonas Stoltzen gewesenen Schneiders u. Burgers allhier nachgelaß. ehel. S., Jfr. Maria Salome Hr Hanß Georg Walthers, E E grossen Raths beÿsitzers allhier und Schneiders eheliche Tochter. Mittw. den 24. Aprilis in der N Kirch (i 141)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. p. 122, n° 716) 1686. Festo Pasch. Dom. Quasimod. d. 14 & 21. Apr. Johann Georg Stoltz der ledige Schneider, weÿl. Jonæ Stoltzen gewesenen burgers und Schneiders allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, Jfg. Maria Salome H. Johann Georg Walthers, Schneiders und E E grossen Raths beÿsitzers allhier eheliche Tochter. Cop. Prediger Kirch (i 63)

Marie Salomé Walther meurt en 1699 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au Finckwiller dont le mari est propriétaire des deux tiers, le derniers tiers appartenant à sa sœur célibataire Marie Cléophée. La masse propre au veuf s’élève à 45 livres, celle des héritiers à 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 151 livres, le passif à 45 livres

1699 (13.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2)
Inventarium und beschreib. aller der Jenigen Haab und Nahrung so Weÿland die Ehren und tugendsame Fr. Maria Salome gebohrne Waltherin deß Ehrengeachten Meister Hannß Georg Stoltzen Schneiders und burgers alhie eheliche haußfrau, nach ihrem dienstag den 15.ten Maÿ jüngsthin dießes lauffenden 1699. jahrs tödlichen genommenen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten und achtbahren herrn hannß Geörg Walthers Schneiders und burgers alhier als geschwornen und geordneten Vogts Mariæ Salome, Susannä, Barbaræ, hannß Geörg und Christinæ aller vier der Verstorbenen seel. mit hernach gemeldtem ihrem hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeugten nachgelaßene Kinder und ab intestato Erben inventirt und ersucht (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßb. in fernerem beÿsein Meister Jonas Stoltzen Schneiders und burgers alhie deß wittibers leiblichen bruders auff donnerstag den 13.ten aug. A° 1699.

Inn einer alhier in der Statt Straßb. im Finckweiler beÿ der Adel. Zornen Mühl gelegener undt Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehörige hernach beschriebene behausung ist befunden worden wie folgt
vff der bühn, In der obern Stuben, In der vndern Wohnstuben, In der Stub Cammer
Ergäntzung der Erben Unveränderten Gutts. Vermög deß über Weÿland der Verstorbenen Frawen seel. in die Ehe gebrachte Nahrung durch H. Notarium Andream Schmiden d. 11. 9.bris in A° 1686. auffgerichtet und gefertigten Inventarÿ
Eigenth. ane einer Behauß. so des Wittibers unverändert vnd ohnvertheilt. It. 2/3.thetheil Von vnd ane Einer behauß. hoffstatt, höflein vnd gärtlein sambt allen übrig. deren gebewen Rechten undt Zugehörden alhier im Finckweiler nahe beÿ der Adel. Zornischen mühlen eins. neben hannß Ulrich Dürren dem Fischer, 2.s ist ein Eck geg. ged. Mühl hind. auf die breusch stoßend gelegen. vnd zwar von d. gantzen behauß. gehen Jährl. vf Mariæ Verkündung. i. lb 10 ß d bod. Zinß gemeiner Statt In haubtgutt gerechnet p. 30. lb. Thut vor 2/3. theil hiehero 22 lb 10 ß. Sonsten seind berührte 2/3 theil über erst angeregte beschwerde freÿ ledig eigen vnd hat fr. Jacobe Stoltzin deß Wittibers Mutter die obere helffte deß gantzen haußes Zeit lebens widembs weiß Zu genießen, wie hernach fol (-) annectirte widembs Verfangenschaft außweißet, des wittibes 1/3.theil aber so Er von deß. bruder Jonas Stoltzen Schneiders v burgers alhie in A° 1694. als unvertheilt an sich erkaufft thut dem Kauff nach so alhero in auswurf Zubring. 65 lb. Über d. erster sagt ein Teutscher Pergamentener Kbr. mit der Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt de dato d .15. Jan A° 1694., der übrige 1/3. theil ane dergl. Behauß. ist Jfr. Mariæ Cleophe Stoltzin deß wittibers noch ledigen schwester vor ohnvertheilt gehörig. Über die völlige behauß. aber ist vorhand. ein Perg. Kbr. mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract Stuben anhanendem Insiegel verwahrt de dato d. 16. Julÿ A° 1651. mit N° 1 signirt und dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft, Vermög weÿl. Mstr. Jonæ Stoltzen geweßenen Schneiders und Constablers auch burgers alhier zu Straßburg see. auffgerichtet: und in Anno 1678. durch weÿl. herrn Joh: Christoph Stöfel Notarium alhier see. gefertigt Verlaßenschaffts Inventarÿ vnd darin einverleibten codicilli §° Zum andern hat fr. Jacobe Stoltzin gebohrne Bergmüllerin deß Wittibers leibliche Mutter den halben theil ane vorbeschriebener deß Wittibers zum theÿl unveränderten behauß. lebtägig widembs weiß Zu genießen
Norma hujus inventarÿ. deß wittibers unveränderte Nahr. Sa. haußraths 2, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 65, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Schuld 10, Summa summarum 84 lb – Schulden 130, Übertreffen also die Schulden deßelben unverändert. Vermögen umb 45 lb
Hierauf wird auch der Erben Unverändert Nahr. beschrieben, Sa. hausraths 21, Sa. Silbers 10 ß, Sa. der Schulden 20, Sa. der Erben Ergäntzung 43, Summa summarum 85 lb
Endlichen wird auch die Theilbare Nahr. beschreben, Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 2, Sa. Silbers 10, Sa. guldenen Ring 5, Sa. Schulden 115, Summa summarum 151 lb – Schulden 45, Nach deren Abzug 107 lb
Copia der Eheberedung (…) den 24. Februarÿ anno 1686, Andreas Schmidt Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Jean Georges Stoltz se remarie avec Anne Catherine Herrmann, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration. La veuve renonce en 1710 à l’usufruit de sa maison que son mari lui a accordé
1699 (2. 7.bris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Geörg Stoltzen Schneidern und burgers alhie als dem Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jfr. Annæ Catharinæ gebohrner Härmannin weÿl. deß Ehrenhafften und bescheidenen Jacob Hermanns geweßenen Schuhmachers und Musquetierers in der alhießiger Statt garnison ehelich erzeugter hinderlaßener dochter, der Jfr. hochzeiterin andern Theils
So beschehen und verhandelt in der königl. freÿen Statt Straßb. auf Mittwoch den 2. 7.bris A° 1699. [unterzeichnet] hans Görg stoltz Als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Renunciatio widembs nuß, Fr. Annæ Catharinæ Hermännin d. 24. 8.bris 1710
Persönlich erschienen Fr. Anna Catharina gebohrne Herrmännin, Mstr Geörg Stoltzen deß Schneiders vnd burgers eheliche hfr. und mir zu verhenmen gegeben, welcher gestalten gedachter Ihr Ehemann Georg Stoltz, Ihro in dem Vormals und Zwar in A° 1699. vnderm 4. 8.bris mit einander vfgerichtem Testamento reciproco Nuncupativi, auß guter Neigung seine im finckweiler gelegene Eigenthümlich. behaußung Zum halben theil Zu einem gemein rückfällig. lebtägig. widembs Nuß verschafft und verschrieben, welchen halben theil haußes Sie auch vonn dero Ehemann Vor Ihro güttlichem willen nach versterben soltte mit recht zu genieß. hette, Nun wolle Sie aber auß bewegenden Ursachen und zwar guth freÿ vngezwung. auff solchen widembs Nuß dießes halben theil haußes gäntzlich und wohlbedächtlich renuncire und verzug gethan haben – Actum Straß. Freÿtag d 24. 8.bris Anno 1710., x Fr. Annæ Catharinæ stoltzin geb. Herrmännin eig. handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73 n° 398)
den 7. Octobris 1699. sindt nach ordentlicher außruffung eingesegnet word. Johann Georg Stoltz der burger undt schneider allhier, und Jungfr. Anna Catharina weÿl. Jacob Herrmanns des gewesenen Soldat. allhier, nachgelaßene Eheliche tochter, [unterzeichnet] hans Görg stoltz, x der hochzeiterin handzeichen (i 76)

Les nouveaux mariés font chacun dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 63 livres, ceux de la femme à 243 livres.

1699 (3. 9.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2)
Inventarium und beschreib. aller der Jenigen Haab und Nahr. so Mstr. Georg Stoltz der Schneider und Fr. Anna Catharina gebohrne Hermännin beede Eheleuthe und burgere alhier einander zusammen in den Ehestand gebracht und denenselben als unverändert eigenthümlichen Zuständig (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßb. in fernerem beÿsein deß Ehrenvesten vnd vorgeachten herrn Christoph Paul Platzen vornehmen handelsmann auch burgers alhie als erbettenen herrn beÿsitzer auf Seiten der frauwen und herrn hannß Geörg Walthers Schneiders als deß Manns Kinder erster Ehe vogten, auff dinstag den 3.ten 9.bris Anno 1699.
Inn einer alhier in der Statt Straßb. ohnfern der hochadel. Zornen Mühl gelegener undt Zum theil hernach beschriebene behausung ist befunden worden wie folgt

1700 (3.5.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2) n° 53
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab und Nahr. so Geörg Stoltzen dem Schneider und Frn. Annæ Catharinæ Stoltzin gebohrne Herrmännin beeden Eheleüthen unndt burgeren alhier gehörig, vnd Er Geörg Stoltz dargegen Schuldig,welche Nahrung durch obgedachte Fr. und Zwar mit beÿstand Mstr Jonas Stoltzen deß Schneiders und burgers alhier ihres Schwagers und anietzo geordneten Vogts (…). Actum in der königl. freÿen Statt Straßb. in fernerem beÿsein Mstr. Hannß Geörg Walthers Schneiders und burgers alhie sein deß Man Erster Ehe Kinder geschwornen Vogts, Auf Montag d. 3. Maÿ A° 1700.

Inn einer alhier in der Statt Straßb. ohnfern der hochadel. Zornen Mühl gelegener und Zum theil hernach beschriebene behaußung ist befunden worden wie folgt
An holtz werckt. vff der bühn, In der ober Stuben, In der under Cammer, In der Stuben, In der Stub Cammer
Eigenth. ane einer Behauß. so des Mans unverändert. It. 2 drittetheil vor unvertheilt Von v. ane Einer behaußung hoffstatt, höflein v. gertlein daran, sambt allen übrig. deren gebewen Rechten v. Zugehörd. alhier im finckweiler ohnfern der Adel. Zornen Mühlen einseit neben hanß Ulrich Dürren dem Fischer, and. seit ist ein Eckh geg. gemelter Mühlen, hind. auf die breusch stoßend gelegen. Davon v. zwar von der gantz. behaußung gehen jährlichen auf Mariæ Verkündigung. i. lb 10 ß d boden Zinß gemeiner Statt In haubtgutt gerechnet, 30. lb. Thut vor 2 dritte theil hiehero 20 ß. Sonsten seind berührte zween dritte theil über erst angeregte beschwerd freÿ ledig eig. v. hat fr. Jacobe Stoltzin deß Mans Mutter die obere helffte deß gantz. hauß Zeit lebens widembs weiß Zu genießen, wie hernach fol. (-) die annectirte widembs Verfangenschaft außweißet, v. wider jüngsthin 1. dritter theil in A° 1694. von Mstr Jonas Stoltzen deß Mans brudern vor 130. fl. erkaufft worden, als werden von 2. dritten theil alheri eigenth. gehörig über obige beschwerd. in außwurff gebracht 130. lb. Der übrige ein dritte theil ane der Behauß. ist Jfr. Mariæ Cleophe Stoltzin deß Manns noch ledig. schwester vor vnvertheilt gehörig. Über den erst erkaufften ein dritten theil sagt ein Teütscher pergamentener brief mit der Statt Straßb. anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt de dato d .15. Jan A° 1694, mit N° 1. Über die gantze behauß. aber ist vorhand. ein pergament. Kbr. mit der Statt Straßb. Contract stuben anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 16. Julÿ A° 1651. mit N° 1 signirt und dabeÿ gelaßen.
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung
der frawen unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 117, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 50, Sa. Ergäntz. rests 61, Summa summarum 243 lb
Solchem nach würd auch deß Manns unverändert Zusampt der theilbarer Nahr. vnder einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 120, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 29, Sa. guldenen Ringen 6, Sa. Weins 34, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 130, Sa. Schuld 16, Summa summarum 339 lb – Schulden 275, Nach deren Abzug 63 lb

Pensionnaire à l’hôpital pour aliénation mentale, Georges Stoltz et le tuteur de ses enfants demandent que les quatre enfants issus du premier mariage soient admis à l’orphelinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire avec avis favorable aux préposés de l’orphelinat
1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Georg Stoltz vmb auffnahm seiner 4. Kinder in das Waÿßenhauß. 117.
Saltzm. Ersch. Georg Stoltzen deß Schneiders 4 Kinder mit beÿstand ihres Vogts Joh: Georg Walthers auch schneiders weilen der Vatter im Spittahl gantz ohnrichtig vnd die Kinder auß dem Mütterlich. guth welches sich vermög der in erster Ehe Zugebrachter nahrung vnd darüber auffgerichteten Inventarÿ auff 118. lb 10 ß 2 d wie auß fol. 3. fac. b. Zuersehen, belaufft nicht erhalten werd. können, alß b. der vogt gantz vnderth. dieselbe in das allhießige Weÿßenhauß auff: vnd anzunehmen. Erk. Wird das begehren an die Hh. Pfleger deß Waÿßenhaußes Zue auffnahm der Kinder sambt ihren guth recommendirt
H. XXI König vnd H. Kägelin.

Marie Cléophée Stoltz vend son tiers de maison à son frère Georges Stoltz et à sa belle-sœur Anne Catherine Herrmann

1702 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 3
(65) Maria Cleophe Stoltzin annoch ledigen stands u. 30 jahr alt mit beÿstand u. Consens Niclaus Kleinen schneiders ihres Curatoris
in gegensein Georg Stoltzen schneiders ihres lieblichen bruders u. Annæ Cath: geb. Herrmännin
einen dritten theil für unvertheilt ahn Hauß, Höfflein, gärthlein, samt übrigen deren gebäuen, rechten u. zugehörden, allhier im finckweiler nach beÿ der adelichen Zornischen mühl, einseit neben Hanß Ulrich Dürren dem fischer anderseit ist ein Eck gegen gedachter mühl, hinten auf die Breusch stoßend gelegen, in welcher gantzen behaußung der Parthen mutter die obere helfte Zeith lebens wÿdembs weiß zu genießen habe, u. gehören dem mit Kaüfer die übrige Zweÿ dritte theil zu vorhien, auch gehen von solchem gantzen hauß 1 lb 10 ß bodenzinß der Statt Pfenningthurn – um 65 pfund

Georges Stoltz loue une partie de sa maison au cordonnier Jean Raoul Mohr

1702 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 152
Joh: Georg Stoltz schneider
in gegensein Joh: Rudolph mohren schuemachern
entlehnt, in seinem im finckweÿler beÿ der Zornen mühlen gelegenen hauß d. gantze untere thun, bestehend in stueb, stuebkammer, Kuchen, einer gesind Cammer, ingleichem einem Haußehren, die helfte deß Kellers u. der bühn, alles solang deß Verleihers mutter alß wÿdembsnießerin deß oberen thuns besagten haußes im leben seÿn wird – um einen jährlichen Zinß nemlich 9 lb

Le Conseil des Tailleurs cite Georges Stoltz à comparaître pour avoir employé un compagnon sans en aviser la tribu. Georges Stoltz déclare que le compagnon a été à son service peu de temps. Il est exempté d’amende à cause de sa faiblesse d’esprit
1708, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 303) 3° Maÿ 1708 – Hannß Georg Stoltz vorgebotten, daß er einen Gesell gehalten, der beÿ Ihme gearbeitet, welcher weder vff der Herrberg besprochen noch beÿ herrn Zunfftmeister eingeschrieben worden.
Reus antowrtet, daß er ihne länger nicht als von dienstag biß die andere woche vff den mittwoch behalten und ihme arbeit gegeben, maßen seiner fraw kranckheit dazu hinterlich geweßen. Er beklager hätte aber gleichbalden vff deß Herrn Zunfftmeisters befehl und beÿ 5. lb d. verbott den Kerl vff der herrberg besprochen.
Erkandt, auß condideration seiner Schwäche deß hirns ihme vor dießes mahl nachgesehen, soll sich aber ins Künfftig hüthen.

Georges Stoltz et sa femme font dresser un état de leurs biens où figure la maison au Finckwiller dans la maison qui appartient à l’auberge des Pauvres passants rue Thomann. La masse propre à la femme est de 254 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 301 livres, le passif à 346 livres.

1710 (5.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 6) n° 253
Inventarium und Respective Revision aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Mstr. Hannß Geörg Stoltzen dem Schneider und Fr. Annæ Catharinæ Stoltzin gebohrner Hermännin beeder Eheleuthen und burgern alhier Eigenthümlichen gehörig undt Er Hannß Georg Stoltz dargegen Schuldig, welche nahrung activé et passivé auf begehren beed. Eheleuth absoderlich aber durch bemelte fraw undt Zwar mit beÿstand Msr. Jonas Stoltzen deß Schneiders undt burgers allhier ihres schwagers und Vogten, in beÿsein mstr. Hannß Geörg Walters auch schneiders undt burgers zu besagtem Straßb. des Manns Kinder erster Ehe Vogten (…) Actum inn der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Dienstag d. 5. aug. ao : 1710.

In einer alhier in der Statt Straßb. im thomenloch gelegenen und in der Elenden Herberg Zuständigen behaußung ist befunden worden als volgt
Werckzeug Zu dem Schneider Handwerck gehörig
Ergäntzung der Fr. unveränderten Guths, Vermög deroselben revisions zugebrachten Nahr. Inventarÿ durch mich in Anno 1706. d. 26. febr.
Eigenthumb ahne einer Behauß. So des Mans unverändert. (M.) It. I. behauß. hoffstatt, höflein und gärtlein daran, sambt allen übrig. deren gebäwen Rechten v. Zugehörd. alhier im finckweiler ohnfern der adel. Zornen Mühlen, i. s. neben hanß Ulrich Dürren dem Fischer, 2. s. ist ein Eck geg. ermelter Mühl, hind. vf die Preusch stoßend gelegen. Und ist diße behauß. für freÿ ledig eig. ohne nachtheil dißmal angeschlagen wie dieselbe erkaufft worden 195 lb. Davon gehet ab i. lb 10 ß d bodenzinß gemeiner Statt Pf. thurn jahrs vf Mariæ Verkündig. thut In hptg. gerechnet, 30. lb.Ist also über dieße beschwerd noch in außwurff zubring. 165. Über ein dritten theil haußes, solle ein perg. Kbr. Vorhand. sein in allhießiger Contract stuben gefertigt de dato (-), Ferner ist über die gantze behauß. i. perg. Kbr. mit der Statt Straßb. anhangendem Contract Insiegel d. 16. Julÿ A° 1651. mit N° 1 vorhanden.
Norma hujus inventarÿ. Eheberedungs Copia
der fr. unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 1, Sa. Ergäntz. 167, Summa summarum 254 lb
Nun wird auch des Manns unverändert und die theilb. Nahrung under einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 107, Sa. Lehrer Vaß 54, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 16 ß,, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1, Sa. Eigenthums. ane einer behauß. 165, Summa summarum 301 lb – Schulden aus deß Manns unverändert und der theilbaren Nahr. zu bezahlen 346, Übertreffen also die passiva die Activ: Nahrung umb 45 lb
(Joint, grosse de l’inventaire des apports dressé en 1700, en 1706 – Grosse du registre de vente, 1710)

La femme et les enfants demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que Jean Georges Stoltz soit admis à l’hôpital comme « maniaque »
1710, Conseillers et XXI (1 R 193)
Johann Georg Stoltz fraw vnd kinder vmb ihren Ehemann als Maniacum in den Spittahl auffzunehmen. 72.
(p. 72) Montags den 23.ten Junÿ 1710. – Ersch. nôe Johann Geörg Stoltzen burgers Vnd Schneiders allhier haußfrawen vndt Kindter Jonas Stoltz auch burger vndt schneider allhier prod. unterthäniges Memoriale Vndt bitten, daß Er als ein Maniacus Zu verhütung großen Unglücks in allhießigen hospital auff vnd angenommen werden möchte.
Erk. wird das geschäfft zu genauwer untersuchung vndt beÿ Mgherren darüber Zu referiren ahn die Hhn pfleger des mehren hospitals gewiß.
H. Rathh. Vix vnd H. Rathh. Breuw

Anne Catherine Herrmann meurt en 1713 après avoir institué son mari pour unique héritier. Le testament de 1708 est cassé au profit de celui de 1699 dans lequel elle instituait plusieurs héritiers. Dressé dans une maison qui appartient à l’auberge des Pauvres passants rue Thomann, l’inventaire est dressé à partir de celui de 1710, date à laquelle Jean Georges Stoltz a été à nouveau admis à l’hôpital. L’actif de la succession s’élève à 101 livres, le passif à 35 livres.
1713 (6.3.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 9) n° 335
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die tugendsame fr. Anna Catharina Stoltzin gebohrne Hermännin Mstr Geörg Stoltzen Schneiders und burgers alhier haußfrau seel. nach ihrem Mittwoch den 15.ten febr. dießes lauffenden 1713. Jahrs genommenen töd ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Sein Mstr. Geörg Stoltzen, obgedachten als per Testamentum instituirten und accomodement eingesetzt einig. Erben inventirt und ersucht (…). Actum in der königl. freÿ. Statt Straßburg in fernerem beÿsein Mstr Jonas Stoltzen Schneiders und burgers alhier des wittibers bruders und beÿstandts auff Montag den 6.ten Martÿ anno 1713.

Vertrag und respê Erbs Vergleich Zwischen Mstr Geörg Stoltzen Schneidern und burgern alhier Einsen vnd andern theils weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Stoltzin gebohrner hermännin angemaßten Testaments Erben getroffen. (…) Sodann Mstr Johann Georg Walters auch Schneiders deßelben Kinder erster Ehe Vogts, ferner Fr. Euphrosinæ Kellerin gebohrner Reeberin weÿl. Mstr Matthes Kellers geweßenten Mauerer vnd burgers alhier sel. nachgelaßener Wittib als ein gesetzten mit* Erbin, mit beÿstand S. T. Herrn Jacob böhmen Stein Metzen und E. E. groß. Raths alten beÿsitzers ihres geschwornenn Vogts, Mehr Joh: Philipps Schwartzen gartenmanns und Schirms Verwanth. alhie beneben Jfr Annæ Rosinæ Schwartzin deßen Schwester und in Nahmen Simon Schwartzen deßelben bruder noch ledigen stands weÿl. fr. Rosinæ Schwartzin gebohrner Reeblerin mit auch weÿl. Heinrich Schwartzen Schiffknechts und Schirms Verwanth. alhier seel. ehelich erzeugter hinder laßener Kinder als andern Stamm theils mit beÿstand Hn Johann Adam Cromern tabachädlers und burgers alhier beÿ sein abgelesten und publicirten auch darüber deren Jedes resolution und Erklärung eingezogen und gefordert worden betr. (…) vereinbaret und gütlich Verglich. daß Sie Vermeinte beede Stamm erben erstlich erwehnte ihrer halb schwester und baaßen seel. Vfgerichtes Test: Nunc. de Anno 1699 Vor dem Kirchgang mit dero hinterbliebenen Wittiben vor gantz Kräfftig und in allen puncten gültig erklären und passiren Zulaßen und hiemit vf das Jenige Test: Nunc. de A° 1708. vor Hn Notario Lang Vfgerichtet gäntzlich cassirt und mithin vf deren vermachten Erbtheil in gedachten testament gäntzlich Vertzug thun und renunciren (…) Actum Strßb. den 2.ten Martÿ Anno 1713.
In einer allhier in der Statt Straßburg im Thomenloch Zum theil gelegen: und der Elenden herberg zuständigen behaußung ist befunden worden wie Volgt
Bericht wegen eingangs Eheleuthen beederseits Eheberedung zugebrachten Nahrungen und dero Ergäntzung betr. Dieweilen wie bekand eingangs gedachter Wittiber beÿ zu gestandene seiner letztern Kranckheit in A° 1710. als derselbe in alhießig. hospitthal wider vf: und angenommen worden, seine Verstorbenen haußfr. seel. vermög deren mit einander vfgerichten Eheberedung sowohlen alls Ergäntzung ihres unveränderten guts und ane dem noch außgefallenen theilbaren guth Völlige lüfferung gethan, wie daß darüber vfgerichte Inventarium in A° 1706. und geführte Calculus clärlich. maaß gibet dahero dißmahlen Keine weitere Ersuch. nöthig geachtet word. welches Zum bericht annectiren wollen.
Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 2, Sa. guldenen ringen 3, Sa. pfenningzinß hauptgüter 57, Summa summarum 101 lb – Schulden 35, Nach solchem abzug 66 lb
Sa. vorherbeschriebenen Legaten 44, Verbleibt 24 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 66 lb
Copia Testamenti – 1708 (…) auf Dienstag den 29. Maÿ nachmittags zwischen dreÿ undt vier uhren die Ehren: und Tugendsamen Frau Anna Catharina gebohrne Hermännin des Ehren: und vorgeachten herrn Johann Georg Stoltzen des Schneiders und burgers allhier zu Straßburg eheliche haußfrau (…) Johann Reinhardt Lang
Copia Testamenti – persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsahme Anna Catharina gebohrne Hermännin des Ehren: und vorgeachten herrn Johann Georg Stoltzen des Schneiders undt burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfraw durch die gnade Gottes gesunden gehenden und stehenden Leibes (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les trois enfants non bourgeois du garçon batelier Henri Schwartz doivent régler le droit de détraction.
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 16-v
(Schneider, F. N° 1007) Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Herrmännin, Hannß Geörg Stoltzen Schneiders und burgers alhier geweßener Haußfr. Verlaßenschafft inventirt H. Not. J.P. Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 49-b, 66. lb 8 d
Abzug. Weÿl. Heinrich Schwartzen gewesten Schiff Knechts und Schirmers alhier hinderlaßene dreÿ Kinder sollen von angefallenen 23. lb. 8. ß d. den Abzug erlegen mit 2. lb 6 ß 9 ½ d
dt. 30° Junÿ 1714.

Jonas Stoltz au nom de Jean Georges Stoltz pensionnaire à l’hôpital et Catherine Herrmann vendent la maison 350 livres au batelier Jean Meyer et à sa femme Marie Salomé Weber

1710 (ut supra [8. Nov.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 672
(350) Jonas Stoltz schneider nahmens Joh: Georg Stoltz auch Schneiders so im Spithal, Item Cath: geb. Herrmännin seine haußfrau beÿständlich obigen Jonas ihres vogts
in gegensein Joh: Meÿer sandschiffmanns und Mariæ Salome geb. Weberin
Hauß Höfflein Gärtlein sambt übrigen deren gebäuen, rechten und zugehörden allhier im finckweiler nahe beÿ der adelischen zornischen mühl, einseit neben hanß ulrich Dürr fischern anderseit ist ein eck gegen gedachter mühl, hinten auf die Breusch stoßend – darvon gibt mann jährlichen 1 lb 10 ß b dem Pfthrn – um 125 pfund (verhafftet, beschehen um) 225 pfund

Fils de batelier, Jean Meyer épouse en 1700 Marie Salomé Weber, fille de tamisier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen undt bescheidenen Johann Meÿern Jun: ledigen Sandt Schiffmanns deß auch Ehrengeachten und bescheidenen H. Johann Meÿer deß ältern Sandt Schiffmanns vnd Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblicher Sohn alß dem Hochzeiter ahne Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauwen Maria Salome Weberin deß Ehrengeachten undt achtbahren H. Simon Webers deß Süppmachers auch burgers alhier Eheliche Jungfraw Tochter als der Jgfr. hochzeiterin andern theils – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Caldeners Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 107-v)
1700. Mittw. d. 12 Maj wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Johannes Meier d. ledige Schiff Knecht v. B. allhier, Johann Meiers des schiffmanns v. B. allhier ehl. sohn, V. J. Maria Salome Simon Webers, des Sippmachers v. B. allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes meÿeer, + istd er hochzeiterin Zeich. (i 107)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 76 n° 410) den 2. und 9 Maÿ sindt auch Zu S Thomæ außgeruffen, vndt den 12 Maÿ 1700 in der Newen Kirch Copulirt worden Johann Meÿer der ledige schiffknecht, Johann Meÿers des burgers undt schiffmanns ehelicher Sohn, mit Jfr. Maria Salome, Simon Webers burgers undt Sipmachers eheliche Tochter (i 78)

Jean Meyer et Marie Salomé Weber hypothèquent la maison au profit de François Reisseissen, greffier de la Chambre des Contrats

1714 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 14
Johann Meÿer Sand Schiffmann Und Maria Salome geb. Weberin mit beÿstand Simon Webers Sippmachers Ihres leiblichen bruders Und Georg Friderich Seidenbinders Handelß Manns Ihres Vettern
in gegensein herrn francisci Reiseisens U.J. Ddj et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein; Sandplatz mit allen gebäuen, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier im Finckweiler nahe beÿ d. adel. Zornischen Mühl einseit neben Hannß Ulrich dürr Fischer anderseit neben ein Eck geg. ged. Müihl hinten auf die Preusch stoßend, darvon gibt mann Jährlich 2 lb 5 ß bod. zinnß dem Pfenningthurn

Jean Meyer et Marie Salomé Weber font dresser un état de leurs biens pour cause de dettes
1723 (22.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 17) n° 551-b
Inventarium über Johann Meÿern Jun: des Sandführers und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Weberin beeder Eheleüth und bürgern allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende Nahrung auch passiva auffgerichtet Anno 1723. – welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrauen geschwornen Curatoris des Ehrenhafften Johann Michael Dürren fastenspeishändlers und burgers allhier vorgenommen (…). Actum Straßburg den 22. Martÿ Anno 1723.
In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Thomass Kirch gegen St Ludwig gelegenen lehnungsweis besitzenden behaußung folgender maßen befunden
(f° 5) Schulden auß vorstehender Concurs Nahrung zugeltendt, Item Hn Isaac Kapler dem Schloßer soll man vor ein Jahr verseßenen haußzinnß, 10 lb
Copia Eheberedung (…) Dienstag den 16. tag deß Monats Februarÿ Neuwen Caldeners Anno Christi 1700. Christoph Eberhardt Bär Nots. publ. Juratus

Jean Meyer et Marie Salomé Weber vendent la maison 370 livres au paveur Jean Nicolas Korn et à sa femme Catherine Murr

1718 (28. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 591 n° 632
(370) Johann Meÿer sandtschiffmann und Maria Salome geb. Weberin*
in gegensein Joh: Niclaus Korn pflästerers und Cath: geb. Morrin
hauß höfflen samt einem platz übrigen deren gebäuden, rechten und zugehörden im Finckweiler nahe beÿ der Adelischen Zornischen Mühl, einseit neben hanß Ulrich dürren wittib anderseit ist ein eck gegen gedachter mühl hinten auff die Breusch – davon gibt man 2 lb 5 ß ane bodenzinß dem Pfenningthurn – um 133 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 86 pfund

Fils de journalier, Jean Nicolas Korn fait son apprentissage auprès du paveur André Sigfried de 1704 à 1707. L’apprenti recevra 15 sols par semaine qu’il travaille ou non mais se charge de sa nourriture et devra être à tout moment disponible
1704, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 7) Dienstags den 9.ten Septembris 1704 – Pflästerer Lehrjungen Inscription
Andreß Sÿfrid der Pflesterer und anjetzo E. E. Gerichts beÿsitzern stellet Zum Lehrjungen Vor Johann Niclaus Korn, Philipß Kornen, deß taglöhners ehelichen Sohn, so beneben seinem Vatter præs. War, verspricht denselben deß Pflästererr handw. auf dreÿ Jahr Zulernen, Vnd solle die Lehrz: auf gemelter termin 1707 sich wider endigen, Darbeÿ verglichen d. der Mstr. Jhme Jungen wochentlich 15 ß d Wochenlohn, es habe gleich so Mstr. Zu arbeiten oder nicht zugeben solle hingegen solle der Jung nicht allein verbunden sein sich zu vercösten, sondern auch wann der Meister zu arbeiten hat, jederzeit ohnaußgesetzt Zuarbeiten, bitten inscription, gegen erlag d. gebühr willfahrt.
(dt. 13. ß – d .27 Maÿ 1707 ledig gesprochen)

(f° 55-v) Freÿtags den 27.ten Maÿ A° 1707 – Außgethaner Pflästerer Jung
Andreß Sÿfrid der Pflesterer erschienen beneben Johann Niclaus Korn seinem geweßenen Jung., Philipß Kornen, deß taglöhners ehelichem Sohn, so auch gegenwärtig und ersuchet E. E. gericht, weilen derselbe bereits den 1.ten Maÿ außgelernt, denselben außzuthun und sein Lehrjahr Zuerlaßen.
Erk. weilen dieselbe allerseits mit einander Zufriden, vnd gegen erlag der gebühr willfahrt (dt. 13 ß d)

Jean Nicolas Korn originaire de Strasbourg et Catherine Murr native de Riquewihr, deviennent bourgeois en mars 1708
1708, 4° Livre de bourgeoisie p. 769
Joh: Niclaus Korn d. Pflästerer V. hier V. s. Fr: Catharina Morr V. Reichenweÿer, empfangen d. Burgerrecht gratis, wird beÿ E. E. Zunfft d. Maurer dienen, Jur.d. 28. Dito [Martÿ] 1708.

Jean Nicolas Korn épouse en avril 1708 Catherine Murr, fille d’un vigneron de Riquewihr
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 115 n° 659)
Anno 1708 den 25. Aprilis sind nach geschehener ordentlicher Ausruffung eingesegnet worden in der Kirch Zu St Thomæ Hannß Niclaus Korn der ledige Pflästerer und burger allhier Philipp Kornen des Schirms Verwandten und taglöhners alhie ehelicher Sohn, und Jungfr. Catharina Murrin weÿl. David Murrn gewesenen bürgers und Rebmans Zu Reichenweÿher Ehel. tochter [unterzeichnet] + der hochzeiter hannß Niclaus Korn konte nicht schreiben machte vorstehendes Zeuch. die Jgf hochzeiterin konte auch nicht schreiben machte vorstehendes Zeichen (i 118)

Jean Nicolas Korn devient tributaire chez les Maçons en septembre 1708
1704, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 70-v) Dienstags den 4.ten 7.bris A° 1708 – Neu Zünfftiger
Hannß Niclaus Korn, der Pflesterer erscheind und prod. Canelleÿ und stallschein auch von H. Rent Mstr Böckler unterschrieben, datirt d. 28. Martÿ 1708, bittet Ihne als ein Zünfftig anzunehmen.
Erk. Vnd gegen erlag der gebühr willfarth
(dt. Pfth. 1. lb, Zunfft 1 lb 5 ß, Zfftschrb 4 ß, zusammen 2 lb 9 ß)

Catherine Murr meurt en 1720 en délaissant trois enfants. Le veuf déclare qu’il n’y a eu aucun contrat de mariage ni inventaire d’apports. Les experts estiment la maison 325 livres. La masse propre au veuf s’élève à 10 livres, celle des héritiers à 7 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 livres, le passif à 234 livres

1720 (11.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 1) f° 18
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. die Ehren und tugendsame frau Catharina Kornin gebohrner Murrin, des Ehrengeachten Meister Niclaus Kornen, Pflästerers und burgers allhier geweßene eheliche Haußwürthin nun seel. nach Ihrem den 2.ten Monathstag Februarÿ dießen lauffenden 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Joh: Christoph Nunnenmanns Küblers und burgers allhier alß geschwornen Vogt Johann Frantz, Johann Daniel und Margarethæ Salome der Kornin, aller dreÿen der Verstorbenen seel. mit Vorernannten Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilen Verlaßener Erben (…). So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 11.ten Junÿ Anno 1720.

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, daß weilen eingangs gedachte beede geweßene Eheleuth Zur Zeit dero getroffenen heuraths, des Wittibers hiebeÿ ertheiltem bericht nach, Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, mann dannen hero was Von eines Jeeden Ehegemächdts in die Ehe gebraht und wehrender Ehe ererbten Posten annoch in natura vorhanden nach allhießigem löblichem Gebrauch undt herkommenen Zumahlen der Wittiber die seinige Von der theilbaren Nahrung expresse separirt haben, demselben und respectivé deßen Erben wiederumb vor ohnverändert Zuschreiben, übriges alles aber vor theilbar inventiren wollen.
In einer allhier Zu Straßburg und deren so genandtem finckweiler, ohnfern der Zornenmühl gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie Volgt
Eigenthumn ane einer behaußung (T.) Eine behaußung, höffell höffein und nebens stallung mit allen dero Zugehörden, begriffen und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg im finckweiler, nahe beÿ der Adelich Zornischen Mühl, einseit neben Ulrich Geÿer, anderseith ist ein Eck gegen gedachter Mühl, hinden auff den Mühlgießen stoßend, so durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzung Zeduls Vom 13. Junÿ 1720. angeschlagen worden pro 325. lb. Davon aber seind abzuziehen nach folgende auff dießer behaußung hafftende beschwerden als
Erstlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn hat man Jährlichen ane bodenzinß 2 lb 5 ß d Zelieffern, thut Zu Capital ohnvergreifflich gerechnet 90 lb, Item dem hochwohlgebornen Herrn Samson von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿher, solle mann ane haubtguth Jeweilen auff den (-) mit 10 lb verinteressirlich 200 lb, Item solle mann Löbl. Capitul Zu St. Thoman in Capital Jahrs auf den (-) mit 6 lb d verpensionirlich 150. lb Machen Vorherige dreÿ Posten Zusammen 440 lb. Daß also auf solchen hauß vor ehr Capitalia und onera stünden als der anschlag deßelben sich belauffet 115. lb, Dahero dann dießer behaußung halben nicht in außwurff zubringen. Über siche behaußung nun ist vorhanden j. teutscher pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Cont. Insigel verwahret datirt d. 28. Xbr 1718.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen, Sa. haußraths 7, Sa. Schiff und geschirrs Zum Pflasterer handwerck gehörig 1, Sa. Silbergeschmeids 7 ß, Sa. Goldenen rings 18 ß, Summa summarum 10 lb
Dießem nach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen gesetzt, Sa. hausraths 6, Sa. Silbergeschirrs 5 ß, Sa. goldenen rings 14 ß, Summa summarum 7 lb
Endlichen wird auch das gemein, Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Silbergeschmeids 2 ß, Sa. Goldener Ring 3, Sa. baarschafft 10 ß, Summa summarum 17 lb – Schulden 234 lb, Mehr Schulden als theilbahr guth 216 lb
Endlich restirendes Schulden last 198 lb
Abschatzung : d. 13. Junÿ: anô 1720: Auff begehren, deß Ehrenhafften Vnd bescheydenen Meister Nicklauß Kornen, Pfloesterer, ist eine behausung Alhier in der Statt Straßburg beÿ der Zornen Müll Vber, ist Ein Eck hauß, Anderseith Neben Ulrich Geÿr, hinden auf den Zornen Müll gießen stoßend, Welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchlein, hauß Ehren, Nebens stallung, gebälcktes Kellerlein, Vnd höffelln Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, Wie solches, durch der Statt geschwornen Werckheüthen in der besichtigung, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, An geschlagen Wirt, Vor vndt umb Sechs Hundtert Vndt Fünffzüg Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Catherine Murr meurt le 2 février 1720 à l’âge de 41 ans, son mari le 9 juillet à l’âge de 39 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. du pasteur, 1712-1741, f° 63, n° 393)
Anno 1720 den 2 febr. Abends umb halb 7 Uhr ist gestorben Catharina Kornin gebohrne Murrerin, hanß Niclaus Korn des burger und Pflästerers alhie, gew. Ehefrau ihres alters 41 Jahr, dero eltern waren David Murre der burger und Rebmann Zu Reichenweÿher und Anna seine Eheliche haußfr. ist darauff den 4. ejusdem auf dem Gottes Acker St. Helenæ begraben [unterzeichnet] x Hannß Niclaus Korn des Witwers konte nicht schreiben (i 65)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. du pasteur, 1712-1741, f° 67, n° 417)
Anno 1720 den 9 Julÿ Abends umb halb 9 Uhr ist gestorben Johann Niclaus Korn der burger und Pflästerer alhie seines alters 39 Jahr 7 monat, deß. Eltern waren Philipp Korn und ene Muter Maria Magdalena Imbergerin, War verehelicher mit Catharina geb. Murrin, die vor ihm gestorben ist den 11. darauf auf dem Gottes Acker St. Helenæ begraben [unterzeichnet] Phillibß Kornen alss gewester vatter (i 70)

Les syndics à la masse de feu Nicolas Korn vendent la maison 675 livres à l’Orphelinat pour lequel accepte son receveur Jean Heupel

1720 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 455
(675) hr. Caspar Christian Busch und Hr. Joh: niclaus Hüel beeder E. E. kleinen Raths beÿsitzer zu weÿl. Niclaus Kornen credit geschäft in specie zu verkaufung infra stehender behausung deputirt
in gegensein H. Joh. Heupel Schafners deß Waÿßenhaußes
eine behausung hoffstatt höfflein und nebens stallung mit allen dero Zugehörden und Gerechtigkeiten im finckweiler nahe beÿ der adelischen Zornischen mühl, einseit neben Ulrich Geÿer anderseit ist ein Eck hinten auf den mühlgießen – um 675 pfund

Jean Frédéric Heupel vend au nom de l’Orphelinat la maison par adjudication au ferblantier Jean Frédéric Froschhammer

1738 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 568-v
hiesigen weÿßenhaußes Schaffner H. Johann Friedrich Heupel
in gegensein Johann Friedrich Froschhammer des Spenglers und Annæ Elisabethæ geb. Reinin – am 17. julÿ vorgenommen am 2. ged. Monaths Augusti obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Finckweiler nahe beÿ dem adelischen Zornischer Mühl einseit neben Ulrich Geÿer modo Hannß Jacob Dürr dem Fischer, anderseit ist ein eck ane der tränck, hinten auff den Mühlgießen – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 pfund 5 ß ane bodenzinß – als ein am 19. sept. 1720 erkaufftes guth – um 525 pfund

Fils de marchand de fruits et légumes, Jean Frédéric Froschhammer épouse en 1720 Anne Elisabeth Rhein, fille de cordonnier ; contrat de mariage abîmé (voir la copie jointe à l’inventaire après décès), célébration
1720 (12.3.), Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Eheberedung – zwischen Meister Johann Friderich Froschhammer dem ledigen (Spengler) des auch ersammen Johann – Froschhammer des Fastenspeishändlers – ers vnd burgers alhier mit weÿl. – a Maria gebohrner – Ehelich erziehlten Sohn als (hochzeiter) ane einem
So dann Jungfrau Anna Elisabetha Reinin -en Meister Johannis Reinen geweßenen burgers und Schuhmachers allhier mit auch Weÿl. Frauen Christina Elisabetha gebohrner Griesbächin Ehelich erziehlt – verlaßene Tochter als der Jungfer Hochzeiterin ane (andern) Theil
So beschehen und verhandelt Seind dieße ding in der Königlichen Stadt Straßburg (…) Dienstags den 12. Martÿ A° 1720

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 169 n° 972)
Anno 1720. den 22. Maji seind, nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St/ Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Friderich Froschhammer der ledige Spengler, Johann Daniel Froschhammer des burgers und Krämers allhier ehel. Sohn und Jungfr. Anna Elisabetha, weiland Johann Reinen deß gewes. Schuhmachers und burgers alhie hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Froschhammer als hochzeiter, Anna Elisabeda reinin hoch Zeirin (173)

Jean Frédéric Froschhammer devient tributaire chez les Maréchaux
1724, Registres annuels de la Taille (VII 1217) f° 281-v
Johann Fried Froschhammer, ins. 16. Ap. 1720 (1 lb 16 ß)

Anne Elisabeth Rein fait dresser un état de ses biens pour devenir bourgeoise
1720 (10.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 67)
Designation und Verzeichnus Was Jgfr. Anna Elisabetha, Weÿl. Johann Rhein, gewesten Schuhmachers und burgers alhier seel. in das burgerrecht Zugebrachte und hinterlaßene ehel. tochter, so verlobt an Johann Friderich Froschhammer den ledigen Spengler und burgern alhie würcklich in Vermögen, wie Sie solches heut dato mir dem Notario respectivé Vorgewießen und angeben
Sa. haußraths 24, baarschafft 70
Ein 4.ten Theÿl ane einer behaußung im finckweiller gelegen Ohnfern der Schauffneÿ St. Marx wird hiehero æstimirt 87, Summa summarum 181 lb
Sigl. Straßburg den 10.ten Aprilis Anno 1720.

Anne Elisabeth Rein femme de Jean Frédéric Froschhammer devient bourgeoise à titre gratuit en juillet 1720
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 853
Anna Elisabetha Reinin Von hier geb. Weÿl. Johann Reinen gew. Schuhmachers hinterl. ehel. tochter, erh. d. burg. Recht gratis, ist Joh: frid. Froschhammer des Spengler Vnd burgers allhier Ehefraw,w. beÿ E: E: Zunfft d. schmidt dienen, prom. d. 15. Julÿ 1720.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 41 livres, ceux de la femme à 131 livres.
1720 (27.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 8) n° 372
Inventarium über Johann Friderich Froschhammer des Spenglers und frauen Annæ Elisabethæ gebohrner Rheinin beeder Eheleüthe und burgere alhier einander für unverändert in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1720. – in ihrer Vor kurzter Zeit mit Gott engetrettenen Ehestand würcklich zusammengebracht, und crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und uhren Erben ein freÿ unverändert und vorbehalten Guth, mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs expresse reservirt und bedungen (…) So beschehen alhier zu Straßb. in fernerem beÿseÿn auff seithen des Ehemanns Johann Daniel Froschhammers des Krempen seines Leibl. vatters, ane seiten d. Ehefrauen aber Joh: Georg Reinen, auch Krempen, ihres bruders, aller burgere alhier, Dienstag den 26.ten Maÿ Anno 1720.
(f° 5) Werckzeug, Schiff und geschirr wie auch gemacht u. ohngemachte wahren zum Spengler handwerck gehörig
(des Manns) Sa. Kleÿdung und Mobilien 23, Sa. Werckzeugs 37, Summa summarum 60 lb – Schulden 18, Nach deren Abzug 41 lb
(der Frauen) Sa. Haußraths 113, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ringe 12, Summa summarum 131 lb

Jean Frédéric Froschhammer s’adresse aux Quinze après que les places de marché ont été redistribuées aux frais des bénéficiaires. Il obtient gain de cause, la tribu devra régler les frais de procédure. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
Joh: Friderich Froschhammer Ca. E. E. Meisterschafft der Spengler
(p. 75) Sambstag den 28. Febr. 1728. (notes, p. 40)
Gug nôe Johann Frid. Froschhammers burgers und Spenglers Cit. E. E. Meisterschafft der Spengler Ober Mr Heinrich Schneider prod. Extract aus der Meisterschafft handwercks protocoll, welchem selbige Meisterschafft nicht pariren will, bitt Deput. et facta relat. der selben parition 3. tag beÿ straff anzusetzen.
Fuchs bitt auch Deputation. Gug priora. Erk. Ober Handwerck Hh.

(p. 99) Sambstag d. 13. Martÿ 1728. Joh: Friderich Froschhammer Ca. E. E. Meisterschafft der Spengler (notes p. 47, 51 et 130)
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß Johann Friderich Froschhammer der burger und Spengler contra E. E. Meisterschafft der Spengler Ober Meister Heinrich Schneider den 28. feb. jüngst einen Extractum aus E. E. Handwerck der Spengler protocoll vom febr. jüngst, besag welches erkandt, daß novo vmb die Märck Wieder in beÿsein des Zunfftschreibers gelooßt Worden, die unkosten aber weg. sothanem Handwerck jeder theil Zur helffte erlegen sollen producirt und berichtet habe, daß gedachte Meisterschafft demselben nicht pariren wolle, mit bitt deputationem Zu willfahren, et fata relatione ged. Meisterschafft dreÿ tags zur parition beÿ empfindlicher Straaff anzusetzen, ref. Exp.
Warauff Bek. auch umb Deputation gebetten, Welche willfahrt, und jüngsthien beseßen worden, da der Kläger sein petitum widerhohlet, nahmens der Beklagten hätten Heinrich Schneider alß Ober Meister und Ulrich Heltzen alß unter Meister geantwortet, sie hätten Von dem bescheid appelliren wollen, seÿen auch derentwegen beÿ H. Procurator Mosseder geweßen, aber damit auffgehalten worden, in dem übrigen so wolten sie nicht wieder auff ein newes looßen.
Auff seithen der H. Depp. finde man, daß der Von Klägern producirten Handwercks bescheid in rem judicatam erwachßen, folglich in deme nicht davon appellirt worden, Zu confirmiren, mithin die Beklagte demselben innerhalb 8. tagen beÿ 10. lb d straaff parition Zu laisten undt dem Kläger die auffgeloffene unkosten salva taxa zu refundiren schuldig sein solle, die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(notes p. 60) Sambst. den 27. Marty – G. Joh: Frid: Froschhammers b. uth. umb gn. coôn deß Ca. E. E. M.schafft der Spengler ergangenen bescheidts. Erk. Willfahrt.

(notes p. 64) Sambst. den 3. Aprilis – Lect. 2. bescheidt in s. Joh: Frid: Froschhammers Ca. Spengler und in s. Joh: Frid. Jeckhle Ca. Maurer. Erk. sollen beede expedirt und extradirt werden.

Compte que rendent les héritiers du coutelier Jean Daniel Froschhammer, tuteur de Jean Froschhammer, fils de Jean Frédéric et d’Anne Elisabeth Rein
1750 (14.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 69) n° 1533
Rechnung Inhaltend Was Weÿland Meister Johann Daniel Froschhammer, der geweßene Kurtz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg nunmehro seel. als geweßenen Vogt Johann Froschhammer welcher das Spengler handwerck soll Lernen auch weÿl. Mr Johann Friderich Froschhammers, des geweßenen Spenglers und burgers allhier mit auch weÿl. frauen Anna Elisabetha, gebohrner Reinin seel. ehelich erziehlten Sohns, inhaltend alles das jenige was Er vom 2. Novembris 1747. als da Er Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 22. Januarÿ 1750. da Er der Vogt das Zeitliche gesegnet und nach deßen tod deßen hinterlaßene Wittib biß den 14. Maÿ 1750. berührten Curandi halben Eingenommen und hiengegen wieder außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und verhandelt haben. Erste und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ.

Jean Frédéric Froschhammer meurt en 1747 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 68 livres, celle des héritiers à 13 deniers. L’actif de la communauté s’élève à 469 livres, le passif à 397 livres.

1748 (15.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 8) n° 170
Inventarium über Weÿl. Johann Friderich Froschhammer deß geweßten Spenglers undt burgers dahier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1748. – nach seinem den 17.t Septembris in anno 1747. genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welches Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren H. Johann Daniel Froschhammers deß Kurtz Meßerschmidts auch burgers dahier alß geschwornen vogts Johann Froschhammers deß abgelebten Sohnleins und auf begehren Jfr. Mariæ Magdalenæ Froschhammerin die beÿ 22. Jahr alt undt ohnbevögtigt beÿständlich Johann Daniel Dürr deß fischers dahier deß verstorbenen seel. hinderlaßener beeder Kindter und ab intestato Erben inventirt durch die hinterbliebene Wittib Nahmens De. Annam Elisabetham gebohrne Rheinin mit assistentz Johann Philipp Rheins deß Schuhmachers auch burgers dahier ihres bruders. (…) So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 15. Februarÿ 1748.

Inn Einer dahier Zue Straßburg im finckweiler ohnfern der adel. Zornenmühl gelegener undt hernach beschriebener behausung hat sich befunden wie folgt.
Eigenthumb ane Einer behaußung so Theilbar (T.) Eiine behaußung vndt hoffstatt mit allen deren begriffen, weiyhen, zugehörren Rechten undt gerechtigkeiten gegelg. dahier Zu Straßburg im finckweiler ohnfern der hochadel. Zornen Mühl über, 1.s weÿl. Ulrich Dürren deß geweßenen fischers Erben, 2. s. dem Allmend undt hinden auf das waßer der Zornen mühl gießen stoßend so durch der Statt Straßb. geschwornen herren Werckmeistere d. 21. febr. 1748. vor ledig Eigen angeschlagen worden umb 500 lb. Davon gehen ab 2 lb 5 ß so mann Jahrs löbl. Statt Pfenningthurn ane boden oder allmendt Zinß zu entrichten beträgt Zu doppeltem Capital gerechnet 45 lb. Nach abzug deren Verbleiben ane obigem anschlag noch in außwurff zubringen 455. lb. Auch ist sothane behaußung ([biffé] herrn Joh: Friderich Heupell) dem Stiffts weÿsenhauß dahier annoch umb 425. lb ane Capital oder Kauffschillings rest verpfändet so hernacher fol: (-) passivé eingetragen Zu befinden. Über sothane behaußung meldet ein teutscher perg. Kbr. auff allhießiger Cancelleÿ Contact Stub vom 7. 8.br. 1738. mit dero ahangedem Innsiegell. It. I. dito mit d° de dato den 19.t 7.btr 1720.
Ergäntzung deß Verstorbenen seel. Erben Ermangeldnen Unveränderten guthh, Nach besag deß über Einagange bemelter beeder geweßenen Eheleuthen durch nunmehro weÿl. H. Notm: Hoffmann seel. d. 20. maÿ in aô 1720. auffgerichteten undt Verfertigten Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
Norma hujus invent. Der Wittib noch vorhandenen Natural Posten, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 19 ß, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. activi 25, Sa. Ergäntz. 38, Summa summarum 68 lb
Hierauff folget auch die beschreibung der beeden KK. u. Erben ohnveränderter Nahrung, Sa. haußraths 5, Sa. Werckzeug Zum Spengler hannß gehörig 4, Sa. Ergäntzung (34, Abzug 18, Rest) 15, Summa summarum 25 lb – Abzuziehen 25, Nach Abzug deren 13 ß
Endlichen Wirdt auch das gemein theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. der wahren u. gemachter arbeith 1, Sa. Eigenthum ane Einer behaußung 455, Summa summarum 469 lb – Passiva 497, Compensando 28 lb
Stall Summa 40 lb
Abschatzung den 21. Februarÿ 1748. Auff begehren Weÿland deß Ehrsamen und bescheidenen Johann Friderich Froschhammers deß geweßenen Spenglers und burgers allhier seel. hinterlaßener Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung abgeschätzt worden, Welche gelegen allhier in der Statt Straßburg, in dem Finckweiler gegen dem Würths hauß Zum Sternen hienüber, einseith neben hannß Jacob dürren dem Fischer anderseit neben dem Allmend hinten auff das Waßer stosend, solche behaußung hat unten in dem Eingang Ein hauß öhren ein Stübel und küchel, auff dem Ersten stock ein hauß öhren und ein Kämmerlein, auff dem Obernstock unter dem Tach Ein Soldaten Kammer darüber ein Tachstuhl ein fach mit Ziegeln gedeckt, hat auch ein Klein höfflein, Solches häußlein ist sambt aller deßelben Gerechtigkeiten uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrnen Werckleuthen dem Jetzigen Preiß nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein tausend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer statlohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und beschedenen Meister Johann Heinrich Froschhammer dem ledigen Spenglern, des auch Ehrsammen Johann Daniel Froschhammers des Grempen und burgers allhier mit weÿland Frauen Susanna Maria gebohrner Wenigguthin Ehelich erziehlten Sohn als dem Hochzeiter ane Einem, So dann der Ehr: und Tugendsahmen Jungfer Anna Elisabetha Reinin Weÿland des auch Ehrsamen Meister Johannes Reinen geweßenen burgers und Schumachers allhier zu Straßburg mit auch Weÿland Frauen Christina Elisabetha gebohrner Griesbächin ehelich erziehlt und nach Tod verlaßener Tochter als der Jungfer Hochzeiterin ane andern Theil – So beschehen und verhandelt Seind dieße ding in der Königlichen Stadt Straßburg (…) Dienstags den 12. Martÿ A° 1720, Johann Marbach Notarius publicus juratus

Le tuteur des enfants Froschhammer vend la maison au charcutier Matthieu Schletz et à sa femme Marie Marguerite Klugshertz. Le procès verbal d’adjudication correspondant à la vente est conservé dans un fonds de pièces annexes.

1748 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 494-v
Johann Daniel Froschhammer des meßerschmidts als vogt seines bruders weÿl. Johann Friedrich Froschhammers des spenglers zweÿer kinder Johannes und Maria Magdalena der Froschhammer
in gegensein Matheus Schletz des bratwurstmachers und Mariæ Margarethæ geb. Klugshertzin, versteigerung
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten im Finckweiler nahe beÿ der adelischen Zornischen mühl, einseit neben Johann Jacob Dürr dem fischer, anderseit ist ein Eck ane der tränck, hinten auff den Mühlgießen – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 5 ß ane bodenzinß – als ein elterliches erbguth – um 425 pfund (verhafftet, geschehen um) 110 pfund

94 Z 3 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkandtnuß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg vom 12. junii 1748. Ist die weÿl. Johann Friderich Froschhammers geweßenen speglers hinterlaßenen Erben Zuständig Allhier im Finckweiler ohnfern der hochadelichen Zornen Mühl über gelegene Behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Mathæo schletz dem Burger und Bratwurstmacher alß meist biethendem umb 1070 gulden mit übernahm aller unkosten wie auch 2. lb 5 ß Jahrs Löbl. Statt Pfenningthurn ane boden oder Allmend Zunß Zu entrichten seind, obrig Keitlich adjudiciret, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verlauff in acht tagen in der Contact Stub solle Verschrieben werden, publ. eodem. [unterzeichnet] Kien Rathschrb (decret. alienandi ertheilt d. 30.ten Martii 1748.)

Originaire de Redwitz (Marktredwitz en Franconie), Matthieu Schletz épouse Catherine Marguerite Berger, fille de vitrier : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1745, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1071
Eheberedung – Matthiä Schletz, ledigen Metzgers
und Jungfrauen Catharinä Margarethä Bergerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 76 n° 5)
1746. eod. Die [Mittw. den 16. febr.] seÿnd nach zweÿmahl vorhergehener Proclamation in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Matthæus Schletz der Ledige Metzger u. burger allhier, Veit Schletz des Metzgers zu Redwitz ehel Sohn, und Jungfr. Catharina Margaretha weÿl. Heinrich Berger geweßten Glasers und burgers allhie hinderl ehel. Tochter [unterzeichnet] Matthäus Schletz als hochzieder, + der Jungfr. Hochzeiterin Handzeich. (i 78)

Boucher originaire de Redwitz en juridiction de Bayreuth, Matthieu Schletz devient bourgeois par sa femme le 5 mars 1746
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 249
Mathäus Schletz der Metzger Von Redwitz im bareitischen geb.erhält das burgerrecht Von seiner Ehefraun Catharina Margaretha weÿl. Joh: Georg Bergers gewesenen burgers und Glaßers hinterl. ehel. tochter um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Blum, Jur. d. 5. Martÿ 1746.

Matthieu Schletz devient tributaire à la Fleur le 5 mars 1746
1750, Registres annuels de la Taille (VII 1243) f° 75-v
Mathäus Schletz jur. 5. Marty 1746 (2 lb 2 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 250 livres, ceux de la femme à 108 livres.
1746 (23.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 365) n° 227
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbahren herrn Matthäi Schletz, des Metzger und der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Catharinä Margarethä Schletzin gebohrner Bergerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. – der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß seines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…). So beschehen on Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren: und tugendsamen Frauen Elisabethæ Bergerin gebohrner Frantzin Weÿland des Ehren: und Vorachtbahren herrn Johann Heinrich Bergers, des geweßenen Glaßers und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib der Ehefrauen eheleiblicher Mutter ingleichem der Ehren und vorachtbahren herrn Johann Philipp Rögners Paßmentirern und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstandts auff Donnerstag den 23. Junÿ Anno 1746.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behausungn befunden worden wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 8, Sa. baarschafft 192, Summa summarum 232 lb – Dazu gelegt die Ihme gebührige helffte ane denen haussteuren 18 lb Des Ehemanns völlige in die Ehe gebracht Guth, 250 lb
Dießmnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 82, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 3, Summa summarum 90 lb – Hierzu Kombt ferner der halbe theil ane denen Verehrten hausteuren 18 lb der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 108 lb

Matthieu Schletz se remarie l’année suivante avec Marie Marguerite Klughertz, fille de puisatier : contrat de mariage, célébration
1747 (11.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 812
Eheberedung- zwischen dem ehrsahmen Matheus Schletz dem bradwürstmacher burger und Wittiber alhier alß hochzeither ane einem,
so dann Jfr. Maria Margaretha Klughertzin weÿl. Joh. Klughertz geweß. bronnen schöpffers vnd burgers alhier ehelich erzeugten hinterlaßenen dochter alß hochzeiterin andern theilß
Straßb den 11. augusti 1747. [unterzeichnet] Matthäus Schletz als Hoch Zieder, Mareta klughertzin Als hochzütin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 89 n° 21)
1747. Mittw. den 11. Octobr. seÿnd nach zweÿmahl vorhergehener Proclamation in der Evangelischen Kirche Zu St. Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Matthæus Schletz, Metzger und burger allhie, Wittwer und Jungfr. Maria Margaretha Klughertzin Weÿl. Johann Klughertz geweßten Brunnen schöpffers und burgers allhie hinterlassene eheliche Tochter [unterzeichnet] Matthäus Schletz hochzieder, Marfedat klughtzin hoch zieterin (i 91)

Marie Marguerite Klughertz fait son testament
1749 (28.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 888
Codicill – persönlich kommen und erschienen ist die viel Ehren und tugendsahme frau Maria Margaretha Schletzin gebohrne Klughertzin, deß Ehrsahmen vnd bescheidenen Matheus Schletzen bratwurstmachers vnd burgers allhier eheliche Haußfrau, durch die gande gottes aufrecht gesunden gehend Vnd stehenden leibs (…)
Donnerstagß d. 28. augusti Anno 1749. nachmittags zwisch. 1. vnd 2. uhren [unterzeichnet] Margerta schletzin

Matthieu Schletz et Marie Marguerite Klughertz font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont achetée. Les apports du mari s’élèvent à 209 livres, ceux de la femme à 115 livres.

1749 (13.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 23) n° 849
Inventarium über des Ehrsahmen vnd bescheidenen Matheus Schletzen deß bradwurstmachers, vndt frawen Mariæ Margarethæ Klughertzin beeder eheleuthe vnd burgere alhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1749. – in ansehung Sie sich solches alß ein ohnveränderten guth, auch die Ergäntzung derer wehrender Ehe davon abgehender Posten reservirt vnd vorbehalten (…). Actum Straßburg in fernerem beÿseÿn H. Abraham datten Metzgers und burgers allhier Von der Ehefrauen erbettenen beÿstandts Straßb. d. 23. julÿ 1749.

In einer alhier Zu Straßburg im finckhweiler ohnfern der Zornen Mühl gelegenen, von beeden Eheleuthen wehrender Ehe erkaufften behaußung sich befunden hat alß volget.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußrath 26. Sa. Silber 7, Sa. Baarschafft 175, Summa summarum 209. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen zugebrachte ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußrath 59, Sa. Silber 3, Sa. Goldene Ring 2, Sa. Baarschafft 50, Summa summarum 115 lb
Haussteuren 27, davon Jedem Ehegatten Crafft der Eheberedung die helffte gebühret mit 13. lb

Matthieu Schletz fait son testament
1749 (23.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 884
Codicill – persönlich kommen und erschienen ist der Ehrsahme und bescheidene Matheus Schletz bratwurstmacher vnd burgers allhier, durch die gande gottes aufrecht gesunden gehend Vnd stehenden leibs (…)
Mittwochß d. 23. julÿ 1749. abends zwisch. vier vnd fünff uhre [unterzeichnet] Matthäus Schletz

Le conseil des Fribourgeois cite Matthieu Schletz à comparaître pour avoir préparé des cervelas et autres charcuteries. Matthieu Schletz nie en avoir fait et vendu. Le conseil se limite à lui enjoindre de respecter le règlement
1765 (19.1.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
Mathias Schlätz der Bratwürstmacher
(f° 261) 1.te Gericht de 1765. Sambstag den 19. deß Monaths Januarÿ
Mathias Schlätz der Bratwürstmacher inn dem Finckhweiler allhier wohnhaft, citiret daß derselbe Cervelats vndt andere würste, so Ihme nicht Erlaubt, verfertiget undt Verkauffet, so wieder Ordnung vnd ortt: Zumahlen den von gn. Hh. denen XV. den 2. Maji 1761. ergangenen bescheid Handelt.
Citatus præsens, Sagt er habe keine Cervelats noch andere erbottene würste Verfertiget, Verlange auch niemahlen Kene dergleichen Zu machen noch feÿl Zu haben, bittet dahero absolutionem.
Erkanndt, pro nunc absolvirt, anbeÿ aber ahne die genaue observance der Ordnung Künfftig hin verwießen.

