100, Grand rue


Grand Rue n° 100 – VII 78 (Blondel), P 757 puis section 6 parcelle 23 (cadastre)

Brasserie à l’Ours Noir (zum schwartzen Behren), maître d’ouvrage Jean Georges Pick (1764, maître maçon Jean Frédéric Jæcklin)
Partie droite, auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock), réunie à la brasserie en 1659


Façade dont le troisième étage date de 1867 (mai 2018)
Etages séparés par des bandeaux, appuis de fenêtre galbés au premier étage
Porte dont le bas du cadre se termine en volute, déplacée sur la gauche en 1867 (octobre 2019)

La maison actuelle résulte de la réunion de deux anciennes maisons : la brasserie à l’Ours Noir (zum schwartzen Behren) s’est agrandie en 1659 de l’auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock) à sa droite.
L’auberge Au cep rouge qui doit avoir 18 pieds d’après la taille de l’auvent (1587) est exploitée depuis 1606 par Chrétien von Mutzig venu de Westhoffen. Un litige s’élève en 1615 quand il s’agit de surélever la cheminée vers la propriété voisine (actuel n° 98). Son fils aussi nommé Chrétien von Mutzig qui continue d’exploiter l’auberge (1619) remplace une marche de pierre devant la maison en 1620. Jean Jacques Frœlich vend en 1658 un terrain et une écurie à son voisin Ulric Greiner (actuel n° 98) puis l’année suivante la maison à Gaspard Lersé qui la réunit à la brasserie voisine dont il est déjà propriétaire.
La brasserie à l’Ours Noir appartient à la fin du XVI° siècle au brasseur David Kress. Son fils Jean Régnard Kress qui est un temps préposé à la voirie et deviendra assesseur des XXI est autorisé en 1627 à ouvrir une porte de communication entre sa cave et celle de sa voisine (actuel n° 102) moyennant une rente annuelle de 30 sols, éteinte en 1662 quand la porte sera murée. Originaire de Hertingen près de Lörrach en Bade, Gaspard Lersé acquiert la brasserie en 1658 puis l’auberge voisine en 1659. Les Quinze l’autorisent à réunir les deux maisons. Georges Pick, originaire de Francfort, épouse la veuve Lersé et devient propriétaire de la brasserie en 1672. Son voisin Jean Philippe Sax, propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, l’autorise en 1677 à titre précaire à poser un chenal contre son mur. La maison est estimée 2000 livres à l’inventaire de la femme de Jean Georges Pick père en 1706 et 3000 livres à celui de Jean Georges Pick fils en 1738. On distingue les deux anciens bâtiments sur le plan-relief de 1727 (deuxième et troisième maison à droite de la la rue Escarpée qui s’ouvre sur la gauche de l’image).
Jean Georges Pick acquiert la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée en 1718 mais les Quinze lui refusent en 1733 l’autorisation de la réunir à sa brasserie. Lors du partage entre les héritiers, les bâtiments arrière de la maison d’angle donnant dans la rue Escarpée reviennent cependant en 1738 à la brasserie à l’Ours Noir dont la nue-propriété revient à Jean Georges Pick, troisième du nom, qui exploite alors la brasserie à la Montagne Etoilée au Faubourg de Saverne. Il est autorisé en 1743 à exploiter lui-même l’Ours noir dont il reconstruit les bâtiments arrière d’après le linteau qu’on peut toujours voir au 5, rue Escarpée (initiales IGP, millésime 1743, illustré d’un ours enchaîné qui porte une chope). Il charge en 1765 le maître maçon Jean Frédéric Jæcklin de construire le bâtiment avant et le bâtiment latéral de gauche puis en 1767 le maître maçon André Stahl d’établir une brasserie dans la cour. Les bâtiments estimés à 3 500 livres en 1764 le sont à 5 250 livres à sa mort en 1781. La brasserie est reprise par son fils Jean Chrétien Pick puis en 1807 par Charles Chrétien Pick.




Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Linteau à monogramme I.G.P. (Iohann Georg Pick), millésime 1743 et emblème de la brasserie à l’extrémité du deuxième bâtiment rue Escarpée (cliché Roland Burckel Archi-Wiki)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie Grand rue, à rez-de-chaussée et un [sic] étage en bois rue Escarpée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade Grand rue est la deuxième à droite du repère (b) ; trois fenêtres, porte puis deux fenêtres, six fenêtres à chacun des deux étages, toiture à un étage sous combles et deux niveaux de lucarnes. Les façades rue Escarpée sont les deuxième et troisième à gauche du repère (b), chacun à porte cochère et deux étages. La cour P représente l’arrière (3-4) de la façade Grand rue, le bâtiment (1-2-3) adossé vers l’ouest, les bâtiments latéraux (4-5) à l’est de la cour, le mur (6-1) à l’ouest et le bâtiment (5-6) entre la cour P et la cour S plus au sud. On voit en (1-2) le même bâtiment dans la cour S au fond de laquelle se trouve le bâtiment (3-4).
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis le n° 100 Grand rue.



Cours P et S
Bâtiments 5, rue Escarpée, au premier plan linteau sculpté de 1743 – Porte (mai 2014)
Linteau de la porte Grand rue (octobre 2019)

Charles Frédéric Pick charge en 1867 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de surélever la maison d’un étage en maçonnerie, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. Le cadastre distingue de 1867 à 1887 bâtiment et malterie. Charles Frédéric Pick fait convertir une croisée en porte d’entrée en 1877. Emile Gérard établit en 1887 deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne. Les entrepreneurs Schoop et Mayer démolissent et reconstruisent la même année le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transforment la maison arrière du n° 100, Grand rue, ce qui porte le revenu cadastral de 516 à 656 francs.
Le local commercial est occupé par la pharmacie à l’Aigle des années 1890 aux années 1960 puis par une laverie (1968), un magasin de papiers peints (1982), un magasin de jouets (1989), un salon de coiffure (1995), un magasin de vêtements biologiques puis par une épicerie fine (2019).



Coupe dont la partie en rouge représente le nouvel étage construit en 1867
Anciennes ouvertures et devantures ouvertes en 1887
Papier à lettres de la pharmacie à l’Aigle (1896, nouveau propriétaire Port)
Devanture en 1995 (dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Brasserie à l’Ours noir (zum schwartzen Behren)

David Kress, brasseur, et (1584) Anne von Siegen – luthériens
1625 h Jean Régnard Kress, brasseur, et (1616) Anne Ottmann, (1634) Susanne von Thur veuve du fondeur Thomas Stich puis (1637) Madeleine Wintz, veuve du brasseur Jean Stich – luthériens
1658 v Gaspard Lersé, brasseur, et (1647) Anne Marie Kuhn puis (1650) Marie Homburger – luthériens
1672 h Georges Pick, brasseur, et (1667) Marie Homburger veuve de Gaspard Lersé puis (1672) Madeleine Verius – luthériens
1712 h Jean Georges Pick, brasseur, et (1705) Marguerite Fischer – luthériens
1738 h Jean Georges Pick, brasseur, et (1732) Anne Marie Stahl, (1734) Sara Teutsch puis (1735) Marie Salomé Weyel – luthériens
1781 h Jean Chrétien Pick, brasseur, et (1773) Marie Salomé Brandhoffer puis (1778) Susanne Marie Bœsswillwald – luthériens
1807 h Charles Chrétien Pick, brasseur, et (1807) Salomé Madeleine Brandhoffer
1846 h Charles Frédéric Pick, brasseur, et (1839) Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer
1886* v Charles Emile Gérard, marchand de vins, et (1859) Caroline Lauth
1898* h Gustave Edmond Lechten et Lina Amélie Gérard
1931* h Emile Edmond Lechten, négociant

Auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock)

Chrétien (Christmann) von Mutzig, aubergiste, et (1583) Anne Thomann, veuve de Marcel Artzt – luthériens
1618* h Chrétien (Christmann) von Mutzig, aubergiste, et (1610) Odile Meyer veuve de Nicolas Fritsch puis (1615) Marguerite Stephan, veuve de Thiébaut Wiers – luthériens
1623 h Nicolas Wittich, boucher, et (1623) Marguerite Stephan veuve de Thiébaut Wiers puis de Chrétien von Mutzig – luthériens
1645 v Jean Jacques Frœlich, coutelier, et (1622) Salomé Wittich – luthériens
1659 v Gaspard Lersé, voir ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2000 livres en 1706, 3000 livres en 1738. Après réunion des bâtiments arrière du voisin, 3500 livres en 1764 et 5250 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) VII 78, Jean George Beck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bick, 11 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 757, Pick, Charles Chrétien, propriétaire – maison, sol, cour – 2,9 ares

Locations

Auberge Au cep rouge (zum rothen Weinstock)
1626, Michel Debs, aubergiste

Brasserie à l’Ours noir (zum schwartzen Behren)
1648, Jean Adolphe Huck, brasseur
1652, Gaspard Lersé, brasseur (futur propriétaire)
1772, Jean Chrétien Pick, brasseur (futur propriétaire)
1827, Jonathan Ott, brasseur

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 200
Le brasseur David Kress dont la maison comprend un auvent d’une longueur de 21 pieds en saillie de 10 pieds, cinq marches maçonnées d’une longueur de 6 pieds en saillie de 6 pieds, une porte de cave inclinée d’une longueur de 7 pieds en saillie de 7 pieds, deux échoppes chacune d’une longueur de 6 pieds en sailie de 4 pieds doit pour cette jouissance 1 livre 4 sols

Jenseitt dem Steinen Brücklin
David Kreß der Biersieder hatt vor seinem hauß oben ein Wettertach xxj schu lang, Vnd x schu herauß, fünff gemaurte Stafflen vj schu lang, Vnd vj schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer vij schu breÿt, Vnd vij schu herauß, Zween Laëden Jeder vj schu lang, Vndt iiij schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. iiij ß d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 611-v
Gaspard Lersé doit pour la communication entre deux maisons appelées à l’Ours noir dans la Grand rue 1 livre 10 sols à verser pour la première fois à la Saint Jean Baptiste 1660, selon le folio 42 du protocole du 13 juin 1659

Caspar Lerse der Biersieder, Soll gemeiner Statt vom durchbruch seiner zweÿen Häußer, inn der Obernstraßen Zum Bähren genandt, Vf Johannis Baptistæ 1660. primo 1 lb 10 ß d
Act. den 13. Junÿ 1659. Protocoll. f. 42
New fol. 397.
(Quittungen, 1662, 1667, 1671, 1672)
Jetzt Georg Bickh

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 397
Même article porté au nom des propriétaires suivants

Georg ([corrigé en] Johann) Bickh, Soll Vom durchbruch seiner zweÿer Häußer in der Obern Straß Zum Bähren, Vff Joh: Bapt. 1 lb 10 ß
St. Zinßb. 611
(Quittung, 1676-1741)
Neuzb fol 636-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 636-b
Idem, abrogé par arrêté du Conseil municipal du 6 floréal V

alzb. 397
Hr Joh: Georg Pick solle vom durchbruch seiner zweÿer Häußer in der obern straß Zum Bähren Jahrs auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii) 1 lb 10 ß
[in margine :] 6. Messidor
[in margine :] Vid. Arreté du C.M. du 6. flor. V.
(Quittungen 1741-1792)

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1620, Préposés au bâtiment (VII 1335)
Les préposés autorisent Chrétien von Mutzig à remplacer par une nouvelle l’ancienne marche en pierre abîmée devant sa maison

(f° 123-v) Sambstag den 27. May 1620 – Tritt vor Hauß an Obern straß
Christmann von Mutzig der Weinschenck, sagt er Habe an seinem Hauß Inn der Ober straßen beim Schwartzen beren ein steinin schel welche gar verbrochen, pitt Ime ein newe zu machen Zuvergönnen, will sie Inn der große um die Jetzige Ist machen laßen, Ist Ime ferwilligt.

1659, Préposés au bâtiment (VII 1356 Bauherren)
Gaspard Lersé est autorisé à ouvrir des communications entre la brasserie à l’Ours et la maison voisine qu’il a achetée, au rez-de-chaussée pour agrandir la salle, au sous-sol et dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant une rente foncière d’une livre dix sols puisqu’il ne causera aucun préjudice à personne, que la rue aura meilleur aspect et que le pétitionnaire en tirera profit.

(f° 42) Montags den 13. Junÿ – Caspar Lerße, Durchbruch
Collegial Augenschein eingenommen in dem Bierhauß Zum Beeren, alwo Caspar Lerse erschinnen, vnd erlaubnus gesucht, daß er d. erkauffte Nebens hauß In dem Keller so dann beÿ dem Eingang vnd in dem hoff durch brechen vnd also dadurch d. hauß Zum Beeren so viel die vndere Stube betrifft erweiteren, vnd sonsten zu seiner würtheÿ accomodiren möge. Weilen sich nun befund. d. d. vorhaben niemand schädlich, Vielmehr der gassen zierlich, vnd dem impetranten sehr dienlich, alß ist d. begehren Zugelaß. doch d. er in recognitionem Jehrlich vff Joh. Bapt: 1. lb 10. ß d davon Zinßen oder solche recognition ahn sich lößen solle, wie dann deßentwegen Meinen herren den Obern Bawherren vffgetrag. sich deßentwegen mit Caspar Lerße Zu Vergleich.

1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
Les Quinze renvoient Gaspard Lersé aux Préposés au bâtiment avec avis favorable

(f° 102) Sambst. den 11.ten Junÿ – Zum bericht würd hiehero gesetzt, daß auch vff heüth dato Mghh. die XV. vf anbring. der Obern Bawherren Einen Collegial Augenschein eingenohmen, beÿ Caspar Lerße dem bierwürth zum Schwartzen Beren in d. Straß, welch. in seinem erkaufft. nebens hauß etliche durchbrüche begehret, Wie deßweg. die Speciali in deß Pfenningthurns Prot. befindlich, weilen nun dem Implorant. gar leucht Willfahrt werd. Können, alß es auch beschehen, vnd die bestimmung d. deren cognition od. auch die abkaufung solcher Wid. ane die Obere bawh. vnd 3. deß d.thurns remittirt v. Ihnen überlaß. word. & Von Mghh. ist darfür gehalten worden, mann köndte die recognition vff 30. ß setz.

1667, Préposés au bâtiment (VII 1360 Bauherren)
Gaspard Lersé objecte qu’il doit toujours régler 30 sols pour une communication avec la maison voisine qui appartient au docteur Meyer (à l’angle de la rue Escarpée, voir plus bas l’acte de 1627) alors qu’elle est murée. Les préposés suppriment l’article à partir de l’année suivante.

(f° 45-v) Mittwochs den 15. Maÿ 1667. – Caspar Lerße. Durchbruch. Allmendt Zinß
Caspar Lerße deß Biersieders Zum Beeren beschwert sich d. Zinnß meister Ihro von einem Durchbruch so Sie hiebevor in d. Nebens hauß H. Dr Meÿer Zuständig erlangt gehabt, Vnd davon der Statt 30 ß Zinnßen mußen, die Zinnß biß 1667. gefordert worden, wellen, da doch crafft ermelten H. Dr Meÿers attestation der durchbruch A° 1662. Wider Zugemauert word. bittet absolutionem.
Erk. solle die Zinß biß 1662. inclusivé bezalt nach folgends aber remittirt werd.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390 Bauherren)
Le maître maçon Chrétien Steitz est autorisé au nom du brasseur à l’Ours Jean Georges Pick à étayer la maison pendant qu’il répare le pignon en pierre, à condition de ne pas entraver la circulation et de refaire le pavage

(f° 99-v) Dienstags den 20. 8.bris 1722 – Joh: Georg Bick weg. spriesens
Christian Steitz der Maurer, erscheint nahmens Johann Georg Bick des bärenwürths in der Straßen, und bittet Ihme Zu erlauben, daß Er etwan Acht tag lang vor deßen behaußung dörffe spriesen stellen, weilen Sein steinerne Gäbel schadhafft ist, und einige Fenstergestell müßen geändert werden.
Erk. willfahrt, dafern er beÿ dieser Herbstzeit an dem fahren Keine Hindernus gibt und solle Er hernachmahls die gemachte gruben wieder außpflästern laßen

1733, Préposés au bâtiment (VII 1395 Bauherren)
Jean Georges Pick qui a acheté quelques années auparavant la maison à l’angle de la rue Escarpée demande l’autorisation d’ouvrir une communication comme son prédécesseur Gaspard Lersé y a été autorisé en 1659, ce qui réunirait trois maisons. En marge, décision des Quinze.

(f° 151-v) Montags den 8. Junÿ 1733, seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Johann Georg Bick wegen durchbruchs
An H Johann Georg Bick des biersieders Hauß zum schwartzen Bähren in der straß /:und Zwar in beÿseÿn Herrn XV. Secretarÿ Johann Christoph Kleinclaußen:/ welcher umb erlaubnus gebotten, Von besagtem seinem Bierhauß, in das Von jhme Ohnlängst erkaufften, Zwischen sothanem seinem Bierhauß und dem Gäh Gäßel gelegene Eckhauß, unten auf dem Boden eine 3. schuhe breite und 7. schuhe hohe Thür, seine Bierstub dardurch Zuerweitern, Zubrechen, Gleich wie deßen Vorfahrn Caspar Lerse den 13. Junÿ 1659. Laut Prot: fol. 42. Von den Obern Bawherren erlaubt worden, gegen erlag 1 lb 10 ß jährlichen Zinßes, Von dem damals erkaufften auf die Andern seithen stehenden Nebens Hauß in das Bierhauß Zum Bähren, welches nunmehro Von seinen dreÿ Häußeren das mittelste ist, dreÿ Thüren Zubrechen, worvon er Laut Statt Zinßbuch fol. 397. noch bereits die 1 lb 10 ß Zinß jährlich abrichtet. NB ist Von den Herren XV. abgewiesen worden.

1733, Protocole des Quinze (2 R 141) et (2 R 140, notes)
Même affaire devant les Quinze qui refusent de donner l’autorisation étant donné que les logements militaires en souffriraient et que le pétitionnaire a déjà une grande salle pour ses clients (passages dans le registre abîmé et dans les notes du greffier)

(p. 250, moitié inférieure manque) Sambstag d. 27. Junÿ 1733. – Johann Georg Pick pt° durchbruchs
Obere Baw herren laßen durch Hrn Secretarium Kleinclaus referiren daß Johann Georg Pick der burger und biersieder allhier den 2.ten Maÿ jüngst ein Unterthänig Memoriale producirt, besag welches derselbe Vorstellet, er seÿe ein besitzer von Zweÿen in der Langen straaß [neben] einander gelegenen Häußer, davon sich das [-] Schwartz [- – -]
[p. 251] einmahl durch ein Nebens: Hauß Vergrößert worden wie dann lauth abgeleßenen Extractûs aus der Ober bawherren und dreÿ des Pfenningth. Memoriale Vom 13. Junÿ 1659. zu ersehen geweßen daß dieße Erweiterung damahl auff ansuchen Caspar Lerse dem biersieder Zum behren, erlaubt und in recognitionem ein jährlicher Zinß Von 1. lb 10 ß darauf geschlagen worden, undt daß dießer Zinß noch jährlich bezahlt werde. Wann also diesem Imploranten willfahrt werden solte, würde sich finden daß dreÿ häußer zusammen kämen, und in eines Verwandelt werden würden, welches wegen der Einquartierung eine nicht geringe Reflexion meritire, Zumahlen der Implorant neben seiner bierstub noch einen großen Saahl habe, umb seine Gäste setzen Zu können, folglich dieße verlangte Zusammenbrechung auch des dritten haußes keine noth erfordere, und weilen sonsten auch kein anderes Motivum Vorhanden, so Mghh. bewegen Könte Ihme Zu Willfahren, alß Vermeine mann daß er mit seinem begehren abzuweißen, [und] Ihme die bereits Vermaurte thür gegen der Gaß fürder: [-] vorigen stand zu setzen [-]henhaltung zu [-]

(2 R 140, notes) Durchbruch Joh: Georg Pick 97, 131, 135, 290
(p. 97) Sambstag den 2. Maÿ – R. nôe Joh: Georg Pickh bgr. vnd biersieder allhier prod. eines durchbruchs prod. urg. mem. undt b. Erk. Oberbawherren.

(p. 131) Sambst. den 20. Junÿ – Lect. mem. Vom 2. Maÿ in s. Johann Georg Pickhs deß biersieders pt° durchbruchs.
Ille gehört hat petitum Widerhohlt, jhme Würde Vorgehalten wie auch deßen Maurer Christian Steitz, daß sie albereith die thür geg. der gaß halb Zugemaurt undt Zu einem fenster gestell eingerichtet, Steitz sagt, H. Pflug habe gesagt, es hette mit dißer thür nichts zu sagen, er könte mitmach. Waß er Wolle.
H. dep. d. Implorant schuldig sein solle die zugemaurte Thür Wider in Vorigen standt zu setzen undt d. begehren abzuschlagen. Erk. in plenum.

(p. 135) Sambst den 27. Junÿ – Oberbawherren ref: in s. j Johann Georg Pick deß biersieders pt° durchbruchs. Erk. abgewießen und soll die haußthür in Vorigen standt stellen.

(p. 290) Sambst den 27. Junÿ 1733 – Obere Bawherren ref: daß Johann Georg Pick der burger und biersieder allhier den 2.ten Maÿ jüngst ein unth: mem. prod.
R. habe er sein petitum Widerhohlt beÿ eingenommenem augenschein seÿe Wargenommen Worden, daß implorant nur unten eine thür 7 schuhe hoch undt 3 schuhe breit in daß nebens hauß machen, und die auff die gaß gehende thur Von unten auff halb Zumachen laßen Wolte, damit er oben darüber fenster hinein bringen möchte. man habe aber auch Zugleich Wargenommen, daß dießes bierhauß, so ehedessen ein Würthshauß gewesen, schon einmahl durch ein nebens hauß Vergrößert worden laut gegenwärtigen Extractûs und wann dem Imploranten willfahrt Werden solte, sich ergeben würde daß 3 häußer zusammen kämen und dann in eines Verwandelt würden, welches wegen der Einquartierung eine nicht geringe reflexion meritire, Zumahlen der implorant neben seiner bierstub noch einen großen saal habe umb seine Gäste setzen Zu können, folglich dieße Verlangte Zusammenbrechung auch des 3.ten hauß keine noth erfordere, und weilen sonsten auch kein anderes motivum Vorhanden, so Mghh. bewegen Könte jhme Zu Willfahren, alß Vermeine man, daß er mit seinem begehren abzuweißen, und jhme die bereits Vermaurte thür gegen der gaß fürderlichst wider Zu eröffnen und in vorigen stand zu setzen, obrigkeitlich Zu iniungiren seÿe.

1765, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jæcklin expose en novembre 1765 aux préposés aux feux les transformations que le brasseur Jean Georges Pick va faire dans sa brasserie à l’Ours noir, tant dans le bâtiment latéral de gauche que dans le bâtiment avant.
Le maître maçon André Stahl expose en septembre 1767 les travaux qu’il va faire chez Jean Georges Pick pour établir une brasserie dans la cour.

(p. 90) Mittwochs d. 27.ten Novembris 1765. – H. Johann Georg Pick der biersieder will in seiner in der mittlern langen straß gelegenen bier behaußung zum schwartzen Bären im hof lincker hand in der rez de chaussée und ersten stock jedes mal eine Kuchen gegen dem hof mit herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im Vordern gebäu im ersten und Zweÿten stockwerck jedes mal Zweÿ Stuben gegen der straß und eine gegen dem Hof machen, dahinden im vor Camin, jedes mit einem gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gewölb hinauf, von allem holtz entfernt.
Erkandt, willfahrt. Mr Jäcklin.

(p. 140) Freÿtags d. 18.ten Septembris 1767. – H. Johann Georg Pick der biersieder will in seiner in der mittlern langen straß gelegenen bier behaußung zum schwartzen Bären genannt, hinden im hof ein Brau hauß mit einem Brau Keßel und vor Camin setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt , ferner unter dem nemlichen Vor Camin im Caminrohr Zur dörr mit einer Sau wohl ersehen, die dörr mit glaßurten Kachlen bedeckt.
Erkandt, willfahrt. Mr Stahl.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la salle de débit, un grand vestibule, une petite cuisine dans la cour, une cave en partie voûtée en partie solivée, une brasserie avec un grand chaudron, au premier étage vers la rue un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, dans le bâtiment latéral de droite deux chambres, une chambre pour un officier et une autre pour son valet, au deuxième étage deux grandes chambres et un cabinet ainsi que deux chambres sous les combles des greniers dallés, la toiture est couverte de tuiles plates, il y a à l’arrière de la cour une remise dont la cave solivée sert à faire germer l’orge, le tout estimé avec la cour et autres dépendances à la somme de 6 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 53 / 28
Pick
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Badin
nouveau N° / ancien N° : 4 / 3
porte de derrière du N° 28 Grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 146 case 2

Pick, Charles Chrétien
Pick, Charles Frédéric (subst. p. 1848)

P 757, Grand’rue 28, maison, sol
Contenance : 2,90
Revenu total : 505,51 (504 et 1,51)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 490 case 1

Pick, Charles Frédéric
1886/87, Gerard, Carl Emil, Weinhändler
98/99 Gerard Heinrich Emil, Weinhändler, Lechten Gustav Edmund Frau Lina Amelia Gerard durch Gerard Karl Emil Wwe Karoline Lauth

P 757, Grand’rue 100, maison, sol
Contenance : 2,90
Revenu total : 505,51 (504 et 1,51)
Folio de provenance : (146)
Folio de destination : 490, aug. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

P 757, maison, malterie
Revenu total : 517,51 (maison 433, malterie 83 et sol 1,51)
Folio de provenance : aug. 490
Folio de destination : 490, Vergrößerung
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : 90/91
Ouvertures, portes cochères, charretières : (maison) 1
portes et fenêtres ordinaires : (maison) 45, (malterie) 18
fenêtres du 3° et au-dessus : (maison) 15, (malterie) 10
1870. Augmentations – Pick Charles f° 490, P 757, Maison, revenu 433, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
id. f° 490, P 757, Malterie, revenu 83, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Pick Charles f° 489, P 756, Maison et brasserie, revenu 126, Aug. de Const., supp. en 1870
Pick Charles f° 490, P 757, Maison, revenu 504, Aug. de Const., supp. en 1870

P 757, maison
Revenu total : 657,51 (656 et 1,51)
Folio de provenance : 490
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 101 / 81
fenêtres du 3° et au-dessus : 34 / 27
1890. Augmentations – Gerard Karl Emil f° 490, P 757, maison, Reinertrag 656, Vergrößerung, vollendet 1887, steuerbar u. besteuert 1890/91
Diminutions – Gerard Karl Emil f° 490, P 757, maison, Reinertrag 433, Vergrößerung, Zeit 1887
id. f° 490, P 757, malterie, Reinertrag 83, (supra)

Cadastre allemand, registre 30 p. 65 case 3

Parcelle, section 6, n° 23 – autrefois P 756.p, 757
Canton : Langstraße Hs Nr 100 u. 102, Gähgäßchen Nr. 5
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 5,53
Revenu : 4800 – 7700
Remarques :

(Propriétaire, compte 743
Lechten Edmund Ehefrau
1931 Lechten Emile Edmond négociant
(2587)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 342)

28
Pr. Pick, Chrétien, Brasseur – Tonneliers
loc. Pick, veuve – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 100
Rothschild, Apotheker. 02
Meyer, Kassierer. 1
Meyer, Rentnerin. 1
Brunner, Zahntechniker. 3
Mechow, Wwe. 3
Schmidt, Schriftsetzer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 196)

Grand rue 100 (1867-1995) voir aussi 102, Grand’rue et 5, rue Escarpée

Le propriétaire Pick charge en 1867 les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth de surélever la maison d’un étage en maçonnerie, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée d’environ 50 centimètres et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. Il fait convertir une croisée en porte d’entrée en 1877. Emile Gérard fait transformer en 1887 trois fenêtres et une porte en deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne. Les entrepreneurs Schoop et Mayer démolissent et reconstruisent la même année le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transforment la maison arrière du n° 100, Grand rue.
Le local commercial est occupé par la pharmacie à l’Aigle (pharmaciens H. Port en 1896, Guillaume Rothschild en 1904, Frédéric Feldmeier en 1909, Emile Metz en 1918, Arnold-Metz en 1951), une laverie (1968), un magasin de papiers peints (1982), un magasin de jouets (1989) et un salon de coiffure (1995).

Sommaire
  • 1867 – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom du sieur Pick, propriétaire, l’autorisation de surélever la maison d’un étage selon la coupe en marge, d’abaisser les fenêtres du rez-de-chaussée d’environ 50 centimètres et de convertir la fenêtre de gauche en porte d’entrée. L’agent voyer relève que la maison suit l’alignement, qu’elle comprend un premier et un deuxième étage en maçonnerie et que le troisième étage sera aussi construit en maçonnerie. Le bâtiment n’atteindra pas la hauteur maximale autorisée
  • 1877 – L’entrepreneur Matter demande au nom du propriétaire Pick l’autorisation de convertir une croisée en porte d’entrée. L’agent voyer Birckicht fait son rapport
  • 1887 (mars) – L’entrepreneur de construction A. Schoop et G. Mayer (34, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire E. Gérard l’autorisation de convertir trois fenêtres et une porte en deux devantures de part et d’autres d’une porte centrale rétrécie par rapport à l’ancienne (dessin joint) et de poser un volet roulant – Autorisation – La structure en fer est posée (croquis et portance en marge), avril 1887. Le revêtement est en place, juillet 1887. Droits perçus pour de nouveaux piliers et un volet roulant
    1887 (avril) – L’agent voyer constate que E. Gérard (demeurant 77, Grand rue) a chargé les entrepreneurs Schoop et Mayer de faire des travaux sans autorisation : démolir et reconstruire le bâtiment arrière vers la rue Escarpée (n° 5) et transformer la maison arrière du 100, Grand rue. Les entrepreneurs demandent l’autorisation 1) d’ouvrir deux soupiraux vers le trottoir 100, Grand rue, 2) de convertir des ateliers en logements dans le bâtiment ABEF, 3) de surélever d’un étage le bâtiment dans la cour arrière (5, rue Escarpée) et de transformer les logements, 4) de construire un laboratoire MN. – Autorisation – Dessin sur calque (fragments)
    Le gros œuvre est terminé, mai 1887. Celui des bâtiments arrière est terminé, juin. L’aménagement intérieur se termine, août
  • 1889 – L’entrepreneur de construction A. Schoop et G. Mayer demande au nom du propriétaire E. Gérard l’autorisation de remplacer des volets à deux battants au rez-de-chaussée par des volets pliants et de maçonner le pilier central – Autorisation – Travaux terminés, juin
  • 1896 – Le pharmacien H. Port demande l’autorisation de pose une lanterne portant l’inscription Pharmacie à l’Aigle (Adler Apotheke). Papier à lettres illustré de la devanture – Autorisation, la saillie maximale autorisée est de 93 centimètres. Le pharmacien objecte qu’il a commandé une lanterne dont la longueur atteint 123 centimètres, il demande au maire de pouvoir la fixer. La Police du Bâtiment répond qu’aucune exception au règlement n’est possible. Le pharmacien a fait suspendre un aigle d’or en saillie de 50 centimètres à trois mètres de hauteur.
  • 1896 – Un agent de police rapporte que la grille du soupirail s’est enfoncée de plusieurs centimètres par rapport au trottoir – Le maire écrit au pharmacien. Travaux terminés, novembre 1896.
  • 1903 – Le peintre en bâtiment Daniel Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) demande au nom de la dame Gérard l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet
    1902 – Le maire notifie Edmond Lechten (12, avenue des Vosges) de faire ravaler la façade du 100, Grand rue. Le propriétaire demande un an de délai pour raccorder la maison aux canalisations et faire d’autres travaux. Le délai est accordé, les canalisations entre le Fossé des Tanneurs et la place Gutenberg vont être posées – Rappel de faire ravaler les façades des n° 100 et 102, juillet 1903 – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1904 – Le pharmacien à l’Aigle Guillaume Rothschild demande l’autorisation de remplacer la lanterne par une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’objet est fixé, août
  • 1909 – Le pharmacien Guillaume Rothschild demande l’autorisation d’entreposer 20 kg d’essence dans un local au-dessous de son officine – Conditions dans lesquelles il pourra entreposer entre 5 et 10 kg d’essence
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Emile Gérard a remplacé l’ancien soubassement par un nouveau en granito – L. Lecthten-Gérard dépose une demande – Autorisation – Dossier classé, août 1909 – Droits perçus pour huit mètres de nouveau soubassement
  • 1909 – Le peintre Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser au nom du pharmacien Frédéric Feldmeier une enseigne transparente – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre – Droits perçus pour une enseigne perpendiculaire lumineuse
  • 1908 – Le maire notifie Jean Kehren (77, Grand rue) de faire ravaler la façade du 100, Grand rue. – Les marchands de vin en gros J. Kehren et E. Gérard répondent que les façades ont été repeintes à l’huile quatre ans auparavant et que le nu-propriétaire est la veuve Edmond Lechten née Lina Gérard, l’usufruitière la veuve Emile Gérard née Lauth.
    L’architecte Albert Nadler demande un an de délai en arguant entre autres que les façades des n° 100 et 102 ont souffert quand la rue a été recouverte d’asphalte – Renvoi au dossier 5, rue Escarpée, dossier classé en août 1910.
  • 1918 – Le pharmacien à l’Aigle Emile Metz informe la Police du Bâtiment que seule subsiste l’enseigne en forme d’aigle (l’enseigne lumineuse n’existe plus)
  • 1951 – Le peintre Emile Schuster est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
    1951 – Le pharmacien à l’Aigle Arnold-Metz demande au nom de la maison Ott Frères l’autorisation de poser une croix métallique entourée de tubes de néon – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’enseigne est posée
    1952 – Le pharmacien E.Arnold-Metz demande l’autorisation de poser une enseigne plate en lettres métalliques (libellé, Pharmacie de l’Aigle) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – Autorisation
    1954 – Le pharmacien fait part à la Police du Bâtiment que sa croix est cachée par les grandes enseignes de ses voisins. La Police du Bâtiment répond qu’il s’agit d’enseignes provisoires
    1958 – Le pharmacien s’étonne que la taxe sur les enseignes ait doublé. La Police du Bâtiment fait part de la décision que le Conseil municipal a prise le 2 juin 1958.
  • 1963 – Le maire écrit au propriétaire Emile Lechten (10, rue des Pucelles) pour qu’il fasse ravaler la façade des 100 et 102, Grand rue. Le gérant est Emile Schmidt
    1964 – Le maire envoie un nouveau courrier à Emile Schmidt (10, rue des Francs-Bourgeois) relatif au ravalement
    1965 – L’entreprise L. Bisceglia (6, rue Stædel à la Meinau) est autorisée après coup à occuper la voie publique pour crépir la façade
    1965 – A. Scherer (rue de Bitche à Niederbronn-les-Bains) est autorisé à poser un échafaudage devant les 100 et 102, Grand rue – Travaux en cours, février 1966 – Travaux terminés, mai 1966
  • 1968 (juillet) – Récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe. André Hæffelé, gérant de la société Washmatic, laverie et nettoyage à sec, demande l’autorisation d’installer une laverie automatique comportant au moins dix machines et un atelier de dégraissage par solvants chlorés
    1968 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que la société Washmatic a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – André Hæffelé dépose une demande, avec l’action du propriétaire D. Hœchstetter (bois en gros à Brumath) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que le revêtement et l’enseigne ont été posés sans autorisation – Le maire demande de déposer les objets qui restent cependant en place. Le dossier est classé provisoirement, février 1970
  • 1971 – La Police du Bâtiment demande à la société D. Hœchstetter (rue de la Division Leclerc à Brumath) de faire ravaler la façade rue Escarpée – Le propriétaire dépose une demande de subvention auprès du F.N.A.H. (Fonds National pour l’Amélioration de l’Habitat) – Devis de la société André Nonnenmacher à Brumath, de l’entreprise de peinture Charles Kleinmann à Brumath, de l’entreprise de crépissage Joseph Quattrone (rue Mariano au Neudorf)
    1972 – L’entreprise André Nonnenmacher est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique 5, rue Escarpée – Travaux terminés, facture, mai 1973
  • 1982 – La société Cathal-Décor (Papiers peints, peinture, revêtements de sol) demande l’autorisation de poser une inscription sur la façade. Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1991 – Recette non encaissée due par Cathal-Décor qui a cessé toute exploitation le 30 septembre 1989
  • 1989 – Cécile Sunier annonce que le magasin de jouets La Marelle ouvre ses portes le 13 octobre 1989. Elle dépose une demande pour poser une nouvelle devanture (photographie de l’ancienne et de la nouvelle devanture) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’enseigne étant trop grande – Mise en demeure de déposer l’enseigne, février 1990 – Maquette de la nouvelle enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, mars 1990 – Autorisation – L’ancienne enseigne est toujours en place, mars 1990 – La nouvelle enseigne est posée, juillet 1991
    La commission de sécurité fait son rapport
    1993 – La Police du Bâtiment constate que la Marelle a fait poser sans autorisation une guirlande lumineuse provisoire sans l’avoir déposée dans les délais
    1994 – Le maire autorise le magasin La Marelle à vendre sous forme de liquidation
  • 1991 – La société Le Réparateur du Bâtiment (à Ostwald) demande l’autorisation de ravaler les façades 100 et 102, Grand rue et de remplacer les gouttières en zinc – Devis – L’architecte des Bâtiments de France donne en mai 1991 un avis défavorable pour le ravalement et favorable pour la gouttière – Autorisation, juillet 1991
  • 1995 – La société Camilane (salon de coiffure Camille Albane), représentée par Yannick Kræmer demande l’autorisation de modifier la devanture (propriétaire, société Hœchstetter à Brumath) : réparer la maçonnerie, poser une devanture en aluminium – Dessin (devanture, plan) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’atelier d’architecture DHK (18, rue des Gobelins à Paris XIII) déclare l’ouverture des travaux en mars 1995 – La commission de sécurité fait son rapport – Le maire ne fait pas opposition aux travaux – Travaux terminés, juillet 1995
    1995 (mai) – Les établissements Kappeler (à Fegersheim) et Yannick Kraemer demandent l’autorisation de poser une enseigne – Maquette (libellé, Camille Albane) – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre communaux de 1587 au nom du brasseur David Kress qui épouse en 1584 Anne, fille de Jean von Siegen d’Andernach

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 331, n° 50)
1584. Dominica XII. Daniel Kreß, Claus Kreßen des biersieders Sohn auff dem barfüsse platz vnd Anna, hans von Sigen, von Andernach hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 22. Septembris (i 173)

David Kress et Anne von Siegen hypothèquent leur maison à l’Ours au profit de la fondation Sainte-Aurélie. En marge, quittance accordée en 1675 au brasseur Georges Pick, propriétaire de la maison

1618 (ut spâ [xj. 9.bris]), Chancellerie, vol. 430 f° 442-v
(Aureliæ) Erschienen h. Dauid Greß der biersieder Zum beeren burger Zu Straßburg vnd Anna von Sigen sein eheliche haußfrawen
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Michael hügell vnd Andeß Trenßen beder Als Pflegern Sanct Aurelien wercks Inn nammen Andern des Wercks verordneten herren Pfleger mit nammen herrn dauid Voltzen XV. Jacob von Fridolßheim, h. Abraham von Fridolßheim vnd Lorentz Trenßen vß befelch Jetzgemelter herren pfleger offentlich verÿehen – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt hinderhauß vnd höfflin mit allen Ihren gebäuwen & genant Zum Beeren gelegen einseit neben hanß Geörg Türck, Anderseit neben Christmann Mutzius erben von Westhoffen hinden vff gemelten hannß Geörg Türcken stoßend, davon gend 2 pfund pfenning gelts oder bodenzinß dem Mehrern Spittal, Mehr Achthalben guldin gelts Straßburger werung ablößig mit 150 guldein berürter werung Daniel Zipperer dem Kürschner, Weither 5 guldin gelts widerkeüffig mit 100 guldin besagter werung den guttenleüthen Zur Rothen Kirchen, Item Zweÿ pfundt pfenning gelts stend Inn hauptgutt 40 pfund pfenning Johann hager Inn schaffners weiß Zu Molßheim, So dann seind sie verhafftet vmb 50 pfundt pfenning herrn Christophoro Wolffern Pfarrer Zu Nidersteinsell
[in margine :] Erschienen herr Daniel Voltz E. E. großen Rhats Alter beÿsitzer und Jacob von Fridolßheim Jacobs sohn Gartner Vnd wagner, bede alß Pflegere der Fabric St. Aureliæ mit beÿstand herrn Johann Thomæ Tromers Notarÿ dero Schaffners, haben in gegensein Georg Pickhen deß Biersieders als ietzigen Possessoris hieinn gedachter Behaußung (…) Act. j. 8.br 1675.

David Kress hypothèque la maison au profit du jardinier Michel Ohl. Son fils Jean Régnard Kress se porte garant.

1619 (ut spâ [xxx. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 606-v
(Inchoat. in Prot. fol. 443.) Erschienen David Gress der Biersieder burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Ohl Michells gartners Ane Steinstraß – schuldig sige xxv lb
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt, höffell vnd Brieghauß mit Allen Ihren gebeüwen. & geleg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß geg. d. glock vber, einseit n. hanß Reinhardt Greß dem kieffer And seit neben Christman von Mutzich, hind. vff hannß Geörg von dürckheim stoßend, davon gnd. ij lb x ß gelts Ablösig mit L lb dem mehrern Spittal Mehr v gl gld lößig mit j C gl Im guttleuth hauß, So dan ij lb ß gls loßig mit L lb Sant Aurelien Werck
Und Zu noch mehrer & So ist Auch p.sönl. erschienen obgenant hannß Reinhard Gress d. Bekenners sohn hat sich für sich & mit sampt Ime sein Vatt. & Zu einem Rechten bürg. mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahler vnver. gesetzt

Anne von Siegen, veuve de David Kress, et ses enfants vendent la maison à leur fils et frère respectif Jean Régnard Kress. La veuve se réserve un droit d’habitation

1625 (26. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 111
(Inchoat. in Prot. fol. 149, Protocollat. fol. 477.) Erschienen David Kressen deß Biersieders see: witib Anna von Siegen mit beÿstand H Urbani Rosenbergers deß ältern Notÿ vnd H Rhatsbewandten ihres vogts, So dann Anna Kressin mit beÿstand M. Jacob Küblers deß Jüngern gürtlers ihres ehevogts Elisabeth Kressin mit beÿstand wolff Georg Oltzen deß handelsmanns ihres Eheuogts vnd Maria Kressin mit beÿstand hanß Hammers deß Metzgers ihres Ehewürths auch H. Geörg Schalesin Alten H. Rhatsbewanthen ihr Mariæ noch ohnentledigten Vogts alle 3. gemls dauid Kressen s. döchter vnd erben
bekannte in gegensein hannß Rheinhard Kressen deß biersieders ihres respectiué Sohns und bruders vnd deßelben ehefr. Anna Ottmännin (verkaufft)
ihr der Muter Annæ von Siegen gebürenden dritentheil, vnd dann ihr der dreÿen schwestern angebürend. dreÿ viertentheil am 2.ten theil am Bierhauß, hoffstat, höflin vnd hinderhäüslin mit s. an d. obern straß Zum Beeren gnt. neben hanß Jörg von türckheim s. wittib vnd Erben, vnd 2. seit Christman von Mutzig s. erben hind. vf ermelts Türckh. witib vnd Erben stoßend geleg. dauon geh. Jarß 2 lb gelts in die Capelaneÿ S. Agneß Altars im Münster alhie vf Weÿhenachten, welch. Zinß dar seÿ fürbietig, ehrschätzig ewig od. ablösig, wie die brief solches vßweisen, der Keüffer vf sich genohmmen, It. 2. fl. gelts w. vff Mariæ vk. dem Spital alhie mit 50. fl. St. w. Item vj. glg w. Jarß vf weÿhenachten d. Pflegd Zur Roten Kürch in hauptg. mit 110. gld. w. Item 5. lb d geldt vf weÿhenachten in Capital mit 100. lb d H Johann Michel Horchern Not° wÿdembs weiß zunüeß. daß Eÿgentumb an solchen letztern 100. lb d stubg. ist H Georg Lauingers erben zuständig (…) Vnd ist der vberig 4.te teil am 2.ten teil ihme keüffer für vngetheilt zuuor Zustendig, der Kauff vber die beschwerd. so der Käuffer vff sich genommen, geschehen p. 361. lb
vnd ist hiebeÿ abgeredt, daß d. Keüffer obgnte Annam die wittib vnd sein Muter ihr leben lang beÿ sich in diser behausung behalten, in der Kammer vnd Stuben darin sie bißher gewesen ihr wonung laßen

Jean Régnard Kress épouse en 1616 Anne, fille du tonnelier Sixte Ottmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 385, n° 1195)
1616. Eodem die [Dominica 23 Trinitatis] Hans Reinhart Kress der Küffer David Kressen d. biersieders Sohn Vndt Jungfraw Anna, Sixt Otmans d. Kiefers nachgelaßene tochter (i 397)

Jean Régnard Kress demande au nom de sa mère Anne l’autorisation de prolonger le délai pour régler une amende de 75 livres (150 florins). Quand il verse un mois plus tard 125 florins, les 25 derniers florins lui sont remis.
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 40-v) Sambst. 26.t Februarÿ. – D. Renger Erschien Georg Strobell, biersieder Zum Störckell vnd dann Hannß Reichard Kreß wegen seiner Mutter Anna Greßin biersiederin Zum Schwartzen beren, produciren unterthänige supplication pit darin vmb fernerer prorogation zu abstattung deß rest Ihrer vferlegten straff, Strobelß erst seÿ noch 125. lb der Greßin 75. lb begeren biß vff Jacobi nechstkünfftig &
Erkandt, wo sie in Zeit 8. tagen annembliche bürgen stellen werden, daß Ihnen allß darin Zeit biß Künfftig Johannis Baptistæ Zugelaßen sein soll. Mr. (-)

(f° 67) Mittw. 30.t Martÿ – Hannß Reichard Kreßen des biersiedern Zum Beeren vndt wegen seiner Muter Erschien Niclauß Wolff der Specereÿ Krämer vnder der Klein Rathstub Erlegt an sein Kreßen restirender straff 125. fl. die Vbrige 25. fl seindt Ihme vff sein unterthäniges piten von den Obervngelltherren nachgelaßen, für dißmahl Quit gesprochen vndt solche 125. fl. von Balthasar den XV. Knecht incontinento vf den Pfenningthurn getragen worden

Les Quinze autorisent Jean Régnard Kress à ouvrir une porte de communication entre sa cave et celle de sa voisine pendant la durée de son bail, moyennant une rente annuelle de 30 sols (éteinte en 1662 quand la porte est murée)

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Hannß Reinhart Kreß, Durchbruch, Augenschein. 259.
(f° 259-v) Sambst. 27.t 8.bris – Hannß Reinhart Kreß biersieder Zum Schwartzen behren, Erschienen vbergibt unterthänig Supplication, bericht darin daß Er von seiner Nachbarin Ein Keller entlehnet wolt In seinem Keller ein thürlin 6 schuh hoch vnndt 3 breit, durch brechen laßen, pit umb willfaht,
haben die obern bawherren vnd dreÿ den augenschein eingenommen, berufft sich vff derselben Relation & Oberbawherren gehört, seÿ wie In der Supplication begriffen, stehe beÿ M. Hh. ob Sie den Augenschein auch In daß gesampt annemmen wollen gehe der Contract auf vier Jahr.
Erkandt der gestalt willfahrt, daß Supplicant von dem durchbruch Jahrs 30. ß vf den Pfenningthurn in recognitionem geben, vndt nach verflüeßing Vier Jahren wider darumb ansuchen oder Aber v.zügkh darauff thun soll. Mr. (-)
[in margine :] Mont. den 29. huius diße Erkandtnus dem oberschreiber vfm Pfenningthurn in scripto zugestellt.

Les Quinze relèvent le préposé au nettoyage Jean Régnard Kress et les sept transporteurs d’ordures de leurs fonctions pour négligence après avoir constaté que les berges du faubourg de Pierres ne sont plus nettoyées
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
Horb oder Klingelkarcher. Gassen seubern. Horblohner Johann Reinhard Kreß. – Horb lohner vnnd Karchern Ihre dienst vffkünden. 249.
(f° 249-v) Sambst. den 29. Xbris – Herr Schilling clagt über der Horbkarcher vnfleiß in saüberung der gassen, waren nur in 14 tag die refier beÿ der Steinstraß nicht purgirt worden, seÿe dieße fahrlessigkeit Reinhard Kreßen dem Horblohner nicht wenig Zu Zu schreiben, der gantz kein vffsicht darauff habe. & In der vmbfrag ward gedacht, das die 7. Karcher aber so fahrleßig ob Ihnen Zwar jüngst Zugesprochen, verfang es doch nichts, würde am besten gethan sein, da dießen officianten ins gesampt Ihne dienst vffgekündet, vnnd ein newer boden gelegt würde, Zwar was Kreßen den horblohner betrifft, alß der ohne das zu dießem dienst sich Zu stattlich beduncke, werde solches vielleicht nicht hoch achten, sondern selbs, da ihme gelegenheit gegeben würde, resigniren.
Erkandt, Man soll die horbkarcher auch horb: vnnd siebnerknecht besenden, vnnd Ihnen ihre dienst vffkünden, werden bald kommen vnd verbeßerung versprech, Horblohnern soll auch vndersagt werden fleißiger Zu sein, da er sich würd mercken laßen gern vom dienst zu sein, es gleich acceptiren vnnd vmb einen andern vmbsehen.

L’ancien préposé au nettoyage Jean Régnard Kress est remplacé par Christophe Delkammer
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Johann Reinhard Kreßen des gewesenen horblohners stell ersetzt. Oesterrich lohner zu ersetzen. 331.
(f° 331-v) Sambstag den 4. Januarÿ [1634] – Ward erinnert, demnach Johann Reinhard Kreß, bißhero gewesener Oesterrich lohner seine stell beÿ herren Rhät vnd XXI. ohnlängsten resignirt, vnd daßelbsten widerumb fürderlich ein anderer werde Zu erkiesen sein, der ußschütz aber Zuvor von Ober Bawherren Pfleg gemacht zu werden ? ob nicht zu diesem end solch gescheft für sie dießmals zu weißen ? Waran daruff die jenige persohnen, so sich vmb diese stell geschrieben gegeben, auß deren Ampter büchel verleßen. per umbfrag Erkandt, für sie Obere Bawherren zu machung eins Außschutzes gewiesen.
[in margine :] Ersetzt. Mont. den 13. hûs ist Christoff Delkamer beÿ herrn Rhät und XXI. zu einem Osterich lohner erkosen worden.

1633 Conseillers et XXI (1 R 115)
Horb und österreich lohner dienst, Hanß Reinhard Kreß. 278. Stadt Horb vor Michel Mohnen. 282.
(f° 278-v) Montags den 2. Decembris – Dr. Knaff. es erscheine Hanß Reinhard Kreß vnd pd. und.thge supplicatio, umb erlaßung seines Horb vnd österrich lohner diensts.
Erk. ist willfahrt. Vnd soll auff den Zünfften umbgekündt werd.
H: grünwald V. Roser.

Jean Régnard Kress se remarie avec Susanne von Thur, veuve du fondeur Thomas Stich qu’elle avait épousé en 1620
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 163)
1634.Eadem [Dom. Misericord. 20. ap.] Herr Hans Kreß eines Ehrsamen Kleinen Rhats beÿsitzern alhier vnd Fr. Susanna Thomas Stichen gewesenen Kantengiesers v. burgers alhie hinderlaßene wittwe. Cop. 28. April. Zu J. St. Peter (i 83)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 318) 1620. Dom: 21. Trinit: 1. 9.br: Thomas Stich der Kantengießer, J: Susanna Samuel Von Thur des Goldt Arbeiters hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Montag 13. 9.br (i 164)

Jean Régnard Kress se remarie en 1637 avec Madeleine Wintz, veuve d’Antoine Stich : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. La mariée lègue au futur époux la jouissance viagère de l’auberge au Faucon.
Madeleine Wintz meurt en 1646 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage avec Antoine Stich et quatre filles de son deuxième mariage avec Jean Régnard Kress. L’inventaire décrit plusieurs maisons, notamment l’auberge à l’Ours Noir Grand rue et celle au Faucon place des Cordeliers.

Jean Régnard Kress loue la brasserie à l’Ours noir au brasseur Jean Adolphe Huck

1648 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 186-v
Erschienen H Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herren Ein und Zwantzig.
hatt in gegensein hannß Adolph Huckhen deß Biersieders mit beÿstand H hannß Jacob Huckhen EE. groß. Rhats Beÿsitzers seines Vatters
verlühen habe, sein Biehauß mit allen deren Gebäwen, Recht. und Zugehördten alhie ahne der obern Straß. gegen dem Bierhauß zur Glockhen hienüber gelegen, und zum schwartzen Bären genannt, sampt denen Zweÿen eingemaurten Keßeln, Bier: Maltz: und weÿch: bütten, Kühlschiff, Zweÿen Nöch., Zweÿen Röhren, einem hopffenkerb, treÿen tischen, einem vff beÿden seith außziehend. Taffel, einer schwartz anschreib taffel mit roth. linien, einem doppelten Stuhl und einem Gießfaßbrett, vff fünffhalb Jahr lang von gegenwärtig. Mariæ Vekündigung angerechnet, um einen solchen Zinnß behausung für daß halb Jahr biß nechstkünfftig. Michaelis 47 fl. für daß Jahr von Michaelis a° 1648. biß Michaelis a° 1649. und widerumb von solcher Zeit an biß Michaelis a° 1650. iedes Jahr 100. fl. so dann die übrige Zweÿ Jahr iährlich 95. fl. (…) dabeÿ ist insonderheit angedingt worden (…)

Jean Régnard Kress, assesseur des Quinze, loue la brasserie au brasseur Gaspard Lersé assisté de son frère marchand de toiles Thierry Lersé

1652 (5. febr.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 70-v
Erschienen der Ehrenvest- From- Fürsichtig und wohlweÿse H Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herren Fünffzehen
hatt in gegensein Caspar Lerße deß Biersieders mit beÿstand H Dietrich Lerße deß weißleinwadhändlers seines Bruders
verlühen haben daß Bierhauß zum schwartz. Bären mit allen seinen zugehördten alhie ahne der obern straß. geg. dem Bierhauß Zur Glockhen hienüber geleg. und Zum schwartzen Bären genannt sampt denen Zwen eingemaurten Keßeln, Bier Maltz, und zween Weÿchbütten, Kühlschiff, Zweÿeb Nöch, Zweÿen Röhren, einem hopffen Korb treÿ dischen einer vff beÿsen seiten außziehenden Taffel einer schwartzen Schreibtaffel mit roth. linien, einem doppelten Stuhl und einem Gießfaßbrett, vff treÿ Jahr lang von Mich. dißen Jahres angerechnet um einen iährlich Zinß benantlich 50. lib
(…) Fürs Ander so solle der H Verleÿher den Kellerzinnß von dem nebens Keller Zu entrichten verbund. sein

Jean Régnard Kress devient assesseur au Sénat
1653 XV (2 R 71) H. Joh: Reinhard Kreß XV. Würdt Rathh. 189.

Les enfants et héritiers de Jean Régnard Kress obtiennent une réduction de moitié de l’accise à régler
1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
H. XV. Joh: Reinhard Kreßen Kinder Umgelts moderation. 61.
(f° 61) Sambst. den 16.t Aprilis. – Weÿl. H. Joh: Reinhard Kreßen XV. seel. Kinder Vogt per Dr. Bitsch d. supplicat. bitt einverleibter vrsach wegen vmb g. remission od. moderation von s. 1644. et 45. schuldiger 13. lb Vngelt Erkandt, Würdt vff die helffte gemildert.

Les quatre filles issues du troisième mariage avec la veuve Madeleine Wirtz vendent la brasserie à l’Ours noir à Gaspard Lersé. En marge, quittance accordée en 1675 à Georges Pick, veuf de la veuve de l’acquéreur

1658 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 633
(Protocoll. fol. 90. – NB. der Kauff ist, über die j. lib 10. ß Allmend Zinnß, 1050. lib) Erschienen H Johann Israel Faust E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, Magdalenæ, Dorotheæ und Margarethæ, weÿl. H Johann Rheinhard Kreß dißer Statt geweßenen Fünffzehners, mit weÿl. Frauen Magdalenæ Wirtzin seiner tritten ehelich. haußfrawen, beÿde nunmehr seelig, ehelich erzeugter döchtern, mit beÿstand & H Johann Peter Schmidts und H Johann Michael Zeißolffs alß, auß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H Nicolai Reben, Notarÿ
in gegensein Caspar Lerse deß Biersieders mit beÿstand H Dietrich Lerse deß weißleinwad händlers, seines eheleiblich. Bruders
daß Bierhauß Zum schwartz. Bähren mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier an der obern straßen, einseit neben weÿl. H hannß Georg von dürckheim seel. Erben, anderseit neben hannß Jacob Frölich dem Meserschmid, hind. vff bemelte Erben stoßend gelegen, Davon gehnd jahrs vff weÿhenachten 2. lib der Caplaneÿ St. Agneß. Altar im Münster, item j. lb. 10. ß Allmend Zinnß weg. eines durchbruchs iährlich termino Simonis & Judæ Apostolorum der Statt Straßburg, Item 2. fl. straßb. wehr. iahrs 50 fl. Wehr. dem mehren hospital, Item 5 ½ Wehr. iährlich vff weÿhenacht. lößig mit 100. fl. wehr. der Pflegd Zum Roth. Kirch, Item j. lib. 5 ß vff erst gemelt. termin, lößig mit 25. lib. der Fabric St. Aureliæ (übernohmen) – umb 901 Pfund
[in margine, f° 634] (…) in gegensein Georg Bickhen deß Biersieders alß geweßenen Ehevogts weÿl. Annæ Mariæ deß Käuffers /:beeder nunmehr seel:/ nachgelaßener Wittibin, alß Welcher die Bier behausung Zum bären beÿ vertheÿlung dero Verlassenschafft übernohmen, (quittung) Actum d. 7. Junÿ a° 1675.

Fils d’un aubergiste de Hertingen en margraviat de Bade près de Lörrach, Gaspard Lersé épouse en 1647 Anne Marie Kuhn, fille de tailleur

Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 2)
1647. Eadem dominica [post Epiphanias 1] Caspar Lerße der Küfer Johann Lerße des Gastgebers Zu Hattingen in der grauschafft Marck ehlicher Son, vnd Jungfr. Anna Maria Wilhelm Kunen gewesenen Schneiders und burgers allhier hinterlaßene eheliche tochter. Mont. den 8. in summo templo (i 251 – pas à la cathédrale)

Gaspard Lersé originaire de « Hartwegen » devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1647, 4° Livre de bourgeoisie p. 239
Caspar Lerse der Khüeffer Von Hartwegen auß der Graffschafft Merckh empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Maria, Weÿl. Wilhelm Chüenen deß Schneiders alhie seel. dochter ub 8 Goldt fl. ist ledigen stands gewesen würd Zu den Khüffern dienen. Jur. den 28. Jen: 1647.

Gaspard Lersé se remarie en 1650 avec Marie Homburger, originaire de Stühlingen près de Waldshut en Bade : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation
Eheberedungs Copeÿ. – zwischen dem Ehrenhafften vndt vornehmen Meister Caspar Lerße dem Küeffer vnd burger Zue Straßburg ane Einem, So dannn der Ehren vnd tugendsamen Jungfrawen Mariæ Homburgerin weÿland deß Ehrsamen Leonhardt Homburgers weÿäbecken Zu Stullingen seem. Grävlicher Fürstenbergischer Jurisdiction hinderlaßener dochter an andern theil (…) mit consens der Ehrenvesten Wohl vornehmen, Achtbahren H. Diethrich Lerße weißlein wathkrämers seines bruders auff seiner deß hochzeitern, So dann auff der Jungfrau hochzeiterin seithen H. Hermann Kempffer der älter H. Hermann Kempffer beede handelsßleuth vndt Philipp Mangolt deß Notarÿ Ihrer der Jungfrau hochzeiterin Gönstige H. Schwäger vnd verwannthe (…) So beschehen vnd verhandelt in deß heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg vff Donnerstag den 11. Julÿ In dem Jahr alß mann von vnsers herrn vnd heÿlandtes Jesu Christo Geburth Zahlte 1650. Philipp Mangoldt Notarius Publicus

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 43-v, n° 9)
1650. Dominica V. Trinitatis. Caspar Lersche der Küeffer vnnd Burger allhie, Vnd Jungfr. Maria Leonhard Homburgers, gewesenen Weißbecken vnd Burgers zu Stühlingen, Pappenheimischer Herrschafft hinderlaßene eheliche tochter. Sint copulirt Mont. d. 22.t Julÿ Zu Sct. Niclaus (i 55 – pas à St. Nicolas)

Gaspard Lersé proteste devant les Quinze que le conseil des Fribourgeois lui a infligé une amende pour avoir hébergé et nourri des clients en exposant sa version des faits. Le conseil de tribu répond qu’il a attendu deux ou trois mois avant de protester et que pendant ce temps la décision a pris valeur de chose jugée. La commission estime qu’il y a de part et d’autre des points obscurs et propose de réduire l’amende. Les Quinze adoptent la proposition.
1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
Caspar Lerse Contra Freÿburger. 97. 113. 123. 149. 159. 162.
(f° 97) Freÿt. den 1. Junÿ – Caspar Lerse Contra Freÿburger Zunfft prod: Vnderth. Supplication, Wildt pro Cit. copias vndt Zeit d. andung erh.

(f° 113-v) Sambst. den 23. Junÿ – Freÿburger L. Per Wildt contra Caspar Lerse, prod: bericht M. E. pro Citato copias vnndt Zeit 14. tag erh.

(f° 123-v) Sambst. den 14. Julÿ – Caspar Lerse per E. Freÿburger Zunfft prod: Gegenbericht, Wildt pro Citat. copias Vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 149) Sambst. den 1. 7.bris – Freÿburger Contra Caspar Lerse prod: beschließ E. besichtigung und ad prox: erh.

(f° 159) Sambst. den 22. 7.bris – Caspar Lerse p. E. Freÿburger Zunfft, concludirt Wildt quoq. Erkand Für beschloßen angenohmen, sollens. H. Franckenberger, H. Brackenhoffer.

(f° 162) Freÿt. den 28. 7.bris – Vorige Herren except: H. Erhardts referiren ferner per H. Frantz, d. Streitt in Actis Caspar Lerse deß biersieders Zum beren, Contra die freÿburger Zunfft, berichte darinn Lerse Clagt, daß Zunfftgericht hette ihne darumb vmb 8. lb gestrafft Weilen Er beÿ Ihnen angeb. Worden, daß Er wid. Articull leüth übernacht beherberget, Item Wein auch gebradtens vmbs gelt vfgetrag. Weilenn Er aber mehr nicht als Einen huthmachers gesellen, so sehr truncken geweßen, gleichsamb auß barmhertzigkeit, vnd damit Er nicht in Vngelegenheit Kommen möge, Zu Nachts vf begehren in sein hauß vfgenohmen, Vnd dieselbe nacht ohne einige Schlafgelt in seiner Stuben liegen laßen, fürs andere allein etlichen Schloßer gesell. Welche ihre Kleine herberg beÿ ihme Clägern haben, vnd seiner Haußfrawen Ein Eißerin häpff geziert disch blatt Verehrt, widerumb dargegen vnd zur dancksagung 4. Maaß. Wein v.ehrt vnd spendirt, vnndt drittens einig gebrattens vmb d. gelt iemahlen gespeißet, alß bitt Er absolution
Beclagtes Zunfft gericht, darinn ietzmahls auch beede Rathherren sitz. sagt hingeg. daß vf benöttigten fall d. Cläger weg. seiner verbrech. genugsamb Köndte überwieß. h. d: es seÿe aber annden daß Er sich dem Gericht pt° mulctæ submittirt, auch vf 2. mahl gebettene Genad ihme die Straff vff 4. lb moderirt word. Darauff Er den bescheid in rem judicatam erwachßen laßen, vnnd habe allererst 2. od. 3. monat hernach, da mann am Stattgericht execution vff ihne gesucht an Mghh. appellirt, bittens dahero beÿ solchem Vrtel Zulaßen, Wiewohlen nun beclagter deßen, Vnd in specie d. gesuchten moderation nicht, sondern Völligen begehrten nachlaß geständig, auch ex actis fast vermuthlich, daß Er sein Vorgeben beÿ handttrew hette behaben können, Zumahlen d. Extractus deß Gerichts protocolli Zimblich obscur vnd vnlauter, dieweilen Er aber die vrthel ex rem judicatam erwachßen laßen, vnd mann dabeneben auch vff deß Zunftgerichts authoritet propter malam consequentiam Zusteh. vnd wohl vermuthlich ihne daselbe nit so gar ohne fundament werde gestrafft haben, alß hielten die Herren Deputirte darfür, mann Köndte ohne fernere Weitläuffigkeit als welche vf ein od. d. andern seiten dubios außschlagen möchte, die Sach wider vff E. E. Zunfft remittiren, Jedoch dergestalt daß klägern daselbst vff sein & nochmahlige bitt die obgemelte 4. lb Straaff vff 2. lb. gemildert, welches dann auch dem Zunfftmeister hieroben, sambt freündlichet remonstration, daß mann auch vf seiten d. Zunfft anfangs in d. Sach etwaß behuthsamer hette gehen, vnd den Cläger entwed. p.tenarié convinciren, od. es vß die handtrew stellen können, angedütten, vnndt eben auch darumb die Cösten dieser Sach compensirt werd. sollen. Erkandt, würdt der bedacht gefolgt.
[in margine:] Freÿt. d. 20. dito dem Zunfftmeister v. Lerse besch. angezeigt.

Gaspard Lersé meurt en mars 1666 en délaissant cinq enfants issus de la veuve Marie Homburger. L’inventaire décrit indépendamment chacune des deux maisons que le défunt a réunies. La masse propre au veuf s’élève à 100 livres, celle des héritiers présente un solde négatif de 30 livres. L’actif de la communauté s’élève à 898 livres, le passif à 633 livres

1666 (22.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 15
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung so weÿlandt der Ehrenthafft Vndt Achtbahre H Caspar Lerße Biersieder Zum Beeren, Burger Zu Straßburg, nunmehr seel. welche Freÿtags den 9.ten Martÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden Hinder Ihme verlaßen, welche die Ehren vndt viel tugendsame fraw Maria Homburgerin sein hind.laßener wittib mit hülff vnd beÿstand deß auch Ehrenhafften Isaaac Khunen Biersieders Zum Rießen Burgern Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts, wie auch deß Ehrengeachten vnd Achtbahren H. Hermann Kempters, Ledderhändlers vnd Burgers allhier Ihres Schwagers, vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenthafften Sebastian Ewingers deß Jüngern Küffers vndt Burgers alhie als Hanß Heinrichs, Hermmanns, Mariæ Magdalenæ, Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 5. geschwüsterdt, vndt deß ietz abgeleibten seel. mit obernandter seiner hinderpliebener wittiben ehelich erzeugter Kinder, vndt ab intestato hinderlaßene nechster Erben geschwornen vogts (…) So beschehen auff Dienstag den 2.t Maÿ A° 1666.

Eheberedungs Copeÿ. (…) Straßburg vff Donnerstag den 11. Julÿ 1650. Philipp Mangoldt Notarius Publicus
Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Straßen gelegener Bierbehaußung Zum Beeren genandt, so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig Vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
In einem Vordern Stockh, vff der vndern Bühnen, Auff dem gang, Auff dem Mittlern bod., Inn deß Knechts Kammer
Im Andern Vordern Stockh, auff dem Und.n Casten, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Obern vordern Stuben, Im hind.n Stübel Vor dießen Stuben, Inn der Andern vordern Stuben, Inn dießer Stubkammer, Vor dießen Gemachen, Im Obern Haußöhren, Im Nebens Stübel, Inn der Gaststuben, Inn der Kuchen, Im Hoff
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. Erstlichen daß Bierhauß Zum schwartzen Bähren genandt mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeitenen gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen 1.s. neben hannß Jacob von Dürckheim seel. Erben, 2.s. neben hernach beschriebener behaußung, hinden auff gemeldte Erben stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d d. Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durchbruchs Jährlichen vff Simonis et Judæ Apostolorum d. St. Straßburg, Item 2 gld. Straßb. w. Jährlichen vff Annunciationis Mariæ dem Mehrern Spithal alhie, wid. lößig mit 50. fl. berührter W. Item 5 ½ gld. wehrung Jährlich vff weÿhenachten d. Pflegd zur Rothen Kirchen lößig mit 100. fl. berührter w. Item j lb 5 ß d Zinß auff Michaelis d. Fabric St. Aureliæ im hauptguth lößig mit 25. lb, Item 10. lb d Zinß Herrn Johann Israel Fausten d. Zeit E. Ers. Großen Raths alhier Beÿsitzern, als weÿl. H Joh: Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen 4. döchter noch ohnentledigter vogt Jährlichen vff weÿhenachten, seind in hauptguth abzulößen mit 200 lb d, Item und dann 17 lb 10 ß d Zinß dem Stifft St. Thoman Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hguth. abzulösen mit 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen p. 350. lb d. Darüber v.hand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. Cancelleÿ Contractstuben anhangend. Insigel, deßen dat. den 18.ten 10.bris A° 1658. Inhalts welchergestaldt. der ietz verstorbene seel. dieße Bierbehaußung von H. Johann Israel Fausten obbemelt, alß weÿl. H. Johann Reinhard Kreßen XV.ers alhier seel. mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wintzin seiner dritten hfren seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß hoffestatt vndt höfflin wie auch Stallung mit allen anden Ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen beÿ dem Gehgäßel 1.s neben hievorgeschriebener Bierbehaußung 2.s. Ulrich Greinern dem Melmann hinden auff die dürckheimische Erben stoßend gelegen. Davon gehen 7 fl. 5 ß Jährlichen vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mitt 150. fl. besagter wehrung, Item j lb 10 ß d Zinnß, weÿl. H. Dr Melchior Greiners alhie seel. hind.laßener fr. wittwen, Jährlichen vff Catharinæ, seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Item j lb 15 ß Zinnß /.H. Emanuel Gastelio Glaßern v. Burgern alhie, als./ H Jacob Eckels würths zum Hirschhorn erster Ehe beed. Kind geschwornen vogt, Jährlich vff Joh. Bapt: In hauptguth lößig mitt 35 lb Sonsten ledig vndt Eÿgen angeschlagen p. 150. lb. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 15. Aprilis A° 1659. besagendt, welch. gestalten der ietz v.storbene seel. dieße behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt v. Salomeen seiner hfren an sich erkaufft.
Ergäntzung der Fr. wittwen unveränderten Guths. Item so hatt die Fraw wittib auch bericht, d. sie Vor 4 Jahren von Ulrich Kuntzmann von Lembach wegen vätterlich. Nahrung empfangen habe 14 Rthlr
Des Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. Schulden 15, Sa. Ergäntzung 85, Summa summarum 100 lib.
Hernach würdt der Erben unverändert Guth beschrieben, wo allein in Ergäntzung bestehet 10 lb – Schulden 40 lb, Übertreffen also die Schulden auß der unveränderten Nahrung zu bezahlend umb 30 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 92, Sa. Früchten 6 lb, Sa. Gersten, Maltz, Hopffen, Wein, Bier, Vaß, Reÿff, werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Bier vnd Küeffer handwerckh gehörig 206, Sa. Silbers 10, Sa. guldinen Ring 4, Sa. Baarschafft 23, Sa. Ergäntzung 500, Sa. der Schulden 53, Summa summarum 898 lib – Schulden 633 lb, Nach deren Abzug 265 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 335 lib

Originaire de Francfort, Georges Pick devient bourgeois par sa femme Anne Marie, veuve du brasseur à l’Ours noir Gaspard Lersé. Le mariage ne semble pas avoir été célébré à Strasbourg ni dans les paroisses voisines.
1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 355
Georg Bick der Bierbrauwer Von Francfort, empfangt daß Burgerrecht Von seiner Hausfrawen Anna Maria, Weÿl. Caspar Lerße geweßenen Biersieders Zum Bähren hinderlaßener Wittwen, umb 8. Goldt fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts geweßen will beÿ E E. Zunfft der Küeffer dienen, Jurav. den 25. Martÿ A° 1667.

Le brasseur à l’Ours noir Georges Pick et sa femme Marie Homburger font dresser l’inventaire de leurs apports. Les maisons sont décrites comme à l’inventaire précédent. Les biens propres à l’épouse s’élèvent à 254 livres

1667 (21. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 39) n° 20
Inventarium über H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren Burgers Zu Straßburg Zu Frn. Mariæ Homburgerin seiner lieben hfren in den Ehestandt zugebrachte Nahrung, auffgerichtet 1667. – So beschehen in fernerem beÿsein der Ehren vorgeachten wohlachtbahren vndt Ehrenhafften Herrn Diethrich Lerße Weiß Leinwath händlers, d. frauen voriger Ehe Kind. vatters Brud. v. H Herman Kempters Ledderhändlers Ihres Schwagers H. Isaac Thänen Biersieders Zum Strauß Ihr d. fr. geweßenen vogts v. H. Sebastian Ewingers deß Jüngern Küeffers vorig. Ehe Kind. vogts, aller Burgere alhie zu Straßburg auff Sambstags Ipsa Mathei den 21.t 7.bris A° 1667.
Inventarium über Frawen Mariæ Homburgerin weÿl. Hn Caspar Lerße geweßenen Biersieders Zum Bähren, burgers Zu Straßburgseelig hindlaßener Wittiben zu H. Georg Picken dem ietzigen Biersieder Zum Bähren, auch Burgern alhie Ihrem ietzigen lieben haußwürth in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1667. – So beschehen in fernerem beÿsein der Ehren vorgeachten wohlachtbahren vndt Ehrenhafften Herrn Diethrich Lerße Weiß Leinwath händlers, d. frauen voriger haußwürths seel. Bruders, H Herman Kempters Ledderhändlers Ihres Schwagers, H. Isaac Thänen Biersieders Zum Strauß vnd H. Sebastian Ewingers, deß Jüngern Küeffers und Burgers alhievorig. Ehe Kind. vogts, aller Burgere alhie zu Straßburg auff Sambstags Ipsa Mathei den 21.t 7.bris A° 1667.

Inn dem Bierhauß Zum Bähren in der Statt Straßburg in der Straßen, gegen dem Bierhauß zur Glocken über gelegen, so d. Frn. vndt Ihren Erster Ehe Kindern gehörig Ist befunden worden wie volgt.
In einem Vordern Stockh, Auff dem Mittlern Casten, Im hindern hauß vff d. oben bühnen, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, wieder im vordern Stockh Inn der Cammer B, Vor dießer Cammer, Inn der einen obern vordn. Stuben, Inn der Obern hindern Stuben, Vor dießen Stuben, Inn der Andern vordern Stuben, Vor dießen Stuben, Inn der Wohn: od. Gaststuben
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. (Fr) Erstlichen die Bierbehaußung Zum schwartzen Bähren genandt, mit allen andern deren begriffen, gebäwen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeitenen gelegen alhie in d. Statt Straßburg in d. Straßen 1.s. neben weÿl. H. hannß Jacob von Türckheim seel. Erben, 2.s. neben hernach beschriebener Behaußung, hinden auff gemeldte behaußung stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d d. Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie. Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durchbruchs Jährlichen vff Simonis et Judæ Apostolorum d. Statt Straßb. Item 2 fl. Straßb. Wehrung Jährlichen vff Annunc. Mariæ dem Mehrern Spithal alhie, wid. lößig mit 50. gld. berührter Wehr. Item 5 ½ fl. Jährlichen vff weÿhenachten der Pflegd zur Rothen Kirchen, lößig mit 100. fl. berührter Wehrung. Item j lb 5 ß d Zinß auch vff weÿhenachten d. Fabric St. Aureliæ im hauptguth lößig mit 25. lb, Item 10. lb d Zinß Herrn Johann Israel Fausten der Zeit V,ßerer Gn. Herren deß beständigen Regiments der herren Räth vndt XXI. allhier Beÿsitzern, als weÿl. H Johann Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen vier döchter, noch ohnentledigtem vogt, Jährlich. gleicher gestalten vff weÿhenachten, seind in hauptguth abzulößen mit 200 lb d, Item und dann 17 lb 10 ß d Zinß dem Stifft St. Thoman alhier Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hauptguth 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen vmb 350. lb d. Darüber v.hand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 18.ten 10.bris A° 1658. Inhalts welch. gestaldt. H. Caspar Lerße d. fraw vorig. Haußwürth seel. dieße Bierbehaußung von Ehren erwehntem H. Johann Israel Fausten gedachts H. XV.ner Kreßen seel. döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß hoffstatt vndt höfflin, Wie auch stallung mit allen and.en deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Straßen beÿ dem gähgäßel ein seith neben hievorgeschriebener Bier Behaußung 2.s. Ulrich Greinern, Melmann v. Burgern alhie hind. auff die Türckheimische Erben stoßend gelegen. Davon gehen 7 fl. 5 ß Wehrung zinß Jährlich. vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. besagter wehrung, Item j lb 10 ß d Zinnß, weÿl. H. Dr Melchior Greiners alhie seel. hind.laßener fr. wittwen, Jährlichen vff Catharinæ, seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Item j lb 15 ß Zinnß H. Emanuel Gastelio, Glaßern vndt Burgern alhie, als. H Jacob Eckels Würths zum Hirtzhorn Erster Ehe beed. Kind geschwornen vogt, Jährlichen vff Johannis Baptistæ In hauptguth lößig mitt 35 lb d Sonsten ledig vndt Eÿgen angeschlagen p. 150. lb. Hierüber Ist v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 15. Ap.lis A° 1659. besagendt, welch. gestaldt obbemelter H. Caspar Lerße seel. dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen, dem Meßerschmid, vndt Salomeen, deßelben hfren an sich erkaufft.
Des Herrn Nahrung, Sa. Kleÿder 18, Sa. Bahrschafft 40, Summa summarum 58 lib.
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 197, Sa. Früchten 8, Sa. Gersten, Maltz, Hopffen, Wein, Bier, Vaß, Reÿff, Werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Bier vnd Küeffer handwerckh gehörig 150, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. guldinen Ring 12, Sa. Bahrschafft 40, Sa. Eigenthumbs undt Beßerung ane häußern 500, Sa. der Schulden 80, Summa summarum 1005 lib – Schulden 751 lb, Nach deren Abzug 254 lib
Wÿdemb So die Fraw auß voriger Ihrer Ehe zugenießen hatt 305 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 560 lb

Marie Homburger meurt en mai 1672 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. Les maisons sont décrites comme ci-dessus. La masse propre au veuf s’élève à 38 livres, celle des héritiers à 99 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres, le passif à 386 livres

1672 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) n° 11
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren vndt viel tugendsame fraw Maria Homburgerin deß Ehrengeachten vndt Achtbahren H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren, Burgers zu Straßburg haußfraw seel. welche Freÿtags den 17.t Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichem hinscheÿden Hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Sebastian Ewingers Küffers vndt Burgers alhie als Hanß Heinrichs, Hermmanns Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 4. geschwüsterdt, vnd der ietz abgeleibten frawen seel. mit auch weÿl. dem Ehrenhafft vnd Achtbahren H. Caspar Lerße ebenmäßig geweßenen Biersied. Zum Bähren Burgern alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder vndt ab intestato hinderlaßener nechster Erben geschwornen vogts, mit beÿstand d. Ehrenvesten fürgeachten Wohlgelehrten vndt Ehrengeachten Herrn Dietrich Lerße weißleinwanth händlers (…) So beschehen auff Donnerstag Ipsa Jacob den 25.t Julÿ A° 1672.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Straßen gelegener Bierbehaußung Zum Bähren genandt so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig Vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
In der einen Obern Vordern Stueben
Eÿgenthumb vndt beßerung ane häüßern. (E.) Erstlichen die bier behaußung Zum schwartzen bähren genandt sampt Zweÿen vngleich eingemaurten kupfferin bier Keßlen mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. alhie inn d. Statt straßb. in d. Straß 1.s. neben Isaac Dochtermann, Gastgebern am Waßerzoll, 2.s neben hernach beschriebener behaußung, hinden auff erstgedachten Isaac dochtermann stoßend, dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d der Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, In Capital dem Zinnß nach gerechnet, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß 4 lb weg. eines durch bruchs Jährl. vff Simonis et Judæ Apost. der Statt Straßb. Pfenningthurn alhie dem Zinß nach alhie gerechnet 30 lb d, Item 2 fl Straßb. wehrung Jährl. vff Annunc: Mar: dem Mehrern Spithal alhie wid. Lößig mit 50. fl. berührter Wehrung. Item 5 ½ fl. wehrung Jährl. vff weÿhenachten d. Pflegd zur Roth. Kirch. alhie lößig mit 100. fl. berührter wehrung. Item j lb 5 ß d Zinß auff Michaelis d. Fabric St. Aurelien im hguth lößig mit 25. lb. ([biffé] Item 10. lb d Zinß weÿl. H Joh: Reinhard Kressen geweßenen XV.ers alhie seel. hinderlaßenen Kindern, Jährl. vff weÿhenachten) Item 3 lb 3 d Zinß weÿl. H. Joh: Israel Fausten gewesenen XV.ers alhie seel. hind.laßener fr. wittib und Erben, Jährl. vff weÿh. seind inn hguth von vnd ane 201 lb d Capital abzulößen mit 75. lb 7 ß d, Item 3 lb 3 d Zinß fr. Annæ Margarethæ Kreßin H. Johann Melchior Bitschen J. v. Dris vnd E Ehrs: Großen Raths alhie Procuratoris haußfr. Jährl. auch vff weÿhenachten ane nechstgemeltem Capital ablößig ebenmäßig mit 75. lb 7 ß 6 d Item 2 lb 2 d Zinß fr. Elisabethæ Kreßin H. (-) Hallers Specereÿ händlers Zu Augspurg haußfr. Jährl. gleichergestalt vff weÿhenachten seind ebenmäßig ane vorstehendem Capital ablößig mit 50. lb 5 ß d, Item vnd dann 14. lb d Zinß dem Stifft St. Thoma alhie Jährl. vff Trium Regum vnd Gregorÿ seindt in hguth. abzulösen mit 350. lb. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig v. eigen, angeschlagen p. 350. lb d. Darüber vorhand. j t. Perg. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contr. anhang. Insigel deßen datum den 18.ten 10.bris Anno 1658. Inhalts welchergestaldt. H. Caspar Lerße d. fr. seel. voriger haußwürth seel. dieße bier behaußung von H. Joh: Israel Fausten XV.ern alhier, alß weÿl. H. Johann Reinhard Kreßen XV.ers alhier seel. mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wintzin seiner dritten hfrn seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
(E.) Item hauß hoffstatt vndt höfflin wie auch Stallung mit allen anden Ihren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Str in d. Straßen beÿ dem gehgäßel 1.s neben hieuorgeschriebener Bier behaußung 2.s. Ulrich Greinern dem Melmann hind. vff H. Isaac dochterman, den jetzigen Würth am Rheinwaßerzoll, Burgern allhie stoßend gelegen. Davon gehen 3 lb 18 ß 9 d Zinß Jährlich vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. S. W. thun 78 lb 15 ß, Item j lb 10 ß d Zinnß weÿl. H. Dr Melchior Greÿners alhie seel. hind.laßener wittwen sel. Erben, Jährlichen vff Catharinæ seindt in Hauptguth abzulößen mit 30. lb. Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vndt eigen angeschlagen p. 185. lb. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen datum den 15. Aprilis A° 1659. besagendt, welchergestalten H. Caspar Lerße der Frn seel. voriger haußwürth dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt vndt Salomeen seiner hfren an sich erkaufft.
Des Wittwers unveränderte Nahrung, bestet allein in der Ergäntzung 38 lib.
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs, wie auch Schiff und geschirrs Zum Biersied. und Küffer handwerck 7, Sa. Wein vnd Bier 13, Sa. Silbers 10, Sa. Guldinen Ring 9, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane Häußern 535, Sa. der Ergäntzung 176, Summa summarum 843 lb – Schulden 743 lb, Nach deren Abzug 99 lib
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 20, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs zum Biersied. vnd Küeffer handwerckh gehörig 12, Sa. Maltz, hopffens und Wacholdbeer 59, Sa. Früchten 6, Sa. Weins 44, Sa. Viehs 13, Sa. Baarschafft 8, Sa. Schulden 355, Summa summarum 522 lib – Schulden 386 lb, Nach deren Abzug 125 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 518 lib
Wÿdemb, so die ietzt abgeleibte fraw seel ad dies vitæ genoßen, Wie in dem über weÿl. H. Caspar Lerße der ietz verstorbenen Fraw vorigen haußwürths seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario (…)

Le tuteur des enfants Lersé cède l’auberge à l’Ours noir à leur beau père Georges Pick

1672 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) Joint au n° 11 du 25 juillet 1672
Zuwißen, daß vff tödtliches ableiben weÿl. der Ehren: und tugendtsamen frawen Maria Homburgerin, deß Ehrengeachten vndt Achtbahren H. Georg Picken, Biersieders Zum Bähren, Burgers zu Straßburg haußfrawen seel. welche Freÿtags den 17.t Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, Ersternannter H. Georg Pick, der Wittwer, mitt Rath hülff vndt beÿstandt der Edlen Wohl Ehrenvest Fromm, fürsichtig weÿß Ehrengeachten vnd Achtbahren Herrn Johann Philipß Zeÿsolphs Vnßern Gn. Herren deß beständigen Regiments der Herren XV.en alhie Beÿsitzers, Herrn Hannß Meÿers deß Jungen Küeffers vnd H. Hannß Leonhard Schroppen, Biersieders Zum Roßen Krantz vnd Burgern alhie ane einem, Anderntheÿls aber der Ehrenhaffte Sebastian Ewing. auch Küeffer vndt Burger alhie als Hannß Heinrichs, Hermmanns Diethrichs vndt Hannß Caspars aller 4. geschwüsterdt, vndt obernanter der ietz abgeleibten frauwen seel. mitt auch weÿl. dem Ehrenhafften vnd Achtbahren H. Caspar Lerße ebenmäßig geweßenen Biersieder Zum Bähren Burgern alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder geschworner vogt, mit beÿstand deß Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Hermann Kempffers Leder händlers ernannten Kind. nechsten verwanthens Burgers alhier, auff Zuendt gemelttem dato wegen der Bierbehaußung Zum Bähren genandt sampt der Nebens behausung wie auch der Erben unverändertem darzu gehörigem Schiff und Geschirr, Vaß, tisch, stühl, vndt bäncken, Inmaßen solche in einer absonderlich darüber specificirten designation begreiffen, mit einander underredt vndt verglichen, wie volgt.
Nemblichen So hatt obernandter H Sebastian Ewinger mitt hülff vnd Beÿstandt seines Herren Beÿstandtes im anhmen seiner vogts söhnen berührtem H. Georg Picken seiner Vogts persohnen Stieffvattern
ermeltte Bier behaußung Zur Bähren sampt der Nebens behausung vnd allen darzu gehörigen unveränderten Vaßen wie auch Schiff und geschirr Inmaßen solches in dem über obernandter d. Vogts persohnen Mutter seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventarium specficirt Zu befinden, sampt denen darauff stehenden beschwerden, für vnd vmb 3100 Gulden (…)
So beschehen vnd verhandelt in Straßburg auff Donnerstag, den 22. Augusti A° 1672

Georges Pick se remarie en 1672 avec Madeleine Verius, fille de l’aubergiste Jean Charles Verius : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte undt Achtbaren Herrn Georg Picken, biersiedern zum bähren undt burgern Zu Straßburg ane einem undt der Ehren: undt Viel tugendsamen Jungfrauen Magdalenæ Veriusin deß Ehrengeacht: undt wohlachtbahren herrn Johann Carl Verius biersieders Zum Strnenberg burgers Zu Straßburg eheleiblichen Tochter am andern theil sich begeben – So beschehen undt verhandelt inn Straßburg auff Montag den 30. tag des Monaths Septembris Styli veteris Anno 1672, ausgefertiget aber Montags den 24.ten Septembris Anno 1696. Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154, n° 43)
1672. Hr Görg Bick der Burger undt Biersieder allhier Zum Bären unndt J. Magdalena Hrn Hannß Carl Veriußin des Biersieders Zum Sternenberg Ehel. Tochter. Mont. 14. Oct: (i 155)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir, décrite de manière comparable aux inventaires précédents. Ceux du mari s’élèvent à 209 livres, ceux de la femme à 247 livres.

1673 (18.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 43) n° 1
Inventarium über H Georg Picken Biersieders Zum Bähren Burgers Zu Straßburg, Zu frau Magdalena Veriußin seiner ietzmahligen lieben haußfrauwen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet 1673 – durch Ihnen H Georg Picken, mitt beÿstandt deß Ehren Vorgeachten H Hannß Leonhardt Schroppen, Biersieders Zum Roßenkrantz, Burgers Zu Straßburg, Inn Ihr Frn Magdalenæ, wie auch Ihrer lieben Eltern, Vndt H Hannß Ludwig Schneiders, Weißbecken vndt Burgers alhier, beÿsein, selbsten geügt vndt gezeigt (…) so beschehen auff Sambstag den 18.ten Januarÿ A° 1673.
Inventarium über Frn Magdalenæ Veriußin Zu Georg Picken, Biersiedern Zum Bähren Burgers Zu Straßburg, Ihrem lieben haußwürth in den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1673.

Inn einer allhier inn der statt Straßburg inn der Strasen inn dem bierhauß zum Bähren genandt so auch inn dießer Nahrung gehörig ist befunden worden, wie volgt.
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der einen obern vordern Stueben, Vor dießer Stueben, Inn der Knecht Cammer, Vor dießer Cammer, Im haußöhren, Inn der andern obern vordern Stuben, Inn der Gaststueben, Inn der Kuchen, Im hoff
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane häüßern. Erstlichen die bier behaußung Zum schwartzen Bähren genandt, sampt Zweÿen vngleichen eingemaurten Kupfferin Bier Keßeln, auch allen anderen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt straßb. inn d. Straßen gegen dem bierhauß Zur Glocken über 1.s. neben Isaac Dochtermann, Würth vndt Gastgebern am Rheinwaßerzoll, 2.s neben Hernach beschriebener Behaußung, hind. auff erstgedachten Isaac dochtermann stoßendt. Dauon gehen Jahrs vff Weÿhanachten 2. lb d der Caplaneÿ St. Agneßen Althar im Münster alhie, In Capital dem Zinnß nach gerechnet per 50 lb, Item j lb 10 ß d Allmend Zinß wegen eines durch bruchs, Jährl. vff Simonis et Judæ Apostol. der St. Straßb. Pfenningthurn alhie, dem Zinß nach alhie gerechnet p. 30 lb d. Item 2 fl Straßb. w. Jährlichen vff Annunc: Mariæ dem Mehrern Spitahl alhie, wid. lößig mit 50. fl. berührter Wehrung. thun 26. lb 5 ß d, Item 5 ½ fl. wehrung Jährlichen vff weÿhenachten d. Pflegd zur Rothen Kirchen alhie, lößig mit 110. fl. berührter wehrung thun 57. lb 15 ß d. Item j lb 5 ß d Zinß vff Michaelis der Fabric St. Aurelien im hauptguth lößig mit 25. lib. d, Item 3 lib 3 d Zinß, weÿl. H. Joh: Israel Fausten, geweßenen XV.ers alhie seel. hind.laßener fr. wittib und Erben, Jahres vff weÿhenachten, ist d. gantze hauptguth abzulößen mit 201 lb b, vndt der hiehero gehörige antheil mitt 75. lb 7 ß d, Item 3 lib 3 d Zinß fren. Annæ Margarethæ Kreßin, H. Joh. Melchior Bitschen J. V. Dris vnd E. Ehrs: Großen Raths alhie Procuratoris hfren. Jährlichen auch vff Weÿhenachten seind ebenmäßig ane vorstehenden Capital d. 201. lb d standt gleich. gestalten ablößig mit 75. lb 7 ß 6 d, Item 2 lb 2 d Zinß, fren. Elisabethæ Kreßin, Herrn (-) Hallers Specereÿ Händlers Burgers Zu Augspurg hfrn. Jährlichen ebenmäßig vff weÿhenachten wie vorstehendem Capital ablößig mit 50. lb 5 ß d, Item vndt dann 14. lb d Zinß dem Stifft St. Thomæ alhie, Jährlichen vff Trium Regum vndt Gregorÿ seindt in hauptguth abzulösen mitt 350. lb d. Sonsten über dieße beschwerden freÿ ledig vndt Eÿgen. Darüber vorhanden j t. Perg. Kauffbr. mitt d. Statt Straßb. anhangendenm Contract Insigel deßen dat. den 18.t. 10.bris A° 1658. Inhalts welchergestaldt. H. Caspar Lerße, sein H. Georg Picken Vorfahr seel. dieße Bier behaußung von weÿl. H. Johann Israel Fausten XV.ern alhier seel. als weÿl. H. Joh. Reinhardt Kreßen auch fünffzeheners seel. mitt weÿl. Frn. Magdalenæ Wirtzin seiner dritten hfrn seel. ehelich erzeugter döchter geschwornen Vogt erkaufft.
Item hauß, hoffstatt vndt höfflin, wie auch stallung, mitt allen anden Ihren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg in der Straßen, beÿ dem Gehgäßel 1.s neben hieuorgeschriebener Bier behaußung 2.s. Ulrich Greÿners deß Melmanns Becken behaußung, hind. vff H. Isaac dochterman, den jetzigen Würth am Rhein Waßerzoll, Burgern allhie stoßend gelegen. Davon gehen 3 lb 18 ß 9 d Zinß Jährlichen vff Nicolai dem Mehren Hospithal alhie, seindt in Hauptguth abzulößen mit 150. fl. Str. W. thun 78 lb 15 ß, Item j lb 10 ß d Zinnß weÿl. H. Melchior Greÿners J. V. Dris Burgers alhier seel. hind.laßener fr. Wittwen serl. Erben, Jährlichen vff Catharinæ seindt in Hauptguth abzulößen mitt 30. lb. Sonsten über dieße beschwerden auch freÿ ledig vndt Eÿigen. Hierüber Ist vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mitt d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel, deßen dat. den 15. Ap.lis A° 1659. besagendt, welch. gestalten obgedachter H. Caspar Lerße dieße Behaußung von Hannß Jacob Frölichen dem Meßerschmidt vndt Salomeen seiner hfren. an sich erkaufft.
Welche beede Häußer H. Georg Pickh beÿ Weÿl. fren Mariæ Homburgerin seiner haußfrn. seel. verlaßenschafft Abtheilung, Donnerstags den 22.t Augusti A° 1672. Von Sebastian Ewingern, Küffern vndt Burgern alhier, deroselben hind. laßener Kind. geschwornem vogt angenommen vmb 1550. lb d daran restiret noch über abzug hievorgeßriebener noch darauff stehend. Capital beschwerden 701. lb 5 ß
Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 159, Sa. Werckzeugs, wie auch Schiff und geschirrs Zum Biersied. und Küffer handwerck 24, Sa. Früchten, Maltz vnd hopffen 129, Sa. Weins Biers vnd Vaß 63, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs vndt beßerung ane Häußern 701, Sa. der Schulden 10, Summa summarum 1089 lb – Schulden (1007) lb, Nach deren Abzug 209 lib
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 23, Sa. Guldinen Ring 13, Sa. Baarschafft 86, Summa summarum 247 lib
Wÿdemb, So H. Georg Pickhn von Weÿl. Frawen Maria Homburgerin seiner Vorigen Hausfrawen seel. ad dies vitæ Zu genießen hatt, summa 284.

Le fabricant de pâtés Jean Philippe Sax, propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, et Georges Pick passent un accord de tolérance d’après lequel le premier autorise le deuxième à poser un chenal contre son mur entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière de la propriété Pick

1677 (24. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 615-v
Herr Johann Philipps Sax der Pastetenbeckh an einem,
So dann Georg Pickh der biersieder Zum Schwartzen bähren, am andern theil
haben bekannt, Waß maßen Er Sax, Ihme Pickhen, auff deßen grundt nachbahrliches Ansuchen, nachbahrlich gegönet habe, Einen überzwerchen Hultzern Nach, welcher uff sein Pickhen Vordern und hindern hauß uffligt, hart ahne sein Saxen eÿgene Maur in sein Pickhen hoff, oben anzulegen, doch daß dieße Keine Gerechtigkeit der Pickhischen noch dienstbarkeit der Saxischen behaußung, sondern eine bloße nachbahrliche Gönnung sein, auch die Gönnungß Art und Natur haben und behalten solle, Inmaßen dann Er Pickh für sich und seine nackhommen, solches für Eine Nachbarliche Gönnung angenohmen hatt

Georges Pick rembourse à l’Hôpital un capital de 150 florins assis sur la maison d’après un titre du 22 mars 1557.

1680 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 305-v
Johann Peter Storckh alß Mittelschreiber deß mehrern Hospitals, und Von dennen Herren Pflegern deßelben hierzu Constituirter Mandatarius
in gegensein Georg Pickhen deß Biersieders Zum Schwartzen Bähren
daß derselbe, erwehntem Hospital, Erstlichen die uff seiner alhier in der Obern straß gelegener bier behaußung Zum Schwartzen bähren genannt, Vermög eines teutschen Pergamentinen den 22. Martÿ a° 1557. mit deß bischofflichen Hoffs anhangenden Contract Insigel gefertigten zinnßbrieffs iährlichen term. Annunctiat. Mariæ Zu Zinß gefallene 2. fl. straß. wehrung, fürs anderen die uff neben dem Schwartzen bähren gelegener behaußung nach Innhalt eines pergamentinen sub dato 10.t. 10.bris a° 1567. mit deß bischofflichen hoffs anhangendem Contract Insigel per rest Verfallende 7. fl. 5. ß besagter wehrung, mit 150. fl. erwehnter wehrung abgelöst habe

Jean Georges Pick demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de relever l’amende que lui a infligé la Chambre de police pour hébergement illicite. La Chambre de police déclare que le contrevenant n’en est pas à sa première infraction au récent règlement et qu’elle a reçu des ordres pour l’appliquer strictement. Le syndic royal Güntzer propose à la Chambre de police de réduire l’amende d’autant que le règlement est destiné aux vivandiers français.
1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
Hans Georg Picque der biersieder umb nachlaß angesetzter straff. 291.
(f° 291-v) Sambstags den 14.t Sept. 1687 – Hans Georg Picque burger und biersieder alhie prodt. p. Saltzman Vnterth. mem. annexo petito, meldet, daß Er von E: löbl. policeÿ gericht in 25. lb straff ohnachlößig, wegen übertrettung jüngst ergangenen Decreti, daß Er die gäste über die Zeit beÿ sich gelaßen haben sollen condemnirt worden. Es seÿe aber die anklag ex vindictâ von den teutschen Sergenten geführt worden, allermaßen Er Niemand beÿ sich damahls gehabt alß etliche ihr leuthe, so das geld waß Sie die tag über verdienet, auff gezehrt, Hn Rathherrn flachen Sohn neben Einem der seinen verwanthen, so vor Kurtzem alhier wider angekommen, mit Ihme nicht alß gänße gegeßen, und deßhalben die Ordnung dar durch nicht gebrochen word., bittet beÿ solchen vmbständen Ihn der straff gnädig Zu erlaßen.
die herren Policeÿ Richter berichten, der man seÿe schon vnterschiedlich mahl daß Er wider die Ordnung gethan, angeklagt worden, also hätte man Ihme die darin gesetzte straff endlich ansetzen müßen, Sie hätten auch darumb nicht gleich selbige moderiren können, weilen solche erst kürtzlich mit ernst zu halten anbefohlen worden. zu dispendiren stehe Zu M. Gn. Herren.
H. Syndicus Güntzer, Er finde die Entschuldigung des Imploranten in etwas erheblich, seÿe auch buchens*, und die Ordnung mehr wegen der frantzösischen marquetenden gemacht word., als könte die straff ohn maßgebich auff 1. lb 10 ß moderirt werd. Erkant, wird Implorant ahn die herrn policeÿ richter gewießen, daß Ihme daselbst an geschwohrner maßen die moderation gedeÿen möge.
H. XXI. Goll, Rathh. Brackenhoffer.

Jacques Lœchner rapporte devant le conseil des Tonneliers que Georges Pick a acheté du bois à Ballbronn et en a fait faire des tonneaux. Après avoir déclaré ne pas se souvenir de l’affaire qui remonte à plusieurs années, Georges Pick convient des faits.
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 62-v) Donnerstags den 23. Maÿ Anno 1697 – Jacob Löchner Klagt Ca. Herr Georg Pickhen, daß Er Zue Ballbronn einßmahls holtz gekaufft und daraus durch seine Knechte Vaß machen laßen, beklagter entschuldigte sich, seÿe schon ohngefehr 8 Jahr deßhalben Er sich nicht mehr eugentlich Zuerinnern wüste, vnd gabe sich endlichen schuldig

Madeleine Verius meurt en juillet 1706 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 1 535 livres, celle des héritiers à 1 358 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7929 livres, le passif à 1 144 livres

1706 (30.8.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 4)
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen frawen Magdalenæ Pickin, gebohrner Veriußin des Ehren vest und vorgeachten Herrn Georg Picken, Bierbrauers und burgers alhier zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in A° 1706 – nach ihrem Mittw.d. 28.sten Julÿ nächsthien aus dießer Zeitlich Keit genommenen seel. Hienscheiden, hinterlaßen (…) Actum in d. Königl. Freÿen Statt Straßburg Montags d. 30.ten Augusti Anno & 1706.
die seelig abgeleibte Fraw hatt ab intestato Zu rechtsmäßigen Erben Verlaßen. 1. Mariam Magdalenam und Mariam Salome Hattin, weÿl. frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Pickin mit Hn Joh: Hatten, Biersieder, u. burgern alhier ehel. erzielte beede Töchterlein als dißorts Enckelein, im Ersten Stamm, 2. Fr. Mariam Salome gebohrne Pickin, Hn Georg Fried: Otten des jüngern Rothgerbers u. Lederbereiters auch burgers alhie ehel. Haußfrau im Andern, 3. H: Johann Georg Picken bierbrawern u. burgern alhie, in dritten, 4. Johann Carl Picken, ledigen Kieffer un 4.ten, 5. Servatius Picken, ledig. biersiedern in 5.ten und 6. Jgfr. Mariam Margaretham Pickin in 6.ten Stamm, Welche 3. letztere mit Hn Joh: Jacob Kammen Gastgebern Zum Geist u: burgern alhie bevögtigt, alle aber der Verstorbenen seel. mit obehrnbenanten Hn Georg Picken dem hinderbliebenen Hn Wittiber respectivé ehelich erziehlte Kinder und Enckele.

Publicatio et Declaratio über hievor inserirten Codicillum
In der ane der jnneren Straß gelegenen und Zum schwartzen Bähren genanten hiehero gehörig. und hernach beschriebenen Bierbrauer behausung sich befunden
Schrein und Höltzenwerck. Auff dem obern Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Obern Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der Cammer D, Im obern hindern stüblein, In d. Magd Cammer, In d. undern oder Bierstub, Im undern Haußöhren
Im Hauß in dem haargäßel, Im Keller
Schiff und geschirr zum bierbrauer handwerck gehörig
Eigenthumb ane Behaußungen (W.) It. die Bier behausung Zum schwartzen Bähren genant, ane d. Innern Straß in d. St. St. geleg. sampt dem eingemaurten Bier Keßel, auch übrigen dero Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten, Gerechtigkeiten, 1.s neben Johann Erhard Metzen, dem Weißbecken 2.s neben Johann Michael Hatt dem Kieffer, hinden gleichfalls auff Ihne Hatten stoßend, so jetziger Zeit freÿ, ledig und eigen und durch die alhießige Hh. Werckmeistere angeschlagen word. pro 2000 lb. Über Vorstehende Behaußung besagt ein teutsch. perg: Kauffbr. mit d. St: Str: C. C. stub Ins: v.wahrt datirt d. 18. Xbris aô & 1658., Ferner i. f.gl. K.brieff auch mit der C. C. stub Insigel corroborirt, sub dato 15.ten Aprilis aô 1659. beeder mit Lit. A. notirt, Dabeÿ noch weiter verschiedene bißhero abgelößte Capital und Schuldbrieff Gebund.
(T.) It. eine Vorder u. hinders Behaußung in alhiesiger St: St: im Müllergäßlein gelegen (…)
Ergäntzung des Hn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guth, Nach besag des in Anno 1673 d. 18. Januarÿ durch weÿl. Hn Jeremiam Ursinum Notm. publm. seel. auffgerichteten Inventarÿ
Nach anleitung eines über d. verstorbenen fr. seel. in aô 1695. von weÿl. Hn Joh: Carl Verius gewes. Bierbrauers Zum Sternenberg u. burgern alhier dero geliebten Vatter seel. ererbtes antheil durch H. Notm Joh: Christ. Stöffeln erfertigten Special Theil Reg.
(des Wittibers unverändertes Guth) Sa. haußraths 32, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirrs 14, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1100 – Schulden 1535 lb
(dee Erben unverändertes Guth) Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Guldener Ringe 8, Sa. baarschafft 26, Sa. Ergäntzung 1142, Summa summarum 1358 lb
Endlichen wird auch das gemeine verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 27, Frucht 23, Brennnholtz 5, Hopffen 82, Sa. Weins, Eßigs u. leerer Faßen 457, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 250, Sa. Guldener Ringe 30, Sa. baarschafft 1703, Sa. Faßlaugenn, Reiff undt band 28, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirr zum bierbrauer handwerck gehörig 56, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2406, Sa. ungewiß Schulden 25, Sa. Schulden 1586, Summa summarum 7929 lb – Nach Abzug der Schulden 6785 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8684 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Montag den 30. tag des Monaths Septembris Styli veteris Anno 1672, Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus
Copia Codicilli – 1705 (…) auff Montags den 13.t Julÿ abends zwischen vier undt fünff Uhren (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Her undt tugendbegabte Frau Magdalena Pickin gebohrne Veriusin des Ehrenhafften und Vorachtbahr Herrn Georg Picken bierbrauers undt burgers allhier eheliche haußfrau zwar krancken aber soch aufrechten leibes in einem Sessel sitzend – Johann Adam Ösinger Notarius juratus publicus

La maison revient au fils Jean Georges Pick qui fait son apprentissage auprès du tonnelier Antoine Demuth de mai 1696 à mai 1699

1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Anthoni Demuth der Kieffer erscheint, nimbt Zum Lehrjungen Hannß Georg Picken, H. Georg Picken deß biersieders allhier ehelicher Sohn auff dreÿ Jahr lang des Kieffer handwerck Zue lernen und gehet die Lehrzeit an auff den vierzehenden Maÿ 1696 und endet sich wider über dreÿ Jahr lang auff solche Zeit Anno 1690. gibt lehrgelt 100 gulden und der Frauen 6 gulden, darann die helffte gleich an und die andere helffte beÿ endigung der lehrzeit Zu erlegen, ist deß Jüngern bürg wegen deß lehrgelts und hinweglauffens H. hannß Jacob Kamm Würt und Gastgeber Zum Geist und H. Johann Caspar Emmerich producirte Schein von den Obern handwerks herren de dato 21. Maÿ 1696. versprachen allerseits wie Gebräuchig.

(f° 130) Montags den 30. Martÿ Anno 1699 – Anthoni Demuth der Kieffer erscheint mit hannß Georg Pickhen, seinem biß dahero gewesenen Lehrjungen, beÿständlich H. Georg Pickhen bierbrauers Zum Schwartzen bähren alhier, deß Jungen ehe Leibl. Vatters, berichtet, weilen deß Jungen 3. Jährige Lehrzeit Jüngst verstrichen Annunciationis Mariæ verfloßen, Er auch sich also verhalten, daß Er mitIhme gantz wohl Zuefrieden, vnd hingegen auch der Jung wieder den Meister nichts Zue Klagen weiß, daß Er ihne Ledig Zehlen Wolten Bathe demnach gegen de gebühr vmb gerichtliche außthuung. Erkandt wird außgethan Zahlte der Zunfft gebühr, 15 ß

Le père fait inscrire son fils au chef d’œuvre en juillet 1703
(f° 297-v) Mittwoch den 24. Julÿ Anno 1703 – Herr Johann Ludwig Küchel proponirt daß Ihme Herr Pickh biersieder commission gegeben seinen sohn Georg Picken Zu Verfertigung deß Kieffer Meisterstücks einschreiben Zulaßen, habe Ihme deßegen die gebühr nemblich 1. lb 10 ß d Werckstatten Zinß Vndt für Zunfftschrbr. Vndt bittel 2 ß 6 d. derowegen Er in deßelben nahmen darumb angesucht haben wolte. Erkannt Willfahrt.

Jean Georges Pick présente son chef d’œuvre en avril 1704. Les examinateurs rendent compte des trois inspections. La candidat est reçu maître
(f° 322) Montags den 13. Aprilis Anno 1704 – ließ Hannß Georg Pick der Jüngere Ledige Kieffer Herrn Georg Picken deß ältern biersieders zum schwartzen bähren allhier ehelicher Sohn sein Verfertigtes Kieffer Meisterstückh zum drittenmahl schawen, und referirten die dreÿ Herren Schawern, daß Sie es in der ersten Schaw guth befunden haben, in der Zweÿten Schaw befanden Sie daß in dem hindern boden ein dübelnagel herauß gehobelt geweßen, derowegen Er ein anders stuck hinein machen müßen, in der dritten Schaw findey sich wohl oben über dem Bauch ein däschlein und fluden* am boden etwas rauhes und weilen solche fehler nicht gar Groß, so haben Sie das Vaß Vor ein passirlich Meisterstückh erkandt, welches auch durch den Hrn XV.er alß Obmann solcher gestellt confirmiret mithin demeselben in seinen Meisterstand allerseiths gratulirt worden.

Jean Georges Pick est reçu tributaire en juillet 1705.
(f° 369) Dienstags den 21. Julÿ Anno 1705 – Johann Georg Pick Lediger Kieffer und biersieder prod: burger Schein Von der Statt Stall und bittet Ihme das Zunfftrecht als eines Zünfftigen Sohn gegen der Gebühr gedeÿen Zulaßen. Erkandt Willfahrt Zahlt Gebühr 10 ß 6 d vnd für die Zu denen Fewr Eÿmern geordneten 10. ß d Zunfft Schreiber und bittel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick épouse en 1705 Marguerite Fischer, fille de l’aubergiste au pied de vigne Sébastien Fischer : contrat de mariage, célébration
1705 (10.9.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft vnd Achtbahren Joh. Georg Picken, ledigem biersieder vndt burger alhie Zu Straßburg des Ehrenvest vnd Vorgeachten H: Georg Picken, Biersieders vnd burgers alhie und Frawen Magdalenæ Veriußin ehel. Sohn, als bräutigam an einem,
So dann d. vielm Ehren und tugendsamen Jfr: Margaretha Fischerin des Wohl Ehren Vest und Weisen Hn Sebastian Fischers Gästgebers Zum Reebstöckel u. burger auch E. E. Kl. Rhats alhie nunmahligen beÿsitzers und Frauen Barbaræ Blindin beeder Ehegemächde ehel. Tochter, als der Jfr. hochzeiterin andern Theils
6. Offeriren des Hochzeitern geliebte Eltern gedachten beeden neüangehenden Eheleuthen jhrer alhie in der Straß gelegene und Zum schwartzen bähren Genante Bier Brawer Behaußung von dato jhrer Verheurathung oder Michaelis an Neün Jahr lang, sampt allem Zum Bierbrawen gehörig. Schiff geschirr und Bierfaß außer hernach Gemelten Gemachen umb jähr. 160 Guld. Zinnß Zu Verlehnen, dabeÿ von seiten der Eltern vorbehalten word. die Kleine Obere Stub, Stub Kammer und haußöhren, die Kammer über der undern Küchen, die Cammer über vorbemelter Stub und die Cammer über besagter Stub Cammer, der Herd und waßerstein im Nebens hauß, wie auch die bühn über dem bäwboden die Eßig Kammer über der dörr, und das Kleine Keller im Hoff, Zu jhr der Eltern benöthigter bewohnung, warbeÿ expressé Verglichen, daß Sie beede Verlobte biß Zu End der bestimpten 9. Jahr solch Schiff, Geschirr und Faß in gutem Sytand und weeßen erhalten (…) 7. Wollen ehrenbemelte des hochzeiters geliebte Eltern berührtem jhrem Sohn dem Hochzeiter den Vorkauff auff bedeüteter Bierbrawer behaußung auff Künfftigen face hiemit gegeönnet und verschrieben haben
Actum in d. Königl: freÿ Statt Straßburg Donnerstags den 10.ten Septembris Anno 1705. [unterzeichnet] Johann Jörg Pick als Hochzeiter, Anna Margreta Fischerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111)
1705. Heut dato den 30. 7.bris haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich Einseegnen lassen Hannß Georg Bick der ledige Kieffer v. bier brauer Herren Georg Bicken des burgers v. biersieder allhier Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Anna Margaretha Herrn Sebastian Fischers des burgers v. Gastgebers Wie auch E. E. Klinen Raths allhier Wohl Verordtneten beÿsitzers Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jörg Pick als hoch zeiter, Anna Mrgretha Fischerin als hoch zeiterin (i 117)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 702 livres, ceux de la femme à 465 livres.
1705 (14. 8.bris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 3)
Inventarium über des Ehrenhafft und Achtbahren Hn Johann Georg Picken, Biersieders und der Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Fischerin, beeder Eheleuthe u. burgere alhie zu Straßburg in dero Ehe für ohnverändert zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1705 – vermittelst vorhero auffgerichteter heüraths Verschreibung einander in jhren ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugebracht haben (…)
So beschehen und Zugegang. in der Königl. freÿen Statt Straßburg in fernerem persönlichen beÿweßen des Ehrenvest und Vorgeachten H: Georg Picken, Bierbrauers und burgers alhie des Ehemanns eheleibl. Vatters undt dann des Ehrenvest vorgeachte und weißen H. Sebastian Fischers, Gastgebers Zum Rebstöckel u. E. E. Kleinen Raths jetztmahligen beÿsitzers, der Frauen Vatters, beeder aber als Von denen neüen Eheleuthen hierzu erbettener Hhn Assistenten Mittwochs d. 14. 8.bris A° 1705.
Des Herren eingebrachten Vermögens, Sa. haußraths 105, Sa. Gerst, Maltzel und hopffens 487 Sa. Brennholtz 59, Sa. Silbergeschmeids 59, Sa. baarschafft 178, Sa. Schiff und geschirrs 45, Summa summarum 810 lb – Schulden 107, In Vergleichung 702 lb
Hernach wird auch d. Frawen für ohnverändert zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 194, Sa. Früchten 14, Sa. Guldener Ringe 36, Sa. Silbergeschmeids 19, Sa. baarschafft 200, Summa summarum 465 lb

Jean Jacques Kamm rend compte de la tutelle des biens appartenant aux deux fils de Georges Pick l’aîné, Jean Charles et Servais
1713 (Joh: Bapt.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Rechnung Mein Johann Jacob Kammen, Gastgebers Zum Geist undt Burgers zu Straßburg, als geordnet und geschwohrnen Vogts Johann Carls und Servatÿ der Picken, weÿl. Hn Georg Picken, gewesenen Biersieders und Frawen Magdalenæ gebohrner Veriußin beeder Eheleuthe und Burgere daselbsten hinderlaßene und in der Frembde sicht enthaltender Söhne, besagend was ich von Annunciationis Mariæ A° 1710. biß Johannis Bapt. Ao. 1713. ihrentwegen eingenommen und dargegen wirderumb außgegeb. auch sonsten verrichtet und verhandelt habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

La succession de Jean Charles Pick, tonnelier célibataire déclaré disparu, figure dans les registres des préposés de la Taille parce que les impôts acquittés étaient sous-évalués ; les préposés réduisent l’amende en considérant qu’une partie de la somme provient de la vente de la maison
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 49-v
(Freÿburger, F. N° 1139) Weÿl. Johann Carl Picken des verschollenen ledigen Kieffers Verlassenschafft inventirt H. Not. Schehrer.
Johann Jacob Kamm vogt.
Concl. fin. Inv. ist fol. 14, 2013. lb 17 ß 1 ½ d, die machen 4000. fl. verstallte 2500. fl. also Zu wenig 1500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 4 lb 10 ß – 27 lb
Und auf vier Jahr in simplo, trifft à 2 lb 5 ß – 9 lb
Extat kein Stallgeltt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Summa 38. lb 3 ß 10 d
Weilen der überschuß von dem im vorigem Jahr verkaufften Hauß herrühret, alß haben die Herren Dreÿ nachgelaßen zweÿ Jahr in duplo und zweÿ Jahr in simplo, trifft 13. lb, restirt 24. lb
dt. 13° Novembr. 1713.

Jean Jacques Kamm rend compte de la tutelle des biens appartenant au fils cadet Servais
1717 (Joh: Bapt:), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Rechnung Mein Johann Jacob Kammen, Gastgebers Zum Geist und Burgers zue Straßburg, als geordnet: und geschwohrnen Curatoris Servatÿ Picken, weÿl. Hn Georg Picken gewesenen Bierbrawers Zum schwartzen Bären, mit auch weÿl. frawen Magdalenæ gebohrner Veriußin, deßen gewesener ehel. Haußwürthin seel. erziehlten und nach Tod hinderlaßenen Sohns, betreffend alles dasjenige was Ich von Johannis Baptæ. A° 1713 biß A° 1717 seinetwegen wieder ermelt. Tag eingenommen und hingegen wiederumb außgegeben auch sonsten verrichtet und Verhandelt habe – Dritte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

La succession de Servais Pick, tonnelier célibataire déclaré disparu, figure dans les registres des préposés de la Taille parce que les impôts acquittés étaient sous-évalués. Les préposés réduisent l’amende
1717, Livres de la Taille (VII 1175) f° 242-v
(Freÿburger, F. N° 1916) Weÿl. Servatÿ Picken des in der Frembde verschollenen Ledigen biersieders Verlaßenschafft so deßen ab intestato hinderbliebenen Erben außgebürget worden, inventirt H. Not. Schehrer.
Concl. fin. Inv. ist fol. 16, 2971. lb. 18 ß 3 d, die machen 5900. fl, verstallte 4400. fl. Zu wenig 1500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 4 lb 10 ß, th. 27 lb
Und auf vier Jahr in simplo, trifft à 2 lb 5 ß, th. 9 lb
Extat kein Stallgeltt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 5 lb 2 ß 6 d – Summa 41. lb 3 ß 10 d
Extat stallgeltt pro 1718. 8. lb, Gebott. 8. d, (zusammen) 50. lb 1 ß 6 d
Auff eingebrachte motiven Haben die Herren Dreÿ nachgelaßen 2. Jahr in duplo und 2. Jahr in simplo th. 13. lb 10 ß, rest 36. lb 11 ß 6 d
dt. 2° aprilis 1718

Jean Georges Pick hypothèque la brasserie à l’Ours noir au profit des enfants Joch

1718 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 523
Joh: Georg Pick biersieder zum schwartzen Bären
in gegensein Alexander Müller goldarbeiters alß vogts Jochischer KK, – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, d. Bierhauß zum schwartzen Bären in der Straß, einseit neben Joh. Erhardt Metz anderseit neben dem debitore hinten auch – wobeÿ erschienen Jacob Teustch gastgebers auf der Gartner stub der hat sich verbürgt

Jean Georges Pick résigne ses fonctions à la tribu des Tonneliers en mars 1735 à cause de ses infirmités
1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 343) Dienstags den 15.ten Martÿ 1735 – Hr Joh: Georg Pick Sen. bedanckte sich daß man ihme die Ehr angethan, und in des Ehrs. Gericht gezogen, bittet aber ihne seiner blödigkeit halben deßen wider Zu entlaßen. Erkandt wurdte derselbe deßen entlaßen und ane seine stell erwöhlet
H. Joh: Martin Bock C. R.

Jean Georges Pick meurt en août 1738 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la brasserie à l’Ours noir 3 000 livres. L’inventaire décrit aussi la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée et une autre rue des Cheveux. La masse propre à la veuve est de 1 159 livres, celle des héritiers de 2 759 livres. L’actif de la communauté s’élève 3 726 livres et le passif à 2 085 livres.

1738 (23. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26) n° 545
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Georg Picken des ältern gewesenen bierbrauers und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – Herr Johann Georg Pick der ältere gewesene bierbrauer zum schwartzen Bären nach seinem den 20. Augusti dieses Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Ehren und tugendreiche Frau Annam Margaretham geb. Fischerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich Herrn Johann Wilhelm Fischer Gastgeber und burgers allhier, Ihres geliebten bruders und geschwornen Vogts (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 23. Septembris Anno 1738.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu erben Verlaßen wie folgt, 1.mo Fr. Mariam Magdalenam Brandhofferin geb. Pickin Herrn Johann Adam Brandhoffer bierbrauers zum guldenen Löwen und burgers allhier Ehegattin, 2. Hrn. Johann Georg Pick, bierbrauer zum Sternenberg und burgern allhier, 3. Fr. Annam Margaretham Schuhlerin geb. Pickin, Hrn Johann Schuhler bierbrauers zum Rooßencrantz und burgers allhier Eheliebstin, 4. Hrn. Johann Picken, bierbrauern zum guldenen Schwahnen und burgern allhier, 5. Fr. Annam Catharinam Kornin geb. Pickin, Hrn Ambrosÿ Kornen des jüngern Kieffers und biersieders auch burgers allhier Ehegattin, Alle fünff des Verstorbenen seel. mit der hinterbliebenen Frau Wittib erzeugte und ab intestato zu Erben verlaßene Söhne und töchtere

Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Knechts Cammer, In der obern vordern Cammer, vor der obern vordern Cammer, In der Magd Cammer, In der hindern Stub, In des officiers stub, In des officiers Knechts Cammer, In der obern Wohnstub, In der Stub Cammer
Eigenthum ane Häußern, (E) Nemlichen das bierhauß zum schwartzen bären genannt mit dero hoffstätten, höfflein, bronnen auch allen anderen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane der mittlern langen Straß gelegen es. neben Erhard Metzen dem Weißbecken as. neben hiernach beschriebener in dißortige theilbare Verlassenschafft gehörigen hauß hinden zum theil auff Andreas Tschitterich den leinenweber und zum theil auff ein hauß so Hrn Joh: Leonhard Fröreißen S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ. auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen convents Præsidi allhier ux. nom. zuständig stoßend, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: 1 lb 10 ß d allhiesigem Pfenningthurn wegen der durchbrüch sonsten freÿ ledig und eigen und durch die allhiesig geschworne Werckmeistere vermög deren schrifftlichen Abschatzung de dato 11. sept. 1738 angeschlagen worden um 3000 lb, abgezogen Vorstehende darauff hafftende beschwerde so zu doppeltem Cap. gerechnet antrifft 60 lb, So verbelibt ane besagtem Anschlag übrig, 2940, Solche bierhauß ist dem Verstorbenen seel. beÿ Vätterlicher Verlassenschafft Abtheilung laut theilregisters überlaßen und zugeschrieben worden. Sonsten besagen darüber dreÿ teutsch perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C.C. Inns. verw. de datis 15. apr. A° 1659 und 18. dec. 1658, 26. martÿ 1628, darbeÿ gebunden verschiedene ältere perg. Kauff und abgelöste zinnßbrieff
(E) It. eine behaußung, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deßen Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten ane dem haargäßel es. neben herr Joh: Daniel Gambßen dem Eißenhändler as. neben Johann Kuttler dem ohlmann gelegen hinten auf das Müllergäßlein, darein solches einen Außgang hat, stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und durch die Werckmeistere vermög in Vorgemelter Abschatzung æstimirt worden vor 1100 lb, Diese behaußung hat der Verstorbene seel. in Vätterlichen Erb angenommen
(T) It. ein Eckhauß, hoff, hoffstatt bronnen ein mittler und zweÿ hindern Gebäu mit allen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in allhiesiger Statt ane mittlern langen Straß einseit neben dem Gähgäßlein anderseit neben bierhauß zum schwartzen bären, so eben fol. (-) denen Erben zugeschrieben gelegen, hinten auf Jr. Sambßon Von Rathsamhaußen und Andreas Tschitterich den leinenweber stoßend, so freÿ ledig und eigen und durch die allhiesig geschworne Werckmeistere laut deren vermög deren schrifftlichen Abschatzung de dato 11. sept. 1738 æstimirt worden vor 1500 lb, darüber Vorhanden ein teutsch perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C.C. Inns. verw. de dato 9. junÿ A° 1758 und zwölff andere perg. Kauff und abgelößer Zinnßbrieff
– Abschatzung dem 11. Sept. 1738. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Bick deß geweßenen Piersieters Seel. hiender Laßener frau wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelegen, so ein seits an die Erben selbsten, anderseits an Meister Ehrhards Mëtz dem Weiß bëcken, hinden auff Meister schuttrich dem Leinenweber Stoßent, wëlche behaußung unden auff dem botten die bierstuben großes hauß Ehren ihm Hoff ein Kleine Kuchen gewölbter und getrëmbter Keller hoff bronnen breuhauß mit einen großen Kößell, oben dar über ihm Ersten Stock gegen der Straß ein Stuben Cammer Kuchen und Hauß Ehren, rechter hand daß seiten gebau worinnen zweÿ Cammeren Neben daran Ein Cammer Vor dem Officier und Cammer Vor dem Knecht zu Ein Loschirung, ihm zweÿten Stock zweÿ große Cammeren und Nebenß Cammer, Zweÿ cammer underdem tach besetzte bienen daß tach mit halb holl und breidt Ziglen belegt, hinderhoff mit einen schopff wor under der Maltz Këller wëlcher getrëmbt sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 6000 Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg, in der Langen Straßen gelëgen welches ein seits an die Erben selbsten anderseits ein Eck in daß gëhgäßlein hinden auff Meister schuttrich dem Leinenweber Stoßent, welche behaußung unden auff dem botten ein große Stuben hauß Ehren Hoff und gewölbter Keller, oben dar über ihm Ersten und zweÿten Stock ein Stuben Cammer Kuchen und Hauß Ehren, hinderhauß war innen Stuben Cammern Kuchen Hauß Ehren, alte bienen, daß tach mit holl und breidt Ziglen belegt, sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 3000 Gulten
Der 3.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg, in dem harr geslein gelëgen, so ein seits Neben H. Gampßen dem Eißen händtler, anderseits Neben Johannes Kuttler dem Ohllmann hinden auff daß Müller gäßlein Stoßent, welche behaußung unden auff dem botten vordter und hinder hauß darinnen zweÿ hauß Ehren mit der hoff und bronen gewölbter Keller oben dar über 2: Cammeren eine dar von die Soldaten Cammer gegen dem harr geslein oben eine Stuben und hauß Ehren worinnen der herdt und waßerstein, gegen daß grëh geslein aber Stuben Cammeren Kuchen Hauß Ehren besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wierdt Vor und Umb 2200 Gulten, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und bau Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung, Inhalt Inventarii in A° 1705 durch weÿl. Herrn Johann Ludwig Scherer Notarium seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 20, Sa. Ergäntzung 1011, Sa. Schuld 125, Summa summarum 1159
der Kinder und Erben unverändert Vätterlich Guth, Sa. Kleÿdung und Weißgezeug 36, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 11, Sa. Eigenthums ane häußern 4040, Sa. Ergäntzung (2441, abzug 3662, übertrifft der abzug die Ergäntzung um 1220), Summa summarum 4104 lb, Schulden 1345 lb, Nach deren Abzug 2759 lb
die gemeine Veränderte und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 185, Sa. Werckzeug wie auch Schiff und geschirr zu dem Kieffer handwerck und biersieder gehörig 59, Sa. Maltz, hopffen und bier 260, Sa. leerer Faß 177, Sa. Pferds 7, Sa. Silbers 37, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 275, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 1500, Sa. Schuld 1200, Summa summarum 3726 lb – Schulden 2085 lb, Detrahendo verbleiben 1640 lb
Copia der Eheberedung (…) den 10. sept. Anno 1705, Not. Johann Ludwig Scherer

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 11 000 florins. Les préposés réduisent la somme à payer après avoir constaté que la brasserie a été estimée 1 000 livres de plus qu’à l’inventaire paternel (en 1706)
1738, Livres de la Taille (VII 1178) f° 336-v
Kieffer F. N° 7772 – Weÿl. H. Johann Georg Picken sen. Bierbrauer und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. fin. Inv. ist Fol. 113.b, 5559- 11- die machen 11.000 fl. Verstallte 10.000. fl. Zu wenig 1000. fl.
Nachtrag Sechß Jahr in Simplo à 3 lb, 18 lb
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 10 ß, 6 lb
Ext. kein Stall geltt
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d – Summa 30 lb 4 ß 10 d
Weilen Vermög producirten Vätterl. Inventarÿ das Hauß umb 1000. lb dermahlen höher æstimirt worden alß haben die Herren dreÿ nachgelaßen 12. lb – Rest 18 lb 4 ß 6 d
dt. 17.° Novembris 1738.

Les héritiers cèdent la brasserie à l’Ours Noir au fils aîné Jean Georges Pick, aubergiste à la Montagne étoilée (zum Sternenberg), qui en aura la jouissance soit quand sa mère cessera de l’exploiter ou mourra, soit quand il sera obligé de quitter la Montagne étoilée

1738 (29.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26), Joint au n° 545 du 23.9.1738
(f° 3) [in margine :] Solche Cession ist durch die den 25. 9.br 1738 getroffene anderwärtige Cession cassirt worden
Zuwißen seÿe hier mit demnach Herr Johann Georg Pick der ältere gewesene bierbrauer zum schwartzen Bären und burger allhier den 20. Augusti Anno 1738 dieses zeitliche gesegnet, daß zusammen gekommen, Frau Maria Magdalena Brandhofferin geb. Pickin Hrn Johann Adam Brandhoffer bierbrauers zum goldenen Löwen und burgers allhier Eheliebstin, Item Frau Anna Margaretha Schuhlerin geb. Pickin, Hrn Johann Schuhlers bierbrauers zum Rosencrantz und burgers allhier Ehegattin, So dann Hr. Johannes Pick, bierbrauer zum goldenen Schwahnen und burger allhier
in beÿsein Ihres ältern bruders Herrn Johann Georg Picken, dermahligen bierbrauers zum Sternenberg und burgers allhier, mit consens ihrer Mutter Frauen Annæ Margarethæ geb. Fischerin, um Ihren Vätterlichen Willen zu erfüllen
die Ihnen auff absterben Ihres Vatters ane demselben unveränderte Nahrung gehörigen allhier ane der mittlern langen Straß einseit neben Erhard Metzen dem Weißbecken anderseit neben dem in die Vätterliche theilbare Verlassenschafft gehörigen Nebens hauß gelegen vornen auff die lange Straß und hinden zum theil auff (-) Tschitterich des leinenwebers und zum theil auff Hrn Joh: Leonhard Fröreißen S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ: auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Præsidis Frau Eheliebstin hauß stosendem bierhauß zum schwartzen bären, mit dero hoff, hoffstatt, brauhauß, hindern hoff und Gebäuen, auch darunder befindlichen Maltz und Wein Keller wie auch denen in denen bierhauß Kelleren dermahlen liegenden ein und zwantzig thürelfaßen, deßgleichen denen vorhandenen brau Keßel und bötten oder Schiff und geschirr zum biersieden gehörig, denen in der Gaststub und hauß Ehren befindlichen Tisch und bäncken – das cedirte Völlige bierhauß und alles waß vorstehender maßen darunder begriffen zu 11.000 Gulden gerechnet, über der 1 lb 10 ß d so man davon Jährlich allhiesigem Pfenningthurn abzurichten schuldig – mit diesen fernern conditionen, daß der Cedent solche ihme cedirte antheilern des bierhaußes sobalden die Mutter nach Ihrem belieben den bierschanck übergeben wolte, oder entweder Sie die Mutter mit tod abgienge oder er Cedent nach Frau Baurin todt das bierhauß zu dem Sternenberg quittiren müßte, in besitz nehmen, alß wann der Mutter so lang Sie lebt, weilen ihro der Genuß davon Von Ihren Kindern freÿwilig gelaßen wird, jährlich auß dem bier hauß 300 gulden Zinß zu geben, nach der Mutter todt aber In dem der Cessionarien seine Portion ane dem Kauffschilling zu bezahlen (…) und wann die mutter den bierschanck zu übergeben oder der Sohn beÿ deren Lebzeiten das Hauß antretten würde, die mutter die auff dem erstern Vordern stock befindliche Stub, Stub Cammer, und hauß Ehren nebst an dem nöthig habenden bequemlich Keiten lebenslang ohn zinnß zu ihrer freÿen Wohnung innhaben solle. Daß gleich weilen der hindere hoff und Gebäu zu dem Nebenshauß vor zeiten gehörig war, aber anjetzo in dieser cession begriffen, daß der cedent seine Erben und nach Kommende die Fenster so auß dem Nebenshauß in den hindern hoff gehen, nicht zu verbauen oder den Tag durch ein gebäu zu benehmen macht haben, und wann er Cedent oder seine Erben gedachte Fenster nicht offen haben wolte, solche Fenster auff deßen Kösten Vergremßen zu laßen schuldig seÿn solle
Sodann daß er cedent wann Ihme seine Jüngere Schwester Frau Catharina Kornin auch ihren antheil cediren und die mutter den bierschanck ehe er Cedent auß dem bierhauß zum Sternenberg vertrieben würde, quittiren wolte, gedachter seiner Schwester und deren Ehemann so lang er Cedent in dem bierhauß zum Sternenberg zu bleiben hat, gegen jährliche bezahlung 300 Gulden zinnß in Lehnung zu überlaßen schuldig seÿn solle, So dann wann er Cedent oder seine Ehefrau der Mutter nicht mit allem Kindlichen Respect begegnen, alßo ihro einigen widerwillen Verurschen würde, daß er dießer Cession verlustig und solche wider cassirt seÿn solle

Autre version de la cession précédente assortie d’autres conditions. Lors du partage des deux maisons voisines, les bâtiments arrière de la maison à l’angle de la rue Escarpée reviennent à la brasserie à l’Ours Noir

1738 (25.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 26), Joint au n° 545 du 23.9.1738
(f° 5) Abhandlung der Pickischen bier behaußung zum schwartzen bären genannt und ane der Langen Straß gelegen
Herrn Johann Geörg Picken dem älteren Sohn
die Vätterliche bierbehaußung so denen Erben in dem Vätterlichen Verlaßenschafft Inventario fol. 31. als unverändert zugeschrieben, in allhiesiger Statt ane der mittleren langen Straß einseit neben Erhard Metzen dem Weißbecken anderseit neben dem in die Vätterliche theilbare Verlaßenschafft gehörige und Frauen Mariæ Magdalenæ Brandhofferin, der ältern Tochter per Cessionem zugeschriebene Nebens hauß gelegen vornen auff die lange Straß und hinden zum theil auff (-) Tschitterich des leinenwebers und zum theil auff Herrn Johann Leonhard Fröreißen S. S. Theologiæ Doctoris et Prof. publ: auch des wohl Ehrwürdigen Kirchen Convents Præsidis Frau Eheliebstin hauß stosend, zum schwartzen bären genannt ist mit deren höffen, hoffstätten, bronnen, brauhauß, hindern hoff, so einen außgang in das Gähgäßel hat, auch allen anderen deßen Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, in sonderheit denen unter denen in dem hindern hoff steheden Gebäuen befindlichen beeden respective Maltz und Wein Kelleren, wie auch denen in denen bierhauß Kelleren dermahlen liegenden ein und zwantzig thürel Faßen, deßgleichen denen vorhandenen Brau Keßeln und bütten oder Schiff und geschirr zum biersieden gehörig, denen in der Gaststub und hauß Ehren befindlichen Tisch und bäncken
über die 1 pfund 10 Schilling so man davon Jährlichen auff Johannis Bapt. allhiesigem Pfenningthurn wegen der durchbruch abzurichten schuldig, vor und um 11.000 Gulden oder 5500 lb
Wobeÿ aber diese Conditiones angedingt worden 1. daß der Frau Wittib und Mutter so lang es Ihro beliebt, oder zum wenigsten so lang der Cessionarius in dem bierhauß zum Sternenberg zu bleiben hat, das bierhauß zum schwartzen bären ohne einige Zinß, weilen die Erben durch die Ihnen abgetrettene beede übrige häußer und empfangene Geldsumm nach abzug der Frau wittib nach Innhalt des Summarischen Calculi accordirten Genußen wegen Ihres Vätterlichen Guths außgewiesen worden, in genuß gelaßen, sobalden aber der Cessionarius das bierhauß zum schwartzen bären, entweder wann er den Sternenberg auff Frau Baurin absterben quittiren müßte, oder wie nach gemelt nach dem mit beeden Kornischen Eheleuthen vornehmenden Tausch antretten solte, der Frau Mutter so lang Sie lebt, die Summ der eilff Taußend Gulden (…) nach der Mutter absterben aber durch den Cessionarium wann er der Ihme cedirte bierhauß in würcklicher Possession haben wird (zu bezahlen) – 2. daß wann die Frau Wittib und Mutter den bierschanck des bierhaußes zum schwartzen bären ehe der Cessionarius auß dem bierhauß zum Sternenberg ziehen müßte, übergeben wolte, der Tochter Frauen Annæ Catharinæ Kornin und deren Ehemann solch bierhauß zum schwartzen bären um 440 Gulden zinß so lang der Cessionarius das bierhauß zum Sternenberg in zinnß zu behalten schuldig, es seÿe dann daß zwischen dem Cessionario und denen Kornischen beeden Eheleuthen eine abwechßelung der beeden bierhäußer geschehen mithien durch den Cessionarium die beede Kornische Eheleuthe in deßen Recht des bierhaußes zum Sternenberg gegen abrichtung des nemlichen Zinnßes so der Cessionarius Frauen Baurin der ältern zu Zinnß zu geben versprochen, so lang als des Cessionarii lehnung währet, erhalten werden könnte, übergeben und gelaßen werden solle,
3. daß wann gleich die Frau wittib und Mutter entweder dem cessionario oder denen beeden Kornischen Eheleuthen das bierhauß zum schwartzen bären gegen bezahlung Von gemelten stipulirten zinnßen abtretten würde, Ihro der Mutter annoch in dem abgetrettenen bierhauß die auff dem erstern Vordern Stock befindliche Stub, Stub Kammer und Hauß Ehren, nebst an dem nöthig habenden bequemlich Keiten ohne schmählerung des Zinnßes zu ihrer freÿen Wohnung lebenslang Verbleiben solle.
4. Weilen der hindere hoff und Gebäu zu dem Nebenshauß so Fr. Mariæ Magdalenæ Brandhofferin, der ältern Tochter überlaßen worden, vorzeiten gehörig war, aber anjetzo zu dem bierhauß zum schwartzen bären, cedirt worden, daß der cessionarius, seine Erben und nach Kommende die Fenster so auß dem Nebenshauß in den hindern hoff gehen, nicht zu verbauen oder den Tag durch ein Gebäu zu benehmen macht haben, und wann er Cessionarius oder seine Erben gedachte Fenster nicht offen haben wolte, solche Fenster auff deßen Kösten Vergremßen zu laßen schuldig seÿn solle.
Actum Straßburg den 25. Novembris Anno 1738.

Jean Georges Pick le fils fait son apprentissage auprès du tonnelier Jean Jacques Rœsch de 1725 à 1728
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 90) Mittwochs den 2. Maÿ Anno 1725 – Meister Johann Jacob Rösch der Kieffer producirt Schein Von den obern Handwercks Herren Von heutigem dato, bittet Ihme Johann Geörg Picken Herrn Johann Geörg Picken des biersieders Zum schwartzen bären und burgers allhier ehelicher Sohn, alß einen Lehrjungen Von gestrigen dato auff dreÿ Jahr lang das Kieffer handwerck Zu Lernen einzuschreiben, das Lehrgeld ist stipulirt auff 100 Gulden, und der Lehr meisterin Zur discretion 8 fl. Von Welchen beeden die Helffte gleich ahn: und die übrige helffte gleich nach verfloßener Lehr Zeit richtig bezahlt werden solle, deß Jungen bürgen seÿnd Vor das Lehr geldt und Hienweg Lauffen, obgedachten deß Lehrjungen Vatter und Hr. Georg Friderich Ott Rothgerber die versprachen wie gebräuchlich.

(f° 188-v) Dienstag den 4.ten Maÿ Anno 1728 Mstr : Johann Jacob Rösch der Küeffer stellet vor Johann Georg Picken seinen Lehrjungen, H. Johann Geörg Picken des bierbrauers und burgers allhier ehelicher Sohn, berichtet daß des Lehrjungen bißherin 3. Jährige Lehrzeit Völlig Verstrichen, auch bekandten beede Parthen daß Sie mit einander Wohl Zufrieden, bathen derowegen umb gerichtliche leedig Zehlung, Erkannt Willfahrt, dt. Gebühr 15. ß d. und pro Zunfftschreiber undt büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick inscrit son fils au chef d’œuvre en septembre 1729
(f° 241) Dienstags den 27. 7.bris 1729 – Joh: Georg Pick stehet vor, bittet seinen Sohn Joh: Georg Picken Zum Kieffer meisterstück ein Zuschreiben, Erk. willfahrt ded. werckstatten Zinns 1. lb 10 ß d et pro Zunfftschrb. und büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Pick présente son chef d’œuvre en juillet 1732. Les examinateurs constatent un défaut dont le candidat n’est pas responsable. Jean Georges Pick est reçu maître
(f° 300-v) Sambstags den 19.t Julÿ 1732. ist Joh: Georg Picken des Ledigen von hier gebürthigen Kieffers vergertigtes Meisterstück Zum Letzten mahl besichtiget worden, undt referirten die Herren Schaumeister, daß in der erstern Schaw etliche däschle und bückelen sich befundten, so er aber wid. verbeßert, in d. Zweÿten schaw ware nichts Zu datlen gewesen und in der Letzten hätte sich im hintern boden ein gällelein und etliche hohlfüglen befundten, so aber nicht des meisterstücks machers Schuld, weßwegen sie denselben Vor ein meister Erkandten, welches auch Von Herren XV. dem obmann also Confirmirt und übrigens ihme Zu seinem fernern Vorhaben gratulirt worden.

Il devient tributaire le 22 novembre 1732
1740, Registres annuels de la Taille (VII 1233) f° 212-v
Johann Georg Bick Jun. ins. 22. 9.br. 1732

Jean Georges Pick épouse en novembre 1732 Anne Marie Stahl, fille de tanneur. Contrat de mariage par lequel la grand-mère de l’épouse, Anne Marie Braun veuve de Jean Baur, loue aux futurs époux l’auberge à la Montagne étoilée, célébration
1732 (1.10.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 83
Eheberedung zwischen H. Johann Geörg Bicken, dem ledigen biersieder, herrn Johann Geörg bicken, biersieders zum schwartzen bären und burgers allhier eheleiblichem Sohn, alß bräutigam, mit beÿstand gedachten seines hrn Vatters und hrn Geörg Friedrich Otten, Rothgerbers, lederbereiters und burgers allhier, seines schwagers, ane einem,
So dann Jgfr. Annæ Mariæ Stahlin, herrn Geörg Christian Stahlen weißgerbers und burgers allhier eheleiblichen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand Ihres Vatters hrn Joh: Carl Röderers, biersieders Zum wilden mann, alß der Jgfr. hochzeiterin großmutter vogts, und hrn Abraham hannß Metzgers Metzgers deroselben Vettern, aller burgern allhier am andern theil, der Jgfr. hochzeiterin Mutter ist Anna Maria gebohrner Veriußin deren großmutter Anna Maria gebohrne Braunin weÿl. hrn Johann Bauren gewes. biersieders Zum Sternenberg nachgelaßene Wittib
7. Solle abgeredeter masen beeden Verlobten mit Verwilligung der Jgfr. hochzeiterin Frau Großmutter frauen Annæ Mariæ gebohrner Braunin das bierhauß Zum Sternenberg mit außnahm der obern wohnung so die Fr. großmutter sich vorbehalt, samt vorhandenen Schiff und geschirr so Zum biersieden erfordert wird, wie auch denen im Sternenbern befindenden Lager bierfaßen Von Zeit Ihrer Copulation Zweÿ Jahr lang wann Sie die Frau Großmutter so lang nicht im leben sich befindet, um 250 Gulden Jährlichen Zinnß, die übrige Zeit aber so lang die Frau Großmutter lebt nun den Jährlichen Zinß vom 300 gulden Zu bewohnen und lehnungs weiße zubesitzen macht haben, hingegen beede Verlobte das bier, Gläser, Kanthen, breur Kleu, fuhrfaß und Werckzeug nach ohnpartheÿischer Abschatzung käufflich anzunehmen und den Werth davor zu bezahlen schuldig seÿn, Von der fraun großmutter das bett und leinachen zu logirung des officier fournirt, Von den Jungen Eheleuthen aber in guten Stand erhalten und im übrigen der officier accomodirt
Actum Straßburg auff Mittwoch den ersten Octobris Anno 1732 [unterzeichnet] Johann Georg Pick als bodenzinß, Anna Maria Stallin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 146, n° 25)
1732. Domin: XX et XXI Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 5. 9.bris Ehelich eingesegnet worden, Johann Georg Pick der Jüngere, Lediger Kieffer, Bierbrauer undt Burger allhier Ehel. Sohn, Undt Jungfrau Anna Maria Stallin H. Georg Christian Stallen, Burgers undt Weißgerbers allhier Ehel. Tochter – [unterzeichnet] Johann Georg Pick als hochzeiter, Anna Maria Stallin als hochzeiterin (i 148)

Jean Georges Pick cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir exploiter la brasserie à la Montagne étoilée
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 138) Dienstags den 25.ten Nov. 1732 – Neu Zudiener biersieder dt. 2. lb 4 ß d
Hr Johann Georg Pick, der Biersieder Zum Sternenberg allhier, erscheint undt bittet weilen die Sache wegen deß Schanckhs beÿ Gn. Herren denen XV. richtig, Ihne alß Zudiener Zu recipiren.
Erkandt derßelbe viel gegen Erlag der 2. lb 4 ß d gebettener maßen recipiret. Debit et juravit auff die ihme ablelesene Ordn.

Anne Marie Stall meurt en février 1734 en délaissant un fils. La masse propre au veuf s’élève à 22 livres, celle de l’héritier à 357 livres. L’actif de la communauté s’élève à 790 livres, le passif à 789 livres
1734 (5.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 15) n° 329
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Pickin gebohrner Stallin, H. Johann Georg Picken des jüngern nunmhligen biersieders zum Sternenberg geweßener liebwerther Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1734 – nach Ihrem den 4. Febr. Instehenden und Zu End gemelten Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Georg Christian Stallen, weißgerbers und burgers allhier, alß großvatters und geschwornen vogts Johann Georg, der Verstorbenen seel. mit Vorgemeltem Ihrem hinderlaßenem Wittiber ehelich erzeugten und ab intestato Zu Erben verlaßenen einigen Söhnlein, fleißig inventirt – So beschehen in Straßburg auff Montag den 5. Julÿ Anno 1734.
Copia der Eheberedung
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732. durch mich Eingangs gemelten Notarium gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen belangend, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 3, Sa. Ergäntzung 263, Summa summarum 292 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 242 lb
Dießemnach folget auch des Erben anerstorbene mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 113, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 17, Sa. baarschafft 14, Sa. Ergäntzung 165, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 376 lb
Endlichen Wird auch das gemeine Verändert und theilbar Guth beschieben, Sa. haußraths 62, Sa. Maltz, Hopffen, bier und Glaßer zum biersieden gehörig 529, Sa. Meels 4, Sa. Wein und Faß 16, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 12 ß, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 790 lb – Schulden 789 lb
Stall Summ 620 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 1 200 florins
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 339-v
(Kieffer F. N° 6333) Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Stallin, H. Johann Georg Picken jun. Biersieder und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Philipp Lichtenberger.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 76.b, 620- 3- 1, die machen 1200 fl. Verstallte 500 fl, Zu wenig 700 fl.
Nachtrag auf Zweÿ Jahr als lang Sie in der Ehe geweßen in duplo th. 4 lb 4 ß
Und auf Zweÿ Jahr in simplo à 1 lb 1 ß, 2 lb 2 ß
Ext. Stallgeltt pro 1735, 2 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 17 ß 6 d – Summa 9 lb 7 ß 6 d
Nachgelaßen 3 lb 3 ß – restiret 6 lb 4 ß 6 d
dt. A. aug. 1734.

Jean Georges Pick se remarie en septembre 1734 avec Sara Teutsch, fille de l’aubergiste à la tribu de la Lanterne : contrat de mariage, célébration
1734 (1.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 120
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Picken Juniori nunmahligem biersiedern im Sternenberg Wittwer und burgern allhier, des Ehren und wohl vorgeachten Herrn Johann Geörg Picken des ältern biersieders und schwartzen bären und burgers allhier mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Fischerin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem bräutigam Ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinæ Saræ Teutschin des Ehrenvest und Großachtbaren herrn Johann Friderich Teutschen Gastgebers auff E. E. Zunfft Zur Lucern und burgers allhier mit Frauen Anna Catharina gebohrner Schöpffin, ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin Ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding allhier Zu Straßburg auff Mittwoch de 1. Septembris in dem Jahr alß man nach unßers Erlößers Jesu Christi Geburt Zahlte 1734 [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Catharina Sara deutschin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153, n° 20)
1734 – Domin: XI et XII Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff den 15. Septembr. Ehelich eingesegnet worden, H. Johann Georg Pick, der Jüngere, Wittwer Burger und Biersieder Zum Sternenberg allhier Undt Jungfrau Catharina Sara Teutschin H. Johann Friderich Teutsch Burgers Und Gastgebers Zur Lucern Ehel. Tochter – [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Catharina Sara deutschin Als Höchzieter, Georg Christian Stall alß Schwehr Vatter (i 155)

Réglement de la succession de Sara Teutsch entre le veuf et les parents de la défunte
1735 (30.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 17) n° 363
den 30. Martÿ A° 1735 seind beÿsammen erschienen Herr Johann Geörg Pick der Jüngere biersieder und burger allhier, ferner hr. Johann Friderich Teutsch Gastgeber auff E.E. Zunfft zur Lucern und Frau Anna Catharina gebohrne Schöpffin, beede Eheleuthe und burgere allhier, als Erben weÿl. Frauen Catharinæ Saræ Pickin geb. Teustchin Ihrer seel. Verstorbenen Tochter (…)
weilen Ihme Wittiber von seiner abgeleibten Zweÿten Ehegattin seel. mit consens deren geliebten Eltern in der den 1. Septembris Anno 1734. vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung § 7.mo 500 Thaler Zum Lebtägigen wÿdums genuß verschrieben worden, daß solches Wÿdum in gehöriger Form auffgerichtet werden sollen dahero dann solche auffrichtung gleich vorgenommen worden. Es hat aber Er H. Johann Geörg Pick von weÿl. Frauen Catharinæ Saræ gebohrner Teutschin seiner Ehegattin seel. Verlaßenschafft wie gedacht lebtägig zu nießen 500 thaler oder 375 lb derentwegen dann Ihme wÿdums Nieser Von deßen Schwieger Elter in genuß überlaßen worden (…)

Le brasseur à la Montagne étoilée Jean Georges Pick se marie en troisièmes noces avec Marie Salomé Weyel, fille du pasteur de Gunsbach au Val Saint-Grégoire en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration
1735, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 138
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Geörg Picken Juniori Verwittibten biersieder im Sternenberg und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigam ane Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Salomeæ Weÿelin, des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn M. Johann Friderich Weÿel, treüeÿfferigen und Wohlbestellten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde Zu Gunspach mit Weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Magdalena gebohrner Rödererin nun seel. ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße Ding in Straßburg auff Donnerstag den 23. Junÿ Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Georg Pick als Hochzeiter, Mara Salome Weÿerlin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 156, n° 15)
1735. Domin: IV et V. Trinitatis seindt außgeruffen vndt Mittwochs den 13. Julÿ Ehelich eingesegnet worden H. Johann Georg Pick der wittwer Burger Vnd Biersieder Zum Sternenberg allhier Vndt Jungfrau Maria Salome Weÿgein H.M. Johann Friderich Weiels Pfarrers zu Günßbach im Obern Elsaß Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Bick als hochzeiter, Maria Salome Weÿlin als hochzeiterin (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 817 livres, ceux de la femme à 762 livres.
1735 (4. 8.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 19) n° 407
Inventarium über Herrn Johann Georg Picken des Jüngern nunmahligen biersieders im Sternenberg und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Weÿhelin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1735. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in Fernerem Gegensein des Ehemanns geliebter Eltern und H. Johann Jacob Teutschen Gastgebers im Raben der Ehefrauen geschwornen Vogts, auff Dienstag den 4. 8.bris Anno 1735.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 440, Sa. Frucht und Meels 24, Sa. Werckzeug zum Bierbrau handwerck gehörig, Maltz, Hopffen, und holtz wie auch Schiff und geschirrs 491, Sa. Wein und bier wie auch leerer Faß 569, Sa. Silbers 59, Sa. Guldenen Rings 25, Sa. baarschafft 217, Sa. Activ Schulden 101, Summa summarum 1953 lb – Schulden 1135, Nach deren Abzug 817 lb
Der Ehefrauen unverändert Nahrung anlangend, Sa. haußraths 190, Sa. Silbers 44, Sa. Guldener Ring 85, Sa. baarschafft 44, Sa. Capitalien 375, Sa. liegender Güther 23, Summa summarum 762 lb

Le tuteur de Marie Salomé Weyel lui délivre son bien maternel
1735 (2. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 28) n° 937 (893)
Auslüfferung Fraun Mariæ Salomæ Pickin gebohrener Weÿelin, H. Johann Georg Picken deß biersieders zum Sternenberg vndt burgers allhier Ehefr. zu erfordern habenden Mütterlichen Guts, welches herr Johann Jacob Teutsch Vornehmer Gastgeber vnd burger dahier dero geschworner vnd annoch ohnentledigten Vogt, biß anhero Verwaltet vnd In Verwahrung gehabt, So geschehen In præsentia dero Maritj obgedacht Vnd Tit. H. M. Joh: Friderich Weÿeln p. t. Pfarrherrn zu Günßbach in St. Gregorien Thal Ihres geliebten Vatters Vnd mein ends unterschriebenen Notarÿ, Straßburg Freÿtags den 2. Septembris A° 1735. in der Gastherberg Zum Raaben genannt

Jean Georges Pick devient brasseur à l’Ours noir

1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(f° 35) Sambstag d. 9. feb. 1743 – Moss. nôe Joh: Georg Pick burgers und biersieders contra der biersieder Ober M. bitt Underth. umb den bierschanck Zum Schwartzen bähren in der langen Straaß. Christm. H. Citatus præsens hat vor des Gegners begehren nichts einzuwenden, sitzs. Erk. Wird dem Imploranten willfahrt.

Anne Marguerite Pick femme de Jean Schuler donne quittance du prix de cession à son frère Jean Georges Pick
1752 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 288-v
Fr. Anna Margaretha geb. Pickin H. Johann Schuler des gastgebers Ehefrau
in gegensein ihres bruders Johann Georg Pick des biersieders zum schwartzen Bären
demnach die bier behausung zum schwartzen Bären samt zugehörden und rechten ane der Langen straß einseit neben Erhard Metz dem weißbecken anderseit neben Fr. Maria Magdalena Brandhofferin geb. Pickin ihme Pick zufolge eines vor H. Not. Johann Philipp Lichtenberger ertheilt von seinen miterben am 25. Novembris 1739 im unvertheilt vätterlichen erb um 5500 pfund [übergeben – Zahlung]

Les contrôleurs de la Mauresse reprochent au brasseur à l’Ours Noir Jean Georges Pick d’avoir vendu du fromage à l’extérieur de la brasserie. Le défendeur convient des faits en objectant qu’il a vendu du fromage au contrôleur lui-même ancien employé de la Monnaie et que ces employés étaient coutumiers de telles transactions. Bien que ces livraisons ne soient pas autorisées, le conseil de tribu supprime l’amende mais condamne le défendeur aux dépens.
1764, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 417) Dienstags den 29.ten May Anno 1764 – Fastenspeis: händler: Rüger Ca. Herrn Johann Georg Pick den biersieder
Gedachte Fastenspeis: händler: Rüger klagen ferner, wider Herrn Johann Georg Pick, den biersieder zum schwarzen Bären und burgern alhier, daß derselbe Käs aus seiner Bierstube über die Gaß verkaufe. Zu Beweis deßen, habe der Herr Beklagte an Johannes Nicken den einen Rüger den 21. May jüngst ein halb Pfund Käs auf erstgedachte Weise verkauft, welches sie die Kläger auf die disortige Zunft Stub geliefert, Bitten den Beklagten sothanen wider Verbott gewesenen Verkaufs wegen nach ordnung abzustrafen und in die Unkosten zu condemniren.
Des Herren Beklagten Ehefrau zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber Zur verantwortung aus, weilen der eine klagende Rüger Johannes Nicke ehedem in der Königlichen Müntz gearbeitet habe, so hätten sie geglaubt er arbeite noch daselbst und da sie Von dem Ober Aufseher der Müntz das Wort hätten, daß man diesen Leuten, die nicht von ihrer Arbeit weg bleiben könten, dasjenige so sie im bier Hauß zwischen der Arbeit begehern werden, mitgeben sollen deme Zufolg hätten sie solches anjetzo auch, und nun so minder an eine üble Folgerung zu gedencken gethan, aldieweilen gedachter Nicke auch schon selbsten bier brod und Käs in die Müntz abgeholt, aber niemalen sie darüber angezeigt hätte.
Bittet also die Pickische Ehefrau um absolutionem refusis expensis.
Kläger replicirte, es seÿe ihre auch keineswegs erlaubt, Käs in die Müntz zu verkaufen.
Erkandt, solle dem Beklagten Vor dismalen, noch die Straff erlaßen, jedoch in die Gerichts Kösten der 4 ß und den Rügern für ihre Mühewalung 12 ß zu bezalen, condemnirt, anbeÿ hiemit gerichtlich gewarnet seÿn, sich künftighin nicht mehr Zu unterstehen, Käs über die Gaß es seÿe nun in die Müntz, oder anders, wohin zu verkaufen, dedit 16 ß

Anne Marguerite Fischer meurt en 1764 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 265 livres, le passif à 134 livres. En comprenant la maison dont la défunte avait la jouissance, la succession s’élève à 3 571 livres. Jean Georges Pick devient propriétaire à part entière de la maison

1764 (9.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1195) n° 1405
Inventarium über Weÿland der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Annä Margarethä Pickin geb. Fischerin, des auch weÿland Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Georg Pick des ältern gew. bierbrauers, Kiefermeisters und b. allhier zu Straßburg selig hinterbliebener Fraun Wb. nun auch selig schu lang, aufgerichtet in Anno 1764. – nach ihrem Montags den 22.ten Aprilis dießes 1764.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren derenselben mit erstbesagtem dero Ehemann selig ehelich erziehlter und noch lebender Herrn Sohns und Frauen Töchteren (…) So beschehen Straßburg Mittwochß den 9.ten Maÿ A° 1764.
Die Entseelte Frau seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. Erstlichen Frau Mariam Magdalenam geb. Pickin dermahlen Herrn Johann Jacob Sauer Bierbrauers und burgers allhier Frau Eheliebstin so dießem Geschäfft beÿwohnete.
Zweÿtens Herrn Johann Georg Pick, bierbrauer Kiefer meister auch burgern allhier und beÿ der Evangelischen Kirch Zum alten St Peter Wohlbestellten Fabric Pfleger, welcher in Ehe lebet mit Fraun Maria Salome geb. Weÿelin.
Drittens weÿland Fraun Annä Margarethä Schuhlerin geb. Pickin, auch weÿland Herrn Johann Schuhler gew. bierbrauers und bs. dahier nun beeder selig mit ihme erzeugte dreÿ Kinder als dißortige Enckel nahmens 1.mo Johann Jacob Schuhler lediger Dräher in der Frembde sich aufhaltend,2.do Christian Schuhler den ledigen Bierbrauer und Kiefer, So dann 3.tio Jungfrau annam Margaretham Schuhlerin, Welche 3. Schuhlerische Kinder großjährigen Altern und ohnbevögtigt und haben beede anweßende des abwesenden Bruders interesse hiebeÿ mit dem ihrigen besorget,
Viertens weÿl. Herrn Johann Pick geweßenen Bierbrauers und Burgers allhier der Verstorbenen Sohns selig mit Fraun Maria Magdalena geb. Grießbachin seiner hinterbliebenen Wb. dermahlen Herrn Johann Schneider des Bierbrauers und burgers dahier Ehefrau, ehelich erziehle 3. Kinder als dißortige Enckel benantlich, 1.mo Johann Georg Pick, lediger Bierbrauer, 2.do Jungfrau Catharinaù Salome Pickin und 3.to Philipp Jacob Pick, Welcher dreÿer Enckel ordinarÿ geordnet und geschworener Vogt ist vorgedachter deren Oncle Herr Johann Georg Pick, indeme derselbe aber hiebeÿ selbsten interessiret, als ist ihnen zu einem Theilvogt obrigkeitlich constituirt worden, Herr Johann Carl Verius, Weinhändler und Burger allhier
So dann 5.to Frau Annam Catharinam geb. Pickin, dermalen Herrn Georg Friderich Ott, des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier Ehefrau, Also alle der abgeleibten selig respectivé noch lebende Kinder und Enckel als ab intestato zu 5. respectvé Haupt: und Stammtheilen verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen Zum schwartzen Bären genannten dem Herrn Sohn Zuständigen Bierbrau behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung, so die Verstorbene seel: genossen hat. Nemblichen das Bierhauß Zum schwartzen Bären genannt, mit dessen hoffstätten, höfflein und Bronnen auch allen deren übrigen gebäud, begriffen, sonsten rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der mittlern: langenstraß 1. s. neben weÿl. Mr Johann Michael Metz deß geweßenen Weißbecken und b. dahier seel. Erben, 2.s. neben Fr. Maria Magdalena Saurin geb. Pickin, der dießortigen Fr. Tochter, hinden auf die Rathsamhaußige hochadel. Hh. Erben Zum theil und Zum theil auf weÿl. S. T. H. Johann Leonhard Fröreißen S. T. Theol. Doctoris et Prof: Publ: auch des hoch Ehrwürdigen Kirchen Convents geweßten H. Præsidenten seel. Fr. Wb. stoßend gelegen, davon man jährl.. auf Joh. Bapt: j lb 10 ß Bodenzß. der Stadt Pfenningthurn Zu entrichten pflichtig ist, Es ist aber dieselbe durch (die Werckmeistere) außweißlich des zu mein Notarÿ Concept überliefferten Abschatzung Zed. vom 20.ten Junÿ A° 1764. für freÿ leedig und eigen taxirt worden Vor 3500. lb Abgezogen Jenen Bodenzß. ohnvorgreiflich Zu doppeltem Capital gerechnet anlangend 66 lb, So restirt außzuwerffen 3440. lb. Welche behaußung und dero zugehörd die abgeleibten Fr. seel. Ihr Ehemann seel. beÿ seiner Väterl. Verlaßenschafft abtheilung empfangen hat. Sonsten besagen darüber 3. teutsch perg. Kbf. mit der St. St. anhangedem C. C. Insiegel verwahret de datis 15. Aprilis A° 1659. 18. Xbris A° 1568. t 26. Martÿ A° 1625. alle mit Lit. A: notirt, dabeÿ gebunden Verschiedene ältere perg. Kauf: und abgelößte Zßbrief.
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ. Sa. haußraths 86, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150. Summa summarum 265. lb – Schulden 134 lb, Nach deren Abzug 131. lb
Hierzu Kommet der Erben respê väterl. und großvätterl. hernach beschriebene Behaußung, so dieselbe genoßen hat, 3440 lb, der verstorbenen seel. eigenthümlich und genoßenen guth 3571 lb – Stall summ 3541 lb
Copia Cassationis der Verstorbenen seel. gestiffteter Letzten Willens – die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Margaretha Pickin geb. Fischerin weÿl. des Ehrenvesten u. Vorachtbahren Herrn Joh: Georg Pick gew. Bierbrauers u. brs. allhier seel. hinterbliebene Fr. Wb. (…) zu sich in Ihres Sohns H ? Joh: Georg Pick in der langen Straß gelegenen bierbrau behaußung zum schwartzen Bären genant, berufen, kommen u. erbeten laßen, welche wir in dem hintersten Gebäude u. der Fr. Requirentin bis dahero eingehabten frantzösischen Camin Zimmer mit den Fenstern theils in den Hof u. theils in das Gäh gäßlein aussegend, auf I.m Lehnenstuhl neben dem Tisch und mir Notario sitzende mit alters blödigkeiten behafftet (…) Donnerstags den 24. Martÿ A° 1763 Nachmittags zwischen dreÿ u. Vier Uhr – Johann Daniel Stöber Notarius

Jean Georges Pick devient échevin à la tribu des Tonneliers
1764 Conseillers et XXI (1 R 247) Zünfften – Schöffen, Kieffer, H. Johann Georg Pick

Jean Georges Pick loue la brasserie à l’Ours Noir à son fils émancipé Jean Chrétien Pick

1772 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 451-v
H. Rathh. Johann Georg Pick der bierbrauer
in gegensein H. Johann Christian Pick seines emancipirten Sohns
lehnung, eine dem verlehner eigenthümlich zuständige zum Schwartzen Bären geschildete bierbehausung ane der Langen straß, einseit neben N. Zabern dem schiffmann, anderseit neben Johann Jung dem weißbecken – mit allen deren schiff und geschirr – der verlehner sich anderst nicht vorbehaltet alß den ersten stock des vorderen hauses, das gantze hinter häußlein, den unterschlagenen keller, item platz auff der bühn sein holtz dahin zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehendem Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 500 gulden

Les Quinze autorisent Jean Chrétien Pick à exploiter la brasserie à l’Ours Noir
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 506) Sambstags den 26. Septembris 1772. – Idem [Osterrieth] nôe Johann Christian Pick des burgers und biersieders, bitt ihme mit dem Bierschanck auf das Bierhauß zum schwartzen Bären gnädig Zu Willfahren, Claus nôe des Obermeisters setzt Zu E. G. Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettenen Bierschanck nach ordnung willfahrt.

Jean Georges Pick meurt en 1781 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 5 250 livres. La masse propre à la veuve est de 678 livres, celle des héritiers de 2 143 livres. L’actif de la communauté s’élève 5 940 livres et le passif à 7 885 livres.

1781 (21.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) n° 235
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvesten und Großachtbarn Herrn Johann Georg Pick, des ältern gew, Kiefermeisters u, bierbrauers auch E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und treubesorgten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde zum alten St Peter allhier Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1781 – nach seinem Sonntags den 18. Februarÿ dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen und Begehren ansuchen der Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Salome gebohrner Weÿhelin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Johann Jacob Danneuther des Gastgebers u. E. E. kleinen Raths dermaligen wohlansehnlichen beÿsitzers wie auch des abgeleibten mit Ihro der Wb. erzeugter noch lebender Kinder und von dem Verstorbenen Kinder, herrühriger Enckel geschworner Vögte (…) So geschehen Straßburg Donnerstags den 21.ten Junÿ A° 1781. in der allhier zu Straßb. an dem Langenstraß gelegenen zum schwartzen bären geschildeten und in diese Verl. gehörigen bierbrau behausung
Der Abgeleibte hat per Testamentum zu Erben verlaßen, wie folgt Erstl. weiland Fraun Mariä Salome geb. Pickin mit Herrn Johann Georg Meÿer dem biersieder u. brn. allhier ihrem hinterbliebenen Wb. erzeugte dreÿ noch lebende KKr als Enckel benandlichen Jungfer Mariam Salome so das 15.te Jahr ihres alters zurückgelegt hat, Jungfer Mariam Barbaram so in das 11.te Jahr ihres alters gehet und Johann Daniel, so den 1.ten julÿ nechstkommend das sechste Jahr erreichen wird, in den ersten fünften Stammtheil, Solcher Enckel geschworener Vogt ist hernach benannter H. Johann Daniel Daßau der dißortige tochtermann, in Ansehung aber derselbe hiebeÿ ehevögtl. weise interessiret ist, so wurde solchen Enckeln Zum theilvogt obrigkeitlich constituirt S. T. H. Johann Daniel Ensfelder Not. publicus u. berühmter Practicus allhier, welcher auch in solcher qualitæt dem Geschäfft abgewartet hat
Zweitens H. Johann Christian Pick den bierbrauer u. brn allhier so in dermaliger Ehe begriffen mit Fraun Susanna Maria geb. Böswillwaldin den Sohn hiebeÿ Zugegen, in den Zweÿten fünfften Hauptheil
Drittens Frau Annam Mariam geb. Pickin, H. Johann Daniel Daßau des Weißgerbers u. brs. allhier Ehegattin, unter deßen autorisation anwesend, als tochter in den dritten fünften Haupttheil
Viertens Fr. Mariam Barbaram geb. Pickin, Christian Strohl des bierbrauers u. brs allhier quoad bona geschiedene Ehefrau, welche sich der assistenrz ihres vorbenamsten Bruders H. Christian Pick hiebeÿ bediente als tochter in den vierten fünften haupttheil
Sodann Fünftens weil. H. Georg Friedrich Pick des gew. Bierbrauers und br. allhier des Sohns mit Fraun Anna Maria geb. Rödererin seiner hinterbliebenen Wb: erzeugte KKr als Enckel nahmens 1° Georg Friedrich so den 8. Augst. nechstkommend 3 Jahr alt wird u. 2.d° Annam Mariam so den 2. Xbr 1779 Zur Welt gekommen, In den sechsten fünften Stammtheil, dieser Enckel geschworner ordinari Vogt ist vorbes. H. Johann Christian Pick in Erwegung aber derselbe hiebeÿ selbsten Zu Erbe gehet, so ist solchen Enckeln Zum theilvogt obrigkeitl. ernannt worden H. Johann Georg Helmstätter den bierbrauer u. br. allhier welcher auch dieserm Geschäfft beÿgewohnet. Alle fünff des abgeleibten H. Erblaßers mit eingangs erwähnten wb. erzeugte Kinder und von dem Verstorbenen herrührige Enckel

(f° 9) Eigenthum ane häusern. (E.) Nemlichen eine bierbrau behausung Zum schwartzen bären geschildet, Hof, Hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an der mittlern langenstaß 1.s. neben H. Ensfelder dem Weißbeck 2.s. neben H. Johann Heinrich von Zabern des Schiffmanns Kindern hinten auff Herrn Marzloff den tabackfabricanten stoßend gelegen, davon man jährl. auf Joh. Baptæ. der Stadt Pfenningthurn 1 lb 10 ß ane bodenzß. Zu entrichten pflichtig ist, sonsten über den Vingt. ledig u. eigen. Es wurde aber solche bierbrau behausung samt zugehörd durch (die Werckmeistere) ausweislich deren Zu mein Notÿ Conceptum vorgebenen Abschatzung Zeduls vom 7.ten Junÿ jüngst angeschlagen vor 5250. Abgezogen vorherige Real beschwerden der 1 lb 10 ß zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 60, So restiren hier aus zu werfen 5190, Diese behausung hat der abgeleibte vermög eines vor nun weiland H. Not. Johann Philipp Lichtenberger d.. 25. 9.bris 1738 passirten u. den 5. 8.bris 1754 verfertigten Erbsvergleichs von deßen 4. Geschwisterden u. Mit Erben inn unvertheiltem vätterlichen Erb käuflich angenommen Sonsten besagen darüber 3. teutsch. perg. Kfbrf. m. der St. St. anhang. C.C.S Ins. verw. de datis 15. Aprilis 1659, 18. Decembris 1658 et 26. Martÿ 1625. alle mit Lit. A. notirt
(T.) Nemlichen eine bier behausung Zu denen dreÿ Lilien geschildet, Hof, bronnen u. Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden ohnfern der hechtenbruck einseit neben Mr Rub dem Seiler 2.s. neben Mr Philipp Reich dem Schiffbauer hinten Zum theil Johann Jacob Gori des Gms. verlaßener Ehefrau Garten u. Zum theil auf das Rosengäßlein stoßend gelegen, über den Vingt. und die Einquartierungs gebühr wie auch hienach folgende Passiv Capitalien ledig u. eigen. Selbige bierbrau behausung wurde durch oberwehnte H. Werckmeisteren nach maßgab der beÿ mein Notÿ Concept befindlichen Abschatzung gerechnet vor 2750. Hierüber meldet eine in allh. C. C. Stb. errichteten teutsch perg. Kfverschreibung m. dero aufgedr. Ins. verw. sub dato 8. Aprilis 1780.
(f° 12) Ergäntzung der Fraun Wittib abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des über beeder Zetrennnter Eheleuthhe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Notm. Johann Philipp Lichtenberger den 4.ten 8.bris 1735. errichteten Invÿ
(f° 15-v) Wÿdum Welchen der Abgeleibte von seiner zweiten Ehegattin weil. Fr. Catharina Sara geb. Deutschin lebtägig zu geniesen berechtigt war. Neml. Inhalt der den 1. 7br 1734 zwischen beden Eheleuthe vor Not. Johann Philipp Lichtenberger aufgerichteten Eheberedung (…)
(f° 16-v) Norma hujus inventarÿ, der Fr wittib unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 1 lb, Sa. goldenen Ring 15 lb, Sa. Activ Schuld 100 lb, Sa. Erg. Rest 561 lb, Summa summarum 678 lb
Diesemnach wird der Erben unveränderte Gut verzeichnet, Sa. hausraths 48 lb, Sa. silbers 1 lb, Sa. Gold. Rings 6 lb, Sa. Eigenthums en i. bierbehausung 5190 lb, Erg. passive (2627), Summa summarum 5246 lb – Schulden 3102 lb, Nach dern Abzug 2143 lb
Endlichen wird auch das gemeinschaftl. und theilbare Gut verzeichnet, Sa. hausraths 145 lb, Sa. Silbern geschmeids 43 lb, Sa. Goldener ring und Geschmeids. 15 lb, Sa. baarschafft 27 lb, Sa. lärer Faß 10 lb, Sa. Eigenthum an I. Behs. 2750 lb, Sa. activorum 2948 lb, Summa summarum 5940 lb – Schulden 7885 lb, In Vergleichung Passiv onus 1945 lb – Stall Summ 1251 lb
Eheberedung – (…) Straßburg den 23. junÿ 1735, Not. Johann Philipp Lichtenberger
(f° 22) Copia Actus depositionis Testamenti 30. Julÿ 1776, Lichtenberger, Testament v. 30. junÿ 1776, Nachverordnung 28. Novembris 1780,
Nachverordung vom 30. nov. 1780 : prælegirt derselbe seiner tochter Fr Maria Barbara Strohlin geb. Pickin Johann Christian Strohl des bierbrauers Ehefrau die zu denen dreÿ Lilien geschildete bierbehaußung mit allen dero Rechten und Gerechtigkeiten an dem Gaulstaden ohnfern der Hechtenbruck mit Einbegiff des bierkößels (…) welcher er C. C. Stb. d. 8. Aprilis diesen Jahrs (erkauft)
Summarische Berechnung, Sa. des Eigentums an 1r. bierbehausung zum schwartzen bären 5190 ; dem Sohn Johann Christian Pick in deßen mit weÿl. Jgfr Maria Salome brandhofferin vor H. Not. Stöber den 16. Xbr. 1772 in der Eheberedung verschrieben worden

Marie Salomé Weyel meurt en 1797 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la brasserie à l’Ours Noir qui appartient à son fils Jean Chrétien
1797 (29 messidor 5), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 529
Inventarium über der weiland bürgerin Maria Salome Pick geb. Weigler des weÿl. Johann Georg Pick gewesenen bierbrauers hinterbliebenen Wittwe Vermögens: Nachlaßenschafft, angefangen den 12 Messidor V nach ihrem den 24. Prairial jüngst erfolgten absterben
die Verstorbene hat zufolg ihres den 12. Junÿ 1789 verschloßen aufgerichteten den 4. Januarÿ 1790 vor mir deponirten testaments nachbenamste ihre Kinder und Enckel zu Erben eingesetzt als 1. der weÿl. bürgerin Maria Salome Meÿer geb. Pick ihrer verstorbenen Tochter mit auch weÿl. b. Joh: Georg Meÿer bierbrauer zum Storcken erzeugt und hinterlaßenen dreÿ Kinder a) die bürgerin Maria Salome geb. Meÿer des brs Joh: Felix Weishaar bierbrauers zu Straßburg Ehegattin, b) Jungfrau Mariam Barbaram Meÿer so majorennis, c) der br Johann Daniel Meÿer ledigen bierbrauer so majorennis
2. den br. Johann Christian Pick Sohn, bierbrauer zum schwartzen bär,
3. die brin Anna Maria Dassau geb. Pick des weÿl. brs Joh: Daniel Dassau Weisgerbers Wittib,
4. die brin Mariam Barbaram Strohl geb. Pick des brs Joh: Christian Strohl bierbrauers Ehegattin in einen 10.de theil mit ihr Fr Strohl beÿde Kinder auch in einem 10. theil nämlich a) Jungfrau Margaretha Salome Strohl so 21 Jahr alt und daher majorennis, b) Johann Georg Strohl den ledigen bierbauer so 20 Jahr alt, deßen Curator ist br Joh: Georg Kienlin handelsmann,
5. des weÿl. Georg Friedrich Pick gew. bierbrauers der Verstorbenen Sohns mit der burgerin Anna Maria geb. Röderer seiner Wittib erzeugt und hinterlassenen zweÿ Kinder Georg Friedrich und Anna Maria Pick in einen 5.t Stamm Theil, deroselben geordneter und geschworener Vogt ist br Joh: Christian Pick ihr theilvogt aber br Joh: Friedrich Bößwillwald ältern becker
in einer an der langen Straße gelegenen zum schwartzen bär geschildteten bierbehausung N° 28 so dem b. Joh: Christian Pick bierbrauer zuständig
hausrath 1625 lb, silbers 328 lb, Gold 173 lb
Verkauf register, den 17 mess. V, Sa. erlöses 1279 livres – den 18 mess. 1372 li, abzuziehen 129 li, Nach deren Abzug 1243 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 85 du 30 mess. 5

Jean Chrétien Pick devient tributaire chez les Tonneliers en septembre 1772
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 307) Dienstags den 22. Septembris 1772 – Leibzünfftiger
Johann Christian Pick der biersieder stehet Vor und bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen, producirt deßwegen Schein Von Löbl. Stadt Stall Vom 16.t hujus
Erkannt, Willfahrt, Zahlt pro recept. 1 ln 1 ß, für Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 3 ß

Jean Chrétien Pick épouse Marie Salomé Brandhoffer, fille de tonnelier et brasseur : contrat de mariage par lequel les parents du futur époux lui cèdent la brasserie à l’Ours Noir en s’y réservant l’habitation, célébration
1772 (16. Xbris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 962
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare Herr Johann Christian Pick, lediger bierbrauer, des Wohl Ehrenvesten, Großachtbaren und wohlweisen Herrn Johann Georg Pick des ältern bierbrauers Kiefermeisters u. beÿ der Evangelischen Pfarrkirch zum alten St. Peter bestbesorgten Fabric Pflegers mit der Viel Edlen und tugendgezierten Fraun Mariæ Salome geb. Weÿelin ehelich erzeugter ältern Sohn als hochzeiter beÿständlich solchen deßen hrn Vaters ane einem
Sodann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Maria Salome Brandhofferin des Ehrenvesten u. Großachtbahrn Herrn Johann Philipp Brandhoffer, bierbrauers u. Kiefermeisters auch angesehenen brs allhier mit der viel Ehren u. tugendbegabten Frau Maria Salome geb. Fischerin ehelich erzeugte Jungfer Tochter beÿständlich solchen deren geliebten H. Vaters als Jungfer braut, ane dem andern theil

Vor das Neunte, hat der H. Hochzeiters vielgeliebter H. Vater seine allhier zu Straßburg in der mittlern langenstraß gelegene Bierbrauer behaußung zum schwartzen bären genannt, samt dem Hinterhauß ane dem sogenannten Gehgäßlein mit allen beÿ und in solchen häußern befindlichen Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten, öffen s. deren Zugehörden davon man jährl. gemeiner Stadt Pfenningthurn dreÿ Gulden bodenzinß zu geben pflichtig, wie auch Schiff und geschirr zum bierbrauen gehörig, hiemit eigenthümlichen accordirt u. zugestanden, so daß Er H. Hochzeiter nach seiner beeder Eltern dereinstigem Absterben in gemeine elterliche Verlaßenschafft die summ von 1800 Guldin zu conferiren und einzuschießen schuldig aber auch wieder daran seinen gebührenden Erbtheil zu beziehen berechtiget seÿn solle. In zwischen aber und solang beede Eltern beÿsammen am leben, so übernehmen sie den Unterhalt selbiger häußer wie auch Schiff und geschirr und reserviren sich aus druckentlich so lang Sie beede oder nur eines derselben am Leben Zu ihren besondern Wohnsitz und Genuß die eine Steg hoch befindliche Zimmer und Gemach theils auf die Straß und theils im Hof gehend, dreÿ Kammeren auf dem Mazard des obersten bühnlein in vordern Gebäude den Keller im Hindern Hof und die Wohnungen im hindernhauß, dagegen verspricht der Hochzeiter nicht allein diewerthe Eltern in ungestörtem besitz ersterwehnten Begriff zu laßen, sondern auch für die von ihme beziehende Gemach, brauhauß und Keller beeden Eltern oder sofern nur noch eines am Leben, demselben zu einem jährlichen Haußzins reichen und ordentlich 500 gulden quartaliter (…) baar zu entrichten und zu behändigen
Straßburg Mittwoch den 16. Decembris Anno 1772 [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Maria Salome Brandhofferin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151)
Im Jahr 1773 seind Dominica 4. post Epiphanias und Dominica Septuagesima proclamirt und folgenden 9. Hornung copulirt worden Hr. Johann Christian Pick lediger Biersüter Herrn Johann Georg Pick E. E Großen Raths würcklichen beÿsitzers, wohlverdienteen Fabric Pflegers beÿ dieser Kirche und Biersüters allhier und Fr. Mariä Salome gebohrner Weÿelin ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Salome Hrn Johann Philipp Brandhoffers Biersüters und burgers dahier und Frauen Mariä Salome gebohrner Fischerin eheliche Tochter Solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Maria Salome Branhofferin als Hoch Zeitterin (i 154)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir. Ceux du mari s’élèvent à 830 livres, ceux de la femme à 1 135 livres.
1773 (28.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1217) n° 1789
Inventarium über des Ehrenachtbaren Herrn Johann Christian Pick bierbrauers u. der Viel Ehren und tugendbegabten Frn. Mariä Salome Pickin geb. Brandhofferin, beeder Eheleuthe u. brn. allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anni 1773. – welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Not° den 16.ten Xbris des nächstabgewichenen 1772.gsten Jahrs auffgerichteter Eheberedung §° 4.to unter anderen wohlbedächtlich verglichen, daß einem jedem sein in die Ehe bringendes Vermögen vor ohnverändert verbleiben u. das davon abgehenden hinkünfftig wieder ergäntzt werden solle (…), So geschehen in fernerem beÿseÿn H. Johann Georg Pick des ältern bierbrauers Kiefermeisters u. E. E. großen Raths dermalen wohlansehnlichen beÿsitzers u. beÿ der Evangelischen Pfarrkirch Zum alten S. Peter bestbesorgten fabric pflegers u. Frn. Mariæ Salome geb. Weÿelin beeder Ehegatten des Ehemanns geehrter Eltern, wie auch Herrn Johann Philipp Brandhoffers bierbrauers und Kiefermeisters u. Frn. Mariæ Salome geb. Fischerin beeder Eheleuth u. brn. allhier der Ehefrn. geliebten Eltern Straßburg Donnerstags den 25. Februarÿ Anno 1773.

In einer allhier Zu Straßburg ane der mittern langenstraß Zum Schwartzen bären genanden bierbrau behausung befunden worden wie folgt.
Norma hujus inventarii, des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 78, Sa. Geschirrd zur bierbrauereÿ gehörig 90, Sa. Bier, Maltz, Hopf und Gerst 821, Sa. Faß 314, Sa. Brennholtz 33, Sa. Silber und dergleichen Geschmeid 65, Sa. Goldenen Rings 7, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 1459 lb – Schuld 756, Nach solchem abzug 703 lb, Und wann deßen Helffte an denen Haussteuren addiert wird antreffend 127, des Ehemanns eingebracht Vermögen 830 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeid 51, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 78, Sa. baarschafft 664, Summa summarum 1008 lb, Wann nun dero Helffte an denen hßtr. addirt wird antreffebd 127, der Ehefrau in die Ehe gebracht Gut 1135 lb

Marie Salomé Brandhoffer meurt en février 1776 en délaissant une fille. La masse propre au veuf s’élève à 247 livres, celle des héritiers à 1 096 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 037 livres, le passif à 1 067 livres
1776 (25.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1236) n° 17
Inventarium über Weiland der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Salome Pickin geb. Brandhofferin, des Ehrenachtbaren H. Johann Christian Pick bierbrauers u. brs. allhier geweßener Ehegattin Verl. aufgerichtet Anno 1776. – nach ihrem Freitags den 16.t Februarÿ jüngst aus dieser Welt genommenem tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf geziemendes Ansuchen Erfordern und Begehren sein des hinterbliebenen Wrs. wie auch des abgeleibten mit ihme dem Wer. erzeugten töchterleins und ab intestato verlaßener Universal Erbin nahmens Mariä Magdalenä, so den 21. Februarÿ 1775 geboren worden geordnet und geschwornen Vogts Herrn Johann Philipp Brandhoffer bierbrauers und Weinhändlers auch brs. allhier inventirt und ersucht (…) So geschehen Straßburg Donnerstags den 25.ten Aprilis Anno 1776.

In einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen zum schwartzen Bären genannten und des Wittibers H. Vater zuständigen Bierbrau Behausung sich befunden hat als
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guts. Nach Anleitung des über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weil. H. Not. Johann Daniel Stöber den 25.t Februarÿ 1773 aufgerichteten Invÿ.
Norma hujus inventarii. Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Geschirrs u. Werckzeug Zur bierbrauereÿ gehörig 20 lb, Sa. Leerer Faß 50 lb, Sa. Silber Geschmeids 19 lb, Sa. Goldenen Rings 1 lb, Ergäntzung rest 269 lb, Summa summarum 397 lb – Schuld 150 lb, Nach deren Abzug 247 lb
Dießemnach wird auch des Töchterleins und Erbin unverändert Gut consignirt und beschrieben, Sa. hausraths 144 lb, Sa. Silbern Geschmeids 14 lb, Sa. Goldener Ring und Geschmuck 20 lb, Sa. Activ schuld 150 lb, Ergäntzung rest 768 lb, Summa summarum 1096 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert undt theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Geschirr u. Werckzeug zur bierbrauereÿ gehörig 4 lb, Sa. bier Malz hopf und Gerst 354 lb, Sa. Leerer Faß 15 lb, Sa. brennholz 9 lb, Sa. Sa. Silber Geschmeids 4 lb, Sa. baarschafft 781 lb, Sa. Pfenningzinß u. deßen hauptgut 1750 lb, Sa. Activ schulden 64 lb, Summa summarum 3037 lb – Schulden 1067 lb, (Nach deren Abzug) theilbare gut 1970 lb – Stall Summ 2900 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 16. Decembris 1772 Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Codicilli – die viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome Pickin gebohrne Brandhofferin des Ehrenachtbarn herrn Johann Christian Pick bierbrauers zum schwartzen bären und burgers dahier Frau Eheliebste, zu sich in besagte bierbrau behausung zum schwarzen bären genannt berufen kommen und erbetten laßen, welche wie auf unser Erscheinen in der zween Stockhoch gegen dem hof außsehenden Stub, Zwar krancken dannenhero zu bette Liegenden Leibs (…) – Straßburg Montags den 15. Januarÿ A° 1776, Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 400 florins (2 200 livres) sur un total de 5 400 florins
1776 (25. Maÿ), Livres de la Taille (VII 1180) f° 201
Kieffer N° 3844 – Weÿl. Frn. Mariæ Salome gebohrner Brandhofferin Johann Christian Pick bierbrauers und burgers allhier gew. Ehegattin Verlaßenschafft Jnvent. H. not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 120, 3314 lb 4 ß 7 d die machen nach abzug 414 lb wegen den activ schulden des a 4 pro Cento angelegten capitals 5400 fl. Verstallte 1000 fl. Zu wenig 4400 fl.
Weilen aber der wittiber erst seith kurtzem zünfftig und verheurathet ist, so ist ane nachtrag angesetzt worden 9 lb 2 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 d – (Summa) 14 lb 12 ß
dt. 18.ten Maÿ 1776.

Jean Chrétien Pick se remarie en 1778 avec Susanne Marie Bœsswillwald, fille de boulanger : contrat de mariage par lequel le futur lègue à la future l’habitation dans la maison qui lui a été cédée en 1772 par contrat de mariage, célébration
1778 (27.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 49
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Christian Pick, Wittiber, Biebrauern und burgern allhier als Hochzeiter unter Assistentz seines eheleiblichen Vaters Herrn Johann Georg Pick des ältern, Biebrauers Kiefermeisters und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beisitzers auch wohlansehnlichen Kirchenpflegers bei der Evangelischen Gemeinde zum alten St Peter, und unter fernerer Genehmigung seines geehrten Schwieger Vaters Herrn Johann Philipp Brandhoffer Bierbrauers, Kiefermeisters und angesehenen bs. allhier ane einem
So dann der Viel Edlen und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Maria Bößwillwaldin Herrn Johann Michael Bößwillwald des Schwartzbecken und burgers allhier mit weiland Fraun Susanna Maria gebohrner Reebmännin ehelich erzielte Tochter als hochzeiterin unter Authorisation solch dero geliebten Herrn Vaters wie auch ihres noch ohnentledigten geschwornen Vogts Herrn Johann Daniel Wittmann buchbinders und burgers allhier ane dem andern theil
Zum achten, bewilligtet der Herr Hochzeiter ferner seiner geliebten Jungfraun brauth, wann Er vor ihro versterben sollte, daß sie sodann vom tag seines Absterbens an vier Jahr hindurch in deßen bierbehausung zum Schwarzen Bären als die jenige begriffen, Zimmer, bühnen, Keller wie auch Schiff und geschirr Zum Bierwesen gehörig Lehnungs weiß besitzen brauchen, bewohnen und geniesen dörfe, welch Herr Hochzeither krafft der mit seiner verstorbenen erstern Ehefrauen d. 16.ten Xbris 1772 errichteten Eheberedung beÿ deßen Eltern oder eines derselben Lebzeiten inne gehabt und inne haben wird (…)
Straßburg Sambstags den 27. Junii Anno 1778. [unterzeichnet] Johann Christian Pick als Hochzeiter, Susanna Maria Bößwillwaldin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 84)
Im Jahr 1778 sind dominica 3. und 4. post Trinitatis proclamirt und den 14. Julii copulirt worden Herr Johann Christian Pick, Wittwer, biersüter und burger allhier und Jgfr. Salome Maria Herrn Johann Michael Bößwillwalds haußfeurers und burgers alhier und fr. Annä Mariä gebohrner Rebmännin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Christian Pick als hochzeiter, Susanna Maria Bößwillwaldin als Hochzeiterin (i 87)i
Proclamation , Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 25) 1778 Dienstag den 14. heumonath sind nach ordentlich geschehenen ausruffung in der Alten St. Peter Kirch ehelich eingesegnet worden H. Johann Christian Pick der biersieder burger und weÿland Fraun Maria Salome gebohrner Brandhofferin hinterlaßene Wittwer und Jungfer Susanna Maria Bößwillwaldin H. Johann Michael Bößwillwald, des schwartzbecken und burgers alhier mit weÿland deßen geweßter Ehefraun Fraun Susanna Maria gebohrner Rebmännin ehelich erzeugte Tochter (i 4)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 4 721 livres, ceux de la femme à 592 livres.
1778 (26.8.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 442
Inventarium über Herrn Johann Christian Pick, des bierbrauers und Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Bößwilwaldin, beede Eheleute und burgere alhier zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1778 – einander in ihren den 14. Julii 1778. angetrettenen Ehestand zugebracht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H. Johann Michael Bößwillwald des Becken und Burgers alhier der Ehefrauen Leiblichen H. Vaters und beistands auf Mittwoch den 26. August 1778.

In einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen und zum schwarzen Bären genannter behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Vergleich Wegen beederseits in die Ehe gebrachter Kleidung und weißen Gezeigs
Des Eheherrn in die Ehe gebrachten Guths. Sa. Haußraths 462, Sa. Brennholtzes 114, Sa. Geschirrs und Werckzeugs Zur bierbrauereÿ gehörig 57, Sa. Wein und leerer Faß 715, Sa. Biers, Maltz, Hopff und Gerst 856, Sa. Silbersd und dergleichen Geschmeids 104, Sa. goldener Ring und Geschmeids 58, Sa. baarschafft 491, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2550, Sa. Schulden 2428, Summa summarum 7850 lb – Schulden 3217 lb, Nach deren Abzug 4633 lb, Und wann denenselben beÿgerechnet wird sein des Eheherren an denen eingegangenen Haussteuren participirende helffte anlangend 88, des Eheherren Guth 4721 lb
Dießemnach wird auch ihr der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 147, Sa. Silbers und Gewitibmeids 35, Sa. Goldenen Rings 52, Sa. baarschafft 267, Summa summarum 504 lb – deùe beÿzurechnen deroselben Helfte an denen eingegangenen Haussteuren antreffend 88, der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen 592 lb
Des Eheherrn Töchterleins erster Ehe Mariä Magdalenä Pickin mütterlich Guth betreffend 2717 lb

Susanne Marie Bœsswillwald meurt en 1805 en délaissant trois enfants

1805 (2 prairial 13), Strasbourg 3 (28-2), Not. Übersaal n° 871, 2832
Inventaire de la succession de Susanne Marie Boesswillwald épouse de Jean Chrétien Pick brasseur décédée le 29 nivose 13 – à la requête de 1. Jean Chrétien Pick, veuf, tuteur naturel de Frédérique Caroline 12 ans, 2. Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth brasseur, 3. Charles Chrétien Pick fils brasseur majeur, 4. Jean Michel Boesswillwald fabricant de boutons subrogé tuteur
dans la maison mortuaire appartenant en propre au veuf grand rue n° 28
propres du veuf. capitaux 11.480 fr, remploi inventaire des apports dressé par Me Zimmer le 26 août 1778, 30.561 fr, après déduction 8398 fr, total 19.878 fr, déduire don matutinal 600 fr, reste 19.278 fr
propres des enfants et héritiers. garde robe 292 fr, dettes actives 600 fr, remploi 2371 fr, total général 3263 fr
communauté. meubles 2380 fr, bierre vin et ustensiles de brasserie 1904 fr, argenterie 240 fr, numéraire 300 fr, capitaux 38.658 fr
Ill. Premièrement, une maison avec appartenances et dépendances située a Strasbourg vieux marché aux vins N° 65 d’un côté dans la rue du Jeu des enfants Sr Malapert pharmacien d’autre vers le vieux marché aux vins Jean Michel Boeswillwald – Propriété constatée par adjudication définitive devant les Administrateurs composant le Directoire du District de Strasbourg le 28 novembre 1791 et Chambre des Contrats le 15 mai 1792 – louée à Isaac Levy marchand de toile pour un loyer annuel de 300 fr
Plus une maison située à Strasbourg grand rue N° 27 d’un côté la brasserie à l’ours noir appartenant en propre au Sr Pick, d’autre coin de la ruelle appelée Gähgäßlein, derrière lad. brasserie. Cette maison rapporte en loyer, du Cit. Beck tailleur d’habits du rez de chaussée 75 fr – De veuves Becker et Schneider du premier et second étage 100 fr – veuve Decker d’un logement dans la maison de derrière 50 fr – Cit. Dupré journalier aussi d’un logement dans la maison de derrière 50 fr, ensemble 275 fr de revenu en capital 5500 fr, Propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 novembre 1786
maison à Dorrlisheim et terres, total des immeubles 15.730 fr, total de la communauté 59.213 fr, après déduction 48.444 fr
Contrat de mariage, devant Me Stoeber le 27 juin 1778 (copie)
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 141 du 4 pr 13

Jean Chrétien Pick céde la brasserie à l’Ours Noir à son fils Charles Chrétien Pick lors de son contrat de mariage avec Salomé Madeleine Brandhoffer en 1807

1807 (11.9.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 378, 3269
Contrat de mariage – Mr Charles Chrétien Pick brasseur fils majeur de Jean Chrétien Pick Brasseur a l’Ours noir et feue De Susanne Marie Boesswilwald
Mademoiselle Salomé Madeleine Brandhoffer fille majeure du Sr Jean Brandhoffer Brasseur et feue De Marie Madeleine Boesswilwald née à Strasbourg le 2. avril 1785
article 8, en considération du présent mariage Jean Chrétien Pick père vend audit à Charles Chrétien Pick son fils
Les Maisons et Brasserie à l’enseigne de l’Ours noir avec tous leurs Bâtiments Cours enclos appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg grand’rue N° 28, d’une part la Boulangerie des héritiers Geyler et en partie au Sr Schaeffer baquetier d’autre part à la maison ci après désignée et en partie à la ruelle dite Gähgäßlein dans laquelle l’immeuble vendu a deux issues à porte cochere sous n° 3 et 3 bis en tournant la maison ci après énoncée donnant par derrière sur le Sr Mathis boucher, ensemble tous les outils et ustensiles gros et menus servant à la brasserie – Lequel immeuble led. Sr Pick pere declare avoir acquis de feu son pere par l’article 9 de son contrat de mariage passé avec De Marie Salomé Brandhoffer son épouse en premières noces devant Me Stöber le 16. dec. 1772, pour 48 000 francs
article 9, dans la même considération du futur mariage ledit Jean Chrétien Pick pere ainsi que De Susanne Marie Pick sa fille épouse du Sr Jean Jacques Lauth brasseur au moulin en cette ville led. Sr Pick stipulant tant pour lui comme copropriétaire de la moitié que pour Dlle Frédérique Caroline Pick sa fille mineure copropriétaire d’un sixième par indivis (cèdent) à Charles Chrétien Pick leur fils et frere respectif 5/6 par indivis dans une Maison avec ses dépendances scise à Strasbourg grand rue N° 27 faisant coin d’une part à la ruelle dite Gähgässlein d’autre l’immeuble ci dessus vendu et donnant parderrière sur led. immeuble, acquis par led. Pick pere pendant son mariage avec la défunte son épousé née Boeswilwald à la Chambre des Contrats le 9. nov. 1786, pour 16 666 francs
article 10. l’usufruit a vie en nature demeure expressément réservé au Sr Pick pere,
article 11, que si led. Sr Pick fils acquéreur venoit à décéder avant son pere ou que ce dernier survivoit même a tous les enfants et descendants de sondit fils en ce cas le Sr Pick pere se reserve le droit de retour desdits immeubles vendus Neanmoins la future veuve survivante au futur conserve la jouissance gratuite personnelle et à vie du Premier étage dans ladite Maison Brasserie Grand Rue N° 28 sans exception que la petite Cave dans la maison attenante N° 27, d’une place convenable pour loger sa provision en bois de chauffage, de la communauté de la buanderie et des Chambres accessoires audit Logement, estimé à 330 fr par a
article 12. mais pour faire jouir en attendant le futur de la Brasserie et dépendances led. Sr Pick a consenti de lui en passer bail pour 6 années à commencer le 1. oct. scavoir Les maisons et brasserie plus amplement désignées ci dessus situées grand rue N° 28 et dans la ruelle dite Gähgässel sous les N° 3 et 3 bis avec leurs dépendances, outils et ustensiles servant à la brasserie (…) plus la cave qui se trouve sous l’autre maison vendue cidessus scise grand rue n° 27 pour 1920 fr, (Conditions) 1. ledit Sr Pick pere Bailleur se reserve a son usage personnel tout le second Etage de ladite maison vendue sous N° 28 avec sa cuisine, plus une grande Chambre dans la mansarde ayant vue sur la grand rue et attenant à la Boulangerie, plus une Chambre plafonnée au dessus de la précédente le Grand grenier et le petit au dessus de la Chambre des Servantes, Plus le petit caveau dans la cave de la maison N° 27 servant a serrer les Bouteilles, Plus la cave aux vins dans la cour sur le derrière, Plus Ecurie et Remise pour loger le Cheval et la voiture du Bailleur, Plus la libre Entrée et sortie sur le devant et sur le derrière Enfin communauté de la buanderie tant pour le bailleur que pour ses locataires dans la maison N° 27, Tous lesquels objets ne font point partie du bail accordé audit Sr Pick pere
2. la jouissance des mêmes objets enoncés dans l’article précédent demeure en outre reservé à Dlle Françoise Caroline Pick sœur cadette du Preneur
(Joint version préparatoire en allemand)
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 131 du 12.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à l’Ours Noir. Ceux du mari, aussi propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue Escarpée, s’élèvent à 17 008 livres, ceux de la femme à 22 432 livres.

1809 (28.6.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 403, 4062
Inventaire des apports de Charles Chrétien Pick brasseur a l’ours noir et de Salomé Madeleine Brandhoffer, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 11 septembre 1807 mariés le 27 septembre suivant
le mari, meubles 2384 fr, argenterie 835 fr, tonneaux 4603 fr, cheval et roulette 312 fr, numéraire 7942 fr, dettes actives 2000 fr
propriété de deux maisons. Premièrement les maisons et brasserie à l’enseigne de l’ours noir avec tous leurs Bâtiments Cour Enclos appartenances et dépendances le tout situé a Strasbourg grande rue n° 28, d’un côté la boulangerie du Sr Maechling en partie le Sr Schaeffer Baquetier, d’autre la maison ci après désignée et en partie la ruelle dite Gähgässel dans laquelle ledit immeuble a deux issues à porte cochère sous n° 3 et 3 bis entourant la maison ci après énoncée, donnant derrière sur le Sr Mathis boucher, avec les outils servant à la brasserie – acquis de son père au Contrat de mariage moyennant 48.000 francs, le Sr Pick père est devenu propriétaire à l’art. 9 de son Contrat de mariage avec Marie Salomé Brandhoffer son épouse en secondes noces, reçu Me Stoeber le 13 décembre 1772, l’immeuble seul 43 396 francs
Plus une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg grande rue n° 27 faisant coin d’une part à la ruelle dite Gähgässel, d’autre l’immeuble désigné ci dessus dont un 10° indivis est échu au Sr Pick fils dans la succession de sa mère Susanne Marie Boesswillwald épouse du Sr Pick père comme héritier de 2/3 de la succession maternelle suivant acte reçu Me Übersaal le 2 prairial 13, les autres cinq 6° acquis quatre 6° de son père propriétaire pour moitié et tuteur de Frédérique Caroline et le dernier 6° par Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth, brasseur au moulin, à laquelle il était échu au Contrat de mariage du Sr Pick fils susallégué pour 16.666 francs, antéreurement aquise par le Sr Pick père durant son mariage en en secondes noces à la Chambre des Contrats le 9 novembre 1786, 20.000 fr
héritage maternel, mobilier 2544 fr – Parts en immeubles. Premièrement le 6° par indivis dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 65 donnant dans la rue du Jeu des Enfants a côté de M Malapert pharmacien au Vieux marché aux vins a côté de Jean Michel Boessvillvald fabricant de boutons – au ban de Dorlisheim
total des biens apportés, mobilier 21.612 fr, immeubles 63.396 fr, passif 69.000 fr, total 85.008 fr et parts d’immeubles maternels non estimés, reste 17.008 fr
apports de la femme, meubles 1497 fr, argenterie 1086 fr, numéraire 3754 fr, créances hypothécaires 13.794 fr, rente sur l’état 2300 fr, biens fonds à Winzenheim, Schnersheim, portions de créances pour mémoire, total 22.432 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 67 du 30.6.

Contrat de mariage de Frédérique Caroline Pick, sœur du propriétaire qui habite la maison, avec le fabricant Jonathan Salomon Widemann
1811 (14.9.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 464, 5119
Contrat de mariage – Jonathan Salomon Widemann fabricant demeurant à Rothau arrondissement de Saint Dié, né le 25 février 1783 fils de feu Jean Michel Widemann propriétaire et de Catherine Malaisé
Frédérique Caroline Pick née le 14 nivose 2 (3 janvier 1794) de Jean Chrétien Pick, ancien brasseur à l’Ours noir, et de feue Susanne Marie Boeswilwald
au domicile de la future épouse Grande rue n° 28
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 8 du 14.9.

Inventaire dressé après la mort de Jean Chrétien Pick
1812 (2.5.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 472/446, 5274
(vente de meubles du 6 janvier 1812, puis Inventaire n° 5492) Vente et partage de la succession de Jean Chrétien Pick brasseur a l’ours Noir – à la requête de 1. Susanne Marie Pick épouse de Jean Jacques Lauth brasseur au moulin, 2. Chrétien Charles Pick brasseur à l’Ours Noir, 3. Frédérique Caroline mineure émancipée par le mariage qu’elle a contracté avec Jonathan Salomon Widemann fabricant de coton demeurant à Rothau département des Vosges
produit de la vente du mobilier 2251 fr, mobilier partagé 1591, 3013, 2993 fr, mobilier à Dorlisheim pour mémoire, vins 1920 fr chacun, numéraire 6566 fr, créances hypothécaires 117 119 fr, créances chirographaires 5394 fr
immeuble, maison à Strasbourg, Premièrement la moitié par indivis dans une maison et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux vins n° 65 (…)
campagne à Dorlisheim 12 000 fr, vignes à Dorlisheim 3700, 3750, 2800 fr, total général 190 940 fr, passif 26 075 fr, déduction faite 164 864 fr
le 16.9.1812 n° 482, 5619 – mobilier à Dorlisheim partagé et cession par Charles et Frédérique Caroline femme Widemann à Susanne Marie Pick femme Lauth des 2/3 de la maison à Dorlisheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 136 du 5.5.

Charles Chrétien Pick loue une partie de la brasserie au brasseur Jonathan Ott

1827 (4.9.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4922
Bail de 2 ans 9 mois à commencer à Noël 1827 – Charles Chrétien Pick, brasseur à l’Ours Noir et propriétaire
à Jonathan Ott, brasseur, sous le cautionnement de Jean Daniel et Jean Frédéric Ott et Guillaume Zabern
les localités et objets ci après détaillés qui se trouvent dans les maisons appartenant à M. Pick et sise en cette ville grande rue n° 27 et 28, d’un côté formant coin de la rue Escarpée, d’autre les Sr Mathis et Gintz, derrière le Sr Mathis, la maison n° 28 étant la brasserie portant pour enseigne l’Ours noir
1. dans cette derniere maison et ce dans le bâtiment de devant au rez de chaussée deux chambres où se fait le débit de biere ayant chacune un comptoir, une cave au dessous de la seconde desdites chambres, une autre au dessous de la chambre principale, une troisième cave dont l’entrée est au fond de la précédente et qui se trouve au dessous de la cour principale, plus à droite de la première cave ci dessus une autre qui se trouve sous la maison n° 27 et enfin une autre qui est contigue à cette dernière et se trouve aussi au dessus de la susdite maison – ensemble cinq caves situées sous le bâtiment des deux maisons de devant. Le bailleur se réserve la petite cave pour bouteilles au fond de la dernière cave ci dessus décrite ainsi que le droit de placer le vin qu’il a encore à sa campagne de Dorlisheim de la quantité d’environ 600 hl dans les deux caves au dessous de la maison n° 27 en cas d’une irruption de l’ennemi sur le territoire français (…),
2. au premier étage de la maison n° 28 au dessus des deux chambres de débit un corridor en entrant à gauche une chambre à deux croisées donnant sur la cour à droite de cette chambre une autre à trois croisées donnant sur la grand rue et une troisième contiguë éclairée aussi par trois croisées et donnant sur la même rue
3. au troisième étage une chambre pour les servantes donnant sur la cour et une chambre pour le linge sale
4. la cour principale où pendant l’été on débite de la bière dans le bâtiment à gauche au rez de chaussée la cuisine, les latrines à côté et une autre aisance dont l’entrée en la première porte à gauche en sortant dans la cour pour passer dans la maison n° 27. Le bailleur se réserve l’aisance qui se trouve à côté de la dernière mais le preneur est chargé du curement de la fosse. Ce dernier aura aussi le droit de passage dans la cour principale par la maison n° 27 laquelle a une porte cochère donnant dans la rue Escarpée, il aura de même le droit de faire la lessive dans la buanderie (…)
5. la moitié de l’écurie et ce celle a droite en entrant et un grenier à foin au dessus de l’écurie et ce le premier à droite,
6. au fond de la cour principale dans le bâtiment du milieu au rez de chaussée la brasserie ou le lieu où l’on fait la biere avec trois chaudières (…), au dessus dudit lieu à brasser au premier étage correspondant au second de la maison de derrière le séchoir à malt (Maltzdoerr) ayant jour sur les cours de devant et de derrière, au second étage dudit bâtiment au dessus dudit séchoir un grenier pour sécher le malt (Luftboden) plus deux greniers au troisième étage dont l’un au dessus de celui à sécher et l’autre au dessus de la maison n° 27, ce dernier est pavé avec des briques enfin au quatrième étage dans la maison du centre un grenier pour placer les germes d’orge (Maltzkeimen),
7. derrière la brasserie une seconde cour au fond de laquelle se trouve un hangard pour serrer le bois de chaffage à sa droite dans le bâtiment latéral de derrière au rez de chaussée une chambre à fermentation pour faire germer l’orge (Maltzkammer) avec une cuve à malt en pierre, au dessus au premier étage un grenier ayant jour sur la seconde cour et vers la maison du Sr Ernst baquetier un place pour tremper (Hetzboden) et une place pour serrer l’orge au second un grenier pour le malt (Maltzbühn),
8. à gauche de la seconde cour dans le bâtiment de derrière au rez de chaussée une chambre pour les garçons brasseurs au dessous d’icelle une cave à malt pour faire germer l’orge (Maltzkeller) au dessus de la chambre des garçons, au premier étage une chambre pour placer le houblon (Hopfenkammer) plus une place à côté pour y verser l’orge (Gerstkammer) laquelle se trouve au dessus de la cuve à tremper,
9. une grande cave au dessous dudit hangar et la cour de derrière dont l’entrée est dans la brasserie,
10. et enfin tous les outils instruments et mobilier servant à la brasserie – moyennant un loyer annuel de 4000 francs

Charles Chrétien Pick meurt en 1839 en délaissant quatre enfants

1839 (20.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Charles Chrétien Pick, propriétaire décédé le 1 avril 1839 – à la requête de 1. Salomé Madeleine Brandhoffer la veuve en son nom et, communauté réduite aux acquets Me Zimmer 11 septembre 1807, mère et tutrice légale d’Albert Chrétien son fils mineur, 2. Adèle Frédérique Pick femme de Philippe Edouard Karth, négociant, 3. Charles Frédéric Pick, brasseur, 4. Gustave Pick, commis négociant
une maison de campagne à Dorlisheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 61 du 29.7.

Acte de notoriété dressé après la mort de Salomé Madeleine Brandhoffer
1846 (30.6.), Me Grimmer
Notoriété constatant l’identité de Salomé Madeleine Brandhoffer veuve Charles Chrétien Pick en son vivant brasseur à Strasbourg et qu’elle est décédée à Strasbourg laissant pour héritiers ses quatre enfants nommés
1° Adèle Frédérique Pick femme de Philippe Edouard Karth négociant à Strasbourg, 2° Charles Frédéric Pick, brasseur, 3.° Gustave Pick, commis négociant, 4° Albert Pick, propriétaire, tous demeurant à Strasbourg
acp 349 (3 Q 30 064) f° 86 du 30.6.

Charles Frédéric Pick devient seul propriétaire de la maison en 1846 lors de la liquidation des successions de Charles Chrétien Pick et de Salomé Madeleine Brandhoffer

1846 (21. Xbr), Strasbourg 4 (101), Not. Lauth n° 2382
Liquidation et partage des successions de Charles Chrétien Pick propriétaire & de Marie Salomé Madeleine Brandhoffer
Ont comparu 1° Madame Adèle Frédérique Pick épouse dûment assistée de & autorisée de Monsieur Philippe Edouard Karth négociant à Strasbourg, 2° Monsieur Charles Frédéric Pick, propriétaire agissant tant en son nom propre & privé nom que comme mandataire de de son frère Albert Pick, propriétaire rentier domicilié à Strasbourg présentement en Italie (…), 3. Et Monsieur Gustave Pick, négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, Les nommés Mad Karth, MM. Charles Gustave et Albert Pick seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de défunts Charles Chrétien Pick, propriétaire, & Mad. Salomé Madeleine Brandhoffer conjoints à Strasbourg leurs père et mère
Observations préliminaires. Première observation. Décès de M & Mme Pick, inventaire. M. Pick père est décédé à Strasbourg le premier avril 1839, inventaire de sa succession fut dressé par M° Grimmer notaire de la ville le 20 juillet de la même année et clos le 19 août suivant. Sa veuve a continué à jouir et administrer les biens tant à elle propres que ceux de la succession de son mari jusqu’à son décès arrivé à Strasbourg le 20 avril 1846, aucun inventaire n’a été dressé de la succession de cette dame, les présentes devant y suppléer. On a convenu de ne point faire de distinction entre les biens provenant de la succession paternelle é ceux provenant de la succession maternelle, chaque héritier ayant une part égale dans les deux successions
Cinquième observation. Lot d’immeubles attribué à M. Charles Pick.
Les copartageants ont attribué à l’amiable en toute propriété à M. Charles Frédéric Pick un lot d’immeubles composé comme suit. 1. Une maison brasserie portant l’enseigne à l’Ours noir sise à Strasbourg grand rue N° 28 avec toutes ses dépendances estimée à 68.880 francs
2° Une campagne sise à Dorlisheim rue dite Ingelgass N° 275 (…) estimée 12.000 francs

Le brasseur Charles Frédéric Pick épouse en 1839 Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer, fille de notaire
1839 (20.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Charles Frédéric Pick, brasseur, fils de défunt Charles Chrétien Pick et Salomé Madeleine Brandhoffer
Suzanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer, fille de Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et Suzanne Marie Lauth
Enregistrement de Strasbourg, acp 270 F° 99 du 23.8.

Charles Frédéric Pick et Susanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer hypothèquent leurs deux maisons contiguës au profit du docteur en médecine Charles Schützenberger

1869 (28.6.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Obligation – Ont comparu Mr Charles Frédéric Pick propriétaire et dame Susanne Marie Chrétienne Elisa Grimmer son épouse qu’il autorisr à l’effet des présentes, les deux demeurant et demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Charles Schützenberger, docteur en médecine, Professeur à la faculté de médecine à Strasbourg Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier, la somme principale de 30.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, deux maisons contiguës sises à Strasbourg grand rue N° 100 et 102, tenant d’un côté à la rue escarpée dont elle forme le coin, de l’autre à M. Bieth, par derrière à M. Rasp. Ces immeubles ont été attribués à M° Pick comparant par le partage des successions de M. Charles Chrétien Pick propriétaire et dame Salomé Madeleine Brandhoffer se père et mère décédés aux termes d’un acte de partage fait entre parties majeures et sans soulté dressé pat Me Lauth alors notaire à Strasbourg le 21 décembre 1846.. Les débiteurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Kratz alors notaire à Strasbourg le 20 août 1839, qu’ils ne sont et n’ont jamais été tuteurs de mineurs ni d’interdits ni chargés d’aucune autre fonction emportant hypothèque légale

Le propriétaire suivant (1885) est le marchand de vins Charles Emile Gérard qui épouse en 1859 Caroline Lauth

1859 (3.5.), Strasbourg 10 (139), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.053
Contrat de mariage – Mr Charles Emile Gérard, marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 15 novembre 1833 du légitime mariage de Mr Jean Séraphin Gérard, marchand de vins, et de feu Dame Caroline Bruder, futur époux d’une part
Madlle Caroline Lauth, mineure sans etat demeurant et domiciliée à Strasbourg née en la dite ville le 29 janvier 1839 du légitime mariage des époux Lauth ci après nommés, future épouse d’autre part
Mr Henri Frédéric Lauth, brasseur, et De Caroline Lauth son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes des deux demeurant et domiciliés audit Strasburg de troisième part
(Joint deux Etats des apports)

acp 478 (3 Q 30 193) f° 44-v du 4.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant des futurs aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1° en toute propriété la moitié de 1) provisions de vin et d’alcool 70.600, 2) créances 3600, 3) Mobilier 2300, 4) douze obligations du chemin de fer de l’Est 3500, (total) 80.000
2° en nue propriété, moitié d’une Maison Grande rue N° 77 estimée 20.000, créances 32.201, autres créances 4014, moitié d’une maison rue de la grange n° 8 8000, moitié d’une maison même rue n° 9 3778, moitié d’une maison même rue n° 10 3250 (total) 51.035, moitié 25.517
Donation par les conjoints Lauth à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 6000 francs, 2) trousseau mobilier estimé 6298 (total) 12.298
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants


Maison Au cep rouge (zum rothen Weinstock)

La maison de droite (vers l’ouest) appartient en 1587 au tonnelier Melchior Rablon. Elle comprend un auvent (18 pieds de long sur 4 pieds 4 pouces de large), une marche en pierre posée sur la communal (11 pieds sur 5), une porte de cave inclinée (7 pieds sur 5) et une échoppe (7 pieds sur 3). Le propriétaire règle chaque année à la ville une rente foncière de 1 livre 1 sol 4 deniers.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 200
Jenseitt dem Steinen Brücklin
Melchior Rablon der Küffer hatt vor seinem Hauß Oben ein Wettertach xviij schu lang, Vnd iiij schu iiij Zoll herauß, Vnden ein besezten Tritt xj schu lang, Vnd v schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer vij schu lang, vnd v schu herauß, Item ein Laden vij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert & j lb. j ß iiij d.

La maison appartient au début du XVII° siècle à Chrétien (Christmann) von Mutzig, bourgeois de Westhoffen qui acquiert le droit de bourgeoisie à Strasbourg en 1598. Il a épousé en 1583 à Westhoffen Anne, fille de Jean Thomann et veuve de Marcel Artzt.

1598, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 619
Christman von Mutzig geweßener Burg. Zu Westhoff. khaufft d. Burg: mit beÿstandt Jacob Schäffers des Scheÿdenmachers vnd will Zun Freÿburger diehnen. Act. Vts. [7. Nouemb: 98]

Mariage, Westhoffen (luth.)
1583. Christmann Mutzig, mit anna Marzolffs Artzts w. (i 84)

Chrétien von Mutzig et sa femme Anne, fille de feu Jean Thomann de Westhoffen, vendent une maison à Bergbieten à l’orfèvre Sébastien Wagner et à Marie Holinger de Strasbourg

1606 (13 Januarÿ), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 9
Erschienen Christman Vonn Mutzigk burger alhie Vnnd Anna sein eheliche haußfrauw, wÿland Thomans Hanßen Zu Westhoffen seligen dochter haben (verkaufft)
dem Erenthafften hern Bastian Wagner Goldschmidt auch burg. alhie Vnd Frauwen Marien Holingerin seiner haußfrauwen
Hernachgeschribene Behaußung vnd gütter Namblich (In dem Flecken Berckbietenheim)

Les Quinze autorisent Chrétien von Mutzig à débiter du vin dans sa maison Grand rue face à la Cloche

1606, Protocole des Quinze (2 R 34)
(f° 71-v) Sambstag den 14. Junÿ – Christmann von Mutzig p. Lt. Bittling übergibt ein Splon [Supplication] so verlesen, darinn bitt er Ime der weinschanck Inn seiner behaußung geg. der Glocken über zu gestatten auß eingeführten ursachen.
Erkandt, Ime willfahren vnd vermög der ordnung den Zapffen zu laßen. V. Mr.

Chrétien Knoderer agit au nom de son beau père aubergiste Chrétien von Mutzig devant les Quinze pour régler la construction d’une nouvelle cheminée. Les ouvriers constatent que l’ancienne cheminée n’est pas assez solide pour supporter sa surélévation. Les préposés aux feux constatent que la cheminée noircit le mur du voisin. Chrétien von Mutzig est autorisé à reporter les travaux à condition de ne pas se servir de la cheminée tant qu’elle ne sera pas réparée

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Christmann von Mutzig. 229.
(f° 229) Mittwoch den 30. Decembris – Vonn wegen Christman von Mutzig des Weinschencken erscheint sein dochterman Christman Knoderer, mit beÿstand Georg Langen des Steinmetzen vnd p. Lt: Hüenerer Vbergibt er ein Unterthänige Supplication, so abgeleßen worden, darinnen berichtet er, das er dem empfangenen bevelch, nemblichen das Kammin inn seiner hindern behaußung innerhalb Vier Zehen tagen, ettwaß höher vfführen Zulassen, gern nachgesetzt, es hetten Ihn aber die Werckleüth so er albereit angestelt gehapt, berichtet, das solches Cammin gar Zu schwach, vnnd nicht leiden mag, solches Zuerhöhen, dann es sonst vmbfallen dörff, vnnd sowohl dem dach, alß sonst schaden Verursachen, sondern es müße Zuvorderst abgesprochen vnnd völliger oder stärcker gemacht werden. dieweÿl es dann allso beschaffen, vnnd es Yetzund ohne das im Winther So were sein unterthänig bitten, mein Hren wollen Ime gnedig Zulassen, das solcher bauw biß vff gegenwerttigen früeling möcht eingestelt werden, Soll alß dann das Cammin, wie sichs gebüret, vnd das es wohl ertragen mag, auch keinem kein schad dardurch zugefüeget werde, Recht vffgeführt vnnd gemacht werden, auch hiezwischen kein feÿr darein kommen, damitt sich niemand dessen Zubeclagen, oder im wenigsten ettwaß Zubefahren habe &
hierauff erzehlen die feürherren, das sie ane dissem ort den augenschein eingenohmen vnnd dieweÿl sie befunden, das dießes Kämmet dem nachbauren möchte schaden thun, Ime Supplicanten bevohlen inn vier zehen tagen es höher vffführen zulaßen, dann das Kämet seÿ vnder des nachbauren dach, da die Rigell an desselben wandt albereit schwartz worden zu dem es ein Kämet auß der bauchkuchen, vnnd hab der nachbaur sich darzu erbotten, damitt es desto bestendiger vnnd wehrhaffter sein mög, So woll er Yme gestalten, Yßerne stangen inn seinen gebell Zulegen, vnd das Kämet damitt Zuempfahen.
Erkant Mann soll den Supplicanten beÿ seinem erbieten allß pleiben lassen, das Yme darneben beÿ straaf fünff pfund pfenning gebotten werden, Ynmittelst an dem ort nicht feür vnnd rauch zuhalten, Auch seinem nachbauren solches anzeigen, damitt er daruff achtung geben könne. H. Heüß q. Mr zeigt bescheÿdt ahn.

Chrétien von Mutzig exploite l’auberge au cep (au cep rouge, voir plus bas)
1614 XV (2 R 42)
Christmann von Mutzig, Weinschenck zum Weinstock. 58.

Chrétien von Mutzig qui vient de devenir bourgeois quelques jours auparavant est autorisé à continuer d’exploiter l’auberge qui était tenue par feu son père face à l’auberge à la Cloche et à côté de celle à l’Ours, à condition de présenter des garants

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
Christman von Mutzig vmb Weinschanck. 94.
(f° 94-v) Sambstag den 29.t Maÿ – Christmann vonn Mutzig burger allhie erscheint, Vnnd vbergigt p. J. Ringern ein vnterthänige Supplication, so abgeleßen worden, bittet darinnen vnterthänig, mein Hren wollen Ime gnedig erlauben vnnd Zugeben, das er den Weinschanck, deroselben ordnung gemäß, in einer behaußung an der Obernstraßen gegen der Glocken vber, neben dem Bierhauß zum Beeren gelegen, Inn welcher sein Vatter seelige, alß damahlen seiner, vnd Jetzund Ir der erben eigenthümlichen behaußung, auch wein außgeschenckt, fürter continuiren vnnd treiben, mög &
Erkant, Ist Ime, vermög der ordnung, Wan er ordentlichen am Ungeldt genugsame bürgen Stelle, wird, in seinem begehren willfahrt. Mr (-)

Natif de Westhoffen, l’aubergiste Chrétien von Mutzig acquiert le droit de bourgeoisie le 4 mai 1619 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 797
Christman Von Mutzig d. weinschanck wie er Vorhabens Zuwonen* Von Westhoffen gebürtig khaufft d. Burg.recht mit beystandt Paul Roßenbrechers Notarÿ vnd will Zu den freÿburg. dienen Actum den 4. May 1619

Chrétien von Mutzig épouse en 1610 Odile Meyer, originaire de Trænheim, veuve de Nicolas Fritsch avec qui elle s’était mariée en 1602
Mariage, Westhoffen (luth.)
1610. Christman von Mutzig, Christmans von Mutzig burgers Zuo Straßburg Sohn, mit Ottilia Hans Fritschen seliger hinderlaßenen wittwen den 26. Februarÿ eingesegnet worden (i 104)
Mariage, Westhoffen (luth.) 1602. Hans Fritsch, Claus Fritsch. weiland Burgers alhie verlaßener Sohn, und Ottilia Hanß Meÿers Burgers Zu Trenheim tochter, den 25. Januarÿ eingesegnet word. (i 100)

Chrétien von Mutzig se remarie en 1615 avec Marguerite Stephan, veuve de Thiébaut Wiers qu’elle avait épousé en 1607
Mariage, Westhoffen (luth.)
1615. Christman Mutzig mit Margaretha Diebold Würsen weiland gewesenen Burger alhie hinderlaßene wittwen den 11. Septemb. eingesegnet worden (i 135)
Mariage, Westhoffen (luth.) 1607. Diebold Wühers, mit Margaretha, Steffens Diebolds alhie tochter, den 17. Augusti eingesegnet word. (i 100)

Le boucher Nicolas Wittich épouse en 1623 Marguerite Stephan veuve de l’aubergiste Chrétien von Mutzig : contrat de mariage, célébration
1623 (30.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) et acte 626, registre f° 36
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenthafften Niclauß Wittichen dem Metziger vnd frauwen Margareden Stephanin beeden versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
(…) Zwüschen dem Ehrenthafften Niclauß Wittichen dem Metziger vnd burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren: Vnd tugendsammen frauwen Margareden Stephanin, Weÿlandt Christmann von Muttsig geweßenen burgers vnd Weinschancken In wolbesagter Statt Straßburg seelig hindelaßenen wittiben Am Andern theÿl
(in gegenwärtigkeit) Auff der frauwen hochzeiterin seitenn hanß Cleinen Weinstichers, Pauli Rosenbrechers Notarÿ So dann Hanß Caspar Emmerich handelßmanns Ihro der frawen hochzeiterin vnd Ihrer Kinder Geschworner Vögt Vnd Verwanther
Beschehen Inn deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg Sontagß den 30. Martÿ In dem Jahr deß herren Alß man Zalte 1623.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 164)
1623. Dominica Misericordias. Niclauß Wittich d. Metzg. Niclauß Wittich deß Metzg. seelig. Sohn, Margaretha Christman von Mutzig deß Weinschencken nachgelaßene Wittib. 6. Maÿ (i 168)

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite Wintz (d’après le nom de son premier mari) hypothèquent leur maison sise à côté de la brasserie à l’Ours au profit de Thierry Blanck (le contrat de 1624 ne cite plus la maison)

1623 (ut spâ [xxiij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 450 f° 592-v
(Inchoat. in Prot. fol. 345.) Erschienen Clauß Wittich Metzig. burger Zu Straßburg vnd Margredt Wintzin sein eheliche haußfr.
haben In gegensein h. Dietherich Planck. burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 550 pfundt
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd Ställ, mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obernstraß, geg. d. glock vber eins. n. dem Bierhauß Zum Beren, And. seit n. hanß Waltz d. weÿßbeck. hind. vff Martin Schellen stoßend, dauon gnd.j gl. gld. loß.mit j. C. L. gl. In dem mehren Spittal
(ist wegen eines neüen Contracts wie in Reg. 1624 folio 229. Zu sehen cassirt worden, act. d. 14. Maÿ 1624.)

Ancien aubergiste au poêle des Maçons, Michel Debs est autorisé à exploiter l’auberge au Cep rouge (zum rothen Weinstock)

1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
Roth Weinstock. Michael Deppß, Claus Wittich. 301.
(p. 301) Sambst. 16. Xbris. – Michael Deppß der gewesene wührt vff der Maurer Stub Erschinen, sagt per Dr. Knaff: hab Claus Wittich, so auch zugegen, den Rothen Weinstock bestanden, den Schanckh Zutreiben, seÿ deß Vngellt, von beeden, crafft vorgelegter Zedull befridigt, wöll Er auch Er Deppß für daß Künfftig vngellt fürderlich bürgen stellen, pit auch allß vfzunemmen.
Obervngellth. gehört, berichten, seÿ Kein Newer schanck den man an dißem ort treibt, wil daß vngellt contontirt, werdt beÿ M. Herren stehen waß man thun will. Erkandt daß begeren willfahrt, Obervngellth. vollents außmach.

Marguerite Stephan femme de Nicolas Wittich hypothèque deux tiers de la maison au Cep rouge au profit de l’aubergiste Jean Weber

1627 (ut spâ. [v. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 546
Erschienen Margrett Steffinin, Clauß Wittich des Metzigers Alhie haußfr. mit beÿstand & Jetzgemelts Ihres ehemanns
hatt in gegensein hannß Weber weinschenck burgers z, Straßburg – schuldig seÿe 50. pfund
vnderpfand Zween drittetheil Ane hauß hoffstatt höfflein vnd Stall mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. Zu Roth. Weinstock, 2.seits n . hanß Reinhard Groß. anderseit hanß weltz weÿßb. hind. vff hanß Geörg von dürckh. s. Witwen stoßend, daran d. dritteil Ihren Khind. gehörig, Dauon gnd. iij. lb 18. ß gd gld abloß mit 1. C. L gd In dem mehren spittel

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des enfants de Martin Wittich

1633 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 260-v
Erschienen Claus Witich, Metzg. vnd burger Zu St. vnd Margretha sein eheliche haußfr. mit beÿstandt ihres Vogts H Johann Ringlers
haben in gegensein weÿ. Martin Witichs hannßen Metzgers see. alhie in anderer Ehe erzeügter vnd hind.laßener Kindern nechsten Verwanthen Samuel Rueppen deß Schuhmachers alhie, bekannt, daß sie beede Ehegemechdt vorernanten Kindern, wegen ihres Muterhalb Rechten brüederlins hanß Setelmeÿers see: weil sie daßelb geerbt – schuldig seÿen 50. pfund Capital
zu vnderpfand verlegt Einen halbentheil ihro der Bekennerin für vngetheilt gebürend An hauß vnd hoffstat alhie An d. Obern straßen, neben dem Bierhauß zum Beeren & neben hanß Waltzen, hind. vff hanß Georg Türcken wittib stoßend gelege, daran der and. halbe theil ihr Bekennerin Kind. Zuständig, vnd ist daß gantz hauß zuuor v.hafftet vmb 75. lb dem Spitahl alhie
(vide cassaturam in Regist. de Anno 1626. fol. 724)

Nicolas Wittich et sa femme Marguerite fille de Thiébaut Stephan de Westhoffen cédent la moitié de la maison à sa sœur Salomé Wittich femme du coutelier Jean Jacques Frœlich en se réservant un droit d’habitation

1645 (31. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 71
(Protocoll. fol. 336.) Erschienen Clauß Wittich von Westhoffen für sich selbst. und im nahmen Margarethæ weÿl. Stephans Diebolts geweßenen Burgers daßelbst. nunmehr seel. nachgelaßener eheleiblich. dochter seines Eheweibß
hatt in gegensein Salomeen Wittichin hannß Jacob Frölichß deß Meßerschmidts und Burgers Zu Straßburg ehelicher haußfrawen seines leiblich. Schwester – albereit umb weÿhenachten. a° 1643. (verkaufft)
den halben theil von und ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne der Obern Straß. geg. dem Bierhauß Zur Glockh, neb. dem Bierhauß Zum schwartz. Bären ein: und anderseit neb. Weÿl. hannß Waltz. deß Weißbeck. sel. Wittibin, hind. vff Anthoni Wohlhaupt. dem Golt Arbeitern vögtlich. weise Zuständig. Gart. stoßend gelegen, daran der übrige halbe theil ihro Käufferin auch käufflich wiewohlen noch in etwaß streittigkeit Zugehörd, Welche gantze Behaußung umb 3. lib 18 ß 9 d. lößig mit 78. lb15. ß dem mehren Hospital verhafftet (zum halben theil übernohmen) – umb 100. lib
Dabeÿ ist insonderheit bedingt word. daß denen verkauffend. Eheleuth. und ihrer dochter, iedes lebenlang und weiters nicht, in obgeschriebener Behaußung eine Kammer umb sonst und vergebens zu gebrauch. gelaß. word.

Jean Jacques Frœlich épouse en 1622 Salomé, fille du boucher Nicolas Wittich
Mariage, cathédrale (luth. p. 135)
1622. Hans Jacob Frölich der Meßerschmidt vnd J. Salome, Claus Wittich des metzigers n. tochter, eingesegnet montag den 30. 7.bris (i 72)

Jean Jacques Frœlich et Salomé Wittich hypothèquent la moitié de la maison au profit du compagnon coutelier Jean Jacques Frœlich, fils du débiteur

1647 (2. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 2-v
Erschienen hannß Jacob Frölich der Meßerschmid alß Ehevogt Salomeen Wittichin
hatt in gegensein Georg Bennschüßelß deß Schwertfegers alß Vogts hannß Jacob Frölichß deß Meßerschmidts gesellen so ietzo in d. wanderschafft ist, vorgemeldts Frölichß ehelich. Sohns – schuldig seÿen 16. lib Zu bezahlung H Samuel Rupen alß vögtlich weise Cessionarÿ Clauß Wittichß vom Kauffschillings nach beschriebenen haußes herrührend, Wie in registrand. de a° 1645. fol. 71 Zu befind. ist, bahr gelühenen Gelts (…)
beÿ Verhafftung d.ienig. helffte d. Behaußung von besagtem Clauß Wittich erkaufft und neb. dem Bierhauß Zum schwartz. bären geleg.

Chrétien von Mutzig cède un quart de la maison à Jean Jacques Frœlich et à Salomé Wittich

1648 (6. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 130-v
(Protocoll. fol. 200.) Erschienen Christmann von Mutzig zu Westhoffen sich vffhaltend
hatt in gegensein hannß Jacob Frölichß deß Meßeschmidts Vnd Burgers alhie vnd Salomeen wittichin beÿder Eheleuth bekannt
Einen Vierten theil Von Vnd ahne hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen dem Bierhauß zur Glockhen, neben dem Bierhauß zum schwartzen Bären neb. weÿl. hannß Waltzen deß Weißbeckh. seel. Wittibin hinen Vff Anthoni Wohlhaupten dem Goldarbeitern ehevögtlich weise Zuständig. Gart. stoßend gelegen, daran Zween tritte theil Ihnen denen Kauffend. Eheleuth. Zu Vor Zuständig, Welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 3 Pfund 18 ß 9 d lößig mit 77. lb. 8 ß 9 d. dem Mehrern Hospithal

Anne von Mutzig, femme du pelletier Jean Werthemann, céde un quart de la maison à Jean Jacques Frœlich et à Salomé Wittich (qui en deviennent par conséquent seuls propriétaires)

1649 (14. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 214
(Prot. fol. 71.) Erschienen Anna von Mutzig, Hannß Werthermanns deß Kürschners eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein hannß Jacob Frölichs deß Meßerschmidts und Salomeen wittichin beÿder Eheleuth
einen vierten theil ihro für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen dem Bierhauß Zur Glockh neben dem Bierhauß Zum schwartz. Bären ein: und anderseit neben neben hannß Waltz. deß Weißbeckh. seel. Erb. hind. vff Anthoni Wollhaupten den Golt Arbeiters ehevögtlich weiße stoßend geleg., daran die übrige treÿ vierte theil denen kauffend. Eheleuth. vorhien in Kauffs weiß gehörig seind, welche gantze Behaußung verhafftet ist umb 77. lib 8 ß 9 d dem mehrern hospital (übernohmen) – umb 35 lb

Jean Jacques Frœlich hypothèque la maison au profit de Melchior Greiner

1651 (26. Novembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 869
Erschienen hannß Jacob Frölich der Meßerschmidt burg. alhie
hatt in gegensein H Melchioris Greiners V.I.D. – schuldig seÿen 40 Reichßthaler
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen ihren Gebäwen alhie in d. Obern Straß. neben dem Bierhauß Zum schwartzen Bären und neben hannß Waltzen seel. Wittib gelegen, so zuuor Verhafftet ist Vmb 78. lb 15 ß dem mehrern Hospithal und Vmb 70. fl. Emanuel Scheddel Vögtlicher weiße

Jean Jacques Frœlich et sa femme Salomé hypothèquent leur maison pour garantir l’emprunt de leur fils Daniel Frœlich envers Albert Lauter

1654 (21. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 113
Erschienen Daniel Frölich der Meßerschmid
hatt in gegensein Albrecht Lauters deß Schleiffers seines Schwagers – schuldig seÿen 30. Pfund pfenning
Vnd deß. Zur mehrern Versicherung, so haben deß Schuldners Eltern hannß Jacob Frölich der Meßerschmid und Salome seine eheliche haußfraw für diße Schuld, biß sie völlig bezahlt sein, in bürgschafft weiß Zum Unterpfand eingesetzt ihre Behaußung mit allen ihren Gebäwen alhie ahne der obern Straß. einseit neben dem Bierhauß zum Bären anderseit neben Ulrich Greinern dem weißbeckh, hin. vff H Anthoni Wollhaupts deß Goltschmidts Garten stoßend gelegen, davon gehend iährlich 8 fl. wehr. dem mehren hospital
[in margine :] Erschienen Maria, weÿl. Albrecht Lauters deß Creditoris seel. Wittib anietzo Davidt Bauren deß Meßerschmidts Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch Christoph Wanner der Meßerschmid alß Vogt vorernannts Albrecht Lauters mit ihro Maria ehelich erziehlter treÿer Kind. (quittung) Act. 6. febr. a° 1657.

Jean Jacques Frœlich vend en 1658 à son voisin Ulric Greiner un terrain et une écurie qui se trouvent entre la propriété de l’acquéreur et l’auberge à l’Ours Noir. L’acquéreur s’engage à contruire un mur de séparation qui lui appartiendra. Chaque propriétaire recueillera de son côté les eaux de pluie.

Jean Jacques Frœlich et sa femme Salomé, assistés de leur fils Daniel et de leur gendre Jean Satz, vendent la maison à leur voisin le brasseur à l’Ours noir Gaspard Lersé

1659 (15. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 290
(Protocoll. fol. 35.) Erschienen Hannß Jacob Frölich der Meßerschmidt Und Salome beÿde Eheleüthe mit beÿstand Daniel frölichs deß Meßerschmidts ihres eheleiblich. Sohns und Johann Satzen deß Grempen ihres dochtermanns
in gegensein H Caspar Lerse deß Biersieders Zum Schwartzen bähren mit beÿstand H. Johann Israel Fausten alten Kleinen Rhats Verwanthens wie auch H. Hermann Kempffers deß Lederhändlers
hauß, hoffstatt, Höfflin, Stallung, mit allen deren Gebäwen & alhier ahne der Obern Straßen, einseit neben Ihme dem Käuffern selbst. anderseit Ulrich Greinern dem Weißbeckhen hinden Vff die Thürckheimische Erben stoßend gelegen, davon gehend Jahrs termino Nicolai 7 fl. 5. ß wehr. ablößig mit 150. fl. besagter Wehr. dem mehren Hospithal seÿe solche behaußung noch vmb 35. lb. Jacob Eckhels deß Würths zum Hirschhorn Kind. vnd umb 30. lb. H. Melchior Greinern U.J. Dr Verhafftet (übernohmen), zugang. umb 146. lb.



12, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 12 – VI 96 (Blondel), O 335 puis section 20 parcelle 44 (cadastre)


Façade dont l’oriel date de 1667. Le bâtiment a un seul étage jusqu’au milieu du XIX° siècle (mai 2014)
Face arrière du bâtiment sur cour, à gauche, bâtiment latéral où se trouvait un balcon de 1892 à 1968
Bâtiment latéral gauche (est) à colonnes encastrées dans le mur
Bâtiment arrière qui avait deux étages en 1794 (août 2019)

La maison dont le jardin donne sur la rue des Frères appartient au début du XVII° siècle au strasbourgeois Samuel Hugwarth un temps installé à Worms dont sa femme Catherine Freinsheimer est originaire. Leurs héritiers la vendent en 1667 à Jacques Wencker, l’un des triumvirs de la Taille qui deviendra ensuite consul à six reprises. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui accordent la même année le droit d’ajouter sur la façade un oriel de 9 pieds de long et une saillie de 3 pieds contre paiement d’un droit. La maison revient à son fils archiviste et consul Jacques Wencker. Celui-ci la lègue à la veuve de son fils, laquelle épouse en secondes noces en 1745 le juriste Jean Frédéric Faust qui deviendra consul à deux reprises. La maison qui comprend en 1769 un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière est estimée à une valeur minimale de 2 000 livres strasbourgeoises. Elle revient au fils d’Agnès Wesner, le jurisconsulte Jacques Wencker qui fait faire dans le bâtiment avant une cheminée à la française en 1779. Il se démet de ses charges en 1783 et vend la maison au baron de Bodeck d’Elgau qui fait faire en 1783 une cuisine dans le bâtiment latéral de droite et une buanderie au rez-de-chaussée du bâtiment dans le jardin. Le charpentier Zirckelbach pose en 1786 le toit de l’écurie au-dessus de la porte du jardin donnant dans la rue des Frères.
La maison vendue comme bien national après l’émigration du baron de Bodeck est décrite avec précision dans un rapport d’expert ; il en ressort que le bâtiment arrière a deux étages comme sur le plan-relief de 1727 (à l’extrémité droite de l’image, en retrait derrière le jardin). Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye accorde en 1802 à titre précaire à son voisin Jean Laurent Steg, propriétaire de l’actuel n° 10, le droit d’ouvrir une fenêtre dans le mur mitoyen. Sa veuve ouvre une pension avant de vendre la maison au négociant Léopold Samuel.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 76 (© Musée des Plans-relief) 1, (plan de l’îlot)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage à lanterne. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (c) : fenêtre, porte cochère et trois fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D représente la face arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (4-5-6) à l’angle nord-est, le bâtiment à l’est (6-1), celui au fond de la cour (1-2), enfin le bâtiment à l’ouest (2-3). La deuxième cour O qui donne sur la rue des Frères par la clôture (1-8) est bordée au nord par le bâtiment entre deux cours (2-7) à avance (3-4-5-6), à l’est par le bâtiment (1-2) et à l’ouest par le bâtiment (7-8), tous deux propriété des voisins.


Cours D et O

Acquis sous forme de tontine par quatre prêtres, les bâtiments abritent de 1852 à 1873 l’établissement de la société de Marie. Le bâtiment latéral à l’est est en construction lorsque les propriétaires passent en 1854 une convention de mitoyenneté avec leur voisin (actuel n° 14). Le cadastre mentionne une augmentation de construction en 1858, ce qui porte le revenu de 644 à 769 francs ; le nombre de fenêtres ordinaires passe de 78 à 116, celles au troisième et plus de 1 à 26. L’acte de 1861 porte que le prix d’achat de 50 000 francs doit être majoré de 10 000 francs de frais de construction. Les différentes surélévations, dont celle du bâtiment sur rue, doivent dater de cette époque. Le jardin vers la rue des Frères est détaché en 1880.
La maison porte d’abord le n° 40 (1784-1857) puis le n° 12.


Emplacement des fenêtres et de l’ancienne porte cochère (1872)
Devantures établies en 1873 en déplaçant la porte cochère
Aménagement des combles et nouvelles devantures en 1892
(dossier de la Police du Bâtiment)

Maurice Levi fait remplacer en 1872 la porte cochère par une porte ordinaire et une fenêtre. Il fait transformer en 1873 le rez-de-chaussée en y établissant deux magasins à devanture de part et d’autre d’une porte centrale en conservant une porte ordinaire sur la gauche. Le plâtrier Charles Voltz fait en 1892 diverses transformations, en ajoutant notamment un balcon sur des colonnes en fer. Robert Mitschlich fait élargir en 1968 le porche d’entrée en reprenant les mêmes montants. L’architecte chargé des travaux constate en 1968 que le bâtiment latéral droit à l’arrière du bâtiment sur rue est envahi de champignons. Une expertise conduit à démolir le bâtiment jusqu’à la hauteur de la dalle du premier étage puis à reconstruire en 1969 la partie démolie en supprimant le balcon.


Plan de la parcelle (1908, atelier de passementerie)
Balcon et étais du bâtiment latéral ouest en 1968
(dossier de la Police du Bâtiment)


Oriel aux montants sculptés (1667)
Corbeau en bois dans le passage donnant dans la cour (août 2019)

Remarque – L’auberge au Roi de Suède face au poêle des Maçons qu’Adolphe Seyboth place dans la maison se trouvait en fait dans la partie gauche de l’actuel n° 8 (voir le bail passé à Hubert Royer à la Chambre des Contrats en 1700).

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Samuel Hugwart, triumvir de la Monnaie, et Catherine Freinsheimer – luthériens
1667 v Jacques Wencker, consul, et (1661) Marie Eve Stemmler puis (1665) Agnès Spielmann – luthériens
1723 h Jacques Wencker, juriste et consul, et 1694 Marie Madeleine Krauth – luthériens
1743 h Jacques Wencker, archiviste, et (1724) Agnès Wesner – luthériens
Jean Frédéric Faust, juriste, consul, et (1729) Marie Catherine Fritsch puis (1745) Agnès Wessner, veuve de l’archiviste Jacques Wencker (propre de la femme) – luthériens
1779 h Jacques Wencker, jurisconsulte (1731-1807) – luthérien
1783 v Jean François Henri Nicolas de Bodeck d’Elgau, chevalier de Saint-Louis, et (1769) Marie Euphémie Joséphine Gabrielle Ursule, baronne Bœcklin de Bœcklinsau – catholiques
1794 v Jean Fabian, fabricant de bas, et (1791) Odile Huber – catholiques
1795 v Philippe Jacques Lauth, brasseur puis meunier, et (1795) Marie Madeleine Vogt
1799 v Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, employé aux spectacles, et (1776) Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve
1810 v Léopold Samuel, négociant, et (v. 1803) Claire Dreyfuss
1822 v Emanuel Worms de Romilly, capitaine de cavalerie, et (1822) Zélie Ratisbonne
1852 v Georges Joseph Caillet, Jean Chevaux, Jean Baptiste Prosper Fontaine et Dominique Clouzet, prêtres (tontine)
1873* v Moïse dit Maurice Levi, négociant, et (1852) Esther Levy
1893* v (Auguste) Henri Lauck et (Ernest) Aloïse Lauck, maîtres tailleurs
1925* Guillaume Jacques Geyer, ingénieur
1930* v Paul Vonderweidt, médecin, et (1916) Marguerite Koller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2200 livres en 1716, 2000 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VI 96, M. Faust Ammeistre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Faust Wittib, 17 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 335, Worms de Romilly, rue des Juifs 40 – maison, sol – 5,3 ares

Locations

1783, Georges Ernest comte de Sayn et Wittgenstein
1784, Philippe Christophe baron de Balthasar, maréchal des camps et armées, chevalier de l’ordre du mérite militaire
1808, Joseph Gerspach, cordonnier et portier
1823, Charles Martin Laforgue, chirurgien dentiste
1828, Marie Susanne van Recum veuve du négociant Joseph Saglio
1872, Maurice Levi, ensuite propriétaire
1872, Guillaume Krüger, restaurateur

Préposés au bâtiment (Bauherren) – Registres des Conseillers et des XXI

1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
Jacques Wencker demande le 24 août aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation d’ajouter un oriel à la maison qu’il vient d’acheter. Le secrétaire qui est sorti de la salle pour proche parenté, rend compte de la décision que l’assemblée a prise le 2 septembre en accordant l’autorisation moyennant une rente foncière que devront fixer les Préposés aux affaires foncières

(f° 125-v) Sambstags den 24.ten Augusti – H. Jacob Wencker
Herr Jacob Wencker überr. p. Reut. vnderth. Supplication vmb erlaubnuß in sein an der Judengaß erkaufftes Hauß Einen Ercker Zu bawen
Erk. Soll Ein augenschein durch Hn XIII. Einhard vnd herren XXI.en Fausten ein genommen, vnd als dann referirt werden.
H. XXI. Faust et H. Voltz.

(f° 128-v) Montags den 2.ten Septembris – Jacob Wencker
Herr XIII.er Kügler und H. XXI.er Faust referiren wegen Herrn Jacob Wenckers gethanen Ansuchens Einen Ercker in sein hauß Zu bawen, dieweilen Ich aber, naher verwandschafft halber, abtretten müßen, so ist mir, wie die relation gelautet, ohnwisen sondern allein die Erkandnuß dahin angezeigt worden, d. denn Herren Imploranten in seinem begehren gratificirt, vnd wegen der deßwegen Zu bezahlen habenden gebühr an die Obere Bauwherren gewießen sein solle.

1667, Préposés au bâtiment (VII 1360)
Les préposés imposent le 3 septembre l’oriel qui a 9 pieds de long et une saillie de 3 pieds à 5 florins par an ou un capital de 100 livres à régler comptant. Jacques Wenkcer propose de régler en capitaux sur la Tour aux Deniers. Les préposés déclarent que les 100 florins comptants peuvent être convertis en 300 florins de capitaux. Jacques Wencker propose le 19 septembre 80 florins de capital sur la Tour aux Deniers et 120 florins d’intétêts, ce que les préposés acceptent

(f° 82) Dinstags den 3. Eiusdem. [Septembris] – H. Jacob Wencker. Ercker
H. Jacob Wencker prod. Erkantnus H. Rhät vnd 21. crafft deren Ihme erlaubt, an dessen erkaufften Behaußung in der Judengaßen einen Einfachen Ercker 3. schue heraus Vnndt 9. Werckschue breit aufzubauen, aber der recognition halben an den Pfthrn verwießen, Will deßwegen vernehmen waß die recognitio sein werde.
Erkand solle entweder Jährlichen 5 fl. Zinßen oder 100. fl. baar dafür bezahlen, gleich wie H Ulrich Koch auch bezahlen müßen. Ille bit ahne statt baaren gelts Ihme 100. fl. außstendigen Pfthrns Zinßen abzuschreiben. Erk. sollen die 100. fl. baar erlegt oder dafür 300. fl. Zinß compensirt werden, Ille erbietet sich Zu 150. fl. Erk. bleibt beÿ 300. fl. Ille Bedacht.

(f° 87) Donnerstags den 19. 7.bris. – H. Wencker. Ercker
H. Jacob Wencker p° Erckers offerirt 80. fl. Pfenningthurns Capital vnd 120. fl. ahne Zinnßen bittet Ihne dabei Zulaßen.
Erkand, Willfahrt. Ile bedanckt sich Vnd liefert zugleich eine q.ttung vnd revers weg. ermanglender obligat. vber 80. fl. Capit.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le charpentier Zirckelbach est autorisé au nom du sieur de Bodeck à poser le toit de l’écurie au-dessus de la porte du jardin donnant dans la rue des Frères

(f° 342) Dienstags den 2. Septembris 1783 – Hr von Bodeck
Mr Zirckelbach, der Zimmermann, noê Herrn von Bodeck bittet zu erlauben in der Bruderhoff Gaß das Tach der Stallung über dem garten Thor auf zu führen. Erkannt Willfahrt

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
1779. L’assesseur des Quinze Wencker fait faire dans le bâtiment avant sur la rue des Juifs une cheminée à la française. Le compte rendu est rédigé par le maçon André Müller.

(p. 504) Mittwoch den 15.ten Septembris 1779. – S. T. H. XV. Wencker will in seiner ane der Judengaß gelegenen behaußung im ersten stock neben der Stube gegen der gaß ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen, das Rohr in der höhe des Zimmers am steinern gäbel von der verwechßlung an aber mitten durch das gebäuw von allem holtz entfernt auf führen. Erkandt, Willfahrt. Mstr. Müller Jun.

1783. Le sieur de Bodeck fait faire une cuisine dans le bâtiment latéral de droite. Le conduit de cheminée longe le pignon en pierre. Il fait en outre faire une buanderie au rez-de-chaussée du bâtiment dans le jardin. Le compte rendu est rédigé par le maçon André Müller.

(p. 591) Mittwoch den 12.ten Novembris 1783.
SSTT. H. von Bodeck will in seiner ane der judengaß gelegenen behaußung in dem gebäud Rechter hand im hoff auf dem rez de chaussée eine Küche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steinernen gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
im gartengebäud ein Bauchküche den ofen auf den grund boden setzen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mstr. Müller

Description de la maison

  • 1769 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, dépenses et une cuisine, remise dans la cour et puits, le tout estimé par les experts à la somme de 4000 florins
  • 1794 Procès verbal d’expertise

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 12 / 40
Samuel
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie et lanterne
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 120 case 2

Worms de Romilly rue des Juifs N° 40
Caillet Georges Joseph, Cheveaux, Jean, Fontaines Jean Baptiste, Cluzet, Dominique, Chacun pour ¼, Rue des Juifs N° 40 (1853)

O 333, jardin
Contenance : 3,40
Revenu total : 2,41

O 335, maison, sol, R. des Juifs 40
Contenance : 5,30
Revenu total : 644,07 (639 maison, 2,31 jardin – 2,76 sol)
Folio de provenance :
Folio de destination : 120
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

O 335, maison
Revenu total : 769,07 (763 maison, 2,31 jardin – 2,76 sol)
Folio de provenance : 120, Aug:
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Augmentations – Caillot, Cheveaux &c f° 120, P 335, maison, revenu 124, augmentation de construction, achevée en 1858, imposable en 1858, imposée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 150 case 2

Caillet Georges Joseph, Chevaux, Jean, Fontaine Jean Baptiste, Cluset, Dominique chacun p. ¼
1873 Levy Moritz, Eigenthümer
93/94 Lauck Ernst Alois und August Heinrich, beide Schneidermeister

O 335, Maison, sol, Rue des Juifs 12 – O 333 Jardin
Contenance : 5,30 (sol) et 3,40 (jardin)
Revenu total : 768,07 (763 – 2,76 sol – 2,31 jardin)
Folio de provenance : (120)
Folio de destination : Gb – jardin 95, 96, 150
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880/81
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 116
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 26

O 333.p, Jardin
Contenance : 0,79
Revenu total : 766,29 (763 maison – 2,76 sol – 0,53 jardin)
Folio de provenance : 150
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880/81
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 30 p. 255 case 3

Parcelle, section 20, n° 44 – autrefois O 335, 333.p
Canton : Judengasse Hs N° 12 / Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 6,60
Revenu : 6000 – 7000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1930), compte 737
Lauck Ernst Aloÿs und Lauck Heinrich
1910 Lauck Heinrich, Rentner ½, Lauck Alois, Rentner ½
1925 Geyer Guillaume Jacques ingénieur et cohéritiers
rayé 1930

(Propriétaire à partir de l’exercice 1930), compte 1008
Koller Karl
1908 Koller Karl
1926 Vonderweidt Paul, médecin son épouse Marguerite née Koller
(4156)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

40
Pro. de Bauteck – Noblesse
loc: de Balthasar, Phillippe, General – Noblesse
loc: de Balthasar, Louis, fils lieutenant au Reg. d’Alsace – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 12
Borzer, Tapezierermstr. 01
Mayer, Speisewirtsch. 0
Albrecht, Schlosser. 2
Fichter, Postassistent. 2
Burck, Hebamme. 3
Simon-Corret, Rentnerin. 3
v. Uebel, Hauptm. a. D. 3
Kretz, Posamentierer H 01
Lauck, GN Rentner. E H 1
Guth, Postassistent. H 2
Mammosser, Briefträger. H 2
Mersch, Postassistent. H 2
Stiewi, Geschäftsvertr. H 2
Lauck, A, Rentner, E H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 160)

Rue des Juifs 12 (dossier I, 1872-1986)

Maurice Levy fait remplacer en 1872 la porte cochère par une porte ordinaire et une fenêtre. Il fait transformer en 1873 le rez-de-chaussée en y établissant deux magasins à devanture de part et d’autre d’une porte centrale en conservant une porte ordinaire sur la gauche. Le plâtrier Charles Voltz remplace la devanture et modifie la porte d’entrée en 1892. Le même construit la même année une cheminée, pose un balcon sur des colonnes en fer, modifie deux fenêtres, remplace un mur par un pilier et refait le logement dans les combles.
Le locataire Léon Margulies transforme en 1958 la devanture de gauche sous la direction de l’architecte Jean Aprill. Le propriétaire Robert Mitschlich fait élargir en 1968 le porche d’entrée en reprenant les mêmes montants. L’architecte chargé de faire des travaux constate en 1968 que le bâtiment latéral droit à l’arrière du bâtiment sur rue est envahi de champignons. Une expertise conduit à démolir le bâtiment jusqu’à la hauteur de la dalle du premier étage puis à reconstruire la partie démolie en supprimant le balcon. Les travaux sont terminés en mars 1969.
Le bâtiment abrite en 1883 le restaurant Griselhard-Kohli, en 1896 le café restaurant Charlotte Mayer. Autres activités professionnelles : peintre sur porcelaine F. Kili (1908), atelier de passementerie Kretz (1908), cordonnier Alfred Waltz (1909) puis Henri Beaux (1919), antiquaire Walch Metzger (1912), marchand de meubles J. F. Rosenmeyer (1913) puis A. Erb (1919), Raymond Klee (1921-1935), marchands tailleurs Helbling et Reitiger (1920), vêtements Marguerite Ruff (1920) puis Adrienne et Richard Pierron, pension V. Ledermann (1924) puis Ernest Sieffert (1925), fabricant d’abat-jour Kieffer (1931), tapissier Joseph Lœrscher (1936, 1949), maroquinier Georges Schmitt (1957-1965), A la bonne couverture de Léon Margulies (1958), maison Korès (1963), magasin de chaussures Accessoire (1986)

Sommaire
  • 1872 – L’entrepreneur Ch. Lorentz (10, rue des Arcades) demande au nom du propriétaire Levy l’autorisation de remplacer la porte cochère par une porte ordinaire et une fenêtre selon le dessin joint. L’agent voyer note dans son rapport que la maison n’a pas d’avance sauf une tourelle
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Voltz soit autorisé au nom du propriétaire Levy à faire une prise pour environ dix becs
  • 1873 – Maurice Levy et l’entrepreneur Lorentz demandent l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en y établissant deux magasins à devanture de part et d’autre d’une porte centrale en conservant une porte ordinaire sur la gauche. Dessin joint – L’agent voyer fait un rapport comparable au précédent
    Note qui demande de vérifier si les piliers sont assez solides. Un calcul statique montre que les piliers peuvent supporter une charge de 206.400 kg alors que la charge effective est seulement de 120.000 kg.
  • 1873 (février) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de la loge maçonnique l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs
    1873 (septembre) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Voltz soit autorisé au nom de M. Hoffmann, locataire du sieur Levy, à faire une prise pour environ dix becs
  • 1883 – Le voisin Jean Pierre Seelgen (n° 14) se plaint auprès du commissaire de police des cabinets d’aisance en bois du n° 12 (propriétaire, Levi) qui ne sont pas étanches. Depuis l’ouverture du restaurant Griselhard-Kohli, la cheminée rejette parfois de la suie qui se dépose aux alentours. La visite des lieux montre que le cabinet d’aisance au deuxième étage du bâtiment latéral nord-est a un conduit en bois qui mène à la fosse. Le maire écrit à Maurice Levy (demeurant 12, rue Brûlée) à propos des cabinets d’aisance mais pas de la cheminée qui ne contrevient pas au règlement. – Travaux terminés, juillet 1883
  • 1885 – Le maire notifie Maurice Levy de faire ravaler la façade
    1886 – L’entrepreneur Leister de la Robertsau demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison Levi. Le ravalement est terminé, juillet 1886
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le locataire Borzer soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs – Autorisation
  • 1892 – Les agents constatent que le sieur Wagner, locataire du sieur Lauck, fait réparer le crépi sans autorisation – Ch. Voltz demande l’autorisation de ravaler la façade puis de refaire la devanture et la porte d’entrée – Autorisation – Ravalement terminé, septembre 1892.
    1892 (juillet) – Le plâtrier Charles Voltz (4, rue des Pontonniers, anciennement 4, rue des Sœurs) demande l’autorisation de remplacer la devanture et de modifier la porte d’entrée. Autorisation de poser des volets roulants – Travaux terminés, novembre 1892 – Dessin
    1892 (septembre) – Le même demande l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations par un tuyau de 25 centimètres de diamètre en prolongeant les canalisations existantes. Après avoir reçu une réponse du service d’architecture, les frères Lauck décident de réaliser le raccord provisoire. – Autorisation
    1892 (juillet) – Charles Voltz demande l’autorisation de construire une cheminée, remplacer une poutre, poser un balcon sur des colonnes en fer, modifier deux fenêtres et la porte du cabinet d’aisance, remplacer un mur par un pilier, refaire le logement dans les combles. – Les travaux commencent en août avant que le maire ait accordé son autorisation – Autorisation (manuscrite, sans formulaire) – Dessin (combles, balcon, plan)
    Le gros œuvre est terminé, septembre. L’entrepreneur remplace à la demande des vérificateurs les piliers en bois au troisième étage par des piliers en fer. – Travaux terminés, décembre 1891.
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des frères Lauck, propriétaires, de faire une prise pour environ dix becs – Autorisation
  • 1893 – Les agents constatent que les frères Lauck, maîtres tailleurs, ont posé sans autorisation deux enseignes fixées de part et d’autre de l’oriel – Autorisation
    1893 – La sage-femme L. Burck demande l’autorisation de poser une enseigne ovale – Autorisation
  • 1896 – Charlotte Mayer demande l’autorisation de poser une enseigne pour son café restaurant (Kaffee und Speisehalle v. Ch. Maÿer). Croquis de la lanterne portant l’inscription – Autorisation de poser une lanterne
    1897 – La Police du Bâtiment constate que Charlotte Mayer a posé sans autorisation une lanterne. En marge, renvoi à l’autorisation accordée l’année précédente
    1897 – La Police du Bâtiment constate que le passementier J. Kretz a posé sans autorisation deux enseignes sur l’oriel – Demande – Autorisation
  • 1905 (mai) – Le maire notifie Aloïse Lauck, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1905 (août) – Le peintre en bâtiment Ed. Bieth (19, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, octobre
  • 1908 – Le peintre sur porcelaine F. Kili demande l’autorisation d’installer un fourneau dans la cuisine du premier étage du bâtiment latéral gauche – Croquis et rapport – Accord
    1908 – Dossier. Le sieur Kretz demande l’autorisation de poser des machines dans son atelier de passementerie au rez-de-chaussée. Il joint une description des lieux où travailleront au plus sept ouvriers. La Police du Bâtiment fait son rapport – La préfecture transmet la liste des conditions à respecter – Autorisation dont les conditions portent notamment sur la cheminée – Dessin (l’atelier se trouve au fond de la cour)
  • 1909 – Le cordonnier Alfred Waltz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1912 – L’antiquaire Walch Metzger demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1913 (mai) – Le marchand de meubles J. F. Rosenmeyer demande l’autorisation de poser des enseignes sur plusieurs bâtiments, dont l’oriel au 12, rue des Juifs
    Il demande quelques jours plus tard l’autorisation de poser une enseigne sur verre (inscription Meubles en lettres dorées sur fond noir) – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires et une enseigne plate
    1913 (août) – Autre demande de poser une enseigne plate – Dessins de l’ancienne et de la nouvelle enseigne autour de l’oriel. La Commission des Beaux-Arts rejette le projet mais n’aurait pas d’objections contre des enseignes proches de l’oriel. J. F. Rosenmeyer fait part de son intention de porter l’affaire devant la justice. Il ne retire pas l’enseigne déjà posée
    1919 – L’enseigne est toujours en place, le magasin appartient désormais à A. Erb. L’enseigne est tacitement autorisée et inscrite au rôle.
  • 1919 – Le maître cordonnier Henri Beaux demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Chaussures de luxe, orthopédiques, ordinaires, lettres dorées sur fond noir) – Autorisation de fixer l’enseigne à 2,60 mètres au lieu des 3 mètres réglementaires.
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que les marchands tailleurs Helbling et Reitiger ont posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation – L’enseigne est posée
    1920 (janvier) – La Police du Bâtiment demande à Marguerite Ruff (vêtements, successeur Pierron-Plaire) de retirer les enseignes qu’elle vient de poser. Elle se déclare disposée à rapetisser les enseignes en déclarant que le maison a été acquise par un garagiste qui projette de transformer le rez-de-chaussée. Croquis joint
    1920 (février) – La Commission des Beaux-Arts désapprouve l’enseigne que Richard Pierron (modes) a posée en estimant qu’elle défigure l’oriel
    1920 (septembre) – Les enseignes Rosenmeyer sont retirées mais celles de Pierron sont toujours en place
    1921 (mars) – La maison Pierron-Plaire soumet un projet d’enseignes – Autorisation accordée à Adrienne Pierron. Croquis, enseigne posée sur le soubassement de l’oriel
  • 1921 – Le locataire Chauvet, caissier principal à la trésorerie, se plaint des ordures qui se trouvent dans la cour. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Le principal locataire est Erb, demeurant 11, rue des Tonneliers
  • 1921 – Le marchand de meubles R. Klee est autorisé à poser une enseigne
  • 1924 – La Police du Bâtiment constate que la pension V. Ledermann a fait poser sans autorisation une enseigne – L’enseigne est retirée
    1925 – Dossier. M. Sieffert demande l’autorisation de continuer à exploiter une pension
    1926 – La Police du Bâtiment constate qu’Ernest Sieffert a fait poser sans autorisation une enseigne à l’oriel – Demande – Autorisation
    1925 – J. Lavric et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne pour son dépôt de dentelles – Autorisation
  • Commission des logements militaires. 1915, une remarque (nettoyer la cour arrière)
    1921 (propriétaire, Koller, 3, rue du Dôme). Plainte portant sur le tas de fumier dans la cour. Le fumier est retiré
    1929 (propriétaire, Vonderweidt à Mulhouse). Ernest Sieffert se plaint d’une cheminée
    1930. Le pavage en bois dans la cour est en partie arraché – Travaux terminés
    1932. Un locataire du troisième étage se plaint que la cheminée est défectueuse – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés
    1934 – Un locataire du troisième étage se plaint d’être incommodé par la fumée. La plainte est fondée – Le gérant fait rehausser la cheminée
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant d’abat-jour Kieffer a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation
  • 1935 – Le marchand de meubles Raymond Klee informe la Police du Bâtiment qu’il cesse son commerce et retire son enseigne
  • 1936 – Le locataire du troisième étage Siegel se plaint de la toiture et de la cheminée. La plainte est fondée, le locataire la retire
  • 1936 – Le tapissier Joseph Lœrscher demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1940 – La Police du Bâtiment demande de retirer l’enseigne en bois Pension Eva. Propriétaire, Vonderweith, 11, Molkenrein à Mulhouse – La tenancière de la pension retire l’enseigne
  • 1942 (février) – Le locataire Jacques Kopp est incommodé par la fumée.
    Le gérant Paul Maurer se déclare prêt à élargir la partie supérieure de la cheminée. La Police du Bâtiment donne son autorisation – La cheminée est réparée un an plus tard (septembre 1943)
    1942 (août) – La locataire Watzek se plaint des poules élevées dans la cour. Le médecin municipal estime nécessaire de prendre des mesures pour assurer une bonne hygiène. Les deux poules appartiennent au locataire Martin Klammroth demeurant rue Moltke – Il n’y a plus de poules, octobre 1943
    1942 (septembre) – Le locataire Léon Blesch se plaint que la cage d’escalier du bâtiment avant n’est pas éclairée par des lampes. La Police du Bâtiment répond que l’affaire locative ne relève pas de sa compétence
    1942 (septembre) – La locataire Stiewi (troisième étage) se plaint que la toiture laisse passer l’eau – La plainte est fondée – Travaux terminés, janvier 1943
    1947 (décembre) – La même Lucie Stiewi s’inquiète que le plancher s’affaisse dans sa chambre à coucher – La Police du Bâtiment estime que les inquiétudes ne sont pas fondées
  • 1948 – Le tapissier Joseph Lœrscher déclare retirer son enseigne en septembre 1948 puis la remet en place en mai 1949.
  • 1952 – Le propriétaire du n° 10 prétend que le crépi de son voisin a endommagé son toit vitré. Paul Vondereidt, propriétaire du n° 12, demande à la Police du Bâtiment si le mur est mitoyen et si le toit vitré a été autorisé. La Police du Bâtiment répond que le toit vitré a été autorisé en 1913 et que le mur mitoyen au rez-de-chaussée semble appartenir au seul n° 12 dans sa partie supérieure – Relevé cadastral
    1952 – Le locataire Ernest Sieffert se plaint du plancher en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. L’entreprise Urban et Compagnie tarde à faire les réparations parce que le propriétaire sollicite une subvention – Travaux terminés, août 1953
    1953 – Le même se plaint que l’ouverture de la cheminée a été bouchée. La Police du Bâtiment répond que l’affaire locative ne relève pas de sa compétence
    1954 – Charles Mattern, locataire du troisième étage du bâtiment arrière, se plaint que la toiture laisse passer l’eau et que le gérant Dromson (27, rue de la Haute-Montée) ne réagit pas. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Le maire enjoint le gérant de faire faire les travaux. – Travaux en cours, décembre 1954
  • 1957 – Le maroquinier Georges Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Sellerie, maroquinerie, atelier de réparation) à la place de celle du tapissier Lœrscher – Autorisation
  • 1958 – Le locataire Léon Margulies dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture de gauche sous la direction de l’architecte Jean Aprill (avenue Léon Dacheux au Neudorf) – Plan de situation, dessin (élévation, coupe, plan des différents niveaux) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    L’ancienne devanture est supprimée, le cadre métallique de la nouvelle posé. Travaux terminés, septembre 1958
    1958 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le même a posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées (A la bonne couverture) – Demande – Maquette – Autorisation
  • 1963 – La maison Korès demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face. Autorisation du propriétaire, Robert Mitschlich à Colmar – Maquette – Accord
  • 1965 – Le maroquiner Schmitt informe la Police du Bâtiment qu’il retire son enseigne
  • 1964 – Le secrétaire général transmet à la Police du Bâtiment une liste de bâtiments dont l’état « fait souvent l’objet de réflexions désagréables de la part des touristes ». Y figure le 12, rue des Juifs – Le maire écrit au gérant de l’immeuble, Frédéric Wendenbaum demeurant avenue des Vosges. Le propriétaire répond qu’il va ravaler le 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons avant le 12, rue des Juifs – Rappel, janvier 1968 – Le propriétaire Robert Mitschlich, premier président de la cour d’appel, charge l’architecte Steinlen de constituer un dossier de subvention. L’architecte constate que le bâtiment latéral droit est envahi de champignons (partie juste à l’arrière du bâtiment sur rue).
    André Werlé, directeur du laboratoire d’analyses biologiques de Haguenau, rend son rapport en rappelant que certains éléments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Le bâtiment au sud-ouest de la cour est construit en poutres de chêne appareillées dont les intervalles sont remplis de briques et de pierres, le tout recouvert de crépi. Les poutres de bois à l’angle ne sont plus solidaires de la maçonnerie. Les poutres sont infestées par le champignon du bois sous ses trois formes, ancienne, active et filaments. Douze des 19 poutres transversales sont très atteintes, leur résistance mécanique très affaiblie, ce qui a entraîné des affaissements – Photographies
    La commission estime que le bâtiment qui menace de s’effondrer devra être démoli jusqu’à la hauteur de la dalle du premier étage puis reconstruit. L’architecte charge l’entreprise Schœttel de démonter en partie et de consolider le plancher du rez-de-chaussée. Elle demande en outre de supprimer entièrement le balcon – Plan
    Dossier de démolition, février 1969 – Le préfet accorde l’autorisation de démolir, mars 1969 – Travaux terminés, mars
    1969 (juin) – Lors du ravalement le propriétaire et l’entreprise Filippo Quattrone demandent à être exonérés comme d’autres des droits d’occupation de la voie publique – Ravalement terminé, juillet 1969
  • 1968 (septembre) – Robert Mitschlich dépose une demande de permis de construire pour élargir le porche d’entrée en reprenant les mêmes montants – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, juillet 1969
  • 1969 (juillet) – Le locataire Jean Rochefort (deuxième étage) se plaint que le plâtre du plafond tombe – Le locataire a quitté les lieux. Dossier classé
  • 1971 – Rapport de feu de cheminée
  • 1986 – La Police du Bâtiment constate que le magasin de chaussures Accessoire a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à double face – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sauf pour les lampes – Autorisation – Dessin par les établissements Billard (Saint-Symphorien-sur-Coise, Rhône) – L’enseigne est posée

Relevé d’actes

Samuel Hugwart, bourgeois de Worms, et Catherine Freinsheimer, fille de l’ancien prévôt de Worms hypothèquent la maison au profit des enfants d’Antoine Roth

1613 (xx Maÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 183
(Inchoat. fo: 189.) Erschienen der Ehrenvest herr Samuel Hugwart burger Zu Wormbß So dann die Ehrenreÿch Fraw Catharinen Freinßheimerin wÿland des Ehrenvesten fürsichtig Wÿß herrn Johann Freinßheimer Alter Schultheÿs vnd bestendigen Raths Zu Wormbß seligen dochter sich in diesem fall so wÿt nachgeschriebene Schuld derselben bezalung belang. Vnserer jurisdiction vnderwerffen
haben in gegensein fürnemmen wyß herrn Blaßi Eggen beÿsitzer der herren des großen Raths Zu Straßburg alls geschwornen vogts Gotthard*, Anthoni, Susannen, Hanns Reÿnhart vnd hanns Carle geschwüsterden wÿland herrn Anthoni Rothen burgers Zu Straßburg seligen Kinder – schuldig sein 6000 gulden Zu 15 batzen
dafür wißent hafften vnderpfand ernänt v. ÿngesetzt 250 gulden (…)
Item Wyther darzu hafft huß hoffestatt Stallung v Gartten mit all Iren gebeud In d. S S Inn Juden gaß einsÿt Zum theil neb. heüssern den herren vicarien oder deputirten andersÿt Zum theil auch einer Behaußung den vicarien Zuständig v Zum theÿl Isaac Herpffen goldschmid stoßen hind. der Gartten gegen dem Bruderhoff, Welche noch verhafftet für j M j X L g. Zu xv batzen den herren deputaten des Chors hohen stifft
[in margine :] Erschienen herr Bernhard Band der Jünger alls Ehevogt frauwen Susannen hatt mit beÿstandt herrn Blasii Eggen alls geschwornen vogts In gegensein herrn Samuel hugwarts (…) quittirt Vff den xxvij Julÿ A° 616. Dabeÿ auch gegenwärtig geweßen Gotthart Roth Fr. Susannen bruder
Erschienen h hannß Geörg Marbach als Jetzig. vogt wÿland Anthoni Roth minderjährig. Khinder hatt in gegensein h. Samuel Hugwarths bekhant, das er Ime Vogt die übige 2000 guldin (…) erlegt und bezahlt, Vnnd disse Verschreibung zu cassiren Act. 14. Julÿ Anno 1619. Hilarius Meÿger Nots. in fidem subscripsit als welchem solches geschäfft von großen Rath befohlen

Samuel Hugwarth déclare que son fils habite Strasbourg le temps convenu et demande le 19 juillet que l’affaire soit réglée. Le secrétaire rapporte le 20 novembre que Samuel Hugwarth a été manant pendant une année qui s’est terminée à Pâques 1614 et qu’il demande à devenir bourgeois. Samuel Hugwarth déclare que sa bru est prête à retourner à Worms mais que son fils souhaite rester à Strasbourg. Les Quinze demandent au pétitionnaire de faire une déclaration.
1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Samuel Hugwarth. 113. 199. 234.
(f° 113-v) Mittwoch den 19. Julÿ
Samuel Hugwarth, Geschieht anregung Wegen Hn Hugwarts Sohn, daß er über die bewilligte Zeitt hie Wohne. Soll Im Ritterschafft protocoll Vffgesucht Werden, Warauff es berhue, Vnd soll man Ime alßdann Zusprechen, sich Zu fernerer vergleichung einzustellen. Mr.

(f° 199) Montag den 20. Novembris
H. Widt erjnnert mein herren, daß Samuel Hugwarten Vff ein Jar lang der schutz vnnd schirm bewilliget solches Jar were nuhn vff Ostern verschienen 1614. Jars herumb gewesen das solt man in acht nehmen, vnnd Ime Zumutten, burger zuwerden, sonst sesse man gar ohngelich beÿeinander Würdt angezeigt, das mein Herren albereit erkant, man soll Ihn beschicken. H. Hugwarth sagt, Seiner sohns frauwen freünd hielten an, das er wider solt hinab gehn Wormbs Ziehen, das wolt die fraw nuhn gern thun. Sein Sohn aber lieber hie pleiben, bitt mit Jene geduld zuhaben vnnd tritt ab.
Erkant, Mann soll Ihn beschicken vnnd hören waß er sich ercleren thue, alß dann wider herein prong. Wills der H. XV. meister verrichten.

(f° 234) Sambstag den 30. Decembris
Vnd dieweil in der Vmbfrag Samuel Hugwarths auch widerum gedacht worden, referirt der H. Fünffzehen meister, das er demselben, vermög meiner Hrn erkandtnus, bescheÿdt angezeigt, der hab sich daruff erbotten, das er mein Hrn widerumb schrifftlich vnd allso berichten wolle, das man verhoffentlichen damitt werd können Zufriden sein. Seindt zu vorigem geschäfft keine Hrn geordnet, sondern würdt dasselbige eingestelt, biß zu einer anderen zusammenkunfft. Mr.

Samuel Hugwarth achète le droit de bourgeoisie accompagné de son parent Jean Hugwarth. Il s’inscrit à la tribu des Boulangers
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 781
Samuel Hugwarth Khaufft d. Burg. recht mit beÿstandt Hn Johann Hugwardts deß Bestendig. Regiments d. h. XV. seines * h Vatters vnd wüll Zu den Becken dienen. Actum den 11.ten Aprilis Ao 1616

Samuel Hugwarth, l’un des Trois de la Monnaie se démet de ses fonctions parce qu’il est désormais au service du roi de Suède. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui demandent de présenter les comptes avant de prendre une décision.
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
Samuel Hugwarth gewesenen dreÿers resignation. 49. begehrt proviant. 136.
(f° 49-v) Sambstags d. 9.ten Martÿ. H. Joachim Frantz, XV schreiber, v.liß d h. XV. bedacht weg. d. Statt Müntz, d. nemblich H. Samuel Hugwarth, gewesenen dreÿers, resignation, weilen er sich in Schwedische bestallung vnd dienst begeben, angenommen, Zu d. völlig. erlaßung aber kein Willen geb. werd. es seÿe dan die rechnung vord.st v.richt vnd abgehört weilen nun daruff die dreÿer begehrt, man wolt entwed. die contributions * von ihnen auß d. müntz nemen Vnd auff d. Pfenningthurn leg. od. ihnen ein qualificirt subiectum Zu eintreibung außständiger vnd nun mehr in d 4.ten Zinß lauffend nachträg Vnd and.en v.richtung. adjungiren, wie nun die H XV. d. erst. vorschlag mit rathsamb befund. also stellen Sie Zu MHh. es beim and.en, ob ein solch subiectum od. adjunctus außzuseh. Erk. ist d. Hn XV. bedencken gevolgt.

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Samuel Hugwarth. 17. 20. resignirt sein dienst in der Müntz. 22. 32. 65. 84. ob an sein stell ein ander schöffel zu wöhlen. 294. 302.
(f° 20-v) Zinst. den 19. Februarÿ – Dreÿer der Müntz – Samuel Hugwarth
Herr Schilling alß Ober Müntzherr, Alß er gestern in der Müntz gewesen, hatte herr Grünwald und Reichart ihme angezeigt, das Hugwart willens seÿ Zu verreisen, welches da es beschehe, würde er der 14. tag. oder langer nicht wider Zu erwarten sein, bete, derohalben Ihme Hugwarten Zu besenden, vnd ein endliche resolution, ob er in andere bestallung sich Zu begeben gemeint, von Ihme Zu erfordern, würde vff diesen fall fürderlichst iemand an seine stell Zu verordnen sein, auch Er Zuvor die nach bevorstehede 2 Jahr Rechnung helffen Zu Verfertig. angewiesen werden müssen s. werd dahin gestellt das Er Hugwart alß balden beschickt vnd Ihme solches vorgehalten werden solte, so bescheh. p.Hanen XV Mr vnnd Ober Müntzherr, der Zeigt an, hette sich noch nicht endtlich resoluirt, aber da Ihme angetragen Schwedische charge annehmen wolle, oder nicht allein hette herr Glaserus Ihme eine Instruction (so er damit meinen herren vberreicht auch nachgehends abgelesen worden) Zugestellt, vff ettlich tag lang sich nacher Moltzheim vnnd Mutzig Zu verfüg. bete Ihme solche Zeit über Zu erlauben, warauff Ihme gesagt worden, In Zeit Zwener tag ich endtliche vnd categoricè zu erkleren, damit man sich darnach habe zu richten, auch inmittelst hier zu bleiben vnd nicht Zu verreisen, deme er noch Zu kommen sich erbotten & Alß nun solches wiede referirt, Ist Erkanndt, das er dabeÿ sein verpleibents, und Ihme die angedeutete 2 tag Zugelaßen sein sollen.

(f° 22) Mittwoch den 20. Februar – Also herr Samuel Hugwarth dreÿer der Müntz nicht allein heutig. morgen geg. herrn XV. Mr und H. Stettmr. Wormsern, sondern auch beÿ ietziger session begehrt gehabt gehört Zu werden, seind ermelter herr XV. Mr. und die Obere Müntz herren Zu Ihme deputirt worden, da er dann zwischen der XV. vnd Kleinen Rhatstub in præsentia meiner folgendes angebracht : Nach deme Ime den 19. huj. anbefohlen worden, sich innerhalb ettlich tagen, weg. der Ihme angetragenen Schwedisch; charge endtlich Zu erkleren, ob er solche anzunehmen oder aber beÿ seinen bißher gehtragenen dienst in der Müntz Zu verpleiben gedencke, Alß hette Er der Sachen seithero reifflich nachgedacht, vnnd sich nun mehr dahin resoluirt die angedeutete Schwedische charge in Gottes namen anzunehmen, wolte also sein bißher getragenes officium hiemit gepürlich resignirt haben, mit vnderthenig. dancksagung, das meine gn. herren Ihme solches biß vff gegenwärtige Zeit vertrawen wollen, offerirt sich ferner dahien da er meinen Gn. herren, oder auch besonders den dreÿen in der Müntz beÿ beuorstehenden Rechnung werde einem oder dem andern assistenten leisten können, da er Zwar nicht darfür halte, das sie seines berichts bedörffig, er solches möglichsten fleißes verrichten wolte, Allein weilen er der Zeit weg. wichtigen geschefft von herrn Glasero commission empfangen nachher Moltzheim und Mutzig Zu verreißen, alß bete er vff ein 4 oder 5. tag Ihme Zu erlauben, wolte sich alß dann in der Müntz widerumb stellen &
Alß dieses anbringen durch obgemelte herrn Deputirte in pleno wider referirt vnnd angebracht, ist durch vmbfrag Erkandt, daß das begehre der Reÿß halb vff ettlich tag Ihme Zugelaßen, der dimission halb aber, weilen meine herren ietz nicht in völliger anzahl beÿsammen, Zu bedacht gezogen sein soll, werde inmittelst Zu erkundigen sein, ob in ettwas möchte verhofft sein.

(f° 32) Donnerst. den 7. Martÿ – Samuel Hugwarth – Ob kriegs cassa auß der Müntz zu transferiren ? – Ob den dreÿern der Müntz ein Adjuntus beÿ Zuordnen ?
Obere Müntzherren vnnd Herr Stedel laßen den ienigen vortrag, so weg. Samuel Hugwarths dreÿern ane der Müntz vnnd dessen resignation, wie auch die frag betreffend, ob die kriegs cassa der Zeit auß der Müntz könne transferirt werden. für herrn Rhät vnnd XXI wie derselb. in fine beÿgehefft Zu befinden, p. herrn Frantzen ablesen
Deputirten herren, sag. seÿe wie das concept außweißet, herr Frantz vermeldet, ließen auch Jr Wolff Dietherich Zorn, deme dieser bedacht gestern zu hauß abgelesen worden, Ihme also belieben, vmbgefragt vnd Erkandt, der bedacht gevolgt, solte dergestalt für herrn Rhät vnnd XXI. fürderliechste gebracht werden.
[in margine :] Beschehen den 9.hus, vide sextern Nô 12. fol.

(f° 65) Zinst. den 9. Aprilis – Dreÿer der Müntz – Samuel Hugwarth
Herr Schilling Dreÿer ane der Müntz clagt das Samuel Hugwarth in verfertigung der Müntz Rechnung kein hilff thue, ob Sie Ihne gleich erfordern, erscheine er doch nicht, ohnangesehen Ihme vfferlegt worden, Er auch versproch. die beede stehende Rechnung Zum stande richten zu helffen, vnnd der Abhörung beÿ zo wohnen auch für sein persohn mit der Müntz Zurechnen, vmbgefragt, vnnd Erkanndt, soll Ihme per decretum cit. beÿ straff 200 Reichßthalern vfferlegt zu verfertig. sondern auch mit den dreÿern sein privat wesen richtig zu mach. vnd in dessen nicht auß der Statt Zu weichen.
[in margine :] wie dieß Decret vßgefertigt, vide sextern Nô 12. fol. 56.
p. heußen den 9. hus Hugwarten selbst Zugestellt word.

(f° 85) Donnerst. den 4. Maÿ – Samuel Hugwarth laßt p. seinen dochtermann Gottfried Stösser anbring. were Ihme die commission vff den Land zu verrichten durch herrn Rheingraf Otten vfgetrag. worden dieweilen er aber ohne erlaubniß laut Ihme eingehändigten decrets, auß der Statt sich nicht begeben dörfe, alß bete Er Ihme vff 4. tag lang solche Commission Zu verrichten, zu erlauben.
Erkanndt, da Er angeloben wird, nach solcher Zeit sich widerumb hier Zu stellen und nicht länger außzubleiben alß dann Ihme willfahrt sein solle. Mr.

(f° 294) Donnerst. den 23. Novembris – Schöffen und Ämpter Ersetzung
Herr Schoner, Nach dem die Zeit herbeÿ kommet, da das Regiment pflegt geändert vnndt die ersetzung der schöffen vorgenommen Zu werden, alß begehre Er außweisung wessen man sich mit Samuel Hugwarthen, der schöffel vff der becken Zunfft, vnnd aber nun mehr, wie bekant, mit anderen Eÿd beladen Zu verhalten, ob derselb beÿ seinen Schöffen werden Zu lassen oder aber ein anderer an sein statt Zu erkiesen.

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Schöffen Ersetzung, Samuel Hugwarth. 249. 254.
(p 249) Donnerst den 11. Decembris. – Herr Schoner proponirt, Es seÿ vor ein Jahr umb gegenwärtige Zeit die frag vff die ban kommen, ob ane Samuel Hugwarths stell, dieweilen derselb in Schwedische dienst sich begeben gehabt, ein anderer Schöffel Zu wehlen? oder aber derselb beÿ solcher würden Zu laßen? da dann ins gemein wegen d. Schwedischen officianten erkandt worden daß diselbe noch der Zeit beÿ Ihren Schöffen digitate verpleiben, da aber geschäfft, so die cron Schweden herrühren verfallen, sie inderweilen abtretten solten, dieweilen es dann nun widerumb umb die Zeit da der schöffen ersetzung pflegt vorgenommen zu werden, ermelter hugwart aber nun eine geraume Zeitt nicht mehr hier er sondern, wie man nahrichtung, In Hagenaw sich vffhalten vnnd in der Cron Frankreich diensten befinden thut, Alß stelle nach weßen seiner persohn halb man sich In verhalten? Beÿ der umbfrag angeregt, ob nicht durch die Zunfft ettwan an Ihn zu schreiben, und sein gemüths meinung Un vndnehmen? Erkanndt Man soll vff schlagen, ob in vorigen protocollis kein gleichförmiher fall vorhanden? alß dann das geschäfft bedencken, verrichten hrn Stedel et Hrn Brackenhofer.

(f° 254) Mittw den 18. Decembris – Schöffen Ersetzung, Samuel Hugwarth. Johann Christoph Kistner
Herr Stedel et Herr Brackenhofer reassumiren was wegen Samuel Hugwarts und Johann Christoph Kistners, ob diese beÿde beÿ Iren Schöffen dignitaten verepleiben Können. den 11.ten proponirt worden. laßen darauff denienigen bedacht, welcher vorm Jahr dieses puncten halb nach allen umbstenden reifflich erwogen vnd gefaßt, vnnd auch In diesem mal beÿ dem geschefft gar gut nachricht geben auß der Bedacht sextern de aô 14 fol. 58. p. H. Frantzen ablesen, vnnd dabeÿ ferner referiren, wieweilen so viel Hugwarthen betrift, es inmittelst mit seiner persohn kein andere änderung gegeben, alß daß, wie er dermalen in schwedischen, ietz in frantzösischen diensten sich befinde. Da dann die Ordnung oder der Articul nicht verbiethe, daß ein Schöff nicht in frembden diensten sein könne, sondern allein das er hier In Rhat vnnd in anderer gericht gezogen werden solle, alß vermeinen sie daß so wol Er Hugwarth, alß auch Kistner, noch der Zeitt beÿ Ihren Schöffen würden Zulaßen vnd $lsst beÿ beuorstehender Chorwahl spöttschöffen an ihre Statt könten gekosen werden, verhoffe man, es werde Einer Ers. Zunfft der Schmidt, so viel Kistner anlangt, sich erinnern, daß deßelben für dißmal zu verschonen vnnd er nicht für ein Zuman zu bringen sein werde. Erkandt der herrn bedencken geuolgt.

Les héritiers de Catherine Freinsheimer et de Samuel Hugwarth (Madeleine Hugwarth femme de Geoffroi Stœsser, Anne Marie Capeller femme de Daniel Rixinger, Samuel Hugwarth le jeune, Jeanne Hugwarth et Anne Marie Thomas) louent une maison à Pierre Müller de Schiltigheim
1640 (ut supra [1. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 506
Erschienen Paulus Müller Von Schiltigheim und Magdalena sein eheliche haußfrauw an einem,
So dann H Gottfried Stößer der Allmendschreiber alß Ehevogt Magdalenæ Hugwartin Und in namen H Johann Andres Capellers H Daniel Rixingers alß Ehevogts Fr. Annæ Mariæ Cappellerin, H Samuel Hugwarts des Jüngern, H Johann Freinsheimers alß Vogts Jgf: Johannæ Hugwartin, Vnd H Heinrich Saumen Notarÿ alß Vogten Annæ Mariæ Thommaßin, alle als Weÿl. Fr. Catharinæ Freinsheimerin H Samuel Hugwarten gewesener haußfrauwen seel: Erben am andern theil, Zeigten an und bekannten, daß Sie eine Lehenung und respectivé V.gleichung mit einander getroffen und Verglichen haben wie Volgt
Nemblichen Hat Er H Stößer in namen gemelt obgenanten beeden Ehegemächdt. Vffrecht & Neün Jahr lang Von dato an gerechnet Vestiglichen Verlühen (…) hauß, hoff, hoffstatt, Ställ, sampt dem großen und Kleinen beÿ der Wohnbehaußung gelegenen Garten, Vnd aller anderer derer Zugehördt. gelegen Vff dem Schießrein neben H Frantz Rudolff Ingolten XIII.ern & neben dem Lohegraben ihnen den Verleÿhern Zuständig, hinden vff ehrengemeldten H XIII.er Ingoldten stoßend, Alßo daß Sie gemelte Behaußung gedachte Jahr

Anne Marie Capeller femme de Daniel Rixinger, Jean André Cappeller, Madeleine Hugwarth femme de Geoffroi Stœsser, Samuel Hugwarth le jeune, Jeanne Hugwarth femme d’Antoine Thiébaut Müntz et Anne Marie Thomas fille de Luc Thomas et d’Anne Catherine Cappeller, les six héritiers de Catherine Freinsheimer et de Samuel Hugwarth, ancien triumvir de la Monnaie passent un accord avec Jean Conrad Dannhauer et Salomé Hugwarth et avec l’enfant mineur de Daniel Delckheimer et de Marie Hugwarth au sujet de la succession de Jean Hugwarth, ancien asseseur des Quinze
1648 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 365-v
(Lect. et Confirmat. beÿ E.E. Großen Rhat Montag den 26. Junÿ 1648.) Erschienen der Wohl ehrwürdig Hochgelehrte H Johann Conrad Dannhawer SS Theol. Doctor et Professor auch Prediger im Münster alß Ehevogt fr. Salomeen Hugwarthin Und H Johann Jacob Redwitz der Notarius alß Vogt Abraham Delckheimers alß Erben Weÿl. fr. Mariæ Hugwarthin seel. Und alß beneficirten Erbens weÿl. Daniel Delckheimers seel. an einem,
So dann H Petrus weber Schaffner deß Blaterhaußes alß Vogt Fr. Annæ Mariæ Capellerin weÿl. H. Daniel Rixingers seel. Wittibin, H. Gottfried Stößer Cancelleÿ Contractuum Notarius alß Cessionarius H. Johann Andreæ Capellers, Und alß Ehevogt Fr. Magdalenæ Hugwarthin, H Samuel Hugwarth der Jünger für sich selbsten, H Anthoni Diebold Müntz schreiber alß Ehevogt fr. Johannæ Hugwarthin vnd H Lucas Thomas im nahmen seiner mit weÿl. Frawen Anna Catharina Capellerin seel. ehelich erziehlter dochter Annæ Mariæ, alle Sechß alß weÿl. Fr. Catharinæ Freinßheimerin H Samuel Hugwarthß deß ältern alten Treÿers der Müntz ehelicher Haußfrawen nunmehr seel. hinderlaßene Kinder vnd Erben am andern theil
haben gutwillig bekannt und freÿ offentlich gegen einander veriähen, Demnach Er H. D. Dannhawer Ehe: Vnd H Not. Redwitz Vögtlicher weise, mit gemelten H Samuel Hugwarth. dem ältern, vor E.E. großen Rhat in einem langwierigen Vertreüslichen Und Costenbahren von weÿl. H Johann Hugwarthß Fünffzeheners seel. Verlassenschafft herrührenden Rechnungß Streit geschwebt (…)

Jean André Cappeller hypothèque sa part de maison au profit de Marie Esther Truchsess de Rheinfelden pour garantir un capital provenant de sa première femme Reine Bœckler

1654 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 605-v
Erschienen H Johann Andreas Capellers
in gegensein H Johann Böllers EE groß. Rhats Beÿsitzers alß Schaffners Jungfr. Mariæ Ester Truchseßin von Rheinfeld. mit beÿstand H Ruprecht Reicharts Schaffners Zu Allenheilig – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning in Capital und 15. lib über beschehenen Nachlaß per rest verbiebener Interesse von weÿl. Fr. Regina Böckhlerin sein H Capellers erstern ehelich. haußfr. nunmehr seel.
Underpfand sein soll sein H Capellers Antheil ahne hauß, hoffstatt, Garten und allen deren Gebäwen alhie in der Judengaß. und bruderhoff, gegen der Maurer Zunfftstuben und dem bruderhoff hienüber gelegen, darauff albereit die Zunfft zum Spiegel umb 114. lb. angewieß.

Jean André Cappeller et Anne Marie Cappeller veuve de Daniel Rixinger hypothèquent leurs parts de maison au profit d’Uric Koch, assesseur au Petit Sénat.

1659 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 353-v
Erschienen H. Johann Andreß Capeller, Vndt fraw Anna Maria, weÿl. H. Daniel Rixingers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, sein H Capellers eheleibliche Schwester, mit beÿstand H. David Ösingers deß ältern Notarÿ ihres Curatoris
in gegensein H. Ulrich Kochen E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿen 100 lb
Unterpfand sein sollen, ihr der Capellischen Geschwisterdt Antheiler ahne hauß, hoff, hoffstatt, Bronnen, Stallung, Gärtlin, Und allen deren Gebäwen & alhier in der Juden: und Bruderhoffs Gaßen gegen der Maurer Zunfft Stuben, Vnd dem Bruderhoff gelegen

Anne Marie Cappeller veuve Rixinger hypothèque sa part de maison au profit du même

1664 (4. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 72-v
Erschienen Fr. Anna Maria Rixingerin wittib gebohrne Capellerin, mit assistentz H David Ösingers deß ältern Notarÿ ihres Curatoris
in gegensein H Ulrich Koch alten Kleinen Rhats Verwanthens – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein soll ihr Antheil ahne einer alhier in der Juden: und Bruderhoff Gaß. gegen der Maurer Zunfftstuben und dem Bruderhoff hienüber gelegenen Behaußung

Anne Marie Cappeller veuve de Daniel Rixinger, sa nièce Anne Marie Thomas, Jean Sebastian Hornmod et les héritiers Bernegger en qualité de cessionnaires de Samuel Hugwarth, conseiller auprès de l’électeur palatin, vendent la maison 1945 florins (972 livres) à Jacques Wencker, l’un des Trois de la Taille

1667 (3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 449
(Prot. fol. 27. fac. 2 & fol seqq. – Lect. et Confirmat. in senatu majori den 5. Aug. A° 1667) Erschienen Fr. Anna Maria Capellerin weÿl. H Daniel Rixingers nunmehr seel. hinderlaßene wittib für sich selbst. und im nahmen Fr. Annæ Mariæ Thomanin ihrer Schwester dochter /:welche, weg. dero leibß: und Gemuthß: blödigkeit und dürfftigkeit in ihrer Verpflegung ist:/ mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿßen H Johann Philipß Zeÿßolffs und H. Johann Walters beeder alß aus E.E. hochweÿsen großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, Ferners H Simon Friderich Glaser Juris studiosus alß H Johann Sebastian Hornmodts Jüngsthien (…) außgefertigten (…) Gewaltscheins constituirte Befelchhaber, so dann die Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Caspar Bernegger dißer Statt geheimer Secretarÿ und Archivi Registrator und H Tobias Bernegger V.I. Dd und Treÿer der Statt Stalls, Gebrüder, im nahmen der gesampten Berneggesisch. alß, in Krafft der am 9.t 7.br a° 1653. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten Verschreibung Cessionarien H Samuel Hugwarthen der Chur Pfaltz Rechen Rhats und Ober Proviant Meÿsters
in gegensein H Jacob Wenckhers Treÿers der Statt Stalls mit assistentz deß Edel- Vest- hochgelehrten H. Johann Ulrich Frid, Jcti. & Reipubl. Patriæ Consiliarÿ
hauß hoff hoffstatt Garten, mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhie in der Judengaßen, einseit Zum theil neben einer Behaußung im Bruderhoff gehörig, theilß neben H Johann Georg Retzloben Notario, anderseit zum theil neben H Johann Henrich Metzgern alten groß. Rhats Verwanth. theilß neben einer bruderhoffischen Behaußung gelegen, und hatt hind. einen ein und Außgang in die Bruderhoffs Gaß, welche Behaußung umb 210. fl. in Capital Zinnß und Vncosten H Johann Balthasar Krauten Postmaÿstern ehevögtlich weise verhafftet – umb 1735 Guld.

Les experts estiment la maison 2 200 livres en 1716 à l’inventaire dressé après la mort du consul Jacques Wencker. La même valeur est reprise lors de l’inventaire dressé en 1722 après la mort de sa veuve Agnès Spielmann.
Les héritiers cèdent leurs parts moyennant 4 000 livres à leur frère aîné Jacques Wencker, archiviste de la Chancellerie, qui en devient seul propriétaire

1722 (22. Xbr), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 5) n° 52 (suite)
Abtheil: Außweiß und Vergleichung Weÿland S. T. Frauen Agnes Wenckerin gebohrner Spielmännin, auch weÿl. Hn. Jacob Wenckers, geweßenen alten hoch verdienten Ältisten Ammeisters, XIII.rs und Scholarchæ seel. hinderbliebener frau Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft (…) vorgenommen den 22. Decembris er Seqq: A° 1722.
Den 8.ten Jan: 1723. wurde in præsentia sambtl. hochansehnlichen Heren, Frau und Jungfr. Erbs interesenten, wie auch deroselben herren Vögte Verglichen, Wie Volgt.
1. Wurde Herrn Ddo Jacob Wenckern, dem ältisten herrn Sohn,
der Frauen Ammeisterin seel. Streb behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, wie solche ane der Judengaß allhier geleg. und in dem Inventario mit dero Anstößen, Weitläuffig beschrieben, sambt allen denen, was Nied und Nagel fest in derselben befindlich ist, warunter aber die in dem Keller liegende Vaß, so Viel frauen Doctorin Salome Barthin und Jungfrauen Agnes Weßnerin Zweÿ Vierdte theil anbetrifft, nicht begriffen sein sollen, Käuff: und eigenthümlichen cedirt und überlaßen pro 8000 gulden oder 4000. lb d
Worbeÿ aber expressé Verglichen und Er Hr De Wencker sich liebreich erkläret seiner Frauen Schwester Und Jungfr. baaß ob hoch Ehren ernandter Frauen Din Barthin und Jgfr. Weßnerin, Zweÿ Jahr lang Von dato angerechnet den platz Zu Ihren Vaßen und Wein, Welche würcklich in dem Keller liegen, ohne entgeld oder Zinnß zugönnen (…)
2. Ist in dem Gewölb stehende große gemahlte eißerne Küst, mit einem eingesetzten höltzern fueß, Ihme H. Ddo Jacob Wenckern allerseits beliebter maßen mit in solchem haußkauff freÿ und ohne weitern Entgeld überlaßen worden.

L’archiviste Jacques Wencker meurt à la fin de son deuxième mandat de consul le premier janvier 1743 en léguant la maison à sa bru Agnès Wesner, veuve de l’avocat Jacques Wencker comme l’indique l’inventaire des apports d’Agnès Wesner lors de son remariage avec le jurisconsulte Jean Frédéric Faust. La maison y est estimée par les parties à 4 750 livres. Les experts lui attribuent en 1769 une valeur minimals de 2 000 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Frédéric Faust
La maison revient au fils d’Agnès Wesner, le jurisconsulte Jacques Wencker

Jacques Wencker, assesser des Quinze, vend la maison 9 000 livres au baron François Jean Henri Nicolas de Bodeck d’Elgau, colonel, conseiller au Directoire de la noblesse immdiate d’Alsace et au Directoire de l’Ortenau en Bade, au nom de sa femme Marie Anne Catherine Gabrielle Joséphine Ursule, baronne Bœckin de Bœcklinsau

1783 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 261
SSTT. H. fünffzehner Jacob Wencker
S.S. T.T. des freÿ hochwohlgebornen Frantz Johann Heinrich Nicolaus freÿherr von Bodeck zu Ellgau, obrist lieutenant und chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis Rath der unmittelbaren Ritterschafft im Elsaß und mitglied der ortenauischen Ritterschafft nahmens seiner ehegemahlin Fr. Mariæ Annæ Catharinæ Gabriel Josephine Ursulæ Freÿin Böcklin von Böcklinsau
eine behausung, bronnen und hoffstatt, stallungen und garten mit allen deßen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit neben H. Humbourg dem königl. huissier, anders. neben dem Stifft hohen Chor gehörigen behausung, hinten auf die Bruderhoffsgaß, einseit neben der Dom capitulischen behausung, anderseit neben H. Schöttel dem handelsmann – um 18.000 gulden oder 36.000 livres tournois

Jean François Henri Nicolas de Bodeck d’Elgau, chevalier de Saint-Louis originaire de la ville d’Oberkirch en Bade, épouse en 1769 à la chapelle du palais épiscopal de Saverne Marie Euphémie Joséphine Gabrielle Ursule, baronne Bœcklin de Bœcklinsau
Mariage, Saverne (cath. f° 80-v)
Anno Domini 1769 die 6 mensis Julÿ (…) in Sacello Palatÿ Episcopalis Tabernensis matrimonio conjuncti fuerunt Prænobilis ac Generosus Dominus Joannes Franciscus Henricus Nicolaus Liber Baro de Bodeck d’Elgau ordinis militaris Sti Ludovici Eques, Regiæ Legionis pedestris de Nassau vice-Præfectus ex prædicta Civitate Oberkirch oriundus, filius majorennis et Solutus defunctorum Prænobilium ac generosum conjugum Domini Philiberti Ernesti Liberis Baronis de Bodeck d’Elgau, Directorÿ Nobilium ortenauiæ Directoris et Satrapiæ Episcopalis in Oberkirch archisatrapa, et Dominæ Mariæ Augustæ Brone de Blittersdorff, Et Prænobilis ac generosa Domicella Maria Euphemia Josepha Gabriel Ursula de Böckel de Böcklinsau argentinensis, filia minorennis defuncti Prænobilis ac generosi Domini Francisci Augusti Ferdinandi L. Baronis de Böckel de Böcklinsau Directorÿ nobilium ortenauiæ et alsatiæ Inferioris resp* Præsidis et Directoris, et superstitis ejus vduæ Prænobilis ac generosæ Dominæ Mariæ Annæ Baronessæ de Dürhein, prædicta parochia ad Stum Marcum argentina commoratis, ambo actu in hac parochia commorantes (signé) François Jean Baron de Bodeck d’elgau, Marie Euphemie de Böckel (i 85)

Marie Euphémie Bœcklin de Bœcklinsau est morte en délaissant une fille d’après l’inventaire de Marie Eléonore Bœcklin de Bœcklinsau, dressé en 1774
1774 (26.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1051) n° 43
Inventaire dans l’appartement mortuaire de feue Dlle Madeleine Marie Eleonore Boecklin de Boecklinsau Dlle majeure – à la requête de Jacques Christophe Chevalier, Secrétaire de la Chambre des Logements de cette ville, au nom et comme mandataire de De Marie Eleonore Secile Baronne de Reich née Boecklin de Boecklinsau épouse de Mre François Conrad baron Reich de Platz L’un de Mrs les Directeurs de la Noblesse immédiate de la basse alsace,
M Marck Adam Grafft ([corrigé en] Krafft) avocat au Conseil souverain d’Alsace demeurant à Strasbourg mandataire de M Gervais Charles Henri Louis Adam Serpes de La fage Coseigneur de Vilvisheim et autres Lieux Gentilhomme immatruculé a Lad. Noblesse comme poursuivant les droits de De Marie Sidonie Gabrielle Boecklin de Boecklinsau son épouse, de De Marie Anne Françoise Euphémie Boecklin de Boecklinsau Chanoinesse d’Epinal majeure, de Mre Jacques André François Egon Baron de Gail directeur de la noblesse immédiate d’ortenau en qualité de tuteur et Curateur de De Marie Anne Ursule et Marie Louise Benoit Boecklin de Boecklinsau /:et de la De de Bodeck cy après nommée:/ fille mineure de feu M François Auguste Ferdinand Boecklin de Boecklinsau Directeur de la Noblesse de la basse alsace et president de celle de l’Ortenau, mond. Sr Baron de Gail mandataire de François Jean Henri Nicolas Baron de Bodeck d’Elgau Chevalier de St Louis Lieutenant colonel d’infanterie et Grand Veneur de l’Eveché de Strasbourg comme poursuivant les droits de De Marie Euphémie Joséphine Gabielle Ursule née Boecklin de Boecklinsau son épouse et finalement de M Joseph Protais Anstett baillif des terres de la Noblesse demeurant à Strasbourg en qualité d’exécuteur testamentaire nommé par feu lad. De de Boeckel dans son testament du 20 juillet dernier

François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau loue la maison entière à Georges Ernest comte de Sayn et Wittgenstein et à sa femme

1783 (30.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 190) f° 63
Bail de 6 années consécutives qui commencent à la St Michel prochaine – M François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau, colonel d’infanterie, chevalier de l’ordre Royal et militaire de St Louis, l’un des assesseurs au directoire du corps de la noblesse Immédiate de la basse alsace
à très haut et très puissant Seigneur Georges Ernest comte de (Sayn et) Wittgenstein maréchal des camps et armées du Roy et son épouse née de Kempffer
La maison Entiere qui appartient au Sr Bailleur en cette ville rue Juifs dont Il vient de faire L’acquisition de M Wencker XV au magistrat de cette ville – moyennant un loyer annuel de 1500 livres tournois

Le baron de Bodeck se fait rembourser l’accise qu’il a versée pour du vin alors qu’il en est exempté en tant que noble inscrit au Directoire
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p .315) Sambstags den 6. Junii 1772) – (Baron von Bodeck pt° Umbgelds)
Hr Secretarius Stædel truge vor, es habe H. Baron von Bodeck aus irrthumb ohnlängst für eine quantitæt Wein, so ihme alhier eingegangen das gewohnliche Umbgeld mit 8 fl 4 ß im Umbgeldthauß entrichtet, producirt Zu dem ende Certificat von H. Sindico Schwerd, woraus ersichtlich, daß Er in der Matricul des hießigen Ritterstands begriffen, und deßfalls der gewohnlichen freÿheit genieße, mit bitten ihme die restitution des bezahlten von Löbl. Stadt Pfenningthurn Zu Zu erkennen, Erkandt, restitutio.

François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau loue la maison entière à Philippe Christophe baron de Balthasar, maréchal des camps et armées, chevalier de l’ordre du mérite militaire

1784 (14. Xb), Not. Lacombe (6 E 41, 196) n° 25
Bail de 5 années à commencer à Notre Dame de mars prochaine – Mre François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau colonel d’infanterie chevalier de l’ordre militaire de St Louis et l’un des assesseurs au Directoire du Corps de la Noblesse Immédiate de la basse alsace
à Mre Philippe Christophe baron de Balthasar, Maréchal des Camps et armées du Roy chevalier de l’ordre du mérite militaire et de l’épée et Mde son épouse née de Durckheim
la maison entière qui appartient au Sr bailleur en cette ville rue des Juifs dont il a fait l’acquisition de M Wencker XV au Magistrat de cette ville – moyennant un loyer annuel de 1200 livres

La maison devient bien national après l’émigration du baron Bodeck d’Elgau. Jean Fabian s’en porte acquéreur moyennant 63 500 livres tournois

1794 (11 germinal 2), Q 1140
Vente de biens nationaux provenant d’émigrés. Département du Bas Rhin, N. Bodeck
Le sextidi 26 du Mois de Ventôse Seconde Année de la République française une et indivisible
Procès verbal d’expertise faite par le soussigné nommé par arreté du Directoire du District de Strasbourg en datte du 11 du mois de Juillet 1793 pour l’estimation du Bâtiment national dépendances, &c de Bodeck emigré.
Cette propriété sous le n° 40 située dans la rue des Juifs d’une part à côté de Jean Frédéric Seligen menuisier et Léonard Dolinger marchand d’huile dans la rue des freres, et d’autre part à côté de François Humbourg huissier, et dans la rue des Freres à côté de Jacques Stroë menuisier, comprend dans son étendue plusieurs batimens, une cour et un jardin. le premier corps de logis dans la rue a une face peu élevée et d’une construction irrégulière, il contient d’une part à côté de la porte cochere une chambre et de l’autre une salle, au bout de l’entrée dans la cour il y a deux batimens collateraux construits en charpente, celui à droite contient deux buchers et un grand escalier qui fait communication au quatrième bâtiment dans le fond de la cour, et dans l’autre vis-à-vis il y a à côté d’un grand escalier une petite chambre, une remise et une échoppe ou sont les aisances et un petit escalier, le grand conduit à l’étage du premier corps de logis, il consiste en une salle planchéiée entre deux chambres parquetées dont l’une communique à une autre chambre à cheminée et une garde robe, ces deux pieces se trouvent dans le batiment collateral qui contient encore deux chambres, une au second étage et l’autre dans la mansarde. dans le grand corps de logis au réz de chaussée il y a une cuisine. un office, une Salle à manger avec une petite pièce voutée qui fait un avant corps dans le jardin où l’on entre par un corridor pavé en dalles, ainsi que dans ladite salle, le premier etage est un appartement de trois pieces, savoir d’une chambre à cheminée planchéiée, d’une Salle de compagnie, et d’une chambre à cheminée et à plancher parquetée qui communique à une chambre à coucher dans l’autre bâtiment à côté du vestibule ou est le petit escalier, de l’autre côté il y a deux garde robes et une chambre avec une porte qui communique au vestibule et au grand escalier du premier corps de logis. le deuxième etage est une charpente masquée et contient deux chambres, une alcove, un cabinet, une chambre de domestique et une petite cuisine, une allée longe ces pieces et communique au batiment attenant et à une chambre et encore à deux autres qui sont de l’autre côté du petit escalier. le grand corps de logis est surmonté d’un double grenier et a une belle cave voutée, il y a deux fontaines, une dans la cour et une dans le jardin ou est l’écurie avec une porte cochere qui a l’issue dans la rue des freres.
Tous ces édifices sont encore dans un état passable quoiqu’une construction pas des plus solides puisqu’il y entre beaucoup de charpente, pas moins ils peuvent durer longtemps si on ne néglige pas leur entretien. une particularité est à remarquer, entre le premier corps de logis et celui du menuisier Selgen il y a une ruelle fermée et murée dans la rue à la hauteur d’une quinzaine de piés longue de 5 toises large de 4 piés, qui doit faire partie de ladite propriété, puisqu’on peut y entrer de la remise par une porte pratiquée dans la muraille séparative à l’endroit ou elle fait une brisure de 4 piés.
Les batimens occupent une surface de 5472 piés quarrés, la cour compris la ruelle contient 1392, le jardin contient 2562, Total 9424 piés quarrés. J’estime lesdits batimens &x à 24 000 lit. Fait à Strasbourg le 11 juin 1793, 2° année de la République française J. N. Küchel (enregistré à Strasbourg le 15 Ventôse An 2)
Personne n’a fait de mise
Adjudication définitive. Et le Primidi 11 du mois de Germinal Seconde année (…) pendant le 26. feu Fabian 63.500.
Et il a été allumé un 27° feu lequel ‘étant éteint sans qu’il ait été fait aucune Enchère, le Directoire a adjugé au Citoyen Jean Fabian de cette Commune et comme dernier Encherisseur ladite maison pour le prix et somme de 63.500 livres (signé) Johannes Fabian
acp 22 f° 34-v du 12 germ. 2

Fils d’un laboureur de Dettwiller, Jean Fabian épouse en 1791 Odile Huber, native de Bischoffsheim : contrat de mariage, célébration
1791 (5.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 222) n° 10
Eheberedung – Johann Fabian der großjährige ledige von Dettweiller, Lorentz Fabian des ackersmanns und burgers allda mit weÿl. Margaretha Husin ehelich erzeugter Sohn
Jfr Ottilia Huberin die großjährige, Frantz Huber des zieglers zu Bischoffsheim mit Catharina Stollin ehelich erzeugte Tochter
(Joint Imprimé) sur acquittement des droits de succession d’Odile Huber femme Fabien décédée rue des frères n° 27, le 22 mai 1828
enregistré f° 14 du 10.5.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 41-v)
Anno 1791, die 9 maii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes Fabian filius majorennis solutus Laurentii Fabian filius majorennis solutus Laurentii Fabian et Margarethæ Hust defunctæ conjugum oriundus ex Dettveiller sed nunc Parochianus Templi novi confessione Augustanæ et Odilia Huber soluta majorennis filia Francisci Huber et Catharinæ Stahl conjugum oriunda ex Bischofsheim sed nunc parochiana nostra ab octo circter annorum (signé) Johannes Fabian, sponsæ signum x

Le fabricant de bas Jean Fabian et Odile Huber hypothèquent la maison au profit du négociant Charles Frédéric Œsinger

1794 (21 germinal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1529
cit. Jean Fabian fabricant de bas et Odile Huber assitée de cit. Bernard Dobler et Antoine Noll
devoir à Charles Frédéric Oesinger négociant, 8000 livres
hypothèque, une maison rue du Droit de l’homme marquée du N° 40, d’un côté le cit. Seelgen menuisier, d’autre le cit. Humbourg huissier, laquelle maison ils viennent d’acquérir par adjudication faite par devant les administrateurs du Directoire du district de Strasbourg le 11 de ce mois
enreg. 27 germ.

Jean Fabian vend la maison en 1795 à Philippe Jacques Lauth

1795 (9 pluviose 3), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 407
persönlich erschienen br. Johannes Fabian allhier, welcher
in gegensein brs. Philipp Jacob Lauth dahier
die ihme dem Verkäufer eigenthümlich zuständige behausung in der Vormaligen Judengaß N° 40 so auch in der bruderhofsgaß N° 4 gehet, mit allen Gebäuden, begriffen, Garthen, Stallung zusammen alle zugehörden, einseit in der Judengaß neben Johann Friderich Selgen Schreiner u. in der bruderhofsgass neben Leonhard Dollinger Ohlmann, anderseit in der Judengaß neben Frantz Humbourg dem huissier u. in der bruderhofsgaß neben Jacob Strohe Schreiner, so ihme Verkäufer Vermög der den 25. ventose Vorigen Jahrs in hies. District Verwaltung fürgenommen 1. Steigerung u. der den 11. germinal jüngst erfolgten Definitive Steigerung als Emigranten Gut zugekommen – um die summ der 54.150 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 189 du 16 pluviose 3

Fils du meunier au moulin Zorn, le brasseur Philippe Jacques Lauth épouse en 1795 Marie Madeleine Vogt, fille de marchand de bois
1795 (2 brumaire 4), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 581
Eheberedung – erschienen burger Philipp Jacob Lauth lediger bierbrauer so großjährigen alters, weiland brs Johann Friderich Lauth gewesenen Zornenmüllers allhier in erster Ehe mit weiland Fr. Margaretha Magdalena geb. Stöber erzeugter Sohn als bräutigam
und burgerin Maria Magdalena Vogt weiland burgers Theobald Vogt gewesenen Holtzhändlers allhier mit burgerin Maria Sophia gebohrner Flachin seiner Wittib erzeugte tochter alls braut mit beÿstand ihrer erstbesagten Frau Mutter und beÿständlich ihres noch ohnentledigten Vormunds brs Friderich Petsch bierbrauers
Straßburg den 27. Vendemiaire im 4. Jahr der Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Lauth als Hochzeiter, Maria Magdalena Vogtin als Braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 143-v du 4 brumaire 4 (revenu industriel, 600)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison rue des Juifs qui appartient pour moitié à chacun des époux. L’inventaire est dressé dans une maison place des Moulins indivise entre le mari et le marchand de bois Jean Michel Stahl. Les apports s’élèvent à 6 372 livres tournois.

1798 (5 brumaire 7), Strasbourg 7 (11), Not. Stoeber n° 1408
Inventarium über bürgerin Maria Magdalena Lauth geb. Vogt zu brs Philipp Jacob Lauth dem öelmüller in ihrem im Monath Brumaire* angetrettenen Ehestand zugebrachter Nahrungen, in ihrem den 27. vend. 4 errichteten Eheberedung (sich vorbehalten haben)
in einer beÿ dem Mühlenplatz gelegen zwischen dem Ehemanns und br. Joh: Michel Stahl holzhändlers gemeinen Öhlmühl behausung
Norma hujus inventarii, hausrath 1129 lb, silbers 438 lb, baarschafft 4600 lb, summa summarum 6167 lb, haussteur 205 lb, summa 6372 lb
Hierbeÿ ist zu berichten daß die Ehefrau an der Von dem Ehemann d. 9. pluviose 3 erkauften behaußung an der Judengaß N° 40 so auch in die brudergaß N° 4 gehet mit allen Gebäuden begriffen Garthen stallung hof und aller zugehörden einseit in die Judengaß neben Joh: Friedrich Selgen schreiner und in die brudergaß neben leonhard dollinger ohlmann anderseit in die Judengaß neben weÿl. b. Frantz Hombourg dem huissier erben und in die brudergaß neben Jacob Strohe Schreiner Vermög Eheberedung die helfte als ein wahres und unwiederrufliches Eigenthum zu besagen berechtiget
enregistré le 6 brumaire

Marie Madeleine Vogt veuve de Philippe Jacques Lauth meurt en 1838
1838 (12.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer

Inventaire de la succession de Marie Madeleine Vogt veuve de Philippe Jacques Lauth, propriétaire, décédée le 30 février dernier – la défunte a par son testament olographe, a institué pour ses légataires universels 1. Philippe Frédéric Lauth, propriétaire, 2. Pierre Frédéric Lauth, brasseur, 3. Guillaume Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, 4. Madeleine Stahl femme de Philippe Frédéric Lauth
Enregistrement de Strasbourg, acp 258 F° 7-v du 20.3.

Le meunier Philippe Jacques Lauth et Marie Madeleine Vogt vendent en 1799 la maison à Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye et à sa femme Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve

1799 (16 ventose 7), Strasbourg 7 (35), Not. Stoeber n° 1222
Cit. Philippe Jacques Lauth Meunier et Marie Madeleine Vogt sa femme domiciliés place des Moulins N° 1
au Cit. Henri Jean Baptiste Pierre Delahaie et Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve (signé) Delahaye, Delamotte Villeneuve
une maison consistant en trois corps de logis puits Jardin Ecuries appartenances et dépendances sise en cette commune rue des Juifs N° 40 donnant dans la rue des freres N° 4 d’une part le C. Jean Frédéric Selger Menuisier & Leonard Dollinger huilier d’autre les héritiers de François humbourg huissier et Jacques Strohé Meuisier abou. sur lesd. deux rues, aux vendeurs selon contrat de vente passé devant le soussigné notaire le 9 pluviose 3 – moyennant 25.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 66 F° 46-v du 19 vent. 7

Originaire de Lille, Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye épouse en 1776 Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve, fille de l’entrepreneur général des spectacles de la ville de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1776 (23.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 27
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Henry Jean Baptiste Pierre de la haye, agé de 28 ans demeurant à Strasbourg rue du marché aux Chevaux paroisse St Pierre le Jeune, fils du Sr Henry Dieudonné de la haye, négociant de la ville de Lille en flandre, et de feue Jeanne Mention
Sr Michel François de la mote Villeneuve, entrepreneur et directeur General des spetacles de la ville de Strasbourg demeurant rue des Charpentiers paroisse St Etienne, stipulant pour Dle Marie Anne de Lamotte Villeneuve sa fille mineure (signé) Delahaye

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 132-v)
Hodie 30. Martii anno 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dnus Henricus Joannes Baptista Petrus delahaye Spectaculo gallice addictus ex civitate et diœcesi Insulensi oriundus, filius legitimus et minorennis Dni henrici deodato delahaye mercatoris et civis in dicto loco, et defunctæ Dnæ Joannæ Mantion in vivis conjugum ab annos duobus in parochia ad Sanctum petrum juniorem hujatem commorans et Domicella Maria anna de la motte villeneuve argentinensis, filia Dni Michaelis Francisci de la motte villeneuve directoris spectaculi gallici hujatis et defunctæ dnæ angelicæ Boyé, conjugis olim legitimæ in hac parochia commorans (signé) Delahay, Villeneuve (i 142)

Les époux Delahaye accordent à titre précaire à leur voisin Jean Laurent Steg, propriétaire de la maison n° 41 (actuel n° 10), le droit d’ouvrir une fenêtre dans le mur mitoyen

1802 (29 fructidor 10), Strasbourg 1 (23), Not. Lacombe n° 3023
Déclaration – C. Jean Laurent Steg praticien demt. a Strasbourg, lequel a dit déclaré et reconnu que La petite fenetre qui a été ouverte dans le mur mitoyen qui sépare le jardin de la maison du C. Henry Jean Baptiste Pierre Delahaye et de Me Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve son Epouse rue des Juifs N° 40 d’avec la maison que led. Steg occupe et lui appartient meme rue N° 41 ne la été et ne l’est que par la tollerence benevolle desd. Sr et De Delahaye, qu’en conséquence ledit Steeg pour lui et pour ses successeurs s’oblige de faire clore et boucher ladite fenêtre a ses frais et en maçonnerie a leur volonté et première requsition

Contrat de mariage de Joseph Gerspach, portier de la pension Delahaye, et d’Eve Petermann

1808 (15.3.), Strasbourg 11 (6), Not. Thurmann n° 18
Contrat de mariage – Joseph Gerspach cordonnier et portier de la maison d’éducation de madame Delahaye
Eve Pettermann fille majeure de feus David Pettermann et de Madeleine Gauer à Dauendorff présentement en condition ches le Sr Xavier Grenier, perruquier
apports du futur époux 297 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 f° 19-v du 16.3.

Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve veuve Delahaye meurt en 1826 en délaissant des héritiers testamentaires
1826 (14.2.), Strasbourg 1 (47), Me Rencker n° 4312
Inventaire de la succession de Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, décédée le 8 février courant veuve de Henri Jean Baptiste Delahaye – à la requête de 1. Elisabeth Müller épouse de Joseph Lidoine, directeur d’un pensionnat de jeunes demoiselles, légataire universelle par testament mystique du 7 même mois déposé Me Rencker le lendemain, 2. Marie François Aloyse Weis, licencié en droit avoué près le Tribunal Civil, exécuteur testamentaire – en présence de 1) Georges Antoine Vion, employé des contributions indirectes administateur légal des biens de Cécile Vion son enfant mineur légataire de tout le linge, 2) en présence de Cécile Madeleine Gonnin* veuve de Claude Jeannot légataire des robes, 3) Marie Anne Lein cuisinière de la défunte légataire du mobilier
Contrat de mariage pardevant Me Laquiante le 23 mars 1776, Testament olographe de M Delahaye devant Me Lacombe le 5 mai 1808
dans la demeure de la défunte rue des Veaux n° 27
meubles 5601 fr, dettes actives 2255 fr
meubles meublants, rez de chaussée, cuisine, au premier étage, au deuxième étage, mansarde sur la cour, grenier, buanderie et échoppe, total 9829 fr
immeuble, maison à Dorlisheim, dettes actives 40.209 fr, passif 1637 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 177 f° 31-v du 17.2.

Extrait du registre de population
600 MW 59, p. 121 – Rue des Juifs n° 40 (i 120)
Delahaye, Henrÿ, 55 ans, Rentier, Cit. actif, né à Lille (à Strasbourg depuis) 25 ans (auparavant) rue des Juifs 45 – Décédé le 3 mai 1808
id. née Vilneuve, Marie, 44, Institutrice, sa femme, Strasbourg
(suivent les 15 pensionnaires et une institutrice)
Gersbach, Joseph, 53, Savetier, Cit. actif, Thann, 34 ans (auparavant) Rue des Balayeurs 35
id. née Valter, Catherine, 48, sa femme, Steichfelden, 33 ans – Décédée le 19 août 1807

Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, vend la maison au négociant Léopold Samuel

1810 (21.4.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1379
Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Dela haye propriétaire
à Léopold Samuel négociant
une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puis, écuries, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Juifs n° 40 donnant par derrière dans la rue des frères, d’un côté Jean Frédéric Selgen menuisier et Léonard Dollinger huilier, d’autre le Sr Humbourg et Jean Notz – la moitié provient de la communauté comme ayant été acquise de Philippe Jacques Lauth, meunier, et de Marie Madeleine Vogt suivant acte passé devant Me Stoeber le 16 ventose 7, l’autre moitié est avenue à la venderesse en qualité d’héritière universelle du Sr Delahaye son mari par testament olographe à Paris le 4 février 1807 enregistré à Strasbourg le 24 mai et déposé au rang des minutes du soussigné notaire le 5 mai, laquelle veuve a été envoyée en possession par ordonnance du Président du Tribunal Civil en date du 1 juillet 1808. Les conjoints Lauth ont acquis le même immeuble de Jean Fabian suivant acte passé devant Me Stoeber le 9 pluviose 3. Fabian en a été adjudicataire au district de Strasbourg comme bien provenant d’émigré le 26 ventose 2 et 11 germinal. Mde Delahaye s’étant réservé d’occuper la maison vendue pendant une année et d’y continuer son pensionnat de demoiselles, elle garantira le Sr Samuel de tous les accidents – moyennant 60.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 134 du 1.5.

Issu d’une famille venue de Hagenthal-le-Bas, Samuel Leopold Samuel conserve ses prénoms et son nom. La déclaration est faite par son chargé de procuration alors qu’il séjourne à Berlin.
1808, Déclaration de nom des Juifs
n° 1092 Samüel, Samüel Léopold – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré que ledit Samüel Leopold Samüel conserve le nom de Samüel pour nom de famille et ceux de Samüel Léopold pour prénoms, le 31 octobre 1808
n° 1093. Dreyfus Clara Fe. Samuel – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Clara Dreyfuss Epouse de Samüel Léopold Samüel, négociant (…) par devant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré que ladite Clara Dreyfuss conserve le nom de Dreyfuss pour nom de famille & celui de Clara pour prénom, le 31 octobre 1808
n° 1094 Samüel, Léopold – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré conserver à Léopold fils mineur du dit Samüel Leopold Samüel né en cette ville le 4 thermidor an XIII le nom de Samüel pour nom de famille et celui de Léopold pour prénom, le 31 octobre 1808
n° 1095 Samüel, Henriette – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré conserver à Henriette fille mineure du dit Samüel Leopold Samüel né en cette ville le 22 fructidor an XI le nom de Samüel pour nom de famille et celui de Henriette pour prénom, le 31 octobre 1808
n° 1096 Samüel, Michel – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré conserver à Michel fils mineur du dit Samüel Leopold Samüel né en cette ville le 6 juin 1807 le nom de Samüel pour nom de famille et celui de Michel pour prénom, le 31 octobre 1808

Extrait du registre de population. Léopold Samuel est originaire de Hagenthal-le-Bas et sa femme Claire Dreyfuss d’Edingen (cf. Edingen-Neckarhausen en wurtemberg)
600 MW 62, f° 203, Rue des Juifs N° 40
Samuel, Leopold, 1783, Prop. Négt – Niederhagenthal (à Str. depuis) An 8 – E. en 1811 de la grande rue 153
id. née Dreyfus, Claire, 1785, Ep. Edingen
id. Henriette, 1804, Strasbourg
id. Leopold, 1805, id. – mort le 3 Déc. 1821
id. Michel, 1807, id. – dél. grande rue 153
Worms-Romilly, Emanuel, 1793, Ex cap. Légionnaire, (né à) Paris (à Str. depuis) 1822 (auparavant) r. des balayeurs 50, entré avril 1824
id. née Ratisbonne, Zelie, 1804, Ep. Strasbourg – Décédée le 3 juillet 1826
id. Henri Félix Louis, 25 avril 1824, Strasbourg

Leopold Samuel vend la maison 28 000 francs à Emmanuel Worms de Romilly

1822 (21.10.), Strasbourg 15 (32), Me Lacombe n° 6338
Leopold Samuel, ancien négociant
à Emmanuel Worms de Romilly, Chevalier de la Légion d’Honneur propriétaire
une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puits, écurie appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 40 d’un côté Jean Frédéric Selgen menuisier et Léonard Dollinger huilier, dautre côté le Sr Rivage ancient. Sr Humbourg & Jean Nortz, devant la rue des Juifs, derrière la rue des frères – avenue au Sr Léopold Samuel comme l’ayant acquise de Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye par acte reçu Me Lacombe le 21 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 58. La veuve Delahaye l’avait acquise pendant la communauté, ladite De y avoit droit pour moitié, en second lieu De Delahaye comme héritière universelle de son mari suivant testament olographe du 14 février 1807 déposé au rang des minutes de Me Lacombe, ledit Sr Delahaye étant décédé sans postérité, envoyée en possession le 1 juillet1808. M Delahaye l’avait acquis de Jacques Lauth, meunier, et Marie Madeleine Vogt par actre passé devant Me Stoeber le 16 ventose 7. Les conjoints Lauth l’ont acquis de Jean Fabian suivant acte reçu Me Stoeber le 9 pluviose 3. Enfi, le Sr Faber l’avait acquise par adjudication au district de Strasbourg par enchère du 11 germinal 3 – 28.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 166 du 24.10.

Natif de Paris (voir le registre de population ci-dessus), le capitaine de cavalerie Emmanuel Worms de Romilly épouse Zélie Ratisbonne après avoir passé un contrat de mariage devant Me Marchoux à Paris le 28 février 1822 (voir l’inventaire ci-dessous)
1822 (12.3.), Strasbourg, Me Rencker
Consentement – Auguste Ratisbonne, négociant, au mariage que sa fille Zélie Ratisbonne se propose de contracter avec M. Worms de Romilly capitaine de cavalerie
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 142 du 13.3.

Zélie Ratisbonne meurt en 1826 en délaissant un fils

1826 (8.12.), Strasbourg 1 (49), Me Rencker n° 4896
Inventaire de la succession de Zélie Ratisbonne, femme d’Emmanuel Worms de Romilly, décédée le 3 juillet dernier – à la requête du veuf Emmanuel Worms de Romilly, ancien capitaine de dragons, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, propriétaire, come commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Me Marchoux à Paris le 28 février 1822, et comme père et tuteur légal de Henri Félix Louis – en présence de Louis Ratisbonne, négociant, subrogé tuteur

dans une maison rue des Juifs n° 40
communauté immeubles, 1. une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puits, écurie, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 40, derrière la rue des Frères, à côté Jean Frédéric Selgen menuisier & Léonard Dollinger, d’autre me Sr Humbourg & Jean Notz – acquis de Léopold Samuel par acte reçu Lacombe le 19 octobre 1822. Ledit Samuel l’a acquis de Marie Angélique Françoise Delamotte de Villeneuve veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, propriétaire, par acte passé devant Me Lacombe le 21 avril 1810. Les conjoints Delehaye l’ont acheté de Philippe Jacques Lauth, meunier, et de Marie Madeleine Vogt par acte reçu Me Stoeber le 16 ventose 7, estimée 6000 fr
mobilier, salle à manger, dans le sallon, dans le boudoir à côté du sallon, dans la chambre à coucher, dans le boudoir à côté de la chambre à coucher, bibliothèque, dans le cabinet, dans la sallon bleu à côté du cabinet, dans la sallon du billard, dans la chambre à côté du Sr Worms de Romilly, dans la chambre de la femme de chambre, dans la cuisine, dans la chambre des domestiques, dans la salle à manger au rez de chaussée, dans le vestibule, au grenier, 12.820 francs
corps de biens à Minversheim, 6800 fr, à Wiwersheim 10.000 fr, total 89.620 fr, passif de la communauté 265.000, total de l’actif de la communauté 89 620 fr
propres de la défunte, garde robe et bijoux 7010 fr – propres du veuf 50.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 f° 161-v du 18.12.

Inventaire après décès d’un locataire, le chirurgien dentiste Charles Martin Laforgue

1823 (1.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 45), Me Hickel n° 1217
Inventaire de la succession de Charles Martin Laforgue, chirurgien dentiste décédé le 28 mars dernier – à la requête de Marie Antonette Claudine Laforgue épouse d’Etienne Joseph Païsac, directeur du théâtre de Strasbourg, seule et unique héritière de son père
dans une maison rue des Juifs n° 40 appartenant à M Worms de Romilly propriétaire, en partie occupée à titre de loyer
mobilier 4313 fr, numéraire 400 fr, créances 1226, mais il n’est plus rien dû – passif 5317 fr
Acte de société entre le défunt et ledit Sr Païsac d’une part et Sr Louis Ratisbonne, Charles Lamey, Réné Pierre Flamant les trois à Strasbourg et Christophe Méria à Bâle pour l’entreprise du théâtre de Strasbourg pendant les deux années théâtrales de 1822 et 1823, suivant acte sous seing privé du 15 avril 1823 enreg. 22.4. F° 146
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 192 du 10.5.

Emmanuel Worms de Romilly loue une partie de la maison à Marie Susanne van Recum veuve du négociant Joseph Saglio

1828 (13.11.), Strasbourg 15 (44), Me Lacombe n° 8355,
Bail de 3, 6 ou 9 années à commencer le 1 décembre dernier – Emmanuel Worms de Romilly, Chevalier de la Légion d’Honneur propriétaire
à Marie Susanne van Recum veuve de Joseph Saglio, négociant pour laquelle Florent Saglio membre de la Chambre des Députés Chevalier de la Légion d’Honneur
les appartements et localités dans la maison appartenant à M. Worms de Romilly sise à Strasbourg rue des Juifs n° 40 et dont le détail suit savoir, 1. le premier étage entier des maisons de devant et de derrière et des bâtiments latéraux,
2. au rez de chaussée une cuisine et une chambre attenante, la salle à manger et le petit cabinet sur le jardin,
3. l’écurie et place dans la remise pour une voiture,
4. la moitié de la grande cave l’autre moitié étant réservée au propriétaire qui promet d’en faire faire la séparation,
5. le premier grenier sur la maison de derrière dans lequel M. Worms de Romilly s’engage à faire faire une chambre à coucher pour le cocher et
6. l’usage commun de la cour et de la pompe – moyennant un loyer annuel de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 192 F° 23-v du 17.11.

Henri Louis Felix Worms de Romilly hypothèque la moitié de maison qui lui vient de sa mère au profit du fabricant de cuirs Gustave François Herrenschmidt

1847 (9.8.), Strasbourg 14 (125), Not. Ritleng n° 17.794
Obligation – A comparu Monsieur Eugène Schwartz, gradué en droit, principal clerc de notaire, domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mr Henri Louis Felix Worms de Romilly, rentier demeurant à Paris, rue Louis le Grand Numéro 25 (devoir)
à M. Gustave François Herrenschmidt fabricant de cuirs, domicilié à Strasbourg, la somme de 10.000 francs
hypothèque 1° La moitié indivise d’une Maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue des Freres
2° La moitié indivise d’un corps de biens situé en ban de Minversheim (…)
3° La moitié indivise d’un corps de biens situé en ban de Wiwersheim (…)
M. Schwartz déclare que la moitié indivise des immeubles cidessus constituée en hypothèque appartient à M.Worms de Romilly en sa qualité de seul et unique héritier de sa mère défunte Same Zélie Ratisbonne en son vivant épouse de M. Emanuel Worms de Romilly, lequel les avait acquis durant leur mariage. Le premier de Léopold Samuel Négociant à Strasbourg en vertu du contrat passé devant M° Lacombe et son collègue notaires en ladite ville le 19 octobre 1822. Le corps de biens (…)

Emanuel Worms de Romilly expose la maison aux enchères puis l’en retire

1851, Me Noetinger
le 26 septembre – Cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelle aura lieu la vente d’une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 40 appartenant à Emanuel Worms de Romilly, sous intendant militaire à Paris
acp 403 (3 Q 30 118) f° 85-v du 6.10.
le 30 octobre – Retrait d’enchère
acp 404 (3 Q 30 119) f° 74-v du 8.11.

Emanuel Worms de Romilly vend sous forme de tontine moyennant 50 000 francs la maison aux prêtres Georges Joseph Caillet, Jean Chevaux, Jean Baptiste Prosper Fontaine et Dominique Clouzet,

1852 (27.1.), Me Noetinger
A comparu Monsieur Adolphe Worms de Romilly, capitaine du Génie, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Emanuel Worms de Romilly, sous intendant militaire, officier de la Légion d’Honneur demeurant à Paris avenue Gabrielle numéro 24 (a vendu)
Premierement à Monsieur Georges Joseph Caillet, prêtre chanoine honoraire de l’église primatiale de St André à Bordeaux, Secondement à Monsieur Jean Chevaux, prêtre, Troisièmement à Monsieur Jean Baptiste Prosper Fontaine, également prêtre, tous trois demeurant à Bordeaux rue de Lalande numéro 8, Et à Monsieur Dominique Clouzet, directeur de la Ferme école de St Rémy (département de la Haute Saône), Monsieur Clouzet ici présent stipulant et acceptant tant pour lui que Messieurs Caillet, Chevaux et Fontaine (…) Et déclarant que ses mandants et lui entendent acquérir solidairement et indivisément entre eux l’immeuble et dépendances qui vont être désignés pour en jouir en commun et en usufruit viager aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute propriété appartenir au seul survivant d’entre eux
Désignation. Une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puits, écuries, remises, droits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue des freres, d’un côté au Sieur Sellgen menuisier et au sieur Schmitt brasseur de l’autre au Sieur Müller patissier et au docteur Schaeffer, Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte présentement (…) de plus avec les objets mobiliers sont la description suit savoir, au Premier corps de logis et au corps de logis latéral, Premièrement la cheminée au salon blanc du premier étage
Secondement une autre dans la chambre à côté du salon
Troisièmement une glace et une cheminée dans une autre chambre
Quatrièmement de grandes armoires vitrées dans une pièce servant d’antichambre
Au corps de logis du fond, Cinquièmement au rez de chaussée deux poêles en fayence avec tuyaux et pierres dont un grand et un petit
Sixièmement au premier étage deux glaces et deux cheminées
Septièmement au deuxième étage dans le logement de M. Fée une cheminée
Huitièmement une pompe avec son auge dans la cour
et neuvièmement enfin tous les volets et jalousies qui sont attachés à la maison qui ne possede pas de doubles fenêtres
Etablissement de la propriété. Monsieur Emanuel Worms de Romilly est devenu propriétaire de la maison sus désignée au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de Monsieur Léopold Samuel négociant et Madame Clara Dreyfus son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 19 octobre 1822, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 154 numéro 30. Cette acquisition a eu lieu moyennant un prix de 28.000 francs (…) Lors de son acquisition Monsieur Emanuel Worms de Romilly était marié sous le régime de la communauté de biens avec Madame Zélie Ratisbonne suivant contrat de mariage passé devant ledit Me Rencker le 28 février 1822, cette dernière Dame est décédée en 1826 en délaissant pour seul héritier Monsieur Henri Louis Félix Worms de Romilly son fils né le 25 avril 1824 ainsi que le constate l’intitulé de l’inventaire dresse par ledit Me Rencker le 8 décembre 1826. Mais Monsieur Worms de Romilly père est demeuré seul propriétaire de la maison dont il s’agit par suite de la renonciation qui a été faite d’entre lui et son épouse au nom de son fils suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 2 janvier 1827 en vertu de l’autorisation accordée à cet effet par le conseil de famille dudit mineur aux termes d’une délibération prise sous la présidence de Monsieur le Juge de paix du canton Est de Strasbourg le 30 décembre prédédent.
Monsieur Samuel susnommé était propriétaire de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de Madame Françoise Delamotte Villeneuve veuve Delahaye [Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, propriétaire à Strasbourg] susommée suivant contrat passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 21 avril 1806 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 mai suivant volume 52 numéro 58 moyennant un prix de 60.000 francs (…) Monsieur et Madame Delahaye avaient acquis ledit immeuble de Monsieur Philippe Jacques Lauth meunier et Dame Marie Madeleine Vogt, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Stoeber notaire en cette ville le 16 ventôse an VII. Monsieur Delahaye étant décédé, sa veuve et demeurée seule propriétaire de ladite maison tant en qualité de commune en biens avec feu son mari que comme légataire universelle de la succession en propriété aux termes au testament olographe de ce dernier en date de Paris le 14 février 1807 enregistré à Strasbourg le 24 mai 1808 et déposé pour minute audit Me Lacombe conformément à une ordonnance de Monsieur le président du tribunal de Strasbourg en date du 5 mai 1808. Madame Delahaye a été envoyée en possession du legs universel à elle fait aux termes d’une autre ordonnance rendue par Monsieur me Président du dit tribunal le premier juillet suivant.
Lesdits sieur et Dame Lauth avaiat acquis ladite maison du Sieur Jean Fabian de Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit Me Stoeber le 9 pluviôse an III. Enfin le sieur Fabian était devenu adjudicataire de ladie maison qui provenant de biens confisqués sur l’émigrté Bolbeck suivant procès verbal d’enchère dressé eu Directoire du district de Strasbourg le 26 ventôse an II. (…) Prix, 50.000 francs (…)
Etat civil du vendeur. Monsieur Emanuel Worms de Romilly n’a pas contracté d’autre mariage que celui qui l’unissait à Madame Julie Ratisbonne
acp 406 (3 Q 30 121) f° 100-v du 5.2.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 541 (2765) n° 102 du 11. fév. 1852

Déclaration de mutation après la mort de Dominique Clouzet et de Prosper Fontaine. Les frais de construction (10 000 francs) y sont mentionnés.

1861 (2.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633) f° 7
A comparu Mr Heinrich Directeur de l’école des frères de Marie demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme chargé des intérêts de M.M. 1° Georges Joseph Caillot prêtre chanoine honoraire de l’église St André à Bordeaux, 2° Jean Chevaux aussi dem. à Bordeaux, lequel a fait la déclaration suivante
Par acte passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 27 janvier 1852 enregistré le 6 février suivant, Messieurs 1° Georges Joseph Caillot, prêtre chanoine honoraire de l’église de St André à Bordeaux y demeurant, 2. Jean Chevaux, prêtre dem. à Bordeaux, 3° Jean B.ste Prosper Fontaine, également prêtre à Bordeaux, 4° Dominique Clouzet, directeur de la ferme école de St Rémy (département de la Haute Saône), ont fait l’acquisition d’une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue de freres, moyennant 50.000 francs dont 20.000 francs payés comptant entre les mains du vendeur Emanuel Worms de Romilly sous intendant militaire à Strasbourg. Il a été stipulé audit acte que les acquéreurs déclarent acquérir solidairement et indivisément entre eux l’immeuble désigné pour en jouir en commun en usufruit viager aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute propriété en appartenir au seul survivant d’eux.
Le comparant reconnaît que depuis l’acquisition du 27 janvier 1852 diverses grosses réparations ont été faites à la maison acquise pour lesquelles il a été dépensé une somme de 10.000 francs, prix porté cidessus 50.000 total 60.000 francs
Deux des acquéreurs sont décédés, 1° Dominique Clouzet le 27 février 1861 à Paris, 2° sieur Prosper Fontaine le 3 juin 1861 à Bordeaux et le comparant déclare conformément à l’art. 4 de la loi du 27 ventôse an IX et aux arrêts de cassation des 15 décembre 1852, 12 juillet 1853 vouloir acquitter les droits de mutation par suite du décès de Mr Fontaine
seulement une demande en remise du double droit encouru pour n’avoir pas aquitté les droits de mutation dans les trois mois du décès de Mr Clouzet ayant été adressée à son Excellence le ministre des finances les 23 avril dernier
Liquidation des droits Mr Fontaine était propriétaire du quart de l’immeuble ci 15.000. Par suite du décès de M Clouzet il avait droit à un tiers de 15.000 ci 5000 total 20.000 francs
Reçu 5,50 % 1100 francs

Déclaration de mutation après la mort de Dominique Clouzet

f° 28-v, 16. 8.bre – A comparu Mr Heinrich Directeur de l’école des frères de Marie demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme chargé des intérêts de M.M. 1° Georges Joseph Caillot prêtre chanoine honoraire de l’église St André à Bordeaux, 2° Jean Chevaux aussi demeurant à Bordeaux, lequel a fait la déclaration suivante
Par acte passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 27 janvier 1852 enregistré le 6 février suivant, Messieurs 1° Georges Joseph Caillot, prêtre chanoine honoraire de l’église de St André à Bordeaux y demeurant, 2. Jean Chevaux, prêtre dem. à Bordeaux, 3° Jean Baptiste Prosper Fontaine, également prêtre à Bordeaux, 4° Dominique Clouzet, directeur de la ferme école de St Rémy (département de la Haute Saône), ont fait l’acquisition d’une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue de freres, moyennant 50.000 francs dont 20.000 francs payés comptant entre les mains du vendeur Emanuel Worms de Romilly sous intendant militaire à Strasbourg. Il a été stipulé audit acte que les acquéreurs déclarent acquérir solidairement et indivisément entre eux l’immeuble désigné pour en jouir en commun en usufruit viager aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute propriété en appartenir au seul survivant d’eux.
Le comparant reconnaît que depuis l’acquisition du 27 janvier 1852 diverses grosses réparations ont été faites à la maison acquise pour lesquelles il a été dépensé une somme de 10.000 francs, prix principal 50.000 total 60.000 francs
Dominique Clouzet l’un des acquéreurs et décédé p Paris le 27 février 1861 et le comparant déclare vouloir acquitter les droits de mutation résultant du décès, conformément à l’article 4 de la loi du 27 ventôse an IX et arrêts de cassation des 15 décembre 1852, 12 juillet 1853
Par décision ministérielle du 27 septembre dernier, lettre du la Direction di 9 octobre 1861 n° 1809 il est fait remse du double droit encouru pour n’avoir pas aquitté les droits de mutation dans les trois mois du jour du décès de Mr Dominique Clouzet.
Un quart de la maison rue des Juifs n° 40 ancien appartenait au défunt ci 15.000.
Reçu 5,50 % 825 francs

Jean Pierre Seelgen et Catherine Sophie Hurst, propriétaires de la maison voisine (actuel n° 14), passent avec leurs voisins une convention par lequelle ils cèdent la mitoyenneté de leur mur et règlent l’écoulement des eaux, notamment celles du bâtiment latéral en construction au n° 12

1854 (5.8.), Me Noetinger
sont comparus 1° Monsieur Jean Pierre Seelgen menuisier et Dame Catherine Sophie Hurst sa femme de lui autorisée à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des Juifs N° 39, propriétaires de la Maison où ils demeurent d’une part
2° Monsieur Louis Heinrich directeur de l’établissement de la société de Marie à Strasbourg demeurant et domicilié en ladite ville Rue des Juifs N° 40, agissant pour le compte et au nom de Monsieur Georges Joseph Caillet, pretre et chanoine honoraire de l’Eglise primatiale de Saint André de Bordeaux, Monsieur Jean Chevaux, pretre, Monsieur Jean Baptiste Prosper Fontaine, également pretre, tous trois demeurant à Bordeaux Rue de Lalande Numéro 8, et Monsieur Dominique Clouzet Directeur de la ferme Ecole de Saint Remy département de la haute Saône demeurant aujourd’hui en ladite ville de Bordeaux
Lesquels pour la commodité de leurs héritages respectifs et dans le but d’Eviter toutes difficultés ont fait et arrêté ce qui suit. Article premier. Monsieur et Madame Seelgen cedent et abandonnent avec toute garantie solidaire de fait et de droit, contre tous troubles evictions, dettes, provilèges, hypothèques à Messieurs Caillet, Chevaux, Fontaine et Clouzet, pour lesquels accepte Monsieur Heinrich, La mitoyenneté du pignon de leur maison, pour par Mesieurs Caillet et consors en faire, jouir et disposer comme bon leur semblera à compter de ce jour. Toutefois ils se conformeront aux prescriptions des articles 655 et suivants du Code Napoléon,
Article 2. Les époux Seelgen s’obligent d’ici à un mois de faire fermer et murer à leurs frais toutes les ouvertures et croisées se trouvant dans le pignon. Cette fermeture ne d’étendra cependant pas à la demi fenêtre au premier étage donnant dans la rue des Juifs que les époux Seelgen entendent conserver en l’etat ou elle se trouve en ce moment, et par laquelle ils se réservent le droit de vue.
Article 3. L’écoulement des eaux pluviales de la partie de devant des maisons Numéros 39 et 40 se fera au moyen des gouttières à établir aux frais de Messieurs Caillet, Chevaux, Fontaine et Clouzet sur le devant et sur la propriété de ces Messieurs, au surplus les parties reconnaissent que les constructions faites à ce jour dans la Maison Numéro 40 indiquent suffisamment l’endroit destiné à recevoir ces gouttières.
Article 4. Messieurs Caillet et consors auront le droit de diriger les eaux pluviales de la partie du bâtiment latéral aujourd’hui en Construction dans la cour des Epoux Seelgen. Les conduits à établir recevront en même temps les eaux ménagères de la maison desdits Epoux Seelgen.
Article 5. L’établissement des conduits d’eau dont s’agit ci-dessus sauf ceux destinés à la conduite des eEaux ménagères, paragraphe deux article quatre, le tout à la charge de Messieurs Caillet et consorts, les conduits seront assez larges pour ne gener en rien l’écoulement des eaux dont il s’agit.
Article 6. Les concessions de mitoyenneté et autres dont il s’agit ont été faites et arrêtées Moyennant une indemnité une fois payée de 1500 francs en faveur des époux Seelgen, laquelle somme Monsieur Heinrich en qualité qu’il agit oblige Messieurs Caillet, Chevaux, Fontaine et Clouzet solidairement entre eux de payer (…)
Article 7. a la sureté de quoi tous Droits et actions demeurent réservés aux époux Seelgen jusqu’à parfait et intégral payement de l’indemnité de 1500 francs stipulée d’autre part.
Article 8. Les conduits d’eau dont il est question aux articles précédents une fois établis, l’entretien de ceux donnant sur la rue est à la charge de chacune des parties par moitié, et ceux donnant dans la cour des époux Seelgen est à la charge de Messieurs Caillet et consors depuis le faite de leur propriété jusqu’à la jonction des tuyaux destiné à la conduite des eaux ménagères des époux Seelgen, et à la charge des dits Epoux Seelgen à partir de cette jonction. (…)
Etat civil des époux Seelgen, les époux Seelgen declarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régme de la communauté réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Lacombe notaire à Strasbourg le 9 décembre 1844, qu’ils n’ont jamais été tuteurs ni curateurs ni chargés d’un emploi emportant hypothèque légale.
Etablissement de la propriété, la maison des époux Seelgen dont fait partie les droits de mitoyenneté et de servitude ci-dessus établis dépend de la succession de Jean Pierre Seelgen père menuisier décédé à Strasbourg le 2 juillet 1847 (…)
acp 432 (3 Q 30 147) f° 50 du 16.8.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 592 (2249) n° 37 du 22 aout 1854

Georges Joseph Caillet et Jean Chevaux font dresser un cahier des charges pour vendre la maison

1872 (28.5.), Strasbourg 1 (190), Not. Alfred Ritleng aîné n° 7692
Cahier des charges – a comparu Monsieur Georges Hopfner, Directeur du Pensionnat des Frères de Marie à Strasbourg, demeurant en la dite ville, Rue des Juifs N° 12, agissant en qualité de mandataire de spécial 1° de Monsieur Georges Joseph Caillet, propriétaire demeurant à Paris rue du Montparnasse Numéros 24 et 25, 2° et de Monsieur Jean Chevaux, Propriétaire demeurant à Paris même rue et mêmes numéros (…) a requis le soussigné notaire Ritleng de dresser le Cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles il entend procéder à la vente par adjudication publique d’un immeuble appartenant à Messieurs Caillet et Chevaux ses mandants et situé à Strasbourg rue des Juifs N° 40.
Désignation de l’immeuble à vendre. Une grande Propriété de la superficie d’environ 945 mètres carrés, consistant en deux corps de logis, deux cours, puits, droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 40 actuellement n° 12 donnant par derrière sur la rue des frères où elle porte le Numéro 9 et par devant sur la rue des Juifs, tenant d’un côté à Monsieur Selgen et à Monsieur Schmitt, de l’autre à M. Muller patissier et à Monsieur le Docteur Schaeffer.
Origine de la propriété du Chef des vendeurs. Cet immeuble avait été acquis par Messieurs Caillet et Chevaux sus nommés et par Messieurs Jean Baptiste Prosper Fontaine, de Bordeaux, et Dominique Clouzet, Directeur de la ferme école de St Remy (Haute Saône), de Monsieur Emanuel Worms de Romilly, sous intendant militaire, Officier de la Légion d’honneur, demeurant à Paris aux termes d’un Contrat de vente passé devant Me Noetinger, notaire à Strasbourg le 27 janvier 1852, enregistré et transcrit. Dans ce contrat il est dit que les acquéreurs ont fait l’acquisition de cet Immeuble solidairement et indivisément entre eux pour en jouir en commun en usufruit viager, aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute-propriété en appartenir au seul survivant d’eux. Aujourd’hui par suite du décès de Mr Clouzet arrivé à Paris le 27 février 1861 et du décès de Monsieur Fontaine à Bordeaux le 3 juin de la même année, la jouissance et la propriété du dit immeuble sont réunies sur les têtes e Messieus Caillet et Chevaux seuls.
Origine de la propriété du Chef des précédents propriétaires. Monsieur Worms de Romilly avait acquis cet Immeuble de Monsieur Léopold Samuel négociant et de Dame Clara Dreyfus son épouse de Strasbourg aux termes d’un Contrat passé devant M° Lacombe notaire en ladite ville le 19 octobre 1822. Lors de l’acquisition M. Emanuel Worms de Romilly était marié sous le régime de la communauté de biens avec Dame Zélie Ratisbonne suivant contrat de mariage passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 28 février 1822. Cette dame est décédée en 1826 en délaissant pour seul héritier Mr Henri Louis Félix Worms de Romilly son fils né le 25 avril 1824 ainsi que le constate l’intitulé de l’inventaire dressé par Me Rencker le 8 décembre 1826. Mais Mr Worms de Romilly père est demeuré seul propriétaire de la maison dont il s’agit par suite de la renonciation qui a été faite à la communauté d’entre lui et son épouse au nom de son fils suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 2 janvier 1827 en vertu de l’autorisation accordée à cet effet par le conseil de famille dudit mineur aux termes d’une délibération prise sous la présidence de Mr le Juge de Paix du Canton Est de Strasbourg le 30 décembre prédédent.
Monsieur Samuel susnommé était propriétaire de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de Madame Françoise Delamotte Villeneuve veuve Delahaye suivant contrat passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 21 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 mai suivant volume 52 numéro 58. Monsieur et Madame Delahaye avaient acquis ledit immeuble de Monsieur Philippe Jacques Lauth meunier et Dame Marie Madeleine Vogt, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Stoeber notaire en cette ville le 16 ventôse an VII. Monsieur Delahaye étant décédé, sa veuve et devenue seule propriétaire de ladite maison tant en qualité de commune en biens avec feu son mari que comme légataire universelle de la succession en propriété aux termes au testament olographe de ce dernier en date à Paris le 14 février 1807 enregistré à Strasbourg le 24 mai 1808 et déposé pour minute au susdit Me Lacombe conformément à une ordonnance de Monsieur le président du tribunal de Strasbourg en date du 5 mai 1808. Madame Delahaye a été envoyée en possession du legs universel à elle fait, aux termes d’une autre ordonnance rendue par Mr le Président du dit tribunal le premier juillet suivant.
Les Sieur et Dame Lauth avaient acquis ladite maison du Sieur Jean Fabian de Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit Me Stoeber le 9 pluviôse an III. Enfin le sieur Fabian s’était rendu adjudicataire de ladie maison qui provenant de biens confisqués sur l’émigrté Bolbeck suivant procès verbal d’enchère dressé au Directoire du district de Strasbourg le 26 ventôse an II.
Charges, clauses et conditions (…) Article 2 (…) Monsieur Hopfner comparant déclare que suivant contrat passé devant Me Noetinger et son Collegue notaires à Strasbourg le 5 août 1854, il est intervenu entre les propriétaires de l’immeuble en question et Monsieur Jean Pierre Seelgen menuisier et Dame Catherine Sophie Hurst son épouse de Strasbourg, propriétaires de l’immeuble voisin situé rue des Juifs Numéro 39 actuellement n° 14 une convention au sujet de l’établissement d’un mur mitoyen dont la teneur littérale suit, savoir
Les parties pour la commodité de leurs héritages respectifs et dans le but d’éviter toute difficulté ont fait et arrêté ce qui suit 1° Monsieur et Madame Seelgen cedent et abandonnent avec toute garantie solidaire de fait et de droit à Messieurs Caillet et consors, pour lesquels accepte Mr Heinrich, La mitoyenneté du pignon de leur maison, pour par Mesieurs Caillet et consors en faire, jouir et disposer comme bon leur semblera à compter de ce jour. Toutefois ils se conformeront aux prescriptions des articles 655 et suivants du Code Napoléon, 2° Les époux Seelgen s’obligent d’ici à un mois de faire fermer et murer à leurs frais toutes les ouvertures et croisées se trouvant dans le pignon. Cette fermeture ne d’étendra cependant pas à la demi fenêtre au premier étage donnant dans la rue des Juifs que les époux Seelgen entendent conserver en l’Etat ou elle se trouve en ce moment et par laquelle ils se réservent le droit de vue. 3° L’écoulement des eaux pluviales de la partie de devant des maisons numéros 39 et 40 se fera au moyen des gouttières à établir aux frais de Messieurs Caillet et consorts sur le devant et sur la propriété de ces Messieurs. Au surplus les parties reconnaissent que les Constructions faites à ce jour dans la maison Numéro 40 indiquent suffisamment l’endroit destiné à recevoir ces gouttières. 4° Messieurs Caillet et consors auront le droit de diriger les eaux pluviales de la partie du bâtiment latéral dans la cour des Epoux Seelgen. les conduits à établir à cet effet recevront en même temps les eaux ménagères de la maison desdits Epoux Seelgen. 5° L’établissement des conduits d’eau dont s’agit ci-dessus sauf ceux destinés à la conduite des eaux ménagères paragraphe deux article quatre seront à la charge de Messieurs Caillet et consorts. Ces conduits seront assez larges pour ne gener en rien l’écoulement des eaux dont il s’agit. 6° article sans intérêts, 7° article sans intérêts. 8° Les conduits d’eau dont est question une fois établis, l’entretien de ceux donnant sur la rue est à la charge de chacune des parties contractantes par moitié. Et ceux donnant dans la cour des époux Seelgen est à la charge de Mrs Caillet et consors depuis le faite de leur propriété jusqu’à la jonction des eaux ménagères des époux Seelgen, et à la charge des époux Seelgen à partir de cette jonction.
(…) Article 10. Au sujet de l’état civil des vendeurs il est déclaré qu’ils sont tous deux célibataires majeurs et qu’ils ne sont chargés d’aucune tutelle curatelle ni d’aucune fonction acquéreur emportant hypothèque légale.
Mise à prix 160.000 francs
acp 601 (3 Q 30 316) f° 170-v du 1.6. – N° 1624. registrirt den 1. Juni 1872 folio 170.

Georges Joseph Caillet et Jean Chevaux louent leur propriété à Maurice Levi en passant avec lui une promesse de vente

1872 (5.8.), Strasbourg 1 (191), Not. Alfred Ritleng aîné n° 7780
a comparu Monsieur Georges Hopfner, Directeur du Pensionnat des Frères de Marie à Strasbourg, demeurant en la dite ville, Rue des Juifs N° 12, agissant en qualité de mandataire de spécial 1° de Monsieur Georges Joseph Caillet, propriétaire demeurant à Paris rue du Montparnasse Numéros 24 et 25, 2° et de Monsieur Jean Chevaux, Propriétaire demeurant à Paris même rue et mêmes numéros (…) donne à bail à loyer pour six années consécutives qui courront du premier octobre 1872 et finiront à pareil jour de l’année 1878
à Monsieur Maurice Levi, Propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg
Une propriété de la superficie d’environ 945 mètres carrés, consistant en deux corps de logis, deux cours, puits, droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 40 actuellement N° 12 donnant par derrière sur la rue des frères où elle porte le Numéro 9 et par devant sur la rue des Juifs, tenant d’un côté à Monsieur Selgen et à Monsieur Schmitt, de l’autre à M. Muller patissier et à Monsieur le Docteur Schaeffer, telle que cetet propriété est décrite dans un cahier des charges dressé par le soussigné notaire Ritleng le 28 mai dernier enregistré
Laquelle propriété Monsieur Levi a déclaré bien connaître pour l’avoir visitée dans l’intention d’en devenir locataire
(…) Le Loyer annuel est fixé à la somme de 7200 francs
Promesse de Vente. Par ces mêmes présentes et comme condition du Bail, Monsieur Hopfner comparant ès qualité qu’il agit confère à Monsieur Levi la faculté d’acquérir pendant la durée du dit bail la propriété ci-dessus indiquée formant l’objet de ce bail. La vente devra être réalisée soit au profit de Monsieur Levi lui-même soit au profit de toute autre personne qu’il présentera ou du Command qu’il élira moyennant le prix de 160.000 francs à compte duquel Monsieur Levi devra payer 30.000 francs à Monsieur Lehr créancier hypothécaire
acp 606 (3 Q 30 321) f° 92 du 6.8.

Principal locataire, Maurice Levi loue une partie du bâtiment donnant dans la rue des Frères au restaurateur Guillaume Krüger

1872 (20.8.), Strasbourg 1 (191), Not. Alfred Ritleng aîné n° 7794
Bail – Erschien H. Maurice Levi, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, handelnd als Hauptlehner von Herrn Georges Joseph Caillet, Eigenthümer wohnhaft in Paris rue du Montparnasse Numéros 24 et 25 und Jean Chevaux, Eigenthümer wohnhaft in Paris in derselben Straße und demselben Haus (…) Welcher erklärt zu verlehnen auf neun oder zwölf auf einander folgende Jahre die vom 29. September 1872 ablaufen werden, mit der Befugnus für die Parthen, die Lehnung nach Ablauf der einen oder der andern der obenangegebenen Perioden mittelst einer vorläufigen und beiderseitigen Aufkündung von acht Monaten zu brechen (…)
An Herrn Wilhelm Krüger, Restaurateur wohnhaft zu Straßburg gegenwärtig und annehmend
nachher verzeichnete Lokalitäten eines in Straßburg gelegenen Hauses Bruderhoffsgasse N° 9 nämlich 1° den Erdgeschos und den ersten Stock des zwischen den beiden Höfen gelegenen Hauses, mit allen Zugehörigkeiten zwischen der Bruderhoffsgasse und den beiden Treppen die sich links und rechts die eine der andere gegenüber im Vorderhof befinden,
2° zwei Dachstuben in besagtem Hause
3° den gantzen Keller unter besagtem Hause ohne Ausnahme und eine Abtheilung auf dem Speicher, Abtritte im ersten Stock wie im Erdgeschoß, den gantzen Hoff auf die Bruderhofsgaß,
4° den gemeinschaftlichen Gebrauch des Brunnens und der beiden obenangegebenen Treppen mit den andern Lehnern des Hauses
Die Lehnung ist unter folgenden Lasten derer der Lehner sich verpflichtet (…) 6° Er hat für sich den Eingang von der Bruderhofsgasse, H. Levi gewährt ihm auch den Eingang von der Judengasse, behält sich aber das Recht vor, den Eingang von der Bruderhofsgasse auch für sich zu benutzen. Solte H Levi das Haus verkaufen, so fällt dieses gegenwärtige Recht weg.
7° des jährliche Miethzins ist auf 6000 Franken festgesetzt
acp 608 (3 Q 30 322) f° 26 du 20.8.

La maison appartient ensuite à Moïse dit Maurice Levi. Originaire d’Ingwiller il épouse en 1852 Esther Levy de Marmoutier

Mariage, Marmoutier (n° 3)
Le 29 janvier 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Moïse Levi, âgé de 31 ans, né à Ingwiller le 6 octobre 1820, négociant domicilié à Strasbourg fils légitime de Baruch Levi, âgé de 59 ans, marchand de bestiaux, domicilié à Ingwiller, ci présent et consentant, et de Jeannette Levi âgé de 58 ans, domiciliée à Ingwiller ci présente et consentante, Et d’Esther Levi, âgée de 22 ans, née à Marmoutier le 8 juin 1829 domiciliée à Marmoutier, fille légitime d’Abraham Levi âgé de 60 ans, commerçant et de Jeannette Loewel âgée de 60 ans, domiciliée à Marmoutier ci présents et consentants – contrat de mariage reçu pardevant Me Baur notaire à la résidence de Marmoutier le 29 janvier 1852 (signé) M Levi, Esther Levy (i 4)

Esther Levy meurt en 1868 en délaissant cinq enfants
1868 (19.10.), Strasbourg 1 (184), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 6117
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Moyse dit Maurice Levi et Esther Levy
L’an 1868 le 19 octobre en la demeure de Mr Levi ci après nommé à Strasbourg. A la requête et en présence de Monsieur Moyse dit Maurice Levi, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de Biens qui a existé entre lui et Dame Esther Levy son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Bauer notaire à Marmoutier le 29 janvier 1852 enregistré, 2° Et comme tuteur légal de Lucie Levi née le 16 octobre 1852. Victor Henri Isidore Levi né le 25 avril 1854, Charles Albert Levi né el 30 mai 1855, Georges Levi né le 22 mars 1858, Berthe Levi née le 27 juillet 1861, ses cinq enfants mineurs nés de son mariage avec feue Madale Esther Levy, 3° Et comme ayant la jouissance légale des biens de ses enfants mineurs. Et en présence de Monsieur Michel Levy, Négociant domicilié et demeurant à Marmoutier, agissant et qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs Levi (…) habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un 5° de feu Madame Levi leur mère décédée à Strasbourg le 20 avril 1868

acp 576 (3 Q 30 291) f° 77-v du 21.10. (succession déclarée le 20. 8.bre 1868)
Communauté, maison estimé 3499
Une usine sise à Strasbourg place dit Zorn
Une maison rue de la Hache N° 2
succession, garde robe estimée 951
acp 579 (3 Q 30 294) f° 97 du 12.1. (vacation du 4 janvier) Communauté immobilière. Une propriété située dans la banlieue de Strasbourg au lieu dit Robertsau quartier bleu N° 15 formant un seul enclos connu sous le nom de Teichchoff
$ 529
97 ares 20 de terres à Bouxwiller, créances 14.147
Succession, 2 ha 2 are 6 terres ban de Bürckenwald
moitié d’une maison au dit ban
75 ares 74 terres ban de Weshausen
2 ares 50 terre ban de Kleingoeft
2 ares 84 terre ban d’Ingenheim
reprises pour héritages 23.016 – Passif 203.500

Le notaire dresse le procès verbal de non-comparution des enfants et héritiers à l’ouverture de la liquidation de la communauté qui a existé entre Moïse dit Maurice Levi et sa femme Esther Levi,.
1887 (31.10.), M° Ritleng l’aîné
Eröffnungsprotokoll zur Theilung der Gütergemeinschaft bestanden zwischen Moses genannt Moritz Levi, Eigenthümer hier, und dessen verstorbenen Ehefrau Esther geb. Levy, die letztere beerbt durch ihre Kinder
1) Lucie Levi, Ehefrau des Kaufmans Carl Bloch beide hier, 2) Victor Heinrich Isidor Levi, Kaufmann hier, 3) Karl Albert Levi, Kaufmann in Paris, 4) Georg Levi, Kaufmann in Paris, 5) Bertha Levi, großjährig ohne Gewerbe hier
Das Nichterscheinen der Kinder Levi wird beurkundet
acp 794 (3 Q 30 509) f° 41 n° 2702 du 2.11.

Propriétaire inscrit au cadastre en 1930, le médecin Paul Vonderweidt épouse Marguerite Koller en 1916.



98, Grand rue


Grand rue n° 98 – VII 79 (Blondel), P 758 puis section 6 parcelle 22 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Jung, boulanger (1769)


Le n° 98 est la maison au milieu de l’image
Etages des n° 96 (à droite) et 98 (à gauche) – Porte

Le propriétaire de la maison est toujours un boulanger qui exploite lui-même la boulangerie ou la loue à un autre boulanger, par exemple Ulric Greiner qui est aussi propriétaire de l’actuel n° 106. Ulric Greiner achète en 1658 de son voisin à l’est un terrain et une écurie où il construit un bûcher.
Sur le plan-relief de 1727, la maison correspond à la partie gauche du bâtiment central (quatrième) : porte au milieu du rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun. La maison comprend en 1728 un petit bâtiment arrière et un fournil voûté alors qu’elle appartient au boulanger Jean Erard Metz. Originaire de Schwindratzheim, Jean Jung rachète en 1764 la maison des héritiers de sa première femme veuve de Jean Michel Metz. Il contracte une obligation en décembre 1769 pour régler les frais de construction, Les préposés aux feux enregistrent le même mois le compte rendu, dressé par le maître maçon Jean Lingenhœlin, des transformations que projette le propriétaire au rez-de-chaussée et aux trois étages de sa maison. Jean Jung déclare en 1776 qu’il a fait démolir et reconstruire la maison peu après l’avoir achetée et que les frais de construction se sont montés à 6 000 livres.
Le bâtiment comprend trois travées. Les arcades du rez-de-chaussée sont surmontées de mascarons – voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent (1). Les linteaux en anse de panier sont ornés de mascarons au premier étage et de simples moulures au deuxième. La décoration est plus simple au troisième, y compris les chaînes. Un ours qui tient un bretzel est sculpté dans l’allège de la fenêtre centrale au premier étage : le bretzel renvoie au métier de boulanger, l’ours au nom de la boulangerie repris de celui de l’auberge à l’Ours noir qui se trouvait à l’actuel n° 100. Après la mort de sa femme, Jean Jung quitte la ville en abandonnant son fils de dix ans. La maison passe ensuite aux boulangers Georges Chrétien Ensfelder (1777-1791) puis Mathias Geyler (1791-1808).



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135, entre la rue escarpée (repère b) et la rue des Dentelles (repère c)
Cours O et R (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la cinquième à gauche du repère (c) : une arcade et deux porte cintrées, trois étages à trois fenêtres chacun puis toiture à deux niveaux de fenêtres et deux niveaux de lucarnes. La cour O représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le mur à l’est (2-3), le bâtiment (3-4) entre deux cours et le bâtiment latéral (4-1). La deuxième cour R représente la face sud (1-2) du bâtiment entre deux cours et la remise au fond (3-4) et à l’ouest (4-1) de la cour.
La maison porte d’abord le n° 29 (1784-1857) puis le n° 98.


Ours tenant un bretzel
Façade en 1926 avant et après transformation (nouvelle porte, dossier de la Police du Bâtiment)

Suite à la faillite du boulanger François Joseph Spehner, le propriétaire de la maison par exception n’est pas un boulanger (1836-1848, Méderic Titus Pauliac, facteur des messageries générales). Le boulanger Georges Kammerer devient propriétaire en 1901 et installe en 1914 une pétrisseuse mécanique. Albert Burgard transforme en 1926 la devanture, en convertissant notamment une fenêtre en porte d’accès à la boutique, et en remplaçant le four à bois par un four à vapeur. Le bâtiment est inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 25 juin 1929.
La boulangerie est exploitée par Joseph Doebel (1939-1972) puis par Gérard Doebel (boulangerie pâtisserie La Petite France) et Nicolas Carciofi (1981) qui aménage un salon de thé dans l’arrière-boutique. Des toilettes édifiées sans autorisation dans la cour donnent lieu à un litige en 1981. Elles sont ensuite transférées dans le bâtiment arrière en déplaçant le fournil. Les travaux sont terminés en 1987. L’Association Foncière Urbaine Libre du Mouton charge en 1987 l’architecte Henri Kubler de réhabiliter les bâtiments. En façade, le soubassement et les ébrasements sont refaits en grès sur une profondeur de 20 centimètres, la porte remplacée par une nouvelle en chêne à panneaux pourvue des grilles métalliques de l’ancienne.


Elévations du bâtiment avant et du bâtiment arrière (1987, Henri Kubler,
dossier de la Police du Bâtiment)

juillet 2019

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Barthelémy Dullenkopff, boulanger, et Marguerite
1614 v Samuel Dittler, boulanger, et (1615) Marguerite Meyer, remariée (1623) avec le marchand Denis Schœpff – luthériens
1619 v Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, veuve du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brüst, veuve du pasteur Simon Rother – luthériens
1619 v Jean Waltz, boulanger, et (1602) Anne Lacher – luthériens
1653 v Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
1675 v Jean Georges Müller, boulanger, et (1675) Marie Bilger, auparavant (1660) femme du boulanger Jean Frédéric Gross, puis (1698) Barbe Senckeissen – luthériens
1700 v Jean Erard Metz, boulanger, et (1696) Anne Marie Gross puis (1720) Anne Catherine Richter, veuve du ceinturier Chrétien Ostertag – luthériens
1748 h Jean Michel Metz, boulanger, et (1732) Marie Salomé Jung, auparavant (1711) femme du boulanger Laurent Karcher, puis (1748) Marie Elisabeth Klein – luthériens
1764 h Jean Jung, boulanger, et (1764) Marie Elisabeth Klein, veuve de Jean Michel Metz, puis (1765) Catherine Simon – luthériens
1777 v Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, et (1778) Marie Marguerite Weber, remariée (1796) avec le boulanger Jean Wehrlen – luthériens
1791 v Mathias Geyler, boulanger, et (1775) Sara Schneider – luthériens
1808 v Jean Henri Mæchling, boulanger, et (1791) Marguerite Salomé Lauffenburger puis (1793) Catherine Salomé Lipp – luthériens
1814 v Jean Jacques Gintz, boulanger, et (1802) Marie Madeleine Menner
1836 v François Joseph Spehner, boulanger, et (1823) Madeleine Gintz
1848 adj Méderic Titus Pauliac, facteur des messageries générales, et (1826) Marie Françoise Sophie Weiss
1852 v Michel Bieth, boulanger, et (1843) Sophie Gluntz
1869 v Frédéric Wickersheimer, boulanger, et (1864) Amélie Schwartz
1894* Charles Mætz, boulanger
1901* v Georges Kammerer, boulanger, et Madeleine Weick

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1728, 1 300 livres en 1742, 900 livres en 1763, 4 000 livres en 1776, 1 650 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) VII 79, aux héritiers du Sr Brandhoffer [erreur, identique au VII 77]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Endsfeld, 2 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 758, Spehner, François Joseph, boulanger – maison, sol, cour – 1,86 are

Locations

1639, Samuel Erhardt, boulanger de Hugsweier en Bade
1641, Jérémie Müller, boulanger
1647, Martin Dürrbach, boulanger
1673, Jean Frédéric Gross, boulanger, et (1660) Marie Bilger
1685, Georges Pierre Metz, boulanger
1688, Jean Martin Lauterbach, farinier
1692, Jean Gross, boulanger (beau-fils du propriétaire)
1698, André Kuntz, boulanger
1742, Jean Adam Sebastian, boulanger
1785, Mathias Geiler, boulanger (futur propriétaire)
1800, Joseph Hommell, boulanger, et Marie Anne Kientz, de Gambsheim
1805, Antoine Ertel, tailleur
1809, 1813, Matthias Schirr, boulanger, et (1810) Marie Anne Schmitt
1811, Anne Marie Hussmann veuve de l’instituteur Frédéric Jacques Kræuter
1815, Jean Jacques Leberecht, cordonnier
1834, Jean Debes, boulanger originaire de Mittelschæffolsheim

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1657, Préposés aux affaires foncières (VII 1355)
Les préposés autorisent Ulric Greiner à percer une porte dans le mur autour d’un terrain qu’il a l’intention d’acheter de son voisin et sur lequel il construira un bûcher

(f° 135) Dinstags den 5. Eiusdm. [Januarÿ] Durchbruch – Augenschein eingenommen in Ulrich Greiners deß Becken behausung neben dem Beeren in der obern Straßen, welcher entschloßen von dem Nebenhauß, vnd deßen hindern stöcken ein stück an sich Zu kauffen, vnd mit einer Mauren Zu vnderscheiden, wann ihme erlaubt würde, auß seinem hauß eine thur darein Zubrechen, vnd solchem platz für ein holtzhauß Zugebrauchen. Beÿ eingenommenem augenschein hatt sich befun. d. es ohne einige gefahr v. schaden gar wohl sein könne. Erkandt würdt gebettener maßen willfahrt.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
La Chambre de police transmet aux préposés un rapport d’après lequel Jean Laurent Wüst et Mathias Greiner placent leur échoppe dans la rue de telle manière qu’ils entravent le passage. Les préposés chargent l’inspecteur Stridbeck d’enquêter.

(f° 82-v) Dienstags den 3. Junii 1788 – Joh: Lorentz Wüst, Mattias Geiler beede Becker
Lectum Erkanntnus Eines Löbl. Polizei Gerichts vom 19. Maji 1788 ausweis deren die Sachen da Johann Lorentz Wüst und Mathias Geiler beide Weißbecken in der Langen stras ihre bud. weit über die Rinne der Straß gerichtet, so das die durchfahrt sehr gehemmet wird, an den hoch und wohlverordnete Herren Oberbauherren Zu gehöriger Verfügung Verwiesen worden.
Erkannt, Seÿe durch Herrn Inspector Striedbeck die Sach besonders in Ansehung der beschaffenheit der Lage der Haußer Zu examiniren, worauf als dann das weitere verordnet werden solle.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Linckenhœlin rapporte les transformations que Jean Jung a l’intention de faire dans sa maison, notamment dans le poêle à droite de l’entrée, au premier, au deuxième et au troisième étages ainsi que dans une cuisine. Il constate que les précautions sont prises pour éviter les incendies.

Sambstags den 2.ten Decembris 1769. Johannes Jung der Weißbeck, will in seiner in der mittlern langenstraß gelegenen behausung in der rez de chaussée lincker hand, wie auch ersten, Zweÿten und dritten stock jedes mal eine Stube gegen der straß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr mitten durchs gebäu, von allem holtz entfernt. Erkandt. Willfahrt. Hr. Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison et le petit bâtiment arrière comprennent plusieurs poêles, chambres, une chambre aux farines, une cuisine, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, un fournil voûté, une cave solivée, estimée avec le puits, la cour et autres appartenances à la somme de 1800 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le vestibule, un poêle à côté, une cuisine, au sous-sol une cave voûtée, la cour, le fournil, le four de boulanger, à l’arrière le fenil, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, passage, chambre aux farines et dépense, au deuxième étage deux poêles, passage, chambre à soldats et dépense, le vieux comble comprend deux greniers dallés, le toit est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances à la somme de 2800 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouve la boutique de boulanger, plusieurs poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, fournil et boulangerie, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 55 / 29
Maechling
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Maximilien Pougnet, poursuivant à l’expropriation forcée, a été porté propriétaire au lieu de l’acquéreur Méderic Titus Pauliac

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 146 case 3

Spehner, François Joseph, Boulanger
Pougnet, Maximilien à Strasbourg (Subst.on pr. 1849)
Bieth, Michel, boulanger, Gde rue 29 (1853)

P 758, maison & cour, sol, Grand’rue 29
Contenance : 1,86
Revenu total : 180,97 (180 et 0,97)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 490 case 2

Bieth, Michel, boulanger
1871 Wickersheim, Frédéric, boulanger
94/95 Maetz, Karl, Bäcker
1901 Kammerer Georg, Bäckermeister und Ehefrau Magdalena geborne Weick in Gütergemeinschaft

P 758, maison, sol, Grand’rue 98
Contenance : 1,86
Revenu total : 180,97 (180 et 0,97)
Folio de provenance : (146)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 65 case 2

Parcelle, section 6, n° 22 – autrefois P 758
Canton : Langestraße Hs Nr 98
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 1,63
Revenu : 1900 – 2800
Remarques :

(Propriétaire), compte 623
Kammerer Georg
(2240)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 524

Inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 25 juin 1929

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 342)

29
loc. Wildt, Jean, Copiste – Fribourg.
loc. Roesler, J. Pierre, peintre
loc. Rauch, Joseph, fabriq. de Coton – Miroir
loc. Hartmann, veuve – Fribourg
loc. Monschein, Louis, garçon maçon – Manant
loc. Westphal, André, Musicien – Lanterne
loc. Gailler, Mathieu – Boulanger
loc. Straub, veuve – Manante
loc. Doldé, fils Copiste – Vignerons

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 29 (registre 600 MW 9) – légende

Mathieu Geiller, 48, Boulanger, Strasb.
Sara id. 42, epouse, id.
Math. id. 17, fils, id.
elisab. di. 16, fille, id.
Phil. id, 16, fils, id.
Daniel Lang, 19, apprentif, id.
anne m. Vestphal, 62 veuve, id.
Jn Jac. Weber, 32, Mucicien, id.
Anne m. id. 36, epouse, id.
François Gugemus, 40, marguillier, id.
Jn Georges Weiss, 36, chirurgien, id. – Egertheim 1788
Marie id. 25, epouse, id. – Ruffach 1790
Michel Sattler, 42, pelletier
Marie Sal. id, 40, epouse , id.
Marie sal. id, 12, fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 98
Kammerer, Bäckerm. E 01
Baum, Tagner. 1
Grünbaum, Wwe, Näherin. 2
Wiesen, Tagerin. 2
Blind, Präparator. 3
Fritsch, Wwe. 3
Glasser, Mechaniker. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 191)

Grand rue 98 (dossier I, 1889-1988)

Le boulanger Georges Kammerer installe en 1914 une pétrisseuse mécanique. Albert Burgard transforme en 1926 la devanture, en convertissant notamment une fenêtre en porte d’accès à la boutique. Le four à bois est remplacé par un four à vapeur.
La boulangerie est exploitée par Joseph Doebel (1939-1972) puis par Gérard Doebel (boulangerie pâtisserie La Petite France) et Nicolas Carciofi (1981) qui aménage un salon de thé dans l’arrière-boutique. Des toilettes édifiées sans autorisation dans la cour donnent lieu à un litige en 1981. Elles sont ensuite tranférées dans le bâtiment arrière en déplaçant le fournil. Les travaux sont terminés en 1987. Roland Eberlé reprend la boulangerie en 1987.
On trouve aussi dans le bâtiment la fabrique de corsets Albert (1891), le bureau de placement Guhmann (1892), la sage-femme Buckert-Ritter (1896) et la matelassière Julie Sonnendrucker (1899).
Hans Haug fait remarquer en 1964 que la façade a été repeinte en jaune, y compris les sculptures.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie le boulanger Wickersheimer de faire ravaler la façade. Le propriétaire obtient un an de délai après avoir argué que sa femme est malade. – Travaux terminés, septembre 1890.
  • 1891 – Le maire notifie la fabricante de corsets Albert de régler les droits de voirie. L’enseigne est retirée, l’intéressée a déménage 12, quai Saint-Nicolas
    1892 – Le maire notifie le bureau de placement Guhmann de régler les droits de voirie pour une double enseigne qui était jusqu’alors considérée comme une enseigne simple. Croquis. Le droit double devra être versé
    1893 – A. Schommer transporte son enseigne de la rue Graumann au 98, Grand rue – Demande – Autorisation
    1896 – La sage-femme Buckert-Ritter transporte son enseigne du 15 Faubourg de Pierre au 98, Grand rue – Demande – Autorisation
  • 1899 – Les pompiers font leur rapport après un feu de cheminée
  • 1899 – La matelassière Julie Sonnendrucker demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1902 – Le maire notifie le boulanger Georges Kammerer qui vient d’acheter la maison de faire ravaler la façade. Il obtient un an de délai. – Travaux terminés, mai 1903.
  • 1906 – Dossier. Le commissaire de police demande d’inspecter les fenêtres après un accident. La Police du Bâtiment estime qu’on pourrait installer un garde-corps comme à la fenêtre voisine.
  • 1906 – Dossier ouvert après une demande du commissaire de police – Le tuyau d’évacuation peut être raccordé aux canalisations
    1907 – Le préfet demande au boulanger Georges Kammerer que son atelier soit conforme à l’ordonnance du 20 août 1906
  • 1907 – Les pompiers font leur rapport après un feu de cuisine. Georges Kammerer est autorisé à conserver pendant un an une cloison non plâtrée au troisième étage – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1907 – Le maire notifie le boulanger Georges Kammerer de faire ravaler la façade. Travaux terminés, novembre 1907
  • Commission contre les logements insalubres. 1902 (propriétaire, Kammerer). Remarques en 5 points – Travaux terminés, juin 1903
    1904, remarques en trois points (la chambre des apprentis ne doit plus servir de chambre à coucher)
    1905. On ne remarque plus d’humidité. Les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations. Les clapiers doivent être supprimés (1905, 1907)
    1905 (novembre), 1910, 1912, rien à signaler
    1914. Visite du logement Dietrich, mal tenu. Remarques en 8 points
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en 9 points
    1920. Visite du logement Gruenwald chez qui un enfant de cinq ans est en pension depuis sa naissance.
    1926 – Georges Kammerer demande que la Police du Bâtiment lui vienne en aide pour les travaux que la Commission des logements lui demande de faire dans le logement Weinmann – Georges Weinmann se plaint de son logement – La Police du Bâtiment estime que la plainte est fondée – Le locataire Weinmann a quitté les lieux (novembre 1926)
  • 1914 – Mme L. Benne demande l’autorisation de poser une enseigne plate en émail. accord
  • 1914 – Georges Kammerer demande l’autorisation d’installer une pétrisseuse mécanique. L’inspecteur du travail donne son accord. – Autorisation – Dessin (l’atelier se trouve dans le bâtiment arrière). Il obtient un délai pour faire plâtrer une cloison en bois – Travaux terminés, mai 1916
  • 1926 – Albert Burgard (demeurant 18, rue de Belfort au Neudorf) demande l’autorisation de transformer la devanture, en convertissant notamment une fenêtre en porte d’accès à la boutique – Autorisation – Travaux terminés, mai 1927 – Dessin
    1926 – A. Scheyen (rue de la Course) demande l’autorisation de remplacer le four à bois par un four à vapeur. L’entrepreneur Ch. Meyer (82, route des Romains) transforme le fournil – Autorisation – Dessin
    1928 – La Police du Bâtiment constate qu’Albert Burghard a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires (Boulangerie pâtisserie alsacienne – Glaces) – Demande – Autorisation
  • 1929 – Le boulanger Burgard demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pour les fêtes de Noël
    1932 – Le même demande l’autorisation de poser deux vitrines (1,20 mètre de haut sur 0,40 de large) – Autorisation
    1932 – La Coopérative des Boulangers d’Alsace demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1939 – Le boulanger Joseph Doebel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Boulangerie pâtisserie alsacienne. Jos. Doebel) – Autorisation
    1949 – Même demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne n’est pas posée
  • 1951 – Raoul Burger demande à la Police du Bâtiment de constater que son logement est en mauvais état. La Police du Bâtiment constate que la toiture est défectueuse
    1953 – Idem. La cheminée et la toiture sont en mauvais état. La Fédération des Locataires du Bas-Rhin envoie elle aussi un courrier. Le propriétaire déclare avoir fait réparer la cheminée mais que le locataire Burger a retiré des briques, ce qu’il ne conteste pas
    1954 – Nouvelle plainte du même locataire. La toiture défectueuse a été réparée, février 1955
    1954 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin se plaint au nom de son sociétaire Schaaff que l’eau s’infiltre dans un logement. La Police du Bâtiment constate les faits – Travaux terminés, juillet
  • 1964 – Hans Haug, président de la section permanente de la conservation des sites, fait remarquer que la façade du n° 98 (n° 36 sur le courrier) et celle de sa voisine viennent d’être repeintes en couleur brillante, y compris les sculptures. Il demande si la peinture a été autorisée et suggère de la faire retirer. – L’architecte Hugues Meyer qui se rend au n° 36 constate qu’il n’y a pas de sculpture d’ours – Nouveau rapport au n° 98. L’architecte désapprouve la teinte jaune indien qu’il suppose être de l’euxanthate de magnésie et demande son enlèvement – Le maire écrit au boulanger Joseph Doebel – Le dossier est classé sans que l’architecte des Bâtiments de France se soit manifesté
  • 1965 – Emma Kammerer, copropriétaire, constate que son mur mitoyen (deuxième étage) avec celui du n° 100 est humide – La Police du Bâtiment estime que l’humidité provient de la cheminée qui appartient exclusivement à la plaignante
  • 1965 – Le maire demande à Jeanne Kammerer (domiciliée à Vendenheim) de faire ravaler la façade. Emile Kammerer, domicilié à Ostwald promet en 1966 de faire faire les travaux. Il déclare en mai 1968 que les travaux n’ont pas eu lieu à défaut de trouver une entreprise en mesure de laver les pierres à la soude caustique diluée.
    1968 (décembre) – Emile Kammerer est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, janvier 1969
  • 1972 – Joseph Doebel a supprimé son enseigne faute d’avoir trouvé à s’entendre avec l’architecte des Bâtiments de France quand il a voulu la faire repeindre
  • 1973 – Gérard Doebel (boulangerie pâtisserie La Petite France) demande l’autorisation de poser une inscription sur la vitrine. Emile Kammerer, propriétaire, donne son accord – Autorisation
  • 1981 – Nicolas Carciofi demande l’autorisation de poser une enseigne (libellé, Boulangerie de la Petite France – confiserie, pâtisserie, glaces) – Dessin du rez-de-chaussée. Le projet est refusé par manque d’unité entre le bandeau en bois et celui destiné à porter l’enseigne – Pas de nouvelle demande
    1981 – Le préfet demande au maire un rapport pour statuer sur la demande d’exploiter la boulangerie déposée par Nicolas Carciofi (demeurant à Wasselonne) – Rapport de la commission de sécurité. Le maire signale que le permis de construire ayant été refusé les travaux exécutés dans la cour sont illicites. Le préfet accorde l’autorisation d’exploiter la boulangerie
  • 1986 – Le notaire Jean Philipps, de Marlenheim, demande des renseignements d’urbanisme. Plan cadastral. L’immeuble est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis le 25 juin 1929
    1986 – Même demande par le notaire Martin Diener (Strasbourg)
  • 1982 – Nicolas Carciofi demande à régulariser des travaux illicites (enseigne refusée en novembre 1981 et annexe construite dans la cour) dans la propriété d’Emile Kammerer, sous la direction de Daniel Steyer (1, rue des Lentilles). Il demande une autorisation provisoire pour les toilettes construites dans la cour avant de les transférer dans le bâtiment arrière et pour aménager un salon de thé dans l’arrière-boutique. – Dessin (plan, élévation)
    La Police du Bâtiment demande à Daniel Steyer de transmettre avant octobre (le délai d’instruction arrivant à expiration) un projet qui intègre le bloc sanitaire dans le bâtiment. Nicolas Carciofi retire sa demande (octobre)
    1982 (décembre) – Nouvelle demande (façade sur rue, façade sur cour, aménagement intérieur), sous la direction de Charles Simbsler (quai Fustel de Coulanges) – Dessin (élévation sur rue, sur cour, coupe, plan). Les nouvelles toilettes nécessitent de déplacer le fournil – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire transmet avec avis favorable le dossier au directeur départemental de l’Equipement
    1983 (juillet) – Le préfet délivre le permis de construire
    Suivi des travaux. La nouvelle devanture est posée, les travaux dans la cour sont commencés (octobre 1983). Les travaux sont ensuite interrompus.
    1985 (mai) – Nicolas Carciofi demande une prolongation du permis. Le préfet accorde un an de prorogation. L’ancien bloc sanitaire est toujours en place, le nouveau n’est pas terminé (juin 1986), Les travaux sont en cours (décembre 1986)
    1987 (février) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1987 (mars) – Déclaration d’achèvement des travaux. La réception finale ne donne lieu à aucune observation – Certificat de conformité (mai 1987)
  • 1987 – Le préfet demande au maire un rapport pour statuer sur la demande d’exploiter la boulangerie déposée par Roland Eberlé (demeurant à Hoenheim) – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1988 – La société CETTIM (17, avenue de l’Opéra à Paris), propriétaire, et Henri Kubler (cabinet d’architecture) demandent un certificat d’urbanisme avant de réhabiliter le bâtiment arrière – Photographies (fenêtres XVIII°) – Plan – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1988 – Le boulanger Eberlé se plaint que le tuyau qui évacue les déblais s’est effondré dans la rue (entreprise Zannier et Poncelet à Faulquemont)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 939 W 319)

Grand rue 98 (dossier II, 1987-1996)

L’Association Foncière Urbaine Libre du Mouton charge en 1987 l’architecte Henri Kubler de réhabiliter les bâtiments. En façade, le soubassement et les ébrasements seront refaits en grès sur une profondeur de 20 centimètres, la porte remplacée par une nouvelle en chêne à panneaux pourvue des grilles métalliques de l’ancienne.
Daniel Devillers reprend la boulangerie en 1986.

Sommaire
  • 1987 – André Vincent, président de l’A.F.U.L., Association Foncière Urbaine Libre du Mouton) et l’architecte Henri Kubler (49, rue Erwin) demandent l’autorisation de réhabiliter les bâtiments sis 98, Grand rue
    Dessins des différents niveaux, photocopies de photographies
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable accompagné d’une liste de conditions à respecter
    Henri Kubler rédige une note. Façade sur rue – le soubassement et les ébrasements seront refaits en grès sur une profondeur de 20 centimètres – la porte sera remplacée par une nouvelle en chêne à panneaux pourvue des grilles métalliques de l’ancienne
    Première cour – sera pourvue de dalles en grès – les coursives seront restaurées (plafonds, poutres, planchers, balustres. Les travaux sont répartis en lots, 1° gros œuvre, 2° charpente et couverture, 3° plâtrerie, cloisons, isolation, 4° installations sanitaires ; 5° électricité, chauffage, 6° menuiseries extérieures, 7° menuiseries intérieures, 8° carrelage, 9° revêtement de sols, 10° serrurerie, 11° peinture, 12° ravalement
    Photographies des coursives (photocopies), des pièces à décor XVIII°
    Dessins. Plan des niveaux, élévations du bâtiment avant, du bâtiment arrière
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire autorise l’entreprise Zannier-Poncelet (place Golbéry) à occuper la voie publique (benne) en octobre 1988, l’entreprise G.T.R. (rue de la Lanterne) à poser un échafaudage.
    Les travaux sont terminés, novembre 1993.
  • 1986 – Le préfet demande au maire un rapport pour statuer sur la demande d’exploiter la boulangerie déposée par Daniel Devillers (demeurant à Brumath) – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet accorde l’autorisation
    1996 (juillet) – Le maire autorise les travaux d’aménagement intérieur – La commission de sécurité rend son rapport. Plan par l’entreprise Euro Concept (Thionville), élévation sur rue
    Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, deux enseignes lumineuses simples et trois inscriptions sur vitrine – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Les enseignes sont posées, septembre 1996.

Relevé d’actes

Le boulanger Barthelémy Dullenkopff et sa femme Marguerite vendent 812 livres la maison sise en face de la maison à la Cloche au boulanger Samuel Dittler

1614 (7. Decembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 274-v
Erschienen Barthel Dullenkopff Brottbeck vnd Margred sein eheliche hußfr. wÿland Vläsen Müllers des Rebmans selige dochter haben unver. verkaufft
Samuel Dydelers Brottbecken Mit beÿstand des Ehrenhafften Leonhard Dümler seines geschwornen vogts
huß hoffestatt v hefflin mit all Iren gebeu. geleg. Inn d. S S ane der obern straß gegen der Glocken hinüber einsÿt Heinrich Veg. Schumach. andersÿt Christmann vonn Mutzig burg. alhie stoßend hind. vff denselben Christmann von Mutzig, dauon gend. ix guld. gd S W vff hilari abloßig mit ij C g derselb. Werung dem groß. gemeÿn Almosen Zu St Marx, Mehr 5 guldin gelts vff S Georgentag loßig mit 100 guld S W hanns Jacob Zeÿßolff Schreÿbern Im Kauffhuß, Item dritthalb guldin geld vff d heylig pfingstag wider kheufig mit L guld S W wÿld Ambrosÿ Gilgen selig. erben, Item 5 guld. geltz vff Johannis Baptistæ ablößig mit j C g SW Fr. Marien grafin bastian olpen* selig. witwe erben Jetz dem Munßen, Item drithalb guld gld vff S Ulrich tag falleng widerloßig mit 50 guld. alle* SW wÿland herr Pauli Crußÿ selig. witwe, Mehr verhafftet für ij C xxij lb xiij wÿland Bastian Haderbecken den Bottbeck Kinder im nammen Hanß Beckeln* v. Bastian* Jerlich vff aller heÿlig tag xj lb ij ß vj d Zuuerzinß, welche auch vnder Inen s* xviiij (…) Vnd Alles Recht & der Khauff vber solche beschwerd. deren den Khauff gewÿß. v vber sich genomm. für 262 gulden
hiebeÿ geweßen h. Andres Dullenkopff Schumach. Michael Reübel v Jacob Nartz beyd. gartner
(der khauff für ledig eÿg. vmb 812 lb)

Samuel Dittler épouse en 1615 Marguerite Meyer. Veuve, Marguerite Meyer se remarie en 1623 avec le marchand Denis Schœpff, fils du greffier de Kaysersberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137, n° 7)
1615. Samuel Dittler der Weißbeckh, J. Margreth Michel Mayers Tochter, 27. Feb: Im frühgebett (i 141)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 164-v)
1623. dominica Jubilate. Dionysius Schopff d. Handelsmann Hr: Georg Schöpffen deß Stattschreibers Zue Keisserspurg nachgelaßener Sohn, Margretha Samuel Düttlers deß Weißbecken sel: hind.las. Wittib. 12. Maÿ. (i 169)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 149) 1623. dionysus Schöpff H. Jörg Schöpff der Stattschreiber Zu Keÿßersburg e. sohn, und margretha Samuel Ditler des Weißbeck e. wittwe. Engesegnet Zum Alt. S. Peter montag den 12. maÿ (i 79

Samuel Dittler rembourse au nom de sa mère Barbe Nartz, épouse du boulanger Daniel Steinbock, aux enfants mineurs du boulanger Sébastien Haderbeck un capital garanti sur la maison. En marge, quittance remise au propriétaire suivant, Jean Waltz

1615 (xx. Aprilis), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 197-v
(Inchoat. in Proth. fol. 157.) Erschienen Barbara Nartzin, Daniel Steinbock des Weißbeckers burgers Zu Straßburg haußfr. mit beÿstand & Jetzgemelts Ihres haußwürths Vnd Jacob Nartz gartners vnd. Wagnern Ihres bruders
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Geörg Klein, des Weÿßbecken burgers Zu Straßburg Als vogt, hannß, Barbell, Bastian, geschwisterd. wÿland Bastian Had.beck des Weÿßbeck. Alhie selig. Khind. offentlich verÿehen
Demnach Samuel Dütler der Weÿßbeck burger Zu Straßburg obgedacht Bekhennerin Sohn von, vff und Ane seiner erkaufft. behaußung Ane der obern straß neb. Christmann von Mutzich. gelegen ermelten vogts Khindern 275 pfund pfenning was sich Ane gutte Rechnung befündet schuldig worden (…)
[in margine :] Erschienen Hannß Haderbeckh Als Vogt weÿl. Bastian Had.beckhs seligen Khindern, hatt in gegensein hannß Waltzen Als besitzer der hierinn Behaußung (…) A. den 16. Januarÿ 1623

Samuel Dittler vend la maison à son beau père Daniel Steinbock

1619 (ut spâ [xxvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 436 f° 338-v
(Inchoat. in Prot. fol. 228.) Erschienen Samuel Ditler d. Weÿßbeck burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Daniel Steinbock dem weÿßbeck. burger Zu Straßburg seinem stieff uatt.
hauß hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. geg. d. Glock über einseit nebent Heinrich vogt des schuomachers witwe, And. seitt n. Christmann von Mutzich dem Weinschenck hind. vff denselb. Christmann von Mutzich stoßend, Dauon gnd ix gl geldt vff hilarÿ losig mit ij C gl werung d. Allmuß. Zu S. Marx Mehr v gl geltd loß. mit j C gl wrg vff Georgÿ hanß Jacob Zeÿsolff schreiber Im Khauffhauß, Item iij. gl gld loß. mit L gl werg. vff Pfingsttag hannß Hetzell zu willstett, It. iij gl. geld lößig mit Lj werg. vff Ulrici Niclauß Tornario in schaffners wÿß, weÿther v gl glts loß. mit j C gl werung vff Johannis Baptistæ demselben Allmußen Zu Sant Marx, It. seind sie verhafftet vmb j C xxv lb d Bastian, wÿland Bastian had. becks des *en s. Sohn deßen vogt hannß had. beck, So dan sie ver und.pfand vmb j C L lb d Mariæ Sutherin wÿland Bläß Kabiß des Müllers Zu Achenh. s. witwe, beder Jetzgenannte Post mit dem Zinß Zuerleg. Nach Gemelter Witwen Absterben Alle 25. lb Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 275 pfund
(vide nouum contractum insert* fol. 480)

Daniel Steinbock revend trois mois plus tard la maison au boulanger Jean Waltz et à sa femme Anne Lacher

1619 (ut spâ [viij. Septembris]), Chancellerie, vol. 436 f° 480
(P. fol. 338.) Erschienen Daniel Steinbock d. weÿßbeck burg. Zu Straßburg (verkaufft)
hannß Waltz dem Weÿßbeck. burgern Zu Straßburg vnd Annæ Lacherin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebeüwen d. geleg. Inn d. Statt Straßburg Ane d. Obern straß. geg. d. Glock über, einseit nebent Heinrich vogt des schuomachers witwe, Vnd and.seit neben Christmann von Mutzich dem Weinschenck, hind. vff denselben Christmann von Mutzich stoßend, davon gend. ix guldt glt Ablößig mit ij C gl werung vff hilarÿ dem Allmoß. Zu S. Marx, Mehr v gl gelts loßig mit Ein hundert guldin Werung vff Georgÿ hanß Jacob Zeÿsolff schreÿber Im Kauffhauß, Item iij gl gelts loßig mit L guldin werung vff Pfingsttag, hanß hetzell Zu Wildstett, It. iij. gl gelts loßig mit L guldin werung vff Ulrici Niclaus Tornario inn schaffners weÿß, weith. v. gl. gelts loßig mit j C gl werung vff Johis. Baptæ, Auch dem Allmosen Zu Sant Marx, It. seind sie verhafftet vmb j C xxv lb d Bastian wyland Bastian Haderbecks des Becken s. Sohn deßen vogt hanß had. beck, So dan seind sie verhafftet vmb j C L lb Mariæ Sutherin wÿland Bläß Kabiß d. Müllers Zu Achenh. s. witwe bede Jetzgenannte Posten mit dem Zinß Zuerleg. (…) Sunst ledig vnd eigen, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd besch. für vnd vmb 377 pfund
Hiebeÿ sind gewesen h. Christoff Guckemuß gasthld. Zum gerttenfisch, hannß Schmÿd d. Salpet. sied. vnd Abraham Dattler d. Biersied.
[in margine :] Erschien Philipß Froschhammer Als ehevogt Mariæ Suterin, hatt in gegensein hanß Waltz bekhd. (…) Act. 2. Januarÿ 1624.
[in margine :] Erschienen H. Elias Vogel Alß Ursulæ Flosin H. Daniel Steinbocken Stieff dochter Ehevogt hatt in gegensein hanß Waltzen deß Käuffers (…) q.tirt Act. den 25. Junÿ 1636

Les acquéreurs hypothèquent un mois plus tard la maison au profit d’Abraham Dattler, brasseur à la Cloche

1619 (ut spâ [xiij. Octobris]), Chancellerie, vol. 436 f° 526-v
(Inchoat. in Prot. fol. 375.) Erschienen Hannß Waltz der Weißbeck burger Zu Straßburg vnd Anna Lacherin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Abraham Dattler biersieders Zur glocken, burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg An der Obern strassen gegen der glocken über einseit neben Heinrich Vogt des schumachers seligen Witwen anderseit neben Christmann von Mutzich dem Weinsticher hinden vff denselben Christmann von Mutzich stoßend dauon gnd ix guldin gelts, ablößig mit C guld. werung dem Closter Zu Sanct Marx, Mehr v guldin gelts lößig mit Ein hundert werung hannß Jacob Zeisolff, Item iij guldin gelts stand Inn hauptgutt L guldin werung hannß hetzel Zu Wildtstett Weither iij guldin gelts Keüffig mit L guldin werung obgehörtem Allmusen Zu Sanct Marx, Item sind sie verhafftet vmb j C xxv lb d Bastian wÿland Bastian haderbecks seligen sohn dessen vogt hanß haderbeck, Mehr vmb j c Lb Mariæ Sutherin Wÿland Bläß Kabiß des Müllers Zu Achenheim seligen witwe, So dann vmb ij C xxv lb Daniel Steinbock dem Weißbecken von dem sie erkaufft

Originaire de Schweinfurt en Franconie, le meunier Jean Waltz épouse en 1602 Anne Lacher, fille de boulanger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 2)
1602. den 15. Febr. sind ehelich eingesegnet word. Hans Waltz von Schweinfurt der Müller vnd Anna Lacherin, Michel lachers deß Weißbecken und Burgers alhie dochter (i 62)

Le farinier Jean Waltz devient bourgeois quelques mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 813
Hanns Waltz der Mehlmann Vonn Schweinfurth empfahet vonn seiner haußfr. Anna Michel Lorcher deß becken dochter das B: Will Zur Lucernen dienen Actum 27. Ditto [Julÿ]

Jean Waltz hypothèque la maison au profit de Laurent Bilger de Vendenheim, assisté de son fils Valentin Bilger, notaire à Strasbourg

1623 (iij. Maÿ), Chancellerie, vol. 449 f° 446
(Inchoat. in Prot. fol. 293.) Erschienen Hannß Waltz, Geörg Metzig. vnd hannß Jacob Engelln Alle Weÿßbeck. burger Zu Straßburg
haben bekhandt vnd in gegenwärtigkheit Lorentz Bilgers von Vendenh. mit beÿstand Valentin Bilgers Notarÿ burgers Zu Straßburg seines Sohns – schuldig seÿen 650 pfund
vnderpfand, obgenant hanß Waltz Angelegt, hauß, hoffstatt höfflin v. hind. hauß mit Allen ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß geg. d. glockh über, einseit Christmann von Mutzichs witwen And.seit Henrich Vogts witwe, hind. vff ermelts Christmanns von Mutzichs witwen stoßend, dauon gnd. xiiij gl geld Abloß. mit iiij. C. gl Zu Sant Marx, mehr ij lb x ß Abloß. mit iij. C. gl. Zu Sant Marx mehr ij. lb x ß gld Ablß mit L. lb hanß Jacob Zeÿsolff , It. j lb v ß d gelts loß mit xxv lb Geörg Hetzell zu Willstett, sodann vmb xxv lb Maria Trettell In schaffners weÿß, It. vmb j. C L lb Philipß Froschhammer vnd vmb j. C. lb Daniel Steinbock
Geörg Metzig. hatt Ang. hauß, hoffstatt, höfflin vnd Gärttlin, mit Allen Ihr. geb. d glg Inn d. St. St. in Crutenauw, nidwendig Am dantz, ein seit Clauß Geÿser d. Weÿßbeck And. seit hanß Hünerer dem streehell mach. hind vff h. Josiæ Glaser stoßend, dauon gnd. 3 lb gl loß mit 60. gld Zu Sant Marx vnd dann vmb Lxx lb Mariæ Hoffmännin Sonst eÿg
hannß Jacob Engell. hatt einges. hauß vnd hoffstatt mit All. Ihr. ged. & geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Ober straß. einseit den Zollthor andseit n. Michell Zieglers erb. hind. vff d. statt Innern grab. stoßend, dauon gnd. iij. lb xv ß gld Abloß mit Lxxv lb d. Merhrern Spittal Mehr j lb c ß d geld Abloß mit xxv lb Mehr xv ß gld gelts vnd dann 3 ½ golgdlg abloß mit Lxxx gldg. Hilarium Meÿg. dem Notario, Vnd dann seind sie v.hafft vmb 300. lb d Peter Ammerbach dem Vel. vnd j lb vj ß d. Bodenzinß

Jean Waltz hypothèque la maison au profit de Laurent Bilger de Vendenheim, au nom duquel son fils Valentin Bilger, notaire à Strasbourg

1624 (xvij. Julÿ), Chancellerie, vol. 452 f° 326-v
(Inchoat. in Prot. fol. 189.) Erschienen Hannß Waltz, Georg Metzig. vnd hannß Jacob Engell Alle weÿßbeck. burgere Zu Straßburg
In gegensein h. Valentin Bilgers Notarÿ burgers Zu Straßburg, so Zugeg. Inn nammen seines vatters Lorentz Bilgers von Vendenh. – schuldig seÿent 500 pfundt
In Specie Aber hatt obgemelt hanß Waltz Angeb. hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß geg. d. Glock vber einseit Christian von Mutzichs erb. and.seit Heinrich Vogts witwen, hind vff ermelts Christian von Mutzich stoßend, dauon gnd xiij gl glt Ablosig mit iij. C. gl. zu Sant Marx, Mehr ij lb x ß d gld loß. mit L. lb d hanß Jacob Zeÿsolff, Item i lb ß d gld wildkheufig mit xxv. lb d Geörg Hetzell Zu Wiltstett, Item vmb xxv lb Martin Treittler v. schaffners weÿß, It. vmb j. C. L lb Philipß fröschhammer, So dan dgl* vmb j C. lb Daniel Steinbocken Sunst eÿg.
Item Geörg Metzig. hatt Angeb. hauß, hoffstatt höfflin vnd Gärttlin, mit Ihren gb. & glg In Crtnaw nidwendig d dantz, einseit n. Clauß Geÿser dem Weinschenck. And.seit hannß Hurner dem Strehellmach. hind. vff H. Josia Glasern, dauon gnd iij lb d gld loß. mit lx. lb Zu Sant Marx so dann Ist sie verhafftet vmb Lxxv lb Mariæ Hoffmännin Sunst eÿg.
Item hannß Jacob Engell hat Zu Vnd.pfand bstimpt hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß eins. d. Zollthor, Andseit Michell Zieglers erb. hind. vff d. Statt Innern graben stoßend, davon gnd. iij. lb xv. ß d gs. Alblß. mit Lxxv. vnd d mehren Spittal, vnd dan seind sie verhafftet vm 300 lb d Peter Ammerbach* d. Beck.
[in margine :] Erschienen hanß Bilger von Vendenheim, hatt in gegensein herren Valentin Bilgers Notÿ burgers Zu Str. seines Bruders, bekannt, daß er demselben die 100. lb d. so ihme hanß Bilger nach ihres Vaters see. absterben an obigen 500. lb d erblich Zugefallen (…) Act. den. 27. Junÿ A° 1634.

Marguerite Meyer, veuve de Samuel Dittler et femme actuelle de Denis Schœpff contracte une dette au profit de ses enfants mineurs Barbe et Samuel Dittler
1625 (xxvii. octobris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 445-v
(Inchoat. in Prot. fol. 377.) Erschienen Margaretha Meÿerin, weÿland Samuel Ditlers des Weißbeck. s. Witwen Jetzo h. Dionisÿ Schöpffen des wurtz kremers haußfr. mit bstd. & Jetzgemelts Ihres ehemanns, Auch hannß Babell Beck. In Spitzen gaß vnd Sebastian Eckell küffers burgers Zu Straßburg, obgenannt Margarethæ nechster Verwandten
hatt in gegensein hannß Planck. des Weißbeckens burgers Zu Straßburg, Als Vogt Barbelln vnd Samuel obgedachts Samuel Ditlers mit ermelt. Margarethen Meÿerin ehelich erzielt Khind. – schuldig seÿe j C. Lxxv lb

Jean Waltz hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Petit Sénat. En marge, quittance remise au propriétaire suivant, Ulric Greiner

1636 (17. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 990
Erschienen Hanß Waltz der Weißbeck burger alhie
hatt in gegensein H Daniel Steinbocken Kleinen Rhats V.wanthen alhie – schuldig seÿe 150. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder und hinder hauß, hoffstat und Höfflin, mit Allen anderen ihren gebäwen & alhie An d. obern Straß, gegen der Glocken vber neben Clauß Wittichen dem Metziger & Tobias Rohten dem Schneider hinden vf besagten Wittichen, So Zuuor v.hafftet vmb 300. fl. Wehr. dem Stifft S. Marx, Item vmb 100. fl. wehrung hilario Meÿger dem Noto. und dann umb 50. fl. Paul Messerschmid den Not° Zu Wimpffen
[in margine :] (…) in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeck. alß ietzig. Unterpfandts Innhabers – Act. 28. 9.br. a° 1654

Anne Lacher veuve de Jean Waltz, assistée de son gendre l’aubergiste Georges Mahler, hypothèque la maison au profit de la fille mineure de Michel Reubel

1637 (7. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 900
Erschienen Anna Lacherin, weÿland hannß Waltzen deß Weißbecken vnd burgers Zu Straßburg hinderlaßene Wittib mit beÿstand Philipps Froschhammers deß Weißbecken ihres geordneten Vogts veit Georg Mahlers deß Würths Zum Gertenfisch ihres dochtermanns
hat in gegenwärtigkeit Hanß Hanßlers gartners Vnder wagners alß Vogts Annæ weÿ: Michel Reübels auch gartners s: selbsten nachgelaßenen döchterlins – schuldig seÿe 100 lb
zu Vnderpfand eingesetzt und verlegt Ein Vorder vnd hinder hauß, sampt dem höfflin, hoffstätten, auch allen and.en ihren gebäwen & alhie An der Obern straßen einseit neben Clauß Wittich dem Metzger anderseit neben Tobias Rohten dem Ganthmeister, hinden vff besagten wittichen stoßendt, so zuuor verhafftet vmb 300. fl. herrn Daniel Steinbocken Kleinen Rhats Verwanthen, Item vmb 350. fl. dem Allmosen Zu St. Marx
[in margine :] Erschienen David Rhiel d. iung Gartner und. Wagner alß Ehevogt hierinn gemeldter Annæ Räublerin (…) Act. d. 17. Junÿ a° 1648.

Anne Lacher veuve de Jean Waltz, assistée de son gendre l’aubergiste Jean Israël Faust, hypothèque la maison au profit de la fille mineure de l’aubergiste Abraham Dattler

1639 (12. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 39-v
Erschienen Anna Lacherin, weÿl. hanß Waltzen deß Weißbecken see: hinderlaßene Wittib mit beÿstand Philipp Froschhammers deß Weißbecken ihres geordneten Vogts und hanß Israel Fausten Biersieders Zur Glocken ihres dochtermanns
hat in gegenwärtigkeit Salome, Weÿland Abraham Dattlers Biersieders in ermelter Glocken see: dochter geschwornen Vogts Sebastian Kuglers kupfferschmidts – schuldig seÿe 100. lb
dafür Vnderpfand sein soll der dritetheil ihro Bekennerin für Vngetheilt zugehörd Ane hauß hoff, hoffstatt hind.hauß und allen andern deren gebäwen & alhie an der Obern straß gegen der Glocken hienüber, einseit neben Christmann von Mutzigs Erben and.seit neben Tobias Rothen ietzigen Ganthmeister, hind. vff ernannten Christmann von Mutzigs Erben, daran die Vberige antheil ihr Bekennerin Kindern zuständig, Welche gantze Behaußung Zuuor Verhafftet vmb 300 fl. dem Stifft Zu S. Marx, Item vmb 100. fl. hilario Meÿger dem Noto. dann umb 100. fl. Notario Tornario in Schaffners weiß

Anne Lacher veuve de Jean Waltz loue la maison et la boulangerie au boulanger Samuel Erhardt, de Hugsweier en Bade

1639 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 800-v
Erschienen Samuel Erhardt der Weißbeck Von Hugsweÿher in der Herrschafft Lahr und Mahlburg gelegen mit beÿstand deß Ehrwürdig undt Wohlgelehrten herrn M. Georg Erharden ietziger Zeit Pfarrers Zu Plopßheim seines eheleiblichen Vattern,
hatt in gegensein Fr. Anna Lacherin weÿ: hanß Waltzen geweßenen Becken und burgers alhe nachgelaßener Wittiben, mit beÿstand ihres geordneten Vogts Philipps Froschhammers auch weißbecken und Burgers alhie bekannt
daß Er von derselben vffrecht & Zweÿ Jahr lang von nechstkommend Weÿhenachten nach einand. Volgendt Entlehnet und bestanden Ein Becken behaußung mit ihren gebäwen undt Zugehördten nichts daruon alß im Vordern hauß den halben Keller, dem haußöhren im Mittlern Stock, sampt der Stub und Cammer daran, Item vffm driten stock Ein Cammer in den hoff sehendt, So dann die Bauren Cammer beneben einem holtzplatz im hnd. stock, Welches Sie Verleÿherin ihro hiemit vorbehalten außgeschloßen alhie an der Obern Straßen, gegen der Glocken hinüber gelegen, einseit neben Clauß Wittich dem Metzger Zu Westhoffen, and.seit neben Tobias Rothen dem Ganthmeister, für und umb Einen wochentlichen Zinß Nemblich 16. ß

Anne veuve de Jean Waltz loue la maison et la boulangerie au boulanger Jérémie Müller

1641 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 523
Erschienen Anna Weÿl. Hannß Waltzen des geweßenen Weißbeckhen alhie seel. hinderlaßene Witib mit beÿstand Philipp Froschhammers des Weißbeckhen und burgers alhie ihres Vogts
hatt in gegensein Jeremiæ Müllers auch Weißbeckh: und burgers alhie
entlehnt, Ein Beckhen behaußung mit ihren gebäwen und Zugehördten, nichts daruon alß im Vordern hauß den halben Keller, den hauß öhren im Mitlern stockh sampt der stub und Cammer daran, Item vff den dritten stockh Ein Cammer in den hoff setzend, So dann die Bauwren Cammer beneben einem holtzplatz im hindern stockh, welche Sie v.leiherin ihro hiemit Vorbehalten, außgeschloßen, alhie an der Obernstraß gegen der Glockhen hienüber gelegen neben Clauß Wittib. dem Metzger Zu Westhoff. & Tobia Roth dem Ganthmeister für und vmb einen wochentlich. Zinß nemlich 10 Schilling
darbeÿ geweßen Martin Rost Würth Zum Grünen baum, hannß Ißrael Faust Biersieder Zum Beren

Anne veuve de Jean Waltz loue la maison et la boulangerie au boulanger Martin Dürrbach

1647 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 447
Erschienen Anna Lacherin, Weÿl. hannß Waltzen deß Weißbeckhen seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Philipß Froschhammers deß weißbeckh. und Kleinen rhats Verwanthens ihres Vogts
hatt in gegensein Martin Dürrbachß deß Weißbeckh, mit beÿstand Martin Herrmanns deß Meelmanns seines Stieff Vetters und Michael Schranckhenmüllers deß Weißbeckh. seines künfftig. Schwähers
verlühen habe, in ihrer Beckhen behaußung alhier in d. obern Straß. gegen der Glockh hienüber geleg. Zwo Kammern, eine Stub, die Bachstub, Kuch, Bachoffen, haußöhren, holtzhauß, höfflin, und Kellerlin, sampt denen Bühnen vff dem hindern stockh, und wann die bühn vff dem vordern Stockh lähr wirt auch dießelbe vff treÿ Jahr lang von nechst künfftig Michaelis angerechnet, umb einen wochentlich. Zinnß benantlich 8 ß

Anne Lacher meurt en délaissant les représentants de ses deux filles et deux fils dont on n’a plus de nouvelles depuis plus de douze ans. L’inventaire est dressé dans la maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 543 livres, le passif à 763 livres.

1648 (2.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 17) n° 4
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab Vndt Nahrung, so weÿland die Ehrn: vndt tugendtsame Fraw Anna Lacherin, weÿl. deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Hannß Waltzen geweßenen weißbecken, burgers alhie zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib, nach Ihrem aus dießer weltt tödtlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren: vnd vorgeachten herrn Johann Israel Fausten, der Zeitt Biersieders Zum Beeren, Burgers alhier, als Hannß Georgen, Jfr. Catharinæ vndt Salberen aller dreÿ geschwüsterdt vnd weÿl. der Ehren: vndt tugendsamen frawen Catharinæ Waltzin, mit auch weÿl. dem Ehrengeachten vndt wohlvorachtbahren herrn Georg Mohlern, geweßenen Würth vndt Gasthaltern der Herberg Zum Rindtsfuß burgere alhier nunmehr seel. ehelich erzielter hinderlaßener Kinder geschwornen Vogts, wie auch deß Ehren: vndt d. Zeitt E. Ers. Kleinen Raths alhier altten beÿsitzers, derselben geschwornen Theilvogts, Ferner deß Ehrengeachten vnd achtbahren Hannß Georg Ammons, Küeffers auch burgers alhier, als Hannß vndt Michael Waltzen geschwornen Vogts, so beede lengsten v. bereits vor 12. v. 18. Jahren von hinnen in d. Krieg verzogen, von denen man lang nichts mehr gehört vnd nicht weiß ob Sie lebendig od. todt, So dann deß Ehrenvest fürsichtig vndt Weiß herrn Jacob Katzensteins, auch weißbeckhen vnd E. Ehrs. Großen Raths alhie altten Beÿsitzers, Als Annæ, Johannßen v. Margrethæ aller dreÿ geschwüsterd, vnd weÿland der Ehren: vndt tugendsammen frawen Annæ Waltzin seligen mit vor ehren ernandtem H. Johann Israel Fausten Ihrem hinderpliebenen wittwer ehelich erzielter Kinder geschwornenn Vogts, Vnd also alle 4. der ietz abgeleibten Frawen mit obehrengenandtem H. Hannß Waltzen Ihrem Haußwürth seel. ehelich erziehlte hinderlaßener Söhn, dochterkinder vndt Enckel, vndt ab intestato hind.laßene nechster Erben – So beschehen auff Mittwoch den 29.t Martÿ A° 1648.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in d. Straßen, beÿ der Bier behausung Zum Beeren gelegener Becken Behausung, so in diße Erbschafft gehörig, Ist befunden worden wie folgt.
Inn der Kammer A, Vor dießer Kammer, Inn der Kammer B, Inn der Kammer C, Vff dem obern Gang, Inn dem obern Haußöhren, Inn d. Stubkammer, Inn der Obern Stuben
Eigenthumb Vndt Beßerung ane Einer Behaußung. Item Eine Behaußung sampt einem hind.n hauß, hoff, hoffstatt vndt einem Brunnen gelegen in d. St. Straßb. ane d. obern Straßen gegen dem Bierhauß Zur Glocken vber, sampt allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden vndt gerechtigkeiten, dauon gehen Jährlichen vff Hilarÿ dem Stifft St. Marx alhier 4 lb 10 ß d Zinß in hauptguth ablößig mit 100. lb d. Mehr 2 lb 10 ß d Zinß erst bemeltem Stifft St. Marx Jahrs vff Johannis Baptistæ stehen Inn hauptguth abzulößen mit 50 lb d. Item 7 lb ß Zinnß H Daniel Steinbockhen, E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern, Jahrs vff den 15. 8.bris stehen in hauptgutt abzulößen mit 150. lb. Item 2 lb 10 ß d gelts weÿl. H. Hilarÿ Meÿers seel. w. v. Erben Jahrs vff Georgÿ ablößig mit 50 lb. Item 5 lb d gelts Hanß Hanßen, Garthnern vnd. wagnern, als vogten Annæ weÿl. Michael Reübers auch Garthners alhier seel. döchterlins Jahrs vff den 7. 10.bris in hauptguth lößig mit 100. lb d. Sonsten vber die beschwer. für freÿ ledig v. eigen angeschlagen p. 187. lb. Darüber sagt j. t. Perg. B. mit d. St. Straßb. anhengendem Insigell vwahret datirt den 8. 7.bris A° 1619. mit altem n° 1 sign. v. warbeÿ gelaßen.
Sa. Haußraths 245, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 62, Sa. Guldenen Ring 17, Sa. Bahrschafft 10, Sa. Eÿgenthumb vnd Beßerung ane Einer Behaußung 187, Sa. deß Ligenden Guths o, Sa. Schulden 20, Summa summarum 543 lb – Schulden 763 lb, Übertreffen also die Schulden aus dem Erbe Zubezahlend die Verlaßenschafft vmb 219 lb

Les représentants d’Anne et de Catherine Waltz vendent la maison à Ulric Greiner

1653 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 362-v
(Protocoll. fol. 75. et seq.) Erschienen H Jacob Katzenstein E.E. groß. Rhats Beÿsitzer alß Vogt H Hannß Israel Faust. E.E. Statt Gerichts Beÿsitzers mit Weÿl. Fr. Annæ Waltzin nunmehr seel. ehelich erziehlter Kinder, Ferner Er H. Faust alß Vogt Jfr. Salomeen Mahlerin, und H. Adam Müller Wachtschreiber und Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt Fr. Catharinæ Mahlerin, alle mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Peter Schmidts beed. alß auß EE groß. Rhats mittem hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeckh
Eine Beckhen behaußung mit dero höfflin, hinderhauß und allen übrig. Gebäwen & alhie ahne der Obern Straß. gegen den Bierhauß Zur Glockh. hienüber, einseit neben Tobias Roth dem Ganth Käufflern, anderseit neben hannß Jacob Frölich dem Meßerschmid. hind. auch vff demselb. stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Hÿlarÿ 4 lb 14 ß 6 d lößig mit 105 lib. dem gemeinen groß. Allmosen Zu St Marx, Item vff Simonis & Judæ Apostolorum 2 lib 12 ß 6 d lößig mit 52. lib. 10. ß besagtem Allmosen, Item vff Georgÿ 2 lib 12 ß 6 d lößig mit 52. lib. 10 ß H Daniel Braunen dem handelßmann ehevögtlich. weiße, so ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 150. lib. H Daniel Steinbockken alten groß. Rhats Verwanthen – über die vorgemeldte Beschwärdten gescheh. umb 200. lib
[in margine :] diße 105. lb. d Capital seind dem gemeinen groß. allmoß. Zu St Marx abgelößt word. wie in deß berührts Allmoß. Protocoll de A° 1527. fol. 143. et seq. mit mehrerm Zu find.

Ulric Greiner rachète en 1654 à l’aumône Saint-Marc un capital garanti sur la maison

1654 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 72
Erschienen hannß Georg Rhem, im nahmen H Georg Rhemen alß Schaffners deß groß. gemeinen Allmosens Zu St. Marx seines Vattern,
hatt in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeckh.
bekannt, daß derselbe die ienige 5 fl. straßb. wehr. so Er iährlich vff Simonis & Judæ Apostolorum, vermög eines teutsch. pergamentinen am 28. 8.br. a° 1563. mit deß damahlig. Bischoff: hoffs anhangendem Insigel gefertigt. Zinnßbrieffsn von, vff und abe seiner alhie geg. dem Bierhauß Zur Klockh hienüber gemegener beckhen behaußung Zu Zinnß Zu raich. schuldig geweßenen ist gedachtem allmosen mit 100. fl. besagter Wehr. abgelößt

Ulric Greiner achète de son voisin le coutelier Jean Jacques Frœlich un terrain et une écurie qui se trouvent entre la propriété de l’acquéreur et l’auberge à l’Ours Noir. L’acquéreur s’engage à contruire un mur de séparation qui lui appartiendra. Chaque propriétaire recueillera de son côté les eaux de pluie.

1658 (21. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 20.-v
Erschienen Hanns Jacob Frölich der Meßerschmid und Salome sein Eheweib
in gegensein Ulrich Greiners deß Weißbeckhen
Eine hoffstatt, Stallung und bühn Von und ahne Ihr der Verkäuffer alhier in der Obern Straßen, Zwischen dem Bierhauß Zum Schwartzen Beeren und Ihme dem Käufferen Gelegener Behaußung, für freÿ Ledig und eigen, dann ob wohnen Ihr der verkäuffer Gantze Behaußung umb 78 lb 15 ß dem mehrerm Hospital, Item umb 35. lb Jacob Eckhels deß Würths Zum Hirschen Kindern erster Ehe und dann umb 40. Rthl. H. Männiglich Greiner, U.J.Di. et Advocato verhafftet, So hatt iedoch H Johann Friderich Schiedt alß Schaffner berührten Hospitals hiebeÿ Zu gegen, angezeigt, daß seine vorgesetzte Hh. Pflegere auff die verkauffte parten ædiam verzug gethan, die Unterpfandts Gerechtigkeit aber auff der Zurück verbleibender Behaußung außtruckhlich reserviret haben, Wie wohlen auch Ehrengedachter H Dr Greiner für sich selbsten und Emanuel Gastelius der Glaßmahler undt Glaßer, alß Vogt Gemelter Eckhelischen Kinder hiebeÿ Zuegegen, geweßen, und ieder resp: seiner Vogts Kinder und sein eigen uff der Gantzen Behaußung, und also auch in specie auff den ietzverkaufften haußtheil, in Crafft ihrer Contract verschreibungen, habende unterpfands gerechtigkeit, außtruckhlich und ohne einige schädliche Newerung reservirt und vorbehalten
Dabeÿ Zwischen Verkauff und Kauffenden parteÿen insonderheit bedingt word., daß der Käuffer den erkaufften theil, Von der Verkauffenden Eheleut behausung, mit einer Mawr Zu underscheiden, auch die obere Rigelwandt Zu Zuemawren befuegt, Zumahlen solche Mawr und Rigelwandt des Käuffers seiner Erben und Nachkommen völlig eigenthumb sein, Auch der Naach Zwischen beeden theilen abgeschnitten werden, und ieder theil den dachtrauff von seiner Gerechtigkeit in seine Gerechtigkeit empfangen sollen – umb 37 Pfund

Ulric Greiner hypothèque la maison au profit de Gaspard Kilien Gambs

1670 (22. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 685-v
Erschienen Ulrich Greiner der Meelmann
in gegensein H Hannß Caspar Erharts deß Schulschaffners alß Curatoris Caspar Chilian Gambßen seines Schwagers – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahne der Obern Straßen, gegen dem Bierhauß Zur Glockhen hienüber, einseit neben dem Bierhauß Zum Beeren, anderseit neben Simon Hollender dem Huotmachern, hinden uff Isaac dochtermann den Pastetenbeckhen stoßend gelegen

Inventaire après décès du boulanger Jean Frédéric Gross, dans la boulangerie face à l’aubergiste à la Cloche. Jean Frédéric Gross a épousé en 1660 Marie (Anne Marie) Bilger de laquelle sont issus quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 246 livres, celle des héritiers de 18 livres, celle de la communauté de 74 livres

1673 (6.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8) n° 206
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt Jeder haab nahrung Vnd güeter, so Weÿland der Ehrengeachte Meister Johann Friderich Groß, geweßener Weißbeck undt burger alhier, nach seinem den 21.ten Martÿ dießes Zue End gemeltten Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seel. hienscheiden V. begehren des Ehrenvesten Wohlvorgeacht v. rechtsgelehrt Herr, Johann Großen, Wohlmeritirt Bedienten allhießigem Zoll Keller alß geordnet und geschworenen Vogts, Hanß Friderichs, Annæ Mariæ, Johannis V. Hanß Daniels, aller Vieren deß Verstorbenen, seeligen mit hernach gemelter seiner geliebten haußfr. d. nunmaligen hinderbliebenn Wittibin Ehelich erzeugtes Kinder V. ab intestato hinderlaßener Erben, Welcher aber in nahmen seiner Vogts p.sonen die Verlaßenschafft anderst nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ angetretten haben will, durch die Tugendsame Fraw Mariam Bilgerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften V. Vorgeachten H. Ulrich Greiners, Meelmanns Undt burgers allhier ihres geordnet und geschworenen Vogts – Actum Straßb. Mittwochs den 6. Augusti A° 1673.
Copia Eheberedung

In einer in der Statt Straßburg in d. Straß. gegen dem bierhauß Zur glocken gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden, wie Volgt
Ahne Haußrhat. Aufm Kasten, In d. bauren Cammer, In d. Cammern A, In d. Cammern B, Auffm gang, Im vordern Stock In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im obern haußöhren In d. Vndern Stuben, In d. Kuchen, Im Keller
Haußrath (W 9, E 18, T 47), Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig (T 2), Ahne Früchten v. Meel (T 19), Silbergeschmeid (W 7), Ahne guldinen Ringen (W 4)
Sa. der Wittib unverändert Vermögen 246 lb, Sa. d. Erben unverändert Vermögen 18 lb, Sa. gantzen theilbaren guts 74 lb
Sa. passiv Schulden (It. H. Ulrich Greinern soll mann Keller Zinß) 268 – Conclusio Finalis, des Wittib restirende unveränderte Nahrung 70 lb
Behausung. Item ist das am Krautmarckt gelegene Bilgerische beckenhauß Anno 1663. d. 11. Aprilis ane Fr. Annam Mestr Philippß Metzgers deß Weißb. Vndt burgers alhiergeiebte haußfraw pro 1232 fl. Verkaufft, und Ihr Mariæ Antheil (…) 154 lb
Ergäntzung d. Erben unverändert guts. Denselben Wehrt mann ebenmäßig crafft Vorhandener document Vnderschiedliches Zuergäntz. schuldig, weilen aber die Wittib beÿ Weittem Ihres alienirt Unverändert guths halber nicht gelieffert werd. kann, als ist solches zubeschreiben erwehnt ursachhalber Und. laß. V. allen dieses Zum bericht eingeführet Word.

Fils de sénateur, Jean Frédéric Gross épouse en 1660 Anne Marie Bilger, fille de boulanger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 124, n° 54)
1660. Zum 2. mahl hans Friderich Groß der Weißbeck, hr Johann Friderich Großen E E Großen Raths beisitzers ehel: Sohn, undt Jfr. Anna Maria Weiland Wolffgang Bilgers geweßenen Weißbecken Burgers alhie hinderlaßene ehel. Tochter. Dienstags de 23. 8.bris Maurst: Münster, Thierg. (i 127)

Ulric Greiner vend la maison 825 livres au boulanger Jean Georges Müller et à sa femme Marie
1675 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 586.a-v
Ulrich Greiner der Mehlmann
in gegensein Hannß Georg Müllers deß Weißbeckhen und Mariæ beÿder Eheleuth
Eine beckhen behaußung mit dero höfflin, hinderhauß, platz daran, und allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier ahn der Obern Straßen gegeb dem Bierhauß Zur Glockhen hinüber, einseit neben hannß Martin Wetzel dem huetmachern anderseit neben dem Bierhauß Zum Bähren, hinden uff Isaac Dochtermann den Würth stoßend gelegen – umb 825. lb

Originaire de Balingen en Wurtemberg, Jean Georges Müller épouse en 1675 Marie, veuve du boulanger Jean Frédéric Gross (voir ci-dessus)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 3, n° 12)
1675. Zum 2 mahl Hanß Georg Müller der Weißbeck Johann Müllers, Wirth Zu Bahlingen im Hertzogthumb Wirtenberg ehel. Sohn, Fr. Maria, Weiland Hanß Friderich Großen, gewesenen Weißbecken v. Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 6.ten Maji, Münster (i 4)

Jean Georges Müller devient bourgeois quelques jours après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 417
Hannß Georg Müller der weißbeck Von Bahlingen empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Maria, weÿl. hannß Friderich Großen hinderlaßener wittib pro 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor Ledigen standts gewesen vnd wirdt auff E E Zunfft der becker dienen. Jur. 20. maÿ1675.

Jean Georges Müller et sa femme Marie hypothèquent deux maisons au profit de la fondation Schenckbecher, celle sous les Grandes Arcades et celle Grand rue. En marge, quittance remise à son gendre par alliance Jean Erard Metz et à sa femme Anne Marie

1685 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 307
hannß Georg Müller der Weißbeckh und Maria Müllerin beÿde Eheleuthe und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Lorentz Webers und Mathis dürren beeder Schuhmacher
in gegensein deß Edel- und hochgelehrten herren Marci Mappi Med. Doct. und Profess. beÿ hiesiger Löbl. Universitet, herren Philipp Albrecht Weseners fünffzehen Secretarÿ im nahmen der Schenckbecherischen Stifftung wie auch herrn Johann Schragen auch Fünff Zehn Secretarÿ alß Schaffners besagter Stifftung, schuldig seÿen 1000 fl., daß Sie damit Zweÿ erste beschriebene nachgemelte häuser erkauffen und daß Angeld Völlig erlegen können
unterpfand, zweÿ häußer ein Vorderes und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier under der Großen Erbslauben einseit neben weÿl. Herren Daniel Kipsen geweßenen dreÿers der Statt Pfenningthurns nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, anderseit neben herrn David Meÿer dem Specereÿ händler stoßend gelegen
Ferner solle in specie Unterpfand sein, Eine becken behaußung, höfflein, hinderhauß, platz daran, mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahne der Obern straß einseit neben Daniel Schwebel dem huetmacher, anderseit neben dem bierhauß zum bähren, hinden uff Michel Kleinen den Kieffer stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hierinn gemeldt. debitoris hans Georg Müllers angezeigt und bekandt, demnach Er Müller nechts allein die hierin alß eine vergehnde beschwerde angegebene Catharina Bilgerin Johann Sebastian Otten haußfrauen gehörige 1400 fl. Kauffschillings rest nach und nach bezahlt, wie in d. CContstub Reg. de A° 1685. fol. 306. in marg. Zu befind. abgestattet, sondern auch nunmehr die hiein gemeldte Zweÿte hypothecirte ane der Obern straß gelegene Behaußung an hans Erhard Metzen, dem Weißbeck. und Annam Mariam, gebohrner Großin, deßen Stiefftochtermann und tochter wie underm 4. Martÿ diß jahrs bereits verschrieben ist, käufflich überlaßen und in der der Kauffverschreibung in Reg. de hoc A° fol. 160.b in man.* amortirter Verschreibung dieselbe dahin angewisen die hierin verschriebene 500 lb Capital (…) über sich allein zu übernehmen (…), den 24.ten 7.br. 1700

Jean Georges Müller loue la maison et la boulangerie au boulanger Georges Pierre Metz

1685 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 366-v
Hannß Georg Müller der Weißbeckh
in gegensein Georg Peter Metzen auch Weißbecken
entlehnt, eine Weißbecken behaußung mit allen deren Gebäwen und zugehördten allhier in der Langen straß einseit neben Hannß Georg Bicken dem Bierwürth zum Bähren, anderseit neben Daniel Schwäbel dem huetmacher gelegen auff dreÿ Jahr lang Von Joh: Baptæ: dießes Jahrs angerechnet umb einen Wochentlichen Zinnß benantlichen 16. ß.
dabeÿ ist expresse abgeredt worden, daß der Verleÿher den einen S. V. Schweinstall deß Entlehners ohngehindert die Lehenung über nutzen und gebrauchen möge

Autre location au farinier Jean Martin Lauterbach

1688 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 250-v
hans Georg Müller, der Weißbeck
in gegensein hans Martin Lauterbachs, deß Mehlmanns
verlüh., Eine Becken behaußung sambt einem höfflein, mit allen deren Gebäuen und zugehördten allhier in der straß einseit neben dem Bierhauß zum schwartzen bähren, anderseit neben Balthasar Füßel dem Kantengießen, hind. auff Michael Kleinen den Kieffer stoßend gelegen, auff dreÿ jahr lang von Johannis Bapt. diß jahrs an zu rechnen, umb einen wochentlich. Zinß nemblich 16 schilling

Jean Georges Müller loue la maison à son beau-fils Jean Gross

1692 (12. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 393-v
hans Georg Müller, der Weißbeck
Johannis Großen deß ledigen weißbecken seines Stieff Sohns, mit beÿstand Friderich Kuntzen, deß Küblers seines Vogts
entlehnt, Eine Becken behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördten, allhier an der Obern Straßen einseit neben dem Bierhauß Zum schwartzen Bähren, anderseit neben H. Johann Verschen dem Nagelschmid und EE Großen Raths beÿsitzern, hind. auff Michel Kleinen gewes. Kieffers wittib stoßend gelegen auff Sechs Jahr lang von Michaelis dieß Jahrs an zu rechnen umb einen wochentlich. Zinß nemblich 16 ß für iede woch und alle Vier woch. 3 lb 4 ß richtig abzustatten

Jean Georges Müller hypothèque la maison au profit de son beau-fils Jean Daniel Gross

1698 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 260
ut supra [hans Georg Müller, der Weißbeck]
in gegensein Friderich Kuntzen, des Küblers, alß Vogts Johann Daniel Großen deß ledigen Weißgerbers sein Müllers Stieffsohns, schuldig seÿe 40 pfund
unterpfand, Eine Beckenbehaußung p perge auß immediate vorstehende verschreibung
Ferner Eine becken behaußung mit allen Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Obern Straßen, einseit neben dem Bierhauß Zum Schwartzen Bähren, anderseit neben H. Johann Carl Hanen Med. Doctori und E.E. großen Raths alten beÿsitzern, hnd. auff weil. Michael Kleinen gewes. Küffers sel. Erb. stoßend geleg.

Jean Georges Müller loue la maison au boulanger André Kuntz

1698 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 332-v
Hans Georg Müller, der Weißbeck
in gegensein Andres Kuntzen, des ledigen Weißbecken Und burgers allhier mit beÿstand Lorentz Karchers auch weißbecken
entlehnt, eine Becken behaußung sambt deren Multen und anderen geschirr, darüber die Parthen eine besondere specification aufsetzen, mit allen übrig. gebaüen, Und zugehördten, gelegen allhier in der obern Straß einseit neben dem Bierhauß zum schwartzen bähren anderseit neben Hn Johann Carl Hammerer, Med. Doct., auff dreÿ jahr lang Von inn stehend Joh: Bapt: angehend, Umb einen wochentlichen zinns, Nemlich Ein Pfund

Jean Georges Müller se remarie avec Barbe Senckeissen, fille de boucher : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Heüraths Verschreibung – Zwischen dem Ehren undt vorgeachten Herrn Johann Georg Müllern, Weißbecken undt Burgern alhier Zu Straßburg als Hochzeiter, an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Barbaræ Senckeißin, Weÿland Lorentz Senckeißens geweßenen Metzgers und Burgers alhier seeligen nachgelaßener ehelichen dochter als hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen und Verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Montags den 1. Septembris Anno 1698.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65-v)
1698. den 22. Octobris A° 1698. seind copulirt Worden Hanß Georg Müller Weißbeck v. burger alhie V. Jungfrau Barbara Lorentz Senckeisens Metzgers v. burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter (signé) H G M dise 3 buchstaben hat Hochzeiter hieher gesetzt, Barbara sekeÿsin als hochzeiterin (i 67)

Jean Georges Müller hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Jean Philippe Lobstein, sergent du consul

1698 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 804
Johann Georg Müller, der Weißbeck
in gegensein H. Johann Jacob Grünwalds Notar. Publ. alß vermög eines von hernach gemeldt seinen ppalen. eÿgenhändig unterschriebenen auff heut datirt. gewaldts constituirt. Mandatarÿ H. Leopold Meinicken, deß Fastenspeishändlers alß Vogts Hn Johann Philipß Lobsteins gewesenen Ammeister Knechts Kind. Vier, davon die ältiste tochter nahmens Susanna Maria hierbeÿ zugeg. war, schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, eine Becken behaußung, mit dero höfflein, hind. hauß, platz daran, und allen übrig. deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier ane der obern Straß geg. dem bierhauß zur glock, einseit neben H. Johann Carl Hammerer Medicinæ Doctore & Pract. anderseit neben dem bierhauß zum bähren, hind. auff Michael Hatt den Küffer stoßend geleg.

Jean Georges Müller meurt en 1707 en délaissant quatre enfants issus de ses deux mariages. L’inventaire est dressé dans la maison aux Grandes Arcades. La masse propre à la veuve est de 185 livres, celle des héritiers de 1684 livres. L’actif de la communauté s’élève à 410 livres, après déduction du passif à 220 livres
1707 (3.5.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 5)
Inventarium über des Ehrenhafften und Vorgeachten Hn. Johann Georg Müllers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhie zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1707. – nach seinem Sambt. d. 9.t Aprilis jüngsthien aus dießer mühesamen Welt genommenen seel. Abschiden, hinterlaßen, Welches auf erfordern und begehren hernachgemelt des seel. Verstorbenen rechtsmäßiger Erben und Theils deroselben Vögte, durch die Ehren: und tugendsame Fraw Barbaram gebohrne Senckeißin die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Ehren: und vorgeachten H: Ludwig Prions des Küblers und Burgers alhie, jhres wohl constituirten und geschwornen Vogts – Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Dienst. d. 3. Maÿ A° 1707.
Der abgeleibte Herr seelig hatt ab intestato Zue Erben Verlaßen 1. Isaac Oberlin, Joh: Georg Oberlin und Anna Catharina Oberlin, weÿl. frn: Catharinæ Müllerin der ältisten Tochter seel: mit H. Isaac Oberlin dem Wbecken ehelich erzeugte 3. Kindere, in Ersten Stamm deren geordnet und geschworner Vogt H. Joh: Fried: Groß, auch Weißb: dem Geschäfft beÿgewohnt, 2. Hn Philipp Müllern, Weißbecken und Burgern alhie in Andern Stamm, 3. Jungfr. Margaretham Müllerin, welche beÿständlich Hn Joh: Großen des Weißbecken jhres noch ohnentledigten Vogts, auch dem Geschäfft persönlich assistirt hatt, in dritten Stamm und 4. Johann Georg Müllern, in deßen Nahmen deßelben geschworner Curator H. Joh: Sebastian Gast beÿ dem Inventatons Geschäfft sich eingefunden, im vierten Stammen, Alle 4. Seine in Zwohen Ehen erzeugte eheliche respectivé Kinder und ab intestato rechtsmäßige Erben
Copia der Eheberedung

Haußrath. In einer under der großen Gewerbslauben alhier Zue Straßb. gelegenen denen Erben ohnverändert und hernach beschriebenen Weißbecken Behausung ist befunden
Schrein: und Höltzenwerck, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stuben, Im Obern Haußöhren, In der Knecht Cammer, In der undern Stub. Im Haußöhren, Im höfflein, In d. Küchen, Im Keller
haußrath (W 15, E 76, T 67), Wein Leere Faß und Bütten (E 5, T 82), Früchten, Mehl und Kleÿen (T 70), Bennholtz (T 2), Schiff und geschirr Zum Weißb. handw. gehörig (E 5), Silber geschirr und Geschmeids (W 4, E 19), Guldene Ring (W 4), Baarschafft (W 8, E 4, T 5)
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Vorder: und Hinder Behaußung mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörd. Gebäuen, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in d. S: St: under der Großen Gewerbslauben gelegen
Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 1980, Schulden (W 75)
Schulden aus dem Erbe zu bezahlend 190
Ergäntzung der Fr. Wittib abgegangenen ohnverändert Guths. Laut des über beed. Ehegemächte Zusammen gebrachte Nahrung durch Hn Joh: Jacob Grünwamd Notm. publ. see. d. 19. 9.bris A° 1698. auffgerichteten Inventarÿ
der Fr. wittib Ergäntzung 76, der Fr. Wittib ohnverändertes Vermögen 185 lb
Hierauff wird auch der Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, haussteuren 13.Craft eines Extractus datirt Bahlingen d. 16. Febr: A° 1701 hatt der Verstorbene seel. beÿ weÿl. frn: Annæ Mariæ gebohrner Kochin auch weÿl. Hannß Müllers geweßenen Adlerwirths u. Burgers daselsten hinderlaßene Wittib als seiner Mutter seel. freÿwillig übergab in ohpartheÿischen Looß erhalten, so jetzt zu ergäntzen (…) 1641, davon geht wiederumb ab 1822, Conferendo erhellet daß der Erben Ergäntzungs Abzugs die Ergäntzung übertrifft nähmentl. umb 180. lb, Sa. aller Nahrung 2092, Der Erben ohnveränderter Rest 1684 lb
Summa summarum des völligen theilbarn Vermögens 410 , Theilbarer Rest 220 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2089 lb
Copia der Heüraths Verschreibung (…) Montags den 1. Septembris Anno 1698.
(Grosse) Theil Register, darinnen Waß Isaac, Johann Georgen und Annæ Catharinæ Oberlin, beÿ abtheilung Weÿland Herrn Johann Georg Müllers gewesenen Weißbecken und Burgers Zu Straßburg jhres geliebten Großvatters seeligen Verlaßenschafft vor einen vierten theil erb: und eigenthümlichen Zu: und angefallen begriffen, auffgerichtet 1707

Jean Georges Müller ainsi que le tuteur de ses enfants et celui de ses beaux-enfants vendent la maison 850 livres au boulanger Jean Erard Metz et à sa femme Anne Marie Gross, belle-fille du vendeur

1700 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 159-v
hans Georg Müller, der Weißbeck, mit beÿstand H. Friderich Kuntzen deß Küblers, seiner Stieff Kind. u. H. Wolffgang Friderich Fimpels, deß haußfeurers seiner Kinder erster Ehe Vögte
in gegensein Johann Erhard Metzen, deß Weißbecken, und Annæ Mariæ geb. Großin mit beÿstand Johannes Großen, deß weißbecken, ihres bruders, daß Er Mülller Ihnen beed. Eheleuthen seinen tochtermann und Stiefftochter verkaufft
Eine becken behaußung mit dero höfflein, hinderhauß, Platz daran und allen übrig. deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht Und gerechtigkeit. allhier an der Obern Straßen, geg. dem bierhauß zur Glocken, anietzo den würthshauß zu d. dreÿen Königen, über, einseit neben Hn Johann Carl Hammerer, Med. Doctor. and. seit neben dem bierhauß zum Schwartz. bären, hinten auf Michael hatten, d. Küffer stoßend geleg.
umb 250 Capital verhafftet (…), so haben doch obbemelden Vögte sich erkläret, daß Sie die ietz verkauffte behaußung freÿlaß. und sich damit vergnüg. wollen, daß Er H. Verkäufer Sie deßentweg. auff seine selbst bewohnenden ob. an d. großen Gewerbslauben gelegenen behausung versicheren wolle, geschehen umb 850 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit du mineur Jean Frédéric Boch

1700 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 494
Johann Erhard Metz, der Weißbeck und Anna Maria geb. Großin, zwar dieselbe mit beÿstand H. Friderich Kuntz, deß Küblers Ihres Vettern Und Johannes Großen deß Weißbecken, Ihres leiblich. Bruders
in gegensein H. Isaac Wagenmann deß Küffers alß Vogt Johann Friderich Bochen – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Becken behaußung, mit dero höfflein, hind.hauß, Platz, daran, und allen übrig. deren gebaüen, Brgriffen, weithen, zugehördt. Rechten Und Gerechtigkeit, allhier an d. obern straß. geg. de bierhauß zur Glocken, anietzo dem würthshauß zu den dreÿen König. über, einseit neben Hn Johann Carl Hammerer Med. Doctor anderseit neben dem bierhauß zum schwartzen bähren, hind. auff Michael Hatt. den Küffer stoßend geleg.

Originaire d’Œhringen en juridiction de Hohenlohe, le boulanger Jean Erard Metz devient bourgeois en juillet 1696 par sa fiancée Anne Marie Gross, fille du boulanger Jean Frédéric Gross. Le mariage a lieu une semaine plus tard.

1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 679
Joh: Erhard Metz der ledige beck, Von Öhringen Hohenloischer Jurisdiction, weÿl. Joh: Erhard Metzen gew. Becken alda, hint. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria, weÿl. Joh: Friderich Großen burgern vnd Becken allhier hint. Ehel. tochter seiner Verlobten gratis ist noch ledig. standts und wird beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen. Jur. d. 18. Dito [Julÿ] 1696.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 55-v)
1696. den 25. Julÿ seind copulirt Worden Hanß Erhard Metz lediger Weißbeck von öringen Herrn Hanß Erhard Metz burger meisters daselbsten hinterlaßener ehelicher Sohn Und Jungfraw Anna Maria, Johann Friedrich Großen Weißbecken V burgers alhie hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Erhard Metz alß bräutigam Anna Maria Großin alß bräut (i 57)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au bas des Grandes Arcades près de la Monnaie. Les apports du mari s’élèvent à 55 livres, ceux de la femme à 176 livres.
1696 (30.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 28) n° 881
Inventarium vndt beschreibung aller und Jeder haab vnd Nahrung, so der Ehrsam Vnd Bescheidene Meister Hannß Erhard Metz weißb. V. die Ehren und Tugendsame fr. Anna Maria gebohrne Großin, beede Eheleuth Vnd burgere alhier Zue Straßb. einand. in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert Würcklich Zuegebracht haben (…) Actum in d. Königlichen Freÿen Statt Straßb. in beÿsein H. Hanß Georg Mülles weißb. V. unds alhier ihr d. Fr. Stieffvatters v. seiner Ehelich haußfrau Vnd dißorths leiblich. Mutter wie auch H. Friderich Kuntz. Küblers V. auch burgers alhier ihres noch ohnentledigten vogts Montags d. 30. Julÿ Anno 1696.
Inn einer d. Statt Straßb. vnd d. groß. Erbslaub. geg. d. Müntz gelegen vnd dh geliebt. Eingangs ged. Eltern gehörig. behaußung
Sa. Kleydung (M 23, Sa. haußraths (F 109 und 4), Silberr (F 12), Guldinen Ring (F 9), baarschafft (F 40, M 11), Summa summarum dein deß Manns gantzen unverändert in die Ehe gebracht Vermögens 55, Summa summarum Alles deßen So Sie die Fraw für unverändert in die Ehe gebracht hatt 176 lb

Jean Erard Metz se remarie en 1720 avec Anne Catherine Richter, veuve du ceinturier Chrétien Ostertag : contrat de mariage, célébration

1720 (13.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 390
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen Herrn Johann Erhard Metzen, Weißbecken vnd Burgern alhier als hochzeitern An einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Annæ Catharinæ Gebohrner Richterin, Weÿl. H Christian Ostertags geweßenen Gürttlers vnd burgers Alhie nachgelaßenen Wittib Als der Hochzeiterin, am andern theil
Actum Straßb. (…) Dienstags den 13.ten Augusti Anno 1720. [unterzeichnet] Johann Erhard Metz als hochzeiterer, der Hochzeiterin hanzeichen +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 85-v)
1720.d 11. Sept. seind Ehelich eingesegnet Word. Johann Erhardt Metz der Weißbeck und Burger allhier und Jfr. Anna Catharina weiland Christian Ostertags geweßenen Gerbers Und Burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Erhard Metz als hochzeiter, + der hochzeiterin Zeichen (i 88)

Fille d’un chaudronnier de Rostock, Anne Catherine Richter devient bourgeoise en 1793 par son mari Chrétien Ostertag
1693, 4° Livre de bourgeoisie f° 631
Anna Catharina Richerin Von Rostock, Christoph Richters des Kupferschmidts tochter, empfangt das burgerrecht von Christian Ostertag dem Gürtler Vnd burger allhier, Ihrem Ehemann p. 2. Gold fl. Vnd 16. ß, so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden, War Zuvor ledig. standts und Wird Zu E. E. Zunfft der Schmid dienen. Promis. d. 22. Dito. 1693.

Chrétien Ostertag et Anne Catherine Richter font baptiser une fille en 1695.
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 242)
1695. Eodem [Mont. den 14. Martÿ] ist ein Kind zu tauffen. Christian Ostertag b. und Gürttler, Anna Catharina Richterin, Catharina Elisabeth
H. Johann Michael Witter b. und Silberarbeiter, Maria Joh: Conrad Bestorns b. u. Kiefers frau, Susanna, Christian Richters Kuperschmidts auch Zollers m Steinstraßer thor haußfrau (i 249)

Chrétien Ostertag meurt en 1719 dans une maison de location ruelle des Dominicains en délaissant des héritiers collatéraux. La masse propre à la veuve est de 159 livres, celle des héritiers de 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 115 livres et le passif à 270 livres
1719 (19. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 46) n° 20
Inventarium über Weÿl. des Ehren Vorgeachten Mr. Christian Ostertags, geweßenen Gürttlers und burgers zu Straßb. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1719 – Nach seinem den 8.ten 7.bris Jüngst hinn aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren 1. der Ehrn: undt tugendsahmen Fr. Mariæ Jacobeæ Schneiderin gebohrner Ostertagin, Weÿl. Mr Simon Schneiders geweßenen Spengler und burgers allhier nachgelaßene Wittib, welche, weil Ihr Vogt hernach gemelter Emanuel Ostertag, beÿ dießem gesch: interessirt, mit beÿstand M Joh: Jacob Spöttnagels bürstenbinders und burgers allhier den gesch. beÿgewohnt, 2. Mehr der Ehrn und tugendsamen Fr. Anna Barbaræ Marckwarthin geb. Ostertagin, Weÿl. Mr hannß Marckwarths geweßenen Gürttlers u. burgers alhie seel. nachgelaßener Wittib, welche mit beÿstand H. Joh: Daniel Kuglers Hohltrehers u. burgers alhier, Ihrer Kinder geschwornen Vogt u. hierzu in specie erbettenen Assisteten Zugegen 3. Ferner deß Ehrenhafften Mr Emanuel Ostertags auch gürttlers u. burgers alhier welcher dem gesch. vor sich selbsten in person gegenwartet, 4. So dann deß auch Ehrenhafft Mr Joh: Georg Ostertags ebenmäßigen Gürttlers u. allhiesigen burgers so in person Zugegen, Alß aller 4, deß abgeleibt. seeligen Geschwüsterd u. Zugleichen portionen und antheilen ab intestato nachgelaßener rechtsmäßigener Erben Vorgenimmenn ersucht und inventirt durch die Ehren und tugendsame Frau Annam Catharinam ostertagin gebohrne Richterin, die hinterbliebene Wittib mit assistentz Joh: Heinrich Langen deß jüngern Notarÿ publici u. burgers alhier Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Straßb. Donnerstags d. 19. 8.bris A° 1719
Copia der Eheberedung, pge. in Prot : C fol : 1176.a et seqq
Copia Codicill reciproci, pgne in Prot. C fols. 1178.a et seqq.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Prediger Kirchgäßel gelegener u. in dieße Verlaßensch. nicht gehöriger behauß. befunden worden, wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Nebens Cammer, In der küchen
Schulden, It: H, Joh: Daniel Berg. dem Handelßmann soll man Crafft Conto – It: demselben ferner Von Joh: Baptæ biß Michaelis Vor ¼. Jahr haußzinß
Ergäntzung der Erben unverändert Gutts, Nach besag deß über Weÿl. Frawen Annæ Elisabethæ Ostertagin, gebohrnet Roßauerin Auch Weÿl. Hn Emanuel Ostertags Geweßenen Gürttlers und burgers alhier seel Wittib, als des Jetzt Verstorbenen Geliebten Mutter seel. Verlaßenschafft, durch Johann Heinrich Lang Jun. Notm. in A° 1707 auffgerichteten Abtheilungs Concepti
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 124, Summa summarum 159
Dießemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Erg. Rest. 114, Summa summarum 125 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 100 lb
Endlichen wird auch das Gemein, Verändert und theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. Werckzeugs Zum Gürttler handwerck gehörig 35, Sa. der wein vnd Leeren Vaß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 36, Summa summarum 115 – Schulden 270 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 114 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari, non estimée. Les apports du mari s’élèvent à 585 livres, ceux de la femme à 344 livres.

1720 (26. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 28
Inventarium über deß Ehren vorgeachten Herrn Johann Erhard Metzen deß Weißbecken und der Ehren: und tugendsahmen Fr. Annæ Catharinæ Richterin, beeden Eheleuth und burgere allhier Zu Straßb. einander für unverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1720. – der Ursach Halben, damit mann sich Künfftiger Zeitder in Ihrer auffgerichteten Heüraths Verschreib. Verglichenen Erg. wegen, danach Zu reguliren haben möchte – Actum Straßb. Donnerstags d. 26.ten Septembris A° 1720.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegener und Hiehero gehöriger behauß. befunden worden wie volgt. In der obern Stub (…)
Eÿgenthumb an einer Behaußung (M.) Item Eine Becken Behaußung, mit dero höfflein, hinderhauß, Platz daran v. Allen übrigen dero Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, alhier ane der Obern Straß, Gegen dem Bierhauß Zur Klocken, anjetzo dem Würths hauß Zu den dreÿen Königen hienüber, eins. neben Johann Kräutler dem Krempen, 2.s neben Georg Picken dem Biersieder Zum schwartzen Beeren, hinden auch auff denselben stoßend, davon Gehen Jährlichen 20. lb d à 4. pro Cto Gerechneten Zinß auff Urbani fallend, der Schenckbecherischen Stifftung alhier, ablößig in Cap: mit 500. lb d. Sonst gegen männiglichen freÿ ledig und eigen, Es ist aber dieße behauß. nicht Zu æstimiren sondern wann dieselbe stehender dießer Ehe verkaufft werden solle, waß solche dem Kauffschilling nach ergäntzt werden solle, verglichen. Darüber sagt i. teutsch Perg. Kbr, mit der St. St Anh. C. C. Ins. verw. de dato 4. Martÿ A° 1700. mit Altem N° 1 notirt v. dabeÿ gelaßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manns unverändert Gutt. Sa. haußraths 470, Sa. Werckzeugs Zum Weißbeck Handwerck gehörig 12, Sa. Frücht v. Meels 116, Sa. Leerer Vaß 184, Sa. Schwein 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldener Ring 16, Sa. Baarschafft 119, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 155, Eigenthumb ane einer behaußung o, Summa summarum 1155 lb – Schulden 569 lb, Deß Ehemanns restirende Unveränderte Nahrung 585 lb
Der Frawen unverändert Vermög., Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs Zum Gürttler handwerck gehörig 38, Sa. Sibergeschmeids 26, Sa. Guldener Ring 21, Sa. Weins v. Leerer Vaß 16, Sa. Baarschafft 51, Sa. Schulden 35, Summa summarum 344 lb

Anne Catherine Richter meurt en 1728 en délaissant pour héritiers testamentaires son mari et les enfants de celui-ci. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 209 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 739 livres, le passif à 650 livres

1728 (15.6.), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 16) n° 386
Inventarium über Weÿl. Frawen Annæ Catharinæ geb. Richterin H. Joh: Erhard Metzen Sen.s Wbecken u. b. alh. zu Straßb. geweß. Ehefrawen nun seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet Anno 1728.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Hab und Nahrung wie solche nahmen haben, wo Weÿl. die Ehren und tugendsahme Fr. Anna Catharina geb. Richterin, deß Ehren u. wohlgeachten Hn Joh: Erhard Metzen Sen.s Wbecken u. b. alh. zu Straßb. geweß. Ehel. haußfr. nun seel. nach ihrem d. 16.t Martÿ dießes fortlauffend. 1728.ten jahrs genommenen tödlichen ableib. Zeitlichen verlaß. welche Verlaßensch. auf gebührendes ansuchen erfordern u. begehren deß Ehrengeachten 1. Mr Joh: Erhard Metzen Jun. ebenmäßig. Wbeckens u. b. alh. so Vor sich selbsten Zugeg. So dann deß Ehren vorgeachten Hn Joh: Großen, auch Wb. u. alh. b. als geordnete u. geschwornen Curat.s 2. Joh: Friderichs und. 3. Joh: Michaels, beed. ledig. Wbecken dieß. dreÿ deß hinderbl. Wittibers mit nun auch Weÿl. Frawen Anna Maria geb. Großin längst seel. ehel. erzielt und von f. Verstorb. Fr. seel. crafft hernach eingetrag, Test. nunc: instituirten Erben, Vorgenommen ersucht u. inventirt (…) so geschehen in der St. Straßb. Dienstags d. 15.ten Junÿ A° 1728.
Copia der Zwischen Eingans ged. beÿd. geweß. Ehepersonen auffgerichteten Ehebered., pge. in weÿl. H Joh: Heinrich Lang Sen. Not. seel. Prot. sub Lit. G fol: 383.b et Seq.
Copia Test: Nunc. In dem Vid. in meo Prot: A fol. 531.b

In einer allh. Zu Straßb. ane d. lang. Straß liegend. u. in dieße Verlaßenschafft gehörig. behauß. bef. word. wie volgt.
Eÿgthb. an I.r Behauß. Hauß u. Höfflein, Hind. hauß, platz daran, mit allen deß. gebäuen, weith, recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit., geleg. alh. Zu Straßb. ane d. langen straß, I.s. neb. Joh. Kräuttler dem Krempen, 2.s Georg Picken Biersied. Zum schwartz. Beeren, hind. auch auff denselben stoßend, davon gehen jährl u. auff Urbani anjetzo und 14. lb d à 4. pro Cto gerechnet. gelds, der Schenckbecherisch. Stifftg. in Cap: ablößig mit 350. lb d. sonst seÿe deßelbe freÿ ledig eig. u. Vermög i. ad Conc. gel: d. 4. hujus datirter Von alh. Werckmeistern eigenh. subscrib. absch. æstimirt pro 900. lb, Nach abz. obig. beschwerd. wird annoch auszuwerff. sein 550. Darüber sagt i. teutsch perg. in alh. C. C. stb. gef. u. dero anh. Ins. Verw. V sub dato 4.ten Martÿ A° 1700. mit altem N° 1 notirt.
Ergäntzung, Vermög des üb. beÿd. gewes. Eheleuth einand. für unv: in die Ehe Zugebr. Nahr. durch nun weÿl. Hn Joh: Heinrich Lang sen. Notm. seel d. 26.ten 7.br. A° 1720. auffgericht. Invÿ.
Series rubricarum hujus Invÿ. Der Erben Unw: Nahrung. Sa. haußraths 45, Sa. faß 11 ß, Sa. Silbers 8, Sa. gold. o. 8, Sa. baarsch. 3, Sa. Erg. rests 143, Summa summarum 209 lb
Dießemnach wird auch sowohl des wittibers unv. als auch, weilen die Erben mit hülff ihres Vogts, auff d. theilb. guth renuncirt die theilb. Verlaßenschafft und. I. Massa beschrieben, Sa. haußraths 77, Sa. Wein u. Faß 30, Sa. Schiff und gesch. 5, Sa. Meels 31, Sa. Silbers 13, Sa. geld 7, Sa. Pf Zß hg 25, Sa. Eÿgenth. an i. behaußung 550, Summa summarum 739 lb – Schulden 650 lb, Nach deren Abzug 89 lb
Conclusio 563 lb
Abschatzung d. 4.t Junÿ aô 1728. Auff begehren des Ehrenvest, vnd Vorachtbahren herrn Johann Ehrhardt Metz Weißbeck ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Langen Straß gelegen, bestehet in einem beckenhauß, einseits Neben Geörg Bick Biersieder Zum Beeren, anderseit neben Johann Kreidtler Spielmann hinden auf H Johannes groß Weißbeck tochter, welche behausung hindergebäulein Stuben Cammeren, Meel Kammer Kuche, Hauß Ehren, Mit Herd und Waßerstein, back stübel, back offen, back Küche, so gewölbt, gebälckter Keller, höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird vor und umb 1800 gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs.

Jean Erard Metz hypothèque sa part de maison au profit de la fondation Heller

1737 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 434-v
Johann Erhard Metz der weißbeck
in gegensein der Hellerischer Stifftung allhier Pflegermeister Franciscus Oesinger J.V.Lti und C. Contracuum allhier Actuarÿ und H. Johann Silberrad Schffners besagter Stifftung und alten dreÿers hiesigen Pfenningthurns – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, dreÿ quart für ohnvertheilt ahne einer weißbecken behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, holtzhauß, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß gegen dem Bierhauß zu der Klock anjetzo dem hauß zu denen dreÿen Königen über, einseit neben Georg Pick dem Bierbrauer zum schwartzen Bären, anderseit neben Johannes Kräuttler dem Musico, hinten auff gedachten Picken – als ein währender ehe am 4. Martÿ 1700 erkaufft mithin theilbares guth, ihme zu acht 12° theiler und als erben seiner nach der mutter verstorbenen tochter Anna Maria weÿl. Johann Hamann weißbecken ehefrau seel. zu 1/12 theil so dann zu übrigen 3/12 theil seinen noch lebenden söhnen Johann Erhard, Johann Friedrich und Johann Michael deren Metzen alle dreÿen weißbecken

Jean Erard Metz l’aîné meurt en 1742 en délaissant trois fils boulangers issus de la première femme. Les experts estiment la maison 1 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 380 livres, le passif à 819 livres.

1742 (3.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 407
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Joh: Erhardt Metz des ältern, geweßten Weißbecken u. burger alhier Zu Straßb: nunmehro seel. Verlaßenschafft – nach seinem den 16.ten Jan: dießes angetrettenen 1742. Jahrs genommenen tödl. ableiben Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren, der auch Ehrengeachten h: Joh: Erhardts, H: Joh: Michaels u. Herrn Joh: Friderichs der Metzen, aller 3. Weißbecken und burgern dahier, des abgelebten seel. mit auch Weÿland fraun Annæ Mariæ geb. Großin in erster Ehe erzeugter u. hinterlaßener 3. Söhnen deßen nach ab intestato Erben, maßen der abgeleibte in 2.ter Ehe mit weÿl. Frauen Catharina Ostertagin gebohrner Richterin Keine Kinder erzeugt, inventirt – So geschehen in Straßb. d. 3.ten febr. 1742.

In einer allhier Zu Straßburg in der langen Straß neben dem bierhauß Zum schwartzen bähren gelegener und hernach beschriebener Weißbecken behausung ist befunden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung und hoffstatt, höfflein v. hinterhauß, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten u. gerechtigkeiten, gelegen dahier Zu Straßb: ane der mangen Straß, I.s; Neben Johannes Kräutlers dem Krempen, 2.s: H. Joh: Georg Pick dem biersieder, hinden deßgleichen, welche behaußung durch der Statt Straßburg geschw. Werckmeistere Vor freÿ, ledig u. Crafft Ihrer ad Conceptum gelüfferter Abschatzung vom 24.ten Jan: 1742. æstimirt u. angeschlag. worden ad 1300. lb. Welche behaußung der Schenckbecher. Stifftung umb 700 fl. So dann der hellerischen Stifft. umb 500 fl. Cap. verpfändt seÿn solle, so hernacher passive eingetragen befindt. Über sothane behaußung besagt I. teutsch. perg. Kauffbr, m. C. C. St. anh: Ins: dat: d. 4. Martÿ 1700. m. a. N° 1 sign.
Norma hujus invent. Sa. haußraths 64, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 19 ß, Sa. Leerer faß und bütten 6, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ringen 4, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 1300, Sa. der Schuldt 1, Summa summarum 1380 lb – Schulden 819 lb, Nach Abzug deren, Stall Summa 560 lb
Abschatzung dem 24. Januarÿ: 1742. Auff begehren weillandt deß wohll Achtbahren und bescheitenen Meister Johann Erhart Mëtz deß gewesenen weißbecken seel. hindter Laßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Langen Straßen gelegen ein seitß Neben Johanneß Chreütler dem Musicanten, ander seitß Neben und hinden auff Meister Johann Jörg Picken dem bier sieter Stoßend welche behausung unden ein gangß daß hauß Ehren Neben daran ein Stuben Kuchen unden darunder ein gewelbter Keller der hoff die bachstuben und bachoffen hinden daran der heyen schoppf oben ihm Ersten Stockh eine Stuben hauß Ehren darinnen der herdt und waßerstein, der gang Mëhll Kamer und Nebenß Cammer, ihm 2.ten Stock Zweÿ Cammer der gang die Soldaten Cammer und nebenß Cammer, oben dar über ein altter tach stüll mit Zweÿ besetzten bienen daß dach mit holl Ziglen belegt, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg gewesenen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jëtzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und umb Zweÿ Tausent und acht hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Frédéric Metz cède sa part de la maison à ses deux frères Jean Erard et Jean Michel Metz

1742 (11.4.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 17) Joint au n° 407 du 3 févr. 1742
(Inventarium über Weÿl. H. Joh: Erhardt Metz des ältern, geweßten Weißbecken u. burger alhier Zu Straßb: Verlaßenschafft)
(f° 18) Cession undt Übergaab deß 3. theills der behaußung. Erschienen beÿ diesem Abtheÿllungs Concept H. Johann Friderich Metz der Weißbeck undt burger dahier, der hat in gegensein H. Johann Erhardt Metz undt H. Johann Michael Metz seiner beeden gebrüderen auch weißbecken undt burgere dahier anwesendt mein unterschriebenenen Notarii undt dißorts Inventir schreiber offentlich angezeigt und bekandt daß Er Hr Joh: Friderich Metz vor sich undt seine Erben
seinen beeden gebrüderen vorgedacht in gemeinem ohnverändert Erb auffrecht vest undt Unwiderrufflich Cedirt, Verkaufftt undt zukauffen gegeben
den dritten theil ahn ihrer Ihnen Comparenten zuständigen ererbten Weißbecken behaußung Neben den bier hauß zu schwartzen bären in der Langen straß dahier gelegen, wie selbe im dem von mir Not° den 3. febr. letzthin auffgerichteten Vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario beschrieben befindlich, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten undt gerechtigkeiten welche gantze behaußung aber der Schenckbecherischen Stifftung dahier annoch umb 700 fl. und der hellerischen Stifftung dahier umb 500 fl. beedes ane Capital verhafftet – umn 700 guldten oder 350 lb. – Actum Straßburg den 11. Aprilis 1742.

Jean Erard et Jean Michel Metz hypothèquent la maison au profit du sénateur et boulanger Jean Jacques Lauth

1742 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 183-v
Johann Erhard und Johann Michael Metz beede gebrüder weißbecken
in gegensein H. Johann Jacob Lauth des weißbecken und E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zween höfflein und hoffstätt cum appertinentis ane der langen straß einseit neben dem bierhauß zum schwartzen bären, anderseit neben Johannes Kipp dem kutscher, hinten auff ermeldtes bierhauß – theils als ein vätterlichen erb theils als ein von ihrem bruder und miterben im unvertheilt erb angenommenes guth

Jean Erard et Jean Michel Metz louent la maison au boulanger Jean Adam Sebastian

1742 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 n° 539
Johann Erhard und Johann Michael Metz gebrüder weißbecken
in gegensein Johann Adam Sebastian des weißbecken
entlehnt, eine ane der Obern straß einseit neben dem bierhauß zum Schwartzen Bären anderseit neben Johannes Kipp dem kutscher gelegenen weißbecken behausung samt deren zugehördend und gerechtigkeit, nichts davon als den platz zu dreÿ in dasigem keller würcklich liegenden faßen ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff letztverwichenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden

Anne Catherine Braun, femme de Jean Erard Metz meurt en 1746. L’inventaire est dressé dans une maison quai au Bois (quai des Bateliers). La moitié de maison Grand rue y est estimée à la valeur portée à l’inventaire de Jean Erard Metz père ; cette même valeur sera ensuite citée dans les inventaires ultérieurs

1746 (9.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 416
Inventarium über Weÿland der Tugendtsamen fr. Annæ Catharinæ Metzin gebohrner Braunin herrn Johann Erhardt Metz deß weißbecken undt burgers dahier zu Straßburg gewesten 2.ten Ehefrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet aô 1746. – nach ihrem den 7.ten Januarÿ dieses angetrettenen 1746.ten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Mstr Johann Braunen auch weißbecken undt burgers dahier der abgeleibten Fr. seel. brudter alß verordneten undt geschworenen Vogts dero mit ermeltem ihrem hinterbliebeneen Wittiber ehelich erzielter undt nach todt Verlaßener Zweÿer Kindter Namentlich Anna Catharina undt Johann Erhardt die Metzen, deroselben per Testamentum nuncupativum mit angehenckten fidei Commiss instituirter Erben inventirt (…) Actum Straßburg auff Mittwoch den 9.ten Martÿ In fernerem beÿsein H. Notarÿ Frantz Heinrich Dautels von seith. deß Wittibers, So dann von Seithen der abgeleibten frawen seel. fr. Dorothea Walterin gebohrner Braunin dero Schwester Anno 1746.

Inn Einer dahier Zue Straßburg ane dem holtzstaden ohnfern dem bierhauß Zum Vogelgesang gelegener aber nicht hieheo gehöriger Weißbecken behaußung hat isch befunden wie volgt
Im der Schwartzgetuch Kammer, In der Knecht Cammer, In der Magd Cammer, In der Undern Cammer, in der Obern Stub Cammer, In der Obern Stub, In der untern stub, In der Kuchen
Eigenthumb ane Einer behaußung, so deß Wittibers unverändert. (W.) Die Helffte Von vndt ane einer Weißbecken behaußung undt hoffstatt, hinderhauß undt höfflein, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen dahier Zu Straßburg ane der Langen Straß, I.s: Neben Johannes Kräuttlers deß gewesenen Krempen Erben, 2.s. H. Joh: Geörg Pick dem biersieder Zum Schwartzen Bären, hinden deßgleichen, waran die übrige helfte sein deß Wittibers bruder H. Joh: Michael Metz auch Weißbecken dahier zuständig undt were sothane gantze behaußung in anno 1742. beÿ dero Vatters seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßburg geschw. Hh. Werckmeistere Vor Ledig eigen abgeschätzt undt angeschlagen wordten umb 1300. lb. d beÿ welchem anschlag mann auch dermahlen Es ohnpræjudicirlich gelaßen, Trifft allhero vor die angehörige heffte 650. lb. Undt ist sothane gantze behaußung der Schenckbecherischen Stifftung annoch umb 700 fl. So dann der hellerischen Stifftung annoch umb 500 fl. Capital verhafftet macht beedes Zue sammen 1200 fl. woran die helffte dem Wittiber hiehero fol. (-) passive eingetragen Zu befinden mit 300. lb. Über sothane behaußung besagt I. teutscher perg. Kbr, m. der Cancelleÿ Contr. St. Insigel dat. den 4. Martÿ 1700. m. alt. N° 1 signirt.
(E.) 2/15.te theill Vor Unvertheilt Von und ane Einer behaußung terge hernacher beÿ dem Wittem biß ziù außwurff der 325. lb. d.
(E.) Wÿdemb, Welchen Fr. Anna Catharina Schuhmacherin gebohrne Hohin H. Joh: Geörg Schuhmachers deß Weißbeckh. undt burgers dahier Ehegattin der verstorbenen Fr. seel. leibl. Mutter Zeit lebens Zu genießen. Nambl. Es hat weÿl. Hr Friderich Braun der geweßte Weißbeck undt burger alhier der verstorbenen sel. Eheleiblicher Vatter (…)
Ergäntzung der beeden Kindern und Erben, Vermög deß von mir Notario in anno 1740. auffgerichteten undt verfertigten Inventarÿ illatorum (…)
Norma hujus inventarii. Copia des vor mir d. 22. aug. 1744. mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci – Copia Testamenti nuncupativi
Deß Wittibers ohnverändert undt die theilbare Nahrung so weillen der Kindter vogt auff das theilbar guth renuncirt unter Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. Schiff und geschirr Zum becken handwerck gehörig 11, Sa. brennholtz 4, Sa. Frucht, Meel, Kleÿen und gekörns 119, Sa. faß undt bütten 12, Sa. Silber undt geschmeidts 27, Sa. goldener Ringen 4, Sa. der baarschafft 77, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 650, Sa. Activi 12, Summa summarum 1009 lb – Schulden 862 lb, Conferendo 146 lb
Verstallungs Summa 770 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Dienstag den 8. Novembris anno 174-, Johann Kolb
Copia Testamenti nuncupativi – 1745 (…) dinstag den 13. tag des Monaths Aprilis abends Zwischen Sieben und Acht Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden lichtern in meiner allhier Zu Straßburg ane der Großen Gewerbs laub liegenden, Von mir Notario bewohnenden behaußung dero vordern Zwo Steigen hoch sich befindlichen Stub mit denen Fensfern auf die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und Tugendsamen Frau Anna Catharina Metzig gebohrne Braunin, des Ehren und Wohlvorachtbaren herrn Johann Erhardt Metz des Weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrau Von der gnade des grundgütigen Gottes aufrechten gesund gehend und stehenden Leibes
behaußung ane der Viehe Gaß (…) Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus

Jean Michel Metz hypothèque sa moitié indivise de maison au profit de sa belle-sœur Anne Ursule Jung femme du farinier Jean Martin Albrecht

1747 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 574-v
Johann Michael Metz der weißbeck
in gegensein seine schwägerin Fr. Annæ Ursulæ geb. Jungin Martin Albrecht des Meelmanns Ehefrau mit beÿstand H. Not. Frantz Heinrich Dautel – 500 gulden zu einem lebtägigen wÿdem verschafft
unterpfand, die unvertheilte helffte einer weißbecken behausung samt deren zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit neben Johann Georg Pick dem biersieder zum Bären, anderseit neben René Lanier dem korbmacher, hinten auff gedachten Pick

Jean Erard Metz cède sa moitié de maison à son frère Jean Michel Metz qui en devient ainsi seul propriétaire

1748 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 497-v
Johann Erhard Metz der weißbeck
in gegensein seines bruders Johann Michael Metz des weißbecken
eine weißbeckbehausung bestehend in vorder und hinderhauß, zween höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen gebäuden, weithen, zugehörden und rechten ane der Langen straß, einseit neben dem Bierhauß zum schwartzen Bären, anderseit neben René Lanier dem korbmacher, hinten auff ermeltes bierhauß – die übrige helffte aber seinem bruder gehörig – um 350, 250 und 300 pfund verhafftet welche er pro rata übernimmt, geschehen um 2050 pfund

Jean Michel Metz épouse en 1732 Marie Salomé Jung, veuve du boulanger Laurent Karcher : contrat de mariage, célébration
1732 (17. Xbr), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 25
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Michael Metzen, leedigen Weißbecken, des Ehrengeachten herrn Joh: Erhard Metzen, ebenmäßigen Weißbecken und burgern allhier mit Weÿl. der Ehren undt tugendsamen Frauen Anna Maria Metzin gebohrner Großin seiner Ehegattinin seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem braütigamb, mit assistentz seines Vatters vorgedacht und herrn Johann Adam Bußlers des Schuhmachers und b. allhier seines vettern ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Maria Salome Karcherin gebohrner Jungin Weÿl. herrn Lorentz Karchers geweßenen Weißbecken und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, beÿständlich herrn Johann Jacob Kiehlen des Zimmermanns und b. allhier ihres geschwornen Vogten und herrn Jacob Jungen ebenmäßigen Weißbecken und burgers allhier ihres leiblichen Vatters als der hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 17.ten Decembris A° 1732. [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria Salome Karchin als wietib als hochzein

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 109, n° 403)
1733. f. 4. febr sind nach 3. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Michael Metz der Ledige b. v. Weißbeck alhie, H. Joh: Erhard Metzen b. v. weißbecken ehl. Sohn v. fr. Maria Salome weÿl. H. Lorentz Karchers geweß. b. v. Weißbecken Nachgel. wittib, [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria salome Karcherin (i 113)

Fils de boulanger, Laurent Karcher épouse en 1711 Marie Salomé Jung, fille de boulanger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 234, n° 1023)
1711. Mittwoch den 9. 10.mbr. seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Lorentz Karcher der ledige Weißb. h. Lorentz Karchers b. v. Weißb. ehl. Sohn vnd f. Maria Salome Jacob Jungen b. v. Weißb. allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Lorentz Karcher alß Hochzeiter, Maria Salome Jugin als hochzeiterin (i 233)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg de Pierre, provenant de Laurent Karcher. Les apports du mari s’élèvent à 176 livres, ceux de la femme à 1 191 livres.
1733 (23.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 23
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Michael Metz der Weißbeck und die Ehren und tugendsame frau Salome gebohrne Jungin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in ihren Ehestand zugebracht haben – So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff den 3.ten Monatstag Augusti et sequentibus Anno 1733. In præsentia Herrn Jacob Jungen des Weißbecken und burgers allhier der Ehefrauen geliebten Vatters.

In einer allhier Zu Str. ane der Steinstraß gelegenen, von der Ehefr. in wÿdumbs weiß genießenden weÿl. H. Lorentz Karchers geweß. Weißbecken und b. allh. der Ehefr. Ersten Ehemanns seel. hinderl. Erben eigenthümlich zuständigen beh. folgender maßen befunden worden.
Wÿdumb Welchen nun weÿl. Hr Lorentz Karcher, der gewesen Weißbeck und burger allh. dißorts Ehefrauen als seiner hinterbliebenen Wittib Zeit lebens verordnet
Series rubricarum hujus Invii. Des Ehemanns Guth, Sa. haußraths 74, Sa. Schiff v. geschirrs 4, Sa. Silbers 17, Sa. baarschafft 62, Summa summarum 158 lb – Dazu gelegt desselben haussteuren angebührige Helffte 18 lb, Solchemnach beträgt des Ehemanns in die ehe gebracht sambtlich Guth 176 lb
Der Ehefrauen Nahrung, Sa. haußraths 548, Sa. Schiff und geschirrs zum becker handwerck gehörig 32, Sa. holtz 24, Sa. frucht 67, Sa. Wein v leerer Faß 39, Sa. Silbers 40, Sa. goldener Ring 35, Sa. baarschafft 247, Sa. Schulden 138, Summa summarum 1172 lb – und wann auch noch die Helffte ane nachbeschriebenen haussteuren dazugerechnet wird antreffend 18 lb, So macht der Ehefrauen gesambt in die Ehe gebracht guth dem billigen Werth nach auß 1191 lb

Jean Michel Metz devient tributaire le 20 décembre 1732 (les registres de la tribu manquent à cette date)
1750, Registres annuels de la Taille (VII 1243) f° 188-v
Becker – Johann Michael Metz, ins. 20. Xbr: 1732

Jean Michel Metz s’offre d’acheter le drapeau de la tribu présenté au Roi. Les parties sont en litige sur le prix.
1744, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 41-v) Donnerstags den 29.t Octobris 1744
In Sachen Johann Michael Metz deß weißbecken dahier, so alß Fendrich E. E. Zunfft Wappen, da Ihro Königl. Maÿestäth Ludovicus XV. König in Franckreich Unser Aller Gnädigster König undt herr, dahier zu handen empfangen, den Er aber anjetzo vor Sich Eigenthümlich Zu behalten gesinnet, Vorgebendt herr Rathh. Geiger hätte Ihme Solchen Zuegesagt undt Versprochen.
Erkandt solle beklagter Metz schuldig seÿn den Fahnen innerhalb Vier und Zwantzig stunden E: E: Zunft wider Zu lüffern, dargegen will man Ihme die Stang undt was er daran machen Laßen wider erstatten auch vor seine bemühung sechs gulden Zu kommen laßen. N. Sance der sticker dahier erscheint fordert von obangeregtem der Zunfft fahnen Zu machen 27. livres, Welches E: E: Zunfft Gericht Zu Viel Zue seÿn duncket. Sance schützt Vor Er hätte mit dem herrn Zunfft Meister den accord also getroffen E: E: Gericht offerirt demselben 24 liures undt so Er selbe nicht annehmen will, so wolle man die Sach oder arbeith gehöriger orthen Taxiren laßen, demnach hat Sance die 24 liures sogleich acceptirt undt dafür quittirt.

(f° 45-v) Dinstags den 5. Januarÿ 1745 – In Sachen Johann Michael Metz pt° der Zunfft Fahnen Vom 29.ten 8.bris letsthien, ist auff deßen producirten Conto vom 16. Xbr 1744. der in summa 25. fl. 5 ß antrifft Erkandt daß demselben nach angeregter Gerichtlicher Erkandtnuß vor seine bemühung 6 fl
vndt vor die stang, bleÿ undt machen Lohns deß fahnens 4 fl
Undt also in allem nur 10 fl. und nicht mehrers sollen bezalt werdten.

Marie Salomé Jung meurt en 1747 en délaissant pour unique héritière testamentaire sa sœur. L’inventaire est dressé dans la boulangerie sise au Faubourg de Pierre. La moitié de maison Grand rue est portée à l’inventaire, au prix retenu lors de l’inventaire d’Anne Catherine Braun (voir ci-dessus). La masse propre au veuf s’élève à 413 livres, celle des héritiers à 3 627 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 239 livres, le passif à 3 040 livres

1747 (27.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 366) n° 254
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Metzin, geb. Jungin, des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Michael Metz des Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg geweßener Haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1747. – als dieselbe Donnerstags den 23.ten Martÿ dieses lauffenden 1747.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl Vorgedachten Herrn Johann Michael Metz des hinterbliebenen Wittibers mit assistentz des Edel, Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Rechts gelehrten Herrn Johann Daniel Stöbers, Notarÿ publici und berühmbten Practici seines erbettenen Herrn beÿstandts als auch der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Ursulä Albrechtin gebohrner Jungin des Ehren und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Martin Albrecht des Meelhändlers und burgers allhier geschiedener Ehefrauen der Verstorbenen seeligen eheleiblicher Schwester und ab intestato Verlaßener Universal Erbin mit beÿhilff des Edel Wohl Ehrenvest großachtbahr und Rechtsgelehrten herrn Frantz Heinrich Dautels Notarÿ publici und vornehmen Practici, Ihres erbettenen herrn Assistenten, wie auch des Ehren: und wohlvorachtbaren Herrn Andreä Münch des Weißbecken und burgers allhier Ihres geliebten Tochtermanns ersucht (…) So geschehen in Straßburg auf Donnerstag den 27.ten Aprilis et seq. Anno 1747.

In einer allhier Zu Str. ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen, Von der Abgeleibten seeligen aus Erster Ehe theils Lebtägig genoßenen theils in diße theilbare Nahrung gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Soldaten Cammer, In der Knecht Cammer, Im Oberst hindern Stüblein, Im Keller
Antheil ane häußern. (T.) Ein drittertheil vor ohnvertheilt von und ane einer Weißbecken behaußung ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(W.) It. der halbetheil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, hinderhauß und höfflein mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß, einseit neben Joh: Kipp dem Gutscher, anderseit neben herrn Johann Georg Pick dem bierbrauer Zum schwartzen Bähren hinden wieder auf denselben stoßend, welche gantze behaußung vor freÿ, Ledig und eigen in dem, über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Metzin gebohrner Braunin herrn Johann Erhart Metz des Weißbecken und burgers allhier, geweßener Zweÿter Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, durch herrn Abraham Kolb, Notarium publicum et Practicum in Anno 1746. auffgerichteten Inventario fol: 79. fac. I.ma durch der Statt Straßburg geschwornen Hern Werckmeistere angeschlagen auch dißmahlen dabeÿ gelaßen pro 1300. lb, Beträgt daran der hiehero gehörig halbetheil 650.
Und ist die übrige helffte vorgedachtem herrn Johann Erhardt Metz des Wittibers eheleiblichem bruder für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig. Über die gantze behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret de dato 4.ten Martÿ 1700. mit altem N° 1 bezeichnet, welchen besagter Herr Johann Erhard Metz, als mit participant in handen haben solle.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guts. Inhalt Inventarÿ über Eingangs gedachter beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch herrn Frantz Heinrich Dautel Notarium publicum et Practicum in Anno 1733. auffgerichtet
Wÿdemb, Welchen die abgeleibte seelige Von auch Weÿland herrn Lorentz Karcher, dem geweßenen weißbecken und burgern allhier Ihrem Erstern haußwürth ebenmäßig seel. Lebtägig genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 6 ß, Sa. Antheils ane einer behaußung 650, Sa. Schuld 75, Erg. wird Von dem abgang übertroffen, Summa summarum 733 lb – Schulden 320 lb, Detrahendo Verbleibt 413 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 139, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 12, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. goldener Ring 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Schulden 126, Erg. Rest 2174, Summa summarum 3702 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 3627 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 69, Sa. Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 2, Sa. Frucht und Meels 32, ß Brennholtzes 6, Sa. Wein und Lährer Vaß 49, Sa. Silber geschmeids 7, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 94, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1525, Sa. Antheils ane einer behaußung 400, Sa. Schulden 47, Summa summarum 2239 lb – Schulden 3040 lb, In Vergleichung 801 lb – Stall Summ 3074 lb
Abschatzung dem 5. Maÿ. 1747. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Martin Johann Michelm Mëtz deß weilandbecken, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Stein Straß

Jean Michel Metz se remarie en 1748 avec Marie Elisabeth Klein, fille de tonnelier : contrat de mariage, célébration. La mari assure à sa femme la jouissance viagère de sa maison
1748 (14. 8.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 326
Eheberedung Zwischen derm Ehrengeachten Hn Johann Michael Metz, dem Weißbecken Wittiber und burger allhier Zu Straßburg alß dem hochzeiter, mit assistentz Hn Johann Jacob Lauth auch Weißbecken und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariä Elisabethä Kleinin Weÿl. H. Johann Georg Klein, deß geweßenen Kieffers und b. allhier seel. mit fr. Dorothea Elisabetha geb. Reebhaanin seiner hinterbliebenen Wb. dermahlen Hn Johann Martin Schwind deß Kieffers und Weinhändlers allhier ehelich erzeugter tochter amß der Jgfr. Hochzeiterin mit beÿstand ihres erstged. H. Stieffvatters ane dem andern theil, gepflogen
6.to hat der hochzeiter sich gegen der Jgfr. Brauth wohlmeinend ercläret und Vernehmen laßen, mithin deroselben consentirt und eingewilliget, wann E Vor Ihro dießes Zeitliche gesegnete, daß Sie seine allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegene Becken behaußung einseit neben dem Bierhauß Zum schwartzen Bähren, anderseit neben einem Korbmacher, hinten auf Voriges Bierhauß stoßend, die tag Ihres lebens wÿdembs weiße Zu besitzen, Zu bewohnen, Zu nutzen und Zugenießen berechtiget, dagegen aber auch schuldig und Verbunden seÿn sollen selbige in gutem bau stand und Ehren Zu erhalten, Wie auch Von denen alß dann darauff hafftenden passiv Capitalinen die jährliche Zinß abzurichten und Zu bezahlen (…)
Actum Straßburg Montags den 14.ten 8.bris A° 1748. [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria Elisabetha Kleinin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 294-v, n° 1055)
1748. Mittw. d. 6. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh: Michael Metz weißbeck b. und Wittiber allhier u. Jfr. Maria Elisabetha Weÿl. H. Joh: Georg Klein des Kiefers und b. alhier hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Metz als hochzeiter, Maria Elisabetha Kleinin als hochzeiderin (i 300)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 994 livres, ceux de la femme à 704 livres. Le prix d’estimation retenu pour la maison est celui cité à l’inventaire d’Anne Catherine Braun

1748 (25. 9.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1146) n° 581
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Johann Michael Metz des Weißbecken und der Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariæ Elisabethä Metzin gebohrner Kleinin, beeder Eheleuthe und bürgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, Auffgerichtet Anno 1748. – in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich deren jeedes Vermög Ihrer den 14.ten 8.bris dieses zu end gehenden 1748.sten Jahrs vor mir Notario auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio Vor unverändert reservirt und vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem beÿweßen Hn Johann Martin Schwind des Kieffers und Weinhändlers und Frauen Dorothea Elisabetha gebohrner Reebhahnin, beeder Eheleuthe und bürgeren allhier der Ehefrauen respê. Stieffvatters und eheleiblicher Mutter, Straßburg Montags den 25.ten 9.bris et Sequenti Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. (M.) Nembl. Eine behaußung, hoffstatt, hinderhauß und höfflein, mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß, j. s. neben S. Lannier dem Korbmacher, 2. s. neben H. Johann Georg Pick dem bierbrauer Zum schwartzen Bähren, hinden wieder auf denselben stoßend, welche vor freÿ, leedig und eigen in dem, über Weÿl. Fr. Annä Catharinä Metzin gebohrner Braunin, H. Johann Erhart Metz, des Weißbecken und burgers allhier, geweßener Zweÿter Ehefrauen nun mehr seel. Verlaßenschafft, d. H. Notarium Abraham Kolb in A°1746. auffgerichteten Inv° fol: 79. durch der Statt Straßburg geschworne Hern Werckmeistere angeschlagen Vor 1300. lb. Über die gantze behaußung besagt j. teutscher perg. Kffbrf, mit der St. Str. anhangendem C. C. Insigel verwahret de dato 4.ten Martÿ 1700. mit altem N° 1 bezeichnet. Die eine helffte solcher behaußung War letzthin erwehntem Hn Joh: Erhard Metz deß ehemanns eheleibl. Bruder Zuständig, deme sie aber ist abgekaufft und in der C. C. Ctb. Verschrieben worden darüber der Kauffbrieff noch nicht Verfertiget.
(f° 15) Wÿdemb, Welchen der Ehemann aus erster Ehe lebtägig Zu genießen berechtiget ist. In Krafft der zwischen Ihme und seiner den 23. Martÿ A° 1747. verstorbenener ersten Ehefrau an Weÿl. Frauen Mariæ Salome gebohrner Jungin Vor H. Notario Frantz Heinrich Dautel den 17. Xbre A° 1732. auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns in die ehe gebracht Gut, Sa. haußraths 296, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 50, Sa.Curiosa o, Sa. Werckzeugs Zum drehen gehörig 6, Sa. Brennholtzes 6, Sa. Frucht, Meel und Kleien 131, Sa. Wein und leeren Faß 54, Sa. Silbergeschmeids 48, Sa. goldenen Rigs 13 ß, Sa. Baarschafft 494, Sa. Eigenthums ane I.r behaußung 1300, Sa. Schulden in die Nahrung zugeltend 13, Summa summarum 2402 lb – Schulden 1463 lb, Nach deren Abzug 939 lb, Wann aber darzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren angehörig mit 55 lb, So macht des Ehemanns in die Ehe gebracht gut Zusammen aus 994 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 249, Sa. Silbergeschmeids 18, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 364, Summa summarum 648 lb – Darzu gelegt die ihro gebührige helffte ane denen haussteuren antreffend 55, So begreifft ihr der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen in sich 704. lb

Les contrôleurs de la tribu font grief à Jean Michel Metz de ne pas respecter le prix du pain. Il se justifie en disant qu’il s’agissait d’une aumône
1758, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 84-v) 1758. Donnerstags den 1. Junii – angeklagt
Iidem [Martin Albrecht und Joh: Michael Grieß beede Riegere Klagen] Cra. Michael Metz daß derselbe zu 3 beÿ Ihme angeholten schwartzen Laiben brod vor ½ Sols darin brod geben.
Derselbe sagt Zur Verantwortung daß derjenige Knab so sothane 3. Laib brod abgeholt, Ihme vor seine Krancke Mutter um Gottes willen ein Klein Weiß brödel gefordert, dahero er Ihme solches als ein Allmoßen geben Vermeint dahero nicht straffbar zu seÿn.
Erk. seÿe Bekl. von der Straff zu entladen und nur in daß Uncosten zu condemniren (Rieger 6 ß, Zunnftsch. 1 ß, Büttel 1 ß)

Les contrôleurs font grief à Jean Michel Metz de vendre des brioches fraîches un jour où il est tenu de vendre du pain sec. Il se justifie en disant qu’il avait mis les brioches à refroidir à l’extérieur
(f° 117) 1759. Dienstags den 19. Junÿ
Iidem [Michel Grieß und Georg Schäffer beede Er En Zunfft der Becker geschworne Riegere] Klagen contra Michael Metz den Weißbecken, daß er den 19. Maÿ als an seinem trockenen tag frist gebackene Brioches auf dielen liegend vor dem Hauß exponirt gehabt habe auch sonst allezeit an Seinen trockenen tägen * dem beÿ Ihme, seiner Außsaag nach bestelltem Eÿerbord Zum verkauffen außstelle.
Beklagter Zugegen sagt, Wann Er dergleichen bestellt habe, laße er solches Vor so in Hauß stellen nur daß es Kalt werden solle, nicht aber Zum Verkauffen.
Erk. solle bek. denen Klagenden Riegern 6 ß und 2 ß Gerichts Cösten Zahlen. (Rieger 6 ß, Prot. 1 ß, Büttel 1 ß)

Les contrôleurs reprochent par deux fois à Jean Michel Metz de vendre du pain frais les jours où il est tenu de ne pas le faire
(f° 151) 1761. Dienstags den 17. Februarÿ
Iidem [Stephan Franck, dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger Klagt] Cra. Michael Metz den Weißbecken, daß derselbe am Neuen Jahrs tag, da sein trockener tag geweßen frisch gebacken Eÿer brod v. Stollen feil gehabt v. verkaufft.
Bekl. Ehefrau zugegen, Kan der Anklag nicht in Abred seÿn.
Erk. seÿe bekl. in 8 ß Straff und 2 ß Gerichts Costen Zu condemniren.

(f° ) 1762. Mittwochs den 6. Januarÿ 1762
Michael Kätzel v. Joh: Georg Schäffer dieser Ehrs. Zunfft geschw. Riegere Klagen Cra. Joh: Michael Metz den Weißbecken, daß derselbe d. 25. xbris Jüngst Von dem Laden hienweg Vor 5 sols Weich eÿerbrod v. den 6. Jan: letzthin abermahl 2. König Kuchen Verkaufft da doch beedes sein trockener tag ware, bitte denselben beÿ dem Articul nach zu bestraffen und
Bekl. Ehefrau Zugegen zur Verantwortung gesagt daß Was das Eÿerbrod beträffe seÿe solches aus der Stuben verkaufft worden, die König Kuchen aber belangend, wären solche trocken geweßene.
Ist aber durch die Riegere anderster überwießen.
Erk. seÿe Bekl. vor dieses mahl die Straff zu entlaßen v. nur in 3 ß vor die Rieger v. 10 ß ß Gerichts Cösten Zu condemniren. (Rieger 6 ß, Scriba. 1 ß, Büttel 1 ß)

Jean Michel Metz meurt en 1763 en délaissant deux filles issues de la veuve. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve est de 813 livres, celle des héritiers de 290 livres. L’actif de la communauté s’élève 230 livres et le passif à 1 522 livres

1763 (3.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1192) n° 1362
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten herrn Johann Michael Metz, geweßenen Weißbecken und bs. allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1763. – nach seinem Sambstags den 12.ten Junÿ dieses instehenden 1763.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und tugendsamen Fraun Mariä Elisabethä Metzin gebohrner Kleinin, der hinterbliebenen Wittib unter assistentz des Ehrenachtbaren herrn Johann Martin Schind, des ältern, Kiefermeisters und Weinhändlers auch bs allhier ihres geehrten Stiefvatters, den sie ane Vogts statt zu ihrem beÿstand hierzu erbetten, wie auch des Ehrenachtbaren Mr Theobald Roser, Weißbeck und bs. allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome, die, den 22.ten Maÿ 1753. und Catharinæ Salome so den 31.ten Maÿ 1755. zur Welt gebohren worden, und der Entseelte seel. mit Ihro seiner hinterbliebenen Fraun Wittib erzeugt, und ab intestato zu zwo gleichen portionen und haupttheilen Zu seinen Erbinen hinterlassen (…) So beschehen Straßburg Mittwochs den 3.en Augusti Anno 1763.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß neben dem bierhauß zum schwartzen bären gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folget
Eigenthum ane Einer behaußung. (E.) Nemblichen I. behaußung, Hoff, Hoffstatt, hinterhauß und Höfflein, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der langen Straß, 1. s. neben H. Johann Georg Pick, dem bierbrauer Zum Schwartzen Bären, 2.s neben Mr Balthasar Koch dem bohrermacher, hinten auf Juncker Rathsamhausen stoßend gelegen, so über hernach folgende passiv Capitalien gegen männiglich leedig und eigen, Es ist aber diese behaußung und dero zugehörd durch (die Werckmeistere) außweißlich deß Zu mein Notarii Concept übergebenen Abschatzung Zeduls vom 19.ten Julÿ jüngst für freÿ leedig und eigen taxirt worden pro 900 lb. Über die gantze behaußung besagt j. teutsch. perg. Kfbrf. mit der Stadt Stßbr. C. C. St. anh. Insigel verwahret de dato 4.ten Martÿ 1700. mit altem N° 1 bezeichnet. Die helffte dieser behaußung und dero Zugehörde hat der abgeleibte seelig von seinen Eltern seel. ererbet, und die übrige helffte in seinem Bruder Joh: Erhart Metz dem weißbecken und br. allhier erkauffet, wie der in allhiesiger C. C. stb den 27.ten Junÿ A° 1748. verfert. Kfbr. weiset
Ergäntzung der Wb. ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach anleitung des über beeder geweßter Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarius den 25.ten 9.bris et Seq 1748. Verfertigten Inventarÿ befindet sich dermahlen ane ihr der nunmahligen Wb. eingebrachten Vermögen
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wb. ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. goldener Ring 7, Sa. Baarschafft 9, Sa. activorum 84, Sa. Ergäntzung 681, Summa summarum 813 lb
Solchemnach wird auch der Kinder und Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 63, Sa. Schiff und geschirrs Zum Becken handwerck gehörig 9, Sa. leerer faß 8, Sa. Silbern Geschmeids 15, Sa. goldenen Rings 6 ß, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthums ane I. behauß. 900. Ergäntzung 818, Summa summarum 1824 lb – Schulden 1534 lb, Nach deren Abzug 290 lb
Endlichen folgt auch das gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 48, Sa. frucht Meel und holtz Zum becken handwerck gehörig 30, Sa. Weins und leerer faß 31, Sa. Geschmeids 3, Sa. baarschafft 117, Summa summarum 230. lb – Schulden 1522 lb, theilbar passiv onus 1291 lb
Beschluß summa gegenwärtigen Inventarÿ 1063. lb – Stall summ 61 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg Montags den 14. Octobris 1748
Copia Codicilli – der Ehrenachtbare Johann Michael Metz der Weißbeck und burger allhier Zu Straßburg mich Notarium (…) zu sich in seine ane der langenstraß gelegene Behaußung berufen und kommen und erbettenn laßen, welchen wir auf unßer erscheinen in der untern vordern Stub mit denen Fenstern auf die Gaß, des haußehren und die Kuchen außsehende, Krancken und schwachen dannenhero Zu bette liegendem leibs (…) Johann Daniel Stöber Notarius cum paraphe

Compte que rend le tonnelier Jean Martin Schwind de la gestion des biens qui appartiennent à ses petites-filles par alliance
1770 (30.4.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 876) n° 7, 13, 19, 24
Rechnung Mein Johann Martin Schwind des Kiefers Weinhändlers als geordnet und geschworenen Vogts Weil. Joh: Michael Metz des gewesenen Weißbecken seel. hinterlassener zwo töchtere, meiner stief Enckele, Namens Jungfr. Maria Salome und Jgfr. Maria Catharina der Metzen, In sich haltend was ich für dieselbe vom 14. 7.bris 1768 bis den 30. apr. 1770 eingenommen und hingegen wieder ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Partage du numéraire provenant de Marie Elisabeth Jung entre Marie Salomé Metz femme du farinier Jean Georges Riedinger et Marie Catherine Metz
1772 (2. Maÿ), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 861) n° 94
Abtheilung Derjenigen Baarschaft, so beÿ Erörterung Weil. Fraun Mariæ Elisabethæ Jungin gebohrner Kleinin Hn Johannes Jung, des Weißbecken und burgers alhier gewesenen Ehefraun seel: hinterlaßenen in erster Ehe mit Weil. Hn. Joh: Michael Metz, dem gewesenen ebenmäßigen Weißbecken und burgern allhier erzeugten Zwo töchteren, Namens Fraun Mariæ Salome Riedingerin gebohrner Metzin, Hn Joh: Georg Riedinger ds Meelhändlers und burgers alhier Ehefraun, und Jungfraun Mariä Catharinæ Metzin erblichen Zugefallen, und unter deneselben bisher ohnvertheilt geblieben
Summa 19. lb

Le tuteur des deux filles de Jean Michel Metz vend la maison au plus offant. Le boulanger Jean Jung s’en rend propriétaire

1764 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 681-v
Diebold Roßer der weißbeck als vogt weÿl. Johann Michael Metz des weißbecken 2 töchter Salome und Catharina der Metz
in gegensein Johannes Jung des weißbecken, als letzt und meistbietenden
eine Weißbecken Behausung bestehend in vorder und hinter hauß, zweÿen höffen und hoffstäften mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß, einseit neben dem bierhaus zum schwartzen Bären, anderseit neben Johann Walter Koch dem bohenmacher, hinten auff ermeltes bierhaus – als ein elterlich erbguth – um 350 und 250 lb verhafftet, geschehen um 1425 pfund

Originaire de Schwindratzheim, Jean Jung est reçu tributaire chez les Boulangers le 9 août 1764 comme boulanger de pain blanc
1764, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12-13)
(f° 203) Gericht gehalten Donnerstags den 9. Augusti 1764 – Frembder Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Johannes Jung von Schwindratzheim gebürtig prod. burger Urkund, will dißorts Leibzünfftig v. Weißbeck werden, bittet um gericgt. reception. Erk. Willfahrt

Le boulanger de pain blanc allemand Jean Jung est autorisé à devenir boulanger de pain blanc français
1770, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 28) 1770. Donnerstags den 27. Septembris – Handwercks änderung
Johannes Jung der bißherige teutsch Weißbeck, Will sein Handwerck in die frantz. Weißbecker Profession verwandlen, bittet Gerichts Permission.
Erk. seÿe Ihme nach Ordnung Zu Willfahren.

Les contrôleurs font grief à Jean Jung de vendre des bretzels. Il répond qu’il s’agit d’une commande destinée à la dégustation, passée par le meunier Walther qui le confirme
(f° 76) 1774. Quartal-Gericht Donnerstags den 22. Septembris – Straf
Die beÿden Rügere dieser Ehrsamen Zunft Klagen wieder Mr Johann Jung den frantzösischen Weis: becken, daß er den 13.ten Februarii h: a: Fasten: Brettstellen auf den Kauf gebachen Habe, bitten dahero zugegen bringt Zu seiner Verantwortung Vor, daß er Zwar Fasten: Brettstellen allein nur für gute Freunde gebachen habe, und unter andern Hn N. Walther dem Mühlen Biersieder etwelche Zum Versuchen als ein Præsent zugeschickt habe, Bitt deswegen absolutionem.Daraufhin wurde Erkandt. Seÿe Herr Walther darüber abzuhören. Herr Walther gegenwärtig sagte aus, daß er einige Fasten: Brettstellen aber nur Zum Versuchen bey ihme Beklagten hat abholen laßen, wie er nun Klägere beÿ ihme zu rügen wahrgenommen hatte, so hat er Beklagt. solche gleich wieder Zurücjg geschickt.
Auf all dieses Vor: und Anbringen, wie auch Verantwortung wurde Erkannd, Seÿe Beklagter vor dieses mal nur in 15. ß Straf und in die Unkosten ad 6 ß liquidirt condemnirt.

Fils du prévôt de Schwindratzheim, Jean Jung épouse en 1764 Marie Elisabeth Klein, veuve de Jean Michel Metz : contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1764 (9.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 766
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren achtbare H. Johannes Jung, der leedige Beck H. Adam Jung, Stabhalters Zu Schwindratzheim mit weÿl. Fr: Margaretha gebohrner Großin seel. ehelich erzeugter Sohn, alß hochzeiter beÿständlich solchen seines Vaters ane einem
So dann der Ehren und tugendsame Fr. Maria Elisabetha Metzin gebohrne Kleinin weÿl. H. Johann Michael Metz Weißbecken und Burgers dahier seel. hinterbliebene Frau Wittib als hochzeiterin unter assistentz H. Johann Martin Schwing des ältern Kiefermeisters undt Weinhändlers auch burgers dahier ihres geliebten Stiefvaters ane dem andern theil
Sambstags den 9. Junÿ Anno 1764, in obigen H. Schwinden behaußung ane der Bloen Wolcken gaß gelegen [unterzeichnet] Johanns Jung Alß höch Zeitter, Maria Eliesabetha Metzin als hochzeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 411)
Mittwoch den 25. Julii 1764 seind nach zweÿmaliger ausruffung in der Prediger und St. Nicolai Kirch in Straßburg allhier auf Obrigkeitliche Erlaubnis Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johannes Jung der ledige beck von Schwindratzheim, H. Adam Jung herrschafftlicher Stabhalter daselbst Ehelicher Sohn, und Frau Maria Elisabetha gebohrne Kleinin, weÿland Johann Michael Metz, gewesenen Weißbeck und burger i Straßburg nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johannes Jung als hochzeÿtter, Maria Elisabetha Metzih ams hochzeiderin (i 216)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 466-v) Im Jahr Christi 1764 Dom: III und IV post Trinitatis als en 8. und 15. Julÿ, wurden proclamirt Johannes Jung der ledige Weisbeck von Schwindratzheim, weil. Adam Jungen, Frauen haus Meÿers daselbst, mit Margaretha Grosin ehel. erzeugter Sohn, und Frau Elisabetha Kleinin weil. Johann Michael Metzen, gewesenen Weißbecken und burgers allhier nachgelaßener Wittib, Sind den 23. Julÿ in der Ruprechtsau copulirt worden (i 472)

Jean Jung devient bourgeois une quinzaine de jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 45-v
Johannes Jung der weißbeck von Schwindratzh. erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrau Elis. weÿl. Joh: Michel Metzen gewesenen weißbecken und burgers allhier hinterl. Wittib umb den alten burg. schilling will dienen beÿ EE. Zunfft der becker. Jur. eod. [11. aug. 1764]

Marie Elisabeth Jung meurt en août 1764 en délaissant deux filles de son premier mariage. La maison est portée au prix de 900 livres retenu en 1763. La masse propre au veuf s’élève à 347 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 928 livres, le passif à 799 livres

1764 (21.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1195) n° 1393
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Fraun Mariä Elisabethä Jungin geb. Kleinin, des Ehrenachtbahren Herrn Johannes Jung des Weißbecken und vertrösteten burgers allhier Zu Straßburg geweßter Ehefraun nunmehr selig Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764. – nach ihrem Donnerstags den 16.ten dießes Monaths Augusti und instehenden 1764.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenachtbahren Herrn Theobald Roßer, Weißbecken und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariä Salome, die den 22.ten Maÿ A. 1753 und Catharinä Salome so den 31.ten Maÿ 1755 Zur Welt gebohren worden und die Entseelte selig in erster Ehe mit weÿland dem Ehrengeachten Herrn Johann Michael Metz, gewesenen Weißbecken und burgern alhier ihrem den 12.ten Junÿ des 1763.sten Jahrs verstorbenen Ehemann selig erzeugt und ab intestato zu zwo gleichen portionen und Hauptteilen Zu Erbinnen verlaßen hat, inventirt (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn Herrn Adam Jung des Stabhalters Zu Schwindratzheim des Wittibes eheleiblichen Vaters wie auch Herrn Johann Martin Schwind des ältern Kieffer meisters und Weinhändlers, auch burgers allhier der abgeleibten selig Stiefvaters, Straßburg Dienstags den 21. Augusti A° 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß neben dem bierhauß zum schwartzen bären gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen dannenhero hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10) Eigenthum ane einer behaußung. Nemblichen I. behaußung, Hoff, Hoffstatt, hinterhauß u. Höfflein, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der langen Straß, 1. s. neben Herrn Johann Georg Pick, dem bierbrauer Zum Schwartzen Bären, 2.s neben Mr Balthasar Koch dem bohrermacher, hinten auf Juncker Rathsamhausen stoßend gelegen, so über hernach folgende passiv Capitalien gegen männiglich ledig und eigen, Es ist aber dießlbe behaußung und dero Zugehörde durch (die Werckmeistere) außweißlich deß Zu mein Notarÿ Concept übergebenen Abschatzung Zeduls Zu der abgeleibten ihres erstern Ehemanns selig Verlaßenschafft begriffenen Inv: vom 19.ten Julÿ 1763. für freÿ ledig und eigen taxirt worden pro 900 lb. Über die g. behaußung bes. j. teutsch. perg. Kfbr. mit der Stadt Stßbr. C. C. St. anh. Insigel verw. de dato 4.ten Martÿ 1700. m. a. N° 1 bezeichnet, die helffte dießer behaußung und dero Zugehörde hat der abgeleibten Fraun selig ihr erster Ehemann selig von seinen Eltern selig ererbet, und die übrige helffte von seinem Bruder Joh: Erhart Metz dem Weißbeck u. br. allhier erkauffet, wie der in allh. C. C. stb den 27.ten Junÿ A° 1748. verfert. teutsche perg. Kfbr. weiset.
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 29, Sa. Silbern geschmeids 10, Sa. activorum 307, Summa summarum 347 lb
Dießemnach wird zufolg obiger berichts alles übrige sowohl activé als passivé den Krn und Erben vor elterl. Guth zugeschrieben, Sa. haußraths 229, Sa. Schiff und geschirrs Zum Becken handwerck gehörig 7, Sa. Meels Kleien und Gekörns 80, Sa. Wein und Faß 94, Sa. Zugschwein 24, Sa. Silber und Geschmeids 23, Sa. goldener Ri,g und geschmeids 27, Sa. baarschafft 527, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 900, Sa. Activorum 23, Summa summarum 1928. lb – Schulden 799 lb, Nach solchem abzug 1128 lb

Jean Jung se remarie en 1765 avec Catherine Simon, fille d’un tanneur de Barr : contrat de mariage, célébration. Le mari assure à sa femme la jouissance viagère de la maison Grand rue

1765 (18.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 70
Eheberedung – Zwischen dem Wohl vorgeachten Herrn Johannes Jung, Weißbecken Wittibern und burgern allhier zu Straßburg, als hochzeitern an einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinæ Simonin von Barr gebürtig, Weÿl. H. Adam Simon geweßenen Rothgerbers und burgers zu gedachtem Barr, mit auch Weÿl. frauen Anna Catharina Simonin gebohrner Höffstetterin, seiner geweßenen Ehefrauen ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern Theil
Ane dem Sechßten, dafern der hochzeiter vor ihro der hochzeiterin dieses Zeitliche gesegnen sollte, es seÿe auch gleich Kinder vorhanden oder nicht, so verschreibt er ihro Zu einem Lebenslänglichen Wÿdumb und Genuß, deßen alh. Zu Straßburg an der langen Straß gelegene Weißbecken behaußung Zum schwartzen bären genannt, mit allen deroselben begriffen Rechten und Gerechtigkeiten, also und dergestalten daß sie die hochzeiterin, bemeldte behaußung die tage ihres Lebens, und nach der Stadt Straßburg Gebrauch und Gewohnheit Zu nutzen und Zu genüßen berechtiget, hingegen aber auch das hauß in denen nöthigen Baw, Reparationenen Zu erhalten, und die beschwerden auch davon Zu bezahlen schuldig seÿn solle
auf Montag den 18. Februarii A° 1765. [unterzeichnet] Johannes Jung Als hochzeitter, Catharina Simonin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 35-v, n° 9)
1765 Mittwoch den 13. Mertz sind nach ordentlich geschehenen Außruffungen ehelich eingesegnet worden in der Kirch Zu S. Nicolai, Johannes Jung, der wittwer, weißbeck und burger alhiern Adam Jung des Stabhalters Zu Schwindratzheim, und weÿland Margaretha gebohrner Großin ehelicher Sohn, und Jungfer Catharina, weÿland Johann Adam Simon, geweßenen Rothgerbers und burgers Zu Barr, und weÿland Catharina gebohrner Heffstetterin hinterlassene eheliche ledige tochter [unterzeichnet] Johanes Jung als hochzeÿter, Cathrina Simonin hochzerin (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue, portée à son prix d’achat, soit 2 025 livres. Les apports du mari s’élèvent à 431 livres, ceux de la femme à 2 482 livres.

1766 (18.4.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 530) n° 220
Inventarium über Herrn Johannes Jung, des Weißbecken, und Frauen Catharinæ Jungin gebohrner Simonin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1766. – der Ursachen, alldieweilen beede Ehepersohnen in der, Vor mir Notario den 18. febr. 1765. auffgerichteten Eheberedung, und dem darinn stipulirten 3.ten articul, solches expresse mit einander abgeredet haben, inventirt (…). Actum Straßburg in fernerem beÿseÿn H. Lorentz Blind des Huffschmidts und burgers allhier der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstands, auff Freÿtag d. 18. Aprilis und folgende täge Anno 1766.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen dem diesortigen Ehemann eigenthümlich zuständigen becken behaußung Zum schwarten Bären genannt, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane behaußung Zu Barr gelegen (F.) Der Vierte Theil Vor ohnvertheilt Von : und ane einer vordern und hintern behaußung (…) gelegen in dem Flecken Barr in der Wiedengaß (…)
Item der Vierte Theil Vor ohnvertheilt ane einem leeren platz samt darauf befindlichen Gruben und Loh Käß Rahmen auch in bemeltem Flecken Barr in dem bilger: Gäßell gelegen (…)
(f° 15-v) Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nemblichen eine Weisbecken: Behaußung, bestehend in Vorder: und Hinter hauß, zween höffen und hoffstätten, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane der Langen Straß, einseit neben dem bierhauß zum schwatzen Bären, anderseit neben Johann Walther Koch dem bohrenmacher, hinten auf ermeltes bierhauß stoßend, gelegen, so über hernach befindliche beÿ des Ehemanns Passiv: schuldig eingetragene Capitalien, freÿ, ledig und eigen, Und ist dieße behaußung um den neml. Preis, wie solche der dießorts Ehemann käuflichen an sich gebracht, auch hier ohnpræjudicirlichen angeschlagen word. Vor 2025. lb. Darüber besagt ein, in alhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigter pergamentener Kauf: Contract, mit deroselben aufgedrucktem größern Insiegel Verwahret, de dato 13. Octob. 1764. in sich haltend, wie nehmlichen der dießortige Ehemann Vorbeschriebene behaußung Von Johann Michael Metz des geweßenen Weißbecken 2. töchteren, in steigerungs weis ane sich gebracht hat. So dann noch ein anderer in berührter Contract Stub passirter pergamentener Kauffbrief mit deroselben anhangandem größerem Insiegel corroborirt, de dato 27. Junÿ 1748.
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 286, Sa. Wein und leeren Faß 107, Schiff und geschirr Zur Becker: Profession gehörig 110, Sa. Frucht, Meel und dgl. 163, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 36, Sa. der Baarschafft 55, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2025, Summa summarum 2784. lb – Schulden 2368, Nach deren Abzug 416 lb, Und wann die demselben gehörigen helffte ane denen haussteuren darzu gerechnet wird, 15 lb So belauffet sich des Ehemann völlig in die Ehe gebrachtes Guth dem billigen Werth nach auf 431 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 122, Sa. Wein und leeren Faß 19, Sa. Silbers 19, Sa. Goldenen Ringe 42, Sa. Eigenthumbs ane behaußungen Zu Barr 501, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 353 lb, Sa. angelegter Capitalien 1409, Summa summarum 2467 lb – deme beizusetzen die Ihro gebührige helffte ane denen haussteuren 15, Solchemnach erstrecket sich der Ehefrauen gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung dem wahren Werth nach auf 2482 lb

Catherine Simon devient bourgeoise par son mari en juin 1766
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) n° 93-v
Catharina Simonin, von Barr gebürtig, erhalt des burgerecht von ihrem Ehemann Johannes Jung dem weißbeck und burgern allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft der Becker, promis. den 12. Junÿ 1766.

Jean Jung hypothèque la maison au profit du boucher Jean Daniel Pfeffinger l’aîné

1769 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 485-v
Johann Jung der weißbeck
in gegensein Johann Daniel Pfeffinger sen. des metzgers – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obernstraß, einseit neben Johann Georg Pick dem bierbrauer, anderseit neben Johann Walter Koch dem bohrenmacher, hinten auff gedachten H. Pick

Jean Jung et Catherine Simon hypothèquent la maison pour pouvoir la reconstruire au profit des enfants mineurs de François Joseph Thomas Eggs, secrétaire aux affaires criminelles

1769 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 643 n° 834-v
Johann Jung der weißbeck und Catharina geb. Simonin mit beÿstand Johann Georg Seltz des weißbecken und Michel Wick des meelmanns mit ferner beystand H. Johann Philipp Graffenauer des Cantzleÿverwandten als curatoris ad actum
in gegensein S.T. H. SV. Johann Franz Geiger als vogt Franz Joseph Thomas Eggs des verjichts schreibers dreÿ kinder Mariæ Elisabethæ Agnes, Franziscæ Louisæ und Joseph Georg Ignatz der Eggs, zur erbauung hernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der mittlern Langen straß, einseit neben Johann Georg Pick dem biersieder, anderseit neben Johann Walter Koch dem bohrenmacher, hinten auff gedachten H. Pick

Le boulanger français Jean Jung et Catherine Simon font dresser un inventaire de faillite. Les biens de la femme s’élèvent à 3 491 livres. L’actif de la communauté et du mari est de 4 402 livres, le passif de 10 119 livres. Jean Jung déclare qu’il a fait démolir et reconstruire la maison peu après l’avoir achetée et que les frais de construction se sont montés à 6 000 livres

1776 (29.1.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 327
Inventarium über Johannes Jung des frantzößischen Becken und Fraun Catharinæ geb. Simonin, beder Eheleuthe und burgere, alhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung, auffgerichtet in Anno 1776. – Welches beÿderseithiges Vermögen ad Requisitionem ged. beeder Eheleuth und Herrn Lt. Johann Philipp Graffenauer, Cancellariæ Substituti et Procuratoris Vicarii beÿ Löbl. Magistrat, auch burgers alhier als der dißeithigen Ehefrauen ane Vogts statt angesprochenen beÿsitzers angesehen Sie die Ehefrau sich beÿ E: E: Kleinen Rath, zufolg produciren Extractu Memorialis dedato 24. hujus puncto beneficii Cessionis demüthig angemeldet, auch der Ehemann um das flebile beneficium Cessionis bonorum unterthänig eingekommen, fleißig inventirt (…). So beschehen alhier Zu Straßburg, Montags den 29. Januarii Anno 1776.
Der beeden Jungischen Kinder Pathen: Geschencke betreffend. Friderich Jung dem Söhnlein gebührig, Catharinæ Elisabeth Jungin dem töchterlein Zuständig

(f° 9) Eigenthum ane einer Behaußung (M. & T.) Neml. I. Weisbecken Behßg. bestehd. in Vorder: u. Hinterhß. 2. höfen u. hofstätten, m. allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. u. Gerechtigkeiten, alh. Zu Straßb. ane d. Lang. Straß, 1.s. neb. dem bierhß. zum schwatzen Bären, 2.s. neb. Joh. Walther Koch dem bohrenmacher, hinten auf ermeldtes bierhauß stoßend, gelegen, so außer denen darauf hafftenden u. hernach passive eingetrag. Capitalien, freÿ, ledig u. eigen. Dieses Immobile ist durch hies. Stadt geschwor. Hh. Werck Mr. Zufolg dero Zur Minutte gegenwärtiger Invent. schrifftlich eingelüferten Abschatzung d. d. 5. februarii 1776. dem heutigen Werth nach gewürdiget worden vor 4000. Über erstged. behßg. besagt 1. deutsch perg. Extr. aus Löbl. C. S. Stb. Prot. gefert. u. m. deren beigedrucktem Ins. versehen, d. d. 13. 8.bris 1764. woraus ersichl. ist, daß der dißeit. Ehemann solche Von weil. Joh. Michael Metz, des gew. Weißbecken 2. hinterl. töchter Vogt, diebold Roser, dem ebenmäs. Wßbeck, durch I. obrigkeitl. Confirmirte Versteigerung eigenthuml. acquirirt habe vor 2025. lb. d.
Es declarirt aber ged. Maritus, daß er bald darauf solche alte behßg. völlig abbrechen, u. vom fundament aus neu auferbauen laßen, so ihn Zusammen gerechneter masen ungefähr zustehen gekommen auf 6000. lb. Auch wird hier annoch berichts weiß angemerckt, daß der dießeit Maritus obbenambßte in die Ehe begr. behßh. seiner Ehefr. in dem 6. §° des auffgerichteten und hieoben copialiter inserirten Ehecontr. Zu I. lebens längl. Wÿdums Genuß dergestalten Zu nutzen verschrieben habe, daß Sie auch bagegen solches hauß in dem nötigen bau: Reparationen Zu erhalten, u die beschwerde davon Zu bezalen schuldig seÿn solle.
(f° 9-v) Eigenthümlicher Antheil ane Immobilibus Zu Barr. (F.) Erstl. 1/6.te Theil Vor ohnvertheilt Von: und ane 1.r Vorder: u. hintern behaußung (…) gelegen in dem Flecken Barr in der Widengaß (…)
It. 1/6.te theil vor unvertheilt von und ane einem Gerbhauß (…) in berührtem Flecken Barr ane der Kirneck (…)
It. 1/6.te theil vor unvertheilt von und ane Vor unvertheilt von u. ane I. leeren Platz samt darauf befindlichen Gruben u. Loh Käß Rahmen auch in bemeltem Flecken Barr am Bilgergäßl. gelegen (…)
(f° 18) Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guth. Nach Anleitung des über Eingangs benamßer beeder Eheleuth in die Ehe zusammen gebrachte unveränderte Nahrungen durch H. Not. Joh: Euth alh. am 183 april 1766 auffgerichteten Inventarii
(f° 21) Series rubricarum. Copia des Eheberedung
Der Ehefraun vor unverändert stipulirtes eigenthümliches Vermögen. Sa. haußraths 104, Sa. Silbers u. Geschmeids 9, Sa. gold. o. u. Geschmeids 25, Sa. Pfenningzinß hptgths 1000, Sa. Antheis ane Immobilibus zu Barr 100, Sa. Schulden 173, Sa. des Erg. Rests 2079, Summa summarum 3491. lb
Dießemnach folget auch die Annotation des Ehemanns unverändertes und theilbahrer Massæ. Sa. Haußraths 200, Sa. Schiff und geschirr Zur Becker: handwerck gehörig 27, Sa. Frucht und Meel 13, Sa. Chaise und Pferdgeschirrs 30, Sa. des Pferds 24, Sa. leeren Faß 20, Sa. Silbers 34, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 4000, Sa. der vor gut geachteten Schulden 51, Summa summarum 4402 lb – Schulden 10.119 lb, In Compensatione 5717 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Ehemanns unverändert und theilbahre Nahrung 1279 lb
Copia der Eheberedung – (…) auf Montag den 18. Februarii A° 1765.

Catherine Simon meurt en 1777 en délaissant trois enfants. Une remarque liminaire mentionne que le Grand sénat a attribué à la défunte la masse de son mari le 8 juin 1776. La maison a été vendue peu auparavant. Le mari ne possède plus rien. L’actif de la succession s’élève à 428 livres, le passif à 420 livres.

1777 (18.12.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 877) n° 36
Inventarium über Weiland Fraun Catharinä Jungin, gebohrner Simonin, Johannes Jung, des Becken und Burgers dahier Zu Straßburg geweßener Ehefraun Verlaßenschafft, errichtet Anno 1777. – nach ihrem den 11.ten Decembris dieses zu End gehenden 1777.ten Jahrs erfolgten Absterben an Vermögen hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erstbenahmßten Johannes Jung, des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Johann Georg Freÿß, des Metzgers und burgers alhier, als geordnet: und geschworenen Vogts der defunctæ mit vorgedachtem dem hinterbliebenen Wittibers ehelich erziehlter dreÿer Kinder und ab intestato verlaßener Erben, nahmens Johann Friedrich Jung, so 9. Jahr und 2. Monath alt, Catharina Elisabetha Jungin, welche beÿ nahem das fünfte Jahr ihres Alters erreicht hat und Margaretha Magdalena Jungin so 4 Monath alt, ersucht und inventirt worden ist (…) ingleichem Anna Maria Karcherin, von hier gebürtig, die disortige dienstmagd (…). Geschehen allhier Zu Straßburg, in der hieher gehörig geweßenen aber vor Kurtzer Zeit verkauften Beckenbehaußung, an der mittlern langen Straß gelegen, in fernerm beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Greiß, Notarii jurati und Greffier beÿ löbl. Ammeister Hauß Audientz als welcher zu dießem Verlaßenschafft Geschäfft Von Vorbenahmstem der disortigen Kinder Vogten zu einem beÿstand erbetten Wurde, angefangen Donnerstags den 18. Decembris Anno 1777.
Copia der Verstorbenen seel. den 7. Novembris 1777 errichteten und eodem die beÿ Hn Notario Phil. Jacob Greiß d. 17. Decembris dicti anni eröftnet: und publicirten Codicilli clausi
Bericht in dießes Inventarium gehörig. Es haben Zwar beÿde nun Zertrennte Jungische Eheleuthe Zur Zeit ihrer Verehelichung vor Herrn Notario Johannes Euth einen formlichen Ehe Contract mit einander errichtet und in selbigem Wegen ihrem sowohl in die Ehe bringenden, als Wehrender Ehe ererbenden und eringenden Vermögen die nöthige Puncten vestgesetzt und sich deswegen mit einander verglichen, Nach dem Tenor dieser Eheberedung sollte alßo gegenwärtiges Verlaßenschafft Geschäfft tractirt werden, es ist aber Zu berichten, daß ihr beÿder Zertrennter Eheleuthe Nahrungs Umstände sich Wehrend ihrer Ehe nach und nach so verschlimeert haben, daß die Ehefrau um das Beneficium Cessionis bonorum beÿ E. E. Kleinen Raths den 24.ten Januarii 1776 in Unterthänigkeit einzukommen sich gemüßiget sehen, Gleich darauf und Zwar den 29.ten dicti Mensis et anni Wurde über ihre beÿderseitige Activ: und Passiv Nahrung ein förmliches Inventarium durch Herrn Notarium Phil. Jacob Greiß errichtet und ausgefertiget, Zufolg dessen des Ehemanns unveränderte und theilbare Passiva sothane Activ Massam dem billichen Werth nach um 5717. lb übertroffen haben, Welches Inventarium d. 28. febr. darauffhin beÿ E. E. Kleinen Rath producirt, sofort beÿden Eheleuthen ihre gesuchte Beneficia accordirt und der Punctus Liquidationis, Prælationis et Collocationis ratione Summæ nach Ordnung an E.E. Großen Rath verwießen worden.
(…) Dahero dieselbe d. 18.ten Aprilis dicti anni beÿ E. E. Grossen Rath um Entschlagung ihres Ehemanns gesamter unverändert und theilbarer Activ Massæ in Unterthänigkeit einkame, Womit ihro und. d. 8. Junÿ daraufthin Willfahrt Wurde, jedoch mit dem Anhang die privilegirte und ihro vorgängige Creditores zu befriedigen.
Es hatte also der disseitige Ehemann und heutige Wittiber damalen nicht das mindeste mehr in bonis beseßen, auch hat derselbe in dieser Zwischenzeit von anderthalben Jahren bis Dato nichts erworben, daß der defunctæ obigen Nachstand an ihrer forderung entweder für Voll oder Zum theil hätte abtragen Können, dahero dann diese heutige völlige Massa einig und allein denen disortigen Kinderen und Erben gebührig ist. Man hat also Zu Erspahrung der Kösten und Weitläufigkeit für unnöthig erachtet weder der defunctæ unverändertes und eigenthümliches Vermögen nach Vorallegirtem Activ: und Passiv Nahrungs Inventario de Anno 1776. neuerdingen Zu ersuchen (…)

(f° 8 v) Activ schulden, von der hiehero gehörig geweßenen aber erst kürtzlich verkauften beckenbehausung an der mittlern langen Straß annoch dieselt Michaelis h. et biß nachstehenend Weÿhnacht haußzinnße von folgende Persohnen einzunehmen, als von H. Westphal dem Musico 3 lb 17 und von weÿl. H. Joh: Friedrich Schäffers des Seidenknopfmachers wittib 6 lb 15
(f° 12) Wÿdems: Verfangenschaft, Welche Frau Anna Margaretha, gebohrne Dietzin, Weiland Adam Simon geweßenen Rothgerbers und burgers zu Barr nachgelaßene Wittib des disorts Verstorbenen Jungischen Ehefrauen Stiefmutter von gedachtem ihrem abgelebten Ehemann lebenslänglich zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 166 lb, Sa. leerer Faß 11 lb, Sa. Chaise und Pferds 18 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. goldenen Rings 4 ß, ß Baarschafft 105 lb, Sa. Schulden 116 lb, Summa summarum 428 lb – Schulden 420 lb, Nach solchem Abzug (Stall Summ) 8 lb
Copia Testamenti clausi (…)

Jean Jung a quitté la ville en abandonnant son fils âgé de dix ans. Le tuteur demande qu’il soit reçu à l’Orphelinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident que l’enfant sera pensionnaire de l’hôpital jusqu’au retour de son père et demandent au procureur fiscal d’ouvrir une enquête contre le père fuyard.
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
Johannes Jung des Von hier außgetrettenen burgers und Becken mit Catharina Simonin ehelich erzeugtes söhnlein deßen Mutter gestorben wird usq. ad reditum patris in das Waÿsenhauß recipirt dießer aber dem procurat. fisci geschrieben gegeben. 368.
(p. 367) Sambstags den 5.ten decembris 1778. – Osterieth Nê Joh: Georg Frieß des burgers und Metzgers alhie als Vogts Joh: Jung des Von hier außgetrettenen burgers und Becken mit weil. Catharina geb. Simonin ehelich erzeugten 10. Jahr und ein Monath alten söhnleins nahmens Joh: Friderich, Imploranten, prod. unterth. Memoriale juncto petito sambt beÿl. sub. Nis. 1. 2. 3. et 4. p° aufnahm in das Evangelische Waÿsenhauß.
Nach deme H. gâl Advocat Mogg auf die reception des Imploranten Curandi als eines Elternlosen Kinds usque ad reditum patris angetragen, Zugleich daß darauß getrettene Vatter ob malitiosam desertionem seines Kinds dem procuratori fisci geschrieben zu geben seÿn wird.
Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird Implorirender Vogt puncto Vorbemelten seines Curandi in allhießiges waÿsenhauß usq. ad reditum patris gegen einbringung seines mütterlichen Vermögen ane die dasige hochverordnete herren Pflegern ad recipiendum gewießen, anbeÿ verordnet, daß des Curandi außgetrettener Vatter dem procuratori fisci ob malitiosam desertionem deßelben umb seine requisitiones gehöriger orhen eingeben Zu können geschrieben gegeben werden solle.
Deppi. H. Rathh. Mathieu, H. Rathh. Schott.

Le tuteur des deux enfants Jung vend 4 300 livres la maison et les outils au boulanger Georges Chrétien Ensfelder

1777 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 651 n° 481
Johann Georg Freÿß der metzger als geordneter und geschworner vogt weÿl. Fr. Catharinæ Jungin geb. Simonin mit Johannes Jung dem frantzösischen becken hinterbliebenen zweÿ kinder benantlichen Johann Friedrich und Carolinä
in gegensein H. Georg Christian Ensfelder des ledigen becken /:erschienen Jgfr. Maria Margaretha Weberin leiblicher Vater Gottfried Weber der zimmermeister u Gustav Brenner des goldarbeiters derselben Oncle von mütterlichen seithen, diese haben sich verbindlich gemacht ihre Tochter und Niece u ermelten Ensfelders verlobte braut sobald dieselbe ihr großjährig alter erreicht haben wird disem Kauff contract beÿtreten zu machen
daß der curanden mutter als die von ihrem ehemann quo ad bona separiret, in deßen mass aber durch bescheid Unsers Raths vom 8. junÿ 1776 immittirt worden, hiernach beschriebenen behausung zwar wie die coram notario Philipp Jacob Greis errichtete steigerungs proces verbaux vom 5., 21. und 28 Novembris jüngsthin und 5. dießes besagten Ensfelder adjudicirt worden, quaestionirte beckenbehausung bestehend in vorder: und hinterhaus zween höffen und hoffstätten mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittlern Langen straß, einseit neben Mr Walter Koch dem bohrenmacher, anderseit neben dem Bierhaus zum schwartzen Bären, hinten auff erwehntes Bierhaus, ingleichem dem im untern haußöhren stehender brodkasten und dem in der back stub befindlichen kupffernen taigkeßel, muhld und würckbanck – meistgebotten 8600 gulden

Adjudication correspondante dressée par le notaire Philippe Jacques Greis. L’objet vendu a été reconstruit de fond en comble peu d’années auparavant

1777 (5. 9.bris), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 328
(Versteigerung) erschienen heut dato persönlich, Frau Catharina Jungin geborene Simonin, Johannes Jung des burgers und frantzösischen becken alhier Zufolg E. E. Kleinen Raths bescheids de Dato 4. Martÿ 1776. quoad Bona geschiedene Ehegattin, anzeigende, wie daß ihro Vermög E .E. großen Raths Bescheids vom 8. Juny nemlichen Jahrs, dero Ehemanns gesamte un dem durch mich Notarium am 29. January dicti anni aufgerichteten falliments Inventario beschriebene Activ: Massa auf Abschlag ihres ermanglenden unveränderten Guths Ergäntzung und anderer gehabter Anforderungen in solutum gerichtlich entschlagen worden seÿe,
worunter sich auch befunden die wenige Jahre vorher vom Fundament aus neu auferbaute Becken Behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Zween Höfen und Hofstätten, mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der mitlern langen Straß, einseit neben dem Bierhaus zum schwatzen Bären, anderseit neben Meister Walther Koch dem bohrenmacher, hinten auf erwehntes bierhaus stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv: Capitalien, freÿ, ledig und eigen. Welches Immobile samt allen was darinnen wand: nied: und nagel: vest ist ingleichem dem im unterm haußöhren stehende Brod Kasten, wie auch dem in die bach stub befindlichen kupferen Teig Kößel, Muhld und Würckbanck, Sie Comparentin unter authorisation ihres obwerwehnten Ehemanns (…) und mit Einwilligung ihrer hernach unterschriebener Schuldglaubigeren, Vermittelst einer Vornehmenden freÿwilligen Versteigerung unter gleich hernach geschriebenen bedingnußen offentlich distrahiren und versteigern zu laßen willens seÿe (…) Actum Straßburg Mittwochs den 5. Novembris 1777.
Freÿtags den 21. ejusdem Mensis et Anni (…) ausgeruffen vor die Summ von 8000 gulden. Darauf ist gebotten worden H. Joh: Andreas Geiger goldarbeiter 8150 fl.
Freÿtags den 28. Novembris ejusdem Anni (…) Joh: Michael Wiederroder, Weißbeck 8210 fl.
Freÿtags den 5. Decembris ejusdem Anni (…) H. Geiger 8600 fl.
Sambstag den 13. Decembris dicti anni (…) zeigte derselbe an, daß er nicht für sich selber, sondern im Nahmen und ex Commissione H Georg Christian Enßfelder des ledig. burgers und becken gesteigt habe

Décompte du prix de vente entre le tuteur de défunte Catherine Simon et Georges Chrétien Ensfelder
1777 (20. Wintermonat), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 333
Abrechnung, Welche zwischen Herrn Lt. Johann Philipp Graffenauer, Cancellariæ substituto et Procuratore vicario, als vermög vor mit unterschriebenenen geschwornen Notario am 5. Novembris jüngst passirten actus constitutirten Mandatorio er resp. ane Vogtsstatt erbettenen beÿstand nun weÿland Frau Catharina geborner Simonin, Johannes Jung des becken und burgers alhier zu Straßburg gewesene Ehegattin ane einem
So dann H. Georg Christian Enßfelder, dem ledigen hiesigen burger und Weißbecken am andern theil, vor mir Notario vorgenommen und gepfllogen worden
Namlich laut Versteigerungs Procès verbal dedato 2. hujus und demsemben annectirten Declarationis Vom 13. ejusdem bedes Vor mir unterschriebenen Notario passirt, hat H. Johann Andreas Geiger der hiesige burger und Goldarbeiter, für und im Nahmen sein H. Ensfelders die in gedachter nunmehr verstorbenener Frauen Jungin gebohrner Simonin Massam gehörig gewesene Becken behaußung, bestehend in Vorder: u Hinterhauß (…) vor 8600 fl. oder 4300. lb

Georges Chrétien Ensfelder termine le 16 juin 1763 l’apprentissage chez son père mort depuis lors
1763, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 187) 1763. Donnerstags den 16. Junii – Lehrjung außgethan (dt. 5. ß)
Georg Christian Enßfelder so beÿ seinen nun Verst. Vatter seel. f. Hdw. erlernet, bittet da seine Lehrzeit schon seit dem 19. Junii 1761. Zu End geloffen, ihne der Lehr Gerichtl. Ledig Zu sprechen. Erk. Willfahrt.

Georges Chrétien Ensfelder devient tributaire chez les Boulangers le 18 décembre 1777 en étant dispensé du voyage de compagnon parce qu’il a été pendant plus de dix ans boulanger de la fondation Saint-Guillaume
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 102-v) 1777. Quartal-Gericht Donnerstags den 18. Decembris – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Georg Christian Ensfelder, lediger Becker von hier gebürtig, weil. Mr Georg Christian Ensfelders gewesenen Beckers und burgers allhier ehelicher Sohn, producirt Stall: Schein de dato 17.ten d: m: et a: In Gefolg deßen derselbe bittet, ihme gegen Erlag der Gebühr dißorts als leibzünfftigen Weißbecken Meister Zu recipiren. Producirt anbei Attestat von heutigem Dato durch Hn Lt Beck, Schaffnern des Stifts St. Willhelm unterschrieben, besag deßen Er Zehen Jahr als Closter Beck in Diensten gestanden, Bittet um deswillens ihne von den Wanderjahren Zu dispensiren.
Nach genommener Inspection sowohl des Stall: Scheins wie auch attestats wurde nach gehaltener Umfrag Erkannt, seÿe demeselben Implorant gegen Erlag der gewohnlichen und pro Dispensatione verordneten Gebühr, wie auch in die Zunft Nebens: büchs 3 fl. zu geben in seinem begehren Zu Willfahten Nach beschehener Publication erlegte Er seine Gebühren.

Georges Chrétien Ensfelder épouse en 1778 Marie Marguerite Weber, fille de charpentier : contrat de mariage, célébration
1778 (15.1.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 42
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sins Herr Georg Christian Ensfelder, der leedige majorenne Weißbeck und burger alhier, Weiland H. Georg Christian Ensfelders gewesenen Schwartzbecken und burgers hieselbst mit frauen Anna Maria gebohrneer Schweighäußerin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehr und tugendgezierte Jungfrau Maria Margaretha Weberin, herrn Johann Gottfried Webers Zimmermeisters und burgers dahier mit weÿl. Frauen Susanna Salome gebohrner Rudolphin seel. ehelich erzeugte Tochter unter berathung und assistentz ihres erstbesagten H. Vaters agirend, als Jungfer hochzeiterin ane dem andern Theil
auf Donnerstag den 15. Januarÿ A° 1778 [unterzeichnet] Georg Christian Ensfelder als Hochzeiter, Maria Margaretha Weberin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 80)
Im Jahr 1778 seind Dominica 5. post Epiphanias und Dominca Septuagesima proclamirt und folgenden 16. Februarii copulirt woede, Georg Christian Ensfelder lediger weißbeck weil. h. Georg Christian Ensfelders gewesenen haußfeurers und burgers dahier und Fr. Annä Mariä gebohrner Schweighäußerin ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha Hn Johann Gottfried Webers Zimmer meisters und burgers allhier und weil. Fr. Susannä Salome geborner Rudolphin eheliche tochter [unterzeichnet] Georg Cristian Ensfelder als hochzeiter, Maria Margaretha Weberin als hochzeiterin (i 83) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 186)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas terminée

1778 (22.8.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 631) n° 93
Inventarium über Herrn Georg Christian Ensfelder, des Weißbecken und Frauen Maria Margaretha gebohrner Weberin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1778. – in ihrem den 16. Februarÿ jüngst angetrettenen Ehestand einander Zu und eingebracht haben, Welch beederseitige Vermögenschaften /:angesehen beede Ehegatten, in der vor mir notario unterm 15. Januarÿ auch letzthin errichteten heuraths Abrede §° 5.to die Versehung gethan, daß solche in ohnverändert, eigen und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ (…) So geschehen alhier Zu Straßburg mit Zuziehung herrn Gustav Samuel Bronner Goldarbeiter und burger hieselbst, der Ehefrauen herrn Oncle und beistandt auf Sambstag den 22. Augusti im Jahr 1778.
In einer alhier Zu Straßburg ane der mittlern langen Straß gelegenen zum schwartzen bähren genannten, von beeden Ehegatten vor eintritt in dise Ehe eigenthümlich an sich gebrachten Becken behausung hat sich befunden
Eigenthum ane einer Becken-Behaußung betreffend (-)

Georges Chrétien Ensfelder meurt en 1782 en délaissant trois enfants dont l’un meurt peu après son père. Les experts estiment la maison 1 650 livres. La masse propre à la veuve est de 1 939 livres. celle des héritiers présente un déficit de 1 939 livres. L’actif de la communauté s’élève à 509 livres, le passif à 2 081 livres.

1783 (20.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 635) n° 176
Inventarium über Weiland Herrn Georg Christian Ensfelder im Leben gewesenen Weißbecken und burgers lhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet in Anno 1783 – nach seinem den 15.ten Aprilis 1782. aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf geschehenes Ansuchen Erfordern und begehren sowohl der hinterbliebenen Wittib Frauen Maria Margaretha gebohrner Weberin unter Berathung und Assistentz Herrn Lt. Samuel Reinhard Weber Löbl. Oeconomie Kammer Secretarii, aus auch Hern Johann Friderich Kober, drehers und burgers dahier als geschwornen, Vogts des Defuncti mit erstbesagter Wittib ehelich erzeugt hinterlaßener gleich nach diesem Eingang benannter dreÿer Kinder und ab intestato hinterlassener Erben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Dienstag den 20. May 1783.
Benennung der Erben. Der seelig verstorbene hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben hinterlassen, deßen mit vorbesagter Wittib ehelich erziehlte Kinder als 1° Christian Gottfried so 4 ½ Jahr alt, 2.do Maria Margaretha, so erst vor kurtzem gestorben, dahero von dißortiger Wittib als Mutter einstweilen und bis sie etwa Zur 2.ten Ehe schreiten solte, geerbt worden, 3.tio Catharina Dorothea, so ½ Jahr alt folglich nach des Vaters tod Zur Welt geborden worden, Ih deren Nahmen Zugegen ware, Eingangs gedachter Herr Johann Friderich Kobern dreher meister und b. dahier dererselben geordnet und in pflichten genommenen Vogt

In der alhier Zu Straßburg ane der mittlern langen straß gelegen Zum schwartzen Bähren genannten hieher gehörigen Weißbecken behaußung ist befinden worden als (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangen und unveränderten Guths, Nach Anleitung es über beeder nun Zetrennter Ehegatten einander vor ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen durch unterschriebenen Notarium den 22. Aug. 1778. errichteten Inventarii
Eigenthum ane einer Behausung (E.) Nämlichen eine Bekcen Behaußung, bestehend in Vorder und Hinter Hauß, Zween Höfen und hoffstätten, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der mittlern langen Straß, eins. neben Walter Koch dem Bohrenmacher, 2.s neben dem Bierhauß zum schwartzen Bähren, hinten auf erwehntes Bierhauß stoßend, so außer darauf haftenden hieunten eingetragenen Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen. Diese behaußung ist vor hiesige Stadt geordneten Herren Werckmeistern Kraft ihres gelieferten Abschatzung Scheins ded. 16. Maÿ 1783. dem jetzigen wahren Werth nach æstimirt worden vor 3300. fl. oder 1650. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner in alhiesiger löbl. C C Stub gefertigter Kauffbrieff de dato 30. Dec. 1777. außweisend wie Defunctus solche von weiland Frauen Catharina Jungin gebohrner Simonin mit Johannes Jung dem frantzösischen Becken ehelich erziehlter Kinder Vogt Johann Georg Freÿß dem Metzger alhier käuflich an sich gebracht. Ferner ein dergleichen Kauffbrieff ded. 13. Oct. 1764. und einer vom 27. Junÿ 1748.
Norma & Series rubricarum hujus Inventarii. Der Hinterbliebenen wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. haussteuren 6, Sa. haußraths 57, Sa. Silbers 9, Sa. gold. Ringe 11, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 1786, Summa summarum 1939 lb
Dießemnach wird auch der Benef. Erben ohnver: Guth verzeichnet, Sa. haussteuren 6, Sa. Haußraths 50, Sa. Silbers 8, Sa. leeren Faßen 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1650, Sa. Ergäntzung 24, Summa summarum 1742 lb – Schulden 3625 lb, der Erben Passiv onus c lb
Endlich kommt auch die Verzeichnuß der gemeinen verändert und theilbaren Nahrung, Sa. Haußraths 52, Sa. Frucht, Meel wie auch Schiff und geschirr Zum Becken Handwerck gehörig 60, Sa. Weins und Faß 43, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Ring 3 ß, Sa. Schuld 350, Summa summarum 509 lb – Schulden 2081 lb, Theilbar Passiv onus 1572 lb
Endliches Passiv onus loco der Beschluß und Stall summæ 1515 lb
Abschatzung Vom 16.ten Maÿ 1783. Auf geberen Weÿland Herr Georg Christian Endsfelder dem geweßenen Weißbeck ist Eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der langenstras gelegen, Ein seÿts neben Herr Koch dem bohren macher, anderer seÿts und Hinten auf des bierhaus Zum schwartzen Berren genannt stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen Ein Becken ladten, ferner in Etlichen stuben Vier Kuchen und Etlichen Kammeren, bachstube und bachkuchen, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ tausend Dreÿ Hundert gulden, [unterzeichnet] Götz Wmstr, Kaltner WMstr.

Marguerite Weber veuve Ensfelder loue une partie de sa maison au boulanger Mathias Geiler moyennant un loyer hebdomadaire en argent et en nature.

1785 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 361-v
Fr. Maria Margaretha Ensfelderin geb. Weberin weÿl. Georg Christian Ensfelder des weißbecken wittib beÿständlich Johann Friedrich Kober des drehers
in gegensein Mathias Geÿler des weißbecken
verlehnt, in der ihro zuständigen in der mitte der Langen straß gelegenen zum schwartzen Bären genannten Weißbecken Behausung eine vollständige wohnung bestehend auff den boden aus den becken laden, der stub, kuch, backhaus, holtzplatz, stallung, ferner im hinter eine stub, stub kämmerlein samt cammer vor die magd, weiter im vordern haus und deßen vierten stock des hinter haußes eine schwartz getüch kammer, so dann das kleine gantze hinter gebäudlein nebst einem unterschlagenen keller im vordern haus, wie auch das zum beckereÿ gehörige schiff und geschirr – auff 9 nacheinander folgenden Jahren auff Michaelis tag anfangend, um einen wochentlichen zinß von 3 gulden, so dann 6 pfund weißbrod

Marie Marguerite Weber se remarie en 1796 avec le boulanger Jean Wehrlen
1796 (30 fructidor 4), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 212
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Bürger Johannes Wehrlen Wittiber und Becker alhier als Bräutigam ane einem Theil,
sodann die Bürgerin Maria Margaretha Weber weiland des burgers Georg Christian Ensfelder, gewesenen ebenmäßigen hiesigen Beckens hinterlassene Wittwe unter Berathung und Assistentz bürgers Johann Friderich Kobert hiesigen Drehers als Frau Braut andern theil
Drittens (behausung am fischerstaden)
Straßburg den 30. fructidor im Vierten Jahr der Einen und Unzertrennlichen Francken Republik [unterzeichnet] Johannes Wehrle, als hochzeiter, Maria Margaretha Ensfelder als hochzeiterin
Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 127-v du 3 compl. 4
(enregistrement, revenu industriel 60 et 30)

Marie Marguerite Weber meurt en 1820 en délaissant pour héritiers son mari et sa fille issue de son premier mariage
1820 (8.11.), Strasbourg 3 (65), Me Schreider n° 553
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Weber épouse de Jean Wehrlen, ci devant boulanger, veuve en premières noces de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, décédée le 11 mai dernier – à la requête de 1. Jean Wehrlen veuf en premières noces de Marie Ursule Dollinger et en secondes de Marie Marguerite Weber, contrat de mariage reçu Me Übersaal le 30 fructidor 4, 2. Catherine Dorothée Ensfelder épouse de Jean Jacques Kieffer tourneur seuls et uniques héritiers de la défunte
domicilié quai des Pêcheurs n° 91
propres. garde robe 185 fr, argenterie 201 fr, meubles 1012 fr, créances 6300 fr, ensemble 7698 fr – remploi 281 fr, présents de noces 104 fr, numéraire 3800 fr, total 4185 fr, total des propres 11.884 fr
propres du veuf 1239 fr, remplois du veuf 4914 fr
communauté, meubles 925 fr, bois 30 fr, vin 820 fr, argenterie 152 fr, numéraire 1600 fr, créances 15.979 fr, indemnité de la communauté 6185 fr, total de la communauté 25.692 fr, passif 9336 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 F° 184-v du 10.11.

Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder vend la maison au boulanger Mathias Geyler et à sa femme Sara Schneider

1791 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 122, enreg. 14.6. F° 26
Fr. Maria Margaretha geb. Weberin weiland H. Georg Christian Ensfelder des weisbecken wittib beiständlich Johann Friedrich Kober des kunstdrähers
in gegensein H. Mathias Geÿler des Weißbecken und Saræ geb. Schneiderin beiständlich Jacob Schneider des gastgebers zu Kehl und H. Johann Jacob Kolb des caffesieders
eine behausung bestehend in vorder: und hinterhaus zween höffen, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittleren Langen straß, einseit neben dem bierhaus zum schwartzen bären, anderseit neben Walter Koch dem bohrenmacher zum theil theils N. Wüst dem becken, hinten auff N. Schäffer den kübler – um 3500 gulden (7100 gulden ausmachende summen)

Originaire de Barr, Mathias Geyler s’inscrit le 17 janvier 1773 aux années d’épreuve qu’il a déjà commencées chez le boulanger Jean Mæhn
1773, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 59-v) 1773. Sonntags den 17.ten Januarii – Muthjahr (dt 3 lb)
Matthias Geÿler der leedige Becker von Barr gebürtig, so nach erlerntem Becker Handwerck auch darauf gewandert, ist nunmehr Willens allhier nach Ordnung zumuthen, bitt dahero seine Zweÿjährige Muthzeit von Johannis Baptistæ 1772 beÿ Mstr. Johannes Mähn dem Weißbecken Zu verarbeiten anzunehmen, indeme er schon seit solcher Zeit beÿ ihme dem Meister in Arbeit stehet, Von denen Quartal: Gerichten aber nicht benachrichtet und daher die Einschreibung bis zu diesem Gericht verschoben wurde.
Erkandt, Seÿe nach schriftlich von Mr Johannes Mähn eingegebener Declaration von heutigem Dato und nach vorgewiesenem Lehrbrief des Imploranten Zweÿjährige Muthzeit ex speciali gratia vom 17.ten Xbris 1772. beÿ erstgedachtem Meister zuverarbeiten anzurechnen.

Mathias Geyler a terminé ses années d’épreuve et a loué une maison pour exercer son métier. Il demande le 14 juin 1775 une promesse d’admission à la tribu pour devenir bourgeois
(f° 83) 1775. Quartal-Gericht Mittwochs den 14. Junii – Vertröstungs-Schein
Matthias Geÿler, der leedige Becker von Barr gebürtig ließ durch H. Johann Philipp Reumanns den Weißbecken und Mitglied dißortigen Löblichen Collegii derer Hh. Schöffen weilen er nicht selbsten Zugegen seÿn konnte, proponiren, wie daß man ged. Mathias Geÿler, weilen desselben zweÿjährige Muthzeit seit dem 18.ten Martii jüngst beÿ dem eingeschriebenen und bißhero verstorbenen Mr Johannes Mähn dem Weißbecken Vorbeÿ wäre, er auch würcklichen ein Beckenhauß in Lehnung genommen habe, einen Vertröstungs: Schein durch dem dieser E. Zunft Notarium möchte Zukommen laßen, daß sobald er wird præstanda præstirt und das burgerrecht erhaten habe, man ihme gegen Producirung der Burger: Urkund und Stall: Schein wie auch gegen Erlag der Gebühr dißorts als Leibzünfftigen Weißbecken: Meister auf und annehmen werde.
Erkandt, Willfahrt.

Mathias Geyler est reçu tributaire le 31 août suivant
(f° 84) 1775. Quartal-Gericht Donnerstags den 31. Augusti – Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Matthias Geÿler, der Verheurathete Becker Von Barr gebürtig producirt Burger: Urkund und Stall Schein de dato 3.ten Julii h: a : bittet ihne gegen Erlag der Gebühr als leibzünfftigen Weißbecken Meister auf: und anzunehmen. Erkanndt, Willfahrt

Les contrôleurs de la tribu font grief à Mathias Geyler d’avoir vendu du pain frais un jour où il n’en a pas le droit. Sa femme s’excuse en disant qu’elle ne connaît pas encore bien le règlement
(f° 94-v) 1776. Quartal-Gericht Mittwochs den 26. Septembris
Die beÿden Rügere dieser Ehrsamen zunft Klagen wieder Mr Mathias Geÿler, den Weißbecken, daß er den 29.te Junii als an seinem trockenen Tag weich gehabt und den 12. Julii wich schwartzbrod auf dem trockenen Marckt verkauft hat, bitten dahero denselben denen Articklen nach abzustrafen.
Beklagten Ehefrau zugegen gestehet beÿde Anklagen ein, wäre aber ohne ihr Vorwißen durch ihr Gesind geschehen, wüßte auch noch nicht wie die Verbotte darüber lauten, indem Sie noch nicht lang beÿm Handwerck ist, bitt deßhalben ihren Ehemann Vor dießmal Zu absolviren. Nach angehörter Anklage und Verantwortung wurde Erkandt, Seÿe beklagter vor dieses mal von denen Strafen absolvirt, Hingegen denen Rügern Vor ihre Mühe 12 ß 6 d und 2 ß6 d ane Protocoll Geld zugeben condemnirt seÿn.

La tribu autorise le boulanger de pain blanc Mathias Geyler à devenir boulanger de pain noir
(f° 117) 1779 Quartal-Gericht Donnerstags den 23.ten Septembris – Handwercks Änderung (dt 1 lb)
H. Matthias Geiler der Weißbeck bitt man möchte ihme erlauben sein Handwerck in die Schartzbecken Zu Verändern. Erkandt, Willfahrt

La tribu autorise le boulanger de pain noir Mathias Geyler à devenir boulanger de pain blanc
(f° 122-v) 1780. Quartal-Gericht Donnerstags den 16. Martii – Handwercks Änderung (dt 1 lb)
H. Matthias Geiler der Schartzbeck ist willens sein Handwerck in die Schartzbecken durch Ergreifung der Weißbecken Zu Verändern, bitt demnach ihme gegen Erlag der Gebühr, selbiges zu erlauben.

Fils d’un boulanger de Barr, Mathias Geyler épouse en 1775 Sara Schneider de Westhoffen : contrat de mariage célébration
1775 (20.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 15
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Mathias Geÿler, leediger Becker von Barr gebürtig, weil. Meister Johannes Geÿler gewesenen Beckers und Burgers daselbsten mit Fr. Catharina gebohrner Schäferin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter Sohn unter verbeÿstandung H. Jacob Kellers des Kornwerfers und burgers allhier Zu Straßburg als deße Schwagers und Hn Johannes Geÿler des Meelhändlers und hiesigen burgers deßen Bruders, als Hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr: und tugendreiche Jungfrau Sara Schneiderin von Westhoffen gebürtig, weil. Mr Diebold Schneiders gewesenen Metzgers und dasigen burgers mit Fr. Maria Salome gebohrner Heroldin deßen nachgelaßener Wittib ehelich erziehlte Tochter, unter assistentz H. Johann Philipp Grimmeißen des Gastgebers zum Grünen berg dero Vetters und H. Johann Jacob Kolb des Gastgebers und Schultzen Garthen, dero Schwagers beeder burgere dahier als hochzeiterin andern theil
So geschehen Straßburg auf Dienstag den 20. Junÿ Anno 1775 [unterzeichnet] Matthias Geÿler Als hochzeiter, Sara Schneiderin als hotzeitrin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v)
Im Jahr Christi 1775 Dienstags den 25. Julÿ sind nach geschehenen gewöhnlichen proclamationen Dominica V. et VI post Trinitatis hier so wohl als in Westhofen in der Kirchen offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Mathias Geÿler der leedige Weißbeck und burger allhier, weÿland Johannes Geÿlers geweßenen Becken und Burgers allhier und Fr. Catharinä gebohrner Schäferin ehelicher Sohn, und Jungfer Sara Schneiderin von Westhofern, weÿland Diebold Schneiders geweßenen Metzgers und burgers in Westhofen und Fr. Maria Salome gebohrner Heroldin eheliche tochter [unterzeichnet] Matthias Geÿer als hochzeiter, Sara Schneiderin als hochzeiterin (i 158)

Sara Schneider devient bourgeoise quelques mois après son mariage : inscription au livres de bourgeoise, registre de traitement des demandes. Lui-même étranger, Mathias Geyler a épousé une étrangère en contrevenant au règlement. Il obtient le pardon. Sa femme est reçue à l’ancien tarif
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 147
Sara schneiderin von Westhoffen gebürtig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Mathis Geiler dem becken und burger allhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. Zunfft der Becker. prom. den eodem [6 Martÿ 1776]

(p. 322) Becker. N° 23, den 4.ten Martii 1776.
fr. Sara gebohrne schneidern Von westhoffen weÿll. joh. Diebold schneiders gewesenen burgers und Metzgers daselbst eheliche tochter Verheürathet an Mathis geiller der burger und beck allhier
ihrer Vorgelegte attestata erweisen das sie ehelich geboren augs: Conf. zu gethan und des Mariti stall gebühr in richtigkeit gebracht
500 fl. baares geld Hat dieselbe als ihr wahres eÿgenthumb Vorgewiesen und Handtreülich erhärtert auch 100 fl. 5 ß ad Prot. Depon. Da nun aber der ehemann im Heürath, mit einer unverburgerten gegen Euer gnaden Verordnungen sich Verfehlt, als gehet fordersambst an Euer gnaden beede implor. unterthäniges bitten, ihnen dießen fehler in wie weit Nöthig zu Condoniren, so fort Hoch dieselben gnädigst geruheten der ehefrau mit dem burgerrecht um den alten burger schilling zu willfahren.
Recepta à Maritô um den a. b. schill.

1794 (25 floréal 2), Not. Saltzmann
Acte par lequel Sara Schneider femme de Mathias Geyler en son nom et comme fondée de pouvoir de ses cohéritiers de la 1° souche de feue Sara Schneider décédée il y a dix ans
receoit de François Sigismond Waltz de Strasbourg 2385 livres tnos dont il est débiteur par acte en due forme et lui en donne quittance
Marie Marguerite Fuhrenstein femme d’André Ostertag de Strasbourg en son nom et comme fondée de pouvoir des héritiers de la 3° souche dans la succession de ladite feu Sara Schneider reçoit dudit Waltz 3180 livres dont il etoit débiteur par acte en due forme et dont elle lui donne quittance
acp 23 f° 70 du 25 flor. 2

Mathias Geyler et Sara Schneider louent une partie de leur maison au boulanger Joseph Hommell et à sa femme Marie Anne Kientz, de Gambsheim

1800 (3 prairial 8), Strasbourg 4 (31), Not. Roessel n° 321
Lehnung, um 2 nacheinander folgenden jahren anfangend den 5. messidor 8 – b. Matthias Geÿler becker und Sara Schneider
so dann b. Joseph Hommell becker und Maria Anna Kienz inwohner in Gambsheim
in ihrer ane der mittlerin langstras stehenden eigenthümliche becken behausung mit N° 29 bezeichnet, einseit neben dem bierhaus zum schwarzen bären anderseit neben Walter Koch bohenmacher, um in diesem haus die beckereÿ zu treiben, sie auf dem boden des vordern Gebäudes befindliche Wohnung und laden samt der backstub, ferner das ganze dritte hinterhaus, Schweinstall, holzhaus und Keller im zweÿten stockwerck hinten hinaus eine Kammer eine bühn im 5. Stockwerk für kleÿen – um einen jährlichen Zinß nemlich 728 Francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 3 pr. 8

Action intentée par Mathias Geÿler à l’encontre de son locataire tailleur Antoine Ertel

1805 (14 ventôse 13), U 1896
Mathias Geyler, boulanger
Antoine Ertel, tailleur, defendeur defaillant
à ce que le defendeur soit condamné à lui payer la somme de 42 fr qu’il lui doit pour loyer arriéré et aux dépens

Mathias Geÿler meurt en 1805 en délaissant cinq enfants

1806 (17.3.), Strasbourg 12 (9), Not. Wengler n° 1755
Inventaire de la succession de Mathias Geyler, boulanger décédé le 28 septembre 1805 – à la requête de Sare Schneider la veuve, Me Stoeber fils Notaire public commissaire nommé par jugement du 20 février dernier pour la représentation de Mathias Geyler, fils absent, militaire dans la 30° demi Brigade des troupes de ligne, le Sr Sigismond Kolb, brasseur, tant comme fondé de pouvoir d’Elisabeth Geyler veuve de Georges Orge, officier d’artillerie demeurant à Nancy que comme subrogé tuteur de Marie Madeleine Geyler mineure de Salomé Geyler épouse de Frédéric Hildenbrand sellier à Strasbourg, enfin Jean Philippe Geyler boulanger, héritiers de leur pere – Contrat de mariage devant Lauth le 20 juin 1775

dans la maison mortuaire grande rue n° 29
meubles 247 fr
Immeuble, Une Maison consistant en bâtiment de devant et du derrière deux petites cours tréfond fontaine avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg grande rue n° 29, d’un côté en partie le Sr Walter Koch en partie le Sr Wüst boulanger, d’autre la brasserie de l’Ours noir, devant la rue, derrière le Sr Schaeffer baquetier* – acquis pendant le mariage de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, à la cidevant Chambre des Contrats le 9 juin 1791
Le premier étage du bâtiment du devant occupé par la veuve Michel moyennant un loyer de 84 fr, Le second étage par Pflieger boucher pour 72 fr, Le troisième étage par Brettinger tailleur pour 60 fr, Le premier étage du bâtiment du derrière habité par Marabail pour 48 fr, Le second étage par la veuve Walter pour 24 fr, Et le troisième étage par la veuve Burger pour 24 fr, ensemble 312 fr de revenu, en capital 6240 fr
total général 6487 fr, passif 9069 fr, déficit 2581 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 56-v du 22.3.

Les héritiers Geyler vendent la maison à leur cohéritière Salomé Geyler femme du sellier Frédéric Hildenbrand. Ils suspendent l’adjudication comme ils estiment que la maison n’a pas été portée à sa juste valeur (voir l’acte suivant)

1806 (15.10.), Strasbourg 12 (12), Not. Wengler n° 2153
Cahier des charges – Sara Schneider veuve de Matthias Geyler boulanger, Me Daniel Ehrenfried Stoeber notaire commissaire nommé par la justice pour la représentation de Matthias Geyler, fils absent, militaire dans la 30° demi brigade des troupes de lignes que comme fondé de pouvoir de Jean Philippe Geyler boulanger aussi absent, le Sr Sigismond Kolb brasseur tant en qualité de mandataire d’Elisabeth Geyler demeurant à Nancy veuve de Georges Orge officier d’artillerie, annexée à l’Inventaire de la succession du Sr Geyler père dressé par le soussigné notaire le 17 mars dernier, que comme subrogé tuteur de Marie Madeleine Geyler mineure, enfin Salomé Geyler femme de Frederich Hildenbrand sellier, héritiers sous bénéfice d’inventaire de Matthias Geyler leur père
Une maison de boulanger a trois étages ayant pour enseigne l’ours noir, consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petites cours, tres fond et fontaine avec ses autres appartenances et dépendances, droits actifs et passifs – acquis par le défunt Geyler père de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder boulanger, à la cidevant Chambre des Contrats le 9 juin 1791 – mise à prix 10.000 francs
adjugé pour 10 050 fr à Frédéric Hildebrand sellier carossier du chef de sa femme ; réception de surmises
(Affiche jointe) une maison de boulanger à trois étages et mansardes ayant pour enseigne l’ours noir consistant en bâtiment de devant et de derrière deux petites cours, tres fond et fontaine autres appartenances et dépendances droits actifs et passifs en cette ville grand rue n° 29 aboutissant en partie sur le Sr Koch vrillier et en partie le Sr Wüst boulanger, d’autre à la brasserie a l’ours noir devant la grand rue derrière Sr Schaeffer bacquetier
(Joint) vente de 1791 et Chambre des Contrats 1777 f° 481.a

Nouvelle vente par les héritiers Geyler. Le boulanger Jean Henri Mæchling se porte acquéreur moyennant 17 000 francs

1808 (19.4.), Strasbourg 12 (19), Not. Wengler n° 3144
Me Wengler commissaire nommé par jugement du tribunal Civil rendu le 2 septembre 1806, Sara Schneider veuve de Mathias Geyler père boulanger tant en son nom que comme tutrice naturelle de Marie Marguerite Geyler, Sigismond Kolb brasseur subrogé tuteur du mineur et fondé de pouvoir d’Elisabeth Geyler demeurant à Nancy veuve de Georges Orge, officier d’artillerie (procuration annexée à l’Inventaire de la succession de Mathias Geyler dressé par le notaire soussigné le 17 mars de ladite année) et Salomé Geyler épouse de Frédéric Hildenbrand sellier, Daniel Ehrenfried Stoeber, notaire public, commissaire nommé pour la représentation de Mathias Geyler fils absent militaire dans la 3° demi-brigade des troupes de ligne, ladite veuve Geyler commune et héritière pour un quart de Jean Philippe Geyler boulanger décédé a l’armée après son père, (les autres) héritiers pour un 5° de leur père et trois quarts de leur frère
à Henri Maechling boulanger à Strasbourg rue de la Madeleine n° 13
la maison de boulanger à trois étages et mansardes ayant pour enseigne l’ours noir faisant partie de la communauté qui a existé entre le défunt Geyler et la veuve, consistant le bâtiment de devant et de derrière deux petites cours tréfonds et Pompe sise à Strasbourg grand rue n° 29, d’un côté en partie le Sr Kock Vrillier en partie le Sr Wüst boulanger, d’autre la brasserie a l’ours noir devant la grande rue, derrière le Sr Schaeffer baquetier, avec toutes ses appartenances et dépendances – acquis de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juin 1791 – ont trouvé à propos de suspendre jusqu’à présent l’adjudication définitive attendu que lors de l’adjudication du 15 octobre 1806 le prix n’en a été porté qu’à 10.500 francs – mise à prix 14.500 fr – moyennant 17.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 f° 86 du 20.4.

Jean Henri Mæchling loue la maison au boulanger Matthias Schirr

1809 (14.10.), Strasbourg 12 (27), Not. Wengler n° 4322
Bail de trois années à commencer au 29 septembre 1810 – Jean Henri Maechling boulanger domicilié grand rue n° 39 en qualité de propriétaire de la maison sise en cette ville en ladite grand rue n° 29
à Matthias Schirr boulanger demeurant en cette ville grand rue n° 29
savoir tout le rez de chaussée de ladite maison grand rue n° 29 sauf le passage aux locataires, lequel rez de chaussée comprend toutes les localites y situées, une chambre au second étage du bâtiment du milieu, une chambre pour la servante aux mansardes dans le bâtiment de devant – moyennant 13 francs et un boisseau de charbons par semaine
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 93 du 16.10.

Contrat de mariage d’une locataire Anne Marie Hussmann veuve de l’instituteur Frédéric Jacques Kræuter

1811 (2.4.), Strasbourg 12 (37), Not. Wengler n° 5650
Contrat de mariage – François Antoine Pfeiffer, journalier demeurant à Strasbourg, natif de Rhinau, né hors mariage de Marie Anne Pfeiffer
Anne Marie Hussmann veuve de Frédéric Jacques Kraeuter, instituteur
en la demeure de la future grand rue n° 29
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 181-v du 3.4.

Marie Anne Schmitt femme du boulanger Mathias Schier, locataire de la maison

1811 (23.7.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 267
Inventaire de la succession de Marie Anne Schier née Schmitt femme de Mathias Schier, boulanger – à la requête 1. du veuf, 2. d’Anne Marie Huter veuve en premières noces de Joseph Schmitt cultivateur à Gertwiller femme actuelle d’Ignace Andres laboureur audit lieu, 3. d’Anne Marie Schmitt femme de Georges Staemmel cultivateur à Gertwiller, 4. d’Ignace Schmitt père père et tuteur légal de Madeleine 14 ans, de Geneviève 7 ans et de Catherine, les cinq sœurs utérines de la défunte, Jean Rohrbach, laboureur à Nidernai subrogé tuteur, la défunte est décédée le 29 juin dernier
dans une maison sise grand rue n° 29 appartenant Sr Maechling boulanger
Contrat de mariage devant Me Rieffel à Barr le 5 novembre 1810
communauté, meubles 327 fr, passif 5994 fr, déficit 5666 fr
succession, garde robe, créances, 3,33 ares de vignes à Gertwiller 240 fr, total 8454 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 141-v du 24.7.

Nouvelle location entre Jean Henri Mæchling et Matthias Schirr

1813 (29.6.), Strasbourg 7 (50), Not. Stoeber jeune n° 84
Bail de 3 années à commencer le 29 septembre prochain – Jean Henri Maechling boulanger demeurant grand rue n° 39
à Mathias Schirr boulanger demeurant dans la maison ci après désignée
tout le rez de chaussée d’une maison sise en cette ville grand rue n° 29 sauf le passage aux autres locataires, lequel rez de chaussée comprend toutes les localités y situées, une chambre au second étage du bâtiment du milieu, une chambre pour la servante aux mansardes dudit bâtiment et la moitié de la cave dessous le bâtiment de devant encore toutes les mansardes de ladite maison, moyennant 14 francs par semaine et 20 litres ou un boisseau de charbon par semaine, soit 780 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 122 F° 168 du 30.6.

Jean Henri Mæchling et Marie Salomé Lipp vendent la maison 18 000 francs au boulanger Jacques Gintz

1814 (4.10.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune n° 700
Jean Henri Maechling propriétaire et Marie Salomé née Lipp
à Jacques Gintz boulanger
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petites cours, pompes, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 29 ayant pour enseigne l’ours noir, d’un côté en partie le Sr Koch en partie le Sr Wüst, d’autre la brasserie à l’Ours noir, devant la grand rue derrière le Sr Schaeffer – acquis de Sare Schneider veuve de Mathias Geyler, boulanger et des héritiers de ce dernier suivant adjudication définitive reçue Me Wengler le 19 avril 1808, les héritiers Geyler ont acquis ledit immeuble de Marie Marguerite Weber veuve de Georges Chrétien Ensfelder, boulanger, par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 juin 1792 – avec trois fourneaux non murés – moyennant 18.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 178 du 10.10.

Originaire de Mittelschæffolsheim, Jean Jacques Gintz épouse en 1802 Marie Madeleine Menner, native d’Ingwiller
Mariage, Strasbourg (n° 259)
Du 9° jour du mois de ventôse l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Jacques Gins, agé de 34 ans, boulanger domicilié en cette ville depuis 5 ans, né à Mittelschaeffolsheim Département du Bas-Rhin le 10 juillet 1767 fils légitime de Michel Gins, cultivateur audit lieu et de feüe Brigitte Rittling Et de Marie Madeleine Menner, agée de 23 ans, domiciliée en cette ville depuis six ans, ne à Ingviller Département susdit, le 15 février 1779 fille légitime de feu Chrétien Menner, huissier audit lieu et de Madeleine Weyrauch (signé) Jacob gins, Magdalena Menner (i 136)

Extrait du registre de population
600 MW 75 f° 960 Grand’rue 29 (i 175)
Gintz, Jacques, 1767 boulanger, né à Mittelschaeffolsheim, à Strasbourg depuis 1796. Auparavant grand rue 101 – Entré 1819, décédé déc. 39
id. née Menner, Madeleine, 1778, Ep. née à Ingweiler à Strasbourg depuis IV – décédée août 40
id. Madeleine, 1801, née à Mittelschaeffolsheim. Dél. r des ptes boucheriers 111
Menner née Weirauch, Madeleine, 1744, veuve, née à Ingweiler à Strasbourg depuis IV
Menner, Michel, 1784, né à Mittelschaeffolsheim à Strasbourg depuis 1815

Inventaire après décès d’un locataire, le cordonnier Jean Jacques Leberecht

1815 (12.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 627
Inventaire de la succession de Jean Jacques Leberecht, cordonnier décédé le 9 novembre 1814 – à la requête de Marie Madeleine née Knopff la veuve mère et tutrice légale de Marie Madeleine et Amélie Caroline seules et uniques héritières du défunt, en présence de Jean Georges Stampff marchand graissier subrogé tuteur des mineures
dans la maison grand’rue n° 29 occupée en partie à titre de loyer
propres de la veuve, 237 fr, remplacement 24 fr, dettes actives 100 fr, total 361 fr
propres du défunt, 54 fr, remplacement 24 fr, argenterie 10 fr, total 88 fr, passif 100 fr, compensation faite 11 fr
communauté, meubles 102 fr, passif 5200 fr, passif 417 fr
enreg. F° 173 du 18.4.