Matthieu Schletz devient cotisant ches les Fribourgeois pour pouvoir préparer et vendre des cervelas et d’autres charcuteries françaises
(f° 414) 1.te Gericht de 1771. Montag den 18.den Marty 1771 – Neu Geld Zfft.
Mathias Schletz der hiesige burger und Bratwürstmacher in dem Finckweiler gegen dem Wirthshauß Zum Goldenen Sternen hinüber wohnhaft, erscheinet dato vor Einem Ehrs. Gericht und bittet, Ihme gleich anderen hiesigen Bratwürstmachern Cervelats und andere dergleichen frantzösische Würste verfertigen und verkaufen zu dörffen, gerichtlichen Zu erlauben, mit dem Erbieten, daß Er sich beÿ dieser Ehrs. Zunfft pro Recognitione Geld Zünfftig machen auch derhalben jährlich 6 ß ane Stuben geld entrichten wolle.
Hierauff ist dato Erkant worden, seÿe demselben in seinem Gesuch Zu willfahren, Ihme aber nichts anders als Cervelats und dergleichen frantzösische Würste zu appretiren und zu verkauffen, beÿ Straf der Ordnung als Zu welcher genauen observantz Er hiemit verwiesen wird, verbotten seÿn solle
(Recept 2. lb 4 ß, Stubend. 6 ß, zusammen 2 lb 10 ß))

Marie Marguerite Klughertz fait son testament dans sa maison alors qu’elle est malade
1770 (14.8.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 548
Testament – Zu wißen seÿe hiemitn daß Frau Maria Margaretha Schletzin geb. Klugshertzin H. Matthäus Schletz bratwurstmachers und burgers allhier Zu Straßburg Ehefrau (…) zu sich in deren am Finckweiler nechst der Zornen Mühl gegen dem Würths hauß Zum Sternen über gelegenen Behaußung beruffen Kommen und erbetten laßen, welche wir auff unser Erscheinen Zwar Krancken und schwachen Leibs in der Stube des ersten Stocks in einem Seßel sitzend angetroffen und Jedoch beÿ gutem Verstand, aufrichtigen Sinnen anzeigend (…)
auf Dienstag den 14. Augusti im Jahr der Gnaden 1776 Zwischen 8 und 9 uhr beÿ Zweÿ hellbrennenden Liechtern [unterzeichnet] Marg schletzin

Matthieu Schletz fait vendre des effets mobiliers dans une maison au Finckwiller
1784 (20.10.), Not. Lung (6 E 41, 1525) n° 88
Verkauf: und Erlös: Register über Herrn Mathäus Schletz, dem Brathwurstmacher und burger alhier Zuständige haußräthliche Mobilien und Effecten.
Anno 1784, Mittwoch den 20. Octobris, seind auf Ansuchen H. Mathäus Schletz, des Brathwurstmachers und burgers alhier, folgende Ihme Zuständige haußräthliche Mobilien und Effecten in eine ane dem Finckweiler gelegenen behaußung (…)ane dem letzt und Meistbietenden überlaßen worden als (…)
Summa vorherbeschriebener Völligen Markt; tags Loosung 277 fl., Hieraus wurde alsobalden bezahlt 12 fl, Nach deren Abgang, 265 fl.

Matthieu Schletz et Marie Marguerite Klughertz vendent la maison 350 florins au boucher Chrétien Leyer et à sa femme Marie Barbe Knoll

1784 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 375-v
Matheus Schletz der bratwurstmacher und Maria Margaretha geb. Klugshertzin
in gegensein Christian Leÿer des metzgers und bratwurstmachers und Mariæ Barbaræ geb. Knollin unter assistentz Johann Carl Guckler des metzgers und Philipp Jacob Breu des perruquenmachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deßen begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler nächst der zornen mühl einseit neben Mr Gänßhirt dem seiler, anderseit ist ein Eck ane der tränck, hinten auff den Mühlgießen – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 lb 5 ß jährlich – mit den lichter formen samt schleiffstein wie auch der bratwurstmacher tisch und hau – um 700 gulden

Fils d’un vigneron de Schnaidt dans le grand bailliage de Schorndorf en Wurtemberg, Chrétien Leyer épouse en 1782 Eve Barbe Knoll native de Weissenburg am Sand en Bavière : contrat de mariage, célébration
1782 (22.1.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 205
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Christian Laÿhr, der leedige Metzger, Weÿland Jacob Laÿhr, des Weingärtners und Burgers Zu Schnaidt Schorndörffer Oberambts Würtenbergischer Jurisdiction ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H. Johann Stephan Schoor, des Metzgers und Burgers allhier, als Hochzeiter, ane einem,
so dann die Ehren: und Tugendsame Jgfr. Eva Barbara Knollin, Weÿl. Georg Michael Knoll, des geweßenen Ackersmanns und burgers zu Weißenburg am Sand ehelich erzeugte Tochter, beÿständlichen H. Johann Adam Fettinger des Metzgers und Burgers allhier, als hochzeiterin ane dem andern Theil
Actum Straßburg den 22. Januarii Anno 1782. [unterzeichnet] Christian Loÿhr als hochzeiter, + der Hochzeiterin selbst gemachtes handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 81-v)
Im Jahr Christi 1782, Montags den 22. Aprilis, abends umb Fünff uhr, sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden, Christian Laÿer, lediger Metzger und burger allhier, von Schnaith, Schondorfer Oberamts, im Würtembergischen gebürtig, weÿl. Johann Jacob Maÿers gewesenen Weingärtners und burgers daselbst und auch weÿl. Frau Barbara geb. Birckenmeÿerin nachgelaßener ehl. Sohn, und Jgfr. Eva Barbara Knollin von Langen altheim, Hochfürtsl. Bischöffl. Eichstättischer Herrschafft gebürtig, weÿl. Johann Georg Knolls gewesenen Kübler Mstrs und burgers daselbst und Frau Maria Margaretha gebohrner Rößelin nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Christian Loÿr als hochzeitter, m Eva Barbara Knollin der hochzeiterin handzeichen (i 83)

Tous deux deviennent bourgeois l’année de leur mariage
1782, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 16]
Christian Lair et uxor

Chrétien Leyer devient tributaire à le Fleur le 27 avril 1782
1786, Registres annuels de la Taille (VII 1279) f° 83
Leÿer Christian jur. 27. Apr. 1782 (2 lb 17 ß)

Chrétien Leyer et Marie Barbe Knoll hypothèquent leur maison au profit du boucher Jean Charles Gæckler

1785 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 31-v
Christian Leÿer der Metzger Bratwurstmacher und Maria Barbara geb. Knollin unter assistentz Philipp Jacob Braun des perruquenmachers und Johannes Reeb des fastenspeishändlers [unterzeichnet] Loÿer
in gegensein Fr. Barbaræ Gäckerin geb. Heÿdelin in dero nahmen ihr Sohn Johann Carl Gäckler des metzgers – zum bau hiernach beschriebener behausung, 400 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden im Finckweiler nächst der Zornen mühl, einseit neben Mr Gänßhirt dem seiler, anderseit ist ein Eck ane der tränck, hinten auff den Mühlgießen

Barbe Knoll meurt en 1804 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison évaluée à 1 000 francs de capital

1805 (26 frimaire 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2879
Inventaire de la succession de Barbe Knoll épouse de Chrétien Layhr saucissier. La défunte a délaissé cinq enfants 1. Abraham âgé de 23 ans, boucher, 2. Marie Barbe âgée de 21 ans, majeure assitée du Sr Grüninger, 3. Jacques âgé de 18 ans, 4. Elisabeth âge de 13 ans, 5. Salomée âgé de 10 ans, dont le tuteur subrogé est Jean Frédéric Grüninger saucissier (signé) laÿer
Contrat de mariage, Me Nenter le 22 janvier 1782 [extrait copié], pas d’inventaire des apports

dans la maison ci après détaillée
Propriété d’une maison appartenante à la communauté. Savoir une Maison petite cour avec toutes ses autres appartenances et dépendances le tout situé en cette ville de Strasbourg au finckweiler sous le N° 91 près du Moulin Zorn, d’un côté la De Kuntz veuve aux Bains dudit Finckwiller, d’autre formant le coin du côté de l’abreuvoir, derrière le Mühlgiesen faisant partie de la Rivière de la Bruche – chargé de 9 francs à la recette de la ville – la propriété est établie par actes passés à la Chambre des contrats le 12 octobre 1784, 25 juin 1748, 7 octobre 1738, 19 septembre 1720 – loué sans bail le premier étage au Sr François Goetz boulanger moyennant 20 fr, le reste occupé par le veuf et héritiers 21 fr – chargée d’une rente foncière 9 fr, total 50 fr de revenu en capital 1000 fr
propres des héritiers, meubles argenterie 159 fr, bague 2 fr, dettes actives 100 fr, remploi 340 fr, total 599 fr
propres du veuf 5 fr, remploi 763 fr, total 768 fr, don matutinal 100 fr, reste 668 fr
communauté : meubles, argenterie 629 fr, maison 1000 fr, dettes actives 3400 fr, total 5029 fr – passif 1413 fr, reste 3615 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 50-v du 27 frim.

Chrétien Leyer passe un contrat de mariage avec Marguerite Salomé Stiegelmann, fille d’un boucher de Wasselonne. Le contrat est résilié quelques mois plus tard
1806 (13.2.), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2942
Contrat de mariage – Chrétien Layer saucissier demeurant au Finckweiler sous n° 91 veuf d’Eve Barbe née Knoll
Marguerite Salomé Stiegelmann majeure domiciliée Place d’armes N° 1 fille de feu Pierre Stiegelmann, boucher à Wasselonne, et de feue Marguerite Ursule née Blessig
résiliation, 15 octobre 1806
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 158-v du 14.2.

Chrétien Leyer se remarie avec Ursule Ritter, originaire de Wibolsheim
1806 (17.12.), Strasbourg 13 (25), Not. Bremsinger n° 3445
Contrat de mariage – Chrétien Layer saucissier demeurant au Fiinckweiler n° 91 veuf d’Eve Barbe née Knoll sa première épouse
Ursule Ritter domiciliée en cette ville dans la susdite maison fille de feu Jean Ritter, cultivateur à Wibolsheim, et de Marguerite née Schaefer
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 111-v du 20.12.

Chrétien Layer vend à Sigebert Kopff et à Marie Barbe Layer une partie de sa maison (voir l’inventaire dressé en 1829)

1817 (28.8.), Strasbourg, Not. Lex
Chrétien Layer, saucissier ensemble trois enfants majeurs du premier lit et Ursule Reiter sa femme en secondes noces
à Sigebert Kopff, menuisier, et Marie Barbe Layer
une maison jardin aisances dépendances au Finckwiller n° 91, chargée d’une rente foncière annuelle de 10 fr – moyennant 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 135 F° 113-v du 28.8.

Chrétien Leyer meurt en 1817 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et un du deuxième. Les héritiers cèdent la maison à Marie Barbe Leyer femme du menuisier Sigebert Kopf, la veuve se réservant la jouissance viagère d’une chambre

1817 (5.12.), Strasbourg 5 (44), Not. F. Grimmer n° 10.177
Inventaire de la succession de Chrétien Layr, ci devant saucissier décédé le 2 octobre dernier, à la requête d’Ursule née Ritter la veuve et des enfants et héritiers savoir 1. Marie Barbe née Layr épouse de Sigebert Kopf menuisier demeurant dans ladite maison, 2. Elisabeth née Layr épouse de Georges Caspar Lindemann faiseur d’instruments demeurant rue du Jeu des enfants n° 4, 3. Jacques Layr saucissier majeur non marié demeurant Faubourg de Pierre n° 9, 4. Salomé Layr majeure non mariée demeurant en la maison mortuaire, les quatre enfants procréés du premier mariage avec Eve Barbe née Knoll,
5. la veuve tutrice naturelle et Jean Léonard Müller charcutier demeurant au Finckwiller n° 92 tuteur subrogé de Caroline 8 ans, unique enfant du second mariage – contrat de mariage reçu Me Bremsinger le 17 décembre 1806, il n’a pas été dressé d’inventaire des apports

(vacation du 31 mars, acp 138 F° 93 du 1.4.)
Propriété d’une maison et dépendances, savoir 21/40 par indivis d’une maison et petite cour avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances le tout situé en cette ville au Finckwiler n° 91 près du moulin Zorn, d’un côté les époux Kopf, d’autre présentement Sr Müller, derrière le Mühlgiesen faisant partie de la rivière de la Bruche – propriété constatée par quatre actes d’achat allégués au f° 5 de l’inventaire maternel des héritiers et dont la petite maison, jadinet et moitié de la cour ont été vendus auxdits époux Kopf par acte reçu Me Lex le 22 août dernier. Laquelle propriété occupée par les veuve et héritier estimée à 50 fr de revenu en capital 1000 fr, la partie 525 fr. Dans ladite propriété les intéressés participent savoir pour bien maternel suivant susdit inventaire 20/200, pour bien fraternel de la succession d’Abraham Layr décédé à Tolède en Espagne le 17 novembre 1810 pour 3/200, plus pour bien paternel 21/200 ensemble ladite De Kopf 44/200 et chacun des cohéritiers du premier lit 11/50 ladite héritière du second lit 33/50 pour bien paternel pour bien fraternel 6/50
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 174-v du 6.12.
le 24 décembre (acp 137 F° 39 du 2.1.) Lesdits héritiers ne voulant rester en communauté, cèdent aux époux Kopf les 39/50 dans ladite propriété de maison pour 780 francs, Mais attendu que suivant l’art. 4 du contrat de mariage la veuve a la jouissance viagère de la moitié de la succession, il a été convenu que ladite veuve aura et conservera tant et si longtemps qu’elle restera dans le veuvage la jouissance viagère et gratuite d’une chambre aux mansardes bien fermée et garnie d’un fourneau aux frais desdits acquéreurs
total des meubles 3203 fr, dont communauté 1370 fr, aux héritiers 744 fr, total général de l’héritage paternel 1269 fr

Originaire de Schœnberg près de Gengenbach en Bade, Sigebert Kopf épouse en 1810 Marie Barbe Leyer
1810 (23.6.), Strasbourg 5 (31), Not. F. Grimmer n° 6360
Contrat de mariage – Sigebert Kopf, menuisier, fils majeur de Jean Kopf, journalier à Schoenberg Pays de Geroldseck et de feu Susanne née Füs
Marie Barbe Layer, fille majeure de Chrétien Layer, saucissier et de Eve Barbe née Knoll
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 7-v du 23.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Leyer

1810 (16.10.), Strasbourg 5 (32), Not. F. Grimmer n° 6561
Inventaire des apports Siegebert Kopff menuisier et de Marie Barbe née Layer, contrat de mariage passé le 23 juin 1810
domiciliés quartier du finckwiler n° 91
la femme 511 fr, le mari 300 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 153-v du 16.10.

Marie Barbe Leyer meurt en 1828 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison acquise par deux contrats passés en 1817

1828 (7.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 45), Me G. Grimmer n° 2199
Inventaire de la succession de Marie Barbe Leyer femme de Sigisbert Kopf, menuisier à Strasbourg décédée le 16 novembre dernier – à la requête de 1. ce dernier tuteur de Sophie sa fille âgée de 8 ans et demi, 2. Georges Lindemann, luthier subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu Me Grimmer le 23 juin 1810
Immeubles. Inventaire de la succession de Chrétien Leyer, saucissier père de la femme Kopf, dressé par Me Grimmer le 5 décembre 1817, recueilli dans la succession et dans celle d’Eve Barbe Leyer née Knoll sa mère et Abraham Leyer décédé à Tolède son frère 11/50 par indivis dans une maison au Finckwiller n° 91 plus amplement décrite ci après, revenu de 50 fr, capital de 7000 faisant pour les 11/50, 220 fr
Communauté, immeubles. Inventaire de la succession de Chrétien Leyer ses enfants du premier lit nommés Elisabeth femme du Sr Lindemann, Jacques Leyer majeur Salomé et Ursule Ritter veuve en secondes noces se portant fort Salomé enfant du second lit, vendirent aux conjoints Kopff les 39/50 par indivis dans une maison sise au Finckwiller n° 91 près du moulin Zorn, d’un côté les époux Kopf, d’autre le Sr Müller, par derrière le Mühlgiessen dont la défunte possédait aussi 11/50, estimée 780 fr
par contrat reçu Me Lex le 22 août 1817 Chrétien Leyer, père de la défunte sous l’autorisation d’Ursule Ritter, Elisabeth et Salomé Leyer ses enfants du premier lit vendirent aux mariés Kopf une une maison sise à Strasbourg au n° 91 Finckwiller, un jardinet, la jouissance de la moitié de la cour attenante par devant au Finckwiller, derrière à la rivière, d’un côté la maison dont il vient d’être parlé d’autre Jean Léonard Müller pour 800 francs
cet immeuble qui ne forme aujourd’hui qu’un seul bâtiment avec la maison d’autre part désignée est grevé d’une rente foncière de 10 fr envers la ville de Strasbourg
Par acte reçu Grimmer soussigné notaire le 12 décembre 1826 les conjoints Kopf ont acquis de Françoise Thiebold veuve d’Antoine Knoepfler cordonnier à Lauterbourg une maison à rez de chaussée et un étage consistant en bâtiment de devant et autre de derrière avec cour, puits, aisances et dépendances sise à Strasbourg au quartier dit Finckwiller sous n° 75 et 81 entre le Sr Diemert et la veuve Bonnet, vis à vis l’auberge à la Mouche, derrière partie le Sr Diemert partie sur le cabaret à l’étoile, estimée 5800 francs
total 367 fr – garde robe 47 fr
Communauté mobilier 477 fr, ensemble de l’actif 7857 fr, passif de la communauté 11.748 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 189 F° 102-v du 16.5.

Sigisbert Kopf se remarie avec Lutgarde Moog, originaire de Reichenbach en Bade en apportant deux maisons sises au Finckwiller
1836 (30.12.), Strasbourg 7 (91), Me Stoeber n° 17 148
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Sigisbert Kopf, menuisier, veuf en premières noces avec un enfant de Barbe Leyer
Ludgarde Moog, majeure, fille de Georges Moog, journalier à Reichenbach (Grand Duché de Bade) et de Thérèse Kopf

5. le futur époux apporte en mariage, 3. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg l’une place des Moulins n° 91 d’un côté Sr Wagner d’autre un coin, la moitié de cette maison appartient à l’enfant issu du premier lit comme étant aux droits de sa mère, estimée 6000 fr
4. une autre maison avec cour, appartenances & dépendances sise aussi à Strasbourg place des Moulins n° 81 d’un côté Sr Kuhn d’autre les Sr Koehr & Fritz, cette maison ainsi que la précédente a été acquise par le futur époux durant la communauté avec sa première épouse, estimée 4000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 246 F° 61-v du 2.1.

Sigisbert Kopf et Lutgarde Moog hypothèquent leurs quatre maisons non loin les unes des autres au Finckwiller

1843 (30.12.), Strasbourg 8 (66), Me Zeyssolff n° 2002
Obligation et subrogation – Ont comparu Mr Sigisbert Kopf, menuisier, & De Ludgarde Moog, sa femme, De Sophie Kopf, épouse du Sr Théophile Kieffer mécanicien, présent, les Dames dûment assistées & autorisées de leurs maris respectifs, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Jacques Stotz, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, la somme principale de 18.000 francs
hypothèquent les immeubles ci-après désignés, situés à Strasbourg au quartier finckwiller savoir
1° Une maison autrefois auberge avec enseigne à l’étoile d’or place des moulins N° 80, d’un côté vers le moulin, la place des moulins, de l’autre le Sr Hellbringer, pardevant la rue, par derrière communal & le dit Sr Hellbringer
2° Une maison avec cour, pompe, remise & dépendances, même place & numéro, d’un côté la maison ciaprès désignée sous l’article trois, de l’autre le Sr Bill, par devant communal & le sieur Hellbringer, par derrière le Sr Fritz.
3° Une maison consistant en bâtiment de devant & un autre de derrière, cour, puits, aisances & dépendances, même place N° 75 & 81, d’un côté le Sr Kuhn, de l’autre en partie le Sr Fritz & en partie la propriété décrite sous l’article deux donnant par devant sur la rue vis à vis l’auberge à la Mouche & parderrière la rue
4° Une maison à rez de chaussée, deux étages, combles & mansardes, aisances & dépendances, même place N° 91, d’un côté le Sr Ebel, farinier, de l’autre communal, par devant la rue par derrière la rivière d’Ill.
Les débiteurs déclarent que les immeubles prédésignés leur appartiennent en toute propriété aux titres suivants savoir les articles 1 & 2 ont été acquis par les époux Kopf durant la communauté qui subsiste entre eux suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Noetinger & son collègue notaires à Strasbourg le 22 février 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 30 mars suivant volume 362 N° 38
L’article 3 a été acquis durant la communauté qui a subsisté entre le Sr Kopf et feue De Barbe Leyer son épouse en premières noces don Mme Kieffer est seule et unique héritière aux termes d’un contrat passé devant Me Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg & son collègue le deux octobre 1826 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 24 du même mois volume 185 N° 21
Et l’article quatre appartient en partie au Sr Kopf et en partie à sa fille Mme Kieffer ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de Mde Kopf née Leyen dressé par Me Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg susnommé le 7 mai 1828 enregistré

Lors de la liquidation, la maison sise 5, rue du Bain-Finckwiller revient à Sophie Leyer

1860 (2.3.), Me Noetinger
Liquidation et partage I. de la communauté de biens qui a existé entre Sigisbert Kopff, menuisier, et Marie Barbe Leyer sa femme à Strasbourg
II. de la succession de la De Kopff née Leyer décédée le 16 novembre 1837
III. de la communauté qui a existé entre ledit Sr Kopff et Lutgarde Moog sa femme en secondes noces
IV. de la succession dusit Sr Kopff décédé le 16 septembre 1859,
dressé entre I. Lutgarde Moog, veuve en secondes noces du défunt, agissant 1) comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Stoeber J. le 30 décembre 1836, 2) comme créancière de ladite communauté, 3) comme donataire d’un quart en propriété de la succession de son mari
II. Sophie Kopf épouse de Théophile Kieffer, mécanicien à Strasbourg, seul enfant issu du premier mariage

I. Communauté Kopf-Leyer. Mase active. Celle mobiliere a déjà été liquidée par acte reçu Boersch le 5 juin 1840
Masse immobilière, 1) Une maison à Strasbourg rue des bains finckwiller N° 5 d’un revenu de 700 francs mais estimé ci 15.000
2) Une maison rue esbns du finckwiller N° 6 d’un evenu de 900 francs mais estimée ci à 16.000, total 31.000
Masse passive 22.997, reste un actif de 8003, moitié 4001
Succession de la De Kopf née Leyer, garde robe 47, reprises 1211 (total) 1258
Communauté, mobilier estimé 477, passif, reprises de la défunte 1258 reprises du veuf 200, frais d’inventaire 36 (total) 1017, (moitié) 508, droits de succession 52, (total) 561 – Reste 696
Masse immobilière, bonification à faire 280, moitié de la communauté 4001 (total) 4281
2° Communauté Kopf-Moog. Masse active, maison 590, rapport de la De Kieffer 1200
Une maison rue du Bain finckwiller N° 20, Une autre même rue N° 8, réunies en une seule, estimée à 16.000
Récompense dues par la veuve à la communauté pour frais de construction 4717 (total) 22.507
Passif, Il est dû remploi aux époux 1) à la succession d’après le contrat de mariage 2700 mais a compte de cette comme on a payé es dettrs qui la grevoit 1000, Il revient à la succession 1600, 2) à la veuve, son apport en mariage 1600, héritage constaté 262 (total) 1862, dette hypothécaire 7000 (total) 10.462, l’actif étant de 22.507 reste 12.044
Succession de M. Kopf. Masse active, moitié du bénéfice de la 1° communauté 1001, moitié du bénéfice de la 2° communauté 6022, reprises 1600, garde robe 167, total 111.790 – déduire frais de maladie 696, reste 11.094
dont ¼ à la veuve 2773, ¾ à la fille 8320
Droits des parties en abandonnements. Il revient à la veuve 1) les reprises, 2) moitié des bénéfices de la 2° communauté 6022, 3) ¼ de la succession de son mari 2773, total 10.658
Pour la remplir elle reçoit 1) la maison rue des bains finckwiller N° 6 (…)
Mme Kieffer a droit 1) à l’actif de la succession de sa mère 4281, 2) dans la succession de son père 8320 (total) 12.602
Pour la remplir elle reçoit 1) la maison rue du bain finckwiller n° 5
2) la maison dite rue N° 10
acp 486 (3 Q 30 201) f° 26 du 9.3. (succession déclarée le 9 mars 1860 n° 90) Corrections des droits en marge

Sophie Leyer épouse en 1840 le mécanicien Jean Théophile Kieffer, originaire de Knielingen en Bade, près de Karlsruhe
Mariage, Strasbourg (n° 303)
Du 28° jour du mois de juillet l’an 1840. Acte de mariage de Jean Théophile Kiefer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 avril 1808 à Knielingen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Mécanicien, fils de Conrad Kiefer, cultivateur, et de Christine Barbe Kiefer, conjoints domiciliés à Knielingen, et de Marie Sophie Kopf, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 mars 1819 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Sigisbert Kopf, Menuisier, domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Marie Barbe Layer, décédée en cette ville le 16 novembre 1827 (signé) Johann Gottlie Kiefer, Maria Sophia Kopf (i 20)

Le typographe Jean Henri Louis Kayser acquiert en 1868 la maison voisine (n° 7) puis en 1883* le n° 5. Originaire de Bruchmachtersen, aujourd’hui partie de la ville de Salzgitter en Basse-Saxe, Jean Henri Louis Kayser épouse en 1868 Madeleine Kempf, native de Soultz-sous-Forêts

Mariage, Strasbourg (n° 175)
Du 4° jour du mois d’avril 1868. Acte de mariage de Jean Henri Louis Kaiser, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 mars 1833 à Bruchmachtersen, duché de Brunswick, domicilié à Strasbourg, typographe, fils de Henri Jules Chrétien Kaiser, bordier, et de Ilsé Dorothée Henriette Hagemann, conjoints domiciliés à Bruchmachtersen, et de Madeleine Kempf, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 décembre 1832 à Soultz sous Forêts (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg sans profession, fille de Jacques Kempf, cocher domicilié à Strasbourg ci présent et consentant, et de feu Madeleine Dietz décédée à Soultz sous Forêts le 19 août 1840 (signé) H. Kayser, M. Kempf (i 24)



4, impasse des Orfèvres (ancien n° 34)


Impasse des Orfèvres n° 4 – VII 251 (Blondel), P 885 puis section 2 parcelle 24 (cadastre)

Le 4, impasse des Orfèvres est la réunion de trois anciennes maisons qui portent les n° 251, 252 et 253 du canton VII (plan Blondel)
Maître d’ouvrage, Auguste Emmerich, 1829-1830.


Le bâtiment est celui dont le pignon à colombages donne sur la rivière (avril 2015)
Façade dans l’impasse (avril 2016), détail (novembre 2007)

L’orfèvre Elie Betz vend en 1606 la maison au cordonnier Mathias Rad en se réservant celle qui donne sur la rivière. La description mentionne régulièrement un bûcher à partir de 1642. Le tisserand Jean Pfaff achète la maison qui revient à ses ayant-droits, eux aussi tisserands, nommés Jean Henri Weissand sur trois générations. Le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et un étage sur le plan-relief de 1727. Il appartient à nouveau à des tisserands, Jean Martin Neumann (1762-1780) puis Jean Pierre Wentz (1782-1803) qui est un des bénéficiaires d’une gratification de 150 florins accordée à de nouveaux mariés à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz fait élargir et consolider la porte d’entrée en 1780. La maison devient propriété du tanneur Jean David Robert puis en 1823 du tanneur Charles Embser qui achète les deux petites maisons voisines et devient ainsi propriétaire de tout le côté occidental de la ruelle. Il est autorisé à fermer la ruelle communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police. Auguste Emmerich acquiert en 1829 une fabrique de maroquin, dont les trois petites maisons dans l’impasse qu’il fait aussitôt remplacer par un nouveau bâtiment, comme on peut le voir sur les dessins pour le plan-relief de 1830.


Plan-relief de 1727. Le bâtiment cour des Orfèvres correspond au pignon de droite de l’ensemble de trois pignons contigus au centre de l’image.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 116 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) décrit l’ancienne maison, à rez-de-chaussée en maçonnerie, un étage en bois et une avance. Elle est décrite en détail par les experts dans leur rapport joint à la vente de 1823. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades du nouveau bâtiment servant de tannerie s’étendent entre les repères (l) et (o). La façade (o-n) longe l’impasse : neuf fenêtres et une porte d’entrée au rez-de-chaussée, huit fenêtres à l’étage surmonté de greniers caractéristiques des tanneries. Le pignon (n-m) qui donne sur la rivière a plusieurs ouvertures irrégulièrement réparties. La façade arrière (m-l) comprend quatre ouvertures à son extrémité. La toiture comprend sur presque toute sa longueur deux étages de lucarnes. Le bâtiment sera ensuite surélevé de deux étages supplémentaires.
La maison porte d’abord le n° 34 de la rue du Bain-aux-Plantes (1784-1857) puis le n° 4 de l’impasse des Orfèvres.


Elévations des transformations prévues en 1962 : impasse, pignon, façade arrière (dossier de la Police du Bâtiment)

La fabrique de maroquin est exploitée par Auguste Emmerich et ses sociétaires. Elle est rachetée par la société Dreyfuss frères à la fin du siècle.
La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. Le permis ne leur est pas accordé pour des raisons réglementaires. La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Elle se charge de la réfection en 1972. Le restaurateur qui avait renoncé à acheter le bâtiment en 1971 l’acquiert en 1976 et le fait réhabiliter en ouvrant notamment de nombreuses fenêtres. Les travaux sont terminés en octobre 1977.


Elévations des transformations de 1976 : pignon, impasse, façade arrière
Photographie (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Elie Betz, orfèvre
1606 v Mathias Rad, cordonnier
puis Jean Georges Kegel, tonnelier, et (1614) Odile Rad, et Marie Rad – luthériens
1619 v Jean Pfaff, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve du batelier Melchior Meyer – luthériens
1639 h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1607) Amélie Koch veuve de Melchior Meyer et de Jean Pfaff, puis (1639) Marie Madeleine Corvinus – luthériens
1690* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1675) Marie Marguerite Fischer – luthériens
1715* h Jean Henri Wissand, tisserand, et (1704) Anne Marguerite Klein – luthériens
1755 adj Susanne Esther Schwartz, femme (1716) du pêcheur Jean Martin Mentel puis (1734) du tisserand puis marchand de futaine Jean Georges Schœttel – luthériens
1762 h Jean Jacques Gerold, ramoneur, et (1742) Susanne Esther Mentel – luthériens
1762 v Martin Neumann, tisserand, et (1753) Anne Eve Schwentzer, (1753) Marie Salomé Kieffer puis (1776) Marie Dorothée Lorentz – luthériens
1780 adj Jean Leberecht Rausch, marchand, et (1765) Cunégonde Elisabeth Petzel – luthériens
1782 v Jean Pierre Wentz, tisserand, et (1781) Dorothée Elisabeth Jud, remariée (1799) à l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg – réformé et luthérienne
1803 v Jean David Robert, tanneur, et (1772) Marie Elisabeth Helck puis (1814) Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg, remariée (1822) à Jean Michel Heyler – luthériens
1823 v Charles Embser, négociant, et (1812) Jeanne Caroline Friedel
1829 v Louis Auguste Emmerich, négociant, et (1829) Sophie Emilie Griesinger
1894* Société Dreÿfuss frères

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1755 et 1758, 175 livres en 1776 et 1780

(1765, Liste Blondel) VII 251, Jean Martin Neumann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), ne toisent pas
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 885, Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin – tannerie, cour – 1,93 are / cour des Orfèvres

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Klotz est autorisé au nom du tailleur Jean Pierre Wentz à élargir et consolider la porte d’entrée

(f° 123) Dienstags den 22. Augusti 1780. – Joh. Peter Wentz Schneider
Meister Klotz, der Maurer, nôe. Joh. Peter Wentz, des Schneiders bittet zu erlauben an deßen in der Goldschmidt Gaß gelegenen behausung die Hausthür neben Hrn. Rathh. Senckeisen erweitern und in einen dauerhaften Stand stellen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1823, Voirie (cote 283 MW 335)
Propriétaires de toutes les maisons qui donnent dans la ruelle, les sieurs Embser, Friedel et Georger sont autorisés à fermer l’impasse communale par une porte à condition d’en déposer la clé chez le commissaire de police

A M le Maire, Je soussigné Negociant, propriétaire des deux lignes de maisons formant la petite rue dite cour des Orfèvres aboutissant à la rivière, ai l’honneur de vous exposer qu’ayant employé un établissement de tannerie dont les débouchés donnent dans ladite ruelle qui ne sert de passage que pour mon usage particulier, vu qu’aucune Maison ni sortie de Maisons particulières n’a de dégagement, desireroit mettre à l’entrée vers la rue du Bain aux Plantes une barrière a claire voie avec sonnette fermant a loquet cette barrière qui ne peut en aucune manière gèner la voie publique me serait d’une grande utilité, Le soussigné par une autre petition daté du 18 Juin a demandé de rehausser le sol pour y faciliter l’écoulement des eaux et obtenir une plus grande salubrité il ose espérer que cette raison et celle détaillée dans la présente lui feront obtenir sa demande
(barré : prévoyant qu’une partie de la pente se dirigera vers la riviere il desireroit faire placer à la descente actuelle quelques marches pour y faciliter l’approche afin que dans l’hyver il n’y puisse arriver d’accident il ose espérer M le Maire que vous lui serez favorable en lui accordant l’autorisation de faire les changements qu’il a l’honneur de vous soumettre (Signé) Friedel, Embser & Georger
(Rapport), Strasbourg le 28 juin 1823, J’estime qu’on peut lui accorder la fermeture demadée par une porte à claire voie garnie d’une serrure dont une clef sera déposée chez le commissaire de police du canton Sud, Cette porte sera ouverte en cas d’incendie dans le quartier et le pétitionaire se soumet d’Enlever cette barrière à la première demande de l’administration (barré, quant aux marches que le pétitionnaire desire faire placer pour la descente à la riviere et qui en cas d’incendie seraient d’une grande utilité cette demande doit être renvoyée a l’avis de M l’Ingénieur en chef, Strasbourg le 7 juillet 1823 (signé Villot)
[document préparatoire de la décision, dans le sens du rapport Villot]

Description de la maison

  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de tisserand, un poêle, une cuisine et plusieurs chambres ainsi qu’un bûcher, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1823, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Cour des Orfèvres (p. 35)

nouveau N° / ancien N° : 29 / 34
Robert
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 466 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabriquant de maroquin

P 885, sol, tannerie et cour – cour des orfèvres 38
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 595 case 1

Emmerich, Louis Auguste, fabricant de maroquin
94/95 Firma Gebrüder Dreÿfuss

P 885, tannerie & maison, sol, Impasse des orfèvres 4
Contenance : 1,93
Revenu total : 145 (144 et 1)
Folio de provenance : (466)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 25 case 4

Parcelle, section 2, n° 24 – autrefois P 885
Canton : Goldschmied Gässchen N° 4 – Wasserzollgässchen – impasse des Orfèvres
Désignation : Hf, Gerberei u. Magazin
Contenance : 1,61
Revenu : 600 – 1000
Remarques :

(Propriétaire), compte 320
Dreyfus Aron, S. v. Cerf und Miteigenth.
1909 Gebr. Dreyfus offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Dreyfus frères société commerciale

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 225 Rue du Bain de Plante (p. 364)

34
Pr. Wentz, Pierre, tisserand – Drapiers
loc. Baldner, J. Frédéric – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgässchen (Seite 51)

(Seul le n° 1 est répertorié)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 136)

Impasse des orfèvres 4, aussi 3 (1961-1980)

La société Dreyfuss Frères demande en 1962 l’autorisation de transformer en neuf logements et un local commercial le bâtiment qui servait avant guerre de dépôt de cuirs. La Ville émet un avis défavorable pour cause de non-conformité (distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines, murs extérieurs en pans de bois qui ne garantissent pas l’isolation). La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation au règlement puis se range à l’avis de la Ville. La gérante de la société qui a consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier s’adresse sans résultat au maire Pierre Pflimlin.
La Ville acquiert l’immeuble en 1964. Charles Metzger, propriétaire du restaurant sis 14, rue du Bain-aux-Plantes, souhaite en 1971 acheter le 3, impasse des Orfèvres pour le démolir. La Ville tient à conserver les bâtiments 3 et 4, impasse des Orfèvres et se propose de les restaurer avant de les lui vendre. Les tractations n’aboutissent pas. La Ville se charge de la réfection.
Le bâtiment fait partie du secteur sauvegardé établi en 1974. Charles Metzger acquiert les bâtiments en 1976 et les fait restaurer. Les travaux conformes aux plans sont terminés en octobre 1977.

Sommaire
  • 1961 – Le maire enjoint les frères Dreyfuss, propriétaires du 4, impasse des Orfèvres, à faire ravaler les façades sur l’impasse et sur la rivière
    La société Dreyfuss Frères (siège social 24, rue du Bain-aux-Plantes) déclare avoir l’intention d’aménager des logements dans le bâtiment
    1962 – Nouvelle lettre du maire qui souhaite que le ravalement soit terminé avant la saison touristique. Le propriétaire déclare que le projet sera prochainement soumis à la Police du Bâtiment
  • 1962 (juillet) – La société Dreyfuss Frères dépose une demande de permis de construire au 4, impasse des Orfèvres (section 2 parcelle 24) pour transformer des locaux commerciaux en locaux d’habitation sous la direction de Robert Pabst (technicien du bâtiment à Ostwald). Le projet consiste à aménager 6 logements de 2 pièces, cuisine, salle d’eau, cabinet d’aisance et entrée, trois logements d’une pièce et un local commercial – Plan de situation – Dessin (élévations, plan des différents niveaux, coupes)
    La Division VI émet un avis défavorable, aucune des pièces d’habitation ne satisfaisant aux règlements de la Ville de Strasbourg et au règlement sanitaire départemental. « Il est à craindre que, sauf pour la partie donnant sur le quai, l’immeuble soit définitivement impropre à l’habitation.  » – La Direction départementale du travail émet un avis favorable – La Direction départementale de la construction déclare qu’il faudra demander au préfet dérogation aux articles 16 et 19 du décret du 30 novembre 1961. La Division VI maintient son avis défavorable
    1962 (décembre) – Ginette Dreyfuss (faculté des lettres de Caen) demande rendez-vous.
    La Division V (Police du Bâtiment) établit un rapport suite à la lettre ci-dessus.
    L’immeuble en question se composant d’un rez-de-chaussée et 3 étages est situé en bordure de l’Impasse des orfèvres. Cette impasse a une largeur d’environ 3,40 m au débouché de la rue du Bain-aux-Plantes. Les murs au rez-de-chaussée sont en moellons et en briques de 0,39 m d’épaisseur. Les murs extérieurs en élévation sont à pans de bois de 0,14 m d’épaisseur, avec remplissage en maçonnerie de briques. Le solivage d’étage est en bois ainsi que l’ossature des murs intérieurs. La toiture à 2 versants est recouverte de tuiles.
    L’immeuble est orienté en direction nord-sud avec pignon donnant sur le canal de navigation. La façade postérieure possède des ouvertures donnant sur la courette intérieure de l’immeuble 10, rue du Bain-aux-Plantes. Ces ouvertures semblent exister depuis plus de 30 ans.
    Le projet soumis en autorisation prévoit des murs intérieurs de renforcement au rez-de-chaussée et l’adaptation de 2 nouveaux escaliers aux étages. Du fait de la conservation de l’ossature des solivages, la hauteur entre plancher et plafond aux premier 2° et 3° étages est inférieure à 2,50 m, donc ne satisfait pas au règlement de la Ville de Strasbourg et au règlement départemental sanitaire. En considérant l’état actuel de l’immeuble, nous sommes d’avis que les travaux de transformation équivaudraient à une véritable reconstruction. En outre, si les travaux d’une telle importance devaient s’effectuer, l’approvisionnement en matériaux serait un problème important à résoudre car l’exiguïté des accès ne permet ni l’arrêt ni la manœuvre des poids lourds.
    De ce fait, nous nous rallions à l’avis défavorable émis par la VI° division en juillet 1962.

    1963 (janvier) – Le directeur départemental de la construction émet aussi un avis défavorable au projet.
    1963 (février) – Le maire prend un arrêté portant refus de permis de construire (portant par erreur le 24, rue du Bain-aux-Plantes)
    1963 (mars) – Ginette Dreyfuss, gérante de la société Dreyfuss Frères, écrit au député-maire de Strasbourg Pierre Pflimlin. Elle expose qu’elle a personnellement consacré des sommes considérables pour sauvegarder le caractère du quartier. Le bâtiment servait avant guerre de dépôt de cuirs. Après avoir tenté en vain depuis la fin de la guerre de le louer en tant qu’entreprise ou atelier, elle s’est résolue à le convertir en logements. Le directeur de la construction lui a déclaré avoir émis un avis défavorable pour ne pas entrer en conflit avec les services de la Ville. Comme elle dispose d’un reliquat de dommages de guerre, elle souhaite que la Ville de Strasbourg lui dise ses intentions quant à l’immeuble. Si elle n’était pas autorisée à le rénover, il ne lui resterait d’autre solution que de le démolir sans pouvoir élever de nouvelle construction sur un terrain trop petit et de créer ainsi un terrain vague.
    1963 (avril) – La Division V élabore un projet de réponse dans lequel elle évoque la distance minimale des fenêtres par rapport aux constructions voisines et les murs extérieurs qui doivent être en briques ou en un autre matériau qui garantit l’isolement et non en pans de bois. – Le maire reprend ces deux principales objections dans sa réponse.
  • 1964 (septembre) – La Ville a acquis l’immeuble sis 4, impasse des Orfèvres et en prendra possession au premier octobre. « Cet immeuble est très vétuste et ne pourra, sauf travaux confortatifs très importants, être maintenu. »
  • 1971 – Extrait du compte rendu de visite des lieux, le 28 juin 1971. Bâtiment municipal 3, impasse des Orfèvres. La Division I est chargée d’examiner la demande de l’hôtelier qui souhaite utiliser le bâtiment.
    1971 (juillet) – Un rapport constate que l’impasse des Orfèvres et l’impasse des Dentelles qui servent à des fins privées sont jonchées de gravats et de détritus. L’impasse sert à parvenir à la terrasse que Charles Metzger a établi au bord de l’eau.
    1971 (juillet) – Rapport de l’architecte municipal Will à la Division I. L’avocat André Hemmendinger informe la Ville que Charles Metzger, hôtelier restaurateur domicilié 14, rue du Bain-aux-Plantes souhaiterait acheter le bâtiment sis 3, impasse des Orfèvres pour le démolir avec le 10, rue du Bain-aux-Plantes. Le terrain servirait d’abord à parquer des voitures en stationnement puis à construire un hôtel. Une visite des lieux confirme que la Ville restera propriétaire des bâtiments qu’elle restaurera. Il est souhaitable d’éviter que les 10 et 12 rue du Bain-aux-Plantes soient démolis
    1971 (octobre) – Nouveau courrier de l’avocat André Hemmendinger qui souligne que le bâtiment en question sert de refuge aux rats et aux clochards
    1972 (février) – La Division I transmet le devis des travaux pour refaire la toiture et les façades extérieures au 3, impasse des Orfèvres
    1972 (octobre) – Les négociations sont toujours en cours avec Charles Metzger
  • 1973 (janvier) – Le premier adjoint déclare au nom du maire à l’avocat de Charles Metzger que la Ville n’est pas opposée à céder les immeubles sis section 2 n° 24 (4, impasse des Orfèvres) et n° 53 [sic] (3, impasse des Orfèvres), inscrits à l’inventaire des sites, si les bâtiments étaient restaurés ainsi que le 10, rue du Bain-aux-Plantes. La Ville entend rester maître d’œuvre en restaurant les bâtiments et en ravalant les façades.
    1973 (décembre) – Charles Metzger demande à la Ville de lui vendre le bâtiment que la Ville ne veut pas démolir mais restaurer. La Division III (Architecture) renvoie l’architecte Roland Hugo à Bertrand Monnet, architecte des monuments historiques.
    1973 (décembre) – L’option de Charles Metzger devient caduque. D’autres personnes se déclarent intéressées.
    1974 (juin) – Les acquéreurs éventuels ne se manifestent plus. La Ville se charge de la réfection (division III et division II).
  • 1976 (mai) – Le conservateur régional des bâtiments de France demande à la ville de prouver la vente à Charles Metzger pour pouvoir verser la subvention
    1977 – Le secrétariat d’Etat à la culture rapporte la promesse de subvention accordée à la Ville de Strasbourg pour le 4, impasse des Orfèvres.
  • 1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au ravalement (crépissage, peintures des menuiseries extérieures) au Cabinet d’Etudes et d’Architecture Wilhelm pour le compte de Charles Metzger.
    1976 (avril) – Idem, portant en note que l’appentis déclaré insalubre doit être conservé parce qu’il fait partie du volume de la cour. – Photographie
    Le cabinet Wilhelm est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1976 (février) – Dossier, transformation et rénovation du 4, impasse des Orfèvres par le restaurateur Charles Metzger (14, rue du Bain-aux-Plantes) sous la direction du cabinet R. Wilhelm (2, rue Sainte-Catherine) – Photographie – Plan de situation – Dessins (plan des étages, élévations, coupes) – Description des travaux, devis
    1975 (décembre) – Le premier adjoint au maire réitère son offre de céder l’immeuble (sans l’assiette) sis 4, impasse des Orfèvres moyennant 85.000 francs à Charles Metzger d’après son courrier du 6 novembre 1975.
    1976 (février) – La maire transmet au Directeur départemental de l’équipement la demande de permis de construire qui relève du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé. – Une inspection devra constater la nature du colombage et les éventuelles fenêtres condamnées une fois le crépi enlevé.
    1976 (mars) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1976 (mai) – Le préfet accorde le permis de construire – Extrait du procès verbal de la Commission municipale pour la protection des sites qui approuve les travaux lors de sa séance du 25 mai 1976.
    Suivi des travaux – Le ravalement et les travaux sont en cours dans tous les étages, juin 1976. Idem en septembre et en décembre. Les travaux extérieurs sont conformes aux plans, les transformations intérieures se poursuivent, avril 1977. Les travaux sont terminés et conformes aux plans, octobre 1977
    1980 (février) – La direction de l’équipement accorde le certificat de conformité.

Relevé d’actes

L’orfèvre Elie Betz vend 175 livres une maison en amont du bain aux Plantes au cordonnier Mathias Rad en conservant la maison voisine (vers la rivière). La vente comprend le droit de passage d’un pied de large jouxtant la clôture du jardin. La maison à l’arrière, ensuite appelée Schmeltzhöffel, appartient au pêcheur Loup Schmeltzer

1606 (ut spâ [iij. Nouembris]), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger)
(P. fol ; 218) Erschienen h. Elias Betz d. goldschmidt burger Zu Straßburg (verkaufft)
Mathÿß Radd dem schuomacher burger Zu Straßburg vnd Otilien Kölnerin sein ehelich. haußfr.
hauß vnd hoffestatt sampt der gerechtigkeit des eingangs eines werckhschuo breitt von der thielen wand des garttens geleg. Inn d. Statt Straßburg, oberhalb dem pflantzbad, einseit nebent Peter hannsen dem taglöhner, And.sit neb. Ime dem Verkäuffer selbst, hind. vff wolff Schmeltzen des fischers selig erben stoßend, für freÿ ledig vnd eÿg. Vnnd ob wol daß Jetz uerkhauffte hauß mit vnd nebent sein Eliæ Betzen des Verkäuffers Behausung Vnd Gartten darneben geleg. noch hafft vnd vnd.pfandt Ist für nachuolgend post. Als für j lb viij ß d Ablösig mit xxxiiij lb d Josias Pflug dem grempen, Item j lb d gelts wid. khäuffigh mit L gold guldin den Johannsen herrn Zum grien wörd vnd dann für xiij guldin stand Inn hauptgutt ij C L guldin herrn Wolff Harnister, So hatt doch mehrgenannter Verkäuffer dieselbe beschwerd allein Zu Verzinsen vber sich genommen Vnd Versprochen (…) Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 175 pfund pfenning Straßburger
Hiebeÿ sind geweßen h. Peter Werner, Ruprecht Schwenck, Caspar Merckel d. schumach. vnd hannß Nöttel d. Püttell Zur steltz, burger zu Straßburg

Le tonnelier Jean Georges Kegel épouse Odile, fille de Mathias Rad
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 136, n° 41)
1614. 19. Septemb. Hans Jerg Kegel der Kübler, J. Ottilia Matthes Rad deß Schusters Tochter (i 138)

Jean Georges Kegel et Odile Rad ainsi que sa soeur Marie Rad vendent 160 livres la maison et une petite écurie sises dans une ruelle proche la rue du Bain-aux-Plantes au tisserand Jean Pfaff et à sa femme Amélie Koch

1619 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 566-v
(Inchoat. in Prot. fol. 405.) Erschienen hannß Jörg Kegell der Kübler burger Zu Straßburg vnd Othilia Radin sein eheliche haußfr. deßgleichen Maria Radin, wÿland Mathÿß Raden des schumachers seeligen dochter Ihr Othiliæ schwester mit beÿstand d Jetzgemelts hanß Jörg Kegells Ihres geschwornen Vogts (verkaufft)
hannß Pfaff dem leinenweber burgern Zu Straßburg So auch Zugegen Ihren & vnd Ameliæ Kochin seiner ehelichen haußwürtin
hauß vnd hoffestatt sampt einem Ställin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beim pflantzbadt Inn einem gässell gegen des Apts von Altdorff hoff vber gelegen einseit neben Elias Betzen dem goldtschmidt anderseit neben hanß Grüen dem fischer hinden vff ein Allmend gässell stoßend da sie ein vßgang hatt Zum profeÿ, für ledig vnd eigen, Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 160 pfund pfenning Straßburger

Le batelier Melchior Meyer épouse en 1592 Salomé Müller, fille de serrurier. Amélie veuve du batelier Melchior Meyer se remarie en 1607 avec le tisserand Jean Pfaff, originaire de « Herschfeld » en Hesse, qui devient bourgeois quelques mois après son mariage
Mariage, Saint-Guillaume (luth. II, f° 116)
1592. Dominica 10. Trinitatis. 30. Melchior Meÿer ein schiff zimmermann, Geruasÿ Meÿers deß schiffmanns selig Son, Vnd J. Salome Josephi Müller deß schloßers alhie tochter. Confirmatio e facta in Summo templo 22 Augusti (i 360, TN deficit)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 247-v, n° 687)
1607. Eingesegnet Zinstag 29. Septemb. Hanß Pfaff von herschfeld Auß heßen leinenweber vnd Amal. Melchior Meÿer des schiffmanns Allhie Nachgelaß. Wittib (i 254)

1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 892
Hanß Pfaff der Leinenweber von Herisch Inn dem Landt Heßen gelegen, Empfahet daß Burgerrecht von Amalia weÿlandt Melchior Meÿerts deß Schüffmanns seeligen wittiben, Vnd wüll Zu den tuchern dienen. Actum den 26. Novembris Ao 1607.

Amélie (Koch) se remarie en 1626 avec le tisserand Jean Henri Wissand, originaire de Masevaux au-dessus de Thann, qui devient bourgeois quelques jours après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 178-v)
1626. Dominicâ XXV. post Trin: hannß Heinrich Weißant, Leinen weber Daniel Weißand deß Schneiders Zu Maßmünster oberhalb dann nachgelassener Sohn, Amelia Hanß Pfaff deß Leinen webers allhier nachgelaßene Wittib. 4. Xbris (i 183)

1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 91
Hanß Heinrich Weißandt Von Maßmünster d. Leinenweber, empfangt d. Buerg recht von Amalie hanß Pfaffen deß Leinenwebers seelig hünd.laßene Wittib Wüll beÿ den tuchern Zünfftig sein den 21. X.bris 1626.

Jean Henri Wissand se remarie en 1639 avec Marie Madeleine Corvinus, fille d’un pasteur en Haut-Palatinat puis près de Lahr
Mariage, cathédrale (luth. f° 426-v)
1639. Dom: 13 Trinitatis.Hanß Heinrich Weißandt der Leinenweber Vnndt Burger allhier. Vnd Jungfraw Magdalena, H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Leutlingen in der Obern Pfaltz nachgelaßene eheliche Tochter, Eingesegnet Mont. Im Münster 16. Sept. (i 218)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 46-v) 1639. Dncâ 13 Trinit: 8. Sept. Johan Heinrich Weisandt der Leinenweber Vndt Burger alhier J. Magdalena H. M. Nicolai Corvini geweßenen pfarrers zu Hunter* Weyer in der Herrschafft Lahr hinderlaßene tochter, Mont. Im Münster (i 48)

Jean Frédéric Pfaff fils de Jean Pfaff assisté de son beau père Jean Henri Wissand épouse Barbe Osswald, fille de culottier
1636 (7. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 777-v
(Eheberedung) Erschienen hanß Friderich, weÿ: hanß Pfaffen gewesenen Leinenwebers se. nachgelaßener sohn, Alß hochzeiter mit beÿstand seines Vogts Niclauß Stertzers, vnd seines stieffvaters hannß Henrich Weißanden beed. leinenwebern, An eim,
So dann Barbara hanß Georg Oßwald deß hosenstrickers see. alhie witib, mit beÿstand ihres Vaters Georg Hörmanns deß Kärchelziehers und ihres Kindts vogts Barthel Gissen deß Leinenwebers Am 2. theil

Jean Frédéric Pfaff vend son cinquième de la maison à son beau père Jean Henri Wissand

1639 (20. feb:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 177
(Protocoll. im protocoll. de a° 1642. fol. 180. & seq.) Erschienen hanß Friderich Pfaff fer Leinenweber burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Heinrich weÿßands auch Leinenwebers seines Stieffvaters (verkaufft)
einen fünfften theil ihme für vngetheilt gebürend An hauß vnd hoffstatt auch allen andern ihren gebäwen & Alhie oberhalb deß Pflantzbades neben weÿl. Peter Dieboldts deß taglöhners see: Erben & Tobias Waltzen dem Buchtrucker, hind vff daß Schmeltzen hoff stoßend gelegen, so gantz ledig eigen, daran die vberige Vier fünfftetheil sein deß Verkäuffers geschwisterd. Zustendig – geschehen per XXXI. lb
[in margine :] vide in Regist. de Anno 1642. den 21. Juli

Jean Henri Wissand hypothèque deux tiers de la maison au profit de la veuve de Balthasar Würth, maître d’école à Saint-Pierre-le-Vieux. En marge, quittance de 1660 par Madeleine, veuve de Jean Henri Wissand, et le tuteur de ses enfants

1640 (ut supra [13. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 334-v
Erschienen hannß Heinrich Weißand der Leinenweber
in gegensein Maria Salome H Balthasar Würthen gewesenen Schulmeisters Zum Alten St: Peter alhie seel: Witwen – schuldig seÿe xxv. Lib. Strb.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen 2/3 theil ihme für ungetheilt gebührend an hauß und hoffstatt sampt andern derselben gebäwen gelegen alhie oberhalb des Pflantzbads neben Peter Diebolds des tagners Erben && Tobias Waltzen hinden vff des Schmeltzen Hoff stoßend So ledig eÿgen, daran die übrige 3/5 theil seinen Stieff kindern zuständig
[in margine :] Erschienen Magdalena weÿl. hannß Heinrich Weißand deß Leinenwebers seel. wittib mit beÿstand Martin Otten deß leinenwebers ihres Vogts und David Wagner der Leinenweber alß Vogt ersternannts weißandts mit Ihro Magdalena ehelich erziehlter Kinder, mit beÿstand H Hannß Wörner und Johann Christmann Mercklins E. E. groß. Rhats Beÿsitzers und hierzu Deputirter, haben in gegensein Philipß Balthasar Würthen deß Metzgers, alß vorgemelter Mariæ Salomeen Würthin nunmehr seel. nachgelaßenen Sohns und Erben (…) Act. 5. Jan. a° 1660

Les tisserands Jean Georges et Jean Gaspard Pfaff et leur sœur Anne Marie Pfaff vendent les trois cinquièmes de la maison et d’un bûcher à leur beau père Jean Henri Wissand

1642 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 588
(Prot. fol. 180.) Erschienen hannß Georg Vnd hannß Caspar die Pfaffen, beede Leinenweber Und burgere alhie, wie auch Anna Maria Pfaffin deroselb. eheleibliche Schwester, mit beÿstand hannß Friderich Pfaffen auch leinenwebers ihres bruders Und noch ohnentledigten Vogts
haben in gegensein hannß Henrich Weißandts deß Leinenwebers burgers Zu Straßburg ihres Stieff Vatters
dreÿ fünffte theil Ihnen für Vngetheilt gebührent ahne hauß Vnd hoffstatt sambt den darzu gehörig. holtzstall auch allen andern ihren gebäwen, Alhie oberhalb deß Pflantz badts, einseit neb. weÿl. Peter Dieboldts deß Taglöhners s. Erben and.seit neben Tobias Waltz. dem Buchtruckern, hind. vff H. Isaac Sellinger & Consorten stoßend geleg., so ledig und eigen, Vnd daran die Vbrige Zween fünffte theil Vermög der am 20. Februarÿ 1639. in der Cancelleÿ Contractstub.vffgerichteten Verschreibung Zuvor Zuständig – umb 210. fl.
[in margine :] Erschienen hierinngedacht. Anna Maria mit beÿstand Hannß Barthelme Kreüters Mußquetierers Vnder H. Major von Müllenh. ihres Ehevogts, hannß Friderich Pfaff ihres noch ohnentledigt. Vogts (quittung) Actum den 12. Januarÿ 1646.

Jean Henri Wissand hypothèque la maison sise cour des Orfèvres au profit de la confrérie des garçons culottiers

1645 (27. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 210
Erschienen Hannß Henrich Weißandt d. Leinenweber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der knappen Vnd hosenstricker Bruderschafft beÿ EE Zunfft der Tucher ietzigen Zunfft meisters H Johann Georg Meÿers deß Notarÿ Vnd Stall schreibers, Wie auch H Johann Riehlen alß Rechen: Vndt Jacob Reidten Vnd Adam Waÿtzloben beed. büchßenmachern – schuldig seÿe 25 lb
Dafür Vnd.pfand sein soll hauß Vnd hoffstatt mit allen andern deren gebäwen alhie oberhalb dem Pflantzbad ins Goldschmidts höfflein genannt, einseit neb. hannß Rechberger dem stricker, and.seit neben H Johann Jacob Gambsen fürstl. darmstattisch. Rhat, hinden Vff deß Schmeltzen höfflein stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet Vmb 50. lib weÿl. hannß Pfaffen deß Leinenwebers see: rechten Und sein debitoris Stieff Kindern mit Nahmen Caspar Und Anna Maria für mütterlich Guth, So dann vmb 25. lb Margarethæ Wolffin deren Vogt Niclauß Störtzer der Leinenweber, sonsten ledig Vnd eig.,
Mehr ein Stall zue dißem hauß gehörig, Vnd in angezogenem höfflin geleg. einseit neben hannß Rechbergers: and.seit obgemeldtem H Gambsen Ställen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur Nicolas Schmutz en lui remettant en gage deux contrats de vente (1606 et 1642)

1646 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 322
Erschienen Hannß Heinrich Weißandt burger Und Leinenweber alhie
hatt in gegensein Niclauß Schmutzen, deß Fischers auch burgers allhie – schuldig seÿe 50. lib
dafür in specie Vnderpfand Verlegt hauß, hoffstatt und Holtzstall mit allen deren gebäwen Und Zugehördten, alhie oberhalb deß Pflantzbadts neben weÿl. Peter Diebolts deß Tagners seel. Erben ein: Und anderseit neben Tobia Waltzen dem buchtruckern, hinden vff weÿl. H Isaac Sellingers geweßenen Klein Rhats Verwanthens seel. hinderlaßene Wittib, stoßend geleg. so Zu vor Verhafftet Vmb 50. fl. Hannß Caspar Pfaffen, dem leinenwebern Rest am Kauffschilling Undt Vmb 50. fl. der ledigen Gesellschafft Zue denen Tuchscherern
es hatt auch der Creditor Zween, Vber obbeschriebener Behaußung deren der eine durch Weÿl. Hÿlarium Meÿern am 4. Novembris Anno 1606, Vnd der andere am 21. Julÿ Anno 1642 in der Cancelleÿ Contractstuben mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigeln gefertigt worden, sagende pergamentine Kauffbrieff, vnderpfands Weiß, zu seinen handen empfang.

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1675 Marie Marguerite Fischer, fille de pêcheur

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167-v, n° 72)
1675. Eodem [28. 8.bris] Hans Heinrich Wisant der ledige leinenweber Hanß Heinrich Wisandts des leinenwebers Hinterlaßener Ehl. Sohn, vnd Jungfr. Maria Margaretha Hannß Müllers des Fischers hinderlaßen Ehl. tochter (i 169)

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du pêcheur André Blessig le jeune

1684 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 407-v
Hannß Henrich Wisand der Leinenweber
in gegensein Andres Bläsigs deß Jungern fischers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen drern Gebäwen und zugehördten, alhier Oberhalb deß Pflantzbadts einseit neben H. Johann Jacob Gambßen Doctorando und Statt Gerichts Actuario anderseit neben Andres Bockh dem fischer, hinden uff den Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Jean Conrad Werner

1686 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 249-v
hans Henrich Wißand der Leinenweber
in gegensein hans Conrad Werner deß Huffschmids – schuldig seÿe 100 Gulden
unterpfand, hauß, hoffstatt sambt dem darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuen, weith. Recht. und Zugehördten allhier oberhalb deß Pflantzbads einseit neben H. Johann Jacob Gambsen, Dd und Stattgerichts Actuario anderseit Andres Bocken dem Fischer hinden auff den so genandt. Schmeltzhoff stoßend gelegen

Jean Henri Wissand meurt en 1715 à l’âge de 66 ans. Son inventaire après décès dressé la même année n’est pas conservé

1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 146
Inventarium über weÿland Meister Johann Heinrich Weißand des Leinenwebers seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. E 1714-1735, f° 11-v)
1715. d. 13. Nov. ist nachts Zwischen 9 vnd 10 Uhr gestorben Johann Heinrich Weissandt der Leinenwebern s. alters 66 Jahr 3 Monat 8 Tag Vnd ist folgend 16. nachmittag vmb 1 Uhr Zu S. Gallen Xstlich begraben worden, [unterzeichnet] Johann Heinrich weißandt als sohn, Johan Daniel baumgartner als dochtermann (i 13)

La maison revient à son fils Jean Henri Wissand qui épouse en 1704 Anne Marguerite Klein, fille de cordonnier.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95)
1704. Eoden die [16. Aprilis] die haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich einsegnen lassen Hannß Heinrich Weisandt der ledige Weber Johann Heinrich Weisandt des burgers Vndt leinen Webers allhier Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Margaretha Weÿland Hannß Georg K[l]einen des gewesenen burgers v. schuemachers allhie nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann heinnerich Weißandt hoch Zeiter, der hochzeiterin Zeichen + (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue de la Fontaine (aujourd’hui rue Adolphe Seyboth). Ceux du mari s’élèvent à 22 livres, ceux de la femme à 83 livres.
1704 (10. 7.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 470
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Heinrich Weißand der Jüngere weber vnd die Ehren: Vnd tugendsahme fraw Margaretha gebohrne Kleinin, Beede Eheleuthe Vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestandt zugebracht Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben (…), So beschehen alhier in der Königl. freÿen St. St. in fernerem gegensein herren Johann Graffen des bittels auf E. E. Zunfft der Thucher auf des Ehemanns, so dann auff der Ehefrauen seithen herrn Geörg * guldenschreibers beeder burgere allhier, Michael den 10. 7.ris 1704.

In einer allhier zu Straßburg ane der büchergaß gelegenen Von beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnenden behaußung Volgender maßen befunden vnd angegeben worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen betreffendt, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Summa summarum 22 lb
der Ehefrauen Nahrung belangend, Sa. haußraths 51, Sa.Silbers 2, Sa. Goldeer Ringe 7, Sa. baarschafft 21, Summa summarum 83 lb

Jean Henri Wissand demande à la tribu des Maçons d’inscrire sur la liste noire les compagnons qui l’ont frappé. Le conseil lui demande de produire la décision que le consul a prise à ce sujet.
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 57-v) Mittwochs de, 21. Octobris 1722 – Johann Heinrich Wißand, weber Vndt burger allhier, daß Vor einigen wochen Ihn etliche maurergesellen ebend geschlagen vnd er selbe darauff vor den regirenden herrn Ammeister genommen, den sie angelobet nicht aus der Statt Zu gegen, biß und dann die sach ausgemacht, nun aber dieselbe dannoch den abschied hinder der thur genommen, als wolte er dieselbe ane die schwartze taffel zu setzen gebetten haben.
Solle des herrn Ammeisters bescheid vorlegen.

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Jacques Moscherosch

1722 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 683
Johann Heinrich weißand der Leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin beÿständlich Hn. M Johann Georg Klein Diaconi in der Prediger Kirch in bruders und Johann Michael Mäntel des fischers ihres schwagers
in gegensein H. M. Johann Jacob Moscherosch Evangelischen Pfarrers zum Alten St Peter als jetzmahligen Administratoris des dannhaurrischen für arme Schulkinder in Statt und Land gewidmeten legats – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen dersen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbad: gaß im goldschmidts: höffel neben Joh. Georg Bommer dem Informatore privato ein und anderseit neben Andreas Bock dem Fischer hinten auff dem Schmeltzhoff

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’Anne Madeleine Gambs assistée de son fiancé Jean Christophe Jost, secrétaire adjoint de la fondation Saint-Marc

1726 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 501
Johann Heinrich Weißand Leinenweber und Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres schwagers Johann Michael Mentel des fischers und H. Lti Schübler EE. kleinen Raths Beÿsitzers
in gegensein Annæ Magdalenæ Gambßin so ohnbevögtigt mit assistentz ihres verlobten H. Johann Christoph Jost Unterschreibers beÿ dem Stifft St Marx – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum omnibus appertinentis, einseit neben Andreas Bock dem Fischer anderseit neben hannß Georg Bommer Inform: privato hinden auff das Schmeltzhöffel so Burger dem Inform: privato gehörig

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein, assistée de son fils marchand de futaine Jean Henri Wissand et de son gendre aubergiste Jean Philippe Schropp hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Jost (cité ci-dessus)

1737 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 722-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des Barchethändlers und ihres tochtermanns Johann Philipp Schropp des gastgebers
in gegensein H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem stifft zu St Marx, – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbadergaß im goldschmidts höffel einseit neben Andreas Bock dem fischer, anderseit neben Johann Georg Pommer dem Informatore privato, hinten auff das Schmetzenhöfflein Hannß Georg Barth dem fischer gehörig – als ein in seinem Vatter seel. verlaßenschafft ererbtes guth

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit d’André Schott, fabricien à Sainte-Aurélie, et du susdit Jean Christophe Jost

1741 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 154-v
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand des barchethändlers und Johann Michael Klopfers des stadt musici ihres sohns schwähers
in gegensein H. Andreas Schotten G.U.W. als Kirchen pfleger der Kirch zu St Aurelien und H. Johann Christoph Jost des Oberschreibers beÿ hiesigem Stifft zu St Marx als fabric schaffners
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt zugehörden ane der Pflantzbader gaß im goldschmids höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein

Jean Henri Wissand et Anne Marguerite Klein hypothèquent la maison au profit du taillandier Jean Jacques Litsch

1742 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 113
Johann Heinrich Weißand der leinenweber und Anna Margaretha geb. Kleinin mit beÿstand ihres sohns Johann Daniel Weißand barchethändlers und deßen schwähers H. Johann Michael Klopffers Stadt:Musici (si go) (si +)
in gegensein Johann Jacob Litsch des bohrenmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Pflantz bader: gaß im goldschmids: höffel, einseit neben den Bockischen erben anderseit neben den Pommerischen wittib und erben hinten auff das. Schmeltzenhöfflein – ihme Weißand als ein elterliches erbguth

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Jean Henri Wissand n’est pas conservée

1751, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 890
Inventarium über Mr Johann Heinrich Wißand gew. Lwb. seel. Verlt.