Jacob Gintz loue la maison au boulanger Jean Debes, originaire de Mittelschæffolsheim

1834 (21.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 129, ssp du 10.3.
Bail – Jacob Gintz, maître boulanger, grande rue n° 29
à Jean Debes, boulanger célibataire demeurant à Mittelschaeffolsheim
sa boulangerie avec ce qui y appartient comme suit sise en sa maison grand rue n° 29, 1. une boulangerie au rez de chaussée avec boutique cuisine à côté de la chambre
2. une chambre de boulanger, boulangerie, un four, bucher, écurie à porcs, chambre de garçons au dessus dudit bucher et une chambre à linge sale au dessus de cette dernière
3. au second étage une chambre sur petite cour de devant ayant deux croisées
4. au quatrième étage une chambre à farines sur le devant et par derrière au même étage la chambre de servante
5. la moitié de la cave que M Gintz cède au locataire – moyennant 14 francs par semaine et une miche de pain blanc de 6 livres

Jacques Gintz et Madeleine Menner vendent la maison au boulanger François Joseph Spehner et à sa femme Madeleine Gintz moyennant 16 350 francs et à charge de les entretenir

1836 (8.4.), Strasbourg 12 (139), Me Noetinger n° 8167
Jacques Gintz, ci devant boulanger, et Madeleine Menner
François Joseph Spehner, boulanger, et Madeleine Gintz
une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, deux petites cours, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Grand’rue n° 29 ayant pour enseigne l’Ours Noir, d’un côté la propriété du Sr Pick brasseur, d’autre la propriété du Sr Schooff, devant la grand rue, derrière la propriété du Sr Ernst Burg & Pick, avec des objets mobiliers évalués à 400 fr
ledit immeuble provient d’acquet de Jean Henri Maechling, propriétaire, & Marie Salomé Lipp, par acte reçu Me Stoeber le 4 octobre 1814, le Sr Maechling l’avait acquis de Sara Schneider veuve de Mathias Geyler, boulanger, & des héritiers de ce dernier, suivant adjudication devant Me Wengler le 19 avril 1808, à charge de nourrir les vendeurs et les entretenir à leur table de la même manière et avec les mêmes aliments que les acquéreurs eux mêmes et ce à deux repas par jour outre le déjeuner. Ces repas comporteront savoir le diner de soupe bœuf & légumes, le souper de soupe & d’un plat nourrissant & le déjeuner de café & d’un pain d’un sol pour chacun, 6. de leur fournir en outre un demi litre de vin par jour, de leur payer chaque semaine chaque fois le dimanche une somme de 3 francs, de les soigner gratuitement en cas de maladie, de les faire traiter par les médecins & chirurgiens des acquéreurs & de leur fournir les drogues et médicaments prescrits, 7. de laisser jouir les vendeurs leur vie durante mais pour eux seulement d’une chambre d’habitation avec cuisine au premier étage de la maison de derrière, d’une chambre sous le toit pour servir de magasin de meubles et de leur accorder le passage dans ladite maison, ladite jouissance estimée à 300 fr en capital 3000 fr – moyennant 16.350 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 239 f° 100-v du 14.4.

Originaire de Lipsheim, François Joseph Spehner épouse en 1823 Madeleine Gintz, originaire de Mittelschaeffolsheim
1823 (21.1.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 12.980
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Joseph Spehner, boulanger à Strasbourg, fils de Mathias Spehner, laboureur à Lipsheim, et de Catherine Bodemer
Madeleine Gintz fille majeure à Strasbourg, fille de feu Joseph Gintz, laboureur à Mittelschaeffolsheim et de Catherine Wendling
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 44 du 23.1.

François Joseph Spehner et Madeleine Gintz hypothèquent la maison au profit du négociant Maximilien Pougnet

1846 (3.8.), Strasbourg 12 (169), Me Noetinger n° 18.595
Obligation – Ont comparu le Sr François Joseph Spehner, boulanger et De Madeleine Gintz sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Maximilien Pougnet négociant demeurant à Strasbourg, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec deux petites cours et dépendances le tout situé à Strasbourg grand’rue n° 29 ayant pour enseigne l’ours noir, tenant d’un côté à M. Pick brasseur, de l’autre à M. Schoff
Déclarent les conjoints débiteurs sous les peines du stellionat, 1° qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté réduite aux acquets, 2° Que la maison par eux hypothéquée laur appartuent en toute propriété en vertu de titres en bonne forme et non prescrits

Nouvelle hypothèque un an plus tard au profit de leur fils François Joseph Spehner

1847 (28.7.), Strasbourg 2 (92), Not. Roessel n° 1449
Obligation – Ont comparu le Sieur François Joseph Spehner, boulanger & Dame Madeleine Gintz sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à leur fils le Sieur François Joseph Spehner,sommelier demeurant à Francfort-sur-le-Mein, domicilié à Strasbourg, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, deux petites cours, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg grand’rue n° 29 tenant d’un côté à la propriété du Sr Pick brasseur, de l’autre à celle du Sr Schooff, donnant par devant sur la grand’rue et par derrière sur les Sr Ernst, Burg et Pick.
Déclarent les débiteurs qu’ils ont acquis cet immeuble du Sr Jacques Gintz cidevant boulanger et Madeleine Menner sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Noetinger notaire en cette ville, le 8 avril 1836 transcrit au bureau des hypothèques le 7 mai suivant volume 306 N° 33. (…) Ils observent que ledit contrat contient encore différentes stipulations et charges, droit d’habitation dans ladiye maison et de prétentions au profit des vendeurs qui n’ont plus d’objet par suite du décès de ces derniers (…). Les époux Gintz avaient eux-mêmes acquis ladite maison de Jean Henri Maeckling, propriétaire et Marie Salomé Lipp sa femme selon contrat passé devant Me Stoeber jeune alors Notaire en cette ville le 4 octobre 1814 pour la somme de 18.000 francs

Autre hypothèque au profit du confiseur Charles Wollenweber

1847 (23.8.), Strasbourg 11 (42), Not. Keller n° 3903
Obligation – Ont comparu le Sr François Joseph Spehner, boulanger et Dame Madeleine Gintz sa femme de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Charles Wollenweber, confiseur demeurant à Strasbourg, une somme de 3000 francs qu’il leur a avancée
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière deux petites cours, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 29 tenant d’un côté à la propriété du Sr Pick brasseur, de l’autre à la propriété de Mme Schoff donnant par devant sur la grand’rue et par derrière sur la propriété des Sr Pick et Ernst. Cet immeuble appartient aux emprunteurs au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Jacques Gintz ci devant boulanger à Strasbourg et dame Madeleine Manner sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 8 avril 1836 transcrit au bureau des hypothèques le 7 mai de la même année volume 306 N° 33. Cette acquisition a eu lieu 1° à la charge par les acquéreurs de nourrir et loger les vendeurs leur vie durant, laquelle charge les époux Spehners’est éteinte par suite du décès de ces derniers, 2° moyennant une somme de 16.350 francs à deux créanciers hypothécaires dénommés audit acte et auxquels la dite somme est encore due. Quant aux époux Gintz ils étaient propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis du Sr Jean Henri Maeckling propriétaire et de dame Marie Salomé Lipp sa femme selon contrat passé devant Me Stoeber jeune et son collegue notaires à Strasbourg le 4 octobre 1814. Enfin les conjoints Maeckling l’avaient acquis de dame Sara Schneider veuve du Sr Mathias Geyler père boulanger à Strasbourg et des héritiers de ce dernier selon procès verbal d’adjudication dressé par Me Wengler alors notaire à Strasbourg le 19 avril 1808

Consentements de mariage
1861 (16.1.), Me Roessel Aîné
Consentement par François Joseph Spehner boulanger et Madeleine Gintz sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils François Joseph Spehner, sommelier à Wiesbaden avec Elise Stoerckel veuve de Henri Dietrich dit lieu
acp 495 (3 Q 30 210) f° 31-v du 16.1.

1870 (21.3.), Me Hoffherr
Consentement par Joseph Spehner boulanger et Madeleine Gins sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Louis Charles Spehner cuisinier à Mayence avec Marie Anne Pfoh
acp 592 (3 Q 30 307) f° 9 du 21.3.

1874 (10.10.), Me Allonas
Einwilligung Seitens Frantz Joseph Spehner Bäckermeister & deßen Ehefrau Magdalena Gintz, beide dahier in Straßburg wohnhaft in die beabseichtigte Ehe ihres Sohns Leon Victor Spehner Fabrik Verwalter hier mit Caroline Zimmer großjährig in Bischheim a. S.
acp 632 (3 Q 30 347) f° 55 du 10.10.

La maison est vendue par adjudication judiciaire contre François Joseph Spehner et Madeleine Gintz. L’acquéreur est Méderic Titus Pauliac, facteur des messageries générales

1848 (17.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 483 (2708) du 17 juin 1848, n° 3 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication suivant. Cahier des charges. Mme Theis, avoué exerçant à Strasbourg, chargé d’occuper pour le sieur Maximilien Pougnet négociant est créancier du sieur François Joseph Spehner, boulanger, et Madeleine Gintz sa femme tous demeurant à Strasbourg, d’une somme principale de 1000 francs et intérêts en échus et des frais suivant obligation reçue par Me Noetiger notaire à la résidence de Strasbourg en date du 3 août 1846 enregistrée. Que le sieur Spehner étant tombé en état de faillite le sieur Maximilien Pougnet fit faire aux époux Spehner et au sieur Philippe Hoerter marchand de Bois demeurant également à Strasbourg, syndic nommé par jugement du tribunal de commerce séant à Strasbourg, à la faillite du dit sieur Spehner, commandement de payer ladie somme principale, intérets et frais par exploit de l’huissier Porst résidant à Strasbourg en date du 29 octobre 1847 enregistré le lendemain. Que ce commandement étant resté sans effet il a été procédé à la saisie de l’immeuble ci après désigné par procès verbal dressé par ledit huissier en date du 13 décembre de la même année 1847 (…)
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison boulangerie dite de l’Ours noir, consistant en bâtiment de devant et de derrière avec deux petites cours & appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand rue n° 29 justice de paix du canton sud, arrondissement de Strasbourg section P numéro 758 tenant d’un côté à la brasserie de l’ours noir propriété du Sr Charles Frédéric Pick, de l’autre à Chrétien Ott, par devant la grand’rue et par derrière les Sr Pick et Ernst.
Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 1000 francs. Strasbourg le 27 décembre 1847.
Adjudication. L’an 1848 le 31 mars à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville (…) Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Roser avoué pour 22.500 francs
Déclaration de command. L’an 1848 le 31 mars au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Roser avoué et a dit (avoir enchéri) au profit de Médric Titus Pauliac, facteur des Messageries générales domicilié à Strasbourg

Méderic Titus Pauliac épouse en 1826 Marie Françoise Sophie Weiss, fille de musicien
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Acte de mariage célébré le 3 juillet 1826. Jacques Méderic Titus Pauliac, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 fructidor en VI à Château de Loir (Sarte) domicilié à Strasbourg, conducteur de diligences, fils de feu Guillaume Joseph Pauliac, Lieutenant au 5° régiment d’infanterie légère décédé à St Domingue le 30 thermidor X et de Françoise Lott domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et Marie Françoise Sophie Weiss, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 avril 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Gaspard Weiss, musicien, et de Catherine Genicot ci présente et consentante (signé) Jacque Mederique titus Pauliac, Marie fransois Sophie Weiss (i 3)

Méderic Titus Pauliac et Marie Françoise Sophie Weiss vendent la maison 20 000 francs au boulanger Michel Bieth et à sa femme Sophie Jacobée Gluntz

1852 (20.4.), Me Noetinger
Ont comparu Monsieur Jacques Medric Titus Pauliac, facteur des messageries générales et Madame Marie Françoise Sophie Weis son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à Monsieur Michel Bieth boulanger et à Madame Sophie Jacobée Gluntz sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison boulangerie dite de l’ours noir consistant en bâtiments de devant et de derrière avec deux petites cours appartenances et dépendances, sise à Strasbourg Grand’rue n° 29 tenant d’un côté à la brasserie de l’ours noir appartenant à Monsieur Charles Frédéric Pick de l’autre à une propriété du Sieur Chrétien Ott par devant la grand’rue et par derrière deux propriétés des Sr Ernst, Pick et et Burg
Origine de la propriété. Monsieur et Madame Pauliac sont propriétaires de la maison vendue au moyen de l’adjudication qui leur en a été faite sous le nom de M° Roser avoué qui leur en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 31 mars 1848 et déclaration de command du même jour, le tout par suite des poursuites en expropriation forcée exercées contre Monsieur François Joseph Spehner boulanger et Madame Madeleine Gintz sa femme demeurant à Strasbourg. Cette adjudication a été prononcée moyennant un prix de 22.500 francs (…) Monsieur Pauliac a payé à compte de son prix 5548 francs (…)
Les sieurs et Dame Spehner étaient propriétaires de la maison vendue au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Jacques Gintz ancien boulanger et de Dame Madeleine Menner sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Noetinger l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègue le 8 avril 1836 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 mai 1836 volume 306 N° 33. (…) Monsieur et Madame Gintz avaient eux-mêmes acquis la maison dont s’agit de Monsieur Jean Henri Maeckling, propriétaire et de Dame Marie Salomé Lipp sa femme aux termes d’un contrat passé devant Me Stoeber le jeune et son collègue notaires en cette ville le 4 octobre 1814 moyennant un prix de 18.000 francs (…) Prix 20.000 francs
acp 409 (3 Q 30 124) f° 29 du 26.4. Noetinger 20.4.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 547 (2768) n° 29 du 1° mai

Originaire de Gimbrett, Michel Bieth épouse en 1843 Sophie Gluntz, fille de farinier
1843 (4.7.), Strasbourg 14 (116), Me Ritleng n° 13.938
Contrat de mariage – Michel Bieth natif de Gimbrett garçon boulanger domicilié & demeurant à Strasbourg fils majeur de feu le S. Jean Bieth en son vivant cultivateur à Gimbrett & de Eve Litt sa veuve domiciliée à Gimbrett agissant sous l’assistance de sa mère d’une part
& Dlle Sophie Gluntz fille majeure du S Jean Jacques Gluntz farinier & de Catherine Dorothée Hoffmann conjoints avec lesquels elle est domiciliée à Strasbourg stipulant sous l’assistance & l’agrément de ses père et mère d’autre part
acp 312 (3 Q 30 027) f° 4-v

Michel Bieth et Sophie Jacobée Gluntz hypothèquent la maison au profit du clerc de notaire Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn

1863 (10.10.), Strasbourg 9 (124), Not. Becker n° 9891
Obligation – Ont comparu M. Michel Bieth, boulanger et Mad. Sophie Jacobée Gluntz son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit tous deux demeurant à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, clerc de notaire, licencié en droit, demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant, la somme de 6000 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque, Une maison boulangerie dite de l’Ours noir, consistant en bâtiments de devant et de derrière avec deux petites cours appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, grand’rue grand rue n° 98 autrefois marquée du n° 29, tenant d’un côté à la brasserie de l’Ours noir appartenances à M. Charles Frédéric Pick, de l’autre à M. Chrétien Ott, par devant la grand’rue et par derrière deux propriétés des Sr Ernst, Pick et et Burg.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de ladite maison, les débiteurs ont fait les déclarations suivantes. Les époux Bietn sont devenus propriétaires de l’immeuble en question pour l’avoir acquis de M. Jacques Médric Titus Pauliac, facteur des messageries générales et de Mad. Marie Françoise Sophie Weis sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 20 avril 1852 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le premier mai suivant volume 547 n° 29. Le prix de cette acquisition était de 20.000 francs (…) due par ledit sieur Pauliac pour partie de prix du dit immeuble aux termes d’un jugement d’adjudication dressé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 31 mars 1848 et déclaration de command du même jour dressé au greffe dudit siège, le tout transcrit au bureau des hypothèques le 17 juin suivant volume 483 n° 3 (…) Lesdits époux Pauliac étaient devenus propriétaires du dit immeuble par suite de l’expropriation forcée poursuivie contre M. François Joseph Spehner boulanger et Mad. Madeleine Gintz sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes de l’adjudication qui en a été prononcée au profit du sieur Pauliac aux termes des jugement d’adjudication et déclaration de command ci-dessus relatés moyennant le prix de 22.500 francs (…) Les époux Spehner susnommés avaiaent acquis l’immeuble susdésigné de M. Jacques Gintz ancien boulanger et de Dame Madeleine Menner demeurant ensemble à Strasbourg aux termes du contrat de vente ci-dessus relaté du 8 avril 1836 (…) Les époux Gintz étaient eux-mêmes devenus propriétaires de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir acquis de M. Jean Henri Maechling, propriétaire et de Dame Marie Salomé Lipp sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes du contrat ci-dessus mentionné [Me Stoeber le jeune] du 4 octobre 1814 moyennant un prix de 18.000 francs
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les débiteurs déclarent sous les peines de la loi qu’ils ont dit bien connaître 1) qu’ils sont mariés l’un et l’autre en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Ritleng notaire à Strasbourg le 4 juillet 1843

Sophie Gluntz meurt en 1866 en délaissant sept enfants

1866 (11.6.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Bieth boulanger et Sophie Gluntz sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 12 mai 1866. A la requête de 1) le veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Ritleng le 4 juillet 1843 et comme père et tuteur de ses enfants mineurs ci après nommés 1) Julie Caroline, 2) Michel, 3) Gustave Adolphe, 4) Wilhelmine, 5) Jules Eugène, 6) Marie Eugénie Bieth, tous à Strasbourg, 2) Sophie Bieth mineure épouse de Georges Lienhard pasteur à Wiberwiller
Communauté 1) meubles et objets mobiliers 1974, 2) créances dues par Georges Fautel 348
Une maison sise à Strasbourg Grand rue N° 98 d’un revenu de 1500 fr en capital 30.000
Succession, garde robe 174
acp 554 (3 Q 30 269) f° 97-v du 19.6. (succession déclarée le 6 9.bre 1866)
(vacation du 6.9.) reprises de la succession 3400. Reprises du veuf 8100
Succession, garde robe 174
acp 556 (3 Q 30 271) f° 65-v du 12.9.

Liquidation correspondante, dressée après la vente de la maison
1869 (30.11.), Me Noetinger
Liquidation et partage communauté de biens qui a existé entre Michel Bieth père, boulanger à Strasbourg, et Sophie Gluntz sa femme et de la succession de la De Bieth décédée à Strasbourg le 12 mai 1866
Entre le veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Ritleng le 4 juillet 1843 et comme père et tuteur de Jules Eugène, Marie Eugénie et Wilhelmine Amélie Bieth, 2) Louis Greiner, commis architecte et Julie Caroline Bieth sa femme à Strasbourg et ledit Sr Greiner agissant comme mandataire de Michel Alphonse Bieth boulanger à Curamine près Besançon, 3) Gustave Adolphe Bieth étudiant en théologie à Strasbourg agissant tant en son nom que comme mandataire de Sophie Bieth épouse de Georges Lienhard ministre du culte protestant à Wiberwiller (Meurthe)
Communauté. Masse active. Mobilier 1974, créances Fautel 348, prix de la maison vendue 45.560, Total 48.822
Mase passive, Reprises du veuf 8100, reprises de la défunte 3400, créances déléguées sur le prix de ente 14.490, Total 25.990 – Reste 22.831, dont moitié 11+415
Succession de la De Bieth. Masse active, moitié de la communauté 11.415, reprises 3400, garde robe 174, total 14.989
Droits des parties et attributions (…)
acp 588 (3 Q 30 303) f° 52 du 2.12.

Michel Bieth et ses enfants vendent la maison 46 600 francs au boulanger Frédéric Wickersheimer et à sa femme Amélie Schwartz

1869 (7.10.), Me Noetinger
1) Michel Bieth père, boulanger à Strasbourg,
2) Georges Lienhard ministre du culte protestant à Wiberwiller, et Sophie Gluntz sa femme, 3) Louis Greiner, commis architecte et Julie Caroline Bieth sa femme à Strasbourg, 4) le mandataire de Michel Alphonse Bieth boulanger à Curamine près Besançon, 5) Gustave Adolphe Bieth étudiant en théologie à Strasbourg agissant tant en son nom que comme se portant fort de Wilhelmine Amélie Bieth, Jules Eugène Bieth et de Marie Eugénie Bieth, ces trois mineurs
à Frédéric Wickersheimer, boulanger, et Amélie Schwartz
une maison sise à Strasbourg Grand rue n° 98, moyennant 46.600 francs
jouissance, impôts et intrêts du 25 mars 1870. Origine, vente Noetinger le 20 avril 1852.
acp 587 (3 Q 30 302) f° 29 du 18.10.

Originaire de Balbronn, Frédéric Wickersheimer épouse en 1864 Amélie Schwartz, fille d’un boulanger de Barr
Mariage, Strasbourg (n° 437)
Du 22° jour du mois de septembre l’an 1864. Acte de mariage de Frédéric Wickersheimer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 décembre 1838 à Ballbronn (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jean Georges Wickersheimer, cultivateur décédé à Ballbronn le 11 janvier 1857 et de Marguerite Salomé Glass, sans profession domiciliée à Ballbronn ci présente et consentante, et de Amélie Schwartz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 mai 1836 à Barr (Bas Rhin) domiciliée à Barr, sans profession, fille de Jean Michel Schwartz, boulanger domicilié à Barr ci présent et consentant et de feu Salomé Jost décédée à Barr le 6 avril 1854 – il a été passé le 14 de ce mois un contrat de mariage devant Me Charles Auguste Schmidt notaire à Barr, (signé) Wickersheimer, Schwartz (i 18)

Note

Aurore et Diane, superposées dans la travée centrale, sont flanquées par les Quatre parties du monde. Au rez-de-chaussée Diane avec le croissant de lune, à gauche l’Afrique à oreilles décollées, couronnée d’une grande tête d’éléphant, à droite l’Amérique à coiffe de plumes et pendants d’oreilles. Au premier étage, au centre Aurore avec l’étoile, à gauche l’Europe casquée et à droite l’Asie à turban et aigrette (B. Parent).



96, Grand rue


Grand rue n° 96 – VII 80 (Blondel), P 759 puis section 6 parcelle 21 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Gautier Koch, taillandier (1769-1770)


Le n° 96 est la première maison
Etages des n° 96 (à droite) et 98 (à gauche)

Située dans la partie médiane de la Grand rue près de la rue des Dentelles et face à la brasserie à la Cloche, la maison à bâtiment avant et petit bâtiment arrière appartient à des artisans : le cordonnier Henri Vogt au début du XVII° siècle, le tailleur devenu commissaire priseur Tobie Roth, des chapeliers, puis (1703-1742) au musicien Jean Kræutler qui demande en 1703 l’autorisation de remplacer l’auvent au-dessus de son encorbellement ; les préposés au bâtiment consultent alors le Livre des loyers communaux de 1587 et constatent qu’aux dimensions près la maison correspond à l’ancienne description. Le même propriétaire fait surélever en 1711 d’un étage (soit dix pieds) son encorbellement. Sur le plan-relief de 1727, la maison correspond à la partie droite du bâtiment central (quatrième) : porte à gauche du rez-de-chaussée et arcade de boutique, trois étages à deux fenêtres.
Le taillandier Jean Gautier Koch achète la maison 1750 livres en 1752. Les experts l’estiment 400 livres à la mort de sa femme en 1769. Les préposés aux feux enregistrent en décembre 1769 le compte rendu, dressé par le maître maçon Jean Lingenhœlin, des transformations que projette le propriétaire. Les parties estiment le bâtiment 2 500 livres à l’inventaire des apports dressé en 1771, les experts à une valeur minimale de 1 000 livres en 1773. Les parties n’habitent pas le bâtiment estimé 400 livres par les experts. Il est alors en cours de transformation (fin 1769-début 1770) comme le montre le compte rendu dans le registre des Préposés aux feux. Le nouveau bâtiment est estimé à sa valeur réelle (2 400 livres) par les parties, à sa valeur minimale (1 000 livres) par les experts peu après. La nouvelle façade reprend la disposition de l’ancienne : porte d’entrée à gauche, arcade à droite, chacune surmontée d’un mascaron. Deux autres se trouvent au-dessus des fenêtres du premier étage, les linteaux du deuxième étage comprennent de simples moulures. Le rez-de-chaussée est parementé de grès, les étages sont séparés par des cordons (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). La vente aux enchères suite à la faillite de l’héritier Jacques Frédéric Koch décrit en détail les bâtiments tous en pans de bois sauf la façade.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135, entre la rue escarpée (repère b) et la rue des Dentelles (repère c)
Cour N (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (c) : arcade et porte, trois étages puis toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour N montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (2-3) à l’est et le bâtiment arrière (3-4). A l’ouest, le mur 1-4 sépare la cour de celle du voisin à l’ouest.
La maison porte d’abord le n° 30 (1784-1857) puis le n° 96.


Dessins de 1896 (veuve Ott) et de 1955 (Vêtements Serfass, non réalisé), dossier de la Police du Bâtiment)

Le propriétaire fait abaisser en 1884 le plancher du rez-de-chaussée en démolissant les voûtes de la cave et transformer la façade au rez-de-chaussée en y aménageant une devanture. Divers commerces se succèdent dans le local du rez-de-chaussée. La grille à l’extérieur de la devanture est supprimée en 1997.


Grille avant sa dépose – Aménagements de 1997 (dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2019

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier 2Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Henri Vogt, cordonnier, et (1593) Marie Betz – luthériens
1625 v Tobie Roth, tailleur puis commissaire priseur, et (1618) Catherine Kleindienst puis (1651) Ursule Rupp, auparavant (1617) femme de Luc Jelinger, employé à l’accise – luthériens
1667 v Simon Hollænder, chapelier, et (1661) Anne Madeleine Rœderer – luthériens
1871 h Jean Martin Wetzel, chapelier, et (1671) Anne Madeleine Rœderer veuve de Simon Hollænder – luthériens
1680 h Daniel Schwebel, chapelier, et (1680) Anne Madeleine Rœderer veuve de Simon Hollænder puis de Jean Martin Wetzel – luthériens
1685 v Jean Füssel, fondeur de pichets, et (1678) Apollonie Maurer – luthériens
1687* adj Léonard Maurer, boulanger, et (1643) Agnès Brantzy – luthériens
1688 v Jean Georges Birckel, tonnelier puis blanchisseur, et (1687) Anne Madeleine Lentz – luthériens
1691 v Jean Versch, cloutier, et Anne Marie Rœmer, relégué
1695 adj Jean Charles Hammerer, docteur en médecine, et (1682) Salomé Greuhm – luthériens
1703 v Jean Kræutler, musicien, et (1698) Marie Salomé Ebinger – luthériens
1742 v Jean Kipp, cocher, et (1737) Anne Marie Strohl – luthériens
1746 v René Lanier, vannier manant, et (1740) Marie Baron, veuve de Jean Louis Fouchet, puis (1758) Anne Marie Germersdorff – catholiques
1752 v Jean Gautier Koch, taillandier, et (1751) Marguerite Salomé Musculus, (1770) Marie Salomé Weiss puis (1774) Marie Salomé Hügel veuve du batelier Jean Daniel Meyer – luthériens
1809 h Jacques Frédéric Koch, taillandier, et (1786) Marie Salomé Kieffer puis (1791) Marie Dorothée Schaaff – luthériens
1821 adj Jean Frédéric Schaaff, tonnelier, et (1790) Marie Salomé Koch – luthériens
1846 h Chrétien Ott, tanneur, et (1820) Dorothée Schaaff
1900* Eugène Picard
1924* Emile Marie Leibenguth et son épouse née Henler
1937* Chrétien Stoebener

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 650 livres en 1725, 400 livres en 1769, 1000 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) VII 80, Jean Jacques Jundt [sic]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Koch, 2 toises, 0 pied et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 759, Schaaff, Frédéric, veuve – maison, sol, cour – 1,05 are

Locations

1629 (cave) Jean Régnard Kress, brasseur
1699, André Roland, aubergiste
1729 (cave), Jean Philippe Kips, passementier
1738, Jean Michel Braun, musicien, et (1738) Marie Salomé Kræutler

Livres des communaux

Les préposés au bâtiment consultent en 1703 le Livre des loyers communaux de 1587 et constatent qu’aux dimensions près la maison correspond à l’ancienne description.

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 20
Jenseitt dem Steinen Brücklin

Heinrich Reich der Schuster hatt vor seinem Hauß Ein Vsstoß xv schu lang, Vnd ii+ schu herauß, Oben ein Staucher auch so lang, Vnd xv Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthüer vii+ schu lang, Vnd v schu herauß, Ein Laden vii+ schu ix Zoll lang, vndt iii+ schu heraußer, Ein steinerin Tritt iii+ schu lang, Vnd xv Zoll herauß, Item ein Bencklin vii+ schu ix Zoll lang, Vnd ix Zoll breit, Bessert für das Niessen, j lb. j ß d.
dieses Bencklin ist hinweggethan

(traduction) Le cordonnier Henri Reich a devant sa maison une avance de 15 pieds de long en saillie de 2 pieds ½, en haut un encorbellement de même longueur en saillie de 15 pouces, une porte de cave inclinée de 7 pieds ½ de long en saillie de 5 pieds, une boutique de 7 pieds ½ 9 pouces de long en saillie de 3 pieds ½, une marche en pierre de 3 pied ½ de long en saillie de 15 pouces, item un étal de 7 pieds 9 pouces de long et 9 pouces de large. Doit pour la jouissance 1 livre 1 sol
L’étal est supprimé

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1703, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Jean Kræutler demande l’autorisation de remplacer l’auvent au-dessus de son encorbellement. Les préposés consultent le livre des communaux de 1587 et constatent que le propriétaire réglait alors 17 sols 7 deniers. Ils accordent l’autorisation à condition que le pétitionnaire règle la même somme bien que les dimensions soient moindres.

(f° 198-v) Mittwochs den 24. Octobris 1703 – Johannes Kräutler der Musicant pt° reparirung seines hauses überhang
Johannes Kräutler, der Musicant und burger alhier, welcher eine behausung in der obern Straßen, ohnfern der Spitzengaßen neben Johannes Kuglers, des Statt Kupfferschmidts behausung gelegen, Von herrn Johann Carol Hammerers, Med: Dris seel: hinterlaßener fr. Wittiben erkaufft, ersucht MGHh Ihme Zuerlauben, daß Er das über seinem Überhang befindliche dach abbrechen und ein newes dahin machen laßen möchte.
Ego berichte auß dem Allmend: buch fol: 200. de Anno 1587. daß dise behaußung welche damahlen Heinrich Reichen dem Schuster zugehörig war, einen Außstoß so 15. schuhe lang und dreÿ schuhe von hauß Herauß breit, oben darüber ein staucher auch so lang und 15. Zoll heraus, ein lehnende Kellerthür 7 ½ schuhe lang und 4 ½ schuhe herauß, Ein steineren tritt 3 ½ schuhe lang undt 15. Zoll herauß habe und jährlichen 17. ß 6 s allmendt Zinß daran bezahlt werden sollen. Die Werckmeister referiren daß Sie dieses examinirt und in allem, außgenommen den Außstoß so allein 14 schuhe 3. Zoll lang und die Kellerthür so 5 schuhe 1. Zoll lang und 5. schuhe breit ist, also befunden hetten.
Erk. Würd dem Imploranten gegen jährlicher abstattung dieser 17 ß 6 d in seinem begehren willfahrt.

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Jean Kræuter demande l’autorisation de surélever son encorbellement d’un étage (soit dix pieds). Les préposés constatent que les voisins n’ont pas d’objection mais qu’ils souhaitent que Jean Kræuter cesse de poser une planche devant son magasin pour que leur boutique soit plus visible.

(f° 167-v) Sambstags den 11. Julÿ 1711. Johann Kräutler pr° erhöhung seines überhangs
Augenschein eingenommen an Johann Kräutlers des Krempen und Spiehlmanns in der Oberen Straßen, ohnfern der Spitzengaßen liegenden behausung, an deren Er den Überhang umb ein Stockwerck erhöhen Zulaßen gesinnet ist, und umb deßen gnd permission angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 172) Montags den 27. Julÿ 1711. Johann Kräutler
Wegen des am 11 huius an Johann Kräutlers des Krempen in der Oberen Straßen gelegenen behausung eingenommenen augenscheins, Welche Er umb Zehen schuhe erhöhen, aber nichts an dem Zweÿ stock hohen überhang ändern Zulaßen gesinnet ist, wurden die beede Nachbaren befragt, ob Sie nichts darwid. einzuwenden hetten. welche als Johannes Kugler der Statt Kupferschmidt und Johann Erhard Metz der Weißbeck sich erkläret, daß Sie nichts darwider Zu Klagen hätten, bäten aber densemben dahin anzuhalten, daß er das brett, welches Er vor seinen Laden außlegte und ein gätter darauff setzte, welches Verursachte, daß mann Ihre läden nicht sehen könte, hinweg laßen möchte. Erk. Wird Johann Kräutlern erlaubt seine behausung Verlangtermaßen erhöhen Zulaßen, und Ihme darbeÿ anbefohlen das brett Vor seinem Laden Hinweg zuthun.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1769. Le maître maçon Linckenhœlin rapporte les transformations que Jean Gautier Koch a l’intention de faire dans sa maison. Il constate que les précautions sont prises pour éviter les incendies. Le bâtiment a trois étages. L’atelier de taillandier se trouve à droite de l’entrée.

Sambstags den 2.ten Decembris 1769. Johann Walther Koch der Bohrenmacher will in seiner in der mittlern langenstraß gelegenen behausung rechter hand am Eingang eine bohrenmachers Weckstatt mit Eß und Caminschoß setzen, das rohr am steinern gäbel hienauf von allem holtz entfernt.
Im ersten, Zweÿten und dritten stock jedes mal eine Stube gegen der straß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erk. Willfahrt. Hr. Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, un passage latéral, plusieurs poêles et chambres dont l’une est séparée par des planches, une chambre à soldats, deux vestibules dont chacun comprend un fourneau et un évier, une boutique de revendeur, une petite cave voûtée, une petite cour, un fourneau à lessive, un puits et un abreuvoir, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1300 florins
  • rapport d’experts en 1821

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 57 / 30
Koch
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 146 case 4

Schaf Jean Frédéric Ve
Ott Chrétien (subst. p. 1848)

P 759, maison, sol,
Contenance : 1,05
Revenu total : 112,55 (112 et 0,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 491 case 1

Ott Chrétien, rue des Bouchers 13
1900 Picard Eugen, Schlosser

P 759, maison, sol, Grand rue 96
Contenance : 1,05
Revenu total : 112,55 (112 et 0,55)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : Gb
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 30 p. 65 case 1

Parcelle, section 6, n° 21 – autrefois P 759
Canton : Langstraße Hs N° 96 – Grand’rue
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,06
Revenu : 1200 – 1500
Remarques :

(Propriétaire), compte 939
Picard Eugen u. Ehefr.
1924 Leibenguth Emile Marie et son épouse née Henler
1937 Stoebener Chrétien & son épouse
(3993)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche

30
Pr. Koch, Jean Valder, Mre Taillantier – Marechaux
loc. Schaeffer, veuve – Tonneliers
loc. Braun, Salomé, fille couturière
loc. Weyher, veuve – Miroir
loc. Neuville, Catherine, travaille en modes – Tanneurs
loc. Dupré, Jean, Domestique – Lanterne
lo. Klein, Marg. Salomé

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 96
Laemle, Kurzwhdlg. 01
Laemle, Handelsmann. 1
Staedel, Dienstmann. 2
Fehr, Schreiber. 3
Knol, Schreiner. 3
Schilio, Rentnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 188)

Elise Sohn née Ott fait abaisser en 1884 le plancher de 54 centimètres en démolissant les voûtes de la cave et transformer la façade au rez-de-chaussée (devanture et volet roulant).
Divers commerces se succèdent dans le local du rez-de-chaussée. Un atelier de réparation se trouve dans le bâtiment arrière en 1947. L’agrandissement du magasin que prévoit Alfred Serfass en 1955 n’est pas réalisé.

Sommaire
  • 1884 – Les agents municipaux constatent qu’Elise Sohn née Ott (demeurant 1, rue Thiergarten) fait faire des travaux sans autorisation : abaisser le plancher du rez-de-chaussée en démolissant les voûtes de la cave – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation d’abaisser le plancher de 54 centimètres et de transformer la façade au rez-de-chaussée (poser une porte, une devanture et un volet roulant) – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1884 – Dessin (élévation du rez-de-chaussée, coupe, plan)
  • 1886 – Dossier ouvert après que Justine Læmlé a demandé au commissaire de police de suspendre des tabliers et des sous-vêtements. Les objets devront se trouver à au moins deux mètres du sol et ne pas faire saillie de plus de 16 centimètres sur la voie publique – Accord, droits de voirie
  • 1902 – Le maire notifie Eugène Picard (demeurant 17, rue Sainte-Hélène) de faire ravaler le 96, Grand-rue – Travaux terminés, octobre 1902
    1908 – Idem – Travaux terminés, novembre 1905
  • Commission contre les logements insalubres
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en six points – Travaux terminés, août 1915
  • 1921 – Le maire notifie Auguste Geldreich (demeurant 15, boulevard de Nancy) de faire ravaler la façade. Il répond qu’il est malade depuis juillet 1919 et que sa situation financière ne lui permet pas de faire faire les travaux
    1923 – Emile Leibenguth (demeurant 100, Grand-rue) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade en gris clair – Accord
  • 1923 – Emile Leibenguth (demeurant 57, rue du Fossé des Tanneurs) a aménagé un logement dans les combles sans respecter le règlement (cloisons en bois non plâtrées) – Les cloisons sont plâtrées, le dossier classé, novembre 1923
  • 1923 (août) – Le marchand de lingerie et de bonneterie Neugewurtz et Bilfeld (anciennement 118, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne (libellé : Au Gaspilleur, 96 Lingerie Bonneterie 96, Confection, Gros Articles de travail Demi-gros) – Autorisation (saillie supérieure à 16 centimètres)
  • 1923 – Le locataire Joseph Schnee (4° étage) se plaint que son logement est humide. La Police du Bâtiment estime que la plainte est fondée. – La toiture est réparée, juillet 1923
    Le locataire Læmmel s’oppose à ce que la propriétaire fasse faire des travaux de peur que le loyer augmente. La Commission contre les logements insalubres estime qu’il n’y a pas lieu d’intervenir
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Charles Kaufmann a posé sans autorisation une enseigne – L’enseigne est retirée
  • 1942 – La veuve Stœbener (15, rue de Berne) informe la Police du Bâtiment qu’elle a fait retirer la lampe. Les droits sont dus pour l’année 1941.
    1943 – La même se plaint que son locataire du premier étage Camille Fehr tient mal son logement et demande une visite des lieux. Le logement que le locataire occupe depuis 43 ans doit être rénové. Il s’agit d’une affaire locative.
  • 1947 – Emile Tassler qui exploite au fond de la cour un atelier où il répare des machines à coudre demande l’autorisation de poser deux petites vitrines (85 sur 40 centimètres) – Croquis (les vitrines se trouvent de part et d’autre de la porte d’entrée – Accord
  • 1949 – L’entrepreneur de peinture Guillaume Fischer (11, rue Finckwiller) demande l’autorisation de repeindre la devanture du magasin d’Alfred Serfass – L’architecte des Bâtiments de France demande que le revêtement en bois déjà peint et posé sans autorisation soit retiré parce qu’il est « contraire à toute esthétique ». L’entrepreneur répond que la menuiserie était déjà posée quand il l’a peinte. – Les enseignes sont retirées, août 1949
  • 1955 – Alfred Serfass (vêtements pour hommes et enfants, demeurant 7, rue des Bouchers) déclare avoir posé un écriteau pour sa vente avant transformation – Autorisation – L’enseigne est enlevée, mai 1955
    Demande de permis de construire (parcelle 21, section 6 – Dessin établi par Willy Girbig (rue Carré de Malberg au Neuhof). Le cadre de la devanture sera en chêne massif – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Les locataires protestent contre les transformations de l’entrée et la construction projetée dans la cour – Le dossier est classé sans que les travaux aient eu lieu
  • 1959 – Rapport d’incendie dans une mansarde à cause d’une cheminée non conforme. L’aménagement intérieur de deux logements est brûlé ou détérioré – La Police du Bâtiment fait un rapport (croquis) – Le propriétaire Jean Ott, employé chez le notaire Offenstein, déclare que la cheminée a été remise en état par Paul Spindler. La Police du Bâtiment fait remarquer que le logement récemment aménagé et occupé par Guillaume Stahn n’est pas conforme aux prescriptions.
  • 1961 – Rapport d’incendie dans une chambre au premier étage – La Police du Bâtiment fait un rapport – Travaux terminés, avril 1961
  • 1967 – Jean Georges Ott (rue du Canal à Eckbolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1974 – Le photographe Marcel Ehrhard (demeurant à Schiltigheim, société Tube jeune, magasin de 30 m²) demande l’autorisation de transformer la devanture – Devis du vitrier Koenig-Reiminger (route de la Wantzenau à la Robertsau), du ferronnier Willy Ehrhard (rue Jean-Jaurès au Neudorff) – Plan cadastral de situation – Dessin, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire (20 janvier 1975) – Travaux terminés conformément aux plans (avril 1975)
  • 1977 – Michel Rieger (demeurant route de Schirmeck) demande au nom de la boutique Pivoine l’autorisation de poser une enseigne, deux lanternes et un store – Dessin du store, du rez-de-chaussée – Le demandeur a quitté le magasin, juillet 1977
  • 1985 – Le magasin Gemini informatique est autorisé à vendre par liquidation pour cause de cessation de commerce
  • 1985 (mai) – Des tuiles du 96, Grand rue (propriétaire, Mohamed Chaou) tombent dans la cour du 8, Petite rue des Dentelles – La Police du Bâtiment constate que la maçonnerie est endommagée par la pluie qui s’infiltre. Il est nécessaire de réparer le mur de refend à la limite des propriétés.
    1985 (juillet) – Les travaux n’ont pas été faits mais d’autres briques sont tombées – Travaux terminés, janvier 1986
  • 1992 – La boutique Octobre est autorisée à vendre par liquidation pour cause de cessation de commerce
  • 1993 – L’entreprise Amel (rue de Mutzig) demande l’autorisation de réparer la toiture et de peindre la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 2977)

Grand’rue 96 (1997)

La grille à l’extérieur de la devanture est supprimée en 1997 lorsqu’une banque fait aménager un guichet.

Sommaire
  • 1997 – L’A.O.C. Alsace (guichet de change), représenté par Alain Poinsignon, demande l’autorisation de modifier la façade (supprimer la grille à l’extérieur de la devanture, peindre le cadre métallique en bleu) sur la propriété de Mohamed Chaou – Photographies – Plan du rez-de-chaussée, dessin du rez-de-chaussée et de l’étage – Dessin du guichet, de la rue
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Le maire donne son accord (non opposition) aux travaux (juillet 1997) – Travaux terminés, octobre 1997

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au cordonnier Henri Vogt qui épouse en 1593 Marie Betz, originaire de Reutlingen

Mariage, Saint-Thomas (luth. reg. C f° 182 n° 539)
1593. Domin. I. Trinitatis. Heinrich Vogt der schuomacher, Vnd Maria Hans Betzen von Reitlingen nachgelaßene dochter, eingesegnet 24. Junÿ (i 196)

Georges Gudelsohn, de Bezau dans le Bregenzerwald postérieur, vend au forgeron Jacques Gesensohn ses droits provenant de Marie Betz d’après l’inventaire dressé l’année précédente par le notaire Jean Frédéric Guldin (acte cité dans le suivant)

1617 (5. Aprilis), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 170
(Inchoat. in Prot. fol: 171.) Erschien Geörg Gudelsohn vonn Betzenauw Inn hind. Bregentzer Waldt Als ein geordneter gewalthaber seiner Khind. vögt vermög desselben gewalts vnder des Landtammans Zu Andelßpurg Insigell de dato 1.ten Aprilis 1617. hatt Inn gewalthabers Als obstet (verkaufft)
Jacob Gesensohn dem schmÿdt burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft So Maria Betzin desselben nachgelaßene witwe Inn crafft vffgerichten codicilli ad dies vitæ Zunutz. vnd zunÿßen, Alles vermög Inventarÿ durch Notarium Johann Friderich Guldin in Anno 1616. vffgericht – für vnd vmb 1300 guldin

Les héritiers du cordonnier Henri Vogt et les ayants droit de sa femme Marie Betz vendent 650 livres la maison face à la Cloche au tailleur Tobie Roth et à sa femme Catherine Kleindienst

1625 (5. febr.), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 8
(P. fol. 35.) Erschienen in namen weÿ: Heinrich Vogten deß schuhmachers see. Alhie Erben Jacob Gößessohn d. hufschmidt alhie vnd Anna Nägelin sein eheliche haußfrawn Alß welche besagte Erben (weil sein vogten nachgelaßene wittib alles ad dies vitæ Zunüeß. gehabt vermög deß getroffenen und beÿ H Hilario Meÿern dem Contract Not° den 5. Aprilis A° 617. vschriebenen Außkauffs) außgekaufft, So dann Maria Betzin anfangs gemelten Heinrich Vogten nachgelaßener wittib anietzo auch seeliger Erben mit namen Maria Kehrerin mit beÿstand ihres hauß würths Bastian hueters schuhmachers alhie vnd Scolastica Betzin mit beÿstand hannsen Jacoben von Mutzig ihres Eheuogts
bekannten in gegensein Tobiä Rohten deß schneiders Alhie (…) vnd Catharina Kleindienstin seiner ehefr.
Eine behausung, sampt deren hoffstat, höflin & alhie in d. Obern Straß geg. der Glocken hinüber, neben hannß Müllers deß schloßers se. Erb. etwan, an ietzo Aber Sebastian Kuglen dem Kupferschmid. 1. vnd . ist hannß waltz. weißbecken, hind. vff hannß Babel den haußbeck stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 4 fl. St. w. St. Margrethen Closter alhie, in haupg. mit 100. fl. w. ablös. Item j. lb d geltz dem Allmosen S. Marx welches i. lb d geltz der keüffer also und dergestalt, es seÿ gleich Boden, Erblehens, Erschätzig vnd fürbietigs Zinß, oder wie solch 1 lb d Zinß sich Künfftig in brieff befind. würth vnd sich genommen, Vnd were d. Khauff vber solche beschwd. so die Kheuffer über sich genommen, geschehen p. 550 Pfund

Originaire de Grossfahner en Thuringe, Tobie Roth épouse en 1618 Catherine Kleindienst, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. p. 65)
1618. Thobias Roth der Schneider von großen Fahnerrn in Thüringen vnd. J. Cätherina, Hans Kleindienst e. dochter Tochter (i 37)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 145) 1618. 2. Februarÿ Im Münster. Tobias Rot d. Schneid. von großen faren in Düring. J. Katharina, Hans Kleindienst Tochter (i 149)

Tobie Roth devient bourgeois un mois après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104)
Tobias Roht d schneider Von Großenfaner Im Landt Zu düringen Empfangt d. Burg. recht von Catharina hanß Cleindienst deß schneids. Alhier dochter Vnd will Zu der Schneider Zünfftig sein, den 10. Martÿ Ao 1618.

Tobie Roth hypothèque la maison au profit de Barbe Kleindienst veuve de Laurent Dorsch

1626 (ut spâ. [xvij. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 291
Erschienen Thobias Roth d. schneÿd. burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Büchners schneÿd. burgers Zu Straßburg alß Vogt Barbaræ Clein dienstin weÿland Lorentz dorsch s. witwen – schuldig seÿen 50 pfundt
vnderpfand, hauß hoffstatt vnd. höfflin mit Allen Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Ane d. Ober straß. geg. d. glock einseit n. hanß Waltz. dem weÿßb. and.seit n. Bastian N. d. Kupfferschmÿd, hind. vff N. N. stoßend, welche behaußung zuuor noch verhafftet Ist vmb 300. lb Jacob Gösensohn, Mehr i. lb d gelts Zu Sant Marx vnd 2 lb geld Zu Sant* *el

Tobie Roth loue une cave au brasseur Jean Régnard Kress

1629 (23. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 269
Erschienen hanß Reinhard Kreß der Biersieder burger Zu St.
hatt in gegensein Tobiæ Rothen deß Schneiders auch burgers Alhie bekannt,
daß er von demselben sechß Jarlang, die von Jüngst v.schinen Mariæ V.kündigungs tag an, nechst nach einander folgend, entlehnet vnd bestandt (…) Einen Keller vndt sein deß verleÿhers Behausung alhie an der obern Straß neben Bastian Kugler Kupferschmidts & neben hanß Waltzen Weißbecken gelegen für vnd vmb 4. lb d Järlichs Zinses

Le tailleur Tobie Roth sollicite auprès des Quinze le poste de messager à la chambre de manance en arguant que son père a été péager à la Grünwarth
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
Tobias Roth. 3.
(f° 3-v) Sambst. 14.t Januarÿ – Tobias Roth burg. Vndt Schneider allhier Erschinen, pitt per M. Eggen vmb den Schirmgerichts botten dienst, seÿ sein Vatter lang Zoller vff der grünen warhd gewesen, so Soll sich geschrieben geben

Le tailleur Tobie Roth sollicite auprès des Quinze le poste de messager à la chambre de manance en arguant qu’il est fils de Charles Roth, ancien péager au service de la ville, qu’il sait lire et écrire et parler français.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment commissaire priseur après que les Quinze ont constaté que le juge ne pouvait pas faire exécuter les sentences parce que le poste de commissaire priseur est vacant

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Tobias Roth vmb Schirmgerichts botten dienst. 10. wird ganthkäuffler. 331.
(f° 10) Mont. den 28. Januarÿ – Tobias Roth der Schneider supplicirt p. M. Eggen vmb Schirmgerichts botten dienst, bitt weilen sein vatter Carl Roth Soldner vnnd Zoller hier gewesen auch der Zeit des handwerck übersetzt, er schreibens vnnd lesens wie nicht weniger der frantzösischen sprach erfahren, ihme vor andern Zu diesem dienst zu befürdern.
Erkanndt, soll sich geschrieben geben.

(p. 331-v) Sambstag den 4. Januarÿ 1634 – Ganthkäufflers stell Zu ersetzen
Herr Stedel proponirt, die herren deputirte In der Contributions Cass hatten gestrigs tags der Stattrichter beschicken lassen, vnd Ihne befragt, warumb Er bißhero wider die Schatzungs seümige mit der Execution nicht, wie Ihme anbefohlen, verfahren ? der hatte under anderen damit sich entschuldigt, das ane des verstorbenen Ganthkäufflers stell noch kein anderer verordnet worden, dahero verabschiedet daß bißnechst künfftig Montag das geschäfft für herrn Rhät vnd XXI Zur wahl gebracht vnd daselbst einer geordnet werden solle, dieweilen nun der Außschutz in dieser stub pfleg gemacht Zu werden, Alß solle er obnicht für dießmal selbig vorzunehmen.
Erkandt, herr Stedel wird herr Schoner geordnet, die sollen ein Aufschutz machen, mögen der Schneider Rhatherren Zu sich Ziehen.
[in margine :] Ersetzt. Mont. den 6. hujus ist beÿ herren rhät und XIII thobias Roth der schneider zu einem ganthkeuffler erkosen worden.

Nomination par les Conseillers et les Vingt-et-Un
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
Ganth Käuffler stell, Heinrich Schmidt und Tobias Roth. 272. Hanß Schleiffenheimer. 274. Tobias Roth erwählt. 297.
(f° 272) Montags d. 25.t Novembris – Heinrich Schmidt und Tobias Roth p.th. melden sich an, umb vacirend. Ganth Käuffler dienst.
Erk. sollen sich geschrieben geben. H: von Fridoltzh. v. Bätz

(f° 274) Sambstags d. 30.t Novembris – Hanß Schleiffenheimer meldet sich an, umb vacirend. Ganth Käuffler dienst.
Erk. soll sich geschrieben geben, sollen auch Ober: vnd Rhath: auff d. Zünfft noch ein mahl deßweg. umbkunden laßen. H Grünwaldt Vnd Werner.

(f° 297) Montags d. 6. Januarÿ – Zu einem Ganth Käuffler ist nach gewohnlich. vmbfrag p. majora erwählt worden Tobias Roth

Le commissaire priseur Tobie Roth hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, assesseur au Grand Sénat

1651 (12. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 314-v
Erschienen Tobias Roth der Ganth Käuffler alhie
hatt in gegensein H. Daniel Steinbocken E.E. großen Raths Beÿsitzers alhie – schuldig seÿen 17. lib
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie ahne der obern Straßen gegen d. Glocken hienüber, einseit neben H. Bastian Kugler E.E Kleinen Rhats alten Beÿsitzern, and. seit neben hannß Waltz. deß Weißbecken Erben, hinden vff (-) stoßend geleg., so zuuor verhafftet vmb 100. fl. dem mehren Hospithal, Mehr 4. fl. Wehr. lößig mit 100. fl. besagte Wehr. dem Stifft St Margareth. alhie, Item 2 fl. dem Stifft St. Marx ablößig mit (-) Vnd dann Vmb 100. fl. Kauffschillingß Rest weÿl. Jacob Geßesohns seel. Kind. Und Erben

Tobie Roth et ses quatre enfants passent une convention au sujet de l’héritage de leur femme et mère respective

1651 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 644
Erschienen H Tobias Roth der älter Ganthkäuffler an einem,
So dann Tobias Roth d. Schneid. Ferners Catharina Rothin mit beÿstand hannß Jacob Erlen deß Schneiders ihres Ehevogts, Weiters Anna Maria Rothin mit beÿstand Michael Schiffers deß Streelmachers ihres Ehevogts, Mehr H M. Joh: Carl Roth SS Theol. Stud. mit beÿstand hannß Martin Sarburgers deß Schneiders seines Curatoris am andern, Und beede theil mit beÿstand H Johann Christmann Merckhlin und H M. Josephi Scherbaums beed. alß vß EE. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, waß maß. Sie sich über dem Mütterlich. Guth mit einand. berechnet, und Sie die Kind. sich umb den Rest der gestalt außkauffen laß. daß nemlich. deß sohns Tobiæ (…) Annæ Mariæ 25. lib. aber in den Gemachen der Vätterlich. alhier in der Oberstraß. gelegenen Behaußung biß daß hauß verkaufft wird, welch. fallß der dannzumahlig hinderstand der dochter alßbald; vom Angelt erlegt werd. woll:/
[in margine :] Erschienen Michael Schiffer der Streelmacher alß Ehevogt Annæ Mariæ Rothin hatt in gegensein Tobiæ Rothen seines Schwähers bekannt, demnach Sie die beÿde Eheleuth bißhero die Gemach der hieringedachter behaußung genutzt Undt alß ihres gehabten Außstand der 25. lb ahne der Mütterlichen Verlaßenschafft, wegen berührter Nutzung Verseßen deßwegen keine Ansprach mehr diß orts ihres Mütterlich. guths haben hette (…) Actum d. 21. Aprilis Anno 1655.

Tobie Roth se remarie en 1651 avec Ursule Rupp, veuve de Luc Jelinger, employé à l’accise
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97)
1651. Dnca 26. Trinit. 23. Nou: Tobias Roth der Gandtmeister alhier fr. Ursula Lucæ Jelingers Ungelters hinderlaßene Widtweh, Mont. 1 Decemb. (i 98)

Fils d’interprète à la porte de Cronenbourg, l’imprimeur Luc Jelinger épouse en 1617 Ursule Rupp, fille du fournier Joël Rupp
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 16 f° 115)
1617. den 21. Julÿ seind ehelich eingesegnet worden Lucas Jelinger der Buchtruckher, Lucæ Jelingers des burgers und dolmetschen am Cronenburger thor alhie Sohn, Vnd Jungfraw Ursula Ruobin, Jöel Ruob des haußbeckhen Vnd burgers alhie tochter (i 123)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 143) 1617. 21. Julÿ, n° 35, Zu S Claus. Lucas Jelinger der Buchtruckher, J. Ursula, Jöel Rub des hausbeck. Tochter (i 148)
Fils Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 56) 1641 Mariage, cathédrale (luth. f° 509) 1647

Ursule Rupp fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 502 livres, le passif à 114 livres
1651 (9. Dec.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 22) n° 13 (1091)
Inventarium undt beschreibung Aller Haab Nahrung so die viel Ehren vnd Tugendsame fraw Ursula Ruppin Zu dem Ehrengeachten vnd bescheidenen Tobia Rothen geschwornen Ganthhauß Käufflers Ihrem Jetzigen haußwürth in den Ehestand gebracht, welche der Ursachen weilen in Ihrer beeder auffgerichteten Eheberedung versehen, daß einem Jeden Ehegenächdt oder seinen Erben ein Unverändert undt vorbehaltenen gutt sein solle, vndt man sich vff alle begebende fall der erg. halben besto beßer werdt Zu reguliren weißen – Actum vnd angefangen Im fernerer gegenwertigkeit Tobiæ Rothen deß Ehevogts selbsten Ludwig Lungen des Schwartzbeckens, als ehevogts Jungfr. Annæ Mariæ Jelin vndt Johannis oswaldt Farrenschon als Ehevogts Ursulæ Jelin beed. d. fr. in erster ehe erzeugter döchtere, den 9.ten Decembris Anni 1651.
Uff der Öbersten Bühnen, Uff der Andern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, vor der Cammer C, In der Wohnstub, Inn der Kuchen
Schulden aus der Nahrung, Item vermög Inventarÿ vber wÿland Lux Jelein der fr. ersten hauswürths seeligen Verlaßenschafft vffgerichtet (…)
Abzug Inn dißes Inventarium, Sa. des haußraths 426, Sa. Leerer Vaß 2, Sa. frucht Vnd Meels 6, Sa. vyhes 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. guldener ring 21, Sa. d. baarschafft 26, Sa. Schuld. 7, Summa summarum 502 lb – Schulden 114 lb (Nach deren Abzug) 388 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 491 lb

Tobie Roth sollicite auprès des Quinze l’autorisation de vendre des meubles hors des exécutions forcées parce que le revenu de ses fonctions est très faible. Les Quinze refusent après avoir consulté le greffier parce que la requête contrevient au règlement des commissaires priseurs.
Tobie Roth sollicite en novembre le poste de sergent des Quinze.

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Tobias Roth [umb Fünff Zehen Knecht dienst]. 254. vid: plura Ganthkäuffler. Ganthkäuffler. 200. 211.
(f° 200) Sambst. den 28. Aug. – Tobias Roth d. Ganth Käuffler, pd. Supplication auch andern Leuth, mobilien feÿl haben vnd verkauffen möge.
Erkandt, H. Kipß vnd H. Pfitzer sollen die Sach bedencken.

(f° 211) Mittw. den 10.t 7.bris – H. Kipß vnd H. Pfitzer laßen per H. Frantzen, referiren, Sie hetten vff MH. Erkandtnuß supra fol: 200 zwar Von deß Ganth Käufflers Tobiæ Roth. petito gered, auch darüber H. Riehlen den Stattgerichts Actuarium Vernehmen, Wiewohlen nun nicht ahn daß deßen Verdienst anietzo sehr gering in dem Wenig executions sachen ane der Ganth verkaufft werd. so seÿe Er aber ane dem, daß d. Eine begehren Clar Wid. die Ganthordnung lauffe, vnd für daß and. Ihme Eine addition Zuschöpffen, wegen d. bößen consequetz gar nicht thunlich. V.meinen dahero Deputirte Herren daß Supplicanten beede begehren abzuleinen seÿen.
Erkandt, Würdt gefolgt, kann hingegen Zu d. ietz vaciren. Portnerstell im Spittal recommendirt werd.
[in margine :] Mont. d. 13. dito Ihme bescheid angezeigt

(f° 254-v) Sambst. den 6. 9.bris – Tobias Roth der Ganth Käuffler p. E. übergibt Supplication bitt gleiches gestalt vmb den vacirenden Fünff Zehen Knecht dienst. Erkandt, Zu bedacht gezogen.

Le commissaire priseur Tobie Roth hypothèque la maison sise en face de la brasserie à la Cloche au profit de Jean Léonard Frœreisen, assesseur au Petit Sénat

1659 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 628-v
Erschienen H Tobias Roth d. Ganth Käuffler
in gegensein H Johann Leonhard Fröreisens EE Kleinen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿen 25 Pfund
Unterpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, alhie ahne der Obern Straßen, geg. dem Bierhauß Zur Glockh. hienüber, einseit neben Ulrich Greiners dem weißbeckh, anderseit neben Sebastian Kuglern dem Kupfferschmid. hind. vff Andres Stigler den weißbeckh. stoßend gelegen davon gehend iahrs 4 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. berührter Wehr. dem Closter St. Margareth. und Agneß., Item j. lb. dem groß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx, So seÿe solche Behaußung auch noch umb 50 lib. dem mehrern Hospital, Und umb 50. lib. H Hannß Peter Schmid. E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers, verhafftet

Anne Marie Roth femme du peignier Michel Schiffer vend son quart de maison à son frère Tobie Roth (le fils), commissaire priseur

1663 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 421-v
Erschienen Anna Maria, Michael Schüffers des Strählmachers Eheweib mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Tobiæ Rothen deß Ganth Käufflers ihres eheleiblich. Bruders
ihren Vierten theil deroselben für ohnvertheilt gebühren ahne Hauß höfflin hoffstatt und allen übrig. deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie an der Obern Straßen gegen dem Bierhauß zur Klockhen hinden einseit neben Sebastian Kuglern dem Kupfferschmidt anderseit neben Ulrich Greiners dem Meelmann hinden uff Andres Stiglern den Weißbeckhen stoßend geleg., von welcher gantzen Behaußung gehend iährlich uff Andreæ j. lb ewigß erschätzigß Zinnß dem gemeinen allmusen Zu St Marx, Item 4. fl. straßb. wehrung uff gedachten termin lößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Closter St. Margarethæ und Agneßen, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 50. lb dem Mehrern Hospital, Item umb 50. lb d H. Johann Peter Schmidten E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzers So dann umb 17. lb der Statt Müntzen verhafftet (pro rato übernohmen) – umb 4 lb

Tobie Roth et Catherine Roth femme du tailleur Jacques Ehrlé vendent la maison au chapelier Simon Hollænder

1667 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 189-v
(Prot. fol. 10.) Erschienen Tobias Roth der Ganthmeÿster für sich selbsten, und Catharina Rothin hannß Jacob Ehrle des schneiders eheliche haußfraw, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Simon Holländer des Huotmachers mit beÿstand H Hannß Ludwig Griesbachß des Plaÿchers seines Vettern
hauß hoff hoffstatt bronnen, mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehörten Rechten und Gerechtigkeiten alhie ahne der Obern straßen, gegen dem bierhauß Zur Klockhen hienüber, einseit neben Sebastian Kuglern dem Kupfferschmidt, anderseit neben Ulrich Greinern dem Meelmann hinden uff Jacob Graffen den weißbeckhen stoßend gelegen, dauon gehen iahrs 4 fl. Straßburg. wehrung termino Andreä lößig mit 100. lb gemelter wehrung dem Closter St. Margarethen und Agneßen allhie 1 lb ewig. und bermög dißer Statt Constitution mit 25. lb ablößigs gelts Jährlich termino Andreæ dem großen gemeinen allmosen Zu St Marx 2 lb 10 ß Jahrs uff Annunciat. Mariæ wid.käuffig mit 50. lb dem Mehren Hospithal, 2 lb 10 ß Jährlichen vff Mariæ Verkündigung lößig mit 50. lb H Hannß Peter Schneidern E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern und 17 ß termino Martini lößig mit 17. lb der Statt Straßburg und dann j. lb 5 ß Jahrs uff Adolphi H Johann Leonhard Fröreißen E. Ehr. Großen Rhats Verwanthens

Fils de chapelier, Simon Hollænder épouse en 1661 Anne Madeleine Rœderer, fille de tondeur de draps
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125-v, n° 6)
1661. Simon Holänder der hutmacher, hannß Michael Holänders burgers u. hutmachers nachgelaßener sohn, v. J. anna Magdalena H Christoph Röderers tuchscherers ehel. tochter, Copulirt d. 12. Martÿ (i 127)

Anne Madeleine Rœderer se remarie en 1671 avec le chapelier Jean Martin Wetzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v, n° 44)
1671. Hannß Martin Wetzel der ledige hutmacher Vnndt Anna Magdalena, Simon Holänders des hutmahers hinterl. W., Mont. 6. Nov. (i 152)

Jean Martin Wetzel et Anne Madeleine hypothèquent la maison au profit d’André Brackenhoffer le jeune

1672 (13. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 474
Hannß Martin Wetzel der Huetmacher und Anna Magdalena sein Eheweib, und Zwar dieselbe mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- Weÿsen herren Clauß Conrad Schachen und Herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter
in gegensein Herren Andreæ Brackhenhoffers deß Jüngern – schuldig seÿen 100. Pfund pfenning
Unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahn der Obern Straßen Gegen dem Bierhauß Zur Glockhen hinüber, einseit neben Sebastian Kugler dem Kupfferschmidt, anderseit neben Ulrich Greiner dem Mehlmann, hinden uff Jacob Graffen den Weißbeckhen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg Birckels deß Kieffers alß ietzmahlig. besitzers deß hierinn Verpfändeten haußes (quittung) Act. den 14.ten Xbr. 1688

Héritier pour moitié de son père Simon Hollænder, le chapelier Georges Hollænder qui a l’intention de s’établir en Franconie cède ses droits successoraux à Jean Martin Wetzel et à sa femme, veuve dudit Simon Hollænder

1674 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 672
Erschienen hannß Georg Holländer der Huetmacher, so sich Zu Wintzenheim in Franckhen burgerlich niderzulaßen gewillet
hatt in gegensein hannß Martin Wetzels deß huetmachers alß ietzig. Ehevogts Annæ Magdalenæ Rödererin, weÿl. Simon Holländers deß huetmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand andres Dierbachß auch huetmachers ihr Annæ Magdalenæ geweßenen Vogts
bekannt Wiewohlen Er Hannß Georg Holländer alß ex semisse Erb gemelten Simon Holländer seines eheleiblich. bruders Vermög des durch herrn Johann Jacob Stichen dem Notarium uffgerichteten Inventarÿ fol. 39. fac. 2. detractis detrahendis 104. lb 16. ß 1 1/8 d geerbt (Außkauff)

Jean Martin Wetzel et Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit d’Ulric Greiner. En marge, quittance remise au tonnelier Jean Georges Birckel, propriétaire de la maison en 1689

1677 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 743-v
Martin Wetzel der Huetmacher und Magdalena Rödererin sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Lienhard Röderers deß Rothgerbers und hannß Christoph Dürbachs deß huetmachers, beÿder alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein H. Ulrich Greiners – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren gebäwen Rechten und Zugehördten alhier ahne der Obern Straß einseit neben H. Sebastian Kugler der Statt Kupfferschmidt, anderseit neben hannß Georg Müller dem Weißbeckh, hinden uff Jacob Graffen auch Weißbeckhen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg Bürckel deß Kieffers alß ietzig. possessoris deß zu unterpfand verlegten behaußung (quittung) d. 28. febr: 1689

Madeleine Rœderer veuve de Jean Martin Wetzel se remarie en 1680 avec le chapelier Daniel Schwebel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186, n° 17)
1680. Eodem [14. Martÿ] Daniel Schwäbel lediger hutmacher Thomas Schwäbels burgers v. gastgebers hinterl. ehl. Sohn, Fr. Magdalena hans Martin Wetzels hinderlaßen. W. (i 187)

Daniel Schwebel vend la maison au fondeur de pichets Jean Füssel assisté de son beau père fournier Léonard Maurer

1685 (13. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 468-v
Daniel Schwebel der huetmacher
in gegensein Johann Füeßels deß Kandtengiessers mit beÿstand lienhard Maurers deß alten haußfeurers seines Schweher Vatters
eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen andern deren Gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der langen Straßen einseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmidt anderseit neben Georg Müller dem Weißbecken, hinden uff lienhard Maurers deß jüngern Weißbeck hinderhauß stoßend gelegen, welche behaußung annoch dem Closter St: Margarethen und Agneßen umb 100 fl. Item (umb 50 fl, Item umb 200. fl, So dann umb 200 fl. verhafftet) – umb 300 fl.

Fils de fondeur en étain, Jean Füssel épouse en 1678 Apollonie Maurer, fille de boulanger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 79, n° 465)
1678. Eodem [Dom. 16. et 17. Trin. den 15. v. 22. Sept] Johannes Füeßel d. ledige Zinngieser Hn Anthonÿ Füessels burgers v. Zinngiessers ehelich. Sohn, Jfr. Apollonia H Leonhardt Maurers burgers undt Schwartzbeck. allhier eheliche Tochter. Cop. St. Thomæ d. 26. sept. (i 41)

Jean Füssel hypothèque la maison au profit de son beau père Léonard Maurer

1686 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 105
Johann Füßel burger und Kantengießer
in gegensein Leonhard Maurer deß ältern, burgers und hauß feurers seines Schwehervatters – schuldig seÿe, 320 fl.
unterpfand,eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen andern deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der langen Straßen, einseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem weißbecken, hinden auff Lienhard Maurers deß jüngern, welche behaußung annoch dem Closter St. Margarethæ und Agneßen umb 100 fl (…) verhafftet

La maison revient ensuite au créancier Léonard Maurer. Fils du prévôt de Meissenheim en Bade, Léonard Maurer épouse en 1643 Agnès Brantzy, fille de secrétaire

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 284-v)
1643 Eadem [Domin. I. Trinit. 4. Jun:] Leonhard Maurer Beck, Paul Maurers, Schultheÿß. Zu Meißenheimb Ehelicher Sohn, Jungfr. Agnes, Johann Oßwald Brantzÿ, Musterschreibers vnndt Burgers allhie eheliche Tochter. Eingesegnet Montag d. 12. Jun: St. Thoman (i 291)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 466) 1643. Domin. I. Trinitatis. Leonhard Maurer der Beck, Paulus Maurers deß Schultheißen von Meißenheim ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Agneß, Hanß Oßwald Brantzÿ, deß Musterschreibers Vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Eingesegnet zu St. Thomâ Mont. 12. Junÿ (i 238)

Léonard Maurer devient bourgeois quelques jours après son mariage
1643, 4° Livre de bourgeoisie p. 216
Lienhard Maurer Von Maißenheim der Beckh empfahet daß Burgerrecht Von seiner Haußfrawen Agnes Hannß Oßwalds Brantzÿ deß Musterschreibers alhie Tochter vmb 8 Goldt fl. ist ledigen stands geweßen und Würd Zu den Beckhen dienen. Jur. den 17.ten Junÿ 1643.

Léonard Maurer, assisté de son fils Léonard Maurer le jeune, vend la maison au tonnelier Georges Birckel.

1688 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 242
Lienhard Maurer der ältere, haußfeurer mit beÿstand Lienhard Maurer deß jüngern seines leiblichen Sohns
in gegensein hans Georg Birckel deß Kieffers
Eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weith. Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeiten allhier in der langen straßen, anderseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem Weißbecken hind. auff obged. lienhard Maurers deß jüngern weißbecken hind.hauß stoßend geleg., welche behaußung annoch umb 100 fl. (Ferner umb 50 fl, Mehr umb 200 fl, So dann umb 200 fl. Capital verhafftet), geschehen um 150 Gulden

Fils de blanchisseur, Jean Georges Birckel épouse en 1687 Anne Madeleine Lentz, fille de revendeur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. 179, n° 18)
1687. Dom. XIII. et XIV. Tr. Hannß Georg Bürckel der ledige Kieffer, Hn Caspar Bürckels des Bleichers vndt Burgers alhier ehelicher Sohn, vndt J. Anna Magdalena, Wld. Hrn Ludwig Lentzen, deß krempen vnndt B. alhier, nachgelaßene eheliche Tochter. W. d. 3. Sept. (i 110)

Marthe Meyer veuve du garçon batelier Jacques Hassler conclut un contrat alimentaire avec le blanchisseur Jean Georges Birckel. En marge, annulation du contrat après que Jean Georges Birckel a quitté sa femme Anne Madeleine Lentz
1694 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 493
Martha gebohrne Meÿerin weil. Jacob Haßlers gewesenen Schiffknecht sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Hn David Andres deß Schiffmanns E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers Ihres Vogts, wie auch Philipß Haßlern des Tabacbereiters, Ihres leiblichen Sohns, an einem
So dann hans Georg Birckel, dem bleicher, am andern theil,
haben angezeigt und bekandt, daß Sie folgendes Leibgeding aufrichtig und wolbedächtich mit einander abgeredt und beschloß. haben, Nemblich und für das Ersten So verspricht Er Birckel Sie Haßlerische wittib die noch übrige Zeit Ihres lebens beÿ sich zu behalten (…)
[in margine :] Erschienen hier inn gemelte Haßlerische Wittib, beÿständlich hierinn bemelten Hn Andres ihres Curatoris an einem, So dann Anna Magdalena gebohrne Lentzin hierinn ged. hans Georg Birckels Verlaßene haußfrau, mit beÿstand Johann Bernhard Brand des Weißgerbers, ihres geschwornen Vogts am andern theil, haben angezeigt und bekandt, demnach ged. hans Georg Birckel ausgetretten und Sie Annam Magdalenam seine bemelte haußfrau Verlaßen, auch deßen Nahrung zur Falliment gekommen, alßo das Sie Birckelische frau ihre Haußhaltung selbst quittiren, und sich anderwertlichen in diensten geben müßen und deßweg Ihro das hierinn Verschriebene leibgeding und vergleich wozu sie ohne dem nit Verbinden war, auszuhalten unmöglich gefallen, alß hatten Sie beede theil (ged. Leibgeding cassirt), den 15. Januarÿ 1697

Jean Georges Birckel et Anne Madeleine Lentz vendent la maison au cloutier Jean Versch, assesseur au Grand Sénat, et à sa femme Anne Marie Rœmer

1691 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 348-v
hans Georg Birckel der Kieffer und Anna Magdalena gebohrne Lentzin [unterzeichnet] hanß Goerg bürckel, Anna Magdalena bürcklin
in gegensein Hn. Johannes Verschen, deß Nagelschmids, und E.E. Großen Raths beÿsitzers, und Annæ Mariæ gebohrner Römerin
Eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weith. Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit. allhier an der lang. Straß einseit neben Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem Weißbecken, hind. auff lienhard Mauers deß jüngern weißbecken hind.hauß stoßend geleg. welche behaußung umb 100 gulden (Item umb 100 gulden Capital, Ferner umb 50 gulden Capital, Mehr umb 200 gulden, So dann umb 150 gulden Capital verhafftet) – geschehen umb 595 gulden

Jean Versch et Anne Marie Rœmer hypothèquent la maison au profit du marchand Frédéric Spielmann pour régler le prix d’achat et les réparations

1691 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 350
Hn. Johannes Versch, d. Nagelschmidt, und E.E. Großen Raths beÿsitzer, und Anna Maria gebohrne Römerin
Hn Friderich Spielmanns, deß handelßmanns und ged. Ers. Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 350 pfund, Ihnen Zu Erkauffung und reparation hernach bemeldter behausung
unterpfand, Eine behaußung perge uß immediate vorstehend. Verschreibung

Jean Versch et Anne Marie Rœmer se lèguent mutuellement la propriété de leurs biens
1692 (13.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296)
Herr Johann Versch E.E. Großen Raths alter beÿsitzer und Fraw Anna Maria Römerin
persönlich erschienen und kommen seindt der Ehrenvest fürsichtig vndt Weiße, Herr Johann Versch E. E. Großen Raths alter beÿsitzer, undt beneben Ihme die viel Ehren: undt tugendreiche fraw Anna Maria Römerin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg durch die Gnadt Gottes des Allerhöchsten gesundt, gehendt undt stehender leiber, richtiger sinnen, guten verstandts vndt vernehmlichen Reden (…)
Über dieses vndt drittens weilen die Einsatzung der Erben eines Jeden im Rechten Gültigen Testaments undt Grundveste ist (…) als wolten beede ernants Testirendte Ehegemächt Ihre nach Gottes willen künfftig erziehlendte Kinder hiemit Zu Ihren rechtsmäßigen Erben benannt und eingesetzt, vnd solchen falls das erststerbende dem letslebendten den usumfructum omnium bonorum Zeit lebens Zugenießen verordnet undt verschafft haben, wann aber der Herr Testator vor seiner lieben ehelichen haußfrauwen ohne kinder versterben würde, so will derselbe gedachte seine liebe eheliche haußfrau über abzug gemelten Legats Zu seiner ohnzweiffelichen Erbin hiemit instituiren undt einsetzen, dagegen aber will die fraw Testireren im fall dieselbe Vor angeregten Ihren Lieben Eheherrn ohne hinterlaßung ehelicher Leibs Erben mit todt abgehen würde, daß derselbe Ihr, Ihrer gantzen Verlaßenschafft nichts davon als das gesetzte Legat außgenommen, beliebiger und angenohmer Erb seÿn und Ihme hiemit Zum Eÿgenthumb vermacht seÿn solle.
So beschehen in Straßburg, Sonntags den 13. Aprilis Anno 1693 [unterzeichnet] bekenne ich Johannes Versch Wie oben steht, ana maria römerin
Ist vorgangen nachmittag Zwischen ein undt Zweÿ Uhren in beeder Testirendter Eheleuth eÿgenthümblichen wohnbehaußung in der Mitlern Straßen Zwischen dem Bierhauß Zum Bähren und den Steinern brückel in der vordern Stuben ein gaden hoch, an gedachte Straß außsehendt.
(Protholollum secundum,1 AH 6295)

Jean Versch hypothèque la maison ainsi qu’une autre au profit le la fondation Nicolas Adolphe. Selon la mention marginale, le docteur en médecine Jean Charles Hammerer a acquis l’obligation au profit de la fondation dans la masse du débiteur relégué

1693 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 13
H. Johann Versch der Nagelschmid, und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer
H. Philipß Küblers, und H. Michael Fausten beeder ged. Ers. Raths respect. würcklich und alt. beÿsitzer, alß Testamentariorum der Nicolai Adolphischen Stifftung, mit beÿstand Johannis Kitschen Not. Publ. ged. Stifftung Schaffners, schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Erstlich Eine behaußung, hoff, hind.hauß und den hoffstätten mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier in d. Obern Straß. einseit neben weil. H. Sebastian Kuglers, gewesenen Statt Kupfferschmidts sel. Erben, anderseit neben (-) dem weißbeck. hind. auff Lienhard Maurer den weißbeck. stoßend gelegen
So dann eine behaußung, höfflein und dero hoffstätten auch allen übrige deren gebaüen, Recht. und Zugehörd. einseit neb. hans Martin Weißmantel dem Schloßer, anderseit Sebastian Fischer dem würth zum Rebstock, hind. auff Ludwig Kuchel dem Küffer, stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Carl Hammerers, Med. Doctoris, angezeigt und bekandt, demnach der hierin gemeldt. debitor relegirt word. und deßen Nahrung Zum falliment gekomm., alß hätten die HH. Testamentarÿ Ihme H. d. Hammerer all der Nicoli [sic] Adolphischen Stifftung auß vorstehender Verschreibung bißher gehabte jura absq. novatione cediert – umb 25 pfund, den 20. 7.bris 1695

Jean Versch hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Charles Hammerer. En marge, cautionnement d’Anne Marie Rœmer, femme du débiteur

1693 (24. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 641-v
H. Johannes Versch, der Nagelschmid und E.E. großen Raths alter beÿsitzer
H. Johann Carl Hammerers, Med. Doct. – schuldig seÿe 250 pfund, Ihme Zu erkauffung einer Parteÿ Eisens
unterpfand, Erstlich Eine behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weith. Rexcht. Und Zugehördt, allhier an der langen Straß, einseit neb. Johann Sebastian Kugler dem Kupfferschmid, anderseit neben Georg Müller dem weißbeck., hind. auff lienhard Maurers deß jüngern weißbeck. hind. hauß
[in margine :] (…) deßen Zu mehreren Versicherung ist hierbeÿ persönlich Erschienen Fr. Anna Maria gebohrne Römerin, deß H. Debitoris Eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johann Georg Bembergs und H. Friderich Wilhelm Schmucken bed. E.E. Großen Raths beÿsitzer und an statt nächster Verwanthe hierzu insond.heit deputirter – den 12. 8.bris 1693

Les Quinze refusent d’autoriser le manant André Roland, ancien soldat, à ouvrir une nouvelle auberge dans la maison qui appartenait à Jean Versch et que lui a louée Jean Charles Hammerer pour ne pas multiplier le nombre d’auberges. Le pétitionnaire pourra cependant reprendre une ancienne auberge.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
André Roland pt° Weinschancks
(f° 381-v) Sambstags den 5. Decembr. 1699. André Roland pt° Weinschancks
André Roland der Schirmer per G. bittet unterth. ihme den Weinschanck in der straß Zu treiben gn. Zu erlauben. Erk. ut supra [an die Obere Ungeltssh. Gewießen]

(f° 407) Freitags den 18. Decembr. 1699. André Rouland pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungeltssh.] laßen per Herrn Friden Proponiren daß André Rouland der Schirmer vmb den weinschanck in einem hauß in der straß, so vorhin Johann Verschen den Nagelschmidt zugehört, angehalten undt alß man selbigen Weiters angehört, beditten daß er vormahls ein Soldat geweßen, vor 2. jahren aber congedirt worden, und anietzo im Schirm seÿe, wie deßen vorgewießener Schirm Zedul bezeügte, mit dem beÿsatz, daß H. Dr. Hammerer ihme gedachtes hauß verlehnet, vnd Er denenselben monath. 5. Rthlr Zinß daraus geben müßte, Er habe auch Zu New Breisach ein hauß gebawen, undt sich alda zu ernehren Vermeint aber nicht zu recht gekommen können.
Wobeÿ man sich errinnert, daß es jüngstens die meinung gehabt, daß man kein new würthshauß mehr auffrichten solle, vndt weilen dießes ein newes abgebe, und die gantze straß mit würthhäußern angefüllt, auch die Generalität öffters geklagt daß man iedermann den weinschanck willfahre, So hette man auf seithen der Herren Deputirten dafür Gehalten, daß Implorant mit seinem Begehren abgewießen, wan er aber ein Altes Würthshauß finden würde, alß dann willfahrt werden könte. Erk. Bedacht gefolg.

La maison revient ensuite au créancier Jean Charles Hammerer. La veuve la vend en 1707 au musicien Jean Kræutler et à sa femme Marie Salomé Ebinger

1703 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 489-v
(500) Hr. Joh: Greuhm apothecker alß Curator weÿl. p. Hn. Joh: Carl Hammerers geweßenen Medicinæ Dris u. practici Frn. wittib
hatt in gegensein Joh: Kräuttlers Musicanten u. Mariæ Salome geb. Ebingerin
eine behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit. allhier in der langen straßen einseit neben Joh: Sebastian Kuglern Statt kupferschmidten anderseit neben Joh: Erhard Metzen weißbecken hinten auf Lienhard Maurers jun: weißbeckers behaußung stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig u. eÿgen, maßen die Fr. verkäufern in specie promittiret sich mit dem Pfthrn wegen ahn solches hauß forderender Zinß abzufinden – um 500 pfund

Fils d’un censier de Duntzenheim, le musicien Jean Kræutler devient bourgeois en 1695 à condition de n’épouser qu’une fille de bourgeois
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1156
Johannes Kreütler, der ledige Spielmann Von Duntzenheim, Weill: Joh: Diebold Kreütlers Gew: Meÿers daselbst hinterl. Ehl: sohn, erkaufft das Burgerrecht p. 2. gold fl. Vnd 16 ß. so bereits Auf dem Pfenningth: erlegt worden, doch mit dieser Condition daß wann Er künfftig sich Verheurathen solte, eine burgers tochter nehmen solle, vnd Wird Zu E E Zunfft der Möhrin dienen, Jur. d. 27. April 1695.

Jean Kræutler épouse en 1698 Marie Salomé Ebinger, fille d’apprêteur de tabac : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachteen Herrn Johann Kreütler dem Musicanten und burgern allhern Weÿl. Dieboldt Kreütlers gewesenen Meÿers Zu Duntzenheim mit Margaretha Sentzin seiner hinderlaßenen wittib Ehelich erziehlten Sohn, alß bräutigamb, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Maria Salome, deß Gegenwärtigen und Wohlvorgeachten herrn Hannß Michael Ebingers Tabackbereiters vnndt Tugendbegabten frawen Sophia Veronica Moscheroschin seiner Ehelichen Haußfraw ehelich erziehlten Tochter alß Hochzeiterin andern Theils – Zue Straßburg Mittwochs den 21. Monatstag Maÿ Nachmittag Anno 1698, Johann Jacob Grüenwaldt Not. publ. et civ. Argent.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 88,n° 454)
1698. Mittw. d. 6. Aug. wurd. nach 2.mahl. außruffung copulirt Johannes Kräutler d. B. v. Musicant allhiern Weil. dieboldt Kräutlers, des geweß. B. v. Meiers Zu Duntz.heim Gräffl. Hanaw. hschafft nachgelaß. ehl. sohn, v. Jf. Maria Salome, Johann Michael Ebingers des B. v. tabackbereiters ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes kreitler als hochzeiter, Maria Salome Ebingerin als hochzeiterin (i 87)

Le musicien Jean Kræutler sollicite auprès du conseil des Tonneliers le droit de servir de l’eau de vie. Il devient cotisant à cet effet.
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 391) Mittwochs den 23. Decembris Anno 1705 – Johannes Kräutler der Musicant erschien auf Vorgebott, wegen des brandenweins außschenckens, deme wurde beditten, weilen Er Brandenwein außschenckhet, daß Er sich allhier geld zünfftig machen muß, worzu er sich dann Verstanden, Versprach demnach die gebühr, dem H. altschaffner neml. 2 lb 1 ß 6 d und für Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d

Marie Salomé Ebinger meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 650 livres. La masse propre au veuf s’élève à 17 livres, celle des héritiers à 552 livres. L’actif de la communauté s’élève à 786 livres, le passif à 718 livres.

1725 (11.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 92) n° 312
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Kräutlerin geb. Ebingerin, des Ehren und Vorgeachtenn Herrn Johann Kräutlers, des Musicanten und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seel., als dieselbe Sambstags den 16. Junÿ dießes Lauffenden 1725.sten Jahrs dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Johann Michael Kräutler, ledigen Kunst: und Silberdrähers, so Majorennis dahero ohnbevögtigt, ingleichem des Ehren: und vorgeachten herrn Johann Georg Holderers Kiefers und Weinhändlers, auch burgers allhier Zu Straßburg hier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome und Johannis der Kräutler, alßo aller dreÿen der in Gott ruhenden Frauen seel. mit vorgedachtem Herrn hinderbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zugleichen portionen und antheilern Verlaßener Erben inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 11.ten Augustj Anno 1725.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörig. behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auf der Bühn, In der Cammer A, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Untern Stub, Im Keller, In der Soldaten Cammer
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß, eins. neben herrn Johann Kugler dem ältern, Statt Kupfferschmid, anderseit neben Mr Johann Erhard Metzen dem weißbecken, hinden auf Hn Johann Daniel Berger den handelsmann stoßend, so freÿ Ledig eigen und dh. (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 2. Augusti 1725. angeschlagen 650. lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhießig. C Contract Stub gefertiget und mit deroselben anh. Ins. verwahret de dato 17.ten 9.bris 1703. Dabeÿ ferner 2. alte perg. Kauffbrieff auch in ermelter C Contract Stub auffgerichtet und mit dero anh. Ins. corroboriret de datis 13.ten 7.bris 1685. et 14.ten Aprilis 1691.
Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Eingangs gedachter Beder geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch hern Notarium Johann Jacob Grünwald nunmehr seel. in Anno 1698. auffgerichtet.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 3 ß, Sa. Musicalischer Instrumenten 1, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. baarschafft 1, Sa. ergäntzung (88, abgangen 1,Rest) 87, Summa summarum 92 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 17 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 48, Sa. Silbegeschmeids 3, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 1, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (422, abgang 1, Rest) 420, Summa summarum 552 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 84, Sa. Musicalischen Instrumenti 1, Sa. grempen wahr 5, Sa. Lährer Vaß 6, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 650, Summa summarum 786 lb – Schulden 718, Nach solchem abzug 68 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 638 lb
Eheberedung (…) Straßburg Mittwochs den 21. Monatstag Maÿ Nachmittag Anno 1698, Johann Jacob Grüenwaldt Not. publ. et civ. Argent.
Abschatzung d. 2.t aug. aô 1725. Auff begehren des Ehren Vesten vnd vorachtbahren H. Johannes Kreÿdler Musicantt ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in den langen straß gelegen, einseits Neben hannß Geörg Metz Kremb, anderseits Neben Johannes Kugler statt Kupffeschmid, hinden auf H Berger gartenmann stosend, welche behaußung hindergebäwlein, Nebens gängel, Stuben, Cammern, Wovon eine mit thielen Unterschlagen, Soldaten Kammer, Zweÿ hauß Ehren, jede mit herd und waßerstein, Kremben gädlein, gewölbtes Kellerlein, höffel, bauchoffen, bronnen und trenckstein sambt allen gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Ein Tausend und Dreÿ Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Kræutler hypothèque ses deux tiers de maison au profit de ses deux enfants mineurs

1727 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 302
Johannes Kräuttler der Musicus
in gegensein Johann Georg holder Kieffers sein Kräuttlers mit weÿl. Fr. Maria Salome geb. Ewingerin erzeugte zweÿ Kinder Maria Salome und Johannes der Kräuttler geschwornen Vogts schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahn der obern straß, einseit neben Kugler dem Stattkupfferschmidt anderseit neben Erhard Metz den weißbecken hinten auff eben denselben – die übrige tertz aber deßelben sambtlichen dreÿ Kindern

Jean Kræutler loue la moitié de la cave au passementier Jean Philippe Kips

1729 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 380
Johannes Kräuttler Musicus
in gegensein Johann Philipp Kipß des Paßmentirers
in seiner in der Obern straß, einseit neben Erhard Metz dem Weißbeck anderseit neben Gottfried Kugler dem kupfferschmidt gelegenen behausung, die helffte eines Kellers sambt darinn befindlichen 4 Faßen, darunter dreÿ jedes 40 Ohmen, das vierdte 30 Ohmen hält – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 9 gulden

Jean Kræutler hypothèque sa part de maison au profit du Corps des pensions

1730 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 33-v
Johannes Kräuttler Musicus
in gegensein des Corporis Pensionum H. Mitpfleger S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger, alten Ammeÿsters, Dreÿzehners und Scholarchæ – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einem Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten an der Obern straß, einseit neben weÿl. Johannes Kugler Statt kupfferschmidts wittib und Erben anderseit neben hannß Erhard Metz dem weißbecken hinten auff eben denselben – ihme zu zwo tertzen, seinen Kindern aber zu einem tertz eigenthümlich zuständig

Jean Kræutler hypothèque sa part de maison au profit de Jean Ernest Beck, receveur de l’Université

1732 (12.2), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 65
Johannes Kräuttler Musicus
in gegensein H. Johann Ernst Beck als Schaffners der hohen Schuel – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehen in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit neben Erhard Metz dem weißbecken, anderseit neben Gottfried Kugler dem Kupfferschmidt hinten auff Johannes Groß auch Weißbecken – die übige tertz aber seinen kindern zuständig

Jean Kræutler hypothèque sa part de maison au profit de la fondation Mauricienne

1733 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 365-v
Johannes Kräuttler Musicus
ST. H. Johann Michael Lorentz SS Theologiæ D. et Prof. Publ. auch Cap: Thomani Canonici als dermaligen rectoris Magnifici und S.T. H. Johannes Wieger JVD et Philosoph. Mor: Prof. publ: und Cap: Thom; Canonici als dermahligen Decani Facultatis Philosophiæ beeder als vorstehern der Mauritanischen Stifftung so dann in fernerer gegensein H. Philipp Jacob Oesinger des Schaffners ged. Stifftung – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, 2/3 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinder: hauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Obern: straß
es. Erhard Metz dem wittiben as. Gottfrid Kugler dem Kupfferschmidt hi. Johannes Groß auch weißbecken
ferner (die zum schwartzen Räppel genennten Gasthbehausung im dorff Schiltigheim)

Sa fille Marie Salomé Kræutler épouse en 1738 le musicien Jean Michel Braun : contrat de mariage, célébration
1738 (2.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 53) n° 204
Eheberedung zwischen Herrn Johann Michael Braunen dem ledigen Spielmann, weÿl. herrn Johann Michael Braunen, gewesenen Spielmann und burgers allhier seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß dem herrn hochzeitern, beÿständlich Hn Tobiæ Braunen des Musicanten und Hn Joh: Joachim Tornarius des Jüngern Kürßners beeder burgere allhie ane einem,
So dann Jungfr. Maria Salome Kräutlerin, Herrn Johann Kräutler Spielmann und burgers allhier eheleiblichn Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand ihres Vatters Herrn Joh: Georg Holders des ältern Weinhändlers Ihres Vogts und Hn Joh: Michael Kräutler Statt drehers Ihres bruders aller burgern allhier am andern theil
Actum Straßburg auff Mittwoch den 2. Aprilis Anno 1738 [unterzeichnet] Johann Michael Braun als hochzeiter, Maria Salome Kräutlerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 173)
1738. Mittw. den 4.ten Jun. seind nach ordentl außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Michael Braun Led. Musicus u. b. allhier weÿl. H. Johann Michael Braun, geweß Musici u. b. allhier nachgelaßener Ehl. Sohn, v. J. Maria Salome H. Johann Kräuttlers Musici u. b. allhier Ehl. T. [unterzeichnet] Johann Michael Braun, Maria Salome Kräutlerin als hochzeiterin (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1738 (13.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 530
Inventarium über Herrn Johann Michael Braunen, Musicanten und Frauen Mariæ Salome gebohrner Kräutlerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1738. – vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder Eheleuthe in deroselben gegenwarth fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem gegensein des Ehemanns geliebten Mutter und Joh: Joachim Tornarius des jüngen Kürßners dero Vogts und hn Frantz Heinrich Dautel Notarÿ des Ehemanns beÿstandts, ferner Hn Joh: Geörg Holderer, weinhändlers, der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts, wie auch H Johann Kräutlers, Musicanten, deroselben Vatters und H. Joh: Michael Kräutlers, Stattdrehers, deroselben bruders, auff Freÿtag den 13. Junÿ A° 1738.

Jean Kræutler fils hypothèque sa part de maison au profit du musicien Philippe Jahn

1740 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 461-v
Johannes Kräuttler der jüngere Musicus so majorennis zu sein versicherte mit zuziehung seines vatters Johannes Kräuttler auch Musicus
in gegensein Philipp Jahn des Musici – schuldig seÿe 100 gulden
unterpfand, seine in 500 gulden bestehende mütterlliche erbsportion so auff vorbemansten seines vatters behausung stehet, welche behausung alhier ahne der Langen straß einseit neben Hannß Erhard Metz dem weißbecken, anderseit neben Johannes Kugler dem kupfferchmidt, hinten auff N. Berger handelsmann

Marie Salomé Kræutler meurt en 1741 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison de son père. La masse propre au veuf présente un déficit de 22 livres, celle des héritiers s’élève à 532 livres. L’actif de la communauté s’élève à 31 livres, le passif à 97 livres.

1741 (22.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 31) n° 631
Inventarium über Weÿl. Frauen Mariæ Salomeæ Braunin gebohrner Kräutlerin, herrn Johann Michael Braunen, Musicanten und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1741. – nach ihrem den 11. Martÿ dieses Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren herrn Johann Michael Kräutler, Statt dreher und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Dorotheæ, der Verstorbenen seel. mit ihrem hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugten Töchterleins ab intestato nachgelaßener einiger Erbin, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 22. Aprilis Anno 1741.
Copia der Eheberedung, perge in dem Prot. Extens. fol. 405.
Copia Codicilli, So die abgeleibte Frau seel. den 6. Martÿ A° 1741. Vor mir Notario auffgerichtet

Hierauff Wird nun die Verlaßenschafft, wie sich solche in einer ane der Mittelen langen Straaß gelegenen, der Frau seel. Vatter gehörigen behaußung befunden.
Ergäntzung, des Wittibers abgegangen unveränderten Vermögens, Innhalt Concept Inventarÿ über beeder Eheleuthe zusammengebrachte Nahrungen durch mich Eingangs gemelten Notarium in A° 1738. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 12, Sa. Ergäntzung 26, Summa summarum 52 lb – Schulden 75 lb, Compensando 22 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 358, Sa. Ergäntzung 27, Sa. Activ Schulden 75, Summa summarum 532 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 3, Sa. Activ Schulden 7, Summa summarum 31 lb – Schulden 97, In Compensatione 65 lb
Schluß Summ 444 lb

Jean Kræutler fils hypothèque sa part de maison au profit du mineur Jean Daniel Kleinschrot

1741 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 411-v
Johannes Kräutller der jüngere Musicus, so 25 jahr alt zu seÿn declarirte, mit beÿstand seines vatters Johannes Kräutller auch musici
in gegensein H. Peter Hebeißen des barchet krämers als vogts Johann Daniel Kleinschrot des Paßmentirers Lehrjungen – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine in 500 gulden bestehende Mütterliche erbs portion so auf seiner ermeldten vatters behausung stehet, welche alhier ane der langen straß einseit neben Johann Erhard Metz dem weißbecken anderseit neben Johann Kugler dem kupfferschmied hinten auff H. Berger dem handelsmann

Jean Kræutler hypothèque au nom de son père la maison au profit de Marie Madeleine Wehrbeckin, veuve du chirurgien Jean Henri Werckmeister

1742 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 40-v
Johann Michael Kräutler der stadt: drehers als mandatarius seines vatters Johannes Kräutler des Musicanten
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Heinrich Werckmeisters des Chirurgi wittib mit beÿstand Johann Heinrich Heÿders des Kürßners – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der langenstraß, einseit neben den Metzischen erben, anderseit neben denen Kuglerischen erben, hinten auff Zwicker den weißbecken

Les enfants et héritiers de Jean Kræutler vendent la maison 1300 livres au cocher Jean Kipp et à sa femme Anne Marie Strohl

1742 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 n° 131-v (129-v non signé)
Johann Michael Kräutler der Stadt: dreher und deßen bruder Johannes Kräutler der Musicus [ajout du f° 131] Johann Michael Braun ebenmäßiger musicus
in gegensein Johannes Kipp des kutschers und Annæ Mariæ geb. Strohlin
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der langen straß, einseit neben Erhard Metz des becken erben, anderseit neben Johannes Kuglers des Stadt kiefers erben, hinten auff Johann Georg Zwicker den weißbecken – als ein elterliches erbguth – um 100 pfund (verhafftet)
[2è acte] 100 und 50 pfund verhafftet – ihnen Kräutlerischen brüder zu acht 9. theil als ein elterliches erb, ihme Braun aber zum übrigen 9. theil als ein von seinem in erster Ehe mit Fr. Maria Salome geb. Kräutlerin erzielt und nach der mutter tod verstorbenen kind Dorothea ererbtes guth – 1300 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit des enfants mineurs du marchand Paul Petsch

1742 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 132-v
Johannes Kipp der kutscher und Anna Maria geb. Strohlin mit beÿstand Friedrich Butz des schneiders ihres oncle und Conrad Dietrich des schuhmachers ihres schwagers
in gegensein H. Johann Müßel des handelsmanns als vogts weÿl. Paul Petsch des handelsmanns zweÿer kinder Paul und Margarethæ der Petsch in fernerm gegenwart Johannes Kräutlers Musici – schuldig seÿen 1350 pfund, benantlich H. Müßel 1000 pfund und H. Kräutler 350 pfund
unterpfand, einr am heutigen tag erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezahlte behausung, bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der langen straß, einseit neben den Metzischen erben, anderseit neben den Kuglerischen erben, hinten auff Johann Georg Zwicker den weißbecken

Cocher au service des comtes de Linange, originaire de Pracht en juridiction de Marbourg, Jean Kipp épouse en 1737 Anne Marie Strohl, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1737 (25.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 41
Eheberedung – Persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Johannes Kipp, lediger Kutscher, Weÿland Caspar Kipp gewesenen Ackersmanns und burgers zu Pracht Marpurger Amts mit Frauwen Anna Margaretha gebohrner Staffelin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn, Mit beÿstand des Hoch Edel Gestreng, Fürsichtig und Hochweißen Herrn Johann Christoph Reichard, des gehemien beständigen Regiments der Herren dreÿehen hiesiger löbl. Statt Straßburg hochansehnlichen beÿsitzers, als Hochzeither, ane einem,
So dann die Ehren: und Tugendsahme Jungfrau Anna Maria Strohlin, Weÿland Johann Georg Strohlen, gewesenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Kochin seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erziehlter Tochter, beÿständlich des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Butzen Schneiders und burgers allhier, ihres geschwornen Vogts, als hochzeiterin, am andern Theil
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg inn obhochgedachten Herr, XIII.r Reichards am Gold Gießen gelegener behaußung Freÿtags den 25. Januarÿ, Anno 1737 [unterzeichnet] Johannes Kipp Als Hochzeitter, Anna Maria Strohlin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 141-v)
1737. Dominica IV et V Epiphan. proclamationi sunt, Johannes Küpp, der ledige Kutscher Von Bracht in der Land Graffschafft Heßen: Cassel Weÿl. Caspar Küpp, Geweßenen Burgers daselbsten nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr. Anna Maria Weÿl. Johann Georg Strohl geweßenen Metzgers und burgers allhier nachgelaßene Ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 13. Februar. [unterzeichnet] Johannes Kipp Als hochzeitter, Anna Maria Strohlin als hochzeiterin (i 146)

Jean Kipp devient bourgeois quelques jours après son mariage
1737, 4° Livre de bourgeoisie n° 1043
Johannes Kipp d: gutscher Von Praag geb. erhalt d. b:gratis will beÿ E. E. Zunfft d. Möhrin dienen, Jur. eodem die 23. feb. 1737.

Il devient tributaire à la Mauresse en mars 1737
1737 (7.3.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 287) Donnerstags den 7.ten Martÿ A° 1737 – Neuer Leibzünfftiger Gremp ER.
Johannes Kipp, der Kutscher von Praag in Heßen gebürtig, producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein deren die Zweÿ erstere den 23. Februarÿ 1737. der letztere aber den 25. ejusdem datirt bittet umb ertheilung des Zunfft: und Grempen Rechts. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn j lb, Vor das Zunfft Recht 5 ß, Vor das Grempen Recht 1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, und Einschreib Gebühr 2 ß, Also zusammen 3 lb d

Le revendeur Jean Kipp demande aux Quinze l’autorisation de servir de l’eau de vie au détail à ses clients venus d’outre-Rhin. L’autorisation lui est refusée parce que le pétitionnaire est cocher chez le Treize Reichard et que le débit d’eau de vie sert de subsistance à de pauvres gens. Les Quinze délivrent à la fin de l’année une expédition de leur sentence.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
(p. 355) Sambstag den 14. Sept. 1737. – Johann Kipp Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Römer nôe Johann Kipp des Burgers und Krempen Cit. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfft M. prod. Imploratio et Schrifft mit beÿlag Lit. A. bitt Deput. Fuchs bitt auch Deput. et Facta Realt. abweißung. ref. Exp. Römer priora. E.rk. Deput. Willfahrt

(p. 380) Sambstag d. 28. Sept. 1737. – Johann Kipp Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Obere Handwerck Herren laßen durch Hrn Secretarium Kleinclaus referiren, daß Johann Kipp der Burger und Kremp allhier contra E. E. Zunfft der Kieffer den 14. hujus eine Underthg. Implorations Schrifft mit beÿlag sub lit. A producirt, darinnen Vorstellend, es erhelle aus ged. beÿlag /:so ein Extract aus ged. E. Zunfft der Kieffer protocollum Vom 10. hujus, Wie er, Implorant allda mit seinem Gesuch, nemlichen denen überrheinischen Leuthen, so wahren beÿ Ihme hohlen, und Zu Zeiten maßen oder halbmaßen weiß brandenwein von Ihme begehren, Ihnen solchen geben zu dörffen, alß wieder Articul lauffend, abgewiesen worden, mit demüthiger bitt, Weil Er den brandenwein schanck Keines weges Känlein oder Gläßlein weis in seinem Lädlein außzuschencken begehre, damit weder Er, noch seine Fraw umbgehen möchten, MGHh. geruheten so Viel gnad für Ihne Zu haben, und Ihme ex Specialissima gratia gratiose Zu erlauben, daß Er nur denen Überrheinischen Leuthen, und sonsten niemand, brandenwein, und Zwahr anderst nicht als dreÿ, zweÿ, Ein und Ein halb Maaß wein Verkauffen dörffen, Worauff ged. E. Zunfft umb Deput. angesucht und gebetten. Facta Relatione den Gegner mit seinem begehren abzuweisen sambt unkosten.
Beÿ bewilligter und beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum Wiederhohlet, Nomine der Imploranten seÿe vorgestanden Johann Georg Hamerer alß Zunfft Meister, welcher geantwortet, Gegner seÿe noch würcklich Gutscher beÿ H XIII. Reichard und treibe dabeneben das Krempenrecht, dahingegen die arme Zünfftige beÿ Ihnen nur den brandenwein schanck hätten, mit demüthiger bitt hierauff gnädig Zu reflectiren. Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß dem Imploranten das begehren abzuschlagen und selbige in die unkosten Zu condemniren seÿe. Die Genehmhaltung zu Mgh. stellend. Erkanct, bedacht beliebt.

(p. 522) Montag d. 23. Xbris 1737.
Bescheid. Sambstag d. 28. Sept. 1737. In Sachen Johann Kipp des Burgers undt Krempen allhier Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Kieffer, Imploraten am andern theil, Auff producirte Unterthänige Implorations Schrifft mit beÿlag sub lit. A und angehencktem bitten dem Imploranten ex gratia Specialissima Zu erlauben, daß Er denen Überrheinischen Leuthen, und sonsten niemand, brandenwein und Zwahr anderst nicht als dreÿ, zweÿ, ein und ein halb Maaß wein Verkauffen dörffe, der Imploraten darüber gethane Verantwortung juncto petito Deput. Zu erkennen, et Facta Relatione den Gegner mit seinem begehren abzuweisen sambt unkosten. bewilligter und beseßener Deputation all übriges angehörte Vor: und anbringen, Ist der Hh. Deputirten abgelegter Relation nach mit Urthel Zu Recht Erkandt, daß dem Imploranten das begehren abzuschlagen und selbiger in die unkosten Zu condemniren seÿe. Alß wir hienmit anschlagen und condemniren.
Zu MGHh. stellend, Ob sie dießen Auffsatz gehmgehmhalten undt dabeÿ erkennen wollen, aß selbiger in dieße Formb expedirt und dem peteten Zugestellt werden soll. Erk. quod sic.

Demande de Jean Kipp au Conseil des Tonneliers dans la même affaire. Le compte rendu cite en marge la décision des Quinze
1737, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 376-v) Dienstags den 10. 7.br 1737 – Johannes Kipp der Burger und Kremp bitt ihme Zu erlauben, den überrheinischen Leuthen, so wahren beÿ ihm hohlen und Zu Zeiten maßen oder halbmaßen weiß brandenwein von ihm begehren, ihne solchen geben zu dörffen. Erkandt, wurde der implorant weilen sein begehren wid. articul mit solchem abgewißen, ref. exp
NB. ist auch vin Gn. den XV. abgewißen worden

Les Quinze donnent un avis favorable à la demande du cocher Jean Kipp d’héberger trois ou quatre domestiques au service des comtes de Linange
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
(p. 311) Sambstag d. 12. Maÿ 1742. Riemer nôe Johann Kipp des burgers undt Kutschers beÿ herrn Graffen von Leiningen bitt Underth. Ihne gn. Zu erlauben dreÿ biß 4. bediente hochged. H. Graffens an den tisch nehmen Zu dörffen. Erkandt, Ober Ungelt Herren post hæc nach Ordnung willfahrt [notes du secrétaire p. 117]

Le cocher et revendeur Jean Kipp héberge des gens du recteur. Le Conseil des Fribourgeois l’invite à produire un certificat signé du recteur, ce qu’il fait quelques mois plus tard.
1743 (19.2.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(p. 170) Dienstags den 19. Febr: A° 1743. – Johannes Kipp der Gutscher undt Gremp citiert Solle Zufolg Gerichts: Erkandtnuß vom 22.ten Nov: 1742. entweder bescheinen, daß seine Kostgänger immmatriculiert, oder aber 2. lb 14 ß d Zunfft: gebühr erlegen.
Ille præsens, Sagt, Er habe sich derhalben beÿ Herrn Professore Schertzen, dem Jetzigen Rectore Magnificus angemeldet, welcher Zwar gesagt, daß seine Kostgänger immatriculiret, aber ihme Keinen Schein geben wollen, sondern gesagt man solle Zu Ihme Kommen, so wolle Er es Zeigen daß deme alßo seÿe.
Erkandt, wirdt dem Citato Zu parition bescheidts annoch Zeit biß auff nächste Gerichtliche Versamblung semel pro semper Zugelaßen.

(p. 171) Dienstags den 7. Apr: A° 1743. – Johannes Kipp der Gutscher undt Gremp citiert, Solle Zufolg Gerichts: bescheidts vom 19. Febr: Jüngst, den andictirten Schein von dem Herr Rectore Magnifico producirren, oder sie Ihme den 22.ten Nov: 1742. angesetzte 2. lb 14 ß d Zunfft: gebühr Erlegen.
Herr Rathherrr Lurtzing der Alte Zunfftmeister producirt nomine Citati /:alß welcher nothwendiger geschäfften halben nicht Erscheinen können:/ produciret attestatum von Herrn Dr. et Prof. Johann Martin Silberrad, der Zeit Rector Magn. allhier, de dato 2.ten Martji 1743. Warauff solches Abgeleßen undt vor gut befunden, mithin Citatus von der Klage, undt angesetztem Zunfft gebühr dermahlen absolvirt worden.

Jean Kipp et Anne Marie Strohl vendent la maison 1750 livres au vannier manant René Lanier et à sa femme Marie Baron

1746 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 980-v
Johann Kipp dem kutscher und Anna Maria geb. Strohlin
in gegensein René Lanier des schirmers und korbmachers und Marie geb. Baron /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der langen straß, einseit neben Erhard Metz des weißbecken erben, anderseit neben Johann Philipp Füßel dem kupffer schmidt, hinten auff Georg Zwicker den weißbecken – um 100, 50, 1000 und 350 pfund verhafftet, als ein d. 31. Martÿ 1742 erkaufftes guth, geschehen um 250 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant

1746, Conseillers et XXI (1 R 229)
Johann Kipp bitt umb erlaubnuß ein Hauß an René Lannier verkauff. Zu dörffen 283. erhalt solche. 286.
(p. 283) Sambstag d. 27.r Aug. – Lt Fuchß nôe Johannes Kipp des burgers und Kutschers allhier, der bitt unterthänig umb gnädige Erlaubnuß, ein Hauß in der langen Straß gelegen an René Lannier den Schirmer und Korbmacher allhier pro 3500. fl. sambt übernahm aller Unkosten Verkauffen Zu dörffen.
Lt. Christmann nôe ged. René Lannier der bitt umb gndge. Erlaubnuß gemeldtes Hauß umb besagten Preiß sambt übernahm aller unkosten Kauffen Zu dörffen.
Erkandt, Werden Zu Einnehmung des Augenscheins emeldten Haußes Herr XV. Gerber und H. Rathh. Krieger abgeordnet, damit alßdann auf deren Relation hierinn ergehen möge was Rechtens.

(p. 286) Mittwoch d. 31. Aug. – Auff Anruffen Johannes Kipp des burgers und Kutschers allhier, umb gnädige Erlaubnuß, ein in der langen Straß gelegenes Hauß an René Lannier den Schirmer und Korbmacher allhier vor 3500. fl. sambt Übernahm aller Unkosten Verkauffen und respectivé Kauffen Zu dörffen, verordnete Deputation Zu einnehmung des Augenscheins von besagter Behaußung, und Unserer Deputirten über deren Zustand abgelegte umbständliche Relation, alles wohl erwogen, Ist Erkandt, Wird denen Imploranten die beederseits gebettene Erlaubnuß mit diesem beding und Anhang Obrigkeitlichen willfahrt, daß der Kauff in allhiesiger Contract Stub in Gegenwart vorged. Unserer Deputirten, ben. H. XV. Gerbers und H. Rathh. Kriegers solle verschrieben, und von denenselben Gem. Statt dißfalls versirendes Interesse, nach Innhalt der getruckten Instruction bestens besorget werden.
Depp. iidem Zu Anzeigung des bescheids.

Ancien soldat originaire de Saint-Saturnin, René Lanier épouse en 1740 Marie Baron, originaire de Metz, veuve de Jean Louis Fouchet
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 155-v)
Anno Dni 1740 die vero 29 augusti (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Renatus Lasnier oriundus ex Parochia sti Saturnin Diœcesis pannoleatis miles dimissus a legione Pedestri Brava* Darqui* ex cohortis Dni de saint Michel et fuit etiam licentia munitus a parentibus scripta data supra litteras testimoniales Baptismalis et maria Baron vidua Joannis Ludovici fouchet oriunda metensis a pluribus annis in nostra Parochia commorans (signé) renelanie, +

Marie Lanié meurt en 1758 en délaissant un fils soldat issu de son premier mariage avec Jean Louis Fouchet dit Saint Amour, soldat au régiment de la Vallière, et quatre enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 911 livres strasbourgeoises, le passif à 19 livres
1758 (16.8.), Not. Elles (6 E 41, 1342) f° 84
Inventaire De la Succession de feüe Dlle Marie Lanié née Baron vivante femme du Sr René Lanié faisseur des Panniers et Manant de cette Ville de Strasbourg, dressé l’An 1758. – apres sa mort arrivée le 18. May dernier
Fait et passé en Presence du Sieur Jean Louis Rame Licentié Ez Loix, Ancien Assesseur au Grand Sénat et Assesseur actuel aud. Petit Sénat à ce Specialement Deputé, à Strasbourg Cejourd’huy Mercredy 16° jour du Mois d’Aoust 1758.
La deffunte a delaissé pour ses Heritiers ab intestat Scavoir 1° Nicolas Fouchet agé env. de 27 ans, Soldat au Reg. de la Sarre, presentement en Canada en Amerique, procréé de Son premier Mariage avec feu Jean Louis Fouchet dit St Amour, Soldat au Regt. de la Valliere, pour et au nom duquel fut present le Sr Jean Pierre Clavel, Marchand Graissier et Bourgeois en cette dite ville son tuteur assermenté,
2° Claude Lanié agé environ de 17 ans, 3° Catherine Lanié agée de 14 ans, 4° Marie Anne Lanié agée environ de 11 ans, 5° Marguerithe Lanié agée de 9 ans. Ces 4. Enfans délaissés par la Défunte et procréé en Mariage avec ledit René Lanié le veuf, au nom desquels a été present le Sr Samuel Beaufort faiseur des Panniers et Mannancier en cette dite ville Leur Curateur assermenté. Tous cinq en Portions égales.

Copie du Codicille. Aujourd’hui 20° novembre nov. 1756 (…) est comparu Marie Baron femme de René Lanié faiseur des Panniers demeurant en cette ville, Saine d’esprit, Mémoire, Jugement et entendement, même de Corps (…) 3.tio La codicillante ayant un fils appellé Nicolas Foucher procréé de son premier Mariage (…) ce fils ne pourra pretendre d’abord après le decès de Sa mère que Sa Légitime, attendu que led. René Lanié aura aussy pendant Sa vie durante la Jouissance et l’usufruit du surplus de lad. Légitime – Humbourg notaire royal
Avertissement. Le veuf a declaré que lors de Son Mariage avec la défunte, ils n’auroient pas fait passer Contrat de mariage et que ny l’un ny l’autre possedoit alors quelque chose hormis leurs habits et hardes et que toute la présente succession auroit été gagnée et acquise ensemble pendant Leur Mariage (…)
Trouvé dans une Maison Scize dans la grande Rüe en cette ville de Strasbourg, pas appartenante en cette succession, Scavoir
Dettes passives, Prem. pour loyer de maison, 13
Series rubricarum hujus Inventarii. S’ensuit la Description de la présente succession, habits et linge qui ont servi au corps de la deffunte revenans aux héritiers 152 livres
S’ensuit la Description des Biens appartenans à la Communauté, meubles 337, Marchandises et Outils pour faire les Panniers 77, argenterie 26, bague d’or 3, argent comptant 400, Capitaux 2800, Total de toute la Masse active 3645 livres – Dettes passives 77 livres, Deduction faite 3567 livres – Somme finale 3719 livres

1758, E 5787 (b) [voir aussi Not. Elles n° 84]
Même inventaire dans la collection d’inventaire de manants contresignés par le greffier du Petit Sénat

René Lanier se remarie avec Anne Marie Germersdorff, fille d’un vigneron de Ribeauvillé : contrat de mariage, célébration
1758 (30.8.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 30
Contrat de mariage – furent presens le Sieur René Lanié, faiseur de Panniers et Manant en cette ditte Ville y demeurant Grande Rüe Paroisse St Pierre le Vieu, assisté du Sr Samuel Beaufort aussy faiseur des Panniers, Manancier en cette dite Ville, d’une part
Et Dlle Anne Marie Germersdorff, fille majeure d’ans de Martin Germersdorff Bourgeois Vigneron a Ribauvillé et de feüe Dlle Christine née Roos, ses Père et mère assistée de du Sr Jean Pierre Clavel bourgeois Marchand graisser en cete ditte Ville son Beau frère d’autre part
fait, lû, passé et interpretté et expliqué en Langue allemande audit Strasbourg en l’Etude du dit notaire (…) Cejourd’huy 30° Aoust 1758 (signé) rene lanié, +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Hodie 18 Septembris 1758 (…) renatus Lanié ciuis et cophinopæus hujus urbis viduus defunctæ mariæ Baron et anna maria germersdorff ex Rappolsweir filia Legitima martini germersdorff ciuis ibidem et defunctæ christinæ rosin in vita coniugum (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt (signé) lanié, +

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent René Lanier à se remarier avant la fin de son deuil pour que les enfants puissent être soignés.
1758, Conseillers et XXI (1 R 241)
René Lanié der schirmer und Korbmacher alhier erhaltet dispense Von übrigen trauer Zeith. 166.
(p. 166) Montag den 28. Augusti 1758. – Christmann nôe rené Lanié des schirmers und Körbmacher alhier producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 et 2 puncto gnädige erlaubnuß sich in tempore Luctus Verheurathen Zu dörffen.
Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettener dispensation Von übrigen trauer Zeith, /:deren bereits dreÿ monath und einige täge verfloßen:/ in gnaden willfahrt, soforth demselben erlaubet, pendente tempore Luctus Zu einer anderwärtigen Ehe, welche die von ihme Vorgebrachte umbständte des Kinderlasts /:denen der Implorant, weilen er umb seine nahrung Zu finden, seinem Handwerck abzuwerten gezwungen, die benöthigte aufferziehung ohne eine gehülffin nicht geben kan:/ ihm ohnentbehrlich machen Schreiten zu dörffen.
Depp. H. Rathh. Böhm, H. Ratt Ducré

René Lanier et Marie Baron vendent la maison 1750 livres au taillandier Jean Gautier Koch et à sa femme Marguerite Salomé Musculus.

1752 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 432
René Lanier der korbmacher und Maria geb. Baron
in gegensein Johann Walter Koch der bohrenmacher und Margarethæ Salome geb. Musculuß
eine behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen, begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der obern straß, einseit neben Michael Metz dem weißbeck, anderseit neben Johann Philipp Füsel des kupfferschmidt, hinten auff Johann Georg Zwicker den weißbeck – um 50, 100, 750 und 300 pfund verhafftet – als ein am 13. Decembris 1746 erkaufftes guth – um die 1250 pfund capitalien und 400 pfund

Originaire de la Robertsau, Jean Gautier Koch épouse en 1751 Marguerite Salomé Musculus, fille de vitrier : contrat de mariage, célébration
1751 (28.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 5
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Johann Walther Koch, dem leedigen bohrenmacher des Ehrengeachten Johann Koch mit der tugendsamen frauen Annæ, gebohrner Matthißin, beeder Eheleuthe und burgere in Ruprechtsau ehelich erziehltem Sohn, als dem Brautigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Margaretha Salome Musculusin, weÿl. des Ehrengeachten Mr Johann Musculus des geweßenen Glaßers undt burgers allhier nun seeligen, mit der tugendsamen frauen Maria Margaretha so nunmehro an Mr Johann Friderich Dürrfeld dem borhenmacher und burger allhier verheurathet ehelich erziehlter tochter, als de Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein hernach unterschriebenenen beederseiths hierzu in specie requirirter herren beÿständere und Saalpersohnen wie nicht weniger der Jgfr. hochzeiterin eheleibl. mutter auf Sambstag den 28.ten Augusti 1751. [unterzeichnet] Johann Walther Koch Als hochzeiter, Margaretha Saloma Muscuulußin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 177 n° 27)
Ao. 1751, d. 20.ten octobr. Seindt (…) ehelich eingesegnet und copulirt worden, Meister Johann Walther lediger borenmacher u. burger allhie, Johann Kochen, Metzgers u. ackermanns in der Ruprechtsau auch burgers allhier, und Annæ Mathißin ehl. Sohn, Jungfrau Margaretha Salome, Weÿl. Johann Musculus geweßene Glaßers u. burgera allhier, v. Mariæ Margarethæ geb. Litschin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Walther Koch Als hochzeiter, Margaretha Salome Musculußin als hochzeiterin (i 181)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Les apports du mari s’élèvent à 207 livres, ceux de la femme à 559 livres.
1752 (16.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 786) n° 15
Inventarium über und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrengeachte Mr Johann Walther Koch, der Bohren Macher und die Viel Ehren und tugendsame Frau Margaretha Salome gebohr. Musculusin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche d. ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuth vor mir unterschriebenen Notarium auffgerichteten Heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringenden Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn Herrn Johann Caspar Musculus des Musici und burgers allhier als der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, auff Freÿtag den 16. Junÿ 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen und die diese zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einem liegenden Lehenguth Ruprechtsauer banns, rührt von des Ehemanns geliebten Vaters her
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 105, Sa. Werckzeugs Zur bohrenmacher Profession gehörig 10, Sa. silbers 17, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthumbs ane liegenden Lehenguth 25, Summa summarum 165 lb – Dießer Summ ist nun ferner zu addiren die (…) haussteuren, thut 41 lb, des Manns in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 207 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 267, Sa. Silbers 23, Sa. goldenen ring 22, Sa. baarschafft 153, Sa. schulden 50, Summa summarum 517 lb – Adde die Ihro gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 41 lb, der Ehefrauen gesambt in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 559 lb

Marie Salomé Musculus meurt en 1769 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 400 livres (voir plus haut le prix d’achat, 1 750 livres). La masse propre au veuf s’élève à 1602 livres, celle des héritiers à 357 livres. L’actif de la communauté s’élève à 597 livres, le passif à 2 398 livres

1769 (21.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 811) n° 517
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendsahmen Frauen Salome Kochin, gebohrner Musculußin, H. Johann Walther Koch, des bohrenmachers und burgers dahier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen, nun seeligen Verlaßenschafftn errichtet in Anno 1769. – nach ihrem Sonntags den 16.ten Aprilis dießes lauffenden 1769.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Vorgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Mr Johann Jacob Musculus, des Schuhmachers und burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Walther, Jacob Friderich, Johann Jacob, Johann Daniel und Margarethä Salome, der Kochen, der Verstorbenen Fr. Seeligen mit erstgedachtem dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Fünff Kinder und ab intestato Verlaßener Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Mittwoch den 21.ten Junÿ Anno 1769.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Mittlern Langen Straß gelegenen und in diße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt.
(f° 10) Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nembl. eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der obern Straß 1s. neben H. Johann Jung dem Weißbecken 2.s neben H. Johann Jacob Christiani, dem Kupfferschmid, und hinten auf H. Johann Georg Zwicker, den Weißbecken stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls Vom 5. Junÿ 1769. gewürdiget pro 400. lb. Hierüber meldet ein in allhießiger C. C. stub gefertigten pergamentener Kauffbrieff, mit dero fürgedrucktem Insiegel versehen, vom 21.ten Augusti 1752. mit jetzigem N° 1 bezeichnet.
Ergäntzung der Erben durante hoc Matrimonio abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög über beeder nun Zetrennten Eheleuth einander Vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1752. errichteten Inventarii
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der d. 28. Augusti A° 1751. vor mir Notario errichteter Heuraths Verschreibung
Copia der verstorbenen seel. vor mir Notario d. 14. april A° 1769. errichteten Codicilli
Des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 9, Sa. Werckzeugs Zur Borhenmacher profession 1, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 21, Sa. Ergäntzungs Rests 1697, Summa summarum 1733 lb – Schulden 131, Nach solchem abzug 1602 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 5, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzungs Rests 259, Summa summarum 357 lb
Endlich folgt auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. Haußraths 15, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar Zur bohrenmachers profession gehörig 20, Sa. Weins und lährer Faß 33, Sa. Silbers und Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 10 ß, Sa. baarschafft 105, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Sa. activ Schulden 16, Summa summarum 597 lb – Schulden 2398 lb, In Vergleichung 1810 lb
Stall summ 289 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Wittibers ohnverändert Nahrung 53, Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbarer Nahrung Zugeltend 20 lb

Le maître de la tribu des Serruriers fait grief à Jean Gautier Koch de fabriquer des vis et des rouleaux pour les bois de lit, ce que le règlement réserve aux serruriers. Il répond que tous les taillandiers font de même. Le conseil décide de convoquer le maître des taillandiers.
1770, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 229) Dienstags den 18.ten Septembris Anno 1770 – Mr Anthoine Courtener, der Schloßer und Burger allhier und E. E. Meisterschafft der Schloßer dermaliger Ober Meister stehet Vor und Klagt wieder Mr Johann Walther Koch, den Bohrermacher und burger, dahier, daß er Schrauben und Rollen an bettladen verfertige, welches Schloßerarbeit ist, weilen nun solches wieder Ordnung, als bittet er, nomine quo agit, daß Ihm solches in das Künfftige möge verbotten werden.
Ille Zugegen sagt, es seÿn ihm und allen bohrermachern erlaubt, sowohl Rollen als Schrauben an bettladen zu verfertigen, er mache selbige nicht allein sondern alle bohrermacher meister, die Schloßer sollen beweißen daß Ihnen solches verbotten seÿe, bittet dahero um absolutionem.
Erkandt, solle auf Ansuchen des Beklagten E. E. Meisterschafft der Bohrermacher Ober meister beÿ erstem Gericht ad causam citiret werden idque reservatis Expensis.

Jean Gautier Koch se remarie en septembre 1770 avec Marie Salomé Weiss, fille du graveur municipal : contrat de mariage, célébration
1770 (1.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 316
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Walther Koch, der bohrenmacher, Wittiber und burger dahier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Viel Ehren und Viel tugendgezierte Jungfer Maria Salome Weißin, weiland Herrn Johann Martin Weiß, des geweßenen Stadt Kupferstechers und burgers dahier seeligen nachgelaßene ehelich erzeugte tochter, so majorennis und ohnbevögtigt, unter assistentz herrn Johann Jacob Diemers, des Haußfeurers, wie auch E.E. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers und burgers dahier, ihres Hn Stieffvatters, als Hochzeiterin mit consens ihrer eheleiblichen Fraun Mutter und H. Stieffvatters ehelich mit einander Versprochen hätten
Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarii geohnlicher Schreibstube, auf Sambstag den ersten Septembris Anno 1770. [unterzeichnet] Johann Walther Koch als hochzeiter, Maria Salome Weißin als hochzeitterin, Joh: Jacob diemer

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 212, n° 927)
Im Jahr 1770 Sonntags den 14. Septembris, sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausrufung Zu St. Thomæ und zu St Wilhelm auf Erlaubnus des regierenden Herrn Ammeisters, ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Walter Koch der Wittwer, bohrenmacher und burger allhier und Jungfrau Maria Salome Weißin weiland Herrn Martin Weiß gewesenen Statt Kupferstechers und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Walther Koch als Hochzeiter, Maria Salome Weißin als hochzeiterin (i 214)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari que les parties évaluent 2 400 livres. Les apports du mari s’élèvent à 1 975 livres, ceux de la femme à à 239 livres

1771 (21.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 814) n° 586
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Walther Koch, des bohrenmachers und der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frn Mariæ Salome Kochin geb. Weißin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachten Nahrungen aufgerichtet Anno 1771. – welche der Ursachen alldieweilen in ihr beeder Eheleuth den 1.ten Septembris des letztabgewichenen 1770.sten Jahrs Vor mir Notario errichteten heuraths-Verschreibung pho. 3.tio expresse enthalten, daß einem jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnvertheilt sein und bleiben solle – So beschehen allhier zu Straßburg in ferneren beisein Hn Johann Jacob Diemers des hauß feurers und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers der Ehefrauen H. Stieffvaters und assistenten auf Dienstag den 21.ten May 1771.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Langen Straß gelegenen und in des Ehemanns in die Ehe gebrachte Nahrung gehörigen behaußung befunden worden, Wie folgt.
(f° 8) Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemblichen eine Behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, Höfflein und Hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Obern Straß einseith neben H. Johann Jung dem Weißbecken, anderseith neben H. Johann Jacob Christiani, dem Schirmbott, und hinten auf H. Joh. Georg Zwicker, den Weißbecken stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen, pro 2500. lb. Über dieße behaußung meldet ein in allhießiger C. C. stub gefertigten pergamentiner Kaufbrieff, mit dero fürgedrucktem Insiegel versehen, vom 21. Aug. 1752. mit altem N° 1 bezeichnet.
(f° 12) Wÿdemb, So der Ehemann Von Weil. Salome Kochin geb. Musculußin seiner erstern Ehefrauen seel. theils bis zu deren Vier mit ihro erziehlten Kinder 20. jährigem alter und theils lebenslängl. Zu geniessen hat
(f° 12-v) Wÿdembs: Verfangenschaft So Fr. Maria Salome geb. Hoffseßin Hn Joh: Jacob Diemars des Schwartzbecken und E: E: Große Raths alten beisitzers auch b. dahier dermaliger Fr. Ehegattin dißorthig. Ehefrauen geliebter Mutter von weil H. Johann Martin Weißen geweßenen Statt Kupfferstecher und b. dahiner ihrem ersten Ehemann seel. lebenslängl. zugenießen hat
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 209, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar Zur bohrenmachers profession gehörig 141, Sa. Weins und lährer Faß 60, Sa. Silbers und Geschmeids 32, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. activ Schulden 60, Summa summarum 3014 lb – Schulden 1067 lb, Nach solchem abzug 1946 lb, Wann nun dieser Summ annoch addiret wird die dem Ehemann gebührige helffte ane denen haussteuren 29 lb, So ergiebet sich daß des Ehemanns gesamt für ohnverändert in den Ehestand geracht Vermögen theils dem wahren und theils dem ohnpræjudicirlichen anschlag nach bestehe in 1975 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht guth beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 36, Sa. goldener Ring 24, Sa. baarschafft 102, Summa summarum 210 lb – Dießer Summ ist annoch beÿzusetzen die der Ehefrauen Krafft der Eigenthümlich gehörig §° quarto gebührige helffte ane denen haussteuren in vero pretio antreffend 29 lb, Belauffet sich alßo der Ehefrauen völlig vor ohnverändert in die Ehe gebrach Guth dem wahren werth nach auff 239 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung 76 lb

Jean Gautier Koch hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Knobloch veuve du capitaine Jean Daniel Œlinger

1772 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 189-v
Johann Walter Koch der bohrenmacher
in gegensein H. Johann Martin Weiß des kupfferstecklers vor und innahmen Fr. Mariæ Salome Öhlingerin geb. Knoblochin weÿl. H. Johann Daniel Öhlinger gewesten capitaine unter dem löbl. regiment d’alsace wittib – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis mitten in der Langen straß, einseit neben Johann Jung dem frantzösischen becken, anderseit neben Jacob Christiani dem schirmbotten, hinten auff N. Zwicker den weißbecken

Marie Salomé Weiss meurt en 1773 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 313 livres, celle des héritiers à 885 livres. L’actif de la communauté s’élève à 406 livres, le passif à 682 livres

1773 (5.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 816) n° 656
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frn Mariä Salome Kochin gebohrner Weißin, H. Johann Walther Koch, des bohrenmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Hausfrauen nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1773. – nach Ihrem Mittwochs den 14.ten Aprilis dießes lauffenden 1773.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Vorgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Hn Johann Martin Weiß, des Kupfferstechers und burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome und Margarethæ Salome, der Kochin, der Verstorbenen seel: mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehter Kinder und ab intestato Verlaßener Zweÿer Erben (…) So beschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 5.ten Julÿ 1773.
Copia der Eheberedung

In einer alhier Zu Straßburg ane der Mittlern Langen Straß gelegenen und in des hinterbliebenen Wittibers ohnveränderte Nahrung gehörigen behaußung befunden worden, Wie folgt.
(f° 8) Eigenthum ane einer Behaußung (W.) Nemb. eine behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, Höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Obern Straß, 1. s. neben H. Johann Jung dem Weißbecken, 2.s. neben H. Johann Jacob Christiani, dem Kupfferschmid und hinten auf H. Johann Georg Zwicker, den Weißbecken stoßend, so freÿ, außer hernach eingetragenen darauf hafftenden passiv- Capital der 500. lb sonsten gegen männiglichen leedig, eigen und dh (die Werckmeistere) Vermöh Abschatzung Zeduls vom 15.ten Julii h. A. gewürdiget pro 1000. lb. Dißewegen ist vorhanden ein in allhießiger C. C. stub gefertigter pergamentiner Kaufbrieff, mit dero fürgedrucktem Insiegel verwahret, datirt d. 21. Augusti 1752. mit altem N° 1 notirt.
(f° 15-v) Wÿdembs: Verfangenschaft So der Erben ohnverändert. Es hat weil H. Jacob Diemars des haußfeurers und b. allhier von Weil. Fr. Maria Salome Diemerin geb. Hoffseßin seiner geweßenen Ehegattin als der dißorthigen Erben Fr. Groß Mutter seel. Zufolg ihrer mit einander errichteten Eheberedung §° 5.to lebenslängl. zu genießen
(f° 16) Wÿdemb, So der hinterbliebene Wittiber Von Weil. Salome Kochin geb. Musculußin seiner erstern Ehefrauen seel. theils bis zu deren Vier mit ihro erziehlten Kinder 20. jährigem alter und theils lebenslänglich Zu geniessen hat
(f° 16-v) Ergäntzung des Hinterbliebenen Wittibers während dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt des über beeder nun zertrennten Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1771 erichteten Inventarium
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers ohnverändert Guth. Sa. haußraths 72, Sa. Werckzeugs Zur bohrenmachers profession gehörig 21, Sa. lährer Faß 8, Sa. Silbers und Geschmeids 11, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schuld 21, Summa summarum 1136 lb – Schulden 1450 lb, In Vergleichung 313 lb
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 19, Sa. goldener Ring 29, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 550, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzungs Rests 132, Summa summarum 902 lb – Schulden 17, Nach solchem abzug 885 lb
Das Theilbare Guth, Sa. Haußraths 11, Sa. gemachter Waar, Eißens u. Kohlen Zur bohrenmachers profession gehörig 5, Sa. Weins 7, Sa. baarschafft 9 ß, Sa. der Schulden 382, Summa summarum 406 lb – Schulden 682 lb, Compensando 276 lb
Stall Summ 719 lb
Zweiffelhaffte Schulden in des Wittibers ohnverändert Nahrung 84 lb, Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbahre Nahrung 5 lb

Jean Gautier Koch se remarie avec Marie Salomé Hügel veuve du batelier Jean Daniel Meyer : contrat de mariage, célébration
1774 (1.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 395
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahr herr Johann Walther Koch, der bohrenmacher, Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren und tugendsahme Fr. Maria Salome Meÿerin geb. Hügelin, weil. Hn Johann Daniel Meÿer des gewesenen Schiffmanns und burgers alhier seel. hinterlaßener Wittib, beiständlich H Andreä Meÿers des Schiffmanns und burgers dahier Zu Straßburg, dero Schwagers, als hochzeiterin ane dem andern theil
Donnerstag den 1. Decembris Anno 1774 [unterzeichnet] Johann Walther Koch als Hochzeiter, Maria Salome Meÿerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1)
Im Jahr 1774 Mittwoch den 7. Decembris sind nach vorhergegangener erster und andere Ausrufung zugleich auf Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters Zu St. Thomæ und zu St Wilhelm in der Stifts Kirche Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Walter Koch der Wittiber, bohrenmacher und burger allhier und Frau Maria Salome Meÿerin weiland Johann Daniel Meÿer, gewesenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlassene Wittibin [unterzeichnet] Johann Walther Koch als Hochzeiter, Maria Salome Meÿerin als hochzeiterin (i 3)

Marie Salomé Hügel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 153 livres
1776 (1.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 280) n° 1386
Designatio über Fraun Mariä Salome Kochin gebohrner Hügelin, Meister Johann Walter Kochs, des burgers und bohrenmachers dahier Zu Straßburg Ehefraun in die Ehe gebrachter und respê. dato activé besitzender Nahrung und passivé zu bezahlen habende Passiv schulden, errichtet Anno 1778. – vor einiger Zeit beÿ E. E. Kleinen Rath pro obtinendo flebili Beneficio Cessionis inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 1.ten Aprilis Anno 1776.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langenstraß gelegenen in dißorts Ehemann eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen sich befunden
Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 4 ß, Sa. baarschafft 11, Summa summarum 30 lb – Schulden 183, ln Compensando 153 lb

Nouvel inventaire des apports
1807 (28.11.), Strasbourg 7 (24), Not. Stoeber n° 2210, 8159
Inventaire des apports de Marie Salomé Hugelin femme de Jean Walther Koch taillandier, suivant contrat de mariage passé devant Lobstein le 1 décembre 1774
meubles 1261 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 51-v du 2.12.

Jean Gautier Koch meurt en 1809 en délaissant trois fils ou leur représentant issu du premier mariage et une fille du deuxième.

1809 (14.2.), Strasbourg 5 (27), Not. F. Grimmer n° 5442
Inventaire de la succession de Walter Koch taillandier décédé le 20 janvier dernier – à la requête de De Marie Salomé Hügel la veuve
Dénomination des héritiers, les enfants procréés en deux mariages savoir en premier mariage avec Marguerite Salomé Musculus 1. Jacques Frédéric Koch, 2. Jean Jacques Koch les deux taillandiers, Le fils délaissé par Jean Walter Koch nommé 3. Jean Walter Koch menuisier, la fille procréée en second mariage avec Marie Salomé Weis 4. Marie Salomé Koch épouse du Sr Jean Frédéric Schaaf bacquetier

Maison. Une maison cour avec tous ses bâtiments appartenances droits aisances et dépendances située en cette ville dans la grande rue n° 30, d’un côté le Sr Mechling, d’autre les veuve et héritiers Ihlé et derrière la maison du Sr Schaefer baquetier – occupée par Jacques Frédéric Koch taillandier pour 160 fr, Griesbach tanneur 120 fr, Florer tailleur 70 fr, appartemens du défunt 150 fr, ensemble 500 fr en revenu soit en capital 10.000 fr – Titres de propriété, acte d’achat à la Chambre des Contrats le 21 août 1752
Série des rubriques, la veuve renonce à la communauté, un enfant du premier lit est décédé en 1775 et un autre du second en 1776
Propres de la veuve, meubles 293 fr, remploy 1067 fr, total 1361 fr
Héritiers et communauté, meubles 854 fr, ustensiles de métier 90 fr, argenterie 14 fr, maison 10.000 fr, total 10.959 fr, passif (bien maternel et grand maternel des enfants du premier lit suivant inventaire dressé par Me Lobstein le 6 septembre 1786, mais le défunt ayant laissé en nature aux enfants la moitié de maison rue des chanvriers estimée 2000 fr et comprise dans la susd. somme et ayant lors de la susd. cession faite de la totalité de cette maison à son fils défunt Walter Koch même notaire le 24 janvier 1787) 699 fr, déduction faite 4459 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 51 du 22.2.

Marie Salomé Hügel meurt en délaissant les enfants de son deuxième mari pour héritiers testamentaires

1810 (19.5.), Strasbourg 5 (31), Not. F. Grimmer n° 6294
Inventaire de la succession de Marie Salomé née Hügel veuve de Walter Koch taillandier – à la requête de 1. Jacques Frédéric Koch tailandier, 2. Jacques Koch aussi taillandier, 3. Marie Salomé Koch épouse de Jean Frédéric Schaaf baquetier – testament de la défunte devant led. notaire le 28 avril 1809, décédée le 8 dudit mois
en la ci devant demeure de la défunte rue d’Or n° 6
meubles 184 fr, créances 1000 fr, total 1184 fr, passif 733 fr, reste 450 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 171 du 29.5.


Les enfants Koch vendent leurs part à leur cohéritier, le taillandier Jacques Frédéric Koch

1809 (23.6.), Strasbourg 5 (28), Not. F. Grimmer n° 5686
Jean Jacques Koch taillandier, Marie Salomé Koch épouse de Jean Frédéric Schaaf bacquetier, Jean Jacques Eckel mandataire de Jean Walter Koch garçon meunuisier majeur
à Jacques Frédéric Koch ausi taillandier
trois quarts par indivis /:dont le quatrième quart appartient à l’acquéreur:/ d’une maison cour avec tous ses bâtiments appartenances droits et dépendances située en cette ville grand rue n° 30, d’un côté le Sr Maechling, d’autre les veuve et héritiers Ihlé, derrière la maison du Sr Schaeffer – appartient aux parties suivant inventaire de la succession de Walter Koch, taillandier, père et grand père des comparants, dressé par le soussigné notaire le 14 février dernier – moyennant 7710 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 70 du 1.7.

Jacques Frédéric Koch épouse en 1786 Marie Salomé Kieffer, fille de remueur de grains : contrat de mariage, célébration
1786 (19.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 567
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und Wohlvorachtbahre Hr Jacob Friderich Koch, der leedige Bohrermacher Hr Jacob Friderich Koch des auch Bohrermachers und burgers allhier ehelicher Sohn beÿständlich dieses seines geliebten Vaters als Hochzeiter ane einem
und die viel Ehren und viel tugendgezierte Jungfer Maria Salome Kieferin, weil. H. Johann Friderich Kiefers des gewesenen Kornwerffers und burgers allhier nachgelaßene tochter unter assistentz und mit Beilhilf ihres geordnet und geschworenen Vogts H. Johann Jacob Kiefers des ebenmäßig, Kornwerffers und burgers allhier als Jgf. Hochzeiterin ane dem adndern theil
Straßburg den 19. Junÿ Anno 1786, Vormittags in mein des Notarii gewohnlicher Schreibstuben [unterzeichnet] Jacob Friedrich Koch als Hochzeiter,Maria Salome Kieferin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160 n° 320)
Im Jahr 1786 sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Jacob Friedrich Koch der ledige Bohrenmacher und burger allhier, Herrn Johann Walter Koch des Bohrenmachers und burgers allhier, mit weiland Frau Margaretha Salome gebohrner Musculusin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Salome Kieferin, weiland Johann Friderich Kiefer gewesenen Kornwerffers und burgers allhier mit Frau Eva gebohrner Ottin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jacob Friedeich Koch als hochzeiter, Maria Salome Kieferin als Hochzeiterin (i 165)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Jœrges au Vieux-Marché-aux-Vins. Les apports du mari s’élèvent à 518 livres, ceux de la femme à 385 livres.
1788 (21.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 655
Inventarium über Herrn Jacob Friedrich Koch des Bohrermachers und Fraun Mariä Salome Kochin gebohrner Kieferin beeder Eheleuthen u. brn allhier einandner in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1788 – in ihren den 9. Augst A. 1786 angetrettenen Ehestand zugebracht haben. Welche Inventur auf ihr beeder Ehegatten selbstiges Ansuchen u. begehren deswegen fürgenommen wurde, mit dieselbe in ihrer vor weil. H. Not. Johann Friedrich Lobstein den 19.ten Junÿ A. 1786 aufgerichteten Eheberedung §+ 3.tio ihres Einbringen halben ein unverändert vorbehalten Gut stipulirt haben (…)
So beschehen in einer zu Straßburg an dem alten weinmarckt gelegenen weil. H. Johann Peter Görges des gew. Waffenschmidts u. brs. allhier Erben zuständigen dißorts zum theil lehnung weise bewohnenden behausung Mittwoch den 21. Augst Anno 1788. in fenerem beÿseÿn weil. H. Joh. Heinrich Kiefer des gew. Kornwerfers u. brs alhier Wb. der Ehefraun elehelibl. Mutter, sodann H Joh: Jacob Kiefer des brs u. Kornwerfers allhier der Ehefrauen erbettenen beÿstands
Werckzeug und Waar Zur bohrermacher Profession gehörig
Norma hujus inventarii. Der Ehemanns Vermögen, Sa. hausraths 54 lb, Sa. Werckzeugs und Waar 81 lb, Sa. Silbers 19 lb, Sa. Baarschafft 300 lb, Summa summarum 455 lb – deme beizufügen die Helfte an hernach fol. (-) beschriebenen Haussteuren mit 62 lb, des Ehemanns ohnverändert Vermögen 518 lb
Der Ehefraun Vermögen, Sa. Hausraths 181 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldenen Ring 29 lb, Sa. baarschafft 100 lb – Summa summarum 322 lb -wird nun dazu gerechnet dero helffte an hernach beschriebenen Haussteuren anlangend 62 lb, der Ehefraun unverändert Gut 385 lb

Marie Salomé Kieffer meurt en 1788, suivie par son fils quelques jours plus tard. L’inventaire est dressé dans la maison Jœrges. La masse propre au veuf s’élève à 406 livres, celle des héritiers à 327 livres. L’actif de la communauté s’élève à 597 livres, le passif à 486 livres
1788 (10. 8.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 661
Inventarium über weÿl. Fraun Mariä Salome Kochin geborner Kieferin Herrn Jacob Friedrich Koch des bohrermachers u. brs. allhier gewesene Ehefrau Verlaßenschafft, Anno 1788. – nach ihrem den 26. Augst diesen Jahrs erfolgten tödlichen ableben hinterlaßen hat. Welche Succession auff gebührendes Ansuchen und begehren des hinterbliebenen Wrs. wie auch Herrn Johann Jacob Kiefer des Kornwerfers u. brs. alhier als geschwornen Vogts der abgeleibten mit ihme dem Wittiber erzeugten noch lebenden Kindts Sophiä Magdalenä Kochin so den 26. May 1787 gebohren worden u. die abgeleibte nebst einem acht tag nach ihro verstorbenen Söhnlein Jacob Friedrich, deßen Stelle der Wr. als Vater so lang er im Wittwenstand verbleiben wird, vertritt, ab intestato Zu erben verlaßen hat, inventirt und ersucht worden (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an dem alten weinmarckt gelegenen weil. H. Johann Peter Jörges des gew. Waffenschmidts u. brs. allhier Erben Zuständigen u. dißorts lehnungs weise bewohnenden behaußung Freÿtags den 10. Octobris Anno 1788.

Werckzeug und Waar Zur Bohrenmacher Profession gehörig. Diese Rubric ist durch Mr Johann Jacob Litsch den Bohrenmacher u. br. allhier nach abgelegter handtreu dem Stalltax nach angeschlagen worden wie folgt
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder geweßene Eheleuth einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium den 22. Augst 1788 aufgerichteten Inventarii
Norma hujus inventarÿ. Des Wittwers unverändert Vermögen. Sa. hausraths 18 lb, Sa. Silbern Geschmeids 5 lb, Erg. Rest 432 lb, Summa summarum 456 lb – Schulden 50 lb, Nach deren abzug 406 lb
Dießemnach wird auch des Erben unverändert Guths beschrieben u. verzeichnet, Sa. hausraths 116, Sa. Silbern Geschmeids 3, Sa. Goldener Ring 6, Sa. Activ schuld 50, Erg. Rest 150, Summa summarum 327 lb
Endlichen wird das gemeine veränderte u. theilbare Gut beschrieben, Sa. hausraths 11, Sa. Werckzeugs u Waar zur bohrenmacher profession gehörig 99, Summa summarum 111 lb – Schulden 597 lb, Passiv onus 486 lb – Stall summ 247 lb
Copia der Eheberedung (…) den 19. junÿ 1786, Johann Friedrich Lobstein, Nots. juratus

Jacques Frédéric Koch se remarie en 1791 avec Marie Dorothée Schaaff, fille de tourneur
1791 (11.7.), Not. Schaaff (6 E 41, 919) n° 55, und Enreg. N° 25
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Jacob Friderich Koch, verwittibter burger und Bohrer Macher dahier, als hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Schaaffin, Mr Johann Friderich Schaaff des abwesenden Hohldrehers und burgers dahier mit weil. Fraun Maria Dorothea gebohrner Reumännin ehelich erzeugt nachgelaßene ihres Aussag nach dermalen Großjährige Tochter, beiständlich H. Georg Friderich Vierling burgers und Hohldrehers hieselbst ihres annoch ohnentledigten Vogts, als hochzeiterin am andern Theil
zu Straßburg auf Montag den 11. Julii 1791. [unterzeichnet] Jacob Friederich Koch als Hochzeiter, Maria Dorothea Schaaffin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 15, n° 16)
Im Jahr 1791 Montag den 15. Augusti sind (…) copulirt worden Jacob Friderich Koch der Bohrenmacher, Wittwer und burger allhier, 32 Jahr alt, Herrn Johann Walter Koch des Bohrenmachers und burgers allhier mit weiland Frau Maria Salome gebohrner Musculusin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Dorothea Schaafin, 26 Jahr alt, wei Johann Friderich Schaaf, gewesenen drehers und burgers allhier mit Frau Maria Dorothea gebohrner Reumännin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jacob Friederich Koch als Hochzeiter, Maria Dorothea Schaaffin als Hochzeiterin (i 58)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Jœrges. Les apports du mari s’élèvent à 1 408 livres, ceux de la femme à 460 livres.
1792 (19.3.), Strasbourg 4 (2), Not. Schaaff n° 168 & Enregistrement N° 92
Inventarium über Herrn Jacob Friedrich Koch bohrenmachers und Frauen Mariæ Dorotheä geb. Schaffin beder Eheleuthen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in ihrem Montags den 15. aug. 1791 angetrettenen Ehestand und sich vermög der mit einander vor mir Notario am 11. julÿ dicti Anni 1791 errichteten Eheberedung §° 2.do vorbehalten haben

So geschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegenen: fr. Geörges Wittib eigenthümlich zuständigen: diesorts zum theil Lehnungsweise bewohnenden behaußung mit N° 99 bezeichnet, in beÿseÿn H. Johann Friedrich Schaaff des Küblers Ihr der Ehefraun Vatters, den 19. mart. 1792
Antheil an einer behaußung (Fr.) Nemlich Ein 6.ter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ane der Krebs Gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögens, Sa. hausraths 340, Sa. Waar u. Werckzeug zur bohrenm: Prof. geh. 1558, Sa. Silbers u. dgl. Geschm. 43, Sa. baarschafft 100, Sa. activorum 500, Summa summarum 2541 fl, Schulden 1165 fl, Nach welchem abzug 1375 fl, helffte der haussteuren 32 fl, Summa 1408 fl
der Ehefraun vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Guth, Sa. hausraths 231, Sa. Silbers u. dgl. Geschm. 15, Sa. Goldener Ring 34, Antheil an I.r behausung &, Sa. Activorum 272, Summa summarum 553 fl, Schulden 125 fl, Nach deren Abzug 428 fl helffte der Haussteuren 32 fl, Summa 460 fl
(enregistré 19 mai)

La maison de Jacques Frédéric Koch est vendue par adjudication judiciaire au baquetier Jean Frédéric Schaaff. L’acte reprend le procès verbal d’estimation dressé par les experts

1821 (29.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 141, n° 61
par devant le tribunal civil de première instance, vente et adjudication par voie d’expropriation forcée d’une maison sise à Strasbourg grande rue n° 30 réellement saisie sur les conjoints Jacques Frédéric Koch tailleur – Cahier des charges, Me Lauth avoué de De Marie Salomé Koch épouse de Jean Frédéric Schaaff baquetier (…) que lesdits conjoints sont créanciers de Jacques Frédéric Koch, tailleur, et Marie Dorothée née Schaaff en vertu de deux contrats vente reçus Me Grimmer le 23 juin 1809 et obligation même notaire le 19 mai 1810, inventaire partage, cession et obligation devant ledit notaire le 19 mai 1810
à Me Bloechel – déclaration de command du 7 juin, déclare avoir enchéri pour Jean Frédéric Schaaf baquetier
Cette maison est sise à Strasbourg grand rue n° 30, d’un côté celle du Sr Grimm boulanger n° 29, d’autre celle de Valentin Ihlé frippier par devant la grande rue
(description) Elle est construite en pierres sur la façade de devant et couverte en tuiles, elle consiste en rez de chaussée et trois étages, cave et grenier en outre un bâtiment latéral contigu à la maison du devant, ce dernier bâtiment consiste également en rez de chaussée, trois étages et grenier, une petite cour se trouve au milieu et une pompe dans la cour, les bâtiments à l’exception de la façade de devant sont construits en bois de charpente et pierre, le rez de chaussée de devant consiste en une boutique, et un attelier de taillandier. L’attelier est dans la cour. La maison a son entrée dans la grande rue par deux portes, chaque étage consiste en deux pièces, l’une sur le devant et l’autre dans la cour et une cuisine, les pièces sur le devant ont vue dans la grand rue par deux croisées chacune et les autres dans la cour. Le rez de chaussée a vue dans la même rue par une croisés, le rez de chaussée dans la maison latérale forme les parles* ledit nnelaier* un bucher. Chaque étage a vue par deux croisées dans la cour et consiste en deux petites chambres, le tout d’une contenance superficielle d’environ 3 ares – fait le 24 janvier 1820
Adjudication préparatoire le 29 mars criée 10.000 francs, sans mise
Adjudication définitive le 7 juin, pour 10.000 francs

Fils de tonnelier, Jean Frédéric Schaaff épouse en 1790 Marie Salomé Koch, fille de Jean Gautier Koch (sœur du précédent propriétaire) : contrat de mariage, célébration
1790 (18.9.), Not. Schaaff (6 E 41, 919) n° 44
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: und Vorachtbare H. Johann Friderich Schaaff, lediger Kübler Meister, weil. des Ehren und Wohlvorgeachten H Lucas Schaaff gewesenen Kübler meisters und burgers dahier mit der Ehren und tugendbegabten Fraun Susanna Dorothea geborner Barbeneßin ehelich erzeugt nachgelaßener Großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane Einem,
So dannn die Ehren: und Tugendsame Jungfrau Maria Salome Kochin, des Ehren: und Wohlvorgeachten Hn Johann Walther Koch, Bohrenmacher Meisters und burgers dahier mit weil. der Ehren und tugendbegabten Fraun Maria Salome geborner Weißin ehelich erziehlt annoch minderjährige Tochter beiständlichen erstgedachten ihres H. Vatters mit beÿstand H. Johann Martin Weiß Kunsterfahrenen Kupferstechers und burgers dahier, Ihres H. Vogts als Junger Hochzeiterin am andern Theil
Fünfftens, so hat des H. Hochzeiters Frau Mutter Anfangs gedachte Frau Susanna Dorothea Schaaffin geborne Barbeneßin Wittib beiständlich sie hernach gemelt Ihme Hochzeiter, dero geliebter Sohn, hiemit als ein wahren Eigenthum verstorbenrieben cedirt und überlaßen Ihre alhier Zu Straßburg ane dem Golsgiesen einseit neben H. Rimbach (…)
Straßburg auf Sambstag den 18. Septembris Anno 1790. [unterzeichnet] Johann Friderich Schaaff als Hochzeiter, Maria Salome Kochin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10)
Im Jahr 1790 Montag den 1. Novembris sind (…) copulirt worden Herr Johann Friedrich Schaaff, der ledige Kübler und Burger allhier,32. Jahr alt weiland Herrn Johann Lucas Schaaff gewesenen Küblers und burgers allhier mit Frau Susanna Dorothea gebohrner Barbeneßin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Maria Salome Kochin 19 Jahr alt Herrn Johann Walter Koch des Bohrenmachers und burgers allhier mit weiland Frau Maria Salome gebohrner Weisin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Schaaff als Hochzeiter, Maria Salome Kochin als Hochzeiterin (i 39)

Jean Frédéric Schaaff meurt en 1835

1836 (12.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Schaaf, baquetier, décédé le 17 décembre dernier – à la requête de Marie Salomé Koch, cette dernière donataire, 2. Salomé Schaaf femme de séparée quant aux biens de Charles Stahl, marchand de bois, 3. Dorothée Schaaf épouse de Chrétien Ott, tanneur
maison à Strasbourg et terres à Westhoffen
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 25-v du 22.4.

Lors du partage des biens, la maison Grand rue renvient à Dorothée Schaaff, femme du tanneur Chrétien Ott

1846 (14.2.), Me Grimmer
Partage des successions et communauté de Jean Frédéric Schaaff Marie Salomé Koch – entre 1. Marie Salomé Schaaff femme séparée de biens de Charles Frédéric Stahl, ancien marchand de bois de construction hors la porte de l’hôpital de Strasbourg, le Sr Stahl aujourd’hui interdit suivant jugement en date du 15 juin 1845 et 2. Dorothée Schaaff épouse de Chrétien Ott, marchand tanneur à Strasbourg, les deux seuls héritières pour moitié de Jean Frédéric Schaaff propriétaire et de Marie Salomé Koch vivants conjoints à Strasbourg leurs père et mère, le Sr Schaaff décédé à Strasbourg le 17 décembre 1835 la De Schaaff née Koch le 4 août 1845

Dans la succession de la De Schaaff sont comprises diverses créances et rentes emphytéotiques, lesquelles rentes sont capitalisées au denier vingt
Attribution. Premier lot à la De Stahl – 1) Une maison à Strasbourg rue d’Or estimée 13.000 francs
2) une autre dite rue N° 6 estimée 11.000 francs
3) Une créances de 2000
4) la rente emphytéotique due par Jean Michel Pfister cultivateur à Willgottheim due suivant titre nouvel reçu Stumpff notaire à Willgottheim le 31 octobre 1845 en capital 8023
5) une autre rente due par Laurent Dossmann et Thérèse Huss conjoints à Willgottheim en vertu d’un titre nouvel reçu dudit Nre. le 11 novembre 1823, en capital 1210
6) Une autre rente due par Laurent Velten cultivateur à Schersheim due suivant titre nouvel reçu Wilhelm notaire à Truchtersheim le 23 août 1823, en capital 1210
7) une créance de 3500 francs due par Marguerite Madeleine Dessecker femme de Jean Gaspard Stamm drapier à Strasbourg en vertu d’un titre nouvel reçu Grimmer le 5 août 1841
8) 12 ares 20 ca vignes ban de Westhoffen canton Brent, 600
9) 12 ares 20 ca vignes canton dit Ablech dit ban, 600
10) 74 ares 30 ca verger dit ban canton Vitten, 600
11) 15 ares verger dit ban canton beim Pferch 300
12) 2 ha 25 ares 90 ca broussailles canton Seelenberg 3000
13) 1 ha 14 a 9 ca broussailles dit ban canton Bogelsholtz 1800, Total 47.722
Deuxième lot attribué à la De Ott 1) Une maison à Strasbourg Grande rue n° 30 évaluée à 18.000 francs
2) Une rente emphytéotique due par Jacques Wurm fils cultivateur et Hélène Wurm conjoints à Griesheim due suivant titre nouvel reçu Ritlen le 5 juillet 1833, en capital 14.444.
3) une créance de 1952 francs due par Jacques Braun cultivateur à Dingsheim suivant obligation reçue Wengler le 2 avril 1809
4) Une créance de 4500 francs due par Jacques Giess ancien maire à Oberschaffolsheim suivant acte de vente reçu Ritleng le 24 août 1837
5) un ha 50 ares de terres ban de Kutzenhausen évalué 7928, Total 46.905 francs
Immeubles restés en indivision 1) un étal de boucher à Strasbourg Grande boucherie
2) Une maison à Westhoffen rue Erhardsgass n° 27 & 28
3) 6 ares 40 ca de vignes bande Westhoffen im Ritz
4) 15 ares terres dit ban canton Wassenloch
5) 15 ares prés ban de Strasbourg im Schlutfeld
6) 7 ha 25 ares terres et prés ban d’Offenheim
7) 6 ha 50 ares de terres et prés ban de Fridolsheim
8) 3 ha 45 ares de terres et prés ban de Kienheim
acp 345 (3 Q 30 060) f° 34-v du 17.2.

Chrétien Ott épouse Dorothée Schaaff en 1820
1820 (20.6.), Strasbourg 8 (30), Me Roessel n° 7228
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Chrétien Ott, marchand de cuirs, fils majeur de Jean Jacques Ott, marchand de cuirs, et de Catherine Marguerite Boesswillwald
Dorothée Schaaff, fille majeure de Jean Frédéric Schaaff, propriétaire, et de Marie Salomé Koch
Enreg. 148 f° 7 du 21.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1820 (29.11.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7519
Inventaire des apports de Chrétien Ott, marchand de cuirs, et de Dorothée Schaff, suivant contrat de mariage reçu Roessel le 20 juin courant
le mari 9508 fr, la femme 8338 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 150 F° 41 du 30.11.

1857 (8.8.), Me Grimmer
Consentement par Dorothée Schaaf épouse Chrétien Ott propriétaire à Strasbourg au mariage de sa fille Elise Ott avec Charles Auguste Sohn, négociant à Strasbourg
acp 462 (3 Q 30 177) f° 34-v du 10.8.

Dorothée Schaaff meurt en 1858 en délaissant six enfants

1859 (20.4.), Me Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Ott, propriétaire à Strasbourg, et Dorothée Schaaf sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 4 novembre 1858, dressé à la requête I. du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Roessel père le 20 juin 1820, 2) comme père et tuteur de Marie et Valérie Ott, II. Gustave Ott, fabricant à Barr, III. Amélie Ott épouse de Charles Théodore Fuchs, pasteur à Strasbourg, IV Eugénie Ott épouse de Charles Auguste Schoop, architecte, V. Elise Ott épouse de Charles Auguste Sohn, négociant à Strasbourg

acp 478 (3 Q 30 193) f° 25 du 27.4. (succession déclarée le 3 mai 1859)
Communauté, mobilier 6185, argent 900, créances 66.175
15 ares 30 de vignes à Westhoffen
Succession. Une maison à Strasbourg Grande rue n° 30
½ d’un étal de boucher Grandes boucheries
deux maisons à Westhoffen
reprises de la défunte 56.605, reprises du veuf 9500



11, rue du Fossé-des-Treize


Rue du Fossé-des-Treize n° 11 – II 348 (Blondel), N 358 puis partie de N 199 (1872), section 79 parcelle 7 (cadastre)

Maître d’ouvrage (1856), veuve Philippe Frédéric Lauth – Détruite en 1870
Maître d’ouvrage (1871), Emile Huber – Incendiée en 1908
Maître d’ouvrage (1908), Emile Huber, architecte Charles Stieffel – Démolie, v. 2003
Bâtiment actuel (2004), architectes Blanc, Briot, Cunci, Gomez


Bâtiment actuel construit en 2004 (mai 2019)
Elévation et coupe du bâtiment contruit en 1908 après incendie (dossier de la Police du Bâtiment)

Le jardinier Jean Rencher fils de Béat cède en 1654 la maison à l’arrière de sa propriété au marchand de chevaux Philippe Grassmann. Le mousquetaire Jean Jacques Schwendt achète la maison en 1658 et l’agrandit d’un jardin qu’il achète à Jean Renchert. Le marchand épicier Jean Melchior Ziegler en fait une maison de rapport (1687-1693) qui revient ensuite à des réformés : le cordonnier Jean Cladé (1713-1720), Marie Madeleine Cladé veuve du journalier manant Adam Plattner puis sa fille Susanne Esther Plattner et son mari Jean Jacques Sommer (1730-1737). Les propriétaires suivants sont aussi de petites gens, comme l’ouvrier maçon André Mentzer, le compagnon maçon Jean Pierre Zell ou le garçon charpentier Jean Georges Sattler. La maison comprend en 1771 deux poêles, deux chambres et deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre. Sa valeur vénale au cours du XVIII° siècle est d’environ 200 livres (voir le plan-relief de 1727).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 6 – Cour K (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, , la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (l) : porte puis fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres au premier étage et un niveau de lucarnes dans la toiture. La façade arrière (1-2) donne dans la cour K, commune avec la maison rue du Faubourg de Pierre.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 11 de la rue de la Soupe-à-l’Eau.


Plan de la propriété 10, rue du Faubourg de Pierre et 11, rue du Fossé-des-Treize
Plan du terrain cédé à la Ville en 1871 (1908, dossier de la Police du Bâtiment)

Après avoir appartenu à l’ouvrier maçon Balthasar Nick, au journalier Jean Jacques Bier puis au maçon devenu journalier Jean Prouzien, la maison revient en 1852 à la veuve de Philippe Frédéric Lauth, propriétaire du 10, rue du Faubourg de Pierre, situé à l’arrière – elle réunit ainsi la propriété scindée en 1654. Elle fait démolir le bâtiment en 1855 et y construit un nouveau, ce qui en porte le revenu de 25 à 109 francs ; le nombre de fenêtres passe de 8 à 27. Ce bâtiment est détruit lors du siège de 1871. Le fabricant de papier Emile Huber cède en 1971 à la Ville une bande de terrain de 3,65 mètres carrés qui dépasse de l’alignement approuvé le 3 mars 1871 avant de reconstruire un bâtiment industriel à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Un incendie détruit une grande partie des magasins et des ateliers en avril 1908. Emile Huber charge l’architecte Charles Stieffel de reconstruire un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages servant d’imprimerie et de fabrique de sachets. Les travaux sont terminés en novembre, les machines montées dans les ateliers en mars 1909. Les bâtiments servent d’atelier à la société Bata (1931) et au bonnetier Rozen (1936).
Le nouveau bâtiment porte la plaque « Blanc – Briot – Cunci – Gomez, architectes, année 2004 ».

mai 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Rencher fils de Béat, jardinier, et (1654) Marie Bœrsch – luthériens
1654 v Philippe Grassmann, marchand de chevaux, et (v. 1656) Elisabeth Steinmetz – luthériens
1658 v Jean Jacques Schwendt, mousquetaire, et (v. 1653) Madeleine Koch – luthériens
1687 v Jean Melchior Ziegler, marchand épicier, et (v. 1645) Anne Ruff, (1653) Sara Breuning, puis (1660) Anne Zill – luthériens
1693 v André Vix, jardinier, et (1686) Marie Schell veuve des jardiniers Michel von Triembach et Jean Mœtschel – luthériens
1705 v Jean Georges Dannenberger, charron, (1682) Aurélie Schell – luthériens
1713 v Jean Cladé, cordonnier, et (1707) Anne Eve Singer – réformés
1720 v Adam Plattner, manant, journalier et (1677) Madeleine Engelstetter puis (1695) Marie Madeleine Cladé – réformés
1730 h Jean Jacques Sommer, tonnelier, et (1730) Susanne Esther Plattner puis (1742) Marguerite Salomé Frey – réformés
1737 v André Mentzer, ouvrier maçon, et (1722) Anne Marie Wolff puis (v. 1738) Marie Dorothée Inckel – luthériens
1744 v Jean Pierre Zell, compagnon maçon, et (1746) Marie Barbe Seiler veuve de Pierre Urbain Render – catholiques
1784 v Jean Georges Sattler, garçon charpentier, et (1767) Catherine Heim – catholiques
1786 v Ignace Heckmann, tisserand, et (1783) Marie Marguerite Laugel puis (1797) Salomé Hoh – catholiques
1809 v Balthasar Nick, manant, compagnon maçon, et (1788) Elisabeth Eisenmann, veuve de Wunibald Sugg – catholiques
Jean Jacques Bier, journalier, et (1791) Anne Marie Jacob – catholiques, chacun pour moitié
1832 h Jean Jacques Bier, journalier, et (1819) Marie Catherine Salomé Brunner
1834 v Jean Prouzien, maçon puis journalier, et Catherine Emmery, veuve de François Desjardins
puis Jean Prouzien et Marie Delsol épouse (1846) du tailleur Louis Kieffer
1882 v Philippe Frédéric Lauth, employé aux archives, et (1831) Marie Madeleine Stahl
1858 v Paul Emile Wagner, joailler, et (1858) Louise Emilie Parrot
1864 v Théodore Lamasse, manufacturier, et (1859) Caroline Marie Camille Becker
1871 v Eugène Huber marchand de papier, et (1853) Lutgarde Schneider
1921* h Charles Auguste Etienne Huber, négociant

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1771
Valeur vénale : 150 livres en 1705, en 1713 et en 1720, 200 livres en 1737, 230 livres en 1744, 250 livres en 1784, 200 livres en 1786,

(1765, Liste Blondel) II 348 , Pierre Zell
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Zeller Wittib, 8 toises, 1 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 358, Prussien, Jean, maçon – maison, sol – 0,48 are

Description de la maison

  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux chambres et deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Soupe à l’Eau

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
veuve Bier
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 100 case 2

Prussien, Jean, maçon à Strasbourg / faubourg de Saverne 12
Lauth Philippe Frédéric veuve née Madeleine Stahl (1853)

N 358, maison, sol, R. soupe à l’eau 9
Contenance : 0,48
Revenu total : 27,25 (27 et 0,25)
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 358, maison
Revenu total : 109, 25 (109 et 0,25)
Folio de provenance : Nlle Con
Folio de destination :
Année d’entrée : 1856
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :
1855, Diminutions – Lauth Philippe Frédéric f° 100, N 358, Maison, revenu 27 en 1855
1856, Augmentations – Lauth Philippe Frédéric veuve f° 100, N 358, Magasin, revenu 109, Nlle Construction, imposable en 1856, imposée en 1856

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 334 case 1

Lauth, Philippe Frédéric veuve faubourg de Pierres 10
1860 Wagner Paul Emile, bijoutier
1868 Lamasse Théodore

N 358, maison, sol, Rue de la soupe à l’eau 11
Contenance : 0,48
Revenu total : 109, 25 (109 et 0,25)
Folio de provenance : (100)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871, Diminutions – Lamasse Théodore f° 334, N 358, revenu 109

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 353 case 1

Huber Eugen, Papierhändler
1902 Huber Ludwig Joseph Florentz Eugen, Papierhändler die Erben und Wittwe Luitgarde geb. Schneider

N 199, Hofraum, Haus, Steinstrasse 10
Contenance : 11,26
Revenu total : 1981,86, (1976 et 5,86)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 103
fenêtres du 3° et au-dessus : 25

Cadastre allemand, registre 33 p. 738 case 4

Parcelle, section 79, n° 19 – autrefois N 199
Canton : Steinstrasse Hs N° 10 / u. Dreizehnergraben Nr 11
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 11,68
Revenu : 10 400 – 11 525 – 14 925
Remarques : 1910 Nb

(Propriétaire), compte 2511
Huber Ludwig Jos. Florenz Eugen, die Erben u. Wittwe
1921 Huber Charles Auguste Etienne, négociant
(2092)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 47 de la Soupe à Leau p. 3

7
lo: Führlin, Valentin
lo: Schwartz, Simon

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Dreizehnergraben (Seite 26)

(Haus Nr.) 11
Magazin Huber

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 10)

Rue du Fossé-des-Treize, 11 (1871-1993)

Emile Huber cède en 1971 à la Ville une bande de terrain de 3,65 mètres carrés qui dépasse de l’alignement approuvé le 3 mars 1871 avant de reconstruire un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Il sollicite en 1886 un délai pour ravaler la façade en arguant que les casernes seront démolies l’année suivante puis en 1897 quand le tribunal est en construction. Un incendie détruit une grande partie des magasins et des ateliers en avril 1908. Le fabricant de papier Emile Huber charge l’architecte Charles Stieffel de reconstruire un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages servant d’imprimerie et de fabrique de sachets (9 mètres de largeur, 26 mètres de profondeur). Les travaux sont terminés en novembre, les machines montées dans les ateliers en mars 1909. Les voisins se plaignent des vibrations, notamment le marchand de machines à coudre Eugène Jaep (n° 9).
La société anonyme Bata transfère en 1931 ses ateliers de réparation de la rue du Faisan au troisième étage du 11, rue du Fossé-des-Treize. Le fabricant de bonneterie Rozen occupe les locaux en 1936.
Le dossier se clôt en 1993. Il n’y a pas de dossier ultérieur qui soit conservé. Le nouveau bâtiment porte la plaque « Blanc – Briot – Cunci – Gomez, architectes, année 2004 ».

Sommaire
  • 1871 – Comme les entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen demandent au nom du propriétaire Huber l’autorisation de reconstruire la maison sise au 11, rue de la Soupe-à-l’Eau et que le terrain dépasse de l’alignement approuvé le 3 mars 1871, le propriétaire cède à la ville une bande de terrain de 3,65 mètres carrés. Le nouveau bâtiment comprend un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Rapport de l’agent-voyer, plan
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé au nom du propriétaire Emile Huber (demeurant 10, rue due Faubourg de Pierre) à faire une prise pour environ dix becs au 11, rue de la Soupe-à-l’Eau – Autorisation (5, rue Finkmatt)
  • 1886 – Eugène Huber demande un délai pour ravaler la façade du 5, rue Finkmatt parce que les casernes seront démolies l’année suivante et qu’il a l’intention de convertir ses magasins en logements. Le maire n’accorde que quelques mois de délai parce que la façade est sale.
    1886 (septembre) – L’entrepreneur Hug (25, rue du Faubourg national) demande l’autorisation de repeindre la façade et de réparer le soubassement – Autorisation – Travaux terminés octobre
  • 1890 – Le maire notifie Lutgarde Huber de faire ravaler la façade du 5, rue Finkmatt. Le propriétaire objecte que la démolition des casernes a sali la façade ravalée en 1886. Le maire convient qu’il suffit d’ôter la poussière – Travaux terminés, décembre
  • 1897 – Le maire notifie Emile Huber de faire ravaler la façade du 11, rue du Fossé-des-Treize – Eugène Huber (10, Faubourg de Pierre) objecte que le ravalement est inutile tant que le tribunal est en construction et que le sol de la rue n’aura pas été rehaussé comme prévu. Le maire accorde un délai jusqu’en juin 1898 – Travaux terminés, juin 1898
  • 1906 – Le maire notifie le propriétaire Huber de faire ravaler la façade du 11, rue du Fossé-des-Treize – Travaux terminés, novembre
  • 1908 (avril) – Rapport des pompiers après un incendie qui s’est déclaré dans les combles et détruit une grande partie des magasins et des ateliers. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui devra prendre des mesures pour éviter tout danger
  • 1908 (juillet) – L’entrepreneur Hug (25, rue du Faubourg national) demande l’autorisation de poser une clôture de chantier au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Prolongation – Travaux terminés, octobre
    1908 (novembre) – L’entrepreneur Hug (25, rue du Faubourg national) demande l’autorisation de poser un échafaudage pendant une semaine sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés novembre
    1908 (mai) – Emile Huber (fabrique de papier E. Huber fils et Compagnie, 10, rue du Faubourg de Pierre) charge l’architecte Charles Stieffel (38, faubourg de Pierre) de reconstruire les bâtiments incendiés – Autorisation – Dessins, calculs statiques – Description : entrepôt de papier au sous-sol, aux 2° et 3° étages, imprimerie et fabrique de sachets au premier étage. Le bâtiment a une largeur de 9 mètres et une profondeur de 26 mètres. Il est prévu que huit employés travaillent au premier étage – L’inspecteur du travail énumère les prescriptions auxquelles se conformer
    1908 (juin) – Autorisation de poser des machines dans la fabrique de papier et l’imprimerie
    Juin 1908, l’ancien bâtiment est démoli, le local destiné aux ouvriers est trop petit. Juillet 1908, le rez-de-chaussée est terminé. Septembre 1908, le plafond du premier étage est posé, les ouvriers disposent d’un abri. Les étagères sont en place, janvier 1909. Dossier classé, février 1909
    1908 (juillet) – Le voisin Eugène Jaep (n° 9) se plaint du bruit des machines dans l’ancien bâtiment et compte que le nouveau sera construit de manière à éviter les nuisances. Le maire déclare qu’il a fait figurer des clauses particulières dans l’autorisation.
    1908 (août) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner soumettent les calculs statiques des parties en béton armé (28 pages) – Dessin
    Septembre 1908, la plaque en béton armé recouvre le deuxième étage, une partie du mur coupe-feu au troisième étage a seulement 18 centimètres d’épaisseur. L’architecte fat remarquer que le mur s’appuie sur un premier qui a aussi 18 centimètres d’épaisseur.
    Octobre 1908, le certificat de réception du gros œuvre ne peut être délivré tant que la preuve de la charge admissible n’aura pas été transmise. Le propriétaire est dispensé de consolider le mur coupe-feu tant que le voisin ne surélève pas son bâtiment. – Les plâtriers travaillent
    1909 (janvier) – On monte les machines
    1909 (février) – Le propriétaire Huber sollicite la réception finale. Le mur entre la cage d’escalier et la cage d’ascenseur doit monter jusqu’au toit vitré, le propriétaire devra produire un certificat d’évacuation des eaux. L’architecte répond que le mur ne peut plus être surélevé puisque l’ascenseur a été muré. La Police du Bâtiment répond que les fenêtres de la cage d’escalier devront alors être munies de jalousies fixes. – Calcul statique – Croquis du rez-de-chaussée et de l’étage pour montrer les escaliers. Rapport final sur la construction du bâtiment arrière sis 11, rue du Fossé-des-Treize faisant partie du 10, faubourg de Pierre – Dossier classé, mars 1909
  • 1909 (juin) – Le peintre Dieuloué Grimm (10, Grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour peindre la maison. – Autorisation
  • 1909 (février) – Emile Huber demande l’autorisation d’installer des machines. Plan, liste des machines à installer dans l’imprimerie. La commission de contrôle énumère les conditions à respecter – Autorisation d’installer des machines. Les extincteurs qui manquaient sont en place, août – Dossier classé, août 1909.
  • 1909 (décembre) – Le voisin Eugène Jaep (n° 9) déclare que les vibrations n’ont pas cessé. L’enquête montre qu’une des machines était défectueuse. Une fois réparée, elle n’incommode plus le voisin
  • 1911 – Dossier – E. Huber fils et Compagnie demande l’autorisation d’installer de nouvelles machines dans sa fabrique de papier – Autorisation – Conditions transmises par l’inspection du travail – Plan de l’atelier – Description
    1912 – Le voisin Jaep adresse une plainte à l’inspection du travail – Copie – Procès verbal par la Police du Bâtiment – L’inspecteur du travail s’excuse de n’avoir pas le temps de traiter l’affaire, avril 1912 – La Police du Bâtiment adresse un courrier à Emile Huber – Emile Huber déclare avoir fait isoler les machines d’après l’avis d’un ingénieur venu de Berlin, Fritz Schmittner. – Emile Huber suspend des tissus contre le mur pour atténuer le bruit (novembre 1912) puis pose des cloisons en bois plâtré (février 1913) sans que le bruit cesse – Le commissaire de police écrit à Eugène Jaep qu’on ne peut plus raisonnablement exiger qu’Emile Huber prenne de nouvelles mesures – Dossier classé, mai 1913.
  • 1931 (mai) – La société anonyme Bata (1, rue Mercière) transfère ses ateliers de réparation de la rue du Faisan au troisième étage du 11, rue du Fossé-des-Treize – Plan de l’atelier – L’inspecteur du travail n’a pas d’objection – Autorisation d’installer des machines électriques – Les machines sont en place,
    1931 – Eugène Jaep se plaint de bruits continuels dans la propriété Huber, louée au fabricant de chaussures Bata. – Visite de l’atelier Bata. Le bruit est moins gênant une fois que plusieurs établis sont déplacés.
  • 1933 – La Société immobilière du Fossé-des-Treize, propriétaire du n° 11-a, se plaint des bruits provenant de l’atelier Bata. La Police du Bâtiment constate que les bruits sont forts et gênants dans les bureaux de l’architecte Scharf. Un remède serait de transférer les machines dans la partie arrière du bâtiment qui donne dans la cour.
  • 1936 – Auguste Jaep se plaint des bruits provenant de la fabrique de bonneterie qui appartient à M. Rozen. L’inspection du travail n’est pas compétente parce que l’atelier n’est pas classé. La Police du Bâtiment renvoie le pétitionnaire au commissaire de police puisque l’arrêté préfectoral du 5 février 1936 stipule que les machines d’établissements non classés ne devront pas incommoder les voisins
  • 1941 – L’agent de contrôle constate que des inscriptions se trouvent au-dessus du premier et du deuxième étage. Propriétaire, Huber, 10 rue du Faubourg de Pierre – Les inscriptions sont supprimées, février 1941
  • 1952 – L’entreprise de construction Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage devant le n° 11-a
  • 1962 – Charles Huber est autorisé à poser un échafaudage devant le n° 11
  • 1962 – H. Pacherie, président de la Société mutualiste de la sûreté nationale, section locale de la sécurité sociale, demande l’autorisation de poser une enseigne au-dessus du premier étage – Accord – L’enseigne est posée
  • 1969 – Le maire demande au propriétaire Charles Huber de faire ravaler la façade. Les héritiers répondent qu’ils vont prendre les mesures nécessaires
    1969 (juin) – Les établissements Huber (59, route de Brumath à Schiltigheim) sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, juillet
  • 1981 – Avis de changement de débiteur. La taxe pour le puits de descente, due par Charles Huber (59, route de Brumath à Schiltigheim), est mise au compte de la Société civile immobilière Huber frères (12, rue Fritz Kiener)
  • 1993 – L’entreprise Grunenwald (3, rue de Barr à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 11, rue du Fossé-des-Treize

Relevé d’actes

Jean Rencher fils de Béat, jardinier au faubourg de Pierre, hypothèque sa maison dont le jardin donne sur le communal (fossé des Treize) au profit des mineurs Heppich

1654 (2. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 78-v
Erschienen hannß Rench. Beats Sohn Gartner ahne Steinstraß
hatt in gegensein Fr. Susannæ Bernerin im nahmen ihrer iüngern Kind. Annæ Catharinæ und hannß Caspars der Heppisch Geschwisterd. mit beÿstand H Petri Webers Notarÿ, Schaffners deß Blaterhaußes ihr der Muter Vogts, welch. gleichwohl vögtlich. weiße bonâ fide hierin consentirt hatt – schuldig seÿen 50 Pfund (…) Zu dem Ende vorgelühenen Gelt daß Er nicht allein diebolt Schotten umb die ihro in crafft d. am 6. martÿ a° 1648. in d. Cancelleÿ Contractstuben vfferichteter obligation vff nachgemeldter Behaußung schuldige 25. lib bezahlen sondern auch mit den übrig. 25. lib seinen vorhabenden heürath vollziehen möge
dafür in spe. Underpfand sein sollen Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie ahne Steinstraß, einseit neben H Jeremiä Tromerß Kinder, Zum theil, und theilß neben Sebastian Ebingern dem Küeffern, anderseit neben Daniel haasen dem Küeffern Zum theil, theilß neb. H. Martin Andreß König. X3.rn und theilß neb. Georg heüsch. dem Sattlern hind. vffs Allmend stoßend geleg. davon gehend iahrs vff Martini 10. ß 2 ½ der hohen Schulen alhie, Item j Zweÿtheil Feldts im Schiltigheim Bann hin. der gutleuth Maur (…)

Jean Rencher fils de Béat, jardinier au faubourg de Pierre, et sa femme Marie Bœrsch hypothèquent la même maison au profit du notaire Pierre Weber

1656 (21. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 244-v
Erschienen Hannß Rencher, Beats Sohn, Gartner ahne Steinstraß undt Maria Börsin, sein Eheliche Haußfrau, Vnd Sie Maria insonderheit mit beÿstand der ehrenvesten Weÿsen Herrn Johann Georg Kürschners, Vndt herrn Jacobs Von Fridolßheim beeder alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, ahne statt ihrer nechster Verwanthen
in gegensein herrn Petri Webers Notarÿ Platter haußes Schaffners alß Vogts fr. Susannæ Bernerin*, so Vor dießer Verschreibung hierinn Consentirt – schuldig seÿen 25. lb
Unterpfand sein soll Sein Renchers behaußung mit allen deren gebäwen & alhie ahne Steinstraß einseit neben herrn Jeremiæ Tremers Kindern Zum theil und theilß neben Sebastian Ebingern dem Küffern, anderseit neben Daniel Haaßen dem Küeffern Zum theil theilß neben herrn Martin Andreß Königen X.3.nern und theilß neben Georg Heischen dem Sattlern hinden uf Martini 10. ß 2 ½ d. Hohen Schuelen, Item Ein Zweÿtheil feldts (…)

Fils du jardinier Béat Rencher, Jean Rencher épouse en 1654 Marie Bœrsch, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 64-v, n° 7)
1654. Dominica Sexagesima. Hanß Rencher der Gartner, Batt Renchers gewesenen burgers Vnd Gartners alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Maria, Michael Börschen gewesenen burgers Vndt Gartners alhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulabantur Mont. d. 6.t Februarÿ Zum JSPeter (i 76)

Jean Rencher vend 30 livres une maison derrière son jardin au marchand de chevaux Philippe Grassmann

1654 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 614
(Protocoll. fol. 107.) Erschienen hannß Rencher Gartner ahne Steinstraß mit beÿstand diebolt Hohen deß ältern Gartners alsa
hatt in gegensein Philipß Graßmanns deß Roßkamms, mit beÿstand Abraham Hannß Metzgers deß Metzgers, und Philipp Henrich Nicolai deß Buchtruckhers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeit. in der Vor statt ahne Steinstraß, beÿm Treÿ Zehengraben, einseit neben Georg Heisch dem Sattlern, anderseit neben Martin Ebingern dem küeffern, hinden vff deß verkäuffers Garten stoßend gelegen – umb 30. lib.

Philippe Grassmann a un fils de sa femme Elisabeth Steinmetz en 1657
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 516, n° 78)
1657. Hanß Philippus Graßmann d. Roßteüscher Und Elisabetha Steinmetzin sein uxor, Johannes Carolus baptisabat. Mittw. d. 7. octobris. Patr (…) i 270

Philippe Grassmann vend la maison 50 livres au mousquetaire Jean Jacques Schwendt

1658 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 267
(Prot. fol. 36.) Erschienen Philipß Großmann der Roßkamm
in gegensein hannß Jacob Schwend. deß Musquetierers alhie, vff unserer g. Herren Rhät und XXI. heut dato ertheilte obrigkeitliche Bewilligung
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen in der Vorstatt ane steinstraß beÿm Treÿ Zehengraben, anderseit neb. Georg Haÿschen dem Sattlern, anderseit neben Martin Ebingern dem Küeffern, hind. vff hannß Renchers deß Gartners Garten stoßend geleg. – umb 50 Pfund pfenning

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la manant Jean Jacques Schwendt à acheter la maison de Philippe Grassmann eu égard qu’il est fils de bourgeois et professe la religion luthérienne

Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 120) Sambstag den 26.ten Junÿ – Hanß Jacob Schwendt Vm Consens
Hanß Jacob Schwendt der Mußquetierer überreicht p. Wildten vnterthäniges bitten vmb permission Philipp Großmann dem Roßhändtler seine behaußung beÿm dreÿ Zehen graben gelegen abzukauffen.
Erk. Soll Zuvorderist bericht eingezogen werden.
Herr XV. Kreß et H. Schneider

(f° 121) Montag d. 28. Junÿ – Hanß Jacob Schwendter
H. XV. Greß vnd H. Schneider referiren daß Hanß Jacob Schwendter der Quardi Knecht ein Haüßlin Zukauffen Vorhabenß Seÿe befohlen word. erkundigung einzuziehen waß es vor eine bewandtnuß mitt seiner persohn, hatt sich gefund. d. Er ein Burgerß Sohn Vnd Vnserer Religion beÿgethan.
Erk. Willfarth Word.

Jean Rencher, jardinier au quartier des Charrons, vend à Jean Jacques Schwendt un jardin derrière sa maison. Le terrain vendu fait 30 pieds sur 32. L’acheteur construira à ses frais une clôture en lattes qui séparera le jardin cédé de celui du vendeur.

1658 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 287-v
Erschienen Hannß Rencher Gartner Vnderwagner
in gegensein Hannß Jacob Schwenden Musquetierers alhie
einen theil Von sein Renchers Garten, hinder sein deß Käuffers alhie in der Vor Statt ahne Steinstraßen beÿm Treÿzehen Graben gelegenen Behaußung, welcher hiernechst abgemeßen Vnd seine maß Zum protocoll angegeben werden solle – umb 8 lb.
[in margine :] Erschienen hieringemelte Verkäuffer und Käuffer Zeigten an, daß der Verkauffte platz 30. schuh in die länge, Vndt 32. schuh in die breite begreifen Zumahlen solcher Platz in sein deß Käuffers Costen mit einer dielen Wand Von deß Verkäuffers übrigen hoff theil abgesondert und selbig. dielen wand durch Ihne den Käuffern, seine Erben undt Nachkommen erhalten werden solle, Act. d. 30. Julÿ A° 1658.

Ancien caporal devenu pensionnaire à l’hôpital, Jean Jacques Schwendt assisté de ses enfants vend la maison 75 livres au marchand épicier Jean Melchior Ziegler

1687 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 376
hans Jacob Schwend, gewesener Corporal und ietzmahliger Pfründer in dem Mehrern Hospital allhier, Philipß Schwend der leinenweber und Schirms Verwanthe, Anna Maria Schwendin, Andres Hausers deß Kieffers und Burgers zu Collmar eheliche Haußfrau, ferner Anna Catharina Schwendin, noch ledigen stands, und Sie alle auch von wegen hans Carl Schwenden, deß ledig. Schuhmachers ihres respect. leiblichen sohns und bruders wegen deßen Sie de rato & grato cavierten
in gegensein H. Joh: Melchior Zieglers, deß Specirierers, bekanten daß Er hans Jacob Schwend alß Vatter und Sie Philipß, Anna Maria und Anna Catharina deßen Sohn und töchtere alle für sich selbsten
Hauß und hoffstatt sambt einen hind. daran gelegenen Gärttlein, auch allen deren gebäuen begriffen rechten Zugehördten und gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt an steinstraßen beÿ alten dreÿ Zehen graben, einseit neben Johann Georg Zittelin dem Krempen, anderseit neben H. Johann Gumbrecht dreÿern deß Umbgelds hinden auff (-) deß Garttners Garten stoßend gelegen – umb 75 pfund

Jean Melchior Ziegler épouse vers 1645 Anne Ruff dont il a un fils (voir l’inventaire après décès). Il se remarie en 1653 avec Sara Breuning, fille de boulanger, puis en 1660 avec Anne Zill, fille d’un tonnelier d’Offwiller dans le comté de Hanau.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 59, n° 10)
1653. Dominica eâdem [IV. post Epiphanias] Hans Melchior Ziegler der Krämer vnd burger alhie vndt Jungfr. Sara Michael Breünings gewesenen burgers vndt Weißbecken alhier hinderlaßene eheliche tochter. Wurd. Copulirt Eodem die zum JSPeter (i 70)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 109-v n° 22)
1660. Dominicâ Exaudi. Hanß Melchior Ziegler der Wurtz Krämer undt burger alhie und Jungfr. Anna Thomæ Ziller gewesenen burgers und Kiefer Zu Offweÿler Hanauischer Herrschafft hinderlaßene eheliche tochter. Copul: Dienst. 12. Junÿ zum JSPeter (i 121)

Le revendeur Jean Melchior Ziegler demande aux Quinze le droit de vendre des épices. Ils refusent après avoir consulté le règlement sur la vente des épices du 16 mars 1639.
1649, Protocole des Quinze (2 R 68)
(f° 147-v) Samsbt. den 21. Julÿ – Hanß Melchior Ziegler vmb Wurtzhandell
Hanß Melchior Ziegler Meßer Crämer erschien dt per Pul. Suppl. begert daß Er neben ange(re)gtem seinen Kraam, auch gewürtz feil haben dorffe, gleich seinen Altern seelig Zuthun erlaubt gewesen seÿ von E. E. Spiegler Zunfft deßwegen hieher gewÿsen. Erkandt Soll der Art. vffgeschlagen werden, ob würdt mög. willfahrt w.den.

(f° 153-v) Donnerst. den 26. Julÿ – Hanß Melchior Ziegler weg. Wurtzhandells
Ward ex fol: 147. reassumirt, waß Hanß Melchior Ziegler der Krämer und burger allhier wegen treibens deß wurtzhandells gesucht vnd gebetten, weÿlen aber der am 16.t Martÿ a° 1639 der wurtzhandlung halben publicirte Articul seinen begeren zu wid. wie vnd deßelben beschehener ableßung v.nommen worden, Allß ist erkandt, vndt Ihme Zieglern den Wurtzhandell Zutreiben hiemit abgeleint
(Publ. d. 4. Aug. 1649.)

Jean Melchior Ziegler meurt en 1688 en délaissant de son premier mariage avec Anne Ruff deux fils dont un a disparu et de son deuxième mariage trois enfants. La succession comprend plusieurs maisons au Faubourg de Pierre. Les experts estiment la maison au Fossé des Treize 87 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 331 livres, celle des héritiers à 400 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 612 livres et le passif à 636 livres.