Anne Marguerite Klein meurt en 1755 en délaissant deux filles et les enfants issus de son fils. Le prix d’estimation de la maison, 125 livres, est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 137 livres, le passif à 301 livres.

1755 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1354-2) n° 23
Inventarium über Weÿl. Frau Annä Margarethä gebohrner Kleinin längst weiland Mr Johann Heinrich Wißand geweßen Leinenwebers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebenener Wittib nun auch seel. Verl. auffgerichtet Anno 1755 – nach ihrem Sambstags den 23.ten Aug. instehenden 1755.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödtl. hintritt Zeitl. Verlaßen – So geschehen Straßburg Dienstag den 9.ten 7.bris 1755
Die Verstorbene seelig zu Erben wären fähig 1° Weiland Johann Daniel Wißand des geweßenen geschwohrnen Holtzlegers und b. alhie Zu Straßburg seel. mit längs weiland Fraun Maria Magdalena geb. Klopfferin ehelich erzeugte dreÿ Kr. als a) Daniel Wißand so beÿnahe 17 Jahr alt, b) Magdalena Wißandin so bald 17 Jährig seÿn wird, c) Catharina Wißandin die in das 13. Jahr gehet, für welche Mr Johann Daniel Baumgartner der Lwbr. und Sigrist zu St Aurelien auch b. alhier Zu Straßburg ihr geordnet; und geschwohrner Vogt dießer Inventur ebwartet,
2. Frau Maria Margaretha gebohrne Wißandin Herrn Johann Jacob Ackers gastgebers Zum gecrönen delphin ehel. Haußfrau, beiständlich deßelben Zugegen, 3° frau Maria Barbara gebohrne Wißandin Mr. Johann Schmid Schneiders und bs. alhier Ehefr. mit deßen beÿhülff beÿ dießem Geschäfft anweßend, Alle sind der Verstorbenen seeligen mit ihrem auch seeligen Ehemann ehelich erzeugte töchtere vnd vom verstorbenen Sohn herstammende Kinder dießorts Enckel, es haben aber die beede Töchtere beiständlich ihrer Ehemänner auf dieße Verlaßenschafft tam active quam passive renuncirt und auch mit deren Empfangegen Ehest. begnügen Zu wollen Vermeldet, demnach würde die gantze Verlaßenschafft auf die Enckel fallen, allein ihr Vogt hat sich hiebeÿ außdrucklich erkläret, dieße Verlaßenschafft anderer gestalten nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ anzunehmen.

In einer alhier Zu Straßburg an der Pflantzbadergaß, in dem so genannten Goldschmidhöffel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nemblich eine Kleine Behausung und Hoffstatt samt dazu gehörigem Holtzstall mit allen deren Gebäuden begriffen Weithen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg oberhalb des Pflanzbads in dem so genannten Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern dem fischer 2.s lb Hß. Georg Bommers Erben hinten auf das Schmeltzenhöffel stoßend, so freÿ leedig eigen, und in der Zu versicht. hoffnung, es werden die wohlansehnliche Hh. Freÿ Löbl. Statt Stall dieselbe um eben den Preiß, um welchen solche in dem über der verstorbenen seel. A° 1751 abgeleibten Ehemanns seelig durch H. Not. Brackenhoffer aufgerichteten Inv° angeschlagen worden, passiren laßen, so kommen dafür in Außwurff 125. Darüber bes. i. deutscher perg. Kffbf. m. der Stadt Straßb. C.C. Stb. anhang. Ins Verw. dat. d. 20.ten feb. 1639 und 20.ten Julÿ A° 1642. mit aktem N° 6. notirt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. hausraths 8 lb, Sa. Eigenthumbs an einer Behausung 125 lb, Sa. schulden 4 lb, Summa summarum 137 lb – Schulden 301 lb, In Vergleichung, Mehr Schulden dann Guth 163 lb

La maison est vendue par enchère judiciaire le 15 décembre 1755 (voir l’inventaire dressé en 1758 ci-dessous) à Susanne Esther Schwartz, veuve de Jean Georges Schœttel.
Fille de marchand de vins, Susanne Esther Schwartz épouse en premières noces le pêcheur Jean Michel Mentel en 1716 : contrat de mariage non conservé, célébration.

1716, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 157
Johann Michael Mentels, Fischers
und Jungfrauen Susannä Esther Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 61-v)
1716. d. 4. Novemb. sind Ehelich eingesegnet Word. Johann Michael Mendel der ledige fischer Vnd Burger alhier Christian Mendels des fischers Vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Susanna Esther Weilandt herrn Heinrich Schwartzen des Jüngern gewesenen Burgers Vndt Weinhändlers alhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters Zeichen x der Hochzeiterin (i 64)

Jean Michel Mentel devient tributaire chez les pêcheurs en octobre 1718
1718, XI 317 (Protocole des Pêcheurs)
(f° 2-v) Dienstags den 25. Octobris Anno 1718. – Neuzünfftiger
Hannß Michael Mäntel junior Hannß Jacob Mäntel Senioris Fischers und burgers allhier, ehelicher Sohn erscheint, producirt Statt stall Schein datirt den 17. Sept. 1718. bittet umb das Stuben, Zunfft und Meister Recht Zum Wohlfeÿlsten
Erkandr, Seÿe dem Imploranten gebettener maßen und Zwar Zum wohlfeÿlsten Willfahrt, juravit auff die Ordn. (dt. 5. ß)

La minute de l’inventaire dressé en 1733 après la mort de Jean Michel Mentel n’est pas conservée
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1268
Inventarium über weÿland Meister Johann Michael Mentel des Mittlern geweßenen Fischers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

Susanne Esther Schwartz se remarie en 1734 avec le tisserand Jean Georges Schœttel, fils de charretier

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 785
Johann Georg Schöttel, Schneiders
und Frauen Susannä Esther Mentelin gebohrner Schwartzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v)
1734. domin. Sept. et Sexag. seindt außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 3. mart. Ehelich eingesegnet worden Johann Georg Schöttel der ledige Schneider Vnd Burger allhier, Johann Georg Schöttels gewesenen Burgers b. Holtz Karchers alhie Nachgel. Ehel. Sohn vndt Frau Susanna Esther Schwartzin Johann Michael Mendels geweßenen fischers Vndt burgers allhie Nachgel. witwe [unterzeichnet] Johann Geörg schöttel als hochzeiter, Susana Esther nendlinn als hoh Zeitrin (i 153)

Jean Georges Schœttel qui vient seulement de commencer ses trois années d’épreuve sollicite auprès des Quinze le droit de faire son chef d’œuvre en arguant que deux fils de bourgeois sont chaque année admis à l’examen alors qu’il n’y en a eu qu’un l’année en cours. Les Quinze l’autorisent par dispense à présenter son chef d’œuvre un an plus tard.
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 19) Sambst. den 31. Januarÿ – F. Joh: Georg schötel led. schneider u. bgrs sohn allhier Ca. E. E. Z. d. schneider H. Zffr. prod. uth. Mem. und b. umb gn. admission Zum Mstkh.
G. Kl. hat sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit d. Mstkh einschreiben laßen. Weilen in* diße Zeit in 3 jahren beÿ einem oder 2. Mstrn zu Verarbeiten bestehet, die gegner kaum angefangen hat, als b. Ihm mit seinem begehren ab: u. an die ordg. zu verweißen ref. Exp.
F. Weil nach ordnung zu fauor der hießig bgrs söhne alle jahr 2 bgrs söhn d. mstskh v.fertig. sollen, Vor einem jahr aber solches aus i. gemacht alß erhohlt cont: prod. und b. dep. g. b. auch dep. und Wie Vor. Erk. ObHwks H.

(p. 25) Mittw. de 4. febr. Oberhwks Heren laßen bescheidt ansagen – Iid: Lect. mem. d. d. d. [vom 31. Januarÿ jüngst] s. Johann Georg schöttel Ca. E. E. Z. d. schneider. Ille gehört hat petitum Widerholt nôe der Mstrschafft Zu geg. H. Gaul, b. es beÿ ordnung Zu laßen habe die muthjahr noch ô Verarbeitet, übrigens so seÿe nur ein bgrs sohn, so ihme vorgehet.
H. Dep. d. implorant geg. erlag 2 lb d und unkosten wann er von dato an noch i. jahr beÿ den meistern gesellen weß wird Verarbeitet haben dispensando Zu dem mstck zu admittiren. Erk. in plenum.

(p. 29) Sambst. den 7. Februarÿ – Iid. [Ob Hwks H.] Lect mem. in s. Johann Georg schöttels Ca. E. E. Zunfft der schneider. Erk. bed. bel[iebt].

(p. 227) Sambstag den 7. Februarÿ 1733. – Iid. [Ober Hwks Herren] ref. daß H. Georg Schöttel lediger schneider und burgers sohn allhier Ca. E. E. Zunfft der Schneider ein unth. mem. prod.
Worauff ged. Zunfft geantwortet gegner habe sich erst den 11. Xbris jüngst Zur Zeit undt Mstkh einschrben laßen, Weilen nun dieße Zeit in 3 Jahren beÿ einem oder 2. meistern Zu Verarbeithen bestehe, die gegner kaum angefangen habe, alß bitte Sie jhm mit sinem begehren ab: und an die ordnung Zu Verwießen, ref exp.
Implorant rep. Weil Zu fauor der hießigen burgers söhnen alle jahr 2. daß Mstskh Verfertigen sollen, Vor einem jahr aber solches nur eins gemacht habe, als erhohle er cont: prod. und bitte umb dep. mit deren auch Willfhart worden.
R. habe der implorant sein petitum Widerhohlt, nôe der Zunfft habe H. Johannes Gaul alß Zfftmstr geantwortet, daß nur ein burgers sohn seÿe, so jhme Vorgehe, dießer aber habe seine muthzeit Vollbracht, implorant aber nicht, mit unth. bitt es beÿ ordnung Zu laßen.
H. Dep. daß der implorant Vordersamb dahin an zu weißen seÿe daß er Von dato an noch j jahr beÿ denen meistern allhier gesellen weiß arbeiten solle und wann dießes jahr verfloßen er als dann als ein supernum. Zu Verfertigung des meisterstücks dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang, daß er neben den unkosten annoch pro dispensaôe Zweÿ Pfundt halb der Statt undt halb der Zunfft Zu erlegen schuldig sein solle.

Jean Georges Schœttel présente son chef d’œuvre en 1734. Il est admis maître.
1734, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 455) Dienstags den 23.ten Februarÿ 1734 – Erschienen unterth. Adam Schneid. seinem Informatore Johann Georg Schöttel, weÿl. Johann Geörg Schöttels gewesten burgers undt Holtz Karchers alhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, welcher von gnädigen Herren Fünff Zehen dispensando alß Supernumerarium Zue verfertigung des Meisterstücks ist admittirt worden, bittet ihne Zue seinem Vorhabenden meisterstück beliebigen Rieß auff Zue geben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stuckhen Erkant undt willfahrt worden.
N° 1. Ein Manns Kleÿdt
N° 2. Ein Trompeter rockh.
N° 10. Ein Meßgewandt
N° 14. Ein Rathsbotten rockh.
N° 5. ein Romanisch Kleÿdt.
facte relatione der geschwornen Hh. Meisterstück schauern, daß Sie die Hievor stehende Rieß gantz wohl, ordnungs mäßig und ohne fehler Verfertigt Erfunden hätten, ist der Implorant in daß allhießige Meisterrecht zue einem mit meister auff und ahngenommen worden.

Jean Georges Schœttel devient tributaire chez les Tailleurs en avril 1734
(f° 460-v) Dienstags den 13. Aprilis 1734 – Johann Georg Schöttel der schneider weÿl. Joh: Georg Schöttels gewesten burg. und Holtzkarchers alhie nachgelaßener Ehelicher sohn, Erhaltet auff produciren Stallschein de dato 22. huj. daß Zunfft und Stuben trecht. (dt. 3. lb 15 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue des Aveugles. Ceux du mari s’élèvent à 263 livres, ceux de la femme à 208 livres.
1735 (24.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 44) n° 1420
Inventarium über des Ehrsam: u. Bescheidenen Mstr. Joh: Georg Schöttels Schneiders u. der Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin beeder Eheleuthe u. burg. alh. Zu Straßburg, einander in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1735. – und in Krafft der mit einander errichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in fernerem beÿseÿn S. T. H. Johann Lobstein Not: Publ. und Vornehmen Practici alhier des Manns erbettenen Herrn Assistenten, ferner meister Joh: Heinrich Weißand des leinenwebers der frauen ohnentledigten Vogts, so dan Mstr. Christian Schure des Schreiners ihres erbettenen beÿstands, Straßburg Mittwochs d. 24.ten Augusti Anno 1735.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen u. dißorths Lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnveränderter Vermögen. Sa. haußraths 76, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1,Sa. Silbers 21, Sa. goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 4, Sa. Weins 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Summa summarum 289 lb – Schulden 44, Nach deren Abzug 245 lb, die ihme ane denen haussteuren zukommende helfte 18, des Ehemanns Völlig Vermögen 263 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebracht overheurathet an Guth beschrieben, Sa. haußraths 148, Sa. Tauffgezeugs 25, Sa. Weins 13, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen Ringen 24, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 227 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 189, Hierzu gerechnet due ihre zukommende übrige helffte der haussteuren 18, Der Ehefrau eÿgenthümbl. guth 208 lb

Jean Georges Schœttel qui a trop mauvaise vue pour continuer à exercer son métier demande à devenir marchand de futaine. Comme la tribu du Miroir refuse de l’admettre tributaire, il s’adresse aux Quinze. Les marchands de futaine déclarent que le Magistrat leur aurait accordé le droit de ne plus accepter de nouveau membre qui ne soit pas fils de marchand de futaine ou qui n’épouse une veuve ou une fille de marchand de futaine. Quand la commission demande qu’on lui présente le règlement en question. les marchands de futaine déclarent ne pas se rappeler l’année où il a été accordé. Il est par ailleurs impossible d’en trouver trace dans les comptes rendus du Magistrat. Au contraire, le chirurgien Auguste Kreig a été autorisé à exercer le métier puisqu’il n’était pas nécessaire de l’avoir appris. Les Quinze autorisent Jean Georges Schœttel à devenir marchand de futaine moyennant paiement d’un droit. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
(p. 104) Sambstag d. 2. Martÿ 1737. Fuchß nôe Johann Georg Schöttel des b. und Schneiders Cit. E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft M. prod. Wiedrigen bescheid wovon Ppal an Mgh. appellirt bitt Deput et Facta relat. Weil Ppal. Wegen blöden gesichts sich auff seinen handwerck nicht mehr erhalten Kan, gn. Zu erkennen daß E. E. Zunfft Zuem Spiegel Ihne gleich andern alß einen barchet Kremer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe. Moss. bitt Deput. Zu mündlicher verantwortung. Erkant, Wird Deputation willfahrt.

(p. 131) Sambstag d. 9. Martÿ 1737. Römer In Sachen Joh: Georg Schöttel C. E. E. Zunfft Zum Spiegel erscheint noê sambtlichen Barchet Krämer Joh: Peter Hebeißen C. ged. Schöttel prod. Unterth. Remonstrationes junctis petitis und will selbigem auch hierzu Verkunden laßen. Erk. Soll Verkundt werden.

(p. 134) Sambstag d. 16. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, Römer nôe der Barchet Krähmer, Cit. ged. Schöttel erholt prod. vom 9. huj. undt bitt umb Deput. Fuchß bitt Cop. et T. ord. Römer laßt Copeÿ Zu setzts aber Zur Deput. Erk. Wird Copeÿ und T. ord. willfahrt.

(p. 159) Sambstag d. 23. Martÿ 1737. In sachen Joh: Georg Schöttels C. E. E. Zunfft Zum Spiegel, erscheint Fuchß nôe Schöttels Cit. die Barchet Krähmer, auff gegentheilige Remonstrationes vom 9. huj. prod. Verantwortung. Römer bitt Cop. und Zeit ad prox. Fuchß Weil gegner die Sach in die ferias Zu treiben suchet alß laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Römer bitt die vor. Erk. wird Copeÿ undt Deput. willfahrt.

(p. 177) Sambstag d. 6. Aprilis 1737. Joh: Georg Schöttel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel et Barchet Krähmer pt° Barchet handels
Die beede Herren XV. Meister (:maßen beede Ober Kauffhauß Hh. unpäßlich:) laßen per me referiren, Johann Georg Schöttel der burger und Schneider allhier habe den 2. Feb. jüngst beÿ E. E. Zunfft Gericht Zum Spiegel angemelt, und gebetten, Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: und an: Zunehmen, auff welches begehren erkandt, daß implorant mit seinem gesuch gäntzlichen ab: und an die Ordnung Zu Verweißen.
Welchen bescheid den 2. Martÿ jüngst Schöttel contra ged. E. Zunfft Zum Spiegel beÿ Mgh. vorgelegt davon an Mgh. appellirt, umb Deputation gebetten, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, gnädig Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne, gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Worauff diese E. Zunft Zur mündlichen Verantwortung auch umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt worden. Vor deren Besitzung aber nemlichen den 9. ged. Monaths Martÿ hatten die sambtliche Barchet Krähmer allhier in dießer Sach schrifftlche Remonstrationes contra obgemelten Schöttel producirt darinnen sie gehorsambst Vortragen, Es hätten Mgh. Ihnen, Barchet Krähmern, Zu allen Zeiten, und Zwahr erst letzthien noch gratiose Versprochen, daß Keinem mehr welcher nicht die Handlung erlernet hat, oder eines Barchet Krähmers Sohns seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heürathen würde, die Barchet Krähmereÿ Zu treiben, oder einiger Stand Zum feÿl haben, erlaubt sein solle. Weilen nun Ihrer Berichts 7. an der Zahl seÿen, auch 3. Barchet Krähmers Kinder täglich im stand Zu heürathen und einen barchet Krahm auffzurichten, Vorhand, ohne die wittiben Zu Zahlen, anbeÿ der Appellant seine guthe profession habe, alß seÿe deren allen gehorsambsten flehen, Mgh. geruhen wollen, Sie beÿ obged. gemachten Verordnung gratiose Zu stützen, und ged. Schöttel ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebenen Schneider profession Zu Verweisen, Refusis Expensis.
War wieder Schöttel den 23. Ejusd. seine Underthänige Verantwortung producirt, und gebetten in ansehung die Gegner auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber weg. seines blöden Geschts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren könne, & Mgh. geruhen wolten Zu erkennen, wie er, Schöttel, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Underth. gebetten habe.
Auff geschehene Weißung habe Schöttel petitum Wiederhohlet, und auch auff seine Verantwortung bezogen, und sich declarit falls Mgh. Ihme gn. willfahren würden, er auff sein Handwerck Verzug thun, und sich allein mit dem Barchet handel begnügen wolle.
Nahmens E. E. Zunfft zum Spiegel seÿe erschienen Herr Notarius Marbach welcher gesagt, Es seÿe eine General Verordnung Vorhanden Krafft Welcher ein jeder beÿ seinem erlernten Handwerck Verbleiben solle, halte also E. E. Zunfft dem Appellanten, welcher seiner profession ein Schneider, sein begehren nicht willfahren Können, und wolte ged. Zunfft so viel sie betreffen die Dispensation Zu Mgh. außspruch gestellt haben, in dem dispensations fall aber bäth E. E. Zunfft dem Appellanten etwas erglöckliches pro dispensatione anzusetzen. Von der Verordnung deren die Barchet Krähmer meldung thun, daß Keinem mehr Welcher nicht die Handlung erlernet habe, oder eines Barchet Krähmers Sohn seÿe, oder eines Barchet Krähmers Wittib oder tochter heurathen würde, die Barchet Krähmereÿ zu treiben, oder einiger Standt Zum feÿl haben erlaubt werden sollen wieße er nichts, habe auch niemahlen nichts Von einiger dergleichen Verordnung gehört. Nomine der Barchet Krähmer seÿen Vorgestanden Johann Peter Hebeißen und Augustus Krieg die jetzmahliche Barchet Krähmer, welche denen Unterthge Gegen Verantwortung /:so Ego nun auch abgeleßen:/ schrifftlich vorgelegt, auff deren jnhalt derselbe sich bezogen.
Auff befragen, Ob sie die von Ihnen in beeden Schrifften vorgeschützte Verordnung schrifftlch hätten, oder in welchem Jahr selbige ergangen,. hätten Sie geantwortet daß sie nicht Schrifftliches Vorlegen Könten, wußten auch nicht in welchem Jahr dieße Verordnung ertheilt worden, man habe es Ihnen also gesagt, Nun finde sich nichts Von der angezogenen Verordnung in Mgh. protocollen, Vielmehr seÿe A°1731. da Augustus Krieg, so ein Chirurgus, den Barchet handel beÿ Mhh. erhalten, in den Hh. Depp. relation (fol. 216.) gedacht worden, daß es Kein requisitum necessarium daß einer so die Barchet Krähmereÿ treiben wolle die Handlung erlernt haben müße, maßen Von allen Barchet Krähmern so würcklich hier seÿen, Keiner beÿ der Handtlung hergekommen, Fänden also die Hh. Deputirten daß es ein bloßen Negotium gratiæ, und Vermeinten, daß dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag 3. lb d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, so Zu willfahren, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnung, in den barchet Handel einfließen beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 188) Sambstag d. 13. Aprilis 1737. die Beede Herren XV. Meister laßen per me Referiren daß der von Schöttel dießen morgen begehrt und willfahrte bescheid Bereits wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag den 6. Aprilis 1737. In Sachen Johann Georg Schöttel des burgers undt Schneiders allhier, Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft Zum Spiegel Appellaten, andern, und den sambtlichen Barchet Krehmer allhier alß Intervenienten, am dritten theil. Auff producirten beÿ ged. Zunfft den 26. Februarÿ jüngst ertheilten bescheid, besag Welches der Appellanten mit seinem Gesuch Ihne Alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig auff: undt an: Zunehmen, gäntzlich ab: und an die Ordnung Verwießen worden, dabeÿ der Appellant gebetten Dispensation Zu willfahren, et Facta relatione, weilen er wegen blöden Gesichts sich auff seinem Handwerckh nicht mehr erhalten Könne, Gn. Zu erkennen, daß ged. E. Zunfft Ihne gleich andern, alß einen Barchet Krähmer Leibzünfftig anzunehmen schuldig seÿe, Von seithen erst angeregte E. Zunft gebettene Deputation, umb sich mündlich Zu Verantworten Interventions: schrifft juncto petito, Sie, Barchet Krähmer beÿ Ordnung zu schützen, und den Appellanten ab: und an seine erlernt, und bereiths schon getriebene Schneider profession Zu Verweisen, Ref. Exp. Von seithen des Appellanten hierauff Vorgelegte schrifftliche Verantwortung mit angehenckyer Bitt, in ansehnung die Intervenienten auch nicht beÿ der Barchet Handlung hergekommen, weniger die Handlung erlernet, Er, Appellant aber wegen seines blöden Gesichts auff seinem erlernten Schneider Handwerckh nicht mehr fort kommen, und sich und die seinigen ernehren Könne, Zu erkennen, wie Er, Appellant, contra E. E. Zunfft zum Spiegel per recesum Unterthänig. gebetten habe.
Bewilligte und beseßene Deputation auch all übriges angehörte allerseithige Vor: und Anbringen Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, wird dem Appellanten, der Barchet Krähmer Opposition ohngeachtet, in seinem begehren gegen erlag dreÿ pfundt d halb der Statt und halb der Zunfft pro dispensatione, dergestalt dispensando willfahrt, daß er auff sein Handwerck Verzug thue, und keine andere Waahren alß die nach habenden Ordnungen in den barchet Handel einfließen, beÿ hoher Obrigkeitlicher Anthung, führen, und sich damit gäntzlichen begnügen solle.
Zu Mgh. stellend,Ob Sie deßen auffsatz also genehmhalten und daß selbiger in dießer form expedirt und dem petenten Zugestellt werden soll, erkennen wollen. Erk. quod sic.

Jean Georges Schœttel quitte la tribu des Tailleurs pour celle du Miroir
1737, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735), Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 91) Sambstags den 27.ten Aprilis 1737 – Johann Georg Schöttel bißheriger burger und schneider resigniret auff Erhaltenen bescheid von Gnädigen herren Fünffzehen dedato 6.ten huj. mit vorwißen und Consens S. T. H. Fünffzehnern Friderich Kornmanns unßers hochgebiethenden Oberherrens sein biß dato genoßenes Zunfft und Stuben recht und will Künfftighin Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen.

Jean Pierre Hebeissen et Jean Georges Schœttel sont mis à l’amende pour vendre leurs marchandises à deux endroits
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
Barchet Krähmer pt° feyl haben an 2. orthen. 527 – Joh: Peter Hebeißen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 529 – Joh: Georg Schöttel, Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° mulctæ. 530
Joh: Georg Schöttel, 457, 485, 531

Jean Georges Schœttel et Susanne Esther Schwartz font dresser l’inventaire de la séparation de biens prononcée par la Chambre matrimoniale le 25 septembre 1750
1750 (26.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 419
Außlieffer: und Abtheilung über Herrn Johann Georg Schöttels des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber zu tisch und bett geschiedene Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg eigenthümlich besitzenes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guth, Inhalt Inventarÿ über beeder nunmehro geschiedener Eheleuthe einander in den Ehestand zusammengebrachte Nahrungen in Anno 1735. durch weÿland herrn Notarium schirmer Michael Hoffmann seel. auffgerichtet

Inventarium über Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Frauen Susannä Ester Schöttelin gebohrener Schwartzin beeder Vormahls gewesener nunmehro aber quo ad Thorum et Mensam geschiedene Eheleuthe und burgere Zu Straßburg eigenthümlich besitzendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1750. – der ursachen alldieweilen Sie beede geweßene Eheleuthe Zufolg E. Löbl. Ehegerichts allhier Erkantnus Vom 25. Septembris jüngst quo ad Thorum et Mensam geschieden
So beschehen in Straßburg In beÿsein S. T. Herrn Johann Jacob Heß Notarÿ jurati publici und berühmbten Practici der Ehefrau erbettenen herren Assistenten auf Donnerstag den 15.ten Octobris Anno 1750.

Transaction entre Jean Georges Schœttel et Marie Elisabeth Pfund qui déclare être enceinte des œuvres du premier. Jean Georges Schœttel promet de subvenir aux besoins de l’enfant et verse un dédommagement à Marie Elisabeth Pfund à condition qu’elle accouche non pas à Strasbourg mais dans un village proche.
1753 (24.1.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 20
persönlich erschienen Maria Elisabetha Pfundin von hier gebürtig, beÿständlichen Frantz Joseph Klinger des burgers allhier, zeigte an wie daß sie durch Hn. Johann Georg Schöttel auch burgern allhier Geschwängert worden seÿe, derohalben Sie ann Ihne prætendire, daß er nicht allein auf Ihre Niederkunfft das Kind in seine Verpfleg: und Versorgung übernehmen, sondern Ihro auch sie Kindbett aushalten möchte, Welcher Zugegen gesagy daß zu erhaltung seiner Ehr und reputation und abwendung alles Verdruß so ein Process Verursachen Könnte Er sich dahien einleßen wolle, Wann ernandte Pfundin außerhalb niederkommen wollte, er das Kind nicht allein in seine Unterhalt, und Verpflegung übernehmen sondern Ihro auch Zu Aushaltung der Kindbett Kösten ein Vor allemahl 15 Gulden hießig Curr: Wan Sie Kinbbetterin seÿn wird bezahlen wolle, dahiengegen Sie Pfundin schuldig und verbunden seÿn solle nicht in hießiger Stadt Straßburg sondern außerhalb auff einem nahe gelegenen dorff Kindbetterin zu werden und Ihre Kindbett außzuhalten, Im übrigen ins Künfftige weder über Kurtz noch lang einige forderung und Ansprach an Ihne H. Schöttel zu formiren nicht befugt seÿn könne noch solle
Straßburg d. 24. Januarÿ 1753. [unterzeichnet] + Mariæ Elisabethæ Pfundin Handzeichen, Johann Georg schöttel

Susanne Esther Schwartz meurt en 1758 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Michel Mentel. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tripiers. Les experts estiment 125 livres la maison cour des Orfèvres. L’actif de la succession s’élève à 699 livres, le passif à 307 livres.

1758 (15.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 151
Inventarium über Weÿl. der viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, Hn Johann Georg Schöttels, des barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrauen, nunmehr seeliger Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem Mittwochs den 1.sten dießes Monaths Martÿ aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen (…), durch die Erben gleich wie auch Susannam Büchin, die dienstmagd von Barr gebürtig (geäugt und gezeigt) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch d. 15.st Martÿ 1758.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen als folgt, 1.mo H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler und burger alhier, welcher in selbst eigener Persohn dießem Geschäfft abwartete. Und dann 2.do Frau Susannam Ester Geroldin, gebohrne Mendelin H. Johann Jacob Gerold, des Caminfegers und b. allhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dießes Ihres mariti beÿ dießer Inventur erschienen und Ihr Interesse bestend besorget, beede der Verstorbenen Frauen seel. mit längst weÿl. Hn. Johann Michael Mendel, dem geweßenen fischer und burgern allhier Ihrem ersten Ehemann seel ehelich erziehlter Sohn und Tochter

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kuttelgaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11) Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend, It. H. Rathh. Tournier nachgelaßener Fr. Wittib, solle man Von der Sterb behaußung für i. Jahr hauß zinnß biß Annunciationis Mariæ 1758 gerechnet 40-
(f° 12) Eigenthumb ane einer Behaußung, Nembl. eine Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, so auser hernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männigliche, freÿ, leedig eigen vnd durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls vom 12. Aprilis h. A. gewürdiget ad 125. Dieße behaußung cum appertinentiis ware in weÿland Fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weÿland Mr Johann Heinrich Wißand, des Leinenwebers und b. allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib und auch seel. Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe d. 23. Augusti 1755 gestorben und in eodem Anno durch H. Notarium Johann Richard Häring, über dero Verlaßenschafft ein forml. Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhanden geweßene Activ Massam umb ein merckl. übertroffen, dahero die Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun ware Sie die Defuncta seel. die letstere Creditrix so ane sothane Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb. Capital zu erfordern hatte, dahero Ihro Vermög E. E. Kleinen Raths bescheids sub dato 15.ten Decembris 1755 die völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an die Verstorbene frau seel. gekommen.
Über sothane behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg C.C. stub anhangendem Insiegel verwahret de datis 20.ten Februarÿ 1639 und 20.ten Julÿ 1648. mit altem N° 6 bemerckt und wieder dabeÿ gelaßen.
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 170 lb, Sa. Weins und lähre faß 13 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 12 lb, Sa. baarschafft 12 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 325, Sa. Schulden 130 lb, Summa summarum 699 lb – Schulden 307 lb, Nach deren Abzug 392 lb – Stall summ 392 lb
(Vereinbahrung) herr Johann Georg Schöttel der barchethändler ane einem So dann Frau Susanna Ester Schöttelin geb. Schwartzin seine zu tisch und bett geschiedene Ehefrau mit assistentz herrn Johann Friderich Fleck dermahligen Casernen bedienten hießiger Löbl. Einquartirungs Stub ihres curatoris, junÿ 1751, Not. Johann Rudolph Dinckel

La maison revient pour moitié à Susanne Esther Mentel qui épouse en 1742 Jean Jacques Gerold, fils de ramoneur  : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1025
Eheberedung – Johann Jacob Gerold des jüngern, ledigen Statt Caminfegers
und Jungfrauen Susannä Esther Mentelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186, n° 22)
1742. Mitwoch den 26. Julÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold Jun: der Ledige Caminfeger und burger allhie H. Joh: Jacob Gerold burgers und Caminfegers alhie ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Ester weÿl. Joh: Michael Mendels gewesenen burgers und Fischers allhier hinerl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Joh: Jacob Geroldt als Hochzeiter, Susanna Esther Mendilin als hochzeiterin (i 196)

La maison figure à l’inventaire dressé en 1759 après la mort de Jean Jacques Gerold. La masse propre à la veuve s’élève à 435 livres, celle des héritiers à 38 livres. L’inventaire est dressé dans une maison de location près du Vieux Gouvernement. L’actif de la communauté s’élève à 197 livres, le passif à 244 livres.

1759 (6.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 177
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Gerold des Jüngern geweßenen Caminfegers und burgers allhier seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1759 – nach seinem dienstag den 27. Martÿ dießes lauffenden 1759.sten Jahr aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren : und tugendsame Fraun Susannä Evä Geroldin gebohrner Mändelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Herrn Johann Michael Mendel, des barchethändlers und burgers allhier, wie auch herrn Johann Erhardt Gerold, des Gastgebers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob und Carl der Geroldt, des abgeleibten seeligen mit erstbemelter der hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu gleichlingen portionen und Antheiltern Verlaßene Erben ersucht und inventirt, durch Sie die hinterbliebene Wittib und Vogt, wie auch Mariam Magdalenam Vechin, die dienst Magd von Rappolsweÿler gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 6. Junÿ Anno 1759
Copia beeder nun zetrennnter Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verehelichung vor längst weil. Hn Notari Christoph Michael Hoffmann d. 3. Julÿ 1742 mit einander errichteter Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, nahe beÿ dem alten Gouvernement gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
(f° 11) Eigenthumb ane einer hauß helffte (W.) Nemblichen die Helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, sambt darzu gehörigen holtzstall, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg oberhalb des Pflantzbaads, in dem sogenanden Goldschmids höfflein, einseith neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben Hannß Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzenhöfflein stoßend, welche Völlige behausung außer denen hernach beschriebenen darauf hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig, eigen und in weiland Fraun Susannä Esther Schöffelin gebohrner Schwartzin, letzmahls H. Johann Georg Schöffels, des Barchethändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener gescheidener Ehefrauen, als der dißorthigen Wittib frn. Mutter seel. Verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1758 gefertiget, durch Löbl. Stadt Werckleuthe vermög Abschatzung Zeduls Vom 12. April. 1758 gewürdiget pro 125 lb, thut die hieran participirende helffte 62 lb. 10. ß. Und ist die übrige helffte H. Johann Michael Mendel, dem barchethändler und burgern dahier der frau Wittib eheleiblichem bruder für ohnvertheilt zuständig. Dieße behausung cum appertinentiis war in weiland fraun Annä Margarethä gebohrner Kleinin, längst weiland Mr Joh: Heinrich Wißand, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebener Wittib nun auch seeliger Verlaßenschafft gehörig, da aber dießelbe den 23. Augusti 1755. gestorben und in eodem Anno durch Hn. Notarium Joh: Richard Häring über dero Verlaßenschafft ein formlich Inventarium errichtet worden, wiße sich daß die Passiva die Völlig Vorhandene activ: Massam umb ein merckliches übertroffen, dahero die Beneficial Erben auf sothane Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig renuncirt und Verzug gethan haben. Nun war w. Frau Susanna Ester Schöttelin die dißortige Wittib Frau Mutter seelige die letstere Creditrix, so an sothaner Verlaßenschafft in 2.en posten 150 lb d Capital zu erfordern hatte, daher Ihro Vermög E: E: Kleinen Raths Bescheid sub dato 15. Xbris 1755. die Völlige Wißandische Verlaßenschafft tam active quam passive entschlagen worden und auf solche arth ist dieße behaußung an der fraun Wittib Frau Mutter seel. gekommen, Wovon Sie die frau Wittib beÿ dero Verlaßenschafft Abtheilung die helffte in ohnvertheiltem Erb habhafft worden, Über die behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit löbl. Statt Straßburg C. C. stub Insiegel Verwahret de datis 20. Februarÿ Anno 1689 und 20.ten Julÿ Anno 1642, mit altem N° 6 bemerckt, welcher hr Joh: Michael Mendel, der Mitparticipant in Verwahrung hat.
(f° 14-v) Ergäntzung der hinterbliebenen Fraun Wittib, wehrender Ehe abgeganenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarii (…) durch H. Not. Christoph Michael Hoffmann in Anno 1742 errichtet
(f° 19) Wÿdembs Verfangenschafft, Welche Herr Johann Georg Schöttel, der barchethändler und burger dahier von weil. Fraun Susanna Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, seiner verstorbenen geschiedener Ehefr. der dißorths hinterbliebenen Wittib eheleibl: Mutter seel. in tage seines lebens zu genießen berechtiget ist. Inhalt eines d. 16. Junÿ 1751 vor H. Not. Johann Rudolph Dinckel (…) Vergleichs
(f° 19-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 75 lb, Sa. tauffzeugs 17 lb, Sa. lährer Faß 18 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22 lb, Sa. goldener ring 21 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200 lb, Sa. Eigenthumb ane einer Hauß helffte 62 lb, Sa. Schulden 49 lb, Sa. des Ergäntzungs rests 148 lb, Summa summarum 597 lb – Schulden 162 lb, Nach solchem abzug 435 lb
Der Erben ohnverändert Guths, Sa. Manns Kleidung 12 lb, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Schulden 44 lb, Sa. Ergäntzungs rests 29 lb, Summa summarum 37 lb – Schulden 49 lb, Nach solchem abzug 38 lb
das Theilbahr Guth, Sa. hausraths 70 lb, Sa. lährer Faß 3 ß, Sa. Silbers 5 lb, Sa. baarschafft 42 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Schulden 3 lb, Summa summarum 197 lb – Schulden 244 lb, In compensatione 47 lb – Stall summ 426 lb
Copia der Eheberedung -1742 en dritten Julii Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold dem ledigen Statt Caminfegern, des auch Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Gerold des ältern Statt Caminfegers und burgers allhier eheleiblichen Sohn als Hochzeiter, mit beÿstand deßelben ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Susanna Ester Mentelin, weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Michael Menter geweßenen Fischers und burgers allhier seeligen nachgelaßener ehelichen tochter als Hochzeiterin, beÿständlich des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Schöttel des barchet Krämers und burgers allhier ihres Stieff Vatters am andern theil, Not. Christoph Michael Hoffmann

Le marchand de futaine Jean Michel Mentel cède sa moitié de maison à sa sœur Susanne Esther Mendel veuve de Jean Jacques Gerold.

1762 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) Joint au n° 151 du 15 mars 1758
Vergleich: Abtheil: und Erörterung Weiland Frauen Susannæ Esther Schöttelin gebohrner Schwartzin, Herrn Johann Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen, nunmehr seel. Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit daß auf heut Zu end gesetztes datum Vor mir unterschriebenenem als Zu weil. Frauen Susannæ Esther Schöttelin geb. Schwartzin, H. Joh. Georg Schöttels, des Barchethändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener geschiedener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschafft Inventur und Abtheilung in specie adhibirten Notario persönlich erschienen H. Johann Michael Mendel, der Barchethändler u b. dahier, dero Sohn 1.er Ehe, der hat
in gegensein seiner Schwester Frn Susannæ Ester Geroldin, gebohrner Mendelin beiständl. H. Joh: Erhard Gerold des Gastgebers und burgers dahier (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
die helffte Vor ohnvertheilt von u& ane einer Behaußung und Hoffstatt, sambt darzu gehörigen Holtzstall, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, oberhalb des Pflantzbads, in dem sogenannden Goldschmids höfflein 1.s neben Philipp von Zabern, dem fischer, 2.s neben hannß Georg Bommers Erben und hinten auf das Schmeltzhöffel stoßend, welche völlige behaußung außer 50. lb so ane der fabric St Aureliä und 75 lb so mann Hn Johann Friderich Reebhaan in Capital schuldig freÿ leedig eigen und woran Ihro der Fr. Cessionnariæ selbsten de helffte gebührig – auff den fuß Von 175 Pfund d gerechnet – Straßburg den 14. Julÿ 1762.
(Enregistré à la Chambre des Contrats le 19 novembre 1762, vol. 636 f° 381)

Susanne Esther Mendel revend quelques mois plus tard la maison au tisserand Martin Neumann et à sa femme Marie Salomé Kieffer

1762 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 636 n° 384
Ester Geroldin geb. Mändelin weÿl. Johann Jacob Gerold gewesten caminfegers wittib beÿständlich ihres schwähervatters Johann Jacob Gerold auch caminfegers
in gegensein Martin Neumann des leinenwebers und Mariæ Salome geb. Kiefferin beÿständlich Johann Jacob von Zabern des Zinn versilbert pferdzeug machers und Johann Philipp Schneider des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt samt dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem sogenannten Goldschmidtshöfflein, einseit neben Philipp von Zabern dem fischer, anderseit neben Johann Georg Bommers Erben, hinten auff das Schmeltzhöfflein – als ein von ihrer mutter ererbt theils im unvertheilt erb ihro cedirtes guth – 375 pfund

Fils de tisserand, Martin Neumann épouse en 1753 Anne Eve Schwentzer, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1753 (23.8.br), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 12
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem leedigen Leinenweber weÿld. Mstr. Johann Adam Neumanns geweßenen Leinenwebers und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Anna Barbara gebohrner Härlerin ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter, beÿständlichdn Mstr Gabriel Noblos auch Leinenwebers und burgers allhier seines Schwagers ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Annä Evä Schwentzerin weÿl. Mstr: Johann Michael Schwentzers, geweßenen Schneiders und burgers allhier mit auch weÿld. frauen Susanna gebohrner Kleinin ehelich erzeugten tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin mit assistentz H. Johann Jacob Ackers Schneiders und burgers allhier ane dem andern theil
Straßburg Dienstags den 23.ten Octobris Anno 1753. [unterzeichnet] Mar tin neu man Als hoh Zeiter, Anna schwenserin als hoch zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 319, n° 1174)
1753. Mittwoch d. 7. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt undt eingesegnet worden Martin Neuman der ledige leinenweber weÿl. Joh: Adam Neumans Leinenweber und b. allh. ehl. Sohn undt Jfr. Anna Eva weÿl. Michaelis Schwartzers Schneiders undt b allh. ehl. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, Anna Eva schwanserin als hochzeiterin (i 324)

Anne Eve Schwentzer meurt l’année suivante. La minute de son inventaire après décès n’est pas conservée
1754, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 27
Inventarium über weiland Frauen Annä Evä Neumännin gebohrner Schwentzerin, Meister Martin Neumanns des Leinenwebers und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. Verlassenschaft

Martin Neumann se remarie en 1753 avec Marie Salomé Kieffer, fille de maçon : contrat de mariage, célébration
1754 (13.4), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Martin Neumann dem Leinenweber Wr. und b. alhier zu Straßb. als hochzeitern an einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Kiefferin Weil. Johannes Kieffers des geweßenen Maurers und burgers alhier mit auch weil. Fr. Anna Maria geb. von Zabern beeder seel. ehel. erzeugten tochter, als der hochzeiterin am andern teil
So beschehen Straßburg Sambstags den 13.ten Aprilis Anno 1754. [unterzeichnet] Martinneuman hoh Zeiter, Mariasllme Kiefferin als Hochzerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 325-a, n° 1200)
1754. Mittwoch d. 24. Juli seind nach ordentlicher proclamation ehl copulirt und eingesegnet worden Martin Neuman leinen weber Wittiber und b. allh. und Jfr. Salomé weÿl. Joh: Kiefers Stein Metzen u. brs allh. ehel. tochter [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, maria Salome Kiefferin als hochzeiterin (i 331)

Marie Salomé Kieffer meurt en 1775 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 42 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 311 livres, le passif à 829 livres

1776 (3.5.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 5
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. Maria Salome Kieferin, Meister Joh. Martin Neumann Leinenwebers und burgers dahier Zu Straßburg geweßte eheliche haußfrau seel. nach ihrem Sontags den 24. Xbr 1775 aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Meister Joh. Philipp Schneider, Schuhmachers und burgers hieselbst als geordnet und geschwornen vogts der nach dem Eingang gegenwärtigen Inventary hinterlaßenen eintzigen tochter, ersucht (…) So beschehen in der königl. Statt Straßburg auf Sambstag de 2.ten Monaths tag Maji Anno 1776.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu ihrer wahren und rechtsmäßigen Erbin hinterlaßen Neml. Mariam Salomem Neumann so ungefehr 14 Jahr alt

Copia der Eheberedung (…) den 13. Aprilis 1754, Not. Johann Richard Häring
Bericht In Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der doßortige wittiber Zeigt an, daß weder über seine noch der Verstorbenen seel. Illata ein Inventarium errichtet worden seÿe, ohnerachtet durch die vorher Inserirte Eheberedung und deren 4.ten articul ein reservirt und vorbehaltenen guth ihrer beederseits zugebrachten Nahrung stipulirt und bedungen worden (…), Ferner hat der wittiber beÿ gleicher handtreulichen Aussage d aus verkauften Zugebrachten Mütterl. Kleidung Erlößt 20 fl. ge* in hiesiger burger Spital alwo die verstorbene seel. ihr leben geendet geblieben
In einer allhier Zu Straßburg im goldschmitt höfel ane dem Pflantzbad gelegener und in diese Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behausung befunden worden als
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. hdwerck gehörig
Eigenthumb ane einer behaußung so dem Wber. ohnverändert und theilbar. Nemlichen eine behausung und hofstatt samt dem dazu gehörigen holtzstall mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten allhier in dem sogenannten goldschmitts höflein 1.s neben Phil: von Zabern dem fischer, 2.s neben Joh. Georg Bommers Erben, hinten auf das Schmeltzen höflein stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden und unter denen nachstehenden passivis begrifenen Capital freÿ leedig und Eigen. Und ist diese behaußung samt Zugehörd durch die geschwohren Hh. Werckmeistere vermög deroselben ad Conceptum Inventarÿ gelieferten schrifftl. abschatzung de dato 9. maÿ 1776. æstimirt und angeschlagen worden ad 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kaufbrieff in allhiesiger C. C. stub gefertiget und mit dero aufgedr. kleinen Insigel verwahrt de dato 19.ten 9.bris 1762.
Waaren und Werckzeug Zum Lwb. Hdwerck gehörig
der Erbin, hausrath 2 lb, Ergäntzung 10 lb, Schuld 30 lb, Summa summarum 42 lb
die übrige Verlassenschafft und zwar nach Maaßgaab des vorher inserirten berichts unter einer Mass als des wittibers ohnverändert und theilbar beschrieben, hausrath 32 lb, Waaren und Werckzeug zum Lwb. hdwerk gehörig ohnverändert und theilbar103 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175 lb, Summa summarum des gesamten Vermögens so dem Wittiber unverändert und theilbar 311 lb – Schulden 829 lb, Compensando 518 lb
– Abschatzung vom 9.ten Maÿ 1776. Auff begeren johann Martin Neumann dem leinenweber ist Eine behausung allhier in der statt straßburg im goldschmitts höffel gelegen Ein seÿts neben Einer behausung den bomerischen Erben gehörig anderer seÿts neben frau Mathlen wittib und hinden auff das schmöltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer leinenwebers werskstatt Eine stube Zweÿ hauserern worinnen herdt und Caminschoß und Etlichen hauß Kammern sambt Einem holtzschopff darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und um Dreÿ hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Huber, Götz Wmstr de Münster, Kaltner W. Meister

Jean Martin Neumann se remarie en 1776 avec Marie Dorothée Lorentz, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1776 (7.5.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Johann Martin Neumann, wittiber, Leinenweber und burger dahier als hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Lorentzin, weÿl. Joh: Michael Lorentz mit auch weÿl. Margaretha Salomea Lurhoßin ehelich erzielte tochter unter beÿstand H. Johann Georg Griebel ebenmäßig Schuhmachers und burgers dahier ihres leiblichen Schwagers ams hochzeiterin andern theils
unterschrieben Zu Straßburg den 7.ten Maÿ 1776, Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria doroda Lorenzin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Martin Neumann à se remarier avant la fin de son deuil du fait qu’il est peu fortuné (sa femme est morte à l’hôpital) et qu’il doit s’occuper de son enfant et de ses employés
1776 Conseillers et XXI (1 R 259)
Joh: Martin Neumann der Leinenweber erhalt dispense a tempore luctus gegen erlag 18. d in das Allmosen. 195.
(p. 195) Sambstag den 1. Junii 1776. Rang Nê meister Johann Martin Neumann des Leinenwebers und burgers alhier prod. unterth. Memoriale juncto petito sambt beÿl. sub lit. A puncto dispens. vom der übrigen trauerzeith.
H. General Advocat Mogg erwehnte, der Implorant bereiys den 6.t Monath der trauerzeith angetretten, ein Kind Zu versogen und mit fremden gesind haußen muß, auch nicht bemittelt, indeme seine Ehefrau im Spithal verstorben, so glaube er, es werde MGHh ihme mit gebettener dispens wilfahren wollen, doch also daß er dem Allmoßen was beÿtrage.
Dießmnach wurde auf hohem Anspruch des H. Prætoris Regii und des ane dem obern Banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Falckenhaÿn Vermittelts gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener dispensatione tempore luctus gegen erlag ein pfund d in alhießiges allmoßen sich verheurathen zu dörfen wilfahrt.
Deppi. H. Rathh. Fleck, H. Rathh. Bläß.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 29, n° 21)
Im Jahr 1776 seind Festo Trinitatis und Dominica prima post Trinitatis proclamirt und den 11. Junii copulirt worden, Mstr. Johann Martin Neumann, Wittwer burger und Barchetweber allhier und Jungfr. Maria Dorothea weil. Johann Michael Lorentz geweßenen Schuemachers und burgers allhier und auch weil. Fr. Margarethæ Salome Laurhoßin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Martin Neumann als hochzeiter, Maria Dorothe Lorentz als hochzeiterin (i 32)

Dorothée Lorentz fait dresser dans la maison de son mari l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 283 livres

1777 (13.1.), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 41-a
Inventarium über der Tugendsamen Frauen Dorotheæ Neumännin gebohrner Lorentzin zu Hn Johann Martin Neumann dem Leinenweber, Leinwandhändler und burger allhier Zu Straßburg ihrem Marito für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1777 – in ihrem den 11.ten Junÿ letztabgewichenen 1776.ten Jahrs mit ihme abgetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög der vor Hn. Andreas Becker Notario publico jurato den 7. Maji gemelten 1776.sten Jahrs aufgerichteten Ehe: beredung §° 3° für unverändert vorbehalten hat – Sso beschehen in gegensein H. Joh: Martin Neumann obgedacht, auf Montag den 13.ten Januarii Anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg im Goldschmidts Höffel am Pflantzbad gelegenen Hn Neumann dem Marito eigenthümlich zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Sa. hausraths 71 lb, Sa. Silber: Geschmeids 13 lb, Sa. Goldener Ring 12 lb, Schulden 150, baarschafft 25 lb, Haussteuren (23, Macht hieran Fr. Neumännin Zur gebührige ½) 11 lb, Summa summarum 283 lb

Jean Martin Neumann meurt en mars 1780 en délaissant une fille de son premier mariage et une autre du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 281 livres. L’actif du défunt et de la communauté s’élève à 517 livres, le passif à 2 038 livres. Le notaire expose le 23 septembre 1780 la maison aux enchères mais aucun acheteur ne se présente.

1780 (4.4.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 85
Inventarium über Weil. Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1780. – nach seinem den 19.ten Martii laufenden 1780.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren Frn Dorotheæ Neumännin geb. Lorentzin, der hinterbliebenen Wittib – So geschehen allh: Zu Str: in præsentia H. Frird. Jb. Röderers Not. publ: jur: u: pract: auch brs hieselbsten, als Von der Wb. hierzu specialiter erbettenen Beistands, auf Donnerstag den 4. Aprilis Anno 1780.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1° Jgfr: Mariam Salome Neumännin, so bis nächstkünfftig Pfingsten 18 Jahr alt, diese ist von dem Verstorbenen, als ihrem Vater seel. mit der in A° 1775 den 24. Xbris abgelebten zweiten Ehefr: Namens Maria Salome Neumännin geb. Kieferin seel. eine Ehelich erzeugte Tochter, Welche beneben Mr. J: Phil: Schneider dem Schuhmacher u. Brn allhier als ihrem geordnet und geschworenen Vogt, dieser gegenwärtigen Inventur von Anfang bis Zu End abwartete und ihr Interesse besorgte
So dann 2.do Margaretham Elisabetham Neumännin, so dermalen 9 Wochen alt, Solches ist von dem Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter hinterbliebenen Wittwe in deßen 3.ter Ehe erzeugt worden, Vor und im Nahmen dieses unmündigen Töchterl. War bei dieser Inventur beständig gegenwärtig und hat dabei ihren Nuzen beobachtet Mr Balthasar Waasers, der Schneider und Br. dahier, als deßen beÿ E. Löbl. Vogtei-Gericht den 1. Apr: a: c: geordnet
Copia der zwischen beeden nun zertrennnten Eheleuthen Zur Zeit ihrer Verheurathung vor vor H. Not° Joh. Andreas Becker den 7. Maÿ 1776 mit einander auffgerichteten Ehe beredung

In einer alhier zu Straßburg im Goldschmids Höffel am Pflantzbad gelegenen, in des Verstorbenen seeligen Verlaßenschafft gehörigen behausung befuden worden wie folgt.
(f° 6) Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangen unveränderten Guts. Nach Anleitung des Von mir dem diesortigen Inventir: Notario den 13: Jan: 1777 über deroselben zugebrachtes Vermögen errichteten Inventarii
(f° 6-v) Eigenthum an einem Häuslein, so denen Beneficial Erben unverändert und theilbars. Neml. ein Häuselin und Hoffstatt, samt dem darzugehörigen Holtz: Stall, mit allen deßen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Str. in dem sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben N. Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höffl. stoßend, so auser denen darauf haftenden und hernach beschriebenen Passiv: Capitalien frei, ledig und eigen, Und ist dieses Häuslein zufolg der Von denen geschwornen Hh. Werckmeistern (…) durch dieselbe alß zu diesortigem Concept geschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 17. Apr. A° 1780. angeschlagen worden vor 350 fl. oder 175 lb. Darüber besagt ein Teutscher perg: Kaufbr. in dahiesig. C. C. St: gefertigtet u. m: dero aufgedr. Kl. Ins. Verwahrt, datirt 19. 9.ris A° 1762. deuser Kauf Brief hat sich aber dermalen nicht vorgefunden, sondern soll unter denen Händen Jfr. Mariä Agnes Braunin der Hypothecariæ in Verwahrung seÿn.
– Abschatzung Vom 13.ten apprill 1780. Auff begeren Weÿland Martin Neumann dem geweßenen Weber Meister, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg am pflantzbad im goldschmitts Höffel gelegen Ein seÿts neben den Zaberischen erben anderer seÿts neben frau Dincklerin Wittib und Hinten auf das schmeltzen höffel stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer Webers Werckstätt, ferner in Einer stube Einer Küchen und Etlichen Kammern ferner befindet sich ein Holtz schopff worüber die dachstühl mit breitzigel belegt, Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Huebern Götz Wmstr, Kaltner WMstr.vor und umb Dreÿ Hundert fünffzig gulden, [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr., Kaltner W:Mst
Folgt nun die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: u: Vor sich selbsten. Der Wittib unveränderten Vermögens, (An Haussteuren 1 lb) Sa. Hausraths 40 lb, Sa. Silbergeschmeids 8 lb, Sa. gold. ring 3 lb, Sa. der Ergäntzung 193 lb, Sa. Schulden 38 lb, Summa summarum 284 lb – Schulden 3 lb, Nach deren Abzug 281 lb
Solchemnacg wird auch derer Beneficial Erben unveränderte und zugleich theilbare Nachlaßenschafft verzeichnet, Ane haussteuren 1 lb, Sa. hausraths 75 lb, Sa. Schiff und geschirr wie auch vorräthige Waar, sowohl zum Leinenweber Handwerck als auch Leinwand: handel gehörig 251 lb, Sa. Silber Geschmeids 15 lb, Sa. Eigenthum ane I.m häuslein 175 lb, Summa summarum 517 lb – Schulden 2038 lb, In Gegeneinanderhaltung 1520 lb – Passiv onus loco Stall Summæ 1239 lb
Copia der Eheberedung (…)
– Anno 1780 Samtags den 23. Septembris Nachmittag um dreÿ Uhr habe ich unterschriebener Königlicher St. Straßburg offenbar geschworner und zu weiland Mr Johann Martin Neumann, gewesenen Leinenwebers, Leinwandhändlers und Burgers allhier seeligen Verlassenschaft adhibirter Notarius (…) auf Ansuchen S.T. Herrn Lt Samuel Reinhard Weber, als Syndici Joh. Lebrecht Rausch, des von hier ausgetrettenen handelsmanns Credit: Massæ, Welchem durch eine bei E. E. Grosen Rath den 11. Septembris a: c: ergangene Erkandnuss Wegen eine Vermög einer Obligation habenden restirenden Forderung, diesortige Neumännische Massa entschlagen worden, in das ane der Pickergaß gelegene Gasthaus zum Springbrünnel genannt begeben, um daselbst die Versteigerung des in Neumännische Massam gehörigen Häuslein und Hoffstatt mit allen dessen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier am Pflantzbaad im sogenannten Goldschmidts: Höfflein einseit neben Mr J: Jb: Inckel dem Fischer anderseit neben Joh. Georg Bommers Erben hinten auff das Schmöltzen Höfflein stoßend, so außer zweien verschiedenen und Jgfr. Mar. Agnes Braunin schuldigen Capitalien von 650. fl. frei, ledig und aigen unter nachfolgenden Conditionen vorzunehmen (…)
zum ausrufen angeschlagen worden pro 650 fl. Da nun niemand zugegen war, der nur eine Mise darauf gethan, Als hat Hr. Requirent die zweite Versteigerung auf heute über Acht Täg aufstellen laßen.
Sambstag den 30. Septembris Anno 1778 (…) Bei dieser zweiten Versteigerung hat sich wieder niemand gezeigt, der nur ein Gebott hätte thun wollen
Sambstags den 7. Octobris 1778 (…) ist die Versteigerung des Häuslins bis auf des Requirenten anderwärtiges Ordre ausgesetzt Verblieben

La maison est vendue le 11 novembre 1780 par enchère judiciaire à Jean Leberecht Rausch (date mentionnée à la vente passée en 1782)
Fils de pasteur originaire d’Eschweiler im Thal relevant des comtes de Linange-Heidesheim, Jean Leberecht Rausch épouse en 1765 Cunégonde Elisabeth Petzel, fille de marchand : contrat de mariage, célébration.

1765 (5.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 258
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Lebrecht Rausch dem Leedigen Handelsmann von Eischweiler, im Thal, Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergisch. und Hoch Gräfflich Leining Heidisheimer Jurisdiction gebürtig, S. T. Herrn Johann Andreæ Rausch, Treueifferigen Pfarrers und Seelsorgers dasiger und anderer Evangelischer Gemeinden ehelich erzeugtem Herren Sohn, als dem Hn Bräuttigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und Hoch tugendgezierten Jungfer Kunigunda Elisabetha Petzelin, S. T. Herrn Georg Adam Petzel Vornehmen Handelßmanns und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugten Jungfer Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil
den 5. Julÿ Anni 1765. [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als Hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139 n° 784)
Anno 1765 mitwoch den 17. Julÿ seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden herr Johann Leberecht Rausch Lediger handelsmann, herrn Johann Andreas Rausch Evangelischen Pfarrers zu Eischweiler Hessen Hanauischer Herrschafft ehelicher Sohn und Jungfrau Cunigunda Elisabetha Petzelin, Hrrn Georg Adam Petzel handelßmanns und burgers alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Leberecht Rausch als hochzeiter, Kunigunda Elisabetha Petzelin als hochzeiterin (i 142)

La tribu du Miroir remet à Jean Leberecht Rausch une promesse d’admission
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 210) Vertröstung – Freitags den 14. Junii 1765 ist auf die von S. T. Herrn XXI. Franck schrifftlicj ertheilte Erlaubnuß Herrn Johann Leberecht Rausch dem ledigen Handelsmann und H. Andreas Rausch, des evangelischen Pfarres Zu Eischéweiler in dem Lemberger Amt hochfürstl. Heßen : Hanau : Lichtenbergischer Herrschafft ehelichem Sohn, welcher laut vorgewiesenen Lehrbriefs vom 1. Julii 1761. die Handlung bey H Johann Melchior Ott Zu Emmendingen nach Ordnung erlernt hat, ein Vertröstungs schein Zugestellt worden, daß man, ihn nach gnädig erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann annehmen wolle.

Jean Leberecht Rausch devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 72
Johann Lebrecht Rausch der handelsmann von Eischweiler hanau lichtenb. herrschafft, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Kunigunda Elisabetha H. Georg Adam Petzel des handelßmanns und burgers allh. ehl. tochter um den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 17. aug. 1765.

Il devient tributaire en octobre 1765
1765, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 213-v) Montags den 7. Octobris 1765) – E. Leibzünfftiger
Vorbedittener H. Rausch ist auf vorgelegte Kanzlei: und Stallschein von 17. Augusti jüngsthin gegen Erlag drei Pfund 10 Schilling Zunftgebühr und 25. Pfund wegen hier nicht erlernter Handlung leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, prom. obed. und delarirt, den Baumwollhandel zu führen.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Ail. Ceux du mari s’élèvent à 391 livres, ceux de la femme à 1 248 livres.
1765 (31.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 550
Inventarium über des Ehren und Vorachtbahren Herrn, Johann Leberecht Rausch, des Handelßmanns und der Viel Ehr und hoch tugendgezierten Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – und sich vermög der vor mir unterschriebenenen Notario unterm 5. Julÿ dießes Jahrs errichteter Heÿraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben
So beschehen in Straßburg in præsentia S. T. H. Georg Adam Petzels, Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier, der Ehefrauen Geliebten H. Vatters auff Mittwoch den 31. Julÿ Anno 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochgaß gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Baarschafft 250, Summa summarum 292 lb – Darzu gelegt deßelbigen gebührige Helffte ane denen Haussteuren 99 lb, d. H. in die Ehe geb. Guth d. billigen Werth nach 391 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 203, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ringen und dergleichen Geschmeids 144, Sa. baarschafft 773, Summa summarum 1146 lb – darzu gelegt derselben gebührige helffte ane denen Haussteuren 99 lbn d. Frauen sambtl. in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1248 lb

Jean Leberecht Rausch et Cunégonde Elisabeth Petzel font dresser un état de leurs biens dans une maison rue des Hallebardes. La masse propre à la femme est de 1411 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 16 394 livres, le passif à 41 314 livres.
1778 (21.9.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 445
Inventarium über Johann Leberecht Rausch, des handelsmanns und Frauen Kunigundä Elisabethä Rauschin, gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg activ Nahrung und passiv schulden auffgerichtet Anno 1778. – Solche ist sowohl auf Ansuchen H. Samuel Reinhard Weber, J. V. Lti. des von denen Hh. Creditoribus ernannten HN Syndici, als auch gemelter Fr. Rauschin beÿständlich H. Johann Daniel Stöber, Notarii publici und practici allhier ratione ihres Zu fordern habenden unveränderten Guths willen, inventirt und ersucht, durch gedachte Rauschische Eheleuthe ferner H. Johann Herrmann Petzel, ihr Frn Rauschin eheleiblichen Bruder, so dann Catharina Gagner und Salome Weißin beede dienstmägd (geäugt und gezeigt)
So geschehen allhier Zu Straßburg mit Zuziehung und in beÿseÿn H. Johann Gottfried Petzel und H. Johann Christoph Kienlin, beeder handelßmänner und burgere allhier, als ernannter adjunctorum des H. Syndici den 21. Septembris et Sequentibus Anno 1778.

In einer alhier zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Derer Vier Kinder Pfetter Göttel und geschenckt geld beteffend, Elisabethä, Johann Leberecht,Ludovicä, Carl Timothæi
Ergäntzung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten unveränderten Guth. Vermög Inventarii über Frauen Rauschin und ihres Ehemanns einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch H Johann Daniel Langheinrich Notarium publicum in Anno 1765. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der zwischen beeden Rauschischen Ehegatten den 5. Julÿ Anno 1765. errichteten beÿ H. Not° Johann Daniel Langheinrich hinterlegten Eheberedung
Frauen Rauschin unveränderten Guths, Sa. haußraths 14, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 1246, Summa summarum 1411 lb
Dießemnach wird auch das in Eingangs gedachten Debitoris Nahrung gehörige Guth beschrieben, Sa. haußraths 345, Sa. Wein und leerer Faß 99, Sa. Waaren 11.233, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 55, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 77, Sa. baarschafft 151, Sa. Schulden 4431, Summa summarum 16.394 lb – Schulden 41.314 lb, Passiv onus 24.919.
Zweiffelhaffte und verlohren geachte Schulden 7729 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Leberecht Rausch dépose un état de son actif et de son passif
1778, Not. Zimmer (6 E 41, 1451) n° 350
ist erschienen Herr Johann Leberecht Rausch der handelßmann und burger allhier Zu Straßburg, dieser producirte einen von ihme dem Comparenten eigenhändig unterschriebenenen Bilan sub dato Straßburg denn 9. Septembris 1778, zwo geschriebene Seiten in sich haltend, vermög deßen sein des Comparenten liquide activ Nahrung auf 81.261 livres die Summa derer passiv Schulden aber auf 158.323 livres sich belauffet, beneben Zweÿen Etats beede auch von gemelten heutigen dato, der eine die vor gut geachte activ Schulden so sich auf 25.727 livres belauffen, und der andere die vor verlohren geachte und Zweiffelhaffte activ Schulden anlangend 22.916 in sich begreiffend

Lors de l’inventaire dressé en 1785 après la mort de Georges Adam Petzel, Jean Leberecht Rausch habite avec sa femme à Freistett en Bade
1785 (4. 9.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1250) n° 491
Inventarium über weÿl. herrn Georg Adam Petzel des gewesten handelsmanns Verl. ; nach seinem Samstags den 29. 8bris jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt (…) So dann 5. Frau Kunigundam Elisabetham Rauschin geb. Petzelin H. Johann Leberecht Rausch des handelsmanns Ehegattin so dermalen sich mit ihrem Ehemann in Freÿstedt heßen hanauischer herrschaff auhält,

Jean Leberecht Rausch meurt en 1813
1813 (22.11.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7951
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jean Lebrecht Rausch père, fabricant de savon, décédé le 22 mai dernier – à la requête de la veuve Cunégonde Elisabeth Petzel, Jean Lebrecht Rausch fils négociant, Charles Rausch savonnier, Cunégonde Elisabeth Rausch épouse du Sr Haas de Freystaett outre Rhin
mobilier 190 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 190 du 23.11.