1688 (25. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 10) n° [33]
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Johann Melchior Zieglers deß Ältern Specerirers handelsmanns und burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft – nach seinem Mitwochs den Ersten Monats tag Septembris lauffenden 1688. Jahrs aus dießem mühesamen traur und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintrit hinderlaßen, Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren deßen hinterlaßen: und ane nächst volgenden blat beschrieben, so wohl ab intestato als per Testamentum instituirter Erben ersucht, durch die viel Ehr und tugendsamen Annam Zillin die wüttib beÿständlich deß Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Binders, Küffers und Weinhändlers auch burgers alhier Zu gerührten Straßburg Ihres geordnet und geschwornen Curatoris und vogts – Actum Straßburg, Montags den 25. Monats tag Octobris Anno 1688.
Der abgeleibte Herr Seelig hat so wohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herr Johann Jacob Zieglern, Speceriren handelsmann und burger, alhie Zu Straßburg, deß verstorbenen Herrn seelig mit weÿland fraun Annæ Ruffin seiner Ersten Ehewürthin seel. ehelich erzeügten Sohn, welche der Inventation in Person beÿgewohnt. 2. Ferner Herrn Johann Melchior Ziegler, den Jüngern ebenmäßigen Speceriren handelsmann und burgern Zu gerührten Straßburg, welcher ebenmäßig Persönlich zugegen war. 3. die Ehren und tugendsame fraw Annam Catharinam Zieglerin, deß Ehrengeachten herrn David Kleinen, huffschmidts und burgers alhie Ehegattin, welche beiständlich gerührts Ihres Ehevogts gegenwärtige Inventation Persönlich beÿgewohnt, Und dann Johann Michael Bindtenschuh weÿland der Ehren und Tugendsamen frawen Mariæ Saræ Zieglerin mit dem Ehrenhafften Meister Michael Bindtenschuh, Zimmermann und burgern alhie Zu Straßburg ehelich erzeugten Sohn, deßen geschwornen Vogt, deßen geschworner Vogt obernanter herr Johann Jacob Ziegler deßen geschworner Theÿlvogt aber erstgerührter Michael Bindtenschuh sein leiblicher Vatter, welcher der Inventation ebenmäßig persönlich abgewartet, dieße dreÿ letztere, deß tödlich verblichenen herrn seelig mit weÿland frawen Saræ Bräuningin seiner Zweÿten Ehegattin seeligen Ehelich erzeugten Sohn und Zwo döchter, Alle vier aber, deß seelig verstorbenen herrn seel. auß Erst: und anderer Ehe erzeugte respective annoch Lebende Söhne, dochter und verstorbenen dochter sohn und so wol ab intestato als per Testamentum instituirte Erben.
Nota. Hiebeÿ ist aus Zuvernehmen, daß herr Jacob Ruff der Seÿler und burger alhie beÿ gegenwärtiger Inventation Erschienen und Zuverstehen gegeben, welcher gestalt aber tödlich verblichene herr Johann Melchior Ziegler in Erster Ehe mit weÿland frauen Annæ Ruffin noch einen Sohn Nahmen Johann Zieglern erzeüget, welcher vor vielen Jahren sich in die frembde begeben, auch vor geraumer Zeit Nachricht eingeloffen, daß derselbe verstorben und nicht mehr beÿ Leben seÿe, Weilen Er aber annoch deßen unentledigte vogt, habe Er beÿ gegenwärtiger Inventation erschienen (…)

In hernach eingetragen, in der Statt Straßburg Vorstatt Steinstraßen und der gelegenen und den erben für unverändert gehörig. behaußung befunden worden wie volgt
Höltzen und Schreinerwerck. vff d. obern bühn, auff dem obern fruchtkasten, in d. Cammer A, In der Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießen Gemach, Im Soldaten Stübel, In der Cammer D, In der Camm. E, Im haußöhren vor deßen Gemach. Inn der untern hindern stuben, In d. Kuch. Im Gad. stübl., Im hind. hauß
Im Hindern stock. In der Cammer F, In der Cammer G, auff dem obern gang, In d. Cammmer H, auff dem Gang, In der stübl. auff dem hind. gang, Auff dem Speich.
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Item hauß, hoff, hoffstatt, Neü aber doch nicht völlig ausgebawtes hinderhauß, sampt allen deren gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraßen einseit ist ein Eck ane der heimburger oder bergherren gaß (…)
(T.) Item hauß und hoffstatt, sampt einem hindern daran gelegenenn gärttell, auch allen deren gebäuen, begriffen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraßen beÿ dem alten dreÿ Zehen Graben, ein seith neben Johann Georg Zitteleins deß Gremppen seel. Erben, Anderseith neben Herrn hans Martin Bitschen dem Müntzmeistern, hinden auff Andres Vixen deß Garttners alhie Garten stoßend, so freÿ ledig eigen,
(und durch obermelte Werckleüte in Anno 1688. angeschlagen per 87 lb 10 ß. Was der Erben Vatter seel. dieße behaußung und Gärtt. ane sich erkaufft, weißet j. perg. Kauffbrieff mit offterwehntem Contract Insigel bekräfftiget datirt den 7. Julii Anno 1687. Ferner j. Pergamentener Kauffbrieff mit Gerührtem Insiegel verwahrt, datirt den 25. Julii Anno 1658. Über daß Gärtt. in specie aber ist vorhand. j. pappier Extractus aus alhießiger Cancelleÿ Contractstuben dedato den 5. & 30. Julii Anno 1658. alles mit N° 3 bemerckt.
Item j behaußung, hoff, hoffstatt samt allen deren Gebäuwen in der St. St. Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Item hauß, hoffstatt, höfflein und Gemeinschafft eines bronnen in der St. Str. vorstatt ane der Reiffgaß (…)
Item eine behaußung sampt j. Nebens und hinderhauß ane der Bicker gaßen (…)
(f° 41) Ergäntzung der Frau Wittib unveränderten guths, durch weÿl. Herrn Nicolaum Reeben dem Notarium seel. de, 29. Augusti Anno 1660 auffgerichtetem Inventario
Ergäntzung der Erben unverändert: Vermög Inventarÿ über weÿland Frauen Saræ Breunigin deß verstorbenen Zweÿter haußwürthin seel. Verlaßenschafft durch obernannten herrn Notarium Nicolaum Reben den 27. Februarÿ Anno 1660. auffgerichtet
Unvergreifflicher Summarischer Extractus. Der Fraw wüttib unverändert, Haußraths 32, Silbergeschmeid 13, Guldin Ring 10, Baarschafft 33, Pfenningzinß hauptgüter 42, Schuld 37, Ergäntzung 162, Summarum 331 lb
Der Erben unverändert Nahrung, haußrath 12, faß 1, behaußung 375, Ergäntzungs Rest 49, Summa summarum 438 – Schuld 37, Nach deren Abzug 400 lb
Theÿlbahr gut, haußrath 299, Silbergeschmeid 46, Guldin Ring 8, Wein, Brandenwein, Eßig und faß 1370, baarschafft 62, Früchten 268, häußer 1860, Wahren dem Einkauff nach 1171, Pfenningzinß hauptgüter 1399, Schulden 462, Schiff und geschirr 39, Summa summarum 7612 lb – Schulden 636 lb, Nach deren Abzug 6875
Conclusio 7596 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter hauptgütter 121 lb, Summa der Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 729 lb

Sa veuve Anne Zill meurt en 1692 en délaissant des héritiers testamentaires. La description des maisons est la même qu’à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 10 464 livres, le passif à 238 livres.

1692 (28.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 12) n° 4
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frawen Annæ Zieglerin gebohrner Zillin auch weÿland Herren Johann Melchior Zieglers deß ältern Specerirers handelsmanns vnd burgers alhie zu Straßburg hinderlaßene Wütib seel Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1692 – nach ihrem Montags den 17. dießes lauffenden Monats Martÿ aus dießem mühesamen trew: und Kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes, erfordern und begehren Ihro der verstorbenen frawen seligen in hernach inserirten Testamento nuncupativo instituirt Erben, benantlichen deß Ersam und bescheidenen Georg Rammen burgers Zu Schwindratzheim für einen, ferner deß auch Ersam und bescheidenen Hans Mertzweilers, Ohlmanns und Burgers Zu Waltenheim als Ehevogts Annæ Rammin für den Andern, So dann der gleichfalls Ersame Johannes Ramm Küffer ietzmahlen Zu Weitbruch wonhafft im Namen seiner Kinder für den dritten und Letzten Stammtheil, anfänglich hernachmahls abe auch deß Edel Ehrenvest und hochgelehrten herrn Johann Martin Dautels J. U. Ddi et Practici und burgers alhier Zu Straßburg, als krafft hernach einverleibter vollmacht, obehrengerührts herrn Johann Melchior Zieglers hinterbliebenen Söhn und döchter, oder vielmehr dero respective und geschwornen, theÿlvogt der Verstorbenen, frawen Stieffkinder, welche hiebevor von derselben in einem den 15. Septembris Anno 1681 beneben gedachtem Ihrem haußwürth seeligen auffgerichteten Testamento nuncupativo Zu Erben benambßet worden, und dahero daßelbe als ein Testamentum reciprocum ansehen und darvor halten wollen, daß Sie solches nicht mehr Zu ändern befugt geweßen:/ Constituirten Mandatarÿ ersucht durch herrn Johann Jacob Binder, Küffern und burgers alhier der verstorbenen frawen seeligen geweßenen vogten deßgleichen Johann Reinhard Rögner, dem diener und Annam Mariam Ottin die deinstmagd (…)
Angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, in beÿ: und gegensein der Edel Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen Herren Jonæ Störren E. E. Großen Rahts alten und E. E. Kleinen Rahts ane statt zines Constoffler ietzigen assessoris, deßgleichen Herrn Christoph Spielmanns wohlgedachten E. E. Kleinen Rahts ietzigen beÿsitzer, und aus deßen Mittel ex officio hierzu deputirter herren, wie auch herrn Johann Kasten beÿ Ehrengesagten Kleinen Raht wohlverordneteen Actuarÿ, Freÿtags den 28. Monaths tag Martÿ 1692. vollendet aber so viel die Inventation betrifft den 4. Februarÿ Anno 1693.
Copia Testamentum nuncupativi – Copia der verstorbenen Nach Disposition – Publicatio

In hernach eingetragen, in der Statt Straßburg Vorstatt Steinstraßen und der Bergherrren oder Heimburger gaß. gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Höltzen und Schreinerwerck. Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, Vor dießen Cammern, Soldaten stub, Inn der untern stuben, Im Gaden
Im Hindern stock. Ober bühn, Utt der Trückeneÿ, Inn der hinder Wahr Cammer, Uffm undern gang ; Im undern Gang stübel, Inn der untern Kuchen, Im untern haußöhren, Im Hoff, Inn der Eßig Cammer
Sa. haußraths 483,Sa. Früchten 670, Sa. Weins und Faß wie auch Eßig und brandtenweins 1622, Sa. baarschafft 2606, Sa. Silber geschirrs 91, Sa. guldiner Ring 43
Eigenthumb ane Häußern. Item hauß, hoff, hoffstatt, Neü aber doch nicht völlig ausgebawtes hinderhauß, sampt allen deren gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraßen einseit ist ein Eck ane der heimburger oder bergherrren gaß (…)
beÿ weÿl. herr, Joh: Melchior Zieglers deß ältern der Erben seel. Vatters Verlaßenschafft den 3. 9.bris Anno 1688. æstimirt und angeschlagen p. 775. lb
Item hauß und hoffstatt, sampt j. hind. daran gelegenen Gärth. auch allen deren Gebäuen, begriffen, rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, gelegen in der St. St. vorstatt ane Steinstraßen beÿ dem alten dreÿ Zehen Graben, einseit neben Joh: Georg Zitteleins deß Grempen seel. Erben, anderseit neben H. hans Martin Bitschen dem Müntzmeister, hinden vff Andres Vixen Garten stoßend, so freÿ ledig eigen und durch obermelte Werckleüte in Anno 1688. angeschlagen per 87 lb 10 ß. Was der Erben Vatter seel. dieße behaußung und Gärtt. ane sich erkaufft, weißet j. perg. Kauffbrieff mit offterwehntem Contract Insigel bekräfftiget datirt den 7. Julii Anno 1687. Ferner j. Pergamentener Kauffbrieff mit Gerührtem Insiegel verwahrt, datirt den 25. Julii Anno 1658. Über daß Gärtt. in specie aber ist vorhand. j. pappier Extractus aus alhießiger Cancelleÿ Contractstuben dedato den 5. & 30. Julii Anno 1658. alles mit N° 3 bemerckt.
Item j behaußung, hoff, hoffstatt samt allen deren Gebäuwen in der St. St. Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Item hauß, hoffstatt, höfflein und Gemeinschafft eines bronnen in der St. Str. vorstatt ane der Reiffgaß (…)
Item eine behaußung sampt j. Nebens und hinderhauß ane der Bicker gaßen (…)
Sa. Eigenthumb sane häußer, 2197, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1094, Sa. Wahren 1030, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig 68, Sa. Sa. 555, Sa. Zweiffelhaffte und verlohrenen Schulden, Summa summarum 10.464 lb – Schulden 238, Restirede Verlaßenschafft 10.225 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 11.949 lb
Copia Testamenti (…) So geschehen den 17. Novembris Anno 1690

Les héritiers Ziegler vendent la petite maison 140 livres au jardinier André Vix

1693 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 618
H. Johann Jacob und H. Johann Melchior die Zieglere, Gebrüder, und beeder Specierirer für sich selbsten, David Klein, der Hueffschmid, alß Ehevogt Catharinæ gebohrner Zieglerin, So dann Michael Bindenschuh, der Zimmermann, alß theil Vogt seines mit weil. Maria Sara Zieglerin ehelich erzielt und nachgelaßenen Söhnleins, deßen vogt obged. H. Johann Jacob Ziegler ist
Andres Vixen, Garttners an Steinstraß
Ein haüßelin und Gärttlein, sambt allen deren Gebäuen recht. und zugehördt. allhier in der vorstatt an Steinstraß am alßo genandt dreÿ Zehen Graben, einseit neben H. M. Johann Michael Rebhan, E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzer, anderseit neben Philipß Zittelin dem haußfeurer, hind. auff den Kaüffer selbsten stoßend geleg. – umb 140 pfund

Fils de salpêtrier, André Vix épouse en 1686 Marie Schell veuve du jardinier Jean Mœtschel : contrat de mariage, célébration
1686 (9.3.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 73
Eheberedung – zwischen dem Ehrbaren Andreæ Vixen, Ledigen Garttner, deß Ehren: vnd Vorgeachte Hannß Vixenn Salpetersieders vnd burgers alhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als hochzeiter an einem
So dann der Ehren und Tugendreichen Frawen Mariæ gebohrner Schellin Weÿl. deß Ehrsamen Hannß Mötschels Geweßenen Garttners Ane Steinstraß vnd burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Wittib als der hochzeiterin Am andern theil
Sambstags den Neünten Martÿ St: N: Anno 1686

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 203-v)
1686. Andreas Fix der ledige gartner, hans Fixen deß burgers und Salpeter siters alhie ehl. Sohn v. Fr. Maria hans Metschell burgers vnd gartners alhie hinterlaßene wittib. Majus 13. (i 205)

Fille de Jean Schell et veuve de Michel von Triembach, Marie Schell a épousé le jardinier Jean Mœtschel en 1682
1682 (22.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 50
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Hannß Mötscheln, Garttnern ane Steinstraß, als hochzeitern, ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Mariæ Schellin weÿl. Michael von Triembach, geweßenen Garttners in Steinstraß vnd burgers alhier nachgelaßener Wittib, als hochzeitterin am andern theil
Zum Fünfften die Wÿdumb belangendt so hat erwehnter hochzeiter Ihro hochzeiterin Zu einem lebtägig wÿdumb bestimbt eine Eÿgenthümbliche in der Vorstatt Steinstraß Gegen dem Weißen Haanen hinüber Gegelege Behausung (…)
Actum Straßburg Vff der Gartter Zunfftstub in Steinstraß, Sambstags den 22. Aug. st: N. A° 1682. [unterzeichnet] hanß Mötschel als hoch Zeiter, Andres huk Alß schwager, Ich Hanß schell Alß Vatter, Hanß hoh alß Vogt vnd schwager

André Vix et Marie Schell vendent en 1705 la maisonnette à Aurélie Dannenberger née Schell

1705 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 793
(200) Andres Vix Gartner ahn Steinstraß u. Anna Maria geb. Schellin [unterzeichnet] AV, +
in gegensein Aureliæ Dannenbergerin wittib geb. Schellin beÿständlich Michel Walters G. ahn Steinstraß dero vogts (si +)
ein Haüßlein, doch ohn d. Gärtlein u. durchgang, mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier ahn der Steinstraß ahm XIII.en Graben einseit neben denen Rothanischen E.E. anderseit neben Philipp Zittelin Haußfeurern hinten auf die Verkäufere stoßend gelegen – umb 200 pfund

Le charron Jean Georges Dannenberger épouse en 1682 Aurélie Schell, fille du jardinier Jean Schell
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 298-v)
1682. Festo Paschali 29. Martÿ Styli Novi. Joh: Georg Dannenberger d. Wagner Martin Dannenbergers deß burgers V Wagners alhie ehl. Sohn v. Jfr. Aurelia, hrn. Johann Schellen deß burg.ers V. gartners auch brn E. E. großen rath beÿsitzers ehl. tochter. Copul. Donnerst. 19. Aprilis Styli Novi (i 313)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme s’élèvent à 134 livres
1682 (25. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 4) n° 22
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeachte Hannß Georg Dannenberger, Wagner vnd burger alhier Zue Straßburg zu der Ehren vnd Tugendsamen Frawen Aureliæ Schellin und dahiengegen Sie Fraw Aurelia Zu Ihme dannenbergern Ihrem Geliebten haußwürth Vor Unverändert in den Ehestand zugebracht, welche dieselbe der Ursach halben, damit mann künfftiger Zeit der Ergäntzung halben sich darnach Zu richten haben möchte, vorgenommen vnd ersucht, in beÿsein Herrn hannß Schellen Garttners Ane Steinstraß vnd E. E. Großen Raths Alten beÿsitzers v. H. Martin Dannenbergers deß Wagners beeder burgere alhie Als Ihr beÿder Eheleuth Geliebter Vättere, vnd erbettener assistenten – Actum Sambstags den 25.ten 7.bris A° 1682.

In einer alhier in der Vorstatt Steinstraß gelegener vnd in dieße Nahrungen nicht gehörig. behausung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns unverändert Gutt, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs o, Sa. Baarschafft 37, Summa summarum (-)
Der Frawen unverändert Nahrung, Sa. haußraths 68, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 51, Summa summarum 134 lb

Jean Georges Dannenberger devient tributaire chez les charpentiers à la place de son père Martin
1682, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 7) Montags den 25. Maÿ 1682 – Neuzünfftiger
Hannß Georg Dannenberger der wagner, Meÿster Martin Dannenbergers, wagners vnd burgers alhier Ehelicher Sohn, empfangt seines vatters Zunfftrecht vmb die gewohnliche gebüer, die er gleich erlegt mit j lb 18 ß 6 d Juravit.

Jean Georges Dannenberger meurt en 1693 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 91 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 53 livres, le passif à 138 livres.
1693 (19. Xbr), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 18) n° 25
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab v. Nahrung, so Weÿl. der Ehrenhaffte Hannß Georg Dannenberger, gewesener Wagner vnd burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 15.ten 9.bris Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, des Ehrengeachten Martin Dannenbergers, Wagners vnd burgers alhie Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ, Hanß Georgen, Hannß Philipßen, vnd Hannß Jacobs aller Vier deß abgeleibten seligen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder, vnd Zu Vier Gleichen portionen Und antheilen ab intestato nachgelaßene rechtsmäßige Erben, vorgenommen ersucht vnd Invenirt, durch die Ehren: vnd tugendsame Fr. Aureliam Dannenbergerin gebohrne Schllin die hinderpliebene Wittib mit assistentz deß Ehrenachtbahren Michel Walters Garthers ane Steinstraß, burgers alier Ihres geschwornen Vogts – Actum in fernerem beÿsein S: T: herrn hannß Schellen deß ältern E. E. Großen Raths alten beÿsitzers, als d. Wittib So dan herrn Martin Dannenbergers deß ältern Als des Verstorbenen seelig. Vattern, Sambstags d. 19 Xbris Anno 1693.
Copia Heuraths Verschreibung

In einer Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß gelegener Vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden, wie Volgt. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Cammern, In der Wohnwtub, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item Eine Behausung hoffstatt höffein Stall in der Vorsatt Steinstraß (…)
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Gut, (…) den 23. 7.br A° 1682. durch mich Notarium
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 11, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Ergäntzung 71, Summa summarum 91 lb
Der Erben unverändert und die Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs, holtz vnd gemachte Arbeit Zum Wagner handwerck gehörig 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 25, Summa summarum 53 lb – Schulden 138 lb, Übertreffen also die Passiv: Schulden Vorherbeschriebene der Erben unverändert v. Theilbare Verlaßenschafft dem Anschag nach umb 85 lb
Summa finalis Inventarÿ 5 lb

Aurélie Schell hypothèque la maison au profit de ses enfants

1709 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 623-v
Aurelia Dannenbergerin wittib geb. Schellin beÿständlich Michel Walters G. ahn St: ihres curatoris
Martin Dannenbergers wagners alß vogts ihrer KK – 15 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der wasersupp gass, einseit neben der Rebhanischer frn: wittib anderseit neben Barbara v. Hipßen gelegen

Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent en février 1713 leur accord pour que les administrateurs de l’hôpital acceptent Aurélie veuve Dannenberger comme pensionnaire
1713, Conseillers et XXI (1 R 196)
Aurelia Dannenbergerin vmb auffnahm in den Spittahl. 38.
(p. 38) Sambstags den 25.ten Februarÿ 1713.
G. Ersch. nôe Aureliæ, weÿl. hannß Geörg Dannenbergers des geweßenen burg. vndt Wagners allhier nachgelaßene Wittibin dero Vogt Michel Walth. prod. schrifft. ahne statt mündlich recesses mit angehenckten bitten receptione in allhießigen hospital.
Erk. wirdt jmploranten Curator denen herren Pflegern des mehrern Hospitals Zur auffnahm recommendirt, Hr. XV. Elwer vnd Herr Rathherr Weßner

Aurélie Schell meurt quelques semaines plus tard en délaissant trois enfants. La maison est portée à l’inventaire à son prix d’achat, soit 150 livres. L’actif de la succession s’élève à 164 livres, le passif à 16 livres

1713 (6.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 36) n° 13
Inventarium über Weÿl. der Tugendsamen Frawen Aureliæ Dannenbergerin, Gebohrner Schellin Auch Weÿl. Mr Hanß Georg Dannenbergers, Geweßenen Wagners v. burgers zu Straßburg nunmehr beeder seel. nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft Anno 1713. – Geweßene Pfründerin in Alhiesigem Hospital nach Ihrem den i. hujus aus dießer welt genommenen Tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auff erfordern Wohlgedachten Hospitals vorgenommen, ersucht v. inventirt durch Margaretham, Hanß Philipp vnd Hanß Jacob die Dannenberger, alle dreÿ der Verstorbenenn seel. Sohn vnd dochter, mit hülff Mr Martin Dannenbergers deß Wagners v. burgers alhier Ihres Geschwornen Vogts – Actum in fernerer præsenz Michel Walters G. ane St Str vnd burgers Alhier der Frawen seel. geweßenen Vogts Sambstags den 6. Maÿ A° 1713.

In einer alhie Zu Straßb. am alten dreÿ Zehen Graben Gelegenen v. in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befund. worden wie volgt.
Eigenthumb an einer behaußung. Item Hauß vnd hoffestatt, mit allen dero Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden v. gerechtigkeiten Gelegen alhie in der St. St. Vorstattt Steinstraß ane dem Alten dreÿ Zehen Graben Oder der Waßersupp gaß, einseith neben Daniel Baschen Wittib, 2.seith neben der Rothanischen wittib, hinden auff Andres Vixen Gartten stoßend Welche behaußung Annoch verhafftet umb 50 fl. Salome weÿl. Johann Carl Becken geweßenen Cantoris in der newen Kirch seel. wittib sonst eigen und über dieße beschwerdt wie solche bereiths verkaufft, angeschlagen umb 150 lb. Darüber sagt i. perg. Kbr. mit d. St. St. angehenckten Insigel Verw. datirt den 3. 8.br A° 1705. dabeÿ i. älterer perg. Kbr. und wohlged. Ins. deß datum den 11. 7.br A° 1693. beede mit N° 1 notirt.
Sa. Haußraths 13, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 150, Summa summarum 164 lb – Passiva 162 lb, Nach deren Abzug 2 lb

Les héritiers Dannenberger vendent la maison 175 livres au cordonnier Jean Cladé

1713 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 327-v
(175) Marg: Dannenbergerin majorennis und unbevögtigt, Item hanß Philipp Dannenberger schuem: und Jacob Dannenberger tabacm: beÿständlich Martin Dannenbergers wagners und Michael Walter G. ahn St.
in gegensein Joh: Cladi schuemachers
eine behaußung auf der Wasersub gass, einseit neben der Rebhanische frauen Wittib anderseit neben Daniel Basch hinten auf andres Vix stoßend, mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten – um 175 pfund

Fils de Henri Cladé originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, le réformé Jean Cladé épouse en mai 1707 Anne Eve Singer, originaire de Leuzigen au canton de Berne
Mariage (réformés, 123-v)
1707. den 8. dito [Maji] seind eingesegnet worden Johannes Clade, weÿl. Heinrich Clade von Markirch nachgel. ehel. Sohn ein Schumacher, Jgfr. Anna Eva Singeriin weÿl. Benedict Singers von Leützigen Bernergebiets nachgel. ehel. Tochter (i 134)

Jean Cladé et Anne Eve Singer deviennent bourgeois en juillet 1707
1707, 3° Livre de bourgeoisie p. 1265
Johann Cladi d. schuemacher V. hier, Weÿl. Johann Cladi gew: Consigne allher hint. sohn, V. sein Fr: Anna Eva Singerin, auch V. hier, erkauffen d. burgerrecht p. 2. Gold fl. 16. ß, wird beÿ E.E. Zunfft der schuemacher dienen. Jur. d. 18. Julÿ 1707.

Jean Cladé meurt en 1735 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison à la Krutenau. L’actif de la succession s’élève à 395 livres, le passif à 75 livres.
1735 (23.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 66)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Ehrsam und bescheidene Johannes Clade, geweßener Grempp und burger alhier Zu Straßburg, nach seinem den 28. Decembris Nechst verstrichenen 1734.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf erfordern und begehren des Ehrenvesten Herrn Johann Michael Langen Præceptoris Domestici und burgers alhier, Zuvorderist alß erbettenen beÿstandts Mariæ Agnetæ Cladein der ältisten dochter, so bereits 27 Jahr alt und Majorennis, So dann als geschwornen Vogts Annæ Catharinæ und Johann Daniel Clade so noch Minorennes, als des Verstorbenen seel. mit obgedachter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato verlaßene Erben ersucht durch sie Ehren vnd tugendsame Fraw Annam Evam Cladein, gebohrne Sengerin die hinderlaßene Wittib, mit assistentz des Ehrenhafften H. Gerhard Sommers Küeffers und burgers alhie, alß ane Vogts statt erbettenen Assistenten – So beschehen in Straßburg, Mitwochs den 23. Martÿ anno 1735.
Bericht ane statt der Eheberedung. Deßwegen ist Zu wißen, daß beede eingangs gemelte Eheleüte nach deme sie sich mit einander verlobet Keine Eheberedung auffgerichtet, weilen Sie der Wittib anzeig nach beederseits wenig Zusammen gebracht, und dahero vor ohnnöthig erachtet, dergleichen vorzunehmen (…)

In einer alhie Zu Straßburg in der Krautenau im Höllgäßel gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern und einem Lädlein. Item Hauß vnd Hoffstatt in dem Hellgäßlein (…)
Item ein Gremppen lädlein über St. Stephans brucken beÿ der Kirchen Zu St. Wilhelm (…)
Sa. Eigenthumbs ane häußer und einem Lädlein 300, Sa. haußraths 76, Sa. Silbers 3 lb, Sa. Guldene Ring 6, Wahren Zur Grempereÿ gehörig 8, Summa summarum 395 lb – Schulden 75 lb, Nach solchem abzug 309 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 320 lb
Copia Codicilli. 1728 (…) auff Mittwoch den 24. Novembris Nachmittah Zwischen Zweÿ und dreÿ uhren, der Ehrenhaffte Johannes Clade Grempp vnd burger alhier (…) Jacob Christoph Pantrion

Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de faire dresser l’inventaire des biens de la veuve qui est morte quelques mois après son mari
1736 (31.3.), Livres de la Taille (VII 1178) p. 130
H. Michael Lang Præceptor domesticus alß Mand. und Vogt Weÿl. Johannes Clade des Grempens dreÿer Kinder producirt Inventarium de ao. 1735. durch H. Not. Pantrion gefertiget, und bittet umb erlaßung fernerer Inventur. Erkannt weilen die Wittib in so kurzer Zeit nicht Viel gewinnen können, sondern die Nahrung Vielmehr abgenommen, willfahrt.

Jean Cladé vend la maison 150 livres à Marie Madeleine Cladé veuve Plattner

1720 (4..3.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 101-v
Joh: Cladi Schuemacher
in gegensein Mariæ magd: Blattnerin wittib geb. Cladinin so ohnbevögtigt beÿständlich Heinrich Stöber nadlers
ein hauß auf der Wassersuppgaß einseit neben des Rebhanischen EE anderseit neben Daniel Bosch hinten auff Andres Vix stoßend – um 150 pfund

Marie Madeleine Cladé veuve d’Adam Plattner, manant journalier au Chantier des charpentiers, fait dresser un état de sa fortune
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Fr. Magdalena gebohr. Cludein Weÿl. Adam Plattners gew: taglöhners auf dem Zimmerhoff und Schirmers allhier habende eigenthüml. Nahrung

Marie Madeleine Cladé (ici Marie Marguerite) fille de l’interprète Henri Cladé devient bourgeoise en décembre 1719 en apportant deux enfants
1719, 3° Livre de bourgeoisie p. 1308
Fraw Maria Margaretha Cladin von hier, Weÿl. Heinrich Cladj gewesenen dollmetschen hinterl. tochter erkaufft das burgerrecht pro 6. gold fl. 16 ß v. bringt zweÿ Kinder mit, so beÿ Ordnung gelaßen worden, will Zur Mörin dienen, jur. d. 7. Xbr. 1719.

Originaire de Kirchberg en Suisse, le soldat Adam Plattner domicilié à Strasbourg épouse en 1677 à Hangenbiethen Madeleine Engelstetter de Seltz
Mariage, Hangenbiethen
Anno 1677. d. 11. Feb. Adam Blattnern, von Kirchberg auß dem Schweitzerland, Soldaten Zu Straßburg, mit Jungfr. Magdalena Engelstättin, Weÿl. Hanß Jacob Engelstätters burgers Zu Seltz ehel. Tochter copulirt (i 92)

C’est sans doute le même qui épouse devant le pasteur réformé Marie Madeleine Cladé, fille de Henri Cladé originaire de Sainte-Marie-aux-Mines
Mariage (réformés, 111-v)
1695. den 3. July seind eingesegnet worden H Adam Plattner von Kittingen Bernergebiets wittwer, Jfr. Maria Magdalena Clade Heinrich Clade sel. von Markirch nachgel. tochter (i 121)

Madeleine Cladé veuve d’Adam Plattner hypothèque la maison au profit du marchand Nicolas Harscher de Bâle

1727 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 494-v
Fr: Magdalena geb. Cladÿn weÿl. Adam Plattner gewesten herrenwerckers wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Heinrich Stöber des nadtlers
in gegensein H. Johann Nicolaus Würtz allhießigen Banquier als mandatarii H. Nicolaus Harscher handelsmanns zu Baßel – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs auff der waßersuppgaß, einseit neben Johann Georg Klein dem Kieffer et ux: anderseit neben Daniel Bosch hinten auff Andreas Vix
Ferner ein hauß und hoffstatt sambt allen zugehörden in der Vorstatt ahne Steinstraß in dem guthleuthgäßlein auff beeden seithen auff einen schlupff

Marguerite Cladé veuve d’Adam Plattner résigne son droit de revendeuse pour devenir marchande d’occasion
1736 (20. xbr), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(p. 214) Donnerstags den 20.ten Decembris 1736 – Resignirende Grempin und Neue Leibzünfftige Gimpel Käufflerin Reform. Relig.
Margaretha Blattnerin gebohrne Cladÿn, weÿland Adam Blattners, geweßenen Tagners Vnd Schirmers allhier hinterbliebene Wittib, die dißorts leibzünfftige Verburgerte Grempin, resignirt ihr gehabtes Grempen Recht und bittet hingegen um ertheilung des gimpel Käuffler Rechts.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.
Erlegte vor das Gimpel Käuffler Recht 8 ß 4 d, Und Einschreib Gebühr 2 ß, Also zusammen 10 ß 4 d

Marguerite Cladé veuve d’Adam Plattner fait donation de trois maisons rue de la Soupe à l’Eau à sa fille Susanne Ester Plattner, son fils Adam Plattner n’ayant plus donné de nouvelles depuis quatorze ans

1730 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 200
Fr. Maria Margaretha geb. Cladÿn weÿl. Johann Adam Plattner Leinenwebers wittib so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand Johann Daniel höllbeck des Kürßners
ihrer mit ihrem verstorbenen ehemann erzeugt ohnbevögtigten tochter Jfr. Susanna Esther Plattner beÿständlich Johann Rudolph hottinger des tabackbereiters
geschenckt und schanckungs: weiß eigenthümlich überlaßen, Erstlich zweÿ Neben einander liegende häußlein mit allen dero gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Waßersuppgaß am dreÿzehen graben einseit neben H. Johann Quirinus Berga dem Steinhauer und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzer anderseit neben H. Johann Leonhard Pfäler Specirer hinten auff ged. graben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 7 ß ane bodenzinß
Ferner ein hauß auff ged. Waßersuppgaß einseit neben den Rebhanischen erben, anderseit neben Daniel Bosch hinten auff Andreas Vix den garttner ahne Steinstraß
und sich erkläret, daß Sie zwar noch ein Kindt nahmens Adam Plattner ledigen und schon seith 14 Jahren von hier abweßenden Säckler mit bemeldtem ihrem ehemann erzeugt, von deßen aufenthalt aber und ob er noch im leben seÿe keine wißenhafft habe

Susanne Ester Plattner fait dresser un état de sa fortune (minute non conservée)
1730, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Designatio über Jfr. Susan. Ester Blattnerin Weÿl. Joh: Adam Blattners gew. leinenwebers und Schirmers allh. Tochter habendes Vermögen

Susanne Ester Plattner devient bourgeoise par son mari Jean Jacques Sommer
1730, 4° Livre de bourgeoisie, p. 959
Susanna Ester platnerin Von Hier geb. erhalt d. b: Von ihrem ehemann Joh: Jacob Sommer b. undt Kiefer allhier umb die tertz d. neuen b. will beÿ E E Zunfft d. Kiefer dienen Prom 24.ten Julÿ 1730.

Fils du tonnelier réformé Gérard Sommer, Jean Jacques Sommer épouse en 1730 Susanne Esther Plattner : contrat de mariage, célébration
1730 (5.4.) Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 46
Eheberedung zwischen Johann Jacob Sommer, dem Ledigen Kieffer, herrn Gerhard Sommers, Kieffers und burgers allhier ehelichem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständlich seines Vatters, ane einem, So dann
Jgfr. Susannæ Ester Blattnerin, weÿl. Adam Blattners, gewesenen Wollenwebers und Schirms Verwanthen allhier, mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Cladiin ehelich erzeugten Tochter, alß der hochzeiterin mit beÿstand herrn Johann Grosen weißbecken und H Johann Daniel Hellbeck Kürschners beeder burgere allhier am andern theil
Straßburg auff Mittwoch den 5. Aprilis Anno 1730. [unterzeichnet] Johann Jacob Summer Als hochzeiter, Susanna Ester blattnerin als hochzeiterin

Mariage (réformés, f° 141)
1730. Junÿ d. 14.t seind eingesegnet worden Joh: Jac. Sommer, Kieffer, Weinhändler V. burger in Straßburg, H. Gerhard Sommers, Kieffer, Weinhändlers V. burgers in Straßburg ehel. Sohn, Jfr. Susanna Esther Platnerin weiland Adam Platners von Crutigen, Bernergebieths nachgel. ehl. Tochter (i 153)

Gérard Sommer inscrit son fils Jean Jacques pour faire son chef d’œuvre
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 125-v) Dienstag den 5. Novembris Anno 1726 – Meister Gerhard Sommer der Kieffer und burger allhier stunde vor und bathe seinen Sohn Johann Jacob Sommer Zu Verfertigung deß Kieffer Meisterstücks einzuschreiben.
Erkandt Willfahrt, Zahlt Werckstatten Zinnnß 1 lb 10 ß und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d

Jacques Sommer, Jean Dœrffer et Jean Nagel demandent aux Quinze de pouvoir travailler à leur chef d’œuvre alors que d’autres candidats sont occupés au leur. Les Quinze décident qu’à l’avenir un tonnelier et un baquetier pourront faire en même temps leur chef d’œuvre
1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
(p. 290) Sambstag den 13. Augusti 1729. Gug nôe Joh: Jacob Sommers auch Mstrs. Sohns bitt ut ante [prod. undt. Memorial pt° meisterstuck]. Erk. ut modo [soll verkündet werden].

(notes p. 74) Sambstag den 27. Augusti 1729.
Oberhwksherren ref: daß Johann Jacob Summer, Johannes Dörffer undt Johannes Nagel alle 3 burger undt ledige Kieffer Ca. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zfftr puncto admiss. Zum Mstkh 3. memorialia eingelegt vid.
Worauff der Zfft H. Johann Niclauß Zäpffel geantworttet, gegner seÿen den 2. huius Von E. E. Zunfftgericht nach ihrer älter ordnungsmäßig eingeschrieben Worden, bittete allso dieselbige abzuweisen undt es beÿ diss. erkandtnuß Zu laßen, ref. exp.
R. haben die 3 Imploranten jhre petita Widerhohlt, Worauff ged. Zunfft sich auff den gerichts bescheidt beruffen, den er Vorgelegt, vid.
H. Dep. d. es beÿ erwehntem Zunfft Gerichts bescheidt Zulaßen, mithin die 3 Imploranten mit jhrem begehren ab und ahn die ordnung Zu Verweißen seÿen, damit aber die jenige, so künfftighin jährlich daß mstkh Zu Verfertigen haben, desto beßer befördert, undt weder die Kübler durch die Kieffer, noch diße durch jene gehindert, undt auffgehalten werdten möchten, alß Vermeine man, d. sofern es die gelegenheith unter dero Zfftstub Zulaßt, Zu Verordnen, daß fürohin allezeit 2. nemmlich ein Kieffer undt ein Kübler Zugleich auff den platz gelaßen werden solten.

Jean Jacques Sommer présente son chef d’œuvre auquel les examinateurs n’ont rien à objecter. Il est reçu maître le 6 mars 1730 et tributaire le 18 juillet suivant
(f° 253-v) Montags den 6.t Martÿ 1730 ist Joh: Jacob Sommers des Ledigen Kieffers verfertigtes Kieffer meisterstück Zum Letzten mahl besichtiget worden und referirten die herren Schaumeistere, daß sich in der ersten schau etliche bückel und täschen befundten, so er aber wid. verbeßert, in der andern schau seÿendt die böden sambt dem thürlein etwaß ungleich gehobelt gewesen, welche derselbe aber gleichfalls verbeßert in der dritten und Letzten schau aber ware im geringste nichts zu datlern, derohalben die herren Schaumeistere solches vor ein gültiges mstrsück erkant, welches auch von hern XV. Sainctlo dem obman confirmirt worden.

(f° 261-v) Dienstags den 18. Julÿ 1730. – Mstr Joh: Jacob Sommer der Kieffer erhalt das Zunfftrecht undt Zahlt als eines Leibzünfftig sohn 10 ß 6 d vor die Zu den feur eÿmern geordnete 10 ß et pro inscriptione 2 ß 6 d.

Jean Jacques Sommer et Susanne Esther Plattner font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figurent les maisons que la femme a apportées en mariage

1731 (5.2.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 8) n° 169
Inventarium über Frauen Susannæ Ester Sommerin gebohrner Blattnerin zu Mr Johann Jacob Sommern dem Kieffer und burgern allhier zu Straßburg Ihrem Ehemann in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1731 – welche auff begehren der Ehefrauen und Mr Philipp Jacob Zellen, Maurers und burgers llhier, Ihres angenommenen Vogts in gegenwarth des Ehemanns wie auch Johann Sigfrid Bickelhaubs, Kieffers, seines Schwagers und Johann Geörg Bickers, Leinenwebers, beeder burgern allhier (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 5. Februarÿ Anno 1731

Sa. haußraths 93, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 209, Sa. anschlags des Eÿgenthumbs ane häußern 535. Summa summarum 854. lb
Eigenthum ane Häüßern. Nemlichen Zweÿ haußlein neben einander mit allen gebäuwen, begriffen, weithen,, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ane der Waßer Suppgaß am dreÿ Zehen graben, ein Seit neben David Grohberger, Schuhmacher, ander Seit neben herrn Johann Leonhard Pfähler dem Specirer, hinden auff gedachten Graben stoßend (…)
Item ein hauß mit allen deßen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Waßer Supp Gaß, ein Seit neben Rebhahnischen Erben, anderseit neben Daniel Bosch, hinden auff Andres Vix stoßend, so freÿ ledig und eigen und nach dem Ein kaufff æstimirt wird vor 150. lb. Hierüber besagt auch ein perg. Kbr. in allhiesiger Contract Stub auffgerichtet de dato 4. Martÿ A° 1720. nach welchem der Ehefrauen Mutter solch hauß ane sich erkaufft.
Solche dreÿ häußlein seind der Ehefrauen gegebenem bericht nach Von Frauen Maria Margaretha Blattnerin gebohrner Cladiin Ihrer Mutter laut der in allhiesiger Contract Stub in A° 1730 passirter cession eigenthümlichen cedirt worden.

Inventaire des biens de Jean Jacques Sommer qui a quitté la ville. L’actif se monte à 9 livres, le passif à 273 livres
1731 (22.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 25 Not 133, fonds Lang) n° 185
Inventarium über Mr Johann Jacob Sommers, des von hier außgetrettenen Kieffers und burgers hinterlaßene Nahrung und die Passiv Schulden so darauß zu bezahlen wären, auffgerichtet Anno 1731 – von hier den 14. Martÿ A° 1731. außgetrettenen Kieffers und burgers hinterlaßen, welche auff begehren Frauen Susannæ Ester Sommerin gebohrner Blattnerin, seiner verlaßenen Ehegattin beÿständlich Mr Philipp Jacob Zellen, Maurers und burgers allhier, Ihres geschwornen, vogts erst ane zuend stehendem dato weilen die Ehefrau in zwischen in die Kindbett gekommen (…) auch as ane der Ehefrauen Zugebrachter Nahrung laut des darüber besagenden und unterm 5. febr. A° 1731 auffgerichteten Inventarÿ beÿ vorgehabter Revision sich mangelnd befunden
So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 22. Junÿ A° 1731.
Bericht wegen der Eheberedung. die Zusammen beeden Eheleuthen den 5.to Aprilis Anno 1730. getroffene Eheberedung ist durch mich Notarium expedirt und außgelüffert worden, dahero man solche auch hier nicht copialiter inseriren wollen.
Summa anschlags Vorstehender Posten so die Ehefrau Von des Manns hinterlaßenen Activ Nahrung in Verwahrung hat, thut 9 lb – Schulden auß des Manns Nahrung zu bezahlend 273, In Compensatione 263 lb

Susanne Esther Plattner, femme abandonnée de Jean Jacques Sommer, hypothèque ses maisons au profit des enfants mineurs du tonnelier Martin Jost

1734 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 44-v
Susanna Esther geb. Plattnerin Johann Jacob Sommer des von hier ausgetrettenen Kieffers ehefrau beÿständlich ihres Curatoris Philipp Jacob Zell des Maurer und Steinhauers und mit fernerer assistentz ihrer geschwistrigkinder ehemänner hannß Georg Weber der tabackbereiter und Caspar Wallauer des Krämers
in gegensein Johann Michael Jost des Schloßers als vogts weÿl. Margarethæ geb. Dimpffelmeÿerin mit ihrem hinterbliebenen wittiber Martin Jost dem Kieffer erzeugter dreÿer Kinder Margaretha Salome, Maria Magdalena und Johann Gottfried der Josten – schuldig seÿe 225 pfund
unterpfand, Erstlich zweÿ neben einander liegende häußlein mit allen derselben mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der waßersuppgaß am dreÿzehen graben, einseit neben H. Johann Quirin Berga dem Maurer und Steinhauer auch E. E. kleinen Raths alten beÿsitzer, anderseit neben H. Johann Leonhard Pfäler dem handelsmann hinten auff ged. graben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 7 ß ane bodenzinß
ferner ein hauß cum appertinentis auff gedachten waßersuppgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Klein des kieffers wittib, anderseit neben Daniel Basch dem tabackbereuther hinten auff Andreas Vix dem garttner ahne steinstraß – ihro von ihrer mutter Maria Margaretha geb. Cladÿn weÿl. Johann Adam Plattner des leinenwebers wittib durch einen am 27. Aprilis 1730 in hiesiger C.C.Stub auffgerichteten donationem inter vivos geschenckt worden

Jean Jacques Sommer et Susanne Esther Plattner font dresser l’inventaire de leurs biens après avoir repris la vie commune. Les biens du mari s’élèvent à 284 livres, ceux de la femme à 419 livres.
1737 (9. 8.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 23) n° 503
Inventarium über Mr Johann Jacob Sommers, Kieffers und Frauen Susannæ Ester geb. Blattnerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Nahrungen so Sie alß Sie sich separirt gehabt, aber wieder zusammen getretten, einander zugebracht, auffgerichtet Anno 1737. – (…) seither dem 14. Martÿ A° 1731. nicht beÿsammen gewohnt, sondern erst seithero dem 17. Aug. A° 1737. Ihr haußweßen wider mit einander angetretten, auff deroselben begehren ordnungsmäßig inventirt (…). So beschehen in Straßburg in fernerer gegenwarth Frauen Mariæ Magdalenæ Blattnerin gebohrner Cladin der Ehefrauen eheleiblichen Mutter und Johann Christmann Leininger Schneider und burger allhier dero beÿstandts, auff Mittwoch den 9. Octobris A° 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 156, Sa. Silbers 26, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 284 lb
dießemnach folget auch der Ehefrauen Nahrung, so Sie Zur Zeit Eingangs gedachter Vereinigung gehabt und beseßen, Sa. haußraths 99, Sa.Silbers 9, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 301, Summa summarum 419 lb

Susanne Esther Plattner meurt en 1742 en délaissant des héritiers collatéraux. La masse propre aux héritiers s’élève à 288 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 853 livres, le passif à 1 362 livres
1742 (4.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 32) n° 656
Inventarium über weÿl. Frauen Susannæ Ester Sommerin gebohrner Blattnerin, Mr Johann Jacob Sommers, Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1742. – nach ihrem den 15. Martÿ dieses Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen der Verstorbenen seel. per Testamentum Zu Erben Verlaßener und ane nachfolgendem folio benannter Voll und einbändiger Geschwüstrige fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn S. T. Herrn Mathiæ Kochen Notarÿ publici und Practici allhier, des wittibers beÿstands auf Mittwoch den 4. Aprilis A° 1742.
Die Verstorbene seel. hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Frau Annam Elisabetham Müllerin gebohrne Blattnerin, Elias Müllern Tagners und Schirms Verwanthen allhier Ehegattin mit beÿstand deßelben anwesend war, 2. Frau Mariam Magdalenam Niderin gebohrne Blattnerin Niclaus Niden des verzogenen Maurer und Schirms Verwanthen allhier Verlaßene Ehefrau so mit beÿstand Joh: Jacob Süß, Strumpfstricker und burgers allhier gegenwärtig war, diese beede als der Verstorbenen seel. einbändige Schwestern.
3. Johann Adam Blattner, den Säckler gesellen, weÿl. Adam Blattnern gewesenen Tagners und Schirms Verwanthen alhier nachgelaßenen ehelichen Sohn, als der Frau seel. Vollbändigen bruder, von welchem man aber seither 23. Jahren nichts gehört oder vernommen, ob er annoch ebend oder todt seÿe. Um dieser sambtlicher unverburgerter Erben auß E. E. Kleinen Raths Mittel Vermög Erkantnuß Von heutigen dato hierzu deputirt worden S T Herr Johann Philipp Richßhoffer handelßmann und E E Großen Raths alter nunmehro aber E. E. Kleinen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer so auch dießem Geschäfft abgewartet.
Copia der Eheberedung
Copia Testamenti nuncupativi (den 22. Februarÿ Anno 1738 Vor Herrn Mathiæ Kochen Notario publico allhier auffgerichtet)
Copia Nachdisposition so die verstorbene seel. den 7. Augusti anno 1739 auffgerichtet

Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guths, vermög Inventarÿ (…) durch mich eingangs gemelten Notarium in Anno 1737 auffgerichtet
Werckzeug Zu dem Kieffer handwerck gehörig
Eigenthum ane Häußern (E.) Nemlichen eine behaußung und hoffstatt ane der Steinstraß in deù Gutleutgäßlein (…)
(T) It. eine behaußung am Brand ein End ein Seith neben der Kleinen Stadelgaß (…)
der Erben unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 34, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Ergäntzung (345, abzug 54, Rest) 290, Summa summarum 636 lb – Schulden auß der Erben unveränderten Nahrung 347 lb, Nach deren Abzug 288 lb
Dießemnach wird die übrige Verlaßenschafft so mit vorbehalt des Wittibers unveränderten Guths Forderung, welche hernach passive eingetragen, als theilbar tractirt wird, beschrieben. Sa. haußraths 58, Sa. Werckzeugs 13, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 6 Sa. Eigenthums ane einer behaußung 750, Sa. Activ schulden 21, Summa summarum 853 lb – Schulden 1362 lb, In Compensatione 508 lb
Seind also dem Wittiber vor seine ane der Verlaßenschafft habende Anforderung zugeschrieben worden 251 lb, dagegen gehalten vorher ausgefallenes theilbares Passiv onus, so auswirfft 508 lb, So befindet sich daß die theilbare Passiv Schulden auch des wittibers Vermögen übertreffen um 257 lb
Copia Codicilli – Susanna Ester Sommerin gebohrne Blattnerin des Ehrengeachten Johann Jacob Sommers des Kieffers und burgers allhier Ehefrau mich dem unterschriebenenn Notarium und Gezeugen Zu sich beruffen laßen, Welche wir dann zwar krancken Leibes, auff einem Bett liegend dannoch aber guter richtiger Sinnen und Vernunfft (…) auff Freÿtag vormittag zwischen 8 und 9 Uhr den 7. Augusti 1739, Matthias Koch
Copia Testamenti – 1738 (…) den 22. Februarÿ nachmittag zwischen zweÿ und dreÿ Uhr in einer allhier zu Straßburg ane der höllengaß ohnfern der Thucher und Gerberstub gelegenen Von mit Notario bewohenden behaußung, dero hintern Schreib Stube, mit denen fenstern in das daran gelegenen höfflein außsehend (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsahme frau Susanna Ester Sommerin gebohrne Blattnerin des Ehrengeachten Johann Jacob Sommerers des Kieffers und burgers allhier Ehefrau

Jean Jacques Sommer se remarie avec Marguerite Salomé Frey, fille de tonnelier
1742 (25.5.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 88
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren: v. vorgeachte Joh: Jacob Sommer, der Kieffer v. burger allhier alls bräutigam ane Einem, beÿständ. T. H. Johann Eberhard Pick, des Silberarbeiters v. b. allhier,
So dann die Ehren v. Tugendsame Jungfrau Margaretha Salome Freÿin Weÿl. Joh: Mich. Freÿ, des Küblers v. Burg: allhier mit Fr. Susanna Martha geb. Weißhaarin ehel. erzeugte Tochter, beÿständlich S. T. H. Joh: Carl Spielmann J. U. Lti auch vornehmen burgers allhier als ihres erbettenen Hh. Assistenten hochzeiterin am andern Theil
So geschehen in d. Königl. Statt Straßb. auff Freÿtag d. 25.t Maji A° 1742. [unterzeichnet] Johan Jacob Summer Als Hochzeiter, + d. hochzeiterin handzeichen

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 133-v
Kieffer F., N° 8549 – Weÿl. Fr. Susannæ Ester gebohrner Blattnerin Johann Jacob Sommer des Kieffers und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 93 – 21. 4. 9 ½
Extat das Stallgeltt pro 1746 mit – 1 lb 19 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 7 ß 6 s, Summa 2 lb 8 ß 6 d
Abzug. die dreÿ Stamm Erben gebohrne Blattner haben alß alhier ohnverburgert Von Finito usufructu anfallenden Erbe der 288. lb 18 ß 6 d den Abzug Zuerlegen mit 28 lb 17 ß 10 d
dt. 5° Maÿ 1742.

Susanne Esther Plattner femme du tonnelier Jean Jacques Sommer, vend la maison 200 livres au journalier André Mentzer et à sa femme Anne Marie Wolff

1737 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 596
Susanna Esther geb. Plattnerin Johann Jacob Sommer des kieffers mehrjährigen ehefrau
in gegensein Andreas Mentzer des tagners und Annæ Mariæ geb. Wolffin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff der waßersupp gaß oder dem alten dreÿzehen graben, einseit neben weÿl. Johann Georg Klein des kieffers wittib modo Martin Schwendt des kieffers ehefrau geb. Rebhabin, anderseit neben Daniel Basch dem tabackbereither, hinten auff weÿl. Andreas Vix des garttner ahne Steinstraß Erben – als ein per donationem inter vivos da dato 27. Aprilis 1730 von ihrer mutter Maria Margaretha geb. Cladÿn weÿl. Johann Adam Plattner erhaltenes guth – um 200 pfund

Fils de pelletier, André Mentzer épouse en 1722 Anne Marie Wolff, fille de remueur de grains
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 96)
1722. Domin. V. et VI Trinit. sindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 15. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Andreas Mentzer der Ledige Tagner vndt burger allhier hanß Martin Mentzers deß burgers vndt Kürschners allhier Ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Maria, Hanß Michael Wolffen des burgers vndt Kornwerffers Ehel. Tochter [unterzeichnet] + deß Hochzeiters Zeichen, + der Jfr. Hochzeiterin Zeichen (i 98)

La tribu des maçons inflige une amende au journalier Philippe Mentzer qui a travaillé sans le contrôle d’un maître dans la maison d’un client de Philippe Kieffer
1737 (29.3.), Protocole de la tribu de Maçons (XI 236)
(f° 220) Freÿtags den 29. Martÿ 1737 – Mr Philipp Küeffer Klagt Wieder Andreas Mentzer den handlanger, daß er beÿ einem seiner Kunden in der steinstaaß nahmens Johann Stimbach dem Fuhrmann ohnwisend seiner, auch ohn auffsicht eines andern meisters gearbeitet habe.
Der beklagte Zugegen ist die klage nicht in abrede, meldet aber, es wäre keine hauptarbeit gewesen, sondern er hätte nur eine fewrwand ausgeweiset.
Erkandt, weilen beklager nicht das geringste vor sich Zu arbeiten befugt, alß seÿe er in 3 fl. Zu Condemniren, gemelten Simbach aber soll auff nechstes gericht deßwegen anhero gebotten werden, umb ihn darüber anzuhören, vnd auff befinden gleichfalls abzustraffen.

Anne Marie Wolff meurt le 21 novembre 1737 à l’âge de 44 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1710-1758, f° 72)
1737. d. 21. Nov. Abends Zwischen 8 und 9 Uhr starb Anna Maria Barbe Wölffin, Andreä Mentzers deß burgers und Maurer Taglöhners ehel. Haußfrau und wurde d. 23. seq. christlich gebührlich Zur Erde bestattet Zu St Gallen æt 44 Jahr 7 Monat 11 Tag, x. des Wittwers Handzeichen (i 75)

André Mentzer et sa femme Marie Dorothée Inckel hypothèquent leur maison rue de la Soupe à l’Eau quand ils en achètent une autre rue du Bain-aux-Plantes

1741 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 253
H. Johann Daniel Kob der handelsmann vor sich und als mandatarius seiner geschwister Fr. Susanna geb. Kobin H.M Johann Christian Treutlinger diaconi senioris zu St Nicolai eheliebstin, Fr. Anna Margaretha geb. Kobin weÿl. Johann Goll des goldarbeiters wittib und Jfer Maria Elisabetha Kobin beÿständlich ihres vogts Johann Georg Stuber des handelsmanns, so dann H. Lt. Johann Philipp Hecker Exsenator und Stadtrichter
in gegensein Andreas Mentzer des tagners und Mariæ Dorotheæ geb. Jnckelin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Pflantzbadergaß, einseit neben Marx Langolff dem schneider, anderseit neben Johann Diebold Hetzel dem rothgerber, hinten auff Johann Georg Hetzels gewesten rothgerbers erben – ihnen Kobischen geschwisterden zu vier 5. theil als ein mütterliches erbguth, ihme H. Hecker aber als ein am 19. Junÿ 1737 ane der ganth erkaufftes guth
ferners verlegt der käuffer zweÿ dritte theil ane einer behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Waßersuppgaß, einseit neben Martin Schwend dem kieffer uxorio nomine, anderseit neben Daniel Basch dem tabac bereÿter, hinten auff die Vixischen erben – 375 pfund

L’ouvrier maçon André Mentzer meurt le 6 avril 1745 à l’âge de 47 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1736-1757, f° 104, n° 15)
1745. Dienstag den 6. April: morgens zwischen 8 und 9 Uhr starb Leibesschmertz Andreas Mentzer gewesener Taglöhner beÿ den Maurern und burger allhier seines alters 47. jahr 8 monath 3 wochen weniger 2 tag und wurde postero dies auff dem Gottes Acker St. Gal. beÿ gehaltener Leichpredigt Christgebräuchlich begraben [unterzeichnet] Johannes Mentzer als bruder (i 108)

André Mentzer et le tuteur de sa fille issue de son premier mariage vendent la maison à Marie Barbe Seiler veuve de l’apprêteur de tabac Pierre Urbain Render
1744 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 494
Andreas Mentzer der Tagner, Johann Jacob Wolff der tabacbereiter als vogt erstged. Mentzer mit weÿl. Anna Maria geb. Wolffin seiner ehefrau erzeugten einigen Söhnleins Tobias Friedrich
in gegensein Mariæ Barbaræ geb. Seÿlerin weÿl. Peter Urban Render des tabacbereiters wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Michael Schöller ebenmäßigen tabacbereiters, laut erkanntnus vom 5. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten auff dem XIII graben oder der sogenannen Waßersuppgaß, einseit neben Daniel Basch dem tabacbereiter, anderseit neben as. H. Helck dem biersieder, hinten auff Jacob Hoh G.A.St. garten – dem vatter zu zweÿ dritten theil dem kind aber zum übrigen dritten theil – 230 pfund

Marie Barbe Seiler veuve de Pierre Urbain Render se remarie en 1746 avec le maçon Jean Pierre Zell : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1746, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1074
Peter Zell, ledigen Maurers und Steinhauers
und Frauen Mariä Barbarä Renderin gebohrner Seilerin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 76)
Anno Domini 1746 die 23 maji (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti honestus Joannes Petrus Zell lapicida Philippi Jacobi Zell Civis et lapicidæ et defuncæ Mariæ Claræ Kellerin uxoris ejus legitima filius argentinensis et parochianus noster et honesta Maria Barbara Seilerin vidua Superstes defuncti Urbani Render civis et tabaci concinnatoris in vivis argentina oriunda et in parochia nostra commorans (signé) better Zell, barbara seÿlerin (i 41)

Jean Pierre Zell entre par dispense des Quinze en apprentissage chez son père Philippe Jacques Zell en 1735
1735, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 187) Mittwochs den 27. Julÿ 1735. – Mr Philipp Jacob Zeller stellt vor Peter Zeller seinen Sohn, mit bitte denselben als einen Lehrjungen auff fünff Jahr Lang einzuschreiben.
Erkandt, soll seinen ältern Sohn, der Ihne von gnädigen herren den XV. dispensando Zu Lehren gnädig permittirt worden, vorderist auslehren, als dann aber soch diesorths wieder anmelden da ferner ergehen solle was recht ist.

(f° 208) Donnerstags den 20.ten Septembris 1736. – Eingeschriebener Steinhauer Jung, außgethan en 19. Julÿ 1741. dt 15 ß
Mr Philipp Jacob Zeller stehet vor vnd Zeigt an, welcher maßen Er Krafft Erkandtnuß von Gnädigen Obern Handwercks herren in die Lehr angenommen Peter Zeller seinen eheleiblichen sohn, Ihne das maurer handwerck, vnd was deme anhängig in Zeit von fünff Jahre so auff Johannis Baptistæ nächst verloßen anfangen, vnd solche Zeit 1741.sich endigen, zuerlernen, bittet umb die einschreibung.
Erkandt gegen Erlag der gebühr willfarth.

L’apprentissage se termine en 1741
1741, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 93-v) Mittwochs den 19.ten Julÿ 1741. – Außgethaner Steinhauer Jung, dt 15. ß
Mr Philipp Jacob Zeller stellt vor Peter Zeller seinen Sohn, welchen er das handwerck Zu erlernen den 20. Septembris 1736. auff fünff Jahr von Johannis Baptistæ 1736. angehend vnd auff solchen Termin dieses Jahrs ausgehend einschreiben laßen, bitt, weilen sie beedte mit einander Zufrieden, umb deßen außthuung.
Erkandt, willfahrt gegen Erlag der Gebühr.

Le maçon et tailleur de pierres Pierre Zell devient tributaire chez les Maçons le 17 décembre 1746, soit quelques mois après son mariage
(f° 308) Sambstags den 17.ten Decembris 1746. – C. Neu Zünfftiger
Peter Zell der maurer Vnd Steinhauer gesell Mr Philipp Jacob Zellen des maurers und Steinhauers ehelicher Sohn producirte Stallschein Vom 13. augusti 1746. vnd begehrt vor einen Zünfftigen angenommen zu werden.
Erkandt Willfahrt, Zunfft 1 lb 5 ß, Einschreibgebühr 4 ß, (Summa) 1 lb 9 ß

Pierre Zell et Marie Barbe Seiler hypothèquent la maison au profit de l’apprêteur de tabac Jean David Wurm

1746 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 734-v
Peter Zell der steinhauer und Maria Barbara geb. Seÿlerin mit beÿstand ihres vettern Johann Mentzer des kürßners und Mathiß Gruninger des schreiners
in gegensein Johann David Wurm des tabacbereiters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt auff dem XIII graben oder der sogenannten Waßersupp: gaß, einseit neben Daniel Basch dem tabacbereiter, anderseit neben Theobald Helck dem biesieder, hinten auff Jacob Hoh G.A.St.

Marie Barbe Seiler fait dresser l’inventaire de ses apports dans lequel figure la maison. L’actif s’élève à 395 livres, le passif à 250 livres

1751 (30.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374) n° 463
Inventarium über der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Barbarä Zellin gebohrner Siglerin, des Ehren und vorachtbahren Herrn Peter Zell, des Maurers und Steinhauers auch burgers allhier zu Straßburg ehelicher Haußfrauen zu gedachtem Ihrem Ehemann für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1751. – welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reserviret und ohnverändert seÿn und bleiben solle(…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren: und vorgeachten herrn Eliä Waltz Paßmentirers und burgers allhier Ihro der Ehefrauen erbettenen beÿtandts, auf Sambstag den 30.ten Octobris Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß in der Waßersuppgaß Liegenden, in dieße Nahrung zum theil gehörigen und hieunten eingetragenen Ehrenhafft befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der vorstatt Steinstraß auf den dreÿzehengraben in der so genanden Waßersuppgaß, einseit neben weÿland Daniel Basch des tabackbereiters Erben, anderseit neben herrn helck dem biersieder hinden auf herrn Jacob Hoh, Garthnern ane Steinstraß und E: E: Kleinen Raths jetzigen beÿsitzern stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen Wird vor 275.
Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 26.ten Septembris Anno 1744.
It. ein Sechster theil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffestatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß in der Waßersuppgaß auf dem dreÿzehengraben hinder der Maur (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane häußern 345, Summa summarum 395 lb – Schulden 250, Nach deren Abzug 145 lb

Maçon, tailleur de pierres et casernier, Pierre Zell meurt en 1771 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison rue de la Soupe-à-l’Eau que les experts estiment 150 livres. La masse propre à la veuve présente un déficit de 43 livres, celle de l’héritière s’élève à 35 livres. L’actif de la communauté s’élève à 251 livres, le passif à 74 livres

1771 (4.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 414) n° 1230
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorachtbahren Herrn Peter Zell des geweßenen Maurers und Steinhauers auch Cazerniers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1771. – nachdeme derselbe Mittwochs den 30. Januarÿ dießes lauffenden 1771. Jahrs dießes Zaitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Barbaræ Zellin gebohrner Seÿlerin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehren und Wohlvorachtbaren Martin Seilers des Zollers und burgers allhier Ihres erbettenen Beÿsands, Wie auch der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Zellin des Ehren und vorachtbahren herrn Andreæ Manrique des Schuhmachers und burgers allhier Ehegattin des seelig Verstorbenen Mit vorernanter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter einigen tochter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts und weilen dieselbe annoch Minorennis mit fernerer Zuziehung des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Peter Anthoni des Schuhmachers und burgers allhier Ihres geschwornenn Vogts ersucht und inventirt (…). So beschehen in Straßburg auf Montag den 4. Martÿ Anno 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Dreÿzehengraben oder der sogenannten Waßersuppgaß gelegenen gemeiner Stadt Zuständigen behaußung befunden worden, als folgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. eine behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der vorstattt Steinstraß auf den dreÿzehen graben oder in der so genanten Waßersuppgaß, einseit neben Jungfrauen Margaretha Barbara Renderin der Wittib Stieff tochter, anderseit neben herrn Helck, dem biersieder Zum Ancker, hinden auf Sieur Tollesan stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 24.ten Aprilis 1771. angeschlagen vor 150. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 26.ten Septembris Anno 1744.
It. ein Sechste: oder ein dritter theil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffestatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß in der Waßersuppgaß auf dem dreÿzehengraben hinder der Maur (…)
Ergäntzung er Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über der Wittib für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung durch mich Notarium in Anno 1751. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Eheberedung, Copia Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 7, Sa. Eigenthums ane häußern 203, Erg. wird von dem abgang übertroffen, Summa summarum 211 lb – Schulden 254, Conferendo ergiebt sich daß der Wittib ohnveränderte Zubezahlen habende Passiva deroselben völlihe vorhandene die Activ: Massam dem Stall anschlag nach übertroffen umb 43. lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung und Weiß gezeugs 16, Sa. Schulden 19, Summa summarum 35 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 4, Sa. Weins und Lährer Faß 10, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 235, Summa summarum 251 lb – Schulden 74 lb, Detrahendo 177 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 170 lb
Abschatzung Vom 24. apr. 1771. Auff begehren Weil. Christoff Zaller des Gewesener Kassernen Knechts hiender Lasener Erben ist eine behausung alhie in der Statt Strasburg auff dem XIII. Graben Gelegen Einseits Neben dem bierhauß Zum anger Genant, anderseits Neben Margreta Barbre Remtere und hienden auff H. Dollosans stosend Gelegen, solche behausung besteth in Zweÿ Stuben Zweÿ Kammern und Zweÿ hauseren warinen herdt und Camin schoß, Dar jber ist der dach Stuhl mit breit ziglein belegt. Von uns Unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden vor und Umb Dreÿ Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber

Marie Barbe Seiler hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Adam Zwicker

1772 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 57
Fr. Maria Barbara geb. Seÿlerin weÿl. Peter Zeller des cazernier zurückgelassene wittib beÿständlich H. Martin Saÿler des zölners ane dem Steinstraßer Thor ihres leiblichen bruders
in gegensein H. Johann Adam Zwicker des weißbecken – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand eine behausung ane der Waßersuppgaß, einseit neben N. Helck dem bierbrauer zur Ancker, anderseit neben Jfer Barbara Rentnerin, hinten auff Sr Ponceau

Marie Barbe Seiler vend la maison 250 livres au garçon charpentier Jean Georges Sattler et à sa femme Catherine Heim

1784 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 357
Fr. Maria Barbara geb. Seilerin Peter Zell des steinhauers wittib beÿständlich Adam Colmer des schirmers und maurer gesellen
in gegensein Johann Georg Sattler des zimmergesellen und schirmers und Catharinæ geb. Heimin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem dreÿzehn graben oder sogenannten Waßersuppgaß, einseit neben vorgedachten Colmer, anderseit neben H. Held dem bierbrauer, hinten auff H. Ponceau – als ein von Andreas Mentzer dem tagner und deßen kindern unterm 26. 7.br. 1744 erkaufftes haus – geschehen um 500 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean Georges Sattler à acquérir la maison dont l’alignement ne change pas

1784, Conseillers et XXI (1 R 267)
Joh: Georg Sattler erhält Erlaubnuß ein hauß Zu Kaufen. 290.
(p. 290) Sambstag den 25. Septembris 1784. – Osterrieth nomine Johann Georg Sattlers des Schirmers und Zimmergesellen alhier und deßen Ehefrau Catharina geborner heimin diese seind gesinnet ein an der sogenannten Waßersupp gaß gelegenes häußlein von Barbara Zellerin geborner Seilerin um die Summ von 500 gulden an sich Zu Kaufen, woran die helfte stehen bleibet, bitt gnädig Zu erlauben, also Kaufen zu dörfen und dispens vom augenschein.
Claus nôe der Verkäuferin berichtet, daß dem *so und bitt gleichfalls umb Erlaubnuß und dispens.
Nach angehörtem voto des herrn General advocaten Mogg dahingehend, daß die angegebene lage des zu verkaufenden haußes Keinem allignement unterworfen seÿe, also mit gebettener dispens vom augenschein ohne anstand zu wilfahren, sodann die Erlaubniß Zum Kaufen fals ertheilet werden möge, jedoch unter die gewöhnl. bedingung (und) ordnungsmäßigen Verschreibung.
Ist vermittelst angestelter Umfrag auf dem Antrag des auf dem Oberbanck vorsitzenden H. Stettmeisters von Hafner Erkant, daß denen imploranten mit gebettener dispens vom augenschein und Erlaubnuß bemeltes hauß zu Kaufen zu willfahren, jedoch unter der bedingung aß der Kauf coram dominis deputatis in Löbl. Stadt C. C. Stub verschrieben werden, damit von denenselben die Regularität der abgaben besorgt und deren richtige abtragung durch aus zust[ellen]de reversales bestens vorgesehen werd. möge. Deputati hr. Rathh. M[-], hr. Rathh. Lelarge.

Originaire de Freundpoltz ou du village voisin de Knottenried en Allgäu, Jean Georges Sattler épouse en 1767 Catherine Heim, fille d’un maréchal ferrant de Guebwiller en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration
1767 (23.6), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 472
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Georg Sattler leediger Zimmer Gesell, Joseph Sattlers Schmidts Zu Formboltz im Algäu hochgräfl. Königseckingischer herrschafft mit fr: Anna gebohrner Freÿin ehelich erzeugter Sohn, las hochzeiter, der seiner Eltern Einwilligung hierzu haben bezeugte, eines alters 26 Jahr an einem,
So dann Jungfer Catharina Heimin weÿl. Hanß Michael Heim geweßenen Schmidts Zu Gebweiler mit auch weil. Anna Maria Gulli beeder seel ehel. erzeugte ohnbevögtigte tochter ihrer einegnen Rechten genießend, als hochzeiterin am andern theil
So beschehen Straßburg Dienstags den 23.ten Junÿ 1767 [unterzeichnet] Johan Jorg Sattler als hohzeitter,+ der hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 50)
Hodie 3 junÿ anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Sattler ex Knottenried diœcesis constantiensis oriundus filius Josephi Sattler civis in dicto loco et annæ freÿin conjugum in parochiâ nostrâ commorans et anna Catharina heimb in gebweiller diœcesis Basiliensis nata filia defunctorum Michaelis heimb civis quondam in dicto loco et Maria Anna Gallin conjugum in parochia ad Stum Petrum juniorem commorans (signé) Johan Jerg Sattler, signum sponsæ x (i 53)

Le conseil des Fribourgeois condamne Jean Georges Sattler à une amende pour héberger sans autorisation des hôtes
1771, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 425) 5.te Gericht. Donnerstag den 18.ten July 1771 – Idem [Friderich Christoph Haubert, der eine geschwornen Zunft Rüger] bringt klagend vor, daß weilen Johann Georg Sattler der Zimmer Gesell und Schirmer alhier Kostgänger halte, deßen er den 12.ten dieses Monaths durch den Rüger und Georg Friderich Eckert den Ungeldts Garde überwiesen worden, Als bittet er, den beklagten Sattler zu gebührenden Strafe Zu Ziehen und in die Unkosten fällig zu erklären.
Des beklagten Ehefrau Zugegen, Gestehet, daß sie Zimmer Gesellen in Kost genommen habe, sie hätte aber nicht gewußt, daß Ihro solches verbotten wäre, bittet um leidentliche Straf.
Erkant, seÿe beklagter wegen Armuth nur in 15. ß Straf und in die Unkosten Zu condemniren, ihme aber verbotten keine Kostgänger mehr Zu halten
Rüger Unkosten 6 ßn Urtelgeld 4 ß, Citation 2 ß, zusammen 12 ß

Les Quinze autorisent le manant et compagnon charpentier Jean Georges Sattler à héberger des compagnons charpentiers et maçons sans leur servir de vin.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 416) Sambstags den 22. Augusti 1772.Idem [Osterrieth] nôe Johann Georg Sattlers des schirmers und Zimmergesellen, dieser bittet ihme zu erlauben Zimmer und Maurer gesellen die trockene Kost reichen zu dörfen. Erkandt, nach ordnung willfahrt

Jean Georges Sattler et Catherine Heim vendent la maison 200 livres au tisserand Ignace Heckmann

1786 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 202
Johann Georg Sattler der zimmer gesell und Catharina geb. Heimin, Stephan Hader des leinenwebers bevollmächtigter
in gegensein Ignatius Heckmann des leinen webers und Mariæ Magdalenæ geb. Laugelin unter assistentz Johann Georg Hauß des leinenwebers und Johann Georg Engel ebenmäßigen leinenwebers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Dreÿzehnergraben oder sogenannte Waßersuppgaß, einseit neben Adam Colmer des maurer gesellen, anderseit neben H. Helck dem bierbrauer, hinten auff H. Ponceau – als ein von Maria Barbara Zellin geb. Seilerin unterm 25. 7.br. 1784 erkaufftes haus – um 150 gulden und 250 fl. capital verhafftet

Originaire d’Innenheim, Ignace Heckmann présente son chef d’œuvre auquel les examinateurs ne trouvent aucun défaut
1783, AMS série V 125-2 (Tisserands)
Montags den 24 feb. 1783. in præsentia des hoch. und der 3. geschw. Meisterstück schaueren
Ignatius Heckmann von Inlenheim gebürtiger Lwbr. der eines meisters tochter heurathet, legt sein nach den art. verfertigtes meisterstück den Hirtzenkrantz zur Schau vor, mit bitte Ihme nach deßen besichtigung das Meisterrecht angedeÿhen zu laßen, nachdeme der Stuckmeister mit Handtreu ane Eidesstatt angelobet ein solches ohne verbottene Hülfe gemacht zu haben, die Schaumeistere aber versichert, daß sie in deßelben genauer besichtigung keinen Fehler gefunden, wurde durch den hoch. Erkannt, Wird der Stuckmeister als ein hiesiger Leinenweber meister auf und angenommen.

Ignace Heckmann épouse en 1783 Marie Marguerite Laugel, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration
1783 (21.1.), Not. Becker (6 E 41, 1396) n° 59
Eheberedung – erscheint persönlich der Ehrsame Ignatius Heckmann Leediger leinenweber weÿl. Mathias Heckmann burgers und ackermans zu Inlenheim mit Fraun Catharina geb. Geÿerin ehelich erziehlter Sohn unter beÿstand Hn Ludwig Jehl burgers und Schreiner meisters allhier, als hochzeiter ane Einem
So dann die Ehr und tugendsame Jungfer Maria Margaretha Laugel weÿl. Hn Johann Michael Laugel geweßten burgers und Leinenwebers auch E. E. kleinen Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers mit der Ehr und tugendsamen Fraun Maria Eva geborner Daxin ehel. erziehlte tochter unter beÿstand besagt ihrer Frau Mutter und annoch beÿständlich M. Johann Georg Laugel burgers und Schloßermeisters hieselbst ihres bruders als hochzeiterin am andern theil
zu Straßburg auf dienstag den 21.ten Januarÿ 1783. [unterzeichnet] Ignadius Heckmann, Maria Margaretha Laugel

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 198)
Hodie 28 aprilis anni 1783 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Ignatius Heckmann ex Innenheim oriundus defuncti Mathiæ Heckmann et Catharinæ Geÿer Conjugum filius Legitius solutus et majorennis, ratione Domicilii ad Stum Ludocicum hujas parochianus et Margaritha Laugel argentinensis filia soluta defuncti Michaelis Laugel civis hujatis et Mariæ Evæ Dax Conjugum ratione juris et facti parochiana nostra (signé) Ignatius Heckmann Maria Margaretha Laugel (i 104)

Ignace Heckmann devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 11-v
Ignatius heckman der leinenweber weÿl. Mathias heckman geweßenen leinenwebers Zu Jnnenheim mit Cath. geb. geÿerin ehl. erzielhten sohn, verheurathet mit fr. Marja Marg. geb. Laugelin der hießig. burgers tochter, erhaltet das burger recht ab uxore vmb d. alten burger schilling will dienen Zue E. E. Zunfft der tucher. Jurav. d. 3.ten Maÿ 1783.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Cerceaux qui appartient à la mère de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 478 livres, ceux de la femme à 339 livres.
1783 (14.8.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 12 [Inv. illat.]
Inventarium über des achtbaren Ignatÿ Heckmann Lwbs. u. der Ehr u. tugendsahmen Frau Mariä Margarethä Heckmann geb. Laugel beeder Eheleuth u. burgere alhier zu Straßb. einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, Errichtet a° 1783 – in ihren den (-) angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in den vor mir Not° aufgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerm beÿseÿn H. Johann Stephan Hader bg. u. Lwb. allhuer as der Ehefrauen beÿstandt, zu Straßburg auf zu End gemelten datum.
In Einer allhier Zu Straßburg ane der Reifgaß gelegenen der Eheleuthen respe. Mutter und Schwiegermutter gehörig. behaußung, befunden worden als
des Ehemanns Vermögen, hausrath 9 lb, Silber 14 lb, baarschafft 273 lb, Schulden 168 lb, Summa summarum 465 lb, haussteur 12 lb, Summa 478 lb
der Ehefrauen eingebrachte Nahrung, hausrath 112 lb, Silber 14 lb, baarschafft 200 lb, Summa summarum 327 lb haussteur 12 lb Summa 339 lb
Straßburg den 14.ten Augusti 1783.

Marie Marguerite Laugel meurt en 1794 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison rue Clément. La maison rue de la Soupe-à-l’Eau est estimée à son prix d’achat, soit 800 livres tournois (200 livres strasbourgeoises)

1797 (30 messidor 5), Strasbourg 15 (1), Not. Lung n° 206
Inventarium über Weiland bürgerin Maria Margaretha Heckmann geb. Laugel bgrs. Ignatius Heckmann Leinenwebers gewesener Ehefraun Verlassenschafft, nach ihrem den 11. Prairial zweiten Jahrs oder 30. maÿ A° 1794 genommenen tödlichen Hintritt hier zeitlichen verlaßen hat
die Verstorbene seelig hat zu ihren rechtsmäßigen Erben hinterlassen Ihre mit eingangs gedachtem hinterbliebenen Wittiber erzeugte annoch minderjährige Kinder benandlichen 1° Ignatius so in das 14. Jahr gehet, 2° Georg welcher 11 jahr alt und 3. Frantz Stephan die Heckmann welch letztern bald das 6. Jahr erreichet, deren geschworner Vogt bgr. Stephan Hader Leinenweber alhier so den 24. Prairial jüngs erwählt worden

So geschehen alhier in einer ane dem Clementzgäßlein im grünen Bruch und hiernach beschriebener behausung den 9. Messidor im 5. Jahr
(f° 5) Eigenthum ane Häußern, so theibar. Nämlich eine behaußung, Höflein und Hoffstatt mit allen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen ane dem grünen bruch mit N° 135 und N° 8 bezechnet einseit ist dieselbe ein Eck am Clemenzgäßlein anderseit und hinten auf N. Flach de Gartner stoßend, diese behaußung ist in der Grundsteuer Rolle ane reinem Ertrag geschätzt für 112 lb 10 s und A° 1791 imponirt worden à 6 s 3 3/5 d par Livres für 25 lb, 8 s 9 d, Wann um solche Contribution für den 6. Theil der völligen Einkünfte davon angesehen wird, so kommen dieselbe zu stehen auf 212 lb, und diese au denier 25 zu Capital gerechnet, ertragen für den præsumirlichen Werth solcher behausung 5315 lb. Es haben aber der Wittiber und der Kinder Vogt erkläret und anerkannt daß dieselbe beÿ weitem nicht soviel Werth seÿe, in deme Sie alt und baufällig, mithin auf diesen Fuß nicht in berechnung gebracht werden könne, dahier sich mit einander verglichen, solche zu berechnung der Legitimæ, unter vorbehalt des Eigenthums, ihren eigentlichen Werth nach hier in Auswurf brigen zu laßen um 3200 lb. dieselbe ist durch beede gewesene Eheleuthe von bgr. Gottfried Fischer dem biersieder alhier erkaufet worden wie die in hiesiger Contract Stube den 14. mart. 1789 passirt ausweiset
Und dann eine kleine behaußung samt hoffstatt auch übrigen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten alhier ane dem dreÿzehengraben oder sogenannten Waßersuppgaß N° 7 gelegen einseit neben Adam Kolmar Maurergesell anderseit neben bgr. N. Helck dem bierbrauer und hinten auf Cit. Ponceau stoßend, da nun solche in der Grundsteuer Rolle zu 45 lb, reinem Ertrag geschätzt und A° 1791 à 6 s 3 3/5 par Livre zu 14 lb 3 s 6 d imponirt worden, diese Contribution aber für den 6. Theil der gesamten Einkünfte davon geachtet wird, so macht der völlige Ertrag derselben 85 lb 5 s welche au denier 25 zu Capital gerechnet für den Werth solchen Häußleins zu achten wären antr. 2126 lb 5 s, Allein es hat daßelbe mehr nicht als 800 lb Ankauf gekostet und halten die Parthen dafür, daß solches auch dermalen mehr nicht werth seÿe also offenbar daß obiger Fuß zur berechnung des wahren Werths nicht adoptirt werden können, weshalben verglichen maßen unter Vorbehalt des Eigenthums ratione Legitimæ, solches Häußlein hier in Auswurf gebracht wird mit dem Ankaufpreis von 800 lb. Darüber besagt eine in hießiger Contract Stube den 19. maÿ 1789 errichtete Kauffverschreibung ausweißend wie daßelbe von Joh: Georg Sattler dem Zimmergesell alhier, erkauft worden, Wobeÿ ferner ein ältere Kauffbrieff vom 25. Septembris 1784
Ergäntzung Nach Masgab des A° 1783 durch mich Notarium aufgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii, haussteuren 11 lb, Sa. Hausraths 430 lb, Sa. Silbers 23 lb, Sa. Schulden 200 lb, Ergäntzung ist per Rest 2239 lb, Summa summarum 2893 lb
Die theibare Nahrung, Sa. Hausraths 226 lb, Sa. Waaren wie auch Schiff und geschirr zur Leinenweber Profession gehörig 1829 lb, Sa. baarschafft 96 lb, Sa. Eigenthum ane Häußern 4000 lb, Sa. Schuld 177 lb, Summa summarum 6329 lb – Schulden 5372 lb, Nach deren Abzug 957 lb – den 30 Mess. 5
Copia der Eheberedung (…) den 21. jan. 1783, Johann Andreas Becker Not.
Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 97-v du 3 therm. 5

Ignace Heckmann se remarie avec Salomé Hoh
1797 (22 therm. 5), Strasbourg 15 (4), Not. Lung
Eheberedung – persönlich erschienen der bürger Ignatz Heckmann, Leinenweber und Witiber, als Hochzeiter ane einem,
und die bgrin Salome Hoh, weiland Georg Hoh, des bgrs und Gärtners daher, mit auch weil. bgrin Maria gebohrner Mortz ehelich erzeugt und nachgelaßene großjährige tochter, als braut
alhier Zu Straßburg den 22. Thermidor im Fünfften Jahr der fränckischen und untheilbaren Republick oder 9. Augusti A° 1797. alten Stÿls [unterzeichnet] Ignatius Hekmann, Salomea hoh
(enregistrement, revenu industriel 90 fr)
Enregistrement de Strasbourg, acp 53 F° 169 du 30 therm. 5

Ignace Heckmann meurt en 1824 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième.
1824 (29.11.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2940
Inventaire de la succession d’Ignace Heckmann, tisserand décédé le 7 septembre dernier – à la requête de Salomé Hoch la veuve, dans une maison sise au Marais Verd n° 135 et rue Clément n° 8 derrière
Dénomination des héritiers, A. de son premier mariage avec Marie Marguerite Laugel 1. Ignace Heckmann, tisserand, 2. Georges Heckmann ouvrier en soie
B. de son mariage avec la veuve 3. Marie Salomé Heckmann majeure – Contrat de mariage reçu par Lung le 22 thermidor 5 (9 août 1797)

fortune personnelle du défunt, inventaire des apports. La moitié indivise d’une maison d’habitation, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au Marais Vert n° 135 et dans la rue Clément n° 8, d’un côté la rue Clément d’autre et derrière la propriété du Sr Flach jardinier, devant la rue du Marais Verd – acquis de la communauté avec sa première femme à la Chambre des Contrats le 14 mars 1789, la communauté est partageable par moitié suivant acte reçu Becker le 21 janvier 1783. Suivant inventaire de succession dressé par Me Lung le 9 messidor 5, la moitié est revenue aux enfants mais François Etienne l’un d’eux décédé ab intestat le 10 août 1809
passif 3874 fr
mobilier 3513 fr, créances 953 fr, remplois 663 fr, ensemble 13.730 fr
Communauté. mobilier 1418 fr, marchandises 2737 fr, créances 360 fr, numéraire 362 fr, ensemble 4818 fr, passif 1681 fr – garde robe 231 fr, (remploi actif du défunt 3513 fr, remplois passifs 3974 fr, dettes actives 953 fr, passif 52 fr, remploi actif de la veuve 1681 fr)
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 171-v du 3.12.

Ignace Heckmann et Salomé Hoh vendent la maison 790 francs au maçon Balthasar Nick et à Anne Marie Jacob

1809 (1.9.), Strasbourg 3 (55), Not. Übersaal n° 2424, 5027
Ignace Heckmann tisserand demeurant rue Clement n° 8 au marais verd et Salomée Hoh
à Balthasar Nick maçon demeurant fauxbourg de Pierre n° 37 et Anne Marie Jacob sa femme
une maison avec cour appartenances et dépendances située en cette ville rue de la Soupe à l’eau n° 7, d’un côté la propriété de Tuba journalier, d’autre et derrière celle de Jean Philippe Helck brasseur à l’ancre – acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 mai 1786 dont il résulte qu’elle lui a été vendue par Jean Georges Sattler charpentier en cette ville auquel elle avait été cédée par Marie Barbe Seiler veuve de Pierre Zell tailleur de pierres, par acte à ladite Chambre des Contrats le 25 septembre 1784 – moyennant 790 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 47-v du 11.9.

Balthasar Nick épouse Elisabeth Eisenmann, veuve de Wunibald Sugg
Fils de Joseph Sugg, maître maçon à Wolfartsweiler en Souabe (Bas Saulhau), le compagnon maçon Wunibald Sugg et Elisabeth Eisenmann, fille du manant garçon batelier Mathias Eisenmann, font dresser en janvier 1773 un état de leur fortune pour accéder à la manance.

1773 (7.1.), Not. Anrich (6 E 41, 1501) n° 120
Designatio derjenigen vermögenschafft, so Wunibald Suck der Maurergesell und weiland Joseph Sucken geweßenen Maurermeisters zu Wolffertsweÿler in Schwaben ehelicher sohn und Frau Elisabetha geborne Eisenmännin, weiland Matthias Eisenmanns geweßenen Schiffknechts und schirmers dahier eheliche tochter beede hieselbsten wohnhaffte Eheleuth nach Vordersamst mir Notario ane Eÿdes statt abgelegter Handtreu eigenthümlichen zu besitzen angegeben
Sa. hausraths 145 lb, Sa. silbers 18 lb, Sa. goldene ringe 13 lb, Sa. baarschafft 16 lb, Summa summarum 193 lb
[unterzeichnet] Wunibald sugg, + Elisabethæ Eisenmännin handzeichen

Wunibald Sugg et sa femme ne sont pas reçus manants suite aux excès que rapporte l’avocat général Fischer.
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
Wunibald Sugg der steinhauer aus Schwaben et uxor von hier werden werden p° receptione in den schirm noch Zur Zeith nicht angehört. 23.
der Schirmer aufnahm wegen soll eine verordnung gemacht Zudem end wird eine Deputation ernant. 25.

(p. 23) Montag den 26. Januarii 1778 – Lect. so dann fünff von seithen löbl. Schirmgerichts ad protocollum übergebene Memorialia pt° gnädiger reception in den schirm
3° Wunibald Sugg der Maurer steinhauer von Hohenthengen in Schwaben so acht jahr alhier in arbeit gestanden et uxor Elisabetha weil. Mathis Isenmanns geweßten schirmers dochter nachgelaßenee tochter, producirt tauf und Ehe extractum, besitzet 772. lb 18 s uberigen haabschafft lauth Summarisch von H. Not. Anrig gezogenen Calcul und woll Joh: Weißmantel der burger und schuemacher alhier die Caution Versprechen.
H. General Advocat Fischer meldete, er müße vielfältig mit verwunderung anhören, wie viele schirmere alhier angenommen werden, wovon grösten theils viele hergeloffene leuthe, die einige Zeith wo sie aufgenommen ein geringes beÿtragen, bald aber den offentlichen Allmosen Zulast fallen, nun ist wohl eine Stätt zu bevölckern aber Keines weegs mit bettlern, weniger aber mit leuthen die professionen Zutreiben soch anmaßen, und dadurch hießigen burgerlichen handwercks leuthen die kundschafften und Nahrung benehmen, er habe würcklich anheute beÿ E E Großen Rath ein Criminal Geschäft Zu referiren, welcher ein schirmer und ich vor einen so genannten regiments schneider außgibt und wegen einen entwendeten diehlen eingezogen worden, beÿ solchen Umbständen hielte er ohnmasgeblich davor, daß die Hh Obere Schirmherren Zu ersuchen, beÿ annahm schirmer etwas scharfsamer Zu verfahren und selbige schirmers Kinder, welche ein jus quæsitum vor sich haben, leuthe, die lange alhier gedienet und dergleichen, andere aber die frembde und so gar handwercker treiben, denen Zünften solche declariren und überhaupt eine ordnung dahin projectiren und hiehero referiren, damit in zukunft dießem über vorgebogen werden, als biß wohin die heutige Imploranten Zu weißen.
Dießemnach wurde vermittelts gehaltener Umbfrag per Majora Erkandt, solle wegen annahm derer schirmere eine Ordnung beÿ einer abzuordnenden hochansehnlichen Deputation projectirt anhero wieder referirt und die vier letztere Imploranten biß dahin abgewießen, Joh: Armbruster aber als ein hiesiger schirmers sohn ad recipendum gewießen.
Depp H. Stättmstr von Berckheim, H. Ammeister Kien, H. XIII. Städel, H. XV. Wencker, H. XXI Weinemer, H. Rathh. Böhm, H. Rathh Mainoni mit Zuziehnung der Oerschirmherrn und der Hh. G.al Advocaten

Ils sont reçus manants l’année suivante. Wunibald Sugg déclare travailler à Strasbourg depuis dix ans et être marié avec Elisabeth Eisenmann depuis 1773. Il fait état d’une fortune de 193 livres
1779, Conseillers et XXI (1 R 262)
Wunibald Sugg der Maurergesell von Wolfartsweiler in Schwaben et uxor Elisabeth Eisenmännin Von hier werden in den schirm recipirt. 108
(p. 108) Sambstag den 13. Martÿ 1779. – Lect. folgende von seithen löbl. Schirmgerichts ad protocollum übergebene acht Memorialia vermög deren folgendt umb reception in den schirm anflehen.
3° Wunibald Sugg der Maurergesell von Wolfartsweiler in Schwaben, so seit 10 Jahr alhier in arbeit, seit 1773. mit Elisabetha Eisenmännin der hiesigen schirmers tochter verheurathet, prod. tauf, Ehe und wohlverhaltens scheine benebst 193 lb 4 ß 6 d eigenthümlich Vermögen und will Georg Friderich Hüttner der burger und Maurer meister die erforderliche Caution Versprechen.
Nach angehörtem voto H. General Advocat Mogg, welcher gemeldet, daß angesehen verschiedene von denen Imploranten hiesige schirmers Kinder, andere die erforderliche eigenschafft vor ich haben, als hielte er davor, daß denenselben mit gebettener aufnahm in den schirm zu wilfahren wäre.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt worden samtliche Imploranten unter vorgestandenen und genehmigte, bürgschafften als habiles ad recipiendum an löbl. Schirmgericht gewießen.
Deppi H. Rathh. Lamasse, H.Rathh. Strohl.

Fils d’un maçon de Zellingen dans le diocèse de Wurtzbourg, Balthasar Nick épouse en février 1788 Elisabeth Eisenmann, veuve de Wunibald Sugg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 20) Hodie 4. Februarii anni 1788 (…) S. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Balthasar Nick Cæmentarius Professione suâ, filius majorennis Mathiæ Nick Civis et Cæmentarii ex Zellingen Diœcesis Herbipolensis et defunctæ Sibillæ Weiglerin quondam conjugum ibidem, ratione domicilii ab anno Parochianus noster Et Elisabetha Eisenmann vidua defuncti wunibaldi Suck tutelaris et Cæmentarii dum viveret hujatis Parochiana nostra (signé) signum sponsi x, signum sponsæ x (i 12)

Originaire de Zellingen, dit ici dans le diocèse de Constance, Balthasar Nick accède à la manance par décision des Conseillers et des Vingt-et-Un le 23 février 1788. Il déclare avoir une fortune de 300 florins et travailler à Strasbourg depuis dix ans dont cinq au service du maître maçon Klotz
1788, Conseillers et XXI (1 R 271)
(p. 68) Sambstag den 23. Februarius 1788 – Lectum vier von Löbl. Schirmgericht ad protocolllum gegebene Memorialia, um aufnahm in den schirm.
4. Balthasar Nick der Maurergesell von Zellingen Constantzer bischthums, welcher 10 darunter 5. Jahr in Continuum beÿ Mr Klotz Maurermeister alhier in arbeit stehet und ferner also sein brod verdienen will, auch laut attestati 300 fl. Reichs Valor im Vermögen hat, seit 4. Februarÿ jüngst ohne vorher nach ordnung sich gemeldet Zuhaben, verheurathet mit Elisabetha Weil. Wunibald Sugg geweßenen Maurergesell und Schirmers alhier hinterbliebenen Wittib ohne Vermögen, bitten E. G. unterthänigst um gnädige Aufnahm in alhießigen Schirm unter Caution August Ernst Deberich des Schneiders und burgers mit dispenz des der Ehefrauen manglenden Vermögens auch mit Condonation des begangenen Fehlers wegen bereit Vollzogener Heurath Implorant als fremd hat übrigens die erforderte dienstjahr, Vermögen, Nahrung und bürg als Requisita Zur Aufnahm produciren.
Nachdem auf deren Verlesung herr General advocat Mogg sich dahin vernehmen laßen, daß die sämtl. Imploranten aus den angezogenen gründen wohl mögen von Mhh. mit güte und nachsicht behandelt werden, er es also zu hochdenenselben stelle dispensando von den beÿ einig. manglenden requisitis und in ansehung des von lezterer partei durch wider ordnung vollzogene heurath begangenen fehlers condonando dieselbe ad recipiendum an die hoch und wohlverordnete Oberschirm herren zurückzuweißen.
Als ist vermittelst angestelter Umfrag auf die Ansprach des auf der Oberbanck vorsitzenden herrn Stettmeisters von Wurmßer, Erk. daß sämtliche Imploranten, jedoch benöthigt. fals dispensando von dem manglenden Vermög. und den abgehenden dienstjahr. auch in ansehung letzterer parthen condonando derwegen gegen ordnung vollzogener heurath begangenen fehler, jedoch solches unter Erlag der gewöhnlichen straf und sämtl. unter leistung der bürgschaft, so dieselbe bereits angezeiget, ad recipiendum in den Schirm an die hoch und Wohlverodneten Oberschirm herren zu verweien seÿn
Worauf die bürgen auch als bald vorgestanden und die bürgschaft angelobet, hr. Rth. Fäßler hr. Rathh. Weiler.

Balthasar Nick vend la moitié de la maison à Anne Marie Jacob, femme abandonnée de Jacques Bier qu’il avait déclaré être sa femme au contrat d’achat

1811 (1.6.), Strasbourg 14 (47), Not. Lex n° 5248
Balthasar Nick maçon
à Anne Marie Jacob femme de Jacques Bier ci devant scieur de planches demeurant en cette ville présentement absent depuis 21 ans
la moitié d’une maison rue de la Soupe à l’Eau n° 7, d’un côté la propriété de tuba d’autre Jean Philippe Helck brasseur à l’ancre devant la rue derrière un jardin – acquis par acte reçu Ubersaal le 8 septembre 1809 achetée solidairement avec Balthasar Nick dont elle a déclaré etre la femme lors de la passation du même contrat – moyennant 400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 75-v du 8.6.

Originaire de Gueberschwihr en Haute-Alsace, le journalier Jean Jacques Bier épouse en 1791 Anne Marie Jacob, originaire de Dachstein
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 47)
Anno Domini 1791 die 23 Maji (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Bier oriundus ex Geberswühr diœcesis superioris rheni operarius diurnus joannis Jacobi Bier et Annæ Mariæ Schacherey in Geberswühr conjugum civium filius majorennis ex una et Anna Maria Jacob defunctorum guillelmi Jacob et Mariæ Lœffer in vivis conjugum civium in Dachstein commorantium filia legitima ex altera partibus (signé) Jacob Bier, signum sponsæ x (i 29)

Extrait du registre de population des années 1820

600 MW 32, p. 354. Rue de la soupe à l’eau n° 7
Bier, née Jacob, Anna Maria 1760, veuve (née à) Dachstein (à Strasbourg depuis) 1778
Bier, Marie Anne, 1800, Strasbourg
Bier, Balthasar, 1803, Strasbourg (ensuite) même rue 59
Bier, Gaspard, 1803 Strasbourg ensuite) Coin brûlé 24
Bier, Jean Jacques, 1792, Journalier, Strasbourg (auparavant) R Soupe à l’Eau 53, E. janvier 1853 de la même rue 53
id. née Bronner, 1797, Ep., Strasbourg
Bier, Jean Jacques, 1821. 17. 7bre, décédé le 21 8.br 1821
id. Catherine Salomé, 1823, 10. Janv., de la même rue 53
Bier née Lannoy, Elisabeth, 1806, Ep. de Balthasar, (née à) Lembach, E. av. 1825

Anne Marie Jacob vend la maison à son fils journalier Jean Jacques Bier et à Marie Salomé Brunner

1832 (18.1.), Strasbourg 7 (84), Me Stoeber n° 13.852
Anne Marie Jacob femme de Jean Jacques Bier, autrefois soldat au 5° d’artillerie autorisée ad hoc par la justice le 7 décembre dernier
à Jean Jacques Bier son fils, journalier, et Marie Salomé Brunner
une maison sise en cette ville rue de la Soupe à l’Eau n° 7 d’un côté le Sr Helck brasseur, d’autre la veuve Eckert, par devant la rue, par derrière le jardin de la veuve Lauth – acquise par moitié de Balthasar Nick, maçon, suivant acte reçu Lex le 1 juin 1811. Ledit Nick et la femme Bier ont acquis conjointement la maison entière d’Ignace Heckmann, tisserand, et de Salomé Hoh demeurant rue de Clément n° 8 au marais Verd suivant acte reçu Ubersaal le 8 septembre 1809. Les conjoints Heckmann ont acquis ledit immeuble à la Chambre des Contrats le 19 mai 1786 sur Jean Georges Sattler, charpentier, auquel elle avait été cédée par Marie Barbe Seiler veuve de Pierre Zell par acte passé à la Chambre des Contrats le 25 septembre 1784 – moyennant 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 3 du 26.1.

Jean Jacques Bier épouse en 1819 Marie Catherine Salomé Brunner, fille de journalier
Mariage, Strasbourg (n° 178)
Acte de mariage célébré le 7 juin 1819. Jean Jacques Bier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 septembre 1791 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Ouvrier en tabac, fils de Jean Jacques Bier, ancien militaire, et d’Anne Marie Jacob, ci présente et consentante,
Marie Catherine Salomé Brunner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 vendémiaire an VI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Thomas Louis Bronner, journalier en cette ville et de Marie Salomé Lienhard, ci présente et consenstante. Le dit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père, faute de connaître le lieu de son dernier domicile, (signé) Bier, Salomea Buner (i 22)

Jean Jacques Bier et à sa femme Marie Salomé Brunner vendent la maison 1 200 francs à Jean Prouzien et à sa femme Catherine Emmery

1834 (13.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 277, n° 83 du 17 janvier
Jean Jacques Bier, journalier, et Marie Salomé Bronner
à Jean Prussien, maçon, et Catherine Ammérich
une maison sise en la ville de Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 7, d’un côté Sr Helck brasseur, d’autre la veuve Eckert, derrière le jardin de la veuve Lauth, de plus un poele en fonte qui se trouve au rez de chaussée avec tuyau et pierre enfin une porte qui servant au rez de chaussée – acquise d’Anne Marie Jacob femme de Jean Jacques Bier autrefois soldat au 5° régiment d’artillerie à Strasbourg leur mère suivant acte reçu Stoeber le jeune le 18 janvier 1832 transcrit au bureau des hypothèques volume 254 n° 35, à charge d’entretenir la venderesse – moyennant 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 f° 90-v du 15.1.

Originaire de Cornille en Dordogne, Jean Prouzien épouse Catherine Emmery, veuve de François Desjardins. Leur fille unique Françoise aura une fille naturelle Adéle Bernard et une fille naturelle légitimée Marie Delsol avec le soldat Delsol. Après la mort de Catherine Emmery, Adèle Bernard cède ses droits à sa mère, de sorte que la maison appartient pour moitié à Jean Prouzien et pour moitié à Marie Delsol – Extrait des registres de population

600 MW 32, p. 354.- Rue de la soupe à l’eau n° 7
Prouzien, Jean, 1783, Journalier
id. née Emmery, Catherine, 1779
Bernard, Adèle, 1825, Enf. N. de feu la fille Prouzien
Delsol, Marie, 1828, id.

600 MW 180, p. 92. Rue de la soupe à l’eau n° 7
Delsol, Marie, 28 avril 1827, St Gery, Lot, Ouvrière en robes, (à Strasbourg) depuis son enfance, (sortie) 31 Xbr 46, faub. de Saverne 12, fe Kieffer

600 MW 177 Faubourg de Saverne n° 12 (i 94)
Kieffer, Louis, 1809 Strasbourg, tailleur (auparavant) même rue 33 (entrée) 31. Xbr 1846, (ensuite) 24 août 1848 même faubourg 49
idem née Delsol, Marie, 1827 St Géry, Lot, (à Strasbourg) depuis son enfance (auparavant) r. S. à l’eau 7
id. Louis Eugène 14. 7.br 1847 Strasbourg
(voir n° 49, i 195)

Décès, Strasbourg (n° 87)
Acte de décès. Le 10 janvier 1853 (…) Jean Prouzien, âgé de 70 ans, né à Cornille (Dordogne), journalier, domicilié à Strasbourg fils de feu Jean Prouzien cultivateur et de feu Marie Maraul est décédé le 10 janvier place de l’hôpital civil N° 14 (Phthisie) i 23

Marie Delsol épouse en 1846 le tailleur Louis Kieffer
Mariage, Strasbourg (n° 549)
Du 31° jour du mois de décembre 1846. Acte de mariage de Louis Kieffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 décembre 1809 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tailleur fils de feu Pierre Kieffer, Journalier décédé en cette ville le 5 avril 1833 et de Marie Durhorn domiciliée ne cette ville ci présente et consentante
et de Marie Delsol, mineure, née hors le mariage le 28 avril 1828 à St Gery (Lot) domiciliée à Strasbourg, assistée de de Jean Georges Stahl, imprimeur de papier peint son tuteur domicilié en cette ville, fille reconnue de feu Jean Delsol, Chasseur au 16° régiment d’infanterie légère décédé à L’isle St Louis (Sénégal) le 31 août 1830 et de feue Françoise Prouzien décédée à St Louis (Sénégal) le 25 septembre 1830 (signé) Kieffer, Marie delsol (i 39)

Louis Kieffer et sa femme Marie Delsol d’une part, Jean Prouzien d’autre part hypothèquent la maison au profit du marchand de poissons Jean Georges Artzner

1848 (27.6.), Strasbourg 10 (111), Not. Zimmer n° 7171
Obligation – Ont comparu 1. Mr Louis Kieffer, tailleur et dame Marie Delsol sa femme de lui dûment autorisés à l’effetd es présentes, 2. Mr Jean Prouzien, sans état, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir
à Mr Jean Georges Artzner, marchand de poissons demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 1200 francs
(hypothèquent) Une maison, sise à Strasbourg, rue de la soupe à l’eau n° 7, d’un côté Mr Helck, ancien brasseur, de l’autre la veuve Eckert, par derrière M. Lauth. L’immeuble ci-dessus hypothéqué appartient pour moitié à M. Prouzien et pour l’autre moitié à Mme Kieffer suivant 1) un acte de vente passé devant Mr Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 13 janvier 1834, 2) un acte de vente de droits successifs reçu par Me Striffler, notaire à Strasbourg le 22 mars 1846 et 3) un acte rectificatif de qualité d’héritiers reçu par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 3 juin 1835

Les mêmes vendent la maison à Madeleine Stahl veuve de Philippe Frédéric Lauth qui est propriétaire de la maison à l’arrière (actuel 10, rue du Faubourg de Pierre)

1852 (26.2.), Me Grimmer
Furent présens Premièrement le sieur Jean Prouzien, autrefois maçon aujourd’hui ouvrier à l’arsenal de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, Secondement Le sieur Louis Kieffer, épicier et sous son autorisation spéciale Dame Marie Delsol son épouse demeurant et domiciliés en ladite ville (vendent)
à Madame Madeleine Stahl veuve de Monsieur Philippe Frédéric Lauth, propriétaire à Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée
Une maison située à Strasbourg rue de la soupe à l’eau n° 7, d’un côté le sieur Helck brasseur de l’autre la veuve Eckert et donnant par derrière sur le jardin de la propriété Lauth. (…) Ledit immeuble est devenu la propriété dudit sieur Jean Prouzien, par erreur orthographié Prussien et de Dame Catherine Ammerich sa femme défunte comme l’ayant acquis du sieur Jean Jacques Bier journalier et de Dame Marie Salomé Bronner sa femme de Strasbourg suivant contrat reçu par le soussigné notaire Grimmer le 13 janvier 1834 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 17 du mois de janvier volume 277 n° 83 pour la somme de 1200 francs qui se trouve quittancée dans l’acte après le décès de la femme Prouzien née Ammerich veuve en premières noces de François Desjardins, sa fille Françoise Prouzien veuve de Jean Delsol chasseur à la troisième compagnie du premier bataillon du 16° régiment d’infanterie légère était seule et unique héritière, icelle étant décédée a délaissé pour seule héritiere sa fille légitime Marie Delsol épouse Kieffer pour 5/6 et Demoiselle Adele Bernhardt son enfant naturel reconnu tant par elle que par François Bernard, tambour au bataillon des pontonniers pour l’autre 6°, ainsi que ces qualités se trouvent établies par un acte dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 3 juin 1835 rectificatif d’un acte de notoriété antérieurement reçu par le même notaire le 26 février 1833.
Ladite fille Adèle Bernard suivant acte passé devant M° Striffler autrefois notaire à Strasbourg le 22 mars 1846 a cédé tous ses droits héréditaires dans la succession de sa mère Françoise Prouzien veuve Delsol pour la somme de 350 francs payés comptant à la Demoiselle Marie Delsol aujourd’hui épouse Kieffer sa sœur. Il appert donc des actes ci-dessus relatés que la Dame Kieffer est seule propriétaire de la moitié de l’immeuble vendu et le sieur Prouzien son aïeul de l’autre moitié. Quant aux anciens titres de propriété ils se trouvent relatés en l’acte de vente du 13 janvier 1834 sus allégué. Les vendeurs déclarent sous les peines de la loi qu’outre une somme de 1200 francs qu’ils doivent à Monsieur Jean Georges Artzner (…) l’immeuble vendu est franc et quitte de toutes autres dettes rentes privilèges et hypothèques. La vente a été faite (…) pour la somme de 1600 francs
acp 407 (3 Q 30 122) f° 63 du 28.2.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 543 (2766) n° 53 du 3 mars

Philippe Frédéric Lauth épouse Marie Madeleine Stahl en 1831
1831 (27.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets sous réserve des apports – Philippe Frédéric Lauth, employé aux archives de la préfecture du département du Bas Rhin fils de Jean Frédéric Lauth, brasseur, et de Marie Salomé Vogt
Marie Madeleine Stahl fille majeure de feu Jean Michel Stahl, marchand de bois, et d’Anne Marie Vogt
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 F° 200 du 7.5.

Inventaire dressé après la mort de Philippe Frédéric Lauth
1839 (19.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté qui a existé entre Madeleine Stahl veuve de Philippe Frédéric Lauth et de la succession de son mari défunt – à la requête de la veuve mère et tutrice légale de Philippe Frédéric Lauth et 2. Frédéric Ernest tous deux mineurs
Enregistrement de Strasbourg, acp 271 F° 73 du 28.9.

Marie Madeleine Stahl veuve de Philippe Frédéric Lauth et son fils vendent la propriété sise 10 Faubourg de Pierre au bijoutier joailler Paul Emile Wagner et à sa femme Emilie Parrot

1858 (21. 7.br), Me Grimmer
Marie Madeleine Stahl veuve de Philippe Frédéric Lauth, propriétaire, et Philippe Frédéric Lauth, licencié en droit, avocat à Strasbourg
à Paul Emile Wagner, bijoutier joailler et Emilie Parrot sa femme à Strasbourg
une maison consistant en bâtiment de devant, aile à droite et à gauche, bâtiment au fond de la cour, maison de derrière sise à Strasbourg faubourg de Pierre N° 92 ancien et N° 10 nouveau – moyennant 100.000 francs
acp 472 (3 Q 30 187) f° 56 du 25.7.br

Fils de négociant, Paul Emile Wagner épouse en 1858 Louise Emilie Parrot
1858 (27.2.), Strasbourg 10 (135), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.424
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Paul Emile Wagner, bijoutier, demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 4 mars 1827 du légitime mariage de Monsieur Jean Jacques Wagner, négociant demeurant et domicilié en la même ville etd e Dme Anne Barbe Rothenbach, son épouse défunte, futur époux d’une part
Mademoiselle Louise Emilie Parrot, mineure, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, née à Montbéliard le 12 novembre 1838 du légitime mariage de Monsieur Charles Frédéric Parrot, négociant domicilié à Strasbourg et de Dame Catherinee Frédérique Tueferd sa défunte épouse, agissant sous l’assistance de so, père ci présent, future épouse d’autre part

acp 467 (3 Q 30 182) f° 35 du 1.3. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié
Le survivant des futurs époux aura en outre l’usufruit des biens meubles et immeubles composant la part du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur consistent 1) en ue somme de 41.200 francs à laquelle sont évalués les objets mobiliers que le futur époux possède et sa part dans le fonds d’horlogerie et de bijouterie qu’il exploite avec le Sr Sigel de Strasbourg
Donation par Adèle Denise Gloxin épouse du Sr Wagner susdénommé au futur son beau fils ce acceptant d’une somme de 25.000 francs
les apports de la future épouse consistent 1) en un pré ban de Montbéliard lieu dit Thiergarde estimé à 4500, Un jardin à Montbéliard estimé 5000, une somme de 10.600 francs lui revenant dans la succession de ses aïeux, une somme de 15.000 lui revenant dans la succession de sa tante Catherine Tueffert
Donation par le Sr Parrot à la future épouse a feile ce acceptant d’une somme de 25.000.
Le survivant aura le droit de prélever tant dans la masse de la communauté que dans celle de la succession du prédécédé tels objets mobiliers qu’il lui plaira au prix d’estimation de l’inventaire

Paul Emile Wagner et Emilie Parrot vendent la maison au manufacturier Théodore Lamasse et à sa femme Caroline Marie Camille Becker

1864 (4.2.), Me Noetinger
Paul Emile Wagner, négociant, et Emilie Parrot sa femme à Strasbourg
à Théodore Lamasse, manufacturier, et Caroline Marie Camille Becker sa femme à la Robertsau
une Maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Pierres N° 10 donnant rue de la Soupe à l’Eau N° 11 – moyennant 100.000 francs
à compte de laquelle somme les acquéreurs sont délégués de payer en l’acquit des vendeurs la somme de 80.000 francs à Marie Madeleine Stahl veuve de Philippe Frédéric Lauth et ) Philippe Frédéric Lauth fils avocat à Strasbourg, créanciers suivant acte reçu Grimmer le 21 septembre 1858 – Origine, vente reçue Grimmer le 21 7.bre 1858.
acp 530 (3 Q 30 245) f° 3 du 12.2.

Le fabricant de bougies Théodore Lamasse épouse en 1859 Caroline Marie Camille Becker, fille de négociant
1859 (3. 9.bre), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9170
Contrat de mariage – Ont comparu M. Théodore Lamasse, fabricant de bougies demeurant et domicilié à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, fils majeur et légitime de M. François Xavier Lamasse, en son vivant ancien négociant à Mayence et Dame Agnès Haehl sa veuve demeurant aussi à la Robertsau (…) d’une part
Mademoiselle Caroline Marie Camille Becker, sans état demeurant à Strasbourg fille majeure & légitime de M. Joseph Becker, négociant et de Dame Cécile Caroline Fels son épouse demeurant et domiciliés en la même ville (…) future épouse d’autre part

acp 482 (3 Q 30 197) f° 69-v du 5. 9.bre – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part dans la fabriqu de bougies établie à la Robertsau sous la raison Lamasse et Cie dont le futur époux est gérant laquelle part est estimée à 30.000 francs
Donation par les conjoints Becker à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie, 1) d’une somme de 25.000 francs 2) Un trousseau estimé à 5000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Théodore Lamasse meurt en mars 1870. L’inventaire mentionne que la maison arrière a été reconstruite par la veuve Lauth

1870 (3.5.), Strasbourg 4 (131), Not. Auguste Weiss n° 2275
Inventaire de la succession de M. Théodore Lamasse décédé manufacturier à Strasbourg le 22 mars 1870
L’an 1870 le Mardi 3 Mai à neuf heures du matin à Strasbourg en la demeure mortuaire, à la requête de Dame Caroline Marie Camille Becker, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Théodore Lamasse décédé manufacturier en le même ville, agissant dans les qualité suivantes 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur Contrat de mariage passé devant M° Lauth précécesseur imédiat de M° Weiss le 3 novembre 1849 et suivant ci après analysé, 2) comme donataire en usufruit pendant sa vie sans être tenue de donner caution ni de faire remploi de la moitié de tous les biens meubles et immeubles sans aucune exception dépendant de la succession de son mari aux termes du Contrat de mariage ci-dessus énoncé, 3) comme mère et tutrice légale de de Marie Joseph Théodore Maurice Lamasse né le 5 octobre 1850, Marie Mathilde Lamasse née le 19 avril 1855 et Paul Xavier Henri Lamasse né le 25 avril 1859, 4) et comme ayant la jouissance légale des biens de ses enfants mineurs (…). Lesdits trois mineurs Lamasse frères et sœurs germains habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun de pour un tiers dudit M Lamasse leur père défunt. En présence de M. Maurice Engelhard, avocat demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Edouard Lamasse chef de section au ministère de la guerre demeurant à Meudon (Seine-et-Oise) rue de l’Arrivée n° 5 (…) support tuteur des mineurs susnommés
le tout trouvé dans ine maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Pierre n° 10 où M Lamasse est décédé le 21 mars dernier

acp 593 (3 Q 30 308) f° 49 du 13.5. (succession déclarée le 1° juillet 1871)
Communauté. Mobilier 6334 – Succession, garde robe 479
(vacation du 1 mars 1871) Contrat de mariage (…)
Acquêt de la communauté. Côte deuxième. Treize pièces qui sont La première l’expédition d’un contrat reçu par Me Victor Noetinger alors notaire à Strasbourg le 4 février 1864 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 février 1864 volume 971 n° 25, contenant vente au profit des époux Lamasse par M. Paul Emile Wagner négociant et dame Emilie Parrot Conjoints demeurant ensemble à Strasbourg de l’immeuble dont la désignation suit,
Une propriété sise à Strasbourg rue faubourg de Pierres N° 10 (ancien N° 92) ayant une issue dans la rue de la soupe à l’eau où elle porte le n° 11 (ancien n° 7) consistant en une maison de devant avec porte cochère à trois étages sur rez de chaussée, bâtiments d’aile se trouvant des deux côtés de la cour, bâtiments au fond de cette cour, maison de derrière contenant des magasins et un grenier à blé, deux cours, écuries, remises, buanderie, pompe, appartenances et dépendances, confrontée d’un côté par la propriété de M. Helck, de l’autre en partie par celle d Mad. Bilger et en partie par cette de M. Meyer devant par le faubourg et derrière par la rue de la soupe à l’eau. Cette vente a eu lieu pour le prix de 100.000 francs (…)
Propriété antérieure, En la personne des époux Wagner. Les époux Wagner étaient propriétaires dudit immeuble pour l’avoir acquis de dame Marie Madeleine Stahl veuve de M. Philippe Frédéric Lauth, propriétaire etd e Philippe Frédéric Lauth, avoat, les deux demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 21 septembre 1858 dont une grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de ladite ville le 2 octobre suivant volume 744 n° 138 (…)
Du chef de Mad. Lauth et de M. Lauth. L’immeuble dont s’agit, sauf la partie indiquée plus loin, dépendait de la succession de M. Philippe Frédéric Lauth, propriétaire à Strasbourg où il est décédé, et a été recueilli par les deux enfants de ce dernier, ses seuls héritiers, M. Philippe Frédéric Lauth susnommé et M. Frédéric Emile Lauth ainsi que le constate l’inventaire dressé par M° Grimmer le 19 septembre 1839. M. Frédéric Emile Lauth étant décédé à Strasbourg ab intestat le 14 juillet 1842. la moitié de la maison qui lui était échue a été appréhendée pour un quart par sa mère, Mad. veuve Lauth ci dessus nommée et pour trois quarts par son frère M. Philippe Frédéric Lauth ainsi qu’il résulte d’une déclaration d’hérédité dressée à défaut d’inventaire par M. Grimmer le 11 janvier 1847.
Une partie de la maison de derrière a été construite sur un petit jardin qui faisait partie de la maison de devant et une autre portion de la même maison a été construite sur l’emplacement d’une petite maison que Mme veuve Lauth avait acquise pendant son veuvage de M. Jean Prouzien, ouvrier à l’arsenal autrefois maçon, ainsi que de M. Louis Kieffer épicier et de dame Marie Delsol son épouse tous demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer et son collègue le 26 février 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 mars suivant volume 543 n° 53
Partie ayant appartenu à M. Philippe Frédéric Lauth. (…)
Partie de derrière acquise par Mad. veuve Lauth née Stahl. Quant à la maisonnette de derrière aquise par Mme veuve Lauth de M. Prouzien, ce dernier en était propriétaire par suite de l’acquisition qu’il en avait faite Conjointement avec Catherine Ammerich son épouse défunte de M. Jean Jacques Bier journalier et de dame Marie Salomé Bronner, son épouse à Strasbourg suivant Contrat passé devant M° Grimmer le 13 janvier 1834 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 17 du mois de janvier volume 277 n° 83. Le prix de cette acquisition se trouve quittancé au contrat. Après la mort de Mad. Prouzien née Ammerich veuve en premières noces de François Desjardins, sa part à l’immeuble échut à Mlle Françoise Prouzien sa fille veuve de M. Jean Delsol chasseur au premier bataillon du 16° régiment d’infanterie en qualité de seul et unique héritière de sa mère. Mais Madame Delsol étant décédée depuis, sa succession échur pour 5/6 à sa fille légitime Marie Delsol épouse Kieffer et pour 1/6 à Delle Adele Bernhardt, son enfant naturelle reconnue tant par elle que par M. François Bernhardt, tambour au bataillon des pontonniers, ainsi qu’il résulte d’un acte dressé par Me Charles Noetinger père le 3 juin 1835, rectificatif d’un acte de notoriété antérieurement reçu par le même notaire le 26 février 1833. Ladite fille Adèle Bernhardt a cédé ses droits héréditaires dans la succession de sa mère Mad. veuve Delsol à la Dame Kieffer sa sœur par acte passé devant M° Striffler alors notaire à Strasbourg le 22 mars 1846. Les époux Bier avaient été propriétaires du même immeuble pour l’avoir acquis de Madame Anne Marie Jacob épouse de M. Jean Jacques Bier autrefois soldat au 5° régiment d’artilerie à Strasbourg leur mère par contrat passé devant Me Stoeber père vivant notaire en la même ville le 18 janvier 1832 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 6 juin suivant volume 254 n° 35
La deuxième pièce (…)
acp 597 (3 Q 30 312) f° 64-v du 10.3.1871 – Gütergemeinschaft. Ein Haus Zu Straßburg Steinstraß N° 10, aber abgebrannt
Schuldschein 2000

Caroline Marie Camille Becker veuve de Théodore Lamasse vend le terrain des bâtiments incendiés lors du bombardement (10, Faubourg de Pierre et 11, rue de ls Soupe-à-l’Eau) au marchand de papier Eugène Huber

1871 (14.12.), Auguste Weiss
Caroline Maria Camille Becker Wittwe von Theodor Lamasse lebend Fabrikant
zu Gunsten von Eugen Huber, Papierhändler und Lutgarde Schneider seines Ehefrau für 60.845 Fanken
Versteigerung eines Bauplatz von einem durch das Bombardement verbrannten Hauses herrührend, von einer Fläche von 10 ares 13 ca Steinstraße N° 10 und Waßer Suppen Straße N° 11
acp 602 (3 Q 30 317) f° 16-v du 22.12.

Eugène (Louis Joseph Florent Eugène) Hubert épouse en 1853 Lutgarde Schneider, fille du meunier de Seltz
1853 (1.10.), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte) n° 908
Contrat de mariage – Sont comparus Monsieur Louis Joseph Florent Eugène Huber, relieur demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de M Florent Huber, médecin et de Marie Suzanne Faehndrich conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg d’une part
et Mademoiselle Lutgarde Schneider, fille majeure de M Félix Schneider, meunier et de Dame Marie Catherine Beyer conjoints avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Seltz

Article six. Aux présentes sont intervenus Monsieur Florent Huber médecin et Madame Marie Suzanne Faehndrich son épouse, cette derniète de son mari dûment autorisée, lesquels déclarent faire donation par préciput sur leur future succession, au futur époux leur fils, ce acceptant, d’une Maison à rez de chaussée et trois étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des hallebardes N° 38 d’un côté M Leroux de l’autre M Hausknecht (…)
conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg
acp 423 (3 Q 30 138) f° 52 du 5.10. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages.
Les apports du fonction consistent en ses outils et marchandises estimés à 8000 francs dont la donation lui a été faite à titre d’avancement d’hoirie par ses père et mère
Donation par les conjoints Schneider à la future épouse leur fille ce acceptant 1) d’une somme de 10.000 francs, 2) d’un mobilier estimé 2000
Donation par les conjoints Huber au futur époux d’une maison (…), capital 6000. L’immeuble donné estimé à un revenu annuel de 1050 francs
Le futur époux déclare ameublir et mettre en communauté la maison donnée.
Donation par les futur époux au profit du survivant d’eux en l’usufruit viager de tous les biens composant a succession du predécédé, réductible en cas d’existence d’enfants et si l’époux survivant convolerait en 2° noces, cette jouissance prendra fin du jour où les enfants issus du premier mariage atteindront leur maajorité.

Eugène Huber cède à la Ville un terrain par voie d’alignement (voir le plan correspondant dans le dossier de la Police du Bâtiment, reproduit en début de notice)

1872 (28. Juni) Maire
acp 607 (3 Q 30 324) f° 12 du 18.7.
Grundabtretung der nachgenanten Personen an die Stadt Straßburg zur Anlage von Ortsstrassen. Der Kaufpreis ist sofort aus der Stadt-Kasse zahlbar. Besitzantritt sogleich. Stadt Straßburg
2188. Eugen Hueber, Kaufmann, 3,65 Q Meter Wassersuppgasse N° 11, 109,50



14, rue des Orfèvres


Rue des Orfèvres n° 14 – V 217 (Blondel), N 1150 puis section 63 parcelle 57 (cadastre)

Maison à la Cigogne (zum Storcken) – Porte et fronton XVIII° siècle


Le n° 14 au crépi blanc (avril 2019)
Porte à pilastre et fronton curviligne, frise rocaille, XVIII° siècle (juillet 2016)

La maison à la Cigogne (zum Storcken) entre la rue des Orfèvres et la cour prévôtale (ensuite Marché neuf) appartient presque toujours à des orfèvres du début du XVII° siècle jusqu’au milieu du XIX° siècle. A Elie von Hausen puis Israël Rühl succède l’assesseur des Treize Jean Michel Heuss. La maison revient ensuite aux orfèvres Frédéric Œhlinger et Jacques Oberlin. Elle appartient de 1695 à 1784 à trois générations de Jean Louis Imlin. Une cave située sous une maison rue du Chaudron (V 119 au plan Blondel, partie de l’actuel n° 2) fait partie de la maison de 1701 à 1866. Quand Jean Louis Imlin le fils fait son chef d’œuvre en 1719, les examinateurs notent qu’on ne leur a jamais encore présenté de travail aussi soigné. Le billet d’estimation rédigé en 1721 décrit trois bâtiments, l’un donnant sur la rue des Orfèvres, l’autre sur la cour prévôtale, le troisième reliant sans doute les deux premiers. Jean Louis Imlin fait déplacer la porte qui donne sur le Marché-Neuf en 1740 pour pouvoir aménager une pièce pour les logements militaires. La valeur minimale qui passe de 2150 livres en 1721 à 3300 livres en 1764 laisse supposer que des transformations assez importantes ont eu lieu. Le fronton qui surmonte la porte d’entrée à pilastres date de cette époque ; les échassiers qui y sont sculptés dans un paysage de marais où nichent des grenouilles reprennent l’ancien nom de la maison, à la Cigogne. L’orfèvre Jacques Henri Alberti est propriétaire des lieux de 1784 à sa mort.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief) 1
Elévations rue des Orfèvres et place du Marché-Neuf

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (p’). Au rez-de-chaussée une arcade incomplète, une porte et deux ouvertures en arcade. Chacun des trois étages comprend cinq fenêtres, la toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade sur le Marché-Neuf est la deuxième maison à droite du repère (r) : rez-de-chaussée et trois étages à quatre ouvertures chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (V’) représente l’arrière (4-1) du bâtiment vers la rue, l’arrière (2-3) du bâtiment vers la place, le bâtiment latéral (3-4) au nord de la cour surmonté d’une terrasse et le mur (1-2) qui sépare la cour de celle du voisin au sud.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 14.


Cour V’

Le boucher Emile Lix charge en 1886 l’entrepreneur Klein d’aménager un fumoir dans le bâtiment arrière et de transformer la façade du bâtiment sur la rue des Orfèvres en déplaçant la porte d’entrée vers la droite : comme le bâtiment empiète de 50 centimètres sur l’alignement légal, les nouveaux piliers devront être en bois de sapin. Le même fait construire un nouveau fumoir en 1896 et remplace le toit en zinc par un toit en verre. L’entrepreneur Greiner pose une nouvelle devanture vers le Marché Neuf en 1896. Emile Lix fait creuser en 1905 une cave sous la cour pour y poser un réfrigérateur. Le boucher Emile Lix fait convertir en 1941 en garages deux locaux commerciaux non utilisés vers le Marché-Neuf. La toiture sur la cour est remplacée par une nouvelle en béton armé à briques en verre translucide en 1953.


Devanture en bois, 1886 – Plan du sous-sol et du rez-de-chaussée, 1905
Garages aménagés en 1941 (dossier de la Police du Bâtiment)


Bâtiment arrière (4, place du Marché Neuf) crépi en saumon sur la droite
Détail de la porte (avril 2019)

avril 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Elie von Hausen, orfèvre, et (1623) Ursule Gloner, veuve de Jean Conrad Fischer, receveur – luthériens
1628 v Israël Rühl, orfèvre, et (1618) Marie Bürtsch – luthériens
1640* adj Régnard Passavant de Bâle
1640 v Jean Michel Heuss, assesseur des Treize, et (1588) Cunégonde Diefenbecher – luthériens
1658 v Frédéric Œhlinger, orfèvre, et (1645) Marguerite Bullian puis (1652) Catherine Hæmmerlin (Malleolus) – luthériens
1672 v Jacques Oberlin, orfèvre, et (1665) Anne Ursule Waldeck, épouse en premières noces (1663) de l’orfèvre Samuel Œhlinger – luthériens
1695 v Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1690) Marie Salomé Harnister – luthériens
1728 h Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1721) Anne Salomé Boch – luthériens
1746 h Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1746) Marie Salomé Ehrmann – luthériens
1784 v Jacques Henri Alberti, orfèvre, et (1765) Catherine Salomé Emmerich – luthériens
1802 v Jean Louis Büttner, orfèvre, et (1799) Susanne Frédérique Busch
1840 h Charles Auguste Büttner, orfèvre, et (1842) Sophie Frédérique Steinbach puis (1850) Henriette Salomé Ungerer
1886* Emile Lix
1948* Emile Jacques Lix, maître boucher
1951* Frédéric Knecht, maître boucher au Neudorf

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2150 livres en 1721, 3300 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) V 217, Jean Louis Immeling
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Emmerich, 10 toises, 0 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1150, Büttner, Jean Louis – maison, sol – 2,45 ares

Locations

1695 (maison arrière), Jacques Oberlin, précédent propriétaire
1724 (maison arrière), Jean Voltz, marchand
1769, Marie Salomé Imlin

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et protocole des Quinze

1740, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
L’orfèvre Jean Louis Imlin demande l’autorisation de déplacer la porte qui donne sur le Marché neuf d’un côté à l’autre pour pouvoir aménager une pièce pour les logements militaires. L’autorisation lui est accordée moyennant un cens annuel de 5 sols qu’il rachète 10 livres d’après la décision des Quinze.

(f° 21) Dienstags den 26. Aprilis 1740. H. Joh: Ludwig Imlin – Herr Johann Ludwig Imlin der Silberarbeiter bittet umb erlaubnus, die von einem Hauß an der goldschmidgaß hinden in den domb Probsthoff gehende thür Von einer seithen des Haußes auf die Andere Zu versetzen, weilen er auf die seith wo die Thür anietzo stehet, ein Zimmer Zu Logirung des Officierers machen Zu laßen willens. Erkannt gegen 5. ß jährlichen Zinß Willft
Nota. Laut Erkantnus gnädiger Herren der XV. ist H. Imlin erlaubt worden, diese angesetzte 5 ß Zinß mit 10 lb abzukauffen, welcher den Herren (…) bezahlt hat

1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
Décision correspondante des Quinze. Jean Louis Imlin déclare qu’il n’a jamais rien payé pour la porte vers la cour prévotale réaménagée en place de marché. Il rachète le loyer au double du capital, soit 20 florins (10 livres strasbourgeoises)

Joh: Ludwig Imelin pt° ablößung eines bodenzinßes
(p. 266) Sambstag d. 30. Aprilis 1740. Christ. nôe H Joh: Ludwig Imelin b. und Silberarbeiters pros. Underth. Memorial pt° boden Zinßes. Erk. Ober baw herren.

(p. 284) Sambstag d. 7. Maÿ 1740. – Joh: Ludwig Imelin pt° ablößung eines bodenzinßes
Iidem [Obere Baw Herren] laßen weithers per Eundem [Hrn Secret. Kleinclaus] referiren daß H Johann Ludwig Imelin der burger und silberarbeiter allhier in einem den 30. Aprilis jüngst produciren Memoriam gehorsambst Vorgetragen, was maßen seine in der Goldschmid Gaß allhier gelegener Behaußung einen Außgang auff dem alten dombprobst Hoff habe, Von welchem Außgang niemahlen etwas bezahlet worden, dieweilen aber sothaner hoff dermahlen Zu einem offentlichen Markt platz gemacht werde, alß hetten die hochverordnete Ober bawherren Ihne Imploranten wegen solchen Ausgangs einen jährlichen Bodenzinß von 5 schilling angesetzt, Weilen aber deßen hauß sonsten freÿ und ledig, alß wolle Er Mgh. gehorsambst gebetten haben Sie geruhen, gegen erlag eines leidentlich. J* von ermeltem bodenzinß g. zu befreÿen. Auff geschehene weißung habe der Implorant petitum wiederhohlet. Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß weilen der Implorant wegen der thür quæstionis schon lange Zeit in possession und er selbige Zu erbawung eines Logement für seinen officier Von einem end an des anderen rucken laßen wolle, demselben gegen erlag des doppeltem Capitals mit 20 guld. Zu wilfahren. Die genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
L’orfèvre Geoffroi [sic] Alberti est autorisé à ouvrir un chenal et à le refermer vers le Marché neuf

(f° 96) Dienstags den 11. Maji 1784. Hr Gottfried Alberti Silber Arbeiter – Idem [Mr Walther, der Maurer] nôe. Hrn Gottfried Alberti, des Silber Arbeiters, bittet zu erlauben an deßen behausung gegen dem neuen Marckt einen Naach einbrechen und wieder zumauren zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, fumoirs, boutique et bureau voûtés, un atelier à deux forges, cave voûtée, le bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, buanderie, vestibule, cave voûtée, bâtiment latéral où se trouvent de petits poêles, petites chambres, atelier, cave voûtée, passage latéral, le tout avec le puits commun, appartenances, aisances et dépendances estimé à la somme de 4300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

nouveau N° / ancien N° : 19 / 10
Büthner
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 340 case 1

Büttner, Jean Louis à Strasbourg
Büttner, Charles Auguste orfèvre à Strasbourg (1846)

N 1150, maison, sol, R. des orfèvres 10
Contenance : 2,45
Revenu total : 451,27 (450 et 1,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1177 case

Buttner, Charles Auguste
1868, Buttner, Charles Auguste, héritiers
1887/88 Lix Emil, Metzgermeister
(ancien f° 915)

N 1150, maison, sol, rue des orfèvres 14
Contenance : 2,45
Revenu total : 451,27 (450 et 1,27)
Folio de provenance : (340)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17

Cadastre allemand, registre 32 p. 465 case 4

Parcelle, section 63, n° 56 – autrefois N 1150
Canton : Goldschmiedgasse N° 14 u. Neuer Markt N° 4 – Rue des Orfèvres 14, Place du Marché Neuf N° 4
Désignation : Hf, Whs u. NG – sol, maison
Contenance : 2,36
Revenu : 5500 – 6500
Remarques : B.U. 1907, 165

(Propriétaire), compte 2830
Lix Emil u. Ehefr. d. Erben
1848, Lix Emile Jacques maître boucher pour 2/6 et cohéritiers
1951, Knecht Frédéric, maître boucher à Neudorf et son épouse
(2401)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 553-554

(…) De cet édifice subsiste extérieurement le portail d’entrée latéral, flanqué de deux pilastres implantés de biais. Le fronton curviligne s’interrompt abruptement pour loger un relief sculpté déployé en hauteur. Abrité sous la puissante moulure en chapeau de gendarme du fronton, il est délimité par une frise rocaille dans sa partie inférieure. Deux échassiers (des grues ?) sont saisis sur le vif en quête de leur nourriture préférée, ces petits reptiles et batraciens qui grouillent dans un paysage de marais suggéré par des roseaux mouvementés. On retrouve ce même goût du naturalisme dans les productions conservées de l’orfèvre strasbourgeois, au Musée des Arts décoratifs.

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 135 des Orfèvres

10
Pro. Alberti Henri, orfèvre – Echasse
Loc. Ehremann Jean Henri orfèvre – Echasse
Loc. Zeiss N. cydevant cabaretier – frambourgeois
Loc. Siffert N. veuve Couduriere – Pecheur

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres (p. 248)

10
Pro. Alberti, Henri, Orfèvre – Echasses
Loc. Ehrmann, Jean Henri orfèvre – Echasses
Loc. Zeiss, cabaretier – Fribourgeois
Loc. Siffert , veuve – Pecheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgasse (Seite 50)

(Haus Nr.) 14
Lix, E. Hof-Metzgerm. E 012
Lix, K. Metzgerm. 1
Hoffet, Glasermstr. H 3

Annuaire de 1905

Neuer Markt (Seite 122)

(Haus Nr.) 4
Steiner, Samenhandlung

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 154)

14, rue des Orfèvres (voir aussi 4, place du Marché Neuf, 1885-1968)

Le boucher Emile Lix charge en 1886 l’entrepreneur Klein d’aménager un fumoir dans le bâtiment arrière et de transformer la façade du bâtiment sur la rue des Orfèvres en déplaçant la porte d’entrée vers la droite : comme le bâtiment empiète de 50 centimètres sur l’alignement légal, les nouveaux piliers devront être en bois de sapin. Le même fait construire un nouveau fumoir en 1896 et remplace le toit en zinc par un toit en verrre. L’entrepreneur Greiner pose une nouvelle devanture vers le Marché Neuf en 1896. Le voisin se plaint en 1897 qu’Emile Lix a ravancé le socle devant sa porte vers le Marché-Neuf. Emile Lix fait creuser en 1905 une cave sous la cour pour y poser un réfrigérateur. Le boucher Emile Lix fait convertir en 1941 en garages deux locaux commerciaux non utilisés vers le Marché-Neuf. La toiture sur la cour est remplacée par une nouvelle en béton armé à briques en verre translucide en 1953. René Cremmel exploite une installation de torréfaction (1954-1965).

Sommaire
  • 1885 – Blaise Weltje demande l’autorisation de suspendre des marchandises sur la façade au commissaire de police qui transmet au maire. Le maire cite le règlement, les objets doivent se trouver à au moins 2,10 mètres de hauteur et avoir une saillie maximale de 16 centimètres.
  • 1886 (août) – L’entrepreneur J. et E. Klein (9, rue Fritz) demande au nom du propriétaire E. Lix l’autorisation de transformer le mur du rez-de-chaussée vers la rue, de faire reposer les étages sur deux piliers et de déplacer la porte d’entrée vers la droite. Le maire répond que les nouveaux piliers devront être en bois de sapin pusique le bâtiment empiète de 50 centimètres sur l’alignement légal.
    Le maire constate que l’entrepreneur fait faire des travaux dans la maison arrière.
    1886 (septembre) – L’entrepreneur demande l’autorisation d’aménager un fumoir dans le bâtiment arrière. – Autorisation d’aménager un fumoir et une cheminée – Dessin sur calque
    1886 (octobre) – L’entrepreneur demande au nom du propriétaire Lix l’autorisation de transformer le mur du rez-de-chaussée vers la rue, de faire reposer les étages sur des piliers en bois et de poser une fermeture en grillage. – Autorisation – Dessin – Calculs statiques, poutres et piliers
    Suivi des travaux. Les charpentiers ont terminé les travaux à l’étage, novembre 1886. La porte d’entrée est en cours de transformation, décembre. Les ouvriers retirent les arcs en pierre du rez-de-chaussée et posent des étais provisoires, janvier 1887. Les étais sont supprimés, 24 janvier 1887. Les plâtres intérieurs sont terminés. mars. L’aménagement intérieur est presque terminé, la devanture est posée, avril. Le magasin est en cours d’aménagement, avril. Travaux terminés, pas d’objection, mai 1887.
    1887 (février) – L’entrepreneur demande l’autorisation de faire un embranchement à l’égout vers le Marché Neuf – Autorisation – Dessin sur calque
  • 1887 (mars) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Lix l’autorisation de faire une prise pour environ 8 becs – Autorisation
  • 1887 (mai) – Emile Lix, fournisseur du prince de Hohenlohe-Schillingsfürst, demande l’autorisation de poser une enseigne au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation de poser deux enseignes – Les enseignes sont posées
  • 1888 – L’agent d’assurances Jules Dürr (27 place Kleber) reçoit un avis de paiement pour son enseigne 14, rue des Orfèvres alors qu’il a quitté les lieux en juin 1887.
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le boucher Lix construit sans autorisation un fumoir – Demande de transformer l’escalier de la cave et le fumoir, de remplacer le toit en zinc par un toit en verre – Autorisation – Travaux terminés, juin – Dessin de l’entrepreneur Peter
  • 1897 – L’entrepreneur de construction Matter se plaint au nom d’Auguste Schwartz, demeurant 16, rue des Orfèvres, des transformations que son voisin a apportées à sa maison. Les ouvriers Lix ont avancé le socle à la porte qui donne sur le Marché neuf de telle manière que le voisin n’a presque plus la place de sortir par sa propre porte. Le fumoir en tôle galvanisée contrevient au règlement – Croquis joint – Le boucher Lix promet de modifier le socle.
  • 1896 – L’entrepreneur L. Greiner (8, boulevard de la Tour Blanche) est autorisé à poser une nouvelle devanture à la maison Lix vers le Marché Neuf – Dessin – Travaux en cours, décembre
  • 1897 – La Police du Bâtiment rappelle à Emile Lix qu’il doit faire réparer la cheminée. Emile Lix promet de faire les travaux dans les trois semaines – Le dossier est classé après que le fumoir et la cheminée ont été supprimés
    1902 – Le peintre décorateur Griesbach et Grossmann demande l’autorisation au commissaire de police de poser un échafaudage sur la voie publique – Le dossier est transmis à la Police du Bâtiment – Autorisation
  • 1905 – L’entrepreneur Greiner et Peter (17, rue de Molsheim) demande l’autorisation de creuser une cave sous la cour pour y poser un réfrigérateur qui est ensuite déplacé au rez-de-chaussée – Autorisation de creuser une cave – Travaux terminés, mai 1905 – Dessin
  • 1922 – Les entrepreneurs Sigel Frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage pour repeindre la façade, à la fois au commissaire de police et à la Police du Bâtiment – Accord
  • 1925 – Le professeur de coupe Gaston Gros déclare avoir posé une enseigne au premier étage – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1903. Treize domestiques sont logés dans quatre pièces aux combles et au troisième étage
    Rien à signaler, 1904, 1905
    1906. Les locaux sont en bon état (local de vente, ateliers)
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en huit points. Travaux terminés, janvier 1916
  • 1936 – Le bijoutier Alphonse Issenhart demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire lumineuse – Autorisation
  • 1941 – Le boucher Emile Lix demande l’autorisation de convertir deux locaux commerciaux non utilisés en garages (section 63 parcelle 57) sous la direction de l’architecte Adolphe Kientz (24, place de la Bourse) – Autorisation (entrepreneur, Urban, rue Schertz au Neudorf). Aucun matériau n’est nécessaire, les travaux sont exécutés par l’entrepreneur en bâtiment F. Peter. Le commissaire général accorde l’autorisation – Plan de situation, dessin (les garages donnent sur le Marché Neuf) – Le Bureau du travail refuse de donner son accord, octobre 1941 – Les transformations sont terminées.
  • 1947 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée a été réparée
    1951 – Rapport de feu de cheminée – La cheminée a été réparée
  • 1953 – M. Lutz, demeurant 16, rue des Orfèvres, demande l’autorisation de démolir la toiture sur cour au 14, rue des Orfèvres sous la direction d’Albert Kirsch – Devis – Dessin – Arrêté portant permis de construire
    Suivi des travaux – La toiture en béton armé à briques en verre translucide est terminée. Une porte provisoire donne dans la propriété voisine qui appartient au même propriétaire, le mur coupe-feu restera ouvert tant que le magasin au n° 16 sera en transformation. Liste des entreprises (juillet 1953). La porte dans le mur coupe-feu est fermée, les travaux sont terminés, décembre 1953
  • 1954 (février) – Le préfet autorise René Cremmel à exploiter une installation de torréfaction (établissement de 3° classe).
    1954 (février) – La Police du Bâtiment constate que les Cafés Cremmel ont installé sans autorisation deux inscriptions sur devanture – Demande – Autorisation
  • 1959 – Charles Lutz est autorisé à poser des échafaudages sur la voie publique devant les 14-16 rue des Orfèvres et 4, place du Marché-Neuf
  • 1961 – Le Syndicat des locataires déclare au nom de Raymond Kirchdorffer que du gaz carbonique se répand dans sa cuisine – La cheminée a été chemisée.
  • 1965 – René Cremmel transfère son atelier de torréfaction route du Rhin à Illkirch
  • 1963 – Le locataire René Cremmel déclare que les tuyaux de son poêle ont explosé. La Police du Bâtiment constate que la cheminée présente des fissures. Le propriétaire Charles Lutz ne fait pas faire de travaux. Le maître ramoneur Allmendinger produit un certificat de conformité, sauf pour le conduit incriminé.
    1965 – L’avocat du propriétaire déclare que le locataire Gremmel a refusé aux ouvriers de la maison Hollender l’accès à son logement. L’avocat du locataire déclare que personne ne l’a averti de l’intervention et que le but serait d’empêcher l’accès au conduit de cheminée. La Police du Bâtiment estime que l’affaire est purement locative. Elle essaie cependant de régler le différend à l’amiable en convoquant M. Gremmel. Le départ des époux Gremmel met fin au litige, ils quittent les locaux commerciaux fin 1965 et le logement au printemps suivant.
  • 1968 – Charles Lutz est autorisé à occuper la voie publique de même que l’entreprise de construction Weiss au Neudorf (84, avenue Jean-Jaurès)
    1967 – Extrait d’un arrêté portant permis de construire du 17 septembre 1967 accordé à Charles Lutz (14-16 rue des Orfèvres)

Relevé d’actes

L’orfèvre Elie von Hausen hypothèque la maison au profit du bâlois Nicolas Passavant et de son fils Claude Passavant

1622 (ut spâ. [xxiij. octobris]), Chancellerie, vol. 446 f° 423-v
(Inchoat. in Prot. fol. 310.) Erschienen h. Elias von Hausen d. goldarbeith Alhie
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Vts. [h. Reinhardt Passauant von Basell so Zugeg. Inn nammen vnd von Weg. herrn Niclauß Passauant seines vatters vnd Clade Passauant desselben Sohns Hn Niclauß passauant vnd Zweÿ Söhnen] – schuldig seÿen 4000 guldin
vnderpfand, ein vord. vnd hind. hauß sampt dem Höfflin geleg. Inn d. St. St. Inn d. goldtschmÿd gaß. einseit Barthell Birtsch, And. seit des Thum probsts hoff hind. vff Deßelb. hoff stoßend, dauon gnd. vj gld. gds. loß mit 150. gl. dem Stifft Zu Sant Thoman

L’orfèvre Elie von Hausen épouse en 1623 Ursule Gloner, veuve de Jean Conrad Fischer, receveur du marggrave de Bade et de l’abbaye de Schwarzach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 6, n° 38)
1623. Dom: Jubilate. 4. Maÿ Herr Elias Von Haußen d. Goldtarbeiter, Fraw Vrsula Glonerin, Herrn Johann Conradt Fischers, Fürstlich: Marggraf: Badisch. Vndt Schwartzachischen geweßenen Schaffners selig. hinderlaßene Wittib. Eingesegne Montag 12. Maÿ (i 6)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 33) 1623. Eadem [Dominica Jubilate] I. vice. H. Elias von Haußen der Goldtarbeiter, Vndt fraw Ursula Glonerin, Herrn Hanß Conrad Fischers fürstlichen Marggräffischen Badenischen vnd Schwartzachischen gewesenen schaffners seelig hinderlaßene Wittwe. Kirchgang Zum Jungen S Peter (i 147)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de réduire le montant de la Taille que doit régler Elie von Hausen
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
Elias von Haußen. 149.
(f° 149) Montags d. 17. Junÿ) Dr. Knaff. pd. noîe Eliæ von Hauß. vnd.thge suppl. umb ringerung seines stallgelts.
Erk. soll beÿ d. Stallordnung durchuaß v.bleiben. H. Schach vnd Ermelhauß

Elie von Hausen hypothèque la maison au profit du secrétaire de la Monnaie Jean Paul Reichard pour argent prêté dix-sept ans auparavant par sa mère. En marge, quittance délivrée à Israël Rühl en 1630

1626 (ut spâ. [15. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 210
(Inchoat. in Prot. fol. 113) Erschienen herr Elias von hausen der goldtarbeiter burger Zu Straßb.
hatt in gegensein herrn Johann Paul Reichardten deß Müntzschreibers alhie, bekannt, daß sein H Reichardts liebe Muter seelig ihme Von haußen vor vngefahr 17 Jahren 300 Pfund vorgesetzt (…)
Vnderpfand Ein behausung, sampt deren hoffstat, höflin vnd hinderhauß, auch allen andern Zugehörd. Zum Storcken gnt. alhie im Goldtschmidtgaß neben Wilhelm Burtschen dem goldt Arbeiter, j. v. and. seit der Thumb Probsteÿ stoßend gelegen, davon gehen Jarß 6 gld. gelts w. albösig mit j. C L. gld besagter wer. dem Stift S Thoman alhier, Item 40. gld. werung Järlichs Zinß weÿ: H Georg Stillkrauts Notÿ wittiben Susanna Mattenmeÿerin mit 800. fl. Capital mehrgerüerter werung abzulösen, So ist daß hauß zwar auch noch dem Passauant von Basel verhafftet vmb 1000 Reichßthaler daran aber er Debitor wider 692. fl guten gelts erlegt und mit ihnen dem Passauantischen dieser schuld halben noch in vorhabender v.gleichung oder da solche kein verfang haben solte in rechtlichen außtrag stehe
[in margine :] (…) H Israel Rüele dem ietzigen innhaber deß vnderpfandts – den 15.. Januarÿ 1630.

Elie von Hausen vend la maison 4 750 livres à l’orfèvre Israël Rühl

1626 (4. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 626-v
(P. fol. 211) Erschienen h. Elias Von hausen d. goldt Arbeit. burger Zu Straßburg (verkaufft)
herrn Israël Ruhell den goldt Arbeit. burger Zu Straßburg So auch Zugeg.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Inn d. goldtschmidtgaß, einseit neben hanß Wilhelm Birtsch goldtarbeit. And seit vnd hind. vff des Thumprobsthoff stoßend, Dauon gnd. vi gl gelts loß. mit j C. L gl werung vff Urbani dem Stifft Zum Sant Thoman, Mehr xxxx gl gelds abloß. mit viij C gl. werung vff Michaelis weÿland h. Georg Stillkrauts witwen, Mehr seind sie verhafftet vmb 300. lb H. hanß Paulo Reinhard Müntzschteÿber vff Mariæ Verkhung. Zuuerzinsen, So dann seind noch hafft vmb v. C. Liij lb Niclauß Passauant Zu Basell, Sunst ledig eÿg, disser beschwerd zusammen sich belauffend 1348. lb, Und Ist disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so d. Kheuffer vff sich genommen, Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 3402 pfund
Nota es soll Inn dissem Khauff begriff sein d. Bauwcosten Am hauß Inn dem Thumprobsthoff geleg.

Fils de secrétaire au service des comtes de Nassau-Wurtemberg, Israël Rühl épouse en 1618 Marie Bürtsch, fille de l’orfèvre Barthelémy Bürtsch : contrat de mariage, célébration
1618 (29.9.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 247 et Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56)
Eheberedung Zwüschen Herrn Israel Riehlenn dem goldt Arbeiter vnd Jungfrauw Maria Bürttschinn beeden versprochenen Ehepersonen vffgericht
(…) Zwüschen dem Ehrenhafften vnd bescheÿdenen Herrn Israel Riehlenn dem goldt Arbeiter, herrn Josiæ Riehlenn gräfflichenn Naßauw Würthenbergischenn Secretarÿ ehelichen sohn ane einem
So dann der Ehrenn vnd tugendreichen Jungfrauw Marie, Bürttschinn deßwol achtbaren vnd fürnehmen herrn Bartholomej Bürtschenn goldtschmidts Vnnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern theÿl
Beschehen vnd Verhandelt Inn deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Zinstags den 29. Septembris Inn dem Jhar deß herrn Alß man Zaltte 1618.
[unterzeichnet] Ich Israel Rihel der Hochzeiter bekenne wie obsteth

Mariage, cathédrale (luth. p. 81)
1619. Israel Rihel der goltarbeiter, H. Josias Rihel sohn, und J. Maria H. Bartholome Bürtzen des goldschmidts tochter, eingesegnet Zinstag de 9.febr. (i 45)

Israël Rühl hypothèque la maison au profit du farinier Michel Klein

1627 (xxi. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 279-v
Erschienen h Israël Rühell der goldtarbeit. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h Michael Cleinen mehlmans burgers zu Straßburg – schuldig seÿen 500 pfundt pfenning
verhafftet, hauß hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihr. & glg. Inn d. St: St: Inn d. goldschmÿd. gass neben hanß Wilhelm Birtsch einseit, And seit vnd hind. vff die Thumprosthoff stoßend, dauon gnd vj. gd. glt Abls. mit j. C L gl. d. Stifft Zu Sant Thoman, Mehr 40. gld. loß. mit 800 gld. weÿland Geörg Stillkrauts W. It. vmb 300. lb hanß Paulo Reichard, It. vmb 553. lb Niclauß Passauant von Basell, So dann vmb 58.2 lb ß Eliä von haußen
[in margine :] Erschienen H. Israël Rühel hierinn gedacht vnd beneben ihme sin eheliche haußfraw Maria Bürtschin mit beÿstand hanß Wilhelm Bürtschen auch goldarbeiters ihres bruders vnd Abraham Hamele deß handelsmanns alß ihr beeder hierzu insonderheit erpetener nechsten verwanthen, haben in gegensein Michael Kleinen obgedacht (…) Act. den 30. octob. Anno 1636.

Accord que passe Israël Rühl avec l’un de ses créanciers Michel Spener

1633 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 158
Erschienen H. Michel Spener burger Zu Str. An einem,
H. Israel Rühl der goldarbeiter vnd beneben ihme Maria Bürtschin sein eheliche haußfr: mit beÿstands hanß Jacob Seüpels auch goldarbeiters ihres geschwornenn vogts Am andern
So dann sein Rüehlen hernachbe.nte Creditores hanß Wolff Heßler alß Eheuogt Felicitas Fettichin vnd hermann deffer von Vtrecht, An ietzo Schirms Verwanther alhie, Alß Eheuogt Ottiliæ Rühlin am driten theil Zeigten an,
demnach Er Rüehl ihme Spener 726. fl. an Zinß vnd haubtgut schuldig, deßwegen Er guldin vnd Sÿlberin vnd.pfandt in handen dahero jus retentionis bißhero rechtmesiger weÿß gehabt (…)

Marie Bürtsch veuve d’Israël Rühl meurt en 1664 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison du taillandier Clément Feigler quai des Bateliers. L’actif de la succession s’élève à 2 166 livres, le passif à 3 620 livres.
1664 (14. 9.br), Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 18
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd Jeder Haab Nahrung vnd Güettere, Liegender vnd Vahrender auch Schulden vndt Gegen Schulden, So weÿl. die Ehren vndt tugendsahme Fr. Maria Bürtschin weÿl. Herrn Ißrael Riehlen geweßenen Goldt Arbeiters vnd burgers allh. Zue Straßb. seel. hinterbliebene Wittwe, nunmehr auch seelig, nach ihrem den 31. verwich. Monaths Julÿ aus dießer welt genommenen Abschiedt hind. Ihro v.laß. welche vff beschenes freundtlich vnd Fleißiges Ansuchen v. Begehren deroselben nachgelaßenen beeder Fr. töchter alß rechtsmäßigener ab intestato Erben – So bescheh. Montags den 14. Novembr. A° 1664.
Die abgeleibte Fr. seelige Hat Zu Erben ab intestato Verlaßen Ihro Zwo döchter Namentlich Fr. Mariam Rüehlin deß Ehrenvest wohlvorgeachten H. Friderich Harnuspergers wohlbestellten Ehegerichts v. Allmendschreibers alhie Eheliche haußfr. vndt Fr. Catharinam Rüehlin deß auch Ehrenvest v. Hochachtbaren H. Georg Philipps Eckhsteins deß handelßmanns vnd wohlbestellten Postmeisters Zu Haÿlbronn Eheliche haußfr.
Protestatio Resolutio & Reservatio
In einer In der St. St. ane dem Staden beÿ dem Seÿden fad. gelegenen Vnd weÿl. Clemens Feiglers geweßenen Waffenschmidts allh. seel. Erben Eig.thümbl. Zuständig. behaußung befunden worden wie volgt
Vff der Obern Bien, In der Cammer A, Im Obern Stübel
Liegendt Guth. It. i. Meÿerhoff (…) gelegen zu reuch. loch
Abzug In dießes Inventarum, Sa. haußraths 65, Sa. Silbergeschmeids 16 ß, Sa. Guldenen Ring 16 ß, Sa. lieg. Guths 2100, Summa summarum 2166 lb – Passiv Schulden 3620. Passiv Schulden übertreffen d. gantze Guth 1453 lb

Le créancier Régnard Passavant de Bâle, manant de Strasbourg, vend la maison à l’assesseur des Treize Jean Michel Heuss, assisté de son gendre Jean Sébastien Zeissolff

1640 (14. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 213-v
Erschienen H Reinhard Passauant handelßmann von Basel und Schirms Verwanther alhie
hatt in gegensein herrn hannß Michel Heuß XIII.ers alhie (verkaufft)
Ein Vord: und hinderhauß, hoffstat und höfflin, mit Allen and.en ihren gebäwen, & Zum Storcken gent. alhie in der großen Prediger gaß. neben der Thumb propsteÿ hoh. Stifft St. pp. Joseph Gelingers deß Gürtlers see. Erben: hind. vf gedachte Thumb probsteÿ stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vff Urbani 6. gld. gelts St. w. dem Stifft St. Thoman alhie in hauptgut mit 150. fl. weh. abzulösen
So dann Einen garten sampt dem gartenhäußlein, vf ein Acker grundts groß vorm Elisabether thor neben H Daniel Ringler Alt. Ammeister & der Illen, oben vffs Allmend, vnd. vff Michel Buißon, so ledig eigen – per 1250. lb
dabeÿ gewesen H Johann Sebastian Zeißolff und hannß Thoman Kaw, deß herrn Käuffern dochtermann und Enckel

Fils de Philippe Heuss, Jean Michel Heuss épouse en 1588 Cunégonde Diefenbecher, fille de receveur. Il aura deux filles (voir les actes ultérieurs), Marguerite qui épouse en 1611 Jean Sébastien Zeyssolff et Ursule en 1616 Jean Ulric Frid.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 300 n° 80)
1588. Hans Michel Hieß, Philips Hießen sohn vnd Jungfraw Kunigund, Andres Tieffenbecher des schulschaffners tochter. Eingesegnet am Bettag, Zinstag den 12 tag Novembris (i 207)

Affaires concernant Jean Michel Heuss portées devant les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
Kauffhaus Straff Hanß Michel Heus XIII, H. XV. Dieffenbecher
1639 Conseillers et XXI (1 R 122)
H. Hanß Michel Heis XIII. Ca. Dr. Melchior Erhard (injurien)

Les représentants des deux filles de Jean Michel Heuss, Ursule Frid et Marguerite Zeyssolff, remboursent le capital de 150 florins assis sur la maison rue des Orfèvres d’après un titre du 23 mai 1558.
1658 (27. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 78
Erschienen der Ehrenvest und hochgelehrt H Robertus Königßmann universitatis patriæ Eloquentiæ Professor und E. E. Collegiat Stiffts Z St Thoman Canonicus alß von Herrn Probst dechan und Capitul selbigen Stiffts hierzu insonderheit Deputirt, mit beÿstand H. Johann Jacob Mosetters alß Stiffts Schaffners
in gegensein des Edel hochgelehrten H. Johann Jacob Friden Jcti. et Reipubl. patriæ Syndici im Nahmen fr. Ursula Friedin seiner eheleiblichen fr. Mutter und fr. Margaretha Zeÿßolffin seiner Fr. Baaßen, geschwestern, und weÿl. H. Johann Michael Heußen dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. eheleiblicher döchter
bekannt, daß ehrengedachter H Syndicus Frid im Nahmen gemelt, die Jenige 6 fl. straßburger währung iährlichen Zinnßes, So Sie beede frawen Schwestern vermög eines pergamentinen den 23. Maÿ A° 1558. mit des bischofflichen hoffs anhangenden Contract Insigel, durch weÿl. H Hÿlarium Meÿers alß deßelben hoffs Geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs, von uff und abe Zweÿen Ihnen beeden fr. Schwester, Zue Gleichen theilen Zueständigen häußern einen Vordern und einen hindern, auch deren hoffstätten und höfflin dar zwischen und allen danden ihren Gebäwen & alhie in der Großen prediger Gaßen einseit neben H Daniel Harnischtern den Sÿlberarbeitern et Consorten anderseit neben hoher Stifft Straßburg domprobsteÿ hoff hinden uff erstgedachten hoff stoßend gelegen, iährlichen termino Urbani besagtem Stifft St Thoman Zu Zinnß Zu raichen verpflichtet Geweßenen seind, mit 150. fl. gemelter währung widergekaufft abgelößt

Les sœurs Heuss vendent la maison à l’orfèvre Frédéric Œhlinger et à sa femme Catherine

1658 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 609-v
(Protocoll. fol. 87.) Erschienen die Edel- Hochgelehrte H Johann Jacob Frid J. Ctus und Reipublicæ Patriæ syndicus und H Johann Jacob Zeißolff Treÿzehen secretarius im Nahmen der wohl Ehren und Viel Tugendsamen Fr Ursulæ Fridin und Fr. Margarethæ Zeißolffin der Heußisch. Frawen Schwestern, ihrer geehrten Frawen Müter
in gegensein H Friderich Öhlingers deß Silberarbeiters und Fr. Catharinæ seiner ehelich. haußfrawen, beede mit beÿstand H Gabriel Waldeckhs alten Kleinen Raths Verwanthens, H Johann Jacob Schatzen Notarÿ
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten und höfflin, und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der groß. Prediger Gaßen einseit neben H Daniel Harnischtern dem Silberarbeiter, & Cons. anderseit neben hoher Stifft Straßburg dom Probsteÿ hoff, hind. vff erstgedachten hoff stoßend gelegen, und Zum Storckh genannt, welche häußer Sie die heußische Frawen Schwestern, in Vertheilung der vätterlich. heußischen bißhero noch in gemeinschafft gehabten erbmittel erst ferndig. Jahrs umb 1000 Pfund angenohmen haben, wie obehrengedachte ihre annstende* beede herrn Söhne hiebeÿ und Zwar Zu dißem Ende anzeigt. damit mann vff gemeiner Statt Pfenningthurn abnehmen möge, daß der annuhn dafür bestimpte und Zum theil mit Pfenningthurns Capitalien und zinnß. bezahlte Kauffschilling, dem ietzmahlig. pretio correspondire, Und werde solcher Verkauff und Kauff geschehen umb 1050 pfund
(f° 612-v) Inmaß. weÿl. H hannß Michael Heuß dißer Statt geweßener Treÿzehener ihr H Großvatter und längst seelig. nach seinem Ableiben deßelben gesampte Kinder und Erben in Gemeinschafft, solche häußer (…) ohnansprüchig freÿ eigen seit a° 1640. ruhig beseßen haben, so cedirten dieselbe all ihrer Fraw Muter, aus der Vätterlich. am 14. martÿ a° 1640. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und hiebeÿ offentlich verlesener Kauffverschreibung acq.rirte Jura & actiones, den Kauffend. Eheleuth

Fils de l’orfèvre Samuel Œhlinger, Frédéric Œhlinger épouse en 1645 Marguerite Bullian, fille de marchand, puis en 1652 Catherine Hæmmerlin (Malleolus), fille de docteur en médecine
Mariage, cathédrale (luth. (f° 489)
1645. domin. 15. Trinitatis. Friderich Öhlinger der goldschmid, Samuel Öhlinger deß geweßenen goldschmids vnd burgers allhie ehelicher Sohn, Jungfr. Margaretha, H. Michel Bulianer deß geweßenen Handelßmanns vnd burgers allhie eheliche tochter. Im Münster Dienst. 23. Sept. (i 249)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 14)
1652. Db. 1. Adventus d. 28. 9.bris. H. Friderich Olinger der Silberarbeitter v. burger allhie Vnd J. Catharina, weiland H. Benedicti Malleoli Medic. Doctoris alhier nachgelaßene Eheliche Tochter, Copul.Dienst. d. 7. Xbris Zu St. Thoman (i 16)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 549-v, n° 26) 1652. Sonnt. 1. Adv. 28. 9.br. H. Friderich Öhlinger der Silberarbeiter Vnd J. Catharina weiland H. Benedicti Malleoli Medicinæ Doctoris vnndt burgers alhier hinderlaßene Eheliche dochter, Dienst. 7. 10.br St. Thoman, freÿburgerst Imb: (i 298)

Frédéric Œhlinger et sa femme Catherine hypothèquent la maison au profit de la tribu de la Mauresse

1663 (20. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 469-v
Erschienen H. Friderich Öhlinger der Silberarbeiter und Fr. Catharina sein eheweib und Sie Catharina insonderheit mit assistentz H Hannß Philipß Wittichß deß handelßmanns und H. Niclaus Hämmerlin beeder alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein H Johann Philipß Zeißolffs E.E. Großen Rhats beÿsitzers im Nahmen E.E. Zunfft Zur Mörin – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein solle, Hauß, hoffstatt, hoff, hinder hauß mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Großen Prediger: oder Goltschmidt: Gaß, einseit neben Daniel Harnischtern dem Silberarbeitern anderseit neben deß Thumb Probst hoff, hinden uff gedachten hoff stoßend gelegen

Requête de Frédéric Œhlinger à propos d’un bien rentier que sa femme a hérité d’Abraham Hæmmerlin
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 234) Montags d. 4. Januarÿ 1669. Friderich Öhlinger burger alhier überricht per Reüßner unterthänige supplication, hetten Weÿl. D. Abraham Hemmerlins Erben sein, von deßen haußfrawen Ursula Mügin ererbtes in dem Benfelder Bann gelegenes gült guth deren Seiner frawen ein dritter theil gebühret in aô 1644. ahn Hanß Georgen den Ochsenwürth daselbsten verkaufft (…)
[suite] 1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Friderich Öhlinger. 92. 101.

Les héritiers de Jean Bernard Leydecker rendent compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux cinq enfants de l’orfèvre Frédéric Œhlinger
1679 (3.8.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8)
Vögtliche Lüfferung Welche geschehen durch weÿland H Johann Bernhardt Leÿdeckhers handelßmanns seel. Fraw Wittib und Erben alß beÿ deßelben lebzeiten geweßenen Vogts auch weÿland herrn Friderich Ölingers Silberarbeiters seel. hinderlaßener fünff Kinder, dem Jetzigen Curatori herrn Johann Jacob Schawmann, wohlverordneten Schaffners Collegÿ Wilhelmitani vndt Stadt Richters beÿ Em. Löbl. Stadt gerichts alhier, den 3. Aug. A° 1680.

Frédéric Œhlinger et sa femme Catherine vendent la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’orfèvre Jacques Oberlin et à sa femme Anne Ursule

1672 (29. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 621
(Prot. fol. 50. – 1000 lb) herr Friderich Öhlinger der Silberarbeiter und fraw Catharina beÿde Eheleuth
in gegensein herrn Jacob Oberle auch Silberarbeiters und Fr. Annæ Ursulæ beÿder Eheleuth mit beÿstand Herrn Christoph Schüblers Notarÿ und alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres resp. Stieff: Schwähers und Stieff Vatters
Zweÿ häußer, ein Vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten, höfflin und allen übrigen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Großen Prediger: oder Goltschmidts: Gaßen, einseit neben herrn Daniel Harnistern dreÿern der Statt stalls, anderseit neben Hoher stifft Straßburg dom Probsteÿ hoff, hinden uff erstgedachten hoff stoßend gelegen, und Zum Storckhen genannt – umb 1000 Pfund pfenning

Jacques Oberlin et Anne Ursule Waldeck vendent 2 000 livres la maison appelée à la Cigogne (zum Storcken) à l’orfèvre Jean Louis Imlin. Font partie de la vente les placards et les pierres nécessaires pour réparer la fosse d’aisances

1695 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 359-v
H. Jacob Oberlin, der Silberarbeiter und Fr. Anna Ursula geb. Waldeckin
in gegensein H. Johann Ludwig Imlins, des Silberarbeiters
Zweÿ Häußern, ein vorder: und ein hinderes, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeit, allhier in der Großen Predigern oder Goldschmids gaßen, einseit neben weÿl. H. Johann Georg Burgers, gewesenen Silberarbeiters seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Hoher Stifts Straßburg dem Probesteÿ Hoff, hinten auf erstged. Hoff stoßend gelegen, und Zum Storcken genand – umb 2000 pfund
darbeÿ verglichen, daß unter dem Kauff auch begriffen sein solle, Zweÿ unten in dem gewölb neben dem laden sich befindliche und eingemaurte Wandkasten, das Werck: und Rippen: brett, So dann erbieten sich die Verkäuffere daß wann der s.v. cloac, welcher etwas baufällig ist solte müßen reparirt werd. Sie die benöthigtte Maurstein, doch keine neue sondern wie sie würcklich haben darzugeben wollen, das übrige aber soll der Käuffer zu leiden haben

Jean Louis Imlin loue le même jour la maison arrière au vendeur Jacques Oberlin

1695 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 360-v
H. Johann Ludwig Immlin, der Silberarbeiter
in gegensein H. Jacob Oberlins, auch Silberarbeiters
entlehnt, in der Von Ihme Hn. Oberlin und seiner Haußfrauen heut dato aberkaufften in der Prediger: oder Goldschmids gaßen gelegenen behaußung, Nachfolgende Gemach und bequemlichkeiten, Nemblich das gantze Hinderhauß, /:außgenommen die zween darunder sich befindliche vorder und nebens Keller:/ so dann den Vordern Keller im vorderhauß, auff so lang alß der jetzmahlige Krieg mit dem reich währen und der liebe Gott den frieden wieder wird beschert haben, umb einen jährlichen Zinns Nemblich 25 pfund von künfftig Martini dießes lauffend. 1695.sten Jahrs anzurechnen
darbeÿ verglichen, daß Ein theil dem andern eine halbjährige auff kündigung vor dem Außzug zu thun schuldig sein solle fürs eine, fürs Andere, Soll H. Immlin die Gemach hingegen H. Oberlin die bett und zugehördten für die einlogierende soldaten hergeben, drittens ist dem H. verleiher das seithen kämmerlein zweÿ stieg hoch an d. vordern stock angebauen expresse vorbehalten, vierdtens vergönnt der H. verleiher dem Entlehner Platz in dem hindern Keller zu Bütten und Spänen, Fünfftens soll der Entlehner die Caletsch, wann der verleiher wird eingezogen sein, auß dem hauß zu thun, auch sonsten den Eingang ins hauß wie auch d. hoff gantz freÿ zu laßen schuldig sein

Les Quinze accordent à Jean Louis Imlin une dispense pour pouvoir faire son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve et commencer son chef d’œuvre avant que le précédent candidat ait terminé le sien. Il est en outre dipsensé quelques jours plus tard de verser les deux livres pour la dispense
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
Johann Ludwig Imlin Ca E. E. Zunfft zur Steltzen
(f° 44) Donnerst. den 26. Febr. – Johann Ludwig Imlin Ca E. E. Zunfft zur Steltzen
Johann Ludwig Imlin, der Silberarbeiter, per Saltzmann, cit: per schedam E. E. Zunfft Zur Steltzen Zunfftmeister, berichtet, daß Herrn citirte ihme das meisterstück Zu machen Nicht vergönnen wollen, weilen er die darzu erforderte Zeit alhie nicht Verarbeithet, Wann aber ane 6. jahren allein etlich Monath übrig seind, als bitt er Und.th. ihre dispensando ohne entgeld solches gn. zu erlauben, und seines Herren Vattern seel. Welcher pro bono publico Viel gearbeihet, ihn hierinnen genießen Zulaßen. Goll, weilen dießes petitum bloß beÿ Mghh. stehet so setzt mann es.
Ego berichtete, daß gedachter Zunfft articul auch dahin gehe, daß ihre Zweÿ Zugleich das Meisterstück nicht machen dörffen, dahero Implorant weilen der junge Barbet bereits jnn Verfertigung eines Meisterstücks begriffen, Und darzu ein Viertzel jahr Zeit hatt, gar lang auffgehalten würde, Wo nicht Mghh. ihme auch hierinnen gn. dispensation, darumb deßen Vogt, Herr Ddus Saltzmann gebetten, gedeÿen laßten. Erk. Imploranten jnn beeden petitis gegen erlag 2. lb. d Willfahrt.

(f° 44-v) Sambstags den 5. Martÿ – Johann Ludwig Imlin pt° 2. lb so ihme pt° dispensaôe Zum Meisterstück angesetzt worden.
Johann Ludwig Imlin, der Silberarbeiter, per Saltzmann, bedanckt sich zu Forderist Wegen d. am 26. Febr. jüngst gn. gegönnter dispensaôn, erlegt auch an den angesetzten 2. lb ein pfund, Und bitt Und.th den überrest in gnaden Nachzulaßen, jedeme allein etlich Monath rückständig seind. Erk. Willfahrt.

Fils du secrétaire Jean Louis Imlin , Jean Louis Imlin épouse en 1690 Marie Salomé Harnister, fille d’orfèvre, après avoir passé un contrat de mariage (voir l’acte suivant)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168-v)
1690. Dom. 2. post Epiphaniam Zum 2. mahl Hr Joh: Ludwig Imlin Silberarbeiter Weiland Hr Joh: Ludwig Imlins gewesenen XIII. Secretarii sel. ehel. S. Jfr. Maria Salome Weiland Hr Daniel Harnisters alten dreier (auf) ges. Statt Stalls ehel. T. Mittw. den 15. Jan. N. Kirch (i 170)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’orfèvre Jean Joachim Sartor rue des Orfèvres. Ceux du mari s’élèvent à 806 livres, ceux de la femme à 3 184 livres.
1690 (21.8.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 15) n° 18
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Undt Güetter, so der Wohl Ehren Veste Kunstreiche und Vorachtbahre Herr Johann Ludwig Immelin Silberarbeither und die Viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Salome gebohrne Harnisterin, beede Ehegemächt v. burgere in Str. einander in den Ehestand Zugebracht, und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich für unverändert vorbehalten haben – Act. in d. Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Wohl Ehrenvesten hochgelehrten Und Hochachtbahren herrn M: Johann Philipp Barthensteins beÿ allhießiger löbl. obern Gÿmnasio Wohlbestellten Præceptoris Classici, obgemelter Fr. geliebt H: Schwagers und deroselben Zu dießen Geschäfft erbetten H: Beÿstandts, Montags den 21. Aug. Anno 1690.

In Einer In der Statt Straßburg In der Goldschmidgaß gelegenen, weÿl. H. Johann Joachim Sartors vnd Goldarbeiters und E. E. Groß. Raths alhie seel. hinderlaßener Fr. Wittib und Erben gehörig. behaußung befunden word.
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung so der Herr in die Ehe gebracht. It. die helffte ane Einer behaußung in dem Thomanloch, in dem Jung bronnen Gäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in den Ehestand gebrachte Vermögen, Sa. Haußraths 7, Sa. Werckzeugs Schiff und geschirr Zur Silberarbeiter Kunst gehörig 30, Sa. Silbergeschmeids 247, Sa. Goldener Ring. 52, Sa. der baarschafft 112, Sa. der Pfenningzinß hauptgütter 339, Sa. Gülth von liegenden güthern 116, Summa summarum 806 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 109, Sa. der Früchten auf dem Kasten 142, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 60, Sa. Goldener Ring, Ketten Perl. 152, Sa. der baarschafft 558, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1444, Sa. der Gülth von liegenden güthern 471, Sa. Schulden 246, Summa summarum 3184 lb

Jean Louis Imlin devient échevin à l’Echasse
1705 Conseillers et XXI (1 R 188)
Johann Ludwig Imlin würdt Schöff Zur Steltz. 285.

Jean Louis Imlin obtient des Quinze une dispense moyennant quatre livres pour pouvoir former un nouvel apprenti bien qu’il reste plus d’un an à son apprenti en titre avant de terminer son apprentissage. Il argue que Nicolas Titot, le nouvel apprenti de Montbéliard, retournera dans son pays et qu’il a déjà un certain âge.
Jean Louis Imlin 1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
H Joh: Ludwig Imlin Ca. E. E. Zunfft zur Steltzen pt° Lehrjungen Nicolas Titot von Mümpelgardt
(f° 234-v) Sambstags den 22.ten Julÿ – H Joh: Ludwig Imlin Ca. E. E. Zunfft zur Steltzen
S. noîe H. Joh: Ludwig Imlins burgers und Silberarbeiters alhier Cit. per Sched. E. E. Zunfft zur Steltzen Zunfft Meisters, Es vermag Zwar der articul deß man keinen Lehrjungen annehmen solle, wan der erste Lehrjung annoch mehr als ein Jahr Zu lernen habe, Weilen aber Nicolas Titot von Mümpelgardt, welcher beÿ herrn Principalen als tausch, auch Zugleich die Kunst lernen solle, und solches Niemandt præjudicire in dem Er nach der lehr alsobald wider nach hauß gehen wird, alß bittet derselben einschreiben Zu laßendispensando gn. Zu erlauben.
G. Citatus præs. berichtet daß E. E. Zunfft gericht hierin nichts thun könne, s. deßwegen die dispensaôn Zu Mghherren, bittet aber dafern man gegnern willfahren wolle, E. E. Zunfft eingedenck Zu seÿn.
Erk. an die Obern Handwercks Hh. gewießen.

(f° 247) Freÿtags den 18. Aug. 1702. – H Joh: Ludwig Imlin Ca. E. E. Zunfft zur Steltzen
Obere Handwercks Herren laßen per H. Friden Proponiren, daß Johann Ludwig Imlin burger und Silberarbeiter alhier umb dispensation angehalten, daß Er neben seinem Jungen, noch einen Anderen in die Lehr annehmen möchten vnd alß man derselbe ferners angehört habe, derselbe berichtet, daß Er einen Jungen nahmen Johann Daniel Otten habe der 5 Jahr lernen sollen vndt noch 2 Jahr Zu bleiben haben, und er fordere, Zwar der articul, daß keiner einen andern Junge annehmen solle, es seÿe dan der Lernende in dem letzten Jahr seiner Lehr begriffen, woran seinen Jung. noch ein Jahr mangle, allein weilen anderen in dergleichen fällen dispensirt worden, so verhoffe Er, man werde es ihme nicht erschwehren wollen, da ietzige Jung der Er annehmen solle, heiße Nicolas Titot, seÿe von Mümpelgard gebürtig und als ein Tausch beÿ ihm, daßen Vatter es gern sehe, vnd verlange daß die Lehrzeit von Annunciationis Mariæ jüngsthin angehen möchte, weilen der Jung schon groß seÿe und Er beförchte, daß derselbe nicht Lang mehr guth thun dörfe.
Noîe E. E. Zunfft zur Steltz, seÿe erschienen Friderich Günther der glaßer als Zunfft meister welcher berichtet, daß man auff seithen der Zunfft gern gesehen hette, daß es beÿ dem articul geblieben were, weilen aber beÿ andern alß H. Dieffenbecher, H. Older, H. Altenburger und H. Grünwaldt dispensirt worden, so wolle man es Mghherren überlaßen, und nur gebetten haben, der Zunfft eingedencks Zu seÿn.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man gesehen, daß man beÿ der Zunfft das begehren nicht schwehr mache, vnd obwohlen der articul vom 30. Januarÿ 1657. dahin gehe, daß Keiner einen Jungen annehmen solle, es seÿe dann der vorige in dem Letzten Jahr der Lehr begriffen, so ermangle doch dem obbemelten Otten nur ein Jahr (2) seÿe der newe Jung Nicolas Titot schon groß, (3) als ein tausch beÿ dem Imploranten und (4) beÿ andern mehr schon dispensirt worden, deßwegen Zu MGHherren stünde, ob Sie den Imploranten, gegen erlag 4. oder 5. lb dispensandio gn. willfahren wollen.
Erk. Würdt demeselben, Gegen erlag Vier Pfund d in seinem begehren dispensando willfahrt.

Jean Louis Imlin meurt en 1720 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment 2 150 livres la maison dont fait partie une cave au-dessous d’une maison rue du Chaudron. La masse propre à la veuve s’élève à 3 888 livres, celle des héritiers à 2 709 livres. L’actif de la communauté est de 9 397 livres, le passif de 6 534 livres.

1721 (2. 8.br), Not. Mader (6 E 41, 677) n° 374
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Ehren Vesten, Weiß Kunstreich v. Großachtbahren Herrn Johann Ludwig Immlins gewesenen berühmten Silber: Arbeiters v. E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers v. dreÿers der Statt Stalls auch burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721. – nach seinem Sambstags den 14.ten 7.bris daß mit Gott Zurückgelegten 1720.t Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft dann, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio in specie benahmßter Erben, inventirt und ersucht, durch die Viel Ehr: und Tugendreiche Frau Mariam Salome Immlinin gebohrne Harnisterin die hinterbliebene betrübte Frau Wittib, mit beÿstand deß Edel, Wohl Ehrenvesten, Wolgelehrt und Großachtbahren Herren Eliæ Brackenhoffers, E. E. Großen Raths allhier jetzmahlig. wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier, deroselben geschwornen herrn Curatoris – So Geschehen der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 2. 8.bris 1721.
Der in Gott ruhende Herr, hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie volgt 1. den Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Ludwig Immlin, berühmten Silberarbeitern und burgern allhier, welcher in Persohn zugegen geweßen, 2. 3. 4. und 5. Herrn Gottfriedt Immlin, leedigen Goldtarbeitern, in der frembde sich auffhaltend, Jungfrauen Mariam Magdalenam, Johann Friderich und Johann Gerhard Immlin, in dero Nahmen persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Daniel Walther, Handelßmann und burger alhier, dero geordnet: und geschwohrne Vogt, Alle fünff deß Verstorbenen Herrn seel: mit eingangs ged. seiner hinterlaßenen Frau Wittib Ehel. erzeugt und nachgelaßenen Kinder und Erben zu gleichen portionen und antheilen.

In einer in der Statt Straßburg ane der Goldtschmidt gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Im vordern Stockh In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießem Gemach, vor der Cammer C Im hauß Ehren, In der Obersten wohnstub, vor dießem Gemach, Im Ersten Stübel im nebens hauß, In der Cammer darneben, In der Jgfr. Tochter Cammer, In deß Herrn Sohns Wohnstub, In der Stub Cammer darneben, In deß H. Sohns Kuchen, In der Magd Cammer, Im Laden
Im Hindern Stockh, Auff der obern bühn, In der Cammer A, In deß Officiers Stub, In der Cammer B, In deß Officiers Knecht Cammer, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, Vor der Wohnstub, In der Untern Stub, In der untern Kuchen (…)
Eigenthum ane Häußern (T.) Erstl. eine behaußung, Hofflein v. Hoffstatt ane dem Prediger Kirchhoff, so ein Eck ane der Kleinen Prediger Gaß (…)
(T.) It. Zweÿ Haüßern neml. ein Vorder und ein Hinderes mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten allhier in ged. St. Str. in der Großen Prediger oder Goldschmid Gaß 1.s. neben H: Joh: Heinrich Schaumann dem Goldarbeiter, 2.s neben Hoher Stifft Straßburg Thum probsteÿ hoff, hinten auff erstged. hoff stoßend, geleg. v. ist Zum Storcken genandt, so gegen männigl. freÿ, ledig v. eigen und vermög vor allegirter Abschatzung æstimirt word. um. 2150. Darüber weiset ein teut. perg. Kbr. in allh. C. C. Stub gef. v. mit dero anh. Ins. verw. dat. d. 7. Jun: 1695.
(½ .W, ½. T) It: ein gewölbt Kellerlein in dem Kößel Gäßel alh. 1. s. neben Weÿl. Hn. Joh: Jacob Grünwaldts hinterl. Erben, 2. .s. neben Joh: Georg Bocken dem Kübler, hinten auf N. N. stoßend gelegen, so freÿ, leedig v. eigen v. hiehero wie solches erkaufft word. angeschlagen vor 25. lb. Über die helffte solchen Kellers Weiset eine von H. Joh: Christoph Graben dem Handelßmann in Ffurt gefertigte Quittung de dato 12. 9.br 1701. Crafft deren solcher halbe theil um 25. fl. erkaufft word.
Ergäntzung der Frau Wittib ohnveränderten Guths. Vermög deß über beeder nun zertrennter Eheleuth in den Ehestand gebrachte Nahrungen auffgerichteten Inventarÿ von Weÿl. H. Stephan Cornelio Saltzmann geweßenen Not° publ. et Academ. A° 1690. gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli Reciproci.
Der Fr: Wittib Vermögen, Sa. Silber geschirr und Geschm. 12, Sa. Goldenen Ring 16, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 182, Sa. Eigenthums ane einem Kellerlein 12, Sa. der Schuld 100, Sa. der Ergäntzung 3565, Summa summarum 3888 lb
Der Erben Nahrung, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 13, Sa. Goldenen Kett 53, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 273, Sa. Ergäntzung (3064, Abzug 585, Detrahendo) 2469 lb, Summa summarum 2809 – Schuld 100, Nach deren Abzug 2709 lb
Das Theilbare Guth, Sa. haußraths 421, Sa. Früchten auf dem Kasten 9, Sa. Weins v. der Lähren Faß 316, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Kunst gehörig 144, Sa. Wahren zur Silberarbeiter Kunst gehörig 511, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. Goldenen Kettern Ring, Perlen v. dergleichen Geschmeids 312, Sa. baarschafft 1096, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2534, Sa. Eigenthums ane Häußern 3082, Sa. Schulden 894, Summa summarum 9397 lb – Schulden 6534 lb, Wann nun solche beneben 10 lb 5 ß so der Fr. Wittib Zum voraus v. Liebthat gehörig, hievon abgezogen werden, so verbleibt unter die Frau Wittib und Erbe annoch Zu vertheilen übrig Nemlichen 2822 lb
Endl. Beschluß vnd Verstallungs Summa 9010 lb
Abschatzung d. 29. t 8.bris ano: 1721. Weÿland deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen H: Joh: Ludtwig Immelin, Golt Arbeÿder, E: E: Kleinen Raths beÿsitzer: Seel hinder Laßenen Frau: witin vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Golt schmid gassen gelegen Ein seÿth Neben H: Heinrich Schaumann Sülberarbeÿder, Ander seÿth Neben dem thum propischen hoff, hinden Auff vor gedachten thumpropischen hoff stoßend, welche behaußung, hoff, hoffestatt, Stuben, Kammern, Küchen, hauß Ehren, Rauch Kammer, Einen Ladten Vnd Condor, welches gewölbdt Ein Werckstatt Mit Zweÿ Eßen, Gewölbter Keller, hinder gebeÿ, Mit Stuben, Kammeren Küchen, bauchküchen, hauß Ehren, gewölbter Keller, Neben gebeÿ, Mit Stüblen, Kemmerlein, Werckstatt, Gewölbder Keller, Nebens Gang, hoff und Gemeiner brunnen, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeÿten wie solches, durch der Statt Straßburg Geschwohrenen Weckhleüthen, In de besichtigung befunden und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb Vier Tausend dreÿ Hundert Gulten
Der Andere begriff ist auch Allhier in der Statt Straßburg auff dem predtiger Kirchhoff (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Salomé Harnister loue la maison arrière au marchand Jean Voltz

1723 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 145
Fr. Maria Salome geb. Harinsterin weÿl. H. Johann Ludwig Immelin gewesten Silberarbeiters seel. Wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johann Daniel Waltzer weißleinwandhändler
in gegensein Johannes Voltz des ledigen handelsmanns
In ihrer in der goldschmidts gaßen einseit neben H. Schaumann dem goldarbeiter anderseit neben dem dumb probsteÿ hoff gelegenen behausung im hindern stock unten auff dem boden eine Kammer und platz zum holtz, Ferner eine Stiege hoch eine stub und Kuchen, So dann zwo stiegen hoch zwo Kammern, einen kleinen Keller und endlich zwo bühnen, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

L’inventaire dressé en 1728 après la mort de Marie Salomé Harnister n’est pas conservé. La maison revient au fils aîné Jean Louis Imlin

1728, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 640
Inventarium über Fr. Maria Salome Immelinin geb. Harnisterin weÿl. H. Joh: Ludwig Immlins gewes. Silberarb. Ehefr. seel. Verlassenschafft

Jean Louis Imlin s’inscrit le 4 avril 1719 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en août. Les examinateurs notent qu’on ne leur a jamais encore présenté de travail aussi soigné. Il est reçu tributaire le 23 avril 1720.
1719, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
H Johann Ludwig Imlin
(p. 124) Dienstag den 4. Aprilis Anno 1719 – H Johann Ludwig Imlin der ledige Silberarbeiter, Herrn H Johann Ludwig Imlin des Silberarbeiters allhier ehel. Sohn, erscheint und bittet Ihme Zu erlauben das Meisterstück aufzunehmen undt zu Verfertigen, in deme Er seine Zeit passirt. Erkant, wird demselben in seinem petito willfahrt, gegen erlag der gebühr.

(p. 137) Mittwoch den 16. Augusti Anno 1719 – H Johann Ludwig Imlin der ledige Silberarbeiter erscheint und præsentirt sein am 4.ten Aprilis jüngsthien auffgenommenes Meisterstück, bittet darüber Zuerkennen.
Die dreÿ Geschworene Hh. Silberschawer referiren nach eingenommener genugsahmen Inspection daß das Vorgelegte Stück sehr Kunstreich und als einem stück doppelt geschlagen, verfertiget, daß also noch Keines in Statt Straßburg so Zierlich gemacht worden seÿe, alßeber dießes, alß wann der Meisterstücker mit handtrew behaupten kan, daß Er solches mit eigener Hand gemacht, soll Er vor einen Meister receptirt und auffgenommen werden.
E. E. Gericht Erkannt similiter dem per dedit fidem et pro discretione (-)

(p. 161) Dienstag den 23. Aprilis Anno 1720 – H Johann Ludwig Imlin,Jun: Silberarbeiter von hier, erscheint undt prod: Stallschein vom 15. Aprilis 1720. krafft deßen Er umb das Zunfft undt Stubenrecht bittet, Erkannt gratis willfahrt.

Jean Louis Imlin épouse en 1721 Anne Salomé Boch, fille de marchand. L’inventaire de leurs apports n’est pas conservé
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 340, n° 1411)
1721. Eod. [1. 8.bris] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, H. Joh: Ludwig Imlin, lediger Silberarbeiter weÿl. H. Joh: Ludwig Imlins, gewes. b. v. Silberarbeiters ahel. Sohn, v. Jgfr. Annæ Salome, H. Joh: Daniel Boch b. v. handels. M. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Imlin als hochzeiter, Maria Salome bochin als hochzeiterin (i 340)

1722, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 448
Inventarium illatorum über H. Johann Ludwig Immelins des Silberarbeiters v. fr. Maria Salome geb. Bochin beeder Ehel.

La tribu de l’Echasse inflige une amende à Jean Louis Imlin qui emploie des ouvriers en surnombre
1730, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 507) Mittwoch den 18. Octobris Anno 1730
Herr Johann Ludwig Imlin der silberarbeiter ward Von gerichts wegen vorgestellt, warumb Er wieder ordnung Jungen lehret und gesellen haltet.
Herr Imlin Antwortet daß Er Keines wegs wieder ordnung gehandelt, in deme Er Krafft der ordnung selbs arbeite, Er hat Zwar neben seinem eingeschriebenen Jungen der Frau Haffnern Söhnlein nur daß Er ihro von brod Kombt, hat auch einen bauren welcher seine haußarbeit Verricht und dann und wann schleiffen hilfft umb die Jungen Zu Soulagiren.
Erkannt, so viel die 2 Jungen und den Boßler betrifft, so Er wieder ordnung haltet, so solle Er den einen Jungen und dero Boßler abschaffen.

La tribu de l’Echasse inflige une amende à Jean Louis Imlin qui a fait faire une douzaine de cuillers à café au compagnon Daniel Berger sans qu’il soit employé chez un maître. Jean Louis Imlin proteste que selon la tradition ce genre d’affaire est d’abord inscrit au registre des mises en garde.
(p. 1247) Freÿtag den 26. Novembris Anno 1745 wurde ein Kauffgericht gehalten
Herr Johann Daniel Ott Silberarbeiter H. Johann Caspar Hohleÿßen Goldarbeiter und Herr Houcque la Tour Silberarbeiter alle dreÿ geschworene Gold: und Silberschauere Klagen Wieder Hn Johann Ludwig Imlin den Silberarbeiter, daß derselbe Daniel Berger dem Silberarbeiter Gesellen von hier gehörig Zweÿ dutzend Caffée Löffelein Zumachen gegeben, ohnerachtet Er Berger weder selbsten Meister noch beÿ einem Meister in Condition stehet, so Wieder Articul bitten abstraffung, ref. exp.
Beklagter Herr Imlin zugegen begehret daß mann Ihme den Articul ableßen möge, nach deme nun der Articul abgeleßen geweßen, hat Er Declarirt daß 1. dem Hn Zunfftmeister und einigen des Gericht und nicht denen Herren Schaueren zugestanden Ihne zu Verklagen darwieder Er hiemit protestire, 2. habe seine Ehefrau ohne sein Wißen Ihme Berger die Arbeit zu machen gegeben, 3. Ware es beÿ Löbl. Schau jeedezeit üblich, daß man den jenigen der Wieder Articul gesündiget Zuerst in das sogenanndte Warnbüchel geschrieben und nicht gleich Zur Großen Glock geloffen, So dann 4. seÿ Ihme offt ernannter Berger Schuldig, hat alßo solche Schuld vermittelst Verfertigung der Arbeit abverdienen Wollen, bittet absolutionem.
Erkand, seÿe Beklagter in die heutige Gerichts Costen und 1 lb 10 ß Straaff Zu Condemniren, anbeÿ Ihme zu untersagen sich ins künfftige in dergleichen Fällen nicht mehr betretten zu laßen beÿ poen 5. lb d.