Le syndic de la masse des biens appartenant à Jean Lebrecht Rausch vend la maison 350 livres au tisserand Jean Pierre Wentz et à sa femme Dorothée Elisabeth Jud.

1782 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 656 n° 137
H. Lt Samuel Reinhard Weber procurator vicarius als gerichtlich bestellter syndicus Johann Lebrecht Rauch des von hier abgetrettenen handelsmanns massæ H. creditorum
in gegensein Johann Peter Wentz des leinenwebers und Dorotheæ Elisabethæ geb. Judin unter assistentz Johann Jacob Jud und Johannes Boltz der leinenweber
eine kleine behausung und hoffstatt samt dem dazu gehörigen und abgetheilten holtz stall mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, in dem sogenanten Goldschmidts höffel im Pflantzbaad einseit neben der Jnckelischen wittib, anderseit neben Johann Georg Bommers erben, hinten auff das schmöltzen höffel – als ein in weÿl. Johann Martin Neumann des leinenwebers credit geschäfft gehörig und laut bescheid EE. Großen Raths den 11. 7.br. 1780 gerichtlich entschlagenes haus – um 700 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils d’un cultivateur de Duchroth près de Kreuznach en Palatinat, Jean Pierre Wentz épouse en 1781 Dorothée Elisabeth Jud, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration. Ils comptent pami les dix couples qui bénéficent d’une gratification de 150 florins à l’occasion du centenaire du rattachement de Strasbourg à la couronne de France. Jean Pierre Wentz devient bourgeois peu après son mariage.
1781 (15.8.), Not. Becker (6 E 41, 1396)
Eheberedung – Erscheint Persönlich Johann Peter Wentz Leediger Leinenweber, so sich des hießig. burgerrechts Vertröstet, weÿl. Johann Wilhelm Wentz burgers und ackersmanns un Tucheroth Churpfältzischer herrschafft mit Maria Elisabetha geborner (-) ehelich erzielter Sohn, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfer Dorothea Elisabetha Judin, Mr Johann Jacob Jud Senioris, burgers und Lwbs. allhier mit weÿl. Maria Salome geb. Stuberin ehelich erzielte tochter unter beÿstand Mr Johannes Boltz des ebenmäßig. burgers und Lwbs. hieselbst ihres Schwagers, angesehen gedacht ihr Vatter unpäßlichkeit halber diesem actu nicht beÿwohnen können, als hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg den 15.ten Aug. 1781. [unterzeichnet] Johan Peter Wenz, Dorothea Elisabeth Judin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 65-v, n° 55)
Im Jahr Christi 1781, Sonntags den 30. Septembris gegen Mittag, nach geendigtem Jubel: Gottes dienst sind nach vorher (…) geschehenen gewohnlichen proclamationen in allhiesiger Prediger: Kirch offentlich copulirt und ehelich eingesgnet worden, Johann Peter Wentz, lediger Leinenweber, weÿl. Johann Wilhelm Wentz geweßenen Acker Manns in Ducherrot beÿ Creutzenach und burgers daselbssy, und weÿl. Frau Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin, hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Dorothea Elisabetha Judtin, Johann Jacob Judts, Leinenwebers und burgers allhie und weÿl. Mariæ Salome, gebohrner Raüberin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Joha Peter wentz als hochzeiter, Dorothea Elisabeth Judin als hochzeiterin (i 67)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v et 153-v) Es hat im Jahr 1781. ein Hochlöbl. Magistrat dahie auf dem 30. Septembris ein Jubilæum sæculare wegen übergab der Statt Straßburg an die Crone Franckreichts angordnet und Zu desto größerer erfreulichen Feÿerkichkeit Zehen Ehepaar mit 150 gulden jedes auszusteuren beliebet von solchen seind beÿ uns folgende en 14. und 15. post Trinitatis proclamirt und dann den 30. Septembris in der Prediger Kirche copulirt worden.
und Johann Peter Wentz lediger Leinenweber Weil Joh: Wilhelm Wentz geweßenen Ackersmanns in Duchrot beÿ Creutzenach und weil. Mariæ Elisabethæ gebohrner Riederin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Dorothea Elisabetha Johann Jacob Judt Leinenwebers und burgers alhie und weil. Mariæ Salome gebohrner Räuberin eheliche tochter (i 158)

VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) – Johann Peter Wentz

Les Quinze accordent à Jean Pierre Wentz une dispense pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre après son mariage.
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 329) Sambstags den 1.sten Septembris 1781. – Rang nomine Johann Peter Wentz des leedigen Leinenweber gesellen von Tuchroth gebürtig Contra E E Meisterschafft der Leinenweber Obermeister producirt handwercks bescheid vom 27.sten Augusti jüngst, bitt dem imploranten mit der darinn gebettenen dispens des Meisterstück Verheurathet machen zu dörfen Gnädig Zu Willfahren, Osterrieth setzt.
Erkandt, wird Imploranten dispensando ab articulo Erlaubt das Leinenweber Meisterstück in verheuratheten stand zu machen.

Le Corps des tisserands renvoie Jean Pierre Wentz aux Quinze pour qu’il puisse faire son chef d’œuvre bien qu’il soit déjà marié. Ils accordent à Jean Pierre Wentz un délai jusqu’à Noël pour faire son chef d’œuvre. Le mariage a été célébré pour pouvoir bénéficier de la gratification accordée lors du jubilé, le diacre de Saint-Pierre-le-Vieux a remis à Jean Pierre Wentz un certificat qui atteste qu’il est luthérien bien que d’origine réformée.
1781, V 125-2 (Tisserands)
Montags den 21. 9.br 1781 – Erscheint Joh: Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig Augspurgischer Confession zugethan, laut scheins von H. M: Jost diac: beÿm alten St: Peter vom heutigen tag, so mit Joh: Jacob Jud des ältern, Lwbrs. tochter sich ehelich versprochen, bittet daß E. E. handwerck der beÿ dem Hh. Schöf. unterm 13. dießes ergangenen Erkantnus nachgeloben und Ihme in verfertigung seines Meisterstücks wan es auch gleich im verheurathen Standt geschehen sollte, nicht verhinderlich seÿn möchte.
Nach einsehenem Schein Von H. Pfarrer Jost gehaltener umbfrag und angehörtem gutachten der hoch h. wurde Erkandt, seÿe die angezogene und würkl. durch den Zft hr abgeleßene Erkantnus derr Hh. Schöfen zu respectiren mithin dem Comparent. ehe verwahret sein Meisterstück geheuratheterweiße Zu verfertigen, doch daß ein solches bis geg. nächstkünftige Weÿhnachen die vollziehung kome, anbeÿ ihme bis dahin verbotten einiges gesind zu halten, weil aber die Meisterschafft ein solches nicht vor selbsten thun kan als wird derselbe pro dispensatione an G. Hh. die XV.en verwießen

Sambstags den 22. Xbris 1781 – Johann Peter Wentz Leediger Lwbr. gesell von tucheroth gebürtig, der sich mit Jfr. Dorothea Elisabetha Mr Joh: Jacoben Jud Sen. burgers und Lwbrs allhier ehel. tochtern so der augspurgisch. confession zugethan zue Ehe versprochen, Erscheint und meldet E E handwerck daß gedacht seine Jgfr. Braut # (# * vorgelegten * Verhaltungs * bedürftigungs *) von denen Hhn Schöfen dißortiger E. Zunft die Versicherung erhalten habe, die von Löbl. Stadt gnädigst bestimten Wohlthat auf das instehende Jubilorum, beÿ ihrer vertheilung theilhaftig zu werden, da Er aber dies zur zeit der bestimten verheurathung # (# und folgsam lediger weiße) nicht zum meisterstück gelangen kan, als bittet Er, daß man Ihme nicht verhinderlich seÿn möchte, ein solches im Ehestand zu verfertig.
Nach eingesehenen Protocoll derer Hh. Schöf. E. E. Zunft der tucher vom 13. hujus und Schein von H. M: Joh: Jacob Jost, Diaconi beÿm alten St: Peter de hodierna die, Wodurch erhellet, daß Comparent such von der reformirten religion Zur augspurgischen Confession gewendet wurde in gehaltener Umbfrag und angehörten Gutachten der hoch hh. Erkannt,
([biffé] Wird comparent sein meisterstück bis nächst künfftige Weÿhnachten verfertig. und bis dorthin nur mit eigener handarbeit solle Ihme wegen diesem besondern Jubel Fest und ohne einige præjuditz der articklen
Wird dem comparenten weg. diesem besondern Jubel Fest und seiner bestimter verheurathung ohne einige præjuditz der art: insoweit er sein meisterstück im geheuratheten stande aber d* bis nächst künfftige Weÿhnachten, als bis wohin ihme mit Gesind zu arbeiten verbotten ist, zu verfertig. daß Er die nöthige Dispensation des artickels beÿ G. Hh. den XV.en erflehe, als vor welches hohe Dicasterium er deshalben verwießen wird.

Elisabeth Jud se remarie en 1799 avec l’apprêteur de tabac Jean Pierre Krieg, veuf en secondes noces de Marie Salomé Adolphi qu’il a épousée en 1767
1767 (11.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 512-a
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Jacob Krieg, dem Tabackbereiter, Wittibern und burgern allhier, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Adolphiin, Weÿland Meister Johann Friedrich Adolphi, des geweßenen Weißbecken und burgers in Dinglingen beÿ Lahr, mit auch Weÿland Frauen Anna Susanna gebohrner Buchmüllerin siner ehelichen Haußfrauen seeliger ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeiterin am andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg auff Mittwoch den Eilfften Martii Anno 1777 [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg als hoch zeiter, Maria Salomea Adolphin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 167, n° 839)
Im Jahr 1767, Mittwoch den 6. Maÿ sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausrufung zu St. Thomæ und in der Prediger Kirch, zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Krieg, der Wittwer Tabackbereiter und burger allhier, und Jungfrau Maria Salome Adolphiin, weÿland Johann Friderich Adolphi, gewesenen Weißbecken und burgers in Dinglingen in der hochfürstlichen Nassau: Usingischen Herrschafft Lahr gelegen hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Krieg al hoch Zeiter, Maria salame Adolphin alß hochzeiterin (i 169

Mariage, Strasbourg (n° 201)
Cejourd’hui 20° Ventôse l’an VII de la République française une & indivisible (…), d’une part Jean Jacques Krieg, agé de 61 ans, ouvrier en tabac, né & domicilié en cette commune, fils de feu Jean George Krieg, pêcheur, & de feüe Marguerite Barbe Bock, divorcé de Marie Salomé Adolph, d’autre part Dorothée Elisabeth Jud, âgée de 43 ans, née & domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Jacques Jud, tisserand, & de feüe Marie Salomé Raeuber, Veuve de Jean Pierre Wentz, tisserand en cette Commune (…), 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 février 1738 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 27 novembre 1755 (…), 3° de l’acte de divorce dressé par Jean Alexandre Reichard ancien officier public provisoire de cette commune le 4 pluviôse dernier (…) 4° de l’acte de décès de Jean Pierre Wentz (…) en cette commune le 18 prairial a V (signé) Johann Jacob Krieg, Dorothea Elisabet Jud ( i 106)

La maison qui appartient à Jacques Krieg et à Dorothée Elisabeth Jud veuve de Jean Pierre Wentz est vendue par adjudication judiciaire au chamoiseur David Robert

1803 (20 messidor 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 84
Cejourd’hui 20 Messidor an XI a été presenté en ce bureau l’adjudication dont la teneur suit
Au Nom de la République. Audience du 2 messidor l’an XI présente les Citoyens Zæpfel Vice président Braun et Ehrlen Juges, Entre Jean Georges Jost tourneur à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs de feue Catherine Jünger femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu demandeur comparant par le Citoyen Kern avoué d’une part. Le demandeur a voulu à ce qu’il plaise au Tribunal de lui donner defaut contre ces defendeurs faute de comparoir quoique duement assignés et pour le profit ordonner qu’il sera de suite procédé à la vente de la maison specifiée en l’affiche du 3 floreal dernier (…)
Et a l’instant lecture et interpretation ayant été faite de l’affiche on a mis en vente Une maison aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg, rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans d’autre David Sohn, par devant la rue derrière la Citoyenne Baldner. Evalué en produit net 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr.
Auquel prix elle a été criée, et les bougies ayant été successivement allumées ladite maison a été surenchérie par le Citoyen Jost à 1000 fr, Par le Citoyen Wantz à 1300 fr, Par le Citoyen Robert à 1400 fr, Par le Citoyen Wantz à 1500 fr, Par le Citoyen Robert à 1505 fr. Et a ledit Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg signé sa mise de 1505 francs
Le tribunal a adjugé et adjuge au Citoyen David Robert chamoiseur à Strasbourg ladite maison pour la somme de 1505 francs
De par la loi, Adjudication le 2 Messidor en XI à neuf hrures du matin à laudience du tribunal de première instance séant à Strasbourg rue de la nuée bleue N° 16, d’une maison sise à Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34. A vendre par expropriation forcée. On a fait à Savoir à tous les Citoyens, qu’en vertu d’un jugement rendu au tribunal de première instance séant à Strasbourg le 9 Brumaire dernier, Enregistré le 3 frimaire suivant est expédié en forme exécutoire et à la requête du Citoyen Jean Georges Jost tourneur demeurant à Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs délaissés par feue Catherine Jünger, femme en secondes noces de Jean Georges Roeckling dudit lieu, et à celle de Jean Düringer, garçon tourneur demeurant audit Strasbourg pour suivant et diligences du dit Jost son mandataire (…) et faute de paiement avoir été et être fait par Jacques Krieg, ouvrier en tabac, demeurant audit Strasbourg et Dorothée Elisabeth Jud sa femme veuve en premières noces de Jean Pierre Wentz en son vivant tisserand en la dite Ville, 1° de la somme de 150 francs (…) 2° de elle de 200 francs (…) 3° des intérêts en dus et échus, 4° et enfin de la somme de 90 francs (…), Il sera le 2 Messidor prochain procédé (…) à la vente et adjudication aux Enchères et à l’extinction des feux sur ladite Elisabeth Jud et en tant que besoin sur ledit Jean Krieg son mari actuel, de l’immeuble appartenant à ladite emme dont la désignation suit. Savoir une maison aisances appartenances et dépendances située dans la Ville de Strasbourg rue bain aux plantes cour des orfèvres N° 34 d’un côté les Citoyens Dottenfeld et Schneegans, de l’autre David Sohn, perruquier, par devant la rue derrière sur la Citoyenne Baldner.Evalué en produit net dans la matrice de rôle de la contribution foncière de la Ville de Strasbourg à 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 600 fr

Les Quinze autorisent le mégissier Jean David Robert originaire de Barr à terminer ses années d’épreuve et à s’inscrire au chef d’œuvre
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
Johann David Robert lediger Weißgerber gesell
(p. 539) Sambstags den 28.ten Septembris 1771. Osterrieth nôe Johann David Robert des ledigen Weißgerber gesellen von Barr C. E. E. Meisterschafft der Weißgerber Ober meister von hier, producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. Sub lit. A et nemine comparente, beziehet sich auf des botten relatione, und bitt wie im Memoriale. Erkandt, Solle dem Obermeister ad primam post beÿ straf verkündet werden. Posthæc Faust nôe des Obermeisters, welcher gegenwärtig, sagt dieser habe nichts wieder des Imploranten begehren einzuwenden, setzt Zu Euer Gnaden.
Erkanndt, daß der Implorant, jedoch gegen ersetzung der uncosten sogleich aus der Muth aus zu thun und in das Meisterrecht auf und anzunehmen seÿe.

Fils de boucher, Jean David Robert épouse en 1772 Marie Elisabeth Helck, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1772 (23.7.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 217
Eheberedung – persönlich erschienen der wol Ehrengeachte Herr Johann David Robert, der ledige Weißgerber, Weiland Herrn Mathiæ Robert, gewesenen Metzgers und burgers Zu Barr ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn eines
und andern theils der Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Elisabetha Helckin, Weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers dahier Zu schreiner ehelich erziehlt nachgelaßene Tochter, hiebeÿ mit Hrrn Johannes Helck dem auch Schiffmann und burger alhie ihren annoch ohnentledigten Herrn Vogt verbeÿstandet
auf Donnerstag den 23 Julii Anno 1772, unter assistentz Johann David Robert Als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 153-v, n° 22)
In dem Jahr 1772 wurden (…) Mittwoch den 2. Septembris Zu St: Wilhelm offentlich Zur Ehe eingesegnet Johann David Robert der ledige weißgerber und burger allhier, weiland Matthiß Robert, gewesenen Metzgers und Burgers in Barr mit Maria Salome gebohrner Meelin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Elisabeth weiland Herrn Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier wie auch frau Maria Elisabeth Gebohrner Von Zabrn eheliche tochter dieses bezeugen [unterzeichnet] Johann David Robert als hochzeiter, Maria Elisabetha Helckin als Hochzeiterin (i 162)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138) Im Jahr 1772 seind Dominica 10 et 11 post Trinitatis proclamirt und folgenden zweÿten Septembris Zu Sant Wilhelm copulirt worden Johann David Robert lediger weißgerber weil. Johann Matthiß Roberts geweßenen Metzgers und burgers in Barr hinderl. Ehl. Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weil. Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterl. Ehl. Tochter (i 141)

Jean David Robert devient bourgeois à l’ancien tarif : inscription au registre de bourgeoisie et traitement de la demande
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 67
Johann David Robert der weißgerber von Barr geb. erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Elisabeth weÿl. H. Johann Daniel Helck gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlaßener ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zufft der gerber, jur. den 19. sept. 1772.

(VI 286 bis, p. 393) Gerber, N° 15. den 20.ten aug. 1772
Joh. David Robert der ledig. Weißgerber von Barr gebürtig, Mathias Robert des Metzgers und B: daselbst ehel. sohn
Verlobt ane Jungfr. Maria Elisabeth weÿl. Joh: Daniel Helck Sen: geweßenen Schiffmann und b. allhier ehel. tochter
Seine scheinen Zeig daß Er Ehel. gebohren Aug. Conf. Zugethan seÿe, seiner Sponsæ Stall gebühr in richtigkeit, Er die erforderliche Stadt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E E. Zunfft der Gerber Vertröstet word. 500 fl. baaren gelts Hat derselbe dargewieß. und das wahren Eigenth. mit Eÿd erhärtet, auch 102 fl. beÿm B: Proth. Deponirt.
Imp. bittet G. H. ihne a sponsa um den A: B: sch: des burgerrechts gnädigst Zu Vertrösten.
Receptus a Sponsa um den A: B: sch: Ead die.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai des Pêcheurs. Ceux du mari s’élèvent à 33 livres, ceux de la femme à 318 livres.
1772 (30.9.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) n° 505
Inventarium über des Wol Ehren und achtbaren Herrn Johann David Robert, des Weißgerbers Meisters und der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Elisabethæ Robertin geb. Helckin, beeder Eheleuthe und burger alhie zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1772 – in Gemäsheit der, in ihrem auffgerichteten Ehe Contract gethanen Versehung eines unverändert vorbehaltenen Guth – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwath herrn Johannes Helck des Schiffmanns und Burgera alhie, der Ehefraun annoch ohnentledigten Vogts hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Mittwoch den 30. Septembris Anno 1772.
In einer alhie zu Straßburg am Fischer Staden gelegener behaußung hat sich befunden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachter Vermögenschaft, Sa. haußraths 13, Sa. Silber und dergl. Geschmeids 20, Summa summarum 33 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun zugebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 26, Sa. goldener Ring 28, Sa. baarschafft 159, Summa summarum 318 lb – Haussteuren 144, Woran jedem Ehegatten Vermög des Ehe Contracts die gleichtheilige halbscheid gebührig ist antrefend 72 lb

Jean David Robert est reçu tributaire le 23 novembre 1772

1772, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 153-v) Montags den 23.ten Novembris 1772 – Johann David Robert der Weißgerber von Barr gebürtig vorstehend producirt bescheinigung von löbl. Stadt Cantzleÿ und den Herren dreÿ deroselben Stalls de Dato 19.t 7.bris jüngst pt° erhaltenen burger Rechts, bittet denselben in Gemäßheit solchen Vorgangs Ihn nunmehro als ein leibzünfftig Mitglied dieser Ehrs. Zunft anzunehmen.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfarth (dt. 4. lb)

Marie Elisabeth Helck meurt en 1812 en délaissant trois filles. Quatre maisons au Bain-aux-Plantes font partie de la succession

1812 (12.9.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 7004
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Helck femme de Jean David Robert, marchand de cuirs, décédée le 16 mars 1812 – à la requête du veuf, Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod chamoiseur, Catherine Salomé Robert et Caroline Robert les deux majeures, Jean David Robert tuteur ad hoc de Marie Elisabeth, Philippe Jacques Caroline, Jean Henri et Frédérique enfants des conjoints Brod, légataires à titre universel du quart avenant à leur mère, suivant testament reçu Me Stoeber le 6 novembre 1809, Contrat de mariage passé devant Fické le 21 juillet 1772

dans une maison rue du bain aux plantes n° 34
mobilier 91.590 fr
Immeubles. une maison consistant en bâtiment de devant, cour, puit et tres fond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue du bain aux plantes n° 32, d’un côté en partie la veuve Schultz en partie André Speckel tanneur, formant de l’autre le coin de la ruelle dite cour des Orfèvres, devant ladite rue du Bain aux Plantes et derrière la Bruche – acquise de François Antoine Meltzheim tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1768, rapporte annuellement en loyer, le rez de chaussée loué à Fleischbein 72 fr, le premier étage de la maison de devant occupée par Brod 60 fr, le second étage loué à Staub 50 fr, une chambre audit étage à la veuve Schmitt 20 fr et la maison de derrière occupée par la succession 150 fr, ensemble 352 fr de revenu en capital 7040 fr.
Plus une petite maison avec trèsfond et ses autres appartenances et dépendances sise en cette ville rue appelée cour des Orfèvres ou Goldschmittshoeffel, d’un côté le Sr Dottenfeld en partie en partie le Sr Schneegans tanneur, d’autre Jean Uhring, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur – acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication au Tribunal civil le 2 messidor 11, transcrit au bureau des hypothèques le 20 suivant, estimée 2000 fr.
Plus deux maisons contiguës l’une a côté de l’autre sises à Strasbourg rue des Moulins n° 6 et 7 avec leurs appartenances droits et dépendances tresfond et un puit commun avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du bain aux plantes, toutes les deux vendues par licitation à la barre du Tribunal Civil provenant de la sucession de Marie Madeleine Robert veuve de en premières noces d’André Sieffert tanneur en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits, suivant procès verbal d’adjudication définitive en date du 24 avril 1810 et déclaration de command le même jour, transcrit au bureau des hypothèques le 12 juillet, produisent en loyer annuel, le logement loué au Sr Baumann 120 fr, celui qu’occupe la veuve Rhein 40 fr, celui loué a Simon Haslach 60 fr, celui dont jouit le Sr Melin 50 fr, en capital 5400 fr
Enfin une maison, cour et jardin y attenant avec trefond toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise en la ville de Wissembourg, estimée 4800 fr, ensemble 10.200 fr
total de l’actif 102.000 fr, en meubles 91.590 fr, en immeubles 14.440 à Strasbourg et 4800 fr, passif 22.624 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 116 du 14.9.

Jean David Robert se remarie avec Caroline Chrétienne Gmehlin, veuve du menuisier Henning Auguste Lüneburg
Mariage, Strasbourg (n° 157)
Acte de mariage, le 14 juillet 1814. David Robert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 174* à Barr (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Chamoiseur et marchand de cuir, veuf de Marie Elisabeth Helck décédée en cette ville le 16 mars 1812, fils de feu Mathias Robert, boucher à Barr et de feu Marie Salomé Mel, Caroline Chrétienne Gmehlin majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1786 à Carlsruhe, Grand duché de Bade, domiciliée au dit lieu, veuve de Henning Auguste Lüneburg menuisier décédée en cette ville le 21 janvier 1812 fille d’Antoine Gmehlin sellier à Carlsruhe et de feu Caroline Chrétienne Rosenstein (signé) David Robert, Carolina Cristianna Gmelin (i 15)

Jean David Robert meurt en 1821. Il a acquis une autre maison au Bain-aux-Plantes depuis l’inventaire précédent

1821 (1.12.), Strasbourg 12 (84), Me Wengler n° 12.490
Inventaire de la succession de Jean David Robert, marchand chamoiseur décédé le 21 novembre dernier – à la requête de 1. Caroline Gemelin la veuve, légataire suivant testament reçu Me Wengler le 16 novembre dernier, mère et tutrice légale de Caroline 6 ans, 2. Marie Elisabeth Robert épouse de Jean David Brod, marchand chamoiseur issue du premier mariage avec Marie Elisabeth Helck – en présence de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, subrogé tuteur de la mineure
(vacation du 8 août. enregistrée acp 158 F° 165 du 10.8.1822)

dans la maison mortuaire rue du Bain aux plantes n° 32
immeubles, la moitié par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 32 d’un côté en partie le Sr Foerster en partie le Sr André Speckel tanneur, d’autre formeant le coin de la rue appelée cour des Orfèvres, devant la rue du bain aux plantes, derrière la Bruche, estimée 3000 fr, acquise pendant le premier mariage de François Antoine Meltzheim et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
plus une pareille moitié par indivis d’une petite maison avec trefond et appartenances sise audit Strasbourg dans la ruelle appelée cour des Orfèvres (Goldschmittshoeffel), d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand en perckal, devant ladite ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 750 fr, avenue au défunt par licitation à la barre du Tribunal Civil sur Jacques Krieg ouvrier en tabac, et Dorothée Elisabeth Jud suivant adjudication du 2 messidor 11
plus la moitié par indivis de deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 avec aisances, appartenances droits et dépendances, puit commun dans celle n° 7 avec la maison n° 6 et celle du voisin dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre formant le coin de la rue du Bain aux Plantes, estimée 2500 fr, les deux maisons provenant de la succession de Marie Madeleine Robert veuve en premières noces d’André Sieffert, tanneur, en secondes noces de Chrétien Starck tailleur d’habits, elles furent vendues par licitation au Tribunal Civil suivant jugement du 27 avril 1810 et déclaration de command, de la communauté avec Marie Elisabeth Helck
Plus une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté la veuve de Geoffroi Schaeffer, d’autre le Sr Daniel Friedel tanneur, devant la rue, derrière la Bruche, estimée 3000 fr elle fut vendue par expropriation forcée audit Tribunal sur Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur, par jugement du 23 août 1821
mobilier, dans la cuisine du bâtiment latéral donnant dans la petite cour, dans la deuxième chambre à côté, dans la première chambre à côté, dans la chambre à linge sale, dans le grenier du bâtiment de derrière, au premier grenier de ladite maison, dans la chambre d’habitation au premier étage du bâtiment de derrière, dans la chambre à côté, dans une chambre aboutissant sur la précédente donnant sur la cour, dans la cuisine, dans la cave de la maison de devant, dans la cour, au second grenier à droite, au grenier, dans la deuxième chambre audit grenier
dans la maison n° 6 rue du Moulin, dans la tannerie du Sr Sohnn rue des Cheveux, dans la tannerie de la veuve Schneegans rue du Bain aux plantes, dans la boutique rue des Grandes Arcades, dans la maison mortuaire, dans la tannerie, au premier grenier 13.904 fr, créances 13.939 fr, numéraire 3298 fr
une maison à Wimmenau 1000 fr, ensemble 41.9393 fr, passif 41.168 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 40-v du 7.12.

Caroline Gmelin se remarie en 1822 avec Jean Michel Heyler
1822 (1.6.), Strasbourg 14 (71), Me Lex n° 4385
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Michel Heyler fils majeur de défunts Michel Heyler et d’Anne Weeber
Caroline Gmelin fille majeure fille d’Antoine Gmelin et de Caroline Wingert veuve sans enfant de David Robert chamoiseur
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 177-v du 3.6.

Les héritiers de David Robert vendent les maisons qui font partie de la succession. Celle sise cour des Orfèvres revient au tanneur Charles Embser pour 1 300 francs

1823 (3.5.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 13.125
(Adjudication sur surenchère, cahier des charges n° 13.007 du 14 février) Caroline Gemelin veuve de Jean David Robert, chamoiseur, épouse actuelle de Michel Heyler en qualité de légataire à titre universel pour un quart en propriété et un quart en usufruit de la succession de son défunt mari testament reçu par le soussigné notaire le 13 novembre 1821 et héritière pour un quart de Caroline Robert sa fille décédée après son père le 31 juillet 1822
Marie Elisabeth Robert épouse séparée quant aux biens de Jean David Brod, chamoiseur, 1. héritière pour ¾ d’un tiers de Marie Elisabeth Helck sa mère, 2. héritière pour moitié de ¾ Jean David Robert son père, 3. de la succession de Caroline Robert sa sœur consanguine, 4. héritière pour 9/16 de Catherine Salomé Robert sa sœur germaine
Philippe Jacques Brod, vernisseur, Caroline Brod majeure, David Brod, chamoiseur père et administrateur légal des biens de Jean Henri et Frédérique Brod ses enfants, les quatre enfants Brod ensemble légataires à titre universel de Marie Elisabeth Helck leur grand mère, suivant testament reçu Stoeber le 6 novembre 1809 enreg. le 26 août 1812, Michel Kraussert marchand d’estampes héritier pour 3/5 de Caroline Robert sa femme suivant testament olographe du 6 juin 1817 enreg. 23 juin 1820 f° 183 et déposé au rang des minutes de Me Wengler – suivant jugement du 7 janvier dernier entérinant le rapport d’experts, jugement préalable de nomination d’experts 13 novembre 1822, rapport d’experts eu 18 décembre – [Procuration] Jean Henri Brod garçon relieur à Paris rue St Jacques n° 102
1. la maison cour des Orfèvres n° 34 à Charles Embser, négociant, enchérie pour Geoffroi Kolb pour 1300 fr
2. les deux maisons rue des Moulins n° 6 et 7 à Georges Doll pour 2000 fr
3. la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 à Mathias Levy Lantzenberger, maroquinier pour 4520 fr
Désignation des immeubles, 1. une maison consistant en bâtiment de devant et latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 31, d’un côté en partie le Sr Foerster en partie André Speckel tanneur, d’autre formant le coin de la ruelle appelée cour des orfèvres, devant la rue du Bain aux Plantes, derrière la Brusche, estimée 8000 fr.
2. une petite maison et très fonds avec ses autres appartenances située audit Strasbourg ruelle dite des Orfèvres n° 34 /:Goldschmitthoeffel:/, d’un côté le Sr Friedel tanneur, d’autre le Sr Hoffacker tisserand de perkale, devant la ruelle, derrière Martin Baldner pêcheur, estimée 500 fr
3. une maison à rez de chaussée et deux étages avec cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison qui sera désignée ci après avec ses autres appartenances et droits notamment celui de puiser l’eau de la pompe établie dans la maison ci après située à Strasbourg rue des Moulins n° 6, d’un côté le Sr Datt maçon, d’autre la suivante, estimée 600 fr.
4. une maison à rez de chaussée et deux étages avec pompe qui est commune ainsi que les latrines avec la maison n° 7 et la pompe encore avec le propriétaire de la maison du voisin rue du Bain aux Plantes ensemble ses appartenances, droits, dépendances située dans ladite rue des Moulins n° 7, d’un côté la maison ci dessus mentionnée, d’autre formant coin dans la rue du Bain aux Plantes, estimée 1000 fr
5. et une maison composée d’un bâtiment de devant, d’un latéral et d’un de derrière avec cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 22, d’un côté Geofroi Schaeffer, d’autre le Sr Friedel tanneur, devant la rue, derrière le Brusche, estimée 4000 fr
Etablissement de la propriété, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 acquise de François Antoine Melsheim, tanneur et consorts par acte passé à la Chambre des contrats le 19 novembre 1778
celle cour des Orfèvres n° 34 de Jacques Krieg ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud par licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11 (21 juin 1803) enreg. le 12 même mois
Les deux maisons contiguës rue du Moulin n° 6 et 7 appartiennent à la succession de Marie Madeleine Robert femme en premières noces d’André Sieffert et en secondes de Chrétien Starck tailleur d’habits vendues par licitation au Tribunal Civil adjugées au Sr Robert le 27 avril 1810 et déclaration de command même jour
toutes les quatre maisons de la communauté du Sr Robert et de Marie Elisabeth Helck, une moitié lui est revenue l’autre moitié à ses trois filles héritières de cette dernière et aux cinq enfants Brod, petits enfants, à titre de legs universel (parts de chaque maison avenant à chaque héritier). Quant à la maison rue du Bain aux Plantes n° 22 acquise pendant le second mariage de Sophie Elisabeth Hetzel veuve de Jean Georges Jost, tanneur par expropriation au Tribunal civil adjugée le 23 août 1821
Adjudication préparatoire n° 13.080 du 2 avril – Adjudication définitive n° 13.102 du 23 avril++ n° 13 125, Adjudication sur surenchère, la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 retirée – suite le 12 juin n° 13.160 (vente de la maison retirée)
Rapport d’experts du 18 décembre, François Louis Madler, Jean Chrétien Arnold, Gédéon Emmanuel Stuber les trois architectes, (nous nous sommes rendus) 1. en la maison sise rue du Bain aux Plantes n° 32, composée d’un bâtiment sur le devant d’une cour, d’un arrière bâtiment et de deux pavillons dans la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée en maçonnerie et surmonté de deux étages en galendure. Le rez de chaussée contient deux chambres, une cuisine et la chambre militaire en entresol, par dessous se trouve une cave sous solives. Les deux étages supérieurs contiennent chacun trois chambres et une cuisine, il est terminé par une toiture unie sous laquelle trois greniers dont l’inférieur divisé en chambres et couvert en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit comme le précédent contient au rez de chaussée un atelier de tannerie avec un petit jardin, d’un lavoir. Le premier étage contient quatre chambres et une cuisine, le second étage ainsi que les trois greniers servent de sécherie, leur toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à droite de la cour construit entièrement en galendure contient au rez de chaussée un bucher et une pompe au premier étage deux chambres avec cuisine au second étage deux chambres et au troisième construit en attique ainsi qu’au grenier une sécherie la toiture est couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit à rez de chaussée en charpente contient un bucher et les lattines.
2. nous nous sommes transporté en les maisons contigues sises rue des Moulins n° 6 et 7, d’un côté le Sr Doll maçon, d’autre le coin de la rue du Bain aux Plantes, construites toutes deux à rez de chaussée en maçonnerie avec deux étages en galendure. La première n° 6 contient au rez de chaussée une chambre, une cuisine et un bucher par dessous une grande cave voutée qui s’étend sous une partie de la maison contigue n° 7, le premier et le second étage contiennent chacun deux chambres et une cuisine, au dessous se trouvent deux greniers dont l’inférieur est divisé en deux combles sous la toiture couverte en tuiles simples.
La seconde maison n° 7 contient au rez de chaussée un grand attelier de tannerie, la pompe et les latrines communes avec la maison précédente, elle contient au premier étage trois chambres et une cuisine et au second étage un atelier de chamoiseur avec une chambre, la toiture contenant deux greniers est construite en tuiles simples.
3. puis nous nous sommes rendus dans la ruelle dite cour de Orfèvres n° 34, nous avons trouvé construite à rez de chaussée en maçonnerie contenant deux chambres, une cuisine et un bucher avec un étage en galendure divisé en trois chambres et une cuisine en dessus deux greniers sous la toiture couvert en tuiles simples
la maison rue du Bain aux Plantes n° 32 estimée 8000 fr, celle rue du Moulin n° 6 à 600 fr, n° 7 à 1000 fr, celle cour des Orfèvres à 500 fr
4. ensuite nous nous sommes transportés en la maison sise en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 22, nous avons parcourue et trouvé consister en un bâtiment sur le devant, une cour, un arrière bâtiment et un pavillon à gauche de la cour. Le bâtiment sur le devant est construit à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie avec galerie en charpente du côté de la cour, le rez de chaussée ne contient qu’une chambre par dessous se trouve une cave sous solives, le premier et le second étage contienent chacun deux chambres, une cuisine et une galerie qui communique au pavillon en dessus se trouvent deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. L’arrière bâtiment construit à rez de chaussée en maçonnerie y contient un atelier de tannerie, une buanderie et un lavoir, au premier étage construit en galendure trois chambres et une cusine et au second étage de même construction, une chambre, une cuisine et une sécherie ainsi qu’aux deux greniers sous la toiture couverte en tuiles doubles. Le pavillon à gauche de la cour construit en galendure sur poteaux contient au premier ainsi qu’au second étage une chambre et en dessus un petit grenier dont la toiture couverte en tuiles doubles, en dessous de ce pavillon et des galeries dans la cour se trouve trois tanneries et les latrines, estimée 4000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 188-v du 9.5.

Fils de négociant, Charles Embser épouse en 1812 Jeanne Caroline Friedel, fille de tanneur
1812 (6.7.), Strasbourg 5 (35), Not. F. Grimmer n° 7717
Contrat de mariage – Charles Embser, négociant demeurant en cette ville rue de l’Epine n° 15 fils majeur de Jean Jacques Embser, négociant, et d’Anne Marguerite née Labhardt
Jeanne Caroline Friedel, fille majeure demeurant rue du Bain aux plantes sous n° 23 fille de feu Jean Daniel Friedel, marchand tanneur, et de Madeleine Louise née Hemmet
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 30-v du 8.7.

(Célébré le 22 février 1823, n° 345)

La maison cour des Orfèvres reste à la disposition de Jean Baptiste Gœrger après dissolution de la société qui a existé entre lui el Jacques (pour Charles) Embser

1826 (22.4.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1156
Dépôt – Jacques Embser, négociant demeurant à Strasbourg et Jean Baptiste Goerger aussi négociant demeurant au même lieu tous deux associés pour la fabrication du maroquin sous la raison Embser et Goerger aux termes d’un acte ssp 30 juin 1823 ont arrêté qui suit,
art. 1. la société Embser et Goerger qui d’après l’acte rappelé devant durer jusqu’au 30 décembre 1832 est dissoute
art. 4. le local occupé par la société dans la maison appartenant au Sr Embser rue du Bain aux Plantes n° 4 et dans les appartements et dépendances de cette maison, ensemble le magasin à écorces situé sur le Wörthel près du moulin Spitzmühl ainsi que l’atelier de tannerie sur la rivière dans la cour des Orfèvres resteront à titre de bail à la disposition du Sr Goerger pendant trois années pour 5000 francs par an

Jeanne Caroline Friedel meurt en 1826 en délaissant deux enfants. Les biens sont décrits sous une seule masse parce que le veuf a dû déposer son bilan.

1826 (14.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.386
Inventaire de la succession de Jeanne Caroline Friedel épouse de Jacques Embser, négociant décédé le 18 mars 1826 – à la requête du veuf père et tuteur légal de Charles 13 ans, Frédéric Auguste 11 ans – en présence de Jean Daniel Friedel, fabricant de cuirs, oncle et subrogé tuteur desdits mineurs
Contrat de mariage, Me Grimmer le 6 juillet 1812 – M. Embser observe que par suite des circonstances malheureuses dans lesquelles s’est trouvé il y a quelque tems son commerce (il été amené à) déposer son bilan, le jugement du Tribunal de Commerce du 28 avril dernier l’a déclaré en faillite, en conséquence les biens seront décrits en une seule et même masse

Biens immeubles appartenant au veuf et à la communauté. 1. une maison d’habitation composée d’une maison de devant et de fonds, puits commun, cour, caves, appartenances et dépendances situé dans la rue de l’Epine n° 15, faisant le coin de la ruelle du Paon, d’un côté la propriété des frères Schubart, devant ma rue de l’Epine, derrière Julien Coulaux – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823. Acquis par M Embser père conjointement et à égale portion avec Gustave Adolphe Hohlenfeld et Guillaume Kornmann à la Chambre des contrats le 13 février 1776, M Hohlenfeld lui a rétrocédé sa moitié par acte reçu Dinckel le 15 germinal 3 – Le rez de chaussée et premier étage avec le fonds de la maison est occupée par la succession, estimée 1000 fr, le second étage loué au Sr Dunand employé des contributions indirectes pour 400 fr, évaluée 28.000 fr
2. une maison d’habitation appartenances et dépendances située à Strasbourg dans le Faubourg de la Krutenau appelée le Pfaffenhoff n° 123, d’un côté Frédéric Ott, d’autre Philippe Staehling, derrière Joseph Hügelin – recueilli le quart indivis dans succession de Jean Jacques Embser son père et acquis trois quarts d’Anne Marguerite Labhard sa mère, Catherine Elisabeth Embser épouse de Jean Michel Remond propriétaire à Bischheim au Saum suivant acte reçu Me Lex le 14 novembre 1823, acquis par acte reçu Me Ubersaal le 11 novembre 1806 – loué à différentes personnes, il est dû annuellement par la veuve Boedier locataire principale 5000 fr.
3. une maison appelée Hôtel d’Altdorff consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, puit, atelier, magasins avec ses appartenances, droits et dépendances en cette ville rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la maison à la Fontaine d’Or et Sr Müller frippier, formant d’autre le coin de la rue des Lentilles, derrière la propriété du Sr Haering et Bischoff en partie sur une petite maison réservée appartenant à la veuve Müller née Rothenbach
4. une petite maison avec appartenances et dépendances sise en cette ville ruelle dite cour des Orfèvres ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes marquée du n° 33, d’un côté la maison art. 5, d’autre côté et derrière la Bruche,
5. plus une petite maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres marquée du n° 34 ayant également une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la maison de l’art. précédent, d’autre l’art. suivant, devant la rue, derrière Martin Baldner pêcheur
6. plus une maison avec appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue dite cour des Orfèvres mais désignée dans les contrats d’acquisition comme dans la rue du Bain aux Plantes n° 35, d’un côté l’art. précédent, d’autre le Sr Besserer tonnelier, devant la rue, derrière le Sr Baldner pêcheur
7. le huitième par indivis d’un emplacement formé par une cloison murée située en cette ville sur la digue des moulins appelée Woerthel entourée d’eau et de communal.
Les maisons décrites art. 3, 4, 5 et 6 formant actuellement un seul enclos qui a pris la dénomination de cour d’Altorff de la principale. Cette propriété avec l’emplacement décrit art. 7 est occupé par le Sr Embser qui y avait établi une fabrique de maroquin il en estime la valeur à 36.000 fr. Il est devenu propriétaire des art. 3, 4 et 7 pour les avoir acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans, tanneur, suivant acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66, la veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son mari dont elle était légataire universelle par testament reçu Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre suivant et acte reçu Me Zimmer le 3 avril 1824. Ledit Embser a acquis de M Friedel la moitié des immeubles, L’art. 5 acheté de la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sur surenchère dressée par Me Wengler le 3 mars 1823, ledit Robert l’a acquis de Jacques Krieg ouvrier en tabac et de Dorothée Elisabeth suivant jugement d’adjudication définitive sur licitation à la barre du Tribunal Civil le 2 messidor 11
L’art. 6 acquis de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott suivant acte reçu Me Lex le 24 avril 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n°& 79, Hoffacker l’a acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte passé devant Me Bremsinger le 4 juillet 1820
8. un jardin de la contenance d’environ 20 ares avec une maison, appartenances et dépendances le tout formant un enclos entouré d’une cloison situé hors la porte Dauphine près la route du Polygone au canton dit Schurenfeld, d’un côté le Sr Arns, d’autre les héritiers Juncker, devant le canal appelé Bubenwaesserlein, derrière un inconnu, estimé 3000 fr. Acquis la majeure partie de Marie Charlotte Striebeck veuve de Jean Jacques Meyer, propriétaire, par acte reçu Me F. Grimmer le 18 avril 1818 et une très petite partie de Marie Madeleine Juncker et Louise Juncker majeures à Paris par acte reçu Me Wengler le 22 juin 1818, Mde Meyer l’a acquis par actes reçus Me Lacombe le 17 février 1812, Me Stoeber le 9 avril 1812, 7 juin 1816, 4 mars 1817
Biens aux bans de Scharrachbergheim, Griesbach, Morsbronn, Gunstett, Colmar, Neuwiller, Oberroedern
Meubles, au premier étage donnant sur la rue de l’Epine, chambre à coucher à côté du salon, dans l’armoire à linge dans le mur du salon, chambre de commis sur le balcon, chambre contiguë dite des enfants, sur le balcon, chambre à coucher avec fenêtre sur le balcon, chambre de la cuisinière, cuisine, chambre du linge sale sur le grenier au grenier, dans la cour sous le hangard, dans la buanderie, dans l’écurie, grenier à foin, dans l’arrière magasin, sur le corridor, au comptoir
dans le magasin sur l’église réformée rue du Bouclier, marchandises en consignation chez M Daroselle & Housson à Nancy
meubles meublants 5387 fr, argenterie 497 fr, garde robe 1245 fr, marchandises 43.983 fr, marchandises consignées 5000 fr, créances actives hypothécaires priviliégiées 20.876 fr, créances chirographaires 2559 fr, créances actives sur compte 5766 fr, créances actives douteuses (4395 fr), perdues (3188 fr) créances 1528 fr, immeubles 107.525 fr – passif 433.294 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 f° 37 du 19.6.

Le négociant Auguste Emmerich se rend adjudicataire des différents bâtiments qui composent la fabrique de maroquin. Charles Embser a acquis les trois petites maisons cour des orfèvres en 1821, 1823 et 1825.

1829 (26.5.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1321
(Adjudication définitive – Cahier des charges n° 1192 du 18 mars, adjudication préparatoire du 30 avril n° 1271) Jean Michel Raimond, marchand de vin demeurant à Bischheim au Saum, mandataire de Charles Embser, ci devant négociant à Strasbourg actuellement propriétaire demeurant à au Bruckmühl commune de à Morsbronn arrondissement de Wissembourg
à Auguste Emmerich, négociant
Désignation des immeubles à vendre. Premièrement une belle fabrique de maroquin située à Strasbourg rue du Bain aux Plantes et ruelle dite cour des Orfèvres se composant de différents bâtiments savoir
1. d’une grande maison avec cour jardin, deux caves voutées, grenier, appartenances et dépendances appelée vulgairement la cour d’Altorff sises rue du Bain aux Plantes n° 4, d’un côté la Fontaine d’Or et le Sr Müller frippier,d’autre formant coin de la rue des Lentilles
2. d’un bâtiment dans la cour servant pour la teinture avec chaudrons,
3. d’un autre corps de bâtiment formant la tannerie avec fosse, bassements et sécherie,
4. vis à vis trois petites maisons qui donnent sur la rivière situé dans la ruelle dite des Orfèvres n° 33, 34 et 35 ayant une issue dans la rue du Bain aux Plantes, d’un côté la Bruche, d’autre le Sr Besserer tonnelier, formant ensemble l’établissement de travail à la rivière avec tannerie, plains et corroyerie
5. du huitième par indivis d’un hangar destiné à conserver l’écorce situé derrière le moulin dit Spitzmühl sur la digue appelée Woerthel entouré d’eau et de communal
NB. les chaudrons qui se trouvent dans l’établissement décrit à l’art. 2 sont estimés par le vendeur à 300 fr
Secondement, immeubles ruraux à Scharrachbergheim (…)
Troisièmement, la moitié par indivis d’une sécherie à garance à Griesbach canton de Niederbrunn (…)
Origine de la propriété. Les bâtiments formant la cour d’Altotff, la petite maison sise en la ruelle dite cour des Orfèvres n° 33 et le huitième du hangard à écorces et du terrain sur lequel il est construit acquis conjointement avec Jean Daniel Friedel, tanneur, chacun par moitié de Barbe Rothenbach veuve de Jean Pierre Schneegans actuellement épouse de Blaise Marie de Solia, capitaine, par acte reçu Me Wengler le 15 septembre 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 143 n° 66. La veuve Schneegans les a recueilli dans la succession de son premier mari qui l’institua sa légataire universelle par testament public reçu Me Wengler le 28 juillet 1820 enreg. 5 octobre et contrat passé devant Me Zimmer le 3 avril 1824, M. Embser a acquis de M Friedel la moitié desdits immeubles
La petite maison située cour des Orfèvres n° 34 acquise par M. Embser dans la succession de Jean David Robert, chamoiseur, suivant adjudication définitive sauf surenchère reçue Me Wengler le 3 mai 1823, ledit Robert l’a acquis sur Jacques King ouvrier en tabac et Dorothée Elisabeth Jud, suivant adjudication définitive sur licitation à la barre du tribunal civil le 2 messidor 11
La petite maison cour des Orfèvres n° 35 acquise par Embser de Jacques Hoffacker, tissier, et Catherine Salomé Schott par acte reçu Me Lex le 24 août 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 182 n° 79, les conjoints Hoffacker l’ont acquis de Nicolas Langlois et Marie Béatrix Weiss par acte reçu Me Bremsinger le 4 juillet1820
Mise à prix de la fabrique de maroquin 24.000 fr – 34.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 195-v du 4.6.

Fils d’enseignant, Louis Auguste Emmerich épouse en 1829 Sophie Emilie Griesinger, fille de droguiste
1829 (15.4.), Strasbourg 10 (80), Me Zimmer n° 543
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – entre Louis Auguste Emmerich, né le 12 octobre 1800 négociant, fils de feu Jean Michel Emmerich, régent au gymnase, et de feu Louise Stromeyer
Sophie Emilie Griesinger fille majeure née le 25 juin 1805 de Jean Daniel Griesinger, droguiste, et de Louise Frédérique Weyher
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 71 du 16.4.

Auguste Emmerich et Jean Baptiste Georger prorogent la société qu’ils ont conclue entre eux en 1830.

1837 (1.3.), Strasbourg 10 (92), Me Zimmer n° 2473
Contrat de Société – entre Auguste Emmerich, négociant, d’une part et Jean Baptiste Georger fils maroquinier, lesquels désirent renouveler la société en nom collectif qui a existé entre eux expiré depuis le 1 décembre 1836 par acte s.s.p. 30 novembre 1830 enreg. 6 décembre1830 f° 121 – pour exploiter le fonds de commerce de maroquin et autres peaux pour une durée de 15 années
art. 5, mise du Sr Emmerich, la maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 4 et les autres ateliers et magasins qui font partie de l’acquisition par lui faite de M. Embser suivant acte reçu Me Noetinger le 26 mai 1829, évaluée 41.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 248 f° 35 du 4.3.



Michel Martin, soldat puis maître d’armes, et (1732) Marie Ursule Roy veuve de René Guenadel – catholiques


Michel Martin est fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats. Il s’inscrit à l’Université de Strasbourg le 28 mai 1732. Il épouse en octobre 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel. Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732 et devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisent le 22 mai 1734 en même temps qu’Etienne Daniel Servin à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes. Michel Martin publie en 1737 l’ouvrage intitulé Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, dédicacé au préteur royal Klinglin. Une enquête montre que Michel Martin a 20 ou 21 clients en 1740, ce qui lui permet tout juste de vivre. Il prend Joseph Sicard comme prévôt de salle en 1745. Il obtient en 1747 que la Tour aux deniers lui verse chaque année 60 florins contre des leçons gratuites à sept ou huit élèves ; la rente cesse cependant de lui être versée en 1752. Il demande en 1758 un subside pour couvrir les frais de procédure dans le procès contre Sicard. Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs en 1752. Son ancien prévôt d’armes François Neuville est autorisé en 1756 à ouvrir une salle d’armes et à donner des leçons malgré sa requête aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Michel Martin prend ensuite pour prévôt François Malté.
Marie Ursule Roy meurt en 1755. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin cède ses droits en 1769 à François Neuville pour un an, en 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour neuf ans mais les Conseillers et les Vingt-et-Un cèdent à François Neuville le bénéfice de ce bail. Un nouveau bail de sept ans est passé en 1773 au profit de François Neuville.
Traité de Michel Martin, exemplaire original (Bibliothèque nationale), exemplaire transcrit (Ensiludium)

Maisons en location
1732, maison Pick
1737, poêle des Maréchaux
1747, Grand rue chez le tonnelier Jean Lobstein
1751, derrière la cathédrale chez le perruquier Jean Georges Hubmeyer
1755, rue de l’Epine à l’angle de l’impasse du Paon
1755, salle d’armes rue Sainte-Barbe

Enfants

  • Françoise
  • Pierre, capitaine au service de Pologne, maître d’armes, épouse (1762) Madeleine Guillemin
  • Marie Josèphe, épouse (1762) le musicien François Moria
  • Madeleine (mariage non célébré, contrat avec Jean Nicolas Dupont en 1767)
  • Ursule



Inscription au matricule de l’Université (AMS, 1 AST 443)
Signature au bas de l’obligation contractée en 1736 (ADBR cote 6 E 41, 991)


Le maître d’armes Michel Martin, originaire de Toulouse, s’inscrit à l’Université le 28 mai 1732. Il habite alors la maison Pick

Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
d. 28. Maji 1732. Michel Martin natif de toulouze En Languedoc Mr En fait Darmes
(in H. Pick hauß)

Fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats, Michel Martin, ancien soldat au régiment d’infanterie d’Angoumois, épouse en 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel : contrat de mariage, célébration

1732 (12. 7.br), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Mariage – furent presens Sieur Michel Martin Maitre en fait d’armes demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la ville de Toulouse, fils majeur du Sr Nicolas Martin, Marchand aud. Toulouse et de Deffunte Dam.lle Marguerite De Bats ses pere et mere, Disant avoir le consentement dud. Sieur son pere, stipulant pour luy et en son nom d’une part,
et Demoiselle Marie Ursule Roy Veuve En premieres nopces de feu le Sr Jean René Guinadat vivt. Maitre En fait d’armes de Cette d. ville et Bourgeois d’jcelle, fille majeure de Deffuns Sieur Joseph Roy et Dem.lle Elisabeth Baclet ses père et mère vivans Bourgeois de la ville de Belfort et native de lad. Ville, demeurant au fort blanc de cette ville de Strasbourg,
La future épouse se constitue en dot la somme de 467 livres 6 sols portée en son Inventaire fait à la Justice Royale de la Certificat après le decez dud. Sieur Guinadat
Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. (signé) M. Martin, R U La marque de la future Epouse

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 63)
Hodie 7. die mensis Octobris Anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Michael Martin dimissus miles e legione pedestri dicta d’angoumois, oriundus es Parochiâ nostræ Dominæ de la Dalbade in Civitate Tolosanâ, universitatis argentoratensis gladiatorum magister, et Maria Ursula le Roy, Joannis Renati Kenethal gladiatorum magistri Civis argentinensis piæ memoriæ honesta vidua, ambo Commorantes in hac parochia, adfuerunt testes 1.us Prænobilis Dominus Delong Capitaneus Regiminis dicta Engoumois, 2.dus Prænobilis Dominus Chastenette Capitaneus dicti Regiminis (i 34)

Maître d’armes originaire de Toulouse, Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732

1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 993
Michel Martin d: fechtmeister Von toulouse geb. erhalt d. b. Von sein: ehefr. ursule Rey umb d. alt. b. Wollen beÿ E E Zunfft d. Möhrin dienen, Jur. eodem [20. Xb. 1732]

Il devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733

1733, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 5) Zienstag den 20. Januarÿ Anno 1733 – Neuer Leibzünfftiger
Michel Martin der Fechtmeister Von Toulouse gebürtig producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein vom 20. Decembris bittet um das Zunfft Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Männer zu den Feur Eÿmern geordnet 3 ß 4 d und Einschreib Geld 2 ß, Also Zusammen 1 lb 10 ß 4 d

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 22 mai 1734 les maîtres d’armes Michel Martin, bourgeois de Strasbourg, et Etienne Daniel Servin originaire de Paris à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes tant qu’ils donnent satisfaction au public et qu’il plaira au Magistrat

1734, Conseillers et XXI (1 R 217)
Michel Martin und Estienne Daniel Servin halten erlaubnuß einen fechtboden allhier Zu halten. 241.
(p. 241) Sambstag d. 22.ten Maÿ – Lt. Mosseder nomine gegenwärtigen Michel Martin des Fechtmeisters und burgers allhier, und Estienne Daniel Servin auch Fechtmeisters Von Paris, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A et B umb gnädige Auffnahm Fechtmeister allhier Zu seÿn, handelte innhalts. Ist bekandt, Wird denen Imploranten in der Fechtkunst allhier Zu unterweißen und ein offentlichen Fechtboden Zu halten so lang Obrigkeitlich Erlaubt, alß einen Löbl. Magistrat solches belieben, und Ihrer seits dem Publico behörige Satisfaction wird gegeben werden.
Deputati H. Rht. Knoll und H. Rht. Bruslé.

Michel Martin et Marie Ursule Roy contractent une obligation au profit de l’écuyer François Alexandre de Chantrenne pour faire imprimer l’Abrégé de l’Exercice des Armes qu’a écrit Michel Martin

1736 (20 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Obligation – furent presens Sr Michel Martin Maître en fait d’armes agregé de l’université de cette ville et Bourgeois dudit Strasbourg et Demoiselle Marie Ursule Roy son Espouse qu’il autorisé à l’effet des presentesn et encore assistée du sieur Marie Joseph Conigliano Marchand Bourgeois de cette même Ville Son conseil tous y demeurant (devoir)
à François Alexandre de Chantrenne Ecuyer cy devant Contrôleur general de la Maison de Madame la Dauphine Mere de Sa Majesté demeurant audit Strasbourg à ce présent et acceptant
la somme de 550 livres, laquelle mond. Sr de Chantrenne leurs a cy devant prestée et qu’ils disent avoir employé à l’jmpression d’un livre ayant pour titre Abrégé de l’Exercice des Armes composé par ledit Sr Martin sous l’approbation de Mons. de Klinglin Preteur Royal de cette Ville

Titre de l’ouvrage daté de 1737. L’auteur est alors domicilié au poêle des Maréchaux

Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, démontrée par le sieur Martin, maistre en fait d’armes de l’Académie de Strasbourg. orné de figures en taille douce. A Strasbourg chez l’auteur au Poël des Maréchaux, Année MDCCXXXVII
(Décidace) A Monsieur de Klinglin, Conseiller du Roy en ses conseils, Chevalier d’honneur et d’épée au Conseil souverain d’Alsace, préteur royal de la Ville de Strasbourg &c.
Dédicace et préface

Le maître d’armes italien Dominique la Place dit la Grenade, premier caporal de la compagnie de Vareix au régiment Royal Artillerie bataillon de Romilli, demande le 29 avril 1737 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation d’enseigner l’escrime et de tenir salle d‘armes. Michel Martin intervient pour s’y opposer. Le magistrat refuse provisoirement le 10 mai de donner son autorisation.

1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Dominique la Place dit la Grenade bitt umb erlaubnuß einen Fechtboden Zu halten. 208.
Michel Martin der Fechtmeister kombt ein Wider Dominique la Place dit la Grenade. 224.
Dominique la Place begehren einen Fechtboden Zu halten Wird abgeschlagen. 232.
(p. 208) Montag d. 29.ten Aprilis 1737 – Römer, Nôe Dominique la Place dit la Grenade des Fechtmeisters aus Italien gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten umb gnädige Erlaubnuß einen Fechtboden allhier Zu halten, und in dieser Kunst informiren Zu dörffen, mit beÿlag Sub Lib. A. handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Zu untersuchung des Imploranten qualitäten und Conduite, Wie auch Was vormahls da dem genandten Martin eine Fechtschul auffrichten erlaubt Worden, Meine Herren Erkandt haben, aus denen Protocollis Zu ersehen, eine Deputation auff H. XV. Leitersperger und H. Rathh. Schweitzer Verordnet. Deputati ijdem Zu anzeigung des bescheids.

(p. 224) Sambstag d. 11.ten Maÿ – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Michel Martin des hiesigen burgers und Fechtmeisters, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses geschäfft an die auff Anruffen Dominique la Place dit la Grenade auch Fechtmeisters Verordnete Deputation Verwiesen.
Deputati H. XV. Leitersperger und H. Rht. Schweitzer.

(p. 232) Sambstags d. 11.ten Maÿ 1737. Auff das von Dominique la Place dit la Grenade premier Caporal de la Compagnie de Vareix du Regiment Royal Artillerie Bataillon de Romilli übergebenes unterthänige Memoriale und Bitten sambt beÿlag Sub Lit. A. dahin gehend, daß ihme als einem Fechtmeister die hohe Permission und Freÿheit, allhier in der Stadt einen Fechtboden halten und im Fechten informiren zu dörffen, ertheilt werden möchte, Zu mehrerer Examination der Sachen dictâ die Verordnete Deputation, die Von Michel Martin auch Fechtmeister und burgern allhier d. 6. dieses monaths producirte resp. Intervention: und opposition: schrifft, geschehene Weißung derselben an erstbesagte Deputation, besessene Conferentz und unßerer Deputirten umbständlich abgelegte Relation alles wohl erwogen, Ist bekandt, daß der Implorant mit seinem begehren noch Zur Zeit abzuweißen seÿe, alß Wir hiemit Erkennen und noch Zur Zeit abweißen.

Originaire de Mondeville en basse Normandie, le maître d’armes Jean Laigle dit Leblanc demande le 30 juillet 1740 le droit de tenir salle d’armes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui renvoient l’affaire à l’université. Le secrétaire rend compte le 6 août que le pétitionnaire a justifié de ses connaissances et que la commission de l’université à cherché à savoir si deux maîtres d’armes pourraient vivre de leur métier à Strasbourg. La commission a convoqué le maître d’armes Michel Martin, établi depuis nombre d’années à Strasbourg, qui a montre ses registres ; il a 20 ou 21 clients qui règlent entre trois et quatre livres tournois, ce qui donne un revenu de 77 livres tournois ou 38 florins, c’est-à-dire à peine de quoi entretenir sa famille, payer un prévôt d’armes et régler les impositions. Presque tous les officiers d’adressent aux nombreux maîtres d’armes de la garnison. La commission constate que (1) deux maîtres d’armes se porteraient préjudice l’un l’autre, (2) Michel Martin donne toute satisfaction à ses clients, (3) le Magistrat a éconduit en 1737 au soldat la Place dit la Grenade qui faisait une demande identique, (4) Michel Martin est un bourgeois qui a un bon comportement. Elle conclut qu’il y a lieu d’éconduire le pétitionnaire jusqu’à ce que la situation permette à deux maîtres d’armes de gagner leur vie.

1740, Conseillers et XXI (1 R 223)
Jean Laigle der Fechtmeister dit Leblanc bitt umb erlaubnuß einen Fechtsaal auff zurichten. 327. Wird noch Zur Zeit abgewießen. 335.
(p. 327) Sambstag d. 30.ten Julÿ – Lt. Gug Nôe gegenwärtigen Jean Laigle dit Leblanc des Fechtmeisters Von Mondeville en basse Normandie, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen sub Num.is 1. bis 4. umb gnädige Reception und Permission einen Fechtsaal allhier auffzurichten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses Productum an die Hh. Scholarchen Verwießen, umb dessen innhalt Zu untersuchen, einen Bedacht darüber abzufaßen, und solchen Vor dieses Hochlöbl. Dicasterium Zu bringen damit, Wann solches geschehen auff des Imploranten begehren ferners gesprochen Werden was recht ist.
Deputat. H. Rht. Fischer und H. Rht. Hügel.