Jean Louis Imlin fait son apprentissage de quatre ans chez Jean Daniel Ott de mai 1736 à mai 1740.
1736, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
Johann Ludwig Imlin der Silberarbeiter
(p. 779) Donnerstag den 24. Maÿ 1736 – H. Johann Daniel Ott der Silberarbeiter und burger alhier stehet vor, producirt Oberhandwerks Herren schein vom heutigen tag, Krafft deßen Er præsentirenden Johann Ludwig Imlin des Silberarbeiters alhier Zu einem Lehrjungen auff vier Jahr die Profession Zu Lehren annimbt und solle die Lehrzeith den 24.ten Maÿ 1736. ihren anfang nehmen und sich eodem Termino wieder endigen.
Erkand, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.

(p. 990) Dienstag den 24. Maÿ Anno 1740 – Außgethaner Lehrjung
Herr Johann Daniel Ott der Silberarbeiter erscheint und stellt Vor seinen außgelernten Lehrknaben Johann Ludwig Imlin, H. Johann Ludwig Imlin des Silberarbeiters und burgers alhier eheleiblicher Sohn, mit beÿstand deßelben, und berichtet, daß gedachten Lehr Knaben vierjährige Lehrzeit sich heut dato endigten, bittet gerichtliche lossprechung in dem solch der Jung Wehrender Lehrzeit Wohl verhalten.
Erkand, seÿe denen Parten auff Declarirte Zufriedenheit gegen Erlag der gebühr Zu Willfahren.

Jean Louis Imlin s’inscrit le 15 juillet 1746 au chef d’œuvre qu’il présente le 23 novembre suivant à la satisfaction des examinateurs. Il devient tributaire le même jour
1746, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 9) Donnerstag den 15.ten 7.bris Anno 1746 – Joh: Ludwig Imlin, der Leedige Silberarbeiter H, Joh: Ludwig Imlins Vornehmen Silberarbeiters und burgers allhier ehelicher Sohn, stehet Vor und bittet Ihme das Meisterstück aufzugeben, auch Zuerlauben daß Er solches in seines H. Vatters hauß Verfertiget.
Erkandt, ist Ihme sowohl von E. E. Gericht als auch Von denen geschwornen Hh. Gold; und Silber: schaueren in seinem begehren Willfahrt worden, dt. vor das Kauff Gericht 1. lb 5 ß d vnd Vor die Aufnahm des Meisterstücks 2. lb d
Weilen aber unter denen beeden geschwornen so der Silberarbeiter profession Zugethan die freÿ entstanden, Welchem unter Ihnen beeden herr Hitschler als der erstere H. Imlin aber als der andere Meisterstück Zukommen solte und aber solches Von E. E. Gericht nicht eigentlich Konte außfündig gemacht werden, dahero Wurde Erkant, daß die beede Hh. Schauer das Loos darum Ziehen solten, woreinn Sie sich auch Verwilligt da dann H. Schwahnfelder Hr Hitscher der erstere Hr Latour aber Sr Immin als der andere durch das ohnpartheÿische Loos zugefallen.

(f° 11-v) Mittwochs den 23.ten Novembris 1746
Johann Ludwig Imlin der jüngere Silberarbeiter H, Joh: Ludwig Imlins Silberarbeiters und burgers allhier ehelicher Sohn, stehet Vor und præsentirt sein den 15.ten 7.bris 1746 aufgenommemes Meisterstück, bittet solches Zu Examiniren und zu besichtigen und Ihne Nachgehends Vor einen Meister auf und anzunehmen.
Die dreÿ Geschwornen Herren Gold: und silberschauern referiren, daß das Vorgewießene Stuck sehr wohl und künstlich Verfertiget seÿe auch daß solches alle diejenige so sie jemahlen Zu Gesucht bekommen übertreffe, welchen deßwegen gebetten haben daß solches expresse allhier eingezeichnet würde indeme Sie Ihn wann Er handtreu Ane Eÿdesstatt abgelegt haben Wird daß Er solches mit eigener Hand Verfertiget, Vor einen Vortrefflichen Meister aufgenommen haben wolten Und Weilen E: E: Gericht mit solcher relation überinstimmte, der Meisterstücker auch handtreulich abgelegt hatte, so wurde Er Vor i. meister auf und angenommen, dt. Vor das Kaufffgericht 1. lb 5 ß d und pro discretione 4. lb

(f° 12) Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Erstgedachter Joh: Ludwig Imlin prod. auch Stallschein vom heutigen tag, bittet Ihne Vor einem Leibzünfftig auf und anzunehmen. Erk. willfahret gratis, dt. Vor den Gold und Silberhandel 8. lb d.

Son fils Jean Louis Imlin épouse en décembre 1746 Marie Salomé Ehrmann, fille de courtier. Lors du contrat de mariage, son père lui fait donation de sa maison rue des Orfèvres, à prendre effet après sa mort.

1746 (16.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 3
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest: Wohlvorgeacht und Kunsterfahren Herrn Johann Ludwig Imlin dem leedigen Silberarbeiter, des Wohl Ehren Vest Großachtbahren und Kunsterfahrenen Herrn Joh: Ludwig Imlins, vornehmen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg ehel. erziehltem Hn Sohn als dem Hn Bräutigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Maria Salome Ehrmännin des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren H. Joh: Daniel Ehrmanns der Statt Straßburg geschwornen Wechsel Courtiers und vornehmen burgers allhier ehel. erzeugten Jgfr. tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil

Achtens erbiethet sich eingangs gedachter Hr Joh: Ludwig Imlin der ältere des Hn Hochzeiters hertzgeliebter H. Vatter Ihme seinem Vielgeliebten Sohn seine eigenthümliche allhier Zu Straßburg ane der Goldschmid Gaß einseit neben Hn Joh: Heinrich Schaumann Goldarbeitern und burgern allhier auch E: E: Kleinen Raths jetzigen beÿsitzern anderseit neben Herrn Joh: Heinrich Cladi dem Zuckerbecken hinten auff den Neuen Marck stoßend vorder und Hinder behaußung cum appertinentiis wie auch den in dem Kößelgäßell unter Mr Frantz Anthoni Ingweiler des Leisten schneiders und burgers allhier Haus befindlichen einseit neben H. Joh: Jacob Ehrlen, Silberarbeiter, Anderseit neben H. Joh: Ludwig Schropp dan Caffetier hinten auff das Kornmännische Hauß stoßend gelegenen gewölbten Keller sammenthafft um 10.000 Gulden eigenthümlichen Zu Kommen und gelangen Zu laßen, also und dergestalten, daß Er Herr Hochzeiter nach seines Hn Vatters tödlichen Ableiben Vor solche behaußung und Keller obberührte 10.000 Gulden in gemeine Vätterlich Verlaßenschafft einzuschießen schuldig seÿn aber auch seinen Antheil daran Wieder Zuempfangen haben solle.
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 16. Novembris Anno 1746.
Daß gegenwärtige Eheberedung (…) wird Von mir unterschriebenen hierzu in specie requirirtem Notario Crafft meiner eigenhändigen underschrifft und beÿgetrucktem gewohnlichem Notariat Insigel hiemit beschienen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 83-v n° 35)
1746. Mittw. den 7. Dec. wurden nach Zweÿmahl Vorherbeschehener Proclamation in den Stand der H. Ehe eingesegnet, Herr Johann Ludwig Immlin, der Jünger Lediger Silberarbeiter u. burger allhier, Herrn Joh: Ludwig Immlin, des Aeltern auch Silberarbeitern und burgers allhier ehgel. Sohn, Jgfr. Maria Salome Ehrmännin Herrn Johann Daniel Ehrmann des geschwornen Wechsel Courtier beÿ allhiesigem Löbl. Corps de Marchands u. burgers allhier ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Imlin als Hochzeÿder, Maria Salome Ehrmänin als Hochzeiterin (i 86)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports place au Sable dans la maison des parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 1 953 livres, ceux de la femme à 3 413 livres.
1746 (28.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 8
Inventarium über des Ehrnvest wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Johann Ludwig Imlins Junioris Vornehmen Silberarbeiters und der Viel Ehren und tugend reichen und der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariä Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. – und sich vermög der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen Vor mir unterschriebenenen Notario auffgerichteten Heuraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben
So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth der Wohl Ehrenvest und Großachtbahr auch Kunsterfahrenen Hn Joh: Ludwig Imlins Senioris, Vornehmen Silberarbeiters und Frauen Mariæ Salome Imlinin geb. Boehm beeder Eheleuth des Eheherrn geliebter Eltern wie auch H. Joh: Daniel Ehrmanns d. Statt Straßburg geschwornen Wechsel Courtier und frauen Mariæ Magdalenæ Ehrmännin geb. Fritschmänin beeder Eheleuth d. Ehefraun Vielgeliebter Eltern aller burgere allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 28.te, Decembris Anno 1746.

In einer allhier ane dem Sandplatz gelegener der Ehefrauen H: Vatter eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 131, Sa. Silbers 20, Sa. Goldener Ring v. dgl. Geschmeids 279, Sa. der Baarschafft 1035, Summa summarum 1466 lb – Hierzu ist ferner Zurechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 487 lb – Des Hn Völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1953 lb
Dießemnach wird nun auch der fraun in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers 81, Sa. Goldener Ring, Ketten Perlein v. dergl. geschmeids 566, Sa. der baarschafft 1065, Summa summarum 1926 lb – Darzu kombt ferner die Ihro gebührende helfft ane denen haussteuren 487 lb. D. Frau völlig in die Ehe gebracht Guth dem bilichen werth nach 3413 lb

Jean Louis Imlin contracte un abonnement à la Taille en proposant de régler ses impôts sur l’assiette de 30 000 florins au lieu des 24 000 actuels. La commission se rend à ses arguments et prend en compte qu’il est chargé d’une nombreuse famille
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 328) Sambstags d. 17. Junÿ. Joh: Ludwig Imlin pt° Abonnement
Obere Stall Herren laßen ferner per me referiren, es habe H. Joh: Ludwig Imlin der Silberarbeiter und E. E. Großen Raths assessor d. 20. Maÿ jüngst beÿ Mghh. ein unterthäniges Memoriale mit beÿl. Lit. A. übergeben und darinnen vorgetragen, daß er sein Stallgeld bißhero Zu 24.000 fl. mit 37. lb 7 ß abgerichtet habe, er seÿe aber dermahlen mit MGhh einwilligung gesinnet sich zu abonniren und ane statt der bißherigen 24.000 fl. die Summ von 30.000 fl. Zu verstallen, die ursachen seines abonnements seÿen, daß er 1° ein starcker Credit geben müße und öffters den fond risquire, 2° seÿe seine profession so beschaffen, daß waaren er heuth dem Stall Tax nach vor 10.000 livres Silber im hauß habe, und morgen verkauffe, so habe er 30.000 livres in geld Gesetzt nun, es trüge sich ein fall Zu der Zeith, alß er sein Silber Verkauff und das gelt im hauß habe, so würde die Stall Summ Viel größer seÿn, als wann das vorhandene Silber inventirt würde, mithin Könnte er angesehen werden, als einer der das seinige nicht auffrichtig verstallet hatte, ergehe demnach an Mghh das Hn Imploranten gehorsambstes bitten, sie gnädig geruhen wollten, dieße seine motiven als gültig anzunehmen, mithin das gebettene abonnement Ihme gratiosé angedeÿen Zu laßen. Auff geschehene remission habe der H. Implorant sich nochmahlen auf seine in Memorialj enthaltenes petitum beruffen, beÿsetztend er habe große und erwachßene Kinder, welche theils schon in der Ehe theils nächstens sich Zu verheürathen im stand seÿen, welchen er das heüraths guth mitgeben und dannoch das Stallgeldt nach dem abonnement fort Zahlen müßte. Nach deme hierauff demselben remonstrirt worden, daß sein mehreres anerbieten nur ein quart der haubt Summ antreffe, und Ihme Zugesprochen worden, ob was mehreres Zuthun, habe derselbe sich vernehmen laßen, daß es Ihme ohnmöglich etwas mehrers zu geben,
auff seithen derer H; Deputirten habe man darfür gehalten, weilen der H. Implorant vermög der Von H. Actuario Stößer ad protocollum geliefferten specification seines nach und nach zugeschriebenen Stall gelts sich jederzeith rühmlich und als ein ehrlicher mann erwießen, über das große Kinder habe, Welcher etablissement Vieles Koste, und endlich 600. fl. mehr offerire daß demselben mit begehrtem abonnement auff den Fuß der 30.000 fl. Zu willfahren seÿn. die genehmhaltung dießes bedachts Mghh. überlaßen.
H. Prætor Regius ließe sich vernehmen, alle die von denen Hh. deppt. allegirte umbstände seÿen sehr favorabel der Implorant offerire eine erckleckliche Summ mehr zu geben, er habe Viele und große Kinder, welcher etablissement vieles Koste, und endlich wären die tägliche præjudicia auch vor Ihn, weßwegen er auff die confirmation des abgeleßenen Bedachts wolle angesprochen haben. Erk. Hn. Prætoris Regÿ voto gefolgt.

Inventaire de marchandises dressé entre Jean Louis Imlin père et son fils Jean Louis.
1750 (28.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 68
Inventarium über dasjenige zwischen S.T. Hn Rathh. Joh: Ludwig Imlin dem Vatter und S.T. Hn Joh: Ludwig Imlin dem Sohn beeden Silber Arbeitere von Weÿhenachten 1746. biß gemelte zeit 1750 gemeinschafftlich geführtes Silber Arbeiter Gewerb.
Ane Gemachter Arbeit.
Erstl. 134. Marck 1. Loth 1 ½ G. feiner fertige Arbeit à 58 ln der Marck, 7374 Liv. (…)

Jean Louis Imlin le jeune devient échevin à la tribu de l’Echasse
1763 Conseillers et XXI (1 R 246)
Zünfften – Schöffen, Steltz, H. Johann Ludwig Immlin junior, H. Lt. Joh: Richard Schäffer

Jean Louis Imlin l’aîné et sa femme Marie Salomé Boch meurent successivement début 1764 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment 3 300 livres la maison rue des Orfèvres et 3 000 celle place d’Armes. L’actif de la succession s’élève à 25 095 livres

1764 (13.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 519
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen Großachtbahr und Kunsterfahrnen Herrn Johann Ludwig Imlins, geweßenen Vornehmen Silberarbeiters und Es En Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und der Wohl Edlen Viel Ehr und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Imlinin gebohrner Bochin, beeder geweßener Eheleuthe und Vornehmer Burgere allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafften auffgerichtet Anno 1764. – als dieselbe und Zwar Sie Frau Rathherrin Montags den 19. Martÿ Er der Herr Rathh. aber Montags den 20.ten Julÿ dieses lauffenden 1764.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihren aus dieser Zeitlichkeit in die seelige Ewigkeiten genommenen Abschieden hie Zeitlichen Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Montag den 13.ten Augusti et seqq. Anno 1764.
Beede Eingangs Wohl Ehrengeachte seelig verstorbenene Eheleuthe haben ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herrn Joh: Ludwig Imlin Vornehmen Silber Arbeiter und burgern allhier so sich in Persohn beÿ der Inventur eingefunden, in den Ersten fünfften Stamtheil. 2.do Weÿland Hn Joh: Daniel Imlins des auch gewesenen Silberarbeiters und burgers allhier seel. mit auch Weÿland frauen Maria Magdalena geb. Demuthin auch seel. ehelich erzeugte nachgelaßene noch lebende 3. Kinder nahmentlichen Joh: Daniel, Maria Magdalena und Friedrich Carl, die Imlin, welche mit dem Verstorbenen Hn Rathh. als Ihrem Hn Großvatter seel. bevögtigt Waren, nunmehro aber ist Ihnen Zu einem geschwornen Herrn Vogt constitiurt und geordnet Worden Herr Georg Friderich Keller Vornehmer handelsmann und burger allhier allweilen aber derselbe selbsten uxorio nomine interessirt, als ist Ihnen Zu einem geschwornen Hn Theilvogt erbetten worden, Herr Philipp Jacob Hummel auch Vornehmer Handelsmann und burger allhier, so auch nôe seiner Curanden dem Geschäfft persönlich abgewartehet, in dem Zweÿten fünfften Stammtheil, 3.tio Herrn Georg Friderich Imlin auch Vornehmen Silber Arbeiter und burgern allhier so cih in Persohn beÿ der Inventation eingestellt, in dem dritten fünfften Stammtheil, 4.to Herrn Philipp Jacob Imlin, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem und Practicum, so Majorennis und in eigener Persohn Zugegen Wahren in dem Vierten fünfften Stammtheil, So dann 5.to Frau Mariam Salome Kellerin geb. Imlinin obgedachten herrn Georg Friedrich Kellers vornehmen handelsmanns und burgers allhier, Frau Eheliebstin, so unter assistentz deßelben der Inventur beÿgewohnt, in den fünfften und Letzten Stammtheil, Alßo alle 5. beeder seel. verstorbenen Eheleuth ehelich mit einander erzeugte Herren Söhne, Frau Tochter und Enckel, als zu 5. gleichlingen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung befunden Worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Hoff, hoffstatt und allen deren Gebeüen, begriffen, Weithen, rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Großen Prediger oder Goldschmidts Gaß einseith neben Hn Joh: Ludwig Imlin dem ältern Hn Sohn und weÿl. Hn Joh: Daniel Imlins seel. Kindern 2. s. neben Hn N. Cladi dem Zuckerbeck, hinten theils auf dem Neuen Marck und Zum theil auf das Würths hauß Zum Neuen Salmen stoßend, so gegen Männig. freÿ leedig eigen, Zusamt der helffte eines unter einer behaußung im Kößelgäßel gelegenen gewölbten Kellers woran die übrige helffte samt der behausung darüber Meister Dürlung dem Schuhmacher Zuständig und ist solche behausung samt der helffte Kellers durch Hn Samuel Wörner Bau Inspectorem und H. Sebastian Huber Werckmeister des Zimmer hoffs laut Abschatzungs Zeduls Vom 18. Aug. 1764. angeschlagen pro 6600 fl. oder 3300 lb. Über die behausung sagt i. teutsch. pergam. Kffbr. in allh. C. C. Stub gefert. u. modo anh. Ins. Verw. dat. d. 7. Junÿ A° 1695. Über die helffte des Kellers aber sagt eine von H. Joh: Christoph Graben dem hdlm. in franckfurth gefert. Quittung Crafft deren solcher halbe Keller um 25. fl. erkaufft worden d.d. 12. 9.bris A° 1701.
It. eine behaußung bestehend in Vorder: V. hinterhauß hoff hoffstatt bronnen und holtzhauß, welche beede Stück auf der hohen Schuhl allhier grund und boden stehen, dahero man auch Jährl. dahin 1. lb. d. Zinnß Zureichen pflichtig und ist die behaußung gelegen allh. Zu Straßburg auf dem baarfüßerplatz 1.s. neben H. M. Fautel dem Sattler 2.s. neben der haubtwacht und hohen Schuhl Schaffneÿ hinten wieder auf deßelbe stoßend, so gegen Mänigl. freÿ leedig eigen und durch Vorgedachten Hn bau inspectorem und Ward Meister laut oballegirten Abschatzungs Zeduls vom 18. augusti æstimirt Vor 6000. fl. oder 3000. lb Abgezogen obgemelten darauf hafftenden Zinnß so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 40. lb, restirt alßo ane dem Anschlag solcher behaußung dißorths außzuwerffen 2960. Hierüber meldet j. teutsch. pergam. in allh. C.C. Stub errichteter v. m. dero anh. Ins. Verw. Kauffbr. d. d. 23. 9.bris 1747. weißend wie Hn Joh: Ludw. Imlin der ältere Hr Sohn solche behaußung Von Reißeißischem Curandi Vogt in beschehener Versteigerung erkaufft, dabeÿ i. papÿr. Déclaration Crafft deren der Hr. Sohn declarirte solche behausung nôe seines Hn Vatters seel. ersteigert zu haben dat. d. 23. 7.br. 1755. Dabeÿ ferner 2. perg. Kffbr. in gem. C.C. Stub gef. deen anhang. Ins. Verw. dat. d. 22. Maÿ 1730. et 16. febr. 1636. samt anderem schrifftlichen bericht.
It. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck, 1.s. ein Eck ane der Bischoffs gaß 2. s. neben dem sogenanten würths hauß Zum Schnabel, hinten auf Johannes Sontag den Schneider stoßend, davon gibt man Jährl. Löbl. Stifft Jung. St. Peter allh. ane Erblehen Zinnß 8. ß d in Gelt und 2. Kappen in feder, sonsten freÿ leedig eigen und durch vorgemelte H. Bau: inspectorem und Werckmeistern laut gedachter Abschatzung angeschlagen Vor 900 lb. Hievon ist abzuziehen obgemelter darauf hafftend. Erblehen Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 18. Nach solchem Abzug verbleibt annoch ane dießer behaußungs anschlag per rest außzuwerff übrig 882 lb. Hierüber ist vorhanden i. teutsch perg: Ganth Kauffbtief mit der Statt Straßb. an. Insigel Verwahrt und Von H Beguin Es Er Kleinen Raths actuario unterschrieben d. d. 10. Martÿ A° 1750.
Eigenthums ane einer Behaußung Ziegelscheur und Liegenden Güthern. Erstlichen eine behaußung, hoff, hoffstatt samt einem Kleinen Reeb: und Kuchen gärtlein auch einer Ziegelschuer und Brennoffen (…) in dem flecken Dorlißheim ane der Ziegelgaß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 267, Sa. Wein und lehrer faß 184, Sa. Silbers 226, Sa. goldnen Geschmeids 53, Sa. baarschafft 94, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 13.239, Sa. Eigenthumbs ane Haüßern 7142, Eigenthums ane Einer behaußung 1173, Sa. Schulden 2716, Summa summarum 25.095 lb
Verstallungs Summ 24.528 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schuld

Les héritiers Imlin cèdent la maison rue des Orfèvres à leur frère Jean Louis Imlin conformément au contrat de mariage

1764 (13.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) Joint au n° 519 du 13 août 1764
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Ludwig Imlins, geweßenen Vornehmen Silberarbeiters und Es En Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und Frauen Mariæ Salome Imlinin gebohrner Bochin, beeder geweßener Eheleuthe und Vornehmer Burgere allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafften auffgerichtet Anno 1764
Vergleich und Überlaßung der beeden in dieße Succession gehöriger ane der Goldschmidgaß und auf dem Baarfüßerplatz gelegener Häußer.
Belangend erstlichen die ane der Goldschmid gaß neben Hn Cladi dem Zuckerbeck, anderseit neben Hn Joh: Ludwig Imlin dem ältern H. Sohn und Weÿl. H. Joh: Daniel Imlin seel. Kindern gelegene hinten Zum theil auf dem Neuen Marck und Zum theil auf das Gast behaußung Zum Neuen Salmen stoßende behaußung, so gegen Männiglichen. freÿ leedig eigen, so ist solche Zusamt der unter Mr Dürlung des Schuhmachers in dem Kößelgäßel gelegenen hauß befindlichem hiehero gehörigen Kellers obgedachtem Herrn Joh: Ludwig Imlin dem Silberarbeiter und burgern allhier dem ältern Hn Sohn in der Vor mir Nots. den 16.ten 9.bris 1746. zwischen ihme und seiner gel. Ehegattin errichteten heuraths verschreibung paragrapho octavo per 10.000 Guldin eigenthümlichen Verschrieben worden, dergestalten daß derselbe auf seines gel. H, Vatters seel. Hintritt berührte 10.000 fl. in seine Verlaßenschafft einzuschießen aber auch seinem Antheil daran wieder Zu empfangen haben solle. Dahero dann auch solche behaußung und Keller cum appertinentiis ihme Hn Joh: Ludwig Imlin dem H. Sohn Von seinen Überigen Mit Erben um obgedachten Anschlag eigenthümlich überlaßen und entschlagen
Betreffend aber die ane dem Barfüßerplatz neben er haubt Wacht gelegene in Vorder und hinterhauß einseith neben N. Fautel dem Sattler anderseith und hinden auf der Speicher der hohen Schuhl stoßende behaußung (…)
Straßburg den 28. Augusti 1764.

Jean Louis Imlin et Marie Salomé Ehrmann meurent à quelques mois d’intervalle fin 1768 en délaissant quatre enfants, un cinquième étant mort entre temps. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 18 369 livres, le passif à 1 062 livres.

1769 (1.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) n° 713
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen Herrn Joh: Ludwig Imlins geweßenen Vornehmen Silber arbeiters und alten wohl Verdienten dreÿers Löbl. Stadt Stalls wie auch der Viel Ehr und hoch tugendgezierten fraun Mariä Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder geweßener Eheleuthe und vornehmer burgers nunmehr seel. Verlaßenschafften, auffgerichtet Anno 1769. – als dieselbe und Zwar Er Hr Imlin Donnerstags den 8.ten Decembris Sie Fr. Imlinin aber Mittwochs den 12. 8.bris des Zu end gelegten 1768.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen seel. Absterben hie zeitllichen Verlaßen (…) inventirt durch Sie die ältere Jgfr. Tochter wie auch herrn Jacob Heinrich Alberti dem Silber Arb. v. burgers allhier – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 1.ten Martÿ et seqq. A° 1769.
Die seelige Verstorbene beede Imlinische Eheleuth haben ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1.mo Jgf. Mariam Salome Imlinin so majorennis und ohnbevögtigt dahero unter assistentz herrn Joh: Gottfried Emmerichs leedigen handelsmanns beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur erschienen. 2.do Frantz Heinrich, so beÿ Nahe 13. Jahr alt. 3.tio Louisam Kunigundam so über 8 jahr alt und 4.to Sophiam Dorotheam so bald 7 Jahr alt, Dießen 3. Letztere ust Zu einem geschwornen H. Vogt constituirt worden S: T: Herr Philipp Jacob Imlin Medicinæ hocherfahrener Doctor und Practicus auch Vornehmer burger allher, welcher auch nomine seiner Curanden beÿ gegen Wärtiger Inventur erschienen und deroselben Interesse bestmöglichst besorget. Also alle 4. der seel. verstorbenenen beeder Eheleuthe ehelich erzeugte noch lebendt Kinder und ab intestato zu 4. gleichlingen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.
Wobeÿ Zu berichten daß auf Ihr der Frau Imlinin seel. Absterben 6. Kinder Vorhanden Waren indeme aber Jungfr. Maria Magdalena Imlinin Nach Ihrer gel. frau Mutter seel. noch im leben geweßenen Hn Vatter geerbet worden folglich befanden sich auf sein H. Imlins seel. Absterben, Von welchen aber auch seithero Jungfer Maria Margaretha Imlinin seel. Verstorben und sowohl Von obgedachten Ihren 4. noch lebenden Geschwüsterden, als auch Von fraun Maria Magdalena Ehrmännin geb. Fritschmännin, weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns geweßenen geschwornen Wechßel Courtier und burgers allhier seel. nachgelaßener Frau Wittib als Ihrer gel. Fr. Großmutter Mütterlicher seithen geerbet werden solte es declarirte dieselbe aber hiebeÿ daß Sie dermahlen noch nicht entschloßen sothane Erbschafft anzunehmen, sondern solches alles denen 4. och lebenden Kindern und Erben allein Zu überlaßen und sich nur einige Posten Geschmeid statt solcher Erbschafft Vorbehalten haben wolle.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidt gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Hoff, Hoffstatt und allen deren Gebeüen, begriffen, Weithen, rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Großen Prediger oder Goldschmidts Gaß einseith neben hernach beschriebener behaußung, 2. s. neben Hn N. Cladi dem Zuckerbeck, hinten theils auf dem Neuen Marck und Zum theil auf das Würths hauß Zum Neuen Salmen stoßend, so gegen Männiglichen freÿ leedig eigen, Zusamt der helffte eines unter einer behaußung im Kößelgäßel gelegenen gewölbten Kellers, woran die übrige helffte samt der behausung darüber Meister Dürlung dem Schuhmacher Zuständig und ist solche behausung samt der helffte Kellers beÿ weÿl. Herrn Joh: Ludwig Imlins sen. geweßenen Silberarbeiters und Es En Großen Raths alten wohlverdienteen beÿsitzers et uxoris des Verstorbenen seel: geliebter Eltern seel. Verlaßenschafft laut des darüber durch mich unterschriebenen Notarium den 13. aug: 1764. errichteten Inventarÿ Wie fol: 94.a Zusehen, angeschlagen worden, dabeÿ man es auch auf approbation derer Hh. Dreÿer Löblicher Statt Stalls gelaßen Vor 6600 fl. oder 3300 lb. Über dieße behausung sagt ein teutsch. perg. Kffbr. in allh. C. C. Stub gef. v. mit dero anhang. In. Verwahret, dat. d. 7. Junÿ A° 1695. Über die helffte des Kellers aber sagt eine von H. Joh: Christoph Graben dem hdlm. in franckfurth gefertigte Quittung Crafft deren solcher halbe Keller um 25. fl. erkaufft worden d.d. 12. 9.bris A° 1701.
It. der halbe theil Vor Unvertheilt von und ane einer behaußung, bestehend in vorder, Nebens und hintergebäud, ane der Großen Prediger oder Goldschmidts Gaß (…)
Eigenthums ane einer Behaußung Ziegelscheur und Liegenden Güthern. Erstlichen eine behaußung, hoff, hoffstatt samt einem Kleinen Reeb: und Kuchen gärtlein auch einer Ziegelschuer und Brennoffen (…) in dem flecken Dorlißheim ane der Ziegelgaß
Abschatzung Vom 6.ten Mertz 1769. Auff begehren H Notarius Langheinrich Namens den Imlingischen Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Goldschmidt gaß gelegen, Einseits Neben den Erben selbsten, anderseits Neben H. Wurtt dem goldarbeiter und hienden auff H. Faudel Stoßend gelegen solche behausung besteht in Forder, Nebens und hiender Gebeÿ warinnen Ettliche Läden Stuben, Küchen und Kamern Dar jber seindt die dach Stühl mit breidziglein belegt hat auch ein Gewölbten Käller hoff und brunnen Von uns Unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen werckmeister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor Und Umb Virr Thausent gulden. Werner, Huber
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 1313, Sa. Werckzeugs zur Silber Arbeiter profession gehörig 100, Sa. Wein und lehrer faß 233, Sa. Silbers 2708, Sa. goldenen Ring 316, Sa. baarschafft 670, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1560, Sa. Eigenthumbs ane Haüßern 4300, Eigenthums ane Einer behaußung Ziegelscheur 1215, Sa. Schulden 3952, Summa summarum 18.369 lb – Schulden 1062, Nach solchem abzug 17.307 lb – Stall Summ 10.141 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft Welche Fr. Maria Magdalen Ehrmännin geb. Fritschmännin won weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmann dem geweßenen geschwornen Wechßel Courtier und burgers allhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Eheherrn seel. lebtägig Zugenießen hat

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 100 florins (1 050 livres) sur un total de 20 100 florins
1769, Livres de la Taille (VII 1180) f° 85
Steltz N° 2332 – Weÿl. H. Joh. Ludwig Imlin geweßenen Silberarbeiters und auch weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Ehrmännin beeder gew. Eheleuthe und burgere allhier Verlaßenschafften jnvent. H. Not. Langhinrich.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 184. 17.307. lb 4 ß 4 ¾ d davon gehet aber wieder ab wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht unterworffen 7266. lb. 1 ß 6 ¼ d. Verbleibt 10.041 lb 2 ß 10 ½ d die machen 20.100. fl. Verstallte 18.000 fl. Zu wenig 2100 fl.
Wovon nachtrag 6. Jahr in duplo a 6 lb 6 ß – 37 lb 16 &s
und 4 Jahr in simplo – 12 lb 4 ß
Ext. Stallgelt 1769. – 34 lb 7 ß
geb. – 2 ß 6 d
Abhandlung – 28 lb 6 ß 6 d (zusammen) 112 lb 16 ß
dt. 6.ten Maÿ 1769.

Lors de la liquidation, la fille aînée Marie Salomé Imlin prend à bail la maison

1769 (1.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) Joint au n° 713 du 1 mars 1769
Verkauff und Erlöß auch Vergleich und Erörterungs Register
Weÿl. H.Joh: Ludwig Imlins geweßenen Vornehmen Silber Arbeiters und alten wohl Verdienten dreÿers Löbl. Stadt Stalls wie auch weÿl. fraun Mariä Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg – auf Freÿtag den 10.den Martÿ et seqq. A° 1769.
Anbeÿ Wurde auch die ane der Goldschmidgaß einseith neben dem Ehemahligen Schaumännischen hauß, anderseit neben Hn Cladi dem Zuckerbeck und hinten auf den Neuen Salmen und Neuen Marck stoßend gelegen in Vorder und hinter hauß bestehende Völlige Behaußung Zusamt denen samtlichen vorhandenen in dem Keller befindlichen und in dem Verlaßenschafft Inventario specifice beschriebenen faßen, ingleichem die helffte eines unter einer behaußung im Kößelgäßlein gelegenen gewölbten Kellers Ihres Jungfer Maria Salome Imlinin der ältern tochter dergestalten in Lehnung übergeben daß Sie deßwegen Jährlich 500 Gulden, mithin Zu Ihrer dreÿen jüngern Geschwüsterden Antheilern 375 Guldin (…) bezahlen solle

Compte de tutelle rendu par le docteur en médecine Philippe Jacques Imlin en 1771. Les suivants sont rendus par le marchand Jean Geoffroi Emmerich en 1774 et 1777
1771, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 814
Rechnung Mein Philipp Jacob Imlins Med: Doct. et Practicÿ auch burgers allhier zu Straßburg als Geordnet: und geschworenen Vogts Frantz Heinrichs, Louisæ Cunigundæ et Sophiä Dorotheä der Imlinnen, Weÿl. H Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und alten wohlverdienten dreÿers Löbl. Statt Stalls auch burgers allhier, mit auch Weÿl. Fr: Maria Salome Imlinin geb. Ehrmännin beeder seel. nachgelaßener 3. Jüngeren Kinder, Inhaltend alles dasjenige Was ich vom 19.ten Xbris 1768. alß da ich zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 16.ten Julÿ 1771. erwehnter meinen 3. Curanden halben eingenommenen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung (…)
Corpus der 3. Curanden Jährlich Zugewarthen habender Haußzinnß (…)
Ane Hauß und Güther Zinnßen. A° 1769. Item d. 29. 7.bris Zahlte mehr gemelter H. Gottfried Emmerich der Handelsmann meiner Curanden Schwager von der in lehnung habenden an der Goldschmidt Gaß gelegenen Elterlichen behaußung der Helffte des gewölbten Kellers im Kössel Gäßel und den 10. Stuckfaßen, den von Annunciationis Mariæ biß Michaelis vor ein halb jahr verfallenen Hauß Zinnß thut Zu meiner Curanfen gebührig, 93. lb

1774, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 732) n° 901
Rechnung Mein Joh: Gottfried Emmerichs Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Frantz Heinrichs, Louisæ Kunigundæ und Sophiä Dorotheä der Imlinen, Weÿl. H, Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und Wohl Verdienten dreÿers mit auch Weÿland fraun Maria Salome geb. Ehrmännin beeder seeligen nachgelaßener dreÿer jüngern Kinder, Inhaltend alles dasjenige, Was theils Von Weÿl. Hn Philipp Jacob Imlin Med: Dri. als der Curanden erstern Hn Vogt seel. Vom 16. Julÿ 1771 als dem beschluß seiner abgelegten Vogteÿ Rechnung biß den 19. Maÿ 1772. als den tag seines seel. absterbens und von solcher Zeit bis den 25.ten Aprilis 1774. Von mir dem jetzigen Vogten Eingenommenen und Außgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung (…)
Corpus der 3. Curanden Jährlich Zugewarthen habender Haußzinnß (…)

1777, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 1001
Rechnung Mein Joh: Gottfried Emmerichs Handelsmanns als geordnet: und geschworenen Vogts Louisa Kunigunda und Jgfr. Sophiä Dorothea der Imlinin Weÿl. H. Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und alten wohlverdienten dreÿers mit auch weÿl. fraun Maria Salome geb. Ehrenreichin beeder jüngern Jgfr. töchtere
Rechnung Mein Joh: Gottfried Emmerichs Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jgfr. Louisæ Kunigundæ und Sophiä Dorotheä der Imlinen, Weÿl. H, Joh: Ludwig Imlins geweßenen Silberarbeiters und alten Wohl Verdienten dreÿers Löbl. Statt Stalls mit auch Weÿl. frauen Maria Salome geb. Ehrmännin beeder seel. nachgelaßener beder jüngern Jgfr. töchtere, Inhaltend alles dasjenige, Was ich vom 25.ten Aprilis 1774. als dem Beschluß meiner erstern Vogteÿ rechnung bi&s den 25.ten Apr : 1777 erwehnter meiner Curandinen halben ferner eingenommenen und außgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung (…)
Corpus der 3. Curanden Jährlich Zugewarthen habender Haußzinnß (…)

La maison figure à l’inventaire des apports dressé après le mariage de Louise Cunégonde Imlin avec l’archiviste Frédéric Jacques Steinheil

1782 (19.2.), Not. Lung (6 E 41, 1523) n° 48
Inventarium über des Wohl Edel Vest und Großachtbaren H. Friedrich Jacob Steinheil, Wohlbestellten Archivarii der Hochfürstlich Pfaltz-Zweÿbrückischen Canzleÿ in Rappoltsweiler, wie auch der Wolh Edlen und tugendgezierten Fraun Luisa Kunigunda gebohrne Imlin, beeder Eheleute allda einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1781.
Demnach beede im Titul benannte Ehepersonen in ihrer den 8.ten Maÿ dieses 1781.ten Jahrs mit einander errichteten Eheberedung paragrapho tertio stipulirt haben, daß alles dasjenige, was Sie in diese ihre den 11. Junii daraufhin angetrettene Ehe zubringen werden, jedem derselben für unverändert und eigen vorbehalten seÿn solle (…) mit Zuziehung Herrn Johann Gottfried Emmerich, des handelsmanns und burgers in Straßburg, ihr der Fraun Archivariusin annoch ohnentledigten H Vogts

(f° 8-v) Eigenthum ane Häußern und liegenden Güthern, so die Fr Archivariusin in die Ehe gebracht. Erstl. der dritte theil für unvertheilt von und ane einer Behausung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Hof, Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen zu Straßburg an der großen Prediger oder Goldschmids Gaß, einseit neben H. Joh. Conrad Sengenwald, dem Handelsmann, anderseit neben H. Cladi dem Zuckerbecker, hinten theils auf dem neuen Marckt und zum theil auff das Caffehaus zum neuen Salmen stoßend, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen, samt der Hälfte des unter einer im Keßelgäßlein gelegenen Behausung befindlichen gewölbten Kellers, wovon die übrige Hälfte samt der darüber stehenden behausung Mstr. Dürlung dem Schumacher zuständig, sodann nebst den in erstern behausung befindlichen 10 Faßen als (…) also zusammen 585 Oh. haltend, deren jedes mit einem Thürlein. Welche völlige behausung samt denen Faßen und hälfte des Kellers im Keßelgäßlein an Eingangs gedachten H Johann Gottfried Emmerich um einen jährlichen Zinß von 500 fl. verlehnt ist, wovon die hieher gehörige Tertz antrift 166 fl. 6 ß 8 d. Über diese behaußung sagt ein deutscher pergamentener Kaufbrief in Löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahrt, datirt den 7. Junii 1695. Über die hälffte des Kellers aber sagt eine von H. Johann Christoph Graben, dem Handelsman in Franckfurth ertheilte Quittung kraft derer solcher halbe Keller um 25 fl. erkauft worden de dato 12. Novembris 1701.
Item der dritte theil für unvertheilt von und ane einer behausung (…) und ziegeloffen im Flecken Dorlißheim ane der Lang Gaß gelegen (…)
Und dann eine behausung (…) gelegen in Rappolzweiler in der Mittelstadt im kleinen Kirchgäßlein (…) 3405 fl.
Summa des Eheherrn in die ehe zugebrachten guths, 263 fl. haussteur 227 fl, Des Eheherrn völligen vermögen 491 fl
Recapitulatio der Fraun Achivariusin in die Ehe gebrachten Activ Vermögens, Sa. Haußrath 2398, Slber 81, goldene Ring und Geschmeid 333, baarschafft 65, Eigenthum anHäußern und liegenden gütern 8951, Und dann die Pfenningzinß Hauptgüter 19.975, Summa summarum 31.805 fl. – abzuziehen 4109, deren abzug 27.695 fl, Hierzu kommt derselben Hälfte ane den gleich hernach beschriebenen Haußsteuren anlangt 227 fl, Der Frau Archivariusin in die Ehe gebracht Guth 27.923 fl.
Anhang und Bericht wegen vorher enthaltenem der Fraun Archivariusin Steinheil in die Ehe gebrachtem Guth. Das Eigenthum ane Häußern und liegenden Güthern betreffend. Davon wurde die ane der Goldschmidsgaß allhier zu Straßburg gelegene behaußung samt Zugehörden und hälffte Kellers im Keßelgäßlein, mit außnahm derer Faß, ausweislich der durch H. Emmerich, den gewesenen H. Vogt den 18.br Januarÿ 1785 abgelegten, durch mich unterschriebenen Notarium gefertigten fünften und letzten Rechnung seine Vogteÿ vermittelst erhaltenen Decreti alienandi an H. Jacob Heinrich Alberti dem Silberarbeiter und burger alhie verkauft und demeselben in Löblicher Cantzleÿ Contract Stub den 8. Januarii1784 zugeschrieben vor 14.000 fl.

Acte de partage entre les enfants de Jean Louis Imlin et Marie Salomé Ehrmann
1785, Not. Lung (6 E 41, 1525) n° 96
Abtheil: Ausweiß und Abrechnung zwischen Weiland des Wohl Ehren Vest, Großachtbahr und Kunsterfahren Herrn Johann Ludwig Imlin, gewesenen vornehmen Silberarbeiters und alten Wohlverdienten dreÿers Löblicher Stadt Stalls, wie auch der Viel Ehr: und tugendgezierten Fraun Mariæ Salome gebohrnen Ehrmännin beede gewesener Eheleute und Burgere alhier Zu Straßburg, nachgelaßenen minderjährigen Zwoen jüngsten Frauen Töchtern, mit Zuziehung ihres annoch ohnentledigten Herrn Vogt Herr Johann Gottfried Emmerich des Handelsmanns und burgers alhier gepflogen Anno 1785.
Eigenthum ane einer behaußung, Ziegel-Scheur und liegenden Güthern (…) gelegen in dem Flecken Dorlisheim

Les trois filles et héritières vendent 7 000 livres la maison et la cave rue du Chaudron à l’orfèvre Jacques Henri Alberti

1784 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 5-v
Fr. Maria Salome geb. Imlinin H. Johann Gottfried Emmerich des handelsmanns Ehegattin, er H. Emmerich als geordneter curator Fr. Luisa Kunigunda geb. Imlinin H. archivarii Steinheil zu Rappolsweiler Ehegattin und Jfer Sophia Dorothea Imlinin
in gegensein H. Jacob Heinrich Alberti des silberarbeiters
eine behausung bestehend aus vorder und hinter gebäud, hoff, bronnen und hoffstatt ane der Goldschmidtsgaß, einseit neben H. exsenator Johann Conrad Sengenwaldt dem handelsmann, anderseit neben H. Cladÿ dem zuckerbeck hinten auff dem neuen marckt auff das zum Salmen geschildetes Caffehaus der Faudelischen wittib u. erben gehörig,
ferner die helffte des unter Dirlongischen behausung im Keßelgäßlein vorfindigen keller samt all zu gedachter behausung gehörigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten – als ein elterlich anerstorbenen guth – um 14.000 gulden

La veuve de Jacques Henri Alberti et sa fille Catherine Salomé femme du Madeleine Philippe Jacques Robert exposent la maison aux enchères. Aucun amateur ne se présente.

1802 (19 vendem. 11), Strasbourg 15 (5), Not. Lung n° 524
bgr Jacob Heinrich Alberti gewesenen silberarbeiters hinterbliebenen Wittib bgrin Catharina Salome geb. Emmerich und deßen einzigen tochter als Universal-Erbin bgrin Catharina Salome Robert geb. Alberti bgr Philipp Jacob Robert des handelsmanns Ehegattin
eine freiwillige offentliche Versteigerung der in gemelten bgr Alberti hinterlaßene theilbare Nahrung gehörigen und also Ihro der Wittib und Mutter krafft der Eheberedung zu einem terz die tochter und erbin aber zu zwo tertzen zuständigen behaußung bestehend aus Vorder: und hintergebäu hof brunnen und hoffstatt samt übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Goldschmidgaß N° 10, einseit neben bgr Conrad Sengenwald handelsmann anderseit neben bgr Cladi Zuckerbecker hinten auf einen Ausgang auf den Neuen Marckt habend und auf das zum Salmen geschildet Kaffeehaus stoßend
So dann auch das in gedachte theilbate Nahrung gehörigen halben Kellers unter der am Keßelgäßlein N° 8 gelegenen ehemals dirlengischen modo bgr Küchel Schuhmacher zuständige behaußung befindlich angesetzt 1. die behaußung vor 27.000 fr, 2. Obgedachte halben Keller vor 300 fr – den 29. vend. kein Gebott

Elles vendent deux mois plus tard la maison à l’orfèvre Louis Büttner

1802 (30 frimaire 11), Strasbourg 2 (18), Not. Knobloch n° 1560
bu.in Catharina Salome geb. Emmerich weÿl. br.s Jacob Heinrich Alberti Silberarbeiters Wittib, beÿständlich bürgers Philipp Jacob Robert handelsmanns ihres tochtermanns und Ludwig Ensfelder Employirten im Polizey Bureau, Ferner die bürgerin Catharina Salome geb. Alberti obermelten bürgers Philipp Jacob Robert des handelsmanns Ehegattin
in gegensein bürgern Ludwig Büttner Goldarbeiter
Eine behausung bestehend aus Vorder: und hindergebäude hof bronnen und hoffstatt gelegen zu Straßburg an der Goldschmidtgaß, einseit neben bu. Sengenwald, 2. s. br. Glady dem zuckerbeck, hinten auf den neuen Mark auf das zum Salmen geschildete Cafféhauß dem bürger Faudel gehörig mit N° 10 bezeichnet
ferner die helfte des unter bürgers Kiechel des Schuemachers behausung im Kößelgäßlein N° 8 vorfindigen Kellers samt all übrigen zur vorgedachter behausung gehörigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, welche beede objecta durch nun weÿl. Jacob Heinrich Alberti der Verkäufern gewesten Ehegatten und respective Vatter von Fr. Maria Salome geb. Imlinin weÿl. Johann Gottfried Emmerich Ehegattin käuflich an sich gebracht, C.C.Stb 8. Januarÿ 1784 – um 24.000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 108-v du 8 niv. 11

Fils d’orfèvre, Jean Louis Büttner épouse en 1799 Susanne Frédérique Busch, fille d’un employé à la mairie
1799 (12 ther. 7), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 764
Eheberedung – erschien burger Johann Ludwig Büttner, lediger Goldarbeiter, weiland Burgers Johann Friderich Büttner geweßenen Goldarbeiter alhier, mit auch Weiland Burgerin Maria Cunigunda gebohrner Huber erzeugter Sohn, so großjährigen Alters als Hochzeiter
und burgerin Susanna Friderika Busch weiland burgers Johann Daniel Busch ehemaligen Secretarii beÿ alhiesiger Gemein mit burgerin Susanna Maria Frieß seiner Wittib erzeugte Tochter als braut so großjährigen alters
So geschehen alhier Zu Straßburg den 12. Thermidor im siebenden Jahr der Franckischen Republick [unterzeichnet] Johann Ludwig Büttner als hochzeiter, Saloma Friederike Busch als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 79 du 15 ther. 7/p>

Suzanne Frédérique Busch meurt en 1732 en délaissant trois enfants

1832 (18.10.), Strasbourg 8 (51 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 4158
Inventaire de la succession de Suzanne Frédérique Busch femme de Jean Louis Büttner, orfèvre, décédée le 5 mai 1832, suivant contrat de mariage reçu Stoeber le 12 thermidor VII – à la requête 1. du veuf, 2. Jean Léonard Burkhardt, agent de change, mandataire de Jean Louis Büttner, fils commis négociant à Boom canton Contich arrondissement de la province d’Anvers, 3. Frédérique Sophie Büttner, 4. Charles Auguste Büttner, orfèvre, le Sr Büttner père et les trois enfants, assistés de Louis Auguste Eissen licencié en droit, avoué près le Tribunal Civil – Isidore Maitrejean banquier à Paris créancier

dans une maison rue des Orfèvres n° 10 faisant partie de la communauté
Titres et papiers, Me Knobloch le 30 frimaire XI, acquis de Catherine Salomé Emmerich veuve de Jacques Henri Alberti, orfèvre, Catherine Salomé Alberti femme de Philippe Jacques Robert, négociant, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits & dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 10, d’un côté le Sr Sengenwald aujourd’hui Feyhl charcuitier, d’autre le Sr Glady aujourd’hui veuve Molck, derrière le Marché Neuf donnant sur le caffé au Saumon
plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Kiechel cordonnier rue du Chaudron n° 8
Communauté 2988 fr, garde robe 184 fr, orfèvrerie 24.357 fr, argent 350 fr, déclarations passives 37.410 fr, remplois à la défunte 6000 fr, au veuf 7325 fr
Récapitulation, masse de la communauté 48.695 fr, déduire 50.735, déficit 2039 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 78-v du 29.10.

Jean Louis Büttner meurt en 1840

1840 (11.7.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch n° 1767
Inventaire de la succession de Jean Louis Büttner, décédé orfèvre à Strasbourg le 14 mai 1840 – à la requête de 1. Jean Léonard Burckhardt, ancien agent de change mandataire de Jean Louis Büttner fils, commis négociant demeurant autrefois à Boom canton de Contich province d’Anvers actuellement à Bruxelles (royaume de Belgique), 2. Frédérique Sophie Büttner, majeure, 3. Charles Auguste Büttner, orfèvre, 4. Louise Julie Büttner femme de Charles Frédéric Frey, professeur à l’Ecole industrielle, tous à Strasbourg seuls héritiers chacun pour un quart

en la maison mortuaire rue des Orfèvres n° 10
Immeubles, la moitié indivise d’une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, cour, puits et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 10, d’un côté le Sr Feyhl charcutier, d’autre la veuve Molck, derrière le Marché Neuf donnant sur le café au Saumon, plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Kiechel, cordonnier à Strasbourg rue du Chaudron n° 8 – acquise pendant la communauté de Susanne Frédérique Busch de Catherine Salomé Emmerich veuve de Jacques Henri Alberti, orfèvre, et Catherine Salomé Alberti femme de Philippe Jacques Robert, négociant, par acte reçu Knobloch le 30 frimaire 11, l’autre moitié appartient aux enfants comme l’ayant recueilli dans la succession de leur mère suivant inventaire dressé par L. L. G. Grimmer le 18 octobre 1832, cette moitié évaluée à un revenu de 500 fr ou un capital de 10.000 francs
et le quart indivis d’un jardin d’une contenance de 1 ha hors la porte d’Austelitz, près du canal appelé Blumgiessen derrière le terrain du Bruckhoff – de la succession de de Marie Barbe Büttner décédée à Strasbourg le 20 décembre 1835 suivant inventaire dressé par Kratz notaire à Strasbourg le 11 avril 1836, grevé d’usufruit envers Jean Jacques Büttner, bijoutier, frère de la défunte, suivant testament olographe du 20 mars 1832 déposé au rang des actes de Me Kratz le 2 janvier 1836, le quart évalué à un revenu de 25 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 90 du 14.7.

La maison revient à Charles Auguste Büttner lors de la liquidation

1840 (19.9.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch n° 1965
Liquidation et partage – à la requête de 1. Charles Auguste Büttner, orfèvre, en son nom et mandataire substitué de 2. Jean Louis Büttner fils, commis négociant demeurant autrefois à Boom canton de Contich province d’Anvers actuellement à Bruxelle (Belgique), 3. Frédérique Sophie Büttner, majeure, 4. Louise Julie Bütner femme de Charles Frédéric Frey, professeur à l’Ecole Industrielle
Observations préliminaires. Décès de Mde Büttner le 5 mai 1832 laissant pour seuls héritiers ses quatre enfants, inventaire dressé par L. L. G. Grimmer le 18 octobre 1832, décès de M Büttner le 14 mai 1840 laissant pour héritiers ses quatre enfants, inventaire dressé par Me Boersch le 11 juillet dernier
IV. immeubles, une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, cour, puits et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 10, d’un côté le Sr Feyhl charcutier, d’autre la veuve Molck, derrière le Marché Neuf donnant sur le café au Saumon, plus une cave sous la maison du Sr Kiechel, cordonnier à Strasbourg rue du Chaudron n° 8, estimés 24.000 francs
et le quart indivis d’un jardin d’une contenance de 1 ha hors la porte d’Austelitz, près du canal appelé Blumgiessen derrière le terrain du Bruckhoff, provenant de la succession de de Marie Barbe Büttner décédée à Strasbourg le 20 décembre 1835, inventaire dressé par Me Kratz le 11 avril 1836, grevé d’usufruit envers Jean Jacques Büttner, bijoutier, frère de la défunte, suivant testament olographe du 20 mars 1832 déposé au rang des actes de Me Kratz le 2 janvier 1836, le quart évalué à un revenu de 25 francs
Charles Auguste, la maison rue des Orfèvres avec la cave, moyennant 24.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 86 du 29.9.

Charles Auguste Büttner hypothèque la maison au profit du jardinier cultivateur Abraham Bœrsch

1841 (6.3.), Strasbourg 7 (97), Me Boersch n° 2163
Obligation – A comparu M. Charles Auguste Büttner, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Abraham Boersch, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier pour lequel stipule et accepte De Salomé Lix épouse du dit Sr Boersch, la somme principale de 3000 francs
hypothèque, Une Maison à rez de chaussée et trois étages, consistant en bâtiments de devant, latéral et derrière, avec cour, puits, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des orfèvres N° 10, tenant d’un côté à M. Heberlé charcutier, de l’autre côté à la propriété de Mad. veuve Molck, donnant par devant sur la rue des orfèvres, et par derrière en partie sur le marché neuf et en partie sur le café au Saumon
plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Füllhart, boulanger, dans la rue du Chaudron n° 8 à Strasbourg.
M. Büttner est propriétaire de cet immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite en l’acte de liquidation et partage des successions de ses père et mère M. Jean Louis Büttner en son vivant orfèvre à Strasbourg et Mad. Susanne Frédérique Busch son épouse ledit acte dressé par M. Boersch l’un des notaires soussignés le 19 septembre 1840

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1841 (3.6.), Strasbourg 7 (97), Me Boersch n° 2308
Obligation – A comparu M. Charles Auguste Büttner, orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Abraham Boersch, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier pour lequel stipule et accepte De Salomé Lix épouse du dit Sieur Boersch, la somme principale de 5000 francs
hypothèque, Une maison à rez de chaussée et trois étages, consistant en batiments de devant, latéral et derrière, avec cour, puits, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue des orfèvres N° 10, tenant d’un côté à M. Haeberlé, charcutier, de l’autre côté à la propriété de Mad. veuve Molck, donnant par devant sur la rue des orfèvres, et par derrière en partie sur le marché neuf et en partie sur le café au Saumon
Plus la moitié d’une cave sous la maison du Sr Füllhart, boulanger, dans la rue du Chaudron n° 8 à Strasbourg.
M. Büttner est propriétaire de cet Immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite en l’acte de liquidation et partage des successions de ses père & mère M. Jean Louis Büttner, en son vivant orfèvre à Strasbourg et Mad. Susanne Frédérique Busch, son épouse ledit acte dressé par M. Boersch l’un des notaires soussignés le 19 septembre 1840
M. Büttner déclare que ces immeubles sont francs & libres de tous privilèges, dettes et hypothèques quelconques hormis (…)

Charles Auguste Büttner épouse en 1842 Sophie Frédérique Steinbach, fille de pasteur. La maison figure parmi ses apports

1842 (26.4.), Strasbourg 7 (98), Me Boersch n° 3079
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Auguste Büttner orfèvre demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Louis Büttner en son vivant orfèvre demeurant à Strasbourg et de Dame Suzanne Frédérique Busch son épouse, les deux décédés, stipulant ccomme futur époux d’une part
Et Madlle Sophie Frédérique Steinbach, mineure d’ans, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg faubourg de pierres N° 10, fille légitime de feu M. Georges Henri Steinbach en son vivant pasteur à l’Eglise protestante de St Nicolas de Strasbourg demeurant en cette ville et de feue Mad. Marguerite Dorothée Bütterlin son épouse, stipulant sous l’assistance a l’autorisation de M. Plarr ci après nommé comme future épouse, d’autre part, Et M. Auguste François Plarr, teinturier demeurant et domicilié à Strasbourg rue des dentelles N° 8 (tuteur délégué par le conseil de famille)

acp 297 (3 Q 30 012) f° 98
Les apports du futur consistent en mobilier, objets et outils de sa profession, argent comptant & autres valeurs, ensemble 39.805 francs
Déclaration qu’il doit à divers pour marchandises fournies ensemble 55.864 francs
dans lesdits apports ci-dessus est comprise une maison à Strasbourg rue des Orfèvres N° 10, pour mémoire
Les apports de la future sont un trousseau de 2400, 2100 comptant et des meubles & literie, linge 600, enfin le quart indivis d’une maison à Strasbourg rue du Jeu des Enfants pour mémoire et le quart de 130 ares de terre bans de Strasbourg et de Schiltigheim en six parcelles, non estimées, ensemble 5100 francs, plus aussi le quart indivis de 20 ares de pré ban de Bischwiller et le quart d’une inscription au Grand livre d’une rente publique, enfin le quart indivis d’un capital de 100 francs suivant titre conforme
Donation par le futur époux à la future épouse d’une somme de 2000 francs a prendre en cas de survie sur le plus clair de sa succession..
Donation mutuelle entre les futurs époux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant.

Sophie Frédérique Steinbach meurt en 1848 en délaissant deux enfants
1848 (1.2.), Strasbourg 7 (105), Not. Reiss n° 1329
Inventaire de la succession de Dame Sophie Frédérique Steinbach vivant épouse de M. Charles Auguste Büttner, orfèvre & de la communauté de biens qui a existé entre lesdits époux Büttner, ladite Dame Bütter décédée à Strasbourg le 3 novembre dernier
L’an 1848 le premier février à neuf heures du matin, à la requête et en présence de 1° M. Charles Auguste Büttner, orfèvre domicilié & demeurant à Strasbourg rue des orfèvres N° 10, agissant dans les qualités suivantes, savoir a) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa défunte épouse en vertu de leur contrat de mariage dont il va être question ci apràs, b) comme donataire en usufruit de la moitié de toute la fortune délaissée par ladite défunte, c) comme usufruitier des biens de ses enfants mineurs jusqu’à leur âge de 18 ans ou leur émancipation si elle devait avoir lieu avanr cette époque, d) et enfin comme tuteur naturel et légal de ses deux enfants mineurs issus de l’union qui a existé entre lui et la dite défunte épouse, ces enfants sont 1° Auguste Alfred Büttner né le 8 mars 1843, 2° Frédéric Edmond Büttner né le 9 juillet 1844, lesdits Auguste Alfred et Frédéric Edmons Büttner seuls habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié dans la succession de leur dite mère
2° M. Jules Albert Ungerer mécanicien domicilié et demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur
Contrat de mariage, devant Me Boersch prédécesseur immédiat du notaire Reisss soussigné
rue des orfèvres N° 10
acp 369 (3 Q 30 084) f° 34-v (déclaration du 21 février 1848) Communauté, meubles 40.011, créances 4280, passif 659, argent comptant 290
Les indemités dues par le veuf à la succession à la communauté sont de 32.198. Il est dû remploi à la succession de 20.798, il est dû en remploi au veuf 472
Succession, garde robe 615, Passif 14

Charles Auguste Büttner se remarie en 1850 avec Henriette Salomé Ungerer, fille de pasteur. La maison figure parmi les apports du mari

1850 (17. 8.bre), Strasbourg 3 (95), Not. Burtz n° 2009
Contrat de mariage – Ont comparu Charles Auguste Büttner, orfèvre demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Jean Louis Büttner, orfèvre, et de Dame Suzanne Frédérique Busch conjoints domiciliés en leur vivant à Strasbourg et veur en premières noces avec deux enfant de Se Sophie Frédérique Büttner née Steinbach
Et Madlle Henriette Salomé Ungerer demeurant à Hangenbiethen chez Mad. sa mère, fille majeure de feu M Michel Jacques Ungerer pasteur à Hangenbiethen et de Mad. Henriette Frédérique Donauer sa veuve demeurant à Hangenbiethen, stipulant aussi en son nom personnel comme future épouse
acp 395 (3 Q 30 110) f° 54
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 46.534 francs
Une maison à Strasbourg rue des orfèvres n° 10, Une cave sous une maison rur du Chaudron N°8
Les apports de la future épouse consistent en linge estimé 800 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la moitié de la succession

Charles Auguste Büttner meurt en 1866 en délaissant deux enfants du premier mariage et deux du deuxième.

1866 (28.5.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.271
Inventaire de la succession de Charles Auguste Büttner, bijoutier, Henriette Salomé Ungerer
L’an 1866, le 28 mai à neuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres Numéro 14 où est décédé le 2 mai darnier M. Charles Auguste Büttner en son vivant bijoutier demeurant et domicilié à Strasbourg.
A la requête I. de Mad. Henriette Salomé Ungerer veuve de M. Charles Auguste Büttner,susnommé et susqualifié, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg rue des orfèvres N° 14, agissant 1° En son nom personnel à cause de la Communauté de biens qui a existé entre elle et ledit Sr Büttner son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Burtz alors notaire à Strasbourg et son collègue le 17 octobre 1850. enregistré, 2° à cause des reprises et créances qu’elle peut avoir à exercer sur les biens de ladite communauté en en cas d’insuffisance sur ceux de la succession de son mari, 3. comme donataire en usufruit de la moitié des biens compoant la succession du dit Sr Büttner son mari aux termes du contrat de mariage pré allégué 4. Et encore comme mère et tutrice légale et naturelle de 1° Albert Osgard Büttner né le 8 août 1851, 2° Sophie Pauline Büttner née le 24 décembre 1852 les deux enfants encore mineurs issus de son union en secondes noces avec son mari défunt M. Charles Auguste Büttner
II. M. Frédéric Edmond Büttner, commis négociant domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, 2° au nom et comme mandataire de de M. Auguste Alfred Büttner, élève ingénieur des manufactures impériales des tabacs de l’Etat se trouvant présentement à l’école d’application de Paris, domicilié à Strasbourg (…). En présence de M. Charles Frédéric Frey pasteur du Culte protestant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur des mineurs (…)
Lesdits Frédéric Edouard Büttner, Auguste Alfred Büttner, Albert Osgard Büttner, Sophie Pauline Büttner habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart

Il a été trouvé I. Au salon, II. Dans la chambre à coucher, III. Dans un Cabinet de toilette, IV. Dans le corridor, V. Dans la salle à manger, VI. Dans la deuxième chambre à coucher, VIII. Dans la chambre à coucher, VIII. Dans la cuisine, IX. Dans la cave, X. Dans un magasin, XI. Dans un atelier, XII. Dans la chambre de la servante
Marchandises du commerce de bijoutier Joaillier, Fabriqués et en cours de fabrication, consistant en pièces d’argenterie, de vermeil or, pierrerie, plaqué Ruolz et objets divers formant le fonds d’industrie exploité par le défunt
Les immeubles qui dépendent de la succession du défunt et dont les héritiers exercent la reprise en nature se composent
1° D’une maison à rez de chaussée et trois étages, consistant en bâtiments de devant et bâtiment de derrière, cour, puits et dépendances situé à Strasbourg rue des orfèvres N° 14, ancien n° 10, tenant d’un côté à M. Frick, de l’autre à la De Heberlé charcutier, de l’autre côté à la propriété de Mad. veuve Molck, donnant par derrière au marché neuf et par devant sur la rue des orfèvre, et
2° Une cave dépendant de la maison dont la désignation précède et qui et située sous la maison du Sr Michel rue du chaudron n° 8.
L’insertion de ces immeubles a été faite sur la déclaration des requérans, les titres de propriété n’ayant pas été produits par eux, attendu que dans le moment ils font défaut
acp 554 (3 Q 30 269) f° 65-v du 2.6. (succession déclarée le 2 9.bre 1866)
veuf en premières noces de Frédérique Steinbach
Communauté Büttner Steinbach, mobilier 2045
Communauté Büttner Ungerer, mobilier 1127, argent comptant 1298, extances 17.561, créances douteuses 558, livret de la caisse d’épargne 61, 28 actions du chemin de fer de l’Est, 4 actions de 500 fr. du crédit mobilier *not, 37 obligations du chemin de fer lombard, Fonds de commerce de bijouterie 37.070
Immeubles propres au défunt, Une maison rue des Orfèvres n° 14, Une cave rue du chaudron n° 8, garde robe 443
Passif de la communauté 1922, de la succession 437
Récompenses due par la succession à la communauté 11.466, reprises de la succession 50.739, reprises de la veuve 1684

Les héritiers Büttner vendent la cave sous la maison sise 2, rue du Chaudron au propriétaire de la maison, le pâtissier Jean Charles Michel

1868 (19.6.), Strasbourg 15 (120), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.770
A comparu Madame Henriette Salomé Ungerer veuve de M. Charles Auguste Büttner, vivant bijoutier domicilié à Strasbourg, agissant I. comme mère et tutrice légale de Albert Oscar Büttner & Sophie Pauline Büttner ses deux enfants encore mineurs dont elle se porte fort, issus de son mariage avec le Sr Charles Auguste Büttner, II. comme mandataire de M. Auguste Alfred Büttner, ingénieur des tabacs demeurant à Toulouse rue de Calaurie N° 12 (…), III. comme mandataire de de M. Frédéric Edlmond Büttner, manufacturier demeurant à Etival (Vosges)
à Monsieur Jean Charles Michel, patissier confiseur demeurant à Strasbourg
Une cave située sous la maison sise à Strasbourg rue du Chaudron n° 2 propriété du Sr Michel susqualifié, mais dépendant de la maison propriété des héritiers de feu M. Charles Auguste Büttner sise sise à Strasbourg rue des Orfèvres N° 10 ancien & 14 nouveau
Propriété. Mad. Veuve Buttner déclare que la cave Vendue est la propriété des héritiers de feu son mari qui la possédaient en vertu de titres réguliers pour avoir été par eux recueillie dans la succession de ce dernier aux termes de l’inventaire dressé par M° Momy sous la date au commencement du 28 mai 1866 – 1650 francs
acp 574 (3 Q 30 289) f° 24-v du 27.6.



11, rue des Dentelles


Rue des Dentelles n° 11 – VII 93 (Blondel), P 979 puis section 6 parcelle 35 (cadastre)

Autre adresse, rue Escarpée n° 1
Maître d’ouvrage, Auguste Edouard Blatt (1841, étages)


Vue en août 2015

La maison qui forme l’angle occidental de la rue des Dentelles et de la rue Escarpée appartient pendant plus de 250 ans presque toujours à des menuisiers : Thomas Landmann puis son fils au début du XVII° siècle, Christophe Hein puis son gendre (1637-1688), Jean Daniel Giesbrechts qui est autorisé à poser des planches devant la maison puis son fils et la veuve de celui-ci (1688-1770). Elle revient ensuite au compagnon maçon Chrétien Herdeeg qui devient précepteur et comptable puis à nouveau à des menuisiers, Jean Georges Buck puis son gendre Georges Jacques Blatt.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 135 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade se trouve de part et d’autre du repère (a). Celle rue des Dentelles à gauche comprend six ouvertures au rez-de-chaussée dont la porte et autant à l’étage, la toiture trois niveaux de lucarnes. Le pignon rue Escarpée à droite de (a) comprend trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 11 rue des Dentelles ou le n° 1 rue Escarpée, sans changement


Première devanture (1887, dossier de la Police du Bâtiment)

Le fabricant de billards Auguste Edouard Blatt devient seul propriétaire de la maison en 1841 et passe aussitôt un marché avec un maître maçon et un maître charpentier pour démolir l’étage et les combles et les remplacer par un étage en maçonnerie, deux étages en pans de bois et un nouveau comble. La maison décrite lors de la vente de 1846 comprend le même nombre de croisées aux étages que de nos jours, au rez-de-chaussée cinq baies de croisées rue des Dentelles et trois rue Escarpée,
Le vitrier Théophile Dannwolf fait percer une baie et poser une première devanture en 1887 puis une deuxième en 1894 rue des Dentelles. Il fait percer en 1901 une nouvelle fenêtre rue Escarpée.
Marc Diener fait rénover la maison en 1979 et crépir les façades en rouge malgré l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France. Le rez-de-chaussée est occupé par le libraire Albert Dietz (1929, 1948), par l’antiquaire Chenkier (1968-1980) et depuis 1986 par un glacier.


Elévations rue Escarpée et rue des Dentelles (1986, dossier de la Police du Bâtiment)

février 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Thomas Landmann, menuisier, et (1575) Salomé Schleffer – luthériens
1618 h Thomas Landmann, menuisier, et (1617) Marie von Hipsheim – luthériens
1687 v Christophe Hein, menuisier, et (1630) Eve Zimmer – luthériens
1670* h Pierre Grauel, menuisier, et (1665) Catherine Hein – luthériens
1688 v Daniel Giesbrecht, menuisier, et (1683) Anne Ursule Weckmann – luthériens
1735 h Jean Adam Giesbrecht, menuisier, et (1718) Marie Elisabeth Frantz – luthériens
1738 h Marie Elisabeth Frantz, veuve de Jean Adam Giesbrecht, et (v. 1750) Jean Michel Flach, prévôt de Kehl – luthériens
1770 v Chrétien Herdeeg, maçon puis précepteur, et (1767) Marguerite Salomé Thierbach – luthériens
1775 v Jean Georges Buck, menuisier, et (1771) Chrétienne Wilhelmine Holtzberger – luthériens
1807 v Georges Jacques Blatt, menuisier, et (1798) Sophie Marguerite Buck
1841 h Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards, et (1841) Sophie Schwing
1849 adj Jean Théodore Ensfelder, pasteur, et (1838) Louise Albertine Taubert puis (1841) Caroline Henriette Œrtel
1865 v Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier, et (1845) Caroline Schuhmann puis (1858) Marie Gantzhorn
1886 h Théophile Dannwolf, vitrier, et Caroline Metzger
1923* Charles Daniel Metzger et son épouse née Jost
1948* h Jean Paul Louis Metzger
1950* h Henri Charles Metzger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1735, 500 livres en 1747

(1765, Liste Blondel) VII 93, au Sr Flach
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gerog Buck, 11 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 979, Blatt, Georges, menuisier – maison, sol – 1,13 are

Locations

1677, Eric Schmidt, barbier
1735, Jean Louis Freund, procureur à l’audience du consul

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 722
Le menuisier Daniel Giesbrecht paie entre 1726 et 1735 un loyer pour les planches que les préposés aux affaires foncières l’ont autorisé à poser sur le communal

Daniel Gißbrecht, der schreiner, soll vor erlaubnus vor Seinem Hauß in der Spitzengaß dreÿ Stöß dielen und einen Stoß vor Jr. von Flaxlands behaußung auf das Allmend Zulegen, Jahrs auf Michaelis und l. Prot: de 1725. folio 198-b A° 1726. I.mo, 15 ß

1725-1735
aufgekündet den 30. 7.bris 1735

1725, Préposés aux affaires foncières (VII 1391)
Les préposés autorisent le menuisier Daniel Giesbrecht à poser deux piles de planches sur le communal parce qu’il n’a pas de place chez lui.

(f° 175) Dienstags den 31. Ejudsem [Julÿ 1725] Daniel Gißbrecht versperret das Allmend
Idem [H. Johann Peter Pommer klagt] Ca. Daniel Gißbrecht, daß er diehlen in der Spitzen Gaß in dem Tränckgäßel, und in dem Gähegäßel auf dem Allmendt Liegen Habe. Bekl. sagt er habe sonst Keinen Plaz, bittet jhme darbeÿ Zulaßen. Erkant augenschein.

(f° 198-v) Mittwochs den 7. Nov. 1725. – Mr Daniel Gÿßbrecht wegen Allmendts
Meister Daniel Gißbrechten dem Schreiner, wurde auch ein platz vor einem Hauß in der Spitzengaßen, dreÿ Stoß dielen darinn Zulegen vnd einen Stoß vor Herrn von Flaxlandts hauß gegen Jährlichen 15. ß d Zinß, so Er vf Michaelis 1726. i.mo Zuerlegen verlehnt.

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

nouveau N° / ancien N° : 8 / 27
Blatt
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 275 case 1

Blatt, Georges, Menuisier
Ensfelder Jean Théodore (substitution p. 1851)

P 979, maison, sol, rue des Dentelles 27
Contenance : 1,13
Revenu total : 216,59 (216 et 0,59)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 441 case 1

Ensfelder Jean Théodore (1867)
1867 Dannwolff, Chrétien Frédéric
1888/89 Dannwolf Theophil Glaser

P 979, maison, sol, Rue des Dentelles 11
Contenance : 1,13
Revenu total : 216,59 (216 et 0,59)
Folio de provenance : (275)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10

Cadastre allemand, registre 29 p. 66 case 4

Parcelle, section 6, n° 35 – autrefois P 979
Canton : Große Spitzengasse Hs Nr. 11 und Gähgäßchen Nr 1 – rue des Dentelles et Rue Escarpée
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,20
Revenu : 1500 – 1900
Remarques :

(Propriétaire), compte 289
Dannwolf Theophil
1913 Dannwolf Christian Theophil Rentner Wittwe Carol. geb. Metzger
1920 Metzger Karl Daniel, Kaufmann zu ½ und Miteigentümer
1923 Metzger Charles Daniel et son épouse née Jost
1948 Metzger Jean Paul Louis étudiant
1950 Metzger Henri Charles Fei– sa veuve née Sch(ae)chtelin institutrice (2906)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles

27, voy. Rue escarpée N° 1

Canton VII, Rue 232 Rue Escarpée dte. Gaehgaessel

1
Pr. Buck, J. Georges, Menuisier – Charpentiers
loc. Frech, Barbe, veuve – Fribourgeois
loc. Wick, M. Madeleine, veuve à laumome – Boulangers
loc. Wick, M. Susanne, sa fille, Couturière

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spitzengasse (Seite 167)

(Haus Nr.) 11
Tubach, Glasermstr. E 01
Riff, Bäcker. 2
Untereimer, Wwe. 2
Selig, Buchbinderm. 3
Zimmermann Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 919 W 50)

Rue des Dentelles 11 (et rue Escarpée n° 1, 1871-1996)

Le vitrier Théophile Dannwolf fait percer une baie et poser une devanture proche de l’angle en 1887 puis en 1894 une deuxième devanture. Il en remplace en 1895 les voltes pivotants par des volets roulants. Il fait percer en 1901 une nouvelle fenêtre rue Escarpée.
Marc Diener fait rénover la maison et crépir les façades en rouge en 1979 malgré l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France. Liliane Sturm fait aménager en 1986 le rez-de-chaussée en local commercial (glacier Cream parfait). Elle pose sans autorisation des stores auxquels s’oppose l’architecte des Bâtiments de France. Le débit de boissons de Liliane Sturm est repris en 1992 par Jacqueline Friess.
Le rez-de-chaussée est occupé par le libraire Albert Dietz (1929, 1948), par l’antiquaire Chenkier (1968-1980) et à partir de 1986 par un glacier.

Sommaire
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du propriétaire Dannwolf à faire une prise pour environ 2 becs au 11, rue des Dentelles.
  • 1886 – Le maire notifie la veuve Dannwolf (demeurant sur place 11, Grande rue des Dentelles) de faire ravaler les façades 11 rue des Dentelles et 1, rue Escarpée. Elle demande un délai parce qu’elle a l’intention de faire d’importantes réparations à l’intérieur. Le maire accorde un an de délai. Il envoie un rappel au vitrier Théophile Dannwolf, nouveau propriétaire de la maison, qui demande un autre délai parce qu’il vient de s’installer dans la maison.
  • 1887 – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire l’autorisation de poser une devanture – Autorisation de percer une baie dans le mur extérieur du rez-de-chaussée. – Dessin (plan et coupe)
    Le préposé note en marge, croquis à l’appui, que le boîtier du volet roulant fait une saillie de 35 centimètres et que la poutre de 1,60 mètre est capable de supporter la charge.
  • 1894 – L’entrepreneur Emile Widmann demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894.
  • 1894 – Théophile Dannwolf demande l’autorisation de poser une deuxième devanture – Autorisation de transformer en partie le rez-de-chaussée pour y faire une devanture – Dessin (deuxième devanture à partir de l’angle) – Travaux terminés, août 1895.
  • 1895 (août) – Le maître vitrier Théophile Dannwolf demande l’autorisation de remplacer les volets pivotants de sa devanture par des volets roulants – Dessin
  • 1895 (février) – Le maire notifie le sieur Dannwolf de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Trois volets sont transformés, décembre 1896 – Le maire envoie un rappel pour les trois volets restants – Travaux terminés, mai 1899
  • 1901 – L’entrepreneur Emile Widmann demande au nom du propriétaire Dannwolf l’autorisation de percer une nouvelle fenêtre rue Escarpée d’après le dessin [non joint] – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1901
  • 1905 – Le maire notifie Théodore Dannwolf (demeurant sur place 11, Grande rue des Dentelles) de faire ravaler la maison 11 rue des Dentelles. – Travaux terminés novembre 1905
    1905 (juin) – L’entrepreneur Emile Widmann demande l’autorisation de ravaler la façade (réparer le crépi) – Autorisation – Travaux terminés, août 1905
    1905 (octobre) – Le peinte Arnheiter (demeurant 11 rue Finckwiller) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, janvier 1906
  • 1905 – Le maire notifie Daniel Tubach (demeurant 11, quai Finckwiller) de faire ravaler la maison 11 rue des Dentelles. – En marge, la notification a trait au n° 14 et non au n° 11
  • Commission contre les logements insalubres – 1901, 1, rue Escarpée, propriétaire Dannwolf, domicilié sur place. Le cabinet d’aisances destiné aux ouvriers est sombre. Le propriétaire déclare vouloir le transférer au printemps suivant en le raccordant aux canalisations. – Les cabinets sont raccordés aux canalisations, novembre 1904.
    1905. Les logements sont bien tenus, les cabinets raccordés
    Un locataire se plaint de punaises. L’enquête montre qu’il n’habite pas la maison. La commission fait une liste en trois points de travaux à faire. – Réponse de Mme Dannwolf au nom de son mari en cure à Aubure – La maire envoit un rappel en octobre 1910 au propriétaire demeurant 8-a rue Adler à la Robertsau.
    1915 – Commission des logements militaires, remarques en neuf points – Travaux terminés, octobre 1915
    1916 – Rien à signaler
  • 1929 – Albert Dietz (Livres anciens et modernes, tableaux) demande à la Police du Bâtiment de vérifier la cheminée – L’affaire est classée après vérification par l’architecte municipal.
  • 1932 – Un incendie a endommagé le plafond du rez-de-chaussée le 22 février (rapport des pompiers). La propriétaire Metzger (demeurant 2, rue du Marais-Vert) devra éviter que des pièces de bois soient trop proches de la cheminée ou au moins les ignifuger. – Travaux terminés, avril 1932
  • 1938 – Gérant de l’immeuble, Paul Maurer (122, Grand rue) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1948 – Le libraire Albert Dietz demande l’autorisation de peindre son magasin en vert foncé. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour une teinte gris clair. – Les travaux ne sont pas terminés en octobre 1949,le dossier est provisoirement classé
  • 1962 – La locataire Kleitz qui loge depuis longtemps dans la maison se plaint que le propriétaire refuse de faire les travaux d’entretien. Gérant, Cullmann, 1,rue du Maréchal Foch. La Police du Bâtiment constate que le plâtre ne risque pas de se détacher du plafond et se déclare incompétente dans l’affaire locative.
  • 1961 (janvier) – Le maire notifie Alfred Cullmann, propriétaire [sic], de faire ravaler le 11, rue des Dentelles. L’intéressé dépose une demande de subvention
    1961 – La veuve Henri Metzger (demeurant 5, rue des Pontonniers) est autorisée à occuper la voie publique
    Devis de l’entreprise René Syren (rue de l’Arc-en-Ciel) pour travaux de toiture et zinguerie
    Devis de l’entreprise Filippo Quattroné (rue de l’Oberelsau) pour démonter le vieux parquet et le remplacer par un carrelage – Autres devis pour ravaler les façades, poser les échafaudages, peindre à l’huile l’extérieur (menuiseries et tuyaux de descente) et l’intérieur
    Travaux en cours, décembre 1961, terminés, mars 1962
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire Chenkier a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Permission du propriétaire – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1978 – Le notaire Martin Diener de Marlenheim demande des renseignements d’urbanisme – Extrait du plan cadastral. « Les façades et les toitures font partie d’un site inscrit selon arrêté ministériel du 10 août 1946 »
  • 1979 – Le maire notifie Mélanie Metzger (demeurant rue des Pontonniers), de faire ravaler le 11, rue des Dentelles. – Même courrier adressé un mois plus tard à Marc Diener, demeurant à Grande Terre
    L’architecte Jean Jacques Mischler (2, rue des Meuniers) constitue un dossier de subvention au nom du propriétaire Marc Diener (demeurant quai Saint-Nicolas) pour restaurer le bâtiment : refaire la toiture, mettre à nu les colombages, refaire le crépi et la peinture – Devis de l’entreprise de crépissage Cesare Orlandi (rue Gounod à Mundolsheim)
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1980 (août) – L’architecte des Bâtiments de France constate que le propriétaire a choisi une teinte rouge vif sans tenir compte de sa proposition. Il déclare que le propriétaire perd le bénéfice des subventions et qu’il engagera des poursuites judiciaires s’il ne remplace pas la teinte agressive par celle qu’il a indiquée
    1980 (octobre) – L’architecte adresse le dossier de subvention clos à la Police du Bâtiment – Facture de Bernard Sohler, maître peintre à Nothalten – Le maire refuse de verser la subvention à cause de l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1982 – L’antiquaire Chenkier (10-12, rue des Dentelles) déclare qu’il n’occupe plus le n° 11 depuis 1980 – La Police du Bâtiment note que l’enseigne arrachée par un camion en 1980 n’a jamais été remise en place
  • 1986 – Liliane Sturm (glacier Cream parfait) demande l’autorisation de transformer la devanture de l’immeuble appartenant à Marc Diener, demeurant à Enghien-les-Bains sous la direction du décorateur Johnny Foesser (rue Ehrmann) – Photographies
    Rapport de la commission de sécurité (surface 73,73 m² dont 19,85 accessibles au public, nombre maximal de clients 36, employés 5) – Plan cadastral de situation – Dessins (façades, disposition intérieure)
    1986 (février) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’équipement – Procès verbal de la commission de sécurité – Le directeur départemental du travail n’émet pas d’objection – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde le 1° avril 1986 le permis de construire ratifié par le préfet le 14 avril
    1986 (mai) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1986 (juin) – La réception finale ne donne lieu à aucune objection
    1986 (juillet) – Rapport de la commission de sécurité
    Le préfet autorise Liliane Sturm à exploiter le débit de boissons de première catégorie Cream Parfait
    1987 (janvier) – Certificat de conformité
  • 1987 – Le notaire Paul Trienbach (10, quai Kleber) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaires, Marc Diener et Francine Rusch à Enghien-les-Bains
  • 1986 – La Police du Bâtiment constate que le glacier Cream parfait a posé sans autorisation sept stores à enseignes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les stores déparant les fenêtres traditionnelles rue Escarpée, mais ceux rue des Dentelles pourront être autorisés sous condition, notamment s’ils sont en toile – Autorisation de poser des stores en toile. Liliane Sturm regrette qu’on ait refusé les stores en vinyle en faisant remarquer qu’elle doit régulièrement faire nettoyer les stores en toile
    1987 (avril) – Le maire notifie l’exploitant de faire démonter les stores illicites
    1988 (février) – L’architecte des Bâtiments de France engage des poursuites contre le magasin Cream Parfait pour avoir posé des stores sans autorisation
    1989 (octobre) – Comme l’exploitante a retiré les stores rue Escarpée, l’architecte des Bâtiments de France renonce aux poursuites. La Police du Bâtiment inscrit les trois stores à enseigne rue des Dentelles
  • 1990 – Le notaire Martin Diener (place de Bordeaux à Strasbourg) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble appartenant à Marc Diener
    1991 – Autre demande identique
  • 1991 (février) – M. Fries (Paradis de la Glace, rue du Maroquin) demande l’autorisation de poser une inscription en néon (libellés Gelateria, Paradis de la Glace) en supprimant les stores. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable et préconise des lettres détachées à éclairage indirect – Maquette par les établissements Kappeler, de Fegersheim, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable et préconise une seule inscription en lettres détachées et éclairage indirect
    1991 (mars) – Nouvelle demande, lettres détachées à éclairage indirect. Maquette, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisations (avril et mai) – L’enseigne est posée, les lettres sont différentes de celle projetées, l’architecte des Bâtiments de France ne voit pas d’objection
    1992 (janvier) – Jacqueline Friess sollicite l’autorisation de servir de la bière dans le magasin Cream parfait auprès du préfet qui demande une enquête. La commission de sécurité fait un rapport – Le préfet accorde en mai 1992 à Jacqueline Friess née Schuster 2 l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de première catégorie en qualité de gérante de la s.à.r.l. Cream parfait
    1992 (juillet) – La commission de sécurité fait un rapport
  • 1995 (juin) – Mlle Friess (Cream parfait) demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de cornet de glace en tubes de néon. Maquette des établissements Kappeler – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à cause des tubes de néon
    1995 (août) – Nouveau projet, maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée (juin)

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au menuisier Thomas Landmann. Originaire de « Dresen », il épouse en 1575 Salomé Schleffer, fille de menuisier, et devient bourgeois trois semaines plus tard

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 155 n° 388)
1575. Thomas Landtmann von dresen der schreiner, Salome Schlefferin Martin Sleffers des schneiders nachgelaßene dochter, 11. septemb. (i 158)

1576, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 420
Thomas Landmann von Dresen d Schrein. empfahet d. burgrecht von Salome Schlefferin Martin Schleff. des Schneiders dochter Jetzo sein haußfrawen. Actum d. 27.ten Septem. A° 1576.

Thomas Landmann le vieux qui a 72 ans et n’est plus en mesure de gagner sa vie fait donation de sa maison à son fils Thomas Landmann contre son entretien le reste de sa vie

1618 (9. Novembris), Chancellerie, vol. 430 f° 440-v
(Inchoat. in Prot. fol. 319.) Erschienen Thoman Landtman d. schreÿner Ane eim,
So dann Thoman Landtman Auch schreÿner desselb. Sohn burger Zu Straßburg Am And. theil
vnd hab. bede parth. sich durch vnd.haltung hannß Müller schlossers vnd hannß Wagner des schreÿners burg. alhie mit einand. vereinbaret vnd verglich. Inn Weÿß vnd mass. wie hernach volgt. Nammlich die weil Thoman Landtman d. vatter nun seine 72. Jahr errichtet, vnd der Arbeith Zimmlich vbel mehr vorstehen khan, So hatt bemeltem seinen Sohn mit volgend. bescheÿdenheit übergeb, seinen gebürend Zweÿtenteheil Ane d. behaußung mit Allen begriffen vnd Zugehörd. Inn d. St. St. Inn d. Spitz. gaßen neben hanß Adolff Grienwaldt & geleg. für vnd vmb 332 gultin p. 15. batz. Jed. gerechnet, dergestalt das nach des vatters absterben ermeld. Sohn Thoman solch Zweÿthen theil Inn Jetzgesetztem tax haben solle, vnd selbige Summ so Als beschwerdt. uff denn hauß steh. vff sich nemmen, Dageg. obgedachter Sohn Thoman seinen vatter die Zeit seines lebens gebürlich Zuerhaltt.

Thomas Landmann le jeune épouse en 1617 Marie von Hipsheim, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Thomas (luth. 395, n° 1218)
1617. Dominica Jubilate. Thomas Landman der Jünger der Schreiner Und Jungfrau Maria, Andres von Hipsen d. Vischers Eheliche Tochter (i 409)

Marie Von Hipsheim veuve de Thomas Landmann et le tuteur de sa fille vendent la maison au menuisier Christoph Hein et à sa femme Eve

1637 (25. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 72-v
(Protocollat. fol. 25.) Erschienen Weÿ: Thoman Landtmanns deß schreiners seel. alhie witib, Maria von Hipsen mit beÿstand ihres Vogts Hanß Jacob von Hipsen deß Huetmachers, So dann Abraham Heberle der schreiner alß Vogt Annæ Mariæ sein Landtmanns döchterlins (verkaufft)
Christoff Heinen dem schreiner auch burgern alhie und Eva seiner Haußfr.
Hauß und Hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & alhie in der Spitzengaß. ist einseit ein Eck am Gehegäßlin anderseit neben Meister Schellen, hind. auch vff jetz ernannten Schellen stoßend, so noch verhafftet vmb 125. lb H Frantz Rudolff Ingolden XIII.er Item Vmb 25. lb. Carle Heinrich Seüpel Mehr vmb 50. lb H Georg Müegen Alt Ammeister So dann vmb 550. lb, Daniel Sattlern dem Schneider (…) vff sich genommen geschehen per 240. lb

Originaire de Rumburk (Rumburg) en Bohême, le menuisier Christophe Hein épouse en 1630 Eve, fille du cultivateur Jonas Zimmer de Diemeringen et devient bourgeois le 9 novembre
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 24) 1630. 25. Trinitatis. Christoff Heÿn von Rumberg aus Bohmen der schreiner Christoff Heÿn des Müllers daselbst ehelich. sohn, vnd Jfr. Eva, Jonas Zimmers des Baursman Zu dümmering. im Westrich eheliche tochter (i 173)

1630, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 849
Christoph Heÿn d. Schreiner Von Romburg Auß Böhmen Khaufft d. Burgerrecht vmb 20 golttguld. wull beÿ den Zümmerlüth Zunfftig sein de 9. 9.bris 1630.

La maison revient à leur fille Catherine qui épouse en 1665 le menuisier Pierre Grauel originaire de Hambourg. Le nom est noté Gruble au mariage.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58)
1665. Eâdem [Dncâ Trinitatis d. 21. Maji] Peter Gruble der Schreiner Weiland Matthiæ Gruble des Schreiner vnd burger Zu Hamburg nachgelaßener Ehelicher Sohn, J. Catharina Christoph Heÿmen des Schreiners v burger allhier Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 1. Junii zu S. Thomæ (i 62)

Pierre Grauel devient bourgeois quelques jours plus tard par sa femme Catherine Hein (Heim)
1665, 4° Livre de bourgeoisie, p. 344
Peter Grawel Von Hamburg der schreiner, empfangt daß burger Recht von Catharina Christoph Heimen deß Schreiners und burgers alhie ehelichen dochter, umb 8. Goldt fl. so er in der Cancelleÿ erlegt, und Will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth dienen. Jur. den 10.ten Junÿ 1665.

Catherine Hein femme de Pierre Grauel fait dresser l’inventaire de ses apports (150 livres) en conformité de leur contrat de mariage (non conservé)
1665 (26.6.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 13) n° 7*
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Nahrung, so die dugendsame Catharina Heÿmin dem Ehrsamen Meister Peter Grawelen, Schreinern, vnd burgern alhie ihrem geliebten Haußwürth, für unverändert in den Ehestandt Zugebracht, Welches d. ursachen beschehen vndt aufgezeichnet worden, Weilen in beed. Ehepersonen auffgerichteten Heuraths verschreibung und. and.en per expressum versehen, f. beed. seits Zubringende vndt in werend. Ehe ererbende Güter iedem theil vndt seinen Erben unverändert sein vnd heißen – Act. Montag den 26. Junÿ 1665.
Weÿland herrn Notarium Johann Christoph Wintern Es. Ers. Großen Raths allten Beÿsitzern bereiths em 26.t Junÿ A° 1665 ordentlich consignirt mich unterzeichneten Notarium aber, alß dem Erst ehrengedachts Herren Rathherrn und Notarÿ Winters seel. hinderlaßene Protocolla und Notariat geschäffte von Unsßern Gnädig gebietend. Herren Räthen vnd 21. gnädig commirt und anvertrauwet auff beschehenes behegren volgender maßen expedirt worden den 20. Junÿ 1675.
Rubricen gegenwertig Inventarÿ, Haußrath 104, Silber geschirr und Geschmeidt 119, Guldene Ring 2, Baarschafft 25, Summa summarum 150 lb

Le tuteur des enfants de Pierre Grauel loue la maison au barbier Eric Schmidt

1677 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 516
hannß Georg Röhrer der Schreiner alß Vogt Peter Grawels deß Schreiners nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein herren Erich Schmidts deß Barbierers – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, recht. und Zugehördten alhier in der Spitzengaß, ist einseit ein Eckh am gähgäßlein, anderseit neben dem Gambsischen hauß gelegen

Le tuteur des cinq enfants de Pierre Grauel dont l’un est pensionnaire à l’hôpital vend la maison 260 livres au menuisier Daniel Giesbrecht

1688 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 83-v
H. Johann Friderich Sachs, Schaffner deß Waisenhaußes, so dann Georg Böhm der Schreiner alß Vogt weÿl. Peter Grauels gewesenen Schreiners 5. Kinder darvon der jüngste Knab in d. waisenhauß gekomm.
in gegensein hans Daniel Gießbrecht deß Schreiners mit beÿstand hans Jacob Gießbrecht auch Schreiner seines leiblich. bruders – Zwar Er H. Schaffner einen fünfften Er Vogt aber die vbrige Vier fünffte theÿl
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Spitzengaß so ein Eck am Gähgäßlein, anderseit und hinden auff eine behaußung Gemeiner Statt gehörig, so dieselbe zu Einlogirung gebraucht stoßend welche behaußung umb 75 lb Capital (verhafftet) umb 184 pfund

Daniel Giesbrecht hypothèque le même jour la maison au profit de la mineure Marguerite Wagner

1688 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 85-v
hans Daniel Gießbrecht, der Schreiner
in gegensein hans Georg Hildenbrand deß Schreiners, alß Vogts weÿl. hans Jacob Wagners auch geweßenen Schreiners jüngster tochter Margarethæ – schuldig seÿe 100 Gute Reichs guldner zu 9 ß 3 d, wie solche nach Jüngster Devaluation gewürdiget worden, Ihme Zu erkauffung nach beschriebenen unterpfands
unterpfand, Hauß und hoffstatt & perge auß vorstehend. verschreibung
[in margine :] Philipp Zeitler der Schreiner alß Ehevogt der hierinn ged. Margarethæ Wagnerin der Creditricis (quittung), den 30. Xbris 1697

Daniel Giesbrecht épouse en 1683 Anne Ursule Weckmann, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration
1683 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 456
(Eheberedung) Hannß Daniel Gißbrecht der Schreiner burger zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Jacob Gißbrechts deß Schreiners seines eheleiblichen bruders an einem
So dann Jungfr. Anna Ursula, weÿl. Melchior Weckhmanns, geweßenen schreiners und burgers alhier nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit assistentz Hannß Georg Hildenbrandts deß Schreiners ihres Vogts

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 119, n° 3)
1684. Zum 2 mahl Daniel Gißbrecht der Schreiner Weiland Adolph Gißbrechts gewesenen Schiffmanns u. Burgers allhie nachgelaß. ehel. S. Jfr. Anna Ursula Weiland Melchior Wackermanns gewesenen Schreiners u. Burgers alhier nachgelaßene ehel. T. Mont. den 24.ten Jan: Zun Predigern (i 120)

Daniel Giesbrecht porte devant le conseil de tribu la plainte engagée devant le Corps des charpentiers contre Michel Denninger et Frédéric Zimmermann qui lui ont pris un client sans lui demander permission. Le conseil de tribu ne prend pas en compte la déclaration du sellier Geoffroi Rœderer parce qu’elle n’est plus la même qu’au début de l’affaire.
1690, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 138-v) Dienstags den 14. Februarÿ 1690
In Sachen Daniel Gießbrecht Ca. Michel Dänninger und Friderich Zimmermann, erscheinet dießer mit assistentz deß herrn Ober meisters, widerholt beÿ Löbl. handwerckh eingeführte Klage, vom 17.ten 9.bris 1689. und bitt manutenentz damaligen bescheids. Beclagte widerhohlten Ihre Exceptiones.
Hirauff würd Gottfriedt Röderer der Sattler und burger alhier vernommen, der Sagte auß, daß Er in eines Glaßers Hauß, Zu Michel Dänning. gekommen, geklagt daß Er von seinem Schreiner nichts haben Könne, ob Er Ihme nicht auch arbeiten wolle, dieser geantworttet, Ja, Vnd Ihme Kleine Keller Zumachen Versprochen, so Er auch gethan, Er hätte dännicher im Nothfall angesprochen, vndt dießer Ihne nicht. Gleiche bewandnuß hat es auch mit Friderich Zimmermann, Er müße, wann er ein sache brauche, suchen, Wo Er sie haben kan.
Erkand, Weilen Röderer von anfang gantz anderster alß Jetzt geredet, und beede gleich wohl beÿ dem vorigen Meister nicht gefragt, und doch die arbeit verfertiget, mithin wider Articul gehandelt, alß bleib es beÿ der von vor E. E. Handwerck gesetzter straff da Jedem 5 ß nach dem Articul Zugeben aufferlegt worden.

L’inventaire de la succession d’Anne Ursule Weckenmann n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 2 700 florins. Les préposés réduisent l’amende de 18 à 14 livres

1726, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 552
Inventarium über Fr. Annä Ursulä Gießbrecht geb. Weckenmännin Hn Daniel Gießbrechts des Schreiners Ehefrau seel. Verlaßenschafft

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 66-v
Zimmerleüth F. N° 3953 – Weÿl. Fr. Annæ Ursulæ gebohrner Weckenmännin Hannß Daniel Gießbrecht Schreiners und burgers alhie geweßene Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Mader.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 57, 1362 lb 5 ß 10 d, die machen 2700 fl. verstallte allein 2200. fl. alo Zu wenig 500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Acht Jahr in duplo à 1 lb 10 ß macht 9 lb
und auff Vier Jahr in simplo à 15 ß, 3 lb
Extat Stallgeltt pro 1726. mit 4 lb 13 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 d – Summa 18 lb 7 ß 6 d
Auff bitten haben die herren dreÿ nachelaßen 2 Jahr in duplo und I. Jahr in simplo, th. 3 lb 15 ß – Rest 14 lb 12 ß 6 d.
dt. 5. Aug. 1726.

Daniel Giesbrecht meurt en 1735 en délaissant les deux filles de son fils aîné et son fils cadet. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 372 livres, le passif à 13 livres. Le défunt a légué sa maison rue des Dentelles à son fils cadet Adam et la maison rue Saint-Jean aux filles de son fils aîné.

1735 (8.5.), Not. Mader (6 E 41, 689) f° 840
Inventarium über Weÿl. deß Ehren undt Vorgeachten Herrn Daniel Gießbrecht geweßenen Schreiners und burgers allhie zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1735. – nach seinem Mittwochs den 27. Martÿ dießes fortauffenden 1735.sten Jahrs beschehenen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio in specie benembßter Erben Inventirt – So beschehen in der Löblichen Statt Straßburg auff Montag den 8. Maÿ Anno 1735.
Der in Gott ruhende Herr hat per testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. des Ehrengeachten Meister Daniel Gießbrecht geweßenen Schreiners und burgers allhier mit frauen Maria Salome gebohrner Scheürin seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeügt und Nachgelaßener Zweÿ Kinder benantlichen Mariam Salome und Mariam Margaretham Gießbrechtin, Weilen dieselbe annoch minorennis, alß ist in dero Nahmen hiebeÿ erschienen er Ehrengeachte Meister Johann Adam Gießbrecht Schreiner und burger allhier, demnach aber derselbe selbst hiebeÿ interessirt, alß ist in dero Nahmen Zugegen geweßen der Wohl Ehrenveste und Rechtsgelehrte Herr Mathias Koch Notarius Publicus und Practicus deroselben geordnet und geschwohrne Theil Vogt, so dießer Inventation beneben dem Ehrengeachten Christian Erichsohn Schreiner und burger allhier dero selbige Stieffvater. 2. den Ehrengeachten Meister Johann Adam Gießbrecht Schreiner und Burgern allhier so auch in Persohn zugegen geweßen. Dieße deß Verstorbenen Herrn seel. mit Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Ursula Gießbrechtin gebohrner Weckenmannin seiner Haußfrauen seel. Ehelich erzeügt undt Nachgelaßener Sohn und Zweÿ Enckelin den Stammen nach Zu gleichen portionen und antheilen.

In Einer in der Königlichen Statt Straßburg ane der Spitzengaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Holtzen und Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In dem Obern hauß Ehren, In der Cammer A, In der Kuchen, In dem Keller
Eigenthumb ane Haüßern. Erstl. eine behaußung undt Hoffstatt, mit allen deren übrigen gebaüen, begriffen, weithen, rechten zugehördten und gerechtigkeiten allhier in der St: Straßburg ane der Spitzengaßen Eins: j Eck in das Gähgäßl. anders: undt hinten auff die gnädige Frau Von Rathsamhaußen stoßend geleg. so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschwornen H. Werckmeister Crafft einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen beschehen su dato 5. Maÿ 1735. angeschlagen um 450. lb. Hierüber meldet eine in allh: C: C: stuben gefert. Kbr. m. dero anh. Inns: verwahrt datirt den 5. febr: Anno 1688.
It: eine behaußung und Hoffestatt, mit allen deren übrigen gebeüwen, begriffen, weith. rechten zugehörden undt gerechtigkeiten allhier in gemelter Sr St An der St; Johannis Gaßen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 71, Sa. lärer Faß und bütten 5, Sa. Werckzeugs holtz dielen vnd Gemacht arbeit 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 17, Sa. Goldener ring. 5. Sa. der Pfenning Zins hauptgüther 355, Sa. Eÿgenthumbs ane behaußungen 810, Sa. der Schuld in ds Erben Zugeltendt 31, Summa summarum 1372 lb – Schulden 13 lb, Nach solchem abzug 1358 lb
Davon aber son wieder abzuziehen die Von dem Verstorbenen herrn seel. Vermög hievor inserirten Codicilli verschaffte prælegata (…) It : paragrapho Vor das Fünffte solle gedachter sein Sohn seine habende eÿgenthumbliche behaußung in der Spitzengaß umb 675 gulden, machen 337 lb 10 ß, Summa deßen, Was Meister Joh: Adam Gießbrecht dermahlen alß ein prælegat Zukombt ist 408 lb
deßgleichen hat der Seelige Herr auch in gedachtem seinem Codicillo paragrapho Sechstens geordnet daß Weÿland Meister Johann Daniel Gießbrecht geweßten Schreiners und burgers allhier seelig hinterlaßenen Zweÿen Töchtern, Nahmentlich Mariä Salome und Mariæ Margarethä die behaußung in der St: Johannis gaßen zu einem prælegat gedeÿen solle umb 335. lb
Summarum vorstehender prælegaten macht 743. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1358 lb

Le menuisier Jean Adam Giesbrecht épouse en 1718 Marie Elisabeth Frantz, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1718 (4.7.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 62
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Adam Gießbrecht Schreiner Vndt burger allhie deß auch Ehrengeachten herrn Daniel Gießbrechts Schreiners undt burgers allhier Ehelichen Sohn als hochzeiter, beÿständlich Herrn Johann Jacob Gießbrechts auch Schreiners Vnd burgers allhier Seines Vettern ane einem
So dann der Ehren vndt tugendsamen Jungfr. Mariæ Elisabethæ Frantzin deß Ehren vnd Vorgeachten H. Carl Frantzen Metzgers vndt burgers allhier Ehelich erzeugte Tochter als Jungfr. Hochzeiterin beÿständlich deß Estgedachten Ihres Vatters vndt deß Ehren vnd großachtbahren herrn Jacob Dürrningers Vornehmen Handelßmanns vnd E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers dero geschwornen herrn Curatoris andern theils
Welche alles dann Zugangen vnd geschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) Montags den 4. Julÿ Anno 1718. [unterzeichnet] Johann Adam Gießbrecht als Hochzeiter, Maria Elisabetha Frantzin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 205)
Mittwochs den 3. Aug. 1718. seind nach geschehener 2. maliger außrufung Dominica 7 et 8 Trinit. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Hans Adam Gißbrecht der ledige Schreiner v burger Daniel Gißbrecht deß Schreiners u. burgers V. Anna Ursula Wittmännin ehelicher Sohn, v. Jfr. Maria Elisabetha Carl Frantzen deß metzgers v. burgers vnd Annæ Mariæ Dürningerin Seel. eheliche dochter [unterzeichnet] hanß Adam Gieß brecht alß hochzeiter, maria Elisabetha Frantzin alß hochzeitern (i 212)

Jean Adam Giesbrecht devient tributaire chez les charpentiers le 9 août 1718.
1718, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 33-v) Dienstags den 9.ten Augusti – Neuzünfftiger
Mr Hannß Adam Gießbrecht der leed. Schreiner weißt auch Stallschein von d. dato 9.. Aug. 1718. Bitt wie vorige [das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen]. Willf. dt. 1 lb 10 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Pick Grand rue. Les apports du mari s’élèvent à 277 livres, ceux de la femme à 241 livres.
1719 (26.1.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 4) n° 94
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Adam Gießbrecht Schreiner undt die Ehren und Tugendsame Fraw Maria Elisabetha gebohrne Frantzin beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht Nahrung undt Vermög der Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten habe – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Ehrenvesten und vorgeachten herrn Johann Jacob Dürningers handelßmann undt E.E. Kleinen Raths alten wohlansehnlich beÿsitzers auch burgers allhier als der Ehefr. annoch ohnentledigten Vogts, Donnerstags den 26. Januarÿ Anno 1719.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen und Hrn Picken bären biersieder undt burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung hat sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermög. bet. Sa. haußraths 102, Sa. Holtz und Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 77, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 110, Summa summarum 231 lb – Darzu gelegt sein an den unten beschriebenen haussteuren gehörige helffte 46 lb, des Ehemanns völlig. Vermögen 277 lb
Der Ehefrauen Nahrung betr. Sa. haußraths 102, ß Silbers 11, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Baarschafft 71, Summa summarum 195 lb – Adde Ihr helffte haussteuren 46 lb, Solchem nach belaufft sich der Ehefr. völlige Nahrung 241. lb

Marie Elisabeth Frantz qui est malade et son mari Jean Adam Giesbrecht en bonne santé font leur testament dans la maison de Jean Georges Pick, brasseur à l’Ours noir Grand rue
1719, Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6)
Codicill – persönlich kommen und erschienen seind der Ehren achtbahre herr Johann Adam Gießbrecht Schreiner undt die Ehren undt tugendsahme Fraw Maria Elisabetha gebohrne Frantzin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg, Sie die Fraw Zwar sehr Kranck und schwachen leibs dahero vff einem bett liegend, Er der Mann durch Gottes gnad gesundt gehend und stehen leibs, beede aber Von Verleÿhung göttlicher gnad guter richtiger Sinnen und Verstandts
Welches alles Zugangen und beschehen in einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen herrn Joh: Georg Picken biersiedern Zum Schwartzen bähren Eÿgenthumb. Zuständigen behaußung der untern Stuben mit einem fenster in das gehgäßel vnd mit Zweÿen fenstern in ein höfflein außsehendt auff Donnerstag den 2.ten 9.bris Anno 1719. Nachmittag Zwischen 2 und 3 Uhren
[unterzeichnet] Johan Adam Gießbrecht, + der Codicillantin handzeichen

Jean Adam Giesbrecht loue la maison à Jean Louis Freund, procureur à l’audience du consul

1735 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 618
Johann Adam Gießbrecht der Schreiner
in gegensein H. Lt. Johann Ludwig Freund Procuratoris beÿ Löbl. Ammeister Audientz
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Spitzengaß, einseit ist ein eck am gähgäßel anderseit und hinten auff weÿl. des wohlgeb. H. Samson von Rathsamhausen zu Ehenweÿr Fr. wittib – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Adam Giesbrecht porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose au Conseil de tribu. Le registre endmommagé ne permet pas d’en connaître la suite
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
(p. 490) Sambstag d. 14. Xbris 1737. – Moss. nôe Joh: Adam Gießbrecht b. und Schreiner Cit. E. E. Handwerck der Schreiner Ober M. prod. Mem. Christ. Citatus setzt Zu Mghh. Erk. wird dem Impl. in seinem begehren willfahrt.
[Le registre suivant est abîmé]

Jean Adam Giesbrecht meurt en mars 1747 en délaissant pour unique héritiere sa veuve. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Les experts estiment la maison rue des Dentelles 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 512 livres, le passif à 38 livres.

1748 (23.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1144) n° 541
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Adam Gießbrechts des geweßenen Schreiner meisters und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1748. – nach seinem Freÿtags den 24.ten Martÿ des abgewochenen 1747.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendgezierten Frawen Mariä Elisabethä Gießbrechtin gebohrner Frantzin, der hinterbliebenen Frauen Wittib des abgeleibten Herrn Gießbrechts seelig zufolg hernach copeÿlich eingetragenen Testamenti Nuncupativi verlaßener universal Erbin beÿständlichen des Ehren und wohlvorgeachten herrn Carl Frantz, Metzgers und burgers allhier, Ihres geleibten Bruders, inventirt – So beschehen Straßburg Freÿtags den 23. Februarÿ A° 1748.
Copia der Eheberedung
Copia des von dem nun in Gott ruhenden Herrn Gießbrecht selig Vor mir Notario und Gezeugen den 30.ten Martÿ A° 1745. gestiffteten Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg am Alten Weinmarck gegen dem Speÿerthor gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Haüßern. Nembl. I. Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß, so I. s. I. Eck ane dem gähgäßlein, 2. s. und hinten auf H. Von Rathsamhaußen stoßend gelegen. so freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeister) Zufolg des Zu mein Notarÿ Concept geluefferten Abschatzung Zeduls Vom 21.ten dießes Monaths angeschlagen worden pro 500. lb. Darüber besagt I. teutscher perg. Kffbr. in allhies. C. C. Stb gefr. mit dero anhang. Ins: verw. datirt den 5. Februarÿ A° 1688.
Und denn die Erblehnung gerechtigkeit I.r behausung und hoffstatt ane dem alten Weinmarckh gegen dem Speÿerthor über (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 103, Sa. Werckzeug und holtz Zum Schreiner handwerck gehörig 17, Sa. der Wein und Faß 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. goldener Ring 17, Sa. Eigenthum ane Häußern 1140, Sa. Eigenthumbs ane Reebgüthern 84, Sa. Activorum 63, Summa summarum 1512 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug 1473 lb
Sa. Legata 210, Beschluß und Stall summ 1683 lb
Copia Testamenti nuncupativi – 1745 (…) auf Dienstag den 30. Martÿ der Ehren und Vorachtbahr herr Johann Adam Gießbrecht, Schreiner und burger allhier zu Straßburg mich ends unterschriebenen offenbahren geschwornen Notm (…) zu sich in die ane dem alten weinmarckt gelegenen Ihme eigenthümlich zuständig behaußung beruffen kommen und erbetten laßen, welchen wir in dero obern stub mit denen festern auf den alten wein Marck außsehende, war Kranck aff seinem stuhl sitzend, jedoch von verleÿhung göttlicher gnaden beÿ richtigen Sinnen guter Vernunfft und Verstand (…)
Copia der Eheberedung (…) Montags den 4.ten Julÿ A° 1718. Johann Friderich Ölinger

Anne Elisabeth Frantz se remarie avec le prévôt de Kehl Jean Michel Flach qui avait épousé en secondes noces la Strasbourgeoise Anne Marguerite Boch, successivement veuve de l’aubergiste Jean André Lentz dont elle a eu deux enfants et du boucher Jean Jacques Winter. Contrat de mariage et proclamation du mariage en 1745 avec Anne Marguerite Boch

Copia der Eheberedung, Zwischen dem Wohlvorgeachten herrn Johann Michael Flach, dermahlig wohlverordneten gemeinschafftlichen Schuldheißen des dorffes Kehl, alß hochzeitern ane einem, Und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Margaretha gebohrneer Bochin, weÿl. herrn Johann Jacob Winter geweßenten burgers und Metzgers zu Straßburg hinterlaßener Wittib alß hochzeiterin andern theÿls – Geschehen Straßburg d. 8.ten Augusti 1745. [unterzeichnet] Johann Michael Flach alß Hochzeiter, Anna Margaretha winterin alß hochzeiterin

Proclamation, Saint-Nicolas (luth. p. 106-b)
Anno 1745. Dom. IX post Trinit. wurden auf Vorgemeldter Erlaubnus in der Evangelischen Pfarrkirche Zu St. Nicolai, Zum ersten und andern mahl proclamirt und hernach zu Kehl copulirt Herr Johann Michael Flach, Schuldtheiß Zu Kehl, wittwer, und Fr. Anna Margaretha weÿl. H. Johann Jacob Winter geweßten Metzgers u. burgers allhier nachgelaßene Wittib (i 109)

Anne Marguerite Boch meurt en 1749. L’inventaire est dressé dans une maison qui lui appartient rue des Bouchers. L’actif de la succession s’élève à 2 762 livres, le passif à 1 437 livres
1749 (20.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 41
Inventarium über Weÿl: des Viel Ehren und Tugendgezierte Frauen Annä Margarethä Flachin geb. Bochin, des Wohl Ehren Vest: und Großachtbahren Herrn Johann Michael Flachen, Wohlverordneten Ambt Schultheißen zu Kehl geweßene Frauen Eheliebstin als einer hießigen burgerin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1749. – als dieselbe Dienstags den 2.ten Septembris dießes lauffenden 1749.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenem tödlichem Ableiben hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 20.ten Septembris A° 1749.
Die Abgeleibte Frau Ambts Schuldheißin seel. hat ab intestato Zu Eben verlaßen wie folgt. 1. S. T. Herrn Joh: Martin Lentzen Entreprenneur und Burgers, allhier so in Persohn dem Geschäfft abwartete in den Ersten halben Stammtheil So dann 2. Frau Catharinam Magdalenam Pfeffingerin geb. Lentzin Hn Joh: Daniel Pfeffingers Metzgers und burgers allhier frau Eheliebstin, so mit beÿstand deßelben beÿ der Inventation Zugegen war, In den andern und letzten Stammtheil. Alßo beede der Verstorbenen Fraun seem. in erster Ehe mit auch weÿl. Hn Joh: Andreæ Lentzen dem Gastgeber und burgern alhier längst seel. ehelich erziehlter Hn Sohn und Fr. Tochter und ab intestato Zu Zweÿen gleichlingen portionen und Stambtheilen Verlaßene Erben.
Bericht in gegenwärtiges Verlaßenschaffts Inventarium gehörig. Es ist dißorths berichts weiße Zumelden, daß weilen die Verstorbene Frau Seelige in der mit dem hinterbliebenen H Wittiber errichteten Eheberedung die helffte ane der theilbaren Nahrung Zuerfordern hätte, so haben demnach die Erben auf die theilbare Nahrung wißend und wohlbedächtichen renuncirt und solche dem Hn Wittiber allein überlaßen, auch hat der hinterbliebene Hr Wittiber die Erben wegen Ihrer Zu erfordern habenden Guths Ergäntzung durch daß dem Hn Sohn behändigte Vätterliche Guth und gleich seiner Fr. Schwester gegebene Ehesteur, wie auch durch hernach beschriebenes Capital Zu frieden gestellt, und weilen die abgeleibte Fr. seel. in dem Vor Hn Joh: Winter Not° errichteten Codicill Ihme dem hinterbliebenen Hn Wittiber Ihre eigenthümliche hernach beschriebene Behaußung und Garthen jedoch mit der Condition Zu einem Lebtägig. wÿdum verschrieben, daß Er Ihren beeden Kindern und dißoths Erben Järl. 200 gulden lieffern solle, so hat derselbe sich dermahlen dahin erklähret, daß er den beeden Erben solche Behaußung und Garthen Zugenießen und Zubewohnen überlaßen, dannoch sich sein Recht Vorbehalten haben wolte, Im fall Ihme mit der Zeit solche behaußung und Garthen Zugenießen in Sinn Käme, Er die Erben deßen ein jahr lang Vorher berichten wolle, weilen nun durch sowolhl die Eheberedung als auch das errichtete Codicill aufgehaben als hat man auch solche beliebter Kürtze halben nicht copialiter allhier eintragen wollen.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden beschriebenen behaußung befunden worde wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. eine behaußung, hoff, bronnen Stallung und hoffstatt ane dem Metzger gießen (…)
Eigenthumb ane einem garthen und garthenhauß. Ein garthen ohngefähr anderthalben acker und ein halb vierzahl grund haltend, theils mit einem lebendigen haag und theils mit einer dielenwand umbgeben außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Spithal und Metzgerthor (…)
Abzug in gegenwärtiges Inventarum gehörig, Sa. haußraths 140, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 76, Sa. Guldener ring und dergleichen Geschmeids 27, Sa. baarschafft 35, Sa. Pfenningzinß hptguths 250, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 2100, Sa. Eigenthums ane einem Garthen und Garthenhäußel 132, Summa summarum 2762 lb – Schulden 1437, Nach solchem abzug 1324 lb – Stall Summ 2724 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen Straßburg d. 8.ten Augusti 1745.

Accord entre les héritiers collatéraux de Marie Elisabeth Flach et le veuf d’après l’inventaire après décès dressé à Kehl en mai 1770

1771 (16.2.), Not. Haering (6 E 41, 1371) n° 408-b
Vergleich und Abteilung auch Erörterung Register über Weÿland der Viel Ehren und Tugenbegabten Frau Mariä Elisabethä Flachin geb. Frantzin des Ehren Vesten und Wolvorgeachten herrn Johann Michael Flachen Amt Schultheißen der dörffer Kehl, Mitteldorff und Sundheim geweßter Eheliebste seel. Verlaßenschafft, Nach Anleitung des darüber in dem dorff Kehl den 10.den Maÿ 1770 durch den Inventir und Gericht Schreiber daselbst Tit° H Johann Heinrich Jahreiß auf 65 bl. außgefertigten Invÿ Verfertiget und angefangen (-) A° 1770 geendiget aber (-) – So geschehen Straßburg Sonntags den 16. Februarÿ 1771
(f° 6) vor einer an dem alten Weinmarck gelegen dahier gehörigen Eckbehaußung
(f° 13-v) Anno 1776 den 7. Februarii, sind vor mir del hernach zu End unterschriebenen geschwornen Notario, als dermaligen besitzern nun weiland H. Notarii Johann Richard Häring seel. Notariats Acten, persönlich erschienen der Verstorbenen Fr. Erblaßerin durch Ihr vor dem Gerichtschreiber des dorffs Kehl den 16. Januarii A° 1770 errichtetes Testament eingesetzte Erben, außer H. Johann Carl Frantz, des Metzgers und burgers zu Straßburg, welcher vermög obenstehende Ausweisung der Verstorbenen seel. unveränderten Guts Ergäntzung und annectirten actis vom 12. Novembris dicti anni seines Erbtheils halben völlig ausgewiesen, ist, benandlichen 1. H. Mag: Johannes Schweighäußer, der Weltweißheit adjungirter offentlcicher Lehrer beÿ hieseigen Universitæt (…) constutuirter Mandatarius Fr. Annä Mariä Sachßin gebohrner Frantzin weil. H. Joh: Adam Sachs, gewesenen Handelsmanns und burgers allhier hinderlaßener Wittib, als Erben dermalen für zwen siebende theil, 2.do Fr. Anna Maria Rödererin gebohrne Frantzin, H. Philipp Jacob Röderer des Metzgers und burgers alhie Ehegattin, von demselben hierzu verbeÿstandet, als Erbin auch für zween siebende Theil, 3° Fr. Maria Barbara Blindin gebohrne Frantzin, modo H. Johann Niclaus Blind, des Wollenwebers und burgers dahier Ehefrau, unter dessen Autorisation agirend, gleichfalls als Erbon für zween siebende theil Und 4. Fr. Maria Salome Grießin gebohrne Dürrin, H. Johann Georg Grieß des Metzgers und burgers hieselbst Ehefrau, beÿständlich desselben, als Erbin für& einen siebenden Theil, Alle der Verstorbenen seel. hinterlassene Schwestern, Bruders und Schwester Kinder.
Es ist nämlich in dieser Erbschaft dermalen unvertheilt und ohnausgewiesen vorhanden, Erstlich eine behaußung alhier zu Straßburg auf dem alten Weinmarckt gelegen, wie solche in dem durch dem Inventir und Gerichtschreiber des dorffs Kehl den 10. maÿ 1770 über gegenwärtige Vléé auffgerichteten Inventario fol. 49.b mit meherern beschrieben, Ferner (…)
(Schema genealogicum) (I) H. Joh: Carl Frantz metzger davon 1. Fr. Maria Elisabetha geb. Frantzin H. Joh: Jacob Rothbachs Ehefrau (tochter : Jgfr. Maria Elisabetha Rothbachin modo verheurathet), 2. Fr. Margaretha Salome geb. Frantzin H. N. heÿd des Schneiders Ehefrau, (II) Fr. Anna Maria Sachßin geb. Frantzin Wittib, (III) h. Joh: Daniel Frantz gew. Metzger (davon Fr. Anna Maria Rödererin geb. F an H Philipp Jacob T hiernächst gedacht), (IV) defuncta, (V) Fr Maria Barbara geb. F vormals H Phil. Jacob Röderer modo H. Joh: Niclaus Blind Ehefrau (davon Fr. Maria Barbara geb. Rödererin modo Joh: Michael Krauschers Ehefrau, Fr. Maria Margaretha geb. Rödererin Johannes bierle Ehefrau, H. Philipp Jacob Röderer Metzger, H. Johann Carl Röderer, Fr. Anna Maria geb. Rödererin diebold Schöfters Ehefrau), (VI) Fr. Maria Salome Dürrin geb. Frantzin (davon Fr. Maria Salome Grießin geb. Dürrin H. Joh: Georg Grieß des Metzgers Ehefrau, hr. Friedrich Dürr), (VII) H Joh: Niclaus Frantz
Allegata und producta

Les héritiers de Marie Elisabeth Flach vendent la maison 700 livres au précepteur Chrétien Herdeeg et à sa femme Marguerite Salomé Thierbach

1770 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 568-v
H. Not. Johann Richard Häring als mandatarius Johann Carl Frantz des metzgers mündlich bevollmächtiget, ferner Nicolaus Blind der wollenweber als mandatarius Anna Maria Saelßin geb. Frantzin, mehr Fr. Maria Barbara geb. Frantzin, gedachten Blind Ehefrau, Anna Maria geb. Frantzin, Philipp Jacob Röderer des metzgers Ehefrau, Fr. Maria Salome geb. Dürrin Georg Jacob Grieß des metzgers Ehefrau
in gegensein Christian Herdeeg des Informatoris und Margarethæ Salome geb. Thierbachin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, gebäuden, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß, einseit ist ein Eck ane dem Gähgäßlein, anderseit und hinten Johann Peter Martzloff dem tabackfabricanten – als ein von ihrer respectiven schwester und tante Maria Elisabetha Flachin geb. Frantzin ererbtes guth – um 700 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de Marie Elisabeth Bœll

1770 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 570
Christian Herdeeg der Informator und Margaretha Salome geb. Thierbachin mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Thierbach des schumachers und Johann Sebastian Stoltz des schneiders beede ihren nächsten
in gegensein Jgfr. Mariæ Elisabethæ Böllin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Spitzengaß, einseit ist ein Eck ane dem Gähgäßlein, anderseit und hinten Johann Peter Martzloff dem tabackfabricanten

Fils d’un maçon de Weissach dans la juridiction de l’abbaye de Maulbronn en Wurtemberg, le maçon et tailleur de pierres Chrétien Herdeeg épouse en 1767 Marguerite Salomé Thierbach, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1764 (28.7.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 37
Eheberedung – persönlich erschienen Christian Heerdeeg, der Leedige Maurer und Steinhauer, weiland Johann Georg Heerdeeg, gewesenen ebenmäßigen Maurers und Steinhauers auch burgers Zu Weißach, Maulbronner Closter Ambts, Hochfürstlich Würtenbergischer Herrschaft, mit auch weiland Mariæ Dorotheæ gebohrner Hoschin, ehelich erziehlt und nach todt gelaßener Sohn, so großjährig zu seÿn hiebeÿ affirmirte, mit beÿstand herrn Johann Christoph Schneiders, des Maurers und steinhauers allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Margaretha Salome Thierbachin, Meister Lorentz Thierbachs, des Schuhmachers und burgers dahier, mit weiland Frauen Anna Margaretha gebohrner Klencknerin ehelich erzeugte Tochter, so ebenfalls anzeigte großjährig zu seÿn, unter verbeÿstandung vorgemeldten ihres Vaters, als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen Straßburg den 28. Julÿ Nachmittag Im Jahr 1764. [unterzeichnet] Christian Heerdeeg Als Hochzeiter, Margaretha Salome Thierbachin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 28 n° 60)
1764 Mittwoch den 17. Weinmonath sich nach ordentlich geschehenen ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai offentlich ehelich eingesegnet worden, Christian Heerdeeg, der ledige steinhauer und burger alhier, weÿland Johann Georg Heerdeeg, gewesenen steinhauers und burgers zu Weißach im Würtenbergischen, und weÿland Fraun Maria Dorothea gebohrner Hoschin, hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfer Margaretha Salome Lorentz Thierbach des schuhmachers und burgers alhier und weÿland Fraun Anna Margaretha, geborner Klencknerin eheliche tochter, [unterzeichnet] Christian Heerdeeg als Hochzeiter, Margaretha Salome Thierbachin als hochzeiterin (i 30) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 321, i 168)

Né le 27 mars 1739 à Weissach de Jean Georges Heerdeg et de Marie Dorothée Hosch, le compagnon Jean Chrétien Herdeeg qui travaille à Strasbourg depuis cinq ans et demi chez le maître maçon Jean Christophe Schneider obtient une promesse d’admission à la tribu des Maçons où il est reçu le 18 décembre après être devenu bourgeois
1764, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239) f° 160-v
(f° 160) Mittwochs den 12.ten Septembris 1764 – Zunfftschein
producirte Christian Herdeg Steinhauer vnd maurergesell, gebürtig von Weÿsach Closter maulbronner oberambts im Würtenberg. tauffschein von H. M. Johannes schluhter vicario allda den 4.ten Januarÿ 1763. außgestellt, Krafft deßen derselbe von Johann Georg Herdeg burger vnd Steinhauer allda und Maria Dorothea gebohrner hoschin in rechtsmäsige Ehe den 27.ten Martÿ anno 1739. gebohren und allda getaufft worden, so dann attestat von Mr Johann Christoph schneider maurer vnd Steinmetzen allhier vom 8. huius, vermög welchen derselbe über sechs halb Jahr beÿ ihme in arbeit stehet, vnd sich Ehrlich vnd fromm auffgeführt hat, welcher sich mit Jungfrau Margaretha Salome dürrbachin Mr (-) dürrbach burger und schuhmachers allhier tochter Zu Verheüathen gesinnet ist, dem auff befehl hochgebietenden herrn oberherrn ein schein, daß wan Ein hoch Edle Magistrat denselben vorderistens zu einem burger angenommen haben wird, so dann beÿ dißeitiger Ehrsamen Zunfft alß Ein Zünfftiger auffgenommen werden solle, mitgetheilt worden.

(f° 161-v) Dienstags den 18. Decembris 1764 – Neu Zünfftiger
Christian Herdeeg burger vnd nicht meister stehet vor vnd producirt löbl. statt Cantzleÿ vnd Stallschein vom j.ten Huius mit bitt derselben als einen Zünfftig. auff vnd anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt
(dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, Zunfftrecht 2 lb 15 ß, Einschr gebühr 4 ßn zusammen 3 ln 15 ß – Find. hauß 1 ß)

Chrétien Herdeeg devient bourgeois le premier décembre 1764
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 52
Christian Herdeeg, Steinhauer und Maurer von Weisach Würtemberg. herrschafft erhalt das burger recht von seiner Ehefr. Marg. Salome Lorentz dürbachs des Schum. u. burgers allhier ehel. dochter umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Maurer, Jur. eod. [1. Dec. 1764]

Lors du baptême de ses enfants, Chrétien Herdeeg est maçon jusqu’en 1767 et précepteur à partir de 1769
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° n° 18) 1766, den 4. Mertz, Margaretha Salome, derVatter ist Christian Heerdeg, Steinhauer Maurermeister, die Mutter ist Margaretha Salome geborne Dürrbächin (i 209)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 410 n° 701) 1767, den 6. October, Maria Barbara, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Maurer und Steinhauer, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 209)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 533 n° 825) 1769, den 2. Augusti, Johann Christian, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Informator, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 272)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 667 n° 961) 1771, den 8. Brachmonats, Johann Christian, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Informator, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 339)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 28 n° 56) 1773, den 21. Novembris, Margaretha Elisabetha, deßen Eltern sind Christian Heerdeeg, Informator, und Margaretha Salome gebohrne Dürrbächin (i 31)

Chrétien Herdeeg figure au registre de la Taille pour une somme de 2 livres 2 sols, réduite en 1787 à 1 livres 10 sols. Il n’est plus porté dans les registres des années suivantes. Il habite dans une tour rue du Noyer d’après la liste des contribuables dressée en 1789
1786, Registres annuels de la Taille (VII 1279) f° 467
Maurer – Herdig Christian, Inform. jur. 1. Dec: 1764, 2 lb 2 ß
(rub.) dt. 27. Mart: Herdeeg, auf prod: Schein fict 87. 1 lb 10 ß

1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Maçons
Herdeg, Chrétien, précepteur (rue du Noyer dans la tour)

Le précepteur Chrétien Herdeeg hypothèque la maison au profit du maître maçon Christophe Schneider

1771 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 540
Christian Herdeeg der Informator
in gegensein H. Christoph Schneider des Maurer meisters – schuldig seÿen 200 pfund vor maurer arbeit ane der verlegten behaußung
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Spitzengaß einseit ist ein eck ane dem Gähgäßel, anderseit und hinten Johann Peter Martzloff dem tabackfabricanten – alß ein von verschiedenen particularen in Anno 1770 den 10. Decembris erkaufftes haus

Précepteur et comptable Chrétien Herdeeg vend la maison au menuisier Jean Georges Buck et à sa femme Chrétienne Wilhelmine Holtzberger

1775 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 133
Christian Herdeeg der informator und rechen meister
in gegensein Mr Johann Georg Buck des schreiners und Christianæ Wilhelmine geb. Holtzbergerin unter assistentz H. Jacob Ludwig des meelmanns und Mr Johann Daniel Irrmann des schreiners
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß, einseit ist ein eck ane dem Gäckgäßlein, anderseit und hinten auf Johann Peter Martzloff d. tabackfabricanten – alß ein von mehreren particularen unterm 10. Decembris 1770 erkaufftes haus – um 400 lb und 300 verhafftet, (geschehen um) 200 pfund

Fils de menuisier, Jean Georges Buck épouse en 1771 Chrétienne Wilhelmine Holtzberger, fille de l’ancien pasteur de Zutzendorf près d’Oberbronn : contrat de mariage, célébration
1771 (21.10.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 64
Eheberedung – der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Georg Buck, leediger Schreiner und burger alhier, des Ehren und Vorachtbaren Meister Johann Heinrich Buck ebenmäßigen Schreiners und Er En Zunft der Zimmerleute Hauptkanten auch burgers alhier mit Weil: Fraun Maria Barbara gebohrner Kieferin in erster Ehe ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgemelten seines Vaters als hochzeiter, ane einem,
So dann die Viel Ehren und tugendsame Jungfr. Christiana Wilhelmina Holtzbergerin, Weil. Hn Johannes Holtzberger, gewesenen treueiferig vnd wohlverdienten Pfarrherrn Zu Zutzendorf soch adel: Geÿlingischer herrschafft mit auch Weil. Frauen Catharina Wilhelmina gebohrner Hoffherrin ehelich erzeugt nach tod verlaßene tochter beÿständlich des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Johann Jacob Ludwig des Meelhändlers und burgers allhier als die Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen alhier zu Straßburg (…) Montag den 21. Octobris Anno 1771 [unterzeichnet] Johann Georg Buck als Hochzeiter, Christiana Wilhelmina Holtzbergerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 216-v)
Im Jahr Christi 1772, Dienstags den 18. Februarii morgens nach gehaltener Achten Predigt umb neun uhr wurden allhier (…) ehelich mit einander copulirt und eingesegnet, Johann Georg Buck, lediger Schreiner von hier, Johann Heinrich Bucken, Schreiners und Büttels auf der Zimmerleut: Stub auch burgers allhier, mit weÿl. Frau Barbara gb. Kieferin ehl. erzeugter Sohn, und Jgf. Christiana Wilhelmina Holtzbergerin, weÿl. Hn Johannes Holtzbergers, gewesenen Evangel. Pfarrers in Zutzendorf und weÿl. Fr. Christian Wilhelmina gb. Hoffherrin nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Buck als Hochzeiter, Christiana Wilhelmina Holtzbergerin als hochzeitin (i 226)

Jean Georges Buck devient tributaire chez les Charpentiers le 8 janvier 1772
1772, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 108-v) Mittwochs den 8. Januarÿ 1772 – Neuzünfftiger
Erschienen Mr Joh: Georg Buck der Schreiner producirt Stallschein de dato 7. Januarii 1772 mit Bitte ihne vermög deßelben beÿ dieser Erhs. Zunft als einen Zünftigen auf und anzunehmen unter dem Anerbietens præstanda zu præstiren.
Erkannt, Willfahrt gratis, Juravit

Jean Georges Buck et ses trois filles vendent la maison 1200 francs à leur fille et sœur respective Sophie Marguerite Buck et à son mari menuisier Georges Jacques Blatt

1807 (31.12.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2840, 8207
Jean Georges Buck menuisier, Wilhelmine Buck, Barbe Buck et Elisabeth Buck les trois filles assitées dudit Sr Buck leur père
à Georges Jacques Blatt menuisier et Sophie Marguerite Buck
Une maison située en cette ville rue des Dentelles n° 27, d’un côté le coin de la rue dite gaehgaesslein n° 1 y ayant une sortie, d’autre le Sr Mathis boucher, aboutissant sur le même Sr Mathis – acquis par le Sr Buck et Chrétienne Wilhelmine Holzberger le 28 mars 1775 – moyennant 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 98 du 21.1.

Fils d’un menuisier de Pirmasens en Palatinat, Georges Jacques Blatt épouse en 1798 Sophie Marguerite Buck
1798 (1 brumaire 7), Strasbourg 10 (6), Not. Heus n° 147
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der bürger Georg Jacob Blatt, lediger Schreiner alhier, Weiland bürgers Peter Blatt geweßenen Schreiners zu Pirmasens mit auch weiland Fraun Wilhelmina gebohrner Graff, Ehelich erzeugt hinterlaßener Großjähriger Sohn als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Sophia Margaretha Buck, des bürgers Johann Geörg Buck, Schreiners allhier mit weiland Fraun Christiana Wilhelmina gebohrner Holtzberger ehelich erzeugte Tochter unter assistentz ihres Vaters ams Hochzeiterin andern Theils
Zu Straßburg den ersten Brumaire im VIII. Jahr der Francken Republick [unterzeichnet] Gorg Jacob Bladt, Sophia Margaretha Buckin
Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 183 du 7 bru 7

Georges Jacques Blatt fait donation de sa part de maison à son fils qui est déjà propriétaire de la moitié comme seul héritier de sa mère, lors du contrat de mariage avec Sophie Schwing, fille de blanchisseur.

1841 (23.1.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1284
Contrat de mariage – Ont comparu Le Sr Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Georges Jacques Blatt, aussi fabricant de billards en la même ville & de défunte De Sophie Marguerite Buck, Ledit Sr comparant agissant en présence & de l’agrément du Sr Blatt son père ici intervenant en outre à cause de la donation dont il sera parlé ci après, d’une part
Et Dlle Sophie Schwing, fille majeure sans profession de feu le Sr Erhard Schwing & de De Marguerithe Scheer sa veuve survivante, propriétaire demeurant à Strasbourg, Ladite Dlle Schwing agissant sous l’assistance & de l’agrément de la Dame sa mère avec laquelle elle demeure et intervenant en outre ladite Dale à cause de la constitution de dot ci après d’autre part

L’apport du futur consiste dans la moitié inivise d’une maison à Strasbourg rue des Dentelles N° 27 et en divers objets mobiliers non estimés
Donation par Mr Blatt père au futur époux son fils qui accepte de la seconde moitié indivise de la maison sus désignée, évaluée pour la dite moitié à un revenu annuel brut de 150 francs, capital au denier vingt 3000, à charge par le donataire de loger, nourrir et entretenir le donateur sa vie durant et de lui payer en outre une somme de huit francs par semaine.
L’apport de la future consiste dans la moitié indivise dans la succession de son père non encore liquidée.
Donation par la Ve Schwing à la future sa fille qui accepte en avancement d’hoirie d’un trousseau de 2000 francs
Donation par le futur époux à la future épouse d’une somme de 2000 francs à titre de don matutinal à prélever sur le plus clair de sa succession. Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant, sauf réduction à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 284 (3 Q 29 999) f° 79-v

Le fabricant de billards Auguste Edouard Blatt dépose devant notaire un marché qu’il a passé avec l’entrepreneur en maçonnerie Jean André Weyer et l’entrepreneur en charpentes Jacques Frédéric Schlagdenhauffen. Le marché stipule que les entrepreneurs devront démolir l’étage et les combles et les remplacer par un étage en maçonnerie, deux étages en pans de bois et un nouveau comble.

1841 (25.4.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1391
Marché – Ont comparu Mrs Jean André Weyer & Jacques Frédéric Schlagdenhauffen, entrepreneurs de travaux, demeurant à Strasbourg, patentés (…) d’une part
Et M. Auguste Edouard Blatt fabricant de billards & propriétaire demeurant en la même ville & De Sophie née Schwing son épouse de lui autorisée, d’autre part

Lesquels ont fait le marché qui suit. Mrs Weyer & Schlagdenhauffen s’obligent envers les Sr & De Blatt a faire la démolition & la reconstruction de leur maison sise à Strasbourg rue des Dentelles N° 27, en conformité du devis arrêté entre les parties ce jourd’hui sur une feuille de timbré séparé ci représenté & qui à leur réquisition est demeuré ci annexé (…). Tous les travaux indiqués au dit devis devront être faits suivant les règles de l’art, au dire d’ouvriers & gens qui en aient la connaissance, sous la responsabilité prévue par l’article 1792 du Code civil. Ils devront être achevés d’ici au premier juillet prochain, hormis les ouvrages de platre pour l’achèvement desquels il n’est point fixé d’époque déterminée, sans que cette latitude puise depasser un mois.
Les travaux seront faits pour le prix et moyennant la somme de 7792 francs dont 4279 francs reviendront à M. Weyer pour les ouvrages de maçonnerie & 3513 francs à M. Schlagdenhauffen pour les ouvrages de charpente. Laquelle somme totale de 7792 francs M & Madame Blatt s’obligent solidairement de payer en l’étude de M° Keller l’un de notaires soussignés de la manière suivante, savoir 1000 francs dès après la réception des ouvrages soit au premier juillet prochain et le surplus par paiement de 1000 francs à pareil jour des années subséquentes sauf le dernier paiement qui ne sera que de 792 francs (…)
A la sureté de cet engagement M & Mme Blatt obligent affectent & hypothèquent spécialement sous leur prédite solidarité La maison sus indiquée sise à Strasbourg rue des dentelles N° 27 avec toutes ses appartenances & dépendances, ensemble les constructions qui seront faites en exécution des présentes. Lequel immeuble appartient aux époux Blatt du chef du mari, pour moitié par succession de feue De Sophie Marguerite Buck sa mère & pour l’autre moitié au moyen de la donation que lui a faite le Sr Georges Jacques Blatt son père aux termes du contrat de mariage passé entre les Sr et De Blatt devant Me Keller l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 23 janvier 1841.

(Joint) Maison de Monsieur Blatt fils rue des Dentelles N° 27.
Démolition du comble et de l’étage et reconstruction d’un étage en maçonnerie et de deux étages en galandure.
Devis descriptif des maçonneries et de la charpente, Savoir
Le comble et l’étage de la maison actuelle seront démolis, les matériaux en provenant seront nettoyés et empillés sur un emplacement dans le voisinage que le propriétaire indiquera et à une distance moyenne d’un relai* ou environ trente mètres, les briques dalles et tuiles seront reemployées dans les travaux en régie que le propriétaire se propose de faire pour l’appropriement du rez de chaussée et de la fosse d’aisances.
Tous les bois provenant des démolitions et bons a être reemployés seront destinés pour faire les cloisons de l’intérieur et ceux* de la charpente du comble, les vieilles planches sont destinées pour les planches d’entrevous des trois solivages.
Sur les salles du rez de chaussée actuel on construira un étage en maçonnerie de briques de trois mètres de hauteur sur 0,36 centimètres d’épaisseur, dix baies de croisées seront établies dans les deux faces, chaque baie sera garnie d’un appui, 2 jambages et 1 linteau en pierre de taille de 0,20 d’épaisseur taillés au ciseau large, chaque croisée aura 1 mètre 70 centimètres de hauteur sur un mètre 50 centimètres de largeur dans œuvre.
Les faces du second et troisième étages seront en galandure les pans maçonnés en briques a plat de 0,10 d’épaisseur, la charpente p. les faces en bois neuf ainsi que les 2 solivages, l’écarissage [sic] des solives sera de 18 à 22 centimètres.
Les cloisons principales du 1° et 2° étage auront 13 centimètres d’épaisseur, celles des refends 8 centimètres, les pans maçonnés avec briques sur champ, les faces de la petite cour a briques à plat sur onze d’épaisseur. Le troisième solivage sera soutenu par un manteau d’une sous poutre et deux poteaux.
Les pannes du comble disposées de manière à ce qu’on puisse établir sur les entraits un second grenier.
Les albaletriers [sic] auront un écarissage de 0,16 c sur 0,25 moyen d’épaisseur, les entraits sous entraits de 13 c sur 16 Centimètres les chevrons 10 sur 12 ainsi que les fiches et contrefiches. Tous les plafonds des pièces formant les logements du 1. et 2. étage seront enduits en platre sur voliges. Les murs seulement en plâtre uni sur un centimètre d’épaisseur, des frises profilées contourneront les plafonds des deux salons.
Le 1. et 2. étage auront une cuisine avec atre, manteau de cheminée, évier, le pavé en briques de carrelage.
Deux cheminées pour le service des cuisines seront établies de manière a ce qu’on puisse chauffer à chaque étage trois pièces, Une troisième cheminée se trouvera à gauche de l’escalier et engagée dans une armoire destinée pour chauffer la chambre à coucher et la salle à manger.
Les faces des deux rues seront crépies en mortier hydraulique poli au lissoir, les étages en galandure sur bourre et fil, la peinture sera à la détrempe, nuance au choix du propriétaire.
Conditions particulières
1° La distribution du 1° et 2° étage sera conforme aux plans et d’après les dimensions indiquées, le 3° étage ne formera qu’une seule salle.
2° Tous les travaux que le propriétaire desirera de faire au rez de chaussée ou en plus de ceux compris dans le devis ci-dessus seront à sa charge et concédés par régie.
3° Les pignons a droite et à gauche appartenant en entier au voisin, le propriétaire sera obligé d’en acheter la mitoyenneté.
4° Le plancher du 3° étage sera brut à joints plats, celui du 1° et 2° grenier a recouvrement et exécutés par l’entrepreneur de la charpente.
5° Les escaliers aux étages seront en sapin, marches et contremarches sur 1,10 de largeur, fuseaux et main courante en chêne.
6° La couverture sera en tuiles en double rangée, le comble étant disposé avec arêtes vers la rue et nouë vers la cour.
Et enfin tous les autres travaux tant menuiserie, serrurerie, vitrerie et peinture resteront à la charge du propriétaire.
acp 286 (3 Q 30 001) f° 91-v

Auguste Edouard Blatt et Sophie Schwing hypothèquent la maison au profit du pasteur de Dossenheim Jean Théodore Ensfelder

1846 (5.1.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2971
Obligation – Ont comparu Mr Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards & De Sophie Schwing son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Théodore Ensfelder, Ministre du culte protestant demeurant et domicilié à Dossenheim, pour lequel est isi présent, stipule et accepte Mr Henri Oertel son beau frère, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Une maison à rez de chaussée & trois étages, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Dentelles N° 27, tenant d’un côté à la rue escarpée dont elle forme le coin, de l’autre & par derrière à la propriété du sieur Siegfried, par devant la rue des dentelles. Les époux Blatt déclarent que cet immeuble appartient en toute propriété au mari débiteur savoir, la moitié pour lui être échue dans la succession de De Sophie Buck vivante épouse de M. Georges Jacques Blatt, ci devant fabricant de billards à Strasbourg dont il est l’unique héritier & l’autre moitié pour lui avoir été constituée en dot par ledit sieur Blatt son père au termes de son contrat de mariage passé devant Me Keller & son collègue, notaires à Strasbourg le 23 janvier 1840 enregistré, à charge par le Sr Blatt fils de loger, nourrir et entretenir son père sa vie durant et de lui payer en outre une somme de huit francs par semaine.
Les débiteurs déclarent en outre que ladite maison n’est grevée d’aucune dette & charge que d’une somme de 13.000 francs reposant hypothécairement sur cette maison & due à Mr Jean Jacques Stotz propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg en vertu des titres qui vont être allégués (…)

Auguste Edouard Blatt et Sophie Schwing hypothèquent la maison au profit de Louis Munschina, ancien conservateur de forêts

1847 (21. 7.br), Strasbourg 11 (42), Not. Keller n° 3937
Obligation – Ont comparu 1° M. Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards, et De Sophie Schwing son épouse de lui dûment autorisée, demeurant ensemble rue des Dentelles N° 27
2° De Marguerite née Scheer, propriétaire, veuve du Sr Erhard Schwing en son vivant blanchisseur, demeurant à Strasbourg hors la porte nationale
3° De Caroline Frédérique née Schwing Veuve sans enfant de M. Jean Henri Mercklé en son vivant architecte, elle propriétaire demeurant à la Robertsau
4° Et Dlle Sara Schwing, célibataire sans état demeurant à Strasbourg hors la porte nationale, Lesquels conjointement entr’eux ont reconnus par les présentes devoir légitimement à titre de prêt savoir les conjoints Blatt comme débiteurs principaux et les Des veuve Schwing, veuve Mercklé & Sara Schwing comme cautions solidaires
à M. Louis Munschina, ancien conservateur de forêts demeurant à Strasbourg rue du vieux marché aux Vins N° 91, Une somme de 6000 francs
hypothèquent savoir Les époux Blatt & la De Veuve Schwing née Scheer
1° Une maison servant de demeure aux epoux Blatt, composée d’un rez de chaussée & trois étages, avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue des Dentelles N° 27, tenant d’un côté à la rue escarpée dont elle forme le coin, de l’autre & par derrière à la propriété du sieur Siegfried, par devant la rue des dentelles. Cet immeuble appartient en toute propriété aux conjoints Blatt du Chef du mari savoir, pour une moitié par succession de de feu De Sophie Buck sa mère dont il est seul héritier & pour l’autre moitié au moyen de la donation que lui en a faire le sieur Georges Jacques Blatt son père au termes du contrat de mariage passé entre les débiteurs devant Me Keller l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 23 janvier 1840 transcrit aux hypothèques vol. 394 n° 27 (…)
2° Un établissement de banchisserie consistant en deux maisons d’habitation, granges, écuries, hangards, buanderie, cour, jardins, vergers, terres labourables, appartenances & dépendances, le tout formant un enclos d’environ cinq hectares situé au ban de Strasbourg hors la porte nationale sur le chemin de la Montagne Verte N° 1 (…)
La De Veuve Mercklé
1° Une maison avec bâtiment y attenant, cour, jardin & dépendances d’une superficie d’environ 15 ares, le tout situé à la Robertsau ban de Strasbourg au lieu dit beym Wasserzoll (…)
2° Une pièce de terre au susdit canton Wasserzoll (…)
La Dlle Sata Schwing
1° Environ 20 ares de terres au ban d’Illkirch canton dit Steinloechel & Oswinckel (…)
2° Environ 15 ares de terre au même canton

Auguste Edouard Blatt et Sophie Schwing hypothèquent la maison au profit de Jacques Gougenheim

1848 (28.4.), Strasbourg 6 (77), Not. Striffler n° 3823
Obligation – Ont comparu Mr. Auguste Edouard Blatt, fabricant de billards, et De Sophie Schwing son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Jacques Gougenheim, propriétaire demeurant audit Strasbourg – la somme principale de 1259 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent, Une maison sise à Strasbourg, rue des Dentelles marquée du N° 27, des deux côtés la propriété de M Rasp, donnant par devant sur la rue des dentelles. et par derrière sur le rue escarpée – Les conjoints Blatt déclarent être propriétaires incommutables et irrévocables de l’immeuble ci-dessus hypothéqué. Mr Gougenheim déclare avoir parfaite connaissance tant de la situation hypothécaire que de la valeur de la propriété présentement affectée et dispenser formellement Mr Striffler notaire soussigné de prendre de plus amples informations

Auguste Edouard Blatt s’associe avec un marchand de Kehl et un rentier de Paris pour faire commerce de vins du Rhin en France
1858 (22.1.), Me Grimmer
Acte de société – entre 1) Jean Otto, négociant à Kehl, 2) Auguste Edouard Blatt, ancien marchand de vins à Strasbourg, 3) Laurent Daunes, rentier à Paris
Ladite société sera en nom collectif pour le commerce de vins du Rhin en France
La durée de la société sera de cinq années du premier courant.
La siège de la société est fixé à Bercy près Paris. La raison sociale sera Otto et Compagnie. Le Sr Otto aura seul la signature sociale. Le fonds social se compose d’une somme de 45.000 francs qui a été fournie en numéraire par tiers
Les autres stipulations sont purement réglementaires.
acp 466 (3 Q 30 181) f° 42 du 23.1.

Jean Théodore Ensfelder, créancier nommé ci-dessus, acquiert le 14 septembre 1849 la maison par adjudication judiciaire

1849 (6. 8.br), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 492 (2717), 51, Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant à Strasbourg au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication sur surenchète ci après énoncé.
Cahier des charges, clauses et conditions de la vente des immeubles saisis à la requête de Jean Théodore Ensfelder ministre du culte protestant domicilié à Dossenheim sur les conjoints Auguste Edouard Blatt fabricant de billards et Sophie Schwing sa femme demeurant ensemble à Strasbourg.
Me Frédéric Traut exerçant au tribunal civil séant à Strasbourg chargé d’occuper pour le Sieur Ensfelder domicilié à Strasbourg déclare que ledit sieur Ensfelder est créancier desdits conjoints Blatt parties saisies d’une somme de 10.000 francs de principal, secondement celle de 350 francs restant des intérêts echus du 5 juillet dernier depuis le 5 janvier 1846, les frais et dépens suivant obligation passée devant Me Zeyssolff et son collègue notaire à Strasbourg en date du 5 janvier 1846, qu’en conséquence il a fait faite commandement aux conjoints Blatt de lui payer ladite somme principale les interets et frais par exploit signifié par l’huissier Lincourt de Strasbourg le 8 décembre 1848, que ce commandement étant resté sans effet il a été procédé la saisie des immeubles ci après désignés par exploit dudit huissier Lincourt en date du 26 janvier dernier (…)
Désignation de l’immeuble. Une Maison sise à Strasbourg faisant l’angle de la la Rue escarpée et de la rue des Dentelles portant dans cette dernière le n° 27 composée d’un Rez de chaussée en maçonnerie et pierres de taille et de trois étages dont le premier est également en maçonnerie et les deux autres en pans de bois et briques, le tout est surmonté d’un grenier pouvant servir de séchoir et couvert en tuiles, la dite maison ayant une entrée sur chacune des Rues contient aun Rez de chaussée cinq baies de croisées du côté de la rue des dentelles et trois du côté de l’autre rue, chacun des étages contient six baies de croisées du côté de la première rue et quatre de l’autre, ladite Maison sise dans la commune de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas Rhin d’un côté le Sieur Henry Rasp aubergiste de l’autre mon dit sieur Rasp, du côté de la rie Escarpée se trouve en entrant dans le corridor à droite une pompe à une distance d’environ un metre les lieux d’aisances, vis à vis la porte d’entrée dudit corridor se trouve une porte conduisant à la cave, ladite maison est dépendances appartient en toute propriété aux conjoints Blatt parties saisies.
Conditions de la vente (…), Mise à prix, le poursuivant enchérit l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 5000 francs. Strasbourg le 11 juin 1849.
Adjudication, (…) audit Me Traut pour la somme de 12.000 francs
Adjudication sur surenchère. L’an 1849 le 14 septembre (…) crier l’immeuble surenchéri pour la mise à prix de 14.000 francsn ecnhéri pendant plusieurs bougies et enfin par Me Engelhardt avoué à la somme de 15.000 francs (…)
Déclaration de command. L’an 1849 le 15 septembre au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu Me Henry Engelhardt avoué près ledit siège lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jean Théodore Ensfelder ministre du culte protestant domicilié à Dossenheim arrondissement de Saverne

Fils de boulanger, Jean Théodore Ensfelder épouse en 1838 Louise Albertine Taubert, fille de baquetier
1838 (28.4.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5904
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Théodore Ensfelder, ministre du culte protestant à Dossenheim canton de la Petite Pierre arrondissement de Saverne, fils de Jean Ensfelder, boulanger à Strasbourg, et de Catherine Salomé Zeys
Louise Albertine Taubert, fille de Philippe Chrétien Taubert, baquetier, et de Susanne Albertine Voigt
Enregistrement de Strasbourg, acp 259 F° 34-v du 5.5.

Jean Théodore Ensfelder se remarie en 1841 avec Caroline Henriette Œrtel après la mort de Louise Albertine Taubert dont l’inventaire a été dressé par le notaire de Neuwiller le 2 avril précédent : contrat de mariage, célébration
1841 (9.1.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 572
Contrat de mariage – Ont comparu Mr. Jean Theodore Ensfelder, Ministre du culte protestant, demeurant et domicilié à Dossenheim (canton de la Petite Pierre) veuf de feue De Louise Albertine Taubert avec laquelle il a procréé un enfant, Procédant en son propre nom comme futur époux d’une part
Et Delle Caroline Henriette Oertel, majeure fille légitime de feu Mr Jean Henri Oertel, orfèvre et de De Françoise Madeleine Buob vivants conjoints à Strasbourg, où elle demeure et est domiciliée, stipulant en son nom personnel comme future épouse

régime de communauté d’acquets
L’apport du fonction consiste 1° en sa part dans la succession de sa mère Catherine Salomé Zeiss constatée en un inventaire reçu G. Grimmer le 4 avril 1819, 2° en une somme de 2500 francs formant la moitié d’un capital de 5000 francs, 3° dans une somme de 200 francs en numéraire, le tout grevé d’une somme de 800 francs par lui due à Jean Ensfelder son père pour argent prêté, 4° en meubles et objets mobiliers évalués 1146 francs, 5° dans la part à lui avenant dans la communauté de sa première femme suivant inventaire reçu Chollet notaire à Neuwiller le 2 avril dernier
L’apport de la future épouse consiste en une somme de 23.000 francs a elle due par Henri Oertel négociant à Strasbourg, 2° en une somme de 400 francs en numéraire, 3° et en objets mobiliers estimés 3000 francs.
donation par le futur à la future son épouse en cas de prédécès 1° en cas d’existence d’enfant dui premier lit ou des descendans de lui du quart de tous les biens meubles et immeubles qui composeront sa succession et en 2° en cas de non existence d’enfant du premier lit mais du second, l’usufruit de la moitié de des biens et 3° en cas de non existence d’enfants de l’usufruit de la totalilté des mêmes biens
et donation le la future au futur en cas de prédécès de 1° en cas d’existence d’enfant de l’usufruit de la moitié de toute sa succession et 2° en cas de non existence d’enfant de l’usufruit viager de toute la succession y compris le capital de 23.400 francs du quel les héritiers auront à lui servir les intérêts a 3 pour cent
acp 284 (3 Q 29 999) f° 30-v

Mariage, Strasbourg (n° 15)
Du 9° jour du mois de janvier 1841. Acte de mariage de Jean Théodore Ensfelder, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 thermidor an XIII à Strasbourg, domicilié à Dossenheim (Bas Rhin) pasteur à Dossenheim veuf de Louise Albertine Taubert décédée à Dossenheim le 12 novembre 1839, fils de Jean Ensfelder, boulanger domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Salomé Zeys décédée ne cette ville le 4 janvier 1829, et de Caroline Henriette Oertel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 Prairial an X fille de feu Jean Henri Oertel, orfèvre décédé en cette ville le 9 janvier 1813 et de feue Susanne Buob décédée en cette ville le 17 février 1830 (signé) Théodore Ensfelder, C. Henriette Oertel (i 9)

Jean Théodore Ensfelder meurt accidentellement à Schiltigheim le 4 novembre 1867 sans enfant en 1867 : actes de notoriété puis inventaire
1868 (23.10.), Me Noetinger
Notoriété constatant que Jean Théodore Ensfelder, pasteur à Dossenheim, a laissé pour unique héritier Albert Théodore Ensfelder, horticulteur à la Robertsau
acp 578 (3 Q 30 293) f° 4-v du 2.11.

1868 (28.12.), Me Stromeyer
Notoriété constatant que ledit Jean Théodore Ensfelder est décédé à Schiltigheim le 4 novembre 1867 laissant pour héritier Albert Théodore Ensfelder, horticulteur à Schiltigheim
(même page, Stromeyer 30 Xbre 1867, acceptation au profit de Caroline Henriette Oertel veuve de Jean Théodore Ensfelder)
acp 565 (3 Q 30 280) f° 153 du 7.1.1868

1869 (18.12.), Me Stromeyer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Théodore Ensfelder, pasteur à Dossenheim, et Caroline Henriette Oertel sa femme et de la succession du Sr Ensfelder décédé accidentellement à Schiltigheim le 4 novembre 1867, dressé à la requête 1) de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zeyssolfff le 9 janvier 1841, 2) Charles Ensfelder, propriétaire à Strasbourg, 3) Frédéric Edouard Ensfelder, propriétaire à Strasbourg, 4) Julie Louise Taubert épouse de François Xavier Schaller, docteur en droit à Cincinnati

Communauté, mobilier 194, une rente foncière de 2. 52. 16, créances 29.215
41.90 terre à Haguenau, 40.08 prés à Kriegsheim, 21.30. prés à Niederschaeffolsheim, argent 150
Succession, maison et garde robe 1099, passif 23.400
acp 589 (3 Q 30 304) f° 11 du 28.12.
(vacation du 9.4.) Communauté, mobilier 298, Succession mobilière 1107
acp 592 (3 Q 30 307) f° 82 du 19.4.
(vacation du 4.6.) Communauté, créances 23.077, créances sur la De Schaller 1336. Passif de la communauté 7026
Supplément de l’actif de la succession 6038, supplément de passif 3917
acp 594 (3 Q 30 309) f° 22-v du 11.6.

Jean Théodore Ensfelder et Caroline Henriette Œrtel vendent la maison 12 000 francs au vitrier Chrétien Frédéric Dannwolf et à sa femme Marie Gantzhorn

1865 (7.9.), Me Stromeyer
Jean Théodore Ensfelder pasteur et Caroline Henriette Oertel sa femme à Dossenheim
à Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier, et Marie Gantzhorn a femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue des Dentelles n° 11 moyennant 25.000 francs dont 12.000 francs payables le 25 décembre 1865 et 13.000 francs après un avis de six mois, jouissance et intérêts du 29 septembre 1865, impôts du 1 octobre 1865 – Origine, jugement d’adjudication du 14 septembre 1849
acp 546 (3 Q 30 261) f° 10 du 15.9.

Originaire de Böblingen en Wurtemberg, Chrétien Frédéric Dannwolf épouse en 1845 Caroline Schuhmann, native de Hangenbieten
1845 (26.5.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 626
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Georges Dannwolf, vitrier, & De Chrétienne Sara Schlotterbeck sa femme demeurans ensemble à Böblingen, royaume de Wurtemberg, stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
Et Mademoiselle Caroline Schuhmann, sans profession, fille majeure légitime de feu Frédéric Schuhmann, fabricant de platre à Hangenbiethen, de Dame Catherine Fuchs sa veuve survivante demeurante à Strasbourg, d’autre part

régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en argent comptant montant à 1000 francs et en ustensiles et marchandises évaluées à 850, total 1850 francs
Les apports de la future consisitent en divers objets mobiliers évalués à 1042 francs que la future déclare provenir d’un don à elle fait par sa mère non présente
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 300 francs caduque en cas de survie
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession
acp 336 (3 Q 30 051) f° 58-v

Caroline Schumann meurt en 1858 en délaissant quatre enfants
1858 (5.6.), Me Roessel Aîné
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Frédéric Dannwolff vitrier à Strasbourg et et Caroline Schumann sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 27 juin 1857 et de celle de Laetitia Dannwolff décédée mineure le 9 octobre 1857
dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son, contrat de mariage reçu Roessel Aîné le 26 mai 1845 et comme père et tuteur de 1) Catherine Caroline, 2) Marie Louise, 3) Frédéric Emanuel, 4) Emilie Dannwolff
Communauté, mobilier estimé à 660, créances 550
Succession, garde robe 61, reprises de la défunte 1042
reprises du veuf 1850
acp 470 (3 Q 30 185) f° 9-v du 15.6. (succession déclarée le 24. Xbre 1857, succession déclarée le même jour)

Jean Georges Dannwolf se remarie en 1858 avec Marie Caroline Gantzhorn, fille d’un chaudronnier de Cannstatt en Würtemberg, consentements, contrat de mariage
1858 (5.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 38 du 25.10.
Consentement par Jean Georges Dannwolf, maître vitrier et Chrétienne Sara Schlottenbeck sa femme les deux à Böblingen (Würtemberg) au mariage de leur fils Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier à Strasbourg, avec Marie Caroline Gantzhorn de Cannstatt (Würtemberg)
Consentement par Chrétien Gantzhorn chaudronnier à Cannstatt (Würtemberg) au mariage de sa fille Marie Caroline Gantzhorn avec Chrétien Frédéric Dannwolf maître vitrier à Strasbourg

1858 (10.11.), Strasbourg 10 (137), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.791
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Mr Chrétien Frédéric Dannwolf, vitrier travaillant comme simple artisan sans faire acte de commerce, demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf en premières noces avec quatre enfants de dame Caroline Schuhmann, né à Boeblingen (Wurtemberg) le 8 avril 1814 du légitime mariage de Jean Georges Dannwolf et de Chrétienne Sara Schlotterbeck conjoints domiciliés à Boeblingen, futur époux, d’une part
II. Mlle Marie Caroline Gantzhorn, sans état demeurant à Strasbourg née à Cannstatt (Wurtemberg) le 2 février 1823 du légitime mariage de Jean Chrétien Gantzhorn, chaudronnier domicilié à Cannstatt, et de feue Wilhelmine Beaté Eberlaender, future épouse d’autre part

stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur sont constatés par l’inventaire reçu Roessel Aîné le 5 juin 1858., ceux de la future consistent en une valeur de 1529 francs
Donation par le futur à la future de l’usufruit de la moitié de sa succession et par la future au futur de l’usufruit de toute la succession
acp 473 (3 Q 30 188) f° 71 du 11.11.



7, rue Mercière


Rue Mercière n° 7 – VI 190 (Blondel), O 242 puis section 19 parcelle 12 (cadastre)

Maître d’ouvrage (façade), Nathanael Maurer, 1812


Le n° 7 est la maison à deux travées de fenêtres. Le cinquième étage ajouté en 1861 est en pan de bois
Grande porte au rez-de-chaussée (septembre 2018)
Vue en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison qui occupe un terrain allongé a un peu plus de 11 pieds de large d’après le Livre des communaux de 1587 et 10 pieds d’après les estimations du XVIII° siècle. Elle appartient à la fin du XVI° siècle au potier Pierre Hammann dont les ayant droit, tous potiers, la conservent jusqu’en 1723 puis la vendent à Pierre François Utilier, tailleur et receveur des nobles de Wangen. Le tuteur de ses enfants y fait des travaux en 1747, supprime l’avance de 11 pieds 8 pouces tout en haut de la maison et un encorbellement de même taille en bas, ce qui porte la valeur minimale de la maison de 700 livres en 1740 à 1 500 livres en 1747. Il semble avoir transformé en troisième étage un étage sous combles. Un autre tailleur est propriétaire de la maison de 1750 à 1805. Le vannier Nathanael Maurer refait en 1812 la façade de sa maison suivant le nouvel alignement en ajoutant un étage (voir l’Atlas des alignements).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 183

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et quatre étages neufs en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (a) : une grande ouverture occupe tout le rez-de-chaussée, chaque étage a deux fenêtres, la toiture a trois niveaux de combles. La cour O montre la façade arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment à galerie (1-2) à gauche de la cour, le bâtiment arrière (2-3) et le mur (3-4) qui sépare la cour de celle du voisin. La cour arrière (H) montre le bâtiment (4-3) entre deux cours, le bâtiment arrière (1-2), la propriété voisine à l’ouest (1-4) et à l’est (2-3).
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1813) puis le n° 11 (1813-1857), enfin le n° 7.


Cour avant O et cour arrière H

Le vannier Chrétien Hackenschmidt construit un cinquième étage en 1861 et fait d’autres transformations, ce qui porte le revenu de l’immeuble de 162 à 176 francs, le nombre de fenêtres ordinaires imposables de 11 à 32 et celui des fenêtres au-delà du deuxième étage de 8 à 26. Walter Rotman transforme en 1979 en restaurant le magasin de radio qu’il occupe depuis 1947. Il fait dégager l’arc dissimulé par le bandeau en bois au-dessus de la devanture et installer un escalier intérieur. Bernard Rotman ouvre en 1980 un débit de boissons à l’enseigne aux Douze Apôtres.


Elévation, plan du rez-de-chaussée et coupe où sont représentées les galeries donnant sur la cour
(1979, dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Pierre Hammann, potier, et (1565) Catherine Jund – luthériens
h Charles Hammann, potier, et (1601) Barbe Herckerscher – luthériens
h Louis Rappolt, potier, et (1638) Catherine Hammann veuve du pasteur Magne Listenmann – luthériens
1664 h Balthasar Rœcklinger, potier, et (1649) Catherine Hammann veuve du pasteur Magne Listenmann puis du potier Louis Rappolt, puis (1652) Anne Marguerite Schubæus – luthériens
1689 h Jean Joachim Rœcklinger, potier, et (1686) Elisabeth Dambach puis (1705) Ursule Rœderer – luthériens
1723 v François Pierre Utilié, tailleur et receveur des nobles de Wangen, et (1712) Anne Catherine Fischer veuve du tailleur François Gaspard Burckhard – catholiques
1746 h François Pierre Utilié, chirurgien, et (1747) Marie Anne Madeleine Weber – catholiques
1750 v François Antoine Riehl, tailleur, et (1746) Catherine Barbe Arnoldi – luthériens
1805 v Nathanael Maurer, vannier, et (1806) Marie Dorothée Westermann
1857 h Chrétien Hackenschmidt, vannier, et (1835) Louise Urban
1901 Adolphe Hackenschmidt, fabricant en rotin
1923* h Arnaut et Paul Hackenschmidt
1930* (Jacques) Jules Stengelin, fabricant de fleurs artificielles, et Emma Marie Fischer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1705, 700 livres en 1740, 1 500 livres en 1747, 600 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) VI 189, Antoine Riehl
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riehl, 1 toise, 4 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 242, Maurer, Nathanael, vannier rue Mercière 11 – maison, sol – 0,9 are

Locations

1727, Jean Bureau, marchand
1744, Jean Frédéric Schatz, potier d’étain
1746, Michel Haas, tailleur, et Elisabeth Carré
1747, Augustin Hugard, marchand
1803, Jean Busch, soldat invalide, et Catherine Blum
1834, Gabriel Roussel, compositeur d’imprimerie, et Agathe Renaud
1839, Chrétien Hackenschmidt, vannier, et Louise Urban (futurs propriétaires)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 28-v
La maison appartient au potier Pierre Hammann qui possède un terrain communal de 11 pieds 8 pouces de long, l’avance fait une saillie de 21 pouces, devant l’avance un auvent fait une saillie de 6 pieds 9 pouces, une marche de 11 pieds 8 pouces de long empiète de 9 pieds sur le communal de même qu’une porte de cave de 7 pieds de long et 5 pieds de large et un étal de 9 pieds de long et 9 pouces de large, aux étages une galerie fait une saillie de 4 pieds et tout en haut de la maison une avance de 11 pieds 8 pouces de long fait une saillie de 3 pieds sur le communal. Est communal et doit le rester, doit pour la jouissance 1 livre 14 sols 2 deniers

Zu der Andernseiten gegen Herrn Dauid Geigern hinüber, wider die Crämer Gassen hienein
Peter Hammann der Kachler hatt vor seinem Hauß darneben die Allmendt 11 schu 8 Zoll lang, Darüber ein Vsstoß 21 Zoll herauß, Vndt vor dem Vsstoß ein Wettertach 6 schu 9 Zoll herauß, darund. ein steinerin Tritt 9 schu herauß, vnd 11 schu 8 Zoll lang, darauff ein Kellerthüer 7 schu lang vnd 5 schu breÿt, darauff ein Zwerchbanckh 9 schu lang vnd 9 Zoll breÿt, Mehr oben ein hülzinen Gang 4 schu heraus, vnd oben Inn d. höhe des haußes ein Vsstoß 3 schu herausser, Vndt durchauß 11 schu 8 Zoll lang Vff der Allmendt, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert p, j lb xiiij ß ij d

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1747, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Le tuteur des enfants Utilié déclare avoir supprimé l’avance de 11 pieds 8 pouces de long qui fait saillie de 2 pieds 3 pouces tout en haut de la maison et un encorbellement de même taille en bas, seul reste l’auvent du bas en retrait de celui des voisins

(f° 151) Sambstags den 5. Augusti 1747. – Frantz Peter Utelier Kinder
An Weÿl. Peter Frantz Utelier des schneiders nachgelaßener Kinderen Hauß in der Krämergaß welches gantz oben einen 11. schuhe 8 Zoll Lang, und 2 schuhe 3. Zoll tieffen und unten einen gleich großen Überhang hat, woran noch ein Wetterdach ist, Johann Heinrich Vierschrodt der Schneider, besagter Kindertn Vogt, declarirte, daß das Wetterdach & der Obere Überhang Völlig hinwggethan, und allein der Untere, Vor welchen des Nachbarn Hauß noch weit hervorsteher, gelaßen werden sollen wofern Mghh . jhren Willen darein Geben wolten.
Erkannt Willfahrt solle den augenschein bezahlen, dt. 2 lb

1812, Voirie (AMS, cote 283 MW 342), N° 774
Nathanael Maurer refait la façade de sa maison suivant le nouvel alignement

Arnold architecte au nom de M Maurer propriétaire de la maison sise rue Mercière N° 13 qu’il desiroit avoir l’alignement pour reconstruire la façade de ladite maison – approbation du plan – Le soussigné déclare qu’il renonce à toute indemnité qui pourrait être due par la ville pour le terrain qu’il est dans le cas de céder à la voie publique en reconstruisant sa susdite maison dans l’alignement, le 18 mai 1812
(le maire) le 29 juin 1812 à la condition formelle de ne pas pratiquer une avance ou une saillie quelconque à la nouvelle façade ou de poser des marches en saillie sur la rue

Description de la maison

  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison ne fait pas plus de 10 pieds de long, elle comprend au rez-de-chaussée une petite boutique et un étroit vestibule, une petite cour, un puits, une petite cave voûtée de 9 pieds de large, un bûcher, aux deux étages un poêle, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, un passage et une dépense, sous le toit deux chambres et au-dessus un grenier dallé et un vieux comble, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins
  • 1747 (billet d’estimation traduit) La maison qui a 10 pieds de large comprend au rez de chaussée un étroit vestibule, à droite un atelier de potier d’étain, une cave voûtée, une petite cour, un puits et un bûcher, à l’étage un poêle, un vestibule où se trouvent le fourneau, une galerie en bois, derrière deux chambres, au deuxième étage un poêle, un vestibule comprenant un fourneau, au troisième étage deux chambres, au-dessus un vieux comble renfermant un grenier dallé et un grenier non dallé, la toiture est couverte de tuiles plates, les deux pignons en pierre sont peu solides, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Mercière

nouveau N° / ancien N° : 6 / 13
Maurer
Rez de chaussée et 4 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 91 case 3

Maurer, Nathanael, rue mercière N° 11

O 242, maison, sol, R. mercière 11
Contenance : 0,90
Revenu total : 162,47 (162 et 0,47)
Folio de provenance : (91)
Folio de destination : 282, agrandis. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 282 case 1

Maurer, Nathanael, rayé 1859
1859 Hackenschmidt Jean Chrétien
1901 Hackenschmidt Adolph Korbwarenfabrikant

O 242, maison, sol, Rue mercière 7
Contenance : 0,90
Revenu total : 162,47 (162 et 0,47)
Folio de provenance : (91)
Folio de destination : 282, agrandis. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

O 242, maison
Revenu total : 176,47 (176 et 0,47)
Folio de provenance : 282
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 26 / 24
1864, Augmentations – Hackenschmidt Jean f° 282, O 242, Maison, revenu 176, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Hackenschmidt Jean f° 282, O 242, Maison, revenu 162, Aug.on de C.on, supp. en 1864

Cadastre allemand, registre 30 p. 222 case 1

Parcelle, section 19, n° 12 – autrefois O 242, 243
Canton : Krämergasse N° 7 / 9 – Rue Mercière
Désignation : Hf, 2 Whs u. N. G.
Contenance : 2,14
Revenu : 4300 – 6500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1930), compte 492
Hackenschmidt Adolph (und Ehefr.)
1923 Hackenschmidt Arnold u. Hackenschmidt Paul je ½
1925 Hackenschmidt Paul négociant pour la moitié et copropriétaires
rayé 1930

(Propriétaire à partir de l’exercice 1930), compte 5269
Stengelin Jacques Jules fabricant de fleurs artificielles et son épouse Emma Marie née Fischer en com. de biens
(3967)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (167) Rue Mercieres

(maison n°) 13
Pr. Riehl, François Antoine, tailleur – Tailleurs
loc. Guth, François, charcutier – Moresse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 167 des Merciers (p. 319)

Pr. Riehl, François Ant. tailleur – Tailleurs
lo. Guth, François, charcutier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krämergasse (Seite 84)

(Haus Nr.) 7
Hackenschmidt, Hofliefer., Korbwarenfabrikt. E

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 888 W 292)

Rue Mercière 7-9 (dossier I, 1861-1981)

Le propriétaire Hackenschmidt charge en 1861 l’entrepreneur Arnold d’ajouter un cinquième étage au 7, rue Mercière. L’autorisation est accordée à condition que la hauteur du plancher au plafond soit au moins de 2,50 mètres et que l’étage mansardé ne dépasse pas 45 degrés.
Chr. Hackenschmidt fait aménager en 1918 de nouveaux cabinets d’aisance aux étages des 7-9, rue Mercière puis Jules Stengelin en 1937 deux nouveaux cabinets d’aisance sous l’escalier de la cour.
Le maître horloger Emile Bailliet s’installe en 1942. Il est remplacé par Michel Quenot pendant six mois en 1973.
Sophie Rotmann établit en 1929 son commerce (alimentation saine SANA). Walter Rotman (Tout pour la radio, jouets scientifiques) s’installe en 1947 au n° 7. Il fait transformer en 1979 son local en restaurant (bar au rez-de-chaussée, salle au premier). Il dégage l’arc dissimulé par le bandeau en bois au-dessus de la devanture, fait installer un escalier intérieur. Les commerçants du voisinage s’inquiètent que le snack-bar pourrait attirer une clientèle peu recommandable. La réception a lieu en juin 1980. Bernard Rotman fait transférer une licence de débit de boissons en juillet 1980 et choisit l’enseigne aux Douze Apôtres.
(Numéro 9) Le propriétaire Seybel charge en 1868 l’entrepreneur Klein de déplacer un pilier en pierre et de modifier les deux ouvertures du magasin sis 9, rue Mercière.
Les établissements Wiwo (maison de régime et corsets, 9, rue Mercière) font peindre en 1929 une enseigne non seulement sur leur façade mais aussi sur le pignon du n° 11, ce qui suscite l’indignation de Hans Haug, directeur des musées. Les établissements Wiwo cèdent en 1940 leurs locaux à Lina Singer (vêtements professionnels). Maurice Delépine fait transformer en 1945 le magasin au 9, rue Mercière en aménageant un escalier qui mène à l’étage sous la direction de l’architecte Emile Werler. Léonie Weibel (souvenirs Belle Alsace) fait poser en 1950 un store puis refaire la devanture selon un projet désapprouvé.

Sommaire
  • 1861 – L’entrepreneur Arnold demande au nom du propriétaire Hackenschmidt l’autorisation d’ajouter un cinquième étage au 7, rue Mercière. L’étage à ajouter aurait 2,40, le faîtage dépasse de quatre centimètres l’angle de 45 degrés. L’autorisation est accordée à condition que la hauteur du plancher au plafond soit au moins de 2,50 mètres et que l’étage mansardé ne dépasse pas 45 degrés.
  • 1868 – L’entrepreneur Klein demande au nom du propriétaire Seybel l’autorisation de déplacer un pilier en pierre et de modifier les deux ouvertures du magasin sis 9, rue Mercière – Accord
  • 1887 – Les services de la Ville constatent que Charles Hackenschmidt fait faire aux 7-9, rue Mercière des travaux non autorisés par l’entrepreneur Théophile Dannwolf (11, rue des Dentelles) – Théophile Dannwolff dépose une demande – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le vannier Jean Hackenschmidt de faire ravaler la façade du 7, rue Mercière – La façade a été peinte à l’huile, décembre 1895
    1895 – Idem pour le 9, rue Mercière
  • 1906 – Le ferblantier H. Lœb (6, rue Saltzmann) demande l’autorisation d’entreposer des gravats sur la voie publique pendant qu’il fait des travaux de canalisation au 7, rue Mercière qui appartient à Hackenschmidt – Accord
  • 1906 – Le maire notifie Adolphe Hackenschmidt (Ch. Hackenschmidt vannerie et meubles en rotin, fabrique à Grauelsbaum en Bade) de faire ravaler la façade des 7-9, rue Mercière – Le propriétaire répond que le dernier ravalement remonte à seulement six ans – La Police du Bâtiment fait remarquer que les ravalements doivent avoir lieu au moins une fois tous les dix ans, et qu’en l’occurrence la façade est sale – Le maire accorde un délai en 1907 alors que les volets et les devantures sont déjà repeints – Travaux terminés, juillet 1908
    1908 – Le peintre en bâtiment Daniel Arbogast (12, quai Saint-Nicolas) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la propriété d’A. Hackenschmidt 7-9, rue Mercière. Le commissaire transmet au maire – Autorisation puis prolongation
    1908 – Ch. Hackenschmidt demande l’autorisation de poser une lampe électrique – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1909
  • 1918 – Le service d’architecture informe la Police du Bâtiment que le propriétaire installe de nouveaux cabinets d’aisance aux étages des 7-9, rue Mercière – L’installateur sanitaire Kirrmann (61, rue du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation au nom de Chr. Hackenschmidt – Autorisation- Travaux terminés, mars 1919
  • 1921 – Les entrepreneurs Sigel frères (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et une enseigne simple au nom du photographe Block-Lux (Central-Photo) 7, rue Mercière – Maquette – Autorisation
  • 1929 – Hans Haug (direction des musées de la Ville de Strasbourg) proteste contre une enseigne peinte sur le pignon du n° 11 vers le n° 9, par une lettre accompagnée d’une esquisse – La Police du Bâtiment s’appuie sur les prescriptions relatives à l’aspect local pour faire effacer l’inscription
    1929 – Le maire écrit au peintre en bâtiment Louis Meyer (9, rue des Balayeurs) qui a peint sans autorisation des inscriptions sur la façade des 7-9, rue Mercière et le mur pignon du n° 11 – Louis Meyer demande l’autorisation de faire les inscriptions pour le compte du sieur Woytt (établissements Wiwo) – Maquette – La Police du Bâtiment répond n’avoir aucune objection à faire à l’inscription sur la façade mais demande d’effacer celle du pignon – Le maire écrit en août au procureur de la République après avoir constaté que la demande est restée sans effet. L’entrepreneur répond que l’enseigne peinte a été effacée en juillet.
  • Commission contre les logements insalubres, 7-9, rue Mercière – 1908, la Commission demande que les cabinets d’aisance fassent l’objet d’une visite avant d’être raccordés aux canalisations. Le propriétaire répond qu’il les a fait refaire l’année précédente et qu’ils ont été inspectés. 1909, les cabinets d’aisance se trouvent dans une cour étroite sans lumière ni aération suffisantes, il y a en outre des cabinets à la russe – 1913, le propriétaire a modifié les cabinets d’aisance
    1915, Commission des logements militaires, remarques en 14 points
  • 1929 – Sophie Rotmann (alimentation saine SANA) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 7, rue Mercière – Maquette (lettres blanches sur fond vert foncé) – Autorisation
    1929 (août) – L’entrepreneur Th. Dannwolf demande au nom de Sophie Rotmann l’autorisation de poser une vitrine sur la façade – Maquette – Autorisation
  • 1929 – Les établissements Wiwo demandent l’autorisation de poser une vitrine sur la façade du 9, rue Mercière – Autorisation
  • 1937 – Sophie Rotmann demande l’autorisation de poser une enseigne à double face – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre 1937 – Maquette
  • 1937 – L’entrepreneur de construction Emile Fiedel (20.a rue de Liepvre) établit pour le commerçant Jules Stengelin (17, rue des Bouchers) un devis pour aménager deux nouveaux cabinets d’aisance dans la cour – Autorisation – Dessin (les cabinets se trouvent sous l’escalier) – Travaux terminés, mars 1938
  • 1940 (décembre) – Les établissements Wiwo (maison de régime et corsets) s’installent au n° 12 et cèdent les locaux à Mlle Singer
    1941 – Lina Singer (vêtements professionnels) prend à son compte le store des établissements Wiwo
    1942 – Lina Singer demande l’autorisation de poser une enseigne – Acord – L’enseigne est posée, mars 1943
  • 1941 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Kaiser (rue Jean-Sébastien-Bach) enlève des cloisons sans autorisation. Une mercerie occupe les locaux transformés
  • 1942 – Jules Stengelin (demeurant 17, rue d’Or) demande qu’Albert Breitgoff soit autorisé à poser une enseigne
    La Police du Bâtiment fait part à Emile Bailliet (85, rue des Grandes Arcades) que les inscriptions doivent se trouver sur le chambranle et sont sur la devanture elle-même dans la rue Mercière. Emile Bailliet objecte que l’inscription sera beaucoup trop haute (3,50 mètres). La Police du Bâtiment renvoie à sa précédente décision. – Maquette de l’enseigne sur la devanture (Uhrenreparatur-Werkstätte Uhrenmachermeister, réparation de montre, maître horloger)
  • 1945 – Maurice Delépine (12, rue Saint-Urbain au Neudorf) demande l’autorisation de transformer le magasin au 9, rue Mercière en aménageant un escalier qui mène à l’étage sous la direction de l’architecte Emile Werler (1, avenue de la Paix) – Dessin – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1946
  • 1946 – Charles Bringolf (11, boulevard du Président Poincaré) demande au nom d’E. Bailliet l’autorisation de poser une enseigne en caractères métalliques – La Police du Bâtiment transmet le dossier pour approvisionnement à la Commission municipale des Beaux-Arts puisque la maison figure à l’inventaire supplémentaire des sites – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1947 – Maquette (Horlogerie)
  • 1947 – W. Rotman (Tout pour la radio, jouets scientifiques) demande l’autorisation de peindre l’extérieur de son magasin en vert comme son voisin Block et Lux. L’architecte des Monuments historiques déclare que la couleur devra être beige ou brun clair. La Police du Bâtiment constate que la devanture est peinte en vert et que l’enseigne porte l’inscription Radio L.M.F.
  • 1950 (mars) – Léonie Weibel (Souvenirs) demande l’autorisation de poser un nouveau store mécanique à son magasin 7-9, rue Mercière (longueur 6,80 mètres, salle 1,60 mètre) – Autorisation
    1950 (mars) – La même demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – La Police du Bâtiment répond que l’inscription est interdite par l’architecte des Monuments historiques
    1950 (juillet) – La même demande l’autorisation de poser au-dessus de la porte pendant la saison touristique une cigogne en bois portant une poupée alsacienne – Autorisation
  • 1950 (février) – L’architecte des Monuments historiques retourne un projet de transformation du magasin sis 7-11, rue Mercière. La Police du Bâtiment porte en marge qu’elle n’a connaissance d’aucun projet
    1950 (mars) – Léonie Weibel demande l’autorisation de poser un nouveau revêtement à la façade de son magasin sis 7-9, rue Mercière – Plan cadastral – Dessin (devanture surmontée de l’inscription Belle Alsace) – La Division VI et l’architecte des Monuments historiques estiment que le projet ne s’harmonise pas avec l’aspect général.
    1950 (avril) – Hans Haug (représentant du ministre auprès de la Commission des sites du Bas-Rhin, directeur des Musées de la Ville de Strasbourg) écrit dans une lettre au ministre que les services compétents (Monuments historiques, Police du Bâtiment) ont fait rétablir les baies cintrées dans la rue Mercière. La nouvelle devanture Weibel dépare à présent la rue
    1950 (juin) – Le préfet écrit à Léonie Weibel au sujet des travaux faits sans autorisation – Léonie Weibel demande un sursis pour payer la taxe, ce qui lui est refusé
    1950 (octobre) – La devanture a été transformée selon les dessins mais aucune enseigne n’est posée – Le dossier est classé en janvier 1952
    1951 (juillet) – Léonie Weibel demande l’autorisation de poser une inscription sur le store (Cadeaux, Belle Alsace, Souvenirs) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre
  • 1954 – La société Cipel (piles) demande l’autorisation de poser un panneau chez son client Rotman (7, rue Mercière) puis y renonce, le bâtiment étant classé
  • 1957 – La veuve Jules Stengelin est autorisée à occuper la voie publique devant le 7-9, rue Mercière pour réparer des dommages de guerre
  • 1960 – La locataire Fanny Arnold se plaint des gaz qui proviennent du chauffage du magasin de Maurice Weibel et se répandent dans la cour où donnent ses fenêtres – La Police du Bâtiment se rend sur place et constate les faits. Elle prend contact avec le propriétaire du magasin et le propriétaire – Travaux terminés
  • 1960 – Léonie Weibel fait repeindre la devanture avec l’accord de la Police du Bâtiment
  • 1969 – Note de changement de débiteur. E. Bailliet est remplacé par Michel Quenot
    1973 – Michel Quenot cesse son commerce qu’il n’a exercé que six mois. L’enseigne est enlevée, il est exempté de droits.
  • 1975 – M. Wendenbaum, propriétaire du n° 5, informe la Police du Bâtiment que la cheminée du n° 7 menace de s’écrouler – La Police du Bâtiment se rend sur place – Travaux terminés, septembre 1975
  • 1979 (mars) – Walter Rotman (maître électricien, Tout pour la radio) demande l’autorisation de supprimer le bandeau en bois au-dessus de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Photographie – L’arc en pierre est désormais dégagé.
    1979 (mai) – Dossier. Walther Rotman (demeurant à Eckbolsheim) demande l’autorisation de transformer la façade au n° 7 et d’installer une échelle de secours dans la cour. Propriétaire, Welsch (rue Trubner), maître d’œuvre architectes Stoskoph, Walter Oehler (46 ; boulevard d’Anvers) – Plan cadastral de situation, élévation, plan du rez-de-chaussée et des étages, coupe. Walter Rotman a l’intention d’aménager un restaurant comportant des places debout au rez-de-chaussée (grill) et assises à l’étage (winstub) – La commission de sécurité établit son rapport – La Division VIII émet un avis défavorable parce que les clients devront emprunter l’escalier commun pour parvenir à l’étage, ce qui est contraire au Règlement des constructions.
    1979 (août) – Les architectes font un nouveau projet qui comprend un escalier intérieur – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (permis de construire) – Le préfet accorde le permis de construire en octobre 1979
    1979 (octobre) – Le commerçant Jean-Pierre Pflieger (8, rue Mercière) émet des objections contre le snack-bar de Walter Rotman qui pourrait attirer une clientèle peu recommandable – Le maire répond en soulignant que l’aspect architectural sera amélioré. Autre courrier du conseiller général Gilbert Jost – L’adjoint Roger Hanssler rédige une note à l’intention du maire
    Suivi des travaux. L’ancienne devanture est enlevée (décembre 1979). Les travaux intérieurs sont en cours (février 1980). La réception a lieu en juin, la cuisine à l’étage sera réalisée ultérieurement
  • 1979 (mai) – Le préfet écrit au maire après que Bernard Rotman (demeurant à Eckbolsheim) a sollicité de transférer et d’exploiter la licence IV du débit de boissons Au Moulin à vent (17, rue du Général-Picquart) dans l’établissement Goethe Stub (7, rue Mercière) – Le préfet accorde l’autorisation de transfert en juillet 1980
    1980 (mai) – Déclaration d’ouverture de l’établissement Les Douze Apôtres (18,81 m² au rez-de-chaussée, 24,55 au premier)
    1979 (septembre) – L’entreprise Scalisi de Souffelweyersheim est autorisée à entreposer des matériaux sur la voie publique
    1980 (avril) – Les architectes demandent l’autorisation de poser l’enseigne 12 Aboschdel qui rappellera les douze apôtres de la cathédrale, en outre une enseigne lumineuse et un panneau historique – Photographie de la nouvelle façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser l’enseigne – Le projet est ensuite refusé parce qu’il est impossible d’incorporer la lampe dans l’éclairage public – La lampe ayant été posée, le maire en demande le démontage en août 1980 – Wlater Rotman est autorisé à poser une lampe (spot) sur le lampadaire en novembre 1980
    1980 (juillet) – Walter Rotman demande l’autorisation de poser une enseigne en fer forgé (libellé Kronenbourg) comportant la silhouette de Goethe qui aurait fréquenté le bâtiment lors de son séjour à Strasbourg – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable et recommande de prévoir une seule raison sociale – Refus – Nouvelle demande par Bernard Rotman en novembre (même maquette que la précédente, Kronenbourg étant remplacé par 12 Apôtres) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1981 (novembre) – Le préfet délivre le certificat de conformité

Relevé d’actes

D’après le Livre des communaux de 1587, la maison appartient au potier Pierre Hammann qui épouse en 1565 Catherine Jund

Mariage, cathédrale (luth. p. 132)
1565. Peter Haman, ein Haffner, Catharina Hans Junten hinderlasene docht. Eingsegnet Zinstag den 13. Horn. (i 69)

Son fils Charles Hammann auquel revient la maison se marie en 1601 avec Barbe Herckerscher, fille du pasteur de Goxwiller et veuve du brasseur Jacques Mayer qu’elle avait épousé en 1597
Mariage, cathédrale (luth. f° 86)
1601. Dominica Juni den 3. maio. Carolus Haman der Haffner vnd Barbara Jacob Meÿers des Biersieder n.g: witwe (i 46)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 75, n° 197)
1597. Domin: 8. Trinitat: 17. Julÿ. Jacob Meÿer der Biersieder vndt Barbara, Johann Heckscherer geweßenen pfarrers Zu goxwÿler tocht. Eingesegnet Zinstag. 26. Julÿ (i 78)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 19) 1597. Dominica post Trinitatis den 17. Iulÿ. Jacob Meÿer der Biersieder, Barbara Johannes Heckscherers gewesenen pfarrers Zu gocksweÿler tochter. Donnerst. in Thomæ Zukirchen ge*gt (i 12)

La maison revient ensuite à leur fille Catherine qui épouse en 1624 le pasteur Magne Listenmann puis en 1638 le potier Louis Rappolt

Mariage, cathédrale (luth. f° 183)
1624. Dominica 24. Trin: 7 9.bris. H. Magnus Listeman pfarrer Zu bischheim vnd Hönheim vnd J. Cätherin, Carle Hamman des Kachlers tochter, eingesegnet montag d. 15. 9.bris (i 96)

Pasteur à Bischheim, Magne Listenmann devient bourgeois par sa femme quelques mois plus tard en s’inscrivant à la tribu des Maçons. Il est dit originaire de « Gebra » en Thuringe, ce qui doit représenter Biberach dont il devient pasteur à la fin de sa vie
1625, 4° Livre de bourgeoisie, p. 74
M. Magnus Lüstman Von Gebra Auß Türing. Pfarrer Zu Büschen beÿ höhnheim Empfangt d. Burg.recht von Catharin Carlen hamman burg. vnd Kachlers Alhie Eheliche Tochter Wull beÿ den Murern Zünfftig sein den 3. Februarÿ 1625.

Bopp (n° 3067) Magnus Listenmann (Mag.) 1622 Pæd. am Collegio Wilhelmitano in Straßburg
1622-1623 Pfarrer in Lembach
1624-1624, Pfarrerin Fürdenheim und Quatzenheil
1624-1636, Pfarrer in Bischheim I
Ab 1626 Pfarrer in Biberach (Thüringen)

Une fois devenue veuve, Catherine Hammann se remarie en 1638 avec le potier Louis Rappart, originaire de Brettach en Wurtemberg, qui est devenu bourgeois l’année précédente

1637, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 875
Ludwig Rappart von Breÿdach der Kachler Erkaufft d. Burgerrecht für sich Allein vmb 20 gold fl. wurd Zu Maurern dienen Hat Keine Kinder mitgebracht. Jur. den 8 9.bris 1637

Mariage, cathédrale (luth. p 414)
1638. Dominica XXI. Trinit. 14. 8.br. Ludwig Rapolt Von Bretach beÿ der Newstat Zur großen Linden im Würtenberger land d. Kachler Vndt Fr. Catharina H M. Magni Lystemanni pfarrers Zu bischheim n. Witwe. eingesgnet Mont. 22. 8.bris (i 212)

Catherine Hammann épouse en troisièmes noces Balthasar Rœcklinger, potier originaire d’Obernzell près de Passau en Bavière. Elle assure à son mari la jouissance viagère de sa maison rue Mercière lors du contrat de mariage

1649 (10. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 491-v
(Eheberedung) Erschienen Balthasar Räckhling. der Kachler von obern Zell im Bistumb Paßaw, so sich alhie burgerlich niderzulaß. gewillt, alß hochzeiter, mit beÿstand Georg Räckhlingers deß Kachlers seines Bruders, wie auch H M. Johann Henrich Schubbæi Pfarrers Zu willstett und Anthoni Eÿsers deß Schuhmachers und Burgera Zu Straßburg an einem,
So dann Catharina Hammännin Weÿl. Ludwig Rappoldts deß Kachlers und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit beÿstand hannß Henrich Metzgers deß hosenstrickhers und Burgers alhie ihres Vogts und hannß Wernhardt Schmitzen deß Kauffhauß keüfflers und Burgers alhie ihres Verwanthens am andern theil
Fürs Ander, so verordnet Sie demselben Zum lebtägig. widem, ihre alhie in der Krämergaß. neben H Hannß Ludwig Koben dem handelßmann ein und anderseit neben H Johann Richßhoffern dem handelßmann gelegener Behaußung, Jedoch daß Er solche nicht allein in guten Ehren halte sondern auch die 9 fl. wehr. dem Stifft St. Marx und 12. ß 6 d denen Edlen von Kageneckh davon gehenden iährlich. Zinnßes ordentlich abstatte

Mariage, cathédrale (luth. f° 522)
1649. Balthasar Recklinger der Haffner, Ægidÿ Recklinger deß geweßenen Hafners Zu Obern Zell nachgelaßener ehelicher Sohn, Catharina Ludwig Rappolt deß Gewesenen Hafners Vnd Burgers allhier Nachgelaßene Wittib, Im Münster Mont. den (-), i 270.

Balthasar Rœcklinger devient bourgeois en juillet 1649 par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1649, 4° Livre de bourgeoisie p. 260
Balthasar Recklenger der haffner von Obern Zell Empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfr. Catharina Ludwig Rappolts deß haffners We. vmb 8. Gold fl. ist ledigen stands gewesen Vnd Wird Zu den Mauern dienen, Jur. den 26. Julÿ 1649.

Balthasar Rœcklinger se remarie en 1652 avec Anne Marguerite Schubæus, fille du pasteur de Willstätt en Bade
Mariage, cathédrale (luth. f° 544-v, n° XXVI)
1652. Sonnt. den 6. Junÿ. Balthasar Rœckhlinger der burger undt Kachler alhie, vnndt J. Anna Margaretha weiland herren M. Georgÿ Schubæi hanauischen Pfarrers Zue Willstett hinderlaßene Eheliche dochter (i 293)

Héritier universel de Catherine Hammann, le cordonnier Charles Meyer cède ses droits au veuf Balthasar Rœcklinger qui est usufuitier de sa femme.

1664 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 594-v
Erschienen Carl Meÿer der Schuhmacher an einem,
So dann Balthasar Röckhlinger der Kachler am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, dEmnach weÿl. Catharina Hammännin sein Räckhlingers gewesen Eheweib nunmehr seel. eingangß gemelten Meÿern mit der Erbsazung ex asse honorirt, Zumahlen ihr Catharinä gantze Verlassenschafft sich in Summa 133. lib 10. ß 4 d belauffe und Er Röckhlinger selbige ad dies vitæ Usufructuarié Zu genießen habe, so hette er Meÿer Von gedachtem Röckhlinger 90. lb d in bahrem Gelt empfang. hingegen demßelben die gantze Verlaßenschafft eÿgenthümblich cedirt und übergeben und Sie dergestalt ein ander außgekaufft, daß kein theil ahne dem andern weg. obgedachter Verlaßenschafft einige fernere Ansprach mehr haben solle

Anne Marguerite Schubæus se remarie avec le potier Nicolas Unger (voir sa maison).
Anne Marguerite Schubæus rachète les parts de succession de sa fille défunte Anne Marguerite Rœcklinger décédée femme du teinturier Jean Kœnig

1679 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 643-v
Anna Margaretha Schubæin, Herrn Niclaus Vngers deß Kachlers eheliche haußfrau, mit beÿstand ietzgemeltd ihres Ehevogts wie auch Christian Musculi ihres dochtermanns an einem,
So dann Hannß König der Ferber und Sergenwebern mit assistentz herrn Philipp Kaÿsers deß halb Leinenwebers sein Königs döchterlins erster Ehe, Vogt, am andern, und beÿde theil, mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herren Johann Gumprechts und herrn Johann Henrich Metzgers, beeder alß aus E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter

Demnach weÿl. Annæ Margarethæ Röcklingerin, eingangsgemelter Schubæin eheleiblichen dochter und erwehnten Königß geweßenen Eheweib nunmehr seel. ahn der alhier in der Krämergaßen, zwischen herren Johann Richßhoffer XXI. und Herrn Johann Joachim Koben deß handelßmanns nun auch seel. hinderblibenen Erben gelegener und für 2000 fl. æstimirte wohnbehaußung, wie auch ahne schiff und geschirr Zum Kachler handwerck gehörig, und ahne dem gebrannten und ungebrannten geschirr, nichts davon außgenohmen, Ein sechster theil Legats weiß Von weÿl. Catharina Hammännin herrührend, gebühret, zumahl uff Ihr Annæ Margarethæ Königin absterben, erwehnter ein sechster theil uff den mit Ihme Hannß König ehelich erziehltes Kind Mariam Elisabetham Verwältet, und nach dem erwehnte Maria Elisabetha dieße welt frühe zeitig gesegnet, Ihme hannß Königen all seines Kindts Erb seiner Verstorbenen haußfrawen gantze Verlassenschafft und mithin ahne der, den gesambten Röckhlingerischen Kindern, Legirten behaußung, Werckzeug, Schiff und geschirr, wie auch Gebrandt und ungebranntem geschirr Zuvorderist Ein sechster theil und ferners ahne einem halben sechsten theil ein fünffter theil erblich angefallen (…) mit einander Verglichen, daß Ihro der Schwigermutter, oberwehnter Ein sechster theil und wider ahn dem halben sechsten theil ein fünffter theil damit nach belieben zuschalten und zuwalten eÿgenthümblich und Völligem Rechten gebühre, (…) Hingegen Ihme dem dochtermann wegen dießer Übergab 180. lb in bahrem gelt gegeben werden solle, in maßen auch geschehen, wie derselbe bekannte, und dafür die Schwigermutter bester form quittirte, und solle der dochtermann ahne Sie die Schwiger Mutter nunmehr, weder wegen obgemelten Legats weder wegen seiner haußfrawen Vätterlich Guts, weder wegen der in St. Barbaræ Gaßen, und in der Straßen gelegenen häußern, und in summa Keinem Stück, Keine Anforderung wie die auch immer nahmen haben möchte, nicht mehr thun

Anne Marguerite Schubæus et ses trois enfants cèdent leurs part de la maison à leur fils et frère respectif Jean Joachim Rœcklinger. Anne Marguerite Schubæus meurt en juillet 1686. L’inventaire de ses biens est dressé peu de temps après.

1686 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 224
Anna Margaretha, gebohrne Schuppaußin weÿl. Niclaus Ungars, gewesenen Haffners sel. Wittib mit beÿstand H. Philipp Henrich Theus Notarÿ, deren Curatoris, Ferner Maria Elisabetha Röcklingerin, Georg Kleÿle deß Haffners haußfrau, mit beÿstand Ihres Ehevogts, Mehr Barbara Röcklingerin, Daniel Bleÿfuß deß Säcklers haußfrau, mit beÿstand deßelben, so dann H. Johann Jacob Gäßler der Barbierer, alß Vogt Balthasar Röcklingers, deß noch ledigen Haffnergesellen
in gegensein Johann Joachim Röcklingers deß haffners
Ihre eÿgenthümbliche antheÿler, Und Zwar in Spec: mehrged. Ungarische wittib einen Sechsten, auch einen halben Sechsten und wider an einem halben Sechsten einen Fünfften theÿl, Sie übrige Verkaüffere aber iedes einen Sechsten und an einem einen fünfften theil, an einem Vorder: und hinderhauß, höfflein, und deren hoffstätten, auch bronnen, und übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Krämergaßen, einseit neben H. XV. Johann Richshoffer, anderseit neben H. Johann Ludwig Koben & Cons. hinden auff H. Amstr. Josiam Städel, stoßend gelegen, daran Ihme dem Käuffer zuvorhin auch ein gantze Sechster, vnd an einem halben Sechsten ein Fünffter theÿl zuständig ist. Von welcher gantzen Behaußung gehen jährlich 12 ß 6 d. bodenzinß denen Edlen von Kageneck – umb 1143 Gulden 3 ß 4 d baaren gelds
[in margine :] Georg Kleÿle der Haffner alß Ehevogt Mariæ Elisabethæ Röcklingerin, Daniel Bleÿfuß der Säckler alß Ehevogt Barbaræ Röcklingerin und Balthasar Röcklinger der ledige Haffnergesell, für sich selbsten, So dann d. hierinn gemeldte kaüffer Johann Joachim Röcklinger, am andern theÿl, haben angezeigt und bekandt, Nach dem die in vorstehender Verschreibung benahmste Ungarische wittib Ihrer respect. Schwieger und leibliche Mutter gestorben und von ged. Ihrem 4. Kindern geerbt word. (…), den 5.ten 7.r. 1689

Jean Joachim Rœcklinger commence son apprentissage de potier chez Chrétien Musculus en 1673
1673, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 125) Mittwochs den 17. Decembris 1673 – Christian Musculus stellt vor hannß Joachim Röcklinger, Balthasar Röcklingers des haffners Sohn, mit beÿstand seines Vogts herrn hannß Jacob Gäßlers, des barbierers alhier, ihme das haffner handwerck 3. jahr lang Zulernen, producirt Schein vnder der Obernhandwercks herren hand, vndt gibt dr Jung dem Meÿster 30.fl. Lehrgelt, daß halb an, und das andere halb wann die Lehrjahr halber auß seÿn, und der Frawen ein ducat trinckgelt, Zahlt diener gelt, 13. ß

Jean Joachim Rœcklinger devient tributaire chez les maçons en 1686
1686, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 65) Dienst. 11.ten Junÿ 1686. – Neu Zünfftiger
Hannß Joachim Recklinger der ledige Kachler und burgers Sohn producirt Stall schein, Krafft dessen ihne Zu einem Mit Zünfftigen anzunehmen,, Erk. willfahrt, Zalt due gebühr mit 5 ß d

Jean Joachim Rœcklinger épouse en 1686 Elisabeth Dambach, fille de boulanger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 141-v, n° 23)
1686. Dom: 2. post Trin: Zum 2.mahl Johann Joachim Recklinger der haffner Weiland Balthasar Recklingers auch geweßenen haffners v. Burgers allhier nachgelaß ehel. S. Jr. Elisabeth Johann Melchior Dambachs Weißbecken v. Burgers allhier ehel. T. Mittw. den 3.t Julÿ N. Kirch (i 179)

Jean Joachim Rœcklinger hypothèque la maison au profit de la mineure Anne Dorothée Gessler

1687 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 91-v
Johann Joachim Röcklinger, der Kachler
in gegensein H. Johann Jacob Gäßlers deß barbierers und Wundartzts alß Vogts Annæ Dorotheæ weÿl. Johann Christoph Gäßlers, seines bruders sel. tochter – schuldig seÿe 25 pfund, weÿl. Annæ Margarethæ Ungerin seiner leiblich. Mutter nunmehr sel in A° 1683 auff eine privat handschrifft gelühenen und beÿ dero Verlassenschaffts abtheilung auff Ihn devolvirt. geldes
unterpfand, Eine behaußung sambt allen deren Gebäuen, Zugehördt. und gerechtigkeit. allhie an der Krämergaßen, einseit neben weÿl. H. Johann Joachim Kolb. sel. Erb. and. H. XV. Johann Reichshofern geleg., darvon geh. jährlich 12 ß d bodenzinß denen Edlen von Kageneck

Jean Joachim Rœcklinger hypothèque la maison au profit de son frère Balthasar Rœcklinger

1687 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 620
Johann Joachim Röcklinger, der Kachler
in gegensein hans Balthasar Röcklingers, alß ledigen Kachlers seines leiblich. bruders, mit beÿstand Johann Jacob Gäßlers, deß barbierers und wundartzts seines vogts – schuldig seÿe 300 gute Reichsguldner Zu 9. ß 3. ß nach jüngster devaluation gerechnet
unterpfand, hauß und hind. hauß, höfflein und deren hoffstätte, bronnen und übrige deren Gebäuen recht. und Zugehördten allhier in d. Krämergaß einseit neben H. XV. Johann Richshoffer anderseit neben H. Johann Ludwig Koben & Cons. hinden auff H. Amst. Josian Städel stoßend gelegen, darvon gehen jährlich 12 ß d bodenzinß denen Edlen von Kageneck, so seÿe dieselbe auch noch umb 128 lb 6 ß Cap. obgel. Creditori seinen brud. zuvorhin, wie auch umb 51 lb 7 ß Cap. Mariæ Elisabethæ Röcklinerin, Georg Kleinle auch Kachlers haußfr. seiner leiblich. Schwester verhafftet

Jean Joachim Rœcklinger et Elisabeth Dambach font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison

1691 (17.5.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 23) n° 776
Inventarium und beschreibung aller der und Jeder Haab vnd Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Joachim Rocklinger, Haffner und die Ehren: und Tugendsahme Fraw Elisabetha gebohrne Dambachin, beede Eheleuth und burgere alhier, einander in den bereits Anno 1686, den 3. Junÿ, mit einander angetrettenen Ehestand für unverändert zugebracht haben, Welche beede Eheleuth nunmehro dieße angelegenheit gehabt vnd es möchte, weilen selbiger ihr beederseits Zugebrachtes nicht, wie billig sein sollen, inventirt worden (…) dabeÿ aber dießes auf deß Manns seiten berichtsweiß beÿzusetzen, daß, was er Vermög seines Special Theilregisters von seiner geliebten Fr. Mutter Anna Margaretha Ungerin gebohrnen Schunnæin den 1. vnd 12. Augusti gemelten 1686. Jahrs zu einen Viertentheil Erblich überkommen, darunder nicht begriffen seÿe, höchst nothwendig erachtet worden. Actum in der Königl ; Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 17. Maÿ A° 1691.

In einer der Statt Straßburg in der Crämergaß gelegenen Ihme dem Mann eigenthümlich v hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt.
In der oben Cammer, In d. hind. Cammer, In der obern Stuben, Im oberst. haußöhren, Im hind hauß, Sa. haußraths M. 75, F. 102, Hienzugesetzt d. halben theil den in haußrhat hat erhaltenen haussteuren, 5 lb, Trifft also ihr d. Fr. zugebrachter 107 lb
Sa.Silbers M 1, F 4, Sa. Guldenen Ring F 17, Sa. baarschafft F 30, M 5
Eigenthumb an einer behaußung (M.) Item Hauß, Hoffstatt, Höfflin vnd hindterhauß sampt allen andern dero gebäwen, begriffen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane der Krämergaßen, einseit neben /:tit:/ herrn XV.r Johann Richßhoffern, and.s. neben H. hannß Ludwig: vnd H. hannß Joachim Koben beeden handelßleüthen vnd burgern alhier hind. auf H. Joh: Phil. Koben auch gewesenen handelßmanns seel. Erben stoßendt. Davon gibt man Jährlich. uf Johannis Baptæ vnd Weÿhenachten 12. ß 6. d bodenzinß den Edlen von Kageneck war gemelte behausung dermalen über angeregte beschwerdt weilen aber Er Mstr. Joh: Joachim Röcklinger angeregte behaußung annoch beÿ lebzeiten seiner gebliebten Mutter Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Schubbæin A° 1686. von Ihro vnd seinen 3.en geschwüsterden Eigenthümlich übernommen pro 1400. fl. Vnd deren damahlen gedachten participant. hinauß Zugeben pflichtig war, wie volgt, Nembl. Erstlich Ehrengedachter fr. Annæ Margarethæ seiner leiblich. Mutter weg. ererbtes Kinds theilen 373 fl. Ferner Fr. Mariæ Elisabethæ Kleÿlain gebohrnen Rocklingerin seiner älttern Schwester 256 fl., Weiters Fr. Barbaræ Bleÿfußen gebohrner Rocklingerin seiner jüngern Schwester 256 fl. Mehr Balthasar Rocklinger den jüngern bruder ebenmäßig 256 fl Vndt Ihme Mstr. Joh: Joachim Rocklingern selbsten auch so viel, wie jeden seiner 3. Geschwisterden Eigenthümlich gehörig wäre nemblichen 256 fl, Alß sind dahero solche für unverändert in die Ehe gebracht Ihme Zugeschrieben und aißzuwerffen thun 128. lb. Nota. Jedoch ist hiebeÿ zu erinnern, daß dißes hauß pretium Ihme Mstr Rocklingeren dem Mann gantz ohnpræjudicirlich in dießes Inventarium der Zugebrachten Nahrung gesetzt worden. Welche Übernahm gedachter behaußung in allhießig, Cancelleÿ Contract stub. A° 1686 ordentlich verschrieben Zubefind. Vndt seind darüber vorhand. etlich Kauff: vnd abgelößte Zinß, So dann ein Vorzugsbrieff, vnd. deß Ehrs. Kleinen Rhats Zu Straßburg Insigel deß. datum den 16. Decembr. A° 1630 mit alt. N° 5 notirt, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung, M. 128
Sa. so Er Mann für unverändert Würcklich in die Ehe gebracht hatt 211 lb, Sa. alles deßen Sie die Fraw für unverändert in die Ehe gebracht 159 lb

Jean Joachim Rœcklinger hypothèque la maison au profit de l’aumône Saint-Marc. En marge, quittance remise au propriétaire suivant, François Pierre Utilie

1696 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 360-v
Johann Joachim Röcklinger der Kachler
in gegensein /:tit:/ herrn Johann Schmids Schaffners deß großen gemeinen Allmosens zu St Marx, schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Ein Vord. und hinderhauß, höfflein, sambt dero hoffstätten auch bronnen und übrig. deren Gebaüen, recht. und zugehördt. allier in der Krämergaßen, einseit neb. H. Johann Jacob Richshoffern Lieutenant, anderseit neben H. Johann Ludwig Koben, den handelsmann & Cons. hind. auff H. Johann Städel alt. ammeister und dreÿzehener stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 12 ß 6 s bodenzinß denen Edlen von Kageneck
[in margine :] in gegensein Peter Frantz Utilie Schneiders als proprietarÿ hier verpfändeter behaußung (Quittung) den 21. aug. 1731

Elisabeth Dambach meurt en 1705 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 800 livres. La masse propre au veuf s’élève à 806 livres, celle des héritiers s’élève à 333 livres. L’actif de la communauté s’élève à 523 livres, le passif à 553 livres

1705 (3.8.), Not. Goldtbach (6 E 41, 228) n° 7-b
Inventarium vndt Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güttere, so Weÿland die Ehren: und tugendbegabte Fraw Elisabetha gebohrene Dambachin, deß Ehren und Vorachtbahren herrn Johann Joachim Röcklingers, hafners und burgers alhie Zu Strbg. geweßene Eheliche haußfraw, nunmehr seel. nach ihrem den 16.ten Junÿ dießes Lauffenden 1705.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Vorgeachten herrn Johann Georg Fricken, deß Schneiders und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Joachim, Annæ Salomeæ, Mariæ Dorotheæ und Susannæ aller Vier der Abgeleibten seel. mit Vor v. hernach gemeltem Ihrem hinterlaßenen Wittiber Ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu Vier gleich. portionen Verlaßene Erben – Actum Straßg. den 3.to Aug: A° 1705.

In einer allhier zu Straßburg in der Krämergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Ane höltzenwerckh. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stuben, Vor dießen Stuben, In der Wohnstub, Vor dießer Stub, Ins officiers Stub, Im Keller
Werckzeug Zum Kachler Handwerck gehörig wie auch gemachte und geb(ran)te Kachler arbeit. Solches alles ist durch Mrst. Johann Bronnern und Mstr. Paulus Greßen beede hafner und b. alhier æstimirt und angeschlagen worden per 8 lb
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Item j. Hauß, Hoffstatt, Höfflein v. hinterhauß s. allen andern dero gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen in der St: Strbg. ane der Crämergaßen, j.s. neben hrn Joh: Christoph Richßhoffern dem Goldtarbeiter, 2.s. neben Hrn. Joh: Ludwig: vnd Hrn. hannß Joachim Koben, beeden handelßleüthen v. burgern alhier, hinden auf Hrn. Josiam Städeln dem buchführern und E. E. groß: Raths alten beÿsitzern stoßend. Davon gibt man Jährl. auf Joh. Baptæ vnd Weÿhenachten sammenthafft 12. ß 6. d bodenzinß denen Edlen von Kageneck, sonsten über jetztgemelte beschwerd freÿ ledig und eigen und durch der St. Strg. geschworne Werckmeistere Crafft eingeschickter Abschatzung vom 3.to Augusti 1705. angeschlagen worden pro 787. lb 10 ß d. Darüber vorhanden j. teutscher pergam. Kauffbr. m. der St. Strbg. Cancelleÿ Contract Inns. verwahret datirt den 7.t Junÿ A° 1686. mit N° 1 notirt. Vnd seind ferner darüber etliche Kauff: vnd abgelößte Zinß, so dann j. Vorzugsbrief unter deß Ehrs. Kl. Rhats Zu Strbg. Insigel deßen dat. den 16. Xbr. A° 1630 mit a. N° 5 und jetzigem N° 2 not: vorhanden
Ergäntzung deß Wittibers Vnveränderten Guths, Vermög einer durch Weÿland herrn Philipp Heinrich Theum Notarium Publicum nunmehr seel den 1. et 12. Augusti Anno 1686. gefertigten Theil Registers, waß der Wittiber Von Weÿl. Frawen Annæ Margarethæ Vngerin gebohrner Schubæin seiner geliebten Mutter ererbt
Ergäntzung deß. Erben i wehrender Ehe abganganen unveränderten Gutts, Crafft Vorhergedachtem Inventarÿ über beeder Eheleuth zubringende Nahrung durch mehrgemelten herrn Not° Theum in A° 1691. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers Unverändert Guth, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Gold: Rings 16, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 787, ß Ergäntzung (168, Abgang 387, übertrifft alßo der abgang die Erg. umb 217), Summa summarum 806 lb
Wird auch der Erben Unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 7, Sa. Schulden 55, Sa. der Ergäntzung 90, Summa summarum 174 lb – Schulden 472 lb, der Erben Unverändertes Gutt 333 lb
Endlichen Wird auch das Gemein Verändert vnd theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 57, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Lährer Vaß 7, Sa. Silbers 2, Sa. beßer. 200, Sa. Schulden 247, Summa summarum 523 lb – Schulden 553, Passiva übertreffen die theilbar Activ Nahr. 29 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 478 lb

Jean Joachim Rœcklinger se remarie en 1705 avec Ursule Rœderer, fille de sellier : contrat de mariage, célébration
1705 (16. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 4
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Joachim Röcklingern, Haffnern und burgern allhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren vnd tugendgezierten Jungfrawen Ursulæ Röttererin, Weÿland deß Ehren: und Vorachtbahren Herrn Gottfried Röderers, geweßenen Sattlers, burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßener Ehelich erzielter Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin, dem andern theis
So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Freÿtags den 16. Octobris Anno 1705, [unterzeichnet] Johann Joachim Röcklinger als Hochzeiter, Johann Georg Frick alß der Kinder Erster Ehe Vogt, Ursula Rötterin alls hochzeiterin, Johann Friedtrich Kamm alß Vogdt

(Grosse, même cote) Eheberedung – zwischen Herrn Johann Joachim Röcklingern, dem Haffner und burger allhier Zu Straßburg alß dem Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren vnd tugendgezierten Jungfrawen Ursulæ Rettererin, Weÿland deß Ehren: und Vorachtbahren Herrn Gottfried Rötterers, geweßenen Sattlers, burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßener Ehelich erzielter Tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin, ane dem andern thei
So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Freÿtag den 16. Octobris im Jahr alß mann nach Jesu Christi Vnßes Einigen Erlößers heÿland und Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1705

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 161, n° 744)
1706. Mittwoch den 9.t. ejusdem [10.bris] Seind nach zweÿmählige Proclamation, ehelich eingesegnet worden M. Joh: Joachim Röcklinger, b. und Haffner allhier, vnd J. Ursula, M. Joh: Gottfried Röderers, gew. Sattlers und burgers allhier hinterl. ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Joachim Röcklinger als hochzeiter, Ursula Röttererin als hoch zeiterin (i 160)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue Mercière. Ceux du mari s’élèvent à 754 livres, ceux de la femme à 474 livres.

1706 (19.5.), Not. Goldtbach (6 E 41, 228) n° 13
Inventarium Vndt Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güthere, so der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Joachim Röcklinger, der hafner, und die Viel Ehren: und tugendsame Fraw Ursula, gebohrne Röttererin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, welche der Vrsachen, allweil in ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen versehen, daß einem Jeden theil und Seinen Erben Seine in die Ehe gebrachte Nahrung unverändert seÿe (…) Actum Straßburg, in fernerer gegenwart deß Ehren: und Wohlvorachtbarn herrn Johann Friderich Kammen deß Metzgerz und burgers alhier, Ihro der Frawen noch ohnentledigten Curatoris, den 19.ten Maÿ Anno 1706.

In einer allhier zu Straßburg in der Krämergaß gelegenen vnd in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Ane höltzen: v. Schreinwerckh. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Cammer C, In der obern Stub, Vor dieser Stub, Ins officirs Stub, In deßen Cammer, In der Wohnstub, Vor dieser stub, Im Keller
Werckz: Zu Kach: hw. gehörig. Solcher ist durch Mstr. Johannes Bronner vnd Mstr Paulus Greßen, beede hafner v. b. alhier angeschlag. worden, wie folgt
(M.) 3 scheuben, Z. Mühlen, s. den zugehörigen Mödeln mit auch übrigen Kleinem Werckzeug sammenthafft angeschlagen pro 25 lb
Gebrannt vnd vngebrannte Kachler Wahr, Wie auch geschirr. Welches ist ebenmäßig durch erstedachte beede hafner Mstr æstimirt und angeschlagen worden wie folgt
560. stuck Kachlen à 8 ß – 18 lb 13 ß
480. große Mittelmäß. v. Kl. termes à 2 d – 4 lb
130. groß v. gallaunen à 3 d – 1 lb 12 ß 6
2000. Leisten à 1 s – 8 lb
400. doppel leisten groß v. klein à 2 lb – 3 lb 6 4
300. groß v. Kein aber undt fueßsümbsen à 3 d – 3 lb 15 ß
400. groß v. Kl. Kalbsaug à 2 lb d – 3 lb 6 ß 8
300. glat grüne gebrantte Leist gebrante Leist. à 2 lb – 2 lb 10
130. Eck von dem grünen à 4 d – 2 lb 3 ß 4
300. Rawe* Spiegel Kachl. à 2 d -2 lb 10 ß
150. offenblättl. à 2 d – 1 lb 5
1350. st. grün v. anders buppengeschirr, so gebrennt und außgemacht à 1 d – 5 lb 12 ß 6
600. st. ohngebr. v. ohnaußgem. dito à 1 heller – 1 lb 5 ß
Inn allerh. gebrennt gesch. pro 3 lb
It. vor 3 ½ Wag. rothe Erden – 5 lb 8 ß 3
It. j halben wag Weißerd – 1 lb 5
¼ Cent. Silberglätt – 1 lb 10. ß
¼. Centn. Eisenfarb – 1 lb 5 ß
2. Wägen Weißerd à 2. lb 15 ß, 5 lb 10.
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) It. j. hauß, hoffstatt, höfflein v. hinterhauß s. allen and.n dero gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, geleg. in der St: Str. ane der Krämergaßen, j.s. neben hrn Joh: Christoph Richßhoffern dem Goldtarbeitern, 2.s. neb. Hrn. Joh: Ludwig: Koben Erben v. Hrn. Joh. Joachim Koben, handelßmann v. burgern alhier, hinden auf Hrn. Josiam Städeln, dem buchführern v. E. E. groß: Raths alten beÿsitzern stoßend. Davon gibt man Jährl. auf Joh. Bap. v. Weÿhenachten sammenthafft 12. ß 6. d bodenzinß denen Edlen von Kageneck, sonsten über Jetztgemelte beschwerd, freÿ ledig und eigen und hieheri ohnvergreifl. æst. pro 1000 lb. Darüber vorhanden j. teutscher Perg. Kauffbr. m. der St. Str. Cancel. Contr. Ins. verwahret, dat. den 7.t Junÿ A° 1686. mit a. N° 1 not. und dabeÿ gelaßen. Vnd seind ferner darüber etl. Kauff: v. abgelößte Zinß, so dann j. Vorzugs brief unter deß Ehrs. Kl. Rahts Zu Strb. Insigel, deßen dat. den 16. Xbr. A° 1630. mit a. N° 5 v. 2 not: vorhanden, v. darbeÿ gelaßen.
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Deß Manns Nahrung, Sa. haußraths 242, Sa. Werckzeugs Zum Kachler handwerck gehörig 25, Sa. Gebrandt: vndt Ungebrandter Kachlen Wahr wie auch Geschirr 76, Sa. Lährer Vaß 12, Sa. Silbers 12, Sa. Goldtener Ring 1, Sa. baarschafft 35, Sa. Eigenthum ane einer behausung 1000, Sa. Schulden 56, Summa summarum 1462 lb – Schulden 729, Nach deren Abzug 733 lb – Haussteuren 21, Deß Manns gantze Nahrung 754 lb
Dießemnach wird auch der Frawen unveränderte in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 95, Sa. Silber geschmeids 12, Sa. Goldenen Ring 22, Sa. baarschafft 16, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 198, Sa. Schulden 108, Summa summarum 454 lb – Schulden 15 ß, Nach deren Abzug 453 lb, Adde deroselben Antheil ane denen haussteuren 21 lb, de r Frawen sambliches Vermögen 474 lb
(Joint) Anno 1705. d. 9.t 10.br Ist die hochzeit Geweßen. Volgend Nun, Was Jetzund In dem Schuldbuch für Kleine Schulden, noch außstendih Seind, So für der Hochzeit Verdiest ist word. Vnd mit allein Zugehört

Ursule Rœderer fait son testament la même année
1706 (8. 7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 8
(Testament) persönlich erschienen, die Vilehren und tugendsame Fraw Ursula Röcklingerin gebohrne Röttererin, deß Ehren: und Wohlvorachtbarn herrn Johann Joachim Röcklingers, deß haffners und burgers allhier Zu Straßburg Eheliche haußfrau, so Zwar gesunden, gehend und stehenden aber darbeÿ hochschwangeren Leibes (…)
auf Mittwoch den 8.t 7.brs A° 1706. [unterzeichnet] Ursula Röcklingerin gebohren Rötterin

Jean Joachim Rœcklinger et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison au profit de l‘orfèvre Jean Guillaume Schmidt

1714 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 688
hr M. Johann Joachim Röcklinger für sich, Item Joh: Paul Kress hafner und Gregorius Dietrich Reinhold handelsmann alß vogt der Kinder 1.ster und 2.ter ehe
in gegensein Joh: Willhelm Schmidt Silberarbeiters
lehnung, d. Röcklingische hauß allhier in der Krämergass gelegen auf 9 jahr lang nacheinander, um einen jährlichen Zinß nemlich 67 lb

Le notaire Jean Jacques Goldbach dresse l’inventaire (non conservé) après la mort de Jean Joachim Rœcklinger. Les préposés de la Taille le font figurer dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 700 florins

1714, Livres de la Taille (cote VII 1175) n° 102-v
(Maurer, F. N° 1366) Weÿl. Hannß Joachim Röcklingers geweßenen Haffners und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Goldbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 98.b, 881. lb 1 ß 7 ½ d, die machen 1700. fl., verstallte nur 1500. fl. also zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag alß von ohnverändertem Guht gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 12 ß, 4 lb 16 ß
und auff Sachß Jahr in simplo macht à 6 ß, 1 lb 16 ß
Extat Kein Stallgelt
So thun due angelegte Gebott Zusammen 1 ß 4 s
Und ist vor die Abhandlungs Gebühr 1 lb 2 ß 6 d – Summa 7000 lb 15 ß 10 s
dt. 29° Septembr. 1714.

Son fils Jean Joachim Rœcklinger hypothèque sa part de maison au profit de Susanne Kob née Kast

1715 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 115-v
hr. M. Joh: Joachim Röcklinger majorenis und unbevögtigt
in gegensein Fraun Susannæ Kobin wittib geb. Kastin so unbevögtigt beÿständlich H. Joh: Caspar Mülberger schafners der Schenckbecherischen stiftung – schuldig seÿen 65 pfund
unterpfand, ihr antheil ahn einem hauß c. appert. allhier in der Krämergaß, einseit neben dem Kobischen hauß anderseit neben Richshoffern

Le notaire Christophe Michel Hoffmann dresse l’inventaire (non conservé) après la mort d’Ursule Rœderer. Les préposés de la Taille le font figurer dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins. Ils n’infligent pas d’amende à la succession parce que la défunte ne jouissait pas de cette somme dont les impôts étaient réglés par les héritiers

1718, Livres de la Taille (VII 1175), f° 286-v
(Maurer F. N° 2089) Weÿl. Fr. Ursulæ gebohrner Rödererin auch weÿl. Johann Joachim Röcklingers geweßenen Kachlers und burgers alhier hinderlaßene Wittib Verheurathet mit inventirt J. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist Fol: 33.b 749 kb 4 ß 9 ½ d, die machen 1500 fl. dieselbe Verstallte allein 1100. fl, also 400 fl Zu wenig. Weilen aber under obiger Inv. Summ der von Ihrem verstorbenen Söhnlein Anno 1716 ererbte fünfft. theil der Röcklingerischen behausung so Fol. 27. mit 212. lb 10 ß d in auswurff gebracht, mit begriffen von welchem des Notarÿ in fine Inventarÿ annectirten bericht nach die Verstorbene biß in Ihren Todt einigen Genuß nicht gehabt sondern Ihren Vier Stieff Kindern Zu Ihrem besten gelaßen und von deren Vogten Verstallet worden, alß hat man einen Nachtrag deßelben dißorts anzusetzen vor ohnbillich erachtet, sondern auf der Interessenten behabung daß deme alßo und keine Gefährde dereins under geloffen, darbeÿ es bewenden laßen.

Sa fille célibataire meurt en 1764 dans une maison au quartier Thomanloch, sans doute celle qui avait appartenu à sa sœur Marie Dorothée Rœcklinger. Elle laisse pour héritiers son frère pasteur et sa sœur veuve de Herrmann Meyer. L’actif de la succession s’élève à 142 livres, le passif à 27 livres.
1764 (30.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 805) n° 366
Inventarium über Weiland Annä Salome Rocklingerin, weil. H. Johann Joachim Röcklingers des geweßenen Haffners u. b. alh. zu Straßburg seel. nachgelaßener ehelicher tochter nun auch seel. Verlaßenschafft errichtet in Anno 1764. – nach ihrem Donnerstags d. 26.ten Julii dießes 1764.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödll. hientritt Zeitl. Verlaßen – So geschehen allhier zu Straßburg auf Montag d. 30.ten Julÿ 1764.
Der Verstorbenen seel. ab intestato verlaßenen Erben seind. 1.mo S. T. H. M. Joh: Joachim Rocklinger, treueifferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St. Nicolai und Capituli Thomani Canonicus auch wohlangesehener burger alhier, welcher aber alters blödigkeit wegen beÿ dießem geschäfft in selbsteigener Persohn nicht Zugegen geweßen sondern es ist in deßen Nahmen hiebeÿ erschienen herr Joh: Peter Schneider, der Schneider und burger alhier, welcher declarirte, von ob hochwohlerwehntem Hn Pfarrer Rocklinger mündlich bevollmächtigter Zu seÿn (…), 2.do F. Susanna Meÿerin geb. Rocklingerin, Weil. Mr Joh: Herrmann Meÿers, des geweßenen Schneiders u. b. alh. seel nachgelaßener Wittib, welche mit beÿstand H. Gottfried Krauß des bürstenbinders u. b. alh. diesrm geschäfft abwarteten in den Zweÿten und letzter Stammtheil, Als bede der Verstorbenen seel. Vollbändige Geschwüsterde und ab intestato Zu gleichlingen portionen und anteilern Verlaßene Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane dem sogenannten Nußbaumgäßlein und dem Thomansloch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 21, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Schulden 119, Summa summarum 142. lb – Schulden 27 lb – Nach deren Abzug 114 lb – Stall Summ 114 lb

Les enfants et héritiers de Jean Joachim Rœcklinger cédent leurs parts de la maison à leur frère Jean Joachim Rœcklinger, diacre à Lingolsheim et à Hœnheim moyennant 1 500 livres

1723 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 88-v
Erschienen weÿland Johann Joachim Röcklinger gewesten haffners und burgers allhier nachgelaßene Kinder und Erben, auch Erbens: Erben, nahmentlich Jfr. Anna Salome Röcklingerin, so majorennis und ohnbevögtigt, beÿständlich ihres Schwagers Johann Caspar Otterbein, des haffners, Ferner Maria Dorothea gebohrne Röcklingerin, erstged. Otterbeins ehefrau mit deßen beÿstand, Mehr Jfr. Susanna Röcklingerin, so gleichfalls majorennis und ohnbevögtigt, beÿständlich Hn Johann Jacob Spielmann Apotheckers, alle dreÿ vorbenahmste schwester vom anfangs ged. Röcklinger, mit Elisabetha gebohrner Dannbachin ehelich erzeugte Kinder, So dann Fr. Dorothea gebohrne Rödererin, H. Gregorius Dietrich Reinholdt, des handelsmanns Ehefrau, als universal: Erbin ihrer schwester seel. Ursulæ gebohrner Rödererin, anfänglich bemeldten Röcklingers Zweÿter ehefrauen, welche ihr mit demselben erzeugt: und nach deßen todt Verstorbenes Kindt Gottfried Röcklinger ab intestato geerbt, nachgehendts aber bemeldte Reinholdische ehefrau Zur einigen Erbin hinterlaßen, und zwar benante Reinholdin beÿständlich ihres mariti
haben in gegensein H. M. Johann Joachim Röcklinger, des Evangelischen Seminarÿ allhier Mitglieds, auch Diaconi zu Lingolßheim und Bischheim beÿ höhnheim ihres respective zweÿbändigen bruders und Vettern (verkaufft)
Vier Fünffte theil für ohnvertheilt, ahne einer Behausung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, hoff, und hoffstatt, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Recht: und gerechtigkeiten, allhier ahne der Krämer: gaßen, einseith neben H. Johann Christoph Richshoffer, dem Goldarbeiter, anderseitk neben weÿl. Hn. Johann Ludwig Koben, gewesten handelsmanns nachgelaßener wittib und Erben, und Hn. Johann Joachim Koben, auch handelsmann, hinten auff Hn. Johann Michael Wolff den Banquier, stoßend gelegen, davon der übrige Fünffte theil ihme dem Käuffer zuvorhin eigenthümlich und erblich Zuständig, Von welcher gantzen behausung gibt mann jährlich auff Johannis Baptistæ und weÿhnachten 12. ß. 6 d. ane bodenzinß denen Edlen von Kageneck, so seÿe auch dießelbe annoch dem Stifft St. Marx allhier umb 150. lb d verhafftet, so dann habe mann obged. Joh: Ludwig Koben nachgelaßener Wittib geb. Kastin in nahmen gesambter Verkäuffer und des Käuffers ahne ohnverschrieben und ohnversicherten capital 287. lb 10 ß zu bezahlen, sonsten ane seÿe dießelbe freÿ, ledig und eigen (…) über angegebenen bodenzinß und mitbegriff beeder 437 lb 10 ß ausmachende capitalien, so der Käuffer pro rato gekauffter vier 5.te theil übernimbt (…) beschehen vor und umb 1200 pfund

Jean Joachim Rœcklinger revend le même jour la maison entière au tailleur François Pierre Utilié et à sa femme Anne Catherine Fischer

1723 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 90
(prot. fol. 10. – 1500 lb) Erschienen H. M. Johann Joachim Röcklinger, Diaconus der Evangelischen Gemeinden zu Lingolßheim und Bischheim beÿ höhnheim
hatt in gegensein Peter Frantz Utilie des Schneider und burgers allhier und deßen ehefrauen Annæ Catharinæ Fischer (verkaufft)
Eine Behausung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, hoff, und hoffstatt, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Recht: und gerechtigkeiten, allhier ahne der Krämergaß, einseith neben H. Johann Christoph Richshoffer, dem Goldarbeiter, anderseith neben weÿl. Hn. Johann Ludwig Koben, gewesten handelsmanns nachgelaßener wittib und Erben, und Hn. Johann Joachim Koben, auch handelsmann, hinten auff Hn. Johann Michael Wolff den Banquier, stoßend gelegen, davon gehen jährlich 12. ß. 6 d. ane bodenzinß denen Edlen von Kageneck, so seÿe auch dießelbe annoch dem Stifft St. Marx allhier umb 150. lb d ahne capital verpfändet, so dann habe obbmeldte Kobische Fr: wittib ahne die sambtliche Röcklingerische Erben 287. lb 10 ß ahne einer ohnversichert: und ohnverschrieben schuld zu forden, überdaß seÿe ged. behaußung Johann Caspar Otterbein des Haffners Ehefrauen umb 100. lb und endlich Susannæ Röcklingerin sein des Verkäuffers jüngster schwester umb 200 lb. beedes ahne mütterlichem guth Stieffmüterlichem prælegat und Kauffschillings: rest hypothecirt, sonsten aber, wie der Verkäuffer handtreulich erhärtete, freÿ, ledig und nachdeme er seiner Miterben daran participirende antheil in gemeinschafftlicher Erbschafft unter heutigem dato käuflich übernommen, eigenthümlich zuständig – über angegebenen bodenzinß und erst specificirte 737 lb 10 ß ausmachende Capitalien und schulden, so der Käuffer übernohmen (…) Zugegangen und beschehen Vor und umb 762 Pfund

Les acquéreurs hypothèquent un mois plus tard la maison au profit de Susanne Kast veuve du marchand Jean Louis Kob

1723 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 171
Peter Frantz Utilie der Schneider und Anna Catharina geb. Fischerin beÿständlich H. Reiß und H. Neufviant beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer [unterzeichnet] utilie, Johann Georg Neuiant
in gegensein Fr: Susannæ geb. Kastin weÿl. H. Johann Ludwig Koben gewesten handelsmanns wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Eliæ Brackenhoffer Exsenatoris – schuldig seÿen 450 pfund
hypothecirt, Eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Krämergaß, einseit neben H. Johann Christoph Richshoffer dem goldarbeiter anderseit neben der Fr: creditrice und dero Kinder wie auch H. Joachim Koben dem handelsmann hinten auff. H. Johann Michael Wolff den Banquier – davon gibt man 2 ß 6 d ane bodenzinß denen Edlen von Kageneck

François Pierre Utilié épouse en 1712 Catherine Fischer veuve du tailleur François Gaspard Burckhard : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 41
(Eheberedung) Peter Frantz Utilié, ledigen Schneiders
und Frauen Catharinä Burghardin gebohrner Fischerin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Peter Frantz Utilie dem leedigen Schneider und burger allhier alß bräutigam an einem, So dann der Ehrsam und tugendsamen Frauen Catharinæ gebohrner Fischerin Weÿl. des auch Ehrengeachten Meister Frantz Caspar Burckhardts gewesenen Schneider und Burgers allhier, nunmehre seel nachgelaßenen Ehelichen Wittib, als hochzeiterin andern Theils (…) den 10. Aprilis Anno 1712. Christoph Michael Hoffmann

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 100)
Die 25 mensis Aprilis Anni 1712 honestus Iuvenis petrus Franciscus Utelier Brisacensis Sartor et honesta Anna Catharina Fischerin defuncti Francisci Caspari Burckarts vidua (…) rite matrimonio iuncti (signé) Peter Frantz Utilie, signum sponsæ x

Fils du commis François Utilié de Brisach, François Pierre Utilié fait dresser un état de sa fortune puis devient bourgeois par sa femme en juillet 1712
1712 (3.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Mr Peter Frantz Utelié, Schneider von breÿsach, gibt an,
weÿl. H. Frantz Utilié gewesenen Commissaire und burgers Zu Preisach seel. ehel. Sohn
in barem geltt 100 fl. Und dann auff H. Wimpffen den Kaufmann Zu breÿsach (…) 200 fl., den 3. Febr. 1712
verlobt an frau Catharinam, Mstr Frantz Caspar Burggarth gewesenen Schneiders und burgers alhier seel. nachgelaßener Wittib

1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 790
Peter Frantz Utilier der schneider Von brÿsach, weÿl. Frantz Vtilier gew. Commis sohn, empfangt das burgerrecht Anna Catharina Fischerin p. 2. gold fl. 16 ß wird beÿ den schneidern dienen. Jur. d. 2. Julÿ 1712

Originaire de Kaiserstuhl en Argovie (Suisse), François Gaspard Burghard devient bourgeois avec sa femme Catherine Fischer à titre gratuit en 1705 en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1257
Frantz Caspar Bochard der schneider V. Keÿserstuhl in der Schweitz Weÿl. Caspar Bochard gew. balbierers daselbst hint. sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß sein Fr. Catharina Fischerin empfangt & gratis Wird beÿ E. E. Zunfft der Schneider dienen Jur d. 14. 9.bris 1705.

François Pierre Utilié s’adresse aux Quinze pour être admis à faire son chef d’œuvre sans avoir fait ses années d’épreuve. La dispense lui est accordée eu égard à ce qu’il épouse une veuve
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Frantz Peter Utilier Ca. E. E. Zunfft der Schneider
(f° 2) Sambstags den 16. Januarÿ 1712. – Peter Frantz Outilier Ca. E. E. Zunfft der Schneider
H. noîe Peter Frantz Outilier der ledige schneider von breÿsach gtra. E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfft Meister, principalis, hat sich wegen verfertigung deß Meisterstücks angemeldet, ist aber wegen nicht verarbeiteter jahr abgewiesen worden, weilen Er nun eine Meisters Wittib Zuheurath. gesinnet, alß bittet ihne dispensando Zum meisterstück Zu admittiren. Kun. vor dem aht*, so setzt dießes begehren Zu Mghh. beneben recommendation der Zunfft interesse.
Erk. Wird dem Implorant gegen erlag 2. lb d halb der Statt halb der Zunfft dispensando Zum Meisterstück admittirt.

(f° 231-v) Sambstags den 24. Sept. 1712. – Peter Utilier Ca. E. E. Zunfft der Schneider
S. noîe Peter Utilier des burgers vndt Schneiders von Breÿsach gebürtig Cit. E. E. Zunfft der Schneid. Zunfftmr. principalis hat weÿl. Frantz Burckhardts geweßenen Schneiders wittib mit 3. Kindern geheürathet vndt d. Meisterstück bereits auffgenommen, weilen Ihme aber andre Meisters Söh, vorgezogen werden wollen, alß bittet Ihme beÿ der Ordnung Zulaßen. K. Citatus prds. setzts zu Mghrns. S. s. similiter. Erk. Soll der Implorant gleich nach dem Jenigen, der anietzo in verfertigung des Stüchs begriffen, wann er selbiges gemacht haben wird, dazu admittirt werden.

François Pierre Utilié qui est receveur des nobles de Wangen demande à être dispensé de payer la taxe des logements militaires. Le préteur royal expose que la demande doit être rejetée d’autant plus que le Conseil d’état a statué qu’un noble qui acquiert une maison ne sera exempté de la taxe que s’il habite lui-même le bâtiment.
1716, Conseillers et XXI (1 R 199)
Peter Frantz Uttelie vmb befreÿung von der Einquartierung. 27.
(p. 27.) Sambstags den 2. Maÿ 1716. – G. Ersch. H. Peter Frantz Uttelie burger vnd schneider allhier prod. vderthäniges gehorsames ansuch. vnd bitten, vmb befreÿung von der Einquartierung.
Herr Prætor Regius nach dem jenigen was in dem Memorial enthalten finde Er das jenige was gesucht werde nicht allein *irt sondern auch impertinent, es war der Implorant ein burger vndt keiner von der Einquartierung befreÿt ohne wichtige ursach. machen, dardurch die übrige burger desto mehres Beschwerdt würden, vnd wenn auch dießes daß Er in einer befreÿten behaußung wohnet considerirt werd. wolte so were doch ein vnderscheid Zu mach. vnder der würcklichen Einquartierung vnd einem beÿtrag ahne gelt vnd würde auch herrn Baron von Wangen freÿ stehen ihne im hauß Zubehalten oder nicht, vnd wenn auch herr Baron von Wangen sich dießes Implorant annehmen wolte, so halte Er doch darvor daß Mhh. berechtigt seÿen vermög deß arrest am Conseil d’Estat, alß in welchem enthalten, daß ob schon ein Edelmann Ein burgererliches hauß kauffe, Er nicht anders von der Einquartierung befreÿet sein solte daß wann selbsten darinn wohnet, nicht aber wenn eine ohnbefreÿte persohn darin wohnen solte, deßweg. er darvor gehalten, daß Implorant mit seinem begehren abzuweisen werden solte. Erk. Herrn Prætore Regio gefolgt, herr XV. Gißing vnd H. Rather Stösser deputirt.

Le Conseil des tailleurs déclare conforme la facture que François Pierre Utilié a dressée pour le juif Abraham Wolff
1721, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 178) Anno 1721 den 17.t Junii – Ferner is Erschienen Abraham Wolff der judt ließ H. Herrn Zunfft Meister Kuntzen ein Conto gefertigter Schneid. arbeit produciren so sich beloffen auff 50. fl. 6 ß d Welchen Peter Frantz Utilier Schneid. Meister Zufordern hat bitten Taxam.
Erkandt seÿ Ihm in seinem begehren Zu Willfahren undt auch hierauff nach geschehene Examination in allem den Articulen Conform Und Taxmäßig befund.

François Pierre Utilié loue toute la maison au marchand Jean Bureau

1727 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 269-v
Peter Frantz Uttilie Schneider
in gegensein Jean Bureau handelsmanns
entlehnt, Eine gantze Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten nichts davon ausgenommen an der Krämer gaß, einseit neben H. Richshoffer Juwelirer anderseit neben den Kobischer Wittib und Erben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 230 livres tournoises oder 57 pfund Straßburg wehrung

Catherine Fischer femme du tailleur et receveur de la famille de Wangen meurt en 1739 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux autres du deuxième. Les experts estiment la maison 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 428 livres, le passif à 546 livres.

1740 (18.1.), Not. Papelier (41 Not 1) n° 10
Inventarium über Weÿl. der viel Ehr und tugend begabten Frauen Catharinä Utteliere geborne Fischerin, des viel Ehren und großachtbahren herrn Peter Frantz Uttelier hochadelich Wangischen Schaffners, auch Schneiders und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehelicher Haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in anno 1740. – nach ihrem am 3. Xbris des zurückgelegten 1739.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitl. verlaßen (…) durch erstgedachtem herrn Frantz Peter Utilier den hinterbliebenen Wittiber, dergleichen Mariam Barbaram gebohrner Schönbenin aus Franckenthal gebürthig die dienst Magd (geäugt und gezeigt) – So Beschehen in Straßburg auff Montag den 18.ten Januarÿ 1740.
Die verstorbene seel: hat zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen wie folgt. 1° die Viel Ehr: und tugendreiche Frau Mariam Annam gebohrne Burckardin des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Johannis Sÿnderi des Edelgesteun Schneiders und burgers allhier Frau Eheliebste, welche mit beÿstand deßelben diesem geschäfft in Persohn abgewarthet, 2° den Ehren und vorgeachten Hn Adam Burckard den Schneider und burgers allhier so præsens, diese zweÿ der abgeleibten seel. mit auch Weÿland Hn Frantz Caspar Burckard geweßenen Schneider und burgern allhier ihrem erstern Ehemann seel. ehelich erziehle und hinterlaßener Sohn und tochter.
3° Thomas Lambert Uttilier den Leedigen Schneider, so 21 Jahr alt, und eigener Persohn dieser Inventur beÿgewohnt, Und dann 4° Peter Frantz Uttilier in deßen nahmen aber Hr Johann Heinrich Vierschrott der burger und Schneider allhier als geschworner vogt zugegen ware, Welche beede letztere aber die verstorbene seel. mit eingangs ernanntem dero hinterbliebenen Hn Wittiber ehel erzeügt. Alle vorherbenambste der abgeleibten seel. in erster und anderer Ehe ehel erziehlt und zugleichen portionen hinderlaßene Kinder und Erben.
Bericht In gegenwärtiges Inventarium Gehörig. Zuwißen seÿe hiermit (…) die herren Interessenten ihre erklärung darüber Zu ertheilen besprochen, dieselben aber darauffhien sich erkläret, daß sie weiters nichts einzuwenden hätten, als weilen die verstorbene seel. und der hinterbliebene Herr Wittiber ihr in die Ehe gebrachte beederseithige Nahrungen in schon angezogener Eheberedung in den 4. paragrapho vor ohnverändert sich reservirt und vorbehalten und solche worinnen sie bestudnen weder von denen herren Erben, noch herren Wittiber bescheinen werden können (…) verglichen, daß diese völlige verlaßenschafft, in ansehung solche durante hoc matrimonio durch den Seegen Gottes fast meistens erworben und gewonnen worden,durch gehendts als eine gemeine theilbare mass (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krähmer Gaß gelegenen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig. behausung folgender maßen befunden
Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weiten, darzu gehörigen Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Krähmer Gaß, 1. seith neben Weÿl. Herrn Johann Christoph Richshoffers geweßenen Jubelierers seel. hinterlaßenen Erben, anderseit neben Weÿland Herrn Johann Ludwig Koben, geweßenen handelsmann nachgelaßener Wittib Erben gelegen, hinten auff herr Rathherr Wolffen den Banquier stoßend davon man Jahrlich 12 ß 6 d Zu bodenzinß den Edlen von Kageneck Zu reichen Pflichtig, sonsten aber freÿ leedig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Herren Werckmeister crafft deren mir Notario Zum Concept übergebenen Schrifflichen abschatzung de dato 9.ten Januarÿ 1740 æstimirt und angeschlagen worden umb 700. lb. davon abgängig obige 12 ß 6 d bodenzinß so zu doppeltem à 5 pro Cento gerechnetem Capital außmachen 25. lb. Nach welchem abzug also ane dem anschlag annoch auß zuwerffen 675. Und besagt über diese behaußung ein teutscher pergamentener aus allhiesiger Cantzleÿ Contract Stuben und dero anhangendem Innsiegel gefertigter Kauffbrieff sub dato 12. febr. 1723. Meldend wie solche behaußung von Hn. Mag: Joh: Joachim Röcklingern Diacono der Evangelischen Gemeind Lingolsheim und Bischheim erkaufft worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 46, Sa. Silbers 12, Sa. baarschafft 24, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 675, Sa. Faß und Weins 17, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1, Sa. pfenningzinß hauptguths 200, Sa. Schulden 450, Summa summarum 1428 lb – Schulden 546, Verbleibt nach Abzug 871 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 881 lb
Abschatzung dem: 9. Januarÿ: 1740. Auff begehren deß Wohll achtbahren und bescheitenen H. Peter Frantz Ottiilie dem schneider ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der grëmer gaßen gelegen ein seitß an Hn Kolben dem huttstaffierer, anderseitß an deß herrn rathherrn reichß hoffers seel. frau wittib, hindten auff daß Cobische hauß Stoßend welche behausung in der breiten nit mehr dann 10 schu warinn unden auff dem botten ein Klein lähtlein und schmaleß hauß Ehrn höffell bronnen gewölbtes Kellerlein 9 schu breidt holtz Cammer oben dar über Zweÿ Stock hoch über ein andter ein stuben hauß Ehren worinn der hërdt und waßerstein der gang und Nëbens Cammer oben dar über unter dem Tach Zweÿ Cammer worüber ein besëtzte biene und sehr alter tach stull, sambt aller gerechtigkeidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der beischtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen würdt Vor und Umb. Ein Tausent und Vier hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia der Eheberedung (…) den 10. Aprilis Anno 1712. Christoph Michael Hoffmann
Copia Testamenti reciproci – 1736 (…) auff Freÿtag den 28. Septembris Abends zwischen Sechs und Sieben Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem sogenandten himmelreich Gäßell gelegenen mir Notario eigenthümlich zuständigen behausung in der untern mit denen Fenstern in die hoff außsehenden Schreibstuben (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrengedachte herr Peter Frantz Utelier der Schneider und die Ehren und tugendbegabte Frau Catharina gebohrne Fischerin beede verburgerte Eheleuthe allhier (…)
Vertrag und respé Erbs Vergleich

François Pierre Utilié loue la maison au potier d’étain Jean Frédéric Schatz

1744 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 247
Frantz Peter Uttilier der schneider
in gegensein Johann Friedrich Schatz des zinngießers
entlehnt, In seiner ane der Krämergaß einseit neben H. Friedrich Kolb des handelsmann anderseit neben den Richßhofferischen erben gelegenen behausung, unten auf dem boden einen Laden und holtzhauß, im zweÿten stock das haußehren eine stub und kuchen im dritten stock eine großen auf die gaß sehende kammer im viertzn stock auf dem kasten ein Kämmerlein hinden gegen dem höfflein so dann einen kleinen keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 gulden

François Pierre Utilié hypothèque la maison au profit du fripier François Dubois

1746 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 77-v
Peter Frantz Uttilier der schneider
in gegensein François Dubois des fripier – schuldig seÿe 1250 pfund oder 5000 livres tournois
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Krämergaß, einseit neben dne Richßhofferischen erben, anderseit neben H. Johann Friedrich Kolb dem handelsmann, hinten auff H. Rathh. Wolff

François Pierre Utilié loue une partie de la maison au tailleur Michel Haas et à sa femme Elisabeth Carré

1746 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 98-v
Johann Heinrich Vierschrot der schneider als mandatarius Peter Frantz Uttilier des schneiders
in gegensein Michael Haaß ebenmäßigen schneiders und Elisabethæ geb. Carré mit beÿstand ihres vatters Michel Carré und ihres oncle Claude François Sansiez beede schneider
verlühen, in sein Uttilier ane der Krämergaß einseit neben den Richßhofferischen erben anderseit neben H. Johann Friedrich Kolb dem handelsmann, gelegener behausung in deren vorderhauß auff dem ersten stock eine stub, kuche und haußehren im dritten stock eine kammer in den hoff sehend im 4. stock eine kammer vor die gesellen auff die gaß sehend benebst einer kleinen bühn in des hinderhaußes erstem stock zwo kammer hindereinander, so dann einen theil des kellers und holtzhaußes, wie auch sein des verlehners bisherige kundschafft – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

François Pierre Utilié meurt en 1747 en délaissant un fils tailleur qui a disparu depuis plusieurs années et un autre fils chirurgien. Les experts estiment la maison 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 885 livres, le passif à 3 372 livres.

1747 (27.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 478) n° 363
Inventarium über Weÿl. des Ehren Vest v. wohlvorgeachten H. Peter Frantz Utilier gewes. Schneiders und Schaffnes Ihro freÿ Herr. Gnad. H. v. Wangen auch burg. allh. zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1747. – nach seinem d. 16. Februarÿ dieses lauffend. 1747. Jahrs geschehenen tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen – So geschehen in d. Königl. Statt Straßb. auff Montag d. 27. Februarÿ Anno 1747.
Der Verstorbene seel. hat per Test. Nuncupat. Zu Erben Verlaßen als folt. 1. den Ehrengeachten Thomas Lambert Utilier den leedigen Schneid. so schon eine geraume Zeit v. hier abwes. v. Zwar diesen nur in den ihme v. rechtswegen gebührend. Pflicht Theil, Und 2. den Ehren Vesten v. Kunsterfahrenen Herrn Peter Frantz Utilier, den Barbierer und Wund Artzt auch burg. allh. Zu Straßb. Welcher auch dem Geschäft in Persohn abgewartet, Im nahmen des Abwesenden aber ist erschienen d. Ehren V. Vorachtbahrn H. Joh: Heinrich Vierschroth d. Schneid. v. b. allh. als deßen geschwornenr Vogt.
Bede des Verstorb. seel. mit auch weÿl. der Viel Ehren v. Tugendbegabten frauw Catharina geb. Fischerin seel. in Zweÿter Ehe erzeugte Kinder

In einer allhier Zu Straßburg ane d. Krämer Gaß gelegenen hiehero eigenthüml. gehör. behaus. befund. word. als folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaußung, Hoff v. hoffstatt mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, darzu gehörigen rechten v. gerechtigkeiten allhier ane der Krähmer Gaß, 1. s neben Weÿl. H. Joh: Christoph Richshoffers geweßenen Jubelierers seel. hinterl. Erben, 2. s. neben Weÿl. H. Joh: Ludwig Koben, gewes. handelsmanns seel. nachgelaßenen Erben, hinten auff Weÿl. H. Rathh. Friderich Wolffen gewesenen Banquier allhier seel. nachgelaßenen Erben stoßend gelegen, davon man Jährl. 12. ß 6 d bodenzinß den Edlen von Kageneck Zu geben schuldig, sonsten freÿ leedig v. eigen v. ist solche behaußung durch der St. Strb. geschworne Hh. Werckmeister Crafft dero zu dem Concept geliefferten schriffl. Abschatzung d. d. d. 28. Mart. 1747. hiehero angeschlagen worden pro 3000. fl. oder 1500. lb. davon abgezogen den darauff stehenden bodenzinß so zu doppeltem Capital gerechnet th. 25. lb. So verbleibt noch ane solchem anschlag übrig 1475. Darüber bes. 1. teut. perg. Kbr. in allhies. C Stb gefert. m. dero anh. Ins. verw. dat. d. 12. febr. 1723. Meldend wie solche behaußung von T. H. Joh: Joachim Röcklingern Diac. der Evangel. gemeind Lingolsheim v. Bischheim erkaufft word.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti nuncupativi
Sa. Haußraths 85, Sa. Silbers 10, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1475, Sa. pfenningzinß hauptguths 1250, Sa. Schulden 63, Summa summarum 2885 lb – Schulden 3372 lb, Compensando 487 lb.
Dahingegen belaufft sich der beden Söhne rückständig Mütterlich guth als Welches der Verstorbene seel. Lebtägig genoßen 1000 lb
Beschluß und Verstallungs summa 512 lb
Abschatzung dem 28 : Martÿ 1747. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister Frantz ottili deß geweßenen schneiterß seel: hinter Laßenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem grämer gäslein gëlegen ein seitß an die frau brackenhofferin der Goltschmitin anderseitß Neben Johann frittrich Kolb dem handelßman hinden auff H. rahtherrn wolffen Stosent, welche behausung unden ein gangß 10. sch. breidt, so unden ein schmalleß hauß Ehren rechter handt die Cin gießer wërckstatt ein gewölbter Keller Kleiner hoff, bronen und holtz Cammer oben dar über ein stuben hauß Ehren darinen der herdt, ein holtzrer gang hinten daran Zweÿ Cammern, ihm 2.ten Stock ein Stuben hauß Ehren mit einem herdt, ihm 3.ten Stock 2: Cammren, wor über ein alter tach stull mit einer besetzten und un besetzten bienen daß tach mit breidtziglen belegt sambt 2 Steinen schwachen Geblen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen, wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Dreÿ Tausent Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

La maison revient au chirurgien François Pierre Utilié après que son frère aîné a été considéré comme mort. Il épouse en 1747 Marie Anne Madeleine Weber, fille du receveur de la famille de Schauenbourg à Bad Griesbach, résidant à Oberkirch en Bade.

1746 (21.6.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 139
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe T. Herrn Peter Frantz Utilié, d. leed. Chirurgus, T. H. Peter Frantz Utilié freÿherr. Wangischen Schaffners v. b. allh. mit weÿl. Fr. Catharina geb. Fischerin seiner Ehefr. seel. ehel. erzeugter Sohn, als brautigam ane Einem
v. Tit. Jgfr. Maria Anna Magdalena Weberin, Tit: H. Gregorius Weber, freÿherr. Schauenburg. Schaffners in Grießbach, Zu Oberkirch wohnhafft mit Weÿl. Tit. Fr Maria Francisca geb. Kielin seel. ehel. erz. Tochter, als Hochzeiterin am andern Theil
[unterzeichnet] peter frantz utilié hochzeiter, Anna Maria Magdalena Weberin als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location au Vieux-Marché-aux-Grains
1746 (8. 9.bris), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 350
Inventarium über deß Wohl Ehrenvest v. Kunsterfahrenn Hn Peter Frantz Utilié des barbierers v. Wundzartzts v. d. viel Ehren v. tugendbegabten frauen Mariä Annä Magdalenä geb. Weberin, beed. Ehel. v. b. allh. Zu Straßb. einand. vor unv. in d. Ehest. zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1746. v. sich vermög d. mit einand. auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben
So geschehen in d. Königl. Statt Straßburg in fernerem Gegens. Hn Johann Heinrich Vierschrod, des Eheh. noch ohnentledigten Vogts, v. H. Joh: Peter Gaineau, des Sattlers v b. allh. d. Ehefr. erbet. beÿstands auff Donnerstag d. 8.te, Novembris A° 1746.
In einer allh. Zu Straßburg ane dem alten Kornm. gelegenen hiehero Gehörigen behaus. ist befund. word. als folgt.

François Pierre Utilié devient tributaire à la Lanterne
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 189-v) Kauffgericht Gehalten den 4. Maÿ 1746 – H Peter Frantz Uttilier der Chirurgus dahier producirt Statt stall schein Crafft deßen Er sich ahngemeldet dießes orths Zünfftig Zu recipiren bittet ihne Undter denen Chirurgis Leibzünfftig auff und ahnznehmen.
Erkandt gegen Erlag der gebühr willfahrt

Anne Marie Madeleine Weber devient bourgeoise par son mari à l’ancien tarif
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 263
Frau anna Maria Magdalena weberin Von Oberkirch gebürtig H. Peter Frantz utilié deß chirurgi undt burgers alhier Eheliebste erhalt das burger recht a Marito umb den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, promisit d. 8.ten aug. 1746.

Le tuteur des enfants de François Pierre Utilié hypothèque la maison au profit de la mineure Marie Anne Duchemin

1748 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 85
Johann Georg Vierschrot der schneider als vogt weÿl. Peter Frantz Uttilier des schneiders zweÿen kinder Thomas Lambert und Peter Frantz der Uttilier
in gegensein Antoine Morel des schirmers und frippier als vogt Jfr Marie Anne Duchemin – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Krämergaß, einseit neben den Richßhofferischen erben, anderseit neben H. Johann Friedrich Kolb dem hutstraffirer, hinten auff den Wolffischen erben – als ein vätterliches erbguth

Le tailleur Jean Henri Vierschrodt rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à son pupille François Pierre Utilié. Les locataires Michel Haas et Augustin Hugard ont quitté la maison pour que le fils François Pierre Utilié puisse s’y établir après avoir fait des réparations

1748 (27.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 509) n° 113, 114
N° 113. Rechnung Mein Johann Heinrich Vierschrodt, des Schneiders v. burgers allhier zu Straßburg, als geordnet: und geschwohrnen Vogts ([barré] Thomä Lambert Utilier des leedigen Schneiders) H. Peter Frantz Utilier, des barbierers v. Wundartzts auch burgers allhier zu Straßburg, Weÿl. H. Frantz Peter Utilier, geweßenen Freÿherrl. Wangischen Schaffners auch Schneiders v. burgers allhier mit auch Weÿl. fraun Catharina gebohrner Fischerin, beede nun seel. Ehel. erzeugte Söhne, Inhaltend, Was Ich vor dieselben Eingenommen v. außgegeben, auch sonst Vögtl. Weiß Verrichtet habe, vom 4. Januar: A° 1740. als dem Anfang dieser Vogteÿ biß d. 27. Apr. A° 1748. – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Bericht über gegenwärtigrr Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, demnach Weÿl. Frau Catharina Utilier, gebohrne Fischerin, gewesenen Freÿherrl. Wangischen Schaffners, auch Schneiders v. burgers allhier zu Straßburg seel. damahlige Ehefrau A° 1739 d. 3. Decembr. dieses Zeitl. mit dem Ewigen verwechselt, so bin ich d. 4. Januarii A° 1740. ihren jüngsten Söhnen Zweÿter Ehe Nahmens ([barré] Thomä Lambert Utilier dem leedigen Schneider von dem man eine geraume Zeit hero nichts mehr gehöret) H. Peter Frantz Utilier, jetzmahligen barbierers (…)
das Eigenthum ane einer behaußung fol° 33.b belangend, so war Zwar solche an Michael Haas dem Schneider v. burger allhier Jährl. um 75. lb velehnt, weilen aber H. Peter Frantz Utilier der Curandus selbsten darinnen Zu wohnen sich vorgenommen, so ist er auff Annunciationis Mar: 1747. außgezogen, welches Losament nachgehends biß in den November solchen Jahrs lähr gestanden, weilen man in dem hauß verschiedene reparationen zu machen gemüßiget war, worauff H. Augustin Hugard d. handelsmann v. burger allhier eingezogen, Welcher Jährl. auff Weÿhenacht. 36 zu bezahlen schuldig, Nebst deme Wohnte auch in solchem hauß H. Joh: Friderich Schatz, der Zinngießer v. burger allhier, Welcher Jährl. 37. lb 10. ß haußzinß Zu bezahlen schuldig war, v. ist auff Joh. Bapt: 1747. außgezogen, da dann mehrgedachter H. Peter Frantz Utilier der Curandus den 6. 8.br. 1757 eingezogen biß dahie es auch lähr gestanden War, es ist aber mit ihme H. Utilier noch Zur Zeit kein haußzinß regulirt weilen allel vermuthen nach sein bruder tod v. vor seinem Vatter gestorben, Welcher falls er der alleinige Erb von solcher behaußung v. allem übrigen Wäre
(N° 114) Rechnung Inhaltend was Ich ends unterschriebener Johann Heinrich Vierschrodt, Schneider v. burger allhier vor H. Peter Frantz Utilier den barbierer v. Wundartzt auch burgers allhier Eingenommen v. außgegeben habe

Autre compte
1751, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 510)
Rechnung Mein Johann Heinrich Vierschrodt des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts, ad actum Thomä Lambert Utilier des leedigen Schneiders, und Curatoris ordinarii Herrn Peter Frantz Utilier, des Barbierers und Wundartzts auch burgers allhier zu Straßburg, weÿl. Herrn Peter Frantz Utilier geweßenen Freÿherrlichen Wangischen Schaffners auch Schneiders und burgers allhier mit auch weÿl. fraun Catharina geb. Fischerin beede nun seel. Ehel. erzeugter zweÿ Söhne, Inhaltend was Ich vor dieselben eingenommen v. außgegeben auch sonst Vögtlicher weiß verrichtet habe, vom – Zweÿte und letzte Rechnung dieser Vogteÿ.
Bericht über gegenwärtige Rechnung. (…) derohalben ist vor allen dingen Zu berichten nöthig daß Thomas Lambert Utilié der älteste Curandus Anno 1742. und also lang vor seinem Vatter gestorben wie solches aus dem beÿlaag Lit. (-) Zu ersehen weilen man aber beÿ meiner Ersten abgelegten Rechnung von der Gewißheit dieser Sach noch nicht völlir versichert war (…)

François Pierre Utilié expose la maison aux enchères devant notaire. Le tailleur François Antoine Riehl se porte acquéreur moyennant 4 150 florins, soit 2 075 livres

1750 (16.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 506) n° 454
Montags d. 16. Mart: A° 1750. Nach Mittag um Zweÿ Uhr ist eine behaußung, Hoff v. Hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtig keiten allh. ane der Krähmergaß, einseit neben Weÿl. H. Joh. Christoph Richshoffers, geweßenen Jubiliers seel. hinterl. Erben, anderseit neben Weÿl. H. Joh: Ludwig Koben geweßenen handelsmanns seel. nachgel. Erben, hinten auff weÿl. H. Rathh. Friderich Wolffen geweßenen Banquier allhier seel. Erben stoßend, gelegen, davon man Jährl. 12 ß 6 d bodenzinß denen Edlen von Kageneck zu geben schuldig, sonsten freÿ ledig v. eigen, nach deme Vorher theils durch affiches und theils durch offentliches Außruffen solches Kund gemacht, allhier in dem Gasthauß zum hirsch beÿ dem Kirschen Marckt, freÿwillig v. offentlich versteigert worden, welche behaußung H. Peter Frantz Utilier dem Chirurgo v. burger allhier gehörig und Zwar unter nachfolgenden Conditionen (…) angesetzt worden pro 3500 fl.
Wonach solche nach vor angezundenen wachs Lichtlein H. Frantz Antoni Riehl dem Schneider als als letzt und meistbietenden um 4150 gulden geblieben

Vente définitive correspondante passée à la Chambre des Contrats

1750 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 n° 247
Johann Heinrich Vierschrot der schneider als mandatarius Peter Frantz Uttilier des chirurgi
in gegensein Frantz Antoni Riehl des schneiders und Catharinæ geb. Arnoldin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Krämergaß, einseit neben weÿl. H. Johann Christoph Richßhoffer des Juwelierers Erben, anderseit neben H. Johann Friedrich Kolb dem huth straffirer, hinten auff weÿl. H. Johann Friedrich Wolff des banquier Erben – davon gibt man denen edlen von Kageneck 12 ß 6 d ane bodenzinß – als ein elterlichen erbguth – um 1250 pfund und 300 pfund verhafftet, geschehen um 525 pfund

François Antoine Riehl et Catherine Arnoldi hypothèquent le même jour la maison au profit des enfants du gardien de prison Sébastien Karcher

1750 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 249
Frantz Antoni Riehl der schneider und Catharina geb. Arnoldin mit beÿstand ihres vatters Johann Jacob Arnold und ihres vettern Johann Jacob Beÿer beede schneider
in gegensein Ludwig Müller des maurer meisters als vogt weÿl. Sebastian Karcher des frantzösischen thurnhüters zweÿer kinder Rosinä und Frantz der Karcher – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, hoff und hoffstatt ane der Krämergaß, einseit neben weÿl. H. Johann Christoph Richßhoffer erben, anderseit neben H. Johann Friedrich Kolb dem Huth straffirer, hinten auff die Wolffische erben – davon gibt man 12 ß 6 d ane bodenzinß

François Antoine Riehl s’adresse aux Quinze pour être admis à faire son chef d’œuvre. Il déclare qui’il a voyagé pendant douze ans après son apprentissage, qu’il travaille depuis sept ans à Strasbourg et qu’il s’est inscrit aux années d’épreuve depuis presque quatre ans. Il a l’intention d’épouser la fille d’un tailleur dont il reprendra l’activité et se chargera d’entretenir son beau père qui sans cela serait à la charge de l’hôpital. Les Quinze accordent la dispense puis délivrent une expédition de leur décision.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Frantz Antoni Riehl, lediger Schneider Ca. E. E. Zunfft der Schneider
(p. 342) Sambstags d. 7. Maÿ – Mosseder nôe Frantz Antoni Riehl, ledigen Schneiders von Uttenheim gebürtig Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister, prod: unterth. Memoriale und bitten, umb gnäd. admission Zum Meisterstück, Freund bitt deppon., Mosseder quoque.
Erkandt, deppon. Ober Handwercks Hhn.

(p. 370) Sambstags d. 14. Maÿ – Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen ferner per me referiren, wie daß Frantz Antoni Riel, der ledige Schneider von Uttenheim im Elßaß gebürtig d. 7. hujus beÿ Mghh. Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister ein unterth. Memoriale übergeben und darinn vorgestellt habe, welcher gestalten er allbereith schon 7 jahr lang in hießiger Statt gearbeitet, und nach überstandener Lehrzeit 12 Jahr gewandert habe, auch sich vor 3 Jahren und 5 Monathen in die Muthzeit einschreiben laßen, über dießes seÿe er auch ein Elsaßer und verlobt an eine hießige burgers und Schneider meisters tochter deren Vatter ein alter burger und 10 Jahr schon ein wittiber und gar nöthig habe, daß ihme jemand auff dem handwerck behülfflich seÿe, Wiedrigen falls es dem hospital beschwwerlich werden mußte, Gelange derowegen des unterth. Imploranten demuthigstes bitten an Mghh. dießelbe geruheten den unterth. Imploranten Zu der Verfertigung seines Meisterstücks in gnaden Zu admittiren.
Nôe. E. E. Zunfft der Schneider habe man umb deppon. gebetten. Auff geschehene weißung habe der Implorant contenta memorialis et petiti wiederhohlet auff seithen der Imploratischen Zunfft seÿe vorgestanden H. Rathh. Schaaff, welcher declarirt, es seÿe wahr, daß er Implorant seine Muth Zeit Verarbeithet, auch eines * Schreiner meisters tochter heurathen wolle E. E. Zunfft habe nicht anderst gekönnt als der Implorant an die ordnung Zu verweißen, er wolle es Mghh. überlaßen haben.
Auff seithen derer Hh deputirten vermeine man, weilen des Imploranten begehren mit so favorablen motivis begleitet, insonderheit da er Keine neue werckstatt auffrichte und E. E. Zunfft sich nicht wiedersetze, daß derselbe gegen erlag 3 lb d pro dispensatione 2/3 gemeiner Statt und 1/3 E. E. Zunfft der Schneider zufällig wie auch erstattung der Unkosten in seinem begehren Zu willfahren mithin der Implorant dispensando annoch dießes Jahr Zum Meisterstück Zu admittiren seÿe, die genehmhaltung Zu Mghhh. setzend. Erkandt, Bedacht gefolgt

(p. 373) Sambstags d. 21. Maÿ – Bescheid. Sambstags d. 14. In sachen Frantz Antoni Riehl, des ledigen Schneiders von Uttenheim im Elßaß gebürtig, Imploranten a,e einem entgegen und Wider E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfft meister, imploraten am andern theil, auff producirt unterth. Memoriale juncto petito wir geruheten dem Imploranten Zu der Verfertigung seines Meisterstücks in gnaden Zu admittiren. des H. Imploranten gethane declaration Vermög welche des Imploranten petitum Zu Unßern Erkandtnuß gesetzt, Gebettene bewlligte und beschehene deputation auch all übriges deren Parthen Vor: und anbringen, Ist der Hrn Deputirten abgelegten Relation nach mit Urthel Zu recht Erkandt wird daß derselbe gegen erlag der gebühr und 3 lb d pro dispensatione 2/3 gemeiner Statt und 1/3 E. E. Zunfft der Schneider zufällig wie auch erstattung der Unkosten annoch dießes Jahr dispensando Zum Meisterstück Zu admittiren solle.

François Antoine Riehl est reçu maître après avoir présenté son chef d’œuvre le 29 août 1746.
1746, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 412) Montag d. 29. aug. 1746 – Erscheind unter herrn Bußmann seinem Informatore Frantz Anthoni Riehl gebürtig Von Uttenheim welcher Vermög Extractus Von gn. Herren XV. Memorialis vom (-) Letzthin dispensando Zum Meisterstück als Supernumerarius admittirt worden, bittet ihme Zu Einem Completen Manns Kleid so Er auf seinen Eigenen Leib Von ordinarien droguet machen will daß quantum nebst dem riß auf zu geben. Ist Imploranten mit 11. Stäab droguet gene* und folgend. rißen willfahrt word.
N° 10 Ein Meßquant
N° 16 Ein rauch Mantel
Facta relatione et Examinatione deß geschw. Hh. Meisterstück Schauer daß der Implorant sein Meisterstück wohl verfertiget und auffgerißen, habe als ist derselbe zu einem Mit meister auff und angenommen worden.

Fils d’un tailleur d’Uttenheim près d’Erstein, François Antoine Riehl épouse Catherine Barbe Arnoldi, fille du tailleur Jean Jacques Arnoldi : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung (…) Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Frantz Antoni Riehl dem leedigen Schneider allhier des Ehrengeachten H. Peter Riehl Burgers und Schneiders Zu Uthenheim und der Ehren und tugendsamen Catharinä Jüngerin beeder Eheleuthen Ehelich erzeugten Sohn als Hochzeiter ane Einem, So dann der tugendsahmen Jungfrau Catharinæ Barbarä Arnoldin H. Johann Jacob Arnoldi des burgers und Schneiders allhier mit Weÿland Barbaræ Meffertin ehelich erziehle tochter als Hochzeiterin am andern theil – den 25. Septembris 1746, Fra: Jos. Fernig, Not. Jur. (…) in Mein unterschriebenenen Notarii Verwahr sich befindlichen Minut [unterzeichnet] Johann Jacob Grießbach

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 120)
Hodie 3. Octobris Anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere Franciscus Antonius Riehl Civis ac sartor hujas, oriundus ex dicto Uttenheim, filius legitimus Petri Riehl, Civis ac sartorus in Uttenheim [hujus diœcesis] et Catharinæ Jungerin ratione domicilÿ parochianus noster, Et Catharina Barbara Arnoldin filia legitima Joannis Jacobi Arnoldy Civis ac sartoris hujatis et defunctæ Barbara Meffertin parochiana nostra (signé) Frantz andoni riehl, sponsæ signum x (i 62)

François Antoine Riehl devient bourgeois par sa femme Catherine Barbe Arnoldi le 17 septembre 1746
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 271
Frantz Antoni Riehl Von Uttenheim geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefraun Cath. Barbar Johann Jacob Arnoldi des burgers und Schneiders Ehelichen tochter, um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schneider, jur. eod. [17. 7.bris 1746]

François Antoine Riehl est reçu tributaire le 3 février 1747
(f° 434) Mittwoch d. 3.ten Februarÿ 1747 – Frantz Anthoni Riehl Von Uttenheim im Ellsaß gebürtig Erhalt auf producirten Stallschein Vom 16.ten 9.bris 1746 daß Zunfftrecht

Le Conseil des tailleurs fait grief à François Antoine Riehl de n’avoir pas déclaré son compagnon Léonard Leibel natif d’Uttenheim. François Antoine Riehl déclare qu’il a remis la somme nécessaire au compagnon pour qu’il s’inscrive alors que lui-même était malade. Le Conseil ne lui inflige pas d’amende
1746, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 647) Dienstags den 21. Decembris 1751 – Herr Zunfftmeister ex officio Klagt ex officio wieder Frantz Antoni Riehl den Schneider und burger allhier wie daß Er seith dem 29.t Septembris Jüngst Leonhard Leibel Von Uttenheim bis dato beÿ sich in Arbeit gehabt, ohne daß Er Ihne beÿ Ihme Kläger nach ordnung einschreiben laßen, bittet derohalben denselben nach besag der articul abzustraffen.
Bekl. præsens sagt, er habe dem gesellen das Geld Zum einschreiben behändiget und weilen Er Kranck ware habe er dem Gesellen geglaubt, daß Er sich einschreiben laßen, bittet derohalben umb absolutionem.
Erkandt, seÿe beklagtem Vor dieses mahl der Straff aus beweglichen ursachen nachzulaßen.

La tribu des Fribourgeois reproche à François Antoine Riehl d’avoir en pension le marchand Jean Tschan de Rotenburg en Suisse. François Antoine Riehl déclare s’être limité à donner le logement. Le Conseil le met en garde de ne nourrir personne ni de permettre qu’un marchand fasse la cuisine sous peine d’amende
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 211) 6.te Gericht de 1754, Donnerstags den 19.ten deß Monaths – Frantz Antoni Riehl, der Schneider in der Krämer gaß allhier wohnhaft citiret, daß er Johann Tschan Krämer von Rothenburg in der Schweitz in Letzt verwichener Sti Johannis Baptistæ Meß ohne Erlaubnuß in Kost gehabt.
Ille præsens Sagt, er habe den frembden Mann weder wein noch Eßen vmbs geld gegeben sondern allein demselben Zufolg Erlaubnuß das Losament.
Hierzu Ist Erkandt worden, daß die Sache Zum beweiß anzusetzen, dem Citato aber In Zwischen künfftighin Niemandt frembdes, so Er Zufolg Erhaltener hohen Obrigkeitlichen Erlaubnuß Logiren wirdt weder in Kost Anzunehmen, noch in seinem Hauß Kochen Zu laßen beÿ 5 lb Straff zu verbiethen setze.

Le tailleur Louis Pierre René se plaint devant le Conseil de tribu de François Antoine Riehl avec lequel il a passé un accord pour vêtir un régiment. Or il l’a trouvé en train de discuter avec le capitaine et de déclarer que le plaignant qui a longtemps été soldat ne doit pas avoir eu beaucoup de temps pour apprendre le métier. François Antoine Riehl déclare qu’il ne s’agit pas du même marché que celui conclu avec le plaignant. Le conseil demande au plaignant d’étayer les faits
1756, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 44-v) Dienstags den 9.ten Martÿ 1756 – Meister Louis Pierre René der Schneider und burger Von hier Klagt wieder Meister Frantz Antoni Riehl, ebenmäßigen Schneider und burger Von hier, wie daß als er einen accord wegen einen regiment Zu Kleÿden getroffen, und crafft des accords dreÿßig Kleÿder davon gelüffert seÿe beklagter beÿ dem Capitaine geweßen und nach der Arbeit getrachtet Ihme seine Arbeit verrichtet, mit dem Zusagt, daß * anbeÿ gesagt, Er möchte wißen, wo Kläger sein handwerck Könne gelernet haben, maßen Er die meiste Zeit Soldat gewesen, worauf * Von Ihme Kläger das tuch gehohlt und Ihme solches Zu Verabeiten gegeben, bittet derohalben den beklagten maßen solches wieder die articul nach innhalt der artcul abzustraffen.
Beklagter zugegen ist der Anklag nicht geständig, sagt anbeÿ daß Er beÿ dem Capitaine umb die tambouren Zu kleÿden, welche er auch des letzte mahl gekleÿdet angehalt. und lang danach erst habe er eine Compagnie auch Zu kleiden bekommen, und hätten alle officiers gesagt, daß Kläger alle Kleider Verpfuscht habe, bittet Klägern abzuweißen.
Erkanndt, würde Kläger seine Klag beweißlich machen, solle als dann ergehen aß Rechtens.

François Antoine Riehl demande l’autorisation de loger davantage de marchands pendant les foires
1780, Protocole des Quinze (2 R 190)
(p. 266) Montags den 26.sten Junii 1780. – Wilhelm nôe H. Antoni Riehl des hiesigen burgers und schneiders dieser bitt Ihme gnädig Zu erlauben gegenwärtige meß über v[-] meßkrämer Logiren und für sie den wein einkelern Zu dörffen. Erkandt Obere-Umbgelts hh.

Catherine Barbe Arnoldi meurt en 1789 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre au veuf s’élève à 114 livres, celle des héritiers s’élève à 54 livres. L’actif de la communauté s’élève à 683 livres, le passif à 581 livres

1789 (21.4.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 240
Inventarium und Beschreibung all der jenigen Haab, Nahrung u. Güthere, so Weiland Frau Catharina Barbara geb. Arnoldi, H. Frantz Anton Riehl, des burg. u. Schneiders auch E. E. Gr. Raths alh. zu Straßburg alten beÿsitzers im leben geweste Ehegattin, nach ihrem den 17.ten Jänner jüngst aus dießer welt genommenen tödl. hintritt verlaßen hat. Welche Vermögen Nachlaßenschaft auf Ansuchen des H. Wittibers und der Erben auch deroselben respe. Ehe und geschwohrnen Vögte (…) durch sie selbsten nach deme ihnen wie auch der dißeitigen dienstmagd Appolonia Müllerin von Griesheim gebürtig (…) geäugt und gezeigt – So geschehen alh. Zu Strasb. und einer daselbst ane der Krämer Gaß gelegenen in diese succession gehörigen behaußung, auf montag den 27. Aprilis Anno 1789.
Die nun verstorbene Frau Riehlin hat vermög ihres hernach copialiter einverleibten Testamenti Zu Erben Verlaßen ihre leibliche Geschwister und respê. Geschwister KK. als mit Namen 1° Frau Claudina geb. Arnoldi, weil. Mr Maximilian Küttner, gewesten Schneiders und burg. alh. hinterlaßene Wittib, welche aber dermalen unpäßlichkeit halben nicht hiebeÿ erscheinen können, dahero dero Stelle als mandararius vertretten ihr Schwager Wendelin Jung Schneider meister u. b. hieselbst, 2° Fraun Margarethæ geb. Arnoldi, Mr Georg Münch des v. u. Schneiders alh. dermalige Ehegattin in erster Ehe mit Weÿl. Ulrich Roschach auch Schneider u. b. alh. erzeugte 2. KK. Namentl. Jgfr. Margaretha 20 Jahre und Joseph Roschach 19 Jahr alt, deren geschwohrner Vogt ist Mstr. Christian Arth b. u. Schneider alhier welcher sich auch nebst der Curanden mutter bei diesem Geschäfft eingefunden hat. 3° Fr. Rosalia geb. Arnoldi obgedachten Mstr. Wendling Jung des hiesigen burg. u. Schneiders Ehewürthin beiständlich deßelben Zugegen Und dann 4. Weÿl. Mstr Georg Arnoldi gewesten Schneiders und burgers Inwohners alh. mit auch weÿl. Fr. Catharina geb. Frommin ehelich erzieht u. hinterlaßene 3. KK. Namentl. a) Fr. Catharina geb. Arnoldi, Antoine Louis Jourdain des bedienten beÿ der hiesig. H. von Franck Banq. Ehegattin unter assistentz deßelb. Zugegen, b) Jgfr. Barbara Arnoldi so majorennis aber auch unpäßlichkeit halben nicht ausgehen Können, dahero ihr Schwager erstgemelter Jourdain alls ihr mandatarius hiebeÿ Zugleich agiret und c) Joseph Arnoldi 15 Jahr alt, In deßen Nahmen beÿ dieser Inventur erschienen deßen geschw. Vogt Meister Johannes Lentz b. u. Schneider alhier. also alle sammt zu 4. gleiche Stammtheilen, unter hernach in letzten Willen enthaltenen Substitution und Conditionen und salvo usufructu des H. Wittibers, Erben.

Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths
Eigenthum ane einer Behaußung. (T.) Nemlichen eine behaußung haus und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden recht. und Gerechtigkeiten alh. Zu Strasb. ane der Krämer Gaß ohnfern dem Münster gelegen, einseit neben H. Sippel der Gold Arbeitern ander Seit neben H. Joh: Christoph Gloxin dem Hlsm. und hinten auf die bier behausung Zum Dauphin geschildet H. Lauth gehörig stosend. Welche behßg. außer 12 ß 6 d bodenzins so man jährl. denen Edlen von Kageneck Zu Zahlen schuldig, freÿ ledig und durch hießig. Löbl. Stadt herren Bau Inspectorem u. Werckmeistere, vermög derenselben unterm 27. Mart. jüngst ausgefertigten und Zu dem Concepto hujus Inventarÿ gelieferten schriftlichen Abschatzung æstimirt u. angeschlag. worden pro: 1200 fl. od. 600 lb abgezogen obiger bodenzinß welche Zu doppelten Capit. à 5 p C° gerechnet antrift 25. Demanch si bleiben ane diesem hauß anschlag hier annoch auszuwerfen übrig 575. darüber besagt Kfbr. in als. C. C. Stub passirt d. d. I. Juny 1750. vermög deßen bede nun zertrennte Riehlische Eheleuthe sothane behßg. von Peter Frantz Utilier den b. u. Chirurgo alh. Käufich an sich gebracht haben. Dabeÿ ferner vorhanden 2. in besagter Contractstuben gefertigte perg. Kfbr. sub datis 12. febr. 1723. u. 7. Junÿ 1686.
(f° 9) Series rubricarum hujus Invent.
Bericht. In gegenwärtig Inventarium gehörig. Beÿ dieser Inventur und Nach abgelesener Eheberedung declarirte Eingangs ged. H. Wittiber daß er und nun verstorbene Ehefr. ihre wenig eingebrachte Illata nicht hatten inventiren laßen, ob es gleich nach dem inhalt der Eheberedung und wegen beschehener Stipulation eines ohnveränderten Guths und Ergäntzung geschehen sollen. (…)
Des Wittibers ohnveränderte Activ Massn Sa. Hßr. 1, Sa. Silbers 14, Sa. Ergäntzung 98, Summa summarum 114 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. hßr. 53, Sa. gold. rgs 16 ß, Summa summarum 54 lb
Endlich wird auch die Gemein verändert und theilbare Verl. beschrieben, Sa. haußraths 67, Sa. Wein und faß 31, Sa. Silber 4, Sa. gold. Ring 8 ß, Sa. Eigenth. a. I. bhßg 575, Sa. act. Schulden 4, Summa summarum 683 lb – Schulden 581, Nach deren Abzug 102 lb
Stall Summ 231 lb
Copia der Eheberedung (…) den 25. Septembris 1746, Fra: Jos. Fernig, Not. Jur. (…) in Mein unterschriebenenen Notarii Verwahr sich befindlichen Minut [unterzeichnet] Johann Jacob Grießbach
Abschatzung Vom 27.ten Mertz 1789. Auf begehren Herr Frantz antoi Riehl dem schneüder Meister ist Eine behausung alhir in der statt straßburg in der gremer gaß gelegen, Ein seÿts neben Meister Seppel dem goldareither anderer seÿts neben Herr Klogsein und Hinten auf das bierhauß Zum Dauphain genannt stoßend gelegen solche behausung besthet in Einer boutique ferner in Zweÿ stüben Zweÿ Kuchen und Etlichen Kammere darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und brunen. Von uns underschriebenen der statt straßburg geschwohrnen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr

François Antoine Riehl meurt en 1805 en délaissant des héritiers collatéraux. A l’inventaire est joint le bail sous seing privé consenti au profit de Jean Busch et de Catherine Blum

1805 (4 prairial 13), Strasbourg 3 (28-2), Not. Übersaal n° 872, 2835
Inventaire de la succession de François Antoine Riehl tailleur d’habits décédé le 28 germinal 13 – à la requête des héritiers collatéraux, I. les deux enfants de Jean Jacques Riehl tailleur d’habits à Versailles frère germain du défunt 1) Cit. Jacques Claude Riehl tailleur d’habits à Versailles, 2) Marie Louise Riehl femme d’Etienne Paul Bertrand tailleur d’habits à Versailles, II. Jean Louis Riehl frère germain du défunt, III. les deux fils de Catherine Riehl sœur germaine du défunt procréés avec le Cit. Henri Dutter tailleur d’habits à Uttenheim 1) François Louis Dutter tailleur d’habits à Strasbourg, 2) François Antoine Dutter tailleur d’habits à Uttenheim (Procuration Claude Riehl demeurant rue du Réservoir, Paul Bertrand demeurant avenue de Sceaux n° 21) cohéritiers de Catherine Barbe Arnoldi
(Extrait, Mairie de Versailles décès de Jean Jacques Riehl tailleur d’habits en son domicile rue de la Paix n° 23, âgé de 72 ans natif d’autenême département du Bas Rhin époux de Marie Jeanne Antoine Savari, le 6 messidor 6)
(Joint, 63 Régiment de ligne, que M Antoine Arnold natif de Strasbourg adjudant major audit corps ayant été blessé le 13 germinal 7 a l’armée d’Italie et transporté dans un couvent a Pavie est tombé au pouvoir de l’ennemi Et qu’etant dangereusement malade de sa blessure il en est mort quelques jours après l’entrée des autrichiens dans lad. ville, Belfort le 17 octobre 1810)
Extrait de l’inventaire de Catherine Barbe Arnoldi, Me Fettich 21 décembre 1788
héritiers de feue Catherine Barbe Arnoldi, 1. Marguerite Roschach femme de Jean Georges Kechler tailleur d’habits à Strasbourg, 2. Joseph Roschach tailleur d’habits à Paris (Procuration de Joseph Roschach tailleur d’habits à Paris rue Grenelle St Honoré n° 102) ces deux représentants leur mère Marguerite Arnoldi femme en premières noces d’Ulric Roschach tailleur, 3. Jean Georges Stübell tailleur d’habits, 4. Nicolas Dominic Risch, Charles Risch et Françoise Rosalie Risch eléves de l’hospice des orphelins enfants de feu Rosine Stübell procréé avec Nicolas Risch chirurgien a Orschweyer Haut Rhin, (lesdits Stübell) représentans Rosine Arnoldy femme en premières noces de Conrade Stübell tailleur secondes noces Wendling Jung aussi tailleur, 5. Catherine Arnoldi veuve d’Antoine Louis Jourdain, 6. Joseph Amand Arnoldi tailleur d’habits à Nieder-Ottrott près d’Obernai ces deux représentants Georges Arnoldi tailleur pricréée avec Catherine Fromm

dans la maison mortuaire rue mercière n° 13
Propriété d’une maison a Strasbourg. Scavoir la moitié pour par indivis d’une maison avec puits petite cour appartenances et dépendances rue mercière n° 13, d’un côté la maison de la De Lang née Seupel, d’autre les héritiers de Jean Christophe Gloxin marchand, derrière la brasserie du Sr Lauth, dont on payoit cy devant à la Famille noble de Kageneck une rente foncière de 2 fr. 50, estimée 4320 francs soit la moitié 2160 fr. La propriété de l’autre moitié revient aux héritiers de Catherine Barbe Arnoldi épouse du Sr Riehl dont il avoit la jouissance, Contrat de mariage Me Fernig 25 septembre 1746, Propriété établie pas actes passés à la Chambre des Contrats le 7 juin 1686, 12 février 1723 et 1 juin 1750
capitaux 2736 fr, meubles 426 fr, argenterie 10 fr, total 5333 fr, passif 5101 fr
– Joint bail sous seing privé du 20 nivose 11 – Antoni Riehl burger und Schneider so dann Johannes busch dem Invalide und Katharina Blum andern theil, vorbenannte bürger Riehl als völliger und wahrhafter Eigenthümer der allhier zu Straßburg ane der Krämergaß gelegen und mit N° 13 bezeichneten behausung ihnen Buschischen eheleuten für 4 aufeinander folgende und mit innstehendem 1. ger desseben laufenden 11. jahr
1. das gesammte bodengeschoß oder rez de chaussée, mit Ausnahm des im hof befindlichen vordern holzhaußes, ferner im Keller denjenigen Verschlag und Abtheilung so die bisherigen Locataires die Guthischen eheleuthe gleichfalls innen gehabt, so dann den gesammten zweÿten Stock im Vorder und hinder gebäude und auf gleich und eben dieselbe Weiße auch den dritten Stock jedoch mit vorbehalt der einen im Vorderhauß sich daselbst befindenden mit denen Fenstern hinten aus in den hof gehenden Kammer Endlich alles was außer der Soldaten:Kammer auf dem 4t. stock sich befinden thut auff 4 jahr, um einen jährlichen Zinß nemlich 216 francken (Joint mémoire de travaux faits par le locataire)
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 144 du 5 pr 13

Les héritiers Riehl font évacuer le locataire Busch

1805 (29 prairial 13), Justice de pais (cote U 1896) f° 279
Louis Riehl, tailleur, Joseph Roschot, tailleur, Jean Georges Stibel tailleur et Jean Georges Keckler tailleur, Catherine Arnoldi veuve Jourdain tous de Strasbourg et Joseph Amand Arnoldi domicilié à Ottenrott et Nicolas Arbogast tuteur ad hoc des mineurs Riehl, demandeurs en qualité d’héritiers du Sr Riehl et de défunte Catherine Barbe Arnnoldi
la cédule de citation au Sr Busch graissier, qu’il soit condamné à déguerpir et évacuer au premier nivose prochain le logement et la boutique qu’il occupe dans la maison sise rue Mercière n° 13 dont les demandeurs sont devenus propriétaires

Les héritiers Riehl vendent la maison au vannier Nathanael Maurer

1805 (12 therm. 13), Strasbourg, Not. Übersaal
Adjudication – héritiers François Antoine Riehl et Catherine Barbe Arnold
Nathanael Maurer
une maison rue Merciere n° 15, pour 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 56-v du 13 therm. 13

Nathanael Maurer épouse en 1806 Marie Dorothée Westermann
1806 (30.12.), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 455, 7603
Contrat de mariage – furent presens le Sieur Nathanael Maurer, vannier, majeur d’ans, fils du sieur Jean Maurer, vannier demeurant en cette ville et d’Eve Marguerite née Kientz sa femme d’une part
et demoiselle Marie Dorothée Westermann, fille majeure d’ans du Sieur Chrétien Westermann cordonnier en cette ville et de Catherine Salomé Huck sa femme
4° Le futur époux a promis et stipule que s’il viendrait à mourir avant elle avec ou sans enfant elle voit avoir un logement gratuit et viager dans sa maison sise rue des merciers N° 13 au second étage et une rente de 300 francs par an
Fait lu passé et interpreté en langue allemande à Strasbourg ce 26 décembre 1806 (signé) Maurer comme futur, Westemann comme future
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 126-v du 31.12.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison. Ceux du mari s’élèvent à 6 650 francs, ceux de la femme à 991 francs
1808 (18.1.), Strasbourg 7 (24), Not. Stoeber n° 2216, 8223
Inventaire des apports de Nathanael Maurer vannier et de Marie Dorothée Westermann, contrat de mariage 26 décembre 1806
le mari : meubles 940 fr, or 110 fr, numéraire 800 fr
maison : Une maison avec puits petite cour appartenances et dépendances située en cette ville rue mercière n° 13, d’un côté la maison de la De Lang née Seupel, d’autre les héritiers de Jean Christophe Gloxin marchand, derrière la brasserie du Sr Lauth, dont on payoit ci devant annuellement a la famille noble de Kageneck une rente foncière de 2 fr 50, acquise par adjudication dressée par Me Übersaal le 12 thermidor 13, 6000 fr
total de la masse 6650 fr
la femme : meubles 908 fr, or 83 fr, total 991 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 137 du 25.1.

Inventaire après décès d’un locataire, le compositeur d’imprimerie Gabriel Roussel

1834 (15.11.), Strasbourg 7 (88), Me Stoeber n° 15.681
Inventaire de la succession de Gabriel Roussel, compositeur d’imprimerie à l’atelier de la veuve Silbermann demeurant maison Maurer rue Mercière n° 11, décédé le 31 octobre 1834 – à la requête de 1. Agathe Renaud la veuve, mariée sans contrat de mariage, légataire universelle par testament reçu par le soussigné le 13 septembre dernier enreg. 9 novembre, 2. Joseph Auguste Hoummel, compositeur d’imprimerie, mandataire ad hoc de sa mère et héritière à réserve pour un quart de Françoise Vigneron demeurant à Toul veuve de Jean Claude Roussel, scieur de long en ladite ville
demeurant maison Maurer rue Mercière n° 11
Valeurs soumises au droit de mutation, mobilier 160,50 fr – actif 211 fr, passif 150 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 228 F° 141-v du 22.11.

Nathanael Maurer assure par testament l’habitation dans sa maison à Marie Madeleine Lang

1838 (18.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 73 F° 37-v, ssp du 6.8.1838
Testament – Nathanael Maurer, vannier à Strasbourg rue Mercière n° 11
pour procurer à ma chère épouse Marie Dorothée née Westermann une reconnaissance, l’institue pour mon héritière universelle
2. à l’établissement d’éducation protestant pour enfants indigents du Neuhof
une maison à Strasbourg Fossé des Tanneurs n° 12 avec 10.000 fr
7. à Mde Marie Madeleine Lang fille d’Isaac Lang, cordonnier, la jouissance viagère de tout le logement du premier étage avec dépendances de notre maison d’habitation rue Mercière n° 11 pour qu’elle puisse l’habiter elle même ou le louer pour son compte
8. à Chrétien Hackenschmidt et son épouse devront en qualité de locataires rester en possession viagère et paisible des localités qu’ils ont présentement dans notre maison et dont ma femme leur passera un bail en bonne forme savoir, une place dans la cave de derrière la boutique avec le poele de boutique au rez de chaussée, l’attelier au premier étage de la maison de derrière leur logement au troisième étage consistant dans les deux chambres de la maison de devant et la cuisine, la petite chambre au quatrième étage de la maison de derrière le grand magasin au même étage de la maison de derrière, le balcon et le grenier sont à leur disposition- moyennant un loyer annuel de 400 francs

Nathanael Maurer meurt en 1838 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1839 (6.2.), Strasbourg 7 (93), Me Boersch n° 910
Inventaire de la succession de Nathanael Maurer, propriétaire, décédé le 16 août 1838 et de la communauté qui a existé entre lui et Dorothée Westermann, héritière universelle selon testament olographe daté le 6 août 1838 enreg. le 18, déposé au rang des minute de Me Boersch – Contrat de mariage reçu Jean Daniel Stoeber le 26 décembre 1806
propre, une maison avec puits, petite cour sise à Strasbourg rue Mercière n° 13, d’un côté la De Lang, d’autre les héritiers Gloxin, derrière M. Lauth cet immeuble en partie occupé par la veuve en partie loué, évalué à un revenu de 600 fr ou un capital de 12.000 fr ;
une autre maison sise à Strasbourg Fossé des Tanneurs n° 12, d’un côté le Sr Gaspard, d’autre les héritiers Riebel, derrière M. Braunwald, cet immeuble est loué à divers particuliers, revenu de 500 fr, évaluée 10.000 fr, léguée par Testament à l’établissement protestant pour l’éducation des enfants pauvres du Neuhoff
Enregistrement de Strasbourg, acp 266 F° 1 du 11.2.

Marie Dorothée Westermann loue une partie de la maison au vannier Chrétien Hackenschmidt et à sa femme Louise Urban

1839 (6.4), Strasbourg 7 (94), Me Boersch n° 1001
Bail à vie, loyer qui a commencé à courie le 16 août 1838 – Marie Dorothée Westermann veuve de Nathanael Maurer, vannier et propriétaire, légataire universelle de la succession de son mari suivant testament olographe du 6 août 1838 enreg. 18 août 1838 f° 37, mise en possession de la succession de son mari par ordonnance du Tribunal Civil du 24 août 1838
à Chrétien Hackenschmidt, vannier, et Louise Urban
les localités ci après désignées de la maison sise à Strasbourg rue Mercière n° 11 savoir,1. tout le rez de chaussée de la maison de devant,
tout le premier étage de la maison de derrière excepté toutefois la cuisine qui s’y trouve,
tout le troisième étage de la maison de devant,
La petite chambre du quatrième étage du bâtiment de derrière ayant vue dans la première cour,
le bucher se trouvant dans la seconde cour au dessus des latrines,
la première cave à droite en entrant sous la maison de derrière (mais Mde Maurer se réserve pour elle et ses héritiers une place suffisante dans cette cave pour y déposer ses cuves),
tout les greniers (toutefois Mme Maurer se réserve pour elle seule et non pour ses héritiers la faculté de se servir de ces greniers pour y suspendre et faire sécher son linge, elle réserve cette même faculté à Dlle Marie Madeleine Lang seule et non à ses héritiers ni à ses ayant droit),
la jouissance oo des deux cours et des hangards (les autres locataires de ladite maison ne devant avoir qu’une jouissance secondaire et non continue de ces cours et hangards),
la jouissance commune avec tous les locataires du balcon – moyennant un loyer annuel de 400 francs, en capital 4000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 70 du 12.4

Testament olographe de Dorothée Westermann
1856 (1. Xbr), Strasbourg 9 (111), Not. Becker
le 1° décembre – Dépôt du testament olographe de Dorothée Westermann veuve de Nathanael Maurer, vivant vannier à Strasbourg, le dit testament en dare du 22 mars 1853
acp 455 (3 Q 30 170) f° 53-v du 2.Xbr
le 17 décembre – Notoriété constatant que Marie Dorothée Westermann vivant veuve de Nathanael Maurer, vivant vannier à Strasbourg est décédée le 23 novembre 1856 sans ascendants ni descedants
acp 455 (3 Q 30 170) f° 99-v du 18.Xbr

Les héritiers de Marie Dorothée Westermann cèdent la maison à Jean Chrétien Hackenschmidt en exécution de son testament

1857 (22.1.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7387
Délivrance de legs et affectation hypothécaire – Ont comparu 1° Madlle Catherine Salomé Lang, célibataire majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom et comme mandataire de Madlle Marie Madeleine Lang sa sœur aussi célibataire majeure demeurant audit Strasbourg,suivant procuration (…) 2° M. Charles Arbogast, loueur de voitures demeurant à Strasbourg, 3° & M. Jean Chrétien Hackenschmidt fabricant vannier demeurant à Strasbourg
Ledites deux delles Lang, sieur Arbogast et sieur Hackenschmidt seuls légataires à titre universel, les deux premières ensemble pour un tiers et les deux derniers chacun pour pareille quotité de Mad. Marie Dorothée Westermann veuve de M. Nathanael Maurer, propriétaire et vannier décédée à Strasbourg où elle demeurait aux termes du testament olographe de cette dame en date Strasbourg du 29 mars 1853 enregistré sur translat en la même ville le 2 décembre dernier (…) et mis au rang des minutes du dit Me Becker suivant acte de dépôt dressé par lui le premier dudit mois de décembre (…) Ma dite dame Maurer légataire universelle de feu son mari susnommé aux termes du testament olographe de celui-ci en date à Strasbourg du 6 août 1838 (…) déposé pour minute à Me Boersch notaire à Strasbourg le 16 dudit mois d’août (…) et enfin mon dit Sr Hackenschmidt en outre légataire à titre particulier tant de mondit sieur Maurer que de ma dite dame Maurer aux termes de leurs testaments respectifs susmentionnés, tous d’une part
1. ) De Jacobée Holtzapffel épouse du Sr Pierre Alphonse Eisenbrandt charcutier avec lequel elle demeure à Strasbourg, 2) mondit Sr Eisenbrandt agissant a) pour autoriser son épouse susnommée b) et comme administrateur légal des biens de Marie Mélanie Eisenbrandt, Jean Daniel Eisenbrandt, Pierre Gustave Eisenbrandt, Louis Théodore Eisenbrandt, Louise Caroline Eisenbrandt et Charles Auguste Eisenbrandt ses enfants encore mineurs demeurant avec lui, 3) Mad. Sophie Jacobée Eisenbrandt, fille majeure d’ans, domiciliée audit Strasbourg 4) M. Jean Charles Holtzapffel avocat demeurant en la même ville, agissant au nom et comme mandataire de M. Théophile Alphonse Eisenbrandt, charcutier demeurant à Paris, d’autre part, lesquels comparants aux noms qu’ils agissent ont par les présentes fait et arrêté les délivrances de legs et autres conventions qui suivent

I. La dlle Lang comparante, le sieur Arbogast et le Sr Hackenschmidt en qualité de représentants et ayant droit de feu M. Maurer susnommé conjointement avec la sœur et mandante de madite dlle Lang en vertu des testaments cidessus relatés, ont par les présentes déclaré faire délivrance pure et simple et définitive
à mondit sieur Jean Chrétien Hackenschmidt fabricant vannier à Strasbourg
de l’oseraie que le sieur Maurer a léguée audit Sr Hackenschmidt à titre particulier (…) 9 ares 60 ban de Strasbourg canton dit Hinter schachenfeld section G N° 195 (…) à lui légué par feu Nathanael Maurer vivant vannier à Strasbourg suivant testament di 6 août 1838 dont sa veuve née Westermann susdénommée avait l’usufruit
II. La dlle Lang comparante, le sieur Arbogast et le Sr Hackenschmidt en qualité de représentants et ayant droit, conjointement avec la sœur mandante de la première, de feue madite dame Maurer en vertu du testament de cette dame mentionné cidessus, ont par les présentes déclaré faire délivrance pure et simple et définitive
à mondit sieur Hackenschmidt
d’une maison consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière avec cour & autres dépendances sise à Strasbourg rue Mercière n° 11 autrefois N° 13 tenant d’un côté à M. Seupel, de l’autre à M. Zabern & par derrière à la brasserie du Dauphin. Lequel immeuble a été légué audit Sieur Hackenschmidt par Me Maurer à titre particulier, entre différentes valeurs mobilières léguées au même, à charge de verser dans la masse de la testatrice une somme de 13.700 francs sur laquelle doit être prise celle de 6000 francs sont elle a légué la nue-propriété aux enfants Eisenbrandt (…)
Feu Mad. Maurer était propriétaire de ladite maison ainsi que ses dits représentants le déclarent par suite du legs universel qui lui a été fait par son mari aux termes du testament de celui mentionné plus haut. Et mon dit sieur Maurer était lui-même propriétaire de l’immeuble en question pour l’avoir acquis des héritiers & représentants du Sr François Antoine Riehl tailleur d’habits et De Catherine Barbe Arnoldi conjoints décédé à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M. Uebersaal notaire en la même ville à ce commis par justice le 12 thermidor an treize (…) aux termes duquel l’adjudicataire du dit immeuble avait été chargé du service d’une rente foncière de 2 francs 50 entimes à la famille Kageneck dans le cas où elle serait exigée, rente dont le service n’a pas été demandé et qui se trouve aujourd’hui prescrite (…)
Aux présentes est aussi intervenue Mad. Louise Urban épouse de mondit Sr Hackenschmidt demeurant avec lui (…)
acp 456 (3 Q 30 171) f° 98 du 26.1.
– Délivrance par les légataires universels de Marie Dorothée Westermann veuve de Nathanael Maurer, vivant propriétaire à Strasbourg, suivant testament olographe en date du 25 mars 1853, des legs ci après savoir
1° à Jonathan Goetz fils Marchand de bois et Jonathan Goetz père Marchand de bois au nom e son fils mineur Auguste Goetz tous à Strasbourg, de la somme de 6000 francs
2° à Sophie Holtzapffel épouse de Jean Charles Holtzapffel avocat à Strasbourg, de la somme de 6000 francs
3° à Louise Holtzapffel épouse de Henri Auguste Altenberger orfèvre, Madeleine Holtzapffel épouse de Jacques Frédéric Pfitzenmeyer pasteur et Madeleine Louise Sügreich* veuve de Théophile Holtzapffel tourneur, agissant tant en son nom qu’en celui de Théophile Holtzapffel son fils tous à Strasbourg, ensemble 8000 francs
4° et à la Dame veuve Holtzapffel en son nom personnel la somme de 4000 francs
acp 456 (3 Q 30 171) f° 98 du 26.1. (succession déclarée le 15 mai 1857)

Liquidation tenant lieu d’inventaire des biens de Marie Dorothée Westermann
1857 (25.4.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 2713
Liquidation et partage Marie Dorothée Westermann veuve Nathanael Maurer
Ont comparu 1° Madlle Catherine Salomé Lang, célibataire majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom et comme mandataire de Madlle Marie Madeleine Lang sa sœur aussi célibataire majeure demeurant audit Strasbourg,suivant procuration (…) 2° M. Charles Arbogast, loueur de voitures demeurant à Strasbourg, 3° & M. Jean Chrétien Hackenschmidt fabricant vannier demeurant à Strasbourg
Ledites deux delles Lang, sieur Arbogast et sieur Hackenschmidt seuls légataires à titre universel, les deux premières ensemble pour un tiers et les deux derniers chacun pour pareille quotité de Mad. Marie Dorothée Westermann veuve de M. Nathanael Maurer, propriétaire et vannier décédée à Strasbourg où elle demeurait aux termes du testament olographe de cette dame en date Strasbourg du 29 mars 1853 enregistré sur translat en la même ville le 2 décembre dernier (…) et mis au rang des minutes du dit Me Becker suivant acte de dépôt dressé par lui le premier dudit mois de décembre (…) Il est observé qu’il a été fait délivrance à mes dites deux dlles Lang et sieurs Arbogast et Hackenschmidt de leurs dits legs à titre universel par les parties qui à défaut du testament en qualité auraient été les héritiers naturels de la dite dame Maurer suivant acte passé devant ledit M. Becker le 17 et 22 décembre dernier et que par un acte de notoriété dressé par le même notaire le 17 du même mois il a été constaté que ladite testatrice n’a point laissé d’héritiers à réserve et pouvant par suite disposer de toute sa fortune (…) M. Hackenschmidt agissant en outre comme père et tuteur légal des biens de 1) Charles composé Hackenschmidt, 2) Sophie Frédérique Hackenschmidt, 3) & Adolphe Hackenschmidt ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec Dme Louise Urban qui sont eux-mêmes légataires à titre particulier de la défunte

Observations préliminaires. 1° observation. Décès de Mad. Maurer. Testament – Feu Mad. Maurer est décédée à Strasbourg le 22 novembre dernier. Sa succession n’a pas été constatée par inventaire mais les comparants entendent que les présentes servent pour en établir l’actif et le passif. Par son testament olographe (…)
2° observation. Origine d’une partie de la fortune de la défunte. Exécution du testament de cellei-cu. Acte de notoriété. Délivrance de legs (…)
3° observation. Administration de la masse indivise depuis le décès de Mad. Maurer par Mr Hackenschmidt.
4° observation. Division de l’opération. Calculs d’intérêts
acp 459 (3 Q 30 174) f° 98 du 7.5.
Masse active 124.699, masse passive 111.796, reste 12.933
Le Sr Hackenschmidt comme administrateur de la succession a fait des recettes pour 42.206 et des dépenses de 37.753. Il reste reliquataire de 4453
Abandonnements (…)

Le vannier Jean Chrétien Hackenschmidt épouse Louise Urban en 1835

1835 (4.6.), Strasbourg 15 (58), Me Noetinger n° 7378
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Chrétien Hackenschmidt, vannier, fils de Théophile Maurice Hackenschmidt, ancien tisserand, et de Marguerite Salomé Tschiderich
Louise Urban, majeure de feu Jacques Urban, cordonnier, et de Christine Catherine Roecklin
Enregistrement de Strasbourg, acp 231 F° 198 du 10.6.

Le vannier Jean Chrétien Hackenschmidt et sa femme Louise Urban consenst au mariage de leur fils pasteur Chrétien Charles Hackenschmidt avec Emilie Baranowsky de Bâle
1871 (26.6.), M° Becker
Einwilligung von Johann Christian Hackenschmit, Korbmacher und Louise Urban seine Ehefrau in Straßburg Zur vermählung von Christian Karl Hackenschmidt Pfarrer in Jargerthal mit Emilie Baranowsky in Basel
acp 596 (3 Q 30 311) f° 91-v du 26.6.



3, Petite rue des Dentelles


Petite rue des Dentelles n° 3 – VII 74 (Blondel), P 968 puis section 6 parcelle 13 (cadastre)

Autre adresse, 63, rue du Fossé des Tanneurs
Maître d’ouvrage, Victor Laugel, serrurier, 1856


Façade rue des Dentelles, la porte donne sur une petite cour qui correspond à l’ancienne ruelle
Façade rue du Fossé des Tanneurs (mai et juin 2018)

La maison dont l’arrière donne sur le fossé des Tanneurs appartient au XVII° siècle aux tanneurs Antoine Selmling, Jean Philippe Rosa puis Jean Chrétien Hornus qui achète en 1687 de son voisin au nord une maison adjacente à la sienne et séparée de celle du vendeur par une ruelle dont la Tour aux Deniers perçoit un loyer annuel depuis 1556. Antoine Selmling permet en 1626 à son voisin d’ouvrir des fenêtres vers sa propriété à titre de simple tolérance. Les frères Bouchard, propriétaires de la maison au sud, accordent une tolérance à Jean Alber en 1709. Suite à la faillite du tanneur Jean Alber, le potier Jean Dieuloué Nœdel acquiert en 1726 par vente judiciaire la maison qui reste aux mains de ses ayant-droit jusqu’en 1811. La maison est règlement estimée à une valeur minimale d’environ mille livres strasbourgeoises au cours du XVIII° siècle.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 127 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade dont le pignon donne sur la rue est la troisième à gauche du repère (o)  : deux portes suivies de deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages et deux niveaux sous combles. La façade vers la fossé est la troisième à gauche du repère (k). La ruelle dont le propriétaire paie un loyer se trouve à droite de la façade sur rue et à gauche de celle sur le fossé ; elle forme la cour (I) fermée vers la rue en (2-3) et vers le fossé en (4-1), le bâtiment (1-2) est celui du voisin au nord. La façade sur la ruelle montre que le deuxième niveau sous comble est aménagé en séchoir.
La maison porte d’abord le n° 14 de la rue des Dentelles (1784-1857) puis le n° 3 de la Petite rue des Dentelles. Une fois que le fossé des Tanneurs est comblé, la maison y porte le n° 63.


Cour I – Ancienne et nouvelle devanture (1946, dossier de la Police du Bâtiment)

Après avoir appartenu aux tanneurs Richter père et fils (1812) puis au tanneur Pierre Rettig (1842), la maison revient en 1852 par vente judiciaire au serrurier Victor Laugel qui la démolit et la fait reconstruire en 1856, ce qui double son revenu (180 francs contre 90 francs).
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment. Le tailleur Charles Monka fait transformer la devanture en 1947. La société civile immobilière qui vient d’acquérir l’immeuble fait des travaux de 1986 à 1990 : construire un local à poubelles, transformer la devanture rue du Fossé des Tanneurs, modifier les ouvertures au troisième étage rue des Dentelles, remplacer la charpente, agrandir les lucarnes.
Le sculpteur sur bois Auguste Stocker occupe l’atelier rue des Dentelles depuis 1872. Le fripier Mayer Schwartz a son magasin rue du Fossé des Tanneurs en 1935 puis le tailleur Charles Monka (1946-1967) et Joseph Schehl (1969, matériel pour boulangeries et pâtisseries). Un bar restaurant ouvre en 1996 dans les anciens locaux de la société Vidéotec International.


Elévations rue du Fossé des Tanneurs,
rue des Dentelles, ancien et nouvel état
(1980, dessins Atelier Vert, dossier de la Police du Bâtiment)

juillet 2018

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment 3, Petite rue des Dentelles, 63, rue du Fossé des TanneursRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Antoine Selming, tanneur, et (1610) Susanne Junth – luthériens
Georges Weibel, maçon, et (1637) Madeleine Schæffer veuve des maçons Christophe Müller et Jean Jacques Hess – luthériens
1667 v Jean Philippe Rosa, tanneur, et (1658) Salomé Füssinger – luthériens
1677 v Jean Chrétien Hornus, tanneur, et (1677) Timothée Metzger puis (1704) Catherine Eckart, veuve du tanneur Paul Rœsch – luthériens
1703 v Jean Alber, tanneur, et (1698) Marie Dorothée Engelhardt puis (1708) Anne Barbe Haderer, veuve du maître maçon Mathias Blessig – luthériens
1720 v Jean Saltzmann, docteur en médecine, et (1707) Marguerite Salomé Zeyssolff veuve de Philippe Jacques Gambs – luthériens (vente résolue)
1726 adj Jean Dieuloué Nœdel, potier, et (1716) Anne Marie Rech, veuve du potier Jean Georges Claus, (1725) Marie Ursule Œsinger, (1735) Marie Chrétienne Zeys – luthériens
1749 h Jean André Lux, potier, et (1749) Marie Chrétienne Zeys veuve de Jean Dieuloué Nœdel puis (1787) Marie Barbe Lœw – luthériens
1811 adj Georges Philippe Mülberger, tanneur, et (1807) Marie Salomé Diehl
1812 v François Richter, tanneur, et (1786) Marie Marguerite Hummel puis (1793) Marie Madeleine Sænger
François Henri Richter, tanneur, et (1807) Anne Barbe Lix puis (1831) Marie Madeleine Sauer veuve du mécanicien Frédéric Guillaume Esser
1842 adj Jacques Kreis, ouvrier teinturier, et (1841) Madeleine Lutz
1842 v Jean Pierre Rettig, tanneur, et (1835) Catherine Jung
1852 adj Victor Laugel (François Joseph Victor Laugel), maître serrurier, et (1848) Marie Louise Wagatha
1887 h Louis Henri Stackler, médecin, et Marie Cécile Laugel
1944* v Frédéric Wendenbaum et sa femme née Lapp

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 950 livres en 1707, 1 100 en 1734, 900 en 1787

(1765, Liste Blondel) VII 74, Jean André Thar
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 4 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 968, Richter, François Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 1,14 are / Rettig Jean Pierre

Locations

1702, Jean David Winter, tanneur
1726, Benjamin Formier, tanneur
1806, Jean Daniel Hæberlin, potier, et Marie Hélène Geist

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 577
Antoine Selmling doit chaque année 1 livre 1 sol pour une maison qui appartenait autrefois à l’hôpital bourgeois. La rente passe ensuite à Jean Philippe Rosa

Jetzt Hannß Philip Rosa
Anthoni Selmling, Zuuor der Mehrer Spittahl Soll gemeiner Statt Von einem hauß in der Spitzengaß, Jährlich vf Weÿhenachten 1 lb 1 ß d
vide Pfenningth. Schulden fol. 9.
Ext. 50.
New fol. 379

den 21. martÿ 1657 Lüfert Er für Vier Jahr, 4 lb 4 ß d
den 31.ten 8.b 1657. lüfert Er für 3 Jahr, 3 lb 3 ß d
den 2.ten Aprilis 1668. empf. biß 1666. inclus. 10. lb 10. ß
Extat 67
den 19. 8.br 1671 Zalt er p. 67. 68. 69. 70 & 71, 5 lb 5 ß

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 379-v
Le même loyer passe ensuite à Jean Chrétien Hornus, Jean Alber et Jean Dieuloué Nœdel. Un autre loyer s’ajoute à partir de 1690 pour une ruelle dont le loyer était auparavant dû par Jacques Riedel au folio 273.

Hannß Philipp Rosa, Soll vom Hauß in der Spitzengaß vff Weÿhenachten ([corrigé en] Joh: Baptæ) 1 lb 1 ß
St. Zinßb. 577
ietzt Johann Christian Hornus
jetzt Johannes Alber der rohtgerber 1705
jetzt Johann Gottlob Noedel

(Quittungen) 16731689
Idem soll Von einem Gäßlein inn der Spitzengaß, so hievornen p. 273. Jacob Riedeln zugeschrieben geweßen, und vff Joh: Bapt. 1690. i.mo 2 ß 6 d ([corrigé en] 4 ß, erhöhet 4. Aug. 1699)

(Quittungen) 1692-1741
Neuzb fol 619-a

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 619-c
Les deux loyers sont dus par Jean Dieuloué Nœdel puis ses héritiers

alzb. 379-b
Joh: Gottlob Nödel /Erben/ solle vom Hauß in der Spitzengaß auf Joh: Baptæ (id est 24. Junii) 1 lb 1 ß
Ferner von einem gäßlein in der Spitzengaß auf Joh: Baptæ (id est 24. Junii) 4 ß
(Quittungen 1740-an 10)
C. 268

Loyer assis sur la ruelle

1562, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 132-v
Les préposés aux affaires foncières qui consultent les registres au sujet de la ruelle établissent en 1711 que le distillateur Jean Gravenstaden l’a louée le 18 juin 1556
Elle figure au registre D des cens sous le nom du teinturier Jérôme Hatt, puis Jean Knell, le savetier Léonard Greiner, le tailleur de pierres Christophe Müller puis le pelletier Mathias Herrich

Item ij ß vj d gibt Hieronÿmus Hatten der ferber von Einem Allmend gäßlin Inn Spitzen gäßlin neben Conrad Dÿnckell gefallt der Zinnß vff Sanct Johanns tag, lutt des Lÿhenun Buchs fo: 74
gibt Jetzt hanß Knell schubletzer, Jetz Lienhart greÿner der schuhflicker, Jetz Christoffel müller Steinmetz
(rub.) Jetz Mattÿß herrich d. Kürschner
Neü 320.

1652, Livre des loyers communaux VII 1461 (1652-1672) f° 320-v
Le loyer est dû par Jacques Rüdel

Jacob Rüedel, Soll gemeiner Statt, Vom gäßel in der Spitzengaß, Jahrs vf Johannis 2 ß d
Alt. d. f. 132
New fol. 273
(Quittungen) 1653-1671

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 273
Passé à Chrétien Hornus suite à son achat, le loyer est reporté à son compte folio 451

Jacob Riedel, Soll vom Gäßel in der Spitzengaß, vff Johan: Bapt. 2 ß 6 d
St. Zinnßb. p. 320
ietzt Christian Hornus
1673-1687)
vide i. p. 379. Joh: Christian Hornuß
(Quittungen, 1729-1741)
Neuzb fol 451

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1699, Préposés aux affaires foncières, VII 1378
Jean Chrétien Hornus loue une ruelle entre sa maison et celle de Georges Rœsch. Il y a établi une fosse couverte en planches. Son voisin se plaint qu’elle endommage les fondations de sa maison. Les préposés se rendent sur place. Jean Chrétien Hornus propose deux manières de modifier la fosse pour ne pas porter préjudice à son voisin qui donne son accord. Les préposés font passer le loyer de 2 sols 6 deniers à 5 sols ramenés ensuite à 4.

(f° 48-v) Dienstags den 28. Ejusd. [Julÿ Anno 1699] – Georg Rösch Ca. Joh: Christian Hornußen
Augenschein eingenommen inn dem Allmend: gäßlein zwischen Johann Christian Hornußen und Georg Röschen, der beeden Gerber in der Spitzengaßen gelegenen häußern, welches Vermög Zinßbuchs fol: 379. Hornus Vom Pfenningthurn inn Lehnung hatt und davon jährlich auff Joh. Bapt: 2. ß 6. d allmend Zinß reichet, darinnen gedachter hornuß eine tieffe grub gedolben und mit diehlen Zugedeckt hatt, warüber Georg Rösch, daß es dem fundament seines haußes mawr schädlich seÿe, geklagt, ungleich daß Er ihm die balcken Von dem über dem eingang dieses gaßleins gemachten tächlein in seine mawr eingelegt, welches Er ohne præjuditz seines haußes nicht leiden könte undt derowegen umb remedirung gebetten. Erk. Bedacht.

(f° 51) Dienstags den 4. Augusti 1699. – Georg Rösch Ca. Joh: Christian Hornußen
Wegen eingenommen augenscheins inn dem zwischen Johann Christian Hornußen und Georg Röschen den Rothgerbern in der Spitzengaßen gelegenen häußern befindlichen Allmend: gäßlein, erklärte sich Hornus, daß Er das im Eingang gedolbene loch, im fall es MGHh. Verlangen solten wider Zu Zuwerffen, oder eine newe an Georg Röschen Maur darinnen auffzuführen, und darmit deßelben Mawr in dem fundament befestigen oder das gedolbene loch wölben und die überzwerche balcken von dem darüber befindlichen dächlein so weit selbige in Röschen Maur stünden, abschneiden und pfosten darund. sitzen Zulaßen gesinnet wäre, Warmit Rösch Zufriden Zu sein und darbeÿ Zu acquiesciren sich Vernehmen laßen, welches dem hornußen dergestalten Werckstellig Zumachen und künfftighin jährlich 5 ß d allmend gend ane statt 2 ß 6 d der Er biß daro davon bezahlt von diesem gäßlein abzurichten aufferlegt worden ist, auff gethane beschwärung über diesen erhöheten allmend Zinß ist derselbe auff 4. ß moderirt worden.

1711, Préposés aux affaires foncières (VII 1384) f° 170
Jean Alber entrepose du bois et du tan dans la ruelle. Son voisin Georges Rœsch s’en plaint d’autant plus que la ruelle est toujours fermée, ce qui empêche de parvenir au fossé des Tanneurs en cas d’incendie. Georges Rœsch demande que Jean Alber remette l’auvent dans son ancien état et de faire en sorte que l’eau ne se déverse pas dans sa cave. Les préposés consultent le registre des loyers qui porte que le distillateur Jean Gravenstaden a loué la ruelle le 18 juin 1556 pour pouvoir la fermer et y entreposer toutes sortes de matériaux. Il en résulte que la ruelle n’a jamais été ouverte et que par ailleurs la hauteur de la berge la rend impropre à puiser l’eau. Les préposés maintiennent Jean Alber dans ses droits et lui demandent de faire s’écouler l’eau par une rigole

(f° 170) Dienstags den 21. Julÿ 1711 – Herr Georg Rösch Ca. Johann Albern pt° eines Allmend gäßleins
Augenschein eingenommen in der Spitzengaßen und Zwar in dem Zwischen herrn Georg Röschen und Johann Albers des jüngern beeder Rothgerbern behausungen gelegenen Allmend Gäßlein Welches gedachter Alber Vermög Statt Zinnß buchs fol: 379. von Gemeiner Statt in lehnung hatt und daßselbe mit Holtz und lohe dergestalten belegt, darüber sich herr Rösch und die Nachbaren beschwähren daß dieses gäßel nicht allein beständig geschloßen gehalten, sondern auch Voll holtz gelegt wüde, daß mann beÿ entstehenden fewers brunsten nicht Zum Waßer dardurch Kommen Könte. Erk. Bedacht

(f° 170) Dienstags den 28. Julÿ 1711 – Herr Georg Rösch Ca. Johann Albern Jun.
Wegen des am 21. hujus eingenommenen augenscheins in dem Allmend: gäßlein Zwischen herrn Georg Röschen und Johann Albers, des jüngern behausungen in der Spitzengaßen liegenden Allmend: gäßlein, laßt Herr Georg Rösch MGhh. durch seinen Sohn ersuchen, Albern dahin anzuhalten, daß Er das in dem Gäßel gemachte tächel, damit mann Ihme nicht in sein Hauß steigen köndte, wider in Vorigen standt setzen, daß Er das lohe auß dem gäßel, damit das waßer ihme nicht durch die mawr in seinen Keller tringen könte hinweg thun, und daß Er einen nach, damit daß waßer ablaufen könte, darinnen halten müßte.
Ego berichte, daß Vermög Lehnungs buch de Anno 1508. dieses gäßlein am 18. Junÿ 1556. hannß von Gravenstaden, dem Weinbrenner, mit der bedung gelühen worden, daß Er solches, wie es Vormahls gewesen, jeder Zeit beschloßen halten, nichts darinnen bawen oder machen, sondern allem Zu seinem Holtz Ziegel und anderm gebrauchen solle, warauß dann erhelle, daß deßelbe niemahl offen gehalten worden seÿe, der Werckmeister bericht nach 6 schuhe und 9 Zoll hoch Vom Waßer seÿe, und in fewrs nöthen nicht Zum Waßer hohlen gebraucht werden Könte, Zu dem die oben und unten daran ligende haüßer alle außgäng auff das Waßer hätten. Verliß darauff den mit herrn Röschen am 4. Augusti 1699. da Sie auch dieses gäßels halben streittig worden, Vor Mghh. getroffenen Vergleich.
Erk. Würd Alber beÿ seiner lehnung gelaßen, doch daß Er sich dem jetzgemelten Vergleich gemäß bezeügen, undt einen noch in dem gäßel, damit das Waßer ablauffen konne halten solle.

1727, Préposés aux affaires foncières (VII 1392)
Jean Dieuloué Nœdel demande à la Ville de réparer l’arcade endommagée qui ferme vers le fossé la ruelle dont il paie un loyer. Les préposés rejettent sa demande.

(f° 152) Dienstags den 18. Martÿ 1727. – Johann Gottlob Nödel wegen bawens
Johann Gottlob Nödel, der haffner verlangt an Mghh. daß der jenige Gemaurte Bogen an Seiner unten an der Spitzengaß liegenden wohnung, wodurch der Zugang an das waßer geschloßen wird, und Er solchen verzinßt, möchte von Seithen Gemeiner Statt reparirt werden, in deme er sehr schadhafft seÿe. Erkand, Solle deßwwegen ein augenschein eingenommen werden

(f° 153-v) Mittwochs den 26. Martÿ 1727. seÿnd folgende Augenschein eingenommen – Johann Gottlob Nödel wegen eines Allmendt Gäßleins
In der Spitzengaß, beÿ Johann Gottlob Nödels des haffners Hauß, neben welchem ein Allmendtgäßel hinten auf das Waßer Gehend sich befindet, davon der Bogen und Maur Gegen dem Waßer schadhafft, und nöthig reparirt Zu werden, welche reparation er an Mghh. der Ursachen halben Unterthänig suchet, weilen er einen Zinß Von dem Gäßel auf den Pfenningthurn Zahlet.

(f° 155) Montags den 31. Martÿ 1727. – Johann Gottlob Nödel wegen bawens
Auf eingenommenen Augenschein an Johann Gottlob Nödels des haffners unten an der Spitzengaß liegender behausung neben welchem ein Allmendt Gäßel auf das Waßer gehend sich befindet, und daran der Bogen und maur auf das Waßer schadhafft ist, und nöthig reparirt Zu werden, ist Erkandt, weilen Nödel allein von dem Gäßlein 4 ß d Allmend Zinnß gibt, als Wird Er mit dem andern begehren abgwiesen.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés autorisent le potier Jean André Lux à réparer la risberme endommagée à condition de la dégager s’il reconstruisait la façade

(f° 159-v) Dienstags den 20. Octobris 1778. – Mr Johann Andreas Lux, Kachler
Mr Johann Andreas Lux, der Kachler, bittet ihme das landvest an seinem Haus untem am Gerber Graben Schliesen repariren zu laßen. Erkannt, Wird der Implorant sich beÿ dißortigem Protocoll submittiren wann das Haus, und besonders die hintere façade, woran sich das Landvest befindet, gebauen werden wird, besagtes Landvest weg zu räumen, so solle Ihme in seinem begehren willfahret sein.
Obiger Erkanntnus unterwerfe ich mich kraft mein Unterschrift, J. Andreas Lux

1812, cote 283 MW 342
Henri Richter est autorisé à repeindre sa façade

N° 176, pour réparer le coin de la maison crepir et peindre la façade de la maison sise rue des Dentelles n° 14, Henry Richter
permission de reparer et crepir de la façade ainsi que de la mettre en couleur, Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et quoiqu’elle ne soit pas alignée, suis d’avis qu’on peut accorder la permission demandée architecte Le payen, le 4 avril – Ratifié par le Maire le 9 – ratifié par le Préfet le 14

Description de la maison

  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, chambre pour officier à cheminée à la française, chambre pour le domestique, atelier de potier, cave voûtée et cave solivée où se trouvent le four et le chaudron, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, un atelier de potier et son four, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1842 (rapport d’experts) ladite maison consiste en rez de chaussée surmonté de cinq étages, y compris les greniers, le rez de chaussée est éclairé par deux croisées entre lesquelles se trouve la porte d’entrée, le premier étage est également éclairé par deux croisées, le second étage est éclairé par deux plus petites croisées et le troisième étage est éclairé par cinq* croisées et ouvertures de différentes grandeurs, le quatrième étage est éclairé par deux grandes ouvertures et le cinquième étage ou grenier est éclairé d’une seule ouverture. Le dit bâtiment est construit tout en bois et briques crépi et peint en couleur rouge foncée.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

nouveau N° / ancien N° : 25 / 14
Richter
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 272 case 2

Rettig Jean Pierre
Laugel Victor, serrurier subst° 1854

P 968, maison, sol, rue des dentelles 14
Contenance : 1,14
Revenu total : 90,59 (90 et 0,59)
Folio de provenance :
Folio de destination : Démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 en 1857 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 446 case 2

Laugel Victor, serrurier
1887/88 Laugel Marie Cäcilie, Rentnerin in Illkirch

P 968, maison, sol, Petite rue des dentelles 3
Contenance : 1,14
Revenu total : 180,59 (180 et 0,59)
Folio de provenance : (272) N. Con.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 10
1857, Diminutions – Laugel Victor f° 272, P 968, Maison, revenu 90, Démolition de 1855, supprimée en 1857
1859, Augmentations – Laugel Victor serrurier f° 446, P 968, Maison, revenu 180, Reconstruction, achevé en 1856, imposable en 1859, imposée en 1859

Cadastre allemand, registre 29 p. 64 case 3

Parcelle, section 6 parcelle, n° 13 – autrefois P 968
Canton : Gerbergraben Hs N° 63, kleine Spitzengasse N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,43
Revenu : 1300 – 1900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1951), compte 738
Laugel Cäcilie
1921 Stackler Louis Henri Dr. épouse Marie Cécile née Laugel
clos 1951

(Propriétaire à partir de l’exercice 1951), compte 3339
Schlicht Christian Herm. Ehefr.
1913 Schlicht Christian zu ¼, Schlicht Johannes zu ¾
1922 L’amicale des jeunes filles société à responsabilité limitée
1944 Wendenbaum Friderich u. Ehefrau geb. Lapp
(4316)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles (p. 376)

14
Pr. Lux, J. André, potier – Maçons
loc. Löcher, Martin, Tailleurs
loc. Koenig, Jean, garçon charpentier – Manant
loc. Dürrbach, François Joseph, garçon Cordonnier – Manant
loc. Dassauer, Henri, peintre
loc. Wohlhart, Georges Mathias, à l’ortenau – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleine Spitzengasse (Seite 168)

(Haus Nr.) 3
Stocker, Bildhauerm. E 03
Stocker, Schneiderin. 0
Elkan, Wwe. 1
Hämmerlin, Klempner. 2
Ruff, Wwe. 2
Mayer, Handelsmann. 3

Gerbergraben (Seite 46)

(Haus Nr.) 33
s. Kl. Spitzeng. 13 [sic]

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 160)

Petite rue des Dentelles 3 et 63, rue du Fossé des Tanneurs (1889-1909)

L’atelier rue des Dentelles est occupé depuis 1872 par le sculpteur sur bois Auguste Stocker qui installe un moteur électrique en 1908.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie Victor Laugel, domicilié sur place 3, Petite rue des Dentelles, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1889
  • 1895 – Le maire notifie le sculpteur Stocker de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Il accorde un délai. – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1906 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 3 Petite rue des Dentelles et le 63, rue du Fossé des Tanneurs au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation
  • 1905 – Le maire notifie Auguste Stocker, domicilié sur place 3, Petite rue des Dentelles, de faire ravaler la façade – Il accorde un délai – Travaux terminés, juin 1906
  • 1908 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police – Le sculpteur sur bois Auguste Stocker a installé sans autorisation un moteur électrique – Auguste Stocker demande l’autorisation d’installer un moteur de 0,3 cheval-vapeur sur une scie à chantourner qu’il utilise depuis 1872 – Dessin
    L’inspecteur du travail donne son accord – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1909

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 257)

63, rue du Fossé des Tanneurs (1889-1996)

Le fripier Mayer Schwartz pose une enseigne en 1935. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment. Le tailleur Charles Monka (A l’Homme chic puis Jomogan de 1955 à 1967) dont le local 25, rue de la Krutenau est sinistré fait transformer la devanture en 1947 sous la direction de l’architecte Jean Brum. Le local commercial est ensuite occupé par Joseph Schehl (1969, matériel pour boulangeries et pâtisseries). La société civile immobilière 63 Rue des Tanneurs qui vient d’acquérir l’immeuble fait des travaux à partir de 1986 (construire un local pour les poubelles, transformer la devanture rue du Fossé des Tanneurs, modifier les ouvertures au troisième étage, remplacer la charpente, agrandir les lucarnes). Une galerie est aménagée en 1988 au troisième étage rue des Dentelles en maintenant le balcon. Les travaux sont terminés fin 1990.
Un bar restaurant ouvre en 1996 dans les anciens locaux de la société Vidéotec International.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie Victor Laugel, domicilié sur place 63, rue du Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1889
  • 1895 – Le maire notifie le sculpteur Stocker de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1895
  • 1905 – Le maire notifie Auguste Stocker, domicilié 3, Petite rue des Dentelles, de faire ravaler la façade au 63, rue du Fossé des Tanneurs – Il accorde un délai – Travaux terminés, juin 1906
  • Commission contre les logements insalubres, 1899. Propriétaire, Stocker demeurant sur place. Il faudra percer une fenêtre dans le cabinet d’aisance au rez-de-chaussée. Stocker est seulement locataire principal, la propriétaire Cécile Laugel habite Saint-Léonard près de Bœrsch – Travaux terminés, décembre 1899
    1905, les pièces sombres ne doivent pas servir de chambre à coucher
    1910, propriétaire, veuve Gradt, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en deux points – Travaux terminés, octobre 1915
  • 1929 – René Ortholf (demeurant 61, rue du Fossé des Tanneurs) fait remarquer que la mitre de cheminée au n° 63 est en mauvais état. – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit à la veuve Stocker, domiciliée sur place – Les travaux sont en cours, janvier 1930 – Courrier du propriétaire, le docteur Stackler (16, rue Fischart), qui déclare avoir chargé le maître maçon Stacklé (5, rue des Bateliers) de faire les travaux
  • 1931 – Le locataire Chaumont au troisième étage se plaint que la pluie pénètre dans son logement
  • 1935 – Le fripier Mayer Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne (Achat et vente de vêtements, chaussures, etc.) – Accord – L’enseigne est posée
  • 1945 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment. Alphonse Petri obtient un certificat de sinistré
  • 1946 – Provisoirement installé 19, rue des Drapiers, Charles Monka dont le commerce 25, rue de la Krutenau est sinistré demande l’autorisation de transformer la devanture au 63, rue du Fossé des Tanneurs sous la direction de l’architecte Jean Brum (65, allée de la Robertsau) – Dessins de l’architecte Jean Brum – Propositions du service VI-a – Plan sur calque – Devis (maçonnerie, menuiserie, peinture)
    Le ministère de l’économie nationale (Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme) accorde l’autorisation d’aménager un magasin (prolonger deux fenêtres, percer une porte) – Le gros œuvre est terminé janvier 1947. Travaux terminés, sauf le crépissage, février 1947 – Travaux terminés, mai 1947
    1947 – Le tailleur Monka demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées (Tailleur – A l’homme chic – Tailleur) et une enseigne diurne (Tailleur – A l’homme chic – Dames, Messieurs) – Maquettes – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1949 – La locataire Mme Fuhrmann qui a déjà averti la presse déclare que son logement doit être évacué – La Police du Bâtiment constate que les dégâts dus aux bombardements ne sont pas encore réparés. Le mauvais état général est cependant dû à la vétusté. Le logement Fuhrmann est impropre à l’habitation. – La famille Fuhrmann est relogée route de Schirmeck en février 1950
  • 1955 – Le magasin à l’Homme chic change de raison sociale et devient Jomogan
  • 1958 – Le propriétaire Emile Ensminger (rue de la Première Armée) est autorisé à occuper la voie publique rue du Fossé des Tanneurs pour crépir la façade
    1958 – Rapport d’incendie dû à une cheminée défectueuse dans l’atelier du tailleur Monka – La Police du Bâtiment constate lors de son contrôle que le locataire a branché un appareil de chauffage au gaz dans un conduit ordinaire – L’appareil est supprimé, février 1959
  • 1960 – Locataire depuis 1934, Alphonse Petri se plaint que le bâtiment endommagé par les bombardements n’a toujours pas été remis en état. La Police du Bâtiment constate que le plancher est défectueux – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Emile Ensminger – Le dossier est classé quand la commande de travaux a été passée
  • 1967 – Charles Monka informe la Police du Bâtiment qu’il cesse son activité le 30 juin – L’enseigne est enlevée, novembre
  • 1969 – Le propriétaire Emile Ensminger (rue de la Première Armée) est autorisé à occuper la voie publique rue du Fossé des Tanneurs pour peindre la façade
  • 1969 – La Police du Bâtiment constate que Joseph Schehl (matériel pour boulangeries et pâtisseries) a posé deux enseignes plates sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1972 – L’entreprise de construction Ernest Zamboni (30, rue Adèle Riton) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
  • 1973 – Le locataire Charles Grasser se plaint que les murs de son logement ne sont pas étanches – La Police du Bâtiment estime que l’affaire locative échappe à sa compétence
  • 1983 – L’entreprise de peinture Louis Durand (à Forstfeld) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, septembre
  • 1986 (mai) – Le notaire Eugène Schneider (Quai Rouget de l’Isle) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble sis section 6 parcelle 13 (63, rue du Fossé des Tanneurs et 3, Petite rue des Dentelles) appartenant au maître peintre retraité Emile Ensminger, demeurant à la Montagne Verte
    1986 (juin) – L’immobilière du Rhin (8, quai des Bateliers) demande l’époque de construction à la Police du Bâtiment qui indique une date antérieure à 1889.
    1986 (juillet) – Le notaire Philippe Heinrich (9, place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble – Plan cadastral de situation
  • 1988 – Jacques Huber demande l’autorisation de modifier la toiture – Les architectes Francis Bozzi, Laurent Dalvy et Michel Gomez (Atelier Vert, 12, rue des Poules) décrivent les travaux qui consistent à installer une galerie au troisième étage rue des Dentelles en maintenant le balcon – Dessins (élévations, plan, coupe), photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de réduire la taille des lucarnes au deuxième comble – Le maire autorise les travaux, décembre 1988
  • 1987 – La société civile immobilière Rue des Tanneurs demande l’autorisation de modifier la façade et de construire un local pour les poubelles dans la petite cour qui ne figure pas sur les plans – L’architecte Mehl (15, rue Ehrmann) décrit les travaux (construire un local pour les poubelles, transformer la devanture rue du Fossé des Tanneurs, modifier les ouvertures au troisième étage rue des Dentelles, remplacer la charpente, agrandir les lucarnes) – Dessins (élévations, coupes, plans) – Description des travaux
    Magasin Studio Sesam (siège au 46, rue du Fossé des Tanneurs, radio, télévision) – Dessins – L’inspecteur du travail émet un avis favorable – La commission de sécurité remet son rapport à la S.C.I. représentée par Paul Friederich – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire puis le préfet expose les conditions liées à la déclaration de travaux (août 1987)
    Les travaux ont commencé, mars 1988. Les combles sont en cours d’aménagement, (juillet), ils sont couverts et isolés (octobre). Les travaux extérieurs sont terminés, l’aménagement intérieur se poursuit (mars 1989), au sous-sol et au rez-de-chaussée (août, octobre puis décembre 1990), la nouvelle devanture est en place.
    Le service des incendies constate que le système de désenfumage n’a pas été réalisé (mai 1992)
    1994 – La Police du Bâtiment constate que les travaux sont achevés mais que les devantures ne correspondent pas aux dessins. Paul Friederich a déclaré qu’il n’est plus gérant de la S.C.I. depuis septembre 1987. Les nouveaux gérants sont Jacques et Colette Hubert
  • 1990 (septembre) – L’Alsacienne de Bâtiment (12, rue des Tourterelles à Oberhausbergen) est autorisée à poser une palissade et des bennes devant le 63, rue du Fossé des Tanneurs – L’entreprise déclare que les travaux sont terminés, décembre 1990.
  • 1996 – Stéphane Hubert et Olivier Foltz demandent l’autorisation d’ouvrir un bar restaurant dans les anciens locaux de la société Vidéotec International qui a déménagé 40, rue du Tivoli

Relevé d’actes

Le Livre des loyers communaux mentionne que l’hôpital bourgeois puis Antoine Selming doivent un loyer pour la maison.
Originaire de Wissembourg, le tanneur Antoine Selming épouse en novembre 1610 Susanne Junth, fille de greffier. Il devient bourgeois début décembre

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 296, n° 866)
1610. Sonntag den 11. Novembris. Anthoni Selmling, von Cronweÿßenburg d. Rotgerber vnd Susanna Johann Junthen deß Muster schreibers Nachgelaß. wittib. Eingeseg. Zinstag 20. Novemb: (i 304)

1610, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 628
Anthoni Selmling Von Cron Weißenburg d. Rhottgerber, Empfahet d. Burg. recht von Susanna hürschmännin weÿl. Davidt hürschmanns mit Salome Kornkauffin ehl. erzeugter dochter vnd wüll Zun Gerbern dienen, Actum den 3. decembris A° 1610.

Antoine Selming passe un accord avec son voisin le pelletier Mathias Hæring en l’autorisant à conserver deux fenêtres vers son atelier à titre de simple tolérance

1626 (ut spâ. [13. Feb.]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 138-v
(Inchoat. in Prot. fol. 73) Erschienen Anthoni Selmling d. Rhotgerber
bekante in gegensein Mathiß härings deß Kürschners
demnach er häring in seiner behaußung in der Spitzgaß alhie an seinem gäbel im und.sten stock so ihme heringen gantz allein Zuständig, ein fenster gegen sein Selmlings behaußung vnd gegen Selmings werckstat bißhero gehabt, dardurch Ihm Selmling der tag in sein werckstat fallt, d. Ihme Selmling solcher tag von ihme hering einig vnd allein nachbarlicher vergönnungs weÿß gelaß. Also daß er Selmling wegen berüerts fensters ihme od. seinen Nachkommen deß orts kein gerechtigkeit suchen od. verend. wöllen weder vber kurtz od. lange Zeit & in welch. weg daß geschehen möchte, dabeneben abgeendt. vnd v.willigt, d. Selmling obangezogen Loch od. fenster in sein costen vergöttern Zulaß. & versproch.

Antoine Selming hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Otto

1629 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 221-v
Erschienen Anthoni Selmling der Rohtgerber alhie
hatt in gegensein hanß Otto auch Rotgerbers vnd burgers alhie – schuldig seÿ 100. pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen & alhie in Spitzengaß. neben Mathiß hering dem Kürschner p. neb. H Christoff Berner hind. vff den Gerbergrabeen stoßend gelegen. welche Zuuor v.hafftet vmb 25. lb. d der St. St.

Antoine Selming hypothèque la maison au profit de la veuve du serrurier Jean Müller

1642 (5. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 307-v
Erschienen Anthoni Selmling der Rothgerber
hatt in gegensein Elisabethæ Weÿl. hannß Müllers deß Schloßers seel: nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H Hannß Jacob von Zabern deß Barbierers – schuldig seÿe 50 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoff hoffstatt, mit allen deren gebäwen in der Spitzengaß, neben Weÿl. H Christoph Berners seel. Erb. ein und anderseit neben Jacob Rüdeln dem Kürschnern, hind. vff den Gerbergraben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs 1 lb der Stat Straßburg, So ist diße Behaußung auch verhafftet umb 87 lib 10 ß Nachtrag dem Hospital

Antoine Selming hypothèque la maison au profit du mineur Elie Kræuchel

1642 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 688
Erschienen Anthoni Selmling der Rothgerber burger Zu Straßburg
hatt in gegenwärtigkeit herrn M. Eliæ Kräuchels, Weÿl. H Eliæ Kräuchels deß Goldt arbeiters Und burgers Zu Straßb. nachgelaßenen Sohns, mit beÿstand herren Tobiæ Franckhenbergers deß Goldt Arbeiters seines noch ohnentledigten Vogts, Fr. Agneß Schollin, sein Kräuchels eheleiblicher Mutter mit beÿstand H. Heinrich Kochen Großen Rhats Verwanthen ihr Agneßen Curatoris – schuldig seÿen 50. lb.
Zu Unterpfand eingesetzt vnd verlebt hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen & alhie in d. Spitzengassen einseit neb. weÿ: Christoph Berners see: Erb. Zur Spitzen genannt, ad. seit neben Jacob Rüdel dem Kürschner, hind. vff den Gerber grab. stoßend, so Zuvor verhafftet vmb 50. R. Str. wehr. der statt Straßburg so Jährlich mit 2 fl. Wehrung verzinßt werd. Mehr vmb 175. fl. dem mehren Hospithal alhie, Item vmb 100. fl. Elisabetha, Weÿ: Peter Specken deß dreÿer Knechts vffm Pfenningthurn wittiben
[in margine :] Erschienen hierin gemelte Fraw Agneß Schollen an ietzo H. Hannß Jacob Vetters eheliche haußfraw mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts hatt in gegensein deß Schuldners (quittung), Actum d. 2. Martÿ 1647.

Madeleine Schæffer qui vend ci-dessous la maison est fille d’un barbier de Westhoffen. Elle épouse en 1629 le tailleur de pierres Christophe Müller, fils dun assesseur au Grand Sénat, en 1634 Jean Jacques Hess, tailleur de pierres originaire de Weil-der-Stadt en Wurtemberg et en 1637 Georges Weibel originaire de Trailfingen (Trollfingen) en Wurtemberg.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 94)
1629. Eadem [Dom. Septuages. 1. Febru:] Christoph Müller der Steinmetz, Christophel Müllers selig gewesenen beÿsitzers deß grosen Raths nachgelaßener Sohn v. J. Magdalena Martin Schäffers selig gewesenen Barbierers und burgers Zu Westhoffen in der Herrschafft Hanaw nachgelaßene Tochter. Cop. 9. 7.br. Zu J. St. Peter (i 49)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 171)
1634. Dom. II. Trinitat. 15. Junÿ. Hanß Jacob Heß d. Maurer von Weÿlerstatt im Würtenbergerlandt, Melchior Heß gewesenen Maurers v. burgers zy Weÿlerstatt nachgelaßener Sohn, Magdalen Christoph Müllers des Maurers vnd steinmetzen alhie nachgelaßene wittwe. Cop. 23. Junÿ Zu J. St Peter (i 88)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 240)
1637. Eadem [Dom. XIII Trinit. 3. 7.br]. Georg Weibel von drollfing. auß Wurt. berg. land d. Maurer, Magdalena Hanß Jacob Heßen des Maurers nachgelaßene Wittib. Cop. 21. Aug. Zu J. S. Peter (i 122)

Georges Weibel devient bourgeois peu de temps avant son mariage
1637, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 871
Georg Weibel der Maurer Von Trollfingen Im Hertzogthum Württenberg, hatt Kein Künd Erkhauff d. Burgerrecht vmb 20. goldgulden vndt Will beÿ Einer Ersamen Zunfft der Maurer dienen. Signatum den 22. Aprilis 1637.

Madeleine (Schæffer) veuve de Georges Weibel, maçon et assesseur au Grand Sénat et femme actuelle du maçon André Haffner vend la maison au tanneur Jean Philippe Rosa

1667 (18. febr.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 106-v
(Prot. fol. 5. fac. 2.) Erschienen Magdalen, weÿl. H. Georg waÿbels gewesenen kleinen Rhats verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener wittib, anietzo Andres Haffners des Maurers und steinmetzen eheliche haußfrau mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, So dann Mathiß Specht der Speÿrbader alß Curator gemelts H. waÿbels nachgelaßener Kinder mit assistentz H. Hannß Friderich Medlers Notarÿ
in gegensein hannß Philipp Rosa des Rothgerbers mit beÿstand hannß Diebold Rodern des Rothgerbers und hannß Jacob Füeßingers des saÿlers
hauß, hannß und Gerbhaus, mit allen deren gebäwen, begriffen, Zugehörten Rechten und Gerechtigkeiten, alhie in der Spitzen gaß, einseit neben weÿl. Johann Buicharts Creditoren, anderseit neben Jacob Rüdeln dem Kürßner, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen, dauon gehen iahrs termino Mich: 4 lib. 7 ß 6 d lößig mit 87. lb 10. ß d dem Mehrern Hospithal 3. lb 15 ß d uff Mich: lößig mit 75. lib. H Hannß Jacob Widmarn dem Barbierern, und dann 2. fl. Straßb. wehrung widerkäuffig mit 50. fl. besagter wehrung der Statt Pfenningthurn (übernohmen) – umb 61. lib

Jean Philippe Rosa hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit des enfants mineurs de Jacques Füssinger

1667 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 417-v
Erschienen Hannß Philipß Rosa der Rothgerber
in gegensein hannß Jacob Füeßingers des Saÿlers alß Curatoris weÿl. H. hannß Jacob Füeßingers gewesenen großen Rhats verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener übriger kinder – schuldig seÿe 100. lib
Unterpfand sein solle, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Spitzengaß einseit neben Daniel Buschart gerbern und Lederberaÿtern anderseit neben Jacob Rüdel dem Kürßnern hinden uff den gerber graben stoßend gelegen, dauon gehen iahrs termino Mich. 4. lb 7 ß 6 d lößig mit 87. lib. 10. ß dem Mehrern Hospital, 3 lib 15. ß uff Mich. lößig mit 75. lb H Johann Jacob Widmann dem Barbierer, 2 fl. straßburger wehrung wiederkäuffig mit 50. fl besagter wehrung der Statt Pfenningthurn

Fils du pasteur de Menchhoffen, Jean Philippe Rosa épouse en 1658 Salomé Füssinger, fille d’un assesseur au Grand Sénat
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 14)
1658. Dom. XIIX et XIX Trinit. 10 et 17 Octob. Hans Philipps Rosa der rothgerber H. M. Danielis Rosa pfarrers Zu Menchenhofen Gräffl. hanauischer Herrschafft hinterl. ehelicher sohn vnd J. Salomé H hans Jacob Füßingers Alten großen Rhatts verwandten, hinterlaßene eheliche Tochter. St. Claus d. 19. octobr. (i 276)

Jean Philippe Rosa hypothèque la maison au profit du barbier Jean Jacques Widmar. En marge, quittance remise au tuteur des enfants issus de Salomé Füssinger en 1677

1671 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 68
Erschienen Hannß Philipp Rosa der Rothgerber
in gegensein H. hannß Jacob Widmars deß Barbierers – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand, hauß hoffstatt Gerbhauß mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spitzen Gaßen einseit neben Johann Buischard Creditoren, anderseit neben weÿl. Jacob Rüedels deß Kürßners seel. Erben, hinden uff dem Gerbergraben, stoßend gelegen, so umb 87. lb. 10. ß d. dem Hospital umb 75 lb dem Creditori selbst. und umb 50. fr. dem Pfenningthurn verhafftet
[in margine :] Erschienen Herr Hannß Georg Kuontz der Gastgeb uff der Weinsticher Zunfftstub, alß Curator frawen Marthæ Widmarin gebohrner Baldnerin deß hierin gemelten Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin seiner Geschweig
in gegensein Christmann Röderers deß Rothgerbers alß Vogts Salome, und Annæ Mariæ, Philipp Rosa deß Rothgerbers mit weÿl. Salomeen Füeßingerin deß geweßenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder (quittung) Act. d. 2. Julÿ A° 1677

Jean Philippe Rosa hypothèque la maison au profit de la femme du docteur en médecine Jean Pierre Schreckenberger

1672 (4. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 143-v
hannß Philipp Rosa der Rothgerber
in gegensein herren Philipp Jacob Christen des Mahlers im nahmen fraw Susannæ Mariæ, herren Johann Peter Schreckhenbergers Med. Doct. ehelicher haußfrauen – schuldig seÿe 37. lb
Unterpfand, hauß, hoffstatt und Gerbhauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. alhier in der Spitzengaßen, einseit neben weÿl. Johann Buischard Credd. anderseit neben Jacob Rüdels des Kürschners Erben, hinden uff den Gerbergraben stoßend geleg. davon gehen iahrs term. Mich. 4. lb 7. ß 6. d lößig mit 37. lb dem Mehrern Hospital (…)

Chrétien Rœderer sollicite l’admission de sa pupille infirme Salomé Rosa à l’orphelinat
1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Hannß Philipp Rosa Kind, umb auffnahm in das Weÿsenhauß. 316.
(p. 316) Sambs. den 20. Novembris 1680. Christman Röderer weyl. Hannß Philipp Rosa hinterlassene Zweÿer Kinder vogt, prod: Vogteÿ rechnung und weilen die jüngste seiner Curanden Salome genant, blöden gehörs, vnd wegen anderer gebrechlichkeit halben, ihr stücklein brod mit dienen nicht haben kan, als bitt es umb auffnahm derselben in das alhiesige Waisenhauß, Erkandt, an die Herren Pflegere daselbsten gewiesen.
H. XXI. Metzger und H. Diel.

Chrétien Rœderer rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à sa pupille Anne Marie Rosa après que sa sœur Salomé Rosa a été admise à l’orphelinat
1684 (Joh: Bapt.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 602 (XIX°, 1200)
Zweÿte Vogteÿ Rechnung Mein Christmann Röderers, geschwornen Vogts Annæ Mariæ weÿland Salomeen Füesingerin, mit Hannß Philipp Rosa Cantzleÿ Läufferbitten v. burgern alhie seel. ehelich gezeügten Kindts, Inhaltend d. jenige, so ich diß vogts Kindts halben V. 15. 9.br 1680. biß Joh. Bapt: A° 1694 eingenommen und außgeben habe.
Bericht dießer Rech. Eß haben eingangs gemelte Eltern hannß Philipp Rosa v. Salome Füesingerin, so nunmehr beÿder abgestorben Zweÿ Kind nahmens Salome v. Annam Mariam, nach ihrem todt hind.laß. (…)
d. Zinß pro A° 1681. ist für beede Mägdtlein besonders alß Salome d. ältiste dicto Anno vmb Leibs gepräß. willen inn d. waÿßenhauß Kommen für benöthige Kleÿdung völlig außgelegt v. verwendet

Chrétien Rœderer rembourse à l’Hôpital bourgeois au nom de ses pupilles Salomé et Anne Marie Rosa une somme garantie sur la maison qu’il vient de vendre à Jean Chrétien Hornus

1677 (2. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 499
Johann Peter Storck alß Underschreiber deß Mehrern Hospitals und Von herrn Georg Dietrich Zornen Von Plobsheim dießer Statt Stettmaÿstern und treÿ Zehnern alß Vor sitzendem Pfleger zu dießer abloßung hiereÿ beschiennnener maßen genugsam Gevollmächtigter
in gegensein Christmann Röderer deß Rothgerbers, alß Vogt Salome und Annæ Mariæ, Philipp Rosa deß Rothgerbers mit weÿl. Salome Füesingerin deßen geweßenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder
allhier der Spitzen Gaß zwischen hannß Jacob Buichard dem Gerber und Lederbereitern und Jacob Rüdels deß Kürschners nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern gelegener und heut dato ahn Johann Christian Hornuß den Gerber und Lederbereitern Verkauffter behaußung 87. lb haubtgut und 20. lb Zinnß und Marzahl gehafftet auch 15. fl. Vn Costen uffgangen seÿen So hette eingangßgemelter Röderer Vögtlicher weiße besages Capital Zinß- Marzahl und Un Kosten in summa mit 109. lb dem mehrern Hospital erlegt

Tuteur des deux filles issues de Jean Philippe Rosa et de Salomé Füssinger, Jean Chrétien Rœderer vend la maison 800 florins au tanneur Jean Chrétien Hornus

1677 (2. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 496
Christmann Röderer der Rothgerber, alß Vogt Salome und Annæ Mariæ Philipp Rosa deß Rothgerbers mit weÿl. Salomeen Füesingerin deßen geweßenen und abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand iezt gemelts ihres Eheleiblichen Vatters
in gegensein Christian Hornuß deß Gerbers und Lederbereiters mit assistentz hannß Georg Minders deß Gerbers und lederbereiters seines Zukünfftigen Schwagers
hauß, hoffstatt und Gerbhauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. alhier in der Spitzen Gaß, einseit neben hannß Jacob Buichard dem Gerber und Lederbereiter, anderseit neben Jacob Rüdels deß Kürschners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff den Gerber Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 2. fl. straßburger Wehrung der Statt Pfenningthurn widerkäuffig mit 50. fl. besagter Wehrung – dann obwohlen erwehnte behaußung annoch dem Mehrern Hospital umb. 87. lb 10. ß haubtgut und 20. lb 15. ß Zinnß und Marzahl und 18 ß uffgeloffene Gerichts Vnkosten, so dann umb 100. lb Capital (…) Verhafftet geweßen, so seind Jedoch deß Hospitals und die Widmarische beschwärdt abgelöst und Von nachbestimbten Kauffschilling bezahlt worden – umb 800. fl

Jean Chrétien Hornus hypothèque le même jour la maison au profit du pasteur Jean Thiébaut Henrici. Son beau frère tanneur Jean Georges Minder se porte garant.

1677 (2. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 497-v
Christian Hornuß der Gerber und Lederbereiter
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrten herrn M. Johann Theobald Henrici Pfarrers zu St. Thomæ – schuldig seÿe 800. fl., daß derselbe damit nach beschriebener behaußung erkauffen und bahr bezahlen, auch der Ststt Pfenningthurn schuldige 50. fl. abführen können
unterpfand, hauß, hoffstatt und Gerbhauß, mit allen deren Gebäwen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. alhier in der Spitzen Gaß, einseit neben hannß Jacob Buichard dem Gerber und Lederbereiter, anderseit neben Jacob Rüdels deß Kürschners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff den Gerber Graben stoßend gelegen
Vnd deßen Zur noch mehrerer Versicherung so ist hiebeÿ persönlich erschienen Hannß Georg Minder der Gerber und Lederbereiter deß debitoris Zukünfftiger Schwager, der hatt sich für obige schuld und biß dieselbe Völlig bezahlt sein Verbürgt, solche bürgschafft auch Zu laisten angelobt und deßweg. insonderheit Zu Unterpfand Verlegt hauß, hoffstatt, Gaden mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahne der Obern Straßen ahne der Steinern bruck, einseit neben der Kleinen Spitzengaßen, anderseit neben dem Gerber Graben, hinden uff weÿl. herrn Johann Christoph Reichßhoffers E.E. Großen Rhats beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder stoßend gelegen

Fils d’un tanneur de Wissembourg, Jean Chrétien Hornus épouse en 1677 Timothée Metzger, fille d’un tonnelier de la Petite Pierre : contrat de mariage, célébration
1677 (27.9.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 73
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Johann Christian Hornuß, dem Ledigen gerber b. Lederbereÿtern weÿlandt deß Ehrenuesten v. Wohlvorgeachten H Geörg Hornußen gewesenen E. E. Raths Zu Cronweißenburg Assssoris hind. laßener Sohn, alß dem Hochzeiter ane einem,
So dann d. tugendsamen Jungfrauen Demuth Metzgerin, weÿlandt Petri Metzgers gewesenen Hoff Kieffers vndt burgers Zu Lützelstein, ehelich gezeügten hinderlaßenen Jungfrauen dochtern, Alß andern theilß
Actum Donnerst. den 27.ten 7.bris A° 1677 [unterzeichnet] Johann Christian Hornuß Als Hochzeiter

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 73)
1677. Eod. [Dom. 16 & 17 Trinit.] Johann Christian Hornuß der ledige Gerber vnd lederbereiter, weÿl. H. Geörg Hornuß gewesenen Raths verandt. Zu Cronweissenburg hind. lassener ehelicher Sohn, Jgf. Demuth weÿl. H. Peter Maur Metzger gewesenen Hoffkiefers Zu Lützelstein hinderlaßene eheliche Tochter. Cop. St. Thomæ Eod. [11. octobr.]

Jean Chrétien Hornus et Timothée Metzger deviennent bourgeois quelques jours après leur mariage
1677, 3° Livre de bourgeoisie p. 1004
Johann Christian Hornus der gerber und lederbereÿter von Chrohn weißenburg, erkaufft das burg. Recht für sich und seine haußfr. Demuth metzgerin Von Lützelstein p. 20. golt fl. welche beÿ dem Pfenningthurn erlegt worden seindt, seindt Zuuor ledig. standts gewesen und werd. Zu den gerbern dienen. Jur. 23. 8.br. 1677.

Jean Chrétien Hornus et Timothée Metzger font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari.

1677 (19. 7.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 10) n° 410
Inventarium v. Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung v. gütheren, ligend. v. Vahrender, So der Ehrenhaffte v. bescheÿdene Johann Christian Hornuß gerb. v. lederbereÿter, und die tugendsame Jungfr. Demuth Metzgerin weÿland deß auch Ehrenhafften H. Petri Metzgers gewesenen hoff kieffers zu Lützelstein ehelich gezeügte hinterlaßene dochter, alß miteinand. ehelich Versprochene Persohnen, nach voll Zogenem Kirchengang einand. inn die Ehe Zupringen werd. (…) wie das sich befunden vnd angegeben von Weÿl. S. T. H. Joh: Jacob Böllern Notm. publ. v. E. E. gr. Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzern gegenwärtiges Inventarium darüb. geferttigt v. auffgericht. worden. Actum Mitwochs den 19.ten 7.bris A° 1677 expedirt aber erst den 30. Aug. A 1703. [unterzeichnet] Johann Jacob Böller Nots. [biffé], Daniel Rohr, Nots.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (Joh: Christian) Einer behaußung, hoffstatt, sampt einem gerbhauß, mit allen einen übrig. rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeÿten, gelegen alhie in d. Statt Straßb. inn d. spitzengaß einseit neben weÿl. Johann buischarts seel. Erben 2.s neben Jacob Rüffels des Kürschners seel. Erben hind. vff den gerbergraben stoßend. Diß hauß hat Er Joh: Christian vor wenig. Zeit v. H. Christmann Röderern alß vogten, hannß Philippß Rosa deß Rothgerbers Kindern keüfflich ahn genommen, v. Zum ahngelt auß seinen Eigenen mittlen erlegt, 25. lb. Ferners hat Er angezeigt, daß Er ein v. Anders m hauß gebauwen v. deßweg. auß gelegt auch auß seinen mitteln. Nemblich. mathiß Blessÿ vnd Andres (-) dem Zimmermann, habe Er von einer neüen gerb. gruben, vnd mehr Anders im hauß Zubauen v. Zuuerbeßern Zalt 40. lb. Würdt solchem nach Ihme Christian hornußen uff dißem hauß, alß ein vnuerändertes Eÿgenthuln bereits Zusteh. v. gebüehren 65 lb.

Chrétien Hornus achète de son voisin au nord une maison adjacente à la sienne et séparée de celle du vendeur par une ruelle dont la Tour aux Deniers perçoit un loyer annuel de 6 deniers

1687 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 164
Christoph Riedel, der Schuhmacher für sich und alß Vogt Jacob und Barthel Riedels, seiner beeder brüder
in gegensein Christian Hornuß deß Rothgerbers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen Ihren Gebaüen, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengaß, einseit neben dem Kaüffer selbsten, anderseit neben einen allmendgäßlein so beschloßen, darzu die In wohner dießes hauß den Schlüßel, und deßelbich Zu gebrauch. macht haben, und auff Martini Jährlich auff der Statt Pfenningthurn Zween schilling 6 pfenning Allmendzinß darvon zu geben pflichtig stoßend gelegen, die Zweÿ understen Gemach dießes hauß uff obgemeldts deß Kaüffers hauß darneben, oben auß die übrig. gemach auff den Gerber Graben – umb 125 pfund

Jean Chrétien Hornus et Timothée Metzger font leur testament dans l’étude du notaire
1691, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 169
Dispositio, Johann Christian Hornuß vndt Demuth Metzgerin, beed. Eheleüth.
persönlich erschienen der Ehren: vnd Vorgeachte Herr Christian Hornusn gerb. vndt Lederbereiter burger Alhier, wie auch die Viel Ehren: vndt tugendsame Fraw Demuth Metzgerin beede Eheleüth, gesund: gehend: vnd stehenden, Sie die Fraw Zwar hochschwangeren leibs, gaben Zuuernemen (…)
So beschehen inn Straßburg inn mein ends benanten Notarÿ wohnbehaußung ane baarfüßplatz gelegen dero vndern gewohnlich. Schreibstub. mit den Fenstern auff den platz außsehend, vff Montag den 10. Xbr. st : n : A° 1691. [unterzeichnet] Johann Christian Hornuß Vor mich Vndt meine haußfraw so Schreibens Vhn Erfahren bekön wie ob steth

Jean Chrétien Hornus loue la maison au tanneur Jean David Winter

1702 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 316-v
Johann Christian Hornus Gerber Und Lederbereiter
in gegensein Johann David Winthers auch Gerbers Und Lederbereiters
entlehnt, Eine Gerbers behaußung mit allen Gebaüen, begriffen Und Zugehörden allhier in der Spitzengaß einseit neben Georg Röschen Gerbern anderseit neben Hanns Jacob Buschard auch Gerbern hind. auff d. Rindshäutergraben stoßend gelegen, auff Neün jahr lang Von Michaelis dieses 1702.sten Jahrs anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Timothée Metzger (Hausmetzger) meurt en 1703 chez son fils et seul enfant Grand rue. La succession comprend une maison rue des Cheveux et une échoppe sur le pont du Corbeau. La masse propre au veuf s’élève à 330 livres, celle des héritiers à 1 107 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 593 livres, le passif à 1 435 livres

1703 (3.9.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 390
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt güttern, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel ehren und tugendreiche Fraw Demuth Hornußin gebohrne Maurmetzgerin, des wohl Ehren und Vorgeachten herrn Johann Christian Hornuß Rothgerber vnd Lederbereiter auch burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 28.ten Maÿ aus dießer welth genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vnd wohlvorgeachten herrn Johann Michael Barbenes burgers Vnd allhießigern Kauffhauß bedientens als geschwornen Vogts Johann Jacobs des abgeleibten seel: mit Vorgemetem Ihrem hinderbliebenen herrn Wittibern ehelich erzeugten Sohns Vnd ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erbens, fleißig inventirt vnd ersucht durch ihne mehr erwehnen herrn Wittibern – So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. Montag den 3. 7.bris Anno 1703.
Copia der Eheberedung, perge in Herrn Rathh. Böllers seel. Prot. fol. (-)
Copia Beeder geweßener Ehepersohnen in A° 1703. mit einander auffgerichteten Codicilli Reciproci

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraßen gelegenen dem Sohn eÿgenthümblich gehörigen, aber frawen Annæ Margarethæ Reicheltin gebohrner Stöfflerin als Münderischer Fr. Wittib annoch leben lang mit wÿdemb verfangenen behaußung befund. worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. In der Cammer A, In der Cammer B, Im hindern Stübel, In der Obern Wohnstub, In der Obern Wohnstub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Vndern Wonstub, In der undern Küchen, Im Undern Haußöhren, In dem underen hindern Stüben, In der Soldaten Kammer
(f° 15-v) Eÿgenthumb ahne Häüßern (T.) It. hauß, höffl. ein hinderhauß s. deren hoffstätten am Haar Gäßlein (…)
(E) It. ein Gädlein ane der Schindtbruckh (…)
(1/5.tel E, 1/5.tel T) It. Zween fünffte theil vor ungetheilt von und ane einer Lohe: Mühl vor dem Juden Thor vnden am Teüsch Kopff, Zwischen den Waßern nahe beÿ dem Eßelsteeg (…)
(f° 18) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des vber sein herrn Wittibers vnd der abgeleibten frawen seel. in die Ehe gebrachte Nahrungen in Anno 1677. durch weÿl. herrn Rathh. Joh: Jacob b Böllern see. vergriffenen mich Eingangs ermelten Notarium aber erst A° 1703. expedirten Inventarÿ
Wÿdumbs Verfangenschaft. So Tit. Fraw Anna Margaretha Reicheltin gebohrne Stöffelin S. Tit. herrn Julÿ Reichelts vortrefflich vnd hocherfahrnen Prof. Mathem: Fraw Eheliebstin von Ihrem Vorigen haußwürth weÿl. H. hannß Geörg Minder geweßenen Rothgerbern vnd burgern allhier nunmehr seel.
It. hauß, hoffestatt sambt allen Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in der Obern Straßen ane dem Steinern brücklein (…)
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des herrn wittibers Nahrung betr. Sa. haußraths 21, Sa. Ergäntzung 309, Summa summarum 330 lb
Deß Erbens Vermögen betrf. Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 10, Sa. Guldener Ring 23, Sa. Eigenthum ane i. Gädlin 415, Sa. Ergäntzung 601, Summa summarum 1107 lb
Theilbahr Guth betr. Sa. Haußraths 153, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Gerber vnd Lederbereiter handwerck gehörig 1451, Sa. der früchten 36, Sa. Weins v. Leeren vaß 67, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. baarschafft 233, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung vnd Lohemühl 287, Sa. Activ Schuld 6, Summa summarum 2593 lb – Schulden 1435, Nach deren Abzug 1157 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2596 lb
Abschatzung den 3.teg 7.bris aô 1703. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheienen herrn Johann Christian Hornus Rothgerbers ist ine behaußung alhier in der Statt Straßburg im Haar gäßßlein gelegen (…)
die andere auch in der Statt Straßburg ist ein gädlein auff der Schindtbruck (…)
Der dritte begriff außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Fischer thor, under dem Teich Kopff (…)
Inventarium über Johann Christian Hornuß, des Rothgerbers, und Jungfraun Demuth Mezgerin, von Lüzelstein gebürtig, bede ehelich Verlobter Personen, einander Zubringendes Vermögen, aufgerichtet in dem Jahr 1677.
Diese Minute liegt unter denen Böllerischen Schrifften sub N° 410 wohin sie eigentllich gehöret. Daß aber Herr Notarius Rohr solche Minutte unter seine Schrifften gelegt, und in sein Register mit obigem N° 390. eingetragen, kam daher, weil er dieselbe den 30. Aug. Anno 1703. ausgefertiget hat. Bezeugt den 12. Julii 1765. Saltzmann Notarius

Jean Chrétien Hornus se remarie avec Catherine Eckart, veuve du tanneur Paul Rœsch de Barr : contrat de mariage, célébration
1704 (1.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 261
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Christian Hornuß Rothgerber vnd Lederbereiter auch burger allhier Zu Straßburg als dem herrn bräutigamb ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Frawen Catharinæ Röschin gebohrner Eckardin, weÿl. Herrn Paul Röschen geweßenen Rothgerbers und heimburgers Zu Barr Straßburgischer herrschafft nunmehr seel. nachgelaßenen Wittib beÿständlich H. Daniel Eckard und H. Johann Friderich Eckard beeder Metzgere vnd burgere Zu ermeltem Barr deroselben Gebrüdere als die Fr. Hochzeiterin andern theils
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg freÿtags den 1. Februarÿ A° 1704. [unterzeichnet] Johann Christian Hoernuß, Catarina Röschin geborne Eckertin

Mariage, Barr (luth., n° 2)
1704 Dom. Invoc. et Reminisc. sind ordentlich proclamirt und d. 19. offentlich copulirt worden, H. Johann Christian Hornuß burger und Rothgerber Zu Straßburg wie auch Schöff und Zunfft Meister E. E. Zunfft er Gerber daselbsten, Vnd Fr. Catharina Eckerdtin, Weÿl. H. Paul Röschen gewesenen burgers und Rothgerbers wie auch alt. heimburgers v. Kirchenpflegers hinterlaßener Ehl. Wittib [unterzeichnet] Johann Christian Hornuß als Hochzeitern Catharina Eckhartin Als Hochzeiter (i 167) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f°95 n° 527)

Jean Chrétien Hornus vend la maison 1000 livres au tanneur Jean Alber

1703 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 29
(1000) Hr. Joh: Christian Hornus gerber u. lederbereither
in gegensein Joh: Albers auch Gerbers u. lederbereithers mit beÿstand Joh: Engelhards Thuchscherers deßen Schwehers
eine behausung hoffstatt u. gerbhauß mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten allhier in der Spitzengaßen einseit neben Joh: Jacob Buschard gerber u. lederbereithern anderseit neben Georg Rösch auch gerbern u. lederbereithern, dar zwischen ein allmendgäßlein so beschlossen darzu die innwohner obigen verkauften hauß den schlüssel u. daßelbig zu gebrauchen macht haben, auch jährlichen auf Martini dar Statt Pfthrn. 4 ß d allmend zinß darvon zu geben pflichtig, hinten auf den Gerber graben stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 2 fl. gedachtem Pfthrn. (…) um 400 Capital verhafftet, geschehen um 600 pfund

Jean Alber hypothèque deux mois plus tard la maison au profit de Jules Reichelt, professeur de mathématiques et prévôt du chapitre Saint-Thomas

1703 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 153-v
Joh: Alber jun: Gerber u. lederbereither
in gegensein S.T. Hn. Julÿ Reichelts Professoris Math: publ. u. Præpositi Cap: Thom: – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der Spitzengaßen einseit neben Joh: Jacob Bouchard gerbern anderseit neben Georg Röschen auch gerbern hinten auf den Gerber graben stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 1 lb dem Pfthrn. – Worbeÿ ferners erschienen Hr. Joh: Engelhard Tuchscherers deß debitoris Schweher vatter der hat sich für obigen seinen Tochtermann wegen sothanen Capitals verbürget

Fils de tanneur, Jean Alber épouse en 1698 Marie Dorothée Engelhardt, fille de tondeur de draps : contrat de mariage, célébration
1698 (26.9.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 117
Eheberedung Zwischen Herren Johann Albern, leedigen Rothgerber vndt Lederbereitern, herrn Johann Adam Albers auch Rothgerbers, Lederbereiters burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem herrn Brauthigamb ane Einem
So dann Jungfrauen Mariæ Dorotheæ, herrn Johann Engelhardts Thuchscherers vnd Thuchbereiters auch burgers allhier mit weÿl. Frawen Maria Salome gebohrner Windischin nunmehr seel. ehelich erzeigten dochter als der Jgfr. hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg Freÿtags den 26. 7.bris Anno 1698. in præsentia H Johann Adam Albers obgedacht deß herrn hochzeiters vatter, auff deßelben, So dann herrn Johann Engelhardts obgemelt der Jgfr. hochzeiterin Vatters vnd herrn Joachim Gehrold des ältern Camminfegers des Jgfr. hochzeiterin Vogts [unterzeichnet] Johannes Alber alß hozeiter, maria dorotha engelharding

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 70 n° 379)
Heut den 19 Nov. sind nach ordentlicher außruffung Copulirt word. Johannes Alber der ledige Rothgerber undt lederbereiter, H. Johann Adam Albers des Rothgerbers undt lederbereiters auch burgers allhier ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Dorothea, H. Johann Engelhards Tuchscherers undt burgers allhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Alber als hochzeiter, Maria dorodea Engelhardin als hoh Zidterin (i 72)

Le mari fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 132 livres dans la maison qui appartient à ses parents au fossé des Tanneurs.
1698 (31.Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 186
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Ehren: und vorgeachte herr Johannes Alber Rothgerber vndt Lederbereiter burger allhier zu Straßburg, Zu der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ gebohrner Engelhardin, Seiner geliebten haußfrawen in die Ehe gebracht, vnd vermög auffgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehemanns vnd deßen haußfrauen beeder Eltern Mittwochs den 31. Decembris 1698.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß Gelegenen des Ehemanns beeder geliebten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Kleÿdung v. Weißgezeigs 53, Sa. Häuth 50, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 132 lb

Marie Dorothée Engelhard meurt en 1707 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 950 livres. La masse propre au veuf s’élève à 34 livres, celle des héritiers à 385 livres. L’actif de la communauté s’élève à 562 livres, le passif à 557 livres.

1707 (12. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 699
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendreiche Fraw Maria Dorothea Alberin gebohrne Engelhardin deß Ehren v. Vorgeachten herrn Johann Albers Rothgerber undt leederbereiter auch burgers allhier geweßene Ehefrau nunmehr seelig, nach ihrem den 5. Augusti instehenden 1707.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen abbleiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren vndt wohlvorgeachten herrn Johann Christoph Engelhard handelsmann vnd burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Johannis, Mariæ Dorotheæ vndt Johann Adam der Alber der abgeleibten Frawen seel. mit henach gemeltem hinderbliebenen Wittibern ehelich erzeigter dreÿ Kinder v. ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt – So beschehen in der Königlichen freÿen St. Str. Mittwochs den 12. 8.bris 1707.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzen gaß gelegenen vndt in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Officier Stub, In der Soldaten Cammer,, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, Im Nebens Stübel, Im Keller
Eÿgenthum ane einer behaußung (T.) Eine behaußung hoffstatt v. gerbhauß, mit allen deren gebeuen begriffen weiten zugehörden recht v: gerechtigkeiten allhier in der Spitzengaßen 1 s. neben weÿl. Johann Jacob Buschardt geweßen Rothgerber v. leeder bereiter seel: Erben, a. s. neben Geörg Röschen auch Rothgerber vnd Leederbereitern dar zwischen ein allmend gäßlein so beschloßen darzu der wittiber den schlüßel v. das selbe Zugebrauchen macht hat, auch Jährlich auff Martini gemeiner Statt Pfenningthurn 4 ß allmendt Zinnß davon pflichtig Zugeben, hinden auff den gerber Graben stoßend, gelegen davon gehen Jährlichen 2 fl bemeltem Pfenningthurn, weiter ist sie umb 400 lb. Capit: der Ottonianischen Stifftung allhier verhafftet, Item hr: Johann Christian Hornußen Rothgerber v. lederbereiter allhier vmb: 300 lb It. hr. Julio Reichelten Profess. Math. uxorio nomine vmb 100. lb So dann her Johann Ludwig Küchel Kieffer v. burger alhier vögtlicher weiß vmb 90. lb Sontsen gegen männiglich freÿ leedig v. eigen v. ist solche behaußung durch der allhießig geschwornen Werckmeister, vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlicvhen Abschatzung de dato 10. 8.bris A° 1707. æstimirt worden pro 950. lb. Vber abzug vorherermelter darauff stehenden beschwerden aber so sich sammenthafft erstreck. uff 914. lb verbleibt allhier allein annoch auß zuwerffen vbrig nemblich 36.
Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffverschreibung in der Statt Straßburg anhangendem C: C: Insigel verwahrt de dato 23. Januarÿ A° 1703. mit N° 1 notirt
Ergäntzung des Wittibers Ermanglenden unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿs vber des Wittibers in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1698. durch mich Eingangs gemelten Notarium auffgerichtet
Ergäntzung der Erben abgangenen unveränderten Guths, Nach besag Inventarÿ vber der abgeleibten Fraw seelig in die ehe gebracht Nahrung in Anno 1698. durch weÿl. hern Johann Philipp Schüblern Notm. publ. seel. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ des Wittibers unveränderte Nahrung betr, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 10, Sa. Ergäntzung 94, Summa summarum 109 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 34 lb
Der Erben Nahrung belangend, Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 2, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Ergäntzung 162, Sa. Schulden 75, Summa summarum 385 lb
Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 52, Sa. Wahren, Leder v. Werckzeugs 369, Sa. Meels 1, Sa. Wein v. leerer Vaß 17, Sa.Silbers 6, Sa. Guldenen Rings 4, Sa. Eÿgenthumbs ane j. behaußung 36, Sa. Activ Schulden 64, Summa summarum 562 lb – Schulden 557 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 325 lb
Copia der Eheberedung Copia Codicilli Reciproci
Abschatzung d. 10. 8.bris aô 1707. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen H. Johannes Allber Rothgerber ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Straß in der Spitzen gaß gelegen, einseit neben H. Abraham Buschar Rothgerber anderseit neben herrn Johann Resch Rothgerber, hinden auf den gerber graben stosendt, Welche behausung hoff und bronnen sambt aller gerechtigkeit sie solches durch der statt Straßburg geschworner Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vot undt Umb Ein tausendt undt Neun hundert Gulden. Bezeichnus der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 600 livres. Comme la proportion est importante, les préposés transmettent l’affaire aux Quinze.
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 47-v
(Gerber, F., N. 64) Weÿl. Frauen Mariæ Dorotheæ, Johann Albers, Rohtgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier gewesener haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 58, 325. lb 5/6 d, die machen 600. fl. Verstallte nur 200 fl, also Zu wenig 400 fl
Warvon der Nachtrag alß ohnverändertem Guht gerechnet ind auf 8 jahr in duplo macht à 1 lb 4 ß d, 9 lb 12 ß
Und auff Sechs jahr in simplo th. à 12 ß, 5 lb 12 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 8 ß 6 d
Stallg. pro 1708, 1 lb 13 ß – Summa 15 lb 6 ß 10 d
Straff. Und weilen 2/3. der Nahrung Zu wenig verstallt worden, alß wird der Straffe wegen das Geschäfft an Unsere Gnd. Herren die XV.en .
dt. 5° Novembr. 1710.

Jean Alber déclare ignorer qu’il aurait dû déclarer toute sa fortune et que les peaux ont été surévaluées. La commission propose une amende de 10 livres en sus des arriérés (15 livres). Le préteur royal estime que l’affaire doit servir d’exemple puisqu’elle est de notoriété publique et que l’intérêt général exige que chaque bourgeois contribue à mesure de sa fortune. Il propose de convertir la confiscation que le Magistrat pourrait exiger en amende si le contrevenant reconnaît sa faute. Jean Alber transmet un dossier dans lequel il argumente que les 400 livres ne sont pas entre ses mains et qu’il a omis de les déclarer lors de l’inventaire pour ne pas porter préjudice aux débiteurs quoiqu’il ait prêté le serment habituel. Il supplie les Quinze de lever l’amende en considération de ses enfants. Le préteur royal convient que la sévérité n’est pas de mise et qu’on pourrait s’en tenir à l’amende de 10 livres que la commission avait proposée. Jean Alber obtient une remise du restant de l’amende après avoir versé 5 livres.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 5) Freÿtags den 25. Januarÿ 1709. – Johann Alber pt° Zu weniger verstallung
Obere Stallherren laßen durch herrn Frieden referiren, daß nach dem Johann Albers deß Rothgerbers vnd burgers allhier haußfrau ohnlängsten gestorben, der hinderlaßene Ehemann nach ordnung habe inventiren laßen vnd das Inventarium auff der Statt Stall gelüffert, darauß Zu ersehen, daß die Conclusio finalis 600. fl. ertrage, Er aber nicht maehr alß 200. fl. verstallet habe, vnd alßo 400. fl. Zu wenig, vnd weilen also Zwo tertzen der nahrung Zu wenig verstallt worden, so hetten die herren dreÿ deß Stalls wegen der straff die sach ahne MGHh. gewießen.
Den Nachtrag hetten die ged. herren dreÿ gefordert von 8 jahr in duplo à 4 lb 16 ß, thut 9 lb 12 ß
vor 6 jahr in simplo à 12 ß thut 3. 12
Statt stallgelt pro 1708, 1. 13.
Geboitt 1 ß 4
Abhandlung, 8 ß 6, Summa 15 lb 6 ß 10 d.
Nach solchem habe man Ihne Alber selbsten gehört, vnd wegen dießer Zu wenigen verstallung Zu endgesetzt, der sich damit entschuldiget, dem ohnerachtet er schon 10 jahr in die Ehe were, Er dennach nicht gewußt habe, daß alles sein guth verstallen müßte, 2. Er ein großes ohnglück von verlust haben würde, weilen seine wahr alß Schmahl und Kühhaüth so hoch angeschlagen worden vnd jetzt in den preiß jeder paar vmb 3 fl. ahngenommen hette, mit beÿgefügter bitt ihne mit gnädigen augen anzusehen
Deßen ohngeachtet hette mann auff seithen der herren Deputirten darvorgehalten daß Alber neben dem nachtrag der 15. lb 6 ß 10 d eine straff von 10. lb d angesetzt werden könte, vndt Zu Mghh. stünde, Ob Sie solches genehmhalten wolten.
Herr Prætor Regius sagt hierauff das Commissum were gantz klar, vnd werde daßelbe so wohl durch das auffgerichtete Inventarium alß auch durch deß Imploranten eigene bekandnuß genugsam probirt, weilen nun das factum am tag liege, so werde nun mehr von der straff welche derselbe durch solche Zu wenig beschehene verstallung verwürckt habe, zu reden sein, wann nun in den ordnung versichern, daß wann die helffte des guths nicht verstallt würdt, die confiscation deßelben platz haben solle, 2. die erhaltung MGHh. authorität erfordert, daß die ordnung exequirt und Ein Exempel statuirt werde, 3. auch der Kopff gelter nach proportion der facultäten, welche verstallt werden zu reguliren und Zu entrichten sein auch da Mandatum so beÿ der Capitation gemacht worden in solchem fall die confiscation in sich begreifft, 4. das publicum interesse dabeÿ versirt, daß Ein jeder burger sein Vermögen trewlich verstalle, als hette Er herr Prætor Regius darvorgehalten, daß dem Imploranten wegen seines verbrechens vnd contravention der Stallordnung die straff der confiscation anzusetzen sein werde, solte dieselbe aber demselben Zu Schwer fallen, vnd Er mit einer Supplication einkommen, darinnen seinen fehler erkennen, vnd die confiscation in einer geltstraff Zu verwenden gebührend bitten vnd ansuchen, so würde alß dann beÿ Mghh. stehen was sie ferner in dießer sach werden erkennen wollen. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 18-v) Sambstags den 9. Febr. 1709. – Johann Alber pt° Zu wenig. verstallung
K. nôe Joh: Albers des burgers und Gerbers allhier, prod. unterth. Memoriale vnd bitten mit beÿlagen sub Lit A, B et C handelt wie darinnen.
Erk. an die Oberen Stallherren gewießen.