(p. 335) Sambstag d. 6. Augusti – Ego der XII Secretarius referite, Es Wäre beÿ Mghh. Jean Laigle dit le Blanc d. 30.ten iüngst Verwichenen monaths Julÿ durch ein Unterthäniges Memoriale sambt beÿlagen Sub Num.is 1. bis 4. umb die Erlaubnuß einen Fechtsaal alhier auffrichten Zu dörffen, supplicando eingekommen, in ansehung er sowohl seine Wissenschafft in der Fechtkunst als geführten guten Wandel in Verschiedenen orten, Wo er in solcher qualität sich auff gehalten, durch besagte beÿlagen sattsam bewießen Zu haben Verhoff, Meinen Gnädigen Herren hätte beleibt dieses Geschäfft Zu mehreren examination an die Hochansehnliche Hh. Scholarchen Zu Verweisen, Selbige hätten für nöthig erachtet, Vorläuffig Zu untersuchen, Ob beÿ dißmahlige der Zeiten beschaffenheit Zweÿ fechtmeister Zur Information der Jugend allhier erforderlich seÿen, und Ob Sie sich sambt dero famille erhalten können, Zu solchem endt Wäre Michel Martin der schon Zimbliche iahr hier establirte Fechtmeister Vor Sie beschieden, und Von Ihme über diese Zweÿ Puncten befragt Worden. Derselbe habe durch Vorlegung seine Bücher, Worinnen die Scholaren, So er seit etliche iahren informirt, ordentlich eingetragen seind, bewießen, daß er einen monath in den andern gerechnet, deren Zwantzig biß ein und Zwantzig gehabt, davon etliche Vier, etliche aber nur dreÿ Livres des monaths bezahlt haben, folglichen er des iahrs /:14 zu 4 Liures und 7 Zu 3 Liures:/ gerechnet, 77 Liures oder 38 gulden fünff schilling folglichen kaum, Was zu seiner und der Seinigen unterhaltung, Zu Salariung eines Prevost de Sale, bezahlung des hauß Zinß, Kopffgelds, Stallgelds und anderer Statt: gebühren, indeme er burger ist, erfordert Wird, Verdienen kann, Solches käme eines theils daher, daß Viele Fechtmeister unter denen soldaten der Garnison seind, Wie sich dann deren nur unter dem Regiment de Piedmont fünff befinden, Welche die officiers unterweißen, andern theils Wenig frembde sich hier auffhalten, die dieses Exercitium lernen, maßen Er auff allhiesiger Academie mehr nicht als dreÿ Scholaren hat,
Weilen nun durch diesen umbständtlchen bericht die Hh. Deputirte sattsam ersehen, daß 1° Zweÿ Fechtmeister dermahlen allhier nicht nöthig, auch einer dem andern ane seiner nahrung nur schädlich seÿn Würde, anbeÿ betrachtet, daß 2° bißher keine klage eingekommen, alß ob besagter Martin nicht sufficient Wäre allein in der Fechtkunst Zu informiren, 3° aus eben diesen ursachen ein Soldat de Royal Artillerie bataillon de Romelie nahmens la Place dit la Grenade, Welcher seinen Congé erhalten in anno 1737. mit dergleichen begehren abgewießen worden, und 4° ob gemelter Martin ein hiesiger burger ist, der seine Profession Wohl Versteht, auch bis dato eine gute Conduite geführt, Alß gehet derselben unvorgreiffliches gutachten dahin, daß dem Imploranten noch Zur Zeit und biß etwann anderer umbständ Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt erforderlich thäten, de gebettene Permission einen Fecht: Saal auffzurichten nicht Zu Willfahren seÿe.
H. Stättmeister Von Wormßer beneben H. Ammeister Wencker und H. XIII. Reinhard stelleten den referirten Bedacht, nachdeme Sie deßen innhalt Summarié Widerhohlt, MGHh. approbation anheim.
Erkandt, Wird der Vorgetragene Bedacht für genehmhalten, mithin der Implorant noch zur Zeit, und biß etwann wegen an deren Coniuncturen Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt nöthig seÿn Würden, mit seinem begehren abgewießen.
Deputati H. Rht. Lauth und H. Rht. Kugel.

Michel Martin qui enseigne depuis quinze ans l’escrime à Strasbourg demande le 27 mai 1747 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’on mette gratuitement à sa disposition un poêle de tribu pour pouvoir y donner ses leçons. Il expose que la coutume veut que la ville rétribue son maître d’armes mais qu’il ne reçoit aucun salaire, ce qui le met en difficulté depuis que les officiers et les étrangers sont moins nombreux. Le poêle le plus commode serait celui de la Lanterne. La commission rend son rapport le 18 septembre. Le poêle de la Lanterne est déjà occupé, les autres tribus ne souhaitent pas accueillir de maître d’armes. La Tour aux deniers versera chaque année 60 florins à Michel Martin qui devra en contrepartie donner des leçons gratuites à sept ou huit élèves.

1747, Conseillers et XXI (1 R 230)
Sr Michel Martin der Fecht Meister, begehrt eine Zunft: stube gratis zu haltung seiner Lectionen, so Zu bedacht gezogen wird. 84.
Michel Martin dem Fechtmeister solle jährlich 60. fl. von dem Pfenningthurn gerichtet werden zu haltung eines Fecht Saals. 148.

(p. 84) Montag d. 27.ten Maÿ 1747 – Lt. Christmann nôe Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier, prod. unterth. Memoriale und Bitten worinnen derselbe Vorstellet, was gestalten Er bereits über 15. Jahr alß burger und Fechtmeister allhier etablirt, und in solcher qualitæt Zum besten des Publici sowohl Frembder als Einheimische im Fechten instruirt und unterwießen habe, ohne daß er biß anhero auch nur die mindeste belohnung oder Salarium Von seiten Löbl. Statt /:wie es doch sonsten anderwärtig gebäuchlich:/ zu begehren sich unterstanden habe. Wann nun beÿ dermahligen herben und theuren Zeiten, und da der Verdienst auß Mangel derer Frembden und Officiren sehr Klein seÿe, ihme dem Supplicanten gar zu schwer falle, daß er den Sale in welchem er seine unterweißungen gibt, auß dem seinigen bezahlen müße, da doch an anderen Orten denen Fechtmeistern solche Plätz und Säle gratis angewießen werden, alß bitt er, Ew. Gnd. geruhen wolten, Ihme eine Zunft Stub, alß da seind die Schmidt, Lantern oder Schumacher Zunft, unter welchen die Lantern Ihme, am nützlichsten wäre, nach dero gnädigen Belieben, auff welcher er seine Lectiones geben möge, gratis gnädigst anzuweißen, worgegen Er 7 biß 8 junge oder verheurathete Leuth, die Ew. Gnd. benennen wollen, gratis Zu lernen sich anerbiete.
Ist Erkandt, Werde Zu Unterschung des Imploranten begehrens und Abfaßung eines Bedachts darüber, H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans abgeordnet, damit auf dero abzustattende Relation ergehen möge was rechtens.

(p. 148) Montags d. 18. Septembris 1747. – Christmann n. Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier producirt unterth. memoriale und bitten dahin gehend, daß Ihme ane Statt einer Zunfft Stuben jährlichen ein fixum Von 120 livres zu haltung eines fecht Saals bezahlet werden, Ist nach abgestatteter relation H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhanß als welche zu untersuchung dieser Sache Deputirt weren, daß nehmlich die bequemste Zunfft Stuben schon verlehnet, die andere und übrige aber in den antrag Sr Martins nicht einwilligen wollen.
Erkandt solle Sr Martin dem Fecht meister jährliche Sechzig Gulden Von dem Pfenningthurn& gereichet werden der Terminus on dem 27.ten martj jüngst seinen anfang und lauff nehmen hingegen solle der Implorant auch schuldig und gehalten seÿn 7. biß 8. Ecoliers die Ihme von Meinen Hh. werden angewiesßen werden gratis Zu lernen.
H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans

Le tonnelier Jean Lobstein loue à Michel Martin une partie de sa maison sise Grand rue non loin du poêle des Maréchaux.

1747 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 781-v
Johannes Lobstein der kieffer
in gegensein H. Michel Martin des Fechtmeisters beÿ hiesiger academie
entlehnt, in seiner ane der langenstraß einseit neben Saltzmännischer Fr. wittib anderseit neben Johann Jacob Haußer dem silberarbeiter gelegenen behausung den ersten stock auff die gaß heraus bestehend in eine stub, stub kammmer, kuchen und noch eine kammer samt einen gang einen unterschlagenen keller und platz zum holtz, auff so lange zeit er der verlehner im leben seÿn wird, anfangend auff letztverwichenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Le perruquier Jean Georges Hubmeyer loue à Michel Martin une partie de sa maison derrière la cathédrale non loin du poêle des Boulangers.

1751 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 521
Johann Georg Hubmeÿer der perruckenmacher
in gegensein H. Michel Martin des fecht:meisters
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig alhier ane dem Saltz marckt gegen der becker zunfft stub über gelegenen behausung den gantzen ersten stock, eine kammer in der mansarde vornen aus, neben dem beckenhauß einen unterschlagenen keller unter der großen keller:stiege und über dem keller zweÿ kleine holtz plätz – auff 3 nacheinander folgenden jahren von erst abgewichenen Michaelis anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 150 livres

Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs le 12 avril 1752

1752, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 69) Mittwochs den 12.ten Aprilis Anno 1752 – Resignans
H. Michel Martin, der Fecht Meister und burger allhier, will sein dißorts habendes Zunfft Recht resigniren, aus ursachen er Künfftig Zu E. E. Zunfft der Gerber Zu dienen Willens.
Erkandt, gegen Erlag des Stuben gelts pro anno 1752. und der sonst gewohnlichen Protocoll gebühr, willfart.
dt. alsobald das Stuben geld pro anno 1752 an herrn Dr. Fried, den herrn Zunfft meister mit 4 ß.

Michel Martin est reçu tributaire chez les Tanneurs en décembre 1752

1752, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 15-v) Freÿtag den 16 Decembris A° 1752 – Hr Michel Martin der Fechtmeister und burger allhier, so E E Zunft der Mörin quittirt, stunde vorn und producirte Stallschein de dato 17 Aprilis 1752. und bitte ihm als einen Zudiener das Zunfftrecht gedeÿen zu laßen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

Michel Martin demande à la Chambre d’économie que les 120 livres tournois accordées par les Conseillers et les Vingt-et-Un quelques années plus tôt continuent de lui être versées. La Chambre d’économie éconduit le pétitionnaire. L’original de la supplique est conservée dans la série III.

Chambre d’économie, 4 R 45
Table. Sr Martin der fechtmeister wird puncto Eines fecht platzes, oder deßwegen begehrter 120. llb. abgewiesen. 61.
(f° 61) Mittwochß den 4. Julÿ 1753. Tobias Braun der Musicant, Ignatius Loßman der soltner, Johann Müllberger Unndt Martin der Fechtmeister aber werden mit Ihrem begehren abgewießen

III 77, 21 pièce 3 – (Chambre d’économie) 1753. 17. Xbr Mr Meister der Fechtmeister sucht umb ein freÿes Losament u. daß ihme das Hauß Zinß vom Pfth. bezahlt werden möchte
A Messeigneurs, Messeigneurs de la Chambre d’économie
Supplie humblement Michel Martin Bourgeois et M° En fait d’armes de cette ville Disant que depuis plusieurs années Mrs de La Chambre de Vingt Un, à l’Example de toutes les villes de France et d’Alemagne qui fournissent les Ecoles publiques, Sçavoir Le manege, la salle de Mathematiques et la salle d’armes, accorderent au Suppl. 120 livres pour le louage de celle quil occupe, A la Charge par le suppliant d’enseigner gratis cinq ou six Ecoliers, tels quil plairoit a Messieurs du magistrat de Luy envoyer, et que le Supt. a Exécuté Religieusement en Enseignant ceux qu’on Luy a fait l’honneur de luy adresser, ce que le supt. est en etat de prouver sil en etoit requis, en donnant une Liste des noms et du nombre qu’il a montré gratis, meme auant d’auoir obtenu Les Cent vingt livres, cependant et sans setre atiré aucun reproche on Luy a suprimé (depuis une année) cette marque d’honneur et de bien veüillence dont Messieurs les vingt un L’avoit favorisé. Le Suppt. oze Experer de vos bontes, veu que ce quil demende est un si petit objet pour la Ville et que c’est d’un grand secours au Supt. qui a toujours bien Rempli les fonctions de son Employ quil plaira de Vos graces Messeigneurs Luy continuer vos faveurs et faisant ordonner que Messierus les trois de La tour aux fenins continueront a payer au Supt. la somme de 120 livres par année conformément au Decret de Messieurs les vingt un et faires justice.
M Martin
[Joints un deuxième exemplaire légèrement différent, une copie de la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un le 27 mars 1747]

Jean Georges Hecker sous-loue à Michel Martin une salle pendant la journée dans une maison rue Sainte-Barbe.

1755 (18.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 94)
Bail de 4 années qui commencent au 1. aout prochain – Sr Jean Georges Hecker sous bail à loyer
au Sr Michel Martin maître en fait d’armes Privilegié de cette ville
d’une grande sale au Rez de chaussée sur le derrière de la maison que le Sr Bailleur tient à bail des Nobles de Wetzel de cette ville scituée dans la rue de Ste helene, le Sr Baur d’une part le Sr Nicard d’autre part
Le Sr preneur n’aura lad. sale a sa disposition que depuis 5 heures du matin jusqu’à 4 heures et demy, moyennant un loyer annuel de 48 livres

Marie Ursule Roy meurt en 1755 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle de la rue de l’Epine et de l’impasse du Paon. La défunte n’a rien hérité pendant son mariage, le veuf a hérité de son père mais la succession n’est pas encore réglée suite à des désaccords entre les héritiers. L’actif de la succession s’élève à 131 livres, le passif à 145 livres

1755 (18.12.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 549) n° 39
Inventarium über weÿland der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Ursulæ geb. Roy des Ehren und wohlvorgeachten herrn Michel Martin Fechtmeister u. burger allhier Zu Straßburg im leben geweßte Ehefrau seligen Verlaßensch. auffgerichtet in Anno 1755 – nach ihrem den 1.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßensch. dato Zu end stehend. auf beschehenes Ansuchen Erfordern u. begehren des wohl Edelvesten und Rechtgelehrten H. Michel Jacob Gombeault J. V. Lti u. burgers allhier als geordnet u. geschwohr. Vogts der Verstorbenen seeligen mit erstgedacht ihrem hinterbliebenen H. wittiber ehelich erziehlter 5. Kindern und ab intestato Zu gleichen Stammtheilen hinterlaßener Erben mit Nahmen Jgfr. Francisca so ohnfegehr 18, Hr. Peter so 15, Jgfr. Maria Josepha so 13, Magdalena so 11 und Ursula so 6 Jahr alt inventirt (…) So gewesen allhier Zu Straßb. in einer ane der dorns Gaß am Eck des Pfau Gäßleins gelegenen dißorts lehnungsweiße bewohnenden behaußung auf Donnerstag den 18.ten Xbris A° 1755.

Copia der Eheberedung (…) Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. Lhanneur Notaire royal lr 4. janvier 1734
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht weg. dießer Verlaßensch. Nach abgelegter Handtreu und beschehene Ableßung der Hievor copialiter eingetragenen Eheberedung hat der Herr Wber auf befragen berichtet, daß beederseits keine passiv schulden in die nun zertrennte Ehe gebracht worden seÿen, seine verstorbene Ehefrau auch wehrend derselben nicht das geringste weder ererbt noch per donationem oder andere dergleichen weis überkommen habe, dahingegen Ihme auf das vor ohngefehr Zwölff Jahre beschehene Absterben seines Vatters seel. weÿl. herrn Nicolas Martin geweßenen Handelsmanns in toulouse sowohl sein vätter: als zu erfordern habendes Mütterliche Gut welches letstere der Vatter ad dies vitæ zu genißen hatte Zwar erblichen angefallen ist, aber dieweilen solche Erbschafft mit processen verstricket und dahro sich annoch ohnerörtert zwischen ihme u. seinen geschwistrig ohnabgetheilt befindet (…)
Sa. hausraths 126, Sa. Silbers: Geschmeids 5, Summa summarum 131 lb – Schulden 145 lb, Übertreffen also die Passiva das activ: Vermögen mit Ausnahm des H. Wbers Zuerfordern habenden Elterl. Erbguths umb 13 lb

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 316)
Anno Domini 1755 die 1. Septembris mortua est ursula Le Roÿ uxor michaelis martin civis et magistri gladiatoris sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita et die sequenti ejusdem mensis et anni (…) in cœmeterio ecclesiæ nostræ consueta præsentibus testibus defunctæ marito, Petro martin defunctæ filio et Rdo admodum Dni joanne Francisco ludovico Cuentz Presbytero Diœcesis argentinensis (i 172)

Michel Martin demande le 14 août 1756 que son ancien prévôt d’armes Jean François Neuville, ne soit pas autorisé à ouvrir de salle d’armes ni à donner de leçons chez des particuliers. Par son arrêt du 6 mai enregistré chez les Treize le 26 juillet, le Conseil d’Etat a reconnu au Magistrat le droit d’autoriser à sa convenance les maîtres d’armes d’exercer à Strasbourg, ce que le procureur fiscal a notifié à Neuville. Jean François Neuville demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 25 septembre suivant l’autorisation d’exercer.
L’avocat Hold expose en faveur de l’autorisation que (1) le Magistrat peut nommer à sa discrétion les maîtres d’armes comme les maîtres de danse et de musique. (2) Il s’est fait présenter les registres de Martin et de Neuville pour savoir si les élèves sont suffisants pour un ou deux maîtres d’armes. Martin a quinze élèves qui doivent lui procurer un revenu de 90 livres tournois, Neuville en a dix-neuf, ce qui justifie qu’il y ait deux enseignants. (3) Il est de l’intérêt public de disposer de deux maîtres d’armes, ce qui favorise l’émulation. Il y aurait donc lieu d’accéder à la demande de Neuville d’autant qu’il est un bon sujet compétent à la vie irréprochable.
On peut avancer des arguments contre l’autorisation. Si l’usage immémorial du Magistrat est d’autoriser deux maîtres d’armes, on constate que les maîtres d’armes venus avec les régiments enseignent non seulement aux soldats mais aussi aux officiers et aux jeunes gens de la ville. On pourrait avancer que deux maîtres peuvent favoriser non seulement l’émulation mais aussi la jalousie. Il existe des précédents, La Place dit La Grenade n’a pas été autorisé à donner ses leçons en 1737 ni Jean Laigle dit le Blanc en 1740, ce qui a été mûrement ratifié le 6 août 1741. Comme une demande de Sicard a aussi été rejetée en 1752, il pourrait paraître contradictoire que le magistrat revienne sur son injonction du 14 août en prenant une autre décision à l’égard de Neuville qui enseigne l’escrime depuis trois ans.
Le préteur royal de Regemorte est d’avis que le nombre d’élèves justifie de donner à Neuville une autorisation révocable à condition qu’il devienne bourgeois.
Le préteur de Gail déclare que l’arrêt du Conseil d’Etat est une conséquence de l’appel que Sicard a interjeté suite à la décision du Magistrat et que Neuville a cessé ses leçons dans sa salle d’armes suite à la signification du mois d’août. Comme l’enquête de l’avocat Hold montre que les élèves sont en nombre suffisant pour deux maîtres d’armes, il se range à l’avis du préteur royal.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident d’annuler le décret du 14 août précédent et d’autoriser Neuville à enseigner l’escrime et à tenir salle d’armes à condition qu’il devienne bourgeois.

1756, Conseillers et XXI (1 R 239)
die Jurisdiction Hießigen Fecht: Schul zu bestellen wird M.en Hh.en durch arret provisionaliter Zuerkandt mithin allen und Jeden in Specie Sr Neuville Verbotten ohne M.er Hh.en genehmhaltung einigen fechtsaal allhier zu halten. 151. gedachter Neuville wird Von M.en Hh.en Zum Fecht Meister angenommen. 174.

(p. 151) Sambstag den 14.ten Augusti 1756. Christmann nôe Sr Martin des burgers und Fecht Meisters alhie producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 dahin gehend, Mherren geruheten Zu Erkennen, daß Vermög Königl. Sub N° 1 beÿgehenden arret dem sogenandten Neuville des supplicanten ehedeßen gewestem Prevot d’armes und auch allen anderen Verbotten seÿn sollen Künfftighin einigen fecht saal noch in denen häußern einige instructiones Zu halten und Zu geben.
Nachdeme nun hierauff so wohl des Imploranten Memoriale als auch beÿliegendes au Conseil d’Etat ergangenes arret /:davon Copia beÿ dieseithigen actis, das original aber sich beÿ den XII. actis sub dato 26. july Jüngst, allwo es auch registriret, befindet, und Krafft deßen M.en Hh.en die Jurisdiction der fecht Meister in hießiger Statt allem Zu bestellen provisionaliter Zuerkandt, mithin allen und Jedem ohne dero genehmhaltung einigen fecht saal Zu halten Verbotten ist:/ abgeleßen worden, wurde nach des H. advocat Billeray angehörtem voto auff hohem anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte und des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stettmeisters Von Gail Vermittelst gehaltener umbfrage unanimiter Erkandt, wird zufolg obgmeldten au Conseil d’Etat ergangenen Arret und Mer Hrn anheute auff unterthäniges Von Sr Martin dem hießigen fecht meister ertheilten Decreti Hiermit Sr Neuville des supplicanten gewestem Prevot wie auch allen und Jeden andern Verbotten einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu Halten, Zu welchem endte unserem Procuratori fisci hiermit auffgetragen wird sothanes arret fordersambst dem sogenanndten Neuville significiren Zu laßen, übrigens aber Einem löblichen policeÿ Gericht comittirt dahin zu vigiliren damit Vorgedachtes arret und Mer Hhen intention auff das genaueste mögen Vollzogen werden.
Depp. H. Rathh.Spielmann, H. Rathh. Kamm.

(p. 174) Sambstag den 25.ten Septembris 1756. Freund nôe Sieur François Neuville des fecht Meisters producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub Lit. A. biß G inclusiue pt° gnädiger erlaubnuß einen Offentlichen fechtboden allhier halten Zu dörffen, handelt Innhalts.
Facta Lectione Vorstehend. gemelten und deßen beÿlagen sagte H. Advocat Hold es seÿe ihme dießes geschäfft vorhin comunicirt worden und wolle Er die Ehre haben E: G: die præjudicia und die rationes pro et contra in bestmöglicher Kürtze Vorzutragen damit auff des eingegebene Memoriale cum omni cognitione causæ gesprochen werden möge. Zu Gunsten des Imploranten und Zum behuff seines begehrens militiren folgende motiua 1° so ist ungezweiffelt, daß Einem löbl. Magistrat, deme alle Policeÿ rechten und gerechtigkeiten zugehören freÿ stehe Einen, Zweÿ oder mehrerer Fecht Meister Zu admittiren, gleichwie auch in deßen Willkuhr stehet mehrere tantz und Music Meister und dergleichen informatores Zu bestellen und Zu etabliren. Sr Martin hat gewißlich Kein privilegium exclusivum durch das erhaltene arret du Conseil d’Etat erlangt, im gegentheil ist E: G: recht und freÿheit, so Viele fecht meister als ihnen gefält auffzunehmen durch erst gedachtes arret noch beßer bestättiget, Zumahlen darin expressis verbis Versehen, defenses audit Siccard et à tous autres (p. 175) de tenir sale d’armes &c sans y etre autorisés par le Magistrat de ladite Ville, folglichen Kan Ein hochlöbl. Magistrat dahin antorisiren wen und Wieviel Er will, wan E. G. vorhin einige abgewießen so Könne solche præjudicia in sachen welche nicht contentiosæ sed voluntariæ Jurisdictionis seind E: G: in anderen fällen nicht hemmen noch binden, weßwegen auch hochdieselbige die Vorhin refusirte Fecht Meister nicht pure et simpliciter sondern nur Zur Zeit abgewießen haben,
2.do so Kan auch überhaupt gesagt werden, daß nicht wohl begreifflich seÿe wie in einer so ansehnlichen und Zahlreichen Statt, wie Straßburg ist, nicht wohl Zweÿ fecht Meistere bestehen Könten. Er H. Advocat habe sich des Martins und Neuville Haußbüchleins, in welchen ihre scholaren auffgeschrieben seind, Vorlegen laßen, auß welchen Zu ersehen ist, daß Martin seinem eigenen Calculo nach wohl auff 15 Scholaren des monats einen in den anderen gerechnet a 6. lib par tete Zählen Könne, welches monatlich ihme 90. lib eintragen Kan ohne die gebühr seines Prevots d’armes Zu rechnen welcher sein eigener sohn ist. des Neuville journal gibt maaß daß Er würcklich 19 Ecoliers Habe Jeden a 6. lib des monaths (p. 176) gerechnet, woraus inferirt werden Könte, daß Zweÿ Fecht meister und ihre Famille auß solchen intraten, welche auch in beßeren Zeithen Vermehrt werden Können, Zimlich wohl Zu geleben Haben, wan sie eine ordentliche Conduite und gute haußhaltung führen wollen.
3° so ist auch beÿ Einer wolhlbestelten policeÿ des publici Vortheil mehr als das interesse privatum anzusehen, maßen nicht Zu Zweifflen ist, daß, wann Zweÿ fecht meister en titres hier seÿn werden, die fechtschuhl beßer befördert und mehrerer æmulation Zwischen den scholaren und denen fecht meistern selbsten obwalten wird. Neuville ist ein sehr gutes und tüchtiges Subjectum, Von gutem leumunth und ordentlichen lebens wandel vnd es auch die beÿ seiner requete abgelaßene attestata mit mehrerem bezeugen, auß dießen ursachen Könte der schluß gemacht werden wollen, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren seÿe, mit dießem anhang daß der selbige sich in das burgerrecht begeben solle.
Im gegentheil aber und wieder des Imploranten gesuch thun sich folgende sehr erhebliche motiva hervor. 1° so ist von uhralten Zeithen biß anhero die observantz allzeith die nehmlich geweßen, daß E: G: niemahlen (p. 177) Zweÿ verschiedene offentliche fechtmeistere Zugelaßen, eine der ursachen ist dieße, daß ohne hin in denen Jeweiligen en garnison allhier liegenden regimenteren sich allzeith Viele fecht Meistere befinden, welche nicht nur die soldaten sondern auch die Hh. officiers und andere Junge leuthe instruiren, ohne daß man Von Seithen der Policeÿ solches hinterstellig machen Können, Könte man nicht auch dießes beÿsetzen, daß Zweÿ unterschiedliche fechtschulen eine nicht löbliche sondern sehr gefährliche æmulation und jalousie Zwischen den fecht Meistern und ihren Scholaren Verursachen möchten, worauß viel bößes entsetehen dörffte. Es seÿe aber dem wie es solle, so haben E: G: in allen gelegenheiten wo ein Zweÿter fecht Meister beÿ E: G: angehalten den selbigen noch Zur Zeith abgewießen, wie es dan in anno 1737. dem genanten La Place die La grenade und anno 1740. einen anderen mit nahmen Jean Laigle dit le blanc wiederfahren ist. Occasione dießes letsteren ist die sach mit besonderer attention durch eine ansehnliche Deputation untersucht und ein umbständlicher Bedacht /:welcher in Sessione vom 6° aug. A° 1741. und in E: G: protocoll enthalten:/ darüber auffge: (p. 178) setzt und damahls referirt worden, es ist nöthig solche deliberation und die darauff erfolgte erkandtnuß E: G: dißorths abzuleßen. Nachedeme solches nun geschehen, führe H. advocat ferner forth, ein gleiches præjugé ist in anno 1752 ergangen respectu des genanten Siccard, welcher Zwar davon appellirt, der wieder ihne beÿ E: G: ergangene bescheid aber durch des beÿ dießem Dicasterio abgeleßene arret du Conseil d’Etat Vom 6.ten May jüngst bestättiget und confirmirt worden: Dießer arret ist nur provisionel und wan dem Neuville erlaubet werden solte, waß dem Siccard abgeschlagen worden, so Könte dießer letztere beÿ hochgedachtem Conseil d’Etat wiederumb einkommen und eine Contradictionem manifestam in E: G: erkantnußen Vorstellen wollen, solte den Neuville mit günstigeren augen angesehen werden als gedachter Siccard da doch Neuville seith dreÿ Jahren eine offentliche fechtschuhl haltet ohne die permission beÿ E: G: erhalten Zu haben. Waß aber ihme insonderheith im wege stehet ist E: G selbst eigener bescheidt so den 14.ten letzt Verwichenen Augusti wieder ihn ergangen, vermög deßen ihme Neuville verbotten (p. 179) worden einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu halten und wurde Zugleich Einem löbl. Policeÿ gericht injungirt auff die execution dießes Verbotts zu vigiliren. Dieße erkandtnuß samt dem arret du Conseil auff welches sie fundirt ist, hat der procurator fisci dem Neuville significiren laßen, demnach seÿe ihme H. advocaten nicht erlaubet einer andern meinung zu seÿn alß daß der Implorant mit seinem begehren ab und an das beÿ E: G:den 14.ten Augusti Jüngst ergangene decretum Zu Verweißen seÿe.
Hierauff laße sich H. Prætor regius de Regemorte Vernehmen, es seÿe nicht Zu leugnen daß es in Eines löbl. Magistrats Willkuhr stehe Einen oder Zweÿ fecht Meistere anzunehmen, weilen es eine policeÿsach, welche M.en Hh.en Krafft des au Conseil d’Etat den 6. May Jüngst ergangenen Arrests zuerkandt worden, nur Käme es darauf an, ob Zweÿ fechtmeistere in allhießiger statt bestehen Können, solten sich Zweÿ dabeÿ nicht ernehren Können, so wäre ohngezweiffelt der heutige supplicant mit seinem begehren abzuweißen, allein alß den Vortrag des H. advocat Hold haben Mhhen Vernommen, daß würcklich 34 schüler Vorhanden, so der fecht Kunst (p. 180) obliegen, welchen eine eintzige persohn schwerlich abwarten Kan, Zu dießem Kommet annoch, daß wan nur ein fecht meister hier etabliret ist, derselbige nach seinem willen die gebühre, von denen schülerern abforderen Könne, welches im andern fall nicht zu beförchten, auß dießen ursahcen glaube Er H. Prætor, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen fechtsaal alhier halten zu dörffen biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem anhang willfahrt werden könne, daß derselbige sich seinem oblato gemäß fordersambst das Burgerrecht beÿlegen solle.
Hr Stättmeister Von Gail alß der auff dem obernbanck Vorsitzende erstere Herr enhme hierauff, daß worth, meldende, die Von dem Imploranten begehrte erlaubnuß einen fechtsaal alhier halten Zu dörffen seÿe eine gnade, welche Mghh.en demselben Zusagen oder aber abschlagen Können, wan Mghhen solche in anno 1752. dem sogenanten Siccard refusirt so ist er darumb geschehen, weilen derselbige M.er H.rn jurisdiction übergangen und ohne dero genehmhaltung einen fechtboden alhier etablirt, Von dießem (p. 181) wieder ihne ergangenen Decret hat Er au Conseil souverain d’Alsace appellirt, Von wannen dießer proceß ane das Conseil d’Etat evocirt und provisionaliter durch ein allda den 6.ten Maÿ Jüngst ergangenes arrest Zugunsten M.er H.rn decidirt und denen selbigen die Jurisdiction in dießer policeÿ sache adjudiciret worden, da nun hierauff Sr Martin der fecht Meister beÿ Mr Hhen wieder Sieur Neuville den Heutigen Imploranten Klagend eingekommen und gebetten M. Hh.en geruheten das au Conseil d’Etat ergangene arret auch wieder ihne in execution setzen zu laßen, so wurde Krafft des den 1. Augusti Jüngst alhier ergangenen Decreti Sieur.Neuville wie auch allen und Jeden anderen Verbotten einen fecht saal allhier Zu halten und sothanes Decret benebst dem arret dem Implorirendem Neuville ad diligentiam procuratoris fisci significirt, es Hat zwar Sr Neuville deßen Zufolg seinen saal eingestellt und dem ihme significirtem befehl nachgelebet, Er kommt aber anietzo umb die erlaubnuß einen fecht saal alhier Zu halten supplicando ein unter dem anerbiethen sich alsobald in E: G: burgerrecht Zu (p. 182) begeben, und entstehe die frage ob sufficente motiva obwalteten welche Mr Hhen bewegen Könten, ihme in seinem behgehren Zu Willfahren, Er H. Stettmeister seiner Einsicht nach glaube, daß deren genugsame vorhanden auß dem Vortrag des H. advocat Hold hatten Mr Hhrn ersehen das S. Martin 18. und Sr Neuville 19 scholaren hätten, so sich in der fecht Kunst üben, welches zusammen 34 seind, also das es nach aller Kenneren Indicio ohnmöglich daß Ein Meister dießen sämtlichen schüleren Vorstehen Könne, absonderlich wan Er noch Lectiones privatas, woran es niemahlen mangelt, in denen häußer, zu geben hat, alß welche Jederzeith mehr Zeith erforderen, eine haupt ursach aber, so gewißlich præponderiren soll ist dieße, daß das publicum, wan man einer so großen statt gleich wie Straßburg nur einen fecht Meister hielte, dadurch geniret würde, maßen es alß dann Keine wahl hätte sondern sich nothwendiger weiß dießem Martin und deßen abzuforderendem salario unterwerffen muste, dann gegentheiligem fall solches nicht Zu beförchten Ja vielmehr einer (p. 183) æmulation entsetehet welche delm publico zu nutz kommet, da nun das interesse publicum dem privato Vorzuziehen, auch auß abgeleßenen actis ersichtlich daß der Implorant eine gute conduite habe, sein Handwerck wohl Verstehe übrigens aber sich Mer Hhen anfänglichen inhibition sogleich unterworffen ohnerachtet Er mit weib und Kindtern welche Hierdurch abgang gelitten, beladen, alß glaubte Er H. Stettmeister, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen offentlichen fechtboden in hießiger statt halten, auch seine Lectiones priuatas in denen Häußern Zu geben biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem angang willfahrt, daß der Implorant sich seinem oblato gemäß forderlich das burgerrecht beÿlegen solle.
Ohnerachtet nun beÿ gehaltener umbfrage sich die vota in etwas getheilet, dergestaten daß ein Vierdter theil dererselben wieder den Imploranten außgefallen, so wurde Jedoch per majora dem voto des H. Stätteisters Von Gail beÿgepflichtet mithin Erkandt, Wird dem Implorirendem (p. 184) Neuville des den 14. Augusti Jüngst Von Men Hhen ertheilten Decreti ohngeachtet, alß welches hiermit ansehung des Imploranten wieder ex officio auffgehoben, in der fecht Kunst allhier Zu unterrichten und einen offentlichen fechtboden Halten Zu dörffen so lang Obrigkeithlichen erlaubet alß es Einem löbl. Magistrat beleibig seÿn, und Er seiner seiths dem publico die behörige satisfaction geben wird, mit dießem Jedoch fernerem beÿsatz, daß der Implorant sich forderlich das hiesige burgerecht beÿzulegen schuldig und gehalten seÿn solle.

Original de la requête de Michel Martin par laquelle il rappelle que, suite à la demande de Joseph Sicard à être autorisé à tenir salle d’armes, le Conseil d’Etat a confirmé le Magistrat dans son droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer. Son ancien prévôt Neuville ni bourgeois ni manant tient salle d’armes et donne des leçons en lui causant préjudice alors que le requérant exerce exclusivement depuis plus de vingt-cinq ans. Il sollicite donc que le Magistrat interdire à Neuville de tenir salle d’armes et à donner des leçons chez les particuliers. Voir aussi la supplique de Jean François Neuville
1756, AMS, cote VI 649 (13) p. 386 N° 6

Unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 In Sachen Sr Martin des burgers Und Fechtemeisters alhier
Umb allen andern Zu Verbiethen einigen Fechtsaal Zu halten noch in den Häußern Instruction zu geben
Lect. beÿ Hh. Räth und XXI. 14. Aug. 1756.

Freÿ Hochwohl Gebohren, Hoch Edel gebohrne, gestrenge, Hoch und Wohl Edlen, Veste, Fromb, Fürsichtige, Hochgelehrte Hoch und Wolweise
Gnädig Gebietende Herren

Ewer Gnaden, werden annoch in erinnerlichen angedencken Ruhen, welcher gestallten der sogenante Siccard der Fechtmeister vor ohngefehr Fünff Jahren sich beÿ Ewer Gnaden angemeldet, und gebetten Ihme Zu Erlauben einen Fechtsaal auff zurichten, welches Ihme aber abgeschlagen worden Ist.
Von welchem bescheid aber gedachter Siccard au Conseil souverain d’Alsace appellirt, auch nach Verpflichtung dreÿer Jahren einen Hoch Edlen Magistrat, alß auch eine Löbliche universitæt in Causam gesetzt hatt, auff solches hin daß Conseil Zu Colmar einen anstandt genommen, biß auff eines von Hoff erfolgten arret in sothaner sache fortzufahren. Der unterthänige Implorant præsentirte au Conseil d’Etat eine Requette und erhielte alda ein arret, wovon eine Copeÿ sub N° 1 hiebeÿgelegt, Krafft welchem Provisionalier gemeltem Siccard und allen andern verbotten, ohne Ewer Gnaden Erlaubnus, einigen Fecht Saal zu Halten, noch sonsten Lectiones zu geben.
wan nun Gnädig Gebietende Herrn N. Neuville deß Supplicanten gewester Prevot, welcher weder burger noch schirmer Zu dießeitigem grösten schaden, offentlichen Saal Haltet, auch in denen Häussern Lectiones gibet, welche dem unterthänigen Imploranten, der schon über 25 Jahr alß Fechtmeister außschließlichen ander, Instructiones gegeben, anbeÿ mit Fünff Kindern beladen, den grösten Nachtheil verursachet.
Alß Ergehet an Ewer Gnaden deß unterthänigen Imploranten gehorsamstes bitten, dießelbe gnädig geruhen wolten, Zu erkennen daß vermög Königlichen arrest, auch obgedachtem Neuville und allen andern Zu Verbiethen, und künfftighin öffentlichen Fecht Saal noch in den Häußern einige Instructionen zu halten und zu geben zuuntersagen seÿe.
Ewer Gnaden
unterthänig gehorsamster, Martin

La Chambre d’économie oppose un nouveau refus après une nouvelle demande de Michel Martin

Chambre d’économie, 4 R 47
Table. Sr Martin der Fechtmeister bitt Umb Einen Jährlichen saalzinß. 33
(f° 33) Montagß den 2. Maÿ 1757. Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriali Sr Martin des Fechtmeisters allhier, worinnen gebetten Euer gnadten geruhen möchten, demselben 60 gulden für Einen fechtboden, wie er solche auch schon in anno 1744 Von gnäd. H. XXI. lauth beÿgelegten Extractu Erhalten hatten, widerum gnädigst angedeÿen Zu laßen, worauff nach gepflogene Umbfrag Erkandt, seÿe Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

Le procureur qui a agi pour Michel Martin réclame paiement de 119 livres tournois sous peine de poursuites. Michel Martin sollicite un subside correspondant à la Chambre d’économie qui demande les pièces justificatives pour pouvoir statuer définivement.
L’original de la supplique est conservé dans la série III.

Chambre d’économie, 4 R 47
(f° 159) Montagß den 4. Decembris 1758. – Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriale Sr Martin des burgers Undt Fechtmeisters allhier, mit bitten Euer Gnaden geruchen möchten Eine summ Von 119. Livres 13. s so demselben wegen den mit dem sogenanten Sr Sicard auch Fechtmeister alhier pt° desen, das dem letztern als welcher von der universität recipirt war, solle Untersagt seÿn saal Zue halten, Undt daß nur E. hochlöbl. Magistrat Eine Erlaubnus Zu Ertheilen Zuestehe, von seinem procurator von Colmar abgefordert werdten, gnädigst ab dem Pfenningthurn, auszahlen Zue lasen, worauff nach gepflogener Umbfrag Erkant, solle der supplicant das Memoire des geforderten Unkösten beÿbringen, als dann ferner Ergehen wollen waß rechtens.

III 40, 22 pièce 8 – (Lect. beÿ Löbl. Oeconomie Cammer den 4. Xbris 1758) 1758. 4. Xbr. Martin, Fechtmeister (n° 8)
A Messeigneurs de la Chambre d’Economie
Messeigneurs,
Martin m° en fait D’armes et Bourgeois de Cette ville a l’honneur de vous représenter tres respectueusement que le nommé Sicard ayant été receu m° En fait d’armes par l’université, L’expt. Représenta a Messieurs Les XXI Le tort que cette Réception luy causoit, ces Mess. Rendirent Sen.ce qui deffent aud. Sicard d’enseigner, Lequel Se rendit appellant de lad. Sen.ce rendüe disoit-jl par des Juges Incompetens, L’expt. communiqua L’acte D’appel a Messieurs du magistrat qui appres une Delibération firent dire à l’Exp. de prendre un procureur a Colmar qu’ils prennent cette affaire pour Leur compte, et a meme tems chargerent M. Bruge d’avoir soin de cet affaire qui a Eté pendante a Colmar l’espace de trois ans dans le Cours desquelles jl y a eu plusieurs Incidens et arrets Rendus sans Jugement deffinitifs a Cause qu’il s’agissoit des Interets de La ville qui Estoit en Cause, l’homme d’affaires de la ville Resident a paris pour terminer ce procès ou du moins Rendre service a L’Expt. Ecrivit et M. Billeret et luy envoya une minute d’une procuration que l’expt. deuoit faire a un auocat au conseil d’Etat pour demender En son nom L’euocation et qui Luy feut accordé Et en suitte L’avocat de l’Ex. obtint sur Req.te un arret qui par prouision deffend a Sicard et a tous autres d’anseigner a tirer des armes sans permission de Mrs du magistrat, alors L’expt. sentit parfaitement La protection que de corps Respectable luy avoit accordée et que cetoit a bon droit que l’on lut auoit ordonné de prendre un procureur a colmar car sans cela L’expt. neut jamais Suiui ce proces, cependant et a son grand Etonnemet Messieurs du magistrat on jugé a propos de Receuoir le sieur neuville pour second m° D’armes En sorte que cet arret dont L’expt. fondoit tout son bonheur luy devient Inutille, il ne fait Seulement qu’affermir Le priuilege de la ville, malgré de desagrement Et Le tort que la Reception du Sr. Neuville luy fait jl a celuy d’auoit Receu un lettre de son procureur de Colmar qui luy demande 119. liv 13 s auec menace d’Execution faute de payement L’exp. se trouvant dans l’Impossiblilité di satisfire veu le peu d’Etrangers et la foiblesse de la garnison a recours a vos Bontés pour qu’il plaise a vos graces Messeigneurs Accorder a L’exp. la susd. somme de 119. lb 13. s pour Luy Euiter une Execution Certaine et faire grace,
Martin

Michel Martin cède le 17 octobre 1769 sa salle d’armes pour un an à François Neuville

1769 (17 octobre), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Cession – fut present le Sr Michel Martin Maître en fait d’armes et bourgeois de cette ville, lequel sous le bon plaisir de MMes du Magistrat de cetted° ville, a cedé et transporté avec garantie de faire jouir
au S. François Neuville aussi Maître en fait d’armes bourgeois de cette ville
le droit qui Compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville et d’Enseigner à tenir les armes, pendant l’espace d’une année à Compter du jour et datte du Decret par lequel M Mrs du Magistrat auront rattifié les presentes, pendant laquelle année le Sr Martin ne tiendra pas Salle et ne donnera même aucunes leçons, Et ce à peine de restitution de la Somme cy après et de tous depens dommages et jnterests – Cette Cession est faite moyennant la somme de Cent livres

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’accord qu’ont passé les maîtres d’armes Michel Martin et François Neuville. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin a cédé à Neuville sa salle d’armes pour un an moyennant 100 livres tournois en s’engageant à ne pas donner de leçons ni par lui-même ni par un prévôt d’armes.

1769 (18.11.), Conseillers et XXI (1 R 252)
der Zwischen Michel Martin und François Neuville, beeden hießigen fechtmeistern Vor H. Notario Humbourg getroffener Vergleich wird Obrigkeitl. confirmirt. 261.
(p. 261) Sambstag den 18.ten Novembris 1769. – Froereisen nê François Neuville des fechtmeisters und burgers alhier, prod. unterth. Memriale juncto petito samt beÿl. sub Nis 1 et 2 puncto ratificationis eines mit Michel Martin getroffenes Vergleichs.
H. Syndicus Regius erwehnte nach abgelesenem Memoriali, es habe der Martin und Neuville das Recht eine fechtschuhl allhier Zu halten, weilen aber der Martin außer stand seine schuhle alters halben Zuhalten, so habe er solche durch einen Preuot Versehen laßen wollen, umb solche aber vorzukommen habe der Neufville sich mit dem Martin dahin Verglichen, daß der Neufville dießem während einem Jahrlang 100. livres bezahlen worgegen dießer sich Verpflichtet, während solcher Zeith Keine lectiones weder selbst zu geben noch durch einen bestellten Prevôt geben Zulaßen, glaubt deswegen daß der Zwischen denen Parthen getroffene Vergleich Obrigkeitlich Zu ratificiren.
Dießemnach wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem oberen banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Neuenstein vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird der Zwischen Sr Michel Martin und Implorirendem François Neuville coram Notario Regio Humbourg den 17. 8.bris Jüngst verschriebene Vergleich, vermög deßen der Martin dem Neuville sein recht eine fechtschul halten Zu dörfen, vor ein Jahr abtritt, Obrigkeitlich ratificirt.

Originaire de la demande remise aux Conseillers et aux Vingt-et-Un
Cote III 186 (6)
Unterthäniges Memoriale juncto Petito samt beÿl. N° 182 In Sachen François Neuville des Fechtmeisters und burgers allhier imploranten
Puncto ratificationis eines mit Martin getroffenen Vergleichs
prod. beÿ GHh. Räth und XXI den 18.ten 9.bris 1769.

Freÿ Hochwolgebohrne Hoch Edelgebohrne Gestrenge, Feste, Fromme, Fürsichtige, Hoch Edle, Hoch und Wolweiße Gnädig Gebietende Herren !

Da beÿ Euer Gnaden das Rechte eine offentliche Fechtschul Zu halten Vermög Ordnung begehrt darüber obiges erweiset, daß das Herrn Martin Zuständige Recht, als ein Von Euer Gnaden erhaltenes Privilegium personale Zu betrachten, so ergiebet sich von sich selbsten, daß obproducirte Convention ohne Euer Gnaden außen benamßten unterthänigen imploranten gehorsames Bitten Hochdieselbe gnädig geruhen mögten, obproducirte mit Herrn Martin den 17. Octobris jüngst coram Herrn Notario Humbourg getroffene convention solche mit gehöriger Qualitæt befolgen zu können, obrigkeitlichen zu ratificiren.
Huldreicher Erhör sich getröstens verharret in tiefst schuldigster Veneration
Euer Gnaden, unterthänigst gehorsamster Diener, Lt. Froereisen adv. causæ

Madeleine Martin, agissant au nom de son père, cède en décembre 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour 9 ans les mêmes droits qu’il avait cédés pour un an à Jean François Neuville un an plus tôt. Le bail sera résilié de plein droit si le fils du bailleur, capitaine au service de Pologne, revenait à Strasbourg pour y devenir maître d’armes.

1770 (11. Xbre), Not. Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail – fut présente en personne Demoiselle Magdeleine Martin fille majeure du Sieur Michel Martin Maître en fait d’armes de cette ville demeurant à Holtzheim près de Strasbourg agissant au nom dud. son Pere (…) laquelle a dit que le traité cy-devant conclu entre led. sieur son Pere et le Sieur Neuville n’ayant été fait que pour le terme d’une année qui est expirée depuis longtemps jl auroit trouvé de l’avantage dans les offres que vient de lui faire le Sieur Malté cy-après nommé et les a accepté d’autant plus volontiers que led. Sieur Malté a été son prevôt de salle durant six années, c’est pour quoi il a jugé à propos de donner (…)
à Bail et loyer d’argent pour neuf années consécutives qui commenceront de la datte des presentes et finront à pareil jour au Sieur François Malté Bourgeois de cette ville et Maitre en fait d’armes
le droit et le partage qui compete aud. Sieur Martin de tenir en cette ville une salle d’Armes, le tout sous le bon plaisir et l’agrement de Messieurs les magistrats de cette ville. Ce present Bail est ainsi fait pour et moyennant le prix et somme de 144 livres tournois (…)
sont en outre convenu des clauses et conditions suivantes savoir 1° le sieur Malté s’oblige à remettre à la maison où il tiendra lad. salle le Bras qui y etoit pour servir d’enseigne comme aussi les écriteaux et ce incessamment et pour le plus tard dans le Mois
2° et arrivant les cas ou le fils dud. sieur Martin qui est Maitre en fait d’Armes et qui est Capitaine au service de Pologne reviendrait à Strasbourg avec le dessein de continuer a tenir salle sur le droit dud. Sieur son pere le present Bail sera annullé de plein droit et sera censé non avenu ; et aussi comparu le S. Jean George Scheinel Bourgeois Marchand frippier de cette ville lequel a declaré se rendre ainsi qu’ij se rend en constitue caution solidaire et principal payeur et garant tant du Canon cy dessus stipulé que des Clauses énoncées (signé) Madeleine Martin, Malté, Johann Georg Schaibel

Michel Martin cède en avril 1773 pour sept ans à François Neuville ses droits à tenir salle d’armes et à enseigner l’escrime.

1773 (13 avril), Not. Laquiante (6 E 41, 1047)
Cession – fut present en personne Le Sr Michel Martin maître en fait d’armes et Bourgeois de cette ville, Lequel, sous le bon plaisir de M Mr du magistrat de cette ditte ville a cedé & transporté avec garantie de faire jouir
au Sr François Neuville aussy Me en fait d’armes Bourgeois de cette ville
le Droit qui compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville & d’enseigner a tirer des armes, pendant l’Espace de sept années, à compter du jour & datte du Decret par lequel MMrs du magistrat auront ratiffié les presentes, pendant lesquelles années le S Martin ne tiendra pas Salle & ne donnera même aucunes Leçons particulières en ville ny par luy même ny par un autre qu’il substitueroit en sa place & ce à peine de Restitution de la somme cy après mentionnée et de tous depens, dommages & interets, et pour L’effet de la présent Cession led. sieur Martin a subrogé led. Sr Neuville ce acceptant pour sept années comme dit est (…) Cette Cession est faitte moyennant la Somme de 100 Livres
(signé) M Martin, francois neuville

François Neuville puis Michel Martin demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de ratifier leur accord. La ratification a lieu le 23 août.

1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
François Neuville der fechtmeister wird p° gebettener confirmation seiner mit Michel Martin dem auch fechtmeister wegen letzteren fechtschuhl getroffenen Lehnung ad causæ cognit. vorläufig an eine Deputation gewießen. 61.
Michel Martin der vormahlige fechtmeister wird p° begehrter confirmation der mit Sr Neuville dem auch fechtmeister getroffener Lehnung seiner fechtschuhl an die vorige Depôn gewießen. 116.
Die Zwischen Martin und Neuville coram Notario Regio Laquiante errichtete 7. Jähr. Lehnung der von Martin ihme Neuville cedirten fechtschuhl wird confirmirt, habe jedoch Mghh. Recht auf begebendem fall einen ordentl. Fechtmeister bestellen Zu Können. 150.

(p. 61) Montag den 3. Maÿ 1773. Wilhelm nê François Neuville des burgers und fechtmeisters der hat den 13.ten Aprilis jüngst mit Sr Michel Martin dem auch fechtmeister alhier wegen deßen fechtschuhl vor H. Notario Regio Laquiante beÿgehende siebenjährige Lehnung getroffen, bitt deren gnädige confirmation.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Mogg in welchem derselbe dahin angetragen, daß die vorgelegte Lehrbrieff seines erachtens anvorderist genau Zu untersuchen, umb zu ermäßigen ob Mghh. rechte nicht darunter gekräncket, zu solchem ende seine hochansehnliche Deputation abzuordnen wäre.
Wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzendnen H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag Zu näherer untersuchung der vorgelegten Lehnung H. Stättmeister von Hafner, H. Ammeister Faust, H. XIII. Geiger H. XV. Poirot, H. XXI. Flach und H. Rathh. Dr. Ottmann abgeodnet.
Dep. Zu anzeig des bescheids H. Dr. Ottmann, H. Rathh. Galler

(p. 116) Sambstag den 3.ten Julii 1773. Claus nê Michel Martin des vormahligen fechtmeisters und burgers alhier, der bitt unterth. der Zwischen ihme und Sr Neuville dem burger und fechtmeister den 13. Aprilis jüngst auf sieben jahr getroffenen Lehnung, welche bereits den 3.ten Maÿ jüngst e. g. ad confirmandum vorgelegt worden, ebenfals gnädige confirmation und setzt.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Nadal vermittelst gehaltener umbfrag des angabrachten begehren die schon abgeordnete Deputation ad examinandum gewießen.
Depp. H. Rathh. Riehl, H. Rathh. Pick.

(p. 150) Montag den 23.sten Augusti 1773. Lect. sodann folgender Bedacht
Auf die von Seithen François Neuville des burgers und Fechtmeisters per Procuratorem Wilhelm den dritten Maÿ jüngst und sofort pro Procuratorem Claus nomine Michel Martin des auch fechtmeisters und burgers allhier den dritten verwichenen Julii gehaltene mündliche Recess dahingehend, Euer Gnaden geruhen möchten, die Zwischen ihnen beeden den 13. Aprilis auch jüngst coram H. Notario Regio Laquiante auf sieben Jahren getroffene Lehnung des ihme Martin von M GHhn gnädigst Zuerkennen Rechts eine fechtschuhl halten Zu können, ihme Neuville vor obgedachte Zeit cediren Zu dörfen gegen Zahung jährl. 100 Livres, hat Euer Gnaden eine hochansehnliche Deputation Zu erkennen beliebet, welche sofort sich zusammen gethan und nach Ersehung deßen was den fünfzehenden Dec. 1770 ingleichem Fall geschehen, keiner anderer Meinung dermalen seÿn Können, als daß die Zwischen obigen beeden Imploranten getroffene siebenjährige Lehnung zu confirmiren, auch mit dem abermahligen Ausdrücklichen Vorbehalt, Mghh. competirenden Rechts auf begebenden Fall einen würcklichen Fechtmeister Zu ernennen, welch. samt die Hochansehnliche Herren Deputati Euer Gnaden hohen Dejudiciatur durchaus anheim stellen.
Facta lectione und nach deme die hchansehnl. Herren Deputirte nichts beÿzusetzen gehabt, H. Gâl Advocat Mogg auch auf die confirmation der quæstionirten cession unter dem in dem bedacht enthaltener Vorbehalt angetragen.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird die Zwischen Implorirenden François Neuville und Michel Martin beede burgern und fechtmeistern den 13.ten Aprilis dießes Jahrs coram Notario Regio Laquiante getroffene 7. jährige Lehnung und vermög deren unter MGHh hohen genehmhaltung der Martin sein recht eine fechtschuhl allhier halten zu Können dem Neuville vermittelst Zahlung Jährlicher 100 livres cedirt und abtritt, Obrigkeitlich confirmirt, jedoch mit dem außdrucklichen vorbehalt, dießortigen competirenden Rechts auf begebenden fall einen würcklichen Fechtmeister annehmen und bestellen Zu Können. 150.
(hierüber bemelte Lehnung habe d. 23. Aug. 1773. erhoben. Wilhelm)


Enfants

Pierre Martin épouse Marguerite Guillemin : contrat de mariage, célébration

1761 (19.2., Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – Sr Pierre Martin, Prevot d’armes bourgeois de cette ville, fils mineur de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
Dlle Marguerite Guillemin, fille mineure de Claude François Guillemin, ancien entrepreneur des fortifications de cette ville, et de Dlle Marie Françoise Deborde
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 250)
Hodie 30 Martii anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt D Petrus Martin rudiariæ* gladiaturæ Magister er civis hujas, filius d Michaelis Martin rudiariæ* gladiaturæ Magistri et civis hujatis et defunctæ Annæ Le Roÿ in vivis conjugum in parochia ad St Petrum Senioriem hujatum commorans et Margaritha guilmain filia dni Francisci guilmain in negotiis hujas et dnæ Mariæ Franciscæ Desbordes conjugum hujatum in hac parochia commorans (signé) Pre Martin fils, Maduerde guillmin (i 255)

Marie Joseph Martin épouse le musicien François Moria : contrat de mariage, célébration

1761 (23.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – furent presens le Sr François Moria musicien demeurant présentement à Strasbourg fils mineur de François Moria maître a danser demeurant à Paris et de feue Anne Marguerite Riuier*
Dlle Marie Joseph Martin fille mineure de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 37.)
Hodie 16. Augusti anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Franciscus moria musicus parisiensis filius Legitimus dni Francisci moria musicæ menatoris parisiis Et deunctæ margaritæ riviere modo commorans in hac parochia et D. maria Josepha martin hujas filia Legitima D. Michaelis Martin civis et armorum magistri Er defunctæ ursulæ Le roy modo parochiana nostra (signé) Moriann Martin (i 21)

Marie Madeleine Martin passe un contrat de mariage non suivi de célébration avec Jean Nicolas Dupont

1767 (22.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1023)
Contrat de mariage – Sr Jean Nicolas Dupont fils mineur de feu Simon Dupont, bourgeois de Besançon, et de Catherine Maÿet
Dlle Marie Madeleine Martin fille mineure du Sr Michel Martin, Mre en fait d’armes de la ville et université de Strasbourg, et d’Ursule Leroy
(Billet joint) annulé le 31 juillet 1769


René Guenadel, cantinier, et (v. 1714) Marie Marguerite Louis puis (1728) Marie Ursule Roy – catholiques

Fils du cultivateur René Guenadel de « Perruqué » (sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar. Il devient tributaire à la Mauresse. Il habite au Fort Blanc en 1725 où il est cantinier. Il se remarie en 1728 avec Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort. Maître d’armes, René Guinadel meurt le 6 juillet 1731.


Fils du cultivateur René Guenadel (Quiandel de « Perruqué », sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.

1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1292
Regnaud Quinadell de Peruqué, w. Regnaud Quinadell gew. ackermanns daselbst hint. sohn empfangt das burgerrecht gratis sein Fraw Marie Marguerithe Louis v. Colmar erkaufft das burgerrecht p. 2. g 16 ß wird Zur Mörin dienen, Jur. 23. Maÿ 1714.

Baptême de Marie Thérèse Guenadel. Les parents, « Rémi Kenethal » et Marie Marguerite Louis, habitent alors au Fort Blanc près de la Porte blanche.

Baptême, Saint-Marc (cath. p. 43 n° 114) Hodie die 23. Mensis Julÿ Anni 1725. (…) baptizata est Maria Theresia filia Remigÿ Kenethal Civis Argentinensis et Mariæ Margarethæ Louis Conjugum Commorantium in fortalitio turris Albæ – nota x patris nescientis scribere (i 23)

René Guenadel se remarie à Oberschæffolsheim avec Marie Ursule Roy

Proclamation, Saint-Marc (cath. p. 141, entre le 26 septembre et le 17 octobre 1728) Franciscus Georg. Morelle etc. venerabili domino N. Parocho in Scheffelzheim salutem in Domino. Vobis et omnibus, quorum interest, aut interesse potevit, hisce natum et certum esse volumnus, quod tribus proclamationibus de more Eccelsiæ chatolicæ publicé factis futuri matrimonii inter Renatum Guenedat viduum Parochianum nostrem et Mariam Ursulam Reÿ Parochianam vestram nemo se opposuerit vel ullo modo contradixerit, quara ob putamus ullum canonici aut civilis impediementi obstaculum Existere (…) – i 76 (registres d’Oberschæffolsheim en déficit)

Originaire d’Essert près de Belfort, Marie Ursule Roy devient bourgeoise par son mari, cantinier au Fort Blanc. Le contrat dressé lors de son remariage mentionne qu’elle est fille de Joseph Roy et d’Elisabeth Baclet.

1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 947
fr. Maria Ursula Roy Von Essart beÿ Befort geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann René Quinedal b: undt Cantinier au fort Blanc alhier umb die tertz d. alt. b: will beÿ E E. Zunfft d: Möhrin dienen Prom: d. 25. octob. 1728

René Guinadel, maître d’armes, meurt le 6 juillet 1731

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 38) Anno Domini 1731. die vero 6. Julii mortuus est Joannes Renatus Guinatal gladiatorum magister Civis Argentinensis, mariæ ursulæ le Roy belfordensis maritus in nostra Parochia in fortalitio portæ alba Commoratus, et a me infra scripto sepultus est in Cæmeterio ad stum Gallum (i 21)



8, impasse Thomann


Impasse Thomann n° 8 – III 116 (Blondel), N 567 puis section 70 parcelle 13 (cadastre)

Démolie, 1957


Entrée de l’impasse Thomann, septembre 2015
Angle ouest, vers 1942 (AMS, cote 1003 W 4 n° 1744)


La ruelle de l’Ours court à l’horizontale au premier plan, la rue du Noyer juste derrière, de part et d’autre de la maison qui ravance dans la rue Thomann (sur la droite). La rue du Roitelet s’ouvre derrière les deux maisons suivantes rue Thomann. La rue Marbach (ensuite impasse Thomann) encore deux maisons plus loin, l’angle oriental en haut est occupé par un des bâtiments de la cour Marbach. Le n° 8 est la partie gauche de l’avant-dernière maison (toiture à deux lucarnes) Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Petite maison adossée à la propriété Bietenheim puis Marbach, elle appartient dans la première moitié du XVII° siècle au potier Martin Eberlin. Sa veuve la cède en paiement à l’assesseur des Treize Jean Jacques Kips qui en transmet la propriété à sa fille, épouse de Jean Louis Imlin, commissaire et secrétaire du Magistrat. Le maçon Zacharie Zanger l’achète en 1690 alors qu’il est encore manant puis la revend à la femme de l’apprêteur de tabac et manant Abraham Jenni, sans doute après y avoir fait quelques travaux d’après sa valeur vénale qui passe de 70 à 106 livres en l’espace de cinq ans. La maison est estimée par les experts à 125 livres en 1771. Elle revient ensuite à la femme du paveur Jean Geoffroi Siegfrid. Elle appartient au XIX° siècle soit à des gens modestes comme le revendeur Chrétien Bronner ou l’ouvrier Frédéric Heckmann soit sert de maison de rapport à l’ancien militaire Louis Alexis Château ou à l’ancien notaire Jean Philippe Beck.

54 Elévations q-r
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 54 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à partir de la gauche : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage, toiture à une lucarne. La cour (G’) montre l’arrière (1-4) de la façade sur rue, la remise (2-3) au fond de la cour, les murs (1-2) au nord et (3-4) au sud. La remise, non représentée sur le plan Blondel de 1765 doit avoir été construite peu de temps avant 1830, elle apparaît dans les actes à partir de 1837.
La maison porte d’abord le n° 9 de la rue Marbach (1784-1857) puis le n° 8 de l’impasse Marbach qui prend le nom d’impasse Thomann après l’ouverture de la nouvelle rue Marbach.


Cour (G’)

Le cadastre ne signale aucune transformation. Un atelier de menuiserie est aménagé au rez-de-chaussée en 1896. La Commission contre les logements insalubres demande à plusieurs reprises de faire des travaux dans la maison de rapport. Le propriétaire refuse à partir de 1948 de faire les réparations en arguant que les locataires que lui a imposé la Ville ne paient pas leur loyer. Le magasin Grandes Galeries remplace le bâtiment ainsi que ses voisins par un nouveau en 1958.

janvier 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1630 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Martin Eberlin, revendeur et potier, et (1628) Marie Brechenmacher puis (1646) Marie Binder – luthériens
1657 v Jean Jacques Kips, assesseur des Treize, et (1636) Salomé Stædel – luthériens
1670* h Jean Louis Imlin, commissaire puis secrétaire, et (1662) Barbe Kips – luthériens
1690 v Zacharie Zanger, maître maçon, et (v. 1666) Anne Barbe Schupp – luthériens
1695 v Anne Elisabeth Hochstetter, épouse (1675) du mousquetaire Jean Georges Frech puis (v. 1688) de l’apprêteur de tabac et manant Abraham Jenni – luthériens
1719 h Jean Hanss, apprêteur de tabac, et (1711) Marie Elisabeth Jenni – luthériens
1750* h Jean Philippe Hanns, tailleur, célibataire († 1771) – luthérien
1771 h Geoffroi Siegfried, paveur, et (1768) Marguerite Madeleine Frech – luthériens
1792 v André Pierre Zimmermann, serrurier, et (1770) Jeanne Thérèse Dinckelmann puis Marie Anne Obrecht – catholiques
1797 h Marie Madeleine Zimmermann épouse (1792) du sergent de police Michel Hammer – Catherine Zimmermann, célibataire
1818 v Jean Chrétien Bronner, cordier puis revendeur, et (1802) Marie Elisabeth Stahl
1830 v Louis Alexis Château, ancien militaire, et (v. 1809) Marie Salomé Dorbié
1837 v Jean Philippe Beck, notaire à Wasselonne, et (1812) Marie Elisabeth Rose Gallay
1845 v François Antoine Rohmer, tourneur, et (1843) Marie Madeleine Elisabeth Schell
1845 v Frédéric Heckmann, ouvrier, et (1835) Marie Anne Albert
1894* Lazare Levy
1940* Louis Roger Levy
1945* Ville de Strasbourg (vente annulée)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) III 116, Jean Hans
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac de St Thomas [non décrites]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 567, Château, Louis Alexis – maison, sol – 0,46 are / Beck Jean Philippe

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue Marbach

nouveau N° / ancien N° : 8 / 9
Hammer
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 164 case 4

Beck, Jean Philippe, schiffmatt N° 11 à Strasbourg hors la porte des pêcheurs
Rohmer fr.ois Antoine à Strasbourg (1846), Thomann n° 9
Heckmann, Frédéric

N 567, maison, sol, R. Marbach 9
Contenance : 0,46
Revenu total : 56,24 (56 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 729 case 1

Heckmann, Frédéric
1894-95 Levy Lazarus
(ancien f° 477)

N 567, maison, sol, Impasse Marbach 8
Contenance : 0.46
Revenu total : 56,24 (56 et 0,24)
Folio de provenance : (164)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 591 case 3

Parcelle, section 70, n° 13 – autrefois N 567
Canton : Thomannsgäßchen Hs. N° 8
Désignation : Hf, Whs, u. NG – sol, maison
Contenance : 0.51
Revenu : 450 – 300
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 34
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945 ; biffé), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue de Marbach 65

9
Loc. Weinling, Nicolas, Journalier – Manant
Loc. Bastian, André, Journalier – Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 65 de Marbach (p. 133)

9
Lo. Weinling, Nicolas, Journalier – Manant
Lo. Bastian, André, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Thomannsgässchen (Seite 178)

(Haus Nr.) 8
Walter, Schiffer. 0
Kerhen, Pensionär. 1.
Stoll, Gemüsehändl. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 41)

Impasse Thomann 8 (1890-1958)

Un atelier de menuiserie est aménagé au rez-de-chaussée en 1896 sans autorisation. La Commission contre les logements insalubres demande à plusieurs reprises au propriétaire de faire faire des travaux. La maison est raccordée aux canalisations en 1905. Des logements provisoires se trouvent en 1929 dans le bâtiment arrière qui servait autrefois de buanderie et dont la cheminée est rehaussée après que le propriétaire du 10, rue Marbach s’est plaint des fumées. Propriétaire de la maison, l’avocat Roger Louis Levy refuse à partir de 1948 de faire les réparations en arguant que les locataires que lui a imposé la Ville ne paient pas leur loyer. Le préfet prend en novembre 1954 un arrêté qui interdit provisoirement d’habiter l’immeuble. Le propriétaire vend la maison en décembre 1954 à la Société Immobilière du Loup-Vert qui cède ses droits aux Grandes Galeries. Le bâtiment est remplacé comme ses voisins par un nouveau en 1958.

Sommaire
  • 1890 – L’agent Illinger note que la fosse d’aisances a seulement une contenance de deux mètres cubes
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Lazare Levy de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux au rez-de-chaussée, et une trappe. – Rappels. Travaux terminés, octobre 1900.
  • 1896 – L’employé des chemins de fer Fritz signale que le propriétaire a fait aménager un atelier de menuiserie au rez-de-chaussée et qu’il loue des logements indignes – La Police du Bâtiment se rend sur place puis écrit au propriétaire de faire des réparations (fourneau dans l’atelier, trappe, eaux usées qui croupissent dans la cour, cheminée au premier étage, logement au deuxième étage, marches usées de l’escalier) – Demeurant rue Sainte-Barbe puis au 32, Fossé des Tanneurs, le propriétaire fait faire quelques travaux.
  • 1903 – Le maire notifie Lazare Levy, demeurant 32, Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la façade – Henri Levy répond qu’il a fait ravaler trois bâtiments et que les travaux 17, rue Traversière et 8, ruelle Thomann auront lieu l’année suivante. – Travaux terminés, novembre 1904
  • 1905 – Henri Levy demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser des canalisations. – Autorisation
  • 1906 – Rapport d’intervention par les pompiers (feu dans une pièce)
    La Police du Bâtiment demande de modifier une cheminée – Travaux terminés, avril
  • 1909 – Le maire demande à Henri Levy de faire ravaler la maison – Travaux terminés, septembre.
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, propriétaire L. Levy, 32, Fossé des Tanneurs. La maison est mal tenue. Remarques en sept points. – Le propriétaire fait faire certains travaux. Lettres de rappel pour les autres réparations auxquelles s’ajoutent de nouvelles en 1905 (gouttière obstruée) – Travaux terminés, 1903, mais le pignon doit aussi être recouvert d’une feuille d’asphalte
    Les eaux usées s’évacuent mal dans toute l’impasse. Il est urgent d’y installer les canalisations.
    Le propriétaire déclare avoir fait déboucher la gouttière mais que le locataire du n° 6 l’obstrue à nouveau
    1904. Liste en cinq points de travaux à faire
    1905. Le maire notifie le propriétaire de faire immédiatement raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations – Travaux terminés, septembre 1905
    1905. Liste en six points de travaux à faire. Liste des neuf maisons qui appartiennent au même propriétaire (14-16 rue du Foulon, 8 rue T*, 13 rue du Jeu-des-Enfants, 20 place Kleber, 12 rue de Schiltigheim, 3 ruelle de la Carpe, 21 rue de l’Ecrevisse, 7 rue du Coq, 32 rue du fossé des Tanneurs)
    1905. Le rez-de-chaussée du bâtiment arrière ne soit plus servir de chambre à coucher
    1906. Liste en 13 points de travaux à faire – 1908, la cour est propre, le lit a été supprimé
    1908. Liste en 2 points de travaux à faire
    1910, Rien à signaler
    1914. Liste en 11 points de travaux à faire
    Commission des logements militaire, 1916. Liste en 6 points de travaux à faire – Travaux terminés, octobre 1916
    1923. Une locataire est morte de tuberculose
    1930 – Le locataire Albert Müller se plaint que son logement est en mauvais état
    1934 – Un locataire du 8, rue Marbach se plaint des fumées provenant du 8, impasse Thomann – La Police du Bâtiment constate que les nuisances sont intermittentes
  • 1929 – Le propriétaire du 10, rue Marbach se plaint que la cheminée du 8, impasse Thomann dégage de mauvaises odeurs – La Police du Bâtiment constate que la cheminée du bâtiment arrière (buanderie) où ont été aménagés des logements provisoires se trouve deux mètres en contrebas du pignon de la maison sise rue Marbach. La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Henri Levy, 5, rue de Sébastopol) de rehausser la cheminée. – La cheminée ne sert plus, un chauffage au gaz ayant été installé.
    1934 – Nouvelle plainte au même sujet
  • 1947 – Le locataire Jean Ulrich, âgé de 80 ans, se plaint que la pluie pénètre dans son logement – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle écrit au propriétaire, l’avocat Roger Louis Levy, demeurant, rue de Sébastopol
    Le même se plaint que les eaux s’accumulent dans la cour en dégageant de mauvaises odeurs. La Police du Bâtiment constate que la bouche d’égout est obstruée.
    1948 – Les réparations ne sont pas faites. Le bâtiment est insalubre. Les locataires n’ont plus d’eau courante parce que la conduite d’eau est défectueuse – Le maire ordonne de reloger les locataires alors que sévit une crise du logement. En note « cet immeuble est dans un état tel qu’en temps normal je n’hésiterais pas un instant à ordonner sa démolition ».
    Le propriétaire répond que l’immeuble a été acquis par la Ville de Strasbourg qui le lui a restitué dans l’état où il se trouve sans engager une procédure de dommages de guerre et que la Ville lui a imposé de loger des familles insolvables. Il se refuse à faire des réparations tant qu’il n’aura pas obtenu satisfaction auprès des autorités. – Le maire répond que le règlement interdit de suspendre la fourniture de l’eau aux locataires.
  • 1953 – Le locataire Michel déclare que le bâtiment menace ruine. Rapport de la Police du Bâtiment, « l’immeuble en qualité n’est autre qu’un taudis insalubre qui devra être déclaré inhabitable ». Le rapport propose de reloger les habitants qui ne paient plus de loyer depuis plusieurs années.
    1954 – Conseil départemental d’hygiène, procès verbal de la séance tenue le 3 mars « (…) La situation actuelle, irrémédiablement compromise, est imputable au manque absolu d’entretien durant de longues années d’une part et au vandalisme des occupants d’autre part. Il ne reste pas d’autre solution que de reconnaître la réalité et la cause d’insalubrité et de conclure à l’impossibilité d’y remédier. »
    La Police du Bâtiment s’étonne que le Conseil départemental d’hygiène envisage une interdiction temporaire d’habiter pour que le propriétaire puisse faire des réparations.
    1954 (novembre) – Le préfet prend un arrêté qui interdit provisoirement d’habiter l’immeuble sis 8, impasse Thomann – Le locataire principal se refuse à accepter l’ampliation de l’arrêté. Roger Louis Levy a vendu l’immeuble le premier décembre 1954 à la Société Immobilière du Loup-Vert (1-8, rue de la Haute-Montée) qui a l’intention de le démolir. Il demande au nom du nouveau propriétaire qui est aussi son client et a acheté les autres immeubles de l’impasse, de hâter la procédure qui permettra la démolition.
    1955 (janvier) – Le préfet demande au maire de remettre une ampliation au nouveau propriétaire et d’afficher son arrêté à la porte du bâtiment.
  • 1955 (février) – Le préfet répond à la Société Immobilière du Loup-Vert qui a demandé l’autorisation de démolir le bâtiment. Il ne peut l’accorder qu’après que les occupants auront été relogés et que le propriétaire aura prouvé que, sauf changement d’affectation, le nouveau bâtiment comprendra au moins la même surface habitable que l’ancien.
    1955 (mars) – Note de la Division V. Le représentant des Grandes Galeries déclare que le bâtiment a été occupé après que ses anciens habitants ont été relogés.
    1958 – Les Grandes Galeries sont devenues propriétaires, ont démoli le bâtiment et en ont construit de nouveaux.

Relevé d’actes

D’après la cession de 1654, la maison appartient au potier Martin Eberlin qui exerce par ailleurs le métier de revendeur. Fils de barbier, Martin Eberlin épouse en 1628 une fille d’aiguilletier, Marie Brechenmacher. Il se remarie en secondes noces avec Anne Binder, originaire de Pfaffenhoffen.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 83) 1628. Dom. LX 17. Febr: Martin Eberle, Martin Eberlins deß außschrepffers Sohn Und J. Maria hanß brechenmachers gewesenen burgers v. Nadlers alhie Eheliche Tochter. Cop. 25. Febr. Z. J. S. Peter (i 43)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 76) 1646. Dncâ 19. Trinit: 4. Oct. Martin Eberle Burger Vndt Krämer alhier J Maria Andres Binder Burger Vnd wagners Zu pfaffenhoven hinderlaßene tochter, Mont. 1. Oct. (i 77)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 184) 1650. Eodem [Dienst. 26. Martÿ:] Martin Eberlin d. Krämer, Maria Binderin, Johannes Martin (i 95)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 286) 1654. Eod: [Dienst. 17. Jan:] Martin Eberlin der haffenmacher, Anna Maria Binderin, Andreas (i 147)

Marie, veuve du potier Martin Eberlin et le tuteur de ses deux enfants cèdent la maison im Thomanloch en paiement d’une somme due par un contrat passé en 1602 à l’assesseur des Treize Jean Jacques Kips. La maison avoisine d’un côté une propriété de la Monnaie et à l’arrière la propriété Marbach, anciennement Nicolas de Bietenheim

1657 (9. X.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 539-v
Erschienen Maria, weÿl. Martin Eberlins deß Haffenmachers seel: wittib mit beÿstand Daniel Frölichß deß Meßerschmidts ihres Vogts, So dann Niclaus Fischer den hosenstrickher und Büttel vff der Weinsticher Stuben alß Vogt vorernannts Martinen Eberllins mit Ihro Maria ehelich erziehlter Zweÿer Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Peter Schmidts und H Johann Michael Hönigs alß auß EE. groß. Rhats mittel Zu den handlung der minderjährig. insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- Fürsichtig- hochweÿsen H Johann Jacob Kipßen deß geheimen Regiments der alten Herren Treÿ Zehen dißer Statt – ahne statt und für die ienige 100. lib Kauffschillings rests und 30. lib. 10 ß davon hinderständige Zinnß, so besagte Eberlinische Wittib und Kind., vermög der am 8.ten 7.br a° 1602. beÿ weÿl. H Johann Henrich Meÿern alß der Statt Straßburg damahl. geweßenen Contractuum Notario nunmehr seel. Vffgerichteter Kauff Verschreibung, ihme H Treÿ Zehener Kipßen bekanntlich Zu thun, und für solch. hinderstand die nachgemelte Behaußung verhafftet, sonst. aber, außerhalb 6. ß 8 d. etwan den Edlen Pfaffenlappen, nunmehr den Edlen von Dettling. davon gehend. iährlich. bodenzinßes, in solutum cedirt und übergeben
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie im Thomanloch, einseit neben Clauß Inckhel dem Fischer & Cons. anderseit neben einer behaußung der Müntz gehörig, hind. vff H Ulrich Marbach Treÿern der Statt stalls stoßend gelegen
[in margine :] Lect. & Confirm. beÿ Rhat d. 10. X.br a° 1657

Fils d’un assesseur au Petit Sénat, Jean Jacques Kips épouse en 1636 Salomé Stædel, fille du consul régent Christophe Stædel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à la Robertsau
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Johann Jacob Kibßen weÿl. deß Ehrenvesten vnd vornehmen herrn Jacobi Kipßen burgers vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhier Zu Straßburg altten beÿsitzers nunmehr seelig mit der viel Ehren: vnd Tugendreichen frawen Anna Kipßin gebohrner Hauwenreüterin seiner geliebten Ehegattin ehelich erzeugter Sohn, ane einem, So dann der Viel Ehren: vnd tugendsamen Jungfr. Salome Stedlerin, deß Ehrenvesten, fromb, fürsichtig vndt hochweÿßen herrn Christoph Stedels deß Ättern, vndt deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg wohlverdienten, Anietzo aber Regierenden Ammeisters, mit der auch viel Ehr: vnd tugendreichen Frawen Salome Stedlerin gebohrner Stöfflerin, siener geliebten Ehgemahlin sel. eheleiblichen erzeugten dochter am andern theil – Beschehen vndt verhandelt in deß heÿl. Reichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 10. Martÿ Inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1636.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 213)
1636. Dom. Misericord. j. Maÿ. H. Hanß Jacob Kips, H. Hans Jacob Kipsen E. E. Kleinen Rhats gewesenn beÿsitzers Sohn, v. J. Salome deß Ehrenvest v. fürsichtig v. Wohlweis. H. Christoph Stedels deß Eltern des H. Reichs freÿen Statt Straßbburg Regirend. Ammeisters tochter. Cop. 10. Maÿ In d. Ruprechtsaw (i 108)

Mariage, cathédrale (luth. f° 375)
1636. Dom. Misericor. j. Maÿ. H. Hans Jacob Kips, H. Jacob Kips beÿsitzer des Kleinen Rhats n. Sohn, vnd. J. Salome deß Ehrenvesten fürsichtig vnd Wohlweissen H. Christoph Städels des Eltern Regirenden H. Ammeisters tochter. eingesegner in der Rup.tsaw Zinstag 10. Maÿ (i 192)

Salomé Stædel femme de Jean Jacques Kips meurt en 1664 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison au Faubourg de Pierre. La maison au quartier im Thomanloch rue de la Fontaine de Jouvence est estimée 50 livres. La masse propre au veuf s’élève à 5 807 livres, celle des héritiers à 5 260 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 171 livres, le passif à 3 698 livres

1665 (10. 8.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 36) n° 22
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeder Liegendt: vndt Vahrender, Verändert und Vnveränderter haab nahrung vndt Güether, so weÿl. die Edle Wohl Ehren und Viel tugendreiche Fraw Salome Kipßin, gebohrne Städellin deß Edlen Fürsichtig vndt Hochweÿsen Herrn Johann Jacob Kipßen, deß beständigen geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehen alhie Beÿsitzers ehelich geliebte Haußfrau nunmehr seel. Welche Donnerstags den 7.ten Julÿ deß nechst abgewichenen 1664.ten Jahrs Göttlichem willen nah Zeitlichen todts Verblichen, nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche erst Edel: vnd wohl Ehren ernandter deroselben Hinderpliebener handtrewer, vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der wohl Ehren: vndt Viel tugendreichen frawen Barbaræ Imellingin gebohrner Kipßin, deß Wohl Ehrenvesten Vndt hochachtbahren jerrn Johann Ludwig Immellins der Stadt Straßburg wohlverordneten Commissarÿ Vnd Burgers alhier ehelich geliebten haußfrau mit beÿstandt deßelben, deßgleichen der Wohl Ehren vnd tugendreichen Frawen Kunigunda Reichshofferin gebohrener Kipßin, deß auch Wohl Ehrenvest vnd hochgeachten herrn Johann Reichhoffers Vornehmen Burgers vndt Handelßmanns alhier ehelich geliebter hfraw ebenmäßig mit beÿstand deßelben Ihres geliebten Eheherrn, vndt dann Johannis Ursini J. V. Lti vndt Burgers alhie als geschwornen Vogts H. Johann Jacobs, H. Jacob Christophori, Jfrn Elisabethä, Jfr. Annæ Salomeen vndt Tobiæ, aller 7. geschwisterdt vndt der ietz abgeleibten fraw dreÿzehnerin seel. mitt ob Edel vndt wohlgenanndten herrn 13.ern Ehelich erzeugter Söhn vndt döchter vndt ab intestato hinterlaßener nechster Erben – So angefangen auff Dienstag den 10.ten 8.bris vnd in vielen vnd. schiedlich. tagen hernach continuirt vnd absolvirt A° 1665. et 1666.

Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Johann Jacob Kibßen weÿl. (…) Straßburg Donnerstags den 10. Martÿ Inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1636.
Copia Codicilli. 1652. (…) Freÿtag den 4. tag des Monays Decembris alten Calenders (…) inn deß Ehrenvest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Siglers Med. Doct. beim Pfenningthurn gelegener behaußung, so nachgemelte beÿde Eheleuthe anietzo bewohnen, in der Obern Mittlern Stuben, vor mir Gottfried Stößern alß hierzu in specie requirirten Keÿß. Notario, wie auch (…) Johann Lefer des Cancelleÿ Contractstuben Substituti, Johann Carolo Casparo vndt Johann Niclauß Gambßen beeder Scribenten (…) persönlich erschienen seind der Ehrenvest- from- fürsichtig- vndt Wohlweiße herr Johann Jacob Kipß des beständigen Regilents der herren fünffzehner dießer Statt, So dann die Wohl Ehren viel tugendsame Fraw Salome Kipßin gebohrne Städelin sein eheliche haußfrau, Jeedes durch Gottes miltreiche Güethe noch auffgerichteten stehenden vnd Gehenden Leibes (…)
Inn einer alhie in der Statt Straßburg vorstatt ane der Steinstraßen gelegener behaußung, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt her beschrieben, ist befunden word wie volgt.
Auff dem Obern Casten, Auff den vnd. Casten, Auff dem Nebens Bühnel, Inn der Obern Stuben, Inn d. Obern Stuben Cammer, In der Cammer A, Vor dießen Cammern, Inn der Obern kuchen, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff dem Gang, Inn der vndern Kuchen, Inn der Andern Wohnstuben, In der Saal Kammer, Im Saal, Im Roß Stall, Inn deß Garthen Manns Hauß, In der Cammer E, Inn deß H. Præceptoris Stuben, vor dießer Stuben, Inn der Badtstuben, Inn des Gartenmanns Stuben, Im Weinkeller, Inn der Scheuren, Im Roßstall
Inn einer allhier Inn der Statt Straßburg in der Großen Stadelgaßen gelegenen behaußung, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist ferners befunden worden, wie volgt. Auff dem Obern Casten, Auff dem andern Casten, Auff dem dritten Casten, Im Feder Kämmerl. In der Cammer A, Vff der wellen* Bühnen, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor d. vlldthuerer* Cammer, In der Cammer E, Inn der hindern Stuben, Inn deß H. Præceptoris Stuben, Vor dießer Stuben, Vor dießer Stuben, Auff dem Gang, Vie der hind. Stuben, Inn der Stub Cammer, Inn der Mägt Kammer, Inn der obern Kuchen, Im Saal, In vndern haußöhren, Im Hoff vnd. d/ Stegen, Im Hoff, Im ob. Keller, Inn der holtzkammer vff dem Baarfüßer platz
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Häußern vndt Liegenden Güthein. (Häußer und Garten an der Steinstraßen) (…)
(Hauß in der Großen Stadel gaßen) (…)
(Halb Hauß in der Großen Stadelgaßen) (…)
(Hauß Im Thomanloch – E.) Item hauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weith. Rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. im Thomanloch, im Jungbronnen gäßlein, j.s. neben Balthaßar Held, elteren, 2. s. neben dem St. St. Marx, hind. vff Jr. Claus Von Biethenh. seel. Erben Garthen stoßend, dauon gehen 6 ß 8 d bodenzinß, ietz frau Elisabeth Wenckerin gebohrner Berchtoldin, weÿl. H. Joh: Wenckers Altten Ammstrs. vndt 13.ners alhie seel. hinderlaßener Fr. wittwen, sonsten leedig Eÿgen, angeschlagen vmb 50 lb. Vermög j. Extractum auß alhießig. Cancelleÿ Contractstuben sub dato 8. 7.bris A° 1602. vndt 9. 10.bris A° 1657. mit altten Nis 11 et 88 signirt v. dabeÿ gelaßen
(Hauß, Baum : und Regbarthen Zu Northeim – E)
(Matten in Gambßhurst – Sultz und Kippenheim)
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Auß den Special Theil Register, waß die fraw Dreÿtzehneren seel. von dem Edeln Vesten, fromm, fürsichtig vnd hochweÿßen herrn Christoph Städeln dem Ältern geweßenen Regirenden Ammeistern, Ihrem hochgeehrten herrn Vattern, seel. in A° 1637 ererbt
Des Herrn Wittwers unveränderte Nahrung, 1) Sa. haußraths 686, 2) Sa. Bibliotthec 10, 3) Sa. Silber geschirr und Geschmeids 377, 4) Sa.Guldiner Rinng 71, 5) Sa. Baarschafft 9, 6) Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3031, 7) Sa.Güther Zinnß 10, 8) Sa. Gülth von liegenden güthern 494, 9) Sa. Lehen von f. Gräffliche hanau liechtenberg. 58, 10) Sa. Eigenthumbs vnd Beßerung ane Häußerin 1712, Bericht ahe statt der Ergäntzung, Summa summarum 6441 l, – Schulden 654, Nach deren Abzug 5807 lb
Der Erben unverändert Guth, 1) Sa. Haußraths 32, 2) Sa.Leerer Vaß 6,3 ) Sa.Silber geschirr und Geschmeids 357, 4) Sa. Guldine Ring 308, 5) Sa. baarschafft 9, 6) Sa. Pfenningzinß hauptgüter 748, 7) Sa. Gülthen 103, 9) Sa. Eigenthums und beßerung ane Häußern und Liegenden güthern 564, 10) Sa. Schulden 36, 11) Sa. Ergäntzung 2513, Summa summarum 5298 lb – Schulden 31, Nach deren Abzug 5260 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, 1) Sa. haußraths 239, 2) Sa. Früchten 48, 3) Sa. Wein vnd faß 87, 4) Sa.Silber geschirr und Geschmeids 409, 5) Sa. Guldinen Ring 298, 6) Sa. Baarschafft 159, 7) Sa. Eigenthums und Beßerung ane einer behaußung 625, 8) Sa. Schulden 303, Summa summarum 2171 lb – Schulden 5869 lb, Übertreffen also die Schulden aus der theilbaren Verlaßenschafft 3698 lb

La maison revient à sa fille aînée Barbe Kips qui épouse en 1662 Jean Louis Imlin, fils de Daniel Imlin, ancien avocat de la Ville de Strasbourg alors vice-chancelier au service de Wurtemberg (à Stuttgart)

Mariage, cathédrale (luth. f° 21-v, n° 30)
1662. Dom 4. post Trin. die 22. Iun: Zum 2. mahl hr. Johann Ludwig Imlin hr. Daniel Imlins J. U. D. und fürstl. Würtenberg: geheimen Raths u. Vice: Cantzlers ehel. Sohn, Jfr. Barbara des Ehren Vesten Fürsichtig undt Wohl Weisen herrn Johann Jacob Kipsen des beständigen geheimen Regiments der Hhn XIII. vndt Scholarchen ehel. Tochter (Dien)tags den 1. Julj, Spiegel (i 23)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 123 n° 22)
1662. 22. Junÿ. hr. Johann Ludwig Imlin deß Edlen Vesten Vndt Hochgelehrten Herrn Daniel Imlins J. U. D. Vndt fürstl. Würtenbergischen Geheimen Raths v. Vice: Cantzlers ehel. Sohn, Vnd Jfr. Barbara des Edlen, Ehren Vesten Fromb, Fürsichtig Vndt Wohl Weisen Herrn Johann Jacob Kipsen des Geheimen Regiments der Herrn XIII. Beÿsitzers Vndt Scholarchen beÿ hisighen Universitet ehl. Tochter, Copulavi, Zum Spiegel ehel. Tochter Dient. den 1. Julÿ, Spiegel (i 136)

Jean Louis Imlin devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Fleur une semaine après son mariage
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 333
H. Johann Ludwig Imlin empfangt d. burgerrecht Von seiner Haußfr. Barbara, des Edlen Ehrenvesten fürsichtig Vnd Hochweisen Herrn Joh: Jacob Kipßen des beständigen Regiments der Herren XIII. Beÿsitzers Ehelichen dochter, gratis, Vnd will Zur Bluemen dienen, Jurav: den 9.t Julÿ A° 1662.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent une dispense de mariage à Jean Louis Imlin et le renvoient au Grand Sénat quant à sa demande d’accéder à la bourgeoisie à titre gratuit.
Les mêmes Conseillers nomment Jean Louis Imlin commissaire de la Ville : il sera à ce titre chargé de missions et défrayé de ses voyages

1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
Johann Ludwig Imlin 108. 137.
(f° 108-v) Montag d. 21. Jun: – Johann Ludwig Imlin
Johann Ludwig Imlin bittet (1) Um dispensation Weg. der Hochzeit, (2) Ihme d. Burgrecht gratis gedeÿen Zu laßen.
Erk. Ist Ihme im ersten petito Willfahrt, Daß andere aber an E. E. Rath gewießen word.
H. XV. Mülb Vnd H. Voltz

(f° 137-v) Samstag d. 2. August. – H. Johann Ludwig Imlin Würdt Commissarius
H. Fridt Jun: referirt daß beÿ d. Obr. Cantzleÿh. Zu einem Commissario erwöhlt worden H. Johann Ludwig Imlin habe sein Ordnung bereits abgeschriben Vnd signirt, Wurdt Zu Mh. ob Er ad iuramentum Zu admittiren gestelle. Erk. q. sic. – Jurauit.

Barbe Imlin meurt en 1684 en délaissant une fille et un fils. L’inventaire est dressé dans un logement de fonction rue de l’Epine. La maison rue de la Fontaine de Jouvence est à nouveau estimée 50 livres. La succession s’élève à 2 460 livres

1684 (29.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 19) n° 11 (902)
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vndt Güetter, so weÿlandt die viel Ehren undt tugendreiche fraw Barbara Imlin gebohrne Kipsin, deß Edlen Ehrenvesten undt hochgelehrten herrn Johann Ludwig Imlin, d. Statt Straßburg geheimen Regiments d. H. 13.rn wohlbestellten Secretarÿ haußfraw, nunmehr seelig hinderlaßen, Auff Erfordern undt begehren deß Edlen vndt hochgelehrten herrn Philipp Alrecht Wesener, d. St. Str. geheimen regiments d. H. 15., wohlverordneten Secretarÿ alß gerodneten undt geschwornen Vogts der Viel Ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Annæ Salomeæ, Herrn Johann Ludwig ledigen Silberarbeiters, beeder der verstorbenen Fr. seel. mit vor Edelgemeltem H. Johann Ludwig Imlin dem hinterbliebenen herren Wittiber ehelich erzeugten dochter undt Sohn, auch ab intestato hinderlaßenen Erben – Actum Straßburg den 29. Junÿ Anno 1684.

Copia Vergleichs, So Zwischen des hinderbliebenn herrn wittiber, auch deßherren Sohns vnd Jungfr. dochter geschwornen herren vogten, beederseits Ehegemechts unveränderter Gütter halber getroffen vndt beÿ E E großen Raht alß Kinder vertrags herren den 11.t 8.bris 1684. Confirmirt worden (…) Actum Straßburg den 12. Julÿ 1684.
Inn Einer in der Statt Straßburg in der dorlisgaß gelegenen gemeiner Statt gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Holtz vndt Schreinwerckh. In der undern Stub, In der Cammer A, Auff dem vndern Kast, In der Obersten Stuben, In der Stub Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im Hauß Ehren (perg. fol: 13.)
(f° 23) Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) It. j. behaußung, hoffstatt vndt höfflein mit allen andern ihren gebawen, zugehörden, rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen in d. St. Str. im Thomanloch, in dem Jungbronnen gäßl. einseit neben Balthaßar Held, etwan, anders. neben dem Stifft St. Marx, hinden vff Jr. Claus Von Biethenheim seel. Erben garten stoßendt, dauon gehen Jährl. 6 ß 8 d bodenzinß weÿl. H. Joh: Wenckers d St. Str. alten Ammeisters seel. Erben, ablößig mit 6 lb 13 ß 4 d angeschlagen p. 50 lb. Über diese behaußung s. j. perg. brieff in d. St. Str. Contr. Ins. verw. deß dat. den 5. Maÿ A° 1591. mit alt. N° 240. 80 v. 26. notirt auch dabeÿ gelaßen. Dabeÿ ferner j. Extract auß alhießig. CC stuben sub dato 8. 7.bris A° 1602. et 9. 10.bris A° 1657. mit alt. Nis 11 v 88 notirt auch darbeÿ gelaßen
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 347, Sa. der früchten 45, Sa. wein vndt vaß 48, Sa. der Bibliothec, 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 347, Sa. guldner Ketten, Ring und Geschmeid 170, Sa. der baarschafft 228, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 471, Sa. Eÿgenthumb ane liegenden Güthern 125, Sa. Gültten von ligenden Güttern 76, Sa. Affter lehnung 500, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 50, Summa summarum 2460 lb
Dem Sohn und Jungfraw dochter gebürt ane der Verlaßenschafft Inhalt obangeregten Vergleichs vor zween dritte theil 1640 lb – Summarum so wegen der Frawen seeligen anschaffter præ: und Legaten widerumb abzuziehen 53, Nach deren Abzug 1586 lb – Beschluß summa 2210 lb

Jean Louis Imlin meurt en 1687. La maison rue de la Fontaine de Jouvence est à nouveau estimée 50 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 270 livres, le passif à 30 livres.

1687 (5.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 16) n° 191
Inventarium und Beschreibung aller d. Jenig. Haab, Nahrung u. Güthere, so weÿl. d. Wohl Edel Vest und hochachtbare H Johann Ludwig Immelin des beständig. geheimen Regiments d. Hn. XIII. in alhießig. Königl. freÿ. Statt Straßburg gewesenen hochverdienten Secretarius nunmehr seel., nach seinem den auf dem heÿlig Gründonnerstag dießes laufend. 1687.sten Jahrs auß dieß. welt genommenen tödtlichen hintritt Zeitl. verlaß. Welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuch. erfordern u. begehrendes Ehrenvest u. Kunsterfahrenen Hn Joh: Ludwig Immelins, ledigen Silberarbeithers und d. Viel Ehren u. Tugendreichen Jgfr. Annæ Salome Immelinin, des Abgeleibten Hn seel. mit weÿl. d. Edlen, Viel Ehren u. Tugendreich. frawen Barbara Immelin gebohrnrr Kipßin seiner frau Eheliebsten seel. erzeugten herrn Sohns u. Jgfr. Tochter, auch ab intestato Verlaßener Erben, mit beÿstand des hovch Edel, Vestn fromm, fürsichtig hochweiß u. hochgelehrten herrn Philipp Albrecht Weßeners des beständigen regiments der herren XV.rn in wohlermeldt Statt Straßburg hochansehnlichen beÿsitzers dero geschwornenn herren Curatoris, inventirt – Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg Montags den 5. Maÿ A° 1687.

In einer in d. Statt Straßburg ane d. dornsgaß gelegenen u. von dem Herrn seel. zu seinem gehabten officio bewohnhnet. behaußung, ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff d. Obern bühn, Auf d. undern Bühnen, In der Cammer A, In der obern Stuben, In obern haußöhren, In d. Schwartztuch Cammer, In der Cammer B, In d. Wohnstub, In d. Wohnstub Cammer, In der Cammer C, Im Mittlern haußöhren vor d. wohnstub, In d. Kuch., In der Cammer D
Affter Lehen. Eine Gastherberg in der Ruprechtsauw Zum Pflug genandt, sampt dem dahind. gelegenen Meÿerhoff (…)
Antheil ane ligenden Lehengüethern. Ein 6° theil ane einem eingezäunten Feld, ohngefähr 70. Ackh. groß im Säßmarck
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung, hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebawen, Zugehörd. recht. und gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. im Thomanloch, in dem Jungbronnen gäßlein. einseith neben Balthasar Held, etwan, anderseith neben dem Stifft St. Marx, hind. vff Jr. Claus Von Bergh: seel. Erb. garth. stoßend, davon geh. jährlich. 6 ß 8 d bodenzinß weÿl. H. Johann Wenckhers d. Statt Straßb. alt. Ammaÿsters seel. Erb., ablößig mit 6 lb 13 ß 4 über solche beschwerd angeschlagen pro 50 lb. Über diese behaußung sagt j. pergam. brieff mit d. Statt. Straßb. Contract Insigel v.wahrt. deß datum d. 5. Maÿ A° 1591. mit alt. N° 240. 80 und 26. notirt. Mehr j. pap. Extract auß alhießig. Cancelleÿ Contract stub. gefertiget, sub dato 8. 7.bris 1602. et 9. X.bris A° 1657. mit alt. Nis 11 und 88 signirt. Dabeÿ 2. Extract auß E.E. Siebner Gerichts alhier Protocollo de dato 22. Xbris A° 1681. Alles mit jetzigem N° 18. notirt
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 263, Sa. der Bibliothec 50, Sa. Wein und lähren vaß 50, Sa. der früchten 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 313, Sa. guldner Ketten, Ring und Geschmeid 153, Sa. der baarschafft 133, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 843, Sa. Eÿgenthumb ane liegenden Güthern 125, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 50, Sa. Gültten von ligenden Güttern 16, Sa. Affter lehens 250, Sa. Schulden 15, Summa summarum 2270 lb – Schulden 30, Nach deren Abzug 2240 lb
H. Actuarius Gambs bericht darauffhin, daß herr Daniel Imlin Ambtmann Zu Rothenthal Gräffl. Reichischer herrschafft weit von hier Jfr. Barbara die eine Schwester aber Zu Heÿlbronn gleich H. Peter Camerler ihrem brudern seÿe dahero werden die Hh. Imlische nicht sambtlich alhier, und man auch nich wißen könne, ob damit Zufried. in nahmen gesambter Imlischen herren Erben die ansuchung umb außliefferung der Documenten nicht freÿlich zuthun sein wird

L’orfèvre Jean Louis Imlin et Emmanuel Fischer au nom de sa femme Anne Salomé Imlin vendent la maison au Thomanloch dans la rue désormais appelée ruelle Marbach 70 livres au maçon manant Zacharie Zanger et à sa femme Anne Barbe Müller

1690 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 462-v
H. Johann Ludwig Imlin der silberarbeiter für sich selbsten, und H. Emanuel Fischer, der jünger handelßmann, alß Ehevogt Fr. Annæ Salome gebohrner Imlinin
in gegensein Zachariæ Zanger, deß Maurers und Schirms Verwanthen, und Annæ Barbaræ gebohrner Müllerin – auff des heut dato beÿ HH. Räth und XXI. ertheilte permission gekaufft zu haben
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Recht und zugehördt, allhier im Thomanloch im sogenandt. Marbachen gäßlein, einseit neben Elisabetha, weil. Jost Spindlers Witt. anderseit einer behaußung der Statt Müntz gehörig, hind. auff die Marbachische behaußung stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 6 ß d bodenzinß weil. Johann Wenckers alten Amstrs. sel. Erb. vormahls denen Edlen Pfaffenlappen gehört – geschehen umb 70 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Zacharie Zanger à acquérir la maison moyennant 100 écus

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Zacharias Zanger der Maurer Ein haus von den Imlischen Erben Zu kaufen
(p. 184) Montags den 28. Aug. 1690. Kün. n. Zachariæ Zangern, Maurer und Schirms Verwanthebs alhie, der Will eine in dem Marbachs Gäßel Gelegene, und Hn Immlin dem Goldarbeither und Hrn Fischers Ehelich. Haußfrauen Gehörig. Behaußung umb 100. Thaler an sich erkauffen, b. umb gdige erlaubnuß.
Erl. gratificirtn und sollen der Verschreibung Zweÿ Hen Deputirte Hr XXI Friderici und Hr Brantz beÿwohnen.

Zacharie Zanger et Anne Elisabeth Müller vendent la maison 106 livres à Anne Elisabeth Hochstetter, encore bourgeoise, femme du manant apprêteur de tabac Abraham Jenni

1695 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 11-v
Zacharias Zanger, der Maurer und Anna Barbara Müllerin
in gegensein Annæ Elisabethæ geb. Hochstätterin, so annoch im burgerrrecht stehet, Abraham Jenni deß Tabacbereiters und Schirms Verwanth. Eheliche haußfr. [unterzeichnet] Anna Elsabet hochsteterin, Abraham geny
hauß, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und zugehördt. allhier im Thomanloch im sogenandt. Marbach Gäßlein, einseit neben Georg Kirchenbaur den Schirms Verwanthen anderseit neben einer behaußung der Statt Müntz gehörig, hind. auff die Marbachische behaußung stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 6 schilling 8 pfenning bodenzinß weil. Hn Johann Wenckers alt. Ammeister sel. Erben, so seÿe dieselbe auch umb 25 lb Capital (verhafftet) – umb 106 pfund

L’acquéreuse hypothèque le même jour la maison au profit d’Anne Marie Heydel veuve du tonnelier Jean Keck

1695 (6.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 12
Anna Elisabetha geb. Hochstätterin, Abraham Jenni deß Tabacbereiters haußfrau
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Heÿdelin weÿl. H, Johannis Kecken gewesenen Kieffers sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Abraham Heÿdelß Gartners Underwagners Ihres leiblich. bruders Und vogts, schuldig seÿe 62 pfund Zu erkauffung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß und hoffstatt, perge auß immediate vorstehende verschreibung

Fille de charretier, Anne Elisabeth Hochstetter épouse en 1675 Georges Frech, mousquetaire veuf : contrat de mariage, célébration
1675 (25.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 2
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Georg Frechen Musquetierer vnder H. Maÿor allhier als Hochzeitern an einem,
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfr. Anna Elisabetha Höchstetterin, des Ehrenhafften hannß Jacob Höchstetters Faß Ziehers vnd burgers alhie ehelichen dochter als hochzeiterin andern theils
Zum Fünfften Ist anseithen deß hochzeiters eingangen bewilligt vnd versprochen worden, wann daßjenige Kindt so er in erster Ehe erziehlt Vor Ihme versterben (…) alß dann alle seine Verlaßenschafft so habe nahmen ode seÿe gelegen wo Sie wolle mehrgedachter seiner lieben Jungfr. hochzeiterin eigenthümlich Zufallen
So beschehen in deß H. Reichs Freÿen Statt Straßburg Sonntags den 25.ten Aprilis Anno 1675. [unterzeichnet] Görg frech alß hochzeitder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 252-v, n° 12)
1675. Eâd. D.câ [Jubilate 25. Aprilis] Hanß Georg Frech Musquetirer Vnder Hrn Maior Wolffen Vndt Jfr. Anna Elisabetha Hanß Jacob Hochstettern deß Vaß Ziehers Vndt Burgers allhier ehl. Tochter. Copulavi Eâd. die [6 Maÿ] (i 266)

Abraham Jenni meurt en 1714 à l’âge de 55 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1710-1735, f° 19, n° 31)
1714. Sambstags morgens vmb 1. Uhr ist gestorben Abraham Jenne, der Schirmer Vndt Tabackmacher allhier vndt Sintags darauf als den 15. Julÿ auff dem Gottes acker Zu St. Gallen begraben worden, seines alters 55 jahr 2 monath 2 wochen v. 3. tag [unterzeichnet] hanß Jacob Wolff als docher man, Johanes hans Alls dochterman (i 22)

Elisabeth Hochstetter veuve d’Abraham Jenni hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1714 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 612
Elisabetha geb. höllstätterin weÿl. Abraham Jening geweßenen tabacmachers wittib beÿständlich Joh: Waldenmeÿer leinenwebers weilen unbevögtigt
in gegensein Joh: Paul Reißeißen goldarbeiters – schuldig seÿe 12 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: im Thomanloch ins marbachs gässel, einseit neben einem hauß in die Müntz gehörig, anderseit neben Kirchenbaurin hinten auf d. Marbachische hauß

Anne Elisabeth Hochstetter meurt en 1719 à l’âge de 73 ans. La maison revient à sa fille en secondes noces Marie Elisabeth Jenni qui a épousé en 1711 l’apprêteur de tabac Jean Hanss

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg 1716-1783 f° 22-v)
1719. Sonnt. d. 1. Octobr. abends um 6. uhr starb alhie Anna Elisabetha geb. Hochstätterin Weÿl. Abraham Jenni, gewes. tabackbereiters allhier hinterlassene Wittib V. Wurde d. 2. Ejusd. auff dem Gottes Acker St. Galli (alwo ich unterschriebenener Pfarrer ihr auch die leichen predigt gehalten) Christlich begraben ihres Alters 73 jahr 6 Wochen v. 5 Tage [unterzeichnet] hanß Jacob Wolff Als docher man (i 26)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 173)
1711 – Domin. II et III post Trinit. proclamati sunt Johannes Hanß der ledige Tabacbereiter und schirmer allhier und Jfr. Maria Elisabeth, Abraham Jenichs des Tabacmachers und schirmers allhier ehel. T. Copulati sunt Mittwoch d 24. Junÿ [unterzeichnet] Johannes hanß alß hochzeiter, + ist der hochzeiterin zeichen (i 179)
(dont François Frédéric ° Temple Neuf 1713 i 277, Jean Philippe Temple Neuf 1716 i 46)

L’apprêteur de tabac Jean Jacques Wolff et sa femme Marie Barbe Frech, Marie Elisabeth Jenni et son mari Jean Hanns hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1720 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 314-v
Joh: Jacob Wolff tabacm: und Maria Barb: geb. Frechin, Item Maria Elisabetha geb. Jannichin und Joh. Hanß taglöhners ihres mariti und zwar die weiber beÿständlich Joh. Peter Reinhaler schuemachers und Joh: Ernst Geßensohn hoßenstrickers
in gegensein Joh. Paul Reißeißen goldtarbeithers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung cum appert. im Thomanloch ins Marbachs gäßel, einseit neben einem hauß in die müntz gehörig, anderseit neben Kirchenbaurin hinten auff d. Marbächische hauß

Marie Barbe Frech femme abandonnée de Jean Jacques Wolff cède un tiers de la maison à sa demi-sœur Marie Elisabeth Jenni femme du journalier Jean Hanns, le troisième tiers appartenant à Erard Frech, apprêteur de tabac à Muttersholtz

1723 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 541
Maria Barbara geb. Frechin Johann Jacob Wolff des ausgetrettenen Tabackbereythers verlaßene Ehefrau beÿständlich ihres Curatoris ad lites Martin Luther des Seÿlers
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Jeningin Johann Hannßen des taglöhners und Schirmers ehefrau
Einen dritten theil für ohnvertheilt ane einer alhier im Thomanloch im Marbachs: gäßlein, einseit neben Joseph Albonesius wächter beÿ jeweiligen Regierenden H. Ammeister, anderseit neben eineù gemeiner Statt: Müntz gehörigen hauß, hinten auff den Marbachischen hoff stoßend gelegenen Behausung, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten – Von solcher gantzen behausung gibt man jährlich der Mollingerischen wittib 6 ß 8 d ane bodenzinß – die übrige zwo tertzen aber der Käufferin selbst und dero einbändigen bruder Erhard Frech, tabackbereiter zu Müttersholtz wohnhaft, für eigen und ohnvertheilt – um 100 pfund verhafftet, zum dritten theil übernommen, und 50 pfund

Jean Erard Frech cède son tiers de maison à sa demi-sœur Marie Elisabeth Jenni qui en devient ainsi seule propriétaire.

1733 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 321
Johann Erhard Frech der Tabackbereither und Schirmer
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Jennigin Johannes Hannß des taglöners und Schirmers ehefrauen, als seiner sorori uterina in ohnvertheilt gemeinschaftlichen mütterlichen Erb als Miterbin ahne mütterlichen Verlaßenschafft
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten im Thoman: loch im Marbachs: gäßel einseit neben Joseph Albonesius dem wächter beÿ jeweilig: regierendem H. Ammeister anderseit neben einem gemeiner Statt: Müntz gehörigen hauß hinten auff den Marbachischen hoff – von diesem gantzen hauß gibt man H. Rathh. Ernst Friedrich Mollinger dem Banquier 6 ß 8 d ane bodenzinß – die übrige zwo tertzen der Käufferin vorhin zugehörig – um 100 pfund verhafftet, zum dritten theil übernommen, und 50 pfund

Le journalier manant Jean Hanns et Marie Elisabeth Jenni hypothèquent la maison au profit du pelletier Jean Mentzer

1747 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 337-v
Johann Hanß der taglöhner und schirmer und Maria Elisabetha geb. Jennigin mit beÿstand ihres sohns Johann Philipp Hanß des ledigen schneiders und ihres vettern Joseph Durrlang des schuhmachers
in gegensein Johannes Mentzer des kürschners als vogts Daniel Hatmann – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt im Thomanloch im Marbach: gäßlein, einseit neben der Albonesiußischen wittib, anderseit neben einem stadt hauß, hinten auff den Marbachischen hoff

La maison revient à leur fils Jean Philippe Hanns qui apprend le métier de tailleur de 1730 à 1733 chez le maître Joseph Buessmann. Il s’inscrit au chef d’œuvre en 1739. Il est toujours compagnon en 1745 quand les contrôleurs lui reprochent de travailler en contrevenant au règlement. Jean Philippe Hanns devient tributaire le 13 septembre 1747

1730, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 284) Mittwoch den 20.ten Septembris 1730 – Joseph Bueßmann der schneider alhier nimbt in die Lehr an Johann Philipp Hannß, des Johann hannßen hießigen Schirmers und Kärchel Ziehers Ehelichen sohn, umb selbigen daß Schneider handwerck in dreÿen nächst nacheinander folgenden Jahren, den 4.ten hujus angehend, und auff gemelten Termin 1733. sich Endigend Zu lehren, wegen des Lehrgelds ist verglichen worden, daß der vatter 26. ß, wie auch 3 ß der lehrfraw pro discretione, davon die eine helffte gleich an und die andere helffte zur mittler lehrzeit bezahlt werd. Erlegen solle.

(p. 442) Dienstags den 17.ten Novembris 1733 – Joseph Bueßmann der Schneider Spricht Johann Hannß seinen Lehrjung der lehrzeit freÿ und ledig.

1739, Protocole de la tribu des Tailleurs, XI 346 (1735-1753)
(p. 181) Donnerstags den 17.t Decembris 1739 – Johann Philipp Hannß der Leedige Schneider gesell von hier, laßet sich ebenfalls Zur Zeit undt meisterstück einschreiben

(p. 376) Freÿtags den 21. Augusti 1745 – Offtgemelte Rügere, Klagen wieder Johann Philipp Hannß den ledigen Schneider Gesellen, wie daß derselbe wider ordnung gearbeitet zu deßen beweißthumb Sie einen procès verbal Vorgelegt, Von Johann Georg Riedlin den XV. botten und gezeugen unterschrieben, bitten Abstraffung ref: exp.
Beklagter Zugegen ist der Anklag geständig wendet aber Zu seiner Verantortung Vor, wie daß er deßwegen das handwerck gelernet habe.
Erkandt, Seÿe beklagter in 5 lb d Straaff Zu condemniren umb demselben die Arbeit fernerhin Zu Verbieten, ref. exp.
Nach gebettener Moderation ist Ihme die helffte der Sraaff nachgelaßen worden (2 lb 10 ß)

(p. 451) Mittwochs den 13.ten Sept: 1747 – Johann Philipp Hannß, der leedige Schneider Von hier, erhalt auf prod. Stallschein vom 4. 7.bris Jüngst das Zunft und Stuben recht (dt 3 lb 15 ß)

Les Quinze confirment la décision qui attribue la qualité de maître à Jean Philippe Hanns en 1747
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
Joh: Philipp Hanß Ca. Schneider 344
(p. 344) Sambstags d. 1. Julÿ – Idem [Roemer] nôe Joh: Philipp Hanß, des ledigen Schneiders Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister, weilen Zufolg mit Kommenden Extracts pplis auff Mghh. ratification vor dießen Jahr Zum meister admittirt worden, als bitt unterth. dieße geschehene admission gnädig Zu confirmiren. Freund setzts. Erk. wird die admission Obrigkeitlich confirmirt.

Le maître tailleur Jean Philippe Hanns devient bourgeois le 4 septembre 1747
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 307
Joh: Philipp Hanß, der ledige schneider meister Von hier gebürtig, erhalt des burgerrecht umb den Neuen burger schilling u. will beÿ E: E: Zunfft der schneider dienen, jur. d. 4.t 7.bris 1747.

Jean Philippe Hanns meurt célibataire à l’âge de 53 ans en 1771 en délaissant pour héritiers les descendants de Jean Georges Frech, premier mari de sa mère. Les experts estiment la maison 125 livres. L’actif de la succession s’élève à 131 livres, le passif à 137 livres.

1771 (18.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1318) n° 241
Inventarium über Weÿland Meister Johann Philipp Hannß geweßenen Schneiders und burgers dahier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1771. – nach seinem den 15. Februarÿ dieses laufenden 1771. Jahr aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen hat, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seeligen hinterlaßene Erben so gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ ordentlich benambset, ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch gedachte anwesendte Erben, wie auch Theresiam Valentin gebohrne Eßlerin und Mariam Annam (-) so beÿ dem Verstorbenen seel. im hauß gewohnet nun gleich nach seinem todt beÿ ihme gewesen – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in beÿseÿn H. Johann Michael Hirschel E E Kleinen Raths allhier dermaligen Wohlverdienten beÿsitzers als hierzu insonderheit abgeordneten herrn Deputati auf Montag den 18. Februarÿ Anno 171.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Georg Frech den tabackbereiter und burger Zu Mütersholtz, In deßen Namen Eingangs gedachter H. Johann Michael Hirschel E E Kl. Raths dermahlig wohlverdienter beÿsitzer beÿ diesem Geschäfft erschienen, 2° Frau Mariam Salome Walterin geb. Frechin, Mstr Johann Daniel Walter des Seilers und burgers dahier Ehefrau, so mit demselben Verbeÿstadet, diesem Geschäfft abgewartet, 3° Frau Mariam Dorotheam Theurkauffin geb. Frechin, Weÿl. Hn Johann Georg Theurkauff des gew. Paßmentirers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, 4° Frau Catharinam Barbaram Muthererin gebohrne Frechin Mstr Johann Michael Mutherer des bruckschiffmanns ane dem Rheinzoll und burgers allhier ehel. haußfr. Welche beede mit beÿstand Vorged. Mst Johann Daniel Walter dem Seiler und burger dahier ihrem Schwager diesem Geschäfft beÿgesohnt, So dann 5. Frau Margaretham Magdalenam Siegfriedin gebohrne Frechin, H. Gottfried des Pflästerers und burgers dahier Ehegattin, so mit beÿstand deßelben Zugegen ware
Alle seind Weÿl. Johann Erhard Frech gewesenen Tabackbereiters und Schirmers allhier seel. gew. in Zweÿen Ehen erziehlte Sohn und Töchtere des Verstorbenen Mutter einbändigen bruders des Verstorbenen nun ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheilen Verlaßenschaffte Erben

In hernach beschriebener allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörige behaußung folgender masen befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung und höfflin, samt allen deren übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein einseith neben Johann Friderich Müller dem fausthammer anderseith neben Weÿland Adam Wogenmann gewesenen Zimmer Gesellen und burgers dahier hinderlaßene Wittib und hinten auf dem Marbachs hof stosendt, davon gibt man Jährlichen H. Heinrich Willhelm Wundscholdt dem handelßmann und burger dahier als Syndico der Mollingerischen Hh. Creditoren, auf Martini 6 Schilling 8 d ane bodenzinß sonsten über hernach beschriebene darauf hafftende Zweÿ Capitalien leedig und eigen, Und ist dieße behaußung sambt Zugehörd über Abzug obigen bodenzinßes durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schrifftlich übergebenen und unterschriebenen Zu Mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Vom 19. febr. 1771 annoch æstimirt und angeschlagen worden um 250. fl. oder 125. lb. Über diese behausung und Zwar nur über einen tertz derselben besagt ein teutscher Pergamenter resp° Cession und Kauffbrief mit Löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract stuben anhangendem Insiegel Verwahret, Vom 11. Julÿ 1733. Ausweisend wie Maria Elisabetha Hannßin gebohrne Jennigin des Verstorbenen Mutter seel. welche tertz Von Johann Ehrhard Frech dem tabackbereiter und Schirmer allhier ihrem einbändig. bruder käufflichen ane sich gebracht mit N° 1 notirt. Ferner ein dergl. Kauffbrieff vom 28. Aug. 1690. mit N° 2 bezeichnet
Sa. haußraths 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 123, Summa summarum 131 lb – Schulden 137 lb, Passiv onus 6 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. XV, 1770-1778, f° 9)
Im Jahr Christi 1771 Donnerstags den 14. Hornung Abends um 7 Uhr starb an einem plötzlichen Schlagfluß Johann Philipp Hanß der leedige Schneider Meister und burger allhier, weÿland Johannes Hanß des Tagners und Schirmers allhier und auch weÿland Mariä Elisabethä gebohrner Jehnin ehelicher Sohn, Er wurde Samstags darauf den 16. Hornung morgens um Elff Uhr auf den Gottesacker Stæ Helenæ Zu Grab gebracht und ihme dasebst parentiret, seines Alters 53 Jahr und Zehen Monath weniger dreÿ tage (i 12)

Marguerite Madeleine Frech femme du paveur Geoffroi Siegfried rachète les parts de maison à ses cohéritiers

1771 (13.3.), Not. Griesbach (6 E 41, 1318) Joint au n° 241 du 18 févr. 1771
Zuwißen und Kund seÿe hiemit, daß Vor mir dem unterschriebenen als Zu Weÿland Meister Johann Philipp Hannß, geweßenen Schneiders und burgers dahier Zu Straßburg seel. Verlaßenschaffts Inventation et Separation adhibirtem Notario Persönlich erschienen seÿend Johann Georg Frech, der tabackbereiter und burger Zu Müetersholtz, Frau Maria Salome Walterin geborne Frechin, H. Johann Daniel Walter des Seilers und burgers dahier Ehefrau, mit beÿstand deßelben, Frau Maria Dorothea Theurkauffin geborne Frechin, Weÿl. H. Johann Georg Theurkauff geweßenen Paßmentirers und burgers dahier hinterlaßene Wittib, Lehrbrieff Hn Johann Jacob Theurkauff des Kürschners und burgers dahier ihres Schwagers, So dann Frau Catharina Barbara Muthererin gebohrne Frechin H. Johann Michael Mutherer des bruckschiffmanns ane dem Rheinzoll und burgers allhier ehel. haußfr. mit beÿstand deßelben, alle Vier Geschwisterde, Anzeigende, wie daß Sie nun ihres Verhoffen dem beßern Nutzens willen, die Ihnen ais obgedachten Meister Johann Philipp Hannßen ihres Vettern seel. Verlaßenschafft erblich Zugefallen
Vier fünffte theil Vor ohnvertheilt ane der behaußung und Höfflin mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Marbachs Gäßlein einseith neben Johann Friderich Müller dem fausthammer anderseith neben Weÿl. Adam Wogenmann gewesenen Zimmer Gesellen und burgers dahier hinderlaßener Wittib und hinten auf dem Marbachs hof stosend gelegen, wovon man Jährlichen auf Martini in die Mollingerische Credit Massam 6 Schilling 8 d ane bodenzinß Zureichen schuldig sonsten aber außer 100 pfund pfenning Capital (…) und 25 pfund Capital (…) leedig und eigen, wovon das überige Fünffte theil der Cessionariæ selbsten Von ihrem Vetter seel. Vorgedachtem Meister Hannßen ererbter masen Vor ohnvertheilt eigenthümlich zuständig (…)
cedirt und überlaßen Frau Margaretham Magdalenam Siegfriedin gebohrner Frechin, H. Gottfried Siegfried des Pflästerers und burgers dahier Ehefrauen ihrer Schwester und Miterbin – (über) der darauf hafftenden Zzusammen Capitalien der 125 Pfund Pfenning annoch zu 87 Pfund
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg (…) auf Mittwoch den 13. Martÿ 1771
(Transcrit à la Chambre des Contrats le 10 mai 1771, vol. 645 f° 240)

Jean Geoffroi Siegfried entre en apprentissage chez son père Frédéric Siegfried et le termine le même jour le 30 mars 1758 comme de coutume chez les paveurs
1758, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Johann Gottfried Sigfried der Pflästerer
(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Eingeschriebener vnd außgethaner Pflästerer Lehr Jung
Friderich Sÿfried der Pflästerer stellet vor Johann Gottfried Sÿfrid seinen sohn, mit bitt denselben Zu Ihme in die Lehr einzuschreiben, gleichbalden aber wider denselben außzuthun angesehen er als Ihres handwercks gebrauch ist, vnd Kein articul darwider handelt.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt, daß derselbe hiermit in die Lehr eingeschrieben Vnd auch gleichwieder außgethan werde. (dt. 2 lb d, findlinghß 2 ß)

Jean Geoffroi Siegfried est reçu tributaire le 15 avril 1768
(f° 224) Freÿtags den 15.ten Aprilis 1768. – Neu Zünfftiger
Johann Gottfried Sigfried der Pflästerer vnd burger allhier stehet Vor und producirt löbl. statt stallschein vom 24.t feb: Letsthin, mit bitt Ihne alß Ein Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt (dt. Zunfftrecht 5 ß, Einschr. gebühr 4 ß, Summa 9 ß, Findl. hauß 2 ß)(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Eingeschriebener vnd außgethaner Pflästerer Lehr Jung

Jean Geoffroi Siegfried épouse Marguerite Madeleine Frech, fille de l’apprêteur de tabac Erard Frech en 1768 : contrat de mariage, célébration
1768 (11.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 520-a
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Gottfried Siegfried, dem ledigen Pflästerer, herrn Johann Friderich Siegfried, des ältern Pflästerers mit der tugendsamen Frauen Maria Salome gebohrner Bohnertin, seiner ehelichen Haußfrauen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren: und tugendbegabten Jungfrauen Margarethä Magdalenä Frechin, weÿland herrn Johann Erhard Frechen, des geweßenen Taback fabricanten, und auch weÿland Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Straußin seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugter Tochter als des Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg den Eilften Januarÿ Anno 1798, In Præsentia und zwar auff des Hochzeiters Seithen vorgemeldeten seines wertgeschätzten Vatters und herrn Johann Daniel Siegfried Philosophiæ Magistri seines geliebten bruders (…) [unterzeichnet] Johann Gottfried Siegfried als Hochzeitern Margaretha Magdalena Frechin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 102)
Anno 1768 als auff den 31. Januarÿ vnd beÿ uns Zum ersten und den 7. Februarÿ als auff denn sontag Sexagesima Zum andern mal ausgeruffen und den mittwoch drauff als den 10. ejusdem beÿ uns copulirt worden Joh. Gottfried Siegfried lediger pflästerer und burger allhier des H. Joh: Friderich Siegfrieds statt pflästerers und burgers allhier ehelicher Sohn und Jgfr. Margaretha Magdalena Frechin des Weÿland Joh: Ehrhard Frech gewesenen tubackbereiters und schirmers allhier hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Gott fried Siegfried Als Hochzeiter, Margretha Magdalena Frechin Als Hochzeiterin (i 106)

Marguerite Madeleine Frech devient bourgeoise par son mari le 24 février 1768
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 137
Margaretha Magdalena Frechin, ein hiesig. schirmers tochter, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Gottfried Sigfrid, den Pflästerer vnd burger allh. um den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft d. Maurer, promis. en 24. febr. 1768.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du tisserand André Gerhard rue de l’Ours. Ceux du mari s’élèvent à 246 livres, ceux de la femme à 530 livres.
1768 (20.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1099
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Gottfried Siegfrid, der Pflasterer undt die Ehren: und tugendsamen frau Margaretha Magdalena gebohrne Frechin, beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, auch sich darinnen in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3° vor unverändert vorbehalten habenn welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Georg Theurkauffs, des Paßmentirers und burgers allhier ihres Schwagers fleißig inventirt und ersucht – So gewesen alhier Zu Straßburg auff Sambstag den 20. Februarÿ Anno 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Bärengäßl. gelegenen Mr Andreä Gerhard dem Leinenweber undt burgern alhier eigenthümlich zugehörigen behaußung folgender sich befunden
Series rubricarum. Des Ehemanns zugebrachten Vermögen, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 15, Sa. baarschafft 155, Summa summarum 170 lb – deme beÿzurechnen die Helfte derer hernach beschriebenen haussteuren 75, Des Ehemanns unveränderten Vermögen 246 lb
Der Ehefrauen zugebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 233, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 26, Sa. Goldener Ring 40, Sa. baarschafft 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Schulden 80, Summa summarum 455 lb – Denen beÿzurechnen die helffte nachbeschriebener Haussteuren 75 ln, der Ehefrauen zugebrachten Guths 530 lb

Jean Georges Siegfried et Marguerite Madeleine Frech font dresser l’inventaire de leurs biens dont une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux de la femme s’élèvent à 4 758 francs, l’actif du mari à 17 925 francs, le passif à 22 894 francs

1802 (15 frimaire 11), Strasbourg 7 (17), Not. Stoeber n° 1803, 3832
Inventarium über br. Johann Gottfried Siegfried Pflaesterers und Fr. Margaretha Magdalena geb. Frech dermalen besiztend Nahrung und zu bezalen habende Passiv schulden – daß ihres ehemanns nahrung durch die Révolution sehr geschwächet worden – vor weÿl. Not. Dautel den 11. feb. 1768 errichten Eheberedung und den 26. feb. passirten Inventarium illatorum
Eigenthum an einer behausung, Neml. Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden am alten Weinmarckt N° 43 neben br. taufenberger 2. s. neben dem Gasthaus zu wildenmann hinten auf eben dieselbe ziehend, dem hies. hospital 1 fr 20, angeschlagen 14.000 fr. – als ein in der Cantzleÿ Contract stub den 20. Augusti 1783 an sich gebracht (joint estimation)
berechnung gegenwärtigen Inventarii, der Ehefrau unveränderte Guth, hausrath 764 fr, ergäntzung 3894 fr, activ schulden 100 fr, summa summarum 4758 fr
des Ehemanns Mass, hausrath 2289 fr, Waaren zur handlung 800 fr, behausung 14 000 fr, activ schulden 836 fr, summa summarum 17.925 fr, schulden 22.894 fr, In Vergleichung 4968 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 81-v du 24 frim. 11

Marguerite Madeleine Frech femme de Jean Geoffroi Siegfried vend la maison à Marie Anne Obrecht veuve du serrurier André Zimmermann

1792 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 485
Fr. Margaretha Magdalena geb. Frechin H. Johann Gottfried Sigfried des pflästerers ehegattin
in gegensein Fr. Mariæ Annæ geb. Obrechtin weil. Andreas Zimmermann des schloßers wittib beiständlich H. Johann Adam Huber des zimmermanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomans loch im Marbachsgäßlein, einseit neben N. Lux dem frippier, anderseit neben Philipp Kientzle dem tagner, hinten auff das Marbachischen hoff – davon gibt man der Mollingerischen familie 6 ß 8 d ane sogenannten Pfaffenlappischen ane bodenzinß – um 1000 gulden
enreg. 25.7. F° 130-v du 23.7. (Dinckel)

André Pierre Zimmermann épouse en 1770 Jeanne Thérèse Dinckelmann originaire de Colmar

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 44-v)
Hodie 29 Januarii Anno 1770 (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Andreas Petrus Zimmermann filius legitimus defuncti Petri Jeremiæ Zimmermann tutelaris olim hujatus et fabri serrarii et Annæ Mariæ Wingen Superstitis Ejus viduæ tum originis tum Domicilii Parochianus noster Et Johanna Theresia Dinckelmann filia legitima Andreæ Dinckelmann Civis dum viveret Colmariensis et hortulanii et Margarithæ Dieterichin defunctorum Conjugum per duos annos in Parochia ad S. Petrum Seniorem Commorantam (signé) Zimmermann, signum sponsæ x (i 25)
André Pierre Zimmermann ° 1746 à SPJ catholique (image 161)

Le compagnon serrurier André Pierre Zimmermann et Jeanne Thérèse Dinckelmann sont reçus à la manance en 1773
1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
Andreas Peter Zimmermann der hießige schloßer gesell et uxor werden in den schirm recipirt. 122.
(p. 122) Montag den 12.t Julii 1773. Lect. vier von seithen löbl. Schirmgerichts ad protocollum übergebene Memorialia, vermög deren folgende umb gnädige aufnahm in den schirm anflehen
4° Andreas Peter Zimmermann der hießige schloßer gesell et uxor Johanna Theresia Dinckelmännin von Colmar, sub cautione Jacob Dauphin des burgers und tapecierers alhier produciren samtliche behörige scheine und bitten daraufhin umb gnädige reception in dem schirm.
Nach angehörtem voto des Hn gâl advocat Nadal welcher auf die gebettener reception angetragen, wurde vermittelst gehaltener umbfrag samtlcihe Imploranten a recipiendum unter angegebener respective bürgschaft an löbl. Schirmgericht ad recipiendum gewießen.
Deppi. H. Rathh Ottmann, H. Rathh. Riehl

André Zimmermann se remarie avec Marie Obrecht qui meurt en 1796. Le décès est déclaré par son gendre (par alliance) Michel Hammer
Décès, Strasbourg (f° 170 n° 679) Ce jourd’hui 12° Germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) que Michel Hammer âgé de 34 ans, Commis négociant, et Jean Huss agé de 29 ans, Négociant, tous deux domiciliés en cette Municipalité, le premier gendre, le second voisin de la défunte, sont comparus devant ledit commissaire et lui ont déclaré que Marie Obrecht, agée de 87 ans, née en cette Commune, veuve d’André Zimmermann Serrurier, est morte hier 11 Germinal à trois heures de relevée en sa demeure située rue Marbach N° 9 (i 177)

André Pierre Zimmermann cède un tiers de la maison à Madeleine et Catherine Zimmermann

1797 (16 pluviose 5), Strasbourg 9 (rép. 1), Not. Dinckel n° 1297
André Pierre Zimmermann
à Madeleine Zimmermann femme Hammer et Catherine Zimmermann ses filles
le tiers dans une maison rue Marbach n° 9 – pour 666 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 45 F° 38-v du 20 pluv. 5

Marie Madeleine Thérèse Zimmermann, fille d’André Pierre Zimmermann et de Marie Thérèse Dinckelmann, épouse en 1792 Michel Hammer, originaire de Mouterhouse près de Bitche
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63)
Anno Domini 1792, die 6. Februarÿ (…) sacro Matrimonii Vinculo conjuncti sunt Michael Hammer Antonii Hammer et Annæ Mariæ Rabong Conjugum Civium in Moderhausen Diœcesis Metensis et Districtus Bitchiensis Commorantium filius miniorennis ex unâ et Maria Magdalena Theresia Zimmermann, defunctorum Andreæ Petri Zimmermann et Mariæ Theresiæ Dinckelmann conjugum civium dum in Vivis erant Argentinæ Commorantium filia minorennis ex alterâ partibus (signé) Michel Hammer, signum sponsæ x

Marie Madeleine Zimmermann déclare que son mari le sergent de police Michel Hammer n’a délaissé que des vêtements et que la maison qu’elle possède par indivis avec sa sœur est grevée d’hypothèques au-delà de sa valeur

1807 (27. 8.bre), n° 3474
Procès verbal de carence – Marie Madeleine Zimmermann veuve de Michel Hammer sergent de police décédé le 1 juin dernier, en présence de Jacques Hertz cordonnier subrogé tuteur de ses enfants mineurs
que ledit défunt n’a rien délaissé ni en biens meubles ni immeubles que le peu d’habits et linge servant a son corps – que pressée par l’indigence elle s’etoit vue forcée de confier ses 6 enfants mineurs à l’hospice des orphelins de cette ville, que la maison sise en cette ville rue Cul de sac de Marbach n° 9 appartient a elle comparante ainsi qu’a Catherine Zimmermann sa sœur et est d’ailleurs grevée de plus de dettes et hypothèques qu’elle ne vaut
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 200 du 28.10.

Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer et Catherine Zimmermann vendent la maison 1 000 francs au revendeur Chrétien Bronner et à Elisabeth Stahl

1818 (25.3.), Strasbourg 2 (44), Not. Knobloch n° 8246
Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, Catherine Zimmermann célibataire majeure, Jacques Hertz cordonnier
à Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl
une maison /:cour:/ appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de Marbach n° 9, d’un côté les héritiers Lux, d’autre Meissel, derrière cour dite Marbach – appartenant en toute propriété à la veuve Zimmermann et Dlle Zimmermann, moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 82 du 27.3.

Le cordier Jean Chrétien Bronner épouse en 1802 Marie Elisabeth Stahl, fille de journalier
1802 (6 frimaire 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius, 1391, n° 155
Eheberedung – persönlich erschienen der burger Johann Christian Bronner, lediger Seiler, des burgers Johann Friderich Bronner Tagners dahier und Catharina Dorothe Kölberzahn ehelicher Sohn, mit Zuziehung vorgemelten seines leiblichen Vaters als Hochzeiter einerseits,
und Jungfrau Maria Elisabetha Stahl, weil. Joh: Xaverius Stahl geweßenen Taglöners alhier und Frau Maria Sÿbilla Schaub eheliche Tochter mit Zuziehung ihrer vorgenannten leiblichen Mutter und unter Verbeistandung des burgers Joseph Ichterts taglöhners hieselbst, als hochzeiterin anderseits
den 6. frimaire im eilften Jahr der frantzösischen Republick [unterzeichnet] Christian Bronner, M: Elisabeth Stahlin
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 57-v du 11 frim. 11

1831 (15.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3810
Consentement – Chrétien Bronner, frippier, et Elisabeth Stahl, au mariage que leur fille Anne Marie Bronner à Paris se propose de contracter avec Louis Charles Armant Leriche de Paris, sous la condition cependant que Dlle Bronner et Sr Lreriche consentent à légitimer et reconnaître pour leur enfant Joseph Charles Bronner né à Strasbourg le 8 avril 1826
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 97 du 16.6.

1833 (6.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), Me Hickel, 4445 (fantôme)
Consentement – Chrétien Bronner, frippier, et Elisabeth Stahl au mariage de Jean Chrétien Bronner, fabricant de peignes à Lyon avec Joséphine Juliard de la même ville
Enregistrement de Strasbourg, acp 216 F° 177-v du 9.4.

1836 (23.1.), Strasbourg, Me Hickel
Consentement par Chrétien Bronner, fripier, et Elisabeth Stahl, au mariage que Marie Anne Bronner à Paris se propose de contracter avec Charles Bouveret, salpêtrier, en cas seulement que Bouveret et Bronner légitimeraient Jacques Charles Bronner né à Strasbourg le 8 avril 1826
Enregistrement de Strasbourg, acp 237 F° 80 v du 25.1.

1848 (25.4.), Me Lacombe
Consentement par Chrétien Bronner revendeur à Strasbourg et sa femme Elisabeth Stahl au mariage de leur fils Chrétien Bronner fabricant de peignes à Lyon avec Dlle Jeanne Marie Combries domestique en la même ville, gratis, par certificat d’indigence annexé au registre du * Pour timbre à la date du 26 avril 1848 n° 1302
acp 371 (3 Q 30 086) f° 33 du 26.4.

Chrétien Bronner et Elisabeth Stahl vendent la maison 1 000 francs au militaire en retraite Louis Alexis Chateau et à Marie Salomé Dorbié

1830 (10.6.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 5434
Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl
à Louis Alexis Chateau, militaire en retraite et propriétaire, et Marie Salomé Dorbié
une maison avec cour, appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue de Marbach n° 9 d’un côté la veuve et héritiers Lux, d’autre le Sr Meissel, derrière la cour die de Marbach – Etablissement de la propriété, la maison a été acquise de Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, et de Catherine Zimmermann fille majeure suivant acte reçu Me Knobloch le 25 mars 1818 – moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 180-v du 24.6.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1837 après la mort de Marie Salomé Dorbier veuve de Louis Alexis Chateau,
Les héritiers Château vendent par adjudication les immeubles de la succession. Jean Philippe Beck se porte acquéreur de la maison sise 9, rue Marbach moyennant 3 100 francs

1837 (21.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 327, n° 25, 26 & 27
Strasbourg, Me F. Grimmer, Adjudication définitive du 26.10. ; Enregistrement de Strasbourg, acp 254 f° 12-v du 27.10.
1. Marguerite Chateau épouse de Joseph Hermann, ancien boulanger, 2. Marie Thérèse Chateau femme d’Ange Forcioli, chirurgien à l’hôpital militaire de St Omer elle demeurant momentanément à Strasbourg, 3. Madeleine Chateau, majeure, 4. Alexis Chateau, majeur sans profession, 5. Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame tuteur datif de Sophie Salomé Chateau, 15 ans, Laurent Charles Chateau 9 ans, mineurs des époux Chateau ci après dénommés, tous six héritiers de leurs auteurs Louis Alexis Chateau, propriétaire, et Marie Salomé Dorbier, Inventaire M. Chateau après son décès arrivé le 17 mars 1831, Inventaire Me F. Grimmer subst. Schreider le 7 sept. 1831, la De Chateau décédée le 8 mai dernier, Inventaire Me Grimmer au commencement de mai, Jugement et rapport d’experts sur les poursuites faites par les Des Hermann et Forcioli, Dlle Chateau, Sr Chateau aux fins de faire cesser l’indivision entre eux et les deux mineurs, jugement du Tribunal Civil du 22 juin dernier et du 10 août

article 1. [Transc. n° 25 :] une maison sise à Strasbourg rue St Thomas n° 21, d’un côté Laurent Mewes, d’autre la veuve Streicher modo M. Martha greffier, devant la rue St Thomas, derrière les cohéritiers veuve Beck revendeuse – cet immeuble se compose d’une maison principale à rez de chaussée et deux étages avec cave, d’une cour avec une pompe et lieux d’aisances sur fosse, d’un bâtiment en aile avec cave, rez de chaussée, un étage et une manasrde ; estimation au rapport d’Experts, 4500 francs – Etablissement de la propriété, acquis de M. Etienne Machine, Chevalier de la Légion d’Honneur capitaine en retraire et Marie Anne Champignelle, Me Stoeber aîné 5 oct. 1819, M Machine adjudicataire par Jugement du 17 avril 1817 par expropriation poursuivie sur Benoit Bernheimer, propriétaire, et Marie Bischenthal ci devant Lieber Israel, cahier des charges du 29 août et 12 oct.
à Joseph Antoine Exel, négociant – Déclaration de command, acquis pour François Joseph Martha, propriétaire, 7450 francs
article 2. [Transc. n° 26 :] une maison sise à Strasbourg rue dite Marbach n° 9, d’un côté le Sr Hornig, d’autre le Sr Bernhard, devant la rue, derrière la cour dite Marbacherhoff – cet immeuble se compose d’un bâtiment principal avec cave, rez de chaussée et un étage, d’une petite cour et d’un petit bâtiment à rez de chaussée, estimé à 2500 francs – Etablissement de la propriété, acquis sur Chrétien Bronner, revendeur, et Elisabeth Stahl pour 1000 fr Me Schreider 10 juin 1830 trans. vol. 236 n° 1117 [sic], les conjoints Bronner acquis de Madeleine Zimmermann veuve de Jean Michel Hammer, garde de police, et Catherine Zimmermann, majeure Me Knobloch 25 mars 1818
à la femme Farcioli – Déclaration de command, au nom de Jean Philippe Beck, propriétaire rentier à la Robertsau, pour 3100 francs
3. [non trans.] une maison à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 26
Madeleine Chateau, coliicitante, pour 8900 fr]
4. [non trans.] une maison et dépendances à Strasbourg rue Ste Barbe vers la Place d’Armes n° 2
à la femme Hermann pour 11.700 francs
article 5. [Transc. n° 27 :] une maison portant autrefois pour enseigne le Cygne sise à Strasbourg rue des Orphelins n° 2, d’un côté la propriété de M Ratisbonne banquier, d’autre M Hazard capitaire retraité, devant la rue, derrière le fossé des Orphelins. Cet immeuble est composé d’une maison principale avec cave, rez de chaussée, un étage et une mansarde, porte cochère et un petit bucher, d’une cour avec pompe dans un puits commun avec la maison voisine, d’un bâtiment au fond de la cour relié avec le bâtiment principal par une aile à gauche de cette cour, cette aile a un rez de chaussée, un hangard ouvert et la maison de derrière a un passage vers le fossé des Orphelins et renferme les lieux d’aisances sur fosse, Estimé à 13 000 francs – Etablissement de la propriété, acquis sur Marguerite Caroline Armbruster veuve de Daniel Lix, pilote pour 12 000 fr, Me Roessel 7 fev. 1823 trans. vol. 156 n° 112, la De Lix recueilli dans la succession de Catherine Salomé Jung sa mère décédée veuve de Jean Georges Armbruster, aubergiste de laquelle la défunte était la fille unique, Inventaire Me Roessel 13 dec. 1821, par acte Me Anrich du 5 thermidor 13 Jean Georges Armbruster qui était alors propriétaire de la totalité a cédé un quart à son fils Jean Georges Armbruster, domestique à Paris en paienment du bien maternel qui a vendu ce quart à la mère de la De veuve Lix, Me Schreider le 7 mai 1819, le Sr Armbruster père a vendu les trois autres quarts à Philippe Jacques Jung le jeune, poissonnier Me Anrich 7 thermidor 13, après le décès de Philippe Jacques Jung les ¾ de la maison sont échus à Philippe Jacques Jung son père et Catherine Marguerite Kamm sa mère et veuve Armbruster sa sœur laquelle dernière comme enfant unique et seule héritière desdits auteurs a réuni leur portion à la sienne, Inventaire Me Rossel 14 fév.1814, Jean Georges Armbruster père, propriétaire, Me Ensfelder 12 et 20 sept. et 16 oct. 1783
la totalité des 5 maisons étant louée à l’exception toutefois de deux chambres au fond de la cour dans la maison sise rue des Orphelins occupée par le De Forcioli et Dlle Madeleine Chateau
à Frédéric Charles Schaff, jardinier fleuriste, et Elisabeth Ehrhardt domiciliés rue Salpêtrière n° 13 pour 17 900 francs

Jean Philippe Beck est un ancien notaire à la résidence de Wasselonne. Fils de bottier, il épouse en 1812 Marie Elisabeth Rose Gallay. Il meurt à l’âge de 79 ans en 1865.
Mariage, Strasbourg (n° 268)
Acte de mariage célébré le 30 juin 1812, Jean Philippe Beck, majeur d’ans, né le 3 janvier 1786 à Strasbourg, domicilié de droit en cette ville et de fait à Wasselonne, Département du Bas-Rhin, Notaire impérial, fils de Laurent Beck, bottier, et de Marie Madeleine Landgraf, conjoints domiciliés en cette ville, Marie Elisabeth Rose Gallay, majeure d’ans, née le 26 juillet 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Guillaume Louis Gallay, maître d’écriture décédé en cette ville le 5 ventôse an XIII et de Joséphine Célestiné Gillot (signé) Jean Philippe Beck, Marie Elisabeth Rose Gallay (i 45)

Décès, Strasbourg (n° 1394)
Acte de décès. Le 27 juin 1865 (…) que Jean Philippe Beck, âgé de 79 ans, né à Strasbourg, ancien notaire, veuf de Marie Elisabeth Rose Gallay, domicilié à Strasbourg fils de feu Laurent Beck bottier et de feu Marie Madeleine Landgraf est décédé le 26 juin 1865 en la maison Impasse Ste Barbe [in margine :] Vieillesse (i 196)

1865 (20.7.), Me Becker
Dépôt du testament olographe de Jean Philippe Beck, propriétaire à Strasbourg. Ledit testament en date du 2 juillet 1852 enregistré aujourd’hui
acp 544 (3 Q 30 259) f° 97-v du 22.7.

Jean Philippe Beck vend la maison 3 000 francs au tourneur François Antoine Rohmer et à sa femme Marie Madeleine Elisabeth Schell

1845 (13.1.), Strasbourg 4 (98), Me Lauth n° 1433
A comparu M. Jean Philippe Beck, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg (vend)
a M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien, & à Marie Madeleine Elisabeth Schell, sage femme, son épouse, demeurant & domiciliés en la même ville
Une maison avec petite cour & un petit bâtiment de derrière, sise à Strasbourg, rue dite Marbach N° 9, d’un côté le Sieur Bernhard, de l’autre à la dame Linck, & par derrière à la cour dite Marbacherhoff – La propriété de cet immeuble est avenue au vendeur par suite de l’acquisition qu’il en a faite des héritiers du sieur Louis Alexis Château, en son vivant propriétaire, & de dame Marie Salomé Dorbier décédés conjoints à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1837 & déclaration de command reçue par le même notaire le lendemain 27 octobre, les deux enregistrés et transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 novembre suivant volume 327 N° 26 (…). Les époux Château possédaient le dit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du Sr Chrétien Bronner, vendeur, & de Dame Elisabeth Stahl conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois de juin volume 236 numéro 117. Les conjoints Bronnrer l’avaient acquis de Dame Madeleine Zimmermann veuve du sieur Jean Michel Hammer vivant garde de police & de Dlle Catherine Zimmermann célibataire majeure les deux de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Knobloch alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1808 – moyennant 3000 francs
acp 331 (3 Q 30 046) f° 59-v

Originaire de Biblisheim, François Antoine Rohmer épouse en 1843 Madeleine Elisabeth Schell native d’Illkirch
Mariage, Strasbourg (n° 167)
Du 24° jour du mois d’avril 1843, Acte de mariage de François Antoine Rohmer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 octobre 1818 à Biblisheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Tourneur, fils de Jean Rohmer, Cabaretier et de Marie Anne Hildebrand, conjoints domiciliés à Biblisheim ci présents et consentants, et de Madeleine Elisabeth Schell, majeure d’ans née en légitime mariage le 16 pluviôse an VIII à Illkirch (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Charles Schell, Broüetteur, décédé à Strasbourg le 9 janvier 1816 et de feu Elisabeth Kempenr décédée i Illkirch le 16 ventôse an X (signé) François Antoine Rohmer, Marie Madeleine Elisabeth Schell (i 39)

François Antoine Rohmer et Marie Madeleine Elisabeth Schell revendent quelques mois plus tard la maison 3 000 francs à l’ouvrier Frédéric Heckmann et à sa femme Marie Anne Albert

1845 (5. 9.br), Strasbourg 4 (100), Not. Lauth n° 1885
Ont comparu le sieur François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien, & Marie Madeleine Elisabeth Schell, sage femme son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
au sieur Frédéric Heckmann, ouvrier, & à dame Marie Anne Albert, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec petite cour & un petit bâtiment de derrière, sise à Strasbourg, rue dite Marbach N° 9, tenant d’un côté au Sieur Bernhard, de l’autre à la dame Linck, & par derrière à la cour dite Marbacherhoff – La propriété de cet immeuble est avenue aux vendeurs par suite de l’acquisition qu’ils en ont faite du sieur Jean Philippe Beck, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Lauth l’un des notaires soussignés le 13 janvier dernier, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 du même mois de janvier volume 424 N° 46 (…) . Le sieur Beck possédait ledit immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite des héritiers du sieur Louis Alexis Château & de dame Marie Salomé Dorbier décédés conjoints propriétaires à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me George Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 26 octobre 1837 & déclaration de command reçue par le même notaire le lendemain 27 octobre, les deux enregistrés et transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 novembre suivant volume 327 N° 26 (…) Les époux Château l’avaient acquis du Sieur Chrétien Bronner, revendeur, & de Dame Elisabeth Stahl conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois de juin volume 236 numéro 117. Enfin les conjoints Bronner le possédaient au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Dame Madeleine Zimmermann veuve du sieur Jean Michel Hammer &vivant garde de police & de Dlle Catherine Zimmermann célibataire majeure les deux de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Knobloch alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1808 – moyennant 3000 francs
acp 341 (3 Q 30 056) f° 91

Originaire de Bischheim, Frédéric Heckmann épouse en 1835 Anne Albert dont les parents habitent Marlenheim
Mariage, Strasbourg (n° 234)
Du 30° jour du mois de juin 1835, Acte de mariage de Frédéric Heckmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 Thermidor an XIII à Bischheim au Saum (Bas Rhin), domicilié à Bischheim au Saum, fils de feu Mathias Heckmann, cloutier décédé à Bischheim le 27 juin 1828 et de Barbe Krieger domiciliée à Bischheim ci présente et consentante, et d’Anne Albert, majeure d’ans, née hors le mariage le 30 juillet 1797 à Burckheim, grand Duché de Bade, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joseph Albert, tisserand décédé à Marlenheim (Bas Rhin) le 12 janvier 1823 et de Marie Anne Zech domiciliée à Marlenheim ci présente et consentante (signé) Friederich Heckman, Anna Albert (i 39)

600 MW 380, Registre domiciliaire (i 224) rue Marbach N° 9 / Impasse Thomann 8
Heckmann, frédéric, (naissance) 02, h. m., journalier, catholique, français (séjour dans la commune) 35
id. née Albert, Marie, 97, f. m. sa femme, catholique, française, 35

Marie Anne Albert meurt en 1867. L’héritière testamentaire cède ses droits au veuf qui réunit ainsi la propriété à l’usufruit.
1867, Me Ritleng père
Testament du 26 Xbr 1861 – Marie Anne Albert femme de Frédéric Heckmann journalier à Strasbourg
par lequel elle lègue 1) à son dit mari l’usufruit de sa succession, 2) et elle institue Louise Albert femme Laurent Kuntz à Marlenheim sa sœur légataire universelle
Décès le 9 juillet 1867
acp 564 (3 Q 30 279) f° 29 du 10.7. (succession déclarée le 12 août 1867)

1869 (1.6.), Me Momy
Cession – Louise Albert veuve de Laurent Kuntz à Marlenheim
à Frédéric Heckmann, ancien ouvrier à Strasbourg
de tous les droits héréditaires tant mobiliers qu’immobiliers revenants à la cédante dans la succession de sa sœur Anne Marie Albert décédée épouse de Frédéric Heckmann, en sa qualité de légataire universelle en nue propriété, instituée par la De Heckmann décédée à Strasbourg le 9 juillet 1867 moyennant 700 francs, ladite succession grevée d’aucun passif
acp 583 (3 Q 30 298) f° 39 du 1.6. (succession déclarée le 9 juillet 1867)



Zacharie Zanger, maître maçon, et (v. 1666) Anne Barbe Schupp – luthériens


Fils de l’aubergiste Wolffgang Zanger de « Beyersbiessen » en Bavière, Zacharie Zanger travaille à Strasbourg en 1674 chez le maître maçon Jean Kachler. Il s’est marié vers 1666 avec Anne Barbe Schupp (parfois appelée Müller). Leur premier enfant né à Strasbourg est baptisé en 1676 alors que le père est maçon et soldat dans la compagnie du capitaine Dürr. Zacharie Zanger travaille pour le compte du maître maçon Jean Jacques Kühl en 1679.
Zacharie Zanger et Anne Barbe Müller deviennent bourgeois le 23 août 1694 alors qu’ils ont deux enfants. Zacharie Zanger devient tributaire chez les Maçons en septembre de la même année. Il travaille en association avec d’autres compagnons en contrevenant ainsi au règlement. Il se propose de faire son chef d’œuvre dans les six mois, avant Noël 1695 mais ajourne son projet faute de moyens. Il est devenu maître en mai 1696.
Anne Barbe Schupp (Müller) meurt en janvier 1723, Zacharie Zanger en mai 1727.

Maison en propriété
1690-1695, ruelle Marbach (III 16, ensuite 8, impasse Thomann)
1695, rue du Jardin-aux-Roses (III 84, ensuite 7, rue du Marché)

Enfants

  • Samuel, maître maçon, épouse (1710) Marie Salomé Gartner veuve du marchand Jean Philippe Frantz
  • François, maçon à Zerbst en Saxe


Marque Z Z lors de l’inventaire dressé en 1723 (AMS cote 19 Not 17 n° 549)


Originaire de « Beyersbieten » en Bavière, Zacharie Zanger est porté dans le registre des maçons alors qu’il travaille pour le maître Jean Kachler, devenu bourgeois de Bouxwiller

1674, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 136-v) Dienstags den 30. Junÿ Anno 1674 – Zacharias Zanger von beÿers bieten auß dem beÿerland, beÿ hanns Kachlern anjetzo aber burger Zu buchsweÿler

D’après le testament dressé en 1711, Zacharie Zanger s’est marié vers 1666 avec Anne Barbe Schupp. Les baptêmes à Strasbourg commencent en 1676. Zacharie Zanger est alors maçon et soldat dans la compagnie du capitaine Dürr

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 223 n° 52) 1676. Dienst. 28. Martÿ. Parent. Zacharias Zanger der Maurer p. t. Soldat Vnder Capitain Dürren Vndt Anna Barbara Schamin, Inf. Franciscus. Susc. Hanß Geörg Högele den Maurer im Schirm allhie, Philipps Geiger der Tuchmann, Vnd Jfr. Margaretha, Hanß Kachler deß Maurers Filia (i 121)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 358 n° 82) 1678. Dienst. 25. Jun. Par. Zacharias Zanger der Maurer im Schirm Vndt Anna Barbara Schuopin, Inf. Johann Jacob. Suscept. Hanß Jacob Riehl der ledige beckenknecht beÿm dambach, Johannes Brunner ein Haffnergesell Von Waßlen beÿ Casp. Steiner, Vndt Jfr. Martha Andres Ebinger vietoris filia (i 190)
(aussi 1681 p. 478, 1682 p. 539)

Le maître maçon Jean Jacques Kiehl se plaint que Zacharie Zanger est entré au service de Mathias Blessig sans qu’il lui ait donné préalablement congé. Zacharie Zanger affirme que le maître lui aurait permis de travailler chez d’autres maîtres. Le conseil des maçons le condamne à une amende qu’il réduit ensuite.

1679, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 16-v) Dienstags den 16. Augusti 1679
Hannß Jacob Kühl, klagt contra Zacharias Zanger, daß derselbe herrn Mathiß Bleßig alhier schaffe, da Er doch beÿ Ihme Kühlen Vorhin jeder Zeit gearbeitet, und kein urlaub genommen, Welches Wider die Articul seÿe.
Beklagter ist der Klag nicht geständig, sondern es hätte Ihme Kühl freÿ gestelt, er solle und könne beÿ Ihme arbeiten Wann Er Wolle, dörffe aber keines Weegs gezwungen sein.
Erkand, Weilen erhället, daß baklagter nicht Wie recht und nach handwercks brauch Vor seinem Meister urlaub genommen, als solle Er den Articull der 1. lb 10 ß d Zubeßern, schuldig sein. Ille bath ulb gnad, Erkandt, soll auf 15. ß d moderirt sein, innerhalb Vierzehn tagen Zu bezahlen.

Fils de l’aubergiste Wolffgang Zanger de « Beyersbiessen » en Bavière, Zacharie Zanger devient bourgeois avec sa femme Anne Barbe Müller le 23 août 1694. Leurs deux enfants suivent la coutume (ils ne deviennent pas bourgeois avec leurs parents).

1694, 3° Livre de bourgeoisie f° 1135
Zacharias Zanger der Maurer auß Beÿerbießen in Baÿern weÿl. Wolffgang Zangers gew: Bierbrawers daselbst hint: Ehl: sohn und Anna Barbara Müllerin deßen Ehl. haußfr: erkauffen das burgerrecht p 2. Gold fl.16 ß so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung gelaßen worden, Vnd werden Zu E.E. Zunfft der Maurer dienen, Jur: d. 23. aug: 1694.

Zacharie Zanger devient tributaire chez les Maçons le 7 septembre suivant.

1694, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 45) Dienstag den 7.ten Septembris Anno 1694
Zacharias Zanger, Steinhawer Gesell producirt Stallschein, Vermög deßen Ihne alß einen Zünfftigen Zu recipiren.
Erkand und gegen erlag der gebühr angenommen, erlegt 1 lb. dem Pfenningth. 1. lb 5 ß E: E: Zunfft und Zunfftschreiber und bittel.

André Roth et Zacharie Zanger qui n’ont pas fait leur chef d’œuvre travaillent cependant pour leur compte. Le Conseil des maçons le leur interdit sous peine d’être mis à l’amende selon le règlement. Les deux compagnons sortent de la salle en déclarant qu’ils feront comme par le passé. Zacharie Zanger se propose quelques jours plus tard de faire son chef d’œuvre dans les six mois. Le Conseil lui interdit de travailler pour son compte dans l’intervalle sous peine de trois livres d’amende.

1695, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 63) Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1695 – Andreas Roth und Zacharias Zanger, beede Maurer, und burger allhier, Welche daß Meisterstück nicht Verfertiget, Wurden erinnert, sich des bißhero gethanen selbstschafens in daß für künfftige Zu entschlagen, Anderer Gestalt sie sich der deßwegen in den Articulen enthaltenen straf schuldig machen würden. Worauff Sie im hinaus gehen geantworttet, sie arbeithen doch.

(f° 64) Dienstag den 29.ten Martÿ Anno 1695.
Zacharias Zanger Wurde Vorgestellt und Ihme Vorgehallten, daß Er wider Gn. Hh. XV. ertheilten bescheidt, auf seine aigene hand geschaffet habe, Welches Ihme doch, Weilen Er das Meisterstück nicht gemacht, ganz nicht erlaubet seÿe.
Reus war nicht in abrede, daß Er nicht ein solches gethan habe, bittet aber daß es nicht so hart aufgeommen werden sollen dabeneben sich offerirt, Wofern man Ihme ein halb Jahr Zeit Gönnen wollte, Er daß Meisterstück Verfertigen wollte, In bescheherer Vmbfrag Erkandt, Weilen er Versetzlicher weiß, Wie Ihme beÿ Jüngstem Gericht bedütten word. sich biß daß Er das Meisterstück gebührend Verfertiget haben wirdt, deß daselbst schaffens müßig Zu gehen, offentlich Geantworttet, Er arbeite doch, daß er 3. lb d Zu Wohl: Verdienter strafe erlegen solle.

Jean Martin Kiehl et Zacharie Zanger sont accusés de travailler en société. Ils déclarent qu’il n’en est pas ainsi, Jean Martin Kiehl a chargé Zacharie Zanger de faire un travail au Faubourg de Pierre

(f° 72) Dienstag den 16. Aug. Anno 1695. – Meister Hannß Marttin Kiehl und Zacharias Zanger, wurden ange Clagt, daß sie mit einander ins gemein schaffen.
Beklagte antworttetten, daß die sach nicht alßo wie angebracht sich verhalte, sondern es habe Zanger in der Steinstraß etwaß machen sollen, Welches Er Kiehlen zu gewißen und haben sie niehmahlen ins Gemein Geschafft.

Les préposés généraux aux métiers rapportent qu’on a récemment refusé à trois compagnons maçons d’engager des aides, ce qu’ils ont assez mal pris. Zacharie Zanger a réitéré sa demande en se proposant de faire son chef d’œuvre. Les préposés se réfèrent à un précédent qui remonte à 1690 (Philippe Dubois) et donnent au pétitionnaire un délai jusqu’à Noël.

1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
Zacharias Zanger Ca. E. E. Mschafft d Maurer pt° Meisterstücks
(f° 58-v) Freÿt. den 9. Aprilis – Zacharias Zanger Ca. E. E. Mschafft d Maurer pt° Meisterstücks
Obere Handwerck Herren laßen per Herren Schragen referiren, daß jüngst dreÿ Maurer eingekommen, Und umb erlaubnuß gesind Zu halten gebetten hätten, solches aber ihnen abgeschlagen Worden seÿe, Von Welchen einige, als mann den bescheid angezeigt, sich Zimlich Wirrisch erwießen, Seith dem aber habe Zacharias Zanger sich Wied. angemeld, Und jnn einem überreichter Memorial sich Zu Verfertigung des Meisterstücks erkläret, Anbeÿ umb Zeit biß Weÿnachten gebetten. Darwider H. Stäbler, so d. Obermeister noîe der M.schafft erschienen, sich Nicht gesetzt, sondern es lediglich Zu Mghh. gestellt, Und, Weilen jnn dem prtotocoll de a° 1690 fol: (-) ein gleichförmiges præjudicum sich beÿ Philipp Boÿ gefunden, so habe mann mit Mghh. ratification dafür gehalten, daß beÿ Imploranten auch dispensirt, Und ihme die Zeit biß Weÿnachten gegönnet werden Könte.
Erk. Geliebt.

Devenu maître, Zacharie Zanger est convoqué par le conseil des Maçons qui lui demande quand il s’acquittera de son amende. Il répond qu’il n’est pas au courant de l’affaire.
En décembre de la même année, le Conseiller Bœhm reproche à Zacharie Zanger d’avoir travaillé chez un boulanger rue de la Râpe qui était client d’un autre maître. Zacharie Zanger est mis à l’amende pour avoir contrevenu au règlement. L’amende est réduite mais Zacharie Zanger ne devra plus faire de four chez des boulangers.

1696, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 93) Sambstags den 12. Maÿ Anno 1696. – Meister Zacharias Zanger, ist dato Vorgestellt, und Ob Er seine Straff underm 14. Martii Jüngst Zu erlegen willens befragt worden. Ille sagt wüste Von Keiner straff, batte umb Gnad, und erloßung deroselben.
Erkandt Ist die sach Zu bedacht gezogen.

(f° 100-v) Dienstags den 4. Decembris Anno 1696. – Herr Rathherr Böhmb, Klagt Contra Zacharias Zangern sagende habe dem beckhen beÿm Reib Eißen schon lang Zeit gearbeithet, auch dem selben Verwichenen sommer in derr Großen hitz, den Herdt deß Bachoffens Gemacht, und in Hoffnung gestanden, Er werde auch daß Gewölb Zumachen bekommen, Es hätte aber Gedachter beckh Zachariam Zangern angestellt, Weilen aber Crafft befehls Gnädiger Hh. XV: Er Zanger jedes mahl der Jeniger Meister welcher Zu Vor in sollchem orth gearbeitet fragen solle, alß hätte Er sollches Zu E. E. Gerichts Erkandt außgestellt sein laßen Wolle.
Reus zugegen Kan die anclag nicht negiren, Erkand, Weilen Er dißfals den Articul Gebrochen, alß solle Er auch den selbigen beßern, mit 30. ß. Ille batte umb Gnad, Verblibe beÿ 15. ß. Wobenebens Er auch erinnert worden, daß Er Künfftig hin, ane keinen bach Offen Kein Maur werck machen sollen nach Gnäd. Hh. XV. befelch, Widrigen fall es Ihme ohngestrafft nicht hingegen wurde.

Le Conseil les maçons s’adresse aux Quinze pour que les compagnons Simon Wagenmann, Thomas Schaubmeyer, André Roth, Zacharie Zanger et Philippe Dubois cessent de travailler en contrevenant au règlement. Les compagnonns répondent qu’ils doivent nourrir leur famille. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux aux métiers.
La commission constate que les prévenus travaillent ensemble alors qu’ils devraient être au service de maîtres. Le cas de Zacharie Zanger est différent puisqu’il s’est proposé de faire son chef d’œuvre avant la Noël passée  il a ajourné son projet faute de moyens mais a l’intention de refaire sa demande. Le Conseil des maçons lui a infligé une amende pour ne pas avoir respecté les délais. La commission remettrait l’amende de Zacharie Zanger si une décision n’était déjà intervenue. Elle fait remarquer que les compagnonns trouveront facilement du travail en Alsace. Le préteur royal ratifie la décision en soulignant que seuls des maîtres doivent travailler pour leur compte.
La tribu des Maçons obtient communication de la sentence.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
E. E. Meisterschafft der Maurer Ca. Simon Wagenmann, Thomas Schaubmeÿer, Andreas Roth, Zacharias Zanger und Philipp Dubois
(f° 127-v) Freÿt. en 26. Maÿ. – E. E. Meisterschafft der Maurer Ca. Simon Wagenmann, Thomas Schaubmeÿer, Andreas Roth, Zacharias Zanger und Philipp Dubois
Noîe E. E. Mschafft der Maurer ersch. Saltzmann, cit. per sched. Simon Wagenmann, Thomas Schaubmeÿer, Andreas Roth, Zacharias Zanger und Philipp Dubois plen. Klagen, daß ohnerachtet des schwehren Verbotts Kein stimpeleÿ mehr Zutreiben, citirte sich Zusammen begeben Und anderern ehrlichen Meistern die Arbeit Wid. rechtlich wegnehmen, bitten Und.th. sie mit angetrohder straff Würcklich Zu belegen, Und der stümpeleÿ müßig Zugehen, Sub arctoni gn. Anzubefehlen.
Künast, citati P.sentes seind all Zumahl Burgern Und weilen sie die onera gleich andern beÿzutragen haben Und wann sie Nicht schaffen dörffen sich Nichts Zu Wegen bringen, Noch sich Neben Weib Und Kinder ernehren Könten, anbeÿ die Zeiten Noch immer schwehres mud, als bitten sie jnn erwegung deßen sie mit ihrer hand schaffen Zulaßen Zu erlauben, Und zu mehrerem berich deputation gn. Zu erkennen. Plen. dero ehren Citirten daß arbeithen sonderlich beÿ Rechtschaffene Meister durchaus Nicht, bitten aber Nochmahlen Unterthänig umb verhütung mehrerer confusion Wie gebetten. K. plen. thun Imploranten jnn ihrer arbeith Keinen schaden erhohlt priora. Erkl. vor Obern Handwercks Herren.

(f° 142) Mittw. den 22. Junÿ. – E. E. Meisterschafft der Maurer Ca. Thomas Schaubmeÿer, Simon Wagenmann, Andreas Roth, Zacharias Zanger und Philipp du Boy – Zacharias Zanger pt° Mulctæ
Iidem [Obere Handwercks Herren] per Herren Schragen, daß die sampt. Meisterschafft der Maurer sich über die Stimpler, alß Thomas Schaubmeÿer, Simon Wagenmann, Andreas Roth, Zacharias Zanger und Philipp du Boy beklagt, daß die Mghh. bescheid Nicht nachlebten, als mann die deputation befohlen, habe mann gleich remarquirt, daß es darumb Zuthun seÿe, daß die beklagte Zusammen stehen, und mit einander arbeithen, da doch der bescheid dahin gangen seÿe, daß diejenige, so das Meisterstück Nicht machen Können, Noch wollen, gesellen weiß schaffen solten, deme H. Rathh. Böhm Und Hannß Jacob Kühl beÿgefügt, daß Viel Meister Keine gesellen, ohnerachtet mann einem des tags 4 ß gebe, haben Könten, und auff solche weiß Keiner mehr wandern, Viel weniger d. Meisterstück, da doch man seithero sehr darauff gesehen habe, Auch solches sehr Nöthig seÿe, würde machen wollen, Neben dem seÿe Thomas Schaubmeÿer, so beÿ Johann Faußern als gesell gearbeithet, Von ihme außgestanden, Und habe sich Zu den übrigen geschlagen, Welche den Meistern gar mit stößen getrohen, so, daß beÿm handwerck Von Clemens Schrepfer, Carl Logel, und Michael Halck deßwegen geklagt worden, über dießes hätten sie Nicht Nur dießen letzten einer schwindsichtigen geheißen, sondern Auch Philipp Kachlern so Zu Schiltigh. gearbeithet, auff den weg angetroffen, und ihne gesagt, daß wann sie Nicht jnn d. Statt arbeithen dörffen, sie auch Nicht daraußen schaffen solten, Getreffend Zacharias Zangern so seÿe er Zwar auch Under der Zahl der beklagten, allein Komme es beÿ ihme gantz anderß das beÿ den Andern heraus, jndeme er auff verwichene Weÿnachten das Meisterstück machen sollen, Wie es ihme aber An geld gemangelt habe er sich Zu hannß Martin Kühlen begeben Und schaffe anjetzo beÿ ihme gesellen weiß, und seÿe gesinnet sich Wid. darumb Zu melden, dennoch seÿe er Von d. Meisterschafft, umb daß er d. stuck Nicht Verfertigt, mit dreÿ pfund straff angesehen worden, dan mann dafürgehalten, daß selbige ihme wohl nachgelaßen werden könte, Inn dem übrigen, weilen schon ein bescheid ergangen, die beklagte aber deme nicht Nachkommen, so vermeine mann daß es nochmahlen dabeÿ gelaßen und selbiger mit Fünff pfund straff belegt werden könte, Zumahlen die beklagte, wann sie jm Elsaß arbeiten wollen genug Zu arbeithen Findeten, allein Zu Mghh. stündte, ob Sie es genehmhalten wolten.
Herr Prætor Regius sagt, Er Folge den bedacht, erinnert anbeÿ daß mit allem ernst über dem Meisterstück Zu halten Und Niemalen hier Zu arbeithen Zugestattet seÿn werde, der es nicht verfertiget habe. Erk. gefolgt.
(vide protocollum de a° 1695. fol. 73. et seq.)

(f° 148) Freÿt. den 7. Julÿ – E. E. Meisterschafft der Maurer bitt communication des bescheids Ca. Wagenmann et gs.
Nôe E. E. Meisterschafft der Maurer ersch. Saltzmann, bitten Undthg. inn sachen Vom 16. Maÿ iüngst Ca. Simon Wagemann et Consorten des ergangenen bescheids gn. communication. Erk. Willfahrt.

Le conseil des Maçons convoque Zacharie Zanger pour qu’il règle l’amende à laquelle il a été condamé le 29 mars 1695. Zacharie Zanger déclare qu’il a tout payé, ce qui est confirmé par l’assesseur au Sénat Bœhm

1697, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 107) Diengstags den 26. Martÿ 1697. – Zacharias Zanger, würdt wegen der am 29. Martÿ 1695. ahndictirter Straff vmb Zahlung Vorgestellet. Reus sagt, hette solche 3. lb Zahlt.
In auffschlagung des Protocolli vom 4. Decembr. 696 hatt sich befunden, daß Er 1. lb 10 ß in abschlag erlegt, und 2. fl. Ihme nachgelaßen worden seÿe, also nur noch 5 ß restiret. Vnd sagt daß Er solche herr herren Rathh. Böhmen Zugestelt, so biß Zur nachfrag herrn Böhen außgestellt.
Hat seine Richtigkeit wie H. Rathh. Böhm bekhanthe den 14. Maÿ 1697.

Clément Schrepffer se plaint auprès du Conseil que Zacharie Zanger a travaillé chez un de ses clients, le boulanger de la rue du Pilot. Zacharie Zanger se justifie en disant que le travail était de peu d’importance. Condamné à une livre dix sols d’amende, il sort de la salle en claquant la porte.

(f° 114-v) Dienstags den 6.t Augusti 1697. – Clementz Schrepffer Ca. Zacharias Zanger, beclagt sich das Reus dem becken am Pfahlgäßlein, als sein Klägers Kunthen, ein fueß Under einen Bachoffen gemacht, welches Ihme nicht gebührt, bitt weilen Er wider ordtnung gehandelt, umb abstraffung.
Reus ist der arbeit geständig, und weilen solcher fueß mit etwan zween Schue hoch und der beckh vmb solcher geringen arbeith willen nicht Zu einigen ein Maurer berufen wollen, Vermeint Er nicht Straffwürdig Zusein.
Erkandt, weilen beclagter dem Articul zuwider gehandelt, daß Er Crafft deßen 1. lb 10 ß d Straff Zuerlegen schuldig sein solle.
Ist mit trotzigen wortten abgetretten, dabeÿ sich auff die Hh. XV. berufen, hatt auch dabeÿ aiß trotz die thür hartt hinder Ihme Zugeschmißen.
(Straff 1. lb 10 ß, ext. moderirt den 17. Xbris vf 1. lb d)

Zacharie Zanger et son fils Samuel sont condamnés chacun à payer une amende parce que le père s’est fait aider par son fils, employé au chantier des Maçons, sans demander d’autorisation préalable

1702, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 186-v) Dingstags den 12. Decembris 1702 – Zacharias Zanger und Samuel Zanger, als Vatter und sohn, sindt Vorgestellt worden, daß ohnlengsten als der Vatter einen bachoffen Zumachen über Kommen, und seinen Sohn Samuel der vf dem Maurhoff gearbeitet, ohngefragt darzu gezogen, und also ohne vor wißen deß Herrn Werck Meisters, nicht von der Statt arbeith gehen sollen, deßwegen Erkandt, daß der Vatter 7 ß 6 und der Sohn 7 ß erlegen sollen, zugleich auch dem Sohn Herrn Werckmeister umb Verzihung bitten solle, so geschehen.

Zacharie Zanger et sa femme Anne Barbe Schueb dictent leur testament alors que le mari est malade. Ils déclarent être mariés depuis 45 ans et lèguent tous leurs biens à leur fils Samuel en réduisant leur fils cadet à la légitime.

1711 (16.8.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231)
Testamentum nuncupativum – Persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Zacharias Zanger Maurer und Steinhauer, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame fraw Anna Barbara Zangerin gebohrne Schuebin beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg, Er der Mann Kranck und schwachen, Sie die Fraw aber gesunden gehend und stehenden Leibs, Jedoch beede von der gnade deß grundgütigen Gottes guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstand und gespräches (…)
Vor das andere Wegen der Jenigen Ehelichen Lieb und trew, so sie eingangs gesagte beede Eheleuth einander in die 45. Jahr erzeiget und bewiesen auch da Sie der Liebe gott noch ferner beÿ einander laßen wird, einander erweißen und erzeigen wollen, (…)
Letztlichen und drittens, die Institutio hæredum und einsetzung der Erben einen Jeeden zu recht beständigen Testament fundament und grundt Veste ist, auch ohne dieselbe kein Testament Crafft haben mag, alß Wollen Sie beede Testirende Ehepersonen, Vordrist Frantz Zangern, Ledigen Maurern und Steinhauern Ihrem Jüngsten Sohn, auß gewißen und erheblichen motiven Vnd Ursachen, nur allein in legitimam Instutuiret: und eingesetztet Von Ihren übrigen Verlaßenschafft aber hiemit und in crafft dieses Wohlbedächtlichen totaliter und gäntzlichen außgeschlossen und enterbet haben, So Viel aber alle Ihr der Testirenden Ehegatten hinterlaßende übrige Nahrung berühret, ist dero ernstlich befelch, Will und Meinung daß selbige gantz allein auf Ihren ältisten Sohn Nahmentlichen Mstr Samuel Zangern Maurer: und Steinhauer auch burgern allhier Eigenthümlichen kommen fallen vnd gelangen sollen und solch ein ohngehindert aller: vnd Jedermannigliches, Wie Sie Ihne dann auch hiemit nicht nur allein in totum instituirt, sondern auch Ihme, wann Er Ihren Todt nicht erleben solte, seine hinderlaßende Ehelich erzeugte Kindern besterformb rechtens substituirt haben wollen, Worbeÿ Ihr der Eltern vnd Testirenden Eheleuth fernere verordnung, daß vorernantem Ihrem Jüngsten sohn Frantz Zanger, alles das Jenigen so er Von Ihnen bereits empfangen, ordentlichen aufgerechnet und Er Seiner, Von Ihnen künfftig Zugewartten habender Väter: oder Mütterlich legitime halben darauf angewiesen werden soll
auff Sonntag den 16. Augusti abends zwischen 7. vnd 8. Uhr A° 1711 [unterzeichnet] A, Z

Anne Barbe Müller meurt en janvier 1723 en délaissant deux fils maçons dont le cadet est établi à Zerbst en Saxe. Le veuf déclare qu’il n’y a pas eu de contrat de mariage parce que lui-même et sa femme ont apporté peu de chose en mariage. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Jardin-aux-Roses. L’actif et le passif s’élèvent à 144 livres.

1723 (17.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 17) n° 549
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Barbaræ gebohrner Müllerin des Ehrengeachten Mstr. Zachariæ Zangers Maurers und burgers allhier zu Straßburg gewesener haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1723. – nach ihrem am 21. Januarÿ jüngsthin genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen Verlaßen – So beschehen Straßburg den 17. Martÿ Anno 1723.
Die Verstorbene Frau seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. H. Samuel Zanger, Steinmetzen Maurern u. burgern alhier gegenwärtig, 2. Franciscum Zanger, Steinhauern u. Maurern auch burgern Zu Cerpff in Sachsen gelegen, u. weil dießer frembd u. ohnverburgert alß ist in deßen Nahmen beÿ E. E. Kl. Rath unterthänig gnädig deputirt Hr Leonhard Hirschel d. Fischhändler u. wohlgedachten E. E. Kl. Raths jetzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in persohn abgewarttet, Beÿde mit Vorher Vermeltem ihrem hinterbliebenem wittiber ehel. erziehlt u. ab intestato zu gleichen portionen u. antheÿlern Zu Erben Verlaßen.

Bericht In in gegenwärttig Inventarium gehörig. Es hat der Wittiber beÿ gegebener seiner handtrew glaubwürdig berichtet, daß alß Er sich mit seiner verstorbenen frauen seel. verheurathet, Zwischen ihnen beeden Keine Eheberedung auffgerichtet weniger etwas schrifftliches Zu Papÿr gebracht worden, wohlewogen dießelbe ane Zeitlicher Nahrung sehr wenig Zusammen gebracht, dannenhero verglichen worden, daß die Vorhanden sehr geringe Verlaßenschafft folgender gestalt angesehen und beschrieben werden solle.
Eigenthum ane Einer behausung. Eine behaußung, Stallung und höfflin sambt dero recht. und gerechtigkeit gelegen Alhie Zu Straßburg am Thomanns loch in dem sogenandten Rosen Gäßlein gelegen, ein s. neben Johann Schmiden dem Schneider, anderseit neben den Wenckerischen Erben, hinten auff Johann Ferius den Mang meister stoßend, und ist dieße behaußung der Schenckbecherischen Stifftung umb 200 lb. d. So dann H. Johann Friderich Lobstein dem handelsmann alhie umb 50 lb d, summa dießer onerum 250 lb Verhafftet, sonsten sofern freÿ ledig und eigen und ist dieße behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe Vermög deri Abschatzung Vom 9. Aprilis 1723. æstimirt und angeschlagen worden pro 350. lb. Abgezogen obige onera, restirt daran außzuwerffen 100. Der darüber besagende Pergamentene Kauffbrieff soll dem bericht nach, obgemelter H. Johann Friderich Lobstein der handelsmann in Verwahr haben, also beÿ dießer Inventur nicht in Vorschein Kommen
Sa. haußraths 38, Sa. Goldner Ringe 6, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 100, Summa summarum 145 lb – Schulden 145 lb (Zachariæ Zangers des Vatters handzeichen Z Z), Conclusio finalis Inventarÿ, die Passiv Schulden die gantz Activ massam übersteigen umb 4 ß
Abschatzung d. 9.ten April 1723. Auf begehren des Ehrenhafften und bescheidenen H. Zacharias Zanger, Maurer ist eine behausung allhier in der Stadt Straßburg auf dem Alten Wein Marckh im Roßen Gäßel gelegen Einseits Neben H. Johann Schmidt Schneidern anderseit neben den Wenckerischen Erben hinden auf H. Johann Ferius Mang Meister stosend, welche behausung Stuben, Kammern, hauß Ehren worinnen Ein Hertel, Stallung Zur Einquartierung und gebälckter Keller sambt aller Gerechtigkeit wie solches durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckleuthe in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird, Vor und Umb Sieben Hundert Gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Zacharie Zanger meurt le 8 mai 1727. L’actif de sa succession de s’élève à 105 livres, le passif à 490 livres. Les sommes réclamées par son fils montrent que le défunt a été en pension chez lui depuis 1722.

1727 (23.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 26) n° 822
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Meister Zachariä Zanger geweßenen Mawrers undt burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1727. – nach seinem den 8. Maÿ Jüngsthin genommenen tödlichen Hintritt Hie zeitl. verlaßen (…) So beschehen Straßb. d. 23.ten Junÿ 1727.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1. H. Samuel Zanger, Maurer Stein Metzen u. burgern alhier gegenwärtig, 2. Franciscum Zanger, Steinhawern und Maurern auch burgern Zu Cerbst in Sachsen gelegen, und weÿlen dießer frembd und ohnverburgert, alß ist Von E. E. Kl. Rath in deßen Nahmen unterthänig erbetten und gnädig deputirt Hr Benedictus Villard, Huthmacher und wohlgedachten E. E. Kl. Raths jetzmahliger beÿsitzer, welcher dem geschäfft in persohn abgewarttet, Beedte mit auch weÿl. Fr. Anna Barbara Mülleri seiner geweßenen Haußfrawen ehel. erziehlt und ab intestato zu gleichen portionen und antheilern Zu Erben Verlaßen.

In einer allhier Zu Straßburg ane Thomanns loch in dem sogenannten Rooßen Gäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden wie folgt
Eigenthum ane Einer behausung. Eine behaußung, Stallung und höfflin am Thomanns loch in dem sogenandten rosen Gäßlein gelegen (…)
Sa. haußraths 17, Sa. Goldner Ringe 4, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 25, Sa. Schulden 58, Summa summarum 105 lb – Schulden 490 lb, Conclusio finalis Inventarÿ, 384 lb
Weÿl. Zachariæ Zangers geweßenen Maurers und burgers allhier nunmehro seel. verlaßenschafft soll mit dem unterschriebenenn alß dißorts leibl. Sohn vor Costgeld, wäscherlohn und anderer außlagen wie folgt. Erstl. vonn Johannis Baptistæ 1722 biß eodem 1727 seind 5 Jahr vor Cost geld und wäscherlohn à 1 lb d des wochs, 260 lb (…)



2, rue de l’Argile


Rue de l’Argile n° 2 – IV 62 (Blondel), P 639 puis section 58 parcelle 79 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Martin Müller (1846)
Numéro 34 avant la Grande Percée. Autre adresse, 5, rue de la Vignette


Le n° 2 (ancien n° 34) est le bâtiment rose (avril 2018)

La maison fait le coin de la rue et de la placette de l’Argile. Elle appartient au XVII° siècle à des bourgeois de Marlenheim qui convertissent le vestibule en écurie. La commission qui visite les lieux en 1684 avant d’autoriser la manant Jean Georges Kümmel à acquérir la maison constate qu’elle comprend une cave voûtée, un poêle et une chambre au rez-de-chaussée, deux petites chambres dans le grenier. Le chaussetier Daniel Güntzer habite la maison de 1696 au moment de sa faillite en 1723. Elle appartient ensuite au charretier Jean Frey. Comme on le voit sur le plan-relief de 1827, la toiture a un seul versant qui donne dans la rue de l’Argile. Propriétaire de plusieurs immeubles, le boutonnier Jean Michel Weber ne doit pas habiter sur place. Le charretier Jean Michel Œsinger acquiert en 1786 la maison qui appartient ensuite pendant presque vingt-cinq ans à l’appariteur François Nicolas Legrand puis à sa veuve.


La placette de l’Argile est au centre de l’image (Plan-relief de 1725, © Musée historique, cliché Thierry Hatt) Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade s’étend de part et d’autre du repère (m), la placette se trouve devant le pignon à demi-toit. Chaque côté de la maison comprend une porte, les fenêtres vers la ruelle sont régulièrement réparties sauf une au rez-de-chaussée. Chaque étage a trois fenêtres, la toiture deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 34.

Le tourneur Jean Martin Müller et Elisabeth Heer hypothèquent en 1846 la maison qu’ils viennent de reconstruire à neuf. Le nouveau bâtiment a trois étages, soit un de plus que l’ancien, il est construit en pans de bois briques. Le rez-de-chaussée a deux ouvertures vers la place et quatre vers la ruelle, les étages ont chacun trois ouvertures des deux côtés, la mansarde deux ouvertures vers la place et quatre vers la ruelle d’après la description de 1850 qui correspond à la disposition actuelle. Joseph Gæssler fait convertir en 1865 des baies en devanture. Il acquiert en 1869 la maison voisine, n° 4 ; les deux parcelles sont réunies en une seule en 1920. Le débit de boissons au rez-de-chaussée porte pendant une grande partie du XX° siècle l’enseigne A la Petite Taverne.

janvier 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Wolfromm le jeune et André Echter de Marlenheim
1684 v Jean Georges Kümmel, compagnon maçon, et (1671) Anne Marie Anstett – luthériens
1696 v Daniel Günther, chaussetier, et (1682) Anne Salomé Salinus puis (1687) Eve Beck – luthériens
1723 adj Jean Frey, charretier, et (1717) Anne Barbe Bœgner – luthériens
1773 h Michel Weber, boutonnier, et (1747) Marguerite Barbe Frey – luthériens
1786 v Jean Michel Œsinger, charretier, et (1785) Eve Müller – luthériens
1798 v Joseph Zemp, marchand de vins, et (v. 1793) Elisabeth Wahl
1802 v Nicolas François Legrand, journalier puis appariteur, et (1782) Elisabeth Œrtel, remariée (1822) avec le perruquier Jacques Helck
1826 v Jean Henri Meyer, tailleur, et (1821) Chrétienne Schmitt puis (1829) Elisabeth Gaumer
1846 v Jean Martin Müller, tourneur, et (1829) Elisabeth Heer
1850 v Frédéric Jacques Digel, entrepreneur de construction, et (1850) Caroline Emilie Kammerer
1860 v Pierre Heimburger, farinier, et Marie Anne Kuhn
1862 v Louis Gæssler, farinier, et (1862) Marie Madeleine Schœny
1884 h Joseph Gæssler
1920* v André Lauth, employé à la mairie, et Claire Marmillod
1926* v Jean Demmelmeyer et Eugénie Emma Stroh

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) IV 62, Jean Freÿ
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Weber, 9 toises, 0 pied et 3 pouces (contenance commune avec VI 61)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 639, Meyer, Henri, jardinier – maison, sol, cour – 0,66 are

Locations

1823, Marie Joseph Willibald Pick, ciseleur puis instituteur, et Marie Madeleine Elisabeth Traiteur

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Egrand
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 177 case 1

Meyer, Henri, jardinier
Muller Jean Martin (subst. pour 1847)
Digel frederic (1852)

P 639, maison et cour, sol, Rue de l’argile 6
Contenance : 0,66
Revenu total : 54,34 (54 et 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination : 1847
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 639, maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7
1849, Müller Jean Martin f° 177, P 639, maison, revenu 85, reconstruction, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849
1847, Diminutions – Meyer Henri f° 177, P 639, maison, revenu 54, Démolition, supp. en 1847

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 844 case 1

Digel Frédéric
1864, Gaessler Louis, Marchand de farine
1884, Gaessler Josef
(ancien f° 592

P 639, maison, sol, rue de l’Argile 34
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34)
Folio de provenance : (177)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 20

Cadastre allemand, registre 31 p. 336 case 4

Parcelle, section 58, n° 77 – autrefois P 638.p, 639
Canton : Leimengasse Hs N° 34 – Rebstockgassen N° 3 / 5
Désignation : Hf, Whs – Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,90 / 1,40
Revenu : 3100
Remarques : 1920 Zug. F. 3

(Propriétaire), compte 2217
Gässler Josef Wwe
1920, Gaessler Maria Magdalena Johanna Rentnerin
1920, Lauth Andreas Bürgermeisterbeamter und Ehefrau Clara geb. Marmillod in GG
1926 Demmelmeyer Jean la veuve Eugénie Emma née Stroh
(1157)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile (p. 224)

6
Pr. Oesinger, J. Michel, journalier – Miroir
loc. Berga, Jean, gantier – Miroir
loc. Schimmelmann, Jean Régnard, journalier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 102)

(Haus Nr.) 34-36
Bischof, Wirt. 0
Karl, Dienstmann. 1
Wolff, Näherin. 1
Bischof, Schreiber. 2
Mayer, Näherin. 2
Huber, Tagner. 3
Maul, Handelsmann. 3
Schuster, Tagner. 3
Baumann, Schlosser. 4
Neumann, Marmorschl. 4
Pfertzel, Wwe. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 643 W 19)

2-4, rue de l’Argile (1862-1986)

Le propriétaire Gæssler fait convertir en 1865 des baies en devanture au 34, rue de l’Argile. La veuve Gæssler fait poser en 1901 des volets roulants à la place des volets amovibles. Louis Fritz fait aménager en 1924 une chambre sous les combles.
La dame Bürel ouvre en 1912 aux 34-36, rue de l’Argile un débit de boissons, repris en 1919 par Emile Fischer et Claire Lauth, en 1922 par Ch. Faist, en 1927 par Charles Nœppel. Le fonds appartient à la Brasserie du Bois-Vert, anciennement Prieur à Kœnigshoffen jusqu’en 1952 puis à la Brasserie Perle. L’enseigne A la Petite Taverne est tenue par Charles Klingler (1938, 1941) puis par Anne Rosio née Rock (1946), Louis Luthringer (1952), Marie-Louise Gutmann née Franck (1953), Antoine Zink (1955), Eugène Tæsch (1957), Antoine Zink (1963), Yvonne Marguerite Zink née Geist (1964). Le gérant de la pizzeria Le Sorento demande l’autorisation de poser des stores en 1980. Refusée en 1980, l’autorisation est accordée en 1986 pour un projet comparable.
Voir aussi le n° 4.

Sommaire
  • 1862 (janvier) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs au nom de M. Heimburger au 34, rue de l’Argile – L’agent voyer note que la rue est pavée mais sans trottoir (décembre 1861).
  • 1865 – L’entrepreneur J. Digel demande au nom du propriétaire Gæssler l’autorisation de convertir des baies en devanture qui empiétera de 16 centimètres sur la voie publique au 34, rue de l’Argile. – L’agent voyer note que la rue a plus de 10 mètres et qu’elle a des trottoirs
  • 1869 – Les entrepreneurs Digel et Bischoff demandent au nom du propriétaire Gæssler l’autorisation de convertir en croisée la porte d’entrée du 36, rue de l’Argile. – L’agent voyer note que la rue a plus de 10 mètres
  • 1875 – L’entrepreneur Bischoff demande au nom du propriétaire Gæssler l’autorisation d’aménager le deuxième étage et d’en ajouter un troisième au 36, rue de l’Argile (coupe jointe). – L’agent voyer note que la façade est en pan de bois et que la hauteur du bâtiment (11,80 mètres) n’excède pas la hauteur réglementaire.
  • 1889 – Le maître maçon Ludæscher (11, place des Orphelins) demande au nom du propriétaire Joseph Gæssler l’autorisation de réparer la façade – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1889.
  • 1901 – La veuve J. Gæssler (2, place du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de réparer la façade des 34-36, rue de l’Argile et de remplacer les volets amovibles par des volets roulants sans caisson. – Autorisation de réparer le crépi – Travaux terminés, juillet
  • 1912 – Le maire notifie la veuve Gæssler de faire ravaler la façade au 34-36, rue de l’Argile – Demande – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1912
  • 1912 – Dossier. Le commissaire de police demande un rapport sur les locaux où la dame Bürel a l’intention d’ouvrir un débit de boissons. – Situés au rez-de-chaussée, les locaux comprennent la salle de débit, une cuisine et deux cabinets d’aisance. Ils correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 hormis la hauteur (2,70 et 2,10 au lieu de 3,50 et 2,80 mètres) et la fenêtre de la cuisine qui donne dans le vestibule. La Police du Bâtiment estime que les arguments d’après lesquels il serait impossible de déplacer la fenêtre de cuisine ne sont pas concluants mais que l’autorisation pourrait être accordée puisque la cuisine ne servirait pas à l’auberge.
    1914 (février) – A. Bürel demande l’autorisation de poser trois enseignes plates – Les enseignes sont posées, mars.
  • 1919 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police et de la Division III. Emile Fischer et Claire Lauth demandent l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons aux 34-36, rue de l’Argile. – Les locaux comprennent une salle de débit, une cuisine, une salle accessoire et des cabinets d’aisance. Ils sont conformes hormis leur hauteur. L’inspection donne lieu à six observations. – Claire Lauth demande en décembre 1920 un délai pour faire repeindre la façade du 5, rue de la Vignette
  • 1922 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Ch. Faist demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons aux 2-4, rue de l’Argile. – Rapport comparable à celui de 1919, assorti d’une seule observation concernant les fourneaux.
  • 1924 – Louis Fritz demande un accord préalable avant d’aménager une chambre sous les combles. La pièce provisoire est aménagée, de sorte que le locataire qui habitait dans son magasin a une pièce supplémentaire.
  • 1927 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Charles Nœppel demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. – Rapport comparable à celui de 1919
  • 1929 – Le locataire principal Michel Birgel écrit à la Police du Bâtiment suite à plusieurs feux de cheminée – Lors de la visite, la Police du Bâtiment constate notamment qu’il n’y a qu’un cabinet d’aisance pour neuf ménages. Le maire écrit au propriétaire la veuve Jean Demmelmeyer (demeurant 6, rue Adolphe Seyboth) qui fait un mois plus tard un rapport de sa visite dans la maison.
    L’installateur sanitaire Eugène Adam certifie en mars 1929 qu’il a posé une chasse d’eau, la veuve Louis Adé (entreprise de maçonnerie, 37, rue Finkwiller) que les cheminées sont en bon état. Les travaux que demande la Police du Bâtiment ne sont cependant pas exécutés. Le maire accorde un dernier délai en octobre 1929. Travaux terminés, février 1930.
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, 34-36, rue de l’Argile, propriétaire, Hahn, marchand de charbons, domicilié sur place. Un toit devra surplomber l’urinoir pour éviter qu’on voie à l’intérieur en descendant l’escalier. Travaux terminés, août 1901
    1905, les logements et les cabinets d’aisance sont bien tenus
    1907, un locataire se plaint d’un plafond en mauvais état
    1910, remarques en 7 points, travaux terminés, mai 1912
    1916, E. Gæssler (2, place du Fossé des Tanneurs) demande un délai pour des travaux après en avoir fait exécuter certains
    Commission contre les logements militaires, 5, rue de la Vignette (Rebstockgasse). Propriétaire Hahn (3, rue de la Vignette) puis veuve Demmelmeyer (6, rue Adolphe Seyboth), locataire principal, Brasserie du Bois-Vert, anciennement Prieur à Kœnigshoffen, rien à signaler
    1921 (propriétaire, Lauth, demeurant 10, rue de la Lie). Le locataire Bartholmé se plaint que le toit laisse passer l’eau. La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Travaux terminés, mai 1921
    1925. Les locataires se plaignent des cabinets d’aisance. Travaux terminés, novembre 1925
    1930. Plainte, les cabinets d’aisance sont bouchés. Travaux terminés
  • 1937 – L’entrepreneur Charles Beck (25, boulevard de Nancy) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant les 2-4, rue de l’Argile et 5, rue de la Vignette, propriété de la veuve Demmelmeyer, pour réparer des lézardes
  • 1938 – L’aubergiste Klingler (Petite Taverne) informe la Police du Bâtiment qu’il a fait démonter une lampe électrique (4, rue de l’Argile et 5, rue de la Vignette)
  • 1941 (mars) – Charles Klingler (2-4, place de l’Argile), sous-locataire de la Brasserie au Bois-Vert à l’enseigne de la Petite Taverne (Kleine Taverne) demande à la Police du Bâtiment s’il est autorisé à exploiter le débit bien qu’il ne réponde pas aux prescriptions. La Police du Bâtiment renvoie le pétitionnaire au commissaire de police.
    1941 (octobre) – L’inspecteur général de la ville (Stadtoberinspektor) demande un rapport. La Police du Bâtiment décrit les différents logements (premier, deuxième, troisième étages et combles)
  • 1946 – Anne Rosio (Petite Taverne) déclare que les deux pièces sous les combles sont inhabitables (propriétaire, Emma Demmelmeyer, 14, rue militaire de Schirmeck). La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’une affaire privée entre propriétaire et locataire.
  • 1947 – Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment avant d’accorder à Anne Rosio l’autorisation d’exploiter le restaurant La Petite Taverne – La Police du Bâtiment répond que les locaux sont conformes aux prescriptions du 24 mars 1890 hormis la hauteur des salles.
  • 1947 – La Brasserie au Bois-Vert demande l’autorisation de repeindre le débit restaurant A la Petite Taverne et d’y peindre une enseigne selon la maquette jointe. Dessins de l’entrepreneur Wurtz (boulevard d’Anvers) – Accord – L’enseigne est posée, avril 1947
  • 1947 (mars) – Anne Rosio informe la Police du Bâtiment qu’un locataire élève des lapins dans son logement – La Police du Bâtiment renvoie la plaignante au propriétaire qui devra prendre les mesures nécessaires
    1947 (octobre) – Principale locataire, Anne Rosio informe la Police du Bâtiment qu’un locataire démolit un mur dans son logement. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée.
  • 1949 -Propriétaire de l’immeuble 2-4, rue de l’Argile, Louise Græf (demeurant 31. rue Finkwiller) déclare que les cabinets d’aisances sont inutilisables bien qu’Anne Rosio se soit chargée des réparations – Les cabinets d’aisance ont été réparés avant l’inspection
    Copies de courriers datées de novembre. L’inspecteur sanitaire constate que malgré ses dires Anne Rosio n’a pas fait réparer les cabinets, bien qu’elle soit chargée des réparations en tant que cessionnaire des indemnités de guerre. Louise Græf a acquis l’immeuble en octobre 1949 lors de la liquidation des biens de sa sœur Mme Demmelmeyer.
  • 1952 – L. Luthringer est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
  • 1952 – Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment avant d’accorder à Louis Luthringer l’autorisation d’exploiter le restaurant La Petite Taverne dont les locaux seraient en mauvais état – La Police du Bâtiment ajourne son avis une fois que la réfection sera terminée puis émet un avis favorable
    1952 (septembre) – Le préfet autorise Louis Luthringer à exploiter le restaurant La Petite Taverne auparavant tenu par Anne Rosio née Rock
    1952 (octobre) – La Brasserie au Bois Vert informe la Police du Bâtiment qu’elle n’est plus locataire du débit de boissons
    1952 (octobre) – Louis Luthringer demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1953 – Le préfet autorise Marie-Louise Gutmann née Franck à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie La Petite Taverne suivant bail passé avec Louise Græff le 14 novembre 1952
  • 1954 – L’entreprise de construction Ernest Feldner, de Kintzheim, est autorisée à poser un échafaudage devant les 2-4, rue de l’Argile et 5, rue de la Vignette pour crépir les façades. Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse due aux établissements Pange (7, impasse du Soleil) – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1955 – Antoine Zink (A La Petite Taverne) demande l’autorisation de poser une lampe de chaque côté de la porte d’entrée – Autorisation – Les lampes sont posées
    Le même demande l’autorisation de peindre une enseigne sur le mur latéral, maquette (Owerlander Wi Stubli, Débit de vins) – Autorisation – L’enseigne est peinte
    1957 – Antoine Zink informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter le débit
  • . Le préfet autorise Eugène Tæsch à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie La Petite Taverne suivant bail passé avec la Brasserie Perle le 26 juillet 1957. Le préfet accorde l’année suivante une dérogation concernant l’ouverture de la porte.
  • 1960 – Le Syndicat des locataires intervient au nom du Jean-Pierre Kuhn dont la cheminée est défectueuse (propriétaire, Antoine Zink) – Le contrôle montre que le tuyau est introduit à la verticale dans la cheminée
  • 1963 – La Division II demande un rapport sur le débit de boissons d’Antoine Zink. Le contrôle montre qu’il comprend une salle principale de 45 m², une petite salle de 7,50 m², une cuisine et des cabinets d’aisance, le tout conforme aux prescriptions, il recommande de refaire le revêtement des murs.
    Le préfet autorise Antoine Zink à exploiter le débit de boissons La Petite Taverne. La réfection est terminée, novembre 1963.
    1964 – Le préfet autorise Yvonne Marguerite Zink née Geist à exploiter le débit de boissons La Petite Taverne.
  • 1965 – La Brasserie Charles Kleinknecht (Perle) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au restaurant la Petite Taverne – Autorisation
  • 1975 (février) – Avis de changement de débiteur. La redevance passe d’Yvonne Zink à Jeanne Gauvin
    1975 (mars) – Avis de changement de débiteur. La redevance passe de Jeanne Gauvin à Yvonne Zink
  • 1980 – M. Peter demande l’autorisation de poser des stores pour le compte de la pizzeria Le Sorento dans le secteur sauvegardé (deux du côté de la porte d’entrée, un sur la façade latérale). Maquette et photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 – Nouvelle demande, maquette (deux stores du côté de la porte d’entrée, par les établissements Caspar, de Molsheim) – Autorisation – Les stores sont posés.