(f° 32-v) Freÿtags den 22. Febr. 1709. – Johann Alber pt° Zu wenig. verstallung et mulctæ
Obere Stallherren Laßen ier herrn Friden proponiren, es habe Joh: Alber der burger vnd Gerber jüngst den bescheidt erhalten, daß die von Ihme Zu wenig verstallte 400. fl. confiscirt werden solten, darauff Er mit einem unterthänigen Memoriali eingekommen vnd darinnen remonstrirt, daß Er dieße 400. fl. nicht gehabt, sondern wie beÿgelegte attestata außweißen (1) H. Rathh. Grießbach Zeith 4. vndt 2. Jahren Ihn vor bahr gelühens gelt 250. fl, (2) H. Johann Friderich Lobstein gleichfalls 150. fl, ohne die Verfallene interesse schuldig seÿe, vndt (3) daß Michel Lersch der Carduanmacher ihme vor leder 17 lb d, Hans Jacob Bender der Schuhmacher 27. lb Zu thun seÿe, welche beede posten gantz verlohren, Sodann Jr, von Berckheim ihme auch vor hauß Zinß 20. lb d noch restire Von welchen bißhero nichts Zu erhalten geweßen, daß Er aber obige passiv schulden dem Inventario nicht habe inventiren laßen, seÿe nicht der intention halben geschehen, jemanden dadurch Zu hintergehen sondern einig undt allein deßwegen daß Er sich dabeÿ geschämet, undt ungern Offenbahren wollen, mit unterth. vnd fußfälligen bitten, weilen Mghh. ieder zeit die gnade dem strengen recht vorzuziehen, die Höchstrühmliche intention gehabt, Ihme den begangenen fehler gn. Zu Verzeihen Ihne vndt seine arme Kinder mit augen der barmhertzigkeit anzusehen, mithin die angesetzte straff vndt Respê. Confiscation, der vermeintlich nicht Verstallten 400. fl. in Gnaden widerumb nach zu laßen, damit Er nicht gar und gäntzliches Verderben gesetzt werden möchte.
Auff beschehene Remission habe man denselben gefragt, Ob Er beÿ der Inventation nicht handtrew an Eÿdes statt abgelegt, daß Er alles eigen vndt Zeigen wolle? So Er mit Ja, beantworttet, (2) warum Ers nicht gethan, vndt Ob er nicht wiße, daß Er eine schwehre straff dadurch verdient ? Worauff Er gesagt, es were aus keinem bösen Versatz geschehen, sondern er hette sich dabeÿ geschämt vndt besorgt, daß es ihme an einem andern beÿrath verhinderlich seÿn dörffe, mit unterthänig bitten seine Vier arme Kinder mit bamhertzigkeit anzusehen vnd Ihme seinen fehler Zu Verzeihen.
Herr Prætor Regius sagt, es seÿe wahr daß man seithero nicht nacht der schärffe mit den burgern verfahren seÿe, vnd hielte davor, daß der allegirte 400 fl. nachgesehen vndt Er deren erlaßen werden, Hingegen man sich mit der von den Obern Stallherren jüngst proponirten straff von 10. lb d contentiren könne, Erk Herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 60-v) Sambstags den 9.t Martÿ 1709. Joh: Alber pt° mulctæ
K. nôe Joh: Albers burgers undt gerbers alhie, deponirt an der Ihme newlich andictirten straff der 10. lb d die helffte mit 5 lb d unterth. bittend Ihme den rest in Gnaden nachzulaßen. Erk. remittirt.

Jean Alber se remarie avec Anne Barbe Haderer, veuve du maître maçon Mathias Blessig : contrat de mariage, célébration
1708 (3.9.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 485
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Albern Rothgerber vnd Lederbereiter burgern allhier als dem hochzeiter beÿständlich herrn Johann Adam Alber Sen: auch Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier deßelben Vatters, herrn Johann Engelhardt thuchscherer seines Schwehr Vatters, herrn Johann Engelhardt thuchscherer seines Schwehrvatters vnd herrn Johann Christoph Engelhardt handelßmanns seiner Kinder Erster Ehe gerodneten Vogts an einem,
So dann Fraw Anna Barbara Bleßigin gebohrner Hadererin weÿl. Matthis Bleßig geweßenen Maurer und Steinhauer auch burgers allhier nachgelaßener Wittib mit assistentz herrn Julÿ Christoph Kößler Chirurgi und Wundtartzts burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris, herrn Johann Jacob Haderer Rothgerber vnd Lederbereiters Ihres bruders vnd herrn Johann Geörg Feichter Spanbethwürths Ihres vettern, aller burgern allhier andern theils
Actum Straßburg Montags den 3. Septembris Anno 1708. [unterzeichnet] Johann Alber als hochzeiter, Anna Barbara blesin gebohrne handerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 10-v)
1708. 9. Octobr. seind Ehelich eingesegnet Word. Johannes Alber Rothgerber vnd Lederbereiter vnd Fr. Anna Barbara Weiland Matthäus Blessi gewesenen Maurers vnd Steinhauers allhier nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johanne Alber als Hozeiter, Anna Barbara als hochzeiterin (i 13)

Jean Alber hypothèque la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Georges Griesbach

1709 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 99
Joh: Alber gerber und lederbereiter
in gegensein H Joh: Georg Grießbach E. E. G.R.B. – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert. ahn der Spitzengass, einseit neben Jacob Bouchard anderseit neben Joh: Georg Rösch hinten auf J: Jacob Raffolt

Jean Alber hypothèque la maison au profit du juif Itzig Netter de Rosheim

1709 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 141
Joh: Alber gerber und Lederb:
in gegensein Baruch Weÿl Judt nahmens Itzig Neders Juden von Roßheim – schuldig seÿe 543 fl. [unterzeichnet] BRWG WWYYL
unterpfand, seines haußes allhier ahn der Spitzengass, einseit neben Joh: Jacob Bouchard anderseit neben Georg Rösch hinten auff den graben

Jean Alber et Anne Barbe Haderer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari hormis la maison s’élèvent à 494 livres, ceux de la femme à 580 livres.

1709 (3.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 773
Inventarium undt beschreibung aller derjenigen Haab und Güttere, liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johannes Alber, Rothgerber und lederbereiter und die Ehren und tugendsahme fraw Anna Barbara gebohrne Hadererin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – so beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, in fernerem gegensein herrn Johann Christoph Engelhardt handelßmanns vndt burgers allhier des Ehemanns Kindern Erster Ehe geordneten Curatoris vnd Fraw Barbara Hadererin gebohrner Schneiderin der Ehefraun leiblichen Mutter, theils den 13. 9.bris Anno 1708. theils den 3. Julÿ Anno 1709.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Sitzengaß gelegenen und in des Manns Nahrung eigenthümlich gehörigen behaußung sich Volgender maßen befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Ein behaußung, Hoffstatt und Gerbhauß, mit allen deren gebauen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Spitzengaßen einseit neben weÿl. Johann Jacob Buschardt geweßenen Rothgerber und lederbereiter seel: Erben, anderseit neben Georg Röschen auch Rothgerber und Lederbereitern, dar zwischen ein allmend gäßlein, so beschloßen, darzu der Ehemann den schlüßel und das selbe Zu gebrauchen macht hat, auch Jährlich auff Martini gemeiner Statt Pfenningthurn 4. ß d Allmendt Zinnß da Von Zu geben pflichtig, hinden auff den Gerber Graben stoßend, gelegen davon gehen jährlichen 2 fl bemeltem Pfenningthurn, weiter ist sie umb 400 lb. d. Capit: der Ottonianischen Stifftung allhier verhafftet, Item hr: Joh. Christian Hornußen Roth Gerber und lederbereiter allhier umb: 300 lb, It. Tit. H. Julio Reichelten Prof. Math. uxorio noîe umb 100. lb, So dann herr Johann Ludwig Küchel Kieffer und burger alhier vögtlicher weiß vmb 90. lb, Sontsen gegen männiglich freÿ leedig und eigen. Hierüber sagt ein teutscher pergament. Kffbr. in der St. Str. anh. C. C. Ins. verw. de dato 23. Jan. A° 1703. mit N° 1 notirt.
Nota, Es ist dieße behaußung mit allerseitigem belieben dergestalten ohne anschlag gelaßen worden, daß wann auff Künfftig begebenden fall dieselbe sich alienirt, und Verkaufft befände, der darab erlößte wahre preiß davor ergäntzt und gut gemacht werden solle.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 145, Sa. Schiff und geschirr 464, Sa. Frucht 6, Sa. Wein 38, Sa. Silbers 40, Summa summarum 694 lb – Schulden 200, Nach deren Abzug 494 lb
Der Ehefrauen Vermögen begreffend, Sa. haußraths 209, Sa. Wein v Vaß 3, Sa. Silbers 16, Sa. Guldener Ring 547, Sa. baarschafft 304, Summa summarum 580 lb

Les frères Abraham, Jean Jacques et Jean Bouchard (propriétaire de l’actuel n° 1) passent un accord avec Jean Alber qui promet de poser un grillage sur une ouverture de huit pieds qu’il a pratiquée

1709 (11. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 685
Abraham, Joh: Jacob und Joh: gebrüd. die Bouchard einßen [unterzeichnet] Abraham Buschardt, Johann Jacob Buschardt, Johannes Buschardt
und anderen theils Joh: alber gerber u. lederb. [unterzeichnet] Johannes Alber
demnach Er Alber in die gemeinschafftliche maur zwischen ihren häußern ein loch ohngefähr (barré : der halb) (surchargé acht*) schue groß gemacht alß versprichet Er für sich seine E. E. u. nachkommende solches loch zu verkrembßen u. es so lang offen zu laßen alß es ihnen Boucharden ihren E. E. u. nachkommende belieben wird

Jean Alber et Anne Barbe Haderer font dresser un acte de vente non ratifié par les parties au profit du docteur en médecine Jean Saltzmann et de sa femme Marguerite Salomé Zeyssolff

1720 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 508
[barré] Johann Alber gerber und lederbereÿter und Anna Barbara geb. Hadererin mit beÿstand Johann Carl Haderers ihres leiblichen bruders und Samuel Zangers Maurers ihres Schwagers
in gegensein Herrn Johann Saltzmann Med. Doctoris ejusdem Professoris Und Canonici Capituli Thomani und Frauen Margarethæ Salome geb. Zeÿßolffin deßen Fr. Eheliebstin
eine behausung hoffstatt und gerbhauß mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier in der Spitzengaßen, einseit neben Johann Jacob Buschard gerbern anderseit neben der Röschischen wittib, darzwischen ein allmend gäßlein, davon mann auff Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 ß ane allmend zinß darvon zu geben pflichtig, hinten auff den gerbergraben stoßend gelegen, davon gehen jährlichen 1 lb bem. Pfenningthurn – um 300, 100, 150 und 80 pfund verhafftet

Jean Alber et Anne Barbe Haderer vendent leur maison 2 500 livres à Jean Saltzmann et à Marguerite Salomé Zeyssolff, la venderesse renonçant à la jouissance viagère de l’immeuble vendu

1720 (26.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 510-v
(1666) Johann Alber gerber und lederbereÿter und Anna Barbara geb. Hadererin mit beÿstand Johann Carl Haderers des rothgerbers ihres leiblichen bruders und Samuel Zangers Maurers des Maurers ihres Schwagers
in gegensein herren Johann Saltzmanns Med. Doctoris ejusdemque Professoris und Capitulis Thomani Canonici und Frauen Margarethæ Salome geb. Zeÿsolffin
zweÿ dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hoffstatt und gerbhauß mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier in der Spitzengaß, einseit neben denen Buschardischen gebrüdere Gerbern anderseit neben der Röschischen Wittib, darzwischen ein Allmend gäßlein so beschloßen darf u. diejeweilige Innwohnere obigen haußes den schüßel und daßelbe zu gebrauchen macht haben, auch jährlich auff Martini dem Pfenningthurn 4 ß ane allmend zinß darvon zu geben pflichtig, hinten auff den gerbergraben, darvon gehen Jährlich 2 fl. ged. Pfenningthurn
dann obwohlen obige Alberischen hausfrau einen lebtägigen wÿdums genuß auff ged. hauß vermög ihrer Eheberedung hat, so hat Sie doch hierbeÿ gutwillig und wohlbedächtilch darauff verzug gethan – um 400, 300, 100, 100, 150 und 80 pfund verhafftet, geschehen um 2500 pfund

Jean Alber et Anne Barbe Haderer font dresser un état de leur fortune dans une maison de location rue des Dentelles, en présence du tuteur des deux enfants issus du premier mariage du mari. Les biens propres de la femme s’élèvent à 645 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 3 288 livres, le passif à 2 439 livres
1721 (1.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 49) n° 1628
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Johannes Alber, Rothgerber und Lederbereiter und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Barbara gebohrne Hadererin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit activé besitzen und hingegen passivé Zu bezahlen schuldig, welches auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefrauen selbsten mit assistentz Tit. Herrn Johann Jacob Römers, J. U. Lti und Wohlverordneten Vice Procuratoris et Advocati burgers allhier deroselben Zugeordneten Herrn Vogts fleißig inventirt – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerer Gegenwart Herrn Johann Christoph Engelhards Hutstaffierers und burgers allhier sein des Ehemanns mit weÿl. Fr. Maria Dorothea geborhener Engelhardin seiner Erstern Ehefr. seel. ehelich erzeugter 2. Kinder geschwornen Vogts auff Sambstag den 1. febr. 1721.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen und Von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden behaußung Volgender maßen sich befunden
Ane Höltzen: und Schreinerwerck, In des Officiers Stub, In der Cammer A, In der Cammer, Im Haußöhren,
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über eingangs gedachter beeder Ehepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich eingangs gemelten Notm. in A° 1709. gefertigt
Jungfrauen Mariæ Barbaræ Bleßigin, Pfötter, Göttel und Geschenckt Geld
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen vor ohnverändert gehörig Vermögen, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 2, Sa. Goldnner Ring 12, Sa. der Activ Schuld 20, Sa. Ergäntzungs Rests 515, Summa summarum 645 lb
Des Manns und zugleich das Theilbare Guth, Sa. haußraths 129, Sa. Werckzeug Zum Rothgerber handwerck gehörig 29, Sa. Silbers 3, Sa. der baarschafft 1448, Sa. der Activ Schulden 1677, Summa summarum 3288 lb – Schulden 2439 lb, In Vergleichung 848 lb
Copia der Eheberedung

Les préposés de la Taille demandent à la femme de Jean Alber de régler ses impôts, elle répond qu’elle n’a rien reçu. L’affaire est laissée en suspens
1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 31
Mittw. den 6° dito [Febr.] Johann Albers des Gerbers fr. wurde beditten weilen Sie ihr guht gezogen, Sie selbiges auch verstallen solle.
Illa sagt habe nichts empfangen seÿe wegen ihrer prætension auf die behausung Verwießen und beruhe auff deren Verkauff.
Erkannt, biß dahien in suspenso gelaßen und Solle Sie Verbunden seÿn wann d. hauß Vekaufft wird, solches gleichbalden der Statt stall Zu Zeigen

La veuve de Jean Alber est dispensée d’inventaire à cause de sa pauvreté qu’atteste le tuteur des enfants, Engelhard.
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 220
Mont. den 23. Aug. – Johann Alber des gewesenen Gerbers hinderlaßene Wittib auf der Kinder Vogten H. Engelhardt abgestattete relation aus obigen motiven [wegen bekannder Großen Armuht] der Inventation erlaßen.

Le tuteur des deux enfants issus du premier mariage de Jean Alber et les créanciers louent la maison au tanneur Benjamin Formier. L’acte est résilié le 26 octobre

1726 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 406
H. Johann Christoph Engelhardt huetstraffierer als vogt Johannes Alber des Rothgerbers Kinder erster Ehe Johann Adam Alber ledigen Rothgerber: gesellen und Dorotheæ Alberin, Ferner H. Johann Joachim Haubenstricker alter dreÿer allhiesigen Umbgeldts theils für sich selbst theils als vogt Fr. Mariæ Magdalenæ Buckin der wittib theils als substituirter mandatarius der Heßerischen Kinder zu Haÿlbronn gewalthabers, H. Hertzog Oberschreibers auff allhiesigen Frauenhauß, weither S.T. H. XV. Johann Christoph Reichardt, Item H. Johann Friedrich Lobstein der Jüngere handelsmann so dann Anthoni Müller der weinhändler, alle sambt als versicherte falliments creditores obged. Johann Adam Alber
in gegensein Benjamin Formier des Rothgerbers und Lederbeithers
entlehnt, die Alberische allhier ahne der Spitzengaß, einseit neben Buschardichen gebrüdern, anderseit neben Röscherischer wittib und Kindern, hinten auff das waßer gelegene gerber: behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, nichts davon ausgenommen auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst kommenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden
[in margine :] auffgehoben den 26. Octobris 1726

Le chaudronnier Chrétien Saus hypothèque la maison au profit du marchand de fruits et légumes Jean Michel Bohnert

1726 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 514
Christian Sauß Kupfferschmidt
in gegensein Johann Michael Bühnert des fastenspeishändlers seines stieffvatters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung allmendgäßlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Spitzengaß, einseit neben den Röschischen wittib und Erben anderseit neben den Buschardischen gebrüdern hinten auff den gerbergraben – davon wie auch gedachtem gäßlein solle man 1 lb 4 theils boden theils ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn geben

Jean Dieuloué Nœdel acquiert la maison par enchère judiciaire le 16 septembre 1726 (voir les actes ultérieurs)
Jean Dieuloué Nœdel et Marie Ursule Œsinger hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse

1730 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 325
Johann Gottlob Nödtel haffner und Maria Ursula geb. Oeßingerin mit beÿstand ihres vatters bruders S.T. H. Johann Friedrich Oeßinger Jcti und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers referendarÿ wie auch ihres schwagers Johann Friedrich Reeb des wollenwebers
in gegensein des Stiffts cathauß H. Mitpflegers S.T. H Fünffzehners Johann Frantz Merckel und H. Mr Johann Daniel Dorßner Schffners – schuldig seÿen 198 pfund
unterpfand, Eine Behausung allmendgäßlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Spitzengaß, einseit neben der Reinischen wittib und Röschischen Erben anderseit neben Buschardischen gebrüdern hinten auff den gerbergraben – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 11 lb 5 ß theils ahne boden theils ahne ane allmend zinß

Les experts estiment la maison 1 100 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Ursule Œsinger, femme en secondes noces de Jean Dieuloué Nœdel. La même valeur est reprise en 1749 à l’inventaire dressé après la mort de Jean Dieuloué Nœdel.
Sa veuve Marie Chrétienne Zeys se remarie avec le potier Jean André Lux, fils de batelier : contrat de mariage dans lequel la future épouse assure à son fiancé la jouissance viagère de la maison rue des Dentelles, célébration.

1749 (3. Novembris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 417
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenachtbaren Hrn Johann Andreas Lux, dem ledigen Haffner weÿland H. Andreas Lux geweßenen Schiffmann und burgers allhier mit Frauen Margaretha gebohrner Ottin ehelich erzeugtem und nach todt hinterlassenem Sohn, als dem bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Christinæ Nödelin gebohrne Zeyßin, Weÿl. Hrn Johann Gottlob Nödel geweßenen haffner und burgers allhier nachgelaßener Wittib als der Frau Hochzeiterin ane dem andern theyl
Siebendens, Wann die Fr. Hochzeiterin Vor dem bräutigam ehe ihr jüngster Sohn erster Ehe Johann Andreas Vier und Zwantzig Jahr alt seÿn wird, alßo Vor dem 24. Januarÿ 1766. da er solches Alter auf sich hatte, verstürbe, so solle er der bäutigam ihr der Frau Hochzeiterin eigenthümliche behaußung in allhiesiger statt ane der Spitzengaß gelegen biß der Sohn Zu solchem Alter gelangt, oder dann gleich der Sohn in Zwischen mit todt abgiengen biß Vorgdachte Zeith Verfloßen seÿn wird, Völlig wÿdumsweiße zu genießen berechtihget
Alßo abgehandelt in Straßburg auf Montag den 3. Novembris Anno 1749 [unterzeichnet] Johan Andreas Lux Als hochzeitter, Maria Christina Nödtelin Als hoch Zeÿtterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 99, n° 2)
1750. Eod. die [Mittw. 21. Jan.] ward dieser Actus Copulationis Sacerdotalis in gedachter Kirche verrichtet, Andreas Lux, dem Ledigen Hafner und burger allhie, weÿl. Andreä Lux, geweßten fischers und burgers allhie Hinterlaßenem ehel. Sohn, und Fr. Maria Christina geb. Zeißin, Weÿl. Johann Gottlob Noedel geweßenen Hafners u. burgers allhier hinderlaßener Wittib [unterzeichnet] Johann Andreas Lux hochzeiter, Maria Christina Zeÿßin hochzeiterin (i 101)

Jean André Lux est reçu tributaire chez les maçons en octobre 1749
1749, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 73-v) Montags den 13.ten octobris 1749. – E. Neu Zünfftiger
Mr Johann Andreas Lux der Ledtige haffner, weÿlland Johann Andreæ Luxen gewesenen Schiffmanns vnd burgers allhier ehelicher Sohn producirt Stallschein vom 13.t Octobris 1749. mit bitt Weilen Er des Mr Johann Gottlob Nedels wittib Zu heurathen gesinnet, Ihn vor ein Zünfftig anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt gegen Erlag der gewohnlichen gebühr, solte Er aber die Nedelische wittib nicht heurathen, bleibts beÿ 2 lb. 15 ß,
dt. Zunfftrecht 5 ß und Einschreibgebühr 4 ß (zusammen) 9 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue des Dentelles. Ceux du mari s’élèvent à 166 livres, ceux de la femme à 375 livres.

1750 (10.2.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 44) n° 936
Inventarium über Mr Johann Andreas Luxen Hafner und Frauen Mariæ Christinæ gebohrner Zeißin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1750. – vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsein des Ehemanns geliebten Mutter und herrn Johann Friderich Marbach Zollers ane dem Rhein und burgers allhier der Ehefrauen einbändigen bruders, auf Dienstag den 10. Februarÿ Anno 1750.

Eigenthum ane einer behaußung (F.) Nemlichen ein behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt ane der Spitzengaß, ein Seith neben weÿl. Johann Röschen gewesenen Rothgerbers allhier nachgelaßenen Erben, ander Seith neben der denen dreÿen buschardischen Gebrüdern, denen Rothgerbern gehörigen behaußung gelegen, hinten auf den Rindshäuter graben stosend, davon gibt man gemeiner Statt Pfenningthurn jährlichen auf Joh: Bapt: 1 lb. 5 ß d Allmend Zinnß. Sonsten ist diese behaußung über die hernach passive eingetragenen Capitalia freÿ ledig und eigen, hier ohnpræjudicirlichen Zu æstimiren beliebt worden vor 1500 lb. Diese behausung so der Ehefrauen erstern Ehemann seel. Krafft Ganth Kauffbrieff mit E E Kleinen Raths anhangendem Innsiegel verwahrt, de dato 16. Sept: A° 1726. ane sich gebracht, ist der Ehefrauen weilen ihro besagter ihres Ehemanns seel. Verlaßenschafft tam active quam passive in Anno 1749. gerichtlichen entschlagen worden, nunmehro eigenthümlich gebührig
Sa. des Ehemanns Zugebrachten samtlichen Vermögens 143 lb – darzugelegt die an denen haussteuren gebührende helffte so antrifft 23, So belaufft sich des Ehemanns eigenthümliches Vermögens sammenthafft auf 166 lb
Rubricen der Ehefrauen Nahrung, Sa. haußraths 184, Sa. leerer Faß 13, Sa. Werckzeug und geschirrs 22, Sa. Silbers 59, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 6, Sa. Eigenthum ae einer behaußung 1500, Summa summarum 1804 lb – Zu dieser summ ist ferner Zurechnen die helffte der Haussteuren macht 23 lb, Solchem nach erstreckt sich der Ehefrauen gesamte eigenthümliche Nahrung sammenthafft auf 1828 lb – Schulden 1452 lb, Nach deren Abzug 375 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ

Marie Chrétienne Zeiss meurt en 1787 en délaissant deux fils issus de son mariage avec Jean Dieuloué Nœdel et une fille de Jean André Lux. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf s’élève à 418 livres, celle des héritiers à 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 80 livres, le passif à 404 livres.

1787 (7.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 609) n° 565
Inventarium über Weiland Fraun Maria Christina Luxin geb. Zeißin, des Joh. Andreas Lux Hafnermeister burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin Nachlassenschaft, auffgerichtet den (-) A° 1787 – nach ihrem dem letztverfloßenen 18. Jänner aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen hat (…) darüber von dem Wittwer, von dem Tochtermann, von dem von hier gebürtigen Hafnergesell Gottfried Wagner und von der von Oberbronn gebürtigen dienstmagd Maria Barb. Löwin (…) abgelegter handtreu – So beschehen in Straßburg in hienach inventirter, an der Spitzengaß gelegener Sterbbehausung, auf Mittwoch den 7. Hornung Vormittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1787.
Benennung derer Erben. Die Abgelebte hat ohne Testament zu gleichlingen Stammteilen zu Erben hinterlassen, In dem ersten Stammtheil, Jacob Friedrich Noedel, den vorherigen Hafner u. d letztmaligen armen Pfründer in dem hiesigen bürger-Hospital. Aus welchem er vor 10 Jahr entloffen und von deßen leben oder tod man seitdem hierorts nicht die geringste Nachricht erhalten, daher Johann Wagner der hies. b. u. Küblermr. als sein obrigkeitlich bestelter Curator dieses Geschäft persönlich beiwohnte.
In den zweÿten Stammtheil, des weil. Johann Andreas Nödel, gew. hies. b. u. Hafnermeisters, nach todt hinterlassene 14 Jahr alte tochter Maria Dorotea Nödelin, deren geordneter u. geschworner Vogt ist Joh: Jac: Löschmeyer der hies. b.u, Weisbäcker, Welcher ihren Nutzen hierbei besorgte
So dann in den dritten und letzten Stammteil, der Weil. Frauen Maria Christina geb. Luxin, des Mr Johann Daniel Lux, Spenglers u. b. dahier gew. 1. Ehegattin zurückgelaßene 2. töchter, Marg: Christina 17. u. Maria Barbara 15. Jahr alt, Welche den diesortigen Wittwer als großvater zu einem vogt haben, Weil derselbe aber hierbei vor sich selbst zu sorgen, so hat Mr Isaac Dürrbach, der hies. b. und Schloßer, als in Pflichten genommener Teilvogt, hiebei seine Stelle vertretten.
Die Personen derer Zween ersteren Stammteile sind der Entseelten ihre Erben ais erster Ehe von Weil. Johann Gottlob Nödel dem ebenfalls gew. Hafnermr. u. b. hieselbst, die das dritten hingegen aus Zwoter u. Letzter Ehe vvon Eingangs berührtem Wittwer herstammend.

(f° 5-v) Werckzeug, Geschirr und anderes Zu dem Hafner-Handwerck gehörig
(E.) 40. Hafnerbretter à 1 ½, 5 ß
(E.) 2. Scheuben, 15 ß
(2 T. 1 E) 3. ungl. Ertzmühlen à 2 ß, 6 ß
(T.) die vorh: rote u: ws. Erde, 1 lb 10 ß
(T.) die vorh: Weisenburger Erd, 12 ß
(T.) 2. Leimenstdl: m. Eis. geb. 2 ß
(T.) das gesambte Vorg. gebrante Geschirr, 4 lb 10
(T.) 2. Klaffter forlen Brennholtz, 5 lb
Also durch Joh: Daniel Häberlin, den hies. b. u. Hafnermr. nach abgelegter Handtreu dem Stalltax nach geschätzet. Straßburg den 7. Hornung 1787.
(T.) 3. ungl. gegos. rund. eis. Oef. s. d. Rohren, 4 lb 10
(T.) die vorh. eis. Ofenplatten, 15 ß [unterzeichnet] Johann Daniel Häberlin
(f° 10) Ergäntzung derer Erben abgegagn. unv. Guts. Nach anelitung des durch vogedachten H. Not. Lichtenberger d. 10. Febr. 1750. errichteten Ehe-Inventariums
(f° 12-v) Eigenthum ane einer Behausung (C.7 N° 237 – E.) Nämlich 1. Beh: u: Hofstatt m. all. der: Gebäud., begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt an der Spitzengaß 1. s. neb. Frau Mülbergerin geb. Röschin, der Rothgärberin, 2. S. neb. der denen 3. buschard: Geschwist: geh: beh: hinten f. d. Rindshäuter- oder Gärber-Graben stosend. Davon gibt man jährl. f. Joh: des Täufers dem hies. Pfgth. 1 lb 5 ß Allmend zins laut Stadtzinsbuch Fol: 619.a & b und zwar 1 lb 1 vom Haus, die übrige 4 ß aber von 1. Gäßlein. Sonsten u. auser dreÿen hirnach eingebr; darauf haftend. Passivkap: ist diese beh: frei u. eigen, sofort durch (die Werckmeistere) in deren bei dies. Conc: liegend. Abschatz. Zed: d. 12. Hornung 1787 angeschlagen word. um 1800 fl, 900 lb, Vorherigen Allmendzs. zu dop: Kap: gerechnet davon abgezogen mit 50 lb, Wornach auszuwerfen restiren 850 lb. Diese beh. so der Erb-lasserin vorgemelter 1. Ehemann kraft Gantkbr.m. E.E. Kl. Rahts anh. Ins: verw. v. 16. 7.br 1726. ersteigerte, ist ders: nach deßen Absterben wegen vorhandenem Schuldenlast A° 1749 gerichtlich entschlagen worden.
– Abschatzung von 12.ten Hornung 1787. Auf begeren Herr johann andreas Lux, dem Kachlermeister, ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der spitzengaß gelegen Ein seÿts neben H. buchart dem Rotgerber anderer seÿts neben Herr Mühlberger dem Rothgerber und hinten auf den gerber graben stoßend gelegen, solche behausung bestehet in fünff stuben, 5 fünff Kuchen und Etlichen Kammern, ferner befindet sich Eine Kachlers werckstatt sambt brennoffen, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt. Von uns unterschriebenene der statt Straßburg geschwornen bau jnspector und Werckmeistere und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren wierth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend Acht hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr. Klotz Wkmstr – Laut Stadt Zinsbuch fol. 619-b.a Solle Johann Gottlob Nödel vom Haus in der Spitzen Gaß auf Joh: Bapt. 1 lb 1 ß, Ferner von Einem Gäßlein in der Spitzen Gaß ebenfalls auf Joh. Bapt. 4 ß (zusammen) 1 lb 5 ß, T. Busch secretarius
Des hinterbliebenen Wittwers unver: Vermoegen, Sa. Reißkist 7 ß, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntzung 313, Summa summarum 418 lb
Diesemnach wird der Erben unverändert, Sa. hausraths 83, Sa. werckzeugs 1, Sa. Silbergeschirrs u. dgl. Geschmeids 15, Sa. goldener Ringe 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigentums en i. behausung 850, Sa. Ergäntzung 61, Summa summarum 1016 lb – Schulden 998 lb, Nach deren Abzug 17 lb
Zuletzt Wird die Errungenschaft beschrieben, Sa. hausraths 61, Sa. Werckzeugs, geschirrs u. & 17, Sa. silbers 2, Summa summarum 80 – Schulden 404, In Vergleichung 323 lb – Stallsumm 113 lb
(f° 14) Verzicht auf die Errungenschaft und Überlaßung der Erben haußrats
Abschrift der d. 3. 9.br 1749 vor nun weÿl. H. Not. Joh. Phil. Lichtenberger errichteten Eheberedung (…)
Codicill, welches die Erblaßerin d. 3. maÿ 1759 vor mir Notario ausgesprochen – Frau Maria Christina Luxin gebohrne Zeisin Meister Johann Andreas Lux, des Hafners und burgers allhie Ehegattin (…) Demnach und vor das II gehet der Codicillantin einzige Verordnung dahin, Meister Johann Andreas Lux ihren Eingangs gemelten lieben Ehegatten, mit wittum zu bedencken, daher sie demselben auf ihr vorabsterben, wegen der von ihm bißher jederzeit genossener, und von ihm bis in ihrem Tod Zu genießen verhoffender ehelicher Lieb und Treue willen, ihre eigenthümliche in allhiesiger Stadt an der Spitzengaß liegenden Behausung himit und krafft dieses dergestalt zu einem Genuß verschafft, daß er, wie bereits in dem siebenten Punct deren anno 1749. vor nun weiland Herrn Notario H. Philipp Lichtenberger selig errichteten Eheberedung einiger massen fest gestellt

Jean André Lux se remarie en 1787 avec Marie Barbe Lœw, fille d’un tonnelier d’Oberbronn : contrat de mariage, célébration
1787 (30.10), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – Herr Johann Andreas Lux, Hafner Meister Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als Bräutigam ane Einem
und Jungfrau Maria Barbara Löbin, weiland Mr Peter Löb, geweßenen Kieffers und Ackersmanns in Oberbronn mit fraun Margaretha gebohrner Löbin ehelich erzeugte Tochter, so ihrer Declaration nach majorennis und ohnbevögtigt
Straßburg auf dienstag den 30. Octobris im Jahr 1787 [unterzeichnet] Johann Andreas Lux, Maria Barbara löwin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 147, n° 27)
1787 Sonntag den 4. Novembris sein mit Gnäd. Erlaubnus des regierenden H. Ammeisters in der Kirche Zu St. Nicol. Zul ersten u. andernmal Zug. ausgerufen und dienstag darauf Zu Hauß ehel. eingesegnet worden, Andreas Lux derHaffner und burger allh. Weil. Fr. Maria Christina gebohrner Zeißin nachgelaßener Wittiber und Maria Barbara Löwin, weil. Peter Löw geweßenen Kieffers u. burgers In Oberbronn mit Fr. Margarethe gebohrner Löwin ehel. erzeugte Tochter, [unterzeichnet] Johann Andreas Lux als hochzeiter, x diß ist das Handezeichen Maria Barbara Löwin der Hochzeiterin (i 152)

Marie Barbe Lœw fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 161 livres
1789 (27.1.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 563) n° 470
Inventarium über Fraun Mariæ Barbaræ Luxin gebohrner Löwin Zu ihrem Ehemann herrn Johann Andreas Lux, dem hafner und burger allhier für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung, aufgerichtet im Jahr 1789 – sich in ihrem mit ihme vor mir Notario den 30. 8bris 1787 aufgerichteter Eheberedung §° 3° für eigen und ohnverändert vorbehalten hat – So geschehen in einer allhier Zu Straßburg ane der Spitzengas gelegenen, von dem Ehemann wittumsweiße bewohnenden behausung in fernerem beisein Meister Johann Jacob Kapp des Corallenmachers und burgers alhier
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 53 lb, Sa.Silbergeschmeids 2 lb, Sa.goldenen Ring 3 lb, Sa. der baarschafft 102 lb, Summa summarum 161 lb

Jean André Lux meurt en 1802 dans la maison dont il a la jouissance viagère rue des Dentelles en délaissant deux petites-filles issue de Chrétienne Madeleine Lux

1803 (25 ventose 11), Strasbourg 7 (17), Not. Stoeber n° 1827, 4223
Inventarium über weÿl. bs. Johann Andreas Lux gewesten Hafners, so den 2. pluvios lezthin mit tod abgegangen – der Verstorbene hat zu erben verlaßen weil. fr. Margaretha Barbara geb. Lux mit br Johann Daniel Lux Spengler erzeugte beede töchter als Enckelinnen 1. Christinam Margaretham geb. Lux bs Georg Dietrich schneiders Ehefrau, 2. Maria Barbara Lux so majorennis beiständlich ihres verstorbenen Vatters jene tochter hat der Verstorbene in I. Ehe mit weil. Christina geb. Zeÿtz gezeugt – auf Ansuchen der Wittib fr. Maria Barbara geb. Löw beiständlich Johann Jacob Schäffers handelsmanns

in der an der Spizzengaß N° 14 gelegenen und von dem verstorbenen Wittums weiße bewohnenden behausung
mobilien – Ergäntzung der Wittib 424 fr, Schuld in der Wittib vermögenschafft 200 fr
(n° 4232) Verkauf Register erlöß 403 fr, nach abzug 341 fr
(n° 4415) Wÿdum, Welcher der verstorbene aus erster Ehe von weÿl. Maria Christina Lux geb. Zeÿßin seiner den 18. Januarÿ 1787 Verstorbenen Ehefrau lebenslänglich zu geniesen berechtigt war Ausweislich der den 26. Martii 1787 über ihre Verlaßenschafft vor Notario Saltzmann gepflogenen und den 4. julÿ 1787 confirmirten summarichen berechnung – Eigenthum an einer behausung, Nemlichen eine behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden gelegen allhier zu Straßburg an der Spizengaß N° 14, einseit neben b. Mülberger Gerber, anderseit neben b. Lingenhölin Maurer hinten auf den Rindshäutergraben, davon man jährlich am 5. Messidor Laut Stadt zinsbuchs f° 169 a et b und zwar 4 fr 20 c von hauß und 80 c von einem Gäßlein zu entrichten hat, diese behausung hat der Wÿdumsnießerin erstern Ehemann weÿl. Johann Gottlob Nöedel gewesten hafner krafft Ganthkaufbrieff vom 16. Septembris 1726 ersteigert und ist ihro nachher Anno 1749 entschlagen worden, 6000 fr hieran participirte Jacob Friedrich Nöedel der hafner und nachherigen Pfründer in hiesigen bürger Spithal
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 81-v du 5 ger. 11

Sa petit-fille Christine Marguerite Lux femme du tailleur Jean Georges Dietrich hypothèque sa part de maison au profit du boulanger Philippe Jacques Antoni

1805 (9 vend. 14), Strasbourg 7 (44), Not. Stoeber n° 1910 (6720)
est comparu le Sr Jean Georges Dietrich fils Tailleur en cette ville et Christine Marguerite Dietrich née Lux (devoir)
au Sr Philippe Jacques Antoni Boulanger de cette ville la somme de 300 francs
hypothèque, d’un tiers dans une Maison sise dans la rue des Dentelles N° 14 le Sr Mülberger Marchand tanneur d’une part de l’autre le Sr Lingenhölin Maçon aboutissant sur le fossé des tanneurs, lequel tiers appartient à la débitrice

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Daniel Hæberlin (demeurant auparavant dans la maison de ses parents rue du Puits)

1806 (26.4.), Strasbourg 3 (29, 2), Not. Übersaal n° 934, 3217
Inventaire de la succession de feu el Citoyen Jean Daniel Haeberlin, en son vivant potier de terre à Strasbourg, dressé le 26 avril l’an 1806 – Inventaire et Description des Biens délaissés par feu ledit Citoyen Haeberlin après son décès arrivé le 2 février dernier, Lesquels ont été inventoriés à la requête 1° de sa veuve Marie Hélène Geist, tant en son propre et privé nom qu’en qualité de tutrice naturelle et légale des quatre enfants par elle procréés en légitime mariage avec ledit défunt son mari, ses héritiers naturels ab intestat, nommés a) Jean Daniel Haeberlin, garçon potier de terre âgé de 19 ans et demi, b) Georges Geoffroi Haeberlin, garçon serrurier âgé de 18 ans et demi, c) Marguerite Hélène Haeberlin âgée de 16 ans et d) Jean Frédéric Haeberlin, âgé de 7 ans et demi, et 2° du Citoyen Jean Geoffroi Goppert, potier de terre demeurant en cette ville, en qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs

en la maison mortuaire située rue des dentelles N° 14 appartenante aux héritiers de feu le Citoyen Lux potier de terre
Teneur du Contrat de mariage passé entre les conjoints Haeberlin devant feu M° Lung le 26 août 1785
Les Biens propres de la veuve, selon l’inventaire dressé par feu ledit Notaire Lung le 8 avril 1790, mobilier 92 fr, dettes actives 100 fr, remploi (hérité de feu sa sœur Catherine Marguerite Geist décédée fille majeure a Francfort sur le Mein 100 fr) 368 fr, total 560 fr
Mobilier composant la Masse du Défunt, meubles (Les outils et ustensiles servans au métier de potier de terre et le peu de marchandises qui s’est trouvé, évalués à 25 fr) 338 fr, passif 559 fr, excédent passif 221 fr
(Joint) nomination de tuteur
(Joint) Verzeugnuß Von Haffner geschirr und Handwerck zeug So sich gegenwertig beÿ der widib Heberlin befindet, Nehmlich
1. scheibe an wert 10 fr.
28. häfen dielen, 4 fr 40 cent.
1. glaßur Mühl, 4 fr
1. Leimen kübel, 1 fr
2. Rohreisen samt bürsten, 1 fr
1. Klingelstein samt stösel, 2 fr,
ein wenig ungebrandt geschirr und alerhand Kleinigkeit, 12 fr – Strasbourg d. 17 abrill 1806.
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 130 du 2.4.

Fille de Jean André Nœdel, Marguerite Dorothée Nœdel qui a épousé en 1792 le potier Jean Georges Kayser meurt en 1808. Le tiers de la maison figure dans l’inventaire dressé après sa mort en mentionnant les différents locataires.

1808 (13.2.), Strasbourg 7 (24), Not. Stoeber n° 2218, 8262
Inventaire de la succession de Marguerite Dorothée Noedel femme de Jean Georges Kayser, potier de terre décédée le 30 août dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Jean Jacques 16 ans, Jean Daniel 11 ans, Georges Frédéric 8 ans, Marguerite Dorothée 7 ans et Christine Caroline 2 ans et demi – en présence de Jacques Loeschmeier, boulanger, subrogé tuteur desdits mineurs

dans la maison mortuaire rue de l’Argile n° 26 appartenant à la défunte
Meubles. dans la chambre donnant sur la cour, dans la chambre de la servante, dans la chambre des garçons, dans la cuisine, au Rhez de chaussée
Propres de la défunte. Une maison située dans cette ville rue de l’Argile n° 26, d’un côté la veuve Mohr d’autre Daniel Voelcker menuisier aboutissant sur l’auberge au Cheval d’Or, dont on paie une rente foncière de 3 francs, fait mention contrat Chambre des Subhastations le 15 mars 1770, estimée 1440 francs
Le tiers par indivis dans Une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise en cette ville rue des dentelles n° 14, d’un côté le Sr Mülberger tanneur d’autre le Sr Ulrich marchand de fer aboutissant sur le fossé des tanneurs, dont on paie annuellement à la ville 5 francs rente foncière. Les deux autres tiers appartiennent a Jacques Frédéric Noedel potier de terre ci devant pensionnaire aux hospices civils absent depuis nombre d’années et aux enfants de Marie Christine femme de Jean Daniel Lux ferblantier de la succession de Marie Christine Lux née Zeyss. Acquise originairement à la chambre des Subhastations le 16 septembre 1726. Rapporte en loyer, Abraham Laub 80 fr, Thierry Schneider 60 fr, Fichter tailleur 56 fr, Hirschel jou. 48 fr, Ve Heberlin 36 fr ensemble 280 francs de revenu, en capital 5600 fr, faisant le tiers 1866 fr
Dépouillement du présent inventaire. Reprises du veuf 920 fr, déduire don matutinal 100 fr, reste 880 fr
propres des héritiers, garde robe 164 fr, mobilier 1440 et 1866 fr, dettes actives 1900 fr, total 5371 fr, déduire 333 fr, reste 5037 fr
communauté, meubles 448 fr, or 50 fr, outils 160 fr, rapport des héritiers 333 fr, total 992 fr, déduire passif 1795 fr, déficit 803 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 174-v du 17.2.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 84-v)
Im Jahr 1792 Montags den 2. Jänner nachmittag um Vier Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Georg Kaÿser der ledige hafnermeister von Baÿersdorf im beÿreuthischen gebürtig, weiland Johann Peter Kaÿsers Ackersmanns und burgers daselbst mit weiland Anna Barbara gebohrne Galsterin ehelich erzeugter Sohn, 27. Jahr alt, und Jungfrau Margaretha Dorothea Nöthelin, weiland Johann Andreas Nöthel hafnermeisters und burgers allhier mit weil. Fr. Margaretha Dorothea geb. Harrin ehelich erzeugter Tochter mit Einwiligung ihres Vogts und Großvaters [unterzeichnet] Johann Georg Käyser als Hochzeitter, Margaretha Dorothea Nödelin als braut, Jacob Löschmeyer der braut vogt (i 78) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 101-v) i 68

Inventaire après décès de Marie Hélène Geist, veuve du potier Jean Daniel Hæberlin (voir ci-dessus)

1811 (12.2.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 63
Inventaire de la succession de Marie Hélène Haeberlé née Geist veuve de Jean Daniel Haeberlé, potier de terre décédée le 28 janvier dernier – à la requête de 1. Marguerite Hélène Haeberlé fille majeure, 2. Jean Théphile Goeppert, potier de terre, tuteur établi à Jean Daniel Haeberlé garçon potier de terre et de Georges Geofroi Haeberlé garçon serrurier, mineurs, 3. Louis Henri Hecht propriétaire membre de la commission administrative des hospices civils tuteur aux enfants mineurs se trouvant dans la maison des Orphelins dans laquelle a été admis Jean Frédéric âgé de 3 ans, héritiers ab intestat de la défunte
dans une maison rue des dentelles n° 14 appartenant aux héritiers Kaiser
mobilier 113 fr, passif 192 fr, déficit 79 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 116 du 15.2.

La maison provenant de Jean-Dieuloué Nœdel est vendue par adjudication judiciaire en 1811. Le tanneur Georges Philippe Mülberger, propriétaire de la maison voisine (actuel n° 5) s’en rend acquéreur

1811 (25.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 60, n° 129
par devant M. François Charles Brocker juge au Tribunal Civil, commissaire en cette partie nommé par jugement du 2 août 1810
vente de la maison appartenant par indivis à Jean Georges Kayser, Jean Daniel Kayser, Georges Frédéric Kayser, Marguerite Dorothée Kayser et Caroline Kayser enfants mineurs de Jean Georges Kayser, potier, et de Marguerite Dorothée Noedel et elèves à l’hospice des orphelins de Strasbourg, représentés par M Hecht membre de la commission administrative qui a fait élection de domicile en celui de M Kern avocat avoué y demeurant grand rue n° 14 son avoué constitué pour un tiers et Jacques Frédéric Noedel potier en terre et ci devant pensionnaire des hospices civils sans domicile ni résidence connus pour le second tiers, Christine Marguerite Lux femme de Georges Dietrich tailleur d’habits assitée de son mary, Marie Barbe Lux majeure et Jean Daniel Lux ferblantier pour le troisième tiers, lesdits Lux cohéritiers en qualité d’héritiers de Marie Christine Lux née Zeissen faisant élection de domicile en celui de Me Laemmermann avocat avoué
à Georges Philippe Mulberger marchand tanneur
Désignation de la maison et indication des titres de propriété, une maison sise à Strasbourg rue des Dentelles n° 14, d’un côté le Sr Mulberger tanneur, d’autre le Sr Ulrich marchand de fer, derrière le fossé, devant ladite rue, cette maison batie partie en maçonnerie et partie en bois consiste en une petite cave et un metier de tanneur un rez de chaussée, trois étages et un grenier de dessus – Propriété justifiée par l’inventaire du 24 juin 1808 dressé par par Me Stoeber père, et procès verbal à la Chambre des subhastations le 16 septembre 1726 – fait le 15 décembre 1810
Adjudication préparatoire du 15 février mise à prix 3300 fr
Adjudication définitive du 1 mars – à Me Kern avoué pour 6000 fr, et déclaration de command du 2 mars pour André Ulrich marchand de fer
Adjudication sur surmise le 8 mars, moyennant 7500 francs

Georges Philippe Mülberger épouse en 1807 Marie Salomé Diehl, fille d’un tanneur de Barr
Mariage, Strasbourg (n° 165)
L’an 1807 le 14° jour du mois de may, (…) sont comparus Georges Philippe Mülberger, âgé de 26 ans, tanneur né en cette ville le 4 mai 1781, y domicilié, majeur, fils de feu Philippe Adolphe Mülberger, tanneur, et de feu Catherine Salomé Roesch, décédés en cette ville le premier le 8 avril dernier et la seconde le 2 août 1787, et Marie Salomé Diehl, agée de 23 ans, née à Barr, Département du Bas Rhin, le 5 février 1784, y domiciliée, majeure, fille de Mathias Diehl, tanneur au dit lieu, ci présent et consentant, et de feu Anne Ursule Knoderer décédée à Barr le 19 floréal an XI (signé) Ge Phil. Mulberger, Marie Salomé Diehl (i 9)

Georges Philippe Mülberger revend la maison l’année suivante à François Richter et Marie Madeleine Senger d’une part et à son fils François Henri Richter et Anne Barbe Lix d’autre part, tous deux tanneurs

1812 (1.4.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3412, 5430
Georges Philippe Mulberger, tanneur, et et Marie Salomé Diehl demeurant rue des Dentelles n° 15
à François Richter père tanneur et Marie Madeleine Senger,
François Henri Richter fils tanneur et Anne Barbe Lix demeurant ensemble fauxbourg de la Krautenau quay des Chevaux n° 34
une maison tannerie et dépendances scise à Strasbourg rue des Dentelles n° 14 entre le vendeur et André Ulrich marchand de fer, devant rue des Dentelles derrière fossé des Tanneurs – grevée d’une rente foncière de 5 francs – acquise à par adjudication à la barre du Tribunal Civil le 8 mars 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 60 n° 129 – moyennant 11.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 88 du 2.4.

Originaire de Memel (aujourd’hui Klaïpeda) en Prusse, le tanneur François Richter épouse en 1786 Marie Marguerite Hummel, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1786 (24.3.) Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 104
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Frantz Richter der leedige Rothgerber und Lederbereiter, Weiland Johann August Richter, des geweßenen Rothgerbers und auch Weiland Fraun Annä Mariä gebohrner Seidenhefterin beeder geweßener Eheleuth und Inwohner Zu Memel Preußischer Jurisdiction ehelich erzeugter großjähriger nach tod verlaßener Sohn beiständlichen Herrn Philipp Jacob Knoderers des Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers dahier als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Maria Margaretha Hummelin H. Johann Theobald Hummel des Schiffers und Fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Kientzin beeder Eheleuth und burgere dahier ehelich erzielte tochter (…) andern theils

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 195)
Im Jahr 1786 (…) den 21. ejusdem [Junÿ] in eben dieser Kirche nach der Bettstund ehelich eingesegnet worden Frantz Richter, lediger Rothgerber und burger allhier, weiland Johann August Richter des gewesenen Rothgerbers und burgers in Memel in Preußen mit weiland Frau Anna Maria gebohrner Seidenhäffterin ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn und Jungfrau Anna Margaretha Hummelin, Diebold Hummel des Schiffers und burgers allhier mit Frau Maria Barbara gebohrner Kientzin ehelich erzeuge Tochter [unterzeichnet] Frantz Richter als hochzeiter, Maria Margaretha Hummelin als hochzeiterin

François Richter devient bourgeois quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tanneurs
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 116-v
Frantz richter der Rothgerber Von Memel auß Preußen gebürtig weÿl. Joh: August richter geweßenen burgers vnd Rothgerbers daselbst mit weÿland anna Marja geb. sindenhöfflerin ehl. hinderlaßener sohn, verheurathet mit Marja Margaretha Humelin Joseph Humel des schiffmanns vnd burgers allhier ehl. tochter, erhalt das burgerrecht ab uxore vmb d. alten burger schilling will dienen Zur E. E. Zunfft der gerber, juravit d. 1.ten Julÿ 1786

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 48 livres, ceux de la femme à 136 livres.
1786 (27.12.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 352
Inventarium über Hn. Frantz Richters, des Rothgerbers und Lederbereiters und Fraun Mariæ Margarethæ gebohrner Hummelin, beeder Eheleuth und burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1786 – vermög der vor mir Notario den 24. Martÿ A° 1786 errichteten Eheberedung deren 3.ten Puncten für unverändert vorbehalten haben, Welche Nahrungen ane Zu und. gemeldtem Tag auf Requisition so der beeden Eheleuthe selbsten und Zwar Sie die Ehefrau unter beÿstand H. Theobald Hummels, des Schiffers und burgers dahier ihres geliebten Vatters inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburgd. 27.t Xbris A° 1786 Nachmittags
In einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenau gelegenen nicht hiehero gehörigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Hierauff folgt die Beschreibung beeder Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 6, Sa. Werkzeugs zur Rothgerber profession gehörig 7, Sa. Silbers 15, Summa summarum 28 lb – Hierzu gelegt die eine Helffte derer Haussteuren 19 lb, des Ehemanns guth 48 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 99, Sa. Silbers 10, Sa. golds 6, Summa summarum 116 lb – Wird nun dazu gerechnet die andere Helffte der Haussteuren 19, Der Ehefraun Guth 136 lb

François Richter devient tributaire chez les Tanneurs en décembre 1786
1786, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
Mittwochs den 20..ten Decembris 1786 – Frantz Richter der Rothgerber und burger alhie Weiland Johann August Richter, des geweßenen Rothgerbers und burgers im Memmel, Preußischer Jurisdiction stehet vor und producirt Burgerschein vom 4. Julÿ 1789 so eodem die beÿ löblicher Stadt Stall Vorgelegt worden ist, in gefolg deßen er sich gemeldet und will Zu dießer E. Zunfft dienen, bate um deßen Reception.
Erkandt Wird dem Petenten in ansehung seiner guten Aufführung in dem Gesellenstand gegen Erlag der Helffte der Ordinarie Gebühr willfahrt

Marguerite Hummel meurt en 1792 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans la maison du batelier Jean Daniel Riebel. Les biens de l’héritier s’élèvent à 608 livres, ceux de la communauté à 184 livres.
1792 (15.8.), Strasbourg 3 (15), Not. Übersaal, enreg. 23.8. n° 354
Inventarium über Weiland Frau Mariæ Margarethæ Richterin geborener Hummelin H. Frantz Richter des Rothgerbers und Activburgers gewesener Ehegattin Verlaßenschafft – nach ihrem den 16. Februarÿ jüngst erfolgten absterben, auf Ansuchen des Wittwers wie auch H. Johann Andreas von Zabern des Schiffmanns des Umgangs als beeÿdigten Vogts Frantz Heinrich Richter der Verstorbenen mit dem Wittwer erzeugten Söhnleins und ab intestato Universal Erbs, so 5 Jahr alt
In einer in der Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden gelegenen H. Johann Daniel Riebel dem Schiffmann zuständigen behaußung N° 12
der Kinds und Universal Erbs unverändertes Vermoegen, hausrath 575 lb, silbers 4 lb, dergl. Geschmeids 19 lb, gold. ring 10 lb
die theilbare Massa belangend, hausrath 128 lb, Geschmuck 18 lb, baarschafft 200 lb, summa summarum 348 lb, passiva 161 lb, Nach deren Abzug 184 lb, haussteur 27 lb, jeedem 13 lb
Copia der Eheberedung (…) den 24. mart. 1786, Joh. Lederlin Nots.

François Richter se remarie en 1793 avec Marie Madeleine Sænger, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1793 (8.8.), Not. Lauth – acp 17 f° 145-v du 13.8.1793
Contrat de mariage entre François Richter tanneur à Strasbourg
et Marie Madeleine Sänger fille de Strasbourg – du 8 Courant
Les apports ne sont pas désignés
les futurs se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant, plus le futur époux fait don matutinal à la future d’une somme de 100 livres
est compaaru le futur époux qui a déclaré que son revenu n’excède pas 100 livres par an
(Répertoire, 6 E 41, 449-7) 1793, 8 Aug. Eheberedung zwischen burger Frantz Richter dem verwittibten Rothgerber und Jgfrau Maria Maria Anna Sängerin

Mariage, Strasbourg (n° 442)
Cejourd’hui 26 août 1793 (…) d’une part François Richter, tanneur, âgé de 40 ans, domicilié en cette ville depuis 13 ans, natif de Memel en prusse fils de feu Jean Auguste Richter, tanneur audit lieu et de feue Anne Marie Seidenhoefler, et veuf de Marie Marguerite Hummel, de l’autre part Marie Madeleine Sænger agée de 35 ans, née et domiciliée en cette ville, fille de feu Jean Volmar Sænger, battelier, et de Marie Barbe Müg (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Memmel le 23 décembre 1752 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 juin 1758 (…) 3° de l’acte de décès de Marguerite Hummel (…) le 16 février 1792 (signé) Frantz Richter, Maria Magdalena Sängerin (i 12)

Son fils François Henri Richter épouse en 1807 Anne Barbe Lix, fille de batelier
1807 (24.11.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 542, 4039
Contrat de mariage – Sr François Henri Richter, tanneur, fils du Sr François Richter aussi tanneur procréé avec feu Marie Marguerite Hummel
Dlle Anne Barbe Lix, fille de Tibaud Lix, jardinier cultivateur domicilié fauxbourg blanc N° 41 et Anne Barbe Voltz
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 39 du 25.11.

Anne Barbe Lix meurt en 1831 en délaissant deux enfants et plusieurs immeubles dont la moitié de la maison rue des Dentelles

1831 (4.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession d’Anne Barbe Lix femme de François Henri Richter, tanneur à Strasbourg, décédée le 1 février 1831, de la succession d’Anne Barbe Voltz veuve de Thiébaut Lix mère de la précédente décédée le 25 janvier 1831 – contrat de mariage entre les conjoints Richter passé devant Me Ubersaal le 24 novembre 1807, à la requête de 1. le veuf père et tuteur légal de ses enfants François Henri, Frédérique Caroline et Jean Auguste procréés avec la défunte

succession de la veuve Lix, mobilier 58 fr, ni argent ni dettes actives, passif 909 fr
immeuble 1. la moitié d’une maison à Strasbourg Faubourg Blanc n° 46 estimée 2000 fr ; terre 700 fr
communauté Roth, meubles 574 fr, marchandises 11 560 fr
immeuble, une maison à Strasbourg rue des Dentelles n° 21 estimée à un revenu de 15 francs
moitié d’une autre maison rue des Dentelles n° 14 estimée à revenu de 250 francs faisant en capital de 5000 fr, ensemble 6500 fr
propre à la De Roth, garde robe 51 fr, tirelire des enfants 48 fr
moitié d’une maison Faubourg National n° 46 estimée 2000 fr
un jardin de 5 ares à Strasbourg 5 fr de revenu,100 fr de capital : terres 140 fr, 1500 fr remplois à la défunte 1975 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 190-v du 8.10.

François Henri Richter se remarie avec Marie Madeleine Sauer veuve du mécanicien Frédéric Guillaume Esser
1831 (9.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer, subst. Schreider malade n° 5024
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – François Henri Richter, tanneur, veuf avec quatre enfants d’Anne Barbe Lix
Marie Madeleine Sauer veuve sans enfant de Frédéric Guillaume Esser, mécanicien
apports du futur époux, une maison rue des Dentelles n° 14
Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 103-v du 15.9.

Les créanciers de François Henri Richter font vendre la maison par adjudication judiciaire. L’ouvrier teinturier Jacques Kreis s’en rend adjudicataire pour 12 000 francs.

1842 (30.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 384 n° 42, Tribunal Civil le 6 mai 1842
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département au Bas Rhin séant en ladite ville au palais de justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit
Charges, clauses et conditions de la vente par expropriation forcée de la maison saisie sur le Sieur François Henri Richter à la requête du sieur Simon Katz. Maître Frédéric Traut avoué constitué pour le sieur Simon Katz Commerçant, demeurant et domicilié à Strasbourg, expose ce qui suit. En vertu d’un acte de transport du 24 août 1850 passé devant Maître Arbogast et son collègue notaires à Strasbourg portant acceptation par le Sieur François Henri Richter, tanneur demeurant à Strasbourg (…) le sieur Richter doit au Sr Katz la somme de 379 francs (…) et 75 francs pour intérêt (ensemble) 455 francs que Monsieur Katz a payés à Monsieur Louis Joseph Gretry ancien commissaire des guerres (…) le sieur Katz faisant continuer les pouvoirs par le même huissier a fait saisir par procès verbal du 4 février 1842 visé par le Maire de Strasbourg le même jour et enregistré le 7 du même mois, dénoncé au Sr Richter par exploit du 18 également visé par le maire le même jour et enregistré le 10 février

Une Maison sise à Strasbourg rue des dentelles n° 14, canton sud de la ville et arrondissement de ce nom, Contenant une tannerie, cour, pompe, magasin, bucher, cave, appartenances et dépendances, d’un côté le Sieur George Mühlberger, tanneur, de l’autre le Sieur Oppermann & Ammel, par devant la dite rue par derrière le fossé des tanneurs, ladite maison consiste en rez de chaussée surmonté de cinq étages, y compris les greniers, le rez de chaussée est éclairé par deux croisées entre lesquelles se trouve la porte d’entrée, le premier étage est également éclairé par deux croisées, le second étage est éclairé par deux plus petites croisées et le troisième étage est éclairé par cinq* croisées et ouvertures de différentes grandeurs, le quatrième étage est éclairé par deux grandes ouvertures et le cinquième étage ou grenier est éclairé d’une seule ouverture. Le dit bâtiment est Construit tout en bois et briques crépi et peint en couleur rouge foncée. La maison est habitée par le sieur Richter avec sa famille et des locataires et la tannerie est exploitée par le sieur Richter. La maison sera mise en adjudication pour la somme de 4000 francs – Conditions de la vente (…) Fait & dressé par Maître Frédéric Traut avoué à Strasbourg le 18 février 1842
L’an 1842 le 6 mai à l’audience publique des Crées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) Le tribunal donne défaut contre la partie saisie défaillante et pour le profit, faisant lire le cahier des charges et crier l’immeuble saisi sur la mise à prix de 4000 francs. Enchérie pendant plusieurs bougies et enfin pat maître Traut, avoué, à la somme de 12.000 (…)
Déclaration de command, L’an 1842 le 9 mai au Greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg est comparu Maître Frédéric Traut, avoué près ce siège, lequel a déclaré que la maison tannerie sise riue des dentellles Numéro 14 en Cette ville qui lui a été adjugée à l’audience du 6 mai courant par jugement rendu dans l’instance d’expropriation entre ledit Simon Katz, commerçant à Strasbourg contre le sieur Henri Richter, tanneur en ladite ville pour la somme de 12.000 francs a été enchérie par le comparant pour le compte du Sieur Jacques Kreis ouvrier teinturier domicilié à Strasbourg

Originaire de Soultz-sous-Forêts, Jacques Kreis épouse en 1841 Madeleine Lutz, fille de cordonnier. Ils seront ensemble propriétaires d’une maison Grand rue (n° 64 selon l’ancienne numérotation)
Mariage, Strasbourg (n° 49)
Du 13° jour du mois de février 1841. Acte de mariage de Jacques Kreis, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 novembre 1812 à Soultz sous forêts (Bas Rhin), ouvrier teinturier, fils de Thiébaut Kreis, cultivateur domicilié à Soultz sous forêts ci présent et consentant et de feu Barbe née Kreis décédée à Soultz sous forêts le 23 août 1834, et de Madeleine Lutz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 septembre 1811 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu André Lutz, cordonnier décédé en cette ville le 13 août 1835 et de Marie Madeleine Wein domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Jacob Kreis Magdala Lutz (i 25)

Jacques Kreis et Madeleine Lutz vendent la maison quelques jours plus tard au tanneur Jean Pierre Rettig et à sa femme Catherine Jung

1842 (16.5.), Strasbourg 1 (89), Me Rencker n° 16.376
Ont comparu le Sr Jacques Kreis teinturier domicilié à Strasbourg et De Madeleine Lutz son épouse (vendre)
au Sr Jean Pierre Rettig tanneur domicilié aussi à Strasbourg & à De Catherine Jung son Epouse
Une maison cour tannerie appartenances et dépendances rue des Dentelles N° 14 d’un côté le Sr Mühlberger de l’autre M Eyth par devant la rue par derrière le fossé des tanneurs, Tel que cet immeuble se comporte ainsi que le vendeur en est devenu propriétaire en vertu de jugement d’adjudication qu’il a déclaré avoir été rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg sous la date du 6 mai courant à la suite des poursuites en expropriation forcée dirigées contre Henri Richter tanneur à Strasbourg – moyennant la somme de 12.000 francs (signé) Jacob Kreis, Magdalena Luth, J. P. Rettig, Catherine Jung
acp 298 (3 Q 30 013) f° 44-v

Originaire de Mutzig, Jean Pierre Rettig épouse en 1835 Catherine Jung de Guebwiller
Mariage, Guebwiller (n° 41)
L’an 1835 le mercredi 21 octobre (…) sont comparus le sieur Jean Pierre Rettig, tanneur âgé de 32 ans, domicilié à Mutzig (bas-Rhin) y né le 23 janvier 1803, célibataire majeur, fils légitime de feu Jean Pierre Rettig en son vivant tanneur décédé audit Mutzig le 8 janvier 1813 & de la vivante Marguerite Linder âgée de 60 ans, épouse actuelle d’Antoine Richert tanneur âgé de 60 ans, les deux domiciliés audit Mutzig (…) & Demoiselle Catherine Jung, âgée de 20 ans, domiciliée en cette ville y née le 5 avril 1815, fille mineure et légitime de Jean Jung chamoiseur âgé de 57 ans domicilié en cette ville & de feu Madeleine Jehlen décédée en cette ville le 22 juin 1822 (signé) Jean Pierre Rettig, Catherine Jung (i 275)

Extrait du registre de population
Registre de population, 600 MW 165 (p. 110) Rue des Dentelles N° 14
Rettig, Jean Pierre, 1803, Mutzig, B. R, md. de cuir, entré dans la commune le 18 avril 1837, auparavant rue des hallebardes 42, entré dans le logement noël 42, Observations 28 Jan: 47 p. P p. l’étranger 19 mars 50 bne. conduite
id. née Jung, Catherine, 1815, Guebwiller, H. R., ép.
id. Marie Virgi,ie, 1835, Strasbourg
id. Catherine Joséphine, 1837, Strasbourg
id. Pierre Emile, 1839, Strasbourg
id. Sophie Eugénie, 1841, 6 Xbre 46 décédée

Jean Pierre Rettig et Catherine Jung hypothèquent la maison au profit du serrurier François Antoine Laugel

1843 (14.1.), Strasbourg 12 (159), Me Noetinger n° 15.320
Obligation – Ont comparu M. Jean Pierre Rettig tanneur & Dame Catherine Jung sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg rue des dentelles N° 14 (devoir)
à M. François Antoine Laugel maître serrurier demeurant aud. Strasbourg rue des Orphelins N° 3 la somme principale de 15.000 francs
hypothèque, Une Maison, cour, tannerie, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles N° 14, d’un côté le S. Mühlberger, de l’autre M. Eyth, par devant la rue, parderrière le fossé des tanneurs. (…) Les Sr et De Rettig sont propriétaires de l’immeuble cidessus affecté pour en avoir fait l’acquisition de Jacques Kreis, teinturier domicilié à Strasbourg & De Madeleine Lutz sa femme suivant contrat de vente passé devant Me Rencker qui en a la minute & un de ses collèges notaires à Strasbourg le 16 mai 1842, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 384 N° 33 (…) moyennant la somme de 12.000 francs (…) Les S. & De Kreis avaient acquis led. Immeuble en vertu de jugement d’adjudication rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg sous la date du 6 mai 1842.
Déclarations. Etat Civil. Les S. & De Rettig déclarent (…) qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Gass notaire à Guebwiller le 7 octobre 1835
Déclaration d’emploi. Les S. & De Rettig déclarent qu’ils emploieront la presque totalité du montant de la somme présentement empruntée à payer le prix principal de la Maison sus affectée (…)

Le créancier François Antoine Laugel fait vendre par enchère judiciaire la maison qui appartient à Jean Pierre Rettig et à Catherine Jung. Le maître serrurier Victor Laugel (François Joseph Victor Laugel) s’en rend acquéreur pour 10 000 francs

1852 (11.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 557 (2777) n° 53 Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département au Bas Rhin séant en cette ville au palais de justice a rendu le jugement d’adjudication dont la suivant
Cahier des charges. Me Eugène Momy avoué près le tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg séant en ladite ville constitué et chargé d’occuper pour le sieur François Antoine Laugel maître serrurier domicilié à Strasbourg déclare que ce dernier est créancier de Jean Pierre Rettig tanneur et de Catherine Jung sa femme demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg débiteurs solidaires suivant obligation passée devant Me Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 14 janvier 1843 enregistré, (…) ledit huissier Schauffler (…) fait saisir sur lesdits conjoints Rettig l’immeuble ci après désigné savoir
Lot unique. Une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étage avec greniers, cour, tannerie, appartenances et dépendances le tout situé à situé rue des Dentelles n° 14 d’un côté le sieur Mühlberger, de l’autre le Sieur Eyth pardevant la rue des dentelles par derrière le fossé de s tanneurs. Ledit immeuble système ainsi qu’il est dit ci-dessus justice de paix du canton sud de la ville de Strasbourg arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin est habité et exploité par lesdits conjoints Rettig auxquels il appartient er de plus il est habité par les sieurs Ensfelder, Oster, Eckert, Koenig, Alexandre, Koelhoffer, Dauphiné, Baumert, Mayer, Bolenbach, Moerlé et Arbogast qui y demeurent en qualité de locataires (…), Conditions de la vente (…). Mise à prix le poursuivant enchérit l’immeuble pour lui servir de première mise à la somme de 1000 francs, Strasbourg le premier juillet 1852.
Adjudication. L’an 1852 le 12 novembre (…) Pour ces motifs le tribunal donne défaut contre les parties saisies et leur avoué défaillants et contre le Sieur Masse syndic de la faillite du Sieur Rettig défaillant et pour le profit autorise la femme Rettig à ester en justice en cette cause, ce fait ordonne qu’il sera immédiatement procédé à l’adjudication de l’immeuble saisi, en conséquence faisant lire le cahier des charges et crier l’immeuble dont s’agit sur la mise à prix de 1000 francs. Enchéri pendant plusieurs bougies en enfin par M. Hervé avoué à la somme de 10.000 francs (…)
Déclaration d’adjudicataire. L’an 1852 le 15 novembre au greffe du tribunal de première instance séant à Strasbourg est comparu Me Hervé avoué près ledit tribunal lequel a dit qu’à l’audience des criées de ce siège du 12 novembre courant il a enchéri pour le sieur François Joseph Victor Laugel, maître serrurier domicilié à Strasbourg une maison et dépendances sise à Strasbourg rue des Dentelles numéro 14, lequel immeuble lui a été adjugé pour la somme de 10.000 francs

Fils de François Antoine Laugel, Victor Laugel épouse en 1848 Marie Louise Wagatha, fille de notaire : contrat de mariage, célébration
1848 (19.10.), Burtz, secrétaire
Certificat par le secrétaire de la chambre des notaires à Strasbourg que le Sr Corhummel notaire à Geispolsheim lui a déposé un extrait du contrat de mariage par lui passé le 8 octobre 1848 entre François Joseph Victor Laugel serrurier mécanicien à Strasbourg et Marie Louise Wagatha mineure à Illkirch
acp 376 (3 Q 30 091) f° 7-v du 19.10.

Mariage, Illkirch-Grafenstaden (n° 16)
Le 19 novembre 1848. Acte de mariage de François Joseph Victor Laugel, célibataire, serrurier mécanicien, domicilié à Strasbourg âgé de 31 ans, né à Strasbourg le 13 juillet 1817 fils légitime majeur de François Antoine Laugel âgé de 68 ans, serrurier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant, et de feue Marie Adélaïde Anne Apffel vivant sans profession domiciliée à Strasbourg y décédée le 23 février 1835 et de Marie Louise Françoise Wagatha, célibataire, sns profession domiciliée à Illkirch, âgé de 20 ans, née à Geispolsheim (Bas-Rhin) le 21 septembre 1828 fille légitime mineure de feu Joseph Jean Baptiste Wagatha vivant ancien notaire domicilié à Illkirch décédé à Brumath (Bas Rhin) le 26 janvier 1839 et de feue Marie Madeleine Koessler, vivante sans profession domiciliée à Geispolsheim, y décédée le 14 décembre 1832 (signé) V.or Laugel, Fanny Wagatha (i 10)

Marie Louise Wagatha meurt en 1864 en délaissant cinq enfants

1864 (27.9.), Me Noetinger
Procès verbal d’ouverture d’inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Joseph Victor Laugel, serrurier, et Marie Louise Waghatta sa femme décédée le 13 septembre 1864, à la requête du veuf comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Corhumel notaire à Geispolsheim le 8 octobre 1848 et comme père et tuteur de des enfants nommés 1) Marie Anselme Victor Henri, 2) Cécile Marie Clotilde, 3) Marie Claire Marguerite, 4) Marie Cécile, 5) Louis Antoine Victor
Description du contrat de mariage
acp 536 (3 Q 30 251) f° 45 du 29.9. succession déclarée le 7 mars 1865)
(vacation du 11 février 1865) Communauté. créance 1022, une inscription de 240 francs, une inscription de 1200 francs de rentes, une obligation des Etats pontificaux, 16 obligations chemin de fer Nord d’Espagne
Mobilier à St Léonard 6612
Une maison rue de la Madeleine n° 25
Une maison quai des Bateliers n° 34
Une maison quai des Bateliers n° 35
acp 540 (3 Q 30 255) f° 42 du 14.2.
(vacation du 17 février 1865) Communauté. Une maison sise à Saint-Ludan
Une autre maison dit lieu,
26 ares de jardin dit lieu
5 ares de terres dit ban Kirchplatz
27 ares châtaigneraie à Bœrsch im Schabenacker
7 ares 40 vignes dit ban Kestengarten
6 ares terres dit ban Wehrmaettel
10 ares vignes dit ban Kostengarten
15 ares terres dit ban Enggass
30 ares châtaigneraie dit ban canton Lingel
5. 50 vignes dit ban Kostengarten
5. 25 terre dit canton
17. 20. forêt châtaigneraie dit ban Wannenpfad
75. 60 vignes dit ban Obalthen*
4. 95. terres dit ban Enggass
9 ares de terres dit ban Rosengaessel
7 ares terres dit ban Wehrmatt
60. 2. prés band d’Obernai
97. 03. prés band e Gresswiller
Une maison à Strasbourg rue des Dentelles N° 14
reprises de la défunte 48.000
Reprises du veuf 34.636
Succession 1 h 85 20 terres et prés à Limersheim, 2 ha terres à Osthausen
Mobilier 2026
4 rentes emphytéotiques 10.000 francs dus par le mari
acp 540 (3 Q 30 255) f° 71 du 22.2.



106, Grand rue


Grand rue n° 106 – VII 57 (Blondel), P 754 puis section 6 parcelle 37 (cadastre)

Maître d’ouvrage du bâtiment 6, rue Escarpée, André Stahl, maître maçon (1775)


La maison en juin 2018 – Porte d’entrée (1899)
Bâtiment arrière 6, rue Escarpée (1775, détaché en 1795) – Porte cochère

La maison comprend un bâtiment avant sur la Grand rue et un bâtiment arrière qui s’ouvre dans la rue Escarpée. Elle appartient au début du XVII° siècle au tailleur Jean Wagner puis à ses héritiers. Le farinier Ulric Greiner l’acquiert en 1665 et la lègue à son cousin huilier, aussi nommé Ulric Greiner, Les enfants de sa petite-fille la vendent en 1774 au maître maçon André Stahl qui reconstruit l’année suivante le bâtiment médian et le bâtiment arrière donnant dans la rue Escarpée en transformant sans doute aussi le bâtiment avant (voir les encadrements de fenêtre). Sa veuve vend en 1791 la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger en se réservant la maison rue Escarpée qu’elle vend en 1795 au maître de langue Joseph Lemaire. Ce bâtiment arrière est réuni à l’actuel 112, Grand rue en 1814.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (c) : porte d’entrée au milieu du rez-de-chaussée et une grande fenêtre de chaque côté, quatre fenêtres à chacun des deux étages, trois lucarnes au niveau inférieur des greniers. La cour L représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (4-1, ancien bâtiment médian), la remise (3-4) à l’ouest et le mur (2-3) du voisin à l’ouest.
Le bâtiment reconstruit en 1775 rue Escarpée est le deuxième à droite du repère (c) : porte à l’extrémité nord, deux fenêtres et portail à l’extrémité sud. Chacun des deux étages comprend sept fenêtres réunies en groupes de trois et quatre. On constate que les ouvertures au rez-de-chaussée ont été modifiées depuis lors puisqu’il y a aujourd’hui quatre fenêtres au lieu de deux petites.
La maison Grand rue porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 106.


Cour L – Devanture posée en 1876 (dossier de la Police du Bâtiment)

La veuve du médecin Louis Schæffer agrandit en 1877 la maison dont le revenu passe de 144 à 200 francs, sans doute en réaménageant les étages sous combles. Elle fait poser en 1876 et 1877 de part et d’autre de la porte centrale une devanture que le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 quand il refait le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le vestibule de la maison qui se trouvait au milieu de la façade est déplacé à l’extrémité droite pour laisser place au magasin. La devanture est à nouveau transformée en 1925 et la cour entièrement couverte d’un toit vitré l’année suivante. La devanture est refaite en 1953. Le nouvel aménagement du magasin maintient la porte de droite à la demande de l’architecte des Bâtiments de France en 1975.


Plan avant travaux (1898) – Façade et coupe (1899)

Façade en 1925 et en 2006

Vue prise en 1975 (dossiers de la Police du Bâtiment)

juillet 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Wagner, sellier
1620 (v) h Conrad Dittler, aubergiste, et (1614) Marie Wagner – luthériens
1629 h Etienne Gassner, aubergiste, et (1629) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler – luthériens
1634 h Georges Fennier, aubergiste, et (1634) Marie Wagner veuve de Conrad Dittler et d’Etienne Gassner – luthériens
1650 adj Barbe Klug et consorts
1665 v Ulric Greiner, boulanger et farinier, et (1644) Catherine Gasser puis (1675) Marie Egen, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder – luthériens
1697 h Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
Anne Catherine Greiner et (1717) Jean Albert Eissenmann, pharmacien – luthériens
1742 h Marie Madeleine Eissenmann, et (1737) Jean Herrmann, pasteur – luthériens
1774 v André Stahl, maître maçon, et (1762) Catherine Barbe Greiner – luthériens
1791 v Philippe Jacques Streichenberger, charcutier, et (1787) Marie Barbe Blessig – luthériens
1799 h Jean Michel Kæssbohrer, boucher, et (1799) Marie Barbe Blessig veuve de Philippe Jacques Streichenberger
Louis Chrétien Gonthier Schæfer, docteur en médecine, et (1826) Sophie Caroline Kæssbohrer
1897 Georges Weil, maître boucher
1918 Alexandre Asch, marchand de cuirs

Maison rue Escarpée n° 6, ensuite réunie à l’actuel 112, Grand rue

1795 v Joseph Lemaire, maître de langues, et (1775) Marie Marguerite Four – catholiques
1815 v Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier (voisin)

Valeur de la maison selon le billet d’estimation : 500 livres en 1770

(1765, Liste Blondel) VII 57, au Sr Herrmann Ministre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stahl, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 754, Schaeffer, Louis Chrétien Gauthier, docteur – maison, sol, cour – 1,46 are

Locations

1698, Daniel Maag, imprimeur
1700, Adam Neulinger, huilier
1738, 1747, Jean Christophe Pfaud, huilier
1774, fondeur d’étain Spæth, charcutier Streichenberger, femme du pasteur Moser, musicien Dorn, maître maçon Stahl
1822, Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions, et Marie Madeleine Hoh
1825, David Hoh, boucher,et Barbe Hoenig
1839, Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits, et Jacqueline Schmitt

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon demande qu’on lui indique l’alignement à suivre dans la rue Escarpée. L’inspecteur déclare que l’alignement n’a pas changé.

(f° 138) Dienstags den 17. Januarii 1775. – Mr Andreas Stahl, Maurer
Mr. Andreas Stahl, der Maurer bittet um Anzeigung des Allignements seiner in dem Gähgäßel ane der Langenstraas gelegenen behausung. Erkannt, Ist das Allignement dem alten fundament nach durch Herrn Bau: Inspectorem anzuweisen.

Description de la maison

  • 1770 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le toit est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a deux cours et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 25
Kaesbohrer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 3

Schaeffer Louis Chrétien Gauthier, docteur

P 754, maison & cour, sol, Grand’rue 25
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 488 case 2

Schaeffer Louis Chrétien docteur
1897/98, Weil Georg, Metzgermeister

P 754, maison, sol, Grand’rue 160
Contenance : 1,46
Revenu total : 144,76 (144 et 0,76)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : vergr.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

P 754, maison
Revenu total : 200,76 (200 et 0,76)
Folio de provenance : vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1880/81, Zugang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1877, imposable en 1880/81, imposée en 1880/81
Abgang – Schaeffer Ludwig f° 488, P 754, maison, revenu 144, Vergrösserung

Cadastre allemand, registre 29 p. 66 case 6

Parcelle, section 6, n° 37 – autrefois P 754
Canton : Langstraße Hs N° 106
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,44
Revenu : 3100 – 3700
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 1307
Weil Georg u. Ehefrau geb. Lobstein
1926 Schmitt Jean et son épouse chacun pour moitié
(3665)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 4209
Asch Alexander, Lederhändler
(622)

[biffé] (Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 341)

25
loc. Streichenberger, Phil. Jacq. saucissier – Bouchers
loc. Streichenberger, Marie Salomé, fille – Miroir
loc. Gruber, veuve garde malade – Moresse
loc. Schöttel, Jean Adam – Tailleurs
loc. Döbericht, Aug:, veuve – Tailleurs
loc. Reinhardt, Phil: Jacq: frippier – Moresse
loc. Moser, veuve – Tailleurs

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 232 Rue Escarpée dte. Gaehgaessel (p. 379)

5
Pr. Stahl, André, Mre maçon – Maçons
loc. Schænckbecher, Louis, Ltié – Moresse
loc. Hochbein, Louis, Savetier, invalide
loc. de Thone*, Martin, portier ch. le Pr. de Hohenloe – Privilégié
loc. Spraudler, Jean Simon, Cocher
loc. Chartel, veuve – Manante
loc. Schneider, Elisab. fille couturière
loc. Grua, Susanne

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 25 (registre 600 MW 9) – légende

Ph: Jq: Streichenberger, 39, Boucher – Strasb.
M. Barbe, id. 30, epouse – id.
Marg: Sal: Bauer, 24, Servante – id.
J. Frédéric Faus, 34, Boucher – id.
Anne Cath: id. 38 Epouse – id.
George Reuter, 16, Pensionnaire – id.
Cunégonde Mosser, 80, Veuve – id.
Sus. id. 50, fille – id.
Christ: Sop: Hebenstreit, 19, Petite fille – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 106
Lorenz, Konfektionär. 02
Loeb, Kaufmann. 1
Loeb, Referendar. 1
Müller, Schreiner. 1
Walter, Näherin. 2
Baldauf, Strssb. Schaffn. 3
Wetzel, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 202)

Grand rue 106 (1876-1995)

La veuve Schæffer fait poser en 1876 une devanture de magasin à gauche puis en 1877 à droite de la porte d’entrée. Le maître boucher Georges Weil fait transformer en 1899 la devanture et réaménage le rez-de-chaussée en agrandissant la cour. Le locataire David Levy transforme la devanture en 1925 et Maurice Jahns (Confection Maurice) couvre la cour d’un toit vitré l’année suivante. Le commerçant Jacques Fuks (magasin de confection Régine Couture, 1950-1975) remplace la devanture en 1953. L’enseigne posée en 1958 donne lieu à un différend entre la Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France. Mme Closset réaménage le magasin (enseigne Phildar) en 1975 ; un premier projet qui remplace la porte d’entrée aux appartements est refusé. La boutique Marie Louise (société Fil Tric) pose en 1995 trois stores en corbeille.
Le local commercial est occupé par les coiffeurs Herr puis (1897) Diebold. Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz y transfère en 1899 son magasin du 27, rue de la Haute-Montée.

Sommaire
  • 1876 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la veuve Schæffer, propriétaire, l’autorisation de transformer en devanture de magasin trois fenêtres à gauche de la porte d’entrée selon le dessin joint. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement, que la largeur de la rue est fixée à 8 ou 10 mètres et qu’un trottoir longe la maison.
  • 1877 – L’entrepreneur Greiner demande l’autorisation de faire une devanture identique à droite de la porte d’entrée. L’agent voyer fait le même rapport que ci-dessus
  • 1884 – L’agent de police Kieger fait remarquer au nom de la commission contre le choléra que la fosse d’aisance dans la propriété de Caroline Kæsbohrer veuve Schæfer (demeurant 1, place du Dôme) n’est pas voûtée et qu’il s’en dégage de mauvaises odeurs. – Le maire écrit au propriétaire – Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande que l’installateur Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au nom du locataire Benschel – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1887 (mars) – Le maire notifie le propriétaire Jules Beck de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887.
  • 1896 – Le maître forgeron Jean Pfister (demeurant 10, rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y en a encore aucune – Autorisation. L’enseigne (à 3,70 mètres de hauteur, en saillie de 85 centimètres) est posée.
  • 1896 – Le locataire Weber déclare que l’eau s’accumule dans le sous-sol. La Police du Bâtiment remarque que les eaux de pluie et les eaux de ménage s’écoulent par une rigole ouverte au rez-de-chaussée. Le propriétaire fait réparer la rigole qui n’est plus étanche. Dossier classé, octobre
  • 1897 – Le coiffeur Diebold a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. L’intéressé déclare que l’enseigne était déjà en place à son entrée. La Police du Bâtiment établit que le coiffeur Herr a occupé le local qui était un magasin de légumes d’octobre 1896 à mars 1897 et qu’il a cédé son fond à Diebold. Le coiffeur Diebold est invité à faire une demande puisque l’enseigne n’a jamais été autorisée – Autorisation
  • 1898 – La Police du Bâtiment fait remarquer que la dame Mœszner (bureau de placement) a transféré sans autorisation une enseigne perpendiculaire du 26 au 106, Grand rue – Demande – Autorisation
  • 1899 – L’entrepreneur Greiner (veuve Greiner et Peter, boulevard de la Tour Blanche) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison – Autorisation – Dossier classé, septembre 1899.
  • 1899 – Le marchand de vêtements pour hommes Edouard Lorenz demande l’autorisation de transférer du 27, rue de la Haute-Montée une enseigne perpendiculaire au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1898 (décembre) – Le maître boucher Georges Weil (demeurant 94, Grand rue) demande l’autorisation de transformer la devanture et de réaménager le rez-de-chaussée – Autorisation (provisoire), eu égard à ce que la cour sera agrandie de 1,35 mètres sans cependant atteindre un cinquième de la surface comme l’exigent les nouveaux règlements – Dessin (élévation, coupe, plans du rez-de-chaussée et du premier étage) – Courrier de l’architecte Ch. Stieffel qui déclare que le propriétaire a supprimé une remise, ce qui agrandit la cour – La Police du Bâtiment répond que la cour doit avoir en l’occurrence 30 mètres carrés pour pouvoir organiser les secours en cas de sinistre – Autorisation accordée le 9 février 1899 après que la surface de la cour a été portée à 30,06 m². – Dessins définitifs sur calque
    La devanture est posée en novembre 1899, les travaux sont terminés et les locaux utilisés en février 1900
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, Propriétaire, Weill, demeurant 94, Grand rue. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, remarques en trois points – Travaux terminés, octobre 1915
  • 1904 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser deux lampes électriques – Autorisation – Les lampes sont posées – Edouard Loenz (Herren- und Knaben-Garderobe-Fabrik, Confection de vêtements pour hommes et garçonnets) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré les lampes
  • 1905 – Le maire notifie Georges Weil de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1905
  • 1911 – Edouard Lorenz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1913 – Le maire notifie le maître boucher Georges Weil de faire ravaler la façade – Les travaux ont lieu au printemps suivant
  • 1923 – Le marchand de confection Schierer fait ravaler la façade
  • 1923 – Ernest Hampelé (demeurant 6-a quai Kellermann) informe la Police du Bâtiment que la cheminée du bâtiment voisin n° 106 qui appartient à Alexandre Asch (demeurant 5, rue Marbach) n’est pas assez haute et que par conséquent la fumée se répand dans la partie supérieure de sa propriété. Le voisin a en outre recouvert de goudron les parties en bois de son grenier pour éviter que l’humidité n’y pénètre. – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de transformer la cheminée pour qu’elle dépasse de 50 centimètre la toiture des bâtiments voisins.
    Le fumiste Henri Brunck (3, rue des Bateliers) répond que la cheminée, distante de plus de 1,50 mètre des voisins, ne constitue pas de danger – La Police du Bâtiment organise une inspection en présence des différentes parties. Hampelé déclare n’avoir plus de griefs contre son voisin. Le dossier est classé.
  • 1925 – Locataire du magasin, David Levy demande l’autorisation de transformer la devanture sous la direction de l’architecte D. Falk (12, rue Kuhn) – Autorisation – Dessins (élévation, plan), enseigne A. Daub)
    1925 – Les mêmes demandent l’autorisation de couvrir la cour d’un toit vitré – Dessin – La Police du Bâtiment refuse d’accorder l’autorisation contraire au règlement – Les travaux sont néanmoins exécutés – La réception finale a lieu début septembre – La Police du Bâtiment note fin septembre que les travaux sont contraires à la décision du mois de juin précédent
    1926 – Maurice Jahns (Confection Maurice) qui a sous-loué le magasin de David Levy demande que le toit vitré soit temporairement autorisé eu égard à ce qu’il a eu des frais importants – La Police du Bâtiment le renvoie à l’architecte Falk qui demande l’autorisation correspondante – Maurice Jahns déclare que la moitié de la cour était déjà couverte d‘un toit. – Autorisation de couvrir la cour du toit vitré – Dessin
    La réception finale a lieu le 13 octobre 1927
  • 1928 – Courriers internes concernant des banderoles que la Division II a autorisées mais que la Division C / P a ensuite soumises à des restrictions – Le magasin de confection Maurice est autorisé à suspendre provisoirement un drapeau pour annoncer la liquidation de ses marchandises après cession de son fonds
  • 1933 – Le maire notifie Alexandre Asch (3-bis rue Marbach, Commissions, cuirs et peaux) de faire ravaler la façade – Le propriétaire obtient un délai – Travaux terminés, mai 1934
  • 1949 – Rapport de feu de cheminée, dû à un conduit non réglementaire. Les réparations sont terminées.
  • 1950 – Le magasin de confection Régine demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sans éclairage – Maquette – Autorisation. L’enseigne est posée
    1951 – Le maître peintre A. Lienhardt (10, rue du Tournant à Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser une enseigne (première face Régine Couture, deuxième face Régine Tout pour l’homme) – Autorisation accordée à J. Fuks, vêtements Régine
    1951 – L’entrepreneur Frédéric Andlauer (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser deux enseignes en plexiglas éclairées au néon aux magasins de M. Fuks, Pauline au 93, Grand rue et Régine au 106, Grand rue – Autorisation – Les enseignes sont posées.
    1952 – M. Fuks déclare avoir posé au deuxième étage l’ancienne enseigne
  • 1952 – Le locataire du magasin demande l’autorisation de supprimer dans son magasin une cheminée provisoire qui ne sert plus puisqu’une nouvelle cheminée est installée pour le chauffage au gaz. La Police du Bâtiment fait un rapport d’inspection et recommande au locataire de se mettre en relation avec le propriétaire Alexandre Asch (57, rue du Fossé des Tanneurs) – Le locataire exécute les travaux malgré l’interdiction de la Police du Bâtiment
  • 1953 – M. Fuks (magasin Régine Couture, vêtements pour hommes, dames et enfants) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
  • 1953 – Le commerçant Jacques Fuks dépose une demande de permis pour transformer la devanture du magasin sous la direction de l’ingénieur René Westermann (20, rue des Pontonniers). La Police du Bâtiment demande que la marquise soit moins grande – Plan de situation, dessins (élévation, devanture)
    1953 – L’entrepreneur Mario Brentel (15, rue des Jardins à Bischheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable mais les enseignes ne devront plus être remises en place – Arrêté portant permis de construire, août 1953 – Les travaux sont terminés, ils ne donnent lieu à aucune objection, septembre 1953
    1953 (décembre) – L’architecte des Bâtiments de France désapprouve l’enseigne peinte sur le pilier gauche de l’entrée et celle posée entre le premier et le deuxième étage – L’enseigne est retirée, juin 1954
  • 1954 – Jacques Fuks demande l’autorisation de poser une enseigne à double face (libellé Régine) au néon – Maquette signée Ott Frères – Autorisation
    1954 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
    1955, 1956, 1957, idem
  • 1958 – Alexandre Asch autorise le locataire Jacques Fuks à poser une nouvelle enseigne
    Jacques Fuks (Régine Couture) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Croquis
    La manufacture Albert Gerrer (rue des Verriers à Mulhouse) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au néon
    1959 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France écrit au maire que le 106, Grand rue qui se trouve en face du n° 79 protégé au titre des monuments historiques est inscrit à l’inventaire des sites. Il désapprouve la nouvelle enseigne. Le Police du Bâtiment qui a vérifié que le magasin ne figurait pas sur l’état transmis par le service des Monuments historiques estime qu’il n’y a pas lieu de revenir sur l’autorisation.
    Le préfet demande que l’enseigne soit retirée. Le maire répond en sollicitant une liste des sites à jour. Le préfet fournit les références. Le Service des monuments historiques s’engage à ne pas faire d’objection contre l’enseigne qui par ailleurs ne relève pas de la même réglementation que les panneaux publicitaires
    1959 (février) – La manufacture Albert Gerrer demande une nouvelle autorisation comme le propriétaire du magasin souhaite augmenter la saillie de l’enseigne – Le maire refuse la saillie supplémentaire, étant donné que l’enseigne dépasse déjà de 10 centimètres la saillie réglementaire de 80 centimètres sans avoir obtenu d’autorisation
  • 1969 – La maison Régine demande l’autorisation de poser un panneau provisoire pour liquider son stock – Autorisation
  • 1974 – Le maire autorise la maison Régine à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    La maison Régine est autorisée à poser une enseigne provisoire
    1975 – Félix Gradowicz informe le maire qu’il n’exploite plus le magasin Régine. Mme Closset (54, route des Romains à Kœnigshoffen) a repris le fonds. L’enseigne en place en avril a été enlevée en mai 1975.
  • 1975 – Mme Closset demande l’autorisation de poser une enseigne Phildar. Dessins (devanture, plan) photographie (magasin Régine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (arrêté du maire) – L’enseigne est posée, juin 1975
    1974 – Dossier, transformation du magasin. Plan cadastral de situation. Dessin (la porte d’entrée sur la droite est transformée) – La société Bernard (de Morteau) fournit un devis pour agencer le magasin – Le permis de construire est de la compétence du préfet puisque le bâtiment se trouve dans le secteur sauvegardé. – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en novembre 1974, le rez-de-chaussée devant respecter le style des étages. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable.
    1975 (janvier) – La conférence du permis de construire maintient son avis défavorable une fois le projet modifié. Dessin (la porte d’entrée sur la droite n’est pas transformée). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. La conférence du permis de construire émet un avis favorable le 25 janvier – Le maire sollicite auprès de l’architecte des Bâtiments de France un nouvel avis après que le propriétaire du magasin a présenté de nouveaux dessins – La Direction du travail émet un avis favorable. Le préfet délivre le permis de construire en mars.
    L’ancienne devanture est déposée (avril 1975), la nouvelle est en place (juin)
  • 1977 – L’entrepreneur André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) demande l’autorisation de ravaler la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation d’occuper la voie publique. Le ravalement est terminé, mai 1977.Les encadrements sont peints en grès brillant et non en grès mat comme l’indiquait l’architecte des Bâtiments de France.
  • 1979 – L’entrepreneur André Nonnenmacher demande l’autorisation de poser un échafaudage pour remplacer des tuiles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, juillet 1980
    1981 – Même demande – Travaux terminés, mars 1981
  • 1987 – Le notaire Gilles Collet de La Petite Pierre demande des renseignements d’urbanisme sur le 106, Grand rue, canton 6 n° 27 appartenant à Chantal Nonnenmacher
  • 1995 – La société Walter demande au nom de la boutique Marie Louise (société Fil Tric) l’autorisation de poser un store – Dessins (maquette à un store, maquette à trois stores en corbeille) – Photographie de la devanture Phildar – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Arrêté du maire – Les trois stores sont posés, mars 1995

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1671 W 402)

L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable au projet de la réhabilitation présenté par la société civile immobilière Harmoglyn.

Sommaire
  • 2005 – La société civile immobilière Harmoglyn, représentée par Chantal Oberlé demande l’autorisation de réhabiliter le bâtiment : remplacer la couverture, ravaler les façades, remplacer les menuiseries extérieures, réaménager les trois logements (trois pièces) du bâtiment avant et les trois logements du bâtiment arrière (une pièce) – Plan de situation, plans de chaque niveau (ancien et nouvel état), élévation et coupe, par la Société d’Assurance Technique Immobilière (SATIM), 4, rue Silbermann à Strasbourg
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable parce que le projet ne respecte pas les articles correspondants du code de l’urbanisme. Le maire ne donne pas son autorisation à la déclaration de travaux

Relevé d’actes

D’après les aboutissants des propriétés voisines, la maison appartient en 1621 à la veuve Jean Wagner puis en 1635 à Georges Fennier.
Fille du sellier Jean Wagner, Marie Wagner épouse en 1614 Conrad Dittler, fils de l’aubergiste au Glaive

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 107 n° 8)
1614. den 28. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden Cunrad Ditler vonn Straßburg weÿlandt Cunradt Ditlers gewesenen Würths Zum Schwerdt alhier nachgelaßener Sohn, Unnd Jungfr. Maria Wagnerin, Weÿland Hans Wagners des Sattlers vnnd Burgers seligen alhie nachgelaßene dochter (i 112)

Veuve, Marie Wagner se remarie en 1629 avec Etienne Gassner le jeune
Mariage, cathédrale (luth. f° 270)
1629. Doîca Exaudi 17. Maÿ. Stephan Gasner der jünger, H. Daniel Gasners sohn, vnd Maria Conrad Dütlers n. witwe, eingesegnet Zinstags 25. maÿ (i 140)

Etienne Gassner le jeune et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit du fils de Jean Decker. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1629 (6. octobr.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 617
Erschienen Steffan Gaßner der jünger burger Zu St. und Maria sein eheliche haußfr. mit beÿstand Heinrich Pleichers deß Kürschners und Lienhard Ditlers deß Weißbecken beeder anstat ihr Mariæ nechster verwanthen hierzu insond.heit erbeten
haben in gegensein hanßen weÿ: hanß Deckers deß hutmachers und burgers s: alhie nachgelaßenen sohns Vogts Paul Deckers vnd Jacob Meÿers des hutmachers – schuldig seÿ. 100 Pfund
dafür Vnd.pfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen s alhie an der obern Straß. neben Niclauß Weber dem Käuffler & neben N. N. hinden vffs gehegäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Hanß Deckers ietziger Vogt Andreß Graff gartner Vnderwagner, hatt in gegensein Mariæ weÿl. Steffen Gaßners deß Jüng. s. wittiben und ihres ietzigen Ehevogt H Georg Fenniers Gastgeb. Zum Schwerdt (…) q.tirt den 18. Aprilis Anno 1638.
[in margine :] Erschienen Hannß Decker der Musquetierer und. dem H Maior alß Creditor hatt in gegensein Georg Veniers obgemelt (…) Act. d. 7. Decemb a° 1652

Etienne Gassner le jeune, alors aubergiste à la Ménagerie, et Marie Wagner hypothèquent la maison au profit du boulanger Jean Georges Dambach. En marge, quittance remise en 1638 à Georges Fennier, aubergiste au Glaive

1631 (ut spâ. [9. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 311
Erschienen Stephan Gaßner der Jünger, ietzig. Würth Zum Thiergarten vnd Maria Wagnerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand Heinrich Bleichers vnd hanß Heinrich Römers beeder Kürschner alß ihrer hierzu insonderheit erpetener nechsten verwanthen,
haben in gegensein hanß Georg Dambachen deß Weißbecken auch burgers alhie – schuldig seÿen 100. lb St.
dafür Vnderpfandt sein soll Ein Vorder: vnd hinderhauß, sampt deren hoff, hoffstat vnd allen andern gebäwen alhie An der Obern Straßen neben (-) ein: und and.seit (-), hinden auff daß Gehgäßlin stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hanß Georg Dambach der Creditor hatt in gegensein der hierin gemelten Schuldbekennerin, mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Georg Feniers Würths Zum Schwerdt (q.tirt) Act. den 9. Octobris 1637.

A nouveau veuve, Marie Wagner épouse en 1634 Georges Fennier, originaire de Carinthie (localité citée sous le nom de Tervis ou Zerffes), anciennement au service de la tribu à la Fleur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 173-v n° 34)
1634. Geörg Vennier von Tervis aus Kärndten gewesener Haus Knecht Zur Blumen, Wolff Venniers hinderlaßener Ehelicher Sohn, und Maria Stephan Gaßners gewesenen Würths Zum Thiergarten hinderlaßene Wittib (i 187)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 347) 1634. Geörg Vennier von Treuis aus Kärndten Haus Knecht Zur Blummen, wolff venniers des Krämers daselbsten n. sohn, und Maria Stephan Gasners wirths Zum thiergarten n. witwe, eingesegnet Zu S. Claus Zinstags 26. aug. (i 178)

Georges Fenninger, aubergiste à la Ménagerie, devient bourgeois par sa femme la veuve d’Etienne Gassner, trois semaines après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Georg Fenninger Von Zerffes auß Kernden der würth Zum Tiergarthenn hatt Burgerrecht von seiner frauwen Marien Weÿl. Stephans Gaßners deß geweßenen Würths Zum Türgartt. hind. laßene wittib Will Zu den Freüburg. Zünfftig sein den 18. 7.bris 1634

Selon l’inventaire dressé en 1697 (voir plus bas), la maison a été vendue par enchère judiciaire le 15 janvier 1650. Barbe Klug et consorts qui vendront aussi l’auberge au Glaive en 1672 cèdent au farinier Ulric Greiner la maison grevée d’usufruit au profit de Georges Fennier

1665 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 35-v
(Prot. fol. 3) Erschienen der Ehrenvest und Weÿs herr Mathäus Hellbeckh genannt Behem E. E. Großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt frawen Barbaræ Klugin, Wittibin, Ferners Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt hannß Georg Römers so in besagtes Waÿsenhauß uff: und eingenohmen worden seÿe, Mehr hannß Jacob Schwainle der kübler alß seiner Anzeig nach mündlicher befelchhaber Elisabethæ Kleinin seiner Schwigermutter /:dero Vogt vor wenig. tagen Verschieden seÿe:/, Weiters hannß Henrich Römer der Kürßner für sich selbsten und alß Vogt Paul Römers, Item Herr hannß Philipß Reinbold der Kürßner alß Vogt Ursulæ Veronicæ Raffin, Item hannß Michael Oberhaußer der Schuhmacher alß Ehevogt Veronicæ Knauffin, So dann Hannß Carl Marquart der Schneider alß Ehevogt Annæ Catharinæ Knauffin und alß Curator ad Lites Thomæ Spengels und Zwar obgedachten hannß Henrich Römer, hannß Philipß Reinbold und hannß Carl Marquard, so Viel ihre Minderjährige Vogts persohnen betrifft mit assistentz der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herren Johann Peter Schmidts und Herrn Johann Leonhard Fröreisens beÿder alß auß E. E. Großen Rhats mittell ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Ulrich Greiners des Meelmanns
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders: mit ihren höffstätten, höfflin, und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahn der Obern straßen einseit neben Daniel Rosten dem Kandten Gießern, anderseit neben herrn hannß Caspar Wolffen alten Großen Rhats Verwanthen, hinden uff daß Gähe Gäßlin stoßend geleg., welche behaußung umb 100. lb weÿl. herrn Jacobi Bærtschen Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, Item umb 100 lb Daniel Füeßeln dem Schuhmachers, Item umb 50. lb Georg Veniern dem geweßenen würth Verhafftet, so habe auch ietzt Ernannter Venier /:der gesambten Verkäuffer hiebeÿ erstattetem bericht nach:/ die ietzt Verkauffte Behaußung ad dies vitæ Usufructuarie Zugenieß. welcher usufructus auch Ihme Von den Verkäuffer reservirt und Von dem käuffern gelaß. (übernohmen) – umb 300. lb

Originaire de Hundholz (aujourd’hui Adelberg) en juridiction d’Adelberg près de Schorndorf en Wurtemberg, le boulanger Ulric Greiner épouse en 1644 Catherine, fille du tisserand et teinturier Frédéric Gasser
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1644. Dominica XXII Trinit. 24. 8.bris. Ulrich Greiner der Weißbeck von Hundholtz Adelberger Ampts beÿ Schorndorff, Georg Greiner des Weißbecken daselbsten nachg. Sohn Vnnd Jfr. Catharina Friderich Gassers des sergenwebers V. ferbers nachg. stoßend. Copulavi Montag 2. Decembris J S Peter (i 32)

Ulric Greiner devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 223
Ulrich Greiner Von Hundtsholtz der Beckh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Catharina, Friderich Gaßner deß Ferbers alhie dochter vmb 8 Gold fl. seind bede ledigen standts geweßen vndt Würdt Er Zu den Beckhen dienen. Jur. den 9. 10.bris 1644.

Ulric Greiner se remarie en 1675 avec Marie, veuve du fourbisseur Paul Schwanfelder
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 254, n° 27)
1675, Eâd. [Dom. III. Trinitatis 20. Junÿ] Dom.câ. Ulrich Greiner der Meehlmann Vndt Burgern allhier Vndt Fr. Maria Hn Paul Schwanfelder deß Schwerdtfegers v. Burgers allhie nachgel. Wittib. Copulavi Eod. die [I. Julÿ] (i 267)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 5-v, n° V) 1675. Zum 2 mahl Ulrich Greiner der Meehlman undt Burger alhier, fr. Maria Weiland Hr Paul Schwanfelders gewesenen Schwerdfegers u. Burger nachgelaß. W., Donnerstag den 1.t Julÿ J. St Peter (i 7)

Originaire de Köndringen en margraviat de Bade, juridiction de Hochburg, Marie Egen épouse en 1671 Paul Schwanfelder
Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 24)
1671. Dom Exaudi. Zum 2. mahl hr. Paul Schwanfelder der Schwerdfeger Burger alhier, Jfr. Maria Weiland Michael Egen gewesenen Landmann Zu Ginderingen in der Oberen Marggsch. und Herrschafft Hochburg. Sonntags den 15.ten Junÿ, Münster (i 143)

Marie Egen devient bourgeoise par son mari
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 387
Maria Egin, Von Kindringen, auß der Obern Marg Graffschafft, empfangt daß burger recht von Paul Schwanfeldern, dem Schwerdtfeger und burgern alhie, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt den 23.ten Maÿ A° 1671.

Marie Egen veuve d’Ulric Greiner meurt en octobre 1701 en délaissant pour héritiers testamentaires le licencié Philippe Louis Künast et sa femme Salomé Saltzmann. L’actif de la succession s’élève à 156 livres, le passif à 27 livres.

1701 (31. 8.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung allerder Jenigen haab und nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsahme fraw Maria gebohrne Ehin, auch weÿland deß Ehrengeachten herrn Ulrich Greiners gewes. meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene wittib nun auch seelige, nach Ihrem den 28.ten dießes Monats aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche vff ansuchen erfordern und begehren deß hoch Ehrenvest Großachtbar und hochgelehrten herrn Philipp Ludwig Künasten J U. Di und Eines Ehrsamen Groß. Raths wohlbestellten Procuratori und Advocati ord. vnd die Edel hoch Ehr: und tugendbegabten frawen Salome gebohrner Saltzmännin, beeden Eheleuth und per testament eingesetzten Erben auff vorhergegangener Ableßung und erklärung deß eÿdts eÿgens und zeÿgens (…) wie auch Meister Friderich Cammüllern den Schneidern sem. Magdalenen deßen Haußfrauw und fraw Anna Maria weÿl. Sebastian Schranckenmüllers gewes. Pastetenbecks und burgers allhier hinderlaßene Wittib geäugt und gezeugt – Actum Straßb. in Gegensein aller Interessenten den 31.ten Octobr. 1701.

In einer in der Statt Straßburg, an d. höllengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
In d. Wohnstuben
Erster Wÿdumb, Wo die verstorbene fraw seel. von weÿland herrn Ulrich Greinern seniore geweßenen Meelmann und burgern allhier Zu Straßburg seel. ad dies vitæ genoßen und nun mehro gefallen – über erstged. H. Greinern seel. Verlaßenschafft vfgerichteten Inventarÿ vom 6. Junÿ aô 1697. hat die seelige fraw nach lauth der Ehepacten §° 5.to Zeit lebens Zu genießen gehabt auch wÿdemns weiß genoßen, so nunmehro deßelben eintzigen Erben Meister Ulrich Greinern dem Weißbecken und burgern heimbgefallen
Zweÿte Wÿdemb, So die seelige fraw von weÿland Herrn Paul Schwangfeldern, dem Geschwornen meßerschmid und burgers allhier, Ihrem erstern Mann seel. ad dies vitæ Genoßen, das eÿgenthumb aber davon nunmehro deßelben Erben Zugefallen. Derselbe ist anfangs in dem im Kleinen Kuppelgäßel allhier gelegenen Schwanfelderischen hauß und dem an der Schindbruck gelegenen Gaden bestanden
Calculus, haußrath 46, Silber 2, Guldenen ring 11, Pfz. haubtgt. 100 (Summa summarum) 156 lb – Passiv schuld 27, Rest 132 lb
Darzu kommen die wÿdemb so nunmehr gefallen, 1. von herrn Ulrich Greinern herrühren 520, 2. von herrn Paul Schwanfeldern 88 – Stall Summ 721. lb
Außlüfferung der Legaten, M. Friedrich Cammüllers haußfrauen, M. Friderich Cammüller

Le farinier Ulric Greiner l’aîné assisté de son cousin le boulanger Ulric Greiner le jeune vendent une maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’huilier Jean Frédéric Cottler en février 1697. Ulric Greiner le jeune, seul héritier d’Ulric Greiner l’aîné annule le contrat selon le vœu du vendeur. Ulric Greiner devient ainsi seul propriétaire de la maison

1697 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 105-v
H. Ulrich Greiner, der ältere Mehlmann mit beÿstand Ulrich Greiners deß jüngern deß weißbecken seines Vettern
Johann Friderich Cottlers, deß Ohlmanns
Zweÿ häußer, nemblich Ein Vorderes und Ein hinderes, mit Ihren hoffstätten, höfflein, und allen andern deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. und gerechtigkeit. allhier an der Obern Straßen einseit neben Johann Peter Reußnern dem Spillendreher anderseit neben Hn David Stamler dem Specereÿhändler, hind. umb die Stamlerische behausung sich herumb Ziehend in d. Gäh gäßlein darin vier auß gänge gehen – umb 1500 pfund
darbeÿ ist insond.heit verglich. daß d. verkaüffer, so lang Er d. leb. hab. wird, die ietz bewohnte Stub, und zwo stub Cammern, Küch, und haußehren, auff den ersten vord. stock, So dann im Mittlern Stock eine Cammer und ein Klein Cämmerlin, wie dem Kleinste Keller Unden vordern Stock, auch platz zum holtz, ohne zinß genüßen solle
[in margine :] Erschienen Ulrich Greiner der jüngere hierin gemeldt, alß einiger Erb des nunmehr verstorbenen Ulrich Greiners deß ältern, an einem, So dann Johann Friderich Cottler der Ohlman, am andern theil, haben angezeigt vnd bekandt, daß gleich etliche tag nach der hievor stehend. verschreibung in dem sich die intention deß Käuffers nicht hat erreich. laß. woll., sie solch. Contract wid. auffgehob. alßo daß d. selbe alß nicht zu geschehen Zu acht sein solle, Seÿen auch die empfangene 500. lb wid. Zurückgegeb. word. darüber quittirend. Act. d. 13.ten Jul. 1697.

Le boulanger Ulric Greiner hypothèque la maison au profit de Georges Pick, brasseur à l’Ours noir, le jour même où il déclare l’annulation de la vente passée en février 1697

1697 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 344
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Georg Picken, deß Bier Sieders Zum schwartzen Bähren, schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, Zweÿ haüßer, Nemblich ein vorders und ein hinders, mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen anderen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeit, allhier an der obern Straßen, einseit neben Johann Peter Reißner dem Spillendreher, anderseit neben H. David Stammler Specereÿ händler, hind. umb die Stammlerische behaußung sich herumb ziehend in das Gahgäßlein darein Vier außgänge gehen

Originaire de Plüdershausen en duché de Wurtemberg près de Schorndorf, le boulanger Ulric Greiner fils du meunier Georges Greiner, devient bourgeois sous le nom de Ulric Kleiner en octobre 1691. La filiation est aussi donnée aux actes de mariage et de sépulture, voir plus loin
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1082
Ulrich Kleiner, der beck Von Blödershausen in dem Hertzogthumb Würtenberg gelegen gebürtig Weÿland Georg Kleiners geweßenen Müllers daselbst sel. Sohn, erkaufft das burgerrecht Vor p. 6 gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt, ist annoch ledigen standes Vnd wird Zu E. E. Zunfft der becker dienen. Jur: d 1. 8.bris 1691.
[in margine :] d. 28. Martÿ seind ihme 4. gold fl. Wider geben worden L. Erkandtnuß E. E. Großen Raths

Ulric Greiner qui demande au Quinze le droit de débiter le vin est renvoyé aux préposés de l’accise.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
f° 79-v) Sambstags den 29. Martÿ – Hannß Ulrich Greuner pt° Weinschancks
Hannß Ulrich Greuner, so den Weinschanck Verlangt, per Künast, bitt undt. th. ihme solchen gn. Zu Willfahren, mit erbiethen die gebühr wegen des Schilds gleich andern quartaliter jm Umbgeld abzurichten.
Erk. Vor Obere Umbgeld herren gewießen

Ancien boulanger de l’hôpital, Ulric Greiner, fils du meunier de Plüderhausen en juridiction de Schorndorf, épouse en avril 1693 Marie, fille du boulanger Georges Hüffel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35 n° 222)
1693. Festo Paschatis seÿn Zum 1. mahl außgeruffen worden Ulrich Greuner der Weißbeck und geweßener Pfister im Hospithal allhier, weÿl. Georg Greuners, geweßenen Müllers Zu Bletterhaußen im Schorndorffischen Ampt, Fürstl Wirtenbergischer Herrschafft nachgel. S. Jfr. Maria Georg Hüffels Weißbeckens und burgers allhier Eheliche Tochter. Seÿndt copulirt Worden Mittw. den 1. April. [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Maria Ursul hüffelin alls hoch Zeitern (i 35)

Ulric Greiner obtient des Quinze début mai le droit de vannage et de farinier de son beau père
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 76-v) Sambstags den 2. Maÿ – Ullrich Greuner pt° Wannenrechts
Ullrich Greuner, d. burger und Weißbeck alhier, per Saltzmann, prod. beede Extractus von E. E. Zunfft der Lucern und Becker, Umb seines Schwährs Wannen Und Meelrecht, bitt dieselbe obrigktl. Zu confirmiren, Erk. Confirmirt.

Marie Ursule Hüffel meurt en août 1697. Le veuf est seul héritier de sa fille. La succession comprend la boulangerie à l’angle de la rue des Cheveux et la maison proche la rue Escarpée. L’actif de la succession s’élève à 1590 livres, le passif à 800 livres.

1697 (3. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5) n° 1
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Farhrender, so weÿl. die Viel Ehren: und tugendsame Fraw Maria Ursula Greinerin gebohrne Hüffelin, des Ehrenhafften Meister Ulrich Greiners des Weißbecken undt burgers alhier Zue Straßburg geweßene eheliche Haußfraw seel. nach Ihrem den 8. Augusti jüngsthien aus dießer mühseeligen Welt genommenen seeligen Ableiben, Zeitlichen hinder ihr verlaßen, Welches alles auf erfordern und begehren gedachten Ulrich Greiners des hinderbliebenen Wittibers, als nach Absterben weÿl. Mariæ Ursulæ der seel. abgeleibten mit Ihme Wittibern ehelichen erzeugten döchterleins, so nach Ihro der Mutter seel. dießes Zeitliches gesegnet hinderlaßenen einigen Erbens – Actum Straßburg den 3. Octobris st. n. Anno 1697.
Copia der Eheberedung

Inn einer inn der Statt Straßburg in d. Lang. straß ane dem Haargäßlein ohnfern d. Gastherberg Zum Rebstock gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Hültzin undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Inn der Meel Cammer, In der obern Stuben, Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane behaußungen. Item eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier inn Straßburg, inn der Obernstraßen, einseits ists ein Eck, oben am Haargäßlein, ander seits neben Johann Christian Pauli dem Schuhmachern stoßt hinden auff Hannß Heinrich Reffolds des Rothgerbers Wittib. Davon gehen jährlichen 13. ß 4 d in Geltt undt 3. Cappen dem mehren Hospital alhier Zur Bodenzinns sonst über theils Nachgemelter Passiv Schulden, freÿ, leedig und eigen. Und ist dieße Behausung d. 15. aug. 1691. von d. St: St: geschwornen Weckmstr. mit aller obig. beschwerd æstimirt word. umb 425. lb. d. dißmals ab th. 450. lb d, davon abgezog. vorgesetzte beschwerdt so à 5. p. C° Zu Cap. gerechnet macht 28. lb d. Verbleib demnach Von Vorgemelt. Anschlag annoch p. rest übrig 422. lb d
Darüb. besagt i. perg. Kffbr. mit d. St. St. C. C. Ins: verwahrt und. 15. Maÿ A° & 1693. datirt, auß deme Zuerseh. d. d. hind.bliebene Wb in die v.storbene Frau seel. solche über Abzug eines 6.ten theils, welcher d. seel. v.storbenen alß Mütterl. Guth gebührte, von weÿl. Georg Hüffeln d° respê Vatter und Schwähern u. dann Maria Dorothea Hüffelin d. abgeleibten seel: schwester mit beÿstand Mstr: Philipp Fautels des Pastet. becken u. Burgs. alhier jhres geordnet u. geschwornen curatoris, ane sich erhandelt. A tergô dießes brieffs stehet, welchermaß. beede Eheleuthe dem mehrern hospital in Abschlag des Ihme anestatt Pfrund. geltts in Solutum cedirt. Cap. d. 450. lb. d. bezalt haben 200. lb d, d. also demselb. annoch restirt 250. lb. d. Ferner d. obged. Mariæ Dorotheæ hüfflin d. schwester die Ihro schuldig gewesene 200. lb d sampt noch 43. lb 18 ß 9 d welche d. Vatt: seel. Ihro weg. Mütterl. Guts Ergäntz. schuldig word. u. Ihnen beed. Eheleuth. auch abgestattet, und Zu abstoßung deßen von H Paul Flachen, Oberschreib. des mehren Hospitals alhier 150. lb d auffgenommen word. Sodann d. Fr: Brigittæ Bantzin, obig. Georg Hüffels hind.laßener W. in abschlag Ihrer Zu prætendiren habend. 150. lb d bereits 100. lb d bezahlt u. d.selb. also annoch außständig seÿe 50. lb d. Signirt mit Lit: A. Ferner weißt j. perg. Kffb. auch mit d. St: St: Insigel in allhiesig. C. C. stub v.fertiget wie weÿl. Georg hüffel d. seel: Verschiedenen Fr: Vatter und Anna Maria Dolpin beede Eheleuthe nunmehr seel. erwehnte behauß: v. weÿl. H. Georg Wagnern dem Öhlmann u. Maria Wagnerin, Niclaus Carlen des Schuhmachers haußfr: mit Consens ged: Ihres Ehem. erkaufft und wie solche nach u. nach bezahlt wird. Lit. A. It. j. alt perg: Kffbr: mit vorberührtem anhangendem Insigel becräfftiget, sub dato d. 28. Martÿ 1631. von welchem Zuerseh. welch. gestalt. vorberührter Georg Wagner d. Öhlmann solche behaußung von Georg Lochbühler dem Schneid. u. burger alhie u. Susanna Kauffmännin deß. Haußfrauen kaufflich. an sich gebracht, mit alt. N° 1 u. jetzt Lit. A. Signirt.
Weiter j. abgelößter Zinßbr: über 150. fl. so weÿl. Georg Hüffel d. frawen seel. Vatter schon d. 22.t 8.bris 1678. ane Hn Sebast: Schranckenmüller d. Weißbecken bezahlt, dat: d. 22.t 9.bris aô & 1641. mit a. N° 10 jetzt neu: Lit: A. notirt, Mehr ein pap: v:schribung dicto Loco gefertigt, sub dato 3.ten Jan: 1657 üb. abgelöstes 150. fl. besagend, mit altem N° 25. jetzt m. Lit: A. bezeichnet. It. Copia j. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. hoffs Innsiegel v. Hn Not: Heinrich Meÿern v.fertigt: u. vidimirt, des brieffs datum ist d. 2.t Jan: 1541. mit altem N° 10. jetzt mit n. Lit: A. notirt, So dann noch i. alt abgelöster Zinnßbriefff mit des bisch: hoffs Zu Straßb. Insiegel v.wahrt, sub dato d. 6.ten 8.bris 1678. bezahlt word. mit a. N° 10. jetzt ab. neuem Lit: A. bemerckt.
It: ein Vord. u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein u. allen übrig. Gebäuwen, begriff. Weith. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. obern Straß 1.s neben Joh: Pet: Reüßner dem Spillenträh. 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem specierer hind. auff das Gähgäßlein stoßend, so über theils nachgemelt passiv-Schuld. und 500. lb. d. Wÿdumb, welch. weÿl. H. Ulrich Greiner seel. d. 28.sten Junÿ aô & 1675. fr. Mariæ gebohrner Egin seiner hind.bliebenen W. darauff Verschafft, freÿ ledig u. eig. u. durch die hießige geschwornen Hh. Werckmeistere d. 17.ten Junÿ hujus aî p. 1600. fl. æstimirt word. th. 800. lb. Davon ab abgezog. nächst vorgemelt Wÿdumb, so fr Maria Greinerin gebohrne Egin ad dies vitæ Zu genißen u. Sie auch würcklich. Zu Verstallen schuldig thut 500. lb. Demnach restirt noch, so hier außzuwerffen 300. lb. Über jetzt beschriebenes Vorder: u. hinder hauß besagt i. teutsch. perg. Kffbrieff mit d. St. St: anhang. Contr. Insiegel Verwahrt, de dato d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. jetzt aber mit Lit. B. bezeichnet. Dabeÿ ferner i. perg. Ganth Kffbr. mit des Statt gerichts anhangnedem Innsiegel v. wahrt, deßen datum d. 15. Jan: aô 1650. mit a. N° A & 18. u. n. Lit. B. notirt
Norma hujus inventariÿ. der Haußrath thut 108, Vieh 6, Schiff und geschirr 40, Wein und Leere Faß 7, Silber Geschirr und Geschmeidt 18, Guldene Ring 5, Baarschafft 48, Pfenningzinß hauptgüter 589, Eigenthumb ane Häußern 722, Schulden ins Erbe Zugeltend 44, Summa summarum 1590. lb – davon gehen ab, Schulden 800, Nach abzug der passivorum restirt 790. lb, conclusio

Ulric Greiner se remarie avec Madeleine Schweigheusser, fille d’aubergiste
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 82)
1698. Domin: I. et II. post Epithan: proclamati sunt Ulrich greiner der Weißbeck v. burger alhier V. Jfer Magdalena Hrn. Daniel Schweigheüßern deß gastgebers Vndt burgers alhier nachgl. tochter Copulati sunt Mittw. d. 22. Januarÿ [unterzeichnet] Ullrich Greiner alls hochzeiter, Magdalena schweigheüßerin alß hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 1 605 livres, ceux de la femme à 488 livres.

1698 (17.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 52 not 1)
Inventarium undt Beschreibung aller undt jeder Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrenhaffte Meister Ulrich Greiner der Weißbeck Wie auch die Viel Ehren und tugendsame Fraw Maria Magdalena Schweighaüßerin, beede Eheleuth undt burgere alhier einander, crafft auffgerichteter Eheberedung inn jhren ohnlängst angetrettenen Ehestand für ohnverändert Zugebracht haben – Actum in der Königl. Statt Straßburg in beÿweßen Hn Daniel Schweighaüßers der frawen leibl. Vatters, d. 17.ten febr: 1698.

Inn einer hernach beschriebenem dem Ehemann eigenthümlich zugehörigen und inn der obern Straaß ohnfern dem Wirthshauß Zum Reebstöckel gelegenen von beeden Ehegemächten bewohenden becken behaußung sich befunden
Hültzin: undt Schreinwerck. Auff dem Obern bühnel, Vor der Meel Cammer, In der obern Stub., Im obern Haußöhren, Inn der Kuchen, Inn d. Soldaten Cammer, Im hindern Stübel
Eigenthumb ane häußern. (M.) Item eine Becken behaußung, Hoffstatt, Höfflin in der Obern Straaßen, ohnfern dem Wirths hauß Zum reebstöckel (…)
(M.) It: ein Vorder u. hind. hauß mit Ihren hoffstätten, höfflein und allen übrig. begriffen. Weith. Zugehörd. recht. u. Gerechtigkeit. geleg. alhier in d. St: St: in d. ob. Straßen 1.s neb. Joh: Pet: Reüßner dem Spillen träher, die 2. s. neb. H. Joh: David Stamlern dem Specierer, hind. auff das Gähgäßlein stoßend, So theils über hernachgemelte passiv-Schuld. freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh. Werckm. aô 1697 æstimirt worden p. 800. lb. Darüber besagt ein perg. teutsch..Kffbrieff mit d. C C stub Insiegel Verwarth, dat: d. 28. Jan: 1665. mit a. N° 1 et 18. u. letztlich mit Lit. B. bezeichnet.
Nota. Auff jetzt geschriebener and. behaus: ist fr. Maria Egin, weÿl. Hn Ulrich Greiners gewes Meelmanns u. burgers alhier seel: hind. laß: Wittib umb 500. lb Wÿdumb wechen Sie ad dies vitæ Zugenießen, von ermeltem Ihrem Ehewirth seel. v.wieß. worden, Nach d° tödl. ableiben aber bleibt das Eigenth: eingangs ermelte, Ehemann, Zum bericht
(des Ehemanns Vermögen) Sa. hausraths 292, Sa. Schiff und geschirrs auch Mehl, frucht u. Gekörns Zum becken hand: und Mehlwerck gehörig 73, Sa. Vieh 6, ß Weins, Leerer Faß und bütten 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Guldener Rings 6, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 632, Sa. Eigenthums ane behaußungen 1222, Sa. Schulden 114, Summa summarum 2422 lb – Schulden 817, Nach deren Abzug 1605 lb – Sa. Zweiffelhafften Schulden 51 lb
(der Ehefrauen Nahrung) Sa. hausraths 260, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Rings 37, Sa. baarschafft 171, Summa summarum 488 lb
Haussteuren 59 lb
Zuwißen seÿe hiemit und in Crafft dieses (…) persönlich kommen und erschienen istn Catharina gebohrne Böhlerin, Noël Glech des Soldaten under Monsr. Langrene Compagnie du Regt. Baillot eheliche haußfraw, die bekante freÿ offentlichen, welcher maßen Ihro wohl wißend, daß weÿl. Hr. Ulrich Greiner der ältere geweßener Meelmann undt burger alhier dero geliebter Vetter seel. bereits vor 9. oder 10. Jahren N. N. einem Gürttler seinem Vettern auß dem Würtenberger Landt etwas ahne geltt gegeben (…) Mittwochs d. 2. Aprilis A° 1698

Ulric Greiner loue la maison à l’imprimeur Daniel Maag

1698 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 426
Ulrich Greiner, der Weißbeck
in gegensein H Daniel Maag, deß buchtruckers
entlehnt, In seiner an der Obern Straß zwischen David Stammler, den Specereÿhändler und hans Peter Rößner den Spillentreher gelegenen behaußung, hernach folgende gemach, nemblich die vordere Obere Stub, mit den Zweÿ Nebens Cammern, Küch. und haußöhren, auch den obern fruchtkasten, sambt noch einer Cammer, Ferner der hinderen stub, mit samt den zweÿ darzu gehörigen Kämmerlein, Endlich einem absonderlich. Keller, und einem holtzhauß, alles auff dreÿ jahr lang von Michaelis künfftighin diß jahrs anzurechnen, umb einen jährlich zinß nemblich 25 pfund

Ulric Greiner loue la maison à l’huilier Adam Neulinger pour neuf ans

1700 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 444
Ulrich Greiner der weißbeck
in gegensein Adam Neulingers, deß Ohlmanns
entlehnt, Eine hinder behaußung hinden an seiner an der obern straß am Gäh gäßlein gelegenen behaußung sambt allen zu solchem hind. hauß gehörig. gebaüen und begriffen, Ferner im Vorderhauß eine Cammer unden auff die Gaß d. straß gehend, umb sein Öhl zu verwahren, und feil zu hab. Mehr stallung für ein pferd, und platz ein paar wägen mit heü zu leg., der hoff, bronnen, und Einfarth im gäßlein soll beed. theÿlen gemein sein, darbeÿ insond. heit verglichen, daß dem Entlehner erleubt sein solle under dem bemeldt. hind.hauß, Eine Öhltrott auf seinen Cost. mach. zu laß., welcher auch sein verbleiben, und beÿ den abzug ihm mit zu nehmen erlaubt sein solle, Und ist dieser lehnung gescheh. auff Neun jahr lang, von Michaelis diß jahrs anzufang. nahme, und sich enden auff Michaelis 1709 – umb einen jährlich. Zinß nemblich 24 pfund

Ulric Greiner sollicite auprès des Quinze le droit de fabriquer de l’huile en novembre 1707. Il expose dans son mémoire qu’il a cessé d’être boulanger à cause de la maladie de sa femme. Comme il a vendu sa boulangerie et qu’il tient à exercer un métier, il sollicite le droit de fabriquer de l’huile bien qu’aucun huilier n’ait accepté de lui apprendre le métier. Il argue que les boulangers peuvent changer de métier moyennant paiement d’un droit, que les garçons huiliers et les garçons boulangers ont le même statut. Les huiliers répondent que le pétitionnaire n’a pas fait son apprentissage et que c’est un homme qui a les moyens de ne pas exercer de métier. Son locataire Adam Neulinger a bien le droit de fabriquer de l’huile sans qu’on sache si ce droit est attaché à la maison ou à sa personne. Il s’établirait ailleurs s’il quittait la maison du pétitionnaire, ce qui augmenterait le nombre des huileries et ruinerait la profession en son entier. Ulric Greiner cite plusieurs huiliers qui n’ont pas suivi d’apprentissage. Sur proposition du préteur royal, Ulric Greiner bénéficie d’une dispensse moyennant paiement de 10 livres. Les Quinze lui remettent à sa demande une expédition de leur décision en avril 1708.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111) et 1708 (2 R 112)
Ulrich Greiner pt° Öhlrechts
(f° 347-v) Sambstags den 19. Novembr. 1707. S. noîe Ulrich Greiners des geweßenen Weißbeckhen prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts pt° Öhlrechts. Erk. an die Obern Vngelts Hhn gewießen

(f° 379-v) Sambstags den 17. Decembr.
G. nôe Ulrich Greiner burgers undt geweßenen Weißbecken prod. Extractum aus E. E. Zunfft Gerichts der Becken Protocollo, crafft deßen Er, wegen suchendes Ohl gerechtigkeit an MGHherren verwießen worden, Referirt sich anbeÿ auff d. jüngst übergenene productum vndt bittet Ihne damit gn. Zu Willfahren. S. Citatus præs. bittet deputationem. Erl. an die Obern Vngelts Hh. gewießen.

(f° 394-v) Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. – Ulrich Greiner pt° Öhl: Rechts
Iiden [Obere Vngelts Hh.] per Herrn Friden es habe Ulrich Greiner der geweßene Weißbeck, den 19.t Novembris jüngst seun unterth. Memoriale übergeben H. Sr Fridt lißt daßelbe ab, darin gedn. H.. Greiner, vorgetragen, welcher gestalten Er wegen seiner haußfrawen bekanten blödigkeit, das weißbecken handwerck auffgeben undt dahero sein beckenhauß neben dem haargäßlein verkauffen, vnndt sich in sein ander hauß in der Straß so die Ohl gerechtigkeit habe, retiriren müßen, Wann Ihme aber ohnmöglich falle, ohne handtwerck Zu seÿn, undt sein mittel sich nicht erstrecken, sich ohne gewerb mit weib vndt kindt zu ernehren, dannenhero Er sich entschloßen d. Ohlweßen Zu treiben, vndt sich schon vmb Joh. Bapt: d. umb ein lehr mstr umb geschawt, dem Er aber, weilen die Ohlleüth niemand lehren wollen, bißhero ô haben finden können, Alß wolte Er unterth. gebetten haben, Ihme damit gn. Zu willfahren, in erwegung daß 1° beÿ E E Zunfft der Becker die mutirung der handwercker gegen erlag eines gewißen Stuckgelts in usu, 2° der alhießigen Ohlleuth Knechte ins Gemein beckenknecht seÿen, die vorhin das handwerckh so wenig gelernt als wenig es an andern Orthen vor ein handwerck æstimirt auch niemahlen darauff gewandert werde, dannenhero 3° weniger Kunst bedörffe, wie dann 4° H. Rathh. Jacob Teutsch beÿ .E.E. Zunfft der Freÿburger vndt H. Rath. Johann Schell beÿ E. E. Zunfft der Gartner auch Öhlmänner geweßen seÿen, Worauff MGHheren die sach an E E Zunfft der Becken gewießen, von welcher der Implorant den 17.ten hujus einen Extractum Protocolli vom 14. Ejusd. producirt, daraus Zu ersehen, daß derselbe wider an Mghherren remittirt worden weilen man alda nicht wiße, ob die, in deßen hauß befindliche Öhl Gerechtigkeit personal oder real seÿe.
Alß man hierauff die Parthen darüber angehört habe Greiner sich auff die contenta seines Memorialis und gef. Extractum bezogen. Noîne der Zunfft habe Sebastian Gaß der Zunfft meister gesagt, daß Sie die sach Mghheren überlaßen wolten, im nahmen der Ohlleüth aber, seÿen erscheinen Joh: Georg Decker undt Johann Friderich Kuttler welche berichrtet aß Vermög articul einer 2. jahr lernen undt tag und nacht beÿ dem Mehr meister im hauß seÿn solle, vndt wann Gegner solches thäte, Sie Ihme nichts im weeg Zu legen hette, (2) Er die Ohlleüth ruiniren würde, auff befragen wann Er die 2. Jahr lang gelernt, Ob er Sie auch ruiniren würde? hetten Sie nichts darauff Zu antwortten gewußt, (3) gegner gute mittel habe, vnd aus seinen mittlen leben könte, (4) Er seinen haußmann Adam Newlinger aus dem hauß treiben der ein ander hauß lehnen und dadurch die anzahl der ohlhäußer vergrößern würde. Worauff der Implorant verschiedene præjudicia Vorgelegt daß andere, d. Ohlweßen nicht gelernt, vndt doch daßelbe getrieben haben alß Samuel von Thur, Leonhard Pfäler sen. Hanß Schneider, Dieboldt Nägelin, Lorentz Günther, Hanß Frieß, Michael Steitz, Davidt Beuther, Georg Geüdelin, hannß Martin Dautel, hannß Decker, Georg Wagner, Hanß Baß, H. Jacob Teutsch, H. Rathh. Schell, H. Rathh. Wörner vndt Philipp Waldtman der Peruckenmacher, denen das Ohlreht willfahrt worden, mit fernerem beÿfügen, daß d. Ohlhauß, worein er Ziehen wolle, sein eigen seÿe, Er schon 16. jahr beÿ EE. Zunfft der Becken Zünfftig, dabeneben Alt seÿe, vnd eine blöde fraw habe, Er sich auch beÿ dem Newlinger in die lehr habe einschreiben laßen, derselbe aber aus verstriffen der Meisterschafft ihne nicht annehmen wollen. Dagegen Jene umb manutenentz der articul gebetten stünde denach Zu MHHerren, ob sie obalegirte præjudicia in Consideration Ziehen, vndt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 10. lb dispensando willfahren wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß dem Imploranten gegen erlag der 10. lb dispensando willfahrt werden könte. Erk. Gefolgt.

(f° 71) Sambstags den 17.t Martÿ 1708
G. noîe Ulrich Greiner deß burgers vnd ohlmanns, der bittet unterthänig vmb schrifftliche communication deß In Sach gtra. E E Zunfft der Becker jüngst ergangenen bescheids. Erkannt Willfahrt.

(f° 107-v) Freÿtags den 20. Aprilis 1708. – Ulrich Greiner Ca. die Ohlleüth
Iidem laßen durch H. Friden proponire daß Ulrich Greiner des geweßte Weißbeck vmb schrifftliche communication deßen causa gtra der ohlleuth ergangenen bescheids angehalten, so ihme auch willfahrt worden. H. Frid liß denselben ab. Erk. beliebt.
Bescheidt. Freÿtags den 23.ten Decembris 1707. In Sachen Ulrich Greiner des burgers vndt geweßten Weißbecken, Kläger, ahne Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Becker in Specie E. E. Meisterschafft der ohlleüth beklagte am andern theil, ist pt° Öhlrechts Erkandt, Wirdt Klägern deßelbigen in seinem eigenthümlichen ohlhauß Zu treiben gegen erlag 10. lb d halb der Statt halb der Zunfft willfahrt.

La tribu des boulangers renvoie Ulric Greiner aux Quinze pour l’affaire précédente
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 34-v) Mittwochs den 14.ten Decembris – Ulrich Greiner, der gewesene Weißbeck, bringt vor, daß bereits Vor einem halben Jahr nach dem Er Wegen seiner Haußfrauen bekanten Leibs blödigkeit, sein beckenwerck quittirt und das Haus Verkaufft, und darauff Zu erlernen sich etliche mahl angemeldet, der es Ihnen aber rund abgeschlagen undt Ihne nicht recipiren Wollen, bittet deßwegen Ihme diß orths Gerichtlichen Dispensationem, fürohien Öhl Zumachen und Zu verkauffen, Wie Verschiedenen andern, doch diß seits Frembden und nicht Zünfftigen gegen Erlag eines Stück geltts, davon die häffte dem Pfenningthurn und die überige hälffte E. E. Zunfft Zugefloßen Von Vnßern Gnädigen Herren XV. hiebevor gnädig gedeÿen umb ebenmäßig Gebühr großgünstig Wiederfahren Zulaßen.
H. Daniel Günther nomine der Ohlleüthe replicirte, Greiner seÿe ein begütherter Mann, undt hätte dießes nicht Von nöthen, Greiner aber repetirt sein petitum und bitten die angeogene præjudicia undt motiven in Consideration Zu Ziehen.
Erkant, Weilen Greiners suchen einig die Dispensation umb Völliges Meister Recht betrifft und dißorths nicht wissend, ob die in des Imploranten Hauß bereits befindliche Ohl gerechtigkeit, so Von Neülingern daselbst auffgerichtet Worden, personal oder real seÿe, Greiner mit seinem Gesuch an Unßere gnädige Herren XV. Zu Verweißen

L’huilier Jean Ulric Greiner loue une partie de sa maison dont la boutique d’huilier à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1738 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 294,
H. Johann Ulrich Greiner E. E. großen Raths alter beÿsitzer und ohlmann
in gegensein Johann Christoph Pfaudt ledigen mehrjährigen Ohlmanns beÿständlich seines vatters Johann Reinhard Pfaudt des Stattglaßers
entlehnt, In einer ahne der Obern straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib anderseit neben Johann Georg Jundt glaßer gelegenen behausung Im vordern stock unten auf dem boden stub, Kuchen, dem Ohlladen, eine daran liegende Kammer, die Ohl kammer in dem hoff unter dem Mittlern gebäu samt dem gantzen Mittlern gebäu, im hoff die trott und ohlmühl wie auch das gantze hinderhauß, den Keller im hinder hauß wie auch die haubühn und Pferdtstall, das holtzhauß im eck ahne der hindern thür und den im vordern keller zu rechter handt ahne der stieg unterschlagenen platz – auff 9 nacheinander kommende jahr um einen jährlichen Zinß nemlich 66 pfund

Ulric Greiner meurt le 17 novembre 1742. La minute de l’inventaire dressé par Abraham Kolb n’est pas conservée

1743, Not. Kolb (Abraham, répert. 65 Not 45) n° 206
Inventarium – Greiner, weÿl. H. Ulrich, geweßenen Ohlmanns und E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. Verl.

Le pasteur mentionne dans l’acte les parents et les deux épouses successives du défunt. Un des témoins est le mari de sa petite-fille, le pasteur Jean Herrmann de Barr
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 8 n° 43)
Anno 1742. den 17. Novembr. vormittag ein viertel nach 9. uhr ist gestorben und Mont. den 19. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden Herr Ulrich Greiner Öhlhändlern burger u. E. E. Gr. Raths allhier alter beÿsitzer, Seine Eltern waren weÿl. Hr Georg Greiner geweßenen Burger meister und Müller Zu Schorndorff Würtenbergischer Herrschafft und Margaretha gebohrne Kuntzin, ward verheurathet Zum ersten mahl mit Jfr. Maria Ursula Hüffelin, Georg Hülffels geweßenen Weißbecken u. burgers allhier ehel. tochter, Zum andern mahl aber mit Jfr. Maria Magdalena gebohrner Schweigheußerin, weÿl. Hn Daniel Schweigheußer geweßenen Gastgebers Zum Pflug und hernach Zum blauen bauren und burgers allhier ehel. tochtern die er auch alß Wittib hinterlaßen, Seines alters 75. Jahr 10. monath und 6. Tag, die Leichen Sermon hielte zu St. Nicolai H. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Schwager (i 9)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de12 700 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179, f° 196-v
Becker F. N° 8779 – Weÿl. Ulrich Greiner Ohlmann und Ex Senatoris Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 211.b, 6564 lb 15 ß 7 d, gehet ab der Hausraht so dißorts der Verstallung befreÿet 189. 18. 10, restirt 6374. 16. 9
die machen 12.700 fl. Verstallte 12.600 fl, Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgl.
Gebott, 2 ß
Abhandlung 7 lb 7 ß 6 s, Summa 10 lb 18 ß 6 d
dt. 2° Martÿ 1743.

Marie Madeleine Schweigheusser meurt à l’âge de 70 ans le 19 octobre 1746
Sépulture, Saint-Thomas (luth. Past. C, 1741-1771, f° 38 n° 221)
Anno1746. Mittwoch den 19. octobr. Abends umb 6 uhr ist gestorben und Freÿt. den 21. ejusd. zu St. Helenæ begraben worden fr. Maria Magdalena Greinerin, gebohrne Schweigheußerin, ihres alters 70. Jahr 9. Monath, 13 tag, Ihre eltern waren weÿl. Herr Daniel Schweigheußer geweßener Gastgeber und burger allhier und Fr. Anna Catharina gebohrne Güntzerin seine Haußfrn Sie ward verheurathet mit weÿl. Hrn Ulrich Greiner gewesenen Öhlhändlern u. burgern allhier wie auch E. E. Gr. Raths alten beÿsitzer, die Leichen Sermon hielte zu St. Thomæ M. Johann Georg Schweigheußer Diac. Thom. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Evangel. Pfarrer in Barr als Enckelmann, Johann Michael Schweigheußers als Bruder (i 40)

La maison revient à leur petite-fille Marie Madeleine Eissenmann, épouse du pasteur Jean Herrmann.
Leur fille Anne Catherine Greiner épouse en 1717 le pharmacien Jean Albert Eissenmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren Vest und Kunsterfahren Herrn Johann Albrecht Eißenmann Leedigen apotheckher, weÿland deß wohl Ehren Vest Großachtbahr, fürsichtig und Großachtbahr. Johann Friderich Eißenmann auch geweßenen Vornehmen Apothecker und E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten beÿsitzers, burgers daselbsten, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten frawen Catharina Margaretha gebohrner Sebitziußin seeligen, erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrawen Anna Catharina Greunerin, deß Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Ulrich Greuner Ohlmann und burgers Zu gedachtem Straßburg mit der Viel Ehr: und tugendreichen frawen Maria Magdalena gebohrner Schweickhäußerin Ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris im Jahr, als man nach Christi unßers Einigen heÿlandts undt Seeligmachers geburth Zahlte 1717. [unterzeichnet] Johann Albrecht Eisenmann als brautigamb, Anna Catharina Greinerin Als hochzeiterin – Daniel Roth, Nots. Jur: Publ. Requisit.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 34, XVII)
1717. dominica XX & XXI post Trinitatis proclamati sunt Herr Johann Albrecht Eisenmann Wohlverordneter Apotecker und burgere Allhier Weÿl. H. Johann Friderich Eisenmanns burgers Apoteckers auch E. E. Kleinen Raths Wohlmeritirten beÿsitzers Hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Catharina herrn Ulrich Greiners burgers und Ohlmanns allhie ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 20. 8.bris [unterzeichnet] Johann Albrecht Eißenmann als hochzeiter, Anna Catharina Greinerin als hochzeiterin (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 112 livres, ceux de la femme à 1 916 livres. Le mari est propriétaire pour moitié de la pharmacie Scheid, sise rue des Hallebardes
1718 (31.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1430
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrene herr Johann Albrecht Eißenmann Apothecker und die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Catharina gebohrne Greunerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 31.ten Maÿ Anno 1718. in fernerem gegenseÿn h. Tit. H. Philipp Caspar Leiterspergers deß beständigen Regiments der Herren XV. hochansehnlichen beÿsitzer, vornehmen burgers allhier, des Eheherrn annoch ohnentledigten Herrn Curatoris.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Strasen gelegenen der Ehefrauwen Eltern Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender massen befunden.
Eÿgenthumb ane einem Gärtlein (M.) It. j. gärthel Vor dem Fischerthor unterhalb dem Neßelsteg (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gerachtes Guth betr. Sa. haußraths 81, Sa. Wein und Leerer Vaß 20, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 58, Sa. baarschafft 53, Sa. Pfenningzinß hauptgüter haupt Güther 149, Sa. Eÿgenthumbs ane I Gärthlein o, Sa. Eigenthumbs ane I. Apothecker behaußung 4750, Sa. Eÿgenthumbs ane Gültt und liegende güthern o, Summa summarum 5144 lb – Schulden 4031, Nach deren Abzug 1112 lb
der Frauen Nahrung concernirend, Sa. haußraths 180, Sa. Silers 58, Sa. Goldener Ring 134, Sa. baarschafft 1543, Summa summarum 1916 lb
Wÿdumbs Verfangenschaften. Benantlichen der Edle, wohl Ehrenvest, hochachtbahre und Kunstberühmte herr Johann Heinrich Copp vornehme Apothecker und burger allhier Zu Straßburg von weÿl. der Edlen viel Ehren und tugendbegabten frauen Catharina Margaretha Cappin gebohrne Sebitziußin seiner geweßenen Fr. Eheliebstinin alß dißorts Eheherrn frau Mutter (…)
Item S. T. Herr Heinrich Nicolaj hocherfahrener Medic: Doctor und berühmter Practicus ist gleichfalls von weÿl. S. T. Frauen (-) gebohrner Kiehlin seiner erstern Fr. Eheliebstin als des dißortigen Eheherrn fr. Großmutter Schwester (…)
So dann hat auch S. T. Fr. Judith Sebitziußin gebohrne Deckerin des Eheherrn werthgeehrte Fr. Stieff Großmutter crafft der mit seinem in gott ruhenden H. Großvatter als Ihrem geweßenen Ehegatten auffgerichteten heuraths verschreibung §° 2.do (…)
(M.) Eigenthumb ane einer Apothecker behausung und dem darzu gehörig. Corpori der Apothecker Wahren, sambt denen Vasis auch Schiff und geschirr Zur Apotheck gehörig (…)
Specificatio, dessen so noch nicht meinem Inventario Zugebrachter Ehe einverleibt ist. Erstl. die helffte der sogenandten Scheidischen Apothecker behaußung in der Spießgaß (…)

Anne Catherine Greiner meurt en 1727 en délaissant trois filles. La masse propre aux héritiers s’élève à 2 071 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 3 064 livres, le passif de 4 136 livres.
1727 (12.8.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 142
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung undt Güttere so weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte fraw Anna Catharina gebohrne Greinerin deß Wohl Ehrenvest undt Kunst Erfahrenen herrn Johann Albrecht Eißenmanns vornehmen Apotheckers und burgers allhier Zu Straßburg geweste Eheliebste nach ihrem den 21. Aprilis dieses lauffenden 1727.ten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf Ansuchen und begehren herrn Ulrich Greüners ohlmans undt burgers allhier der verstorbenen seel. leiblich. Vatters alß geschwornen vogts derselben mit ermeltem ihrem hinterbliebenen herrn Wittibern Ehelich erzielter und hinderlaßener dreÿer Kindter und ab intestato Erben, Nahmentlich. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome undt Catharinæ Dorotheæ Eißenmännin, inventirt – So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein fr. Mariæ Magdalenæ Greinerin gebohrner Schweighäußerin der Kindter und Erben Großmutter, So dann Mariæ Elisabethæ Geißelin gebohrne Eisenmännin des H. Wittibers fr. Schwester auff dinstag den 12. aug. a° 1727.

Hültzen und (Schreinwerck). In der gesellen Cammer, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der großen Stub, In deß Herren Stub, Vor dießer Stub, Im Hauß öhren, In der Küchen
(f° 14-b) Eigenthumb ane Einer gemeinschafftlichen Apothecker Behaußung, so deß H: Wittibers unverändert. Die helffte ane der sogenannten Scheidischen apothecker behaußung (…)
Ergäntzung der Kinder und Erben Ermanglenden ohnveränderten Gueths. Vermög deß über hievorberührter beeder geweßter Ehegatten durch nunmehr weÿl. H. Notm. Daniel Rohren sel. in A° 1718. auffgerichteten, erst letstthin aber verfertigten undt von H. Not° Joh: Philipp Lichtenberg d. 4. Junÿ 1727. vidimirten undt zu Endt unterschriebenen Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Der Kindter undt Erben ohnverändertes Vermögen. Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß undt hernach fol: (-) beschriebener Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt, Sa. haußraths 180, Sa. Silber undt geschmeids 32, Sa. goldenen Ringen 45, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1665, Summa summarum 2071 lb
Wirdt auch, weilen die KK. Vogt auf das theilbahre renuncirt deß H. Wittibers undt die Theilbahre Nahrung unter Einer massa beschreiben, Sa. haußraths 95, Sa.Wein u. leeren faß 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 29, Sa. baarschafft 60, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, Sa. deß zu vorberührten apothecker behaußung gehörig. Corporis 771, Sa. der Vasorum auch Schiff und geschirrs 61, Sa. der Schulden 250, Summa summarum 3064 lb – Schulden 4136 lb, (passiv onus) 1072 lb
Verstallungs Summa 998 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, auff Mittwoch den 15. Septembris 1717

Jean Albert Eissenmann meurt en 1730 en délaissant deux filles. L’inventaire de sa succession consiste à revoir celui de sa femme
1730 (13.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 143
Revisions Inventarium über Weÿl. deß wohl Ehrenvest und Kunst Erfahrnen herrn Johann Albrecht Eißenmanns geweßenen vornehmen Apotheckers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – nach seinem den 22. Aprilis dieses Lauffenden 1730.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren deß Ehrenvest und Vorgeachten Hn Ulrich Greüners Ohlmans undt burgers allhier deß ab resp. Schwäher vatters, alß geschwornen Vogts Mariæ Magdalenæ undt Mariæ Salome Eißenmännin, sein deß Jetzt Verstorbenen seel. mit auch weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin ehelich erzielter undt annoch Verlaßenter zweÿer Kindter und ab intestato hinterlassene Erben, auß dem über erstgemelter Fr. Anna Catharina Eißenmännin gebohrner Greünerin alß deß jetz abgeleibten geweßener Eheliebsten seel. Verlaßenschaffts Inventario Vom 12. aug: 1727. allein revidirt – Actum Straßburg undt Sambstag den 13.ten maÿ Anno 1730.

Inn Einer allhier in der Statt Straßb. in der Spießgaß gelegener undt hernach bemerckter Apothecker behaußung, vulgo die Spieß apotheck genannt: befunden worden alß volgt,
Krafft Eingangs gedachten Inventarÿ über der Frawen seel. Verlaßenschafft Auffgerichtet thut der Kindter undt Erben ohnveränderter haußrath fol. 41.a dem Stall Tax nach 180. lb, Sa. Abgangs 15, im Rest 165 lb
Silber undt geschmeids 60, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung 1698, Summa summarum 2106 lb
Des Verstorbenenn haußraths 15, Sa.Wein u. leeren faß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldene Ring 140, Sa. Eigenthums ane vorher beschriebener apothecker behaußung 1750, das Corpus der zue hiehero bemerckter apothecker behaußung gehörig. 771, Vasa 61, Schulden 310, Summa summarum 3222 lb – Schulden 5699 lb – Endlicher Schulden Nachstandt 369 lb

Marie Madeleine Eissenmann épouse en 1737 Jean Herrmann, pasteur veuf de Barr : contrat de mariage, célébration
1737 (7.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 125
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. Johann Hermann Treu Eiffrigen Evangelischen Pfarrherrn zu Barr Straßburger herrschafft, Wittiber und burgern zu Straßburg hochzeitern an Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfr. Mariæ Magdalenæ Eißenmännin weÿl. des Ehren Vest, Wohlvorgeachten undt Kunst Erfahrnen Herrn Johann Albrecht Eißenmanns gewesten vornehmen Apotheckers auch burgers allhier mit auch weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Grünerin seel. Ehelich erzielter undt nach Todt verlaßener Ehelicher Tochter der Jfr. Hochzeiterin andern Theills
So beschehen undt Zugegangen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. Monats tag Novembris anno 1737.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 147)
1737. dominica XXII. et XXIII. Trinit.. proclamati sunt Herr M. Johannes Herrmann treueifferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Barr v. burger allhier V. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. herrn Johann Albrecht Eisen Mann, Gewesenen Apoteckers v. burgers allhier nachgelaßene ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 27 Novembr. [unterzeichnet] M. Johannes Herrmann Pfarrer in Barr als bräutigam, Maria Magdalena Eißenmännin als braut, Johannes Fridericus Kobert pfarrer in Auenheim als Schwager, Ulrich greiner gros Vatter (i 151)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Ulric Greiner, grand-père de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 522 livres, ceux de la femme qui comprend une part de la pharmacie paternelle à 1 522 livres.
1738 (9.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 11) n° 257
Inventarium über die Jenige Nahrungen so der wohl Ehrwürdig undt wohl gelehrten herrn M. Johannes Herrmann dermahlen trew Eifferiger Evangelischer Pfarrer in Barr Straßb. herrsch. undt die viel Ehren undt tugendt Reichen fr. Maria Magdalena gebohrne Eißenmännin, beede Eheleuthe undt burgere dahier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet aô 1738. – theils Zu Barr den 15. dito auffgenommen, theils aber nach seiner vorigen Eheliebstin fr. (-) gebohrner (-) seel. Zugebrachten Nahrung Inventario durch H. Notaroium Joh: Brucken den 4. et 30. Mertz 1737. auffgerichtet undt Verfertiget d. 20.ten ejusdem allhier revidirt
So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein herrn Johann Ulrich Greiners des ohlmanns undt E: E: Großen Raths alten beÿsitzers undt deßen Ehegattin alß der fr Pfarrerin geliebter Mütterl; Groß Elternn wie auch H. Johannes Becken deß buchhändlers und deßen Eheliebstin dahier auff Seith. deß herrn Pfarrers

Inn Einer allhier Zue Straßburg in der langen Straß gegen der gastherberg Zum grünen Dragoner über gelegener H. Rathh. Greiner dem Hn Großvatter Eigenthümlich zuständiger Behaußung hat sich befunden alß volgt
Eigenthumb ane Einer Apothecher behaußung undt darzu gehörigem Corpori so der fr. Pfarrerin ohnverändert. den halben theill von der helffte vor ohnvertheilt der sogenannten Scheidischen Vulgo aber die Spieß Apothecker behaußung und übrigen darzu gehörigen Corpori in der Spießgaß (…)
Norma hujus inventarii,. Des Eheherrn zue gebrachter haußraths 431, Sa. Bibliothec 190, Sa. Wein faß undt bitten 386, Sa. Silber undt Geschmeids 174, Sa. goldener Ringen 28, Sa. der baarschafft 510, Summa summarum 1722 lb – Schuld 200, Nach deren Abzug 1522 lb
Demnach Wirdt auch der Fr. Pfarrerin Zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Silber undt Geschmeids 56, Sa. golden Ringen 173, Sa. baarschafft 260, Sa. Einer Apothecker behaußung 897, Summa summarum 1522 lb
Haussteuren 116 lb, Waran nach auffgerichteter Eheberedung Jeedem die helffte gebührig macht 58 lb
Wÿdemb Alß den herrn Pfarrers Zugebrachter nahrung, ane herrn Philipp Jacob Lang Pfarrherrn Zu Eckendorfff heßen hanaw lichtenbergischer jurisdiction

Jean Herrmann loue au nom de sa femme Marie Madeleine Eissenmann une partie de la maison à l’huilier Jean Christophe Pfaud

1747 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 16-v
H. M. Johann Herrmann der Pfarrer zu Barr uxorio nomine Fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin
in gegensein Johann Christoph Pfaud des ohlmanns
verlühen, in einer alhier ane der Obern Straß einseit neben Fr. Werckmeisterin der wittib, anderseit neben Johann Georg Jund dem glaßer gelegenen ohlbehausung, im vorderhauß unten auff dem boden alles was so von der gaß an biß an das mit steinernen blatten belegten höffel befindet, das Ohlkämmerlein in dem höffel, den Pferdstall, heubühn und kuhstall statt des holtzhaußes das ohlhauß samt dem darinnen sich befindlichen kellerlein, das wellen bühnlein vom stall ab biß über die s.v. mistgrub, die hintere bühnen im hintersten gebäu des haußes zwo kammern, eine wo dermalen der knecht schlafft und die neben der soldaten kammer, die kammer wo man auff dem mittleren gänge hinein gehet samt der bühn darüber, das s.v. Schweinstall neben dem thor einen dritten theil des geträmten kellers, die wohnung vor die hintersten hausleuthe, welche der entlehner an ehrlichen leuthe zu verlehnen befugt ist, In der mittleren wohnung der [sic] vorderhaußes was auff diese im boden ist biß an die stiegen samt dem aschkasten auf dem obersten boden, die zweÿ obersten bühnen im vorderhauß, das holtzhauß im hoff neben dem s.v. mist Kasten und einen dritten theil des geträmten kellers, so dann wird der entlehner vergönnet die mit latten zugemachte kammer neben der bühn steeg auff der untersten vordersten bühn zu genießen solang biß einmal die oberste vordere wohnung auch verlehnt oder selbst gebaucht würde – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 156 gulden

Femme du premier diacre du Temple Neuf, Marie Madeleine Eissenmann meurt en 1770 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans le presbytère du Temple-Neuf. Les experts estiment la maison Grand rue 500 livres. L’actif de la succession qui comprend une part de la pharmacie paternelle s’élève à 4 670 livres, le passif à 3 722 livres.

1770 (5.11.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 554) n° 207
Inventarium über Weÿland der hoch-Edlen: Viel-Ehren: und tugendbegabten Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmännin geb. Eißenmännin, S.T. H. M. Johannes Herrmann treueiffrigen Diaconi Sen: beÿ der Prediger gemeinde und angesehenen burgers allh. Zu Straßburg geweßene Fr. Eheliebste, nunmehr seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in anno 1770 – nach ihrem den 15. Junÿ lauffenden 1770.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato zu end stehend; auff ansuchen erstgedachten herrn Wittibers (…) beneben Jgfr. Catharinæ Bauerin der Haußhälterin – So geschehen allh. Zu Straßb. auf Montag den 5.ten Novembris & seq. Anno 1770.
Die Verstorbene Frau Pfarrerin seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° S.T. Herrn Johannes Herrmann, Med. Doct. & Prof: publ. extraord. Wie auch angesehener b. allhr. Zu Straßb. 2° Herrn Gottfried Herrmann, Apothecker und auch burger allh: 3° Herrn Johann Friedrich Herrmann J.V. Ltum welche dreÿ Majorennis, und diesem Geschäfft persönlich abwarteten
4° herrn Ludwig Herrmann, ledigen Handels Mann so letzt verfloßenen 17. Junÿ 21 Jahr alt war, 5° Jgfr Mariam Magdalenam Herrmännin, welche 19 Jahr alt, 6° Johann Daniel so 16 ½ Jahr alt Und 7° Margaretham Salome, welche seit dem 23.ten Junÿ letzthin 11 Jahr alt ist. Über diese vorher beschriebene 7. Erben hat die Defuncta auch noch ein töchterlein nahmens Cleophe Elisabetha hinterlaßen, welches seither auch verstorben und von dem H. Wbr. als Vater geerbt worden ist, dieweilen derselbe aber zufolg hernach befindlichen Vergleichs auf dieße Erbschafft renuncirt solche denen Übrigen Kindern ebenfalls abgetretten, so wird solches hier nur Zur Nachricht angemerckt. Und ist in Vorbenannter der 4 jüngern annoch minorennen Kkr. nahmen, welche mit ihrem Ältern H. Bruder H. Doct. Herrmann bevögtigt wind, weilen derselbe beÿ diser Succession selbsten interessirt ist, anbeÿ erschienen herr Joh: Friderich Teutsch der Post: Meister und b: allh: (…) ihr interesse bestens besorgt hat, Alle Sieben der Fr. Pfarrerin seel. mit aingangs benanntem ihem hinterbliebenen H. Wber ehelich erzielte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilern nachgelaßene Erben.
Vergleich wegen gegenwärtiger Erb: und Verlaßenschafft (…)

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen Kirch gelegenen von dem Herrn Wittiber bewohnenden Pfarr-Behausung befunden orden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstl: eine Vorder: und hinter-behausung mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: in der langen Straaß, oberhalb der Schiltz-gaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund dem glaßer, modo deßen Erben und Nachkommen, 2. s. neben N. Häßler hinten zum theil auf Mr de Hautewald und zum theil auf das bier-hauß zum Grenadierer stoßend, so freÿ, leedig und Eigen, und Zufolg einer beÿ diesem Concept befindlichen Abschatzung vom 9. Nov. 1770 durch (die Werckmeistere) abgeschätzt und angeschlagen worden pro 500. lb. Dieße behausung hat die Defuncta von ihrem Groß-Vater H. Rathh. Greiner seel. ererbt. Und ist hierüber besagend Vorhanden 1. teutscher pergam. Kauf-brieff mit allhiesiger C. C. Stub anhandendem Innsiegel Verwahrt datirt den 28.ten Januarÿ 1665.
Item die helffte für ohnvertheilt ane der apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen-Apotheck genannt (…)
Corpus der zu hievor beschriebener Apothecker: behaußung gehöriger Materialien, Apothecker Waaren, Compositorum & Simplicium wie auch Schiff und geschirrs
– Abschatzung vom 9.ten 9. bris 1770, Auff begehren S. T. H. Pfarrer Herrman ist eine behausung allhier In der Statt Strasburg in der Spiesgaß gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist Auch alhir in der Statt Strasburg in der Langen Straß gelegen Ein Seites neben dem H Jundt dem glaser ander seites neben H. Heßler und hienden auff eine behausung Löbl. Statt geherig, solche behausung besteht in Ferder Mitler und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kammern und Kichen dar jber seindt die Dach Stühl mit breitzieglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller zweÿ häiff und einen brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister nach Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren wert nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Hueber
Wÿdem, So die verstorbene seel. aus weÿl. S.T. H. Doct: & Prof: Georg Heinrich Eißenmann ihres H. Oncle seel. Verlaßenschafft lebtägig zu genießen hatte, nunmehr aber ihrer dermahlen annoch lebenden 4. jüngen Kkn als instutuirt und resp° Substituirten Erben anheil fällig ist. Es hat nemlich vorbenannter H. Dr Eißenmann seel. in den den 9. Aug. 1768. auffgerichteten beÿ H. Not° Joh: Jacob Grießbach deponirt befindl. Testament geordnet (…)
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung Copia Codicilli
Sa. hausraths 427 lb, Sa. der Bibliothec 50 lb, Sa. Weins und lehrer Faß 54 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeidt 200 lb, Sa. goldener Ringe 46 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 375 lb, Sa. des Eigenthums ane Häußern 1350 lb, Sa. des Apothecker Corporis 888 lb, Sa. der Schulden 1278 lb, Summa summarum 4670 lb – Passivorum 3722 lb, Nach deren Abzug 948 lb
Hierzu Kommen des Zween älteren verheuratheten Herrn Söhne erhaltene Ehesteuren 1490 lb – Stall summa 5974 lb
Eheberedung (…) den 7. Novembris 1737, Abraham Kolb Nots.

Registre de partage non conservé.
1772, Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, Répertoire 449.3) n° 228
Abths: Concept und respe. Erlöß-Register über weÿl. H. M Joh. Herrmann gew. Diaconi beÿ der Prediger Gemeind und deßen seel. Fr. Eheliebste fr. Maria Magdalena geb. Eißenmännin

Le marchand Louis Herrmann hypothèque sa part d’immeubles au profit de ses frères et sœurs

1773 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 52
H. Ludwig Herrmann der handelsmann beÿständlich seines curatoris ad actum H. Gottfried Herrmann des apotheckers
in gegensein S.T. H. Professoris Johann Herrmann alß geordneter vogt weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ Herrmannin geb. Eißenmännin hinterlassenen 4 jüngeren kinder – schuldig seÿe 2400 gulden
unterpfand, 1.mo den ihme eigenthümlich zuständigen 7.ten theil ane der helffte der annoch unvertheilten Spieß apotheck ane der Spießgaß, eins. theils neben H. Hirn dem handelsmann theils neben dem Ulmergraben, anders. ist ein Eck ane dem schneidergraben, hinten auf H. Maison den schneider – von der gantzen behausung gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Georgÿ 16 s allmend zinß
item ein 7. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben N. Haßler dem perruquenmacher, anders. neben N. Jund dem glaßer, hinten theils auf H. d’Hauteval theils auf die bierbehausung zum Granadier
H. Johann Friedrich Herrmann, vor H. Debitorem seinen bruder, alß bürg

La maison figure à l’inventaire des apports du marchand droguiste Georges Jérôme Kob et de Marie Madeleine Herrmann. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 62 livres, ceux de la femme à 3 033 livres.

1773 (30.10.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 555) n° 244
Inventarium über des Wohl-Edlen: und großachtbahren Herrn Georg Hieronimus Kob, Material-handels-Manns und der Viel-Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Herrmännin, beeder Ehe-Persohnen und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnveränderte in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1773 – und sich in dem den 1. Februarÿ laufenden 1773.sten Jahrs vor unterschriebenen Notario errichteten Ehe Contract für unverändert vorbehalten haben
So beschehen in fernerm beÿseÿn S° T° herrn Doctoris et Professoris Johannes Herrmann, der Ehefrauen leibl. herrn bruders und geschwornenn Vogts als hierzu erbettenen beistands, Straßburg auf Sambstag den 30. Octobris Anno 1773

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß gelegen dem Eheherrn Zur Hälfte gehörigen und hernach beschriebenen behausung befuden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (F.) Erstl. Ein Siebender theil für ohnvertheilt von und ane Einer Vorder: und hinter: behaußung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der Langen Straaß oberhalb der großen Schiltzgaß, 1. s. neben Joh. Georg Jund des glaßers Erben 2. s. neben N Häßlern hinten z. th. auf Mr de Hautewald u. z. thl. af. das bierhaus zum Grenadier: stoßend, so freÿ, leedig u. Eigen und hieher ohn præjudicirlich æstimirt pro 2500 lb, thut zu dißortiger Ehefr. deren participîrendem Siebenden theil 357 lb, Welchen Antheil dieselbe von ihrer fr. Mutter weÿl. fr: Pfr: Mariæ Magdalena Herrmännin geb. Eißenmännin seel. ererbt, und sind die übrige 6/7.te theil ihren Sechß Geschwüsteren und Mit-Erben eigenthüml. zuständig. Hierüber ist vorhanden i. teutsch. pergam. Kfbrief in der St. Straßb. anh. C. C. Inns. Verwahrt, de dato 28.ten Januarÿ 1665, welchen hr: Prof. Joh: Herrmann der ältere bruder in gemeinschaftl. Verwahrung hat.
(F.) Item Ein 14.der theil für ohnvertheilt von und ane der Apothecker-behausung, die Spieß oder Sonnen Apotheck genannt (…)
(M.) Erstl. die helfte für unabgetheilt von und ane Einer behausung, hoff, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allh. Zu Straßb. ane der Fladergaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eherrn zugebrachtes Guths, hausrath 2 lb, Silber 23 lb, baarschafft 36 lb, behausung 4000 lb, summa summarum 4062 lb, schulden 4000 lb, Nach deren abzug 62 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn zugebrachten Guths, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 23, Sa. der baarschaft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4000, Summa summarum 4062 lb – Schulden 4000 lb, Nach deren Abzug 62 lb
Dießemnach wied auch der Ehefrauen für unverändert in die Ehe zugebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 385 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 54 lb, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 121 lb, Sa. baarschafft 32 lb, Sa. des Eigenthums ane häußern 1247 lb, Sa. Schulden 1577 lb, Summa summarum 3417 lb – Schulden 384 lb, Nach deren abzug 3033 lb – haussteuren 167 lb

Le compte que rend le docteur en médecine Jean Herrmann de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs comprend un état des loyers. La maison Grand rue est louée au fondeur d’étain Spæth, au charcutier Streichenberger, à la femme du pasteur Moser, au musicien Dorn et au maître maçon Stahl.

1774 (ult: Maÿ), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 576) n° 71
Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als geordnet u. geschworenen Vogts Meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen herrn Ludwig Herrmann des leedigen handels-Manns und burgers hieselbsten, frauen Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, herrn Georg Hieronÿmus Kob ebenfalls handels-Manns und burgers dahier Ehefrauen, wie auch Johann Daniel und Margarethæ Salome derer Herrmänner, aller Vier weÿl. Hn M. Joh: Herrmann geweßenen Diaconi senioris beÿ hiesiger Prediger-Gemeiner mit auch weÿl. fr: Mariæ Magdalenæ geb. Eißenmännin ehelich erziehl und nach tod hinterlaßener jüngerer Kinder, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem 3.ten Augisti 1772 als dem Tag der angetrettenen Verwaltung bis Ultimo Maÿ 1774 sowohl eingenommen und außgegeben, als sonsten verhandelt habe. Erstere Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht. das Vermögen meines hierüber benahmbßter 4. jüngern Geschwüster, so mir als Vogt Zur Verwaltung anvertrauet wurde bestehet, theils in der ihnen Von ihrem Groß-Oncle weÿl. Hn Doct. & Prof Georg Heinrich Eißenmann per Testamentum angefallene Erbschaft und theils in ihrem Elterlichen Erbguth
Corpus Jährl. fallen habender Hauß Zinnße so unter allen Sieben hermännischen Erben annoch gemeinschaftlich
die helfte ane der Zur Sonnen-Apotheck genannten ane der Spießgaß gelegenen behaußung, samt darzu gehörigen Apothecker-Corpore und übrigen Schiff und geschirr
(…)
Behaußung ane der Mittlerlang-straaß gelegen
Erstere Wohnung, hievon Zahlt Mr Späth der Zinngießer allhier jährlichen 35
Von Zweÿter Wohnung, Zahlt Mr Streichenberger der Wurstmacher alhier jährlichen 13, Von dritter Wohnung, Frau Pfar: Moserin jährlichen 20
Von Vierter Wohnung, hr. Dorn der Musicus jährlich ebenfalls 20
Und Von fünffter Wohnung, H Stahl der Maurer-Meister jährl. 18

Nouvel état des loyers après la vente au locataire Stahl

(N° 76) Rechnung Mein Johannes Herrmann Med: Doct: & Prof: allh. auch burgers allh: zu Straßb: als gewesenen und Zum theil annoch ohnentledigten Vogts meiner 4. jüngern Geschwüsterde, Nahmentlichen H. Ludwig Herrmann, leedigen handels-Manns, Fr. Mariæ Magdalenæ Kobin geb. Herrmännin, des Verstorbenen Johann Daniel Herrmanns und dann Jungfrauen Margarethæ Salome Herrmännin, Innhaltend was ich ihrentwegen seit dem letztern Maÿ 1774 als dem beschluß meiner erstern Rechnung bis 1. febr: 1776 ferner eingenommen und außgegeben, auch sonsten verhandelt habe. Zweÿte und für H. Ludwig, Fr. Kobin und Joh: Daniel die letztere Rechnung.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. (…) und deßen auch mei jüngere bruder Daniel, den 4.ten 9.bris 1774. mit tod abgegangen
Einnahm so unter allen Sieben Erben annoch gemeinschaftlich. Ane Hauß Zinnß
Erstl. thut der Zinß von der behaußung ane der Spießgaß und darzu gehörigen Apothecker-Corpore (…)
Von der den 10.ten Sept: 1774. verkaufften Behaußung ane der lang Straaß entrichteten Mr Späth der Zinngießer allhier von ersterer Wohnung (…)
It. Mr Streichenberger der Wurstmacher Von Zweÿter Wohnung (…)
It. Frau Pfarrer Moserin Von dritter Wohnung (…)
It. hr. Dorn der Musicus Von Vierter Wohnung (…)
It. Mr. Stahl der Maurer Und Von fünffter Wohnung (…) Und von Joh. Bapt: 1774. bis Zur Zeit da er das hauß gekauft u. 900. lb d auf abschlag des Kauffschillings bezahlt habe

Les héritiers Herrmann vendent la maison par enchère 2 250 livres au maçon André Stahl. L’acquéreur consent à la location au profit de Gustave Samuel Brenner

1774 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 365-v
S. T.H. Johann Herrmann, medicinæ doctor und professor historiæ naturalis tam proprio quam tutorio nomine Fr. Maria Magdalena Kobin geb. Herrmännin, H. Georg Hieronimus Kob des materalisten Ehegattin, Johann Daniel und Margaretha Salome derer Herrmann seinen geschwistrigen, H. Gottfried Herrmann der apothecker vor sich und innahmen H. Johann Friedrich Herrmann J. U. licentiati und H. Ludwig Herrmann des materalisten
in gegensein H. Andreas Stahl des maurers, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäud und hinterhaus, zweÿ höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittlerern Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund dem glaßer, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil H. d’Hauteval zum theil auff die zum Grenadirer geschildete bierbehausung
[f° 367] declarirt der käuffer d. H. Stahl, H. Gustav Samuel Brenner eine wohnung in erst erkaufften behausung so letzterer so lang es ihme gefallet zu benutzen und zu bewohnen (…) bestehet im gantzen ersten stock des vorderen gebäudes und haltet in sich eine stub kammer nebst einer nebens kammer, kuchen und haußehren den großen gewölbten vorderen keller, mehr einen von den oberen großen kammer welche er H. Brenner außleßen wird, so dann platz zum holtz im hoff, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden – um 4500 gulden

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner

1775 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 73-v
H. Andreas Stahl der maurermeister und Maria Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Mr Jacob Greiner des ebenmäßigen schneiders ihres leiblichen bruders
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 1700 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder, mittel gebäuden und hinter haus mit denen übrigen begriffen ane der mittleren Langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten zum theil auff H. d’Hauteval zum theil auff dem zum Grenadirer geschildete bierbehausung – als ein von den Hermänischen geschwistigen und Erben unterm 10. Septembris jüngsthin erkaufftes haus – diese 1700 gulden zum bau der ane dem mittler und hinterhaus angefangene arbeit, da er der debitor eine vollständige behausung auff solchem platz mit einem gewölbten keller ansetzen im begriff stehet

André Stahl et Catherine Barbe Greiner hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Chrétien Pick

1776 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 217
H. Andreas Stahl der maurer meister und Fr. Catharina Barbara geb. Greinerin unter assistentz H. Johann Jacob Greiner des schneider meisters ihres leiblichen vatters und Michael Greiner ebenmäßigen schneiders ihres bruders
in gegensein H. Johann Christian Pick des bierbrauers – schuldig seÿen 800 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Mittleren langen straß oberhalb der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Johann Georg Jund des glaßers erben, anderseit neben N. Häßler dem perruquenmacher, hinten auff zum theil H. Hauteval theils die zum grenadier geschildete bierbehausung

André Stahl et Catherine Barbe Greiner vendent la maison avant au boucher Philippe Jacques Streichenberger et à sa femme Marie Barbe Blessig en se réservant la maison arrière qui donne dans la rue Escarpée

1791 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 141
H. Andreas Stahl der maurer meister und Catharina Barbara geb. Greinerin beiständlich H. Johann Michael Greiner des schneider meisters und Johann Jacob Stahl des maurer meisters ihres sohns
in gegensein H. Philipp Jacob Streichenberger des metzgers und Mariæ Barbaræ Bleßigin unter assistentz H. Johann Lorentz Bleßig Sacro Sancto theologiæ doctoris et professoris ihres bruders und H. Johann Mathias Pommer des baliers auf dem hiesigen Maurhoff
eine behausung, hof, bronnen und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der mittleren langen straß, einseit neben H. Jund dem glaser, anderseit neben H. Heßler dem peruckenmacher, hinten auff den käuffer zum theil und theils H. Lauth den bierbrauer – um 4100 gulden
enreg. 22.6. F° 35

Fils de charcutier, le charcutier Philippe Jacques Streichenberger épouse en 1787 Marie Barbe Blessig, fille d’un marchand de poissons : contrat de mariage, célébration
1786 (6.12.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 152
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Jacob Streichenberger, lediger Bratwürstmacher, Weiland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen Bratwürstmachers und Burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, beÿständlich Herrn Johannes Breßlers des Seidenhändlers und Burgers alhier als Bräutigam an einem,
So dann Jungfer Maria Barbara Blessigin, Weiland Johann Lorentz Bleßigs, gewesenen Fischkäufers und burgers alhier hinterlaßene eheliche Tochter unter assistentz S. T. H. Lt. Johann Siegfried Breu Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier ihres geordneten Herrn Vogts und S. T. Herrn Johann Lorentz Blessigs Professoris beÿ hiesiger Universitæt und Amtspredigers beÿ der neuen oder Prediger Kirch alhier ihres Herrn Bruders als Braut – Actum alhier Zu Straßburg Mittwochs den 6. Decembris Anno 186. [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger, Maria barbar bleßigin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230, n° 2)
Im Jahr Christi 1787. Montags den 15. Jänner Abends um Vier Uhr sind nach Vorhergeschehenen Proclamationen Dominica Prima et secunda post Epiphanias in unserer Kirche öffentlich copulirt und Ehelich eingesegnet worden Philipp Jacob Streichenberger lediger bratwürstmacher und burger alhier, weÿland Johann Jacob Streichenbergers gewesenen bratwürstmachers und burgers alhier mit weÿl. Fraun Maria Salome eine gebohrne Volkin nachgelaßener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Barbara Blessigin weÿland Johann Lorentz Blessigs geweßenen Fischhändlers und burgers alhier mit weÿland Fraun Maria Susanna ein gebohrne Siegwaldin nachgelaßener ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Streichenberger als bräutigam, Maria Barbara Bleßigin als braut (i 231)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 871 livres, ceux de la femme à 196 livres
1787 (12.2.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 888) n° 344
Inventarium über Philipp Jacob Streichenbergers, des Bratwurstmachers und Fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Blessigin, beÿde Eheleuthe und Bürgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 6. Decembris 1786. mit einander errichteten Ehe Contract §° 3° stipulirt haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringenes Vermögen vor eigen und ohnverändert Vorbehalten seÿn solle
Geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der mittlern langen Straß gelegenen hiehero nicht gehörigen behausung, in fernerem beÿseÿn Herrn Johann Siegfried Neru Hochadelichen Schaffners wie auch E. E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier der Ehefraun Herrn Vogts und dißorts Beÿstands, Montags den 12. Februarii Anno 1787
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 133 lb, Sa. Silbers 15 lb, Sa. baarschafft 618 lb, Sa. Lichter Unschlitt und därm 54 lb, Summa summarum 821 lb – haussteuren 50 lb, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 871 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 63 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. der goldenen Ring 17 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 108 lb, Summa summarum 193 lb – Schulden 47 lb, Nach solchem Abzug 146 lb, haussteuren 50 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 196 lb

Marie Barbe Blessig se remarie en 1799 avec Jean Michel Kæssbohrer, boucher originaire de Schiltigheim
1799 (3 prairial 7), Strasbourg 7 (28), Me Stoeber n° 753 (262)
Eheberedung – erschienen br. Joh. Michael Kässbohrer, lediger Metzger, so großjährigen Alters, weiland bs Jacob Kässbohrer gewesenen Metzgers aus Schiltigheim mit auch weil. Frn Eva geb. Debus erzeugter Sohn als hochzeiter
und brin Maria Barbara Blessig, weil. bs Phil. Jacob Streichenbergers gewes. Metzgers alhier Wittib, beiständl. ihres geliebten bruders br. Joh: Lorentz Bleßig Religion lehrer beÿ der Protestanischen Gemeinde der Prediger Kirch als Braut – Straßburg den 9. Prairial Sieben [unterzeichnet] Johann Michael Käßbohrer hochzeiter, Maria Barbara Streichenbergerin als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 138 du 19 prai. 7

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 9 428 francs, ceux de la femme à 7 491 francs
1799 (24 therm. 7), Strasbourg 7 (11), Me Stoeber n° 1477
Inventarium über bürgers Johann Michael Käßbohrer Mezgers und burgerin Mariæ Barbaræ geb. Bleßig beede Ehegatten in ihrem den 30. prairial lezthin angetrettenen Ehestand zugebrachte Nahrungen (vermög der) vor mir den 9 prairial lezthin passirten Eheberedung
in einer an der langenstraß N° 25 gelegen und in die Ehefraun Mass gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung, so die Ehefrau in die Ehe gebracht, Nemblichen eine behaußung höflein hoffstatt und Gumpbronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten deren Gebäuden, begriffen, und zugehörden gelegen alhier zu Straßburg an der mittlern langstraß N° 25, einseit neben b. Johann Georg Jund Glaser, 2. s neben henßler Peruquenmacher hinten auff Lemaire Sprachmeister, hier unpræjudicirlich geachet wird vor 10 000 fr, Worüber dermalen sich nichts schiftlich gewiesen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns vermögen hausrath 352 fr, silbers 76 fr, baarschafft 9000 fr, feldstück & Summa summarum 9428 fr
der Ehefraun vermögen, hausrath 1946 fr, silbers 145 fr, behaußung 10 000 fr, Summa summarum 12 091 fr – Schulden 4600 fr, Nach deren Abzug 7491 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 118 du 3 fruct. 7

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Jacques Irrmann
1822 (12.6.), Strasbourg 4 (52), Me Hatt n° 415
Inventaire de la succession de Jean Jacques Irrmann, commis aux expéditions du directoire du consistoire général décédé le 12 avril dernier – à la requête de Marie Madeleine née Hoh, commune en biens suivant contrat de mariage dressé par Stoeber le 17 mai 1814, mère et tutrice légale de Jacques Edouard âgé de 6 ans 10 mois – en présence de Jean Michel Kaesbohrer boucher, grand oncle du mineur subrogé tuteur
dans une maison en cette ville grand rue n° 25
meubles 137 fr, garde robe 106 fr, reprises 3333 fr, total 3577 fr – passif propre 600 fr
communauté mobilier 143 fr, dettes actives 3090 fr, total 3233 fr – passif 4238 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 F° 11 du 15.6.

Jean Michel Kæssbohrer meurt en 1825 en délaissant une fille
1825 (28.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2028
Inventaire de la succession de Jean Michel Kässbohrer, boucher, décédé le 5 décembre dernier – à la requête de 1. Marie Barbe Blessig la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Stoeber le 9 prairial 7, 2. Sophie Caroline Kässbohrer, majeure seule et unique héritière de son père

en la demeure grand rue n° 25 appartenant à la De Kässbohrer
mobilier 5041 fr, numéraire 5128 fr, dettes dues par la veuve 4600 fr, créances 52 280 fr, total 67.050 fr, propre garde robe 203, terres à Schiltigheim
Titres et papiers. Par contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats le 21 juin 1791 Philippe Jacques Streichenberger et son épouse actuelle la veuve Kässbohrer ont acquis d’André Stahl, maçon, et de Catherine Barbe Greiner une maison sise en cette ville grand rue n° 25 qui par testament reçu Me Greiss le 16 germinal 6 est avenue à la De Kässbohrer & a été par elle apporté en son second mariage, pour 4100 florins ou 8200 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 78-v du 3.1.
vacation du 9.1. (acp 176 F° 126-v du 14.1.

Sophie Caroline Kæssbohrer épouse en 1826 Louis Chrétien Gonthier Schæfer

1826 (12.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), Me Hickel n° 2042
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Chrétien Gonthier Schaefer, docteur en médecine, fils majeur d’Adolphe Michel Schaefer et de Jeanne Christine Wilhelmine Kneif décédés
Sophie Caroline Kässbohrer, fille majeure de feu Jean Michel Kässbohrer, boucher, et de Marie Barbe Blessig
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 126 du 14.1.

Inventaire après décès d’un locataire, le boucher David Hoh
1825 (5.8.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2439
Inventaire de la succession de David Hoh, boucher, décédé le 21 avril dernier – à la requête de Barbe Hoenig la veuve mère et tutrice légale de David Gustave âgé de 4 ans et Frédéric Charles âgé de 1 an – en présence de Michel Fleischmann, boucher, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans une maison grand rue n° 25
garde robe 102 fr, mobilier communauté 444 fr – passif 1100 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 93 du 11.8.

Inventaire après décès d’un locataire,, le tailleur d’habits Jean Baptiste Pfeiffer
1839 (24.9.), Strasbourg 14 (108), Me Ritleng n° 9481
Inventaire dans une maison grand rue n° 25 où est décédé le 31 mai dernier Jean Baptiste Pfeiffer, tailleur d’habits – à la requête de Jacobée Schmitt la veuve, 2. Madeleine Louise Pfeiffer épouse de Nicolas Louveaux, employé à l’administration des douanes, 3. Marie Guillaume François Rencker, notaire à la résidence de Strasbourg pour représenter Jean Baptiste Pfeiffer, marchand tailleur à Paris, tous enfants et héritiers du défunt leur père – Contrat de mariage reçu Meyer le 11 décembre 1800
dans une maison grand rue n° 25
Enregistrement de Strasbourg, acp 271 F° 69 du 28.9.


Maison 6, rue Escarpée (1794-1812)

Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl hypothèque sa maison rue Escarpée au profit du négociant Jean Daniel Richshoffer

1794 (2 floréal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1563
cit. Catherine Barbe Greiner veuve de cit. Jean André Stahl maçon assitée de cit. Jean Haeckel et cit. Johann Stahl maçon son fils (devoir)
à cit. Jean Daniel Richshoffer négociant, 3400 livres
hypothèque, une maison rue dite Gaehgaesslein marquée du N° 5, d’un côté le cit. Jund vitrier, d’autre le cit. Lauth brasseur
enreg. 6 floréal

Catherine Barbe Greiner vend la maison rue Escarpée au maître de langues Joseph Lemaire et à sa femme Marie Marguerite Four

1795 (8 floréal 3), Strasbourg 1 (8), Not. Lacombe n° 8
Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacob Stahl maçon son fils
au Cit. Joseph Lemaire Maître de langues a Strasbourg et Marie Madeleine four
La maison qui appartient aux vendeurs en cette ville rue dite Gaehgessel N° 5 aboutissant a droite a la Brasserie du Cit. Lauth, a gauche a la maison du vitrier Jund et du Cit. Streichenberger, derrière lad. brasserie et pardevant lad. rue avec Cour écurie buanderie avec chauderon, appartenances et dépendances – se soumettant les vendeurs a Blanchir les 8 appartements de la maison d’icy la St Jean prochaine
[in margine :] 6 mess. an 3 – Jointes, obligations Stahl pour 30.000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 33 f° 18 du 11 flor. 3

Originaire de Neubois dans la val de Villé, le maître de langue et de calcul Joseph Lemaire qui habite Strasbourg depuis trois ans épouse Marie Madeleine Four originaire de Dieffenbach au val de Villé : contrat de mariage, célébration
1775 (28.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1055) n° 59
Contrat de mariage partageable par moitié – Sr Joseph Lemaire Mre de langue demeurant à Strasbourg, fils majeur de Joseph Lemaire laboureur au Comte ban Baillage de Chatenois et de deffunte Catherine Marger
Dlle Marie Madeleine Four fille mineure de Jean Baptiste Four, Cabaretier de Dieffenbach, et Thérèse Zaepffel de l’avis de M François Antoine Zaepffel Greffier des terres de la noblesse son cousin communauté
(Joint) Verzeichnis der liegende güther so Maria Magdalena Four von ihren eltern zur Ehesteur bekommen (zu Scherwiller)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 39)
1775. Hodie 15 Maÿ Anni 1775 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Josephus Lemaire ex Krith prope Neükirch oriundus defunctorum Conjugum Josephi Lemaire in vivis civis ibidem et Catharinæ Marcot filius Legitimus, Linguarum et artis arithmetica insctructor, a triennio ultimo ratione domicilÿ Parochianus noster et Maria Magdalena Four ex Dieffenbach oriunda, Joannis Baptistæ Four et Theresiæ Zæpffel conjugum et Civium ibidem filia Legitima ratione juris et Facti in Dieffenbach Parochiana, ambo soluti et diœcesis argentinensis (signé) Joseph Lemaire, Marie Madeleine Four (i 23)

Joseph Lemaire et Marie Madeleine Four vendent la maison à leur voisin Jean Michel Schwartz, brasseur au grenadier

1812 (26.8.), Strasbourg 10 (55), Not. Zimmer n° 3496, 5596
Joseph Lemaire maître de langue et Marie Madeleine Four
à Jean Michel Schwartz brasseur au grenadier
une maison avec cour, puits, buanderie avec chaudron, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Gaehgaessel n° 5, à droite la brasserie de l’acquéreur, a gauche de la maison des Sr Schaefer cordonnier et Kaesbohrer, devant la rue, derrière ladite brasserie – acquis de Catherine Barbe Greiner veuve d’André Stahl maçon et Jacques Stahl son fils maçon par acte passé devant Me Lacombe le 8 floréal 3 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 95 du 27.8.

Joseph Lemaire meurt en 1816 en délaissant six enfants, Marie Madeleine Four en 1827 en délaissant cinq enfants
1827 (17.8.), Strasbourg 15 (42), Me Lacombe n° 7904
Liquidation et partage – I. Marie Georges Ignace Lemaire, secrétaire de la mairie de Bischwiller, II. Marie Madeleine Claire Lemaire, majeure, III. Marie Thérèse Sophie Lemaire, majeure, IV. Auguste Heusch, légiste à Strasbourg mandataire de Caroline Emilie Victoire Lemaire, majeure à Paris (François Joseph Marcelin Lemaire, négociant à Paris et Marie Thérèse Louise Lemaire épouse de Jean Marie Palluy ancien magistrat demeurant à Paris ayant renoncé aux succession par déclaration au Greffe de Strasbourg le 21 juin 1827), de la succession tant de Joseph Lemaire, professeur de langues leur père décédé le 4 mai 1816 en laissant ses six enfants dénommés ci dessus et Xavier Lemaire décédé sans postérité le 2 mai 1826 que Marie Salomé Four décédée le 12 avril dernier, déclaration tenant lieu d’inventaire
enfants
meubles 4026 fr, du 3440 fr, totalité de la masse 7466 fr
il existe deux maisons à Strasbourg l’une située dans la rue des Sœurs n° 5, d’un côté le Sr Jung, d’autre la De Lattignant successeur de Didier, donnant dans la rue de la Croix n° 7, acquise suivant acte reçu Stoeber le 1 messidor 3, estimée 12.000 francs
l’autre située dans la rue du Tonnelet Rouge n° 6, d’un côté le Sr Kant, d’autre le Sr Exel – acquise par acte reçu Lacombe le 9 floréal 3, estimée 6000 fr
total de l’actif 25.466 fr, passif 6913 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 46 du 22.8.

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