Relevé d’actes

André Wolfromm le jeune et André Echter de Marlenheim acquittent un capital assis sur la maison d’après un titre de 1565. Il ne semble pas que soit conservé d’acte antérieur dans les fonds de Strasbourg (1616-1684)

1684 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 411-v
Philipp Daniel Hugwart Scribent E.E. Stiffts Zu St. Stephan im nahmen herrn Johann Spießen alß Schaffners
in gegensein Andres Wohlfromm deß Jüngern und Andres Echters beeder Von Marlenheim
bekant, daß dieselbe die ienige iährlichen termino Laurenty zu Zinnß verfallene 4. fl. straßburger wehrung, so Sie Vermög eines, sub dato 7. Aug. a° 1565. mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Contract Insigel außgefertigten Zinnßbrieffes /:welcher der Cappelanen des Werckhs Sahlbuch fol: 355 eingetragen:/ Von uff und ab ihrer alhier im Laimen Gäßlein gelegenen behaußung Zu raichen schuldig geweßenen, mit 100. fl. abgelöst

Les mêmes vendent la maison au maçon manant Jean Georges Kümmel et à sa femme Anne Marie

1684 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 413
Andres Wolfrom der Junger und Andres Echter beede Von Marlenheim
in gegensein Hannß Georg Kimmels deß Maurers und Annæ Mariæ beÿder Eheleuth – uff unserer Gnädigen Herren Rhät und XXI. Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in dem Laimen Gäßlein, einseit ist ein Eckh anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig hinden uff Johann Adam allheilig den Pastetenbeckh stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 5. ß d Zinnß dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean Georges Kümmel à acquérir la maison. Les députés rapportent que la vente aura lieu moyennant 105 livres. Petite et délabrée, la maison comprend une cave voûtée, un poêle et une chambre au rez-de-chaussée, deux petites chambres dans le grenier. Les vendeurs ont converti le vestibule en écurie que l’acquéreur va restituer à son usage premier. Le chaussetier Jean Jacques Scholl s’offre pour acquérir la maison de préférence à un manant. Les Conseillers l’attribuent cependant au manant, homme pieux qu’ils ont déjà autorisé à avoir un étal.

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
Hannß Georg Kimmel Umb erlaubnuß, ein häußlein Zu Kaufen. 180. 182.
(p. 180) Monntags den 16: 8.bris 1684 – Hannß Georg Kimmel Umb erlaubnuß, ein häußlein Zu Kaufen.
Mrb. noîe Hannß Georg Kimmel, des schirms verwandten Und Maurergesellen allhier, Will von Andres Wolffrom burger Zu Marlenheim ein häußlein im Leimengäßlein gelegen an sich erkauffen, bitt unterth. Umb gn. Vergönstigung. Erk. Werden Zu Einziehung ferneren berichts deputirt Herr XXI. Goll, Herr Georgi

(p. 182) Sambstags den 21. 8.bris 1684. – Hannß Georg Kimmel wegen eines Hauß Kaufs
Herr XXI. Goll, Herr Jacob Simon Georgi referiren, Sie hätte, Mghh. Erkandtnuß Zufolg den Augenschein wegen des häußlein jm Leimengäßlein, so Hanß Georg Kimmel der Maurer Und Schirms Verwandte alhier von Andres Wolffrom et Cons. von Marlenheim an sich erkaufen will, eingenommen, und dießer bericht eingezogen, daß der Kauff Umb 210. fl. geschehen soll, das häußlein seÿe sehr gering und schlecht, habe ein gewölbter Keller, Unden eine stub Und Kammer, Und oben auff auch beneben 2. Kleinen Kammer auf der bühn, das hausöhr, so unden, seÿe von den bauren Und Verkäufferen Zu einem stall gemacht worden, so der Käufer aber Wieder Ändern, Und allenthalben wieder repariren Wollte, Selbiges Zinnße jährlichen dem Stifft S Johann 5 ß bodenzinß, Und habe das Stifft St Stephan noch 100 fl. wie auch das Schirmgericht 12: lb 7 ß 6 d so die Verkäuffer schuldig, darauff Zuerfordern, welches der Käugfer auß dem Kauffschilling mitrechnen und bezahlen wollte.
Heüth früh haben sich hannß Jacob Scholl der burger und Hoßenstricker angemeldet, Und sich des einhandtsrechts bedienen wollen, Sie hätten ihn aber Ann den Regirenden Herrn Ammeister, od an E. E. Rath gewießen, der Kaüffer Und seine frau seÿen sonsten gut fromm leüth, Und hätten MGHh. die XV. ihnen allererst Kürtzlich erlaubt, daß ein ständlein haben, und seß* und anders verkaufen möcht, dahin stellende, ob Mghh. jn dießem Kauff consentiren Oder ein Anders verwenden Wollen.
Erk. wird Imploranten jn seinem begehren willfahrt, dergestalten, daß er die 12. lb 9 ß 6 Schirmsgebühr, so die Verkäufere schuldig, beneben dem übrigen beschwehrden gleich beÿ der Verschreibung Von dem Kauffschilling bezahlen Und entrichten sollen, als welcher beÿ Zu wohnen Herr XXI. Goll, Herr Georgi

Originaire de Frankental en Palatinat, Jean Georges Kümmel épouse en 1671 Anne Marie Anstett, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 217-v, n° 19)
1671. Eâd. Dominicâ [Dnca Reminiscere]. Hanß Geörg Kimmel der Maurer Vnd Steinhauer, Weÿland Geörg Kimmel deß Maurers Vndt Burgers Zu Franckenthal nachgelas. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Maria, weÿl. Diebold Anstett deß Gartenmanns Vndt burgers allhien nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulaui Eodem Die [Mont. 27. Martÿ] (i 231)

Un maçon reproche en 1683 au compagnon Jean Georges Kümmel de travailler pour son compte dans une maison rue Pick (actuelle rue Adolphe-Seyboth) qui appartient à un hôte de garnis de la rue de l’Argile. Jean Georges Kümmel répond qu’il habite la maison et qu’il l’a réparée pour se tenir au sec. Il est condamné à une livre d’amende et aux dépens. Sa femme intercède en sa faveur quelques mois plus tard. Il produit ensuite un certificat du consul qui lèverait l’amende mais où il est seulement question de tarif. Le conseil diminue l’amende mais inscrit le compagnon sur la liste noire à cause de sa désobéissance. Il est rayé de la lsite quand il règle son amende.
1671, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 176-v) Dinstags den 30. Novembris 1683 – Clemens Schrepffer Klagt Contra hannß Georg Kümmel den Maurergesellen, daß Er in der Büchergaß in einem hauß, so dem Schlaffhauß Würth in der Leimengaß gehörig, gearbeitet und darnach einen Zedull geschickt, so Wider ordnung, Weilen es keinem Gesell zuthun erlaubet, beklagter berichtet, daß Er schon lang in solchem hauß gewohnet, und Weilen allenthalben hienein geregnet, dahero Er nicht trocken setzen können, als habe Er solches machen müßen, hätte nichts gefordert Wann Er länger darinnen Zu wohnen gehabt, die Weilen Er aber vf Ostern Ziehen müßen, Könne Er solches bericht dahinden laßen, Wie Er dann auch deß Wegen einen Zedull gemacht, dießen hat nun Kläger Vorgewießen und Weilen Er darinnen gesetzt /:darzu Mördel gebraucht:/ so Ihme nicht erlaubet, auch taglohns weiß seinen Verdienst gefordert, als ist Erkand, soll beklagter der Articul, so ist 1. lb 10. ß, beßern und 10. ß d Gerichts gebühr erlegen, im übrigen aber auß ursachen deßen frau sich Verlauthen laßen, Er wolle solche straff Clemens Schrepffen Vom Leibschlagen beeden theilen der frieden beÿ 5. lb d. gebotten sein beklagter bathe umb Gnad, ist beÿ 1. lb d straf und 10 ß d. Gerichtsgebühr gelaßen Worden.

(f° 187) Dinstags den 29. Februarÿ 1684 – Hanß Jacob Kümmels haußfrau erscheint Wegen der Ihrem haußwürth den 30.ten Novembris 1683. der in der Büchergaßen gemachte arbeit halben, andictirten straff, die bericht, daß Ihr Mann die arbeit in dem hauß alwo Er gewohnt gemacht, sonsten Sie nicht trocken bleiben Können, darauff Ihre angezeigt Worden, daß Ihr Mann die macht nicht hat, außer seines Meisters befehl Zu arbeiten, und für sich selbst Zu wercken, deßwegen sie sich Zu erlegung der straff bequemen solle, der aber bedeütet Sie gehe nichts ein, bleibe beÿdes Herren Ammeisters bescheid, und wolle sich Weiters Raths erhohlen.

1671, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 8-v) Dienst. d. 7. Novembris 1684. – Hannß Georg Kümmelen dem Maurergesellen, wurden die ihm neülicher Zeit, umb daß Er wider Ordnung gearbeitet, angesetzt 30. ß Straff abgefordert, der wieße von jhr Gn: herren Ammeister einen Schein auff, dadurch absiolvirt Zu seÿn vermeÿnend, weil aber solcher nur Von Taxir: vnd nicht Erlaubnuß der arbeith redete, Alß ist nach genommenem Abtritt, umb willen Er nicht Viel Zum bester Hette, die Straaff auß gnaden gemildert, und auff ½. Rth. gesetzt, auch ihme also angezeigt worden, Er aber trotzig antwordtend, daß Er Kleinen thl. verwilligte, gieng mit ungestimm darvon, worauff dann umb seiner widerspenstgkeit willen, man ihme Wohlverdienter maßen ins schwartz täffelein Zu setzen erkanth hatt.

(suite f° 13 ) Mittw. d. 13.t Decembris 1684. Vor Hannß Georg Kümmelen, erlegte H. Math. Blößig, die selbigem Jüngst moderirte Straf mit 7 ß 6 d, und wurde Kümmel mithin von der incorporir. des schwartzentäffleins liberirt

Jean Georges Kümmel hypothèque la maison au profit de la veuve du pasteur André Kauffmann. Sa femme Anne Marie Anstett se porte garante de son mari.

1684 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 414
Hannß Georg Kimmels der Maurer und Schirms Verwanther
in gegensein Herren Johann Großen Saltzverwalthers alß Curatoris frawen Annæ weÿl. herrn Andres Kauffmanns geweßenen Pfarrherrs zu St. Aureliæ nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand Herrn Andres Kauffmanns dreÿers der Statt stall – schuldig seÿe 100 lb., daß derselbe hienach beschriebene behaußung erkauffen und bezahlen können
unterpfand, hauß hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in dem Laimen Gäßlein, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Rothen Kirch behaußung hinden uff Johann Adam allheilig den Pastetenbeckh stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 5. ß d Zinnß dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier
[in margine :] (…) deßen Zu mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Maria gebohrne Anstätin deß debitoris eheliche haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johannis Gollen E.E. Großen Raths alten und E.E. Kleinen Raths ietzmahlg. beÿsitzers – Act. d. 22. 7.br 1691 [unterzeichnet] maria kimel
[in margine :] (…) in gegensein d. auch hierüber ged. Hanß Georg Kümmels v. Annæ Mariæ Anstättin deßen ehelicher haußfrau mit beÿstand des auch hierüber gemeldten Conrad schrepffers des Maurers Ihres Stieff vatters v. Johannis Schrecken auch Maurers Ihres schwagers (quittung), Act. d. 11.ten Jan. 1693.

Jean Georges Kümmel et Anne Marie Anstett hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Jean Gaspard Mühlberger

1694 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 4
Hanß Georg Kümmel der Maurer und Stein Metz und Anna Maria geb. Anstättin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Gabriel Schrepffen deß Maurers und Stein Metzen Ihres Vettern Und Johannes Schrecken auch Maurers Ihres schwagers
H. Johann Caspar Mühlbergers deß Specereÿhändlers, schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein, sambt allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten und gerechtigkeiten allhier im leimen Gäßlein, Einseit ist ein Eck in ged. leimengäßl. ziehend, anderseit neben einer behaußung der Rothen Kirchen gehörig, hinden auff Hanß Georg Faudel den Pastetenbeck stoßend geleg. darvon gehend jährlich 5 ß bodenzinß dem Allmoden zu St Marx

Deux personnes du nom de Jean Georges Kümmel sont portées dans le registre des conversions tenu par les Jésuites. Il s’agit du mari d’Anne Marie Anstett et de son fils qui se marie en 1698 à Obernai
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 166) Jean Georges Kimmel, 1686 May 1
(p. 168), Joannes Georgius Kimmel, 1688 auril 5

Jean Georges Kümmel et Anne Marie Anstett vendent la maison 285 livres au chaussetier Daniel Günther et à sa femme Eve Beck

1695 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 103
hans Georg Kümmel, der Maurer und Schirms Verw. und Anna Maria geb. Anstättin und Zwar dieselbe mit beÿstand hans wolff von Molßheim, deß Paßmentmachers ihres angesprochenen Vogts [unterzeichnet] X, an maria kämel, Johan Wolffgang Von Molßheim
Daniel Günthers deß hoßenstrickers und Evæ geb. Beckin mit beÿstand Johannes Baßen auch hoßenstrickers ihres vettern
hauß, hoffstatt und höffein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Recht. und Zugehördt. allhier im Leimengäßlein, Einseit ist ein Eck, anderseit neben Einer behaußung der Rothen Kirch gehörig, hind. auff Johann Adam Allheÿlig den Pasteten beck stoßend gelegen, davon gehend jährlich 5 ß Zinß dem Ordenshauß zu St Johann allhier, So seÿe solche behaußung auch umb 200 lb (verhafftet), umb 85 pfund

Fils de chaussetier, Daniel Günther épouse en 1682 Anne Salomé Salinus, fille de chaussetier : contrat de mariage, célébration
1682, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 48
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Daniel Günthern dem Ledigen Hoßenstricker weÿl. Isaac Günthers Geweßenen Hoßenstrickers vnd burgers Alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßenen Sohn, als Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Salome Weÿl. hannß Daniel Salinj Geweßenen Hoßenstrickers vnd burgers alhier seel. hinderlaßene Eheliche dochter als der hochzeiterin Andern theils
Actum Straßburg Freÿtags den 10.ten Julÿ Anno 1682. [unterzeichnet] Daniel Gunter als hochzeÿter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 192-v, n° 29)
1682. Junius. Eoden [30.] Daniel Günther lediger Hoßenstricker Isaac Günthers Hoßenstrickers burgers hint. ehel. sohn, J. Anna Salome hans Daniel Salini Hoßenstrickers v. burgers allhier hinterl. ehel. tochter (i 194)

Anne Salomé Salinus meurt en 1686 après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins.
1687 (29.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 8) n° 7
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und Tugendsame Anna Salome Güntherin Gebohrner Salinußin, deß Ehrenhafften Meister Daniel Günthers Hoßenstrickers und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem den 7. 7.bris deß abgewichenen 1686.sten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren Vorgedachts Mr Daniel Günthers deß Wittibers als deme dieselbe vermög vffgerichteter vnd hernach copialiter eingegragener heüraths verschreibung gantz eigenthümlich anerwachßen – Actum dienstags den 29.ten Aprilis A° 1687.
Copia der Heurraths Verschreibung, perge in Proth : D.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behauß. befund. worden wie volgt
Ane Haußrath und Vahrend. hab, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In d. Wohnstub, Im obern haußohren, Auff dem Gang, In der Stub Cammer
Sa. haußraths 39
Wahren und werckzeug so Zum Hoßenstricker handwerck gehörig 128 lb, Summa summarum 168 lb – Schulden (item) hrn Johann Heinrich Metzg. XV. des beständigen regiments ist man für 5/4. Jar hauß Zinß schuldig 12 lb 10 ß, It. fr. Margaretha weÿl. Isaac Günters seel. wittib alß deß wittibers muter, 20, summa 100 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 68 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112, n° 71)
1686. September, d. 7. Anna Salome, Daniel Günthers hosenstrickers fr. æt. 34 jahr (i 58)

Daniel Günther se remarie avec Eve Beck, fille de berger originaire de Gougenheim : contrat de mariage, célébration.
1687 (26. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 86
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen den Ehrengeachten Meister Meister Daniel Günthern Hoßenstrickern und burgern Zu Straßburg als Hochzeitern an einem,
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfr. Eva Weÿl. Hannß Becken, gewesenen Schäffers zu Gugenheim nunmehr seel. nachgelaßener Ehelicher dochter als Hochzeiterin am andern theil
Actum Sambstags den 26. 8.br St. n A° 1687. [unterzeichnet] Daniel Ginter Als hoch Zeiter, E. B. der Jgfr. hochzeiterin Zeich.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 209-v, n° 51)
1687. September, d. 29. Daniel Günther hoßenstricker v. burger alhie Jgfr. Eva, Hans Becken Schäffers Zu gugenheim hinterl. ehel. tochter (i 211)

Eve Beck devient bourgeoise à titre gratuit un mois après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 534
Eva Beckin von Gugenheim empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Daniel Günther dem Hoßenstricker gratis, ist ledigen standts gewesen, Tucher, promis. 3. 9.br. [1687]

Daniel Günther hypothèque la maison au profit des héritiers Spielmann

1707 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 532-v
Daniel Günther Hoßenstricker
H. Joh. Jacob Spielmanns apotheckers nahmens der Gesambten Jacob Spielmannischer E.E – schuldig 400 lb baar bereits den 28. X.br 1706 (vorgestreckt)
unterpfand, seine behaußung cum appert: im leimengäßlein, einseit neben Philipp Fautel paßtetenb: anderseit neben einer behaußung zuer rothen Kirch gehörig

Daniel Günther et Eve Beck hypothèquent la maison au profit de la fille de Jacques Hanns

1717 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 79
Daniel Güntzer fastenspeishändler und Eva geb. Beckin
in gegensein Jacobs Michel von Gottesheim alß vogt Marg: Jacobs hannßen seel. Töchterleins H. M Joh: Daniel Gerbers Pfarrers – schuldig seÿen 393 pfund
ihr hauß c appert: im leimengäßel einseit neben einem hauß zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben ist ein Eck hinten auf Fautel

Eve Beck meurt en 1722. L’inventaire dressé après sa mort n’est pas conservé

1723, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n°44
Inventarium über weÿl. fr. Evæ Beckin Mstr. Daniel Günthers, hoßenstrickers haußfr. seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. D, f° 31, n° 12)
1722. Freÿt. d. 20. Martÿ frühe umb 8. uhr ist sel. gestorben Eva geb. Beckin, Daniel Günthers b. v. Hoßenstrickers alhie ehel. Haußfr. 64 Jahr alt und begraben worden d. 21. Ejudsem auff dem gottesacker zu St. Gallen [unterzeichnet] Daniel günter Alß Witwer, Johannes Günther Als sohn (i 33)

Âgé de 72 ans, Daniel Günther demande son admission à l’hôpital en 1727. Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable en recommandant de vérifier si ses deux enfants n’ont pas de moyens suffisants pour entretenir le pétitionnaire
1727, Conseillers et XXI (1 R 210)
Daniel Günther halt an umb Auffnahm in den Spithal. 83.
(p. 83) Sambstag d. 8.ten Martÿ. Lt. Mosseder, Nomine Daniel Günthers des burgers und Hoßenstrickers alhier producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1 bis 5 inclusiué, umb gnädige Auffnahm in den Spithal handelt innhalts. Iist Erkandt Wird das geschäfft an die herren Pfleger des Mehrern Hospitals Verwießen umb Zu untersuchen, Ob, Wie in dem Prpducto enthalten, des Imploranten Zweÿ Verheurathete Kinder ihne Zu unterhalten nicht im stand seÿend, und im fall sich solches also befinden solte, Wohlgedachten Hh. Pflegern selbige für sein leben lang alß einem 72. iährigen armen und unvermöglichen burger darin zu recipiren hiemit die hand geöffnet.
Dep. H. Randenrath und H. Braun.

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 16 juin 1723 au charretier Jean Frey (voir la référence à l’inventaire dressé en 1767).
Fils de charretier, Jean Frey épouse en 1717 Anne Barbe Bœgner, fille de l’emballeur Jean Jacques Bœgner ; contrat de mariage, célébration

1717 (6. Xbr), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheid. Johann Freÿen ledigen fuhrmann deß auch Ehrs. und bescheid. Johann Freÿen deß Fuhrmanns vndt burgers allhier in Straßburg eheleibl. Sohn, alß dem hochzeiter ahne Einem,
So dann der Ehr: v. tugend. Jgfr. Annæ Barbaræ Bögnerin deß Ehrsam vndt bescheidenen Johann Jacob Bögnern deß Packers v. burgers in gemeltem Straßburg eheleibl. Jgfr. tochter alß der hochzeiterin andern Theils
Actum Straßburg auff Montags den 6. Xbris 1717 [unterzeichnet] Johannes Freÿ als hochzeitern Anna Barbara bögnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 159-v, n° 3)
Mittwoch den 27. Aprilis 1718 seind in der Evangel. Pfarrkirch zu St. Nicol. in Straßburg nach Vorhergeganger Zweÿmaligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johannes Freÿ der ledige Sandfuhrmann und burger alhier Johannes Freÿen deß Sandfuhrmanns vnd burgers alhier Ehel. Sohn, vnd Jungfr. Anna Barbara Bögnerin, Johann Jacob Bögners deß Ballenbinders vnd burgers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes Freÿ als hochzeiter, Anna Barbara Als hochzeiterin (i 164)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison près du pont Saint-Thomas et de l’église Saint-Louis
1718 (3.5.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 11) n° 521 (numéro XIX° s.)
Inventarium über deß Ehrsam vndt bescheidenen Johann Freÿen deß Fuhrmanns vnnd der Ehr: Vnnd Tugendsamen Frn. Annæ Barbaræ gebohr: Bögnerin, beed. Eheleuthe, v. Burgere alhier Inn Straßburg in dießen Ihren Ehestandt einander Zugebrachter Nahrung, auffgerichtet und verfertiget Anno 1718. – welche der Ursachen halben, Weilen Inn der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen auffgerichteten heüraths verschreibung expresse versehen, daß Eines Jeden Inn die Ehe Zubringend Nahrung reservirt, vnd ohnverändert seÿn v: bleiben solle, damit man nun auff begebenden fall (…) Beschehen Inn Straßburg Dienstags d. 3.ten Maÿ Anno 1718.

Inn Einer allhier Inn der Statt Straßburg nahe der Sanct Ludwig Kirchen gelegenen vnd von beeden Eheleuthen bewohnender behaußung sich befunden Wie Volgt
Eigenthumb ahne Einer Behaußung dem Ehemann zuständig. Item einen drittentheil, von vnd ahne einer Erblehnungs Gerechtigkeit behaußung, hoffstatt, höffl. und bronnen, sampt allen anderen dero Gebäuen, begriffen, weiten, rechten undt Gerechtigkeiten auch Zugehörden, gelegen allhie in der Statt Straßburg Jens: der Thomas brucken beÿ der sogenandten St. Ludwigs Kirch I.seith neben weÿl. Ulrich (-) geweßenen Sÿgristen beÿ ged. Kirchen und Schirmern allhier in Straßburg hinderl. Wittib und Erben, 2.s. neben Johann Meÿern Juniori Sandt Schiffmann, vnd burgern alhier hinden auff Michel Wolffgang den roßhandlern auch burgern alhier stoßend, Vonn welcher behaußung das Dominium directum dem Stifft S. Thomæ allhier gehörig undt Jahrs auff Martini mit 7 ß 6 d in Gelt undt 3: Cappaunen ewigen Ehrschätzigen und für biethigen Erblehen Zinß recognoscirt würd, ferner ist dieße Erb lehnungs behauß: verhafftet für 300. fl. ablößigen Capital Frauen Salomeä hardtschmittin gebohrner brackenhofferin weÿl. S. T. herrn Doctoris hartschmidts hinderlaßener Wittib, welches Capital Jährl. auff Michaelis dem Ehemann Zuständig Eines dritten theils daran à 5: pro Cento verzinnßet wirdt.
Nota die anderen Zween dritte theil ane vorbeschriebener behaußung gehören deß Ehemanns annoch Zwo ledigen Schwestern mit nahmen Maria Salomea, vnd Maria Barbara beeden d. Freÿin vnndt ligt dießer dritte theil ohn angeschlagen, hiehero Zusetzen erkennt, undt gesetzt worden.
Darüber sagt ein Pergament: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Innsiegel Verwahrt datirt den 23. Xbris 1672. mit altem N° 1 sig. auch dabeÿ gelaßen. Dabeÿ annoch vorhanden Ein Pergamentener hütten undt 2: andere Pergamentene Kauff und Zinnß brieff sampt anderen Schrifftl. bericht, alles in einem paquet zusammen gebundt. undt dabeÿ gelaßen.

Anne Barbe Bœgner meurt en 1767 en délaissant pour unique héritière sa fille Marguerite Barbe Frey qui laisse à son père la jouissance de tous les biens. L’actif de la succession s’élève à 2 590 livres

1767 (18.11.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 592) n° 103
Inventarium über Weiland Fraun Annä Barbarä Freÿin geborner Bögnerin, des H. Johannes Freÿ, burgers alhier zu Straßburg und vormaligen Sandführers gewesener Ehegattin Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1767. – nach ihrem den 13. Augusti dieses Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied hinterlaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf ansuchen sowol des nunmahligen Wittwers als auch der selig Verstorbenen mit ebendemselben ehelich erziehlter und ohntestirt zu einiger Erbin nach Tod Zurückgelaßener Tochter Fraun Margarethæ Barbaræ Weberin geborner Freÿin, beiständlich ihres Ehemanns herrn Johann Michael Weber, des Knöpfmachers und burgers alhier fleißig inventirt – So geschehen in Straßburg in hernach inventirter ane der Elisabethen Gaß gelegener Sterb behaußung auf Mittwoch den 18. Novembris Vormittag Anno 1767.
Erklärung der Erbin wegen dieser Verlaßenschafft. Gleich Zu Anfang dieser Inventur hat sich die dißortige einige Tochter und Erbin dahin erklärt, daß gegenwärtig Verlaßenschafft ohnuntersucht, was davon sowol dem hinterbliebenen Wittwer und Vater, als auch ihro, Theils vor unverändert, theils jedem Vor seinem Antheil an der Errungenschaft eigentlich gebühre mithin überhaupt nur unter einiger Mass inventirt, und davon die Helffte dem Vater aus obiger Ursach als sein wahren Eigentum, die übrige Hälfte aber der Tochter bor mütterlich Erbguth, welches sie dem Vater lebtägig Wittums weis Zu geniesen überlasset zugeschrieben werden soll

(f° 5-v) Eigentum an Häuseren. (8. C N° 114, 20° 9. 3. 3., 13. 6. 8.) Nemlich eine Eck behaußung, Höfl. Hoffstatt und Stall mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen in allhiesiger Statt an St. Elisabethen Gaß einseit neben weil. Conrad Kiefer, des gewesenen Kiefers Wittib, ander seit ist ein Eck an dem Zinckengäßlein, vornen auf besagte Elisabethen Gaß, hinden auf den Schauenburger Hof, welcher nunmehr H. Peter Antoni Carli dem Handelsmann, Zuständig ist, stosend, so frei, ledig und eigen, sofort durch (die Werckmeistere) laut deren bei mein Notarii Concept sich befindlicher schrifftlicher Abschatzung vom 5.ten dieses Monats angeschlagen worden um 350. lb. Darüb. ist vorh. 1. Teutsch. Perg. in allh.C C St gef. u. m. deren anh. Ins. Versehener Kbr. vom 18. Julii 1729.
(4 C N° 431, 20° 12. 2. 3) Item eine Kleine Eck behausung, Hoffstatt und Höflienn mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten und Zugehörden gelegen alhier in dem Leimengäslein auf dem Plätzlein 1. Seit ist ein Eck, 2. Seit neben einer der rothen Kirch oder nunmehr dem teutschen Hospital alhier gehöriger behausung, hinden auf weil H. Johannes Walter des gewes. biersieders v. b : alhier Erben stoßend, so auser 5 ß Erblehen oder Bodenzinß die man jährlich auf Joh. Bapt: dem Ordens: hauß Zu St Johann allhier Zu geben pflichtig ist, frei, ledig und eigen und durch vorberührte geschwornen Hh. Werckmeister geschätzet worden um 250. lb. Erstgedachte beschwerde welche zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 10 lb, davon abgezogen, so bleibet ane dem Haus: anschlag hier auszuwerfen vorräthig 240. lb
Darüb.meldet i. teutsch. perg. u. E. E. Kl. Raths alh. anh. Ins. Verwahrter Ganth Kauffbrieff de dato 16. Junii 1723. Ferner I. Teutsch perg. in Vorbesagter C St gef. u. m. Ihrem anh: Ins. bekräfftigter Kbr. vom 17. Februarii 1723. Weiter i. Teutsch Pap. von H. Not. Joh: Marbach als Gantschreiber unterschriebenenen Extractus Gant: Protocolli vom 16. Junii 1723. So dann Zwo pap. Von H. Joh: Jacob Spielmann (-) eigenhändig geschrieben und unterschriebene teutsche Quittungen, deren die eine datirt den 22. Nov. 1723. ub. 100 Gulden und die andere den 21. Dec. 1729. über 700 Gulden auf solchem Haüßlein gestanden, aber dadurch abgelößten Capitals besagend
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 9, Sa. goldener ring 2, Sa. lährer Faß 8, Sa. baarschafft 300,,Sa. Eigentums ane Häusern 590, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1700, Sa. Schuld 250, Summa summarum 2590 lb – Stall Summ 2355 lb
Abschatzung Vom 5.ten 9.br 1767. Auff Begehren Weil. Johann Freÿ des Sandt Karchers ist eine behausung alhie in der Stadt Straßburg auff der Eliesen bedten Gas Gelegen Einseits Neben Frau Käuffer Kiefferin ander seits Neben Meister Endtling und hienden auff den schauenburger Hoff stoset gelegen solche behausung besteht in einem Ford Nebens vnd hiender Gebeÿ warinen dreÿ stuben dreÿ Kichen und Zweÿ Kamern Ferner befiendet sich eine Stallung Dar jber seindt die dach Stühl mit breit zieglen belegt hat auch ein getrembten Köller und Hoff Vor und umb Siben hundert gulden
Der Zweite Begriff jst Auch alhie in der Ststt Strasburg in dem Läimen Geslein gelegen Einseits Neben einer behausung Löbl. statt Geherig, ander seits Neben Dem Leinem geslein und hienden auff das beckenhauß Zum Winckell Genant Stoßend gelegen, solche behausung besteht in Zweÿ Stuben, Zweÿ Kichen und dreÿ Kamern dar jber ist der dach Stuhl mit breidziglein belegt hat auch ein Gewölbten Käller hoff vnd bauch Kichen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Ein hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

L’inventaire ci-dessus est repris en 1773 après la mort de Jean Frey à l’âge de 84 ans ; il était devenu aveugle les dernières années de sa vie.

1773 (16.3.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 592) n° 103 [b]
Inventarium über Weiland Herrn Johannes Freÿ, des gewesenen burgers alhier zu Straßburg und vormaligen Sandführers Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1773. – nach seinem den 26. Wintermonats des letzt verfloßenen Jahrs aus dießer welt genommenen sel. Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf ansuchen deßen mit seiner auch sel. verstorbenen Ehefrau Anna Barbara gebohrner Bögnerin erzeugter Tochter und ohntestirt hinterlaßener einiger Erbin Fraun Margaretha Barbara Weberin geborner Freÿin, beiständlich ihres Ehemanns Herrn Johann Michael Weber, des hiesigen burgers und Knöpffmacher meisters fleißig inventirt – in Straßburg den 16. Märtzmonats in dem Jahr nach Christi Geburt 1773.
Vorbericht. Die Erbin Zeigte an, daß, weil ihr Vater schon A° 1768. das Gesicht gäntzlich verlorhen und daßelben bis an seines Lebens Ende nicht wieder bekommen, sie von solcher Zeit an das gesamte elterliche Vermögen bezogen und ihren kindlichen Pflichten gemäß denselben daraus verpfleget habe. Da nun 84 und halb Jahr alt worden, so ist leicht Zu erachten, daß deßen Vermögen seit seiner Gattin Tod nicht viel ab oder zu habe nehmen können. Man hat daher das durch mich Notarium den 18. Novembris 1767. errichtete Verlaßenschaft Inventarium Zur Rechtschnur des jetzigen notwendeiger weis machen müßen, Maßen die der seitdem veränderter mütterlichen, dagegen vorhandener väterlicher Kleidung und der Leich: Unkösten halben vorzunehmen gehabte Veränderung dannoch keinen beträchtlichen Unterschied gemacht hätte.
Hierauf wird diese Verlaßenschafft und zwar um Verhütung überflüßiger Weitlaufigkeit willen nur summarisch beschrieben
Sa. haußraths 90, Sa. lährer Faß 8, Sa. Silbers 9, Sa. Eigentums ane Häusern 590, (1700 Cap. annoch vorhanden), Sa. Schulden 100, 500, 100, baarschafft 1550, Summa summarum 2590 lb – Stall Summ 2520 lb

La maison revient à leur fille Marguerite Barbe Frey qui épouse en 1747 le boutonnier Michel Weber en 1783.
La maison rue de l’Argile est estimée au prix relaté dans l’inventaire précédent lors de l’inventaire dressé en 1783 après la mort de Marguerite Barbe Frey.

Les héritiers Weber vendent la maison 605 livres au charretier Jean Michel Œsinger et à sa femme Eve Müller

1786 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 132-v
Johann Philipp Wittmann der stall zusatz bot, als geordneter vogt weÿl. Fr. Margarethæ Weberin geb. Freÿin mit H. Johann Michael Weber des seiden knopffmachers hinterlassenen zweÿ minorennen Kinder nahmentlich Johann Wilhelm und Philipp Jacob, Johann Daniel Weber der ledige aber großjährige seiden knopffmacher, Fr. Margaretha Barbara Wittmännin geb. Weberin anfangs gedachten Johann Philipp Wittmann Eheliebstin
in gegensein Johann Michael Oësinger des sandführers und Evæ geb. Müllerin beÿständlich Johann Jacob Götz des küblers und Johann Frantz Engelbrecht des kieffers
als erben ihrer mutter zu gleichen theilen und rechten, eine behausung, höfflein mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein auff dem sogenannten Plätzel ein- und anders. ein Eck, hinten auff die bierbehausung zur Mühl – davon soll mann dem ordens haus oder Comandureÿ St Johann 5 ß ane bodenzinß – um 1210 gulden meistgebotten

Originaire d’Eckbolsheim, Jean Michel Œsinger épouse en 1785 Eve Müller, fille d’un cloutier de Barr
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 169-v)
Im Jahr Chriti 1785 dienstag den 11. Jänner Morgens um Zehn Uhr sind nach vorhergegangenen gewöhlichen Proclamationen (…) Ehelich eingesegnet worden Johann Michael Oesinger, Melker und burger alhier, weÿland Andreas Oesingers gewesenen Ackersmanns und burgers in Eckbolzheim, mit Frauen Anna einer gebohren Mähnin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Eva Müllerin von Barr gebürtig, Andreas Müllers Nagelschmidts und burgers daselbst, mit Frauen Anna Maria einer gebohren Munschin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johan Michael Oesinger Als Hochzeiter, x der Eva Müllerin als Braut Handzeichen

Jean Michel Œsinger et Eve Müller deviennent bourgeois en 1785, le mari au nouveau tarif, la femme à titre gratuit

1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 72
Johann Michael Ößinger der Melcker Von Eckboltzheim weÿland Andreas ößingers geweßten burgers vnnd Ackerers allda nachgelaßener sohn, und deßen ehefrau Eva Müllerin Von Barr Andreas Müller des burgers und nagelschmids allda eheliche tochter, erhalten das burgerrecht und Zwar der ehemann umb den Neuen burger schilling deßen ehefrau aber weillen sie sieben Jahr un*rth gedienet gratis wollen dienen Zum spiegel jurav. et promisit d. 12. Martÿ

Jean Michel Œsinger devient quelques mois plus tard tributaire au Miroir

1785 (14.6.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 5) Dienstags den 14. Junii 1785. – E. Leibzünfftiger
Joh: Michael Oesinger, des Weil. Andreas Oesinger, gew. b. u. Ackersmanns in Eckboltzheim, nachgel. ehl. Sohn, welcher auf hochgebietenden H. Oberh. schriftl. Erlaubnus d. 27. Dec: 1784. der Zum burgerrecht benötigte Vertröstungschein ausgefertiget word. als Melker und leibzünfftig Zudiener, ohne das gerigste Krämerrecht, auf vorgelegten Kantzlei- und Stall schein Vom 12. März letzthin gegen Erlag 15. lb, Hat angelobet
(dt. 15. lb, 1. 4. Findl.)

Extrait du registre de population de 1795
600 MW 4, Rue de l’Argile n° 6 (i 112) 1795
J. Michel Oesinger, 48, Journalier, Eckbolsheim, (entrée dans la commune) 1779
Eve id. 28, épouse, Barr, 1774

Jean Michel Œsinger vend la maison à Joseph Zemp

1797 (11 vend. 6), Strasbourg, Not. Stoeber
Jean Michel Oesinger
Joseph Zemp
une maison sise à Strasbourg rue de l’Argile n° 6, moyennant 4000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 54 F° 141 du 20 vend. 6

Le marchand de vins Joseph Zemp, alors âgé de 28 ans, figure avec sa femme Elisabeth Wahl au registre de population dressé en 1798.

1798, Registre de population 600 MW 16, p. 968, Rue de l’Argille n° 6 (i 112) 1798
Zemp, Joseph, Md de vin au détail, Citoyen actif, 28
id. née Wahl, Elisabeth, épouse 23
Marter, Michel, domestique, 18
Bille, Marie, Servante, 18
Zemp, Joseph, fils 4
id. Elisabeth, Fille, ¼

François Joseph Zemp et Elisabeth Wahl vendent la maison 4 000 francs à l’appariteur François Nicolas Legrand et à sa femme Marie Elisabeth Œertel

1802 (21 brumaire 11), Strasbourg 9 (anc. cote 28), Not. Bossenius n° 1253
bürger Frantz Joseph Zemp ancien chef de Bataillon de la 14° ½ brigade d’Inf. Légère allhier wohnhaft und Frau Elisabetha geb. Wahl
br. François Nicolas Legrand Stadt-Tambour und Maria Elisabetha geb. Irttin
eine auf dem Plätzlein im Leimergäßlein zu Straßburg gelegene Behausung mit N° 6 bezeichnet samt höflein und alle übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben br. Frost dem Schreiner, anderseit neben dem hintertheil des bierhaus zur Mühl hinten auf das nemliche haus – davon gibt man ein francken so man vormals der Commanderie von St Johann nunmehro aber der Schaffneÿ der National domänen jährlich zu liefern pflichtig – als ein vor Notario Stöber am 11 vend. 6 erkaufftes Guth – um 4000 franken
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 22-v du 22 brum. 11

Originaire de Strasbourg, le journalier Nicolas François Legrand et Elisabeth Œrtel, native de Dammheim près de Landau, font dresser un état de leur fortune
1782 (18.1.),Not. Anrich (6 E 41, 1507) n° 233
Designatio desjenigen Vermögens, so Nicolas François Legrand der Keller, weiland Nicolas Legrand geweßenen schirmers und Invaliden dahier ehelicher sohn und Elisabetha Örthelin Jacob Örthels des Ackersmanns zu dannheim ohnweit Landau eheliche tochter, beede hochzeitiche Personen allhier wohnhaft miteinander eigenthümlich besitzen
Hausrath 215 lb, Silber und Geschmeid 63 lb, Summa summarum 278 lb [unterzeichnet] Nicolas François Le Grand, + Elisabetha Örthelin sig.

Nicolas François Legrand et Elisabeth Œrtel se marient quelques mois plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p 367)
Hodie 2. mensis maji anno 1782 (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt nicolaus Legrand argentinensis majorennis filius defuncti nicolai Legrand militis invalidi et superstitis viduæ Mariæ Barbaræ Sauvage parochianus ad sanctum Stephanum hujatis et Maria Elisabetha oertel oriunda ex danheim neoconversa prope Landavium diœcesi Spirensis soluta filia Joannis Jacobi œrttel et Annæ Mariæ Birnbaum conjugum (signé) Nicolas Le grand, signum sponsæ x (i 190)

Tous deux sont admis à la manance, les Conseillers et les Vingt-et-Un font grâce au mari de ne pas avoir demandé la permission de se marier avec une étrangère
1782, Conseillers et XXI (1 R 265)
Niclaus Frantz Legrand und seine Ehefrau werden in den Schirm aufgenommen. 229.
(p. 229) Montag den 23. Septembris 1782 – Lectum Zehen Memorialia welche von E. Löbl. Schirmgericht Protocollo übergeben worden und durch welche folgende Personen um gnädige aufnahme anrufen.
2° Niclaus Frantz Legrand, der Tagner und hießige Schirmers sohn, welcher als solcher sein brod ferner verdienen willen seit 2.Maÿ hujus anni ohne eingeholte Erlaubnus mit Elisabetha Ortelin von dannheim beÿ Landau verheurathet, beede [-] effecten und baar in Vermögen, bitten condonation [ihres] fehlers und annahm der Caution Philipp Heinrich [- Gim]pelkauflers und burgers.

François Nicolas Legrand meurt en 1820 en délaissant sa veuve pour unique héritière

1820 (23.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de François Nicolas Legrand, crieur décédé le 22 juin dernier – à la requête de Marie Elisabeth Oertel la veuve seule et unique héritière par testament
meubles 100 fr
une maison rue de l’Argile n° 6 estimée 3000 fr
la moitié de l’immeuble appartient à la succession
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 F° 92-v du 29.9.

Elisabeth Œrtel se remarie en 1822 avec le perruquier Jacques Helck

1822 (16.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Jacques Helck, perruquier, veuf sans enfant d’Anne Stallhammer
Marie Elisabeth Oertel veuve de sans enfant de Nicolas François Legrand
apports du futur époux, une maison rue de l’Eveque n° 13
apports de la future épouse une maison rue de l’Argile n° 6
Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 44-v du 20.11.

Inventaire après décès d’un locataire, Marie Joseph Willibald Pick, ciseleur puis instituteur

1823 (4.10.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger n° 2874
Inventaire de la succession de Marie Joseph Willibald Pick, autrefois ciseleur ensuite instituteur, décédé le 7 avril dernier – à la requête de Marie Madeleine Elisabeth Traiteur la veuve, mère et tutrice légale de 1. Marie Joseph Willibald né le 21 septembre 1810, 2. Joseph Charles André né le 1 février 1812, 3. Marie Madeleine née le 10 mars 1817, 4. Marie Joséphine née le 2 juin 1815, 5. Marie Louise née le 19 janvier 1822 – en présence de François Joseph Dofflon, employé à l’administration des contributions indirectes oncle paternel par alliance subrogé tuteur des mineurs
décédé en son domicile rue de l’Argile n° 5
garde robe 15 fr, meubles 90 fr, créances 1618 fr, ensemble 1684 fr, passif 1637 fr
part dans la succession de Jean Chrétien Pick père du défunt dressé par le soussigné notaire le 13 février de la présente année
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 195 du 6.10.

Les héritiers d’Elisabeth Œrtel vendent la maison 3 300 francs à Elisabeth Gaumer

1826, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 195 (2420) n° 60 du 20 nov.
Pardevant Me Georges Louis Frédéric Grimmer et son Collègue Notaires à la résidence de Strasbourg soussignés Furent présens Le Sieur Michel Waldschmitt Maçon domicilié et demeurant à Altdorff, canton d’Edenkoben, Bavière Rhénane, agissant en qualité de mandataire de Marguerite Oertel sa femme (…), Le Sieur Daniel Heingærtner Tisserand domicilié et demeurant audit Eden-Koben agissant en qualité de mandataire d’Anne Rosine Barbe Oertel sa femme (…), Caroline Oertel femme du sieur Léonard Andrian autorisée de son mari à ce présent dûment assistée, les deux domiciliés et demeurant à Friesbach canton de Germersheim aussi Royaume de Bavière lesquels déclarent vendre
à Dlle Marie Elisabeth Gaumer, fille majeure, domiciliée et demeurant à Strasbourg acquéreuse
Une Maison à un rez de chaussée et deux étages avec des appartenances et Dépendances sise à Strasbourg, faisant le coin de la rue et de la place de l’argile portant en ladite rue le N° 66 d’un côté ladite place, de l’autre la brasserie au Moulin et par derrière la propriété du Sr Frost, Avec cette maison sont venus quatre poêles en fer de fonte avec leurs tuyaux qui se trouvent en ce moment dans la Maison et dont l’un est muré.
La Maison appartient par égales portionz aux trois venderesses pour leur être échue dans la succession de Marie Elisabeth Oertel en son vivant femme en secondes noces du sieur François Jacques Helck, Perruquier, suivant Inventaire dressé par Me Grimmer soussigné commencé le 13 juin dernier et clos le 16 du même mois, dûement enregistré. Ladite Marie Elisabeth Oertel en avait fait l’acquisition conjointement avec son premier mari François Nicolas Legrand en son vivant Crieur public, suivant contrat de vente passé devant Me Bossenius lors Notaire à Strasbourg le 31 brumaire de l’an XI, enregistré, et après le décès de son dit premier mari elle est restée seule propriétaire comme Légataire universelle de ce dernier décédé sans héritiers nécessaires aux termes d’un testament reçu par Me Grimmer soussigné en présence de quatre témoins le 20 mai 1820 – moyennant le prix de 3300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 32 du 8.11.

Originaire de Wasselonne, Elisabeth Gaumer épouse en 1829 le tailleur Jean Henri Meyer ; originaire de Dielsdorf dans le cantion de Zurich, il s’est marié en premières noces avec Chrétienne Schmitt en 1821. Elisabeth Gaumer déclare lors de son contrat de mariage qu’elle a réparé la maison dont la valeur a donc augmenté

1821 (29.10.), Strasbourg 7 (64), Me Stoeber jeune n° 6181
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jean Henri Meyer, tailleur et frippier, fils majeur de Gaspard Meyer, tonnelier à Dielstorf canton de Zuric en Suisse, et d’Anne Marie Funck
Jeanne Chrétienne Schmidt à Strasbourg fille de feu Jean Georges Schmidt, meunier à Hohenhaslach royaume de Würtemberg, de feu Chrétienne Stengel veuve en premières noces sans enfant de Jean Frédéric Winger, tailleur et frippier à Strasbourg
Enreg. 154 manquant F° 140 du 30.10.

1829 (15.9.), Strasbourg 3 (80), Me Schreider n° 4217
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Henri Meyer, tailleur et frippier, veuf sans enfants de Jeanne Chrétienne Schmidt veuve en premières noces sans enfant de Jean Frédéric Winger, tailleur d’habits & frippier, laquelle lui avait assuré la propriété de toute sa succession par contrat de mariage reçu Stoeber le 29 octobre 1821
Marie Elisabeth Gaumer fille majeure de Jean Jacques Gaumer, tonnelier à Wasselonne, et Marie Elisabeth Hertzer à Strasbourg rue de la Krutenau n° 48
7. la future épouse apporte en mariage 1. une maison et dépendances sise à Strasbourg faisant le coin de la rue et de la place de l’Argile n° 6 avec quatre poels en fer de fonte, d’un côté la place, de l’autre la brasserie du moulin – acquise suivant acte reçu Me Grimmer le 31 octobre 1826. Par suite des réparations que la future épouse déclare y avoir faites cet immeuble a reçu une augmentation de valeur depuis l’acquisition
Enregistrement de Strasbourg, acp 196 F° 84 du 19.9.

Jean Henri Meyer et Marie Elisabeth Gaumer vendent en avril 1846 la maison 6 000 francs au tourneur Jean Martin Müller et à sa femme Elisabeth Heer

1846 (15.4.), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3052
Obligation – Furent presens M. Jean Henri Meyer, tailleur d’habits et frippier, et Dame Marie Elisabeth Gaumer sa fmme qu’il autorisé à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
Au sieur Jean Martin Müller, tourneur et à Dame Elisabeth Heer, sa femme agissant sous son autorisation, demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison à rez de chaussée et deux étages, avec petite cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de l’Argile N° 6, formant le coin de cette rue et de la plade de l’argile, tenant d’un côté à ladite place, de l’autre à la brasserie dite au moulin, par derrière à la propriété du sieur Cadé autrefois celle du Sr Frost. (…)
Ladite Dame Meyer est devenue propriétaire dudit Immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marguerite Cadet femme du Sr Michel Waldschmitt maçon demeurant à Edenkoben Bavière Rhénane, de Dame Anne Rosine Barbe Oertel femme du Sr Daniel Heingaertner, tisserand demeurant audit lieu, et de Dame Catherine Oertel femme du Sr Léonard Adrian, cordonnier demeurant à Friesbach (Bavière) suivant contrat passé devant Me Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 31 octobre 1826, dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de ladive Ville le 20 novembre suivant vol. 195 n° 60. Le prix de ette acquisition était de 3300 francs (…) Les époux Meyer déclarent Que lesdites De Waldschmitt, Heingärtner et Adrian étaient propriétaires dudit immeuble pour l’avoir recueillie dans la succession de leur tante Dame Marie Elisabeth Oertel en son vivant femme en premières noces du Sr François Nicolas Legrand vivant crieur public et épouse en secondes noces du Sr François Jacques Helck, ci devant perruquier, tous de Strasbourg de laquelle Dame les venderesses étaient seules héritières par égales portions ainsi que le tout résulte de l’inventaire dressé après le décès de la De Helck née Oertel par ledit M Grimmer le 13 juin 1826. Que lesdits De née Oertel et Sr Legrand son premier mari étaient propriétaires dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition du Sr François Joseph Zemp, ancien chef de Bataillon et de De Elisabeth Wahl sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg suivant contrat passé devant le 20 brulmaire an XI moyennant le prix de 4000 francs (…) Enfin que ladite De Oertel veuve Legrand était devenue propriétaire du susdit immeuble pour avoir recueilli ce qui en appartenait au dit Sr Legrand son premier mari dans la succession de de ce dernier dont elle était légataire universelle aux termes du testament public de mon dit Sr Legrand reçu par leit M Grimmer le 20 mai 1820. enregistré le 22 juin suivant. – moyennant 6000 francs
acp 347 (3 Q 30 062) f° 26

Jean Martin Müller épouse en 1829 Elisabeth Heer, originaire du canton de Zurich
Mariage, Strasbourg (n° 166)
Acte de mariage célébré le 14 mai 1829. Jean Martin Müller, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 ventôse an XI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tourneur, fils de feu Martin Müller décédé en cette ville le 16 décembre 1812 et de Marie Anne née Müller domiciliée en cette ville ci présente et consentante, Elisabeth Heer, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 juillet 1793 à Tiss, canton de Zurich en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Heer, Journalier décédé en cette ville le 5 septembre 1822 et de feue Elisabeth Keller, décédée à Tiss le 19 février 1806 (signé) Johann Mardin Müller, l’épouse a dit ne savoir signer (i 9)

Jean Martin Müller et Elisabeth Heer hypothèquent la maison qu’ils viennent de reconstruire à neuf

1846 (10. 8.br), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3249
Obligation – Furent presens le sieur Jean Martin Müller, tourneur et Dame Elisabeth Heer sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Jean Jacques Digel, architecte demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant la somme de 10.000 francs
hypothèque, Une Maison à rez de chaussée et trois étages, avec petite cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de l’Argile N° 6, formant le coin de cette rue et de la plade de l’argile, tenant d’un côté à ladite place, de l’autre à la brasserie dite au Moulin, par derrière à la propriété du sieur Cadé autrefois celle du Sr Frost
Les débiteurs déclarent Qu’ils ont fait construire l’immeuble susdésigné à la place d’une vieille maison, dont ils sont devenus propriétaires ainsi que du terrain sur lequel se trouvait cette maison, pour en avoir le tout acquis du Sr Jean Henri Meyer, tailleur d’habits et frippier, et de De Marie Elisabeth Gaumer sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M. Becker le 15 avril 1846 dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois vol. 444 n° 38, avec inscription d’office (…) moyennant le prix de 6000 francs qui a été payé aux vendeurs (…). Que ladite Dame Meyer née Gaumer était propriétaire de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marguerite Cadet femme du Sr Michel Waldschmitt maçon demeurant à Edenkoben, de De Anne Rosine Barbe Oertel femme du Sr Daniel Heingärtner, tisserand demeurant audit lieu, et de Dame Catherine Oertel femme du Sr Léonard Adrian, cordonnier demeurant à Friesbach suivant contrat passé devant Me Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 31 octobre 1826, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 20 novembre suivant vol. 195 n° 60 moyennant le prix de 3300 francs (…) Que lesdites De Waldschmitt, Heingärtner et Adrian étaient propriétaires de la maison en question pour l’avoir recueillie dans la succession de leur tante Dame Marie Elisabeth Oertel en son vivant femme en premières noces du Sr François Nicolas Legrand vivant crieur public et femme en secondes noces du Sr François Jacques Helck, ci devant perruquier, tous de Strasbourg de laquelle Dame les venderesses étaient seules héritières par portions égales ainsi que le tout résulte de l’inventaire dressé après le décès de la De Helck née Oertel par ledit M Grimmer le 13 juin 1826. Que lesdits De née Oertel et le Sr Legrand son premier mari étaient propriétaires de la susdite maison pour en avoir fait l’acquisition du Sr François Joseph Zemp, ancien chef de Bataillon et de De Elisabeth Wahl sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 20 brulmaire an XI moyennant le prix de 4000 francs (…) Et que ladite De veuve Legrand née Oertel était devenue propriétaire de la même maison pour avir recueilli ce qui en appartenait au dit Sr Legrand son premier mari dans la succession de de ce dernier dont elle était légataire universelle aux termes du testament public de mon dit Sr Legrand reçu par leit M Grimmer le 20 mai 1820. enregistré le 22 juin suivant.

Extrait du registre de population
600 MW 184. Rue de l’Argile N° 6 (i 215)
Müller, Jean Martin, 1804, Strasbourg, Revendeur. M – auparavant r. de Schiltigheim 9, entré 14 juillet 46, sorti 3 avril 1851 rue des Drapiers 23e
idem née Herr, Elisabeth 1794, Theist, Suisse, ép.
Caroline Elisabeth, 1831, Strasbourg, fille – 31 janvier 1851, partie pour Paris
Jean Edouard, 1833, Strasbourg fils – id.
Emilie Madeleine, 1836 Strasbourg – id.

1860 (2.8.), Noetinger
Consentement par Jean Martin Müller, journalier et Elisabeth Heer sa femme à Strasbourg au mariage de leur fille Emilie Müller femme de chambre avec Guillaume Horsch ébéniste à Paris
acp 490 (3 Q 30 205) f° 66 du 3.8.

1860 (24.7.), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Consentement à mariage, ont comparu M. Jean Martin Müller, ancien tourneur, & Dame Elisabeth Herr, sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels déclarent, par ces présentes formellement consentir au mariage que leur fille Madeleine Emilie Müller née à Strasbourg le 8 mars 1836, gouvernante demeurant à Paris se propose de contracter avec M. Guillaume Horch menuisier demeurant en la même ville.
acp 490 (3 Q 30 205) f° 41 du 25.7.

La maison des conjoints Müller est vendue 11 900 francs par adjudication judiciaire à l’architecte Frédéric Jacques Digel

1850 (9.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 508 (2733) du 2 septembre n° 116, Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a vendu par jugement d’adjudication dont la teneur suit
Cahier des charges, clauses et conditions de la vente d’une maison sise à Strasbourg saisie sur le sieur Martin Müller propriétaire à Strasbourg. Me Frédéric Traut avoué exerçant au tribunal civil séant à Strasbourg, chargé d’occuper pour le sieur Simon Levy négociant domicilié à Strasbourg, déclare que ledit Simon Levy est créancier de Martin Müller partie saisie d’une somme principale de 250 francs ainsi que les intérêts en dus et frais suivant jugement rendu par le tribunal de commerce de Strasbourg le 23 novembre 1849 au profit dudit Simon Levy (…) il a été pocédé à la saisie de l’immeuble ci après désigné par procès verbal dudit huissier Lincourt en date du 11 mai 1850 (…)
Désignation de l’immeuble saisi. une Maison d’habitation sise à Strasbourg faisant l’angle de la rue de l’Argile et portant le n° 6 d’un côté lla maison du sieur Cadet de l’autre la Ruelle par devant la place par derrière attenant à la brasserie du Moulin, ladite Maison est construite en pans de bois et brique et couverte en tuiles composée d’un rez de chaussée trois étages Mansarde et grenier. Le rez de chaussée a deux ouvertures donnant sur la place et quatre sur la ruelle, il est habité par le sieur Schneider débitant de vins qui y exerce la profession, les trois étages ont chacun trois ouvertures de deux côtés, la mansarde ayant deux ouvertures sur la place et quatre vers la ruelle, le premier étage est habité par la partie saisie, le second par Sutter relieur, le troisième par le sieur Lauer* remouleur et le quatrième par un sieur Brodkorb tailleur (…) Strasbourg le premier juin 1850.
Adjudication, l’an 1850 le 9 août à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance (…) sur la mise à prix de 1000 francs, enchéri pendant plusieurs bougies et enfin pat M° Lederlin avoué à la somme de 11.900 francs
Déclaration d’adjudicataire, l’an 1850 le 12 août au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu Me Lederlin avoué, lequel a dit que la maison d’habitation (…) a été enchérie par lui pour le sieur Frédéric Jacques Digel, architecte domicilié à Strasbourg, est aussi comparu ledit sieur Digel lequel a dit accepter la déclaration

Fils d’entrepreneur de construction, Frédéric Jacques Digel épouse en 1850 Caroline Emilie Kammerer
1850 (1.8.), Strasbourg 4 (105), Not. Lauth n° 4185
Contrat de mariage – Ont comparu M. Mariage – Frédéric Jacques Digel, architecte, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Jacques Digel en son vivant architecte et de Dame Salomé Klinck, sa veuve demeurant et domiciliée en la même ville, stipulant pour lui et en son nom du consentement de sa mère comme futur époux, d’une part, Madame veuve Digel née Klinck susnommée qualifiée et domiciliée, Et M. Jean Frédéric Klinck ainé, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg grand père de M. Digel, stipulant pour assister M. Digel leur fils et petit fils respectif
Et Dlle Caroline Emilie Kammerer, sans état, demeurant à Strasbourg, fille mineure et légitime de M. Jean Michel Kammerer propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, et de feue dame Caroline Emilie Vogt son épouse défunte, Stipulant pour elle et en son nom du consentement de son père, comme future épouse d’autre part, Et M. Kammerer susnommé, qualifuié et domicilié agissant pour assister et autoriser la future épouse sa fille

Les apports du futur comprennent les biens à lui échus dans la succession de son père sur laquelle il a prélevé une somme de 2000 francs
Les apports de la future sont constatés par inventaire reçu Hatt le 14 juillet 1832 & partage reçu Hatt le 21 novembre 1840 sur laquelle somme son père lui a fait remise de 2000 francs pour confection d’un trousseau
Donation réciproque par les futur au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductiblle en cas d’exitence d’enfants
acp 393 (3 Q 30 108) f° 67-v

Frédéric Jacques Digel vend la maison au farinier Pierre Heimburger et à Marie Anne Kuhn

1860 (8.8.), Strasbourg 10 (157), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.637
Ont comparu 1. M. Frédéric Jacques Digel entrepreneur de bâtimens
2. M. Pierre Heimburger marchand de farine & Dame Marie Anne Kuhn sa femme qu’il autorise tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont, par les présentes, déposé à M° Zimmer pour être mis au rang de ses minutes à la date de ce jour l’un des originaux d’un acte sous seing privé fait double à Strasbourg le 15 avril 1860 (…)
Les soussignés M. Frédéric Jacques Digel entrepreneur de bâtiments et Dame Caroline Emilie Kammerer son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg vendent
à M. Pierre Heimburger, marchand de farine & à Dame Marie Anne Kuhn sa femme qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, les deux demeurant à Strasbourg acquéreurs solidaires
Une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg à l’angle de la place et de la rue de l’argile N° 34 autrefois n° 6, d’un côté M. Cadet de l’autre la ruelle pardevant la place parderrière la brasserie du moulin (…). M. Digel est devenu propriétaire de la dite maison pour lui avoir été adjugée à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg suivant jugement rendu par ce tribunal le 9 août 1850 & déclaration de command reçu au greffe dui dit tribunal le 12 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 septembre suivant vol. 508 N° 116 inscrit d’office au vol. 530 N° 571. La maison dont s’agit avait été saisie sur le Sr Jean Martin Müller, tourneur, et De Elisabeth Herr Conjoints à Strasbourg auxquels elle appartenait pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Henri Meyer tailleur d’habits & de De Marie Elisabeth Gauner conjoints en la même ville aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Becker notaire à Strasbourg le 15 avril 1846 transcrit au même bureau des hypothèques le 18 du même mois vol. 444 N° 38. L’établissement de propriété antérieure se trouve consigné dans ce dernier contrat de vente auxquels les soussignés se réfèrent à cet égard – La présente vente est en outre faite et acceptée moyennant le prix de 13.000 francs – Fait double à Strasbourg le 15 avril 1860
(enregistré le 14 juillet 1860 fol. 5)
(Dépôt) acp 490 (3 Q 30 205) f° 76-v du 9.8.

Pierre Heimburger et Marie Anne Kuhn revendent la maison 17 000 francs au farinier Louis Gæssler et à sa fiancée Marie Madeleine Schœny

1862 (13.5.), Me Keller
Pierre Heimburger, garçon de magasin, & Marie Anne Kuhn sa femme à Strasbourg
à Louis Gaessler, farinier à Strasbourg, et Marie Madeleine Schoeny sa future épouse
d’une Maison sise à Strasbourg rue de l’argile n° 34 moyennant 17.000 francs
acp 510 (3 Q 30 225) f° 63-v du 15.5.

Originaire d’Osthoffen, Louis Gæssler épouse en 1862 Marie Madeleine Schœny, native de Bootzheim ; contrat de mariage, célébration
1862 (13.5.), Me Keller
Contrat de mariage – Louis Gaessler, farinier à Strasbourg d’une part
Marie Madeleine Schoeny en condition à Strasbourg
Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 24, 2) une somme de 6100 francs tant en argent comptant, mobilier et marchandises
Les apports de la future consistent en moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 24, 2) argent 3433 francs, 3) une pièce de verger et une pièce de terre à Bootzheim
Donation réciproque par les futurs au srrvivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’enfant. Le survivant aura l’usufruit de la communauté
acp 510 (3 Q 30 225) f° 71-v du 17.5.

Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du premier juillet 1862. Acte de mariage de Louis Gaessler, majeur d’ans né en légitime mariage le 25 avril 1828 à Osthoffen (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg précédemment à Paris (Seine), marchand de farine, fils de Joseph Gaessler, cultivateur et de Barbe Fincker conjoints domiciliés à Osthoffen ci présent et consentants et de Marie Madeleine Schoeny majeure d’ans née en légitime mariage le 23 janvier 1826 à Bootzheim (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, serviante, fille de feu François Antoine Schoeny, cultivateur décédé à Bootzheim le 12 mai 1859 ey de Marie Anne Burger sans profession domiciliée à Bootzheim – Il a été passe le 13 mai dernier un contrat de mariage devant Me Charles Keller notaire à Strasbourg (signé) Gaessler, Schoeny (i 2)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.